Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1541

21 novembre 2024


 

Question préalable

Motion présentée par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


TENDANT À OPPOSER LA QUESTION PRÉALABLE


En application de l’article 44, alinéa 3, du Règlement, le Sénat décide qu’il n’y a pas lieu de poursuivre la délibération sur le projet de loi de finances pour 2025 (n° 143, 2024-2025).

Objet

Les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen, Écologiste et Kanaky (CRCE-K) constatent que ce budget à rebours des éléments de communication du gouvernement ne correspond pas à un « partage » de l’effort de redressement des finances publiques. Redressement des finances publiques rendu impératif par une gestion budgétaire pour le moins désastreuse par les années de B. Le Maire à la tête du ministère de l’Économie et des Finances.

Les contributions des plus aisés et les grandes entreprises sont temporaires et relativement insignifiantes au regard de la politique fiscale accommodante dont ils ont bénéficié lors du premier quinquennat d’E. Macron. En revanche, la majorité de la population sera confrontée à l’augmentation de l’accise sur l’électricité bien loin des coûts de production du nucléaire historique, un accroissement de l’accise sur le gaz et de l’augmentation du taux de TVA sur la fourniture et l’installation de chaudières à gaz.

Au-delà du volet énergétique, c’est par la réduction, sans concertation, des dotations aux collectivités territoriales que ce budget s’attaque pour près de 10 milliards d’euros confisqués aux services publics locaux conduits par les différents échelons. A ce titre la ponction prévue par l’article 64 de ce projet de loi de finances marque le retour par la fenêtre d’un mécanisme rejeté unanimement par le Sénat lors du projet de loi de finances pour 2023. Il s’agit d’un pacte de défiance, faisant des collectivités territoriales les boucs émissaires du démantèlement fiscal des gouvernements successifs.

Ce projet de loi de finances s’inscrit dans la même tendance que le projet de loi de financement de la sécurité sociales pour 2025 qui prévoit de prélever sur les retraités en sous-indexant leurs pensions. Les travailleurs eux devront travailler un jour supplémentaire gratuitement.

Le gouvernement a fait le choix de faire porter le plus lourdement les frais de sa politique d’austérité sur le Ministère de l’éducation nationale avec la suppression de 4 000 postes d’enseignants. Un tel sabordage de l’école publique présage un avenir plus que préoccupant pour notre jeunesse et par la même, pour la Nation dans son ensemble.

La baisse des moyens des opérateurs et des missions budgétaires très largement sous-indexés sur l’inflation conduiront à un recul de l’investissement public, menaçant très directement la croissance qui pourrait être rendue atone en conséquence des effets récessifs estimés à 0,6 point de PIB. C’est ainsi notre modèle social qui serait attaqué par les effets de la politique gouvernementale, préférant la récession au progrès social. La spirale qui s’annonce est un mauvais signal pour les créanciers – plus encore que notre niveau d’endettement public – avec des intérêts qui risquent de s’envoler.

            Un autre budget était possible comme l’ont démontré les groupes de gauche à l’Assemblée nationale, face un socle gouvernemental fracturé et absent des débats qui s’opposait à toute mesure en recettes, proposant des mesures d’économies chimériques. « L’enfer fiscal » décrit n’existe pas, les efforts étaient ciblés sur ceux dont la contribution est juste et n’aurait donc aucun impact sur la croissance. Comment prétendre par exemple que le versement de dividendes stimule la croissance. La communication gouvernementale n’enrayera pas l’aspiration à la justice fiscale qui demeure majoritaire dans le pays.

            Avec le couperet du 49.3 qui finira par sceller l’ambition de progrès et fera une nouvelle fois peser sur le Gouvernement l’intégralité des choix budgétaires, le débat parlementaire n’est donc qu’une étape dont il ne sera fait que peu de cas au moment de déterminer le texte final. Les membres du groupe CRCE-K proposent par cette motion de laisser le Gouvernement seul comptable de ses choix budgétaires sauf à considérer que la droite sénatoriale, désormais partie prenant de la majorité, décide de se dévouer pour donner l’illusion d’un débat parlementaire.



NB :En application de l'article 44, alinéa 3, du Règlement, cette motion est soumise au Sénat avant les orateurs des groupes.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-358 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

de M. CAPO-CANELLAS

repris par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC


ARTICLE LIMINAIRE


I. – Alinéa 2, tableau, quatrième colonne

1° Quatrième ligne

Remplacer le nombre :

-4,8

par le nombre :

-5,1

2° Septième ligne

Remplacer le nombre :

-5,2

par le nombre :

-5,5

Objet

Le présent amendement vise à attirer l’attention sur l’impact récessif de l’ajustement budgétaire prévu par le présent projet de loi de finances (PLF) sur l’activité économique. L’ampleur des mesures fiscales prises, en particulier sur les entreprises, risque en effet d’amputer la croissance de plusieurs dixièmes de point de produit intérieur brut (PIB), et de dégrader par conséquent la prévision de déficit public.

Malgré les évolutions du contexte politico-économique, le Gouvernement n’a pas actualisé les prévisions figurant à l’article liminaire du PLF. Cet amendement propose donc d’ajuster la prévision du solde structurel pour 2025 de -4,8 % à -5,1 %, se rapprochant des estimations de l’OFCE. Selon cet organisme, le déficit public devrait atteindre 5,3 % du PIB, avec une dette publique à 115,1 % du PIB en 2025, des prévisions jugées plus réalistes que celles avancées par le Gouvernement.

En 2024, pour la France la croissance du PIB est tirée par le commerce extérieur et les dépenses publiques et atteindra 1,1 %, soutenue par l’amélioration des chaînes de production, les Jeux Olympiques et Paralympiques et une politique budgétaire favorable. 

En 2024, la croissance du PIB français, estimée à 1,1 %, serait principalement soutenue par le commerce extérieur, les dépenses publiques, l’amélioration des chaînes de production et les retombées économiques des Jeux Olympiques et Paralympiques. Cependant, les finances publiques continuent de susciter des inquiétudes. En 2023, la France affichait un déficit public de 5,5 % du PIB, le deuxième plus élevé de la zone euro. Ce déficit devrait encore s’aggraver en 2024, atteignant 6,1 %, bien au-delà des prévisions initiales.

Plusieurs facteurs expliquent cette sous-estimation du déficit. le déclenchement d’une procédure de déficit excessif par l’Union européenne impose un ajustement budgétaire significatif, tandis que la dissolution de l’Assemblée nationale a engendré une instabilité politique et budgétaire, impactant négativement les marchés financiers. L’augmentation des écarts de taux entre les obligations françaises et allemandes illustre cette tension. 

Les mesures budgétaires prévues pour 2025 amélioreraient le solde primaire structurel (hors mesures transitoires) de 1,2 point de PIB, mais le déficit resterait élevé à 5,3 % du PIB, avec une dette atteignant 115,1 % du PIB. Ainsi, le PLF pour 2025 marque un tournant budgétaire avec un effort budgétaire primaire estimé à 44 milliards d’euros (1,5 % du PIB) réparti à 60%/40% entre recettes et dépenses publiques.

Les mesures budgétaires prévues pour 2025 visent à améliorer le solde primaire structurel (hors mesures transitoires) de 1,2 point de PIB. Cet effort sera reparti entre 0,7 point de PIB en nouvelles mesures de prélèvements obligatoires, 0,1 point en recettes non fiscales, et 0,4 point de PIB par le biais d’économies budgétaires structurelles.

Parmi les nouvelles mesures en PO, on intègre la hausse annoncée de l’impôt sur les sociétés des plus grandes entreprises, une réforme des allègements généraux de cotisations sociales qui pourrait commencer par la suppression des allègements pour les plus hauts salaires et une hausse sur la fiscalité des ménages (avec la sortie complète du bouclier tarifaire et une hausse de la TICFE au-dessus de son niveau d’avant crise). Le reste de l’ajustement devrait passer par les économies réalisées sur la dépense publique primaire. Au total, un effort d’une telle ampleur n’avait pas été observée depuis la période 2012-2013.

Malgré ces efforts, la dégradation des comptes publics s’explique aussi par une faiblesse des recettes fiscales, résultant d’une normalisation après une période 2020-2022 exceptionnellement favorable. Toutefois, malgré cet effort budgétaire estimé à 44 milliards d’euros (1,5 % du PIB), réparti à 60 % sur les recettes et à 40 % sur les dépenses, l’OFCE anticipe ainsi un déficit public de 5,3 % du PIB en 2025, un niveau légèrement inférieur à celui de 2023 mais supérieur à celui de 2022. Même avec cet ajustement historique, la France se démarquerait des autres pays de la zone euro par une dette publique en constante progression.



NB :Rectification de l'amendement retiré en séance par son auteur et repris





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-882 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

M. Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, Louis VOGEL, CAPUS et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE LIMINAIRE


I. – Alinéa 2, dernière colonne

1° Quatrième ligne

Remplacer le nombre :

-3,3

par le nombre :

-3,1

2° Septième ligne

Remplacer le nombre :

-3,7

par le nombre :

-3,5

Objet

Cet amendement d'appel vise à appeler l’attention sur le fait que l’on aurait tout intérêt – au lieu de toujours demander un peu plus d’efforts aux collectivités locales notamment – à envisager rapidement un autre moyen de faire  des économies certaines en supprimant la multitude d’agences et autres comités « Théodule » dont l’inutilité est patente.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-566

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE 40


Remplacer le montant :

23 320 855 052 €

par le montant :

18 320 855 052 €

Objet

La France est le dernier grand pays contributeur à ne pas bénéficier de "correction forfaitaire", autrement dit un "rabais" sur sa contribution financière à l'Union européenne. L'Italie, autre pays contributeur net sans rabais a au moins obtenu des sommes bien plus importantes que la France dans le cadre du plan "Facilité pour la reprise et la résilience (FRR)".

Si nous estimons que la France n'aurait jamais du tant contribuer financière à un budget européen dont elle a systématiquement été la grande perdante, il est désormais totalement irresponsable que le gouvernement français continue à jouer au "Bon Samaritain" alors que notre pays traverse la plus grave crise budgétaire depuis la Libération.

Par ailleurs, il est parfaitement faux et malhonnête de considérer que la coopération européenne nécessite un budget en constante augmentation et dont les actions dépassent depuis longtemps les mandats que lui donnent les traités. La Commission Européenne doit donc faire les économies qui s'imposent pour faire mieux avec moins d'argent. Ou peut être même, faire moins pour faire mieux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-172

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE 40


Remplacer le montant :

23 320 855 052 €

par le montant :

23 240 855 052 €

Objet

Cet amendement a pour objet de réduire de 80 millions d'euros la contribution de la France au budget de l'Union européenne.

Cette réduction du montant de la contribution française vise à supprimer les aides aux associations en lien avec l'islam radical. Les chiffres relatifs aux financements européens alloués à certaines organisations interrogent. Entre 2014 et 2023, l’Union européenne a versé des montants à des organisations dont les liens avec des idéologies extrémistes sont avérés. Ces financements incluent :

·      12 434 876 euros versés à l’ENAR (European Network Against Racism), une ONG antiraciste focalisée sur l’islamophobie, dont plusieurs cadres sont associés aux Frères musulmans ;

·      6 449 597 euros à Islamic Relief Worldwide et 890 000 euros à Islamic Relief Germany. Elle est régulièrement accusée d’être proche des Frères musulmans notamment par l’universitaire Florence Bergeaud-Blackler.

·      134 279 euros au FEMYSO (Forum of European Muslim Youth and Student Organisations), dont les membres incluent des associations controversées telles que Millî Görüş et la Ligue des musulmans de Belgique ;

·      2 818 363 euros aux universités de la bande de Gaza. Plus spécifiquement, l’Université islamique de Gaza, établissement qui a accueilli des cadres du Hamas tels qu'Ismail Haniyeh et Mohammed Deif, a bénéficié de 1,7 million d'euros entre 2014 et 2022 dans le cadre des programmes « Instrument européen de voisinage » et « Instrument international de coopération de voisinage ».

·      344 172 euros à l'Université de Gaziantep, où un hommage a été rendu à Ismail Haniyeh, ancien chef du Hamas.

Ces financements, qui bénéficient indirectement à des organisations participant à la promotion d’idéologies contraires aux valeurs républicaines et européennes, posent un problème de cohérence des actions publiques. Ces subventions, ignorées du grand public et échappant à un véritable contrôle démocratique, sont incompréhensibles et injustifiables.

Il faut un signal fort pour que la Commission engage des réformes de transparence dans l'attribution des subventions aux associations. Cette réduction du montant de la contribution française sera un avertissement de notre désaccord quant aux choix qui président aux décisions des instances européennes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1930 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. SAUTAREL, Paul VIDAL, SOMON et KAROUTCHI, Mme BELRHITI, M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes Pauline MARTIN et LASSARADE, MM. BRUYEN et LEFÈVRE, Mmes CIUNTU et VENTALON, MM. BELIN, KLINGER et MANDELLI, Mme JOSEPH, M. Cédric VIAL, Mme MICOULEAU, M. GREMILLET et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 1ER


Après l'article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Sont abrogés : 

- l'article 1388 ter du code général des impôts
- l'article 1691 ter du code général des impôts
- l'article 1466 A-I sexies du code général des impôts
- l'article 156-II-2° quater du code général des impôts
- l'article 199 decies H du code général des impôts
- l'article 199 terdecies-0 B du code général des impôts
- l'article 199 vicies A du code général des impôts
- l'article 200 sexdecies du code général des impôts
- les articles 150-0 A-II-1, 150-0 D-8, 163 bis C, 200 A-6 du code général des impôts
- les articles 80 quaterdecies et 200 A-6 Bis du code général des impôts
- l' article 163 A du code général des impôts
- l' article 31-I-1°-j du code général des impôts
- l' article 31-I-1°-m du code général des impôts
- l' article 31-I-1°-o du code général des impôts
- l' article 28-II de la loi n°2017-1775 du 28 décembre 2017 de finance rectificative pour 2017
- l' article 150-0 B quater du code général des impôts
- l'article 156-I bis du code général des impôts
- l'article 39 quinquies FB du code général des impôts
- l'article 39 decies D du code général des impôts
- l'article 39 decies A du code général des impôts
- l'article 20 loi n02020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020
- l'article 140 loi n°2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021
- l'article 1er de la loi n°2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020
- l'article 39 decies B du code général des impôts
- l'article 39 decies E du code général des impôts
- l'article 39 decies G du code général des impôts
- l'article 39 quinquies FA du code général des impôts
- l'articles 44 sexies A et 44 sexies-0 A du code général des impôts
- l'article 44 septies du code général des impôts
- l'article 206-5 du code général des impôts
- l'article 239 octies du code général des impôts
- l'article 1655 bis du code général des impôts
- les articles 220 nonies, 220 R et 223 O-1-r du code général des impôts
- les articles 220 sexies A et 220 F bis du code général des impôts
- les articles 793-2-4° à 6° et 793 ter du code général des impôts
- l'article 298 duodecies du code général des impôts
- les articles L312-75 et L312-76 du code des impositions sur les biens et les services
- les articles L312-75 et L312-77 du code des impositions sur les biens et les services
- l'article L421-61 du code des impositions sur les biens et les services.

Objet

Le PLF pour 2025 compte 474 dispositifs fiscaux dérogatoires classés comme dépenses fiscales. Le coût des dépenses fiscales pour 2025 est estimé à 85,1Md€. Les dépenses fiscales regroupent l’ensemble des avantages fiscaux et réductions d’impôt prévus par la loi et susceptible de bénéficier à différentes catégories de contribuables. Bien que les dépenses fiscales constituent un instrument de politique publique alternatif à la dépense budgétaire, il convient de l’encadrer.

En effet, selon le rapport de la Cour des comptes « Piloter et évaluer les dépenses fiscales » de juillet 2023, si on reprend les 465 dispositions fiscales du PLF pour 2023, celles-ci représentent une diminution des recettes fiscales dont le coût est chiffré à 94,2 Md€ en 2022, soit l’équivalent de 29,1% des recettes fiscales nettes de l’Etat en 21,1% des dépenses du budget général. En l’espace de 10 ans, le coût des dépenses fiscales a augmenté de 16%. Ainsi, ces régimes fiscaux dérogatoires présentent un manque un gagner pour le budget de l’Etat, ils constituent une charge au même titre que les dépenses budgétaires. Leur coût a pratiquement doublé entre 2003 et 2009 et s’est stabilisé jusqu’en 2013. Il est reparti à la hausse avec le crédit d’impôt compétitivité emploi mais aussi, et surtout, avec la hausse des pratiques de défiscalisation.

Si le nombre et le coût des niches recensées sont élevés, les données officielles sont cependant sous-estimées. En effet, depuis 2006, certaines niches ont été déclassées et ne figurent plus dans le rapport qui les recense (rapport « voies et moyens tome II » annexé tous les ans aux projets de loi de finances). Pire, depuis 2017, aucun document officiel ne les mentionne alors que ces dispositifs existent toujours. Il en va notamment ainsi de la « niche Copé », du nom de son initiateur, qui prévoit une exonération de plus-values sur les cessions de titres de participation détenus depuis plus de 2 ans par des sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, pour un coût annuel de 7 milliards d’euros.

Au regard de leur montant, les dépenses fiscales constituent un enjeu majeur pour le respect de la trajectoire des finances publiques. Or, l’évaluation de ces dépenses fiscales est embryonnaire. En 2010, un rapport du conseil des prélèvements obligatoires pointait l’absence de réelle évaluation des niches, lesquelles étaient pourtant toujours reconduites. La loi de programmation des finances publiques pour les années 2009 à 2012 a prévu leur évaluation systématique. L’inspection générale des finances a rendu en 2011 un rapport couvrant 315 niches et a jugé les dispositifs « inefficients » ou « peu efficients ». Malgré tout, ils ont tous été maintenus en raison d’un manque de volonté politique.

Au-delà de leur coût, les niches fiscales accroissent la complexité de l’impôt puisqu’elles sont toutes assorties de conditions particulières. De plus, elles sont peu contrôlées et donnent lieu à des fraudes importantes ou à des détournements de leur objet. Elles sont aussi parfois inadaptées et des aides publiques directes conditionnées seraient souvent plus efficaces.

Ainsi, pour ces raisons il est proposé de limiter et d'encadrer la création de nouvelles dépenses fiscales. 

Le présent amendement vise à supprimer toutes les dépenses fiscales dont le fait générateur est éteint. Cela concerne 40 dépenses fiscales et permettrait de faire baisser le montant des dépenses fiscales de 351 millions d'euros. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 2 vers l'article additionnel après l'article 1er.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1666

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 2


I. – Alinéas 4 à 8

Remplacer ces alinéas par quinze alinéas ainsi rédigés :

1° Le 1 est ainsi rédigé :

1. L’impôt est calculé en appliquant à la fraction de chaque part de revenu qui excède 10 434 €le taux de :

« – 5 % pour la fraction supérieure à 10 434 € et inférieure ou égale à 15 639 € ;

« – 10 % pour la fraction supérieure à 15 639 € et inférieure ou égale à 20 856 € ;

« – 15 % pour la fraction supérieure à 20 856 € et inférieure ou égale à 28 152 € ;

« – 20 % pour la fraction supérieure à 28 152 € et inférieure ou égale à 32 290 € ;

« – 25 % pour la fraction supérieure à 32 290 € et inférieure ou égale à 35 415 € ;

« – 27,5 % pour la fraction supérieure à 35 415 € et inférieure ou égale à 38 836 € ;

« – 32,5 % pour la fraction supérieure à 38 836 € et inférieure ou égale à 44 849 € ;

« – 40 % pour la fraction supérieure à 44 849 € et inférieure ou égale à 62 579 € ;

« – 45 % pour la fraction supérieure à 62 579 € et inférieure ou égale à 104 291 € ;

« – 50 % pour la fraction supérieure à 104 291 € et inférieure ou égale à 146 015 € ;

« – 55 % pour la fraction supérieure à 146 015 € et inférieure ou égale à 261 173 € ;

« – 65 % pour la fraction supérieure à 261 173 € et inférieure ou égale à 400 000 € ;

« – 70 % pour la fraction supérieure à 400 000 €. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de mettre en place un impôt sur le revenu en quatorze tranches, pour développer une progressivité réelle du système d’impôt sur le revenu.
La démonstration de la régressivité de notre système d’impôt, que cela soit par les travaux de Thomas Piketty, ou par l’étude “Quels impôts les milliardaires paient-ils ?”de l'Institut des Politiques Publiques, est sans appel : les prélèvements proportionnels, tels que les cotisations sociales ou la CSG pèsent très peu sur les revenus du capital et sur les hauts salaires, alors qu'ils pèsent proportionnellement bien plus sur les moyens et bas salaires. Il en va de même des impôts sur la consommation tels que la TVA. Les très haut revenus bénéficient d'exonérations et mettent en œuvre des stratégies d'évitement voir d'évasion fiscale. La disproportion est explosive : les milliardaires français ne paient de 2% d’impôt sur leur revenu économique, contre 50% pour la moyenne des Français. Il faut mettre un terme à ce système anti-redistributif !

Le barème actuel, en cinq tranches, est inadapté à une véritable progressivité de l’impôt sur le revenu, en particulier lorsque le taux marginal passe brutalement de 11% à 30% à partir de 28 797 €. 

Nous proposons donc de refondre l’impôt sur le revenu en un barème en 14 tranches, ce qui permet à la fois de renforcer cet impôt, de le rendre très progressif, et d’augmenter le reste à vivre des personnes gagnant moins de 4 000€ nets par mois. Au moment où le gouvernement cherche à renforcer l’austérité au nom du déficit, cette réforme permet en outre de dégager 5,7Md€ de recettes supplémentaires, selon le simulateur LexImpact.  Nous proposons donc une refonte en profondeur du barème de l’impôt sur le revenu, premier pas vers une progressivité réelle de l’impôt en France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-652 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 2


I. – Alinéas 4 à 8

Remplacer ces alinéas par douze alinéas ainsi rédigés :

1° Le 1 est ainsi rédigé :

« 1. L’impôt est calculé en appliquant à la fraction le taux de :

« – 5 % pour la fraction supérieure à 11 700 € et inférieure ou égale à 20 000 € ;

« – 10 % pour la fraction supérieure à 20 000 € et inférieure ou égale à 30 000 € ;

« – 20 % pour la fraction supérieure à 30 000 € et inférieure ou égale à 40 000 € ;

« – 25 % pour la fraction supérieure à 40 000 € et inférieure ou égale à 50 000 € ;

« – 30 % pour la fraction supérieure à 50 000 € et inférieure ou égale à 60 000 € ;

« – 35 % pour la fraction supérieure à 60 000 € et inférieure ou égale à 75 000 € ;

« – 40 % pour la fraction supérieure à 75 000 € et inférieure ou égale à 100 000 € ;

« – 45 % pour la fraction supérieure à 100 000 € et inférieure ou égale à 125 000 € ;

« – 50 % pour la fraction supérieure à 125 000 € et inférieure ou égale à 150 000 € ;

« – 55 % pour la fraction supérieure à 150 000 €. »

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le 1° du B du I est applicable à compter de l’imposition des revenus de 2024.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent l’instauration d’un barème de l’impôt sur le revenu plus progressif, composé de 10 tranches, avec un taux marginal supérieur à 55 % et dont le rendement sera au moins équivalent au rendement de l’actuel barème, tout en diminuant l’imposition des plus modestes de nos concitoyennes et de nos concitoyens.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-902

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


I. – Alinéa 4 à 8

Remplacer ces alinéas par douze alinéas ainsi rédigés :

1° Le 1 est ainsi rédigé :

« 1. L’impôt est calculé en appliquant à la fraction de chaque part de revenu qui excède 10 000 € le taux de :

« – 5 % pour la fraction supérieure à 15 000 € et inférieure ou égale à 20 000 € ;

« – 10 % pour la fraction supérieure à 20 001 € et inférieure ou égale à 25 000 € ;

« – 15 % pour la fraction supérieure à 25 001 € et inférieure ou égale à 30 000 € ;

« – 20 % pour la fraction supérieure à 30 001 € et inférieure ou égale à 35 000 € ;

« – 25 % pour la fraction supérieure à 35 001 € et inférieure ou égale à 40 000 € ;

« – 27,5 % pour la fraction supérieure à 40 001 € et inférieure ou égale à 45 000 € ;

« – 32,5 % pour la fraction supérieure à 45 001 € et inférieure ou égale à 50 000 € ;

« – 40 % pour la fraction supérieure à 50 001 € et inférieure ou égale à 75 000 € ;

« – 45 % pour la fraction supérieure à 75 001 € et inférieure ou égale à 100 000 € ;

« – 50 % pour la fraction supérieure à 100 000 €. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il propose la refonte du mode de calcul de l’impôt sur le revenu en instaurant un barème en dix tranches avec pour objectif d’assurer une réelle progressivité de la contribution citoyenne à cette cotisation sociale.

En cela, il s’agit d’un amendement visant à susciter un débat et les auteurs du présent amendement appellent les Sénatrices et Sénateurs favorables au principe d’une augmentation du nombre de tranches à voter cet amendement, quitte à le sous-amender pour en ajuster les tranches et les paliers ainsi proposés.

La régressivité de notre système fiscal est un constat alarmant et bien documenté. Les travaux de Thomas Piketty ainsi que l’étude de l’Institut des Politiques Publiques, « Quels impôts les milliardaires paient-ils ? », soulignent avec force l’injustice flagrante de notre système de prélèvements. Aujourd’hui, les impôts proportionnels, tels que les cotisations sociales ou la CSG, pèsent beaucoup plus lourdement sur les salaires moyens et modestes que sur les très hauts revenus, en particulier ceux issus du capital. De même, la TVA, qui frappe indistinctement toutes les consommations, amplifie cette inégalité en alourdissant le poids fiscal des ménages les plus modestes, pour qui la quasi-totalité des revenus est consacrée aux dépenses de base, alors que les plus riches peuvent en épargner une large part.

L’échec de la politique de l’offre menée depuis 2017 par les différents gouvernements macronistes se cristallise ainsi autour de ce constat du manque de redistribution des fruits des prélèvements proportionnels que ce même système devrait pourtant assurer dans un souci d’équité sociétale.

La politique fiscale menée ces dernières années a en effet creusé ce fossé socio-économique. Les réductions d’impôts ciblées en faveur des plus aisés et le recours accru à la TVA, impôt injuste par essence, n’ont fait qu’exacerber cette dynamique. Les chiffres sont ici notables : aujourd’hui, les milliardaires français ne s’acquittent que de 2 % d’impôt sur leur revenu économique, là où les contribuables ordinaires sont ponctionnés à hauteur de 50 % en moyenne.

Nous ne pouvons raisonnablement continuer sur cette voie, une réforme s’impose dès lors pour rétablir l’équité fiscale et garantir une vraie justice sociale.

Cependant, il apparaît essentiel de proposer une transformation qui reste à la fois pragmatique, réaliste et acceptable pour l’ensemble des Français. C’est pourquoi le présent amendement propose de revoir le barème de l’impôt sur le revenu en le rendant véritablement progressif, mais sans excès, en l’élargissant à 10 tranches au lieu des 5 actuelles.

Avec ce barème proposé par le groupe SER réparti en 10 tranches, la progressivité de l’impôt serait ainsi renforcée, chaque tranche de revenus serait traitée de manière plus juste, évitant ainsi les « sauts de tranche » brutaux et pénalisants.

La mise en place désormais pleinement assimilée du prélèvement à la source permet en outre d’augmenter le nombre de tranches sans complexifier outre mesure le mécanisme de l’impôt sur le revenu.

En faisant ce choix d’un barème à 10 tranches, les auteurs du présent amendement souhaitent poser les bases d’une réforme équilibrée, ambitieuse et respectueuse des réalités de chacun. Elle marquerait le premier pas vers un système fiscal qui prendrait enfin au sérieux les impératifs de justice et de redistribution, sans sacrifier l’adhésion des citoyens.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-653

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 2


I. – Alinéas 7 et 8

Supprimer ces alinéas.

II. – Après l’alinéa 18

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

… Après le même tableau du second alinéa du a, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les contribuables déclarant des revenus excédant 82 341 €, la base mensuelle de prélèvement fixée au a du 1 du III du présent article dans sa rédaction issue de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 s’applique. » ;

III. – Après l’alinéa 20

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

… Après le même tableau du second alinéa du b, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les contribuables déclarant des revenus excédant 82 341 €, la base mensuelle de prélèvement fixée au b du 1 du III du présent article dans sa rédaction issue de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 s’applique. » ;

IV. – Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

… Après le même tableau du second alinéa du c, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les contribuables déclarant des revenus excédant 82 341 €, la base mensuelle de prélèvement fixée au c du 1 du III du présent article dans sa rédaction issue de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 s’applique. » ;

Objet

Les membres du groupe CRCE-K actent la revalorisation du barème à hauteur de l’inflation proposée par le présent article. Toutefois, ils considèrent que l’imposition des contribuables déclarant des revenus supérieurs à 82 341 € ne doit pas être diminuée proportionnellement aux autres catégories de contribuables. Autrement dit, nous proposons pour ces revenus de leur appliquer la même imposition qu’en 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-913 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 2


Alinéas 7 et 8

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Identique à la position des Socialistes à l’Assemblée Nationale, il vise à désindexer les deux tranches supérieures du barème de l’impôt sur le revenu. L’article 2 du projet de loi de finances a en effet pour objectif de neutraliser les effets de l’inflation sur l’impôt sur le revenu.

Toutefois, les alinéas 7 et 8, en modifiant le seuil imposable pour les contribuables des deux plus hautes tranches, leur accordent de facto un avantage fiscal, au détriment des finances publiques, qui n’est pas adapté aux objectifs d’un redressement de la situation économique.

En effet, il convient de rappeler que selon l’INSEE, moins de 1 % des Français sont concernés par ces seuils à très haut revenus, et ces derniers bénéficiant déjà de maintes mesures avantageuses. Considérer qu’il est possible de leur demander un effort fiscal supplémentaire après 7 années d’avantages divers octroyés par le camp présidentiel n’est pas déraisonnable.

D’après le simulateur LexImpact, le présent amendement permettra une économie de 200 millions d’euros, tout en ne changeant pas la situation de 99,99 % des Françaises et Français. Quant à ceux pour qui l’impôt augmentera, il augmentera, au maximum, de 322 euros (soit moins de 0,2 % du revenu fiscal des concernés).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1095 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PANTEL, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE et MM. LAOUEDJ et ROUX


ARTICLE 2


Alinéas 7 et 8

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à désindexer les deux tranches supérieures du barème de l’impôt sur le revenu.

L’article 2 du projet de loi de finances a en effet pour objectif de neutraliser les effets de l’inflation sur l’impôt sur le revenu. Toutefois, les alinéas 7 et 8, en modifiant le seuil imposable pour les contribuables des deux plus hautes tranches, leur accordent un avantage fiscal qui n’est pas adapté aux objectifs d’un redressement de la situation économique

En effet, il convient de rappeler que moins de 1 % des Français sont concernés par ces seuils à très haut revenus (https ://www.insee.fr/fr/statistiques/5371245), et ces derniers bénéficiant déjà de maintes mesures avantageuses, il est pertinent de les faire participer à la reconstruction économique.

D’après le simulateur LexImpact, le présent amendement permettra une économie de 200 millions d’euros, tout en ne changeant pas la situation de 99,99 % des Françaises et Français. Quant à ceux pour qui l’impôt augmentera, il augmentera, au maximum, de 322 euros (soit moins de 0,2 % du revenu fiscal des concernés)



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1433 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme DURANTON, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, M. PATIENT, Mme SCHILLINGER et M. BUIS


ARTICLE 2


Alinéas 7 et 8

Supprimer ces alinéas.

Objet

Dans un contexte de redressement des comptes publics, cet amendement vise à dé-indexer de l'inflation les deux tranches les plus élevées du barème de l’impôt sur le revenu.

Cet effort demandé aux foyers fiscaux des plus hauts déciles de l'échelle des revenus reste raisonnable et  s'inscrit dans une logique de solidarité nationale, qui permettrait une économie avoisinant les 200 millions pour les finances de l'Etat. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-654

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 4 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«...° Pour une durée de dix ans, et sous réserve des conventions fiscales signées par la France, les personnes de nationalité française ayant résidé au moins trois ans en France sur les dix années ayant précédé leur changement de résidence fiscale vers un État pratiquant une fiscalité inférieure de plus de 50 % à celle de la France en matière d’imposition sur les revenus du travail, du capital ou du patrimoine. Les personnes soumises aux obligations du présent alinéa bénéficient d’un crédit d’impôt égal à l’impôt sur ces mêmes revenus qu’elles ont déjà acquitté dans leur pays de résidence. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent élargir la notion de résidence fiscale afin de dissuader les contribuables candidats à l’exil.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-892 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mme HAVET, M. BUVAL, Mmes NADILLE et LERMYTTE et MM. ROHFRITSCH et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au début de l’article 80 septies, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Les pensions alimentaires reçues au titre de la contribution à l’entretien et à l’éducation d’un enfant mineur ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu. » ;

2° Le deuxième alinéa du 2° du II de l’article 156 est ainsi rédigé :

« À partir du 1er janvier 2025, le contribuable ne peut déduire que la moitié des sommes versées au cours de l’année, au titre de la contribution à l’entretien et à l’éducation d’un enfant mineur, lorsque ce dernier n’est pas pris en compte dans le calcul du quotient familial.

« À compter du 1er janvier 2026, aucune déduction ne peut être opérée au titre de la contribution à l’entretien et à l’éducation pour les descendants mineurs qui ne sont pas inclus dans le calcul du quotient familial. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à défiscaliser les pensions alimentaires reçues par le parent ayant la garde de l’enfant, qui est dans près de trois quarts des cas la mère, et supprimer l’avantage fiscal dont bénéficie le parent qui les verse.

Actuellement, le conjoint qui verse la pension alimentaire peut la déduire de ses revenus, réduisant ainsi son impôt, tandis que celui qui la reçoit doit l’ajouter à ses revenus imposables, ce qui peut entraîner une augmentation significative de son imposition, voire le rendre imposable.

Cette mesure de justice fiscale est particulièrement nécessaire pour protéger les familles monoparentales, dont 82 % sont portées par des femmes. Selon l’INSEE, en 2018, 41 % des enfants vivant dans ces familles se trouvaient sous le seuil de pauvreté, contre 21 % pour l'ensemble des enfants. Dans un tiers de ces familles, le parent avec lequel ils résident la plupart du temps est sans emploi, ce qui aggrave la précarité : 77 % des enfants de ces familles sans emploi sont pauvres.

La pension alimentaire, qui vise à couvrir partiellement les dépenses liées à l'entretien et à l’éducation des enfants, est aujourd’hui considérée comme un revenu imposable. Cette disposition aboutit à une double peine pour les parents, majoritairement des mères déjà en situation précaire : non seulement elles paient plus d’impôts, mais elles voient également leurs droits sociaux diminuer, ceux-ci étant souvent soumis à des conditions de ressources.

Il est donc essentiel de corriger cette anomalie fiscale afin de mieux protéger ces familles vulnérables et de contribuer à la réduction des inégalités socio-économiques.

Il est proposé d’échelonner cette réforme sur deux ans afin d’éviter une hausse trop brutale des impôts pour les parents concernés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-451 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mme HAVET, MM. BUVAL et ROHFRITSCH, Mmes NADILLE et LERMYTTE et M. GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au début de l’article 80 septies, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Les pensions alimentaires reçues au titre de la contribution à l’entretien et à l’éducation d’un enfant mineur ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu dans la limite de 4 000 euros par enfant plafonnée à 12 000 euros par an. » ;

2° Le 2° du II de l’article 156 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après les mots : « 767 du code civil à l’exception », sont insérés les mots : « de celles versées au titre de la contribution à l’entretien et à l’éducation d’un enfant mineur et » ;

b) Le deuxième alinéa est supprimé ;

c) La première phrase du dernier alinéa est supprimée.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à défiscaliser la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants versée par chaque parent en fonction de ses ressources propres et des besoins de l’enfant.

La situation des familles monoparentales est un sujet socialement écrasant mais politiquement invisibilisé depuis de trop nombreuses années, alors que ce statut concerne un quart des familles et que 83% des parents isolés sont des femmes. Ces familles rencontrent des difficultés spécifiques par rapport aux familles biparentales : près de 35 % des familles monoparentales vivent sous le seuil de pauvreté contre 14 % pour les familles biparentales. Cette vulnérabilité s’aggrave pour les mères : le taux de pauvreté des enfants vivant seuls avec leur mère atteint 46 % contre 22 % pour les enfants vivant seuls avec leur père. Dans le même temps, le non-recours au RSA et à l’ASF s’établit à 15 %, alors qu’il s’agit de la seule allocation qui leur est réservée. En parallèle de la création d’un statut de famille monoparentale et de l’ouverture de droits inhérents à ce statut, des mesures seront proposées par les socialistes dans le cadre du budget 2025 afin d’améliorer significativement le quotidien des parents isolés et de leurs enfants.

 Les pensions alimentaires agissent comme une “double peine” pour les parents isolés (la mère dans la plupart des cas), étant à la fois prises en compte dans les barèmes des prestations sociales et considérées comme un revenu taxable pour le calcul de l’impôt sur le revenu. Cette pension est par ailleurs déduite de l’assiette utilisée pour le calcul de l’impôt sur le revenu du parent qui la verse (le père dans 97% des cas). Le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) avait d’ailleurs signalé des “incohérences” et des “ruptures d’égalité” entre les parents en raison de ce système d’imposition, dans un rapport publié en 2021. Pour l’exercice 2025, le montant de la pension sera réintégré dans le calcul de l’impôt sur le revenu du parent verseur, et défiscalisé pour le parent qui la reçoit avec un plafonnement à 4 000€ par enfant et 12 000€ par an. Ainsi, cette mesure contribuera à réduire le déficit public, avec un gain estimé à 450 M€ par an pour l’État, ce gain s’expliquant par un taux d’imposition plus élevé pour le père que pour la mère dans la plupart des cas, du fait de revenus plus importants.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-655

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au début de l’article 80 septies, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Les pensions alimentaires reçues au titre de la contribution à l’entretien et à l’éducation d’un enfant mineur ne sont pas soumises à l’impôt sur le revenu. ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent défiscaliser les pensions alimentaires reçues par le parent ayant la garde de l’enfant. Contrairement à un amendement adopté à l’Assemblée nationale nous considérons qu’il est légitime que le parent débiteur ne soit pas imposé en retour dès lors que cette fraction de revenu ne fait que transiter par lui. Cet amendement, constituerait une véritable amélioration des conditions de vie pour les femmes divorcées, sachant que 39% des mères isolées sont en situation de pauvreté. Désavantagées sur le marché du travail, elles sont, plus souvent que les pères, surexposées à la pauvreté et vivent plus fréquemment dans un logement suroccupé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2222

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-655 de M. SAVOLDELLI et les membres du groupe CRCE - Kanaky

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Amendement n° 655

I.- Alinéa 4

Compléter cet alinéa par les mots : 

, dans la limite de 4000 euros par enfant et 12000 euros par an

II. - Après l'alinéa 4

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

2° Le I de l’article 194 est ainsi modifié :

a) La première phrase du quatrième alinéa est complétée par les mots : « ou pour lequel il verse une pension alimentaire afin de contribuer à son entretien et son éducation. » ;

b) La seconde phrase du même quatrième alinéa et les cinquième à neuvième alinéas sont supprimés.

 III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à clarifier et rééquilibrer le régime fiscal de la contribution à l’éducation et à l'entretien de l’enfant, afin de mieux répondre à l’intérêt de l’enfant et d’assurer une équité entre les parents.

En effet, la pension alimentaire perçue par le parent gardien serait défiscalisée, car elle répond exclusivement aux besoins de l’enfant et non à ceux du parent bénéficiaire. Cette défiscalisation permet de reconnaître le caractère spécifique de cette contribution, tout en évitant qu’elle soit considérée comme un revenu imposable, dans la mesure où elle est plafonnée conformément aux modalités exposées dans les dispositifs.

En contrepartie, le parent débiteur ne pourra plus déduire fiscalement le versement de la pension alimentaire, afin de prévenir les inégalités de traitement fiscal et de garantir une meilleure neutralité fiscale entre les deux parties.

Mais pour rétablir l’équilibre, cet sous-amendement introduit une répartition de la part fiscale liée à l’enfant entre le parent gardien et le parent débiteur. Ce dispositif reconnaît la contribution effective des deux parents à l’éducation et aux besoins de l’enfant.

Cela assure une meilleure adéquation entre le régime fiscal de la contribution à l’éducation et à l'entretien de l’enfant et sa finalité première : couvrir les besoins de l’enfant.

Elle renforce également l’équité entre les parents, tout en limitant les effets d’une déductibilité asymétrique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1523 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mmes Laure DARCOS et BOURCIER, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CHEVALIER, Mme PAOLI-GAGIN et MM. CAPUS, FARGEOT et DELAHAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 2° du II de l'article 156 du code général des impôts est abrogé. 

Objet

Cet amendement vise à supprimer la possibilité de déduire de l'impôt sur le revenu les pensions alimentaires versées à l'étranger. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-616 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 2° du II de l’article 156 de code général des impôts, après le mot : « civil, », sont insérés les mots : « versés aux seuls parents résidant sur le territoire national, ».

Objet

Cet amendement vise à encadrer l'avantage fiscal lié à la déduction des pensions alimentaires, en le réservant spécifiquement aux parents résidant en France. Actuellement, les pensions alimentaires versées à des proches, comme les parents, sont déductibles des impôts sous certaines conditions, indépendamment de la résidence du bénéficiaire. Cet amendement a pour objectif de restreindre cet avantage aux pensions versées à des parents vivant sur le territoire national. Le motif économique est clair.

Tout d'abord, il s'agit de garantir que les contribuables bénéficiant de cet allègement fiscal contribuent directement à l'économie et au système fiscal français. En limitant cet avantage aux résidents sur le territoire national, on s'assure que les fonds restent dans le circuit économique national, ce qui est essentiel pour financer les services publics et maintenir la solidarité nationale.

Ensuite, l'amendement répond à une préoccupation croissante concernant les risques d'évasion ou de fraude fiscale liés aux versements à des bénéficiaires situés à l'étranger. En effet, il est souvent difficile de contrôler l'utilisation des fonds versés hors de France ou de vérifier la légitimité des pensions alimentaires dans ces cas. En restreignant l'avantage fiscal aux seuls résidents français, on réduit la possibilité d'abus et de détournements des mécanismes fiscaux.

À titre d'exemple, en septembre 2023, Gabriel Attal, alors ministre des Comptes publics, révélait que "deux agents de la Caisse nationale d’assurance vieillesse avaient été envoyés au consulat français d’Alger. Ils y avaient convoqué 1 000 retraités quasi-centenaires ou s’étaient déplacés pour les rencontrer si les personnes concernées ne pouvaient pas le faire. Dans 30 % des cas, donc environ 300 dossiers, il y avait une non-conformité". De même, plus récemment, une femme installée en Algérie percevait indûment des aides sociales au nom de son père, décédé depuis 2011.

Alors que des efforts significatifs sont demandés aux contribuables français, il est temps d'agir de manière plus efficace contre la fraude. Ce type de mesure permet non seulement de protéger les finances publiques, mais aussi de redonner du sens à l’équité fiscale et à la confiance dans le système.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-676

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 80 quater est abrogé ;

2° Le II de l’article 199 octodecies est ainsi rétabli :

« II. – Les sommes d’argent mentionnées à l’article 275 du code civil lorsqu’elles sont versées sur une période supérieure à douze mois à compter de la date à laquelle la convention de divorce par consentement mutuel mentionnée à l’article 229-1 du même code a acquis force exécutoire ou le jugement de divorce est passé en force de chose jugée ne constituent pas des revenus imposables pour leur bénéficiaire. » ;

3° Au premier alinéa de l’article 1133 ter, les mots : « et qui ne sont pas soumis aux dispositions de l’article 80 quater du présent code » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent remédier à une injustice flagrante qui condamne dans la majorité des cas des ex-conjointes qui se voient imposées sur le revenu lorsqu’elles sont bénéficiaires d’une prestation compensatoire versées sur une période supérieure à 12 mois. Étant donné qu’il n’existe pas de pareille imposition si la prestation compensatoire est versée en deçà d’une année, et que l’ex conjoint débiteur lui peut déduire l’intégralité de la somme, il est fiscalement plus intéressant pour ce dernier de retarder le versement de la prestation. Par conséquent, le régime fiscal aujourd’hui applicable incite les ex-conjoints à faire de la rétention sur la somme due à leur ex-conjointe ou conjoint.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-62 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie GOULET, MM. FARGEOT, MENONVILLE et CAMBIER, Mme ROMAGNY, M. KERN, Mmes PERROT et BILLON et M. COURTIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié

1° À l'article 80 quinquies les mots : « à l'exclusion de la fraction des indemnités allouées aux victimes d'accidents du travail exonérée en application du 8° de l'article 81 et des indemnités qui sont allouées à des personnes atteintes d'une affection comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse » sont supprimés ;

2° Le 8° de l'article 81 est abrogé.

Objet

La part des dépenses relatives aux assurés en ALD dans le total des remboursements de l’Assurance maladie « est en augmentation continue ». En 2020, celles-ci étaient estimées à 110 milliards d’euros sur un total de 166,8 milliards d’euros, « soit 66 % des dépenses remboursées » par l’Assurance maladie. Il y a 10 ans, cette part était de 61,6 %. « Les pathologies chroniques les plus sévères expliquent la plus grande partie de la croissance des dépenses d’assurance maladie », détaille le rapport. L’an dernier, près de 12 millions de personnes ont été prises en charge au titre d’une affection de longue durée.Et cette tendance devrait se poursuivre. L’Assurance maladie, dans un rapport, conclut à la poursuite de la dépense totale de santé « du fait du vieillissement de la population ».

Il est absolument normal que la solidarité nationale s'applique et que les soins soient pris en charge pour ces patients .

Ce qui semble moins normal ,c'est la niche fiscale prévue par l'art 80 du CGI ,car les indemnités constituent un remplacement de salaire ,à ce titre il n' y a pas de raison objective d'en prévoir la défiscalisation .

Cette mesure est aussi bienvenue pour réduire les abus de droits et les fraudes 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-136 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie GOULET, MM. MARSEILLE, FARGEOT, MENONVILLE et CAMBIER, Mme ROMAGNY, M. KERN, Mmes PERROT et BILLON et M. COURTIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié

1° À l’article 80 quinquies les mots : « de la fraction des indemnités allouées aux victimes d’accidents du travail exonérée en application du 8° de l’article 81 et » sont supprimés ;

2° Le 8° de l’article 81 est abrogé.

Objet

Les indemnités constituent un remplacement de salaire ,à ce titre il n' y a pas de raison objective d'en prévoir la défiscalisation .

Cette mesure est aussi bienvenue pour réduire les abus de droits et les fraudes 

Amendement de repli car c'est l'ensemble du dispositif dont il faut voter la suppression



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1867 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET et LONGEOT, Mme SOLLOGOUB et MM. FOLLIOT et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À l’article 80 quinquies, les mots : « de la fraction des indemnités allouées aux victimes d'accidents du travail exonérée en application du 8° de l'article 81 et » sont supprimés ;

2° Le 8° de l’article 81 est supprimé.

Objet

Cet amendement modifie l’article 81 du code général des impôts de manière à supprimer l'abattement fiscal applicable aux indemnités temporaires, ainsi qu’aux prestations et rentes viagères, servies aux victimes d'accidents du travail ou à leurs ayants droit. 

Il s’inscrit dans une démarche de rééquilibrage dans un contexte de nécessaire maîtrise des finances publiques. La suppression de cet avantage fiscal constitue une réponse aux défis budgétaires auxquels la France fait face. Les ressources fiscales ainsi récupérées permettront de mobiliser des moyens supplémentaires pour financer les dépenses publiques.

Ce projet s’inscrit également dans une logique d’équité ; il est important que tous les citoyens, y compris ceux qui perçoivent des indemnités temporaires, contribuent de manière juste et équilibrée aux recettes publiques.

De plus, cette suppression de l’abattement fiscal s’aligne sur les réformes fiscales entreprises ces dernières années, visant à rationaliser notre système d’imposition. Il s’agit de maintenir un soutien aux bénéficiaires d'indemnités journalières, tout en assurant une plus grande équité entre les contribuables. La suppression de cet abattement représente donc une mesure équilibrée, qui préserve la solidarité nationale tout en garantissant une participation plus juste aux efforts de financement des dépenses publiques.

Enfin, cette mesure participe à la lutte contre les abus dans l’usage des indemnités journalières. Un abattement fiscal peut encourager des comportements frauduleux, tels que la prolongation injustifiée des arrêts de travail, au détriment de la collectivité. En supprimant cet abattement, l’incitation éventuelle à abuser des mécanismes de protection sociale est atténuée, tout en garantissant que les bénéficiaires légitimes continuent de recevoir un soutien adéquat durant leur période d’invalidité temporaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-556 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa du 1° de l’article 81 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La deuxième phrase est supprimée ;

2° Au début de la troisième phrase, les mots : « Il en est de même des » sont remplacés par le mot :

« Les » ;

3° La dernière phrase est supprimée.

Objet

Au regard de la situation que vivent beaucoup de Français, notamment avec l’augmentation du coût de la vie quotidienne, l’explosion des prix de l’énergie, cet avantage fiscal apparaît comme injuste et injustifié.

La « niche fiscale des journalistes » n’a aujourd’hui plus lieu d’être.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-615 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la troisième phrase du premier alinéa du 1° de l’article 81 du code général des impôts, après la première occurrence du mot : « même », sont insérés les mots : « , à l’exception des conseillers régionaux, ».

Objet

Depuis 2019 l’avantage fiscal dont bénéficie les élus locaux est indexé directement sur l’indice brut terminal de la fonction publique, et évolue ainsi en fonction de sa revalorisation. Cette réforme avait pour but de revaloriser la fonction d’élu local des petites communes.

Or l’article 81 du code général des impôts s’applique également aux conseillers régionaux, non visés dans l’esprit du texte.

Afin de préciser la rédaction de l’article 81 du CGI, le présent amendement prévoit d’exclure explicitement les conseillers régionaux du bénéfice de cette exonération fiscale.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1846 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme Olivia RICHARD, MM. BLEUNVEN et FOLLIOT et Mmes ANTOINE et SAINT-PÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 18° de l’article 81 et les articles 163 bis AA et 163 bis B sont abrogés.

Objet

Toujours dans une perspective de rationalisation du système fiscal, et afin d’optimiser les recettes de l’État, le présent amendement propose de supprimer l’exonération des revenus provenant de l’épargne salariale.

Le coût de cette « niche fiscale » pour le budget de l’État a été de 550 M€ en 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-98 rect.

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 80 duodecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du 1, les mots : « , sous réserve des dispositions suivantes » sont supprimés ;

2° Le deuxième alinéa est supprimé ;

3° Les 1° , 2° , 3° , 4° et 6° sont abrogés ;

4° La seconde phrase du 2 est supprimée.

II. – Le I s’applique à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement vise à soumettre à l'impôt sur les revenu (IR) les indemnités de fin de contrat de travail (licenciement ou rupture conventionnelle).

Le système fiscal français assimile les indemnités reçues en cas de licenciement ou de rupture conventionnelle (dans la limite d'un plafond) à des dédommagements attribués à l'issue d'une procédure et échappant à l'IR.

La très grande majorité des pays de l'OCDE ignorent cette dérogation et considèrent, du point de vue fiscal, que les indemnités correspondent à une forme de rémunération différée soumise à imposition.

Cette seconde option paraît en effet plus justifiée.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1983 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes PUISSAT et LAVARDE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1° du 1 de l’article 80 duodecies du code général des impôts, après la référence « L. 1235-13, », est insérée la référence : « L. 1235-16, ».

Objet

Le présent amendement exonère d’impôt sur le revenu l’indemnité versée au salarié en vertu de l’article L. 1235-16 du code du travail, lorsque la décision de validation ou d’homologation par l’autorité administrative d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) est annulée pour un motif autre que l’absence, l’insuffisance ou l’insuffisance de motivation du PSE et que le salarié n’est pas réintégré dans l’entreprise. Ce traitement fiscal est cohérent avec celui de l’indemnité versée en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse qui a le même objet.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1845 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. DELAHAYE et DELCROS, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE, M. BLEUNVEN et Mmes SAINT-PÉ, GACQUERRE, HAVET et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° du 1 de l’article 80 duodecies du code général des impôts est abrogé.

Objet

Le présent amendement vise à soumettre à l’impôt sur le revenu les indemnités reçues par les salariés en cas de rupture conventionnelle du contrat de travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1615

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. DELAHAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

I. - L’article 81 A du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé : 

... – L'indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l'étranger est exonérée d’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % de la fraction qui excède le taux de cette indemnité tel qu'il est fixé à Paris.

II. - L’article 81 A du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé : 

... – L'indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l'étranger est exonérée d’impôt sur le revenu à hauteur de 33 % de la fraction qui excède le taux de cette indemnité tel qu'il est fixé à Paris.

III. - L’article 81 A du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé : 

... – L'indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l'étranger est soumise à l’impôt sur le revenu.

IV. – Le I s'applique pour l’imposition des revenus perçus entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2024.

V. – Le II s'applique pour l’imposition des revenus perçus entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

VI. – Le III s’applique pour l’imposition des revenus perçus à compter du 1er janvier 2026.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer progressivement l’exonération d’impôt sur le revenu pour l’indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l'étranger, sur trois ans. 

L’indemnité de résidence à l’étranger, définie à l’article 5 du décret n°67-290 du 28 mars 1967 fixant les modalités de calcul des émoluments des personnels de l’État et des établissements publics de l’État à caractère administratif en service à l’étranger, est destinée à compenser forfaitairement les charges liées aux fonctions exercées, aux conditions d'exercice de ces fonctions et aux conditions locales d’existence. Les modalités de détermination de ce supplément de rémunération sont particulièrement opaques et peu lisibles, comme a pu le souligner, en 2019, le rapport d’information de la commission des finances du Sénat sur la masse salariale du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Depuis une décision ministérielle du 12 octobre 2006, cette indemnité n’est pas imposée sur le revenu, pour la fraction qui excède le taux de cette indemnité tel qu'il est fixé à Paris. Ce régime d’exonération est confirmé par la doctrine fiscale, qui estime que les suppléments de rémunération des agents civils et militaires de l’État en service à l'étranger sont intégralement exonérés d'impôt sur le revenu.  

Cette exonération se justifie difficilement au regard des principes généraux de l’impôt sur le revenu. 

Premièrement, le mécanisme de l’IRE est particulièrement généreux et induit un gain financier substantiel pour les agents de l’État exerçant leurs fonctions à l’étranger. Cette indemnité est bien souvent décorrélée des conditions de vie réelles dans les pays concernés et apparaît aujourd’hui davantage comme un dispositif visant à renforcer l’attractivité des postes dans certains ministères. 

Deuxièmement, l’IRE présente un caractère forfaitaire et ne fait pas l’objet d’une justification des frais d’emplois des agents. Les avantages, en termes de logement de fonction ou de prise en charge des repas, dont bénéficient certains agents de l’État à l’étranger, ne sont ainsi pas pris en compte dans son calcul.

Troisièmement, l’exonération de l’indemnité de résidence à l’étranger représente un coût fiscal conséquent, estimé entre 100 et 150 millions d’euros par an par le contrôleur budgétaire et comptable ministériel.

En raison de son impact direct sur la rémunération des agents expatriés de l’État, la suppression de l’exonération d’impôt sur le revenu pour l’IRE serait lissée sur trois ans. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-494 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA, DANIEL et BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le b du 19° ter de l’article 81 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par exception, dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, la limite globale est portée à 900 €, dont 600 € pour les frais de carburant ; »

II. – Le I s’applique à compter de l’imposition des revenus de l’année 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de compléter l’article 81 du CGI afin de l’adapter au contexte économique vécu par les automobilistes des outre-mer.

Afin d’inciter les employeurs à soutenir le pouvoir d’achat des salariés face à la crise inflationniste des prix des carburants, le PLFR pour 2022 a procédé à un relèvement du plafond annuel d’exonération fiscale et sociale de la « prime carburant » de 200 € à 400 € (dont 600 € pour les outre-mer) et du plafond d’exonération fiscale et sociale commun au forfait mobilités durables et à la « prime de transport » de 500 € à 700 € (900 € pour les outre-mer).

Alors que l’article 7 de la loi de finances pour 2024 a permis de majorer de façon pérenne, à compter de l’imposition des revenus 2025, les plafonds de droit commun de 100 €, cet amendement propose de rétablir les plafonds différenciés outre-mer adoptés en 2022 afin de donner un coup de pouce aux consommateurs de ces territoires.

Ainsi donc, avec cet amendement, le plafond annuel d’exonération fiscale et sociale de la « prime carburant » serait ainsi porté

- de 200 € à 300 € pour l’Hexagone et de 200 à 600 euros outre-mer pour la « prime carburant » ;

- de 500 € à 600 € pour l’Hexagone et de 500 à 900 euros outre-mer pour la « prime de transport »



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-495 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le b du 19° ter de l’article 81 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par exception, dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, la limite globale est portée à 800 €, dont 500 € pour les frais de carburant ; »

II. – Le I s’applique à compter de l’imposition des revenus de l’année 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement de repli propose de conserver le même différentiel outre-mer (200 euros) que les plafonds différenciés adoptés en 2022 afin de donner un coup de pouce aux consommateurs de ces territoires.

Ainsi donc, avec cet amendement, le plafond annuel d’exonération fiscale et sociale de la « prime carburant » serait ainsi porté :

- de 200 € à 300 € pour l’Hexagone et de 200 à 500 euros outre-mer pour la « prime carburant » ;

- de 500 € à 600 € pour l’Hexagone et de 500 à 800 euros outre-mer pour la « prime de transport »



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-565 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 81 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les revenus procurés par une activité relevant du régime d’assurance vieillesse des professions libérales mentionnés à l’article L. 643-6 du code de la sécurité sociale. Le montant de l’affranchissement n’est pas déduit du montant de l’assiette mentionnée à l’article L. 131-6 du même code. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à exonérer d’impôts sur le revenu les revenus des médecins généralistes relevant de la caisse autonome de retraite des médecins de France (Carmf), et des infirmières relevant de la caisse autonome retraite prévoyance (Carpimko), lorsqu’ils entrent dans le champ du cumul emploi-retraite. 

Le nombre de médecins à la retraite cumulant leur emploi, relativement stable depuis 2018 (autour de 12 000), a connu un léger regain, probablement en raison de la suppression des cotisations Carmf en 2023. Si les motivations des médecins cumulant leur activité peuvent naturellement relever de la passion du métier ou de l’attente d’un successeur, l’effet incitatif du complément de revenu pour la retraite est également présent.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-619 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 81 quater du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette limite annuelle est revue chaque année, en appliquant un coefficient de hausse correspondant à l’indice annuel des prix à la consommation de l’Institut national de la statistique et des études économiques, à partir du 1er janvier 2025. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement prévoit l’indexation sur l’inflation du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-657

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 4 de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificatives pour 2022 est abrogé.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K sont opposés au modèle économique alimenté par les heures supplémentaires plutôt que par la résorption du chômage structurel. Dans un contexte attendu, sauf pour le Gouvernement, de remontée du nombre de privés d’emplois, il convient de revenir sur le rehaussement du seuil d’exonération fiscale à 7500 €.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1847 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. DELAHAYE, CAMBIER et DELCROS, Mmes Olivia RICHARD, SAINT-PÉ et ROMAGNY, MM. BLEUNVEN et FOLLIOT et Mme ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. -Le 10° de l’article 93 du code général des impôts est abrogé.

II – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à soumettre à l’impôt sur le revenu les sommes perçues par les arbitres et juges sportifs.

Il n’y a aucune justification à leur exonération, dont le coût pour le budget de l’État est chiffré à 7 M€.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-773 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE, M. BLEUNVEN, Mmes DREXLER, NÉDÉLEC, ROMAGNY et BILLON et MM. CAMBIER, LONGEOT et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les deuxièmes et dernier alinéas du a, les b, b bis et les trois premiers alinéas du b quinquies du 5 de l'article 158 du code général des impôts sont supprimés.

Objet

Notre pays doit relever un défi de redressement des comptes publics majeur. Mais ce défi doit se faire en gardant toujours un objectif clair de justice fiscale et sociale.

L’abattement forfaitaire de 10% sur les revenus déclarés permettant le calcul de l’impôt sur le revenu se justifie pour les actifs car il vise à prendre en compte les dépenses inhérentes à l’exercice d’un emploi, le choix étant d’ailleurs laissé aux actifs de bénéficier de cet abattement forfaitaire ou de déclarer leurs frais réels liés à leur emploi. Les retraités n'ont par nature pas de frais professionnels. Cette disposition a fait l'objet d'une analyse du Conseil des prélèvements obligatoires, qui chiffre le coût global de cet avantage à 4,6 milliards d'euros €, bénéficiant pour près de 30% de son montant aux 10% des ménages les plus riches et aux 2/3 pour les 30% de foyers les plus riches. Pour autant, les effets fiscaux de l’abattement d’assiette s’accroissent pour les foyers dont le revenu global est plus élevé : le gain effectif peut atteindre 1 855 € par an pour des foyers situés dans la tranche la plus élevée d’imposition, sans aucune justification sociale ! L'absence de ciblage de cet avantage pose question.  Ainsi, les personnes âgées ont une propension à épargner particulièrement élevée, avec un taux d’épargne moyen de 25,2 % en 2017 pour les plus de 70 ans, contre 8 à 18 % pour les autres tranches d’âge considérées. À l’inverse, la pauvreté monétaire est un phénomène qui affecte moins les retraités que l’ensemble de la population, avec un taux de 8,7 %, contre 14,6 % dans la population générale ; l’intensité de leur pauvreté est en outre moins élevée. 

Cet amendement propose donc de supprimer l'abattement de 10% automatique dont bénéficient les pensions et retraites au moment du calcul de l'impôt sur le revenu. Cet amendement rapporte 4,6 milliards d'euros permettant de participer à la réduction du déficit du budget de l’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-173 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, M. MICHALLET, Mme NÉDÉLEC, MM. PANUNZI, PAUMIER et PELLEVAT, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN et Mme VALENTE LE HIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du a du 5 de l’article 158 du code général des impôts, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 5 % ».

Objet

L’abattement forfaitaire de 10 % sur les revenus déclarés permettant le calcul de l’impôt sur le revenu se justifie pour les actifs car il vise à prendre en compte les dépenses inhérentes à l’exercice d’un emploi, le choix étant d’ailleurs laissé aux actifs de bénéficier de cet abattement forfaitaire ou de déclarer leurs frais réels liés à leur emploi.

Les retraités n’occupant pas d’emploi, ils ne devraient pas se voir appliquer cet abattement.

Cet amendement propose de réduire de 10 % à 5 % le taux de cet abattement automatique dont bénéficient les pensions et retraites au moment du calcul de l'impôt sur le revenu.

On estime à 3 Md€ la dépense fiscale annuelle liée à cet abattement ; la réduction proposée devrait donc générer un gain budgétaire d’environ 1,5 Md€.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-86 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA et BELIN, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mme MALET et MM. PANUNZI, GENET et RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du a du 5 de l’article 158 du code général des impôts, le plafond : « 4 321€ » est remplacé par le plafond : « 2 300 € ».

Objet

Dans son rapport annuel publié en juin 2024, le conseil d’orientation des retraites (COR) indique que le niveau de vie des retraités a progressé ces dernières années : +4,6% en moyenne annuelle en 2023 en raison de l’effet report de revalorisation anticipée des pensions de base de 4% et des complémentaires Agirc-Arrco de 5,12% en 2022. Les pensions complémentaires étant par ailleurs indexées sur l’inflation au 1er novembre de l’année n, la pension moyenne connaîtrait ainsi une hausse de 6,3% en 2024, puis de 2,9% en 2025 et 2,3% en 2026, sous réserve d’éventuels effets que le report de six mois de l’indexation des pensions de retraites sur l’inflation pourrait emporter sur cette évolution. Pour sa part, la rémunération moyenne par tête (RMPT) de la population active, après une progression de 4,1% en 2023, connaîtrait une perte de dynamisme jusqu’à 2026 en raison du ralentissement prévisionnel de l’inflation.

Créé par le gouvernement Raymond Barre dans le cadre de la loi de finances pour 1978, l’abattement spécial de 10% avait pour objet de compenser la perte de revenus du fait de la mise à la retraite et de compenser les frais spécifiques inhérents à l’âge. L’abattement était alors plafonné à 5 000 francs, ce qui correspondait alors à 25% du montant du SMIC annuel moyen net.  

Les différentes mesures menées depuis 1978 en faveur du pouvoir d’achat des retraités, telles que la déclinaison des taux de CSG depuis la loi de financement de la sécurité sociale pour 2019, l’exonération de CSG pour 22,6% des retraités et une déductibilité totale du revenu imposable pour 15,3%, interrogent aujourd’hui la pertinence d’un maintien de cet abattement forfaitaire de 10% sur les pensions de retraite.

Aussi, cet amendement propose de réduire à 2 300€ le plafond d'abattement sur les pensions de retraite.

Sur la base des données de l’échantillon interrégimes de retraités (EIR) publiées par la DREES, cette mesure permettrait d’effectuer des économies de l’ordre de 2 Mds€ par an.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-635 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

Mme LAVARDE, MM. BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, ESTROSI SASSONE, JOSENDE et LASSARADE, MM. MICHALLET, PAUMIER et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. SAUTAREL et SAVIN et Mme VALENTE LE HIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du a du 5 de l’article 158 du code général des impôts, le plafond : « 4 321€ » est remplacé par le plafond : « 2 300 € ».

Objet

L’abattement forfaitaire de 10 % sur les revenus déclarés permettant le calcul de l’impôt sur le revenu se justifie pour les actifs car il vise à prendre en compte les dépenses inhérentes à l’exercice d’un emploi, le choix étant d’ailleurs laissé aux actifs de bénéficier de cet abattement forfaitaire ou de déclarer leurs frais réels liés à leur emploi.

Les retraités n’occupant pas d’emploi, ils ne devraient pas se voir appliquer cet abattement.

Cet amendement propose de réduire le niveau du plafond de cet abattement automatique dont bénéficient les pensions et retraites au moment du calcul de l'impôt sur le revenu.

Cette dépense fiscale a un coût de l'ordre de 4,6 Md€. L'amendement proposé permet d'en réduire le coût de plus de 2 Md€ en 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-774 rect. quater

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE, M. BLEUNVEN, Mmes ROMAGNY et BILLON et MM. LONGEOT et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du a du 5 de l’article 158 du code général des impôts, le plafond : « 4 321€ » est remplacé par le plafond : « 2 300 € ».

Objet

L’abattement forfaitaire de 10% sur les revenus déclarés permettant le calcul de l’impôt sur le revenu se justifie pour les actifs car il vise à prendre en compte les dépenses inhérentes à l’exercice d’un emploi, le choix étant d’ailleurs laissé aux actifs de bénéficier de cet abattement forfaitaire ou de déclarer leurs frais réels liés à leur emploi. Les retraités n'ont par nature pas de frais professionnels. Cette disposition a fait l'objet d'une analyse du Conseil des prélèvements obligatoires, qui chiffre le coût global de cet avantage à 4,6 milliards d'euros €, bénéficiant pour près de 30% de son montant aux 10% des ménages les plus riches et aux 2/3 pour les 30% de foyers les plus riches. Pour autant, les effets fiscaux de l’abattement d’assiette s’accroissent pour les foyers dont le revenu global est plus élevé : le gain effectif peut atteindre 1 855 € par an pour des foyers situés dans la tranche la plus élevée d’imposition, sans aucune justification sociale ! L'absence de ciblage de cet avantage pose question. Ainsi, les personnes âgées ont une propension à épargner particulièrement élevée, avec un taux d’épargne moyen de  25,2 % en 2017 pour les plus de 70 ans, contre 8 à 18 % pour les autres tranches d’âge considérées. À l’inverse, la pauvreté monétaire est un phénomène qui affecte moins les retraités que l’ensemble de la population, avec un taux de 8,7 %, contre 14,6 % dans la population générale ; l’intensité de leur pauvreté est en outre moins élevée. 

Cet amendement de repli propose donc de limiter à 2300 euros le plafond l'abattement de 10% automatique dont bénéficient les pensions et retraites au moment du calcul de l'impôt sur le revenu, afin qu'il bénéficie uniquement aux classes moyennes. Aujourd'hui, les retraités imposables bénéficient d'un abattement de 10% jusqu'à un plafond d'un peu plus de 4000€.

La Cour des comptes recommande la suppression de cet abattement qui bénéficie aux 2/3 aux 30% de retraités les plus riches et à 30% aux 10% de retraités les plus riches.

Cet amendement génère une économie massive pour les finances publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1487 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI, BUIS et ROHFRITSCH, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. OMAR OILI et THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le deuxième alinéa du a du 5 de l’article 158 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase est complétée par les mots : « , dont 2 000 € au maximum au titre des pensions de retraites » ;

2° Au début de la deuxième phrase, les mots : « Ce plafond s’applique » sont remplacés par les mots : « Ces plafonds s’appliquent » ;

3° À la dernière phrase, les mots : « il est révisé » sont remplacés par les mots : « ils sont révisés ».

Objet

Cet amendement propose de limiter à 2 000 € le plafond de l’abattement de 10 % applicable aux pensions de retraite.

Aujourd'hui, les retraités imposables bénéficient d'un abattement de 10% jusqu'à un plafond d'un peu plus de 4000€, ce qui entraîne un coût croissant de près de 5 milliards d'euros en 2024, amené à augmenter en 2025 et 2026.

Or, le bénéfice de cet abattement est croissant avec les revenus, car il ne soutient pas les retraités modestes qui sont exclus de l'impôt sur le revenu et est anti-redistributif.

L'amendement proposé vise donc à réduire le plafond de cet abattement à 2 000€ afin qu'il bénéficie d'abord aux classes moyennes. Cela générera une économie massive de plus de 2 milliards d'euros dès 2025. Il s'agit par ailleurs d'une mesure pérenne et juste, qui permettrait notamment d'éviter la suppression massive des allègements de charges sur le travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1388 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le a du 5 de l’article 158 du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

a) À la première phrase, les mots : « et retraites » sont remplacés par les mots : « , autres que les pensions de retraite et de vieillesse, » ; 

b) À la deuxième phrase, les mots : « et retraites » sont remplacés par les mots : « , autres que les pensions de retraite et de vieillesse, » .

2° Après le même deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les pensions de vieillesse et de retraites font l’objet d’un abattement de 10 %. La somme de cet abattement avec celui prévu au deuxième alinéa ne peut excéder 3 000 €. Ce plafond s’applique au montant total des pensions et retraites perçues par l’ensemble des membres du foyer fiscal. Chaque année, il est révisé selon les mêmes modalités que la limite supérieure de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu. »

3° La première phrase du dernier alinéa est ainsi rédigée : « La somme des abattements indiqués aux trois premiers alinéas ne peut être inférieur à 442 €, sans pouvoir excéder le montant brut des pensions et retraites. »

Objet

La situation budgétaire inédite à laquelle le Gouvernement fait face justifie que le budget pour 2025 soit un budget d’urgence. Le Gouvernement a donc réfléchi à une mise à contribution des concitoyens les plus aisés et des plus grandes entreprises. Un effort est également demandé aux retraités avec la désindexation temporaire des retraites, qui touche cependant tous les retraités, indistinctement de leurs revenus.

Pour autant, une voie alternative pourrait être étudiée en modifiant les conditions de déductions de l’impôt sur le revenu des retraités les plus aisés. En effet, il existe un abattement de 10 % de l’IR pour déduire les frais professionnels des actifs. Sans qu’ils ne conservent réellement de « frais professionnels », les retraités disposent toujours de cet abattement de 10 % sur leurs pensions de retraite dans la limite d’un plafond de 4231 euros par an.

L’abaissement de ce plafond de 4231 à 3000 euros par an permettrait de dégager plusieurs centaines de millions d’euros d’économies et épargnerait les retraités les moins aisés. Cette mesure de justice fiscale permettrait toujours à nos retraités imposables les plus aisés de déduire jusqu’à 3 000 euros de « frais professionnels » par an et contribuerait au redressement des finances publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-618 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 194 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les sixième à dernière lignes de la seconde colonne constituant le tableau du deuxième alinéa sont ainsi rédigées :

«

2,5

3,5

3,5

4,5

4,5

5,5

5,5

6,5

6,5

 » ;

2° Le a est ainsi modifié :

a) Les mots : « chacun des deux premiers » sont remplacés par les mots : « le premier » ;

b) Le mot : « troisième » est remplacé par le mot : « deuxième ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Notre pays traverse une crise de la natalité, avec un taux de naissance au plus bas depuis 1945.

La politique familiale française historique, joyau de la Libération, a été systématiquement affaiblie

pour des raisons idéologiques contraires à l’intérêt national et au droit au bonheur des familles.

Aujourd’hui, chacun des deux premiers enfants permet de bénéficier d’une demi-part fiscale. Ce dispositif n’est plus en adéquation avec la situation du pays.

Cet amendement vise donc à accorder une part fiscale pleine dès le deuxième enfant. Cette disposition permettra à la fois de soutenir une politique de natalité, et de rendre du pouvoir d’achat aux Français.

En effet, pour permettre le renouvellement des générations, une politique de natalité forte est nécessaire. Accueillir un nouvel enfant engendre évidemment des dépenses supplémentaires obligatoires (comme un changement de logement ou de véhicule), cela permettra alors aux parents d’envisager sereinement un projet familial.

Par ailleurs, cette mesure sera un véritable gain pour le budget des familles. Pour une famille de classe moyenne avec deux enfants, cette part fiscale pleine représentera un montant annuel supplémentaire de 560 euros environ.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1111 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET et NARASSIGUIN et MM. BOURGI, FÉRAUD et REDON-SARRAZY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 197 A du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«... Par dérogation à l’article 164 A, pour le calcul du taux de l’impôt français sur l’ensemble des revenus mondiaux prévu au a du présent article, les prestations compensatoires prévues au I de l’article 199 octodecies sont admises en déduction sous les mêmes conditions et limites, lorsque ces prestations sont imposables entre les mains de leur bénéficiaire en France et que leur prise en compte n’est pas de nature à minorer l’impôt dû par le contribuable dans son État de résidence. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 13 de la loi du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 a autorisé les personnes fiscalement domiciliées hors de France à déduire de leurs revenus mondiaux les pensions alimentaires lorsqu’elles sollicitent l’application du taux moyen d’imposition. Le bénéfice de cette déduction est conditionné au fait que les pensions versées sont imposables en France et qu’elles n’ont pas déjà donné lieu, pour le contribuable, à un avantage fiscal dans son État de résidence.

Le présent amendement a pour objet d’étendre ce dispositif aux prestations compensatoires qui sont imposables en France. Il a été adopté au Sénat à l’occasion du Projet de loi de finances pour 2023.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1113 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET et NARASSIGUIN, MM. BOURGI et REDON-SARRAZY et Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Au premier alinéa du I de l’article 197, après la référence :« l’article 4 B », sont insérés les mots : « et les contribuables non domiciliés en France au sens du même article 4 B » ;

2° Le a de l’article 197 A est ainsi rédigé :

« a. Perçoivent des revenus de source française ; dans ce cas, le taux de l’impôt français applicable sur l’ensemble des revenus de source française ou étrangère des contribuables qui ont leur domicile fiscal dans un État membre de l’Union européenne ou dans un État avec lequel la France a signé une convention d’assistance administrative de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales ou une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement d’impôt. »

II. – Le I et le II s’appliquent pour les revenus perçus à compter du 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif de proposer une modernisation et une simplification de la fiscalité des non-résidents en soumettant automatiquement les revenus de sources française et étrangère des non-résidents au taux moyen, et donc au barème progressif de l’impôt sur les revenus de source française.

Les revenus de source française des non-résidents sont soumis à un taux minimum d’imposition de 20 % (pour un revenu net imposable jusqu’à 28 797 €) ou 30 % (au-delà de cette somme).

Toutefois, il est également proposé aux Français établis hors de France de pouvoir bénéficier d’un taux moyen, calculé sur les revenus mondiaux, si le taux est inférieur aux taux fixés par le système actuel.

Au regard de ces éléments, nous constatons que les Français font donc face à une grande incertitude fiscale et une grande injustice générée par le système actuel.

En l’état actuel de la législation fiscale, les plus hauts revenus - pour le paiement de l’impôt sur le revenu de source française - se voient automatiquement appliqués- au-delà de 30% - le taux pour les résidents en France. Ainsi, pour le calcul du taux applicable à leurs revenus de source française, il n’est pas pris en compte l’ensemble de leurs revenus mondiaux. Les plus modestes, eux, lorsqu’ils estiment que le taux qui doit leur être appliqué pour le paiement de leurs impôts sur les revenus de source française est inférieure à 20%, doivent justifier de l’ensemble de leurs revenus mondiaux pour se voir appliqués ce taux, dit “taux moyen” (et donc le taux des résidents en France), sur leurs revenus de source française. Il y a donc une différence flagrante de traitement entre hauts et bas revenus, cela a donc pour conséquence que le contentieux en matière fiscale pour les non-résidents est porté par les plus modestes.

Face à ces différences de traitement, nous proposons avec cet amendement, pour le paiement de l’impôt sur les revenus de source française l’application automatique du taux moyen. Ainsi, le taux applicable aux revenus de source française aura la même progressivité pour tous, similaire à celle des résidents. Ce taux sera, comme pour les résidents, calculé sur la base de l’ensemble des revenus de source française et étrangère. L’extension à tous les contribuables de cette modalité de paiement de l’impôt, aujourd’hui uniquement appliqué de fait aux revenus les plus modestes, permettra une plus grande lisibilité et une simplification pour l’ensemble des usagers. Cela nous apparaît être la réponse la plus appropriée tant pour les usagers que pour l’administration fiscale, tous deux ayant exprimé le besoin de cette plus grande lisibilité et simplification pour le paiement de l’impôt sur les revenus de source française.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1518 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. Stéphane DEMILLY, COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. CHAUVET, Louis VOGEL, DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE, M. LONGEOT et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa du I de l’article 199 septies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le montant : « 1 525 € » est remplacé par le montant : « 1 625 € » ;

2° Le montant : « 300 € » est remplacé par le montant : « 320 € ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à indexer sur l’inflation le plafond de réduction d’impôt portant sur les versements réalisés par une personne en situation de handicap sur un contrat d’épargne handicap.

Ce contrat vise à garantir le versement de futurs revenus pour la personne en situation de handicap qui n’est pas en mesure d’exercer une profession dans des conditions normales.

La réduction d’impôt à laquelle ont droit les personnes éligibles qui réalisent des versements sur ce type de contrat d’épargne est égal à 25% du montant de ces versements, dans la limite de 1525 euros par an.

Ce plafond n’a jamais évolué depuis 2005 et n’a dès lors jamais intégré les effets cumulés de l’inflation de ces dernières années. Cette injustice doit être corrigée dans une perspective d’équité et d’engagement en faveur des personnes en situation de handicap, qui souffrent tout particulièrement de la hausse de l’inflation.

Dans un souci de responsabilité budgétaire et de justice fiscale, le présent amendement propose ainsi d’augmenter le plafond de cette réduction d’impôts de 6%.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1093 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme PANTEL, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 quindecies du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° À la première phrase, les mots : « d’une réduction d’impôt égale » sont remplacés par les mots : « d’un crédit d’impôt égal » ;

2° À la seconde phrase, les mots : « à la réduction » sont remplacés par les mots : « au crédit ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de réduire le reste à charge pour tous les résidents d'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Pour ce faire, il transforme la réduction d’impôt au titre des frais de dépendance et d’hébergement pour les personnes dépendantes accueillies en établissement spécialisé en un crédit d’impôt sans le gager par un plafonnement du crédit d'impôt emploi à domicile.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1432 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. OMAR OILI, Mme DURANTON, M. PATIENT, Mme SCHILLINGER et M. BUIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase de l’article 199 quindecies du code général des impôts, les mots : « d’une réduction d’impôt égale » sont remplacés par les mots : « d’un crédit d’impôt égal ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à transformer la réduction d’impôt au tire des frais de dépendance et d’hébergement pour les personnes dépendantes accueillies en établissement spécialisé en crédit d’impôt.

Actuellement les personnes domiciliées fiscalement en France et accueillies dans un EHPAD ou dans un établissement de soins de longue durée, bénéficient d’une réduction d’impôt égale à 25 % des dépenses effectuées, dans une limite de 10 000 euros par personne hébergée.

L’avantage fiscal sous forme de réduction d’impôt ne bénéficie donc qu’aux personnes imposables excluant de fait celles qui ne le sont pas ou dont le montant de l’impôt est inférieur au montant de la réduction. Sont donc exclues de cet avantage fiscal les personnes âgées en perte d’autonomie à revenu modeste hébergées en établissement. A domicile, les personnes âgées en situation de perte d’autonomie peuvent, quant à elles, bénéficier d’un crédit d’impôt, et ce depuis 2017.

Par conséquent, une personne âgée en perte d’autonomie demeurant à domicile voit son avantage fiscal supprimé ou fortement réduit à la suite de son entrée en établissement ; ceci en raison d’un accident de la vie (chute, etc.) ou de l’apparition de troubles du comportement sévères. On évalue à au moins 25 000 euros par an les frais de séjour en établissement spécialisé, ce qui contraint les familles d’être mises à contribution.

Le présent amendement vise donc à transformer le mécanisme de la réduction en crédit d’impôt pour les personnes âgées en perte d’autonomie en établissement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-397 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GOLD et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 quindecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase est complétée par les mots : « jusqu’au 31 décembre 2024 » ;

2° Sont ajoutées deux phrases ainsi rédigées : « Au titre des dépenses supportées du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2026, les contribuables bénéficient, à titre expérimental, d’un crédit d’impôt égal à 25 % de celles-ci en lieu et place de la réduction d’impôt susmentionnée. Le montant annuel des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut pas excéder 10 000 € par personne hébergée. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement reprend un amendement adopté à l’Assemblée nationale, qui propose de transformer en crédit d’impôt la réduction d’impôt au titre des frais de dépendance et d’hébergement pour les personnes dépendantes accueillies en établissement spécialisé.

Dans le rapport qu’elle a remis à la Première ministre en juin 2023 en conclusion d’une mission sur les montants restant à la charge des résidents des structures d’hébergement des personnes âgées en perte d’autonomie qui lui a été confiée par le Gouvernement, Christine Pires Beaune considère que la transformation en crédit d’impôt de ce dispositif fiscal le rendrait plus redistributif. En effet, si le montant total des restes à charge est plus élevé pour les bénéficiaires de la réduction d’impôt, il représente néanmoins une part moins importante de leurs ressources (taux d’effort de 90 % contre 150 %).

Cet amendement propose dès lors d’étendre le dispositif aux publics les plus fragiles, dans un objectif de justice sociale et de lutte contre les inégalités, en transformant cette réduction d’impôt en un crédit d’impôt. Il sera mis en œuvre pour les dépenses engagées en 2025 et en 2026, dans l’attente d’une réforme structurelle de la prise en charge des frais liés à la dépendance, notamment de la création d’une allocation universelle d’aide à l’autonomie (partie en gras à supprimer).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-918 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, LUREL, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et FICHET, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 quindecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase est complétée par les mots : « jusqu’au 31 décembre 2024 » ;

2° Sont ajoutées deux phrases ainsi rédigées : « Au titre des dépenses supportées du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2026, les contribuables bénéficient, à titre expérimental, d’un crédit d’impôt égal à 25 % de celles-ci en lieu et place de la réduction d’impôt susmentionnée. Le montant annuel des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut pas excéder 10 000 € par personne hébergée. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER, issu des travaux de la députée Christine Pires-Beaune, propose de transformer la réduction d’impôt au titre des frais de dépendance et d’hébergement pour les personnes dépendantes accueillies en établissement spécialisé en un crédit d’impôt.

L’article 199 quindecies du code général des impôts accorde une réduction d’impôt au titre des frais de dépendance et d’hébergement pour les personnes dépendantes accueillies en établissement spécialisé. Le coût de cette dépense fiscale est estimé, pour 2023, à 272 millions d’euros pour plus de 424 000 bénéficiaires.

La réduction d’impôt s’élève à 25% des dépenses engagées au titre de la dépense et de l’hébergement des seules personnes dépendantes hébergées dans un établissement spécialisé, à l’exclusion des dépenses de soins, qui sont couvertes par la Sécurité sociale. Ces dépenses sont plafonnées à 10 000 € par an, par bénéficiaire.

Cette réduction d’impôt est cumulable avec le bénéfice d’autres aides, et notamment l’allocation personnalisée en établissement (APA), qui couvre une partie des dépenses de dépendance, l’aide sociale à l’hébergement en établissement (ASH), les aides personnalisées au logement (APL) ou l’allocation de logement sociale (ALS), qui prennent en charge tout ou partie des frais associés à l’hébergement des personnes.

Dans le rapport qu’elle a remis à la Première ministre en juin 2023 en conclusion d’une mission sur les montants restant à la charge des résidents des structures d’hébergement des personnes âgées en perte d’autonomie qui lui a été confiée par le Gouvernement, l’auteure de cet amendement considère que la transformation en crédit d’impôt de ce dispositif fiscal le rendrait plus redistributif. En effet, si le montant total des restes à charge est plus élevé pour les bénéficiaires de la réduction d’impôt, il représente néanmoins une part moins importante de leurs ressources (taux d’effort de 90 % contre 150 %).

Cet amendement propose dès lors d’étendre le dispositif aux publics les plus fragiles, dans un objectif de justice sociale et de lutte contre les inégalités, en transformant la réduction d’impôt au titre des frais de dépendance et d’hébergement pour les personnes dépendantes accueillies en établissement spécialisé en un crédit d’impôt.

Il sera mis en œuvre pour les dépenses engagées en 2025 et en 2026, dans l’attente d’une réforme structurelle de la prise en charge des frais liés à la dépendance, notamment de la création d’une allocation universelle d’aide à l’autonomie (partie en gras à supprimer).

D’après les travaux de la mission sur le reste à charge, le coût de cette transformation serait de l’ordre de 882 millions d’euros pour les finances publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1670 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 quindecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase est complétée par les mots : « jusqu’au 31 décembre 2024 » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Au titre des dépenses supportées du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2026, les contribuables bénéficient d’un crédit d’impôt égal à 25 % de celles-ci. Le montant annuel des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut pas excéder 10 000 € par personne hébergée. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à convertir la réduction d’impôt pour les frais de dépendance et d’hébergement des personnes dépendantes accueillies en établissement spécialisé en un crédit d’impôt.

Actuellement, l’article 199 quindecies du code général des impôts accorde une réduction d’impôt de 25 % sur les frais de dépendance et d’hébergement des personnes accueillies dans des établissements spécialisés (maison de retraite, résidence autonomie, etc.), dans la limite de 10 000 euros par personne hébergée. Ces dépenses, qui concernent soit le contribuable lui-même, soit un membre de son foyer, excluent les frais de soins couverts par la Sécurité sociale.

En 2023, cette mesure bénéficie à plus de 424 000 personnes pour un coût estimé à 272 millions d’euros. Cependant, elle ne profite qu’aux foyers assujettis à l’impôt sur le revenu (IR), laissant de côté les ménages non imposables, souvent les plus modestes. Selon une étude de la Drees de 2016, cette réduction d’impôt est principalement perçue par les résidents aux revenus les plus élevés, qui ne bénéficient ni de l’aide sociale à l’hébergement (ASH), ni d’aides au logement, ou alors dans des proportions très faibles.

Par conséquent, bien que le reste à charge soit plus élevé pour les bénéficiaires de la réduction d’impôt, il représente une part moindre de leurs ressources (90 % contre 150 % pour ceux qui n'en bénéficient pas).

Pour renforcer la justice sociale et réduire les inégalités, cet amendement propose donc d’étendre le dispositif aux ménages les plus vulnérables en transformant la réduction d’impôt en un crédit d’impôt. Cette mesure s’appliquera aux dépenses engagées en 2024 et 2025, en attendant une réforme plus globale de la prise en charge de la dépendance, telle qu’une allocation universelle d’aide à l’autonomie.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-685

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 quindecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase est complétée par les mots : « jusqu’au 31 décembre 2024 » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Au titre des dépenses supportées du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2026, les contribuables bénéficient d’un crédit d’impôt égal à 25 % de celles-ci. Le montant annuel des dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne peut pas excéder 10 000 € par personne hébergée. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement déposé régulièrement et adopté à l’Assemblée nationale lors de l’examen du PLF 2025, souhaitent transformer la réduction d’impôt au titre des dépenses d’hébergement des personnes dépendantes en un crédit d’impôt incontestable, de sorte à ce que les individus non-imposables puissent eux aussi bénéficier d’une aide financière indispensable du fait du coût de ces structures d’accueil.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-89 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA et BELIN, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mme MALET et MM. PANUNZI, GENET et RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1 de l’article 199 sexdecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au a, après le mot : « emploi » sont insérés les mots : « , pour les personnes mentionnées aux quatre alinéas suivants, » ;

2° Le même a est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« – les personnes âgées, invalides, en situation de handicap ou les proches-aidants ;

« – les personnes justifiant de contraintes professionnelles, géographiques ou de la présence au sein du foyer d’au moins un enfant ;

« – les personnes malades ou convalescentes nécessitant un soutien temporaire ;

« – les personnes isolées socialement, les personnes âgées, veuves ou vivant seules ; »

3° Le b est complété par les mots : «, au profit des personnes définies au a du présent 1 ».

4° Le dernier alinéa est complété par les mots : «, pour accompagner les bénéficiaires définis au a du présent 1 » ;

II. – Les dispositions du I s’appliquent à compter de l’imposition des revenus de l’année 2026.

Objet

Cet amendement vise à recentrer le crédit d’impôt pour services à la personne (CISAP) - dont le coût s’élève à 6 milliards d’euros en 2023 pour environ 4,7 millions de foyers - sur des publics prioritaires afin de renforcer son caractère social tout en limitant les dérives d’usages observées.

Le dispositif proposé modifie l’article 199 sexdecies du code général des impôts en définissant plus précisément les bénéficiaires du CISAP et les activités éligibles.

L’amendement identifie quatre catégories de bénéficiaires :

-       Les personnes âgées, invalides, en situation de handicap, ainsi que les proches-aidants,

-       Les personnes justifiant de contraintes spécifiques, qu'elles soient professionnelles, géographiques ou liées à la présence d'enfants au sein du foyer,

-       Les personnes malades ou convalescentes ayant besoin d'une aide temporaire,

-       Les personnes isolées socialement (âgées, veuves ou vivant seules).

Il prévoit également que le CISAP ne s’applique qu’aux services rendus par un particulier employeur ou par une structure dont l’activité se concentre exclusivement sur ces bénéficiaires, afin de privilégier un accompagnement adapté aux besoins des ménages tout au long de leur cycle de vie. Il s’agit de recentrer le dispositif sur les services essentiels et d’accompagner les ménages – des jeunes parents aux seniors - plutôt que de maintenir des services de confort ou des usages non prioritaires. En résumé, cet amendement répond à une double nécessité : recentrer le bénéfice du crédit d’impôt sur les publics ayant le plus besoin d’accompagnement tout au long de leur cycle de vie et encadrer plus strictement l’utilisation de ce dispositif pour contribuer à l’efficience de la dépense fiscale. Ces dispositions entreront en vigueur à compter de l’imposition des revenus de l’année 2026.

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-914 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ARTIGALAS, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le a du 1 de l’article 199 sexdecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les mots : « aux articles L. 7231-1 et D. 7231-1 du code du travail » sont supprimés ;

2° Sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :

« – à l’article L. 7231-1 du code du travail ainsi qu’au I, au 1° et 21 ° du II de l’article D. 7231-1du même code ;

« – aux alinéas 2° à 12° et 14° à20° du même l’article D. 7231-1 si le contribuable bénéficie d’une allocation mentionnée au livre VIII du code de la sécurité sociale ; ». 

II. – Les dispositions du I s’appliquent à compter de l’imposition des revenus de l’année 2025.

Objet

Dans un souci de réduction des dépenses publiques, il a été envisagé de réduire le champ d’application du crédit d’impôt pour l’emploi à domicile (CISAP), qui constituerait la deuxième dépense fiscale la plus importante pour les finances publiques.

Le coût de ce dispositif, qui bénéficie à l’ensemble des contribuables, est en constante augmentation : 6 milliards d’euros en 2023 pour 4,7 millions de foyers, soit une hausse estimée de 4,2 % par rapport à la prévision actualisée pour 2023 et de 8,8 % par rapport à la réalisation de 2022.

Il n’en reste pas moins que le CISAP représente tout un écosystème de services à la personne et activités d’entretien qui accompagnent nos concitoyens à chaque étape de leur vie – des jeunes parents aux seniors. Il représente également un tissu de petites entreprises qui, si elles étaient amenées à disparaître du fait de la réduction de son champ d’application, impacteraient négativement le dynamisme économique des territoires, notamment ruraux.

Aussi, dans un souci de justice sociale et de maîtrise des dépenses publiques, le présent amendement du groupe SER propose de mieux cibler cette dépense fiscale et de limiter l’éligibilité du CISAP aux seules activités de service à la personne soumises à agrément, telles que définies par le code du travail (Article L. 7231-1) : la garde à domicile et l’accompagnement des enfants ; ou encore l’assistance à domicile et l’accompagnement des personnes âgées, des personnes handicapées ou atteintes de pathologies chroniques.

Resteront également éligible au CISAP, les activités d’entretien de la maison, petits travaux de jardinage et travaux ménagers, ainsi que les activités de coordination et délivrance des services proposées par des organismes déclarés, agréés ou autorisés. (Article D. 7231-1 du code du travail).

Les autres prestations pourront continuer à ouvrir droit au crédit d’impôt, sous réserve de bénéficier d’une allocation mentionnée au livre VIII du code de la sécurité sociale (allocations aux personnes âgées, allocations pour adultes handicapés, ou encore prime d’activité). En revanche, certaines prestations de confort, telles que la maintenance, l’entretien ou la vigilance temporaire des résidences principales et secondaires, seront totalement exclues du dispositif.

Ces dispositions entreront en vigueur à compter de l’imposition des revenus de l’année 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1180

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PONCET MONGE, MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 199 sexdecies du code général des impôts est ainsi rédigé :

« 3. Les dépenses mentionnées au 1 sont retenues, pour leur montant effectivement supporté, dans la limite de 2 000 €. Par dérogation, les dépenses mentionnées au 1 sont retenues, pour leur montant effectivement supporté :

a) Dans une limite de 12 000 €, pour l’emploi d’un salarié qui rend uniquement des services mentionnés aux l° et 2° de l’article L. 7231-1 du code du travail et aux 3° à 5° du I de l’article D. 7231-1 du même code ;

b) Dans une limite de 20 000 € pour les contribuables mentionnés au 3° de l’article L. 341-4 du code de la sécurité́ sociale ainsi que pour les contribuables ayant à leur charge une personne, vivant sous leur toit, mentionnée au même 3° , ou un enfant donnant droit au complément d’allocation d’éducation de l’enfant handicapé mentionné au deuxième alinéa de l’article L. 541-1 du même code. »

Objet

Ce crédit d’impôt permet aux particuliers de déduire 50% des dépenses de services à domicile engagées, ces services comprenant de nombreuses activités : entretiens de la maison et travaux ménagers, jardinage, garde d’enfants, préparation de repas, livraison de repas etc. Son plafond des dépenses éligibles a été relevé plusieurs fois et se situe actuellement à 12 000 euros. Le coût total de la politique de soutien aux services à la personne s’élèverait à 7,3 milliards d’euros pour 2020, dont 71 % pour le crédit d’impôt.

Cet amendement vise à concentrer l'utilité du crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile quand il s'agit de services à la personne qui sont essentiels au quotidien de personnes âgées et/ou en situation de handicap.

Selon Clément Carbonnier et Nathalie Morel, au moins 54% des heures de services consommées concernent des services de confort (tels que le ménage et repassage pour des personnes valides, ainsi que du jardinage et petit bricolage).  Leur répartition est extrêmement concentrée sur les ménages les plus aisés, en particulier parmi les personnes âgées les plus fortunées. 

Les chercheurs-euses avancent : « L’analyse des bénéficiaires du crédit d’impôt met en exergue la très forte anti-redistributivité du dispositif, qui bénéficie principalement aux ménages les plus aisés. La moitié la plus modeste de la population a bénéficié en 2012 de seulement 6,6% du total de ces dépenses fiscales, alors que le décile le plus aisé a bénéficié de 43,5% de la subvention fiscale totale. La croissance s’accélère même tout en haut de la distribution puisque les ménages du centile le plus aisé ont bénéficié en moyenne de trois fois plus de crédit d’impôt que les moins aisés de ce décile du haut ».

Si l’introduction de la réduction d’impôt en 1991, à un niveau de plafond relativement bas, a eu un impact positif sur l’emploi, ce n’est pas le cas des hausses de plafond successives. La méta-analyse menée par Clément Carbonnier, économiste, montre à la fois le faible nombre d’emplois équivalents temps plein créés par les hausses de plafond et leur coût très élevé, autour de 160 000 euros par emploi créé, du fait d’un fort effet d’aubaine pour les ménages les plus aisés et les plus consommateurs de services. Ainsi, avec la chercheuse Nathalie Morel, ils expliquent : « les modifications de plafond apparaissent donc davantage comme une aide aux ménages les plus aisés que comme une mesure permettant d’augmenter substantiellement l’emploi dans les services à la personne (…) Peu performante en termes de création d’emplois ainsi qu’en termes de réponse à des besoins sociaux, cette politique coûteuse contribue également à structurer un secteur caractérisé par des emplois de mauvaise qualité : salaires très faibles notamment liés à la forte prévalence du temps partiel court, temps de travail fragmentés (et temps de transport longs), conditions de travail difficiles avec un taux d’accidentologie élevé ».

Par conséquent, nous suggérons - via cet amendement - d'abaisser le plafond du montant pouvant être défiscalisé, les ménages pourront continuer de déclarer les revenus des personnes qu'elles emploient à leur domicile jusqu'à 2000 euros et bénéficier d'un crédit d'impôt de 50 % sur cette somme. Au-delà de cette limite, nous jugeons que c'est aux ménages de supporter le coût des personnes qu'elles emploient à leur domicile quand il s'agit de prestations de confort. Cette limite de déclaration actuelle de 12 000 euros est très élevée : seuls quelques ménages privilégiés peuvent se permettre des dépenses de personnel aussi importantes ! Cette diminution de plafond conserverait un effet incitatif tout en permettant d'éviter l'effet d'aubaine pour les personnes aisées, qui peuvent ainsi réduire sensiblement le montant de leurs impôts pour des services de confort.

Parallèlement à cette diminution de plafond, il est à noter que cet amendement conserve le plafond de 12 000 euros pour les services à domicile liés à l'assistance des personnes âgées, aux personnes en situation de handicap ou aux autres personnes qui ont besoin d'une aide personnelle à leur domicile ou d'une aide à la mobilité favorisant leur maintien à domicile. Il s'agit bien de rendre ce crédit d'impôt plus efficace socialement en se concentrant sur les populations qui en ont le plus besoin. Le plafond de 20 000 euros pour les personnes invalides « étant absolument incapables d'exercer une profession et qui sont dans l'obligation d'avoir recours à l'assistance d'une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie, » - les personnes mentionnées au 3° de l'article L. 341-4 du code de la sécurité́ sociale est également maintenu.

Cet amendement permettrait également de répondre à des recommandations du rapport de la Cour des comptes « Le soutien de l’État aux services à la personne » datant de mars 2024, notamment « resserrer le périmètre des activités éligibles au soutien de l’État » et « réduire le coût du crédit d’impôt pour les activités de la vie quotidienne ne relevant pas des politiques en faveur de l’autonomie et de la garde d’enfants, selon l’un des deux scénarios proposés ». 

L’ensemble de ces économies générées par la réduction des services de « confort » doivent être fléchées vers les services essentiels qui souffrent d’un sous-financement chronique. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1379 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes BILLON, HOUSSEAU et TETUANUI et MM. CAMBIER, COURTIAL, DUFFOURG, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 sexdecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La limite mentionnée au premier alinéa est fixée à 750 € pour les contribuables mentionnés au deuxième alinéa du 4 » ;

2° Après le premier alinéa du 4, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Ce taux est porté à 80 % des dépenses telles que définies au précédent alinéa lorsqu’elles sont supportées par toute personne physique s’engageant au sein d’un syndicat professionnel relevant des articles L 2131-1 et suivants du code du travail ou d’une association déclarée régie par la loi du 1er juillet 1901 et exerçant un mandat de représentation syndicale ou associatif. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le crédit impôt "emploi à domicile" constitue une aide fiscale particulièrement précieuse pour les travailleurs indépendants et les exploitants agricoles, dans l'exercice de leur activité professionnelle, mais aussi dans la réalisation de leur engagement syndical. 

Toutefois, ce dispositif reste insuffisant lorsqu'il est utilisé dans le cadre d'un mandat syndical. L'actuel crédit d'impôt "emploi à domicile" ne couvre que 50% des dépenses engagées, et le reste à charge constitue dès lors une dépense lourde pour les intéressés. 

Aussi, afin de soutenir et d'accompagner les personnes qui s'engagent au sein d'un syndicat professionnel ou d'une association loi 1901, il est proposé de majorer le taux du crédit d'impôt "emploi à domicile" à hauteur de 80% des dépenses effectivement engagées, au lieu de 50% actuellement, dans une limite des dépenses fixées à 7 500 euros. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-695 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 6 de l’article 199 sexdecies du code général des impôts, après le mot : « versées », sont insérés les mots : « ainsi que la nature de l’organisme et la personne morale ou physique définie au 1 dont les services rendent le contribuable bénéficiaire du crédit d’impôt ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, aspirent conformément aux recommandations du rapport spécial sur la mission « Remboursements et dégrèvements » du sénateur P. Savoldelli, à accroitre les éléments contenus dans la déclaration fiscale du crédit d’impôt relatifs aux services à la personne. Le coût pour les finances publiques de cette niche fiscale estimé à 6,85 milliards d’euros pour 2025 exige d’obtenir des données plus fines afin de proposer à terme de recentrer cette niche fiscale sur certaines dépenses ou certains acteurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-906

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 6 de l’article 199 sexdecies du code général des impôts, après le mot : « versées », sont insérés les mots : « ainsi que la nature de l’organisme et la personne morale ou physique définie au 1 dont les services rendent le contribuable bénéficiaire du crédit d’impôt ».

Objet

Cet amendement du groupe SER, dans la ligne des précédents amendements adoptés dans les précédents PLF visant à obtenir une meilleure information du Parlement à propos de l'utilisation du crédit d’impôt relatifs aux services à la personne (CISAP), dont le coût s’élève à 6 milliards d’euros en 2023 pour environ 4,7 millions de foyers.

En effet, l’article 18 de la loi de finances pour 2023 impose déjà au contribuable de préciser le type de service à la personne concerné.

Cependant, les données actuellement disponibles ne permettent pas une évaluation complète de l’impact et de l’efficacité de ce dispositif fiscal. Pour compléter ces données, l’amendement propose d’ajouter une nouvelle rubrique dans la déclaration d’impôt, afin de préciser la nature de l’organisme, la personne morale ou physique ayant fait l’objet du crédit d’impôt et ainsi indiquer s’il s’agit d’un particulier employeur, d’un organisme de service à la personne ou d’un mandataire.

Dans une démarche de rationalisation de la dépense publique, cette précision vise à offrir une meilleure visibilité sur l’utilisation effective de ce dispositif fiscal. Une telle mesure facilite un contrôle plus rigoureux de son efficacité et répond à la nécessité d’une transparence accrue des finances publiques.

En renforçant l’information à la disposition du Parlement, cet amendement permettra non seulement d’évaluer de manière plus précise les dispositifs en place, mais également d’initier, si nécessaire, des ajustements législatifs pour garantir une meilleure utilisation de l'argent public.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1838 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE, M. BLEUNVEN et Mmes SAINT-PÉ et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Au 6 de l’article 199 sexdecies du code général des impôts, les mots : « et des cotisations sociales » sont remplacés par les mots : « des cotisations sociales et de la contribution due au titre de la prévention et de la santé au travail prévue au premier alinéa de l’article L. 4625-3 du code du travail ».

II. Le code du travail est ainsi modifié :

1° Au cinquième alinéa de l’article L. 4622-6, après les mots : « à l'article L. 7123-2 » sont insérés les mots : « et au 3° de l’article L. 4625-2 » ;

2° Le premier alinéa de l’article L. 4625-3 est ainsi modifié :

a) Les mots : « dont le montant est fixé » sont remplacés par les mots : « proportionnelle à la masse salariale brute dont le taux est fixé en adéquation avec les dépenses prévisibles » ;

b) Il est ajouté une phrase ainsi rédigée : « La contribution est fixée à 0,2% de la masse salariale brute jusqu’à l’entrée en vigueur au plus tôt à compter du 1er juillet 2025 d’un accord collectif de branche étendu répondant aux exigences de proportionnalité et adapté aux différents modèles d’accès aux services à domicile. » 

III. – Le I et le II sont applicables à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement a pour objectif :

- de permettre aux services fiscaux de contrôler l’effectivité des dépenses éligibles au Crédit d’Impôt pour les Services à la Personne (CISAP) prévu par les dispositions de l’article 199 sexdecies du code général des impôts et notamment la contribution afférente à la santé au travail ;

- d’encadrer l’effet du CISAP sur le budget de l’Etat avec l’entrée en vigueur au 1er janvier 2025 de la contribution la santé au travail payée par les particuliers-employeurs.   

Cette mesure aura un impact immédiat sur le budget de l’Etat dès 2025 puisque les particuliers-employeurs bénéficient du dispositif de l’Avance Immédiate du CISAP.

Actuellement, dans le cadre du CISAP, l'État prend en charge 50% des dépenses relatives à l'emploi d'un salarié à domicile, incluant celles liées à la santé au travail des salariés. Jusqu'au 31 décembre 2024, ces dépenses sont remboursées sur la base des coûts réels des visites médicales effectivement réalisées. Le coût est donc aujourd’hui extrêmement marginal pour le budget de l’Etat.

Cependant, à partir du 1er janvier 2025, les accords collectifs applicables au secteur des services à la personne introduiront une contribution obligatoire assise directement sur les salaires pour la couverture de la santé au travail.

Or, le montant de cette contribution s’avère nettement supérieur à la moyenne observée dans d'autres secteurs économiques, représentant des coûts jusqu’à trois fois plus élevés que ceux jugés habituellement nécessaires pour couvrir les obligations en matière de santé au travail.

Le présent amendement permet ainsi d’éviter que le budget de l’État supporte la moitié de ce surcoût, sans nuire à la mise en œuvre effective de la couverture de la santé au travail dans le secteur des services à la personne, qui ne sera pas opérationnelle avant 2026.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1112 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET et NARASSIGUIN, MM. BOURGI, JOMIER, FÉRAUD et REDON-SARRAZY et Mme BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 9° du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, est insérée une division ainsi rédigée :

« …° Réduction d’impôt accordée au titre de l’affiliation volontaire au régime d’assurance sociale pour les français domiciliés à l’étranger

« Art 199.... – Les cotisations versées par les contribuables, du fait de leur affiliation volontaire aux régimes d’assurance sociale, en application du titre VI du livre VII du code de la sécurité sociale, ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à accorder une réduction d’impôt au titre des dépenses afférentes à la prise en charge des cotisations aux assurances de base proposée par la Caisse des Français de l’étranger (CFE) aux contribuables ne disposant pas de droits ouverts auprès d’un régime de sécurité sociale en France.

Ainsi, seront déductibles du calcul de l’impôt l’ensemble des cotisations payées durant l’année fiscale à la CFE pour une ouverture de droits aux assurances de base de cette caisse, pour le cotisant et ses ayants-droits.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1596 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes VERMEILLET, Nathalie GOULET et GUIDEZ, M. LONGEOT, Mme SOLLOGOUB, MM. FARGEOT et Pascal MARTIN, Mmes SAINT-PÉ, FLORENNES, ROMAGNY et BILLON, M. COURTIAL, Mmes JACQUEMET, PERROT, HOUSSEAU et ANTOINE et M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 200 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du 1, le taux : « 66 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

2° À la première phrase du 1 ter, le taux : « 75 % » est remplacé par le taux : « 50 % ».

Objet

Avec un objectif de déficit public affiché à 5 % l’année prochaine et un ratio d’endettement estimé à 113 % du PIB en cette fin d’année, le dégagement de marges de manœuvres budgétaires supplémentaires doit être recherché, pour contribuer à assurer la soutenabilité de la dette publique.

Cela passe notamment par la rationalisation des dispositifs de réduction d’impôt.

Aussi, le présent amendement propose de ramener à 50 % les taux de réduction d’impôt sur le revenu, appliqués aux dons aux associations et organismes d’intérêt général effectués par les particuliers.

Cette proposition rejoint l’analyse développée dans la recommandation n°13 du rapport du Conseil des prélèvement obligatoires, d’octobre 2024, intitulé « Conforter l’égalité des citoyens devant l’imposition des revenus ».

De la même manière que le crédit d’impôts services à la personne bénéficie aux particuliers employeurs à hauteur de 50 % des dépenses qu’ils engagent, l’auteur de l’amendement propose ainsi que les contribuables et la solidarité nationale porte un effort financier partiaire dans les dons faits au bénéfice des associations et organismes d’intérêt général.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1598 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LE HOUEROU, MM. PLA, ROS, TEMAL et BOURGI, Mme BÉLIM, MM. TISSOT et REDON-SARRAZY, Mme MONIER, M. Michaël WEBER et Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le b du 1 de l’article 200 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette disposition s’applique également aux regroupements d’organismes d’intérêt général mentionnés à cet alinéa lorsqu’ils concourent, directement ou indirectement, à la réalisation de leurs missions ; » ;

2° Le a du 1 de l’article 238 bis est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elles s’appliquent également aux regroupements d’organismes d’intérêt général mentionnés à cet alinéa lorsqu’ils concourent, directement ou indirectement, à la réalisation de leurs missions ; ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif de clarifier les articles 200 et 238 bis du code général des impôts en précisant textuellement dans leur champ d’application l’inclusion des coordinations et fédérations d’associations lorsque celles-ci concourent à l’objectif d’intérêt général des associations qu’elles représentent.

En effet, la lecture actuelle de ces deux textes maintient un doute quant à la possible inclusion de ces structures de mutualisation et du support. Ainsi, certains groupements se sont vu refuser la possibilité de recourir au mécénat malgré leur rôle primordial dans l’exécution des missions des associations d’intérêt général qu’ils rassemblent. A l’heure où la puissance publique insiste sur la mutualisation des fonctions supports, induisant un coût financier conséquent pour les coordinations et fédérations d’associations assurant cette mutualisation, le bénéfice de la déduction des dons pour assurer ces missions d’appui technique, juridique, d’information auprès des citoyens et de plaidoyer paraît essentiel.

Dès lors, ces modifications de forme du code général des impôts permettraient simplement de garantir aux coordinations et fédérations d’associations d’intérêt général de pouvoir se financer aux côtés de la subvention publique, auprès des particuliers, fondations et entreprises en bénéficiant de mécénat et de mécénat de compétences.

Cet amendement a été travaillé avec le Mouvement associatif de Bretagne. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1907 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes EVREN, PUISSAT, VALENTE LE HIR, AESCHLIMANN et DUMONT, MM. PERRIN, RIETMANN, KAROUTCHI, BRISSON, GENET et PACCAUD, Mme NOËL, MM. HOUPERT et SAVIN, Mme DUMAS, M. TABAROT, Mme LASSARADE, MM. GROSPERRIN et PIEDNOIR, Mmes GOSSELIN et Valérie BOYER, M. KLINGER, Mme JOSEPH, MM. MANDELLI et OLIVIER, Mme MICOULEAU, M. GREMILLET, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. PANUNZI, MEIGNEN et BELIN, Mme BELLUROT et MM. NATUREL et DUMOULIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 200 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le b du 1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le bénéfice de la réduction d’impôt est exclu pour les dons aux associations, aux fondations et aux organismes dont un ou des membres du bureau ont été reconnus coupables d’atteinte aux principes de la République au titre de la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République s’ils n’ont pas été exclus de l’association à la suite du jugement. » ;

2° Le premier alinéa du 5 est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Les associations, aux fondations et aux organismes dont un ou des membres du bureau n’ont pas été exclus après avoir été reconnus coupables d’atteinte aux principes de la République au titre de la loi n° 2021-1109 du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République ne peuvent délivrer les pièces justificatives susmentionnées. L’absence de respect de cette interdiction entraîne l’application de l’amende mentionnée à l’article 1740 A. »

 

Objet

Cet amendement vise à pénaliser fiscalement les associations dont les membres ne respectent pas les valeurs républicaines. 

La loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République conditionne déjà l’octroi de subventions aux associations à leur signature d’un Contrat d’engagement républicain (CER). Elle conditionne aussi au respect du CER leur reconnaissance d’utilité publique.

Cependant, ces organismes peuvent encore être éligibles aux déductions fiscales prévues dans l’article 200 du code général des impôts sans nécessairement être reconnues d’utilité publique.

De plus, le contrôle du respect du Contrat d’engagement républicain est une mesure difficile à mettre en œuvre, puisqu’un contrôle assidu et régulier pour déterminer si les associations respectent le CER demande des ressources humaines et financières importantes.

L'amendement propose une nouvelle mesure, plus opérationnelle, qui exclut du bénéfice de ce dispositif fiscal les associations, les fondations et les organismes dont un ou des membres du bureau ont été reconnus coupables d’atteintes aux principes de la République, si ces membres n’ont pas été exclus de l’association à la suite du jugement. 

Il propose aussi d’interdire, à ces mêmes structures, et dans les mêmes conditions, de délivrer les reçus fiscaux nécessaires pour permettre aux contribuables de bénéficier de la réduction d’impôt.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-458

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 200 du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Le b du 1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le bénéfice de la réduction d’impôt est exclu pour les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’avoir, par aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ; »

2° Le premier alinéa du 5 est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Les associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’avoir facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France ne peuvent délivrer les pièces justificatives susmentionnées. L’absence de respect de cette interdiction entraîne l’application de l’amende mentionnée à l’article 1740 A. »

Objet

Certaines associations subventionnées par des fonds publics aident directement, voire organisent l’entrée illégale d’étrangers en situation irrégulière en France. Ce mode d’action, délictueux, fait rarement l’objet de poursuites judiciaires. 

Cette situation est non seulement inacceptable du point de vue du droit, mais le fait qu’elle provienne d’associations parfaitement connues et bénéficiant de l’aide financière des pouvoirs publics l’est davantage.

Ces associations sont donc, entre autres, financées par des dons et bénéficient par conséquent de la réduction d’impôt de l’article 200 du code général des impôts. C’est pourquoi, cet amendement a pour objet d’exclure du bénéfice de la réduction d’impôt de l’article 200 du code général des impôts les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’avoir apporté une aide directe ou indirecte, facilité ou tenté de faciliter l’entrée, la circulation ou le séjour irréguliers d’un étranger en France. Il propose en outre d’interdire à ces mêmes associations de délivrer des reçus fiscaux, nécessaires pour permettre aux contribuables de bénéficier de la réduction d’impôt.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-558

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 200 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le b du 1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le bénéfice de la réduction d’impôt est exclu pour les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion ou de dégradations sur les installations nucléaires ou d’actes de violence vis-à-vis de professionnels ; »

2° Le premier alinéa du 5 est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Les associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion ou de dégradations sur les installations nucléaires ou d’actes de violence vis-à-vis de professionnels ne peuvent délivrer les pièces justificatives susmentionnées. L’absence de respect de cette interdiction entraîne l’application de l’amende mentionnée à l’article 1740 A. »

Objet

Depuis plusieurs années, des associations se revendiquant de l’action écologiste radicalisent leurs modes d’action, en s’attaquant à des propriétés et des installations agricoles, en s’attaquant à des œuvres d’art ou par des dégradations de biens publics. Les actions visant les installations nucléaires sont, elles, historiquement plus ancrées dans le registre des actions militantes de certaines associations se revendiquant de l’écologie. Il est à craindre, dans le contexte des débats sur l’avenir énergétique de la France, une recrudescence de ce type d’actions.

Ce mode d’action, délictueux, fait rarement l’objet de poursuites judiciaires.

Or, ces associations sont financées par des dons et bénéficient par conséquent de la réduction d’impôt de l’article 200 du code général des impôts. C’est pourquoi, cet amendement a pour objet d’exclure du bénéfice de la réduction d’impôt de l’article 200 du code général des impôts les dons aux associations dont les adhérents sont reconnus coupables d’actes d’intrusion sur des installations nucléaires et/ou de violence vis à vis des professionnels. Il propose en outre d’interdire à ces mêmes associations de délivrer des reçus fiscaux, nécessaires pour permettre aux contribuables de bénéficier de la réduction d’impôt.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1990

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le b du 1 de l’article 200 du code général des impôts, il est inséré un b bis ainsi rédigé :

« b bis) De tiers lieux à statut sociaux ou culturels à vocation d’intérêt général disposant d’un statut d’association au sens de la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association et du décret du 16 août 1901. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe écologiste et social propose d’intégrer les tiers lieux sociaux et culturels à vocation d’intérêt général disposant du statut associatif dans le régime de réduction d’impôt à destination des dons aux associations.

Que ce soit des cafés associatifs, des tiers lieux nourriciers ou des espaces culturels, les tiers-lieux occupent un rôle fondamental dans la création de formes alternatives d’organisation sociale et économique où l’accent est mis sur la collaboration, le partage des savoirs et des ressources. Ils permettent de tisser des solidarités locales en proposant des réponses concrètes aux défis du quotidien : isolement, précarité, défis climatiques, accès à la culture.

Ces espaces de vie et d’échanges sont ainsi des vecteurs essentiels de cohésion sociale et de précieux refuges face à la marchandisation omniprésente des lieux publics.

Principalement animés au quotidien par des bénévoles, les tiers lieux à visée sociale et culturelle font, cependant, face à une pression économique constante pour préserver leur existence, en raison des difficultés d’accès à des sources de financement pérennes, que la cure d’austérité imposée par ce projet de loi des finances ne fera qu’empirer. A défaut d’engager des investissements majeurs pour une société plus solidaire et collaborative, le groupe écologiste et social appelle à soutenir financièrement ces acteurs de l’inclusion par l’outil fiscal. Cet amendement propose ainsi de permettre que les dons versés aux tiers lieux sociaux et culturel à vocation d’intérêt général puisse bénéficier d’une réduction d’impôt, au même titre qu’un don à une association.

Tel est l’objet du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1096 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PANTEL, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, M. GUIOL, Mme JOUVE et MM. ROUX, FIALAIRE et GOLD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la seconde phrase du second alinéa du 2° du g du 1 de l’article 200 du code général des impôts, les mots : « peuvent être évalués sur le fondement du barème forfaitaire prévu au huitième alinéa du 3° de l’article 83 » sont remplacés par les mots : « ouvrent droit à un crédit d’impôt sur le fondement d’un barème forfaitaire fixé par décret ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à créer un crédit d'impôt sur les dépenses engagés par les bénévoles des associations. 

Les bénévoles, soumis à l’impôt sur le revenu, qui utilisent leur véhicule personnel pour les besoins d’une association d’intérêt général à but non lucratif et qui renoncent expressément au remboursement des frais de déplacement peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu.
Cependant, parmi les bénévoles se trouvent également des personnes non imposables. Les personnes aux revenus les plus modestes sont, de ce fait, désavantagées par la règle de la réduction d’impôt dont ils ne bénéficient pas.
Le présent amendement prévoit donc de substituer un crédit d’impôt à la réduction d’impôt, afin de rétablir une forme d’équité fiscale, d’égalité entre les bénévoles assujettis à l’impôt sur le revenu et ceux qui ne le sont pas, en redonnant la possibilité à toutes et tous de s’engager. Qui plus est dans un contexte où certaines associations peinent à mobiliser du monde pour organiser leurs actions.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-755 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MICHAU, BOURGI et DARRAS, Mme LE HOUEROU, MM. Patrice JOLY, PLA, TISSOT et MONTAUGÉ, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et LINKENHELD, M. ZIANE, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la seconde phrase du dernier alinéa du 1 de l’article 200 du code général des impôts, les mots : « peuvent être évalués sur le fondement du barème forfaitaire prévu au huitième alinéa du 3° de l’article 83 » sont remplacés par les mots : « ouvrent le droit à un crédit d’impôt sur le fondement d’un barème forfaitaire fixé par arrêté du ministre chargé du budget. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

La séquence des Jeux Olympiques et Paralympiques a mis en lumière l’engagement des 45 000 bénévoles, qui ont activement contribué à la réussite de cet événement historique. Mais il est important de rappeler que les associations et leurs bénévoles jouent, au quotidien, un rôle fondamental dans notre pays en portant des projets au service de la justice sociale, de la solidarité, de la protection des plus fragiles, ou en contribuant à la vie culturelle, civique et sportive dans les territoires.

Pourtant, depuis la crise du Covid, la France traverse une crise du bénévolat de gouvernance, avec un déclin de l’engagement des plus de 65 ans, catégorie d’âge sur-représentée au sein des gouvernances associatives. Cette crise découle de plusieurs facteurs, au nombre desquels doivent être pris en compte les enjeux de l’inflation et de pouvoir d’achat. En effet, dans le cadre de leurs missions les bénévoles peuvent être amenés à engager des frais, notamment pour leurs déplacements. Or, dans le contexte actuel de hausse des prix du carburant et d’inflation généralisée, les bénévoles sont de plus en plus nombreux à demander le remboursement de leurs frais kilométriques aux associations, ce qui alourdit leurs charges.

Les bénévoles, soumis à l’impôt sur le revenu, qui utilisent leur véhicule personnel pour les besoins d’une association d’intérêt général à but non lucratif et qui renoncent expressément au remboursement des frais de déplacement peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. Cependant, parmi les bénévoles se trouvent également des personnes non imposables. Les personnes aux revenus les plus modestes sont, de ce fait, désavantagées par la règle de la réduction d’impôt dont ils ne bénéficient pas. De plus, l’engagement reste aujourd’hui socialement marqué. En effet, les personnes les plus favorisées s’engagent plus que les personnes les moins favorisées. Selon l’enquête « La France bénévole en 2024 » réalisée par Recherches et Solidarités, la fracture associative persiste : parmi les plus diplômés (au-delà de Bac+2), 33% sont bénévoles dans une association en 2024, contre seulement 15% des moins diplômés (CAP/BEP).

Le présent amendement prévoit donc de substituer à la réduction un crédit d’impôt, afin de rétablir une forme d’équité fiscale, d’égalité entre les bénévoles assujettis à l’impôt sur le revenu et ceux qui ne le sont pas, en redonnant la possibilité à toutes et tous de s’engager.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-819 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mmes DANIEL, BROSSEL et MONIER et MM. ROS et CHANTREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la seconde phrase du dernier alinéa du 1 de l’article 200 du code général des impôts, les mots : « peuvent être évalués sur le fondement du barème forfaitaire prévu au huitième alinéa du 3° de l’article 83 » sont remplacés par les mots : « ouvrent le droit à un crédit d’impôt sur le fondement d’un barème forfaitaire fixé par arrêté du ministre chargé du budget. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

La séquence des Jeux Olympiques et Paralympiques a mis en lumière l’engagement des 45 000 bénévoles, qui ont activement contribué à la réussite de cet événement historique. Mais il est important de rappeler que les associations et leurs bénévoles jouent, au quotidien, un rôle fondamental dans notre pays en portant des projets au service de la justice sociale, de la solidarité, de la protection des plus fragiles, ou en contribuant à la vie culturelle, civique et sportive dans les territoires.

Pourtant, depuis la crise du Covid, la France traverse une crise du bénévolat de gouvernance, avec un déclin de l’engagement des plus de 65 ans, catégorie d’âge sur-représentée au sein des gouvernances associatives. Cette crise découle de plusieurs facteurs, au nombre desquels doivent être pris en compte les enjeux de l’inflation et de pouvoir d’achat. En effet, dans le cadre de leurs missions les bénévoles peuvent être amenés à engager des frais, notamment pour leurs déplacements.

Or, dans le contexte actuel de hausse des prix du carburant et d’inflation généralisée, les bénévoles sont de plus en plus nombreux à demander le remboursement de leurs frais kilométriques aux associations, ce qui alourdit leurs charges. Les bénévoles, soumis à l’impôt sur le revenu, qui utilisent leur véhicule personnel pour les besoins d’une association d’intérêt général à but non lucratif et qui renoncent expressément au remboursement des frais de déplacement peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu. Cependant, parmi les bénévoles se trouvent également des personnes non imposables. Les personnes aux revenus les plus modestes sont, de ce fait, désavantagées par la règle de la réduction d’impôt dont ils ne bénéficient pas. De plus, l’engagement reste aujourd’hui socialement marqué. En effet, les personnes les plus favorisées s’engagent plus que les personnes les moins favorisées. Selon l’enquête « La France bénévole en 2024 » réalisée par Recherches et Solidarités, la fracture associative persiste : parmi les plus diplômés (au-delà de Bac+2), 33% sont bénévoles dans une association en 2024, contre seulement 15% des moins diplômés (CAP/BEP).

Le présent amendement prévoit donc de substituer à la réduction un crédit d’impôt, afin de rétablir une forme d’équité fiscale, d’égalité entre les bénévoles assujettis à l’impôt sur le revenu et ceux qui ne le sont pas, en redonnant la possibilité à toutes et tous de s’engager.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1181

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PONCET MONGE, MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la seconde phrase du dernier alinéa du 1 de l’article 200 du code général des impôts, les mots : « peuvent être évalués sur le fondement du barème forfaitaire prévu au huitième alinéa du 3° de l’article 83 » sont remplacés par les mots : « ouvrent le droit à un crédit d’impôt sur le fondement d’un barème forfaitaire fixé par arrêté du ministre chargé du budget. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Cet amendement vise à compléter par un crédit d’impôt, dans le cadre d’une activité bénévole, la réduction d’impôt pour les frais kilométriques engagés. 

Si les frais de déplacement en véhicule automobile, en vélomoteur, en scooter ou en moto des bénévoles peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt sur le fondement du barème forfaitaire prévu au huitième alinéa du 3° de l'article 83 du Code des impôts, cette dernière concerne seulement les bénévoles imposables. Or, les bénévoles non imposables, au même titre que ceux qui sont imposables, donnent de leur temps et engagent des dépenses afin d’œuvrer à améliorer le quotidien des personnes.

Selon le Baromètre France Bénévolat / IFOP 2023 avec l’appui de Recherches & Solidarités, au début de l’année 2023, il y avait 13 millions de bénévoles en France (associations et autres organismes).

En ce qui concerne le nombre d’associations et de bénévoles en Auvergne-Rhône-Alpes, en 2023, il y avait un nombre stable d’associations actives situé entre 180 000 et 190 000 associations dans la région. Le nombre de bénévoles dans la région Auvergne-Rhône-Alpes se situait entre 1,6 et 1,7 million de bénévoles associatifs dont 660 000 à 700 000 bénévoles réguliers.

Rappelons-le, certaines associations, et à travers elles, leurs bénévoles, pallient notamment les manquements de l’État en termes de lutte contre la grande pauvreté et de réduction des inégalités sociales. Ainsi, le recours à l’aide alimentaire s’est accru depuis plusieurs années. 

Selon l’étude du CREDOC publiée le 17 mai 2023, 16 % des Français déclaraient ne pas manger à leur faim. Dans un contexte de crise inflationniste qui n’est pas contenue, les personnes qui ont recours à l’aide alimentaire augmentent. Aucun territoire n’est épargné et au fil des réformes anti-sociales, les publics sont de plus en plus étendus : travailleurs pauvres, jeunes, familles monoparentales, retraités, nourrissons.  

En 2023, les restos du cœur ont dû accompagner 128 000 enfants de moins de 3 ans pour leur assurer nourriture et produits d’hygiène. Le rôle des bénévoles dans toutes les associations caritatives (Secours Populaire Français, Restos du cœur, Secours Catholique…) n’est plus à souligner mais parmi ceux-ci, ceux qui ne sont pas imposables ne sont pas remboursés de leurs frais kilométriques alors que ces frais sont déductibles pour ceux qui sont imposables via la réduction d’impôts. 

Passer au crédit d’impôts est une mesure de justice fiscale qui mettrait fin à l’inégalité de traitement, à une intolérable iniquité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-696 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du 1 ter de l’article 200 du code général des impôts est complétée par les mots : « , ainsi qu’au profit d’organismes sans but lucratif qui exercent des actions concrètes en faveur des victimes de violence domestique, qui leur proposent un accompagnement ou qui contribuent à favoriser leur relogement ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent intégrer, de façon pérenne, les organismes sans but lucratif luttant contre les violences conjugales, et plus généralement les violence domestiques, au bénéfice du taux majoré de réduction d’impôt sur le revenu à 75% pour les dons consentis à ces organismes.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-915 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa du 1 ter de l’article 200 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La deuxième phrase est ainsi rédigée : « Ces versements sont retenus dans la limite de 1 000 € à compter de l’imposition des revenus de l’année 2024 » ;

2° La dernière phrase est supprimée.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objet de pérenniser le dispositif dit « Coluche » qui offre une réduction d’impôt de 75% pour les dons faits à des organismes d’aide aux personnes en difficulté dans la limite de 1000 euros.

En réponse à la crise sanitaire, en avril 2020 le gouvernement avait relevé temporairement le plafond de dons éligibles à cette réduction à 1000 euros contre 537 euros initialement (593 € aujourd’hui). Cette mesure a ensuite été prolongée à plusieurs reprises et dernièrement dans le cadre de la loi de finances pour 2024 jusqu’au 31 décembre 2026.

Grâce à ce dispositif, les dons faits aux organisations d’aide aux personnes en difficultés (Restos du cœur, Croix-Rouge, Banques alimentaires, Secours populaire…) ont connu une croissance sans précédent, passant de 442 millions d’euros en 2019 à 711 millions en 2022.

Alors que les organisations d’aide aux personnes en difficulté connaissent des besoins croissants et dans un contexte où le nombre de bénéficiaires augmente, il est fondamental de pérenniser ce plafond à 1000 euros afin de soutenir le développement des générosités envers ces organisations

Cet amendement a été travaillé avec un syndicat professionnel des organisations d’intérêt général faisant appel à la générosité du public.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-132

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mme SOUYRIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 7 de l’article 200 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« 7. La réduction d’impôt est applicable, dans les mêmes conditions, aux dons et versements, y compris l’abandon exprès de revenus ou produits, effectués par les contribuables non domiciliés en France au sens de l’article 4 B, à condition que la prise en compte de ces dons et versements ne soit pas de nature à minorer l’impôt dû par le contribuable dans son État de résidence. »

II. – Le I du présent article s’applique aux dons réalisés à compter du 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à permettre aux Françaises et Français résidant hors de France qui effectuent des dons ou des versements au profit d’organismes d’intérêt général français de bénéficier d’une réduction d’impôt, au même titre que des résidentes et résidents fiscaux français.

Comme cette réduction d’impôt de 66 % dans la limite de 20 % des revenus n’est accordée qu’aux personnes fiscalement domiciliées en France, les Français et Françaises établis à l’étranger sont dissuadés de soutenir financièrement des organismes d'intérêt général en France. Chaque année, des dons importants échappent ainsi à ces organismes et, in fine, à des projets d’intérêt général, seulement parce que les règles fiscales pénalisent nos compatriotes établis hors de France.

L’élargissement de la réduction d’impôt aux non-résidentes et non-résidents fiscaux français est d’autant plus important que grand nombre d’organismes d’intérêt général rencontrent des difficultés financières depuis que le budget disponible des ménages s’est considérablement réduit sous l’impact de l’inflation. Ces difficultés pourraient encore être accentuées si les subventions publiques risquent de baisser dans le contexte de la baisse des dépenses attendues.

Toutefois, la réduction d’impôt devrait être limitée à la seule partie française des impôts et ne devrait pas confier des avantages fiscaux dans d’autres pays, nommément le pays de résidence. C’est ce que cet amendement précise.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1110 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET et NARASSIGUIN, MM. BOURGI, FÉRAUD et REDON-SARRAZY et Mme BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 7 de l’article 200 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« 7. La réduction d’impôt est applicable, dans les mêmes conditions, aux dons et versements, y compris l’abandon exprès de revenus ou produits, effectués par les contribuables non domiciliés en France au sens de l’article 4 B, à condition que la prise en compte de ces dons et versements ne soit pas de nature à minorer l’impôt dû par le contribuable dans son État de résidence. »

II. – Le I du présent article s’applique aux dons réalisés à compter du 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à étendre le bénéfice de la réduction d’impôt au titre des dons et versements aux œuvres aux contribuables non-résidents. En effet, le bénéfice de cette réduction d’impôt est aujourd’hui strictement limité aux contribuables résidents, ce qui est une source d’incompréhension pour les contribuables établis hors de France, qui souhaitent par ces dons maintenir un lien avec la France et soutenir des causes qui leur sont chères.

L’intention de l’article 200 du code général des impôts est donc louable. Toutefois, cette extension doit être strictement encadrée : un non-résident ne doit pas pouvoir bénéficier, dans son État de résidence, d’un avantage fiscal lui permettant de minorer son imposition au titre des dons effectués en France au profit des organismes listés à l’article 200 du code général des impôts. Tel est l’objet de cet amendement. Ainsi modifié, le dispositif permet d’allier solidarité nationale et équité fiscale.

Notons que cet amendement a été adopté en ces termes comme article 24 de la proposition de loi relative aux Français établis hors de France votée par le Sénat en mai 2020 puis voté comme amendement par le Sénat au projet de loi de finances pour 2022 et 2023.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1989

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1 de l'article 200 du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé : 

« ...- Sont exclus du bénéfice de la réduction d'impôt les dons versés à tout organisme, fondation, ou association ayant pour objet la contribution directe ou indirecte au financement d'un établissement scolaire privé sous contrat ou hors contrat. »

Objet

Le présent amendement vise à exclure du bénéfice de la réduction d'impôt de 66% les dons faits aux organismes, fondation ou association ayant pour objet la contribution au financement d'un établissement scolaire privé sous contrat ou hors contrat.

Comme le souligne le rapport Vannier-Weissberg à l'Assemblée nationale : "Il a de plus été porté à l’attention des rapporteurs que certaines dépenses des parents, notamment les dons à l’Ogec ou les cotisations d’adhésion aux associations de parents d’élèves peuvent ouvrir droit à crédit d’impôt, constituant dès lors une forme de financement indirect de la part de l’État. La direction générale des finances publiques (DGFiP) indiquait aux rapporteurs ne pas être en mesure de distinguer ces dons de l’ensemble des autres dons ouvrant droit à déductibilité d’impôt. Il en va de même de legs aux associations gestionnaires d’établissements privés, également soumis à un régime fiscal entraînant de moindres recettes pour l’État."






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-477 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CAMBIER, LEVI, Stéphane DEMILLY et Pascal MARTIN, Mme GUIDEZ, MM. Jean-Baptiste BLANC, LONGEOT et MENONVILLE, Mme ROMAGNY, MM. KERN et COURTIAL, Mmes BILLON et LERMYTTE, MM. GROSVALET et FOLLIOT, Mmes SOLLOGOUB et JACQUEMET, M. FARGEOT, Mme HERZOG, MM. CHASSEING et CHAUVET, Mmes HOUSSEAU et ANTOINE et M. DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 200 quater du code général des impôt est ainsi modifié :

1° Le 2° du b du 1 est complété par les mots : « ou en double vitrage de première génération fabriqué avant 2000 » ;

2° Le 8° du b du 6 est complété par les mots : « ou en double vitrage de première génération fabriqué avant 2000 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’année 2000 marque la massification de la transition technologique entre les anciennes gammes de double vitrage dit de première génération et une nouvelle génération de double vitrage intégrant des verres peu-émissifs améliorant fortement les performances thermiques des menuiseries. Cette évolution permet de passer de fenêtres à la performance d’isolation thermique de 3 W/m². K à 1,1 W/m². K, présentant donc trois fois plus d’efficacité.

 Les parois vitrées équipées de double vitrage de 1ère génération, très majoritairement fabriqué avant 2000, présentent aujourd’hui des performances insuffisantes pour assurer l’efficacité énergétique des bâtiments et atteindre les objectifs fixés par la loi climat résilience.

 Si la France a engagé un vaste plan de rénovation du parc résidentiel et notamment de l’enveloppe des bâtiments (aides gouvernementales et locales, facilitation de financements privés…), ce plan s’appuie sur des dispositions du code général des impôts qui limitent l’éligibilité de la rénovation des fenêtres au remplacement des parois en simple vitrage, ce dernier étant pourtant très minoritaire sur le territoire (sources : Base de données nationales des bâtiments).

 Cette limitation exclue en revanche le double vitrage de 1ère génération (30 % des logements collectifs, environ 25 % du parc existant), installé principalement dans les années 1980 et 1990 et qui accumule maintenant les contreperformances énergétiques (condensation, moisissure, dégradation de la qualité de l’air intérieur, insalubrité…).

 Le maintien de ce produit contribue au nombre encore élevé des passoires thermiques alors que le secteur propose aujourd’hui une isolation vitrée nettement plus performante. Une étude menée par les fabricants de menuiserie a ainsi démontré que le seul remplacement des fenêtres entraînait la sortie des classes F ou G pour les logements équipés de chauffage électrique (54 % des résidences principales en 2018). Cet amendement vise donc à rendre éligible à MaPrimeRénov’ le changement de fenêtres en double vitrage de première génération, du fait de leur aspect énergivore. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1856 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. PILLEFER et DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. L’article 200 quater du code général des impôt est ainsi modifié : 

1° Le 2° du b du 1 est complété par les mots :  « ou en double vitrage de première génération fabriqué avant 2000 » ;

2° Le 8° du b du 6 est complété par les mots : « ou en double vitrage de première génération fabriqué avant 2000 ». 

II. La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise donc à rendre éligible à MaPrimeRénov’ le changement de fenêtres en double vitrage de première génération, du fait de leur aspect énergivore. 

Les parois vitrées équipées de double vitrage de 1ère génération, très majoritairement fabriqué avant 2000, présentent aujourd’hui des performances insuffisantes pour assurer l’efficacité énergétique des bâtiments et atteindre les objectifs fixés par la loi climat résilience. 

Si la France a engagé un vaste plan de rénovation du parc résidentiel et notamment de l’enveloppe des bâtiments, ce plan s’appuie sur des dispositions du code général des impôts qui limitent l’éligibilité de la rénovation des fenêtres au remplacement des parois en simple vitrage, ce dernier étant pourtant très minoritaire sur le territoire. Cette limitation exclue le double vitrage de 1ère génération (30 % des logements collectifs, environ 25 % du parc existant), installé principalement dans les années 1980 et 1990 et qui accumule maintenant les contreperformances énergétiques (condensation, moisissure, dégradation de la qualité de l’air intérieur, insalubrité…).

Le maintien de ce produit contribue au nombre encore élevé des passoires thermiques alors que le secteur propose aujourd’hui une isolation vitrée nettement plus performante. Une étude menée par les fabricants de menuiserie a ainsi démontré que le seul remplacement des fenêtres entraînait la sortie des classes F ou G pour les logements équipés de chauffage électrique (54 % des résidences principales en 2018).  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1637 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par une division ainsi rédigée :

« …° Crédit d’impôt pour les dépenses de réparation sur certains biens

« Art. 200…. – I. – Les contribuables domiciliés en France au sens de l’article 4B peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu au titre des dépenses effectivement supportées pour des travaux de réparation et de réemploi portant sur :

« 1° Les biens électroménagers, électroniques grand public et informatiques ;

« 2° Les vélos et vélos à assistance électrique ;

« 3° L’ameublement ;

« 4° Les équipements et appareils de chauffage ou de fourniture d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable.

« II. – Le crédit d’impôt est égal à 50 % des dépenses effectivement supportées prises dans la limite cumulée de 500 € par foyer fiscal. Si le crédit d’impôt excède l’impôt dû, l’excédent est restitué.

« III. – Les dépenses supportées ouvrent droit au bénéfice du crédit d’impôt, sous réserve que le contribuable soit en mesure de présenter, à la demande de l’administration fiscale, la facture d’un réparateur professionnel, suivant les conditions définies par un décret en Conseil d’État. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Pour faire face au réchauffement climatique et à l’épuisement des ressources et dans l’objectif de promouvoir l’économie circulaire cet amendement propose un crédit d’impôt pour les dépenses de réparation engagées sur les biens électroménagers, électroniques grand public et informatiques, les vélos, l’ameublement, et le chauffage renouvelable dans la limite de 500 € par foyer fiscal.

Cette mesure remplit un double objectif social et écologique en incitant à la réparation de produits usagers souvent presque aussi onéreuse que leur remplacement par du neuf.

Un tel crédit d’impôt viendrait utilement s’ajouter au Fonds réparation voté dans la loi AGEC, qui peine encore à trouver sa pleine mesure.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-656

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1 du I de l’article 223 sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, le taux : « 3 % » est remplacé par le taux : « 8 % » ; 

2° Au troisième alinéa, le taux : « 4 % » est remplacé par le taux : « 10 % ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K sont convaincus que la progressivité de l’impôt et la justice fiscale constituent un élément essentiel pour mettre en place une transformation économique, écologique et sociale.

Cet amendement poursuit cette logique en renforçant la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus qui instaure un prélèvement supplémentaire de 3 % et 4 % pour les revenus dépassant respectivement 250 000 et 500 000 euros par contribuable célibataire (500 000 et 1 million d’euros pour un couple), nous proposons de la porter à 8 % et 10 %.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2020

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme AESCHLIMANN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1 du I de l’article 244 quater F du code général des impôts, le taux : « 50% » est remplacé par le taux « 25% ».

Objet

Cet amendement vise à réduire le taux de prise en charge par le crédit impôt famille (CIFAM). Son dévoiement a été documenté par le rapport conjoint de l'IGAS et de l'IGF "Rapport Micro-crèches : modèles de financement et qualité d’accueil" de janvier 2024, et il est important de prévenir ces dérives.

Les fonds seront utilement réorientés pour abonder la politique d’accueil de l’enfant sur les territoires via le service public de la petite enfance mais aussi sur le renforcement des moyens pour la contractualisation des départements en prévention et protection de l’enfance.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1247 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS, BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, M. Patrice JOLY, Mmes Gisèle JOURDA et LE HOUEROU, M. KERROUCHE, Mme LINKENHELD et MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, TISSOT, Michaël WEBER et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1 du I de l’article 244 quater F du code général des impôts est complété par les mots : « à l’exclusion de leur dirigeants assimilés salariés ».

Objet

Cet amendement vise à encadrer le recours au crédit d'impôt famille (CIFAM) en retirant le bénéfice du crédit d’impôt pour toute autre personne que salariée, comme les dirigeants assimilés salariés.

Dans son livre Les Ogres, Victor Castanet met à jour le contournement dont fait l’objet le crédit d’impôt famille et en particulier la pratique de certains opérateurs sur le marché des crèches d’entreprises qui commercialisent des berceaux à des entreprises non pour leurs salariés mais pour leur gérant.

L’argent public doit financer l’accueil des jeunes enfants et non les profits des entreprises privées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1246 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS, BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, MM. CARDON et CHANTREL, Mme DANIEL, M. Patrice JOLY, Mmes Gisèle JOURDA et LE HOUEROU, M. KERROUCHE, Mme LINKENHELD et MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, TISSOT, Michaël WEBER et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article 244 quater F du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le bénéfice du crédit d’impôt n’est ouvert que lorsque le tarif unitaire annuel pour l’accueil de l’enfant est inférieur à 12 000 €, toutes taxes comprises. Ce montant est révisé annuellement sur la base d’un coefficient égal à la prévision d’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, retenue pour la même année. »

Objet

Cet amendement vise à sanctuariser le bénéfice du crédit d’impôt famille (CIFAM) pour remettre au centre du modèle le développement de l’enfant.

La publication de l’ouvrage Les Ogres de Victor Castanet et ses révélations glaçantes sur les pratiques abusives des crèches privées lucratives, met au jour le détournement de crédit d’impôt famille de sa finalité première, par certaines entreprises du secteur de la petite-enfance, en pratiquant des prix prohibitifs, en dehors de toute réalité économique.

Le coût d’une place conforme aux besoins de l’enfant est évalué à 12 000 €. Au-delà, les prix pratiqués sont excessifs et le crédit d’impôt famille fait l’objet d’un détournement. Le prix de 12 000 € peut être retenu comme plafond.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1245 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS, BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, MM. CARDON et CHANTREL, Mme DANIEL, M. Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et LINKENHELD et MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, TISSOT, Michaël WEBER et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le III de l’article 244 quater F du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le bénéfice du crédit d’impôt n’est ouvert que lorsque le tarif unitaire annuel pour l’accueil de l’enfant est inférieur à un montant déterminé par arrêté du ministre en charge des questions de petite enfance, révisé annuellement sur la base d’un coefficient égal à la prévision d’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, retenue pour la même année. »

 

Objet

Cet amendement vise à sanctuariser le bénéfice du crédit d’impôt famille pour remettre au centre du modèle le développement de l’enfant.

La publication de l’ouvrage Les Ogres de Victor Castanet et ses révélations glaçantes sur les pratiques abusives des crèches privées lucratives, met au jour le détournement de crédit d’impôt famille de sa finalité première, par certaines entreprises du secteur de la petite-enfance, en pratiquant des prix prohibitifs, en dehors de toute réalité économique. 

Le présent amendement propose donc de limiter le prix individuel pratiqué pour chaque berceau, en renvoyant la fixation de ce tarif au règlementaire.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1179

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PONCET MONGE, MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1 du I de l’article 244 quater F du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Un montant maximal de la place d’accueil pris en charge au titre du crédit d’impôt mentionné au premier alinéa du point 1 est déterminé chaque année par la Caisse nationale des allocations familiales pour chaque département, après consultation du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge et des collectivités territoriales. Ce montant tient compte des coûts de fonctionnement ou du foncier, à partir du tarif au mètre carré déterminé par les commissions départementales des valeurs locatives des locaux professionnels dans les conditions déterminées par l’article 1498 du code général des impôts.

Objet

Au même titre que les Ehpad, la privatisation commerciale croissante du secteur des crèches a ouvert la porte à de multiples dérives, permises par l’insuffisante régulation sur la captation des ressources publiques par de grands groupes privés privilégiant la rentabilité au bien-être des enfants accueillis.

Parmi certaines pratiques répandues, l’instrumentation et l’optimisation de dispositifs fiscaux tels que le Crédit d’Impôt FAMille (CIFAM). 

Applicable depuis 2004, le CIFAM vise à inciter fiscalement les entreprises imposées sur leurs bénéfices réels à investir dans la garde d’enfants de leurs employés afin de favoriser la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, via un crédit d’impôt de 50%.

Dans son rapport de janvier 2024 sur les modèles de financement et la qualité d’accueil des micro-crèches, l’Inspection générale des Affaires Sociales a pointé les limites multiples du CIFAM en constatant que s’il existe un plafonnement à 500 000€ des dépenses engagées par la société, ce dispositif a contribué à l’accroissement des inégalités non seulement parce qu’il bénéficie en majorité aux grandes entreprises mais également parce qu’aucune limite n’a été posée quant au prix unitaire du berceau, qui a pâti d’un effet inflationniste.

La liberté accordée aux micro-crèches en matière de pratiques commerciales a ainsi permis aux grands groupes privés de pratiquer des tarifs anormalement élevés sur le prix des places en crèches pour les entreprises. Les montants facturés aux entreprises peuvent ainsi atteindre jusqu’à 20 000 euros par berceau par an voire plus, une opportunité financière dont les groupes de crèches se sont pleinement saisi en ciblant principalement des grandes entreprises. 

Comme le remarque le journaliste Victor Castanet dans son livre « Les Ogres », certaines entreprises conscientes des failles du systèmes comme « People and Baby » -anciennement appelée « People and business », ont visé des clients aisés afin d’exploser les tarifs par berceau, sans que la qualité soit davantage au rendez-vous ou que le reste à charge soit moindre pour les familles, en vendant des places jusqu’à 27 000 euros, alors que le CIFAM, qui représente chaque année 200 millions d’euros de dépenses publiques, devait initialement financer des places à hauteur de 15 000 euros.

Un autre groupe privé s’est peu à peu spécialisé sur les berceaux d’entreprises, très lucratifs grâce aux dispositifs fiscaux.

Les écologistes rappellent qu’il faut urgemment envisager le redéploiement des moyens alloués pour le CIFAM, source d’inégalités importantes, vers le financement d’un véritable service public de la petite enfance, comme le préconise le rapport de l’IGAS.

Face à la gabegie d’argent public par ces grands groupes commerciaux au détriment d’un investissement d’ampleur dans le service public de la petite enfance, nous appelons à un contrôle renforcé sur ces pratiques d’optimisation fiscale afin de prévenir l’explosion des tarifs des berceaux.

Le présent amendement, travaillé avec le groupe écologiste de l’assemblée nationale et la ville de Lyon, propose ainsi d’établir un plafond maximal du tarif de la place en crèche pris en charge au titre du crédit d’impôt famille, proposition soutenue par le gouvernement devant une commission d’enquête en avril dernier. 

Ce montant sera déterminé par la Caisse nationale des allocations familiales pour chaque département après consultation du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge et des collectivités territoriales. 

Il devra prendre en compte les coûts de fonctionnement et du foncier, à partir du tarif au mètre carré déterminé par les commissions départementales des valeurs locatives des locaux professionnels.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-115 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme LAVARDE, MM. DUPLOMB et DARNAUD, Mme AESCHLIMANN, MM. ALLIZARD, ANGLARS et BELIN, Mmes BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BONNUS, BOUCHET, Jean-Marc BOYER, BRISSON, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mme CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EUSTACHE-BRINIO, MM. FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LEFÈVRE, de LEGGE, LE GLEUT et Henri LEROY, Mmes LOPEZ et MALET, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mme Marie MERCIER, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER, MOUILLER et NATUREL, Mme NÉDÉLEC, MM. de NICOLAY, NOUGEIN, OLIVIER, PANUNZI, PAUL, PAUMIER, PERNOT, PERRIN et PIEDNOIR, Mme PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. RAPIN et REYNAUD, Mme RICHER, MM. RIETMANN, ROJOUAN, SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL, Paul VIDAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article 1378 octies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La référence : « 223-15-3 » est remplacée par les références : « 225-2, 226-4, 226-8 » ;

2° Après le mot : « pénal », sont insérés les mots : « et des articles 23, 24 et 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Aux termes du II de l’article 1378 octies du code général des impôts, l’administration fiscale est tenue de suspendre les avantages fiscaux des associations au titre des dons, versements et legs lorsqu’une décision pénale définitive a été rendue au titre de l’une des infractions limitativement énumérées dans ce dispositif. 

Depuis plusieurs années, les professionnels de l’agriculture ne cessent d’alerter les pouvoirs publics et les parlementaires sur la recrudescence d’actes de malveillance envers les agriculteurs de la part d’associations activistes. 

Ces associations se rendent coupables d’actions chocs d’une grande violence. Ces actions qui témoignent d’une forme de radicalité inquiétante se sont multipliées vis-à-vis des professionnels de la viande : éleveurs, abatteurs, professionnels de l’agroalimentaire, bouchers-charcutiers, etc.

Toutefois, ces actions illicites subies par les agriculteurs, les professionnels de l’agroalimentaire et plus largement les professionnels de la viande ne sont pas visées au II de l’article 1378 octies du code général des impôts. 

Cet amendement propose donc de corriger cet oubli et d’élargir aux actions illicites subies majoritairement par le monde agricole la liste des infractions pénales susceptibles d’exclure les associations du champ de la réduction d’impôt accordée au titre des dons réalisés par les particuliers.

Il est ainsi proposé d’élargir la liste des infractions pénales susceptibles d’exclure les associations du champ de la réduction d’impôt accordée au titre des dons réalisés par les particuliers (article 1378 octies du CGI) en visant : l’entrave aux conditions de travail et à l’activité économique par discrimination (article 225-2 du code pénal), l’introduction dans le domicile d’autrui (article 226-4 du code pénal), le montage réalisé avec les paroles ou l’image d’une personne sans son consentement (article 226-8), le fait de « squatter » un terrain appartenant à autrui (article 322-4-1 du code pénal), la destruction ou la menace de la destruction d’un bien par l’emploi d’un engin explosif ou incendiaire (article 322-6 et 12 du code pénal), la communication ou la divulgation de fausses informations dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise (article 322-14 du code pénal) ou encore la provocation à commission d’infractions par tout moyen de communication (articles 23 et 24 de la loi de 1881), ainsi que la diffamation (article 29 de ladite loi). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-121 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. Vincent LOUAULT et MALHURET, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, CAPUS et Alain MARC et Mme BOURCIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article 1378 octies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La référence : « 223-15-3 » est remplacée par les références : « 225-2, 226-4, 226-8 » ;

2° Après le mot : « pénal », sont insérés les mots : « , et des articles 23, 24 et 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a été déposé à l'Assemblée Nationale par le député Corentin le Fur et la députée Anne le Hénanff. 

Il vise à prévenir les actions d'associations activistes qui n'ont de cesse de se multiplier, ces dernières années, contre les agriculteurs. Il prend appui, pour ce faire, sur le II de l'article 1378 octies du code général des impôts qui stipule que l'administration fiscale est tenue de suspendre les avantages fiscaux des associations au titre des dons, versements et legs lorsqu'une décision pénale définitive a été rendue au titre de l'une des infractions limitativement énumérées dans ce dispositif. 

Ainsi cet amendement vise à ce que soit complétée la liste des infractions pénales susceptibles d'exclure les associations du champ de la réduction d'impôt accordée au titre des dons réalisés par les particuliers (article 1378 octies du CGI) en visant : l'entrave aux conditions de travail  et à l'activité économique par discrimination (article L 225-2 du Code pénal), l'introduction dans le domicile d'autrui (article 226-4 du code pénal), le montage réalisé avec les paroles ou l'image d'une personne sans son consentement (article 226-8), le fait de "squatter" un terrain appartenant à autrui (article 322-4-1 du code pénal), la destruction ou la menace de la destruction d'un bien par l'emploi d'un engin explosif ou incendiaire (article 322-6 et 12 du code pénal), la communication ou la diffusion de fausses informations dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise (article 322-14 du code pénal) ou encore la provocation à commission d'infractions par tout moyen de communication (article 23 et 24 de la loi de 1881) ainsi que la diffamation (article 29 de ladite loi).

Ces actes peuvent faire l'objet  de condamnations pénales à l'encontre des individus qui les ont perpétrés; condamnations qui peuvent s'étendre à la personne morale de l'association dont ces personnes sont membres, s'il est établi qu'elles ont agi pour son compte (article 121-2 du code pénal).

Ainsi le complément législatif proposé vient renforcer un dispositif existant tout en étant conforme aux principes qui régissent la Constitution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-253 rect. quinquies

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. BLEUNVEN, MENONVILLE et CANÉVET, Mme BILLON, MM. CAMBIER, CHAUVET, COURTIAL, DELAHAYE, DHERSIN, Stéphane DEMILLY et FOLLIOT, Mmes GACQUERRE et GUIDEZ, M. HENNO, Mmes HOUSSEAU et JACQUEMET, MM. KERN, LEVI, LONGEOT et Pascal MARTIN, Mmes MORIN-DESAILLY et PERROT, M. PILLEFER et Mmes ROMAGNY, SAINT-PÉ, SOLLOGOUB et VERMEILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article 1378 octies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La référence : « 223-15-3 » est remplacée par les références : « 225-2, 226-4, 226-8 » ;

2° Après le mot : « pénal », sont insérés les mots : « et des articles 23, 24 et 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis de nombreuses années, le monde agricole subit des actes de malveillance d’une extrême violence, en recrudescence pour atteindre plus de 14 000 atteintes du monde agricole en 2019. Témoignant d’un agri-bashing de plus en plus radical, cette malveillance, au-delà de constituer des actions illégales, est une injustice profonde envers ceux qui travaillent la terre, en vivent et nous nourrissent.

Ces actes sont souvent l’œuvre d’organisations associatives militantes qui, en défendant leurs idées à travers des actions jugées illégales, entravent l’exercice d’une activité économique d’intérêt général majeur s’agissant de l’agriculture et de l’alimentation des Français, consacré par l’article 1 du projet de loi PLOA qui sera prochainement examiné par le Sénat.

Contre cette radicalisation au service d’une conviction dont l’unique légitimité est de correspondre aux idées d’une association et celles de ses financeurs, les pouvoirs publics ont mis en place des observatoires départementaux pour recenser les actes de malveillance envers les agriculteurs, ainsi que la cellule Déméter de lutte contre les atteintes au monde agricole, dont le Conseil d’Etat vient de valider son fondement et sa capacité à poursuivre la mission qui lui a été assignée.

D’autres recours sont possibles pour lutter contre ces actions illégales ; celles-ci n’entrant pas actuellement dans le champ de l’article 1378 octies du code général des impôts qui permet de suspendre les avantages fiscaux des associations au titre des dons, versements et legs lorsqu’une infraction pénale a été commise.

Alors que le renouvellement des générations en agriculture est un défi immense pour notre souveraineté alimentaire, et à l’heure où le monde agricole a besoin de soutien plus que jamais, il est impératif d’envoyer un signal fort contre ces actes de malveillance.

Ainsi est-il proposé par cet amendement, adopté par l’Assemblée nationale, de viser les actions illicites subies majoritairement par le monde agricole dans la liste des infractions pénales déjà prévues par le cadre actuel, susceptibles d’exclure les associations du champ de la réduction d’impôt accordée au titre des dons réalisés par les particuliers :

-       l’entrave aux conditions de travail et à l’activité économique par discrimination (article 225-2 du code pénal),

-       l’introduction dans le domicile d’autrui (article 226-4 du code pénal),

-       le montage réalisé avec les paroles ou l’image d’une personne sans son consentement (article 226-8 du code pénal),

-       la provocation à commission d’infractions par tout moyen de communication (articles 23 et 24 de la loi de 1881), ainsi que la diffamation (article 29 de ladite loi).

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-285 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. FAVREAU et BRUYEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article 1378 octies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La référence : « 223-15-3 » est remplacée par les références : « 225-2, 226-4, 226-8 » ;

2° Après le mot : « pénal », sont insérés les mots : « , et des articles 23, 24 et 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, initié par notre collègue le député Corentin Le Fur, a été adopté à l’Assemblée nationale en première lecture puis évincé suite au rejet du texte dans son ensemble. Il vise à sanctionner les associations au titre des dons, versements et legs lorsqu’une décision pénale définitive a été rendue à leur encontre ou à l'encontre de leur président. 

Depuis plusieurs années, les chasseurs, agriculteurs, forestiers et autres artisans nous alertent sur la recrudescence d’actes de malveillance de la part d’associations activistes. Ces actions témoignant d’une forme de radicalité inquiétante se sont notamment multipliées vis-à-vis des professionnels de la viande : éleveurs, abatteurs, professionnels de l’agroalimentaire, bouchers-charcutiers... 

L’article 1378 octies du code général des impôts, énumère une série d’actions pénales provoquant la perte de l’avantage fiscal. Or, les actions illicites subies par les agriculteurs, les professionnels de l’agroalimentaire et plus largement les professionnels de la viande ne sont pas visées. Cet amendement propose donc d’élargir aux actions illicites subies majoritairement par le monde agricole la liste des infractions pénales susceptibles d’exclure les associations du champ de la réduction d’impôt accordée au titre des dons réalisés par les particuliers.

Ainsi, la liste des infractions pénales inclura :

-       l’entrave aux conditions de travail et à l’activité économique par discrimination (article 225-2 du code pénal),

-       l’introduction dans le domicile d’autrui (article 226-4 du code pénal),

-       le montage réalisé avec les paroles ou l’image d’une personne sans son consentement (article 226-8),

-       la provocation à commission d’infractions par tout moyen de communication (articles 23 et 24 de la loi de 1881), ainsi que la diffamation (article 29 de ladite loi). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1009

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme ROSSIGNOL, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au II de l’article 1378 octies du code général des impôts, après les mots : « code pénal » sont insérés les mots : « ou de l’article L. 2223-2 du code de la santé publique, ».

Objet

L’article 1378 octies du code général des impôts dispose qu’en cas de condamnation définitive pour un certain nombre d’infractions pénales, les dons, legs ou versements effectués au profit de l’organisme condamné ne peuvent plus donner lieu au bénéfice de tout avantage fiscal.

Le présent amendement du groupe SER propose d’ajouter la condamnation pour délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse aux infractions listées par l’article 1378 octies du code général des impôts. Il s’agit de refuser que les organisations qui entravent la liberté constitutionnellement garantie des femmes à interrompre leur grossesse puissent obtenir des avantages fiscaux, et donc être indirectement financées par les contribuables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-830 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BILLON, Laure DARCOS, Maryse CARRÈRE, HOUSSEAU, SAINT-PÉ, TETUANUI et VERMEILLET et MM. COURTIAL, DELCROS, DUFFOURG, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. –Au IV de l’article 1691 bis du code général des impôts, le mot : « recouvrées » est remplacé les mots : « effectivement encaissées ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi du 31 mai 2024 visant à assurer une justice patrimoniale au sein de la famille prévoit dans ses articles 5 et 6, codifiés au IV de l’article 1691 bis du Code général des impôts, la possibilité pour l’époux qui vient de bénéficier d’une décharge de solidarité fiscale de pouvoir obtenir le remboursement des sommes que l’administration fiscale a encaissées après les événements attestant de la séparation des époux (divorce séparation de corps, dissolution du PACS, résidences séparées).

Mais l’administration fiscale, dans sa note n° 2024/5997 adressée le 8 juillet 2024 à ses agents pour détailler les modalités d’application de ce texte, prévoit que dans certains cas il ne sera pas tenu compte de la date effective d’encaissement mais d’un événement juridique créateur de droit, antérieur à cette date.

Or, les premiers actes de poursuite aux fins de recouvrement interviennent très rapidement après la procédure de contrôle. Lorsque l’époux solidaire n’a pas forcément encore pris conscience de l’implication (voire de l’existence) de la solidarité et qu’il n’a donc pas encore sollicité la séparation et/ou le divorce.  Dans la pratique, l’existence d’actes de poursuite empêche la mise en œuvre de la restitution du fait de leur rapidité d’intervention.

Aussi, l’interprétation de la notion de « sommes recouvrées » par l’administration fiscale déconnecte ces dernières de la notion « d’encaissement », et l’éloigne considérablement de l’intention initiale de la loi. 

Le présent amendement vise donc à préciser l'intention du législateur. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1133 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Laure DARCOS et BOURCIER, MM. BRAULT, CHASSEING, GRAND et VERZELEN, Mme LERMYTTE, MM. WATTEBLED, Vincent LOUAULT, LAMÉNIE et CHEVALIER et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 est ainsi modifié :

1° Au I, les années : « 2022, 2023 et 2024 » sont remplacés par les années : « 2025 et 2026 » ;

2° Au IV, l’année : « 1er octobre 2024 » est remplacée par l’année : « 1er octobre 2026 ».

II. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 exonérait les pourboires perçus par le personnel en contact avec la clientèle des cotisations et contributions sociales ainsi que de l’impôt sur le revenu, au titre des années 2022 et 2023.

Prolongée d’un an dans le cadre de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, cette exonération prendra fin le 31 décembre 2024.

Après trois années d’application, cette mesure a démontré son efficacité tant pour les salariés que pour les employeurs. 

L’attractivité des métiers de l’hôtellerie et de la restauration étant un enjeu économique et social majeur, cet amendement vise à prolonger de deux années supplémentaires ce dispositif utile, qui a contribué à conforter le pouvoir d'achat des personnels en contact avec la clientèle et à améliorer la capacité des entreprises de ces secteurs d'activité à recruter dans un contexte de forte pénurie de main-d’œuvre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1325 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 est ainsi modifié :

1° Au I, les mots : « 2022, 2023 et 2024 » sont remplacés par les mots : « 2025 et 2026 » ;

2° Au IV, la date : « 1er octobre 2024 » est remplacée par la date : « 1er octobre 2026 ».

II. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement viser à prolonger la durée d'exonération des pourboires à l'IR et aux cotisations sociales. 

L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 prévoyait une exonération temporaire des pourboires des cotisations et contributions sociales ainsi que de l’impôt sur le revenu et autres contributions auxquelles ces sommes perçues par le personnel en contact avec la clientèle pourraient être assujetties pour les années 2022 et 2023.

Après une première prolongation d’un an dans le cadre de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, cette mesure arrive à échéance au 31 décembre. Aussi, cet amendement vise à prolonger l’exonération des pourboires au titre des années 2025 et 2026.

Après trois années d’application, cette mesure a démontré son efficacité auprès des entreprises employant des salariés qui perçoivent des pourboires qui déclarent ces pourboires sur les bulletins de paie de leurs salariés et se prévalent d’une plus grande attractivité de leurs emplois ainsi que des salariés qui bénéficient de meilleures conditions de négociation de prêt.

L’attractivité des métiers de l’hôtellerie restauration étant un enjeu économique et social majeur pour le secteur et pour le tourisme français, cet amendement souhaite pérenniser une mesure de justice social pour les salariés, utile aux entreprises du secteur dans le contexte de pénurie de main d’œuvre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1647 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SCHILLINGER et HAVET, M. IACOVELLI, Mmes DURANTON et CAZEBONNE, MM. LÉVRIER et BUIS et Mmes RAMIA et NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 est ainsi modifié :

1° Au I, les années : « 2022, 2023 et 2024 » sont remplacés par les années : « 2025 et 2026 » ;

2° Au IV, l’année : « 1er octobre 2024 » est remplacée par l’année : « 1er octobre 2026 ».

II. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cette proposition a été travaillée en lien avec la CPME et défendue par Madame la députée Olivia GRÉGOIRE en première lecture à l'Assemblée Nationale.
L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 prévoyait une exonération temporaire des pourboires des cotisations et contributions sociales ainsi que de l’impôt sur le revenu et autres contributions auxquelles ces sommes perçues par le personnel en contact avec la clientèle pourraient être assujetties pour les années 2022 et 2023.
 
Après une première prolongation d’un an dans le cadre de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, cette mesure arrive à échéance au 31 décembre. Aussi, cet amendement vise à prolonger l’exonération des pourboires au titre des années 2025 et 2026.
Après trois années d’application, cette mesure a démontré son efficacité auprès des entreprises employant des salariés qui perçoivent des pourboires qui déclarent ces pourboires sur les bulletins de paie de leurs salariés et se prévalent d’une plus grande attractivité de leurs emplois ainsi que des salariés qui bénéficient de meilleures conditions de négociation de prêt.
 
L’attractivité des métiers de l’hôtellerie restauration étant un enjeu économique et social majeur pour le secteur et pour le tourisme français, cet amendement souhaite pérenniser une mesure de justice social pour les salariés, utile aux entreprises du secteur dans le contexte de pénurie de main d’œuvre



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 2.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-849 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE et MM. Alain MARC, CHASSEING, CHEVALIER, LEMOYNE, HOUPERT et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au I de l’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, les mots : « et 2024 » sont remplacés par les mots : « , 2024 et 2025 ».

Objet

Cet amendement vise à proroger l’exonération fiscale et sociale sur les pourboires pour l’année 2025. 

Introduite par la loi de finances pour 2022, cette disposition permet une adaptation bienvenue aux nouvelles pratiques de paiements, alors que le règlement en espèces est de moins en moins plébiscité par les Français. Ainsi, les pourboires versés en espèces et en carte bleue pourront être exonérés d’impositions et de prélèvements sociaux, ce qui constitue un soutien bienvenu pour les salariés, notamment des secteurs de l’hôtellerie et de la restauration. 

Par ailleurs, lors de la prorogation de cette disposition par la loi de finances pour 2024, il a été convenu que le Gouvernement remette au Parlement, avant le 1er octobre 2024, un rapport évaluant ses effets au regard de l’évolution de l’utilisation des moyens de paiement et du risque de substitution avec les salaires. Une communication en ce sens permettrait d’éclairer le Parlement dans la conduite de ses travaux. 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1163 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mmes DREXLER et DUMONT et MM. GREMILLET, KAROUTCHI, PANUNZI et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l’article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au I de l’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, les mots : « et 2024 » sont remplacés par les mots : « , 2024 et 2025 ».

Objet

L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 prévoyait une exonération temporaire des pourboires des cotisations et contributions sociales ainsi que de l’impôt sur le revenu et autres contributions auxquelles ces sommes perçues par le personnel en contact avec la clientèle pourraient être assujetties. La prorogation jusqu'au 31 décembre 2024 de l'exonération d'impôt sur le revenu et de cotisations sociales pour les pourboires versés par les clients, notamment dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration a été retenue en loi de finances pour 2024. Aussi, cet amendement vise à prolonger l’exonération des pourboires au titre des années 2025 et 2026.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1250 rect. sexies

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. RIETMANN et KLINGER, Mmes ESTROSI SASSONE et GOSSELIN, M. SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. CANÉVET et PELLEVAT, Mme SOLLOGOUB, M. PERRIN, Mme DEMAS, MM. GENET, MANDELLI et LEVI, Mme JOSENDE, MM. KULIMOETOKE, BACCI, BRUYEN et HENNO, Mmes Pauline MARTIN et SAINT-PÉ, M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes BILLON et NÉDÉLEC, M. DUFFOURG et Mmes BORCHIO FONTIMP, MICOULEAU, EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au I de l’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, les mots : « et 2024 » sont remplacés par les mots : « , 2024 et 2025 ».

Objet

L’article 5 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 prévoyait une exonération temporaire des pourboires des cotisations et contributions sociales ainsi que de l’impôt sur le revenu et autres contributions auxquelles ces sommes perçues par le personnel en contact avec la clientèle pourraient être assujetties pour les années 2022 et 2023.

Après une première prolongation d’un an dans le cadre de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, cette mesure arrive à échéance au 31 décembre. Aussi, cet amendement vise à prolonger l’exonération des pourboires pour l'année 2025.

En effet, cette mesure a démontré son efficacité auprès des entreprises employant des salariés qui perçoivent des pourboires et les déclarent sur les bulletins de paie de leurs salariés. On constate une plus grande attractivité de leurs emplois.

En outre, les entreprises des secteurs concernés par cette mesure sont déjà confrontées à des difficultés de recrutement et des contraintes financières fortes les empêchant de proposer des hausses de rémunérations. L’exonération des pourboires semblent donc incontournable pour ne pas les pénaliser davantage.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-850 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. CHEVALIER, HOUPERT, LONGEOT et PELLEVAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 5 de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022, la date : « 31 décembre 2025 » est remplacée par la date : « 31 décembre 2026 ».

Objet

Cet amendement vise à sécuriser le dispositif de monétisation des RTT introduit par la loi de finances rectificative pour 2022 jusqu’au 31 décembre 2026, afin de donner de la visibilité aux salariés et employeurs concernés. 

Cette mesure permet aux salariés qui souhaitent augmenter leur activité de convertir en rémunération, avec l’accord de leur employeur, leurs demi-journées ou journées de réduction du temps de travail (JRTT). Les heures de travail effectuées au titre des JRTT rachetées font l’objet d’un régime social et fiscal favorable. 

Il apparait nécessaire de proroger cette mesure qui permet d’augmenter la rémunération des salariés concernés et leur pouvoir d’achat.

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-399 rect. quater

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1er de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat est ainsi modifié :

1° Le V est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le montant : « 3 000 € » est remplacé par le montant :« 5 000 € » ;

b) Au troisième alinéa, le montant :« 6 000 € » est remplacé par le montant :« 7 000 € » ;

2° Au deuxième alinéa du VI, le montant :« 6 000 € » est remplacé par le montant : « 7 000 € » ;

3° Au VI bis, les mots : « trois fois » est remplacé par les mots : « deux fois et demi ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à alléger la fiscalité sur les versements de prime de partage de la valeur pour les salariés travaillant dans des entreprises de moins de 50 salariés touchant des revenus du travail modestes à moyens. Pour cela, il propose deux dispositifs qui s’appliqueront jusqu’à l’extinction de ce régime dérogatoire – pour sa partie liée à l’impôt sur le revenu – le 31 décembre 2026.

D’une part, il propose d’abaisser de 3 à 2.5 SMIC le seuil rémunération à partir duquel s’applique l’exonération de cotisation sociale et d’impôt sur le revenu prévu par la loi de 2022 portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat. Cette mesure vise à cibler davantage les classes modestes et moyennes.

D’autre part, dans ces conditions, il propose d’augmenter de 3 000 € à 5 000€ le plafond d’exonération prévu par l’article 1 de cette loi et de 6 000€ à 7 000€ lorsque l’entreprise met en œuvre sur l’année de versement un dispositif d’intéressement ou de participation.

Cette mesure vise à augmenter le revenu disponible généré par ce dispositif pour les salariés aux revenus modestes et moyens. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-155 rect. quater

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DREXLER, MM. KLINGER, LONGEOT, HOUPERT, MANDELLI et BELIN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. Daniel LAURENT, Mmes MULLER-BRONN, VENTALON et DEMAS, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme MORIN-DESAILLY, MM. KERN et PANUNZI, Mmes JOSENDE et BELRHITI, M. BRUYEN, Mmes BILLON et Laure DARCOS, MM. WATTEBLED, GREMILLET, GENET, PERRIN, RIETMANN, GROSPERRIN, SAUTAREL, LEVI, COURTIAL, Cédric VIAL et SIDO et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article 30 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, les mots : « de la Fondation du patrimoine en vue d'assurer, dans le cadre de son activité » sont remplacés par les mots : « des fondations reconnues d’utilité publique dont les statuts prévoient qu’elles remplissent une mission » et le mot : « local, » est remplacé par les mots : « , pour contribuer au financement d’études et de travaux pour ».

Objet

Le président de la République a annoncé le 15 septembre 2023 le lancement d’une collecte nationale de dons pour financer les travaux de conservation et de restauration des édifices religieux des communes de moins de 10 000 habitants en métropole et moins de 20 000 en outre-mer.

Afin d’inciter les particuliers à participer à cette collecte nationale, l’article 30 de la loi de finances pour 2024 porte le taux de la réduction d’impôt, prévue à l’article 200 du code général des impôts, de 66 % à 75 % pour les dons effectués entre le 15 septembre 2023 et le 31 décembre 2025 au profit de la Fondation du patrimoine dans le cadre de son activité d’intérêt général.

Le présent amendement propose d’élargir le nombre d’organismes collecteurs, au-delà de la seule Fondation du patrimoine, à d’autres fondations reconnues d’utilité publique qui agissent elles aussi pour la conservation et la restauration du patrimoine, afin que l’ensemble des donateurs bénéficient de manière équitable du même taux de réduction d’impôt.

Dans le cadre de cet élargissement, il est confirmé que tant les études que les travaux pour la conservation et la restauration du patrimoine immobilier religieux sont éligibles à ce dispositif.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1333 rect.

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. RAYNAL et COZIC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 2


Après l'article 2

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Les taux mentionnés au début des troisième, quatrième et dernier alinéas du 1 du I de l’article 197 du code général des impôts sont majorés respectivement de un point, de deux points et de trois points.

II. - Le I du présent article s'applique aux revenus perçus à compter du 1er janvier 2024. Lorsque le déficit public des administrations publiques françaises tel que constaté par Eurostat est inférieur à 3 % du produit intérieur brut, les taux applicables aux revenus perçus à compter du 1er janvier de l’année pour laquelle ce constat est établi sont ceux définis au 1 du I de l’article 197 dans sa rédaction résultant de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024.

Objet

Le présent amendement vise à créer une surtaxe à l’impôt sur le revenu, ciblée sur les contribuables les plus aisés, pour abonder le budget de l’État d’environ 3 milliards d’euros de recettes supplémentaires par an. Il s’agit d’une alternative pour parvenir à de nouvelles recettes nécessaires au titre du redressement des finances publiques, en renonçant à l’augmentation substantielle et injustifiée de la fiscalité appliquée à la consommation électrique, au-delà du niveau de fiscalité d’avant la crise, telle qu’elle est proposée dans le projet de loi de finances initiale déposé par le Gouvernement.

En effet, l’article 7 du présent projet de loi prévoit d’imposer à l’ensemble des Français, sans distinction de leurs capacités contributives, une augmentation conséquente des accises sur l’électricité. Par cette augmentation non ciblée de la fiscalité, le Gouvernement poursuit un objectif de rendement compte tenu de la très forte dégradation du déficit public. De la même façon, en projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, le Gouvernement a proposé la non indexation des pensions de retraite, qui vient elle aussi pénaliser l’ensemble des Français concernés.

Après avoir considérablement tari les sources de financement de l’État, notamment par la suppression de la taxe d’habitation pour les 20 % des foyers redevables les plus aisés, prévue par la loi de finances initiale pour 2020, le Gouvernement se retrouve contraint de compenser les effets de ses réformes fiscales non financées en retenant une mesure qui ne se comprend ni d’un point de vue écologique, ni du point de vue de l’équité fiscale puisque tous les ménages seraient concernées par cette hausse des prix de l’électricité.  

En conséquence, la surtaxe proposée majore, de manière progressive, les taux applicables aux tranches supérieures du barème de l’impôt sur le revenu. Elle augmente d’un point le taux applicable à la troisième tranche, de deux points le taux applicable à la quatrième tranche et de trois points le taux applicable à la dernière tranche.

La surtaxe proposée par le présent amendement devrait ainsi produire un rendement similaire à l’augmentation injustifiée des accises pesant sur l’électricité, tout en renforçant l’équité fiscale puisque le surcroît de prélèvements obligatoires se concentre sur les ménages les plus aisés, situés en haut de la distribution des revenus. Ainsi, ce sont les ménages correspondant globalement aux 20 % des foyers fiscaux qui demeuraient redevables de la taxe d’habitation sur les résidences principales avant sa suppression définitive qui sont ciblés.

La présente surtaxe à l’impôt sur le revenu a vocation à venir abonder le budget de l’État jusqu’au redressement de nos finances publiques. Le retour à l’équilibre des comptes publics ne pourra, en effet, s’effectuer uniquement par une réduction de la dépense publique.

Dans un second temps, une fois nos comptes publics rétablis, cette recette additionnelle disparaîtrait, pour être remplacée par une contribution locale qui aurait été négociée entre l’État et les associations d’élus.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-933 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


I. – Alinéa 4

Remplacer les mots :

le revenu du foyer fiscal tel que défini au II est supérieur à 250 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés et à 500 000 € pour les contribuables soumis à imposition commune

par les mots :

la valeur nette taxable du patrimoine est supérieure à 100 000 000 €

II. – Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« La valeur nette taxable du patrimoine est définie comme la valeur des biens, droits et valeurs imposables déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès.

III. – Alinéas 5 et 6

Supprimer ces alinéas.

IV. – Alinéa 8

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 1° le montant résultant de l’application d’un taux de 1 % à la valeur nette taxable du patrimoine tel que définie au I ; »

V. – Alinéa 9 

Après les mots :

de l’article 1417

Supprimer la fin de cet alinéa.

VI. – Alinéa 10

Supprimer cet alinéa.

VII. – Alinéa 12

Supprimer cet alinéa.

VIII. – Alinéas 22 et 23

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement du groupe SER instaure une contribution minimum de 1 % sur les patrimoines nets supérieurs à 100 millions d’euros, inspirée des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, qui préconise un taux de 2 %. Ce choix d’un taux initial de 1 % vise à poser les bases d’une fiscalité plus équitable sur les plus hauts patrimoines, tout en permettant de constater les effets concrets de cette mesure. Il s’agit de garantir que les foyers les plus aisés contribuent à hauteur de leurs capacités réelles, en cohérence avec le principe de justice fiscale.

Le dispositif prévoit que, si le total des impôts acquittés par ces contribuables — incluant l’impôt sur le revenu, la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), et la contribution sociale généralisée (CSG) — est inférieur à 1 % de la valeur nette de leur patrimoine, ils paieront la différence. Cette contribution vise à corriger l’injustice fiscale découlant de la dégressivité, favorisant souvent les très hauts patrimoines grâce à des stratégies d’optimisation qui limitent leur imposition effective.

L’étude de l’Institut des Politiques Publiques (IPP) de juin 2023 (« Quels impôts les milliardaires paient-ils ? » Note IPP n° 92, par Laurent Bach, Antoine Bozio, Arthur Guillouzouic et Clément Malgouyres) a montré que les 0,1 % des ménages les plus riches profitent d’une fiscalité proportionnellement plus faible que celle des ménages modestes. En ciblant les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros, cette contribution porte spécifiquement sur les actifs les plus significatifs et souvent les plus illiquides.

Enfin, la définition de la « valeur nette taxable du patrimoine » repose sur les règles en matière de droits de mutation par décès et inclut notamment les parts et actions de sociétés industrielles, commerciales, artisanales, agricoles ou libérales. Conformément à la jurisprudence constitutionnelle, le législateur dispose ainsi d'une base légale et proportionnée pour cibler ces patrimoines tout en respectant le principe d’égalité devant les charges publiques et en évitant tout caractère confiscatoire de l'impôt.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-795 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, M. BOURGI, Mme BRIQUET, MM. CARDON et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, FÉRAUD et KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et MONIER, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT et MM. TEMAL et TISSOT


ARTICLE 3


I. – Alinéa 4

Remplacer les mots :

le revenu du foyer fiscal tel que défini au II est supérieur à 250 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés et à 500 000 € pour les contribuables soumis à imposition commune

par les mots :

la valeur nette taxable du patrimoine est supérieure à 100 000 000 € ».

II. – Après l’alinéa 4

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

La valeur nette taxable du patrimoine est définie comme la valeur des biens, droits et valeurs imposables déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès. Sont notamment incluses les parts ou les actions d’une société dont l’activité principale est industrielle, commerciale, au sens des articles 34 et 35, artisanale, agricole ou libérale transmises par décès, entre vifs ou, en pleine propriété, à un fonds de pérennité mentionné à l’article 177 de la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises. 

Est considérée comme une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale l’exercice par une société d’une activité de gestion de son propre patrimoine mobilier ou immobilier. »

III. – Alinéas 5 et 6

Supprimer ces alinéas.

IV. – Alinéa 8

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 1° le montant résultant de l’application d’un taux de 0,5 % à la valeur nette taxable du patrimoine tel que définie au I ; »

V. – Alinéa 9 

Après les mots :

de l’article 1417

Supprimer la fin de cet alinéa.

VI. – Alinéa 10.

Supprimer cet alinéa.

VII. – Alinéa 12.

Supprimer cet alinéa.

VIII. – Alinéas 22 et 23.

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement de repli propose d’instaurer une contribution minimale de 0,5 % sur les patrimoines nets supérieurs à 100 millions d’euros, inspirée par les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, qui défend un taux de 2 %. Par rapport à l’amendement principal fixant cette contribution à 1 %, ce taux réduit constitue une première avancée pour engager une contribution équitable des plus hauts patrimoines au financement des finances publiques.

En garantissant un seuil minimal d’imposition, cet amendement vise à contrer les stratégies d’optimisation qui permettent aux 0,1 % des ménages les plus riches de réduire leur charge fiscale au détriment de l’intérêt général, comme l’a démontré l’étude de l’Institut des Politiques Publiques de juin 2023 (« Quels impôts les milliardaires paient-ils ? » Note IPP n° 92, par Laurent Bach, Antoine Bozio, Arthur Guillouzouic et Clément Malgouyres). Si le total des impôts acquittés, incluant l’impôt sur le revenu, la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) et la contribution sociale généralisée (CSG), reste inférieur à 0,5 % de la valeur nette de leur patrimoine, les foyers concernés devront verser la différence.

En s'appuyant sur les règles en matière de droits de mutation par décès pour définir la « valeur nette taxable du patrimoine », cette mesure garantit une base légale solide et conforme aux principes constitutionnels d’égalité devant les charges publiques, tout en posant un cadre de justice fiscale à la hauteur des enjeux économiques actuels.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1260

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 3


I. – Alinéa 4

Remplacer les mots :

le revenu du foyer fiscal tel que défini au II est supérieur à 250 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés et à 500 000 € pour les contribuables soumis à imposition commune

par les mots :

la valeur nette taxable du patrimoine est supérieure à 50 000 000 €

II. – Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« La valeur nette taxable du patrimoine est définie comme la valeur des biens, droits et valeurs imposables déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès.

III. – Alinéas 5 et 6

Supprimer ces alinéas

IV. – Alinéa 8

Remplacer les mots :

20 % au revenu défini au II

par les mots : 

2 % à la valeur nette taxable du patrimoine tel que défini au I

V. – Alinéas 10, 12, 22 et 23

Supprimer ces alinéas.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent intégrer une imposition minimale du patrimoine pour que l’article 3 ne prévoit plus uniquement une imposition minimale sur les revenus.

Cet amendement fixe le plancher à 2% du patrimoine net.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1326 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 3


I. – Alinéa 4

Remplacer le montant :

250 000 €

par le montant :

120 000 €

et le montant

500 000 €

par le montant :

240 000 €

II. – Alinéa 12

Remplacer le montant :

250 000 €

par le montant :

120 000 €

et le montant :

500 000 €

par le montant :

240 000 €

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – L’article 223 sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa du 1 du I, le montant : « 250 000 € » est remplacé par le montant : « 120 000 € » et le montant : « 500 000 € » est remplacé par le montant : « 240 000 € » ;

2° Au deuxième alinéa du 1 du II, le montant : « 250 000 € » est remplacé par le montant : « 120 000 € » et le montant : « 500 000 € » est remplacé par le montant : « 240 000 € ».

Objet

Afin de faire participer au redressement des finances publiques ceux qui en ont les moyens, l’article 3 du PLF 2025 instaure une contribution visant à garantir une imposition minimale de 20 % pour les plus hauts revenus. Cette contribution concerne les foyers soumis à la Contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), c'est-à-dire ceux dont le revenu de référence dépasse 250 000 € pour une personne seule et 500 000 € pour un couple.

Cet amendement propose de réduire le seuil de revenu imposable à la CEHR à 120 000 € pour une personne seule et 240 000 € pour un couple, entraînant ainsi une baisse proportionnelle du seuil de revenus des contribuables soumis à la contribution instaurée par l'article 3 du présent PLF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-492 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, Gisèle JOURDA, DANIEL et BÉLIM


ARTICLE 3


 Alinéa 4

Remplacer le montant :

250 000 €

par le montant :

180 649 €

et le montant :

500 000 €

par le montant :

361 298 €

Objet

Le présent amendement vise à abaisser le seuil de revenu fiscal de référence à partir duquel le présent article s’applique.

En effet, avec le seuil actuel de 250 000 € de RFR par personne l’article s’appliquera, non pas à 62 500 foyers comme a pu le répéter le Gouvernement, mais à trois fois moins, 24 300 foyers uniquement, d’après les évaluations préalables du projet de loi de finances.

Il est donc proposé d’abaisser le seuil à 180 649 € de RFR par personne, soit le seuil de la dernière tranche d’impôt sur le revenu. On rappellera utilement que le nombre de Français concerné reste extrêmement faible : un peu plus que 0,1 % des Français mais nettement moins que les 1 % les plus riches.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1504 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, M. HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. CHAUVET, DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ et M. PARIGI


ARTICLE 3


Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« Les contribuables domiciliés fiscalement hors de France sont redevables de la contribution lorsque leur revenu de source française est supérieur à 250 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés et à 500 000 € pour les contribuables soumis à imposition commune. Pour les contribuables domiciliés hors de France, les revenus mentionnés au 1° du III sont ceux de source française et les impositions mentionnées au 2° du III sont celles dues à raison de ces revenus. »

Objet

Le présent amendement vise à intégrer les contribuables fiscalement domiciliés hors de France mais percevant d’importants revenus de source française au champ d’application de la contribution différentielle prévue par l’article 3 du projet de loi de finances.

Par cet article 3 du PLF, les contribuables les plus fortunés domiciliés fiscalement en France (250 000 euros de revenu pour une personne seule, 500 000 euros pour un couple) devront acquitter, au titre de l’imposition des revenus perçus de 2024 à 2026 une contribution additionnelle ayant pour effet de relever leur niveau d’imposition lorsque leur taux d’imposition effectif n’atteint pas un minimum de 20 % de leurs revenus. La contribution envisagée permet ainsi de combler cette différence. Environ 24 300 foyers seraient effectivement redevables de cette contribution différentielle.

Ainsi, les contribuables domiciliés hors de France mais disposant de revenus de source française échapperaient à la contribution différentielle, alors qu’ils entrent dans le champ de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR). Cette différence de régime n’apparaît pas justifiée.

De plus, elle encourage de façon disproportionnée les non-résidents par rapport aux résidents pour l’imposition d’une même opération économique. Ainsi, un contribuable redevable de la contribution qui résiderait en France et qui réaliserait une plus-value immobilière importante serait placé dans une situation plus désavantageuse qu’un non-résident réalisant la même opération. Cette distinction paraît contraire au principe d’égalité devant l’impôt.

Enfin, en l’absence de réforme de "l’exit tax", le dispositif actuel encourage l’expatriation.

Dès lors, le présent amendement propose d’intégrer les non-résidents au champ d’application de la contribution, afin que leurs revenus de source française soient pris en compte pour le calcul du seuil d’éligibilité ainsi que pour l’établissement du montant dû.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1505 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, MM. MENONVILLE et CAMBIER, Mmes BILLON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ et M. PARIGI


ARTICLE 3


I. – Alinéa 5

Après les mots : 

défini au 1° du IV de l’article 1417

remplacer la fin de l’alinéa par les mots :

diminué du montant de l’abattement prévu à l’article 150-0 D ter.

II. – Alinéa 10

Après les mots :

majoré de l’avantage en impôt procuré par

supprimer les mots : 

les réductions d’impôt prévues à l’article 199 quater B, à l’article 199 undecies B, à l’exception des vingt-sixième à dernier alinéas du I, à l’article 238 bis et à l’article 107 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, ainsi que de l’avantage en impôt procuré par les crédits d’impôt prévus à l’article 200 undecies, aux articles 244 quater B à 244 quater W et aux articles 27 et 151 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 et par

III. – Alinéa 14 à 21

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement vise à rapprocher l’assiette de la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) créée par l’article 3 du projet de loi de finances de celle de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR), dans un objectif de lisibilité et d’efficacité du dispositif.

En effet, l’article 3 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit que les contribuables les plus fortunés domiciliés fiscalement en France (250 000 euros de revenu pour une personne seule, 500 000 euros pour un couple) devront acquitter, au titre de l’imposition des revenus perçus de 2024 à 2026 une contribution additionnelle ayant pour effet de relever leur niveau d’imposition lorsque leur taux d’imposition effectif n’atteint pas un minimum de 20 % de leurs revenus. La contribution envisagée permet ainsi de combler cette différence. Environ 24 300 foyers seraient effectivement redevables de cette contribution différentielle.

Contrairement à ce qui est soutenu dans l’exposé des motifs de l’article, le revenu fiscal de référence de la CEHR et de la CDHR diffèrent très largement du fait de retraitements qui impactent négativement l’assiette de la CDHR. Ces retraitements posent plusieurs problèmes.

D’abord, ils rendent la contribution très peu lisible. Ensuite, les retraitements appliqués à la CDHR vident le dispositif de sa substance. Ces retraitements reviennent en effet à diminuer artificiellement le revenu fiscal de référence et à majorer tout aussi artificiellement le montant d’impôts à imputer. L’assiette s’éloigne ainsi très significativement de la situation contributive réelle du contribuable, ce qui est préjudiciable à son rendement et à sa légitimité.

Enfin, ces retraitements aboutissent à des situations de cumul d’avantages fiscaux. Ainsi, un même avantage fiscal réduit l’assiette de la CDHR mais augmente le montant de CEHR qu’on lui impute. Cette situation n’est pas justifiée et doit être corrigée.

L’amendement propose ainsi d’uniformiser le revenu fiscal de référence de la CEHR avec celui de la CDHR en supprimant les différents retraitements d'assiette, à l’exception de l’abattement exceptionnel pour départ à la retraite des dirigeants de PME. En revanche, il ne revient pas sur la prise en compte de la situation de famille pour le calcul de la CDHR.

Si les différents dispositifs de crédits d’impôt et de réductions d’impôt sont parfaitement justifiés et utiles, leur cumul ne doit pas aboutir à permettre aux contribuables les plus fortunés et les mieux conseillés d’échapper à l’imposition plancher de 20% prévue par l’article. Ces avantages continueront bien sûr d’être pris en compte pour la grande majorité des contribuables assujettis dont le taux marginal d’imposition est supérieur au seuil de 20%. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2080

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 3


Alinéa 5

Supprimer les mots :

, autres que ceux mentionnés aux 1 ter ou 1 quater de l’article 150-0 D

Objet

Le présent amendement a pour objet d’exclure du revenu référence servant d’assiette pour le calcul de la nouvelle contribution différentielle sur les hauts revenus les abattements pour durée de détention prévus aux 1 ter et 1 quater de l’article 150-0 D du code général des impôts.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1389 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 3


I. – Alinéa 5

Après les mots : 

même 1° du IV de l’article 1417,

insérer les mots :

des revenus exonérés en application des articles 163 quinquies B et C

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vient exclure de l’assiette du dispositif de la contribution différentielle les montants distribués par les fonds de capital investissement qui investissement majoritairement dans des entreprises non cotées de l’Union européenne. Il s’agit d’investissements de long terme puisque le contribuable s’engage à détenir son investissement pendant au moins 5 ans – et les conserve généralement plus longtemps –, permettant ainsi le financement en fonds propre et quasi-fonds propres de nos entreprises.

Il est essentiel de ne pas décourager ce type d’investissement afin de permettre de poursuivre le mouvement de démocratisation du capital-investissement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1399 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 3


I. - Alinéa 5

1° Supprimer le mot :

et

2° Compléter cet alinéa par les mots :

, du résultat net bénéficiaire déterminé en application de l’article 238, et des produits imposés au taux de 10 % mentionnés au second alinéa du I de l’article 93 quater

II. - Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

"L’impôt sur le revenu mentionné au 2° du présent III est minoré du montant de l’imposition séparée prévue au deuxième alinéa du a du I de l’article 219 dont a fait l’objet le résultat net bénéficiaire déterminé en application de l’article 238 et du montant de l’imposition au taux de 10 % des produits mentionnés au second alinéa du I de l’article 93 quater."

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 3 du présent projet de loi instaure une contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de hauts revenus. Elle est égale à la différence entre, d’une part, le montant résultant de l’application d’un taux de 20% au revenu fiscal de référence tel que défini au 1° du IV de l’article 1417 du code général des impôts (CGI), diminué de certains abattements et bénéfices exonérés et, d’autre part, le montant résultant, notamment, de l’impôt sur le revenu.

Dans sa rédaction issue de l’article 3 du présent projet de loi, ce dispositif conduira à rehausser le taux d’imposition de certains revenus de propriété industrielle pour lesquels le législateur a prévu des taux d’imposition préférentiel afin de favoriser leur développement et leur relocalisation en France. 

Ainsi, l’article 238 du CGI prévoit un régime de taxation au taux réduit de 10% des revenus tirés de la cession, concession, ou sous-concession d’actifs de propriété industrielle éligibles. L’assiette effectivement imposée au taux de 10% est corrélée aux dépenses de recherche et de développement qui ont été exposées par le contribuable en vue de la création de ces actifs.

De la même manière, le second alinéa du I de l’article 93 quater du CGI prévoit que les produits perçus par les inventeurs personnes physiques et leurs ayants droit au titre de la cession ou concession de licences d’exploitation d’un logiciel protégé par le droit d’auteur, d’une invention brevetable ou d’un actif incorporel qui satisfait aux conditions prévues au 1°, 2° 4° du I de l’article 238 du CGI sont également imposés au taux de 10%.

Afin de préserver pleinement l’effet incitatif de ces dispositifs, le présent amendement propose d’exclure les revenus visés par ces deux dispositifs du champ de la contribution différentielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1702 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LÉVRIER


ARTICLE 3


I. - Alinéa 5

1° Supprimer le mot :

et

2° Compléter cet alinéa par les mots :

, du résultat net bénéficiaire déterminé en application de l’article 238, et des produits imposés au taux de 10 % mentionnés au second alinéa du I de l’article 93 quater

II. - Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

"L’impôt sur le revenu mentionné au 2° du présent III est minoré du montant de l’imposition séparée prévue au deuxième alinéa du a du I de l’article 219 dont a fait l’objet le résultat net bénéficiaire déterminé en application de l’article 238 et du montant de l’imposition au taux de 10 % des produits mentionnés au second alinéa du I de l’article 93 quater."

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 3 du présent projet de loi instaure une contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de hauts revenus. Elle est égale à la différence entre, d’une part, le montant résultant de l’application d’un taux de 20 % au revenu fiscal de référence tel que défini au 1° du IV de l’article 1417 du code général des impôts (CGI), diminué de certains abattements et bénéfices exonérés et, d’autre part, le montant résultant, notamment, de l’impôt sur le revenu.

Dans sa rédaction issue de l’article 3 du présent projet de loi, ce dispositif conduira à rehausser le taux d’imposition de certains revenus de propriété industrielle pour lesquels le législateur a prévu des taux d’imposition préférentiel afin de favoriser leur développement et leur relocalisation en France. 

Ainsi, l'article 238 du CGI prévoit un régime de taxation au taux réduit de 10 % des revenus tirés de la cession, concession, ou sous-concession d’actifs de propriété industrielle éligibles. L’assiette effectivement imposée au taux de 10 % est corrélée aux dépenses de recherche et de développement qui ont été exposées par le contribuable en vue de la création de ces actifs.

De la même manière, le second alinéa du I de l’article 93 quater du CGI prévoit que les produits perçus par le inventeurs personnes physiques et leurs ayants droit au titre de la cession ou concession de licences d’exploitation d’un logiciel protégé par le droit d’auteur, d’une invention brevetable ou d’un actif incorporel qui satisfait aux conditions prévues au 1°, 2° 4° du I de l’article 238 du CGI sont également imposés au taux de 10 %.

Afin de préserver pleinement l’effet incitatif de ces dispositifs, le présent amendement propose d’exclure les revenus visés par ces deux dispositifs du champ de la contribution différentielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2087

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 3


Alinéa 5

1° Supprimer le mot :

et

2° Compléter cet alinéa par les mots :

, et des produits et revenus exonérés par application d’une convention internationale relative aux doubles impositions

Objet

Le présent amendement vise à ajuster la définition du revenu de référence servant d’assiette pour le calcul de la contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de hauts revenus (CDHR).

 Le projet de loi initial omettait de neutraliser les produits et revenus exonérés par application d’une convention internationale relative aux doubles impositions. En effet, dans le dispositif initial, seuls les revenus de source étrangère ouvrant droit à un crédit d’impôt conventionnel étaient neutralisés. Le présent amendement complète donc ce dispositif en précisant que le revenu de référence servant d’assiette pour le calcul de la CDHR est diminué des produits et revenus exonérés par une convention fiscale internationale.

Cet ajustement permettra ainsi de traiter équitablement tous les contribuables titulaires de revenus de source étrangère pour lesquels les conventions fiscales internationales règlent les situations de double imposition, quelle que soit la méthode d’élimination de la double imposition qui s’applique à ce type de revenus (méthode du taux effectif avec exonération ou méthode d’imposition à l’impôt sur le revenu avec octroi d’un crédit d’impôt conventionnel).

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1613 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Favorable
Tombé

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 3


I. –Alinéa 5

1° Supprimer le mot :

et

2° Compléter cet alinéa par les mots :

et des produits et revenus visés à l’article 155 B

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à préserver le régime des impatriés en France, en reconnaissant son rôle essentiel dans l’attractivité économique de notre pays. Face à une concurrence internationale accrue pour attirer les talents, il est nécessaire de garantir à la France un dispositif fiscal qui lui permette toujours de rivaliser avec nos voisins européens.

Depuis sa création en 2003, le régime des impatriés a démontré son efficacité en favorisant l’installation en France de milliers de talents étrangers et inversement le retour de ceux qui étaient partis. Ce régime participe activement à la compétitivité des entreprises sur le territoire à l’heure où la France connaît une fuite regrettable de ses cerveaux, notamment dans des secteurs stratégiques.

En 2020, France Stratégie mettait déjà en évidence que l’attraction de talents internationaux renforce l’innovation et stimule les investissements directs étrangers (IDE), contribuant ainsi directement à la croissance économique et à la création d’emplois sur le territoire français.

En améliorant la compétitivité fiscale de la France, ce dispositif participe à l’attractivité globale de notre économie tout en stimulant la consommation intérieure. A l’heure où l’Italie réforme son régime des impatriés pour attirer des talents depuis la France, il est crucial de maintenir ce régime pour nous positionner parmi les pays les plus attractifs pour les talents internationaux.

A ce titre, l’article 3 du PLF 2025 prévoit d’instaurer une contribution différentielle sur les hauts revenus (« CDHR »). Applicable à compter de l’imposition des revenus de l’année 2024 et jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2026, la CDHR aurait pour objectif d’assurer une imposition minimale de 20 % des plus hauts revenus et par conséquent du régime des impatriés.

En tout état de cause, l’application de la CDHR aux impatriés s’inscrirait indéniablement dans une politique fiscale de « l’immédiateté » en générant certes une perspective de rendement modeste à court terme mais au prix d’une fuite importante de ces talents. Afin de restituer sa pleine efficacité au régime des impatriés, cet amendement propose de corriger le Revenu de Référence, qui constitue la base de calcul de la CDHR, en la diminuant des revenus exonérés en vertu du régime des impatriés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-398 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 3


I. – Alinéa 5

Remplacer les mots :

et des plus-values mentionnées au I de l’article 150-0 B ter pour lesquelles le report d’imposition expire

par les mots :

, sans qu’il soit tenu compte des plus-values mentionnées au I de l’article 150-0 B ter, retenues pour leur montant avant application de l’abattement mentionné aux 1 ter ou 1 quater de l’article 150-0 D

II. – Alinéa 9

Supprimer les mots :

, majoré de 1 500 € par personne à charge au sens des articles 196 à 196 B et de 12 500 € pour les contribuables soumis à imposition commune

III. – Alinéa 10

Supprimer les mots :

les réductions d’impôt prévues à l’article 199 quater B, à l’article 199 undecies B, à l’exception des vingt- sixième à dernier alinéas du I, à l’article 238 bis et à l’article 107 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, ainsi que de l’avantage en impôt procuré par les crédits d’impôt prévus à l’article 200 undecies, aux articles 244 quater B à 244 quater W et aux articles 27 et 151 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 et par

IV. – Alinéa 12

Remplacer les mots :

de la différence, lorsqu’elle est positive entre ce montant et 82,5 % de la différence entre ce revenu et 250 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés ou 500 000 €

par les mots :

de 22,5 % de la différence entre ce revenu et 330 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés ou 660 000 €

V. – Alinéas 14 à 21 et 23

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet article vise à garantir que le rendement de 2Md€ anticipé par le Gouvernement grâce à cette nouvelle contribution soit effectivement réalisé en clarifiant l’assiette sur laquelle elle repose. Pour se faire, il se propose de simplifier les règles d’assujettissement à la CDHR et le calcul de son montant en supprimant l’essentiel des retraitements proposés par le présent article

Dans le détail, cet article introduit quatre éléments.

Premièrement, il propose de retenir le revenu fiscal de référence (RFR) tel que retenu pour le calcul de la CEHR tant pour déterminer le seuil d’assujettissement à la CDHR que le montant de l’impôt minimal théorique dû par les contribuables à hauts revenus. De cette manière, tandis que le Gouvernement propose de minorer le montant du RFR en lui retranchant l’avantage en impôt retiré de près de 15 avantages fiscaux, cet amendement propose une assiette plus large.

Deuxièmement, il propose de s’en tenir aux impôts effectivement payés par le contribuable. En effet, le présent article tend à ajouter au montant des impôts effectivement acquittés par le contribuable des sommes fictives, ce qui peut conduire à créer une incitation au recours aux niches fiscales qui permettent de minorer l’IR payé tout en échappant à la CDHR.

Troisièmement, il propose de supprimer deux abattements forfaitaires liés à la situation de famille prévus par cet article : l’abattement forfaitaire de 12 500€ aux couples soumis à une imposition commune et de 1 500€ par personne à charge. En effet, ils créent des différences de traitement selon la situation familiale tandis que les dispositifs de familiarisation existants au titre de l’IR prennent suffisamment en compte la capacité contributive des contribuables.

Enfin, il propose un mécanisme de décote qui évite les ressauts d'imposition mais garantit que la CDHR sera payée dès 250 000 euros de RFR. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-674

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 3


I. – Alinéa 5

Remplacer les mots :

et des plus-values mentionnées au I de l’article 150-0 B ter pour lesquelles le report d’imposition expire

par les mots :

, sans qu’il soit tenu compte des plus-values mentionnées au I de l’article 150-0 B ter, retenues pour leur montant avant application de l’abattement mentionné aux 1 ter ou 1 quater de l’article 150-0 D

II. – Alinéa 9

Supprimer les mots :

, majoré de 1 500 € par personne à charge au sens des articles 196 à 196 B et de 12 500 € pour les contribuables soumis à imposition commune

III. – Alinéa 10

Supprimer les mots :

les réductions d’impôt prévues à l’article 199 quater B, à l’article 199 undecies B, à l’exception des vingt- sixième à dernier alinéas du I, à l’article 238 bis et à l’article 107 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, ainsi que de l’avantage en impôt procuré par les crédits d’impôt prévus à l’article 200 undecies, aux articles 244 quater B à 244 quater W et aux articles 27 et 151 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 et par

IV. – Alinéa 12

Remplacer les mots :

de la différence, lorsqu’elle est positive entre ce montant et 82,5 % de la différence entre ce revenu et 250 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés ou 500 000 €

par les mots :

de 22,5 % de la différence entre ce revenu et 330 000 € pour les contribuables célibataires, veufs, séparés ou divorcés ou 660 000 €

V. – Alinéas 14 à 21 et 23

Supprimer ces alinéas.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, proposent de renforcer la contribution différentielle sur les hauts revenus en l’instaurant sur le même modèle que la contribution dite exceptionnelle sur les hauts revenus c’est-à-dire en prenant le revenu fiscal de référence pour déterminer le seuil d’assujettissement et en supprimant la déduction des avantages fiscaux pour le calcul de l’impôt dû.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1390 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 3


I. – Alinéa 6

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Sont réputés être de tels revenus, les sommes, valeurs et distributions exonérées en application de l’article 163 quinquies B et du 2 du II de l’article 163 quinquies C.

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli a pour objet d’aligner, s’agissant de l’abattement prévu par cet alinéa de l’article 3 pour l’imposition des revenus exceptionnels, les investisseurs directs et ceux réalisant des investissements au capital d’entreprises non cotées via des fonds de capital-investissement.

Il vise à s’assurer que les produits et sommes distribués par ces fonds – et provenant essentiellement de la cession ponctuelle par ces fonds des entreprises qu’ils ont accompagnées pendant des cycles d’investissement de plusieurs années – soient traités au niveau de l’investisseur comme étant des revenus exceptionnels, ce qui aurait été le cas s’ils avaient détenu en direct leur investissement dans les sociétés du portefeuille constitués par le fonds.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-910

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéa 8

Remplacer le taux :

20 %

par le taux :

35,67 %

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain, repris des travaux de l’Assemblée nationale vise à accroitre le taux de la contribution différentielle sur les hauts revenus.

Le présent propose d’instaurer une contribution différentielle, visant à faire en sorte que les concernés paient au moins 20 % d’impôt sur le revenu.

En clair, constatant que les plus riches parviennent à éviter le taux normal de l’impôt sur le revenu qui les concerne, qui tend vers 45 %, le Gouvernement se propose de tolérer qu’ils ne paient que 20 %. Le présent amendement se propose donc de rehausser le taux, afin de faire en sorte que les concernés paient au moins 35,67 % d’impôt sur le revenu.

Ce taux n’a pas été choisi au hasard : c’est le taux moyen d’IR que paiera un contribuable avec un revenu fiscal de référence de 250 000 € (c’est à dire le seuil pour être concerné par le présent article) en lui appliquant le barème normal de l’impôt sur le revenu. Les auteurs du présent amendement considèrent que ce arbitrage est déjà généreux puisque ces contribuables devraient en réalité s’acquitter d’un taux moyen de 42,67 %.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1331 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et CANÉVET, Mmes VERMEILLET et ANTOINE, M. LONGEOT et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 3


I. – Après l’alinéa 9

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« IV. – A. – Pour la détermination de l’impôt sur le revenu mentionné au 2° du III :

« 1° l’impôt sur le revenu se rapportant aux revenus remplissant les conditions prévues à la première phrase du second alinéa du II est retenu pour le quart de son montant ;

II. – Alinéa 10

Remplacer la référence :

IV 

par la référence :

2° 

III. – Alinéa 11, au début

Insérer la mention :

B.

V. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à IV, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 3 du présent projet de loi de finances instaure une nouvelle contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) à la charge des contribuables disposant des plus hauts revenus. Ceux d'entre eux dont le taux moyen d’imposition au titre de l’impôt sur le revenu et de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus est inférieur à 20 % du revenu de référence déterminé pour l'application de cette contribution seront ainsi redevables de la CDHR.

Des modalités spécifiques de prise en compte des revenus exceptionnels sont prévues, tant pour l’appréciation du seuil d’entrée dans le dispositif que pour le calcul de la contribution. Les revenus qualifiés d’exceptionnels pour l’application de la CDHR sont ainsi pris en compte pour le quart de leur montant.

Par cohérence, le présent amendement prévoit que l’impôt sur le revenu se rapportant à ces revenus exceptionnels pris en compte pour le calcul de la contribution est également retenu pour le quart de son montant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-370 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Mme BRIQUET, MM. RAYNAL, BOURGI, ROS et CARDON, Mme LE HOUEROU, MM. ZIANE, REDON-SARRAZY et TISSOT et Mmes BLATRIX CONTAT, BÉLIM et ESPAGNAC


ARTICLE 3


I. - Alinéa 10

Après la référence :

I

insérer les mots :

à l’article 200

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objet d’ajouter la réduction d’impôt relative au don des particuliers à la liste des avantages fiscaux réintégrés pour calculer la somme des impôts effectivement acquittés par le contribuable dans le cadre de la contribution différentielle sur les hauts revenus.

Il vise à préserver les effets de l’avantage fiscal du don pour les contribuables concernés et donc d’inciter à la générosité envers des organisations d’intérêt général. 

Cet amendement a été travaillé avec un syndicat professionnel des organisations d’intérêt général faisant appel à la générosité du public.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1974 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. CHAUVET, Louis VOGEL, DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE et M. LONGEOT


ARTICLE 3


I. – Alinéa 10

Après la référence :

I

insérer les mots :

à l’article 200,

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de préserver les effets de la réduction d’impôt en faveur du mécénat prévue à l’article 200 du code général des impôts s’agissant de la prise en compte de l’impôt sur le revenu acquitté par les contribuables dans le champ de la CDHR.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1614 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 3


Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots :

ainsi que par les montants d’impôt sur le revenu et de contribution prévue à l’article 223 sexies qui auraient été dus en France à raison des revenus exonérés par application d’une convention internationale relative aux doubles impositions, si ces revenus y avaient été imposés

Objet

L’article 3 du projet de loi de finances pour 2025 introduit une contribution spécifique permettant d’assurer une imposition minimale des plus hauts revenus lorsque le taux moyen d’imposition au titre de l’impôt sur le revenu (« IR ») et de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (« CEHR ») est inférieur à 20 % du revenu fiscal de référence.

Cette contribution entraîne ainsi une imposition additionnelle pour les contribuables dont le revenu fiscal de référence dépasse 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple à hauteur de la différence entre (A) le montant de l’imposition minimum (correspondant à 20 % du revenu fiscal de référence tel que défini par le projet de loi) et (B) le montant d’IR et de CEHR effectivement acquitté.

(A) Le revenu fiscal de référence tel que défini par le projet de loi comprend non seulement l’ensemble des revenus imposables à l’IR, y compris de source étrangère, mais également les revenus étrangers exonérés par application d’une convention internationale relative aux doubles impositions. L’article 1417 du code général des impôts, auquel renvoie l’article 224, inclut en effet les revenus étrangers exonérés dans le champ de la CEHR (c du 1° du IV de l’article 1417).

(B) L’alinéa 10 de l’article 3 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit par ailleurs que le montant résultant de la somme de l’impôt sur le revenu visé au 2° du III de l’article 224 doit être « majoré de l’avantage en impôt procuré par (…) les crédits d’impôt prévus par les conventions fiscales internationales, dans la limite de l’impôt dû ».

Pour les personnes domiciliées en France, les conventions fiscales internationales règlent les situations de double imposition, en prévoyant alternativement :

a) L’octroi d’un crédit d’impôt égal à l’impôt acquitté dans l’État de source du revenu, dans la limite de l’impôt français dû au titre de ce revenu ;

b) L’octroi d’un crédit d’impôt égal à l’impôt français dû au titre de ce revenu,

c) Une exonération avec prise en compte du revenu étranger pour la détermination du taux effectif d’imposition applicable aux autres revenus imposables.

En pratique, les méthodes b) et c) sont équivalentes.

Il ne fait par ailleurs pas de doute que la CDHR, au même titre que la CEHR, constitue un « impôt ou taxe analogue » à l’impôt sur le revenu entrant dans le champ d’application des conventions fiscales en matière d’impôt sur le revenu.

Dans les situations a) et b), le revenu de source étrangère est soumis à l’impôt sur le revenu et à la CEHR. L’impôt français effectivement acquitté est ensuite réduit grâce à l’imputation du crédit d’impôt conventionnel. En rajoutant aux impositions effectivement acquittées le montant des crédits d’impôts imputés, l’alinéa 10 permet d’assurer la conformité de la CDHR avec les conventions fiscales.

En revanche, la conformité aux conventions internationales n’est pas assurée pour les revenus exonérés en application d’une convention fiscale qui sont en l’état actuel du texte effectivement soumis à la CDHR. En effet ces revenus étrangers sont intégrés dans le revenu fiscal de référence et donc dans l’assiette des 20 %, sans qu’aucune majoration ne soit apportée au montant des impositions effectivement acquittées visé à l’alinéa 10. La CDHR est ainsi clairement contraire au

droit conventionnel qui prévoit leur exonération en France. Par ailleurs, ces revenus étant en principe taxés dans l’État de source, il en résulte une double imposition potentielle non corrigée par le texte.

Dans la mesure où l’article 224 ne tient compte que des impositions acquittées en France ou des crédits d’impôts conventionnels, il est proposé, pour les revenus exonérés en vertu d’une convention fiscale, de majorer le montant des impositions actuellement prises en compte pour la détermination de l’assiette de la CDHR. Afin de respecter la symétrie entre les revenus retenus dans cette assiette (qui incluent les revenus exonérés en vertu des conventions fiscales) et les impôts qui

y sont afférents, cette majoration doit s’opérer à hauteur des montants d’impôt sur le revenu et de CEHR correspondant aux revenus exonérés en vertu des conventions fiscales si ceux-ci avaient été imposés en France. La conformité du dispositif de la CDHR au droit conventionnel est ainsi préservée.

Cette modification permettrait par ailleurs de placer les contribuables exonérés dans la même situation que ceux bénéficiant d’un crédit d’impôt égal à l’impôt français, ce qui permet d’éviter un grief d’inconstitutionnalité fondé une rupture d’égalité devant les charges publiques.

 



NB :Suppression du gage à la demande du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1391 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 3


I. – Alinéa 17

Après la référence :

199 undecies C

insérer la référence :

199 tervicies

II. – Alinéa 19

Supprimer cet alinéa.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les investissements directs dans les immeubles des Quartiers Anciens Dégradés (QAD) ou des Sites Patrimoniaux Remarquables (SPR), réalisés avant le 31 décembre 2024, voient par l’article 3 leur contrepartie fiscale tronquée aux sommes payées à fin 2024, alors que tous les investissements dans l’immobilier locatif outre-mer, dans l’immobilier locatif neuf ou dans les entreprises ultra-marines, voire les investissements indirects réalisés dans les SCPI du même secteur, n’ont pas cette limitation.

Cet amendement vise à aligner le traitement de l’immobilier dans les QAD et SPR sur celui de l’immobilier neuf ou ultramarin ou des investissements productifs similaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-675

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 3


Alinéa 22 

Supprimer les mots :

et jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2026

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, proposent de pérenniser cette contribution différentielle sur les hauts revenus de sorte à ce que les contribuables les plus aisés de ce pays ne puissent connaitre une imposition réelle inférieure à 20% de leurs revenus et non seulement jusqu’en 2026.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-907

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL et OUIZILLE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 3


Alinéa 22

Supprimer les mots : 

et jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2026

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain, repris des travaux de l’Assemblée nationale, vise à pérenniser la contribution différentielle sur les hauts revenus.

Sans cela, non seulement le gouvernement se proposerait de tolérer que les plus aisés (au-delà de 250 000 € de revenu fiscal de référence) ne paient que 20 % d’impôt au lieu des 45% du droit commun, mais en plus, il se proposerait d'accepter qu'à compter de 2027, leur taux effectif d'imposition retombe à ce qu'il est aujourd'hui, bien en dessous de ces 20 %, alors même que les besoins de financement de l’action publique sont immenses !

Cet amendement propose de pérenniser les dispositions prévues par cet article. En effet, le caractère exceptionnel et donc temporaire de la contribution demandée aux plus hauts revenus contraste avec le caractère durable des coupes budgétaires qui sont responsables de l'effondrement de nos services publiques et la destruction de notre protection sociale.

Par ailleurs, cette « contribution exceptionnelle » n’est pas une contribution, mais simplement un mécanisme de garantie que les plus hauts revenus participent aussi à la solidarité nationale.

Un célibataire sans enfant qui toucherait 250 000€ par an, soit le seuil d’assujettissement de l’article, devrait en principe s’acquitter de 63 318€ d’impôt sur son revenu, soit un taux d’imposition moyen de 25,3%, au-dessus des 20% visés par l’article.

Si notre système fiscal fonctionnait et que les riches payaient leur juste part d’impôt, ce mécanisme n'aurait aucun intérêt ! Le fait que le gouvernement attende 2 milliards d'euros de recette illustre à quel point notre modèle fiscal est grevé par les différentes formes d’exonérations. La moindre des choses, dans l’attente d’une refonte fiscale pour mettre un terme à toutes les exonérations et crédits d’impôts injustes dont bénéficient les plus riches, est de pérenniser cette disposition.

Loin des chiffres chocs de 60 000 foyers fiscaux transmis initialement à la presse, ce dispositif ne toucherait déjà plus que 24 300 foyers fiscaux, soit 0,06% des ménages. Cette toute petite oligarchie devrait contribuer à la hauteur de ses moyens pour financer la solidarité nationale. S’assurer qu’elle est assujettie à un taux d’imposition minimal.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1338

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 3


Alinéa 22

Supprimer les mots :

et jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2026

Objet

Cet amendement vise à rendre pérenne la contribution différentielle sur les hauts revenus créée par l’article 3 du projet de loi de finances.

En effet, ce projet de loi de finances est très inégalitaire : aux plus riches, il est demandé seulement un effort fiscal ponctuel, pour un montant de 2 milliards. Mais pour les classes populaires et moyennes, qu’il s’agisse de la taxe sur l’électricité (pour un montant de 41 milliards) ou de la dégradation aggravée des services publics, ce sont des mesures durables qui vont de fait s’imposer. Il semble donc important de veiller à l’équilibre des efforts demandés.

En effet, le problème de manque de recettes qui a causé le déficit que subit la France n’est pas conjoncturel mais structurel : il résulte de la politique menée depuis 2017 visant à diminuer les impôts des plus riches et des grandes entreprises. Cette politique menée au nom de “l’attractivité” s’est révélée être un puits sans fond de cadeaux fiscaux, accompagnées de baisses des dépenses publiques pour les personnes les plus modestes et les classes moyennes qui ont provoqué une explosion des inégalités. 

 Ainsi, le patrimoine des 500 plus grosses fortunes françaises est passé de 20% du PIB en 2017 à 45% du PIB en 2022. Dans le même temps, la pauvreté et la précarité ont explosé. 

Corriger une partie de cette différence de traitement fiscal : tel est le but de cet amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1503 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON et HOUSSEAU, MM. CHAUVET, DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ et M. PARIGI


ARTICLE 3


Alinéa 22 

Supprimer les mots :

et jusqu’à l’imposition des revenus de l’année 2026

Objet

Le présent amendement vise à pérenniser la contribution différentielle sur les hauts revenus (CDHR) instaurée par l’article 3 du projet de loi de finances pour 2025.

Par l’article 3 du PLF, les contribuables les plus fortunés (250 000 euros de revenu pour une personne seule, 500 000 euros pour un couple) devront acquitter, au titre de l’imposition des revenus perçus de 2024 à 2026 une contribution additionnelle ayant pour effet de relever leur niveau d’imposition lorsque leur taux d’imposition effectif n’atteint pas un minimum de 20 % de leurs revenus. La contribution envisagée permet ainsi de combler cette différence. Environ 24 300 foyers seraient effectivement redevables de cette contribution différentielle.

Le présent amendement propose de revenir sur le bornage temporel de ce dispositif. En effet, celui-ci inciterait les contribuables à retarder de trois ans les opérations financières de nature à les faire entrer dans le champ d’application de la contribution. Or, le décalage dans le temps des opérations visées (cessions de biens immobiliers, distributions de dividendes, cessions de valeurs mobilières...) participerait au ralentissement de la vie économique de notre pays et impacterait les finances publiques. Il est ainsi proposé de lutter contre l’effet de bord rendu possible par le bornage temporel de cet article, en le pérennisant dans le temps. 

Le législateur restera compétent pour mettre fin à cette contribution différentielle à l’occasion d’une loi de finances ultérieure, une fois que la situation des finances publiques le permettra. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2070

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 7 de l’article 39 est abrogé ;

2° Le 4° du 1 de l’article 93 est abrogé ;

3° A l’avant-dernier alinéa de l’article 193, au 5 du I de l’article 197, à la première phrase du second alinéa du 4 de l’article 199 sexdecies, à la première phrase du premier alinéa du 7 de l’article 200 quater, à la première phrase du 7 de l’article 200 quater A, à la troisième phrase du premier alinéa de l’article 200 quater B, à la première phrase du premier alinéa du 9 de l’article 200 quater C, à la première phrase du III de l’article 200 undecies, à la première phrase du VII de l’article 200 quaterdecies et à la première phrase du dernier alinéa du II de l’article 200 sexdecies, la référence : « 199 quater B » est remplacée par la référence : « 199 quater F » ;

4° L’article 199 quater B est abrogé ;

5° Au b du 2 de l’article 200-0 A, la référence : « 199 quater B, » est supprimée ;

6° Les articles 1649 quater C à 1649 quater O sont abrogés ;

7° Le a du 4 du II de l’article 1727 est abrogé. 

Objet

Le présent amendement propose de supprimer la réduction d’impôt accordée aux adhérents de centres de gestion ou d’associations agréés (OGA), prévue à l’article 199 quater B du code général des impôts (CGI) ainsi que l’agrément délivré par l’administration fiscale aux OGA.

La suppression de la réduction d’impôt, qui s’inscrit dans la continuité de celle de la majoration de 25 % des revenus professionnels des entreprises n’adhérant pas à un OGA, adoptée par l’article 34 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021, vise, outre l’économie budgétaire escomptée, à mettre fin aux effets d’aubaine relevés par plusieurs évaluations, l’effet incitatif de la réduction d’impôt sur l’option pour le régime réel n’ayant pas été démontré.

Par ailleurs, la fin du dispositif de majoration 25 % des revenus professionnels a engendré une perte d’attractivité des centres de gestion ou des OGA auprès des entreprises et de facto une baisse significative du nombre de leurs adhérents. De plus en plus de structures ne respectent plus le nombre minimum d’adhérents exigé par l’administration fiscale et ne disposent plus des moyens suffisants à l’exercice de leurs missions légales de prévention du risque fiscal.

Ces structures pourront poursuivre leurs activités sous la forme associative non agréée ou sous une autre forme commerciale après une période transitoire de trois ans qui leur a permis de réorganiser leur modèle économique tout en bénéficiant du label et de l’accompagnement de l’administration.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2215 rect.

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2070 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PARIGI et Mme BILLON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Amendement n° I-2070

Compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés : 

.... – Le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2027.

.... - Les agréments en cours pour les centres de gestion agréés, au titre de l’article 1649 quater C, les associations agréées des professions libérales, au titre de l’article 1649 quater F, et les organismes mixtes de gestion agréés, mentionnés aux articles 1649 quater I et suivants, dont le terme est antérieur au 1er janvier 2027, sont prolongés d’office jusqu’au 31 décembre 2026, si l’organisme agréé concerné en fait le demande auprès de l’administration fiscale.

Objet

Le présent sous-amendement a pour objet, d’une part, de repousser au 1er janvier 2027 l’entrée en vigueur de la suppression, prévue par l’amendement gouvernemental, de la réduction d’impôt, plafonnée à 915 euros, accordée aux adhérents de centres de gestion, associations et organismes mixtes de gestion agréés (OGA), pour frais de comptabilité et d’adhésion aux OGA, et, d’autre part, de prolonger d’office les agréments des organismes concernés qui arriveraient à échéance avant le 1er janvier 2027.

Le report de l’entrée en vigueur au 1er janvier 2027 de la suppression de la réduction d’impôt prévue à l’article 199 quater B du code général des impôts laisserait deux ans aux OGA pour achever l’adaptation de leur modèle économique, diversifier leurs missions au service des professionnels indépendants et trouver de nouveaux relais de croissance. 

Les fédérations nationales d’OGA travaillent notamment à la possibilité pour les OGA d’assurer la vérification et l’approbation des comptes de gestion annuels des majeurs protégés, établis par les tuteurs et curateurs, en application de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation et de réforme pour la justice, qui permet l’externalisation du contrôle de ces comptes dès 2025.

Il faut souligner qu’une mise en œuvre différée de deux ans de la suppression du dernier avantage fiscal dont bénéficient les adhérents d’OGA se justifie d’autant plus que les OGA ont déjà dû absorber le choc de la suppression de la majoration de 25 % des revenus professionnels des entreprises n’adhérant pas à un OGA, adoptée par l’article 34 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. Cette mesure a entraîné la démission d’environ 40 % des adhérents des OGA.

La prolongation d’office des agréments qui arriveraient à échéance avant le 1er janvier 2027, prévue au III du présent amendement, éviterait à la DGFIP de mobiliser des moyens et ressources pour l’audit et l’instruction de nouvelles demandes d’agréments pour une courte durée.

Mis en place par la loi de finances rectificative pour 1974, les OGA, au nombre d’environ 250 et employant 2.000 salariés, regroupent les centres de gestion agréés (CGA), réservés aux entreprises déclarant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices agricoles (BA), les associations de gestion agréées (AGA), réservées aux professionnels exerçant une activité libérale et déclarant des bénéfices non commerciaux (BNC), ainsi que les organismes mixtes de gestion agréés (OMGA).

Associations de la loi de 1901 agréées par l’administration fiscale, les OGA accompagnent les indépendants, artisans, commerçants, professions libérales et exploitants agricoles, dans leurs obligations déclaratives fiscales et les conseillent sur la bonne gestion de leur entreprise.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2235 rect.

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2070 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ROMAGNY et JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Amendement n° I-2070

Compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – Le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2027.

…. – Les agréments en cours pour les centres de gestion agréés, au titre de l’article 1649 quater C, les associations agréées des professions libérales, au titre de l’article 1649 quater F, et les organismes mixtes de gestion agréés, mentionnés aux articles 1649 quater I et suivants, dont le terme est antérieur au 1er janvier 2027, sont prolongés d’office jusqu’au 31 décembre 2026, si l’organisme agréé concerné en fait le demande auprès de l’administration fiscale.

Objet

Ce sous-amendement a pour objet, d’une part, de repousser au 1er janvier 2027 l’entrée en vigueur de la suppression (prévue par l’amendement gouvernemental) de la réduction d’impôt, plafonnée à 915 euros, accordée aux adhérents de centres de gestion, associations et organismes mixtes de gestion agréés (OGA), pour frais de comptabilité et d’adhésion aux OGA, et, d’autre part, de prolonger d’office les agréments des organismes concernés qui arriveraient à échéance avant le 1er janvier 2027.

Le report de l’entrée en vigueur au 1er janvier 2027 de la suppression de la réduction d’impôt prévue à l’article 199 quater B du code général des impôts laisserait deux ans aux OGA pour achever l’adaptation de leur modèle économique, diversifier leurs missions au service des professionnels indépendants et trouver de nouveaux relais de croissance.

Les fédérations nationales d’OGA travaillent notamment à la possibilité pour les OGA d’assurer la vérification et l’approbation des comptes de gestion annuels des majeurs protégés, établis par les tuteurs et curateurs, en application de la loi n° 2019-222 du 23 mars 2019 de programmation et de réforme pour la justice, qui permet l’externalisation du contrôle de ces comptes dès 2025.

Il faut souligner qu’une mise en œuvre différée de deux ans de la suppression du dernier avantage fiscal dont bénéficient les adhérents d’OGA se justifie d’autant plus que les OGA ont déjà dû absorber le choc de la suppression de la majoration de 25 % des revenus professionnels des entreprises n’adhérant pas à un OGA, adoptée par l’article 34 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021. Cette mesure a entraîné la démission d’environ 40 % des adhérents des OGA.

La prolongation d’office des agréments qui arriveraient à échéance avant le 1er janvier 2027, prévue au III du présent amendement, éviterait à la DGFIP de mobiliser des moyens et ressources pour l’audit et l’instruction de nouvelles demandes d’agréments pour une courte durée. Mis en place par la loi de finances rectificative pour 1974, les OGA, au nombre d’environ 250 et employant 2.000 salariés, regroupent les centres de gestion agréés (CGA), réservés aux entreprises déclarant des bénéfices industriels et commerciaux (BIC) ou des bénéfices agricoles (BA), les associations de gestion agréées (AGA), réservées aux professionnels exerçant une activité libérale et déclarant des bénéfices non commerciaux (BNC), ainsi que les organismes mixtes de gestion agréés (OMGA).

Associations de la loi de 1901 agréées par l’administration fiscale, les OGA accompagnent les indépendants, artisans, commerçants, professions libérales et exploitants agricoles, dans leurs obligations déclaratives fiscales et les conseillent sur la bonne gestion de leur entreprise.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-294 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. COURTIAL, CAMBIER, LEVI, HENNO, MENONVILLE et KERN, Mmes Olivia RICHARD, DUMONT, BILLON, VÉRIEN et HERZOG, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme JACQUEMET et MM. GREMILLET et DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le second alinéa du III de l’article 80 quaterdecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les mots : « dans les conditions prévues au second alinéa du III de l’article L. 225-197-1 du code de commerce » sont supprimés ; 

2° Les mots : « au profit de l’ensemble des salariés de l’entreprise » sont remplacés par les mots : « conformément au troisième alinéa du I de l’article L. 225-197-1 du code de commerce ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de favoriser le déploiement de l’actionnariat salarié dans les PME et ETI, cet amendement propose d’étendre la mesure de sursis existant en cas d’attribution gratuite d’actions à l’ensemble des salariés aux situations dans lesquelles l’attribution d’actions concerne au moins 25 % des salariés (un nouveau cas introduit par la loi ANI). 

Lorsqu’un plus grand nombre de salariés bénéficient d’actions gratuites, il devient nécessaire pour garantir la bonne gouvernance de l’entreprise que tous les salariés porteurs de titres soient regroupés au sein d’une même société de salariés actionnaires. L’apport des titres par les bénéficiaires à cette société de salariés est aujourd’hui considéré comme un fait générateur d’imposition du gain d’acquisition, alors que cet événement ne donne lieu à aucune création de liquidité pour le porteur, ce qui bloque de facto les opérations de regroupement de salariés au sein des mêmes sociétés d’actionnaires. 

Il apparait donc logique de faciliter ces regroupements, a fortiori si la portion de capital attribuable est augmentée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1408 rect. ter

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT, CHASSEING et CHEVALIER, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le second alinéa du III de l’article 80 quaterdecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les mots : « dans les conditions prévues au second alinéa du III de l’article L. 225-197-1 du code de commerce » sont supprimés ; 

2° Les mots : « au profit de l’ensemble des salariés de l’entreprise » sont remplacés par les mots : « conformément au troisième alinéa du I de l’article L. 225-197-1 du code de commerce ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de favoriser le déploiement de l’actionnariat salarié dans les PME et ETI, cet amendement propose d’étendre la mesure de sursis existant en cas d’attribution gratuite d’actions (AGA) à l’ensemble des salariés aux situations dans lesquelles l’attribution d’actions concerne au moins 25% des salariés, conformément à la loi de 2023 portant transposition de l'accord national interprofessionnel relatif au partage de la valeur au sein de l'entreprise.

En effet, lorsqu’un plus grand nombre de salariés bénéficient d’actions gratuites, il devient nécessaire pour garantir la bonne gouvernance de l’entreprise que tous les salariés porteurs de titres soient regroupés au sein d’une même société de salariés actionnaires. L’apport des titres par les bénéficiaires à cette société de salariés est aujourd’hui considéré comme un fait générateur d’imposition du gain d’acquisition, alors que cet événement ne donne lieu à aucune création de liquidité pour le porteur, ce qui bloque de facto les opérations de regroupement de salariés au sein des mêmes sociétés d’actionnaires.

Il apparait donc logique de faciliter ces regroupements, a fortiori si la portion de capital attribuable est augmentée.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 25 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-152

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. DELCROS, Mme VERMEILLET, MM. CANÉVET, CAPO-CANELLAS et DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET, MM. MAUREY, MIZZON

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 91 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 91. – Lorsque le titulaire d’un plan d’épargne retraite mentionné à l’article L. 224-1 du code monétaire et financier décède après l’échéance mentionnée au premier alinéa du même article, les sommes perçues au titre de ce plan sous forme de rente ou de capital par ses ayants droit et correspondant à des versements déduits de l’assiette de l’impôt sur le revenu conformément aux articles 154 bis, 154 bis-0 A et 163 quatervicies du présent code sont soumises à l’impôt sur le revenu.

Pour la perception des droits de mutation à titre gratuit, il est effectué sur la part de chaque ayant droit un abattement d’un montant équivalent aux sommes acquittées en application de l’alinéa précédent. »

II. – Après le premier alinéa de l’article L. 224-1 du code monétaire et financier, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Nul ne peut être âgé de plus de soixante-quatre ans à la date de l’ouverture de ce plan. »

III. – Les I et II entrent en vigueur le 1er janvier 2026.

Objet

Le présent amendement vise à corriger le régime fiscal des plans d'épargne retraite (PER), aujourd'hui marqué par l'existence d'un schéma d'optimisation indue, en le réorientant vers son objectif prioritaire de financement de la retraite.

Créé par la loi « PACTE » du 22 mai 2019, le PER bénéficie d’un avantage fiscal à l’impôt sur le revenu (IR) : les versements sur un PER sont en effet déductibles du revenu imposable dans une certaine limite. Le moment du déblocage ouvre le droit au versement d’une rente ou à une sortie en capital, lequel est, dans les deux cas, réintégré au revenu imposable : c’est la contrepartie de la déduction initiale.

Cependant, dans le cas où un PER n’est jamais liquidé par son titulaire avant son décès, la totalité du droit au capital de ce plan est transmise à ses héritiers. En plus des avantages successoraux dont ils sont susceptibles de profiter (par le biais d'abattements spécifiques, comme il en existe pour la transmission de l'assurance-vie), lesdits héritiers ne sont pas soumis à l’IR au moment du déblocage des sommes. Dès lors, puisqu’il a été constitué par des flux non imposés à l’IR entre les mains du défunt au moment de sa constitution, le PER offre un « double avantage » aux personnes concernées.

Pour remédier à cette situation, le présent amendement propose :

- D'une part, la création d'un mécanisme permettant de neutraliser le risque d’optimisation fiscale offert par le régime fiscal du PER. Il s’agit d’assurer le rattrapage fiscal des sommes déduites à l’entrée en les réintégrant à l’assiette de l’IR dû par les ayants droit de l’assuré-souscripteur à son décès. Les sommes ainsi acquittées par les bénéficiaires ou héritiers de l’assuré-souscripteur du PER seraient déduites de l’assiette des droits de mutation à titre gratuit (DMTG) afin d’éviter que les mêmes sommes ne soient imposées deux fois.

- D'autre part, la mise en place d'une borne d’âge consistant à rendre impossible la souscription d’un PER à partir de 64 ans, afin de limiter le risque d’optimisation fiscale. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1005

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 111 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... Les revenus perçus par les entités et sociétés définies aux articles L. 517-1 à L. 517-4-3 du code monétaire et financier au prorata des parts dans la possessions des dites entités ou sociétés. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à lutter contre les pratiques d’évitement de l’impôt en soumettant au barème de l’impôt sur le revenu les montants versés à des sociétés sous la forme de holdings.

En effet, en laissant les revenus distribués sur le compte des holdings qu’ils contrôlent au lieu de se verser des dividendes, certains actionnaires réussissent à échapper à toute taxation en plus de priver l'économie réelle d’investissements.

Comme l’ont montré les travaux de l’institut des politiques publiques (IPP), les milliardaires français ne payent que 2% d’impôts sur le revenu en moyenne en instrumentalisant ces holdings afin d’organiser leur insolvabilité fiscale.

Comme l’a révélé le scandale « OpenLux », BernardArnault possède à lui seul 31 sociétés au Luxembourg. Sur ces 31 holdings, seules 3 ont une activité identifiable. A quoi servent les 28 entités restantes si ce n’est à contourner l’impôt ?

Les conséquences de ces pratiques sont fortement préjudiciables à la puissance publique. Alors que notre système fiscal est très légèrement progressif pour les 99,9% des contribuables, il devient dégressif pour les 0,1% les plus riches.

La France est devenue un « paradis fiscal pour les milliardaires » pour reprendre l’expression de l’économiste Gabriel Zucman.

Alors que les défis climatiques et sociaux qui nous attendent sont immenses et nécessitent des investissements publics massifs, l’évasion fiscale est florissante et représente, chaque année, 80 à 120 milliards de manque à gagner pour les finances publiques.

Les pratiques d’évasion fiscale participent également à affaiblir dangereusement le consentement à l’impôt.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-682 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 3 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est abrogé.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K constatent, après s’y être opposés l’année dernière, que le Plan d’épargne avenir climat est un échec. Il crée un effet d’éviction avec les autres livrets d’épargne, tout en suscitant de la confusion pour les épargnants.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 2 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1392 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le quatrième alinéa du 2 de l’article 119 bis du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Sont exonérés de la retenue à la source mentionnée au 1 les produits mentionnés aux articles 108 à 117 bis lorsqu’ils bénéficient à des personnes qui n’ont pas leur domicile fiscal ou leur siège en France et qui ont perçu ces produits à l’occasion d’une répartition effectuée par un organisme de placement collectif de droit français relevant du paragraphe 2 de la sous-section 2 ou du paragraphe 2 de la sous-section 3 de la section 2 du chapitre IV du titre Ier du livre II du code monétaire et financier ou par une société de capital-risque remplissant les conditions prévues à l’article 1-1 de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 portant diverses dispositions d’ordre économique et financier. » 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à renforcer l’attractivité de la France pour les gestionnaires d’actifs en capital investissement et infrastructure en les encourageant à constituer leurs véhicules d’investissement dans les secteurs générateurs de revenus réguliers (dette privée, infrastructure) en France. Il est ainsi proposé d’exonérer de retenue à la source les revenus de source française qui sont redistribués aux associés non-résidents de certains véhicules de capital investissement, de dette privée et d’infrastructure de droit français.

La mesure proposée ne devrait pas avoir d’incidence significative sur les recettes du Trésor dans la mesure où l’inefficience fiscale résultant du régime actuel conduit déjà les gestionnaires d’actifs investissant dans les secteurs générateurs de revenus réguliers à constituer leurs véhicules d’investissement dans d’autres juridictions.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-887 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BILLON, HOUSSEAU, SAINT-PÉ, TETUANUI et VERMEILLET et MM. COURTIAL, DELCROS, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 163 quatervicies du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« Le I de l’article 757 B et le I de l’article 990 I ne s’appliquent pas au plan d’épargne retraite prévu à l’article L. 144-2 du code des assurances. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La mission d’information de la commission des finances de l’Assemblée nationale relative à la fiscalité de l’épargne par capitalisation finançant la retraite, a réalisé une première évaluation des dispositifs de la loi PACTE du 22 mai 2019 qui a prévu deux types de PER : le PER assurantiel et le « PER compte-titres » ou PER bancaire.

Plusieurs disparités fiscales entre les deux types de PER ont été relevées et compromettent notamment la distribution du PER bancaire, « différence peu compréhensible dans la mesure où PER assurantiel et PER compte-titres impliquent un blocage identique de l'épargne » selon le rapport d’information. Les différences de traitement entre les deux dispositifs concernent en grande partie les droits de succession. Le PER assurantiel bénéficie du droit commun, tandis que le PER bancaire bénéficie d’un régime proche de l’assurance vie, avec un abattement de 152 500 euros pour les décès avant 70 ans et 32 500 euros pour les décès après 70 ans.

De telles différences ne permettent pas au public de porter un intérêt équivalent à ces deux produits. Le PER assurantiel offrant de meilleurs avantages fiscaux, il est aujourd’hui largement plus attractif que le PER compte-titres, ce qui va à l’encontre de l’objectif de la loi PACTE d’ouvrir la concurrence en permettant aux entreprises d’investissement de proposer des offres alternatives à l’offre assurantielle.

Dans un souci d’homogénéité et de distribution équitable de ces deux types de PER, cet amendement vise à mettre fin à cette distorsion en uniformisant le régime fiscal mais sans créer de rupture de traitement entre les différents types de compte-titres, comme cela est apparu pendant les débats en commission des finances.

C’est pourquoi, considérant que ces deux contrats ont pour vocation de constituer un capital en vue de la retraite, cet amendement propose de revenir sur les avantages liés à l’assurance-vie du PER assurantiel, dans la mesure où le PER assurantiel n’est pas un contrat d’assurance-vie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-658

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 167 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le IV est ainsi modifié :

a) Les mots : « Il est sursis au paiement de l’impôt afférent aux plus-values et créances constatées dans les conditions prévues au I du présent article et aux plus-values imposables en application du II, lorsque » sont remplacés par le mot : « Lorsque » ;

b) Les mots : « territoire ayant » sont remplacés par les mots : « dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant » ;

c) Et les mots : « , et qui n’est pas un État ou territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A » sont remplacés par les mots : « , il est sursis au paiement de l’impôt afférent aux plus-values et créances constatées dans les conditions prévues au I du présent article et aux plus- values imposables en application du II » ;

2° Le V est ainsi modifié :

a) Au b, les mots : « ou territoire mentionné au IV, le transfère à nouveau dans un État ou territoire autre que ceux mentionnés au même IV » sont remplacés par les mots : « membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement ayant une portée similaire à celle prévue par la directive 2010/24/UE du Conseil, du 16 mars 2010, précitée, le transfère à nouveau dans un État autre que ceux mentionnés précédemment » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

«... Lorsque le contribuable justifie que son transfert de domicile fiscal dans un État ou territoire qui n’est pas partie à l’accord sur l’Espace économique européen, mais qui a conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement ayant une portée similaire à celle prévue par la directive 2010/24/UE du Conseil, du 16 mars 2010, précitée obéit à des raisons professionnelles, aucune garantie n’est exigée pour l’application du sursis de paiement prévu au 1 du présent V. » ;

3° Le premier alinéa du 2 du VII est ainsi modifié :

a) À la première phrase, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « quinze » ;

b) La seconde phrase est supprimée ;

4° Le VIII est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du 1, les mots : « l’opération d’échange ou d’apport répondant aux conditions d’application desarticles 150-0 B ou 150-0 B ter intervenue » sont remplacés par les mots : « l’échange entrant dans le champ d’application de l’article 150-0 B intervenu » ;

b) Au 4, les mots : « des articles 244 bis A ou » sont remplacés par les mots : « de l’article » ;

c) Au premier alinéa du 4 bis et au premier alinéa du 5, les mots : « ou territoire » sont supprimés ;

5° Le 2 du IX est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– Les mots : « au titre d’une créance mentionnée au second alinéa du 1 du I ou d’une plus-value imposable en application du II » sont supprimés ;

– Les mots : « à ce titre » sont supprimés ;

– Les mots : « au second alinéa du 1 du I et au » sont remplacées par les mots : « aux I et » ;

b) Le second alinéa est supprimé.

II. – Le III de l’article 112 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est abrogé.

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées.

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté depuis deux années à l’Assemblée nationale, souhaitent redonner toute sa force à l’exit tax en revenant sur sa mauvaise réforme introduite dans la loi de finances pour 2019, fondée sur de mauvaises raisons, de sorte à ne pas conserver dans notre droit une incitation à l’exil fiscal.

La volonté de lutter contre l’évitement à l’impôt que permet l’abaissement à deux années de la taxation des plus-values latentes décidé lors du premier quinquennat d’E. Macron, est une priorité du groupe CRCE-K.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-943

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. OUIZILLE, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 167 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le IV est ainsi modifié :

a) Au début, les mots : « Il est sursis au paiement de l’impôt afférent aux plus-values et créances constatées dans les conditions prévues au I du présent article et aux plus-values imposables en application du II, » sont supprimés ;

b) La première occurrence du mot : « territoire » est remplacée par les mots : « dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen » ;

c) À la fin du b, les mots : « , et qui n’est pas un État ou territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A » sont remplacés par les mots : « , il est sursis au paiement de l’impôt afférent aux plus-values et créances constatées dans les conditions prévues au I du présent article et aux plus-values imposables en application du II » ;

2° Le V est ainsi modifié :

a) À la fin, les mots : « ou territoire mentionné au IV, le transfère à nouveau dans un État ou territoire autre que ceux mentionnés au même IV » sont remplacés par les mots : « membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement ayant une portée similaire à celle prévue par la directive 2010/24/UE du Conseil, du 16 mars 2010, précitée, le transfère à nouveau dans un État autre que ceux mentionnés précédemment » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque le contribuable justifie que son transfert de domicile fiscal dans un État ou territoire qui n’est pas partie à l’accord sur l’Espace économique européen, mais qui a conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement ayant une portée similaire à celle prévue par la directive 2010/24/UE du Conseil, du 16 mars 2010, précitée obéit à des raisons professionnelles, aucune garantie n’est exigée pour l’application du sursis de paiement prévu au premier alinéa du présent V. » ;

3° Le premier alinéa du 2 du VII est ainsi modifié :

a) À la première phrase, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « quinze » ;

b) La seconde phrase est supprimée ;

4° Le VIII est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du 1, les mots : « l’opération d’échange ou d’apport répondant aux conditions d’application des articles 150-0 B ou 150-0 B ter intervenue » sont remplacés par les mots : « l’échange entrant dans le champ d’application de l’article 150-0 B intervenu » ;

b) Au 4, les mots : « des articles 244 bis A ou » sont remplacés par les mots : « de l’article » ;

c) Au premier alinéa du 4 bis et au premier alinéa du 5, les mots : « ou territoire » sont supprimés ;

5° Le 2 du IX est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– les mots : « au titre d’une créance mentionnée au second alinéa du 1 du I ou d’une plus-value imposable en application du II » sont supprimés ;

– les mots : « à ce titre » sont supprimés ;

– les mots : « au second alinéa du 1 du I et au » sont remplacées par les mots : « aux I et » ;

b) Le second alinéa est supprimé.

II. – Le III de l’article 112 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est abrogé.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à rétablir le système d’imposition des plus-values latentes lors du transfert par les contribuables de leur domicile fiscal hors de France, plus communément appelé « exit tax », antérieur à 2019. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Ce dispositif, de lutte contre l’évasion fiscale, issu de la Présidence Sarkozy s’appliquait avant la loi de finances pour 2019 à tout résident fiscal français qui transfère son domicile fiscal hors de France et concerne les plus-values potentielles qu’il pourrait faire s’il vendait son patrimoine moins de 15 ans après son départ. La loi de finances pour 2019 a considérablement restreint l’exit tax.

Le dispositif proposé vise à revenir au régime initial de l’exit tax. Alors que la situation socio-économique touche durement nos concitoyens les plus modestes. Un tel cadeau aux plus aisés n’est en aucun cas opportun.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1671

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 167 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le IV est ainsi modifié :

a) Au début, les mots : « Il est sursis au paiement de l’impôt afférent aux plus-values et créances constatées dans les conditions prévues au I du présent article et aux plus-values imposables en application du II, » sont supprimés ;

b) La première occurrence du mot : « territoire » est remplacée par les mots : « dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen » ;

c) À la fin du b, les mots : « , et qui n’est pas un État ou territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A » sont remplacés par les mots : « , il est sursis au paiement de l’impôt afférent aux plus-values et créances constatées dans les conditions prévues au I du présent article et aux plus-values imposables en application du II » ;

2° Le V est ainsi modifié :

a) À la fin, les mots : « ou territoire mentionné au IV, le transfère à nouveau dans un État ou territoire autre que ceux mentionnés au même IV » sont remplacés par les mots : « membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement ayant une portée similaire à celle prévue par la directive 2010/24/UE du Conseil, du 16 mars 2010, précitée, le transfère à nouveau dans un État autre que ceux mentionnés précédemment » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque le contribuable justifie que son transfert de domicile fiscal dans un État ou territoire qui n’est pas partie à l’accord sur l’Espace économique européen, mais qui a conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement ayant une portée similaire à celle prévue par la directive 2010/24/UE du Conseil, du 16 mars 2010, précitée obéit à des raisons professionnelles, aucune garantie n’est exigée pour l’application du sursis de paiement prévu au premier alinéa du présent V. » ;

3° Le premier alinéa du 2 du VII est ainsi modifié :

a) À la première phrase, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « quinze » ;

b) La seconde phrase est supprimée ;

4° Le VIII est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du 1, les mots : « l’opération d’échange ou d’apport répondant aux conditions d’application des articles 150-0 B ou 150-0 B ter intervenue » sont remplacés par les mots : « l’échange entrant dans le champ d’application de l’article 150-0 B intervenu » ;

b) Au 4, les mots : « des articles 244 bis A ou » sont remplacés par les mots : « de l’article » ;

c) Au premier alinéa du 4 bis et au premier alinéa du 5, les mots : « ou territoire » sont supprimés ;

5° Le 2 du IX est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– les mots : « au titre d’une créance mentionnée au second alinéa du 1 du I ou d’une plus-value imposable en application du II » sont supprimés ;

– les mots : « à ce titre » sont supprimés ;

– les mots : « au second alinéa du 1 du I et au » sont remplacées par les mots : « aux I et » ;

b) Le second alinéa est supprimé.

II. – Le III de l’article 112 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est abrogé.

Objet

Lors du mandat précédent, le Gouvernement et la majorité ont pris de nombreuses mesures favorables aux contribuables les plus aisés : suppression de l’ISF, instauration de la flat tax - qui bénéficie aux 5 % des Français les plus riches. A l’échelle du seul ISF, ce sont plus de 1,5 million d’euros que les 200 personnes les plus riches ont gagné au cours de l’année 2020. 

La France compte aujourd’hui 42 milliardaires, soit 4 fois plus qu’en 2008. Durant la crise sanitaire, ces derniers ont gagné plus de 175 milliards d’euros, d’où l’importance de cette taxe.

L’exit tax consiste à taxer un contribuable domicilié fiscalement en France et détenant des actions lorsqu’il transfère son domicile fiscal hors de France. Il est imposé sur la plus-value latente qui résulterait de la vente de ses actions.

La plus-value latente est constituée par la différence entre le coût d’acquisition d’un bien et sa valeur réelle. L’idée est ainsi de lutter contre les personnes transférant leur domicile hors de France simplement pour éviter l’imposition sur la plus-value résultant de la cession de leurs actions.

Avec cette exit tax, le contribuable partant à l’étranger paye un impôt sur cette plus-value latente au moment de son départ même s’il ne vend effectivement pas ses actions. Il ne sera remboursé ou définitivement non-imposé que s’il conserve ses actions pendant 15 ans.

Le contribuable concerné doit donc procéder annuellement à une déclaration au fisc français pendant 15 ans pour montrer que, même s’il n’est plus résident fiscal français, il n’a pas quitté la France à des seules fins fiscales et il est encore bien propriétaire de ses actions. Le dispositif est d’autant plus important qu’il permet au citoyen de s’acquitter d’obligations de suivi vis à vis de l’administration fiscale, ainsi destinataire de données pertinentes pour suivre et reconstituer l’évolution économique du patrimoine et des revenus du contribuable concerné donc mieux apprécier l’ensemble des contributions susceptibles d’être dûes.

Au bout de 15 ans, ce contribuable, s’il remplit les conditions légales de conservation de ses actions, récupère l’imposition qu’il a éventuellement payée à son départ ou est définitivement exonéré d’imposition s’il faisait l’objet d’un sursis de paiement.

Ministre de l’économie, Emmanuel Macron affirmait pour sa part dès 2016, que l’exit tax était selon lui inadaptée au monde dans lequel nous vivons : il affirmait que cela « conduit maintenant les jeunes à créer leur entreprise à l’étranger dès l’origine ».

Dans un entretien au magazine Forbes, début mai 2018, le Président de la République annonçait qu’il comptait « mettre un terme à l’exit tax » qui selon lui envoyait un « message négatif aux entrepreneurs, plus qu’aux investisseurs ».

Le ministre de l’économie et des finances allait dans le même sens puisqu’il estimait, en mai 2018, que la suppression de l’exit tax s’imposait, puisque selon lui cet impôt ne rapportait pas grand chose.

Devant les réactions hostiles à cette proposition, l’exécutif a dans le cadre de la loi de finances présenté un nouveau « dispositif anti-abus ».

La loi de finances pour 2019 réduit ainsi le délai de détention des actions après le départ, le faisant passer de 15 ans à 2 ans. Ainsi, un contribuable transférant son domicile fiscal hors de France doit conserver ses actions pendant deux ans (et non plus 15) pour échapper à l’exit tax.

Cette mesure n’est en réalité qu’un faux semblant, car réduire ce délai à deux ans revient tout simplement à supprimer la taxe.

C’est pourquoi, le présent amendement vise à abroger l’article 112 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 et à revenir au régime initial de l’exit tax.

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-617

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 2 du VII de l’article 167 bis du code général des impôts est abrogé.

Objet

Cet amendement propose de revenir sur le système de l'exit tax, et de rétablir le système d’exit tax antérieur à 2019 sur les plus-values latentes sans régime d’extinction, et de supprimer tout régime d’extinction (aujourd’hui fixé à deux ans).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-659

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa du 2 du VII de l’article 167 bis du code général des impôts, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« Ces délais sont doublés lorsque les conditions suivantes sont réunies :

« 1° Le contribuable contrôle une société dans les conditions prévues au premier alinéa du 1 du I ;

« 2° La société contrôlée a bénéficié depuis sa création d’un montant cumulé d’aides fiscales ou budgétaires au moins égal à 100 000 euros. »

II. – Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent, par cet amendement de repli, renforcer l’exit tax en intégrant la notion d’aides publiques pour le doublement des délais à compter du transfert du domicile fiscal générant une imposition des plus-values latentes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1515 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. CHAUVET, DUFFOURG et CANÉVET, Mmes VERMEILLET et ANTOINE, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ et M. PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa du 2 du VII de l’article 167 bis du code général des impôts, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés : 

« Ces délais sont doublés lorsque les conditions suivantes sont réunies :

« 1° Le contribuable contrôle une société dans les conditions prévues au premier alinéa du 1 du I ;

« 2° La société contrôlée a bénéficié depuis sa création d’un montant cumulé d’aides fiscales ou budgétaires au moins égal à 100 000 euros. »

II. – Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret en Conseil d’État.

Objet

Le présent amendement de repli propose d’instaurer une légère augmentation des délais de dégrèvement, qui ne porterait que sur les contribuables cédant les titres de sociétés qu’ils contrôlent, ayant bénéficié d’importants montant d’aides publiques (au moins 100 000 euros) pour le financement de leur entreprise. Le délai de dégrèvement passerait alors à 4 ans pour les contribuables dont la valeur des titres détenus est inférieure à 2,57 M €, et à 10 ans au-delà.

En effet, il est injuste que le détenteur d’une entreprise qui a bénéficié d’importantes aides publiques pour croître, se développer et prendre de la valeur, puisse complètement éluder l’impôt français sur les plus-values lorsqu’il la cède après deux années de vie à l’étranger. Cela l’est d’autant plus lorsque la plus-value de l’entreprise cédée à l’étranger est directement assise sur l’engagement financier de l’État et du contribuable national.

Le présent amendement vise à répondre à cette configuration, qui relève d’un véritable enjeu de justice fiscale. Il est circonscrit dans son champ d’application et n’est pas vecteur de perte d’attractivité pour la France. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-671

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 199 terdecies-0 A est abrogé.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K estiment que la niche fiscale dite Madelin est absolument inefficiente, ce pour quoi nous plaidons pour sa suppression pure et simple.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-347 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. MENONVILLE, LEVI, PERRION et KERN, Mmes BILLON, ANTOINE et HOUSSEAU, M. DUFFOURG, Mme GACQUERRE et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa du A du VI est ainsi modifié :

a) Le pourcentage : « 18 % » est remplacé par le pourcentage : « 25 % » ;

b) Les mots : « ou de parts de fonds d’investissement de proximité mentionnés à l’article L. 214-31 du même code » sont supprimés ;

2° Au 3° du A du VI, les mots : « des articles L. 214-30 et L. 214-31 » sont remplacés par les mots : « de l’article L. 214-30 ».

II. – Les dispositions du a du 1° s’appliquent aux fonds communs de placement dans l’innovation agréés à compter du 1er janvier 2024 et jusqu’au 31 décembre 2025 au titre des versements effectués à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de deux mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée s’agissant de la modification du taux de réduction d’impôt.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement entend soutenir l'investissement dans l'innovation en souffrance aujourd'hui en ajustant la fiscalité des FIP et des FCPI.

Cet amendement  recentre le dispositif de réduction de l’impôt sur le revenu dit « IR-PME » sur les territoires corse et ultra marins s’agissant des fonds d’investissement de proximité et d’autre part accroît l’investissement à destination des PME innovantes en relevant le taux de réduction des fonds commun de placement dans l'innovation (FCPI) à 25%.

Parallèlement, il supprime la réduction d’impôt sur le revenu au profit des fonds d'investissement de proximité (FIP) métropolitains.

Cette proposition va dans le sens des conclusions et des recommandations de la mission d'information de la délégation aux Entreprises du Sénat adoptée à l'unanimité, le mercredi 23 octobre 2024 "Quel financement pour l'entreprise de demain ? "

La levée de fonds en faveur de fonds d’investissement soutenant l’innovation est en très nette baisse au premier semestre 2024. Cette tendance qui existait déjà depuis plusieurs années (tendance à la baisse depuis l’année 2022) mais s’est fortement accentuée au 1er semestre de cette année (- 44% en S1 2024 et S1 2023). Au sein de ces financements de l’innovation les investissements dans les FCPI connaissent une baisse encore plus significative notamment liée à la baisse de la réduction d’impôt ( -99,8% entre le S1 2024 et le S1 2023).

Il est urgent de réagir pour ne pas risquer de créer une faille de financement de l’innovation en France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1394 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa du A du VI est ainsi modifié :

a) Le pourcentage : « 18 % » est remplacé par le pourcentage : « 25 % » ;

b) Les mots : « ou de parts de fonds d’investissement de proximité mentionnés à l’article L. 214-31 du même code » sont supprimés ;

2° Au 3° du A du VI, les mots : « des articles L. 214-30 et L. 214-31 » sont remplacés par les mots : « de l’article L. 214-30 ».

II. – Les dispositions du a du 1° s’appliquent aux fonds communs de placement dans l’innovation agréés à compter du 1er janvier 2024 et jusqu’au 31 décembre 2025 au titre des versements effectués à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de deux mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée s’agissant de la modification du taux de réduction d’impôt.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objet :

- d’une part, de recentrer le dispositif de réduction de l’impôt sur le revenu, dit « IR-PME », sur les territoires corse et ultra marins s’agissant des fonds d’investissement de proximité ;

- d’autre part, de d’accroitre l’investissement à destination des PME innovantes en relevant le taux de réduction des FCPI à 25%.

Parallèlement, le présent amendement supprime la réduction d’impôt sur le revenu au profit des FIP métropolitains. 

Cette proposition va dans le sens des conclusions et des recommandations de la mission d'information de la délégation aux Entreprises du Sénat adoptée à l'unanimité, le mercredi 23 octobre 2024, intitulée « Quel financement pour l'entreprise de demain ? ».

La levée de fonds en faveur de fonds d’investissement soutenant l’innovation est en très nette baisse au premier semestre 2024, avec un recul de 44% par rapport à la même période en 2023. Au sein de ces financements de l’innovation, les investissements dans les FCPI se sont asséchés, notamment à cause de la baisse de la réduction d’impôt.

Cet amendement vise à relancer le financement de l’innovation en France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-632 rect. ter

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. NATUREL, Mme TETUANUI, MM. ROHFRITSCH et KULIMOETOKE, Mme AESCHLIMANN, MM. BAS et BELIN, Mmes BELLUROT et BELRHITI, MM. BRISSON et BRUYEN, Mme DUMONT, MM. FRASSA et GENET, Mme JACQUES, M. LEFÈVRE, Mme MALET, MM. MANDELLI et PANUNZI, Mmes PETRUS et PLUCHET, M. SOL, Mme VALENTE LE HIR, M. Cédric VIAL, Mmes HERZOG et HOUSSEAU et MM. LEVI et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– Le premier alinéa du VIII de l’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les mots : « en Nouvelle-Calédonie, » sont supprimés ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Le taux de la réduction d’impôt est porté à 50 % des versements au titre de souscriptions en numéraire de parts de fonds d’investissement de proximité mentionnés à l’article L. 214-31 du même code dont l’actif est constitué pour 70 % au moins de titres financiers, de parts de société à responsabilité limitée et d’avances en compte courant émises par des sociétés qui exercent leurs activités exclusivement dans des établissements situés en Nouvelle-Calédonie. »

II. – Le I est applicable à compter du 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les Fonds d’investissement de proximité (FIP) Outre-mer, créés en 2011, constituent un instrument utile pour les PME ultramarines : ils accompagnent et sécurisent la croissance de l’entreprise, lui permettent d’accéder à des ressources plus pérennes et plus conséquentes grâce à l’effet de levier généré sur les capitaux empruntés auprès des banques.

Le montant de l’avantage fiscal attribué au contribuable investisseur est actuellement de 30% du montant investi par le FIP Outre-mer en titre de capital ou donnant accès au capital de PME ultramarines. Afin d’encourager les particuliers à prendre un risque conséquent supplémentaire en investissant en Nouvelle-Calédonie dans le contexte actuel, cet amendement vise à majorer le taux réduction d’impôts, au profit du contribuable, de 20 points. Tel est l'objet de cet amendement, rédigé en collaboration avec la fédération des entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-749 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. XOWIE, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– Le premier alinéa du VIII de l’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les mots : « en Nouvelle-Calédonie, » sont supprimés ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Le taux de la réduction d’impôt est porté à 50 % des versements au titre de souscriptions en numéraire de parts de fonds d’investissement de proximité mentionnés à l’article L. 214-31 du même code dont l’actif est constitué pour 70 % au moins de titres financiers, de parts de société à responsabilité limitée et d’avances en compte courant émises par des sociétés qui exercent leurs activités exclusivement dans des établissements situés en Nouvelle-Calédonie. »

II. – Le I est applicable à compter du 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent majorer de 20 points le taux du Fonds d’investissement de proximité (FIP) Outre-mer pour les investissements réalisés en Kanaky-Nouvelle-Calédonie.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1033

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KANNER, Mmes NARASSIGUIN et ARTIGALAS, MM. TEMAL, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, MM. MONTAUGÉ, OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– Le premier alinéa du VIII de l’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les mots : « en Nouvelle-Calédonie, » sont supprimés ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Pour la période du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2030, le taux de la réduction d’impôt est porté à 50 % des versements au titre de souscriptions en numéraire de parts de fonds d’investissement de proximité mentionnés à l’article L. 214-31 du code monétaire et financier dont l’actif est constitué pour 70 % au moins de titres financiers, de parts de société à responsabilité limitée et d’avances en compte courant émises par des sociétés qui exercent leurs activités exclusivement dans des établissements situés en Nouvelle-Calédonie. » 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le taux de l’avantage fiscal résultant de la souscription de fonds d’investissement de proximité qui soutiennent les PME est de 18 % dans l’Hexagone et de 30 % en Corse et en outre-mer. En raison de la situation de crise sociale et économique sans précédent que traverse la Nouvelle-Calédonie depuis le mois de mai dernier, le présent amendement vise à porter ce taux à 50 % pour les entreprises qui exercent leurs activités exclusivement dans des établissements situés en Nouvelle-Calédonie pour une période de cinq ans. 

Cette mesure qui devra être notifiée à la Commission européenne dans le cadre des règles relatives aux aides d’État pour la période précitée permettra de donner un signal de confiance aux investisseurs et d’apporter un soutien au secteur des TPE/PME de l’archipel. En encourageant l’accès à des ressources plus pérennes et plus conséquentes cette mesure permettra aux entreprises intéressées de lever le même montant de dette bancaire, soit des montants non-négligeables pour ces dernières.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2072 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du IX de l’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts, après les mots : « plan d'épargne retraite mentionné à l'article L. 224-1 du même code », sont insérés les mots : «, dans un sous-compte français du produit paneuropéen d’épargne-retraite individuelle mentionné à l’article L. 225-1 dudit code ».

Objet

Le présent amendement corrige l’erreur de plume résultant de la réécriture de l’ensemble de l’article 199 terdecies-0 A du code général des impôts (CGI) relative à la réduction d’impôt pour les souscriptions au capital des PME par la loi de finances pour 2024 (loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finance pour 2024, article 48).

Il rétablit ainsi le champ d’application de la réduction d’impôt tel qu’il résulte de la loi n° 2023171 du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans les domaines de l'économie, de la santé, du travail, des transports et de l'agriculture.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-372 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BRIQUET, MM. REDON-SARRAZY et RAYNAL, Mme ARTIGALAS, M. BOURGI, Mmes DANIEL et LE HOUEROU, M. TISSOT, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, M. KERROUCHE et Mmes LINKENHELD et ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 5° de l’article 2 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire est abrogé.

II. – Le 1° de l’article 199 terdecies-0 AA du code général des impôts est ainsi rédigé :

« 1° Les exclusions prévues au 3° du C du I de l’article 199 terdecies-0 A, relatives à l’exercice d’une activité financière, de construction d’immeubles ou immobilière ne sont pas applicables aux entreprises solidaires. Toutefois, les exclusions relatives à l’exercice d’une activité immobilière ou de construction d’immeubles sont applicables aux entreprises solidaires qui n’exercent pas une activité de gestion immobilière à vocation sociale ; »

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à restaurer l’exigence du dispositif d’incitation fiscale IR PME ESUS pour éviter des dépenses fiscales supplémentaires mal fléchées.

L’IR PME ESUS encourage l’actionnariat solidaire en proposant une réduction d’impôt de 25% aux particuliers prenant des parts de capital d’entreprises solidaires disposant de l’agrément ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale). Instauré en 2020, il a fait ses preuves en générant un effet levier important pour le financement des entreprises solidaires, pour un coût fiscal très mesuré.

Le succès du dispositif tient également à son exigence, permettant de diriger l’épargne vers des entreprises à lucrativité limitée, menant des activités telles que le logement très social, l’insertion, ou l’accès aux énergies renouvelables. Le dispositif est basé sur l’agrément ESUS, condition d’accès essentielle.

Le dispositif a récemment été étendu à de nouvelles structures, contre l’avis du secteur : les entreprises agréées par le ministère chargé de la culture et ayant pour mission de contribuer à la préservation et à la mise en valeur des monuments historiques et des sites, parcs et jardins protégés. Cette ouverture risque d’occasionner des dépenses fiscales supplémentaires en dévoyant le dispositif et en ouvrant son bénéfice à de nouveaux investisseurs. Bien que nous ne niions pas l’importance de financer ces entreprises agréées par le ministère de la culture, d’autres dispositifs doivent être mis en place. Nous proposons de rétablir l’exigence du dispositif en le restaurant à sa rédaction précédente.

Cet amendement a été travaillé avec FAIR.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2073

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au a du 1° de l’article 199 terdecies-0 AA du code général des impôts, les mots : « n’exercent pas » sont remplacés par le mot : « exercent ».

II. – Au premier alinéa de l’article 2 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « cinq ».

III. – Le b du 1° de l’article 199 terdecies-0 AA du code général des impôts s’applique aux versements effectués à compter d'une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de deux mois à la date de la réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme étant conforme au droit de l'Union européenne.  

Objet

L’article 8 de la loi n° 2024-537 du 13 juin 2024 visant à accroître le financement des entreprises et l’attractivité de la France a élargi la réduction d’impôt dite « Madelin » pour la souscription au capital des entreprises solidaires d’utilité sociale (ESUS) prévue à l’article 199 terdecies-0 AA du CGI à la sauvegarde du patrimoine historique et naturel, sans sécuriser le dispositif au regard du droit de l’Union européenne. 

La rédaction in fine retenue aboutit en outre à exclure du dispositif les foncières ESUS à vocation sociale, en contradiction avec l’intention du législateur.

Le présent amendement procède par conséquent à la correction des erreurs matérielles et aux coordinations nécessaires tout en conditionnant l’application du dispositif à l’autorisation donnée par la Commission européenne au regard du droit de l’Union européenne sur les aides d’Etat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-64 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes LAVARDE, PUISSAT et AESCHLIMANN, MM. ANGLARS, BAZIN et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BRUYEN, CHAIZE et CHEVROLLIER, Mme CIUNTU, MM. CUYPERS, DAUBRESSE et de LEGGE, Mmes DI FOLCO, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EVREN, M. GENET, Mmes GOSSELIN et JACQUES, MM. KAROUTCHI, LEFÈVRE et MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, MM. Cédric VIAL, SOMON, SIDO, SAVIN, SAUTAREL, SAURY, PANUNZI et OLIVIER, Mme MICOULEAU, M. MICHALLET et Mme Marie MERCIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au III de l’article 235 ter du code général des impôts, le taux : « 7,5 % » est remplacé par le taux : « 16,2 % ».

Objet

Les revenus du patrimoine et les revenus de placements sont soumis à des prélèvements sociaux, à un taux unique de 17,2 %. Ceux-ci sont composés de deux prélèvements affectés au financement de la sécurité sociale : 9,2 % au titre de la CSG, et 0,5 % au titre de la CRDS ; ainsi que d’un prélèvement de solidarité affecté au budget de l’État, fixé à un taux de 7,5 %.

La Cour de justice de l’Union européenne a précisé que les résidents français travaillant dans un pays de l'Espace économique européen (Union européenne, Islande, Norvège, Liechtenstein) ou en Suisse, et étant affiliés à la sécurité sociale obligatoire de ces pays, ne pouvaient être assujettis aux parts de CSG et de CRDS, du fait de leur affectation au financement de la sécurité sociale française. Seul le prélèvement de solidarité de 7,5 % leur est applicable.

Alors que les revenus du capital des ménages des derniers déciles ont fortement progressé au cours des dernières années, notamment à la faveur des crises sanitaire et inflationniste, une évolution du régime des prélèvements sociaux apparaît opportune. Les particularités du financement de la sécurité sociale ne doivent en effet pas conduire miter l’équité fiscale, et par là même le consentement à l’impôt.

Il ne s’agit pas d’augmenter la fiscalité apparente sur le capital, mais bien d’harmoniser les régimes de prélèvements sociaux, en touchant les près de 500 000 citoyens français dits « frontaliers » actuellement affiliés à un régime de sécurité sociale voisin. Ceci en rapprochant le taux qui leur est actuellement applicable (7,5 %) du taux de droit commun (17,2 %).

Afin d’assujettir plus largement les résidents non-affiliés, le présent amendement propose de rehausser le taux du prélèvement de solidarité de 7,5 % à 16,2 %. Un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale a été déposé en miroir de celui-ci (amendement de coordination), et réduit le taux de CSG applicable de 9,2 % à 0,5 %.

Dès lors, les résidents non-affiliés seraient soumis à un taux de prélèvements sociaux de 16,2 %, contre 7,5 % actuellement. Les recettes supplémentaires générées par cet ajustement peuvent être estimées à au moins 1 Md€. Une hausse des transferts financiers de l’État à destination de la sécurité sociale compensera à due proportion la baisse de CSG ainsi opérée.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2065

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article 238 bis JB est complété par les mots : « , ainsi que le montant de l’écart de réévaluation non encore réintégré au bénéfice à la clôture de l’exercice » ;

2° Après le h du I de l’article 1763, il est inséré un j ainsi rédigé :

« j. L’état mentionné au dernier alinéa de l’article 238 bis JB pour le montant de l’écart de réévaluation des immobilisations non encore réintégré au bénéfice à la clôture de l’exercice. »

Objet

L'article 31 de la loi de finances pour 2021 a introduit un dispositif temporaire et optionnel de neutralisation des conséquences fiscales de la réévaluation d’actifs (codifié à l'article 238 bis JB du code général des impôts) afin de permettre aux entreprises touchées par les conséquences économiques de la pandémie de COVID-19 d'améliorer leur situation financière et de renforcer leurs fonds propres. Ce dispositif était applicable à la première opération de réévaluation constatée au terme d'un exercice clos entre le 31 décembre 2020 et le 31 décembre 2022. L’exercice de cette faculté s’accompagne d’une obligation déclarative permettant de suivre les écarts de réévaluation dont l’imposition est différée.

Afin de garantir le respect de cette obligation et permettre à l’administration de mieux s’assurer du respect des engagements pris par les entreprises ayant opté pour ce dispositif, le présent amendement a pour objet de préciser les obligations déclaratives qui leur sont applicables et la sanction applicable en cas de manquement.

Le non-respect des obligations déclaratives entraînerait une pénalité de 5 % du montant de l’écart de réévaluation des immobilisations non déclaré.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2074

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le deuxième alinéa de l’article 244 bis B du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les personnes physiques mentionnées au premier alinéa peuvent, par voie de réclamation, demander le remboursement du montant du prélèvement qui excède la différence entre, d’une part, le montant de l’impôt qui résulterait de l’application de l’article 197 A à la somme des gains nets mentionnés à ce même premier alinéa et des autres revenus de source française imposés dans les conditions de ce même article 197 A au titre de la même année et, d’autre part, le montant de l’impôt établi dans les conditions prévues audit article 197 A sur ces autres revenus. »

II. – Le I s’applique aux demandes de remboursement déposées à compter du 22 novembre 2024.

Objet

Le présent amendement vise à mettre en conformité avec le droit de l’Union européenne le prélèvement prévu à l’article 244 bis B du code général des impôts (CGI), applicable aux gains résultant de la cession ou du rachat de droits sociaux ainsi qu’à certaines distributions perçues soit par une personne physique non domiciliée en France, soit par une personne morale dont le siège social est situé hors de France.

Dans sa décision n° 489370 du 31 mai 2024, le Conseil d’État a jugé contraire au principe de libre circulation des capitaux reconnu par le Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne le fait que les personnes physiques non domiciliées en France ne puissent pas, contrairement aux contribuables résidents, bénéficier des abattements pour durée de détention prévus à l’article 150-0 D du CGI.

Le présent amendement instaure donc un dispositif permettant à ces contribuables de demander le remboursement du montant du prélèvement prévu à l’article 244 bis B du CGI qui excède l’impôt sur le revenu dont ils auraient été redevables s’ils avaient été domiciliés en France et avaient opté pour le barème de l’impôt sur le revenu et bénéficié, le cas échéant, des abattements pour durée de détention.

Pour obtenir le remboursement, les personnes physiques non domiciliées en France devront effectuer une réclamation, dans le délai de droit commun courant à compter du prélèvement, dans laquelle elles devront démontrer que le montant du prélèvement de l’article 244 bis B du CGI auquel elles ont été soumises est supérieur au montant de l’impôt sur le revenu qu’elles auraient acquitté, en application du barème progressif de l’impôt sur le revenu et après application, le cas échéant, de l’abattement pour durée de détention.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-665

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le chapitre II bis du titre IV de la première partie du code général des impôts, il est inséré un chapitre … ainsi rédigé :

« Chapitre …

« Impôt de solidarité sur la fortune

« Section 1

« Détermination de l’assiette

« Art. 984. – Il est institué un impôt de solidarité sur la fortune destinée à financer et à répartir, à proportion de leurs facultés contributives, la transition écologique et solidaire et l’essor économique, dont les règles d’assujettissement sont prévues aux articles 985 et 986.

« Art. 985. – Sont soumises à l’impôt de solidarité sur la fortune lorsque la valeur de leurs biens est supérieure à 800 000 € :

« 1° Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France ou hors de France. 

« Toutefois, les personnes physiques mentionnées au premier alinéa qui n’ont pas été fiscalement domiciliées en France au cours des cinq années civiles précédant celle au cours de laquelle elles ont leur domicile fiscal en France ne sont imposables qu’à raison de leurs biens situés en France.

« Cette disposition s’applique au titre de chaque année au cours de laquelle le redevable conserve son domicile fiscal en France, et ce jusqu’au 31 décembre de la cinquième année qui suit celle au cours de laquelle le domicile fiscal a été établi en France ;

« 2° Les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France.

« Les biens professionnels définis aux articles 885 N à 885 R dans leur version antérieure à la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont pris en compte pour l’assiette de l’impôt institué par le présent article, après un abattement fiscal 2 000 000 € ;

« Les propriétés non bâties incluses dans une zone visée au titre des articles R 123-8 et R 123-9 du code de l’urbanisme sont exonérées à concurrence des trois quarts de leur valeur imposable sous réserve que lesdites propriétés comportent en tout ou en partie un ou plusieurs des habitats naturels désignés à l’article R 411-17-7 du code de l’environnement. L’exonération est possible sous condition de présentation d’un certificat délivré « sans frais » par le directeur départemental des territoires ou le directeur départemental des territoires et de la mer attestant de garanties de bonne gestion des habitats naturels susmentionnés. »

« Art. 985 A. – Les dispositions de l’article 754 B sont applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Art. 985 B. – L’impôt de solidarité sur la fortune est assis et les bases d’imposition déclarées selon les mêmes règles et sous les mêmes sanctions que les droits de mutation par décès sous réserve des dispositions particulières du présent chapitre. 

« Art. 985 C. – L’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant aux personnes visées à l’article 985, ainsi qu’à leurs enfants mineurs lorsqu’elles ont l’administration légale des biens de ceux-ci. Dans le cas de concubinage notoire, l’assiette de l’impôt est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant à l’un et l’autre concubins et aux enfants mineurs mentionnés au premier alinéa.

« Art. 985 C bis. – Les dettes contractées par le redevable pour l’acquisition de biens composant l’assiette imposable de l’impôt de solidarité sur la fortune ne sont pas déductibles. À ce titre, les exonérations prévues en matière de droits de mutation par décès par les articles 787 B et 787 C, les 4° à 6° du 1 et les 3° à 7° du 2 de l’article793 et les articles 795 A et 1135 bis ne sont pas applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Sous-section 1

« Évaluation des biens composant l’assiette

« Art. 986. – La valeur des biens est déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès. Par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 761, un abattement de 50 % est effectué sur la valeur vénale réelle de l’immeuble lorsque celui-ci est occupé à titre de résidence principale par son propriétaire.

« En cas d’imposition commune, un seul immeuble est susceptible de bénéficier de l’abattement précité.

« Art. 986 A. – L’évaluation des biens suivants sera déterminée ainsi :

« – Les stocks de vins et d’alcools d’une entreprise industrielle, commerciale ou agricole sont retenus pour leur valeur comptable.

« – Les valeurs mobilières cotées sur un marché sont évaluées selon le dernier cours connu ou selon la moyenne des trente derniers cours qui précèdent la date d’imposition. 

«– Les créances détenues, directement ou par l’intermédiaire d’une ou plusieurs sociétés interposées, par des personnes n’ayant pas leur domicile fiscal en France, sur une société à prépondérance immobilière mentionnée au 2° du I de l’article 726, ne sont pas déduites pour la détermination de la valeur des parts que ces personnes détiennent dans la société.

« Section 2

« Calcul de l’impôt

« Art. 987. – Le tarif de la contribution est fixé à : «

Fraction de la valeur nette taxable du patrimoine

Tarif applicable

 (en pourcentage)

N’excédant pas 800 000 €

0 %

Supérieure à 800 000 € et inférieure ou égale à 1 300 000 €

0,50 %

Supérieure à 1 300 000 € et inférieure ou égale à 2 570 000 €

0,80

Supérieure à 2 570 000 € et inférieure ou égale à 5 000 000 €

1,4 %

Supérieure à 5 000 000 € et inférieure ou égale à 10 000 000 €

1,9 %

Supérieure à 10 000 000 €

2,6 %

« Art. 987 B. – Les plus-values ainsi que tous les revenus sont déterminés sans considération des exonérations, seuils, réductions et abattements prévus au présent code, à l’exception de ceux représentatifs de frais professionnels.

« Lorsque l’impôt sur le revenu a frappé des revenus de personnes dont les biens n’entrent pas dans l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune, il est réduit suivant le pourcentage du revenu de ces personnes par rapport au revenu total.

« Section 3

« Obligations déclaratives

« Art. 988 I. – 1. Les redevables doivent souscrire au plus tard le 15 juin de chaque année une déclaration de leur fortune déposée au service des impôts de leur domicile au 1er janvier et accompagnée du paiement de l’impôt.

« II. – Les époux et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil doivent conjointement signer la déclaration prévue au 1 du I.

« III. – En cas de décès du redevable, les dispositions du 2 de l’article 204 sont applicables. La déclaration mentionnée au 1 du I est produite par les ayants droit du défunt dans les six mois de la date du décès. Le cas échéant, le notaire chargé de la succession peut produire cette déclaration à la demande des ayants droit si la succession n’est pas liquidée à la date de production de la déclaration.

« Art. 988 A. – Les personnes possédant des biens en France sans y avoir leur domicile fiscal ainsi que les personnes mentionnées au 2 de l’article 4 B peuvent être invitées par le service des impôts à désigner un représentant en France dans les conditions prévues à l’article 164 D.

« Art. 988 B – Lors du dépôt de la déclaration de l’impôt de solidarité sur la fortune mentionnée au 1 du I de l’article 988, les redevables doivent joindre à leur déclaration les éléments justifiant de l’existence, de l’objet et du montant des dettes dont la déduction est opérée. »

II. – Les articles du code général des impôts modifiés et abrogés par les dispositions de l’article 31 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2017.

III. – Le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier, l’article 1679 ter et le VII-0 A de la section IV du chapitre premier du livre II du même code sont abrogés.

IV. – Le présent article entre en vigueur la promulgation de la présente loi.

Objet

Cet amendement du groupe CRCE-K propose de rétablir une imposition sur le patrimoine, imposition aujourd’hui limitée au seul patrimoine immobilier avec l’IFI. Il reprend ainsi les dispositions de l’ISF tel qu’il existait en 2017, en intégrant toutefois les patrimoines dits « professionnels ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-936 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ÉBLÉ, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN, FICHET et GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre I bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Chapitre I bis : impôt de solidarité sur la fortune

« Art. 885 A. – Sont soumises à l’impôt annuel de solidarité sur la fortune, lorsque la valeur nette taxable de leur patrimoine est supérieure à 1 000 000 € :

« 1° Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France ou hors de France.

« Toutefois, les personnes physiques mentionnées au premier alinéa du présent I qui n’ont pas été fiscalement domiciliées en France au cours des cinq années civiles précédant celle au cours de laquelle elles ont leur domicile fiscal en France ne sont imposables qu’à raison de leurs biens situés en France.

« Cette disposition s’applique au titre de chaque année au cours de laquelle le redevable conserve son domicile fiscal en France, et ce jusqu’au 31 décembre de la cinquième année qui suit celle au cours de laquelle le domicile fiscal a été établi en France ;

« 2° Les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France.

« Sauf dans les cas prévus aux a. et b. du 4. de l’article 6 du présent code, les couples mariés font l’objet d’une imposition commune.

« Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil font l’objet d’une imposition commune.

« Les conditions d’assujettissement sont appréciées au 1er janvier de chaque année.

«  Art. 885 B. – Le montant dû au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune est égal à la somme des termes suivants :

« – le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V, dite « fraction socle » ;

« –le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V bis, dite « fraction chapeau » ;

« – le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V ter, dite « fraction plancher ».

« Art. 885 C. – Les dispositions de l’article 754 B sont applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Art. 885 D. – L’impôt de solidarité sur la fortune est assis et les bases d’imposition déclarées selon les mêmes règles et sous les mêmes sanctions que les droits de mutation par décès sous réserve des dispositions particulières du présent chapitre.

« Art. 885 E. – L’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant aux personnes mentionnées à l’article 885 A, ainsi qu’à leurs enfants mineurs lorsqu’elles ont l’administration légale des biens de ceux-ci.

« Dans le cas de concubinage notoire, l’assiette de l’impôt est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant à l’un et l’autre concubins et aux enfants mineurs mentionnés au premier alinéa.

« Art. 885 F. – Les primes versées après l’âge de soixante-dix ans au titre des contrats d’assurance non rachetables souscrits à compter du 20 novembre 1991 et la valeur de rachat des contrats d’assurance rachetables sont ajoutées au patrimoine du souscripteur.

« Toutefois, la créance que le souscripteur détient sur l’assureur au titre de contrats, autres que ceux mentionnés à l’article L. 132-23 du code des assurances, qui ne comportent pas de possibilité de rachat pendant une période fixée par ces contrats doit être ajoutée au patrimoine du souscripteur. 

« Art. 885 G. – Les biens ou droits grevés d’un usufruit, d’un droit d’habitation ou d’un droit d’usage accordé à titre personnel sont compris dans le patrimoine de l’usufruitier ou du titulaire du droit pour leur valeur en pleine propriété. Toutefois, les biens grevés de l’usufruit ou du droit d’usage ou d’habitation sont compris respectivement dans les patrimoines de l’usufruitier ou du nu-propriétaire suivant les proportions fixées à l’article 669 dans les cas énumérés ci-après, et à condition, pour l’usufruit, que le droit constitué ne soit ni vendu, ni cédé à titre gratuit par son titulaire :

« a) Lorsque la Constitution de l’usufruit résulte de l’application des articles 767, 1094 ou 1098 du code civil. Les biens dont la propriété est démembrée en application d’autres dispositions, et notamment de l’article 1094-1 du même code, ne peuvent faire l’objet de cette imposition répartie.

« b) Lorsque le démembrement de propriété résulte de la vente d’un bien dont le vendeur s’est réservé l’usufruit, le droit d’usage ou d’habitation et que l’acquéreur n’est pas l’une des personnes mentionnées à l’article 751 du présent code ;

« c) Lorsque l’usufruit ou le droit d’usage ou d’habitation a été réservé par le donateur d’un bien ayant fait l’objet d’un don ou legs à l’État, aux départements, aux communes ou syndicats de communes et à leurs établissements publics, aux établissements publics nationaux à caractère administratif et aux associations reconnues d’utilité publique. 

« Art. 885 G bis. – Les biens ou droits transférés dans un patrimoine fiduciaire ou ceux éventuellement acquis en remploi, ainsi que les fruits tirés de l’exploitation de ces biens ou droits, sont compris dans le patrimoine du constituant pour leur valeur vénale nette.

« Art. 885 G ter. – Les biens ou droits placés dans un trust défini à l’article 792-0 bis ainsi que les produits qui y sont capitalisés sont compris, pour leur valeur vénale nette au 1er janvier de l’année d’imposition, selon le cas, dans le patrimoine du constituant ou dans celui du bénéficiaire qui est réputé être un constituant en application du II du même article 792-0 bis.

« Le premier alinéa du présent article ne s’applique pas aux trusts irrévocables dont les bénéficiaires exclusifs relèvent de l’article 795 ou sont des organismes de même nature relevant de l’article 795-0 A et dont l’administrateur est soumis à la loi d’un État ou territoire ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

« Art. 885 G quater. – Les dettes contractées par le redevable pour l’acquisition ou dans l’intérêt de biens qui ne sont pas pris en compte pour l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune dû par l’intéressé ou qui en sont exonérés ne sont pas imputables sur la valeur des biens taxables. Le cas échéant, elles sont imputables à concurrence de la fraction de la valeur de ces biens qui n’est pas exonérée. »

« Art. 885 H. – Les exonérations prévues en matière de droits de mutation par décès par les articles 787 B et 787 C, les 4° à 6° du 1. et les 3° à 8° du 2. de l’article 793 et les articles 795 A et 1135 bis ne sont pas applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Les parts de groupements forestiers sont exonérées à concurrence des trois quarts de la fraction de la valeur nette correspondant aux biens mentionnés au 3° du 1. de l’article 793 et sous les mêmes conditions.

« Les biens donnés à bail à long terme dans les conditions prévues aux articles L. 416-1 à L. 416-6, L. 416-8 et L. 416-9 du code rural et de la pêche maritime et ceux donnés à bail cessible dans les conditions prévues aux articles L. 418-1 à L. 418-5 du même code, qui ne sont pas en totalité qualifiés de biens professionnels en application de l’article 885 P du présent code, sont exonérés d’impôt de solidarité sur la fortune à concurrence des trois quarts lorsque la valeur totale des biens loués quel que soit le nombre de baux n’excède pas 101 897 euros et pour moitié au delà de cette limite, sous réserve que la durée du bail soit au minimum de dix-huit ans et que les descendants du preneur ne soient pas contractuellement privés de la faculté de bénéficier des dispositions de l’article L. 411-35 du code rural et de la pêche maritime.

« Sous les conditions prévues au 4° du 1. de l’article 793, les parts de groupements fonciers agricoles et de groupements agricoles fonciers, soumis aux dispositions de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole et de la loi n° 70-1299 du 31 décembre 1970 relative aux groupements fonciers agricoles, qui ne sont pas en totalité qualifiés de biens professionnels en application de l’article 885 Q sont, sous réserve que les baux à long terme ou les baux cessibles consentis par le groupement répondent aux conditions prévues au troisième alinéa, exonérées à concurrence des trois quarts, si la valeur totale des parts détenues n’excède pas 101 897 euros et pour moitié au-delà de cette limite.

« Art. 885 I. – Les objets d’antiquité, d’art ou de collection, dont la valeur est inférieure à 250 000 euros, ne sont pas compris dans les bases d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Les droits de la propriété littéraire et artistique, dont la valeur est inférieure à 250 000 euros, ne sont pas compris dans la base d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune de leur auteur. Cette exonération s’applique également aux droits des artistes-interprètes, des producteurs de phonogrammes et des producteurs de vidéogrammes.

« Art. 885 J. – La valeur de capitalisation des rentes viagères constituées dans le cadre d’une activité professionnelle ou d’un plan d’épargne retraite populaire prévu à l’article L. 144-2 du code des assurances, moyennant le versement de primes régulièrement échelonnées dans leur montant et leur périodicité pendant une durée d’au moins quinze ans et dont l’entrée en jouissance intervient, au plus tôt, à compter de la date de la liquidation de la pension du redevable dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ou à l’âge fixé en application de l’article L. 351-1 du code de la sécurité sociale, n’entre pas dans le calcul de l’assiette de l’impôt. L’exonération bénéficie au souscripteur et à son conjoint.

«  Art. 885 K. – La valeur de capitalisation des rentes ou indemnités perçues en réparation de dommages corporels liés à un accident ou à une maladie est exclue du patrimoine des personnes bénéficiaires ou, en cas de transmission à titre gratuit par décès, du patrimoine du conjoint survivant.

« Art. 885 L. – Les personnes physiques qui n’ont pas en France leur domicile fiscal ne sont pas imposables sur leurs placements financiers.

« Ne sont pas considérées comme placements financiers les actions ou parts détenues par ces personnes dans une société ou personne morale dont l’actif est principalement constitué d’immeubles ou de droits immobiliers situés sur le territoire français, et ce à proportion de la valeur de ces biens par rapport à l’actif total de la société. Il en est de même pour les actions, parts ou droits détenus par ces personnes dans les personnes morales ou organismes mentionnés au deuxième alinéa du 2° de l’article 750 ter.

« Art. 885 N. – Les biens nécessaires à l’exercice, à titre principal, tant par leur propriétaire que par le conjoint de celui-ci, d’une profession industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale sont considérés comme des biens professionnels.

« Sont présumées constituer une seule profession les différentes activités professionnelles exercées par une même personne et qui sont soit similaires, soit connexes et complémentaires.

« Sont considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une personne mentionnée au premier alinéa dans une ou plusieurs sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés lorsque chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues à l’article 885 O bis pour avoir la qualité de biens professionnels.

« Art. 885 O. – Sont également considérées comme des biens professionnels les parts de sociétés de personnes soumises à l’impôt sur les revenus mentionnés aux articles 8 et 8 ter lorsque le redevable exerce dans la société son activité professionnelle principale.

« Les parts détenues par le redevable dans plusieurs sociétés de personnes constituent un seul bien professionnel lorsque les sociétés ont des activités soit similaires, soit connexes et complémentaires.

« Sont également considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une personne mentionnée au premier alinéa dans une société soumise à l’impôt sur les sociétés si chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues à l’article 885 O bis pour avoir la qualité de biens professionnels.

«  Art. 885 O bis. – Les parts et actions de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, de plein droit ou sur option, sont également considérées comme des biens professionnels si leur propriétaire remplit les conditions suivantes :

« 1° Être, soit gérant nommé conformément aux statuts d’une société à responsabilité limitée ou en commandite par actions, soit associé en nom d’une société de personnes, soit président, directeur général, président du conseil de surveillance ou membre du directoire d’une société par actions.

« Les fonctions mentionnées au premier alinéa du présent 1° doivent être effectivement exercées et donner lieu à une rémunération normale, dans les catégories imposables à l’impôt sur le revenu des traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles, bénéfices non commerciaux et revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62, au regard des rémunérations du même type versées au titre de fonctions analogues dans l’entreprise ou dans des entreprises similaires établies en France. Cette rémunération doit représenter plus de la moitié des revenus à raison desquels l’intéressé est soumis à l’impôt sur le revenu dans les mêmes catégories, à l’exclusion des revenus non professionnels ;

« 2° Posséder 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société, directement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou de leurs ascendants ou descendants ou de leurs frères et sœurs. Les titres détenus dans les mêmes conditions dans une société possédant une participation dans la société dans laquelle le redevable exerce ses fonctions sont pris en compte dans la proportion de cette participation ; la valeur de ces titres qui sont la propriété personnelle du redevable est exonérée à concurrence de la valeur réelle de l’actif brut de la société qui correspond à la participation dans la société dans laquelle le redevable exerce ses fonctions.

« Sont considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une même personne dans plusieurs sociétés lorsque chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues par le présent article pour avoir la qualité de biens professionnels. Toutefois, la condition de rémunération prévue à la seconde phrase du second alinéa du 1° est respectée si la somme des rémunérations perçues au titre des fonctions énumérées au premier alinéa du même 1° dans les sociétés dont le redevable possède des parts ou actions représente plus de la moitié des revenus mentionnés à la même phrase.

« Lorsque les sociétés mentionnées au deuxième alinéa ont des activités soit similaires, soit connexes et complémentaires, la condition de rémunération normale s’apprécie au regard des fonctions exercées dans l’ensemble des sociétés dont les parts ou actions constituent un bien professionnel.

« Le respect de la condition de possession de 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société prévue au premier alinéa n’est pas exigé après une augmentation de capital si, à compter de la date de cette dernière, le redevable remplit les trois conditions suivantes :

« a) Il a respecté cette condition au cours des cinq années ayant précédé l’augmentation de capital ;

« b) Il possède 12,5 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société, directement ou par l’intermédiaire de son conjoint, de leurs ascendants ou descendants ou de leurs frères et sœurs ;

« c) Il est partie à un pacte conclu avec d’autres associés ou actionnaires représentant au total 25 % au moins des droits de vote et exerçant un pouvoir d’orientation dans la société.

« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, la condition de possession de 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société n’est pas exigée des gérants et associés mentionnés à l’article 62.

« Sont également considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues directement par le gérant nommé conformément aux statuts d’une société à responsabilité limitée ou en commandite par actions, le président, le directeur général, le président du conseil de surveillance ou le membre du directoire d’une société par actions, qui remplit les conditions prévues au 1° ci-dessus, lorsque leur valeur excède 50 % de la valeur brute des biens imposables, y compris les parts et actions précitées.

« Sont également considérées comme des biens professionnels, dans la limite de 150 000 euros, les parts ou actions acquises par un salarié lors de la Constitution d’une société créée pour le rachat de tout ou partie du capital d’une entreprise dans les conditions mentionnées aux articles 220 quater ou 220 quater A tant que le salarié exerce son activité professionnelle principale dans la société rachetée et que la société créée bénéficie du crédit d’impôt prévu à ces articles.

« Art. 885 O ter. – Seule la fraction de la valeur des parts ou actions correspondant aux éléments du patrimoine social nécessaires à l’activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale de la société est considérée comme un bien professionnel.

« N’est pas considérée comme un bien professionnel la fraction de la valeur des parts ou actions de la société mentionnée au premier alinéa représentative de la fraction du patrimoine social d’une société dans laquelle elle détient directement ou indirectement des parts ou actions non nécessaire à l’activité de celle-ci ou à l’activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale de la société mentionnée au premier alinéa.

« Aucun rehaussement n’est effectué sur le fondement du deuxième alinéa à raison des éléments pour lesquels le redevable, de bonne foi, n’est pas en mesure de disposer des informations nécessaires.

« Art. 885 O quater. – Ne sont pas considérées comme des biens professionnels les parts ou actions de sociétés ayant pour activité principale la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier.

« Art. 885 O quinquies. – Le redevable qui transmet les parts ou actions d’une société avec Constitution d’un usufruit sur ces parts et actions à son profit peut retenir, pour l’application de l’article 885 G, la qualification professionnelle pour ces titres, à hauteur de la quotité de la valeur en pleine propriété des titres ainsi démembrés correspondant à la nue-propriété lorsque les conditions suivantes sont remplies :

« a) Le redevable remplissait, depuis trois ans au moins, avant le démembrement, les conditions requises pour que les parts et actions aient le caractère de biens professionnels ;

« b) La nue-propriété est transmise à un ascendant, un descendant, un frère ou une sœur du redevable ou de son conjoint ;

« c) Le nu-propriétaire exerce les fonctions et satisfait les conditions définies au 1° de l’article 885 O bis ;

« d) Dans le cas de transmission de parts sociales ou d’actions d’une société à responsabilité limitée, ou d’une société par actions, le redevable doit, soit détenir directement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou de leurs ascendants ou descendants ou de leur frère ou sœur, en usufruit ou en pleine propriété, 25 % au moins du capital de la société transmise, soit détenir directement des actions ou parts sociales qui représentent au moins 50 % de la valeur brute de ses biens imposables, y compris les parts et actions précitées.

« Art. 885 P. – Les biens donnés à bail à long terme dans les conditions prévues aux articles L. 416-1 à L. 416-6, L. 416-8 et L. 416-9 du code rural et de la pêche maritime et ceux donnés à bail cessible dans les conditions prévues aux articles L. 418-1 à L. 418-5 du même code sont considérés comme des biens professionnels à condition, d’une part, que la durée du bail soit au minimum de dix-huit ans et, d’autre part, que le preneur utilise le bien dans l’exercice de sa profession principale et qu’il soit le conjoint du bailleur, l’un de leurs frères et sœurs, l’un de leurs ascendants ou descendants ou le conjoint de l’un de leurs ascendants ou descendants.

« Les biens ruraux donnés à bail, dans les conditions prévues aux articles du code rural et de la pêche maritime précités, à une société à objet principalement agricole contrôlée à plus de 50 % par les personnes visées au premier alinéa, sont considérés comme des biens professionnels à concurrence de la participation détenue dans la société locataire par celles des personnes précitées qui y exercent leur activité professionnelle principale.

« Les biens ruraux, donnés à bail dans les conditions prévues au premier alinéa, lorsqu’ils sont mis à la disposition d’une société mentionnée au deuxième alinéa ou lorsque le droit au bail y afférent est apporté à une société de même nature, dans les conditions prévues respectivement aux articles L. 411-37 et L. 411-38 du code rural et de la pêche maritime, sont considérés comme des biens professionnels dans les mêmes proportions et sous les mêmes conditions que celles définies par ce dernier alinéa. »

« Art. 885 Q. – Sous les conditions prévues au 4° du 1 de l’article 793, les parts de groupements fonciers agricoles et de groupements agricoles fonciers soumis aux dispositions de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole et de la loi n° 70-1299 du 31 décembre 1970 relative aux groupements fonciers agricoles sont considérées comme des biens professionnels, sous réserve que ces parts soient représentatives d’apports constitués par des immeubles ou des droits immobiliers à destination agricole et que les baux consentis par le groupement ainsi que leurs preneurs répondent aux conditions prévues à l’article 885 P du présent code.

« Lorsque les baux répondant aux conditions prévues au même article 885 P ont été consentis à une société à objet principalement agricole contrôlée à plus de 50 % par les personnes mentionnées au premier alinéa, les parts du groupement sont considérées comme des biens professionnels à concurrence de la participation détenue dans la société locataire par celles des personnes précitées qui y exercent leur activité professionnelle principale.

« Lorsque les biens ruraux donnés à bail dans les conditions prévues au premier alinéa sont mis à la disposition d’une société mentionnée au deuxième alinéa ou lorsque le droit au bail y afférent est apporté à une société de même nature, dans les conditions prévues respectivement par les articles L. 411-37 et L. 411-38 du code rural et de la pêche maritime, les parts du groupement sont considérées comme des biens professionnels dans les mêmes proportions et sous les mêmes conditions que celles définies par ce dernier alinéa.

« Art. 885 R. – Sont considérés comme des biens professionnels au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune les locaux d’habitation loués meublés ou destinés à être loués meublés par des personnes louant directement ou indirectement ces locaux, qui, inscrites au registre du commerce et des sociétés en qualité de loueurs professionnels, réalisent plus de 23 000 euros de recettes annuelles et retirent de cette activité plus de 50 % des revenus à raison desquels le foyer fiscal auquel elles appartiennent est soumis à l’impôt sur le revenu dans les catégories des traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles, bénéfices non commerciaux, revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62.

« Art. 885 S. – La valeur des biens est déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès.

« Par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 761, un abattement de 500 000 euros est effectué sur la valeur vénale réelle de l’immeuble lorsque celui-ci est occupé à titre de résidence principale par son propriétaire. En cas d’imposition commune, un seul immeuble est susceptible de bénéficier de l’abattement précité.

« Art. 885 T bis. – Les valeurs mobilières cotées sur un marché sont évaluées selon le dernier cours connu ou selon la moyenne des trente derniers cours qui précèdent la date d’imposition.

« Art. 885 T ter. – Les créances détenues, directement ou par l’intermédiaire d’une ou plusieurs sociétés interposées, par des personnes n’ayant pas leur domicile fiscal en France, sur une société à prépondérance immobilière mentionnée au 2° du I de l’article 726, ne sont pas déduites pour la détermination de la valeur des parts que ces personnes détiennent dans la société.

« Art. 885 U. – I. – Pour l’application des dispositions du présent chapitre, la valeur des biens mentionnés au II, III et IV du présent article, est modulée par un « bonus-malus climatique », en amont de l’application du barème progressif de l’impôt de solidarité sur la fortune prévu à l’article 885 V du présent chapitre.

« II. – À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des biens immobiliers à usage d’habitation tels que définis aux articles L. 173-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation est modulée par un « bonus-malus climatique » en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

« Cette modulation résulte de l’application à la valeur du bien des coefficients suivants :

Classement du bien immobilier à usage d’habitation« Bonus-malus climatique » applicable
Extrêmement performants Classe A1
Très performants Classe B1
Assez performants Classe C1,1
Assez peu performants Classe D1,2
Peu performants Classe E1,3
Très peu performants Classe F1,4
Extrêmement peu performants Classe G1,5

« III. – 1° À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des biens immobiliers affectés à un usage autre que l’habitation est modulée par un « bonus-malus climatique » en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

« 2° Ces biens immobiliers sont classés, par niveau de performance décroissant, en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ce niveau de performance est exprimé en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an, s’agissant de la consommation énergétique, et en kilogramme de dioxyde de carbone par mètre carré et par an, s’agissant des émissions de gaz à effet de serre induites. Un arrêté des ministres chargés de la construction et de l’énergie définit les seuils permettant de classer les bâtiments ou parties de bâtiment dans les catégories suivantes :

Extrêmement performantsClasse A
Très performantsClasse B
Assez performantsClasse C
Assez peu performantsClasse D
Peu performantsClasse E
Très peu performantsClasse F
Extrêmement peu performantsClasse G

« Un décret vient préciser les modalités de mise en œuvre de la classification énergétique de ces biens en précisant notamment la méthode à appliquer pour diagnostiquer la performance énergétique de ces biens immobiliers.

« 3° La modulation mentionnée au 1° du III du présent article résulte de l’application à la valeur du bien des coefficients prévus au troisième alinéa du II.

« IV. – 1. Sont assimilés aux biens immobiliers affectés à un usage autre que l’habitation mentionnés au III du présent article, comme étant extrêmement peu performants, les biens suivants : 

« 1° Les aéronefs privés.

« 2° Les navires d’une longueur de coque supérieure ou égale à 30 mètres et d’une puissance propulsive nette maximale supérieure ou égale à 750 kilowatts dits : « de grande plaisance » mentionnés à l’article L. 423-25 du code des impositions sur les biens et services. 

« 2. À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable de ces biens se voit appliquer le coefficient mentionné à la dernière ligne du tableau du 3° du III du présent article.

« V. – 1° À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des placements financiers incluant des actes portant cessions d’actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code mais également des actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions non négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et des parts et titres du capital, souscrits par les clients, des établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, est modulée par un « bonus-malus climatique » établi à partir d’un « score carbone ».

« 2° Ce score carbone est fixé, pour les placements financiers mentionnés au 1° du V du présent article et souscrits par les clients des sociétés de gestion de portefeuille, par l’administration fiscale à partir du document défini par l’article L. 533-22-1 du code monétaire et financier et transmis par ces sociétés. Ce document retrace leur politique sur la prise en compte dans leur stratégie d’investissement des critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance et des moyens mis en œuvre pour contribuer à la transition énergétique et écologique ainsi que la stratégie de mise en œuvre de cette politique.

« Ce score carbone est mis à la disposition des souscripteurs et du public.

« Un décret précise les modalités de présentation, de calcul, et de mise en œuvre de ce score carbone, et notamment les conditions de sa publication. Ce décret précise également les modalités de transmission à l’administration fiscale du document défini à l’article L. 533-22-1 du code monétaire et financier par les sociétés de gestion de portefeuille.

« 3° Ce score carbone est fixé, pour les placements financiers, tels que définis au 1° du V du présent article, souscrits par les clients des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, pour les sociétés dont les titres sont non admis aux négociations sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et pour les établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, par l’administration fiscale, à partir d’un document, que ces sociétés doivent mettre à la disposition du public et de l’administration fiscale, retraçant leur politique sur la prise en compte dans leur stratégie d’investissement des critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance et des moyens mis en œuvre pour contribuer à la transition énergétique et écologique ainsi qu’une stratégie de mise en œuvre de cette politique. Elles y précisent les critères et les méthodologies utilisées ainsi que la façon dont ils sont appliqués. Elles y indiquent comment sont exercés les droits de vote attachés aux instruments financiers résultant de ces choix.

« Ce score carbone est mis à la disposition des souscripteurs et du public.

« Un décret précise, d’une part, les modalités de présentation, de calcul et de mise en œuvre de ce score carbone, et notamment les conditions de sa publication et de sa transmission aux souscripteurs, et d’autre part, la présentation de cette politique et de sa stratégie de mise en œuvre, les informations à fournir, les modalités de transmission de ce document à l’administration fiscale ainsi que les modalités de leur actualisation selon que les entités excèdent ou non des seuils définis par ce même décret. Ces informations concernent notamment la lutte contre le changement climatique. Elles portent notamment sur le niveau d’investissements en faveur du climat et la contribution au respect de l’objectif international de limitation du réchauffement climatique et à l’atteinte des objectifs de la transition énergétique et écologique. Cette contribution est notamment appréciée au regard de cibles indicatives définies, en fonction de la nature de leurs activités et du type de leurs investissements, en cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone mentionnée à l’article L. 222-1 B du code de l’environnement. Le cas échéant, les entités expliquent les raisons pour lesquelles leur contribution est en deçà de ces cibles indicatives.

« 4° La valeur nette taxable des placements financiers incluant des actes portant cessions d’actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code mais également des actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions non négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et des parts et titres du capital, souscrits par les clients, des établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, et participant à la réalisation ou au financement de projets nucléaires ou pétrogaziers, est nécessairement affecté d’un malus. Un décret précise les modalités d’application du présent alinéa.

« 5° Le présent V ne s’applique pas aux biens immobiliers relevant du II et du III. 

« VI. – Un décret définit les conditions dans lesquelles les redevables joignent à la déclaration de leur fortune mentionnée à l’article 885 W, les informations nécessaires à l’application des modulations prévues par les II, III, IV et V du présent article. »

« Art. 885 V. – 1° Le taux de l’impôt dû pour la fraction socle est fixé à 0,5 % de la valeur nette taxable du patrimoine.

« 2° Les biens professionnels, définis aux articles 885 N à 885 R, ne sont pas pris en compte pour l’assiette de la fraction socle de l’impôt sur la fortune.

« Art. 885 V bis. – 1° Le tarif de l’impôt dû pour la fraction chapeau est fixé à :

FRACTION DE LA VALEUR NETTE TAXABLETARIF APPLICABLE (en %)
Supérieure ou égale à 10 000 000 € et inférieure à 50 000 000 €1
Supérieure ou égale à 50 000 000 € et inférieure à 100 000 000 €1,5
Supérieure ou égale à 100 000 000 € et inférieure à 1 000 000 000 €2
Supérieure ou égale à 1 000 000 000 €3

« 2° Les biens professionnels, définis aux articles 885 N à 885 R, ne sont pas pris en compte pour l’assiette de la fraction socle de l’impôt sur la fortune.

« Art. 885 V ter. – 1° Le montant de l’impôt dû pour la fraction plancher est égal à la différence, si elle est positive, entre :

« a) Le montant résultant de l’application d’un taux de 2 % à la valeur nette taxable du patrimoine du redevable.

« b) Et le montant résultant de la somme des montants acquittés par le redevable au titre de l’impôt sur le revenu, de la contribution prévue à l’article L136-1 du code de la sécurité sociale, de la contribution prévue à l’article 223 sexies et des fractions socle et chapeau de l’impôt de solidarité sur la fortune définis aux articles 885 V. et 885 V bis

« 2° Les redevables dont la valeur nette taxable du patrimoine est inférieure à 50 000 000 d’euros ne sont pas soumis à la fraction plancher de l’impôt sur la fortune.

« Art. 885 W. – I. – 1. Les redevables doivent souscrire au plus tard le 15 juin de chaque année une déclaration de leur fortune déposée au service des impôts de leur domicile au 1er janvier et accompagnée du paiement de l’impôt.

« 2. Par exception au 1., les redevables dont le patrimoine a une valeur nette taxable inférieure à 2 570 000 euros et qui sont tenus à l’obligation de déposer la déclaration annuelle prévue à l’article 170 mentionnent la valeur brute et la valeur nette taxable de leur patrimoine seulement sur cette déclaration.

« La valeur brute et la valeur nette taxable du patrimoine des concubins notoires et de celui des enfants mineurs lorsque les concubins ont l’administration légale de leurs biens sont portées sur la déclaration de l’un ou l’autre des concubins.

« II. – Les époux et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil doivent conjointement signer la déclaration prévue au 1. du I.

« III. – En cas de décès du redevable, les dispositions du 2. de l’article 204 sont applicables. La déclaration mentionnée au 1. du I. est produite par les ayants droit du défunt dans les six mois de la date du décès. Le cas échéant, le notaire chargé de la succession peut produire cette déclaration à la demande des ayants droit si la succession n’est pas liquidée à la date de production de la déclaration. »

« Art. 885 X. – Les personnes possédant des biens en France sans y avoir leur domicile fiscal ainsi que les personnes mentionnées au 2. de l’article 4 B peuvent être invitées par le service des impôts à désigner un représentant en France dans les conditions prévues à l’article 164 D.

« Toutefois, l’obligation de désigner un représentant fiscal ne s’applique ni aux personnes qui ont leur domicile fiscal dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement de l’impôt, ni aux personnes mentionnées au 2. du même article 4 B qui exercent leurs fonctions ou sont chargées de mission dans l’un de ces États. »

« Art. 885 Z. – Lors du dépôt de la déclaration d’impôt de solidarité sur la fortune mentionnée au 1. du I. de l’article 885 W, les redevables doivent joindre à leur déclaration les éléments justifiant de l’existence, de l’objet et du montant des dettes dont la déduction est opérée. »

II. – Le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est abrogé.

III. – L’article 1723 ter-00 A est ainsi rétabli :

« Art. 1723 ter-00 A. – I. – L’impôt de solidarité sur la fortune est recouvré et acquitté selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions que les droits de mutation par décès.

« Toutefois, l’impôt de solidarité sur la fortune dû par les redevables mentionnés au 2. du I. de l’article 885 W est recouvré en vertu d’un rôle rendu exécutoire selon les modalités prévues à l’article 1658. Cet impôt peut être payé, sur demande du redevable, dans les conditions prévues à l’article 1681 A. Le présent alinéa n’est pas applicable aux impositions résultant de la mise en œuvre d’une rectification ou d’une procédure d’imposition d’office.

« II. – Ne sont pas applicables aux redevables mentionnés au I de l’article 885 W :

« 1° les dispositions des articles 1715 à 1716 A relatives au paiement en valeur du Trésor ou en créances sur l’État ;

« 2° les dispositions des articles 1717, 1722 bis et 1722 quater relatives au paiement fractionné ou différé des droits ;

« 3° les dispositions du 3. de l’article 1929 relatives à l’inscription de l’hypothèque légale du Trésor. »

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

La suppression de l’ISF, qui constituait une forme d’imposition populaire sur le plan symbolique au rendement non négligeable, répondait avant tout à des motifs idéologiques. Alors que le temps a permis de mettre en lumière, si besoin s’en fallait, le caractère fallacieux de la théorie du ruissellement, le patrimoine des plus grandes fortunes françaises a fortement augmenté. 

De l’autre côté, la précarité s’accroit dans notre pays et un nombre toujours plus importants de nos concitoyennes et concitoyens ne peuvent plus se loger, se déplacer, voire même se soigner et se nourrir.

Aujourd’hui, alors que l’urgence climatique est grande, il est nécessaire de définir des modes de financements appropriés.

Un impôt sur la fortune climatique qui concernerait les foyers dont le patrimoine net est supérieur à 1 million d’euros répond à l'ensemble de ces enjeux. La contribution proposée repose sur trois composantes :

1) Une composante « socle », avec un taux faible, soit 0,5 %, sur l’ensemble du patrimoine net, hors patrimoine professionnel. 

2) Une composante « chapeau » avec des taux plus élevés et plus progressifs. Les taux s’échelonnent de 1 % à partir de 10 millions d’euros, 1,5 % à 50 millions, 2 % à 100 millions et 3 % au-delà d’1 milliard d’euros. Ces taux s’ajoutent à celui du socle.

3) Une composante « plancher » s’appliquant seulement aux contribuables dont le patrimoine net global, incluant les biens professionnels, est supérieur à 50 millions d’euros. Ainsi, si le montant total des impôts payés par ces contribuables, au titre de la composante « socle » et « chapeau » du présent ISF, de l’impôt sur le revenu, de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) et de la contribution sociale généralisée (CSG), est inférieur à 2 % de la valeur nette de leur patrimoine alors ils devront s’acquitter de la différence. 

A compter du 1er janvier 2026, cet amendement introduit une composante climatique à cet impôt, reposant sur un mécanisme de bonus-malus. Ce système ajuste l’imposition en fonction de l’empreinte carbone des actifs immobiliers et des placements financiers en s’appuyant notamment, pour ces derniers, sur un score carbone calculé par l’administration fiscale, Ce score prend en compte l’impact environnemental et social des investissements, incitant ainsi les contribuables à réorienter leurs capitaux vers des projets plus durables et responsables. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1339

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre I bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Chapitre I bis : impôt de solidarité sur la fortune

« Art. 885 A. – Sont soumises à l’impôt annuel de solidarité sur la fortune, lorsque la valeur nette taxable de leur patrimoine est supérieure à 1 000 000 € :

« 1° Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France ou hors de France.

« Toutefois, les personnes physiques mentionnées au premier alinéa du présent I qui n’ont pas été fiscalement domiciliées en France au cours des cinq années civiles précédant celle au cours de laquelle elles ont leur domicile fiscal en France ne sont imposables qu’à raison de leurs biens situés en France.

« Cette disposition s’applique au titre de chaque année au cours de laquelle le redevable conserve son domicile fiscal en France, et ce jusqu’au 31 décembre de la cinquième année qui suit celle au cours de laquelle le domicile fiscal a été établi en France ;

« 2° Les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France.

« Sauf dans les cas prévus aux a. et b. du 4. de l’article 6 du présent code, les couples mariés font l’objet d’une imposition commune.

« Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil font l’objet d’une imposition commune.

« Les conditions d’assujettissement sont appréciées au 1er janvier de chaque année.

« Art. 885 B. – Le montant dû au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune est égal à la somme des termes suivants :

« – le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V, dite « fraction socle » ;

« –le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V bis, dite « fraction chapeau » ;

« – le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V ter, dite « fraction plancher ».

« Art. 885 C. – Les dispositions de l’article 754 B sont applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Art. 885 D. – L’impôt de solidarité sur la fortune est assis et les bases d’imposition déclarées selon les mêmes règles et sous les mêmes sanctions que les droits de mutation par décès sous réserve des dispositions particulières du présent chapitre.

« Art. 885 E. – L’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant aux personnes mentionnées à l’article 885 A, ainsi qu’à leurs enfants mineurs lorsqu’elles ont l’administration légale des biens de ceux-ci.

« Dans le cas de concubinage notoire, l’assiette de l’impôt est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant à l’un et l’autre concubins et aux enfants mineurs mentionnés au premier alinéa.

« Art. 885 F. – Les primes versées après l’âge de soixante-dix ans au titre des contrats d’assurance non rachetables souscrits à compter du 20 novembre 1991 et la valeur de rachat des contrats d’assurance rachetables sont ajoutées au patrimoine du souscripteur.

« Toutefois, la créance que le souscripteur détient sur l’assureur au titre de contrats, autres que ceux mentionnés à l’article L. 132-23 du code des assurances, qui ne comportent pas de possibilité de rachat pendant une période fixée par ces contrats doit être ajoutée au patrimoine du souscripteur.

« Art. 885 G. – Les biens ou droits grevés d’un usufruit, d’un droit d’habitation ou d’un droit d’usage accordé à titre personnel sont compris dans le patrimoine de l’usufruitier ou du titulaire du droit pour leur valeur en pleine propriété. Toutefois, les biens grevés de l’usufruit ou du droit d’usage ou d’habitation sont compris respectivement dans les patrimoines de l’usufruitier ou du nu-propriétaire suivant les proportions fixées à l’article 669 dans les cas énumérés ci-après, et à condition, pour l’usufruit, que le droit constitué ne soit ni vendu, ni cédé à titre gratuit par son titulaire :

« a) Lorsque la Constitution de l’usufruit résulte de l’application des articles 767, 1094 ou 1098 du code civil. Les biens dont la propriété est démembrée en application d’autres dispositions, et notamment de l’article 1094-1 du même code, ne peuvent faire l’objet de cette imposition répartie.

« b) Lorsque le démembrement de propriété résulte de la vente d’un bien dont le vendeur s’est réservé l’usufruit, le droit d’usage ou d’habitation et que l’acquéreur n’est pas l’une des personnes mentionnées à l’article 751 du présent code ;

« c) Lorsque l’usufruit ou le droit d’usage ou d’habitation a été réservé par le donateur d’un bien ayant fait l’objet d’un don ou legs à l’État, aux départements, aux communes ou syndicats de communes et à leurs établissements publics, aux établissements publics nationaux à caractère administratif et aux associations reconnues d’utilité publique.

« Art. 885 G bis. – Les biens ou droits transférés dans un patrimoine fiduciaire ou ceux éventuellement acquis en remploi, ainsi que les fruits tirés de l’exploitation de ces biens ou droits, sont compris dans le patrimoine du constituant pour leur valeur vénale nette.

« Art. 885 G ter. – Les biens ou droits placés dans un trust défini à l’article 792-0 bis ainsi que les produits qui y sont capitalisés sont compris, pour leur valeur vénale nette au 1er janvier de l’année d’imposition, selon le cas, dans le patrimoine du constituant ou dans celui du bénéficiaire qui est réputé être un constituant en application du II du même article 792-0 bis.

« Le premier alinéa du présent article ne s’applique pas aux trusts irrévocables dont les bénéficiaires exclusifs relèvent de l’article 795 ou sont des organismes de même nature relevant de l’article 795-0 A et dont l’administrateur est soumis à la loi d’un État ou territoire ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

« Art. 885 G quater. – Les dettes contractées par le redevable pour l’acquisition ou dans l’intérêt de biens qui ne sont pas pris en compte pour l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune dû par l’intéressé ou qui en sont exonérés ne sont pas imputables sur la valeur des biens taxables. Le cas échéant, elles sont imputables à concurrence de la fraction de la valeur de ces biens qui n’est pas exonérée. »

« Art. 885 H. – Les exonérations prévues en matière de droits de mutation par décès par les articles 787 B et 787 C, les 4° à 6° du 1. et les 3° à 8° du 2. de l’article 793 et les articles 795 A et 1135 bis ne sont pas applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Les parts de groupements forestiers sont exonérées à concurrence des trois quarts de la fraction de la valeur nette correspondant aux biens mentionnés au 3° du 1. de l’article 793 et sous les mêmes conditions.

« Les biens donnés à bail à long terme dans les conditions prévues aux articles L. 416-1 à L. 416-6, L. 416-8 et L. 416-9 du code rural et de la pêche maritime et ceux donnés à bail cessible dans les conditions prévues aux articles L. 418-1 à L. 418-5 du même code, qui ne sont pas en totalité qualifiés de biens professionnels en application de l’article 885 P du présent code, sont exonérés d’impôt de solidarité sur la fortune à concurrence des trois quarts lorsque la valeur totale des biens loués quel que soit le nombre de baux n’excède pas 101 897 euros et pour moitié au delà de cette limite, sous réserve que la durée du bail soit au minimum de dix-huit ans et que les descendants du preneur ne soient pas contractuellement privés de la faculté de bénéficier des dispositions de l’article L. 411-35 du code rural et de la pêche maritime.

« Sous les conditions prévues au 4° du 1. de l’article 793, les parts de groupements fonciers agricoles et de groupements agricoles fonciers, soumis aux dispositions de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole et de la loi n° 70-1299 du 31 décembre 1970 relative aux groupements fonciers agricoles, qui ne sont pas en totalité qualifiés de biens professionnels en application de l’article 885 Q sont, sous réserve que les baux à long terme ou les baux cessibles consentis par le groupement répondent aux conditions prévues au troisième alinéa, exonérées à concurrence des trois quarts, si la valeur totale des parts détenues n’excède pas 101 897 euros et pour moitié au-delà de cette limite.

« Art. 885 I. – Les objets d’antiquité, d’art ou de collection, dont la valeur est inférieure à 250 000 euros, ne sont pas compris dans les bases d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune.

« Les droits de la propriété littéraire et artistique, dont la valeur est inférieure à 250 000 euros, ne sont pas compris dans la base d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune de leur auteur. Cette exonération s’applique également aux droits des artistes-interprètes, des producteurs de phonogrammes et des producteurs de vidéogrammes.

« Art. 885 J. – La valeur de capitalisation des rentes viagères constituées dans le cadre d’une activité professionnelle ou d’un plan d’épargne retraite populaire prévu à l’article L. 144-2 du code des assurances, moyennant le versement de primes régulièrement échelonnées dans leur montant et leur périodicité pendant une durée d’au moins quinze ans et dont l’entrée en jouissance intervient, au plus tôt, à compter de la date de la liquidation de la pension du redevable dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ou à l’âge fixé en application de l’article L. 351-1 du code de la sécurité sociale, n’entre pas dans le calcul de l’assiette de l’impôt. L’exonération bénéficie au souscripteur et à son conjoint.

« Art. 885 K. – La valeur de capitalisation des rentes ou indemnités perçues en réparation de dommages corporels liés à un accident ou à une maladie est exclue du patrimoine des personnes bénéficiaires ou, en cas de transmission à titre gratuit par décès, du patrimoine du conjoint survivant.

« Art. 885 L. – Les personnes physiques qui n’ont pas en France leur domicile fiscal ne sont pas imposables sur leurs placements financiers.

« Ne sont pas considérées comme placements financiers les actions ou parts détenues par ces personnes dans une société ou personne morale dont l’actif est principalement constitué d’immeubles ou de droits immobiliers situés sur le territoire français, et ce à proportion de la valeur de ces biens par rapport à l’actif total de la société. Il en est de même pour les actions, parts ou droits détenus par ces personnes dans les personnes morales ou organismes mentionnés au deuxième alinéa du 2° de l’article 750 ter.

« Art. 885 N. – Les biens nécessaires à l’exercice, à titre principal, tant par leur propriétaire que par le conjoint de celui-ci, d’une profession industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale sont considérés comme des biens professionnels.

« Sont présumées constituer une seule profession les différentes activités professionnelles exercées par une même personne et qui sont soit similaires, soit connexes et complémentaires.

« Sont considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une personne mentionnée au premier alinéa dans une ou plusieurs sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés lorsque chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues à l’article 885 O bis pour avoir la qualité de biens professionnels.

« Art. 885 O. – Sont également considérées comme des biens professionnels les parts de sociétés de personnes soumises à l’impôt sur les revenus mentionnés aux articles 8 et 8 ter lorsque le redevable exerce dans la société son activité professionnelle principale.

« Les parts détenues par le redevable dans plusieurs sociétés de personnes constituent un seul bien professionnel lorsque les sociétés ont des activités soit similaires, soit connexes et complémentaires.

« Sont également considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une personne mentionnée au premier alinéa dans une société soumise à l’impôt sur les sociétés si chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues à l’article 885 O bis pour avoir la qualité de biens professionnels.

« Art. 885 O bis. – Les parts et actions de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, de plein droit ou sur option, sont également considérées comme des biens professionnels si leur propriétaire remplit les conditions suivantes :

« 1° Être, soit gérant nommé conformément aux statuts d’une société à responsabilité limitée ou en commandite par actions, soit associé en nom d’une société de personnes, soit président, directeur général, président du conseil de surveillance ou membre du directoire d’une société par actions.

« Les fonctions mentionnées au premier alinéa du présent 1° doivent être effectivement exercées et donner lieu à une rémunération normale, dans les catégories imposables à l’impôt sur le revenu des traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles, bénéfices non commerciaux et revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62, au regard des rémunérations du même type versées au titre de fonctions analogues dans l’entreprise ou dans des entreprises similaires établies en France. Cette rémunération doit représenter plus de la moitié des revenus à raison desquels l’intéressé est soumis à l’impôt sur le revenu dans les mêmes catégories, à l’exclusion des revenus non professionnels ;

« 2° Posséder 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société, directement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou de leurs ascendants ou descendants ou de leurs frères et sœurs. Les titres détenus dans les mêmes conditions dans une société possédant une participation dans la société dans laquelle le redevable exerce ses fonctions sont pris en compte dans la proportion de cette participation ; la valeur de ces titres qui sont la propriété personnelle du redevable est exonérée à concurrence de la valeur réelle de l’actif brut de la société qui correspond à la participation dans la société dans laquelle le redevable exerce ses fonctions.

« Sont considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une même personne dans plusieurs sociétés lorsque chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues par le présent article pour avoir la qualité de biens professionnels. Toutefois, la condition de rémunération prévue à la seconde phrase du second alinéa du 1° est respectée si la somme des rémunérations perçues au titre des fonctions énumérées au premier alinéa du même 1° dans les sociétés dont le redevable possède des parts ou actions représente plus de la moitié des revenus mentionnés à la même phrase.

« Lorsque les sociétés mentionnées au deuxième alinéa ont des activités soit similaires, soit connexes et complémentaires, la condition de rémunération normale s’apprécie au regard des fonctions exercées dans l’ensemble des sociétés dont les parts ou actions constituent un bien professionnel.

« Le respect de la condition de possession de 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société prévue au premier alinéa n’est pas exigé après une augmentation de capital si, à compter de la date de cette dernière, le redevable remplit les trois conditions suivantes :

« a) Il a respecté cette condition au cours des cinq années ayant précédé l’augmentation de capital ;

« b) Il possède 12,5 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société, directement ou par l’intermédiaire de son conjoint, de leurs ascendants ou descendants ou de leurs frères et sœurs ;

« c) Il est partie à un pacte conclu avec d’autres associés ou actionnaires représentant au total 25 % au moins des droits de vote et exerçant un pouvoir d’orientation dans la société.

« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, la condition de possession de 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société n’est pas exigée des gérants et associés mentionnés à l’article 62.

« Sont également considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues directement par le gérant nommé conformément aux statuts d’une société à responsabilité limitée ou en commandite par actions, le président, le directeur général, le président du conseil de surveillance ou le membre du directoire d’une société par actions, qui remplit les conditions prévues au 1° ci-dessus, lorsque leur valeur excède 50 % de la valeur brute des biens imposables, y compris les parts et actions précitées.

« Sont également considérées comme des biens professionnels, dans la limite de 150 000 euros, les parts ou actions acquises par un salarié lors de la Constitution d’une société créée pour le rachat de tout ou partie du capital d’une entreprise dans les conditions mentionnées aux articles 220 quater ou 220 quater A tant que le salarié exerce son activité professionnelle principale dans la société rachetée et que la société créée bénéficie du crédit d’impôt prévu à ces articles.

« Art. 885 O ter. – Seule la fraction de la valeur des parts ou actions correspondant aux éléments du patrimoine social nécessaires à l’activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale de la société est considérée comme un bien professionnel.

« N’est pas considérée comme un bien professionnel la fraction de la valeur des parts ou actions de la société mentionnée au premier alinéa représentative de la fraction du patrimoine social d’une société dans laquelle elle détient directement ou indirectement des parts ou actions non nécessaire à l’activité de celle-ci ou à l’activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale de la société mentionnée au premier alinéa.

« Aucun rehaussement n’est effectué sur le fondement du deuxième alinéa à raison des éléments pour lesquels le redevable, de bonne foi, n’est pas en mesure de disposer des informations nécessaires.

« Art. 885 O quater. – Ne sont pas considérées comme des biens professionnels les parts ou actions de sociétés ayant pour activité principale la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier.

« Art. 885 O quinquies. – Le redevable qui transmet les parts ou actions d’une société avec Constitution d’un usufruit sur ces parts et actions à son profit peut retenir, pour l’application de l’article 885 G, la qualification professionnelle pour ces titres, à hauteur de la quotité de la valeur en pleine propriété des titres ainsi démembrés correspondant à la nue-propriété lorsque les conditions suivantes sont remplies :

« a) Le redevable remplissait, depuis trois ans au moins, avant le démembrement, les conditions requises pour que les parts et actions aient le caractère de biens professionnels ;

« b) La nue-propriété est transmise à un ascendant, un descendant, un frère ou une sœur du redevable ou de son conjoint ;

« c) Le nu-propriétaire exerce les fonctions et satisfait les conditions définies au 1° de l’article 885 O bis ;

« d) Dans le cas de transmission de parts sociales ou d’actions d’une société à responsabilité limitée, ou d’une société par actions, le redevable doit, soit détenir directement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou de leurs ascendants ou descendants ou de leur frère ou sœur, en usufruit ou en pleine propriété, 25 % au moins du capital de la société transmise, soit détenir directement des actions ou parts sociales qui représentent au moins 50 % de la valeur brute de ses biens imposables, y compris les parts et actions précitées.

« Art. 885 P. – Les biens donnés à bail à long terme dans les conditions prévues aux articles L. 416-1 à L. 416-6, L. 416-8 et L. 416-9 du code rural et de la pêche maritime et ceux donnés à bail cessible dans les conditions prévues aux articles L. 418-1 à L. 418-5 du même code sont considérés comme des biens professionnels à condition, d’une part, que la durée du bail soit au minimum de dix-huit ans et, d’autre part, que le preneur utilise le bien dans l’exercice de sa profession principale et qu’il soit le conjoint du bailleur, l’un de leurs frères et sœurs, l’un de leurs ascendants ou descendants ou le conjoint de l’un de leurs ascendants ou descendants.

« Les biens ruraux donnés à bail, dans les conditions prévues aux articles du code rural et de la pêche maritime précités, à une société à objet principalement agricole contrôlée à plus de 50 % par les personnes visées au premier alinéa, sont considérés comme des biens professionnels à concurrence de la participation détenue dans la société locataire par celles des personnes précitées qui y exercent leur activité professionnelle principale.

« Les biens ruraux, donnés à bail dans les conditions prévues au premier alinéa, lorsqu’ils sont mis à la disposition d’une société mentionnée au deuxième alinéa ou lorsque le droit au bail y afférent est apporté à une société de même nature, dans les conditions prévues respectivement aux articles L. 411-37 et L. 411-38 du code rural et de la pêche maritime, sont considérés comme des biens professionnels dans les mêmes proportions et sous les mêmes conditions que celles définies par ce dernier alinéa. »

« Art. 885 Q. – Sous les conditions prévues au 4° du 1 de l’article 793, les parts de groupements fonciers agricoles et de groupements agricoles fonciers soumis aux dispositions de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole et de la loi n° 70-1299 du 31 décembre 1970 relative aux groupements fonciers agricoles sont considérées comme des biens professionnels, sous réserve que ces parts soient représentatives d’apports constitués par des immeubles ou des droits immobiliers à destination agricole et que les baux consentis par le groupement ainsi que leurs preneurs répondent aux conditions prévues à l’article 885 P du présent code.

« Lorsque les baux répondant aux conditions prévues au même article 885 P ont été consentis à une société à objet principalement agricole contrôlée à plus de 50 % par les personnes mentionnées au premier alinéa, les parts du groupement sont considérées comme des biens professionnels à concurrence de la participation détenue dans la société locataire par celles des personnes précitées qui y exercent leur activité professionnelle principale.

« Lorsque les biens ruraux donnés à bail dans les conditions prévues au premier alinéa sont mis à la disposition d’une société mentionnée au deuxième alinéa ou lorsque le droit au bail y afférent est apporté à une société de même nature, dans les conditions prévues respectivement par les articles L. 411-37 et L. 411-38 du code rural et de la pêche maritime, les parts du groupement sont considérées comme des biens professionnels dans les mêmes proportions et sous les mêmes conditions que celles définies par ce dernier alinéa.

« Art. 885 R. – Sont considérés comme des biens professionnels au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune les locaux d’habitation loués meublés ou destinés à être loués meublés par des personnes louant directement ou indirectement ces locaux, qui, inscrites au registre du commerce et des sociétés en qualité de loueurs professionnels, réalisent plus de 23 000 euros de recettes annuelles et retirent de cette activité plus de 50 % des revenus à raison desquels le foyer fiscal auquel elles appartiennent est soumis à l’impôt sur le revenu dans les catégories des traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles, bénéfices non commerciaux, revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62.

« Art. 885 S. – La valeur des biens est déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès.

« Par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 761, un abattement de 500 000 euros est effectué sur la valeur vénale réelle de l’immeuble lorsque celui-ci est occupé à titre de résidence principale par son propriétaire. En cas d’imposition commune, un seul immeuble est susceptible de bénéficier de l’abattement précité.

« Art. 885 T bis. – Les valeurs mobilières cotées sur un marché sont évaluées selon le dernier cours connu ou selon la moyenne des trente derniers cours qui précèdent la date d’imposition.

« Art. 885 T ter. – Les créances détenues, directement ou par l’intermédiaire d’une ou plusieurs sociétés interposées, par des personnes n’ayant pas leur domicile fiscal en France, sur une société à prépondérance immobilière mentionnée au 2° du I de l’article 726, ne sont pas déduites pour la détermination de la valeur des parts que ces personnes détiennent dans la société.

« Art. 885 U. – I. – Pour l’application des dispositions du présent chapitre, la valeur des biens mentionnés au II, III et IV du présent article, est modulée par un « bonus-malus climatique », en amont de l’application du barème progressif de l’impôt de solidarité sur la fortune prévu à l’article 885 V du présent chapitre.

« II. – À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des biens immobiliers à usage d’habitation tels que définis aux articles L. 173-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation est modulée par un « bonus-malus climatique » en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

« Cette modulation résulte de l’application à la valeur du bien des coefficients suivants :

Classement du bien immobilier à usage d’habitation

« Bonus-malus climatique » applicable

Extrêmement performants Classe A

1

Très performants Classe B

1

Assez performants Classe C

1,1

Assez peu performants Classe D

1,2

Peu performants Classe E

1,3

Très peu performants Classe F

1,4

Extrêmement peu performants Classe G

1,5

« III. – 1° À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des biens immobiliers affectés à un usage autre que l’habitation est modulée par un « bonus-malus climatique » en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

« 2° Ces biens immobiliers sont classés, par niveau de performance décroissant, en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ce niveau de performance est exprimé en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an, s’agissant de la consommation énergétique, et en kilogramme de dioxyde de carbone par mètre carré et par an, s’agissant des émissions de gaz à effet de serre induites. Un arrêté des ministres chargés de la construction et de l’énergie définit les seuils permettant de classer les bâtiments ou parties de bâtiment dans les catégories suivantes :

Extrêmement performants

Classe A

Très performants

Classe B

Assez performants

Classe C

Assez peu performants

Classe D

Peu performants

Classe E

Très peu performants

Classe F

Extrêmement peu performants

Classe G

« Un décret vient préciser les modalités de mise en œuvre de la classification énergétique de ces biens en précisant notamment la méthode à appliquer pour diagnostiquer la performance énergétique de ces biens immobiliers.

« 3° La modulation mentionnée au 1° du III du présent article résulte de l’application à la valeur du bien des coefficients prévus au troisième alinéa du II.

« IV. – 1. Sont assimilés aux biens immobiliers affectés à un usage autre que l’habitation mentionnés au III du présent article, comme étant extrêmement peu performants, les biens suivants :

« 1° Les aéronefs privés.

« 2° Les navires d’une longueur de coque supérieure ou égale à 30 mètres et d’une puissance propulsive nette maximale supérieure ou égale à 750 kilowatts dits : « de grande plaisance » mentionnés à l’article L. 423-25 du code des impositions sur les biens et services.

« 2. À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable de ces biens se voit appliquer le coefficient mentionné à la dernière ligne du tableau du 3° du III du présent article.

« V. – 1° À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des placements financiers incluant des actes portant cessions d’actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code mais également des actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions non négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et des parts et titres du capital, souscrits par les clients, des établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, est modulée par un « bonus-malus climatique » établi à partir d’un « score carbone ».

« 2° Ce score carbone est fixé, pour les placements financiers mentionnés au 1° du V du présent article et souscrits par les clients des sociétés de gestion de portefeuille, par l’administration fiscale à partir du document défini par l’article L. 533-22-1 du code monétaire et financier et transmis par ces sociétés. Ce document retrace leur politique sur la prise en compte dans leur stratégie d’investissement des critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance et des moyens mis en œuvre pour contribuer à la transition énergétique et écologique ainsi que la stratégie de mise en œuvre de cette politique.

« Ce score carbone est mis à la disposition des souscripteurs et du public.

« Un décret précise les modalités de présentation, de calcul, et de mise en œuvre de ce score carbone, et notamment les conditions de sa publication. Ce décret précise également les modalités de transmission à l’administration fiscale du document défini à l’article L. 533-22-1 du code monétaire et financier par les sociétés de gestion de portefeuille.

« 3° Ce score carbone est fixé, pour les placements financiers, tels que définis au 1° du V du présent article, souscrits par les clients des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, pour les sociétés dont les titres sont non admis aux négociations sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et pour les établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, par l’administration fiscale, à partir d’un document, que ces sociétés doivent mettre à la disposition du public et de l’administration fiscale, retraçant leur politique sur la prise en compte dans leur stratégie d’investissement des critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance et des moyens mis en œuvre pour contribuer à la transition énergétique et écologique ainsi qu’une stratégie de mise en œuvre de cette politique. Elles y précisent les critères et les méthodologies utilisées ainsi que la façon dont ils sont appliqués. Elles y indiquent comment sont exercés les droits de vote attachés aux instruments financiers résultant de ces choix.

« Ce score carbone est mis à la disposition des souscripteurs et du public.

« Un décret précise, d’une part, les modalités de présentation, de calcul et de mise en œuvre de ce score carbone, et notamment les conditions de sa publication et de sa transmission aux souscripteurs, et d’autre part, la présentation de cette politique et de sa stratégie de mise en œuvre, les informations à fournir, les modalités de transmission de ce document à l’administration fiscale ainsi que les modalités de leur actualisation selon que les entités excèdent ou non des seuils définis par ce même décret. Ces informations concernent notamment la lutte contre le changement climatique. Elles portent notamment sur le niveau d’investissements en faveur du climat et la contribution au respect de l’objectif international de limitation du réchauffement climatique et à l’atteinte des objectifs de la transition énergétique et écologique. Cette contribution est notamment appréciée au regard de cibles indicatives définies, en fonction de la nature de leurs activités et du type de leurs investissements, en cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone mentionnée à l’article L. 222-1 B du code de l’environnement. Le cas échéant, les entités expliquent les raisons pour lesquelles leur contribution est en deçà de ces cibles indicatives.

« 4° La valeur nette taxable des placements financiers incluant des actes portant cessions d’actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code mais également des actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions non négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et des parts et titres du capital, souscrits par les clients, des établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, et participant à la réalisation ou au financement de projets nucléaires ou pétrogaziers, est nécessairement affecté d’un malus. Un décret précise les modalités d’application du présent alinéa.

« 5° Le présent V ne s’applique pas aux biens immobiliers relevant du II et du III.

« VI. – Un décret définit les conditions dans lesquelles les redevables joignent à la déclaration de leur fortune mentionnée à l’article 885 W, les informations nécessaires à l’application des modulations prévues par les II, III, IV et V du présent article. »

« Art. 885 V. – 1° Le taux de l’impôt dû pour la fraction socle est fixé à 0,5 % de la valeur nette taxable du patrimoine.

« 2° Les biens professionnels, définis aux articles 885 N à 885 R, ne sont pas pris en compte pour l’assiette de la fraction socle de l’impôt sur la fortune.

« Art. 885 V bis. – 1° Le tarif de l’impôt dû pour la fraction chapeau est fixé à :

FRACTION DE LA VALEUR NETTE TAXABLE

TARIF APPLICABLE (en %)

Supérieure ou égale à 10 000 000 € et inférieure à 50 000 000 €

1

Supérieure ou égale à 50 000 000 € et inférieure à 100 000 000 €

1,5

Supérieure ou égale à 100 000 000 € et inférieure à 1 000 000 000 €

2

Supérieure ou égale à 1 000 000 000 €

3

 

« 2° Les biens professionnels, définis aux articles 885 N à 885 R, ne sont pas pris en compte pour l’assiette de la fraction socle de l’impôt sur la fortune.

« Art. 885 V ter. – 1° Le montant de l’impôt dû pour la fraction plancher est égal à la différence, si elle est positive, entre :

« a) Le montant résultant de l’application d’un taux de 2 % à la valeur nette taxable du patrimoine du redevable.

« b) Et le montant résultant de la somme des montants acquittés par le redevable au titre de l’impôt sur le revenu, de la contribution prévue à l’article L136-1 du code de la sécurité sociale, de la contribution prévue à l’article 223 sexies et des fractions socle et chapeau de l’impôt de solidarité sur la fortune définis aux articles 885 V. et 885 V bis.

« 2° Les redevables dont la valeur nette taxable du patrimoine est inférieure à 50 000 000 d’euros ne sont pas soumis à la fraction plancher de l’impôt sur la fortune.

« Art. 885 W. – I. – 1. Les redevables doivent souscrire au plus tard le 15 juin de chaque année une déclaration de leur fortune déposée au service des impôts de leur domicile au 1er janvier et accompagnée du paiement de l’impôt.

« 2. Par exception au 1., les redevables dont le patrimoine a une valeur nette taxable inférieure à 2 570 000 euros et qui sont tenus à l’obligation de déposer la déclaration annuelle prévue à l’article 170 mentionnent la valeur brute et la valeur nette taxable de leur patrimoine seulement sur cette déclaration.

« La valeur brute et la valeur nette taxable du patrimoine des concubins notoires et de celui des enfants mineurs lorsque les concubins ont l’administration légale de leurs biens sont portées sur la déclaration de l’un ou l’autre des concubins.

« II. – Les époux et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil doivent conjointement signer la déclaration prévue au 1. du I.

« III. – En cas de décès du redevable, les dispositions du 2. de l’article 204 sont applicables. La déclaration mentionnée au 1. du I. est produite par les ayants droit du défunt dans les six mois de la date du décès. Le cas échéant, le notaire chargé de la succession peut produire cette déclaration à la demande des ayants droit si la succession n’est pas liquidée à la date de production de la déclaration. »

« Art. 885 X. – Les personnes possédant des biens en France sans y avoir leur domicile fiscal ainsi que les personnes mentionnées au 2. de l’article 4 B peuvent être invitées par le service des impôts à désigner un représentant en France dans les conditions prévues à l’article 164 D.

« Toutefois, l’obligation de désigner un représentant fiscal ne s’applique ni aux personnes qui ont leur domicile fiscal dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement de l’impôt, ni aux personnes mentionnées au 2. du même article 4 B qui exercent leurs fonctions ou sont chargées de mission dans l’un de ces États. »

« Art. 885 Z. – Lors du dépôt de la déclaration d’impôt de solidarité sur la fortune mentionnée au 1. du I. de l’article 885 W, les redevables doivent joindre à leur déclaration les éléments justifiant de l’existence, de l’objet et du montant des dettes dont la déduction est opérée. »

II. – Le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est abrogé.

III. – L’article 1723 ter-00 A est ainsi rétabli :

« Art. 1723 ter-00 A. – I. – L’impôt de solidarité sur la fortune est recouvré et acquitté selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions que les droits de mutation par décès.

« Toutefois, l’impôt de solidarité sur la fortune dû par les redevables mentionnés au 2. du I. de l’article 885 W est recouvré en vertu d’un rôle rendu exécutoire selon les modalités prévues à l’article 1658. Cet impôt peut être payé, sur demande du redevable, dans les conditions prévues à l’article 1681 A. Le présent alinéa n’est pas applicable aux impositions résultant de la mise en œuvre d’une rectification ou d’une procédure d’imposition d’office.

« II. – Ne sont pas applicables aux redevables mentionnés au I de l’article 885 W :

« 1° les dispositions des articles 1715 à 1716 A relatives au paiement en valeur du Trésor ou en créances sur l’État ;

« 2° les dispositions des articles 1717, 1722 bis et 1722 quater relatives au paiement fractionné ou différé des droits ;

« 3° les dispositions du 3. de l’article 1929 relatives à l’inscription de l’hypothèque légale du Trésor. »

Objet

Cet amendement vise à mettre en place, dès le 1er janvier 2025, un impôt sur la fortune (ISF) climatique qui concerne les foyers dont le patrimoine net est supérieur à 1 million d’euros.

 

Cette contribution repose sur trois composantes :

 

1)  Une composante « socle », avec un taux faible, soit 0,5 %, sur l’ensemble du patrimoine net, hors patrimoine professionnel.

 

2)  Une composante « chapeau » avec des taux plus élevés et plus progressifs. Les taux s’échelonnent de 1 % à partir de 10 millions d’euros, 1,5 % à 50 millions, 2 % à 100 millions et 3 % au-delà d’1 milliard d’euros. Ces taux s’ajoutent à celui du socle.

 

3)  Une composante « plancher » s’appliquant seulement aux contribuables dont le patrimoine net global, incluant les biens professionnels, est supérieur à 50 millions d’euros. Ainsi, si le montant total des impôts payés par ces contribuables, au titre de la composante « socle » et « chapeau » du présent ISF, de l’impôt sur le revenu, de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus (CEHR) et de la contribution sociale généralisée (CSG), est inférieur à 2 % de la valeur nette de leur patrimoine alors ils devront s’acquitter de la différence.

 

A compter du 1er janvier 2026, cet amendement introduit une composante climatique à cet impôt, reposant sur un mécanisme de bonus-malus. Ce système ajuste l’imposition en fonction de l’empreinte carbone des actifs immobiliers et des placements financiers en s’appuyant notamment, pour ces derniers, sur un score carbone calculé par l’administration fiscale, Ce score prend en compte l’impact environnemental et social des investissements, incitant ainsi les contribuables à réorienter leurs capitaux vers des projets plus durables et responsables.


Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1262 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.  – Le chapitre I bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rétabli :

 

« Chapitre I bis : impôt de solidarité sur la fortune

 

« Art. 885 A. – Sont soumises à l’impôt annuel de solidarité sur la fortune, lorsque la valeur nette taxable de leur patrimoine est supérieure à 1 000 000 € :

 

« 1° Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France ou hors de France.

 

« Toutefois, les personnes physiques mentionnées au premier alinéa du présent I qui n’ont pas été fiscalement domiciliées en France au cours des cinq années civiles précédant celle au cours de laquelle elles ont leur domicile fiscal en France ne sont imposables qu’à raison de leurs biens situés en France.

 

« Cette disposition s’applique au titre de chaque année au cours de laquelle le redevable conserve son domicile fiscal en France, et ce jusqu’au 31 décembre de la cinquième année qui suit celle au cours de laquelle le domicile fiscal a été établi en France ;

 

« 2° Les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en France, à raison de leurs biens situés en France.

 

« Sauf dans les cas prévus aux a. et b. du 4. de l’article 6 du présent code, les couples mariés font l’objet d’une imposition commune.

 

« Les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil font l’objet d’une imposition commune.

 

« Les conditions d’assujettissement sont appréciées au 1er janvier de chaque année.

 

« Art. 885 B. – Le montant dû au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune est égal à la somme des termes suivants :

 

« – le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V, dite « fraction socle » ;

 

« –le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V bis, dite « fraction chapeau » ;

 

« – le montant d’impôt dû pour la fraction définie à l’article 885 V ter, dite « fraction plancher ».

 

« Art. 885 C. – Les dispositions de l’article 754 B sont applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

 

« Art. 885 D. – L’impôt de solidarité sur la fortune est assis et les bases d’imposition déclarées selon les mêmes règles et sous les mêmes sanctions que les droits de mutation par décès sous réserve des dispositions particulières du présent chapitre.

 

« Art. 885 E. – L’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant aux personnes mentionnées à l’article 885 A, ainsi qu’à leurs enfants mineurs lorsqu’elles ont l’administration légale des biens de ceux-ci.

 

« Dans le cas de concubinage notoire, l’assiette de l’impôt est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, de l’ensemble des biens, droits et valeurs imposables appartenant à l’un et l’autre concubins et aux enfants mineurs mentionnés au premier alinéa.

 

« Art. 885 F. – Les primes versées après l’âge de soixante-dix ans au titre des contrats d’assurance non rachetables souscrits à compter du 20 novembre 1991 et la valeur de rachat des contrats d’assurance rachetables sont ajoutées au patrimoine du souscripteur.

 

« Toutefois, la créance que le souscripteur détient sur l’assureur au titre de contrats, autres que ceux mentionnés à l’article L. 132-23 du code des assurances, qui ne comportent pas de possibilité de rachat pendant une période fixée par ces contrats doit être ajoutée au patrimoine du souscripteur.

 

« Art. 885 G. – Les biens ou droits grevés d’un usufruit, d’un droit d’habitation ou d’un droit d’usage accordé à titre personnel sont compris dans le patrimoine de l’usufruitier ou du titulaire du droit pour leur valeur en pleine propriété. Toutefois, les biens grevés de l’usufruit ou du droit d’usage ou d’habitation sont compris respectivement dans les patrimoines de l’usufruitier ou du nu-propriétaire suivant les proportions fixées à l’article 669 dans les cas énumérés ci-après, et à condition, pour l’usufruit, que le droit constitué ne soit ni vendu, ni cédé à titre gratuit par son titulaire :

 

« a) Lorsque la Constitution de l’usufruit résulte de l’application des articles 767, 1094 ou 1098 du code civil. Les biens dont la propriété est démembrée en application d’autres dispositions, et notamment de l’article 1094-1 du même code, ne peuvent faire l’objet de cette imposition répartie.

 

« b) Lorsque le démembrement de propriété résulte de la vente d’un bien dont le vendeur s’est réservé l’usufruit, le droit d’usage ou d’habitation et que l’acquéreur n’est pas l’une des personnes mentionnées à l’article 751 du présent code ;

 

« c) Lorsque l’usufruit ou le droit d’usage ou d’habitation a été réservé par le donateur d’un bien ayant fait l’objet d’un don ou legs à l’État, aux départements, aux communes ou syndicats de communes et à leurs établissements publics, aux établissements publics nationaux à caractère administratif et aux associations reconnues d’utilité publique.

 

« Art. 885 G bis. – Les biens ou droits transférés dans un patrimoine fiduciaire ou ceux éventuellement acquis en remploi, ainsi que les fruits tirés de l’exploitation de ces biens ou droits, sont compris dans le patrimoine du constituant pour leur valeur vénale nette.

 

« Art. 885 G ter. – Les biens ou droits placés dans un trust défini à l’article 792-0 bis ainsi que les produits qui y sont capitalisés sont compris, pour leur valeur vénale nette au 1er janvier de l’année d’imposition, selon le cas, dans le patrimoine du constituant ou dans celui du bénéficiaire qui est réputé être un constituant en application du II du même article 792-0 bis.

 

« Le premier alinéa du présent article ne s’applique pas aux trusts irrévocables dont les bénéficiaires exclusifs relèvent de l’article 795 ou sont des organismes de même nature relevant de l’article 795-0 A et dont l’administrateur est soumis à la loi d’un État ou territoire ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales.

 

« Art. 885 G quater. – Les dettes contractées par le redevable pour l’acquisition ou dans l’intérêt de biens qui ne sont pas pris en compte pour l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune dû par l’intéressé ou qui en sont exonérés ne sont pas imputables sur la valeur des biens taxables. Le cas échéant, elles sont imputables à concurrence de la fraction de la valeur de ces biens qui n’est pas exonérée. »

 

« Art. 885 H. – Les exonérations prévues en matière de droits de mutation par décès par les articles 787 B et 787 C, les 4° à 6° du 1. et les 3° à 8° du 2. de l’article 793 et les articles 795 A et 1135 bis ne sont pas applicables à l’impôt de solidarité sur la fortune.

 

« Les parts de groupements forestiers sont exonérées à concurrence des trois quarts de la fraction de la valeur nette correspondant aux biens mentionnés au 3° du 1. de l’article 793 et sous les mêmes conditions.

 

« Les biens donnés à bail à long terme dans les conditions prévues aux articles L. 416-1 à L. 416-6, L. 416-8 et L. 416-9 du code rural et de la pêche maritime et ceux donnés à bail cessible dans les conditions prévues aux articles L. 418-1 à L. 418-5 du même code, qui ne sont pas en totalité qualifiés de biens professionnels en application de l’article 885 P du présent code, sont exonérés d’impôt de solidarité sur la fortune à concurrence des trois quarts lorsque la valeur totale des biens loués quel que soit le nombre de baux n’excède pas 101 897 euros et pour moitié au delà de cette limite, sous réserve que la durée du bail soit au minimum de dix-huit ans et que les descendants du preneur ne soient pas contractuellement privés de la faculté de bénéficier des dispositions de l’article L. 411-35 du code rural et de la pêche maritime.

 

« Sous les conditions prévues au 4° du 1. de l’article 793, les parts de groupements fonciers agricoles et de groupements agricoles fonciers, soumis aux dispositions de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole et de la loi n° 70-1299 du 31 décembre 1970 relative aux groupements fonciers agricoles, qui ne sont pas en totalité qualifiés de biens professionnels en application de l’article 885 Q sont, sous réserve que les baux à long terme ou les baux cessibles consentis par le groupement répondent aux conditions prévues au troisième alinéa, exonérées à concurrence des trois quarts, si la valeur totale des parts détenues n’excède pas 101 897 euros et pour moitié au-delà de cette limite.

 

« Art. 885 I. – Les objets d’antiquité, d’art ou de collection, dont la valeur est inférieure à 250 000 euros, ne sont pas compris dans les bases d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune.

 

« Les droits de la propriété littéraire et artistique, dont la valeur est inférieure à 250 000 euros, ne sont pas compris dans la base d’imposition à l’impôt de solidarité sur la fortune de leur auteur. Cette exonération s’applique également aux droits des artistes-interprètes, des producteurs de phonogrammes et des producteurs de vidéogrammes.

 

« Art. 885 J. – La valeur de capitalisation des rentes viagères constituées dans le cadre d’une activité professionnelle ou d’un plan d’épargne retraite populaire prévu à l’article L. 144-2 du code des assurances, moyennant le versement de primes régulièrement échelonnées dans leur montant et leur périodicité pendant une durée d’au moins quinze ans et dont l’entrée en jouissance intervient, au plus tôt, à compter de la date de la liquidation de la pension du redevable dans un régime obligatoire d’assurance vieillesse ou à l’âge fixé en application de l’article L. 351-1 du code de la sécurité sociale, n’entre pas dans le calcul de l’assiette de l’impôt. L’exonération bénéficie au souscripteur et à son conjoint.

 

« Art. 885 K. – La valeur de capitalisation des rentes ou indemnités perçues en réparation de dommages corporels liés à un accident ou à une maladie est exclue du patrimoine des personnes bénéficiaires ou, en cas de transmission à titre gratuit par décès, du patrimoine du conjoint survivant.

 

« Art. 885 L. – Les personnes physiques qui n’ont pas en France leur domicile fiscal ne sont pas imposables sur leurs placements financiers.

 

« Ne sont pas considérées comme placements financiers les actions ou parts détenues par ces personnes dans une société ou personne morale dont l’actif est principalement constitué d’immeubles ou de droits immobiliers situés sur le territoire français, et ce à proportion de la valeur de ces biens par rapport à l’actif total de la société. Il en est de même pour les actions, parts ou droits détenus par ces personnes dans les personnes morales ou organismes mentionnés au deuxième alinéa du 2° de l’article 750 ter.

 

« Art. 885 N. – Les biens nécessaires à l’exercice, à titre principal, tant par leur propriétaire que par le conjoint de celui-ci, d’une profession industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale sont considérés comme des biens professionnels.

 

« Sont présumées constituer une seule profession les différentes activités professionnelles exercées par une même personne et qui sont soit similaires, soit connexes et complémentaires.

 

« Sont considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une personne mentionnée au premier alinéa dans une ou plusieurs sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés lorsque chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues à l’article 885 O bis pour avoir la qualité de biens professionnels.

 

« Art. 885 O. – Sont également considérées comme des biens professionnels les parts de sociétés de personnes soumises à l’impôt sur les revenus mentionnés aux articles 8 et 8 ter lorsque le redevable exerce dans la société son activité professionnelle principale.

 

« Les parts détenues par le redevable dans plusieurs sociétés de personnes constituent un seul bien professionnel lorsque les sociétés ont des activités soit similaires, soit connexes et complémentaires.

 

« Sont également considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une personne mentionnée au premier alinéa dans une société soumise à l’impôt sur les sociétés si chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues à l’article 885 O bis pour avoir la qualité de biens professionnels.

 

« Art. 885 O bis. – Les parts et actions de sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, de plein droit ou sur option, sont également considérées comme des biens professionnels si leur propriétaire remplit les conditions suivantes :

 

« 1° Être, soit gérant nommé conformément aux statuts d’une société à responsabilité limitée ou en commandite par actions, soit associé en nom d’une société de personnes, soit président, directeur général, président du conseil de surveillance ou membre du directoire d’une société par actions.

 

« Les fonctions mentionnées au premier alinéa du présent 1° doivent être effectivement exercées et donner lieu à une rémunération normale, dans les catégories imposables à l’impôt sur le revenu des traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles, bénéfices non commerciaux et revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62, au regard des rémunérations du même type versées au titre de fonctions analogues dans l’entreprise ou dans des entreprises similaires établies en France. Cette rémunération doit représenter plus de la moitié des revenus à raison desquels l’intéressé est soumis à l’impôt sur le revenu dans les mêmes catégories, à l’exclusion des revenus non professionnels ;

 

« 2° Posséder 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société, directement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou de leurs ascendants ou descendants ou de leurs frères et sœurs. Les titres détenus dans les mêmes conditions dans une société possédant une participation dans la société dans laquelle le redevable exerce ses fonctions sont pris en compte dans la proportion de cette participation ; la valeur de ces titres qui sont la propriété personnelle du redevable est exonérée à concurrence de la valeur réelle de l’actif brut de la société qui correspond à la participation dans la société dans laquelle le redevable exerce ses fonctions.

 

« Sont considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues par une même personne dans plusieurs sociétés lorsque chaque participation, prise isolément, satisfait aux conditions prévues par le présent article pour avoir la qualité de biens professionnels. Toutefois, la condition de rémunération prévue à la seconde phrase du second alinéa du 1° est respectée si la somme des rémunérations perçues au titre des fonctions énumérées au premier alinéa du même 1° dans les sociétés dont le redevable possède des parts ou actions représente plus de la moitié des revenus mentionnés à la même phrase.

 

« Lorsque les sociétés mentionnées au deuxième alinéa ont des activités soit similaires, soit connexes et complémentaires, la condition de rémunération normale s’apprécie au regard des fonctions exercées dans l’ensemble des sociétés dont les parts ou actions constituent un bien professionnel.

 

« Le respect de la condition de possession de 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société prévue au premier alinéa n’est pas exigé après une augmentation de capital si, à compter de la date de cette dernière, le redevable remplit les trois conditions suivantes :

 

« a) Il a respecté cette condition au cours des cinq années ayant précédé l’augmentation de capital ;

 

« b) Il possède 12,5 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société, directement ou par l’intermédiaire de son conjoint, de leurs ascendants ou descendants ou de leurs frères et sœurs ;

 

« c) Il est partie à un pacte conclu avec d’autres associés ou actionnaires représentant au total 25 % au moins des droits de vote et exerçant un pouvoir d’orientation dans la société.

 

« Par dérogation aux dispositions du premier alinéa, la condition de possession de 25 % au moins des droits de vote attachés aux titres émis par la société n’est pas exigée des gérants et associés mentionnés à l’article 62.

 

« Sont également considérées comme des biens professionnels les parts ou actions détenues directement par le gérant nommé conformément aux statuts d’une société à responsabilité limitée ou en commandite par actions, le président, le directeur général, le président du conseil de surveillance ou le membre du directoire d’une société par actions, qui remplit les conditions prévues au 1° ci-dessus, lorsque leur valeur excède 50 % de la valeur brute des biens imposables, y compris les parts et actions précitées.

 

« Sont également considérées comme des biens professionnels, dans la limite de 150 000 euros, les parts ou actions acquises par un salarié lors de la Constitution d’une société créée pour le rachat de tout ou partie du capital d’une entreprise dans les conditions mentionnées aux articles 220 quater ou 220 quater A tant que le salarié exerce son activité professionnelle principale dans la société rachetée et que la société créée bénéficie du crédit d’impôt prévu à ces articles.

 

« Art. 885 O ter. – Seule la fraction de la valeur des parts ou actions correspondant aux éléments du patrimoine social nécessaires à l’activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale de la société est considérée comme un bien professionnel.

 

« N’est pas considérée comme un bien professionnel la fraction de la valeur des parts ou actions de la société mentionnée au premier alinéa représentative de la fraction du patrimoine social d’une société dans laquelle elle détient directement ou indirectement des parts ou actions non nécessaire à l’activité de celle-ci ou à l’activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale de la société mentionnée au premier alinéa.

 

« Aucun rehaussement n’est effectué sur le fondement du deuxième alinéa à raison des éléments pour lesquels le redevable, de bonne foi, n’est pas en mesure de disposer des informations nécessaires.

 

« Art. 885 O quater. – Ne sont pas considérées comme des biens professionnels les parts ou actions de sociétés ayant pour activité principale la gestion de leur propre patrimoine mobilier ou immobilier.

 

« Art. 885 O quinquies. – Le redevable qui transmet les parts ou actions d’une société avec Constitution d’un usufruit sur ces parts et actions à son profit peut retenir, pour l’application de l’article 885 G, la qualification professionnelle pour ces titres, à hauteur de la quotité de la valeur en pleine propriété des titres ainsi démembrés correspondant à la nue-propriété lorsque les conditions suivantes sont remplies :

 

« a) Le redevable remplissait, depuis trois ans au moins, avant le démembrement, les conditions requises pour que les parts et actions aient le caractère de biens professionnels ;

 

« b) La nue-propriété est transmise à un ascendant, un descendant, un frère ou une sœur du redevable ou de son conjoint ;

 

« c) Le nu-propriétaire exerce les fonctions et satisfait les conditions définies au 1° de l’article 885 O bis ;

 

« d) Dans le cas de transmission de parts sociales ou d’actions d’une société à responsabilité limitée, ou d’une société par actions, le redevable doit, soit détenir directement ou par l’intermédiaire de son conjoint ou de leurs ascendants ou descendants ou de leur frère ou sœur, en usufruit ou en pleine propriété, 25 % au moins du capital de la société transmise, soit détenir directement des actions ou parts sociales qui représentent au moins 50 % de la valeur brute de ses biens imposables, y compris les parts et actions précitées.

 

« Art. 885 P. – Les biens donnés à bail à long terme dans les conditions prévues aux articles

L. 416-1 à L. 416-6, L. 416-8 et L. 416-9 du code rural et de la pêche maritime et ceux donnés à bail cessible dans les conditions prévues aux articles L. 418-1 à L. 418-5 du même code sont considérés comme des biens professionnels à condition, d’une part, que la durée du bail soit au minimum de dix-huit ans et, d’autre part, que le preneur utilise le bien dans l’exercice de sa profession principale et qu’il soit le conjoint du bailleur, l’un de leurs frères et sœurs, l’un de leurs ascendants ou descendants ou le conjoint de l’un de leurs ascendants ou descendants.

 

« Les biens ruraux donnés à bail, dans les conditions prévues aux articles du code rural et de la pêche maritime précités, à une société à objet principalement agricole contrôlée à plus de 50 % par les personnes visées au premier alinéa, sont considérés comme des biens professionnels à concurrence de la participation détenue dans la société locataire par celles des personnes précitées qui y exercent leur activité professionnelle principale.

 

« Les biens ruraux, donnés à bail dans les conditions prévues au premier alinéa, lorsqu’ils sont mis à la disposition d’une société mentionnée au deuxième alinéa ou lorsque le droit au bail y afférent est apporté à une société de même nature, dans les conditions prévues respectivement aux articles L. 411-37 et L. 411-38 du code rural et de la pêche maritime, sont considérés comme des biens professionnels dans les mêmes proportions et sous les mêmes conditions que celles définies par ce dernier alinéa. »

 

« Art. 885 Q. – Sous les conditions prévues au 4° du 1 de l’article 793, les parts de groupements fonciers agricoles et de groupements agricoles fonciers soumis aux dispositions de la loi n° 62-933 du 8 août 1962 complémentaire à la loi d’orientation agricole et de la loi n° 70-1299 du 31 décembre 1970 relative aux groupements fonciers agricoles sont considérées comme des biens professionnels, sous réserve que ces parts soient représentatives d’apports constitués par des immeubles ou des droits immobiliers à destination agricole et que les baux consentis par le groupement ainsi que leurs preneurs répondent aux conditions prévues à l’article 885 P du présent code.

 

« Lorsque les baux répondant aux conditions prévues au même article 885 P ont été consentis à une société à objet principalement agricole contrôlée à plus de 50 % par les personnes mentionnées au premier alinéa, les parts du groupement sont considérées comme des biens professionnels à concurrence de la participation détenue dans la société locataire par celles des personnes précitées qui y exercent leur activité professionnelle principale.

 

« Lorsque les biens ruraux donnés à bail dans les conditions prévues au premier alinéa sont mis à la disposition d’une société mentionnée au deuxième alinéa ou lorsque le droit au bail y afférent est apporté à une société de même nature, dans les conditions prévues respectivement par les articles L. 411-37 et L. 411-38 du code rural et de la pêche maritime, les parts du groupement sont considérées comme des biens professionnels dans les mêmes proportions et sous les mêmes conditions que celles définies par ce dernier alinéa.

 

« Art. 885 R. – Sont considérés comme des biens professionnels au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune les locaux d’habitation loués meublés ou destinés à être loués meublés par des personnes louant directement ou indirectement ces locaux, qui, inscrites au registre du commerce et des sociétés en qualité de loueurs professionnels, réalisent plus de 23 000 euros de recettes annuelles et retirent de cette activité plus de 50 % des revenus à raison desquels le foyer fiscal auquel elles appartiennent est soumis à l’impôt sur le revenu dans les catégories des traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles, bénéfices non commerciaux, revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62.

 

« Art. 885 S. – La valeur des biens est déterminée suivant les règles en vigueur en matière de droits de mutation par décès.

 

« Par dérogation aux dispositions du deuxième alinéa de l’article 761, un abattement de 500 000 euros est effectué sur la valeur vénale réelle de l’immeuble lorsque celui-ci est occupé à titre de résidence principale par son propriétaire. En cas d’imposition commune, un seul immeuble est susceptible de bénéficier de l’abattement précité.

 

« Art. 885 T bis. – Les valeurs mobilières cotées sur un marché sont évaluées selon le dernier cours connu ou selon la moyenne des trente derniers cours qui précèdent la date d’imposition.

 

« Art. 885 T ter. – Les créances détenues, directement ou par l’intermédiaire d’une ou plusieurs sociétés interposées, par des personnes n’ayant pas leur domicile fiscal en France, sur une société à prépondérance immobilière mentionnée au 2° du I de l’article 726, ne sont pas déduites pour la détermination de la valeur des parts que ces personnes détiennent dans la société.

 

« Art. 885 U. – I. – Pour l’application des dispositions du présent chapitre, la valeur des biens mentionnés au II, III et IV du présent article, est modulée par un « bonus-malus climatique », en amont de l’application du barème progressif de l’impôt de solidarité sur la fortune prévu à l’article 885 V du présent chapitre.

 

« II. – À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des biens immobiliers à usage d’habitation tels que définis aux articles L. 173-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation est modulée par un « bonus-malus climatique » en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

 

« Cette modulation résulte de l’application à la valeur du bien des coefficients suivants :

 

 

Classement du bien immobilier à usage d’habitation

« Bonus-malus climatique » applicable

Extrêmement performants Classe A

1

Très performants Classe B

1

Assez performants Classe C

1,1

Assez peu performants Classe D

1,2

Peu performants Classe E

1,3

Très peu performants Classe F

1,4

Extrêmement peu performants Classe G

1,5

 

« III. – 1° À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des biens immobiliers affectés à un usage autre que l’habitation est modulée par un « bonus-malus climatique » en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

 

« 2° Ces biens immobiliers sont classés, par niveau de performance décroissant, en fonction de leur niveau de performance énergétique et de leur performance en matière d’émissions de gaz à effet de serre. Ce niveau de performance est exprimé en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an, s’agissant de la consommation énergétique, et en kilogramme de dioxyde de carbone par mètre carré et par an, s’agissant des émissions de gaz à effet de serre induites. Un arrêté des ministres chargés de la construction et de l’énergie définit les seuils permettant de classer les bâtiments ou parties de bâtiment dans les catégories suivantes :

 

 

Extrêmement performants

Classe A

Très performants

Classe B

Assez performants

Classe C

Assez peu performants

Classe D

Peu performants

Classe E

Très peu performants

Classe F

Extrêmement peu performants

Classe G

« Un décret vient préciser les modalités de mise en œuvre de la classification énergétique de ces biens en précisant notamment la méthode à appliquer pour diagnostiquer la performance énergétique de ces biens immobiliers.

 

« 3° La modulation mentionnée au 1° du III du présent article résulte de l’application à la valeur du bien des coefficients prévus au troisième alinéa du II.

 

« IV. – 1. Sont assimilés aux biens immobiliers affectés à un usage autre que l’habitation mentionnés au III du présent article, comme étant extrêmement peu performants, les biens suivants :

 

« 1° Les aéronefs privés.

 

« 2° Les navires d’une longueur de coque supérieure ou égale à 30 mètres et d’une puissance propulsive nette maximale supérieure ou égale à 750 kilowatts dits : « de grande plaisance » mentionnés à l’article L. 423-25 du code des impositions sur les biens et services.

 

« 2. À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable de ces biens se voit appliquer le coefficient mentionné à la dernière ligne du tableau du 3° du III du présent article.

 

« V. – 1° À compter du 1er janvier 2026, la valeur nette taxable des placements financiers incluant des actes portant cessions d’actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article

L. 424-1 du même code mais également des actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions non négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article

L. 424-1 du même code, et des parts et titres du capital, souscrits par les clients, des établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, est modulée par un « bonus-malus climatique » établi à partir d’un « score carbone ».

 

« 2° Ce score carbone est fixé, pour les placements financiers mentionnés au 1° du V du présent article et souscrits par les clients des sociétés de gestion de portefeuille, par l’administration fiscale à partir du document défini par l’article L. 533-22-1 du code monétaire et financier et transmis par ces sociétés. Ce document retrace leur politique sur la prise en compte dans leur stratégie d’investissement des critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance et des moyens mis en œuvre pour contribuer à la transition énergétique et écologique ainsi que la stratégie de mise en œuvre de cette politique.

 

« Ce score carbone est mis à la disposition des souscripteurs et du public.

 

« Un décret précise les modalités de présentation, de calcul, et de mise en œuvre de ce score carbone, et notamment les conditions de sa publication. Ce décret précise également les modalités de transmission à l’administration fiscale du document défini à l’article L. 533-22-1 du code monétaire et financier par les sociétés de gestion de portefeuille.

 

« 3° Ce score carbone est fixé, pour les placements financiers, tels que définis au 1° du V du présent article, souscrits par les clients des sociétés dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, pour les sociétés dont les titres sont non admis aux négociations sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et pour les établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, par l’administration fiscale, à partir d’un document, que ces sociétés doivent mettre à la disposition du public et de l’administration fiscale, retraçant leur politique sur la prise en compte dans leur stratégie d’investissement des critères environnementaux, sociaux et de qualité de gouvernance et des moyens mis en œuvre pour contribuer à la transition énergétique et écologique ainsi qu’une stratégie de mise en œuvre de cette politique. Elles y précisent les critères et les méthodologies utilisées ainsi que la façon dont ils sont appliqués. Elles y indiquent comment sont exercés les droits de vote attachés aux instruments financiers résultant de ces choix.

 

« Ce score carbone est mis à la disposition des souscripteurs et du public.

 

« Un décret précise, d’une part, les modalités de présentation, de calcul et de mise en œuvre de ce score carbone, et notamment les conditions de sa publication et de sa transmission aux souscripteurs, et d’autre part, la présentation de cette politique et de sa stratégie de mise en œuvre, les informations à fournir, les modalités de transmission de ce document à l’administration fiscale ainsi que les modalités de leur actualisation selon que les entités excèdent ou non des seuils définis par ce même décret. Ces informations concernent notamment la lutte contre le changement climatique. Elles portent notamment sur le niveau d’investissements en faveur du climat et la contribution au respect de l’objectif international de limitation du réchauffement climatique et à l’atteinte des objectifs de la transition énergétique et écologique. Cette contribution est notamment appréciée au regard de cibles indicatives définies, en fonction de la nature de leurs activités et du type de leurs investissements, en cohérence avec la stratégie nationale bas-carbone mentionnée à l’article L. 222-1 B du code de l’environnement. Le cas échéant, les entités expliquent les raisons pour lesquelles leur contribution est en deçà de ces cibles indicatives.

 

« 4° La valeur nette taxable des placements financiers incluant des actes portant cessions d’actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code mais également des actions, des parts de fondateurs, des parts bénéficiaires des sociétés par actions non négociées sur un marché réglementé d’instruments financiers au sens de l’article L. 421-1 dudit code ou sur un système multilatéral de négociation au sens de l’article L. 424-1 du même code, et des parts et titres du capital, souscrits par les clients, des établissements de crédit mutualistes ou coopératifs, et participant à la réalisation ou au financement de projets nucléaires ou pétrogaziers, est nécessairement affecté d’un malus. Un décret précise les modalités d’application du présent alinéa.

 

« 5° Le présent V ne s’applique pas aux biens immobiliers relevant du II et du III.

 

« VI. – Un décret définit les conditions dans lesquelles les redevables joignent à la déclaration de leur fortune mentionnée à l’article 885 W, les informations nécessaires à l’application des modulations prévues par les II, III, IV et V du présent article. »

 

« Art. 885 V. – 1° Le taux de l’impôt dû pour la fraction socle est fixé à 0,5 % de la valeur nette taxable du patrimoine.

 

« 2° Les biens professionnels, définis aux articles 885 N à 885 R, ne sont pas pris en compte pour l’assiette de la fraction socle de l’impôt sur la fortune.

 

« Art. 885 V bis. – 1° Le tarif de l’impôt dû pour la fraction chapeau est fixé à :

 

 

FRACTION DE LA VALEUR NETTE TAXABLE

TARIF APPLICABLE (en %)

Supérieure ou égale à 10 000 000 € et inférieure à 50 000 000 €

1

Supérieure ou égale à 50 000 000 € et inférieure à 100 000 000 €

1,5

Supérieure ou égale à 100 000 000 € et inférieure à 1 000 000 000 €

2

Supérieure ou égale à 1 000 000 000 €

3

 

« 2° Les biens professionnels, définis aux articles 885 N à 885 R, ne sont pas pris en compte pour l’assiette de la fraction socle de l’impôt sur la fortune.

 

« Art. 885 V ter. – 1° Le montant de l’impôt dû pour la fraction plancher est égal à la différence, si elle est positive, entre :

 

« a) Le montant résultant de l’application d’un taux de 2 % à la valeur nette taxable du patrimoine du redevable.

 

« b) Et le montant résultant de la somme des montants acquittés par le redevable au titre de l’impôt sur le revenu, de la contribution prévue à l’article L136-1 du code de la sécurité sociale, de la contribution prévue à l’article 223 sexies et des fractions socle et chapeau de l’impôt de solidarité sur la fortune définis aux articles 885 V. et 885 V bis.

 

« 2° Les redevables dont la valeur nette taxable du patrimoine est inférieure à 50 000 000 d’euros ne sont pas soumis à la fraction plancher de l’impôt sur la fortune.

 

« Art. 885 W. – I. – 1. Les redevables doivent souscrire au plus tard le 15 juin de chaque année une déclaration de leur fortune déposée au service des impôts de leur domicile au 1er janvier et accompagnée du paiement de l’impôt.

 

« 2. Par exception au 1., les redevables dont le patrimoine a une valeur nette taxable inférieure à 2

570 000 euros et qui sont tenus à l’obligation de déposer la déclaration annuelle prévue à l’article 170 mentionnent la valeur brute et la valeur nette taxable de leur patrimoine seulement sur cette déclaration.

 

« La valeur brute et la valeur nette taxable du patrimoine des concubins notoires et de celui des enfants mineurs lorsque les concubins ont l’administration légale de leurs biens sont portées sur la déclaration de l’un ou l’autre des concubins.

 

« II. – Les époux et les partenaires liés par un pacte civil de solidarité défini par l’article 515-1 du code civil doivent conjointement signer la déclaration prévue au 1. du I.

 

« III. – En cas de décès du redevable, les dispositions du 2. de l’article 204 sont applicables. La déclaration mentionnée au 1. du I. est produite par les ayants droit du défunt dans les six mois de la date du décès. Le cas échéant, le notaire chargé de la succession peut produire cette déclaration à la demande des ayants droit si la succession n’est pas liquidée à la date de production de la déclaration. »

 

« Art. 885 X. – Les personnes possédant des biens en France sans y avoir leur domicile fiscal ainsi que les personnes mentionnées au 2. de l’article 4 B peuvent être invitées par le service des impôts à désigner un représentant en France dans les conditions prévues à l’article 164 D.

 

« Toutefois, l’obligation de désigner un représentant fiscal ne s’applique ni aux personnes qui ont leur domicile fiscal dans un autre État membre de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales ainsi qu’une convention d’assistance mutuelle en matière de recouvrement de l’impôt, ni aux personnes mentionnées au 2. du même article 4 B qui exercent leurs fonctions ou sont chargées de mission dans l’un de ces États. »

 

« Art. 885 Z. – Lors du dépôt de la déclaration d’impôt de solidarité sur la fortune mentionnée au 1. du I. de l’article 885 W, les redevables doivent joindre à leur déclaration les éléments justifiant de l’existence, de l’objet et du montant des dettes dont la déduction est opérée. »

 

II.  – Le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est abrogé.

 

III.  – L’article 1723 ter-00 A est ainsi rétabli :

« Art. 1723 ter-00 A. – I. – L’impôt de solidarité sur la fortune est recouvré et acquitté selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions que les droits de mutation par décès.

« Toutefois, l’impôt de solidarité sur la fortune dû par les redevables mentionnés au 2. du I. de l’article 885 W est recouvré en vertu d’un rôle rendu exécutoire selon les modalités prévues à l’article 1658. Cet impôt peut être payé, sur demande du redevable, dans les conditions prévues à l’article 1681 A. Le présent alinéa n’est pas applicable aux impositions résultant de la mise en œuvre d’une rectification ou d’une procédure d’imposition d’office.

« II. – Ne sont pas applicables aux redevables mentionnés au I de l’article 885 W :

« 1° les dispositions des articles 1715 à 1716 A relatives au paiement en valeur du Trésor ou en créances sur l’État ;

« 2° les dispositions des articles 1717, 1722 bis et 1722 quater relatives au paiement fractionné ou différé des droits ;

« 3° les dispositions du 3. de l’article 1929 relatives à l’inscription de l’hypothèque légale du Trésor. »

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. Ils souhaitent rétablir l’impôt de solidarité sur la fortune en y ajoutant une dimension climatique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1342

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.  – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 1° ter du II et au III de l’article 150 U, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot :

« improductive » ;

2° À la fin de l’intitulé du titre IV de la première partie du livre premier, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

3° À la fin de l’intitulé du chapitre II bis du même titre IV, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

4° Au premier alinéa de l’article 964, le mot : « immobiliers » est remplacé par le mot : « improductifs » et le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

5° L’article 965 est ainsi rédigé :

« Art. 965. – L’assiette de l’impôt sur la fortune improductive est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, des actifs détenus directement ou indirectement par les personnes mentionnées à l’article 964 ainsi que leurs enfants mineurs, lorsqu’elles ont l’administration légale des biens de ceux-ci, et relevant de l’une des catégories suivantes :

« 1° Logements dont le redevable se réserve la jouissance ;

« La réserve de jouissance est établie pour les logements occupés à titre de résidence principale ou utilisés comme résidence secondaire par les personnes mentionnées au même article 964, mis gratuitement à la disposition d’un tiers, loués fictivement ou laissés vacants.

« Ne sont pas considérés comme étant réservés à la jouissance du redevable :

« a) Les locaux vacants que le redevable établit avoir mis en location en effectuant toutes diligences à cet effet ;

« b) Les immeubles en cours de construction, lorsque le redevable a manifesté clairement, auprès de l’administration, son intention de louer le logement, une fois celui-ci achevé.

« 2° Immeubles non bâtis qui ne sont pas affectés à une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale ;

« 3° Liquidités et placements financiers assimilés.

« Sont notamment considérés comme relevant de cette catégorie les comptes à vue, les comptes sur livret, les comptes à terme, les comptes sur lesquels sont inscrits des avoirs et dépôts au titre des produits d’épargne mentionnés aux sections 1 à 5 du chapitre Ier du titre II du livre II de la partie législative du code monétaire et financier ainsi que les actions et parts de sociétés ou organismes appartenant à la classe « monétaire » ou à la classe « monétaire à court terme » ;

« 4° Biens meubles corporels ;

« 5° Les aéronefs privés ;

« 6° Droits de la propriété littéraire, artistique et industrielle dont le redevable n’est pas l’auteur ou l’inventeur ;

« 7° Actifs numériques mentionnés à l’article L. 54-10-1 du code monétaire et financier ;

« 8° Les objets d’antiquité, d’art ou de collection, dont la valeur est supérieure à 250 000 euros. » ;

6° Le I et le premier alinéa du II de l’article 966 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application de l’article 965, sont considérées comme des activités commerciales les activités mentionnées aux articles 34 et 35. » ; 

7° À l’article 967, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

8° Au I de l’article 971, les mots : « , qu’il soit le redevable mentionné au 1° du même article 965 ou une société ou un organisme mentionné au 2° dudit article 965 » sont supprimés ;

9° Les articles 972 à 972 ter sont abrogés ;

10° Les II et III de l’article 973 sont abrogés ;

11° L’article 974 est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

–  après les mots : « valeur des », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « actifs imposables les dettes, existantes au 1er janvier de l’année d’imposition, contractées par l’une des personnes mentionnées au 1° de l’article 965 et effectivement supportées par celle-ci, afférentes aux dépenses d’acquisition desdits actifs. » ;

–  après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les actifs mentionnés au 1° , 2° ou 4° du même article 965, sont également déductibles les dépenses : » ;

–  au 1° , les mots : « d’acquisition de biens ou droits immobiliers » sont remplacés par les mots : « de réparation et d’entretien effectivement supportées par le propriétaire » ;

–  le 2° est abrogé ;

–  le 3° est ainsi rédigé :

« 3° Afférentes aux impositions, autres que celles incombant normalement à l’occupant, dues à raison des actifs. Ne relèvent pas de cette catégorie les impositions dues à raison des revenus générés par lesdits actifs. » ;

–  les 4° et 5° sont abrogés ;

–  le IV est abrogé ;

12° L’article 975 est ainsi rédigé :

« Art. 975. – Sont exonérés de l’impôt sur la fortune improductive :

« 1° Les propriétés en nature de bois et forêts, à concurrence des trois quarts de leur valeur imposable, si les conditions prévues au 2° du 2 de l’article 793 sont satisfaites ;

« 2° Les objets d’antiquité, d’art ou de collection dont la valeur est inférieure à 250 000 euros. » 

13° L’article 976 est abrogé ;

14° Au premier alinéa du I de l’article 978, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

15° Au second alinéa du II de l’article 979, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

16° Aux première et seconde phrases de l’article 980, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

17° À l’article 981, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

18° Au II de l'article 982, après le mot : « redevables », la fin de la phrase est supprimée ;

19° Après le même article 982, il est inséré un article 982 ... ainsi rédigé :

« Art. 982 .... – I. – Les personnes mentionnées à l’article 964 du code général des impôts, dont la valeur nette des actifs, mentionnés à l’article 965 du code général des impôts, qu’elles détiennent, ainsi que ceux détenus par leurs enfants mineurs, lorsqu’elles en ont l’administration légale, excède 1 000 000 000 euros au 31 décembre de l’année en cours, sont tenus de joindre, en annexe à la déclaration annuelle prévue à l’article 170 du code général des impôts, l’évaluation de l’empreinte carbone totale des actifs mentionnés à l’article 965 du code général.

« II. – Un décret détermine les modalités d’application du présent article. » ;

20° Aux a, b et dernier alinéa du 2° du III de l’article 990 J, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

21° Au second alinéa du I de l’article 1391 B ter, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

22° Le 8 du II de la section I du chapitre Ier du livre II est ainsi modifié :

a)  À la fin de l’intitulé, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

b)  À l’article 1679 ter, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

23° Au premier alinéa du c du 2 du II de l’article 1691 bis, les deux occurrences du mot : « immobilière » sont remplacées par le mot : « improductive » ;

24° À l’intitulé de la section IV du chapitre Ier du livre II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

25° Au premier alinéa du I de l’article 1716 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

26° À l’intitulé du VII-0 A de la section IV du chapitre Ier du livre II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

27° À l’article 1723 ter-00 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

28° Au troisième alinéa du 1 du IV de l’article 1727, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

29° Au 1 de l’article 1730, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

30° Au 2 de l’article 1731 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

II.  – Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° Aux intitulés du II de la section II du chapitre Ier du titre II de la première partie et du B du même II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° Aux premier et dernier alinéas de l’article L. 23 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

3° À l’article L. 59 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

4° À l’article L. 72 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

5° Au premier alinéa de l’article L. 107 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

6° À l’intitulé de la section IV du chapitre IV du titre II de la première partie, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

7° Aux premier et second alinéas de l’article L. 180, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

8° À l’article L. 181-0 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

9° À la fin de l’intitulé du III de la même section IV du chapitre IV du titre II de la première partie, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

10° À l’article L. 183 A, le mot : « immobilière » est remplacé   par   le   mot : « improductive » ;

11° À la première phrase du second alinéa de l’article L. 199, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

12° À la première phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 247, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

13° Au premier alinéa de l’article L. 253, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

III.  – Le livre II du code monétaire et financier est ainsi modifié :

1° Au IV de l’article L. 212-3, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 214-121, les mots : « , à l’exception de l’article 976 du code général des impôts » sont supprimés.

IV.  – L’article L. 122-10 du code du patrimoine est ainsi rétabli :

« Art. L. 122-10. – Les règles fiscales applicables aux objets d’antiquité, d’art ou de collection pour l’impôt sur la fortune improductive sont fixées à l’article 975 du code général des impôts. » ;

V.  – À la première phrase de l’article L. 822-8 du code de la construction et de l’habitation, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

VI.  – À la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 5 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

VII. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.




Objet

Cet amendement - qui est un repli de celui visant à instaurer un ISF climatique - vise à élargir l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) en y incluant les placements financiers, mais également les biens de luxe, notamment ceux hyper consommateurs d’énergie, tels que les jets privés, qui échappent actuellement à l’IFI. Néanmoins, la position initiale des auteurs de l’amendement demeure inchangée : il est impératif de rétablir un système de taxation sur la richesse, en y ajoutant un volet climatique sous la forme d’un bonus-malus fondé sur l’empreinte environnementale des actifs immobiliers et financiers.

 

Alors que la France fait face à un déficit budgétaire de 6,1 % du PIB en 2024, les besoins de financement sont urgents et considérables notamment pour relever les défis sociaux et écologiques qui s’imposent à nous : soutenir le pouvoir d’achat des plus modestes, réparer et développer nos services publics, et investir dans la transition écologique et l’adaptation au dérèglement climatique.

 

Face à cette situation préoccupante, il est impératif de retrouver des marges de manœuvre fiscales, tout en plaçant la justice et l’équité fiscale au cœur de nos priorités. Dans ces conditions, l’IFI actuel qui préserve les plus riches au détriment de l’intérêt général n’est pas satisfaisant.

 

Au nom de ces objectifs, il convient d’acter une avancée minimale qui ouvrira la voie à de futures réformes. C’est à ce titre que le présent amendement s’inspire d’un amendement déjà déposé et adopté au Sénat à plusieurs reprises depuis 2020, démontrant ainsi le consensus autour de cette question, qui transforme l’impôt sur la fortune « immobilière », en un impôt sur la fortune « improductive ».

 

Cependant, à la différence de la mesure précédemment votée par le Sénat, il est proposé ici : 

 

- d’intégrer dans l’assiette de l’IFI les objets d’art dont la valeur dépasse 250 000 euros.

 

- d’instaurer une obligation pour les ménages milliardaires assujettis à l’IFI de déclarer chaque année à l’administration fiscale une évaluation de l’empreinte carbone totale de leur patrimoine afin d’inciter ces contribuables fortunés à réduire l’empreinte carbone de leurs biens. Cette déclaration se justifie amplement, ne serait-ce que pour leur patrimoine financier. En effet, le patrimoine financier de 63 milliardaires français a généré, en une seule année, au moins 152 millions de tonnes d’équivalent CO2, soit autant de gaz à effet de serre que 50 % de la population française. Pourtant, contrairement aux grandes entreprises qui sont tenues de publier des données extra financières, notamment sur leur impact environnemental et les stratégies adoptées pour le réduire, certains patrimoines privés, dont l’ampleur peut être comparable, voire supérieure à celles des grandes entreprises, échappent encore à toute obligation de transparence, malgré les risques qu’ils peuvent faire peser sur l’environnement, la santé et la sécurité publique. C’est pourquoi l’amendement a pour objectif de susciter un débat sur la répartition des efforts nécessaires pour atteindre la neutralité carbone, un objectif clé de nos politiques publiques.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-128

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme VERMEILLET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A. – Le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° L’article 964 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le mot : « immobiliers » est remplacé par le mot : « improductifs » et le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

b) Au deuxième alinéa, le montant : « 1 300 000 € » est remplacé par le montant : « 2 570 000 € » ;

c) Après les mots : « à raison », la fin du premier alinéa du 2° est ainsi rédigée : « de leurs actifs mentionnés au même article 965 situés en France. » ;

3° L’article 965 est ainsi rédigé :

« Art. 965. – L’assiette de l’impôt sur la fortune improductive est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, des actifs détenus directement ou indirectement par les personnes mentionnées à l’article 964 ainsi que leurs enfants mineurs, lorsqu’elles ont l’administration légale des biens de ceux-ci, et relevant de l’une des catégories suivantes :

« 1° Logements dont le redevable se réserve la jouissance ;

« La réserve de jouissance est établie pour les logements occupés à titre de résidence principale ou utilisés comme résidence secondaire par les personnes mentionnées au même article 964, mis gratuitement à la disposition d’un tiers, loués fictivement ou laissés vacants.

« Ne sont pas considérés comme étant réservés à la jouissance du redevable :

« a) Les locaux vacants que le redevable établit avoir mis en location en effectuant toutes diligences à cet effet ;

« b) Les immeubles en cours de construction, lorsque le redevable a manifesté clairement, auprès de l’administration, son intention de louer le logement, une fois celui-ci achevé.

« 2° Immeubles non bâtis qui ne sont pas affectés à une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale ;

« 3° Liquidités et placements financiers assimilés.

« Sont notamment considérés comme relevant de cette catégorie les comptes à vue, les comptes sur livret, les comptes à terme, les comptes sur lesquels sont inscrits des avoirs et dépôts au titre des produits d’épargne mentionnés aux sections 1 à 5 du chapitre Ier du titre II du livre II de la partie législative du code monétaire et financier ainsi que les actions et parts de sociétés ou organismes appartenant à la classe « monétaire » ou à la classe « monétaire à court terme » ;

« 4° Biens meubles corporels ;

« 5° Droits de la propriété littéraire, artistique et industrielle dont le redevable n’est pas l’auteur ou l’inventeur ;

« 6° Actifs numériques mentionnés à l’article L. 54-10-1 du code monétaire et financier. » ;

4° Le I et le premier alinéa du II de l’article 966 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application de l’article 965, sont considérées comme des activités commerciales les activités mentionnées aux articles 34 et 35. » ;

5° À l’article 967, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

6° Au I de l’article 971, les mots : « , qu’il soit le redevable mentionné au 1° du même article 965 ou une société ou un organisme mentionné au 2° dudit article 965 » sont supprimés ;

7° Les articles 972 à 972 ter sont abrogés ;

8° L’article 973 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la mention : « I.- » est supprimée ;

b) Les II et III sont abrogés ;

9° L’article 974 est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

– après les mots : « valeur des », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « actifs imposables les dettes, existantes au 1er janvier de l’année d’imposition, contractées par l’une des personnes mentionnées au 1° de l’article 965 et effectivement supportées par celle-ci, afférentes aux dépenses d’acquisition desdits actifs. » ;

– après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les actifs mentionnés au 1° , 2° ou 4° du même article 965, sont également déductibles les dépenses : » ;

– au 1° , les mots : « d’acquisition de biens ou droits immobiliers » sont remplacés par les mots : « de réparation et d’entretien effectivement supportées par le propriétaire » ;

– les 2° et 3° sont ainsi rédigés :

« 2° Afférentes à des dépenses d’amélioration, de construction, de reconstruction ou d’agrandissement ;

« 3° Afférentes aux impositions, autres que celles incombant normalement à l’occupant, dues à raison des actifs. Ne relèvent pas de cette catégorie les impositions dues à raison des revenus générés par lesdits actifs. » ;

– les 4° et 5° sont abrogés ;

– le IV est abrogé ;

10° L’article 975 est ainsi rédigé :

« Art. 975. – Sont exonérés de l’impôt sur la fortune improductive :

« 1° Les propriétés en nature de bois et forêts, à concurrence des trois quarts de leur valeur imposable, si les conditions prévues au 2° du 2 de l’article 793 sont satisfaites ;

« 2° Les objets d’antiquité, d’art ou de collection. » ;

11° L’article 976 est abrogé ;

12° Au 2° de l’article 977, le montant : « 1 300 000 € » est remplacé par le montant : « 2 570 000 € », le montant : « 1 400 000 € » est remplacé par le montant : « 2 770 000 € » et les mots : « 17 500 €-1,25 % » sont remplacés par les mots : « 83 100 €-3 % » ;

13° Au premier alinéa du I de l’article 978, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

14° Au premier alinéa du I, à la première phrase du deuxième alinéa du même I et au second alinéa du II de l’article 979, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

15° Aux première et seconde phrases de l’article 980, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

16° À l’article 981, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

17° À la fin du II de l’article 982, les mots : « et aux sociétés ou organismes mentionnés à l’article 965 » sont supprimés.

B. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 1° ter du II et au III de l’article 150 U, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° À la fin de l’intitulé du titre IV de la première partie du livre premier, le mot : « , immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

3° Aux a, b et dernier alinéa du 2° du III de l’article 990 J, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

4° Au second alinéa du I de l’article 1391 B ter, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

5° Le 8 du II de la section I du chapitre Ier du livre II est ainsi modifié :

a) À l’intitulé, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

b) À l’article 1679 ter, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

6° Au premier alinéa du c du 2 du II de l’article 1691 bis, les deux occurrences du mot : « immobilière » sont remplacées par le mot : « improductive » ;

7° À l’intitulé de la section IV du chapitre Ier du livre II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

8° Au premier alinéa du I de l’article 1716 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

9° À l’intitulé du VII-0 A de la section IV du chapitre Ier du livre II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

10° À l’article 1723 ter-00 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

11° Au troisième alinéa du 1 du IV de l’article 1727, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

12° Au 1 de l’article 1730, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

13° Au 2 de l’article 1731 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

II. – Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° Aux intitulés du II de la section II du chapitre Ier du titre II de la première partie et du B de ce même II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° Aux premier et dernier alinéas de l’article L. 23 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

3° À l’article L. 59 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

4° À l’article L. 72 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

5° Au premier alinéa de l’article L. 107 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

6° À l’intitulé de la section IV du chapitre IV du titre II de la première partie, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

7° Aux premier et second alinéas de l’article L. 180, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

8° À l’article L. 181-0 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

9° À l’intitulé du III de la même section IV du chapitre IV du titre II de la première partie, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

10° À l’article L. 183 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

11° À la première phrase du second alinéa de l’article L. 199, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

12° À la première phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 247, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

13° Au premier alinéa de l’article L. 253, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

III. – Le livre II du code monétaire et financier est ainsi modifié :

1° Au IV de l’article L. 212-3, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 214-121, les mots : « , à l’exception de l’article 976 du code général des impôts » sont supprimés.

IV. – Le code du patrimoine est ainsi modifié :

1° L’article L. 122-10 est ainsi rétabli :

« Art. L. 122-10. – Les règles fiscales applicables aux objets d’antiquité, d’art ou de collection pour l’impôt sur la fortune improductive sont fixées à l’article 975 du code général des impôts. » ;

2° À l’article L. 623-1, les mots : « à l’article 795 A et à l’article 975 » sont remplacés par les mots : « et à l’article 795 A ».

V. – À la première phrase de l’article L. 822-8 du code de la construction et de l’habitation, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

VI. – À la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 5 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

VII. – La perte de recettes résultant pour l’État du remplacement de l’impôt sur la fortune immobilière par un impôt sur la fortune improductive est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à remplacer l’IFI, impôt sur la fortune « immobilière », en impôt sur la fortune « improductive ».

En effet, l’assiette de l'IFI, composée des actifs immobiliers non affectés à l’activité professionnelle de leur propriétaire, apparaît incohérente économiquement.

D’une part, la « pierre-papier » et l’investissement locatif sont inclus dans le périmètre de l’IFI, alors même qu’il s’agit indéniablement de placements productifs qui contribuent à la croissance, tout en répondant aux besoins des ménages et des entreprises. De ce point de vue, il est faux de considérer l’immobilier comme un investissement improductif.

D’autre part, l’IFI exclut de son assiette des actifs qui ne contribuent manifestement pas au dynamisme de l'économie française. En effet, le choix de circonscrire le périmètre de l'actuel IFI aux seuls actifs immobiliers conduit à exonérer des éléments du patrimoine tels que les liquidités et les biens de consommation, qui représentaient une part substantielle de l’assiette de l’ISF et peuvent difficilement être qualifiés de « productifs ».

Paradoxalement, une stratégie indubitablement « anti-économique » consistant à vendre un appartement aujourd’hui loué à titre non professionnel pour laisser le produit de la vente sur son compte courant ou acheter un yatch permet aujourd'hui d’échapper à l’IFI. 

Avec le présent amendement, seraient notamment inclus dans l’assiette de cet IFI rénové :

- les immeubles non bâtis (ex : terrains constructibles), lorsqu’ils ne sont pas affectés à une activité économique ;

- les liquidités et placements financiers assimilés (compte courant, livrets, fonds monétaires, etc.) ;

- les biens meubles corporels (objets précieux, voitures, yachts, avions, meubles meublants, etc.) ;

- les actifs numériques (ex : bitcoins) ;

- les droits de la propriété littéraire, artistique et industrielle, lorsque le redevable n’en est ni l’auteur, ni l’inventeur.

Avec cette assiette, les incitations économiques seraient en conformité avec l’objectif initialement affiché, qui était d’encourager l’investissement productif. À titre d’exemple :

- un particulier qui déciderait de mobiliser un terrain constructible pour réaliser un investissement locatif serait exonéré d’impôt au titre du logement mis en location, ce qui n’est pas le cas avec l’IFI actuel ;

- un contribuable qui déciderait d’investir dans une PME serait mieux traité fiscalement qu’un redevable qui choisirait de laisser son épargne sur son compte courant, ce qui n’est pas le cas avec l’IFI actuel.

Par rapport à l’IFI actuel, le seuil d’assujettissement serait en outre relevé, afin de ne pas imposer les ménages qui, sans pouvoir être qualifiés de fortunés, sont devenus imposables du seul fait de l'inflation cumulée.

Pour rappel, le présent amendement avait déjà été adopté par le Sénat, à l'initiative de l'ancien rapporteur général de la commission des finances, Albéric de Montgolfier, lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2020, avec cependant une entrée en vigueur différée (1er janvier 2021).

La présente mouture prévoit, quant à elle, un remplacement de l’impôt sur la fortune immobilière par un impôt sur la fortune improductive dès 2025.

Ce même amendement a été adopté par le Sénat lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) et du premier projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2022, ainsi que lors des PLF pour 2023 et 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1482 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. de MONTGOLFIER et DARNAUD, Mme LAVARDE, MM. ALLIZARD et Cédric VIAL, Mmes EVREN et BELLAMY, MM. ANGLARS, BAZIN et BELIN, Mmes BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, MM. Jean-Baptiste BLANC, BONHOMME et BOUCHET, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mme CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EUSTACHE-BRINIO, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET, GROSPERRIN, GUERET, HOUPERT et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LEFÈVRE, de LEGGE, LE GLEUT et Henri LEROY, Mme LOPEZ, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MOUILLER, NATUREL, NOUGEIN, PANUNZI, PAUL et PERNOT, Mme PUISSAT, M. RAPIN, Mme RICHER, MM. SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON et SZPINER, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A. – Le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° L’article 964 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le mot : « immobiliers » est remplacé par le mot : « improductifs » et le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

b) Au deuxième alinéa, le montant : « 1 300 000 € » est remplacé par le montant : « 2 570 000 € » ;

c) Après les mots : « à raison », la fin du premier alinéa du 2° est ainsi rédigée : « de leurs actifs mentionnés audit article 965 situés en France. » ;

3° L’article 965 est ainsi rédigé :

« Art. 965. – L’assiette de l’impôt sur la fortune improductive est constituée par la valeur nette, au 1er janvier de l’année, des actifs détenus directement ou indirectement par les personnes mentionnées à l’article 964 ainsi que leurs enfants mineurs, lorsqu’elles ont l’administration légale des biens de ceux-ci, et relevant de l’une des catégories suivantes :

« 1° Logements dont le redevable se réserve la jouissance ;

« La réserve de jouissance est établie pour les logements occupés à titre de résidence principale ou utilisés comme résidence secondaire par les personnes mentionnées au même article 964, mis gratuitement à la disposition d’un tiers, loués fictivement ou laissés vacants.

« Ne sont pas considérés comme étant réservés à la jouissance du redevable :

« a) Les locaux vacants que le redevable établit avoir mis en location en effectuant toutes diligences à cet effet ;

« b) Les immeubles en cours de construction, lorsque le redevable a manifesté clairement, auprès de l’administration, son intention de louer le logement, une fois celui-ci achevé.

« 2° Immeubles non bâtis qui ne sont pas affectés à une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale ;

« 3° Liquidités et placements financiers assimilés.

« Sont notamment considérés comme relevant de cette catégorie les comptes à vue, les comptes sur livret, les comptes à terme, les comptes sur lesquels sont inscrits des avoirs et dépôts au titre des produits d’épargne mentionnés aux sections 1 à 5 du chapitre Ier du titre II du livre II de la partie législative du code monétaire et financier ainsi que les actions et parts de sociétés ou organismes appartenant à la classe « monétaire » ou à la classe « monétaire à court terme » ;

« 4° Biens meubles corporels ;

« 5° Droits de la propriété littéraire, artistique et industrielle dont le redevable n’est pas l’auteur ou l’inventeur ;

« 6° Actifs numériques mentionnés à l’article L. 54-10-1 du code monétaire et financier. » ;

4° Le I et le premier alinéa du II de l’article 966 sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application de l’article 965, sont considérées comme des activités commerciales les activités mentionnées aux articles 34 et 35. » ;

5° À la fin de l’article 967, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

6° Au I de l’article 971, les mots : « , qu’il soit le redevable mentionné au 1° du même article 965 ou une société ou un organisme mentionné au 2° dudit article 965 » sont supprimés ;

7° Les articles 972 à 972 ter sont abrogés ;

8° L’article 973 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la mention : « I.- » est supprimée ;

b) Les II et III sont abrogés ;

9° L’article 974 est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

– après les mots : « valeur des », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « actifs imposables les dettes, existantes au 1er janvier de l’année d’imposition, contractées par l’une des personnes mentionnées au 1° de l’article 965 et effectivement supportées par celle-ci, afférentes aux dépenses d’acquisition desdits actifs. » ;

– après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les actifs mentionnés au 1° , 2° ou 4° du même article 965, sont également déductibles les dépenses : » ;

– au 1° , les mots : « d’acquisition de biens ou droits immobiliers » sont remplacés par les mots : « de réparation et d’entretien effectivement supportées par le propriétaire » ;

– les 2° et 3° sont ainsi rédigés :

« 2° Afférentes à des dépenses d’amélioration, de construction, de reconstruction ou d’agrandissement ;

« 3° Afférentes aux impositions, autres que celles incombant normalement à l’occupant, dues à raison des actifs. Ne relèvent pas de cette catégorie les impositions dues à raison des revenus générés par lesdits actifs. » ;

– les 4° et 5° sont abrogés ;

– le IV est abrogé ;

10° L’article 975 est ainsi rédigé :

« Art. 975. – Sont exonérés de l’impôt sur la fortune improductive :

« 1° Les propriétés en nature de bois et forêts, à concurrence des trois quarts de leur valeur imposable, si les conditions prévues au 2° du 2 de l’article 793 sont satisfaites ;

« 2° Les objets d’antiquité, d’art ou de collection. » ;

11° L’article 976 est abrogé ;

12° Le 2° de l’article 977 est ainsi modifié :

a) Le montant : « 1 300 000 € » est remplacé par le montant : « 2 570 000 € » ;

b) Le montant : « 1 400 000 € » est remplacé par le montant : « 2 770 000 € » ;

c) Les mots : « 17 500 €-1,25 % » sont remplacés par les mots : « 83 100 €-3 % » ;

13° Au premier alinéa du I de l’article 978, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

14° Au premier alinéa du I, à la première phrase du deuxième alinéa du même I et au second alinéa du II de l’article 979, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

15° Aux première et seconde phrases de l’article 980, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

16° À l’article 981, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

17° À la fin du II de l’article 982, les mots : « et aux sociétés ou organismes mentionnés à l’article 965 » sont supprimés.

B. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 1° ter du II et au III de l’article 150 U, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° À la fin de l’intitulé du titre IV de la première partie du livre premier, le mot : « , immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

3° Aux a, b et dernier alinéa du 2° du III de l’article 990 J, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

4° Au second alinéa du I de l’article 1391 B ter, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

5° À l’article 1413 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

6° Au c du 3° de l’article 1605 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

7° Le 8 du II de la section I du chapitre Ier du livre II est ainsi modifié :

a) À l’intitulé, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

b) À l’article 1679 ter, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

8° Le 2 du II de l’article 1691 bis est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du c, les deux occurrences du mot : « immobilière » sont remplacées par le mot : « improductive » ;

b) À la seconde phrase du d, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

9° À l’intitulé de la section IV du chapitre Ier du livre II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

10° Au premier alinéa du I de l’article 1716 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

11° À l’intitulé du VII-0 A de la section IV du chapitre Ier du livre II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

12° À l’article 1723 ter-00 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

13° Au troisième alinéa du 1 du IV de l’article 1727, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

14° Au 1 de l’article 1730, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

15° Au 2 de l’article 1731 bis, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

II. – Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° Aux intitulés du II de la section II du chapitre Ier du titre II de la première partie et du B de ce même II, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° Aux premier et dernier alinéas de l’article L. 23 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

3° À l’article L. 59 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

4° À l’article L. 72 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

5° Au premier alinéa de l’article L. 107 B, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

6° À l’intitulé de la section IV du chapitre IV du titre II de la première partie, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

7° Aux premier et second alinéas de l’article L. 180, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

8° À l’article L. 181-0 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

9° À l’intitulé du III de la même section IV du chapitre IV du titre II de la première partie, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

10° À l’article L. 183 A, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

11° À la première phrase du second alinéa de l’article L. 199, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

12° À la première phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 247, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

13° Au premier alinéa de l’article L. 253, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

III. – Le livre II du code monétaire et financier est ainsi modifié :

1° Au IV de l’article L. 212-3, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 214-121, les mots : « , à l’exception de l’article 976 du code général des impôts » sont supprimés.

IV. – Le code du patrimoine est ainsi modifié :

1° L’article L. 122-10 est ainsi rétabli :

« Art. L. 122-10. – Les règles fiscales applicables aux objets d’antiquité, d’art ou de collection pour l’impôt sur la fortune improductive sont fixées à l’article 975 du code général des impôts. » ;

2° À l’article L. 623-1, les mots : « à l’article 795 A et à l’article 975 » sont remplacés par les mots : « et à l’article 795 A ».

V. – À la première phrase de l’article L. 822-8 du code de la construction et de l’habitation, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

VI. – À la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 5 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive ».

VII. – La perte de recettes éventuelle résultant pour l’État du remplacement de l’impôt sur la fortune immobilière par un impôt sur la fortune improductive est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le présent amendement vise à remplacer l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) par un impôt sur la fortune improductive, conformément aux préconisations formulées par son auteur dans le cadre du rapport d’évaluation de la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en IFI d'octobre 2019.

En effet, l’assiette de cet impôt, composée des actifs immobiliers non affectés à l’activité professionnelle de leur propriétaire, apparaît incohérente économiquement.

D’une part, la « pierre-papier » et l’investissement locatif sont inclus dans le périmètre de l’IFI, alors même qu’il s’agit indéniablement de placements productifs qui contribuent à la croissance, tout en répondant aux besoins des ménages et des entreprises. De ce point de vue, il est faux de considérer l’immobilier comme une « rente ».

D’autre part, l’IFI exclut de son assiette des actifs qui ne contribuent manifestement pas au dynamisme de l'économie française. En effet, le choix de circonscrire le périmètre du nouvel impôt aux seuls actifs immobiliers conduit à exonérer des éléments du patrimoine tels que les liquidités et les biens de consommation, qui représentaient une part substantielle de l’assiette de l’ISF et peuvent difficilement être qualifiés de « productifs ».

Paradoxalement, une stratégie indubitablement « anti-économique » consistant à vendre un appartement aujourd’hui loué à titre non professionnel pour laisser le produit de la vente sur son compte courant ou acheter un yatch permet d’échapper à l’IFI.

Seraient notamment inclus dans l’assiette de ce nouvel impôt :

- les résidences principales (après abattement de 30 %) et secondaires, ainsi que les logements laissés vacants ;

- les immeubles non bâtis (ex : terrains constructibles), lorsqu’ils ne sont pas affectés à une activité économique ;

- les liquidités et placements financiers assimilés (compte courant, livrets, fonds monétaires, etc.) ;

- les biens meubles corporels (objets précieux, voitures, yachts, avions, meubles meublants, etc.) ;

- les actifs numériques (ex : bitcoins) ;

- les droits de la propriété littéraire, artistique et industrielle, lorsque le redevable n’en est ni l’auteur, ni l’inventeur.

Avec cette assiette, les incitations économiques seraient en conformité avec l’objectif d’encourager l’investissement productif. À titre d’exemple :

- un particulier qui déciderait de mobiliser un terrain constructible pour réaliser un investissement locatif serait exonéré d’impôt au titre du logement mis en location, ce qui n’est pas le cas avec l’IFI ;

- un contribuable qui déciderait d’investir dans une PME serait mieux traité fiscalement qu’un redevable qui choisirait de laisser son épargne sur son compte courant, ce qui n’est pas le cas avec l’IFI.

Par rapport à l’IFI actuel, le seuil d’assujettissement serait en outre relevé à 2,57 millions d’euros, afin de ne pas imposer les ménages devenus imposables du fait de la flambée des prix mais qui ne disposent pas de revenus suffisants pour pouvoir être qualifiés de fortunés. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-798 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes BLATRIX CONTAT, ARTIGALAS et BÉLIM, M. BOURGI, Mme BRIQUET, MM. CARDON et CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, PLA, REDON-SARRAZY et TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, le mot : « immobilières »est remplacé par le mot : « improductive » ;

2° Au premier alinéa de l’article 964, le mot : « immobiliers » est remplacé par le mot : « improductifs » et le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

3° L’article 965 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le mot : « immobilière » est remplacé par le mot : « improductive » ;

b) Après le deuxième alinéa, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« 1° bis Les sommes, rentes ou valeurs d’assurance-vie, exclusion faite de celles placées en unités de compte tels que mentionnées à l’article L. 131-1 du code des assurances, ainsi que les liquidités et placements financiers assimilés ;

« 1° ter Les actifs numériques mentionnés à l’article L. 54-10-1 du code monétaire et financier ; 

« 1° quater Les biens meubles corporels ; »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de transformer l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) en un « Impôt sur la Fortune Improductive » (IFI élargi) afin d’inclure les actifs non productifs actuellement exclus. Il s’agit de taxer, en plus des biens immobiliers improductifs, les liquidités, les placements financiers non investis (comme les assurances-vie non placées en unités de compte), les actifs numériques et les biens de luxe mobiliers (tels que les voitures de collection, yachts, œuvres d’art, etc.).

Le remplacement de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) par l’IFI en 2018 a réduit de façon importante la base taxable, entraînant une perte estimée à 4,5 milliards d’euros entre 2018 et 2022, selon France Stratégie. Le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain soutient donc un amendement distinct visant à rétablir un ISF rénové en « ISF climatique ». Cependant, en l’absence d’un tel rétablissement, il est indispensable d’améliorer l’IFI actuel, qui s’avère largement insuffisant.

En maintenant des exemptions pour des biens détenus exclusivement par les plus fortunés, l’IFI limite injustement sa portée dans un contexte de contraintes budgétaires. Le rapport de France Stratégie souligne en outre que l’IFI n’a pas favorisé l’investissement productif, invalidant ainsi les justifications de cet allègement fiscal.

Cet amendement vise donc à rétablir un minimum de justice fiscale en élargissant l’assiette de l’IFI aux biens improductifs au-delà de l’immobilier, afin de mieux refléter la réalité du patrimoine des contribuables concernés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-555

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 964 est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– les mots : « annuel sur les actifs immobiliers » sont remplacés par les mots : « sur le patrimoine » ;

– à la fin, le mot « immobilière » est remplacé par le mot : « financière » ;

b) Au 2°, les mots : « et droits immobiliers mentionnés au 1° de l’article 965 situés en France et des parts ou actions de sociétés ou organismes mentionnés au 2° du même » sont remplacés par les mots : « mentionnés » ;

2° L’article 965 est ainsi rédigé :

« Art. 965. – L’assiette de l’impôt sur la fortune financière est constituée par la valeur nette au 1er janvier de l’année de l’ensemble du patrimoine appartenant aux personnes mentionnées à l’article 964 ainsi qu’à leurs enfants mineurs, lorsqu’elles ont l’administration légale du patrimoine de ceux-ci. » ;

2° Les articles 966 et 968 à 972 ter sont abrogés ;

3° L’article 973 est ainsi modifié :

a) Le deuxième alinéa du I est supprimé ;

b) Le II et le III sont abrogés ;

4° L’article 974 est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa du I est ainsi modifié :

– les mots : « des biens ou droits immobiliers et des parts ou actions taxables » sont remplacés par les mots : « du patrimoine net » ;

– les mots : « au 1° de l’article 965 » sont remplacés par les mots : « à l’article 964 » ;

– à la fin du 5°, les mots : « 2° de l’article 965 au prorata de la valeur des actifs mentionnés au 1° du même article 965 » sont remplacés par les mots : « 3° de l’article 966, au prorata de la valeur des actifs » ;

b) Le II est ainsi modifié :

– au premier alinéa, les mots : « mentionnés au I » sont supprimés ;

– au second alinéa, les mots : « mentionnés au même I » sont supprimés ;

5° L’article 975 est ainsi rédigé :

« Art. 975. – Sont exclus de l’assiette du patrimoine net soumis à l’impôt sur la fortune financière :

« 1° La résidence principale ou unique, cette dernière correspondant à un bien détenu par les assujettis mais non nécessairement occupé par eux ;

« 2° Les actifs immobiliers ou mobiliers dont la détention est nécessaire à l’exercice d’une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale par les assujettis ;

« 3° Les parts ou actions détenues par les assujettis dans des très petites entreprises, des petites et moyennes entreprises ou des entreprises de taille intermédiaire, telles que définies par le décret n° 2008-1354 du 18 décembre 2008, à concurrence des trois quarts de leur valeur nette. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à remplacer l’Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) par un Impôt sur la Fortune Financière (IFF).

L’actuel IFI taxe la propriété à défaut d’imposer la fortune financière, dont une grande partie relève de la spéculation.

Cette transformation protégera les classes moyennes qui entraient parfois dans l’ISF du fait de la simple valorisation d’un patrimoine immobilier familial, notamment dans les grandes villes ou les zones littorales.

L’IFFIFI aura les mêmes taux et les mêmes seuils que l’ancien ISF.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-327 rect.

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du III de l’article 976 du code général des impôts, les mots : « et qu’il soit le conjoint, le partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou le concubin notoire du bailleur, l’un de leurs frères et sœurs, l’un de leurs ascendants ou le conjoint, le partenaire lié par un pacte civil de solidarité ou le concubin notoire de l’un de leurs ascendants ou descendants » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose que l’exonération d’impôt sur la fortune immobilière (IFI) prévue à l’article 976 du code général des impôts pour la détention de terres louées par bail à long terme, actuellement limitée à la famille du bailleur, soit étendu aux baux conclus avec de nouveaux installés sans condition de parenté entre bailleur et preneur, afin d’inciter à la transmission à des jeunes installés hors du cadre familial.   

Il s’agit de l'une des recommandations du rapport du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) sur “l’évaluation des freins fiscaux et non fiscaux au renouvellement des générations en matière agricole” publié ce mois-ci. 

Ce rapport fait le constat que sur les 22 dépenses fiscales recensées portant sur les transmissions agricoles, celles-ci sont insuffisamment orientées vers la transmission à des jeunes agriculteurs en dehors du cadre familial, et pourraient être mieux adaptées aux enjeux du renouvellement des générations. 

Le surcoût pour les finances publiques est estimé à 7 M€ qui est gagé par une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs.  

Rappelons que d’ici à 2035, 60 % des chefs d’exploitations sont susceptibles de partir à la retraite. Faute de favoriser davantage les installations de jeunes agriculteurs, deux tendances profondes, qui marquent l’agriculture française depuis 1970, s’accentueraient : le solde négatif entre le nombre d’installations et de départs, l’agrandissement progressif des exploitations agricoles.  

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-93 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA et BELIN, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC et Daniel LAURENT, Mmes MALET et Pauline MARTIN et MM. PANUNZI, GENET et RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 14 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les revenus des résidences principales et secondaires des contribuables louées temporairement en location saisonnière. » ;

2° Le I de la 1ère sous-section de la section II du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier est complété par une section ainsi rédigée :

« 1 bis Option du bailleur privé

« Art. 14 C. – Pour l’imposition de ses revenus locatifs, le contribuable personne physique ou société civile, louant un local immobilier nu, meublé ou équipé, doit opter pour la taxation au titre des revenus fonciers ou pour la taxation au titre des bénéfices industriels et commerciaux.

« Cette option est exercée :

« - bien par bien si elle émane d’une personne physique, dans l’année d’acquisition du bien ;

« - pour l’ensemble de ses actifs si elle émane d’une société civile dans l’année de constitution de la société.

« L’option est révocable dans les cinq ans de son exercice.

« Cette option n’est pas ouverte aux résidences secondaires ou principales des contribuables temporairement mises en location saisonnière, qui seront d’office imposables dans la catégorie des revenus fonciers. » ;

3° Au  5° bis de l’article 35, les mots : « d’habitation meublés » sont remplacés par les mots : « nus, meublés ou équipés et qui ont opté pour le régime de taxation des revenus locatifs dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux selon les modalités fixées par l’article 14 C » ;

4° L’article 50-0 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 6. En cas d’option par le contribuable, louant un local nu, meublé ou équipé, pour le micro-BIC, la plus-value de cession du bien loué, imposée dans la catégorie des plus-values professionnelles, est déterminée à partir d’une valeur nette comptable calculée à partir d’un amortissement fiscal de 3 % par année de détention. » ;

5° Le I de l’article 150 U est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« L’imposition de la plus-value de cession d’un bien donné en location nue, meublée ou équipée, est déterminée selon l’option exercée au titre de l’article 14 C.

« Si le contribuable, personne physique, a opté pour la taxation de ses revenus locatifs dans la catégorie des revenus fonciers, la plus-value est imposée selon le régime des plus-values immobilières prévu au présent article et à l’article 150 VH.

« S’il a opté pour la taxation de ses revenus locatifs dans la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux, la plus-value est imposée selon les règles des plus-values professionnelles prévues aux articles 39 duodecies à 39 quaterdecies.

« La plus-value de cession des résidences principales et secondaires d’un contribuable, même louées temporairement en location saisonnière relève du régime des plus-values immobilières prévu au présent article et à l’article 150 VH. » ;

6° Les quatre premiers alinéas du 2 du IV de l’article 155 sont ainsi rédigés :

« 2° L’activité de location directe ou indirecte de locaux nus, meublés ou équipés, est exercée à titre professionnel lorsque les trois conditions suivantes sont réunies :

« 1° Le bailleur a déclaré opter pour le régime des loueurs immobiliers professionnels au titre de sa première année d’imposition ;

« 2° Les recettes annuelles, taxées indifféremment dans les catégories des revenus fonciers ou des bénéfices industriels et commerciaux, retirées de cette activité, par l’ensemble des membres du foyer fiscal, excèdent 23 000 € ;

« 3° Ces recettes excèdent les revenus du foyer fiscal soumis à l’impôt sur le revenu dans les catégories des traitements et salaires au sens de l’article 79, des bénéfices industriels et commerciaux ou des revenus fonciers autres que ceux tirés de l’activité de location, des bénéfices agricoles, des bénéfices non commerciaux et des revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62. » ;

7° Le premier alinéa du 2  de l’article 206 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation au présent alinéa, la société civile exerçant une activité locative de locaux nus, meublés ou équipés, pourra opter pour le régime des sociétés de personnes mentionné à l’article 8 dans les conditions prévues à l’article 14 C. » ;

8° Le 1° du V de l’article 975 est ainsi rédigé :

« 1° L’exercice d’une activité de location de locaux loués nus, meublés ou équipés, par une personne mentionnée au 1° de l’article 965 ou par une société ou organisme, sous réserve, s’agissant des personnes mentionnées au même 1° , qu’elles réalisent plus de 23 000 € de recettes annuelles imposées indifféremment dans les catégories des revenus fonciers ou des bénéfices industriels et commerciaux, et retirent de cette activité plus de 50 % des revenus à raison desquels le foyer fiscal auquel elles appartiennent est soumis à l’impôt sur le revenu dans les catégories des traitements et salaires, bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles, bénéfices non commerciaux, revenus des gérants et associés mentionnés à l’article 62 ou des revenus fonciers ; »

9° L’article 979 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – En sus du plafonnement résultant du I, est institué un plafonnement spécial pour les locaux d’habitation donnés en location à titre de résidence principale en nu ou en meublé. Pour la mise en œuvre de ce plafonnement, l’impôt sur la fortune immobilière du redevable ayant son domicile fiscal en France est également réduit, pour chaque logement détenu en France par le contribuable, de la différence entre, d’une part, l’ensemble des impôts dus en France et à l’étranger au titre de la possession de ce logement et des revenus locatifs en nu ou en meublé de ce logement au cours de l’année précédente, et, d’autre part, 75 % du total des revenus locatifs nets de ce logement.

« Sont exclus de ce dispositif les contribuables auxquels s’applique la contribution différentielle sur les hauts revenus prévue à l’article 3 de la loi n°       du         de finances pour 2025.

« Pour le calcul du plafonnement spécial prévu au premier alinéa :

« a. L’ensemble des impôts dus en France s’entend de l’impôt sur la fortune immobilière, la taxe foncière sur les propriétés bâties, les impôts et prélèvements sociaux dus au titre des revenus locatifs taxés dans les catégories des revenus fonciers ou des bénéfices industriels et commerciaux selon l’option prévue à l’article 14 C ;

« b. Les impôts sur les revenus locatifs et prélèvements sociaux sont retenus au taux marginal d’imposition appliqué à l’assiette des revenus nets taxables ;

« c. L’impôt sur la fortune immobilière est retenue au prorata de valeur nette du logement concerné par rapport à celle du patrimoine net soumis à cet impôt. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de relancer l’offre de logements, l’investissement locatif par des bailleurs privés est nécessaire. Aussi doit-il être raisonnablement attractif en comparaison avec d’autres investissements et placements soumis à des régimes de taxation différents et souvent plus avantageux. Rééquilibrer la taxation des diverses sources de revenus de placements sans que cela n’engendre de coût supplémentaire pour les finances publiques paraît donc possible.

Comme l’a récemment constaté le CNR Logement, les règles fiscales actuelles donnent trop d’importance à la location en meublé par rapport à la location d’un logement nu. Si l’offre de logements meublés est pertinente et utile dans de nombreuses situations, il est artificiel de la faire dépendre presque exclusivement d’un choix fiscal.

A l’heure où les normes écologiques et de décence lui imposent de prévoir et de financer d’importantes dépenses d’entretien et de rénovation, le bailleur privé qui rend un service à la société en mettant sur le marché locatif des logements de bonne qualité devrait avoir la possibilité de se considérer comme un véritable entrepreneur qui investit, entretient et rénove.

La question ne peut se limiter à un amortissement que beaucoup demandent, mais doit être traitée dans sa globalité pour mettre en cohérence la taxation des revenus locatifs et des plus-values immobilières, le statut de loueur professionnel et l’impôt sur la fortune immobilière.

Afin de rendre le statut de bailleur privé attractif et d’encourager la mise sur le marché locatif de logements de bonne qualité, cet amendement s’attache à créer un choix pour l’investisseur immobilier entre voir imposer ses revenus locatifs, nus ou meublés, dans la catégorie des revenus fonciers ou bien dans celle de ses BIC, ou bien entre IR et IS pour une société.

Le fait d’opter pour l’un ou l’autre de ces régimes présente respectivement des avantages. Les seuils des régimes micro seront pour leur part alignés sur ceux applicables au micro-BIC, avec un amortissement fiscal annuel de 3%. L’option ne sera pas ouverte aux locations meublées occasionnelles ou temporaires d’une résidence principale du contribuable, dont les revenus resteront taxables dans la catégorie des revenus fonciers, car la taxation des plus-values de cession de telles résidences ne peut relever que du régime des plus-values immobilières des particuliers.

Cet amendement crée par ailleurs un statut du loueur immobilier professionnel, afin de l’étendre à la location de logements nus. Les logements concernés seraient ainsi exclus de l’assiette de l’IFI, sauf pour les propriétaires éligibles à la contribution différentielle sur les hauts revenus (CEHR), et le contribuable pourra imputer les déficits constatés dans la catégorie des BIC sur son revenu global.

L’amendement propose enfin un plafonnement des prélèvements obligatoires applicables aux logements locatifs en fonction du revenu généré par chaque logement, et fixé à 75% des revenus.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 3.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1469 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme MARGATÉ, MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 5° bis du I de l’article 35 du code général des impôts est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K soutiennent cet amendement visant à supprimer la niche fiscale en faveur des locations meublées de courte durée, telles que celles proposées sur des plateformes comme Airbnb.

En effet, ces dispositifs fiscaux incitent de nombreux propriétaires à privilégier ces locations touristiques au détriment de l’offre locative classique.

Actuellement, 12 % des étudiants renoncent à leurs études faute de logement, et la France connaît une baisse alarmante de l’offre locative, notamment dans les grandes villes comme Paris, où l’offre de logements meublés a chuté de 50 % en un an.

En parallèle, les 10 % des Français les plus riches détiennent 44 % du patrimoine immobilier, amplifiant ainsi la précarité des classes populaires.

Cet amendement propose de supprimer une niche fiscale qui bénéficie principalement aux plus fortunés, alors même que les finances publiques manquent de ressources pour répondre aux besoins de logement.

Selon Oxfam, les trois niches fiscales liées au logement ont coûté près de 11 milliards d'euros en 12 ans, une somme suffisante pour financer plus de 70 000 logements sociaux. Cet amendement s’inscrit dans un effort pour rééquilibrer la fiscalité et soutenir le droit au logement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1696

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. DOSSUS, Grégory BLANC, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le chapitre II bis du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts, il est inséré un chapitre II ter ainsi rédigé :

« Chapitre II ter

« Impôt sur les grandes fortunes patrimoniales

« Art. 984. – Il est institué un impôt annuel sur les très hauts patrimoines désigné sous le nom d’« impôt Zucman ».

« I. – Sont soumises à cet impôt, lorsque la valeur de leur patrimoine est supérieure à 1 000 000 000 € :

« 1° Les personnes physiques ayant leur domicile fiscal en France, à raison de leur patrimoine, tel que défini à l’article L. 1 du code du patrimoine, situé en France ou hors de France ;

« 2° Les personnes physiques n’ayant pas leur domicile fiscal en France, à raison de leur patrimoine, tel que défini au même article L. 1, situé sur le territoire français.

« Sauf dans les cas prévus aux a et b du 4 de l’article 6 du présent code, les couples mariés font l’objet d’une imposition commune.

« II. – L’impôt est calculé en appliquant à la fraction de patrimoine qui excède 1 000 000 000 € le taux de 2 %.

« III. – Le présent impôt est établi, contrôlé et recouvré comme l’impôt sur la fortune immobilière défini à l’article 964, et sous les mêmes garanties et sanctions. »

Objet

Cet amendement du groupe écologiste - Solidarité et Territoires propose de faire de la France un précurseur de la justice fiscale internationale, en mettant en place l’impôt Zucman sur le territoire, en la forme d’un impôt de 2 % sur la partie des patrimoines supérieure à un milliard d’euros.

En octobre 2023, les conclusions du Rapport mondial sur l’évasion fiscale, publié par l’Observatoire européen de la fiscalité, sont éloquentes : quel que soit le pays, les milliardaires paient proportionnellement moins d’impôts (toutes taxes comprises) que le reste de la population. La France n’échappe pas à cette dynamique globale : comme l’a révélé l’Institut des Politiques Publiques ayant démontré que les milliardaires ne s’acquittent en tout et pour tout que d’un impôt de 2 % sur l’ensemble de leur revenu économique.

Une telle inégalité devant nos obligations fiscales remet directement en cause la promesse républicaine, sape la confiance dans nos institutions, et menace notre cohésion sociale. Au moment où notre pays connaît des besoins d’investissements massifs dans la santé, dans l’éducation, et dans la bifurcation écologique, la mise à contribution des milliardaires, pour qui l’effort fiscal n’a aucun impact sur le niveau de vie, est un préalable à toute justice fiscale.

Les raisons de cette situation de quasi-non-taxation insupportable sont simples : les grandes fortunes sont en mesure de structurer leur patrimoine, notamment en ayant recours à des holdings personnelles, de telle sorte que ce patrimoine produit un maximum de revenus, mais très peu de revenus imposables. Afin de contourner ces techniques d’évitement fiscal, il est alors central de partir du patrimoine, plutôt que du revenu, pour lever l’impôt. D’autres pays s’inscrivent aujourd’hui dans cette logique, en particulier avec le billionaire minimum tax défendu par Joe Biden dans son budget.

Le déploiement de cet impôt en France aurait un double intérêt :

- Le plus évident est de dégager de nouvelles recettes pour investir dans nos services publics : appliqué aux seules dix plus grandes fortunes de France, cet impôt Zucman permettrait de dégager 13,6 milliards d’euros de nouvelles recettes. A titre d’exemple, ces recettes seraient plus que suffisantes pour financer une garantie d’autonomie afin d’assurer des revenus au-dessus du seuil de pauvreté pour tous les jeunes, en particulier ceux qui étudient, et assumer ainsi la promesse d’émancipation républicaine.

- Le second sera de faire de la France la tête de proue de la justice fiscale sur la scène diplomatique. 

Afin de démarrer dès à présent le grand chantier de la justice fiscale, préalable nécessaire à la reconstruction d’une société égalitaire et fraternelle, nous proposons donc de mettre en place une taxe annuelle de 2 % sur la partie des patrimoines supérieure à un milliard d’euros.









Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1672 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Les articles 28 et 29 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont abrogés.

II. – Les articles du code général des impôts modifiés par les articles visés au I sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 précitée.

III. – Les articles du code monétaire et financier modifiés par les articles visés au I sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 précitée.

IV. – L’article L. 16 du livre des procédures fiscales est rétabli dans sa rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 précitée.

Objet

Par cet amendement, nous demandons la suppression du prélèvement forfaitaire unique (PFU), pour permettre une progressivité de l’impôt sur le capital.

L’augmentation des marges et l’inflation qui en découle ont plongé dans la pauvreté des millions de nos concitoyennes et de nos concitoyens. Notre pays fait face aux plus grandes privations alimentaires et matérielles depuis la seconde guerre mondiale. Dans la septième puissance économique mondiale, un parent sur trois se prive de manger pour nourrir ses enfants. Pendant ce temps, les Français les plus fortunés ne se sont jamais enrichis aussi rapidement que depuis 2017.

Cette accumulation de richesse apparemment sans limites échappe aujourd’hui à la juste contribution à la solidarité nationale. Sous couvert de « simplification » l’instauration du PFU, avec la baisse de l’impôt sur les sociétés et la suppression de l’ISF, constitue l’un des principaux cadeaux fiscaux du Gouvernement aux plus  riches, dont le bilan est un échec budgétaire, économique et social (voir par exemple Paul Dutronc-Postel, Brice Fabre, Chloé Lallemand, Nolwenn Loisel et Lukas Puschnig, Effets redistributifs des mesures socio-fiscales du quinquennat 2017-2022 à destination des ménages, IPP Note n° 81, Mars 2022).

L’année de l’instauration du PFU, les dividendes déclarés par les particuliers ont augmenté de 60 %, comme le note France stratégie. Et ce phénomène s’accentue encore cette année : la France est une nouvelle fois championne d’Europe des dividendes versés, avec 54,3 milliards d’euros au deuxième trimestre de 2024, en hausse de 7 % par rapport à 2023 qui constituait déjà un record absolu et une hausse sans précédent. A elle seule, la France représente désormais plus du quart des dividendes versés en Europe. Résultat : aujourd’hui, un dixième des citoyens de ce pays détient presque la moitié du patrimoine total. Cette tendance est encore plus marquée pour les ultra-riches : depuis 2017, le patrimoine des 500 plus grandes fortunes a plus que doublé, pour atteindre les 1228 milliards d’euros en 2024 : la plus forte hausse jamais enregistrée.

Par ailleurs, loin d’avoir un impact bénéfique sur l’activité, la « flat tax » est venue priver les entreprises de capacités d’autofinancement pour leurs investissements, au bénéfice du versement de dividendes. Là encore, la crise n’a pas freiné cette tendance : les dividendes et rachats d’actions atteignent plus de 107 milliards d’euros rien que pour le CAC 40 en 2023. La France doit donc largement son titre de championne du monde de la rémunération du capital aux réformes telles que le PFU.

Le fait que la « flat tax » ait rapporté plus que prévu à la suite de sa mise en œuvre est donc tout sauf une bonne nouvelle : elle indique simplement que le transfert des salaires et des investissements vers les versements de dividendes a été plus important que prévu. Nous savons pertinemment que l’augmentation des taxes sur les dividendes ne freine pas l’investissement, c’est même le contraire.

Afin d’encourager les entreprises à réinvestir leurs bénéfices dans l’économie productive, pour dégager plus de moyens pour nos services publics, et pour assurer la progressivité de l’impôt, nous proposons donc la suppression du prélèvement forfaitaire unique.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 19 vers l'article additionnel après l'article 3.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-664

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les articles du code général des impôts modifiés par les articles 28 et 29 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

II. – Les articles du code monétaire et financier modifiés par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

III. – L’article L. 315-4 du code de la construction et de l’habitation modifié par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 est rétabli dans sa rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

IV. – Les articles du code de la sécurité sociale modifiés par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

V. – L’article L. 16 du livre des procédures fiscales modifié par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 est rétabli dans sa rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

VI. – Les articles 28 et 29 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont abrogés.

VII. – Les articles modifiés par les dispositions de l’article 44 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 sont rétablis dans leur rédaction en vigueur au 31 décembre 2018.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de supprimer le PFU afin que les revenus du capital soient de nouveau soumis à l’imposition au barème progressif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-938

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les articles du code général des impôts modifiés par les articles 28 et 29 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

II. – Les articles du code monétaire et financier modifiés par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

III. – Les articles du code de la construction et de l’habitation modifiés par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

IV. – Les articles du code de la sécurité sociale modifiés par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

V. – Les articles du livre des procédures fiscales modifiés par l’article 28 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018.

VI. – Les articles 28 et 29 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018 sont abrogés.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à supprimer le prélèvement forfaitaire unique, autrement appelé flat tax. La création de cette flat tax n’a pas eu les effets escomptés sur la croissance économique.

Il se justifie d’autant plus que France Stratégie a remis son rapport d’octobre 2021 et souligne que les gains fiscaux, issus de la mise en la place de la flat tax n’ont pas porté leurs fruits : « l’instauration du prélèvement forfaitaire unique (PFU) n’a pas conduit les entreprises dont les actionnaires ont bénéficié du PFU à connaître une évolution de l’investissement significativement différente de celle des autres ».

Le PFU a favorisé l’augmentation et la concentration des dividendes et n’est donc pas pertinent dans la conjoncture économique et sociale actuelle, marquée par l’accroissement des inégalités, notamment patrimoniales.

Cette disposition génère des inégalités fiscales et une baisse de recettes pour l’État et il n’atteint pas les résultats pour lesquels il a été créé. C’est pourquoi cet amendement supprime le prélèvement forfaitaire unique dans un souci de plus grande justice fiscale et sociale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1340

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du 1 du I de l’article 117 quater, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

2° Au a du 2 du II de l’article 125-0 A, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

3° Au premier alinéa du III bis de l’article 125 A, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

4° Au 1 du II de l’article 163 quinquies C, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

5° À la première phrase du cinquième alinéa du V de l’article 167 bis, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

6° À la première phrase du 1 du III de l’article 182 A ter, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

7° Au 2° du 1 de l’article 187, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

8° L’article 200 A est ainsi modifié :

a) Au 1° du B du 1, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % » ;

b) À la fin de la première phrase du 3° du a du 2 ter, les mots : « 2018 est égal à 12,8 % » sont remplacés par les mots : « 2025 est égal à 17,8 % » ;

9° À la première phrase du deuxième alinéa de l’article 244 bis B, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 17,8 % ».

Objet

Cet amendement de repli vise à augmenter le taux de prélèvement forfaitaire unique (PFU) à 35 %.

 Bien que la position de principe des auteurs de l’amendement demeure la suppression du PFU, afin de soumettre les revenus du capital perçus par les associés à l'impôt sur le revenu (IR), ils proposent ici, dans un esprit de compromis, et pour accroître les recettes de l’Etat, une augmentation du taux de la flat tax.

 Les revenus du patrimoine progressent bien plus rapidement que les revenus du travail. En attestent les chiffres de l’Insee qui prévoient une hausse de 7,3 % en 2022 et de 15,5 % en 2023 pour les revenus du patrimoine, soit trois fois plus que la progression des revenus d’activité. Dans une étude parue en décembre 2023, l’institut estimait que les dividendes avaient augmenté de 10 % en 2022 et d’autant en 2023. Mais ces revenus sont concentrés entre les mains d’une petite minorité. En effet, selon France Stratégie, 96 % des dividendes sont attribués à seulement 1 % de l’ensemble des foyers fiscaux selon France Stratégie (donnée 2021).

 Cette concentration des revenus du capital s’explique par le fait qu’il faut tout simplement pouvoir mettre de l’argent de côté pour se constituer un capital, ce qui est loin d’être accessible à la majorité des citoyens. Ainsi, les revenus du patrimoine représentent 18 % des revenus des plus fortunés, contre seulement 4 % pour les autres ménages, selon une étude réalisée par Vivien Charbonnet de l’Université de Tours, basée sur les données de l’Insee de 2019.

 Par ailleurs, il est important de souligner que le Comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital de France Stratégie n’a identifié aucun effet du PFU sur l’investissement et les salaires parmi les entreprises possédées davantage par des personnes physiques suite à l’instauration du PFU. Cette absence d’impact sur l’investissement avait déjà été observée en 2013 suite à la barémisation des revenus du capital et elle s’inscrit dans la lignée des nombreuses études internationales qui n’ont pas réussi à démontrer qu’une modification de la fiscalité du capital pesant sur les ménages aient un effet notable sur le comportement des entreprises, tant en termes d’investissements que d’embauche ou de niveau de rémunération des salariés.

 Cette mesure permettrait de générer des recettes supplémentaires pour l’Etat de l’ordre de 2,5 milliards d’euros par an.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-400 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 117 quater est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du 1 du I, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ; 

b) Le même premier alinéa du 1 est complété par les mots : « sous réserve des dispositions du 1° bis » ;

c) Après ledit 1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 1 bis. Les personnes physiques fiscalement domiciliées en France au sens de l’article 4 B qui bénéficient de revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis par les sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A au titre des années 2023 et 2024 est supérieur à 1,20 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels entre 2017 et 2021 sont assujetties en 2025 à un prélèvement au taux de 17,8 %.

« Toutefois, les personnes physiques appartenant à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année, tel que défini au 1° du IV de l’article 1417, est inférieur à 50 000 € pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs et à 75 000 € pour les contribuables soumis à une imposition commune peuvent demander à être dispensées de ce prélèvement dans les conditions prévues à l’article 242 quater du même code. » ; 

d) Au premier alinéa du 2 du I, les mots : « au 1 » sont remplacés par les mots : « aux 1 et 1 bis » ;

e) À la première phrase du 1 du III, après les mots : « du 1 », sont insérés les mots : « et au premier alinéa du 1 bis » ;

2° Au a du 2 du II de l’article 125-0 A, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ;

3° Au premier alinéa du III bis de l’article 125 A, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ;

4° Au 1 du II de l’article 163 quinquies C, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ;

5° À la première phrase du cinquième alinéa du V de l’article 167 bis, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ;

6° À la première phrase du 1 du III de l’article 182 A ter, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ;

7° Au début du 2° du 1 de l’article 187, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ;

8° L’article 200 A est ainsi modifié :

a) Au 1° du B du 1, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % » ;

b) À la fin de la première phrase du 3° du a du 2 ter les mots : « 2018 est égal à 12,8 % » sont remplacés par les mots : « 2025 est égal à 15,8 %. »

c)° Après le même 2 ter, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 2 quater. Par dérogation au 1, le gain net au sens du 6 du II de l’article 150-0 A retiré par le bénéficiaire lors d’un rachat par une société émettrice de ses propres titres redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalise un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A du présent code au titre des années 2023 et 2024 est supérieur à 1,20 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels entre 2017 et 2021 sont assujetties en 2025 à un prélèvement au taux de 17,8 %. » ;

9° À la première phrase du deuxième alinéa de l’article 244 bis B, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 15,8 % ».

II. – À compter du 1er janvier 2026 la rédaction des articles 117 quater et 200 A du code général des impôts est celle antérieur à celle résultant de la présente loi.

Objet

Cet amendement vise à rééquilibrer durablement la fiscalité du capital et du travail, tout en prévoyant un mécanisme temporaire destiné à faire contribuer les « super-distributions » au redressement des finances publiques en 2025. Pour ce faire, il propose deux volets.

Un volet pérenne destiné à relever de 3 points le taux de prélèvement au titre du PFU – qui passerait donc de 30% à 33% – pour des recettes supplémentaires estimées à 800M€.

Un volet temporaire sur les « super-distribution, qui s’appliquerai seulement au titre des versements faits sur l’année 2025. Cette disposition vise à d’inciter au réinvestissement des bénéfices des entreprises dans le tissu productif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-940

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du 1 du I de l’article 117 quater du code général des impôts, le taux : « 12,8 % » est remplacé par le taux : « 22,8 % ».

Objet

Le présent amendement de repli du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à relever le taux du prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 10 %.

Le coût de la mise en place en 2018 du prélèvement forfaitaire unique (PFU), dit flat tax, a en effet été évalué entre 1,4 milliard et 1,7 milliard d’euros au bénéfice des personnes les plus aisées du pays, comme l’a montré l’INSEE dès 2019 : « le gain de niveau de vie est concentré sur les 10 % de personnes les plus aisées : en moyenne, celles-ci gagnent 270 euros par an (et les 5 % les plus aisées, 460 euros). Quand les 50 % les plus modestes sont très peu affectées. Cette réforme joue ainsi fortement à la hausse sur les inégalités de niveau de vie. »

A défaut d’obtenir la suppression du PFU, il nous semble néanmoins indispensable d’en rehausser a minima le taux afin de rapprocher la taxation du capital de celle des revenus du travail.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-905 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme ESPAGNAC, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1°  L’article 117 quater est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

- Le premier alinéa du 1 est complété́ par les mots : « sous réserve des dispositions du 1bis » ;

- Après le même 1, il est inséré́ un 1 bis ainsi rédigé́ :

« 1 bis. Les personnes physiques fiscalement domiciliées en France au sens de l’article 4 B du présent code qui bénéficient de revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis par les sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A du présent code au titre de l’année de référence est supérieur à 1,20 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels moyens des trois années précédentes sont assujetties à un prélèvement au taux de 17,8 %.

« Toutefois, les personnes physiques appartenant à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année, tel que défini au 1° du IV de l’article 1417 du même code, est inférieur à 50 000 € pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs et à 75 000 € pour les contribuables soumis à une imposition commune peuvent demander à être dispensées de ce prélèvement dans les conditions prévues à l’article 242 quater du même code » ;

- Au premier alinéa du 2, les mots : « au 1 » sont remplacés par les mots : « aux 1 et 1 bis ».

b) À la première phrase du 1 du III, après les mots : « du 1 », sont insérés les mots : « et au premier alinéa du 1 bis » ;

2° Après le 2 ter de l’article 200 A, il est inséré un 2 quater ainsi rédigé :

« 2 quater. Par dérogation au 1, le gain net au sens du 6 du II de l’article 150-0 A du présent code retiré par le bénéficiaire lors d’un rachat par une société émettrice de ses propres titres redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalise un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A du présent code au titre de l’année de référence est supérieur à 1,20 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels moyens des trois années précédentes sont assujetties à un prélèvement au taux de 17,8 %. »

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Il vise à réformer à taxer les super-distributions de dividendes, autrement appelés superdividendes. Cet amendement vise à majorer de 5 points le prélèvement forfaitaire unique sur les revenus distribués par les grandes entreprises supérieurs de 20 % à la moyenne des revenus distribués les trois années précédentes.

Après deux années records pour les profits des entreprises du CAC 40 (13,6 milliards d’euros en 2021 et 20,5 milliards d’euros en 2022 pour Total, 17,9 milliards d’euros et 23 milliards d’euros pour CMA-CGM), l’année 2023 n’a pas marqué la fin des superprofits. Les profits des entreprises du CAC 40 ont effectivement continué de croitre au premier semestre et ont atteint 80 milliards d’euros. Comme l’a révélé le Fonds monétaire international (FMI), une partie de ces profits est due à une augmentation des prix supérieure à celle des coûts de production, expliquant pourquoi l’inflation ne reflue pas bien que les prix de l’énergie et des matières premières diminuent.

Alors que des entreprises profitent de la situation au détriment du pouvoir d’achat des plus démunis, ces profits anormaux des très grandes entreprises doivent contribuer à l’effort national, notamment en matière de financement de la bifurcation écologique.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 3.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1369 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l'article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1°  L’article 117 quater est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

- Le premier alinéa du 1 est complété́ par les mots : « sous réserve des dispositions du 1bis » ;

- Après le même 1, il est inséré́ un 1 bis ainsi rédigé́ :

« 1 bis. Les personnes physiques fiscalement domiciliées en France au sens de l’article 4 B du présent code qui bénéficient de revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis par les sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A du présent code au titre de l’année de référence est supérieur à 1,20 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels moyens des trois années précédentes sont assujetties à un prélèvement au taux de 17,8 %.

« Toutefois, les personnes physiques appartenant à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année, tel que défini au 1° du IV de l’article 1417 du même code, est inférieur à 50 000 € pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs et à 75 000 € pour les contribuables soumis à une imposition commune peuvent demander à être dispensées de ce prélèvement dans les conditions prévues à l’article 242 quater du même code » ;

- Au premier alinéa du 2, les mots : « au 1 » sont remplacés par les mots : « aux 1 et 1 bis ».

b) À la première phrase du 1 du III, après les mots : « du 1 », sont insérés les mots : « et au premier alinéa du 1 bis » ;

2° Après le 2 ter de l’article 200 A, il est inséré un 2 quater ainsi rédigé :

« 2 quater. Par dérogation au 1, le gain net au sens du 6 du II de l’article 150-0 A du présent code retiré par le bénéficiaire lors d’un rachat par une société émettrice de ses propres titres redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalise un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A du présent code au titre de l’année de référence est supérieur à 1,20 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels moyens des trois années précédentes sont assujetties à un prélèvement au taux de 17,8 %. »

Objet

Le présent amendement du groupe GEST vise à réformer à taxer les super-distributions de dividendes, autrement appelés superdividendes. Cet amendement vise à majorer de 5 points le prélèvement forfaitaire unique sur les revenus distribués par les grandes entreprises supérieurs de 20 % à la moyenne des revenus distribués les trois années précédentes.

Après deux années records pour les profits des entreprises du CAC 40 (13,6 milliards d’euros en 2021 et 20,5 milliards d’euros en 2022 pour Total, 17,9 milliards d’euros et 23 milliards d’euros pour CMA-CGM), l’année 2023 n’a pas marqué la fin des superprofits. Les profits des entreprises du CAC 40 ont effectivement continué de croitre au premier semestre et ont atteint 80 milliards d’euros. Comme l’a révélé le Fonds monétaire international (FMI), une partie de ces profits est due à une augmentation des prix supérieure à celle des coûts de production, expliquant pourquoi l’inflation ne reflue pas bien que les prix de l’énergie et des matières premières diminuent.

Alors que des entreprises profitent de la situation au détriment du pouvoir d’achat des plus démunis, ces profits anormaux des très grandes entreprises doivent contribuer à l’effort national, notamment en matière de financement de la bifurcation écologique.

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 3.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-459

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 3


Après l’article 3

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié : 

1° L’article 117 quater est ainsi modifié : 

a) Le I est ainsi modifié : 

– Le premier alinéa du 1 est complété par les mots : « , sous réserve des dispositions du 1 bis » ;

– Après le même 1, il est inséré un 1 bis ainsi rédigé : 

« 1 bis. Les personnes physiques fiscalement domiciliées en France au sens de l’article 4 B qui bénéficient de revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis par les sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux mêmes articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A au titre de l’année 2024 et de l’année 2025 est supérieure à 1,2 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels entre 2015 et 2023 sont assujetties, pour la part excédant 1,2 fois la moyenne des revenus distribués et des rachats annuels, à un prélèvement au taux de 17,8 %. 

« Sont exclues du calcul mentionné au premier alinéa du 1 bis de la moyenne de la somme des revenus distribués et des rachats d’actions les années où cette somme est inférieure à trente points de pourcentage du résultat net de la société considérée. 

« Toutefois, les personnes physiques appartenant à un foyer fiscal dont le revenu fiscal de référence de l’avant-dernière année, tel que défini au 1° du IV de l’article 1417, est inférieur à 50 000 € pour les contribuables célibataires, divorcés ou veufs et à 75 000 € pour les contribuables soumis à une imposition commune peuvent demander à être dispensées de ce prélèvement dans les conditions prévues à l’article 242 quater. » ;

– Au premier alinéa du 2, les mots : « au 1 » sont remplacés par les mots : « aux 1 et 1 bis » ; 

b) À la première phrase du 1 du III, après les mots : « du 1 », sont insérés les mots : « et au premier alinéa du 1 bis ». 

2° Après le 2 ter de l’article 200 A, il est inséré un 2 quater ainsi rédigé : 

« 2 quater Par dérogation au 1, le gain net au sens du 6 du II de l’article 150-0 A retiré par le bénéficiaire lors d’un rachat par une société émettrice de ses propres titres redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalise un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A au titre des années 2024 et 2025 est supérieur à 1,2 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels entre 2015 et 2023 sont assujetties pour la part excédant 1,20 fois la moyenne des revenus distribués et des rachats annuels à un prélèvement au taux de 17,8 %. 

« Sont exclues du calcul mentionné au premier alinéa du présent 2 quater de la moyenne de la somme des revenus distribués et des rachats d’actions les années où cette somme est inférieure à trente points de pourcentage du résultat net de la société considérée. » ; 

3° Le I de l’article 216 est complété par deux alinéas ainsi rédigés : 

« Par dérogation au deuxième alinéa du présent I, la quote-part de frais et charges prévue au présent I est fixée pour les produits, crédit d’impôt compris, de participations perçus à raison d’une participation dans une société soumise à l’impôt sur les sociétés qui réalise un chiffre d’affaires de plus de 750 000 000 euros et dont la somme des revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis et des rachats par la société émettrice de ses propres titres au sens du 6 du II de l’article 150-0 A au titre des années 2024 et 2025 est supérieure à 1,2 fois la moyenne des revenus distribués et de ces rachats annuels entre 2015 et 2023 pour la part excédant 1,2 fois la moyenne à 10 %. 

« Sont exclues du calcul mentionné à l’avant-dernier alinéa de la moyenne de la somme des revenus distribués et des rachats d’actions les années où cette somme est inférieure à trente points de pourcentage du résultat net de la société considérée. » 

Objet

Le présent amendement propose d’imposer davantage les détenteurs de participations dans des 
entreprises qui distribuent des dividendes supérieurs de 20 % à la moyenne des années 2014 à 2023. 
S’il est normal et sain que les actions soient rémunérées à leurs détenteurs par des dividendes, il est 
important de favoriser l’investissement en désincitant au versement de dividendes trop élevés. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-457

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer l’article 4 du projet de loi de finances pour 2025, qui prévoit l’introduction d’une taxe sur l’utilisation du combustible nucléaire pour la production d’électricité à compter du 1er janvier 2026. Ce dispositif, destiné à remplacer le mécanisme de l’Accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH), dont la fin est programmée au 31 janvier 2025, appelle plusieurs critiques de fond et de forme. 

Premièrement, l’intégration d’une telle réforme dans le cadre d’une loi de finances soulève de sérieuses réserves procédurales. En vertu de l’article 47 de la Constitution, le projet de loi de finances fait l’objet de délais d’examen contraints, ne permettant pas de garantir un débat parlementaire à la hauteur des enjeux soulevés par cette réforme. Le secteur nucléaire, stratégique pour la souveraineté énergétique nationale, ne peut faire l’objet d’une décision hâtive dans le cadre restrictif d’un examen budgétaire. Une refonte aussi déterminante du régime de tarification de l’électricité et de la gestion des ressources d’EDF appelle un texte législatif dédié, permettant un débat approfondi et éclairé. 

Deuxièmement, l’absence d’une étude d’impact préalable est particulièrement préoccupante. Le dispositif envisagé modifie substantiellement le cadre fiscal applicable aux acteurs du secteur énergétique, au premier rang desquels EDF. L’absence d’évaluation chiffrée et rigoureuse des conséquences de cette nouvelle taxe sur l’opérateur historique et, plus largement, sur le marché de l’électricité, prive le législateur des données nécessaires pour apprécier l’opportunité et la portée de cette mesure.

Enfin, sur le fond, le mécanisme de taxation envisagé menace directement les capacités d’investissement d’EDF. En captant abusivement une part des revenus générés par l’entreprise lorsque ceux-ci dépassent un certain seuil, cette taxation viendrait s’ajouter aux hausses successives de la TICFE et aux prélèvements sur les dividendes d’EDF. Elle risquerait ainsi de compromettre la disponibilité des ressources financières destinées à des investissements stratégiques, tant pour la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires existantes que pour le financement de la construction de nouveaux réacteurs. Cette ponction supplémentaire affaiblirait donc la capacité d’EDF à mener à bien les projets nécessaires à la transition énergétique et à la sécurité énergétique de la France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-775

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

 

L’article  4 prévoit une réforme de l’ARENH alors que les parlementaire attendent un projet de loi dédié depuis près d’un. Le choix du PLf pour débattre de cette réforme n’est pas à la hauteur des enjeux, puisque cette réforme porte sur la fixation du prix du nucléaire historique mais aussi du nouveau nucléaire.

Or le système proposé est un système tout marché, d’une grande complexité qui ne permet à ce stade de garantir que les usagers particuliers comme entreprises paieront l'électricité au plus près de son coût de production. Comme cela a été souligné par de nombreux chercheurs «  cette réforme s’inscrit fondamentalement dans une logique de prix de marché plutôt que dans une logique de coût du MWh. Ce n’est pas le coût du nucléaire qui fixera le prix pour le consommateur final, c’est le prix du marché qui sera le baromètre pour le consommateur comme pour le producteur ».

 Ainsi, le mécanisme proposé  prévoit une captation et une redistribution ex post, aux consommateurs ( sans que cela ne soit clairement étayé) , des revenus qu’EDF tire de la vente de sa production nucléaire..

Le mécanisme prend la forme d’une taxe, à hauteur de 50 % des recettes du producteur excédant un premier seuil dit « de taxation », et 90 % des revenus excédant un second seuil dit « d’écrêtement ».

Toutefois ces seuils seront définis par un arrêté, après avis de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Mais le PLF en fixe les fourchettes, calculées à partir des coûts complets de production de l’électricité, majorés d’un montant à déterminer. Pour le premier seuil, la majoration se situera 5 et 25 euros. Cela donnera un seuil entre 65 et 85 euros le mégawatheure, selon les dernières estimations de la CRE. La majoration pour le second seuil se situera entre 35 et 55 euros, ce qui aboutit à une fourchette de 95 à 115 euros le mégawatheure pour ce seuil « d’écrêtement ». Pour rappel, l’avant-projet de loi de souveraineté énergétique, qui procédait à la codification du mécanisme post-Arenh, avait fixé le premier seuil entre 78 et 80 euros le mégawatheure et le second à 110 euros. De plus les deux seuils sont réévalués tous les trois ans, selon la révision des coûts complets mais aussi de  la situation financière d’EDF.

Ainsi, le dispositif proposé  présente le risque de tirer les prix vers le haut autour de prix correspondant en pratique au seuil d’écrêtement. 

Compte tenu du caractère éminemment sensible de la tarification de l’électricité, nous estimons là aussi qu’il revient au Parlement de se prononcer la régulation Post Arenh. Le mécanisme de marché proposé laisse enfin pendantes la question de la sortie du marché européen de l’électricité et l’élaboration d’un mécanisme de prix fondé sur les coûts de production.

Au-delà des premières préventions, il ne nous paraît pas opportun d'examiner une réforme d'une telle ampleur dans le cadre du projet de loi de finances. Le gouvernement prive en effet ainsi le Parlement d’un débat de fond sur la fixation des prix de l’électricité en France et sur l’avenir d’EDF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-984

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à supprimer cet article 4 qui prévoit « en catimini » la réforme de l’ARENH.

Depuis près de dix ans notre groupe porte la suppression de l’ARENH comme objectif alors que ce mécanisme n’a jamais permis de favoriser le développement des capacités de production chez les concurrents d’EDF et qu’il a en revanche privé l’opérateur historique de ressources importantes qui manquent aujourd’hui pour réaliser les investissements dans le parc nucléaire historique, dans le parc futur et dans les énergies renouvelables. La crise énergétique de 2021-2023 et l’erreur que nous avions dénoncée, du relèvement du plafond de l’ARENH ont convaincu les plus sceptiques de la nécessité de préparer son remplacement.

A cet égard nous demandons depuis 2022 la présentation d’un projet de loi ad hoc qui permette un débat de fond sur la fixation des prix de l’électricité en France, sur l’avenir d’EDF et sur la compétitivité de nos entreprises.

Pour ces raisons, nous proposons la suppression de cet article afin qu’il puisse faire l’objet d’un véritable débat parlementaire à l’appui d’un projet de loi ad hoc.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1345

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

 Le présent amendement vise à supprimer l'article 4, qui prévoit la mise en place d'un nouveau dispositif de reversement aux consommateurs des revenus issus de l’exploitation des centrales électronucléaires historiques en remplacement du dispositif de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH).

 S'il est indispensable de débattre de l'avenir du dispositif ARENH, dont l'arrêt est prévu pour le 31 décembre 2025, cela ne peut se faire dans ces conditions.

 Tout d'abord, il n'est pas concevable que le Gouvernement propose d'étudier, à la surprise générale des parlementaires, une proposition de dispositif "post-ARENH" dans un temps aussi limité. Cette proposition comporte trop d’incertitudes et de zones d’ombres, comme par exemple s'agissant des seuils de taxation et d’écrêtement des revenus du parc électronucléaire d’EDF. La proposition de dispositif prévoit notamment le prélèvement puis la redistribution d’une partie des revenus d’EDF générés par la vente de l’électricité nucléaire au-delà de deux seuils de prix fixés par voie réglementaire tous les 3 ans. 

 Si les prix du marché excèdent un premier seuil (seuil de taxation) 50% des revenus supplémentaires générés par EDF seront redistribués aux consommateurs, et le taux de prélèvement monterait à 90% (seuil d’écrêtement) si les prix dépassent un second seuil. Aussi, il est difficilement compréhensible que le Gouvernement renvoie la fixation de ces seuils à un acte réglementaire alors que la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) a rendu ses conclusions sur le coût du nucléaire existant, estimant le coût complet de la production nucléaire à 60,7€/MWh sur la période 2026-2030, et que l'État et EDF ont conclu un accord définissant un prix de vente de référence pour l'électricité d'origine nucléaire autour de 70€/MWh à partir de 2026. Ces montants, et notamment ceux évalués par l'autorité indépendante, n'apparaissent nulle part dans le présent projet de loi de finances. Ce manque de précision ne fait que renforcer l'opacité des coûts de la filière nucléaire. 

 D'autre part, aucune disposition n’est apportée en cas de prix sur le marché en dessous des seuils de taxation et d’écrêtement.

 En conséquence, les auteurs de l’amendement s'opposent à l'examen d'une réforme du dispositif ARENH dans un projet de loi de finances et des conditions aussi contraignantes et précipitées, et demandent au Gouvernement d'inscrire une telle réforme dans un projet de loi approprié, relatif à la politique énergétique. 

 Les députés ont par ailleurs bien compris ces enjeux en supprimant le présent article lors de la lecture du PLF à l’Assemblée nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2018 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes JOSEPH et EVREN et M. BOUCHET


ARTICLE 4


Supprimer cet article.

Objet

Le dispositif proposé par l'article 4 est à la fois complexe, inefficace et inutile. La régulation envisagée risque de conduire concrètement à une usine à gaz indéchiffrable. Pour toutes ces raisons, cet amendement propose de le supprimer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-879 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND et CAPUS, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE 4


I. – Alinéa 34

Après le mot :

taxation 

insérer les mots : 

, qui ne peut être inférieur à 78 euros de 2022 par mégawattheure

II. – Alinea 36,

après le mot : 

écrêtement

insérer les mots : 

, qui ne peut être inférieur à 110 euros de 2022 par mégawattheure;

Objet

Cet amendement, qui a été déposé par les députés du groupe Horizons & Indépendants, travaillé avec EDF, a pour objet de rappeler les termes de l’accord conclu entre l’État et EDF le 14 novembre 2023, que le présent article à pour effet de mettre en œuvre pour ce qui concerne la partie protection des consommateurs en cas de prix élevés sur les marchés de l’électricité.

La mise en place de ces seuils est destinée à la fois à donner une meilleure prévisibilité aux consommateurs sur le cadre fiscal applicable à l’électricité, et à préserver les capacités d’investissement d’EDF dans le renouvellement du parc nucléaire français.

En effet, comme indiqué par la ministre de l’Énergie en novembre 2023, cet accord constitue un équilibre entre trois impératifs : le maintien de la compétitivité de notre industrie, la stabilisation des prix pour les ménages, la capacité pour EDF de poursuivre son développement et ses investissements.

Il apporte un gage de visibilité car il permettra de développer des contrats de long terme et un gage de protection des Français et des entreprises car il instaure un mécanisme de redistribution des bénéfices au-delà de niveaux de prix définis, avec deux niveaux de prélèvement : le premier, partiel, autour de 78-80 euros par MWh en euros de 2022, et le second, quasi-total, à partir de 110 euros par MWh en euros de 2022.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1950 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR et GENET, Mmes DUMONT et MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. SIDO et CUYPERS


ARTICLE 4


Après l’alinéa 34

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« Par dérogation aux quatre premiers alinéas du présent article, pour l’année 2026, le seuil de taxation est fixé à 78 € par mégawattheure, exprimés en euros 2022, et le seuil d’écrêtement à 110 € par mégawattheure, exprimés en euros 2022.

Objet

Le présent amendement a pour objet de fixer les seuils de taxation et d’écrêtement directement dans la loi, plutôt que de renvoyer à un arrêté, du reversement des revenus issus de l’exploitation des centrales nucléaires. Il reprend les références prévues par l’accord conclu entre l’État et le groupe EDF le 14 novembre 2023 : 78 et 110 €2022/ mégawattheure (MWh). Ce faisant, il permet de définir un cadre plus robuste et plus lisible, à même de financer les investissements de la filière française du nucléaire, et de réaffirmer la compétence du législateur, ce dernier déterminant les taux des impositions de toute nature.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1951 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR et GENET, Mme DUMONT, M. BRUYEN, Mme MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. SIDO et CUYPERS


ARTICLE 4


Alinéa 38

Après la deuxième occurrence du mot :

code

Insérer les mots :

, de l’évolution des prix

Objet

Le présent amendement a pour objet de prendre en compte l’inflation dans les seuils de taxation et d’écrêtement du reversement des revenus issus de l’exploitation des centrales nucléaires. Une telle mention n’est pas inédite puisque l’article L. 336-2 du code de l’énergie dispose que l’actuel dispositif d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) tient compte de la stabilité des prix.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2127

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Alinéa 41

Remplacer le mot :

corrections

par le mot :

rectifications

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2128

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Alinéa 84

Remplacer la référence :

5e

par la référence :

6e

Objet

Correction d’une erreur matérielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2129

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Après l’alinéa 108

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

… À la fin du 1° de l’article L. 152-11, les mots : « et l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique » sont supprimés.

Objet

 

Amendement de coordination légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2130

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Après l’alinéa 110

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) À la première phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 335-5, les mots : « et l’accès régulé mentionné à l’article L. 336-1 du présent code » sont supprimés ;

Objet

Amendement de coordination légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2131

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Alinéa 126

Remplacer le mot :

constate

par le mot :

évalue

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1948 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Retiré

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR et GENET, Mme DUMONT, M. BRUYEN, Mme MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, M. DUMOULIN, Mme EVREN et MM. SIDO et CUYPERS


ARTICLE 4


I. – Alinéas 146,148 et 188

Après le mot :

finals

Insérer les mots :

ou aux gestionnaires de réseau pour leurs pertes

II. – Alinéa 182

Après le mot :

final

Insérer les mots :

ou le gestionnaire de réseau pour ses pertes

III. – Alinéa 186

Après le mot :

finals

Insérer les mots :

ou à des gestionnaires de réseau pour leurs pertes

Objet

Le présent amendement a pour objet de garantir aux gestionnaires des réseaux de distribution et de transport d’électricité l’accès au reversement des revenus issus de l’exploitation des centrales nucléaires. En effet, ces derniers bénéficient actuellement de l’accès régulé à l’électricité nucléaire (Arenh) pour la compensation des pertes d’électricité sur ces réseaux. Ce faisant, l’amendement fait suite au rapport d’information sur l’Arenh de juillet 2023 fait au nom de la commission des affaires économiques par la Présidente Dominique Estrosi Sassone et Fabien Gay, qui indiquait, parmi sa recommandation n°4 : « Quant aux gestionnaires des réseaux de distribution et de transport d’électricité, leurs spécificités dans l’accès à l’Arenh, qui intervient en compensation des pertes d’électricité, doivent être préservées ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-880 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, CAPUS et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE 4


I. – Alinéa 182

Après le mot :

final

insérer les mots :

ou les gestionnaires de réseau pour leurs pertes

II. – Alinéa 186, première phrase

Après le mot : 

finals

insérer les mots :

ou à des gestionnaires de réseau pour leurs pertes

III. – Alinéa 188, première phrase

Après le mot : 

finals

insérer les mots : 

ou aux gestionnaires de réseau pour leurs pertes

Objet

Le présent amendement, travaillé avec ENEDIS et RTE, a été déposé par le Député Henri Alfandari.

Il permet de considérer, au même titre que les consommateurs finaux, les gestionnaires de réseaux de distributions (GRD), en tant qu’acheteurs d’énergie. En effet, les GRD doivent être considérés comme bénéficiaires de la redistribution mise en place dans le cadre du futur « versement universel nucléaire ». Dans le contexte de transition énergétique (accroissement des dépenses d’investissement, entretien et adaptation de l’infrastructure du réseau), il convient d’éviter que le coût d’achat des pertes vienne alourdir, encore plus, les charges supportées par le TURPE (et in fine la facture payée par tous les consommateurs finaux).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1834 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. CAMBIER, CHAUVET et DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE et M. BLEUNVEN


ARTICLE 4


I. – Alinéa 182

Après le mot :

final

insérer les mots :

ou les gestionnaires de réseau pour leurs pertes

II. – Alinéa 186, première phrase

Après le mot : 

finals

insérer les mots :

ou à des gestionnaires de réseau pour leurs pertes

III. – Alinéa 188, première phrase

Après le mot : 

finals

insérer les mots : 

ou aux gestionnaires de réseau pour leurs pertes

Objet

Au même titre que les consommateurs finaux, les GRD, en tant qu’acheteurs d’énergie, doivent être considérés comme bénéficiaires de la redistribution mise en place dans le cadre du futur « versement universel nucléaire ». En effet, dans le contexte de transition énergétique (accroissement des dépenses d’investissement, entretien et adaptation de l’infrastructure du réseau), il convient d’éviter que le coût d’achat des pertes vienne alourdir, encore plus, les charges supportées par le TURPE (et in fine la facture payée par tous les consommateurs finaux).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2132

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Alinéa 163

Après les mots :

sur lequel il

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

peut formuler ses observations dans un délai de soixante jours.

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1949 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR et GENET, Mmes DUMONT et MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. SIDO et CUYPERS


ARTICLE 4


Après l’alinéa 182

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Cette minoration fait l’objet d’une indication dans le cadre du comparateur des offres de fourniture d’électricité proposé par le médiateur national de l’énergie en application de l’article L. 122-3 du code de la consommation.

Objet

Le présent amendement a pour objet de prévoir une mention relative au versement nucléaire universel dans le cadre du comparateur d’offres du Médiateur national de l’énergie (MNE). De la sorte, il s’agit de mieux informer les consommateurs d’électricité des bénéfices tirés du dispositif de reversement des revenus issus de l’exploitation des centrales nucléaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2133

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Alinéa 187

Remplacer le mot :

appuyée

par le mot :

accompagnée

Objet

Amendement rédactionnel






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1665 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Favorable
Adopté

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mme DUMONT et MM. KAROUTCHI, PANUNZI et SIDO


ARTICLE 4


Alinéa 187

Remplacer le mot :

son

par le mot :

un

Objet

Certains petits fournisseurs n’ont pas de commissaire aux comptes (CAC) attitré au sens de l’Article L226-6 du Code de Commerce. Il est donc proposé que le fournisseur puisse désigner un commissaire aux comptes quel qu’il soit.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2134

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 4


Alinéa 199

Remplacer les mots :

des articles L. 336-2 et

par les mots :

de l’article

Objet

Correction d’une erreur matérielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-778

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 5


Supprimer cet article.

Objet

L’article 5 a pour objet de sécuriser, sur le plan juridique et budgétaire, les six taxes sur les installations nucléaires de base dans le contexte du regroupement de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et de l’avancement de la procédure d’autorisation de création, en Meuse et Haute-Marne, d’un centre de stockage de déchets radioactifs en couche géologique profonde.

 Il tire donc les conséquences de la fusion, prévue pour le 1er janvier 2025, alors même que nombreux sont  ceux qui réclament le report de cette fusion.

 Le comité social et économique (CSE) de l'IRSN et son intersyndicale ont ainsi demandé, le 12 septembre dernier, le report d'un an de la fusion, déplorant un délai trop court pour son entrée en vigueur au 1er janvier 2025.

 Le CSE a notamment fait valoir que le projet d’organisation transitoire proposée pour le 1er janvier prochain avait « été élaboré à la hâte au regard de la date de mise en œuvre ». Il a alerté le Collège de l’ASN « sur des constats inquiétants d’une absence de maîtrise et d’une certaine improvisation dans la conduite du projet » et les « risques majeurs de dysfonctionnement et de blocage de l’ASNR » qui auraient comme conséquence « de ne plus lui permettre d’assurer ses missions d’expertise et de contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection ». Des incertitudes subsistent également sur le devenir des activités de recherche conduites par l’IRSN au sein de la nouvelle entité.

 En cohérence avec les attentes pressantes du CSE et de l’intersyndicale et de notre opposition constante à la fusion des deux entités, par cet amendement de suppression  nous demandons le report de l’intégration de la contribution de radioprotection et de sûreté nucléaire, collectée par l’IRSN, au sein de la taxe générale sur les installations nucléaires de base, collectée par l’ASN.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2228

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 5


I. – Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Art. L. 322-39-1. – Les textes réglementaires pris en application ou pour l’application des dispositions de la présente sous-section ne font l’objet d’aucune consultation obligatoire. »

II. – Alinéa 59

Rédiger ainsi le début de cet alinéa :

« Par dérogation à l’article L. 322-39-1, le tarif d’accompagnement…

III. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

« IX. – Les textes réglementaires pris en application ou pour l’application des dispositions de la sous-section 1 de la section 3 du chapitre II du titre II du livre III du code des impositions sur les biens et services et de la section 1 du chapitre III du titre III du livre IV du même code, dans leur version résultant de la loi n° … du … de finances pour 2025, peuvent, pour la taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées et la taxe sur les installations nucléaires de base concourant à la gestion des substances radioactives dues au titre de l’année 2025, être pris jusqu’au 28 février 2025 inclus. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de clarifier que les textes réglementaires pris pour l’application de la taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées ne donnent lieu à aucune consultation obligatoire autres que celles explicitement prévues par le texte.

Il permet en outre, pour la première année d’application des taxes recodifiées, de prendre les textes réglementaires d’application jusqu’au 28 février (sans cette disposition expresse les textes réglementaires devraient être pris avant le 1er janvier).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2135

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 5


Alinéas 8 et 102

Remplacer les mots :

aux conditions cumulatives

par les mots :

à l’ensemble des conditions

Objet

Amendement rédactionnel. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-765 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mme DUMONT, M. GENET, Mme LASSARADE et MM. NATUREL et PANUNZI


ARTICLE 5


I. – Alinéas 31 et 113

Remplacer les mots :

création prévue au I de l’article L. 593-7

par les mots :

mise en service prévue à l’article L. 593-11

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à :

Etablir le fait générateur de la taxe sur les installations nucléaires (INB) à l’autorisation de mise en service. Les articles L. 322-47 et L. 433-6 du code des impositions sur les biens et les services respectivement créés par les alinéas 36 et 115 de l’article 5 du présent projet de loi font du « début de l’activité de l’installation » le fait générateur de la taxe. Les articles L. 322-45 et L. 433-5 du code des impositions sur les biens et les services respectivement créés par les alinéas 31 et 111 de l’article 5 du présent projet de loi définissent ce « début de l’activité de l’installation » comme « la publication de l’autorisation de création prévue au I de l’article L. 593-7 du code de l’environnement ».

Or, les INB ne commencent à être en activité qu’après la publication de l’autorisation de mise en service des installations, délivrée par l’Autorité de sûreté nucléaire. Avant la mise en service, les INB sont en construction, n’accueillent pas de matières nucléaires et ne produisent pas d’énergie. Le fait de considérer qu’elles sont déjà en activité est donc inexact, scientifiquement et techniquement. Taxer les exploitants alors même que leur installation n’est pas fonctionnelle – et donc ne peut générer de chiffre d’affaires – est une mesure extrêmement lourde financièrement et contradictoire avec la réalité industrielle. Elle oblige en particulier les nouveaux exploitants nucléaires (comme les constructeurs de SMR) à provisionner en amont des montants considérables pour mener à bien leurs projets.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1398 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 5


I. – Alinéas 31 et 113

Remplacer les mots :

création prévue au I de l’article L. 593-7

par les mots :

mise en service prévue à l'article L. 593-11

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Avec la rédaction actuelle de l’article 5, la taxe sur les installations nucléaires serait perçue dès le début de l’activité de l’installation et non à l’autorisation de mise en service.

Or, ce n’est qu’après la publication de l’autorisation de mise en service de l’installation, qui est délivrée par l’Autorité de sûreté nucléaire, qu’il serait logique de taxer les installations nucléaires. Avant cette date, l’installation nucléaire en devenir est en construction et ne produit pas encore d’électricité. Il ne parait donc pas adapté de taxer ces opérateurs alors même que leur installation n’est pas encore fonctionnelle.

Le présent amendement propose donc de débuter le prélèvement de la taxe sur les installations nucléaires à partir de la seule autorisation de mise en service.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-56 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BRUYEN et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes GRUNY, JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE 5


Alinéa 31

I. Après cet alinéa, insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation à l’alinéa précédent, pour les petits réacteurs modulaires, l’installation est réputée être en activité à compter de la publication de l’autorisation de mise en service prévue à l’article L. 593-11 du code de l’environnement jusqu’à la veille de son arrêt définitif déterminé dans les conditions prévues au premier alinéa de l’article L. 593-26 du même code."

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les installations nucléaires (INB) ne commencent à être en activité qu’après la publication de l’autorisation de mise en service des installations, délivrée par l’Autorité de sûreté nucléaire (à compter du 1er janvier 2025, ASNR). Avant la mise en service, les INB sont en construction, n’accueillent pas de matières nucléaires et ne produisent pas d’énergie.

Tel que rédigé, l’article 5 considère qu’elles sont en activité dès la publication de l’autorisation de création prévue au I de l’article L. 593-7 du code de l’environnement. Il convient donc de modifier la rédaction pour que les exploitants commencent à payer une taxe dès que leur installation est fonctionnelle et peut générer du chiffre d’affaires.

Si ce problème de temporalité était supportable pour EDF, seule entreprise assujettie à la taxe jusqu'à présent, il ne l'est pas pour les acteurs du nouveau nucléaire qui ne pourront pas payer une taxe pendant deux ans avant de commencer à produire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-263 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MENONVILLE et SIDO, Mmes ANTOINE et NÉDÉLEC, M. KERN, Mme BILLON, M. COURTIAL, Mme HOUSSEAU, MM. BLEUNVEN, DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE 5


I. - Alinéa 56

1° Au début

Insérer les mots : 

A l'exclusion du tarif d'accompagnement, 

2° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée : 

Le tarif d’accompagnement est déterminé par un arrêté conjoint du ministre chargé du budget et du ministre chargé de l’énergie, pour une durée de trois ans.

 II. – Alinéa 57 

 Après le mot :

base

 insérer les mots :

 et le tarif d’accompagnement

Objet

Le projet de centre industriel de stockage géologique, dit projet Cigéo, met en œuvre le stockage en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) s’accompagne d’un tarif d’accompagnement.

Le produit de ce tarif d’accompagnement est en partie reversé aux groupements d’intérêt public (GIP) prévus à l’article 542-11 du code de l’environnement.

La stabilité dans le temps des ressources de ces GIP conditionne leur capacité à participer aux financements des projets d’adaptation des territoires à l’accueil de Cigéo, à l’attractivité et au développement de ces territoires indispensables à l’exploitation du futur centre de stockage.
Par conséquent, la proposition vise à garantir sur une durée de 3 ans le produit du tarif d’accompagnement reçu par les GIP afin qu’ils puissent avoir la nécessaire visibilité sur les moyens dont ils disposeront pour concilier dans la durée enjeux d’accueil de Cigéo et enjeux de développement des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2136

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 5


Alinéas 60, 62 et 139 

Supprimer les mots :

, exprimées en millions d’euros

Objet

Amendement rédactionnel






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1957 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR et GENET, Mmes DUMONT et MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE 5


I. – Alinéa 61, tableau, troisième ligne, deuxième colonne

Remplacer le chiffre :

19

Par le chiffre :

15

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I ci-dessus, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de modifier le tarif maximal de la taxe sur les installations nucléaires de base (INB) pour celles destinées à la production d’énergie. Ce faisant, il vise à éviter de faire peser une charge excessive sur la filière française du nucléaire, de manière à lui permettre d’investir dans l’entretien du parc existant et le développement de celui futur. Au total, l’amendement permet de procéder à une codification des dispositions afférentes aux INB, à niveau constant de fiscalité. Par ailleurs, une éventuelle perte de recettes, par rapport au droit proposé, pourrait être compensée par le rehaussement de l’accise sur le gaz notamment, proposé par un amendement suivant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-636 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE, LASSARADE et GOSSELIN, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE 5


Alinéa 63

Rédiger ainsi ce tableau :

« 

LIMITES MINIMALE ET MAXIMALE DU TARIF DE BASE (en M€)

Catégorie de l'installation

EN ACTIVITÉ (M€)

À L'ARRÊT (M€)

Usines de conversion en hexafluorure d'uranium

0,01 à 2,3

0,01 à 1,7

Installations de séparation des isotopes des combustibles nucléaires

0,01 à 2,2

0,01 à 0,7

Installations de fabrication de combustibles nucléaires

0,01 à 2,3

0,01 à 1,8

Accélérateurs de particules et irradiateurs

0,01 à 0,2

0,01 à 0,2

Usines de préparation et de transformation des substances radioactives

0,01 à 1,5

0,01 à 0,9

Laboratoires et ateliers de maintenance ou d'expertise de pièces radioactives

0,01 à 0,9

0,01 à 0,5

 .

Objet

A l’image de la philosophie générale de cet article 5, le présent amendement vise à adapter les seuils de taxation des installations de la phase amont de la chaîne de valeur du nucléaire (fabrication de combustible et de substances radioactives, laboratoires) pour permettre le développement d’installations d’ampleur moindre que celles en service aujourd’hui. En l’état du texte, les limites minimales du tarif de base pour les INB « autres que les réacteurs nucléaires et les installations de retraitement du combustible nucléaire usé » sont incompatibles avec le développement de nouvelles installations. En effet, les nouvelles installations sont souvent des installations de petite taille, qui manipulent de petites quantités de matières et génèrent un faible chiffre d’affaires. En revanche, le choix du projet de loi  d’une limite minimale à 0,01 million d’euros (soit 10 000 euros) par an pour les accélérateurs de particules ouvre la possibilité de développer des petites installations. Le présent amendement aligne donc l’ensemble des « autres INB » sur la limite minimale des accélérateurs de particules.  Il a pour objectif de permettre à de petits acteurs, comme les porteurs de projets de SMR, de développer des petites installations nécessaires au développement de leurs réacteurs, sans être écrasés par la fiscalité. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2137

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 5


Alinéa 138

Remplacer la référence :

L. 433-26

par la référence :

L. 433-25

Objet

Correction d'une référence. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2138

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 5


Après l'alinéa 182

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Le dernier alinéa est complété par les mots : « du présent code » ;

Objet

Amendement de coordination. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2139

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 5


Alinéa 220, tableau, première colonne

1° Première ligne

Compléter cette ligne par le mot :

nucléaires

2° Deuxième ligne

Remplacer les mots :

de t

par les mots :

de déchets

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1958 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR et GENET, Mme DUMONT, MM. BRUYEN et KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE 5


I. – Alinéas 226, 227 et 228

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

VIII. – À compter de la date de publication de l’autorisation de création prévue au I de l’article L. 593-7 du code de l’environnement relative au centre de stockage en couche géologique profonde mentionné au 2° de l’article 3 de la loi n° 2006-739 du 28 juin 2006 de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs :

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I ci-dessus, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de consolider la prorogation de la taxe affectée au projet de stockage géologique profond Cigéo, porté par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), en visant une seule date et non deux : celle de la publication de l’autorisation de création relative à ce projet. Une telle référence est commune puisque c’est l’autorisation de création qui conditionne l’application des souplesses administratives prévues par loi « Nouveau Nucléaire » de 2023, ainsi que le prévoit son article 7. Ce faisant, la rédaction proposée serait plus simple et plus claire, adressant un signal positif à la filière française du nucléaire ; c’est pourquoi l’Andra l’appuie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-456

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 6


Supprimer cet article.

Objet

La Commission européenne a autorisé le dispositif actuel jusqu'au 7 novembre 2026.  

Cet article est un cavalier législatif. Il n'a rien à faire dans le PLF 2025 et doit donner lieu à un débat législatif à part entière, tout comme la sortie de l'ARENH. 

Présentées par le gouvernement comme des formalités techniques, les dispositions proposées dans cet article sont éminemment idéologiques. Il s'agit de poursuivre la dissolution du système de production et de distribution électrique français dans les règles libéralisées du marché européen. 

C'est pour cette raison que le gouvernement souhaite passer en force en intégrant cet article cavalier dans le PLF, ce qui prive la représentation nationale et les Français d'un vrai débat à part entière sur ce sujet.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-779

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 6


Supprimer cet article.

 

Objet

À force d’adopter des articles épars et illisibles les parlementaires comme l’ensemble des citoyens perdent la vision d’ensemble nécessaire à la refonte de notre système électrique.

Et le présent article n’échappe pas à la règle. En effet il  vient modifier en profondeur le mécanisme de capacité  existant conçu pour apporter une rémunération complémentaire aux installations de production d’électricité dès lors que celles-ci sont nécessaires à l’atteinte des objectifs de sécurité d’approvisionnement.

 Ainsi, le gestionnaire de réseau RTE fera directement à compter de novembre 2026 l’acquisition des capacités auprès des producteurs en fonction de ses besoins et les coûts seront reportés par RTE sur les obligés du dispositif actuel, autrement dit les fournisseurs d’électricité, proportionnellement à leurs portefeuilles de consommation.

 Toutefois nous n’avons aucun élément sur le coût de ce nouveau dispositif et de son impact sur les consommateurs. C’est pourquoi  nous proposons la suppression de cet article dans l'attente d'une étude d'impact et d'un projet de loi dédié.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-881 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, CAPUS et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE 6


I. – Alinéa 24

Supprimer les mots :

y compris pour compenser ses pertes

II. – Après l’alinéa 25

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Ne sont pas prises en compte les consommations d’électricité des gestionnaires de réseau au titre des pertes.

Objet

Cet amendement, qui avait été travaillé avec ENEDIS et RTE et déposé par Henri Alfandari, permet de prendre en compte le fait que la puissance soutirée pour les pertes réseau est directement liée à la puissance soutirée par les consommateurs. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2140

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 6


Alinéas 37, 39 et 40

Remplacer la référence :

L. 316-5

par la référence :

L. 316-6

Objet

Correction d’erreurs matérielles.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1806 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE, MM. BELIN et BRISSON, Mme CIUNTU, M. DAUBRESSE, Mmes DUMONT, ESTROSI SASSONE et EVREN, MM. KAROUTCHI et KLINGER, Mme LASSARADE, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. OLIVIER, PANUNZI, PIEDNOIR, RAPIN et SAUTAREL, Mme VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 6


I. – Après l’alinéa 40

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° Le cas échéant, le montant des majorations perçues au cours de cette période de livraison en application du second alinéa de l’article L. 321-17 du code de l’énergie, comptabilisé négativement.

II. – Après l’alinéa 52

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …° S’agissant des sanctions, par le second alinéa de l’article L. 321-17 du code de l’énergie.

III. – Après l’alinéa 122

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Tout retard dans le paiement des sommes qui doivent être versées au gestionnaire du réseau public de transport au titre de cette taxe donne lieu à l’application d’une majoration de 5 %. Cette majoration est affectée au gestionnaire de réseau. »

Objet

Le produit de la taxe de répartition des coûts du mécanisme de capacité est intégralement affecté au gestionnaire du réseau public de transport d’électricité (RTE) pour couvrir l’achat des capacités nécessaires à la sécurité d’approvisionnement. Il est ensuite reversé par RTE aux exploitants d’installations de production d’électricité pour l’engagement de leur disponibilité durant la période de tension du système électrique.

À ce titre, il constitue une rémunération assurantielle pour les exploitants de moyens de production de pointe qui ne parviennent pas à couvrir leurs coûts fixes par la vente d’électricité sur le marché mais dont le maintien en activité est nécessaire pour garantir la continuité de la fourniture d’électricité durant l’hiver.

Dès lors, tout retard dans le paiement de la taxe est potentiellement dommageable au bon fonctionnement du mécanisme de capacité. Par conséquent et en cohérence avec le droit commun en matière de recouvrement de l’impôt, le présent amendement prévoit une majoration de 5 % en cas de retard dans le paiement de la taxe de répartition des coûts du mécanisme de capacité auprès de RTE.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2141

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 6


Alinéa 107

1° Supprimer le mot :

mêmes

2° Après le mot :

conditions

insérer les mots

de l’article L. 316-10

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2142

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 6


Alinéa 129

Compléter cet alinéa par les mots :

d’entrée en vigueur

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-406 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 7


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la hausse de l’assise sur l’électricité à un moment où l’inflation diminue, que le pouvoir d’achat des Français peine à augmenter et que la croissance économique a encore du mal à se redresser.

Or l’électricité est un élément structurant de ces trois données économiques qui commande d’éviter la hausse de son prix tant que l’activité économique reste encore fragile.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-454

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 7


Supprimer cet article.

Objet

Cet article procède à une augmentation de la TICFE (taxe sur l'électricité), avec une ampleur qui n'est pas encore connue.

En effet, le dispositif prévoit que le seuil d'imposition est fixé par arrêté, procédé pouvant d'ailleurs être interprété comme un cas d'incompétence négative du législateur. 

Le présent amendement propose ainsi de supprimer ce dispositif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-780

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 7


Supprimer cet article.

Objet

De multiple raisons plaide pour la suppression de cet article.

D’une part, il propose de déléguer au Gouvernement, sans encadrement, le soin de fixer par arrêté le niveau de la TICFE. Or il est essentiel que le législateur définisse lui-même les éléments clés d'une réforme aussi importante, particulièrement en ce qui concerne un sujet aussi sensible que la fiscalité de l'énergie.

Les promesses du gouvernement d’une hypothétique baisse des facture, pour les usagers aux TRVE de 9% en 2025 ne pèsent pas lourds lorsque l’on sait que les facture ont augmenté de près de 43 % en trois ans.

Le retour à la normale des tarifs de gros de l’électricité devrait constituer une véritable bouffée d’oxygène pour la facture d’électricité de nos concitoyens après deux ans de hausse vertigineuse, ce énième tour de passe-passe fiscal entamera le pouvoir d’achat des Français, freinera notre réindustrialisation et compromettra l’atteinte de nos objectifs climatiques.

 De plus, cet article prévoit la hausse de la TVA sur les abonnements d’électricité et de gaz pour les petits consommateurs dont font partie les ménages.

Cette hausse injuste ferait augmenter en moyenne les factures de 30 euros par an pour l'électricité et 40 euros pour un ménage qui se chauffe au gaz. La Gouvernement justifie que cette hausse serait compensée par la baisse de l'accise qui n'est pas retranscrite dans ce PLF.

Outre les 3 milliards attendu, selon le gouvernement cet article prévoit de débudgétiser la compensation pour les zones non interconnectées au réseau continental hexagonal Le coût de ce dispositif devrait atteindre 3 milliards d’euros en 2025, en hausse par rapport aux années précédentes. Or jusqu’à présent, cette péréquation était supportée par le budget de l’État. Pour 2025, le Gouvernement propose de la reporter sur tous les consommateurs. Si la mesure du Gouvernement était adoptée, les factures d’énergie des consommateurs n’augmenteraient pas de 3 milliards d’euros comme annoncé, mais au moins de 6 milliards.

Nous pensons que la réforme du financement de la péréquation tarifaire en zones non interconnectées doit elle aussi être débattue, et ne pas faire l’objet d’une débudgétisation d’autant plus discrète qu’elle est abordée de manière technique.

Enfin, cet article constitue le volet fiscal de la  réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé). Or  si l’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.  

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique dans la mesure où elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées.

 Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

 Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas se pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 200 1relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.   

 Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). En d’autres termes, cette réforme aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 7


Alinéa 8, tableau, seconde colonne, deuxième à cinquième lignes et septième ligne

Remplacer le montant :

10,54

Par le montant :

14,54

Objet

Cet amendement prévoit de relever de 4 euros par MWh l’accise sur le gaz naturel à usage combustible. Il est proposé parallèlement un autre amendement qui supprime la possibilité laissée au Gouvernement d’augmenter la fiscalité sur l’électricité au-delà de son niveau d’avant la crise. Le rehaussement du tarif prévu par le présent amendement représente une augmentation de l’ordre de 62 euros par an du coût du chauffage au gaz pour un ménage habitant dans un logement d’une surface de 100 m².

Le gaz est une énergie à l’empreinte carbone plus élevée que l’électricité, et il s’agit de surcroît d’une énergie qui est pour l’essentiel importée. À l’heure où l’adaptation au changement climatique impose une accélération dans l’électrification de nos usages, il est paradoxal d’alourdir la fiscalité de l’électricité par rapport à celle du gaz, plus favorable. Le risque serait alors d’inverser l’« ordre de mérite », c’est-à-dire que le gaz devienne bien plus avantageux que l’électricité, à rebours de nos ambitions climatiques et des enjeux de souveraineté énergétique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1954 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE et GENET, Mmes DUMONT et MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE 7


Alinéa 8, tableau, seconde colonne, deuxième à cinquième lignes et septième ligne

Remplacer le montant :

10,54

Par le montant :

14,54

Objet

Le présent amendement, identique à celui du Rapporteur général, a pour objet de rehausser l’accise sur le gaz, en conséquence de la suppression de la majoration règlementaire de l’accise sur l’électricité, réalisée par l’amendement suivant. Ce faisant, il s’agit de maintenir une équité dans la fiscalité applicable aux différentes énergies, en veillant à ce que les plus décarbonées ne soient pas pénalisées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1577

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 7


I. – Alinéa 8, tableau

Compléter ce tableau par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biogaz injecté dans le réseau 

0

 ».

II. – Après l’alinéa 39

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 312-86 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Relèvent d’un tarif particulier de l’accise, lorsqu’ils sont taxables en tant que combustible, les hydrocarbures gazeux à l’état gazeux produits à partir de la biomasse et injectés dans les réseaux de gaz naturel qui sont couverts par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du C. énergie à l’article L. 446-22-1 du C. énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du C. énergie. »

III – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le biométhane constitue une solution mature et immédiatement déployable pour répondre à chacun des trois impératifs suivants :

-          productible sur notre territoire, il permet de réduire la dépendance énergétique de la France et d’accroître ainsi sa sécurité d’approvisionnement ;

-          largement décarboné, il limite les émissions de CO2 de la France ;

-          moins sensible aux instabilités géopolitiques que les énergies fossiles, il permet de réduire la volatilité des prix pour les consommateurs, tout en participant au dynamisme économique et à l’emploi dans les territoires.

Pour permettre un développement massif et rapide de la filière, les politiques publiques peuvent et doivent agir non seulement sur la production, mais aussi sur les usages du biométhane. En effet, la transition énergétique ne sera durable que si elle implique les consommateurs grâce à des mesures incitant au développement des énergies vertes.

Le biométhane présente en effet de nombreux bénéfices environnementaux, dont une réduction de 80% des émissions par rapport au gaz naturel, sans nécessiter pour les consommateurs de coûts d’installation ou d’achat de nouveaux équipements. C’est donc une solution facile d’accès qu’il convient de rendre économiquement viable via une fiscalité allégée suffisamment attractive pour emporter l’adhésion des ménages.

La fin de l’exonération de TICGN sur le biométhane et la suppression de la prise en compte d’une proportion de biométhane dans le régime de taxation commun, conduit à taxer de façon identique le biométhane que le gaz fossile et à ne plus tenir compte du verdissement progressif du gaz, en opposition aux principes d’un budget vert. Aussi, les offres de gaz vert certifiées par des GO proposées par les fournisseurs sont peu attractives pour les consommateurs (ménages, entreprises ou collectivités).

Aussi, il est proposé de rétablir une accise sur le gaz différenciée pour le biométhane injecté dans les réseaux et certifié par des Garanties d’Origine pour une question de justice ; afin que l’effort profite d’abord à ceux qui participent effectivement à la transition énergétique et au verdissement du gaz.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1151 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHEVROLLIER, SOMON et CADEC, Mme Pauline MARTIN, MM. POINTEREAU et KAROUTCHI, Mme VALENTE LE HIR et M. de NICOLAY


ARTICLE 7


I. - Alinéa 9

Rédiger ainsi cet alinéa :

c) L’avant dernier alinéa est ainsi rédigé :

« Pour les gaz naturels, l’accise majorée dans les conditions prévues aux articles L. 312-37-1 et L. 312-37-2 ne peut excéder 14,62 € par mégawattheure. » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le PLF 2024 a doublé la fiscalité sur le gaz, créant une majoration du tarif normal de 8 €, portant l’accise sur le gaz à 16,37 €/MWh, au lieu de 8,37 € l’année précédente.  Le présent projet de loi de finances vise à augmenter le taux normal d’accise sur le gaz et à permettre une majoration tenant compte du soutien aux ZNI, sans que l’impact fiscal soit lisible.  Le présent amendement vise à créer un bouclier fiscal sur le gaz afin de rassurer ménages et entreprises en s’assurant que l’accise sur le gaz ne puisse dépasser le taux majoré fixé par le PLF 2024 en tenant compte de la hausse de la TVA sur l’abonnement également prévu au présent article.

Le présent amendement n’emporte aucune création de charge pour le budget de l’Etat, le taux normal d’accise sur le gaz étant fixé par le présent PLF à 10,54€. L’objet de l’amendement est donc de s’assurer que la majoration prévue aux alinéas 16 à 24 n’entraine pas un dépassement du taux maximal prévu par le PLF2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1239 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PLA, Mme ESPAGNAC, MM. BOUAD, MÉRILLOU et STANZIONE, Mme BÉLIM et M. TEMAL


ARTICLE 7


I. - Alinéa 9

Rédiger ainsi cet alinéa :

c) L’avant dernier alinéa est ainsi rédigé :

« Pour les gaz naturels, l’accise majorée dans les conditions prévues aux articles L. 312-37-1 et L. 312-37-2 ne peut excéder 14,62 € par mégawattheure. » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le projet de loi de finances pour 2024 a doublé la fiscalité sur le gaz, créant une majoration du tarif normal de 8 €, portant l’accise sur le gaz à 16,37 €/MWh, au lieu de 8,37 € l’année précédente.  Le présent projet de loi de finances vise à augmenter le taux normal d’accise sur le gaz et à permettre une majoration tenant compte du soutien aux zones non interconnectées (ZNI), sans que l’impact fiscal soit lisible.  Le présent amendement vise à créer un bouclier fiscal sur le gaz afin de rassurer ménages et entreprises en s’assurant que l’accise sur le gaz ne puisse dépasser le taux majoré fixé par le projet de loi de finances pour 2024 en tenant compte de la hausse de la TVA sur l’abonnement également prévu au présent article.

Le présent amendement n’emporte aucune création de charge pour le budget de l’Etat, le taux normal d’accise sur le gaz étant fixé par le présent projet de loi de finances à 10,54€. L’objet de l’amendement est donc de s’assurer que la majoration prévue aux alinéas 16 à 24 n’entraine pas un dépassement du taux maximal prévu par le projet de loi de finances pour 2024.

Cet amendement a été inspiré par GRDF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1272 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONTE JAUBERT, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 7


I. - Alinéa 9

Rédiger ainsi cet alinéa :

c) L’avant dernier alinéa est ainsi rédigé :

« Pour les gaz naturels, l’accise majorée dans les conditions prévues aux articles L. 312-37-1 et L. 312-37-2 ne peut excéder 14,62 € par mégawattheure. » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à s’assurer que la majoration prévue aux alinéas 16 à 24 n’entraine pas un dépassement du taux maximal prévu par le PLF2024.

Le PLF 2024 a doublé la fiscalité sur le gaz, créant une majoration du tarif normal de 8 €, portant l’accise sur le gaz à 16,37 €/MWh, au lieu de 8,37 € l’année précédente.  Le présent projet de loi de finances vise à augmenter le taux normal d’accise sur le gaz et à permettre une majoration tenant compte du soutien aux ZNI, sans que l’impact fiscal soit lisible.  Le présent amendement vise à créer un bouclier fiscal sur le gaz afin de rassurer ménages et entreprises en s’assurant que l’accise sur le gaz ne puisse dépasser le taux majoré fixé par le PLF 2024 en tenant compte de la hausse de la TVA sur l’abonnement également prévu au présent article.

Le présent amendement n’emporte aucune création de charge pour le budget de l’Etat, le taux normal d’accise sur le gaz étant fixé par le présent PLF à 10,54€. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-620 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. DELAHAYE, Mme MORIN-DESAILLY, MM. BRAULT, COURTIAL et CAMBIER, Mme BILLON, M. CHAUVET, Mmes ROMAGNY et SAINT-PÉ et MM. MENONVILLE, Jean-Michel ARNAUD, BONNEAU, CAZABONNE, LAUGIER, DHERSIN, FARGEOT et LEVI


ARTICLE 7


I. – Alinéa 14, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

« 

Catégorie fiscale (électricité)

Tarif normal en 2025 ( €/mwh)

Ménages et assimilés

Pour les volumes d’électricité consommés inférieurs ou égaux à 1 000 kwh/an

9,55

Pour les volumes d’électricité consommés supérieurs à 1 000 kwh/an

25,09

Petites et moyennes entreprises

20,90

Haute puissance

20,90

 »

II. – Alinéas 15 et 16

Supprimer ces alinéas.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’électricité chère tue à petit feu la décarbonation et la réindustrialisation de l’économie française.

L’augmentation de l’accise sur l’électricité ainsi que la possibilité, pour le Gouvernement, d’augmenter par voie réglementaire le tarif du mégawattheure (MWh), prévues à l’article 7 du Projet de loi de finances, contribuent directement à la hausse des prix de l’électricité. C’est incohérent avec l’objectif consistant à développer la demande d’électricité décarbonée dans notre pays.

La commission d’enquête du Sénat sur l’électricité a proposé, au contraire et à une quasi-unanimité, d’alléger la fiscalité pesant sur l’électricité (accise, TVA, CTA, etc.), notamment sur la consommation de base. Cette consommation de base a été définie par la commission comme la consommation moyenne des Français, soit 4,5 MWh par an.

Le présent amendement vise à limiter la hausse de l’accise au niveau qu’elle avait avant la crise énergétique en supprimant les dispositions permettant au Gouvernement d’augmenter par voie réglementaire le tarif du MWh dans une fourchette comprise entre 5 et 25 euros par MWh. Il vise également à réduire l’accise à 9,55 euros pour la consommation de base, fixée à 1 MWh par an.

Ces propositions permettraient à la France de fournir une électricité décarbonée à un prix attractif et à préserver le pouvoir d’achat des Français.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1053

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 7


I. – Alinéa 14, tableau, seconde colonne, troisième à dernière lignes :

Rédiger ainsi ces lignes :

21

20,50

20,50

II. – Alinéas 15 à 26, 34 à 37, 53, 98 à 102

Supprimer ces alinéas.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à maintenir la TICFE  à son niveau de 2024. En effet cette  hausse des tarifs d’accise sur l’électricité aurait un impact direct sur les factures d’électricité, aggravant la situation des foyers les plus modestes et des classes moyennes, déjà affectés par l’inflation et l’augmentation continue des prix de l’énergie. Nous refusons que l’augmentation de l’accise sur l’électricité soit  justifiée par la baisse du prix de gros de l’électricité.  D’autant que le coût de fourniture des alternatifs représente en  2024, encore 55,2% du TRVE. Or sans cette augmentation, la baisse des prix sur les marché aurait permis une baisse du TRVE bien plus importante que les 9 % promis par le gouvernement pour 2025.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 7


Alinéas 15 et 16

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement entend revenir strictement au niveau de fiscalité sur l’électricité qui était appliqué avant la crise, sans laisser la possibilité au pouvoir exécutif d’augmenter la pression fiscale sur les consommations électriques, comme le prévoient actuellement, et potentiellement dans des proportions très significatives, les alinéas 15 et 16 de l’article 7.

En effet, tout en garantissant que les tarifs réglementés baissent de 9 % en 2025, une évolution qui s’explique par la baisse des prix de marchés, le présent article prévoit que le Gouvernement, par voie réglementaire, puisse augmenter la pression fiscale sur l’électricité au-delà de son niveau d’avant crise, dans des proportions pouvant aller d’un minimum de 5 euros par MWh à un maximum de 25 euros par MWh. Pour rappel, en 2021, le tarif de l’accise sur l’électricité s’élevait à 32 euros par MWh pour les particuliers. En prenant cette référence, la hausse résultant des dispositions du présent article se situerait ainsi entre un minimum de 15 % et un maximum de 80 %.

À titre d’exemple, pour une famille de 4 personnes vivant dans une maison de 100 m2 chauffée à l’électricité, la hausse de la pression fiscale qui pourrait résulter des dispositions de l’article, en comparaison de la situation qui prévalait avant la crise, serait susceptible de représenter plus de 350 euros par an (dans l’hypothèse où l’exécutif majorerait de 25 euros par MWh la pression fiscale sur la consommation électrique).

L’électricité en France étant décarbonée à près de 95 %, une hausse de la pression fiscale sur cette énergie constituerait un contre-signal peu cohérent avec l’impératif de transition écologique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-986

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7


Alinéas 15 et 16

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à revenir strictement au niveau de fiscalité sur l’électricité qui était appliqué avant la crise, sans laisser la possibilité au pouvoir exécutif d’augmenter la pression fiscale sur les consommations électriques, comme le prévoient actuellement, et potentiellement dans des proportions très significatives, les alinéas 15 et 16 de l’article 7.

En cela, le groupe SER partage les préoccupations de préservation du pouvoir d’achat des françaises et des français

En effet, tout en garantissant que les tarifs réglementés baissent de 9 % en 2025, une évolution qui s’explique par la baisse des prix de marchés, le présent article prévoit que le Gouvernement, par voie réglementaire, puisse augmenter la pression fiscale sur l’électricité au-delà de son niveau d’avant crise. Les auteurs du présent amendement ne partagent pas cette orientation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1061 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

MM. GAY, BARROS et SAVOLDELLI


ARTICLE 7


Alinéa 15 et 16

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à empêcher la hausse complémentaire prévu par arrêté pour le 1er février, une hausse particulièrement injuste qui pourrait accroitre la TICFE à 50 euros alors qu’elle était de 32 euros avant la crise énergétique

Afin de garantir que la fiscalité énergétique qui pèse sur le budget des ménages et des TPE PME n’augmentera pas en catimini, nous proposons donc la suppression de ces alinéas de  prétendues modulations » qui n’est qu’un terme neutre pour désigner les augmentations à venir.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1953 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR, GENET et POINTEREAU, Mmes DUMONT et MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. SIDO et CUYPERS


ARTICLE 7


Alinéas 15 et 16

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement, identique à celui du Rapporteur général, a pour objet de supprimer la majoration règlementaire de l’accise sur l’électricité. Il s’agit, d’une part, de protéger les consommateurs d’électricité d’une hausse excessive de la fiscalité et, d’autre part, de réaffirmer la compétence du législateur s’agissant de la détermination des taux des impositions de toute nature.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1744

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 7


Alinéa 16, première phrase

1° Remplacer le montant :

5 €

par le montant :

0 €

2° Remplacer le montant :

25 €

par le montant :

7 €

Objet

Cet amendement vise à plafonner l’accise sur la consommation d’électricité afin que le tarif normal n’excède pas 32 euros/MWh.

Si la sortie des dispositifs exceptionnels liés à la crise énergétique est légitime, une hausse durable de cette fiscalité irait à l’encontre des objectifs de transition énergétique, en pénalisant une énergie propre et souveraine. Elle affaiblirait également la compétitivité économique, essentielle à la réindustrialisation, et le pouvoir d’achat des ménages.

L’électrification, pilier de notre stratégie pour réduire la dépendance énergétique et les émissions de gaz à effet de serre, nécessite des signaux fiscaux cohérents. Cet amendement préserve cet équilibre stratégique tout en soutenant nos ambitions économiques et environnementales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1574

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 7


I. - Alinéa 21

Compléter cet alinéa par les mots :

sous réserve que pour les produits gaz naturel les tarifs d’accise, majoration comprise, ne dépassent pas 14,62 €/MWh

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de plafonner le tarif d’accise pour le gaz naturel au niveau de 2024. Alors que les prix du marché de gros du gaz naturel se maintiennent à des niveaux particulièrement élevés pour 2025, soit deux fois supérieur aux prix d’avant crise (40 €/MWh pour les cotations du gaz naturel en 2025 contre moins de 20 €/MWh en 2021), cet amendement vise à protéger le pouvoir d’achat des 10 millions de Français qui utilisent cette énergie. Afin de limiter l’explosion des factures, il est proposé de plafonner le tarif d’accise pour les produits gaz naturel à celui pratiqué en 2024, auquel est soustrait l’impact de la hausse de la TVA sur l’abonnement. Le tarif d’accise en 2024 étant de 16,37 €/MWh, et l’impact de la hausse de la TVA sur l’abonnement étant évaluée à 1,75 €/MWh par l’étude d’impact, il est ainsi proposé que le montant de l’accise pour le gaz naturel soit plafonné à 14,62 €/MWh






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2143

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 7


Alinéa 22, seconde phrase

Remplacer le mot :

cette

par les mots :

la même

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1065

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 7


Alinéas 51 à 55, 99 et 100

Supprimer ces alinéas.

 

 

 

 

Objet

Cet amendement vise à supprimer la hausse de la TVA sur les abonnements d’électricité et de gaz pour les petits consommateurs dont font partie les ménages.

Cette hausse injuste ferait augmenter en moyenne les factures de 30 euros par an pour l'électricité et 40 euros pour un ménage qui se chauffe au gaz. La Gouvernement justifie que cette hausse serait compensée par la baisse de l'accise qui n'est pas retranscrite dans ce PLF.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1346

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 7


Alinéas 51 à 55

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer la hausse de TVA prévue par le Gouvernement sur les abonnements d’électricité.

 Actuellement, l’article 278-0 bis du code général des impôts prévoit l’application d’un taux réduit de TVA sur les abonnements relatifs aux livraisons d'électricité d'une puissance maximale inférieure ou égale à 36 kilovoltampères.

 Ce projet de loi de finances prévoit de revenir sur ce taux réduit en arguant que la modulation de l’accise sur l’électricité prévue par ce même article 7 permettra de minorer les effets de la hausse des factures d’énergie. Or, la modulation du niveau d’accise sera mise en place par arrêté du ministre du Budget, ce qui permettra au Gouvernement de revenir ultérieurement et de manière unilatérale sur le seuil qu’il aura fixé, selon ses besoins budgétaires, et d’augmenter la taxation de l’électricité.

 Aussi, la hausse de TVA prévue sur l’électricité n’est pas concevable au regard de la trajectoire d’électrification pour réussir la transition énergétique. Encourager les Françaises et les Françaises à s’équiper et électrifier leurs usages ne peut se faire sérieusement avec une fiscalité de l’électricité qui augmente, décourageant de fait les changements d’énergie dans les usages finaux.

 Cet amendement est issu de discussions avec l'UFC - Que choisir.




NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1280 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme SAINT-PÉ, MM. CHAUVET, Stéphane DEMILLY, DHERSIN, DUFFOURG, FARGEOT et HENNO, Mme HOUSSEAU, MM. LEVI, LONGEOT et PARIGI et Mmes PERROT et SOLLOGOUB


ARTICLE 7


I. – Alinéas 52 à 54

Supprimer ces alinéas.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les alinéas 51 à 54 du projet de loi de finances pour 2025 comportent une mesure très défavorable aux particuliers, à savoir le passage de la TVA sur les abonnements d’électricité et de gaz de 5,5 à 20%. Pour les 11 millions de consommateurs de gaz, c’est une double peine car leurs deux abonnements seront taxés à taux plein. Ce sont donc les habitants des régions du Nord et de l’Est, les plus chauffées au gaz et les habitants des zones rurales qui seront donc les plus pénalisés par cette hausse. 

La fiscalité écologique se doit d’être incitative. C’est pour cela qu’elle repose sur la molécule et sur l’électron et non sur les abonnements. Avant d’avoir consommé, avant d’avoir commencé à se chauffer, les consommateurs seront déjà taxés à taux plein. Les ménages précaires et les ménages sobres seront proportionnellement les plus taxés. La double hausse de TVA est évaluée à 120€/an, avant toute consommation.

Cette hausse de TVA est donc en totale contradiction avec les politiques publiques visant à encourager la sobriété et l’efficacité énergétiques, et profondément injuste sur le plan social. Le présent amendement vise donc à maintenir une TVA à taux réduit sur les abonnements en électricité et en gaz pour les particuliers et les très petites entreprises.

Si la hausse de TVA sur les abonnements est prévue par une directive européenne, un délai jusqu’en 2030 a été laissé aux états membres. Surtransposer par anticipation n’est donc pas nécessaire, surtout au détriment du pouvoir d’achat des ménages. Après la forte augmentation de l’ATRD 7 pour le gaz à l’été 2024, en 2025, c’est le Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE), qui détermine le montant de la part abonnement électricité qui devrait considérablement augmenter. Une telle hausse de fiscalité par anticipation sur un abonnement qui va forcément augmenter risque de plonger les ménages français dans une plus grande précarité énergétique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-65 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. PANUNZI, Mme AESCHLIMANN, M. CADEC, Mmes BELRHITI, MULLER-BRONN et GOY-CHAVENT, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mmes LASSARADE et MALET et M. LEVI


ARTICLE 7


I. – Alinéa 60 

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Les charges imputables aux missions de service public assignées aux opérateurs électriques définies au 2° de l’article L. 121-7 sont intégralement compensées. La fraction du produit de la majoration d’accise prévue à l’article L. 312-37-1 du code des impositions sur les biens et services est affectée à la compensation de ces opérateurs.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objet de rétablir le principe de compensation intégrale des charges imputables aux missions de service public assignées aux opérateurs électriques définies au 2° de l’article L. 121-7 du code de l’énergie. Ce principe s’applique aujourd’hui à l’ensemble des charges imputables aux missions de service public définies à l’article L. 121-7.

Comme prévu dans le projet de loi de finances, cet amendement de précision permet d’assurer un financement pérenne de la péréquation territoriale entre le territoire continental et les zones non interconnectées tout en sécurisant la compensation intégrale des charges de service public supportés par les opérateurs concernés. Ces charges de service public resteront, comme c’est le cas aujourd’hui, évalués et contrôlés par la Commission de régulation de l’énergie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-989

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM, M. LUREL, Mme CONCONNE, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7


I. – Alinéa 60 

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Les charges imputables aux missions de service public assignées aux opérateurs électriques définies au 2° de l’article L. 121-7 sont intégralement compensées. La fraction du produit de la majoration d’accise prévue à l’article L. 312-37-1 du code des impositions sur les biens et services est affectée à la compensation de ces opérateurs.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objet de rétablir le principe de compensation intégrale des charges imputables aux missions de service public assignées aux opérateurs électriques situés dans les zones non-interconnectées.

Comme prévu dans le projet de loi de finances, cet amendement permet d’assurer un financement pérenne de la péréquation territoriale entre le territoire continental et les zones non interconnectées tout en sécurisant la compensation intégrale des charges de service public supportés par les opérateurs concernés. Ces charges de service public resteront, comme c’est le cas aujourd’hui, évalués et contrôlés par la Commission de régulation de l’énergie.

Selon l’étude d’impact du présent projet de loi, cet article 7 propose une « sécurisation de la péréquation territoriale » qui souffre d’un « déséquilibre croissant entre les coûts de production d’électricité dans les ZNI et leur financement actuel, qui repose largement sur le budget général de l’État ». L’option retenue par le Gouvernement prévoit de nouvelles modalités de compensation des charges de service public en ZNI :

- Il sort la péréquation territoriale avec les ZNI du régime « standard » de compensation intégrale des charges de service public de l’électricité.

- Il repose désormais sur affectation d’une part du produit de l’accise sur les énergies.

Si le PLF semble maintenir une compensation intégrale des charges, il parait utile aux auteurs du présent amendement de lever toute ambigüité sur le maintien du principe de compensation intégrale des charges.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1490 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI, BUIS et OMAR OILI, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE 7


I. - Alinéa 60

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Les charges imputables aux missions de service public assignées aux opérateurs électriques définies au 2° de l’article L. 121-7 sont intégralement compensées. La fraction du produit de la majoration d’accise prévue à l’article L. 312-37-1 du code des impositions sur les biens et services est affectée à la compensation de ces opérateurs.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objet de rétablir le principe de compensation intégrale des charges imputables aux missions de service public assignées aux opérateurs électriques définies au 2° de l’article L. 121-7 du code de l’énergie. Ce principe s’applique aujourd’hui à l’ensemble des charges imputables aux missions de service public définies à l’article L. 121-7.

Comme prévu dans le projet de loi de finances, cet amendement permet d’assurer un financement pérenne de la péréquation territoriale entre le territoire continental et les zones non interconnectées tout en sécurisant la compensation intégrale des charges de service public supportés par les opérateurs concernés. Ces charges de service public resteront, comme c’est le cas aujourd’hui, évalués et contrôlés par la Commission de régulation de l’énergie.

Cet amendement est particulièrement important pour les opérateurs intervenant en Outre-mer, territoires qui sont des ZNI. Si jamais la compensation ne devait plus être intégrale, cela mettrait à mal les opérateurs qui supportent ces charges et à terme les projets qui sont financés dans les ZNI via ce mécanisme, et donc freinerait la transition énergétique de ces territoires.

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-273 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. PARIGI, Mmes HOUSSEAU, BILLON et Olivia RICHARD, M. LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE 7


I. – Alinéa 60

1° Après la référence :

L. 121-7

insérer le mot :

intégralement

2° Supprimer les mots :

par l’affectation à ces opérateurs de la fraction du produit de la majoration d’accise prévue à l’article L. 312-37-1 du code des impositions sur les biens et services

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La fraction du produit de la majoration d’accise prévue à l’article L. 312-37-1 du code des impositions sur les biens et services est affectée à la compensation de ces opérateurs. Dans le cas où les recettes sont insuffisantes pour compenser intégralement ces charges, celles-ci sont compensées, pour le solde, selon les modalités prévues au premier alinéa.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet


Cet amendement a pour objet de rétablir le principe de compensation intégrale des charges imputables aux missions de service public assignées aux opérateurs électriques définies au 2° de l’article L. 121-7 du code de l’énergie.

Ce principe s’applique aujourd’hui à l’ensemble des charges imputables aux missions de service public définies à l’article L. 121-7. 

Comme prévu dans le projet de loi de finances, cet amendement permet d’assurer un financement pérenne de la péréquation territoriale entre le territoire continental et les zones non interconnectées tout en sécurisant la compensation intégrale des charges de service public supportés par les opérateurs concernés.

 Ces charges de service public resteront, comme c’est le cas aujourd’hui, évaluées et contrôlées par la Commission de régulation de l’énergie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1955 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR, GENET et POINTEREAU, Mme DUMONT, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE 7


I. – Alinéa 60

Après le mot :

sont

insérer le mot :

intégralement

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I ci-dessus, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de consolider la réforme du financement des opérations liées à la péréquation tarifaire dans les zones non interconnectées (ZNI). Pour ce faire, il prévoit que la compensation sur la fraction d’accise sur l’électricité et les combustibles soit réalisée de manière intégrale. Ce faisant, il reprend une terminologie déjà utilisée s’agissant des charges de service public de l’énergie (CSPE), à l’article L. 121-6 du code de l’énergie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-4

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 7


I. – Alinéa 98

Après la première occurrence du mot :

et

insérer les mots :

ii du a et

II. – Alinéa 101

Remplacer les mots :

et 6°

par les mots :

, 6° et ii du a du 12°

Objet

Correction d’une erreur matérielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-5

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 7


Alinéa 99

Remplacer la référence :

11° 

par la référence :

12° 

Objet

Correction d’une erreur matérielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1980 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE, MM. BELIN et BRISSON, Mme CIUNTU, M. DAUBRESSE, Mmes DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, MM. KAROUTCHI et KLINGER, Mme LASSARADE, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. OLIVIER, PANUNZI, PIEDNOIR, RAPIN et SAUTAREL, Mme VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 7


I. – Alinéa 10

Remplacer cet alinéa par quatre alinéas ainsi rédigés :

d) Le dernier alinéa est ainsi modifié :

i) A la première phrase, les mots : « Pour les gaz naturels, le tarif normal de la catégorie fiscale est indexé » sont remplacés par les mots : « Ces tarifs normaux sont indexés » ;

ii) Est ajoutée une phrase ainsi rédigée :

« Cette révision intervient le 1er février. » ;

II. – Alinéa 22

1°  Première phrase :

Supprimer cette phrase.

2° Seconde phrase :

Remplacer les mots :

Pour les catégories de l’électricité, elle

par les mots :

La majoration mentionnée au première alinéa

III. – Alinéas 52 à 54

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

1° Au premier alinéa, les mots : « d’électricité d'une puissance maximale inférieure ou égale à 36 kilovoltampères, d'énergie calorifique et de gaz naturel combustible, distribués » sont remplacés par les mots : « d’énergie calorifique distribuée » ;

IV. - Alinéa 98

1° Supprimer les mots :

, b du 1° et 2° du II 

2° Remplacer les mots :

et VII

par les mots :

et du VII

V. - Alinéa 99
Remplacer les mots :

les b du 1° et 2° du

par le mots :

le

VI. - Alinéa 100
Remplacer les mots :

Les b du 1° et du 2° du II s’appliquent

par les mots :

Le II s’applique

Objet

Le présent amendement a pour objet d’aligner sur l’électricité le régime des entrées en vigueur ponctuelles et récurrentes des évolutions relatives aux gaz naturels.

En effet, le caractère tardif de la détermination exact des montants en jeux résultant du calendrier propre aux lois de finances fait peser un risque opérationnel pour les opérateurs. Cette difficulté est surmontée pour l’électricité en fixant une date au 1er février plutôt qu’au 1er janvier, tant pour la simplification du régime de TVA, que pour les règles d’indexation sur l’inflation et de l’évolution de la brique d’accise devant financer les zones interconnectées. Il est donc proposé de retenir la même approche pour les gaz naturels.

Il est en outre précisé que, comme pour l’électricité, la simplification de TVA pour les gaz naturels interviendra pour les seuls abonnements se rapportant à des périodes débutant à compter de l’entrée en vigueur du texte.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1982 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mmes DUMONT et GOSSELIN et MM. KAROUTCHI, PANUNZI et SIDO


ARTICLE 7


Alinéa 16

1° Deuxième phrase

Remplacer la date :

31 janvier 2026

par la date :

31 décembre 2025

2° Dernière phrase

Rédiger ainsi cette phrase

A compter du 1er janvier 2026, ce montant est fixé à 25,6875 euros par mégawattheure, équivalent au tarif normal en 2022 et tenant compte de la majoration départementale intégrée.

 

Objet

Une augmentation temporaire de l'accise sur l'électricité répond aux besoins d'augmentation des recettes de l'Etat français à court terme. En revanche, cette augmentation ne saurait être pérenne pour deux raisons fondamentales. Premièrement, elle pénaliserait durablement l'ensemble des citoyens, ainsi que les citoyens en situation de précarité énergétique. Deuxièmement, l'augmentation durable de la fiscalité sur l'électricité est en contradiction avec les impératifs de transition énergétique impliquant l'électrification des usages.

Cet amendement a pour objectif de rendre temporaire l’augmentation de l’accise sur l’électricité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1273 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme CONTE JAUBERT, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 7


I. – Alinéa 19

Remplacer les mots :

combustibles et de l’électricité

par les mots :

charbons, fiouls lourd, fiouls domestiques et pétroles lampants

II. – Alinéa 22

1° Supprimer les mots :

Pour les catégories fiscales des combustibles,

2° Seconde phrase

Supprimer cette phrase.

III. – Alinéa 23

Supprimer les mots :

gaz naturels et l’électricité,

Objet

Cet amendement vise à recentrer le dispositif de péréquation en faveur des ZNI pour amoindrir l’impact sur la facture des ménages. 

L’article 7 prévoit d’augmenter l’accise sur les énergies de chauffage, électricité et combustibles pour l’affecter la compensation des coûts supportés par les opérateurs dans les ZNI, en remplacement d’un mécanisme de péréquation existant.

La solidarité en faveur des ZNI ne sera alors supportée que par les énergies les plus émettrices de gaz à effet de serre, le charbon et le fioul, dans un souci de préservation du pouvoir d’achat des ménages et de fiscalité écologique. Les énergies plus carbonées sont en effet taxées au même niveau que le gaz. Il convient de maintenir une certaine différenciation entre les énergies et le recentrage du mécanisme de soutien aux ZNI sur les énergies les plus polluantes en est un moyen, parfaitement neutre sur le plan budgétaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2079

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 7


I. – Alinéa 20, première phrase

Remplacer les mots :

définies au 2° de l’article L. 121-7

par les mots :

mentionnées au deuxième alinéa de l’article L. 121-6 

II. – Alinéa 58

Supprimer cet alinéa.

III. – Alinéa 60

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Par dérogation au premier alinéa et sous réserve du dernier alinéa, lorsqu’elles sont supportées par un opérateur électrique chargé d’une mission de service public dans les zones non interconnectées au réseau métropolitain continental, ces charges sont compensées par l’affectation à cet opérateur de la fraction du produit de la majoration d’accise prévue à l’article L. 312-37-1 du code des impositions sur les biens et services.

IV. – Après l’alinéa 61

Insérer cinq alinéas ainsi rédigés :

…° Au 2° de l’article L. 121-7 :

a) Le a est ainsi rédigé :

« a) Les coûts de production résultant des particularités du parc de production inhérentes à la nature de ces zones compte tenu de la part relative à la production dans les tarifs réglementés de vente d’électricité ou des éventuels plafonds de prix prévus à l’article L. 337-1 ; »

b) Le c est ainsi rédigé :

« c) Les coûts d’achats d’électricité, hors ceux mentionnés au a résultant des particularités des sources d’approvisionnement considérées, compte tenu de la part relative à la production dans les tarifs réglementés de vente d’électricité ou des éventuels plafonds de prix prévus à l’article L. 337-1. Ces coûts, déduction faite des recettes issues de la vente d’électricité, sont pris en compte dans la limite des surcoûts de production qu’ils contribuent à éviter ; »

V. – Après l’alinéa 69

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

a bis) La ligne :

« 

Article L. 121-7

De la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte

 »

est remplacée par une ligne ainsi rédigée :

« 

Article L. 121-7

De la loi n° xxxx-xxx du xx décembre 2024 de finances pour 2025

 ».

Objet

Le présent amendement a pour objet de corriger un oubli dans le dispositif de débudgétisation du financement des zones interconnectées introduit par l’article 7 du projet de loi de finances pour 2025.

En effet, les missions de péréquation territoriale ne se limitent pas à celles énumérées au 2° de l’article L. 121-6 du code de l’énergie, mais comprennent également le financement d’installations renouvelables sous contrat en application du 1° du même article. Par ailleurs, les charges mentionnées au e du 2° précité peuvent être versées à des opérateurs non chargés d’une mission de service public – ce qui rend incompatible l’affectation d’une partie de l’accise sur les énergies de chauffage.

Enfin, une précision est apportée concernant la définition des charges imputables au service public des opérateurs électriques, afin que puissent être prises en compte et reversées à l’État les recettes issues de leurs missions de services publics. Cette modification s’applique également à Wallis-et-Futuna.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-885 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. PIEDNOIR et MIZZON, Mme AESCHLIMANN, M. BRISSON, Mme Laure DARCOS, M. KAROUTCHI, Mmes BERTHET et BELRHITI, MM. KERN et COURTIAL, Mmes BILLON et Pauline MARTIN, MM. SAVIN, CADEC, PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. BELIN et LEVI, Mme HOUSSEAU et MM. Étienne BLANC et Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE 7


I. - Alinéas 41 à 48 

Supprimer ces alinéas

II. - Alinéas 66 à 69

Supprimer ces alinéas

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé pour maintenir la pérennité du compte d’affectation spéciale du financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale.

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, dont il convient de rappeler que le montant est cinq fois supérieur pour les kilowattheures transportés dans les communes urbaines par rapport aux communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité, prélevée uniformément sur l’ensemble du territoire, entraînera la disparition d’un mécanisme de péréquation et de solidarité territoriale dont l’efficacité est avérée.

Par conséquent, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes mécanismes de compensation financière que ceux situés en zone urbaine qui sont financés par le biais du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Cette réforme entraîne une rupture complète de la corrélation entre le montant des compensations allouées à l’électrification rurale et les besoins impératifs d’investissements pour assurer des réseaux publics de distribution d’électricité de qualité.

Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes, affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

La réforme ne contribuant aucunement à la réduction du déficit en 2025, il convient de la supprimer.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-276 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. ANGLARS, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, SOL, MANDELLI, Daniel LAURENT, REYNAUD et BELIN, Mmes DESEYNE, DUMONT et DREXLER, MM. GUERET, Jean-Baptiste BLANC et CHEVROLLIER, Mmes BELRHITI et BONFANTI-DOSSAT, MM. BAS et GENET, Mme RICHER et M. PAUL


ARTICLE 7


Alinéas 41 à 48

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à garantir le maintien des aides à l’électrification rurale, essentielles pour réduire la fracture territoriale et soutenir les zones rurales fragilisées. En supprimant les dispositions fiscales de la réforme du compte d’affectation spéciale (CAS) Facé, il cherche à préserver un mécanisme éprouvé qui finance des travaux indispensables pour moderniser les réseaux électriques et assurer une égalité d’accès à l’énergie sur l’ensemble du territoire.

Depuis sa création en 2012, le CAS Facé finance des travaux indispensables pour moderniser les réseaux électriques ruraux et répondre aux défis croissants : résilience face aux intempéries, amélioration de la qualité du service pour les ménages et entreprises, et raccordement des installations d’énergies renouvelables. Cependant, son budget annuel, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé malgré l’augmentation des besoins. La réforme, en modifiant le mécanisme de financement, aggraverait cette situation et rendrait ces aides encore plus précaires.

En remplaçant la contribution annuelle des gestionnaires de réseaux de distribution (GRD), qui repose sur une solidarité territoriale (plus élevée dans les zones urbaines que rurales), par une fraction uniforme de l’accise sur l’électricité, le nouveau mécanisme parait déconnecté des besoins spécifiques des zones rurales. De plus, en rompant le lien direct entre les recettes et les dépenses du CAS Facé, cette réforme est en contradiction avec l’article 21 de la loi organique relative aux lois de finances de 2001.

Cette réforme risque de fragiliser l’économie locale en menaçant les emplois générés par les travaux d’électrification financés par le CAS Facé dans les zones rurales.

Enfin, cette réforme n’a fait l’objet ni d’une concertation suffisante ni d’une étude d’impact approfondie. Elle introduit une décorrélation totale entre les aides allouées et les besoins réels des réseaux ruraux, créant une impasse budgétaire pour le CAS Facé et risquant, à terme, sa suppression.

Pour toutes ces raisons, cet amendement propose de rejeter cette réforme, qui aggraverait les inégalités territoriales et mettrait en danger un outil essentiel à l’aménagement des zones rurales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-177 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. CHAIZE et Daniel LAURENT, Mme JACQUES, MM. MOUILLER et ANGLARS, Mmes PUISSAT, DI FOLCO et LASSARADE, MM. BOUCHET, Paul VIDAL et GENET, Mmes DUMONT et VALENTE LE HIR, M. de NICOLAY, Mmes JOSEPH et MICOULEAU, M. PANUNZI, Mme Marie MERCIER, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BELRHITI et M. BELIN


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi à une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par le financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-298 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. HAYE et Stéphane DEMILLY, Mmes de LA PROVÔTÉ, BILLON et JACQUEMET et M. COURTIAL


ARTICLE 7


Alinéa 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux. 

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales. 

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »). 

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural. 

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-337 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. BONHOMME et LEVI


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Les mesures prévues aux alinéas 45 à 48 ainsi qu’aux alinéa 75 et 76 l’article 7, qui visent à modifier respectivement certaines dispositions de l’article L.312-107 du code des impositions sur les biens et services et de l’article L.2224-31 du CGCT, constituent le volet fiscal de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet d’une mesure budgétaire prévue à l’article 36 du projet de loi de finances qui doit également être supprimée.

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique dans la mesure où elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). En d’autres termes, cette réforme aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui n’a fait a fortiori l’objet d’aucune véritable concertation, ni étude d’impact préalable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-339 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. DUFFOURG, BITZ, HENNO, HOUPERT, WATTEBLED et PELLEVAT, Mme HOUSSEAU, M. CHASSEING, Mme HERZOG, M. LONGEOT et Mme PERROT


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

La réforme du Compte d’affectation spéciale du fonds d’amortissement des charges d’électrification (FACÉ) prévoit, dans ce projet de loi de finances, de supprimer la contribution des Gestionnaires de Réseau de Distribution d’Electricité au CAS Facé pour la remplacer par une fraction de l'accise sur l'électricité (TICFE). Cette réforme remettrait en cause la stabilité et, à terme, la pérennité d’un mécanisme qui fonctionne, avec le risque de créer une fracture territoriale, en particulier pour les communes de moins de 2.000 habitants. Elle mettrait en péril ce mécanisme qui assure un traitement égal des territoires, ruraux et urbains, et le moyen de garantir un service public de la distribution électrique sur l’ensemble du territoire.

Les mesures prévues aux alinéas 45 à 48 ainsi qu’aux alinéa 75 et 76, qui visent à modifier respectivement certaines dispositions de l’articles L.312-107 du code des impositions sur les biens et services et de l’article L.2224-31 du CGCT, constituent le volet fiscal de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet d’une mesure budgétaire prévue à l’article 36 du projet de loi de finances qui doit également être supprimée.

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.  

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

Dans un contexte de non-revalorisation du montant total des crédits du CAS Facé depuis sa création en 2012, fixé à 360 millions d’euros, cette réforme risque d’accentuer la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. Le remplacement de la contribution versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité eau CAS Facé par une fraction de l’accise sur l’électricité implique, à court terme, la remise en cause de son existence.

Les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties de financement que ceux situés en zone urbaine : la réforme du CAS Facé aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et la détermination des besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité, dans un contexte de forte augmentation des usages (en matière de production et de consommation).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-357 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et KLINGER, Mme RICHER, MM. POINTEREAU, LEFÈVRE, Jean Pierre VOGEL, KAROUTCHI, SAVIN et ALLIZARD, Mme SOLLOGOUB, MM. MICHALLET et CHAUVET et Mmes Laure DARCOS et Valérie BOYER


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet


Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des
travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural. 

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-366 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. LEMOYNE, CIGOLOTTI, PATRIAT, FOUASSIN et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS, Mmes HAVET et DURANTON, MM. BUVAL et BONNEAU, Mme MULLER-BRONN, MM. HINGRAY, RAMBAUD et FOLLIOT et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à maintenir le dispositif existant de financement du compte d'affectation spéciale Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale.

En effet, ce mode de financement prévu par l'article 7 de la loi de finances rectificatives pour 2011, fondé sur une péréquation entre zones urbaines et zones rurales demeure fondé tant en droit qu'en opportunité. Il permet aux collectivités territoriales ou leurs établissements publics de coopération, en tant qu'autorités concédantes de la distribution publique d'électricité, d'avoir accès à des recettes essentielles pour l'électrification rurale dans un contexte d'investissements rendus encore plus nécessaires par l'évolution des besoins et des usages. 

Le présent article du PLF, combiné à l'article 36, bouleverse le mode de financement en voulant le basculer sur une majoration de l'accise sur l'électricité ce qui revient à taxer la consommation plutôt que l'acheminement. La crainte existe que cela ne soit qu'une première étape avant une éventuelle disparition du CAS FACé suivie d'une intégration dans le budget de l'Etat.

Avec cet amendement, il s'agit donc de préserver l'action pour l'électrification en milieu rural des collectivités et de leurs groupements comme les syndicats d'électricité ou d'énergies au moment où doivent être relevés des défis importants en matière de transition énergétique. Il en va de la modernisation et de la résilience des réseaux en milieu rural.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-382 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d’affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural. Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-478 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. CAMBIER, CANÉVET et MENONVILLE, Mme ROMAGNY, M. KERN, Mme LERMYTTE, MM. GROSVALET et Louis VOGEL et Mmes ANTOINE et GACQUERRE


ARTICLE 7


I. – Alinéa 45 à 48

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéas 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d’affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-759 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025. En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-825

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. Jean-Michel ARNAUD


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la modification du mode de financement du compte d’affectation spéciale « Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale » (CAS Facé) proposée au présent article.
 
Le CAS Facé vise à soutenir les collectivités territoriales en zone rurale dans leurs travaux de structuration des réseaux électriques ainsi que dans les opérations de maîtrise de la demande en électricité, de production d’énergie renouvelable en sites isolés et plus généralement de transition énergétique en milieu rural. Dès son origine, ce financement a été conçu autour d’un objectif de péréquation entre territoires urbains et ruraux pour garantir, dans ces derniers, une qualité satisfaisante de la distribution d’électricité.
 
Le CAS Facé est actuellement financé par une contribution, assise sur le nombre de kilowattheures distribués à partir des ouvrages exploités en basse tension, des gestionnaires des réseaux publics de distribution (GRD). Cette contribution génère une recette annuelle de 377 M€, qui finance les dépenses du CAS Facé à hauteur de 360 M€. Avec le présent article, le Gouvernement propose de remplacer cette contribution qui finance aujourd’hui le CAS par une majoration de l’accise sur l’électricité, dont le montant serait déterminé chaque année en loi de finances. 

Cette réforme suscite des inquiétudes de la part des acteurs locaux quant à la pérennisation des financements pour l’électrification rurale. De plus, le remplacement de cette contribution par une fraction de l’accise sur l’électricité, dont le montant serait déterminé par un tarif uniforme sur l’ensemble du territoire national, serait de nature à remettre en cause le mécanisme de péréquation qui prévaut depuis la création du CAS.  

Les collectivités territoriales situées en zone rurale sont très attachées à ce dispositif. Cet amendement vise donc à relayer leurs préoccupations alors que cette réforme n’a fait l’objet d’aucune concertation ni étude d’impact préalables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-842 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise
l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le
financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre
territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.


En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement
fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un
objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la
contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité
au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition
contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le
principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe,
mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics
d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et
sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un
dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à
réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au
regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale
retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires
financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les
dépenses concernées. »).


Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité
territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de
fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la
fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant
ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la
distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les
réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et
résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens
affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause
de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution
d’électricité.


Par ailleurs, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres
d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des
travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales,
acteurs essentiels du tissu économique rural.


Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans
véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du
déficit en 2025.


En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause
de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service
public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition
énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution
d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être
adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-857 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. PILLEFER et BLEUNVEN


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé, qui compromet la modernisation et la résilience des réseaux d’électricité dans les zones rurales en affaiblissant le dispositif de financement actuellement assuré par les syndicats d’énergie sur 75 % du territoire.

La réforme, justifiée par un objectif infondé de simplification fiscale, rompt le lien entre le montant des ressources du CAS et les besoins d’investissement sur les réseaux. Elle menace ainsi la pérennité d’un dispositif essentiel pour assurer l’égalité entre territoires urbains et ruraux, en contradiction avec les règles budgétaires et le cadre régulatoire. En découleraient trois ruptures majeures : une rupture territoriale, en pénalisant les zones rurales ; une rupture juridique, en fragilisant le financement des réseaux publics ; et une rupture technique, en négligeant les investissements nécessaires pour accompagner la transition énergétique et renforcer la résilience face aux aléas climatiques.

En outre, cette réforme, engagée sans concertation ni étude d’impact, aurait un coût social élevé : elle affaiblirait les collectivités locales et les entreprises rurales mobilisées pour l’électrification, tout en n’apportant aucune contribution à la réduction du déficit en 2025. Cette mesure, qui remet en cause la solidarité territoriale et les principes du service public, doit donc être rejetée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-987

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme ARTIGALAS, MM. MONTAUGÉ, COZIC, FAGNEN, MICHAU, DEVINAZ, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1066

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer le volet fiscal de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé).

 L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.  

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique dans la mesure où elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012,malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier  d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de péréquation et de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.   

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). En d’autres termes, cette réforme aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui ne fait à fortiori l’objet d’aucune véritable concertation ni étude d’impact préalable.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1347

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé (Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale) car elle fragilise l'avenir de la distribution d'électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd'hui les syndicats d'énergie sur 75 % du territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

 Il s’agit ici d’un amendement d’appel, qui fait écho à un autre amendement à l’article 36, issu de remontées du terrain, notamment des syndicats d’énergie inquiets pour leur avenir. L’objectif ici est d’échanger avec le Gouvernement pour lui faire remonter ces inquiétudes et permettre à la navette parlementaire de trouver des solutions pérennes.

 Sur le fond de la réforme proposée : en s'appuyant sur le risque juridique lié au droit européen - mais dont il n'est en réalité nullement fait état dans l'évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu'un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d'électricité au CAS Facé et l'accise sur l'électricité ne reposent pas sur la même assiette d'imposition contrairement à ce qui est affirmé -, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l'usager, à savoir le tarif d'utilisation des réseaux publics d'électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d'investissement sur les réseaux, menace l'avenir d'un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

 En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l'article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent. dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

 Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l'activité de fourniture d'électricité pourtant bien distincte de celle de l'acheminement via les réseaux (la fourniture n'a pas à payer le service public de la distribution) rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d'investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l'électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d'électricité

 En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d'ouvrage des travaux d'électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d'emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

 Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d'impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

 En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en oeuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d'électricité et améliorer leur résilience. 

 Cet amendement est issu des propositions de Territoires d'Énergie 38.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1395 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme PAOLI-GAGIN et MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et GRAND


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Les mesures prévues aux alinéas 42 à 45 ainsi qu’aux alinéa 68 et 69 l’article 7, qui visent à modifier respectivement certaines dispositions de l’articles L.312-107 du code des impositions sur les biens et services et de l’article L.2224-31 du CGCT, constituent le volet fiscal de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet d’une mesure budgétaire prévue à l’article 36 du projet de loi de finances qui doit également être supprimée. 

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique dans la mesure où elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 M€ en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.

En outre, le CAS Facé joue un rôle essentiel pour l'emploi dans les zones rurales. Les travaux d'électrification qu'il finance dynamisent l'activité économique locale grâce à la mobilisation d'entreprises, d'artisans et techniciens installés dans ces bassins d'emploi fragilisés. Ce mécanisme de financement est donc crucial pour le soutien à l'emploi et l'aménagement équilibré des territoires ruraux. 

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité. Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties de financement que ceux situés en zone urbaine. La réforme envisagée aboutit en effet à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui n’a fait a fortiori l’objet d’aucune véritable concertation ni étude d’impact préalable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1603 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme GOSSELIN et M. RAPIN


ARTICLE 7


Alinéa 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1721 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Non soutenu

Mmes LOISIER et VERMEILLET et M. DELCROS


ARTICLE 7


Alinéas 45 à 48, 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-3

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 7


Alinéa 64

Remplacer les mots :

aux alinéas précédents

par les mots :

au premier alinéa du présent article

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1956 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, GENET et POINTEREAU, Mmes DUMONT et MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE 7


I. - Alinéas 75 et 76

Supprimer ces alinéas.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer la réforme du financement des opérations liées à l’électrification rurale prises en charge dans le cadre du compte d’affectation spéciale « Financement des aides à l’électrification rurale » (CAS Facé). En effet, le système actuel, fondé depuis la création du CAS en 2012 sur les contributions des gestionnaires des réseaux d’électricité, est satisfaisant. C’est pourquoi la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR), qui réunit les collectivités territoriales et leurs groupements en tant qu’autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE), ne considère par la réforme urgente. Naturellement, une évolution pourra être envisagée ultérieurement, en consultation étroite avec les élus locaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2244

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 7


Alinéa 76

Rédiger cet alinéa ainsi :

« I bis. - Est affectée au financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale une fraction du produit de l'accise mentionnée à l'article L. 312-1 du code impositions sur les biens et services et perçue sur l'électricité, déterminée sur la base d'un tarif de 1,30 € par mégawattheure majoré chaque année de l'évolution de l'indice des prix à la consommation hors tabac en référence à l'année 2025. » ;

Objet

Le présent amendement a pour objet d’identifier la part de l’accise indexée sur l’inflation qui sera affectée au financement du CAS alimentant le financement de l’électrification rurale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-142 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

Mme ESPAGNAC, MM. DELCROS et Patrice JOLY, Mme FÉRET, M. Michaël WEBER et Mme BONNEFOY


ARTICLE 7


Après l’alinéa 79

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Au deuxième alinéa du II de l’article L. 2333-2, les mots : «, entre cette même année et l’antépénultième année, » sont supprimés et après les mots : « consommation hors tabac » sont insérés les mots : « constatée au cours de cette même année » ;

Objet

Amendement de clarification et de coordination. 

Les collectivités (communes ou intercommunalités exerçant la compétence d’autorité organisatrice de la distribution d’électricité)  bénéficiaires de la part communale de l’accise sur l’électricité n’ont pas encore reçu l’arrêté de notification du montant qui doit leur est alloué en 2024, en raison d’une difficulté d’interprétation par les services de l’Etat des dispositions prévues à l’article L.2333-2 du CGCT et relatives aux modalités de calcul de ce montant, qui doit être indexé sur l’inflation.

Le présent amendement a donc pour objet de lever toute ambiguïté sur ce point, en prévoyant que le montant de la part communale de l’accise sur l’électricité est indexé sur l’inflation (indice moyen des prix à la consommation hors tabac publié par l’INSEE) de l’année précédente, exactement comme pour la part départementale conformément aux dispositions du II de l’article L.3333-2 du CGCT.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-292 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. BONHOMME et LEVI


ARTICLE 7


Après l’alinéa 79

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Au deuxième alinéa du II de l’article L. 2333-2, les mots : «, entre cette même année et l’antépénultième année, » sont supprimés et après les mots : « consommation hors tabac » sont insérés les mots : « constatée au cours de cette même année » ;

Objet

Cet amendement prévoit de mettre en cohérence les modalités d'actualisation de la part communale mentionnées au Il de ce même article L.2333-2, conformément aux informations publiées sur un site internet des services de l'Etat (www.collectivites-locales.gouv.fr) et qui précisent que, « à compter de 2024, le montant réparti correspondra au produit perçu en N-1 multiplié par le rapport entre les quantités d'électricités consommées en N-2 et en N-3 et l'évolution de l'IPC hors tabac entre N-1 et N-2 (pour 2024, ce sera l'évolution de l'IPC entre 2022 et 2023 qui sera appliquée). »

Or, comme la rédaction actuelle de l'article L.2333-2 prévoit que l'évolution à prendre en compte pour l'évolution de l'IPC hors tabac est celle constatée entre N-1 et N-3, cette disposition doit donc être modifiée pour éviter toute ambiguïté, en adoptant la même rédaction que celles prévue à l'article L.3333-2 du CGCT pour l'actualisation de la part départementale de l'accise sur l'électricité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-756 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Non soutenu

MM. MICHAU, BOURGI, GILLÉ, PLA, TISSOT et MONTAUGÉ, Mmes ARTIGALAS et BÉLIM et MM. ZIANE et MÉRILLOU


ARTICLE 7


Après l’alinéa 79

Insérer un alinéas ainsi rédigés :

c) Au deuxième alinéa du II du même article L. 2333-2, les mots : « , entre cette même année et l’antépénultième année, » sont supprimés et après le mot : « tabac », sont insérés les mots : « constatée au cours de cette même année ».

Objet

Les collectivités (communes ou intercommunalités exerçant la compétence d’autorité organisatrice de la distribution d’électricité)  bénéficiaires de la part communale de l’accise sur l’électricité n’ont pas encore reçu l’arrêté de notification du montant qui doit leur est alloué en 2024, en raison d’une difficulté d’interprétation par les services de l’Etat des dispositions prévues à l’article L.2333-2 du CGCT et relatives aux modalités de calcul de ce montant, qui doit être indexé sur l’inflation.

Le présent amendement a donc pour objet de lever toute ambiguïté sur ce point, en prévoyant que le montant de la part communale de l’accise sur l’électricité est indexé sur l’inflation (indice moyen des prix à la consommation hors tabac publié par l’INSEE) de l’année précédente, exactement comme pour la part départementale conformément aux dispositions du II de l’article L.3333-2 du CGCT.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1555

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 7


Après l’alinéa 79

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Au deuxième alinéa du II de l’article L. 2333-2, les mots : «, entre cette même année et l’antépénultième année, » sont supprimés et après les mots : « consommation hors tabac » sont insérés les mots : « constatée au cours de cette même année » ;

Objet

 

Cet amendement travaillé avec la FNCCR est un amendement de précision.

 Les collectivités (communes ou intercommunalités exerçant la compétence d’autorité organisatrice de la distribution d’électricité) bénéficiaires de la part communale de l’accise sur

l’électricité n’ont pas encore reçu l’arrêté de notification du montant qui doit leur est alloué en 2024, en raison d’une difficulté d’interprétation par les services de l’Etat des dispositions prévues à l’article L.2333-2 du CGCT et relatives aux modalités de calcul de ce montant, qui doit être indexé sur l’inflation.  Le présent amendement a donc pour objet de lever toute ambiguïté sur ce point, en prévoyant  que le montant de la part communale de l’accise sur l’électricité est indexé sur l’inflation (indice moyen des prix à la consommation hors tabac publié par l’INSEE) de l’année précédente, exactement comme pour la part départementale conformément aux dispositions du II de l’article L.3333-2 du CGCT

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1597 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

Mmes LE HOUEROU et BLATRIX CONTAT, MM. TEMAL et REDON-SARRAZY et Mme MONIER


ARTICLE 7


Après l’alinéa 79

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…) Au deuxième alinéa du II de l’article L. 2333-2, les mots « , entre cette même année et l’antépénultième année, » sont supprimés et après le mot : « tabac » , sont insérés les mots :« constatée au cours de cette même année ». 

Objet

Les collectivités (communes ou intercommunalités exerçant la compétence d'autorité organisatrice de la distribution d'électricité) bénéficiaires de la part communale de l'accise sur l'électricité n'ont pas encore reçu l'arrêté de notification du montant qui doit leur être alloué en 2024, en raison d'une difficulté d'interprétation par les services de l'Etat des dispositions prévues à l'article L. 2333-2 du CGCT et relatives aux modalités de calcul de ce montant, qui doit être indexé sur l'inflation. 

Le présent amendement a donc pour objet de lever toute ambiguïté sur ce point, en prévoyant que le montant de la part communale de l'accise sur l'électricité est indexé sur l'inflation (indice moyen des prix à la consommation hors tabac publié par l'Insee) de l'année précédente, exactement comme pour la part départementale conformément aux dispositions du II de l'article L. 2333-2 du CGCT. 

Cet amendement a été travaillé avec le Syndicat départemental d'énergie des Côtes d'Armor. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1604 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

Mmes GOSSELIN et LASSARADE, M. RAPIN, Mmes BELRHITI et MICOULEAU et MM. PANUNZI et BELIN


ARTICLE 7


Après l’alinéa 79

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Au deuxième alinéa du II de l’article L. 2333-2, les mots : «, entre cette même année et l’antépénultième année, » sont supprimés et après les mots : « consommation hors tabac » sont insérés les mots : « constatée au cours de cette même année » ;

Objet

Amendement de clarification et de coordination. 

Les collectivités (communes ou intercommunalités exerçant la compétence d’autorité organisatrice de la distribution d’électricité)  bénéficiaires de la part communale de l’accise sur l’électricité n’ont pas encore reçu l’arrêté de notification du montant qui doit leur est alloué en 2024, en raison d’une difficulté d’interprétation par les services de l’Etat des dispositions prévues à l’article L.2333-2 du CGCT et relatives aux modalités de calcul de ce montant, qui doit être indexé sur l’inflation.

Le présent amendement a donc pour objet de lever toute ambiguïté sur ce point, en prévoyant que le montant de la part communale de l’accise sur l’électricité est indexé sur l’inflation (indice moyen des prix à la consommation hors tabac publié par l’INSEE) de l’année précédente, exactement comme pour la part départementale conformément aux dispositions du II de l’article L.3333-2 du CGCT.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2144

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 7


Alinéa 91

Après les mots :

au dernier alinéa

insérer les mots :

du 4° du a

Objet

Correction d’une erreur matérielle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-985

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, LUREL, MONTAUGÉ, OUIZILLE, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la section XXII du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, il est inséré une section XXII… ainsi rédigée :

« Section XXII… : Taxe sur les opérations d’achat d’électricité pour revente

« Art. 235 ter ZF …. – I. – Une taxe s’applique aux opérations d’achat réalisées dans le cadre des activités du premier alinéa de l’article L. 131-2 du code de l’énergie.

« II. – Sont exclues du champ d’application de cette taxe les transactions effectuées par :

« a) Les opérateurs qui détiennent une licence de fourniture d’électricité aux clients finaux, et qui justifient d’un pourcentage minimal de fourniture directe aux consommateurs finaux supérieur à 15 % de leur volume total d’électricité acheté ou vendu au cours de l’exercice fiscal précédent ;

« b) Les opérateurs qui sont producteurs d’électricité, définis comme des entités qui génèrent l’électricité qu’elles vendent sur les marchés, et justifient que plus de 15 % de leur chiffre d’affaires provient de la vente d’électricité produite par leurs propres installations.

« c) Les gestionnaires de réseau de transport ou de distribution d’électricité, définis comme des entités responsables de l’acheminement de l’électricité sur le territoire, dans le cadre de leur mission de service public ;

« d)Les clients finaux, qui achètent de l’électricité pour leur consommation personnelle ou professionnelle.

« Les présents seuils sont déterminés au niveau du groupe.

« III. – La taxe est assise sur la valeur d’achat.

« IV. – Le taux de la taxe est fixé à 0,3 %.

« V. – Le dépositaire central teneur du compte déclare à l’administration fiscale, selon le modèle qu’elle a fixé, centralise et reverse au Trésor la taxe avant le 25 du mois suivant les acquisitions mentionnées au I du présent article. La déclaration précise notamment le montant de la taxe due et acquittée par chaque redevable.

« VI. – En cas de manquement, de son fait, aux obligations de paiement prévues au V, le dépositaire central acquitte l’intérêt de retard prévu par l’article 1727 du code général des impôts.

« VII. – La taxe est recouvrée et contrôlée selon les procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER, reprenant une disposition proposée par les députés socialistes et apparentés à l'Assemblée Nationale, vise à instaurer une taxe sur les opérations spéculatives d’achat revente d’électricité, sur le modèle de la taxe sur les transactions financières (TTF).

Le marché de l’électricité est devenu sujet à des pratiques spéculatives, en raison de la volatilité des prix liée à des facteurs tels que les fluctuations de la demande, les crises énergétiques et les incertitudes climatiques. De nombreux acteurs, notamment des sociétés financières, achètent de l’électricité dans une logique purement spéculative, cherchant à tirer profit des variations de prix sans participer réellement à la production ou à la consommation.

En outre, le marché de l’électricité connaît des hausses de prix souvent déconnectées des coûts de production réels, en grande partie à cause des activités spéculatives. Une taxe sur ces transactions aurait pour objectif de réduire la spéculation en rendant ces opérations moins attractives, tout en recentrant le marché sur ses acteurs légitimes : producteurs et consommateurs réels. Cette taxe sur les pratiques d’achat revente d’électricité pourrait enfin accroître les moyens alloués à la transition énergétique, d’autant plus nécessaire dans un contexte de limitation du déficit public.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-264 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La sous-section 1 de la section 1 du chapitre Ier du titre VII du livre IV du code des impositions sur les biens et services est complétée par un article L. 471-… ainsi rédigé :

« Art. L. 471-…. – Il est institué, à compter du 1er janvier 2025, une taxe sur les générateurs électriques à combustible fossile.

« La taxe est due à l’achat du générateur électrique à combustible fossile.

« Le fait générateur de la taxe intervient au moment de l’acquisition du produit. La taxe est alors exigible.

« La taxe équivaut à 10 % du prix d’achat pour les générateurs fonctionnant au diesel, au gaz naturel ou au propane et dont les modalités et les exemptions sont définies par décret.

« Sont exonérés de cette taxe, les acquéreurs de générateurs fonctionnant avec une autre énergie que celles mentionnées au quatrième alinéa dont une liste est définie par décret.

« La taxe est recouvrée et contrôlée selon des procédures déterminées par décret. »

Objet

Le présent amendement instaure un malus à l’achat sur les générateurs fonctionnant aux énergies fossile. Le malus ne va trouver à s’appliquer qu’à de grandes entreprises ou à des loueurs. Les TPE, les PME ou les festivals louent systématiquement.

Les générateurs fonctionnant à partir d’une source d’énergie fossile sont très polluants. Un générateur de 400 KW à mi charge émet 150 kg de CO2 par heure, ce qui équivaut à parcourir 1500 km avec une voiture moyenne. (source Bureau Véritas).

L'objectif de ce malus est de réduire l’écart de coût avec un générateur non polluant, fonctionnant par exemple à l’hydrogène (écart de prix à l’achat de l’ordre de + 300 à + 400%). Les économies en fonctionnement (plus longue durée de vie du générateur, meilleur rendement) ne peuvent combler cet écart.

A partir des prix moyens HT des générateurs constatés en France pour 2023 (source : Global Market Insights), l’ordre de grandeur moyen de la taxe serait de 650 € pour une puissance inférieure à 75 kVA,  3600 € entre 75 et 375 kVA, 8700 € entre 375 et 750 kVA et 18500 € au-delà de 750 kVA.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 7.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-693

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 267 bis du code général des impôts, il est inséré un article 267 … ainsi rédigé :

« Art. 267 …. – Les impôts, taxes, droits et prélèvements de toute nature sont exclus de la base d’imposition de la taxe sur la valeur ajoutée pour la fourniture de gaz par le réseau de distribution de gaz naturel, d’électricité et sur l’essence et le gazole utilisés comme carburants pour véhicule. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K veulent mettre un terme à un phénomène complètement injuste et incompréhensible : les « taxes sur les taxes » des produits de l’énergie. Pour ce faire, ils souhaitent retirer de l’assiette de la TVA des consommations de la fourniture de gaz, d’électricité et des carburants les impôts et taxes énergétiques et ainsi en finir avec la double taxation sur les dépenses d’énergie.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-766 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mme DUMONT, M. GENET, Mme LASSARADE et M. PANUNZI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L'article L. 312-36 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les fiouls domestiques, le tarif normal applicable à la part de bioliquide renouvelable est de 2,10 € par mégawattheure. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I ci-dessus, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à mettre en place une fiscalité moins pénalisante pour le déploiement du biofioul, combustible liquide destiné à remplacer le fioul domestique, en lui appliquant le tarif minimal prévu par la directive européenne sur les accises ; cela conduirait à atténuer d’un tiers le surcoût du F30, soit 5 centimes environ par litre.

Le biofioul, appellation générique qui correspond aujourd’hui au fioul domestique F 30, contenant jusqu’à 30 % d’ester méthylique d’acide gras, est depuis 2022 un combustible obligatoire pour toute nouvelle chaudière de type « fioul » installée conformément aux dispositions du Décret 2022-8. 

Il reste toutefois optionnel pour les installations préexistantes.

Son principal inconvénient est un surcoût moyen de l’ordre de 15 % par rapport au fioul domestique purement fossile.

Le présent amendement vise à réduire sensiblement l’écart de prix pour convaincre les consommateurs d’opter volontairement pour un combustible moins émissif.

Au-delà du gage prévu par l’amendement, le tarif minimal applicable à la part renouvelable du biofioul, prévu par le présent amendement, s’appliquerait dans le cadre d’une hausse du tarif applicable à la part fossile et donc d’une hausse globale des recettes de l’Etat. 

Si le parc des chaudières utilisant le fioul domestique en maisons individuelles se réduit, il reste important, de l’ordre de 2,8 millions et devrait en 2030 se situer à plus de 2 millions d’unités. Cette persistance est normale compte tenu du peu d’alternatives disponibles, particulièrement en zones rurales non raccordées. 

Deux ans après sa mise sur le marché, le biofioul F30 représente moins de 2 % du marché : les consommateurs équipés de chaudières installées depuis 2002 et ceux prêts à payer plus pour décarboner leur consommation. Pour accélérer la décarbonation du chauffage par combustible liquide, il convient donc d’encourager l’utilisation de biofioul.

Le biofioul en formulation maximale, soit 100 % de biocomposants, a également été testé avec succès sur les chaudières compatibles au F 30 par le Centre Technique des Industries Aérauliques et Thermiques, ouvrant ainsi la voie à la mise sur le marché d’un bioliquide majoritairement renouvelable.   

S’agissant d’une mesure d’accompagnement à la substitution du fioul par du biofioul, la mesure proposée pourrait être limitée dans le temps, au plus 2030.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1952 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN, RIETMANN, SOMON, KULIMOETOKE, POINTEREAU et BRUYEN, Mme MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC, NATUREL et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. SIDO et CUYPERS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L'article L. 312-36 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les fiouls domestiques, le tarif normal applicable à la part de bioliquide renouvelable est de 2,10 € par mégawattheure. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I ci-dessus, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’appliquer un tarif réduit d’accise sur l’énergie pour le biofioul, afin de promouvoir la décarbonation des systèmes de chauffage. Ce faisant, il concourt à promouvoir les biocarburants, pour lequel le Gouvernement a fixé un objectif de 48 térawattheures (TWh) d’ici 2030 dans le projet de stratégie française pour l’énergie et le climat (SFEC).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-103 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. KERN, LONGEOT, KLINGER et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. MENONVILLE, Mme SOLLOGOUB, MM. WATTEBLED, de NICOLAY et CHASSEING, Mmes HERZOG, DURANTON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LEVI, Mme ANTOINE, M. FARGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le paragraphe 2 de la sous-section 2 de la section 3 du chapitre II du titre 1er du livre III du code des impositions sur les biens et services, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« Paragraphe …

« Amortisseur socio-environnemental énergies fossiles

« Article L. 312-41-…. – Lorsque la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs pour leurs offres de marché à destination des consommateurs finals domestiques, constatée par arrêté ministériel, est inférieure à 45 euros par mégawattheure, les tarifs prévus aux articles L. 312-35 et L. 312-36 du présent code exprimés en euro par unité de la base d’imposition déterminée dans les conditions prévues à l’article L. 312-19, sont corrigés d’un montant permettant d’atteindre un prix moyen de 45 euros par mégawattheure.

« Lorsque la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs pour leurs offres de marché à destination des consommateurs finals domestique, constatée par arrêté ministériel, est supérieure à 150 euros par mégawattheure, les tarifs prévus aux articles L. 312-35 et L. 312-36 du présent code exprimés en euro par unité de la base d’imposition déterminée dans les conditions prévues à l’article L. 312-19, sont corrigés d’un montant permettant de maintenir ledit prix moyen à 150 euros par mégawattheure.

« Cette modification est effectuée si la moyenne, du trimestre précèdent, des prix publiés chaque mois par la Commission de régulation de l’énergie en application de l’arrêté du 18 avril 2023 relatif à la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs prévue à l’article 181 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, est inférieure au prix mentionné au premier alinéa du présent article ou est supérieure au prix mentionné au deuxième alinéa du présent article. Cette modification s’applique à compter du 21 du premier mois du trimestre suivant celui au titre duquel une modification est nécessaire.

« Le ministre chargé du budget constate par arrêté les modifications de tarifs résultant des alinéas précédents. Un décret fixe les modalités d’application. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

L’année 2022 a été marquée par l’envolée du prix du gaz sur les marchés. Cette instabilité a eu des conséquences sociales et environnementales. D’une part, la facture d’électricité des ménages est devenue disproportionnée par rapport aux revenus, et l’État a dû mettre en place un bouclier tarifaire pour limiter la hausse. D’autre part, les projets d’EnR&R, et notamment ceux concernant les réseaux de chaleur, ont connu un attrait auprès de la population sans précédent, et ils ont pu émerger car la hausse du prix des énergies fossiles assurait leur rentabilité économique.

Au regard de ces éléments, il apparaît nécessaire d’adapter les outils fiscaux sur le gaz afin de permettre de rendre avantageuse la transition énergétique (opérations d’efficacité énergétique et développement des EnR&R) même en dehors des périodes de crises. Il apparaît également indispensable de conserver des mécanismes de protection en cas d’envolée des prix trop importante pour les ménages, les entreprises et les collectivités.

Partant de ce constat, le présent amendement propose la mise en place d’un amortisseur socio-environnemental sur le prix du gaz.  

L’amortisseur socio environnemental consiste à maintenir le prix du gaz : 

·        Au-dessus d’un prix plancher, de manière à garantir la compétitivité des énergies renouvelables et de récupération produites localement et un temps de retour acceptable pour les travaux de rénovation globale 

·         Au-dessous d’un prix plafond qui reste soutenable socialement 

L’actuelle TICGN, définie à l’article L312-36 du Code des impositions sur les biens et services est modifiée, pour être complétée d’un montant variable. Ce montant est actualisé chaque mois pour que la somme du coût d’approvisionnement du gaz et du coût des CEE atteignent 45€ / MWh (cela correspond à un prix TTC pour les consommateurs finals de 80-90 €/MWh). A l’inverse, lorsque ce même prix de référence communiqué par la CRE dépasse 150 €/MWh (cela correspond a un prix TTC pour les consommateurs finals de l’ordre de 200 €/MWh), le montant de la TICGN est corrigé d'un montant permettant de maintenir le prix de référence à 150 euros par mégawattheure. La valeur de prix plafond pourrait être modulée en fonction de la part de biogaz dans les réseaux. Plus la part de biogaz dans les réseaux est importante, plus le prix plafond pourrait être abaissé.

Le coût d’approvisionnement est celui communiqué par la CRE, conformément à l’arrêté du 18 avril 2023 relatif à la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d'approvisionnement des fournisseurs.

Ces niveaux de prix permettent au regard du cadre économique de réalisation des opérations d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables et de récupération (chaleur renouvelable prioritairement) une compétitivité de ces derniers dans la durée par rapport aux énergies fossiles et une prévisibilité nécessaire. Ils permettent d’instaurer également un signal prix sur les énergies fossiles pérenne indispensable à la mobilisation de tous les acteurs en faveur de la transition énergétique.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-810 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. BOURGI, CARDON et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, FÉRAUD, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT et MM. TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le paragraphe 2 de la sous-section 2 de la section 3 du chapitre II du titre 1er du livre III du code des impositions sur les biens et services, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« Paragraphe …

« Amortisseur socio-environnemental énergies fossiles

« Article L. 312-41-…. – Lorsque la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs pour leurs offres de marché à destination des consommateurs finals domestiques, constatée par arrêté ministériel, est inférieure à 45 euros par mégawattheure, les tarifs prévus aux articles L. 312-35 et L. 312-36 du présent code exprimés en euro par unité de la base d’imposition déterminée dans les conditions prévues à l’article L. 312-19, sont corrigés d’un montant permettant d’atteindre un prix moyen de 45 euros par mégawattheure.

« Lorsque la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs pour leurs offres de marché à destination des consommateurs finals domestique, constatée par arrêté ministériel, est supérieure à 150 euros par mégawattheure, les tarifs prévus aux articles L. 312-35 et L. 312-36 du présent code exprimés en euro par unité de la base d’imposition déterminée dans les conditions prévues à l’article L. 312-19, sont corrigés d’un montant permettant de maintenir ledit prix moyen à 150 euros par mégawattheure.

« Cette modification est effectuée si la moyenne, du trimestre précèdent, des prix publiés chaque mois par la Commission de régulation de l’énergie en application de l’arrêté du 18 avril 2023 relatif à la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs prévue à l’article 181 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, est inférieure au prix mentionné au premier alinéa du présent article ou est supérieure au prix mentionné au deuxième alinéa du présent article. Cette modification s’applique à compter du 21 du premier mois du trimestre suivant celui au titre duquel une modification est nécessaire.

« Le ministre chargé du budget constate par arrêté les modifications de tarifs résultant des alinéas précédents. Un décret fixe les modalités d’application. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement propose de mettre en place un amortisseur socio-environnemental sur le prix du gaz, destiné à garantir à la fois la compétitivité des énergies renouvelables et de récupération (EnR&R) et la soutenabilité sociale pour les ménages, entreprises et collectivités. 

L’année 2022 a été marquée par l’envolée du prix du gaz sur les marchés, entraînant des conséquences sociales et environnementales majeures. D’un côté, les factures d’électricité ont explosé, nécessitant l’intervention de l’État viaun bouclier tarifaire. De l’autre, la hausse des prix des énergies fossiles a favorisé l’émergence de projets d’énergies renouvelables et de récupération, notamment pour les réseaux de chaleur, en leur assurant une rentabilité économique. 

Face à ces constats, il est nécessaire d’adapter la fiscalité sur le gaz pour encourager durablement la transition énergétique, même en dehors des périodes de crises, tout en maintenant des mécanismes de protection contre des hausses excessives de prix. 

L’amortisseur socio-environnemental proposé maintient le prix du gaz : 

- Au-dessus d’un prix plancher, pour assurer la compétitivité des EnR&R et garantir un temps de retour acceptable pour les travaux de rénovation globale. 

- Au-dessous d’un prix plafond, afin de préserver la soutenabilité sociale. 

Concrètement, l’actuelle TICGN (Taxe Intérieure sur la Consommation de Gaz Naturel), définie à l’article L312-36 du Code des impositions sur les biens et services, serait modifiée pour inclure un montant variable. Ce montant serait actualisé chaque mois : 

- Si le coût d’approvisionnement du gaz et des CEE tombe en dessous de 45 €/MWh (correspondant à un prix TTC de 80-90 €/MWh pour les consommateurs), la TICGN serait ajustée pour maintenir ce seuil. 

- Si ce même coût dépasse 150 €/MWh (environ 200 €/MWh TTC), la TICGN serait réduite pour ramener le prix à ce plafond. 

La valeur de ce prix plafond pourrait être modulée selon la part de biogaz dans les réseaux : plus cette part est élevée, plus le plafond pourrait être abaissé. 

Ce mécanisme permet d’assurer une compétitivité durable des EnR&R face aux énergies fossiles, tout en instaurant un signal prix stable et prévisible pour mobiliser les acteurs en faveur de la transition énergétique.

Cet amendement a été élaboré en collaboration avec l’association AMORCE.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1178

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le paragraphe 2 de la sous-section 2 de la section 3 du chapitre II du titre 1er du livre III du code des impositions sur les biens et services, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« Paragraphe …

« Amortisseur socio-environnemental énergies fossiles

« Article L. 312-41-…. – Lorsque la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs pour leurs offres de marché à destination des consommateurs finals domestiques, constatée par arrêté ministériel, est inférieure à 45 euros par mégawattheure, les tarifs prévus aux articles L. 312-35 et L. 312-36 du présent code exprimés en euro par unité de la base d’imposition déterminée dans les conditions prévues à l’article L. 312-19, sont corrigés d’un montant permettant d’atteindre un prix moyen de 45 euros par mégawattheure.

« Lorsque la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs pour leurs offres de marché à destination des consommateurs finals domestique, constatée par arrêté ministériel, est supérieure à 150 euros par mégawattheure, les tarifs prévus aux articles L. 312-35 et L. 312-36 du présent code exprimés en euro par unité de la base d’imposition déterminée dans les conditions prévues à l’article L. 312-19, sont corrigés d’un montant permettant de maintenir ledit prix moyen à 150 euros par mégawattheure.

« Cette modification est effectuée si la moyenne, du trimestre précèdent, des prix publiés chaque mois par la Commission de régulation de l’énergie en application de l’arrêté du 18 avril 2023 relatif à la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs prévue à l’article 181 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, est inférieure au prix mentionné au premier alinéa du présent article ou est supérieure au prix mentionné au deuxième alinéa du présent article. Cette modification s’applique à compter du 21 du premier mois du trimestre suivant celui au titre duquel une modification est nécessaire.

« Le ministre chargé du budget constate par arrêté les modifications de tarifs résultant des alinéas précédents. Un décret fixe les modalités d’application. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’année 2022 a été marquée par l’envolée du prix du gaz sur les marchés. Cette instabilité a eu des conséquences sociales et environnementales. D’une part, la facture d’électricité des ménages est devenue disproportionnée par rapport aux revenus, et l’État a dû mettre en place un bouclier tarifaire pour limiter la hausse. D’autre part, les projets d’EnR&R, et notamment ceux concernant les réseaux de chaleur, ont connu un attrait auprès de la population sans précédent, et ils ont pu émerger car la hausse du prix des énergies fossiles assurait leur rentabilité économique.

Au regard de ces éléments, il apparaît nécessaire d’adapter les outils fiscaux sur le gaz afin de permettre de rendre avantageuse la transition énergétique (opérations d’efficacité énergétique et développement des EnR&R) même en dehors des périodes de crises. Il apparaît également indispensable de conserver des mécanismes de protection en cas d’envolée des prix trop importante pour les ménages, les entreprises et les collectivités.

Partant de ce constat, le présent amendement propose la mise en place d’un amortisseur socio-environnemental sur le prix du gaz.  

L’amortisseur socio environnemental consiste à maintenir le prix du gaz : 

·        Au-dessus d’un prix plancher, de manière à garantir la compétitivité des énergies électriques et de récupération produites localement et un temps de retour acceptable pour les travaux de rénovation globale 

·         Au-dessous d’un prix plafond qui reste soutenable socialement 

L’actuelle TICGN, définie à l’article L312-36 du Code des impositions sur les biens et services est modifiée, pour être complétée d’un montant variable. Ce montant est actualisé chaque mois pour que la somme du coût d’approvisionnement du gaz et du coût des CEE atteignent 45€ / MWh (cela correspond à un prix TTC pour les consommateurs finals de 80-90 €/MWh). A l’inverse, lorsque ce même prix de référence communiqué par la CRE dépasse 150 €/MWh (cela correspond a un prix TTC pour les consommateurs finals de l’ordre de 200 €/MWh), le montant de la TICGN est corrigé d’un montant permettant de maintenir le prix de référence à 150 euros par mégawattheure. La valeur de prix plafond pourrait être modulée en fonction de la part de biogaz dans les réseaux. Plus la part de biogaz dans les réseaux est importante, plus le prix plafond pourrait être abaissé.

Le coût d’approvisionnement est celui communiqué par la CRE, conformément à l’arrêté du 18 avril 2023 relatif à la référence de prix du gaz sur les marchés représentative des coûts d’approvisionnement des fournisseurs.

Ces niveaux de prix permettent au regard du cadre économique de réalisation des opérations d’économie d’énergie et de développement des énergies renouvelables et de récupération (chaleur renouvelable prioritairement) une compétitivité de ces derniers dans la durée par rapport aux énergies fossiles et une prévisibilité nécessaire. Ils permettent d’instaurer également un signal prix sur les énergies fossiles pérenne indispensable à la mobilisation de tous les acteurs en faveur de la transition énergétique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2145

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° La seconde phrase du dernier alinéa de l’article L. 312-45 est supprimée ;

2° Après l’article L. 312-45, il est inséré un article L. 312-45-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 312-45-1. – Les entreprises ou les périmètres d’activités les plus exposés aux prix de l’électricité sont classés dans les catégories suivantes, déterminées en fonction du niveau d’intensité énergétique mentionné au 2° de l’article L. 312-44 apprécié uniquement sur l’électricité :

« 

NIVEAU D’INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE APPRÉCIÉ SUR L’ÉLECTRICITÉ

EXPOSITION AU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ

Supérieur ou égal à 0,5 %

Grand consommateur d’électricité

Supérieur ou égal à 2,25 %

Electro-sensible

Supérieur ou égal à 6,75 %

Electro-intensif

Supérieur ou égal à 13,5 %

Hyper électro-intensif

 » ;

3° À  l’article L. 312-57-2, après les mots : « une entreprise », la fin du 2° est ainsi rédigée : « grande consommatrice d’électricité. » ;

4° Après les mots : « par les exploitants », la fin de l’article L. 312-59 est ainsi rédigée : « grands consommateurs d’électricité. » ;

5° À  la dernière ligne de la première colonne du tableau du second alinéa de l’article L. 312-64, les mots : « entreprises industrielles électro-intensives » sont remplacés par les mots : « activités industrielles exposées au prix de l’électricité » ;

6° L’article L. 312-65 est ainsi rédigé :

« Art. L. 312-65. - Les tarifs réduits de l’électricité consommée pour les besoins des activités industrielles exposées au prix de l’électricité mentionnés à l’article L. 312-64, déterminés en fonction de cette exposition et exprimés en euros par mégawattheure, ainsi que les articles prévoyant leurs conditions d’application sont les suivants :

« 

EXPOSITION AU PRIX DE L’ÉLECTRICITÉ DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES

CONDITIONS D’APPLICATION

TARIF RÉDUIT

(€/MWh)

Activités grandes consommatrices d’électricité

L. 312-71 et L. 312-72

7,5

Activités électro-sensibles

L. 312-71 et L. 312-72

5

Activités électro-intensives

L. 312-71 et L. 312-72

2

Activités hyper électro-intensives

L. 312-71

0,5

» ;

7° À  l’article L. 312-70 :

a) Le 6° est ainsi modifié :

- Le mot : « installation » est remplacé par le mot : « infrastructure » ;

- Il est complété par les mots : « en fonction de l’espace occupé par les équipements informatiques et, le cas échéant, de leur utilisation » ;

b) Le 8° est ainsi rédigé :

« 8° Les activités réalisées au moyen de l’infrastructure sont électro-sensibles. » ;

8° L’article L. 312-71 est ainsi rédigé :

« Art. L. 312-71. - Relève d’un tarif réduit de l’accise l’électricité consommée dans les conditions cumulatives suivantes :

« 1° Elle est consommée par une entreprise dont le niveau d’électro-intensité est au moins égal au niveau que l’article L. 312-65 associe à ce tarif réduit ;

« 2° Elle est consommée pour les besoins d’une ou plusieurs des activités suivantes :

« a) L’extraction de produits minéraux et leur service de soutien, relevant des industries extractives ;

« b) La transformation physique ou chimique de matériaux, substances ou composants, relevant des industries manufacturières ;

« c) La production ou la distribution d’électricité, de gaz, de vapeur ou d’air conditionné, lorsqu’elle concourt directement à la réalisation d’une activité mentionnée au a ou au b ou à la distribution de chaleur ou de froid au moyen d’un réseau public ;

« d) La production ou la distribution d’eau, l’assainissement, la gestion des déchets et la dépollution.

« Les activités mentionnées au 2° sont celles qui sont classées sous les sections correspondantes de la nomenclature statistique des activités économiques mentionnées à l’article L. 312-47. » ;

9° Le 1° de l’article L. 312-71 est ainsi rédigé :

« 1° Elle est consommée par une entreprise qui, compte tenu de son exposition au prix de l’électricité, relève de la catégorie que l’article L. 312-65 associe à ce tarif réduit ; » ;

10° Les trois premiers alinéas de l’article L. 312-72 sont ainsi rédigés :

« Relève d’un tarif réduit de l’accise l’électricité consommée dans les conditions cumulatives suivantes :

« 1° Elle est consommée par une entreprise dont le niveau d’électro-intensité est au moins égal au niveau que l’article L. 312-65 associe à ce tarif réduit ;

« 2° Elle est consommée pour les besoins d’une ou plusieurs des activités suivantes : » ;

11° L’article L. 312-72 est ainsi rédigé :

« Art. L. 312-72. - Par dérogation au 1° de l’article L. 312-71, est retenu le tarif réduit directement inférieur à celui que l’article L. 312-65 associe à une exposition au prix de l’électricité lorsque les conditions cumulatives suivantes sont remplies :

« 1° L’électricité est consommée par une entreprise grande consommatrice d’électricité, électro-sensible ou électro-intensive ;

« 2° L’électricité est consommée pour les besoins d’une ou plusieurs des activités suivantes :

« a) Celles déterminées par arrêté du ministre chargé de l’économie parmi les activités mentionnées aux a et b du 2° de l’article L. 312-71 et dont les produits présentent la plus forte exposition à la concurrence internationale ou constituent des intrants dans la production de tels produits ;

« b) Celle mentionnée au c du 2° du même article L. 312-71, lorsqu’elle est concourt directement à la réalisation des activités mentionnées au a du présent 2°. » ;

12° L’article L. 312-73 est abrogé.

II. - Le I s’applique à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna.

III. -  Le I entre en vigueur le 1er janvier 2026, à l’exception du a du 7°, du 8° et du 10° qui entrent en vigueur le 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement a pour objet de renforcer et de sécuriser le soutien aux entreprises grandes consommatrices d’électricité apporté par les tarifs réduits d’accises.

La directive 2003/96/CE du 27 octobre 2003 restructurant le cadre communautaire de taxation des produits énergétiques et de l’électricité autorise les États-membres de l’Union européenne à appliquer un taux d’accise réduit aux entreprises « grandes consommatrices d’énergie ». La France a décidé de recourir à cette faculté.

En l’état actuel du droit, les consommations d’électricité des activités industrielles sont soumises à sept tarifs réduits d’accise sur l’électricité compris entre 0,5 et 7,5 €/MWh. Ces sept tarifs, mentionnés à l’article L. 312-65 du CIBS, sont appliqués en fonction du niveau d’électro-intensité de l’entreprise bénéficiaire et de l’exposition à la concurrence internationale de l’activité pour lesquelles les consommations sont réalisées.

Cette grille tarifaire se révèle toutefois complexe et repose sur des sous-périmètres qui ne sont pas cohérents avec les objectifs de politique industrielle. En outre, les différents niveaux d’électro-intensité ne répondent à aucune logique de segmentation pré-identifiée. L’exposition à la concurrence internationale est quant à elle appréciée par référence à des listes de secteurs datées et partiellement non pertinentes.

Par ailleurs, comme l’a signalé l’inspection générale des finances, en raison de malfaçons dans la définition de certains périmètres, des acteurs non industriels bénéficient de certains tarifs réduits de manière indue. Environ 11 % des consommations sont concernées, ce qui cause un surcoût de l’ordre de plusieurs centaines de millions d’euros par an.

Le présent amendement, qui a fait l’objet de travaux conjoints avec les organisations représentatives des secteurs industriels, permet une rationalisation des tarifs réduits d’accise sur l’électricité bénéficiant à certaines entreprises industrielles électro-intensives en deux étapes :

- dès 2025, dans le cadre du maintien du bouclier tarifaire pour l’industrie, une clarification du périmètre permettra d’éviter les pratiques de contournements identifiées ;

- à compter de 2026, la refonte de la grille conduira à une simplification substantielle (passage de sept à quatre tarifs) et à une mise à jour de la liste des activités exposées, directement ou indirectement, à la concurrence internationale, au moyen d’un  renvoi à un texte réglementaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-293 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. COURTIAL, CAMBIER, LEVI et HENNO, Mme SAINT-PÉ, M. MENONVILLE, Mmes Olivia RICHARD, DUMONT, VÉRIEN et HERZOG, M. KERN, Mmes ROMAGNY et JACQUEMET et M. DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services, les mots : « , autres que les pommes de terre, » sont supprimés.

Objet

Le présent amendement vise à réduire la distorsion de concurrence entre les fabricants de chips implantés en France et ceux établis dans d’autres pays de l’Union européenne, notamment en Belgique. 

En France, nos fabricants de chips, y compris ceux produisant des chips artisanales, sont assujettis à l’accise sur les gaz naturels et, contrairement aux autres fabricants de légumes déshydratés implantés dans l’hexagone, ne bénéficient pas du tarif réduit prévu à l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services (CIBS). 

Ainsi, ils restent soumis au tarif normal, tandis que leurs concurrents internationaux, implantés en Belgique supportent une taxation équivalente au tarif réduit français, ce qui leur permet de produire à un coût inférieur à celui de nos fabricants français. 

Le législateur se trouve donc face à deux options :

• Soit supprimer le tarif réduit de l’accise sur les gaz naturels pour tous les fabricants de légumes déshydratés, au risque de fragiliser gravement ces derniers ; 
• Soit étendre ce tarif réduit aux fabricants de chips implantés en France, actuellement les seuls exclus du dispositif.

Le second choix, peu coûteux pour nos finances publiques, relève du bon sens, car il favorise non seulement la compétitivité de nos fabricants français, mais aussi l’emploi et le développement de nos territoires ruraux. Cette mesure s’inscrit dans une logique d’équité et de justice fiscale, tout en étant pleinement conforme au droit de l’Union européenne, notamment à la directive (UE) 2020/262, qui encadre le régime général des accises sur les produits énergétiques. 

L’objectif est de favoriser la reconquête du marché français, à l’image de ce qui se passe dans le secteur de la frite, où des usines rouvrent en France depuis que la fiscalité française s’est alignée sur celle de la Belgique.



NB :La présente rectification résulte de la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-329 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services, les mots : « , autres que les pommes de terre, » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à réduire la distorsion de concurrence entre les fabricants de chips implantés en France et ceux établis dans d’autres pays de l’Union européenne, notamment en Belgique.

En France, nos fabricants de chips, y compris ceux produisant des chips artisanales, sont assujettis à l’accise sur les gaz naturels et, contrairement aux autres fabricants de légumes déshydratés implantés dans l’hexagone, ne bénéficient pas du tarif réduit prévu à l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services (CIBS).

Ainsi, ils restent soumis au tarif normal, tandis que leurs concurrents internationaux, implantés en Belgique supportent une taxation équivalente au tarif réduit français, ce qui leur permet de produire à un coût inférieur à celui de nos fabricants français.

Le Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou, a d’ailleurs souligné cette incohérence dans son rapport intitulé « Reconquête de l’appareil productif : la bataille du commerce extérieur ». 

Le législateur se trouve donc face à deux options :

• Soit supprimer le tarif réduit de l’accise sur les gaz naturels pour tous les fabricants de légumes déshydratés, au risque de fragiliser gravement ces derniers ;

• Soit étendre ce tarif réduit aux fabricants de chips implantés en France, actuellement les seuls exclus du dispositif.

Le second choix, peu coûteux pour nos finances publiques, relève du bon sens, car il favorise non seulement la compétitivité de nos fabricants français, mais aussi l’emploi et le développement de nos territoires ruraux. Cette mesure s’inscrit dans une logique d’équité et de justice fiscale, tout en étant pleinement conforme au droit de l’Union européenne, notamment à la directive (UE) 2020/262, qui encadre le régime général des accises sur les produits énergétiques.

L’objectif est de favoriser la reconquête du marché français, à l’image de ce qui se passe dans le secteur de la frite, où des usines rouvrent en France depuis que la fiscalité française s’est alignée sur celle de la Belgique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-821 rect. quater

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. BLEUNVEN, Mmes HAVET et BILLON, MM. CANÉVET, DHERSIN et FOLLIOT, Mmes GACQUERRE et HOUSSEAU, MM. KLINGER et LONGEOT et Mmes SOLLOGOUB et PERROT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services, les mots : « , autres que les pommes de terre, » sont supprimés.

Objet

Cet amendement vise à rétablir une concurrence équitable entre les fabricants de chips implantés France et ceux d’autres pays de l’Union européenne, notamment la Belgique.

En France, nos fabricants de chips, y compris ceux produisant des chips artisanales, sont assujettis à l’accise sur les gaz naturels. Contrairement aux autres producteurs de légumes déshydratés en France, ils ne bénéficient pas du tarif réduit prévu à l’article L. 312-62 du Code des impositions sur les biens et services (CIBS).

Par conséquent, ils restent soumis au tarif normal, tandis que leurs concurrents implantés en Belgique bénéficient d’une taxation équivalente au tarif réduit français, leur permettant de produire à un coût inférieur à celui de nos fabricants nationaux.

Cette incohérence a par ailleurs été relevée par le Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou, dans son rapport intitulé « Reconquête de l’appareil productif : la bataille du commerce extérieur ».

Deux solutions s’offrent donc au législateur :

Supprimer le tarif réduit de l’accise sur les gaz naturels pour tous les producteurs de légumes déshydratés, ce qui risquerait de déstabiliser ce secteur. Étendre le bénéfice du tarif réduit aux fabricants de chips français, actuellement les seuls exclus.

La seconde option, peu coûteuse pour les finances publiques, apparaît comme un choix judicieux. Elle permettrait de renforcer la compétitivité de nos fabricants, de soutenir l’emploi et de dynamiser nos territoires ruraux. Cette mesure est conforme aux principes d’équité et de justice fiscale, et respecte la directive (UE) 2020/262 sur les accises des produits énergétiques.

L’objectif est de favoriser la reconquête du marché français, à l’image de ce qui se passe dans le secteur de la frite, où des usines rouvrent en France depuis que la fiscalité française s’est alignée sur celle de la Belgique.



NB :La présente rectification résulte de la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1415 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. UZENAT et PLA, Mme BÉLIM et M. ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services, les mots : « , autres que les pommes de terre, » sont supprimés.

Objet

Le présent amendement vise à réduire la distorsion de concurrence entre les fabricants de chips implantés en France et ceux établis dans d’autres pays de l’Union européenne, notamment en Belgique.

En France, nos fabricants de chips, y compris ceux produisant des chips artisanales, sont assujettis à l’accise sur les gaz naturels et, contrairement aux autres fabricants de légumes déshydratés implantés dans l’hexagone, ne bénéficient pas du tarif réduit prévu à l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services (CIBS).

Ainsi, ils restent soumis au tarif normal, tandis que leurs concurrents internationaux implantés en Belgique supportent une taxation équivalente au tarif réduit français, ce qui leur permet de produire à un coût inférieur à celui de nos fabricants français.

Le Haut-Commissaire au Plan a d’ailleurs souligné cette incohérence dans son rapport intitulé « Reconquête de l’appareil productif : la bataille du commerce extérieur ».  

Le législateur se trouve donc face à deux options :

• Soit supprimer le tarif réduit de l’accise sur les gaz naturels pour tous les fabricants de légumes déshydratés, au risque de fragiliser gravement ces derniers ;

• Soit étendre ce tarif réduit aux fabricants de chips implantés en France, actuellement les seuls exclus du dispositif.

Le second choix, peu coûteux pour nos finances publiques, relève du bon sens, car il favorise non seulement la compétitivité de nos fabricants français, mais aussi l’emploi et le développement de nos territoires ruraux. Cette mesure s’inscrit dans une logique d’équité et de justice fiscale, tout en étant pleinement conforme au droit de l’Union européenne, notamment à la directive (UE) 2020/262, qui encadre le régime général des accises sur les produits énergétiques.

L’objectif est de favoriser la reconquête du marché français, à l’image de ce qui se passe dans le secteur de la frite, où des usines rouvrent en France depuis que la fiscalité française s’est alignée sur celle de la Belgique.



NB :La présente rectification résulte de la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1629 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme LINKENHELD, M. Patrice JOLY, Mme DANIEL, MM. BOURGI, MICHAU et TEMAL, Mme BROSSEL, M. JACQUIN et Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services, les mots : « , autres que les pommes de terre, » sont supprimés.

Objet

Le présent amendement vise à réduire la distorsion de concurrence entre les fabricants de chips implantés en France et ceux établis dans d’autres pays de l’Union européenne, notamment en Belgique.

 En France, nos fabricants de chips, y compris ceux produisant des chips artisanales, sont assujettis à l’accise sur les gaz naturels et, contrairement aux autres fabricants de légumes déshydratés implantés dans l’hexagone, ne bénéficient pas du tarif réduit prévu à l’article L. 312-62 du code des impositions sur les biens et services (CIBS).

 Ainsi, ils restent soumis au tarif normal, tandis que leurs concurrents internationaux, implantés en Belgique supportent une taxation équivalente au tarif réduit français, ce qui leur permet de produire à un coût inférieur à celui de nos fabricants français.

 Le Haut-Commissaire au Plan, François Bayrou, a d’ailleurs souligné cette incohérence dans son rapport intitulé « Reconquête de l’appareil productif : la bataille du commerce extérieur ». 

 Le législateur se trouve donc face à deux options :

 • Soit supprimer le tarif réduit de l’accise sur les gaz naturels pour tous les fabricants de légumes déshydratés, au risque de fragiliser gravement ces derniers ;

• Soit étendre ce tarif réduit aux fabricants de chips implantés en France, actuellement les seuls exclus du dispositif.

 Le second choix, peu coûteux pour nos finances publiques, relève du bon sens, car il favorise non seulement la compétitivité de nos fabricants français, mais aussi l’emploi et le développement de nos territoires ruraux. Cette mesure s’inscrit dans une logique d’équité et de justice fiscale, tout en étant pleinement conforme au droit de l’Union européenne, notamment à la directive (UE) 2020/262, qui encadre le régime général des accises sur les produits énergétiques. 

L’objectif est de favoriser la reconquête du marché français, à l’image de ce qui se passe dans le secteur de la frite, où des usines rouvrent en France depuis que la fiscalité française s’est alignée sur celle de la Belgique.



NB :La présente rectification résulte de la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2090

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre II du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Le 1° de l’article L. 312-17 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour le respect de cette condition, il n’est pas tenu compte, le cas échéant, des quantités d’électricité mentionnées à l’article L. 312-17-1 ; »

2° La sous-section 3 de la section 2 est complétée par un article L. 312-17-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 312-17-1. – Ne constitue par le fait générateur de l’accise la consommation d’électricité par la personne qui l’a produite à partir de l’énergie stockée à bord d’un véhicule terrestre à moteur autorisé à la circulation publique au moyen d’une installation ayant pour objet l’alimentation du ou des moteurs de ce véhicule ou des autres dispositifs à bord. » ;

3° Le second alinéa de l’article L. 312-32 est complété par les mots : « ou de l’article L. 312-17-1 » ;

4° La sous-section 1 de la section 5 est complétée par deux articles L. 312-95-1 et L. 312-95-2 ainsi rédigés :

« Art. L. 312-95-1. – Lorsqu’une personne fournit à une autre personne l’électricité issue d’un véhicule dans le cadre d’une opération de restitution de l’énergie stockée à bord de ce véhicule au sens de l’article L. 312-95-2, la personne qui acquiert l’électricité issue de cette opération exerce le droit à remboursement de l’accise résultant de l’exonération prévue à l’article L. 312-32 dont relève l’électricité qui alimente ce même véhicule.

« Art. L. 312-95-2. – L’opération de restitution de l’énergie stockée à bord d’un véhicule s’entend de la fourniture de l’électricité produite par la batterie d’un véhicule terrestre à moteur autorisé à la circulation publique à des fins autres que le fonctionnement de ce véhicule.

« L’électricité qui alimente le véhicule mentionné au premier alinéa s’entend de celle qui est consommée pour stocker l’énergie dans la batterie. L’électricité issue du véhicule s’entend de celle produite à partir de l’énergie stockée dans la batterie et utilisée à des fins autres que le fonctionnement du véhicule.

« La batterie d’un véhicule s’entend de l’installation de stockage d’énergie d’origine électrique à bord d’un moyen de transport qui a pour objet principal le fonctionnement de ce moyen de transport.

« Le fonctionnement d’un moyen de transport s’entend de l’alimentation en énergie d’un ou plusieurs de ses moteurs ou des autres dispositifs à bord. »

II. – Le I s’applique à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’assurer la neutralité de l’accise dans le cadre du développement du stockage d’électricité au moyen des batteries à bord des véhicules électriques en sécurisant le cadre fiscal qui lui est applicable.

L’essor des véhicules électriques dotés d’une capacité de charge bidirectionnelle pourrait participer, à terme, à un meilleur pilotage du réseau et permettre aux propriétaires de ces voitures une meilleure maîtrise de leur facture d’électricité. Dans ce contexte, le gestionnaire de réseau a, depuis 2022, certifié la participation des batteries de véhicules électriques de flottes d’entreprises à l’équilibre temps-réel du système électrique. Les premières offres à destination des particuliers commencent à se développer.

Une voiture électrique dotée d’une batterie bidirectionnelle connectée à une borne de recharge elle-même bidirectionnelle peut soutirer de l’électricité au réseau en période de faible demande et restituer ultérieurement une partie de cette électricité, soit pour la consommation domestique du propriétaire du véhicule (modèle dit « du véhicule vers la maison » ou « vehicle to home » - V2H), soit pour la réinjecter sur le réseau électrique public en période de forte demande (modèle dit « du véhicule vers le réseau » ou « vehicle to grid » - V2G).

Les règles actuelles de l’accise sur l’électricité représentent un frein au développement de tels schémas et induisent des charges administratives rédhibitoires et une potentielle taxation en chaîne. En l’état actuel du droit, en effet, le propriétaire d’un véhicule électrique alimenté par une borne bidirectionnelle serait redevable de l’accise, en tant qu’autoconsommateur, sur les quantités d’électricité issues de la borne de recharge et consommées par son véhicule ou pour des usages domestiques. En outre, il est nécessaire d’organiser la non-taxation de l’électricité stockée dans la batterie et restituée puisque cette dernière sera soumise à l’accise lors de sa consommation définitive en bout de chaîne.

Afin d’assurer la neutralité de l’accise, le présent amendement prévoit deux mesures :

- d’une part, il prévoit que toute l’électricité issue de la batterie d’un véhicule électrique et consommée pour les besoins de ce véhicule, ou plus globalement du détenteur du véhicule, n’est pas soumise à l’accise. En effet, l’accise a déjà été prélevée au moment de l’alimentation de la batterie ;

- d’autre part, il précise que, en cas de fourniture de l’électricité issue de la batterie du véhicule, la personne qui acquiert cette électricité pourra solliciter un remboursement de l’accise prélevée au moment de l’alimentation de la batterie. Ce remboursement portera non seulement sur les quantités acquises mais également sur les pertes induites par le stockage et pouvant être imputées à l’opération.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-694

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La huitième ligne de la dernière colonne du tableau du second alinéa de l’article L. 312-48 du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifiée :

1° À compter du 1er janvier 2025, le montant : « 45,19 » est remplacé par le montant : « 47,19 » ;

2° À compter du 1er janvier 2026, le montant : « 47,19 » est remplacé par le montant : « 49,19 ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent supprimer, d’ici 2026, le dégrèvement supplémentaire accordé au transport routier de marchandises.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1636

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. GONTARD, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 312-55 du code des impositions sur les biens et services est supprimé.

Objet

Le régime fiscal applicable aux activités de navigation maritime et au transport de marchandises sur ces voies questionne la pertinence de la politique environnementale française.

Responsable d’une pollution dont l’impact environnemental est supérieur à celui de l’automobile, le transport maritime demeure toutefois bénéficiaire d’une exonération de taxe sur les carburants. Alors que l’acheminement de marchandises se fait essentiellement au moyen du fret maritime, les émissions d’oxyde de soufre qu’il génère et leurs lourdes conséquences sanitaires et écologiques ne peuvent que contraster avec la faiblesse des réglementations sur ces carburants.

Afin de rétablir une cohérence dans le traitement de l’urgence environnementale par la France, le présent amendement propose que le fret maritime participe à hauteur de son impact sur les écosystèmes à l’effort fiscal français en faveur de la transition écologique. En ce sens, il est estimé nécessaire que ce secteur soit concerné par les prélèvements de taxe sur les carburants.

Alors que les armateurs français, au premier rang desquels CMA – CGM, réalisent des profits très importants (3,3 milliards de dollars pour CMA-CGM au premier semestre 2023), le maintien de cette exonération paraît d’autant plus aberrant.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-325 rect.

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 312-55 du code des impositions sur les biens et les services est complété par sept alinéas ainsi rédigés :  

« Une suppression, par tranches de 30 % les deux premières années, et 40 % la troisième année, du tarif réduit mentionné au premier alinéa du présent article de l’accise sur les produits taxables en tant que carburant ou combustible consommés entre le 1er janvier 2025 et le 1er janvier 2028, et du tarif réduit mentionné au troisième alinéa du présent article de l’accise sur les produits taxables en tant que carburant ou combustible destinés à l’avitaillement entre le 1er janvier 2025 et le 1er janvier 2028, est prévue par décret. 

« Le présent article ne s’applique pas aux produits taxables en tant que carburant ou combustible mentionnés dans le précédent alinéa consommés ou destinés à l’avitaillement après le 1er janvier 2028. 

« Le décret précité précise également la mise en œuvre de la suppression totale, prévue au précédent alinéa, au 1er janvier 2028. 

« Les dispositions des trois précédents alinéas ne s’appliquent pas : 

« – aux produits taxables en tant que carburant ou combustible consommés pour les besoins de la navigation maritime au sens de l’article L. 5000-1 du code des transports, lorsque le déplacement est inhérent à la réalisation, par l’utilisateur d’un engin flottant d’une longueur inférieure ou égale à 24 mètres exploité par une société de pêche artisanale telle que définie à l’article L. 931-2 du code rural et de la pêche maritime, d’une activité économique ; 

« – aux produits taxables en tant que carburant ou combustible destinés à l’avitaillement des engins flottants armés pour un usage professionnel mentionné à l’article L. 5231-2 du code des transports et exploités par une société de pêche artisanale telle que définie à l’article L. 931-2 du code rural et de la pêche maritime ; 

« – aux produits taxables en tant que carburant ou combustible consommés pour les besoins de la navigation maritime au sens de l’article L. 5000-1 du code des transports, lorsque le déplacement est inhérent à l’exercice par les autorités publiques d’activités non économiques. » 

Objet

En janvier 2024, BLOOM et l’Institut Rousseau ont publié une estimation inédite des aides publiques au secteur de la pêche en France entre 2020 et 202210. Ce rapport montre que la détaxe sur le carburant a représenté 203 millions d’euros en 2021, soit 63% du montant total des subventions publiques accordées au secteur. Près de 47% des subventions au carburant ont été captées par des navires de plus de 24 mètres.  

Or, selon le registre de la flotte de l’Union européenne, sur les 5.988 navires de pêche français, 100 navires font plus de 25 mètres, soit 1,7% de la flotte française. Ce ratio se retrouve quasiment à l’identique en métropole, où l’on dénombre 4.068 navires de pêche français, dont seulement 95 font plus de 25 mètres, soit 2,3% de la flotte métropolitaine.  

Ces navires industriels de plus de 25 mètres, qui représentent donc moins de 3% de la flotte de pêche française, captent près de la moitié des subventions au carburant, alors qu’ils ont un impact massif sur les écosystèmes marins et le climat, s’accaparent les quotas au détriment des pêcheurs artisans et côtiers, et sont deux à trois fois moins rentables que les petits navires pratiquant la pêche aux arts dormants.  

Dans une optique de transition sociale et écologique du secteur de la pêche, il convient de cesser de subventionner ces navires industriels pour soutenir le développement d’une pêche artisanale sur nos littoraux. 

Cet amendement vise à supprimer en trois ans, par tranches de 30 % les deux premières années et 40 % la troisième année (2028), le tarif réduit qui s'applique aux produits taxables utilisés comme carburant ou combustible pour la navigation maritime ou destinés à l’avitaillement de navires professionnels. Cependant, cette suppression ne concerne pas les entreprises de pêche artisanale exploitant des navires de moins de 24 mètres, ni les autorités publiques, qui continueront de bénéficier du tarif réduit en raison de leur rôle spécifique et des contraintes particulières auxquelles elles sont soumises. 

Cet amendement s’inscrit dans le cadre du plan d’extinction des niches fiscales néfastes au climat, qui permettra de réaliser, dès 2025, une économie de 1,8 milliard d’euros, puis à partir de 2030, des économies de plus de 4 milliards d’euros par an. 
 
Cet amendement a été rédigé en coordination avec BLOOM. 

 

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-45 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CAPO-CANELLAS et HENNO, Mmes SOLLOGOUB et VÉRIEN, MM. CANÉVET, PILLEFER, FARGEOT et HINGRAY, Mme BILLON et MM. COURTIAL, LONGEOT, BAZIN et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier aliéna de l’article 266 quindecies du code des douanes, les mots : « , des essences et des carburéacteurs » sont remplacés par les mots : « et des essences ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’extension de la TIRUERT aux carburants d’aviation, mise en place au 1er janvier 2022, visait à envoyer un signal fort des pouvoirs publics aux acteurs nationaux du secteur aérien. L’objectif était d’encourager l’utilisation de carburants d’aviation durables (CAD), en prévision des objectifs européens prévus dans le cadre du paquet Fit for 55. Cependant, son abrogation est demandée suite à l’adoption du règlement ReFuel Aviation, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2025.

Ce règlement européen introduira plusieurs changements par rapport au dispositif français, notamment une augmentation des objectifs d’incorporation de biocarburants et l’abandon du double comptage pour les biocarburants dits « de 2e génération ». De plus, il supprimera la possibilité d’échapper à ces objectifs via une taxe exonératoire, en la remplaçant par une amende en cas de non-conformité. Cette différence juridique entre une sanction et une incitation fiscale rend la coexistence de la TIRUERT et des exigences de ReFuel Aviation incompatible.

Par ailleurs, la TIRUERT a affaibli la compétitivité des compagnies aériennes françaises, qui s’approvisionnent sur le territoire national tout en subissant un désavantage structurel par rapport à leurs concurrents étrangers. En effet, le coût du SAF (carburant d’aviation durable) acheté dans le cadre du mandat français est facturé autour de 5 000 €/T, bien au-dessus du prix moyen du marché européen (environ 3 500 €/T) et nettement supérieur à celui pratiqué aux États-Unis (moins de 2 000 €/T grâce à des subventions publiques). Ainsi, la TIRUERT constitue un frein à la décarbonation du secteur aérien français.

De plus, cette taxe, conçue pour ne pas être collectée, a généré des recettes quasi nulles ces dernières années. Sa suppression n’aura donc aucun impact financier pour l’État. En conséquence, l’auteur de cet amendement invite le Gouvernement à lever le gage.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article additionnel après l'article 7.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2246

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-45 rect. bis de M. CAPO-CANELLAS

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Amendement n° 45

I. – Après l’alinéa 2

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

I. – L’article 266 quindecies du code des douanes est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

II. – Alinéa 3

Rédiger ainsi le début de cet alinéa :

a) Au premier alinéa, les mots : « , des essences…

III. – Après l’alinéa 3

Insérer neuf alinéas ainsi rédigés :

b) Après le mot : « aviation », la fin du 1° est supprimée ;

c) Le 3° est abrogé ;

2° Le III est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , des gazoles et des carburéacteurs » sont remplacés par les mots : « et des gazoles » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « , pour les gazoles et pour les carburants » sont remplacés par les mots : « et pour les gazoles. » ;

3° La dernière ligne du tableau du second alinéa du IV est supprimée ;

4° Le V est ainsi modifié :

a) La dernière colonne du tableau du deuxième alinéa du C est supprimée ;

b) La dernière colonne du tableau du second alinéa du D est supprimée.

Objet

Le présent sous-amendement a pour objet de compléter l’amendement n°45 aux fins d’intégrer diverses mesures de coordination.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-167 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. LEVI, BONHOMME, HOUPERT, LAUGIER, KLINGER, PELLEVAT, Jean-Michel ARNAUD et Louis VOGEL et Mmes Olivia RICHARD et HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier aliéna de l’article 266 quindecies du code des douanes, les mots : « , des essences et des carburéacteurs » sont remplacés par les mots : « et des essences ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La TIRUERT (Taxe Incitative Relative à l'Utilisation d'Énergies Renouvelables dans les Transports) a été étendue aux carburants d'aviation au 1er janvier 2022. Cette extension visait à encourager l'incorporation de carburants d'aviation durables (CAD) par les acteurs du secteur aérien national, en anticipation des objectifs européens du paquet "Fit for 55".

L'entrée en vigueur du règlement européen ReFuelEU Aviation au 1er janvier 2025 rend nécessaire l'abrogation de ce dispositif national pour plusieurs raisons :

Premièrement, le règlement européen introduit des évolutions majeures incompatibles avec le dispositif français :

Des objectifs d'incorporation de biocarburants plus ambitieux

La suppression du double comptage pour les biocarburants de 2ème génération

Le remplacement de la taxe exonératoire par un régime de sanctions en cas de non-respect des objectifs

Deuxièmement, la TIRUERT a eu des effets négatifs sur la compétitivité du secteur aérien français :

Le carburant durable (SAF) est facturé aux compagnies françaises environ 5 000 €/T dans le cadre du dispositif TIRUERT

Ce prix est significativement supérieur au marché européen (environ 3 500 €/T)

Il est plus de deux fois supérieur au prix américain (moins de 2 000 €/T grâce aux aides gouvernementales) Ce différentiel de prix constitue un désavantage concurrentiel pour nos compagnies nationales et paradoxalement, un frein à la décarbonation du secteur.

Enfin, cette taxe ayant été conçue pour ne pas être perçue, sa suppression n'entraînera pas de perte de recettes significative pour l'État, sa collecte étant restée proche de zéro depuis sa mise en place. Dans ce contexte, l'auteur de cet amendement demande au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2006 rect. ter

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mmes DUMONT et GOSSELIN et MM. KAROUTCHI, PANUNZI et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au a du 3° du 1. du B du V de l’article 266 quindecies du code des douanes, après le mot : « électriques », sont insérés les mots : « ou des moteurs à combustion interne à hydrogène ».

Objet

L’intégration de l’hydrogène renouvelable (depuis le 1er janvier 2023) et l’hydrogène bas-carbone (depuis le 1er janvier 2024) dans l’assiette d’énergies renouvelables éligibles à la prise en compte pour la minoration du taux de la taxe incitative relative à l’utilisation des énergies renouvelables dans les transports (TIRUERT) permet aux distributeurs et aux opérateurs de stations de pouvoir valoriser le prix du kg d’hydrogène distribué et d’accélérer le déploiement des infrastructures d’avitaillement. Néanmoins en limitant la comptabilisation des quantités d’hydrogène délivrées aux véhicules hydrogène équipés de pile à combustible, le mécanisme exclue une part important de véhicules qui pourraient constituer des opportunités supplémentaires d’engager rapidement cette transformation vers le zéro-émission, de déployer des stations hydrogène et d’atteindre le niveau d’utilisation optimal pour que la filière s’industrialise et devienne viable économiquement sans accompagnement. 

 Cet amendement vise donc à inclure les motorisations thermiques hydrogène dans le périmètre d’éligibilité des quantités d’hydrogène utilisées pour la minoration du taux de la TIRUERT, assurant ainsi une équité entre les deux types de motorisations. Ces solutions sont complémentaires au déploiement des véhicules à pile à combustible, particulièrement des poids lourds, dont une partie de cette transition s’effectuera par le biais du rétrofit en solution thermique hydrogène. En plus d’être considérées comme des solutions de transition avantageuses économiquement, les motorisations thermiques hydrogène présentent des niveaux de polluants inférieurs à 1g/kWh selon la plupart des tests réalisés par les constructeurs. Ce faible niveau de polluants permet aux véhicules thermiques hydrogène d’être considérés comme zéro émission selon la règlementation européenne sur les normes d’émissions de CO2 des véhicules lourds en vigueur depuis le 1er juillet 2024.  

Ouvrir le périmètre du mécanisme aux véhicules thermiques hydrogène permettrait de reconnaître le potentiel industriel de cette filière, d’encourager le développement de rétrofiteurs et de motoristes nationaux et de soutenir les transporteurs aux marges économiques restreintes dans leur décarbonation. 

Amendement proposé par France Hydrogène. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 5 vers l'article additionnel après l'article 7.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-55 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BRUYEN et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après la deuxième ligne du tableau du second alinéa de l’article L. 321-64, est insérée une ligne ainsi rédigée :

« 

Production d’hydrogène par vaporeformage

Gaz naturels combustible

L. 312-66

10

 » ;

2° Le 4° de l’article L. 312-66 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce tarif ne peut être nul pour les produits taxables en tant que combustible et consommés pour les besoins de la production d’hydrogène carboné au sens de l’article L. 811-1 du code de l’énergie. » ;

3° Le premier alinéa de l’article L. 312-31 est complété par les mots : «, à l’exception des produits taxables consommés pour les besoins de la production d’hydrogène carboné au sens de l’article L. 811-1 du code de l’énergie ».

Objet

Le vaporeformage à partir de combustibles fossiles est le procédé de production d'hydrogène le plus répandu (96%) car de loin le plus économique.

Le vaporeformage du méthane entraine un très fort dégagement de C02 (11 tonnes par par tonne d’hydrogène produite). Il existe d’autres voix pour produire de l’hydrogène de manière moins carboné : l’électrolyse, la biomasse et la thermochimie.

L’électrolyse de l’eau apparaît comme le remplaçant naturel du vaporeformage. Cependant ses coûts de production de l’hydrogène sont aujourd’hui rédhibitoires (trois fois ceux du vaporeformage) et dépendent de ceux de l’électricité décarbonée.

Cet amendement vise donc à réduire le différentiel de compétitivité entre la production d’hydrogène par vaporeformage et celle par électrolyse.

La production d’hydrogène par vaporeformage étant d’environ 430 000 tonnes par an, l’application d’un taux d’assises réduit mais non nul pourrait permettre une recette fiscale de l’ordre de 210 M€ par an.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1349

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Les deuxième à cinquième lignes du tableau du second alinéa de l’article L. 312-79 sont supprimées ;

2° Les articles L. 312-80, L. 312-81, L. 312-83 et L. 312-84 sont abrogés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 Cet amendement a pour objectif de supprimer la fiscalité réduite pour les biocarburants de première génération. Produits à partir de cultures habituellement destinées à l’alimentation, ces biocarburants ne doivent plus bénéficier de tarifs réduits d’accises.

 Cette aberration a également été pointée du doigt par l’Inspection générale des finances dans sa revue de dépenses sur les aides aux entreprises. De plus, comme le souligne également la Cour des Comptes (Observations définitives sur la place de la fiscalité de l’énergie dans la politique énergétique et climatique française, 2024), cette fiscalité différenciée des biocarburants, au-delà du non-respect de la neutralité technologique, pose un problème de conformité au droit européen, car elle ne s’appuie pas sur des critères environnementaux.

 La suppression de cette niche fiscale va générer un « gain annuel de l’ordre de 700 millions d’euros ». L’IGF indique par ailleurs que la taxe incitant à l’utilisation de biocarburants (TIRUERT) serait plus « efficace sur le plan budgétaire et environnemental » car elle tient compte du « contenu réel des carburants en énergie renouvelable ».

 « Le soutien aux biocarburants doit être apprécié au regard de l’utilisation croissante de la biomasse », souligne-t-elle aussi. L’IGF relève par ailleurs plusieurs points de « non-conformité » au droit européen des tarifs réduits. Certains ne respectent pas les minima de taxation, d’autres contreviennent aux critères fixés par la directive RED II, notamment. C’est donc pour des impératifs écologiques et budgétaires que cet amendement supprime la fiscalité réduite pour les biocarburants de première génération.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1962 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE et GENET, Mme DUMONT, M. BRUYEN, Mme MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article L. 312-87 du code des impositions sur les biens et services, il est inséré un article L. 312-87-1 :

« Art. L. 312-87-1. – Relève d’un tarif particulier de l'accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans le réseau. »

…° Après l’avant-dernière ligne du tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79, est insérée une ligne ainsi rédigée :

«

Biométhane injecté dans le réseau

L. 312-87-1

0

                                                                                                                            » ;

II. –  La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Le présent amendement a pour objet d’exonérer d’accise sur l’énergie le biométhane injecté dans le réseau. Ce faisant, il promeut le biogaz, pour lequel le projet de stratégie française pour l’énergie et le climat (SFEC) prévoit un objectif d’au moins 50 térawattheures (TWh) d’ici 2030, dont 44 TWh injectés.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 7.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-277 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. ANGLARS, BAS et MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, SOL, Daniel LAURENT, REYNAUD et BELIN, Mmes DUMONT et DREXLER, MM. GUERET et Jean-Baptiste BLANC, Mmes BONFANTI-DOSSAT et BELRHITI et MM. GENET, PAUL et BRUYEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 312-87, il est inséré un article L. 312-… ainsi rédigé :

« Art. L. 312-…. – Relève d’un tarif particulier de l’accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans les réseaux de gaz naturel qui est tracé par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du code de l’énergie à l’article L. 446-22-1 du code de l’énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du code de l’énergie. » ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biométhane injecté dans le réseau et certifié par garantie d’origine ou certificat de production de biogaz

L. 312-88

0

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à instaurer une exonération d’accise sur le gaz naturel pour les gaz renouvelables et bas carbone, afin de mettre en place une taxation différenciée entre les énergies renouvelables et les énergies fossiles. L’objectif est d’encourager le développement de ces gaz verts, produits notamment par méthanisation agricole, traitement des boues des stations d’épuration ou valorisation des biodéchets. Ces énergies renouvelables permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en renforçant la souveraineté énergétique de la France.

Actuellement, la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) inclut une composante carbone, la Contribution Climat Énergie (CCE), conçue pour inciter les consommateurs à réduire leur consommation d’énergies fossiles en créant un différentiel de prix favorable aux énergies renouvelables. Or, appliquer cette taxe aux gaz renouvelables et bas carbone constitue une incohérence, puisqu’ils participent aux objectifs climatiques et énergétiques fixés. À horizon 2030, les gaz verts pourraient représenter jusqu’à 230 % de la consommation actuelle de gaz en France, ce qui en fait une solution importante dans le cadre de la transition énergétique.

L’exonération proposée répond à la logique d’un traitement différencié entre gaz fossiles et gaz renouvelables, comme prévu aux articles L.445-1 et L.447-1 du code de l’énergie. Elle vise à rendre les gaz verts plus attractifs en évitant une surcharge fiscale qui limiterait leur compétitivité par rapport aux offres de gaz fossile. Faute de cette exonération, le développement des gaz renouvelables pourrait être freiné, entraînant un manque de visibilité pour les consommateurs et compromettant ainsi les objectifs de développement de ces énergies locales, durables et stratégiques pour le climat et l’indépendance énergétique du pays.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1149 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CHEVROLLIER et CADEC, Mme Pauline MARTIN, M. KAROUTCHI, Mme VALENTE LE HIR, M. de NICOLAY, Mme RENAUD-GARABEDIAN et M. RUELLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 312-87, il est inséré un article L. 312-… ainsi rédigé :

« Art. L. 312-…. – Relève d’un tarif particulier de l’accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans les réseaux de gaz naturel qui est tracé par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du code de l’énergie à l’article L. 446-22-1 du code de l’énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du code de l’énergie. » ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biométhane injecté dans le réseau et certifié par garantie d’origine ou certificat de production de biogaz

L. 312-88

0

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'amendement propose d'exonérer les gaz renouvelables et bas carbone de l'accise sur le gaz naturel pour favoriser une taxation différenciée entre énergies renouvelables et fossiles. La Taxe Intérieure de Consommation sur le Gaz Naturel (TICGN) est destinée à réduire les émissions de GES en incitant à la baisse de consommation de gaz. Cependant, le biogaz, produit localement via la méthanisation, représente une énergie renouvelable à encourager. Les gaz verts pourraient couvrir 230% de la consommation de gaz d'ici 2030. L'exonération est justifiée car la taxe inclut une composante carbone favorisant les énergies renouvelables. Sans différenciation fiscale, le développement des gaz verts pourrait être compromis.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1227

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Non soutenu

M. BONHOMME


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 312-87, il est inséré un article L. 312-… ainsi rédigé :

« Art. L. 312-…. – Relève d’un tarif particulier de l’accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans les réseaux de gaz naturel qui est tracé par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du code de l’énergie à l’article L. 446-22-1 du code de l’énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du code de l’énergie. » ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biométhane injecté dans le réseau et certifié par garantie d’origine ou certificat de production de biogaz

L. 312-88

0

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à instaurer une exonération d’accise sur le gaz naturel pour les gaz renouvelables et bas carbone dans un objectif de taxation différenciée des énergies renouvelables et des énergies fossiles.

La mise en place de la TICGN visait à inciter les consommateurs à réduire leur consommation de gaz, afin de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Or, le développement de la production de biogaz sur notre territoire, grâce à la méthanisation agricole, à celle des boues de stations d’épuration ou des biodéchets, permet le développement d’une énergie locale et renouvelable qu’il faut au contraire encourager pour des raisons climatiques comme de souveraineté énergétique. Les gaz verts pourraient atteindre 230% de notre consommation totale de gaz à horizon 2030.

Il est en effet logique que les gaz renouvelables et bas carbone définis aux articles L.445-1  et L.447-1 du code de l’énergie, utilisés comme combustible pour produire directement de l’énergie thermique, soient exonérés d’accise sur le gaz puisque cette taxe est par construction constituée d’une composante carbone, la Contribution Climat Énergie (CCE), qui vise à créer un différentiel de prix entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables pour favoriser le développement de ces dernières.

Faute de maintenir une différenciation nette, en matière fiscale, entre les offres de gaz fossile et les offres de gaz verts, il est à craindre un déficit d’attractivité pour le développement de ces dernières, et partant, un impact négatif sur le développement de cette énergie renouvelable qui manquerait de visibilité auprès des consommateurs.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1235 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. PLA, Mme ESPAGNAC, MM. BOUAD, MÉRILLOU et STANZIONE, Mme BÉLIM et M. TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 312-87, il est inséré un article L. 312-… ainsi rédigé :

« Art. L. 312-…. – Relève d’un tarif particulier de l’accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans les réseaux de gaz naturel qui est tracé par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du code de l’énergie à l’article L. 446-22-1 du code de l’énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du code de l’énergie. » ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biométhane injecté dans le réseau et certifié par garantie d’origine ou certificat de production de biogaz

L. 312-88

0

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à instaurer une exonération d’accise sur le gaz naturel pour les gaz renouvelables et bas carbone dans un objectif de taxation différenciée des énergies renouvelables et des énergies fossiles.

La mise en place de la TICGN visait à inciter les consommateurs à réduire leur consommation de gaz, afin de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Or, le développement de la production de biogaz sur notre territoire, grâce à la méthanisation agricole, à celle des boues de stations d’épuration ou des biodéchets, permet le développement d’une énergie locale et renouvelable qu’il faut au contraire encourager pour des raisons climatiques comme de souveraineté énergétique. Les gaz verts pourraient atteindre 230% de notre consommation totale de gaz à horizon 2030.

Il est en effet logique que les gaz renouvelables et bas carbone définis aux articles L.445-1  et L.447-1 du code de l’énergie, utilisés comme combustible pour produire directement de l’énergie thermique, soient exonérés d’accise sur le gaz puisque cette taxe est par construction constituée d’une composante carbone, la Contribution Climat Énergie (CCE), qui vise à créer un différentiel de prix entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables pour favoriser le développement de ces dernières.

Faute de maintenir une différenciation nette, en matière fiscale, entre les offres de gaz fossile et les offres de gaz verts, il est à craindre un déficit d’attractivité pour le développement de ces dernières, et partant, un impact négatif sur le développement de cette énergie renouvelable qui manquerait de visibilité auprès des consommateurs.

Cet amendement a été inspiré par GRDF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1269 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme CONTE JAUBERT, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 312-87, il est inséré un article L. 312-… ainsi rédigé :

« Art. L. 312-…. – Relève d’un tarif particulier de l’accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans les réseaux de gaz naturel qui est tracé par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du code de l’énergie à l’article L. 446-22-1 du code de l’énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du code de l’énergie. » ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biométhane injecté dans le réseau et certifié par garantie d’origine ou certificat de production de biogaz

L. 312-88

0

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à instaurer une exonération d’accise sur le gaz naturel pour les gaz renouvelables et bas carbone dans un objectif de taxation différenciée des énergies renouvelables et des énergies fossiles.

La mise en place de la TICGN visait à inciter les consommateurs à réduire leur consommation de gaz, afin de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Or, le développement de la production de biogaz sur notre territoire, grâce à la méthanisation agricole, à celle des boues de stations d’épuration ou des biodéchets, permet le développement d’une énergie locale et renouvelable qu’il faut au contraire encourager pour des raisons climatiques comme de souveraineté énergétique. Les gaz verts pourraient atteindre 230% de notre consommation totale de gaz à horizon 2030.

Il est en effet logique que les gaz renouvelables et bas carbone définis aux articles L.445-1  et L.447-1 du code de l’énergie, utilisés comme combustible pour produire directement de l’énergie thermique, soient exonérés d’accise sur le gaz puisque cette taxe est par construction constituée d’une composante carbone, la Contribution Climat Énergie (CCE), qui vise à créer un différentiel de prix entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables pour favoriser le développement de ces dernières.

Faute de maintenir une différenciation nette, en matière fiscale, entre les offres de gaz fossile et les offres de gaz verts, il est à craindre un déficit d’attractivité pour le développement de ces dernières, et partant, un impact négatif sur le développement de cette énergie renouvelable qui manquerait de visibilité auprès des consommateurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1301 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme SAINT-PÉ, MM. CHAUVET, Stéphane DEMILLY, DUFFOURG, FARGEOT et HENNO, Mmes HOUSSEAU et JACQUEMET, MM. LEVI, LONGEOT et PARIGI et Mmes PERROT et SOLLOGOUB


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 312-87, il est inséré un article L. 312-… ainsi rédigé :

« Art. L. 312-…. – Relève d’un tarif particulier de l’accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans les réseaux de gaz naturel qui est tracé par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du code de l’énergie à l’article L. 446-22-1 du code de l’énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du code de l’énergie. » ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biométhane injecté dans le réseau et certifié par garantie d’origine ou certificat de production de biogaz

L. 312-88

0

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à instaurer une exonération d’accise sur le gaz naturel pour les gaz renouvelables et bas carbone dans un objectif de taxation différenciée des énergies renouvelables et des énergies fossiles.

La mise en place de la TICGN visait à inciter les consommateurs à réduire leur consommation de gaz, afin de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Or, le développement de la production de biogaz sur notre territoire, grâce à la méthanisation agricole, à celle des boues de stations d’épuration ou des biodéchets, permet le développement d’une énergie locale et renouvelable qu’il faut au contraire encourager pour des raisons climatiques comme de souveraineté énergétique. Les gaz verts pourraient atteindre 230% de notre consommation totale de gaz à horizon 2030.

Il est en effet logique que les gaz renouvelables et bas carbone définis aux articles L.445-1  et L.447-1 du code de l’énergie, utilisés comme combustible pour produire directement de l’énergie thermique, soient exonérés d’accise sur le gaz puisque cette taxe est par construction constituée d’une composante carbone, la Contribution Climat Énergie (CCE), qui vise à créer un différentiel de prix entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables pour favoriser le développement de ces dernières.

Faute de maintenir une différenciation nette, en matière fiscale, entre les offres de gaz fossile et les offres de gaz verts, il est à craindre un déficit d’attractivité pour le développement de ces dernières, et partant, un impact négatif sur le développement de cette énergie renouvelable qui manquerait de visibilité auprès des consommateurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1396 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 312-87, il est inséré un article L. 312-… ainsi rédigé :

« Art. L. 312-…. – Relève d’un tarif particulier de l’accise le biométhane produit à partir de la biomasse injecté dans les réseaux de gaz naturel qui est tracé par des garanties d’origine émises conformément aux dispositions de l’article L. 446-18 du code de l’énergie à l’article L. 446-22-1 du code de l’énergie et de l’article D. 446-17 et suivants du code de l’énergie. » ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 312-79 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Biométhane injecté dans le réseau et certifié par garantie d’origine ou certificat de production de biogaz

L. 312-88

0

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à instaurer une exonération d’accise sur le gaz naturel pour les gaz renouvelables et bas carbone dans un objectif de taxation différenciée des énergies renouvelables et des énergies fossiles.

La mise en place de la TICGN visait à inciter les consommateurs à réduire leur consommation de gaz, afin de faire baisser les émissions de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère. Or, le développement de la production de biogaz sur notre territoire, grâce à la méthanisation agricole, à celle des boues de stations d’épuration ou des biodéchets, permet le développement d’une énergie locale et renouvelable qu’il faut au contraire encourager, tant pour des raisons climatiques que de souveraineté énergétique.

Il est en effet logique que les gaz renouvelables et bas carbone définis aux articles L.445-1  et L.447-1 du code de l’énergie, utilisés comme combustible pour produire directement de l’énergie thermique, soient exonérés d’accise sur le gaz puisque cette taxe est par construction constituée d’une composante carbone, la Contribution Climat Énergie (CCE), qui vise à créer un différentiel de prix entre les énergies fossiles et les énergies renouvelables pour favoriser le développement de ces dernières. 

Faute de maintenir une différenciation nette, en matière fiscale, entre les offres de gaz fossile et les offres de gaz verts, il est à craindre un déficit d’attractivité pour le développement de ces dernières, et partant, un impact négatif sur le développement de cette énergie renouvelable qui manquerait de visibilité auprès des consommateurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1046 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mmes SOLLOGOUB, BILLON et JACQUEMET, MM. COURTIAL, FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et Pascal MARTIN, Mmes SAINT-PÉ et ANTOINE et M. KERN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 39 decies G du code général des impôts, il est inséré un article 39 decies … ainsi rédigé :

« Art. 39 decies.... - Les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu selon un régime réel d’imposition peuvent déduire de leur résultat imposable une somme égale à 40 % de la valeur d’origine des biens hors frais financiers, affectés à leurs activités à compter du 1er juillet 2023 et jusqu’au 31 décembre 2027 et relevant de l’une des catégories suivantes :

« 1° Installations de procédés de production d’énergies renouvelables ;

« 2° Installations de systèmes de végétalisation basés sur un mode cultural ne recourant à l’eau potable qu’en complément des eaux de récupération, garantissant un haut degré d’efficacité thermique et d’isolation et favorisant la préservation et la reconquête de la biodiversité ;

« 3° Installations de systèmes de collecte des eaux de pluie ;

« 4° Matériels d’avitaillement des véhicules utilisant une ou plusieurs des énergies suivantes :

« a) Le gaz naturel et le biométhane carburant ;

« b) Une combinaison de gaz naturel et de gazole nécessaire au fonctionnement d’une motorisation bicarburant de type 1A telle que définie au 52 de l’article 2 du règlement (CE) n° 582/2011 de la Commission du 25 mai 2011 portant modalités d’application et modification du règlement (CE) n° 595/2009 du Parlement européen et du Conseil au regard des émissions des véhicules utilitaires lourds (Euro VI) et modifiant les annexes I et III de la directive 2007/46/ CE du Parlement européen et du Conseil ;

« c) Le carburant ED95 composé d’un minimum de 90,0 % d’alcool éthylique d’origine agricole ;

« d) L’énergie électrique ;

« e) L’hydrogène ;

« f) Le carburant B100 constitué à 100 % d’esters méthyliques d’acides gras, lorsque la motorisation du véhicule est conçue en vue d’un usage exclusif et irréversible de ce carburant.

« 5° Matériels de manutention utilisant une ou plusieurs des énergies mentionnées au 4°  ;

« 6° Opérations d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments.

« La déduction est répartie linéairement sur la durée normale d’utilisation des biens. En cas de cession du bien avant le terme de cette période, elle n’est acquise à l’entreprise qu’à hauteur des montants déjà déduits du résultat à la date de la cession, qui sont calculés pro rata temporis. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

La transition énergétique est un enjeu majeur pour lequel les entreprises sont pleinement mobilisées. Elles le sont de façon volontaire en s’impliquant par exemple dans les programmes financés par les CEE, tels qu’Objectif CO2 -un engagement volontaire de réduction des émissions de CO2 du transport de marchandises- ou InterLud – qui promeut une logistique urbaine durable reposant sur une concertation entre les différents acteurs publics et privés pour la mise en œuvre de chartes spécifiques. 

Elles le sont également de par les objectifs ambitieux, à réaliser dans de courts délais, qui s’appliquent à elles en termes de décarbonation de leurs parcs de véhicules poids lourds et de véhicules utilitaires légers et de verdissement de leurs bâtiments, avec notamment la couverture des parkings extérieurs d’ombrières photovoltaïques  (au 1er juillet 2026 pour les parcs de stationnement dont la superficie est égale ou supérieure à 10 000 mètres carrés, et au 1er juillet 2028 pour ceux dont la superficie est comprise entre 1 500 et 10 000 mètres carrés), l’intégration soit d’un procédé de production d'énergies renouvelables soit d’un système de végétalisation sur les bâtiments nouveaux (objectif de 30 % à compter du 1er juillet 2023, de 40 % à compter du 1er juillet 2026, puis de 50 % à compter du 1er juillet 2027), la pose d’ombrières photovoltaïques ou de systèmes de végétalisation sur les bâtiments anciens (au 1er janvier 2028 pour les bâtiments ou parties de bâtiments existant à la date du 1er juillet 2023), la réduction de la consommation énergétique des bâtiments tertiaires de plus de 1 000m² (objectif de réduction de 40 % d’ici 2030, 50 % d’ici 2040, et 60 % d’ici 2050, par rapport à une année de référence qui ne peut être antérieure à l’année 2010)…. 

Le rapport de Jean Pisany-Ferry et Selma Mahfouz fait apparaître un supplément d’investissements de l’ordre de 66 milliards d’euros par an pour la décarbonation, en sachant que retarder les investissements ne ferait qu’augmenter l’effort à fournir dans les années à venir. Aussi, afin d’accompagner les entreprises dans les investissements massifs qu’elles doivent réaliser dans des délais restreints et soutenir ainsi le verdissement de l’économie tout en préservant leur compétitivité, le présent amendement propose de créer un dispositif de suramortissement de certains équipements liés à la transition énergétique.

Ce dispositif propose ainsi aux entreprises un avantage fiscal pour les installations de procédés de production d'énergies renouvelables (ombrières ou panneaux photovoltaïques par exemple), les systèmes de végétalisation, les matériels d’avitaillement des véhicules en énergies propres (notamment bornes électriques, cuves de biocarburants, pompes,…), les matériels de manutention utilisant de l’énergie propre, les travaux d’amélioration de la performance énergétique des bâtiments (isolation, génie climatique…).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-559

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du quatrième alinéa de l’article 1519 B du code général des impôts, le montant : « 19 890 € » est remplacé par le montant : « 38 810 € ».

Objet

La mise en service du parc éolien de Saint-Nazaire, composé de 80 éoliennes géantes de 180 mètres, est le premier d’une série de 7 parcs éoliens en mer. 
La puissance de production du parc de Saint Nazaire équivaut au sixième de la puissance des deux réacteurs de Fessenheim désormais fermés, à la différence près qu’il s’agit d’une production intermittente. 
En tout, un objectif de 40 gigawatts d'éolien offshore, soit environ 50 parcs, est prévu pour 2025. 
En plus de leur caractère inesthétique, les parcs éoliens en mer constituent une menace pour les fonds marins. Au regard de leurs multiples désagréments et de leur caractère peu productif par rapport à l’énergie nucléaire, il est proposé de porter à 38 810 € le montant de la taxe sur les éoliennes en mer prévue à l’article 1519 B du code général des impôts.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1906 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MONIER, MM. ROS, FAGNEN et BOURGI, Mme BLATRIX CONTAT, M. TEMAL, Mme Gisèle JOURDA, M. REDON-SARRAZY, Mmes BONNEFOY et CONWAY-MOURET, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. TISSOT, Mme BÉLIM, MM. UZENAT, KERROUCHE et CHANTREL, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les professionnels de santé tels qu’énoncés dans le Code de santé publique, effectuant selon une moyenne annuelle plus de 100 kilomètres par jour travaillé dans le cadre de leur activité professionnelle, bénéficient du remboursement partiel de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) selon les dispositions applicables aux entreprises de transport routier de marchandises et aux exploitants de transport public routier de voyageurs.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le prix des carburants est un frein à un accès équitable aux soins sur l’ensemble de notre territoire national. Il est donc indispensable que les professionnels de santé ayant un usage important de leur véhicule fassent l’objet d’une compensation fiscale afin d’éviter l’apparition de déserts infirmiers.

Cet amendement est issu des propositions du syndicat Convergence Infirmière.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2095 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l'article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 1° de l’article 261 E, les mots : « à l’article 1560 du présent code, » sont supprimés ;

2° Le II de la section I du chapitre II du titre premier de la deuxième partie du livre premier est abrogé ;

3° A la première phrase du VII de l’article 1649 quater B quater, les mots : « ainsi que les déclarations relatives à l’impôt sur les maisons de jeux prévu à l’article 1559 » sont supprimés ;

4° Le premier alinéa de l’article 1698 D est supprimé ;

5° L’article 1700 est abrogé.

II. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Au b du 1° de l’article L. 452-5, les mots : « aux articles L. 452-7 et » sont remplacés par les mots : « à l’article » ;

2° L’article L. 452-7 est abrogé ;

3° Le second alinéa de l’article L. 452-8 est supprimé.

III. – La seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 199 du livre des procédures fiscales est supprimée.

IV. – Le III de l’article 34 de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017 est abrogé.

V. – L’article 197 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est abrogé.

Objet

Le présent amendement a pour objet, dans une perspective de simplification de la fiscalité, de supprimer les taxes à faibles rendement suivantes :

- l’impôt progressif sur les maisons de jeux, en l’absence de redevables ;

- la majoration de taxe sur les spectacles cinématographiques à caractère pornographique, en l’absence de redevables ;

- la taxe sur les hydrofluorocarbures (HFC) pour inciter les entreprises à réduire l’émission de ces gaz et qui ne devait entrer en vigueur en 2025 que si les objectifs de réduction n’étaient pas atteints par les entreprises. Ces derniers l’ont été et seront en outre désormais pilotés par l’adoption du règlement F-Gaz révisé en 2024 (règlement (UE) 2024/573 du Parlement européen et du Conseil du 7 février 2024 relatif aux gaz à effet de serre fluorés, modifiant la directive (UE) 2019/1937 et abrogeant le règlement (UE) n° 517/2014). Ce texte, dit « règlement F-Gaz III », réduit drastiquement le quota annuel de HFC qui peut être mis sur le marché selon un calendrier progressif (phase-down). Il comprend en outre des interdictions de mise sur le marché d'équipements contenant des gaz fluorés.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 7.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-328 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, M. LEFÈVRE, Mme GOSSELIN, MM. MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 7


Après l’article 7

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 197 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 197 de la loi n°2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019, désormais codifié à l’article 302 bis F, prévoyait la mise en place d’une taxe sur les fluides frigorigènes (HFC) à compter du 1er janvier 2021 à défaut, pour les acteurs de la filière du froid, du génie climatique et des pompes à chaleur, de réduire drastiquement le recours à ces fluides. Il s’agissait également d’anticiper la réglementation européenne en la matière.

L’adoption de cette taxe avait donné lieu à un travail conjoint entre l’Etat et la filière qui avait permis d’identifier une trajectoire partagée de réduction du recours à ces fluides, trajectoire allant au-delà des exigences européennes.

L’atteinte de ces objectifs avait justifié deux reports de l’entrée en vigueur de la taxe, jusqu’au 1er janvier 2025. La filière a résolument poursuivi ses efforts au point de parvenir à une mise sur le marché d’équipements utilisant des fluides de type HFC très en-deçà du plafond convenu avec l’Etat dans le cadre de l’engagement volontaire de départ.

De plus, le règlement européen sur les fluides frigorigènes fluorés a évolué avec l’entrée en vigueur du règlement Européen (UE) n° 2024/573) le 12 Mars 2024 : il modifie fortement le marché des fluides frigorigènes par leur élimination très rapide (-60% d’ici 2027) et en rendant notamment les quotas de fluides payant pour les entreprises.

De façon résiduelle, ces fluides frigorigènes sont par ailleurs encore utilisés dans certaines pompes à chaleur qui jouent un rôle déterminant dans la décarbonation des bâtiments, sans alternative technique à ce stade.

Enfin, la démarche engagée en 2018 s’est accompagnée d’une amélioration continue des pratiques d’installation, de formation des opérateurs et de gestion de la fin de vie des équipements concernés, ajoutant à la réduction de leur impact. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1852 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. CAMBIER, DELCROS et BLEUNVEN, Mme Olivia RICHARD, M. LEVI, Mme GACQUERRE et M. FOLLIOT


ARTICLE 8


Supprimer cet article.

Objet

L’article 8 prévoit alourdit très sensiblement le malus automobile. S’il était adopté, la part de véhicules assujettis au malus passerait de 40 % en 2023 à 80 % en 2027.

Le produit des malus serait multiplié par sept et atteindrait 4 Md€. Pour les véhicules de la marque Renault, le malus collecté passerait de 34 M€ à 330 M€ en 2027.

Excessive, une telle réforme pénaliserait aussi bien notre industrie automobile qu’un grand nombre de nos compatriotes qui n’ont pas toujours de solution alternative pour se déplacer, tout particulièrement en zone rurale.

Par conséquent, il est proposé de supprimer cet article du PLF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-572

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE 8


I. –Alinéas 4 et 5 

Supprimer ces alinéas.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à diminuer le malus écologique proposé pour 2025 sur les véhicules de tourisme en revenant à celui en vigueur en 2020.

L'objectif est de revenir sur les nouvelles hausses de taxe sur les véhicules de tourisme ayant pour objectif de "renforcer le caractère incitatif à la transition énergétique des différents malus et contributions applicables aux véhicules de tourisme des particuliers et des entreprises" de ces dernières années, ainsi que celles prévues jusqu’en 2027.

Le barème du malus sur les rejets des CO2, fortement durci par cet article, impactera de nombreux modèles populaires privilégiés par les classes moyennes, et mettra encore davantage en péril notre industrie automobile dont les immatriculations de véhicules neufs ont chuté de 23,2 % par rapport à 2019.

Le malus écologique vise les véhicules de tourisme qui sont en général, les familiales, les fourgonnettes et certaines camionnettes. Cette politique pourrait ainsi toucher de plein fouet les PME françaises et les familles. Dans un contexte où les prix de l'essence et de l'énergie sont à un très haut niveaux, il n'est pas envisageable d'ajouter à cela de nouveaux malus idéologiques pour punir une classe moyenne qui n'a d'autre choix que d'utiliser la voiture pour vivre et travailler, et pour lesquels la voiture électrique est au mieux inapproprié, au pire, inabordable.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1815 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, MM. BOURGI et ROS, Mme BLATRIX CONTAT, MM. REDON-SARRAZY, Michaël WEBER, TISSOT, GILLÉ et PLA, Mme BÉLIM, M. UZENAT, Mme MONIER, MM. KERROUCHE et CHANTREL, Mme ESPAGNAC, M. MÉRILLOU et Mme BONNEFOY


ARTICLE 8


I. – Alinéa 4, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

Barème CO2, méthode dite WLTP, pour l'année 2029

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Inférieures à 102

0

137

2 544 €

172

37 857 €

103

50

138

2 726 €

173

40 468 €

104

75

139

2 918 €

174

43 179 €

105

100

140

3 119 €

175

45 990 €

106

125

141

3 331 €

176

48 901 €

107

150

142

3 552 €

177

51 912 €

108

170

143

3 784 €

178

55 023 €

109

190

144

4 026 €

179

58 134 €

110

210

145

4 279 €

180

61 245 €

111

230

146

4 543 €

181

64 356 €

112

240

147

4 818 €

182

67 467 €

113

260

148

5105 €

183

70 578 €

114

280

149

5 404 €

184

73 689 €

115

310

150

5 715 €

185

76 800 €

116

330

151

6 126 €

186

79 911 €

117

360

152

6 637 €

187

83 022 €

118

400

153

7 248 €

188

86 133 €

119

450

154

7 959 €

189

89 244 €

120

540

155

8 770 €

Supérieur à 189

90 000 €

121

650

156

9 681 €

 

 

122

740

157

10 692 €

 

 

123

818

158

11 803 €

 

 

124

898

159

13 014 €

 

 

125

983

160

14 325 €

 

 

126

1074

161

15 736 €

 

 

127

1172

162

17 247 €

 

 

128

1276

163

18 858 €

 

 

129

1386

164

20 569 €

 

 

130

1504

165

22 380 €

 

 

131

1629

166

24 291 €

 

 

132

1761

167

26 302 €

 

 

133

1901

168

28 413 €

 

 

134

2049

169

30 624 €

 

 

135

2205

170

32 935 €

 

 

136

2370

171

35 346 €

 

 

 ».

II. – Alinéa 5, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

Barème CO2, méthode dite WLTP, pour l'année 2028

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

106

0 €

137

1 761 €

167

17 247 €

108

50 €

138

1 901 €

168

18 858 €

109

75 €

139

2 049 €

169

20 569 €

110

100 €

140

2 205 €

170

22 380 €

111

125 €

141

2 370 €

171

24 291 €

112

150 €

142

2 544 €

172

26 302 €

113

170 €

143

2 726 €

173

28 413 €

114

190 €

144

2 918 €

174

30 624 €

115

210 €

145

3 119 €

175

32 935 €

116

230 €

146

3 331 €

176

35 346 €

117

240 €

147

3 552 €

177

37 857 €

118

260 €

148

3 784 €

178

40 468 €

119

280 €

149

4 026 €

179

43 179 €

120

310 €

150

4 279 €

180

45 990 €

121

330 €

151

4 543 €

181

48 901 €

122

360 €

152

4 818 €

182

51 912 €

123

400 €

153

5 105 €

183

55 023 €

124

450 €

154

5 404 €

184

58 134 €

125

540 €

155

5 715 €

185

61 245 €

126

650 €

156

6 126 €

186

64 356 €

127

740 €

157

6 637 €

187

67 467 €

128

818 €

158

7 248 €

188

70 578 €

129

898 €

159

7 959 €

189

73 689 €

130

983 €

160

8 770 €

190

76 800 €

131

1 074 €

161

9 681 €

191

79 911 €

132

1 172 €

162

10 692 €

Supérieures à 191

80 000 €

133

1 276 €

163

11 803 €

 

 

134

1 386 €

164

13 014 €

 

 

135

1 504 €

165

14 325 €

 

 

136

1 629 €

166

15 736 €

 

 

 ».

III. – Alinéa 6, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

Barème CO2, méthode dite WLTP, pour l'année 2027

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

112

0 €

142

1 761 €

172

17 247 €

113

50 €

143

1 901 €

173

18 858 €

114

75 €

144

2 049 €

174

20 569 €

115

100 €

145

2 205 €

175

22 380 €

116

125 €

146

2 370 €

176

24 291 €

117

150 €

147

2 544 €

177

26 302 €

118

170 €

148

2 726 €

178

28 413 €

119

190 €

149

2 918 €

179

30 624 €

120

210 €

150

3 119 €

180

32 935 €

121

230 €

151

3 331 €

181

35 346 €

122

240 €

152

3 552 €

182

37 857 €

123

260 €

153

3 784 €

183

40 468 €

124

280 €

154

4 026 €

184

43 179 €

125

310 €

155

4 279 €

185

45 990 €

126

330 €

156

4 543 €

186

48 901 €

127

360 €

157

4 818 €

187

51 912 €

128

400 €

158

5 105 €

188

55 023 €

129

450 €

159

5 404 €

189

58 134 €

130

540 €

160

5 715 €

190

61 245 €

131

650 €

161

6 126 €

191

64 356 €

132

740 €

162

6 637 €

192

67 467 €

133

818 €

163

7 248 €

Supérieures à 192

70 000 €

134

898 €

164

7 959 €

 

 

135

983 €

165

8 770 €

 

 

136

1 074 €

166

9 681 €

 

 

137

1 172 €

167

10 692 €

 

 

138

1 276 €

168

11 803 €

 

 

139

1 386 €

169

13 014 €

 

 

140

1 504 €

170

14 325 €

 

 

141

1 629 €

171

15 736 €

 

 

 ».

IV. – Après l’alinéa 6

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« 

Barème CO2, méthode dite WLTP, pour l'année 2026

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

112

0 €

142

1 532 €

172

14 045 €

113

0 €

143

1 654 €

173

15 406 €

114

0 €

144

1 783 €

174

16 867 €

115

0 €

145

1 920 €

175

18 428 €

116

0 €

146

2 065 €

176

20 089 €

117

0 €

147

2 218 €

177

21 850 €

118

135 €

148

2 379 €

178

23 711 €

119

160 €

149

2 549 €

179

25 672 €

120

180 €

150

2 727 €

180

27 827 €

121

210 €

151

2 916 €

181

29 894 €

122

225 €

152

3 113 €

182

32 155 €

123

245 €

153

3 320 €

183

34 516 €

124

265 €

154

3 537 €

184

36 977 €

125

290 €

155

3 764 €

185

39 538 €

126

310 €

156

4 002 €

186

42 199 €

127

345 €

157

4 250 €

187

44 960 €

128

385 €

158

4 510 €

188

47 821 €

129

425 €

159

4 786 €

189

50 732 €

130

490 €

160

5 081 €

190

53 693 €

131

560 €

161

5 418 €

191

56 704 €

132

620 €

162

5 811 €

192

59 815 €

133

684 €

163

6 262 €

Supérieures à 192

67 500 €

134

749 €

164

6 767 €

 

 

135

837 €

165

7 318 €

 

 

136

937 €

166

7 979 €

 

 

137

1 031 €

167

8 690 €

 

 

138

1 112 €

168

9 601 €

 

 

139

1 207 €

169

10 562 €

 

 

140

1 309 €

170

11 623 €

 

 

141

1 417 €

171

12 784 €

 

 

 » ;

Barème CO2, méthode dite WLTP, pour l'année 2025

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de CO2 (g/km)

Tarif
(€)

112

0 €

142

1 302 €

172

10 842 €

113

0 €

143

1 406 €

173

11 953 €

114

0 €

144

1 516 €

174

13 164 €

115

0 €

145

1 634 €

175

14 475 €

116

0 €

146

1 759 €

176

15 886 €

117

0 €

147

1 891 €

177

17 397 €

118

100 €

148

2 031 €

178

19 008 €

119

130 €

149

2 179 €

179

20 719 €

120

150 €

150

2 335 €

180

22 719 €

121

190 €

151

2 500 €

181

24 441 €

122

210 €

152

2 674 €

182

26 452 €

123

230 €

153

2 856 €

183

28 563 €

124

250 €

154

3 048 €

184

30 774 €

125

270 €

155

3 249 €

185

33 085 €

126

290 €

156

3 461 €

186

35 496 €

127

330 €

157

3 682 €

187

38 007 €

128

370 €

158

3 914 €

188

40 618 €

129

400 €

159

4 167 €

189

43 329 €

130

440 €

160

4 446 €

190

46 140 €

131

470 €

161

4 710 €

191

49 051 €

132

500 €

162

4 985 €

192

52 162 €

133

550 €

163

5 275 €

Supérieures à 192

65 000 €

134

600 €

164

5 574 €

 

 

135

690 €

165

5 865 €

 

 

136

800 €

166

6 276 €

 

 

137

890 €

167

6 687 €

 

 

138

948 €

168

7 398 €

 

 

139

1 028 €

169

8 109 €

 

 

140

1 113 €

170

8 920 €

 

 

141

1 204 €

171

9 831 €

 

 

 ».

V. – Alinéa 24, tableau

La seconde colonne est ainsi modifiée :

1° Quatrième ligne

Remplacer le montant :

15

par le montant :

25

2° Cinquième ligne

Remplacer le montant :

20

par le montant :

25

3° Sixième ligne

Remplacer le montant :

25

par le montant :

30

4° Septième ligne

Remplacer le montant :

30

par le montant :

35

VI. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

VII. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

VIII. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à planifier dans le temps et à lisser le malus écologique relatif aux émissions de CO2 tout en renforçant le malus poids pour les véhicules les plus lourds, dans une logique de justice sociale. 

La trajectoire du malus CO2 initialement proposée par le Gouvernement à travers cet article 8, dans un contexte de coupes budgétaires massives sur les mesures d’aides à l’acquisition de véhicules moins émetteurs n’est pas satisfaisante.

La transition écologique nécessite de planifier un ensemble de mesures fiscales, budgétaires et de régulation dans le temps long, en concertation avec l’ensemble des acteurs et en tenant compte des réalités économiques et sociales de notre pays. 

Par cet amendement, nous proposons de lisser dans le temps avec une évolution progressive le malus CO2 applicable sur les véhicules les plus émetteurs. Dans un souci de justice sociale, ce nouvel équilibre permet d’exclure les plus petits véhicules comme la 208 et la Clio jusqu’en 2027 alors qu’ils étaient initialement concernés, dans des proportions non négligeables, par le malus CO2. Or, ces véhicules plus légers consomment moins et peuvent être achetés par une grande partie de la population. 

A rebours de la proposition d’évolution initiale, brutale et ne s’intégrant dans aucun schéma d’accompagnement et d’aides à l’achat de véhicules moins émetteurs, nous proposons de planifier l’évolution du malus CO2 jusqu’en 2029, afin de donner le maximum de visibilité aux consommateurs et aux constructeurs, de telle sorte que personne ne soit pris au dépourvu et ne puisse avoir le sentiment d’être pris au piège sans solution. 

Par ailleurs, les auteurs de l’amendement saisissent l’occasion de cet amendement pour affirmer que cette politique fiscale, indispensable pour orienter nos constructeurs automobiles vers des véhicules toujours moins émetteurs et plus légers, dans une logique de sobriété, doit nécessairement et impérativement s’accompagner d’un renforcement immédiat des crédits alloués à l’action 3 « Aides à l’acquisition de véhicules propres » du programme 174 « Energie, climat et après-mines ». Nous rappelons que le Gouvernement a fait le choix d’un désengagement massif en réduisant les crédits de l’ordre de 35 % en AE et CP soit près de 600 millions d’euros en moins pour les dispositifs d’aides. C’est un abandon des aides à l’acquisition de véhicules moins émetteurs que nous dénonçons avec force et qui explique l’absence totale de vision globale de ce Gouvernement sur l’ensemble des mesures à mettre en place pour réussir la transition. 

Or, la transition écologique doit reposer sur ces deux jambes : incitations fiscales à modifier nos achats et nos comportements en contrepartie de dispositifs d’aides efficaces, accessibles au plus grand nombre et en réduisant à zéro les restes à charge pour nos concitoyens des classes moyenne et modeste. En ce sens, la transition écologique doit être synonyme d’amélioration des conditions de vie des Françaises et des Français, dans un esprit de justice sociale et d’accompagnement systématique vers des solutions de mobilité moins émettrices. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-844 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE et MM. Alain MARC, CHASSEING, PELLEVAT et HOUPERT


ARTICLE 8


I. – Alinéa 4, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP POUR LES ANNÉES A COMPTER DE 2027

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 102

0

138

2276

174

43179

103

50

139

2918

175

45990

104

75

140

3119

176

48901

105

100

141

3331

177

51912

106

125

142

3552

178

55023

107

150

143

3784

Supérieures à 178

60 000

108

170

144

4026

 

 

109

190

145

4279

 

 

110

210

146

4543

 

 

111

230

147

4818

 

 

112

240

148

5105

 

 

113

260

149

5404

 

 

114

280

150

5715

 

 

115

310

151

6126

 

 

116

330

152

6537

 

 

117

360

153

7248

 

 

118

400

154

7959

 

 

119

450

155

8770

 

 

120

540

156

9681

 

 

121

650

157

10692

 

 

122

740

158

11803

 

 

123

818

159

13014

 

 

124

898

160

14325

 

 

125

983

161

15736

 

 

126

1074

162

17247

 

 

127

1172

163

18858

 

 

128

1276

164

20569

 

 

129

1386

165

22380

 

 

130

1504

166

24291

 

 

131

1629

167

26302

 

 

132

1761

168

28413

 

 

133

1901

169

30624

 

 

134

2049

170

32935

 

 

135

2205

171

35346

 

 

136

2370

172

37857

 

 

137

2544

173

40468

 

 

 »

II. – Alinéa 5,tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP, POUR L’ANNÉE 2026

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 107

0

139

2049

171

24291

108

50

140

2205

172

26302

109

75

141

2370

173

28413

110

100

142

2544

174

30624

111

125

143

2726

175

32935

112

150

144

2918

176

35346

113

170

145

3119

177

37857

114

190

146

3331

178

40468

115

210

147

3552

179

43179

116

230

148

3784

180

45990

117

240

149

4026

181

48901

118

260

150

4279

182

51912

119

280

151

4543

183

55023

120

310

152

4818

Supérieures à 183

60 000

121

330

153

5105

 

 

122

360

154

5404

 

 

123

400

155

5715

 

 

124

450

156

6126

 

 

125

540

157

6537

 

 

126

650

158

7248

 

 

127

740

159

7959

 

 

128

818

160

8770

 

 

129

898

161

9681

 

 

130

983

162

10692

 

 

131

1074

163

11803

 

 

132

1172

164

13014

 

 

133

1276

165

14325

 

 

134

1386

166

15736

 

 

135

1504

167

17247

 

 

136

1629

168

18858

 

 

137

1761

169

20569

 

 

138

1901

170

22380

 

 

 »

III. – Alinéa 6, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP POUR L’ANNÉE 2025

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 112

0

144

2049

176

24291

113

50

145

2205

177

26302

114

75

146

2370

178

28413

115

100

147

 

179

30624

116

125

148

2726

180

32935

117

150

149

2918

181

35346

118

170

150

3119

182

37857

119

190

151

3331

183

40468

120

210

152

3552

184

43179

121

230

153

3784

185

45990

122

240

154

4026

186

48901

123

260

155

4279

187

51912

124

280

156

4543

188

55023

125

310

157

4818

Supérieures à 188

60 000

126

330

158

5105

 

 

127

360

159

5404

 

 

128

400

160

5715

 

 

129

450

161

6126

 

 

130

540

162

6537

 

 

131

650

163

7248

 

 

132

740

164

7959

 

 

133

818

165

8770

 

 

134

898

166

9681

 

 

135

983

167

10692

 

 

136

1074

168

11803

 

 

137

1172

169

13014

 

 

138

1276

170

14325

 

 

139

1386

171

15736

 

 

140

1504

172

17247

 

 

141

1629

173

18858

 

 

142

1761

174

20569

 

 

143

1901

175

22380

 

 

 »

Objet

L’article 8 prévoit de renforcer cette année encore le « malus CO² » et le « malus poids » sur les véhicules de tourisme après plusieurs augmentations ces dernières années.

 Cette mesure pèsera lourdement sur les ménages les plus modestes, notamment nos concitoyens qui vivent dans des zones rurales ou qui sont mal desservies par les transports publics. Dans le même temps, les ménages les plus fortunés, donc ceux les plus susceptibles d’acquérir des véhicules plus puissants et polluants, pourront se payer le luxe de cette taxe.

 Cet amendement propose d’atténuer l’augmentation de fiscalité, dans un esprit de justice.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-898

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 8


I. – Alinéa 4, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP POUR LES ANNÉES A COMPTER DE 2027

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 102

0

138

2276

174

43179

103

50

139

2918

175

45990

104

75

140

3119

176

48901

105

100

141

3331

177

51912

106

125

142

3552

178

55023

107

150

143

3784

Supérieures à 178

60 000

108

170

144

4026

 

 

109

190

145

4279

 

 

110

210

146

4543

 

 

111

230

147

4818

 

 

112

240

148

5105

 

 

113

260

149

5404

 

 

114

280

150

5715

 

 

115

310

151

6126

 

 

116

330

152

6537

 

 

117

360

153

7248

 

 

118

400

154

7959

 

 

119

450

155

8770

 

 

120

540

156

9681

 

 

121

650

157

10692

 

 

122

740

158

11803

 

 

123

818

159

13014

 

 

124

898

160

14325

 

 

125

983

161

15736

 

 

126

1074

162

17247

 

 

127

1172

163

18858

 

 

128

1276

164

20569

 

 

129

1386

165

22380

 

 

130

1504

166

24291

 

 

131

1629

167

26302

 

 

132

1761

168

28413

 

 

133

1901

169

30624

 

 

134

2049

170

32935

 

 

135

2205

171

35346

 

 

136

2370

172

37857

 

 

137

2544

173

40468

 

 

 »

II. – Alinéa 5,tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP, POUR L’ANNÉE 2026

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 107

0

139

2049

171

24291

108

50

140

2205

172

26302

109

75

141

2370

173

28413

110

100

142

2544

174

30624

111

125

143

2726

175

32935

112

150

144

2918

176

35346

113

170

145

3119

177

37857

114

190

146

3331

178

40468

115

210

147

3552

179

43179

116

230

148

3784

180

45990

117

240

149

4026

181

48901

118

260

150

4279

182

51912

119

280

151

4543

183

55023

120

310

152

4818

Supérieures à 183

60 000

121

330

153

5105

 

 

122

360

154

5404

 

 

123

400

155

5715

 

 

124

450

156

6126

 

 

125

540

157

6537

 

 

126

650

158

7248

 

 

127

740

159

7959

 

 

128

818

160

8770

 

 

129

898

161

9681

 

 

130

983

162

10692

 

 

131

1074

163

11803

 

 

132

1172

164

13014

 

 

133

1276

165

14325

 

 

134

1386

166

15736

 

 

135

1504

167

17247

 

 

136

1629

168

18858

 

 

137

1761

169

20569

 

 

138

1901

170

22380

 

 

 »

III. – Alinéa 6, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP POUR L’ANNÉE 2025

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Émissions de dioxyde de carbone (en g/km)

Tarif par véhicule (en €)

Inférieures à 112

0

144

2049

176

24291

113

50

145

2205

177

26302

114

75

146

2370

178

28413

115

100

147

 

179

30624

116

125

148

2726

180

32935

117

150

149

2918

181

35346

118

170

150

3119

182

37857

119

190

151

3331

183

40468

120

210

152

3552

184

43179

121

230

153

3784

185

45990

122

240

154

4026

186

48901

123

260

155

4279

187

51912

124

280

156

4543

188

55023

125

310

157

4818

Supérieures à 188

60 000

126

330

158

5105

 

 

127

360

159

5404

 

 

128

400

160

5715

 

 

129

450

161

6126

 

 

130

540

162

6537

 

 

131

650

163

7248

 

 

132

740

164

7959

 

 

133

818

165

8770

 

 

134

898

166

9681

 

 

135

983

167

10692

 

 

136

1074

168

11803

 

 

137

1172

169

13014

 

 

138

1276

170

14325

 

 

139

1386

171

15736

 

 

140

1504

172

17247

 

 

141

1629

173

18858

 

 

142

1761

174

20569

 

 

143

1901

175

22380

 

 

 »

Objet

Issu d'une proposition de Mobilians, le présent amendement propose de lisser dans le temps l'abaissement du seuil de déclenchement du malus automobile prévu par l'article 8 du PLF, afin de permettre aux usagers, aux entreprises et aux professionnels de s’adapter à ces nouvelles dispositions et donner davantage de visibilité à l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière pour les trois prochaines années.

Concrètement, il est proposé de diminuer le seuil de déclenchement du malus automobile de 5 gCO2/km durant les trois prochaines années, passant ainsi de 112 gCO2/km en 2025 à 102 gCO2/km en 2027.

Cette progressivité de l'abaissement du seuil doit permettre de concilier exigences environnementales et acceptabilité fiscale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1525 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mme Laure DARCOS, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. FARGEOT


ARTICLE 8


I. – Alinéa 4, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP, POUR LES ANNÉES À COMPTER DE 2027

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Inférieures à 103

0

130

1 504

158

11 803

103

50

131

1 629

159

13 014

104

75

132

1 761

160

14 325

105

100

133

1 901

161

15 736

106

125

134

2 049

162

17 247

107

150

135

2 205

163

18 858

108

170

136

2 370

164

20 569

109

190

137

2 544

165

22 380

110

210

138

2 726

166

24 291

111

230

139

2 918

167

26 302

112

240

140

3 119

168

28 413

113

260

141

3 331

169

30 624

114

280

142

3 552

170

32 935

115

310

143

3 784

171

35 346

116

330

144

4 026

172

37 857

117

360

145

4 279

173

40 468

118

400

146

4 543

174

43 179

119

450

147

4 818

175

45 990

120

540

148

5 105

176

48 901

121

650

149

5 404

177

51 912

122

740

150

5 715

178

55 023

123

818

151

6 126

179

58 134

124

898

152

6 637

Supérieures à 179

60 000

125

983

153

7 248

 

 

126

1 074

154

7 959

 

 

127

1 172

155

8 770

 

 

128

1 276

156

9 681

 

 

129

1 386

157

10 692

 

 

 » . 

II. – Alinéa 5,tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP, POUR L’ANNÉE 2026

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Inférieures à 108

0

135

1 504

163

11 803

108

50

136

1 629

164

13 014

109

75

137

1 761

165

14 325

110

100

138

1 901

166

15 736

111

125

139

2 049

167

17 247

112

150

140

2 205

168

18 858

113

170

141

2 370

169

20 569

114

190

142

2 544

170

22 380

115

210

143

2 726

171

24 291

116

230

144

2 918

172

26 302

117

240

145

3 119

173

28 413

118

260

146

3 331

174

30 624

119

280

147

3 552

175

32 935

120

310

148

3 784

176

35 935

121

330

149

4 026

177

37 857

122

360

150

4 279

178

40 468

123

400

151

4 543

179

43 179

124

450

152

4 818

180

45 990

125

540

153

5 105

181

48 901

126

650

154

5 404

182

51 912

127

740

155

5 715

183

55 023

128

818

156

6 126

184

58 134

129

898

157

6 637

Supérieures à 184

60 000

130

983

158

7 248

131

1 074

159

7 959

132

1 172

160

8 770

133

1 276

161

9 681

134

1 386

162

10 692

 » 

III. – Alinéa 6, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP, POUR L’ANNÉE 2025

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Émissions de CO2(g/km)

Tarif

( €)

Inférieures à 113

0

147

2 544

182

37 857

113

50

148

2 726

183

40 468

114

75

149

2 918

184

43 179

115

100

150

3 119

185

45 990

116

125

151

3 331

186

48 901

117

150

152

3 552

187

51 912

118

170

153

3 784

188

55 023

119

190

154

4 026

189

58 134

120

210

155

4 279

Supérieures à 189

60 000

121

230

156

4 543

122

240

157

4 818

123

260

158

5 105

124

280

159

5 404

 

 

125

310

160

5 715

 

 

126

330

161

6 126

 

 

127

360

162

6 637

 

 

128

400

163

7 248

 

 

129

450

164

7 959

 

 

130

540

165

8 770

 

 

131

650

166

9 681

 

 

132

740

167

10 692

 

 

133

818

168

11 803

 

 

134

898

169

13 014

 

 

135

983

170

14 325

 

 

136

1 074

171

15 736

 

 

137

1 172

172

17 247

 

 

138

1 276

173

18 858

 

 

139

1 386

174

20 569

 

 

140

1 504

175

22 380

 

 

141

1 629

176

24 291

 

 

142

1 761

177

26 302

 

 

143

1 901

178

28 413

 

 

144

2 049

179

30 624

 

 

145

2 205

180

32 935

 

 

146

2 370

181

35 346

 

 

 » 

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En l’état, le projet de loi de finances prévoit d’abaisser le seuil de déclenchement du malus automobile à 113g de CO2 émis par kilomètre dès le 1er janvier 2025, puis à 106g de CO2 émis par kilomètre au 1er janvier 2026 puis à 99g de CO2 émis par kilomètre au 1er janvier 2027.

 Cette proposition perturbe la planification industrielle française et européenne alors que la trajectoire convenue depuis 2021 s’accorde sur des abaissements par parlier de 5 g par an.  Ceci sans que les bénéfices environnementaux puissent justifier cette perturbation sur l’outil industriel.

 Ces mesures, élaborées sans concertation avec les acteurs du secteur et sans étude d'impact préalable connue, risquent d'entraîner des conséquences préoccupantes :

 Élargissement significatif du champ d'application du malus poids, incluant des véhicules hybrides, en contradiction avec les objectifs de transition éco-énergétique.Pénalisation croissante des ménages français, contrevenant à l'engagement gouvernemental de ne pas alourdir leur charge fiscale.Ralentissement du renouvellement et du verdissement du parc automobile français.Déstabilisation de la filière automobile, qui avait anticipé une trajectoire de malus CO2 moins agressive (-5g/km/an au lieu des -7g/km/an proposés).

 Cet amendement vise donc à rétablir la trajectoire d’abaissement progressif de 5g par an du malus automobile sur laquelle se fondent les anticipations des industriels.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-57 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE, M. DARNAUD, Mme AESCHLIMANN, MM. ALLIZARD, BAZIN et BELIN, Mmes BELLUROT et BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BOUCHET et Jean-Marc BOYER, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mme CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EUSTACHE-BRINIO, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET, HOUPERT et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, M. KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LEFÈVRE, de LEGGE, LE GLEUT et Henri LEROY, Mme LOPEZ, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER et MOUILLER, Mme MULLER-BRONN, M. NATUREL, Mme NÉDÉLEC, MM. NOUGEIN, PANUNZI, PAUL, PAUMIER, PERNOT et PERRIN, Mmes PETRUS et PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. RAPIN et REYNAUD, Mme RICHER, MM. RIETMANN, SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL, Paul VIDAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 8


I. – Alinéa 4, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME, MÉTHODE DITE WLTP, POUR LES ANNÉES À COMPTER DE 2027

Émissions de dioxyde de carbone (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de dioxyde de carbone (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de dioxyde de carbone (g/km)

Tarif
(€)

Inférieures à 103

0

130

1 504

158

11 803

103

50

131

1 629

159

13 014

104

75

132

1 761

160

14 325

105

100

133

1 901

161

15 736

106

125

134

2 049

162

17 247

107

150

135

2 205

163

18 858

108

170

136

2 370

164

20 569

109

190

137

2 544

165

22 380

110

210

138

2 726

166

24 291

111

230

139

2 918

167

26 302

112

240

140

3 119

168

28 413

113

260

141

3 331

169

30 624

114

280

142

3 552

170

32 935

115

310

143

3 784

171

35 346

116

330

144

4 026

172

37 857

117

360

145

4 279

173

40 468

118

400

146

4 543

174

43 179

119

450

147

4 818

175

45 990

120

540

148

5 105

176

48 901

121

650

149

5 404

177

51 912

122

740

150

5 715

178

55 023

123

818

151

6 126

179

58 134

124

898

152

6 637

180

61 245

125

983

153

7 248

181

64 356

126

1 074

154

7 959

182

67 467

127

1 172

155

8 770

183

70 578

128

1 276

156

9 681

184

73 689

129

1 386

157

10 692

185

76 800

 

 

 

 

186

79 911

 

 

 

 

187

83 022

 

 

 

 

188

86 133

 

 

 

 

189

89 244

 

 

 

 

Supérieures à 189

90 000

 » .

II. – Alinéa 5, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 

BARÈME CO2, MÉTHODE DITE WLTP, POUR L’ANNÉE 2026

Émissions de dioxyde de carbone (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de dioxyde de carbone (g/km)

Tarif
(€)

Émissions de dioxyde de carbone (g/km)

Tarif
(€)

Inférieures à 108

0

135

1 504

163

11 803

108

50

136

1 629

164

13 014

109

75

137

1 761

165

14 325

110

100

138

1 901

166

15 736

111

125

139

2 049

167

17 247

112

150

140

2 205

168

18 858

113

170

141

2 370

169

20 569

114

190

142

2 544

170

22 380

115

210

143

2 726

171

24 291

116

230

144

2 918

172

26 302

117

240

145

3 119

173

28 413

118

260

146

3 331

174

30 624

119

280

147

3 552

175

32 935

120

310

148

3 784

176

35 935

121

330

149

4 026

177

37 857

122

360

150

4 279

178

40 468

123

400

151

4 543

179

43 179

124

450

152

4 818

180

45 990

125

540

153

5 105

181

48 901

126

650

154

5 404

182

51 912

127

740

155

5 715

183

55 023

128

818

156

6 126

184

58 134

129

898

157

6 637

185

61 245

130

983

158

7 248

186

64 356

131

1 074

159

7 959

187

67 467

132

1 172

160

8 770

188

70 578

133

1 276

161

9 681

189

73 689

134

1 386

162

10 692

190

76 800

 

 

 

 

191

79 911

 

 

 

 

Supérieures à 191

80 000

 » . 

Objet

Un durcissement raisonnable du malus CO2 est importante pour orienter les achats vers les véhicules hybrides performants et les véhicules électriques. A compter du 1er janvier 2025, les constructeurs automobiles en Europe devront respecter une nouvelle limite de 93,6 g de CO2/km. 

Le décalage du seuil de déclenchement du malus CO2 de -5g en 2025, soit la trajectoire « classique » était anticipée par les acteurs de l’industrie automobile. La baisse de 7g en 2026 et 2027 est un changement de la règle du jeu qui vient modifier les stratégies industrielles des constructeurs. Cet amendement fixe de nouveaux seuils en 2026 et 2027 qui suivent la trajectoire de -5g par an.

Cet amendement corrige également l'erreur matérielle de l'article 8 initial relatif au malus des véhicules émettant 174 g/CO2/km en 2026 (35 346 euros et non de 35 935 euros). Ainsi, en 2026, si cet amendement est adopté, le malus des véhicules émettant 176 g/CO2/km en 2026 sera de 35 345 euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2089

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 8


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quinzième ligne

Remplacer le nombre :

35 935

par le nombre :

35 346

Objet

Le présent amendement a pour objet de rectifier l’un des barèmes de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone (dite « malus CO2 »).

En effet, le barème applicable aux véhicules immatriculés avec la méthode WLTP (worldwide harmonized light vehicles test procedures) pour l’année 2026 comporte une erreur concernant les véhicules émettant 174 g/CO2/km. Par effet de translation, et en cohérence avec les tarifs qui seront en vigueur pour les années 2025 et 2027, le tarif applicable à ces véhicules devrait être de 35 346 euros, et non de 35 935 euros.

Le présent amendement permet donc de corriger cette erreur.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1527 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mme Laure DARCOS, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. FARGEOT


ARTICLE 8


I. Alinéas 22 à 27

Supprimer ces alinéas.

II. Alinéa 28

Supprimer les mots :

ainsi que du 6° du I

III – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En l’état, le projet de loi de finances déposé par le gouvernement prévoit, en 2026, le renforcement de la taxe sur la masse en ordre de marche (dite malus masse), en abaissant de 100 kg le seuil de déclenchement du dispositif, actuellement fixé à 1 600 kg par véhicule.

 

Selon les premières estimations, les nouveaux barèmes proposés assujettiraient au malus automobile 80 % des véhicules immatriculés en 2027, contre seulement 40% en 2023. Loin de concerner une minorité d’automobilistes, le malus masse s’étendrait à des modèles populaires prisés par les Français, qui ne peuvent en aucun cas être considérés comme des SUV. De même, la révision du malus-masse proposée y intégrerait les véhicules hybrides, loin des objectifs gouvernementaux de transition éco-énergétique.

 

Cette évolution brutale du malus-masse intervient sans aucune concertation préalable avec les acteurs de la filière automobile et vient sanctionner les efforts des constructeurs en matière de sécurité des véhicules, à rebours des objectifs de sécurité routière et des évolutions réglementaires dans ce domaine, qui expliquent en grande partie l’alourdissement des véhicules et ceci sans bénéfices environnementaux prouvés.

 

Elle fait en outre peser sur les automobilistes une taxe supplémentaire, grevant le pouvoir d’achat des classes moyennes et de la France qui travaille. 

 

Le présent amendement vise donc, en l’absence d’étude d’impact sur les conséquences de ces modifications, à supprimer le renforcement de la taxe sur la masse en ordre de marche proposée par le gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1206

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 8


Alinéas 23 et 24

Remplacer ces alinéas par sept alinéas ainsi rédigés : 

a) Après le premier alinéa, sont insérés six tableaux ainsi rédigés :

« 

Barème pour les années à compter de 20230

Fraction de la masse en ordre de marche (en kg) 

Tarif marginal (en €)

Jusqu’à 1 299

0

De 1 300 à 1 499 

10

De 1 500 à 1 599

15

De 1 600 à 1 699

20

De 1 700 à 1 799

25 

A partir de 1 800

30 

« 

Barème pour les années à compter de 2029

Fraction de la masse en ordre de marche (en kg)

Tarif marginal (en €)

Jusqu’à 1 349

0

De 1 350 à 1 549

10

De 1 550 à 1 649

15

De 1 650 à 1 749

20 

De 1 750 à 1 849

25

A partir de 1 850 

30 

« 

Barème pour les années à compter de 2028

Fraction de la masse en ordre de marche (en kg)

Tarif marginal (en €)

Jusqu’à 1399 

0

De 1 400 à 1 599

10

De 1 600 à 1 699

15

De 1 700 à 1 799

20

De 1 800 à 1 899

25

A partir de 1 900

30 

« 

Barème pour les années à compter de 2027

Fraction de la masse en ordre de marche (en kg) 

Tarif marginal (en €)

Jusqu’à 1 449

0

De 1 450 et 1 649 

10

De 1 650 à 1 749 

15

De 1 750 à 1 849

20

De 1 850 à 1 949

25

À partir de 1 950

30 

« 

Barème pour les années à compter de 2026

Fraction de la masse en ordre de marche (en kg)

Tarif marginal (en €)

Jusqu’à 1 499

0

De 1 500 et 1 699

10

De 1 700 à 1 799

15

De 1 800 à 1 899

20

De 1 900 à 1 999

25

À partir de 2 000

30 

« 

Barème pour les années à compter de 2025

Fraction de la masse en ordre de marche (en kg) 

Tarif marginal (en €) 

Jusqu’à 1 549

0

De 1 550 à 1 749

10

De 1 750 à 1 849

15

De 1 850 à 1 949

20

De 1 950 à 2049

25

À partir de 2050 

30

 ».

Objet

Cet amendement vise à lisser la dynamique de réduction du Malus Poids proposée dans le projet de loi de finances pour 2025 en statuant sur un déclenchement des 1 550 kg pour 2025, et en proposant un calendrier annuel d’abaissement du seuil, à raison de 50 kg par an, étalé sur six ans.  

L’objectif est multiple : 

-Cette mesure permet de générer 220 millions d’euros additionnels de recettes fiscales tout en rejoignant l’objectif de 1 500 kg établi pour 2026 par le gouvernement. 

-Du point de vue des entreprises, elle donne une visibilité aux constructeurs automobiles pour adapter leur offre et leur développement en conséquence. Cette programmation induit un effet environnemental et budgétaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1028

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 8


I. – Alinéa 24, tableau, deuxième à dernière lignes : 

Remplacer ces lignes par sept lignes ainsi rédigées : 

Jusqu’à 1 299

0

De 1300 à 1499

10

De 1500 à 1699

20

De 1700 à 1799

30

De 1800 à 1899

40

De 1900 à 1999

50

À partir de 2000

75

II. – Après l'alinéa 26

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés : 

...° L’article L. 421-78 est ainsi rédigé : 

« Art. L. 421-78. – Est exonéré tout véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’hydrogène ou une combinaison hydrogène-électricité. 

« Pour le véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, la masse en ordre de marche fait l’objet d’un abattement de 300 kilogrammes, dans la limite de 15 % de cette même masse. »

...° bis L’article L. 421-79 est abrogé.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Inspiré par WWF France, il n’a pu être débattu sereinement à l’Assemblée nationale du fait de la suppression de l’article 8, a pour objectif d’ajuster le barème de la taxe sur la masse en ordre de marche (malus poids). Ce mécanisme va en effet dans le bon sens mais il reste très peu incitatif.

L’amendement a été ajusté à la suite des réflexions du groupe SER du Sénat. Il répond ainsi à un triple objectif de diminution du poids moyen des modèles commercialisés, de compensation des coupes budgétaires annoncées sur le verdissement du parc automobile et de compétitivité de l’industrie automobile française mieux positionnée sur le marché des véhicules légers.

Le barème du malus écologique actuellement retenu demeure largement sous-dimensionné car il ne s’applique qu’aux 12% des véhicules vendus chaque année en France et seuls 2% des véhicules vendus se voient appliquer un malus significatif, allant au-delà des 5% du prix de vente, alors que le poids moyen des voitures vendues en France continue d’augmenter (+100 kilos en 2 ans).

Les auteurs du présent amendement notent que l’abaissement du seuil à 1,5 tonne dès 2026 prévu par le gouvernement dans ce projet de loi de finances ne devrait engendrer que 150 millions d’euros de recettes supplémentaires dès 2025, sur les 300 millions annoncés initialement, incluant le malus CO2. 

En cohérence avec les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, ce nouveau dispositif propose de réajuster les paramètres du malus poids autour d’un seuil de 1 300 kg et d’un barème plus progressif dans les tranches basses et ajusté dans les tranches hautes.

D’après les données produites par le WWF, une telle évolution emportera des bénéfices à la fois pour les constructeurs et le budget de l’Etat. Elle favorisera en premier lieu la compétitivité prix des constructeurs français. Elle générera, pour l’Etat, des recettes supplémentaires notables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-58 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BRUYEN et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE 8


Après l’alinéa 26

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

…° À compter du 1er décembre 2025, l’article L. 421-78 est ainsi rédigé :

« Art. L. 421-78. -  Est exonéré tout véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’hydrogène.

« Pour le véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, la masse en ordre de marche fait l’objet d’un abattement de 700 kilogrammes. »

Objet

Cet amendement vise à inclure les véhicules électriques particuliers dans le périmètre du « malus au poids ».

L’analyse des données d’immatriculation montrent que les parts de marché des e-SUV sont passées de moins d’une voiture électrique neuve vendue en France sur dix en 2017 (6 %) à environ une voiture électrique sur trois (30 %).  Ces véhicules plus lourds qu’un véhicule électrique classique consomment plus de matières premières pour leur fabrication (jusqu’à cinq fois plus), émettent plus de particules au moment du freinage (enjeu sur la qualité de l’air), sollicitent plus le réseau électrique pour leur recharge.

Si la barre est mise à 1900 kg  (= abattement de 300 kg), entre 20 et 24 véhicules électriques asiatiques sont concernés ; 14 véhicules électriques de marque asiatique ne sont pas du tout concernés dont 1 produit en France ; 2 véhicules de marque française et produits en France sont concernés. Comme il convient de ne pas pénaliser l'industrie automobile française qui a réalisé d'importants investissements pour convertir ses chaines de production vers les véhicules électriques, ce seuil ne peut être retenu.
En introduisant un malus poids à partir de 2300 kg, entre 7 et 9 véhicules de marque asiatique seront concernés. Il convient d'envoyer un signal aux consommateurs : la voiture électrique, si elle est très lourde, a une empreinte environnementale importante.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1529 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mme Laure DARCOS, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. FARGEOT


ARTICLE 8


I. - Après l'alinéa 26

Insérer trois alinéas ainsi rédigés : 

...° Le premier alinéa de l’article L. 421-79 du code des impositions des biens et des services est ainsi rédigé : 

« Est exonéré tout véhicule hybride électrique rechargeable de l'extérieur dont l'autonomie équivalente en mode tout électrique en ville, déterminée lors de la réception, est supérieure à 50 kilomètres. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi de finances pour 2024 a prévu de soumettre, dès le 1er janvier 2025, les véhicules hybrides rechargeables au malus poids avec un abattement de 200kg.

 

Les récentes augmentations du malus CO2 et malus poids ont déjà, quant à elles, permis de toucher près de 46 % des véhicules du marché français (toutes marques confondues) livrés au premier semestre 2024, contre 39,5% des véhicules livrés au premier semestre 2023.

 

Cette évolution a eu des effets immédiats sur les recettes enregistrées par l’Etat, avec 737 Millions d’Euros de recettes de janvier à juin 2024, contre 379 Millions d’Euros sur la même période en 2023, et 246 Millions en 2022 (source : NGC Data). Sur une année complète en 2024, cela signifie que les recettes du malus écologique dépasseront le milliard d’euros, alors que, dans le même temps, les lettres plafonds budgétaires ont été fixées à un milliard d’euros pour l’enveloppe dédiée au verdissement des flottes. Les recettes du malus tendent ainsi à dépasser largement les dépenses accordées aux aides à l’achat.

 

Il est essentiel de ne pas décourager les consommateurs souhaitant des véhicules à grande autonomie, comme les véhicules hybrides rechargeables. Ces véhicules, bien que plus lourds en raison de leurs batteries, répondent à un besoin de mobilité. Etendre le périmètre du malus poids à ces véhicules aurait un effet délétère sur les particuliers, mais également sur les entreprises.

 

A l’heure où le soutien à l’électrification des flottes se tarit, les entreprises se trouvent aujourd’hui confrontées à un manque de visibilité quant aux moyens dont elles disposent pour verdir leur parc.

 

Conservons une cohérence en n’appliquant pas de malus aux véhicules électrifiés – hybrides et 100% électrique – qui doivent accélérer leur progression dans l’objectif d’une décarbonation du parc.

Le présent amendement vise donc à exclure les véhicules hybrides rechargeables du dispositif de malus CO2.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 8 vers l'article 8.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1291 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et MALHURET, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, LONGEOT, BELIN et DELCROS


ARTICLE 8


Après l'alinéa 26

Insérer trois alinéas ainsi rédigés : 

...° L’article L. 421-78 du code des impositions sur les biens et services est ainsi rédigé :

« Art. L. 421-78 – Est exonéré tout véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’hydrogène.

« Pour le véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, la masse en ordre de marche fait l’objet d’un abattement de 300 kilogrammes, dans la limite de 15 % de cette même masse. »

Objet

Cet amendement vise à inclure les véhicules électriques particuliers dans la Taxe sur la masse en ordre de marche (TMOM), qui ne concerne actuellement que les véhicules thermiques de plus de 1,6 tonne.

Avec l’électrification croissante du parc automobile mondial, la demande de batteries va connaître une expansion significative, soulevant des questions quant à la sécurité de leur approvisionnement. Face à ce risque, il apparaît nécessaire de réduire les besoins en matières premières. Parmi les leviers identifiés figure la diminution de l’empreinte matière du parc automobile, soit la réduction des ressources critiques nécessaires à la fabrication des véhicules.

Or, l’empreinte matière d’un véhicule est étroitement liée à son poids. Pour un véhicule électrique, cela se traduit par une batterie plus puissante, donc plus gourmande en métaux critiques. Par exemple, la batterie d’une Renault Zoe (1,5 tonne) nécessite 8 kg de lithium, tandis qu’un Hummer (4,1 tonnes) en demande le triple.

D’après les calculs de l’UFC-Que Choisir et de Transport & Environment, basés sur les données des immatriculations de voitures particulières neuves en France en 2022, fournies par l’Agence Européenne de l’Environnement, l’application d’un malus au poids à partir de 1,9 tonne toucherait 27 % des véhicules électriques neufs vendus en France.

Ce seuil n’aurait pratiquement aucun effet sur les véhicules électriques des marques françaises. En effet, seuls 0,22 % des véhicules électriques vendus en France en 2022 par des marques françaises dépassent les 1,9 tonne. Le constat est similaire pour les véhicules électriques assemblés en France : seuls 0,26 % d’entre eux dépassent ce seuil. Un malus au poids sur les véhicules électriques favoriserait donc la filière automobile nationale.

Par ailleurs, les exonérations applicables aux familles nombreuses (à partir de trois enfants) seraient maintenues, tout comme celles prévues pour le malus sur les véhicules thermiques.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article 8.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2086

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 8


I. – Alinéa 27

Rédiger ainsi le début de cet alinéa :

7° Au 1er janvier 2027, à l’article L. 421-79-1...

II. – Alinéa 28

Remplacer les mots :

du 6°

par les mots :

des 6° et 7° 

Objet

Le présent amendement a pour objet de décaler l’entrée en vigueur de la limitation du bénéfice de l’abattement de malus masse - dont profitent aujourd’hui tous les véhicules hybrides non-rechargeables – aux seuls véhicules performants sur le plan environnemental.

La prise en compte de la puissance maximale nette du moteur électrique, que requiert cette limitation, nécessite en effet une évolution du système d’immatriculation des véhicules (SIV), lequel sert au calcul et au recouvrement des taxes à l’immatriculation. Cette nouvelle mesure ne pourra donc être mise en œuvre, d’un point de vue opérationnel, qu’à compter du 1er janvier 2027.

Le présent amendement propose de décaler l’entrée en vigueur du dispositif à cette date pour tenir compte de cette contrainte opérationnelle.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-500 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, DANIEL, BLATRIX CONTAT et Gisèle JOURDA


ARTICLE 8


I. – Après l’alinéa 15

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« ...° Après l’article L. 421-65, il est inséré un article L. 421-65-... ainsi rédigé :

« Art. L. 421-65-... – I. – Est exonéré le véhicule neuf dont la demande de certificat d’immatriculation est réalisée par l’acquéreur dont le domicile, siège social ou établissement d’affectation ou de mise à disposition dudit véhicule est situé dans une collectivité relevant de l’article 73 de la Constitution, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin ou Saint-Pierre-et-Miquelon.

« II. – Un arrêté du ministre chargé des transports, pris après avis du ministre de l’intérieur et des outre-mer, fixe les conditions d’application du présent article. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer les territoires ultramarins de la mesure instaurant le renforcement du malus sur les émissions de CO2 applicable aux véhicules de tourisme des particuliers et des entreprises.

Une telle mesure serait des plus pénalisantes en outre-mer, où les particuliers sont généralement contraints de recourir à leurs véhicules personnels, compte tenu de l'inexistence ou de la faiblesse des transports en commun.

D'autre part, le coût prohibitif des véhicules en outre-mer constitue un obstacle à la modernisation de la flotte des particuliers.

En outre, les véhicules électriques ne sont à l'heure actuelle pas forcément adaptés à l'ensemble des territoires ultramarins. De plus, il est prévu de limiter l'abattement de malus masse dont profitent aujourd'hui tous les véhicules hybrides non rechargeables, aux seuls véhicules performants sur le plan environnemental. Ainsi, alors que les outre-mer ne se trouvent pas en mesure d'effectuer une transition brutale vers le "tout électrique", les véhicules hybrides, qui peuvent constituer un compromis, pourraient se trouver en partie pénalisés. Par ailleurs, dans certains territoires, notamment la Guyane, la faiblesse du réseau routier oblige le recours à des véhicules dits "tout terrain", dont les émissions de CO2 sont généralement élevées.

 Enfin, ce renforcement du malus à l'égard de la flotte des entreprises est de nature à peser sur leur activité, dans un contexte déjà difficile, en ce qu'elle pourrait induire des investissements pour le verdissement desdites automobiles.

In fine, l'évolution de cette taxe, présentée, par l'exposé des motifs comme visant à faciliter la transition vers des véhicules moins émetteurs, ne saurait s'appliquer indistinctement à l'hexagone et aux outre-mer, qui ne réunit pas, à l'heure actuelle, les conditions pour la réalisation d'un tel objectif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-501 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, DANIEL et Gisèle JOURDA


ARTICLE 8


I. – Après l’alinéa 15

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« 3° bis Après l’article L. 421-65, il est inséré un article L. 421-65-… ainsi rédigé :

« Art. L. 421-65-... – I. – Est exonéré le véhicule neuf dont la demande de certificat d’immatriculation est réalisée par l’acquéreur dont le domicile est situé dans une collectivité relevant de l’article 73 de la Constitution, à Saint-Barthélemy, Saint-Martin ou Saint-Pierre-et-Miquelon.

« II. – Un arrêté du ministre chargé des transports, pris après avis du ministre de l’intérieur et des outre-mer, fixe les conditions d’application du présent article. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à exonérer les seuls particuliers automobilistes ultramarins de la mesure instaurant le renforcement du malus sur les émissions de CO2 applicable aux véhicules de tourisme des particuliers. 

Une telle mesure serait des plus pénalisantes en outre-mer, où les particuliers sont généralement contraints de recourir à leurs véhicules personnels, compte tenu de l'inexistence ou de la faiblesse des transports en commun.

D'autre part, le coût prohibitif des véhicules en outre-mer constitue un obstacle à la modernisation de la flotte des particuliers.

En outre, les véhicules électriques ne sont à l'heure actuelle pas forcément adaptés à l'ensemble des territoires ultramarins. De plus, il est prévu de limiter l'abattement de malus masse dont profitent aujourd'hui tous les véhicules hybrides non rechargeables, aux seuls véhicules performants sur le plan environnemental. Ainsi, alors que les outre-mer ne se trouvent pas en mesure d'effectuer une transition brutale vers le "tout électrique", les véhicules hybrides, qui peuvent constituer un compromis, pourraient se trouver en partie pénalisés. Par ailleurs, dans certains territoires, notamment la Guyane, la faiblesse du réseau routier oblige le recours à des véhicules dits "tout terrain", dont les émissions de CO2 sont généralement élevées.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1526 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mme Laure DARCOS, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. FARGEOT


ARTICLE 8


I. Alinéa 19

Remplacer le nombre :

 92 

 par le nombre :

 90

 II. Alinéa 20

Remplacer le nombre :

 99

 par le nombre :

 95

Objet

En l’état, le projet de loi de finances prévoit d’abaisser le seuil de déclenchement du malus automobile à 113g de CO2 émis par kilomètre dès le 1er janvier 2025, puis à 106g de CO2 émis par kilomètre au 1er janvier 2026 puis à 99g de CO2 émis par kilomètre au 1er janvier 2027.

Cette proposition perturbe la planification industrielle française et européenne alors que la trajectoire convenue depuis 2021 s’accorde sur des abaissements par parlier de 5 g par an.  Ceci sans que les bénéfices environnementaux puissent justifier cette perturbation sur l’outil industriel.

Plusieurs amendements visent à revenir à la trajectoire de -5g/km/an, en vigueur depuis 2021 et sur laquelle l’industrie automobile a basé ses investissements. 

Le présent amendement vise donc, dans le cadre du rétablissement de la trajectoire d’abaissement progressif de 5g par an du malus CO2, à mettre en cohérence les abattements de malus écologique dont bénéficient les personnes morales acquérant des véhicules d’au moins 8 places.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1057 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mmes SOLLOGOUB, BILLON et JACQUEMET, MM. COURTIAL, FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et Pascal MARTIN, Mme ANTOINE et M. KERN


ARTICLE 8


I. – Après l’alinéa 26

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° Après l’article L. 421-77, il est inséré un article L. 421-… ainsi rédigé :

« Art. L. 421-… – Pour le véhicule utilisé pour le transport public particulier de personnes tel que défini aux articles L. 3120-1 et suivants du code des transports et pour le véhicule utilisé par les entreprises de transport public routier collectif de personnes définies aux articles L. 3161-1 et suivants du même code, la masse en ordre de marche fait l’objet d’un abattement de 100 kilogrammes.

« Lorsque qu’est également applicable l’abattement prévu à l’article L. 421-79-1, il est porté à 200 kilogrammes.

« Lorsque qu’est également applicable un des abattements prévus aux articles L. 421-77 et L. 421-81, il est retenu le plus élevé des trois. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à neutraliser la baisse du seuil de déclenchement du malus masse pour les véhicules taxis, VTC et LOTI afin de tenir compte des contraintes de ces professions en termes de gabarit des véhicules liées à leur usage professionnel spécifique.

En effet, les véhicules taxis et VTC sont obligés d’acheter des véhicules d’une certaine taille pour garantir un niveau minimum de confort pour les passagers, mais aussi et surtout pour les chauffeurs qui travaillent jusqu’à 11 heures par jour dans leur véhicule.

Il s’agit également répondre à des usages spécifiques à leur activité, comme le transport des familles (notamment la possibilité d’installer et stocker un siège bébé), un volume de coffre suffisant pour transporter des bagages volumineux, ou la possibilité d’accueillir un chien guide pour les passagers malvoyants.

Ainsi, ces professionnels n’ont donc d’autre choix que d’acquérir des modèles de type berline, dont la plupart dépassent les 1500 kilogrammes et deviendraient donc soumis au malus masse en cas d’abaissement du seuil à compter de 2026.

Cet amendement propose donc de maintenir le seuil de déclenchement actuellement en vigueur de 1600 kilogrammes dans le cas des véhicules utilisés par les taxis, VTC et LOTI en créant un abattement de 100 kilogrammes sur la masse en ordre de marche de ces véhicules.

Il prévoit par ailleurs de rendre cet abattement cumulable avec l’abattement de 100 kilogrammes en vigueur pour les véhicules hybrides, soit un abattement de 200 kilogrammes pour un véhicule hybride utilisé par un taxi, VTC ou LOTI. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1718 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE 8


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… L’article L. 421-30 du code des impositions sur les biens et services est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« …° Pour les véhicules utilitaires légers au sens des alinéas 2.1 et 2.2 de l’article R. 311-1, acquis ou utilisés par des entreprises visées l’article L. 224-10 du code de l’environnement, qui gèrent directement ou indirectement un parc de plus de cent véhicules automobiles au titre de leurs activités relevant du secteur concurrentiel, à une taxe sur les émissions de dioxyde de carbone.

« Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’énergie et du ministre chargé des transports établit la méthodologie de calcul du montant de pénalité appliqué aux niveaux d’émissions en dioxyde de carbone (CO2) de ces véhicules. »

Objet

Extension du malus écologique aux fourgons, avec un barème raisonné et ne portant que sur les grandes flottes d’entreprises

Alors que les fourgons (y compris véhicules utilitaires légers) représentent aujourd’hui 19% des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports, soit près de 6% des émissions nationales de GES, il devient urgent de prévoir un cadre fiscal permettant d’engager la décarbonation de ces véhicules. Engager cette transformation est également nécessaire sur un plan économique, pour préparer les utilisateurs de fourgons à la fin de vente des véhicules thermiques et au renforcement des zones à faibles émissions.

Le présent amendement propose une extension du malus écologique aux fourgons, avec un barème raisonné et ne portant que sur les grandes flottes d’entreprises. Les fourgons acquis par ces sociétés représentent quasiment 65% des immatriculations annuelles des utilitaires de catégories N1 (égal ou moins de 3,5 tonnes), soit 180 000 immatriculés en 2023. En appliquant par exemple une taxe CO2 à hauteur de 3 000€ par fourgons sur cet échantillon, il est possible de générer plus de 500 millions d’euros de recettes par an, qui suffisent à autofinancer le soutien ou l’achat location de fourgons zéro-émission (électrique ou hydrogène).

$Renforcer la cohérence du cadre fiscal pour cette transition des flottes de fourgons vers des solutions zéro-émission est d’autant plus important les constructeurs automobiles français sont stratégiquement positionnés sur la fabrication de fourgons à batterie ou à hydrogène, et entraînent avec eux une chaîne de valeur pour grande partie localisée en France (notamment dans l’hydrogène : gigafactories de réservoirs et piles à combustibles financées dans le cadre de l’IPCEI, et effets d’entraînement sur les fabricants de stations hydrogène).

Source : France Hydrogène.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-564 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Toute nouvelle évolution de taxe des barèmes en émissions de dioxyde de carbone doit s’évaluer au regard des émissions de dioxyde de carbone selon la méthode dite WLTP, mais également en prenant en compte les émissions liées à la production et à l’importation d’un véhicule.

Objet

Cet amendement d’appel a pour objectif de revoir la méthode de calcul du malus en y intégrant les émissions relatives à la production et à l’importation d’un véhicule.

À titre d’exemple, la production des voitures électriques émet 5 à 15 tonnes équivalent CO2 selon les modèles. Cette empreinte est 2 à 3 fois supérieure à celle d’un équivalent thermique selon l’ADEME.

Par ailleurs, l’utilisation de cargos extrêmement polluants pour l’importation de véhicules doit également être considérée au regard des émissions de dioxyde de souffre, d’oxyde d’azote ou de CO2, équivalent parfois à l’utilisation de 50 millions d’automobiles thermiques.

L’objectif d’instauration d’un score environnemental dans le calcul du malus permettra l’évaluation réelle de la pollution globale d’un véhicule et une répartition plus juste selon le type et l’origine de la voiture.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 8.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1474

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BASQUIN, Mme VARAILLAS, MM. CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 421-30 du code des impositions sur les biens et services est complété par un 5° ainsi rédigé :

« 5° Les dispositions prévues au 4° ne s’appliquent pas aux véhicules immatriculés en Guyane. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Avec uniquement 440 km de routes nationales de piètre qualité sur un territoire de 8 400 000 hectares, la Guyane souffre d’un enclavement endémique.

Dans ce contexte, se déplacer en Guyane en dehors du seul axe littoral nécessite des véhicules robustes capables d’emprunter des chemins très accidentés.

Cette réalité du territoire guyanais est connue et même assumée par l’Etat Français, puisque lors d’une séance de questions au gouvernement le 28 mai 2024, Mme GUEVENOUX alors ministre des dits outre-mer a déclaré qu’en Guyane avoir « une piste c’est mieux que de n’avoir aucune route ».

Cette réalité est partagée pour tous les guyanais, quel que soit leurs domaines d’activités ou leurs sensibilités aux questions environnementales.

L’achat en Guyane de véhicules mis à l’index dans l’Hexagone car trop polluants, ne relève pas de la fantaisie mais de la nécessité. De même l’objectif de remplacement du parc automobile par un passage des moteurs thermiques à l’électrique, dans ce territoire où l’accès à l’électricité de base pour de nombreux foyers est une gageure, est à brève échéance irréaliste.

A ce titre, l’application des taxes n’est en rien incitatif à la transition écologique car cette transition est matériellement impossible en l’état actuel de sousaménagement du territoire.

Enfin, rappelons que si la Guyane, au même titre que l’ensemble des dits outre-mer subit le surcoût de la vie (+ 40 % en moyenne), viennent s’ajouter sur cette terre d’Amazonie l’enclavement et des prix du carburant plus élevés et fixés de manière opaque (cf rapport n° 2022-M-002-04 sur la régulation du prix des carburants et du gaz dans les départements français d’Amérique).

Dès lors, l’application du malus éco est une double, voire une triple peine pour les foyers guyanais, constituant ainsi une entrave, une de plus, au développement de la Guyane.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2033 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PATIENT et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 421-30 du code des impositions sur les biens et services est complété par un 5° ainsi rédigé :

« 5° Les dispositions prévues au 4° ne s’appliquent pas aux véhicules immatriculés en Guyane. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement est la reprise de l'amendement n°I-482 du député Jean-Victor Castor adopté en première lecture à l'Assemblée nationale.

Avec uniquement 440 km de routes nationales de piètre qualité sur un territoire de 8 400 000 hectares, la Guyane souffre d’un enclavement endémique.

Dans ce contexte, se déplacer en Guyane en dehors du seul axe littoral nécessite des véhicules robustes capables d’emprunter des chemins très accidentés. Cette réalité du territoire guyanais est connue et même assumée par l’Etat Français, puisque lors d’une séance de questions au gouvernement le 28 mai 2024, Mme GUEVENOUX alors ministre des dits outre-mer a déclaré qu’en Guyane avoir « une piste c’est mieux que de n’avoir aucune route ».

Cette réalité est partagée pour tous les guyanais, quel que soit leurs domaines d’activités ou leurs sensibilités aux questions environnementales. L’achat en Guyane de véhicules mis à l’index dans l’Hexagone car trop polluants, ne relève pas de la fantaisie mais de la nécessité.

De même l’objectif de remplacement du parc automobile par un passage des moteurs thermiques à l’électrique, dans ce territoire où l’accès à l’électricité de base pour de nombreux foyers est une gageure, est à brève échéance irréaliste. A ce titre, l’application des taxes n’est en rien incitatif à la transition écologique car cette transition est matériellement impossible en l’état actuel de sous-aménagement du territoire.

Enfin, rappelons que si la Guyane, au même titre que l’ensemble des dits outre-mer subit le surcoût de la vie (+ 40 % en moyenne), viennent s’ajouter sur cette terre d’Amazonie l’enclavement et des prix du carburant plus élevés et fixés de manière opaque (cf rapport n° 2022-M-002-04 sur la régulation du prix des carburants et du gaz dans les départements français d’Amérique).

Dès lors, l’application du malus éco est une double, voire une triple peine pour les foyers guyanais, constituant ainsi une entrave, une de plus, au développement de la Guyane.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 8.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1528 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mme Laure DARCOS, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et MM. FOLLIOT et FARGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° de l’article L. 421-43 du code des impositions sur les biens et services est ainsi rédigé :

« 2° Lorsque la personne qui détient le véhicule est une personne morale, celle où se situe l'établissement auquel le véhicule est affecté à titre principal. Lorsque le véhicule est affecté à la location pour des durées de moins de deux ans, cet établissement est celui du siège social ».

II.- La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à délivrer le certificat d’immatriculation sur le lieu d’établissement du siège social de l’entreprise pour les professionnels de la location de courte-durée.

La codification du Code des impositions sur les biens et services instaure le paiement du certificat d’immatriculation auprès de la région du lieu du premier contrat de location du véhicule. 

Cette disposition est à ce jour impossible à respecter compte-tenu des contraintes opérationnelles et administratives auxquelles sont confrontés quotidiennement les professionnels de la location courte-durée, notamment :

-        L’affectation des véhicules entre les différentes agences d'un loueur reste inconnue au moment de leur immatriculation. En raison des contraintes liées à l’activité, l’immatriculation intervient très en amont de cette affectation (intervention des constructeurs et livraison des véhicules, en principe, dans des parcs externes aux loueurs). Cette contrainte est d'autant plus renforcée par l’allongement des délais actuels de livraison des constructeurs qui s'élèvent à plusieurs mois et qui ne sont pas toujours respectés en raison des retards causés par la pénurie de semi-conducteurs et des difficultés du circuit logistique français et européen.

-        L’affectation des véhicules à une agence intervient habituellement dans les 7 à 15 jours précédant la livraison prévue, en fonction des besoins. La livraison de véhicules neufs fait partie intégrante de la logistique de répartition de la flotte d’un loueur, dont les besoins par agence évoluent sans cesse selon la saisonnalité et les typologies de clientèle. Ainsi, au jour de l’achat et de l’immatriculation du véhicule, les loueurs n’ont pas connaissance du lieu de la première affectation du véhicule.

-        Sur un plan administratif, la gestion des FPS, PV français et étrangers non dématérialisables, ainsi que des frais de péages en flux libres, est complexe et même préjudiciable pour les autorités publiques. Ces documents seraient ainsi envoyés à l’adresse de la carte grise, dans les agences, avec un risque certain de perte et de non prise en compte dans les délais jusqu'au traitement de ces opérations par le service central de l'entreprise concernée.

Cet amendement permet donc de faciliter les immatriculations sur le lieu de leur siège social.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-575 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Retiré

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER et PELLEVAT, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article L. 421-167 du code des impositions sur les biens et services, il est inséré un article L. 421-167-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 421-167-1. – I. – 1. Il est institué une contribution à la charge des entreprises qui gèrent directement ou indirectement, au titre de leurs activités relevant du secteur concurrentiel, un parc de plus de cent voitures particulières ou camionnettes, à l’exception des entreprises mentionnées au 2° du présent I.

« Le fait générateur de la contribution intervient lorsque l’entreprise n’a pas acquis ou utilisé, lors du renouvellement annuel de son parc de véhicules de l’année civile précédente, des véhicules à faibles émissions définis au III du présent article dans une proportion minimale :

« 1° De 20 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2025 ;

« 2° De 40 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2027 ;

« 3° De 70 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2030.

« 2. Il est institué une contribution à la charge des entreprises qui gèrent directement ou indirectement, au titre d’une activité de location de courte durée au sens de l’article 259 A du code général des impôts ou d’une activité d’auto-partage au sens de l’article L. 1231-14 du code des transports, un parc de plus de cent voitures particulières ou camionnettes.

« Le fait générateur de la contribution intervient lorsque l’entreprise n’a pas acquis ou utilisé, lors du renouvellement annuel de son parc de véhicules de l’année civile précédente, des véhicules à faibles émissions définis au III du présent article dans une proportion minimale :

« 1° De 10 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2025 ;

« 2° De 20 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2027 ;

« 3° De 60 % de ce renouvellement à partir du 1er janvier 2030.

« II. – 1. Le montant des contributions prévues aux 1 et 2 du I du présent article est fixé à 2 000 euros par véhicule à faibles émissions manquant pour atteindre les proportions minimales mentionnées aux même 1 et 2 du I du présent article.

« Pour l’application de l’alinéa précédent, le montant de la contribution est diminué, d’un montant défini par décret, et dans une proportion maximale de 50 %, par véhicule à très faibles émissions défini au III du présent article, acquis par l’entreprise lors du renouvellement annuel de son parc de véhicules de l’année civile précédente, qui respecte au moins l’une des deux conditions suivantes :

« – il atteint un score environnemental minimal, dans des conditions définies au IV du présent article, et sa masse en ordre de marche, telle que définie au a du 1.3. de la section A de la partie 2 de l’annexe XIII du règlement d’exécution (UE) n° 2021/535 de la Commission du 31 mars 2021 établissant des règles relatives à l’application du règlement (UE) 2019/2144 du Parlement européen et du Conseil eu égard aux procédures uniformes et aux spécifications techniques pour la réception par type des véhicules, ainsi que des systèmes, composants et entités techniques distinctes destinés à ces véhicules, en ce qui concerne leurs caractéristiques générales de construction et leur sécurité, est inférieure à un seuil défini par décret ;

« – il appartient à la catégorie des camionnettes.

« Le montant résultant est plafonné à 1 % du chiffre d’affaires français hors taxes du dernier exercice clos réalisé.

« 2. Est exonéré des contributions prévues aux 1 et 2 du I du présent article tout établissement ou filiale établi dans une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution.

« III. – 1° Une voiture particulière ou une camionnette est un véhicule à très faibles émissions au sens du présent article si sa source d’énergie est l’une des sources d’énergie suivantes :

« – EL (électricité) ;

« – H2 (hydrogène) ;

« – HE (hydrogène-électricité [hybride rechargeable]) ;

« – HH (hydrogène-électricité [hybride non rechargeable]) ; AC (air comprimé).

« Sont également considérés comme véhicules à très faibles émissions au sens du présent article les voitures particulières et camionnettes dont la motorisation thermique d’origine a été transformée en motorisation électrique à batterie ou à pile à combustible selon les conditions définies par arrêté du ministre de l’écologie.

« 2° Une voiture particulière ou une camionnette est un véhicule à faibles émissions au sens du présent article si :

« i) Ses émissions de gaz à effet de serre mesurées à l’échappement conformément au règlement (UE) 2017/1151 modifié ne dépassent pas 50 gCO2/ km ; et

« ii) Ses émissions maximales en conditions de conduite réelle (RDE) de particules et d’oxydes d’azote respectivement exprimées en nombre par kilomètre et en milligramme par km, déclarées au point 48.2 du certificat de conformité, comme décrit dans l’annexe VIII du règlement d’exécution (UE) 2020/683 de la Commission du 15 avril 2020 relatif à l’exécution du règlement (UE) 2018/858 du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les prescriptions administratives pour la réception et la surveillance du marché des véhicules à moteur et de leurs remorques, ainsi que des systèmes, composants et entités techniques distinctes destinés à ces véhicules ou l’arrêté du 4 mai 2009 relatif à la réception des véhicules à moteur, de leurs remorques et des systèmes et équipements destinés à ces véhicules en application de la directive 2007/46/CE, sont inférieures ou égales à 0,8 fois la limite d’émission applicable figurant à l’annexe I du règlement (CE) n° 715/2007 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2007 relatif à la réception par type des véhicules à moteur au regard des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers ou dans les versions ultérieures.

« 3. Pour l’application du présent article, sont prises en compte les voitures particulières et camionnettes acquises par une entreprise ou utilisées par elle dans le cadre d’une formule locative de longue durée, au sens du 7° de l’article L. 421-24 du code des impositions sur les biens et les services.

« Toutefois, pour les entreprises de construction de véhicules automobiles, seules sont prises en compte les voitures particulières et camionnettes mentionnées à l’alinéa précédent et utilisées par l’entreprise en vue de son activité.

« Pour les entreprises de location, de location-vente ou de crédit-bail, sont prises en compte les voitures particulières et camionnettes que l’entreprise détient et met à disposition de preneurs dans le cadre de formules locatives, ou dont la gestion lui incombe.

« Sont prises en compte pour l’application des mêmes dispositions, les voitures particulières et camionnettes utilisées dans l’ensemble des établissements implantés en France et des filiales, au sens de l’article L. 233-1 du code de commerce, établies en France.

« 4° On entend par « renouvellement annuel du parc » le nombre de voitures particulières et camionnettes acquises ou utilisées dans les conditions prévues au 2° du présent IV, nouvellement immatriculées au cours d’une année calendaire.

« IV. – 1. Le score environnemental est fixé par version d’une variante d’un type de véhicule, et s’applique aux seules voitures particulières qui utilisent l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux comme source exclusive d’énergie. Ce score est établi en tenant compte de la configuration correspondant à la valeur maximale de masse en ordre de marche associée à cette version, et de la batterie de plus grande capacité, en kilowatt-heure, pouvant équiper cette version. Au sens des dispositions du présent article, la version est telle que définie au 1.3.1 de la partie B de l’annexe I du règlement (UE) no 2018/858 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules à moteur et de leurs remorques, ainsi que des systèmes, composants et entités techniques distinctes destinés à ces véhicules, modifiant les règlements (CE) no 715/2007 et (CE) no 595/2009 et abrogeant la directive 2007/46/CE.

« Le score environnemental est composé, pour au moins 70 % de sa valeur, de l’empreinte carbone de la version considérée, sur les étapes du cycle de vie d’un véhicule précédant son utilisation sur route. Le cas échéant, ce score peut tenir compte, pour 30 % maximum de sa valeur, d’éléments relatifs à l’incorporation de matériaux recyclés et biosourcés dans le véhicule, ainsi que la réparabilité de la batterie. Son calcul tient compte des caractéristiques techniques des versions des véhicules.

« Les modalités de calcul de ce score sont définies par arrêté. L’arrêté définit chacune des valeurs de référence appliquées aux différents paramètres intervenant dans le calcul des composantes du score environnemental.

« Pour les versions de véhicules assemblées sur plusieurs sites, ou équipées de batteries produites sur plusieurs sites, il précise la pondération entre ces différents sites pour établir un score environnemental unique à l’échelle de la version considérée.

« 2. La valeur minimale du score environnemental à atteindre est définie par arrêté.

« V. – Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article. »

II. – L’article L. 421-167-1 du code des impositions sur les biens et services, dans sa rédaction résultant du I, est ainsi modifié :

1° Au 1° du II, les mots : « 2 000 euros » sont remplacés par les mots : « 4 000 euros ;

2° Au même 1° du II, dans sa rédaction résultant du 1° du présent II, le montant : « 4 000 euros » est remplacé par le montant : « 5 000 euros ».

III. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2026.

Le 1° du II entre en vigueur le 1er janvier 2027.

Le 2° du II entre en vigueur le 1er janvier 2028.

Objet

Les flottes de voitures professionnelles représentent 8 % du parc roulant mais 50 % du flux de nouveaux véhicules légers. Aujourd’hui, la transition électrique des voitures neuves est portée par les particuliers (25% des achats contre 11% pour les entreprises). La France est très en retard par rapport à nos voisins européens : 75% des véhicules neufs des entreprises norvégiennes sont électriques, 35% pour les entreprises belges ou danoises. Les entreprises françaises privilégient les véhicules hybrides rechargeables (12% des voitures neuves contre 6% pour les particuliers). La vente de ces véhicules sera interdite en 2035.

Le présent article prévoit l’imposition d’une taxe pour les entreprises privées disposant d’un parc de plus de 100 véhicules légers, qui ne renouvellent pas une part suffisante de leur flotte avec des véhicules à faibles émissions, en distinguant la situation spécifique des loueurs de courte durée et des gestionnaires de flottes en auto-partage.

Environ 2 800 personnes morales seraient sujettes à cette taxation. On évalue que l’imposition d’une contribution de 2 000 euros par véhicule pour environ 7 000 véhicules à très faibles émissions manquants globalement (par rapport à un quota qui aurait été fixé à 10 % de véhicules à très faibles émissions en 2023) aurait rapporté 14 millions d’euros à l’Etat en 2023.

Les flottes d’entreprises qui n’atteignent pas leur objectif verront, le cas échéant, le montant de leur contribution diminué pour chaque voiture électrique neuve acquise atteignant un score environnemental minimal et respectant un plafond de poids ainsi que pour chaque véhicule utilitaire léger neuf électrique acquis, dans une proportion maximale de 50 %.

En 2023, 60% des entreprises n’avaient pas respecté leur quota de verdissement selon l’ONG Transport & Environnement. Le 15 octobre dernier, le ministre de l’Economie a indiqué que « Si de nouvelles dispositions s’avèrent nécessaires pour faire respecter la loi, nous les proposerons dans les plus brefs délais ». Tel est l’objet de cet amendement qui vise à rendre effective la loi Climat et Résilience de 2021.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2221 rect.

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-575 rect. de Mme LAVARDE

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

Mme FLORENNES

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Amendement N° I-575

I. – Alinéas 9 à 13

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 19

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 2. Sont exonérés des contributions prévues au 1° et 2° du I du présent article tout établissement ou filiale établi dans une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, de même que les véhicules affectés à des activités de location de moins de deux ans.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à limiter l’application des sanctions aux flottes de véhicules de fonction ou de service servant aux déplacements des salariés de l’entreprise, afin de respecter l'un des trois engagements de la loi d’Orientation des Mobilités, dite LOM, n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 portant sur  la transition vers une mobilité plus propre

Une mission flash sur le verdissement des flottes n’ayant pas encore rendu ses conclusions, il apparaît dès lors prématuré de sanctionner les entreprises pour lesquelles l’utilisation du véhicule n’est pas destinée aux trajets domicile-travail.

L’application du présent amendement aurait pour conséquence de décaler l’achat de près de 100.000 véhicules, selon les estimations des loueurs courte durée. Ce décalage aurait un double impact d'une part sur nos constructeurs automobiles et leurs équipementiers et d'autre part sur les rentrées fiscales pour l’Etat qui devraient être ainsi revues à la baisse.

De plus dans l’attente de concertations avec les acteurs des secteurs concernés, il est nécessaire d’exempter du champ de la contribution les véhicules affectés à des activités de location de courte durée.

L’adoption de ce sous-amendement assure que l’esprit de la mesure votée dans le cadre de la LOM, visant à verdir les flottes captives des entreprises, soit respecté, sans mettre en péril des secteurs pour lesquels le véhicule est un outil de travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2225 rect. bis

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-575 rect. de Mme LAVARDE

présenté par

C
G  
Tombé

M. MANDELLI, Mmes BELRHITI et MICOULEAU, MM. PELLEVAT et CHAIZE, Mme PETRUS, MM. PANUNZI, BRUYEN et LEFÈVRE, Mme MULLER-BRONN et M. BRISSON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Amendement n° 575

I. – Alinéas 9 à 13

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 19 

Rédiger ainsi cet alinéa
« 2. Sont exonérés des contributions prévues au 1° et 2° du I du présent article tout établissement ou filiale établi dans une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, de même que les véhicules affectés à des activités de location de moins de deux ans.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement vise à restreindre l’application des sanctions aux flottes de véhicules de fonction ou de service qui servent aux déplacements des salariés de l’entreprise, afin de respecter l’esprit initial de la LOM.

Tel que rédigé l'amendement 575 pourrait emporter de grave conséquences sur les loueurs courte durée. Ces derniers estiment en effet que l’application du présent amendement reporterait l’achat de près de 100.000 véhicules, et aurait ainsi un impact non seulement sur nos constructeurs automobiles et les équipementiers, mais aussi sur la baisse de rentrées fiscales pour l’Etat.

Or, l'Assemblée nationale a récemment relancé la mission flash sur le verdissement des flottes automobiles dont les travaux avaient été stoppés en raison de la dissolution. Aussi, il convient d'attendre les conclusions de cette mission avant de légiférer sur le sujet et en particulier de sanctionner les entreprises pour lesquelles l’utilisation du véhicule n’est pas destinée aux trajets domicile-travail. 

Dans l’attente de concertations avec les secteurs concernés et des conclusions de la mission flash précitée, il est nécessaire d’exempter du champ de la contribution les véhicules affectés à des activités de location de courte durée.

Aussi, le présent sous-amendement assure que l’esprit de la mesure votée dans le cadre de la LOM, qui vise à verdir les flottes captives des entreprises, soit respecté, sans mettre en péril des secteurs pour lesquels le véhicule est un outil de travail. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2237 rect.

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-575 rect. de Mme LAVARDE

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

MM. ROCHETTE, CHEVALIER, BRAULT, Vincent LOUAULT et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


I. – Alinéas 9 à 13

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 19

Rédiger ainsi cet alinéa :

« 2. Sont exonérés des contributions prévues au 1 et 2 du I du présent article tout établissement ou filiale établi dans une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, de même que les véhicules affectés à des activités de location de moins de deux ans. »

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à restreindre l’application des sanctions aux flottes de véhicules de fonction ou de service qui servent aux déplacements des salariés de l’entreprise, afin de respecter l’esprit initial de la LOM.

Alors que la mission flash concernant le verdissement des flottes n’a pas encore rendu ses conclusions, il apparait prématuré de sanctionner les entreprises pour lesquelles l’utilisation du véhicule n’est pas destinée aux trajets domicile-travail.

Les loueurs courte durée ont estimé que l’application du présent amendement aura pour conséquence de décaler l’achat de près de 100.000 véhicules, ayant un impact non seulement sur nos constructeurs automobiles et les équipementiers, mais aussi sur la baisse de rentrées fiscales pour l’Etat. 

Dans l’attente de concertations avec les secteurs concernés, il est nécessaire d’exempter du champ de la contribution les véhicules affectés à des activités de location de courte durée.

L’adoption de ce sous-amendement assure que l’esprit de la mesure votée dans le cadre de la LOM, qui vise à verdir les flottes captives des entreprises, soit respecté, sans mettre en péril des secteurs pour lesquels le véhicule est un outil de travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2060 rect. ter

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-575 rect. de Mme LAVARDE

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

MM. CUYPERS, GROSPERRIN et MILON, Mmes MICOULEAU et BILLON, MM. FAVREAU et CHAUVET, Mme GRUNY, MM. CAPO-CANELLAS et CHEVALIER, Mme JOSEPH, M. SOL, Mme GOY-CHAVENT, MM. DUPLOMB et PANUNZI et Mme GOSSELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Amendement 575

I. – Après l’alinéa 28

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« iii) Pour l’application du i) du présent 2°, lorsque la source d’énergie du véhicule comprend le superéthanol E85, est appliqué l’abattement suivant : « 40 % des émissions de dioxyde de carbone, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 grammes par kilomètre. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’Article L. 421-68 du Code des Impositions des Biens et Services prévoit que les véhicules fonctionnant avec du superéthanol E85 bénéficient d’un abattement de 40% sur les émissions de dioxyde de carbone pour le calcul du malus CO2.

 L’Article L. 421-125 du Code des Impositions des Biens et Services prévoit que les véhicules fonctionnant avec du superéthanol E85 bénéficient d’un abattement de 40% sur les émissions de dioxyde de carbone pour le calcul de la taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone (ex-TVS) à partir du 1er janvier 2025.

 Cet abattement s’applique sur les émissions de dioxyde de carbone mesurées au pot d’échappement pour prendre en compte l’analyse de cycle de vie du carburant.

 Par cohérence, il est proposé d’appliquer ce même abattement pour les véhicules fonctionnant au superéthanol E85 pour le calcul de cette nouvelle contribution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2125 rect. bis

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-575 rect. de Mme LAVARDE

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

MM. Stéphane DEMILLY, LONGEOT et COURTIAL, Mme GUIDEZ, M. Jean-Michel ARNAUD et Mmes JACQUEMET et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Amendement 575

I. – Après l’alinéa 28

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« iii) Pour l’application du i) du présent 2°, lorsque la source d’énergie du véhicule comprend le superéthanol E85, est appliqué l’abattement suivant : « 40 % des émissions de dioxyde de carbone, sauf lorsque ces émissions excèdent 250 grammes par kilomètre. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'amendement n°575 soutient le verdissement des flottes de voitures professionnelles, en appliquant une contribution fiscale réduite pour les voitures à très faibles émissions de CO².

Le calcul s’applique sur les émissions de dioxyde de carbone mesurées au pot d’échappement pour prendre en compte l’analyse de cycle de vie du carburant.

Par cohérence, il est proposé d’appliquer ce même abattement pour les véhicules fonctionnant au superéthanol-E85.

Pour rappel, un abattement fiscal de 40% pour les voitures fonctionnant au superéthanol-E85 est déjà appliqué pour le calcul du malus CO², ainsi que pour le calcul de la taxe annuelle sur les émissions de dioxyde de carbone (ex-TVS), et ce à partir du 1er janvier 2025. 

Il s'agit donc d'un sous-amendement de cohérence venant renforcer le soutien au verdissement des flottes de voitures professionnelles et, plus globalement, le soutien à la transition écologique de nos moyens de transport.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1943 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mme PLUCHET, MM. ANGLARS et BELIN, Mmes BELRHITI et BILLON, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. BOUCHET, Jean-Marc BOYER, BRISSON, BRUYEN, COURTIAL, CUYPERS et de NICOLAY, Mme DEMAS, M. Stéphane DEMILLY, Mme DUMONT, M. GENET, Mme GOSSELIN, M. HOUPERT, Mmes JOSENDE et JOSEPH, M. KLINGER, Mme MALET, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, PIEDNOIR, POINTEREAU, REYNAUD, SAUTAREL et SOL, Mme SOLLOGOUB, M. Cédric VIAL et Mme VALENTE LE HIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L’article L. 421-70-1 du code des impositions des biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° des exploitations agricoles au sens de l’article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime. »

II. - L'article L. 421-81-1 du code des impositions des biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° des exploitations agricoles au sens de l’article L. 311-1 du code rural et de la pêche maritime. »

III. - La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le malus écologique , composé de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone des véhicules de Tourisme et de la taxe sur la masse en ordre de marche, codifié dans le code des impositions des biens et services aux articles L421-58 à L421-70-1 et aux articles L421-71 à L421-81-1, ne prévoit aucune disposition pour prendre en compte les besoins spécifiques des agriculteurs. Ces derniers ont besoin de véhicules adaptés pour rouler hors route, véhicules qui demeurent généralement à énergie  fossile, afin de travailler sur leur exploitation. Impactés par ce malus, ils renoncent actuellement à ces véhicules et utilisent pas défaut des véhicules utilitaires inadaptés.

Il importe donc d'ajouter les activités agricoles à la liste des activités exonérées à l'article L421-70-1 et à l'article L421-81-1 du code des impositions des biens et service, à l'instar des véhicules des SDIS, de la sécurité civile, de l'ONF, des services des collectivités territoriales...

Les agriculteurs participent plus que toute autre profession à la décarbonation de notre environnement. Il est donc plus qu'évident et nécessaire de les dispenser de malus afin de leur permettre de réaliser ces activités essentielles. Tel est l'objet de cet amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-982

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le chapitre VIII bis du titre II du livre premier de la première partie du code général des impôts, il est inséré un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre …

« Taxe sur les dépenses de publicité en faveur des véhicules polluants

« Art. 302 bis …. – Est instituée à compter du 1er janvier 2024 une taxe sur les dépenses de publicité en faveur de l’achat de véhicules dont le taux d’émission de dioxyde de carbone par kilomètre dépasse 95 grammes.

« II. – Cette taxe est due par toute personne assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée. Elle est assise sur les dépenses engagées au cours de l’année civile précédente.

« III. – Le taux de la taxe est fixé à 10 % du montant hors taxe sur la valeur ajoutée de ces dépenses.

« IV. – La taxe est déclarée et liquidée sur l’annexe à la déclaration des opérations du mois de mars de l’année au titre de laquelle la taxe est due, déposée en application de l’article 287. Elle est acquittée au plus tard lors du dépôt de cette déclaration.

« V. – La taxe est constatée, recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à cette même taxe. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à créer une taxe sur les dépenses de publicité en faveur des véhicules polluants.

S’inspirant de la « taxe sur certaines dépenses de publicité », elle sera due par toute personne physique ou morale assujettie à la TVA engageant des dépenses concourant à la réalisation (conception de la campagne, recherche de l’argumentation, réalisation de maquettes finalisées ou non...) et à la distribution de tout type de publicité (affiche, télévision, internet…) en faveur des véhicules polluants.

Le seuil de pollution retenu correspond à celui retenu dans le cadre de la nouvelle réglementation européenne (le parc vendu par les constructeurs automobiles devant avoir, à partir de 2020, une moyenne d’émissions inférieure à 95 grammes de CO2 / km.).

Nous ne disposons pas de chiffres permettant d’estimer correctement le montant des recettes attendues. Néanmoins, étant donné que tous les ans, en France, l’industrie automobile dépense environ 3,3 milliards d’euros de publicité, soit environ 1 500 € de dépenses par voiture vendue en France, les recettes attendues sont importantes.

A l’heure de l’urgence écologique, il est temps d’envoyer un signal fort aux constructeurs, aux concessionnaires, aux publicitaires et aux consommateurs pour changer la motorisation et la nature des véhicules qui sont toujours plus gros, toujours plus lourds et toujours plus gourmands en ressources.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-498 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL et Mmes BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l'article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 5 de l’article 200 quater C du code général des impôts est complété par les mots : « installé en France hexagonale et 800 € par système de charge installé dans une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution ».

II. – Le I s’applique aux dépenses payées à compter du 1er janvier 2025. Toutefois, l’article 200 quater C du code général des impôts, dans sa rédaction antérieure à la présente loi, s’applique, sur demande du contribuable, aux dépenses payées en 2025 pour lesquelles le contribuable justifie de l’acceptation d’un devis et du versement d’un acompte entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 18 de la loi de finances pour 2024 a permis de rehausser le plafond du crédit d’impôt (fixé à 75%) de 300€ à 500 € pour les contribuables installant des bornes de recharges électriques pilotables domestiques.

Considérant le faible taux d’électrification du parc automobile privé dans les outre-mer (en Guadeloupe seuls 3260 sur les 200 000 véhicules du parc automobile sont électriques - soit 1,6%),  cet amendement propose d’inciter fiscalement le déploiement de ces véhicules bas carbone en augmentant le plafond du crédit d’impôt à 800€ dans la mesure où les coûts d’installation et de pose y sont plus élevés atteignant en moyenne plus de 1200 euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2257

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 8


Après l’article 8

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le chapitre Ier du titre II du livre IV du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Le paragraphe 1 de la sous-section unique de la section 1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa de l’article L. 421-1, les mots : « et carrosseries de » sont remplacés par les mots : « , carrosseries, versions et documents administratifs des » ;

b) Il est complété par un article L. 421-3-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 421-3-1. - Les véhicules légers à faibles émissions, à très faibles émissions et à faible empreinte carbone s’entendent au sens respectivement des articles L. 224-6-2, L. 224-6-4 et L. 224-6-5 du code de l’environnement. » ;

2° A la sous-section 1 de la section 3 :

a) Après le 1° de l’article L. 421-94, il est inséré un 1° bis ainsi rédigé :

« 1° bis Pour les flottes comprenant au moins 100 véhicules qui répondent aux conditions prévues par les dispositions du paragraphe 3 bis de la présente sous-section, à une taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions ; » ;

b) Au 3° de l’article L. 421-95, après les mots : « il circule », sont insérés les mots : « , pendant au moins un mois au cours de l’année civile, » ;

c) Au premier alinéa de l’article L. 421-98, après le mot : « entreprise », il est inséré le mot : « est » et le mot : « s’entend » est supprimé ;

d) A l’intitulé du paragraphe 3, après les mots : « propres aux » sont insérés les mots : « taxes annuelle sur les » ;

e) Après le paragraphe 3, il est inséré un paragraphe 3 bis ainsi rédigé :

« Paragraphe 3 bis

« Dispositions propres à la taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions

« Sous-paragraphe 1

« Flotte de véhicules d’une entreprise

« Art. L. 421-99-1. - La flotte de véhicules d’une entreprise s’entend de l’ensemble des véhicules dont elle est affectataire en application du 1° de l’article L. 421-98 et du deuxième alinéa du présent article.

« Par dérogation au 1° de l’article L. 421-98, l’entreprise affectataire du véhicule loué ou mis autrement à disposition d’une entreprise s’entend de l'entreprise qui dispose du véhicule dans le cadre de cette location ou mise à disposition.

« La date d’intégration d’un véhicule dans la flotte s’entend de la date du début de l’affectation à des fins économiques.

« Art. L. 421-99-2. - La taille annuelle d’une flotte de véhicules d’une entreprise s’entend du quotient entre :

« 1° Au numérateur, la somme des durées d’affectation à des fins économiques, au cours de l’année civile, des véhicules compris dans cette flotte ;

« 2° Au dénominateur, la durée de l’année civile.

 « Sous-paragraphe 2

« Véhicules taxables

« Art. L. 421-99-3. – Le véhicule taxable s’entend du véhicule qui répond aux conditions cumulatives suivantes :

« 1° Il remplit l’un des critères suivants :

« a) Il s’agit d’un véhicule de tourisme ;

« b) Il s’agit d’un véhicule de la catégorie N1 autre qu’un véhicule de tourisme et dont la carrosserie européenne est " Camionnette " ou " Camion, fourgon " ;

« c) Il relève de la catégorie L6e ou de la catégorie L7e ;

« 2° Il n’est pas classé en véhicule hors route ;

« 3° Il n’est pas exempté en application des dispositions du présent sous-paragraphe.

« Art. L. 421-99-4. - Est exempté tout véhicule situé dans les territoires de l’une des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution.

« Art. L. 421-99-5. - Est exempté tout véhicule affecté aux besoins des opérations exonérées de taxe sur la valeur ajoutée en application du 9° du 4 et du 7 de l'article 261 du code général des impôts.

« Art. L. 421-99-6.- Est exempté tout véhicule exclusivement affecté par l’entreprise affectataire aux activités suivantes :

« 1° La location ;

« 2° La mise à la disposition temporaire de ses clients en remplacement d’un véhicule immobilisé.

« Art. L. 421-99-7. - Est exempté tout véhicule affecté au transport public de personnes.

« Art. L. 421-99-8. - Est exempté tout véhicule affecté aux activités agricoles ou forestières.

« Le bénéfice de cette exemption est subordonné, au titre du droit européen des aides d'Etat, au respect des conditions prévues, selon le cas, par le règlement de minimis dans le secteur agricole ou le règlement général de minimis.

« Art. L. 421-99-9. - Est exempté tout véhicule affecté aux activités suivantes :

« 1° L’enseignement de la conduite ou du pilotage ;

« 2° Les compétitions sportives. » ;

f) A l’intitulé du paragraphe 4, après les mots : « propres aux » sont insérés les mots : « taxes annuelle sur les » ;

3° Après le paragraphe 3 de la sous-section 3 de la même section 3, il est inséré un paragraphe 3 bis ainsi rédigé :

« Paragraphe 3 bis

« Tarif de la taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions

« Art. L. 421-132-1. - Par dérogation à l’article L. 421-107, le montant de la taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions est déterminé conformément au présent paragraphe.

« Art. L. 421-132-2. - Le montant de la taxe est égal, pour chaque entreprise affectataire et chaque année civile, au produit des facteurs suivants :

« 1° Le tarif déterminé dans les conditions prévues au sous-paragraphe 1 du présent paragraphe ;

« 2° L’écart avec l’objectif cible d’intégration à la flotte de véhicules légers à faible émission déterminé dans les conditions prévues par les dispositions du sous-paragraphe 2 du présent paragraphe ;

« 3° Le taux annuel de renouvellement des véhicules légers très émetteurs déterminé dans les conditions prévues par les dispositions du sous-paragraphe 3 du présent paragraphe.

« Toutefois, le montant de la taxe est nul si le facteur mentionné au 2° est négatif.

« Sous-paragraphe 1

« Tarif

« Art. L. 421-132-3. - Le tarif de la taxe est égal au montant suivant, exprimé en euros et déterminé en fonction de l’année civile considérée :

« 

ANNÉE CIVILE

2025

2026

À COMPTER DE 2027

Tarif

2 000 €

4 000 €

5 000 €

« Sous-paragraphe 2

« Objectif cible d’intégration à la flotte de véhicules légers à faibles émissions

« Art. L. 421-132-4. - L’écart avec l’objectif cible d’intégration à la flotte de véhicules légers à faibles émissions d’une entreprise affectataire mentionné au 2° de l’article L. 421-132-2 est égal à la différence entre les termes suivants :

« 1° Le produit des facteurs suivants :

« a) Le pourcentage suivant déterminé en fonction de l’année civile considérée :

« 

ANNÉE CIVILE

2025

2026

2027

2028

2029

2030

Pourcentage

15 %

18 %

25 %

30 %

35 %

48 %

« b) La taille annuelle de sa flotte de véhicules taxables ;

« 2° La taille annuelle de sa flotte de véhicules légers à faibles émissions taxables, le cas échéant ajustée dans les conditions prévues à l’article L. 421-132-5.

« Seuls sont pris en compte les véhicules qui ont intégré la flotte au plus tôt au cours de la troisième année civile précédente.

« Art. L. 421-132-5. - Pour la détermination de la taille annuelle de la flotte de véhicules légers taxables à faibles émissions mentionnée au 2° de l’article L. 421-132-4, la durée d’affectation à des fins économiques est prise en compte à hauteur de sa valeur réelle majorée du pourcentage suivant déterminé en fonction de la catégorisation du véhicule et de sa qualification environnementale :

« 

CATÉGORISATION

QUALIFICATION ENVIRONNEMENTALE

POURCENTAGE DE MAJORATION

Véhicule de tourisme qui n’est pas à usage spécial

Faibles empreinte carbone

50 %

Véhicule de tourisme à usage spécial ou véhicule qui n’est pas un véhicule de tourisme

Faibles émissions

100 %

Faible empreinte carbone

150 %

 

 « Sous-paragraphe 3

« Taux annuel de renouvellement des véhicules légers très émetteurs

« Art. L. 421-132-6. - Le taux annuel de renouvellement des véhicules légers très émetteurs d’une entreprise affectataire mentionné au 3° de l’article L. 421-132-2 est égal au quotient entre :

« 1° Au numérateur, la somme des termes suivants :

« a) Le nombre des véhicules taxables qu’elle détient et qui ont intégré sa flotte au cours de l’année civile et ceux qui, pour une durée d’au moins une année, lui sont loués ou autrement mis à disposition ;

« b) 1/365ème de la durée cumulée d’affectation à des fins économiques, au cours de l’année civile, des véhicules taxables, qui lui sont loués ou autrement mis à disposition pour une durée inférieure à une année ;

« 2° Au dénominateur, la taille annuelle de sa flotte de véhicules taxables.

« Les véhicules légers à faible émissions ne sont pas pris en compte pour la détermination du numérateur mentionné au 1°. » ;

4° A l’article L. 421-159, les mots : « du paragraphe 3 » sont remplacés par les mots : « des paragraphes 3 ou 3 bis » ;

5° Le deuxième alinéa de l’article L. 421-164 est ainsi rédigé :

« Un décret détermine, selon les caractéristiques propres à la taxe, les éléments pertinents pour sa constatation qui figurent sur cet état récapitulatif. »

II. - Le chapitre IV du titre II du livre II du code de l’environnement est ainsi modifié :

1° Il est inséré une section 2 bis intitulée : « Achat et utilisation de véhicules automobiles routiers à faibles émissions » qui comprend les articles L. 224-7 à L. 224-12-1 ;

2° Au début de la section 2 bis résultant du 1°, il est inséré une sous-section 1 ainsi rédigée :

« Sous-section 1

« Caractérisation des véhicules en fonction de leurs émissions

« Paragraphe 1

« Véhicules à faibles ou très faibles émissions

« Art. L. 224-6-1. - Les critères qui permettent d’identifier un véhicule à faibles émissions ou un véhicule à très faibles émissions pour l’application des dispositions de la présente section sont, pour les véhicules relevant des catégories M1 et N1, prévus par les articles L. 224-6-2 à L. 224-6-4.

« Pour les autres catégories de véhicules, ils sont déterminés par décret en tenant compte, s’agissant des autobus et autocars, notamment du niveau de pollution atmosphérique des zones dans lesquelles ils sont utilisés.

« Art. L. 224-6-2. - Le véhicule léger à faibles émissions s’entend du véhicule relevant de la catégorie M1 ou N1 qui répond aux conditions cumulatives suivantes :

« 1° Le véhicule a été immatriculé en recourant à la méthode WLTP au sens de l’article L. 421-7 du code des impositions sur les biens et services, ou des dispositions équivalentes applicables dans le territoire étranger où il a été immatriculé, et ses émissions de dioxyde de carbone au sens de l’article L. 421-8 du même code sont inférieures ou égales à 50 grammes par kilomètre ;

« 2° Chacun des niveaux d’émissions de polluants prévus à l’article L. 224-6-3 est renseigné sur le certificat de conformité et est au plus égal à 80 % de la limite d’émission la plus exigeante en vigueur au sens du même article L. 224-6-3.

« Pour le véhicule de la catégorie M1 ou N1 qui n’a pas été immatriculé en recourant à la méthode WLTP ou qui ne relève pas de l’article 2 du règlement (CE) n° 715/2007 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2007 relatif à la réception par type des véhicules à moteur au regard des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers (Euro 5 et Euro 6), dans sa rédaction en vigueur, est considéré comme un véhicule léger à faibles émissions le véhicule dont la source d’énergie répond aux conditions prévues au 2° de l’article L. 224-6-4.

« Art. L. 224-6-3. - Pour l’application du 2° de l’article L. 224-6-2, les niveaux d’émissions de polluants pris en compte sont ceux relatifs au nombre de particules et à la masse d’oxyde d’azote rapportés à la distance parcourue.

« Sont retenues, pour chaque polluant, la valeur maximale en condition de conduite réelle pour le parcours total et celle pour la partie urbaine du parcours déterminées conformément au règlement (UE) 2017/1151 de la Commission du 1er juin 2017 complétant le règlement (CE) n° 715/2007 du Parlement européen et du Conseil relatif à la réception des véhicules à moteur au regard des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers (Euro 5 et Euro 6) et aux informations sur la réparation et l’entretien des véhicules, modifiant la directive 2007/46/CE du Parlement européen et du Conseil, le règlement (CE) n° 692/2008 de la Commission et le règlement (UE) n° 1230/2012 de la Commission et abrogeant le règlement (CE) n° 692/2008, dans sa rédaction en vigueur.

« Pour chaque polluant, la limite d’émission la plus exigeante en vigueur s’entend de la limite d’émission la plus faible parmi celles prévues pour le véhicule considéré, compte tenu de ses caractéristiques techniques, en annexe I du règlement (CE) n° 715/2007 du Parlement européen et du Conseil du 20 juin 2007 relatif à la réception par type des véhicules à moteur au regard des émissions des véhicules particuliers et utilitaires légers (Euro 5 et Euro 6), dans sa rédaction en vigueur.

« Art. L. 224-6-4. - Le véhicule léger à très faibles émissions s’entend du véhicule qui répond aux conditions cumulatives suivantes :

« 1° Il s’agit d’un véhicule léger à faibles émission au sens de l’article L. 224-6-2 ;

« 2° Sa source d’énergie comprend exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux.

« Paragraphe 2

« Véhicules à faible empreinte carbone

« Art. L. 224-6-5. – Le véhicule léger à faible empreinte carbone s’entend du véhicule principalement conçu pour le transport de personnes à très faibles émissions qui répond aux conditions cumulatives suivantes :

« 1° Sa masse en ordre de marche est inférieure à seuil déterminé par décret, pouvant être modulé selon la catégorisation du véhicule telle résulte du règlement mentionné au 1° de l’article L. 421-1 du code des impositions sur les biens et services, au plus égal à 3 500 kilogrammes ;

« 2° Il est attesté que son empreinte carbone au sens de l’article L. 224-6-6 n’excède pas les maxima déterminés dans les conditions prévues à l’article L. 224-6-8. Un décret détermine les procédures selon lesquelles cette attestation est réalisée.

« Art. L. 224-6-6. - L’empreinte carbone d’un véhicule s’entend de la somme des émissions de gaz à effet de serre imputables à la production des matériaux constituant ce véhicule aux transformations intermédiaires et à l’assemblage ainsi qu’à l’acheminement depuis le site de l’assemblage vers le site de distribution.

« Une empreinte carbone unique est déterminée pour l’ensemble des véhicules relevant de la même version au sens du 1.3 de la partie B de l’annexe I du règlement (UE) 2018/858 du Parlement européen et du Conseil du 30 mai 2018 relatif à la réception et à la surveillance du marché des véhicules à moteur et de leurs remorques, ainsi que des systèmes, composants et entités techniques distinctes destinés à ces véhicules, modifiant les règlements (CE) n° 715/2007 et (CE) n° 595/2009 et abrogeant la directive 2007/46/CE, dans sa rédaction en vigueur.

« Art. L. 224-6-7. - Les émissions de gaz à effet de serre mentionnées au premier alinéa de l’article L. 224-6-6 sont déterminées globalement pour chaque site de production ou d’assemblage et pour chaque déplacement puis imputées à chaque véhicule, dans les conditions prévues à l’article L. 224-6-8, sur la base de la masse des matériaux ou la capacité de la batterie qui lui sont propres. Les émissions imputables aux principaux matériaux et, le cas échéant, à la production de la batterie sont déterminées séparément.

« Les facteurs d’émissions propres à chaque site de production ou d’assemblage et à chaque mode de transport sont des valeurs forfaitaires déterminées dans les conditions prévues à l’article L. 224-6-8. Pour les sites de production ou d’assemblage, ces valeurs sont différenciées en fonction de la zone d’implantation, compte tenu des modes de production de l’énergie qui y est utilisée, des modes d’extractions des matières première, de l’origine des matières premières et, le cas échéant, d’autres critères ayant une influence sur les émissions. Le constructeur peut proposer des valeurs différentes de ces valeurs forfaitaires lorsqu’il justifie qu’elles sont plus proches de la réalité.

« En cas de multiplicité de sites pour un même élément du véhicule, il est retenu la moyenne des empreintes de ces sites, pondérées par un critère caractérisant les volumes de production déterminé dans les conditions prévues à l’article L. 224-6-8.

« Art. L. 224-6-8. - Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’énergie, du ministre chargé de l’environnement, du ministre chargé des transports et du ministre chargé de l’économie détermine :

« 1° Les maxima mentionnés à l’article L. 224-6-5. Ces niveaux sont différenciés selon l’autonomie électrique et les paramètres représentatifs de la capacité de transport propres à la version dont relève le véhicule et ne peuvent excéder 30 tonnes de gaz à effet de serre, évaluées en masse équivalente de dioxyde de carbone ;

« 2° Les critères et valeurs forfaitaires mentionnés aux articles L. 224-6-6 et L. 224-6-7 ainsi que les règles de calcul nécessaires à l’application des dispositions du présent paragraphe. » ;

3° Le III de l’article L. 224-7 est abrogé ;

4° Après l’article L. 224-9, il est inséré un article L. 224-9-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 224-9-1. - Les entreprises sont soumises à la taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions mentionnée au 1° bis de l’article L. 421-94 du code des impositions sur les biens et services. » ;

5° A l’article L. 224-10 :

a) Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Les entreprises qui gèrent directement ou indirectement, au titre de leurs activités relevant du secteur concurrentiel, un parc de plus de cent cyclomoteurs et motocyclettes légères, de puissance maximale supérieure ou égale à 1 kilowatt, acquièrent ou utilisent, lors du renouvellement annuel de leur parc, des véhicules définis au troisième alinéa de l'article L. 318-1 du code de la route dans la proportion minimale : » ;

b) Le sixième alinéa est supprimé.

III. - Les I et II entrent en vigueur le 1er janvier 2025.

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de créer un article additionnel prévoyant une taxe annuelle incitative relative à l’acquisition de véhicules légers à faibles émissions.

Cette nouvelle taxe que le Gouvernement propose d’introduire renforcera l’obligation de verdissement des flottes prévue à l’article L. 224-10 du code de l’environnement, prévue par la loi d’orientation des mobilités du 24 décembre 2019.

La taxe proposée s’ajouterait aux taxes annuelles existantes sur les véhicules légers des entreprises et portant respectivement sur les émissions de dioxyde de carbone et de polluants atmosphériques (ancienne taxe sur les véhicules de sociétés). Elle s’en distingue néanmoins, d’une part, car elle n’appréhende pas que le stock des véhicules des flottes mais également le flux (la taxe sera perçue progressivement au prorata du taux de renouvellement de la flotte) et, d’autre part, son montant sera assis sur la différence entre la proportion de véhicules à faibles émissions de la flotte et un objectif national.

Le montant de la taxe est fixé à 2 000 € en 2025, 4 000 € en 2026 et 5 000€ en 2027 par véhicule à faibles émissions déficitaire par rapport à l’objectif de verdissement des flottes. L’objectif national cible est fixé à 20 % en 2025 et évolue jusqu’à 50 % en 2030.

Les véhicules pris en compte sont tous les véhicules légers et seules les entreprises employant une flotte d’au moins 100 véhicules sont assujetties. Tous les véhicules dont l’entreprise dispose, en pleine propriété, en location longue durée, en crédit-bail ou en location courte durée sont pris en compte. Les véhicules de tourisme bénéficieront d’un bonus en étant comptabilisés comme 1,2 véhicule lorsqu’il est attesté qu’ils disposent d’une faible empreinte carbone au cours du cycle de production (empreinte correspondant au score environnemental d’éligibilité à l’aide budgétaire à l’acquisition de véhicules peu polluants). Les véhicules à usage spécial et les véhicules utilitaires bénéficieront également d’un bonus en étant comptabilisés comme 1,5 véhicule, lorsqu’ils sont à faibles émissions ; ce bonus est justifié par une maturité moindre du marché des alternatives électriques en ce qui concerne ces types de véhicules.

Comme pour les taxes annuelles, les véhicules affectés aux activités agricoles ou forestières, de transport public, d’enseignement de la conduite ou du pilotage ou aux compétitions sportives ne sont pas concernés. Ne sont pas non plus concernés les véhicules utilisés outre-mer.

Les véhicules de location sont appréhendés par la taxe au prorata de leur utilisation par des entreprises. En revanche, ils ne sont pas concernés pour la durée où ils sont en stock chez les loueurs ou lorsqu’ils sont loués à des particuliers. Une mission parlementaire pourrait utilement analyser l’équilibre à définir en la matière.

Par conséquent, le présent amendement accroitra, par un dispositif incitatif, le soutien à la commercialisation de véhicules à faibles émissions et au développement d’un débouché stratégique pour les véhicules fabriqués en France. Il contribuera également à l’électrification des flottes de véhicules les plus importantes des entreprises.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-553

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


ARTICLE 9


Supprimer cet article.

Objet

L'article 9 crée un malus CO2 et un malus poids sur les véhicules d'occasion qui en étaient exemptés jusqu'à maintenant.

Pour les Français qui n'ont pas les moyens de s'offrir une voiture neuve, les voitures d'occasion sont une opportunité. Souvent, ces véhicules sont dédiés à des Français qui n'ont pas d'autres alternatives que la voiture parce qu'ils sont dans des territoires où les transports en commun ne sont pas assez développés.

Le fait de vouloir imposer un malus CO2 et un malus poids sur des véhicules d'occasion va nécessairement augmenter le coût de ces véhicules et peser davantage sur les Français. C'esti insupportable.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2146

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 9


Alinéa 6

Supprimer les mots :

exprimée en mois et

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2147

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 9


I. – Alinéa 8

Supprimer les mots :

Au 1er janvier 2027

II. – Alinéa 18

Supprimer cet alinéa

III. – Alinéa 19

Remplacer la référence :

a)

par la référence :

2° 

IV. – Alinéa 20

Remplacer la référence :

b)

par la référence :

3° 

V. – Alinéa 22

Remplacer la référence :

c)

par la référence :

4° 

VI. – Alinéa 23

Remplacer la référence :

i)

par la référence :

a)

VII. – Alinéa 24

Remplacer la référence :

ii)

par la référence :

b)

VIII. – Alinéa 27

Remplacer la référence :

iii)

par la référence :

c)

IX. – Alinéa 28

Remplacer la référence :

iv)

par la référence :

d)

X. – Alinéa 30

Remplacer la référence :

3° 

par la référence :

5° 

XI. – Alinéa 34

Remplacer la référence :

4° 

par la référence :

6° 

XII. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

II. – Les 2° à 4° du I entrent en vigueur le 1er janvier 2026. Le b du 1° du I entre en vigueur le 1er janvier 2027.

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2148

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 9


Alinéa 13

1° Après les mots :

premier alinéa

insérer les mots :

et à la première ligne de la seconde colonne du tableau du second alinéa

2° Supprimer les mots :

deux occurrences des

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2149

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 9


Alinéa 15

Supprimer les mots :

, exprimée en kilomètres

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1817 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, M. Michaël WEBER, Mmes BÉLIM, ESPAGNAC et BONNEFOY et M. DARRAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° de l’article L. 421-193 du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° À la fin du troisième alinéa du a, les mots : « en application du b » sont remplacés par les mots : « ayant institué la taxe mentionnée au premier alinéa du présent article » ;

2° Le b est abrogé ;

3° Le c est ainsi modifié :

a) Les mots : « , en application du b, » sont supprimés ;

b) Sont ajoutés les mots : « , ayant institué la taxe mentionnée au premier alinéa du présent article ».

II. – À la fin du premier de l’article L. 4332-7 du code général des collectivités territoriales, les mots : « et répondant aux critères mentionnés au b du 2° de l’article L. 421-193 du même code » sont supprimés.

Objet

À la suite du transfert entre 2019 et 2021 à la Collectivité européenne d’Alsace de la voirie nationale non concédée située sur son territoire, l’ordonnance n° 2021-659 du 26 mai 2021, prise sur le fondement de la loi n° 2019-816 du 2 août 2019 relative aux compétences de la Collectivité européenne d’Alsace, a permis à cette collectivité de soumettre à une taxe les véhicules de transport de marchandises utilisant certaines parties de son réseau.

La même année, la loi « Climat et résilience » d’août 2021 a ouvert la voie à des écocontributions régionales visant les poids lourds : son article 137 a habilité le Gouvernement à légiférer par voie d’ordonnance pour permettre aux régions volontaires d’instituer, à compter du 1er janvier 2024, des contributions spécifiques sur la circulation des véhicules de transport routier de marchandises empruntant les voies du domaine public routier national mises à leur disposition. Une condition préalable stricte a toutefois été prévue par la loi : que les voies soumises à la taxation supportent ou soient susceptibles de supporter un report de trafic significatif de véhicules de transport routier de marchandises en provenance de voies où ces véhicules sont soumis à une contribution spécifique.

En conséquence, en juillet 2023, l’ordonnance prévue par la loi « Climat et résilience » (ordonnance n° 2023-661 du 26 juillet 2023), a mis en place un dispositif juridique commun permettant à la Collectivité européenne d’Alsace, d’une part, et aux régions volontaires et supportant des reports de trafic sur leurs voies depuis des voies soumises à une autre taxe, d’autre part, d’instituer une écocontribution sur tout ou partie de leur réseau.

À l’heure actuelle, seule la région Grand Est a prévu de mettre en place une écocontribution « poids lourds », à horizon 2027, sur certaines parties des fractions du réseau routier national non concédé qui lui seront mises à disposition par l’État à compter du 1er janvier 2025.
Les fragilités du modèle de financement des infrastructures routières dans notre pays justifient de rouvrir le débat sur la généralisation des écocontributions régionales. Le financement de l’Afit France demeure en effet incertain et, à terme, la principale recette affectée de cette agence – la TICPE ­est appelée à se tarir compte tenu du verdissement du parc automobile. Pourtant, les besoins en investissements ne serait-ce que pour enrayer la spirale de dégradation du réseau routier national non concédé sont très élevés, et le changement climatique ne fera que les renforcer.

Dans ce contexte, il est nécessaire d’identifier une ressource pérenne, à l’abri des aléas budgétaires, pour financer le réseau routier national non concédé. La mise en place d’’écocontributions régionales, associées à la mise à disposition des régions de fractions du réseau routier national permise par la loi « 3DS », constitue à ce titre un levier particulièrement pertinent. Cet outil repose en outre sur une logique « utilisateur-payeur » vertueuse d’un point de vue environnemental.

Pour ces raisons, le présent amendement vise à généraliser la possibilité, pour les régions, de mettre en place une écocontribution sur la circulation des véhicules de transport routier de marchandises empruntant les voies du domaine public routier national mises à leur disposition, en supprimant les conditions liées au report de trafic.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1168 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. DANTEC, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre II du titre II du livre IV du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa de l’article L. 422‐14 est remplacé par cinq alinéas ainsi rédigés :

« Est soumis à la taxe tout embarquement sur le territoire de taxation mentionné à l’article L. 422‐16 de passagers à bord :

« 1° D’un aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct ;

« 2° D’un aéronef privé réalisant un vol commercial et transportant moins de soixante passagers, autre qu’en transit direct ;

« 3° D’un aéronef privé réalisant un vol mais ne faisant pas l’objet d’une exploitation commerciale au sens de l’article 3 du règlement (CE) n° 216/2008 du Parlement européen et du Conseil du 20 février 2008 concernant des règles communes dans le domaine de l’aviation civile et instituant une Agence européenne de la sécurité aérienne, et abrogeant la directive 91/670/CEE du Conseil, le règlement (CE) n° 1592/2002 et la directive 2004/36/CE, autre qu’en transit direct ;

« 4° Ne sont pas assujettis à la présente taxe les embarquements des aéronefs réalisant un vol commercial dans un des territoires mentionnés aux deuxième à cinquième alinéas de L. 422‐16 du code de l’imposition des biens et services, à l’article L. 112‐4 du même code, aux article 73 et 74 de la Constitution, ainsi que la Corse, et ayant pour destination finale un autre de ces mêmes territoires. » ;

2° L’article L. 422‐22 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après la première occurrence du mot : « passager », sont insérés les mots : « , du

type d’aéronefs ».

b) Le tableau du deuxième alinéa est ainsi rédigé :

« 

DESTINATION FINALE 

CATEGORIE DE SERVICE 

Tarif 

(€)  

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE 

Normale 

9,50 

Avec services additionnels 

30 

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur 

300 

Aéronef d’affaires avec turboréacteur 

600 

DESTINATION LOINTAINE 

Normale 

40 

Avec services additionnels 

120 

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur 

1500 

Aéronef d’affaires avec turboréacteur 

3000 

 ».

Objet

Dans un souci de justice fiscale et climatique, cet amendement vise à rendre cohérente et efficiente la taxe de solidarité sur les billets d’avion, dite « taxe Chirac », en appliquant un montant spécifique aux avions privés affrétés par un particulier ou une entreprise, hors vols commerciaux classiques. En 2023, la taxe de solidarité a rapporté 450 000 000 d’euros, dont 210 000 000 d’euros fléchés pour le fonds de solidarité et de développement.

En partant d’une hypothèse de 70 000 vols annuels avec 6 passagers par vol en moyenne, et un montant de 1 000 euros par passager, on pourrait générer environ 0,4 milliards d’euros de recettes supplémentaires par an, malgré une prévision prudente basée sur une baisse du trafic par rapport aux 90 000 vols recensés en 2023 Il est anormal que l’aviation d’affaires soit exemptée de cette éco contribution solidaire.

C’est pourquoi, il est ajouté une tranche concernant l’usage de jets privés dont la pollution a augmenté de près d’un tiers en 15 ans selon un rapport de l’ONG Environnement et Transport datant du 27 mai 2021. Cette croissance est même supérieure à celle des lignes commerciales. Ce mode de transport est dix fois plus polluant qu’un avion de ligne et cinquante fois plus que le train. Les montants proposés dans le présent amendement sont ceux défendus par le gouvernement à l’Assemblée nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-601 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, à compter du 1er janvier 2025, chaque embarquement constitutif d’un fait générateur au départ ou à destination de l’une des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, ainsi qu’au départ ou à destination de la Corse est assujetti à la taxe au tarif défini au 4° et est exonéré des tarifs mentionnés au 1° à 3°. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à mieux prendre en compte les contraintes spécifiques liées à l’éloignement géographique des territoires insulaires et ultramarins par rapport à la France hexagonale, ainsi que les difficultés sociales et économiques qui en découlent pour leurs populations et leurs entreprises.

Dans une optique de continuité territoriale et afin de réduire significativement le coût des billets d’avion pour les habitants des Outre-Mer et de la Corse, il est proposé d’exonérer intégralement les vols au départ ou à destination de ces territoires de trois des quatre composantes de la taxe sur le transport aérien de passagers :
1° Le tarif de l’aviation civile (TAC) ;
2° Le tarif de solidarité (TS) ;
3° Le tarif de sûreté et de sécurité (T2S).

Seul le tarif de péréquation aéroportuaire serait maintenu dans son cadre actuel.

Cette mesure entend concrétiser les engagements pris par les pouvoirs publics, notamment lors de l’instauration de la taxe de solidarité en 2020, qui prévoyaient l’exonération des vols en direction ou en provenance des territoires ultramarins et de la Corse.

Elle consacre également le principe selon lequel les missions régaliennes de l’État, comme le contrôle aux frontières ou les interventions en cas d’accident aérien, doivent être financées par le budget général de la Nation.

L’amendement permet aussi de corriger plusieurs dysfonctionnements :

Une injustice, car le transport aérien est déjà soumis à de nombreuses taxes environnementales (ETS européens, loi Climat et Résilience, taxe sur les nuisances acoustiques, etc.).

Une incohérence, en ce que les recettes issues de ces taxes servent à financer des infrastructures d’autres modes de transport concurrents, comme le ferroviaire, le fluvial ou le routier.

Une mesure contre-productive, car ces taxes diminuent les marges des compagnies aériennes, qui pourraient pourtant être utilisées pour accélérer leur transition écologique.

Enfin, cette réforme vise à garantir une véritable continuité territoriale pour les habitants de l’Outre-Mer et de la Corse, en réduisant les inégalités et en favorisant une meilleure intégration de ces territoires à la Nation.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1311 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. PARIGI, Mmes BILLON, Olivia RICHARD et GACQUERRE, M. LONGEOT, Mme HOUSSEAU et M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« N’entrent pas dans l’assiette de la taxe prévue au 2° les passagers bénéficiant du tarif réservé aux résidents de la collectivité de Corse. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, vise à exonérer de taxation au titre du tarif de solidarité les passagers bénéficiant du tarif « résident Corse ».

Ce tarif résident est le pilier de l’effectivité de la continuité territoriale et permet aux Corses de satisfaire à leurs besoins de mobilité pour rejoindre le continent.
 
Pour rappel, bénéficient du tarif résident Corse les personnes disposant de leur habitation principale et effective en Corse pour un aller-retour au départ de la Corse et pour une durée de séjour inférieure ou égale à 90 jours ; les résidents de moins de 27 ans qui étudient sur le continent, les jeunes résidents scolarisés sur le continent et les enfants mineurs de parents divorcés dont l’un réside sur le continent et dont la durée de séjour est inférieure ou égale à 180 jours.

Or si le tarif de solidarité sur le transport aérien de passagers venait à augmenter, il impacterait lourdement les insulaires qui n’ont souvent pas d’autre choix que le transport aérien pour se déplacer.
 
Ainsi, dans une logique de soutien au développement économique des territoires insulaires mais aussi et surtout de préservation de la continuité territoriale, il est essentiel de créer les conditions permettant une politique tarifaire garantissant des prix abordables aux populaires insulaires. 
 
Aussi, afin de garantir la pérennité de la continuité territoriale entre la Corse et la France continentale, il convient d’exonérer le tarif résident Corse d’une telle taxation.
 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1800

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

 I. – L’article L. 422-22 du code des impositions sur les biens et services est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les aéronefs d’affaires sont assujettis au tarif de solidarité. Les aéronefs d’affaires sont les aéronefs de moins de dix-neuf passagers exploités par des entreprises de transport aérien pour un service non régulier au sens du règlement (CE) n° 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil du 24 septembre 2008 établissant des règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté. Le tarif de solidarité pour les aéronefs d’affaires est fonction de la destination finale du passager :

«

Destination finale

Tarif ( €)

Européenne ou assimilée 

639,7

Tierce

2006,1

 ».

II. – Le I entre en vigueur le 1er avril 2025.

Objet

Cet amendement vise à égaliser la charge fiscale de l’aviation d’affaire commerciale avec l’aviation d’affaires non commerciale.

De fait, l’aviation d’affaires non commerciale est assujettie à la TICPE à hauteur de 0,75 €/ L et l’aviation d’affaires commerciale est exonérée de TICPE. Cet amendement permet une égalisation des niveaux de taxation entre ces deux catégories juridiques en créant une catégorie spécifique à l’aviation d’affaires commerciale dans le tarif de solidarité. Cette taxe pour ces vols serait ainsi égale, en moyenne par catégorie de vol (intra-UE / pays tiers), à la TICPE payée par l’aviation d’affaires non-commerciale.

Les recettes dégagées devraient être affectées au Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires (FCNA).

Cet amendement a été travaillé en lien avec la fédération d’ONG Transport et Environnement.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1387

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa de l’article L. 422-14 est remplacé par cinq alinéas ainsi rédigés :

« Est soumis à la taxe tout embarquement sur le territoire de taxation mentionné à l’article

L. 422-16 de passagers à bord :

« 1° D’un aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct ;

« 2° D’un aéronef privé réalisant un vol commercial et transportant moins de soixante passagers, autre qu’en transit direct ;

« 3° D’un aéronef privé réalisant un vol mais ne faisant pas l’objet d’une exploitation commerciale au sens de l’article 3 du règlement (CE) n° 216/2008 du Parlement européen et du Conseil du 20 février 2008 concernant des règles communes dans le domaine de l’aviation civile et instituant une Agence européenne de la sécurité aérienne, et abrogeant la directive 91/670/CEE du Conseil, le règlement (CE) n° 1592/2002 et la directive 2004/36/CE, autre qu’en transit direct.

« Ne sont pas assujettis à la présente taxe les embarquements dans un des territoires mentionnés aux deuxième à cinquième alinéas de L. 422-16 du code de l’imposition des biens et services, à l’article

L. 112-4 du même code, à l’article 74 de la Constitution, ainsi que la Corse, et ayant pour destination finale un autre de ces mêmes territoires. »

2° L’article L. 422-22 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après les mots : « du passager », sont insérés les mots : « , du type d’aéronefs ».

b) Le tableau constituant le deuxième alinéa est ainsi rédigé :

« 

Destination finale

Type d’aéronef

Services additionnels à bord dont bénéficie le passager, sans supplément de prix, par rapport à d’autres passagers

Montant ( €)

Européenne ou assimilée

Aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct

Aucun service additionnel

20

Européenne ou assimilée

Aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct

Présence de services additionnels

60

Européenne ou assimilée

Aéronef privé réalisant un vol commercial et transportant moins de soixante passagers et aéronef privé réalisant un vol mais ne faisant pas l’objet d’une exploitation commerciale, tels que définis à l’article

L422-14 du code des impositions sur les biens et services

Présence ou non de services additionnels

1000

Destination mentionnée à l’article L. 422-22 bis

Aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct

Aucun service additionnel

20

Destination mentionnée à l’article L. 422-22 bis

Aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct

Présence de services additionnels

60

Destination mentionnée à l’article L. 422-22 bis

Aéronef privé réalisant un vol commercial et transportant moins de soixante passagers et aéronef privé réalisant un vol mais ne faisant pas l’objet d’une exploitation commerciale, tels que définis à l’article

L422-14 du code des impositions sur les biens et services

Présence ou non de services additionnels

1000

Tierce

Aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct

Aucun service additionnel

50

Tierce

Aéronef réalisant un vol commercial, autres qu’en transit direct

Présence de services additionnels

200

Tierce

Aéronef privé réalisant un vol commercial et transportant moins de soixante passagers et aéronef privé réalisant un vol mais ne faisant pas l’objet d’une exploitation commerciale, tels que définis à l’article

L422-14 du code des impositions sur les biens et services

Présence ou non de services additionnels

3000

 » ;

3° Après le même article L. 422-22, il est inséré un article L. 422-22-… ainsi rédigé :

« Art. L. 422-22-… – Les États, hors espace économique européen, considérés comme destination européenne ou assimilée sont les suivants :

« 1° La Principauté d’Andorre ;

« 2° La Principauté de Monaco ;

« 3° Le Royaume uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord ;

« 4° La République de Saint-Marin ;

« 5° La Confédération suisse ;

« 6° La Bosnie-Herzégovine ;

« 7° La Serbie ;

« 8° Le Kosovo ;

« 9° Le Monténégro ;

« 10° L’Albanie ;

« 11° La Macédoine du Nord ;

« 12° La Biélorussie ;

« 13° L’Ukraine ;

« 14° Le Maroc ;

« 15° L’Algérie ;

« 16° La Tunisie ;

« 17° La Libye ;

« 18° La Turquie. »

Objet

Cet amendement vise à inclure les jets privés dans l’assiette de la taxe sur le transport aérien de passagers et à renforcer son montant en distinguant les destinations européennes, incluant notamment les pays du Maghreb, des destinations hors Europe.

Il reprend les propositions de nombreuses organisations de la société civile et de la convention citoyenne pour le climat au sujet de l’adoption d’une écocontribution renforcée sur les billets d’avion. Inspirée de la proposition de la Convention Citoyenne pour le Climat, cette mesure conserve en effet le même objectif : renforcer le principe du « pollueur-payeur » en ciblant particulièrement les voyageurs bénéficiant de services haut de gamme, tout en préservant relativement les passagers en classe économique.

Il n’est plus possible de laisser l’avion, mode de transport ultra-polluant, être favorisé par rapport au train, mode de transport bas-carbone. Selon l’ADEME, le transport aérien émet 14 à 40 fois plus de CO2 par kilomètre parcouru et par personne transportée que le train. Pourtant, le coût implicite du carbone dans le secteur aérien reste relativement faible par rapport au secteur ferroviaire. Il est important de noter qu’au-delà de cette inégalité, plusieurs pays, comme les États-Unis, le Canada, l’Australie ou encore l’Italie et la Suisse, appliquent déjà des taxes sur les jets privés.

C’est le choix fait par tous nos voisins et notamment les pays hébergeant les principaux hubs européens (London Heathrow, Francfort, Amsterdam Schiphol) qui disposent tous de niveaux de taxation bien supérieurs à ceux de la France. Le Réseau Action Climat a montré que la proposition de la Convention citoyenne rapporterait 3,7 milliards d’euros (3,5 milliards pour un alignement sur le barème britannique et 2,5 milliards sur le barème allemand). Cette taxe est prélevée au décollage, et son montant est calculé en fonction de la destination finale, il n’y a donc aucun risque de fuite de trafic dans d’autres aéroports. Ses recettes sont directement fléchées vers l’AFIT, et permettraient de renforcer les investissements dans les infrastructures de transport décarboné.

Par ailleurs, alors que des investissements dans les infrastructures ferroviaires, il est pertinent de davantage faire contribuer le secteur aérien. Cela répond également à une exigence de justice sociale de mieux répartir les efforts sur ceux qui sont capables de les assumer. Si la fiscalité du secteur aérien doit être revue de façon profonde et ambitieuse pour mettre fin à tous les avantages dont il profite, la taxe sur les billets d’avion (TSBA) semble le meilleur véhicule pour enclencher cette transition.

Concrètement, à l’instar de la proposition de la Convention Citoyenne, l’amendement propose d’augmenter significativement la taxe sur le transport aérien de passagers pour les voyageurs les plus aisés. Par exemple, pour les utilisateurs de jets privés, la taxe pourrait atteindre au minimum 3 000 euros pour un vol pour une destination hors de l’Europe, contre une vingtaine d’euros pour un passager en classe économique qui voyage sur le territoire métropolitain ou en Europe.

Enfin, cette proposition pourrait générer des recettes substantielles pour l’État : plus de 1,2 milliards d’euros par an, même sans réduction du trafic. En supposant une baisse de 10 % des ventes de billets, hypothèse considérée ici comme extrême, les recettes resteraient élevées, autour de 0,8 milliards d’euros, sans tenir compte des revenus liés à la taxation des billets des jets privés.

Concernant ces derniers, en partant d’une hypothèse de 70 000 vols annuels avec 6 passagers par vol en moyenne, et un montant de 1 000 euros par passager, on pourrait générer environ 0,4 milliards d’euros de recettes supplémentaires par an, malgré une prévision prudente basée sur une baisse du trafic par rapport aux 90 000 vols recensés en 2023.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2076

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 422-15 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » ;

b) Après le mot : « kilomètres », la fin du d du 1° est ainsi rédigée : « de l’aérodrome national de référence au sens de l’article L. 422-15-1 » ;

c) Le 2° est ainsi rédigé :

« 2° Les destinations intermédiaires, qui comprennent celles qui ne relèvent pas du 1° ou du 3° ; »

d) Après le 2°, il est inséré un 3° ainsi rédigé :

« 3° Les destinations lointaines, qui comprennent les territoires des Etats dont le principal aérodrome desservant sa capitale est situé à une distance supérieure à 5 500 kilomètres de l’aérodrome national de référence. » ;

2° Après l’article L. 422-15, il est inséré un article L. 422-15-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 422-15-1. - L’aérodrome national de référence s’entend de l’aérodrome suivant :

« 1° Lorsque l’embarquement du passager a lieu sur le territoire métropolitain, l'aéroport Paris-Charles de Gaulle ;

« 2° Lorsque l’embarquement du passager a lieu sur le territoire d’une collectivité relevant de l’article 73 de la Constitution, de Saint-Barthélemy ou de Saint-Martin, l’aérodrome principal de la collectivité concernée.

« Un arrêté du ministre chargé de l’aviation civile constate les Etats pour lesquels les conditions de distance par rapport à l’aérodrome de référence mentionnées au d du 1° et au 3° de l’article L. 422-15 sont remplies. » ;

3° L’article L. 422-21 est ainsi rédigé :

« Art. L. 422-21. - Le tarif de l’aviation civile prévu au 1° de l’article L. 422-20 est égal, du 1er janvier 2025 au 31 mars 2025, aux montants suivants :

« 

DESTINATION FINALE

TARIF (€)

Européenne ou assimilée

5,05

Intermédiaire ou lointaine

9,09

« Ce tarif est indexé sur l'inflation dans les conditions prévues par la sous-section 2 de la section 1 du présent chapitre. » ;

4° L’article L. 422-22 est ainsi rédigé :

« Art. L. 422-22. - Le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant :

« 

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif

(€)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

9,50

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1 500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3 000

» ;

5° Après l’article L. 422-22, il est inséré un article L. 422-22-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 422-22-1. - Pour l’application du tarif de solidarité, sont distinguées les catégories de services suivantes :

« 1° La catégorie « normale » lorsque le service ne relève pas des 2° à 4° ;

« 2° La catégorie « avec services additionnels » lorsque le service ne relève pas des 3° à 4° et lorsque le passager peut bénéficier, sur au moins l’un des tronçons compris entre le point d’embarquement initial et le point de débarquement final, sans supplément par rapport au prix initialement convenu, de services à bord auxquels l’ensemble des passagers ne peut accéder sans un tel supplément ;

« 3° La catégorie « aéronef d’affaires avec turbopropulseur » lorsque le service ne relève pas du 4° et que, sur au moins l’un des tronçons compris entre le point d’embarquement initial et le point de débarquement final, le transport est réalisé dans le cadre d’un service aérien non régulier à bord d’un aéronef équipé d’un ou plusieurs turbopropulseurs et disposant d’une configuration opérationnelle maximale en sièges passagers inférieure ou égale à 19 ;

« 4° La catégorie « aéronef d’affaires avec turboréacteur » lorsque, sur au moins l’un des tronçons compris entre le point d’embarquement initial et le point de débarquement final, le transport est réalisé dans le cadre d’un service aérien non régulier à bord d’un aéronef équipé d’un ou plusieurs turboréacteurs et disposant d’une configuration opérationnelle maximale en sièges passagers inférieure ou égale à 19.

« Le point d’embarquement initial s’entend du premier embarquement qui n’est ni en correspondance, ni en transit direct. Le point de débarquement final s’entend du dernier débarquement qui n’est pas suivi d’un embarquement en correspondance ou en transit direct.

« Le service aérien non régulier s’entend de celui qui ne relève pas du 16 de l’article 2 du règlement (CE) n° 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil du 24 septembre 2008 établissant des règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté, dans sa rédaction en vigueur. »

II. - Le 11° de l’article 37 de l’ordonnance n° 2021-1843 du 22 décembre 2021 portant partie législative du code des impositions sur les biens et services et transposant diverses normes du droit de l’Union européenne est abrogé.

III. - Les I et II sont applicables dans les collectivités mentionnées aux 1° à 4° de l’article L. 422-16 du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le présent amendement a pour objet de faire contribuer les passagers aériens à l’effort de rétablissement des comptes publics.

Les mesures qu’il prévoit généreront un rendement supplémentaire de 1 Md€, qui portera :

- sur les trajets de l’aviation commerciale d’affaires à hauteur de 150 M€, avec la création d’un tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers (TTAP) spécifique à cette catégorie de service ;

- sur les trajets relevant d’un service aérien régulier à hauteur de 850 M€, au moyen d’une hausse du tarif de solidarité de la TTAP.

Cette hausse du tarif de solidarité de la TTAP est assurée en instaurant une différence de taxation entre les trajets de longue distance (au moins 5 500 kilomètres) et les trajets plus courts. L’effort est par conséquent majoritairement porté par les classes dites « affaires », pour lesquelles les passagers bénéficient de services additionnels par rapport à la classe de droit commun.

En outre, le présent amendement tient compte de la spécificité des collectivités ultramarines en précisant que les distances des trajets sont déterminées à partir de l’aérodrome principal de leur territoire.

Par ailleurs, l’entrée en vigueur au 1er janvier 2025 de cette nouvelle grille tarifaire appelle une mise à jour informatique de l’outil déclaratif. Puisque cette mise à jour ne pourra intervenir qu’au cours du premier semestre 2025, des dispositions réglementaires viendront compléter le présent amendement afin, d’une part, de préciser les modalités de déclaration de la TTAP durant la période antérieure à la mise à jour et, d’autre part, de prévoir un dispositif de régularisation une fois que la gestion et le recouvrement de la taxe seront définitivement opérationnels.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2211

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme BÉLIM


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n°I-2076

I. – Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les vols en provenance du territoire hexagonal et dont la destination finale est l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et les vols en provenance de l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et dont la destination finale est le territoire hexagonal ne sont pas soumis au tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement, adopté à l'Assemblée nationale, vise à exonérer du tarif de solidarité les vols entre les Outre-mer et l’Hexagone, et entre la Corse et l’Hexagone.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2218 rect. bis

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

M. SAUTAREL, Mme Pauline MARTIN, MM. BELIN et Daniel LAURENT, Mme MULLER-BRONN, MM. Paul VIDAL, KAROUTCHI, FAVREAU, Jean-Baptiste BLANC et RAPIN, Mme CIUNTU, MM. BOUCHET, PERRIN, RIETMANN et PELLEVAT, Mmes GOY-CHAVENT et JOSEPH, MM. Cédric VIAL et NATUREL et Mmes GRUNY et BELRHITI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° I-2076, après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« Le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, reste inchangé concernant les lignes d’aménagement du territoire, par rapport à celui en vigueur au 25 octobre 2024. » 

Objet

Le Gouvernement envisage une augmentation de la taxe de taxe de solidarité sur les billets d'avion. Or, cette augmentation aurait pour effet de surenchérir le prix des billets dont le montant est déjà très élevé, ce qui se traduirait par une baisse de fréquentation de ces lignes et par voie de conséquence, une hausse du déficit pris en charge par l'Etat et les collectivités. Une telle augmentation fragiliserait encore davantage l'équilibre budgétaire de ces petites lignes qui sont essentielles pour la desserte et l'économie des territoires mal desservies par le rail et la route. 

Ainsi, le présent sous amendement vise à exempter les lignes d'aménagement du territoire de l'augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d'avions envisagée par le Gouvernement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2236 rect.

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. DELCROS et CANÉVET et Mmes VERMEILLET et BILLON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° I – 2076, après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20 reste inchangé concernant les lignes d’aménagement du territoire, par rapport à celui en vigueur au 25 octobre 2024. »

Objet

Le présent amendement vise à exclure du champ de l'augmentation du tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passager (TTAP) les lignes d'aménagement du territoire. 

Ces lignes sont essentielles pour le désenclavement des territoires ruraux et la cohésion des territoires, en ce qu'elles permettent de relier des villes qui ne bénéficient pas d'un accès de moins de 3 heures à une métropole. L'objectif est ainsi de desservir des destinations qui ne le seraient pas dans les conditions normales du marché .

Parce qu'elles répondent à une réelle mission de service publique, celle d'assurer la bonne connectivité de l'ensemble des territoires, ces liaisons font l'objet de financements des personnes publiques afin de compenser leur absence de rentabilité économique.

Or, dans la mesure où l'Etat et les collectivités supportent financièrement le déficit des lignes d'aménagement du territoire, il apparaît contre-productif d'augmenter la TTAP qui leur est appliquée.

En effet, cette augmentation serait nécessairement répercutée sur les prix des billets, qui sont déjà élevés, et impacterait négativement la fréquentation et la rentabilité de ces lignes. Il en découlerait une hausse de leur déficit, supporté par l'Etat les collectivités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2114 rect. ter

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. CAPO-CANELLAS, LONGEOT, TABAROT et BELIN, Mme GUIDEZ, MM. FARGEOT et BAZIN, Mmes VERMEILLET et HOUSSEAU, MM. PACCAUD, NOUGEIN, KERN, CIGOLOTTI, PELLEVAT, HAYE et CUYPERS, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. LEMOYNE, LEVI, BONNEAU et de NICOLAY, Mmes JACQUEMET, BILLON et VÉRIEN, MM. CHASSEING, PARIGI et Loïc HERVÉ, Mme GRUNY, M. GENET, Mme SAINT-PÉ, MM. DELAHAYE, RAMBAUD et CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, M. CHEVALIER, Mmes ROMAGNY et SOLLOGOUB, M. LAUGIER, Mme TETUANUI, MM. HENNO, PILLEFER, DELCROS, MENONVILLE, RUELLE et Jean-Baptiste BLANC, Mme GACQUERRE, MM. Pascal MARTIN, VANLERENBERGHE, COURTIAL et DHERSIN, Mme FLORENNES, MM. CADIC et DUFFOURG, Mmes PERROT, RENAUD-GARABEDIAN et ANTOINE, M. PERRION, Mmes MORIN-DESAILLY et Olivia RICHARD et M. CHAUVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076, alinéa 22, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

« 

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif

(€)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

5,3

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

120

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

240

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

350

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

530

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

550

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1200

» ;

Objet

L’amendement N° I-2076 déposé par le Gouvernement au Sénat pour le PLF 2025 a pour objet de faire contribuer les passagers aériens à l’effort de rétablissement des comptes publics à hauteur de 1 Md€, qui portera : sur les trajets de l’aviation commerciale d’affaires à hauteur de 150 M€, et sur les trajets relevant d’un service aérien régulier à hauteur de 850 M€ par une hausse significative du tarif de solidarité prévu à l’article L.422-20 du code des impositions et des biens.

Le présent sous amendement vise à modifier uniquement :

. le tarif de solidarité sur les billets d’avion pour la classe économique s’agissant des destinations européennes ou assimilées en la faisant passer de 9,5€ à 5,3€, ce qui représente déjà plus du doublement de ce tarif par rapport au montant actuellement en vigueur. Cette atténuation permet de ne pas trop affecter les voyageurs des classes économiques ;

. le tarif de solidarité sur les billets d’avion pour l’aviation d’affaire car les niveaux envisagés par le Gouvernement reviendraient à une augmentation dans un rapport de 1 à 400 du montant du tarif de solidarité provoquant un doublement des prix pour les passagers et à la destruction des emplois en France.

Or, en imposant une hausse de fiscalité aussi brutale le Gouvernement prend le risque de plonger l’ensemble de la filière dans une profonde incertitude. Déjà lourdement taxé, le secteur aérien français sera confronté à une perte majeure de compétitivité par rapport à ses concurrents étrangers bénéficiant de régimes fiscaux plus favorables. Cette situation entraînera inévitablement la fermeture de nombreuses lignes domestiques jugées peu rentables, réduisant ainsi la connectivité territoriale et accentuant les fractures entre les régions. La réalité est que ce dispositif risque de provoquer une double peine : en rapportant bien moins que ce qui est anticipé par le Gouvernement ; tout en baissant l’activité aérienne sur l’ensemble du territoire et provoquer une lente décroissance du secteur, voire même l’arrêt de l’activité pour le secteur affaire.

Pour les aéroports régionaux, souvent dépendants de ces lignes pour leur survie, cette pression fiscale pourrait signifier une véritable mise à mort économique. La chaîne entière sera fragilisée par un sous-investissement chronique et l’ensemble des secteurs qui vivent de près ou de loin du tourisme perdront en activité.

Or, ce sous-investissement survient à un moment critique où la décarbonation du secteur aérien exige des investissements d’ampleur. La transition énergétique, avec le développement de carburants durables et d’avions plus propres, nécessite une mobilisation de capitaux que cette fiscalité excessive rendra encore plus difficile.

En outre, cette mesure intervient sans étude d’impact approfondie, laissant planer le doute sur sa cohérence avec les objectifs économiques et environnementaux de long terme. Un tel choix pourrait engendrer une baisse de trafic, une réduction des emplois dans le secteur et une marginalisation du pavillon français sur la scène internationale.

C’est pourquoi ce sous-amendement vise à limiter l’impact de cette mesure en réduisant le tarif de solidarité prévu initialement par le Gouvernement pour la catégorie normale des destinations européennes ou assimilées et pour l’aviation d’affaire sur l’ensemble des destinations. Cette hausse de fiscalité doit rester « raisonnable » et supportable pour les compagnies aériennes françaises. Cela leur permettra de continuer leurs activités, de préserver leurs emplois, tout en contribuant grandement au redressement des comptes publics.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2256

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. Stéphane DEMILLY

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076, alinéa 22, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

« 

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif

(€)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

5,3

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

120

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

240

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

350

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

530

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

550

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1200

» ;

Objet

Ce sous-amendement à l’amendement du Gouvernement proposant une hausse du tarif de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) propose d’en atténuer le dispositif sans renoncer à l’effort collectif lié à la contrainte budgétaire.

Le secteur aérien a déjà subi une hausse marquée de la fiscalité qui lui est applicable à l’occasion de la loi de finances pour 2024, dont l’article 100 a institué une taxe sur les infrastructures de transport de longue distance, dont sont redevables les plus grands aéroports français pour un montant qui devrait être compris entre 120 et 150 millions d’euros en 2024.

Dans le contexte budgétaire contraint actuel, chaque secteur doit prendre sa part au redressement des finances publiques. La hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion est de surcroît la « moins mauvaise » des solutions. Elle est en effet fondée sur la destination finale du passager, ce qui limite les effets de distorsion de concurrence au profit de vols avec des escales hors de la France.

Cependant, l’ampleur de la taxation envisagée par le Gouvernement est trop massive. Elle pourrait notamment mener à la fermeture de lignes qui desservent les aéroports régionaux, notamment des liaisons transversales qui ne peuvent pas être réalisées actuellement en train. Elle porterait ainsi atteinte à la connectivité des territoires. Les lignes d’aménagement du territoire, dont l’équilibre financier est actuellement assuré par le versement d’une subvention pour charge de service public, pourraient voir leur modèle économique se dégrader. Les collectivités territoriales seraient contraintes de les abonder davantage pour combler le coût d’une taxe affectée au budget général de l’État. Les vols pour les outre-mer seraient également touchés.

Par ailleurs, le niveau de taxation sur l’aviation d’affaires commerciale, qui pourrait atteindre 3000 € par passager sur certains vols est particulièrement élevé et pourrait menacer la pérennité de cette filière en France.

Par conséquent, le présent sous-amendement propose :

-          un doublement de la TSBA sur les billets pour des vols intraeuropéens en classe économique, plutôt que le quasi quadruplement envisagé par le Gouvernement afin de préserver les liaisons participant à l’aménagement du territoire ;

-          une division par trois du tarif de TSBA sur l’aviation d’affaires par rapport au dispositif proposé par le Gouvernement. Les passagers en classe affaires seraient ainsi taxés entre 4 et 10 fois plus que les passagers en classe « business » en fonction des vols et des aéronefs utilisés. Ce ratio peut atteindre 25 dans le dispositif gouvernemental, ce qui est disproportionné.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2224 rect. bis

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

Mmes PETRUS, JACQUES et MALET et M. NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076

I. – Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation au premier alinéa, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant pour les embarquements à destination ou au départ des départements, régions d’outre-mer et collectivités territoriales relevant de l’article 73 ou 74 de la Constitution :

DESTINATION FINALE

CATÉGORIE DE SERVICE

Tarif

( €)

 

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

2,63

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1 500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3 000

 » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement vise à corriger une iniquité tarifaire affectant les populations ultramarines voyageant entre la France hexagonale et leurs territoires en aller-retour, en classe économique, tel que proposé par l'amendement du Gouvernement.

Ainsi, ce sous-amendement propose de maintenir le tarif applicable à ces trajets à 2,63 €, conformément au tarif de solidarité prévu pour le transport aérien, tel que défini au 2° de l'article L. 422-20. Il permet de garantir une application équitable pour l’ensemble des populations concernées.

Par ailleurs, il ne modifie pas le tarif proposé par le Gouvernement pour les vols avec services additionnels et de l’aviation d’affaires au départ ou à destination de ces territoires.

Les populations ultramarines, confrontées à un coût de la vie structurellement plus élevé que dans l’Hexagone et à un pouvoir d’achat souvent moindre, sont particulièrement vulnérables aux augmentations tarifaires dans le domaine des transports aériens. Ces territoires, où les taux de pauvreté sont sensiblement supérieurs à la moyenne nationale, nécessitent une prise en compte spécifique afin de préserver l’accessibilité des déplacements pour les résidents et leurs familles.

Ce sous-amendement vise donc à garantir une justice tarifaire pour les populations ultramarines tout en respectant les impératifs budgétaires et environnementaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2121 rect. ter

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

M. PANUNZI, Mme AESCHLIMANN, MM. CADEC et GENET, Mme LASSARADE, MM. MANDELLI et BELIN, Mme JOSEPH, M. GREMILLET, Mme BELRHITI et M. RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement 2076

I. – Après l’alinéa 22 

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa, pour les passagers effectuant un vol commercial entre la Corse et la France continentale ou inversement, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est minoré de 6,87 € pour la catégorie de service "normale". » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à maintenir le tarif de solidarité sur les billets d’avion à son montant initial pour les vols effectués entre la Corse et la France continentale ou l’inverse.

En effet, la Corse, seule région à la fois métropolitaine et insulaire, dépend beaucoup plus du transport aérien que maritime. En conséquence, la continuité territoriale dépend directement de l’accessibilité tarifaire du transport de voyageurs par voie aérienne.

Une hausse indifférenciée de cette taxe nuirait fortement aux résidents corses, augmentant le prix de leurs billets de 13,74 euros pour un trajet aller-retour.

Il s’agit d’un double enjeu, d’attractivité économique, d’une part, et sanitaire, d’autre part, alors que la situation sanitaire de l’île est unique en France : en l’absence d’un Centre hospitalier universitaire (CHU), plus de 26 000 déplacements médicaux sont réalisés vers le continent chaque année, par avion dans leur grande majorité.

Il convient donc, pour tenir compte des caractéristiques de ce territoire et de ses besoins de mobilité spécifiques, de maintenir le tarif de solidarité à son montant initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2209 rect.

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM et M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement I-2076

I. - Alinéa 17

Remplacer les mots :

du 1er janvier 2025 au 31 mars 2025 

par les mots :

du 1er avril 2025 au 30 juin 2025 

II. - Compléter cet article par l’alinéa suivant :

.... – Le 4° du I entre en vigueur le 1er avril 2025. Les compagnies aériennes ayant perçu la taxe de solidarité sur les billets d’avion et la taxe de l’aviation civile pour des billets émis avant le 1er avril 2025 sont tenues de rembourser intégralement les montants correspondant à ces taxes aux passagers ayant acheté leurs billets antérieurement à cette date. Ce remboursement est effectué dans un délai de 30 jours suivant la promulgation de la présente loi. 

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État des alinéas […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.


Objet

Le présent sous-amendement vise à :

- Différer l'entrée en vigueur de la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d'avion (TSBA) et de la taxe de l'aviation civile (TAC) au 1er avril 2025. L’amendement du Gouvernement prévoit une prise d’effet des augmentations de la TSBA et la TAC au 1er janvier 2025. Leur fait générateur est l’embarquement du passager dans l’avion, conformément à l'article L 422-14 du code des impositions sur les biens et services, peu importe la date de réservation du billet. Or, en pratique, les Français ne réservent pas leurs billets à l’aéroport le jour du départ, mais plusieurs semaines à l’avance et jusqu’à 11 mois avant le départ. Il sera impossible pour les opérateurs de voyages, compagnies aériennes, agences de voyages, tour-opérateurs de demander à ces passagers, qui ont déjà leurs billets d’avions en mains, de s’acquitter du supplément de prix, les augmentations de la TSBA et la TAC ayant été votées a posteriori. La période transitoire de trois mois permettra aux opérateurs de voyages d'adapter leurs systèmes informatiques, tout en assurant une mise en œuvre équitable de la nouvelle taxation ;

- Garantir le remboursement intégral des taxes perçues de manière anticipée par les compagnies aériennes pour les billets émis avant cette date. Air France et French Bee ont par exemple déjà appliquée la hausse de taxe alors que nous examinons encore le projet de loi de finances dans notre hémicycle ! Il est réellement anormal que le législateur ne soit pas respecté de la sorte et que les consommateurs en fassent les frais. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2220 rect.

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. ANGLARS et MANDELLI, Mmes LASSARADE et MICOULEAU, MM. RAPIN, SOL et FAVREAU, Mme BELRHITI, MM. PELLEVAT et BELIN et Mme JOSEPH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° I-2076

I. – Alinéa 17

Remplacer les mots :

du 1er janvier 2025 au 31 mars 2025

par les mots :

du 1er avril 2025 au 30 juin 2025 

II. – Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le 4° du I entre en vigueur le 1er avril 2025.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement propose de reporter l’entrée en vigueur de la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) et de la taxe de l’aviation civile (TAC) au 1er avril 2025.

L’amendement n° I-2076 du Gouvernement prévoit une application dès le 1er janvier 2025, en se basant sur le fait générateur lié à l’embarquement du passager, conformément à l’article L 422-14 du code des impositions sur les biens et services, indépendamment de la date d’achat du billet.

Cependant, dans les faits, la majorité des Français achètent leurs billets bien avant leur départ, parfois jusqu’à 11 mois à l’avance. Chaque année, environ 180 millions de passagers prennent l’avion depuis ou vers la France, et des millions de billets pour des vols en 2025 ont déjà été vendus en 2024.

Les compagnies aériennes, agences de voyages et tour-opérateurs seraient donc dans l’impossibilité de demander un supplément aux passagers ayant déjà acheté leurs billets avant que la hausse ne soit votée.

Ce délai de trois mois permettra aux opérateurs de voyages d’ajuster leurs systèmes informatiques et d’éviter les complications liées à l’application rétroactive de la hausse.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2238

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes PETRUS, JACQUES et MALET et M. NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° I-2076

I. – Alinéa 21

Après la référence :

L. 422-22

insérer la référence :

1° 

II. – Alinéa 22, tableau, dernière colonne

1° Deuxième ligne

Remplacer le montant : 

9,50

par le montant : 

10,02

2° Troisième ligne :

Remplacer le montant :

30

par le montant :

31,6

III. – Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« 2° Par dérogation au précédent 1°, ce même tarif de solidarité pour le passager dont la destination finale relève du 1° de l’article L. 422-22-1 est le suivant lorsqu’il embarque à destination ou au départ d’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution :

« 

DESTINATION FINALE

CATÉGORIE DE SERVICE

Tarif

( €)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

1,13

Avec services additionnels

11,27

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

 » ;

 

Objet

Le sous-amendement proposé vise à garantir une stricte neutralité financière par rapport à l’amendement du Gouvernement tout en rétablissant un équilibre indispensable entre les territoires.

La réforme de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA), telle que prévue par l'amendement gouvernemental, entraîne une augmentation significative des tarifs sans tenir compte des réalités spécifiques des Outre-mer.

Ces territoires, géographiquement éloignés, dépendent presque exclusivement du transport aérien, un service essentiel pour les déplacements des personnes et l’approvisionnement en biens de première nécessité.

Ce sous-amendement maintient les recettes fiscales prévues par l’amendement du Gouvernement tout en apportant une répartition plus équitable de l’effort demandé. Il propose de conserver les tarifs actuels de la TSBA pour les destinations ultramarines — soit 1,13 € en classe économique et premium, et 11,27 € pour les services additionnels (classe affaires) — afin de ne pas alourdir la charge pesant sur nos compatriotes ultramarins, qui subissent déjà des surcoûts liés à la vie chère et à leur éloignement. 

En contrepartie, les nouveaux tarifs applicables aux destinations européennes et assimilées seraient ajustés de manière mesurée, passant de 9,50 € à 10,02 € en classe économique et premium, et de 30 € à 31,6 € pour les services additionnels (classe affaires).

Ce rééquilibrage, proposé par ce sous-amendement, est parfaitement neutre financièrement, car il génère exactement le même niveau de recettes que l’amendement initial du Gouvernement.

Il constitue un acte de justice et d’équité envers nos compatriotes ultramarins. En reconnaissant les spécificités de ces territoires et leur contribution essentielle à la solidarité nationale, ce sous-amendement évite une surcharge fiscale injuste et inadaptée à leur situation et incarne ainsi un engagement fort en faveur d’une fiscalité équitable et adaptée aux réalités territoriales ultramarines.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2258 rect. bis

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. PATIENT et BUVAL, Mme DURANTON, MM. FOUASSIN, KULIMOETOKE et LEMOYNE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH et MM. THÉOPHILE et VERZELEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076

I. – Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation au premier alinéa, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant pour les embarquements à destination ou au départ des départements, régions d’outre-mer et collectivités territoriales relevant de l’article 73 ou 74 de la Constitution :

DESTINATION FINALE

CATÉGORIE DE SERVICE

Tarif

( €)

 

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

2,63

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1 500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3 000

 » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à moduler le tarif de solidarité compris dans la Taxe sur les billets d’avion pour les vols de la 1ère catégorie (Destination européenne et assimilée) entre l’Outre-mer et l’Hexagone et pour les vols internes à l’Outre-mer en le conservant au plancher de celui appliqué aujourd’hui pour les vols commerciaux (1,13€ pour une place en classe économique et 11,27€ pour les autres classes). Parallèlement, et pour conserver le rendement de cette taxe prévu par l'amendement du gouvernement, il propose de rehausser le niveau du nouveau tarif pour les autres vols de cette même catégorie de 52 centimes d’euros pour les places en classe économique et d’1,60 euros pour les autres classes. Cette modulation ne s’appliquera pas aux vols d’affaires. En 2023, les vols à destination ou en partance des Outre-mer ne représentaient que 6% des vols de la catégorie 1 d'où la très faible hausse pour compenser le gel du tarif outre-mer.

La politique fiscale entre dans le champ de l’article 349 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE) ce qui autorise par exemple les départements français d’Outre-mer à ne pas faire partie du territoire communautaire en matière de TVA. Pour le tarif de solidarité sur les billets d’avion, la même dérogation doit pouvoir s’appliquer dans la limite du respect des principes généraux du TFUE.

D’autant plus que les déplacements en avion relèvent bien souvent pour nos compatriotes ultra-marins ou hexagonaux en poste en Outre-mer d’une nécessité. Quand il s’agit d’aller retrouver la famille, participer à des obsèques, partir suivre une formation, postuler à un emploi ou suivre un traitement médical. Or les Outre-mer sont des territoires touchés par une pauvreté importante couplée à un niveau des prix entre 13% et 17% plus élevé pour les biens de consommation courante. Le pouvoir d’achat y est donc bien moins élevé. Ainsi, toute augmentation, même minime, y a un impact bien plus fort que dans l’Hexagone.

L’augmentation du tarif de solidarité, si elle était appliquée pour les Outre-mer telle que prévue par l’amendement du Gouvernement, viendrait en complète contradiction de la politique de continuité territoriale et conduirait inévitablement à la hausse du budget qui lui est dédié. « Cette politique repose sur les principes d'égalité des droits, de solidarité nationale et d'unité de la République. Elle tend à atténuer les contraintes de l'insularité et de l'éloignement, notamment en matière d'installation professionnelle, et à rapprocher les conditions d'accès de la population aux services publics de transport, de formation, de santé et de communication de celles de la métropole, en tenant compte de la situation géographique, économique et sociale particulière de chaque collectivité territoriale d'outre-mer. » (L.1803-1 du code des transports)






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2210 rect.

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BÉLIM et M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


I. – Amendement n° I-2076, alinéa 22, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif

( €)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

2,63

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires 

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

7.51

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires 

1500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires 

3000

 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il est proposé par le présent sous-amendement de supprimer les augmentations de taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) prévues pour les passagers voyageant en classe économique dans les destinations européennes ou assimilées : les voyages vers les Outre-mer, la Corse mais aussi des destinations de l’Hexagone (Pau, Aurillac, etc…) ne seront ainsi pas concernées. C’est un élément essentiel de continuité territoriale. 

Pour les voyages en classe économique, la sensibilité aux prix est très forte et touche les populations les plus modestes dans leurs loisirs et leurs déplacements familiaux. La classe économique est également la classe de passager pour laquelle les marges des compagnies sont très faibles et toute augmentation de la fiscalité sur cette catégorie de voyageurs viendra réduire les marges des compagnies et impactera donc la connectivité des territoires avec des destructions importantes de liaisons aériennes sur les aéroports régionaux. 

L’impact sera en effet négatif sur le trafic des passagers depuis et vers La Réunion et donc l’activité qui en découlera dans notre aéroport. En effet, la destination Réunion est déjà réputée onéreuse et cette nouvelle taxe pourrait freiner, de façon importante, l’activité de l’entreprise et également celle de l’écosystème aéroportuaire dans son ensemble (l’aéroport et ses sous-traitants, les sociétés d’assistance en escale, les commerces, le monde touristique dans son ensemble …). Pour précision, l’activité aéroportuaire à La Réunion représente plus de 3000 emplois directs (soutenant plus de 18 000 emplois indirects) et génère plus de 800 millions d’euros de PIB. 

Pour la classe économique, la préconisation est donc le statu quo actuel dans la catégorie domestique - DOM – UE et dans la catégorie intermédiaire et une augmentation réduite dans la catégorie > 5500 km (de 7,51€ actuellement à 20€). 

Ce sous-amendement supprime aussi la distinction entre turbopropulseurs et turboréacteurs qui n’a que peu de pertinence. Le sous-amendement propose de laisser inchangés les taux pour l’aviation d’affaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2212

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


I. – Amendement n°I-2076

Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas suivants ainsi rédigés :

« Par dérogation au premier alinéa, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant pour les embarquements à destination ou au départ des départements, régions d’outre-mer et collectivités territoriales mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution :

« 

DESTINATION FINALE

CATÉGORIE DE SERVICE

Tarif

( €)

 

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

2,63

Avec services additionnels

20,27

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

7,51

Avec services additionnels

63,07

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1 500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

7,51

Avec services additionnels

63,07

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3 000

 ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement tend à maintenir le tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers en vigueur pour les embarquements situés en Corse et dans les outre-mer et pour ceux ayant l’une de ces collectivités pour destination sans modifier le tarif proposé par le Gouvernement pour les vols de l’aviation d’affaires au départ ou à destination de ces territoires.

Pour rappel, l’amendement no 2076 du Gouvernement propose plusieurs modification:

il crée une nouvelle catégorie de destinations, en distinguant, parmi les destinations non européennes, celles situées à plus de 5 500 kilomètres de Paris. Il affine, en outre, les tarifs pour les outre-mer, en prévoyant que la distance ne sera plus calculée à partir de Paris, mais à partir d’un aérodrome de référence. il relève les tarifs pour les vols en classe économique, qui passeront de 2,60 euros par passager à 9,50 euros pour les destinations européennes – soit le triple ; de 7,50 euros à 15 euros pour les destinations intermédiaires – soit le double ; et de 7,50 euros à 40 euros pour les destinations lointaines. Il relève également les tarifs pour les vols en classe affaires, qui passeront de 20 euros à 30 euros pour les destinations européennes – soit + 50 % ; de 63 euros à 80 euros pour les destinations intermédiaires ; et de 63 euros à 120 euros pour les destinations lointaines.Il crée deux nouveaux tarifs, l’un pour les aéronefs d’affaires avec turbopropulseur et l’autre pour les aéronefs d’affaires avec turboréacteur : ces tarifs vont de 300 euros par passager pour un vol en aéronef d’affaires avec turbopropulseur vers une destination européenne à 3 000 euros pour un vol en aéronef d’affaires avec turboréacteur vers une destination lointaine.

Le rendement supplémentaire attendu de ces mesures est de l’ordre de 1 milliard, dont 150 millions pour l’aviation d’affaires et 850 millions pour l’aviation commerciale. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2250

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076

Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas suivants ainsi rédigés :

« Par dérogation au premier alinéa, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant pour les embarquements à destination ou au départ des départements, régions d’outre-mer et collectivités territoriales mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution :

« 

DESTINATION FINALE

CATÉGORIE DE SERVICE

Tarif

( €)

 

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

2,63

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1 500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3 000

 ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement est un repli au sous-amendement n°2212.

Il tend ainsi à maintenir le tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers en vigueur pour les embarquements situés en Corse et dans les outre-mer pour les classes normales dites "économiques".

En revanche, ce sous-amendement ne modifie pas le tarif proposé par le Gouvernement pour les vols avec services additionnels (classes affaires )et de l’aviation d’affaires au départ ou à destination de ces territoires.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2249

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. PATIENT, FOUASSIN, RAMBAUD, PATRIAT, BUVAL et KULIMOETOKE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n°2076

I. - Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« 2° Par dérogation aux deux précédents alinéas, ce même tarif de solidarité pour le passager dont la destination finale relève du 1° de l’article L.422-22-1 est le suivant lorsqu’il embarque à destination ou au départ d’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution :

« 

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif

(€)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

1,13

Avec services additionnels

11,27

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

 »

 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d'exclure l'application de l'augmentation de la taxe sur les vols aériens de la catégorie "Destination européenne et assimilée" pour les trajets entre l'Outre-mer et l'Hexagone, ainsi que pour les vols internes à l'Outre-mer.

En vertu de l'article 349 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, les spécificités des régions ultrapériphériques permettent des dérogations en matière de politique fiscale, comme l'exclusion des départements français d'Outre-mer du territoire communautaire en matière de TVA. Ces ajustements relèvent de la compétence des autorités nationales ou locales, dans le respect des principes généraux du TFUE. Une logique similaire pourrait s'appliquer au tarif de solidarité sur les billets d'avion.

Les déplacements en avion constituent souvent une nécessité pour les résidents de l'Outre-mer et les personnes originaires de ces territoires, qu'il s'agisse de rejoindre leur famille, d'assister à des obsèques, de suivre une formation, de postuler à un emploi ou de recevoir un traitement médical. Ces régions sont par ailleurs marquées par des niveaux de pauvreté significatifs et des prix à la consommation courante supérieurs de 13 % à 17 % à ceux de l'Hexagone, ce qui réduit leur pouvoir d'achat. Toute augmentation de coût, même modeste, aurait donc un impact disproportionné.

Ainsi, l'application de l'augmentation prévue par l'amendement gouvernemental irait à l'encontre des objectifs de continuité territoriale, en accentuant les disparités et en alourdissant les contraintes financières pesant sur les populations concernées.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2255

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement 2076

I. - Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« 2° Par dérogation aux deux précédents alinéas, ce même tarif de solidarité pour le passager dont la destination finale relève du 1° de l’article L.422-22-1 est le suivant lorsqu’il embarque à destination ou au départ d’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution :

« 

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif

(€)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

1,13

Avec services additionnels

11,27

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

 »

 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement propose d'exclure l'application de l'augmentation de la taxe sur les vols aériens de la catégorie "Destination européenne et assimilée" pour les trajets entre l'Outre-mer et l'Hexagone, ainsi que pour les vols internes à l'Outre-mer en fixant le tarif aux prix minimums actuellement en vigueur : 1,13€ pour les classes économiques et 11,27 pour les classes affaires.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2213

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n°I-2076

I. – Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les vols en provenance du territoire hexagonal et dont la destination finale est l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et les vols en provenance de l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et dont la destination finale est le territoire hexagonal ne sont pas soumis au tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement vise à exonérer du tarif de solidarité les vols entre les Outre-mer et l’Hexagone, et entre la Corse et l’Hexagone.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2253

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. BUVAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° I- 2076

I. – Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Les vols en provenance du territoire hexagonal et dont la destination finale est l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution, et les vols en provenance de l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution, et dont la destination finale est le territoire hexagonal ne sont pas soumis au tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à exonérer du tarif de solidarité les vols entre les Outre-mer et l’Hexagone.

Ces territoires Français, éloignés de l'hexagone, pour lesquels le tourisme, constitue l'un des principaux secteurs économiques seraient très fortement impactés par un renchérissement des prix des billets d'avions.

Par ailleurs, pour les natifs de ces territoires, qui font donc plus régulièrement des déplacements pour se rapprocher de leurs familles, ou de leurs intérêts matériels et moraux, une telle augmentation serait un facteur aggravant du sentiment d'abandon et de marginalisation, qu'ils peuvent ressentir en l'absence de dispositifs  abordables en matière de continuité territoriale. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2254

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. BUVAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n°I-2076

I. – Après l’alinéa 22 

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa, pour les passagers effectuant un vol commercial entre l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution et la France continentale ou inversement, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est maintenue à 1,13 € pour la catégorie de service "normale". » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’amendement N° I-2076 déposé par le Gouvernement au Sénat pour le PLF 2025 a pour objet de faire contribuer les passagers aériens à l’effort de rétablissement des comptes publics à hauteur de 1 Md€, qui portera : sur les trajets de l’aviation commerciale d’affaires à hauteur de 150 M€, et sur les trajets relevant d’un service aérien régulier à hauteur de 850 M€ par une hausse significative du tarif de solidarité prévu à l’article L.422-20 du code des impositions et des biens.

Or, cette augmentation aurait pour effet de surenchérir le prix des billets dont le montant est déjà très élevé sur ces destinations, ce qui se traduirait par une baisse de fréquentation de ces lignes et par voie de conséquence, une baisse de l'activité touristique, fondamentale pour, l'emploi, l'économie et le développement de ces territoires, qui ne peuvent être desservies par le rail ou la route. 

Ainsi, le présent sous amendement vise à exempter,  les voyageurs des classes économiques voyageant vers ou depuis les territoires d'Outre-mer de la taxe de solidarité sur les billets d'avions envisagée par le Gouvernement.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2216 rect. ter

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM, MM. LUREL et PLA, Mme ESPAGNAC, MM. MÉRILLOU, TISSOT, FAGNEN, CHANTREL, MICHAU et TEMAL, Mme DANIEL et MM. Patrice JOLY, STANZIONE, BOURGI, ZIANE, KERROUCHE, Michaël WEBER, REDON-SARRAZY, CARDON et ROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n°I-2076

I. -  Après l'alinéa 22

Insérer trois alinéas ainsi rédigés : 

…° Après l’article L. 422-22-1, il est inséré un article L. 422-22-… ainsi rédigé :

« Art. L 422-22-… – Toute augmentation du tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20 est intégralement affectée à l’établissement public mentionné à l’article L. 1512-19 du code des transports.

« Le produit supplémentaire résultant de cette augmentation est calculé par différence entre le montant qui aurait été perçu en appliquant les tarifs antérieurs et le montant effectivement perçu. »

II – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Nous souhaitons que les Outre-mer et la Corse, majoritairement insulaires et parties du territoire national, soient exemptés de la hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion. Cette mesure va en effet à l’encontre de la continuité territoriale, est injuste pour nos compatriotes corses et ultramarins et pénalisera le tourisme, pilier de nos économies.

Si hausse du tarif de la taxe de solidarité sur les billets d'avion il devait y avoir, cet amendement vise cependant à garantir que celle-ci soit intégralement affectée à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFIT-France).

Cette mesure permettra de renforcer les moyens dédiés au financement des infrastructures de transport, notamment dans les territoires ultramarins, où les enjeux de mobilité et de continuité territoriale sont particulièrement prégnants.

Elle s'inscrit dans une démarche de développement durable en assurant un fléchage clair des ressources supplémentaires vers les projets d'infrastructures de transport.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2201

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n°2076

I. – Après l'alinéa 30

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le 2° de l’article L. 422-40 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« …) Par dérogation aux dispositions qui précèdent, le produit du 1° de l’article L. 422-22-1 du même code est affecté à la collectivité de Corse ; »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre à la collectivité de Corse de bénéficier, à côté de l’État et de l’AFITF, d’une partie du rendement du tarif de solidarité de la taxe sur les billets d’avion.
 
Si les billets d'avion des passagers à destination ou en provenance de la Corse n'étaient pas exclus de la hausse massive de la taxation annoncée par le Gouvernement, il conviendrait qu'une partie de cette taxe soit affectée à la continuité territoriale entre le continent et la Corse.
 
Le transport aérien est le seul mode de déplacement permettant aux malades et aux familles corses de bénéficier de soins adaptés. Il est également essentiel au développement économique de l’île et à la mobilité de sa population.
 
Pourtant, une pareille augmentation de la taxation mettrait nécessairement en difficulté financière la compagnie aérienne régionale de l’île, alors même que le projet de loi de finances pour 2025 cristallise l’enjeu de revalorisation la dotation de continuité territoriale dont le gel depuis 2009 met en péril l’existence de la délégation de service public dans les secteurs aériens et maritimes.
 
De plus, la taxation au titre du tarif de solidarité sur les vols opérés entre la Corse et le continent a été progressivement détournée de sa destination initiale et sert désormais principalement au financement d’infrastructures ferroviaires dont la Corse ne bénéficie pas.
 
Il est donc crucial qu’une éventuelle hausse de la taxation sur les billets d’avion face l’objet d’une compensation par la dotation de moyens supplémentaires à l’Office des transports de la Corse, acteur majeur de la mobilité des Corses, afin d’assurer l’effectivité de la continuité territoriale.
 
Le présent amendement propose donc que la collectivité de Corse bénéficie d’une partie du produit du tarif de solidarité sur les billets d'avion.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2219 rect. bis

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. ANGLARS et MANDELLI, Mme JOSEPH, MM. BELIN, PELLEVAT et FAVREAU, Mme BELRHITI, MM. SOL et RAPIN et Mmes MICOULEAU et LASSARADE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° I-2076, après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

« Le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, reste inchangé concernant les lignes d’aménagement du territoire, par rapport à celui en vigueur au 25 octobre 2024. » 

Objet

Ce sous-amendement vise à exclure les lignes d’aménagement du territoire (LAT) de l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion envisagée par le Gouvernement pour préserver ces lignes aériennes.

L’intervention publique en faveur de lignes d’aménagement du territoire permet d’assurer le désenclavement de ces collectivités, dans un objectif d’aménagement du territoire français et de continuité territoriale.

Les LAT, subventionnées par l’État et les collectivités territoriales, permettent de relier des villes de province à des hubs aériens, notamment à Paris, dans une logique de désenclavement. Ces lignes sont essentielles pour les zones éloignées qui ne disposent pas de modes de transport alternatifs performants, comme le rail ou la route, pour rejoindre les grands pôles économiques et administratifs. Par exemple, des territoires comme l’Aveyron et le Cantal nécessitent plus de six heures de route ou sept heures de train pour atteindre Paris, tandis que Limoges est à quatre heures de route et cinq heures de train. Pour ces régions, l’aérien représente souvent la seule solution rapide et efficace.

L’augmentation de la taxe de solidarité aurait pour effet d’alourdir encore le coût des billets sur ces lignes, déjà onéreux, ce qui entraînerait une baisse de fréquentation. Une telle diminution mettrait en péril l’équilibre économique de ces lignes, augmentant leur déficit, que l’État et les collectivités doivent compenser. À terme, cette situation pourrait aboutir à leur fermeture, laissant ces territoires sans solution de mobilité viable et accentuant leur isolement.

L’aménagement du territoire est une mission de service public qui impose de garantir une connectivité minimale pour tous les Français, y compris dans les régions les plus reculées. Or, ces territoires ruraux, souvent peu peuplés, ne peuvent générer des flux de passagers suffisants pour rendre ces lignes rentables sans subventions publiques. Exempter les LAT de cette taxe permettrait de préserver ces dessertes et de continuer à assurer la continuité territoriale en faveur des habitants et le désenclavement de ces zones.

En excluant les LAT de cette hausse, ce sous-amendement répond donc à une exigence d’équité et de pragmatisme. Il permettrait de garantir l’accès à des solutions de transport adaptées, pour maintenir une connexion indispensable au reste du pays.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2124 rect. bis

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes PETRUS, JACQUES et MALET, M. NATUREL et Mme AESCHLIMANN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement 2076

I. Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Par exception, les dispositions des I et II du présent article ne s’appliquent pas pour les vols en provenance et à destination de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins régis par les articles 73 et 74 de la Constitution. 

 Les notions de provenance et de destination sont entendues au sens des points d’embarquement initiaux et des points de débarquement finaux, mentionnés à l’article L. 422-22-1, situés sur les territoires de la Collectivité de Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins sus mentionnés.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à exclure les territoires insulaires et ultramarins du dispositif prévu par l’amendement n° I-2076.

Dans ces territoires, comme Saint-Martin, le transport aérien n’est pas un luxe mais une nécessité. L’avion est le seul moyen de garantir la continuité territoriale avec la métropole, mais également entre les territoires eux-mêmes. Cette réalité est encore plus marquée dans les cas de double insularité, comme celle qui relie Saint-Martin et Saint-Barthélemy à la Guadeloupe, où de nombreux services administratifs, médicaux et éducatifs sont centralisés.

Appliquer une augmentation de la taxe sur les billets d’avion reviendrait à pénaliser ces populations qui dépendent exclusivement du transport aérien pour leurs déplacements professionnels, médicaux ou familiaux. Contrairement à la métropole, où des alternatives terrestres et maritimes sont disponibles, les ultramarins n’ont pas d’autre choix. Cette mesure irait à l’encontre du principe républicain de continuité territoriale, qui garantit à tous les citoyens un égal accès aux services et opportunités.

En outre, les conséquences économiques seraient particulièrement préoccupantes. À Saint-Martin, dont l’économie repose largement sur le tourisme, une hausse des coûts de transport aérien risquerait de diminuer l’attractivité de l’île, fragilisant encore davantage un territoire déjà vulnérable. Par ailleurs, les échanges commerciaux essentiels pour l’approvisionnement des populations insulaires pourraient être impactés par ces nouvelles charges.

Enfin, il convient de souligner que cette mesure risque d’aggraver les inégalités territoriales entre la métropole et les outre-mer, tout en accentuant la pression économique et sociale sur ces territoires.

Dans un souci d’équité, ce sous-amendement propose donc d’exclure les territoires insulaires et ultramarins du dispositif, afin de préserver leur attractivité économique, leur cohésion sociale et leur accès aux droits fondamentaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2126

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement 2076

I. Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Par exception, les dispositions des I et II du présent article ne s’appliquent pas pour les vols en provenance et à destination de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins régis par les articles 73 et 74 de la Constitution. 

Les notions de provenance et de destination sont entendues au sens des points d’embarquement initiaux et des points de débarquement finaux, mentionnés à l’article L. 422-22-1, situés sur les territoires de la Collectivité de Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins sus mentionnés. 

II – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à exclure les territoires insulaires et ultramarins du dispositif prévu par l’amendement n° I-2076.

Dans ces territoires, l’avion est le seul moyen de garantir la continuité territoriale avec la métropole, mais également entre les territoires eux-mêmes. Cette réalité est encore plus marquée dans les cas de double insularité, comme celle qui relie Saint-Martin et Saint-Barthélemy à la Guadeloupe, où de nombreux services administratifs, médicaux et éducatifs sont centralisés. Quant à la Corse, elle est le seul territoire métropolitain dépourvu de CHU, à ce titre les résidents sont soumis à déplacements médicaux contraints vers le continent pour accéder à des soins non disponibles sur l’île.

Appliquer une augmentation de la taxe sur les billets d’avion reviendrait à pénaliser ces populations qui dépendent exclusivement du transport aérien pour leurs déplacements professionnels, médicaux ou familiaux. Contrairement à la métropole, où des alternatives terrestres et maritimes sont disponibles, les ultramarins n’ont pas d’autre choix. Cette mesure irait à l’encontre du principe républicain de continuité territoriale, qui garantit à tous les citoyens un égal accès aux services et opportunités.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2205 rect.

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme TETUANUI, M. LAUGIER et Mmes de LA PROVÔTÉ et GUIDEZ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


I. – Amendement n°I-2076

Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Par exception, les dispositions des I et II du présent article ne s’appliquent pas pour les vols en provenance et à destination de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins régis par les articles 73 et 74 de la Constitution.

Les notions de provenance et de destination sont entendues au sens des points d’embarquement initiaux et des points de débarquement finaux, mentionnés à l’article L. 422-22-1, situés sur les territoires de la Collectivité de Corse, de la Nouvelle- Calédonie et des territoires ultramarins sus mentionnés.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à exclure les territoires insulaires et ultramarins du dispositif.

De nombreux français vivent dans des territoires où l'avion est une nécessité à la continuité territoriale.

Poursuivant un objectif d'empêcher toute atteinte à ce principe de continuité territoriale, il est proposé d'exclure l'ensemble des territoires insulaires et ultramarins du dispositif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2260

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


I. – Amendement n°I-2076

Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Par exception, les dispositions des I et II du présent article ne s’appliquent pas pour les vols en provenance et à destination de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins régis par les articles 73 et 74 de la Constitution.

Les notions de provenance et de destination sont entendues au sens des points d’embarquement initiaux et des points de débarquement finaux, mentionnés à l’article L. 422-22-1, situés sur les territoires de la Collectivité de Corse, de la Nouvelle- Calédonie et des territoires ultramarins sus mentionnés.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent exclure les territoires ultramarins et insultaires du champs de l'amendement du gouvernement qui majore la TSBA. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2214

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


 Amendement n°I-2076

I. – Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Par exception, les dispositions des I et II du présent article ne s’appliquent pas pour les vols en provenance et à destination de la Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution. 

Les notions de provenance et de destination sont entendues au sens des points d’embarquement initiaux et des points de débarquement finaux, mentionnés à l’article L. 422-22-1, situés sur les territoires de la Collectivité de Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins sus mentionnés.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à exclure les territoires insulaires et ultramarins du dispositif proposé par le Gouvernement d'augmentation du tarif de solidarité.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2200

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076

I. – Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

 …. – Par exception, les I et II du présent article ne s’appliquent pas pour les vols en provenance et à destination de la Corse. 

Les vols en provenance et à destination de la Corse s’entendent des vols dont le point d’embarquement initial et le point de débarquement final, mentionnés à l’article L. 422-22-1, se trouvent sur le territoire de la collectivité de Corse. 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

III. – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'objet de ce sous-amendement est d'exclure la Corse du dispositif prévu par le Gouvernement. 

Dans une logique de respect de la continuité territoriale, il est impératif de préserver les voyageurs insulaires qui démultiplient, par nécessité, les déplacements entre l'île et le continent de toute hausse des prix des trajets. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2198

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076

I. Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Par exception, les dispositions des I et II du présent article ne s’appliquent pas aux passagers bénéficiant du tarif réservé aux résidents de la collectivité de Corse.

II – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à exonérer de taxation au titre du tarif de solidarité les passagers bénéficiant du tarif « résident Corse ». 
 
Pour rappel, bénéficient du tarif résident Corse les personnes disposant de leur habitation principale et effective en Corse (au regard de la majeure partie de l’année écoulée) pour un aller-retour au départ de la Corse et pour une durée de séjour inférieure ou égale à 90 jours (article 4B du Code général des impôts et II A du BOI-IR-CHAMP-10-20160728) ; les résidents de moins de 27 ans qui étudient sur le continent, les jeunes résidents scolarisés sur le continent et les enfants mineurs de parents divorcés dont l’un réside sur le continent et dont la durée de séjour est inférieure ou égale à 180 jours.
 
Ce tarif résident est le pilier de l’effectivité de la continuité territoriale et permet aux Corses de satisfaire à leurs besoins de mobilité pour rejoindre le continent. étant entendu également que la Corse n'ayant de CHU, une partie de ces déplacements s'effectue pour raisons médicales impératives.
  
Ainsi, dans une logique de soutien au développement économique des territoires insulaires mais aussi et surtout de préservation de la continuité territoriale, il est essentiel de créer les conditions permettant une politique tarifaire garantissant des prix abordables aux populaires insulaires. 
 
Aussi, afin de garantir la pérennité de la continuité territoriale entre la Corse et la France continentale, il convient d’exonérer le tarif résident Corse de l'augmentation de taxation prévue..


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2122 rect. ter

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PANUNZI, Mme AESCHLIMANN, MM. SOMON, MANDELLI et CADEC, Mmes LASSARADE et BORCHIO FONTIMP, MM. GENET et BELIN, Mme JOSEPH, MM. GREMILLET et RAPIN et Mme BELRHITI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076

Compléter cet amendement par un alinéa ainsi rédigé :

IV. – Le 4° du I s’applique pour une durée d’un an, à compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre 2025.

Objet

Le présent sous-amendement propose de limiter la hausse de laTSBA à une durée d’un an à compter de son entrée en vigueur. Au terme de cette période, une évaluation sera menée par les services compétents pour analyser les conséquences économiques et sociales de cette mesure.

En effet, l’introduction de cette hausse n’a fait l’objet d’aucune étude d’impact à ce jour, alors que celle-ci, entièrement supportée par les compagnies aériennes, entraînerait inévitablement une hausse du prix des billets pour les voyageurs.

L’exploitant aéroportuaire pourrait également faire face à un risque de délocalisation des passagers vers d’autres hubs européens, ce qui pourrait affaiblir l’attractivité touristique de la France, notamment pour les visiteurs internationaux. L’aviation joue un rôle clé dans le positionnement de la France en tant que première destination touristique mondiale et constitue un levier économique essentiel pour un pays qui figure parmi les dix plus grands exportateurs et importateurs mondiaux de biens et de services.

S’il est légitime que le secteur aérien prenne sa part dans le rétablissement des comptes publics en 2025, cette participation doit être temporaire afin de ne pas réduire durablement les capacités d’investissement des compagnies aériennes, qui doivent pouvoir consacrer leurs fonds à la décarbonation du secteur. C’est d’ailleurs le cas pour d’autres mesures proposées dans le PLF 2025 (contribution exceptionnelle sur le résultat d’exploitation des grandes entreprises de transport maritime, contribution exceptionnelle sur l’IS des grandes entreprises).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2269 rect.

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL et Mme CONCONNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° I-2076, après l’alinéa 22

I. – Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Par dérogation au premier alinéa, pour les embarquements à destination ou au départ des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, de la Nouvelle-Calédonie, de la Corse ainsi pour les lignes d’aménagement du territoire relevant de la destination finale « destination européenne ou assimilée » et de la catégorie de service « normale » le tarif de solidarité prévu par le 2° de l’article L. 422-20 est fixé à 2,63 euros.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement prévoit que, pour les embarquements à destination ou au départ des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, de la Nouvelle-Calédonie, de la Corse ainsi pour les lignes d’aménagement du territoire relevant de la destination finale « destination européenne ou assimilée » et de la catégorie de service « normale », le tarif de solidarité soit fixé à 2,63 euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2268 rect.

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. LUREL et Mme CONCONNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 2076

I. – Après l’alinéa 22

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation au premier alinéa, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant pour les embarquements à destination ou au départ des départements, régions d’outre-mer et collectivités territoriales relevant de l’article 73 ou 74 de la Constitution :

DESTINATION FINALE

CATÉGORIE DE SERVICE

Tarif

( €)

 

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

2,63

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1 500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3 000

 » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement vise à corriger une iniquité tarifaire affectant les populations ultramarines voyageant entre la France hexagonale et leurs territoires en aller-retour, en classe économique, tel que proposé par l'amendement du Gouvernement.

Ainsi, ce sous-amendement propose de maintenir le tarif applicable à ces trajets à 2,63 €, conformément au tarif de solidarité prévu pour le transport aérien, tel que défini au 2° de l'article L. 422-20. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2270

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2076 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

" Par dérogation au précédent alinéa, pour les embarquements à destination ou au départ des départements, régions d’outre-mer et des collectivités territoriales relevant de l’article 73 ou 74 de la Constitution, de la Collectivité de Corse ainsi que ceux relatifs à des lignes d’aménagement du territoire, relevant de la destination finale « destination européenne ou assimilée » et de la catégorie de service « normale » le tarif de solidarité prévu par le 2° de l’article L. 422-20 est fixé à 2,63 euros." 

Objet

Il est proposé d’instaurer une dérogation au tarif de solidarité sur le billet d’avion pour les embarquements à destination ou au départ des DROM COM, de la Corse ainsi que ceux relatifs à des lignes d’aménagement du territoire (LAT) relevant de la destination finale « destination européenne ou assimilée » et de la catégorie de service « normale » en fixant son tarif à 2,63 euros.

L’objectif est de limiter une augmentation sensible du prix des billets d’avion pour les insulaires et ultramarins, dans un souci de continuité territoriale.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1233

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GUIDEZ et M. CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section 2 du chapitre II du titre II du livre IV du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifiée :

1° L’article L. 422-15 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » ;

b) Après le mot : « kilomètres », la fin du d du 1° est ainsi rédigée : « de l’aérodrome national de référence au sens de l’article L. 422-15-1 ; »

c) Le 2° est ainsi rédigé :

« 2° Les destinations intermédiaires, qui comprennent celles qui ne relèvent pas du 1° ou du 3° ; »

d) Après le 2° , il est inséré un 3° ainsi rédigé :

« 3° Les destinations lointaines, qui comprennent les territoires des États dont le principal aérodrome desservant sa capitale est situé à une distance supérieure à 5 500 kilomètres de l’aérodrome national de référence. » ;

2° Après l’article L. 422-15, il est inséré un article L. 422-15-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 422-15-1. – L’aérodrome national de référence s’entend de l’aérodrome suivant :

« 1° Lorsque l’embarquement du passager a lieu sur le territoire métropolitain, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle ;

« 2° Lorsque l’embarquement du passager a lieu sur le territoire d’une collectivité relevant de l’article 73 de la Constitution, de Saint-Barthélemy ou de Saint-Martin, l’aérodrome principal de la collectivité concernée.

« Un arrêté du ministre chargé de l’aviation civile constate les États pour lesquels les conditions de distance par rapport à l’aérodrome de référence mentionnées au d du 1° et au 3° de l’article L. 422-15 sont remplies. » ;

3° L’article L. 422-21 est ainsi rédigé :

« Art. L. 422-21. - Le tarif de l’aviation civile prévu au 1° de l’article L. 422-20 est égal, du 1er janvier 2025 au 31 mars 2025, aux montants suivants :

« 

DESTINATION FINALE

TARIF (€)

Européenne ou assimilée

5,05

Intermédiaire ou lointaine

9,09

« Ce tarif est indexé sur l’inflation dans les conditions prévues par la sous-section 2 de la section 1 du présent chapitre. » ;

4° L’article L. 422-22 est ainsi rédigé :

« Art. L. 422-22. – Le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant :

 « 

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif

(€)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

9,50

Avec services additionnels

30

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

15

Avec services additionnels

80

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

Avec services additionnels

120

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3000

 » ;

« Par dérogation au premier alinéa, le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant pour les embarquements à destination ou au départ des départements, régions d'outre-mer et collectivités territoriales mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution :

« 

DESTINATION FINALE

CATÉGORIE DE SERVICE

Tarif

(€)

 

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

2,63

Avec services additionnels

20,27

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

300

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

600

DESTINATION INTERMÉDIAIRE

Normale

7,51

Avec services additionnels

63,07

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 000

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

1 500

DESTINATION LOINTAINE

Normale

7,51

Avec services additionnels

63,07

Aéronef d’affaires avec turbopropulseur

1 500

Aéronef d’affaires avec turboréacteur

3 000

5° Après l’article L. 422-22, il est inséré un article L. 422-22-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 422-22-1. – Pour l’application du tarif de solidarité, sont distinguées les catégories de services suivantes :

« 1° La catégorie « normale » lorsque le service ne relève pas des 2° à 4° ;

« 2° La catégorie « avec services additionnels » lorsque le service ne relève pas des 3° à 4° et lorsque le passager peut bénéficier, sur au moins l’un des tronçons compris entre le point d’embarquement initial et le point de débarquement final, sans supplément par rapport au prix initialement convenu, de services à bord auxquels l’ensemble des passagers ne peut accéder sans un tel supplément ;

« 3° La catégorie « aéronef d’affaires avec turbopropulseur » lorsque le service ne relève pas du 4° et que, sur au moins l’un des tronçons compris entre le point d’embarquement initial et le point de débarquement final, le transport est réalisé dans le cadre d’un service aérien non régulier à bord d’un aéronef équipé d’un ou plusieurs turbopropulseurs et disposant d’une configuration opérationnelle maximale en sièges passagers inférieure ou égale à 19 ;

« 4° La catégorie « aéronef d’affaires avec turboréacteur » lorsque, sur au moins l’un des tronçons compris entre le point d’embarquement initial et le point de débarquement final, le transport est réalisé dans le cadre d’un service aérien non régulier à bord d’un aéronef équipé d’un ou plusieurs turboréacteurs et disposant d’une configuration opérationnelle maximale en sièges passagers inférieure ou égale à 19.

« Le point d’embarquement initial s’entend du premier embarquement qui n’est ni en correspondance, ni en transit direct. Le point de débarquement final s’entend du dernier débarquement qui n’est pas suivi d’un embarquement en correspondance ou en transit direct.

« Le service aérien non régulier s’entend de celui qui ne relève pas du 16 de l’article 2 du règlement (CE) n° 1008/2008 du Parlement européen et du Conseil du 24 septembre 2008 établissant des règles communes pour l’exploitation de services aériens dans la Communauté, dans sa rédaction en vigueur. »

II. – Le 11° de l’article 37 de l’ordonnance n° 2021-1843 du 22 décembre 2021 portant partie législative du code des impositions sur les biens et services et transposant diverses normes du droit de l’Union européenne est abrogé.

III. – Les I et II sont applicables dans les collectivités mentionnées aux 1° à 4° de l’article L. 422-16 du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement reprend la proposition du Gouvernement adoptée par l'Assemblée nationale visant à augmenter le tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers (TTAP), tarif souvent appelé « taxe de solidarité sur les billets d’avion » ou encore « taxe Chirac ».

Afin toutefois d’éviter que la fracture territoriale ne s’aggrave entre la métropole et les territoires ultramarins, mais afin également de prévenir une baisse du tourisme à destination des collectivités d’outre-mer, le présent amendement vise à maintenir le tarif de la TTAP actuellement en vigueur pour les embarquements à destination ou en provenance des territoires ultramarins.

Le transport aérien et la manne du tourisme sont aujourd’hui essentiels pour le développement économique des territoires d’outre-mer et leurs habitants, déjà fortement affectés par un pouvoir d’achat considérablement dégradé et confrontés à la vie chère.

En outre, la clientèle dire « affinitaire » représente de très nombreux passagers du transport aérien entre l’Hexagone et l’outre-mer. Nos compatriotes des territoires ultramarins se rendent en Métropole ou rentrent visiter leurs familles restées dans les territoires insulaires pas seulement pour des vacances, mais aussi pour des raisons souvent impérieuses : se soigner, passer un concours, se former, assister aux obsèques d’un proche, travailler, etc.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-125 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PARIGI, Mmes HOUSSEAU, BILLON et Olivia RICHARD, M. LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les vols en provenance du territoire hexagonal et dont la destination finale est l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et les vols en provenance de l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et dont la destination finale est le territoire hexagonal ne sont pas soumis au tarif de solidarité prévu au 2°. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer du tarif de solidarité les vols entre les Outre-mer et l’Hexagone, et entre la Corse et l’Hexagone.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 9.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1497 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI et BUIS, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE, ROHFRITSCH et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les vols en provenance du territoire hexagonal et dont la destination finale est l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et les vols en provenance de l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et dont la destination finale est le territoire hexagonal ne sont pas soumis au tarif de solidarité prévu au 2°. »

Objet

Cet amendement vise à exonérer du tarif de solidarité les vols entre les Outre-mer et l’Hexagone, et entre la Corse et l’Hexagone, dans un objectif de continuité territoriale et de lutte contre la vie chère, qui sévit dans les territoires ultramarins et insulaires.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 9.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-124 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme TETUANUI, M. PARIGI, Mme GUIDEZ, MM. HENNO, LAUGIER, Jean-Michel ARNAUD et FARGEOT, Mmes Olivia RICHARD et BILLON, MM. CANÉVET, DELAHAYE et LEVI, Mme SAINT-PÉ et MM. KULIMOETOKE, COURTIAL et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, à compter du 1er janvier 2025, chaque embarquement constitutif d’un fait générateur au départ ou à destination de l’une des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, ainsi qu’au départ ou à destination de la Corse est assujetti à la taxe au tarif défini au 4° et est exonéré des tarifs mentionnés au 1° à 3°. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’objet du présent amendement est de répondre à la nécessité d’une meilleure prise en compte par l’État de l’éloignement géographique des territoires insulaires et ultramarins par rapport à la France Hexagonale, et des difficultés sociales et financières qui en découlent notamment pour les populations et les entreprises des Outre-Mer et de la Corse.

Afin de contribuer à une diminution sensible du prix des billets d’avion pour les insulaires et ultramarins, dans un souci de continuité territoriale, il est ainsi proposé d’exonérer intégralement tout embarquement, au départ ou à destination des territoires ultramarins et de la Corse, de trois des quatre tarifs composant la taxe sur le transport aérien de passagers, à savoir :

1° Le tarif de l’aviation civile (TAC) ;
2° Le tarif de solidarité (TS) ;
3° Le tarif de sûreté et de sécurité (T2S).
Seul le tarif de péréquation aéroportuaire est maintenu dans les conditions actuelles.

Il s’agit en l’espèce de concrétiser la promesse faite par les pouvoirs publics, notamment lors de l’instauration de la taxe de solidarité en 2020, d’exonérer de cette taxe tous les vols au départ ou à destination des territoires ultramarins et de la Corse, mais aussi d’acter la prise en charge des missions régaliennes de l’État par le budget général de la Nation : c’est en effet la mission de l’État que de protéger ses citoyens, notamment en matière de contrôle et de filtrage aux frontières, ainsi que de services d’intervention en cas d’accident/incident aérien sur un aéroport.

Il s’agit également de mettre fin notamment à :

- une injustice, car le transport aérien est déjà soumis à une quantité considérable de taxes environnementales (ETS européens, loi Climat et Résilience, taxe sur les nuisances acoustiques, ...) ;

- une incohérence, car on ne comprend pas la logique qu’il pourrait y avoir à faire ainsi subventionner un moyen de transport par un autre, a fortiori lorsqu’ils sont concurrents (« l’éco[1]contribution » finance les projets d’infrastructure ferroviaire, routière,

portuaire ou fluviale) ;

- contre-productive, car elle vient capter des marges que les compagnies aériennes pourraient consacrer à leur propre décarbonation.

Il s’agit enfin et surtout de garantir une meilleure continuité territoriale des Ultramarins et des Corses.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-252 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme PETRUS, MM. PANUNZI, NATUREL et BRUYEN, Mme VALENTE LE HIR, M. MANDELLI, Mme BELRHITI et MM. Pascal MARTIN, GENET et Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, à compter du 1er janvier 2025, chaque embarquement constitutif d’un fait générateur au départ ou à destination de l’une des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, ainsi qu’au départ ou à destination de la Corse est assujetti à la taxe au tarif défini au 4° et est exonéré des tarifs mentionnés au 1° à 3°. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à mieux prendre en compte les contraintes spécifiques liées à l’éloignement géographique des territoires insulaires et ultramarins par rapport à la France hexagonale, ainsi que les difficultés sociales et économiques qui en découlent pour leurs populations et leurs entreprises.

Dans une optique de continuité territoriale et afin de réduire significativement le coût des billets d’avion pour les habitants des Outre-Mer et de la Corse, il est proposé d’exonérer intégralement les vols au départ ou à destination de ces territoires de trois des quatre composantes de la taxe sur le transport aérien de passagers :
1° Le tarif de l’aviation civile (TAC) ;
2° Le tarif de solidarité (TS) ;
3° Le tarif de sûreté et de sécurité (T2S).

Seul le tarif de péréquation aéroportuaire serait maintenu dans son cadre actuel.

Cette mesure entend concrétiser les engagements pris par les pouvoirs publics, notamment lors de l’instauration de la taxe de solidarité en 2020, qui prévoyaient l’exonération des vols en direction ou en provenance des territoires ultramarins et de la Corse.

Elle consacre également le principe selon lequel les missions régaliennes de l’État, comme le contrôle aux frontières ou les interventions en cas d’accident aérien, doivent être financées par le budget général de la Nation.

L’amendement permet aussi de corriger plusieurs dysfonctionnements :

Une injustice, car le transport aérien est déjà soumis à de nombreuses taxes environnementales (ETS européens, loi Climat et Résilience, taxe sur les nuisances acoustiques, etc.).

Une incohérence, en ce que les recettes issues de ces taxes servent à financer des infrastructures d’autres modes de transport concurrents, comme le ferroviaire, le fluvial ou le routier.

Une mesure contre-productive, car ces taxes diminuent les marges des compagnies aériennes, qui pourraient pourtant être utilisées pour accélérer leur transition écologique.

Enfin, cette réforme vise à garantir une véritable continuité territoriale pour les habitants de l’Outre-Mer et de la Corse, en réduisant les inégalités et en favorisant une meilleure intégration de ces territoires à la Nation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1427 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. BUVAL et OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, M. PATIENT, Mme DURANTON, M. BUIS, Mme SCHILLINGER et M. LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, à compter du 1er janvier 2025, chaque embarquement constitutif d’un fait générateur au départ ou à destination de l’une des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, est assujetti à la taxe au tarif défini au 4° et est exonéré des tarifs mentionnés aux 1° à 3° . »

II – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer intégralement tout embarquement, au départ ou à destination des territoires ultramarins , de trois des quatre tarifs composant la taxe sur le transport aérien de passagers, à savoir :

1° Le tarif de l’aviation civile (TAC) ;

2° Le tarif de solidarité (TS) ;

3° Le tarif de sûreté et de sécurité (T2S).

Seul le tarif de péréquation aéroportuaire est maintenu dans les conditions actuelles.

Il s’agit enfin et surtout de garantir une meilleure continuité territoriale des Ultramarins.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 9.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-223 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme RAMIA


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Par dérogation au 2°, la taxe de solidarité prévue à l’article L. 422-22 n’est pas due pour les résidents des régions ultrapériphériques françaises, au départ de leur territoire vers le territoire hexagonal ou de ce dernier vers leur territoire de résidence. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les contraintes des mahorais comme celles des autres ultramarins, en rupture de continuité territoriale vis à vis de l'Hexagone, ne sont pas ici prises en compte.

Ces territoires bien que relevant du statut de région ultrapériphérique  (RUP) sur le fondement des articles 349 et 355 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (traité FUE),  doivent faire face à un certain nombre de difficultés reconnues et définies : tenant à leurs caractéristiques géographiques, notamment l’éloignement, l’insularité, la faible superficie ainsi qu’un relief et un climat difficiles.

Ce statut protecteur a pour objectif de sortir ces territoires de leur pauvreté, de leur éloignement et de leur difficulté de développement. 

Par suite, l'application d'une taxe de solidarité sur les billets d'avion pour les résidents de ces territoires est injustifiée et creuse l'écart.

L'amendement proposé vient écarter l'exigibilité de cette taxe de solidarité pour les résidents des territoires d'Outre-mer, au départ de leur territoire vers l'Hexagone et au départ de l'Hexagone vers leur territoire.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 9.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-529 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL et Mmes BÉLIM, CONCONNE, DANIEL, Gisèle JOURDA et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-20 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation, à compter du 1er janvier 2025, pour chaque embarquement constitutif d’un fait générateur au départ de l’une des collectivités régies par les articles 73 et 74 de la Constitution vers des destinations situées à moins de 1 000 km de leurs frontières, il est appliqué un taux réduit de la taxe sur le tarif de l’aviation civile défini par décret. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’objet du présent amendement est de répondre à la nécessité d’une meilleure prise en compte par l’État de l’éloignement géographique des territoires ultramarins et renforcer leur intégration régionale.

Afin de contribuer à une diminution sensible du prix des billets d’avion pour les ultramarins souhaitant se rendre dans des pays situés à moins de 1 000 km de leurs frontières, il est proposé d'appliquer un taux réduit de la Taxe sur le "tarif de l’aviation civile » qui sera défini par décret.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1328 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 422-21 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« N’entrent pas dans l’assiette de la taxe les passagers bénéficiant du tarif réservé aux résidents de la collectivité de Corse. » 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer de taxation au titre du tarif de solidarité les passagers bénéficiant du tarif « résident Corse ».
Pour rappel, bénéficient du tarif résident Corse les personnes disposant de leur habitation principale et effective en Corse (au regard de la majeure partie de l’année écoulée) pour un aller-retour au départ de la Corse et pour une durée de séjour inférieure ou égale à 90 jours (article 4B du Code général des impôts et II A du BOI-IR-CHAMP-10-20160728) ; les résidents de moins de 27 ans qui étudient sur le continent, les jeunes résidents scolarisés sur le continent et les enfants mineurs de parents divorcés dont l’un réside sur le continent et dont la durée de séjour est inférieure ou égale à 180 jours.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1048 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DEVINAZ, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BONNEFOY, M. BOURGI, Mmes CANALÈS et DANIEL, MM. FAGNEN, FÉRAUD, JACQUIN et Patrice JOLY, Mme LE HOUEROU, M. MÉRILLOU, Mme MONIER et MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, TEMAL, TISSOT et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 422-20 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Le tarif de la taxe sur les jets privés déterminé dans les conditions prévues à l’article L. 422-24-1. » ;

2° Après l’article L. 422-24, il est inséré un article L. 422-24-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 422-24-1. – La circulation d’aéronefs privés pouvant transporter moins de vingt-cinq passagers et dont le poids à vide est inférieur à trente tonnes, à l’exception des aéronefs individuels de plaisance avec un poids maximum au décollage inférieur à deux tonnes, est soumise à une taxe assise sur le volume d’émissions de dioxyde de carbone lors du survol de l’espace aérien national et des espaces aériens placés sous juridiction française. Le tarif de la taxe est initialement fixé à 100 euros par tonne émise. Il est révisé annuellement par décret en fonction de la variation de l’indice moyen annuel des prix à la consommation hors tabac et des objectifs de lutte contre le dérèglement climatique.

« Sont exonérés les vols exécutés par des aéronefs d’État et militaires, affectés à un service public, ainsi que ceux effectués par des aéronefs affectés à une mission de service public, de recherche, de sauvetage, de sécurité civile, de lutte contre les incendies, sanitaire, médicale, d’instruction, d’essai ou effectués par des aéronefs individuels de plaisance ayant un poids maximum au décollage de deux tonnes dans le cadre des activités d’un aéroclub. »

 

Objet

Cet amendement instaure une taxe sur l’utilisation des jets privés en fonction des émissions de dioxyde de carbone, que nous souhaitons voir affectée à trois organismes publics, à savoir : l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFIT France) et IFP Énergies nouvelles (IFPEN).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-690

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 422-20 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Le tarif de la taxe sur les jets privés déterminé dans les conditions prévues à l’article L. 422-24-.... » ;

2° Après l’article L. 422-24, il est inséré un article L. 422-24-... ainsi rédigé :

« Art. L. 422-24-.... – La circulation d’aéronefs privés, à l’exception des aéronefs individuels de plaisance, pouvant transporter moins de 25 passagers et dont le poids au décollage à vide est inférieur à 30 tonnes est soumise à une taxe en fonction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) lors du survol de l’espace aérien national et des espaces aériens placés sous juridiction française. Le tarif de la taxe est fixé à 44,60 euros par tonne émise. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent taxer tout jet privé qui traverse l’espace aérien français, qu'il soit immatriculé en France ou non, qu'il se pose en France ou non, en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-380 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 422-22 du code des impositions sur les biens et services est ainsi rédigé :

« Art. L. 422-22. – Le tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20, déterminé en fonction de la destination finale du passager et de la catégorie de service au sens de l’article L. 422-22-1, est le suivant :

« 

Tarif

(€)

14

40

300

600

24

80

1000

1500

49

150

1500

3000

 ».

Objet

Cet amendement vise à renforcer la proposition gouvernementale sur le tarif solidarité de la taxe sur les billets d’avion (TSBA), en le rapprochant du barème de la classe économique de nos voisins européens et en renforçant le barème initial pour la classe business, qui concerne les voyageurs les plus aisés bénéficiant de services haut de gamme. Cette proposition permettra de dégager 1.5 milliards d’euros de recettes, soit 500 millions de plus que la proposition initiale.

Ainsi, tout en saluant l’initiative du gouvernement pour accroître la taxation du secteur aérien, nous estimons qu’il est nécessaire d’aller un peu plus loin en renforçant le principe du «pollueur-payeur» en ciblant davantage encore les voyageurs privilégiés, notamment ceux qui bénéficient de services haut de gamme.

Une telle mesure permettrait non seulement de mieux répartir l’effort écologique et de responsabiliser les plus gros émetteurs, mais aussi de générer des recettes supplémentaires

Afin de renforcer l’efficacité environnementale, de la taxe et son acceptabilité, les recettes dégagées devraient être affectées vers des dépenses en faveur de la transition écologique du secteur du transport. 

En particulier, dans le cadre de l'engagement pris en 2022 par le Président de la République pour relancer les trains de nuit, ces recettes pourrait être orientées vers le financement de 200 voitures-couchettes neuves - contre 150 prévues par le PLF 2025 - pour atteindre les objectifs fixés pour 2023. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1167

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. DANTEC, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 422-22 du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Le tableau du deuxième alinéa est ainsi rédigé :

«

DESTINATION FINALE

CATEGORIE DE SERVICE

Tarif ( €)

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Normale

9,50

DESTINATION EUROPÉENNE OU ASSIMILÉE

Avec services additionnels

30

DESTINATION LOINTAINE

Normale

40

DESTINATION LOINTAINE

Avec services additionnels

120

 » ;

2° Le dernier alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ne sont pas assujettis à la présente taxe les embarquements des aéronefs réalisant un vol commercial dans un des territoires mentionnés aux deuxième à cinquième alinéas de l’article L. 422‐16 du code de l’imposition des biens et services, à l’article L. 112‐4 du même code, aux articles 73 et 74 de la Constitution, ainsi que la Corse, et ayant pour destination finale un autre de ces mêmes territoires ».

Objet

Aujourd’hui, le tarif de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) est déterminé par arrêté ministériel, à partir d’un tarif minimum et un tarif maximum, entrée 1,13 euros et 63,07 euros, avec un ensemble de critères (aéroport, distance...). Cela entraîne un manque de lisibilité. C’est pourquoi, il est proposé un tarif unique, évoluant selon
seulement quatre critères prévus par la loi : destination européenne ou destination lointaine ; normale ou avec services additionnels. C’était aussi le sens de la proposition de l’Etat à l’Assemblée nationale.

Au-delà d’une lisibilité accrue, cet amendement prévoit l’augmentation de la taxe de solidarité. Cette taxation correspondrait à une plus juste prise en considération des
impacts carbone et sur l’environnement. Elle s’inscrit aussi clairement dans la philosophie de la création de cette taxation par le président Jacques Chirac. Elle est historiquement fléchée sur la solidarité internationale, et notamment sur la lutte contre le sida.

Sur les montants, nous reprenons ici la proposition du gouvernement à l’Assemblée nationale. Au vu du développement actuel du trafic aérien, malgré des prix élevés, il apparait clairement que cette taxation supplémentaire n’aura aucun effet sur la fréquentation aérienne. Elle pourrait rapporter près d’un milliard d’euros. Néanmoins, dans une logique de solidarité et de continuité territoriale, nous proposons d’exonérer la Corse et les territoires ultramarins de cette taxation.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1094 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme PANTEL, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

les deux dernières colonnes du tableau du deuxième alinéa de l’article L. 422-22 du code des impositions sur les biens et services sont ainsi rédigées :

« 

MINIMUM ( €)

MAXIMUM ( €)

2,63

4,13

20,27

29,27

6,01

9,01

54,07

72,07

 ».

Objet

Cet amendement propose de générer une ressource suffisant pour permettre la construction d’un parc de trains de nuit.

Dans son rapport sur les Trains d’Équilibre du Territoire (T.E.T.) publié en mai 2021, le Gouvernement a montré la pertinence de constituer un parc de 600 voitures de trains de nuit pour un investissement de 1,5 milliard d’euros. En décembre 2021, le ministère des Transports a promis la construction de 300 voitures de nuit pour 800 millions d’euros. Cet investissement est urgent, vu la pénurie de trains de nuit en Europe.

Sur les distances 1000 à 1500km, l’avion a pris une part de marché très importante au point de réduire l’offre en transports terrestres et de casi faire disparaître l’offre en trains de nuit. Aujourd’hui diversifier l’offre est une garantie d’avenir. L’avion est vulnérable par exemple en cas d’augmentation des prix du carburant, qui représente déjà environ 30 % de ses coûts. Si nous voulons pouvoir continuer à nous déplacer en cas d’augmentation du prix de l’énergie dans les prochaines décennies, c’est aujourd’hui le bon moment pour recréer l’offre en train. Le train permet de réduire de 80 % la consommation d’énergie par passager. Le rapport « TET » a montré que le report sur le train de nuit permet aussi de diminuer de 95 % les émissions de CO2.

Ces dernières décennies, avec des billets à moins de 50€ pour des distances de 1000 à 1500km, l’aviation a cassé les prix face aux transports terrestres : même le covoiturage et le bus ne sont pas compétitifs. En effet, la route paye une fiscalité carburant qui ne lui permet pas de proposer des tarifs aussi bas. La niche fiscale sur le kérosène rend l’avion imbattable. Fait aggravant, le voyageur qui choisit le train pour une destination nationale paye une TVA. Il a alors tendance à préférer une destination lointaine en avion, exonérée de TVA. Il conviendrait pourtant de privilégier le tourisme local et national.

L'amendement propose que 1,5€ soit ajouté à la taxe de solidarité sur les billets d’avion en classe économique et 9€ en classe affaires. Pour comparaison, une TVA à 20 % sur un billet à 50€ reviendrait à 10€. Le prélèvement proposé n’est donc pas exorbitant. Il reste inférieur à ce que paye un voyageur sur le train national, ou un usager de la route qui payerait les péages autoroutiers pour la même destination. La contribution n’augmente pas en fonction de la distance, car c’est justement sur les courtes distances qu’il est important d’agir. C’est là que l’avion concurrence les transports terrestres, ce qui retarde les efforts de report sur le rail.

Il ne s’agit donc pas ici de défavoriser l’aviation, mais au contraire d’équilibrer la concurrence pour diversifier l’offre de transports. L’aviation a bénéficié de niches fiscales pendant plusieurs décennies qui lui ont permis de prendre une part de marché très conséquente. Il convient aujourd’hui qu’elle contribue à la diversification de l’offre.

Pour rappel, l'Allemagne prélève une taxe de 13€ par billet d’avion, le Royaume-Uni 14€, la Suisse 28€, les Pays-Bas pourraient passer de 8€ à 28€ fin 2022. La Belgique dispose d’une taxe spéciale de 10€ pour les vols de moins de 500km. L’amendement présenté ne défavorise donc pas la France vis-à-vis des pays voisins.

Les recettes attendues sont légèrement inférieures à celles de l’éco-taxe sur les billets d’avion, qui rapporte de l’ordre de 180 millions €/an. Cumulées sur une décennie, elles permettront d’équiper le parc de trains de nuit pour l’horizon 2030.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1025 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. LUREL, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

I. - Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Le tableau du deuxième alinéa de l’article L. 422-22 est ainsi rédigé : 

« 

Destination finale

Catégorie de service

Minimum
(€)

Maximum
(€)

Européenne ou assimilée

Aucun service additionnel

1,13

2,63

Présence de services additionnels

30

60

Usage d’un jet privé

400

800

Tierce

Aucun service additionnel

4,51

7,51

Présence de services additionnels

100

200

Usage d’un jet privé

1200

2500

» ;

2° À l’article L. 422-27, après le mot : « embarquements », sont insérés les mots : « dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, ».

II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à renforcer significativement la taxe de solidarité sur les billets d’avion, dite « taxe Chirac », en appliquant un montant spécifique aux avions privés affrétés par un particulier ou une entreprise, hors vols commerciaux classiques et en réformer les tarifs de la taxe.

Il est anormal que l’aviation d’affaires soit exemptée de cette éco contribution solidaire. C’est pourquoi, il est ajouté une tranche concernant l’usage de jets privés dont la pollution a augmenté de près d’un tiers en 15 ans.

De plus, afin d’appliquer une logique de « pollueur – payeur, les tarifs des vols en classe « affaires » sont rehaussés par le présent amendement dans un souci de cohérence.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1329 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L'article L.422-22 du code d'imposition sur les biens et services est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les vols en provenance du territoire hexagonal et dont la destination finale est l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et les vols en provenance de l’un des territoires mentionnés à l’article 72-3 de la Constitution ou la Corse, et dont la destination finale est le territoire hexagonal ne sont pas soumis au tarif de solidarité prévu au 2° de l’article L. 422-20 du présent code.»

« Les notions de provenance et de destination sont entendues au sens des points d’embarquement initiaux et des points de débarquement finaux, mentionnés au dernier alinéa du présent article, situés sur les territoires de la Collectivité de Corse, de la Nouvelle-Calédonie et des territoires ultramarins sus mentionnés. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer du tarif de solidarité les vols entre les Outre-mer et l’Hexagone, et entre la Corse et l’Hexagone.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1026

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. LUREL, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes CONCONNE, ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- A l’article L. 422-27 du code des impositions sur les biens et services, après le mot : « embarquements », sont insérés les mots : « dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objet d’exclure les embarquements depuis les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution de la taxe de solidarité sur les billets d’avions comme c’est le cas pour les embarquements depuis Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Polynésie française ou la Nouvelle-Calédonie.

Face à la fièvre inflationniste subie ces derniers mois par les voyageurs ultramarins, cette proposition d’alignement aux DROM des exonérations dont bénéficient quelques collectivités d’outre-mer sur la taxe Chirac qui peut aller de 1 à 20 euros constitue une mesure de pouvoir d’achats attendue par nos compatriotes.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1173

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1° de l’article L. 422-45 du code des impositions sur les biens et services, le montant : « 1,38 » est remplacé par le montant : « 46,60 ». 

Objet

Cet amendement prévoit d’augmenter le montant actuel de la taxe sur le fret aérien afin de lutter contre les distorsions de concurrence favorables à l’aviation et d’envoyer un signal cohérent avec l’Accord de Paris et les engagements climatiques de la France. 

La taxe sur l’aviation civile est assise sur le nombre de passagers et la masse de fret ou de courrier embarqués en France, quelles que soient les conditions tarifaires accordées par le transporteur. 

La direction générale de l’aviation civile considère qu’une unité de trafic correspond à 1 passager ou à 100 kg de fret, soit 0,1 tonne. 

Pourtant, le niveau de la taxe sur l’aviation civile ne respecte pas ce principe. En effet, un passager, soit une unité de trafic, paie entre 4,66 € de taxe pour un vol intra Union européenne et 8,37 € pour toutes autres destinations, tandis qu’une tonne de fret, soit 10 unités de trafic, est actuellement taxée à 1,38 €. Cette absence de proportion équivaut à une niche fiscale hautement contestable accordée au fret aérien, sans justification. 

Dans un contexte de prise de conscience de l’empreinte carbone du transport aérien, et alors même que le transport de fret aérien alimente essentiellement la mainmise des GAFA sur le commerce en ligne, il serait à la fois logique et cohérent de remonter la taxe de l’aviation civile sur le fret à 46,6 € soit le même montant, rapporté au poids, que pour les passagers.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1174

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – L’article L. 422-46 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« 3° Est également exonéré du tarif unitaire mentionné au 1° de l’article L. 422-45 tout embarquement de marchandises alimentaires et produits de première nécessité au départ du territoire hexagonal et à destination des territoires des collectivités régies par les dispositions des articles 73 et 74 de la Constitution. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 L'amendement proposé vient étendre cette exonération partielle de la taxe sur le transport aérien de marchandises aux embarquements de denrées alimentaires au départ de l'Hexagone et à destination des territoires d'Outre-mer.

L'objectif est de réduire l'enchevêtrement de la taxation des personnes publiques sur le consommateur ultramarin : taxe sur le transport aérien de marchandises, TVA, octroi de mer. Il est en effet urgent de lutter contre la vie chère dans les territoires ultramarins.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1498 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI et BUIS, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE, OMAR OILI et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – L’article L. 422-46 du code des impositions sur les biens et services est complété par un 3° ainsi rédigé : 

« 3° Est également exonéré du tarif unitaire mentionné au 1° de l’article L. 422-45 tout embarquement de marchandises alimentaires et produits de première nécessité au départ du territoire hexagonal et à destination des territoires des collectivités régies par les dispositions des articles 73 et 74 de la Constitution. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement propose d'étendre l'exonération partielle de la taxe sur le transport aérien de marchandises aux embarquements de denrées alimentaires au départ de l'Hexagone et à destination des territoires ultramarins.

En effet, les consommateurs de ces territoires subissent déjà un enchevêtrement de la taxation des personnes publiques, avec la taxe sur le transport aérien de marchandises, la TVA, et l'octroi de mer.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-530 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA, DANIEL, LE HOUEROU et MONIER et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article L. 422-46 du code des impositions sur les biens et services, il est inséré un article ainsi rédigé :

« Art. L. 422-46-…. – Est exonéré du tarif unitaire mentionné au 1° de l’article L. 422-45 tout embarquement de produits de première nécessité au départ du territoire hexagonal et à destination des territoires des collectivités régies les articles 73 et 74 de la Constitution.

« La liste de produits concernés est déterminée par décret après consultation des collectivités régionales, territoriales et départementales et des observatoires des prix, des marges et des revenus compétents dans le territoire.

« Les opérateurs bénéficiant directement ou indirectement de l'exonération prévue aux précédents alinéas sont tenus d’apporter aux administrations concernées, au président de l’observatoire des prix des marges et des revenus et représentant de l’État compétent dans le territoire tous éléments utiles permettant d’établir la répercussion effective de cette exonération sur les prix de commercialisation des produits. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à créer une exonération partielle de la taxe sur le transport aérien de marchandises aux embarquements de produits de première nécessité au départ de l'Hexagone et à destination des territoires d'Outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1302 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mme SAINT-PÉ, MM. CHAUVET, Stéphane DEMILLY, DUFFOURG, FARGEOT et HENNO, Mme HOUSSEAU, MM. LONGEOT et PARIGI et Mmes PERROT et SOLLOGOUB


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - À compter du 1er janvier 2025, l'avant-dernière ligne de la dernière colonne du tableau du second alinéa du IV de l'article 266 quindecies du code des douanes est ainsi modifié :

« 

9,95 % 

 » ;

II. – À compter du 1er janvier 2026, l'avant-dernière ligne de la dernière colonne du tableau du second alinéa du IV de l'article 266 quindecies du code des douanes est ainsi rédigée : 

« 

10,63 % 

».

Objet

Le présent amendement propose d’augmenter le pourcentage cible d’incorporation d’énergies renouvelables dans les transports pour les gazoles à 9,95 % à compter du 1er janvier 2025 et à 10,63 % à compter du 1er janvier 2026.

Avec l’adoption de la révision de la directive n°2023/2413 du 18 octobre 2023 sur les énergies renouvelables, dite “RED III”, l’Union européenne s’est dotée d’objectifs ambitieux en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Afin d'atteindre la neutralité climatique en 2050, la directive prévoit une réhausse des objectifs européens à horizon 2030 sur la part des énergies renouvelables dans la consommation. En ce qui concerne les transports, elle fixe un objectif au choix pour les États-membres, de 29 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie dans les transports ou bien une réduction de 14,5 % de l’intensité d’émission de gaz à effet de serre.

La révision de la directive réhausse également de 3,5 % à 5,5 % la part de biocarburants avancés dans l’énergie utilisée pour le secteur des transports.

La France a ainsi cinq ans pour accélérer l’utilisation des biocarburants avancés dans les transports. Pour autant, au regard des taux d’incorporation actuels prévus dans le cadre de la TIRUERT, et en l’absence de toute planification écologique et de programmation pluriannuelle de l’énergie, la France est loin d’atteindre ces objectifs.

Dans cette perspective, afin de suivre la stratégie de décarbonation définie par l’Union européenne, notamment pour les transports, qui reste le secteur le plus émetteur de GES, il est essentiel que la France augmente progressivement et chaque année les taux d’incorporation de biocarburants dans les carburants d’origine fossile, au moyen de la TIRUERT, y compris dans le secteur routier. 

En effet, les biocarburants de type diesel ont fait leurs preuves et sont une alternative de premier plan aux carburants fossiles, notamment parce qu’ils émettent moins de CO2 sur l’ensemble du cycle de vie. C’est pourquoi la demande en France ne cesse d’augmenter dans le secteur routier, car les biocarburants constituent une solution alternative crédible, notamment pour les poids lourds, pour qui l’électrique ne constitue pas encore une solution viable.

Lors des discussions sur le projet de loi de finances pour 2024, le Parlement avait décidé d’intégrer une hausse des objectifs de la TIRUERT pour 2025, portant à 9,4 % le taux d’incorporation d’énergies renouvelables pour les gazoles. Au vu des objectifs européens et de l’urgence climatique, il est nécessaire de rehausser ce seuil d’incorporation à 9,95 % à compter du 1er janvier 2025 et à 10,63 % à compter du 1er janvier 2026 afin d’accélérer la transition énergétique des transports.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1234 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. PLA, Mme ESPAGNAC, MM. BOUAD, MÉRILLOU et STANZIONE, Mme BÉLIM et M. TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À compter du 1er janvier 2025, au tableau du deuxième alinéa du D du V de l’article 266 quindecies du code des douanes, le taux : « 1,3 % » est remplacé par le taux : « 2,9 % ».

Objet

L’incorporation de biocarburants dans les carburants d’origine fossile permet de contribuer à la décarbonation des transports, tout en diversifiant les sources énergétiques. On distingue plusieurs générations de biocarburants selon l’origine de la biomasse utilisée et les procédés de transformation associés. Si les biocarburants de première génération, élaborés à partir de biomasse d’origine agricole, peuvent soulever des craintes concernant les conflits d’usage avec la production de nourriture humaine et animale, les biocarburants de deuxième génération, dits « avancés », sont produits sans recourir à la part alimentaire des plantes. Ils offrent ainsi une alternative durable, compatible avec les impératifs de souveraineté alimentaire, tout en valorisant des sous-produits agricoles.


Aujourd’hui, la première génération de biocarburants a atteint le stade industriel, tandis que la seconde génération est en phase de développement et a encore besoin d’être soutenue pour assurer sa compétitivité. A ce titre, la loi n°2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 prévoit d’augmenter le taux actuel d’incorporation d’éthanol de génération avancée dans les essences de 1,3 % à 1,8 %.


Malheureusement, le taux de 1,8 % ne permettra pas d’assurer l’équilibre du marché. En effet, d’importants volumes d’éthanol de génération avancée ont dernièrement été importés depuis l’Europe et le reste du monde, si bien que l’offre dépasse largement le niveau de la demande, mettant en danger la filière française qui ne parvient plus à écouler sa production. Cette tendance devrait d’ailleurs s’aggraver puisque le nombre de société agréées pour commercialiser leur production en France a augmenté au cours des derniers mois.
En augmentant le taux d’incorporation d’éthanol avancé, la France pourrait renforcer son engagement environnemental en réduisant de manière plus ambitieuse les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports, et ce, en conformité avec ses engagements climatiques. Par ailleurs, ce soutien à la filière nationale de biocarburants de génération avancée constitue un choix stratégique pour la souveraineté énergétique, en limitant la dépendance aux importations de biocarburants venant de pays hors Union européenne. Ce taux d’incorporation plus élevé s’inscrit également dans une démarche de valorisation des ressources locales, en particulier les résidus de la filière vinicole, contribuant à une économie circulaire qui associe performance environnementale et développement économique.

Aussi, considérant que l’objectif d’incorporation d’éthanol de génération avancée prévu pour 2025 ne permettra pas de garantir la soutenabilité de la filière de production nationale, cet amendement propose de porter le taux d’incorporation d’éthanol à 2,9 % pour 2025, niveau nécessaire pour permettre l’écoulement de l’ensemble des stocks disponibles.

Cet amendement a été inspiré par Raisinor France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-36 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CAPO-CANELLAS, DEVINAZ, LONGEOT, BELIN et FARGEOT, Mme GUIDEZ et MM. DHERSIN et HENNO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre II du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le j du 1 de l’article 223 O est ainsi rétabli :

« j. Des crédits d’impôt dégagés par chaque société du groupe en application de l’article 220 decies ; le même article 220 decies s’applique à la somme de ces crédits d’impôt ; »

2° Le 6° de la section V est ainsi rétabli :

« 6° Crédit d’impôt au titre des dépenses d’achat de carburants d’aviation durables

« Art. 220 decies. – I. – Les entreprises exerçant une activité de transport aérien commercial soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses d’achat de carburants d’aviation durables admissibles embarqués en France qu’elles engagent pour certains vols commerciaux.

« Les vols éligibles au crédit d’impôt sont les vols internationaux depuis la France et ses régions ultrapériphériques vers un État tiers, autre que la Suisse ou le Royaume-Uni, qui n’est pas partie à l’accord sur l’Espace économique européen.

« Les carburants d’aviation durables admissibles mentionnés au premier alinéa du présent I s’entendent des carburants mentionnés aux 7 à 9, 12, 13, 15, 16 et 18 de l’article 3 du règlement (UE) n° 2023/2405 du Parlement européen et du Conseil du 18 octobre 2023 relatif à l’instauration d’une égalité des conditions de concurrence pour un secteur du transport aérien durable.

« II. – Le crédit d’impôt est assis sur la différence entre le prix d’achat des carburants d’aviation admissibles mentionnés au I et le prix d’achat théorique de kérosène fossile, minorés des taxes et frais de toute nature.

« Lorsque l’entreprise exerçant une activité de transport aérien commercial fait l’acquisition de carburants d’aviation durables admissibles auprès d’une entreprise liée au sens du 12 de l’article 39, la marge générée par l’entité cédante n’est pas retenue dans l’assiette du crédit d’impôt.

« Les aides publiques reçues par les entreprises en raison des opérations ouvrant droit au crédit d’impôt sont déduites des bases de calcul de ce crédit d’impôt.

« III. – Le taux du crédit d’impôt égal à 50 %.

« IV. – La somme des crédits d’impôt calculés au titre des dépenses éligibles ne peut excéder 40 millions d’euros par entreprise et par exercice.

« Le respect de ce plafond s’apprécie en totalisant l’ensemble des aides d’État obtenues par des entreprises qui ne sont pas considérées comme autonomes au sens du 1 de l’article 3 de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.

« V. – 1° Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise au titre de l’exercice au cours de laquelle les dépenses ont été engagées, après imputation des prélèvements non libératoires et des autres crédits d’impôt.

« Si le montant du crédit d’impôt excède l’impôt dû au titre de cette année, l’excédent est restitué ;

« 2° L’excédent de la fraction du crédit d’impôt constitue au profit de l’entreprise une créance sur l’État d’un montant égal. Cette créance est inaliénable et incessible, sauf dans les cas et selon les conditions prévues aux articles L. 313-23 à L. 313-35 du code monétaire et financier ;

« 3° En cas de fusion ou d’opération assimilée au cours de la période mentionnée au premier alinéa du 1° du présent V, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la société apporteuse est transférée à la société bénéficiaire de l’apport.

« VI. – Un décret fixe les modalités d’application du présent article, notamment les modalités de calcul du crédit d’impôt ainsi que les obligations déclaratives incombant aux entreprises mentionnées au I.

« VII. – Le présent article s’applique aux dépenses exposées jusqu’au 31 décembre 2027. »

II. – Le présent article s’applique aux dépenses engagées à compter d’une date fixée par décret, postérieure à la réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de le considérer comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État, et au plus tard six mois après cette réception.

Objet

Le présent amendement a pour objectif d’inciter temporairement, au moyen d’un crédit d’impôt, les compagnies aériennes à accélérer l’achat de carburants admissibles au sens du règlement européen ReFuelEU Aviation. Ces carburants devront être embarqués en France pour des vols depuis la France vers des destinations extracommunautaires.

Le crédit d’impôt sera assis sur la différence entre le prix d’achat des carburants d’aviation admissibles susvisés et le prix d’achat théorique de kérosène fossile minoré des taxes et frais de toute nature, avec un taux de 50%.

Par ailleurs, un décret fixera les modalités d'application du présent article, notamment les modalités de calcul du crédit d'impôt ainsi que les obligations déclaratives incombant aux entreprises éligibles.

Cet amendement s’inscrit dans la lignée du dispositif que le Sénat a déjà adopté à deux reprises lors des PLF pour 2023 et pour 24, avec une rédaction remaniée par rapport aux années précédentes. Il poursuit par ailleurs les conclusions émises par la Mission d’information sur la « Décarbonation des transports : l'urgence de choisir - Développer les filières de carburants et d'hydrogène durables » au mois de juillet 2023. Parmi les différents axes proposés pour accélérer la décarbonation du secteur des transports, le deuxième axe du rapport invitait l’État à « Faire des choix d'accompagnement industriel, économique et social » en soutenant le développement des filières.

À ce titre, cet amendement est une proposition concrète se basant sur la recommandation n°17 dudit rapport proposée par le rapporteur de la Mission d’information Vincent CAPO-CANELLAS qui vise à accompagner l'incorporation de carburants d'aviation durables (SAF) dans le transport aérien par un soutien complet à l'offre et à la demande.

Ce dispositif atténuera ainsi le surcoût que représente l’incorporation de ce type de carburant d’aviation admissibles par rapport au kérosène fossile pour les compagnies aériennes françaises et ne s’appliquera qu’aux achats de carburant destinés aux vols qui ne bénéficient pas des quotas gratuits.  En effet, les objectifs de décarbonation du transport aérien visant la zéro émission nette d’ici 2050 sont désormais clairs et partagés par l’ensemble du secteur. Ils ne seront rendus possible que par un renouvellement des flottes d’aéronefs et l’incorporation de biocarburants durables d’aviation (SAF).

Pour les vols moyens et longs courriers, l’incorporation de SAF semble être la seule solution à moyen terme de décarbonation. Les gains d’émissions de CO2 sont déjà de 70 à 80% pour les technologies existantes, et atteindront jusqu’à 120% pour les fuels synthétiques en développement, intégrant une captation carbone.

Aujourd’hui et pour les années à venir, la production de SAF sur le sol européen ne permet pas de répondre aux mandats d’incorporations ce qui poussera les compagnies à se fournir hors de nos frontières, provoquant un terrible manque à gagner et une perte d’indépendance stratégique.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2248

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-36 rect. bis de M. CAPO-CANELLAS

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme LAVARDE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Amendement n° 36 rect, après l'alinéa 20

Insérer trois alinéas ainsi rédigés

«.... –  Le bénéficie du crédit d'impôt est conditionné à l'atteinte d'un score environnemental minimal.

« Le score environnemental est composé de l'empreinte carbone du carburant d'aviation durable sur l'ensemble de son cycle de vie, ainsi que de ses conséquences sur la biodiversité.

« Les modalités de calcul de ce score sont définies par arrêté conjoint des ministres chargés de l'environnement et de l'industrie. 

Objet

L'idée d'un crédit d'impôts pour encourager l'utilisation de carburants durables est intéressante, notamment pour compenser le différentiel de coût avec les carburants classiques. Cependant, il ne faudrait pas que l'argent public soutienne massivement des productions de carburants produits à partir d'énergie fossile ou dans des conditions peu respectueuses de l'environnement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-588 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. Stéphane DEMILLY

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre II du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le j du 1 de l’article 223 O est ainsi rétabli :

« j. Des crédits d’impôt dégagés par chaque société du groupe en application de l’article 220 decies ; le même article 220 decies s’applique à la somme de ces crédits d’impôt ; »

2° Le 6° de la section V est ainsi rétabli :

« 6° Crédit d’impôt au titre des dépenses d’achat de carburants d’aviation durables

« Art. 220 decies. – I. – Les entreprises exerçant une activité de transport aérien commercial soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses d’achat de carburants d’aviation durables admissibles embarqués en France qu’elles engagent pour certains vols commerciaux.

« Les vols éligibles au crédit d’impôt sont les vols internationaux depuis la France et ses régions ultrapériphériques vers un État tiers, autre que la Suisse ou le Royaume-Uni, qui n’est pas partie à l’accord sur l’Espace économique européen.

« Les carburants d’aviation durables admissibles mentionnés au premier alinéa du présent I s’entendent des carburants mentionnés aux 7 à 9, 12, 13, 15, 16 et 18 de l’article 3 du règlement (UE) n° 2023/2405 du Parlement européen et du Conseil du 18 octobre 2023 relatif à l’instauration d’une égalité des conditions de concurrence pour un secteur du transport aérien durable.

« II. – Le crédit d’impôt est assis sur la différence entre le prix d’achat des carburants d’aviation admissibles mentionnés au I et le prix d’achat théorique de kérosène fossile, minorés des taxes et frais de toute nature.

« Lorsque l’entreprise exerçant une activité de transport aérien commercial fait l’acquisition de carburants d’aviation durables admissibles auprès d’une entreprise liée au sens du 12 de l’article 39, la marge générée par l’entité cédante n’est pas retenue dans l’assiette du crédit d’impôt.

« Les aides publiques reçues par les entreprises en raison des opérations ouvrant droit au crédit d’impôt sont déduites des bases de calcul de ce crédit d’impôt.

« III. – Le taux du crédit d’impôt égal à 50 %.

« IV. – La somme des crédits d’impôt calculés au titre des dépenses éligibles ne peut excéder 40 millions d’euros par entreprise et par exercice.

« Le respect de ce plafond s’apprécie en totalisant l’ensemble des aides d’État obtenues par des entreprises qui ne sont pas considérées comme autonomes au sens du 1 de l’article 3 de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.

« V. – 1° Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû par l’entreprise au titre de l’exercice au cours de laquelle les dépenses ont été engagées, après imputation des prélèvements non libératoires et des autres crédits d’impôt.

« Si le montant du crédit d’impôt excède l’impôt dû au titre de cette année, l’excédent est restitué ;

« 2° L’excédent de la fraction du crédit d’impôt constitue au profit de l’entreprise une créance sur l’État d’un montant égal. Cette créance est inaliénable et incessible, sauf dans les cas et selon les conditions prévues aux articles L. 313-23 à L. 313-35 du code monétaire et financier ;

« 3° En cas de fusion ou d’opération assimilée au cours de la période mentionnée au premier alinéa du 1° du présent V, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la société apporteuse est transférée à la société bénéficiaire de l’apport.

« VI. – Un décret fixe les modalités d’application du présent article, notamment les modalités de calcul du crédit d’impôt ainsi que les obligations déclaratives incombant aux entreprises mentionnées au I.

« VII. – Le présent article s’applique aux dépenses exposées jusqu’au 31 décembre 2027. »

II. – Le présent article s’applique aux dépenses engagées à compter d’une date fixée par décret, postérieure à la réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de le considérer comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État, et au plus tard six mois après cette réception.

Objet

Le transport aérien fait face à une hausse de la pression fiscale ces dernières années, notamment via la taxe sur les infrastructures de transport de longue distance, la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises et l’augmentation éventuelle d’un milliard d’euros du tarif de solidarité par amendement du Gouvernement.

Dans ce contexte, il est impératif de préserver la capacité du secteur à investir pour sa décarbonation. Or, l’usage des carburants d’aviation durable (CAD) est la seule solution pour décarboner les vols de long-courrier. C’est pourquoi le règlement européen ReFuel EU aviation prévoit un usage croissant des CAD entre 2025 et 2050, échéance au-delà de laquelle ils devront représenter 70 % du carburant utilisé par les aéronefs.

Face à cet objectif ambitieux, c’est toute une filière qui devra se structurer. Ces carburants sont, en outre, actuellement particulièrement onéreux. Ils coûtent en effet entre trois et quatre fois le prix du kérosène. Il est donc légitime d’accompagner le secteur aérien dans sa décarbonation.

Le présent amendement prévoit un crédit d’impôt équivalent à 50 % du surcoût entre l’achat effectif de carburants d’aviation durables et l’achat théorique de kérosène.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-168 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, CHASSEING, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY, Jean-Michel ARNAUD et Louis VOGEL, Mmes BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les entreprises de transport aérien soumises à l’impôt sur les sociétés en France peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses d’achat de carburants d’aviation durables qu’elles exposent au cours de l’année pour les vols dont les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas soumises aux obligations du système européen d’échange de quotas d’émission instauré par la directive 2003/87/CE du Parlement européen et du Conseil du 13 octobre 2003. Le taux du crédit d’impôt est de 50 % de la différence entre le coût d’acquisition des carburants d’aviation durables et le coût d’acquisition théorique d’une quantité énergétiquement équivalente de kérosène conventionnel, calculée selon des modalités fixées par décret.

Lorsque les sociétés de personnes mentionnées aux articles 8 et 238 bis L ou groupements mentionnés aux articles 239 quater, 239 quater B et 239 quater C du code général des impôts ne sont pas soumis à l’impôt sur les sociétés, le crédit d’impôt peut, sous réserve des dispositions prévues au dernier alinéa du I de l’article 199 ter B, être utilisé par les associés proportionnellement à leurs droits dans ces sociétés ou ces groupements.

II. – Les dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt sont les achats de carburants d’aviation durables tels que définis à l’article 2 du Règlement (UE) 2023/956 du Parlement européen et du Conseil du 10 mai 2023 visant à garantir des conditions de concurrence équitables pour un transport aérien durable, exclusivement issus de projets industriels : 

1° Localisés au sein de l’Union européenne ;

2° Ou localisés dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales et répondant aux mêmes critères de durabilité que ceux exigés au sein de l’Union européenne.

III. – Les subventions publiques reçues par les entreprises à raison des opérations ouvrant droit au crédit d’impôt sont déduites des bases de calcul de ce crédit, qu’elles soient définitivement acquises par elles ou remboursables. Lorsque ces subventions sont remboursables, elles sont ajoutées aux bases de calcul du crédit d’impôt de l’année au cours de laquelle elles sont remboursées à l’organisme qui les a versées.

Pour le calcul du crédit d’impôt, le montant des dépenses exposées par les entreprises auprès de tiers au titre de prestations de conseil pour l’octroi du bénéfice du crédit d’impôt est déduit des bases de calcul de ce dernier à concurrence :

a) Du montant des sommes rémunérant ces prestations, fixé en proportion du montant du crédit d’impôt pouvant bénéficier à l’entreprise ;

b) Du montant des dépenses ainsi exposées, autres que celles mentionnées au a, qui excède le plus élevé des deux montants suivants : soit la somme de 15 000 € hors taxes, soit 5 % du total des dépenses hors taxes mentionnées au II minoré des subventions publiques mentionnées au III.

IV. – Le crédit d’impôt défini au présent article est imputé sur l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’année au cours de laquelle les dépenses prises en compte pour le calcul du crédit d’impôt ont été exposées. L’excédent de crédit d’impôt constitue au profit de l’entreprise une créance sur l’État d’égal montant. Cette créance est utilisée pour le paiement de l’impôt sur les sociétés dû au titre des cinq années suivant celle au titre de laquelle elle est constatée puis, s’il y a lieu, la fraction non utilisée est remboursée à l’expiration de cette période.

V. – Le Gouvernement remet au Parlement, tous les cinq ans à compter de l’entrée en vigueur du présent article, un rapport d’évaluation portant sur l’efficacité de ce crédit d’impôt au regard de l’évolution des surcoûts des biocarburants durables et des obligations d’incorporation françaises et européennes.

VI. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le secteur aérien doit relever des défis majeurs pour atteindre ses objectifs de décarbonation à l'horizon 2050. La feuille de route "Destination 2050", élaborée par les acteurs de l'aviation civile européenne en février 2021, propose une trajectoire alignée avec le programme "Fit for 55" de la Commission européenne. En France, la feuille de route nationale pour la décarbonation de l'aviation, issue de la loi "Climat et Résilience" du 22 août 2021, repose sur deux leviers principaux : le renouvellement des flottes d'aéronefs et l'incorporation de biocarburants durables (SAF).

Les carburants d'aviation durables (SAF) constituent un levier essentiel pour la réduction des émissions de CO2, particulièrement pour les vols moyen et long-courriers. Leur potentiel de réduction des émissions peut atteindre jusqu'à 120 % avec les carburants synthétiques. Leur utilisation s'inscrit pleinement dans les objectifs ambitieux fixés par le règlement européen ReFuelEU Aviation, qui imposera des taux croissants d'incorporation de SAF à partir de 2025.

Cependant, l'utilisation des SAF se heurte aujourd'hui à un obstacle majeur : leur coût de production. En effet, le surcoût par rapport au kérosène conventionnel est actuellement de l'ordre de 3 à 4 fois supérieur, créant une distorsion de concurrence significative au détriment des compagnies aériennes européennes, particulièrement :

Sur les liaisons internationales en concurrence avec des compagnies non soumises aux mêmes obligations Sur les liaisons avec les Régions ultrapériphériques (RUP) où l'avion constitue souvent le seul moyen de transport

Le présent amendement propose la création d'un crédit d'impôt couvrant 50 % du surcoût entre les SAF et le kérosène conventionnel. Ce dispositif vise trois objectifs :

Soutenir la décarbonation effective du transport aérien en rendant l'utilisation des SAF économiquement viable Préserver la compétitivité des compagnies aériennes françaises face à la concurrence internationale Maintenir l'accessibilité des liaisons aériennes essentielles, notamment vers les RUP

L'impact budgétaire de cette mesure est estimé entre 150 et 200 millions d'euros pour 2025, tenant compte des volumes prévisionnels de SAF qui seront utilisés pour respecter les obligations d'incorporation. Cette estimation s'appuie sur :

Un surcoût moyen des SAF de 3 000 € par tonne

Les objectifs d'incorporation fixés par le règlement ReFuelEU Aviation 

La part des vols éligibles dans le trafic total

Un mécanisme d'évaluation quinquennale permettra d'adapter le dispositif à l'évolution des surcoûts et des obligations d'incorporation, garantissant ainsi son efficacité dans la durée.

Cette mesure s'inscrit dans une stratégie globale de soutien à la filière des SAF, complétant les dispositifs existants de soutien à la production, pour permettre l'émergence d'une filière française compétitive de carburants durables tout en accompagnant la transition écologique du transport aérien.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 8 vers l'article additionnel après l'article 9.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1353 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le b quater de l’article 279 du code général des impôts est complété par les mots : « , à l’exception des transports aériens intérieurs hors régimes spécifiques applicables aux vols à destination et provenance des territoires d’Outre-mer et de la Corse ».



Objet

Cet amendement vise à supprimer la politique inappropriée dont bénéficie le transport aérien national en supprimant le taux de TVA réduit de 10 % sur les billets d’avion des vols domestiques pour faire appliquer le taux normal de 20%, à l’exception des régimes spécifiques applicables aux vols à destination et provenance des territoires d’Outre-mer et de la Corse.

 

Cette mesure permet de réduire les distorsions de concurrence favorables à l’aviation du fait de la non taxation du kérosène. Elle est également en cohérence avec l’Accord de Paris et les engagements climatiques de la France. Nous souhaitons que les recettes générées par l’augmentation du taux de TVA servent au financement du ferroviaire.





NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1034 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DEVINAZ, COZIC et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN, JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 312-58 du code des impositions pour les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le tarif réduit de l’accise mentionné au premier alinéa du présent article n’est pas applicable aux carburants ou combustibles utilisés par l’aviation d’affaires commerciale pour les vols intérieurs. »

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'exonération de taxe sur le kérosène pour les vols commerciaux effectués en jets privés, pour les vols intérieurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1348 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 312-58 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Ce tarif réduit n’est pas applicable aux produits mentionnés au premier alinéa lorsque le déplacement s’effectue par voie aérienne et à l’intérieur du territoire français. Sont bien concernés par le tarif réduit les déplacements dans un des territoires mentionnés aux 1° à 4° de L. 422-16, à l’article L. 112-4, à l’article 74 de la Constitution, ainsi qu Corse, et ayant pour destination finale un autre de ces mêmes territoires. »

Objet

Les auteurs de l’amendement souhaitent mettre fin au tarif réduit pour les carburants ou combustibles consommés pour les vols aériens internes.

 Le kérosène (ou carburéacteur) utilisé par les avions est exonéré de l’imposition sur les produits énergétiques (ex-TICPE), alors qu’il est fortement émetteur de gaz à effet de serre (GES). En effet, le transport aérien est aujourd’hui le mode de transport qui émet le plus de dioxyde de carbone (CO2) par passager transporté.

 Le kérosène est le seul carburant à échapper totalement à toute taxe alors que les autres carburants sont tous taxés à des degrés divers. Cette exception est non seulement une aberration écologique mais également une distorsion de concurrence favorable au secteur aérien au détriment du rail, ce qui va à l’encontre des engagements climatiques de la France.

 Si la convention de Chicago de 1944 exempte de toute taxe le carburant aérien destiné aux vols internationaux, elle n’empêche pas la taxation pour les vols domestiques, qui est effective dans des pays comme les États-Unis ou le Japon. En France, pourtant, le carburant utilisé pour les vols intérieurs est totalement exonéré de taxe sur la consommation énergétique.

 Aussi, la suppression de ce tarif réduit pour les vols domestiques est également légitime d’un point de vue social puisque ces vols sont empruntés par les classes sociales les plus aisées dans une large majorité de cas. De plus, d’après le Réseau Action Climat, la suppression de cette dépense néfaste au climat permettrait à la France d’économiser 500 millions d’euros par an.

 À travers cet amendement, il s’agit donc de rétablir une fiscalité socialement plus juste et davantage conforme aux objectifs de lutte contre le dérèglement climatique.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 7 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1801 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du 3° du 4 de l’article 39 du code général des impôts, après le mot : « moteur », sont insérés les mots : « et d’aéronefs privés ».

Objet

L’amendement vise à aligner la fiscalité applicable aux aéronefs privés avec les yachts et bateaux de plaisance.

L’article 39 du code général des impôts exclut des charges déductibles les dépenses de toute nature relative aux yacht et bateaux de plaisance, sans mentionner les aéronefs tels que les jets privés.

Cette incohérence fiscale est lourde de conséquences sur l’environnement : les entreprises ont ainsi un avantage financier à acheter ou louer un jet privé puisqu’elles ont la possibilité de déduire les frais relatifs aux jets privés de leurs charges. Cet amendement vise à mettre fin à cette absurdité écologique et fiscale. Toutes les dépenses liées à un jet privé doivent être réintégrées au bénéfice fiscal, afin que l’entreprise paie des impôts sur ces dépenses, au même titre que ce que la loi prévoit déjà pour les yachts et bateaux de plaisance.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 2 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-37 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CAPO-CANELLAS, Mmes GUIDEZ et SAINT-PÉ, MM. LONGEOT, HENNO et LEVI, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, MM. DHERSIN, MÉDEVIELLE, CANÉVET, PERRION, FARGEOT, Pascal MARTIN, DEVINAZ, KERN, VANLERENBERGHE et CHAUVET, Mmes BILLON, PERROT et JACQUEMET et MM. BAZIN et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l’article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 39 decies C du code général des impôts, il est inséré un article 39 decies … ainsi rédigé :

« Art. 39 decies …. – I. – Les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu selon un régime réel d’imposition peuvent déduire de leur résultat imposable une somme égale à 30 % de la valeur d’origine, hors frais financiers, des avions de transport de passagers, des avions emportant des passagers, du fret et du courrier et des avions cargos, qui permettent une réduction d’au moins 15 % des émissions de dioxyde de carbone par rapport aux aéronefs qu’ils remplacent, que ces entreprises acquièrent neufs à compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre 2028.

« II. – La déduction est répartie linéairement à compter de la mise en service des biens sur leur durée normale d’utilisation. En cas de cession ou de remplacement du bien avant le terme de cette période, elle n’est acquise à l’entreprise qu’à hauteur des montants déjà déduits du résultat à la date de la cession ou du remplacement, qui sont calculés prorata temporis.

« III. – L’entreprise qui prend en location un bien neuf mentionné au I du présent article dans les conditions prévues au 1 de l’article L. 313-7 du code monétaire et financier en application d’un contrat de crédit-bail ou dans le cadre d’un contrat de location avec ou sans option d’achat, conclu à compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre 2028, peut déduire une somme égale à 30 % s’il s’agit d’un bien mentionné au I du présent article, de la valeur d’origine du bien, hors frais financiers, au moment de la signature du contrat. Cette déduction est répartie prorata temporis sur la durée normale d’utilisation du bien à compter de l’entrée en location.

« Si l’entreprise crédit-preneuse ou locataire acquiert le bien et en remplit les conditions, elle peut continuer à appliquer la déduction. En cas de cession ou de cessation du contrat de crédit-bail ou de location avec ou sans option d’achat ou de cession du bien, la déduction n’est acquise à l’entreprise qu’à hauteur des montants déjà déduits du résultat à la date de la cession ou de la cessation, qui sont calculés prorata temporis.

« L’entreprise qui donne le bien en crédit-bail ou en location avec ou sans option d’achat peut pratiquer la déduction mentionnée au même I, sous réserve du respect des conditions suivantes :

« 1° Le locataire ou le crédit-preneur renonce à cette même déduction ;

« 2° 80 % au moins de l’avantage en impôt procuré par la déduction pratiquée en application du présent article est rétrocédé à l’entreprise locataire ou crédit-preneuse sous forme de diminution de loyers. »

II. – Le présent article entre en vigueur à une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de trois mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer ce dispositif législatif comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à inciter les compagnies aériennes à accélérer le renouvellement de leur flotte en optant pour des avions qui permettent une réduction significative des émissions de CO2 par rapport aux aéronefs qu’ils remplacent. Il fixe à 30 % le taux de suramortissement pour les avions neufs qui seront acquis par les compagnies aériennes entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2028 afin de remplacer des aéronefs moins performants sur le plan environnemental, à la condition que les avions nouveaux permettent une réduction d’au moins 15 % des émissions de dioxyde de carbone par rapport aux seconds. Les nouveaux appareils permettront également une réduction de l’empreinte sonore de 30% en moyenne.

Pour que le dispositif soit pleinement efficace, l’amendement prévoit la rétrocession de l’avantage fiscal au locataire ou crédit-preneur à l’instar du dispositif de financement similaire dans le secteur maritime. Cet amendement s’inscrit dans la lignée du dispositif que le Sénat a déjà adopté à deux reprises lors des PLF pour 2023 et pour 24.

Il poursuit les conclusions émises par la Mission d’information sur le développement d'une filière de biocarburants, carburants synthétiques durables et hydrogène vert dans son rapport publié mois de juillet 2023. Parmi les différents axes proposés pour accélérer la décarbonation du secteur des transports, le deuxième invitait l’État à « Faire des choix d’accompagnement industriel, économique et social » en soutenant le développement des filières.

À ce titre, cet amendement est une proposition concrète se basant sur la recommandation n°17 dudit rapport proposée par le rapporteur de cette mission Vincent CAPO-CANELLAS qui vise à inciter les compagnies aériennes à accélérer le renouvellement de leur flotte par un soutien complet en créant un dispositif de suramortissement à l’adaptation et au renouvellement des aéronefs ainsi qu’aux infrastructures d’avitaillement aéroportuaires, dès le prochain projet de loi de finances.

En effet, les objectifs de décarbonation du transport aérien visant la zéro émission nette d’ici 2050 sont désormais clairs et partagés par l’ensemble du secteur. Ils ne seront rendus possible que par un renouvellement des flottes d’aéronefs et l’incorporation de biocarburants durables d’aviation (SAF).

La décarbonation de l’économie constitue un enjeu majeur, d’une part pour lutter contre les dérèglements climatiques et atteindre les objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050 et de réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 (fixés par la France et l’UE).

La mission s’est mise d’accord sur le fait que la France doit se doter d’une stratégie volontariste articulée autour d’un triptyque : « impulser, accompagner, simplifier » en matière de développement des filières de biocarburants, de carburants synthétiques durables et d’hydrogène vert, mais aussi de renouvellement de ses flottes les plus anciennes très gourmandes en carburants et bien plus émettrices en gaz à effet de serre que les nouvelles générations.

L’entrée en vigueur du dispositif est subordonnée à la validation de celui-ci par la Commission européenne au regard du régime des aides d’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1616 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE, BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, M. GRAND, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. CHEVALIER, HOUPERT, LONGEOT et PELLEVAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 9


Après l'article 9

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 19° bis de l’article 81 du code général des impôts, il est inséré un 19° … ainsi rédigé :

« 19° …. L’avantage résultant de la contribution de l’employeur à la location de véhicules électriques, hybrides, hybrides rechargeables ou fonctionnant à l’hydrogène par les salariés, conformément à l’article L. 3261-2 du code du travail. »

II. – À l’article L. 3261-2 du code du travail, après le mot : « personnes », sont insérés les mots : « , de la location de véhicules électriques, hybrides, hybrides rechargeables ou fonctionnant à l’hydrogène, ».

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La Loi d’Orientation des mobilités a instauré le « Forfait mobilités durables » qui permet à l’employeur de prendre en charge tout ou partie des frais engagés par ses salariés se déplaçant à vélo, faisant du covoiturage ou utilisant des mobilités douces pour se rendre au travail.

Cependant, la location de véhicules propres par les salariés en est aujourd’hui exclue. Si l’objectif du forfait est d’encourager les salariés à utiliser des modes de transports plus propres et moins coûteux pour se rendre à leur travail, de nombreux freins à sa mise en place persistent, empêchant une réelle prise en main du dispositif par les entreprises.

Cet amendement propose d’inclure les services de location de véhicules propres dans le dispositif du forfait mobilités durables.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 9.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-38 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, M. BONHOMME, Mme GUIDEZ, MM. LONGEOT, HENNO, MAUREY, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, PILLEFER, CHASSEING, KLINGER, HINGRAY et Jean-Michel ARNAUD, Mmes PERROT et SAINT-PÉ, M. CAMBIER, Mme BILLON, MM. Pascal MARTIN, BRAULT et CADEC, Mme Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'augmentation de TVA de 5,5% à 20% prévue au 1er janvier 2025 sur l'installation des chaudières susceptibles d'utiliser des combustibles fossiles.

Cette hausse brutale de TVA aura des conséquences majeures sur le pouvoir d'achat des ménages. Pour une installation moyenne de 5000€, le surcoût s'élèvera à 725€, une somme considérable particulièrement pour les foyers modestes. Près de 300 000 ménages installent ce type d'équipement chaque année, souvent contraints par une panne nécessitant un remplacement urgent.

Cette mesure s'avère particulièrement problématique pour plusieurs raisons :

Impact social disproportionné :

Les ménages modestes seront les plus touchés, n'ayant souvent pas d'alternative en cas de panne

Les solutions alternatives (pompes à chaleur, etc.) sont 2 à 3 fois plus onéreuses

En logement collectif, les alternatives techniques sont quasi-inexistantes

Frein à la transition énergétique :

Cette hausse dissuadera les ménages de moderniser leurs équipements

Les nouvelles générations de chaudières permettent 20 à 40% d'économies d'énergie

Le maintien d'équipements anciens et moins performants augmentera les émissions de CO2

Surtransposition du droit européen :

La directive 2024/1275 exclut explicitement les technologies hybrides et celles compatibles avec les gaz verts

Le texte français va au-delà en incluant tout équipement "susceptible d'utiliser des combustibles fossiles"

Cette surtransposition crée une distorsion de concurrence avec nos voisins européens

Impact économique :

Risque de développement d'un marché parallèle préjudiciable aux entreprises françaises

Menace sur l'emploi dans la filière des professionnels du chauffage

Déstabilisation de toute une filière industrielle française

Cette mesure fiscale apparaît donc essentiellement punitive, en contradiction avec l'objectif affiché de ne pas alourdir l'imposition des classes modestes et moyennes. Elle s'éloigne significativement du taux de 10% initialement proposé par le gouvernement et risque de freiner la nécessaire modernisation du parc de chauffage français.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de supprimer l'article 10.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-221 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PELLEVAT, Mme GOY-CHAVENT, MM. BELIN, SAURY et Jean-Baptiste BLANC, Mme MALET, M. PANUNZI, Mme Pauline MARTIN, M. BRUYEN et Mme BELLUROT


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

L’article 10 vise à augmenter la TVA sur l’installation de chaudières, notamment les chaudières gaz très haute performance énergétique, de 5,5% à 20% au 1er janvier 2025. 
Cette mesure fiscale, d’une extrême brutalité, grèvera directement le pouvoir d’achat des particuliers dont près de 300 000 installent ce type d’équipement de chauffage chaque année. Concrètement, cette hausse de TVA représentera un surcoût de 725 euros pour un prix moyen d’installation de chaudière de 5000 euros, ce qui est considérable pour un ménage. 
Cette mesure impactera les consommateurs les plus modestes dont bon nombre se retrouvent sans moyen de chauffage à la suite d’une panne et n’ont donc pas le choix dans leur acte d’achat. D’autant plus que les autres technologies d’équipement sont encore bien plus onéreuses, de l’ordre de deux à trois fois plus chères, et peuvent être techniquement plus contraignantes à installer. De plus, les alternatives à la chaudière gaz individuelle en logement collectif sont quasi-inexistantes. 
Par ailleurs, cette mesure freinera les consommateurs dans la nécessaire modernisation de leurs équipements vers de nouvelles générations à très haute performance énergétique pouvant réaliser 20 à 40% d’économie d’énergie, au détriment de la diminution des factures énergétiques et de celle des émissions de gaz à effet de serre. 
Cette mesure fiscale apparaît donc essentiellement punitive, loin de l’objectif de ne pas alourdir l’imposition des classes modestes et moyennes, et du taux de 10% proposé par le gouvernement il y a quelques mois.
Enfin, cette mesure constitue une surtransposition manifeste du droit européen en intégrant tout type d’équipement « susceptible d’utiliser des combustibles fossiles » en contradiction avec la directive 2024/1275 qui prévoit l’exclusion du dispositif des technologies hybrides ou pouvant utiliser du gaz vert. 
Pour toutes ces raisons, il est proposé d’abroger l’article 10.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-563

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. HOCHART


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Le Gouvernement, par cette disposition, participe de nouveau à l'instauration d'une écologie punitive qui pèse en premier lieu sur les classes moyennes et modestes. En outre, remplacer une chaudière au fioul par une chaudière à gaz est vertueux en matière d'émission de gaz à effet de serre, et a longtemps été encouragé par l'Etat.

L’exclusion de la fourniture et de l’installation de chaudières fossiles des taux réduits de TVA (5.5 % et 10 %) va impacter, en premier lieu, ceux qui n’ont pas les moyens financiers d’installer des chaudières plus écologiques. Ceux-ci seront désormais soumis au taux de TVA habituel de 20 %. Sachant qu’une chaudière à gaz coûte plusieurs milliers d’euros (achat ; installation ; entretien), la facture risque d’être élevée pour les ménages français n’ayant d’autre choix que d’opter pour ce modèle de chaudière, faute d’alternative financièrement abordable. En outre, de nombreux ménages ont des difficultés à se chauffer. L'article du Gouvernement va aggraver cette situation.

Le Gouvernement, dans sa perpétuelle quête de nouvelles rentrées fiscales, essaie donc, sous couvert d’écologie, de faire les poches des ménages modestes.

Il est désolant de voir le Gouvernement prendre la voie de l’écologie punitive, main dans la main avec Bruxelles, et punir fiscalement les Français

L’amendement proposé vise à supprimer cet article scandaleux qui ne fait que renforcer la fiscalité sur les particuliers.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-874 rect. quinquies

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Vincent LOUAULT, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, CHEVALIER, GRAND et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à revenir sur une mesure injuste socialement et qui représenterait un mauvais signal en matière d'économie d'énergie à savoir l'article 10 de ce PLF qui prévoit une hausse brutale de la TVA sur l'installation de chaudières, notamment les chaudières à gaz très haute performance énergétique, la faisant passer de 5,5 à 20 % et ce dès le 1er janvier 2025.

Une telle hausse va encore impacter des particuliers dont le pouvoir d'achat ne cesse de baisser et décourager à une telle installation les quelques 300 000 d'entre eux qui installent ce type de chaudière chaque année. Le ralentissement de ces installations plus modernes et donc moins énergivores est en outre un mauvais signal en termes d'économies énergétiques. 

Enfin, cette mesure semble être une surtransposition manifeste du droit européen puisqu'elle tout type d'équipement "susceptible d'utiliser des combustibles fossiles" - en contradiction avec la directive 2024 / 1275 qui prévoit l'exclusion du dispositif des technologies hybrides ou pouvant utiliser du gaz vert. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1558

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Cet article exclut du bénéfice du taux réduit de TVA les travaux comprenant la fourniture ou l’installation, en tout ou partie, d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles. Il transpose différentes dispositions de la  directive (UE) 2024/1275 du Parlement européen et du Conseil du 24 avril 2024 sur la performance énergétique des bâtiments. Si nous remettons pas en cause les objectifs de la directive et la nécessité de sortir des énergies fossiles, il n'en demeure pas moins que dans un contexte de pouvoir d’achat dégradé cette mesure risque de renforcer le sentiment "d'une écologie dite punitive" et surtout risque  d' empêcher les ménages les plus modestes d’investir pour changer leur chaudière à fioul ou pour changer leur  chaudière à gaz.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1632 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, MM. CHAILLOU et Patrice JOLY, Mme DANIEL, MM. BOURGI, MICHAU, TEMAL et PLA, Mme BÉLIM, M. BOUAD, Mmes MONIER et ESPAGNAC et M. ZIANE


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

L’article 10 vise à augmenter la TVA sur l’installation de chaudières, notamment les chaudières gaz très haute performance énergétique, de 5,5% à 20% au 1er janvier 2025.

Cette mesure fiscale, d’une extrême brutalité, grèvera directement le pouvoir d’achat des particuliers dont près de 300 000 installent ce type d’équipement de chauffage chaque année. Concrètement, cette hausse de TVA représentera un surcoût de 725 euros pour un prix moyen d’installation de chaudière de 5000 euros, ce qui est considérable pour un ménage.

Cette mesure impactera les consommateurs les plus modestes dont bon nombre se retrouvent sans moyen de chauffage à la suite d’une panne et n’ont donc pas le choix dans leur acte d’achat. D’autant plus que les autres technologies d’équipement sont encore bien plus onéreuses, de l’ordre de deux à trois fois plus chères, et peuvent être techniquement plus contraignantes à installer. De plus, les alternatives à la chaudière gaz individuelle en logement collectif sont quasi-inexistantes.

Par ailleurs, cette mesure freinera les consommateurs dans la nécessaire modernisation de leurs équipements vers de nouvelles générations à très haute performance énergétique pouvant réaliser 20 à 40% d’économie d’énergie, au détriment de la diminution des factures énergétiques et de celle des émissions de gaz à effet de serre.

Cette mesure fiscale apparaît donc essentiellement punitive, loin de l’objectif de ne pas alourdir l’imposition des classes modestes et moyennes, et du taux de 10% proposé par le gouvernement il y a quelques mois.

Enfin, cette mesure constitue une surtransposition manifeste du droit européen en intégrant tout type d’équipement « susceptible d’utiliser des combustibles fossiles » en contradiction avec la directive 2024/1275 qui prévoit l’exclusion du dispositif des technologies hybrides ou pouvant utiliser du gaz vert.

Pour toutes ces raisons, il est proposé d’abroger l’article 10.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1887 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MASSET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 10


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’article 10 qui vise à augmenter la TVA sur l’installation de chaudières, notamment les chaudières gaz très haute performance énergétique, de 5,5% à 20% au 1er janvier 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1728 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE 10


I.- Après l’alinéa 3, insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Après le premier alinéa du B de l’article 278-0 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les équipements produisant la chaleur distribuée par réseaux à partir de ces sources d’énergie, l’électricité utilisée pour leur fonctionnement est prise en compte pour le calcul du seuil de 50% si elle est produite à partir d’énergies renouvelables telles que définies à l’article L. 211-2 du code de l’énergie et situés sur le territoire de la même collectivité territoriale, d’un établissement de coopération intercommunale auquel elle appartient ou d’une collectivité qui la jouxte immédiatement ; » 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de prendre en compte l’électricité renouvelable utilisée par les réseaux de chaleur vertueux dans les modalités de calcul du taux d’énergies renouvelables et de récupération donnant droit au taux réduit de TVA. 

Concrètement, il vise à encourager les collectivités et les opérateurs qui exploitent les réseaux de chaleur vertueux à verdir, en plus de la chaleur, l’électricité qui est utilisée pour faire fonctionner ces réseaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1299 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme SAINT-PÉ, MM. CHAUVET, Stéphane DEMILLY, DHERSIN, DUFFOURG et FARGEOT, Mme GACQUERRE, M. HENNO, Mme HOUSSEAU, MM. LEVI, LONGEOT et PARIGI et Mmes PERROT et SOLLOGOUB


ARTICLE 10


I. – Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au même premier alinéa du B de l’article 278-0 bis, après les mots : « distribués par réseaux, », sont insérés les mots : « les abonnements, l’accise sur l’électricité et la consommation relatifs aux livraisons d’électricité utilisée pour la production de chaleur ou de froid géothermique, ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à soutenir le développement de l’ensemble des modalités de production de chaleur et de froid géothermiques, en appliquant un taux de réduit de TVA de 5,5% à l’ensemble des composantes de la fourniture d’électricité, à savoir l’abonnement et contribution tarifaire d'acheminement (CTA), qui bénéficient déjà d’un taux de 5,5%, et l’accise sur l’électricité et la quantité d’électricité consommée, auxquelles s’appliquant au taux de 20%.

Si la géothermie est aujourd’hui bien identifiée comme un levier incontournable de la transition énergétique, elle est encore largement sous-utilisée. A ce jour, les solutions géothermiques ne représentent que 1% de la consommation finale de chaleur (environ 6 TWh de chaleur renouvelable géothermique) et 5% de l’énergie entrante des réseaux de chaleur (environ 2 TWh) en France métropolitaine, tandis que la stratégie française de transition énergétique prévoit de multiplier par 3 à 4 la production de chaleur géothermique d’ici 2035.  

Le coût de l’électricité nécessaire au fonctionnement des installations géothermiques représente une part non négligeable des coûts d’exploitation. Cette réduction du taux de TVA permettra de renforcer la compétitivité de la solution géothermie et d’accompagner ainsi l’essor de la filière en France, absolument indispensable pour poursuivre la décarbonation des usages grâce à une énergie locale, renouvelable et disponible en continu.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1300 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme SAINT-PÉ, MM. CHAUVET, Stéphane DEMILLY, DUFFOURG et FARGEOT, Mme GACQUERRE, M. HENNO, Mme HOUSSEAU, MM. LEVI, LONGEOT et PARIGI et Mmes PERROT et SOLLOGOUB


ARTICLE 10


I. – Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au premier alinéa du B de l’article 278-0 bis, après les mots : «  distribués par réseaux, », sont insérés les mots : « les abonnements relatifs aux livraisons d’électricité utilisée pour la production de chaleur ou de froid géothermique, ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à soutenir le développement de l’ensemble des modalités de production de chaleur et de froid géothermiques, en maintenant le taux de réduit de TVA de 5,5% applicable aux abonnements relatifs aux livraisons d'électricité lorsque celle-ci est utilisée pour la production de chaleur ou de froid géothermique.

Si la géothermie est aujourd’hui bien identifiée comme un levier incontournable de la transition énergétique, elle est encore largement sous-utilisée. A ce jour, les solutions géothermiques ne représentent que 1% de la consommation finale de chaleur (environ 6 TWh de chaleur renouvelable géothermique) et 5% de l’énergie entrante des réseaux de chaleur (environ 2 TWh) en France métropolitaine, tandis que la stratégie française de transition énergétique prévoit de multiplier par 3 à 4 la production de chaleur géothermique d’ici 2035. 

Le coût de l’électricité nécessaire au fonctionnement des installations géothermiques représente une part non négligeable des coûts d’exploitation. Ce maintien du taux de TVA permettra de renforcer la compétitivité de la solution géothermie et d’accompagner ainsi l’essor de la filière en France, absolument indispensable pour poursuivre la décarbonation des usages grâce à une énergie locale, renouvelable et disponible en continu.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1294 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, LONGEOT, Jean-Baptiste BLANC, BELIN et DELCROS


ARTICLE 10


I. – Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Au même premier alinéa du B de l’article 278-0 bis, après les mots : « distribués par réseaux, ainsi que », sont insérés les mots : « la livraison de gaz naturel lorsqu’il est composé d’au moins 50 % de biogaz au sens de l’article L. 211-2 du code de l’énergie et produit de matières premières énumérées dans la liste figurant à l’annexe IX, partie A, de la directive (UE) 2018/2001 du Parlement européen et du Conseil, et ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La fiscalité énergétique doit inciter les comportements vertueux et réduire la facture des consommateurs engagés dans la transition énergétique.

Actuellement, la fiscalité ne distingue pas le biogaz du gaz naturel, ne tenant pas compte des bénéfices environnementaux de cette énergie locale largement décarbonée ni de ses externalités positives (création d'emplois non délocalisables, revenus complémentaires pour les exploitants agricoles). 

L’objectif de cette proposition est d’instituer, conformément aux dernières discussions prises dans le cadre européen et de la révision de Directive TVA, une TVA réduite à 5,5% pour les offres de gaz contenant majoritairement du biogaz. Cette mesure fiscale permettrait de démocratiser les offres de gaz vert contenant 50% de gaz vert à un positionnement prix équivalent à celui d’une offre de gaz naturel.

En France, depuis 2006, les réseaux de chaleur bénéficient déjà d’un taux de TVA réduit à 5,5% dès lors que la fourniture de chaleur est produite au moins à 50% à partir d’énergies renouvelables et de récupération (article 278-0 bis du code général des impôts). En Europe, la Directive TVA 2022/542 du Conseil du 5 avril 2022 d’avril 2022 autorise désormais les États Membres à appliquer une TVA réduite pour les livraisons de biogaz. En conséquence, la mention à l’annexe IX A de RED dans la présente proposition d’amendement est une condition mentionnée dans la directive TVA pour permettre aux Etats d’instaurer une TVA réduite.

Une telle mesure:

- sera favorable aux consommateurs et permettra d’inciter les clients à opter pour des offres vertes, qui sont les plus coûteuses sur le marché.

- ne bouleverserait pas l’équilibre des recettes fiscales de l’Etat. En effet, en application de la Directive TVA, le taux réduit de 5,5 % sur le gaz naturel devra être supprimé au plus tard le 1er janvier 2030, ce qui devrait procurer des recettes supplémentaires pour l’État de l’ordre de 500 M€ (d’après le rapport de la Cour des comptes de février 2023).

Par ailleurs, la mesure serait partiellement financée par un accroissement de recette fiscale liée à l’application du régime des CPB qui aura pour effet mécanique d'augmenter l'assiette de la TVA sur la fourniture de gaz pour les bâtiments, et donc d'augmenter les recettes de TVA pour l'Etat.

En résumé, l’amendement vise à mettre en cohérence la fiscalité énergétique avec les objectifs environnementaux et sociétaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-579 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. KERN, LONGEOT, KLINGER et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. MENONVILLE, Mme SAINT-PÉ, M. CAMBIER, Mme SOLLOGOUB, MM. WATTEBLED, de NICOLAY, CHEVALIER et CANÉVET, Mmes HERZOG, DURANTON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LEVI, Mme ANTOINE, M. FARGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE 10


Après l’alinéa 3

I. – Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au même premier alinéa du B de l’article 278-0 bis, après les mots : « distribués par réseaux, ainsi que » sont insérés les mots : « la fourniture de bioGNV, c’est-à-dire de gaz naturel pour véhicules issu du traitement du biogaz par méthanisation de déchets organiques, et »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre l’application du taux de TVA réduite à 5,5% pour la fourniture de BioGNV. Il existe des taux de TVA réduits à 5,5% dans le Code général des impôts pour plusieurs types d’énergies dont le gaz naturel combustible, distribués par réseaux mais aussi comme certains abonnements relatifs aux livraisons d'électricité d'une certaine puissance, d'énergie calorifique ainsi que la fourniture de chaleur lorsqu'elle est produite au moins à 50 % à partir de la biomasse, de la géothermie, de l'énergie solaire thermique, des déchets et d'énergie de récupération.

Or, des technologies récentes permettent de commercialiser du biogaz hors réseau électrique comme gazier, soit sous forme de BioGNL (liquide) soit sous forme de BioGNC (comprimé) qui peuvent notamment servir de biocarburant (BioGNV). Remplacer l’essence et le diesel par du bioGNV permet de réduire de 85% les émissions de CO2 pour la mobilité tout en s’appuyant sur des technologies disponibles et peu onéreuses.

En effet, de nouveaux acteurs économiques souhaitent valoriser un gisement aujourd’hui délaissé de 15 000 exploitations agricoles trop petites ou trop loin des réseaux pour injecter le biogaz produit à partir de biomasse agricole. Il faut dores et déjà préparer l'avenir, car le potentiel de ce gisement aujourd'hui inexploité est significatif (à terme 45 TWh/an de biométhane), comme l'est le volume de CO2 biogénique qui pourrait être ainsi capté ( 5,5 Mt tonnes de CO2 /an). La valorisation de la biomasse agricole en biométhane dynamiserait l’économie locale de nos territoires et renforcerait l’indépendance énergétique de notre pays et de nos agriculteurs, le tout avec un bilan carbone neutre. Le BioGNV peut devenir un pilier de l’économie locale pour atteindre les objectifs de neutralité carbone que la France s’est fixés pour 2050 à partir du cadre européen, tout en soutenant financièrement ses agriculteurs. Étendre l’application du taux réduit de la TVA à 5,5% au biométhane et injecté et non injecté est indispensable pour permettre leur développement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1295 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, Jean-Baptiste BLANC et BELIN


ARTICLE 10


Après l’alinéa 3

I. – Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Au même premier alinéa du B de l’article 278-0 bis, après les mots : « distribués par réseaux, ainsi que » sont insérés les mots : « la fourniture de bioGNV, c’est-à-dire de gaz naturel pour véhicules issu du traitement du biogaz par méthanisation de déchets organiques, et »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre l’application du taux de TVA réduite à 5,5% pour la fourniture de BioGNV. Il existe des taux de TVA réduits à 5,5% dans le Code général des impôts pour plusieurs types d’énergies dont le gaz naturel combustible, distribués par réseaux mais aussi comme certains abonnements relatifs aux livraisons d'électricité d'une certaine puissance, d'énergie calorifique ainsi que la fourniture de chaleur lorsqu'elle est produite au moins à 50 % à partir de la biomasse, de la géothermie, de l'énergie solaire thermique, des déchets et d'énergie de récupération.

Or, des technologies récentes permettent de commercialiser du biogaz hors réseau électrique comme gazier, soit sous forme de BioGNL (liquide) soit sous forme de BioGNC (comprimé) qui peuvent notamment servir de biocarburant (BioGNV). Remplacer l’essence et le diesel par du bioGNV permet de réduire de 85% les émissions de CO2 pour la mobilité tout en s’appuyant sur des technologies disponibles et peu onéreuses.

En effet, de nouveaux acteurs économiques souhaitent valoriser un gisement aujourd’hui délaissé de 15 000 exploitations agricoles trop petites ou trop loin des réseaux pour injecter le biogaz produit à partir de biomasse agricole. Il faut dores et déjà préparer l'avenir, car le potentiel de ce gisement aujourd'hui inexploité est significatif (à terme 45 TWh/an de biométhane), comme l'est le volume de CO2 biogénique qui pourrait être ainsi capté ( 5,5 Mt tonnes de CO2 /an). La valorisation de la biomasse agricole en biométhane dynamiserait l’économie locale de nos territoires et renforcerait l’indépendance énergétique de notre pays et de nos agriculteurs, le tout avec un bilan carbone neutre. Le BioGNV peut devenir un pilier de l’économie locale pour atteindre les objectifs de neutralité carbone que la France s’est fixés pour 2050 à partir du cadre européen, tout en soutenant financièrement ses agriculteurs. Étendre l’application du taux réduit de la TVA à 5,5% au biométhane et injecté et non injecté est indispensable pour permettre leur développement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1351

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 10


I. – À la fin de l'alinéa 3

Remplacer les mots :

ou d’un processus dont l’objet n’est pas la production de chaleur 

par les mots :

, des déchets et d’énergie de récupération 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'article 10 du présent projet de loi de finances a pour objet de mettre en conformité - avec les évolutions du droit de l’Union européenne - le champ d’application du taux réduit de TVA applicable à la livraison de chaleur et de froid dans les réseaux alimentés par au moins 50% d’énergies renouvelables et de récupération. C’est à ce titre qu’il propose d’inclure de manière explicite l’énergie ambiante parmi les sources d’énergie éligibles au taux réduit de TVA.

 Cependant, la clarification proposée est effectuée par l’intermédiaire d’une référence à un article du code de l’énergie qui exclut les déchets et les énergies de récupération du champ d’application de la TVA réduite. Or, les déchets et les énergies de récupération (chaleur fatale, data centers, valorisation énergétique des déchets, eaux usées ...) étaient jusqu’à présent bien mentionnés dans la législation (européenne et française) en vigueur. Les exclure ne serait pas sans conséquence au regard de l’importance des énergies de récupération dans la décarbonation de la chaleur, et donc la réduction de l’importation d’énergies fossiles. Pour preuve, la valorisation énergétique des déchets, pour ne citer qu’elle, est aujourd’hui la première source de production de chaleur vertueuse.

 Concrètement, les dispositions ainsi proposées viendraient donc renchérir très largement le coût de l’énergie vertueuse que les hôpitaux, les lycées, les bâtiments des collectivités, ou encore le parc social utilisent pour se chauffer. Une telle mesure serait ainsi un contresens en matière de pouvoir d’achat, en plus d’être un contresens écologique. Elle est par ailleurs totalement contradictoire avec la stratégie énergie-climat présentée fin 2023, qui entend justement, comme tous les parlementaires sur tous les bancs, développer très largement la distribution de chaleur produite à partir des énergies de récupération.

 Le présent amendement, issu de discussions avec la FEDENE, entend ainsi garantir dans la loi le maintien de l’éligibilité des énergies de récupération dans le champ d’application du taux réduit de TVA pour la chaleur distribuée dans des réseaux vertueux.

 Le coût de cette mesure est nul pour l’État, puisque les énergies de récupération sont d’ores et déjà éligibles audit taux réduit.

 Cet amendement a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1726 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE 10


I.- Alinéa 3

Remplacer les mots :

ou d’un processus dont l’objet n’est pas la production de chaleur

par les mots :

, des déchets et d'énergie de récupération

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Maintien de l’éligibilité des énergies de récupération dans le champ d’application du taux réduit de TVA pour la chaleur distribuée dans des réseaux vertueux 

Le présent article a pour objet de mettre en conformité - avec les évolutions du droit de l’Union européenne - le champ d’application du taux réduit de TVA applicable à la livraison de chaleur et de froid dans les réseaux alimentés par au moins 50% d’énergies renouvelables et de récupération.

C’est à ce titre qu’il propose d’inclure de manière explicite l’énergie ambiante parmi les sources d’énergie éligibles au taux réduit de TVA.

Cependant, la clarification proposée est effectuée par l’intermédiaire d’une référence à un article du code de l’énergie qui exclut les déchets et les énergies de récupération du champ d’application de la TVA réduite.

Or, les déchets et les énergies de récupération (chaleur fatale, data centers, valorisation énergétique des déchets, eaux usées ...) étaient jusqu’à présent bien mentionnés dans la législation (européenne et française) en vigueur.

Les exclure ne serait pas sans conséquence au regard de l’importance des énergies de récupération dans la décarbonation de la chaleur, et donc la réduction de l’importation d’énergies fossiles. Pour preuve, la valorisation énergétique des déchets, pour ne citer qu’elle, est aujourd’hui la première source à de production de chaleur vertueuse.

Concrètement, les dispositions ainsi proposées viendraient donc renchérir très largement le coût de l’énergie vertueuse que nos hôpitaux, nos lycées, les bâtiments de nos collectivités, ou encore le parc social utilisent pour se chauffer. 

Une telle mesure serait ainsi un contresens en matière de pouvoir d’achat, en plus d’être un contresens écologique.

Elle est par ailleurs totalement contradictoire avec la stratégie énergie-climat présentée fin 2023, qui entend justement, comme tous les parlementaires sur tous les bancs, développer très largement la distribution de chaleur produite à partir des énergies de récupération.

Le présent amendement entend ainsi garantir dans la loi le maintien de l’éligibilité des énergies de récupération dans le champ d’application du taux réduit de TVA pour la chaleur distribuée dans des réseaux vertueux.

Le coût de cette mesure est nul pour l’État, puisque les énergies de récupération sont d’ores et déjà éligibles audit taux réduit.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1959 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, PIEDNOIR et GENET, Mme DUMONT, M. BRUYEN, Mme MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, M. DUMOULIN, Mme EVREN et MM. SIDO et CUYPERS


ARTICLE 10


I. – À la fin de l'alinéa 3

Remplacer les mots :

ou d’un processus dont l’objet n’est pas la production de chaleur 

Par les mots :

, des déchets et d'énergie de récupération

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de garantir l’éligibilité des énergies de récupération, issues notamment de déchets, au taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5,5 %. Un dispositif proche a été adopté à l’Assemblée nationale avec l’avis de sagesse du Gouvernement.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1553 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PILLEFER et CAMBIER, Mme GUIDEZ, MM. Stéphane DEMILLY, HENNO, COURTIAL et FARGEOT, Mme HOUSSEAU, M. KERN et Mme ANTOINE


ARTICLE 10


I. - Alinéas 4 et 5

Supprimer ces alinéas. 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'article 10 vise à instaurer 2 dispositifs distincts : 

- D’une part, il définit le champ des énergies renouvelables, dont l’utilisation majoritaire dans un réseau de chaleur, et rend la livraison de cette dernière éligible au taux réduit de TVA de 5,5 %.  

- D'autre part, il exclut des taux de TVA préférentiels la fourniture et l’installation de chaudières recourant à des énergies fossiles.

Or, cette deuxième mesure ne tient pas compte des foyers modestes. Eux aussi ont des besoins en matière énergétique et si l’ensemble des français doit prendre part à la transition écologique, cela représente un cout encore trop élevé pour ces foyers.

En conséquence, le présent amendement prévoit le maintien de taux de TVA préférentiel pour la fourniture et l’installation de chaudières recourant à des énergies fossiles. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-251

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BONHOMME


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

« III bis. – Le taux mentionné au I du présent article ne s’applique pas aux prestations de rénovation énergétique comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté susmentionné au II du présent article. »

II. – Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots :

, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté mentionné au II de l’article 278-0 bis A

III. – Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

 « Par exception, le taux réduit de 10 % s’applique à la fourniture ou l’installation de chaudières individuelles ou collectives à très haute performance énergétique susceptibles d’utiliser des combustibles fossiles gazeux. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I, II et III, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 10 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit de porter le taux de TVA réduit de 5,5 % et/ou 10%, à 20 % pour l’achat et l’installation des chaudières à gaz.

La suppression de la TVA réduite dont bénéficient les chaudières à très haute performance énergétique mettrait à mal le pouvoir d’achat des ménages, la préservation de l’environnement, la compétitivité des industriels franco-européens et le secteur du bâtiment. En effet, ces équipements robustes et performants sont accessibles financièrement, même sans subvention publique, totalement compatibles avec les gaz verts et produits en France et en Europe.

Or, alors que les ménages modestes sont déjà contraints par des limitations techniques ou financières pour basculer sur un autre équipement, cette hausse de la fiscalité les pénaliserait en premier lieu. Ils seraient en effet dans l’incapacité d’assumer ces coûts supplémentaires - sans compter l’augmentation des factures d’énergie des ménages – les contraignant à retourner vers des solutions moins performantes, voire à ne pas remplacer leurs équipements.

Cette suppression ferait aussi peser un risque de développement du travail non déclaré avec des conséquences sur la sécurité des installations soumises à un certificat de conformité obligatoire

Cette situation serait d’autant plus préjudiciable que le changement d’une ancienne chaudière gaz par une chaudière gaz THPE, avec une régulation programmable, permet de réduire immédiatement d’au moins 30 % la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

Une telle évolution du taux de TVA, en freinant les projets de remplacement des chaudières, aggraverait du même coup la crise que traverse le secteur du bâtiment. En outre, elle mettrait à mal les objectifs climatiques nationaux, alors que la rénovation énergétique des bâtiments constitue un levier essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie.  Le gaz vert est une réalité : GRDF a démontré que le gisement de biogaz était suffisant pour permettre le verdissement intégral du gaz à échéance 2050, en conformité avec l’objectif de neutralité carbone de la France à cette date.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de limiter la hausse de la TVA à 10% pour la fourniture et l’installation de chaudières THPE gaz qui s’inscrivent dans les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur des locaux à usage d'habitation, mentionnés à l’Article 279-0 bis.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-311 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. HAYE, Mmes de LA PROVÔTÉ, BILLON et JACQUEMET et M. COURTIAL


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

« III bis. – Le taux mentionné au I du présent article ne s’applique pas aux prestations de rénovation énergétique comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté susmentionné au II du présent article. »

II. – Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots :

, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté mentionné au II de l’article 278-0 bis A

III. – Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

 « Par exception, le taux réduit de 10 % s’applique à la fourniture ou l’installation de chaudières individuelles ou collectives à très haute performance énergétique susceptibles d’utiliser des combustibles fossiles gazeux. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I, II et III, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 10 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit de porter le taux de TVA réduit de 5,5 % et/ou 10%, à 20 % pour l’achat et l’installation des chaudières à gaz.

La suppression de la TVA réduite dont bénéficient les chaudières à très haute performance énergétique mettrait à mal le pouvoir d’achat des ménages, la préservation de l’environnement, la compétitivité des industriels franco-européens et le secteur du bâtiment. En effet, ces équipements robustes et performants sont accessibles financièrement, même sans subvention publique, totalement compatibles avec les gaz verts et produits en France et en Europe.

Or, alors que les ménages modestes sont déjà contraints par des limitations techniques ou financières pour basculer sur un autre équipement, cette hausse de la fiscalité les pénaliserait en premier lieu. Ils seraient en effet dans l’incapacité d’assumer ces coûts supplémentaires - sans compter l’augmentation des factures d’énergie des ménages – les contraignant à retourner vers des solutions moins performantes, voire à ne pas remplacer leurs équipements.

Cette suppression ferait aussi peser un risque de développement du travail non déclaré avec des conséquences sur la sécurité des installations soumises à un certificat de conformité obligatoire

Cette situation serait d’autant plus préjudiciable que le changement d’une ancienne chaudière gaz par une chaudière gaz THPE, avec une régulation programmable, permet de réduire immédiatement d’au moins 30 % la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

Une telle évolution du taux de TVA, en freinant les projets de remplacement des chaudières, aggraverait du même coup la crise que traverse le secteur du bâtiment. En outre, elle mettrait à mal les objectifs climatiques nationaux, alors que la rénovation énergétique des bâtiments constitue un levier essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie.  Le gaz vert est une réalité : GRDF a démontré que le gisement de biogaz était suffisant pour permettre le verdissement intégral du gaz à échéance 2050, en conformité avec l’objectif de neutralité carbone de la France à cette date.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de limiter la hausse de la TVA à 10% pour la fourniture et l’installation de chaudières THPE gaz qui s’inscrivent dans les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur des locaux à usage d'habitation, mentionnés à l’Article 279-0 bis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-424 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

« III bis. – Le taux mentionné au I du présent article ne s’applique pas aux prestations de rénovation énergétique comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté susmentionné au II du présent article. »

II. – Alinéa 10

Compléter par cet alinéa les mots :

, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté mentionné au II de l’article 278-0 bis A

III. – Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Par exception, le taux réduit de 10 % s’applique à la fourniture ou l’installation de chaudières individuelles ou collectives à très haute performance énergétique susceptibles d’utiliser des combustibles fossiles gazeux. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I, II et III, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 10 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit de porter le taux de TVA réduit de 5,5 % et/ou 10%, à 20 % pour l’achat et l’installation des chaudières à gaz.

La suppression de la TVA réduite dont bénéficient les chaudières à très haute performance énergétique mettrait à mal le pouvoir d’achat des ménages, la préservation de l’environnement, la compétitivité des industriels franco-européens et le secteur du bâtiment. En effet, ces équipements robustes et performants sont accessibles financièrement, même sans subvention publique, totalement compatibles avec les gaz verts et produits en France et en Europe.

Or, alors que les ménages modestes sont déjà contraints par des limitations techniques ou financières pour basculer sur un autre équipement, cette hausse de la fiscalité les pénaliserait en premier lieu. Ils seraient en effet dans l’incapacité d’assumer ces coûts supplémentaires - sans compter l’augmentation des factures d’énergie des ménages – les contraignant à retourner vers des solutions moins performantes, voire à ne pas remplacer leurs équipements.

Cette suppression ferait aussi peser un risque de développement du travail non déclaré avec des conséquences sur la sécurité des installations soumises à un certificat de conformité obligatoire

Cette situation serait d’autant plus préjudiciable que le changement d’une ancienne chaudière gaz par une chaudière gaz THPE, avec une régulation programmable, permet de réduire immédiatement d’au moins 30 % la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

Une telle évolution du taux de TVA, en freinant les projets de remplacement des chaudières, aggraverait du même coup la crise que traverse le secteur du bâtiment. En outre, elle mettrait à mal les objectifs climatiques nationaux, alors que la rénovation énergétique des bâtiments constitue un levier essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie.  Le gaz vert est une réalité : GRDF a démontré que le gisement de biogaz était suffisant pour permettre le verdissement intégral du gaz à échéance 2050, en conformité avec l’objectif de neutralité carbone de la France à cette date.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de limiter la hausse de la TVA à 10% pour la fourniture et l’installation de chaudières THPE gaz qui s’inscrivent dans les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur des locaux à usage d'habitation, mentionnés à l’Article 279-0 bis.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1575 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PILLEFER, Mme GUIDEZ, MM. Stéphane DEMILLY et HENNO, Mme SAINT-PÉ, M. FARGEOT et Mme HOUSSEAU


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

« III bis. – Le taux mentionné au I du présent article ne s’applique pas aux prestations de rénovation énergétique comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté susmentionné au II du présent article. »

II. – Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots :

, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté mentionné au II de l’article 278-0 bis A

III. – Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

 « Par exception, le taux réduit de 10 % s’applique à la fourniture ou l’installation de chaudières individuelles ou collectives à très haute performance énergétique susceptibles d’utiliser des combustibles fossiles gazeux. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I, II et III, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à fixer à 10% le taux de TVA applicable à l'installation de chaudières à gaz à très haute performance énergétique afin de limiter l'impact sur les foyers les plus modestes.

À défaut de suppression de l'augmentation de TVA à 20%, il est proposé une voie médiane en abaissant de moitié le taux de TVA présenté dans cet article pour la fourniture et l’installation de chaudières à gaz à très haute performance énergétique qui s’inscrivent dans les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur des locaux à usage d'habitation, mentionnés à l’Article 279-0 bis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1653 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes SCHILLINGER et DURANTON, M. BUVAL, Mme CAZEBONNE, MM. IACOVELLI et LÉVRIER, Mme HAVET, M. BUIS et Mmes RAMIA et NADILLE


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

« III bis. – Le taux mentionné au I du présent article ne s’applique pas aux prestations de rénovation énergétique comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté susmentionné au II du présent article. »

II. – Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots :

, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté mentionné au II de l’article 278-0 bis A

III. – Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

 « Par exception, le taux réduit de 10 % s’applique à la fourniture ou l’installation de chaudières individuelles ou collectives à très haute performance énergétique susceptibles d’utiliser des combustibles fossiles gazeux. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 10 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit de porter le taux de TVA réduit de 5,5 % et/ou 10%, à 20 % pour l’achat et l’installation des chaudières à gaz.

La suppression de la TVA réduite dont bénéficient les chaudières à très haute performance énergétique mettrait à mal le pouvoir d’achat des ménages, la préservation de l’environnement, la compétitivité des industriels franco-européens et le secteur du bâtiment. En effet, ces équipements robustes et performants sont accessibles financièrement, même sans subvention publique, totalement compatibles avec les gaz verts et produits en France et en Europe.

Or, alors que les ménages modestes sont déjà contraints par des limitations techniques ou financières pour basculer sur un autre équipement, cette hausse de la fiscalité les pénaliserait en premier lieu. Ils seraient en effet dans l’incapacité d’assumer ces coûts supplémentaires - sans compter l’augmentation des factures d’énergie des ménages – les contraignant à retourner vers des solutions moins performantes, voire à ne pas remplacer leurs équipements.

Cette suppression ferait aussi peser un risque de développement du travail non déclaré avec des conséquences sur la sécurité des installations soumises à un certificat de conformité obligatoire

Cette situation serait d’autant plus préjudiciable que le changement d’une ancienne chaudière gaz par une chaudière gaz THPE, avec une régulation programmable, permet de réduire immédiatement d’au moins 30 % la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

Une telle évolution du taux de TVA, en freinant les projets de remplacement des chaudières, aggraverait du même coup la crise que traverse le secteur du bâtiment. En outre, elle mettrait à mal les objectifs climatiques nationaux, alors que la rénovation énergétique des bâtiments constitue un levier essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie.  Le gaz vert est une réalité : GRDF a démontré que le gisement de biogaz était suffisant pour permettre le verdissement intégral du gaz à échéance 2050, en conformité avec l’objectif de neutralité carbone de la France à cette date.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de limiter la hausse de la TVA à 10% pour la fourniture et l’installation de chaudières THPE gaz qui s’inscrivent dans les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur des locaux à usage d'habitation, mentionnés à l’Article 279-0 bis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1818 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. KLINGER, Mmes DREXLER et BELRHITI et M. BOUCHET


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Rédiger ainsi cet alinéa :

« III bis. – Le taux mentionné au I du présent article ne s’applique pas aux prestations de rénovation énergétique comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté susmentionné au II du présent article. »

II. – Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots :

, excepté les cas où il s’agit d’une énergie d’appoint aux équipements visés par l’arrêté mentionné au II de l’article 278-0 bis A

III. – Après l’alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

 « Par exception, le taux réduit de 10 % s’applique à la fourniture ou l’installation de chaudières individuelles ou collectives à très haute performance énergétique susceptibles d’utiliser des combustibles fossiles gazeux. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

L’article 10 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit de porter le taux de TVA réduit de 5,5 % et/ou 10%, à 20 % pour l’achat et l’installation des chaudières à gaz.

La suppression de la TVA réduite dont bénéficient les chaudières à très haute performance énergétique mettrait à mal le pouvoir d’achat des ménages, la préservation de l’environnement, la compétitivité des industriels franco-européens et le secteur du bâtiment. En effet, ces équipements robustes et performants sont accessibles financièrement, même sans subvention publique, totalement compatibles avec les gaz verts et produits en France et en Europe.

Or, alors que les ménages modestes sont déjà contraints par des limitations techniques ou financières pour basculer sur un autre équipement, cette hausse de la fiscalité les pénaliserait en premier lieu. Ils seraient en effet dans l’incapacité d’assumer ces coûts supplémentaires - sans compter l’augmentation des factures d’énergie des ménages – les contraignant à retourner vers des solutions moins performantes, voire à ne pas remplacer leurs équipements.

Cette suppression ferait aussi peser un risque de développement du travail non déclaré avec des conséquences sur la sécurité des installations soumises à un certificat de conformité obligatoire.

Cette situation serait d’autant plus préjudiciable que le changement d’une ancienne chaudière gaz par une chaudière gaz THPE, avec une régulation programmable, permet de réduire immédiatement d’au moins 30 % la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

Une telle évolution du taux de TVA, en freinant les projets de remplacement des chaudières, aggraverait du même coup la crise que traverse le secteur du bâtiment. En outre, elle mettrait à mal les objectifs climatiques nationaux, alors que la rénovation énergétique des bâtiments constitue un levier essentiel pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les consommations d’énergie.  Le gaz vert est une réalité : GRDF a démontré que le gisement de biogaz était suffisant pour permettre le verdissement intégral du gaz à échéance 2050, en conformité avec l’objectif de neutralité carbone de la France à cette date.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de limiter la hausse de la TVA à 10% pour la fourniture et l’installation de chaudières THPE gaz qui s’inscrivent dans les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur des locaux à usage d'habitation, mentionnés à l’Article 279-0 bis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-279 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. ANGLARS, MANDELLI, BRUYEN, PAUL, GENET et BAS, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. Jean-Baptiste BLANC et GUERET, Mmes DREXLER, BELRHITI et DUMONT, MM. BELIN, REYNAUD et Daniel LAURENT, Mme MICOULEAU et MM. PANUNZI et SOL


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Remplacer la référence :

278

par la référence :

279

et les mots :

susceptible d’utiliser des combustibles fossiles

par les mots :

autonome utilisant des combustibles fossiles

II. – Alinéas 6 à 10

Supprimer ces alinéas.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à intégrer pleinement le rôle du biométhane dans la décarbonation des systèmes de chauffage.

L’article 10, tel que proposé, exclut la fourniture et l’installation de chaudières utilisant des énergies fossiles pour répondre à un objectif de décarbonation. Cependant, cette approche méconnaît la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments, qui autorise la combustion sur site d’énergies renouvelables, telles que le biométhane, et n’exclut des aides que les chaudières fonctionnant exclusivement avec des énergies fossiles, utilisées comme chauffage principal. Les solutions hybrides restent explicitement éligibles aux aides, tandis que la transition vers des systèmes sans combustibles fossiles est prévue de manière progressive, avec un objectif de zéro émission fixé à 2050.

Les scénarios prospectifs français (SNBC, ADEME, RTE, Negawatt) confirment qu’un parc résiduel de chaudières devra être alimenté à 100 % en combustibles non fossiles d’ici 2050. Ainsi, il est essentiel de prévoir une transition progressive pour ces équipements, notamment pour les logements sans alternative efficace, afin qu’ils soient progressivement alimentés en gaz renouvelable.

En parallèle, le dispositif des certificats de production de biométhane (CPB), finalisé en juillet 2024, garantit une intégration progressive des gaz renouvelables dans les bâtiments, en conformité avec la directive. De plus, la formulation actuelle de l’article (« susceptible de ») introduit une ambiguïté qui pourrait exclure des solutions de chauffage partiellement décarbonées, comme les pompes à chaleur ou les réseaux de chaleur. Une telle approche manquerait de flexibilité pour ajuster les dispositifs aux contraintes énergétiques futures.

Ce présent amendement propose donc de maintenir une approche équilibrée, permettant de respecter la directive tout en laissant des marges de manœuvre au législateur et à l’exécutif pour adapter les politiques énergétiques à l’avenir. Il vise notamment à fixer un taux de TVA réduit à 10 % pour la pose et la fourniture des chaudières, en cohérence avec les exigences européennes, afin de soutenir une transition progressive vers des solutions de chauffage décarbonées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1237 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. PLA, Mme ESPAGNAC, MM. BOUAD, MÉRILLOU et STANZIONE, Mme BÉLIM et M. TEMAL


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Remplacer la référence :

278

par la référence :

279

et les mots :

susceptible d’utiliser des combustibles fossiles

par les mots :

autonome utilisant des combustibles fossiles

II. – Alinéas 6 à 10

Supprimer ces alinéas.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’exposé des motifs de l’article 10 s’appuie sur la directive sur la performance énergétique des bâtiments pour exclure la fourniture et l’installation de chaudières recourant à des énergies fossiles. L’article poursuit également un objectif de décarbonation des modes de chauffage.

Pourtant le dispositif tel qu’il est proposé est à la fois une surtransposition et une négation du rôle du biométhane dans la décarbonation des solutions gaz pour le chauffage.

En effet, dans son article 17 et son considérant 14, la directive reconnait la possibilité de décarboner le chauffage par la combustion sur site d’énergie renouvelable, comme le biométhane. Elle ne prévoit l’arrêt des aides que pour les chaudières utilisées seules en chauffage principal (les solutions hybrides étant par ailleurs explicitement citées comme éligibles aux aides sans condition sur l’énergie consommée) si celles-ci fonctionnent exclusivement avec des énergies fossiles. Par ailleurs la directive prévoit naturellement, une montée en charge progressive, le parc n’ayant vocation à être intégralement zéro émission, ne consommant plus de combustible fossile du tout, qu’en 2050.

Cette approche doit être analysée en lien avec les principaux scénarios prospectifs français (tels que SNBC, ADEME, RTE, service public du gaz, Negawatt) qui prévoient, à l'horizon 2050, un parc résiduel de plusieurs millions de chaudières dans le secteur du bâtiment, qui devront être alimentées à 100% en combustible non fossile. Ainsi, il s’agit d’ores et déjà de pouvoir les alimenter progressivement en combustible non fossile et de ne pas pénaliser les logements qui n’ont pas d’alternative efficace et demeureront alimentés en gaz quoi qu’il arrive.

Dans ce but, l’État a par ailleurs finalisé en juillet 2024 le cadre réglementaire des certificats de production de biométhane (CPB). Ce dispositif permet de garantir l’intégration progressive des gaz renouvelables dans les bâtiments conformément aux exigences de la Directive.

L'expression « susceptible de » rend par ailleurs la formulation particulièrement ambiguë : appliquée à d'autres sources d'énergie, elle pourrait mener à l'exclusion du taux réduit pour toutes les solutions de chauffage, puisqu'aucune d'entre elles n'est complètement décarbonée (réseaux de chaleur, PAC alimentées en électricité, etc.).

De plus, la formulation proposée par le gouvernement laisse peu de flexibilité au législateur et à l'exécutif pour ajuster la disposition en fonction des contraintes énergétiques qui pourraient apparaître dans les années à venir. La proposition de modification de terminologie, sans impact sur les finances publiques permet toutefois de garder des marges de manœuvre pour l’avenir.

Le présent amendement vise donc à transposer la directive européenne, sans sur-transposer, pour maintenir la capacité d’agir et de décarboner au législateur et aux gouvernements successifs.

Le présent amendement vise donc à rehausser le taux de TVA pour la pose et la fourniture d’une chaudière à 10%, dans le respect de la directive européenne.

Il a été inspiré par GRDF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1238 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. PLA, Mme ESPAGNAC, MM. BOUAD, MÉRILLOU et STANZIONE, Mme BÉLIM et M. TEMAL


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

1° Supprimer les mots :

 la fourniture ou

2° Remplacer les mots :

chaudière susceptible d’utiliser 

par les mots :

chaudière autonome utilisant des combustibles fossiles 

II. – Alinéa 10

1° Supprimer les mots :

la fourniture ou

2° Remplacer les mots :

chaudière susceptible d’utiliser 

par les mots :

chaudière autonome utilisant des combustibles fossiles 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement de repli vise à maintenir une TVA à Taux réduit sur les travaux d’installation pour lutter contre le travail non déclaré et maintenir une cohérence dans la fiscalité des travaux d’amélioration de l’habitat par des professionnels. En effet, les travaux du bâtiment, comme la peinture par exemple, sont normalement taxés au taux réduit.

L’amendement reprend la formulation de la directive européenne de performance énergétique des bâtiments à savoir l’interdiction des aides à destination des chaudières autonomes utilisant exclusivement des combustibles fossiles.

Cet amendement a été inspiré par GRDF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1271 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme CONTE JAUBERT, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 10


I. – Alinéas 5 et 10

1° Supprimer les mots :

la fourniture ou

2° Remplacer les mots :

susceptible d’utiliser

par les mots :

autonome utilisant

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à maintenir une TVA à Taux réduit sur les travaux d’installation pour lutter contre le travail non déclaré et maintenir une cohérence dans la fiscalité des travaux d’amélioration de l’habitat par des professionnels. En effet, les travaux du bâtiment, comme la peinture par exemple, sont normalement taxés au taux réduit.

L’amendement reprend la formulation de la directive européenne de performance énergétique des bâtiments à savoir l’interdiction des aides à destination des chaudières autonomes utilisant exclusivement des combustibles fossiles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1554 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PILLEFER, Mme GUIDEZ, MM. Stéphane DEMILLY, HENNO, COURTIAL et FARGEOT et Mme HOUSSEAU


ARTICLE 10


I. Alinéa 5

Remplacer les mots :

susceptible d’utiliser

par les mots :

autonome utilisant exclusivement

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'expression « susceptible de » utilisée dans la rédaction actuelle crée une certaine ambiguïté et un risque de surtransposition du droit européen. Appliquée à d'autres sources d'énergie, elle pourrait entraîner l'exclusion du taux réduit pour l'ensemble des solutions de chauffage, eu égard au fait qu'aucune d'entre elles n'est totalement décarbonée (comme dans le cas des réseaux de chaleur ou des pompes à chaleur alimentées en électricité).

Par ailleurs, la formulation proposée par le gouvernement limite la flexibilité du législateur et de l'exécutif pour adapter la réglementation en fonction des évolutions des besoins énergétiques à venir.

Cet amendement vise donc à clarifier l'alinéa 5 du présent article. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1397 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Remplacer les mots :

susceptible d’utiliser

par les mots :

autonome utilisant

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’exposé des motifs de l’article 10 s’appuie sur la directive sur la performance énergétique des bâtiments pour exclure la fourniture et l’installation de chaudières recourant à des énergies fossiles. L’article poursuit également un objectif de décarbonation des modes de chauffage.

Pourtant le dispositif tel qu’il est proposé est à la fois une surtransposition et une négation du rôle du biogaz dans la décarbonation des solutions gaz pour le chauffage.

En effet, dans son article 11 et son considérant 22, la directive reconnait la possibilité de décarboner le chauffage par la combustion sur site d’énergie renouvelable, comme le biogaz. Elle ne prévoit l’arrêt des aides que pour les chaudières utilisées seules en chauffage principal (les solutions hybrides étant par ailleurs explicitement citées comme éligibles aux aides sans condition sur l’énergie consommée) si celles-ci fonctionnent exclusivement avec des énergies fossiles. Par ailleurs, la directive prévoit naturellement, une montée en charge progressive, le parc n’ayant vocation à être intégralement zéro émission, ne consommant plus de combustible fossile du tout, qu’en 2050.

Cette approche doit être analysée en lien avec les principaux scénarios prospectifs français (tels que SNBC, ADEME, RTE, service public du gaz, Negawatt) qui prévoient, à l'horizon 2050, un parc résiduel de plusieurs millions de chaudières dans le secteur du bâtiment, qui devront être alimentées à 100% en combustible non fossile. Ainsi, il s’agit d’ores et déjà de pouvoir les alimenter progressivement en combustible non fossile et de ne pas pénaliser les logements qui n’ont pas d’alternative efficace et demeureront alimentés en gaz quoi qu’il arrive.

Dans ce but, l’État a par ailleurs finalisé en juillet 2024 le cadre réglementaire des certificats de production de biométhane (CPB). Ce dispositif permet de garantir l’intégration progressive des gaz renouvelables dans les bâtiments conformément aux exigences de la Directive.

L'expression « susceptible de » rend par ailleurs la formulation particulièrement ambiguë : appliquée à d'autres sources d'énergie, elle pourrait mener à l'exclusion du taux réduit pour toutes les solutions de chauffage, puisqu'aucune d'entre elles n'est complètement décarbonée (réseaux de chaleur, PAC alimentées en électricité, etc.).

De plus, la formulation proposée par le gouvernement laisse peu de flexibilité au législateur et à l'exécutif pour ajuster la disposition en fonction des contraintes énergétiques qui pourraient apparaître dans les années à venir.

C'est pourquoi cet amendement vise à préciser le dispositif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1937 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 10


I. – Alinéas 5 et 10

 Compléter ces alinéas par les mots :

, sauf lorsqu’il s’agit d’une énergie d’appoint

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 10 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit d’exclure du bénéfice du taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) les travaux de fourniture et d’installation de chaudières à énergie fossile, afin notamment de mettre en conformité le champ du taux réduit de la TVA avec les évolutions du droit de l’Union européenne.

En effet, la directive (UE) 2024/1275 du Parlement européen et du Conseil du 24 avril 2024 sur la performance énergétique des bâtiments interdit aux États membres de l’Union européenne, à compter du 1er janvier 2025, d’apporter des soutiens financiers à l’installation de chaudières fonctionnant aux énergies fossiles.

Toutefois, cette directive rend toujours possible des incitations financières à l’installation de systèmes de chauffage hybrides utilisant une part considérable d’énergie renouvelable, tels que par exemple, ceux qui reposent sur la combinaison d’une chaudière avec le solaire thermique ou avec une pompe à chaleur.

Certaines chaudières n’ont en effet recours aux énergies fossiles que pour une part marginale de leur utilisation.

Le présent amendement propose donc le maintien aux taux réduits de 5,5 % ou 10 % de la TVA pour la fourniture et l’installation de chaudières hybrides pour lesquelles les combustibles fossiles constituent une énergie d’appoint.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1960 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, GENET et POINTEREAU, Mme DUMONT, M. BRUYEN, Mme MALET, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC et NATUREL, Mme BELRHITI, MM. BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et M. CUYPERS


ARTICLE 10


I. – Alinéa 5

Compléter cet alinéa par les mots :

, sauf lorsqu’il s’agit d’une énergie d’appoint

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I ci-dessus, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de garantir l’éligibilité des chaudières hydrides, partiellement alimentées par des énergies renouvelables, aux taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 5,5 %. Un dispositif proche a été adopté à l’Assemblée nationale avec l’avis de sagesse du Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1557

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 10


I.- Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots et une phrase ainsi rédigée :

à l’exception des chaudières autonomes à très haute performance énergétique pour lesquelles l’article 279-0 bis du code général des impôts s’applique, et à l’exception des chaudières autonomes à très haute performance énergétique dont l’approvisionnement dépend d’un contrat de fourniture de gaz d’une durée minimum de trois ans et incorporant à minima 50 % d’énergie renouvelables au sens de l’article 211-2 du code de l’énergie, pour lesquelles l’article 278-0 bis du code général des impôts s’applique. Un arrêté pris par le ministre de la transition écologique de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques fixe la liste des pièces justificatives à tenir à disposition auprès des services fiscaux afin de justifier de l’application du taux de TVA prévu à l’alinéa précédent.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet article prévoit l’application d’un taux normal de TVA aux prestations de rénovation énergétique comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles. Il s’agit d’exclure ces travaux du bénéfice du taux réduit de 5,5 % applicable aux travaux de rénovation énergétique dans les logements anciens.

Il en est de même pour les travaux comprenant la fourniture ou l’installation d’une chaudière susceptible d’utiliser des combustibles fossiles.

Or ces disposition risque d’avoir un effet contreproductif en empêchant les ménages les plus modestes d’investir afin de changer leur chaudière à fioul ou pour changer leur vieille chaudière à gaz, alors même que le gain pour les finances publique est aujourd’hui estimé à 150 millions d’euros.

Cette situation serait d’autant plus préjudiciable que le changement d’une ancienne chaudière gaz par une chaudière gaz THPE, avec une régulation programmable, permet de réduire immédiatement d’au moins 30 % la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.

C’est pourquoi cet amendement propose de rehausser à 10 % le taux de TVA sur les chaudières très haute performance et assure le maintien d’un taux de TVA réduit à 5,5 % pour les chaudières THPE dès lorsqu’elles sont associées à un contrat valorisant au minimum 50 % de gaz verts. Pour inciter à la décarbonation sur le temps long et éviter tout effet d’aubaine, une période minimale s’agissant de la souscription à des contrats gaz verts pourrait être proposée (3 ans par exemple).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1410 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 10


I.- Alinéa 10

Compléter cet alinéa par les mots :

à l’exception des chaudières autonomes à très haute performance énergétique pour lesquelles l’article 279-0 bis du code général des impôts s’applique ou dont l’approvisionnement dépend d’un contrat de fourniture de gaz d’une durée minimum de 3 ans et incorporant à minima 50% d’énergie renouvelables au sens de l’article 211-2 du Code de l’énergie, pour lesquelles l’article 278-0 bis du Code général des impôts s’applique

II.- Après l'alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Un arrêté pris par le ministre chargé de l’énergie fixe la liste des pièces justificatives à tenir à disposition auprès des services fiscaux afin de justifier de l’application du taux de TVA prévu à l’alinéa précédent. »

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à adapter l’article 10 sur le taux de TVA appliqué à des solutions de chauffage existant sur le marché en fonction des objectifs de réduction de consommation tout en limitant les solutions les plus émettrices de carbone et en incitant le verdissement des consommations.

Il poursuit donc deux objectifs :

- Rehausser à 10% le taux de TVA sur les chaudières très haute performance ;

- Assurer le maintien d’un taux de TVA réduit à 5,5% pour les chaudières à très haute performance énergétique (THPE) dès lorsqu’elles sont associées à un contrat valorisant au minimum 50% de gaz verts. Pour inciter à la décarbonation sur le temps long et éviter tout effet d’aubaine, une période minimale s’agissant de la souscription à des contrats gaz verts pourrait être proposée (3 ans par exemple).

Une chaudière gaz THPE permet de réduire la consommation d’énergie (et émissions de CO2 associées) de 30% par rapport à une chaudière gaz classique. Une chaudière THPE, qui accueillait jusque-là du gaz non renouvelable, peut accueillir des biogaz sans aucune modification technique de l’équipement.

Réduire les aides fiscales pour l’installation des chaudières THPE porterait un coup d’arrêt au développement actuel et futur des biogaz et serait incompréhensible pour les clients souscrivant à une offre de gaz renouvelables.

En effet, dans son article 11 et son considérant 22, la directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments (EPBD) reconnaît la possibilité de décarboner le chauffage par la combustion sur site d’énergie renouvelable, comme le biogaz. Elle ne prévoit l’arrêt des aides que pour les chaudières utilisées seules en chauffage principal (les solutions hybrides étant par ailleurs explicitement citées comme éligibles aux aides sans condition sur l’énergie consommée) si celles-ci fonctionnent exclusivement avec des énergies fossiles. Par ailleurs la directive prévoit une montée en charge progressive, le parc n’ayant vocation à être intégralement zéro émission qu’en 2050.

De plus, il s’agirait d’une mesure fiscale qui serait en soutien de la stratégie de décarbonation de la France à horizon 2030-2035 et des trajectoires de développement des biocombustibles.

In fine, cet amendement serait fiscalement neutre, avec la hausse de la TVA proposée sur les chaudières non alimentées en biogaz tout en contribuant à une réduction de la consommation et des émissions de CO2.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1536 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE, MM. BELIN et BRISSON, Mme CIUNTU, M. DAUBRESSE, Mmes DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, MM. GREMILLET, KAROUTCHI et KLINGER, Mme LASSARADE, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. OLIVIER, PANUNZI, PIEDNOIR, RAPIN et SAUTAREL, Mme VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 10


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

Toutefois, les 3° et 4° du I ne s’appliquent pas aux opérations ayant fait l’objet d’un devis daté, accepté par les deux parties et ayant donné lieu à un acompte encaissé avant cette date. 

Objet

Le présent amendement précise la date d’entrée en vigueur de la mesure prévue à l’article 10 en excluant du champ de la mesure les opérations ayant fait l’objet d’un devis daté et accepté par les deux parties et ayant donné lieu à un acompte encaissé avant la promulgation de la loi. 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-300 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BRISSON, PAUMIER, PELLEVAT et DAUBRESSE, Mme DUMONT, M. SOMON, Mme HYBERT, MM. PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT, JOYANDET, BELIN et REYNAUD, Mme DREXLER, MM. MICHALLET et SAURY, Mme MICOULEAU, M. PIEDNOIR et Mmes Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre IV bis du titre III de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Chapitre IV bis

« Sachets de nicotine à usage oral

« Art. …. – Le monopole de vente au détail des sachets de nicotine à usage oral est confié à l’administration qui l’exerce, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret, par l’intermédiaire des personnes mentionnées au premier alinéa de l’article 568. »

II. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et sachets de nicotine à usage oral » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « , des tabacs et des sachets de nicotine à usage oral » ;

3° L’article L. 311-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …º Les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 » ;

4° Le titre Ier est complété par un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre …

« Sachets de nicotine à usage oral

« Section 1

« Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 315-3. – Les sachets de nicotine à usage oral s’entendent des produits présentés en sachets- portions ou sachets poreux conditionnés pour la vente au détail, constitués en totalité ou partiellement de nicotine et ne contenant pas de tabac. Ils sont exclusivement destinés à un usage oral et n’impliquent pas, pour être consommés, de processus de combustion.

« Section 2

« Fait générateur

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3

« Montant de l’accise

« Art. L. 315-5. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section 1

« Règles de calcul

« Paragraphe 1

« Exonérations

« Art. L. 315-6. – L’application d’une exonération prévue par la présente sous-section est subordonnée à l’information de l’administration préalablement à l’utilisation au titre de laquelle elle s’applique.

« Art. L. 315-7. – Sont exonérés de l’accise les produits détruits sous la surveillance de l’administration.

« Art. L. 315-8. – Sont exonérés de l’accise les produits utilisés pour les besoins de la réalisation de tests :

« 1° Poursuivant des fins scientifiques ;

« 2° Permettant d’évaluer la qualité des produits.

« Paragraphe 2

« Calcul de l’accise

« Art. L. 315-9. – L’unité de taxation de l’accise s’entend de la masse des substances à consommer contenue dans les sachets, exprimée en milliers de grammes.

« Sous-section 2

« Tarif

« Art. L. 315-10. – Le tarif pour mille grammes, exprimé en euros, est le suivant :

Montant applicable à compter du 1er mars 2025

Montant applicable à compter du 1er janvier 2026

Montant applicable à compter du 1er janvier 2027

22

44

66

« Art. L. 315-11. – Ce tarif est indexé sur l’inflation à partir du 1er janvier 2026, dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4

« Exigibilité

« Art. L. 315-12. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-13. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-10, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

« Section 5

« Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-15. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-13 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible pour le même produit.

« Section 6

« Constatation de l’accise

« Art. L. 315-16. – Les règles de constatation de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7

« Paiement de l’accise

« Art. L. 315-17. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8

« Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-18. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-19. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

« Section 9

« Affectation

« Art. L. 315-20. – L’affectation du produit de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral est déterminée par le 10° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale. »

III. – L’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 10° Le produit de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral mentionnée à l’article L. 315-1 du code des impositions sur les biens et services est versé à la branche mentionnée au 1° de l’article L. 200-2 du code de la sécurité sociale. »

IV. – Après le chapitre III du titre Ier du livre V de la troisième partie du code de la santé publique, sont insérés deux chapitres ainsi rédigés :

« Chapitre III bis

« Sachets de nicotine à usage oral

« Art. L. 3513-20. – Sont interdites la fabrication, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des produits de la nicotine à usage oral présentés sous forme de sachet permettant d’absorber de la nicotine, exclusivement par voie orale, sans processus de combustion, et ne contenant pas de tabac, à l’exception de ceux dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 3513-21. – Il est interdit de vendre ou d’offrir gratuitement, dans les débits de tabac et tous commerces ou lieux publics, à des mineurs de moins de dix-huit ans des sachets de nicotine à usage oral.

« La personne qui délivre ce produit exige du client qu’il établisse la preuve de sa majorité.

« Art. L. 3513-22. – Est puni des amendes prévues pour les contraventions de la 2ème classe le fait de vendre ou d’offrir gratuitement, dans les débits de tabac et tous commerces ou lieux publics, des sachets de nicotine à usage oral à des mineurs de moins de dix-huit ans, sauf si le contrevenant fait la preuve qu’il a été induit en erreur sur l’âge des mineurs. Les modalités du contrôle de l’âge sont définies par décret. »

« Chapitre III ter

« Perles et billes de nicotine à usage oral

« Art. L. 3513-23. – Sont interdites la fabrication, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des produits de la nicotine à usage oral présentés sous forme de perles ou de billes spécialement préparés pour être ingérés ».

Objet

Cet amendement vise à fiscaliser les sachets de nicotine et à encadrer fermement leur distribution en la confiant exclusivement au réseau des buralistes.

Contrairement au snus, dont la vente est interdite sur le territoire de l’UE, sauf en Suède, les sachets de nicotine ne contiennent pas de tabac et sont consommés sans combustion. Ils ne connaissent pas d’existence juridique et leur commercialisation n’est par conséquent pas encadrée.

Avançant un potentiel d’initiation à la nicotine pour les jeunes et mettant en avant plusieurs cas d’intoxications par ingestion liées aux fortes doses de nicotine (jusqu’à 50mg) présentes dans certains produits commercialisés, Madame la ministre de la Santé a récemment annoncé son intention d’interdire les sachets de nicotine.

Si ces sujets doivent à juste titre nous alerter, seule la réglementation de la distribution, de la composition et la fiscalisation de ces produits permettront d’encadrer ces produits, tout en permettant qu’il puisse être une alternative pour les fumeurs désireux d’arrêter la consommation de tabac à combustion. Plusieurs pays utilisent ces produits dans leur politique de lutte contre le tabagisme, la Suède ayant par ailleurs réussi à accompagner de nombreux fumeurs vers l’arrêt de la cigarette par ces produits oraux.

De plus, l’interdiction d’un produit entraine souvent le développement d’un marché parallèle, sur le même modèle que le trafic de drogue et de tabac. L’interdiction est une voie qui peut donc se révéler contreproductive.

C’est pourquoi l’amendement propose :

- de fiscaliser les sachets de nicotine contenant jusqu’à 16mg de nicotine, comme le recommandent nos collègues de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) en reprenant les données de l’Institut allemand d’évaluation des risques (BfR). L’agence fédérale belge pour la Santé indiquait pour sa part qu’une dose comprise entre 10mg et 20mg, limite fixée par le droit européen pour le vapotage, ne présentait pas de risque d’intoxication.

- d'interdire tous les produits excédants cette limite.

- d'interdire la vente aux mineurs de tous ces produits (ainsi que les billes de nicotine) et assurer leur distribution uniquement par le réseau légal des buralistes

Concernant la fiscalisation, il est proposé de fixer l’accise à 22 euros pour mille grammes, dans un premier temps. Une boîte de vingt sachets contenant entre 8 et 16 grammes de substances à consommer, le montant de l’accise serait compris entre 18 et 35 centimes par boîte. Une boîte de vingt sachets est vendue environ 7 euros. Le montant de l’accise devra ensuite être progressivement augmenté, pour atteindre 44 euros pour mille grammes en 2026 et 66 euros pour mille grammes en 2027. Le niveau de fiscalisation prévu pourrait rapporter près de 200 millions d’euros dans les prochaines années.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-453 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. IACOVELLI, Mme HAVET, M. BUVAL, Mme NADILLE et MM. ROHFRITSCH, BUIS, LÉVRIER, CHEVALIER, CHASSEING, DELAHAYE et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre IV bis du titre III de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Chapitre IV bis

« Sachets de nicotine à usage oral

« Art. …. – Le monopole de vente au détail des sachets de nicotine à usage oral est confié à l’administration qui l’exerce, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret, par l’intermédiaire des personnes mentionnées au premier alinéa de l’article 568. »

II. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et sachets de nicotine à usage oral » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « , des tabacs et des sachets de nicotine à usage oral » ;

3° L’article L. 311-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …º Les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 » ;

4° Le titre Ier est complété par un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre …

« Sachets de nicotine à usage oral

« Section 1

« Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 315-3. – Les sachets de nicotine à usage oral s’entendent des produits présentés en sachets- portions ou sachets poreux conditionnés pour la vente au détail, constitués en totalité ou partiellement de nicotine et ne contenant pas de tabac. Ils sont exclusivement destinés à un usage oral et n’impliquent pas, pour être consommés, de processus de combustion.

« Section 2

« Fait générateur

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3

« Montant de l’accise

« Art. L. 315-5. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section 1

« Règles de calcul

« Paragraphe 1

« Exonérations

« Art. L. 315-6. – L’application d’une exonération prévue par la présente sous-section est subordonnée à l’information de l’administration préalablement à l’utilisation au titre de laquelle elle s’applique.

« Art. L. 315-7. – Sont exonérés de l’accise les produits détruits sous la surveillance de l’administration.

« Art. L. 315-8. – Sont exonérés de l’accise les produits utilisés pour les besoins de la réalisation de tests :

« 1° Poursuivant des fins scientifiques ;

« 2° Permettant d’évaluer la qualité des produits.

« Paragraphe 2

« Calcul de l’accise

« Art. L. 315-9. – L’unité de taxation de l’accise s’entend de la masse des substances à consommer contenue dans les sachets, exprimée en milliers de grammes.

« Sous-section 2

« Tarif

« Art. L. 315-10. – Le tarif pour mille grammes, exprimé en euros, est le suivant :

Montant applicable à compter du 1er mars 2025

Montant applicable à compter du 1er janvier 2026

Montant applicable à compter du 1er janvier 2027

22

44

66

« Art. L. 315-11. – Ce tarif est indexé sur l’inflation à partir du 1er janvier 2026, dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4

« Exigibilité

« Art. L. 315-12. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-13. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-10, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

« Section 5

« Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-15. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-13 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible pour le même produit.

« Section 6

« Constatation de l’accise

« Art. L. 315-16. – Les règles de constatation de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7

« Paiement de l’accise

« Art. L. 315-17. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8

« Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-18. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-19. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

« Section 9

« Affectation

« Art. L. 315-20. – L’affectation du produit de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral est déterminée par le 10° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale. »

III. – L’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 10° Le produit de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral mentionnée à l’article L. 315-1 du code des impositions sur les biens et services est versé à la branche mentionnée au 1° de l’article L. 200-2 du code de la sécurité sociale. »

IV. – Après le chapitre III du titre Ier du livre V de la troisième partie du code de la santé publique, sont insérés deux chapitres ainsi rédigés :

« Chapitre III bis

« Sachets de nicotine à usage oral

« Art. L. 3513-20. – Sont interdites la fabrication, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des produits de la nicotine à usage oral présentés sous forme de sachet permettant d’absorber de la nicotine, exclusivement par voie orale, sans processus de combustion, et ne contenant pas de tabac, à l’exception de ceux dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 3513-21. – Il est interdit de vendre ou d’offrir gratuitement, dans les débits de tabac et tous commerces ou lieux publics, à des mineurs de moins de dix-huit ans des sachets de nicotine à usage oral.

« La personne qui délivre ce produit exige du client qu’il établisse la preuve de sa majorité.

« Art. L. 3513-22. – Est puni des amendes prévues pour les contraventions de la 2ème classe le fait de vendre ou d’offrir gratuitement, dans les débits de tabac et tous commerces ou lieux publics, des sachets de nicotine à usage oral à des mineurs de moins de dix-huit ans, sauf si le contrevenant fait la preuve qu’il a été induit en erreur sur l’âge des mineurs. Les modalités du contrôle de l’âge sont définies par décret. »

« Chapitre III ter

« Perles et billes de nicotine à usage oral

« Art. L. 3513-23. – Sont interdites la fabrication, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des produits de la nicotine à usage oral présentés sous forme de perles ou de billes spécialement préparés pour être ingérés ».

Objet

Cet amendement vise à fiscaliser les sachets de nicotine et à encadrer fermement leur distribution en la confiant exclusivement au réseau des buralistes.

Contrairement au snus, dont la vente est interdite sur le territoire de l’UE, sauf en Suède, les sachets de nicotine ne contiennent pas de tabac et sont consommés sans combustion. Ils ne connaissent pas d’existence juridique et leur commercialisation n’est par conséquent pas encadrée.

Avançant un potentiel d’initiation à la nicotine pour les jeunes et mettant en avant plusieurs cas d’intoxications par ingestion liées aux fortes doses de nicotine (jusqu’à 50mg) présentes dans certains produits commercialisés, Madame la ministre de la Santé a récemment annoncé son intention d’interdire les sachets de nicotine.

Si ces sujets doivent à juste titre nous alerter, seules la réglementation de la distribution, de la composition et la fiscalisation de ces produits permettront d’encadrer ces produits, tout en permettant qu’il puisse être une alternative pour les fumeurs désireux d’arrêter la consommation de tabac à combustion. Plusieurs pays utilisent ces produits dans leur politique de lutte contre le tabagisme, la Suède ayant par ailleurs réussi à accompagner de nombreux fumeurs vers l’arrêt de la cigarette par ces produits oraux.

De plus, l’interdiction d’un produit entraine souvent le développement d’un marché parallèle, sur le même modèle que le trafic de drogue et de tabac. L’interdiction est une voie qui peut donc se révéler contreproductive.

C’est pourquoi l’amendement propose :

-           De fiscaliser les sachets de nicotine contenant jusqu’à 16mg de nicotine, comme le recommandent nos collègues de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) en reprenant les données de l’Institut allemand d’évaluation des risques (BfR). L’agence fédérale belge pour la Santé indiquait pour sa part qu’une dose comprise entre 10mg et 20mg, limite fixée par le droit européen pour le vapotage, ne présentait pas de risque d’intoxication.

-           Interdire tous les produits excédants cette limite.

-           Interdire la vente aux mineurs de tous ces produits (ainsi que les billes de nicotine) et assurer leur distribution uniquement par le réseau légal des buralistes

Concernant la fiscalisation, il est proposé de fixer l’accise à 22 euros pour mille grammes, dans un premier temps. Une boîte de vingt sachets contenant entre 8 et 16 grammes de substances à consommer, le montant de l’accise serait compris entre 18 et 35 centimes par boîte. Une boîte de vingt sachets est vendue environ 7 euros. Le montant de l’accise devra ensuite être progressivement augmenté, pour atteindre 44 euros pour mille grammes en 2026 et 66 euros pour mille grammes en 2027. Le niveau de fiscalisation prévu pourrait rapporter près de 200 millions d’euros dans les prochaines années.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1164 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. SOL et MANDELLI, Mmes AESCHLIMANN et BELRHITI, MM. KHALIFÉ, SOMON et BURGOA, Mmes DESEYNE et DUMONT, M. REYNAUD, Mme GOSSELIN, MM. HUGONET, SAVIN et POINTEREAU, Mme HYBERT, M. CADEC, Mme GRUNY, MM. PANUNZI, SIDO et GENET, Mmes PETRUS et IMBERT, MM. KLINGER, RAPIN, PIEDNOIR et BELIN, Mme VENTALON, M. ALLIZARD, Mme MICOULEAU et MM. NATUREL et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé 

I. – Le chapitre IV bis du titre III de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Chapitre IV bis

« Sachets de nicotine à usage oral

« Art. 613. – Le monopole de vente au détail des sachets de nicotine à usage oral est confié à l’administration qui l’exerce, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret, par l’intermédiaire des personnes mentionnées au premier alinéa de l’article 568. »

II. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

A. – À l’intitulé du livre III, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et sachets de nicotine à usage oral » ;

B. – Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « , des tabacs et des sachets de nicotine à usage oral » ;

C. – L’article L. 311-1 est complété par un 4º ainsi rédigé :

« 4º Les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L315-3 » ;

D. – Le titre Ier du livre III est complété par un chapitre V ainsi rédigé :

« Chapitre V

« Sachets de nicotine à usage oral

« Section 1

« Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 315-3. – Les sachets de nicotine à usage oral s’entendent des produits présentés en sachets- portions ou sachets poreux conditionnés pour la vente au détail, constitués en totalité ou partiellement de nicotine et ne contenant pas de tabac. Ils sont exclusivement destinés à un usage oral et n’impliquent pas, pour être consommés, de processus de combustion.

« Section 2

« Fait générateur

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3

« Montant de l’accise

« Art. L. 315-5. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section

« Règles de calcul

« Paragraphe 1

« Exonérations

« Art. L. 315-6. – L’application d’une exonération prévue par la présente sous-section est subordonnée à l’information de l’administration préalablement à l’utilisation au titre de laquelle elle s’applique.

« Art. L. 315-7. – Sont exonérés de l’accise les produits détruits sous la surveillance de l’administration.

« Art. L. 315-8. – Sont exonérés de l’accise les produits utilisés pour les besoins de la réalisation de tests :

« 1° Poursuivant des fins scientifiques ;

« 2° Permettant d’évaluer la qualité des produits.

« Paragraphe 2

« Calcul de l’accise

« Art. L. 315-9. – L’unité de taxation de l’accise s’entend de la masse des substances à consommer contenue dans les sachets, exprimée en milliers de grammes.

« Sous-section 2

« Tarif

« Art. L. 315-10. – Le tarif pour mille grammes, exprimé en euros, est le suivant : 

Montant applicable à compter du 1er mars 2025

Montant applicable à compter du 1er janvier 2026

Montant applicable à compter du 1er janvier 2027

22

44

66

 « Art. L. 315-11. – Ce tarif est indexé sur l’inflation à partir du 1er janvier 2026, dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4

« Exigibilité

« Art. L. 315-12. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-13. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-10, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

 « Section 5

« Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-15. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-13 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible pour le même produit.

« Section 6

« Constatation de l’accise

« Art. L. 315-16. – Les règles de constatation de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7

« Paiement de l’accise

« Art. L. 315-17. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8

« Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-18. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-19. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

III. – Après le chapitre III du titre Ier du livre V de la troisième partie du code de la santé publique, sont insérés les chapitres suivants ainsi rédigés :

« Chapitre III bis

« Sachets de nicotine à usage oral

« Art. L. 3513-20. – Sont interdites la fabrication, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des produits de la nicotine à usage oral présentés sous forme de sachet permettant d’absorber de la nicotine, exclusivement par voie orale, sans processus de combustion, et ne contenant pas de tabac, à l’exception de ceux dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 3513-21. – Il est interdit de vendre ou d’offrir gratuitement, dans les débits de tabac et tous commerces ou lieux publics, à des mineurs de moins de dix-huit ans des sachets de nicotine à usage oral.

« La personne qui délivre ce produit exige du client qu’il établisse la preuve de sa majorité. »

« Art. L. 3513-22. – Est puni des amendes prévues pour les contraventions de la 2ème classe le fait de vendre ou d’offrir gratuitement, dans les débits de tabac et tous commerces ou lieux publics, des sachets de nicotine à usage oral à des mineurs de moins de dix-huit ans, sauf si le contrevenant fait la preuve qu’il a été induit en erreur sur l’âge des mineurs. Les modalités du contrôle de l’âge sont définies par décret. »

« Chapitre III ter

« Perles et billes de nicotine à usage oral 

« Art. L. 3513-23. – Sont interdites la fabrication, la vente, la distribution ou l’offre à titre gratuit des produits de la nicotine à usage oral présentés sous forme de perles ou de billes spécialement préparés pour être ingérés  ».

Objet

Cet amendement s’inscrit dans la continuité de la Proposition de loi (PPL) n° 36 déposée au Sénat visant à encadrer la promotion, la commercialisation et la consommation des sachets de nicotine à usage oral. Cette dernière répondait au vide juridique autour de ces sachets pourtant sur le marché français depuis 2022. 

Ce présent dispositif reprend des éléments de cette PPL et permet de:

-Fiscaliser les sachets de nicotine contenant jusqu’à 16,6 mg de nicotine (recommandation de l’Institut allemand d’évaluation des risques (BfR), retenue dans les travaux de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST).

-Interdire les sachets de nicotine excédants cette limite.

-Interdire les billes de nicotine

-Interdire la vente aux mineurs de tous ces produits et assurer leur distribution uniquement par le réseau légal des buraliste

Par ailleurs, l’accise initiale proposée à 22€/kg sera progressivement portée à 66€/kg, pour s’aligner avec la moyenne européenne des pays qui ont d’ores et déjà fiscalisé le produit. Les sachets de nicotine sont, pour l’heure, un produit émergent sur le marché français. Si, d’ici quelques années, les sachets de nicotine connaissent en France une pénétration similaire à celle observée dans les autres pays, le produit de cette accise pourrait s’élever à terme à environ 200 millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-302 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BRISSON, PAUMIER, PELLEVAT et DAUBRESSE, Mmes BELRHITI et DUMONT, MM. SOMON, PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT, JOYANDET et BELIN, Mme DREXLER, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, M. PIEDNOIR et Mmes Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

A. – À l’intitulé du livre III, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et sachets de nicotine à usage oral » ;

B. – Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « , des tabacs et des sachets de nicotine à usage oral » ;

C. – L’article L. 311-1 est complété par un 4º ainsi rédigé :

« 4º Les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 » ;

D. – Le titre Ier du livre III est complété par un chapitre V ainsi rédigé :

« Chapitre V : 

« Sachets de nicotine à usage oral

« Section 1 : Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 315-3. – Les sachets de nicotine à usage oral s’entendent des produits présentés en sachets- portions ou sachets poreux conditionnés pour la vente au détail, constitués en totalité ou partiellement de nicotine et ne contenant pas de tabac. Ils sont exclusivement destinés à un usage oral et n’impliquent pas, pour être consommés, de processus de combustion.

« Section 2 : Fait générateur

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3 : Montant de l’accise

« Art. L. 315-5. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section 1 : Règles de calcul

« Paragraphe 1 : Exonérations

« Art. L. 315-6. – L’application d’une exonération prévue par la présente sous-section est subordonnée à l’information de l’administration préalablement à l’utilisation au titre de laquelle elle s’applique.

« Art. L. 315-7. – Sont exonérés de l’accise les produits détruits sous la surveillance de l’administration.

« Art. L. 315-8. – Sont exonérés de l’accise les produits utilisés pour les besoins de la réalisation de tests :

« 1° Poursuivant des fins scientifiques ;

« 2° Permettant d’évaluer la qualité des produits.

« Paragraphe 2 : Calcul de l’accise

« Art. L. 315-9. – L’unité de taxation de l’accise s’entend de la masse des substances à consommer contenue dans les sachets, exprimée en milliers de grammes.

« Sous-section 2 : Tarif

« Art. L. 315-10. – Le tarif pour mille grammes, exprimé en euros, est le suivant :

Montant applicable à compter du 1er mars 2025

Montant applicable à compter du 1er janvier 2026

Montant applicable à compter du 1er janvier 2027

22

44

66

 

« Art. L. 315-11. – Ce tarif est indexé sur l’inflation à partir du 1er janvier 2026, dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4 : Exigibilité

« Art. L. 315-12. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-13. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-10, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

 « Section 5 : Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-15. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-13 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible pour le même produit.

« Section 6 : Constatation de l’accise

« Art. L. 315-16. – Les règles de constatation de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7 : Paiement de l’accise

« Art. L. 315-17. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8 : Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-18. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-19. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

Objet

Cet amendement de repli vise à fiscaliser les sachets de nicotine afin de limiter leur accessibilité, comme c’est le cas dans 18 pays européens.

Avançant un potentiel d’initiation à la nicotine pour les jeunes et mettant en avant plusieurs cas d’intoxications par ingestion liées aux fortes doses de nicotine (jusqu’à 50mg) présentes dans certains produits commercialisés, Madame la ministre de la Santé a récemment annoncé son intention d’interdire les sachets de nicotine.

Si ces sujets doivent à juste titre nous alerter, seule la réglementation de la distribution, de la composition et la fiscalisation de ces produits permettront d’encadrer ces produits, tout en permettant qu’il puisse être une alternative pour les fumeurs désireux d’arrêter la consommation de tabac à combustion. Plusieurs pays utilisent ces produits dans leur politique de lutte contre le tabagisme, la Suède ayant par ailleurs réussi à accompagner de nombreux fumeurs vers l’arrêt de la cigarette par ces produits oraux.

De plus, l’interdiction d’un produit entraine souvent le développement d’un marché parallèle, sur le même modèle que le trafic de drogue et de tabac. L’interdiction est une voie qui peut donc se révéler contreproductive.

Cet amendement propose donc de profiter de l’examen du budget pour 2025 pour fiscaliser les sachets de nicotine. Cela permettra au Gouvernement d’en encadrer la composition, la vente aux mineurs et les lieux de commercialisation dans les meilleurs délais.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1165 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. SOL et MANDELLI, Mme AESCHLIMANN, MM. KHALIFÉ et BURGOA, Mme DESEYNE, M. REYNAUD, Mme GOSSELIN, MM. HUGONET, SAVIN et POINTEREAU, Mme HYBERT, M. CADEC, Mme GRUNY, M. SIDO, Mme IMBERT, M. KLINGER, Mme VENTALON et MM. ALLIZARD, NATUREL et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

A. – À l’intitulé du livre III, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et sachets de nicotine à usage oral » ;

B. – Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « , des tabacs et des sachets de nicotine à usage oral » ;

C. – L’article L. 311-1 est complété par un 4º ainsi rédigé :

« 4º Les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 » ;

D. – Le titre Ier du livre III est complété par un chapitre V ainsi rédigé :

« Chapitre V : 

« Sachets de nicotine à usage oral

« Section 1 : Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les sachets de nicotine à usage oral au sens de l’article L. 315-3 dont le taux de nicotine par sachet est inférieur ou égal à 16,6 milligrammes.

« Art. L. 315-3. – Les sachets de nicotine à usage oral s’entendent des produits présentés en sachets- portions ou sachets poreux conditionnés pour la vente au détail, constitués en totalité ou partiellement de nicotine et ne contenant pas de tabac. Ils sont exclusivement destinés à un usage oral et n’impliquent pas, pour être consommés, de processus de combustion.

« Section 2 : Fait générateur

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3 : Montant de l’accise

« Art. L. 315-5. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section 1 : Règles de calcul

« Paragraphe 1 : Exonérations

« Art. L. 315-6. – L’application d’une exonération prévue par la présente sous-section est subordonnée à l’information de l’administration préalablement à l’utilisation au titre de laquelle elle s’applique.

« Art. L. 315-7. – Sont exonérés de l’accise les produits détruits sous la surveillance de l’administration.

« Art. L. 315-8. – Sont exonérés de l’accise les produits utilisés pour les besoins de la réalisation de tests :

« 1° Poursuivant des fins scientifiques ;

« 2° Permettant d’évaluer la qualité des produits.

« Paragraphe 2 : Calcul de l’accise

« Art. L. 315-9. – L’unité de taxation de l’accise s’entend de la masse des substances à consommer contenue dans les sachets, exprimée en milliers de grammes.

« Sous-section 2 : Tarif

« Art. L. 315-10. – Le tarif pour mille grammes, exprimé en euros, est le suivant :

Montant applicable à compter du 1er mars 2025

Montant applicable à compter du 1er janvier 2026

Montant applicable à compter du 1er janvier 2027

22

44

66

 

« Art. L. 315-11. – Ce tarif est indexé sur l’inflation à partir du 1er janvier 2026, dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4 : Exigibilité

« Art. L. 315-12. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-13. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-10, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

 « Section 5 : Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-15. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-13 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible pour le même produit.

« Section 6 : Constatation de l’accise

« Art. L. 315-16. – Les règles de constatation de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7 : Paiement de l’accise

« Art. L. 315-17. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8 : Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-18. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les sachets de nicotine à usage oral sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-19. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

Objet

Cet amendement s’inscrit dans la continuité de la Proposition de loi (PPL) n° 36 déposée au Sénat visant à encadrer la promotion, la commercialisation et la consommation des sachets de nicotine à usage oral. Cette dernière répondait au vide juridique autour de ces sachets pourtant sur le marché français depuis 2022. 

Ce dernier vise à fiscaliser les sachets de nicotine dont le taux de nicotine est inférieur ou égal à 16,6 mg, conformément à la recommandation de l’Institut allemand d’évaluation des risques (BfR), retenue dans les travaux de l’Office Parlementaire d’Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST)

L’accise proposée par cet amendement est fixée à 22€/kg et sera progressivement portée à 66€/kg, pour s’aligner avec la moyenne européenne des pays qui ont d’ores et déjà fiscalisé le produit. En effet, 18 pays européens, dont 13 membres de l’UE, ont déjà instauré un droit d’accise sur les sachets de nicotine. Les sachets de nicotine sont, pour l’heure, un produit émergent sur le marché français. Si, d’ici quelques années, les sachets de nicotine connaissent en France une pénétration similaire à celle observée dans les autres pays, le produit de cette accise pourrait s’élever à terme à environ 200 millions d’euros

Si cet amendement était voté, il reviendra ensuite au Gouvernement d’interdire les sachets de nicotine dont le taux de nicotine dépasse 16,6 mg ; d’interdire totalement la vente de ces produits aux mineurs et d’encadrer leur distribution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-301 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BRISSON, PAUMIER, PELLEVAT et DAUBRESSE, Mmes BELRHITI et DUMONT, MM. SOMON, POINTEREAU, CADEC, PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT, JOYANDET et BELIN, Mme DREXLER, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, M. PIEDNOIR et Mmes Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre IV bis du titre III de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Chapitre IV bis

« Produits du vapotage

« Art. 613. – La vente au détail des produits du vapotage au sens de l’article L. 3513-1 du code de la santé publique est confiée, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret, aux débitants de produits du tabac et aux titulaires du statut d’acheteur-revendeur ou du statut de revendeurs de produits du tabac, tels que définis à l’article 568 du code général des impôts ainsi qu’aux entreprises qui exercent l’activité de vente de produits de la nicotine à titre principal.

« Une entreprise est considérée comme exerçant l’activité de vente des produits de la nicotine à titre principal lorsqu’elle tire plus de 50 % de son chiffre d’affaires de cette activité.

II. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et liquides de vapotage » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : » , des tabacs et des liquides de vapotage » ;

3° L’article L. 311-1 est complété par un 4° ainsi rédigé :

« 4° Les liquides des produits du vapotage au sens de l’article L. 315-2 » ;

4° Le titre Ier est complété par un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre...

« Liquides de vapotage

« Section 1

« Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les liquides destinés à être vaporisés qui sont présents dans les produits du vapotage, qu’ils contiennent ou non de la nicotine.

« Sont considérés comme produits du vapotage les dispositifs électroniques de vapotage et les flacons de recharge au sens de l’article L. 3513-I du code de la santé publique.

« Section 2

« Fait générateur

« Art. L. 315-3. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les liquides des produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3

« Montant de l’accise

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section 1

« Règles de calcul

« Art. L. 315-5. – L’unité de taxation de l’accise est le volume de liquide contenu dans un produit du vapotage, exprimé en millilitre.

« Sous-section 2

« Tarif

« Art. L. 315-6. – Le tarif de l’accise est fixé à 0,15 euro par millilitre de liquide présent dans un produit du vapotage, que ce liquide contienne ou non de la nicotine.

« Ce tarif s’applique à partir du 1er mars 2025.

« Art. L. 315-7. – Ce tarif est indexé sur l’inflation dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4

« Exigibilité

« Art. L. 315-8. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-9. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-6, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

« Cette disposition ne s’applique pas aux changements de tarifs résultant de l’article L. 315-7.

« Section 5

« Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-10. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-11. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-9 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible sur le même produit.

« Section 6

« Constatation de l’accise

« Art. L. 315-12. – Les règles de constatation de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7

« Paiement de l’accise

« Art. L. 315-13. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8

« Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les liquides à vapoter sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-15. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

« Section 9

« Affectation

« Art. L. 315-16. – L’affectation du produit de l’accise sur les liquides de vapotage est déterminée par le 10° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale.

III. – L’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Le produit de l’accise sur les liquides de vapotage mentionnée à l’article L. 315-1 du code des impositions sur les biens et services est versé à la branche mentionnée au 1° de l’article L. 200-2 du code de la sécurité sociale. »

Objet

Cet amendement vise à fiscaliser et encadrer la vente des produits du vapotage. Il s’agit de limiter les canaux de distribution du vapotage (actuellement autorisée partout), en la circonscrivant aux seuls vape-shops et buralistes. Associé à une mesure de fiscalisation, il s’agit de permettre au vapotage de jouer son rôle d’accompagnement des fumeurs vers la sortie du tabac, tout en dissuadant les jeunes d’entrer dans le vapotage.

De nombreux pays européens ont fait le choix de fiscaliser le vapotage. Il est ici proposé de fiscaliser à hauteur de 0,15 euro le millilitre de liquide, qu’il contienne ou non de la nicotine (ce qui permettra d'éviter des contournements de la fiscalité qui passeraient par des ajouts de nicotine dans des liquides sans nicotine). La création de cette catégorie fiscale devrait permettre des recettes fiscales estimées entre 150 et 200 millions d'euros par an.

La fiscalisation est toutefois indissociable de la mise en place de règles concernant la distribution.

La distribution du vapotage doit être réservée aux vape-shops et buralistes, commerces habitués à distribuer des produits à risque d’addiction, et encadrés (formations régulières, règles d’implantation, contrôles récurrents…). Il n’existe actuellement aucune règle concernant les lieux de commercialisation de ces produits. Il en va de la cohérence de l’objectif de santé publique recherché avec la fiscalisation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-452 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. IACOVELLI, Mme HAVET, MM. BUVAL et BUIS, Mme NADILLE, MM. LÉVRIER et ROHFRITSCH, Mme LERMYTTE et MM. CHEVALIER, CHASSEING, DELCROS et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre IV bis du titre III de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Chapitre IV bis

« Produits du vapotage

« Art. 613. – La vente au détail des produits du vapotage au sens de l’article L. 3513-1 du code de la santé publique est confiée, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret, aux débitants de produits du tabac et aux titulaires du statut d’acheteur-revendeur ou du statut de revendeurs de produits du tabac, tels que définis à l’article 568 du code général des impôts ainsi qu’aux entreprises qui exercent l’activité de vente de produits de la nicotine à titre principal.

« Une entreprise est considérée comme exerçant l’activité de vente des produits de la nicotine à titre principal lorsqu’elle tire plus de 50 % de son chiffre d’affaires de cette activité.

II. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et liquides de vapotage » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : » , des tabacs et des liquides de vapotage » ;

3° L’article L. 311-1 est complété par un 4° ainsi rédigé :

« 4° Les liquides des produits du vapotage au sens de l’article L. 315-2 » ;

4° Le titre Ier est complété par un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre ... 

« Liquides de vapotage

« Section 1

« Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les liquides destinés à être vaporisés qui sont présents dans les produits du vapotage, qu’ils contiennent ou non de la nicotine.

« Sont considérés comme produits du vapotage les dispositifs électroniques de vapotage et les flacons de recharge au sens de l’article L. 3513-I du code de la santé publique.

« Section 2

« Fait générateur

« Art. L. 315-3. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les liquides des produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3

« Montant de l’accise

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section 1

« Règles de calcul

« Art. L. 315-5. – L’unité de taxation de l’accise est le volume de liquide contenu dans un produit du vapotage, exprimé en millilitre.

« Sous-section 2

« Tarif

« Art. L. 315-6. – Le tarif de l’accise est fixé à 0,15 euro par millilitre de liquide présent dans un produit du vapotage, que ce liquide contienne ou non de la nicotine.

« Ce tarif s’applique à partir du 1er mars 2025.

« Art. L. 315-7. – Ce tarif est indexé sur l’inflation dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4

« Exigibilité

« Art. L. 315-8. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-9. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-6, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

« Cette disposition ne s’applique pas aux changements de tarifs résultant de l’article L. 315-7.

« Section 5

« Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-10. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-11. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-9 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible sur le même produit.

« Section 6

« Constatation de l’accise

« Art. L. 315-12. – Les règles de constatation de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7

« Paiement de l’accise

« Art. L. 315-13. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8

« Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les liquides à vapoter sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-15. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

« Section 9

« Affectation

« Art. L. 315-16. – L’affectation du produit de l’accise sur les liquides de vapotage est déterminée par le 10° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale.

III. – L’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Le produit de l’accise sur les liquides de vapotage mentionnée à l’article L. 315-1 du code des impositions sur les biens et services est versé à la branche mentionnée au 1° de l’article L. 200-2 du code de la sécurité sociale. »

Objet

Cet amendement vise à proposer la proposition de fiscalisation et l’encadrement de la vente des produits du vapotage. Il s’agit de limiter les canaux de distribution du vapotage (actuellement autorisée partout), en la circonscrivant aux seuls vape-shops et buralistes. Associé à une mesure de fiscalisation, il s’agit de permettre au vapotage de jouer son rôle d’accompagnement des fumeurs vers la sortie du tabac, tout en dissuadant les jeunes d’entrer dans le vapotage.

De nombreux pays européens ont fait le choix de fiscaliser le vapotage. Il est ici proposé de fiscaliser à hauteur de 0,15 euro le millilitre de liquide, qu’il contienne ou non de la nicotine (ce qui permettra d'éviter des contournements de la fiscalité qui passeraient par des ajouts de nicotine dans des liquides sans nicotine). La création de cette catégorie fiscale devrait permettre des recettes fiscales estimées entre 150 et 200 millions d'euros par an.

La fiscalisation est toutefois indissociable de la mise en place de règles concernant la distribution.

La distribution du vapotage doit être réservée aux vape-shops et buralistes, commerces habitués à distribuer des produits à risque d’addiction, et encadrés (formations régulières, règles d’implantation, contrôles récurrents…). Il n’existe actuellement aucune règle concernant les lieux de commercialisation de ces produits. Il en va de la cohérence de l’objectif de santé publique recherché avec la fiscalisation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1382 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes BILLON, HOUSSEAU, SAINT-PÉ et TETUANUI et MM. COURTIAL, FARGEOT, LONGEOT, Pascal MARTIN, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre IV bis du titre III de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Chapitre IV bis

« Produits du vapotage

« Art. 613. – La vente au détail des produits du vapotage au sens de l’article L. 3513-1 du code de la santé publique est confiée, dans des conditions et selon des modalités fixées par décret, aux débitants de produits du tabac et aux titulaires du statut d’acheteur-revendeur ou du statut de revendeurs de produits du tabac, tels que définis à l’article 568 du code général des impôts ainsi qu’aux entreprises qui exercent l’activité de vente de produits de la nicotine à titre principal.

« Une entreprise est considérée comme exerçant l’activité de vente des produits de la nicotine à titre principal lorsqu’elle tire plus de 50 % de son chiffre d’affaires de cette activité.

II. – Le livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° À l’intitulé, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : « tabacs et liquides de vapotage » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 300-1, les mots : « et tabacs » sont remplacés par les mots : » , des tabacs et des liquides de vapotage » ;

3° L’article L. 311-1 est complété par un 4° ainsi rédigé :

« 4° Les liquides des produits du vapotage au sens de l’article L. 315-2 » ;

4° Le titre Ier est complété par un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre...

« Liquides de vapotage

« Section 1

« Éléments taxables et territoires

« Art. L. 315-1. – Les règles relatives aux éléments taxables et aux territoires pour l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre Ier du livre Ier, par celles de la section 1 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-2. – Sont soumis à l’accise les liquides destinés à être vaporisés qui sont présents dans les produits du vapotage, qu’ils contiennent ou non de la nicotine.

« Sont considérés comme produits du vapotage les dispositifs électroniques de vapotage et les flacons de recharge au sens de l’article L. 3513-I du code de la santé publique.

« Section 2

« Fait générateur

« Art. L. 315-3. – Les règles relatives au fait générateur de l’accise sur les liquides des produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre II du livre Ier et par celles de la section 2 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 3

« Montant de l’accise

« Art. L. 315-4. – Les règles relatives au montant de l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre III du livre Ier, par celles de la section 3 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Sous-section 1

« Règles de calcul

« Art. L. 315-5. – L’unité de taxation de l’accise est le volume de liquide contenu dans un produit du vapotage, exprimé en millilitre.

« Sous-section 2

« Tarif

« Art. L. 315-6. – Le tarif de l’accise est fixé à 0,15 euro par millilitre de liquide présent dans un produit du vapotage, que ce liquide contienne ou non de la nicotine.

« Ce tarif s’applique à partir du 1er mars 2025.

« Art. L. 315-7. – Ce tarif est indexé sur l’inflation dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier. Toutefois, par dérogation à l’article L. 132-2, l’inflation est déterminée à partir de la prévision de l’indice mentionné au même article L. 132-2 retenue pour l’année précédant celle de la révision dans le rapport économique, social et financier joint au projet de loi de finances pour l’année de la révision. Cette prévision est ajustée, le cas échéant, de l’écart entre l’inflation constatée et la prévision au titre de la deuxième année précédant celle de la révision. Le pourcentage d’évolution est arrondi au dixième.

« Section 4

« Exigibilité

« Art. L. 315-8. – Les règles relatives à l’exigibilité de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre IV du livre Ier, par celles de la section 4 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-9. – En cas de changement du tarif mentionné à l’article L. 315-6, l’accise devient exigible pour les produits détenus en dehors d’un régime de suspension de l’accise par une personne qui ne les destine pas à sa consommation propre.

« Cette disposition ne s’applique pas aux changements de tarifs résultant de l’article L. 315-7.

« Section 5

« Personnes soumises aux obligations fiscales

« Art. L. 315-10. – Les règles relatives aux personnes soumises aux obligations fiscales pour l’accise sur les liquides de vapotage sont déterminées par les dispositions du titre V du livre Ier, par celles de la section 5 du chapitre Ier du présent titre et par celles de la présente section.

« Art. L. 315-11. – Est redevable de l’accise lors du changement mentionné à l’article L. 315-9 la personne redevable de l’accise préalablement devenue exigible sur le même produit.

« Section 6

« Constatation de l’accise

« Art. L. 315-12. – Les règles de constatation de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre VI du livre Ier et par celles de la section 6 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 7

« Paiement de l’accise

« Art. L. 315-13. – Les règles relatives au paiement de l’accise sur les produits du vapotage sont déterminées par les dispositions du titre VII du livre Ier et par celles de la section 7 du chapitre Ier du présent titre.

« Section 8

« Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 315-14. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de l’accise sur les liquides à vapoter sont déterminées, par dérogation aux dispositions du titre VIII du livre Ier, par les dispositions de la présente section.

« Art. L. 315-15. – L’accise est, pour les éléments mentionnés à l’article L. 180-1, régie par les dispositions du livre II du code général des impôts et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux contributions indirectes.

« Section 9

« Affectation

« Art. L. 315-16. – L’affectation du produit de l’accise sur les liquides de vapotage est déterminée par le 10° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale.

III. – L’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Le produit de l’accise sur les liquides de vapotage mentionnée à l’article L. 315-1 du code des impositions sur les biens et services est versé à la branche mentionnée au 1° de l’article L. 200-2 du code de la sécurité sociale. »

Objet

Cet amendement propose de fiscaliser et d'encadrer la vente des produits du vapotage. Il s’agit de limiter les canaux de distribution du vapotage (actuellement autorisée partout), en la circonscrivant aux seuls vape-shops et buralistes. Associé à une mesure de fiscalisation, il entend permettre au vapotage de jouer son rôle d’accompagnement des fumeurs vers la sortie du tabac, tout en dissuadant les jeunes d’entrer dans le vapotage.

De nombreux pays européens ont fait le choix de fiscaliser le vapotage. Cet amendement propose de fiscaliser à hauteur de 0,15 euro le millilitre de liquide, qu’il contienne ou non de la nicotine (ce qui permettra d'éviter des contournements de la fiscalité qui passeraient par des ajouts de nicotine dans des liquides sans nicotine). La création de cette catégorie fiscale devrait permettre des recettes fiscales estimées entre 150 et 200 millions d'euros par an.

La fiscalisation est toutefois indissociable de la mise en place de règles concernant la distribution.

La distribution du vapotage doit être réservée aux vape-shops et buralistes, commerces habitués à distribuer des produits à risque d’addiction, et encadrés (formations régulières, règles d’implantation, contrôles récurrents…). Il n’existe actuellement aucune règle concernant les lieux de commercialisation de ces produits. Il en va de la cohérence de l’objectif de santé publique recherché avec la fiscalisation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1768 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT et OMAR OILI, Mme DURANTON, M. BUIS et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le paragraphe 2 de la sous-section 3 de la section 3 du chapitre III du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié:

1° Au 1° de l'article L. 313-24, après la troisième occurrence du mot : « spiritueuses » , sont insérés les mots « et aux produits alcooliques obtenues par agro-transformation à partir du rhum traditionnel d'outre-mer »

2° L’article L. 313-25 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le tarif particulier de l'accise prévu au présent article s'applique également aux produits alcooliques obtenues par agro-transformation à partir du rhum traditionnel d'outre-mer, dans la limite du contingent annuel fixé. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement vise à étendre le bénéfice du régime fiscal accordé au rhum traditionnel d'outre-mer, aux produits alcooliques obtenues par agro-transformation à partir du rhum traditionnel d'outre-mer, tels que les punchs et rhums arrangés, produits par plusieurs petits opérateurs de la filière canne-sucre-rhum en Outre-mer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1135

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. JOMIER, Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS et MM. CHANTREL et FÉRAUD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 313-31 du code des impositions sur les biens et services est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Les boissons alcooliques ne peuvent être vendues à un prix toutes taxes comprises inférieur à leur prix minimum. Le prix minimum d’une boisson alcoolique est le produit du prix minimum par unité de l’alcool, du titre alcoométrique volumique de la boisson et du volume de celle-ci en litres. Une unité d’alcool correspond à 10 grammes d’alcool pur.

« Le prix minimum par unité de l’alcool est déterminé chaque année par décret après consultation de la Haute Autorité de Santé.

II. – L’accise applicable aux boissons alcooliques et mentionnée aux articles L. 313-15, L. 313-20, L. 313-21, L. 313-23, L313-24 et L. 313-25 du code des impositions des biens et des services est réduite de 0,1 %.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, inspiré par la législation écossaise, vise à amorcer une réforme d’ensemble de la tarification et de la fiscalité des alcools en fixant un prix minimum par unité d’alcool aux boissons alcooliques et en abaissant la fiscalité sur les boissons dont le prix excède d’ores et déjà ce prix minimum.

Alors que l’OMS recommande depuis 2010 d’agir sur le prix afin de lutter contre les risques sanitaires liés à la consommation d’alcool, en France, huitième pays le plus consommateur d’alcool de l’OCDE, le prix des boissons alcooliques diminue relativement à celui des autres denrées alimentaires.

L’instauration en 2018 d’un prix minimum par unité d’alcool a permis à l’Écosse de diminuer significativement la consommation excessive d’alcool et la morbidité associée et ce sans effet néfaste sur les recettes du secteur. Dès 2020, était observée une réduction de 13,4% du nombre de décès directement liés à la consommation d’alcool. Pour autant, le prix minimum n’a pas eu d’effet notoire sur la consommation des personnes respectant les repères de consommation à moindre risques anglais – 14 verres par semaine.

Il s’agit donc d’une mesure qui cible particulièrement la réduction de la consommation de consommateurs les plus à risque. En France, 8% des adultes consomment la moitié de l’alcool vendu et 22% des français dépassent les seuils de consommation à moindre risque ; une telle mesure y est donc particulièrement pertinente.

Le consensus économique propose que le prix minimum d’une unité de 10 grammes d’alcool soit fixé à 50 centimes hors-inflation. Ainsi, une bouteille de vin titrant à 12° ne pourrait être vendue moins de 3,50€. Les alcools dont les prix de vente sont aujourd’hui supérieurs au prix minimum par unité d’alcool ne sont pas concernés. Pour le secteur, la compensation de la baisse en volume par l'augmentation des marges implique que les petits producteurs bénéficieront de cette mesure.

Aussi, afin de dégager des marges de manœuvre financières qui pourront faciliter l’adaptation des producteurs à une réforme globale sans conséquences notables sur le prix de vente, nous proposons d’abaisser marginalement le montant de celles-ci sur les boissons alcooliques non-concernées par le prix minimal

Au plan sanitaire, outre les bénéfices attendus en matière de réduction de la mortalité par cancers attribuable à l’alcool (22%), la mesure permettrait à horizon 2050 de réduire les dépenses de santé dans l’ensemble de 237 millions d’euros par an.

Si le prix minimum permet de préserver le secteur en comparaison d’une augmentation de la taxation, les taxes existantes demeurent nécessaires afin notamment de financer le coût de l’alcool pour la collectivité. Le supplément de taxe sur la valeur ajoutée perçu en raison de l’instauration du prix plancher sera opportunément affecté au fonds de lutte contre les addictions. L’instauration d’un prix minimum ne dispensant pas, en effet, d’une politique offensive de prévention.

La détermination d’un prix minimal de l’alcool semble constituer, au regard de l’objectif de protection de la santé qu’elle poursuit, une limitation justifiée et proportionnée à la liberté de fixation des prix.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-546 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes Gisèle JOURDA, CONCONNE, BÉLIM et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 4. de l’article 199 undecies A, les mots : « deux millions d’euros » sont remplacés par les mots : « 2 574 000 euros » ;

2° Le 1 du II de l’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le montant : « 1 000 000 € » est remplacé par le montant : « 1 449 000 € » ;

b) À la seconde phrase du second alinéa, le montant : « 250 000 € » est remplacé par le montant : « 321 750 € » ;

3° Le II quater de l’article 217 undecies est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le montant : « 1 000 000 € » est remplacé par le montant : « 1 449 000 € » ;

b) Au second alinéa, le montant : « 250 000 € » est remplacé par le montant : « 321 750 € ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à réévaluer les seuils marquant la frontière entre les procédures dites « de plein droit » et celles « soumises à agrément fiscal », en fonction de l’inflation constatée par l’INSEE, afin
qu’ils demeurent pertinents.

En effet, l’augmentation générale et durable des prix conduit à ce qu’un investissement d’une TPE qui relevait à l’origine du plein droit franchisse un des seuils mentionnés plus haut et nécessite aujourd’hui
une procédure soumise à agrément, avec toutes les complexités que cela engendre en termes de délais d’instruction et de remboursement de crédits d’impôts - lesquels sont particulièrement longs et inadaptés au rythme de vie d’une TPE. Cette nécessité est d’autant plus criante que les fortes inflations constatées en 2022 et 2023 engendrent de nombreuses bascules en procédure avec agrément faisant planer un risque réel d’embolie des administrations fiscales.

Les seuils qui marquent la frontière entre le plein droit et l’agrément sont d’une importance capitale pour les entreprises. En effet, les procédures avec agrément sont administrativement beaucoup plus
longues et économiquement plus complexes que celles en plein droit. Et très souvent, les TPE-PME ne sont pas suffisamment armées en termes de moyens humains et / ou financiers pour mettre en place des procédures de défiscalisation qui font appel à l’agrément.

À titre indicatif, un rapport publié en 2018 par la Délégation aux Outre-mer de l’Assemblée nationale faisait état d’un délai d’instruction supérieur à 14 mois pour les procédures agréées, contre 5,3 mois en moyenne grâce à la
procédure simplifiée, dans le cas de la Nouvelle-Calédonie. Il est également important de souligner les complications réelles qu’impliquent ce délai d’attente, notamment pour percevoir des prêts
bancaires. Un second rapport précise en effet l’attachement d’un certain nombre d’établissements de crédit à la présentation d’un agrément valable en amont de tout investissement de financement des
acteurs économiques locaux.

Or, contrairement au plafond par mètre carré de surface habitable de la réduction d’impôt à raison des acquisitions ou constructions de logements neufs à usage locatif qui est relevé chaque année en
fonction de l’Indice des Coûts de Construction (ICC) de l’INSEE (article 199 undecies A du CGI), les seuils de l’espèce n’ont jamais été réévalué.

Aussi, ils perdent peu à peu de leur pertinence à mesure que l’inflation (qu’elle soit naturelle, structurelle ou conjoncturelle) fait son œuvre. En effet, cette augmentation générale et durable des prix
peut conduire à ce qu’un investissement qui relevait à l’origine du plein droit ait franchit un des seuils mentionnés plus haut et nécessite aujourd’hui une procédure soumise à agrément, avec toutes les
complexités que cela engendre.

Concrètement, les dernières réévaluations sont anciennes :
- 2003 pour le seuil à 1.000.000 € avec la loi n° 2003-660 du 21 juillet 2003 de programme pour l'outre-mer ;
- 2009 pour le seuil à 250.000 € avec la loi n° 2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer ;

Sur ces plages temporelles, il faut noter que selon l’INSEE l’inflation cumulée a été de +44,9% depuis 2003 et de +28,7% depuis 2009 en prenant en compte les prévisions pour janvier 2025.
Cet amendement vise donc à réévaluer strictement lesdits seuils en fonction de l’inflation constatée par l’INSEE depuis leurs dernières mises à jour, permettant ainsi que ces seuils demeurent pertinents.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM)



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1480

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme JACQUES


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L'article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) A la première phrase du premier alinéa, à la dernière phrase des vingt-deuxième et trente-deuxième alinéas, après le mot : "neufs", sont insérés les mots "ou non-neufs";

b) Après le quatorzième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé:

" La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique de transport de passagers, agricoles et engins de travaux publics ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, à condition que la valeur hors taxe des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieur à 25% du prix d'acquisition hors taxes du bien d'occasion avant travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins sept ans. Les matériels de transports aérien et maritime d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction d'impôt à condition que ceux-ci aient été exploités au moins dix ans. Les investissements dans les matériels et engins de travaux public peuvent ouvrir droit à la réduction d'impôt à condition que ceux-ci aient été exploités au moins cinq ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement." ; 

c) Après le dix-septième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé:

" Le taux est porté à 55% pour les matériels d'occasion de transport de passagers, agricoles et engins de travaux publics ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, à condition que la valeur hors taxe des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieur à 25% du prix d'acquisition hors taxes du bien d'occasion avant travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, lorsque ces travaux sont réalisés en Nouvelle-Calédonie, jusqu'au 31 décembre 2018." ;

d) Au quarante-cinquième alinéa, après les mots : "neufs", sont insérés les mots : "ou non-neufs" ;

2° L'article 217 undecies est ainsi modifié : 

a) Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

 " La déduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique aux matériels de transport de passagers, agricoles et engins de travaux publics ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, à condition que la valeur hors taxe des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieur à 25% du prix d'acquisition hors taxes du bien d'occasion avant travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation. Les investissements dans les matériels de transport terrestre ou agricoles d'occasion ayant déjà bénéficié de la déduction d'impôt  peuvent ouvrir droit à la déduction d'impôt à condition que ceux-ci aient été exploités au moins sept ans. Les matériels de transports aérien et maritime d'occasion ayant déjà bénéficié de la déduction d'impôt peuvent ouvrir droit à la déduction d'impôt à condition d'avoir été exploités au moins cinq ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d'un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement." ; 

b) A la dernière phrase des huitième et vingt-et-unième alinéas, à la deuxième phrase du vingt-huitième alinéa, au 3. du III et au deuxième alinéa du V, après le mot: "neufs", sont insérés les mots: " ou non-neufs" ;

3° L'article 244 quater W est ainsi modifié :

a) A la première phrase du premier alinéa et à la dernière phrase du 1 du VIII, après le mot : "neufs", sont insérés les mots : "ou non-neufs" ;

b) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

"Le crédit d'impôt prévu au premier alinéa s'applique aux matériels de transport de passagers, agricoles et engins de travaux publics ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, à condition que la valeur hors taxe des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieur à 25% du prix d'acquisition hors taxes du bien d'occasion avant travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation. Les investissements dans les matériels de transport terrestre ou agricoles d'occasion ayant déjà bénéficié du crédit d'impôt  peuvent ouvrir droit à au crédit d'impôt à condition que ceux-ci aient été exploités au moins sept ans. Les matériels de transports aérien et maritime d'occasion ayant déjà bénéficié du crédit d'impôt peuvent ouvrir droit au crédit d'impôt à condition d'avoir été exploités au moins cinq ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d'un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement." ;

4° L'article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) A la première phrase du 1 du A du I, à la deuxième phrase du deuxième alinéa du A. et à la deuxième phrase du deuxième alinéa du 2° du B du VII, après le mot : "neuf", sont insérés les mots : " ou non-neufs";

b) Après le B du I, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé:

"...- La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique aux matériels de transport de passagers, agricoles et engins de travaux publics ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, à condition que la valeur hors taxe des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieur à 25% du prix d'acquisition hors taxes du bien d'occasion avant travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation. Les investissements dans les matériels de transport terrestre ou agricoles d'occasion ayant déjà bénéficié du crédit d'impôt  peuvent ouvrir droit à au crédit d'impôt à condition que ceux-ci aient été exploités au moins sept ans. Les matériels de transports aérien et maritime d'occasion ayant déjà bénéficié du crédit d'impôt peuvent ouvrir droit au crédit d'impôt à condition d'avoir été exploités au moins cinq ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d'un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement." ;

c) Le IV est complété par un alinéa ainsi rédigé :

" Le taux de la réduction d'impôt est porté à 45% pour les matériels d'occasion de transport de passagers, agricoles et engins de travaux publics ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, à condition que la valeur hors taxe des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieur à 25% du prix d'acquisition hors taxes du bien d'occasion avant travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, lorsque les travaux de rénovation, réhabilitation ou de transformation de matériels agricoles d'occasion productifs sont réalisés en Nouvelle-Calédonie, jusqu'au 31 décembre 2028."

II. - La perte de recettes pour l'Etat est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions des biens et des services.  

 

 

 

Objet

Cet amendement vise à ouvrir le bénéfice de l'aide fiscale, aujourd'hui réservée aux acquisitions neuves, aux matériels d'occasion.

Une telle mesure contribuera en effet au verdissement des économies ultramarines en réduisant leur dépendance aux importations. 

Par ailleurs, le prix des matériels d'occasion étant inférieur à celui du neuf, le coût pour les finances publiques s'en trouvera réduit de même que s'agissant des charges de l'entreprise acquérante. Dans cette hypothèse, on peut escompter une baisse des prix, du fait de la réduction du coût d'exploitation. 

Des filières locales de reconditionnement ou de remise à neuf de matériels d'occasion pourraient également se développer.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-131

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) A la première phrase du premier alinéa, à la dernière phrase des vingt-troisième et trente-deuxième alinéas du I, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

b) Le quinzième alinéa est complété par trois phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ;

c) Le dix-huitième alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le taux de la réduction d’impôt applicable aux matériels d’occasion, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation  soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux  est porté à 55% lorsque  les travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation de matériels de transports , de matériels agricoles d’occasion productifs sont réalisés localement en Nouvelle-Calédonie jusqu’au 31 décembre 2028. » ;

d) Au premier alinéa du I quater, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

2° L’article 217 undecies est ainsi modifié : 

a) Le troisième alinéa du I est complété par quatre phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ; 

b) A la dernière phrase des neuvième et vingt-et-unième alinéas du I, à la deuxième phrase du deuxième alinéa du II, au dernier alinéa du III et au deuxième alinéa du V, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

3° L’article 244 quater W est ainsi modifié : 

a) A la première phrase du premier alinéa du 1 du I et à la dernière phrase du 1 du VIII, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

b) Le deuxième alinéa du 1 du I est complété par quatre phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME , ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ;

L’article 244 quater Y est ainsi modifié : 

a) A la première phrase du premier alinéa du 1 du A du I, aux deuxièmes phrases du 2 du VII et du 2° du B, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non neufs » ; 

b) A la fin du B du même I, sont insérées quatre phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ;

c) Le IV est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le taux de la réduction d’impôt applicable aux matériels d’occasion,  ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants :   matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des  travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation  soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux  est porté à 50 % lorsque  les travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation de matériels agricoles d’occasion productifs sont réalisés localement en Nouvelle-Calédonie jusqu’au 31 décembre 2028. ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Aujourd’hui, le bénéfice de l’aide fiscale est réservé aux investissements productifs neufs alors même que la quasi-totalité des matériels est importée dans les territoires ultra marins. A contrario, des matériels d’occasion même parfaitement restaurés et aptes au fonctionnement grâce à la main d’œuvre qualifiée présente ne peuvent bénéficier d’une aide à l’investissement.

A l’origine du dispositif, il était possible de bénéficier des aides fiscales pour l’acquisition de biens d’occasion reconditionnés, sous réserve que le coût HT des pièces neuves incorporées (hors main d’œuvre) représente plus de 50 % du coût global HT de l’investissement reconditionné.

Le présent amendement propose de restaurer cette possibilité pour générer un triple effet vertueux ce que soulignait l’IGF fin 2023 qui proposait dans son rapport d’élargir les investissements éligibles aux investissements productifs non neufs aux PME sur le fondement de l’article 14 du règlement UE n 651/2014 du 17 juin 2014 : « Les actifs acquis sont neufs, excepté lorsqu’ils sont acquis par une PME ».

Ce triple effet vertueux permettait ainsi de :

-  Contribuer au verdissement des économies ultramarines. Car réintégrer dans le champ de l’aide fiscale les matériels d’occasion, comme les machines ayant participé à des démonstrations ou ayant été peu utilisées, est totalement éco-responsable. La garantie du constructeur permet d’apporter les mêmes gages de qualité aux exploitants (et donc aux investisseurs), et assure l’exploitation sur la durée ;

-  Offrir une alternative intéressante à des investissements neufs dont le coût peut être dissuasif pour les petites entreprises ;

-  Contribuer à l’emploi local et au renforcement du pouvoir d’achat en Outre-mer. Le recours à des biens d’occasion moins onéreux que des biens neufs jouerait à plein sur la baisse des prix de vente des entreprises les utilisant, du fait de la baisse de leur prix de revient.

La limitation du dispositif aux matériels de transport et aux matériels agricoles, qui sont des secteurs sensibles et qui nécessitent des agréments dès le premier euro, permet d’évacuer tout risque de fraude.

Tel est l’objet du présent amendement.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1138 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) A la première phrase du premier alinéa, à la dernière phrase des vingt-troisième et trente-deuxième alinéas du I, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

b) Le quinzième alinéa est complété par trois phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ;

c) Le dix-huitième alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le taux de la réduction d’impôt applicable aux matériels d’occasion, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation  soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux  est porté à 55% lorsque  les travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation de matériels de transports , de matériels agricoles d’occasion productifs sont réalisés localement en Nouvelle-Calédonie jusqu’au 31 décembre 2028. » ;

d) Au premier alinéa du I quater, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

2° L’article 217 undecies est ainsi modifié : 

a) Le troisième alinéa du I est complété par quatre phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ; 

b) A la dernière phrase des neuvième et vingt-et-unième alinéas du I, à la deuxième phrase du deuxième alinéa du II, au dernier alinéa du III et au deuxième alinéa du V, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

3° L’article 244 quater W est ainsi modifié : 

a) A la première phrase du premier alinéa du 1 du I et à la dernière phrase du 1 du VIII, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non-neufs » ;

b) Le deuxième alinéa du 1 du I est complété par quatre phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME , ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ;

L’article 244 quater Y est ainsi modifié : 

a) A la première phrase du premier alinéa du 1 du A du I, aux deuxièmes phrases du 2 du VII et du 2° du B, après le mot : « neufs », sont insérés les mots : « ou non neufs » ; 

b) A la fin du B du même I, sont insérées quatre phrases ainsi rédigées : « La réduction d'impôt prévue au premier alinéa s'applique également aux matériels d’occasion, acquis par une PME, ayant subi des   travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants : matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux. Les investissements dans les matériels de transport terrestre, agricoles, d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 7 ans. Les matériels de transport aériens et maritimes d’occasion ayant déjà bénéficié de la réduction d’impôt peuvent ouvrir droit à la réduction à condition que ceux-ci aient été exploités au moins 10 ans. Les acquisitions devront être réalisées auprès d’un professionnel habilité à délivrer une garantie de fonctionnement. » ;

c) Le IV est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le taux de la réduction d’impôt applicable aux matériels d’occasion,  ayant subi des travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation, suivants :   matériels de transport de passagers, matériels agricoles, à condition que la valeur hors taxes des éléments neufs incorporés lors des  travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation  soit supérieure à 50% du prix d’acquisition hors taxes du bien d’occasion avant travaux  est porté à 50 % lorsque  les travaux de rénovation, de réhabilitation ou de transformation de matériels agricoles d’occasion productifs sont réalisés localement en Nouvelle-Calédonie jusqu’au 31 décembre 2028. ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Aujourd’hui, le bénéfice de l’aide fiscale est réservé aux investissements productifs neufs alors même que la quasi-totalité des matériels est importée dans les territoires ultra marins. A contrario, des matériels d’occasion même parfaitement restaurés et aptes au fonctionnement grâce à la main d’œuvre qualifiée présente ne peuvent bénéficier d’une aide à l’investissement.

 

A l’origine du dispositif, il était possible de bénéficier des aides fiscales pour l’acquisition de biens d'occasion reconditionnés, sous réserve que le coût HT des pièces neuves incorporées (hors main d'œuvre) représente plus de 50% du coût global HT de l'investissement reconditionné.

 

Le présent amendement propose de restaurer cette possibilité pour générer un triple effet vertueux ce que soulignait l’IGF fin 2023 qui proposait dans son rapport d’élargir les investissements éligibles aux investissements productifs non neufs aux PME sur le fondement de l’article 14 du règlement UE n 651/2014 du 17 juin 2014 : « Les actifs acquis sont neufs, excepté lorsqu’ils sont acquis par une PME ». 

 

Ce triple effet vertueux permettait ainsi de : 

 

Contribuer au verdissement des économies ultramarines. Car réintégrer dans le champ de l’aide fiscale les matériels d’occasion, comme les machines ayant participé à des démonstrations ou ayant été peu utilisées, est totalement éco-responsable. La garantie du constructeur permet d’apporter les mêmes gages de qualité aux exploitants (et donc aux investisseurs), et assure l’exploitation sur la durée ;

 

Offrir une alternative intéressante à des investissements neufs dont le coût peut être dissuasif pour les petites entreprises ; 

 

Contribuer à l’emploi local et au renforcement du pouvoir d’achat en Outre-mer. Le recours à des biens d’occasion moins onéreux que des biens neufs jouerait à plein sur la baisse des prix de vente des entreprises les utilisant, du fait de la baisse de leur prix de revient. 

 

La limitation du dispositif aux matériels de transport et aux matériels agricoles, qui sont des secteurs sensibles et qui nécessitent des agréments dès le premier euro, permet d’évacuer tout risque de fraude.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1036 rect. quinquies

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. KANNER, Mmes NARASSIGUIN et ARTIGALAS, MM. TEMAL, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, MM. MONTAUGÉ, OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :  

1° L’article 199 undecies B est ainsi modifié :  

a) Le a du I est complété par les mots : « , à l’exception des investissements réalisés dans le cadre du 1 septies » ;  

b) le g) du I est complété par les mots : « ni aux investissements réalisés dans le cadre du I septies » ; 

c) Après le I sexies, il est inséré un I septies ainsi rédigé :  

« I septies. – Le I s’applique aux investissements consistant en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, sous réserve du respect des conditions suivantes :  

« 1° Les immeubles ont été détruits lors des émeutes survenues en Nouvelle-Calédonie entre le 13 mai 2024 et le 31 août 2024 ;  

« 2° Les travaux portant sur ces investissements concourent à la production d’un immeuble neuf au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 du même code qui doit être achevé au plus tard le 31 décembre 2030 ;  

« 3° Après la réalisation des travaux, les investissements, y compris ceux détenus pas une société civile, sont exploités dans le cadre d’une activité commerciale ou d’une activité qui ne relève pas des secteurs mentionnés aux a) à l) du I ; 

« La réduction d’impôt est assise sur le prix de revient, hors taxes, frais et commissions de toute nature, du terrain d’assiette, des constructions qui y sont édifiées et des terrains formant une dépendance immédiate et nécessaire de ces constructions, et sur le montant des travaux, hors taxes et hors frais de toute nature, diminués du montant des aides publiques accordées pour leur financement.  

« Les délais pour la réalisation des travaux prévus au 2° sont prolongés jusqu’au 31 décembre 2031 en cas de difficultés d’approvisionnement. La prolongation est accordée par l’autorité compétente sous réserve de justifications appropriées.  

« Les travaux incluent des améliorations des performances énergétiques des bâtiments, telles que l’isolation thermique renforcée, l’utilisation d’énergies renouvelables ou la mise en conformité avec les normes environnementales locales. Les projets qui respectent ces critères bénéficient d’une bonification dont le taux est décidé et accordé par l’autorité compétente sous réserve de justifications appropriées.  

« Les projets qui emploient au moins 70 % de main-d’œuvre locale bénéficient d’une majoration de la réduction d’impôt. Ladite majoration est décidée et accordée par l’autorité compétence sous réserve de justifications appropriées.  

« Les réductions d’impôt prévues dans cet article sont cumulables avec d’autres aides publiques ou locales, visant à soutenir la reconstruction en Nouvelle-Calédonie. 

« En cas de catastrophes naturelles affectant la bonne réalisation des travaux, un délai supplémentaire de 24 mois pourra être accordé, sur demande motivée, pour l’achèvement des travaux au-delà du 31 décembre 2030. »  

2° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :  

a) Le quatrième alinéa du I est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies du même article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »  

b) Le G du III est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies du même article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »  

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux immeubles achevés au plus tôt le 1er janvier 2025 et au plus tard le 31 décembre 2030.  

Objet

Le présent amendement du groupe SER reprend, sous réserve de quelques modifications, l’amendement travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM) et déposé par les membres du groupe Gauche Démocrate et Républicaine lors de l’examen du PLF 2025 à l’Assemblée nationale.  

La loi de Finances pour 2024 a rendu éligibles au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.  

Les émeutes survenues en Nouvelle-Calédonie au mois de mai 2024, en raison de l’adoption à marche forcée du projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province, ont profondément affecté le tissu économique et social de la Nouvelle-Calédonie. Ces événements ont exacerbé une situation économique déjà fragile, avec une hausse du chômage, une baisse des investissements, une baisse de la consommation et une pression accrue sur les finances publiques.  

Ainsi, selon le bilan établi par le Haut-commissariat, les dégâts dans les secteurs privé et public sont évalués à 2,3 milliards d’euros. 750 entreprises ont été détruites, et plus de 1 300 autres ont subi des pertes d’exploitation. Les entreprises qui n’ont pas été détruites ont subi les entraves à la circulation et les coupures d’axes routiers qui ont empêché les salariés de se rendre sur leur lieu de travail. Par ailleurs, 6 000 emplois directs ont été détruits et près du tiers des effectifs salariés du pays – 20 000 personnes sur 65 000 – bénéficient désormais d’un dispositif de chômage partiel en vigueur jusqu’à la fin de l’année et compensé, à ce stade, par l’État. La perte de PIB est estimée à 20 à 30 %.  

La Nouvelle-Calédonie se trouve aujourd’hui dans une situation critique. La réhabilitation des infrastructures détruites est indispensable pour garantir une reprise économique rapide. Cette reconstruction ne peut se faire sans une intervention massive.  

Dans ce contexte, la présente mesure qui participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette », vise à encourager les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter ou reconstruire des immeubles laissés à l’abandon ou détruits.  

La réhabilitation ou la reconstruction de friches en Nouvelle-Calédonie s’inscrit également dans une logique de développement durable. Plutôt que d’artificialiser de nouveaux terrains, ce dispositif encourage la réutilisation de zones déjà urbanisées, contribuant également à l’objectif national de « zéro artificialisation nette » et à la protection de l’environnement calédonien.  

Cet amendement permet également de soutenir l’emploi local, fortement impacté par les fermetures d’entreprises. En intégrant un point spécifique de bonification concernant l’emploi local et en encourageant la réhabilitation des friches et des bâtiments détruits, il contribue au maintien et à la création d’emplois dans les secteurs du bâtiment et des services, tout en favorisant la reconstruction du tissu économique local.  

Cet amendement ne se contente pas d’apporter une réponse immédiate aux conséquences des émeutes de mai 2024. Il s’inscrit dans une stratégie de résilience et de reconstruction à long terme pour la Nouvelle-Calédonie.  

En réhabilitant ou en reconstruisant les friches et en encourageant la relance de l’activité économique, ce dispositif permet de rétablir un tissu économique plus solide, capable de mieux résister aux futures crises économiques ou sociales.  

La mesure que nous présentons, limitée au seul territoire de la Nouvelle-Calédonie, est envisagée pour une durée de cinq ans. Elle vise à soutenir les entreprises calédoniennes dans leur processus de reconstruction du tissu commercial indispensable à la reprise de l’économie locale.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-633 rect. quater

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

M. NATUREL, Mme TETUANUI, MM. ROHFRITSCH et KULIMOETOKE, Mme AESCHLIMANN, MM. BAS et BELIN, Mmes BELLUROT et BELRHITI, MM. BRISSON et BRUYEN, Mme DUMONT, MM. FRASSA et GENET, Mme JACQUES, M. LEFÈVRE, Mme MALET, MM. MANDELLI et PANUNZI, Mmes PETRUS et PLUCHET, M. SOL, Mme VALENTE LE HIR, M. Cédric VIAL, Mmes GUIDEZ, HERZOG et HOUSSEAU et MM. LEVI et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) Le a du I est complété par les mots : «, à l’exception des investissements réalisés dans le cadre du I septies » ;

b) Le g) du I est complété par les mots : « ni aux investissements réalisés dans le cadre du I septies » ;

c) Après le I sexies, il est inséré un I septies ainsi rédigé :

« I septies. – Le I s’applique aux investissements consistant en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, sous réserve du respect des conditions suivantes :

« 1° Les immeubles ont été détruits lors des émeutes survenues en Nouvelle-Calédonie entre le 13 mai 2024 et le 31 aout 2024 ; 

« 2° Les travaux portant sur ces investissements concourent à la production d’un immeuble neuf au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 qui doit être achevé au plus tard le 31 décembre 2029 ;

« 3° Après la réalisation des travaux, les investissements, y compris ceux détenus par une société civile, sont exploités dans le cadre d’une activité commerciale ou d’une activité qui ne relève pas des secteurs mentionnés aux a) à l) du I ;

« La réduction d’impôt est assise sur le prix de revient, hors taxes, frais et commissions de toute nature, du terrain d’assiette, des constructions qui y sont édifiées, et des terrains formant une dépendance immédiate et nécessaire de ces constructions, et sur le montant des travaux, hors taxes et hors frais de toute nature, diminués du montant des aides publiques accordées pour leur financement. »

2° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) Le quatrième alinéa du I. est complété par la phrase : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies de l’article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »

b) Le G du III. est complété par la phrase : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies de l’article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux immeubles achevés au plus tôt le 1er janvier 2025 et au plus tard le 31 décembre 2029.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La Loi de Finances pour 2024 a rendu éligible au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.

Cette mesure est importante pour inciter les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter des immeubles laissés à l’abandon qui polluent le paysage industriel, urbain et touristique des départements et collectivités d’outre-mer et participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette ».

Dans la continuité de ce dispositif, et au vu de la situation dramatique et exceptionnelle dans laquelle se trouve actuellement la Nouvelle-Calédonie, cet amendement a pour objectif d’ouvrir le dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer, à la possibilité d’acquérir et de réhabiliter ou de reconvertir tout immeuble détruit lors des émeutes survenues en Nouvelle-Calédonie entre le 13 mai 2024 et le 31 aout 2024 en vue de son exploitation dans le cadre d'une activité commerciale ou d’une activité éligible.

En effet, les récentes émeutes et troubles sociaux, intervenus à partir de mai 2024, ont entraîné des dégâts matériels très importants en Nouvelle-Calédonie, de nombreux commerces et entreprises ont été pris pour cibles et détruits plongeant ainsi le territoire dans une crise économique durable et sans précédent.

La mesure présentée ci-dessus, rédigée avec l'appui de la fédération des entreprises des Outre-mer (FEDOM), est bornée aux seules friches constituées d’immeubles détruits entre le 13 mai 2024 et le 31 aout 2024, uniquement sur le territoire calédonien et limitée à une durée de cinq ans, soit la durée nécessaire à la reconstruction (achèvement du bâtis compris). Elle vise à soutenir les entreprises calédoniennes dans leur processus de reconstruction, la reconstruction du tissu commercial étant indispensable à la reprise de l’économie locale. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 10.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-747 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. XOWIE, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) Le a du I est complété par les mots : «, à l’exception des investissements réalisés dans le cadre du I septies » ;

b) Le g) du I est complété par les mots : « ni aux investissements réalisés dans le cadre du I septies » ;

c) Après le I sexies, il est inséré un I septies ainsi rédigé :

« I septies. – Le I s’applique aux investissements consistant en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, sous réserve du respect des conditions suivantes :

« 1° Les immeubles ont été détruits lors des émeutes survenues en Nouvelle-Calédonie entre le 13 mai 2024 et le 31 aout 2024 ; 

« 2° Les travaux portant sur ces investissements concourent à la production d’un immeuble neuf au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 qui doit être achevé au plus tard le 31 décembre 2029 ;

« 3° Après la réalisation des travaux, les investissements, y compris ceux détenus par une société civile, sont exploités dans le cadre d’une activité commerciale ou d’une activité qui ne relève pas des secteurs mentionnés aux a) à l) du I ;

« La réduction d’impôt est assise sur le prix de revient, hors taxes, frais et commissions de toute nature, du terrain d’assiette, des constructions qui y sont édifiées, et des terrains formant une dépendance immédiate et nécessaire de ces constructions, et sur le montant des travaux, hors taxes et hors frais de toute nature, diminués du montant des aides publiques accordées pour leur financement. »

2° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) Le quatrième alinéa du I. est complété par la phrase : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies de l’article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »

b) Le G du III. est complété par la phrase : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies de l’article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux immeubles achevés au plus tôt le 1er janvier 2025 et au plus tard le 31 décembre 2029.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent ouvrir le dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer à l’acquisition et la réhabilitation ou la reconversion de tout immeuble détruit cet été en Kanaky-Nouvelle-Calédonie en vue de son exploitation dans le cadre d'une activité commerciale ou d’une activité éligible.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1037 rect.

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. KANNER, Mmes NARASSIGUIN et ARTIGALAS, MM. TEMAL, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, MM. MONTAUGÉ, OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) Le a du I est complété par les mots : «, à l’exception des investissements réalisés dans le cadre du I septies » ;

b) Le g) du I est complété par les mots : « ni aux investissements réalisés dans le cadre du I septies » ;

c) Après le I sexies, il est inséré un I septies ainsi rédigé :

« I septies. – Le I s’applique aux investissements consistant en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, sous réserve du respect des conditions suivantes :

« 1° Les immeubles ont été détruits lors des émeutes survenues en Nouvelle-Calédonie entre le 13 mai 2024 et le 31 aout 2024 ; 

« 2° Les travaux portant sur ces investissements concourent à la production d’un immeuble neuf au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 qui doit être achevé au plus tard le 31 décembre 2029 ;

« 3° Après la réalisation des travaux, les investissements y compris ceux détenus par une société civile, sont exploités dans le cadre d’une activité commerciale ou d’une activité qui ne relève pas des secteurs mentionnés aux a) à l) du I ;

« La réduction d’impôt est assise sur le prix de revient, hors taxes, frais et commissions de toute nature, du terrain d’assiette, des constructions qui y sont édifiées, et des terrains formant une dépendance immédiate et nécessaire de ces constructions, et sur le montant des travaux, hors taxes et hors frais de toute nature, diminués du montant des aides publiques accordées pour leur financement. »

2° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) Le quatrième alinéa du I. est complété par la phrase : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies de l’article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »

b) Le G du III. est complété par la phrase : « Pour les investissements afférents en l’acquisition de friches faisant l’objet de travaux de réhabilitation lourde, ou en la reconstruction ou réhabilitation lourde de friches, mentionnés au I septies de l’article 199 undecies B, la réduction d’impôt s’applique sous réserve du respect des conditions prévues au même I septies. »

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux immeubles achevés au plus tôt le 1er janvier 2025 et au plus tard le 31 décembre 2029.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de repli 

Cet amendement du groupe SER, présenté par plusieurs députés du groupe Ensemble pour la République, a été adopté par l’Assemblée nationale à l’occasion de l’examen de la première partie du PLF 2025. 

La loi de Finances pour 2024 a rendu éligibles au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.

Au regard de la situation critique  dans laquelle se trouve actuellement la Nouvelle-Calédonie depuis les émeutes survenues à partir du mois mais en raison de l’adoption à marche forcée du projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province, cet amendement a pour objectif d’ouvrir le dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer, à la possibilité d’acquérir et de réhabiliter ou de reconvertir tout immeuble détruit en Nouvelle-Calédonie à compter du 13 mai 2024 en vue de son exploitation dans le cadre d'une activité commerciale ou d’une activité éligible.

La mesure que nous présentons, limitée au seul territoire de la Nouvelle-Calédonie, est envisagée pour une durée de cinq ans. Elle vise à soutenir les entreprises calédoniennes dans leur processus de reconstruction du tissu commercial indispensable à la reprise de l’économie locale.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-545 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, Gisèle JOURDA, BÉLIM et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le seizième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase, les mots : « l’autoconsommation par l’exploitant » sont remplacés par les mots : « une opération d’autoconsommation telle que définie aux articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie, quel que soit le secteur d’activité, » ;

2° À la dernière phrase, les mots : « autres que ceux à usage d’habitation » sont supprimés.

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement clarifie et améliore les conditions d’éligibilité, au régime d’aide fiscale à l’investissement productif outre-mer, des panneaux photovoltaïques principalement destinés à l’autoconsommation. Il accélère ainsi la transition énergétique des entreprises, des logements sociaux ou intermédiaires, afin d’atteindre l’objectif de 100 % d’électricité renouvelable en 2030 dans les Outre-mer.

L’article 75 de loi de finances pour 2024 a permis une avancée majeure en réouvrant la défiscalisation au photovoltaïque en autoconsommation. Toutefois, le risque juridique découlant de l’imprécision du texte adopté et du flou quant aux secteurs d’activité concernés nuisent au déploiement des projets d’autoconsommation, pourtant indispensables à la réussite de la transition énergétique des territoires ultramarins.

Il est clair qu’autoconsommer l’énergie solaire est un levier essentiel pour produire de l’électricité décarbonée, soulager les réseaux, faciliter les raccordements et les smart grids, économiser l’énergie et modérer la croissance de la demande en électricité. C’est l’orientation prise par les différentes programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE). 

En conséquence, le présent amendement précise d’abord que l’investissement doit porter sur une opération d’autoconsommation au sens des articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie. En corrigeant ce flou, l’amendement prémuni l’administration fiscale et les porteurs de projets contre tout risque de mauvaise interprétation du texte. Il sécurise les investissements dans les énergies renouvelables et en renforce l’attrait.

Dans un esprit similaire, l’amendement spécifie ensuite que le dispositif s’applique à tous les secteurs d’activité, et notamment aux opérations de construction ou de réhabilitation lourde d’immeubles à usage d’habitation inférieures à 250 000 € hors taxes. Il s’assure ainsi que l’ensemble des secteurs économiques pourront avoir recours à une énergie locale et décarbonée.

Ces précisions permettront d’asseoir les Outre-mer en tant que « laboratoires d’innovation pour le solaire », comme s’y est engagé le Premier ministre lors de son discours de politique générale.
Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-753

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. XOWIE, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le seizième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase, les mots : « l’autoconsommation par l’exploitant » sont remplacés par les mots : « une opération d’autoconsommation telle que définie aux articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie, quel que soit le secteur d’activité, » ;

2° À la dernière phrase, les mots : « autres que ceux à usage d’habitation » sont supprimés.

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Par cet amendement, les membres du groupe CRCE-K souhaitent préciser les conditions d’éligibilité des investissements portant sur des installations de production d’électricité utilisant l’énergie solaire et spécifier que le dispositif s’applique à tous les secteurs d’activité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-862

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le seizième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase, les mots : « l’autoconsommation par l’exploitant » sont remplacés par les mots : « une opération d’autoconsommation telle que définie aux articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie, quel que soit le secteur d’activité, » ;

2° À la dernière phrase, les mots : « autres que ceux à usage d’habitation » sont supprimés.

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 

Cet amendement clarifie et améliore les conditions d’éligibilité, au régime d’aide fiscale à l’investissement productif outre-mer, des panneaux photovoltaïques principalement destinés à l’autoconsommation. Il accélère ainsi la transition énergétique des entreprises, des logements sociaux ou intermédiaires, afin d’atteindre l’objectif de 100 % d’électricité renouvelable en 2030 dans les Outre-mer.

L’article 75 de loi de finances pour 2024 a permis une avancée majeure en réouvrant la défiscalisation au photovoltaïque en autoconsommation. Toutefois, le risque juridique découlant de l’imprécision du texte adopté et du flou quant aux secteurs d’activité concernés nuisent au déploiement des projets d’autoconsommation, pourtant indispensables à la réussite de la transition énergétique des territoires ultramarins.

Il est clair qu’autoconsommer l’énergie solaire est un levier essentiel pour produire de l’électricité décarbonée, soulager les réseaux, faciliter les raccordements et les smart grids, économiser l’énergie et modérer la croissance de la demande en électricité. C’est l’orientation prise par les différentes programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE). Dans un contexte d'inflation marquée du prix des énergies, un tel développement permettrait également de diminuer d'autant les factures des usagers et de participer à la lutte contre la vie chère.

En conséquence, le présent amendement précise d’abord que l’investissement doit porter sur une opération d’autoconsommation au sens des articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie. En corrigeant ce flou, l’amendement prémuni l’administration fiscale et les porteurs de projets contre tout risque de mauvaise interprétation du texte. Il sécurise les investissements dans les énergies renouvelables et en renforce l’attrait.

Dans un esprit similaire, l’amendement spécifie ensuite que le dispositif s’applique à tous les secteurs d’activité, et notamment aux opérations de construction ou de réhabilitation lourde d’immeubles à usage d’habitation inférieures à 250 000 € hors taxes. Il s’assure ainsi que l’ensemble des secteurs économiques pourront avoir recours à une énergie locale et décarbonée.

Ces précisions permettront d’asseoir les Outre-mer en tant que « laboratoires d’innovation pour le solaire », comme s’y est engagé le Premier ministre lors de son discours de politique générale.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1421 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. PATIENT, Mme DURANTON et M. BUIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le seizième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase, les mots : « l’autoconsommation par l’exploitant » sont remplacés par les mots : « une opération d’autoconsommation telle que définie aux articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie, quel que soit le secteur d’activité, » ;

2° À la dernière phrase, les mots : « autres que ceux à usage d’habitation » sont supprimés.

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 

Cet amendement clarifie et améliore les conditions d’éligibilité, au régime d’aide fiscale à l’investissement productif outre-mer, des panneaux photovoltaïques principalement destinés à l’autoconsommation. Il accélère ainsi la transition énergétique des entreprises, des logements sociaux ou intermédiaires, afin d’atteindre l’objectif de 100 % d’électricité renouvelable en 2030 dans les Outre-mer.

L’article 75 de loi de finances pour 2024 a permis une avancée majeure en réouvrant la défiscalisation au photovoltaïque en autoconsommation. Toutefois, le risque juridique découlant de l’imprécision du texte adopté et du flou quant aux secteurs d’activité concernés nuisent au déploiement des projets d’autoconsommation, pourtant indispensables à la réussite de la transition énergétique des territoires ultramarins.

Il est clair qu’autoconsommer l’énergie solaire est un levier essentiel pour produire de l’électricité décarbonée, soulager les réseaux, faciliter les raccordements et les smart grids, économiser l’énergie et modérer la croissance de la demande en électricité. C’est l’orientation prise par les différentes programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE). Dans un contexte d'inflation marquée du prix des énergies, un tel développement permettrait également de diminuer d'autant les factures des usagers et de participer à la lutte contre la vie chère.

En conséquence, le présent amendement précise d’abord que l’investissement doit porter sur une opération d’autoconsommation au sens des articles L. 315-1 et L. 315-2 du code de l’énergie. En corrigeant ce flou, l’amendement prémuni l’administration fiscale et les porteurs de projets contre tout risque de mauvaise interprétation du texte. Il sécurise les investissements dans les énergies renouvelables et en renforce l’attrait.

Dans un esprit similaire, l’amendement spécifie ensuite que le dispositif s’applique à tous les secteurs d’activité, et notamment aux opérations de construction ou de réhabilitation lourde d’immeubles à usage d’habitation inférieures à 250 000 € hors taxes. Il s’assure ainsi que l’ensemble des secteurs économiques pourront avoir recours à une énergie locale et décarbonée.

Ces précisions permettront d’asseoir les Outre-mer en tant que « laboratoires d’innovation pour le solaire », comme s’y est engagé le Premier ministre lors de son discours de politique générale.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1488 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE, M. IACOVELLI, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. OMAR OILI, THÉOPHILE et BUIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le seizième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La deuxième phrase est ainsi modifiée : 

a) Après le mot : « investissements », sont insérés les mots : « y compris ceux réalisés par un tiers, » ;

b) Après le mot : « exploitant », sont insérés les mots : « du site de consommation, quel que soit son secteur d’activité, » ;

2° À la dernière phrase, les mots : « autres que ceux à usage d’habitation » sont supprimés.

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à clarifier et améliorer les conditions d’éligibilité, au régime d’aide fiscale à l’investissement productif outre-mer, des panneaux photovoltaïques principalement destinés à l’autoconsommation. Cela permettra d'accélérer la transition énergétique des entreprises, des logements sociaux ou intermédiaires, afin d’atteindre l’objectif de 100 % d’électricité renouvelable en 2030 dans les Outre-mer.

Si l’article 75 de loi de finances pour 2024 a permis une avancée majeure en réouvrant la défiscalisation au photovoltaïque en autoconsommation, le risque juridique découlant de l’imprécision du texte adopté et du flou quant aux secteurs d’activité concernés nuisent toutefois au déploiement des projets d’autoconsommation, pourtant indispensables à la réussite de la transition énergétique des territoires ultramarins.

Autoconsommer l’énergie solaire est un levier essentiel pour produire de l’électricité décarbonée, soulager les réseaux, faciliter les raccordements et les smart grids, économiser l’énergie et modérer la croissance de la demande en électricité : c’est l’orientation prise par les différentes programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE). Dans un contexte d'inflation marqué du prix des énergies, un tel développement permettrait également de diminuer d'autant les factures des usagers et de participer à la lutte contre la vie chère.

Ainsi, cet amendement rappelle d’abord que, conformément à la définition de l’autoconsommation retenue à l’article articles L. 315-1 du code de l’énergie, l’investissement peut être réalisé par un tiers. Cette précision est primordiale. Le tiers investissement photovoltaïque est une alternative efficace à l’autoconsommation sur fonds propre, évitant ainsi le recours à un crédit dont les intérêts pourraient pénaliser la trésorerie, déjà fragile, des entreprises ultramarines. De plus en plus plébiscitée, cette solution intéresse un grand nombre d’acteurs, dont les organismes de logement social.

L’amendement spécifie ensuite que le dispositif s’applique à tous les secteurs d’activité, et notamment aux opérations de construction ou de réhabilitation lourde d’immeubles à usage d’habitation inférieures à 250 000 € hors taxes. Il s’assure ainsi que l’ensemble des secteurs économiques pourront avoir recours à une énergie locale et décarbonée.

Ces précisions permettront d’asseoir les Outre-mer en tant que « laboratoires d’innovation pour le solaire », comme s’y est engagé le Premier ministre lors de son discours de politique générale.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1546 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. ROHFRITSCH, Mme TETUANUI et M. KULIMOETOKE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le seizième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La deuxième phrase est ainsi modifiée :

a) Après le mot : « investissements », sont insérés les mots : « y compris ceux réalisés par un tiers, » ;

b) Après le mot : « exploitant », sont insérés les mots : « du site de consommation, quel que soit son secteur d’activité, » ;

2° À la dernière phrase, les mots : « autres que ceux à usage d’habitation » sont supprimés.

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement clarifie et améliore les conditions d’éligibilité, au régime d’aide fiscale à l’investissement productif outre-mer, des panneaux photovoltaïques principalement destinés à l’autoconsommation. Il accélère ainsi la transition énergétique des entreprises, des logements sociaux ou intermédiaires, afin d’atteindre l’objectif de 100 % d’électricité renouvelable en 2030 dans les Outre-mer. L’article 75 de loi de finances pour 2024 a permis une avancée majeure en réouvrant la défiscalisation au photovoltaïque en autoconsommation. Toutefois, le risque juridique découlant de l’imprécision du texte adopté et du flou quant aux secteurs d’activité concernés nuisent au déploiement des projets d’autoconsommation, pourtant indispensables à la réussite de la transition énergétique des territoires ultramarins.

Il est clair qu’autoconsommer l’énergie solaire est un levier essentiel pour produire de l’électricité décarbonée, soulager les réseaux, faciliter les raccordements et les smart grids, économiser l’énergie et modérer la croissance de la demande en électricité. C’est l’orientation prise par les différentes programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE).

Dans un contexte d’inflation marqué du prix des énergies, un tel développement permettrait également de diminuer d’autant les factures des usagers et de participer à la lutte contre la vie chère. En conséquence, le présent amendement rappelle d’abord que, conformément à la définition de l’autoconsommation retenue à l’article articles L. 315-1 du code de l’énergie, l’investissement peut être réalisé par un tiers. Cette précision est primordiale. Le tiers investissement photovoltaïque est une alternative efficace à l’autoconsommation sur fonds propre, évitant ainsi le recours à un crédit dont les intérêts pourraient pénaliser la trésorerie, déjà fragile, des entreprises ultramarines. De plus en plus plébiscitée, cette solution intéresse un grand nombre d’acteurs, dont les organismes de logement social.

Dans le même esprit, l’amendement spécifie ensuite que le dispositif s’applique à tous les secteurs d’activité, et notamment aux opérations de construction ou de réhabilitation lourde d’immeubles à usage d’habitation inférieures à 250 000 € hors taxes. Il s’assure ainsi que l’ensemble des secteurs économiques pourront avoir recours à une énergie locale et décarbonée.

Ces précisions permettront d’asseoir les Outre-mer en tant que « laboratoires d’innovation pour le solaire », comme s’y est engagé le Premier ministre lors de son discours de politique générale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-631 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. NATUREL, Mme TETUANUI, MM. ROHFRITSCH et KULIMOETOKE, Mme AESCHLIMANN, MM. BAS et BELIN, Mmes BELLUROT et BELRHITI, MM. BRISSON et BRUYEN, Mme DUMONT, MM. FRASSA et GENET, Mme JACQUES, M. LEFÈVRE, Mme MALET, MM. MANDELLI et PANUNZI, Mmes PETRUS et PLUCHET, M. SOL, Mme VALENTE LE HIR, M. Cédric VIAL, Mmes GUIDEZ, HERZOG et HOUSSEAU et MM. LEVI et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la cinquième phrase du dix-septième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts, les mots : « ou à Wallis-et-Futuna » sont remplacés par les mots : « , à Wallis-et-Futuna et en Nouvelle-Calédonie ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

Objet

Les émeutes débutées en mai 2024 ont gravement endommagé le tissu économique de la Nouvelle-Calédonie et occasionné des dégâts matériels considérables, de nombreux commerces et entreprises ayant été pillés, saccagés et incendiés plongeant ainsi le territoire dans un désastre économique et social aux conséquences durables et sans précédent.

Compte tenu de la situation dramatique dans laquelle se trouve aujourd’hui ce territoire, et afin de permettre d’amorcer le processus de reconstruction, qui suppose de regagner la confiance des investisseurs, des entrepreneurs, des bailleurs de fonds et des compagnies d’assurance, cet amendement a pour objet d’appliquer à la Nouvelle-Calédonie le taux de réduction d’impôt majoré, qui est déjà appliqué en Guyane, à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna pour renforcer l’attractivité de ces territoires considérés comme moins attractifs pour les investisseurs.

En intégrant la Nouvelle-Calédonie dans la liste des territoires éligibles au taux de réduction d’impôt majoré, l’attractivité de ce territoire sinistré s’en trouvera renforcée, tant auprès des investisseurs que des entrepreneurs, ce facteur constituant une condition indispensable au redémarrage de son économie, des investissements et des emplois. Tel est l'objet de cet amendement, travaillé avec la fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-750 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. XOWIE, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la cinquième phrase du dix-septième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts, les mots : « ou à Wallis-et-Futuna » sont remplacés par les mots : « , à Wallis-et-Futuna et en Nouvelle-Calédonie ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent rendre éligible la Kanaky-Nouvelle-Calédonie au taux de réduction d’impôt majoré (45,9 %) au titre de l’investissement productif.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1038 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. KANNER, Mmes NARASSIGUIN et ARTIGALAS, MM. TEMAL, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, MM. MONTAUGÉ, OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la cinquième phrase du dix-septième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts, les mots : « ou à Wallis-et-Futuna » sont remplacés par les mots : « , à Wallis-et-Futuna et en Nouvelle-Calédonie ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement du groupe SER reprend un amendement travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM) et présentée par les membres du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l’occasion de l’examen du PLF 2025. Il a été adopté par l’Assemblée nationale. 

Les émeutes survenues en Nouvelle-Calédonie au mois de mai 2024, en raison de l’adoption à marche forcée du projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province, ont gravement endommagé le tissu économique de la Nouvelle-Calédonie et occasionné des dégâts matériels considérables, plongeant ainsi le territoire dans une hyper crise sans précédent.

La reprise du dialogue sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie ne pourra prospérer que si les conditions matérielles sont assurées pour éviter que la situation dramatique dans laquelle se trouve aujourd’hui le territoire évolue vers une crise humanitaire. 

S’inscrivant dans ce contexte critique, le présent a pour objet d’appliquer à la Nouvelle-Calédonie le taux de réduction d’impôt majoré, qui est déjà appliqué en Guyane, à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna afin de l’aider à amorcer le processus de reconstruction économique, qui suppose de regagner la confiance des investisseurs, des entrepreneurs, des bailleurs de fonds et des compagnies d’assurance. 

En intégrant la Nouvelle-Calédonie dans la liste des territoires éligibles au taux de réduction d’impôt majoré, l’attractivité de ce territoire sinistré s’en trouvera renforcée, tant auprès des investisseurs que des entrepreneurs, ce facteur constituant une condition indispensable au redémarrage de son économie, des investissements et des emplois.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1753 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. FOUASSIN, PATIENT, RAMBAUD, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. IACOVELLI, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH, RAMIA et SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la cinquième phrase du dix-septième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts, les mots : « ou à Wallis-et-Futuna » sont remplacés par les mots : « , à Wallis-et-Futuna et en Nouvelle-Calédonie ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement vise à appliquer à la Nouvelle-Calédonie le taux de réduction d’impôt majoré, déjà en vigueur en Guyane, à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna.

En effet, les émeutes de mai 2024 ont causé des dégâts considérables en Nouvelle-Calédonie, avec de nombreux commerces et entreprises pillés, saccagés et incendiés, plongeant ainsi le territoire dans une crise économique et sociale sans précédent, aux conséquences durables. En intégrant la Nouvelle-Calédonie dans la liste des territoires éligibles, cette mesure constituerait un levier essentiel pour redémarrer son économie, stimuler les investissements et soutenir la création d'emploi.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1417 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme DURANTON, M. BUIS et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la cinquième phrase du dix-septième alinéa du I de l’article 199 undecies B du code général des impôts, après les mots : « en Guyane » sont insérés les mots : « , à la Martinique ».

II. – Le I entre  en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les mobilisations contre la vie chère ont gravement endommagé le tissu économique de la Martinique et occasionné des dégâts matériels considérables, de nombreux commerces et entreprises ayant été pillés, saccagés et incendiés plongeant ainsi le territoire dans une situation économique inquiétante avec deS conséquences graves en matière d'emplois.

A l'instar de ce qui a été adopté à l'Assemblée Nationale pour la reconstruction à  la Nouvelle Calédonie suite aux émeutes , il est proposé par cet amendement d’appliquer à la Martinique le même taux de réduction d’impôt majoré, qui est déjà appliqué à la Guyane, à Mayotte, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna afin de renforcer le l’attractivité de ces territoires considérés comme moins attractifs pour les investisseurs.

Il est dans l'intérêt de tous d'enclencher une sortie de crise rapide en Martinique, et de permettre d’amorcer le processus de reconstruction, qui suppose de regagner la confiance des investisseurs, des entrepreneurs, des bailleurs de fonds et des compagnies d’assurance. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-971

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LUREL, Mmes BÉLIM et CONCONNE, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la cinquième phrase du dix-septième alinéa de l’article 199 undecies B du code général des impôts, après le mot : » Guyane » sont insérés les mots : « , à Saint-Martin ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement du groupe SER a pour objet de permettre au secteur productif de Saint-Martin de bénéficier du taux de réduction d’impôt sur le revenu à 45,9 % appliqué aujourd’hui dans les collectivités de Guyane et de Mayotte. Ce taux est aujourd’hui de 38,25 % à Saint- Martin.

Alors que Saint-Martin est encore aujourd’hui un territoire en reconstruction qui a besoin d’incitations fortes pour attirer les investisseurs, il n’y a aucune justification au fait que cette collectivité subisse un taux minoré par rapport aux collectivités de Guyane et de Mayotte, qui connaissent aussi un certain nombre de difficultés spécifiques.

En tant que collectivité d’Outre-mer, Saint-Martin bénéficie par ailleurs d’un nombre plus réduit d’incitations en faveur du développement touristique que les départements d’Outre- mer notamment en matière de crédits d’impôts.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-540 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la dernière phrase du dix-septième alinéa, les mots : « à Saint-Martin, » sont supprimés ;

2° La première phrase du dix-huitième alinéa est complétée par les mots : « et à Saint-Martin ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, déjà adopté par le Sénat, a pour objet de faire bénéficier les investissements en faveur de la rénovation hôtelière à Saint-Martin du taux de 53,55 % pour les opérations de rénovation hôtelière, au même titre que les départements d’outre-mer aujourd’hui.

Ce taux est actuellement de 45,9 % à Saint-Martin.

Alors que Saint-Martin est aujourd’hui en territoire en reconstruction qui a besoin d’incitations fortes pour attirer les investisseurs et que les besoins - après le passage du cyclone Irma - sont énormes en matière de rénovation hôtelière, il n’y a aucune justification au fait que cette collectivité subisse un taux minoré par rapport à ce qui est applicable aux autres départements d’outre-mer, qui connaissent aussi un certain nombre de difficultés spécifiques (45,9 % contre 53,55 %).

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-271 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme PETRUS, M. NATUREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. MANDELLI, PANUNZI et GENET, Mmes BELRHITI et Pauline MARTIN et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 199 undecies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la dernière phrase du dix-septième alinéa les mots : « à Saint-Martin, » sont supprimés ;

2° La première phrase du dix-huitième alinéa est complétée par les mots : « et à Saint-Martin »

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Saint-Martin demeure l’une des collectivités les plus pauvres de France, avec un PIB par habitant de 16 962 € en 2021 (45,3 % de la moyenne nationale) et un taux de pauvreté estimé à 40 %. À cela s’ajoutent des coûts de la vie élevés, notamment des produits alimentaires 47 % plus chers qu’en métropole, et une forte précarité économique : 46,7 % des résidents fiscaux déclarent un revenu annuel inférieur à 10 000 €.

L’économie locale est fortement dépendante du tourisme, qui représente 81 % des emplois liés à la sphère présentielle. Cependant, le secteur peine encore à retrouver son plein potentiel, particulièrement dans l’hébergement-restauration, moteur clé de l’attractivité et de l’emploi local.

Le développement économique de Saint-Martin passe par une relance du secteur touristique, qui ne pourra être effective sans un investissement massif dans la rénovation et la réhabilitation des infrastructures hôtelières. Les hôtels, en tant qu’épine dorsale de l’industrie touristique, génèrent des emplois directs et indirects essentiels pour les habitants, tout en attirant les visiteurs dont dépend une large partie de l’économie locale.

Cet amendement propose donc d’augmenter le taux de réduction d’impôt pour les investissements hôteliers de 45,9 % à 53,55 %, alignant Saint-Martin avec les autres départements d’Outre-mer.

Cette mesure renforcera l’attractivité de l’île, favorisera les investissements privés et, par ricochet, permettra de soutenir l’emploi, d'améliorer les revenus des résidents et de stimuler durablement l’économie de l’île.

Alors que les besoins demeurent très importants en matière de rénovation et de réhabilitation hôtelières, la Collectivité a donc, plus que jamais, besoin à la fois de la solidarité nationale et d’incitations fortes pour attirer les investisseurs privés. 
 Saint-Martin ne saurait donc continuer à subir un taux minoré (45,9 % contre 53,55 %) par rapport à d’autres collectivités ultramarines qui connaissent, au demeurant, les mêmes contraintes et difficultés spécifiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2274

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-271 rect. bis de Mme PETRUS

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme JACQUES


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Amendement  271, alinéa 4

remplacer cet alinéa par un alinéa ainsi rédigé :


Le 5ème alinéa est ainsi modifié, après les mots "d'outre mer", sont
ajouté les mots "et à 46,9 à Saint Martin"

Objet






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1489 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI, BUIS et THÉOPHILE, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I sexies de l’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Après le mot : « activité », la fin du 3° est ainsi rédigée : « éligible » ;

2° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) La dernière phrase du second alinéa du 2° du 1 du A du I est ainsi modifiée :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Le G du III est ainsi modifié :

– Les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– Après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion »

3° L’article 244 quater W est ainsi modifié :

a) L’avant-dernière phrase du premier alinéa du 1 du I est ainsi modifiée :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Le dernier alinéa du 1 du II est ainsi modifié :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion ».

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – Le I s’applique aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

V. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services

 

Objet

Cet amendement vise à favoriser la résorption des friches  en Outre-mer.

Dans un objectif de verdissement, la loi de Finances pour 2024 a rendu éligibles au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.


Cette mesure, dans son principe, est importante afin d’inciter les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter des immeubles laissés à l’abandon qui polluent le paysage industriel, urbain et touristique des départements et collectivités d’outre-mer et participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette ». 


Elle reste cependant limitée en termes d’effet puisque le dispositif ne concerne que les opérations de réhabilitation lourde de friche hôtelière en vue de la création d’un nouvel hôtel ou celle d’une friche industrielle en vue de la création d’un nouveau site industriel et ne permet pas d’envisager la reconversion de nombreuses friches existantes.  

Cet amendement permettrait notamment de répondre aux problèmes des friches touristiques en Polynésie française dont certaines d’entre elles, pourtant situées dans des zones stratégiques pour le tourisme, font partie du paysage depuis de trop nombreuses années. La résorption de ces friches est cruciale pour revitaliser le secteur touristique, favoriser l’emploi, préserver l’environnement et répondre aux besoins des habitants. Des initiatives de réhabilitation et de développement durable sont donc nécessaire pour transformer ces espaces en atouts.

Cet amendement vient dès lors supprimer le bornage du dispositif aux seules friches hôtelières ou industrielles, dans la limite des activités éligibles définies à l’article 199 undecies B du Code général des impôts et élargir le périmètre des travaux pouvant être réalisés afin de permettre des opérations de réhabilitation ou de reconversion pour pouvoir pleinement bénéficier du foncier disponible. 

Les départements et collectivités d’outre-mer sont des zones où l’espace est rare et la résorption des friches, plus qu’ailleurs doit être privilégiée à la réalisation de nouvelles constructions.
 
Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1547 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. ROHFRITSCH, Mme TETUANUI et MM. KULIMOETOKE et LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I sexies de l’article 199 undecies B est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Après le mot : « activité », la fin du 3° est ainsi rédigée : « éligible » ;

2° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) La dernière phrase du second alinéa du 2° du 1 du A du I est ainsi modifiée :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Le G du III est ainsi modifié :

– Les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– Après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion »

3° L’article 244 quater W est ainsi modifié :

a) L’avant-dernière phrase du premier alinéa du 1 du I est ainsi modifiée :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Le dernier alinéa du 1 du II est ainsi modifié :

– les mots : « hôtelières ou industrielles » sont supprimés ;

– après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion ».

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – Le I s’applique aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

V. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services

 

Objet

Dans un objectif de verdissement, la loi de Finances pour 2024 a rendu éligibles au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.

Cette mesure, dans son principe, est importante afin d’inciter les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter des immeubles laissés à l’abandon qui polluent le paysage industriel, urbain et touristique des départements et collectivités d’outre-mer et participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette ».

Elle reste cependant limitée en termes d’effet puisque le dispositif ne concerne que les opérations de réhabilitation lourde de friche hôtelière en vue de la création d’un nouvel hôtel ou celle d’une friche industrielle en vue de la création d’un nouveau site industriel et ne permet pas d’envisager la reconversion de nombreuses friches existantes.

Cet amendement permettrait notamment de répondre aux problèmes des friches touristiques en Polynésie française dont certaines d’entre elles, pourtant situées dans des zones stratégiques pour le tourisme, font partie du paysage depuis de trop nombreuses années. La résorption de ces friches est cruciale pour revitaliser le secteur touristique, favoriser l’emploi, préserver l’environnement et répondre aux besoins des habitants. Des initiatives de réhabilitation et de développement durable sont donc nécessaire pour transformer ces espaces en atouts.

Cet amendement vient dès lors supprimer le bornage du dispositif aux seules friches hôtelières ou industrielles, dans la limite des activités éligibles définies à l’article 199 undecies B du Code général des impôts et élargir le périmètre des travaux pouvant être réalisés afin de permettre des opérations de réhabilitation ou de reconversion pour pouvoir pleinement bénéficier du foncier disponible.

Les départements et collectivités d’outre-mer sont des zones où l’espace est rare et la résorption des friches, plus qu’ailleurs doit être privilégiée à la réalisation de nouvelles constructions.

Cet amendement, adopté par la Commission des finances à l’Assemblée nationale, est déposé au Sénat en miroir aux débats afin d’accompagner les discussions budgétaires.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-544 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL et M. ROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I sexies de l’article 199 undecies B, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

2° L’article 244 quater W est ainsi modifié :

a) À l’avant dernière phrase du premier alinéa du 1 du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au dernier alinéa du 1 du II, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

3° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) À la dernière phrase du second alinéa du 2° du A du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au G du III, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2025.

III. – Le I s’applique aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans un objectif de verdissement, la loi de Finances pour 2024 a rendu éligible au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.

Cette mesure, dans son principe, est importante afin d’inciter les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter des immeubles laissés à l’abandon qui polluent le paysage industriel, urbain et touristique des départements et collectivités d’outre-mer et participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette ».

Elle reste cependant limitée en termes d’effet puisque le dispositif ne concerne que les opérations de réhabilitation lourde de friche hôtelière en vue de la création d’un nouvel hôtel ou celle d’une friche industrielle en vue de la création d’un nouveau site industriel et ne permet pas la réaliser des travaux de démolition et de reconstruction dans le cas où les bâtiments existants ne sont plus en état d’être simplement réhabilités.  

Cet amendement vient dès lors élargir le périmètre des travaux pouvant être réalisés afin de permettre des opérations de réhabilitation ou de reconversion pour pouvoir pleinement bénéficier du foncier disponible.

Les départements et collectivités d’outre-mer sont des zones où l’espace est rare et la résorption des friches, plus qu’ailleurs doit être privilégiée à la réalisation de nouvelles constructions.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM)



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-863 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I sexies de l’article 199 undecies B, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

2° L’article 244 quater W est ainsi modifié :

a) À l’avant dernière phrase du premier alinéa du 1 du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au dernier alinéa du 1 du II, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

3° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) À la dernière phrase du second alinéa du 2° du A du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au G du III, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2025.

III. – Le I s’applique aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans un objectif de verdissement, la loi de Finances pour 2024 a rendu éligible au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.

Cette mesure, dans son principe, est importante afin d’inciter les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter des immeubles laissés à l’abandon qui polluent le paysage industriel, urbain et touristique des départements et collectivités d’outre-mer et participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette ».

Elle reste cependant limitée en termes d’effet puisque le dispositif ne concerne que les opérations de réhabilitation lourde de friche hôtelière en vue de la création d’un nouvel hôtel ou celle d’une friche industrielle en vue de la création d’un nouveau site industriel et ne permet pas la réaliser des travaux de démolition et de reconstruction dans le cas où les bâtiments existants ne sont plus en état d’être simplement réhabilités.   

Cet amendement vient dès lors élargir le périmètre des travaux pouvant être réalisés afin de permettre des opérations de réhabilitation ou de reconversion pour pouvoir pleinement bénéficier du foncier disponible.

Les départements et collectivités d’outre-mer sont des zones où l’espace est rare et la résorption des friches, plus qu’ailleurs doit être privilégiée à la réalisation de nouvelles constructions.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM)



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1423 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. OMAR OILI, Mmes SCHILLINGER et DURANTON et MM. BUIS et LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I sexies de l’article 199 undecies B, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

2° L’article 244 quater W est ainsi modifié :

a) À l’avant dernière phrase du premier alinéa du 1 du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au dernier alinéa du 1 du II, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

3° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) À la dernière phrase du second alinéa du 2° du A du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au G du III, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2025.

III. – Le I s’applique aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans un objectif de verdissement, la loi de Finances pour 2024 a rendu éligible au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.

Cette mesure, dans son principe, est importante afin d’inciter les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter des immeubles laissés à l’abandon qui polluent le paysage industriel, urbain et touristique des départements et collectivités d’outre-mer et participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette ».

Elle reste cependant limitée en termes d’effet puisque le dispositif ne concerne que les opérations de réhabilitation lourde de friche hôtelière en vue de la création d’un nouvel hôtel ou celle d’une friche industrielle en vue de la création d’un nouveau site industriel et ne permet pas la réaliser des travaux de démolition et de reconstruction dans le cas où les bâtiments existants ne sont plus en état d’être simplement réhabilités.   

Cet amendement vient dès lors élargir le périmètre des travaux pouvant être réalisés afin de permettre des opérations de réhabilitation ou de reconversion pour pouvoir pleinement bénéficier du foncier disponible.

Les départements et collectivités d’outre-mer sont des zones où l’espace est rare et la résorption des friches, plus qu’ailleurs doit être privilégiée à la réalisation de nouvelles constructions.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM)

 

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2035 rect. ter

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. PATIENT, KULIMOETOKE, THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I sexies de l’article 199 undecies B, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

2° L’article 244 quater W est ainsi modifié :

a) À l’avant dernière phrase du premier alinéa du 1 du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au dernier alinéa du 1 du II, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

3° L’article 244 quater Y est ainsi modifié :

a) À la dernière phrase du second alinéa du 2° du A du I, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

b) Au G du III, après le mot : « lourde », sont insérés les mots : « ou d’une reconversion » ;

II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2025.

III. – Le I s’applique aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans un objectif de verdissement, la loi de Finances pour 2024 a rendu éligible au dispositif d’aide fiscale à l’investissement outre-mer l’acquisition des friches hôtelières ou industrielles ainsi que les travaux de réhabilitation lourde réalisés sur ces friches dans le but d’y redémarrer une activité respectivement hôtelière ou industrielle.

Cette mesure, dans son principe, est importante afin d’inciter les investisseurs à acquérir ces friches et à y réhabiliter des immeubles laissés à l’abandon qui polluent le paysage industriel, urbain et touristique des départements et collectivités d’outre-mer et participe activement à l’objectif « zéro artificialisation nette ».

Elle reste cependant limitée en termes d’effet puisque le dispositif ne concerne que les opérations de réhabilitation lourde de friche hôtelière en vue de la création d’un nouvel hôtel ou celle d’une friche industrielle en vue de la création d’un nouveau site industriel et ne permet pas la réaliser des travaux de démolition et de reconstruction dans le cas où les bâtiments existants ne sont plus en état d’être simplement réhabilités.   

Cet amendement vient dès lors élargir le périmètre des travaux pouvant être réalisés afin de permettre des opérations de réhabilitation ou de reconversion pour pouvoir pleinement bénéficier du foncier disponible.

Les départements et collectivités d’outre-mer sont des zones où l’espace est rare et la résorption des friches, plus qu’ailleurs doit être privilégiée à la réalisation de nouvelles constructions.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM)



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2028 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. PATIENT et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au premier alinéa de l’article 199 undecies C du code général des impôts, après les mots : « logements neufs », sont insérés les mots : « au sens du 2° du 2 du I de l'article 257 du présent code ».

II. - Le I ne s'applique qu'aux sommes venant en déduction de l'impôt dû. 

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 199 undecies C du CGI prévoit un dispositif d’aide fiscale en faveur de la création de logements sociaux dans les collectivités d’Outre-Mer.

Les opérations éligibles sont les opérations de construction neuve ainsi que certaines opérations de rénovation sur des immeubles anciens.

Toutefois, une interprétation stricte des textes conduit à exclure les opérations d’acquisition d’immeubles existant ayant préalablement fait l’objet de travaux de « remise à neuf » au sens du 2° du 2 du I de l'article 257 du CGI (les dispositions de cet article qualifient « d’immeubles neufs » les immeubles existants ayant fait l’objet de travaux importants, la nature et la quotité de travaux étant précisément définie). Selon l’interprétation précitée, ces immeubles ne seraient éligibles ni au titre des immeubles neufs, ni au titre des opérations de rénovation.

Une telle exclusion parait totalement inopportune sachant que les opérations d’acquisition de logements « remis à neuf » participent aux objectifs de transition écologique, notamment en matière de zéro artificialisation des sols. Elle parait également inéquitable dans la mesure où les opérations de rénovation qui n’aboutissent pas à une remise à neuf peuvent, quant à elles, être éligibles.

Cet amendement, travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH), propose de préciser que les constructions neuves éligibles au dispositif de l’article 199 undecies C du CGI doivent être entendues « au sens du 2° du 2 du I de l'article 257 », ce qui permet d’inclure les opérations de « remise à neuf ».

On précise que si les critères de « remise à neuf » définis à l’article 257 du CGI sont des critères érigés pour les besoins des règles de TVA, ils sont très largement utilisés dans d’autres domaines, que ce soit en matière fiscale ou dans le domaine juridique (par exemple pour différentier les ventes d’immeubles à rénover et les ventes en l’état futur d’achèvement.)



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1543 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. ROHFRITSCH, Mme TETUANUI, MM. KULIMOETOKE et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER et MM. BUIS et LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 199 undecies C du code général des impôts, après les mots : « logements neufs », sont insérés les mots : « ou de logements assimilés à un immeuble neuf au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 du présent code, ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La production de logements sociaux dans les DROM-COM, et notamment en Polynésie française où la politique publique locale de l’habitat a fixé des objectifs de production ambitieux d’ici à 2030, demeure insuffisante au regard de la demande des populations ultra-marines. De nombreuses friches immobilières existent dans ces territoires qui constituent un réservoir pour la production de logements sociaux dans des délais inférieurs à la construction de programmes neufs.

Au regard de la lutte contre l’artificialisation excessive des sols, ces opérations de réhabilitation lourde de friches immobilières doivent être encouragées afin d’accroître la production de logements sociaux avec une empreinte environnementale réduite, que ce soit dans les départements ou dans les collectivités d’outre-mer.

Par exemple, la société ARANA, filiale à 100% de l’OPH, a été constituée en 2023 en Polynésie française pour produire des logements sociaux dans un contexte de forte pénurie sur ce territoire.

Cependant, cette société s’est vue refuser la délivrance de l’agrément sollicité au motif que le projet ne serait pas éligible aux dispositions de l’article 199 undecies C du CGI, en raison (i) de la doctrine administrative applicable et (ii) du fait que l’article 199 undecies C du CGI ne renvoyait pas explicitement aux dispositions de l’article 257 du même code.

L’article 257 du CGI prévoit en effet que sont considérés comme immeubles neufs « les immeubles qui ne sont pas achevés depuis plus de cinq ans, qu’ils résultent d’une construction nouvelle ou de travaux portant sur des immeubles existants qui ont consisté en une surélévation ou qui ont rendu à l’état neuf : soit la majorité des fondations ; soit la majorité des éléments hors fondations déterminant la résistance et la rigidité de l’ouvrage ; soit la majorité de la consistance des façades hors ravalement ; soit l’ensemble des éléments de second œuvre tels qu’énumérés par décret en Conseil d’Etat, dans une proportion fixée par ce décret qui ne peut être inférieure à la moitié pour chacun d’entre eux ».

Compte-tenu de la lecture existante de l’administration fiscale sur la portée de la loi relative à l’aide fiscale pour la production de logements sociaux outre-mer, il est donc proposé ici d’amender les articles 199 undecies C et 244 quater X du CGI, afin d’inclure clairement à l’aide fiscale à l’investissement outre-mer dans le secteur du logement social, l’acquisition d’immeubles réhabilités ayant fait l’objet de travaux de rénovation lourde.

Cet amendement rejoint la volonté du gouvernement d’augmenter la production de logements neufs et d’aider à la réhabilitation de logements anciens. Il est déposé en miroir aux débats à l’Assemblée nationale afin d’accompagner les discussions budgétaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1039 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KANNER, Mmes NARASSIGUIN et ARTIGALAS, MM. TEMAL, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, MM. MONTAUGÉ, OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la troisième phrase du A du VI bis l’article 199 undecies C du code général des impôts, les mots : « 50 000 € par logement » sont remplacés par les mots : « 2 000 € par mètre carré de surface habitable, ce montant étant actualisé chaque année par décret ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER reprend un amendement travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM) et présenté par les membres du groupe Gauche Démocrate et Républicaine à l’occasion de l’examen du PLF 2025. Il a été adopté par l’Assemblée nationale. Il vise à prendre en considération l’état des organismes de logements sociaux en Nouvelle-Calédonie confrontés à des difficultés financières accrues (52% de loyers impayés pour la seule Société Immobilière de la Nouvelle-Calédonie - SIC NC). 

Cet amendement envisage de remplacer le plafond d’éligibilité des opérations de rénovation de logements anciens engagées par les organismes de logements sociaux de Nouvelle-Calédonie, fixé actuellement à 50.000 € par logement, par un plafond à 2.000 euros par mètre carré. 

Même si la loi de finances pour 2024 a supprimé la condition de localisation géographique qui devait être remplie pour bénéficier de la réduction d’impôt au titre des travaux de rénovation ou de réhabilitation des logements achevés depuis plus de vingt ans, les auteurs de l’amendement souhaitent insister sur la situation spécifique, à la fois structurelle et factuelle,  que traverse la Nouvelle-Calédonie depuis les émeutes de mai 2024, causées par l’adoption à marche forcée du projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province. 

1°) Tout d’abord, les coûts de construction et de rénovation en Nouvelle-Calédonie sont particulièrement augmentés en raison de l’éloignement géographique du territoire et du coût élevé de la main-d'œuvre. La rétrocession d’avantage fiscal que les OLS sont susceptibles d’obtenir aujourd’hui pour rénover leur parc immobilier ne parvient pas à compenser ce différentiel de coût, surtout au regard de l’état du parc immobilier qui date de plus de 20 ans. Ce vieillissement nécessite des travaux de rénovation lourds, souvent très coûteux. Aussi, les organismes de logements sociaux de Nouvelle-Calédonie sont plus incités à construire des logements neufs, ou à acquérir des logements anciens auprès de tiers pour les réhabiliter, qu’à rénover leur propre parc de logements anciens. 

2°) En outre, s’il est nécessaire de répondre plus rapidement aux besoins urgents de logement, il convient aussi de s’engager dans une démarche de transition énergétique qui impacte nécessairement le coût réel des travaux. Dans ces conditions, il est plus réaliste et plus juste que le plafond d’éligibilité soit exprimé par mètre carré de surface habitable, ce que propose le présent amendement. 

3°) Enfin, à un moment où les partenaires calédoniens sont invités à reprendre les discussions avec l’État sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, tout ce qui permet d’atténuer les effets de l’hyper crise locale doit être envisagé pour conforter le retour à la paix publique et la reconstruction économique et sociale du territoire qui vont de pair. La mesure que nous proposons permettra de stimuler l'activité dans le secteur du bâtiment. Les travaux de rénovation sont une source d'emploi pour les artisans et les entreprises locales, notamment dans les métiers du bâtiment, tels que la plomberie, l'électricité ou encore la maçonnerie. La mobilisation de ces compétences locales permettra l’accompagnement voulu de la relance économique et sociale du territoire.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-634 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. NATUREL, Mme TETUANUI, M. KULIMOETOKE, Mme AESCHLIMANN, MM. BAS et BELIN, Mme BELLUROT, MM. BRUYEN et BRISSON, Mme DUMONT, MM. FRASSA et GENET, Mme JACQUES, M. LEFÈVRE, Mme MALET, M. MANDELLI, Mme PETRUS, M. PANUNZI, Mme PLUCHET, MM. RAPIN, SOL et Cédric VIAL, Mmes VALENTE LE HIR, BELRHITI, HERZOG et HOUSSEAU et MM. LEVI et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À l’avant-dernière phrase du A du VI bis de l’article 199 undecies C du code général des impôts, le montant : « 50 000 € » est remplacé par le montant : « 100 000 € ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les organismes de logements sociaux (OLS) de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française se voient appliquer actuellement un plafond d’éligibilité de leurs opérations de rénovation de logements anciens de 50.000 € par logement, sans tenir compte ni de la nature des travaux qui sont réalisés, ni de la surface des logements concernés.

A titre d’illustration du fonctionnement de ce plafond, la réhabilitation d’un logement social ancien de type F4 de 100 m2 de surface habitable se voit actuellement plafonnée à un montant éligible de 500 € de travaux par mètre carré (soit un coût fiscal pour l’Etat de 250 € par mètre carré), ce qui est notoirement insuffisant quand on connaît le coût de la moindre rénovation, et alors même que la loi fiscale impose aux organismes de logements sociaux de réaliser des travaux :

-       permettant aux logements anciens d'acquérir des performances techniques voisines de celles des logements neufs ou de les conforter contre le risque sismique ou cyclonique, ce qui suppose par essence des travaux lourds ;

-       sur des logements qui doivent être âgés au minimum de vingt ans, et qui dans les faits sont souvent plus âgés encore, ce qui nécessite de réaliser des travaux de rénovation lourde pour pouvoir les remettre aux normes actuelles (travaux d’électricité, de plomberie, etc.).

L'objet de cet amendement, rédigé avec l'appui de la fédération des entreprises des Outre-mer (FEDOM) est de porter le plafond d'éligibilité actuellement en vigueur de 50 000€ à 100 000€ par logement afin de mieux prendre en compte la réalité du coût des réhabilitations.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-748 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. XOWIE, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À l’avant-dernière phrase du A du VI bis de l’article 199 undecies C du code général des impôts, le montant : « 50 000 € » est remplacé par le montant : « 100 000 € ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent augmenter le plafond de défiscalisation pour les travaux de rénovation des logements en Kanaky-Nouvelle-Calédonie ainsi qu’en Polynésie.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1040

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KANNER, Mmes NARASSIGUIN et ARTIGALAS, MM. TEMAL, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, MM. MONTAUGÉ, OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À l’avant-dernière phrase du A du VI bis de l’article 199 undecies C du code général des impôts, le montant : « 50 000 € » est remplacé par le montant : « 100 000 € ». 

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Amendement de repli 

Cet amendement du groupe SER, travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM), envisage de porter à 100 000 euros le plafond d’éligibilité des opérations de rénovation de logements anciens engagées par les organismes de logements sociaux de Nouvelle-Calédonie. Ce plafond est fixé actuellement à 50.000 € par logement. Il vise à prendre en considération l’état des organismes de logements sociaux en Nouvelle-Calédonie confrontés à des difficultés financières accrues (52% de loyers impayés pour la seule Société Immobilière de la Nouvelle-Calédonie - SIC NC). 

Même si la loi de finances pour 2024 a supprimé la condition de localisation géographique qui devait être remplie pour bénéficier de la réduction d’impôt au titre des travaux de rénovation ou de réhabilitation des logements achevés depuis plus de vingt ans, les auteurs de l’amendement souhaitent insister sur la situation spécifique, à la fois structurelle et factuelle,  que traverse la Nouvelle-Calédonie depuis les émeutes de mai 2024, causées par l’adoption à marche forcée du projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province. 

1°) Tout d’abord, les coûts de construction et de rénovation en Nouvelle-Calédonie sont particulièrement augmentés en raison de l’éloignement géographique du territoire et du coût élevé de la main-d'œuvre. La rétrocession d’avantage fiscal que les OLS sont susceptibles d’obtenir aujourd’hui pour rénover leur parc immobilier ne parvient pas à compenser ce différentiel de coût, surtout au regard de l’état du parc immobilier qui date de plus de 20 ans. Ce vieillissement nécessite des travaux de rénovation lourds, souvent très coûteux. Aussi, les organismes de logements sociaux de Nouvelle-Calédonie sont plus incités à construire des logements neufs, ou à acquérir des logements anciens auprès de tiers pour les réhabiliter, qu’à rénover leur propre parc de logements anciens. 

2°) En outre, s’il est nécessaire de répondre plus rapidement aux besoins urgents de logement, il convient aussi de s’engager dans une démarche de transition énergétique qui impacte nécessairement le coût réel des travaux. Dans ces conditions, il est plus réaliste et plus juste que le plafond d’éligibilité soit exprimé par mètre carré de surface habitable, ce que propose le présent amendement. 

3°) Enfin, à un moment où les partenaires calédoniens sont invités à reprendre les discussions avec l’État sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, tout ce qui permet d’atténuer les effets de l’hyper crise locale doit être envisagé pour conforter le retour à la paix publique et la reconstruction économique et sociale du territoire. La mesure que nous proposons permettra de stimuler l'activité dans le secteur du bâtiment. Les travaux de rénovation sont une source d'emploi pour les artisans et les entreprises locales, notamment dans les métiers du bâtiment, tels que la plomberie, l'électricité ou encore la maçonnerie. La mobilisation de ces compétences locales permettra l’accompagnement voulu de la relance économique et sociale du territoire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1542 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROHFRITSCH et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER et M. BUIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À l’avant-dernière phrase du A du VI bis de l’article 199 undecies C du code général des impôts, le montant : « 50 000 € » est remplacé par le montant : « 100 000 € ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Les organismes de logements sociaux (OLS) de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie se voient appliquer actuellement un plafond d’éligibilité de leurs opérations de rénovation de logements anciens de 50.000 € par logement, sans tenir compte ni de la nature des travaux qui sont réalisés, ni de la surface des logements concernés.

Dans mon territoire, en Polynésie française, le problème du logement social et intermédiaire en Polynésie française est complexe et multidimensionnel. Cependant, les rapports successifs ne cessent de confirmer une pénurie structurelle de logement sociaux, la demande dépassant largement l'offre. Le besoin total de logement en Polynésie française est estimé à environ 30 000 dont la moitié en logement sociaux.

A titre d’illustration du fonctionnement de ce plafond, la réhabilitation d’un logement social ancien de type F4 de 100 m2 de surface habitable se voit actuellement plafonnée à un montant éligible de 500 € de travaux par mètre carré (soit un coût fiscal pour l’Etat de 250 € par mètre carré), ce qui est notoirement insuffisant quand on connaît le coût de la moindre rénovation, et alors même que la loi fiscale impose aux organismes de logements sociaux de réaliser des travaux :

- permettant aux logements anciens d'acquérir des performances techniques voisines de celles des logements neufs ou de les conforter contre le risque sismique ou cyclonique, ce qui suppose par essence des travaux lourds ;

- sur des logements qui doivent être âgés au minimum de vingt ans, et qui dans les faits sont souvent plus âgés encore, ce qui nécessite de réaliser des travaux de rénovation lourde pour pouvoir les remettre aux normes actuelles (travaux d’électricité, de plomberie, etc.).

Avec le plafond actuel fixé à 50.000 euros par logement, la rétrocession d’avantage fiscal que les OLS sont susceptibles d’obtenir pour rénover leur parc immobilier ne couvre qu’environ 15% du budget des opérations, ce qui ne leur permet pas d’équilibrer leurs plans de financement, en l’absence de fonds propres nécessaires pour réaliser ce type de travail. Aussi, les organismes de logements sociaux de Polynésie française sont plus incités à construire des logements neufs, ou à acquérir des logements anciens auprès de tiers pour les réhabiliter, qu’à rénover leur propre parc de logements anciens.

Afin de corriger cette incohérence et de permettre une meilleure adéquation entre le coût réel des travaux et l’étendue des surfaces à rénover, il est proposé que le plafond de la base éligible soit porté à 100 000 euros, montant plus en adéquation avec le coût réel des travaux exprimés par les opérateurs de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française.

Dans le but de limiter la dépense fiscale, ce plafond, bien que majoré, reste limité à 100 000 euros par logement quel que soit la surface du logement.

Cet amendement est déposé au Sénat en miroir aux débats afin d’accompagner les discussions budgétaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1545 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROHFRITSCH, Mme TETUANUI, MM. KULIMOETOKE et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le VI bis de l’article 199 undecies C, il est inséré un paragraphe VI… ainsi rédigé :

« VI …. – La réduction d’impôt prévue au présent article est également ouverte aux investissements portant sur des installations de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil. La réduction d’impôt est assise sur le prix de revient de l’investissement, incluant les frais de pose et d’équipement, minoré, d’une part, des taxes versées et, d’autre part, des aides publiques reçues. »

2° L’article 244 quater X est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un 7 ainsi rédigé :

« 7. Ouvrent également droit au bénéfice de la réduction d’impôt les investissements portant sur des installations de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil. » ;

b) Le II est complété par un 5 ainsi rédigé :

« 5. Dans le cas mentionné au 7 du I, le crédit d’impôt est assis sur le prix de revient de l’investissement, incluant les frais de pose et d’équipement, minoré, d’une part, des taxes versées et, d’autre part, des aides publiques reçues. » ;

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement confirme l’éligibilité des panneaux photovoltaïques aux dispositifs de défiscalisation en faveur des logements sociaux ultramarins. Il accélère ainsi la transition énergétique logements sociaux et favorise la réalisation d’opération d’autoconsommation, afin d’atteindre l’objectif de 100 % d’électricité renouvelable en 2030 dans les Outre-mer.

Le logement ultramarin traverse une crise structurelle grave. Malgré un besoin croissant de logements sociaux, les bailleurs essuient un nombre significatif d’appels d’offres infructueux et connaissent de plus en plus de difficultés pour faire émerger et équilibrer leurs opérations. Les surcoûts de construction puis d’entretien des parcs locatifs ultramarins ne sont pas suffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement du logement.

Dans ce contexte financier étriqué, les bailleurs sociaux sont contraints de diminuer leurs coûts, y compris en renonçant à équiper les logements en panneaux photovoltaïques.

Plusieurs organismes d’habitations à loyer modéré doutent effectivement de l’éligibilité de ces équipements aux dispositifs de défiscalisation en faveur du logement social. Ils refusent de s’y engager par manque de sécurité juridique. Confirmer cette éligibilité les inciterait à équiper davantage les logements sociaux en installations de production d’énergie renouvelable.

Rappelons qu’en Outre-mer, l’énergie solaire demeure le principal levier pour produire de l’électricité décarbonée, soulager les réseaux, faciliter les raccordements et les smart grids, économiser l’énergie et maîtriser la demande en électricité. C’est l’orientation prise par les différentes programmations pluriannuelles de l’énergie (PPE). Alors que les prix du logement et de l’énergie augmentent, le développement du solaire, notamment en autoconsommation, permettrait de diminuer les factures des ménages et de participer à la lutte contre la vie chère, voire de faire économiser à l’État une partie des charges de service public de l’électricité (CSPE).

Cette précision, qui s’inscrit dans la continuité de la réouverture de la défiscalisation en faveur du photovoltaïque en autoconsommation, permettra d’asseoir les Outre-mer en tant que « laboratoires d’innovation pour le solaire », comme s’y est engagé le Premier ministre lors de son discours de politique générale.

Cet amendement, adopté en Commission des finances à l’Assemblée nationale, est déposé au Sénat en miroir aux débats afin d’accompagner les discussions budgétaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1475

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme MARGATÉ, MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les II, II bis, II ter, III, III bis, IV et V de l’article 208 C du code général des impôts sont abrogés.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K soutiennent cet amendement visant à supprimer la niche fiscale en faveur des sociétés d’investissement cotées.

En effet, l’exonération d’impôts pour ces entreprises spécialistes de la détention, de l’acquisition et de la gestion de patrimoines immobiliers représente, en réalité, une perte significative de recettes fiscales et un manque à gagner pour l’État. Les SIIC bénéficient d’exonérations sur leurs revenus locatifs et sur les plus-values, ce qui réduit la capacité de financement des services publics.

De plus, l’impact positif attendu en termes de construction de logements ou de dynamisation économique est limité. Les SIIC privilégient souvent des actifs rentables (bureaux, commerces) au détriment des investissements utiles comme le logement social ou intermédiaire.

Dans le contexte d’une crise du logement comme celle que nous traversons, il paraît alors injustifiable de maintenir des avantages fiscaux, qui bénéficient majoritairement à des actionnaires internationaux, et notamment au détriment des politiques qui pourraient permettre de loger des familles et des personnes qui peinent à se loger.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2093

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 231 A du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 231 A. – Jusqu’au 31 décembre 2027, les rémunérations versées par l’employeur membre d’un assujetti unique mentionné à l’article 256 C sont exonérées de la taxe sur les salaires mentionnée à l’article 231 lorsque les conditions cumulatives suivantes sont remplies :

« 1° Cet employeur ne serait pas assujetti à la taxe sur les salaires s’il n’était pas membre de cet assujetti unique ;

« 2° Au titre de l’année civile précédant celle du paiement des rémunérations, le chiffre d’affaires des opérations réalisées par cet assujetti unique qui ouvrent droit à déduction en application de l’article 271 est au moins égal à 90 % du montant total de son chiffre d’affaires imposable à la taxe sur la valeur ajoutée.

« Pour l’application de l’exonération au titre des rémunérations versées au cours de l’année civile de constitution de l’assujetti unique, la condition mentionnée au 2° s’apprécie par référence au chiffre d’affaires de cette année civile. »

II. – Le I s’applique à la taxe sur les salaires due au titre des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement instaure une exonération de taxe sur les salaires (TS) permettant de neutraliser les conséquences résultant pour les employeurs de l’adhésion à un assujetti unique en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et ce, afin d’encourager le recours à cet outil de simplification par les grands groupes industriels.

La constitution d’un assujetti unique par différentes entreprises relevant d’un même groupe permet de neutraliser, pour les seuls besoins de la TVA, l’ensemble des opérations économiques réalisées entre ces entreprises et de réaliser une seule formalité déclarative et de paiement pour l’ensemble de ces entreprises.

Pour la généralité des assujettis à la TVA, cela consiste à une simplification administrative conséquente sur le plan déclaratif et de la trésorerie, en particulier pour les groupes regroupant plusieurs centaines de personnes juridiques différentes. Pour les secteurs de notre économie exonérés de la TVA (secteurs financier et immobilier, notamment), la constitution de l’assujetti unique présente, en outre, un intérêt financier puisqu’il permet de minorer le montant de la TVA due en élimant les rémanences.

Elle a toutefois des conséquences en matière de taxe sur les salaires dès lors que, pour chaque membre d’un assujetti unique, elle augmente la proportion du chiffre d’affaires non soumis à la TVA et, partant, le montant dû au titre de la taxe sur les salaires.

En effet, sont soumises à la taxe sur les salaires les rémunérations payées par toute personne ou organisme lorsqu’ils ne sont pas assujettis à la TVA ou ne l’ont pas été sur 90 % au moins de leur chiffre d’affaires au titre de l'année précédant celle du paiement desdites rémunérations.

L’assujettissement à la TS qui découle de l’adhésion à l’assujetti unique s’avère particulièrement dissuasif pour le recours à ce dispositif de simplification, particulièrement pour les entreprises dont l’activité est entièrement ou très majoritairement soumise à la TVA, à l’image des groupes industriels.

Par conséquent, afin de renforcer l’accessibilité du dispositif de l’assujetti unique à la TVA, le présent amendement instaure une exonération de TS qui permettra de neutraliser l’impact de cette taxe dans le cas particulier de la constitution d’un assujetti unique par des entreprises qui, prises isolément, n’y seraient pas soumises.

À cette fin, une exonération de TS est introduite au bénéfice des membres d’un assujetti unique qui, d’une part, ne seraient pas soumis à cette taxe s’ils n’étaient pas membres d’un tel assujetti, et d’autre part, rejoignent un assujetti unique dont l’activité est très largement soumise à la TVA.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-541 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Après le 3 du I, il inséré un 3 bis ainsi rédigé :

« 3 bis. Le crédit d’impôt est également accordé aux entreprises qui réalisent dans un département d’outre-mer un investissement mis à la disposition d’une exploitation éligible dans le cadre d’un contrat de location, sous réserve du respect des conditions suivantes :

« a) La société réalisant l’investissement a pour objet exclusif l’acquisition d’investissements productifs en vue de la location au profit d’une entreprise éligible située dans les départements ou collectivités d’outre-mer ;

« b) L’investissement est d’un montant au moins égal à deux millions d’euros et a obtenu un agrément préalable délivré par le ministre chargé du budget dans les conditions prévues au III de l’article 217 undecies ;

« c) Le contrat de location est conclu pour une durée au moins égale à vingt ans ;

« d) Le contrat de location revêt un caractère commercial ;

« e) L’entreprise locataire aurait pu bénéficier du crédit d’impôt prévu au 1 si elle avait acquis directement le bien ;

« f) 80 % de l’avantage en impôt sont rétrocédés à l’entreprise locataire sous forme de diminution du loyer et, si elle a lieu, du prix de cession du bien à l’exploitant. » ;

B. – Au 3 du IV, après la référence « 3 » est insérée la référence « , au 3 bis ».

II. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du I.

III. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

IV. – Les dispositions du I s’appliquent aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

V. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

VI. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Conformément à l’article 244 quater W du code général des impôts, les entreprises qui exploitent dans un département d'outre-mer des investissements mis à leur disposition dans le cadre d'un contrat de location avec option d'achat ou d’un contrat de crédit-bail réalisés par des établissements de crédit ou une société de financement, peuvent bénéficier du crédit d’impôt outre-mer en faveur des investissements productifs.

Or, la structuration d'opérations significatives dans le domaine de l’hôtellerie, des énergies renouvelables, ou du transport se fait aujourd'hui, tant sur le plan international que sur le plan national, avec des sociétés d’investissements qui détiennent les actifs d'un côté et des exploitants de l'autre.

Des investisseurs privés et institutionnels, dont la Banque des territoires, ont d’ailleurs bien compris cette logique et souhaiteraient renforcer les économies ultramarines par des prises de participation dans des foncières immobilières. Ils sont toutefois découragés et bloqués par le schéma juridique imposé par l'article 244 quater W du CGI, qui conditionne notamment ce type de montage à l'existence d'une option d'achat de l'exploitant sur l'actif immobilier.

La rédaction actuelle pose effectivement de nombreuses difficultés de mises en œuvre juridiques, financières et fiscales, notamment pour la constitution de foncières hôtelières ou industrielles. Sur les seuls territoires de Guadeloupe et de Martinique, une dizaine d'opérations dans le secteur de l’hôtellerie sont ainsi mises à l’arrêt. Sans l’intervention des investisseurs institutionnels, et malgré tout leur intérêt pour le rayonnement et le développement de ces territoires, ils pourraient ne pas se réaliser.

Afin de sécuriser ces opérations, de développer l’industrie et le tourisme dans les départements d’outre-mer, le présent amendement propose la mise en place d’un schéma de financement spécifique répondant aux attentes et aux pratiques des investisseurs, tout en préservant l’intérêt local.

Le nouveau portage est effectivement (1) réservé aux projets de plus de 2 millions d’euros ayant reçu un agrément fiscal préalable, tandis que le contrat de location devra (2) être conclu pour une durée d’au moins 20 ans. Il est également prévu (3) qu’un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application de ce schéma locatif afin de garantir un soutien effectif à l’activité économique sous-jacente. D’ailleurs, (4) 80 % de l’avantage en impôt devront être rétrocédés à l'entreprise locataire.

 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1146 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Après le 3 du I, il inséré un 3 bis ainsi rédigé :

« 3 bis. Le crédit d’impôt est également accordé aux entreprises qui réalisent dans un département d’outre-mer un investissement mis à la disposition d’une exploitation éligible dans le cadre d’un contrat de location, sous réserve du respect des conditions suivantes :

« a) La société réalisant l’investissement a pour objet exclusif l’acquisition d’investissements productifs en vue de la location au profit d’une entreprise éligible située dans les départements ou collectivités d’outre-mer ;

« b) L’investissement est d’un montant au moins égal à deux millions d’euros et a obtenu un agrément préalable délivré par le ministre chargé du budget dans les conditions prévues au III de l’article 217 undecies ;

« c) Le contrat de location est conclu pour une durée au moins égale à vingt ans ;

« d) Le contrat de location revêt un caractère commercial ;

« e) L’entreprise locataire aurait pu bénéficier du crédit d’impôt prévu au 1 si elle avait acquis directement le bien ;

« f) 80 % de l’avantage en impôt sont rétrocédés à l’entreprise locataire sous forme de diminution du loyer et, si elle a lieu, du prix de cession du bien à l’exploitant. » ;

B. – Au 3 du IV, après la référence « 3 » est insérée la référence « , au 3 bis ».

II. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du I.

III. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

IV. – Les dispositions du I s’appliquent aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

V. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

VI. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Conformément à l’article 244 quater W du code général des impôts, les entreprises qui exploitent dans un département d’outre-mer des investissements mis à leur disposition dans le cadre d’un contrat de location avec option d’achat ou d’un contrat de crédit-bail réalisés par des établissements de crédit ou une société de financement, peuvent bénéficier du crédit d’impôt outre-mer en faveur des investissements productifs.

Or, la structuration d’opérations significatives dans le domaine de l’hôtellerie, des énergies renouvelables, ou du transport se fait aujourd’hui, tant sur le plan international que sur le plan national, avec des sociétés d’investissements qui détiennent les actifs d’un côté et des exploitants de l’autre.

Des investisseurs privés et institutionnels, dont la Banque des territoires, ont d’ailleurs bien compris cette logique et souhaiteraient renforcer les économies ultramarines par des prises de participation dans des foncières immobilières. Ils sont toutefois découragés et bloqués par le schéma juridique imposé par l’article 244 quater W du CGI, qui conditionne notamment ce type de montage à l’existence d’une option d’achat de l’exploitant sur l’actif immobilier.

La rédaction actuelle pose effectivement de nombreuses difficultés de mises en œuvre juridiques, financières et fiscales, notamment pour la constitution de foncières hôtelières ou industrielles. Sur les seuls territoires de Guadeloupe et de Martinique, une dizaine d’opérations dans le secteur de l’hôtellerie sont ainsi mises à l’arrêt. Sans l’intervention des investisseurs institutionnels, et malgré tout leur intérêt pour le rayonnement et le développement de ces territoires, ils pourraient ne pas se réaliser.

Afin de sécuriser ces opérations, de développer l’industrie et le tourisme dans les départements d’outre-mer, le présent amendement propose la mise en place d’un schéma de financement spécifique répondant aux attentes et aux pratiques des investisseurs, tout en préservant l’intérêt local.

Le nouveau portage est effectivement (1) réservé aux projets de plus de 2 millions d’euros ayant reçu un agrément fiscal préalable, tandis que le contrat de location devra (2) être conclu pour une durée d’au moins 20 ans. Il est également prévu (3) qu’un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application de ce schéma locatif afin de garantir un soutien effectif à l’activité économique sous- jacente. D’ailleurs, (4) 80 % de l’avantage en impôt devront être rétrocédés à l’entreprise locataire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1422 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Après le 3 du I, il inséré un 3 bis ainsi rédigé :

« 3 bis. Le crédit d’impôt est également accordé aux entreprises qui réalisent dans un département d’outre-mer un investissement mis à la disposition d’une exploitation éligible dans le cadre d’un contrat de location, sous réserve du respect des conditions suivantes :

« a) La société réalisant l’investissement a pour objet exclusif l’acquisition d’investissements productifs en vue de la location au profit d’une entreprise éligible située dans les départements ou collectivités d’outre-mer ;

« b) L’investissement est d’un montant au moins égal à deux millions d’euros et a obtenu un agrément préalable délivré par le ministre chargé du budget dans les conditions prévues au III de l’article 217 undecies ;

« c) Le contrat de location est conclu pour une durée au moins égale à vingt ans ;

« d) Le contrat de location revêt un caractère commercial ;

« e) L’entreprise locataire aurait pu bénéficier du crédit d’impôt prévu au 1 si elle avait acquis directement le bien ;

« f) 80 % de l’avantage en impôt sont rétrocédés à l’entreprise locataire sous forme de diminution du loyer et, si elle a lieu, du prix de cession du bien à l’exploitant. » ;

B. – Au 3 du IV, après la référence « 3 » est insérée la référence « , au 3 bis ».

II. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du I.

III. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

IV. – Les dispositions du I s’appliquent aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Mayotte et à Saint-Martin à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

V. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

VI. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Conformément à l’article 244 quater W du code général des impôts, les entreprises qui exploitent dans un département d'outre-mer des investissements mis à leur disposition dans le cadre d'un contrat de location avec option d'achat ou d’un contrat de crédit-bail réalisés par des établissements de crédit ou une société de financement, peuvent bénéficier du crédit d’impôt outre-mer en faveur des investissements productifs.

Or, la structuration d'opérations significatives dans le domaine de l’hôtellerie, des énergies renouvelables, ou du transport se fait aujourd'hui, tant sur le plan international que sur le plan national, avec des sociétés d’investissements qui détiennent les actifs d'un côté et des exploitants de l'autre.

Des investisseurs privés et institutionnels, dont la Banque des territoires, ont d’ailleurs bien compris cette logique et souhaiteraient renforcer les économies ultramarines par des prises de participation dans des foncières immobilières. Ils sont toutefois découragés et bloqués par le schéma juridique imposé par l'article 244 quater W du CGI, qui conditionne notamment ce type de montage à l'existence d'une option d'achat de l'exploitant sur l'actif immobilier.

La rédaction actuelle pose effectivement de nombreuses difficultés de mises en œuvre juridiques, financières et fiscales, notamment pour la constitution de foncières hôtelières ou industrielles. Sur les seuls territoires de Guadeloupe et de Martinique, une dizaine d'opérations dans le secteur de l’hôtellerie sont ainsi mises à l’arrêt. Sans l’intervention des investisseurs institutionnels, et malgré tout leur intérêt pour le rayonnement et le développement de ces territoires, ils pourraient ne pas se réaliser.

Afin de sécuriser ces opérations, de développer l’industrie et le tourisme dans les départements d’outre-mer, le présent amendement propose la mise en place d’un schéma de financement spécifique répondant aux attentes et aux pratiques des investisseurs, tout en préservant l’intérêt local.

Le nouveau portage est effectivement (1) réservé aux projets de plus de 2 millions d’euros ayant reçu un agrément fiscal préalable, tandis que le contrat de location devra (2) être conclu pour une durée d’au moins 20 ans. Il est également prévu (3) qu’un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application de ce schéma locatif afin de garantir un soutien effectif à l’activité économique sous-jacente. D’ailleurs, (4) 80 % de l’avantage en impôt devront être rétrocédés à l'entreprise locataire.

 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1429 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

 1° Le 4 du I est ainsi modifié : 

a) Au a du 3° le mot : « douze » est remplacé par le mot : « dix-huit » ;

b) Il est ajouté un 4° ainsi rédigé :

« 4° Aux acquisitions ou constructions de logements neufs situés dans les départements d’outre-mer et destinés à une opération de bail réel solidaire si les conditions suivantes sont réunies :

« a) L’entreprise signe avec une personne physique, dans les dix-huit mois de l’achèvement de l’immeuble, ou de son acquisition si elle est postérieure, un contrat prévu par les articles L 255-2 ou L 255-3 du code de la construction et de l’habitation ;

« b) Les trois quarts de l’avantage en impôt procuré par le crédit d’impôt pratiqué au titre de l’acquisition ou la construction de l’immeuble sont rétrocédés à la personne physique signataire du contrat mentionné au a ci-dessus sous forme de diminution du prix de cession des droits réels. » ;

 2° Au premier alinéa du VII, après la référence : « 3° », sont insérés les mots : « ou au 4° ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

L’article 244 quater W du CGI prévoit un dispositif de crédit d’impôt à raison de certains investissements réalisés dans les départements et régions d’Outre-Mer, notamment certaines opérations d’accession sociale à la propriété.

Au regard des difficultés à se loger ainsi que des freins à la construction et à la rénovation du parc de logement social dans les Outre-mer, cet amendement, propose d’élargir ce dispositif de crédit d’impôt aux opérations d’accession sociale réalisées en bail réel solidaire (BRS). Il s’agit de répondre en partie aux besoins de développement de l’accession sociale et très sociale qui correspondent au mode de vie et d’habiter dans les DROM,

Une telle mesure, qui permettra de proposer des logements à des prix adaptés aux ressources des ménages modestes des départements et régions d’Outre-mer dans un contexte financier contraint, participera aussi au règlement de situations telles que la lutte contre l’habitat indigne, les copropriétés dégradées, l’habitat informel et les besoins en relogement des familles modestes et très modestes.

Par ailleurs, cet amendement propose de modifier certaines modalités de l’article 244 quater W s’agissant des opérations de location-accession agréées (PSLA). Ces opérations, également destinées aux personnes de ressources modestes, bénéficient déjà du crédit d’impôt sous certaines conditions. Au titre de ces conditions, le texte prévoit que l’entreprise doit signer un contrat de location-accession avec une personne physique dans les 12 mois de l’achèvement de l’immeuble. Il est proposé de porter ce délai à 18 mois afin d’harmoniser cette règle avec celle prévue par l’article D331-76-5-1 du code de la construction et de l’habitation, lequel prévoit que, pour l’agrément de l’opération de location-accession, le vendeur doit transmettre les contrats de location-accession signés dans le délai maximum de dix-huit mois à compter de la déclaration d'achèvement des travaux.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1481

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme JACQUES


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

 1° Le 4 du I est ainsi modifié : 

a) Au a du 3° le mot : « douze » est remplacé par le mot : « dix-huit » ;

b) Il est ajouté un 4° ainsi rédigé :

« 4° Aux acquisitions ou constructions de logements neufs situés dans les départements d’outre-mer et destinés à une opération de bail réel solidaire si les conditions suivantes sont réunies :

« a) L’entreprise signe avec une personne physique, dans les dix-huit mois de l’achèvement de l’immeuble, ou de son acquisition si elle est postérieure, un contrat prévu par les articles L 255-2 ou L 255-3 du code de la construction et de l’habitation ;

« b) Les trois quarts de l’avantage en impôt procuré par le crédit d’impôt pratiqué au titre de l’acquisition ou la construction de l’immeuble sont rétrocédés à la personne physique signataire du contrat mentionné au a ci-dessus sous forme de diminution du prix de cession des droits réels. » ;

 2° Au premier alinéa du VII, après la référence : « 3° », sont insérés les mots : « ou au 4° ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement vise à permettre l'ouverture du crédit d’impôt aux opérations en bail réel solidaire et ajustement pour les opérations de location-accession dans les outre-mer.

L’article 244 quater W du CGI prévoit un dispositif de crédit d’impôt à raison de certains investissements réalisés dans les départements et régions d’Outre-mer, notamment certaines opérations d’accession sociale à la propriété.

Au regard des difficultés à se loger ainsi que des freins à la construction et à la rénovation du parc de logement social dans les outre-mer, cet amendement, corédigé avec l’Union sociale pour l’habitat, propose d’élargir ce dispositif de crédit d’impôt aux opérations d’accession sociale réalisées en bail réel solidaire (BRS). Il s’agit de répondre en partie aux besoins de développement de l’accession sociale et très sociale qui correspondent au mode de vie et d’habiter dans les DROM,

Une telle mesure, qui permettra de proposer des logements à des prix adaptés aux ressources des ménages modestes des départements et régions d’outre-mer dans un contexte financier contraint, participera aussi au règlement de situations telles que la lutte contre l’habitat indigne, les copropriétés dégradées, l’habitat informel et les besoins en relogement des familles modestes et très modestes.

Par ailleurs, cet amendement propose de modifier certaines modalités de l’article 244 quater W s’agissant des opérations de location-accession agréées (PSLA). Ces opérations, également destinées aux personnes de ressources modestes, bénéficient déjà du crédit d’impôt sous certaines conditions. Au titre de ces conditions, le texte prévoit que l’entreprise doit signer un contrat de location-accession avec une personne physique dans les 12 mois de l’achèvement de l’immeuble. Il est proposé de porter ce délai à dix-huit mois afin d’harmoniser cette règle avec celle prévue par l’article D. 331-76-5-1 du code de la construction et de l’habitation, lequel prévoit que, pour l’agrément de l’opération de location-accession, le vendeur doit transmettre les contrats de location-accession signés dans le délai maximum de dix-huit mois à compter de la déclaration d'achèvement des travaux.

Cet amendement a été travaillé avec la Direction des outre-mer de l'Union sociale pour l'habitat (USH).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1624

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 4 du I est ainsi modifié :

a) Au a du 3° le mot : « douze » est remplacé par le mot : « dix-huit » ;

b) il est ajouté un 4° ainsi rédigé :

« …° Aux acquisitions ou constructions de logements neufs situés dans les départements d’outre-mer et destinés à une opération de bail réel solidaire si les conditions suivantes sont réunies :

« a) L’entreprise signe avec une personne physique, dans les dix-huit mois de l’achèvement de l’immeuble, ou de son acquisition si elle est postérieure, un contrat prévu par les articles L. 255-2 ou L. 255-3 du code de la construction et de l’habitation ;

« b) Les trois quarts de l’avantage en impôt procuré par le crédit d’impôt pratiqué au titre de l’acquisition ou la construction de l’immeuble sont rétrocédés à la personne physique signataire du contrat mentionné au a ci-dessus sous forme de diminution du prix de cession des droits réels. » ;

2° Au premier alinéa du VII, après la référence : « 3°  », sont insérés les mots : « ou au 4°  ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre l'ouverture du crédit d’impôt aux opérations en bail réel solidaire et ajustement pour les opérations de location-accession dans les outre-mer.

L’article 244 quater W du CGI prévoit un dispositif de crédit d’impôt à raison de certains investissements réalisés dans les départements et régions d’Outre-mer, notamment certaines opérations d’accession sociale à la propriété.

Au regard des difficultés à se loger ainsi que des freins à la construction et à la rénovation du parc de logement social dans les outre-mer, cet amendement, corédigé avec l’Union sociale pour l’habitat, propose d’élargir ce dispositif de crédit d’impôt aux opérations d’accession sociale réalisées en bail réel solidaire (BRS). Il s’agit de répondre en partie aux besoins de développement de l’accession sociale et très sociale qui correspondent au mode de vie et d’habiter dans les DROM,

Une telle mesure, qui permettra de proposer des logements à des prix adaptés aux ressources des ménages modestes des départements et régions d’outre-mer dans un contexte financier contraint, participera aussi au règlement de situations telles que la lutte contre l’habitat indigne, les copropriétés dégradées, l’habitat informel et les besoins en relogement des familles modestes et très modestes.

Par ailleurs, cet amendement propose de modifier certaines modalités de l’article 244 quater W s’agissant des opérations de location-accession agréées (PSLA). Ces opérations, également destinées aux personnes de ressources modestes, bénéficient déjà du crédit d’impôt sous certaines conditions. Au titre de ces conditions, le texte prévoit que l’entreprise doit signer un contrat de location-accession avec une personne physique dans les 12 mois de l’achèvement de l’immeuble. Il est proposé de porter ce délai à dix-huit mois afin d’harmoniser cette règle avec celle prévue par l’article D. 331-76-5-1 du code de la construction et de l’habitation, lequel prévoit que, pour l’agrément de l’opération de location-accession, le vendeur doit transmettre les contrats de location-accession signés dans le délai maximum de dix-huit mois à compter de la déclaration d'achèvement des travaux.

Cet amendement a été travaillé avec la Direction des outre-mer de l'Union sociale pour l'habitat (USH).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-969

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONCONNE, M. LUREL, Mme BÉLIM, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4 du I de l’article 244 quater W du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Aux acquisitions ou constructions de logements neufs situés dans les départements d’outre-mer si les conditions suivantes sont réunies :

« a) L’entreprise signe avec une personne physique, dans les douze mois de l’achèvement de l’immeuble, ou de son acquisition si elle est postérieure, un bail réel solidaire tel que défini à l’article L255-1 du code de l’urbanisme ;

« b) Les trois quarts de l’avantage en impôt procuré par le crédit d’impôt pratiqué au titre de l’acquisition ou la construction de l’immeuble sont rétrocédés à la personne physique signataire du bail réel solidaire sous forme de diminution du prix de cession de l’immeuble. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER propose d’appliquer le crédit d’impôt opérations d’accession sociale à la propriété s’appuyant sur un bail réel solidaire permettant ainsi des prix de sortie plus en cohérence avec les ressources des ménages des départements et régions d’Outre-mer. Contrairement au Prêt social location-accession qui peut faire l’objet de spéculation foncière lors de la revente par le ménage, le bail réel solidaire (BRS) est un logement durablement abordable.

Les ménages qui en bénéficient ne pourront revendre le logement qu’à un prix de cession encadré, inférieur au prix du marché, et à un ménage répondant aux mêmes critères de ressources auxquels ils étaient soumis. Mais aujourd’hui, malgré les avantages évidents de ce modèle, le coût d’acquisition en BRS est équivalent voire plus cher que le PSLA pour le ménage, puisqu’il ne bénéficie d’aucune solution de financement.

Ce dispositif pouvant être mobilisé notamment en RHI, ou dans les zones de menaces graves des vies humaines (notamment zones exposées aux risques), perdrait de son intérêt s’il n’est pas éligible au CI d’autant que la redevance foncière à charge de l’accédant à la propriété n’est pas éligible non plus aux allocations logement (ALS et ALF).

Cet amendement a été travaillé avec l’USHOM. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1140 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


I. - Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 4 du I de l’article 244 quater W du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«…° Aux acquisitions ou constructions de logements neufs situés dans les départements d’outre-mer si les conditions suivantes sont réunies :

« a) L’entreprise signe avec une personne physique, dans les douze mois de l’achèvement de l’immeuble, ou de son acquisition si elle est postérieure, un bail réel solidaire tel que défini à l’article L255-1 du code de l’urbanisme ;

« b) Les trois quarts de l’avantage en impôt procuré par le crédit d’impôt pratiqué au titre de l’acquisition ou la construction de l’immeuble sont rétrocédés à la personne physique signataire du bail réel solidaire sous forme de diminution du prix de cession de l’immeuble. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose d’étendre le bénéfice du crédit d’impôt aux

opérations d’accession sociale à la propriété reposant sur le bail réel solidaire 

permettant ainsi de proposer des prix de sortie plus adaptés aux ressources des ménages des départements et régions d’Outre-mer.

Ce dispositif, mobilisable notamment dans le cadre des opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI) ou dans les zones à risque élevé pour la sécurité des habitants, perdrait en efficacité s’il demeure inéligible au crédit d’impôt. Ce dispositif est d'autant plus inopérant que la redevance foncière supportée par l’accédant à la propriété n’est pas éligible non plus aux allocations logement (ALS et ALF).

 Il convient également de souligner que, sans l’application du crédit d’impôt aux fonciers en BRS, ce dispositif restera largement inopérant dans les territoires d’Outre-mer, où l’accès au foncier reste particulièrement difficile.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1495 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme NADILLE et MM. IACOVELLI et THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4 du I de l’article 244 quater W du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Aux acquisitions ou constructions de logements neufs situés dans les départements d’outre-mer si les conditions suivantes sont réunies :

« a) L’entreprise signe avec une personne physique, dans les douze mois de l’achèvement de l’immeuble, ou de son acquisition si elle est postérieure, un bail réel solidaire tel que défini à l’article L255-1 du code de l’urbanisme ;

« b) Les trois quarts de l’avantage en impôt procuré par le crédit d’impôt pratiqué au titre de l’acquisition ou la construction de l’immeuble sont rétrocédés à la personne physique signataire du bail réel solidaire sous forme de diminution du prix de cession de l’immeuble. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement, travaillé avec l’USHOM, propose d’étendre le bénéfice du crédit d’impôt aux opérations d’accession sociale à la propriété reposant sur le bail réel solidaire (BRS), permettant ainsi de proposer des prix de sortie plus adaptés aux ressources des ménages des départements et régions d’Outre-mer.

Ce dispositif, mobilisable notamment dans le cadre des opérations de résorption de l’habitat insalubre (RHI) ou dans les zones à risque élevé pour la sécurité des habitants, perdrait en efficacité s’il demeure inéligible au crédit d’impôt. Ce dispositif est d'autant plus inopérant que la redevance foncière supportée par l’accédant à la propriété n’est pas éligible non plus aux allocations logement (ALS et ALF).

Il convient également de souligner que, sans l’application du crédit d’impôt aux fonciers en BRS, ce dispositif restera largement inopérant dans les territoires d’Outre-mer, où l’accès au foncier reste particulièrement difficile.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2027 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PATIENT, BUVAL, KULIMOETOKE, LEMOYNE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4 du I de l’article 244 quater W du code général des impôts est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« …° Aux acquisitions ou constructions de logements neufs situés dans les départements d’outre-mer si les conditions suivantes sont réunies :

« a) L’entreprise signe avec une personne physique, dans les douze mois de l’achèvement de l’immeuble, ou de son acquisition si elle est postérieure, un bail réel solidaire tel que défini à l’article L. 255-1 du code de la construction et de l’habitation ;

« b) Les trois quarts de l’avantage en impôt procuré par le crédit d’impôt pratiqué au titre de l’acquisition ou la construction de l’immeuble sont rétrocédés à la personne physique signataire du bail réel solidaire sous forme de diminution du prix de cession de l’immeuble. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d’appliquer le crédit d’impôt aux opérations d’accession sociale à la propriété s’appuyant sur un bail réel solidaire (BRS) permettant ainsi des prix de vente des logements plus en cohérence avec les ressources des ménages des départements et régions d’Outre-mer.

Dans les DROM, 80% des ménages sont éligibles au logement social. Or, le parc de logement social ne représente que 160 000 logements pour un parc total de 775 000 logements. L'établissement public foncier (EPF) de Guadeloupe a été agréé Office Foncier Solidaire (OFS) en mai 2021, l'EPFA de Guyane a été agréé OFS en juillet 2023 et la demande d'agrément pour l'EPF de Martinique est en cours d'examen. Il est donc possible pour ces établissements de proposer aux personnes modestes de ces départements une accession à la propriété via un bail réel solidaire (BRS) qui permet une diminution du coût de l'accession en dissociant le foncier du bâti.

Le BRS constitue un maillon du parcours résidentiel destiné à composer une offre adaptée à tous les déciles des ménages. Parce qu'il constitue un produit de sortie du parc locatif social avec le logement locatif intermédiaire, il permet de créer une fluidité au sein du parc locatif social.

En outre, le BRS présente plusieurs avantages :

Favoriser une maîtrise publique du foncier et empêcher la spéculation foncière ;Mettre en place un parcours résidentiel pour les familles ;Mettre sur le marché des logements durablement abordables ;Contribuer à l'atteinte des objectifs de la loi SRU pour les communes déficitaires ;Favoriser l'accession à la propriété pour les ménages les plus modestes.

Malgré les avantages évidents de ce modèle, le coût d'acquisition en BRS est équivalent voire plus élevé que le Prêt social location-accession (PLSA). Or pouvant être mobilisé notamment en résorption de l'habitat insalubre, ou dans les zones de menaces graves des vies humaines (notamment zones exposées aux risques), le BRS perd de son intérêt s’il n’est pas éligible au crédit d'impôt car il ne bénéficie d'aucune solution de financement ni d'une fiscalité propre adaptée d’autant plus que la redevance foncière à charge de l’accédant à la propriété n’est pas éligible non plus aux allocations logement (ALS et ALF).

Aussi pour améliorer l'attractivité de ce produit, il est indispensable d'y adjoindre un crédit d'impôt au même titre que le PLSA.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat Outre-mer (USHOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2025 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

MM. PATIENT, BUVAL, BUIS, KULIMOETOKE et LEMOYNE, Mme PHINERA-HORTH, MM. THÉOPHILE et ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le VII de l’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, après les mots : « d’investissements mentionné », sont insérés les mots : « au 1° ou » ;

2° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« Pour les acquisitions ou constructions de logements neufs à usage locatif dans les conditions mentionnées au 1° du 4 du I du présent article, réalisées par les organismes d’habitations à loyer modéré mentionnés à l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation et les sociétés d’économie mixte mentionnées à l’article L. 481-1 du même code, une obligation d’information de l’administration est instaurée à partir du dépôt de la demande de permis de construire ou, en cas de vente en l’état futur d’achèvement, de l’acquisition, jusqu’à l’expiration de la durée au cours de laquelle un complément de taxe est susceptible d’être dû. »

Objet

L’article 50 de la loi de finances pour 2021 a simplifié le régime fiscal du logement intermédiaire dans l’Hexagone notamment par le remplacement de la demande préalable d’agrément fiscal par une obligation de déclaration permettant le suivi de la production et la vérification du respect des conditions fixées par le code général des impôts pour l’obtention de l’avantage fiscal.

Cet amendement vise à appliquer la même simplification pour les bailleurs sociaux des Outre-mer dans le cadre de la construction ou acquisition de logements locatifs intermédiaires. Il remplace la demande d’agrément fiscal préalable par une obligation d’information.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat Outre-mer (USHOM) et l’Union sociale pour l’habitat (USH).



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-968

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. LUREL, Mmes BÉLIM et CONCONNE, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa du paragraphe VII de l’article 244 quater W du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«Pour les acquisitions ou constructions de logements neufs à usage locatif dans les conditions mentionnées au 1° du 4 du I du présent article réalisées par les organismes d’habitations à loyer modéré mentionnés à l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation et les sociétés d’économie mixte mentionnées à l’article L. 481-1 du même code, une obligation d’information de l’administration est instaurée à partir du dépôt de la demande de permis de construire ou, en cas de vente en l’état futur d’achèvement, de l’acquisition, jusqu’à l’expiration de la durée au cours de laquelle un complément de taxe est susceptible d’être dû ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’objectif de cet amendement du groupe SER est le remplacement de l’agrément préalable exigé aux bailleurs sociaux des Outre-mer dans le cadre de la construction ou acquisition de logements locatifs intermédiaires, par une obligation d’information permettant d’assurer le suivi de la production et la vérification du respect des conditions fixées par le code général des impôts pour l’obtention de l’avantage fiscal.

Les dossiers de demande d’agréments sont très complexes. Ils requièrent des niveaux de détail qui ne peuvent être fournis qu’au moment où le bailleur dispose des devis définitifs (Marchés de travaux) des entreprises et de leurs attestations sociales et fiscales. L’instruction prend de son côté 6 mois en moyenne. Cela retarde les opérations alors que le produit LLI demeure une des solutions pour libérer les logements très sociaux par les familles aux déciles supérieurs.

Il est à noter que cette exigence d’agrément a été supprimée pour les bailleurs sociaux de l’Hexagone dans le cadre de la loi de finances initiale de 2021. 

Cet amendement a été travaillé avec l’USHOM. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1750 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. FOUASSIN, PATIENT, RAMBAUD, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa du VII de l’article 244 quater W du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les acquisitions ou constructions de logements neufs à usage locatif dans les conditions  mentionnées  au 1°  4 du I du présent article, réalisées par les organismes d’habitations à loyer modéré mentionnés à l’article L. 411-2 du code de la construction et de l’habitation et les sociétés d’économie mixte mentionnées à l’article L. 481-1 du même code, une obligation d’information de l’administration est instaurée à partir du dépôt de la demande de permis de construire ou, en cas de vente en l’état futur d’achèvement, de l’acquisition, jusqu’à l’expiration de la durée au cours de laquelle un complément de taxe est susceptible d’être dû ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de remplacer l’agrément préalable exigé des bailleurs sociaux d’Outre-mer pour la construction ou l’acquisition de logements locatifs intermédiaires par une simple obligation d’information.

Les demandes d’agrément actuelles sont complexes, nécessitant des détails qui ne peuvent être fournis qu'une fois les devis définitifs et les attestations fiscales et sociales des entreprises disponibles. De plus, l'instruction des dossiers prend en moyenne six mois, ce qui retarde la mise en œuvre des projets. 

Cette exigence d’agrément a été supprimée pour les bailleurs sociaux de l'Hexagone par la loi de finances 2021.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-604 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I. est complété par un 5. ainsi rédigé :

« 5. Aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde des logements satisfaisant aux conditions fixées au 1° et achevés depuis plus de vingt ans permettant aux logements d’acquérir des performances techniques, énergétiques et environnementales définies par décret voisines de celles des logements neufs ou permettant leur confortation contre le risque sismique ou cyclonique. »

2° Après le 4. du II., il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …. Pour les investissements mentionnés au 5 du I, le crédit d’impôt est assis sur le prix de revient des travaux de réhabilitation minoré, d’une part, des taxes versées et, d’autre part, des aides publiques reçues. Ce montant est retenu dans la limite d’un plafond de 50 000 € par logement. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – Les dispositions du I. s’appliquent aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement ouvre le crédit d’impôt outre-mer aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde de logements intermédiaires. Il contribue ainsi à développer et à améliorer l’offre de logements dans les départements d’outre-mer, tout en répondant aux enjeux environnementaux et énergétiques de l’habitat.

Malgré sa jeunesse, le parc locatif ultramarin est très sinistré. Près d’un ultramarin sur trois est mal logé tandis que 13 % des logements sont vacants. L’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) alourdissent drastiquement les coûts d’entretien des logements. Dans ces territoires soumis à l’humidité, aux intempéries et aux infiltrations d’eau, la longévité du bâti est inférieure à celle de l’Hexagone. Ces surcoûts fragilisent à la fois la compétitivité des entreprises du BTP et la capacité d’investissement des bailleurs, qui connaissent des difficultés croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations.

Aussi, et à l’image de ce qui existe déjà pour les personnes physiques et pour le logement social, ouvrir le crédit d’impôt aux opérations de rénovation ou de réhabilitation du locatif intermédiaires aiderait les bailleurs et les promoteurs remettre des logements sur le marché. L’enjeu est de produire du logement et d’héberger sans consommer davantage de foncier. Le défi est celui de l’indécence des logements et de satisfaire aux besoins des habitants : des logements qualitatifs et confortables, adaptés à leur public (vieillissement de la population, engouement pour la cohabitation, capacité d’accueil, etc.).

La forte demande de logements sociaux dans les outre-mer ne doit effectivement pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. En s’adressant à la classe moyenne, le logement intermédiaire est gage de mixité sociale. Il propose une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 27 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1145 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôt est ainsi modifié :

1° Le I. est complété par un 5. ainsi rédigé :

« 5. Aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde des logements satisfaisant aux conditions fixées au 1° et achevés depuis plus de vingt ans permettant aux logements d’acquérir des performances techniques, énergétiques et environnementales définies par décret voisines de celles des logements neufs ou permettant leur confortation contre le risque sismique ou cyclonique. »

2° Après le 4. du II., il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …. Pour les investissements mentionnés au 5 du I, le crédit d’impôt est assis sur le prix de revient des travaux de réhabilitation minoré, d’une part, des taxes versées et, d’autre part, des aides publiques reçues. Ce montant est retenu dans la limite d’un plafond de 50 000 € par logement. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – Les dispositions du I. s’appliquent aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement ouvre le crédit d’impôt outre-mer aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde de logements intermédiaires. Il contribue ainsi à développer et à améliorer l’offre de logements dans les départements d’outre-mer, tout en répondant aux enjeux environnementaux et
énergétiques de l’habitat.
Malgré sa jeunesse, le parc locatif ultramarin est très sinistré. Près d’un ultramarin sur trois est mal logé tandis que 13 % des logements sont vacants. L’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) alourdissent drastiquement les coûts d’entretien des logements. Dans ces territoires soumis à l’humidité, aux intempéries et aux infiltrations d’eau, la longévité du bâti est inférieure à celle de l’Hexagone. Ces surcoûts fragilisent à la fois la compétitivité des entreprises du BTP et la capacité d’investissement des bailleurs, qui connaissent des difficultés
croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations.
Aussi, et à l’image de ce qui existe déjà pour les personnes physiques et pour le logement social, ouvrir le crédit d’impôt aux opérations de rénovation ou de réhabilitation du locatif intermédiaires
aiderait les bailleurs et les promoteurs remettre des logements sur le marché. L’enjeu est de produire du logement et d’héberger sans consommer davantage de foncier. Le défi est celui de l’indécence des logements et de satisfaire aux besoins des habitants : des logements qualitatifs et confortables, adaptés
à leur public (vieillissement de la population, engouement pour la cohabitation, capacité d’accueil, etc.).
La forte demande de logements sociaux dans les outre-mer ne doit effectivement pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. En s’adressant à la classe moyenne, le logement intermédiaire est gage de mixité sociale. Il propose une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1420 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUVAL et LEMOYNE et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I. est complété par un 5. ainsi rédigé :

« 5. Aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde des logements satisfaisant aux conditions fixées au 1° et achevés depuis plus de vingt ans permettant aux logements d’acquérir des performances techniques, énergétiques et environnementales définies par décret voisines de celles des logements neufs ou permettant leur confortation contre le risque sismique ou cyclonique. »

2° Après le 4. du II., il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …. Pour les investissements mentionnés au 5 du I, le crédit d’impôt est assis sur le prix de revient des travaux de réhabilitation minoré, d’une part, des taxes versées et, d’autre part, des aides publiques reçues. Ce montant est retenu dans la limite d’un plafond de 50 000 € par logement. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – Les dispositions du I. s’appliquent aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement ouvre le crédit d’impôt outre-mer aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde de logements intermédiaires. Il contribue ainsi à développer et à améliorer l’offre de logements dans les départements d’outre-mer, tout en répondant aux enjeux environnementaux et énergétiques de l’habitat.

Malgré sa jeunesse, le parc locatif ultramarin est très sinistré. Près d’un ultramarin sur trois est mal logé tandis que 13 % des logements sont vacants. L’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) alourdissent drastiquement les coûts d’entretien des logements. Dans ces territoires soumis à l’humidité, aux intempéries et aux infiltrations d’eau, la longévité du bâti est inférieure à celle de l’Hexagone. Ces surcoûts fragilisent à la fois la compétitivité des entreprises du BTP et la capacité d’investissement des bailleurs, qui connaissent des difficultés croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations.

Aussi, et à l’image de ce qui existe déjà pour les personnes physiques et pour le logement social, ouvrir le crédit d’impôt aux opérations de rénovation ou de réhabilitation du locatif intermédiaires aiderait les bailleurs et les promoteurs remettre des logements sur le marché. L’enjeu est de produire du logement et d’héberger sans consommer davantage de foncier. Le défi est celui de l’indécence des logements et de satisfaire aux besoins des habitants : des logements qualitatifs et confortables, adaptés à leur public (vieillissement de la population, engouement pour la cohabitation, capacité d’accueil, etc.).

La forte demande de logements sociaux dans les outre-mer ne doit effectivement pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. En s’adressant à la classe moyenne, le logement intermédiaire est gage de mixité sociale. Il propose une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2037 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. PATIENT, KULIMOETOKE, THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater W du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est complété par un 5 ainsi rédigé :

« 5. Aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde des logements satisfaisant aux conditions fixées au 1° du 4 du I du présent article et achevés depuis plus de vingt ans permettant aux logements d’acquérir des performances techniques, énergétiques et environnementales définies par décret voisines de celles des logements neufs ou permettant leur confortation contre le risque sismique ou cyclonique. » ;

2° Après le 4. du II., il est inséré un 4 bis ainsi rédigé :

« 4. bis Pour les investissements mentionnés au 5 du I, le crédit d’impôt est assis sur le prix de revient des travaux de réhabilitation minoré, d’une part, des taxes versées et, d’autre part, des aides publiques reçues. Ce montant est retenu dans la limite d’un plafond de 50 000 € par logement. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – Le I s’applique aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

IV. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État des I à IV est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement ouvre le crédit d’impôt outre-mer aux travaux de rénovation, de réhabilitation ou de réhabilitation lourde de logements intermédiaires. Il contribue ainsi à développer et à améliorer l’offre de logements dans les départements d’outre-mer, tout en répondant aux enjeux environnementaux et énergétiques de l’habitat.

Malgré sa jeunesse, le parc locatif ultramarin est très sinistré. Près d’un ultramarin sur trois est mal logé tandis que 13 % des logements sont vacants. L’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) alourdissent drastiquement les coûts d’entretien des logements. Dans ces territoires soumis à l’humidité, aux intempéries et aux infiltrations d’eau, la longévité du bâti est inférieure à celle de l’Hexagone. Ces surcoûts fragilisent à la fois la compétitivité des entreprises du BTP et la capacité d’investissement des bailleurs, qui connaissent des difficultés croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations.

Aussi, et à l’image de ce qui existe déjà pour les personnes physiques et pour le logement social, ouvrir le crédit d’impôt aux opérations de rénovation ou de réhabilitation du locatif intermédiaires aiderait les bailleurs et les promoteurs remettre des logements sur le marché. L’enjeu est de produire du logement et d’héberger sans consommer davantage de foncier. Le défi est celui de l’indécence des logements et de satisfaire aux besoins des habitants : des logements qualitatifs et confortables, adaptés à leur public (vieillissement de la population, engouement pour la cohabitation, capacité d’accueil, etc.).

La forte demande de logements sociaux dans les outre-mer ne doit effectivement pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. En s’adressant à la classe moyenne, le logement intermédiaire est gage de mixité sociale. Il propose une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-497 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA et DANIEL, MM. Michaël WEBER et DURAIN, Mme MONIER et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 244 quater W du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le crédit d’impôt prévu au premier alinéa s’applique également à l’installation de bornes de recharges pilotables pour véhicules électriques accessibles au public. L’énergie produite est destinée à la vente par l’exploitant auprès de personnes tierces à l’exploitation. »

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux investissements réalisés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte à compter d’une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de six mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer la disposition lui ayant été notifiée comme conforme au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État. 

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à inclure dans les investissements éligibles au crédit d’impôt pour investissements productifs l’installation de bornes de recharges pour véhicules électriques à accès public.

En effet, si les ventes de voitures électriques ont atteint un niveau record en 2023 (16,8 % des nouvelles immatriculations en France), la progression de ces ventes est beaucoup plus lente en outre-mer. Seuls 9 % des nouvelles immatriculations dans ces territoires en 2023 concernaient des voitures électriques, selon AAA Data, une société d’analyse du marché automobile. Entre les différents territoires subsistent des disparités : en 2023, environ 3 % des véhicules vendus à Mayotte et en Guyane étaient électriques, 5 % en Martinique, 6 % en Guadeloupe et jusqu’à 15 % à La Réunion.

Ce développement ne peut se faire sans un déploiement de bornes de recharges électriques accessibles au public. Dans une de ses documentations dédiées aux soutiens publics aux zones non interconnectées, publiée en avril 2023, la Cour des comptes recommande de développer « des bornes pilotables pour la recharge des véhicules électriques » dans ces territoires. Pour l’heure, les territoires étant sous-dotés en bornes publiques, les propriétaires de véhicules électriques sont contraints de faire installer à leurs frais des bornes individuelles à leur domicile. C’est d’ailleurs aujourd’hui le seul type de bornes éligible aux aides publiques.

Le présent amendement vise donc à étendre ces aides publiques aux bornes publiques dans l’optique de renforcer les réseaux de bornes dans les territoires ultramarins et donc d’y favoriser l’achat de véhicules électriques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2081 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au dernier alinéa de l’article 99, les mots : « 2° de l’article L. 162-4 du code des impositions sur les biens et services » sont remplacés par les mots : « troisième alinéa du c du III de l’article 302 septies A bis du présent code » ;

2° Le 1° du I de l’article 150 VM est ainsi modifié :

a) Après le mot : « ajoutée », la fin du a est supprimée ;

b) Le b est abrogé ;

3° Les trois premiers alinéas du VI de l’article 235 ter ZD bis sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« VI. - La taxe est déclarée et liquidée sur l'annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 relative au mois ou au trimestre au cours duquel a été effectuée la transmission des ordres mentionnée au II du présent article. » ;

4° Le III de l’article 256 C est ainsi modifié :

a) Après le mot : «  déposer », la fin du second alinéa du 2 est ainsi rédigée : « mensuellement ses déclarations de chiffre d’affaires prévues au 1 de l’article 287. » ;

b) Au second alinéa du 6, la référence : « 2 » est remplacée par la référence : « 1 » et après le mot : « souscrite », est inséré le mot : « mensuellement » ;

5° L’article 287 est ainsi modifié :

a) Les 2, 3 et 3 bis sont ainsi rédigés :

« 2. La déclaration prévue au 1 comprend, d'une part, le montant total des opérations réalisées, d'autre part, le détail des opérations taxables. Elle est déposée chaque mois ou, lorsque les conditions prévues au 3 sont remplies, chaque trimestre civil.

« Les redevables qui déposent mensuellement la déclaration peuvent, sur leur demande, être autorisés, dans des conditions qui sont fixées par arrêté du ministre de l'économie et des finances, à disposer d'un délai supplémentaire d'un mois.

« 3. Les redevables déposent la déclaration prévue au 1 chaque trimestre civil lorsqu’ils n’ont pas réalisés un chiffre d’affaires majoré des acquisitions taxables supérieur à :

« a) 1 000 000 € pendant l’année civile précédente ;

« b) 1 100 000 € pendant l’année en cours.

« Le chiffre d’affaires majoré des acquisitions taxables qui sert de référence pour l’application des seuils prévus aux a et b est le chiffre d’affaires déterminé dans les conditions prévues à l’article 293 D, majoré du montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des opérations pour lesquelles le déclarant est redevable en application des 2 à 2 decies de l’article 283, du 2 de l’article 293 A, du 2 du II de l’article 277 A ou du 4° du 1 de l’article 298.

« En cas de dépassement du seuil mentionné au b en cours d’année, les redevables déposent mensuellement leur déclaration à compter du premier jour du mois au cours duquel ce dépassement est intervenu. La première déclaration mensuelle déposée par le redevable récapitule les opérations qu’il a effectuées depuis le premier jour du trimestre civil en cours.

« Les seuils prévus aux a et b sont indexés sur l’inflation avec une évolution tous les trois ans dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre premier du code des impositions des biens et des services. Les valeurs révisées sont arrondies au millier d’euros.

« 3 bis. Les redevables qui remplissent les conditions mentionnées au 3 pour déposer la déclaration mentionnée au 1 par trimestre peuvent opter pour la déposer mensuellement. L’option prend effet le premier jour du mois du trimestre civil suivant celui au cours duquel elle est exercée, ou au premier jour d’un trimestre civil ultérieur précisé par le déclarant.

« L’option s’applique pour une période au moins égale à quatre trimestres civils. A l’issue de cette période, la révocation prend effet à compter du premier jour du trimestre civil suivant celui au cours duquel elle a été exprimée ou au premier jour d’un trimestre civil ultérieur précisé par le déclarant.

« Le redevable exerce l’option et la révocation auprès du service des impôts dont il dépend. » ; 

b) Le 3 ter est abrogé ;

6° Les deuxième à quatrième alinéas de l’article 302 bis WD sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« La redevance est déclarée et liquidée par l'établissement principal l'année suivant celle de la délivrance, du renouvellement ou du contrôle de l'agrément de l'établissement mentionné au premier alinéa sur l'annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 déposée au titre du mois de mars ou du premier trimestre de l'année civile. » ;

7° L’article 302 bis ZL est ainsi modifié :

a) Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d’imposition mentionné au 2 de l’article 287 » sont supprimés et les mots : « du même article 287 » sont remplacés par les mots : « de l’article 287 » ;

b) Le 2° est abrogé ;

8° Le III de l’article 302 septies A bis est ainsi modifié :

a) Le b est ainsi modifié :

- Au premier alinéa, les mots : « aux 1° et 2° de l’article L. 162-4 du code des impositions sur les biens et services » sont remplacés par les mots : « au c » ;

- Au second alinéa, les mots : « chiffre d'affaires limite fixé au premier alinéa » sont remplacés par les mots : « seuil de chiffre d’affaires fixé au c » ;

b) Est ajouté un c ainsi rédigé :

« c. Les seuils de chiffre d’affaires mentionnés au b sont, en fonction de l’activité principale de l’entreprise, les suivants :

« - 840 000 € pour les activités de vente de biens corporels, de restauration ou de mise à disposition de logement ;

« - 254 000 € pour les autres activités.

« Ces seuils s’apprécient hors taxes, ajustés s’il y a lieu au prorata du temps d’exploitation au cours de l’année de référence. Ils sont actualisés tous les trois ans dans la même proportion que l'évolution triennale de la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu et arrondis au millier d'euros le plus proche. » ;

9° Le A du V de l’article 1582 est ainsi modifié :

a) Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d’imposition mentionné au 2 de l’article 287 » sont supprimés et les mots : « du même article 287 » sont remplacés par les mots : « de l’article 287 » ;

b) Le 2° est abrogé ;

10° Le IV de l’article 1609 sexvicies est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

- À la première phrase, les mots : « qui acquittent la taxe sur la valeur ajoutée selon les modalités prévues au premier alinéa du » sont remplacés par les mots : « qui déclarent mensuellement la taxe sur la valeur ajoutée selon les modalités prévues au » ;

- À la seconde phrase, les mots : « ceux des redevables mentionnés au dernier alinéa du » sont remplacés par les mots : « les redevables qui déclarent trimestriellement selon les modalités prévues au » ;

b) Le deuxième alinéa est supprimé ;

11° L’article 1609 untricies est ainsi modifié :

a) Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d’imposition mentionné au 2 de l’article 287 » sont supprimés et les mots : « du même article 287 » sont remplacés par les mots : « de l’article 287 » ;

b) Le 2° est abrogé ;

12° L'article 1609 tertricies est ainsi modifié :

a) Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d’imposition mentionné au 2 de l’article 287 » sont supprimés et les mots : « du même article 287 » sont remplacés par les mots : « de l’article 287 » ;

b) Le 2° est abrogé ;

13° Le A du V de l’article 1613 ter est ainsi modifié :

a) Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d’imposition mentionné au 2 de l’article 287 » sont supprimés et les mots : « du même article 287 » sont remplacés par les mots : « de l’article 287 » ;

b) Le 2° est abrogé ;

14° Le A du V de l’article 1613 quater est ainsi modifié :

a) Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d’imposition mentionné au 2 de l’article 287 » sont supprimés et les mots : « du même article 287 » sont remplacés par les mots : « de l’article 287 » ;

b) Le 2° est abrogé ;

15° Au premier alinéa du 1 et au premier alinéa du 3 de l’article 1693 ter, la référence : « 2 » est remplacée par la référence : « 1 » ;

16° Le I de l’article 1693 quater est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « soumis au régime réel simplifié d’imposition prévu à l’article 302 septies A ou » sont supprimés et les mots : « dernier alinéa du 2 » sont remplacés par la référence : « 3 » ;

b) Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d’imposition mentionné au 2 » sont remplacés par les mots : « qui déposent mensuellement la déclaration mentionnée au 1 » et les mots : « mentionnée au 1 du même article 287 » sont supprimés ;

17° À la première phrase du I du premier alinéa du I de l’article 1693 quater B, les mots : « soumis au régime réel simplifié d’imposition prévu à l’article 302 septies A ni » sont supprimés et les mots : « dernier alinéa du 2 » sont remplacés par la référence : « 3 » ;

18° Au troisième alinéa du I de l’article 1740 B, les mots : « aux 1° et 2° de l'article L. 162-4 du code des impositions sur les biens et services » sont remplacés par les mots : « au c du III de l’article 302 septies A bis » ;

19° Sont abrogés :

a) Le 2° de l’article 235 ter X ;

b) Le 1° du chapitre I bis du titre II bis de la première partie du livre premier ;

c) Le 2° du III de l’article 1590 ;

d) Le III bis de la section II du chapitre premier du livre II.

II. - Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Le chapitre II du titre VI du livre premier est abrogé ;

2° Le chapitre III du titre VI du livre premier devient le chapitre II et l’article L. 163-1 devient l’article L. 162-1 ;

3° A l’article L. 174-2, la référence : « L. 163-1 » est remplacée par la référence : « L. 162-1 ».

III. - Le I de l’article 266 undecies du code des douanes est ainsi modifié :

1° Au 1°, les mots : « soumis au régime réel normal d'imposition mentionné au 2 de l'article 287 du code général des impôts » sont supprimés et les mots : « du même article 287 » sont remplacés par les mots : « de l’article 287 du code général des impôts » ;

2° Le 2° est abrogé.

IV. - Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° Le I de l’article L. 16-0 BA est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la référence : « , L. 16 D » est supprimée ;

b) Au 1° ter, les mots : « et au 3 de l'article 287 » sont supprimés ;

2° L’article L. 16 D est abrogé ;

3° A l’avant-dernier alinéa de l’article L. 48, la référence : « L. 163-1 » est remplacée par la référence : « L. 162-1 » ;

4° Après les mots : « seuils prévus », la fin du 1° du I de l’article L. 52 est ainsi rédigée : « au c du III de l’article 302 septies A bis du code général des impôts ; ».

V. - La première actualisation mentionnée à la seconde phrase du dernier alinéa du c du III de l’article 302 septies A bis du code général des impôts a lieu le 1er janvier 2027.

VI. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur le 1er janvier 2027.

Elles s’appliquent aux opérations pour lesquelles la taxe déclarée devient exigible à compter de cette même date.

Toutefois, pour les assujettis dont l’exercice comptable ne coïncide pas avec l’année civile et qui, au 31 décembre 2026, appliquent le régime simplifié d’imposition régi par le chapitre II du titre VI du livre du code des impositions sur les biens et services dans sa version en vigueur à cette date, elles s’appliquent aux opérations réalisées après l’achèvement de l’exercice comptable qui comprend le 31 décembre 2026.

Objet

Le présent amendement a pour objet de remplacer le régime simplifié d’imposition (RSI) prévu en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) par un régime déclaratif trimestriel plus simple pour les déclarants, plus robuste à l’égard de la fraude et ouvert à davantage de petites et moyennes entreprises. Les régimes simplifiés afférents à d’autres impôts, notamment l’imposition des bénéfices industriels et commerciaux, ne sont pas affectés.

Le RSI-TVA est un régime déclaratif concernant ¼ des entreprises déclarants la TVA en France. Il se distingue du régime normal, fondé sur une déclaration mensuelle, par l’exercice de trois formalités par exercice comptable (deux acomptes et une déclaration). Il est ouvert, sous condition de moralité fiscale, aux entreprises dont le chiffre d’affaires n’excède pas 840 000 € pour le commerce de bien, la restauration et l’hébergement touristique et 254 000 pour les autres prestations de services (seuils indexés sur l’inflation par période triennale).

Initialement conçu dans le cadre d’une vision intégrée avec les régimes simplifiés d’autres impôts, il en est désormais complètement déconnecté et ne conserve de commun avec ce dernier que les seuils de chiffres d’affaires susmentionnés. De plus, du fait d’une déclaration seulement annuelle induisant un tunnel de plus de 15 mois avant la première échéance obligatoire, il constitue le vecteur principal des fraudes les plus massives impliquant des entreprises éphémères défaillantes, notamment via les carrousels de TVA. Les ajustements dont il fait régulièrement l’objet pour lutter contre les nouveaux comportements détectés ont conduit à une démultiplication des conditions d’éligibilité (nature de l’activité, réalisations d’opérations transfrontalières, seuil de TVA due).

Ces conditions, cumulées à une période déclarative fondée sur l’exercice comptable, rendent particulièrement complexes les interfaces entre le RSI et les autres régimes de TVA, à savoir la franchise en base des très petites entreprises fondée sur des seuils appréciés par année civile et le régime réel normal dont l’application présente généralement un caractère rétroactif pour le redevable qui sort du RSI (dépôt de l’ensemble des déclarations mensuelle qui auraient dû intervenir depuis le début de l’année). Il en résulte une absence de fluidité administrative lors de l’augmentation du chiffre d’affaires des entreprises, ce qui nuit à leur croissance.

En outre, le système de paiement par acompte semestriel est décorrélé du calendrier des échéances déclaratives et inadapté à la mise en œuvre de la déduction de la TVA que les entreprises supportent sur leurs achats. Il en résulte des charges de trésoreries et une complexité inutile pour les entreprises, à rebours même du principe selon lequel la déduction de la TVA est un droit qui prend naissance immédiatement. Si des tempéraments ont été apportés pour gérer les immobilisations, ces derniers restent circonscrits et subordonnés à des formalités supplémentaires.

Pour l’ensemble de ces raisons, une simplification drastique du RSI est proposée en l’alignant sur le régime normal, mais en retenant une périodicité trimestrielle. Dans ce nouveau régime trimestriel, si le nombre de formalités passe de 3 à 4 par an, ces dernières seront plus simples et toutes identiques dans leur fonctionnement.

En outre, la suppression du dispositif des acomptes permettra l’exercice du droit à déduction au fil de l’eau, améliorant considérablement la contemporanéité entre, d’une part, les paiements et remboursements de TVA et, d’autre part, la réalité économique.

De plus, l’ensemble des conditions d’éligibilité sont grandement simplifiées en étant alignées, dans leur principe, sur celles existantes pour la franchise en base : des conditions de fin du régime en cas de dépassement qui sont identiques et qui ne sont plus rétroactives, plus d’exclusion au titre des opérations transfrontalières, plus de seuil en montant de TVA dû.

Par ailleurs, la condition de chiffre d’affaires est fixé par un seuil unique 1 000 000 euros, indexé sur l’inflation, en cohérence avec les pratiques des autres États membres de l’Union Européenne, sans qu’il ne soit fait de distinction selon la nature de l’activité et sans exclure de secteurs d’activité.

Enfin, au contraire du RSI, ce nouveau régime permettra aux entreprises concernées de bénéficier de l’ensemble des facilités de gestion qui seront, à terme, apportées par la facturation électronique, comme le pré-remplissage des déclarations.

Afin de permettre aux entreprises de s’approprier ce nouveau régime et à l’administration de faire évoluer le système déclaratif, il est proposé que cette mesure entre en vigueur le 1er janvier 2027.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-691

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article 256 B est supprimé ;

2° Le c du 3° du II de l’article 291 est rétabli dans la rédaction suivante :

« c. Pour chaque année civile, les premiers 14,6 mètres cubes d’eau de consommation immédiate pour les personnes physiques, au prorata de leur durée d’abonnement sur la période de l’année civile en cours ; ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement du groupe CRCE-K vise à exonérer de TVA l’usage domestique des premiers 14,6 m3 d’eau, ce qui correspond à la quantité d’eau nécessaire pour toute personne physique par an (40 litres par jour, d’après les normes OMS).

L’eau est bien à ce titre un produit de première nécessité qui doit faire l’objet d’une exonération de TVA pour rendre son accès moins onéreux pour nos concitoyens.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1783 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE et MM. DEVINAZ, FAGNEN, JOMIER, PLA, TISSOT et Michaël WEBER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au 10° du 4 de l’article 261 du code général des impôts, après le mot : « guerre » sont insérés les mots : « ou d’attentats ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À l’approche du dixième anniversaire des attentats ayant frappé notre pays en 2015, la mémoire des victimes demeure un enjeu fondamental de cohésion nationale et de respect pour les familles touchées. Les stèles et monuments commémoratifs, qu’ils soient érigés en hommage aux Morts pour la France ou aux victimes d’attentats, jouent un rôle central dans la transmission de cette mémoire collective.

Actuellement, l’exemption de TVA s’applique uniquement aux travaux d’entretien et de restauration des monuments dédiés aux Morts pour la France. L’amendement proposé vise à étendre cette exemption aux travaux concernant les stèles et monuments commémoratifs dédiés aux victimes d’attentats, afin de permettre aux collectivités et associations gestionnaires de ces lieux de mémoire de mieux préserver ces témoignages essentiels. Cette mesure traduirait l’unité républicaine et s’inscrirait dans une logique de solidarité nationale, favorisant une gestion patrimoniale respectueuse de notre histoire contemporaine.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-697

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 9 de l’article 261 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« 9. Les opérations d’achat de denrées alimentaires effectuées par les personnes morales habilitées en application des dispositions de l’article L. 266-2 du code de l’action sociale et des familles, lorsque ces denrées sont destinées à l’aide alimentaire telle que définie à l’article L. 266-1 du même code. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent exonérer de TVA les achats de denrées par les associations d’aide alimentaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1784 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, MM. CARDON et CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE et MM. DEVINAZ, FAGNEN, JOMIER, PLA, REDON-SARRAZY et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 9 de l’article 261 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« 9. Les opérations d’achat de denrées alimentaires effectuées par les personnes morales habilitées en application des dispositions de l’article L. 266-2 du code de l’action sociale et des familles, lorsque ces denrées sont destinées à l’aide alimentaire telle que définie à l’article L. 266-1 du même code. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement met en place une exonération de la TVA pour achats de denrées par les associations d’aide alimentaire habilitées, lorsque ces denrées sont destinées à être redistribuées aux bénéficiaires.

Les achats directs représentent une partie importante des dépenses et des produits distribués des associations d’aide alimentaire. Les Restaurants du coeur en tirent par exemple près d’un tiers de leurs volumes distribués, selon un rapport de l’Inspection générale des Affaires sociales publié en 2021. Les achats directs constituent également la principale variable d’ajustement à la disposition des associations d’aide alimentaire pour s’adapter aux besoins ; en septembre 2022, l’État avait ainsi débloqué une enveloppe de 28,5 millions d'euros pour financier les achats directs face à la hausse de la précarité alimentaire en France, qui s’est encore aggravée depuis.

Dans le contexte actuelle de crise de ressources pour les associations d’aide alimentaire, exonérer celles-ci de la TVA sur leurs achats de denrées est un moyen efficace et d’application immédiate de les soulager financièrement, tout en favorisant une diversification des sources d’approvisionnement, qui pourront s’échelonner sur l’ensemble de la chaîne alimentaire.

Cette mesure est par ailleurs conforme au droit européen, qui prévoit à l’article 132 de la directive 2006/112/CE la possibilité d’une exonération de TVA pour les livraisons de biens liées à l’aide sociale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-818 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS, ESPAGNAC, DANIEL et LINKENHELD et MM. TISSOT, BOURGI, PLA, CHAILLOU, Michaël WEBER, GILLÉ, ZIANE et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L'article 261 B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est complété par les mots : « ainsi que les frais professionnels afférents » ;

2° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque les groupements contribuent directement à l’exercice d’activités d’intérêt général au sens du 4, à l’exception du 10°, et du 7 de l’article 261 du code général des impôts, des adhérents peuvent être redevables de la TVA pour certaines de leurs opérations, à titre obligatoire ou sur option, sans exclure le groupement du bénéfice de l'exonération au titre des services qu'il leur rend. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à limiter les risques de contamination fiscale au sein d’un groupement afin, in fine, de favoriser les coopérations sur les territoires.

En premier lieu, cet article propose d’inclure dans la facturation les frais de gestion qui rendent effectif les services rendus. L’ajout de ces frais permet de facturer à un prix prenant en compte intégralement la charge de travail qui incombe au groupement dans la réalisation du service rendus.

En deuxième lieu, le présent article propose de consacrer l’article 132 de la directive 2006/112/CE du conseil du 28 novembre 2006 relative au système commun de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ainsi que le rescrit fiscal BOI- RES-000082 publié le 10 février 2021 au sein de l’article 261 B du Code général des impôts.

Plus particulièrement, il assure la reconnaissance légale des assouplissements qui bénéficient aux groupements de moyens prévus par l’administration fiscale en matière d’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des services rendus intragroupe prévue en application du Droit européen.

Ces derniers temps, dans le secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE) et plus largement dans le secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS), il y a une volonté accrue de développer les coopérations entre acteurs sur le territoire. Après la reconnaissance légale des groupes économiques solidaires (LOI n° 2008-1249 du 1er décembre 2008 généralisant le revenu de solidarité active et réformant les politiques d'insertion) et les Pôles territoriaux de coopération économique (LOI n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire), les mesures proposées permettraient de favoriser la mise en œuvre et le développement des coopérations.

Ainsi, des adhérents non assujettis ou exonérés du paiement de la TVA peuvent faire partie du même groupement que des adhérents redevables de la TVA, sans que cela ait pour effet la contamination fiscale du groupement qui aurait entrainé la facturation de la TVA sur les services rendus auprès de tous ses adhérents.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1828 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. CHAUVET et DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE, M. BLEUNVEN et Mmes GACQUERRE et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 262-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Est remboursé des montants de taxe sur la valeur ajoutée versés aux touristes, correspondant à des bordereaux de détaxe dûment validés, dans un délai d’un mois à compter du dépôt de la demande de remboursement auprès des services compétents. »

Objet

La détaxe concerne plus de 5 millions de ventes par des touristes internationaux effectués auprès de plus de 20 000 commerçants chaque année, notamment les plus grandes maisons du luxe français et les grands magasins.

La France attire les touristes grâce à la détaxe touristique qui génère un effet amplificateur sur la dépense en magasin. Dans un monde du tourisme très concurrentiel avec des touristes de plus en plus mobiles, le mécanisme de détaxe est un puissant accélérateur de croissance qui profite pleinement à la France.

Les opérateurs de détaxe tels que définis à l’article 262-0 bis du code général des impôts assurent notamment le remboursement, pour le compte de l'État, de la TVA auprès des touristes hors Union européenne lorsqu'ils quittent le territoire français (ou européen). En moyenne, le remboursement pour un touriste intervient une semaine après la validation douanière du bordereau.

Schématiquement, le commerçant facture TTC le touriste hors UE, verse la TVA au Trésor ; l’opérateur de détaxe rembourse le montant de TVA au touriste par anticipation dans le délai très court précité. Ce délai de remboursement est un critère majeur de la venue du touriste en France pour procéder à des achats. Cette mission spécifique induit pour les opérateurs de détaxe une situation financière complexe au regard de la TVA alors même que le montant de TVA en cause est lié à une opération réelle de vente entre un commerçant et un particulier.

La TVA en cause, remboursée par les opérateurs de détaxe, est basée sur un chiffre d’affaires lié à cette vente, et non à la rémunération de l’opérateur de détaxe. L’opérateur de détaxe supporte donc une charge financière spécifique bien supérieure à sa propre rémunération. L'activité de détaxe ayant fortement redémarré depuis 2023, les sommes en attente de remboursements s'élèvent entre 60 et 100 millions d'euros.
L’opérateur de détaxe se trouve donc dans l’obligation d’emprunter pour combler son déficit de trésorerie en attendant le remboursement de l’Etat.

Il est nécessaire de garantir pour l’Etat dans ce contexte aux opérateurs de détaxe un délai de paiement de la TVA remboursée par avance pour son compte similaire à celui des relations commerciales entre professionnels (L 441-10 du code de commerce) et de l’Etat (ex : Article R2192-10 du code de la commande publique), à savoir un délai de 30 jours à compter de la demande de l’opérateur de détaxe. 

A l'heure où les taux d’intérêt sont élevés, ce délai devient insoutenable pour ces opérateurs et met à mal leur trésorerie. Cet amendement vise à sécuriser leur activité en imposant au Trésor de procéder au remboursement dans un délai normal. Tout mouvement qui pourrait retarder le remboursement à ce touriste, par une volonté de l’opérateur de préserver sa trésorerie, pourrait enrayer la dynamique actuelle en détournant le parcours de détaxe de la France vers les autres pays européens que les touristes internationaux pourraient privilégier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1609 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. RAYNAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 277 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Le 1° est complété par les mots et une phrase ainsi rédigée : « , apurement simplifié de biens du secteur aéronautique. L’apurement simplifié de biens du secteur aéronautique s’entend, pour des marchandises relevant du secteur aéronautique qui sont placées sous le régime du perfectionnement actif IM/EX ou qui sont affectées à la fabrication, la réparation, la modification ou la transformation de marchandises placées sous ce régime de perfectionnement actif, de la situation comprise entre, d’une part, la date de l’apurement de ce régime et, d’autre part, celle de la livraison d’aéronefs, d’engins spatiaux et des équipements qui s’y rapportent qui sont mentionnées respectivement, aux 3, 4 ou 5 et, aux c, d ou e du 1  de l’article 324 du règlement d’exécution (UE) 2015/2447 de la Commission du 24 novembre 2015 établissant les modalités d’application de certaines dispositions du règlement (UE) n° 952/2013 du Parlement européen et du Conseil établissant le code des douanes de l’Union ; »

b) Après le 1°, il est inséré un 1° bis ainsi rédigé :

« 1° bis Les importations d’aéronefs, parties d’aéronefs, engins spatiaux et équipements qui s’y rapportent destinés à être placés sous le régime de l’apurement simplifié du secteur aéronautique mentionné au 1° ; »

c) Au 5°, après la référence : « 1°, », est insérée la référence : «1° bis, » ;

2° Le II est ainsi modifié :

a) Au 2° du a du 2, les mots : « l’importation visée au » sont remplacés par les mots : « les importations mentionnées aux 1° bis et » ;

b) Au 1° du 3, après la référence : « 1°, », il est inséré la référence : « 1° bis, ».

Objet

Le présent amendement a pour objet de renforcer la compétitivité des industriels et acteurs du commerce international en matière de taxe sur la valeur ajoutée (TVA), en étendant le périmètre de la suspension de TVA dont bénéficient les entreprises exportatrices relevant du secteur aéronautique.

En France, les opérations réalisées sous les régimes douaniers bénéficient d’une suspension de la TVA. S’agissant de TVA intégralement déductible, cette suspension ne génère pas de pertes fiscales et constitue une mesure de simplification et de limitation des charges de trésorerie des entreprises.

Cette suspension ne bénéficie que marginalement au secteur aéronautique. En effet, conformément au code des douanes de l’Union, le secteur aéronautique n’est pas géré par des régimes douaniers proprement dit mais par un dispositif ad hoc d’apurement, fondé sur la traçabilité des pièces assurées par un dispositif de certificats de l’agence de l'Union européenne pour la sécurité aérienne. Ce dispositif assure des garanties équivalentes à celui des régimes douaniers auxquels il se substitute.

Le périmètre restreint de la suspension aux seuls régimes douaniers proprement dits est devenu insuffisant au regard de la clarification de la jurisprudence sur l’exercice du droit à déduction de la TVA à l’importation, qui est source d’une grande complexité pour les opérateurs.

Pour cette raison, le présent amendement étend la suspension au dispositif ad hoc du secteur aéronautique. Comme pour les régimes douaniers, cette suspension sera de droit et ne nécessitera pas d’autorisation préalable du ministre.

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-116 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme LAVARDE, MM. RIETMANN et DARNAUD, Mme AESCHLIMANN, MM. ALLIZARD, ANGLARS, BAS, BAZIN et BELIN, Mmes BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Étienne BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONNUS, BOUCHET et Jean-Marc BOYER, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mmes de CIDRAC et CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EUSTACHE-BRINIO, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET, HOUPERT et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LEFÈVRE, de LEGGE, LE GLEUT et Henri LEROY, Mme LOPEZ, MM. MANDELLI, Pascal MARTIN et MEIGNEN, Mme Marie MERCIER, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER et MOUILLER, Mme MULLER-BRONN, M. NATUREL, Mme NÉDÉLEC, MM. de NICOLAY, NOUGEIN, OLIVIER, PANUNZI, PAUL, PAUMIER et PERRIN, Mme PETRUS, M. PIEDNOIR, Mme PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. RAPIN et REYNAUD, Mme RICHER, MM. ROJOUAN, SAURY et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL, Paul VIDAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié

1° Le IV de l’article 278-0 bis A du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « atteste par écrit » sont remplacés par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « Cette attestation est établie » sont remplacés par les mots : « Ces documents sont établis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis ou la facture » ;

2° Le 3 de l’article 279-0 bis est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

- à la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

- à la dernière phrase, les mots « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « de cette attestation » sont remplacés par les mots : « de ce devis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures ou les notes ».

Objet

Le présent amendement propose une simplification administrative importante pour les particuliers et les entreprises artisanales du bâtiment.

Actuellement, l’application de la TVA au taux réduit de 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique et de 10% pour les travaux de rénovation de locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans, nécessite la remise par le client d’attestations CERFA.

Or, ces formalités s’avèrent trop complexes pour les clients et trop lourdes pour les entreprises artisanales qui doivent les collecter auprès des clients et s’assurer de leur exactitude.

Le présent amendement s’inscrit donc dans le cadre de la réduction du nombre de CERFA et de la simplification de la vie des entreprises en remplaçant ces attestations par une mention sur la facture ou le devis signés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-153 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. CAMBIER, LEVI, DUFFOURG et LONGEOT, Mme JACQUEMET, MM. Jean-Baptiste BLANC, PILLEFER et CHEVALIER, Mme BILLON, M. GROSVALET, Mme SAINT-PÉ, MM. VERZELEN, Jean-Michel ARNAUD, CHAUVET et CANÉVET, Mmes PATRU et SOLLOGOUB, M. KERN et Mmes GUIDEZ, HOUSSEAU, ANTOINE et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié

1° Le IV de l’article 278-0 bis A du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « atteste par écrit » sont remplacés par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « Cette attestation est établie » sont remplacés par les mots : « Ces documents sont établis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis ou la facture » ;

2° Le 3 de l’article 279-0 bis est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

- à la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

- à la dernière phrase, les mots « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « de cette attestation » sont remplacés par les mots : « de ce devis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures ou les notes ».

Objet

Le présent amendement propose une simplification administrative importante pour les particuliers et les entreprises artisanales du bâtiment.

Actuellement, l’application de la TVA au taux réduit de 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique et de 10% pour les travaux de rénovation de locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans, nécessite la remise par le client d’attestations CERFA.

Or, ces formalités s’avèrent trop complexes pour les clients et trop lourdes pour les entreprises artisanales qui doivent les collecter auprès des clients et s’assurer de leur exactitude.

Le présent amendement s’inscrit donc dans le cadre de la réduction du nombre de CERFA et de la simplification de la vie des entreprises en remplaçant ces attestations par une mention sur la facture ou le devis signés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1225

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BONHOMME


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié

1° Le IV de l’article 278-0 bis A du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « atteste par écrit » sont remplacés par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « Cette attestation est établie » sont remplacés par les mots : « Ces documents sont établis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis ou la facture » ;

2° Le 3 de l’article 279-0 bis est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

- à la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

- à la dernière phrase, les mots « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « de cette attestation » sont remplacés par les mots : « de ce devis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures ou les notes ».

Objet

Le présent amendement propose une simplification administrative importante pour les particuliers et les entreprises artisanales du bâtiment.

Actuellement, l’application de la TVA au taux réduit de 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique et de 10% pour les travaux de rénovation de locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans nécessite la remise par le client d’attestations CERFA.

Or, ces formalités s’avèrent trop complexes pour les clients et trop lourdes pour les entreprises artisanales qui doivent les collecter auprès des clients et s’assurer de leur exactitude.

Le présent amendement s’inscrit donc dans le cadre de la réduction du nombre de CERFA et de la simplification de la vie des entreprises en remplaçant ces attestations par une mention sur la facture ou le devis signés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1244 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. BLEUNVEN, HENNO, DHERSIN, MENONVILLE, COURTIAL, FOLLIOT, BRAULT et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le IV de l’article 278-0 bis A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « atteste par écrit » sont remplacés par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

2° Au début du deuxième alinéa, les mots : « Cette attestation est établie » sont remplacés par les mots : « Ces documents sont établis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis ou la facture ».

II. – Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) À la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) À la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au troisième alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures ou les notes ».

Objet

Le présent amendement a été travaillé avec la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment et propose une simplification administrative nécessaire et importante pour les particuliers et les entreprises artisanales du bâtiment.

A l’heure actuelle un taux réduit de TVA de 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique et de 10% pour les travaux de rénovation de locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans, nécessite la remise par le client d’attestations CERFA. Ces formalités s’avèrent complexes et lourdes à la fois pour les entreprises artisanales qui doivent les collecter et s’assurer de leur exactitude et pour les clients qui doivent les transmettre

Cet amendement s’inscrit donc dans le cadre de la réduction du nombre de CERFA et de la simplification de la vie économique en remplaçant ces attestations par une mention sur la facture ou le devis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1286 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, M. Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND et Alain MARC et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié

1° Le IV de l’article 278-0 bis A du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « atteste par écrit » sont remplacés par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « Cette attestation est établie » sont remplacés par les mots : « Ces documents sont établis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis ou la facture » ;

2° Le 3 de l’article 279-0 bis est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

- à la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

- à la dernière phrase, les mots « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « de cette attestation » sont remplacés par les mots : « de ce devis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures ou les notes ».

Objet

Le bénéfice des taux réduits applicables aux travaux réalisés dans des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans est conditionné à la réception d’une attestation remplie, datée et signée par le preneur des travaux.

L’article 279-0 bis du CGI (TVA à 10 %) indique que « le preneur atteste que ces travaux se rapportent à des locaux d'habitation achevés depuis plus de deux ans et ne répondent pas aux conditions [qui feraient de ce local un immeuble neuf]. Le prestataire est tenu de conserver cette attestation à l'appui de sa comptabilité ». L’article 278-0 bis A du CGI (TVA à 5,5 %) comporte une disposition similaire.

Deux attestations, assorties de notices, sont disponibles sur www.impots.gouv.fr ou www.service-public.fr :

- Le formulaire n° 1300-SD (CERFA n° 13947) à utiliser lorsque les travaux affectent les composantes du gros œuvre et/ou les éléments de second œuvre ;

- Le formulaire n° 1301-SD (CERFA n° 13948) à utiliser pour les autres travaux (notamment réparation et entretien).

L’attestation mentionne les éléments suivants :

- l'immeuble est affecté à un usage d'habitation à l’issue des travaux et il est achevé depuis plus de deux ans ;

- les travaux, réalisés sur une période de deux ans au plus, d’une part ne conduisent pas à une surélévation du bâtiment, d’autre part ne rendent pas l’immeuble à l’état neuf dans les conditions précisées par les dispositions visées au II § 130 et suivants du BOI-TVA-IMM-10-10-10-20, et enfin n’augmentent pas la surface de plancher de la construction de plus de 10 % (BOI-TVA-LIQ-30-20-90-30 au II-B § 360 et suivants) ;

- le cas échéant, les travaux ont la nature de travaux d'amélioration de la qualité énergétique et/ou ont la nature de travaux induits indissociablement liés à des travaux d'amélioration de la qualité énergétique.

Ces formalités alourdissent la charge administrative des entreprises, qui font face à des difficultés notables tant pour la récupération de ces attestations que pour leur remplissage. Pour un client non averti, ces formulaires s’avèrent encore très complexes.

Face à ce constat, et dans un objectif de simplification, il est donc proposé de remplacer l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises. Cette mention serait signée par les clients. Une telle disposition permettrait d’obtenir une modalité de recueil de l’attestation du client, dans le respect de la loi, tout en facilitant la manipulation des documents administratifs pour les artisans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1915 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. SAUTAREL et KAROUTCHI, Mme Pauline MARTIN, M. BRUYEN et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié

1° Le IV de l’article 278-0 bis A du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « atteste par écrit » sont remplacés par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « Cette attestation est établie » sont remplacés par les mots : « Ces documents sont établis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis ou la facture » ;

2° Le 3 de l’article 279-0 bis est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

- à la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

- à la dernière phrase, les mots « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « de cette attestation » sont remplacés par les mots : « de ce devis » ;

c) Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures ou les notes ».

Objet

Selon les règles juridiques en vigueur actuellement, pour pouvoir appliquer la TVA au taux réduit de 5,5% pour les travaux de rénovation énergétique et au taux réduit de 10% pour les travaux de rénovation de locaux d'habitation achevés depuis plus de deux ans, il est nécessaire que le client remette des attestations CERFA. 

Or, ces formalités administratives alourdissent le travail des entreprises artisanales et s'avèrent trop complexes pour les clients. 

Alors que nous avons récemment votés un projet de loi de simplification de la vie des entreprises, cet amendement s'inscrit dans son prolongement.

Ainsi, le présent amendement vise à supprimer les CERFA pour l'obtention des taux réduits de TVA sur les travaux afin de simplifier les démarches administratives des entreprises et des clients dans ce domaine.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-309 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Tombé

MM. HAYE et Pascal MARTIN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. PILLEFER, Mmes BILLON et JACQUEMET et MM. COURTIAL et CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) A la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures, ou les notes ».

Objet

Le bénéfice des taux réduits applicables aux travaux réalisés dans des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans est conditionné à la réception d’une attestation remplie, datée et signée par le preneur des travaux.

 

L’article 279-0 bis du CGI (TVA à 10 %) indique que « le preneur atteste que ces travaux se rapportent à des locaux d'habitation achevés depuis plus de deux ans et ne répondent pas aux conditions [qui feraient de ce local un immeuble neuf]. Le prestataire est tenu de conserver cette attestation à l'appui de sa comptabilité ». L’article 278-0 bis A du CGI (TVA à 5,5 %) comporte une disposition similaire.

 

Deux attestations, assorties de notices, sont disponibles sur www.impots.gouv.fr ou www.service-public.fr :

-       Le formulaire n° 1300-SD (CERFA n° 13947) à utiliser lorsque les travaux affectent les composantes du gros œuvre et/ou les éléments de second œuvre ;

-       Le formulaire n° 1301-SD (CERFA n° 13948) à utiliser pour les autres travaux (notamment réparation et entretien).

 

L’attestation mentionne les éléments suivants :

-       l'immeuble est affecté à un usage d'habitation à l’issue des travaux et il est achevé depuis plus de deux ans ;

-       les travaux, réalisés sur une période de deux ans au plus, d’une part ne conduisent pas à une surélévation du bâtiment, d’autre part ne rendent pas l’immeuble à l’état neuf dans les conditions précisées par les dispositions visées au II § 130 et suivants du BOI-TVA-IMM-10-10-10-20, et enfin n’augmentent pas la surface de plancher de la construction de plus de 10 % (BOI-TVA-LIQ-30-20-90-30 au II-B § 360 et suivants) ;

-       le cas échéant, les travaux ont la nature de travaux d'amélioration de la qualité énergétique et/ou ont la nature de travaux induits indissociablement liés à des travaux d'amélioration de la qualité énergétique.

Ces formalités alourdissent la charge administrative des entreprises, qui font face à des difficultés notables tant pour la récupération de ces attestations que pour leur remplissage. Pour un client non averti, ces formulaires s’avèrent encore très complexes.

Face à ce constat, et dans un objectif de simplification, il est donc proposé de remplacer l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises. Cette mention serait signée par les clients. Une telle disposition permettrait d’obtenir une modalité de recueil de l’attestation du client, dans le respect de la loi, tout en facilitant la manipulation des documents administratifs pour les artisans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-375 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) A la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures, ou les notes ».

Objet

Le bénéfice des taux réduits applicables aux travaux réalisés dans des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans est conditionné à la réception d’une attestation remplie, datée et signée par le preneur des travaux.

 L’article 279-0 bis du CGI (TVA à 10 %) indique que « le preneur atteste que ces travaux se rapportent à des locaux d'habitation achevés depuis plus de deux ans et ne répondent pas aux conditions [qui feraient de ce local un immeuble neuf]. Le prestataire est tenu de conserver cette attestation à l'appui de sa comptabilité ». L’article 278-0 bis A du CGI (TVA à 5,5 %) comporte une disposition similaire.

 Deux attestations, assorties de notices, sont disponibles sur www.impots.gouv.fr ou www.service-public.fr :

-          Le formulaire n° 1300-SD (CERFA n° 13947) à utiliser lorsque les travaux affectent les composantes du gros œuvre et/ou les éléments de second œuvre ;

-          Le formulaire n° 1301-SD (CERFA n° 13948) à utiliser pour les autres travaux (notamment réparation et entretien).

 L’attestation mentionne les éléments suivants :

-          l'immeuble est affecté à un usage d'habitation à l’issue des travaux et il est achevé depuis plus de deux ans ;

-          les travaux, réalisés sur une période de deux ans au plus, d’une part ne conduisent pas à une surélévation du bâtiment, d’autre part ne rendent pas l’immeuble à l’état neuf dans les conditions précisées par les dispositions visées au II § 130 et suivants du BOI-TVA-IMM-10-10-10-20, et enfin n’augmentent pas la surface de plancher de la construction de plus de 10 % (BOI-TVA-LIQ-30-20-90-30 au II-B § 360 et suivants) ;

-          le cas échéant, les travaux ont la nature de travaux d'amélioration de la qualité énergétique et/ou ont la nature de travaux induits indissociablement liés à des travaux d'amélioration de la qualité énergétique.

Ces formalités alourdissent la charge administrative des entreprises, qui font face à des difficultés notables tant pour la récupération de ces attestations que pour leur remplissage. Pour un client non averti, ces formulaires s’avèrent encore très complexes.

Face à ce constat, et dans un objectif de simplification, il est donc proposé de remplacer l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises. Cette mention serait signée par les clients. Une telle disposition permettrait d’obtenir une modalité de recueil de l’attestation du client, dans le respect de la loi, tout en facilitant la manipulation des documents administratifs pour les artisans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-851 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Tombé

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE et MM. Alain MARC, Louis VOGEL, CHEVALIER et HOUPERT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) A la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures, ou les notes ».

Objet

Pour bénéficier des taux réduits de TVA (10 % ou 5,5 %) sur les travaux dans des logements achevés depuis plus de deux ans, une attestation signée par le client est obligatoire. Elle doit certifier que l’immeuble est une habitation, achevée depuis plus de deux ans, et que les travaux respectent les critères légaux sans modifier l’état neuf ou la surface du bâtiment.

Cependant, cette obligation administrative pèse sur les entreprises, qui doivent collecter et conserver un certain temps ces documents.

Pour alléger cette charge, il est proposé de remplacer l’attestation par une simple mention sur les factures signées par le client, sécurisant ainsi la déclaration tout en réduisant la complexité administrative.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1041 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Tombé

MM. LONGEOT, MENONVILLE et Stéphane DEMILLY, Mme SOLLOGOUB, MM. FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU, M. DUFFOURG et Mmes SAINT-PÉ et ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) A la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures, ou les notes ».

Objet

Le bénéfice des taux réduits applicables aux travaux réalisés dans des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans est conditionné à la réception d’une attestation remplie, datée et signée par le preneur des travaux.

 L’article 279-0 bis du CGI (TVA à 10 %) indique que « le preneur atteste que ces travaux se rapportent à des locaux d'habitation achevés depuis plus de deux ans et ne répondent pas aux conditions [qui feraient de ce local un immeuble neuf]. Le prestataire est tenu de conserver cette attestation à l'appui de sa comptabilité ». L’article 278-0 bis A du CGI (TVA à 5,5 %) comporte une disposition similaire.

 Deux attestations, assorties de notices, sont disponibles sur www.impots.gouv.fr ou www.service-public.fr :

-       Le formulaire n° 1300-SD (CERFA n° 13947) à utiliser lorsque les travaux affectent les composantes du gros œuvre et/ou les éléments de second œuvre ;

-       Le formulaire n° 1301-SD (CERFA n° 13948) à utiliser pour les autres travaux (notamment réparation et entretien).

 L’attestation mentionne les éléments suivants :

-       l'immeuble est affecté à un usage d'habitation à l’issue des travaux et il est achevé depuis plus de deux ans ;

-       les travaux, réalisés sur une période de deux ans au plus, d’une part ne conduisent pas à une surélévation du bâtiment, d’autre part ne rendent pas l’immeuble à l’état neuf dans les conditions précisées par les dispositions visées au II § 130 et suivants du BOI-TVA-IMM-10-10-10-20, et enfin n’augmentent pas la surface de plancher de la construction de plus de 10 % (BOI-TVA-LIQ-30-20-90-30 au II-B § 360 et suivants) ;

-       le cas échéant, les travaux ont la nature de travaux d'amélioration de la qualité énergétique et/ou ont la nature de travaux induits indissociablement liés à des travaux d'amélioration de la qualité énergétique.

Ces formalités alourdissent la charge administrative des entreprises, qui font face à des difficultés notables tant pour la récupération de ces attestations que pour leur remplissage. Pour un client non averti, ces formulaires s’avèrent encore très complexes.

Face à ce constat, et dans un objectif de simplification, il est donc proposé de remplacer l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises. Cette mention serait signée par les clients. Une telle disposition permettrait d’obtenir une modalité de recueil de l’attestation du client, dans le respect de la loi, tout en facilitant la manipulation des documents administratifs pour les artisans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1416 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Tombé

MM. UZENAT, DEVINAZ et Michaël WEBER, Mme BLATRIX CONTAT, MM. REDON-SARRAZY et PLA, Mmes ARTIGALAS et BÉLIM et MM. TISSOT, BOUAD et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) A la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures, ou les notes ».

Objet

Le bénéfice des taux réduits applicables aux travaux réalisés dans des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans est conditionné à la réception d’une attestation remplie, datée et signée par le preneur des travaux.

L’article 279-0 bis du CGI (TVA à 10 %) indique que « le preneur atteste que ces travaux se rapportent à des locaux d'habitation achevés depuis plus de deux ans et ne répondent pas aux conditions [qui feraient de ce local un immeuble neuf]. Le prestataire est tenu de conserver cette attestation à l'appui de sa comptabilité ». L’article 278-0 bis A du CGI (TVA à 5,5 %) comporte une disposition similaire.

Ces formalités alourdissent la charge administrative des entreprises, qui font face à des difficultés notables tant pour la récupération de ces attestations que pour leur remplissage. Pour un client non averti, ces formulaires s’avèrent encore très complexes.

Face à ce constat, et dans un objectif de simplification, il est donc proposé de remplacer l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises. Cette mention serait signée par les clients. Une telle disposition permettrait d’obtenir une modalité de recueil de l’attestation du client, dans le respect de la loi, tout en facilitant la manipulation des documents administratifs pour les artisans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1710 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Tombé

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) A la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures, ou les notes ».

Objet

Remplacement de l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises pour le bénéfice des taux réduits applicables aux travaux réalisés dans des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans

Le bénéfice des taux réduits applicables aux travaux réalisés dans des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans est conditionné à la réception d’une attestation remplie, datée et signée par le preneur des travaux.

L’article 279-0 bis du CGI (TVA à 10 %) indique que « le preneur atteste que ces travaux se rapportent à des locaux d’habitation achevés depuis plus de deux ans et ne répondent pas aux conditions [qui feraient de ce local un immeuble neuf]. Le prestataire est tenu de conserver cette attestation à l’appui de sa comptabilité ». L’article 278-0 bis A du CGI (TVA à 5,5 %) comporte une disposition similaire.

Deux attestations, assorties de notices, sont disponibles sur www.impots.gouv.fr ou www.service-public.fr :

- Le formulaire n° 1300-SD (CERFA n° 13947) à utiliser lorsque les travaux affectent les composantes du gros œuvre et/ou les éléments de second œuvre ;

- Le formulaire n° 1301-SD (CERFA n° 13948) à utiliser pour les autres travaux (notamment réparation et entretien).

L’attestation mentionne les éléments suivants :

-  l’immeuble est affecté à un usage d’habitation à l’issue des travaux et il est achevé depuis plus de deux ans ;

-  les travaux, réalisés sur une période de deux ans au plus, d’une part ne conduisent pas à une surélévation du bâtiment, d’autre part ne rendent pas l’immeuble à l’état neuf dans les conditions précisées par les dispositions visées au II § 130 et suivants du BOI-TVA-IMM-10-10-10-20, et enfin n’augmentent pas la surface de plancher de la construction de plus de 10 % (BOI-TVA-LIQ-30-20-90-30 au II-B § 360 et suivants) ;

-  le cas échéant, les travaux ont la nature de travaux d’amélioration de la qualité énergétique et/ou ont la nature de travaux induits indissociablement liés à des travaux d’amélioration de la qualité énergétique.

Ces formalités alourdissent la charge administrative des entreprises, qui font face à des difficultés notables tant pour la récupération de ces attestations que pour leur remplissage. Pour un client non averti, ces formulaires s’avèrent encore très complexes.

Face à ce constat, et dans un objectif de simplification, il est donc proposé de remplacer l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises. Cette mention serait signée par les clients. Une telle disposition permettrait d’obtenir une modalité de recueil de l’attestation du client, dans le respect de la loi, tout en facilitant la manipulation des documents administratifs pour les artisans.

 

 

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2021 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Tombé

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, BRUYEN et KLINGER, Mme JOSEPH, MM. MANDELLI et Jean-Baptiste BLANC, Mme BELRHITI, M. DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3 de l’article 279-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) A la première phrase, le mot : « atteste » est remplacé par les mots : « certifie sur le devis ou la facture » ;

b) A la dernière phrase, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ces éléments » ;

2° Au deuxième alinéa, les mots : « cette attestation » sont remplacés par les mots : « ce devis » ;

3° Au dernier alinéa, les mots : « l’attestation » sont remplacés par les mots : « le devis, les factures, ou les notes ».

Objet

Dans un souci de simplification, cet amendement propose de remplacer l’attestation de TVA par une mention sur le devis, les factures ou les notes émises par les entreprises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2050 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ROMAGNY, MM. HENNO et Pascal MARTIN, Mme DUMONT, MM. MENONVILLE, COURTIAL et CAMBIER, Mmes SOLLOGOUB et HOUSSEAU, M. DUFFOURG, Mme MICOULEAU, M. PARIGI, Mme Olivia RICHARD et MM. DELCROS, GREMILLET, LONGEOT et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° le 1° du A de l’article 278-0 bis est complété par un ainsi rédigé :

« …) Le plat du jour consommé sur place dont les conditions d’élaboration sont définies par décret. » ;

 2° Après le m de l’article 279, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Sauf pour le plat du jour consommé sur place dont les conditions d’élaboration sont définies par décret. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

On observe qu’il existe 3 taux de TVA pour les produits de l’alimentation :

- 5,5 % sur un produit conditionné dans un contenant permettant sa conservation, donc pour une consommation qui peut être différée. Le contenant doit être hermétique, avec une date limite de conservation et les produits de première nécessité.

- 10 % sur un produit vendu pour une consommation immédiate tel que les produits à emporter ou les produits consommés directement sur place que cela soit un fast-food ou un restaurant.

- 20% sur les boissons alcoolisées, quel que soit le type de consommation, immédiate ou différée.

Cet amendement vise à étendre le taux réduit de 5,5% pour les plats du jour servis sur place par des restaurateurs.

Cette mesure serait un signal fort envoyé à l’alimentation équilibrée et variée de proximité fait maison par des restaurateurs, des cafés et des brasseries. Elle permettrait aux consommateurs d’aborder une consommation plus saine à base de produit frais et à tarif économique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-426 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. BILHAC et DAUBET, Mmes BRIANTE GUILLEMONT et Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1° du A de l’article 278-0 bis du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …) Les eaux minérales naturelles, eaux de source, les boissons non alcoolisées autres que les sirops, les jus de fruits ou de légumes et les nectars de fruits ; »

Objet

Cet amendement vise à augmenter la TVA sur les eaux vendues en bouteille plastique.

Le rapport de la commission d'enquête du 15 juillet 2021, adopté à l'unanimité à l’Assemblée nationale, dénonce le non-respect de la hiérarchie des usages, prévue par la loi LEMA de 2006. Celle-ci stipule que les prélèvements d'eau doivent prioritairement satisfaire les besoins des populations locales et de l'agriculture, avant ceux des industries. Pourtant, les captages réalisés par les multinationales de l'eau en bouteille, y compris en période de sécheresse, se poursuivent sans contrôles suffisants et souvent au détriment des autres usagers. 

De plus les bouteilles présentent deux risques majeurs : 

D'une part pour la santé publique. En effet, elles contiennent des résidus microplastiques et nanoplastiques selon de nombreuses études, qui s'infiltrent dans le système sanguin, et présentent donc un danger pour la santé.

D'autre part pour le pouvoir d'achat. En effet, l'eau en bouteille est au moins 100 fois plus chère que l'eau du robinet.

Cet amendement, en augmentant la TVA sur les bouteilles en plastique à 20%, vise à encourager les consommateurs à privilégier l'eau du robinet, une solution à la fois économique et écologique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1739 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

I. – Après le e du 1° du A de l’article 278-0 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«...) L’eau minérale naturelle ou artificielle, eau de source et autres eaux potables contenues dans une bouteille en plastique ; »

II. – L’article 296 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«...) 5,5 % pour la vente de l’eau minérale naturelle ou artificielle, eau de source et autres eaux potables contenues dans une bouteille en plastique. »

Objet

Suppression du taux réduit de TVA sur l’eau vendue en bouteille

Cette mesure se justifie, sur le plan environnemental, par l’impact carbone de l’eau en bouteille est considérablement plus élevé que celui de l’eau du robinet, avec des émissions 2 023 fois plus importantes par litre.

De plus, selon un rapport de l’OPECST (2020), 40% des bouteilles en plastique ne sont pas recyclées en France, contribuant ainsi considérablement à la pollution plastique.

Par ailleurs, en matière de santé, un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (2022) souligne que 30 % des eaux conditionnées en France font l’objet de traitements non conformes à la réglementation.

Il est donc nécessaire de revenir sur cette incitation à l’utilisation de bouteilles en plastique.

L’Inspection générale des finances dans son rapport Revue des dépenses : les aides aux entreprises (mars 2024), estime que la suppression de ce taux réduit générerait 200 à 300 millions d’euros de recettes supplémentaires.

Cette suppression affecterait plus les ménages aisés, en effet, selon l’enquête "Budget des familles" de l’Insee (2017) en 2017 : les 10 % des Français les plus riches représentent 13,5 % des achats d’eau en bouteille, tandis que les 10 % les plus pauvres n’en représentent que 5,1 %.

Du fait du nombre de personnes vivant au quotidien sans accès à une eau potable dans les Outre-mer est bien plus important que dans l’hexagone : 30 % de la population à Mayotte, entre 15 % et 20 % en Guyane, 1 habitant sur 2 de la Réunion ne peut pas boire l’eau du robinet car impropre à la
consommation, nous proposons de maintenir le taux réduit pour les les territoires ultra-marins assujettis à la TVA.

Il est spécifié dans cet amendement que, dans le cas où il serait adopté, il serait proposé en partie II du projet de loi de finances pour 2025 d'affecter la recette ainsi réalisée à la rénovation thermique du bâti scolaire par un abondement du Fonds vert de 200 000 000 d'euros. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1013

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN, JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du A de l’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …) Les eaux minérales naturelles et les eaux de source. »

Objet

L'eau en bouteille bénéficie actuellement d'un taux réduit de TVA de 5,5 %, un dispositif qui vise à rendre ce produit plus accessible aux consommateurs. Cependant, dans un contexte où la question de la gestion des ressources naturelles, de la responsabilité des entreprises et des enjeux écologiques sont au cœur des débats, il est devenu nécessaire de repenser cette politique fiscale. L'objectif de cet amendement du groupe SER est de supprimer ce taux réduit, au regard des préoccupations soulevées par le scandale Nestlé Waters et des recommandations formulées par le rapport sur les aides aux entreprises de l'Inspection générale des finances (IGF) paru en septembre 2024.

L’IGF estime que ce taux réduit a un impact sur les finances publiques compris entre 200 et 300 millions d’euros de moindres recettes pour l’État. Or, selon l’enquête sur le budget des familles conduite par l’Insee en 2017 et citée par les rapporteurs, cette niche bénéficie principalement aux ménages les plus aisés : les 10 % des Français les plus riches représentaient, en effet, 13,5 % des achats d’eau en bouteille (en valeur) en 2017 ; les 10 % les plus pauvres représentaient quant à eux une part de 5,1 %.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1904 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HARRIBEY, M. GILLÉ, Mme DANIEL, MM. Patrice JOLY, BOURGI, ROS, VAYSSOUZE-FAURE, TISSOT, FÉRAUD et FAGNEN, Mme CONWAY-MOURET, MM. ROIRON, REDON-SARRAZY, DEVINAZ, CHAILLOU et PLA, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et MONIER, M. ZIANE et Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le f du 2° du A de l’article 278-0 bis du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...) Le grand appareillage orthopédique destiné à la pratique du handisport ; ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement adopté à l’Assemblée nationale vise à rendre plus accessible les prothèses pour la pratique du handisport en abaissant de 20% à 5,5% le taux de TVA appliqué aux appareillages élaborés pour le sport qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale.

Après les Jeux paralympiques, la promesse d’une prise en charge améliorée des prothèses handisport n’est pas tenue. Bien qu’il faille réfléchir à une évolution des taux de remboursement par la Sécurité sociale, ajuster le taux de TVA des appareillages élaborés pour le sport qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale est un premier pas en faveur des personnes et des associations de soutien aux personnes en situation de handicap.

En octobre 2023, la ministre chargée des personnes handicapées, Fadila Khattabi, avait déclaré que « le travail se poursuivait avec l’ensemble des acteurs pour que la prise en charge soit une réalité à l’horizon début 2024 ». En juillet dernier, après la dissolution de l’Assemblée nationale, une circulaire a été diffusée afin que 75 % du prix des lames de course soient pris en charge grâce à la prestation compensatoire du handicap et dans la limite de 13 000 euros par personne, mais cela est peu suivi d’effet car les Maisons départementales du handicap (MDPH) et les départements sont mis à rude épreuve par la politique gouvernementale menée depuis 2017.

La prise en charge desdites prothèses n’étant toujours pas suffisante, les auteurs de cet amendement proposent de diminuer la TVA pour l’ensemble des appareillages élaborés pour le sport, dont le prix varie de quelques milliers à 20 000 euros. La réussite des Jeux paralympiques doit s’accompagner d’un héritage fort.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-836 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, MM. LE RUDULIER et COURTIAL, Mme PERROT, M. PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au quatrième alinéa de l’article 278-0 bis A du code général des impôts, après les mots : « d’économiser l’énergie », sont insérés les mots : « , d’assurer un confort thermique passif en période estivale ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à appliquer un taux réduit de TVA de 5,5 % aux travaux de rénovation améliorant le confort d’été, afin d’inciter à l’adaptation des logements aux fortes chaleurs.

Avec l’accélération du dérèglement climatique, les périodes de fortes chaleurs connues ces dernières années devraient malheureusement s’intensifier et toucher des territoires jusqu’ici peu concernés, comme le Nord et l’Est de la France. 21 millions de logements pourraient être exposés à plus de 20 jours de vagues de chaleur dès 2030, contre 9,4 millions actuellement.

Or, la grande majorité du parc immobilier n’est pas adaptée à ces températures élevées, transformant de nombreux logements en « bouilloires thermiques » durant l’été. Selon une récente étude, 9 logements sur 10 ne sont ainsi pas adaptés au sens de l’indicateur « confort d’été » du DPE, et 70 % des Français déclarent souffrir de la chaleur dans leur logement. 

Cette inadaptation a des répercussions sanitaires graves, notamment pour les personnes vulnérables (personnes âgées, enfants, etc.) : entre 2014 et 2020, la chaleur excessive a entraîné une surmortalité de 33 000 décès, d’après Santé Publique France. 

Il est donc urgent d’adapter les logements, comme l’ont récemment souligné de nombreux acteurs tels que la Cour des comptes, le Haut Conseil pour le Climat, et la Fondation Abbé Pierre. 

Des équipements simples et économes en énergie (volets, brasseurs d’air, etc.), dont beaucoup de logements sont dépourvus, pourraient pourtant limiter considérablement la surchauffe estivale.

Etendre l’application du taux de TVA réduit à 5,5 % à ces équipements constituerait une incitation forte pour l’adaptation des logements aux vagues de chaleur. Tel est le sens de cet amendement.

En plus d’améliorer le confort des occupants, ces installations permettent souvent de réaliser des économies d’énergie en été (en réduisant ou en évitant le recours à la climatisation) comme en hiver (en renforçant l’isolation des fenêtres et en favorisant l’efficacité du chauffage), contribuant ainsi à alléger la facture énergétique des Français. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1727 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme HAVET et M. BUIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du B de l’article 278-0 bis du code général des impôts, après le mot : « calorifique », sont insérés les mots : « ou frigorifique », et après le mot : « réseaux, », sont insérés les mots : « la fourniture de froid ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Favoriser le développement des réseaux de froid par une fiscalité incitative

Conséquence indéniable du réchauffement climatique, les canicules deviennent de plus en plus régulières et ont d’ores et déjà de sérieuses conséquences dans notre vie quotidienne. 

En conséquence de quoi, le besoin de rafraichir les bâtiments va devenir au fil du temps un besoin impératif, non pas pour une question de confort, mais faire face aux enjeux sanitaires induits par des températures élevées.

Or, les climatiseurs individuels auxquels de plus en plus de Français ont recours utilisent des fluides frigorigènes qui sont particulièrement polluants et qui rejettent par ailleurs de la chaleur dans les rues, ce qui aggrave les ilots de chaleur.  Sans parler du fait que ces équipements sont particulièrement énergivores et qu’ils contribuent à augmenter significativement les factures énergétiques des Français.

Cet engrenage, pointé très récemment par l’ADEME dans un avis en date de juin 2024, impose le développement de solutions alternatives, efficaces et durables pour anticiper l’impact l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des vagues de chaleur.

En la matière, les réseaux de froid urbains ont largement démontré leurs atouts, au premier rang desquels leur capacité à valoriser les ressources durables et locales de nos territoires (lacs, rivières, nappes phréatiques, mers, etc.). Ils sont également 2 à 5 fois plus performants que la majorité des installations autonomes d’un point de vue énergétique et environnemental. C’est pourquoi l’ADEME a appelé les pouvoirs publics à les développer bien plus largement, dans un contexte où seules 43 villes sont partiellement équipées de tels réseaux. 

C’est pourquoi le présent amendement vise à favoriser le développement des réseaux de froid par une fiscalité incitative, c’est-à-dire une TVA réduite. Cette mesure, qui a démontré son efficacité pour les réseaux de chaleur vertueux, permettra d’apporter une réponse sanitaire et durable aux enjeux du réchauffement climatique, tout en évitant de nombreuses émissions de chaleur de CO2 liées à l’explosion du recours à des climatiseurs individuels.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1465

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa du B de l’article 278-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Après le mot « calorifique », sont insérés les mots : « ou frigorifique » ;

2° Sont ajoutés les mots : « et la fourniture de froid distribuée par réseaux. » ;

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K soulignent l'impact croissant des canicules, exacerbées par le réchauffement climatique, qui pousse de plus en plus de Français à recourir à des climatiseurs.

Cependant, la climatisation est responsable de près de 5 % des émissions de CO2 dans le secteur du bâtiment, ce qui accentue encore les défis environnementaux. Face à cette réalité, il est urgent de trouver des solutions durables pour limiter les effets des vagues de chaleur, notamment en milieu urbain.

Les réseaux de froid urbains représentent une solution efficace et durable, valorisant des ressources locales telles que les nappes phréatiques ou les lacs, et offrant des performances énergétiques et environnementales supérieures aux systèmes de climatisation individuels.

C’est pourquoi cet amendement propose d'appliquer un taux réduit de TVA sur la fourniture de froid par ces réseaux, issus d’énergies renouvelables, afin de contribuer à une réponse sanitaire et durable aux enjeux du réchauffement climatique tout en réduisant les émissions de CO2 liées à l'usage des climatiseurs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1556

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le B de l’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les personnes en situation de précarité énergétique au sens de l’article L. 124-1 du code de l’énergie, le même taux est applicable à la première tranche de consommation appelée “tranche de consommation de première nécessité

« Le niveau de cette tranche est fixé par décret en Conseil d’État, en tenant compte notamment de la composition familiale. »

 II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de garantir un droit effectif à l’Energie, en particulier à l’électricité, bien de première nécessité, nous proposons par cet amendement l’application d’un taux de réduit de TVA sur une première tranche de consommation pour les ménage en situation de précarité énergétique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-462

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le B de l’article 278-0 bis du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« …. – Les énergies de première nécessité : le gaz, l’électricité, le fioul et les carburants ; ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les énergies ne sont pas un produit de consommation ordinaire mais bien des produits de 1ère nécessité. Il est donc important de prendre une mesure qui permettra d’agir de façon immédiate, durable et équitable. Par ailleurs, la baisse massive de TVA sur l’énergie, secteur qui provoque l’essentiel de l’inflation importée, va permettre un effet déflationniste profond et durable sur le reste de l’économie, pour peu que l’État garantisse sa stricte répercussion sur les prix.

Le présent amendement propose une TVA à 5,5 % sur le gaz, l’électricité, le fioul et les carburants.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-449 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. IACOVELLI, Mme HAVET, MM. BUIS, BUVAL, LÉVRIER et ROHFRITSCH, Mmes LERMYTTE et GUIDEZ et M. GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


I. – Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le E de l’article 278-0 bis du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° les prestations de lavage de contenants alimentaires réemployables à destination des services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d’accueil des enfants de moins de six ans. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'article 28 de la loi EGalim du 30 octobre 2018 prévoit qu’au plus tard le 1er janvier 2025, il est mis fin à ̀ l'utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et de service en matière plastique dans les services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d'accueil des enfants de moins de six ans. Dans les collectivités territoriales de moins de 2 000 habitants, cette bascule devra être applicable au plus tard le 1er janvier 2028.

Cet article 28 poursuivait plusieurs objectifs pour permettre une alimentation durable et saine notamment en visant la suppression des barquettes en plastique à usage unique, la diminution des déchets, des impacts et dépendances carbone associés, sans oublier la préservation de la santé des plus jeunes en ciblant la suppression des migrations de perturbateurs endocriniens du plastique vers les aliments.

Bien que la loi se soit dispensée de prévoir des sanctions pour les acteurs ne se conformant pas à cette obligation dans les délais fixés, plusieurs collectivités territoriales se sont déjà engagées pour permettre cette sortie du plastique en le substituant par des contenants alimentaires réemployables, en inox ou en verre.

Plusieurs solutions novatrices et une économie circulaire émergent dans les territoires, en réinventant largement les processus de préparation alimentaire et bien entendu de lavage de ces contenants réemployables.

Cette transition menée 8 ans après le vote de la loi, a mis en relief une vraie course de vitesse sectorielle quand on constate le délai de 13 ans accordé pour accompagner de 2023 à 2035 la fin de la vente des véhicules thermiques. C’est donc une réinvention importante qui a été demandée au secteur de la restauration scolaire qui place aujourd’hui, grâce aux nombreuses innovations associées, la France comme l’un des meilleurs alliés de la sortie du plastique.

Cet effort conforme au calendrier s’est par ricochet accompagné d’investissements importants, portés par les collectivités territoriales qui assurent les services de restauration collective des établissements scolaires.

La fourniture de ces repas voit son coût réparti entre les collectivités qui assurent la prestation et les familles bénéficiant du service. Dans ce contexte où l’écologie des solutions doit être une boussole, il apparait plus que nécessaire de soutenir ces initiatives de transition pour accompagner tant les familles bénéficiaires que les collectivités territoriales ayant adopté sans attendre ces pratiques écoresponsables et vertueuses.

Actuellement, la fourniture de repas scolaires bénéficie d’un taux de TVA réduit de 5,5%, ce qui vise à limiter l’impact financier pour les familles. Cependant, les services de lavage des contenants alimentaires réemployables, nouvelles activités qui prendront pleinement leur essor en 2025 se verront attribuer, si rien n’est fait, un taux de TVA nominal de 20%.

Ce taux de 20%, en plus d’alourdir la facture des services fournis par les collectivités territoriales, va se répercuter sur une hausse notable des coûts des repas.

Pour amoindrir cette hausse des coûts pour toutes les familles avec enfants de France d’une part et pour les collectivités territoriales qui se sont conformées à la loi d’autre part, il apparaît nécessaire de mettre en place une mesure fiscale d’équité territoriale tout en visant l'application rapide et sans délai de cette obligation.

Il est ainsi proposé d'appliquer un taux de TVA réduit de 5,5% pour les prestations de lavage de contenants alimentaires réemployables à destination des services de restauration collective des établissements scolaires et universitaires ainsi que des établissements d'accueil des enfants de moins de six ans, périmètre strict déjà prévu par la loi EGalim.

Ce taux de TVA réduit pourrait à minima être appliqué pour une période transitoire allant de 2025 à 2028. Cette période transitoire permettrait d'inciter fortement les acteurs à se conformer rapidement aux nouvelles dispositions, sans attendre les délais étendus offerts à certaines collectivités. Cela contribuerait également à favoriser une égalité d’accès à une alimentation réellement saine et durable tout en maîtrisant les coûts pour les familles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-429 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – La livraison et l’installation d’équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatts crête. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à fixer un taux de TVA réduit à 5,5% sur la fourniture et la pose des installations d’autoconsommation jusqu’à 9 kWc.

L’article 279-0 bis du code général des impôts prévoit un taux de TVA de 10 % pour les installations solaires dont la puissance n’excède pas 3 kW quand celle dont la puissance est située au-delà sont assujetties à un taux de 20%. En comparaison, le Royaume-Uni va mettre en place un taux de 0% pour les panneaux photovoltaïques des particuliers alors que cette taxe était déjà réduite à 5,5%. Le niveau de fiscalité appliqué en France contribue à une sous-exploitation du gisement et freine l’essor du photovoltaïque résidentiel dans le mix électrique français et ne lui permet pas de contribuer pleinement à l’atteinte de nos objectifs fixés par la stratégie énergie-climat (20.6 GW de solaire PV en 2023, 44.5 GW en 2028). En effet, alors que la puissance installée dans le secteur résidentiel ne s’élevait fin 2021 qu’à 0,6 GW, le gisement de développement pour les installations en toiture est estimé à 240 GW (Ademe, 2018).

L’Union européenne, à travers la récente révision de la directive TVA permet désormais aux Etats membres d’appliquer un taux réduit voire très réduits de TVA « sur la livraison et l’installation de panneaux solaires sur des logements privés, des logements et des bâtiments, publics et autres, utilisés pour des activités d’intérêt général, et à proximité immédiate de ceux-ci», ainsi que plus globalement ceux qui favorisent les transitions environnementale et numérique. Cette évolution du régime fiscal communautaire s’inscrit dans le cadre des engagements environnementaux de l’Union européenne en matière de décarbonation ainsi que du Pacte vert pour l’Europe. Cette possibilité offerte depuis peu aux Etats membres a pour objectif de soutenir la transition vers les énergies renouvelables et de favoriser l’autosuffisance énergétique de l’Union européenne, notamment visée par le plan REPowerEU.

Cette diminution de notre fiscalité sur le solaire résidentiel répond à un triple enjeu :

• La baisse du coût d’une technologie qui permet de protéger les consommateurs face aux incertitudes liées à la fluctuation des prix de l’énergie puisque l’autoconsommation solaire résidentielle, avec des coûts fixes et connus, est un facteur de maitrise de la facture d’électricité, de nature à protéger le pouvoir d’achat des ménages français ;

• Un amortissement du renchérissement du prix des panneaux solaires du fait de la crise des matériaux ;

• L’optimisation des usages dans le résidentiel qui accompagne l’autoconsommation photovoltaïque, par exemple le lissage de la recharge électrique d’un véhicule ou la synchronisation de la production de l’eau chaude sanitaire avec les heures d’ensoleillement. Par ailleurs, cette proposition de réduction de TVA, s’inscrit dans un contexte budgétaire où l’autoconsommation solaire résidentielle est très peu soutenue puisque la prime à l’investissement dédié, et versée en cinq fois, ne représente au maximum que 10% du coûts des panneaux solaires. Enfin, l’application d’un taux de TVA réduit à 5,5% sur l’ensemble des installations solaires résidentielles sur toitures, jusqu’à 9 kWc, permet de supprimer le seuil de 3 kWc qui ne correspond plus à la réalité du marché en raison de l’augmentation de la productivité des installations photovoltaïques mais également au regard du développement des outils de stockage et de pilotage de la consommation électrique. Cela mettra fin à un effet de seuil, incitant les particuliers à sous- dimensionner leurs installations et ainsi limiter l’installation de nouvelles capacités de production solaire.

Cet amendement tire donc les conclusions du SGPE pour créer les conditions de ce renforcement et soutenir les Français se tournant vers l’autoconsommation solaire résidentielle grâce à un taux de TVA réduit à 5,5% pour les installations jusqu’à 9 kWc.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-60 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BRUYEN et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN et Mme VALENTE LE HIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – La livraison et l’installation d’équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatt-crête dès lors qu’un dispositif de stockage d’énergie par batterie physique ou d’un dispositif de pilotage de la consommation du logement pour la synchroniser avec la production est associé à cette installation. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

RTE préconise le déploiement d’installations photovoltaïques en autoconsommation pour 4 millions de foyers d’ici 2030. Or la France ne compte aujourd’hui que 500 000 installations de ce type.

 En l’état actuel du droit, la différence de TVA entre les installations de moins de 3 kWc (10 %) et celles supérieures (20 %) incite à sous-dimensionner les projets. Une harmonisation à 5,5 % encouragerait des installations plus grandes, améliorant la rentabilité et les économies d’énergie des ménages. 

Le coût est limité pour les finances publiques. Il est estimé à 11 millions d’euros en 2025 avant d’induire une baisse des dépenses dès 2026.

La disposition a été adoptée à l’Assemblée nationale en première lecture. Le présent amendement précise que le dispositif de stockage associée à l’installation ne peut être une batterie virtuelle. En effet, les batteries virtuelles n'apportent pas de bénéfices au réseau et font peser un risque financier sur les consommateurs.

La frontière entre la revente de surplus et le stockage de son surplus via une batterie virtuelle est mince. Dans les deux cas, l’électricité produite en surplus est injectée dans le réseau de distribution.

Avec la vente de surplus, chaque kWh est acheté à un tarif fixé par EDF OA ou une ELD pour une durée de 20 ans. Il est également possible de bénéficier d’une prime à l’auto-consommation versée sur 5 ans. Le producteur bénéficie d’une rémunération régulière.

Avec le stockage virtuel, l’électricité non autoconsommée au moment de sa production est rejetée gratuitement dans le réseau. Au moment du soutirage de cette énergie stockée, le consommateur doit acquitter les frais d’acheminement et les taxes dont le niveau peut évoluer chaque année.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-282 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. Michaël WEBER, FAGNEN, REDON-SARRAZY, UZENAT et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. BOURGI, Patrice JOLY et TEMAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BÉLIM, MONIER et ESPAGNAC et M. JACQUIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – La livraison et l’installation d’équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatt-crête, dès lors qu’un dispositif de stockage d’énergie par batterie ou d’un dispositif de pilotage de la consommation du logement pour la synchroniser avec la production est associé à cette installation. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à fixer un taux de TVA réduit à 5,5% sur la fourniture et la pose des installations d’autoconsommation photovoltaïque jusqu’à 9 kWc, dès lors que celles-ci sont associées à un dispositif de pilotage des usages domestiques ou « Energy Management System » synchronisant la consommation (chauffage, eau-chaude, borne de recharge) avec la production solaire, ou à l’installation d’une batterie physique.

L’objectif de cet amendement est de permettre durablement à au moins 200 000 foyers de plus par an de baisser fortement et durablement leur facture d’énergie tout en améliorant le retour sur investissement d’un changement de chaudière fossile ou voiture thermique vers l’électrification des usages. A date, seulement 500 000 foyers français sont équipés d’une installation photovoltaïque en autoconsommation alors que les objectifs fixés par RTE sont de 4 millions de maisons équipées en 2030 et que nos voisins allemands ou néerlandais ont déjà atteint ce seuil.

Cet amendement est suggéré par le syndicat des énergies renouvelables



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1296 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. - La livraison et l’installation d’équipements de production d’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatt-crête, dès lors qu’un dispositif de stockage d’énergie par batterie ou d’un dispositif de pilotage de la consommation du logement pour la synchroniser avec la production est associé à cette installation. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à fixer un taux de TVA réduit à 5,5% sur la fourniture et la pose des installations d’autoconsommation photovoltaïque jusqu’à 9 kWc, dès lors que celles-ci sont associées à un dispositif de pilotage des usages domestiques ou « Energy Management System » synchronisant la consommation (chauffage, eau-chaude, borne de recharge) avec la production solaire, ou à l’installation d’une batterie physique.

L’objectif de cet amendement est de permettre durablement à au moins 200 000 foyers de plus par an de baisser fortement et durablement leur facture d’énergie tout en améliorant le retour sur investissement d’un changement de chaudière fossile ou voiture thermique vers l’électrification des usages. A date, seulement 500 000 foyers français sont équipés d’une installation photovoltaïque en autoconsommation alors que les objectifs fixés par RTE sont de 4 millions de maisons équipées en 2030 et que nos voisins allemands ou néerlandais ont déjà atteint ce seuil.

La différence de TVA existant dans le cadre actuel entre les installations inférieures ou égales à 3 kWc (10%) et supérieures à 3 kWc (20%) conduit à un sous-dimensionnement des installations en France alors que le prix des panneaux n’est pas un obstacle à une hausse de la taille moyenne des installations. Le prix des panneaux a baissé de 50% en 18 mois et le coût seul des panneaux ne représente en moyenne que 15% du coût total d’une installation. La situation actuelle d’un seuil différencié entre plus ou moins 3 kWc nuit :

- A la rentabilité de ces projets pour les ménages, qui pourraient à moindre coût produire plus, autoconsommer une plus grande part de leur production et donc améliorer considérablement leur retour sur investissement, de 3 ans (voir ci-après);

- A l’atteinte de nos objectifs de production d’électricité renouvelable. A titre de comparaison : les installations résidentielles en France sont en moyenne deux fois plus petites qu’en Allemagne (4,5 kWc contre 9 kWc).

L’Union européenne, à travers la récente révision de la directive TVA permet désormais aux Etats membres d’appliquer un taux réduit voire très réduits de TVA « sur la livraison et l’installation de panneaux solaires sur des logements privés, des logements et des bâtiments, publics et autres, utilisés pour des activités d’intérêt général, et à proximité immédiate de ceux-ci», ainsi que plus globalement ceux qui favorisent les transitions environnementale et numérique. Cette évolution du régime fiscal communautaire s’inscrit dans le cadre des engagements environnementaux de l’Union européenne en matière de décarbonation ainsi que du pacte vert pour l’Europe. Cette possibilité offerte depuis peu aux Etats membres a pour objectif de soutenir la transition vers les énergies renouvelables et de favoriser l’autosuffisance énergétique de l’Union européenne, notamment visée par le récent plan REPowerEU.

Le taux de 5,5% proposé pour les installations de moins de 9 kWc (soit plus de 90% des installations résidentielles) est cohérent avec la contribution de l’autoconsommation photovoltaïque résidentielle à l’atteinte des objectifs de performance énergétique et de décarbonation des logements et des usages :

L’autoconsommation permet de baisser fortement la facture d’électricité des ménages et donc accélère le changement de chaudières fossiles ou de véhicules thermiques en améliorant leur retour sur investissement, tels qu’illustrés par l’Ademe.

L’autoconsommation associée à des dispositifs de pilotage de la consommation ou de stockage d’énergie permet de contribuer à la décarbonation du mix énergétique français, d’améliorer la flexibilité de notre système électrique et de lisser la consommation aux heures de pointes, comme recommandé par RTE.

Il est à noter que l’équipement de panneaux photovoltaïques est déjà considéré comme un facteur d’amélioration de la performance énergétique du logement dans le diagnostic de performance énergétique.

Le présent amendement aura par ailleurs un impact sur l’emploi local non délocalisable : la filière d’installation photovoltaïque résidentielle rassemble plus de 5000 artisans labellisés RGE qui réaliseront autour de 200 000 installations en 2024 qui ont généré un chiffre d’affaires de presque 3 milliards d’euros uniquement sur ces installations. Il est attendu que ce marché connaisse des difficultés en 2025 et dans la durée du fait de la baisse du tarif d’achat EDF OA et de la prime à l’autoconsommation. De plus, basculer plus de 90% des installations résidentielles sous un régime de TVA réduite permettrait d’écarter l’opportunité de récupération de TVA qui existe aujourd’hui pour les installations de plus de 3 kWc et fait l’objet de critiques à la fois par la complexité rencontrée par l’assujetti et par les abus signalés.

A terme, le SER considère que le taux de TVA réduit devra être éligible aux installations s’approvisionnant en panneaux respectant les critères du règlement européen « industrie zéro », et ce quand le marché aura la capacité de fournir cette offre.

Estimation du coût de la mesure :

- Coût quasi nul de cette mesure pour les finances publiques en année 1 en prenant en compte l’ensemble des dispositifs de soutien (333 M€ vs. 322M€) pour les nouvelles installations bénéficiant de cette TVA réduite et économie sur la durée du contrat d’obligation d’achat de 20 ans du fait de la baisse du surplus dû à la progression du taux d’autoconsommation (batteries et pilotage) qui « dérisque » la position de l’Etat dans la durée;

- Hausse de 30% des économies annuelles pour un ménage pour une installation standard de 6 kWc et amélioration du temps de retour sur investissement de 2 à 3 ans.

Quasi doublement de la production annuelle d’électricité liée aux nouvelles installations avec un coût au MWh qui passe de 96 à 55€ en année 1.





NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 10.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-430 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 256 A du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Ne sont pas considérés comme effectuant une des activités économiques mentionnées au cinquième alinéa les exploitants d’installations photovoltaïques dès lors que la puissance installée n’excède pas 9 kilowatts crête. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il s’agit d’un amendement de repli au cas où le passage au taux de TVA réduit à 5,5% ne serait pas accepté.

Conformément à l’article 256 A du code général des impôts (CGI), une personne qui effectue de manière indépendante des livraisons d’électricité et en retire des recettes ayant un caractère de permanence est assujettie à la TVA à 20 %. En raison du défaut de livraison effective, un producteur en autoconsommation totale n’est pas assujetti au taux normal de TVA mais au taux réduit de 10% applicable aux travaux dans les logements achevés depuis plus de deux ans, conformément à l’article 279-0 bis du même code. En pratique, la jurisprudence administrative précisée dans le rescrit n°2007/50 du 04/12/07 du bulletin officiel des impôts présume qu'il n’y a pas de livraison, et donc pas d’assujettissement à la TVA à 20 %, dès lors que la puissance installée n’excède pas 3 kWc, quelle que soit la nature du contrat d’achat.

Or, d'une part, ce seuil de 3 kWc ne correspond plus à la réalité du marché, en raison de l’augmentation de productivité des installations photovoltaïques sur toiture et du développement à venir des outils de pilotage et de stockage de la demande électrique. En effet, ces deux phénomènes vont conduire à augmenter le taux d’autoconsommation tout en permettant l’installation de puissances plus élevées. D'autre part, ce seuil induit une limitation des capacités installées en poussant les auto consommateurs à sous-dimensionner leurs installations. Cet effet entraîne une sous-exploitation du gisement, freine l’essor du photovoltaïque dans le mix électrique français et ne permet pas d’atteindre nos objectifs fixés par la stratégie énergie-climat (20.6 GW de solaire PV en 2023, 44.5 GW en 2028). L'objet du présent amendement est ainsi de mettre la législation fiscale en cohérence avec la volonté politique forte du gouvernement en faveur de l'accélération de la transition écologique (grâce aux énergies nouvelles combinées aux stockages), en proposant d’élever le seuil d’application du taux de 10 % de TVA de 3 à 9 kWc dans le cas d’une installation en autoconsommation avec revente de surplus, et d’assujettir seulement les installations supérieures à 9 kWc à une TVA à 20 %.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-219 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. PELLEVAT, HOUPERT, BELIN, Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PANUNZI et Mme Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« …. – Les droits d’entrée, l’accès aux installations et l’encadrement des activités des centres de culture physique, des activités sportives en salle ou en plein air et de l’enseignement de disciplines sportives et d’activités de loisirs. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le secteur des loisirs sportifs marchands regroupe les salles de sport (fitness, yoga) et les activités marchandes de sport indoor et outdoor. Il s’agit d’une offre de loisirs sportifs payante et non rattachée à une fédération sportive.

La directive européenne « Taux » rend éligible ces entreprises à un taux de TVA réduit. Or, la France n’a pas fait le choix de l’octroyer aux acteurs du sport marchand, alors que l’ensemble des activités ludiques et de loisir en bénéficie. Dans le cadre de la loi de finances pour 2024, le gouvernement a par ailleurs élargi le régime de TVA réduite aux compétitions d’e-sport ainsi qu’à l’équitation, sport olympique.

Ainsi, cet amendement a pour objet de mettre fin à une inégalité de traitement entre des activités relevant du même champ et d’engager la réflexion sur la nécessité de lisser les taux de TVA pour les activités similaires que sont le sport, le loisir et le divertissement. 

En effet, dans une logique d’équité face à l’impôt, rien ne justifie que le sport marchand soit taxé à 20%, l’accrobranche, le mini-golf et l’escalade ludique à 10% et l’équitation à 5,5%. En outre, comment justifier que l’activité physique et sportive – bénéfique pour la santé physique et mentale – subisse un taux plein de TVA, quand des activités plus sédentaires sont soutenues fiscalement avec un taux de 5,5% ? Au lendemain des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et alors que le développement de la pratique sportive dans notre pays est un objectif majeur de l’héritage des Jeux, ce deux poids – deux mesures est incompréhensible.

A l’avenir, le lissage des taux de TVA doit pouvoir se faire au taux de 10% pour l’ensemble de ces activités : sport marchand, loisir et divertissement. Il permettra l’égalité de traitement et sera bénéfique pour les finances publiques grâce au relèvement des taux de TVA réduit de 5,5%.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-692

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«...° Les matériaux biosourcés définis par l’arrêté du 19 décembre 2012 relatif au contenu et aux conditions d’attribution du label " bâtiment biosourcés". »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent réduire le taux de TVA des matériaux biosourcés.

Le secteur du bâtiment est le deuxième secteur émetteur de gaz à effet de serre en France. Ainsi, le béton est produit à partir de ciment dont la production représente à elle seule de 5 à 7 % des émissions globales de gaz à effet de serre dans le monde. Sans remettre en cause la nécessité d’amplifier la rénovation thermique des bâtiments, il semble essentiel de favoriser l’utilisation de matériaux biosourcés. C’est l’objet de cet amendement qui propose de leur appliquer un taux réduit de TVA.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1132 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes HARRIBEY et BÉLIM, M. UZENAT, Mmes BONNEFOY et LE HOUEROU, MM. ROS, JOMIER, Patrice JOLY, CHANTREL, BOURGI, ZIANE, TISSOT, FAGNEN, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mmes LINKENHELD et MONIER et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les opérations de réparation des cycles, de l’électroménager, des chaussures et articles de cuir, des vêtements et du linge de maison. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Adopté à l’Assemblée nationale, le présent amendement instaure une TVA circulaire, réduite pour la réparation, afin de soutenir les réparateurs indépendants et de rendre ce secteur plus accessible.  Le secteur de la réparation est un élément fondamental de la transition vers une économie circulaire. Pourtant, il est en crise. En vingt ans, le nombre de réparateurs a considérablement diminué, conséquence d'un modèle économique peu rentable, d'une profession vieillissante et de difficultés administratives. Sans une réponse adaptée, ce secteur ne pourra pas jouer pleinement son rôle dans la réduction des déchets et la préservation des ressources.

L'INEC alerte sur le fait que des mesures comme le bonus réparation et l'indice de réparabilité, bien qu’importantes, ne suffiront pas sans un soutien structurel solide. Cette mesure aura un double impact : elle allégera la charge fiscale des petits artisans, qui sont les plus vulnérables économiquement, et incitera les consommateurs à réparer plutôt qu'à remplacer leurs produits.

En outre, la directive européenne 2022/542 ouvre la voie à la réduction de TVA pour la réparation dans les secteurs du textile et de l'électroménager, ce qui constitue une opportunité à saisir pour renforcer cette politique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1290 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, LONGEOT et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les opérations de réparation des cycles, de l’électroménager, des chaussures et articles de cuir, des vêtements et du linge de maison. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a été adopté par l’Assemblée nationale en première lecture du projet de loi de finances pour 2025.

Pilier de la transition vers une économie circulaire, le secteur de la réparation a besoin d’être soutenu. Sans cordonnier, couturier, réparateur, nos produits, même éco-conçus pour être réparés, ne le seront pas. Ceci est valable pour les vêtements et peut entraîner la création d'emploi.

Or, ce secteur est en souffrance et le nombre de réparateurs chute constamment depuis cinquante ans. Confrontés à des difficultés croissantes dues à un modèle économique peu rentable, à une profession qui vieillit malgré une activité qui se maintient, la réparation ne peut pas jouer pleinement le rôle que lui attribuent les pouvoirs publics dans la transition écologique.  

Sans un soutien d’envergure reposant sur des piliers comme le bonus réparation, l’indice de durabilité et la TVA circulaire pour la réparation des produits, nous risquons de faire face à une perte de compétences et de savoir-faire qui nous fera perdre des années dans la bataille que nous menons pour le climat.

C’est pourquoi la première des mesures à prendre est de mettre en place un taux de TVA réduit à 5,5% visant le secteur de la réparation. Les difficultés administratives rencontrées par les réparateurs indépendants pour être éligibles au bonus réparation récemment mis en place, rendent d’autant plus urgent le déploiement d’une mesure qui bénéficiera davantage aux indépendants, la frange la plus économiquement vulnérable.

Sans cette fondation solide que constitue la TVA circulaire, qui vise à renforcer les modèles économiques et l’offre de réparation et de maintenance sur tout le territoire, les autres mesures, qui visent le consommateur et la demande, comme le bonus réparation et l’indice de durabilité, n’auront qu’un impact superficiel sur l’activité économique des réparateurs.

Enfin, la directive européenne 2022/542 délimitant les activités ayant droit à un taux de TVA réduit ouvre cette possibilité pour le secteur de la réparation dans les domaines du textile, de l’électroménager et des cycles et encourage les Etats à adopter ce type de fiscalité incitative afin de faire évoluer nos modes de consommation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1354

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les opérations de réparation des cycles, de l’électroménager, des chaussures et articles de cuir, des vêtements et du linge de maison. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Pilier de la transition vers une économie circulaire, le secteur de la réparation a besoin d’être soutenu. Sans cordonnier, couturier, réparateur, les produits, même éco-conçus pour être réparés, ne le seront pas. 

 

Or, ce secteur est en souffrance et le nombre de réparateurs a chuté en vingt ans. Confrontés à des difficultés croissantes dues à un modèle économique peu rentable, à une profession qui vieillit et à une activité qui stagne, la réparation ne peut pas jouer pleinement le rôle que lui affecte les pouvoirs publics dans la transition écologique.  

 

Sans un soutien d’envergure reposant sur des piliers comme le bonus réparation, l’indice de réparabilité et la TVA circulaire pour la réparation des produits, il y a un risque de faire face à une perte de compétences, de savoir-faire qui feront perdre des années dans la bataille pour le climat.

 

C’est pourquoi la première des mesures à prendre est de mettre en place un taux de TVA réduit visant le secteur de la réparation. Les difficultés administratives auxquelles les réparateurs indépendants se trouvent confrontés pour être éligibles au bonus réparation récemment mis en place, rendent d’autant plus urgent le déploiement d’une mesure qui touchera autant les indépendants, la frange la plus en danger économiquement, que les grandes surfaces. 

 

Sans cette fondation solide que constitue la TVA circulaire, les autres mesures mises en œuvre comme le bonus réparation et l’indice de réparabilité n’auront qu’un impact superficiel sur l’activité économique des réparateurs.

 

Enfin, la directive européenne 2022/542 délimitant les activités ayant droit à un taux de TVA réduit ouvre cette possibilité pour le secteur de la réparation dans le secteur du textile et de l’électroménager.

 

Cet amendement est issu des propositions de l’INEC et de Zero Waste.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1448

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les opérations de réparation des cycles, de l’électroménager, des chaussures et articles de cuir, des vêtements et du linge de maison. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement reprend l’amendement adopté à l’Assemblée nationale, permettant la création d’une TVA adaptée à l’économie circulaire

Afin de favoriser le réemploi et ainsi de limiter le gaspillage des ressources, le secteur de la réparation a besoin d’être soutenu.

Ce secteur est aujourd’hui en difficulté, du fait des différences de coûts parfois importantes entre l’achat d’un produit neuf et la réparation d’un produit d’occasion. 

Sans un soutien d’envergure reposant sur des piliers comme le bonus réparation, l’indice de réparabilité et la TVA circulaire pour la réparation des produits, nous risquons de faire face à une perte de compétences, de savoir-faire qui nous ferons perdre des années dans la bataille que nous menons pour le climat.

Mettre en place un taux de TVA réduit visant le secteur de la réparation aura un effet immédiat sur les prix, sur la demande et donc sur l’offre et l’emploi qui en découlent. 

La directive européenne 2022/542 délimitant les activités ayant droit à un taux de TVA réduit ouvre cette possibilité pour le secteur de la réparation dans le secteur du textile et de l’électroménager.

Cet amendement défendu par les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K a été travaillé avec l’Institut National de l’Economie Circulaire (INEC).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1830 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, M. COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. PILLEFER, FOLLIOT et DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mmes Olivia RICHARD et ANTOINE, MM. BLEUNVEN, PARIGI et LEVI et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. L'article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ... – Les opérations de réparation des cycles, de l’électroménager, des chaussures et articles de cuir, des vêtements et du linge de maison. »   

II. – La perte de recettes pour l’État résultant du I est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits visés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.  

Objet

Cet amendement a été adopté par l’Assemblée nationale en première lecture du projet de loi de finances pour 2025.

Pilier de la transition vers une économie circulaire, le secteur de la réparation a besoin d’être soutenu. Sans cordonnier, couturier, réparateur, nos produits, même éco-conçus pour être réparés, ne le seront pas. 

Or, ce secteur est en souffrance et le nombre de réparateurs chute constamment depuis cinquante ans. Confrontés à des difficultés croissantes dues à un modèle économique peu rentable, à une profession qui vieillit malgré une activité qui se maintient, la réparation ne peut pas jouer pleinement le rôle que lui attribuent les pouvoirs publics dans la transition écologique.  

Sans un soutien d’envergure reposant sur des piliers comme le bonus réparation, l’indice de durabilité et la TVA circulaire pour la réparation des produits, nous risquons de faire face à une perte de compétences et de savoir-faire qui nous fera perdre des années dans la bataille que nous menons pour le climat.

C’est pourquoi la première des mesures à prendre est de mettre en place un taux de TVA réduit à 5,5% visant le secteur de la réparation. Les difficultés administratives rencontrées par les réparateurs indépendants pour être éligibles au bonus réparation récemment mis en place, rendent d’autant plus urgent le déploiement d’une mesure qui bénéficiera davantage aux indépendants, la frange la plus économiquement vulnérable.

Sans cette fondation solide que constitue la TVA circulaire, qui vise à renforcer les modèles économiques et l’offre de réparation et de maintenance sur tout le territoire, les autres mesures, qui visent le consommateur et la demande, comme le bonus réparation et l’indice de durabilité, n’auront qu’un impact superficiel sur l’activité économique des réparateurs.

Enfin, la directive européenne 2022/542 délimitant les activités ayant droit à un taux de TVA réduit ouvre cette possibilité pour le secteur de la réparation dans les domaines du textile, de l’électroménager et des cycles et encourage les Etats à adopter ce type de fiscalité incitative afin de faire évoluer nos modes de consommation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1268 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FIALAIRE, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278-0 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien des monuments historiques. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à appliquer un taux réduit de 5,5% sur la TVA appliquée aux travaux sur les monuments historiques.

La France possède un patrimoine d’une extrême richesse dont une trop grande partie est en mauvais état ou en péril.

Dans son rapport de juin 2022 « La politique de l'État en faveur du patrimoine monumental », la Cour des comptes jugeait l’état d’un quart des monuments historiques « préoccupant ».

Les aides financières dont jouissent les biens labellisés « monument historique » et le loto du patrimoine ne peuvent suffire à faire face à l’ampleur de la tâche.

 

Le présent amendement propose donc d’appliquer le taux réduit de TVA de 5,5 % pour les travaux de rénovation des monuments historiques, qu’il s’agisse de travaux d'amélioration, de transformation, d'aménagement et d'entretien, ou de prestations de rénovation énergétique, aujourd’hui seules à bénéficier du taux de 5,5 %.

 

Cet amendement vise à inciter un plus grand nombre de propriétaires à rénover leur bien, ainsi il ne saurait être interprété comme ayant pour conséquence une diminution des ressources publiques.

En effet, le taux actuel de 20 % peut constituer un frein à la réalisation de travaux, et ces travaux non-entrepris sont un manque à gagner pour les collectivités publiques qui ne perçoivent alors pas de ressources via la TVA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1810 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, MM. BOURGI, ROS, REDON-SARRAZY, CHAILLOU, Michaël WEBER, TISSOT, PLA et DURAIN, Mme BÉLIM, MM. UZENAT, KERROUCHE et CHANTREL, Mme ESPAGNAC, M. MÉRILLOU et Mme BONNEFOY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B du I de la section V du chapitre Ier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 278-0 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les services de transports publics collectifs de voyageurs, qu’ils soient ferroviaires, guidés, routiers ou fluviaux, à l’exclusion des services librement organisés » ;

2° Le b quater de l’article 279 est complété par les mots : «, à l’exclusion des transports de voyageurs qui relèvent du taux prévu à l’article 278-0 bis du présent code ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, déjà adopté à plusieurs reprises par la commission et d’aménagement du territoire et du développement durable lors de précédents projets de loi de finances ou projet de loi sur les mobilités, vise à réduire le taux de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) applicable aux transports publics collectifs de voyageurs du quotidien de 10 % à 5,5 %, soit le taux dévolu aux produits de première nécessité.

Le développement des transports collectifs constitue un des principaux leviers permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports. La mesure proposée permettrait de les rendre plus attractifs, en réduisant leur coût pour les usagers, et favoriserait le report modal vers les mobilités partagées.

La baisse du taux de TVA sur les billets de trains aura un triple effet positif :

-       Diminuer les prix ou du moins limiter leur hausse

-       Amortir l’inflation des prix de l’électricité et du diesel pour les opérateurs

-       Donner des marges de manœuvre budgétaires aux opérateurs pour développer l’offre

C’est également une mesure de bon sens pour favoriser le report modal et donc l’avantage compétitif du train vis à vis de la voiture individuelle.

Cette mesure reprend une des propositions de la Convention citoyenne pour le climat visant à réduire le taux sur les billets de train, en l’élargissant à l’ensemble des transports du quotidien (bus, tram, métros, navettes fluviales, etc.). Elle est incontestablement l’une des réponses à apporter pour soutenir et développer les transports collectifs dans la nécessaire transition écologique, et apparaît comme encore plus incontournable pour inciter au report modal alors que les prix des carburants restent à des niveaux très élevés depuis deux ans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1203

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 278-0 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les services de transport collectif de voyageurs ferroviaires, guidés et routiers, à l’exception des services librement organisés. » ;

2° Le b quater de l’article 279 est complété par les mots : «, à l’exception des services de transport collectif de voyageurs ferroviaires, guidés et routiers, qui relèvent du taux mentionné à l’article 278-0 bis ».

II. – Le I est applicable à compter du 1er janvier 2024 et pour une durée de deux ans.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le développement de l’offre de transports publics du quotidien constitue l’un des principaux leviers de décarbonation du secteur des transports. Pour autant, le secteur des transports collectifs doit dans le même temps répondre à une importante demande supplémentaire, sous l’effet notamment du déploiement des zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), mais également répondre lui-même à des impératifs de décarbonation. Ainsi en va-t-il par exemple des obligations de renouvellement des flottes de bus fixées aux autorités organisatrices de la mobilité (AOM) dans les années à venir.

Les AOM sont au cœur de ce défi. Aussi, et pour résoudre la crise de financement du secteur des transports publics en leur donnant davantage de marges de manœuvre, le présent amendement vise à diminuer le taux de la taxe sur la valeur ajoutée sur les services de transports collectifs de voyageurs, qu’ils soient ferroviaires, guidés ou routiers, à l’exception toutefois des services librement organisés.

Cette évolution vise en premier lieu à donner de l’oxygène aux AOM qui, à l’heure actuelle, et sous l’effet de l’inflation et de la hausse des coûts de l’énergie, ne sont pas en capacité d’augmenter – voire même de maintenir – leur offre de services. Alors que de nombreuses AOM se préparent, pour certaines, au déploiement de services express régionaux métropolitains et, pour d’autres, au renforcement des règles de restriction de circulation applicables en zones à faibles émissions mobilité, il convient de redonner des marges de manœuvre aux AOM dans le cadre du financement de cette nouvelle offre. C’est pourquoi l’évolution ainsi proposée ne saurait être vue comme constituant une réduction de la part de financement assurée par les usagers des transports publics. Il est en outre prévu de la limiter à deux ans.

Le coût de cette mesure est estimé par le rapport sur le modèle économique des transports collectifs à 280 millions d’euros. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1811 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, MM. BOURGI et ROS, Mme BLATRIX CONTAT, MM. REDON-SARRAZY, Michaël WEBER, TISSOT, PLA et DURAIN, Mme BÉLIM, M. UZENAT, Mme MONIER, MM. KERROUCHE et CHANTREL, Mme ESPAGNAC, M. MÉRILLOU et Mme BONNEFOY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 278-0 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Les billets de train pour le transport des voyageurs. » ;

2° Le b quater de l’article 279 est complété par les mots : « , à l’exception des billets de train pour le transport des voyageurs ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La baisse du taux de TVA sur les billets de trains aura un triple effet positif :

-       Diminuer les prix ou du moins limiter leur hausse

-       Amortir l’inflation des prix de l’électricité et du diesel pour les opérateurs

-       Donner des marges de manœuvre budgétaires aux opérateurs pour développer l’offre

C’est également une mesure de bon sens pour favoriser le report modal et donc l’avantage compétitif du train vis à vis de la voiture individuelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1638

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et OLLIVIER, M. MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 278 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Produits de grande consommation non alimentaires vendus en vrac au sens de l’article L. 120-1 du code de la consommation. » ;

2° Le I de la section V du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier est complété par un article 281… ainsi rédigé :

« Art. 281…. – La taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux de 2,10 % sur les produits alimentaires vendus en vrac au sens de l’article L. 120-1 du code de la consommation. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En application de l’article 23 III de la Loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets : « L’action des pouvoirs publics vise à encourager la vente de produits sans emballage primaire, en particulier la vente en vrac, dans les commerces de détail ».

Afin d’encourager la vente en vrac, les auteurs de cet amendement souhaitent :

- Appliquer le taux super-réduit de TVA aux produits alimentaires vendus en vrac

 - Appliquer le taux réduit de TVA à 10 % sur les produits de grande consommation non alimentaires vendus en vrac.

Ils estiment que cette filière, qui répond à des objectifs écologiques de limitation des déchets d’emballages jetables et de réduction du gaspillage notamment alimentaire, doit disposer d’encouragements afin de se développer.

L’article L.120-1 du code de la consommation issu de la Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire, définit la vente en vrac comme suit : « La vente en vrac se définit comme la vente au consommateur de produits présentés sans emballage, en quantité choisie par le consommateur, dans des contenants réemployables ou réutilisables. La vente en vrac est proposée en libre-service ou en service assisté. »

Le dispositif de TVA réduite sur les produits achetés en vrac dans des contenants réemployables et réutilisables constituerait un moyen incitatif fort pour encourager les consommateurs à réemployer les emballages dans les commerces de détail, comme les y autorise l’article L. 120-2 du code de la consommation issu de la Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire.

Un consommateur qui achèterait en boulangerie une baguette sans emballage jetable, ou en charcuterie des tranches de jambon dans un contenant apporté par ses soins ou mis à sa disposition par le commerçant, ou encore de la lessive ou des céréales dans un commerce de détail dans un contenant réemployé apporté par ses soins ou mis à disposition par le point de vente, serait récompensé par l’application d’un taux de TVA réduit.

Ce dispositif faciliterait ainsi la mise en œuvre par les producteurs des obligations qui leur incombent en vertu du :

-      Décret n° 2021-517 du 29 avril 2021 relatif aux objectifs de réduction, de réutilisation et de réemploi, et de recyclage des emballages en plastique à usage unique pour la période 2021-2025 qui encourage les producteurs à faire progresser le réemploi, y compris l’offre de produits en vrac dans des contenants réemployés directement par le consommateur, c’est-à-dire lavés par ses soins (sans dispositif de consigne) ;

-      Décret n° 2022-507 du 8 avril 2022 relatif à la proportion minimale d’emballages réemployés à mettre sur le marché annuellement qui définit la notion d’emballages réemployés ou réutilisés comme : « un emballage faisant l’objet d’au moins une deuxième utilisation pour un usage de même nature que celui pour lequel il a été conçu, et dont le réemploi ou la réutilisation est organisé par ou pour le compte du producteur. Un emballage faisant l’objet d’au moins une deuxième utilisation en étant rempli au point de vente dans le cadre de la vente en vrac, ou à domicile s’il s’agit d’un dispositif de recharge organisé par le producteur, est réputé être réemployé. »

Une telle mesure s’inscrit dans l’ambition du Gouvernement français de faire évoluer la directive européenne sur la TVA pour permettre, à l’avenir, de faire évoluer ses taux dans l’objectif de promouvoir des pratiques de consommation vertueuses d’un point de vue écologique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1622 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. Louis VOGEL, PELLEVAT, LONGEOT et HOUPERT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278 sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après les mots : « du logement, » la fin du 7° du I est ainsi rédigée : « n’excèdent pas un plafond fixé par décret tenant compte de la composition du foyer et de la localisation du logement ; » ;

2° Au premier alinéa du 2° du III, après les mots : « à la propriété », sont insérés les mots : « destiné à des personnes physiques dont les ressources ne dépassent pas les plafonds prévus pour les titulaires des contrats mentionnés au 1° du présent III et ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin d’encourager l'accession sociale à la propriété, le présent amendement vise à harmoniser les plafonds de ressources relatifs au dispositif d'accession sociale bénéficiant d’une taxe sur la valeur ajoutée au taux réduit de 5,5 %.

Il aligne les plafonds et le zonage retenus pour l’application du dispositif de taux réduit dans les quartiers ciblés par la politique de la ville (agence nationale pour la rénovation urbaine/quartier prioritaire de la politique de la ville) avec ceux déjà retenus pour l’accession au titre du prêt social de location-accession et du bail réel solidaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1888 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, BONNEAU, CAMBIER, CHAUVET, DELCROS, PARIGI et MIZZON, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. LEVI et Mme ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278 sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 7° du I, les mots : « ne dépassent pas les plafonds majorés prévus à la première phrase du dixième alinéa de l'article L. 411-2 du même code » sont remplacés par les mots : « n’excèdent pas un plafond fixé par décret » ; 

2° Au premier alinéa du 2° du III, après les mots : « à la propriété » sont insérés les mots : « destiné à des personnes physiques dont les ressources ne dépassent pas les plafonds prévus pour les titulaires des contrats mentionnés au 1° du présent III et ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin d’encourager l'accession sociale à la propriété, le présent amendement vise à harmoniser les plafonds de ressources relatifs au dispositif d'accession sociale bénéficiant d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au taux réduit de 5,5 %.

Il s’agit d’aligner les plafonds et le zonage retenus pour l’application du dispositif de taux réduit dans les quartiers ciblés par la politique de la ville avec ceux retenus pour l’accession au titre du prêt social de location-accession (PSLA) et du bail réel solidaire (BRS).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1902 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, CAMBIER, CHAUVET et MIZZON, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du III de l’article 278 sexies du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...) Soit, dans les situations autres que celles mentionnées au a et b, sont situées sur le territoire de communes faisant l’objet d’une convention entre l’État et les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale.»

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La TVA à 5,5% pour l’accession existe déjà dans les périmètres de 300 mètres autour des zones ANRU est un dispositif majeur d’aide à l’accession à la propriété et s’inscrit dans une démarche d’amélioration de l’attractivité de ces quartiers. Cette disposition fait la preuve de son efficacité. Le présent amendement propose de l’étendre sur les communes qui contractualisent avec l’Etat, pour traduire leurs engagements pour le logement. Cela étendra et prolongera le programme des territoires engagés pour le logement déjà initié.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1352

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B du I de la section V du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2° du A du II de l’article 278 sexies est ainsi modifié :

a) À la fin du premier alinéa, les mots : « lorsqu’ils sont situés : » sont supprimés ;

b) Les quatre derniers alinéas sont supprimés ;

 

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article 278 sexies-0 A est ainsi modifié :

a) À la troisième ligne de la première colonne, les mots : « et relevant de la politique de renouvellement urbain » sont supprimés ;

b) À la quatrième ligne de la dernière colonne, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux :« 5,5 % » ;

3° L’article 278 sexies A du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

– Le 2° est abrogé ;

– Au premier alinéa du 3° , les mots : « et les travaux mentionnés au 2° du présent I, » sont supprimés ;

– Le a du 3° est abrogé ;

– Au début du b du 3°, le mot : « autres » est supprimé ;

b) Le tableau du deuxième alinéa du II est ainsi modifié :

– Les deuxième et troisième lignes sont supprimées ;

– La quatrième ligne est ainsi rédigée :

Travaux portant sur les logements locatifs sociaux

b du 3° du I

5,5 %

– À la cinquième ligne de la dernière colonne, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 5,5 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.



Objet

Par cet amendement, il est proposé de rétablir le taux de TVA de 5,5 % sur toutes les constructions neuves de logements sociaux (partie I.) ainsi que pour l’ensemble des travaux réalisés dans les logements sociaux existants (partie II.). Cette mesure a pour objectif de soutenir l’effort des bailleurs sociaux pour accroître les efforts menés en direction de la construction et de la rénovation de leur patrimoine, en particulier en termes de performance énergétique mais également pour l’amélioration et l’entretien de celui-ci.

 

Il convient de rappeler que le taux applicable à la plupart de ces travaux a été augmenté à 10 % en 2018 dans un contexte de mise en place progressive de la réduction du loyer de solidarité (RLS). Cette mesure n’est plus justifiée aujourd’hui dès lors que la RLS a largement augmenté et que le contexte économique a profondément évolué sous l’effet conjoint de l’envolée des coûts de construction, de la hausse du taux du Livret A.

 

Les enjeux du retour à un taux de 5,5 % sur l’ensemble des travaux réalisés dans les logements sociaux sont multiples :

- Faire face à l’urgence climatique et aux enjeux actuels relatifs aux coûts de l’énergie

- Baisser les charges supportées par les locataires du parc social s’agissant de l’énergie mais également de l’entretien courant des immeubles.

- Contribuer à la relance de l’économie par un investissement massif dans la construction et la rénovation de logements, secteur créateur d’emplois non délocalisables

- Simplifier le régime actuellement applicable aux travaux dans les logements sociaux qui impose des taux différents (5,5 % ou 10 %) selon la nature des travaux, l’âge du logement, le contexte de l’opération, sa situation géographique, et donc une gestion extrêmement complexe.

 

Cet amendement est issu d’une proposition de l’Union Sociale pour l’Habitat et a été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1435 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le B du I de la section V du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2° du A du II de l’article 278 sexies est ainsi modifié :

a) À la fin du premier alinéa, les mots : « lorsqu’ils sont situés : » sont supprimés ;

b) Les quatre derniers alinéas sont supprimés ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article 278 sexies-0 A est ainsi modifié :

a) À la troisième ligne de la première colonne, les mots : « et relevant de la politique de renouvellement urbain » sont supprimés ;

b) À la quatrième ligne de la dernière colonne, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux :« 5,5 % » ;

3° L’article 278 sexies A du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

– Le 2° est abrogé ;

– Au premier alinéa du 3° , les mots : « et les travaux mentionnés au 2° du présent I, » sont supprimés ;

– Le a du 3° est abrogé ;

– Au début du b du 3°, le mot : « autres » est supprimé ;

b) Le tableau du deuxième alinéa du II est ainsi modifié :

– Les deuxième et troisième lignes sont supprimées ;

– La quatrième ligne est ainsi rédigée :

Travaux portant sur les logements locatifs sociaux

b du 3° du I

5,5 %

– À la cinquième ligne de la dernière colonne, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 5,5 % ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Avec 2,7 millions de demandeurs de logements sociaux en attente, il y a urgence à développer une offre de logement accessible et donc de soutenir les bailleurs dans leurs projets de construction.

La réduction de loyer de solidarité (RLS) a particulièrement affaibli les capacités d’investissement des bailleurs sociaux.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent donc de rétablir le taux réduit de TVA à 5,5 % pour toutes les opérations de logements sociaux financés par un prêt locatif à usage social (PLUS), ainsi que les travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement ou d’entretien portant sur tous les logements locatifs sociaux, hors logement financé par un prêt locatif social (PLS).

Cet amendement, adopté à l’Assemblée nationale, constitue une réponse efficace à la crise du logement social.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1051 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ARTIGALAS et LINKENHELD, MM. FÉRAUD et KANNER, Mmes BLATRIX CONTAT, ESPAGNAC et DANIEL, MM. REDON-SARRAZY, ROS, Patrice JOLY, BOURGI, MICHAU et TEMAL, Mmes NARASSIGUIN, CANALÈS, BROSSEL et CONWAY-MOURET, MM. PLA, ZIANE, DARRAS, JACQUIN, Michaël WEBER, TISSOT, BOUAD, STANZIONE et LUREL, Mmes Gisèle JOURDA, BÉLIM et MONIER et MM. DURAIN, CHAILLOU, UZENAT et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le B du I de la section V du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2° du A du II de l’article 278 sexies est ainsi modifié :

a) À la fin du premier alinéa, les mots : « lorsqu’ils sont situés » sont supprimés ;

b) Les quatre derniers alinéas sont supprimés ;

2° Le tableau du deuxième alinéa de l’article 278 sexies-0 A est ainsi modifié :

a) À la troisième ligne de la première colonne, les mots : « et relevant de la politique de renouvellement urbain » sont supprimés ;

b) À la quatrième ligne de la dernière colonne, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux :« 5,5 % ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de rétablir le taux de TVA de 5,5 % pour l’ensemble des opérations de construction de logements locatifs sociaux. Depuis 2018, le taux de 5,5 % concerne uniquement les opérations financées en PLAI et celles financées en PLUS dans le cadre du NPNRU – le taux applicable aux autres opérations, c’est-à-dire celles financées en PLUS hors NPNRU ou en PLS, ayant été augmenté à 10 %.

Cette augmentation, décidée en 2018 dans un contexte de mise en place progressive de la réduction du loyer de solidarité (RLS), n’est plus justifiée aujourd’hui dès lors que la RLS a largement augmenté et que le contexte économique a profondément évolué, avec notamment une envolée des coûts de construction et un taux du Livret A beaucoup plus élevé. Les résultats d’exploitation des organismes seront significativement dégradés jusqu’en 2025 au moins et les marges dégagées pour l’investissement réduites d’autant.

Dès lors, il semble urgent de rétablir un taux de TVA de 5,5 % sur l’ensemble des opérations visées afin de permettre aux bailleurs sociaux de poursuivre leurs efforts pour lancer davantage d’opérations, sachant que le nombre de demandeurs de logement sociaux ne cesse de croître (plus de 2,4 millions).
De plus, la relance de l’économie passe par un investissement massif dans la construction et la rénovation de logements, secteur créateur d’emplois non délocalisables. Les logements neufs contribueront en outre à renforcer la cohésion sociale et territoriale en améliorant le quotidien de nos concitoyens les plus fragiles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1052 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ARTIGALAS et LINKENHELD, MM. FÉRAUD et KANNER, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, M. Patrice JOLY, Mme DANIEL, MM. BOURGI, MICHAU, TEMAL et REDON-SARRAZY, Mme NARASSIGUIN, M. ROS, Mmes CANALÈS, BROSSEL et CONWAY-MOURET, MM. PLA, ZIANE, DARRAS, JACQUIN, Michaël WEBER, TISSOT, BOUAD, STANZIONE, LUREL et DURAIN, Mmes Gisèle JOURDA, BÉLIM et MONIER et MM. UZENAT et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 278 sexies A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Le 2° est abrogé ;

b) Au premier alinéa du 3° , les mots : « et les travaux mentionnés au 2° du présent I, » sont supprimés ;

c) Le a du 3° est abrogé ;

d) Au b du 3, le mot : « autres » est supprimé ;

2° Le tableau du second alinéa du II est ainsi modifié :

a) Les deuxième et troisième lignes sont supprimées ;

b) La dernière colonne de la quatrième ligne est ainsi rédigée :

5,5 %

c) À la cinquième ligne de la dernière colonne, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 5,5 % ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de rétablir le taux de TVA de 5,5 % pour l’ensemble des travaux réalisés dans les logements sociaux existants. Cette mesure a pour objectif de soutenir l’effort des bailleurs sociaux pour accroitre la rénovation de leur patrimoine, en particulier en termes de performance énergétique mais également pour l’amélioration et l’entretien de celui-ci.

Il convient de rappeler que le taux applicable à la plupart de ces travaux a été augmenté à 10 % en 2018 dans un contexte de mise en place progressive de la réduction du loyer de solidarité (RLS). Cette mesure n’est plus justifiée aujourd’hui dès lors que la RLS a largement augmenté et que le contexte économique a profondément évolué : envolée des coûts de construction, hausse du taux du Livret A etc.

Les enjeux du retour à un taux de 5,5 % sur l’ensemble des travaux réalisés dans les logements sociaux sont multiples :

- Faire face à l’urgence climatique et aux enjeux actuels relatifs aux coûts de l’énergie
- Baisser les charges supportées par les locataires du parc social s’agissant de l’énergie mais également de l’entretien courant des immeubles.
- Contribuer à la relance de l’économie par un investissement massif dans la rénovation de logements, secteur créateur d’emplois non délocalisables
- Simplifier le régime actuellement applicable aux travaux dans les logements sociaux qui impose des taux différents (5,5 % ou 10 %) selon la nature des travaux, l’âge du logement, le contexte de l’opération, sa situation géographique etc et donc une gestion extrêmement complexe.





NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-61 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT, ESTROSI SASSONE et GOSSELIN, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN et SAVIN et Mme VALENTE LE HIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du IV de l’article 278 sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au b, après les mots : « des personnes âgées », sont insérés les mots : « ou leurs aidants » ;

2° Le c est complété par les mots : « ou leurs aidants ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Au sein des maisons de répit, les aidants, tels que définis à l'article R. 245-7 du code de l'action sociale et des familles, sont les bénéficiaires de l'offre médicosociale de soins de répit agréée par les agences régionales de santé.

En effet, les patients accueillis, personnes âgées ou handicapées, ne sont l'objet d'aucun soin thérapeutique. La maison de répit assure simplement l'hébergement, la surveillance médicale et la continuité des soins à ces patients, car cette prise en charge constitue la condition d'un lâcher prise des aidants et l'engagement d'un possible accompagnement.

Les aidants à l'inverse, sont considérés au sein de la maison comme des « sujets de soin » et les bénéficiaires prioritaires du dispositif médicosocial, pensé dans une démarche de santé globale et de prévention de l'épuisement, permettant un maintien soutenable des dyades aidants-aidés à domicile. Dans ces maisons, les aidants peuvent bénéficier de la présence d'une équipe mobile de répit et d'accompagnement, agréée par l'agence régionale de santé dans le cadre de l'arrêté d'autorisation. Par ailleurs, les aidants ont la possibilité de séjourner seuls dans la maison de répit.

Les locaux à destination des malades entrent donc dans le champ d'application du IV, 2°, b) et c) de l'article 278 sexies du code général des impôts. Cet article et la doctrine administrative ne disent rien de la situation fiscale des locaux à destination des aidants. Pourtant le financement des locaux destinés aux aidants est inclus dans le budget attribué à une maison de répit par les autorités de santé.

Au regard de l'importance aujourd'hui reconnue au rôle des aidants, il serait étonnant que les locaux destinés à leur répit fassent l'objet d'un traitement fiscal moins favorable. Il apparaît donc nécessaire que les livraisons d'immeubles destinés aux aidants dans une maison de répit soient éligibles au bénéfice du taux réduit de la TVA.

Le cout pour le budget de l’Etat de la mesure est extrêmement limité car, malheureusement, les maisons de répit sont peu nombreuses.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-560

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 278 septies du code général des impôts, il est inséré un article 278 octies ainsi rédigé :

« Art. 278 …s. – I. – Le taux de la taxe sur la valeur ajoutée est nul en ce qui concerne une liste de produits de première nécessité pour l’alimentation et l’hygiène.

« II. – La liste des produits concernés est fixée par décret, après concertation avec les associations de consommateurs. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement est un amendement de repli.

L’inflation touche particulièrement les produits de première nécessité, l’alimentation et l’hygiène. D’après les dernières données de l’INSEE pour le mois d’août 2023, les prix alimentaires ont augmenté de 11,1 % sur un an. Ainsi, seule la suppression de la TVA sur une centaine de produits de première nécessité pour une période d’un an permettra de baisser structurellement les tensions inflationnistes qui frappent l’économie et donc les prix à la consommation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-220 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. PELLEVAT, HOUPERT, BELIN, Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PANUNZI et Mme Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le b nonies de l’article 279 du code général des impôts est ainsi rédigé :

« b nonies. Les droits d’admission aux expositions, sites et installations à caractère culturel, ludique, éducatif ou professionnel et aux installations et équipements sportifs.

« Le présent b nonies ne s’applique pas aux opérations relevant de l’article 278-0 bis ou aux sommes payées pour assister à des spectacles, faire fonctionner des appareils automatiques ou participer à des jeux d’argent et de hasard ; »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à soumettre les accès aux installations et équipements sportifs à un taux réduit de TVA de 10%.
Les installations et équipements sportifs aujourd‘hui cantonnés à un taux de TVA de 20% sont communément appelés Loisirs Actifs et Sportifs Marchands. Ce secteur regroupe les salles de sport (fitness, yoga) et les activités marchandes de sport et de loisir indoor et outdoor. Il s’agit d’une offre de loisirs sportifs payante et non rattachée à une fédération sportive.

La directive européenne « Taux » rend éligible ces entreprises à un taux de TVA réduit. Or, la France n’a pas fait le choix de l’octroyer aux acteurs du sport marchand, alors que l’ensemble des activités ludiques et de loisir en bénéficie. Dans le cadre de la loi de finances pour 2024, le gouvernement a par ailleurs élargi le régime de TVA réduite de 5,5% aux compétitions d’e-sport ainsi qu’à l’équitation, sport olympique.

Ainsi, cet amendement a pour objet de mettre fin à une inégalité de traitement entre des activités relevant du même champ et d’engager la réflexion sur la nécessité de lisser les taux de TVA pour les activités similaires que sont le sport, le loisir et le divertissement. 

En effet, dans une logique d’équité face à l’impôt, rien ne justifie que le sport marchand soit taxé à 20%, l’accrobranche, le mini-golf et l’escalade ludique à 10% et l’équitation à 5,5%. En outre, comment justifier que l’activité physique et sportive – bénéfique pour la santé physique et mentale – subisse un taux plein de TVA, quand des activités plus sédentaires sont soutenues fiscalement avec un taux de 5,5% ? Au lendemain des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et alors que le développement de la pratique sportive dans notre pays est un objectif majeur de l’héritage des Jeux, ce deux poids – deux mesures est incompréhensible.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1894 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, BONNEAU, CHAUVET, PARIGI et MIZZON, Mme JACQUEMET et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

A. Le code général des impôts est ainsi modifié :

I. – Le 1° du I de l’article 279-0 bis A est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, après les mots : « la valeur ajoutée », sont insérés les mots : « ou à être occupés par des titulaires de contrats de location-accession conclus dans les conditions prévues par la loi n° 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière » ;

2° Le a est ainsi modifié :

a) Après les mots : « Les locataires », sont insérés les mots : « ou titulaires de contrats de location-accession » ;

b) Après les mots : « conclusion du bail », sont insérés les mots : « ou à la date de signature du contrat préliminaire ou, à défaut, du contrat de location-accession » ;

3° Le 1° est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« c) Dans le cas où le logement est destiné par le preneur à être occupé par un titulaire de contrat de location-accession conclu dans les conditions prévues par la loi n° 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière, le montant de la partie de la redevance mensuelle correspondant au droit de l’accédant à la jouissance du logement ne peut excéder les plafonds mentionnés au deuxième alinéa du b du présent 1 et la faculté d’acquérir ne peut être exercée qu’à l’issue d’une période de jouissance à titre onéreux de cinq ans. »

II. – Le II bis de l’article 284 est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Après les mots : « cesse de louer », sont insérés les mots : « ou de prévoir l’occupation de » ;

b) L’alinéa est complété par les mots : « , ou à compter de la sixième année, si les cessions de logements interviennent auprès de personnes physiques titulaires de contrat de location accession mentionnées au a du 1° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts » ;

2° Le second alinéa est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :

« L’acquéreur qui souhaite revendre son logement entre la sixième et la dixième année est tenu d’en informer l’organisme auprès duquel il a acquis le logement, qui peut se porter acquéreur en priorité, sous réserve de le louer aux conditions définies à l’article 279-0 bis A.

« L’acquéreur ne peut céder son bien entre la sixième et la dixième année qu’à une personne physique dont les ressources n’excèdent pas les plafonds mentionnés au a du 1 du I de l’article 279-0 bis A.

« En cas de mise en location du bien entre la sixième et la dixième année, le niveau de loyer ne doit pas excéder les plafonds mentionnés au b du 1 du I de l’article 279-0 bis A. A peine de nullité, le contrat de vente entre l’acquéreur et l’organisme vendeur comporte la mention de ces obligations. »

III. – Au IX de l’article 199 tricies , les mots : « et 199 novovicies » sont remplacés par les mots : « , 199 novovicies et 279-0 bis A ».

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin d’encourager l'accession à la propriété par le logement locatif intermédiaire, le présent amendement a pour objet de permettre la revente de l'ensemble des logements intermédiaires à compter de la onzième année sans que soit exigible le complément d’impôt lié à l’application du taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée (et non uniquement 50 % des logements comme le prévoit la législation actuelle).

L’article crée par ailleurs un régime spécifique de location-accession, auquel s’applique également le taux réduit de 10 % de TVA sur les livraisons de logements, réservé aux ménages dont les ressources sont inférieures aux plafonds applicables au logement locatif intermédiaire et dont le montant de la redevance mensuelle correspondant au droit de jouissance du logement est inférieur au loyer plafond applicable au logement locatif intermédiaire. La possibilité d’achat ne peut être exercée qu’après cinq années d’occupation du logement. Cette disposition introduit également une clause « anti-spéculative », visant à préserver le caractère intermédiaire du logement pour une durée minimale de dix ans, en cohérence avec la durée minimale de détention des logements par les bailleurs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-542 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA, DANIEL et BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Dans les départements d’outre-mer, le 4° n’est pas applicable aux logements intermédiaires bénéficiant d’un agrément préalable délivré, dans des conditions fixées par décret, par le représentant de l’État dans le département ; ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à soutenir le parcours résidentiel et l’accès au logement dans les Outre-mer, en incitant à la construction de logements intermédiaires. Pour ce faire, il donne au représentant de l'État dans les départements d’Outre-mer la possibilité d’agréer, au bénéfice du taux réduit de TVA, la construction de logements intermédiaires.

La forte demande de logements sociaux dans les Outre-mer ne doit pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. En s’adressant à la classe moyenne, le locatif intermédiaire est lui aussi gage de mixité sociale en apportant une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. C’est l’esprit du parcours locatif. Dans des conditions fixées par décret, le préfet, qui connaît la réalité et la localisation des besoins, agréera ou non les projets de construction tout en assurant le maintien de cet équilibre.

De plus, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) engendrent des coûts d’entretien et de construction des logements bien plus élevés Outre-mer qu’en Hexagone. Ces surcoûts, qui ont durement affecté la compétitivité des entreprises des BTP ces dernières années, sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement du logement. Les bailleurs essuient un nombre significatif d’appels d’offres infructueux, tandis que les promoteurs connaissent des difficultés croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations. Une dynamique qui s’amplifiera avec la disparition du PINEL Outre-mer.

Aussi, le présent amendement aligne, pour les départements d’Outre-mer où la carence de logements intermédiaires constitue aujourd’hui un véritable défi, les conditions d’éligibilité au taux réduit de TVA à celles actuellement en vigueur pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Tout en renforçant l’intérêt des promoteurs et des investisseurs pour le locatif intermédiaire, cette mesure participera à augmenter l’offre de logements et à développer la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-606

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Dans les départements d’outre-mer, le 4° n’est pas applicable aux logements intermédiaires bénéficiant d’un agrément préalable délivré, dans des conditions fixées par décret, par le représentant de l’État dans le département ; ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à soutenir le parcours résidentiel et l’accès au logement dans les Outre-mer, en incitant à la construction de logements intermédiaires. Pour ce faire, il donne au représentant de l'État dans les départements d’Outre-mer la possibilité d’agréer, au bénéfice du taux réduit de TVA, la construction de logements intermédiaires.

La forte demande de logements sociaux dans les Outre-mer ne doit pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. En s’adressant à la classe moyenne, le locatif intermédiaire est lui aussi gage de mixité sociale en apportant une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. C’est l’esprit du parcours locatif. Dans des conditions fixées par décret, le préfet, qui connaît la réalité et la localisation des besoins, agréera ou non les projets de construction tout en assurant le maintien de cet équilibre.

De plus, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) engendrent des coûts d’entretien et de construction des logements bien plus élevés Outre-mer qu’en Hexagone. Ces surcoûts, qui ont durement affecté la compétitivité des entreprises des BTP ces dernières années, sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement du logement. Les bailleurs essuient un nombre significatif d’appels d’offres infructueux, tandis que les promoteurs connaissent des difficultés croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations. Une dynamique qui s’amplifiera avec la disparition du PINEL Outre-mer.

Aussi, le présent amendement aligne, pour les départements d’Outre-mer où la carence de logements intermédiaires constitue aujourd’hui un véritable défi, les conditions d’éligibilité au taux réduit de TVA à celles actuellement en vigueur pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Tout en renforçant l’intérêt des promoteurs et des investisseurs pour le locatif intermédiaire, cette mesure participera à augmenter l’offre de logements et à développer la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

 Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1144 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Dans les départements d’outre-mer, le 4° n’est pas applicable aux logements intermédiaires bénéficiant d’un agrément préalable délivré, dans des conditions fixées par décret, par le représentant de l’État dans le département ; ».

II. – Les dispositions du I. entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à soutenir le parcours résidentiel et l’accès au logement dans les Outre-mer, en incitant à la construction de logements intermédiaires. Pour ce faire, il donne au représentant de État dans les départements d’Outre-mer la possibilité d’agréer, au bénéfice du taux réduit de TVA, la
construction de logements intermédiaires.
La forte demande de logements sociaux dans les Outre-mer ne doit pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. En s’adressant à la classe moyenne, le locatif intermédiaire est lui aussi gage de mixité sociale en apportant une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable
outil de développement économique et social des territoires.
Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. C’est l’esprit du
parcours locatif. Dans des conditions fixées par décret, le préfet, qui connaît la réalité et la localisation des besoins, agréera ou non les projets de construction tout en assurant le maintien de cet équilibre.
De plus, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) engendrent des coûts d’entretien et de construction des logements bien plus élevés Outre-mer qu’en






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1419 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. BUVAL et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Dans les départements d’outre-mer, le 4° n’est pas applicable aux logements intermédiaires bénéficiant d’un agrément préalable délivré, dans des conditions fixées par décret, par le représentant de l’État dans le département ; ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à soutenir le parcours résidentiel et l’accès au logement dans les Outre-mer, en incitant à la construction de logements intermédiaires. Pour ce faire, il donne au représentant de l'État dans les départements d’Outre-mer la possibilité d’agréer, au bénéfice du taux réduit de TVA, la construction de logements intermédiaires.

La forte demande de logements sociaux dans les Outre-mer ne doit pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. En s’adressant à la classe moyenne, le locatif intermédiaire est lui aussi gage de mixité sociale en apportant une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. C’est l’esprit du parcours locatif. Dans des conditions fixées par décret, le préfet, qui connaît la réalité et la localisation des besoins, agréera ou non les projets de construction tout en assurant le maintien de cet équilibre.

De plus, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) engendrent des coûts d’entretien et de construction des logements bien plus élevés Outre-mer qu’en Hexagone. Ces surcoûts, qui ont durement affecté la compétitivité des entreprises des BTP ces dernières années, sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement du logement. Les bailleurs essuient un nombre significatif d’appels d’offres infructueux, tandis que les promoteurs connaissent des difficultés croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations. Une dynamique qui s’amplifiera avec la disparition du PINEL Outre-mer.

Aussi, le présent amendement aligne, pour les départements d’Outre-mer où la carence de logements intermédiaires constitue aujourd’hui un véritable défi, les conditions d’éligibilité au taux réduit de TVA à celles actuellement en vigueur pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Tout en renforçant l’intérêt des promoteurs et des investisseurs pour le locatif intermédiaire, cette mesure participera à augmenter l’offre de logements et à développer la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2036 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. PATIENT, KULIMOETOKE, LEMOYNE, THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 4° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Dans les départements d’outre-mer, le 4° n’est pas applicable aux logements intermédiaires bénéficiant d’un agrément préalable délivré, dans des conditions fixées par décret, par le représentant de l’État dans le département ; ».

II. – Les dispositions du I entrent en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à soutenir le parcours résidentiel et l’accès au logement dans les Outre-mer, en incitant à la construction de logements intermédiaires. Pour ce faire, il donne au représentant de l'État dans les départements d’Outre-mer la possibilité d’agréer, au bénéfice du taux réduit de TVA, la construction de logements intermédiaires.

La forte demande de logements sociaux dans les Outre-mer ne doit pas éclipser les importants besoins en logements intermédiaires. En s’adressant à la classe moyenne, le locatif intermédiaire est lui aussi gage de mixité sociale en apportant une solution de logement qualitative et à un prix raisonnable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Locatif social et locatif intermédiaire se complètent : le second constitue une voie de sortie abordable aux bénéficiaires du premier, libérant par là même autant de logements sociaux. C’est l’esprit du parcours locatif. Dans des conditions fixées par décret, le préfet, qui connaît la réalité et la localisation des besoins, agréera ou non les projets de construction tout en assurant le maintien de cet équilibre.

De plus, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, les conditions climatiques ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique) engendrent des coûts d’entretien et de construction des logements bien plus élevés Outre-mer qu’en Hexagone. Ces surcoûts, qui ont durement affecté la compétitivité des entreprises des BTP ces dernières années, sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement du logement. Les bailleurs essuient un nombre significatif d’appels d’offres infructueux, tandis que les promoteurs connaissent des difficultés croissantes pour faire émerger et équilibrer leurs opérations. Une dynamique qui s’amplifiera avec la disparition du PINEL Outre-mer.

Aussi, le présent amendement aligne, pour les départements d’Outre-mer où la carence de logements intermédiaires constitue aujourd’hui un véritable défi, les conditions d’éligibilité au taux réduit de TVA à celles actuellement en vigueur pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). Tout en renforçant l’intérêt des promoteurs et des investisseurs pour le locatif intermédiaire, cette mesure participera à augmenter l’offre de logements et à développer la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-95 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHEVALIER et BRAULT, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. CHASSEING, Alain MARC, GRAND, Vincent LOUAULT, WATTEBLED et LAMÉNIE et Mme BOURCIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les m et n de l’article 279 sont abrogés ;

2° Après l’article 279-0bis A, il est inséré un article 279… ainsi rédigé : 

« Art. 279… – La taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux réduit de 15 % en ce qui concerne :

« Les ventes à consommer sur place, à l’exclusion de celles relatives aux boissons alcooliques qui relèvent du taux prévu à l’article 278.

« Les ventes à emporter ou à livrer de produits alimentaires préparés en vue d’une consommation immédiate, à l’exclusion de celles relatives aux boissons alcooliques qui relèvent du taux prévu à l’article 278. »

Objet

En 2009, la France a réduit la TVA dans la restauration de 19,6 % à 5,5 % pour soutenir l'emploi, moderniser le secteur et réduire les prix. Cependant, les effets espérés n'ont pas tous été atteints : les prix n'ont que peu baissé, et les créations d'emplois ont été limitées. Le taux a ensuite été ajusté plusieurs fois pour atteindre 10 % en 2014, taux qui reste en vigueur aujourd'hui, sauf pour certains produits spécifiques.

En parallèle, la France fait face à un problème croissant d'obésité : environ 17 % des adultes sont obèses et près de 47 % sont en surpoids. Cette situation représente un coût important pour l'économie et le système de santé, estimé à 20 milliards d’euros par an, en raison des dépenses médicales et des pertes de productivité.

Le présent amendement propose d’augmenter de 5 points la TVA pour les ventes sur place, à emporter et en livraison, afin de mieux répondre aux enjeux de santé publique et aux coûts associés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-94 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CHEVALIER et BRAULT, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. CHASSEING, Alain MARC, ROCHETTE, GRAND, Vincent LOUAULT, WATTEBLED et LAMÉNIE et Mme BOURCIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au n de l’article 279 du code général des impôts, après le mot : « préparés », sont insérés les mots : « par un artisan boulanger ».

Objet

En 2009, la France a décidé de baisser le taux de TVA dans le secteur de la restauration de 19,6 % à 5,5 %. Plusieurs arguments étaient mis en avant pour justifier cette décision (Soutenir et créer de l’emploi dans le secteur, lutter contre le travail au noir, baisser les prix pour les consommateurs ou encore améliorer les conditions de travail et moderniser le secteur…).

Bien que ces arguments aient été forts, la mesure a fait l’objet de critiques après sa mise en œuvre. En effet, les retombées positives, notamment en termes de création d’emplois et de baisse des prix, ont été jugées décevantes par certains. Beaucoup de restaurateurs ont conservé l’avantage fiscal sans l'intégrer dans leurs tarifs, ce qui a limité l'impact pour les consommateurs.

Le taux de TVA a évolué depuis. En juillet 2009, sous le gouvernement de François Fillon, il a passé de 19,6 % à 5,5 %. Il a remonté à 7 % en janvier 2012, puis à 10 % deux ans plus tard. Depuis 2014, le taux est resté à 10 % pour la plupart des services de restauration, à l'exception de certains produits spécifiques (comme les produits à emporter et certaines boissons alcoolisées) qui peuvent être taxés au taux normal de 20 %.

Aujourd’hui en France, l’obésité et le surpoids sont de réels problèmes de santé publique croissant. Environ 17 % des adultes (soit près de 1 personne sur 6) sont obèses, selon les données de 2020 de l'enquête ESTEBAN (Santé publique France). Ce taux a doublé depuis les années 1990. Plus de 47 % des adultes français sont en surpoids ou obèses. Chez les enfants et adolescents, le taux d’obésité est plus bas mais préoccupant. Environ 4 % des enfants de 6 à 17 ans sont obèses en France.

Rappelons que l’obésité en France représente un coût important pour le système de santé et pour l’économie dans son ensemble. Selon les études les plus récentes, le coût direct de l’obésité directs (incluant les consultations médicales, les traitements, les hospitalisations, ainsi que les médicaments et les soins spécifiques liés aux complications de l’obésité, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, et certains cancers, est estimé à environ 6 à 10 milliards d’euros par an, représentant environ 2 % des dépenses totales de santé en France.

Les coûts indirects, concernant les pertes de productivité, les absences au travail, l’invalidité et les décès prématurés, pourraient entraîner, selon une étude de l’OCDE, une réduction de 3,3 % de la productivité en raison de la baisse des performances et des absences liées à des problèmes de santé. Une estimation de l’ensemble des coûts directs et indirects liés à l’obésité en France s’élève à environ 20 milliards d’euros par an. Ce chiffre prend en compte les dépenses de santé ainsi que les pertes économiques plus larges.

Le présent amendement vise à supprimer le taux réduit de TVA pour la restauration dite rapide, tout en préservant les produits des artisans boulangers de cette hausse.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1634 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, M. Patrice JOLY, Mme DANIEL, MM. BOURGI, MICHAU et TEMAL, Mmes NARASSIGUIN, CANALÈS et BÉLIM, MM. PLA et BOUAD, Mme BROSSEL, M. REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. TISSOT et JACQUIN, Mme ESPAGNAC et MM. ZIANE et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le IV de l’article 284 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase, les mots : « la personne » sont remplacés par les mots : « la première personne » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Toutefois, lorsque le non-respect des conditions auxquelles est subordonné l’octroi des taux réduits est imputable au preneur du bail réel solidaire, le délai de quinze ans précité peut être interrompu pendant une période maximale de deux ans au total, l’organisme de foncier solidaire n’étant pas tenu au paiement du complément d’impôt si les conditions du taux réduit sont rétablies dans ce délai. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le mécanisme du bail réel solidaire (BRS), créé en 2016, vise à favoriser des opérations d’accession sociale en instituant une dissociation de la propriété du foncier (foncier acquis par un organisme de foncier solidaire, organisme à but non lucratif agréé par l’État) et du bâti (acquis par le ménage). Il garantit, via un mécanisme juridique de « rechargement » de la durée du bail à chaque mutation et des dispositions anti-spéculatives strictes, une quasi-pérennité de l’affectation du logement à la résidence principale des ménages à revenus modestes.

Compte tenu de ces caractéristiques, le législateur a prévu que ces opérations de BRS bénéficient du taux réduit de TVA de 5,5 %. Parallèlement, l’article 284 du code général des impôts prévoit que si les conditions d’application du taux réduit de TVA cessent d’être remplies dans les 15 ans qui suivent l’acquisition des droits par le ménage, l’organisme de foncier solidaire doit reverser au trésor public le différentiel de TVA (20 % - 5,5 %). La principale condition visée est l’utilisation du logement à titre de résidence principale.
Le présent amendement vise à corriger 2 difficultés liées à la rédaction de cet article 284 :

• La première est relative au décompte du délai de 15 ans : la rédaction actuelle, qui vise « les quinze ans qui suivent l’acquisition des droits réels par la personne qui occupe le logement », pourrait être comprise comme conduisant à faire repartir le délai à zéro à chaque fois que les droits sur le logement sont cédés par un ménage à un autre, ce qui ne correspond pas au principe. Il est donc proposé de préciser « les quinze ans qui suivent l’acquisition des droits réels par la première personne qui occupe le logement ».

• La seconde est liée au cas où le manquement déclenchant l’obligation de reversement du différentiel de TVA est imputable au ménage. On précise à cet égard que l’article 284 ne s’applique pas lorsque le ménage revend ses droits sur le logement puisque, en application des règles du code de la construction et de l’habitation, la revente ne peut être faite qu’au profit d’un ménage sous plafonds de ressources et à un prix plafonné, le logement restant donc affecté à l’accession sociale. En revanche, l’article 284 pourrait s’appliquer si, par exemple, le ménage décide, au bout de quelques années, de déménager pour affecter le logement à la location touristique. Dans une telle hypothèse, il convient de ne pas sanctionner l’organisme de foncier solidaire avant de lui avoir laissé le temps de régulariser la situation. Les dispositions du code de la construction et de l’habitation lui permettent, en cas d’un manquement de ce type, d’obtenir la résiliation du BRS et donc, ensuite, de signer un nouveau BRS avec un nouveau ménage sous plafonds de ressources. Il est proposé de laisser à l’OFS un délai maximum de 2 ans pour effectuer cette régularisation avant d’appliquer la sanction.

En outre, cette suspension de délai parait également indispensable pour gérer le cas du décès du titulaire des droits au cours des 15 premières années. L’article L255-4 du code de la construction et de l’habitation prévoit que si les héritiers ne remplissent pas les conditions d’éligibilité pour conserver le logement, ils disposent d’un délai minimum de 12 mois pour céder les droits à un acquéreur remplissant les conditions. Il convient donc de prévoir que, pendant ce laps de temps, l’application de l’article 284 sera suspendue.

Bien que la plupart des opérations de BRS soient récentes et qu’il n’y a encore eu aucune application concrète de l’article 284, les modifications proposées sont urgentes : il s’agit de prévoir, dans les contrats de BRS signés actuellement, une information claire des accédants sur leurs obligations, les ambiguïtés du texte actuel ne permettant pas de sécuriser les contrats.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-688

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La section VI du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complétée par un article ainsi rédigé : 

« Art. 285.… – Par dérogation au 8° et 11° de l’article 262 code général des impôts, les locations de courtes durées d’un navire de plaisance, accueillant moins de 20 passagers y compris lorsqu’elles font l’objet d’un trajet prédéfini, en provenance, à destination ou donnant lieu à des escales, sont assujetties au taux normal de TVA. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent remédier au contournement de la loi sur la TVA auquel s’adonnent les loueurs et les preneurs de yacht en détournant le taux normal de TVA via un contrat de transport. Définir un trajet, et faire une escale y compris de quelques minutes dans un port étranger permet de bénéficier d’une exonération totale de TVA sur l’intégralité du séjour pouvant s’élever jusqu’à 90 jours.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-35

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 3° bis du I de l’article 286, les mots : « ou par une attestation individuelle de l’éditeur, conforme à un modèle fixé par l’administration » sont supprimés.

2° Au premier alinéa de l’article 1770 duodecies, les mots : « de l’attestation ou » sont supprimés.

Objet

Cet amendement vise à mettre fin à la prolifération des logiciels de caisse dits permissifs auto-certifiés qui occupent une place centrale dans les pratiques courantes de fraude à la taxe sur lavaleur ajoutée (TVA). En l’état actuel, une entreprise peut effectuer ses opérations sur le logiciel de caisse de son choix à condition que ce dernier ait fait l’objet d’une certification délivrée par un organisme accrédité ou d’une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel lui-même s’engageant à être conforme au modèle fixé par l’administration. La conformité repose sur quatre conditions cumulatives :

inaltérabilité, sécurisation, conservation et archivage des données. Dans les faits, l’auto-attestation des éditeurs de logiciels comptables pose un nombre important de problèmes. Il s’agit d’abord d’un travail supplémentaire de vérification de la conformité des logiciels par l’administration fiscale lorsque celle-ci opère des contrôles sur des entreprises en particulier. Ce contrôle supplémentaire est en pratique techniquement difficile et partiel étant donné les moyens de l’administration. En l’absence de contrôle et dans un système déclaratif, les entreprises ont accès à des fonctionnalités qui permettent une utilisation frauduleuse des logiciels. Par ailleurs, les logiciels permissifs déploient sans cesse des failles inédites difficilement repérables par l’administration. Ces logiciels concourent donc à rendre aisée et même attractive la fraude à la TVA. Enfin l’encadrement légal actuel contribue à une situation ubuesque où les éditeurs, afin de satisfaire la demande d’entreprises fraudeuses, se livrent à une compétition en concourant à rendre plus permissifs leurs propres logiciels. L’INSEE évalue le manque à gagner fiscal imputable à la fraude à la TVA entre 20 et 25 milliards d’euros par an. La Cour des Comptes chiffre le manque à 25 milliards. Cet amendement améliore sans aucun coût pour la puissance publique l’efficacité des contrôles des services de l’administration fiscale. Il engendre un gain significatif de recettes. Il met un terme à un phénomène massif et délétère de fraude quotidienne à la TVA. Il permet enfin de clarifier et de purifier le marché des logiciels mais aussi de rendre transparent leur utilisation cet amendement de Madame Pires-Beaune et ses collègues a été adopté par l’Assemblée Nationale et portait le numéro 1-1548 la lutte contre la fraude fiscale est par définition transpartisane ,c’est un combat d’intérêt général.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-705

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 3° bis du I de l’article 286, les mots : « ou par une attestation individuelle de l’éditeur, conforme à un modèle fixé par l’administration » sont supprimés.

2° Au premier alinéa de l’article 1770 duodecies, les mots : « de l’attestation ou » sont supprimés.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, aspirent conformément aux travaux du rapport spécial sur la mission « Remboursements et dégrèvements » du sénateur P. Savoldelli à lutter contre les logiciels de caisse permissifs. En effet, il apparait que ces outils numériques adossés aux caisses enregistreuses créent la possibilité de fraude à la TVA qui constitue un enjeu important pour les finances publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-852 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. CHEVALIER, Louis VOGEL, PELLEVAT, LONGEOT et HOUPERT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 3° bis du I de l’article 286, les mots : « ou par une attestation individuelle de l’éditeur, conforme à un modèle fixé par l’administration » sont supprimés.

2° Au premier alinéa de l’article 1770 duodecies, les mots : « de l’attestation ou » sont supprimés.

Objet

Cet amendement vise à mettre fin à la prolifération des logiciels de comptabilité dits permissifs auto-certifiés qui occupent une place centrale dans les pratiques courantes de fraude à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

En l’état actuel, une entreprise peut effectuer ses opérations comptables sur le logiciel de son choix à condition que ce dernier ait fait l’objet d’une certification délivrée par un organisme accrédité ou d’une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel lui-même s’engageant à être conforme au modèle fixé par l’administration. La conformité repose sur quatre conditions cumulatives : inaltérabilité, sécurisation, conservation et archivage des données. 

Dans les faits, l’auto-attestation des éditeurs de logiciels comptables pose un nombre important de problèmes. 

Il s’agit d’abord d’un travail supplémentaire de vérification de la conformité des logiciels par l’administration fiscale lorsque celle-ci opère des contrôles sur des entreprises en particulier. 

Ce contrôle supplémentaire est en pratique techniquement difficile et partiel étant donné les moyens de l’administration. En l’absence de contrôle et dans un système déclaratif, les entreprises ont accès à des fonctionnalités qui permettent une utilisation frauduleuse des logiciels. 

Par ailleurs, les logiciels permissifs déploient sans cesse des failles inédites difficilement repérables par l’administration. Ces logiciels concourent donc à rendre aisée et même attractive la fraude à la TVA. Enfin, l’encadrement légal actuel contribue à une situation ubuesque où les éditeurs, afin de satisfaire la demande d’entreprises fraudeuses, se livrent à une compétition en concourant à rendre plus permissifs leurs propres logiciels.

L’INSEE évalue le manque à gagner fiscal imputable à la fraude à la TVA entre 20 et 25 milliards d’euros par an. La Cour des Comptes chiffre le manque à 25 milliards d’euros. 

Cet amendement améliore sans aucun coût pour la puissance publique l’efficacité des contrôles des services de l’administration fiscale. Il engendre un gain significatif de recettes. Il met un terme à un phénomène massif et délétère de fraude quotidienne à la TVA. Il permet enfin de clarifier et de purifier le marché des logiciels mais aussi de rendre transparent leur utilisation.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1001

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 3° bis du I de l’article 286, les mots : « ou par une attestation individuelle de l’éditeur, conforme à un modèle fixé par l’administration » sont supprimés.

2° Au premier alinéa de l’article 1770 duodecies, les mots : « de l’attestation ou » sont supprimés

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain, repris des travaux de l’Assemblée nationale vise à mettre fin à la prolifération des logiciels de caisse dits permissifs auto-certifiés qui occupent une place centrale dans les pratiques courantes de fraude à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

En l’état actuel, une entreprise peut effectuer ses opérations sur le logiciel de caisse de son choix à condition que ce dernier ait fait l’objet d’une certification délivrée par un organisme accrédité ou d’une attestation individuelle de l’éditeur du logiciel lui-même s’engageant à être conforme au modèle fixé par l’administration. La conformité repose sur quatre conditions cumulatives : inaltérabilité, sécurisation, conservation et archivage des données. Dans les faits, l’auto-attestation des éditeurs de logiciels comptables pose un nombre important de problèmes. Il s’agit d’abord d’un travail supplémentaire de vérification de la conformité des logiciels par l’administration fiscale lorsque celle-ci opère des contrôles sur des entreprises en particulier. Ce contrôle supplémentaire est en pratique techniquement difficile et partiel étant donné les moyens de l’administration. En l’absence de contrôle et dans un système déclaratif, les entreprises ont accès à des fonctionnalités qui permettent une utilisation frauduleuse des logiciels. Par ailleurs, les logiciels permissifs déploient sans cesse des failles inédites difficilement repérables par l’administration. Ces logiciels concourent donc à rendre aisée et même attractive la fraude à la TVA. Enfin l’encadrement légal actuel contribue à une situation ubuesque où les éditeurs, afin de satisfaire la demande d’entreprises fraudeuses, se livrent à une compétition en concourant à rendre plus permissifs leurs propres logiciels.

L’INSEE évalue le manque à gagner fiscal imputable à la fraude à la TVA entre 20 et 25 milliards d’euros par an. La Cour des Comptes chiffre le manque à 25 milliards. Cet amendement améliore sans aucun coût pour la puissance publique l’efficacité des contrôles des services de l’administration fiscale. Il engendre un gain significatif de recettes. Il met un terme à un phénomène massif et délétère de fraude quotidienne à la TVA.

Il permet enfin de clarifier et de purifier le marché des logiciels mais aussi de rendre transparent leur utilisation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1754

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 3° bis du I de l’article 286, les mots : « ou par une attestation individuelle de l’éditeur, conforme à un modèle fixé par l’administration » sont supprimés.

2° Au premier alinéa de l’article 1770 duodecies, les mots : « de l’attestation ou » sont supprimés.

Objet

Cet amendement vise à mettre fin à la prolifération des logiciels de comptabilité permissifs auto-certifiés, largement utilisés dans la fraude à la TVA. Actuellement, les entreprises peuvent utiliser des logiciels de leur choix à condition qu'ils soient certifiés ou accompagnés d'une auto-attestation de conformité, mais cette situation facilite la fraude. L’auto-attestation des éditeurs de logiciels pose des problèmes de vérification et permet la mise en place de fonctionnalités frauduleuses. L’INSEE évalue le manque à gagner fiscal dû à la fraude à la TVA entre 20 et 25 milliards d’euros par an.

Cet amendement renforce l’efficacité des contrôles fiscaux sans coût pour l’État, mettant fin à une fraude massive et clarifiant le marché des logiciels de comptabilité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1284 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, LONGEOT, BELIN et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


I. - Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au III des articles 5 et 6 de la loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement reconduit jusqu’à fin 2025 le bénéfice du taux réduit de la TVA de 5,5 % en faveur des masques, tenues de protection et produits destinés à l’hygiène corporelle adaptés à la lutte contre la propagation du virus de la Covid-19, tel qu’il résulte des articles 5 et 6 de la loi n° 2020-473 du 25 avril 2020 de finances rectificative pour 2020. Ces équipements de protection individuelle sont nécessaires aux professionnels de santé, pour des raisons de sécurité sanitaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-889 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 244 quater F du code général des impôts, il est inséré un nouvel article 244 quater …ainsi rédigé :

« Art. 244 quater.... – La stérilisation des animaux de compagnie ouvre droit à un crédit d’impôt de 66 %.

« Les modalités d’un tel crédit sont définies par un décret mentionnant le prix maximum de référence de la stérilisation. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le code général des collectivités territoriales prévoit la responsabilité des maires à ses articles L. 2212-1 et L221-2 "tout animal en état de divagation ou accidenté est sous la responsabilité du maire de la commune où il a été trouvé" .

Aujourd'hui, seule l'identification des animaux est obligatoire.

Si la plupart des associations procèdent à la stérilisation des animaux, celle-ci reste à la discrétion des propriétaires. Il est donc proposé d'instituer une incitation fiscale en ce sens, permettant une baisse de la population des chiens ou chats errants dont la charge grève parfois les finances locales de nos communes.

NB :Amendements rédigé à partir des travaux de l'association Stéphane Lamart.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 2 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2233 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

 I. L’article 293 B du code général des impôts, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Le tableau du second alinéa est ainsi rédigé :

« 

Année d’évaluation

Chiffre d’affaires national total

(en euros)

Année civile précédente

25 000

Année en cours

27 500

 » ;

b) Le II est ainsi rédigé :

« II. – Lorsque le plafond de chiffre d’affaires prévu pour les opérations de l’année en cours est dépassé, la franchise mentionnée au I cesse de s’appliquer pour les opérations intervenant à compter de la date de dépassement. » ;

c) le III est abrogé ;

II. Au premier alinéa du III de l'article 293 B bis du code général des impôts, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024,  la référence : « III » est remplacée par la référence : « II ».

III. Au  III de l'article 293 D du code général des impôts, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024,  la référence : « et au a du II » sont supprimés.

Objet

Le présent article a pour objet de compléter la réforme de la franchise en base de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) prévue à l’article 82 de la loi n°2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 par lequel le législateur avait procédé à la transposition de la directive (UE) 2020/285 du 18 février 2020, et dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2025. Le présent article remplace les quatre seuils nationaux de franchise existants par un seuil unique de 25 000 €, d’une part, dans une optique de simplification et, d’autre part, afin de lutter contre les évitements de TVA et les distorsions de concurrence au niveau européen. En effet, sans les simplifications proposées par cet amendement, les niveaux des seuils de franchise prévus à compter de 2025 sont très élevés par rapport à ce qui est pratiqué au niveau européen. Ils sont ainsi de 85 000 € pour le commerce de biens et 37 500 pour les prestations de services.

Or, ces seuils très élevés génèrent des distorsions de concurrence importantes au sein du segment des petites et moyennes entreprises, entre celles qui y recourent et celles qui n’y recourent pas. Cela peut favoriser le recours en masse à la sous-traitance par de grands acteurs. Ces distorsions seront accrues par l’ouverture, à compter de 2025, du dispositif de la franchise en base aux entreprises établies dans d’autres Etat membre de l’Union européenne. En effet, compte tenu de leurs faibles niveaux de franchise locaux, celles-ci pourront venir concurrencer les entreprises nationales sans supporter la TVA. En outre, le régime actuel, fondé sur 5 seuils de franchises différents en fonction du secteur d’activité, du type d’opérations réalisées et du lieu de réalisation, est particulièrement complexe, à rebours de la finalité d’un dispositif dédié aux petits acteurs économiques.

En conséquence, il apparaît opportun de simplifier et de rationaliser le dispositif de franchise en base en matière de TVA en instaurant un seuil unique de franchise fixé à 25 000 euros, ce qui générera en outre des recettes fiscales significatives.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-378 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les deux dernières lignes du tableau constituant le second alinéa du I de l’article 293 B du code général des impôts, dans leur version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, sont ainsi rédigées :

« 

Année civile précédente

42 500

18 750

Année en cours

46 750

20 625

 »

Objet

La franchise en base TVA permet aux petites entreprises (micro-entreprises) dans la limite d’un plafond de chiffre d’affaires de facturer leurs ventes et/ou prestations de services sans TVA.

L’article 82 de la loi de finances 2024 a prévu d’étendre, au 1er janvier 2025, cette franchise en base TVA aux petites entreprises étrangères (CA ne dépassant pas 85 000€), pour leurs opérations réalisées en France. Pour en bénéficier, le CA européen de ces TPE doit, en outre, être inférieur à 100 K€. Cependant il n’existe pas d’obligation d'identification en France : l'ensemble des formalités sont, en effet, réalisées dans l’Etat de résidence de l’entreprise étrangère, qui ensuite transmet les informations à la France.

La réciproque sera vraie pour les entreprises françaises pour leurs travaux réalisés dans les autres Etats membres.

Le régime de TVA applicable aux microentreprises est déjà source de concurrence déloyale. Il permet à certaines entreprises d’avoir un avantage concurrentiel par rapport aux entreprises qui facturent avec TVA spécialement dans le domaine des prestations de services.

Cette nouvelle disposition de la loi de finances 2024 ne fera qu’aggraver la situation : une entreprise étrangère pourra venir travailler en France et bénéficier de la franchise de TVA applicable aux entreprises françaises. Ainsi, par exemple une entreprise espagnole pourra dans le cadre d’un marché avec un particulier facturer sans TVA (alors qu’aujourd’hui l’entreprise espagnole doit facturer de la TVA française).

Enfin, ces entreprises étrangères n’ont aucune obligation d’identification en France. Il y a donc là un véritable risque de fraude.

Si la France se doit de respecter les règles européennes, il convient au regard des problématiques de concurrence de limiter le montant de la franchise applicable. Et cela d’autant plus que la France a l’un des montants de TVA les plus importants en Europe.

L’objet de cet amendement est donc de proposer de retenir un niveau de franchise deux fois moins important que celui retenu par la loi de finances 2024. Il s’agirait là d’une vraie mesure d’économie pour les finances publiques car il convient de rappeler que la franchise a un impact sur les recettes de TVA. Une division par deux de ce plafond représenterait un gain pour les finances publiques évalué entre 2,2 et 2,4 Md€ selon le rapport du Conseil des Prélèvements Obligatoires de 2015. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-890 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mmes SOLLOGOUB, BILLON et JACQUEMET, MM. COURTIAL, FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et KERN, Mmes ANTOINE et SAINT-PÉ et M. MENONVILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les deux dernières lignes du tableau constituant le second alinéa du I de l’article 293 B du code général des impôts, dans leur version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, sont ainsi rédigées :

« 

Année civile précédente

42 500

18 750

Année en cours

46 750

20 625

 »

Objet

La franchise en base TVA permet aux petites entreprises (micro-entreprises) dans la limite d’un plafond de chiffre d’affaires de facturer leurs ventes et/ou prestations de services sans TVA.

L’article 82 de la loi de finances 2024 a prévu d’étendre, au 1er janvier 2025, cette franchise en base TVA aux petites entreprises étrangères (CA ne dépassant pas 85 000€), pour leurs opérations réalisées en France. Pour en bénéficier, le CA européen de ces TPE doit, en outre, être inférieur à 100 K€. Cependant il n’existe pas d’obligation d'identification en France : l'ensemble des formalités sont, en effet, réalisées dans l’Etat de résidence de l’entreprise étrangère, qui ensuite transmet les informations à la France.

La réciproque sera vraie pour les entreprises françaises pour leurs travaux réalisés dans les autres Etats membres.

Le régime de TVA applicable aux microentreprises est déjà source de concurrence déloyale. Il permet à certaines entreprises d’avoir un avantage concurrentiel par rapport aux entreprises qui facturent avec TVA spécialement dans le domaine des prestations de services.

Cette nouvelle disposition de la loi de finances 2024 ne fera qu’aggraver la situation : une entreprise étrangère pourra venir travailler en France et bénéficier de la franchise de TVA applicable aux entreprises françaises. Ainsi, par exemple une entreprise espagnole pourra dans le cadre d’un marché avec un particulier facturer sans TVA (alors qu’aujourd’hui l’entreprise espagnole doit facturer de la TVA française).

Enfin, ces entreprises étrangères n’ont aucune obligation d’identification en France. Il y a donc là un véritable risque de fraude.

Si la France se doit de respecter les règles européennes, il convient au regard des problématiques de concurrence de limiter le montant de la franchise applicable. Et cela d’autant plus que la France a l’un des montants de TVA les plus importants en Europe.

L’objet de cet amendement est donc de proposer de retenir un niveau de franchise deux fois moins important que celui retenu par la loi de finances 2024. Il s’agirait là d’une vraie mesure d’économie pour les finances publiques car il convient de rappeler que la franchise a un impact sur les recettes de TVA. Une division par deux de ce plafond représenterait un gain pour les finances publiques évalué entre 2,2 et 2,4 Md€ selon le rapport du Conseil des Prélèvements Obligatoires de 2015. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1287 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT, GRAND, CHEVALIER, Alain MARC, MALHURET et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN et PETRUS et MM. HOUPERT et Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les deux dernières lignes du tableau constituant le second alinéa du I de l’article 293 B du code général des impôts, dans leur version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, sont ainsi rédigées :

« 

Année civile précédente

42 500

18 750

Année en cours

46 750

20 625

 »

 

Objet

La franchise en base TVA permet aux petites entreprises (micro-entreprises) dans la limite d’un plafond de chiffre d’affaires de facturer leurs ventes et/ou prestations de services sans TVA.

L’article 82 de la loi de finances 2024 a prévu d’étendre, au 1er janvier 2025, cette franchise en base TVA aux petites entreprises étrangères (CA ne dépassant pas 85 000€), pour leurs opérations réalisées en France. Pour en bénéficier, le CA européen de ces TPE doit, en outre, être inférieur à 100 K€. Cependant il n’existe pas d’obligation d'identification en France : l'ensemble des formalités sont, en effet, réalisées dans l’Etat de résidence de l’entreprise étrangère, qui ensuite transmet les informations à la France.

La réciproque sera vraie pour les entreprises françaises pour leurs travaux réalisés dans les autres Etats membres.

Le régime de TVA applicable aux microentreprises est déjà source de concurrence déloyale. Il permet à certaines entreprises d’avoir un avantage concurrentiel par rapport aux entreprises qui facturent avec TVA spécialement dans le domaine des prestations de services.

Cette nouvelle disposition de la loi de finances 2024 ne fera qu’aggraver la situation : une entreprise étrangère pourra venir travailler en France et bénéficier de la franchise de TVA applicable aux entreprises françaises. Ainsi, par exemple une entreprise espagnole pourra dans le cadre d’un marché avec un particulier facturer sans TVA (alors qu’aujourd’hui l’entreprise espagnole doit facturer de la TVA française).

Enfin, ces entreprises étrangères n’ont aucune obligation d’identification en France. Il y a donc là un véritable risque de fraude.

Si la France se doit de respecter les règles européennes, il convient au regard des problématiques de concurrence de limiter le montant de la franchise applicable. Et cela d’autant plus que la France a l’un des montants de TVA les plus importants en Europe.

L’objet de cet amendement est donc de proposer de retenir un niveau de franchise deux fois moins important que celui retenu par la loi de finances 2024. Il s’agirait là d’une vraie mesure d’économie pour les finances publiques car il convient de rappeler que la franchise a un impact sur les recettes de TVA. Une division par deux de ce plafond représenterait un gain pour les finances publiques évalué entre 2,2 et 2,4 Md€ selon le rapport du Conseil des Prélèvements Obligatoires de 2015.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2275

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1287 rect. bis de M. CHASSEING

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Amendement n° 1287 

I. - Alinéa 3

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

I. - Le I de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est ainsi modifié :

1° Le 9° est ainsi modifié :

a) Le tableau du troisième alinéa est ainsi rédigé :

II. – Alinéa 4, tableau

1° Deuxième colonne

a) Première ligne

Remplacer le nombre :

42 500

par le nombre : 

25 000

a) Deuxième ligne

Remplacer le nombre :

46 750

par le nombre :

27 500

2° troisième colonne

Supprimer cette colonne.

III. – Compléter cet amendement par quatre alinéas ainsi rédigés :

b) Le II est ainsi rédigé : 

« II. - Lorsque le plafond de chiffre d’affaires prévu pour les opérations de l’année en cours est dépassé, la franchise mentionnée au I cesse de s’appliquer pour les opérations intervenant à compter de la date de dépassement. » ;

c) le III est abrogé ;

II. - Au premier alinéa du III de l'article 293 B bis du code général des impôts, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024,  la référence : « III » est remplacée par la référence : « II ».

III. - Au  III de l'article 293 D du code général des impôts, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024,  la référence : « et au a du II » sont supprimés.

Objet

Le présent sous-amendement a pour objet d’ajuster l’amendement n° 1287 visant à réduire le niveau de la franchise en base afin de fixer un seuil unique à 25 000 €.

Le rétablissement des conditions de concurrence dans l’application de la TVA par les petites et moyennes entreprises, notamment vis-à-vis de nos voisins européens dans le contexte de la refonte du régime en 2025 prévue par le droit de l’Union Européenne, fait l’objet de nombreux amendements (378, 890, 1044, 1082, 1287, 1581, 2049. Cet objectif est partagé. Toutefois, afin qu’il soit effectivement atteint, il est essentiel :

- d’une part, de retenir un seuil unique, plutôt que de maintenir un double seuil dépendant de la nature de l’activité, qui est une source de complexité inutile et à l’origine de distorsions pour les entreprises multi-activité. Aucun de nos voisins n’impose un tel niveau de complexité aux entreprises franchisées ;

- d’autre part, de retenir un seuil cohérent avec celui qui est pratiqué par les États frontaliers. Il est ainsi proposé un niveau de 25 000 €, comme l’Allemagne ou la Belgique (l’Autriche dispose d’un seuil de 35 000 €, l’Espagne n’applique aucune franchise en base et l’Italie retient un seuil de 65 000 €).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1581 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BUIS, RAMBAUD et PATIENT, Mme CAZEBONNE, MM. ROHFRITSCH et KULIMOETOKE, Mme SCHILLINGER, MM. IACOVELLI et BUVAL et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les deux dernières lignes du tableau constituant le second alinéa du I de l’article 293 B du code général des impôts, dans leur version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, sont ainsi rédigées :

« 

Année civile précédente

42 500

18 750

Année en cours

46 750

20 625

 »

Objet

La franchise en base taxe sur la valeur ajoutée (TVA) permet aux petites entreprises (micro-entreprises) dans la limite d’un plafond de chiffre d’affaires de facturer leurs ventes et/ou prestations de services sans TVA.

L’article 82 de la loi de finances 2024 a prévu d’étendre, au 1er janvier 2025, cette franchise en base TVA aux petites entreprises étrangères (chiffre d'affaires ne dépassant pas 85 000 €), pour leurs opérations réalisées en France. Pour en bénéficier, le chiffre d'affaires européen de ces très petites entreprises (TPE) doit, en outre, être inférieur à 100 000 €. Cependant il n’existe pas d’obligation d'identification en France : l'ensemble des formalités sont, en effet, réalisées dans l’Etat de résidence de l’entreprise étrangère, qui  transmet ensuite les informations à la France.

La réciproque sera vraie pour les entreprises françaises dans le cadre de leurs travaux réalisés dans les autres Etats membres.

Or, le régime de TVA applicable aux microentreprises est déjà source de concurrence déloyale. Il permet à certaines entreprises d’avoir un avantage concurrentiel par rapport aux entreprises qui facturent avec TVA spécialement dans le domaine des prestations de services.

Cette nouvelle disposition de la loi de finances 2024 ne fera qu’aggraver la situation : une entreprise étrangère pourra venir travailler en France et bénéficier de la franchise de TVA applicable aux entreprises françaises. Ainsi, par exemple, une entreprise espagnole pourra dans le cadre d’un marché avec un particulier facturer sans TVA, alors qu’aujourd’hui, l’entreprise espagnole doit facturer de la TVA française.

Par ailleurs, ces entreprises étrangères n’ont aucune obligation d’identification en France. Il y a donc là un véritable risque de fraude.

Si la France se doit de respecter les règles européennes, il convient au regard des problématiques de concurrence de limiter le montant de la franchise applicable, a fortiori lorsque l'on sait que la France a l’un des montants de TVA les plus importants en Europe.

Ainsi, cet amendement propose de retenir un niveau de franchise deux fois moins important que celui retenu par la loi de finances 2024. Il s’agirait là d’une vraie mesure d’économie pour les finances publiques car il convient de rappeler que la franchise a un impact sur les recettes de TVA. Une division par deux de ce plafond représenterait un gain pour les finances publiques évalué entre 2,2 et 2,4 Md€ selon le rapport du Conseil des Prélèvements Obligatoires de 2015. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2049

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les deux dernières lignes du tableau constituant le second alinéa du I de l’article 293 B du code général des impôts, dans leur version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, sont ainsi rédigées :

« 

Année civile précédente

42 500

18 750

Année en cours

46 750

20 625

 »

Objet

La franchise en base TVA permet aux petites entreprises (micro-entreprises) dans la limite d’un plafond de chiffre d’affaires de facturer leurs ventes et/ou prestations de services sans TVA.

La loi de finances 2024 a prévu d’étendre, au 1er janvier 2025, cette franchise en base TVA aux petites entreprises étrangères (CA ne dépassant pas 91 000€), pour leurs opérations réalisées en France. Cependant il n’existe pas d’obligation d'identification en France : l'ensemble des formalités sont, en effet, réalisées dans l’Etat de résidence de l’entreprise étrangère, qui ensuite transmet les informations à la France.

La réciproque sera vraie pour les entreprises françaises pour leurs travaux réalisés dans les autres Etats membres.

Le régime de TVA applicable aux microentreprises est déjà source de concurrence déloyale. Il permet à certaines entreprises d’avoir un avantage concurrentiel par rapport aux entreprises qui facturent avec TVA spécialement dans le domaine des prestations de services.

Cette nouvelle disposition de la loi de finances 2024 ne fera qu’aggraver la situation : une entreprise étrangère pourra venir travailler en France et bénéficier de la franchise de TVA applicable aux entreprises françaises. Ainsi, par exemple une entreprise espagnole pourra dans le cadre d’un marché avec un particulier facturer sans TVA (alors qu’aujourd’hui l’entreprise espagnole doit facturer de la TVA française).

Enfin, ces entreprises étrangères n’ont aucune obligation d’identification en France. Il y a donc là un véritable risque de fraude.

Si la France se doit de respecter les règles européennes, il convient au regard des problématiques de concurrence de limiter le montant de la franchise applicable. Et cela d’autant plus que la France a l’un des montants de TVA les plus importants en Europe.

L’objet de cet amendement est donc de proposer de retenir un niveau de franchise deux fois moins important que celui retenu par la loi de finances 2024. Il s’agirait là d’une vraie mesure d’économie pour les finances publiques car il convient de rappeler que la franchise a un impact sur les recettes de TVA. Une division par deux de ce plafond représenterait un gain pour les finances publiques évalué entre 2,2 et 2,4 Md€ selon le rapport du Conseil des Prélèvements Obligatoires de 2015. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-991

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ARTIGALAS, M. FÉRAUD, Mme LINKENHELD, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B de l’article 1594-0 G du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Les acquisitions d’immeubles effectuées par les organismes de foncier solidaire visés à l’article L. 329-1 du code de l’urbanisme en vue de la conclusion d’un contrat de bail réel solidaire mentionné à l’article L. 255-1 du code de la construction et de l’habitation. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les opérations de bail réel solidaire (BRS) portant sur des logements anciens sont soumises à la perception de droits au taux plein une première fois lors de l’acquisition réalisée par l’organisme de foncier solidaire, puis une seconde fois lorsque les droits sur le bâti sont cédés aux ménages.

Afin d’éviter cette situation, il est proposé de soumettre les acquisitions immobilières réalisées par les organismes de foncier solidaire au droit fixe de 125 euros, la cession des droits aux ménages restant, quant à elle, soumise aux droits d’enregistrement selon les règles de droit commun.

Cet amendement est proposé en lien avec l’Union sociale pour l’habitat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-512 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’avant-dernier alinéa du I de l’article L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation, le taux : « 100 % » est remplacé par les mots : « 50 % en France hexagonale et nul dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution ».

Objet

Le présent amendement propose un double dispositif pour renforcer le mécanisme de supplément de loyer de solidarité (SLS), également appelé complément de loyer.

Pour rappel, l'attribution d'un logement social est conditionnée au respect d'un plafond de ressources. Lorsque les revenus des ménages concernés dépassent de 20 % le plafond d'attribution, les ménages son redevables du SLS et le montant du surloyer n'est conservé par le bailleur qu'à hauteur de 15 %, 85 % étant reversés à la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS). Cette cotisation a pour assiette les loyers encaissés au cours de l’année précédente, ainsi que le produit du supplément de loyer de solidarité perçu (ces montant étant minorés ensuite par différents correctifs).

Cet amendement propose ainsi deux réformes :

-       Il reprend d’une part une mesure proposée par le Gouvernement dans le cadre de l’examen du projet de loi « logements abordables » dont l’examen a été interrompu suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. Il s’agit en l’espèce de limiter à 50 % la part des recettes tirées du SLS susceptibles d'être reversées à la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) pour la France hexagonale.

-       En second lieu, cet amendement propose de corriger une inégalité de traitement outre-mer en exemptant les organismes de logements sociaux ultramarins de l’obligation de restituer une partie du SLS à la CGLLS, compte tenu de la non-ouverture du Fonds National des Aides à la Pierre (FNAP) aux Outre-mer.

En effet, le FNAP, financé par ces cotisations des bailleurs dont ceux des Outre-mer et par la taxe des communes carencées SRU (y compris les Outre-mer), permet de financer le Prêt Locatif Aidé d'Intégration qui s’avère pourtant inadapté Outre-mer.

Concrètement, cet amendement propose donc de supprimer le supplément de loyer de l’assiette de la cotisation pour ce qui concerne les logements situés dans les départements d’Outre-mer.

Selon l’Union sociale pour l’habitat outre-mer – USHOM-, « cette exonération de cotisation sur le supplément de loyer pour les DROM serait d’autant plus justifiée que les barèmes de plafonds de ressources applicables dans ces départements conduisent à majorer le montant global des suppléments de loyers par rapport à la France hexagonale– et donc à majorer la cotisation CGLLS ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-513 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’avant-dernier alinéa du I de l’article L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation, le taux : « 100 % » est remplacé par le taux : « 50 % ».

Objet

Le présent amendement de repli propose de reprendre une mesure proposée par le Gouvernement dans le cadre de l’examen du projet de loi « logements abordables » dont l’examen a été interrompu suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. Il s’agit en l’espèce de limiter à 50 % la part des recettes tirées du SLS susceptibles d'être reversées à la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-517 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du deuxième alinéa et la première phrase du troisième alinéa du I de l’article L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation sont complétées par les mots : « au titre des logements situés en France hexagonale ».

Objet

Le présent amendement propose de supprimer le supplément de loyer solidaire de l’assiette de la cotisation pour ce qui concerne les logements situés dans les départements d’Outre-mer sans pour autant le modifier pour les logements situés en France hexagonale.

Les cotisations que les organismes HLM versent à la Caisse de garantie du logement locatif social (articles L. 452-4 et L. 452-4-1 du code de la construction et de l’habitation) servent à alimenter le Fonds National des Aides à la Pierre (FNAP).

Or le FNAP, qui est financé par ces cotisations de l’ensemble des bailleurs (y compris les Outre-mer) et par la taxe des communes carencées SRU (y compris les Outre-mer) finance le Prêt Locatif Aidé d’Intégration qui ne s’applique qu’en France hexagonale.

Le présent amendement, travaillé avec l’Ushom, propose donc de moduler le montant de la cotisation CGLLS pour les logements locatifs sociaux situés Outre-Mer.

Pour rappel, cette cotisation a pour assiette les loyers encaissés au cours de l’année précédente, ainsi que le produit du supplément de loyer de solidarité mentionné à l’article L. 441-3 perçu (ces montant étant minorés ensuite par différents correctifs). Le taux applicable est, au maximum, de 2,5 % sur les loyers et de 100 % sur le supplément de loyer de solidarité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-514 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, Gisèle JOURDA, BÉLIM, DANIEL et BLATRIX CONTAT et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du dernier alinéa du I de l’article L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation, le taux : « 2,5 % » est remplacé par le taux : « 1 % ».

Objet

Les organismes HLM des départements d’Outre-Mer contribuent au FNAP, via la CGLLS, dans les mêmes conditions que les organismes de l'Hexagone, sans que ceux-ci n’en bénéficient.

La cotisation CGLLS prévue à l’article L452-4 du CCH pour les logements locatifs sociaux situés Outre-Mer a pour assiette les loyers encaissés au cours de l’année précédente, ainsi que le produit du supplément de loyer de solidarité mentionné à l'article L. 441-3 perçu (ces montant étant minorés ensuite par différents correctifs). Le taux applicable est, au maximum, de 2,5 % sur les loyers et de 100% sur le supplément de loyer de solidarité.

Par cet amendement, il est proposé de fixer à un maximum de 1% le seuil taux de la cotisation pour les organismes HLM outre-mer.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1568 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article L. 571-3 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un article L. 571-3-1 ainsi rédigé :

« Art. – L. 571-3-1. – Afin d’atteindre l’objectif de 75 000 hectares de surface agricole utile tel qu’inscrit au Schéma d’aménagement régional approuvé par décret en Conseil d’État n° 2016-931 du 6 juillet 2016 portant approbation du schéma d'aménagement régional de la Guyane, sont transférés à titre gratuit entre 125 000 hectares et 150 000 hectares de foncier de l’État à la société d’aménagement foncier et d’établissement rural de Guyane, jusqu’au 31 décembre 2034. Le foncier est transféré par lot à la demande de la société d’aménagement foncier et d’établissement rural et exonéré  d’impôts pendant 10 ans. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La situation de la Guyane est unique en France. En effet, sur ce territoire de 8 millions 400 milles hectares, 90% des terres sont encore considérées comme appartenant à l’État, du fait de l’application de la doctrine coloniale du Terra Nullius.

En 2017, un mouvement social d'une ampleur sans précédent, a abouti à la signature des Accords de Guyane, publiés au JO le 2 mai 2017. Ces accords prévoient notamment la cession gratuite par l'État de 250 000 ha de foncier à la Collectivité Territoriale de Guyane et aux communes et de 20 000 hectares en tant que capital à la SAFER (ainsi créée).

Et pour cause, sur ce territoire d’une superficie proche de celle du Portugal, l’agriculture occupe environ 0,47 % de la surface (50 % dans l’Hexagone) et ne couvre pas les besoins alimentaires d’une démographie en augmentation croissante. Le taux de couverture alimentaire par les produits locaux (frais et transformés) n’est que de 20%. En effet, si le maraîchage et l’arboriculture assurent 80 % des besoins en fruits et légumes frais ; l’élevage couvre seulement 20 % des besoins en viande bovine, timidement 5 % en viande caprine et ovine et moins de 1 % en poulet de chair. La riziculture s’était développée dans le passé mais a quasiment disparu, malgré un riz de qualité, laissant place à environ 131 000 tonnes d’importation annuelle, en provenance des États Unis (72%), d’Inde (14 %) et du Brésil (11 %), le solde provenant principalement du Surinam. Le déficit de production étant massivement importé, la population guyanaise est rendue très vulnérable en cas de hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires, qui se répercutent sur les prix des aliments dépendants des importations.Cette dépendance alimentaire de la Guyane est d’autant plus grave que la population augmente de manière exponentielle. Il s’agit de la région de France hors Mayotte où la croissance démographique est la plus forte ( + 1,6 % par an entre 2015 et 2021). Selon l’Insee, au 1er janvier 2050, la Guyane comptera 428 000 habitants, soit un doublement de sa population en près de 40 ans.

C’est la raison pour laquelle, la feuille de route de l’agriculture guyanaise, publiée conjointement en avril 2023 par l’État, la CTG et la Chambre d’agriculture de Guyane, après plusieurs années de concertation, prévoit plusieurs volets d’action avec comme objectif 75 000 hectares de surface agricole utiles (SAU) à l’horizon de 2030 soit moins de 1 % de la superficie guyanaise. Cet objectif étant également inscrit au Schéma d’Aménagement Régional approuvé par décret en Conseil d’Etat n° 2016-931 du 6 juillet 2016. L’objectif est atteignable à condition de rendre le foncier nécessaire au développement agricole accessible. Les 20 000 hectares pour l'agriculture actés par les accords de Guyane en 2017 sont donc dépassés et largement insuffisants. Il est urgent de desserrer l’étau foncier en Guyane pour notamment tendre à une souveraineté et sécurité alimentaire. A défaut, les conséquences sociales et économiques déjà visibles (vie chère, paupérisation extrême et rapide, développement des activités économiques parallèles…) seront irréparables.

En alignant, de manière progressive ( lissée sur 10 années), la superficie cédée à la SAFER par les accords de Guyane (20 000 hectares), sur la surface agricole utile définie dans le SAR (75 000 hectares), des surfaces dédiées à l’agriculture pourront dès à présent être sanctuarisées ce qui contribuerait à donner de la visibilité à la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), aux communes et au monde agricole pour la planification de l'organisation de la filière. Compte tenu des contraintes naturelles ( topographie, zones inondables, zones de corridor écologique…), le taux de conversion en SAU est de l’ordre de 50% à 60% du foncier à aménager. C’est la raison pour laquelle atteindre l’objectif de 75000ha de SAU nécessite une superficie allant de 125000 ha et 150000 ha transférés (soit moins de 2% de la superficie totale de la Guyane). Le lissage sur 10 années et le transfert progressif par lot ne générant pas pour la SAFER un surcoût à ses charges de gestion amenées à croitre par son développement déjà planifié.

 

 

 

 

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2032

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PATIENT et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article L. 571-3 du code rural et de la pêche maritime, il est inséré un article L. 571-3-1 ainsi rédigé :

« Art. – L. 571-3-1. – Afin d’atteindre l’objectif de 75 000 hectares de surface agricole utile tel qu’inscrit au Schéma d’aménagement régional approuvé par décret en Conseil d’État n° 2016-931 du 6 juillet 2016 portant approbation du schéma d'aménagement régional de la Guyane, sont transférés à titre gratuit entre 125 000 hectares et 150 000 hectares de foncier de l’État à la société d’aménagement foncier et d’établissement rural de Guyane, jusqu’au 31 décembre 2034. Le foncier est transféré par lot à la demande de la société d’aménagement foncier et d’établissement rural et exonéré  d’impôts pendant 10 ans. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement est la reprise de l'amendement n°I-502 du député Jean-Victor Castor adopté en première lecture à l'Assemblée nationale.

La situation de la Guyane est unique en France. En effet, sur ce territoire de 8 millions 400 milles hectares, 90% des terres sont encore considérées comme appartenant à l’État, du fait de l’application de la doctrine coloniale du Terra Nullius.

En 2017, un mouvement social d'une ampleur sans précédent, a abouti à la signature des Accords de Guyane, publiés au JO le 2 mai 2017. Ces accords prévoient notamment la cession gratuite par l'État de 250 000 ha de foncier à la Collectivité Territoriale de Guyane et aux communes et de 20 000 hectares en tant que capital à la SAFER (ainsi créée).

Et pour cause, sur ce territoire d’une superficie proche de celle du Portugal, l’agriculture occupe environ 0,47 % de la surface (50 % dans l’Hexagone) et ne couvre pas les besoins alimentaires d’une démographie en augmentation croissante. Le taux de couverture alimentaire par les produits locaux (frais et transformés) n’est que de 20%. En effet, si le maraîchage et l’arboriculture assurent 80 % des besoins en fruits et légumes frais ; l’élevage couvre seulement 20 % des besoins en viande bovine, timidement 5 % en viande caprine et ovine et moins de 1 % en poulet de chair. La riziculture s’était développée dans le passé mais a quasiment disparu, malgré un riz de qualité, laissant place à environ 131 000 tonnes d’importation annuelle, en provenance des États Unis (72 %), d’Inde (14 %) et du Brésil (11 %), le solde provenant principalement du Surinam. Le déficit de production étant massivement importé, la population guyanaise est rendue très vulnérable en cas de hausse des cours mondiaux des denrées alimentaires, qui se répercutent sur les prix des aliments dépendants des importations.

Cette dépendance alimentaire de la Guyane est d’autant plus grave que la population augmente de manière exponentielle. Il s’agit de la région de France hors Mayotte où la croissance démographique est la plus forte ( + 1,6 % par an entre 2015 et 2021). Selon l’Insee, au 1er janvier 2050, la Guyane comptera 428 000 habitants, soit un doublement de sa population en près de 40 ans.

C’est la raison pour laquelle, la feuille de route de l’agriculture guyanaise, publiée conjointement en avril 2023 par l’État, la CTG et la Chambre d’agriculture de Guyane, après plusieurs années de concertation, prévoit plusieurs volets d’action avec comme objectif 75 000 hectares de surface agricole utiles (SAU) à l’horizon de 2030 soit moins de 1 % de la superficie guyanaise. Cet objectif étant également inscrit au Schéma d’Aménagement Régional approuvé par décret en Conseil d’Etat n° 2016-931 du 6 juillet 2016. L’objectif est atteignable à condition de rendre le foncier nécessaire au développement agricole accessible. Les 20 000 hectares pour l'agriculture actés par les accords de Guyane en 2017 sont donc dépassés et largement insuffisants. Il est urgent de desserrer l’étau foncier en Guyane pour notamment tendre à une souveraineté et sécurité alimentaire. A défaut, les conséquences sociales et économiques déjà visibles (vie chère, paupérisation extrême et rapide, développement des activités économiques parallèles…) seront
irréparables.

En alignant, de manière progressive ( lissée sur 10 années), la superficie cédée à la SAFER par les accords de Guyane (20 000 hectares), sur la surface agricole utile définie dans le SAR (75 000 hectares), des surfaces dédiées à l’agriculture pourront dès à présent être sanctuarisées ce qui contribuerait à donner de la visibilité à la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), aux communes et au monde agricole pour la planification de l'organisation de la filière. Compte tenu des contraintes naturelles ( topographie, zones inondables, zones de corridor écologique…), le taux de conversion en SAU est de l’ordre de 50% à 60% du foncier à aménager. C’est la raison pour laquelle atteindre l’objectif de 75000ha de SAU nécessite une superficie allant de 125 000 ha et 150 000 ha transférés (soit moins de 2% de la superficie totale de la Guyane).

Le lissage sur 10 années et le transfert progressif par lot ne générant pas pour la SAFER un surcoût à ses charges de gestion amenées à croitre par son développement déjà planifié.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2031 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. KULIMOETOKE, BUVAL, BUIS, THÉOPHILE et ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L'article L. 5141-1 du code général de la propriété des personnes publiques est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 5 ° De cessions gratuites à la société d'aménagement foncier et d'établissement rural de Guyane. »

II. - Les terres faisant l'objet d'une cession gratuite au titre du 5° de l'article L. 5141-1 du même code issu du I sont exonérées de taxe foncière sur les propriétés non bâties tant qu'elles sont la propriété de la société d'aménagement foncier et d'établissement rural de Guyane et pour une durée maximale de 10 ans.

Objet

Les Safer sont des sociétés anonymes, sans but lucratif, avec des missions d'intérêt général, notamment celle d'assurer la transparence du marché foncier rural.

Les accords de Guyane, signés en 2017, ont acté la création d'une Safer en Guyane avec une subvention de démarrage de 500k€ pour la première année, versée pour moitié par la Collectivité territoriale de Guyane (CTG) et pour l'autre moitié par l'État, ainsi qu'un apport en nature au capital constitué de 20 000 hectares de foncier cédés par l'État. La Safer de Guyane, créée en 2021, est agréée et opérationnelle depuis 2023 et l'adoption de son Programme pluriannuel d'activité. Si la CTG a bien versé sa part, l'État n'a, à ce jour, versé que 100k€ et cédé aucun foncier. Or l'inventaire des terrains cessibles, réalisé par la Safer avec l'aide de la FNSafer et des services de l'État en Guyane, est maintenant complet.

L'État doit donc attribuer au plus vite ces 20 000 hectares de foncier afin que la Safer Guyane puisse réellement commencer à agir pour le développement agricole du territoire. Pour mémoire, la surface utile agricole (SUA) est de 36 400 hectares en Guyane alors que l'État a déjà attribué plus de 130 000 hectares de foncier agricole. Il est donc urgent d'avoir un régulateur qui luttera contre la spéculation foncière et le détournement d'usage. Le SAR de Guyane fixe un objectif de 70 000 hectares de SUA et a identifié un potentiel de 200 000 hectares utilisables pour l'agriculture. Il reste donc une réserve de 70 000 hectares utilisables. Les 20 000 hectares identifiés par la Safer sont issus de cette réserve.

Cet amendement vise donc à lever le blocage légal à cette cession gratuite.

Par ailleurs, il exonère de TFNB les terrains cédés afin de ne pas gréver la trésorerie de la SAFER Guyane et lui permettre de consacrer, dans la phase de démarrage, tous ses moyens à la réalisation de ses missions.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-502 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL, MM. FÉRAUD et DURAIN et Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B du I de la section V du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un article 279… ainsi rédigé :

« Art. 279…. – La taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux de 0 % pour les produits de consommation concernés au I de l’article L. 410-5 du code de commerce. »

II. – Les opérateurs bénéficiant directement ou indirectement de la baisse de fiscalité prévue au I sont tenus d’apporter aux administrations concernées, au président de l’observatoire des prix des marges et des revenus et au représentant de l’État compétent dans le territoire tout élément utile permettant d’établir la répercussion effective de cette aide sur les prix de commercialisation des produits.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement, adopté par l’Assemblée nationale, propose d’exonérer de la TVA les produits inscrits dans le Bouclier qualité prix outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-746

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI et BARROS, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B du I de la section V du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un article 279 … ainsi rédigé :

« Art. 279 …. – La taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux de 0 % pour les produits de consommation concernés par le I de l’article L. 410-5 du code de commerce. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, considèrent que les collectivités ultra-marines devraient être exonérées de TVA sur les produits de première nécessité au regard du coût de la vie dans ces territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1491 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI, BUIS et OMAR OILI, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B du I de la section V du chapitre premier du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un article 279 … ainsi rédigé :

« Art. 279 …. – La taxe sur la valeur ajoutée est perçue au taux de 0 % pour les produits de consommation concernés par le I de l’article L. 410-5 du code de commerce. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à d’exonérer de la TVA les produits inscrits dans le bouclier qualité prix (BQP). Ce dispositif de l’État vise à lutter contre la vie chère dans les territoires ultramarins.

Ce problème est particulièrement important : une étude de l’INSEE publiée le 11 juillet 2023 montre que les prix de l’alimentation sont en moyenne 40 % plus élevés dans les supermarchés de Martinique et Guadeloupe que dans ceux de l’Hexagone. Même chose en Guyane (39 %), à la Réunion (36 %) et à Mayotte (30 %). 

Le comparateur de prix kiprix.com, axé sur la comparaison des prix pratiqués dans l’Hexagone et de ceux pratiqués Martinique, est révélateur. A titre d’exemple, le prix de 4 yaourts nature de marque distributeur est 107.69 % plus élevé en Martinique que dans l’Hexagone.

Cette mesure s’inscrit également dans le cadre des revendications des instigateurs des mouvements sociaux, notamment le « Rassemblement pour la protection des peuples et des ressources afro- caribéens » ainsi que « Moun Gwadloup ». Dans un contexte de cherté de la vie sur fond de crise sociale dans les Antilles et en Guyane, il serait opportun d’envoyer un signal politique fort aux territoires ultramarins, en exonérant de la TVA les produits inscrits dans le BQP. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-503 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, Gisèle JOURDA, BÉLIM et DANIEL, MM. Michaël WEBER et FÉRAUD, Mme BLATRIX CONTAT et M. DURAIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 294 du code général des impôts, il est inséré un article 294… ainsi rédigé :

« Art. 294…. – En Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, sont exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée les ventes et les importations de produits alimentaires et d’hygiène de première nécessité dont les caractéristiques sont déterminées par arrêté conjoint des ministres chargés de la consommation et des outre-mer après avis des observatoires des prix des marges et des revenus. »

II. – Les opérateurs bénéficiant directement ou indirectement de la baisse de fiscalité prévue au I sont tenus d’apporter aux administrations concernées, au président de l’observatoire des prix des marges et des revenus et au représentant de l’État compétent dans le territoire tout élément utile permettant d’établir la répercussion effective de cette baisse sur les prix.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de baisser le taux de TVA à 0% sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion afin de lutter contre la vie chère.

Il propose par ailleurs de s’assurer de la répercussion effective de cette aide sur les prix de commercialisation des produits.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-224

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme RAMIA


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 1 de l’article 294 du code général des impôts, après le mot : « Guyane », sont insérés les mots : « de la Guadeloupe, de la Martinique, de La Réunion » .

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Rédaction plus ambitieuse pour venir instaurer une harmonisation des conditions de vie au sein des DROM, au regard de l'actuelle crise de la vie chère.

Le présent amendement vient étendre la principe de la suspension de la TVA à l'ensemble des DROM : Martinique, Guadeloupe, Guyane, La Réunion et Mayotte, qui prélèvent déjà l'octroi de mer sur les biens importés.

La légalité de ce double niveau d'imposition est aujourd'hui questionnée, notamment par la Cour des comptes. TVA et octroi de mer reposent sur les mêmes fondements. Selon la Cour des comptes, "s’y ajoute le problème majeur de la cohabitation dysfonctionnelle entre la TVA et l’octroi de mer : alors que l’exclusion de l’octroi de mer de l’assiette de la TVA est prévue par l’article 45 de la loi du 2 juillet 2004, cette disposition est en pratique partiellement et inégalement appliquée, l’octroi de mer étant dilué dans la chaîne de formation des prix et se transformant en élément de coût pour les productions auxquelles s’applique la TVA".

Les ultramarins sont susceptibles de payer leurs denrées en étant triplement taxés !

Dans l'attente d'une clarification et afin de soulager le pouvoir d'achat des ultramarins sans délais, il est proposé de suspendre également l'application de la TVA pour les autres DROM que la Guyane et Mayotte.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1426 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme SCHILLINGER, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT et BUIS et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 1. de l’article 294 du code général des impôts, après le mot : « Guyane » sont insérés les mots : « , de la Guadeloupe, de la Martinique, de La Réunion  ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

A l'instar de ce qui se pratique déjà à la Guyane et à Mayotte, il s'agit d'étendre le principe de la non application de la TVA à l'ensemble des départements d'outre-mer, dans un contexte inflationniste et de forte mobilisation populaire contre la vie chère, à la Martinique. 

Avec des prix plus élevés, en moyenne de 40% par rapport à ceux pratiqués dans l’hexagone, les ménages martiniquais sont littéralement asphyxiés…. alors que 27 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.

Cet amendement vise donc à permettre l'application d'un des engagement de l'Etat, dans le cadre du protocole d'accord signé le 16 Octobre dernier, à la Martinique, après plusieurs réunions de concertation, entre le Président de la collectivité de Martinique, M. Serge Letchimy, , le Préfet de Martinique, en présence de tous les acteurs concernés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-151

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 296 du code général des impôts, il est inséré un article … ainsi rédigé :

« Art. 296-… – I. – Jusqu’au 31 décembre 2027, la liste mentionnée au a du 5° du 1 de l’article 295 du code général des impôts peut comporter, pour la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion des produits ayant fait l’objet d’un accord avec les partenaires économiques et sociaux locaux dans un de ces territoires.

« II. – Les prix des produits susmentionnés constatés au 1er décembre 2024 sont minorés du montant de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée. Ces prix ainsi minorés sont bloqués jusqu’au 31 décembre 2027. L’observatoire des prix, des marges et des revenus territorialement compétents informe le Gouvernement de toute hausse constatée du prix de ces produits durant cette période. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement se propose d’étendre l’accord signé en Martinique  à la Guadeloupe et à La Réunion car le coût de la vie est aussi élevé aux Antilles qu’à la Réunion concernant les produits de première nécessité, notamment alimentaires.

Il inscrit, de plus, dans la loi qu’une baisse de la fiscalité sur un produit entraîne obligatoirement et pour la durée de l’accord, une baisse effective du prix pour le consommateur. L’OPM veillera au respect de ces baisses de prix.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1136 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 296 du code général des impôts, il est inséré un article ainsi rédigé : 

« Art. …. – I. – Jusqu’au 31 décembre 2027, la liste mentionnée au a du 5° du 1 de l’article 295 du code général des impôts peut comporter, pour la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion des produits ayant fait l’objet d’un accord avec les partenaires économiques et sociaux locaux dans un de ces territoires. 

II. – Les prix des produits susmentionnés constatés au 1er décembre 2024 sont minorés du montant de l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée. Ces prix ainsi minorés sont bloqués jusqu’au 31 décembre 2027. L’observatoire des prix, des marges et des revenus territorialement compétent informe le Gouvernement de toute hausse constatée du prix de ces produits durant cette période.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement se propose d’étendre  l’accord signé en Martinique  à la Guadeloupe et à La Réunion car le coût de la vie est aussi élevé aux Antilles qu’à la Réunion concernant les produits de première nécessité, notamment alimentaires . Il inscrit, de plus, dans la loi qu’une baisse de la fiscalité sur un produit entraîne obligatoirement et pour la durée de l’accord, une baisse effective du prix pour le consommateur. L’OPM veillera au respect de ces baisses de prix.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1425 rect. sexies

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. BUVAL, Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, RAMBAUD et BUIS, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mmes HAVET et NADILLE, MM. OMAR OILI et PATRIAT, Mme PHINERA-HORTH, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE et LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Jusqu’au 31 décembre 2027, la liste mentionnée au a du 5° du 1 de l’article 295 du code général des impôts peut être différente, d’une part, en Guadeloupe et Martinique et, d’autre part, à La Réunion.

Objet

Cet amendement de repli vise à permettre une différenciation des taux de TVA en Guadeloupe, à la Martinique, et à la Réunion.

Il s'agit de permettre de l'application du protocole d’objectifs et de moyens de lutte contre la vie chère en Martinique signé le 16 octobre entre l’Etat, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), les élus locaux, les distributeurs présents en Martinique, les grossistes, les représentants des socioprofessionnels, le Grand port maritime et le principal transporteur.

Ce présent amendement ouvre la possibilité de baisser à 0 la TVA pour certains produits « de première nécessité » (PPN) alimentaires et non alimentaires, qui seront eux-mêmes exonérés temporairement d’octroi de mer par la CTM, afin d’accompagner une baisse durable et significative des prix en Outre-mer.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1182

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PONCET MONGE, MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au a de l’article 296 bis du code général des impôts, est complété par les mots : « : ainsi que pour l’eau et les boissons autres que les boissons alcooliques et pour les produits destinés à l’alimentation humaine, à l’exception des produits de confiserie, des margarines et graisses végétales et du caviar ; pour les produits de toilette et d’hygiène personnelle, y compris de protection hygiénique féminine ; pour les produits d’entretien domestique ; pour les produits pharmaceutiques ; pour les fournitures scolaires ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Selon l’INSEE, sur le seul mois d’août 2024, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6 % en Guadeloupe. Sur douze mois d’août 2023 à août 2024, les prix ont crû de 2,7 % en Guadeloupe soit 50 % de plus que pour l’ensemble de la France. 

L’inflation différentielle touche de nombreux secteurs parmi ceux qui pèsent lourds dans les budgets des ménages : l’énergie, les produits manufacturés, les services et l’alimentation. 

Sur un an, les prix de l’alimentation sont en hausse de 2,5 % en Guadeloupe contre 0,5 % pour la France, les prix de l’énergie de + 8 % en Guadeloupe soit 20 FOIS que pour l’ensemble de la France, les prix des services de 3,2 % en Guadeloupe pour 3,0 % pour l’ensemble de la France.

En août 2024, toujours selon l’INSEE, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2 % en Martinique après +0,4 % en juillet. Sur les douze derniers mois, les prix augmentent de 2,5 % en Martinique et de 1,8 % pour l’ensemble de la France. Sur un an, les prix de l’alimentation augmentent de 3,0 % en Martinique et de 0,5 % en France, quant aux prix de l’énergie, le différentiel est énorme : en Martinique de +6,5 % pour 0,4 % pour l’ensemble de la France.

L'inflation dans les Outre-mer gonfle des prix déjà élevés. En effet, une étude de l'Autorité de la concurrence datant de 2019 relevait que le niveau général des prix était plus élevé que dans l’hexagone ; soulignant un écart de 12,3% en Martinique, 12,5% en Guadeloupe, 7,1% à la Réunion.

Quant aux produits alimentaires, l’Autorité indiquait que leur prix en Martinique était de 38 % plus élevé que dans l'hexagone. 

La grande pauvreté, définie comme la combinaison de faibles revenus et de privations matérielles et sociales sévères, est plus présente dans les collectivités territoriales d’Outre-mer. Selon l’INSEE (en 2018), 24 % des personnes concernées par une situation de grande pauvreté vivent dans les DROM (dont 10 % à Mayotte) alors que ces territoires rassemblent seulement 3 % de la population nationale.

Selon l’INSEE, « avec 36 % de sa population vivant sous le seuil de pauvreté en 2020, La Réunion est le troisième département le plus pauvre de France, après Mayotte et la Guyane. La pauvreté y est 2,5 fois plus fréquente que dans l’Hexagone. Elle est plus élevée à l’est de l’île et un peu moindre au nord et à l’ouest. Un ménage jeune sur deux et une famille monoparentale sur deux y sont pauvres. À La Réunion, 23 % des ménages pauvres sont des ménages retraités et 11 % des ménages insérés sur le marché du travail, mais avec d’importantes charges familiales ».

De plus, selon un rapport datant du 20 novembre 2023 et publié par l’UNICEF (« Grandir dans les Outre-mer : état des lieux des droits de l’enfant »), à la Réunion, les enfants sont particulièrement touchés par la pauvreté puisque 46 % d’entre eux vivent dans un ménage pauvre, cela concerne 110 500 enfants. Ainsi, on peut lire : « Concrètement, des milliers d’enfants ont faim, ne peuvent se laver, ne peuvent aller à l’école… et cette situation demeure largement méconnue des autres citoyens français ».

Par conséquent, les hausses de prix dans les territoires d’Outre-mer, combinées à un taux de pauvreté largement supérieur à l’hexagone, multiplient les situations sociales extrêmement critiques.

Selon le rapport de la Cour des comptes - datant de mars 2022 et présenté à la commission des finances du Sénat - « Les financements de l’État en Outre-mer » « malgré les investissements importants réalisés par l’État dans les territoires ultramarins, d’évidentes inégalités persistent en matière de transports, d’infrastructures, d’assainissement, d’électricité, de télécommunications ou d’accès au logement social ».

Enfin, Vie Publique France souligne « des inégalités persistantes avec la métropole et des retards de développement », et note que « les coupures d’eau sont quotidiennes en Guadeloupe ».

Depuis 2013, la Guyane et Mayotte sont placés sous un régime particulier de TVA à 0 % afin de limiter la hausse de la population en extrême pauvreté et redonner du pouvoir d’achat aux habitantes et aux habitants.

Cet amendement, adopté en séance au Sénat dans le cadre de l’examen de la première partie du PLF pour 2024, se propose de définir un taux particulier de TVA à 1,05% en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion (taux qui existe pour ces territoires à l’article 296 bis du code général des impôts pour les opérations définies à l’article 281 quater), en ciblant particulièrement un certain nombre de biens de première nécessité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1859 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 27 de la loi n° 2004-639 du 2 juillet 2004 relative à l’octroi de mer est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation, pour les ciments produits localement par des assujettis à l'octroi de mer interne, le taux différentiel avec l’octroi de mer externe est fixé à :

« 1° 20 % pour les ciments standards ;

« 2° 30 % pour les ciments à faible émission de carbone. Pour l’application du présent alinéa, sont considérés comme des ciments à faible émission de carbone les ciments dont le bilan carbone est au moins 30 % inférieur au bilan carbone du ciment de référence du marché dit "CEM I". »

Objet

Aujourd'hui plusieurs marchés en tension font face à des industriels qui importent des produits ne respectant pas les normes de productions environnementales et sociales et dont le faible coût de la main d’œuvre met à mal une concurrence loyale et équitable. 

Ces importations massives fragilisent nos industries qui produisent localement, particulièrement celle de l’industrie cimentière, et qui sont engagées dans des démarches environnementales de réduction d’émission de CO2 (feuille de route de l’industrie cimentière et Plan de décarbonation de l’industrie mis en place par le gouvernement du Premier Ministre Jean Castex). Elles subissent ces importations alors que les coûts de production en outre-mer sont déjà bien supérieurs qu’en métropole. Ces importations à bas coût n’ont aucune incidence sur le prix de vente pour le consommateur, elles permettent uniquement - par cette stratégie de dumping - d’augmenter le profit de ces industriels qui fabriquent en dehors de l’hexagone et en dehors de nos territoires d’outre-mer.

Le dispositif issu de la loi n° 2004-639 du 2 juillet 2004 relative à l'octroi de mer repose sur un système d'écarts de taxation, à la fois proportionnés et justifiés, entre les marchandises importées et les biens produits localement auquel cet amendement souhaite inclure spécifiquement le ciment bas carbone produit localement. 

L’absence d’un différentiel d'octroi de mer pour les secteurs les plus exposés, comme l’industrie cimentière, ne peut être absorbée par une contraction des marges des entreprises et cela pourrait conduire ces entreprises à réduire leurs charges salariales dans des départements où le taux de chômage est déjà exsangue ou à la disparition purement et simplement de l’entreprise. 

Cet amendement vise à introduire un taux différentiel qui permet d’avoir un octroi de mer qui soutient la production locale et favorise l’utilisation de produit à plus faible émission de carbone. La mise en place de ce différentiel législatif est un dispositif d’urgence qui permet de sauvegarder les industries d’outre-mer et ses emplois. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-561 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 4 de la loi n° 2004-639 du 2 juillet 2004 relative à l’octroi de mer est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les livraisons de biens en provenance d’un État membre de l’Union européenne, s’il n’existe pas de production locale dans le secteur d’activité concerné. »

II. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à la taxe visée à l’article 235 ter ZD du code général des impôts.

Objet

Cet amendement vise à réformer « l’octroi de mer » qui, en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane, à la Réunion et à Mayotte, constitue une taxe particulière frappant les importations de biens et, dans
certaines conditions, les biens produits localement. 
Créé en 1670, cet impôt avait pour objectif de protéger les productions locales face aux importations. Or, elle a eu pour conséquence de renchérir le coût des biens pour le consommateur.

Il est ici proposé de réformer profondément l’octroi de mer pour faire baisser le coût de la vie : l’octroi de mer restera applicable pour les produits entrant en concurrence avec ceux fabriqués dans les cinq collectivités concernées ainsi que pour tous les produits importés des pays non-membres de l’Union européenne. Une réforme de l’octroi de mer exonérant les produits français et de l’Union européenne permettrait de redonner du pouvoir d’achat aux habitants d’Outre-mer.

La perte de recettes pour les collectivités locales qu’entraînera cette réforme sera compensée à l’euro près par une augmentation de leur dotation globale de fonctionnement. Le gage ainsi donné dans l’amendement n’est pas qu’un simple gage formel, mais un gage réel compte-tenu de l’importance de cette recette de fonctionnement dans le financement des collectivités locales d’outre-mer.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 10.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-522 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 14° ter de la section IX du chapitre IV du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts, il est inséré un 14° … ainsi rédigé :

« 14° … Droits de mutation à titre gratuit. Exonération des immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique.

« Art. 1135... – Sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit, les immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique, lors de la première transmission postérieure à la reconstitution des titres de propriété y afférents, sous réserve que ces titres de propriété aient été constatés par un acte régulièrement transcrit ou publié entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2038. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

A l’occasion d’un amendement du Gouvernement au projet de loi de finances rectificative pour 2017, a été instauré une exonération de droits de mutation à titre gratuit pour les immeubles et droits immobiliers situés à Mayotte, lors de la première transmission postérieure à la reconstitution des titres de propriété y afférents, sous réserve que ces titres de propriété aient été constatés par un acte régulièrement transcrit ou publié entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2025.

 L’objet de cet amendement est de créer un nouvel article au code général des impôts étendant l’exonération aux 4 autres collectivités régies par l'article 73 de la Constitution jusqu’en 2038 afin de favoriser la sortie de l’indivision successorale et d’encourager les dons du vivant du propriétaire – le dispositif en vigueur pour Mayotte restant applicable jusqu’en 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-523 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 14° bis de la section IX du chapitre IV du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts, il est inséré un 14° … ainsi rédigé :

« 14° … Droits de succession. Exonération des immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique.

« Art. 1135... – I. – Pour toute succession ouverte depuis plus de cinq ans, les immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique sont exonérés de droits de mutation par décès.

« Pour les successions ouvertes à compter du 31 décembre 2038, les immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique sont soumis aux droits de mutation par décès dans les conditions de droit commun.

« II. – Ces exonérations ne sont applicables aux immeubles et droits immobiliers pour lesquels le droit de propriété du défunt n’a pas été constaté antérieurement à son décès par un acte régulièrement transcrit ou publié qu’à la condition que les attestations notariées mentionnées au 3° de l’article 28 du décret n° 55-22 du 4 janvier 1955 portant réforme de la publicité foncière relatives à ces biens soient publiées dans les vingt-quatre mois suivant le décès. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à étendre aux collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de La Réunion et de Martinique l’exonération des droits de succession telle que partiellement en vigueur en Corse depuis 2002 et reconduite jusqu’en 2028 par la loi du 6 mars 2017 visant à « favoriser l’assainissement cadastral et la résorption du désordre de propriété » en Corse.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-525 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA, DANIEL et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 14° bis de la section IX du chapitre IV du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts, il est inséré un 14° … ainsi rédigé :

« 14° … Droits de succession. Exonération des immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique.

« Art. 1135... – I. – Pour toute succession ouverte depuis plus de dix ans, les immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique sont exonérés de droits de mutation par décès.

« Pour les successions ouvertes à compter du 31 décembre 2038, les immeubles et droits immobiliers situés en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion et en Martinique sont soumis aux droits de mutation par décès dans les conditions de droit commun.

« II. – Ces exonérations ne sont applicables aux immeubles et droits immobiliers pour lesquels le droit de propriété du défunt n’a pas été constaté antérieurement à son décès par un acte régulièrement transcrit ou publié qu’à la condition que les attestations notariées mentionnées au 3° de l’article 28 du décret n° 55-22 du 4 janvier 1955 portant réforme de la publicité foncière relatives à ces biens soient publiées dans les vingt-quatre mois suivant le décès. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement de repli vise à étendre aux collectivités de Guadeloupe, de Guyane, de La Réunion et de Martinique l’exonération des droits de succession telle que partiellement en vigueur en Corse sur les successions ouvertes depuis plus de 10 ans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-520 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 2 de la loi n° 2018-1244 du 27 décembre 2018 visant à faciliter la sortie de l’indivision successorale et à relancer la politique du logement en outre-mer, il est inséré un article 2 … ainsi rédigé :

« Art. 2 …. – Jusqu’au 31 décembre 2038, les actes de partage de succession et les licitations de biens héréditaires répondant aux conditions prévues au II de l’article 750 du code général des impôts, reçus dans les conditions de l’article 1er de la présente loi, sont exonérés du droit de 2,5 % à hauteur de la valeur des biens situés sur le territoire des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de parfaire la loi sur l’indivision successorale outre-mer en sollicitant l’exonération temporaire du droit de partage de 2,5 % le temps de l’expérimentation de la présente loi.

Cela permettrait d’apporter une réponse aux situations de blocage lié aux difficultés financières rencontrées par les indivisaires.

Cette proposition vise aussi à aligner en faveur des Collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, les dérogations accordées à la Corse par la loi du 6 mars 2017 et encore plus récemment à Mayotte par la loi du 28 décembre 2017.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1251 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. RIETMANN et KLINGER, Mme ESTROSI SASSONE, M. PERRIN, Mme GOSSELIN, M. SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. VERZELEN, CANÉVET et PELLEVAT, Mmes DUMONT et SOLLOGOUB, M. POINTEREAU, Mme DEMAS, MM. GENET, MANDELLI et LEVI, Mme JOSENDE, MM. KULIMOETOKE et BACCI, Mme GUIDEZ, MM. LEMOYNE, BRUYEN et HENNO, Mme Pauline MARTIN, M. GREMILLET, Mme BELRHITI, MM. BELIN, Jean-Baptiste BLANC et BRAULT, Mme BILLON, M. SIDO, Mme NÉDÉLEC, MM. DUFFOURG et PANUNZI et Mmes BORCHIO FONTIMP, MICOULEAU, EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le III de l’article 26 de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 est ainsi modifié : 

1° Le A est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la date : « 1er septembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2027 » et la date : « 1er décembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2027 »,

b) Au deuxième alinéa, la date : « 1er septembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2028 » et la date : « 1er décembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2028 »,

c) Au troisième alinéa , la date : « 1er janvier 2025 » est remplacée par la date : « 1er janvier 2026 » ;

2° Le B est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la date : « 1er septembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2027 » et la date : « 1er décembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2027 »,

b) Au second alinéa, la date : « 1er septembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2028 », et la date : « 1er décembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2028 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à reporter d’un an la réforme de la facturation électronique afin de tenir compte du changement brutal de stratégie de l’État. En effet, celui-ci vient d’annoncer aux entreprises que ce seront finalement des plateformes privées et payantes qui leur permettront de s’acquitter de leurs obligations. 

Pour rappel, la réforme de la facturation électronique se compose de deux obligations pour les entreprises : celle de transmettre leurs factures sous format électronique et celle de communiquer à l’administration fiscale les données relatives aux mentions sur les factures électroniques qu’ils émettent. 

Son déploiement, qui interviendra de manière progressive à compter du 1er septembre 2026 et jusqu’au 1er septembre 2027, a été confirmé par un communiqué de presse du 15 octobre du Ministère chargé du Budget et des Comptes publics.

Or, si le passage à la facturation électronique présente une réelle opportunité de traçabilité des échanges et d’économies à terme, il suscite encore des inquiétudes pour les entreprises sur les modalités pratiques de mise en œuvre.

Alors que l’on avait promis une réforme relativement indolore, via un accès à une plateforme publique gratuite (le Portail public de facturation - PPF, qui devait remplacer Chorus Pro), les entreprises viennent d’apprendre qu’elles seraient obligées de passer par l’une des 70 plateformes privées -et donc payantes- (les Plateformes de dématérialisation partenaire- PDP) immatriculées par la DGFip, pour satisfaire à leurs obligations. 

Ce changement d’orientation radicale est motivé par le respect des objectifs de calendrier. Encore une fois une plateforme numérique masque l’absence de volonté de simplification de l’administration, laissant aux entreprises la charge de gérer la complexité, sans qu’elle soient associées à cette nouvelle décision. 

Il créé une charge nouvelle pour les entreprises dans un contexte économique dégradé.

En outre, cette privatisation suscite des craintes. Le Portail public de facturation devait servir de concentrateur de données, collectant les informations obligatoires transmises par les PDP pour les transférer ensuite à l’administration fiscale. Ainsi, le PPF était le seul habilité à communiquer directement avec cette dernière. Par ailleurs, il avait pour mission d’être l’administrateur de l’annuaire central, référençant la manière dont les factures électroniques devaient être remises aux entreprises assujetties à la TVA. Il sera indispensable de garantir la qualité et la fiabilité des services offerts aux entreprises.

Il faudra également s’assurer de l’interopérabilité entre les différentes Plateformes de dématérialisation partenaire. Une interopérabilité complète est essentielle pour assurer un échange fluide et efficace des factures électroniques entre les entreprises. 

L’État ayant changé unilatéralement les règles du jeu un an avant l’échéance de la généralisation de la facturation dématérialisée, ce délai supplémentaire d’une année permettra aux entreprises de mieux appréhender les contraintes techniques et les adaptations nécessaires, voire d’étudier de nouvelles orientations. C’est le délai minimum qu’il faut envisager pour mettre en place ce nouveau système, sans reproduire les errances et dysfonctionnements du guichet unique qui ont pénalisé gravement les entreprises dès sa mise en œuvre en janvier 2023. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1277 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LONGEOT, PILLEFER, Stéphane DEMILLY, LAUGIER, BLEUNVEN et DELCROS, Mmes GACQUERRE et MORIN-DESAILLY, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET, M. COURTIAL et Mmes ANTOINE et HOUSSEAU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Le III de l’article 26 de la Loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 est ainsi modifié :

1° Le A est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la date : « 1er septembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2027 » et la date : « 1er décembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2027 » ;

b) Au deuxième alinéa, la date : « 1er septembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2028 » et la date : « 1er décembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2028 » ; 

c) Au troisième alinéa, la date : « 1er janvier 2025 » est remplacée par la date : « 1er janvier 2026 » ; 

2° Le B est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la date : « 1er septembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2027 » et la date : « 1er décembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2027 » ; 

b) Au second alinéa, la date : « 1er septembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2028 », et la date : « 1er décembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2028 ».

II. La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’ordonnance du 15 septembre 2021 a initialement prévu un déploiement progressif du dispositif de facturation électronique obligatoire pour les transactions entre entreprises établies en France
(e-invoicing) et de transmission des données de facturation et de paiement pour les transactions réalisées avec des personnes physiques ou des opérateurs étrangers (e-reporting).

L’entrée en vigueur de cette réforme, ayant fait l’objet d’un premier report en raison de sa complexité de mise en œuvre technique, est organisée par la loi de finances pour 2024 suivant un calendrier progressif.

L’obligation de réception des factures électroniques, par toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles, est fixé au 1er septembre 2026 (ou à une date ultérieure fixée par décret, qui ne peut être postérieure au 1er décembre 2026).

Les obligations de facturation électronique (e-invoicing) et de transmission des données (e-reporting) pour les opérations de ventes, sont quant à elles applicables à partir du 1er septembre 2026 (ou d’une date ultérieure qui ne peut être postérieure au 1er décembre 2026) pour les grandes entreprises et ETI, et à partir du 1er septembre 2027 (ou d’une date ultérieure qui ne peut être postérieure au 1er décembre 2027) pour les PME et TPE.

Si le passage à la facturation électronique présente une réelle opportunité de traçabilité des échanges et d’économies à terme, il suscite encore des inquiétudes pour les entreprises sur les modalités pratiques de mise en œuvre de ce nouveau dispositif.

Il apparaît en particulier que les facturations mensuelles du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics ne sont actuellement pas traitées par les « spécifications externes » de la facturation électronique en btob (entre entreprises), lesquelles définissent les circuits de facturation. Cette situation risque d’engendrer d’importantes difficultés pratiques qui pourraient se traduire notamment par des retards de règlement puisque, à ce jour, les entreprises concernées ne sont pas assurées d’être en capacité technique d’adresser leurs factures par l’intermédiaire de la plateforme publique qui sera majoritairement utilisée par les TPE-PME, qui se trouvent d’ores et déjà confrontées à des difficultés de trésorerie.

La liste des plateformes partenaires, retenues dans le cadre de la première étape de la procédure d’immatriculation, vient d’être publiée officiellement. Ces entreprises sont immatriculées, sous réserve de leur raccordement ultérieur au portail public de facturation.

Le présent amendement accorde donc un délai supplémentaire d’une année aux services de l’Etat et aux entreprises afin de leur permettre de mieux appréhender les contraintes techniques et les adaptations nécessaires de leurs systèmes d’information ainsi que la formation de leur personnel. Il permettra également aux plateformes partenaires de déployer leurs services dans de bonnes conditions.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1413 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BELLUROT et MM. PACCAUD, FRASSA, HOUPERT, PIEDNOIR, Cédric VIAL, NATUREL et BOUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le III de l’article 26 de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 est ainsi modifié : 

1° Le A est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la date : « 1er septembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2027 » et la date : « 1er décembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2027 »,

b) Au deuxième alinéa, la date : « 1er septembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2028 » et la date : « 1er décembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2028 »,

c) Au troisième alinéa , la date : « 1er janvier 2025 » est remplacée par la date : « 1er janvier 2026 » ;

2° Le B est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la date : « 1er septembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2027 » et la date : « 1er décembre 2026 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2027 »,

b) Au second alinéa, la date : « 1er septembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er septembre 2028 », et la date : « 1er décembre 2027 » est remplacée par la date : « 1er décembre 2028 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’ordonnance du 15 septembre 2021 a initialement prévu un déploiement progressif du dispositif de facturation électronique obligatoire pour les transactions entre entreprises établies en France
(e-invoicing) et de transmission des données de facturation et de paiement pour les transactions réalisées avec des personnes physiques ou des opérateurs étrangers (e-reporting).

L’entrée en vigueur de cette réforme, ayant fait l’objet d’un premier report en raison de sa complexité de mise en œuvre technique, est organisée par la loi de finances pour 2024 suivant un calendrier progressif.

L’obligation de réception des factures électroniques, par toutes les entreprises, quelles que soient leurs tailles, est fixé au 1er septembre 2026 (ou à une date ultérieure fixée par décret, qui ne peut être postérieure au 1er décembre 2026).

Les obligations de facturation électronique (e-invoicing) et de transmission des données (e-reporting) pour les opérations de ventes, sont quant à elles applicables à partir du 1er septembre 2026 (ou d’une date ultérieure qui ne peut être postérieure au 1er décembre 2026) pour les grandes entreprises et ETI, et à partir du 1er septembre 2027 (ou d’une date ultérieure qui ne peut être postérieure au 1er décembre 2027) pour les PME et TPE.

Si le passage à la facturation électronique présente une réelle opportunité de traçabilité des échanges et d’économies à terme, il suscite encore des inquiétudes pour les entreprises sur les modalités pratiques de mise en œuvre de ce nouveau dispositif.

Il apparaît en particulier que les facturations mensuelles du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics ne sont actuellement pas traitées par les « spécifications externes » de la facturation électronique en btob (entre entreprises), lesquelles définissent les circuits de facturation. Cette situation risque d’engendrer d’importantes difficultés pratiques qui pourraient se traduire notamment par des retards de règlement puisque, à ce jour, les entreprises concernées ne sont pas assurées d’être en capacité technique d’adresser leurs factures par l’intermédiaire de la plateforme publique qui sera majoritairement utilisée par les TPE-PME, qui se trouvent d’ores et déjà confrontées à des difficultés de trésorerie.

La liste des plateformes partenaires, retenues dans le cadre de la première étape de la procédure d’immatriculation, vient d’être publiée officiellement. Ces entreprises sont immatriculées, sous réserve de leur raccordement ultérieur au portail public de facturation.

Le présent amendement accorde donc un délai supplémentaire d’une année aux services de l’Etat et aux entreprises afin de leur permettre de mieux appréhender les contraintes techniques et les adaptations nécessaires de leurs systèmes d’information ainsi que la formation de leur personnel. Il permettra également aux plateformes partenaires de déployer leurs services dans de bonnes conditions.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1760 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. RAMBAUD, PATIENT, FOUASSIN, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATRIAT, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l’article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 15 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est complété par les mots : « et entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2025 ».

Objet

Afin de soutenir les entreprises exerçant leur activité dans les départements et régions d’outre-mer affectés par la crise économique de la Covid-19, l’article 15 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 prévoyait d’ouvrir temporairement le bénéfice du crédit d’impôt pour investissements productifs réalisés dans les départements d’outre-mer prévu à l’article 244 quater W du code général des impôts aux entreprises en difficulté, à la condition, d’une part, que l’aide fiscale s’intègre parmi d’autres aides publiques dans un plan de reprise ou de restructuration dont la pertinence et la solidité étaient validées dans le cadre d’une procédure de mandat ad hoc, de conciliation ou de sauvegarde de l’entreprise exploitante et, d’autre part, qu’elle soit autorisée par une décision individuelle de la Commission européenne. Cette mesure dérogatoire s’appliquait au titre des investissements dont le fait générateur intervenait entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022.

Fragilisée par la crise de la Covid-19, la société Corsair a bénéficié de ce dispositif, dans le cadre d’un plan de restructuration reposant en partie sur le soutien financier de l’État, notamment au travers de l’aide fiscale.

En raison de la prolongation des effets de la crise sanitaire et de l’augmentation significative du prix des carburants, le plan de restructuration de cette compagnie, qui avait été autorisé par la Commission européenne dans deux décisions individuelles en date du 11 décembre 2020, ne lui a pas permis d’achever le redressement de sa situation financière. Dans ce contexte, Corsair et l’Etat sont convenus d’une modification du plan de restructuration reposant notamment sur un plan d’affaires ajusté revu par un cabinet d’audit indépendant, de nouveaux efforts financiers des actionnaires de Corsair ainsi que l’entrée d’un nouvel investisseur au capital de la compagnie. Ce plan prévoit également certains efforts publics, dont l’octroi, sous conditions, du crédit d’impôt pour investissements productifs outre-mer pour l’acquisition d’un nouvel aéronef à hauteur de 38,1 millions d’euros.

Toutefois, le statut d’entreprise en difficulté de Corsair ne lui permet pas de solliciter le bénéfice du crédit d’impôt pour investissements productifs outre-mer.

Au regard des impératifs de maintien de l’emploi et de la desserte des territoires ultra-marins, le présent amendement vise donc à permettre à la société Corsair de mobiliser à titre dérogatoire le bénéfice du crédit d’impôt pour investissements productifs outre-mer, dans le cadre du plan de restructuration modifié et sous réserve d’une autorisation de la Commission européenne, en rétablissant entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2025 la mesure dérogatoire prévue par l’article 15 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1978 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. FOUASSIN, PATIENT, RAMBAUD, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATRIAT, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le XIX de l’article 73 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« XIX .... - Les logements à usage locatif situés en Guadeloupe, en Guyane, à la Martinique, à Mayotte ou à La Réunion, dont la base d'imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties a été réduite de 30 % en application du XIX du présent article pour les impositions dues au titre de l'année 2024, bénéficient de ce même abattement pour les impositions établies au titre de l'année 2025.

« Les dispositions du premier alinéa ne s’appliquent pas aux logements qui ont cessé, au cours de l'année 2024, de respecter l'une des conditions prévues à l’article 1388 bis du code général des impôts dans sa rédaction antérieure à la présente loi. »

Objet

La géographie prioritaire de la politique de ville dans les départements d’outre-mer étant en cours de révision, les nouveaux contrats de ville en résultant ne pourront être formalisés qu’à compter du début de l’année 2025.

Ainsi, le présent amendement propose de modifier l’article 73 de la loi de finances pour 2024 afin de proroger au titre de l’année 2025, pour les logements situés dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV) des départements d’outre-mer, le dispositif transitoire de maintien du bénéfice de l’abattement de 30 % de taxe foncière sur les propriétés bâties prévu par l’article 1388 bis du code général des impôts.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1424 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUVAL et OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, M. PATIENT, Mme DURANTON, M. BUIS et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.Il est institué pour l’année 2025, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation de 50 000 000 euros au profit de la collectivité territoriale de Martinique au titre des dépenses d'organisation, de transition et d'adaptation institutionnelle, ainsi que pour soutenir les projets prioritaires de structuration des compétences de la collectivité territoriale de Martinique.

II.Un rapport d’évaluation de l’utilisation de la dotation mentionnée au I. du présent article sur le fonctionnement et la structuration de la collectivité territoriale de Martinique est présenté à l’assemblée délibérante avant le 31 décembre 2026.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à octroyer une dotation exceptionnelle de 50 millions d’euros à la collectivité territoriale de Martinique (CTM) permettant à l’État de respecter ses engagements pris lors de la création de cette dernière et de renforcer les capacités d’action de la collectivité, capacités essentielles au soutien socio-économique du territoire martiniquais.

En 2023, la CTM a soutenu 1 300 entreprises, 50 associations sportives, 120 associations culturelles et a fourni des prestations à des milliers de bénéficiaires.

La période actuelle est, elle, marquée par un contexte de crise, lié à la vie chère, à une précarité accrue et au retrait de certaines interventions de la CTM - premier partenaire de l’État au plan local et assurant à la fois les compétences d’une région et d’un département.

La CTM envisage par ailleurs un plan de restructuration, avec la révision d’un certain nombre de ses guichets et une revue de ses dépenses de fonctionnement avec des actions de réduction importantes (immobilier, personnel, achats, etc.). Ces restrictions impacteront inévitablement le service public et limiteront l’investissement public local, dont la CTM assure les deux tiers sur l’île.

Toutefois, le souhait des élus de la CTM est de maintenir le soutien aux personnes vulnérables et un niveau d’investissement qui garantisse la prise en compte des priorités pour l’avenir du territoire, et notamment les urgences pour la sécurisation des collèges et lycées avec une programmation pluriannuelle d’investissement (PPI) fixée à 210 M€ par an, ainsi que le lancement d’un budget vert. Ces objectifs demeurent conditionnés à la capacité de financement autonome de la CTM, laquelle reste insuffisante en l’absence de soutien de l’État.

Cet amendement vise ainsi à octroyer une dotation d’amorçage en fonctionnement de 50 M€ pour compenser l'absence de soutien initial à la collectivité territoriale de Martinique et l’aider à répondre aux besoins structurels et socio-économiques urgents de la Martinique. Il est également prévu que la collectivité territoriale de Martinique présente un rapport d’évaluation de l’utilisation de cette dotation avant le 31 décembre 2026.

Cet amendement a été travaillé avec la Collectivité Territoriale de Martinique et l'Association des Régions de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1428 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUVAL et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. BUIS, Mme DURANTON, M. OMAR OILI et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 10


Après l'article 10

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Il est institué pour l’année 2025, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation exceptionnelle de 11 000 000 euros en faveur de la continuité territoriale en Martinique.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre l'application des engagements de l'Etat, en faveur de la création d'un fonds de compensation au profit de la continuité territoriale acté dans le cadre du protocole d’objectifs et de moyens de lutte contre la vie chère en Martinique signé le 16 octobre entre l’Etat, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), les élus locaux, les distributeurs présents en Martinique, les grossistes, les représentants des socioprofessionnels, le Grand port maritime et le principal transporteur.

L’objectif de ce fonds est de compenser les frais d’approche, sur une liste de produits de première nécessité, en concertation avec l'ensemble des acteurs intégrés dans la chaine logistique et approvisionnement des biens de consommation à la Martinique .

C'est un sujet fondamental pour faciliter la baisse effective des prix, sur plus de 6000 produits alimentaires et non alimentaires à compter du premier janvier 2025, à la Martinique. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-504 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL, MM. Michaël WEBER et FÉRAUD et Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER


ARTICLE 11


I. – Alinéa 1

Supprimer le mot :

deux

II. – Alinéa 7

Après le taux :

20,6 %

supprimer la fin de cet alinéa.

III. – Alinéa 9

Après le taux :

41,2 %

supprimer la fin de cet alinéa.

Objet

Le présent se propose de pérenniser la contribution « exceptionnelle »sur les bénéfices des grandes entreprises prévue par le présent article, en supprimant son extinction.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-126 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET, M. HENNO, Mme PERROT, M. CIGOLOTTI, Mmes BILLON, Olivia RICHARD et SOLLOGOUB, MM. Jean-Michel ARNAUD, VANLERENBERGHE, FARGEOT, Pascal MARTIN, LEVI, LONGEOT, BLEUNVEN et MARSEILLE et Mme JACQUEMET


ARTICLE 11


I. – Alinéa 1

Remplacer les mots :

des deux exercices consécutifs

par les mots :

de l’exercice consécutif

II. – Alinéa 7

1° Remplacer le taux :

20,6 %

par le taux :

10 %

2° Remplacer les mots :

le premier

par le mot :

l’

3° Supprimer les mots :

et à 10,3 % pour le second exercice clos à compter de cette même date

III. – Alinéa 9

1° Remplacer le taux :

41,2 %

par le taux :

20 %

2° Remplacer les mots :

le premier

par le mot :

l’

3° Supprimer les mots :

et à 20,6 % pour le second exercice clos à compter de cette même date

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigés :

…. – À l’article 278 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 21 % ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose, d'une part, de limiter à la seule année 2025 la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises, et, d'autre part, de plafonner à 30 % le taux de l'impôt sur les sociétés.

En contrepartie, le taux normal de TVA est porté de 20 à 21 %.

L'amendement est gagé financièrement, bien que le rendement de la mesure proposée soit vraisemblablement supérieur à celui de l'article 11 dans sa version initiale.

L'objectif de cet amendement est de limiter l'impact récessif des mesures fiscales adoptées, seul moyen de préserver l'activité économique et, in fine, de résorber le déficit public.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1675 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 11


I. – Alinéa 3

1° Après le mot :

France

Insérer les mots :

et à l’étranger

II. – Alinéa 7

1° Remplacer le taux :

20,6 %

par le taux :

18,1 %

2° Remplacer le taux :

10,3 %

par le taux :

9,05 %

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Si ces redevables réalisent 75 % ou plus de leur chiffre d’affaires hors de France, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 23,6 % pour le premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et à 11,8 % pour le second exercice clos à compter de cette même date.

III. – Alinéa 9

1° Remplacer le taux :

41,2 %

par le taux :

38,7 %

2° Remplacer le taux :

20,6 %

par le taux :

19,35 %

3° Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigé :

Si ces redevables réalisent 75 % ou plus de leur chiffre d’affaires hors de France, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 44,2 % pour le premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et à 22,1 % pour le second exercice clos à compter de cette même date.

Objet

L’article 11 du projet de loi de finances pour 2025 met en place une contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés (IS) des grandes entreprises au regard du chiffre d’affaires réalisé en France.

Cette proposition du gouvernement consiste à faire participer de manière plus importante les grandes entreprises au redressement des finances publiques. Cependant, cette disposition est injuste pour les entreprises qui produisent et réalisent une très grande majorité de leur chiffre d’affaires en France (EDF, Orange, …) au regard des entreprises françaises qui délocalisent tout en ayant une grande majorité de leur chiffre d’affaires réalisé à l’international.

Cet amendement propose d’élargir l’application de la surtaxe « Barnier » en incluant le chiffre d’affaires réalisé à l’étranger pour calculer le taux de la surtaxe appliqué à l’IS français.

Ensuite, il propose une baisse de 2.5 points du taux de la surtaxe « Barnier » pour les entreprises qui réalisent plus de 25 % de leur chiffre d’affaires sur le territoire français. Ainsi, les taux passent de 20,6 % à 18,1% pour la première tranche et de 41,2 % à 38,7 % pour la deuxième tranche. L’effort demandé aux grandes entreprises vertueuses qui produisent en France en sera allégé.

En contrepartie de cette baisse, cet amendement propose d’augmenter ce taux de 3 points pour les entreprises qui réalisent moins de 25 % de leur chiffre d’affaires en France. Ainsi, les taux passent de 20,6 % à 23,6 % pour la première tranche et de 41,2% à 44,2 % pour la deuxième tranche. Les entreprises qui délocalisent et réalisent leurs bénéfices sur les marchés internationaux verront leur surtaxe « Barnier » sur leur IS français augmenter.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1674

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 11


Alinéa 3

Après le mot :

 France

insérer les mots :

et à l’étranger 

Objet

L’article 11 du projet de loi de finances pour 2025 met en place une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises au regard du chiffre d’affaires réalisé en France.

Cette proposition du gouvernement consiste à faire participer de manière plus importante les grandes entreprises au redressement des finances publiques. Cependant, cette disposition est injuste pour les entreprises concernées -qui jouent le jeu de produire du chiffre d’affaires en France- au regard des entreprises multinationales qui passent sous le seuil du milliard d’euros de chiffre d’affaires réalisé en France.

Cet amendement élargit l’application de la contribution exceptionnelle sur les grandes entreprises en incluant l’ensemble des sociétés générant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à un milliard d’euros, qu’il soit réalisé en France et à l’étranger. La contribution exceptionnelle voulue par le gouvernement est ensuite appliquée aux bénéfices des entreprises réalisés en France, conformément à l’article 11 du projet de loi de finances pour 2025 mais aussi à l’article 209 du code général des impôts.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-955

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL et OUIZILLE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 11


I. – Alinéa 7

Remplacer le taux :

20,6 %

par le taux :

53,2 %

II. – Alinéa 9

Remplacer le taux : 

41,2 %

par le taux :

73,2 %

Objet

Cet amendement vise à mettre en place une contribution exceptionnelle dont le taux est identique à la surtaxe d'impôt sur les sociétés décidée par le gouvernement Philippe en 2017.

En effet, la contribution exceptionnelle proposée aujourd'hui par le gouvernement Barnier est inspirée du dispositif mis en place par le gouvernent Philippe en 2017, à l'époque pour compenser le manque à gagner résultant de la censure par le Conseil constitutionnel d'une taxe de 3% sur les dividendes adoptés sous le quinquennat de François Hollande.

Il existe cependant une nuance de taille entre les contributions exceptionnelles Philippe et Barnier. La première était bien plus ambitieuse ! Elle a rapporté 10 milliards d'euros (contre 5 milliards prévus par le PLF 2025) en portant le taux effectif d'IS à des niveaux plus élevés que dans le projet actuel (jusqu'à 43,3 %).

La situation budgétaire du pays en 2024 est bien plus grave qu'en 2017. Il nous parait donc incompréhensible de mettre en œuvre une contribution exceptionnelle moins ambitieuse qu'à l'époque.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-407 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et MM. ROUX et MASSET


ARTICLE 11


I. – Alinéa 7

Remplacer le taux :

20,6 %

par le taux :

25 %

II. – Alinéa 9

Remplacer le taux :

41,2%

par le taux :

45%

Objet

Cet amendement vise à relever le taux de la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises pour 2025 – année charnière dans la trajectoire de redressement des finances publiques – sans revenir sur les taux appliqués pour l’année 2026.

Ce relèvement s’inscrit dans la nécessité de partager plus équitablement entre tous les acteurs la charge que représente le redressement des finances publiques, dont l’état est en partie lié à l’effort budgétaire consenti par l’État pour soutenir les entreprises, notamment les plus grandes, durant les crises successives sanitaire et énergétique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-41 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, CHASSEING, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY et Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE 11


I. – Alinéa 7

Remplacer le taux :

20,6

par le taux :

10

et le taux :

10,3

par le taux :

5

II. – Alinéa 9

Remplacer le taux :

41,2

par le taux :

20

et le taux :

20,6

par le taux :

10

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à réduire les taux de la contribution exceptionnelle pour maintenir la compétitivité internationale des entreprises françaises.

La situation proposée par l'article 11 conduit à des taux d'imposition excessifs :

30,15% pour les entreprises réalisant 1 à 3 milliards d'euros de CA

35,3% pour celles dépassant 3 milliards d'euros

Ce niveau d'imposition pose plusieurs problèmes majeurs :

Perte de compétitivité européenne :

Écart considérable avec le taux moyen européen de 21%

Désavantage concurrentiel pour nos entreprises

Risque de délocalisation des sièges sociaux

Impact économique :

Frein à l'investissement des grandes entreprises

Effet dissuasif pour l'implantation d'entreprises étrangères

Affaiblissement de l'attractivité du territoire

L'amendement propose donc de réduire les taux :

De 41,2% à 20% et de 20,6% à 10% pour maintenir un taux global d'IS plafonné à 30%

Cette réduction permet de concilier la participation à l'effort de redressement des comptes publics avec le maintien de la compétitivité de nos entreprises



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-361

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE 11


I. – Alinéa 7

Remplacer le taux :

20,6

par le taux :

10

et le taux :

10,3

par le taux :

5

II. – Alinéa 9

Remplacer le taux :

41,2

par le taux :

20

et le taux :

20,6

par le taux :

10

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 11 du projet de loi introduit une contribution exceptionnelle sur l’impôt des sociétés, ciblant les entreprises ou groupes fiscalement intégrés dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard d’euros.

Ce mécanisme entraînera, pour l’exercice 2024, une hausse du taux d’impôt sur les sociétés à 30,15 % pour les entreprises dont le chiffre d’affaires se situe entre 1 et 3 milliards d’euros, et à 35,3 % pour celles dont le chiffre d’affaires excède 3 milliards d’euros.

Cependant, alors que le taux moyen d’imposition des sociétés dans l’Union européenne est de 21 %, il est crucial que cette contribution exceptionnelle n’entrave pas la compétitivité des entreprises françaises sur le marché européen.

Il est donc proposé d’abaisser les taux de cette contribution exceptionnelle, passant de 41,2 % à 20 % et de 20,6 % à 10 %, afin de garantir que le taux global d’impôt sur les sociétés ne dépasse pas 30 %.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-127 rect. quinquies

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET, M. HENNO, Mme PERROT, M. CIGOLOTTI, Mmes BILLON, Olivia RICHARD et SOLLOGOUB, MM. Jean-Michel ARNAUD, VANLERENBERGHE et FARGEOT, Mme GUIDEZ, M. PILLEFER, Mme ROMAGNY et MM. LEVI, LONGEOT, BLEUNVEN et MARSEILLE


ARTICLE 11


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... - À l’article 278 du code général des impôts, le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 22 % ».

Objet

Le présent amendement propose un relèvement de deux points du taux normal de TVA, ainsi porté à 22 %.

Dans son avis du 8 octobre, le Haut Conseil des finances publiques a fait observer que l'effort structurel de consolidation budgétaire reposait à 70 % sur des hausses de prélèvements obligatoires (soit 30 Md€) et à 30 % sur des baisses de dépenses publiques (soit 12 Md€).

Si l'on souhaite augmenter les impôts dans le but de réduire le déficit public, la priorité doit être donnée aux impôts pour lesquels l'impact récessif est le plus limité.

Le modèle macroéconomique NiGEM enseigne que les impôts indirects sur la consommation créent beaucoup moins de distorsions productives (c'est-à-dire d'effets récessifs) que les impôts directs sur le capital. Autrement dit, pour assainir les comptes publics, mieux vaut mobiliser la TVA que l’IS, dans la mesure où la contraction de l’activité économique (et donc du PIB) est moindre avec la TVA qu’avec l’IS.

L'instauration d'une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises (article 11 du PLF), qui aboutit dans certains cas à une majoration du taux d'IS de plus de 10 points, aura indéniablement un coût pour l'économie et, in fine, pour les finances publiques. Avec un taux d'IS à 25 %, nous nous situons déjà au-delà de la moyenne européenne (21 %).

L'impact négatif de cette mesure pourrait en outre se conjuguer avec celui de la contribution différentielle sur les hauts revenus (article 3), qui aboutira dans certains cas, de manière indirecte, à une forte majoration du taux du prélèvement forfaitaire unique (PFU) appliqué aux hauts revenus de capitaux mobiliers. En effet, les bénéfices des entreprises subissent économiquement une double imposition, au titre de l'IS d'abord, puis au titre de l'IR ensuite lorsqu'ils sont distribués.

L'adaptation prévisible des comportements productifs à ces changements de la législation fiscale rend d'ailleurs très aléatoire le rendement budgétaire attendu (8 Md€ au titre de la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises et 2 Md€ au titre de la contribution différentielle sur les hauts revenus).

Surtout, il est difficile d'imaginer résorber un déficit structurel avec des mesures présentées comme temporaires.

En permettant d'atténuer d'autres hausses d'impôts prévues par ailleurs dans le PLF et connues pour leurs effets récessifs, le relèvement du taux normal de TVA ainsi proposé (2 points, soit environ 13 Md€ de recettes) aurait le grand mérite de dégager des ressources budgétaires pérennes à moindre coût pour l'économie.

Notre taux normal de TVA est aujourd'hui inférieur à celui observé dans la plupart des autres Etats européens. En le portant à 22 %, nous serions encore devancés par l'Irlande (23 %), la Pologne (23 %), le Portugal (23 %), la Grèce (24 %), la Croatie (25 %), le Danemark (25 %), la Norvège (25 %), la Suède (25 %), la Finlande (25,5 %) ou encore la Hongrie (27 %).

Le présent amendement ne concernant que le taux normal de TVA, les taux super-réduit (2,1 %, soit le taux le plus bas de l'UE), réduit (5,5 %, contre une moyenne européenne à plus de 7 %) et intermédiaire (10 %) seraient sanctuarisés, de façon à ne pas augmenter la fiscalité sur les produits de première nécessité.

Rappelons enfin que la TVA, dont on sait que les effets inflationnistes sont limités, a pour autre avantage économique d'être appliquée aux importations et remboursée aux exportations.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-6 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 11


I. – Alinéa 2

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

II. – Sont redevables de la contribution exceptionnelle au titre des deux exercices consécutifs clos à compter du 31 décembre 2024 les redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent au titre du premier exercice clos à compter de cette même date un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

Sont redevables de la contribution exceptionnelle au titre du second exercice clos à compter du 31 décembre 2024 les redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent au titre de ce second exercice un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

II. – Alinéa 3

Remplacer les mots :

au premier alinéa

Par les mots :

aux deux premiers alinéas

III. – Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 1 milliard d’euros et inférieur à 3 milliards d’euros au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et est inférieur à 1 milliard d’euros au titre du second exercice clos à compter de cette même date, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 10,3 % pour ce second exercice.

IV. – Alinéa 8, deuxième et dernière phrases

Supprimer ces phrases

V. – Après l’alinéa 8

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 1 milliard d’euros et inférieur à 1,1 milliard d’euros au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et est inférieur à 1 milliard d’euros au titre du second exercice clos à compter de cette même date, il est tenu compte du chiffre d’affaires du premier exercice clos pour l’application du troisième alinéa du présent A.

Les taux déterminés par application de la formule prévue au troisième alinéa du présent A sont exprimés avec deux décimales après la virgule. Le deuxième chiffre après la virgule est augmenté d’une unité si le chiffre suivant est supérieur ou égal à 5.

VI. – Alinéa 9

Après le mot :

euros

insérer les mots :

au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024

VII. - Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 3 milliards d’euros au titre du second exercice clos à compter du 31 décembre 2024, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 20,6 % pour ce même second exercice.

VIII. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 3 milliards d’euros et inférieur à 3,1 milliards d’euros au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et est inférieur à 3 milliards d’euros au titre du second exercice clos à compter de cette même date, il est tenu compte du chiffre d’affaires du premier exercice clos pour l’application à ce second exercice des troisième et quatrième alinéas du présent B.

IX. – Alinéa 12, première phrase

Remplacer le mot :

troisième

par le mot :

quatrième

Objet

Le présent amendement a pour objet de mettre en place un dispositif « anti-évitement » dans le cadre de la contribution exceptionnelle sur le bénéfice des grandes entreprises (CEBGE) créée par l’article 11 du projet de loi.

Cette taxation additionnelle du bénéfice des entreprises ou groupes d’entreprises dont le chiffre d’affaires excède un milliard d’euros a un caractère temporaire et ne s’appliquera qu’en 2025 et 2026, avec un rendement prévisionnel de 8 milliards d’euros en 2025 et de 4 milliards d’euros en 2026.

Le caractère temporaire de la taxe justifie la mise en place de mécanismes anti-abus pour prévenir le fait que les redevables n’adoptent des comportements leur permettant d’éviter l’impôt au titre du second exercice concerné par la taxe.

Ainsi, le dispositif « anti-évitement » proposé vise à empêcher que certaines entreprises ne parviennent, par des stratégies d’optimisation, à sortir du périmètre de la taxe en réduisant artificiellement leur chiffre d’affaires pour le second exercice d’application de la taxe.

Le dispositif prévoit également que les entreprises dont le chiffre d’affaires excède trois milliards d’euros lors du premier exercice d’application de la taxe, pour lesquelles le taux applicable est majoré, ne puissent pas se voir appliquer un taux ordinaire pour le second exercice, en réduisant leur chiffre d’affaires pour descendre sous le seuil des trois milliards.

Par suite, le présent amendement prévoit trois ajustements pour mettre en œuvre ce dispositif « anti-évitement » : une modification du périmètre, pour que les entreprises dont le chiffre d’affaires excède un milliard d’euros lors du premier exercice d’application de la taxe restent assujetties pour l’exercice suivant, indépendamment de l’évolution de leur chiffre d’affaires ; une adaptation du taux majoré pour prévoir qu’une entreprise ne peut éviter le taux majoré du fait de la réduction de son chiffre d’affaires ; des aménagements sur les taux applicables pour adapter les mécanismes de lissage à la nouvelle rédaction.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2271

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-6 rect. de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 11


Amendement n° I-6, après l’alinéa 4

Insérer dix alinéas ainsi rédigés :

.... – Alinéa 5, au début

Insérer les mots : 

Pour le premier exercice au titre duquel la contribution est due,

.... – Alinéa 6, au début

Insérer les mots :

Pour le premier exercice au titre duquel la contribution est due et

.... – Après l’alinéa 6

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

Pour le second exercice au titre duquel la contribution est due, l’assiette de la contribution exceptionnelle est égale à la moyenne de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice au cours duquel la contribution est due et de l’exercice précédent, calculé sur l’ensemble des résultats imposables aux taux prévus à l’article 219 du code général des impôts, déterminé avant imputation des réductions et crédits d’impôt et des créances fiscales de toute nature.

Pour le second exercice au titre duquel la contribution est due, pour les redevables placés sous le régime prévu à l’article 223 A ou à l’article 223 A bis du code général des impôts, la contribution exceptionnelle est assise sur la moyenne de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice au cours duquel la contribution est due et de l’exercice précédent afférent au résultat d’ensemble et à la plus-value nette d’ensemble du groupe définis aux articles 223 B, 223 B bis et 223 D du même code, déterminé avant imputation des réductions et crédits d’impôt et des créances fiscales de toute nature.

Objet

Le présent sous-amendement permet de compléter l’amendement n°6 du rapporteur général. Afin d’éviter les fluctuations volontaires d’assiette, il propose, pour le second exercice au titre duquel la contribution est due, de lisser l’assiette de la contribution exceptionnelle en retenant, en lieu et place de l’impôt sur les sociétés dû au titre de cet exercice, la moyenne de l’impôt sur les sociétés dû au titre de cet exercice et de l’exercice précédent.

Pour contribuer au redressement des comptes publics, l’article 11 du présent projet de loi de finances institue à la charge des plus grandes entreprises une contribution exceptionnelle au titre des deux premiers exercices consécutifs clos à compter du 31 décembre 2024. Seront redevables de cette contribution les redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 Md€.

Afin d’éviter les fluctuations volontaires de chiffre d’affaires pour sortir du champ de la contribution exceptionnelle, par exemple au moyen de redécoupages du périmètre d’intégration fiscale, l’amendement n° 6 prévoit que les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 Md€ au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 seront également redevables de la contribution exceptionnelle au titre du second exercice clos à compter de cette même date. Les entreprises qui ne réalisent un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 Md€ qu’au titre du second exercice clos à compter du 31 décembre 2024 ne seront redevables de la contribution qu’au titre de ce second exercice.

De même, pour éviter les fluctuations volontaires de chiffre d’affaires pour sortir du champ d’application du taux majoré, un mécanisme identique à celui retenu pour la détermination du champ de la contribution est prévu. Ainsi, pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 3 Md€ au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et inférieur à 3 Md€ pour le second exercice clos à compter de cette même date, il sera fait application du taux majoré pour les deux exercices clos à compter du 31 décembre 2024.

Des aménagements sont enfin apportés par l’amendement n°6 pour préciser le taux de contribution applicable et le fonctionnement du mécanisme de lissage au titre du second exercice, dans les hypothèses où le chiffre d’affaires au titre de cet exercice serait inférieur à 1 Md€ ou à 3 Md€, selon les cas.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1012 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 11


I. – Alinéa 2

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

II. – Sont redevables de la contribution exceptionnelle au titre des deux exercices consécutifs clos à compter du 31 décembre 2024 les redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent au titre du premier exercice clos à compter de cette même date un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

Sont redevables de la contribution exceptionnelle au titre du second exercice clos à compter du 31 décembre 2024 les redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent au titre de ce second exercice un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

II. – Alinéa 3

Remplacer les mots :

au premier alinéa

Par les mots :

aux deux premiers alinéas

III. – Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 1 milliard d’euros et inférieur à 3 milliards d’euros au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et est inférieur à 1 milliard d’euros au titre du second exercice clos à compter de cette même date, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 10,3 % pour ce second exercice.

IV. – Alinéa 8, deuxième et dernière phrases

Supprimer ces phrases

V. – Après l’alinéa 8

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 1 milliard d’euros et inférieur à 1,1 milliard d’euros au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et est inférieur à 1 milliard d’euros au titre du second exercice clos à compter de cette même date, il est tenu compte du chiffre d’affaires du premier exercice clos pour l’application du troisième alinéa du présent A.

Les taux déterminés par application de la formule prévue au troisième alinéa du présent A sont exprimés avec deux décimales après la virgule. Le deuxième chiffre après la virgule est augmenté d’une unité si le chiffre suivant est supérieur ou égal à 5.

VI. – Alinéa 9

Après le mot :

euros

insérer les mots :

au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024

VII. - Après l’alinéa 9

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 3 milliards d’euros au titre du second exercice clos à compter du 31 décembre 2024, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 20,6 % pour ce même second exercice.

VIII. – Après l’alinéa 11

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 3 milliards d’euros et inférieur à 3,1 milliards d’euros au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 et est inférieur à 3 milliards d’euros au titre du second exercice clos à compter de cette même date, il est tenu compte du chiffre d’affaires du premier exercice clos pour l’application à ce second exercice des troisième et quatrième alinéas du présent B.

IX. – Alinéa 12, première phrase

Remplacer le mot :

troisième

par le mot :

quatrième

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à compléter le dispositif de la contribution exceptionnelle sur le bénéfice des grandes entreprises (CEBGE) en mettant en place un dispositif « anti-évitement ».



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au I-6 de la commission





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-505 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL, M. Michaël WEBER et Mme MONIER


ARTICLE 11


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

1 milliard d’euros

par le montant :

800 millions d’euros

II. – Alinéa 7

Remplacer le montant :

1 milliard d’euros

par le montant :

800 millions d’euros

III. – Alinéa 8, première phrase

Remplacer les deux occurrences du montant :

1 milliard d’euros

par le montant :

800 millions d’euros

et le montant :

1,1 milliard d’euros

par le montant :

900 millions d’euros

Objet

Le présent amendement se propose de baisser le seuil de 1milliard à 800 millions d’euros des entreprises concernées par la contribution exceptionnelle mise en place par cet article 11.

En effet, le seuil de 1Md ne couvre à peine que le CAC 40, et laisse à l’abri de nombreuses entreprises, notamment du SBF 120, qui ont pu elles aussi faire des profits significatifs.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-169 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, CHASSEING, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY, Jean-Michel ARNAUD et Louis VOGEL, Mmes BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE 11


I. – Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

, à l’exception des entreprises exploitant des infrastructures de transport de longue distance mentionnées à l’article 425-4 du code des impositions sur les biens et services

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exclure du champ d'application de la contribution exceptionnelle les entreprises exploitant des infrastructures de transport de longue distance (transport routier, ferroviaire ou guidé, aérien et maritime).

Cette exclusion se justifie par trois raisons majeures :

Premièrement, ces entreprises sont déjà assujetties à la taxe d'exploitation sur les infrastructures de transport de longue distance (TEILD), qui s'applique dès 120 millions d'euros de chiffre d'affaires avec un seuil de rentabilité de 10%. L'application cumulative de la TEILD et de la contribution exceptionnelle créerait une double imposition particulièrement pénalisante. À titre d'exemple, pour une entreprise du secteur réalisant 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires, la charge fiscale supplémentaire pourrait atteindre jusqu'à 15% de son résultat net.

Deuxièmement, le secteur des transports de longue distance joue un rôle stratégique pour :

La continuité territoriale, particulièrement cruciale pour les Outre-mer où le transport aérien est souvent le seul moyen de déplacement

La compétitivité économique, avec notamment le transport routier qui assure 90% de la mobilité des personnes et des marchandises

Le rayonnement touristique, la France étant la première destination touristique mondiale

La souveraineté nationale en matière de transport

Troisièmement, cette surtaxation aurait des répercussions directes sur :

Les prix des billets d'avion et de train, avec une hausse estimée entre 3% et 5%

Le coût du transport routier de marchandises, impactant l'ensemble de la chaîne logistique

La capacité d'investissement des entreprises dans leur transition écologique, alors même que le secteur doit investir massivement dans sa décarbonation (renouvellement des flottes, carburants alternatifs)

Cette mesure toucherait particulièrement le pavillon aérien français, déjà confronté à d'importantes distorsions de concurrence :

Un différentiel de charges sociales estimé à 30% par rapport aux compagnies non-européennes

Une fiscalité environnementale parmi les plus élevées d'Europe

Des contraintes réglementaires croissantes liées à la transition écologique

Au moment où la reprise post-Covid reste fragile pour de nombreux acteurs du transport et où les investissements dans la transition écologique sont cruciaux, il apparaît contre-productif d'alourdir encore la fiscalité de ce secteur stratégique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1086

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. FARGEOT


ARTICLE 11


I. - Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots : 

, à l’exception des entreprises exploitant des infrastructures de transport de longue distance mentionnées à l’article 425-4 du code des impositions des biens et services

II – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à ne pas soumettre les infrastructures de transport de longue distance telles que mentionnées à l’article 425-4 du code des impositions des biens et services (transport routier, ferroviaire ou guidé, d'aéronefs ou d'engins flottants) à la surtaxe sur l’impôt sur les sociétés décidée pour les entreprises au chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros et 3 milliards d’euros. 

Ces entreprises font en effet déjà l’objet d’une taxe d’exploitation sur les infrastructures de transport de longue distance, qui concerne les sociétés au chiffre d'affaires d’au moins 120 millions d’euros et dont le seuil de rentabilité moyenne atteint 10%. 

Il est important de ne pas alourdir la fiscalité de ces entreprises qui participent directement à la continuité territoriale, notamment dans les Outre-mer, à l’économie, au commerce extérieur, à l’attractivité et au rayonnement touristique de la France et, plus largement, à notre souveraineté.

Une telle superposition de taxes portera un coup supplémentaire à la compétitivité du pavillon aérien français, déjà confronté à d’importantes distorsions de concurrence, et freiner les investissements nécessaires à sa décarbonation. Il est par ailleurs à noter que les infrastructures routières, également concernées par la taxe d’exploitation sur les infrastructures de transport de longue distance, supportent quant à elle 90% de la mobilité des personnes et des biens. 

Enfin, la hausse de la fiscalité sera nécessairement répercutée sur le prix proposé et affectera lourdement le pouvoir d’achat des Français qui utilisent au quotidien ces modes de transport dans leurs déplacements professionnels et familiaux. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1493 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI et BUIS, Mme DURANTON, MM. THÉOPHILE et ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. OMAR OILI


ARTICLE 11


I. – Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

, à l’exception des entreprises exploitant des infrastructures de transport de longue distance mentionnées à l’article 425-4 du code des impositions sur les biens et services

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à ne pas soumettre les infrastructures de transport de longue distance telles que mentionnées à l’article 425-4 du code des impositions des biens et services (transport routier, ferroviaire ou guidé, d'aéronefs ou d'engins flottants) à la surtaxe sur l’impôt sur les sociétés décidée pour les entreprises au chiffre d’affaires supérieur à 1 milliard d’euros et 3 milliards d’euros. 

Ces entreprises font en effet déjà l’objet d’une taxe d’exploitation sur les infrastructures de transport de longue distance, qui concerne les sociétés au chiffre d'affaires d’au moins 120 millions d’euros et dont le seuil de rentabilité moyenne atteint 10%. 

Il est important de ne pas alourdir la fiscalité de ces entreprises qui participent directement à la continuité territoriale, notamment dans les Outre-mer, à l’économie, au commerce extérieur, à l’attractivité et au rayonnement touristique de la France et, plus largement, à notre souveraineté.

Une telle superposition de taxes porterait un coup supplémentaire à la compétitivité du pavillon aérien français, important employeur sur le territoire national dont l'Île-de-France, déjà confronté à d’importantes distorsions de concurrence, et freinerait les investissements nécessaires à sa décarbonation. 

Enfin, la hausse de la fiscalité serait nécessairement répercutée sur le prix proposé et affecterait lourdement le pouvoir d’achat des Français qui utilisent au quotidien ces modes de transport dans leurs déplacements professionnels et familiaux. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-39 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY et Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE 11


I. – Alinéa 8

1° Première phrase

Remplacer le montant :

1,1

par le montant :

1,3

2° Deuxième phrase

Remplacer le montant :

100

par le montant :

300

II. – Alinéa 10

Remplacer le montant :

3,1

par le montant :

3,5

III. – Alinéa 11

Remplacer le montant :

100

par le montant :

500

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'article 11 du projet de loi de finances pour 2025 instaure une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises, créant des effets de seuil particulièrement brutaux qui méritent d'être atténués.

Cette contribution exceptionnelle conduit à des taux d'imposition effectifs très élevés :

30,15% pour les entreprises ayant un chiffre d'affaires entre 1 et 3 milliards d'euros

35,3% pour celles dépassant 3 milliards d'euros Ces taux se situent significativement au-dessus de la moyenne européenne de 21%, créant un désavantage concurrentiel majeur pour nos entreprises.

Le mécanisme de lissage prévu dans l'article (sur 100 millions d'euros au-delà du seuil de 1 milliard, et sur 100 millions au-delà de 3 milliards) s'avère insuffisant pour plusieurs raisons :

La brutalité de l'effet de seuil :

Pour les entreprises autour de 1 milliard d'euros de CA, le passage du taux normal à 30,15% est trop abrupt

Pour celles proches de 3 milliards, l'augmentation à 35,3% crée un choc fiscal majeur

Le lissage actuel ne permet pas une progression suffisamment graduelle

Impact sur la compétitivité :

Les entreprises à l'international subissent une distorsion de concurrence

Le différentiel avec le taux moyen européen devient excessif

Risque de délocalisation des sièges sociaux

Conséquences économiques :

Frein potentiel aux investissements

Impact sur les décisions de croissance des entreprises

Effet dissuasif sur l'implantation d'entreprises étrangères

Cet amendement propose donc d'élargir les plages de lissage :

De 1 à 1,3 milliard (au lieu de 1,1) avec un lissage sur 300 millions

De 3 à 3,5 milliards (au lieu de 3,1) avec un lissage sur 500 millions

Cette modification permettrait de maintenir l'objectif de contribution des grandes entreprises au redressement des comptes publics tout en préservant leur compétitivité internationale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-360

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE 11


I. – Alinéa 8

1° Première phrase

Remplacer le montant :

1,1

par le montant :

1,3

2° Deuxième phrase

Remplacer le montant :

100

par le montant :

300

II. – Alinéa 10

Remplacer le montant :

3,1

par le montant :

3,5

III. – Alinéa 11

Remplacer le montant :

100

par le montant :

500

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 11 du PLF pour 2025 introduit une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises, ciblant les sociétés ou groupes fiscalement intégrés dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard d’euros.

Ce dispositif entraînera, pour l’exercice 2024, une augmentation du taux d’imposition sur les sociétés à 30,15 % pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires compris entre 1 et 3 milliards d’euros, et à 35,3 % pour celles dépassant 3 milliards d’euros.

En comparaison, le taux moyen d’imposition des sociétés dans l’Union européenne s’élève à 21 %. Cet écart de taux entre la France et nos concurrents européens freine la compétitivité de nos entreprises en limitant leur capacité à investir, innover et se développer. Ce désavantage fiscal réduit l’attractivité de la France et favorise les implantations dans des pays européens à fiscalité plus favorable, plaçant un peu plus les entreprises françaises en position de faiblesse face à leurs concurrentes européennes.

Bien que les entreprises soient prêtes à contribuer temporairement au redressement des finances publiques, cela ne devrait pas se faire au détriment de leur compétitivité au sein de l’Union européenne.

Pour atténuer les effets de seuil, l’article 11 propose un mécanisme de lissage pour les entreprises ou groupes dont le chiffre d’affaires dépasse le seuil de 1 milliard d’euros de moins de 100 millions d’euros. Cependant, ce dispositif apparaît insuffisant, notamment face aux impacts potentiels de la contribution et, plus encore, en cas d’application du taux maximal (41,2 %).

Il est donc proposé de faire évoluer le lissage prévu par cet article, afin de limiter l'impact que peut induire l’effet de seuil.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1089 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CHEVROLLIER, Mmes BELRHITI et Pauline MARTIN, MM. GENET, KAROUTCHI et GREMILLET, Mmes BONFANTI-DOSSAT et VALENTE LE HIR, MM. PANUNZI, BELIN et de NICOLAY, Mme RENAUD-GARABEDIAN et M. RUELLE


ARTICLE 11


I. – Après l’alinéa 3

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

Par exception, le chiffre d’affaires mentionné au premier alinéa du présent II s’entend, pour la société mère d’un groupe mentionné à l’article 223 A ou à l’article 223 A bis du code général des impôts, qui appartient à un groupe consolidé, du chiffre d’affaires déterminé au niveau du groupe et évalué selon la même méthode que celle utilisée dans les comptes consolidés.

Pour l’application du troisième alinéa du présent II, le groupe consolidé s’entend de l’ensemble des entreprises françaises et étrangères dont les comptes sont consolidés par intégration globale pour l’établissement des comptes consolidés au sens de l’article L. 233-18 du code de commerce ou au sens des normes comptables internationales mentionnées à l’article L. 233-24 du même code.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'article introduit une contribution exceptionnelle pour les entreprises avec un chiffre d'affaires dépassant un milliard d'euros en France. Cela inclut aussi les sociétés mères de groupes fiscalement intégrés si le chiffre d'affaires combiné de toutes les sociétés membres dépasse ce seuil. Même les opérations internes au groupe, qui n'ajoutent pas de valeur ou de base imposable, sont comptées pour atteindre ce seuil. Ainsi, certains groupes pourraient être soumis à cette contribution alors que leur chiffre d'affaires consolidé est inférieur à un milliard. Cela risque d'affecter les ETI, contraires à l'objectif gouvernemental de viser les grandes entreprises, menaçant leur compétitivité et leur investissement. Ces ETI jouent un rôle clé dans l'économie locale, mais sont déjà sous pression concurrentielle. L'amendement propose d'exempter les groupes dont le chiffre d'affaires consolidé reste sous le milliard d'euros, en cohérence avec les règles de déduction des charges financières des groupes fiscaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-40 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY et Jean-Michel ARNAUD, Mmes BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE 11


I. – Alinéa 4

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Par exception, la contribution exceptionnelle n’est pas due lorsqu’aucune société membre d’un groupe formé en application de l’article 223 A du présent code, prise isolément, ne réalise un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à corriger une inégalité de traitement dans l'application de la contribution exceptionnelle aux groupes fiscalement intégrés.

Le dispositif actuel pose plusieurs problèmes :

Inégalité de traitement :

Une société réalisant moins d'1 milliard d'euros de CA est exonérée si elle est indépendante

La même société devient imposable uniquement parce qu'elle appartient à un groupe intégré dépassant ce seuil

Cette différence de traitement n'est pas justifiée par une différence de capacité contributive

Impact sur les structures de groupe :

Pénalisation des choix d'organisation en groupe intégré

Risque de remise en cause des stratégies d'intégration fiscale

Traitement fiscal défavorable pour des entités économiquement similaires

Question de proportionnalité :

La contribution devrait refléter la capacité contributive réelle de chaque entité

Le cumul des chiffres d'affaires ne traduit pas nécessairement une capacité contributive accrue

Risque de surtaxation des groupes par rapport à leur réalité économique

L'amendement propose donc d'exonérer les groupes intégrés dont aucune société membre ne réalise individuellement un chiffre d'affaires supérieur à 1 milliard d'euros, restaurant ainsi l'équité fiscale entre les différentes formes d'organisation des entreprises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-359

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE 11


I. – Alinéa 4

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Par exception, la contribution exceptionnelle n’est pas due lorsqu’aucune société membre d’un groupe formé en application de l’article 223 A du présent code, prise isolément, ne réalise un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 11 du projet de loi de finances prévoit la mise en place d’une contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés, visant les entreprises ou groupes fiscalement intégrés dont le chiffre d’affaires dépasse un milliard d’euros.

Bien que les entreprises soient prêtes à contribuer temporairement au redressement des comptes publics, cette participation doit être proportionnée à leurs capacités contributives.

Cependant, dans sa version actuelle, l’article 11 instaure un seuil unique, sans distinction entre les entreprises indépendantes et celles faisant partie d’un groupe intégré. Cette approche engendre une iniquité : des entreprises appartenant à un groupe fiscalement intégré pourraient être redevables de cette contribution alors qu’elles n’y seraient pas soumises si elles étaient indépendantes.

Pour corriger cette situation, il est proposé d’exclure de cette contribution les entreprises appartenant à un groupe intégré, dès lors qu’aucune entité de ce groupe n’atteint individuellement le seuil d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-845 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING et Mme Laure DARCOS


ARTICLE 11


I. – Alinéa 4

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Par exception, la contribution exceptionnelle n’est pas due lorsqu’aucune société membre d’un groupe formé en application de l’article 223 A du présent code, prise isolément, ne réalise un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 11 prévoit d’instaurer d’une contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Cette mesure de rendement budgétaire vise seulement à faire contribuer les plus grandes entreprises du pays au redressement de nos comptes publics. Dans la situation actuelle, il peut s’entendre, même si elle n’est pas souhaitable, qu’une augmentation temporaire, ciblée et très encadrée de la fiscalité pesant sur les plus grandes entreprises du pays soit envisagée.

Cependant, la rédaction actuelle de l’article 11 n’exclut pas les entreprises qui font partie d’un groupe fiscalement intégré. Le seuil de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires prévu par le présent article pourrait donc en l’état être appliqué à des groupes de sociétés dont aucune n’a un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

C’est la raison pour laquelle le présent amendement exclut du paiement de la contribution exceptionnelle les groupes de sociétés fiscalement intégrées lorsqu’aucune société membre du groupe, prise isolément, ne réalise un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1380 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes BILLON, HOUSSEAU, ROMAGNY, TETUANUI et VERMEILLET et MM. COURTIAL, DELCROS, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE 11


I. – Après l’alinéa 6

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

L’assiette de la contribution exceptionnelle est égale à un pourcentage du chiffre d’affaires, tel que défini au deuxième alinéa du II, lorsque les conditions fixées au V sont réunies.

II. – Après l’alinéa 12

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

Pour les redevables dont le chiffre d’affaires est supérieur ou égal à 100 milliards d’euros, le taux de la contribution exceptionnelle est fixé à 1 % du chiffre d’affaires tel que défini au deuxième alinéa du II pour le premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024, lorsque le montant ainsi déterminé excède celui de la contribution exceptionnelle due par ce redevable calculée dans les conditions au IV. 

III. – Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

Le montant total de la contribution exceptionnelle auquel un redevable est assujetti ne peut excéder 1,5 % du chiffre d’affaires mentionné au deuxième alinéa du II. La réduction résultant de ce plafonnement ne peut excéder 50 millions d’euros.

Objet

La contribution exceptionnelle prévue par le Gouvernement à l'article 11 introduit entre les plus grandes entreprises françaises de très fortes disparités de traitement. Cette disproportion, déjà présente dans la répartition de l’IS, repose sur la territorialité des moyens de production des acteurs économiques.

Les entreprises qui créent de la valeur en France en choisissant d’y implanter leurs profits opérationnels, leurs sites de production, d’y recruter et d'y installer leurs collaborateurs, en y créant des emplois et de la croissance, en y préservant des savoirs faire, en  dynamisant les territoires,  en exportant biens ou services et en y réglant leur charge fiscale, sont donc pénalisées par les modalités de calcul de la contribution exceptionnelle, plus encore qu’elles ne le sont déjà par celles de l’impôt sur les sociétés.

Inversement, les entreprises qui choisissent de n’implanter en France que leur siège (centre de coûts) ou qui réalisent ou transfèrent leurs bénéfices à l’étranger, sont peu ou pas touchées par cet effort supplémentaire.

Concrètement, un bien produit et créé en France par rapport au même bien fabriqué et conçu en Italie, verrait son coût alourdi de 10% compte tenu de l’impôt supplémentaire que cette contribution exceptionnelle ferait peser sur celui-ci.

Dès lors, elle s’avère contreproductive puisqu’elle incite les entreprises françaises à s’interroger, comme cela a pu être le cas par le passé, sur l’implantation géographique de leur production et de leurs éventuels profits, donc de leur assiette fiscale, en France ou à l’étranger, y compris en Europe.

Pour éviter de tels effets de bord, cet amendement propose de répartir plus justement et plus efficacement la surtaxe en instaurant :

- Un plafonnement du montant de la surtaxe prévue par le Gouvernement à 1,5% de leur chiffre d’affaires pour les entreprises qui investissent en France, ce plafond étant limité à 50 millions d’euros par redevable ;

- Un élargissement de l’assiette de la surtaxe aux grands groupes français qui dépassent un seuil important de 100 milliards de chiffre d’affaires réalisés en France. La contribution exceptionnelle, pour ces entreprises que, actuellement, la surtaxe ne frappe pas, serait fixée à 1% de leur CA, lorsque ce montant est supérieur au montant de surtaxe déterminé selon les modalités de calcul du texte initial.

Ce dispositif permettrait de sécuriser le rendement attendu de la surtaxe dans un contexte conjoncturel incertain et de limiter son hyperconcentration à quelques entreprises afin de préserver la compétitivité et l’attractivité du Made in France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1857 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET et M. DUFFOURG


ARTICLE 11


Après l'alinéa 12

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

... - Pour les redevables membres d’un groupe fiscal au sens des articles 223 A ou 223 A bis du code général des impôts, la contribution exceptionnelle due est plafonnée à la somme des contributions exceptionnelles qui auraient été dues par chacune des entreprises membres du groupe fiscal, prise individuellement comme si elle avaient été imposées séparément.

Objet

Le présent amendement vise à ce que la contribution exceptionnelle sur l'impôt sur les sociétés ne pénalise pas les groupes français ayant défini le périmètre de leur groupe d’intégration fiscale à une date où l’instauration de la contribution n’était ni connue ni envisagée. Il est ainsi proposé de plafonner le montant de la contribution due par la société tête de groupe au montant total des contributions qui auraient été dues par chacune des sociétés membres du groupe d’intégration fiscale si elles avaient été imposées séparément au taux qui leur aurait alors été applicable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1863 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET et M. DUFFOURG


ARTICLE 11


Après l'alinéa 13

Insérer un paragraphe ainsi rédigé : 

« ... -. Les redevables qui réalisent une part majoritaire de leur chiffre d’affaires en France bénéficient d’une réduction du montant de la contribution exceptionnelle déterminée en fonction de la proportion du chiffre d’affaires réalisé en France par rapport au chiffre d’affaires total réalisé en France et hors de France.

« Le taux de cette réduction est déterminé comme suit :

« - 10 % de la contribution exceptionnelle lorsque le chiffre d’affaires réalisé en France est supérieur à 50 % et inférieur à 70 % du chiffre d’affaires total réalisé en France et hors de France ; 

« - 15 % de la contribution exceptionnelle lorsque le chiffre d’affaires réalisé en France est supérieur à 70 % et inférieur à 90 % du chiffre d’affaires total réalisé en France et hors de France ; 

« - 20 % de la contribution exceptionnelle lorsque le chiffre d’affaires réalisé en France est supérieur à 90 % du chiffre d’affaires total réalisé en France et hors de France. 

« Cette réduction est déduite du montant de la contribution exceptionnelle due en application des dispositions du I au IV du présent article 11.

« Pour le calcul de cette réduction :

« - Le numérateur est constitué par le chiffre d’affaires réalisé en France au sens du II par le redevable. Par exception, lorsque l’entité appartient à un Groupe au sens de l’article 223 VK 26 du code général des impôts, le chiffre d’affaires à prendre en compte dans le numérateur est celui réalisé en France par l’ensemble des entités appartenant audit Groupe défini à l’article 223 VK 26 du même code. 

«- Le dénominateur est constitué par le chiffre d’affaires réalisé en France au sens du II par le redevable, majoré du chiffre d’affaires réalisé hors de France par le redevable. Par exception, lorsque l’entité appartient à un Groupe au sens de l’article 223 VK 26 dudit code, le chiffre d’affaires à prendre en compte dans le dénominateur est le chiffre d’affaires total réalisé en France et hors de France par l’ensemble des entités appartenant udit Groupe défini à l’article 223 VK 26 du même code. 

« La perte de recettes est compensée à due concurrence par la majoration des droits visés aux articles 575 et 575 A dudit code. »

Objet

La référence au chiffre d’affaires pour déterminer le champ d’application de la contribution exceptionnelle aboutit à toucher plus durement les entreprises ayant une forte activité sur le territoire français alors même que ce sont précisément celles qui contribuent le plus à l’économie locale et nationale, à la croissance et à l’emploi en France. Ces entreprises plus particulièrement touchées par cette surtaxe sont déjà les plus fortes contributrices à l’impôt sur les sociétés en France.

Aussi, le présent amendement permet aux entreprises ayant choisi de maintenir leur activité sur le territoire français de bénéficier d’une diminution du montant de cette contribution en fonction de leur contribution à l’effort national.

Cette réduction est fonction de la proportion du chiffre d’affaires réalisé sur le territoire français par rapport au chiffre d’affaires total du redevable ou de son groupe, étant précisé qu’elle ne s’applique que pour les groupes qui réalisent au moins 50 % de leur chiffre d’affaires mondial en France.

Lorsque l’entité appartient à un groupe GLOBE, la notion de groupe retenue pour le calcul de cette réduction, est celle utilisée pour les besoins de la réglementation Pilier 2 de l’OCDE applicable en France, à la suite de la transposition par la loi de finances pour 2024 de la directive européenne (UE)2022/2523 du 15 décembre 2022.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2068

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 11


Après l’alinéa 16

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

Les redevables de la contribution exceptionnelle peuvent effectuer un versement anticipé de contribution à la date prévue pour le paiement du dernier acompte d’impôt sur les sociétés de l’exercice ou de la période d’imposition. Le montant de ce versement anticipé est fixé à 50 % du montant de la contribution exceptionnelle estimée au titre de l’exercice ou de la période d’imposition en cours et déterminée selon les modalités prévues au présent article.

Si le montant du versement anticipé est supérieur à la contribution exceptionnelle due au titre de l’exercice ou de la période d’imposition, l’excédent est restitué dans un délai de trente jours à compter de la date mentionnée au premier alinéa du présent VIII.

Objet

Pour contribuer au redressement des comptes publics, l’article 11 du présent projet de loi de finances institue à la charge des plus grandes entreprises bénéficiaires une contribution exceptionnelle au titre des deux premiers exercices consécutifs clos à compter du 31 décembre 2024. Seront redevables de cette contribution les redevables de l’impôt sur les sociétés qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros.

Le présent amendement vise à permettre aux redevables de la contribution de lisser ses effets sur leur trésorerie en prévoyant des modalités de paiement anticipées. A cet effet, il propose d’offrir aux redevables de la contribution exceptionnelle la faculté d’effectuer un versement anticipé, valant acompte, à la date prévue pour le paiement du dernier acompte d’impôt sur les sociétés, pour chacun des deux exercices au titre duquel la contribution est due. Le montant de ce versement anticipé s’élève à 50 % du montant de la contribution exceptionnelle estimée et sera imputé sur le montant de la contribution définitivement due.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-667

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué́ en 2025 une contribution sur les bénéfices exceptionnels réalisés par les redevables de l’impôt sur les sociétés prévue à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 100 millions d’euros.

Cette contribution exceptionnelle est égale à :

1° 10 % du résultat imposable lorsque le bénéfice réalisé est inférieur à 100 millions d’euros ;

2° 20 % du résultat imposable lorsque le bénéfice réalisé est compris entre 100 millions d’euros et 1 milliard d’euros ;

3° 30 % du résultat imposable lorsque le bénéfice réalisé est supérieur à 1 milliard d’euros.

II. – La contribution prévue au I est assise sur la fraction du résultat net réalisé au titre de la moyenne des exercices 2022, 2023, 2024 et 2025 qui excède la moyenne des résultats nets réalisés au titre des exercices 2017, 2018 et 2019.

III. – A. – Pour les redevables qui sont placés sous le régime prévu aux articles 223 A ou 223 A bis du code général des impôts, la contribution exceptionnelle est due par la société mère. Cette contribution est assise sur la fraction du résultat net réalisé au titre des exercices 2021, 2022, 2023 et 2024 qui excède le résultat d’ensemble et la plus-value nette d’ensemble définis aux articles 223 B, 223 B bis et 223 D du même code correspondant à la moyenne des résultats des exercices 2018, 2019 et 2021. Ce résultat est déterminé avant imputation des réductions et crédits d’impôt et des créances fiscales de toute nature.

B. – Le chiffre d’affaires mentionné au I du présent article s’entend comme le chiffre d’affaires réalisé par le redevable au cours de l’exercice ou de la période d’imposition, ramené à douze mois le cas échéant et, pour la société mère d’un groupe mentionné aux articles 223 A ou 223 A bis du code général des impôts, de la somme des chiffres d’affaires de chacune des sociétés membres de ce groupe.

C. – Les réductions et crédits d’impôt et les créances fiscales de toute nature ne sont pas imputables sur la contribution exceptionnelle.

D. – La contribution exceptionnelle est établie, contrôlée et recouvrée comme l’impôt sur les sociétés et sous les mêmes garanties et sanctions. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ce même impôt.

E. – La contribution exceptionnelle est payée spontanément au comptable public compétent, au plus tard à la date prévue au 2 de l’article 1668 du même code pour le versement du solde de liquidation de l’impôt sur les sociétés.

F. – L’intérêt de retard prévu à l’article 1727 dudit code et la majoration prévue à l’article 1731 du même code est fixé à 1 % du chiffre d’affaires mondial de la société ou de la société mère tel que constaté lors de l’exercice comptable antérieur.

IV. – La contribution exceptionnelle n’est pas admise dans les charges déductibles pour l’établissement de l’impôt sur les sociétés.

Objet

Les sénatrices et les sénateurs du groupe CRCE-K entendent faire contribuer les richesses exceptionnelles générées par quelques entreprises, au détriment parfois de toutes les autres. Pour ce faire, cet amendement vise à créer une taxe exceptionnelle sur les surprofits pour les entreprises dont le chiffre d’affaires excède 100 millions. Cette contribution progressive tient compte de la moyenne des trois derniers résultats préalables à la crise sanitaire de sorte à évaluer l’activité économique qu’elle réalise au plus proche et ainsi la comparer avec les quatre années suivantes pour y déterminer les surprofits.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-668 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après la section 0I du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, est insérée une section 0I bis ainsi rédigée :

« Section 0I bis

« Contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés sur les bénéfices exceptionnels des grandes entreprises

« Art. 224. –I. – A. – Il est institué une contribution additionnelle sur les bénéfices des sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 qui réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 750 000 000 euros.

« B. – La contribution additionnelle est due lorsque le résultat imposable de la société pour l’exercice considéré au titre de l’impôt sur les sociétés précité est supérieur ou égal à 1,25 fois la moyenne de son résultat imposable des exercices des trois années précédentes.

« C. – La contribution additionnelle est assise sur le résultat imposable supplémentaire réalisé par rapport à 1,25 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précédents. Elle est calculée en appliquant à la fraction de chaque part de résultat imposable supérieur ou égale à 1,25 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précédents le taux de :

« a) 20 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,25 fois et inférieure à 1,5 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« b) 25 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,5 fois et inférieure à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« c) 33 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités.

« II. – A. – Pour les redevables qui sont placés sous le régime prévu aux articles 223 A ou 223 A bis, la contribution additionnelle est due par la société mère. Elle est assise sur le résultat d’ensemble et à la plus-value nette d’ensemble définis aux articles 223 B, 223 B bis et 223 D, déterminés avant imputation des réductions et crédits d’impôt et des créances fiscales de toute nature.

« B. – Le chiffre d’affaires mentionné au I du présent article s’entend du chiffre d’affaires réalisé par le redevable au cours de l’exercice ou de la période d’imposition, ramené à douze mois le cas échéant et, pour la société mère d’un groupe mentionné aux articles 223 A ou 223 A bis, de la somme des chiffres d’affaires de chacune des sociétés membres de ce groupe.

« C. – Les réductions et crédits d’impôt et les créances fiscales de toute nature ne sont pas imputables sur la contribution additionnelle.

« D. – Sont exonérées de la contribution prévue au I du présent article, les sociétés dont la progression du résultat imposable par rapport à la moyenne des exercices des trois années précédant la publication de la présente loi résulte d’opérations de cession ou d’acquisition d’actifs, pour la fraction du résultat imposable de l’exercice concerné.

« E. – La contribution additionnelle est établie, contrôlée et recouvrée comme l’impôt sur les sociétés et sous les mêmes garanties et sanctions. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ce même impôt. La contribution additionnelle est payée spontanément au comptable public compétent, au plus tard à la date prévue au 2 de l’article 1668 pour le versement du solde de liquidation de l’impôt sur les sociétés. »

II. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur le 1er janvier suivant la publication de la présente loi. Elles s’appliquent également à l’exercice fiscal de l’année de son entrée en vigueur.

III. – Le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation provisoire de l’application de la présente loi dans les trois ans et un rapport d’évaluation définitif au plus tard dans les six ans.

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. Ils souhaitent mener la lutte contre les superprofits depuis le dépôt d’un projet de référendum d’initiative partagé (RIP), jugés irrecevables par le Conseil constitutionnel pour des raisons de forme.

Il est temps d’adopter cet amendement, comme l’a fait l’Assemblée nationale, pour une imposition minimale et un lissage sur les surprofits des entreprises qui viendrait compenser partiellement la baisse de l’impôt sur les sociétés. Cette diminution massive du rendement de l’impôt sur les sociétés considérée comme responsable de la hausse des déficits publics devrait inciter le législateur à renforcer tant l’assiette que les taux d’imposition notamment pour les plus grandes entreprises.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-957 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après la section 0I du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, est insérée une section 0I bis ainsi rédigée :

« Section 0I bis

« Contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés sur les bénéfices exceptionnels des grandes entreprises

« Art. 224. –I. – A. – Il est institué une contribution additionnelle sur les bénéfices des sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 qui réalisent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 750 000 000 euros.

« B. – La contribution additionnelle est due lorsque le résultat imposable de la société pour l’exercice considéré au titre de l’impôt sur les sociétés précité est supérieur ou égal à 1,25 fois la moyenne de son résultat imposable des exercices des trois années précédentes.

« C. – La contribution additionnelle est assise sur le résultat imposable supplémentaire réalisé par rapport à 1,25 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précédents. Elle est calculée en appliquant à la fraction de chaque part de résultat imposable supérieur ou égale à 1,25 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précédents le taux de :

« a) 20 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,25 fois et inférieure à 1,5 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« b) 25 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,5 fois et inférieure à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« c) 33 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités.

« II. – A. – Pour les redevables qui sont placés sous le régime prévu aux articles 223 A ou 223 A bis, la contribution additionnelle est due par la société mère. Elle est assise sur le résultat d’ensemble et à la plus-value nette d’ensemble définis aux articles 223 B, 223 B bis et 223 D, déterminés avant imputation des réductions et crédits d’impôt et des créances fiscales de toute nature.

« B. – Le chiffre d’affaires mentionné au I du présent article s’entend du chiffre d’affaires réalisé par le redevable au cours de l’exercice ou de la période d’imposition, ramené à douze mois le cas échéant et, pour la société mère d’un groupe mentionné aux articles 223 A ou 223 A bis, de la somme des chiffres d’affaires de chacune des sociétés membres de ce groupe.

« C. – Les réductions et crédits d’impôt et les créances fiscales de toute nature ne sont pas imputables sur la contribution additionnelle.

« D. – Sont exonérées de la contribution prévue au I du présent article, les sociétés dont la progression du résultat imposable par rapport à la moyenne des exercices des trois années précédant la publication de la présente loi résulte d’opérations de cession ou d’acquisition d’actifs, pour la fraction du résultat imposable de l’exercice concerné.

« E. – La contribution additionnelle est établie, contrôlée et recouvrée comme l’impôt sur les sociétés et sous les mêmes garanties et sanctions. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ce même impôt. La contribution additionnelle est payée spontanément au comptable public compétent, au plus tard à la date prévue au 2 de l’article 1668 pour le versement du solde de liquidation de l’impôt sur les sociétés. »

II. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur le 1er janvier suivant la publication de la présente loi. Elles s’appliquent également à l’exercice fiscal de l’année de son entrée en vigueur.

III. – Le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation provisoire de l’application de la présente loi dans les trois ans et un rapport d’évaluation définitif au plus tard dans les six ans.

 

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Il vise à instaurer une contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés visant à taxer plus équitablement les bénéfices exceptionnels et à mettre en place une progressivité partielle de cet outil, autrement dit une taxe sur les superprofits.

Dans un objectif de réduction des inégalités entre les entreprises les plus aisées et celles rencontrant plus de difficultés, à instaurer une contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés sur les bénéfices exceptionnels des grandes entreprises.

L’épidémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et les pratiques spéculatives de certains acteurs économiques et financiers ont déstabilisé la production de certaines matières premières et les flux commerciaux. Cela a conduit à ce que soient générées des situations de pénurie, entraînant une volatilité des prix permettant ainsi à de nombreuses entreprises de réaliser des bénéfices exceptionnels, également appelés « superprofits ».

Une contribution additionnelle sur ces bénéfices parait donc pertinente pour réduire les inégalités créées et aggravées par les crises sanitaires et géopolitiques que nous avons traversé et que nous connaissons.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1364 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après la section 0I du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, est insérée une section 0I bis ainsi rédigée :

« Section 0I bis 

« Contribution additionnelle sur les bénéfices exceptionnels des grandes entreprises

« Art. 224. – I. – A. – Il est institué une contribution additionnelle sur les bénéfices des sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du présent code qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 000 euros.

« B. – La contribution additionnelle est due lorsque le résultat imposable de la société pour l’exercice considéré au titre de l’impôt sur les sociétés précité est supérieur ou égal à 1,25 fois la moyenne de son résultat imposable des exercices 2017, 2018 et 2019.

« C. – La contribution additionnelle est assise sur le résultat imposable supplémentaire réalisé par rapport à 1,25 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités. La contribution additionnelle est calculée en appliquant à la fraction de chaque part de résultat imposable supérieur ou égale à 1,25 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités le taux de :

« a) 20 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,25 fois et inférieure à 1,5 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« b) 25 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,5 fois et inférieure à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« c) 33 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités.

« II. – A. – Pour les redevables qui sont placés sous le régime prévu aux articles 223 A ou 223 A bis, la contribution additionnelle est due par la société mère. Elle est assise sur le résultat d’ensemble et à la plus-value nette d’ensemble définis aux articles 223 B, 223 B bis et 223 D, déterminés avant imputation des réductions et crédits d’impôt et des créances fiscales de toute nature.

« B. – Le chiffre d’affaires mentionné au I du présent article s’entend du chiffre d’affaires réalisé par le redevable au cours de l’exercice ou de la période d’imposition, ramené à douze mois le cas échéant et, pour la société mère d’un groupe mentionné aux articles 223 A ou 223 A bis, de la somme des chiffres d’affaires de chacune des sociétés membres de ce groupe.

« C. – Les réductions et crédits d’impôt et les créances fiscales de toute nature ne sont pas imputables sur la contribution additionnelle.

« D. – Sont exonérées de la contribution prévue au I du présent article, les sociétés dont la progression du résultat imposable par rapport à la moyenne des exercices 2017, 2018 et 2019 résulte d’opérations de cession ou d’acquisition d’actifs, pour la fraction du résultat imposable de l’exercice concerné.

« E. – La contribution additionnelle est établie, contrôlée et recouvrée comme l’impôt sur les sociétés et sous les mêmes garanties et sanctions. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ce même impôt. La contribution additionnelle est payée spontanément au comptable public compétent, au plus tard à la date prévue au 2 de l’article 1668 du présent code pour le versement du solde de liquidation de l’impôt sur les sociétés. »

II. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur à compter de la publication de la présente loi et sont applicables jusqu’au 31 décembre 2025. Elles s’appliquent également à l’exercice fiscal de l’année de son entrée en vigueur.

III. – Le Gouvernement remet au Parlement un rapport d’évaluation provisoire de l’application de la présente loi dans les trois ans et un rapport d’évaluation définitif au plus tard dans les six ans.

Objet

Le Groupe Écologiste - Solidarité et Territoires s'inscrit dans une démarche de rassemblement sur la lutte contre les superprofits depuis le dépôt d’un projet de référendum d’initiative partagé (RIP), jugés irrecevables par le Conseil constitutionnel pour des raisons de forme.

Il est temps d’adopter cet amendement, comme l’a fait l’Assemblée nationale, pour une imposition minimale et un lissage sur les surprofits des entreprises qui viendrait compenser partiellement la baisse de l’impôt sur les sociétés. Cette diminution massive du rendement de l’impôt sur les sociétés considérée comme responsable de la hausse des déficits publics devrait inciter le législateur à renforcer tant l’assiette que les taux d’imposition notamment pour les plus grandes entreprises.

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-669

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après la section XX bis du chapitre III du titre premier de la première partie du code général des impôts, est insérée une section … ainsi rédigée :

« Section …

« Contribution sur les dividendes exceptionnels des grandes entreprises

« Art. 235 ter ZD …. – I. – A. – Il est institué́ une taxe sur les dividendes des sociétés redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 750 000 000 euros.

« B. – La taxe est due lorsque les dividendes, tels que définis aux articles L. 232-10 à L. 232-20 du code de commerce, versés par une société lors de l’exercice considéré est supérieur ou égal à 1,25 fois la moyenne des dividendes versés lors des exercices 2017, 2018 et 2019.

« C. – La taxe est assise sur la fraction des dividendes versés par la société excédant 1,25 fois la moyenne des dividendes versés durant les trois exercices précités. La taxe est calculée en appliquant à la fraction de chaque part de dividendes versés supérieure ou égale à 1,25 fois la moyenne des dividendes versés durant les trois exercices précités le taux de :

« a) 20 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,25 fois et inférieure à 1,5 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« b) 25 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,5 fois et inférieure à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités ;

« c) 33 % pour la fraction supérieure ou égale à 1,75 fois le résultat imposable moyen des trois exercices précités.

« II. – A. – Le chiffre d’affaires mentionné au I du présent article s’entend du chiffre d’affaires réalisé par le redevable au cours de l’exercice ou de la période d’imposition, ramené à douze mois le cas échéant et, pour la société mère d’un groupe mentionné aux articles 223 A ou 223 A bis du présent code, de la somme des chiffres d’affaires de chacune des sociétés membres de ce groupe.

« B. – Un décret fixe les modalités de contrôle et de recouvrement ainsi que les garanties, les sanctions et les règles de présentation, d’instruction des réclamations. »

II. – Les dispositions du présent article entrent en vigueur à compter de la publication de la présente loi et sont applicables jusqu’au 31 décembre 2026. Elles s’appliquent également à l’exercice fiscal de l’année de son entrée en vigueur.

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées.

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent instaurer une taxe sur les super dividendes, c’est-à-dire les dividendes exceptionnels qui ont été permis par des bénéfices exceptionnels durant la crise. L’objectif est de taxer l’entreprise qui les verse, avec l’intention des les en dissuader de sorte à ce que la rémunération du capital ne soit pas privilégiée au détriment de la rémunération du travail et des investissements.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-670 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué une contribution additionnelle sur les revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis, sans faire application du 6° de l’article 112, et aux articles 120 à 123 bis du code général des impôts, au titre des exercices mentionnés au V.

II. – Sont redevables de cette contribution les redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur ou égal à un milliard d’euros.

Le chiffre d’affaires s’entend du chiffre d’affaires réalisé par le redevable au cours de l’exercice ou de la période d’imposition ramené, le cas échéant, à douze mois et, pour la société mère d’un groupe mentionné à l’article 223 A ou à l’article 223 A bis du code général des impôts, de la somme des chiffres d’affaires de chacune des sociétés membres de ce groupe.

III. – La contribution est due lorsque le total des revenus distribués mentionnés au I versés par une société lors de l’exercice considéré est supérieur ou égal à 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents.

IV. – Elle est assise sur la fraction des revenus distribués excédant 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents. Il est appliqué le taux de 5 %.

Si les revenus distribués excèdent 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents, sans toutefois excéder 1,32 fois cette moyenne, le taux mentionné au premier alinéa du présent IV est multiplié par le rapport entre, au numérateur, la différence entre le montant total des revenus distribués et 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents, et au dénominateur, 0,1 fois cette moyenne. Ce taux est exprimé avec deux décimales après la virgule. Le deuxième chiffre après la virgule est augmenté d’une unité si le chiffre suivant est supérieur ou égal à 5.

V. – Un décret fixe les modalités de contrôle et de recouvrement ainsi que les garanties, les sanctions et les règles de présentation, d’instruction et de jugement des réclamations.

VI. – Le présent article est applicable à compter de l’exercice 2024 inclus. 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K portent cet amendement identique du Nouveau Front Populaire, adopté à l’Assemblée nationale, qui vise à porter une modeste surtaxe de 5% sur les dividendes lorsque ceux-ci dépassent 20% des montants distribués sur les 5 derniers résultats.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 2 vers l'article additionnel après l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-953 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL et OUIZILLE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué une contribution additionnelle sur les revenus distribués mentionnés aux articles 108 à 117 bis, sans faire application du 6° de l’article 112, et aux articles 120 à 123 bis du code général des impôts, au titre des exercices mentionnés au V.

II. – Sont redevables de cette contribution les redevables de l’impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur ou égal à un milliard d’euros.

Le chiffre d’affaires s’entend du chiffre d’affaires réalisé par le redevable au cours de l’exercice ou de la période d’imposition ramené, le cas échéant, à douze mois et, pour la société mère d’un groupe mentionné à l’article 223 A ou à l’article 223 A bis du code général des impôts, de la somme des chiffres d’affaires de chacune des sociétés membres de ce groupe.

III. – La contribution est due lorsque le total des revenus distribués mentionnés au I versés par une société lors de l’exercice considéré est supérieur ou égal à 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents.

IV. – Elle est assise sur la fraction des revenus distribués excédant 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents. Il est appliqué le taux de 5 %.

Si les revenus distribués excèdent 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents, sans toutefois excéder 1,32 fois cette moyenne, le taux mentionné au premier alinéa du présent IV est multiplié par le rapport entre, au numérateur, la différence entre le montant total des revenus distribués et 1,2 fois la moyenne des revenus distribués versés lors des cinq exercices précédents, et au dénominateur, 0,1 fois cette moyenne. Ce taux est exprimé avec deux décimales après la virgule. Le deuxième chiffre après la virgule est augmenté d’une unité si le chiffre suivant est supérieur ou égal à 5.

V. – Un décret fixe les modalités de contrôle et de recouvrement ainsi que les garanties, les sanctions et les règles de présentation, d’instruction et de jugement des réclamations.

VI. – Le présent article est applicable à compter de l’exercice 2024 inclus.

Objet

Le présent amendement du groupe SER, porté de manière conjointe par l'ensemble des groupes de gauche à l'Assemblée nationale, vise à instaurer une taxe exceptionnelle sur les super-dividendes distribués par les très grandes entreprises qui ont profité́ de la succession de crises.

La contribution ici proposées s'applique uniquement aux entreprises faisant plus d'un milliard de chiffre d'affaires, et lorsque leurs distributions de dividendes dépasse de 20% la moyenne des dividendes distribués les 5 années précédentes. La fraction qui dépasse ces 20% se voit alors appliquer un taux de 5 %.

Selon le rapport du gestionnaire d'actifs Janus Henderson, les grandes entreprises françaises ont continué́ de verser des dividendes à des niveaux records. Les 40 grandes entreprises françaises ont distribué́ à leurs actionnaires plus de 63 milliards d’euros l’an dernier, en hausse de 8,7% sur un an.

Parmi les grandes entreprises françaises concernées : BNP Paribas, Sanofi, Axa, LVMH, ou Total. Les entreprises françaises étaient déjà les plus distributrices de dividendes en 2021, les versements avaient déjà doublé par rapport à 2020.

Ainsi Total, par exemple, qui ne déclare pas de bénéfices en France en 2021, trouve malgré cela le moyen de verser 2,62 milliards d'euros de dividende au titre d'un seul trimestre. Rapporté aux 550 000 actionnaires, cela signifie un montant moyen versé par actionnaire de 4 764 €, pour un seul trimestre ! En parallèle, ce sont 7 milliards d'euros de rachats d'action qui sont prévus sur 2022. En outre, le groupe prévoit des dividendes et rachat d'action dans le même ordre de grandeur en 2023.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-817 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS, ESPAGNAC, DANIEL, Sylvie ROBERT, CANALÈS, LE HOUEROU, MONIER et LINKENHELD et MM. BOURGI, TISSOT, PLA, ROS, CHAILLOU, Michaël WEBER, DARRAS, GILLÉ, ZIANE et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complétée par un L ainsi rédigé :

« L. — Crédit d’impôt en faveur de la souscription par les associés coopérateurs de parts sociales dans une société coopérative d’entreprises

« Art. 244 quater …. – Les associés coopérateurs qui souscrivent des parts sociales dans une société coopérative d’entreprises régie par les dispositions du chapitre IV du titre III du livre Ier du code de l’artisanat, dans une coopérative d’entreprises de transport routier régie par les articles L 3441-2 et suivants du code des transports, par les dispositions des articles L. 931-5 à L. 931-30 du code rural et de la pêche maritime, bénéficient, jusqu’au 31 décembre 2030, au titre de l’impôt sur les sociétés ou, pour ce qui concerne les entreprises individuelles, au titre de l’impôt sur le revenu, d’un crédit d’impôt. Ce crédit d’impôt est égal à 25 % du montant des parts sociales souscrites, qu’elles aient pour origine une souscription initiale, une souscription supplémentaire ou une transformation de ristournes coopératives, dans la limite de 40 000 euros par an. Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à la conservation des parts sociales jusqu’à l’expiration de la cinquième année suivant celle au cours de laquelle la souscription a été réalisée par l’entreprise. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les coopératives sont la deuxième entreprise des associés coopérateurs. Dans tous les secteurs (artisanat, pêche, transport routier...), elles leur apportent des services auxquels seuls, ils n’auraient pas accès, et contribuent ainsi, à leur performance économique et au maintien d’une activité économique et d’emploi ancrées dans les territoires.

Le sociétariat et la contribution au capital sont exclusivement du seul fait des entrepreneurs associés. La démocratie coopérative (un associé égale une voix) et la lucrativité limitée (intérêts aux parts optionnels et plafonnés) font que les coopératives ne lèvent pas de capital auprès d’investisseurs extérieurs ; elles s’autofinancent quasi-exclusivement auprès de leurs sociétaires.

Aussi, ces derniers payent chaque année de l’impôt (IR, IS) lorsque leurs ristournes coopératives sont transformées en parts sociales, alors que ces sommes ne sont pas disponibles pour leurs entreprises (trésorerie).

Cette situation est de nature à décourager les associés coopérateurs à renforcer les fonds propres de leur coopérative. Ce sujet de l’auto-financement via le renforcement du capital social, plutôt que par l’endettement (emprunt), est d’une actualité toujours brûlante au regard des taux directeurs, des prêts bancaires.

Le regroupement en coopérative permet aux entrepreneurs indépendants de rompre leur isolement et de se développer durablement dans les territoires à proximité de leurs concitoyens. Elle leur apporte un panel de services et solutions mutualisés à la hauteur des exigences réglementaires, environnementales et économiques de notre société moderne. Le rôle économique et social de ce modèle d’entreprendre plus que centenaire doit être encouragé et pérennisé. Or, les coopératives d’entreprises sont en quête permanente de fonds propres pour se développer et consolider leurs relations avec leurs différents partenaires (fournisseurs, clients, notation Banque de France, établissements prêteurs, assureurs-crédits, etc...).

Le présent amendement propose la mise en place d’un crédit d’impôt pour les entrepreneurs qui immobilisent durablement du capital dans leur coopérative afin de les inciter à développer le financement de leur outil économique commun qu’est la coopérative.

Il s’agit pour eux d’un engagement a minima sur cinq ans de rester dans la coopérative, ce qui constitue un élément de sécurisation supplémentaire pour la coopérative alors que ses membres, indépendants, sont libres de se retirer à tout moment.

Au regard de l’ensemble de ces gains escomptés (renforcement des fonds propres de la coopérative, sécurisation et engagement des coopérateurs), le coût de la mesure pour les finances publiques est faible puisque le montant estimatif constaté de nouvelles parts sociales (souscription initiale ou supplémentaire, transformation de ristournes) dans les différentes familles coopératives s’élève à environ 20 millions d’euros par an, soit une moindre rentrée fiscale directe d’environ 5 millions d’euros par an.





NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-888

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BENARROCHE, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, M. DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complétée par un L ainsi rédigé :

« L. — Crédit d’impôt en faveur de la souscription par les associés coopérateurs de parts sociales dans une société coopérative d’entreprises

« Art. 244 quater …. – Les associés coopérateurs qui souscrivent des parts sociales dans une société coopérative d’entreprises régie par les dispositions du chapitre IV du titre III du livre Ier du code de l’artisanat, dans une coopérative d’entreprises de transport routier régie par les articles L 3441-2 et suivants du code des transports, par les dispositions des articles L. 931-5 à L. 931-30 du code rural et de la pêche maritime, bénéficient, jusqu’au 31 décembre 2030, au titre de l’impôt sur les sociétés ou, pour ce qui concerne les entreprises individuelles, au titre de l’impôt sur le revenu, d’un crédit d’impôt. Ce crédit d’impôt est égal à 25 % du montant des parts sociales souscrites, qu’elles aient pour origine une souscription initiale, une souscription supplémentaire ou une transformation de ristournes coopératives, dans la limite de 40 000 euros par an. Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à la conservation des parts sociales jusqu’à l’expiration de la cinquième année suivant celle au cours de laquelle la souscription a été réalisée par l’entreprise. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les coopératives sont la deuxième entreprise des associés coopérateurs. Dans tous les secteurs (artisanat, pêche, transport routier…), elles leur apportent des services auxquels seuls, ils n’auraient pas accès, et contribuent ainsi, à leur performance économique et au maintien d’une activité économique et d’emploi ancrées dans les territoires. Le sociétariat et la contribution au capital sont exclusivement du seul fait des entrepreneurs associés. La démocratie coopérative (un associé égale une voix) et la lucrativité limitée (intérêts aux parts optionnels et plafonnés) font que les coopératives ne lèvent pas de capital auprès d’investisseurs extérieurs ; elles s’autofinancent quasi-exclusivement auprès de leurs sociétaires. Aussi, ces derniers payent chaque année de l’impôt (IR, IS) lorsque leurs ristournes coopératives sont transformées en parts sociales, alors que ces sommes ne sont pas disponibles pour leurs entreprises (trésorerie). Cette situation est de nature à décourager les associés coopérateurs à renforcer les fonds propres de leur coopérative.

Ce sujet de l’auto-financement via le renforcement du capital social, plutôt que par l’endettement (emprunt), est d’une actualité toujours brûlante au regard des taux directeurs, des prêts bancaires. Le regroupement en coopérative permet aux entrepreneurs indépendants de rompre leur isolement et de se développer durablement dans les territoires à proximité de leurs concitoyens. Elle leur apporte un panel de services et solutions mutualisés à la hauteur des exigences réglementaires, environnementales et économiques de notre société moderne. Le rôle économique et social de ce modèle d’entreprendre plus que centenaire doit être encouragé et pérennisé. Or, les coopératives d’entreprises sont en quête permanente de fonds propres pour se développer et consolider leurs relations avec leurs différents partenaires (fournisseurs, clients, notation Banque de France, établissements prêteurs, assureurs-crédits, etc…).

Le présent amendement propose la mise en place d’un crédit d’impôt pour les entrepreneurs qui immobilisent durablement du capital dans leur coopérative afin de les inciter à développer le financement de leur outil économique commun qu’est la coopérative. Il s’agit pour eux d’un engagement a minima sur cinq ans de rester dans la coopérative, ce qui constitue un élément de sécurisation supplémentaire pour la coopérative alors que ses membres, indépendants, sont libres de se retirer à tout moment.

Au regard de l’ensemble de ces gains escomptés (renforcement des fonds propres de la coopérative, sécurisation et engagement des coopérateurs), le coût de la mesure pour les finances publiques est faible puisque le montant estimatif constaté de nouvelles parts sociales (souscription initiale ou supplémentaire, transformation de ristournes) dans les différentes familles coopératives s’élève à environ 20 millions d’euros par an, soit une moindre rentrée fiscale directe d’environ 5 millions d’euros par an.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1155 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme BÉLIM, MM. BOURGI, ROS, PLA et Patrice JOLY, Mme BONNEFOY, M. FAGNEN, Mmes CANALÈS et MONIER, M. KERROUCHE et Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Crédit d’impôt en faveur du commerce équitable

« Art. 244 quater …. – I. – Les entreprises mentionnées au III et imposées d’après leur bénéfice réel ou exonérées en application des articles 44 sexies, 44 sexies A, 44 octies A, 44 terdecies à 44 septdecies peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt sur leurs recettes provenant d’activités relevant du commerce équitable au sens de l’article 60 de la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur de petites et moyennes entreprises.

« II. – 1. Le taux du crédit d’impôt mentionné au I s’élève à 50 % des dépenses de l’année occasionnées par le montant supplémentaire obligatoire destiné aux projets collectifs prévu par le cahier des charges du commerce équitable tel que défini dans l’article 60 de la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur de petites et moyennes entreprises.

« 2. Le montant du crédit d’impôt prévu au I du présent article ne peut excéder 1 million d’euros par an et par entreprise. Le cas échéant, le montant du crédit d’impôt est diminué à concurrence des sommes excédant ce plafond.

« III. – Les entreprises pouvant bénéficier du crédit d’impôt sont les entreprises françaises fabriquant des biens relevant du commerce équitable soumis à des systèmes de garantie ou conformes à des labels reconnus au sens de l’article 60 de la loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur de petites et moyennes entreprises.

« IV. – Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis, du règlement (UE) n° 1408/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à instaurer un crédit d’impôt pour les entreprises engagées dans le commerce équitable – y compris d’origine France (filières lait, farine, viande, œufs,
légumineuses…). Dans un contexte où la juste rémunération des agriculteurs est présentée comme la condition d’une alimentation durable, il serait un signal fort adressé par les pouvoirs publics pour
un coût estimé à 10 millions d’euros.
En février 2024, le président de la République a annoncé la mise en place d’un prix minimum d’achat pour les produits agricoles. En juillet 2024, la présidente de la Commission européenne s’est prononcée en faveur d’une insertion, à la directive sur les pratiques commerciales déloyales, de l’interdiction d’achat de produits agricoles et alimentaires sous le coût de production.
Cet amendement constitue une réponse directe aux déséquilibres que connaissent les marchés agricoles et aux enjeux agricoles contemporains, au cœur desquels la juste rémunération des
agriculteurs, la souveraineté alimentaire française et la transition écologique du secteur. Il complète l’action de remédiation aux inquiétudes des filières agricoles, en ciblant les producteurs et les plus
de cinq cent PME-ETI agro-alimentaires françaises qui misent sur des pratiques responsables protégeant les producteurs à travers une certification équitable. Agir sur la fiscalité est ainsi essentiel afin de stimuler et d’aider la demande, soutenir les entreprises et les emplois associés engagés dans le rééquilibrage du marché en faveur de produits et de filières plus responsables.
Cet amendement a été travaillé avec l’ONG Max Havelaar France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1872

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KAROUTCHI et HENNO, Mme AESCHLIMANN, MM. DAUBRESSE, FRASSA et FARGEOT et Mme DUMONT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 3° du 1 de l’article 39 du code général des impôts est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« La limite prévue au premier alinéa du présent 3° n'est pas applicable si les conditions suivantes sont remplies :

« a) Toutes les parts ou actions détenues par l'associé ou l'actionnaire à qui les intérêts sont servis ont été souscrites à l'occasion d'une augmentation de capital de la société réalisée dans le cadre d'un protocole de conciliation constaté ou homologué dans les conditions prévues à l'article L. 611-8 du code de commerce ou d'un plan de sauvegarde, de sauvegarde accélérée ou de redressement judiciaire ;

« b) Les intérêts rémunèrent une créance maintenue ou consentie conformément au protocole de conciliation ou du plan de sauvegarde, de sauvegarde accélérée ou de redressement judiciaire visé au précédent paragraphe ; 

« c) L'associé ou l'actionnaire à qui les intérêts sont servis n'est pas une entreprise liée à la société débitrice au sens du 12 de l'article 39. »

II. – Le I s'applique à l'impôt sur les sociétés dû au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Pour éviter cette augmentation du coût du crédit des sociétés qui sont déjà en difficultés financières, le présent amendement vise à prévoir que la déduction des intérêts dus aux créanciers qui participent à une restructuration financière et qui deviennent actionnaires dans le cadre d'une procédure collective ne doit pas être limitée par le taux maximum fiscalement déductible de l'article 39, 1-3° du CGI, conformément à l'intention du législateur ayant institué cet article de renforcer les fonds propres des entreprises.

 

Cet amendement est d'autant plus nécessaire que les défaillances d'entreprises ont atteint un nouveau record en octobre 2024 : leur nombre cumulé sur douze mois frôle désormais les 65.000. En rythme annuel, le nombre de défaillances a augmenté de 21 %[4]. Ces 65.000 défaillances représentent le niveau le plus élevé des quinze dernières années et elles menacent actuellement 250.000 emplois[5].

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1822 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. LUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I - L’État autorise la cession de 2 % de ses titres de la société Électricité de France SA dans le cadre d’une opération d’actionnariat salarié.

II – L’offre relative à l’opération d’actionnariat salarié mentionné au I est réservée, par dérogation à l’article L. 111-67 du code de l’énergie :

1° aux salariés de la société Electricité de France SA ou de ses filiales, quel que soit la durée d’activité accomplie au sein de la société Electricité de France SA ou de ses filiales ;

2° aux anciens salariés justifiant d’un contrat ou d’une activité rémunérée d’une durée accomplie d’au moins cinq ans avec la société EDF ou ses filiales ;

3° aux anciens salariés d’EDF ou ses filiales ayant conservé des avoirs dans le plan d'épargne groupe de l'entreprise, quel que soit la durée d’activité accomplie au sein de la société ou ses filiales.

III - Cette opération est mise en œuvre dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Au moins 2 % du capital d’EDF est proposé aux salariés et anciens salariés éligibles mentionnés au II.

IV - Le prix de souscription hors rabais de l’opération d’actionnariat salarié mentionné au I ne peut dépasser 12 euros par action.

V - Un rabais d’au moins 20 % est octroyé aux salariés et anciens salariés éligibles mentionnés au II si les actions acquises ne peuvent être cédés avant une période de trois ans.

VII - Un arrêté conjoint des ministres chargés des participations, du travail et de l’emploi est pris pour l’application de cet article, et précise notamment le nombre de titres proposés aux personnes éligibles et le prix de souscription ainsi que, le cas échéant, la durée de l’offre, les modalités d’ajustement de l’offre si la demande est supérieure à l’offre, le rabais, les mécanismes assurant la liquidité des titres et la partie des coûts pris en charge par l’État.

VIII - La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre I er du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le présent amendement a pour objectif de rétablir l'actionnariat salarié d'EDF.

Pour rappel, lobjectif de 10% du capital détenu par les actionnaires salariés d’ici 2030 affiché lors de la loi PACTE ne pourra être satisfait que si l’Etat, via ses entreprises publiques, remplit son rôle de modèle en la matière. C’est notamment dans cette optique qu’a été adoptée la modification de l’article 31-2 de l’ordonnance du 20 aout 2014 qui prévoit que, lors d’une cession de gré à gré par l’Etat de ses actions au sein d’une entreprise publique, 10% des titres cédés sont proposés aux salariés de l’entreprise.

Cet amendement constitue le corollaire de l’article 31-2, à savoir qu’à l’issue d’une nationalisation d’une entreprise entrainant l’éviction des actionnaires salariés, une opération doit être proposée à ces derniers pour réintégrer le capital de leur entreprise. La rédaction de cet amendement reprend donc en miroir celle de cet article 31-2 dans sa dernière version modifiée par la loi PACTE.

Les salariés et anciens salariés d’EDF ont très mal vécu leur éviction du capital d’EDF en 2023 par le biais de l’offre publique d’achat simplifié. Alors que l’entreprise se redresse, il serait injuste de les laisser à l’écart de ce mécanisme de partage de la valeur auquel ils sont tant attachés.

Par ailleurs, l’opération pourra rapporter jusqu’à 700 millions d’euros à l’Etat.

Pour que l’opération soit financièrement neutre pour les salariés, le prix de souscription fixé ne pourra être supérieur au prix de cession de 12 euros perçue en juin 2023 dans le cadre de l’offre publique d’achat simplifiée suivi d’un retrait obligatoire.

Par dérogation à l’article L. 111-67 du code de l’énergie, l’opération est exceptionnellement élargie afin que l’ensemble des salariés et anciens salariés d’EDF et de ses filiales ayant été expropriés en juin 2023 puissent, s’ils le souhaitent, redevenir actionnaire de leur entreprise.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1829 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mmes HAVET et Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE et MM. BLEUNVEN, PARIGI et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I - L’État autorise la cession de 2 % de ses titres de la société Électricité de France dans le cadre d’une opération d’actionnariat salarié.

II – L’offre relative à l’opération d’actionnariat salarié mentionné au I est réservée, par dérogation à l’article L. 111-67 du code de l’énergie :

1° aux salariés de la société Electricité de France ou de ses filiales, quel que soit la durée d’activité accomplie au sein de la société Electricité de France ou de ses filiales ;

2° aux anciens salariés justifiant d’un contrat ou d’une activité rémunérée d’une durée accomplie d’au moins cinq ans avec la société Electricité de France ou ses filiales ;

3° aux anciens salariés de la société Electricité de France ou de ses filiales ayant conservé des avoirs dans le plan d'épargne groupe de l'entreprise, quel que soit la durée d’activité accomplie au sein de la société ou ses filiales.

III - Cette opération est mise en œuvre dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi. Au moins 2 % du capital de la société Electricité de France est proposé aux salariés et anciens salariés éligibles mentionnés au II.

IV - Le prix de souscription hors rabais de l’opération d’actionnariat salarié mentionné au I ne peut dépasser 12 euros par action.

V - Un rabais d’au moins 20 % est octroyé aux salariés et anciens salariés éligibles mentionnés au II si les actions acquises ne peuvent être cédés avant une période de trois ans.

VII - Un arrêté conjoint des ministres chargés des participations, du travail et de l’emploi est pris pour l’application de cet article, et précise notamment le nombre de titres proposés aux personnes éligibles et le prix de souscription ainsi que, le cas échéant, la durée de l’offre, les modalités d’ajustement de l’offre si la demande est supérieure à l’offre, le rabais, les mécanismes assurant la liquidité des titres et la partie des coûts pris en charge par l’État.

VIII - La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre I er du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le présent amendement est un amendement de repli relatif au dispositif d’actionnariat salarié. 

L’actionnariat salarié constitue une application du principe constitutionnel de participation des travailleurs. Il est un héritage du Conseil National de la Résistance et de la pensée gaulienne.

Dans le cadre de son discours de politique générale, le premier Ministre Michel Barnier a annoncé vouloir le développer.

L’objectif de 10% du capital détenu par les actionnaires salariés d’ici 2030 affiché lors de la loi PACTE ne pourra être satisfait que si l’Etat, via ses entreprises publiques, remplit son rôle de modèle en la matière. C’est notamment dans cette optique qu’a été adoptée la modification de l’article 31-2 de l’ordonnance du 20 aout 2014 qui prévoit que, lors d’une cession de gré à gré par l’Etat de ses actions au sein d’une entreprise publique, 10% des titres cédés sont proposés aux salariés de l’entreprise.

Cet amendement constitue le corollaire de l’article 31-2, à savoir qu’à l’issue d’une nationalisation d’une entreprise entrainant l’éviction des actionnaires salariés, une opération doit être proposée à ces derniers pour réintégrer le capital de leur entreprise. La rédaction de cet amendement reprend donc en miroir celle de cet article 31-2 dans sa dernière version modifiée par la loi PACTE.

Les salariés et anciens salariés d’EDF ont très mal vécu leur éviction du capital d’EDF en 2023 par le biais de l’offre publique d’achat simplifié. Alors que l’entreprise se redresse, il serait injuste de les laisser à l’écart de ce mécanisme de partage de la valeur auquel ils sont tant attachés.

Par ailleurs, l’opération pourra ramener jusqu’à 700 millions d’euros dans les caisses de l’Etat.

Pour que l’opération soit financièrement neutre pour les salariés, le prix de souscription fixé ne pourra être supérieur au prix de cession de 12 euros perçue en juin 2023 dans le cadre de l’offre publique d’achat simplifiée suivi d’un retrait obligatoire.

Par dérogation à l’article L. 111-67 du code de l’énergie, l’opération est exceptionnellement élargie afin que l’ensemble des salariés et anciens salariés d’EDF et de ses filiales ayant été expropriés en juin 2023 puissent, s’ils le souhaitent, redevenir actionnaire de leur entreprise.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1860 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’État autorise la cession de 2 % de ses titres de la société Électricité de France SA dans le cadre d’une opération d’actionnariat salarié qui s’achève au plus tard le 31 septembre 2025. L’opération est réservée aux salariés et anciens salariés d’Électricité de France ou de ses filiales et aux anciens salariés justifiant d’un contrat d’une durée accomplie d’au moins cinq ans avec Électricité de France ou ses filiales. L’opération propose au moins 2 % des titres de la société Électricité de France SA.

Le prix de souscription hors rabais ne pourra dépasser 12 euros par actions.

Un rabais d’au moins 20 % est octroyé aux salariés et anciens salariés éligibles définis à l’alinéa premier du présent article si les titres acquis ne peuvent être cédés avant une période de trois ans.

Un arrêté conjoint du ministre chargé des participations et du ministre du travail et de l’emploi précise les caractéristiques de cette opération d’actionnariat salarié »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’actionnariat salarié constitue un mécanisme de partage de la valeur apprécié des français en général, et des salariés d’EDF en particulier. Depuis la loi PACTE de 2019, l’objectif est d’arriver à 10% de détention du capital des entreprises françaises par leurs salariés.

Depuis 1986, l’actionnariat s’est développé au sein des entreprises à participation publique. L’Etat doit en effet donner l’exemple en la matière et s’ériger en modèle de ce mode de participation des travailleurs.

Les salariés d’EDF étaient pour la plupart entrés au capital de leur entreprise en 2005, à un prix de 25 euros. Ils en ont été évincés à un prix de 12 euros lors de l’opération publique d’achat simplifiée initiée par l’Etat en 2022 et achevée en 2023. Alors que l’entreprise connait un redressement ces deux dernières années, les salariés d’EDF souhaiteraient récupérer leur statut d’actionnaires pour bénéficier des fruits de leur travail et participer à la gestion de leur entreprise.

Cet amendement a donc pour objet le rétablissement de l’actionnariat salarié au sein d’EDF à un prix équivalent à celui de l’indemnité d’expropriation de juin 2023.

Les recettes pour l’Etat seront de 700 millions d’euros.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 7 vers l'article additionnel après l'article 11.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1085 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. WATTEBLED, Mme LERMYTTE, MM. MALHURET, BRAULT, Vincent LOUAULT, GRAND, CHASSEING et CHEVALIER, Mme PAOLI-GAGIN et M. CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du 4° du 1 de l’article 39 du code général des impôts, les mots : « et à l’article L. 425-1 » sont supprimés.

II. – Le troisième alinéa de l’article L. 425-7 du code des impositions sur les biens et services est supprimé

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’aménager la contribution des exploitants d’infrastructures de transport au rétablissement des comptes publics, au travers de la taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance (TEITLD) introduite par la loi de finances initiales pour 2024, compte tenu de la création de nouvelles mesures fiscales auxquelles seront assujettis certains de ces opérateurs, notamment la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises prévue à l’article 11.

Cette contribution exceptionnelle est assise sur l’impôt sur les sociétés, calculé sur l’ensemble des résultats imposables, lesquels sont établis sous déduction de toutes charges à l’exception notamment de la TEITLD.

S’agissant des exploitants d’aéroport, le cadre de régulation des redevances aéroportuaires permet de répercuter une part de la TEITLD et de la contribution exceptionnelle sur les compagnies aériennes, qui s’ajouterait ainsi aux mesures fiscales spécifiques auxquelles sont soumis les transporteurs aériens.
Afin de limiter l’impact de la TEITLD sur la contribution exceptionnelle et sur l’impôt sur les sociétés, le présent amendement vise à supprimer le caractère non-déductible de la TEITLD du résultat imposable.

Dès lors, cet amendement permettrait de maintenir le produit issu de la TEITLD tout en supprimant la part de contribution exceptionnelle et d’impôt sur les sociétés dus au titre de la TEITLD.

Enfin, en cohérence avec cette disposition, cet amendement permettrait d’intégrer la TEITLD dans les charges prises en compte dans le calcul du résultat net de l’exploitant, déterminant le niveau moyen de rentabilité qui constitue l’une des conditions d’assujettissement à la TEITLD.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1106 rect. quater

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DHERSIN, Mme ANTOINE et MM. KLINGER, FOLLIOT, BLEUNVEN, CAPO-CANELLAS et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du 4° du 1 de l’article 39 du code général des impôts, les mots : « et à l’article L. 425-1 » sont supprimés.

II. – Le troisième alinéa de l’article L. 425-7 du code des impositions sur les biens et services est supprimé.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’aménager la contribution des exploitants d’infrastructures de transport au rétablissement des comptes publics, au travers de la taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance (TEITLD) introduite par la loi de finances initiales pour 2024, compte tenu de la création de nouvelles mesures fiscales auxquelles seront assujettis certains de ces opérateurs, notamment la contribution exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises prévue à l’article 11.

Cette contribution exceptionnelle est assise sur l’impôt sur les sociétés, calculé sur l’ensemble des résultats imposables, lesquels sont établis sous déduction de toutes charges à l’exception notamment de la TEITLD. 

S’agissant des exploitants d’aéroport, le cadre de régulation des redevances aéroportuaires permet de répercuter une part de la TEITLD et de la contribution exceptionnelle sur les compagnies aériennes, qui s’ajouterait ainsi aux mesures fiscales spécifiques auxquelles sont soumis les transporteurs aériens.

Afin de limiter l’impact de la TEITLD sur la contribution exceptionnelle et sur l’impôt sur les sociétés, le présent amendement vise à supprimer le caractère non-déductible de la TEITLD du résultat imposable.

Dès lors, cet amendement permettrait de maintenir le produit issu de la TEITLD tout en supprimant la part de contribution exceptionnelle et d’impôt sur les sociétés dus au titre de la TEITLD. 

Enfin, en cohérence avec cette disposition, cet amendement permettrait d’intégrer la TEITLD dans les charges prises en compte dans le calcul du résultat net de l’exploitant, déterminant le niveau moyen de rentabilité qui constitue l’une des conditions d’assujettissement à la TEITLD.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1147 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MENONVILLE et HENNO, Mmes GUIDEZ et SOLLOGOUB, M. FARGEOT, Mme JACQUEMET, M. COURTIAL, Mme VERMEILLET, M. PARIGI et Mmes HOUSSEAU et GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 44 septies du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 44 septies. – I. – Les sociétés créées entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2039 pour reprendre une entreprise industrielle en difficulté qui fait l’objet d’une cession ordonnée par le tribunal en application de l’article L. 626-1, de l’article L. 631-22 ou des articles L. 642-1 et suivants du code de commerce bénéficient d’une exonération d’impôt sur les sociétés à raison des bénéfices réalisés, à l’exclusion des plus-values constatées lors de la réévaluation des éléments d’actif immobilisé, jusqu’au terme du vingt-troisième mois suivant celui de leur création et déclarés selon les modalités prévues à l’article 53 A du présent code.

« Cette exonération peut être également accordée lorsque les procédures de sauvegarde ou de redressement judiciaire ne sont pas mises en œuvre, ou lorsque la reprise porte sur un ou plusieurs établissements industriels en difficulté d’une entreprise industrielle et dans la mesure où la société créée pour cette reprise est indépendante juridiquement et économiquement de l’entreprise cédante.

« N’ouvrent pas droit au bénéfice de l’exonération les activités exercées dans l’un des secteurs suivants : transports et infrastructures correspondantes, construction navale, fabrication de fibres synthétiques, sidérurgie, charbon, production et distribution d’énergie, infrastructures énergétiques, production agricole primaire, transformation et commercialisation de produits agricoles, pêche et aquaculture.

« Le capital de la société créée ne doit pas être détenu directement ou indirectement par les personnes qui ont été associées ou exploitantes ou qui ont détenu plus de 50 % du capital de l’entreprise en difficulté pendant l’année précédant la reprise.

« Les droits de vote ou les droits à dividendes dans la société créée ou l’entreprise en difficulté sont détenus indirectement par une personne lorsqu’ils appartiennent :

« a. Aux membres du foyer fiscal de cette personne ;

« b. À une entreprise dans laquelle cette personne détient plus de 50 % des droits sociaux y compris, s’il s’agit d’une personne physique, ceux appartenant aux membres de son foyer fiscal ;

« c. À une société dans laquelle cette personne exerce en droit ou en fait la fonction de gérant ou de président, directeur général, président du conseil de surveillance ou membre du directoire.

« II. – 1. Sur agrément du ministre chargé du budget, les bénéfices exonérés en application du I sont plafonnés, pour les entreprises créées dans les zones d’aide à finalité régionale, de manière que l’allègement d’impôt correspondant ne soit pas supérieur à 10 % du montant des coûts éligibles définis au 2 du présent II. Ce taux est majoré de dix points pour les moyennes entreprises et de vingt points pour les petites entreprises. Toutefois, les bénéfices exonérés sont plafonnés de telle sorte que l’allègement d’impôt ne soit pas supérieur à 7,5 millions d’euros.

« Pour les entreprises créées dans les départements d’outre-mer, les bénéfices exonérés en application du I sont plafonnés de telle sorte que l’allègement d’impôt correspondant ne soit pas supérieur à 45 % du montant des coûts éligibles définis au 2 du présent II. Ce pourcentage est porté à 55 % pour la Guyane et à 70 % pour Mayotte. Ces taux sont majorés de dix points pour les moyennes entreprises et de vingt points pour les petites entreprises. Toutefois, les bénéfices exonérés sont plafonnés de telle sorte que l’allègement d’impôt ne soit pas supérieur à 33,75 millions d’euros en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion, à 41,25 millions d’euros en Guyane et à 52,50 millions d’euros à Mayotte.

« Lorsque le montant des coûts éligibles définis au 2 est supérieur à 50 millions d’euros, les taux plafonds d’aide à finalité régionale mentionnés aux deux premiers alinéas du présent 1 sont pondérés en fonction des différentes tranches d’investissement nécessaire à la reprise de l’entreprise en difficulté mentionnée au premier alinéa du I. La tranche comprise entre 50 et 100 millions d’euros est pondérée par un coefficient de 0,5. La fraction des coûts éligibles supérieure à 100 millions d’euros n’est pas retenue pour le calcul du plafond.

« Les petites et moyennes entreprises ne peuvent bénéficier de l’application des majorations de taux prévues aux deux premiers alinéas du présent 1 lorsque les coûts éligibles définis au 2 sont supérieurs à 50 millions d’euros.

« 2. Les coûts éligibles s’entendent du coût salarial des emplois créés par l’entreprise. Ce coût correspond aux salaires bruts avant impôts majorés des cotisations sociales obligatoires engagées par l’entreprise au cours du mois de la reprise et des vingt-trois mois suivants.

« Sont considérés comme créés les emplois existant dans l’entreprise reprise et maintenus par la société nouvelle créée pour la reprise, ainsi que les emplois que celle-ci a créés dans ce cadre.

« 3. Lorsque l’activité reprise n’est pas implantée exclusivement dans une ou plusieurs zones d’aide à finalité régionale, le bénéfice exonéré est déterminé dans les conditions prévues au 1, en retenant les coûts éligibles définis au 2 des seuls emplois créés dans cette zone.

« Lorsque l’activité est implantée dans des zones éligibles dont les taux d’intensité d’aide diffèrent, le bénéfice exonéré ne peut excéder la somme des limites calculées pour chacune des zones éligibles.

« 4. L’exonération prévue au I et déterminée dans les conditions prévues au présent II bénéficie aux grandes entreprises sous réserve de la création d’une nouvelle activité économique dans la zone d’aide à finalité régionale concernée.

« 5. Pour l’application du présent II, sont considérées comme des petites et moyennes entreprises les entreprises définies à l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission, du 17 juin 2014, déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité.

« III. – 1. Sur agrément du ministre chargé du budget, l’exonération prévue au I bénéficie aux entreprises créées pour reprendre une entreprise en difficulté mentionnées au même I qui ne sont pas situées dans une zone d’aide à finalité régionale lorsqu’elles satisfont à la définition des petites et moyennes entreprises, au sens de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission, du 17 juin 2014, précité.

« 2. Les bénéfices exonérés en application du 1 du présent III sont plafonnés de telle sorte que l’allègement d’impôt n’excède pas 10 % du montant des coûts éligibles définis au 2 du II et ne soit pas supérieur à 7,5 millions d’euros. Ce taux est porté à 20 % pour les petites entreprises.

« IV. – L’agrément prévu au 1 des II et III est accordé lorsque sont remplies les conditions suivantes :

« a) La société créée pour la reprise remplit les conditions fixées au I ;

« b) La société créée répond aux conditions d’implantation et de taille requises aux II ou III ;

« c) La société prend l’engagement de conserver les emplois maintenus et créés dont le coût est retenu en application du 2 du II pendant une période minimale de cinq ans à compter de la date de reprise ou de création. Cette période est réduite à trois ans dans le cas des petites et moyennes entreprises, au sens de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission, du 17 juin 2014, précité ;

« d) Le financement de l’opération de reprise est assuré à 25 % au moins par le bénéficiaire de l’aide.

« Le non-respect de l’une de ces conditions ou de l’un de ces engagements entraîne le retrait de l’agrément et rend immédiatement exigible l’impôt sur les sociétés, selon les modalités prévues au IX.

« V. – 1. Lorsque les entreprises créées pour reprendre une entreprise en difficulté mentionnées au I sont situées dans des zones d’aide à finalité régionale, le bénéfice de l’exonération prévue au I et accordée sur agrément est subordonné au respect de l’article 14 du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission, du 17 juin 2014, précité.

« 2. Le bénéfice de l’exonération prévue au III est subordonné au respect de l’article 17 du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission, du 17 juin 2014, précité.

« 3. Lorsque les entreprises créées pour reprendre une entreprise en difficulté mentionnées au I ne sont pas situées dans une zone d’aide à finalité régionale et ne satisfont pas à la définition des petites et moyennes entreprises qui figure à l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission, du 17 juin 2014, précité, le bénéfice de l’exonération prévue au I est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission, du 18 décembre 2013, relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis.

« 4. À défaut d’agrément, les entreprises situées dans des zones d’aide à finalité régionale ou satisfaisant à la définition des petites et moyennes entreprises, au sens de l’annexe I au règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission, du 17 juin 2014, précité, ne peuvent bénéficier de l’exonération prévue au I que dans les limites prévues par le règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission, du 18 décembre 2013, précité.

« VII. 2. – Lorsqu’elle répond aux conditions requises pour bénéficier des dispositions du régime prévu à l’article 44 octies A et du régime prévu au présent article, la société peut opter pour ce dernier régime dans les six mois suivant celui du début d’activité. Cette option est irrévocable.

« VIII. – Lorsqu’une société créée dans les conditions prévues au I interrompt, au cours des trois premières années d’exploitation, l’activité reprise ou est affectée au cours de la même période par l’un des événements mentionnés au premier alinéa du 2 de l’article 221, l’impôt sur les sociétés dont elle a été dispensée en application du présent article devient immédiatement exigible sans préjudice de l’intérêt de retard prévu à l’article 1727 et décompté à partir de la date à laquelle il aurait dû être acquitté. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement tend à réintroduire un dispositif d'exonération d'impôt sur les sociétés pour les reprises d'entreprise industrielle en difficulté. 

Cette mesure avait été abrogée par la loi de finances pour 2022 et était de fait applicable aux entreprises crées avant le 31 décembre 2021.

L'exonération peut être accordée d'une part aux entreprises industrielles en difficulté qui ont fait l'objet d'une cession totale ou partielle ordonnée par le tribunal dans le cadre d'une procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire et d'autre part à une entreprise en difficulté  n'ayant pas fait l'objet d'une telle procédure ou enfin lorsque la reprise porte sur un ou plusieurs établissements en difficulté.

Seules les entreprises crées spécialement pour la reprise  à compter du 1er janvier 2025 sont concernées.

Au regard de la crise économique majeure que traverse notre pays,  du nombre croissant d'entreprises industrielles en difficulté il est nécessaire d'intervenir afin de sauvegarder les emplois et réindustrialiser nos territoires .

Cet amendement a pour ambition d'inciter fiscalement la reprise via une exonération d’imposition (IS) au titre des bénéfices réalisés au cours des 24 premiers mois d'activité. Sont concernés par le dispositif les bénéfices et la plus-value



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1623 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. HOUPERT, PELLEVAT et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du 5 de l’article 206 du code général des impôts, les mots : « ouverts jusqu’au 31 décembre 2023 » sont remplacés par les mots : « clos jusqu’au 31 décembre 2026 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En application du 1 de l’article 206 du code général des impôts (CGI), les établissements publics sont assujettis à l’impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun sur leurs activités à caractère lucratif.

Les revenus patrimoniaux qui ne se rattachent pas à leurs activités lucratives sont imposés aux taux mentionnés à l’article 219 bis du CGI. Toutefois, le premier alinéa du 5 de l’article 206 du CGI prévoit une exonération de ces mêmes revenus pour les établissements publics scientifiques, d’enseignement et d’assistance au titre des exercices ouverts jusqu’au 31 décembre 2023. L’objectif de cette exonération est de permettre à ces établissements d’utiliser l’intégralité des ressources perçues au titre de ces revenus à la réalisation de leurs activités sociales, médico-sociales ou de recherche.

Dans le contexte actuel, les revenus fonciers, agricoles ou mobiliers que ces organismes tirent de leur patrimoine peut constituer une ressource financière utile à la conduite de leurs activités sociales, médico-sociales ou de recherche.

Le présent amendement propose donc de proroger cette exonération au titre des exercices clos jusqu’au 31 décembre 2026.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-666

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 219 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, le taux : « 25 % » est remplacé par le taux : « 33,3 % » ;

2° Après le b, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :

« …. Le taux normal de l’impôt sur les sociétés mentionné au deuxième alinéa du présent I est fixé à :

« – 20 % pour la fraction de bénéfice imposable par période de douze mois comprise entre 38 120 € et 76 240 € ;

« – 25 % pour la fraction de bénéfice imposable par période de douze mois comprise entre 76 241 € et 152 480 € ;

« – 30 % pour la fraction de bénéfice imposable par période de douze mois comprise entre 152 481 € et 304 960 € ; ».

Objet

Acceptée comme une fatalité pour certains, érigée comme une impérieuse nécessité pour parfaire « la compétitivité », le groupe CRCE-K ne tombera ni dans la résignation, ni dans des arguments faussement objectivés : la baisse de la trajectoire de l’impôt sur les sociétés à 25% est totalement dogmatique au vu du contexte dans lequel se trouve les finances publiques.

Aussi, les auteurs de cet amendement souhaitent rétablir le taux normal de l’impôt sur les sociétés à 33,3 %, taux stabilisé avant l’érosion décidée par la majorité présidentielle. Pour améliorer la justice fiscale et son acceptation, il est introduit un élément de progressivité, parce qu’un euro gagné ne vaut pas la même chose selon que ce soit le premier ou le millionième.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-790 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROS, Mmes BRIQUET et DANIEL, M. BOURGI, Mme BROSSEL, MM. CARDON, PLA, CHAILLOU, ZIANE, FAGNEN, Michaël WEBER et DARRAS, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du deuxième alinéa du a du I de l’article 219 du code général des impôts est complétée par les mots : « , sans que la différence d’imposition entraînée par l’application de ce taux par rapport au taux normal ne puisse excéder 20 millions. »

Objet

Cet amendement vise à plafonner l’avantage fiscal sur les revenus issus de certains actifs de propriété industrielle (« patent box », ou « IP box »).

La patent box a fait l’objet d’une réforme profonde par la LFI pour 2020, conformément à l’Action 5 du projet Base erosion and profit shifting (BEPS) de l’OCDE.

L’avantage fiscal est désormais proportionnel aux dépenses de R&D réalisées (approche « nexus ») par l’entreprise ou par un tiers sans lien de dépendance, afin de lutter contre l’optimisation fiscale. Le taux de l’avantage fiscal a par ailleurs été modifié, passant de 15 % à 10 %.

Le coût de la patent box est élevé (890 millions d’euros en 2023) et concerne moins d’un millier de contribuables. Ce dispositif présente une déformation importante de sa distribution aux entreprises les plus grandes qui en bénéficient le plus. Les deux tiers de la créance sont concentrés sur une dizaine d’entreprises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1154 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du deuxième alinéa du a du I de l’article 219 du code général des impôts est complétée par les mots : « , sans que la différence d’imposition entraînée par l’application de ce taux par rapport au taux normal ne puisse excéder 20 millions d’euros ».

Objet

Le régime de l’IP Box (ou Patent Box) permet aux entreprises de bénéficier d’un taux d’imposition réduit de 10 % sur les revenus issus de la vente de licences et/ou de la cession de certains actifs de propriété intellectuelle (ex : brevets). Mis en place par la loi de finances pour 2019, ce dispositif vise à encourager les investissements en R&D en France pour le développement d’actifs de propriété intellectuelle. L’IP Box a également pour objectif de dissuader les entreprises de transférer leurs actifs immatériels vers des juridictions à faible imposition.
Toutefois, le coût de l’IP Box est élevé (890 millions € en 2023) et concerne moins d’un millier de contribuables. Ce dispositif présente une déformation importante de sa distribution aux entreprises les plus grandes, qui en bénéficient le plus. Les deux tiers de la créance sont concentrés sur une dizaine d’entreprises. Il est donc proposé de plafonner à 20 millions € l’avantage fiscal, ce qui permettrait de réaliser environ 400 millions € d’économies, tout en maintenant le dispositif. Ce réajustement permettrait de renforcer l’équité fiscale tout en maintenant un niveau d’attractivité suffisant pour encourager le développement d’actifs innovants en France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1255 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. RIETMANN et KLINGER, Mmes Pauline MARTIN et ESTROSI SASSONE, MM. PERRIN, GREMILLET, LONGEOT et SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. VERZELEN, CANÉVET et PELLEVAT, Mmes DUMONT, SOLLOGOUB et DEMAS, MM. GENET, MANDELLI et LEVI, Mme JOSENDE, MM. KULIMOETOKE, BACCI et HENNO, Mmes MICOULEAU et BORCHIO FONTIMP, MM. PANUNZI, DUFFOURG et SIDO, Mme BILLON, MM. BRAULT, Jean-Baptiste BLANC et BELIN et Mmes BELRHITI, EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du deuxième alinéa du a du I de l’article 219 du code général des impôts est complétée par les mots : «, sans que la différence d’imposition entraînée par l’application de ce taux par rapport au taux normal ne puisse excéder 20 millions d’euros ».

Objet

Afin de financer le maintien du crédit d’impôt innovation, plus avantageux pour les PME, et en complément de l’amendement précédent, il est proposé de plafonner à 20 millions € l’avantage fiscal résultant du taux dérogatoire de 10 % des revenus issus de certains actifs de propriété intellectuelle, afin de renforcer l’équité fiscale tout en maintenant un niveau d’attractivité suffisant pour encourager le développement d’actifs innovants en France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1185

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 219 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du b, le montant : « 42 500 € » est remplacé par le montant : « 60 000 € » ;

2° À la dernière phrase du premier alinéa du f, le montant : « 42 500 € » est remplacé par le montant : « 60 000 € ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Proposé initialement par les députés Les Démocrates, le présent amendement vise à relever le plafond du bénéfice imposable au taux réduit d’IS de 42 500 € à 60 000 €.

Cette baisse a un double objectif :

D'une part, favoriser le développement des PME de notre pays et partant, soutenir la croissance et donc le rétablissement des comptes publics.

D'autre part, rapprocher dans une perspective de justice fiscale le taux moyen d’imposition des bénéfices des PME de celui des grandes entreprises.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-963

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

 Le a quinquies du I de l’article 219 du code général des impôts est abrogé.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à supprimer la « niche Copé » afin de rééquilibrer la fiscalité des entreprises. La « niche Copé » a suscité dès sa création en 2005 de fortes contestations. Ce dispositif est une exonération partielle d’impôt sur les plus-values à long terme sur la cession de filiales et de titres de participation. Au sein de ce mécanisme, le droit fiscal impose un minimum de quote-part pour frais et charges financières (QPFC) qui reste assujettie au taux normal de l’impôt sur les bénéfices.

Pour autant, cette exonération bénéficie massivement aux holdings avec de nombreuses filiales, facilitant une optimisation fiscale, pourtant décriée unanimement.

Aujourd’hui, il est difficile d’évaluer le coût total de la niche « Copé », qui n’apparaît d’ailleurs pas clairement dans les documents d’information transmis au Parlement. L’estimation d’un coût annuel de 5 milliards d’euros a pu être avancée par le Président de la Commission des finances de l’Assemblée Nationale en 2019. Des évaluations depuis actualisée feraient état d’un coût avoisinant chaque année les 8 milliards d’euros pour les finances publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1865 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du a quinquies du I de l’article 219 du code général des impôts, le taux : « 12 % » est remplacé par le taux : « 16 % ».

Objet

La législation fiscale accorde en France un taux préférentiel d’IS sur les plus-values tirées de cessions de titres de société dans le cas des holding (« Niche Copé »). La baisse de l’IS depuis 2017 a permis une baisse du taux de la taxation effective de ces cessions de titres (de 3,96% à 3%).

Dans un contexte de nécessaire redressement de nos finances publiques, le présent amendement propose de majorer de 4 points la quote-part de frais et charges afin de neutraliser les conséquences de la baisse du taux normal de l'impôt sur les sociétés. La taxation effective des cessions de titres dans le cas des holding passerait de 3% à 4% à partir de l’exercice 2025.

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec le groupe Les Démocrates de l'Assemblée nationale. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2040 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– A la fin de la seconde phrase du troisième alinéa du a ter et au troisième alinéa du a quinquies du I de l'article 219 du code général des impôts, les mots : « d'un autre compte du bilan correspondant à leur qualification comptable » sont remplacés par les mots : « d’un des comptes du bilan quelle que soit, dans ce dernier cas, la qualification comptable des titres ».

II.- Le I s’applique aux exercices clos à compter du 14 octobre 2024.

Objet

Conformément à une jurisprudence constante du Conseil d’Etat (Conseil d’Etat, 8e et 3e ch., 29 mai 2017, n° 405083, Sté Vivendi), le champ d’application du régime des plus et moins-values à long terme est subdivisé en deux grandes catégories.

 

D’une part, les titres ne revêtant pas le caractère de titres de participation au plan comptable, à la double condition (i) qu’ils soient éligibles au régime des sociétés mères, sous réserve par ailleurs de la détention de 5% au moins des droits de vote, et (ii) qu’ils soient inscrits dans une subdivision spéciale d’un compte du bilan (dite « titres relevant du régime des plus-values à long terme » ou « TRPVLT ») – autre qu’un compte de titres de participation – correspondant à leur qualification comptable. Les titres appartenant à cette première catégorie bénéficient d’une présomption irréfragable d’éligibilité au régime du long terme, opposable en tant que décision de gestion à l’entreprise comme à l’administration.

 

D’autre part, les titres de participation, revêtant ce caractère sur le plan comptable, que ces titres ouvrent ou non droit au régime des sociétés mères. Selon le Conseil d’Etat, dans la mesure où l’inscription au compte « titres de participation » est strictement commandée par la règlementation comptable, toute erreur de qualification peut être corrigée à l’initiative de l’administration ou, sous réserve que l’erreur ne soit pas délibérée, de l’entreprise. Cette dernière ne bénéficie alors d’aucune présomption irréfragable d’éligibilité au régime du long terme, à défaut pour les titres d’avoir été inscrits dans la subdivision TRPVLT, alors même que les autres conditions pour relever de la première catégorie mentionnée ci-dessus seraient remplies.

 

Cette situation pose ainsi la question de la conformité du dispositif actuel avec l’intention du législateur dès lors que les titres que l’entreprise estime être des titres de participation sont dans certaines situations moins bien protégés que des titres d’une autre catégorie, lesquels représentent de manière générale un pourcentage moins important.

 

Le présent amendement propose de clarifier le fait que, toutes les autres conditions étant par ailleurs respectées, la présomption irréfragable est applicable quelle que soit la qualification comptable des titres, s’ils figurent dans une subdivision spéciale TRPVLT d’un des comptes du bilan, cette subdivision matérialisant la décision de gestion de l’entreprise de soumettre irréfragablement lesdits titres au régime des plus et moins-values à long terme. Cette décision de gestion serait ainsi opposable tant à l’administration fiscale (en cas de plus-value) qu’au contribuable (en cas de moins-value).

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 11.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-958

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le f. du I. de l’article 219 du code général des impôts, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :

« …Les sociétés assujetties au taux normal de 25% sont imposées au taux de 30% lorsque leur activité directe ou indirecte constitue ou contribue à une activité polluante au sens de l’article 266 sexies du code général des douanes. 

« …Les sociétés assujetties au taux normal de 25% sont imposées au taux de 30% lorsqu’elles ne respectent pas l’obligation de publication annuelle des écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes au titre de l’article 14 de la loi n° 2021-1774 du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle.

« …Les sociétés assujetties au taux normal de 25% sont imposées au taux de 30% lorsqu’elles n’emploient pas des personnes en situation de handicap à hauteur de 6% de leur effectif total conformément aux articles L5212-1 à L5212-17 du code du travail.

«Cette disposition s’applique uniquement aux sociétés de plus de 20 salariés.

« …En cas de méconnaissance des obligations définies à l’article 1833 du code civil, les sociétés assujetties au taux normal de 25% sont imposées au taux de 30%. 

« …Les sociétés assujetties au taux normal de 25% sont imposées au taux de 30% quand il est constaté qu’il existe au sein de la société des salaires supérieurs à trente fois la rémunération moyenne du décile de salariés disposant de la rémunération la plus faible.»

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à insérer quatre alinéas augmentant le taux de l’impôt sur les sociétés de 25 à 30% dans certains cas de figure.

Le taux de 30% s’applique aussi pour les sociétés lorsqu’elles ne respectent pas l’obligation de publication annuelle des écarts éventuels de représentation entre les femmes et les hommes parmi les cadres dirigeants et les membres des instances dirigeantes au titre de l’article 14 de la loi n° 2021-1774 du 24 décembre 2021 visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle. En 2020, on ne comptait seulement que 3 femmes sur 120 dirigeants dans les plus grandes entreprises françaises. Ces dispositions visent à inciter les entreprises à avoir une meilleure représentation des femmes dans les postes à hautes responsabilités.

Le taux de 30% au titre de l’impôt sur les sociétés s’applique également lorsqu’elles n’emploient pas des personnes en situation de handicap à hauteur de 6% de leur effectif total conformément aux articles L5212-1 à L5212-17 du code du travail. Ici, l’objectif est évidemment de lutter contre les inégalités envers les personnes en situation de handicap faisant l’objet de différentes discriminations.

De plus, le taux de 30% s’appliquerait aux entreprises pratiquant des écarts de salaires trop conséquents, dépassant le rapport de 1 à 30.

Enfin, le taux de 30% s’applique aux sociétés qui, dans le cadre de leur responsabilité sociale et sociétale, doivent se conformer à avoir un objet licite et être constituée dans l’intérêt commun des associés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-832 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE, MM. BLEUNVEN et COURTIAL, Mmes DREXLER, ROMAGNY, BILLON et DEVÉSA et MM. CAPO-CANELLAS, LONGEOT et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa du I de l’article 220 undecies A du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Les entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d'une réduction d’impôt égale à 25% des frais générés par la prise en charge d’au moins 70% du prix d’achat ou de location d’une flotte de vélo pour leurs salariés, notamment pour assurer leurs déplacements entre leur domicile et le lieu de travail. » 

Objet

Cet amendement vise à clarifier le dispositif de réduction fiscale pour les entreprises mettant à disposition de leurs salariés une flotte de vélos. 

La mention de “mise à disposition gratuite” et de “déplacements domicile-travail” est actuellement source de confusion pour beaucoup d’employeurs. Le salarié ne pouvant pas être empêché d’utiliser son vélo de fonction en dehors de ses trajets domicile-travail, la mise à disposition de vélos par les entreprises constitue bien un avantage en nature. Or, l’URSSAF est venu préciser qu’elle constituait une exception en n’étant pas soumise à cotisations sociales.

En outre, la modification proposée précise les montants défiscalisés par l’Etat, qui ne concernent pas 25% du prix total de la mise à disposition de vélo, mais 25% de la part minimum de 70% imposée aux entreprises pour bénéficier de la réduction fiscale, permettant ainsi une économie fiscale à l’Etat. En effet, tous les employeurs considèrent que le vélo sera utilisé pour un usage personnel de 30% qui correspond au coût du vélo pris en charge par l’employé, cet amendement permet donc d'aligner le texte fiscal sur le texte social, en actant que 70% de la prise en charge est bien "gratuite" pour l’usage professionnel.

Il est ainsi primordial de clarifier la situation auprès d’entreprises qui pourraient exprimer des réticences à la mise à disposition d’une flotte de vélos auprès de leurs salariés en raison du flou juridique actuel. Le vélo est un mode de transport décarboné qui répond à des enjeux de santé publique, de pouvoir d’achat, de transition écologique et de mobilités dans des territoires fortement dépendants à la voiture individuelle. Alors que la loi Climat et Résilience et le Plan Vélo et Mobilités durables avaient pour objectif d’élever la part modale du vélo à 9% à l’horizon 2024, ce chiffre s’élève actuellement à moins de 3%, loin derrière les 7% de l’Union européenne et les 20% des Pays-Bas, il est donc indispensable de favoriser au maximum son utilisation.

Les modifications proposées doivent donc permettre de rassurer les entreprises mettant à disposition de leurs salariés un service de location de vélo, en clarifiant la possibilité pour les employés d’utiliser leur vélo en dehors des trajets professionnels et l’absence de cotisations sociales dont elles bénéficient dans ce cadre. 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Acteurs du Vélo en Entreprise (FAVE).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-833 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE, MM. BLEUNVEN et COURTIAL, Mme DREXLER, M. Pascal MARTIN, Mmes BILLON et DEVÉSA et MM. CAPO-CANELLAS, LONGEOT et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– Au premier alinéa du I de l’article 220 undecies A du code général des impôts, l'année : « 2027 » est remplacée par l'année : « 2030 ».

II.– La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif de favoriser la pratique du vélo pour les déplacements du quotidien, en prolongeant la durée de la réduction fiscale pour assurer plus de visibilité aux entreprises mettant à la disposition de leurs salariés une flotte de vélos de fonction.
Alors que la loi Climat et Résilience et le Plan Vélo et Mobilités durables avaient pour objectif d’élever la part modale du vélo à 9% à l’horizon 2024, ce chiffre s’élève actuellement à moins de 3%, loin derrière les 7% de l’Union européenne et les 20% des Pays-Bas.

Le vélo est l'un des modes de transport les moins émetteurs de gaz à effet de serre. Sa pratique répond également à des enjeux de lutte contre la sédentarité et de santé publique : selon une étude de l’Institut Pasteur, du Cnam et du CNRS, la pratique du vélo permet d’éviter près de 2000 décès par an et chaque kilomètre parcouru en vélo permet d’économiser 1 euro à l’Etat sur ses coûts de santé à long terme. Pourtant, en France, encore plus de 60% des trajets domicile-travail inférieurs à 5 kilomètres sont réalisés en voiture. Si des progrès ont été faits depuis la mise en place de la réduction fiscale en faveur des entreprises mettant à disposition de leurs salariés une flotte de vélos, le nombre d’entreprises concernées pourrait augmenter avec un soutien de plus longue durée. 
En effet, en application de l’article 220 undecies A du Code général des impôts, les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt égale aux frais générés, jusqu’au 31 décembre 2027, lorsqu’elles mettent à disposition de leurs salariés une flotte de vélos de fonction pour leurs déplacements entre domicile et lieu de travail, dans la limite de 25 % du prix d'achat ou de location de la flotte de vélos. La réduction d’impôt est allouée pour des contrats de location d’une durée minimale de trois ans. De ce fait, les entreprises désirant mettre à disposition de leurs salariés une flotte de vélos après le 1er janvier 2025 et bénéficier de la réduction d’impôts, dont le contrat s’étendra donc jusqu’en 2028 au minimum, ne sont pas sûres de continuer à être soutenues au-delà du 31 décembre 2027. 
Cet amendement propose donc d’allonger la réduction fiscale jusqu’à 2030 afin d’apporter de la visibilité et de la réassurance aux entreprises, et garantir une conversion durable à la pratique du vélo.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Acteurs du Vélo en Entreprise (FAVE). 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1842 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET et LEVI, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, MM. FOLLIOT et BLEUNVEN et Mme ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin du dernier alinéa de l’article 239 octies du code général des impôts, l'année : « 2023 » est remplacée par l'année : «  2026 ».

Objet

Les dispositions de l'article 239 octies du code général des impôts (CGI) prévoient que lorsqu'une personne morale passible de l'impôt sur les sociétés (IS) a pour objet de transférer gratuitement à ses membres (associés) la jouissance d'un bien meuble ou immeuble, la valeur nette de l'avantage en nature ainsi consenti n'est pas prise en compte pour la détermination du résultat imposable à l’IS. De même, cet avantage n’est pas considéré comme un revenu distribué au profit des membres de cette personne morale.

Ce dispositif vise les structures de « multipropriété » dans le secteur du tourisme, comme les résidences meublées à temps partagé dans lesquelles les investisseurs disposent d’un droit d’utiliser le bien pour une période de temps déterminée. L’exonération place le bénéficiaire du droit de jouissance dans la même situation que s’il était propriétaire direct du bien.

Ces dispositions ne sont pas applicables aux personnes morales qui réalisent avec des tiers des opérations productives de recettes, à moins qu'il ne s'agisse d'opérations accessoires n'excédant pas 10 % de leurs recettes totales ou résultant d'une obligation imposée par la puissance publique.

L’application de l’article 239 octies du CGI a été bornée dans le temps par la loi de finances pour 2020 dès lors que ce dispositif constitue une dépense fiscale.

Sa suppression pourrait avoir des conséquences significatives sur le recours à la multipropriété dès lors que la neutralité fiscale de ce mode d’accession aux résidences de tourisme ne serait plus assurée.

Il est donc proposé de prolonger le dispositif jusqu’au 31 décembre 2026.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-204 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. LÉVRIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la section 1 du chapitre III du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services, il est inséré une section ainsi rédigée :

« Section ...

« Taxe sur les communications électroniques à objet commercial

« Art. … - I.- Les communications électroniques à objet commercial sont taxées dans les conditions prévues au présent article.

« II.- Est une communication électronique à objet commercial au sens du I toute communication émise par un professionnel au sens de l’article liminaire du code de la consommation qui remplit l’ensemble des conditions suivantes :

« - La communication prend la forme d’un message électronique émis via internet depuis un équipement terminal situé en France ou pour le compte d’un professionnel dont la domiciliation est établie en France ;

« - La communication a pour objet un démarchage commercial qui n’intervient pas dans le cadre de l’exécution d’un contrat en cours d’exécution avec le destinataire.

« III. Le montant de la taxe est égal au nombre de communications mentionnées au I émises au cours d’une année civile multiplié par cinq centimes d’euros. La taxe est liquidée annuellement sur la base d’une déclaration que le professionnel dépose, chaque année, auprès du service désigné par le ministre chargé du budget et qui indique le nombre de communications électroniques émises au cours de l’année précédente. »

Objet

L'avènement du numérique a profondément transformé nos modes de communication. Si l'email est devenu un outil indispensable dans notre vie quotidienne, son utilisation à des fins commerciales a engendré un phénomène de plus en plus préoccupant : le spam. Ce déluge de messages non sollicités envahit les boîtes de réception, porte atteinte à la vie privée des individus et engendre des coûts à la fois économiques et écologiques non négligeables. Face à ce constat, il apparaît nécessaire de mettre en place des mesures incitatives pour réduire le volume des emails publicitaires et encourager des pratiques marketing plus responsables. L'instauration d'une taxe sur les communications électroniques à caractère publicitaire répond à plusieurs objectifs : Lutter contre le spam: En rendant les campagnes d'emailing plus coûteuses, cette taxe incitera les entreprises à réduire le nombre d'emails non sollicités envoyés, améliorant ainsi l'expérience utilisateur ; Protéger la vie privée: En limitant les intrusions dans la vie privée, cette mesure contribuera à renforcer la confiance des consommateurs dans l'utilisation de leurs données personnelles; Encourager des pratiques marketing responsables: Les entreprises seront incitées à développer des stratégies marketing plus ciblées, moins intrusives et moins énergivores, en privilégiant des canaux de communication plus respectueux de la vie privée et de l’environnement ; Générer des recettes budgétaires supplémentaires: Les recettes issues de cette taxe pourront être affectées à des projets visant à soutenir la transition numérique, à renforcer la protection des données personnelles ou à développer des outils de lutte contre le spam.
Cet amendement s'inscrit dans une démarche globale visant à promouvoir une économie numérique responsable et respectueuse des individus.

Il est important de souligner que cette taxe ne vise pas à pénaliser les entreprises qui utilisent l'email de manière légitime pour communiquer avec leurs clients. Elle a pour seul objectif de réguler un marché qui a tendance à se déséquilibrer au détriment des consommateurs.

Cet amendement s'inscrit pleinement dans les objectifs du projet de loi de finances pour 2025 en contribuant à renforcer la protection des consommateurs et à soutenir la transition numérique.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 4 vers l'article additionnel après l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1070 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE, MM. BLEUNVEN, COURTIAL et Pascal MARTIN, Mmes SAINT-PÉ et ROMAGNY et MM. CAPO-CANELLAS et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater I du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, après le mot : « contribuant », sont insérés les mots : « au nouveau matériel roulant et équipement ferroviaires décarbonés, » ;

2° Le A du II est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Pour la production de nouveaux matériels roulants et équipements ferroviaires décarbonés :

« … La fabrication de matériel roulant et d’équipements ferroviaires décarbonés, incluant la production de modules de matériel roulant ferroviaire, considérés comme des composants essentiels. Ces composants sont principalement conçus et utilisés comme intrants directs dans la production de matériel roulant ferroviaire à faible émission de carbone ou neutre en carbone.

« … La fabrication des autres composants essentiels destinés principalement à être utilisés comme intrants directs dans la production de matériel roulant et d’équipements ferroviaires décarbonés, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le secteur ferroviaire. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre le crédit d’impôt au titre des investissements dans l’industrie verte (C3IV) aux entreprises qui investissent dans la prodution de nouveaux matériels roulants et équipements ferroviaires décarbonés cités dans le présent article amendé.

Ce crédit d’impôt, qui vise à conforter la place de la France en tant que nation de tête de l’économie décarbonée, est un outil fondamental dans la poursuite d’une transition écologique pragmatique. Le Gouvernement agit pour l’avenir en encourageant les investissements et en montrant que la décarbonation de notre économie est une priorité absolue.

Le présent crédit d’impôt n’inclut néanmoins pas suffisamment les filières industrielles dites vertes œuvrant pour une économie décarbonée, telle que l’industrie ferroviaire. En effet, il est capital de penser aux industries qui œuvrent chaque jour décarboner le secteur le plus émetteur, et ainsi respecter les engagements pris au niveau national mais aussi européen. Ainsi, inclure l’investissement dans la production de matériels roulants et équipements ferroviaires décarbonés est une mesure bénéfique à la fois pour la planète, l’économie et pour l’emploi. En incitant financièrement les entreprises de l’industrie ferroviaire à innover dans des matériels roulants et équipements ferroviaires décarbonés, nous travaillons non seulement à la décarbonation de nos transports, mais nous travaillons également à la
compétitivité de notre industrie ferroviaire, indispensable à la balance commerciale de la France, participant in fine à la résilience et à la souveraineté industrielle de la France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-396 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. FIALAIRE et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 302 bis KH du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La taxe est aussi due par les services de très grandes plateformes en ligne, au sens du i de l’article 3 du règlement (UE) 2022/2065 du Parlement européen et du Conseil du 19 octobre 2022 relatif à un marché unique des services numériques et modifiant la directive 2000/31/CE sur le commerce électronique. »

Objet

Cet amendement vise à assujettir les GAFAM à la taxe sur les services fournis par les opérateurs de communications électroniques, à l’origine instaurée en 2009, pour financer France Télévisions après la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publiques à partir de 20h.

Elle porte sur le montant des abonnements et autres sommes acquittés par les usagers en rémunération des services de communications électroniques qu'ils fournissent.

Les opérateurs français soulignent que ce prélèvement touche de façon non négligeable leurs investissements (en 2022, ils avaient versé 3 Md€ depuis 2009), sans raison valable puisque sa finalité initiale a disparu et avec, pour effet secondaire, de renforcer l’asymétrie avec les géants du numérique, qui n’y sont pas assujettis.

Cet amendement vise à corriger cette asymétrie et augmenter le rendement de cette taxe. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-684 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié : 

1° A l'article L. 453-66, le montant : « 25 millions d'euros » est remplacé par le montant : « 5,5 millions d'euros ».

2° Au 2° de l’article L. 453-70, le taux : « 3 % » est remplacé par le taux : « 5 % » ; 

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. Ils entendent, par cet amendement, augmenter le taux de la taxe GAFA de 3% à 5% du chiffre d'affaires généré dans notre pays par l'activité des géants du numérique (GAFAM).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1014

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL et CARDON, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié : 

1° Au 2° de l’article L. 453-70, le taux : « 3 % » est remplacé par le taux : « 5 % » ; 

2° A l'article L. 453-66, le montant : « 25 millions d'euros » est remplacé par le montant : « 5,5 millions d'euros ».

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à taxer plus fortement les services numériques rendu par les multinationales du numérique, souvent appelées « Gafam » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft). Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Il propose d’augmenter le taux de la taxe de 3 % à 5 %, tout en abaissant le seuil de chiffre d’affaires en France de 25 millions d’euros à 5,5 millions d’euros. Dans un contexte de besoins financiers accrus pour faire face aux crises sociales et climatiques, cette mesure permettrait de générer des recettes publiques supplémentaires de manière rapide et significative, tout en renforçant l’harmonisation fiscale de la France avec les autres pays européens et mondiaux appliquant une taxe numérique.

Depuis l’instauration de cette taxe en 2019, la France, pionnière en la matière, a vu d’autres pays adopter des taux et des seuils plus ambitieux :

- En Italie et en Espagne, bien que le taux reste de 3 %, le seuil de chiffre d'affaires national a été abaissé respectivement à 5,5 et 3 millions d’euros.

- En Turquie, le taux est de 7,5 %, soit plus du double du taux actuel en France, avec un seuil de 550 000 euros (20 millions de livres turques).

- Au Canada, la taxe est également de 3 %, mais avec un seuil de chiffre d’affaires national plus bas, fixé à 13,5 millions d’euros (20 millions de dollars canadiens).

Cette comparaison montre que la France reste en dessous des pratiques de ces autres pays, que cela soit sur le taux ou sur le seuil de taxation.

En 2019, seules 27 entreprises étaient concernées par la taxe, l’impact budgétaire restant ainsi plutôt limité. Cependant, les géants du numérique, qui réalisent aujourd’hui des bénéfices records, sont parfaitement positionnés pour contribuer de manière équitable au redressement des finances publiques. En augmentant le taux à 5 % et en abaissant le seuil à 5,5 millions d’euros, la France s’alignerait davantage sur les standards internationaux, assurant ainsi que ces entreprises participent proportionnellement aux bénéfices qu’elles tirent de leur présence sur le marché français. De plus, leur ancrage solide sur notre territoire et leur dépendance au marché français limitent tout risque de retrait.

Cet amendement contribuera ainsi à renforcer les recettes fiscales du pays, en veillant à un partage plus juste de l’effort collectif pour le redressement économique de la France. Les entreprises du secteur, qualifiées par Cédric Durand de « techno féodales », ne peuvent plus échapper à leur responsabilité fiscale face aux bénéfices qu’elles génèrent en France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1371

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié : 

1° A l'article L. 453-66, le montant : « 25 millions d'euros » est remplacé par le montant : « 5,5 millions d'euros ».

2° Au 2° de l’article L. 453-70, le taux : « 3 % » est remplacé par le taux : « 5 % » ; 

Objet

Le présent amendement du groupe GEST vise à taxer plus fortement les services numériques rendu par les multinationales du numérique, souvent appelées « Gafam » (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).

Il propose d’augmenter le taux de la taxe de 3 % à 5 %, tout en abaissant le seuil de chiffre d’affaires en France de 25 millions d’euros à 5,5 millions d’euros. Dans un contexte de besoins financiers accrus pour faire face aux crises sociales et climatiques, cette mesure permettrait de générer des recettes publiques supplémentaires de manière rapide et significative, tout en renforçant l’harmonisation fiscale de la France avec les autres pays européens et mondiaux appliquant une taxe numérique.

Depuis l’instauration de cette taxe en 2019, la France, pionnière en la matière, a vu d’autres pays adopter des taux et des seuils plus ambitieux :

- En Italie et en Espagne, bien que le taux reste de 3 %, le seuil de chiffre d’affaires national a été abaissé respectivement à 5,5 et 3 millions d’euros.

- En Turquie, le taux est de 7,5 %, soit plus du double du taux actuel en France, avec un seuil de 550 000 euros (20 millions de livres turques).

- Au Canada, la taxe est également de 3 %, mais avec un seuil de chiffre d’affaires national plus bas, fixé à 13,5 millions d’euros (20 millions de dollars canadiens).

Cette comparaison montre que la France reste en dessous des pratiques de ces autres pays, que cela soit sur le taux ou sur le seuil de taxation.

En 2019, seules 27 entreprises étaient concernées par la taxe, l’impact budgétaire restant ainsi plutôt limité. Cependant, les géants du numérique, qui réalisent aujourd’hui des bénéfices records, sont parfaitement positionnés pour contribuer de manière équitable au redressement des finances publiques. En augmentant le taux à 5 % et en abaissant le seuil à 5,5 millions d’euros, la France s’alignerait davantage sur les standards internationaux, assurant ainsi que ces entreprises participent proportionnellement aux bénéfices qu’elles tirent de leur présence sur le marché français. De plus, leur ancrage solide sur notre territoire et leur dépendance au marché français limitent tout risque de retrait.

Cet amendement contribuera ainsi à renforcer les recettes fiscales du pays, en veillant à un partage plus juste de l’effort collectif pour le redressement économique de la France. Les entreprises du secteur, qualifiées par Cédric Durand de « techno féodales », ne peuvent plus échapper à leur responsabilité fiscale face aux bénéfices qu’elles génèrent en France.

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1016

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article L. 453-66 du code des impositions sur les biens et services, le montant : « 25 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 5,5 millions d’euros ».

Objet

Cet amendement de repli du groupe SER propose d'abaisser le seuil de chiffre d’affaires national de 25 millions d’euros à 5,5 millions d’euros, sans modification du taux de la taxe sur les services numériques (taxe GAFAM), qui reste fixé à 3 %. Cette mesure vise à élargir l'assiette de la taxe et à permettre une contribution plus juste des entreprises numériques aux finances publiques, en réponse aux besoins accrus de financement auxquels nous faisons face.

Avec l’instauration de cette taxe en 2019, la France a été un précurseur en matière de fiscalité numérique. Toutefois, plusieurs autres pays nous ont depuis suivis, avec des seuils plus bas ou des taux plus élevés, voire les deux. Par exemple, en Italie et en Espagne, bien que le taux soit resté à 3 %, le seuil de chiffre d'affaires a été abaissé respectivement à 5,5 millions d’euros et 3 millions d’euros. En Turquie, le taux est de 7,5 %, avec un seuil de 550 000 euros, et au Canada, le seuil est fixé à 13,5 millions d’euros, bien que le taux soit également de 3 %.

Cette comparaison montre que la France reste en deçà des pratiques de certains de ses partenaires internationaux, en particulier concernant le seuil de chiffre d'affaires. En abaissant ce seuil à 5,5 millions d’euros, cet amendement permettra de toucher un plus grand nombre d'entreprises opérant sur le marché français et d’augmenter ainsi les recettes fiscales. Ces entreprises, fortement implantées en France, sont en mesure de contribuer équitablement à l’effort collectif pour le redressement économique, sans risque notable de retrait du marché français.

Cet amendement vise donc à renforcer l'efficacité de la taxe, en élargissant sa portée, tout en conservant un taux modéré, dans le but d'assurer une participation juste des entreprises numériques au financement des besoins de notre pays.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1017 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 2° de l’article L. 453-70 du code des impositions sur les biens et services, le taux : « 3 % » est remplacé par le taux : « 5 % ».

Objet

Cet amendement de repli propose d'abaisser le seuil de chiffre d’affaires national de 25 millions d’euros à 5,5 millions d’euros, sans modification du taux de la taxe sur les services numériques (taxe GAFAM), qui reste fixé à 3 %. Cette mesure vise à élargir l'assiette de la taxe et à permettre une contribution plus juste des entreprises numériques aux finances publiques, en réponse aux besoins accrus de financement auxquels nous faisons face.

Avec l’instauration de cette taxe en 2019, la France a été un précurseur en matière de fiscalité numérique. Toutefois, plusieurs autres pays nous ont depuis suivis, avec des seuils plus bas ou des taux plus élevés, voire les deux. Par exemple, en Italie et en Espagne, bien que le taux soit resté à 3 %, le seuil de chiffre d'affaires a été abaissé respectivement à 5,5 millions d’euros et 3 millions d’euros. En Turquie, le taux est de 7,5 %, avec un seuil de 550 000 euros, et au Canada, le seuil est fixé à 13,5 millions d’euros, bien que le taux soit également de 3 %.

Cette comparaison montre que la France reste en deçà des pratiques de certains de ses partenaires internationaux, en particulier concernant le seuil de chiffre d'affaires. En abaissant ce seuil à 5,5 millions d’euros, cet amendement permettra de toucher un plus grand nombre d'entreprises opérant sur le marché français et d’augmenter ainsi les recettes fiscales. Ces entreprises, fortement implantées en France, sont en mesure de contribuer équitablement à l’effort collectif pour le redressement économique, sans risque notable de retrait du marché français.

Cet amendement vise donc à renforcer l'efficacité de la taxe, en élargissant sa portée, tout en conservant un taux modéré, dans le but d'assurer une participation juste des entreprises numériques au financement des besoins de notre pays.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1431 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT et OMAR OILI, Mme DURANTON, M. BUIS et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l’article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 2° de l’article L. 453-70 du code des impositions sur les biens et services, le taux : « 3 % » est remplacé́ par le taux : « 5 % ».

Objet

L’objet de cet amendement est d’accroitre le taux de la taxe sur les services numériques en faisant évoluer le taux de 3 % à 5 %.
Dans un contexte difficile de redressement des comptes publics, il s'agit par cet amendement ciblé et limité, d'un effort de solidarité et d'équité, des grandes multinationales les plus prospères et qui ont largement profité d'un conjoncture favorable durant les crises sanitaires dues à la Covid 19.
Le rendement de cette taxe en 2023 a été de presque 700 millions d’euros. Pour rappel, elle ne concerne que les grandes entreprises du secteur numérique qui réalisent un chiffre d’affaires mondial supérieur à 750 millions d’euros et un chiffre d’affaires en France supérieur à 25 millions d’euros sur certaines activités numériques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-997

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme LUBIN, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et LINKENHELD, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les plateformes de mise en relation par voie électronique définies à l’article 242 bis du code général des impôts sont redevables d’une contribution.

Le taux de cette contribution est fixé à 10 %.

La contribution est assise sur l’ensemble des bénéfices réalisés dans les entreprises mentionnées au premier alinéa, réalisés en France ainsi que de ceux dont l’imposition est attribuée à la France par une convention internationale relative aux doubles impositions.

Un décret en Conseil d’État fixe la date d’application du présent article.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à faire contribuer les plateformes de travail, telle que la société Uber, alors même qu’elles ne payent pas les cotisations sociales qu’elles devraient si elles étaient « employeurs » et les travailleurs qu’elles emploient de véritables « salariés ».

En effet, ces plateformes d’emploi profitent de la législation pour contourner le droit du travail en n’ayant recours qu’à des auto et micro-entrepreneurs, s’épargnant ainsi de toute cotisation sociale comme patronale. La Cour de Cassation a d’ailleurs qualifié le 4 mars 2020 un chaffeur Uber d’indépendant « fictif ». L’auteur de l’amendement défend avec le groupe socialiste, écologiste et républicain depuis des années une présomption de salariat pour ces travailleurs, ce qui aurait un impact direct et conséquent tant sur leurs conditions de travail que sur leur protection sociale, et par voie de conséquence sur les comptes sociaux.

Dès lors qu’il n’a pas, encore !, réussi à convaincre le gouvernement de changer de position sur ce sujet, et en attendant la transcription en droit national de la directive Schmit actuellement en cours de négociation au niveau européen, il propose de faire contribuer les plateformes d’emploi par le biais d’une contribution exceptionnelle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1679 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 11


Après l'article 11

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les plateformes de mise en relation par voie électronique définies à l’article 242 bis du code général des impôts sont redevables d’une contribution.

Le taux de cette contribution est fixé à 10 %.

La contribution est assise sur l’ensemble des bénéfices réalisés dans les entreprises mentionnées au premier alinéa, réalisés en France ainsi que de ceux dont l’imposition est attribuée à la France par une convention internationale relative aux doubles impositions.

Un décret en Conseil d’État fixe la date d’application du présent article.

Objet

Cet amendement vise à faire contribuer les plateformes de l’ubérisation à l’effort national. 

Plus particulièrement, une directive européenne a été récemment adoptée et doit maintenant être transposée dans les 2 ans, qui prévoit notamment la présomption de salariat, c’est-à-dire la requalification en salariés de l’ensemble des travailleurs ubérisés qui travaillent actuellement sous le statut d’auto-entrepreneurs alors qu’ils sont de fait subordonnés à la plateforme. Cette mesure va engendrer des coûts pour la collectivité pour sa mise en œuvre (augmentation des postes pour le contrôle de son effectivité, accompagnement des travailleurs dans le plein accès à leur droit, …). Pourtant, si l’on doit requalifier ainsi massivement des travailleurs, c’est parce que les plateformes ont sciemment contourné la loi en usant du statut de travailleur indépendant pour s’exonérer de leurs obligations patronales : paiement des cotisations (engendrant un manque à gagner pour la Sécurité sociale de 1,5 milliards d’euros par an), salaire minimum, droit du travail… Ainsi, dans la quasi totalité des cas, lorsque les travailleurs mènent les démarches - longues et coûteuses - pour obtenir leur requalification devant un tribunal, ils l’obtiennent, avec des dédommagements importants. Il semble donc plus que légitime que les plateformes, dont les comportements illégaux engendrent des coûts conséquents pour les finances publiques, soient imposées via une contribution spécifique pour contribuer au financement de l’action publique et à l’intérêt général.

Ces recettes pourraient notamment être affectées à la création de poste dans les services de contrôle (inspection du travail, finances publiques, DGCCRF…), ou dans des moyens d’accompagnement des droits des travailleurs afin de rendre effective la présomption de salariat lorsque la directive sera transposée (financement pour les collectivités de lieux tels que des Maisons des travailleurs ubérisés, moyens pour l’aide juridique…).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 11.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-990 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC et KANNER, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 12


Rédiger ainsi cet article :

L’article 209-0 B du code général des impôts est abrogé.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à remplacer cet article par une suppression du dispositif dérogatoire de taxation au tonnage dont bénéficie le secteur du transport maritime, ce qui permettra aux dispositions prévues par l’article 11 de s’appliquer aux entreprises du transport maritime de marchandise plutôt que de passer par des mécanismes dérogatoires dont le seul intérêt est de favoriser un seul et unique groupe Français.

Cet avantage fiscal, accordé par la France depuis 2003, permet de calculer l'assiette de l'impôt sur les sociétés à partir du tonnage de la flotte et non des bénéfices réels de la compagnie. De fait, les armateurs français se retrouvent exonérés d'impôt sur les sociétés.

Cette mesure prétendait défendre les armateurs européens contre la concurrence étrangère, et éviter l'exil fiscal par usage de pavillons étranger. Depuis plus de vingt ans, elle est en échec : la part des navires battant pavillon dans les États membres de l’Union européenne a décroché par rapport à l’évolution de l’ensemble de la flotte mondiale : +3,4% contre +7% entre 2017 et 2022.

A contrario, ce dispositif a permis aux compagnies de transport maritime, et notamment au groupe CMA-CGM, de défiscaliser leurs bénéfices record en 2021 et en 2022. En 2022, le groupe CMA- CGM a enregistré 23,5 milliards d'euros de bénéfices nets, le plus gros bénéfice annuel jamais réalisé par une société française, devançant les superprofits de TotalEnergies.

Ce mode de taxation a un coût pour nos finances publiques : le rapport de Résultat et gestion du budget de l’État en 2023 de la Cour des comptes l'évalue à 5,6 milliards d'euros en 2023, pour "seulement" 3,8 milliards d'euros en 2022. En une seule année, le coût de cette niche, troisième dépense fiscale du pays, a donc augmenté de près de 50%.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-994 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL et KANNER, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 12


I. – Alinéa 1

Remplacer les mots :

au titre des deux exercices consécutifs clos à compter du 31 décembre 2024 une contribution exceptionnelle 

par les mots :

à compter du premier exercice ouvert à partir du 1er janvier 2025, et pour les exercices suivants, une contribution

II. – Alinéas 4, 5, 7, 8 à 10 et 12

Supprimer le mot :

exceptionnelle

III. – Alinéa 6

Rédiger ainsi cet alinéa :

IV. – Le taux de la taxe est fixé à 5,5 %

IV. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Cet article entre en vigueur au 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à pérenniser la contribution exceptionnelle sur les entreprises de fret maritime. Le régime d'imposition forfaitaire actuel dont bénéficient les entreprises du fret maritime leur permet de minimiser leur impôt sur les sociétés, puisque celui-ci est calculé selon le tonnage des navires plutôt que sur leurs bénéfices réels.

En conséquence, des groupes comme CMA CGM n’ont payé que 2 % d’impôt sur les sociétés en 2021.

Bien que ce régime fiscal favorable de la taxation au tonnage ait initialement été conçu pour protéger les armateurs européens face à la concurrence étrangère, il est aujourd’hui nécessaire de mieux encadrer la fiscalité de ces entreprises pour qu’elle reflète davantage la réalité de leurs profits. C’est pourquoi nous proposons de pérenniser la contribution exceptionnelle prévue à l’article 12 du présent projet de loi de finances, tout en maintenant les mêmes conditions d’application : cette taxe ne sera pas déductible du résultat imposable des entreprises redevables. De plus, ni les réductions et crédits d’impôt applicables à l’impôt sur les sociétés, ni les autres créances fiscales (comme les créances de report en arrière des déficits) ne seront imputables sur cette taxe.

Ainsi, cette mesure a pour objectif de garantir une contribution fiscale plus équitable des entreprises de fret maritime, en adéquation avec leur capacité financière réelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1673

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 12


I. – Alinéa 4

Remplacer les mots :

qui remplit individuellement la condition de chiffre d’affaires prévue au premier alinéa du présent II

par les mots :

dont le groupe auquel elle appartient remplit la condition de chiffre d’affaires prévue au premier alinéa du présent II pour ses activités d’exploitation de navires armés au commerce

II. – Alinéa 6

1° Remplacer le taux :

9 %

par le taux :

18 %

2° Remplacer le taux :

5,5 %

par le taux :

11 %

Objet

Cet amendement vise d’une part à réhausser la contribution exceptionnelle prévue par le gouvernement pour les grandes entreprises de transport maritime qui bénéficient de la taxe au tonnage et d’autre part à corriger une faille dans la rédaction proposée par le gouvernement qui permet à certaines filiales de grands groupes de transport maritime d’échapper à la contribution au prétexte qu’elle ne réalise pas individuellement un chiffre d’affaires suffisant. Par ailleurs, ces entreprises pourraient être tentées de créer de nouvelles filiales ou de répartir différemment leur activité de manière à optimiser leur contribution et échapper à la contribution.

Le régime de la taxe au tonnage s’est avéré être une aubaine pour les plus gros armateurs, qui ont engendré des bénéfices records ces dernières années. CMA CGM, numéro trois mondial du transport maritime, compte parmi les entreprises qui ont vu leurs profits monter en flèche du fait de la crise sanitaire. Les années 2021, 2022 et 2023 notamment ont représenté des années exceptionnelles pour l’entreprise, dont la somme du résultat net a atteint les 42 milliards d’euros cumulés sur cette période. Ainsi, proportionnellement, cette entreprise n’a été taxée qu’à hauteur de 3% de ses profits environ entre 2021 et 2023. Si les taux de fret ont de nouveau baissé dans le maritime depuis 2023, le secteur se maintient dans une situation économique solide et les armateurs les plus rentables doivent prendre leur juste part à l’effort collectif de redressement des finances publiques.

La contribution exceptionnelle du transport maritime prévue par le gouvernement est justifiée mais les taux retenus et les recettes attendues (500 M€ en 2025 et 300 M€ en 2026) sont sans commune mesure avec les profits exceptionnels engendrés par ces entreprises ces dernières années du fait de l’avantage fiscal de la taxe au tonnage.

En effet, le cumul des deux contributions exceptionnelles (grandes entreprises et armateurs) revient à taxer les bénéfices d’une entreprise comme CMA CGM à hauteur de 19% seulement en 2025 et 14,6% en 2026 (hypothèse formulée sur la base des revenus de 2023). Cette hausse est insuffisante par rapport à celle qui sera imposée aux autres grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires de plus de 3 Md€ soumises à la contribution exceptionnelle (35,3% en 2025 et 30,15% en 2026). Surtout, cela reste bien inférieur au taux normal d'impôt sur les sociétés de 25% dont toutes les entreprises françaises sont redevables.

Cet amendement propose de rétablir l’équilibre en doublant les taux de la taxe exceptionnelle du transport maritime à 18 % en 2025 et 11 % en 2026 pour obtenir des recettes de l’ordre de 525 M€ en 2025 et 320 M€ en 2026. L’amendement propose aussi de s’assurer que la condition qui déclenche la contribution exceptionnelle soit bien le chiffre d’affaires réalisé par le groupe auquel appartient une entreprise pour ses activités de transport maritime et non le chiffre d’affaires de la filiale afin d’éviter les stratégies visant à échapper à la contribution.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1698

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 12


Alinéa 4

Remplacer les mots 

qui remplit individuellement la condition de chiffre d’affaires prévue au premier alinéa du présent II

par les mots :

dont le groupe auquel elle appartient remplit la condition de chiffre d’affaires prévue au premier alinéa du présent II pour ses activités d’exploitation de navires armés au commerce

Objet

Cet amendement du groupe écologiste - Solidarité et Territoires, déposé initialement par Christine Arrighi à l’Assemblée nationale et adopté en première lecture, vise à corriger une faille dans la rédaction proposée par le gouvernement qui permet à certaines filiales de grands groupes de transport maritime d’échapper à la contribution au prétexte qu’elle ne réalise pas individuellement un chiffre d’affaires suffisant. Par ailleurs, ces entreprises pourraient être tentées de créer de nouvelles filiales ou de répartir différemment leur activité de manière à optimiser leur contribution et échapper à l’intention du législateur.

L'amendement permet de s’assurer que la condition qui déclenche la contribution exceptionnelle sur le résultat d’exploitation des grandes entreprises de transport maritime soit bien le chiffre d’affaires réalisé par le groupe auquel appartient une entreprise quant à ses activités de transport maritime et non le chiffre d’affaires de la filiale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-408 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD, GUIOL et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 12


Alinéa 6

Remplacer le taux :

9 %

par le taux :

18 %

et le taux :

5,5 %

par le taux :

11 %

Objet

Cet amendement vise à réhausser la contribution exceptionnelle prévue par le gouvernement pour les grandes entreprises de transport maritime qui bénéficient de la taxe au tonnage.

La contribution exceptionnelle du transport maritime prévue par le gouvernement est justifiée mais les taux retenus et les recettes attendues (500 M€ en 2025 et 300 M€ en 2026) sont sans commune mesure avec les profits exceptionnels engendrés par ces entreprises ces dernières années du fait de l’avantage fiscal de la taxe au tonnage.

En effet, le cumul des deux contributions exceptionnelles (grandes entreprises et armateurs) revient à taxer les bénéfices d’une entreprise comme CMA CGM à hauteur de 19% seulement en 2025 et 14,6% en 2026 (hypothèse formulée sur la base des revenus de 2023). Cette hausse est insuffisante par rapport à celle qui sera imposée aux autres grandes entreprises réalisant un chiffre d’affaires de plus de 3 Md€ soumises à la contribution exceptionnelle (35,3% en 2025 et 30,15% en 2026). Surtout, cela reste bien inférieur au taux normal d'impôt sur les sociétés de 25% dont toutes les entreprises françaises sont redevables.

En réponse, cet amendement propose de rétablir l’équilibre en doublant les taux de la taxe exceptionnelle du transport maritime à 18 % en 2025 et 11 % en 2026 pour obtenir des recettes de l’ordre de 525 M€ en 2025 et 320 M€ en 2026.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-567 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


ARTICLE 12


Alinéa 6

Remplacer le taux :

9 %

par le taux :

18 %

et le taux :

5,5 %

par le taux :

11 %

Objet

Le rendement attendu pour 2025 pour la contribution exceptionnelle sur le résultat d’exploitation des grandes entreprises de transport maritime est de 500 M€.

Le présent amendement propose un doublement du taux, de sorte que le rendement attendu en 2025 soit d’un montant de 1 Md €.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 13 vers l'article 12.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2150

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 12


I. - Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour l’appréciation de la condition de chiffre d’affaires définie au premier alinéa du présent II, il n’est pas tenu compte des opérations de fusion, scission ou apport partiel d’actif, ni des transferts d’actifs, à titre onéreux ou à titre gratuit, effectués par les redevables qui déterminent leur résultat imposable à l’impôt sur les sociétés dans les conditions prévues à l’article 209-0 B du code général des impôts, lorsque ces opérations ou transferts interviennent au cours des exercices mentionnés au I du présent article.

II. - Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour la détermination de l’assiette définie au premier alinéa du présent III, il n’est pas tenu compte des opérations de fusion, scission ou apport partiel d’actif, ni des transferts d’actifs, à titre onéreux ou à titre gratuit, effectués par les redevables qui déterminent leur résultat imposable à l’impôt sur les sociétés dans les conditions prévues à l’article 209-0 B du code général des impôts, lorsque ces opérations ou transferts interviennent au cours des exercices mentionnés au I du présent article.

Objet

Le présent amendement a pour objet d'éviter une éventuelle optimisation fiscale dans la mise en œuvre de la contribution exceptionnelle sur le résultat d’exploitation des grandes entreprises de transport maritime instituée par l’article 12 du projet de loi de finances.

Il prévoit de contrecarrer toute pratique visant à minorer artificiellement le montant dû au titre de la contribution exceptionnelle, par le biais de la création de nouvelles filiales ou de la modification de la répartition des activités des entreprises concernées.

Au regard de l’importance des montants de contribution en jeu (500 millions d’euros prévus pour 2025 et 300 millions d’euros prévus pour 2026), on ne peut en effet négliger le risque d’optimisation par des opérations de filialisation ou de transfert d’activités au sein d’un groupe.

Certes, s’il devait être constaté une restructuration ou un transfert d’activités d’une société dont l’objectif serait d’échapper à la contribution exceptionnelle, les services de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) pourraient en remettre en cause les effets fiscaux sur le fondement de la procédure d’abus de droit.

Néanmoins, à titre complémentaire, et afin de garantir la mise en œuvre du dispositif de contribution exceptionnelle sur le résultat d’exploitation des grandes entreprises de transport maritime tout en supprimant le risque d’inégalité de traitement par rapport aux grandes entreprises des autres secteurs qui seront imposées au niveau du groupe dans le cadre de l’article 11 du présent projet de loi de finances, il convient de renforcer le dispositif proposé par une mesure anti-optimisation.

Aussi, le présent amendement prévoit de ne pas tenir compte, pour l’appréciation de la condition de chiffre d’affaires comme pour la détermination de l’assiette, des opérations de restructuration au sens large (fusion, scission, apport partiel d’actif, transfert d’actif à titre onéreux ou à titre gratuit) portant sur les redevables ayant opté pour le régime de la taxation au tonnage lorsque ces opérations interviennent au cours des exercices d’application de la contribution exceptionnelle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-689

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 423-22 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Un terme déterminé dans les conditions prévues à l’article L. 423-25 bis. » ;

2° Après l’article L. 423-25, il est inséré un article L. 423-25 bis ainsi rédigé :

« Art. L. 423-25-bis – La présence dans les espaces maritimes relevant de la souveraineté ou de la juridiction de la République française d’un engin flottant privé armé pour la navigation maritime à usage professionnel ou personnel hors transport de marchandises est soumise à une taxe supplémentaire en fonction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) lorsque l’engin flottant armé est d’une longueur de coque supérieure à 40 mètres. Le tarif de la taxe est fixé à 44,6 euros par tonne émise. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K veulent taxer tout yacht qui traverse l’espace maritime français en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre, qu’il soit immatriculé en France ou non, qu’il s’amarre ou non.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1027

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BRIQUET et BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l'article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 423-22 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Un terme déterminé dans les conditions prévues à l’article L. 423-25 bis. » ;

2° Après l’article L. 423-25, il est inséré un article L. 423-25 bis ainsi rédigé :

« Art. L. 423-25-bis – La présence dans les espaces maritimes relevant de la souveraineté ou de la juridiction de la République française d’un engin flottant privé armé pour la navigation maritime à usage professionnel ou personnel hors transport de marchandises est soumise à une taxe supplémentaire en fonction des émissions de dioxyde de carbone (CO2) lorsque l’engin flottant armé est d’une longueur de coque supérieure à 40 mètres. Le tarif de la taxe est fixé à 44,6 euros par tonne émise. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER propose de taxer tout yacht en fonction de ses émissions de gaz à effet de serre à partir du moment où il traverse l’espace maritime français, qu’il s’amarre ou non dans un de ses ports ou qu’il soit immatriculé en France ou non.

Il est vital de désinciter à l’usage des yachts, leurs émissions étant terrifiantes : une heure de navigation du yacht de Bernard Arnault émet 5,3 tonnes de CO². Pour comparaison, l’empreinte carbone moyenne d’un Français est de 4,4 tonnes de CO².

Le tarif de la taxe est calqué sur le tarif de la taxe carbone. Sont exclus du dispositif les navires concourant aux services publics et les bâtiments militaires. Sont également exclus du dispositif les navires de transport de marchandises.

Si la question est écologique, c’est aussi une question de justice fiscale et sociale : comment faire accepter aux Françaises et aux Français la sobriété nécessaire dans le cadre de la transition énergétique, pendant qu’’en parallèle, une vie d’efforts d’un Français moyen peut être effacée par moins d’une heure de navigation d’un super-yacht d’un multimilliardaire ?






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1625

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Retiré

Mme DANIEL, M. UZENAT, Mme BONNEFOY, MM. Patrice JOLY, CHANTREL, ZIANE, FAGNEN et Michaël WEBER, Mme CONWAY-MOURET et M. REDON-SARRAZY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 39 decies C du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) À la fin du 1° du 2° , du a du 3° , au 4° et au 5° , la seconde occurrence de l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

b) sont ajoutés trois alinéas ainsi rédigés :

« Les taux mentionnés aux 1° à 5° du présent I sont majorés :

« a) De 20 % lorsque les coûts sont supportés par des moyennes entreprises au sens de l’annexe I du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité ;

« b) De 30 % lorsque les coûts sont supportés par des petites entreprises au sens de la même annexe I. » ;

2° À la première phrase du premier alinéa du III, la seconde occurrence de l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

3° Au III bis, la seconde occurrence de l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En adéquation avec la politique climatique française comme européenne, le législateur a instauré lors de la loi de finances pour 2019 une déduction exceptionnelle en faveur des équipements permettant aux navires et aux bateaux de transport de marchandises ou de passagers d’utiliser des énergies propres.

 Ce dispositif dit de suramortissement vert, modifié à l’occasion de la loi de finances pour 2024 (Loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 42 V), est actuellement inscrit à l’article 39 decies C du CGI, et arrive à terme le 31 décembre 2024 si aucune prolongation n’est prévue au projet de loi de finances pour 2025 (PLF 2025).

 Or, ce dispositif est un outil essentiel pour les armateurs français qui doivent faire face à un mur d’investissement « vert » pour le renouvellement de leur flotte.

Nous plaidons ainsi en faveur d’une prolongation du dispositif jusqu’en 2027, accompagnée de l’application d’une intensité d’aide majorée pour les petites et moyennes entreprises (PME), tel que prévu par les dispositions de l’article 36 ter du règlement (UE) n° 2023/1315 de la Commission du 23 juin 2023 modifiant le règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. L’article 39 decies C du CGI a été aménagé récemment afin de tenir compte de l’évolution de la règlementation européenne applicable en matière d’aides d’État et de garantir la conformité du dispositif avec le droit de l’Union européenne.

 L’application d’une majoration au bénéfice des PME correspond à une juste transposition du règlement européen relatif aux aides d’États nouvellement modifié et notamment son article 36 ter, sous l’encadrement duquel a été placé ce dispositif.

Ce taux d’aide majorée, au bénéfice des PME, permettrait de soutenir les jeunes entreprises de la filière vélique déjà fortement impactée par la réduction du périmètre d’application du taux maximal lors de la précédente révision du dispositif. En effet, la propulsion vélique, bien que se rapprochant le plus de cette exigence de propulsion décarbonée exclusive, ne peut y répondre totalement du fait de la nécessité de la présence d’un moteur sur les navires véliques pour des raisons de sécurité, notamment lors des manœuvres d’entrées et de sorties des ports. La suppression du dispositif dans son ensemble serait un frein important supplémentaire à l’essor de cette filière.

 Cet amendement a été travaillé avec l’association Wind Ship engagée pour l’accélération de la transition écologique du maritime, avec le soutien d’Armateurs de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1626 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme DANIEL, M. UZENAT, Mme BONNEFOY, MM. Patrice JOLY, CHANTREL, ZIANE, FAGNEN et Michaël WEBER, Mme CONWAY-MOURET et M. REDON-SARRAZY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin du 1° et du 2°, au a du 3°, au 4° et au 5° du I et à la première phrase du premier alinéa du III de l’article 39 decies C du code général des impôts, la date : « 31 décembre 2024 » est remplacée par la date : « 31 décembre 2027 ».

Objet

Amendement de repli.

 En adéquation avec la politique climatique française comme européenne, le législateur a instauré lors de la loi de finances pour 2019 une déduction exceptionnelle en faveur des équipements permettant aux navires et aux bateaux de transport de marchandises ou de passagers d’utiliser des énergies propres.

 Ce dispositif dit de suramortissement vert, modifié à l’occasion de la loi de finances pour 2024 (Loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 42 V), est actuellement inscrit à l’article 39 decies C du CGI, et arrive à terme le 31 décembre 2024 si aucune prolongation n’est prévue au projet de loi de finances pour 2025 (PLF 2025).

 Or, ce dispositif est un outil essentiel pour les armateurs français qui doivent faire face à un mur d’investissement « vert » pour le renouvellement de leur flotte.

Nous plaidons ainsi en faveur d’une prolongation du dispositif jusqu’en 2027.

 En effet, la propulsion vélique, bien que se rapprochant le plus de cette exigence de propulsion décarbonée exclusive, ne peut y répondre totalement du fait de la nécessité de la présence d’un moteur sur les navires véliques pour des raisons de sécurité, notamment lors des manœuvres d’entrées et de sorties des ports. La suppression du dispositif dans son ensemble serait un frein important supplémentaire à l’essor de cette filière.

 Cet amendement a été travaillé avec l’association Wind Ship engagée pour l’accélération de la transition écologique du maritime, avec le soutien d’Armateurs de France.

 



NB :Rectification en séance à la demande de l'auteur pour le rendre identique aux amendements n° 901 et 1870





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-901 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. CADEC, PANUNZI, KAROUTCHI, PELLEVAT et Pascal MARTIN, Mme GUIDEZ, MM. LONGEOT, MANDELLI et RAPIN, Mme BELRHITI, MM. Étienne BLANC et LEVI, Mme BILLON, MM. SOMON et BRUYEN, Mme LASSARADE et MM. PAUL et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l'article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin du 1° et du 2°, au a du 3°, au 4° et au 5° du I et à la première phrase du premier alinéa du III de l’article 39 decies C du code général des impôts, la date : « 31 décembre 2024 » est remplacée par la date : « 31 décembre 2027 ».

Objet

En adéquation avec la politique climatique française comme européenne, le législateur a instauré lors de la loi de finances pour 2019 une déduction exceptionnelle en faveur des équipements permettant aux navires et aux bateaux de transport de marchandises ou de passagers d’utiliser des énergies propres. Ce dispositif dit de suramortissement vert, modifié à l’occasion de la loi de finances pour 2024 (Loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, art. 42 V), est actuellement inscrit à l’article 39 decies C du CGI, et arrive à terme le 31 décembre 2024 si aucune prolongation n’est prévue au projet de loi de finances pour 2025 (PLF 2025). Or, ce dispositif est un outil essentiel pour les armateurs français qui doivent faire face à un mur d’investissement « vert » pour le renouvellement de leur flotte. Cet amendement vise à prolonger le dispositif jusqu’en 2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1870 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, M. COURTIAL, Mme SOLLOGOUB, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l'article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin du 1° et du 2°, au a du 3°, au 4° et au 5° du I et à la première phrase du premier alinéa du III de l’article 39 decies C du code général des impôts, la date : « 31 décembre 2024 » est remplacée par la date : « 31 décembre 2027 ».

Objet

L'article 39 decies C du code général des impôts prévoit un dispositif de déduction exceptionnelle au profit des entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu selon un régime réel d'imposition, qui investissent dans des équipements permettant aux navires et aux bateaux de transport de marchandises ou de passagers d'utiliser des énergies propres.

Afin de garantir la conformité du dispositif à la réglementation européenne en matière d'aides d’État, l'article 42 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 a placé le dispositif sous l’article 36 ter du règlement UE  n°651/2014 du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité (RGEC) révisé par le règlement (UE) n° 2023/1315 du 23 juin 2023, qui constitue désormais l’encadrement approprié au présent mécanisme de déduction exceptionnelle.

La modification de l’encadrement européen en 2023 a conduit à accroître le niveau de performance environnementale des équipements éligibles à la déduction exceptionnelle de l’article 39 decies C du CGI, qui permet ainsi de renforcer l’incitation du secteur à poursuivre sa transition vers des navires décarbonés. Ainsi, sont désormais concernés par le nouveau dispositif de déduction les navires ou bateaux à émission nulle et les navires ou bateaux fonctionnant, au moins partiellement, à partir d’une énergie propulsive décarbonée et respectant les critères de performance environnementale prévus au 102 septies de l’article 2 du RGEC, permettant de les qualifier de « véhicules propres ».

Ce nouveau dispositif est actuellement applicable aux équipements acquis, ou pris en crédit-bail ou en location avec option d'achat, à compter du 1er janvier 2024 et jusqu’au 31 décembre 2024.

Afin d’encourager les entreprises de transport maritime et fluvial à s’engager résolument dans la transition écologique à l’occasion du renouvellement progressif de leur flotte, le présent amendement propose de proroger le dispositif de trois années supplémentaires, soit jusqu’au 31 décembre 2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-992 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL et KANNER, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l'article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa du I de l’article 209-0 B du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le bénéfice du régime défini au présent article ne peut pas procurer une réduction de l’impôt dû supérieure à un montant de 500 000 000 €. »

Objet

le présent amendement du groupe SER vise à limiter l'exonération fiscale accordée par la taxe au tonnage à un maximum de 500 millions d’euros, afin de préserver les finances publiques tout en soutenant la compétitivité des entreprises françaises face à la concurrence internationale.

La niche fiscale de la taxe au tonnage est l’une des dépenses fiscales les plus coûteuses pour l’État, représentant 3,8 milliards d’euros en 2023 et 1,1 milliard d’euros en 2024 malgré le recul des prix du fret. Elle réduit ainsi le taux effectif d'imposition des entreprises concernées à environ 2 %. Dans un contexte où les recettes fiscales sont cruciales pour réduire le déficit public, maintenir cette niche en l’état n’est plus justifié.

En 2024, le groupe CMA-CGM a vu une année bien meilleure que prévu et l’impôt dû en 2025 pour cette activité devrait augmenter. Toutefois, étant donné que cet avantage fiscal aide CMA-CGM à faire face aux entreprises chinoises concurrentes fortement subventionnées, une suppression complète de la taxe au tonnage ne serait pas souhaitable. C’est pourquoi cet amendement propose de limiter l’avantage à 500 millions d’euros, un compromis entre la sauvegarde de la compétitivité internationale du groupe français et la nécessité d’assurer des recettes pour l’État.

Pour illustration, si cette limitation avait été en place depuis 2022, elle aurait permis de maintenir la compétitivité mondiale de CMA-CGM tout en rapportant 9 milliards d’euros à l’État sur la période 2022-2024. Cet amendement, initialement déposé à l'Assemblée nationale par le groupe socialiste et apparentés et adopté, ne figure cependant plus dans le texte final en raison du rejet de l'ensemble du projet.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 12.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1204

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa du I de l’article 209-0 B du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le bénéfice du régime défini au présent article ne peut pas procurer une réduction de l’impôt dû supérieure à un montant de 500 000 000 €. »

Objet

La taxe au tonnage représente un taux d’imposition d’environ 2%. Cette niche fiscale est la plus coûteuse pour l’État, à hauteur de 3,8 milliards en 2023 et de 1,1 milliards en 2024 malgré le recul des prix du fret. L’année 2024 ayant en outre été bien meilleure que ce qui était anticipé par CMA-CGM, il est très probable que le coût de cette niche augmente à nouveau en 2025, l’impôt dû dépendant de l’activité de 2024. Dans un contexte de déficit public accru, maintenir cette niche fiscale sans limite n’est pas justifié. Dans la mesure où ce dispositif permet à CMA-CGM de bénéficier d’un avantage pour lutter face aux entreprises chinoises concurrentes massivement subventionnées, il semble toutefois dangereux de supprimer totalement la taxe au tonnage. Cet article propose donc d’en limiter l’avantage possible à 500 millions d’euros au maximum. A titre d’illustration, si ce dispositif avait été mis en place depuis 2022, il aurait permis à la fois de garantir la compétitivité mondiale du groupe français et de rapporter 9 Md€ à l’État sur la période 2022-2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-683

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article 209-0 B du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les montants applicables prévus aux tableaux du présent article sont actualisées au 1er janvier de chaque année dans la même proportion que la limite supérieure de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu et arrondies à l’euro le plus proche. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, estiment que la taxe au tonnage dont bénéficient les acteurs des navires de commerces doit être indexée sur l’inflation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1350

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l'article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.  – Après le II de l’article 209-0 B du code général des impôts, il est inséré un II bis ainsi rédigé :

« .... – Un malus écologique est appliqué aux entreprises ayant opté pour ce régime en fonction d’un indicateur d’intensité carbone.

« On entend par indicateur d’intensité carbone la moyenne des notes relatives à l’intensité carbone opérationnelle, au sens du paragraphe 6 de l’article 213-6.28 de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires et à la prévention de la pollution, obtenues par les navires d’une jauge supérieure à 5 000 exploités sous le présent régime à l’issue de l’exercice précédent.

« La moyenne obtenue est déterminée par les notes A, B, C, D et E, au sens du paragraphe 6 de l’article 213-6.28 de l’arrêté du 23 novembre 1987 relatif à la sécurité des navires et à la prévention de la pollution.

« Pour les sociétés qui sont membres d’un groupe mentionné à l’article 223 A ou à l’article 223 A bis, l’indicateur d’intensité carbone est apprécié au regard de la moyenne des notes relatives à l’intensité carbone opérationnelle de l’ensemble des sociétés membres du groupe qui bénéficient du régime défini par le présent article.

« Le présent paragraphe n’est pas applicable aux entreprises dont la totalité des navires exploités sous le présent régime ont une jauge brute inférieure à 5 000 au cours de l’exercice. 

« Le résultat imposable mentionné au paragraphe II est majoré selon le barème suivant :

«

Notation de l’intensité carbone opérationnelle

Majoration de la taxe

A

Aucune

B

Aucune

C

+5%

D

+10%

E

+20%

                                                                                             ».

II. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités de mise en œuvre du malus écologique. 

III. – Le I du présent article s’applique à compter de l’année 2025.

Objet

Cet amendement a pour objectif de renforcer la fiscalité environnementale dans le cadre du régime de la taxe au tonnage prévu à l’article 209-0 B du code général des impôts. Le secteur maritime, qui contribue de manière significative aux émissions mondiales de CO2, bénéficie aujourd’hui d’un régime fiscal avantageux, sans aucune contrepartie environnementale.

 

La mise en place d’un malus écologique pour les navires les plus polluants permet de corriger cette distorsion, en incitant les entreprises à moderniser leurs flottes pour utiliser des navires plus écologiques. Le barème progressif proposé (20 %, 10 % et 5 %) prend comme référence l’indicateur d’intensité carbone (CII) défini par l’Organisation maritime internationale. Ce dernier évalue le niveau d’efficacité énergétique d’un navire, qui peut être relevé en recourant à des technologies de propulsion décarbonées (carburants alternatifs, propulsion vélique, batteries électriques) mais aussi en réduisant la vitesse de navigation, qui diminue les émissions de gaz à effet de serre ainsi que le risque de collision avec les cétacés.

 

Cet amendement encouragera incidemment à l’adoption de technologies plus propres, tout en préservant la compétitivité des entreprises qui s’engagent dans la transition écologique. Le décret d’application précisera les modalités de mise en œuvre de la présente réforme.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-584

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. TABAROT et JACQUIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au III de l’article 2 de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022, l’année : « 2024 » est remplacée l’année : « 2025 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À l’initiative du Sénat, la LFR pour 2022 a mis en place une incitation pour les employeurs à porter à 75 % la prise en charge des abonnements de transport public de leurs salariés, mais ce dispositif arrive à échéance à la fin de l’année 2024. Cet amendement propose donc de le prolonger d’un an. Cette mesure permettrait aussi de placer les salariés du secteur privé et de la fonction publique sur un pied d’égalité. En effet, depuis le 1er septembre 2023, la prise en charge des titres de transport des salariés de la fonction publique est fixée de façon pérenne à 75 %.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1210

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. FERNIQUE, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 12


Après l’article 12

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au III de l’article 2 de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022, l’année : « 2024 » est remplacée l’année : « 2025 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis la loi n°2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificatives pour 2022, les employeurs privés ont la possibilité de porter à 75% la prise en charge des frais de transports publics de leurs salariés, alors que l’article R.3261-1 du code du travail prévoit une prise en charge obligatoire à hauteur de 50%. Il est ainsi proposé de prolonger ce dispositif d’une année supplémentaire, sachant que la prise en charge des titres de transports des salariés de la fonction publique a été pérennisée à 75% depuis le 1er septembre 2023. 

Cet amendement a été travaillé avec le GART.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-463

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 13


I. – Après l’alinéa 22

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …) À la fin du 45°, le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 23 % » ;

II. – Après l'alinéa 65

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …) Au quatrième alinéa du même 2°, le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 23 % », le taux : « 16 % » est remplacé par le taux : « 24 % » et le taux : « 17 % » est remplacé par le taux : « 25 % ».

Objet

Le présent amendement propose de remplacer le taux minimum provisoire de 15 % en 2025 prévu par la loi de finances pour 2024 par un taux minimum provisoire de 23 %, puis 25 % dès 2026. Ce dernier taux s’alignera ainsi sur le taux d’IS en France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2108

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 13


I. - Alinéa 54, seconde phrase

après la référence : 

3° 

insérer la référence : 

du I

II. – Alinéa 123

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation au premier alinéa du présent IV, le groupe d’entreprises multinationales ou le groupe national désigne comme redevable de l’impôt national complémentaire dû à raison de la sous-imposition des entités d’investissement et des entités d’investissement d’assurance, une autre entité constitutive membre du même groupe, située en France et qui n’est ni une entité d’investissement ni une entité d’investissement d’assurance.

« A défaut de désignation d’une entité redevable dans les conditions prévues à l’alinéa précédent, le redevable de l’impôt complémentaire ainsi dû est l’entité constitutive membre du groupe, située en France et qui a déclaré le bénéfice qualifié le plus élevé au titre de l’exercice considéré.

« Si aucune entité constitutive du groupe, autre qu’une entité d’investissement ou qu’une entité d’investissement d’assurance, n’est située en France, ces dernières entités demeurent redevables de l’impôt national complémentaire qui leur est affecté dans les conditions prévues aux quatre premiers alinéas du présent IV. » ;

III. – Alinéa 137

Après les mots :

entité constitutive

Rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

, qui est une entité d’investissement ou une entité d’investissement d’assurance dont la part de résultat qualifié est déterminée dans les conditions prévues à l’article 223 WT quinquies, est réputé être égal à 1. » ;

IV. - Après l’alinéa 137

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

...° bis L’article 223 WT quinquies  est ainsi modifié :

a) Le mot : « article » est remplacé par les mots : « paragraphe 1 » ;

b) Les mots : « conformément aux articles 223 WH à 223 WH ter » sont remplacés par les mots : « en appliquant le rapport défini au premier alinéa du II de l’article 223 WH ter » ;

Objet

L’article 13 du projet de loi de finances pour 2025 complète, corrige et précise le dispositif d’imposition minimale mondiale des groupes afin d’y intégrer les instructions administratives de l’OCDE dont l’objet est de préciser ou de clarifier les modalités d’application des dispositifs prévus dans le modèle de règles globales anti-érosion de la base d’imposition (dit « modèle de règles GloBE – Pilier 2 »).

L’article 13 prévoit la désignation comme redevable de cet impôt d’une autre entité constitutive membre du même groupe et située en France afin de préserver la « neutralité fiscale » de ces véhicules d’investissement, sans toutefois priver la France de l’impôt national complémentaire dû.

L’amendement précise les dispositions de l’article 13 et prévoit les dispositions suivantes :

- il complète les dispositions relatives au recouvrement de l’impôt national complémentaire dû à raison de la sous-imposition des entités d’investissement et des entités d’investissement d’assurance ;

- il précise que le groupe doit désigner comme redevable de cet impôt une seule entité constitutive située en France et supprime donc la possibilité pour le groupe de désigner plusieurs redevables. Une telle possibilité aurait créé de nombreuses difficultés pratiques pour le recouvrement de l’impôt, qui se trouve ainsi simplifié et sécurisé ;

- il prévoit en outre une règle secondaire dans le cas où le groupe ne désignerait pas spontanément une entité redevable. Le redevable sera alors l’entité constitutive membre de ce groupe et située en France, autre qu’une entité d’investissement ou une entité d’investissement d’assurance, qui a réalisé le bénéfice qualifié le plus élevé au cours de l’exercice considéré, c’est-à-dire en principe l’entité qui a la capacité contributive la plus importante ;

- il précise, par ailleurs, que les entités d’investissement et les entités d’investissement d’assurance demeurent redevables de l’impôt national complémentaire généré à raison de leur sous-imposition lorsqu’aucune autre entité constitutive du groupe n’est située en France ;

- enfin, il procède à des clarifications rédactionnelles dans l’article 13 du présent projet de loi de finances et dans les dispositions issues de l’article 33 de loi de finances pour 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2151

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 13


Alinéa 54, seconde phrase

Après les mots :

des 2° et 3°

insérer les mots :

du I

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1400 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 13


I. – Alinéa 123

Après les mots :

autres entités constitutives

insérer les mots :

n’ayant pas la qualité d’entité d’investissement

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La directive Pilier 2 transpose une réglementation de l’OCDE qui instaure un impôt national complémentaire (INC) minimal de 15% pour les revenus d’une entité d’investissement membre d’un groupe Pilier 2.

La plupart des grandes places financières ont opté pour que les fonds d’investissement ne soient pas concernés, comme le prévoit bien la règle de l’ODCE. La France n’a pas choisi cette voie créant un fort désavantage compétitif de la place financière Française.

Le présent amendement vise à clarifier que les sociétés de gestion de fonds français sont déchargées des obligations déclaratives et de paiement de l’INC pour les groupes Pilier 2 ayant une filiale en France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-486 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON, BRUYEN et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, M. LEFÈVRE, Mme GOSSELIN, MM. MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 39 quinquies G du code général des impôts, est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les entreprises d’assurances et de réassurances peuvent constituer en franchise d’impôt une provision destinée à couvrir les risques et charges futures qu’elles pourraient être amenés à supporter en cas de survenance de sinistres exceptionnels dont les risques d’assurance relèvent des catégories des dommages aux biens des particuliers, professionnels et agricoles, des éléments naturels (en ce compris les catastrophes naturelles), de la responsabilité civile générale et automobile, des pertes pécuniaires ainsi que des dommages et des pertes pécuniaires consécutifs aux atteintes aux systèmes d’information et de communication et des transports mentionnées à l’article A. 344-2 du même code, dans sa rédaction en vigueur au 31 décembre 2023.

« Le montant annuel de la dotation à la provision sera égal à la somme des bénéfices nets techniques de chaque catégorie de risques susmentionnée. Ce bénéfice net technique s’entend, pour les risques visés à l’alinéa précédent, net de dotation annuelle à la provision d’égalisation.

« Les limites dans lesquelles les dotations annuelles à cette provision peuvent être retranchées des bénéfices et celles du montant global de chaque provision sont fixées par décret, respectivement en fonction de l’importance des bénéfices techniques et du montant des primes ou cotisations, nettes de réassurances, des risques concernés.

« Cette provision est affectée, par ordre d'ancienneté des dotations annuelles, à la compensation globale du solde négatif du compte de résultat technique de l'exercice pour l'ensemble des risques, net des affectations des provisions d’égalisation propres à chaque risque. Les dotations annuelles qui, dans un délai de quinze ans, n'ont pu être utilisées conformément à cet objet sont rapportées au bénéfice imposable de la seizième année suivant celle de leur comptabilisation.»

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les récentes inondations dans le sud-est de la France mais aussi les nombreuses catastrophes naturelles au cours des 12 derniers mois traduisent l’impact grandissant du réchauffement climatique sur la fréquence et la sévérité des sinistres. Face à ce constat, la question de l’assurabilité de notre territoire se trouve ainsi posée. Les principes assurantiels se fondent sur le principe de la mutualisation. Ce principe exige que les primes payées par l’ensemble des assurés doivent suffire pour indemniser les sinistres que subissent quelques-uns d’entre eux. Ce principe ne peut cependant pas être appliqué aux grands risques comme les catastrophes naturelles qui se caractérisent par une absence de « grands nombres ».

De fait, ces risques ne peuvent être financés qu’en collectant et en accumulant des primes sur une période de temps parfois très étendue. Les sommes accumulées doivent alors être utilisées pour dédommager les sinistres subis du fait de la survenance de cette catastrophe. Or, seul le régime des captives permet de constituer des provisions lors des années à faible sinistralité pour être en mesure de faire face à un exercice déficitaire suite à la survenance du ou des sinistres les années suivantes.

Par ailleurs, les règles actuelles en termes de provisions assurantielles ne permettent plus la stabilité de notre régime CatNat, unique en Europe, celui-ci arrivant à la limite de ce qu’il est capable de supporter malgré les différentes initiatives parlementaires et gouvernementales afin de garantir sa soutenabilité.

L’évolution de la provision d’égalisation de la Caisse centrale de réassurance traduit clairement l’intensité des efforts requis : depuis 2017, ce matelas de sécurité pour faire face à des événements exceptionnels sans solliciter la garantie de l’Etat fond à vue d’œil et tend vers 0 en 2024. En parallèle, les assureurs français font de plus en plus face à des problématiques de réassurance : après une explosion des prix en 2023, les tarifs de la réassurance mondiale continuent de grimper en 2024.

Cet amendement vise donc à réduire le coût du transfert de risque par la création d’une nouvelle provision conditionnée à un délai de 15 ans, aligné avec le régime aujourd’hui en vigueur, tout en assurant une application large grâce à la prise en compte de l’ensemble des risques. Il permet ainsi de répondre aux besoins de résilience du secteur de l’assurance que ce soit pour le régime des catastrophes naturelles ou pour l’ensemble des branches d’assurance.

En plus de répondre au besoin de faire face aux risques futurs à faible fréquence et à fort enjeux financiers, l’introduction d’un tel dispositif répond aux besoins de compétitivité de la France, étant donné qu’il existe déjà dans d’autres pays européens. Sa création permettrait de limiter la mise en œuvre de traités de réassurance au-delà de nos frontières et de rapatrier sur notre territoire les véhicules internes de réassurance créés par des assureurs français.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-960

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le 1 de l’article 145, il est inséré un 1 bis ainsi rédigé :

« 1 bis. Le régime fiscal des sociétés mères, tel qu’il est défini à l’article 216, est applicable aux seules filiales ayant leur siège dans un État de l’Union européenne ou dans un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales. » ;

2° Le deuxième alinéa du a du 1 de l’article 220 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette déduction pour les filiales hors Union européenne telles que visées au 1 bis de l’article 145 ne peut excéder une déduction calculée sur la base d’un taux d’impôt sur les sociétés supérieur à 50 % de celui fixé à l’article 219 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à réguler le « régime des sociétés mère-fille », source particulière de l’érosion des bases imposables en matière d’impôt sur les sociétés (IS) pour les groupes disposant de filiales hors Union européenne (UE).

L’amendement propose donc de limiter le jeu des déductions de bases imposables pour la réintégration des résultats des filiales étrangères pour le cas de celles établis dans des pays hors UE.

Ainsi, le dispositif proposé consiste à limiter l’actuel régime des sociétés mère-fille aux pays de l’Union européen et à remettre en place, pour les pays hors UE et les flux concernés, un mécanisme de crédits d’impôt plafonnés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-999

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE et PLA, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l'article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À l’article 160 quater, après la première occurrence du mot : « prévues » sont insérés les mots : « à l’article 19 quaterdecies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération ou » ;

2° L’article 210 D est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après le mot : « visée », sont insérés les mots : « à l’article 19 quaterdecies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération ou » ;

b) À la fin de la première phrase du a, les mots : « de production » sont supprimés ;

c) À la première phrase du b, après le mot : « dans », sont insérés les mots : « les excédents d’exploitation ou » ;

d) Le dernier alinéa est ainsi modifié :

- Après le mot : « mentionné », sont insérés les mots : « au dernier alinéa de l’article 19 quaterdecies de la loi n° 47 1775 du 10 septembre 1947 et » ;

- Le mot : « précitée » est supprimé.

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts. 

Objet

Le présent amendement du groupe SER a été élaboré avec la Confédération générale des Scop et vise à aligner le régime fiscal applicable aux Scic dans le cadre de transformations, avec celui en Scop, par souci de cohérence, de simplification, et pour lever les freins à certaines transformations en Scic.

Pour rappel, les Scic sont des sociétés formées autour d’un projet coopératif d’intérêt collectif, qui combinent gouvernance multipartite, ancrage local, lucrativité limitée et implication citoyenne. On en dénombre 1400 sur le territoire, qui œuvrent dans tous les domaines d’activité : fourniture d’électricité (Enercoop), solution de mobilité (Citiz, Mobicoop), plateformes (Tënk, Label Emmaüs…). 1 SCIC sur 2 comporte une collectivité territoriale à son capital. Elles connaissent un développement exponentiel, avec une croissance de 200% entre 2014 et 2022.

L’article 19 quaterdecies de la loi n°47-1775 du 10 septembre 1947 prévoit la possibilité et les conditions pour qu’une société puisse se transformer en société coopérative d’intérêt collective (Scic) : « L'écart de valorisation qui peut résulter de l'opération entre la valeur nominale des parts sociales annulées et la valeur déterminée lors de la modification des statuts peut être comptabilisé, pour tout ou partie, à l'actif du bilan de la société, dans les conditions fixées par un règlement de l'Autorité des normes comptables. » Cet article est calqué sur la rédaction de l’article 49 de la loi n° 78-763 du 19 juillet 1978 portant statut des sociétés coopératives de production.

L’Autorité des normes comptables a publié ce règlement (règlement ANC n°2021-04 du 2 juillet 2021 modifiant le règlement CRC n°2009-07 du 3 décembre 2009 relatif à la transformation d’une société en Scop) en appliquant aux Scic le même régime qu’aux sociétés coopératives de production (Scop).

Or, le régime encadrant le traitement des opérations de transformation d’une Scop inclut également les articles 160 quater et 210-D du code général des impôts :

- L’article 160 quater précise que la plus-value correspondant à la différence entre la valeur de remboursement du titre et son prix de revient est assimilée pour l’associé qui se retire de la société à l’issue de sa transformation en Scop, à une plus-value de cession de valeurs mobilières ou de droits sociaux.

- L’article 210-D applique à l’écart de revalorisation une imposition décalée dans le temps calquée sur le régime des fusions : les plus-values afférentes aux immobilisations amortissables sont réintégrées par cinquième dans les excédents nets de gestion imposables sur une période de cinq ans à compter de l’exercice de transformation. En contrepartie, les amortissements et les plus-values ultérieures sont calculés sur la nouvelle base comptable. Les plus-values sur éléments non amortissables font l’objet d’un report de taxation jusqu’à la cession à titre onéreux par la Scop.

Autrement dit, le législateur a aligné les modalités de transformation en SCIC prévues dans la loi de 47 avec celles en SCOP prévues dans la loi de 78, l’esprit du règlement de l’ANC tend également vers cette harmonisation, en revanche, le régime prévu par le CGI ne va pas au bout de cette logique en y incluant les SCIC.

Or, les plus-values latentes constatées à l’occasion d’une transformation en SCIC sont imposées immédiatement : en effet, en cas de transformation, la société en SCIC doit avoir la capacité d’assumer le prix de la cession, ainsi que la taxe sur l’écart de valorisation, qui doit être acquittée immédiatement. En cas de large écart de valorisation, ce traitement fiscal est un frein à la transformation.

Ces deux articles précisent le régime applicable et aménagent ses conséquences dans le temps, mais n’ont pas d’effet sur la base ou le taux d’imposition : le report de taxation court jusqu’à l’opération de cession, qui sera alors soumise au droit commun en matière fiscale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1791 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l'article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 164 B est complété par un h ainsi rédigé :

« h. Dans les conditions définies par l’article 209 C, les bénéfices réalisés à raison de la livraison ou de la fourniture de biens ou de services en France au sens des articles 258, 259, 259 A, 259 B, 259 C et 259 D. » ;

2° Le premier alinéa du I de l’article 209 est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :

« Sous réserve des dispositions de la présente section, les bénéfices passibles de l’impôt sur les sociétés sont déterminés d’après les règles fixées par les articles 34 à 45, 53 A à 57, 108 à 117, 237 ter A et 302 septies A bis :

« a) pour les personnes autres que celles mentionnées à l’article 209 C, en tenant compte uniquement des bénéfices réalisés dans les entreprises exploitées en France, de ceux mentionnés aux a, e, e bis et e ter du I de l’article 164 B ainsi que de ceux dont l’imposition est attribuée à la France par une convention internationale relative aux doubles impositions,

« b) pour les personnes mentionnées à l’article 209 C, en tenant compte uniquement, dans les conditions prévues par cet article, des bénéfices réalisés à raison de la livraison ou de la fourniture de biens ou de services en France mentionnés au h du I de l’article 164 B ou, pour les exercices ouverts jusqu’au 31 décembre 2028, des bénéfices mentionnés au a du I du présent article s’ils sont supérieurs. »

3° Après l’article 209 B, il est inséré un article 209 C ainsi rédigé :

« Art. 209 C. – I. – Pour les personnes appartenant à un groupe au sens du II du présent article qui, au cours de l’exercice ou des douze derniers mois, livre des biens ou fournit des prestations en France au sens des articles 258, 259, 259 A, 259 B, 259 C et 259 D dont la valeur excède 150 millions d’euros, les bénéfices passibles de l’impôt sur les sociétés sont déterminés en retenant, dans les conditions définies au IV du présent article, l’ensemble des résultats de leurs exploitations directes ou indirectes, qu’elles soient situées en France ou à l’étranger, du groupe auquel elles appartiennent.

« Les dispositions du premier alinéa du présent I sont également applicables à toute entité juridique n’appartenant pas à un groupe qui, au cours de l’exercice ou des douze derniers mois, livre des biens ou fournit des prestations en France au sens des articles 258, 259, 259 A, 259 B, 259 C et 259 D dont la valeur excède 150 millions d’euros.

« II. – Le groupe au sens du I du présent article comprend les entités juridiques, personnes morales, organismes, fiducies ou institutions comparables, établies ou constituées en France ou hors de France placés sous le contrôle exclusif ou conjoint d’une même personne au sens de l’article L. 233-16 du code de commerce.

« III. – Une société membre du groupe mentionné au II est constituée, à son initiative ou, à défaut, par désignation de l’administration, seule redevable de l’impôt sur les sociétés dû par elle-même et les autres entités juridiques membres du même groupe.

« Le résultat d’ensemble est déterminé par cette société en faisant la somme algébrique des résultats de chacune des entités du groupe dans les conditions prévues aux articles 223 A à 223 K.

« IV. La part du résultat d’ensemble du groupe mentionné au II correspondant aux bénéfices réalisés par ses membres à raison de la livraison ou de la fourniture de biens ou de services en France au sens du h du 1 de l’article 164 est réputée égale à la part des ventes et prestations du groupe en France dans le total des ventes et prestations réalisés par le groupe en France et hors de France.

« Pour calculer la part des ventes et prestations réalisés en France dans le total des ventes et prestations réalisés en France et hors de France, il n’est pas tenu compte des ventes et prestations réalisés entre entités appartenant au groupe. Il n’est pas non plus tenu compte des ventes et prestations réalisés à des entités domiciliées ou établies dans un État étranger ou un territoire situé hors de France et qui y sont soumises à un régime fiscal privilégié au sens de l’article 238 A.

« Pour les entités mentionnées au dernier alinéa du I du présent article et n’appartenant pas à un groupe, la part des bénéfices réputée réalisée à raison de la livraison ou de la fourniture de biens ou de services en France au sens du h du 1 de l’article 164 est égale à la part des ventes et prestations de l’entité en France dans le total des ventes et prestations réalisés par l’entité en France et hors de France. »

II. – Le I entre en vigueur le 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle aux droits mentionnés aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Le présent amendement vise à répondre à l’urgence d’un rééquilibrage fiscal face aux pratiques d’optimisation agressive des multinationales. Il s'inspire des travaux de Boris Vallaud et de Gabriel Zucman. 

Actuellement, 40 % des profits des grandes entreprises échappent à l’impôt en étant artificiellement transférés vers des paradis fiscaux, privant les États de ressources essentielles. L’Union européenne perd chaque année 20 % de ses recettes issues de l’impôt sur les sociétés, tandis que la France seule subit une perte annuelle de plus de 5 milliards d’euros. Cette situation fragilise la souveraineté des États, réduit les moyens des services publics, et creuse les inégalités.

Cet amendement propose une réforme innovante, instaurant une taxation basée sur les bénéfices mondiaux des groupes, proportionnelle aux ventes réalisées en France. Ainsi, toute entreprise étrangère dépassant 150 millions d’euros de chiffre d’affaires en France serait assujettie à l’impôt sur les sociétés, qu’elle possède ou non un établissement stable sur le territoire. Une clause anti-abus garantit l’exclusion des ventes déclarées dans des paradis fiscaux, préservant l’efficacité du dispositif.

Pour éviter la double imposition, la réforme prévoit la renégociation des conventions fiscales internationales. Une période transitoire jusqu’en 2028 permet d’ajuster les règles tout en évitant une double non-imposition. Ce mécanisme donne à la France les moyens d’agir dès à présent, tout en maintenant une coopération internationale comme objectif prioritaire.

Dans le secteur numérique, le dispositif s’appuie sur des données objectives, comme les relevés de TVA et le nombre d’utilisateurs, pour localiser les chiffres d’affaires réalisés en France. Il impose également aux groupes étrangers de fournir des ventilations détaillées de leurs ventes par pays, renforçant ainsi la transparence fiscale.

L’amendement incarne une démarche pionnière dans la lutte contre l’évasion fiscale et les pratiques déloyales. Il pose les bases d’un impôt plus juste, préservant la souveraineté fiscale des États et contribuant à rétablir la loyauté entre acteurs économiques. Sa mise en œuvre, prévue au 1er janvier 2025, marque une étape décisive vers une fiscalité adaptée aux enjeux globaux et respectueuse des intérêts nationaux.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 23 vers l'article additionnel après l'article 13.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-801 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT, ARTIGALAS et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, PLA, REDON-SARRAZY et TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le deuxième alinéa du I de l’article 216 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase, le taux : « 5 % » est remplacé par le taux : « 15 % » ;

2° À la seconde phrase, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 10 % ».

Objet

Cet amendement vise à relever la quote-part pour frais et charges (QPFC) applicable aux dividendes intragroupes à 15 % et celle applicable aux dividendes hors groupe à 10 %. L’objectif est de limiter les niches fiscales liées au régime mère-fille. Il est important de noter que ces taux ne représentent pas le taux d’imposition direct mais la part des dividendes qui sera soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) au taux de 25 %.

Actuellement, les plus fortunés bénéficient d'une imposition des revenus des sociétés plus faible que celle appliquée aux particuliers. Alors que le taux marginal de l’impôt sur le revenu atteint 45 %, l’impôt sur les sociétés est limité à 25 %. Par conséquent, il est souvent plus avantageux pour ces contribuables de conserver leurs revenus au sein d’une société plutôt que de les retirer sous forme de revenus directs.

Selon une note de juin 2023 de l’Institut des Politiques Publiques, les revenus des contribuables les plus aisés proviennent de plus en plus du capital. Ces dividendes sont souvent stockés dans des holdings, qui profitent du régime mère-fille. Ce dispositif fiscal vise à éviter la double taxation des dividendes lorsqu’une société mère perçoit les bénéfices de ses filiales, mais il est souvent détourné. Les particuliers les plus riches créent des holdings – des entreprises sans activité économique réelle – vers lesquelles ils transfèrent leurs dividendes, échappant ainsi en grande partie à l’imposition sur ces revenus.

Ces dividendes peuvent rester indéfiniment dans la holding, dont la valeur peut servir de collatéral pour des prêts en liquidité, perpétuellement renouvelés selon le mécanisme du crédit lombard. Ainsi, les dividendes perçus ne sont jamais directement taxés. En outre, la holding peut générer des frais fictifs ou acquérir des biens immobiliers pour les particuliers, détournant ainsi l’esprit initial du régime mère-fille pour éviter l’impôt.

Cet amendement vise donc à recentrer ce dispositif fiscal sur son objectif initial en limitant les possibilités d’optimisation excessive pour les contribuables les plus fortunés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-813 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS, BLATRIX CONTAT, ESPAGNAC et DANIEL et MM. BOURGI, PLA, TISSOT, CHAILLOU, ZIANE et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le a septies de l’article 219 du code général des impôts sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

…) La part du résultat net bénéficiaire, défini à l’article 38 et non déterminé en application de l’article 238, attribuée aux dividendes des associés ou actionnaires, est soustrait du résultat soumis au taux normal et fait l’objet d’une imposition séparée au taux de 30 %.

« La part du résultat net bénéficiaire, défini à l’article 38 et non déterminé en application de l’article 238, redistribuée aux salariés par des mécanismes transparents ou attribuée à des actions d’intérêt général contribuant aux objectifs de développement durable, est soustrait du résultat soumis au taux normal et fait l’objet d’une imposition séparée au taux de 20 %. »

Objet

L’article 219 du Code général des Impôts dispose que le taux normal de l’impôt sur les sociétés est fixé à 25 %, sans faire de distinction dans les choix d’attribution des bénéfices des entreprises.

Pourtant, la crise sanitaire, puis les pressions sur les prix de l’énergie et sur certains biens essentiels ont révélé le décalage entre le montant des bénéfices alloués aux actionnaires et la réalité vécue par les salariés et les consommateurs. Or, les entreprises ont un rôle majeur à jouer pour converger vers une économie plus juste, moins inégalitaire et respectueuse des limites planétaires.

Cet amendement vise ainsi à ce que l’imposition sur les sociétés ne prenne plus seulement en compte le niveau des bénéfices mais aussi leur affectation, afin de favoriser un partage de la valeur équitable. Il propose donc d’instaurer un taux majoré d’impôt sur les sociétés à hauteur de 30 % pour la part des bénéfices distribuée aux actionnaires et de minorer ce taux à hauteur de 20 % pour la part des bénéfices réinvestie dans l’entreprise, redistribuée aux salariés ou attribuée à des actions d’intérêt général. Ce mécanisme à encaissement constant pour l’Etat encouragera les entreprises à partager la valeur qu’elles créent aux salariés et à réinvestir leurs bénéfices dans des actions concrètes en faveur de la transition écologique et sociale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-42 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, CHASSEING, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY, Jean-Michel ARNAUD, CHEVALIER et CAMBIER, Mme BILLON, M. Pascal MARTIN, Mme Olivia RICHARD, MM. CAPO-CANELLAS et COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la quatrième phrase du premier alinéa de l’article L. 137-32 du code de la sécurité sociale, les mots : « 19 millions d’euros » sont remplacés par les mots : « 25 millions d’euros ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de revaloriser le seuil d'application de la Contribution Sociale de Solidarité des Sociétés (C3S) de 19 à 25 millions d'euros pour tenir compte de l'inflation.

La situation actuelle est problématique pour plusieurs raisons :

Dévaluation du seuil :

Fixé à 19M€ en 2016, jamais revalorisé depuis Inflation cumulée de plus de 10% sur 2022-2024

Élargissement mécanique de l'assiette touchant davantage de PME

Impact sur les PME/ETI :

60% des redevables sont des PME

Contexte de hausse des coûts (énergie, matières premières, transport)

Taux d'emprunt élevés limitant la capacité d'investissement

La revalorisation du seuil à 25M€ permettrait :

D'ajuster le barème à l'inflation

De préserver la compétitivité des PME/ETI

De soutenir l'investissement et l'emploi dans un contexte économique difficile

Cette mesure s'inscrit dans la continuité du pacte de responsabilité de 2016 qui visait à alléger la fiscalité des PME.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1256 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. RIETMANN, Mmes Pauline MARTIN et ESTROSI SASSONE, MM. GREMILLET, PERRIN et SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. VERZELEN et CANÉVET, Mme DUMONT, M. POINTEREAU, Mme DEMAS, MM. GENET et MANDELLI, Mme JOSENDE, MM. KULIMOETOKE et BACCI, Mmes MICOULEAU et BORCHIO FONTIMP, MM. PANUNZI, DUFFOURG, SIDO, BRAULT, Jean-Baptiste BLANC et BELIN et Mmes BELRHITI, EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la quatrième phrase du premier alinéa de l’article L. 137-32 du code de la sécurité sociale, les mots : « 19 millions d’euros. » sont remplacés par les mots : « 25 millions d’euros ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à actualiser le montant du seuil d’abattement de la C3S pour tenir compte de l’inflation. 

La C3S, qui participe au financement de l'assurance vieillesse, est une contribution assise sur le chiffre d’affaires hors taxes des entreprises, perçue au taux de 0,16 %, après un abattement actuellement fixé à 19 millions d’euros, et qui concerne donc de très nombreuses PME (60% des redevables, déjà en 2019). 

Ce seuil de 19 millions d’euros a été instauré en 2016 à la suite du pacte de responsabilité et de solidarité, afin d’alléger la fiscalité des petites et moyennes entreprises (PME) et de favoriser leur compétitivité. Il n’a jamais été revalorisé depuis.

Or, ces dernières années, les PME et ETI ont dû faire face à des hausses des prix de l’énergie, des matières premières et des transports qui ont eu des conséquences néfastes sur leur compétitivité. Par ailleurs, leur capacité d’investissement a été freinée par des taux d’emprunt élevés.  

Or, la France a connu ces dernières années une inflation marquée, de plus de 10 % sur la période 2022/2024. Cette inflation réduit les marges des entreprises et pèse sur la croissance économique. Elle affecte également la valeur réelle du seuil de la C3S, qui, en valeur constante, devient de plus en plus bas. L’impact de l’inflation sur le chiffre d’affaires des entreprises a été mis en évidence dans plusieurs études (Insee, Rexecode, Observatoire de la petite entreprise FCGA / Banque Populaire). 

Par conséquent, il est nécessaire de revaloriser le seuil de la C3S pour tenir compte de l’inflation et de le porter à 25 millions d’euros. Cette mesure aurait un impact positif sur l’activité économique, l’emploi, et l’investissement des PME.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-729

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI et BARROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l'article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 244 quater I du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Elles ne procèdent pas, au cours des cinq exercices suivant l’exercice de mise en service des investissements à un plan de sauvegarde de l’emploi tel que défini à l’article L. 1233-61 du code du travail.»

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent conditionner l’accès au crédit d’impôt industrie verte à l’impossibilité de réaliser un plan de sauvegarde de l’emploi dans les cinq années après avoir bénéficié du présent dispositif. La réindustrialisation de notre territoire si elle doit être soutenue et accompagnée par la puissance publique, doit également viser à protéger et développer l’emploi local






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-754 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MICHAU et BOURGI, Mme CANALÈS, MM. DARRAS et DEVINAZ, Mmes BÉLIM, BLATRIX CONTAT et ARTIGALAS, MM. Patrice JOLY, GILLÉ, PLA, ROS, MONTAUGÉ, TISSOT et Michaël WEBER, Mme LINKENHELD, MM. KERROUCHE et ZIANE, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l'article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa de l’article 1679 A du code général des impôts, le montant : « 23 616 € » est remplacé par le montant : « 25 000 € ».

II. – Au premier alinéa de l’article L. 3315-1 du code du travail, les mots : « ou de l’impôt sur le revenu » sont remplacés par les mots : «, de l’impôt sur le revenu ou, pour les personnes visées à l’article 1679 A du code général des impôts, de la taxe sur les salaires »

III. – Après l’article 1679 A du code général des impôts, il est inséré un article 1679… ainsi rédigé :

« Art. 1679…. – Conformément au premier alinéa de l’article L. 3315-1 du code du travail et sous réserve des dispositions prévues au troisième alinéa du même article, le montant des participations versées en espèces par les personnes morales visées au premier alinéa de l’article 1679 A du présent code en application d’un contrat d’intéressement est déductible des bases retenues pour l’assiette de la taxe sur les salaires. »

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans le prolongement de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 10 février 2023 retranscrit dans la Loi du 29 novembre 2023 relative au partage de la valeur au sein de l’entreprise, il convient de concrétiser la mesure visant à améliorer l’usage par les structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) du dispositif d’intéressement et renforcer la pertinence des négociations des branches professionnelles de l’ESS sur ces sujets.

L’intéressement représente un dispositif de partage de la valeur qui peut être développé au sein des structures à but non lucratif, en particulier au sein des branches professionnelles non soumises à agrément.

Toutefois, plusieurs freins demeurent, dont l’absence d’incitation fiscale pour les structures du secteur, contrairement aux structures à but lucratif et assujettis à l’impôt sur les sociétés.

Afin de rendre plus incitatif la mise en place d’un régime d’intéressement dans l’économie sociale et solidaire, il convient de mettre en place un régime fiscal des accords d’intéressement applicable à la taxe sur les salaires pour les personnes morales à but non lucratif tout en augmentant le montant de l’abattement de la taxe sur les salaires pour les structures aux effectifs les plus retreints pour lesquels la conclusion de ces accords d’intéressement n’est pas la plus adaptée à leur modèle.

Cette disposition représenterait un coût limité pour les finances publiques par rapport aux enjeux en matière de fidélisation et de recrutement dans le secteur de l’ESS. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-811 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. REDON-SARRAZY, Mme DANIEL et M. CHAILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l'article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa de l’article 1679 A du code général des impôts, le montant : « 23 616 € » est remplacé par le montant : « 25 000 € ».

II. – Au premier alinéa de l’article L. 3315-1 du code du travail, les mots : « ou de l’impôt sur le revenu » sont remplacés par les mots : «, de l’impôt sur le revenu ou, pour les personnes visées à l’article 1679 A du code général des impôts, de la taxe sur les salaires »

III. – Après l’article 1679 A du code général des impôts, il est inséré un article 1679… ainsi rédigé :

« Art. 1679…. – Conformément au premier alinéa de l’article L. 3315-1 du code du travail et sous réserve des dispositions prévues au troisième alinéa du même article, le montant des participations versées en espèces par les personnes morales visées au premier alinéa de l’article 1679 A du présent code en application d’un contrat d’intéressement est déductible des bases retenues pour l’assiette de la taxe sur les salaires. »

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans le prolongement de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 10 février 2023 retranscrit dans la Loi du 29 novembre 2023 relative au partage de la valeur au sein de l’entreprise, il convient de concrétiser la mesure visant à améliorer l’usage par les structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) du dispositif d’intéressement et renforcer la pertinence des négociations des branches professionnelles de l’ESS sur ces sujets.

L’intéressement représente un dispositif de partage de la valeur qui peut être développé au sein des structures à but non lucratif, en particulier au sein des branches professionnelles non soumises à agrément.

Toutefois, plusieurs freins demeurent, dont l’absence d’incitation fiscale pour les structures du secteur, contrairement aux structures à but lucratif et assujettis à l’impôt sur les sociétés.

Afin de rendre plus incitatif la mise en place d’un régime d’intéressement dans l’ESS, cette disposition permettrait de mettre en place un régime fiscal des accords d’intéressement applicable à la taxe sur les salaires pour les personnes morales à but non lucratif tout en augmentant le montant de l’abattement de la taxe sur les salaires pour les structures aux effectifs les plus retreints, pour lesquels la conclusion de ces accords d’intéressement n’est pas la plus adaptée à leur modèle.

Cette disposition représenterait un coût limité pour les finances publiques, dûment compensée par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs, par rapport aux enjeux en matière de fidélisation et de recrutement dans le secteur de l’ESS.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1276 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LONGEOT, DUFFOURG, PILLEFER, Stéphane DEMILLY, HENNO, LAUGIER et BLEUNVEN, Mmes BILLON et SOLLOGOUB, M. DELCROS, Mme GACQUERRE, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET, MM. PARIGI et COURTIAL, Mmes ANTOINE et HOUSSEAU et M. CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La deuxième phrase du III de l’article 6 de la loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 est complété par les mots : « et ne pouvant être inférieur à 8 années ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 a institué des prêts garantis par l’Etat (PGE) pour aider les entreprises à faire face aux différentes crises économiques qui ont été déclenchées à la suite de la pandémie du Covid-19 et à la guerre en Ukraine.

Alors que l’échéance prévue par les textes en vigueur pour le remboursement intégral des PGE est aujourd’hui fixée à 2026, encore 30% des PGE contractés par les entreprises du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) restent à rembourser. La problématique concerne particulièrement les petites et moyennes entreprises du secteur, qui sont plus vulnérables face aux problèmes de trésorerie.

En parallèle, le nombre de défaillances d’entreprises du secteur continue d’augmenter. Pour le mois de septembre, on constate sur une année, une augmentation d’environ 33% des défaillances.

Dans ce contexte, le présent amendement permet, sur initiative de l’entreprise, de prolonger de 2 ans le délai de remboursement des PGE afin de continuer à soutenir les entreprises faisant face à des difficultés économiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1412 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BELLUROT, MM. BRUYEN, FRASSA et GENET, Mme DUMONT, MM. HOUPERT, PIEDNOIR et PANUNZI, Mmes GOSSELIN et Pauline MARTIN, MM. GREMILLET et BELIN, Mme BELRHITI, M. PACCAUD, Mme MICOULEAU et MM. Cédric VIAL, NATUREL et BOUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La deuxième phrase du III de l’article 6 de la loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 est complété par les mots : « et ne pouvant être inférieur à 8 années ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 a institué des prêts garantis par l’Etat (PGE) pour aider les entreprises à faire face aux différentes crises économiques qui ont été déclenchées à la suite de la pandémie du Covid-19 et à la guerre en Ukraine.

Alors que l’échéance prévue par les textes en vigueur pour le remboursement intégral des PGE est aujourd’hui fixée à 2026, encore 30% des PGE contractés par les entreprises du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) restent à rembourser. La problématique concerne particulièrement les petites et moyennes entreprises du secteur, qui sont plus vulnérables face aux problèmes de trésorerie.

En parallèle, le nombre de défaillances d’entreprises du secteur continue d’augmenter. Pour le mois de septembre, on constate sur une année, une augmentation d’environ 33% des défaillances.

Dans ce contexte, le présent amendement permet, sur initiative de l’entreprise, de prolonger de 2 ans le délai de remboursement des PGE afin de continuer à soutenir les entreprises faisant face à des difficultés économiques.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2048 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BERTHET, M. Étienne BLANC, Mme DREXLER et MM. KAROUTCHI et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La deuxième phrase du III de l’article 6 de la loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 est complété par les mots : « et ne pouvant être inférieur à 8 années ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 a institué des prêts garantis par l’Etat (PGE) pour aider les entreprises à faire face aux différentes crises économiques qui ont été déclenchées à la suite de la pandémie du Covid-19 et à la guerre en Ukraine.

Alors que l’échéance prévue par les textes en vigueur pour le remboursement intégral des PGE est aujourd’hui fixée à 2026, encore 30% des PGE contractés par les entreprises du secteur du Bâtiment et des Travaux Publics (BTP) restent à rembourser. La problématique concerne particulièrement les petites et moyennes entreprises du secteur, qui sont plus vulnérables face aux problèmes de trésorerie.

En parallèle, le nombre de défaillances d’entreprises du secteur continue d’augmenter. Pour le mois de septembre, on constate sur une année, une augmentation d’environ 33% des défaillances.

Dans ce contexte, le présent amendement permet, sur initiative de l’entreprise, de prolonger de 2 ans le délai de remboursement des PGE afin de continuer à soutenir les entreprises faisant face à des difficultés économiques.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1787

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 13


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est instauré un dividende social dans toutes les entreprises soumises à l’obligation de participation, conformément à l’article L. 3322-2 du code du travail.

II. – Le dividende social permet aux entreprises versant à leurs salariés une enveloppe globale au titre de la participation au moins équivalente au montant total des dividendes distribués, de bénéficier, lors de l’exercice comptable suivant, d’un taux réduit d’impôt sur les sociétés.

III. – Ce taux réduit d’impôt sur les sociétés ne s’applique pas aux entreprises bénéficiant déjà de ce taux réduit, conformément au premier alinéa du b du I de l’article 219 du code général des impôts.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de promouvoir un meilleur partage de la valeur dans les entreprises soumises à l’obligation de participation. Il repose sur le principe : 1 euro pour les actionnaires, 1 euro pour les salariés.

Plusieurs objectifs motivent cet amendement.

D’une part, il vise à encourager un partage équilibré des bénéfices. Actuellement, une grande part des bénéfices est souvent captée par les actionnaires, au détriment des salariés. Ce dispositif incite les entreprises à attribuer des enveloppes significatives de participation aux salariés, en les récompensant par un avantage fiscal.

D’autre part, il permet de rendre le partage de la valeur plus équitable. Les salariés, partie prenante essentielle de la réussite de l’entreprise, doivent bénéficier de la richesse qu’ils contribuent à créer.

Enfin, il incite les entreprises à adopter des pratiques responsables. Ce mécanisme s’inscrit dans une logique de responsabilité sociale, en alignant les intérêts des salariés et des actionnaires.

S’agissant de son application, les entreprises attribuant une enveloppe globale de participation au moins égale aux dividendes versés aux actionnaires pourront bénéficier d’un taux réduit d’impôt sur les sociétés. Ce dispositif ne s’applique pas aux entreprises bénéficiant déjà d’un taux réduit selon l’article 219 du code général des impôts.  Cet amendement, élaboré avec le Mouvement Impact France, s’inscrit dans une vision d’une économie plus juste, équitable et inclusive, en valorisant les salariés comme acteurs clés de la performance économique des entreprises.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2152

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 33

Après les mots :

l'administration de cet État

insérer les mots :

ou de ce territoire

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2153

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 52, seconde phrase

1° Après le mot :

relatifs

insérer les mots :

à la ou

2° Après le mot :

échéant,

Insérer les mots :

le ou

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2154

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéas 55 et 56

Remplacer le mot :

remet

par le mot :

transmet

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2155

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéas 57 et 60

Remplacer le mot :

opérations

par le mot :

transactions

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2156

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 61

Après les mots :

du 2°

insérer les mots :

du I

Objet

Amendement de clarification du renvoi auquel l’article fait référence.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2157

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 71

Après le mot :

lorsque

insérer les mots :

le fait de se conformer à

 

Objet

Amendement de précision rédactionnelle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2158

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Après l'alinéa 74

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Au dernier alinéa, le mot : « ci-dessus : » est remplacé par les mots : « aux deuxième et troisième alinéas du présent 4° »

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2159

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 76

Remplacer la référence :

Par la référence : 

IV

 

Objet

Amendement rédactionnel de correction de renvoi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1608 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET et M. CANÉVET


ARTICLE 14


I. - Alinéa 81

1° Remplacer les mots :

l'ensemble des

par le mot :

les

2° Après le mot :

européenne

insérer les mots :

qui sont

3° Remplacer les mots :

à l’alinéa précédent

par les mots :

au quatrième alinéa du présent 3° 

II. - Après l'alinéa 82

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

...° Après le I de l'article 1649 ter B, il est inséré un I bis ainsi rédigé :

« I bis. –  Les dispositions du 3° et du c du 2° du I ne s’appliquent pas à l’opérateur de plateforme qui est résident d’un État ou territoire ayant conclu une convention mentionnée au quatrième alinéa du même 3° avec l’ensemble des États membres de l’Union européenne, lorsque cette convention porte sur l’ensemble des types d’opérations mentionnés au I de l’article 1649 ter A. » ;

 

Objet

La directive 2021/514/UE du Conseil du 22 mars 2021 modifiant la directive 2011/16/UE relative à la coopération administrative dans le domaine fiscal (dite « DAC7 ») a institué un dispositif de collecte et d’échange d’informations entre États membres de l’Union européenne (UE) qui concerne les opérations réalisées sur les plateformes électroniques de mise en relation.

Le B du I de l’article 14 du projet de loi de finances pour 2025 précise les conditions dans lesquelles les obligations déclaratives des opérateurs de plateformes situés hors de l’UE peuvent être limitées, voire suspendues, lorsque ceux-ci sont résidents d’un État ou territoire ayant conclu avec un ou plusieurs États membres une convention d’effet équivalent à la directive.

Le présent amendement vise à tenir compte des dernières observations de la Commission afin de dispenser de toute obligation déclarative en France les opérateurs de plateformes situés dans des États ou territoires qui ont signé une convention d’effet équivalent à la directive « DAC 7 », couvrant l’ensemble des opérations entrant dans le champ de cette directive, avec l’ensemble des États membres.

Il a également pour objet d’opérer plusieurs corrections de renvois et clarifications purement rédactionnelles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2160

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 81

Remplacer les mots :

à l’alinéa précédent

par les mots :

au quatrième alinéa du présent 3° 

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2161

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 87 et 94

Remplacer la deuxième occurrence de la référence : 

I

Par la référence :

II

Objet

Amendement rédactionnel de correction de renvoi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2162

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 97

Remplacer la référence : 

164 ter D 

Par la référence : 

1649 ter D

 

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2163

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14


Alinéa 107

Rédiger ainsi cet alinéa :

IV.- Le 2° du A du I entre en vigueur le 1er janvier 2026. Il s'applique aux transactions réalisées à compter de cette date et devant faire l'objet d'une déclaration en 2027.

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2281

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 14


Alinéa 108

Remplacer les mots :

s’appliquent à compter du

par les mots :

entrent en vigueur le

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-476 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La section XX ter du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est rétablie dans la rédaction suivante : 

« Section XX ter 

« Contribution pour le financement de la recherche sur les méthodes alternatives à l’expérimentation animale 

« Art. 235 ter ZD ter. – I. – À compter du premier janvier 2025, une contribution spécifique est instituée sur l’utilisation d’animaux à des fins expérimentales. 

« II. – La contribution est due par tout organisme public ou privé réalisant des expérimentations sur des animaux, conformément aux dispositions des articles R. 214-87 et suivants du code rural et de la pêche maritime. 

« III. – L’assiette de la contribution est déterminée : 

« – Par le nombre d’animaux utilisés dans le cadre de chaque projet d’expérimentation approuvé par les comités d’éthique compétents, comme défini aux articles R. 214-105 et suivants du code rural et de la pêche maritime. 

« – Par le nombre d’animaux utilisés dans les activités d’enseignement et de formation, à l’exception des expérimentations encadrées par les dispositions des articles R. 214-90 à R. 214-99 du même code. 

« Le montant de la contribution est fixé à 1 euro par animal utilisé.

« La contribution est due à chaque déclaration d’utilisation d’animaux transmise aux autorités compétentes conformément à l’article R. 214-106 du code rural et de la pêche maritime. 

« IV. – Les modalités de déclaration, de collecte et de contrôle de cette contribution sont fixées par décret en Conseil d’État. Le recouvrement et le contrôle de la contribution sont assurés selon les procédures et sous les sanctions prévues au chapitre II du titre II du livre des procédures fiscales. »

Objet

Cet amendement, travaillé avec OneVoice, vise à instaurer une contribution spécifique sur l’utilisation d’animaux dans le cadre d’expérimentations scientifiques, afin de financer le développement de méthodes alternatives à l’expérimentation animale. En 2022, 2 128 058 animaux ont été utilisés pour des expérimentations en France. Pourtant, 90% des traitements testés avec succès sur les animaux se révèlent inefficaces ou dangereux pour les êtres humains.

Alors même que certaines méthodes alternatives à l’expérimentation animale éprouvées existent déjà, elles ne sont pas toujours utilisées. Par ailleurs, certaines applications n’ont pas encore de méthodes alternatives faute de recherche en ce sens. Ainsi, cette contribution permettrait de dégager un budget de plus de 2 millions d’euros pour soutenir la recherche de méthodes alternatives. Ce budget pourrait notamment venir alimenter le FC3R.

Cette mesure répond à une demande sociétale forte pour réduire l’utilisation d’animaux dans la recherche. Selon un sondage Ipsos commandé par l’ONG One Voice, publié en août 2023, 89 % des Français sont favorables au développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale, et 77 % se déclarent défavorables à cette pratique, exprimant ainsi une forte attente pour une évolution vers des solutions alternatives. Par ailleurs, cette enquête met en lumière que de nombreuses procédures menées en France sont classées comme “très douloureuses ou stressantes”, en particulier sur certaines espèces comme les chiens.

La France reste l'un des pays européens ayant le plus recours à l’expérimentation animale, et en particulier aux procédures dites “sévères”. Cette contribution vise donc à encourager la recherche sur des méthodes alternatives tout en alignant la France sur les attentes de ses citoyens et les ambitions européennes pour arriver à drastiquement réduire le nombre d’animaux utilisés.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 14.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1939 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. JADOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La section XX ter du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est rétablie dans la rédaction suivante :

« Section XX ter

« Contribution pour le financement de la recherche sur les méthodes alternatives à l’expérimentation animale

« Art. 235 ter ZD ter. – I. – À compter du premier janvier 2025, une contribution spécifique est instituée sur l’utilisation d’animaux à des fins expérimentales.

« II. – La contribution est due par tout organisme public ou privé réalisant des expérimentations sur des animaux, conformément aux dispositions des articles R. 214-87 et suivants du code rural et de la pêche maritime.

« III. – L’assiette de la contribution est déterminée :

« – Par le nombre d’animaux utilisés dans le cadre de chaque projet d’expérimentation approuvé par les comités d’éthique compétents, comme défini aux articles R. 214-105 et suivants du code rural et de la pêche maritime.

« – Par le nombre d’animaux utilisés dans les activités d’enseignement et de formation, à l’exception des expérimentations encadrées par les dispositions des articles R. 214-90 à R. 214-99 du même code.

« Le montant de la contribution est fixé à 1 euro par animal utilisé.

« La contribution est due à chaque déclaration d’utilisation d’animaux transmise aux autorités compétentes conformément à l’article R. 214-106 du code rural et de la pêche maritime.

« IV. – Les modalités de déclaration, de collecte et de contrôle de cette contribution sont fixées par décret en Conseil d’État. Le recouvrement et le contrôle de la contribution sont assurés selon les procédures et sous les sanctions prévues au chapitre II du titre II du livre des procédures fiscales. »

Objet

Cet amendement, travaillé avec OneVoice, vise à instaurer une contribution spécifique sur l’utilisation d’animaux dans le cadre d’expérimentations scientifiques, afin de financer le développement de méthodes alternatives à l’expérimentation animale. En 2022, 2 128 058 animaux ont été utilisés pour des expérimentations en France. Pourtant, 90% des traitements testés avec succès sur les animaux se révèlent inefficaces ou dangereux pour les êtres humains.

Alors même que certaines méthodes alternatives à l’expérimentation animale éprouvées existent déjà, elles ne sont pas toujours utilisées. Par ailleurs, certaines applications n’ont pas encore de méthodes alternatives faute de recherche en ce sens. Ainsi, cette contribution permettrait de  dégager un budget de plus de 2 millions d’euros pour soutenir la recherche de méthodes alternatives. Ce budget pourrait notamment venir alimenter le FC3R.

Cette mesure répond à une demande sociétale forte pour réduire l’utilisation d’animaux dans la recherche. Selon un sondage Ipsos commandé par l’ONG One Voice, publié en août 2023, 89 % des Français sont favorables au développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale, et 77 % se déclarent défavorables à cette pratique, exprimant ainsi une forte attente pour une évolution vers des solutions alternatives. Par ailleurs, cette enquête met en lumière que de nombreuses procédures menées en France sont classées comme “très douloureuses ou stressantes”, en particulier sur certaines espèces comme les chiens.

L’Union européenne a clairement affiché son ambition de réduire progressivement l’expérimentation animale en imposant la règle des 3R : Remplacer, Réduire, Raffiner, à travers la directive 2010/63/UE. Dans cette directive, les États membres sont encouragés à accélérer le développement et l’utilisation de méthodes alternatives afin de limiter autant que possible l’expérimentation animale. La  Commission européenne a réitéré cet objectif en 2021 dans sa stratégie de l’UE pour le bien-être des animaux, qui appelle à renforcer les mesures pour protéger les animaux utilisés dans la recherche.

Bien que la France soit tenue de respecter ces principes, elle reste l'un des pays européens ayant le plus recours à l’expérimentation animale, et en particulier aux procédures dites “sévères”. Cette contribution vise donc à encourager la recherche sur des méthodes alternatives tout en alignant la France sur les attentes de ses citoyens et les ambitions européennes pour arriver à drastiquement réduire le nombre d’animaux utilisés.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 14.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-605 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme CAZEBONNE, M. PATIENT, Mme SCHILLINGER et M. BUVAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 235 ter ZD ter du code général des impôts , il est inséré un article 235 ter ZD … ainsi rédigé :

« Art. 235 ter ZD …. – I. – À compter du premier janvier 2025, une contribution spécifique est instituée sur l’utilisation d’animaux à des fins expérimentales.

« II. La contribution est due par tout organisme public ou privé réalisant des expérimentations sur des animaux, conformément aux dispositions des articles L. 214-87 et suivants du code rural et de la pêche maritime.

« III. L’assiette de la contribution est déterminée :

« Par le nombre d’animaux utilisés dans le cadre de chaque projet d’expérimentation approuvé par les comités d’éthique compétents, comme défini aux articles R.214-105 et suivants du code rural et de la pêche maritime.

« Par le nombre d’animaux utilisés dans les activités d’enseignement et de formation, à l’exception des expérimentations encadrées par les dispositions des articles R.214-90 à R.214-99 du même code.

« 1. Le montant de la contribution est fixé à 1 euro par animal utilisé.

« 2. La contribution est due à chaque déclaration d’utilisation d’animaux transmise aux autorités compétentes conformément à l’article R.214-106 du code rural et de la pêche maritime.

« IV. Les modalités de déclaration, de collecte et de contrôle de cette contribution sont fixées par décret en Conseil d’État. Le recouvrement et le contrôle de la contribution sont assurés selon les procédures et sous les sanctions prévues au chapitre II du titre II du livre des procédures fiscales. »

Objet

Cet amendement vise à instaurer une contribution spécifique sur l’utilisation d’animaux dans le cadre d’expérimentations scientifiques, afin de financer le développement de méthodes alternatives à l’expérimentation animale. En 2022, 2 128 058 animaux ont été utilisés pour des expérimentations en France. Pourtant, 90% des traitements testés avec succès sur les animaux se révèlent inefficaces ou dangereux pour les êtres humains.

Alors même que certaines méthodes alternatives à l’expérimentation animale éprouvées existent déjà, elles ne sont pas toujours utilisées. Par ailleurs, certaines applications n’ont pas encore de méthodes alternatives faute de recherche en ce sens. Ainsi, cette contribution permettrait de dégager un budget de plus de 2 millions d’euros pour soutenir la recherche de méthodes alternatives. Ce budget pourrait notamment venir alimenter le FC3R.

Cette mesure répond à une demande sociétale forte pour réduire l’utilisation d’animaux dans la recherche. Selon un sondage Ipsos commandé par l’ONG One Voice, publié en août 2023, 89 % des Français sont favorables au développement de méthodes substitutives à l’expérimentation animale, et 77 % se déclarent défavorables à cette pratique, exprimant ainsi une forte attente pour une évolution vers des solutions alternatives. Par ailleurs, cette enquête met en lumière que de nombreuses procédures menées en France sont classées comme “très douloureuses ou stressantes”, en particulier sur certaines espèces comme les chiens.

L’Union européenne a clairement affiché son ambition de réduire progressivement l’expérimentation animale en imposant la règle des 3R : Remplacer, Réduire, Raffiner, à travers la directive 2010/63/UE. Dans cette directive, les États membres sont encouragés à accélérer le développement et l’utilisation de méthodes alternatives afin de limiter autant que possible l’expérimentation animale. La Commission européenne a réitéré cet objectif en 2021 dans sa stratégie de l’UE pour le bien-être des animaux, qui appelle à renforcer les mesures pour protéger les animaux utilisés dans la recherche.

Bien que la France soit tenue de respecter ces principes, elle reste l'un des pays européens ayant le plus recours à l’expérimentation animale, et en particulier aux procédures dites “sévères”. Cette contribution vise donc à encourager la recherche sur des méthodes alternatives tout en alignant la France sur les attentes de ses citoyens et les ambitions européennes pour arriver à drastiquement réduire le nombre d’animaux utilisés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1824 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. FIALAIRE et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. BILHAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 235 ter ZG du code général des impôts, il est inséré un article 235 ter.. ainsi rédigé :

« Art. 235 ter... - Est soumis à la taxe de financement de la recherche tout achat de vaccin effectué sur le territoire français destiné à une personne de plus de seize ans.

« La taxe est recouvrée par l’Agence nationale de la recherche. » 

Objet

Cet amendement propose que l’achat de tout vaccin destiné à une personne de plus de seize ans soit soumis à une taxe d'environ 1 euro afin de contribuer au financement de la recherche.

En effet, l’augmentation du coût de la recherche et la stagnation de la générosité menacent la pérennité de notre système de financement de la recherche.

Augmenter les partenariats avec l’industrie constituerait une piste, mais il serait dangereux de de trop dépendre des industries qui poursuivent un intérêt économique. Les enjeux de santé publique pourraient en effet en pâtir. 

Ainsi cet amendement propose une nouvelle ressource. La taxe ne vise pas les vaccins administrés aux enfants afin de ne pas constituer d’obstacle aux vaccins obligatoires.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 14.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-7

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase des a et c du 3° de l’article 44 sexies-0 A, les références : « a à g » sont remplacés par les références : « a à d ter » ;

2° À la fin de la première phrase du deuxième alinéa du a du I de l’article 219, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 15 % » ;

3° Le II de l’article 244 quater B est ainsi modifié :

a) La seconde phrase du b est supprimée ;

b) Le c est ainsi modifié :

- au premier alinéa, le taux : « 43 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ;

- le deuxième alinéa est supprimé ;

- le 3° est abrogé.

c) Les e, e bis, f, g et j sont abrogés ;

d) Au dernier alinéa, les mots « des dépenses prévues aux e, e bis, j et » sont supprimés.

II. – Au deuxième alinéa du c du 1° du I de l’article L. 214-30 du code monétaire et financier, les mots « a à g et aux j et k » sont remplacés par les mots « a à d ter et k ».

III. – Les 1° et 2° du I s’appliquent aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025.

IV. – Le 3° du I s’applique aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement a pour objet de normaliser les aides aux entreprises dans le domaine de la recherche et de l’innovation en tirant les conséquences de la revue de dépenses réalisée par l’Inspection générale des finances (IGF) sur ce sujet en mars 2024. Cette revue de dépense identifie des mesures de rationalisation des aides distribuées permettant, sans remettre en cause l’économie générale de notre système d’aide à l’innovation, de dégager un rendement annuel de l’ordre de 600 millions d’euros.

En premier lieu, cet amendement prévoit de réformer les paramètres de calcul du crédit impôt recherche (CIR) pour recentrer son assiette sur les dépenses de recherche et développement (R&D).

Il ne remet pas en cause la logique du crédit d’impôt recherche qui est un instrument essentiel de soutien à la recherche privée sur le territoire national, la réforme proposée réduisant de 5 % seulement la dépense fiscale associée qui est estimée à 7,7 milliards d’euros en 2025.

L’aménagement de l’assiette proposé prévoit trois mesures qui figurent dans la revue de dépenses remise au Gouvernement :

- premièrement, une suppression du dispositif « jeunes docteurs », exorbitant du droit commun, dont l’application actuelle aboutit à ce que le montant de l’aide versée à l’entreprise dépasse, dans certains cas, le coût supporté par l’entreprise ;

- deuxièmement, une exclusion de l’assiette du crédit d’impôt des frais liés aux brevets, des dépenses de normalisation et des dépenses de veille technologique, qui ne constituent pas des dépenses de recherche et développement selon la définition retenue par l’OCDE ;

- troisièmement, une modification paramétrique du niveau de prise en compte des frais de fonctionnement.

En second lieu, cet amendement prévoit de fixer à 15 % le taux d’imposition des revenus issus de certains actifs de propriété industrielle (« IP box »), qui est aujourd’hui de 10 %, tout en restant très inférieur au taux d’IS de droit commun de 25 %. Cette hausse du taux d’imposition des revenus des brevets et assimilés figure également dans la revue de dépense remise au Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2107

24 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amendement n° 7

I. - Alinéa 5

Supprimer cet alinéa.

II. – Alinéa 15

Rédiger ainsi cet alinéa :

III. - Le 1° du I s’applique aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Les entreprises qui développent des actifs de propriété industrielle en exposant des dépenses de recherche et de développement peuvent bénéficier d’une imposition au taux réduit de 10 % des produits de cession, concession ou sous-concession d’actifs de propriété industrielle.

L’amendement n° 7 prévoit notamment de relever ce taux à 15 %, ce que le présent sous-amendement propose de supprimer, pour maintenir le taux réduit d’imposition de 10 %.

En effet, il convient de préserver notre régime fiscal des brevets qui est un maillon essentiel de la compétitivité de la France en matière d'innovation, puisqu’il permet d’inciter les contribuables, notamment les PME, à y développer des actifs de propriété industrielle.

Or le relèvement proposé par l’amendement n° 7 porterait atteinte à l’équilibre qui a conduit à l'adoption de l'article 37 de la loi de finances pour 2019 dans lequel l’abaissement du taux devait compenser, au moins partiellement, l'alourdissement substantiel de la charge fiscale supportée par les entreprises dans le cadre du nouveau régime que la France devait alors adopter pour se mettre en conformité avec les recommandations de l’OCDE.

Au surplus, conformément au principe « nexus », ce régime d’imposition concerne des innovations rattachées à la France, de sorte qu’un renforcement pérenne de l’imposition des brevets serait de nature à affecter l’ensemble de la chaîne d’innovation.

Par ailleurs, pour les plus grandes entreprises, ces revenus seront déjà soumis à la contribution exceptionnelle proposée par ailleurs au titre de 2024 et 2025 dans le projet de loi de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2276

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amendement n° I-7, après l'alinéa 5

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

... ° Le I de l’article 244 quater B est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque les entreprises sont membres d’un groupe fiscalement intégré prévu à l’article 223 A du code général des impôts, les dépenses de recherche et le seuil de 100 millions d’euros mentionné au premier alinéa sont appréciés au niveau de la société mère en tenant compte des dépenses de recherche de toutes les sociétés membres du groupe. » ;

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent renforcer à le dispositif proposé par la commission des finances en limitant l'accumulation de crédit d'impôt recherche en tenant compte du seuil de 100 millions d'euros à l'échelle de la société mère et non des filiales. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2242 rect.

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROS, UZENAT, Patrice JOLY, FAGNEN et TEMAL et Mmes Sylvie ROBERT, BÉLIM et LE HOUEROU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amendement n° I-7

I. – Alinéas 6 à 13

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

Au début de la seconde phrase du b du II de l'article 244 quater B, sont insérés les mots : « Dans les entreprises employant moins de 250 salariés, »

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la suppression du dispositif « jeunes docteurs » souhaitée par le rapporteur général.

Ce dernier souligne que l’application actuelle du dispositif aboutit à ce que le montant de l’aide versée à l’entreprise dépasse, dans certains cas, le coût supporté par l’entreprise. Il est vrai que certaines entreprises, notamment les plus imposantes, optimisent l’argent perçu par l’État, via ce dispositif. Cependant, pour respecter la feuille de route stratégique du ministère sur la volonté de « mieux valoriser le doctorat dans le monde de l’entreprise et de l’industrie », l’auteur de cet amendement propose de revenir sur la suppression du dispositif « jeunes docteurs ».

Avec le dispositif souhaité par le rapporteur, nous assisterons à la « fuite des cerveaux » vers les pays qui font le choix d’investir dans la recherche et la réindustrialisation. La France doit lier l’ambition de notre réindustrialisation à nos politiques publiques : nous avons besoin des doctorants dans nos industries pour innover en santé, en agroalimentaire ou pour lutter contre le réchauffement climatique.

Pour rappel, revenir sur ce dispositif qui ne représente que 1% du CIR, reviendrait à discréditer encore plus la recherche française et ne permettrait pas à la France d’être innovante, alors que l’OCDE critique déjà les résultats médiocres de notre pays en matière d’innovation.

Les TPE et PME seront par ailleurs les premières impactées par une telle mesure, ne disposant pas des ressources nécessaires pour recruter des chercheurs en R&D et alors même que c’est dans ces structures, selon France Stratégie, que le dispositif « jeunes docteurs » est le plus efficace. Cet amendement vise donc à assurer aux TPE et PME, le doublement de l’assiette, nécessaire pour ces petites structures innovantes.

Enfin, l’auteur de l’amendement ajoute qu’est attendu par la filière, l’examen des conditions de la reconnaissance du diplôme national de doctorat depuis 2006. L’objectif étant une meilleure valorisation salariale, une insertion professionnelle efficace et des conditions de travail favorables.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2265 rect.

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PAOLI-GAGIN et Laure DARCOS et MM. CAPUS et LAMÉNIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amendement n° I-7

1° Alinéa 6

Supprimer les mots: 

Le II de

2° Après l'alinéa 6

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés 

...) Le premier alinéa du I est ainsi modifié :

... Après le taux : « 30% », la fin de la deuxième phrase est supprimée ;

... Au début de la troisième phrase, les mots : « Le premiers de ces deux » sont remplacés par le mot : « Ce » ;

...) Le II est ainsi modifié : 

3° Après l'alinéa 13

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

...) Le III bis est ainsi modifié :

... Le premier alinéa est abrogé.

... Au troisième alinéa, les mots : « dans les états mentionnés aux deux premiers alinéas » sont remplacés par les mots : « dans l’état mentionné au premier alinéa ».

4° Compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

.... — Le taux de 30 % mentionné à la deuxième phrase du I de l’article 244 quater B du code général des impôts est augmenté à due concurrence de l’économie réalisée au I du présent article.

.... — Le I et le III bis de l’article 244 quater B du code général des impôts, dans leur rédaction résultant de la présente loi, entrent en vigueur à une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de trois mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer ces dispositions lui ayant été notifiées comme conformes au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État. »

Objet

La réforme du CIR proposée par le Rapporteur général vise à restreindre les dépenses éligibles afin de contenir l’augmentation de la dépense fiscale.

Dans son rapport Transformer l’essai de l’innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, rendu public en juin 2022, la mission d’information a démontré qu’il est possible, à budget constant, d’améliorer l’efficacité du CIR, tout en préservant son intérêt en matière d’attractivité fiscale et d’incitation à l’innovation. 

En effet, il est établi que l’efficacité de la dépense fiscale est inversement proportionnelle à la taille des entreprises. Selon une étude de la commission nationale d’évaluation des politiques de l’innovation (CNEPI), 1 euro de CIR versé aux petites et moyennes entreprises (PME) entraîne un accroissement de 1,4 euro de dépenses en R&D contre 40 centimes pour les grandes entreprises.

Pourtant, le CIR bénéficie principalement aux grandes entreprises : les 100 plus gros bénéficiaires, qui sont des grandes entreprises, perçoivent 33 % du montant du CIR, alors que les PME, qui représentent pourtant 91 % des bénéficiaires, ne représentent que 32 % de la créance fiscale.

Le présent amendement propose donc de recentrer le CIR sur son objectif initial d’incitation à la dépense de R&D et d’amélioration de la performance et de l’innovation des entreprises. Il tire les conséquences de l’absence d’impact de la réforme de 2008 du CIR sur l’innovation des ETI et des grands groupes. C’est la raison pour laquelle il est proposé de limiter le CIR à la fraction des dépenses de recherche inférieure à 100 M€ et, par conséquent, de supprimer le taux de 5 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à 100 M€.

Il convient de rappeler que les évaluations de l’OCDE sur les crédits d’impôt en faveur de la R&D montrent que ces crédits d’impôt sont plus efficaces sur les entreprises qui font peu de R&D et recommandent en conséquence d’instaurer un plafond relativement bas. Avec un plafond de 100 M€, la France restera une exception au niveau des pays de l’OCDE et de l’UE.

Le présent amendement propose également que le taux du CIR en deçà du plafond de 100 M€ - actuellement fixé à 30 % - soit relevé à due concurrence de l’économie réalisée. Selon les estimations transmises par les administrations compétentes, cela représenterait une élévation de ce taux située entre 34 % et 35 %.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2264 rect.

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes PAOLI-GAGIN et Laure DARCOS et MM. CAPUS et LAMÉNIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amendement n° I-7

1° Alinéa 6

Supprimer les mots : 

Le II de

2° Après l'alinéa 6

Insérer trois alinéas ainsi rédigés : 

..) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque les entreprises sont membres d’un groupe fiscalement intégré prévu à l’article 223 A du code général des impôts, les dépenses de recherche et le seuil de 100 millions d’euros mentionné au premier alinéa sont appréciés au niveau de la société mère en tenant compte des dépenses de recherche de toutes les sociétés membres du groupe. » ;

...) Le II est ainsi modifié : 

Objet

La réforme du CIR proposée par le Rapporteur général vise à restreindre les dépenses éligibles afin de contenir l’augmentation de la dépense fiscale.

Dans son rapport Transformer l’essai de l’innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, rendu public en juin 2022, la mission d’information a démontré qu’il est possible, à budget constant, d’améliorer l’efficacité du CIR, tout en préservant son intérêt en matière d’attractivité fiscale et d’incitation à l’innovation. 

En effet, il est établi que l’efficacité de la dépense fiscale est inversement proportionnelle à la taille des entreprises. Selon une étude de la commission nationale d’évaluation des politiques de l’innovation (CNEPI), 1 euro de CIR versé aux petites et moyennes entreprises (PME) entraîne un accroissement de 1,4 euro de dépenses en R&D contre 40 centimes pour les grandes entreprises.

Pourtant, le CIR bénéficie principalement aux grandes entreprises : les 100 plus gros bénéficiaires, qui sont des grandes entreprises, perçoivent 33 % du montant du CIR, alors que les PME, qui représentent pourtant 91 % des bénéficiaires, ne représentent que 32 % de la créance fiscale.

Actuellement, le CIR est calculé au niveau de chaque société et ne fait pas l’objet d’une consolidation au niveau du groupe. Ce mode de calcul, qui s’explique par une raison historique - lors de la création du CIR en 1983, le régime fiscal des groupes de sociétés n’existait pas - est dépourvu de justification économique et n’a jamais fait l’objet d’une harmonisation juridique.

Le présent amendement propose donc que, lorsque le groupe est intégré fiscalement, la créance de CIR soit calculée au niveau du groupe, en retenant le critère de la détention d’une filiale à 95 % pour définir le périmètre d’application du CIR.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2263 rect.

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes PAOLI-GAGIN et Laure DARCOS et MM. CAPUS et LAMÉNIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Alinéas 7 et 11

Supprimer ces alinéas.

Objet

La réforme du CIR proposée par le Rapporteur général vise à restreindre les dépenses éligibles afin de contenir l’augmentation de la dépense fiscale.

Dans son rapport Transformer l’essai de l’innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, rendu public en juin 2022, la mission d’information a démontré qu’il est possible, à budget constant, d’améliorer l’efficacité du CIR, tout en préservant son intérêt en matière d’attractivité fiscale et d’incitation à l’innovation. 

Parmi les évolutions proposées, le Rapporteur général propose de supprimer le dispositif « jeunes docteurs ». S’il est vrai que le soutien public s’avère particulièrement généreux sur ce point, il s’avère indispensable, au regard de notre politique de soutien à l’innovation, de conserver les doctorants français – le plus souvent formés sur deniers publics ! – en France et d’attirer des doctorants étrangers.

Cette piste d’évolution, si elle semble intéressante à court terme, s’avérerait donc très préjudiciable pour attirer et fixer les talents en France. 

C’est pourquoi ce sous-amendement vise à préserver le dispositif « jeunes docteurs » dans l’évolution proposée du CIR telle que proposée par le Rapporteur général.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2058 rect.

22 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. RIETMANN et KLINGER, Mmes Pauline MARTIN et ESTROSI SASSONE, MM. PERRIN, LONGEOT, GREMILLET et SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. VERZELEN, CANÉVET et PELLEVAT, Mmes DUMONT, SOLLOGOUB et DEMAS, MM. GENET, MANDELLI et LEVI, Mme JOSENDE, MM. KULIMOETOKE, BACCI et HENNO, Mmes MICOULEAU et BORCHIO FONTIMP, MM. PANUNZI, DUFFOURG et SIDO, Mme BILLON, MM. BRAULT, Jean-Baptiste BLANC et BELIN et Mmes BELRHITI, EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


I. - Amendement n° 7, alinéa 7

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

a) La seconde phrase du b est ainsi modifiée :

- au début, sont insérés les mots : « Dans les entreprises employant moins de 250 salariés, » ;

- les mots : « pour le double de » sont remplacés par les mots : « à hauteur de 1,5 fois » » ;

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’amendement de la commission des finances propose, à juste titre, de rationaliser les aides aux entreprises dans le domaine de la recherche innovation. Cependant, l’exclusion de l’assiette du crédit d’impôt du dispositif en faveur des jeunes docteurs risque de conduire à asphyxier l’ensemble du dispositif du CIR en le privant des chercheurs les plus brillants, au risque d’une « fuite des cerveaux » vers d’autres pays, notamment aux Etats-Unis.

Le sous-amendement poursuit un double objectif : 

recentrer le dispositif « jeunes docteurs » sur les seules PME ; diminuer son coût pour les finances publiques en réduisant l’assiette à 1,5 fois le montant de leur salaire, afin de maintenir l’attractivité dans les entreprises innovantes et par conséquent, leur compétitivité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2277

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. SAVOLDELLI, BARROS, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


I. - Amendement n° 7, alinéa 7

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

a) La seconde phrase du b est ainsi modifiée :

- au début, sont insérés les mots : « Dans les entreprises employant moins de 250 salariés, » ;

- les mots : « pour le double de » sont remplacés par les mots : « à hauteur de 1,5 fois » » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K militent depuis plusieurs années pour limiter l'impact sur les dépenses publiques de la première niche fiscale du pays mais considère que le dispositif dits de jeunes docteurs est l'un des principaux apports de cette dépense fiscale. Aussi, ils s'associent à leurs collègues, afin de réserver le dispositifs jeunes docteurs aux PME en réduisant l'assiette de leurs salaires. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2223

25 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. UZENAT et COZIC, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, MM. KANNER et KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE, MÉRILLOU et MICHAU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, RAYNAL et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON et ROS, Mme ROSSIGNOL, MM. STANZIONE, TEMAL, TISSOT, Mickaël VALLET, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amendement n° 7, alinéa 12

Supprimer les références : 

e, e bis, 

Objet

Le présent sous-amendement du groupe SER vise à ajuster le dispositif de réforme du CIR proposé par le rapporteur général. En effet, si le groupe SER partage la volonté de rationalisation de ce dernier, la sortie du dispositif des frais de prise et de maintenance des brevets d'une part et de défense des brevets d'autre part apparaît excessive. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2116

24 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-7 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Amendement n° 7, alinéa 12

Supprimer la référence :

g

Objet

L’amendement n° 7 propose de mettre en œuvre une partie des recommandations formulées dans la revue de dépenses réalisée par l’Inspection générale des finances (IGF) en mars 2024 visant à renforcer l’efficience du crédit d’impôt recherche (CIR).

Il prévoit notamment de recentrer l’assiette du CIR sur les dépenses de recherche et développement (R&D) stricto sensu, telles que définies par le manuel de Frascati – en excluant les frais relatifs à la prise, la maintenance et la défense des brevets, les dépenses liées à la normalisation et celles relatives à la veille technologique du champ des dépenses éligibles.

Toutefois, la participation des entreprises industrielles françaises aux travaux de normalisation contribue à l’harmonisation des exigences sur les produits et leur permet de renforcer leur compétitivité hors prix sur le marché intérieur européen. Elle représente un coût important pour les entreprises dont l’implication doit être soutenue. Le soutien public à la normalisation intervient aujourd’hui à travers le CIR et représente un coût limité pour les finances publiques, de l’ordre de 1,5 M€ par an.

Aussi, le présent sous-amendement propose de maintenir dans l’assiette du CIR les dépenses de normalisation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1254 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. RIETMANN et KLINGER, Mme ESTROSI SASSONE, MM. PERRIN et LONGEOT, Mme MICOULEAU, M. GREMILLET, Mme Pauline MARTIN, M. SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. VERZELEN, CANÉVET et PELLEVAT, Mmes DUMONT, SOLLOGOUB et DEMAS, MM. GENET, MANDELLI, GROSPERRIN et LEVI, Mme JOSENDE, MM. KULIMOETOKE, BACCI, HENNO et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et BRAULT, Mme BILLON, MM. SIDO, DUFFOURG et PANUNZI et Mmes BORCHIO FONTIMP, EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du a du I de l’article 219 du code général des impôts, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 15 % ».

Objet

Le régime de l’ « IP Box » ou « Patent Box » permet aux entreprises de bénéficier d’un taux d’imposition réduit de 10 % sur les revenus issus de la vente de licences et/ou de la cession de certains actifs de propriété intellectuelle (brevets).

Mis en place dans le cadre de la loi de finances pour 2019, ce dispositif vise à encourager les investissements en recherche et développement (R&D) en France pour le développement d’actifs de propriété intellectuelle. Il impose le résultat net de cession et de concession de certains actifs de propriété

Intellectuelle – que sont les brevets, les certificats d’utilité, les certificats d’obtention végétale, les logiciels protégés par le droit d’auteur ou encore certains procédés de fabrication industriels – à un taux dérogatoire à celui des autres résultats : 10 % au lieu de 15 % pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés (IS) ou 12,8 % au lieu du barème progressif en vigueur pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu (IR).

L’IP Box a également pour objectif de dissuader les entreprises de transférer leurs actifs immatériels vers des juridictions à faible imposition, telles que le Luxembourg ou l’Irlande, en offrant un cadre fiscal compétitif en France. Le cumul de l’IP Box avec le crédit d’impôt recherche (CIR) permet par ailleurs d’optimiser le coût des investissements en R&D, tout en favorisant la valorisation des résultats issus de ces travaux.

Toutefois, le taux actuel de 10 % appliqué sur les revenus de ces actifs s’avère particulièrement favorable et peut engendrer un manque à gagner significatif pour les finances publiques. 

Dans la revue de dépenses des aides aux entreprises de mars 2024, l’Inspection générale des finances n’a pu évaluer la taxation à 10 %, cette mesure ayant été mise en œuvre en 2020. Toutefois, la mission « n’a pas trouvé d’étude mettant en avant un lien existant entre le pays où sont protégés les innovations et le pays où sont localisées les activités de recherche et de développement (R&D) qui ont abouti à ces innovations ».

Afin de financer le maintien du Crédit d’impôt innovation, plus avantageux pour les PME, le présent amendement propose donc de relever ce taux à 15 %, tout en maintenant l’ensemble du dispositif. Ce réajustement permettrait de renforcer l’équité fiscale, tout en maintenant un niveau d’attractivité suffisant pour encourager le développement d’actifs innovants sur le territoire national.

Selon les estimations de l'Inspection générale des finances, cette modification du taux « permettrait de diminuer le montant de la dépense fiscale », tout en préservant l’objectif initial du dispositif : soutenir la création et l’exploitation d’actifs de propriété intellectuelle en France.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 11 vers l'article additionnel après l'article 14.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1356

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa du a du I de l’article 219 du code général des impôts, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 15 % ».

Objet

Cet amendement a pour objet de rationaliser le crédit impôt recherche et en particulier la « patent box ». Il s’agit d’un dispositif qui offre un régime fiscal préférentiel aux entreprises pour les revenus issus de la concession ou de la cession de brevets et d’inventions brevetables. 

 Toutefois, l’IGF a constaté que ce taux préférentiel de 10 % est trop favorable au regard de l’équilibre des finances publiques, d’autant plus dans le contexte actuel de maîtrise du déficit public et de réforme des aides aux entreprises. Le passage à un taux de 15 % permettrait de maintenir un régime fiscal incitatif pour la recherche et l’innovation tout en renforçant la contribution des entreprises au financement des dépenses publiques. Cette mesure, qui reste attractive pour les entreprises innovantes, permettrait également de générer un gain budgétaire estimé à 200 millions d’euros par an.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1323 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les e, e bis, f, g et j du II de l’article 244 quater B du code général des impôts sont abrogés.

Objet

Cet amendement propose d’exclure de l’assiette des dépenses éligibles au CIR : les dépenses liées aux brevets (frais de prise et maintenance, défense, dotations aux amortissements), à la normalisation (frais engendrés par la participation des salariés aux réunions officielles de normalisation afférentes aux produits de l’entreprise) et à la veille technologique. L’économie estimée par le Conseil des prélèvements obligatoires s’élèverait à 250 millions d’euros.

Le rapport de l’IGF, publié en avril 2024, sur les aides aux entreprises, propose de recentrer l’assiette du dispositif sur les dépenses de R&D, en conformité avec les standards internationaux. Cet amendement reprend cette proposition.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-467

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié : 

1° L’article 49 septies I quater est abrogé ;

2° Le j du II de l’article 244 quater B est abrogé.

Objet

L’objectif du Crédit d’impôt recherche (CIR) est d’inciter à la recherche en France. Il s’agit donc, pour l’État, de participer au financement des dépenses de recherche des entreprises en France. 

Les dépenses de veille technologique sont éligibles au CIR. Ces dépenses ne semblent pas prioritaires pour la R&D des entreprises. 

En effet, il s’agit des dépenses liées à l’abonnement à des revues scientifiques, l’achat d’études technologiques ou la participation à des congrès scientifiques pour suivre les avancées de l’état de l’art liées à des travaux de recherche. Les activités de veille technologique ne font pas partie des activités de R&D en tant que telles, mais sont éligibles au CIR dans la limite de 60 000 €/an dès lors qu’elles sont concomittantes à la réalisation d’opérations de R&D. D’après le Conseil des prélèvements obligatoires, l’exclusion des dépenses de veille technologique, de gestion des brevets et de normalisation permettrait d’économiser 250 millions €. 

Cet amendement, inspiré par France Digitale, vise donc à exclure ces dépenses des dépenses éligibles au CIR et permet de réaliser une économie de 250 millions d’euros par an sur le CIR.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-837 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. CARDON, BOURGI, ROS, PLA, RAYNAL et Michaël WEBER, Mmes ARTIGALAS et BÉLIM, M. KERROUCHE et Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le j du II de l’article 244 quater B du code général des impôts est abrogé.

Objet

Le crédit d’impôt recherche (CIR) bénéficie à un très grand nombre entreprises et représente plus de 7 milliards d’euros de dépenses ce qui en fait la première dépense fiscale en France.

Certaines études pointent un effet d’aubaine sur des activités éloignées de la recherche.

Dans une logique d’efficience de l’utilisation des fonds publics, il faut mieux cibler les dépenses éligibles au CIR, sur des recherches dignes d’intérêt public.

Ainsi, ici, il est proposé d’exclure la veille technologique des dépenses éligibles au CIR.

Il s’agit des dépenses liées à l’abonnement à des revues scientifiques, l’achat d’études technologiques ou la participation à des congrès scientifiques pour suivre les avancées de l’état de l’art liées à des travaux de recherche. Les activités de veille technologique ne font pas partie des activités de R&D en tant que telles, mais sont éligibles au CIR dans la limite de 60 000 €/an dès lors qu’elles sont concomitantes à la réalisation d’opérations de R&D. D’après le Conseil des prélèvements obligatoires, l’exclusion des dépenses de veille technologique, de gestion des brevets et de normalisation permettrait d’économiser 250 millions €.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-409 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les quatre occurrences du montant : « 100 millions » sont remplacées par le montant :« 20 millions » ;

2° À la deuxième phrase du premier alinéa du I, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 45 % » et les mots : « et de 5 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à ce montant »sont supprimés.

Objet

Cet amendement propose d’améliorer l’efficience du crédit d’impôt recherche (CIR), notamment en le ciblant davantage sur les dépenses de R&D effectuées par les PME et ETI.

La commission nationale d’évaluation des politiques d’innovation (CNEPI) souligne dans son rapport de 2021 une efficacité accrue du crédit d'Impôt Recherche (CIR) lorsqu'il est attribué aux TPE et petites et PME par rapport aux grandes entreprises.

Dès lors, cette réforme introduit, à coût constant, un plafond abaissé à 20M€ de dépenses de R&D accompagné d’une hausse du taux à 40% de façon à accroître les créances accordées à ces acteurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-993

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CARDON, Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la deuxième phrase du premier alinéa de l’article 244 quater B du code général des impôts, le montant : « 100 millions » par le montant : « 20 millions ».

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à supprimer le taux de 5 % du CIR et d’abaisser le plafond de dépenses de R&D de 100 millions d’euros à 20 millions d’euros avec un taux à 30 % inchangé.

Cet amendement reprend les propositions du Conseil des prélèvements obligatoires dans son rapport de 2022 sur la fiscalité de l’innovation. Cette dépense fiscale, dont le montant devrait atteindre 7,75 milliards d’euros en 2025, est la plus coûteuse pour les finances publiques. Malgré ce dynamisme considérable, les effets du CIR sur la recherche privée sont mitigés, comme l’ont récemment montré une évaluation de France Stratégie de juin 2021, le rapport du CPO précité ainsi qu’un rapport de la mission d’information du Sénat sur l’excellence de la recherche et de l’innovation (juin 2022).

Afin de recentrer ce crédit d’impôt sur les PME, c’est-à-dire sur les entreprises en ayant le plus besoin et qui ont la propension la plus grande à réaliser des innovations de rupture, et d’éviter des effets d’aubaine chez les grandes entreprises, il est donc proposé d’instaurer un plafond de 20 millions d’euros de R&D pour un taux unique de 30 %. D’après la DGFiP, cette réforme diminuerait le coût du CIR de 1,6 milliard d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1700

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le b du 1 de l’article 223 O est complété par les mots : « calculée en appliquant le plafond prévu au I du 244 quater B à la somme des dépenses de recherche engagées par chacune des sociétés dont elle détient 50 % au moins du capital de manière continue au cours de l’exercice » ;
2° L’article 244 quater B est ainsi modifié :
a) À la fin de la deuxième phrase du premier alinéa du I, les mots : « 100 millions d’euros et de 5 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à ce montant » sont remplacés par les mots : « 50 millions » ;

b) Après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Pour les sociétés membres d’un groupe mentionné aux articles 223 A à 223 H, le respect du seuil de 50 millions mentionné au premier alinéa s’apprécie au niveau du groupe qu’elles constituent. » ;
c) À la seconde phrase du a du II, les mots : « acquis ou achevés avant le 1er janvier 1991 ainsi que celles des immeubles dont le permis de construire a été délivré avant le 1er janvier 1991 » sont supprimés.
II. – Le I s’applique aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement prévoit :

- D’abaisser de 100 à 50 millions d'euros le plafond de dépenses de recherche et de
développement (R&D) qui bénéficient du taux de 30% pour le crédit d'impôt recherche
(CIR) et de supprimer le taux de 5% qui s’applique sans plafond.
- De plafonner le CIR au niveau d’un groupe, et non d'une entité, comme le recommande
l’IGF.
- D’exclure l’immobilier d’entreprise de l’assiette de calcul du CIR.
Le CIR est une niche fiscale dont le montant a été de 7,2 milliards d’euros en 2023, devrait être de 7,7 milliards d’euros en 2024, et qui est la plus coûteuse des niches fiscales classées pour les finances publiques.
Malgré ce dynamisme considérable, les effets du CIR sur la recherche privée sont mitigés, comme l'ont récemment montré l’évaluation de France Stratégie de juin 2021 et le rapport du Conseil des prélèvements obligatoires sur la fiscalité de l'innovation rendu public en février 2022. Plus largement, ces études démontrent que le CIR est particulièrement inefficace pour les grands groupes, ce qui n’est pas nécessairement le cas pour les TPE/PME (voir par exemple Laurent Bach & al, Les impacts du crédit impôt recherche sur la performance économique des entreprises, IPP rapport n° 33 mai 2021).
Et pourtant, ce sont bien aujourd’hui les très grandes entreprises qui concentrent l’essentiel de la dépense publique en crédits d’impôt recherche. Les 50 plus gros consommateurs de CIR représentent 43% du coût de la niche fiscale, alors que 28 800 entreprises ont recours au dispositif.
Ces 50 plus gros bénéficiaires ne représentent donc que 0,17% des entreprises concernées, et s’accaparent presque la moitié de cette niche. Cette situation, inefficace selon le CNEPI, et surtout injuste, ne peut plus durer, il est urgent de recentrer le dispositif sur nos TPE et PME, tout en soulageant nos finances publiques.

Afin de recentrer ce crédit d'impôt sur les PME, c'est-à-dire sur les entreprises en ayant le plus besoin et qui ont la propension la plus grande à réaliser des innovations de rupture, et d'éviter des effets d'aubaine chez les grandes entreprises, il est donc proposé de diminuer le plafond du taux à 30 % à 50 millions d’euros, qui est le montant maximal de chiffre d'affaires pour être considéré comme une PME. Ce niveau de dépense de R&D resterait en-dessous du montant moyen de dépenses de R&D exposées par les grandes entreprises d'après la direction de la législation fiscale (37 millions d'euros soit 11 millions de CIR). Cet amendement propose en outre de revoir les modalités d'appréciation du plafond de dépenses au- delà duquel le taux de 30% du CIR est appliqué. En effet, celui-ci doit être désormais apprécié au niveau du groupe et non plus au niveau des entités, car tant que le plafonnement est réalisé au niveau d'une filiale, des contournements du plafond resteront exploités par les multinationales.
Selon les projections de l’IGF, cette seule disposition permettra d’économiser au moins 960 millions d’euros, tout en limitant les abus qui s'opèrent dans le cadre de groupes fiscalement intégrés ou assimilés (Marc Auberger, Claire Bayé, Louise Anfray, Ilyes Bennaceur, Revue de dépenses : les aides aux entreprises, IGF, mars 2024). Enfin, l’inclusion de l’amortissement de l’immobilier d’entreprise dans les dépenses éligibles au CIR permet un détournement du dispositif. Le maintien d’activité de recherches au sein de l’immeuble n’est pas une condition pour bénéficier du crédit d’impôt. Ainsi, une entreprise peut, une fois le bâtiment précédemment acheté amorti, acquérir un nouvel immeuble pour y déménager ses activités de recherche, et réaffecter l’ancien immeuble à des activités commerciales, voire le revendre pour 100% de sa valeur, alors qu’il n’en a payé que 70%. Le nouvel immeuble sera alors financé à 30% par l’Etat via le CIR. Nous proposons donc de sortir du CIR ce type de dépenses qui permet d’engranger des plus-values par un jeu de crédit d’impôt et de spéculation immobilière, qui est inutile pour la recherche, et coûteux pour l’Etat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-996

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa du I de l’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Les entreprises industrielles et commerciales ou agricoles imposées d’après leur bénéfice réel ou exonérées en application des articles 44 sexies, 44 sexies A, 44 octies A, 44 duodecies, 44 terdecies à 44 septdecies peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses de recherche qu’elles exposent au cours de l’année, pour la fraction de ces dépenses de recherche inférieure ou égale à 100 millions d’euros. Le taux du crédit d’impôt est de 35 % pour les petites et moyennes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire et de 10 % pour les grandes entreprises. Il est porté à 45 % pour les dépenses de recherche exposées dans des exploitations situées dans un département d’outre-mer. Pour les dépenses mentionnées au k du II, le taux du crédit d’impôt est de 35 %. Ce taux est porté à 60 % pour les dépenses mentionnées au même k exposées dans des exploitations situées dans un département d’outre-mer. Ce même taux est porté à 45 % pour les petites et moyennes entreprises pour les dépenses mentionnées audit k exposées dans des exploitations situées sur le territoire de la collectivité de Corse. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objectif de recentrer le crédit d’impôt recherche (CIR) sur les PME et les ETI, les entreprises pour lesquelles il est le plus efficace. Ainsi, le taux réduit de 5 % au-delà de 100 millions d’euros est supprimé, générant une économie estimée à 750 millions d’euros, selon l’économiste Xavier Jaravel.

Par ailleurs, le taux du CIR pour les grandes entreprises est abaissé de 30 % à 10 % afin de limiter les effets d’aubaine. Ces mesures génèrent des recettes fiscales supplémentaires, qui permettront d’augmenter le taux du CIR pour les PME et les ETI à 35 %. Le financement de cette mesure sera, en principe, assuré à enveloppe inchangée ; dans le cas contraire, elle sera financée par une taxe additionnelle sur les tabacs. 

Le CIR, conçu pour encourager l’innovation, permet un crédit d’impôt équivalent à 30 % des dépenses en recherche et développement. Cependant, son évaluation par France Stratégie et la CNEPI met en évidence des faiblesses structurelles dans cette dépense fiscale. En 2021, 190 grandes entreprises ont bénéficié du CIR pour un montant total de 2,6 milliards d’euros, soit environ les trois quarts des bénéficiaires. Ce dispositif est souvent jugé trop favorable aux grandes entreprises, au détriment des PME et des ETI, et insuffisamment ciblé par rapport à ses objectifs d’encouragement de l’innovation. Par exemple, une entreprise comme Total Énergies, ayant enregistré des résultats déficitaires, n’a pas payé d’impôt sur les sociétés ces trois dernières années, tout en engageant 500 millions d’euros par an en dépenses de R&D en France, ce qui lui donne droit à un crédit d’impôt annuel de 50 millions d’euros.

Selon le rapport sénatorial sur l’excellence de la recherche et de l’innovation, chaque euro de CIR pour les grandes entreprises génère seulement 40 centimes d’investissement supplémentaire, tandis qu’il engendre plus d’un euro de nouvel investissement pour les PME et les ETI. Le CIR subventionne ainsi des dépenses de R&D que ces grandes entreprises auraient de toute manière réalisées, ce qui en fait une subvention inefficace. Cet amendement vise à corriger cette inefficacité et à réorienter les ressources vers les entreprises où le CIR génère le plus grand effet d’innovation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1159 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MASSET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL et Mmes JOUVE et PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 244 quater B du code général des impôts est remplacé par deux alinéas ainsi rédigés :

« I. – Les entreprises industrielles et commerciales ou agricoles imposées d’après leur bénéfice réel ou exonérées en application des articles 44 sexies, 44 sexies A, 44 octies A, 44 duodecies, 44 terdecies à 44 septdecies peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses de recherche qu’elles exposent au cours de l’année. Le taux du crédit d’impôt est de 20 % pour la fraction des dépenses de recherche inférieure ou égale à 100 millions d’euros et de 2 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à ce montant. 

« Les deux premiers taux sont portés respectivement à 30 % et à 5 % si les dépenses de recherche contribuent à, au moins, l’un des six objectifs environnementaux fixés par l’article 9 du règlement 2020/852 du Parlement européen et du Conseil sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088. »

Objet

Cet amendement vise à réformer le CIR.

Le crédit d’impôt recherche (CIR) est la principale dépense fiscale à destination des entreprises puisqu’il représente environ 7,1 milliards d’euros. Si le dispositif constitue un outil essentiel pour la compétitivité et l’attractivité des entreprises françaises en permettant de stimuler l’innovation, le CIR a aujourd’hui deux défauts.

Cet amendement propose d’abaisser le taux de 5% à 2% au-delà de 100 millions d’euros de dépenses de R&D pour rendre le mécanisme plus efficace en le ciblant davantage vers les PME et les ETI. Il propose également d’instaurer un taux normal de 20% de CIR en-dessous de 100 millions d’euros de dépenses et un taux bonus de 30% au taux normal de 30% (3% pour les dépenses au-dessus de 100 millions d’euros) pour les activités de recherche des entreprises qui soutiennent l’un des six objectifs environnementaux définis par la taxonomie verte européenne, pour récompenser les entreprises investissant dans la recherche verte.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-814 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

M. REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS, ESPAGNAC, Sylvie ROBERT, DANIEL et LINKENHELD et MM. TISSOT, BOURGI, PLA, ZIANE et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la deuxième phrase du premier alinéa, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 20 % » et le taux « 5 % » est remplacé par le taux : « 2 % »

2° Les troisièmes à sixième phrases sont supprimées ;

3° Le deuxième alinéa est ainsi rédigé :

« Les deux premiers taux sont portés respectivement à 30 % et à 5 % si les dépenses de recherche contribuent à, au moins, l’un des six objectifs environnementaux fixés par l’article 9 du règlement 2020/852 du Parlement européen et du Conseil sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088. »

Objet

Cet amendement reprend une des propositions de la mission d’information sénatoriale sur le thème « Excellence de la recherche / innovation, pénurie de champions industriels : cherchez l’erreur française ».

Le crédit d’impôt recherche (CIR) est la principale dépense fiscale à destination des entreprises puisqu’il représente environ 7,1 milliards d’euros. Si le dispositif constitue un outil essentiel pour la compétitivité et l’attractivité des entreprises françaises en permettant de stimuler l’innovation, le CIR a aujourd’hui deux défauts.

D’une part, 36% de ses créances bénéficient à 1% des entreprises bénéficiaires (les plus grandes), alors même que l’effet d’entraînement du CIR est plus élevé pour les PME/ETI (1,4) que pour les grandes entreprises (0,4). Et, seule une poignée d’entreprises (moins de 30) réalise plus de 100 millions d’euros de dépenses de R&D, niveau au-delà duquel le taux du CIR s’établit à 5%.

D’autre part, il n’incite pas les entreprises à aller vers l’innovation écologique, alors même que celle-ci est la condition de notre compétitivité dans le monde qui vient. Ce deuxième enjeu n'est pas nouveau, le Conseil des prélèvements obligatoires appelait de ses vœux une telle réflexion sur le verdissement de la recherche en février 2022. Il devient urgent.

Cet amendement vise à répondre à ce double défi et propose en ce sens d’abaisser le taux de 5% à 2% au-delà de 100 millions d’euros de dépenses de R&D pour rendre le mécanisme plus efficace en le ciblant davantage vers les PME et les ETI. Cet amendement propose également d’instaurer un taux normal de 20% de CIR en-dessous de 100 millions d’euros de dépenses et un taux bonus de 30% au taux normal de 30% (3% pour les dépenses au-dessus de 100 millions d’euros) pour les activités de recherche des entreprises qui soutiennent l’un des six objectifs environnementaux définis par la taxonomie verte européenne, pour récompenser les entreprises investissant dans la recherche verte.





NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-686

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa du II de l’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi rédigé :

« II. – Les dépenses de recherche ouvrant droit au crédit d’impôt doivent concourir à la conversion du système productif vers une économie non carbonée. Les catégories de dépenses éligibles sont celles qui ne sont ni défavorables ni mixtes au sens du rapport remis au Parlement conformément à l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 : ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K inscrivent cet amendement dans leur volonté de supprimer des financements publics en faveur d’activités carbonées. Recentré comme un outil de planification, le crédit d’impôt recherche contribuerait à une allocation des ressources à destination des innovations de procédés et technologiques opérant une véritable conversion de l’économie compatible avec les accords de Paris sur le climat.

Le « budget vert », document de prédilection du Gouvernement pour attester des efforts en matière d’utilisation écologiquement vertueuse des dépenses publiques, apparait être le référentiel le plus approprié pour s’assurer des objectifs de chaque euro dépensé par la puissance publique. Les dépenses fiscales au premier rang desquelles la plus importante, devraient s’inscrire naturellement dans ce cadre.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1252 rect. sexies

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. RIETMANN, Mme ESTROSI SASSONE, MM. KLINGER, PERRIN et SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. VERZELEN et CANÉVET, Mmes SOLLOGOUB et JOSENDE, M. BACCI, Mme GUIDEZ, M. HENNO, Mmes SAINT-PÉ et NÉDÉLEC, M. DUFFOURG et Mmes BORCHIO FONTIMP et MICOULEAU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la quatrième phrase du premier alinéa du I, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 20 % » ;

2° Au premier alinéa du k du II, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le 1° du I s’applique aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement vise proroger pour une durée de trois ans le crédit d’impôt innovation (CII) pour soutenir l’innovation dans les PME. 

Créé par la loi de finances pour 2013, le CII constitue un dispositif d'aide aux entreprises innovantes qui complète le Crédit d'Impôt Recherche (CIR). Il a pour objectif de soutenir uniquement les Petites et Moyennes Entreprises (PME) engageant des dépenses spécifiques pour innover. 

Souhaitant apporter un soutien public plus fort au profit des PME, la loi de finances pour 2022 a augmenté le taux du crédit d’impôt innovation (CII) à partir de 2023. Les dépenses réalisées au titre d’opérations de conception de prototypes ou d’installations pilotes de produits nouveaux ont ainsi été portées à taux de crédit d’impôt de 30%. 

Alors que le Gouvernement a renforcé récemment son action en faveur de l’innovation des PME dont les projets ne peuvent bénéficier du CIR, il est envisagé de mettre un coup d’arrêt brutal à ce dispositif.  Or, l’investissement dans l’innovation reste un risque financier pour une PME. Cet outil pousse les PME à s’engager vers des projets innovants qui n’ont pas encore levé suffisamment de verrous techniques pour relever de la R&D.

Il convient de noter que la dépense fiscale reste modérée et stable au fil des années avec un montant de 302 millions d’euros en 2022 et une prévision estimée à 332 millions d’euros dans le PLF 2024.  

Le montant moyen de l’aide s’élève à 32 970 euros pour une PME, ce qui est une aide indispensable pour une entreprise ayant peu de trésorerie (16 200 euros en moyenne en août 2024, selon le rapport de l’Observatoire de la trésorerie des TPE - PME françaises - en baisse de 12 % sur un trimestre) et pour des investissements incertains.

Si ce mécanisme devait disparaître, ce serait 10 070 entreprises bénéficiaires qui ne pourront plus accéder à ce soutien.

Alors que le rapport Draghi vient démontrer de manière claire et étayée la nécessité de développer l’innovation et la R&D dans l’Union européenne, il serait contreproductif de supprimer en France le seul dispositif dédié uniquement aux TPE-PME qui leur permette de développer leurs innovations.

En outre, plusieurs rapports de la délégation aux entreprises du Sénat, dont le dernier « Financer l’entreprise de demain », recommandent de mieux financer l’investissement immatériel des PME, notamment l’innovation. Aussi est-il proposé de conserver et de pérenniser ce dispositif dédié aux plus petites entreprises. 



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1759 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. FOUASSIN, LÉVRIER, RAMBAUD, PATIENT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LEMOYNE, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATRIAT, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la quatrième phrase du premier alinéa du I, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 20 % » ;

2° Au premier alinéa du k du II, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le 1° du I s’applique aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Afin de maintenir le soutien apporté aux activités d’innovation des petites et moyennes entreprises tout en contribuant à l’effort budgétaire nécessaire au rétablissement des comptes publics, le présent amendement propose de proroger le crédit d’impôt innovation (CII), codifié au k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, pour une durée de trois ans, soit jusqu’au 31 décembre 2027, et de rétablir à 20 % le taux normal du CII, qui avait été porté à 30 % par l’article 83 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. 



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1253 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. RIETMANN, Mme ESTROSI SASSONE, MM. KLINGER, PERRIN, LONGEOT et GREMILLET, Mme Pauline MARTIN, M. SAUTAREL, Mme VALENTE LE HIR, MM. VERZELEN, CANÉVET et PELLEVAT, Mmes DUMONT, SOLLOGOUB et DEMAS, MM. GENET, MANDELLI, GROSPERRIN et LEVI, Mme JOSENDE, MM. KULIMOETOKE, BACCI, HENNO et BELIN, Mmes BELRHITI et NÉDÉLEC, MM. CHASSEING, Jean-Baptiste BLANC et BRAULT, Mme BILLON, MM. SIDO, DUFFOURG et PANUNZI et Mmes BORCHIO FONTIMP, MICOULEAU, EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la deuxième phrase du premier alinéa du I de l’article 244 quater B du code général des impôts, les mots : « et de 5 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à ce montant » sont supprimés.

Objet

Cet amendement participe à la maîtrise budgétaire de l’État en proposant de gager le coût du maintien du Crédit d’Impôt Innovation par une limitation du crédit d’impôt recherche (CIR).

Conçu pour encourager et soutenir les activités de recherche et développement (R&D) des entreprises, le CIR devenu la dépense fiscale la plus coûteuse depuis 2023, représentant 7,2 milliards d’euros de dépenses fiscales.

Le CIR induit des effets de distorsion favorables aux grandes entreprises, qui, si elles ne composent que près de 1 % des bénéficiaires, captent la majorité des créances. Au total, l’effet d’aubaine serait proche de 3 milliards d’euros d’après l’Institut Montaigne, sans effet significatif sur l’implantation d’équipes de R&D en France. À l’inverse, les PME captent moins de 32 % de la créance, alors qu’elles représentent 91 % des bénéficiaires. Une situation qui conduit à une efficacité du CIR qui se déploie de façon inversement proportionnelle à la taille des entreprises : plus les entreprises sont petites, plus l’effet de levier est important.

Le présent amendement vise donc à supprimer la tranche du CIR octroyant un crédit d’impôt de 5 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à 100 millions d’euros. Selon le Conseil d’analyse économique, cette mesure permettrait d'économiser près de 400 millions d’euros et de financer ainsi le coût du maintien du Crédit d’Impôt Innovation par une limitation du crédit d’impôt recherche (CIR).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-965

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° A la deuxième phrase du premier alinéa, les mots : « et de 5 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à ce montant » sont remplacés par les mots : « et de 40 % pour les petites et moyennes entreprises telles que déterminées par l’article 51 de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008. » ;

2° Le II est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …) Les dépenses de recherche relatives à l’environnement telles qu’entendues dans le règlement 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant à favoriser les investissements durables. Le taux de crédit d’impôt s’élève à 30 % pour la fraction des dépenses de recherche inférieure ou égale à 100 millions d’euros et de 40 % pour les petites et moyennes entreprises. Ces taux sont applicables au titre d’un crédit d’impôt recherche "vert". »

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à la création d’un crédit d’impôt recherche « vert » (CIR « vert »).  Le taux est actuellement fixé à 30% pour les dépenses allant jusqu’à 100 millions d’euros et à 5% pour les dépenses excédant ce solde. Dans le cadre du projet de loi « Industrie verte » visant à encourager l’investissement porté sur l’écologie et des activités non polluantes, une réforme créant un CIR « vert » prend sens. En effet, il viendrait inciter les dépenses de recherche dans le domaine de l’environnement.

En premier lieu, cet article vise à supprimer le taux de 5% pour les dépenses excédant le solde de 100 millions d’euros. En second lieu, il convient d’orienter les dépenses de recherche et développement vers l’écologie en s’intéressant à des investissements durables au titre de la taxonomie européenne. Le taux de crédit d’impôt s’élèverait alors à 30% pour la fraction des dépenses de recherche inférieure ou égale à 100 millions d’euros et de 40% pour les petites et moyennes entreprises.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1402 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

2° Au huitième alinéa, le nombre : « 400 000 » est remplacé par le nombre : « 800 000 ».

II.- Le huitième alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, dans sa rédaction résultant de la présente loi, entre en vigueur à une date fixée par décret, qui ne peut être postérieure de plus de trois mois à la date de réception par le Gouvernement de la réponse de la Commission européenne permettant de considérer ces dispositions lui ayant été notifiées comme conformes au droit de l’Union européenne en matière d’aides d’État.

III. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû. 

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans le rapport Transformer l’essai de l’innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, rendu public en juin 2022, la mission d’information a démontré le lien fort qui existe entre soutien à l’innovation et réindustrialisation des territoires.

Parmi ses propositions, la mission d’information recommandait ainsi le doublement du plafond du crédit d’impôt innovation (CII), qui constitue un puissant levier d’investissement à la main des PME, notamment pour le financement de démonstrateurs industriels.

Alors que ce dispositif arrive au terme de son bornage temporel, cet amendement vise d’une part, à le proroger et, d’autre part, à en doubler le plafond de dépenses éligibles, pour le porter à 800 000 €.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-71 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN, GOY-CHAVENT et MULLER-BRONN, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mme LASSARADE, MM. RAPIN et CADEC, Mme BELRHITI et MM. GREMILLET et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour visée de rétablir le Crédit d’Impôt Innovation, qui prendra fin au 31 décembre 2024 s’il n’est pas prorogé. Le CII, réservé aux PME, prend la forme d’un crédit d’impôt sur les sociétés de 30 % du montant des dépenses engagées jusqu’à 400K€. Il vise les opérations de conception d’un prototype ou d’installation pilote d’un nouveau produit réalisé en aval de la phase de R D. Le produit doit se distinguer par ses performances et sa nouveauté sur le marché. 

 Chaque année, près de 8 000 entreprises ont recours au CII pour développer leurs activités. Ce dispositif favorise les investissements dans les innovations qui ne rentrent pas dans le champ du CIR, comme les sciences cognitives et le design numérique, qui connaît un bouleversement avec l’essor de l’intelligence artificielle.

 Alors que 45% des startups ont recours au CII, l’absence de prorogation de ce dispositif priverait de nombreuses TPE et PME innovantes de lisibilité et restreindrait fortement leur capacité continuer de proposer des produits à la pointe de l’innovation sur le marché. Par ailleurs, elle réduirait notre capacité collective à faire sortir la recherche des laboratoires et à industrialiser les innovations.

 Le présent amendement propose donc la prorogation du CII jusqu’au 31 décembre 2027 afin de poursuivre le soutien aux dépenses d’innovation des TPE et PME.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-110 rect. sexies

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme DUMAS, MM. BELIN, Jean-Baptiste BLANC, FAVREAU, HOUPERT, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mmes BERTHET, DEMAS, DUMONT, GOSSELIN, Pauline MARTIN et ROMAGNY, MM. SIDO et OLIVIER, Mme LOPEZ, MM. GENET et PAUL, Mme Laure DARCOS, M. MEIGNEN et Mmes PERROT, VENTALON et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 244 quater B du code général des impôts prévoit un crédit d’impôt pour les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles et commerciales ou agricoles qui réalisent certaines dépenses d’innovation.

Ce crédit d’impôt, dit crédit d’impôt innovation (CII), est subordonné au respect du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité (Règlement général d’exemption par catégorie).

Chaque année, près de 8 000 entreprises ont recours au CII pour développer leurs activités. Ce dispositif, qui est réservé au TPE et PME innovantes, complète le crédit d’impôt recherche (CIR) sur la période entre la phase de recherche et développement (R&D), et la phase de pré-commercialisation, en permettant aux entreprises concernées de financer une partie des opérations de prototypage réalisées en vue de la commercialisation d’un produit nouveau sur le marché. Il favorise en outre les investissements dans les innovations qui ne rentrent pas dans le champ du CIR, comme les sciences cognitives et le design numérique, qui connaît un bouleversement avec l’essor de l’intelligence artificielle.

En l’état du droit, l’application du CII est bornée au 31 décembre 2024. L’absence de prorogation du dispositif priverait de nombreuses TPE et PME innovantes de lisibilité et restreindrait fortement leur capacité à continuer de proposer des produits à la pointe de l’innovation sur le marché. Par ailleurs, elle réduirait notre capacité collective à faire sortir la recherche des laboratoires et à industrialiser les innovations.

Le présent amendement propose donc la prorogation du CII jusqu’au 31 décembre 2027 afin de poursuivre le soutien aux dépenses d’innovation des TPE et PME.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-203 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. PARIGI et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET, HOUSSEAU et Olivia RICHARD, M. LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à prolonger pour trois ans le crédit d’impôt innovation (CII) qui doit prendre fin le 31 décembre 2024.

Chaque année, les élus nationalistes ont demandé la prolongation de ce dispositif en raison de l'effet vertueux que produit ce dernier sur l'économie corse.

En effet, le crédit d’impôt pour certains investissements réalisés et exploités en Corse (CIIC), permet de soutenir directement l’investissement des PME et TPE réalisant certains investissements productifs en Corse pour les besoins d’une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale.

Ce dispositif fiscal, essentiel au développement économique de la Corse, permet aux entreprises corses de modérer les contraintes de l’insularité puisque « les besoins d’équipement sont supérieurs pour les PME corses, en comparaison de leurs homologues de France continentale » et de résorber un retard avéré dans un certain nombre de domaines. De surcroît, ce dispositif compensatoire permet de pallier la frilosité des banques à accorder des crédits aux dites entreprises en raison des risques liés à l’insularité.

Si ce dernier venait à s'éteindre au 31 décembre 2024 les effets seraient délétères sur une économie déjà affaiblie.

Il est à noter par ailleurs, que dans le cadre de ses fonctions de rapporteure spéciale des crédits de la mission Remboursements et dégrèvements, la députée Madame Christine Pirès Beaune avait consacré ses travaux du Printemps de l’évaluation 2024 aux crédits d’impôt spécifiques à la Corse.

A l'occasion de l'examen du présent texte à l'Assemblée nationale, la députée a déposé cet amendement proposant de reconduire le dispositif jusqu’à l’expiration du crédit d’impôt investissement en Corse (CIIC) qui prendra fin le 31 décembre 2027, adopté en commission des finances. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-698

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent proroger le crédit d’impôt sur l’innovation qui s’adressent notamment aux dépenses de développement de prototype en amont de la phase de commercialisation pour TPE/PME. Sa prorogation parait utile sachant que le CII a bénéficié à 10 636 entreprises pour un coût pour les finances publiques qui s’élèveraient à 344 millions d’euros.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-781 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. HAYE et Pascal MARTIN, Mmes de LA PROVÔTÉ et JACQUEMET et M. COURTIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à prolonger le dispositif du Crédit Impôt Innovation (CII) :  

Le CII est une extension du Crédit impôt recherche (CIR) qui permet de financer les prototypes ou d'installations pilotes d'un nouveau produit de près de 10 000 PME partout sur le territoire. Il est essentiel de proroger ce dispositif pour la vitalité de notre tissu industriel et entrepreneurial et pour préserver sa capacité d’innovation. 
Les pertes seraient compensées par une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs, rendant le coût total des opérations neutre pour les comptes publics.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-855 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. PILLEFER et Stéphane DEMILLY, Mme MORIN-DESAILLY et MM. HENNO et FARGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à prolonger le crédit d’impôt innovation (CII) prévu à l’article 244 quater B du code général des impôts jusqu’au 31 décembre 2027.

Ce dispositif, réservé aux TPE et PME industrielles, commerciales ou agricoles, complète le crédit d’impôt recherche (CIR) en finançant les opérations de prototypage et de pré-commercialisation de produits nouveaux, tout en encourageant les investissements dans des secteurs innovants tels que les sciences cognitives et le design numérique.

Près de 8 000 entreprises bénéficient chaque année du CII, qui constitue un levier essentiel pour soutenir les entreprises innovantes dans leur transition entre la phase de recherche et le marché.

Sans prorogation, ce dispositif prendra fin au 31 décembre 2024, limitant la capacité des entreprises à développer des produits de pointe et à industrialiser leurs innovations.

En prolongeant ce dispositif jusqu’en 2027, cet amendement vise à garantir la lisibilité et la compétitivité des PME et TPE françaises dans un contexte d’innovation technologique en rapide évolution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1152 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'article 244 quater B du code général des impôts prévoit un crédit d'impôt pour les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles et commerciales ou agricoles qui réalisent
certaines dépenses d'innovation.
Ce crédit d'impôt, dit crédit d’impôt innovation (CII), est subordonné au respect du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories
d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité (Règlement général d’exemption par catégorie).
Chaque année, près de 8 000 entreprises ont recours au CII pour développer leurs activités. Ce dispositif, qui est réservé au TPE et PME innovantes, complète le crédit
d’impôt recherche (CIR) sur la période entre la phase de recherche et développement (R&D), et la phase de pré-commercialisation, en permettant aux entreprises concernées de
financer une partie des opérations de prototypage réalisées en vue de la commercialisation d’un produit nouveau sur le marché. Il favorise en outre les investissements dans les
innovations qui ne rentrent pas dans le champ du CIR, comme les sciences cognitives et le design numérique, qui connaît un bouleversement avec l’essor de l’intelligence artificielle.
En l’état du droit, l’application du CII est bornée au 31 décembre 2024. L’absence de prorogation du dispositif priverait de nombreuses TPE et PME innovantes de lisibilité et
restreindrait fortement leur capacité à continuer de proposer des produits à la pointe de l'innovation sur le marché. Par ailleurs, elle réduirait notre capacité collective à faire sortir
la recherche des laboratoires et à industrialiser les innovations.
Le présent amendement propose donc la prorogation du CII jusqu’au 31 décembre 2027 afin de poursuivre le soutien aux dépenses d’innovation des TPE et PME.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 14.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1322 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à prolonger la durée du CII.

Le Crédit d'Impôt Innovation (CII) est un dispositif fiscal important qui permet aux PME françaises de financer leurs dépenses d'innovation, notamment pour la conception de prototypes et d'installations pilotes de nouveaux produits. Actuellement, ce dispositif est prévu jusqu'au 31 décembre 2024.

Cette échéance proche crée une incertitude préjudiciable pour les PME qui doivent planifier leurs investissements en innovation sur le long terme. Le CII a pourtant démontré son efficacité, avec un taux de 30% des dépenses éligibles en métropole (porté à 60% dans les départements d'Outre-mer), dans la limite d'un plafond de 400 000€ de dépenses.

Le présent amendement propose donc de proroger le dispositif jusqu'au 31 décembre 2027. Cette extension vise à donner de la visibilité aux PME sur leurs capacités d'investissement en innovation, à maintenir un soutien fiscal essentiel pour la compétitivité des entreprises françaises et à permettre la poursuite des projets d'innovation déjà engagés.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 14.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1403 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE et GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans son rapport Transformer l’essai de l’innovation : un impératif pour réindustrialiser la France, rendu public en juin 2022, la mission d’information a démontré le lien fort qui existe entre soutien à l’innovation et réindustrialisation des territoires. 

Parmi ses propositions, la mission d’information recommandait ainsi le doublement du plafond du crédit d’impôt innovation (CII), qui constitue un puissant levier d’investissement à la main des PME, notamment pour le financement de démonstrateurs industriels.

Alors que ce dispositif arrive au terme de son bornage temporel, cet amendement de repli vise à le proroger.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1630 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme LINKENHELD, M. Patrice JOLY, Mme DANIEL, MM. BOURGI, MICHAU, TEMAL, ROS et RAYNAL, Mme BÉLIM, M. PLA, Mme BRIQUET, MM. REDON-SARRAZY, Michaël WEBER et JACQUIN, Mme ESPAGNAC et M. ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'article 244 quater B du code général des impôts prévoit un crédit d'impôt pour les petites et moyennes entreprises (PME) industrielles et commerciales ou agricoles qui réalisent certaines dépenses d'innovation. Ce crédit d'impôt, dit crédit d’impôt innovation (CII), est subordonné au respect du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité (Règlement général d’exemption par catégorie).

Chaque année, près de 8 000 entreprises ont recours au CII pour développer leurs activités. Ce dispositif, qui est réservé au TPE et PME innovantes, complète le crédit d’impôt recherche (CIR) sur la période entre la phase de recherche et développement (R&D), et la phase de pré-commercialisation, en permettant aux entreprises concernées de financer une partie des opérations de prototypage réalisées en vue de la commercialisation d’un produit nouveau sur le marché. Il favorise en outre les investissements dans les innovations qui ne rentrent pas dans le champ du CIR, comme les sciences cognitives et le design numérique, qui connaît un bouleversement avec l’essor de l’intelligence artificielle.

En l’état du droit, l’application du CII est bornée au 31 décembre 2024. L’absence de prorogation du dispositif priverait de nombreuses TPE et PME innovantes de lisibilité et restreindrait fortement leur capacité à continuer de proposer des produits à la pointe de l'innovation sur le marché. Par ailleurs, elle réduirait notre capacité collective à faire sortir la recherche des laboratoires et à industrialiser les innovations.

Le présent amendement propose donc la prorogation du CII jusqu’au 31 décembre 2027 afin de poursuivre le soutien aux dépenses d’innovation des TPE et PME.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1716 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme HAVET, MM. IACOVELLI et ROHFRITSCH et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du k du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Prorogation de trois ans du Crédit d'Impôt Innovation 

Le crédit d’impôt innovation (CII) est une extension du crédit d’impôt recherche (CIR) créée par la loi de finances pour 2013, réservée aux PME dans l’objectif de renforcer leur compétitivité.

Plus spécifiquement, le CII vise à soutenir les dépenses liées à la conception de prototypes ou d’installations pilotes de nouveaux produits (biens ou services) afin d’accélérer leur mise sur le marché.

Ce dispositif, qui permet de renforcer leurs chaînes d’innovation et de compléter intelligemment le CIR lorsqu’une entreprise bénéficie de celui-ci, est largement utilisé par les PME. Pour celles bénéficiant uniquement du CII, il s’agit d’un outil unique sans équivalent pour encourager l’innovation, en particulier dans le secteur numérique.

Or, le crédit d’impôt innovation arrive à échéance le 31 décembre 2024.

Alors que le gouvernement a exprimé son intention d’encourager l’innovation, il serait préjudiciable de se priver de cet outil efficace et qui a fait ses preuves.

 Il est donc proposé de prolonger ce dispositif pour trois ans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1854 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON et M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la troisième phrase du I de l’article 244 quater B du code général des impôts, est insérée une  phrase ainsi rédigée : « Par dérogation à la deuxième phrase du présent alinéa, pour les entreprises ne disposant pas d’unité institutionnelle résidente sur le territoire d’un Etat membre de l’Union européenne, le taux du crédit d’impôt est de 20 % pour la fraction des dépenses de recherche inférieure ou égale à 100 millions d'euros et de 2,5 % pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à ce montant. »

Objet

Cet amendement vise à diminuer le taux du Crédit Impôt Recherche de 30% à 20% pour la fraction des dépenses de recherche inférieure ou égale à 100 millions d’euros ; et de 5% à 2,5% pour la fraction des dépenses de recherche supérieure à ce montant pour les entreprises ne disposant pas d’unité de production résidente sur le territoire d’un Etat membre de l’Union européenne. 

Le Crédit Impôt Recherche est une mesure fiscale permettant aux entreprises de financer en partie leurs activités de R&D et d’innovation. 

Force est de constater qu’un certain nombre des entreprises qui en ont bénéficié ne dispose pas d’unité de production sur le territoire national ou européen. Les effets d’aubaines sont nombreux pour ces entreprises.   

Le crédit d’impôt recherche est la deuxième dépense fiscale la plus importante avec un coût s’élevant à 7 milliards d’euros en 2023. Dans un contexte particulièrement dégradé pour nos finances publiques, cet amendement vise à redynamiser nos recettes en réduisant le champ du crédit d’impôt recherche.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-802 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT, ARTIGALAS et BÉLIM, MM. BOURGI, CARDON et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, FÉRAUD, KERROUCHE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT et M. TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa du I de l’article 244 quater B du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les entreprises appartenant à la catégorie des grandes entreprises prévue à l’article 51 de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie ne peuvent bénéficier que d’une réduction d’impôt. »

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement propose de transformer le crédit d’impôt recherche (CIR) en une réduction d’impôt pour les grandes entreprises, définies comme celles employant plus de 5 000 salariés, réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1,5 milliard d’euros ou ayant un bilan de plus de 2 milliards d’euros. Cette réforme viserait à restreindre l’accès à une créance sur l’État aux seules petites et moyennes entreprises (PME) et entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui, lorsqu'elles ne peuvent imputer le crédit, en bénéficieraient davantage.

En effet, les données de la direction générale des finances publiques révèlent que le CIR profite massivement aux grandes entreprises : en 2021, 190 d'entre elles en représentaient les trois quarts, pour un coût total de 2,6 milliards d’euros. Selon des économistes comme Philippe Aghion, cette mesure est aujourd’hui trop favorable aux grandes entreprises et peu ciblée pour encourager l’innovation, son objectif initial.

Ainsi, des entreprises comme Total Énergies, qui n’a payé aucun impôt sur les sociétés en France ces trois dernières années malgré des dépenses de R&D d'environ 500 millions d’euros par an, obtiennent tout de même un CIR de 50 millions d’euros annuels. Cette logique conduit à un effet d’aubaine pour les grandes sociétés dont l’activité de R&D serait maintenue sans cet avantage fiscal. En effet, selon le rapport sénatorial de la mission pour l’excellence de la recherche et de l’innovation, pour les grandes entreprises, un euro de CIR n'engendre que 40 centimes d’investissement additionnel, alors qu’il produit plus d’un euro de nouvel investissement dans les PME et ETI, où la propension à innover est plus forte.

En recentrant le CIR vers les entreprises qui en bénéficient réellement pour innover davantage, cet amendement permettrait d’assurer une meilleure efficacité de cette dépense fiscale, réduisant les effets d’aubaine et renforçant le soutien aux PME et ETI dans leurs efforts d’innovation.

Cet amendement reprend une proposition défendue par le groupe Socialistes et Apparentés à l’Assemblée nationale lors de la première lecture du projet de loi de finances pour 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-803 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT, ARTIGALAS et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, KERROUCHE, PLA, REDON-SARRAZY et TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa du I de l’article 244 quater B du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les entreprises appartenant à la catégorie des grandes entreprises prévue à l’article 51 de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie ne peuvent bénéficier que d’une réduction d’impôt après deux exercices consécutifs au titre desquels la société est créditrice. »

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement de repli entend également transformer le crédit d’impôt recherche (CIR) en réduction d’impôt pour les grandes entreprises (sociétés qui emploient plus de 5 000 personnes et qui ont un chiffre d’affaires annuel supérieur à 1,5 milliard d’euros ou un total de bilan de plus de 2 milliards d’euros) mais seulement à l'issue de deux exercices au titre desquels une entreprise n'a pas eu à s'acquitter d'IS en étant créditrice vis-à-vis de l'administration fiscale. 

D’après les données fournies par la direction générale des finances publiques, 190 grandes entreprises, soit environ les trois quarts d’entre elles, bénéficiaient du CIR pour un montant total de 2,6 milliards d’euros en 2021. Le CIR est souvent considéré, entre autres par l’économiste de l’innovation Philippe Aghion, comme trop favorable aux grandes entreprises relativement aux PME et aux ETI et trop peu ciblé par rapport à ses objectifs d’encouragement de l’innovation.

Les membres de la mission flash sur la taxation des « superprofits » des entreprises ont, par exemple, pu constater qu’une firme comme Total Énergies, qui n’a pas eu à payer d’impôt sur les sociétés au cours des trois derniers exercices en raison de résultats déficitaires, a engagé environ 500 millions d’euros de dépenses de R&D par an en France, ce qui lui donne donc droit à un crédit d’impôt annuel de 50 millions d’euros.

Cette proposition permettrait de recentrer cette dépense fiscale coûteuse en direction des PME et des ETI, c’est à dire des entreprises dont la propension à innover est la plus forte au regard des dépenses de recherche et de développement engagées.

En effet, l’acquisition d’une créance de CIR par une société dont le chiffre d’affaires s’élève à plus de 1,5 milliard d’euros par an apparaît manifestement comme un effet d’aubaine. D’après le rapport sénatorial de la mission pour l’excellence de la recherche et de l’innovation, pour les grandes entreprises, un euro de crédit impôt recherche conduit seulement à 40 centimes d’investissement supplémentaire, quand il permet au contraire plus d’un euro de nouvel investissement dans les PME et les ETI. Le CIR finance donc des dépenses de R&D qui auraient été conduites de toute façon par ces grandes entreprises, ce qui est la définition d’une subvention inefficace.

Cet amendement de repli reprend une proposition défendue par le groupe Socialistes et Apparentés à l’Assemblée nationale lors de la première lecture du projet de loi de finances pour 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1786

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le I de l’article 244 quater B du code général des impôts, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Par dérogation au I, les entreprises du secteur financier et du secteur de l’assurance sont exclues du bénéfice du crédit d’impôt au titre des dépenses de recherche. »

Objet

Le Crédit d'Impôt Recherche (CIR) est aujourd’hui la première dépense fiscale de la France, représentant plus de 7 milliards d’euros par an.

Bien qu’il bénéficie à un grand nombre d’entreprises, plusieurs études soulignent un impact limité sur les grandes entreprises, particulièrement dans certains secteurs d’activité. Une analyse sectorielle de l’efficacité du CIR est nécessaire pour garantir une meilleure allocation des fonds publics.

Ce dispositif doit être réservé aux secteurs contribuant véritablement à l’innovation et à l’intérêt général. Dans cette optique, il est proposé d’exclure les entreprises des secteurs financier et de l’assurance du bénéfice du CIR. Ces secteurs, bien que dynamiques, ne justifient pas le même niveau de soutien public pour leurs dépenses de recherche que d’autres secteurs plus stratégiques ou innovants.

Cette mesure permettrait de réduire la dépense fiscale liée au CIR, participant ainsi au redressement des finances publiques, tout en recentrant le dispositif sur des recherches plus productives et légitimes.Cet amendement répond à une exigence d’efficience et de responsabilité dans l’utilisation des ressources publiques, sans remettre en cause le soutien à des projets de recherche véritablement stratégiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1324 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le I de l’article 244 quater B du code général des impôts, il est inséré un I bis ainsi rédigé :

« I bis. – Par dérogation au I, les entreprises du secteur financier, au sens de la nomenclature des activités françaises de l’Institut national de la statistique et des études économiques, sont exclues du bénéfice du crédit d’impôt au titre des dépenses de recherche. »

Objet

Cet amendement propose de mieux cibler les secteurs économiques éligibles au CIR, visant un effet de levier significatif des fonds publics engagés. Il propose dans un premier temps d’exclure les entreprises du secteur financier du dispositif. En effet, ce secteur, qui représente environ 1,5 % des dépenses du CIR, bénéficie de rendements supérieurs du CIR par rapport aux autres secteurs d’après une étude (P. Courtioux, A. Reberioux et F. Métivier, « The private return of R&D tax credit », 2021).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1355

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le d du II de l’article 244 quater B du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante : 

« d) Les dépenses d’innovation sociale répondant à la définition de l’article 15 de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire, pour les seules sommes venant en déduction de l'impôt dû. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement intègre explicitement les dépenses d’innovation sociale, au sens de l’article 15 de la loi de 2014, dans le périmètre du Crédit d'impôt recherche.

L’innovation sociale désigne les projets répondant à des besoins sociaux pas ou mal satisfaits, et ceux visant à améliorer les processus ou organisations du travail pour la production de biens et services existants. Ces projets sont indispensables à l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos concitoyens, et permettent l’invention de l’économie de demain.

Aujourd’hui considérée comme une recherche de moindre importance, l’innovation sociale n’est pas éligible au crédit d’impôt recherche. Pourtant, elle constitue un domaine aussi déterminant que le reste de l’innovation.

Les vagues de démission et les difficultés de recrutement que l’on connaît actuellement sont en grande partie liées aux questionnements des travailleurs sur l’impact et le sens de leur emploi.

Le présent amendement consiste ainsi en un début de rééquilibrage du CIR, qui ne doit pas empiéter sur la recherche publique, ni se résumer à un mécanisme d’optimisation fiscale pour le secteur des services purement marchands.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-111 rect. octies

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme DUMAS, MM. BELIN, Étienne BLANC, Jean-Baptiste BLANC, FAVREAU, HOUPERT, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mmes BERTHET, DUMONT, LASSARADE, Pauline MARTIN et ROMAGNY, MM. SIDO, OLIVIER et GREMILLET, Mme LOPEZ, MM. LEVI, GENET, PAUL et RAPIN, Mme Laure DARCOS, M. MEIGNEN et Mmes PERROT, VENTALON et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec l’Union des Industries Textiles. Il a pour objet de proroger le crédit d’impôt collection (CIC) pour une durée de trois ans, le CIC étant à ce jour borné dans le temps jusqu’au 31 décembre 2024.
Ce dispositif a été mis en place en 2008 afin d’aider les entreprises industrielles du secteur textile-habillement-cuir à conserver leur activité et l’emploi en France, tout en maintenant leur compétitivité à l’international.
Il permet de :
● Soutenir l'industrie manufacturière afin de permettre le maintien en France de l’emploi industriel dans un secteur internationalement très exposé à la concurrence.
● Favoriser les systèmes économiques intégrés qui allient la conception et la fabrication de nouvelles collections en France.
Le CIC est essentiel aujourd’hui aux entreprises du secteur textile - dont 80% de PME - afin de créer et innover pour vendre leurs collections partout dans le monde.
Pérenne jusqu’en 2020, ce dispositif a été limité dans sa durée par l’exécutif qui avait pour objectif de rendre effective l’exigence d’évaluation des dépenses fiscales. Or, à ce jour, aucune évaluation n’a été rendue. Cet amendement propose donc de le proroger de trois ans, en attendant son bilan, conformément à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-812 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS, ESPAGNAC et DANIEL et MM. TISSOT, BOURGI, PLA, ZIANE et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Cet amendement vise à proroger le crédit d’Impôt collection (CIC) qui est, à ce jour, borné dans le temps jusqu’au 31 décembre 2024. Ce dispositif a été mis en place en 2008 afin d’aider les entreprises industrielles du secteur textile- habillement-cuir à conserver leur activité et l’emploi en France, tout en maintenant leur compétitivité à l’international.

Pérenne jusqu’en 2020, ce dispositif a été limité dans sa durée par l’exécutif qui avait pour objectif de rendre effective l’exigence d’évaluation des dépenses fiscales. Or, à ce jour, aucune évaluation n’a été rendue. Pourtant, l’efficacité du CIC n’est plus à démontrer. En effet, le dispositif du CIC est le principal support à l’innovation accessible aux TPE/PME du secteur. Une récente enquête de l’Union des Industries Textiles (UIT) démontre que :

- Plus de 80% des entreprises ont un effectif inférieur à 50 salariés dont 27% en moyenne dédié à la création.

- 87% des entreprises ont utilisé le CIC en 2023.

- En 2023, 31 % déclarent avoir eu recours au CIR et 13 % seulement au CII.

Pour les entreprises, la suppression du CIC se traduirait par :

- Une perte de la créativité et une baisse de l’offre commerciale engendrent une perte de compétitivité et une dégradation du chiffre d’affaires à l’exportation. C’est grâce à leur créativité reconnue au plan international que les entreprises textiles françaises continuent de séduire les clients et parviennent à rivaliser avec leurs concurrents internationaux souvent low-cost.

- Arrêt des recrutements et formation de jeunes diplômés alors que les entreprises manquent cruellement de professionnels : stylistes, infographistes, tisseurs, ingénieurs textiles, etc.

- Une vague de licenciements directs (internes à l’entreprise : Licenciement d’une partie des collaborateurs/trices dédiés au style et à la création) et indirects (au sein des entreprises sous- traitantes).

- L’annulation des achats programmés de nouvelles machines (investissements liés à la créativité/arrêt des investissements indispensables à la modernisation des outils de production).

- Une remise en cause de toute la stratégie des entreprises textiles qui maintiennent leur activité en France.

- Délocaliser l’activité de production dans des pays à la main-d'œuvre plus abordable permettrait de rester compétitif.

La fin du bornage dans le temps du CIC est conditionnée par la remise d’un rapport confirmant son efficacité. Il est impératif de proroger ce dispositif jusqu’à la publication dudit rapport.





NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1375 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes BILLON, HOUSSEAU, MORIN-DESAILLY, SAINT-PÉ et TETUANUI et MM. COURTIAL, DELCROS, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Le crédit d’impôt collection (CIC), en vigueur depuis 2008, permet aux entreprises de concilier innovation et tradition en finançant la création de nouvelles collections tout en valorisant des savoir-faire spécifiques, labellisés “métiers d’art”.

La France compte 281 métiers d’art répertoriés, dont certains sont directement concernés par ce crédit d’impôt, comme les créateurs de textiles, maroquiniers, ou bottiers, qui collaborent avec des grandes maisons et de petites entreprises. En 2021, le secteur des métiers d’art représentait 60 000 entreprises pour un chiffre d’affaires de près de 8 milliards d’euros, employant 120 000 personnes, souvent hautement qualifiées. Ces chiffres incluent de nombreux sous-traitants des secteurs textile et cuir, qui bénéficient du CIC pour rester compétitifs à l’international.

Le CIC a contribué à maintenir près de 60 000 emplois dans l’industrie textile-habillement-cuir, dont 80 % sont concentrés dans des PME ou TPE.

Initialement pérenne jusqu’en 2020, le CIC a été limité dans le temps sans qu’une évaluation complète ait été réalisée. Or, les retours des entreprises montrent que ce crédit d’impôt reste crucial pour leur développement. En l’absence d’une telle évaluation, cet amendement vise à proroger le CIC pour trois années supplémentaires, jusqu’au 31 décembre 2027, conformément à l’objectif de stabilité économique inscrit dans la loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1404 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT, CHASSEING et GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Cet amendement a pour objet de proroger le crédit d’impôt collection (CIC) pour une durée de trois ans, le CIC étant à ce jour borné dans le temps jusqu’au 31 décembre 2024.

Ce dispositif a été mis en place en 2008 afin d’aider les entreprises industrielles du secteur textile-habillement-cuir à conserver leur activité et l’emploi en France, tout en maintenant leur compétitivité à l’international.

Il permet de :

- soutenir l'industrie manufacturière afin de permettre le maintien en France de l’emploi industriel dans un secteur internationalement très exposé à la concurrence ;

- favoriser les systèmes économiques intégrés qui allient la conception et la fabrication de nouvelles collections en France.  

Le CIC est essentiel aujourd’hui aux entreprises du secteur textile, essentiellement composé de PME, afin de créer et d’innover pour vendre leurs collections partout dans le monde.

C’est pourquoi cet amendement propose de le proroger de trois ans, en attendant son bilan, conformément à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1607 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GOSSELIN, MM. BAS et MANDELLI, Mmes BELRHITI et MICOULEAU et M. PANUNZI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec l’Union des Industries Textiles. Il a pour objet de proroger le crédit d’impôt collection (CIC) pour une durée de trois ans, le CIC étant à ce jour borné dans le temps jusqu’au 31 décembre 2024.

Ce dispositif a été mis en place en 2008 afin d’aider les entreprises industrielles du secteur textile-habillement-cuir à conserver leur activité et l’emploi en France, tout en maintenant leur compétitivité à l’international. 

Il permet de :

●    Soutenir l'industrie manufacturière afin de permettre le maintien en France de l’emploi industriel dans un secteur internationalement très exposé à la concurrence.
●    Favoriser les systèmes économiques intégrés qui allient la conception et la fabrication de nouvelles collections en France.  

Le CIC est essentiel aujourd’hui aux entreprises du secteur textile - dont 80% de PME - afin de créer et innover pour vendre leurs collections partout dans le monde. 

Pérenne jusqu’en 2020, ce dispositif a été limité dans sa durée par l’exécutif qui avait pour objectif de rendre effective l’exigence d’évaluation des dépenses fiscales. Or, à ce jour, aucune évaluation n’a été rendue. Cet amendement propose donc de le proroger de trois ans, en attendant son bilan, conformément à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027. 



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1631 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LINKENHELD, MM. Patrice JOLY, MICHAU, TEMAL et RAYNAL, Mmes BÉLIM et MONIER et MM. Michaël WEBER et JACQUIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec l’Union des Industries Textiles. Il a pour objet de proroger le crédit d’impôt collection (CIC) pour une durée de trois ans, le CIC étant à ce jour borné dans le temps jusqu’au 31 décembre 2024.

Ce dispositif a été mis en place en 2008 afin d’aider les entreprises industrielles du secteur textile-habillement-cuir à conserver leur activité et l’emploi en France, tout en maintenant leur compétitivité à l’international.

 Il permet de :

●      Soutenir l'industrie manufacturière afin de permettre le maintien en France de l’emploi industriel dans un secteur internationalement très exposé à la concurrence.

●      Favoriser les systèmes économiques intégrés qui allient la conception et la fabrication de nouvelles collections en France.  

Le CIC est essentiel aujourd’hui aux entreprises du secteur textile - dont 80% de PME - afin de créer et innover pour vendre leurs collections partout dans le monde.

 Pérenne jusqu’en 2020, ce dispositif a été limité dans sa durée par l’exécutif qui avait pour objectif de rendre effective l’exigence d’évaluation des dépenses fiscales. Or, à ce jour, aucune évaluation n’a été rendue. Cet amendement propose donc de le proroger de trois ans, en attendant son bilan, conformément à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

 



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1708 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Prorogation du crédit d’impôt collection (CIC) pour une durée de trois ans

Cet amendement a pour objet de proroger le crédit d’impôt collection (CIC) pour une durée de trois ans, ce dernier étant à ce jour borné dans le temps jusqu’au 31 décembre 2024.

Ce dispositif a été mis en place en 2008 afin d’aider les entreprises industrielles du secteur textile-habillement-cuir à conserver leur activité et l’emploi en France, tout en maintenant leur compétitivité à l’international.

Il permet de, d'une part, de soutenir l'industrie manufacturière afin de permettre le maintien en France de l’emploi industriel dans un secteur internationalement très exposé à la concurrence, et d'autre part, de favoriser les systèmes économiques intégrés qui allient la conception et la fabrication de nouvelles collections en France.  

Le CIC est essentiel aujourd’hui aux entreprises du secteur textile - dont 80% de PME - afin de créer et innover pour vendre leurs collections partout dans le monde.

Pérenne jusqu’en 2020, ce dispositif a été limité dans sa durée par l’exécutif qui avait pour objectif de rendre effective l’exigence d’évaluation des dépenses fiscales.

Alors qu'à ce jour, aucune évaluation n’a été rendue, il est proposé de le proroger de trois ans, en attendant son bilan, conformément à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec l’Union des Industries Textiles. 

 

 



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1793 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. Le I ne s'applique qu'aux sommes venant en déduction de l'impôt du.

III. La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le Crédit d’Impôt Collection (CIC), instauré en 2008, soutient l’industrie textile-habillement-cuir. Il finance les dépenses liées à l’élaboration de nouvelles collections en France.

Son montant représente 40 millions d’euros, soit 0,6 % du CIR. Ce dispositif cible exclusivement les entreprises industrielles de ce secteur stratégique.

Il vise à maintenir l’emploi industriel en France, exposé à une forte concurrence internationale. Il favorise les systèmes intégrés combinant conception et fabrication en France.

Depuis 2020, le CIC est limité dans le temps, compromettant sa stabilité. Son échéance actuelle est en effet fixée au 31 décembre 2024. Une disparition du CIC entraînerait une perte de compétitivité des entreprises. 

Le CIC contribue à préserver la créativité et les exportations françaises du secteur textile.
Son extension jusqu’en 2027 garantirait la stabilité indispensable pour les entreprises. Tel est l'objet de cet amendement. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1836 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes Nathalie GOULET et SOLLOGOUB, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT et Mmes ANTOINE et GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du h et du i du II de l’article 244 quater B du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Cet amendement a pour objet de proroger le crédit d’impôt collection (CIC) pour une durée de trois ans, le CIC étant à ce jour borné dans le temps jusqu’au 31 décembre 2024. Ce dispositif a été mis en place en 2008 afin d’aider les entreprises industrielles du secteur textile-habillement-cuir à conserver leur activité et l’emploi en France, tout en maintenant leur compétitivité à l’international.

Il permet de soutenir l'industrie manufacturière afin de permettre le maintien en France de l’emploi industriel dans un secteur internationalement très exposé à la concurrence.

Ce dispositif a été limité dans sa durée par l’exécutif qui avait pour objectif de rendre effective l’exigence d’évaluation des dépenses fiscales. Or, à ce jour, aucune évaluation n’a été rendue. Cet amendement propose donc de le proroger de trois ans, en attendant son bilan, conformément à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2091

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - À la première phrase du premier alinéa du III de l’article 244 quater B du code général des impôts, après les mots : « subventions publiques » sont insérés les mots : « , qui s’entendent des aides versées par les personnes morales de droit public et les personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public, ».

II. – Le I s’applique aux dépenses de recherche exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

En application de l’article 244 quater B du CGI, les entreprises industrielles et commerciales ou agricoles imposées d’après leur bénéfice réel ou exonérées en application de certaines dispositions expresses peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre de certaines dépenses de recherche qu’elles exposent au cours de l’année (CIR).

Pour éviter tout cumul avec d’autres aides publiques au titre des mêmes dépenses éligibles, le III de l'article 244 quater B du CGI prévoit que les subventions publiques reçues par les entreprises à raison des opérations ouvrant droit au CIR sont déduites de ses bases de calcul.

Dans une décision du 12 juillet 2023 (CE, 9e et 10e ch., 12 juillet 2023, n° 463363, FCBA), le Conseil d’État a jugé que pour l'application de la mesure précitée, est entendu par subvention publique « toute aide versée à raison d'opérations ouvrant droit au crédit d'impôt par une personne morale de droit public ».

Cependant, cette définition organique de la notion de subvention publique ne couvre pas un certain nombre d’aides versées par les personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public. Par conséquent, en l’absence d’intervention du législateur, certaines aides versées par les personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public ne sont pas défalquées de l’assiette du CIR, conduisant à un cumul d’aide et donc à un coût supplémentaire pour les finances publiques.

Aussi, afin de s’assurer qu’une même opération ne fasse pas l’objet d’un double financement public, le présent amendement propose de préciser la définition des subventions publiques qu’il convient de déduire de l’assiette de calcul du crédit d’impôt.

À ce titre, il prévoit que les subventions publiques s’entendent des aides versées par les personnes morales de droit public et les personnes morales de droit privé chargées d’une mission de service public.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-687

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 244 quater B du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé : 

« …. – Toute entreprise ayant procédé, de sa propre initiative, à la rupture du contrat de travail d’un chercheur ou d’un technicien de recherche directement affecté aux opérations de recherche et développement durant les douze mois précédant la date de déclaration du crédit d’impôt recherche ne peut en bénéficier. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent conditionner le crédit impôt recherche au maintien des emplois de chercheurs et de techniciens de recherche dans l’entreprise.

Plusieurs rapports, dont l’un d’entre eux commis par la Cour des comptes, ont pointé du doigt les logiques d’optimisation conduites par des grands groupes en vue de maximiser l’avantage fiscal au titre du crédit d’impôt recherche. Des entreprises comme Sanofi ou Michelin ont récolté des dizaines de millions d’euros de CIR tout en diminuant leurs effectifs de recherche. Au regard du coût du dispositif, plus de 7,74 milliards d’euros par an, il y a lieu d’opérer d’importants ajustements pour réduire la dépense fiscale et mettre fin à l’automaticité du CIR attribué sans conditions.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-506 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA et DANIEL, M. Michaël WEBER et Mme MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater B du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les sociétés ainsi que, le cas échéant, leurs filiales et la société mère, qui, à compter du 1er janvier 2025, délocalisent ou transfèrent à l’étranger une partie ou la totalité de leur activité, impliquant une fermeture ou une forte réduction de l’activité de sites en France et une diminution du nombre d’emplois de l’entreprise en France, reversent aux organismes de recouvrement le montant de la réduction perçue au titre du présent article au titre des trois exercices précédents et perdent le bénéfice de la réduction définie au présent article pour une durée de trois ans. » 

II. – Un décret en conseil d’État précise les modalités d’application du présent article. »

Objet

Le présent amendement vise à obliger les sociétés ayant bénéficié du Crédit d’impôt recherche (CIR) à rembourser le montant octroyé lors des trois précédents exercices fiscaux en cas de délocalisation, perdant également le droit de demander ce crédit d’impôt pour les trois prochains exercices.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-97

16 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VERMEILLET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 244 quater B bis du code général des impôts, il est inséré un article 244 quater B… ainsi rédigé :

« Art. 244 quater B …. – Les articles 244 quater B et 244 quater B bis ne sont pas applicables :

« 1° Aux entités constituées en conformité avec la législation d’un État qui n’est pas membre de l’Union européenne ;

« 2° Aux entités constituées en conformité avec la législation d’un État membre de l’Union européenne lorsque celles-ci sont contrôlées au sens de l’article L. 233-3 du code de commerce ou lorsque 25 % des droits de vote sont détenus par une ou plusieurs personnes physiques non ressortissantes de l’Union européenne ou entités visées au 1°. »

Objet

Le présent amendement du groupe Union centriste vise à réserver le crédit d’impôt en faveur de la recherche (CIR) aux seules entreprises européennes, à l'exclusion donc des entreprises étrangères (sur le fondement, en l'espèce, du critère de la nationalité des détenteurs du capital).

Seraient ainsi exclues du bénéfice du CIR :

- Les entités constituées en conformité avec la législation d'un État qui n’est pas membre de l’Union européenne (UE) ;

- Les entités constituées en conformité avec la législation d'un État membre de l’UE lorsque celles-ci sont contrôlées (au sens de l'article L. 233-3 du code de commerce) ou lorsque 25 % des droits de vote sont détenus par une ou plusieurs personnes physiques non ressortissantes de l’UE ou entités constituées en conformité avec la législation d'un État qui n’est pas membre de l’UE.

Cette mesure se justifie tout particulièrement par le coût de cette dépense (ou « niche ») fiscale pour les finances publiques : plus de 7,7 Md€ en 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-464

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 4° du II de l’article 199 ter B du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« …° Les sociétés ainsi que, le cas échéant, leurs filiales et la société mère, qui, à compter du 1er janvier 2024, délocalisent ou transfèrent volontairement à l’étranger une partie ou la totalité de leur activité, impliquant une fermeture ou une forte réduction de l’activité de sites en France et une diminution du nombre d’emplois de l’entreprise en France, remboursent aux organismes de recouvrement le montant de la réduction perçue au titre du présent article au titre des trois exercices précédents et perdent le bénéfice de la réduction définie au présent article pour une durée de trois ans. »

Objet

Le présent amendement vise à obliger les sociétés ayant bénéficié du Crédit d’impôt recherche 
(CIR) à rembourser le montant octroyé lors des trois précédents exercices fiscaux en cas de 
délocalisation, perdant également le droit de demander ce crédit d’impôt pour les trois prochains 
exercices. 

La définition retenue pour la notion de délocalisation dans le présent amendement est la suivante : 
implantation totale ou partielle d’un appareil productif français, à l’exclusion des sociétés qui 
délocalisent ou transfèrent volontairement à l’étranger une partie ou la totalité de leur activité, 
impliquant une fermeture ou une forte réduction de l’activité de sites en France, et une diminution 
du nombre d’emplois de l’entreprise en France. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-576 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HAYE et PILLEFER, Mmes de LA PROVÔTÉ et BILLON, M. COURTIAL et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3° de l’article 44 sexies-0 A est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« d. Ou elle a réalisé des dépenses de recherche, définies aux a à g du II de l’article 244 quater B et au 1 du A du II de l’article 244 quater B bis, représentant au moins 5 % des charges, à l’exception des pertes de change et des charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement, fiscalement déductibles au titre de cet exercice et elle répond aux critères des jeunes entreprises d’utilité sociale mentionnées à l’article L. 3332-17-1 du code du travail ou aux conditions prévues au 2° du titre II, de l’article 1er de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Cette catégorie spécifique est qualifiée de jeune entreprise d’innovation à impact. » ;

2° L’article 199 terdecies-0 A ter est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° Des entreprises qui, à la date de la souscription, sont qualifiées de jeune entreprise d’innovation à impact en application du d du 3° de l’article 44 sexies-0 A. » ;

b) Le A du III est complété par les mots : « , à l’exclusion des souscriptions mentionnées au 3° du I du présent article, pour lesquelles le taux de la réduction d’impôt est porté à 40 %. »

II. – Le présent article s’applique jusqu’au 31 décembre 2027.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de créer une nouvelle catégorie de Jeunes Entreprises Innovantes (JEI), les jeunes entreprises innovantes à impact (JEII). 

Ces entreprises bénéficieraient des mêmes aides que les JEI afin de développer l’innovation sociale et à impact. Cette nouvelle catégorie permettra de soutenir les entreprises du secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Depuis 2017, le soutien à l’innovation a été massif. On peut citer à ce titre les dispositifs en lien avec Bpifrance, le programme France 2030, la Mission French Tech ou encore l’amélioration du dispositif jeune entreprise innovante (JEI) issue du rapport Midy. Ce soutien a permis à la France de créer des millions d’emplois et d’être le pays le plus attractif d’Europe. Avec le plan Deep Tech, porté par Bpifrance, ce soutien s’est aussi porté sur l’innovation de rupture, pour renforcer notre souveraineté technologique et la réindustrialisation. Ce, tout en favorisant le plein emploi et la transition écologique.

Alors que la situation budgétaire contraint à réduire les moyens de nombreuses structures d’accompagnement, il est important de continuer à soutenir l’innovation sociale et solidaire qui répond à nos besoins économiques, sociaux et environnementaux.

Ainsi, cet amendement proposé d’élargir à cette nouvelle catégorie d’entreprises des jeunes entreprises innovantes à impact (JEII) le dispositif de l’IR-JEI.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-793

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme GUHL, MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE, GONTARD, JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3° de l’article 44 sexies-0 A est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« d. Ou elle a réalisé des dépenses de recherche, définies aux a à g du II de l’article 244 quater B et au 1 du A du II de l’article 244 quater B bis, représentant au moins 5 % des charges, à l’exception des pertes de change et des charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement, fiscalement déductibles au titre de cet exercice et elle répond aux critères des jeunes entreprises d’utilité sociale mentionnées à l’article L. 3332-17-1 du code du travail ou aux conditions prévues au 2° du titre II, de l’article 1er de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Cette catégorie spécifique est qualifiée de jeune entreprise d’innovation à impact. » ;

2° L’article 199 terdecies-0 A ter est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° Des entreprises qui, à la date de la souscription, sont qualifiées de jeune entreprise d’innovation à impact en application du d du 3° de l’article 44 sexies-0 A. » ;

b) Le A du III est complété par les mots : « , à l’exclusion des souscriptions mentionnées au 3° du I du présent article, pour lesquelles le taux de la réduction d’impôt est porté à 40 %. »

II. – Le présent article s’applique jusqu’au 31 décembre 2027.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à corriger une inégalité actuelle, en donnant aux entreprises sociales et environnementales des outils comparables à ceux des jeunes entreprises technologiques, tout en répondant aux défis de la transition écologique et solidaire.

Cet amendement prévoit donc un avantage fiscal spécifique pour les investisseurs qui soutiennent les Jeunes Entreprises d’Innovation à Impact » (JEII), avec une réduction d’impôt sur le revenu portée à 40 % pour les souscriptions au capital de JEII. Cette mesure vise à mobiliser des ressources privées pour le développement des entreprises à impact, tout en intégrant les objectifs de responsabilité et d’utilité sociale dans les politiques publiques de soutien à l’innovation.

Les JEII désignent des entreprises répondant aux critères définis pour les jeunes entreprises d’utilité sociale (article L. 3332-17-1 du code du travail) ou pour les entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) disposant de l’agrément « Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale » (ESUS). Ces structures participent activement aux grandes transitions écologiques et sociales, tout en répondant aux 17 objectifs de développement durable des Nations Unies.

Pour être éligibles, ces entreprises doivent consacrer au moins 5 % de leurs charges à des dépenses de recherche et développement (R&D), selon les définitions prévues par les articles 244 quater B et 244 quater B bis du code général des impôts. L’objectif est de reconnaître et d’encourager leur contribution à l’innovation, non seulement technologique, mais aussi sociale et environnementale.

Cet amendement est conçu pour s’inscrire dans une période transitoire jusqu’au 31 décembre 2027, permettant ainsi une évaluation de ses effets économiques et sociaux. Les pertes de recettes pour l’État et les organismes de sécurité sociale sont compensées par une majoration de l’accise sur les tabacs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-799 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, M. ROS, Mme BÉLIM, M. BOURGI, Mme BRIQUET, M. CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, PLA, REDON-SARRAZY et TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3° de l’article 44 sexies-0 A est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« d. Ou elle a réalisé des dépenses de recherche, définies aux a à g du II de l’article 244 quater B et au 1 du A du II de l’article 244 quater B bis, représentant au moins 5 % des charges, à l’exception des pertes de change et des charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement, fiscalement déductibles au titre de cet exercice et elle répond aux critères des jeunes entreprises d’utilité sociale mentionnées à l’article L. 3332-17-1 du code du travail ou aux conditions prévues au 2° du titre II, de l’article 1er de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Cette catégorie spécifique est qualifiée de jeune entreprise d’innovation à impact. » ;

2° L’article 199 terdecies-0 A ter est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° Des entreprises qui, à la date de la souscription, sont qualifiées de jeune entreprise d’innovation à impact en application du d du 3° de l’article 44 sexies-0 A. » ;

b) Le A du III est complété par les mots : « , à l’exclusion des souscriptions mentionnées au 3° du I du présent article, pour lesquelles le taux de la réduction d’impôt est porté à 40 %. »

II. – Le présent article s’applique jusqu’au 31 décembre 2027.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à créer une nouvelle catégorie de jeunes entreprises innovantes, les « jeunes entreprises innovantes à impact » (JEII), afin d’offrir à l’innovation sociale les mêmes incitations fiscales que celles accordées à l’innovation technologique. En permettant aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) de bénéficier du dispositif JEI, cet amendement reconnaît leur rôle essentiel dans la réponse aux défis sociaux et environnementaux actuels.

Si le soutien à l’innovation technologique bénéficie d’un cadre de soutien étendu, l’innovation sociale n’a pas bénéficié d’un appui comparable, alors qu’elle est tout aussi essentielle dans le contexte des transitions actuelles. En offrant aux entreprises de l’ESS un cadre incitatif similaire, cet amendement valorise leur impact économique et territorial. En s’épanouissant à travers ce nouvel alignement, les JEII contribueront ainsi à des réponses durables et inclusives aux enjeux sociaux, environnementaux et économiques.

Le dispositif JEI, qui soutient les jeunes entreprises innovantes par des exonérations de cotisations sociales et patronales, a récemment évolué avec la création des « jeunes entreprises de croissance » et des « jeunes entreprises innovantes de recherche » dans la loi de finances pour 2024. Cet amendement propose d’intégrer les jeunes entreprises à impact dans cette dynamique, pour leur permettre de bénéficier des mêmes leviers fiscaux et sociaux que les autres jeunes entreprises innovantes et soutenir ainsi l’innovation sociale au même titre que l’innovation technologique.

Cet amendement, inspiré de nos échanges avec ESS France, a été initialement déposé à l'Assemblée nationale par Paul Midy et Gérard Leseul, où il a été adopté.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1067 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. CARDON, DURAIN et KERROUCHE et Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3° de l’article 44 sexies-0 A est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« d. Ou elle a réalisé des dépenses de recherche, définies aux a à g du II de l’article 244 quater B et au 1 du A du II de l’article 244 quater B bis, représentant au moins 5 % des charges, à l’exception des pertes de change et des charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement, fiscalement déductibles au titre de cet exercice et elle répond aux critères des jeunes entreprises d’utilité sociale mentionnées à l’article L. 3332-17-1 du code du travail ou aux conditions prévues au 2° du titre II, de l’article 1er de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Cette catégorie spécifique est qualifiée de jeune entreprise d’innovation à impact. » ;

2° L’article 199 terdecies-0 A ter est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° Des entreprises qui, à la date de la souscription, sont qualifiées de jeune entreprise d’innovation à impact en application du d du 3° de l’article 44 sexies-0 A. » ;

b) Le A du III est complété par les mots : « , à l’exclusion des souscriptions mentionnées au 3° du I du présent article, pour lesquelles le taux de la réduction d’impôt est porté à 40 %. »

II. – Le présent article s’applique jusqu’au 31 décembre 2027.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis 2017, avec Bpifrance, le programme France 2030, la Mission French Tech le soutien à l’innovation a été massif.  Avec le plan Deep Tech, porté par Bpifrance, ce soutien s’est aussi porté sur l’innovation de rupture, pour renforcer notre souveraineté technologique, la réindustrialisation tout en favorisant le plein emploi et la transition écologique. Pour compléter ces dispositifs, il est proposé de créer une nouvelle catégorie de JEI, les jeunes entreprises innovantes à impact (JEII) qui bénéficieront des mêmes aides que les JEI afin de développer l’innovation sociale et à impact. Cette nouvelle catégorie permettra de soutenir les entreprises à impact du secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Alors que la situation budgétaire contraint à réduire les moyens de nombreuses structures d’accompagnement, il est important de continuer à soutenir l’innovation sociale et solidaire qui répond à nos besoins économiques, sociaux et environnementaux. Ainsi, cet amendement proposé d’élargir à cette nouvelle catégorie d’entreprises des jeunes entreprises innovantes à impact (JEII) le dispositif de l’IR-JEI.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1401 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3° de l’article 44 sexies-0 A est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« d. Ou elle a réalisé des dépenses de recherche, définies aux a à g du II de l’article 244 quater B et au 1 du A du II de l’article 244 quater B bis, représentant au moins 5 % des charges, à l’exception des pertes de change et des charges nettes sur cessions de valeurs mobilières de placement, fiscalement déductibles au titre de cet exercice et elle répond aux critères des jeunes entreprises d’utilité sociale mentionnées à l’article L. 3332-17-1 du code du travail ou aux conditions prévues au 2° du titre II, de l’article 1er de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire. Cette catégorie spécifique est qualifiée de jeune entreprise d’innovation à impact. » ;

2° L’article 199 terdecies-0 A ter est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° Des entreprises qui, à la date de la souscription, sont qualifiées de jeune entreprise d’innovation à impact en application du d du 3° de l’article 44 sexies-0 A. » ;

b) Le A du III est complété par les mots : « , à l’exclusion des souscriptions mentionnées au 3° du I du présent article, pour lesquelles le taux de la réduction d’impôt est porté à 40 %. »

II. – Le présent article s’applique jusqu’au 31 décembre 2027.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis 2017, avec Bpifrance, le programme France 2030, la Mission French Tech ou encore l’amélioration du dispositif jeune entreprise innovante (JEI) issue du rapport Midy, le soutien à l’innovation a été massif, ce qui a permis à la France de créer des millions d’emplois et d’être le pays le plus attractif d’Europe. Avec le plan Deep Tech, porté par Bpifrance, ce soutien s’est aussi porté sur l’innovation de rupture, pour renforcer notre souveraineté technologique, la réindustrialisation tout en favorisant le plein emploi et la transition écologique. Pour compléter ces dispositifs, il est proposé de créer une nouvelle catégorie de JEI, les jeunes entreprises innovantes à impact (JEII) qui bénéficieront des mêmes aides que les JEI afin de développer l’innovation sociale et à impact. Cette nouvelle catégorie permettra de soutenir les entreprises à impact du secteur de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Alors que la situation budgétaire contraint à réduire les moyens de nombreuses structures d’accompagnement, il est important de continuer à soutenir l’innovation sociale et solidaire qui répond à nos besoins économiques, sociaux et environnementaux. Ainsi, cet amendement propose d’élargir le dispositif de l’IR-JEI à cette nouvelle catégorie d’entreprises des jeunes entreprises innovantes à impact (JEII).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-794

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme GUHL, MM. DOSSUS, Grégory BLANC, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE, GONTARD, JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 44 sexies est complété par V ainsi rédigé : 

« V. – Les entreprises de l’économie sociale et solidaire qui sont qualifiées de jeunes entreprises innovantes en application des critères de l’article 44 sexies-0 A, bénéficient également des exonérations d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés à raison des bénéfices réalisés, jusqu’au terme du trente-cinquième mois suivant celui de leur création, selon les mêmes modalités de déclaration prévues à l’article 53 A. Leurs bénéfices ne sont soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés que pour le quart, la moitié ou les trois quarts de leur montant selon qu’ils sont réalisés respectivement au cours de la première et de la seconde, de la troisième ou de la quatrième période de douze mois suivant cette période d’exonération. » ;

2° Le 3° de l’article 44 sexies-0 A est complété par trois alinéas ainsi rédigés : 

« d. Ou elle remplit au moins l’une des deux conditions suivantes :

« 1° Elle est une société commerciale qui par ses statuts remplit les conditions prévues au 2° du II de l’article 1er de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire ;

« 2° Elle est titulaire de l’agrément « entreprise solidaire d’utilité sociale » , dont les conditions d’obtention sont définies à l’article L. 3332-17-1 du code du travail. »

II. - Le V de l’article 44 sexies est abrogé le dernier jour du trente-sixième mois suivant son entrée en vigueur.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par un plafonnement temporaire de 5 % instauré pour les réductions de cotisations sociales dont bénéficient les entreprises de plus de 500 salariés au titre de la réduction générale des cotisations prévue à l’article L. 241-13 du code de la sécurité sociale. Ce plafonnement s’applique pour une durée de trois ans.

Objet

Cet amendement propose de créer une nouvelle catégorie de Jeunes Entreprises Innovantes à Impact (JEII), intégrée au dispositif des Jeunes Entreprises Innovantes (JEI), afin de soutenir l’innovation sociale et environnementale au même titre que l’innovation technologique.

Les entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS), et en particulier celles ayant l’agrément « Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale » (ESUS), jouent un rôle essentiel dans la réponse aux grands défis de notre époque : transition écologique, inclusion sociale et respect des 17 objectifs de développement durable de l’ONU. Cependant, elles ne bénéficient pas actuellement des mêmes avantages fiscaux et sociaux que les JEI, comme l’exonération des cotisations patronales pour les salariés participant à la recherche et au développement, ou l’exonération d’impôts sur les bénéfices.

En s’appuyant sur des critères clairs et reconnus, cette nouvelle catégorie de JEII permettrait de corriger cette inégalité de traitement et de stimuler le développement d’innovations sociales et écologiques en France. Elle favoriserait également la création d’emplois locaux tout en renforçant notre souveraineté économique et en répondant aux besoins sociaux et environnementaux actuels.

D’après le Mouvement Impact France, entre 500 et 800 entreprises pourraient bénéficier de ce dispositif, pour un coût estimé à seulement 5 millions d’euros. Une étude récente montre que chaque euro généré par ces entreprises permet d’économiser 1,3 euro en coûts indirects pour la société et les pouvoirs publics, notamment en matière de santé, d’éducation et de transition écologique.

En s’inspirant des succès du programme France 2030 ou du plan Deep Tech, cet amendement permettrait de soutenir une économie plus résiliente et solidaire. En intégrant les entreprises sociales et environnementales dans le dispositif JEI, l’État contribuerait activement à accélérer la transition, tout en renforçant l’impact positif de ses politiques publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2164 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 755 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, la première occurrence du mot : « ou » est supprimée et après la référence : « 1649 AA », sont insérés les mots : « ainsi que les actifs numériques figurant dans un portefeuille d’actifs numériques, au sens de l’article 1649 bis C » ;

b) Au second alinéa :

i) Après le mot : « avoirs », sont insérés les mots : « ou des actifs numériques » ;

ii) Les mots : « ou le contrat » sont remplacés par les mots : « , le contrat ou dans le portefeuille » ;

2° Le I de l’article 1729-0 A est complété par un d ainsi rédigé :

« d. Des actifs figurant ou ayant figuré dans un ou plusieurs portefeuilles d’actifs numériques qui auraient dû être déclarés en application de l’article 1649 bis C.

« Le montant de cette majoration ne peut être inférieur au montant de l’amende prévue au X de l’article 1736. » ;

3° Le X de l’article 1736 est ainsi modifié :

i) Au premier alinéa, le mot : « compte » est remplacé par le mot : « portefeuille » ;

ii) Au second alinéa, le mot : « comptes » est remplacé par le mot : « portefeuilles ».

II. – Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa de l’article L. 10-0 A, la première occurrence du mot : « ou » est remplacée par le signe : « , » et après la référence : « 1649 AA », sont insérés les mots : « ou à l’article 1649 bis C » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 23 C, la première occurrence du mot : « ou » est remplacée par le signe : « , » et après la référence : « 1649 AA », sont insérés les mots : « ou à l’article 1649 bis C » ;

3° Au 1° de l’article L. 66, la référence : « et 150 VG » est remplacée par les références : « , 150 VG et 150 VH bis » ;

4° À la première phrase du quatrième alinéa de l’article L. 169, les mots : « et 1649 AB du même code » sont remplacés par les mots : « , 1649 AB et 1649 bis C du code général des impôts ».

Objet

Les actifs numériques, par leurs modalités de création et de conservation, peuvent être utilisés dans le cadre de fraudes fiscales ou pour masquer des activités frauduleuses ou criminelles.

Le présent amendement portant article additionnel a pour objet d’aligner le traitement juridique de la défaillance déclarative, en cas de détention d’actifs numériques à l’étranger, sur celui applicable aux comptes bancaires et contrats de capitalisation détenus à l’étranger (article 1649 AA du code général des impôts - CGI), pour lesquels de nombreuses dispositions spéciales sont prévues tant en matière de procédure que de sanctions applicables.

Ainsi, il est proposé de rendre applicable la procédure de taxation d’office en cas d’omission de déclaration de la plus-value de cession d’actifs numériques.

De même, la procédure prévue à l’article L. 23 C du livre des procédures fiscales (LPF) permettant, en cas de défaut d’accomplissement de l’obligation déclarative et indépendamment d'une procédure d'examen de situation fiscale personnelle, de demander à la personne physique soumise à cette obligation de fournir dans un délai de soixante jours toute information ou justification sur l'origine et les modalités d'acquisition des avoirs est étendue aux comptes d’actifs numériques.

La présomption d’acquisition à titre gratuit prévue à l’article 755 du CGI, lorsque l’origine et les modalités d’acquisition n’ont pas été justifiées dans le cadre de la procédure prévue à l’article L. 23 C du LPF, sera applicable aux comptes d’actifs numériques. De la même manière, l’extension du délai de reprise prévu au quatrième alinéa de l’article L. 169 du LPF sera applicable lorsque l’obligation déclarative prévue à l’article 1649 bis C n’aura pas été respectée.

Enfin, l’article 1729-0 A du CGI est complété afin de rendre applicables les sanctions qu’il prévoit aux sommes figurant ou ayant figuré sur un ou plusieurs comptes d’actifs numériques qui auraient dû être déclarés en application de l'article 1649 bis C du CGI.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-99

17 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 1740 A bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « sur le fondement du c du 1 de l’article 1728, des b ou c » sont remplacés par les mots : « ou de 40 % sur le fondement du b et du c du 1 de l’article 1728, » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« …° Ou permettre au contribuable de crédibiliser auprès de l’administration une minoration de sa base taxable. »

Objet

Le rôle des conseils dans l'élaboration des schémas de fraude et d'évasion fiscale n'est plus à démontrer.

Le dispositif de l'art 1740 A bis n'est pas satisfaisant, en effet le taux de 80% qui y figure rend le dispositif inopérant.

Or, ce dispositif pourrait trouver plus largement à s’appliquer dès lors que l’administration constate
et motive des manquements délibérés plus facilement qualifiables par l’administration (pénalités de 40 %).

La réalité de la fraude devra toujours être établie.

Il faut rappeler que cette mise en cause des conseils et de leur rôle en matière de fraude et d'évasion fiscale avait été relevé dès 2012 dans le rapport d'Eric Bocquet.

L'amendement présenté a été adopté à l'Assemblée Nationale sous le n° 1-2216 déposé par Madame Pires-Beaune et ses collègues. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1002

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 1740 A bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « sur le fondement du c du 1 de l’article 1728, des b ou c » sont remplacés par les mots : « ou de 40 % sur le fondement du b et du c du 1 de l’article 1728, » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« …° Ou permettre au contribuable de crédibiliser auprès de l’administration une minoration de sa base taxable. »

Objet

Les PANDORAPAPERS nous ont rappelé le rôle central des conseils dans les montages opaques et frauduleux de fraude fiscale. En créant dans la loi contre la fraude de 2018 et en le modifiant en 2020, l’article 1740 A Bis, le Gouvernement a eu la bonne intuition de vouloir responsabiliser les professionnels fournissant les conseils ou les moyens aux contribuables de frauder, tant il est vrai que le contournement frauduleux de la loi fiscale nécessite bien souvent compétence et technicité.

Toutefois, à cette époque, le Gouvernement rendait son dispositif largement inopérant en ne le rendant actif que lorsque l’administration avait pu établir des manœuvres frauduleuses (pénalités de 80 %), ce qui est en pratique rare. De fait, à ce jour, l’article 1740 A BIS n’a jamais été mis en œuvre par l’administration.

Or, ce dispositif pourrait trouver plus largement à s’appliquer dès lors que l’administration constate et motive des manquements délibérés plus facilement qualifiables par l’administration (pénalités de 40 %). Tel est l'objet du présent amendement du groupe SER.

Bien évidemment, les rectifications ou la bonne foi du contribuable ne déclenchent toujours pas l’article 1740 A BIS du CGI.

Donc, dans la plupart des cas, les Conseils et Experts, qui ont une activité de qualité, n’ont aucune raison de craindre cet amendement. L’administration devrai toujours établir une réelle volonté de fraude du contribuable pour caractériser la pénalité de 40 % pour manquements.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-699

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le III de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du code général des impôts, il est inséré un III.... ainsi rédigé :

« III... : Déchéance des droits à perception de certains avantages fiscaux

« Article 200.... – I. – Les personnes physiques qui ont fait l’objet d’une condamnation définitive pour l’une des infractions prévues aux articles 1729 A bis et 1741 sont inéligibles à l’un des avantages fiscaux suivants :

« 1° L’avantage en impôt procuré par les déductions au titre de l’amortissement prévues aux h et l du 1° du I de l’article 31 et à l’article 31 bis ;

« 2° Les réductions, y compris, le cas échéant, pour leur montant acquis au titre d’une année antérieure et reporté, et crédits d’impôt sur le revenu ;

« 3° La réduction d’impôt acquise au titre des investissements mentionnés à la première phrase des vingt-sixième et vingt-septièmes alinéas du I de l’article 199 undecies B. La réduction d’impôt acquise au titre des investissements mentionnés à la deuxième phrase du vingt-sixième alinéa du I de l’article 199 undecies B et à l’article 199 undecies C. »

« II. – L’inéligibilité à l’un des avantages fiscaux énumérés au I est automatique et porte pour une durée de 10 ans à compter de la condamnation définitive.

« III. – Un décret fixe les modalités d’application du présent article. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K estiment que toute condamnation pénale pour une infraction fiscale doit entrainer la déchéance fiscale qui aurait pour conséquence de priver de droit à bénéficier de tout avantage fiscal les contribuables fraudeurs, pour une durée de 10 années.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-700

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le III de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du code général des impôts, il est inséré un III … ainsi rédigé :

« III … : Déchéance des droits à perception de certains avantages fiscaux

« Article 200 …. – I. – Les personnes morales qui ont fait l’objet d’une condamnation définitive pour l’une des infractions prévues aux articles 1729 A bis et 1741 du code général des impôts sont inéligibles à l’un des avantages fiscaux suivants :

« 1° Les allègements d’imposition prévus aux articles 44 septies, 44 octies, 44 octies A, 44 terdecies, 44 quaterdecies, 44 quindecies et 208 sexies ;

« 2° Les crédits d’impôts prévus aux articles 244 quater B, 244 quater C ;

« 3° Les réductions d’impôts prévus à l’article 238 bis. »

« II. – L’inéligibilité à l’un des avantages fiscaux énumérés au précédent paragraphe est automatique et porte pour une durée de 10 ans à compter de la condamnation définitive.

« III. – Un décret fixe les modalités d’application du présent article. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K estiment que toute condamnation pénale d’une entreprise pour une infraction fiscale lourde doit entrainer la déchéance fiscale qui aurait pour conséquence de la priver de droit à bénéficier de tout avantage fiscal pour une durée de 10 années. Ils espèrent qu'il s'agit peut-être d'un oubli du gouvernement qui a décidé de ne prévoir l'impossibilité de percevoir des avantages fiscaux uniquement pour les particuliers condamnés pour fraude fiscale. Ils corrigent ainsi cet oubli.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1549

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET et M. CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de la section II du chapitre premier du titre II de la première partie de la partie législative du livre des procédures fiscales est complété par un article L. 16 AA ainsi rédigé :

«  Art. L. 16 AA. – I. – En matière d’impôt sur le revenu, lorsqu’il existe des indices sérieux de nature à remettre en cause la réalité des dépenses ouvrant droit à crédit d’impôt que le contribuable a mentionnées dans la déclaration prévue à l’article 170 du code général des impôts, ou celle des montants de prélèvement à la source d’impôt sur le revenu que le contribuable a renseignés comme versés sur cette déclaration, l’administration peut, avant l’établissement de l’imposition, lui demander tous éléments propres à justifier de la réalité de ces dépenses ou prélèvements.

« En l’absence de réponse à la demande de l’administration ou si la réponse n’est pas de nature à justifier de la réalité de ces dépenses ou prélèvements, l’imposition est établie sans prendre en compte ceux-ci.

« II. – La demande prévue au I indique les dépenses ou prélèvements concernés et le délai de trente jours dont dispose le contribuable pour apporter les justifications demandées.

« Elle précise également qu’en l’absence de justifications ou en cas de justifications insuffisantes, l’imposition sera déterminée sans prendre en compte les éléments concernés.

« III. – Lorsque l’imposition est établie dans les conditions prévues au I, le contribuable peut, après établissement de l'imposition, demander par voie de réclamation la prise en compte des dépenses ou des prélèvements concernés. »

Objet

Le présent article a pour objet de renforcer la lutte contre la fraude aux restitutions d’impôt sur le revenu (crédits d’impôt et remboursements de prélèvement à la source) en créant une procédure simplifiée de contrôle avant émission des rôles. Elle consiste à demander au contribuable des justificatifs relatifs aux éléments déclarés ouvrant droit à restitution d’impôt sur le revenu (dépenses déclarées ouvrant droit à crédit d’impôt ou montant de prélèvement à la source) et, en absence de réponse ou de réponse suffisante, à établir l’imposition sans les prendre en compte. Le texte permet au contribuable de demander, par voie de réclamation après établissement de l’imposition, la prise en compte des dépenses ou des prélèvements concernés.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1743

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du quatrième alinéa de l’article L. 169 du livre des procédures fiscales, les mots : « et 1649 AB », sont remplacés par les mots : « , 1649 AB et 1649 bis C ».

Objet

Cet amendement vise à allonger le droit de reprise de l'administration de 3 à 10 ans pour les comptes d'actifs numériques définis à l’article L. 54-10-1 du code monétaire et financier, qu’ils soient ouverts, détenus, utilisés ou clos auprès d’entités étrangères.  

Si des avancées significatives ont été réalisées depuis 2017, les formes de fraude évoluent rapidement, exigeant une adaptation constante du cadre législatif. Parmi celles-ci, la fraude par le biais des crypto-actifs a connu une expansion notable ces dernières années, posant de nouveaux défis à l'administration fiscale.  

Dans ce contexte, cet amendement s’inscrit pleinement dans la logique d’une lutte accrue contre la fraude. Il vise à doter l’administration des moyens nécessaires pour mieux détecter et sanctionner ces pratiques frauduleuses, en tenant compte de la spécificité et de l’opacité des transactions effectuées au moyen des crypto-actifs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1548

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l'article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° L'article L. 169 est ainsi modifié :

a) Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Par exception aux dispositions du premier alinéa, le droit de reprise de l'administration s'exerce jusqu'à la fin de la dixième année qui suit celle au titre de laquelle l'imposition est due lorsqu’une personne physique se prévaut d’une fausse domiciliation fiscale à l’étranger. » ;

b) A la première phrase du troisième alinéa, les mots : « au deuxième alinéa » sont remplacés par les mots : « aux deuxième et troisième alinéas » ;

c) A l’avant-dernier alinéa, le mot : « sixième » est remplacé par le mot : « septième » ;

2° Au dernier alinéa de l’article L. 169 A, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » ;

3° A l’article L. 181-0 A, après les mots : « du code général des impôts », sont insérés les mots : « ou dans les cas prévus au troisième alinéa de l’article L. 169 du présent code » et les mots : « même code » sont remplacés par les mots : « code général des impôts ».

Objet

Afin de se soustraire en France à tout ou partie de leurs obligations fiscales, des particuliers se déclarent domiciliés à l’étranger alors que leur domicile fiscal est en réalité situé en France. Pour remettre en cause ces fausses domiciliations, l’administration fiscale doit mener des investigations approfondies, longues et complexes afin de caractériser la domiciliation effective en France, avec in fine toutes les rectifications fiscales qui en découlent.

Le délai de reprise de droit commun de trois ans n’est pas suffisant pour mener à bien ces recherches et établir les impositions qui en résultent. En effet, actuellement, l’administration ne peut se prévaloir du délai de reprise allongé de dix ans qu’à l’égard des contribuables qui ont omis de déclarer des comptes détenus ou contrats de capitalisation souscrits à l’étranger et pour les seuls avoirs figurant sur ces comptes.

Il est proposé d’étendre ce délai de dix ans à l’ensemble des situations dans lesquelles l’administration remet en cause une fausse domiciliation fiscale à l’étranger. Cette extension permettrait aux services fiscaux de disposer du temps nécessaire à l’établissement de la domiciliation réelle du contribuable, ainsi que les impositions dues à raison de l’ensemble des revenus et avoirs concernés.

Ce nouveau délai de reprise s’appliquerait à l’impôt sur le revenu, à l’impôt sur la fortune immobilière, aux droits de mutation à titre gratuit et aux délais de reprise arrivant à expiration à compter du 1er janvier 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-106

17 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article 1649 A du code général des impôts est complété par les mots : « y compris numériques »

Objet

La question des informations concernant les détenteurs crypto-actifs est d'une actualité brûlante .

L'annonce d'une totale libération des cryptas actifs aux USA après l'élection de Donald Trump a fait flamber les cours  portant le Bitcoin à plus de 90.000$ pour redescendre après les annonces de la Fed à plus de 88.000$.

Il semble logique d'inclure les coffres-forts numériques dans les obligations de déclaration.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-962

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 14


Après l’article 14

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 1 de l’article 39 du code général des impôts, il est inséré un 1 bis ainsi rédigé :

« 1 bis. Au sein de chaque entreprise, il est déterminé́ un plafond de rémunération correspondant à vingt fois la rémunération moyenne du décile de salariés disposant de la rémunération la plus faible. Pour chaque salarié et associé, la fraction de rémunération supérieure à ce plafond n’est pas prise en compte pour le calcul des dépenses de personnel déductibles en application du 1° du 1. Il en va de même des charges sociales afférentes à cette fraction de rémunération supérieure au plafond précité́. Cette disposition s’applique à toutes les rémunérations directes et indirectes du salarié ou associé. »

II. – Un décret fixe les modalités d’application du présent 1 bis.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à limiter les écarts de salaires et mieux partager la richesse créée au sein des entreprises

Les écarts salariaux entre les PDG et les salariés se traduisent par des rapports de plus en plus grands entre hauts et bas salaires : en 2016, les patrons du CAC 40 gagnaient en moyenne 257 fois le SMIC, et 119 fois le salaire moyen au sein de leur entreprise quand en 2009, cet écart était de 97. Sur 2016, l’écart le plus important a été constaté chez Carrefour où le PDG a perçu 553 fois le SMIC.

En France, les écarts de rémunération s’aggravent : la rémunération des dirigeants du CAC 40 a cru de 45 % depuis 2009, soit plus de deux fois plus vite que la moyenne des salaires de leurs entreprises, et 4 fois plus vite que le salaire minimum (SMIC).

Il est indispensable d’encadrer ces situations pour lutter contre les inégalités. À noter que beaucoup d’entreprises appliquent déjà la modération salariale. Dans l’économie sociale et solidaire (ESS), qui représente 10 % des emplois du privé, l’écart maximal généralement pratiqué est de 1 à 5, et dans les entreprises solidaires d’utilité sociale (ESUS), la rémunération la plus haute de l’entreprise ne peut excéder un plafond de 10 fois le SMIC soit 179 816 euros.

Dans ce contexte, cet amendement incite socialement les entreprises pratiquant des écarts de salaires, qui peuvent être considérés comme objectivement déséquilibrés, à mieux partager leur valeur.

Pour ce faire, le levier fiscal proposé permettra de tendre vers une plus juste équité dans les politiques de rémunération et ce en encourageant les entreprises à augmenter les rémunérations les plus faibles pour accroître le plafond de déductibilité ou à maîtriser ses rémunérations les plus élevées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-455

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 15


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement supprime le report de trois ans de la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).  

En effet, cet impôt de production est injuste pour les entreprises et pèse fortement sur leur compétitivité. Le groupe Rassemblement national considère que les gains de compétitivité et la réindustrialisation qui en découlera sont des priorités politiques qui justifient cet effort budgétaire.  

En outre, cette suppression était un engagement pris par la France en faveur de ses entreprises, il est indispensable de respecter cet engagement pour conserver le crédit donné à la parole publique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1334

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. RAYNAL


ARTICLE 15


Rédiger ainsi cet article :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Le 5° du I de l’article 1379, l’article 1379-0 bis et le 6° du I de l’article 1586 sont rétablis dans leur version antérieure à la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 ;

B. – L’article 1586 quater est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au second alinéa des b et c

i) Le taux : « 0,094 % » est remplacé par le taux : « 0,146 % » ;

ii) Le taux : « 0,146 % » est remplacé par le taux : « 0,198 % » ;

iii) Le taux : « 0,198 % » est remplacé par le taux : « 0,25 % » ;

b) Au second alinéa du c

i) Le taux : « 0,169 % » est remplacé par le taux : « 0,264 % » ;

ii) Le taux : « 0,264 % » est remplacé par le taux : « 0,362 % » ;

iii) Le taux : « 0,362 % » est remplacé par le taux : « 0,45 % » ;

c) Au second alinéa du d

i) Les taux : « 0,263 % + 0,019 % » sont remplacés par les taux : « 0,41 % + 0,03 % » ;

ii) Les taux : « 0,41 % + 0,03 % » sont remplacés par les taux : « 0,56 % + 0,04 % » ;

iii) Les taux : « 0,56 % + 0,04 % » et remplacé par les taux : « 0,7 % + 0,05 % » ;

d) À la fin du e

i) Le taux : « 0,28 % » et remplacé par le taux : « 0,44 % » ;

ii) Le taux :« 0,44 % » et remplacé par le taux : « 0,6 % » ;

iii) Le taux : « 0,6 % » et remplacé par le taux : « 0,75 % » ;

2° Le II est ainsi modifié :

a) Le montant : « 188 € » est remplacé par le montant : « 292 € » ;

b) Le montant « 292 € » est remplacé par le montant « 396 € » ;

c) Le montant « 396 € » est remplacé par le montant « 500 € » ;

C. – Le second alinéa du 1 du III de l’article 1600 est ainsi modifié

1° Le taux : « 9,23 % » est remplacé par le taux : « 7,31 % » ;

2° Le taux : « 7,31 % » est remplacé par le taux : « 5,38 % » ;

3° Le taux : « 5,38 % » est remplacé par le taux : « 3,46 % » ;

D. – Les 1 à 3 de l’article 1609 quinquies BA sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 ;

E. – Au I de l’article 1609 quinquies C, le mot : « acquittée » est remplacé par les mots : « et à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises acquittée » et, à la fin, les mots : « cette taxe » sont remplacés par les mots : « ces taxes » ;

F. – Au I de l’article 1609 nonies C, après le mot : « entreprises », sont insérés les mots : « et la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises acquittées » et, à la fin, les mots : « cette taxe » sont remplacés par les mots : « ces taxes » ;

G. – À la fin du I de l’article 1640, les mots : « et de cotisation foncière des entreprises » sont remplacés par les mots : «, de cotisation foncière des entreprises et de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises en application du III de l’article 1586 nonies » ;

H. – Le troisième alinéa du b du I de l’article 1647 B sexies est ainsi modifié :

1° Le taux : « 1,531 % » est remplacé par le taux : « 1,687 % » ;

2° Le taux : « 1,687 % » est remplacé par le taux : « 1,843 % » ;

3° Le taux : « 1,843 % » est remplacé par le taux : « 2 % ».

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au 1° du a de l’article L. 2331-3, après le mot : « entreprises », sont insérés les mots : «, de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises » ;

2° Le II de l’article L. 2332-2 est rétabli dans sa version antérieure à la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 ;

3° Au début du 1° du a de l’article L. 3332-1, sont ajoutés les mots : « La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et » ;

4° Le II de l’article L. 3332-1-1 est rétabli dans sa version antérieure à la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 ;

5° L’article L. 3335-1 est rétabli dans sa version antérieure à la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 ;

6° Le II de l’article L. 3662-2 est rétabli dans sa version antérieure à la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 ;

7° Le premier alinéa de l’article L. 4421-2 est complété par les mots : « , à l’exclusion des décisions prises en matière de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ».

III. – Le II de l’article 46 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 de finances pour 2006 est ainsi modifié :

1° Après le onzième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« À compter de l’année 2025, cette section retrace également le versement du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises prévue à l’article 1586 ter du code général des impôts perçu par chaque commune en application de l’article 1379 du même code, par chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre en application des articles 1379-0 bis, 1609 nonies C et 1609 quinquies C dudit code, par chaque département en application de l’article 1586 du même code et par chaque région et par la collectivité territoriale de Corse en application de l’article 1599 bis du même code. Ce produit est versé mensuellement, à raison d’un douzième du montant dû. » ;

2° Au seizième alinéa, le mot : « treizième » est remplacé par le mot : « quatorzième ».

IV. – Le C du III de l’article 79 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 est ainsi modifié :

1° À la seconde phrase du deuxième alinéa, les mots : « cotisation foncière des entreprises » sont remplacés par les mots : « contribution économique territoriale » ;

2° Les deux derniers alinéas sont supprimés.

V. – À l’article 10 de l’ordonnance n° 2018-75 du 8 février 2018 complétant et précisant les règles budgétaires, financières, fiscales et comptables applicables à la Ville de Paris, les mots : « et de cotisation foncière des entreprises » sont remplacés par les mots : « , de cotisation foncière des entreprises et de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ».

VI – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié :

1° Les A, D, E, J, les 1° et 3° du K, le Q, à l’exception du e du 1° , le R, les T à Z du I, les II à V, les VII à XI et le XV sont abrogés ;

2° Le XXIV est ainsi modifié :

a) Les deuxième à sixième alinéas du A du XXIV sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« À compter de 2027, cette fraction est établie en retranchant du montant de la fraction établie au titre de l’année 2026 le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu par chaque commune, chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre mentionné au présent A ou la métropole de Lyon en application du 5° du I de l’article 1379 et de l’article 1379-0 bis du code général des impôts en 2027. » ;

b) Après le A, il est inséré un A bis ainsi rédigé :

« A bis – En 2025 et 2026, la fraction établie selon les modalités définies au A du présent XXIV est minorée du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu par chaque commune, chaque établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre mentionné au présent A ou la métropole de Lyon en application du 5° du I de l’article 1379 et de l’article 1379-0 bis du code général des impôts. » ;

c) Le B est supprimé ;

3° Le XXV est ainsi modifié :

a) Les deuxième à septième alinéas du A sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« À compter de 2027, cette fraction est établie en retranchant du montant de la fraction établie au titre de l’année 2027 le produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu par chaque département ou collectivité mentionné au présent A en application du 6° de l’article 1586 du code général des impôts. » ;

b) Après le A, il est inséré un A bis ainsi rédigé : 

« A bis – En 2025 et 2026, la fraction établie selon les modalités définies au A du présent XXV est minorée du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu par chaque département ou collectivité mentionné au présent A en application du 6° de l’article 1586 du code général des impôts. » ;

c) Le C est supprimé ;

4° Les XXVI et XXVII sont abrogés.

VII – Les B, C, E du I et le IV de l’article 79 de loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 sont abrogés.

VIII – A. – Les i) des a à d du 1° et le a du 2° du B du I du présent article s’appliquent à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises due par les redevables au titre de 2025.

B. – Le 1° du C du I s’applique aux impositions établies au titre de 2025 ;

C. – Les ii) des a à d du 1° et le b du 2° du B du I s’appliquent à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises due par les redevables au titre de 2026 ;

D. – Le 2° du C du I s’applique aux impositions établies au titre de 2026 ;

E. – Les iii) des a à d du 1° , et le c du 2° du B du I s’appliquent à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises due par les redevables au titre de 2027 et des années suivantes ;

F. – Le 3° du C du I s’applique aux impositions établies au titre de 2027 et des années suivantes ;

G. – Le 1° du H du I s’applique à la cotisation foncière des entreprises due au titre de 2025 ;

H. – Le 2° du H du I s’applique à la cotisation foncière des entreprises due au titre de 2026 ;

İ. – Le 3° du H du I s’applique à la cotisation foncière des entreprises due au titre de 2027 et des années suivantes ;

J. – Les D à G du I, les II à V, le VI, à l’exception du a du 2° et du a du 3° et le VII entrent en vigueur au 1er janvier 2025 ;

K. – Le a du 2° et le a du 3° du VI entre en vigueur au 1er janvier 2027.

Objet

Le présent amendement vise, d’une part, à rétablir la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) dans sa version antérieure à la réforme de la loi de finances (LFI) pour 2023 et, d’autre part, à la réaffecter par tranches annuelles aux collectivités qui en bénéficiaient avant l’entrée en vigueur de cette loi.

 Depuis 2021, la CVAE a fait l’objet de plusieurs réformes successives visant, à terme, à sa suppression. Dans le cadre du plan de relance, la part de la CVAE affectée aux régions a été supprimée par le LFI 2021, entraînant une diminution de recettes d'environ 7,2 milliards d'euros. La LFI 2023 a prévu la suppression de la CVAE en deux temps, qui a par la suite été rééchelonnée sur quatre années par le LFI 2024. Le présent projet de loi de finances (PLF) pour 2025, prévoit de reporter de trois ans la suppression progressive de la CVAE. Initialement prévue entre 2025 et 2027, la trajectoire de suppression était désormais décalée entre 2028 et 2030.

 Ainsi entre 2023 et 2024, ce sont environ 6 milliards d’euros de recettes de CVAE qui ont été supprimés. Cette baisse d’impôt a été intégralement financée par une augmentation de l'endettement public, et elle a ainsi participé à la dégradation de la situation budgétaire de la France. Par ailleurs, contrairement aux objectifs affichés, la suppression de la CVAE n'a, à ce jour, pas induit de relance significative de l'investissement des entreprises. Au premier trimestre 2024, l'investissement des entreprises non financières a même reculé de 0,5 % après une baisse de 1,1 % au quatrième trimestre 2023.

 Face à ce constat, et dans un contexte où des recettes nouvelles sont nécessaires pour redresser nos finances publiques, le présent amendement propose une réintroduction progressive de la CVAE, dans sa version antérieure à la LFI 2023, sur 3 ans. Ce rétablissement permettrait ainsi de dégager 2 milliards d'euros de recettes par an, sans remettre en cause les efforts déjà consentis sur les impôts de production avant la LFI 2023.

 La CVAE partiellement restaurée serait réaffectée intégralement aux collectivités locales. Cette mesure renforcerait le lien fiscal entre les entreprises et les territoires, en garantissant que les recettes générées servent directement à financer des projets locaux, créant ainsi un cercle vertueux de développement économique.

 Le Gouvernement a par ailleurs introduit dans le PLF un « fonds de précaution » (ou « fonds de réserve ») pour environ 3 milliards d’euros, financé par des prélèvements sur les recettes fiscales des collectivités les plus importantes. Un tel effort budgétaire entraine une pression excessive sur les collectivités locales. Par le présent amendement qui prévoit la restauration de la CVAE, l’État retrouverait progressivement des moyens financiers qui pourraient à la fois contribuer au redressement des comptes publics et à l’alimentation d’un fonds de péréquation au bénéficie des collectivités territoriales, sans en passer par une ponction de leur épargne brute.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-709 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme CUKIERMAN


ARTICLE 15


Rédiger ainsi cet article :

I. – Le premier alinéa du I de l’article 1586 ter du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le montant :« 152 500 € » est remplacé par le montant : « 1 000 000 000 € » ;

2° Au 1er janvier 2026, le montant : « 1 000 000 000 € » est remplacé par le montant : « 100 000 000 € » ;

3° Au 1er janvier 2027, le montant : « 100 000 000 € » est remplacé par le montant : « 10 000 000 € » ;

4° Au 1er janvier 2028, le montant : « 10 000 000 € » est remplacé par le montant : « 1 000 000 € ».

II. – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est abrogé.

III. – Les articles du code général des impôts modifiés par l’article mentionné au II présent article sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 précitée.

IV. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I et II est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du IV est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, veulent rétablir progressivement la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en commençant par les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à un milliard d’euros. La trajectoire de suppression de la CVAE bien que fragmentée et fractionnée dans le temps, une nouvelle fois reportée dans cet article 15 témoigne de l’impératif de son maintien. Dans le cas contraire, il s’agirait d’une nouvelle baisse d’impôt non financée.

Le rétablissement de la CVAE contribuerait à restaurer l’autonomie fiscale et financière des collectivités locales, une incitation à l’implantation d’activités économiques et l’assurance que les collectivités ne seront lésées par l’État dans le maintien de la dynamique.

Les membres du groupe CRCE-K insistent la capacité de la CVAE à prévenir des mécanismes d’évasion fiscale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1186

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 15


Rédiger ainsi cet article :

I. – Le premier alinéa du I de l’article 1586 ter du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le montant :« 152 500 € » est remplacé par le montant : « 1 000 000 000 € » ;

2° Au 1er janvier 2026, le montant : « 1 000 000 000 € » est remplacé par le montant : « 100 000 000 € » ;

3° Au 1er janvier 2027, le montant : « 100 000 000 € » est remplacé par le montant : « 10 000 000 € » ;

4° Au 1er janvier 2028, le montant : « 10 000 000 € » est remplacé par le montant : « 1 000 000 € ».

II. – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est abrogé.

III. – Les articles du code général des impôts modifiés par l’article mentionné au II présent article sont rétablis dans leur rédaction antérieure à la publication de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 précitée.

IV. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I et II est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du IV est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, adopté en commission à l’Assemblée nationale, propose le rétablissement graduel de la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (CVAE), dans un premier temps pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros.

La suppression de la part régionale de la CVAE a profité pour deux tiers en volume à 10 000 grandes entreprises, lesquelles viennent en majorité des secteurs polluants. Sans pour autant revenir sur sa suppression totale, le Projet de Loi de Finances pour 2025 prévoit d’échelonner sa disparition sur quatre ans, après l’avoir déjà réduit de moitié à deux reprises en 2021 et 2023. Pourtant, la CVAE ne frappe que les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 € et il existe de nombreux régimes d’exception ouvrant droit à exonérations qui rendent cet impôt moins puissant. 

Le contexte budgétaire particulièrement dégradé, suite à l’explosion des dépenses fiscales non financées, ne permet plus à l'État, et in fine aux collectivités, de se priver de ces recettes fiscales. La Cour des comptes estimait déjà que le taux d’autonomie fiscale des collectivités était passé de 50 % en 2017 à 44 % en 2021, il n’est pas possible de poursuivre cette politique de réduction de l’autonomie fiscale des collectivités. Par ailleurs, il est inexact de considérer que seul un faible niveau d’imposition contribue à l’attractivité d’un territoire. Les travaux du comité d’évaluation du plan France Relance ont montré que plusieurs autres critères comptaient parmi lesquels les infrastructures, la qualité des services publics ou les compétences des travailleurs. 

Nous proposons donc de rétablir la CVAE pour les entreprises ayant un chiffre d’affaires supérieur à un milliard d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-922

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 15


Rédiger ainsi cet article :

I. – L’article 55 de la loi de finances pour 2023 est ainsi modifié  :

1° Les I à XXIII et le XXVI sont abrogés.

2° Le premier alinéa du A du XXIV est complété par une phrase ainsi rédigée : « A cette fraction du produit net de la taxe sur la valeur ajoutée est retranché 53 % du montant perçu de cotisation sur la valeur ajoutée au titre de l’année N  » ;

3° Le premier alinéa du A du XXV est complété par une phrase ainsi rédigée  : « A cette fraction du produit net de la taxe sur la valeur ajoutée est retranché 47 % du montant perçu de cotisation sur la valeur ajoutée au titre de l’année N, sauf pour la Ville de Paris, dont la totalité du montant de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçue sur son territoire est retranché.  »

II. – L’article 1586 quater du code général des impôts est rétabli dans sa version applicable au 1er janvier 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objectif de transférer la part de CVAE aujourd’hui perçue par l’Etat aux collectivités qui en étaient bénéficiaires jusqu’en 2022 (à hauteur de 53% pour les communes et EPCI et 47% pour les départements).  

Le taux de CVAE actuellement en vigueur s’élève à 0,28%, il s’agit donc de maintenir celui -ci et d’en faire bénéficier le produit aux collectivités territoriales. Cela correspond à un total de CVAE de 4 Md€ estimé au projet de loi de finances pour 2025 (page 209 du PLF).  

Ce produit de CVAE ne couvre pas l’entièreté de la compensation de TVA créée au profit des collectivités locales en 2023 (10 Md€, le taux CVAE étant alors de 0,75% avant d’être ramené à 0,375% en 2023 et à 0,28% en 2024). Afin d’assurer une stricte neutralité pour les parties prenantes (budget de l’Etat, entreprises contribuables et collectivités), il est donc proposé de maintenir, à due concurrence, l’allocation aux collectivités d’une quote-part de TVA aux départements (47% de 6 Md€) et aux communes et EPCI (à hauteur de 53% de 6 Md€). 

Cet amendement est motivé par le respect de l’engagement du gouvernement d’éviter que la perte de la CVAE soit synonyme de désincitation des collectivités à l’accueil et au développement des entreprises. S’agissant des communes et des EPCI, cet engagement s’est concrétisé par la création du Fonds national d’attractivité des entreprises (FNAET), lequel vise précisément à maintenir un lien entre l’installation des entreprises sur le territoire et le produit fiscal perçu.  

Or en gelant la quote-part de TVA allouée aux collectivités, l’article 31 du présent projet de loi vient ôter le FNAET de toutes ressources nouvelles. En cela, il réduit l’intéressement des communes et de leurs groupements à l’accueil d’entreprises, en contradiction avec la politique gouvernementale de réindustrialisation. 

Aussi, cet amendement permet de récréer le lien de territorialisation des ressources locales, lien mis à mal par la conjugaison de l’article 55 de la loi de finances pour 2023 (suppression de la CVAE en tant que recette des collectivités) et de l’article 31 du présent projet de loi (gel de la recette de compensation). 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1187

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 15


Rédiger ainsi cet article :

I. – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié  :

1° Les I à XXIII et le XXVI sont abrogés ;

2° Le premier alinéa du A du XXIV est complété par deux phrases ainsi rédigées : « À cette fraction du produit net de la taxe sur la valeur ajoutée est retranché 53 % du montant perçu de cotisation sur la valeur ajoutée au titre de l’année N. À cette fraction du produit net de la taxe sur la valeur ajoutée est retranché 47 % du montant perçu de cotisation sur la valeur ajoutée au titre de l’année N, sauf pour la Ville de Paris, dont la totalité du montant de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçue sur son territoire est retranché  ».

II. – L’article 1586 quater du code général des impôts est rétabli dans sa version applicable au 1er janvier 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I et II est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du III est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, d’appel, a pour objectif de transférer la part de CVAE aujourd’hui perçue par l’Etat aux collectivités qui en étaient bénéficiaires jusqu’en 2022 (à hauteur de 53% pour les communes et EPCI et 47% pour les départements). 

Le taux de CVAE actuellement en vigueur s’élève à 0,28%, il s’agit donc de maintenir celui-ci et d’en faire bénéficier le produit aux collectivités territoriales. Cela correspond à un total de CVAE de 4 Md€ estimé au projet de loi de finances pour 2025 (page 209 du PLF). Ce produit de CVAE ne couvre pas l’entièreté de la compensation de TVA créée au profit des collectivités locales en 2023 (10 Md€, le taux CVAE étant alors de 0,75% avant d’être ramené à 0,375% en 2023 et à 0,28% en 2024). Afin d’assurer une stricte neutralité pour les parties prenantes (budget de l’Etat, entreprises contribuables et collectivités), il est donc proposé de maintenir, à due concurrence, l’allocation aux collectivités d’une quote-part de TVA aux départements (47% de 6 Md€) et aux communes et EPCI (à hauteur de 53% de 6 Md€). 

Cet amendement est motivé par le respect de l’engagement du gouvernement d’éviter que la perte de la CVAE soit synonyme de désincitation des collectivités à l’accueil et au développement des entreprises. S’agissant des communes et des EPCI, cet engagement s’est concrétisé par la création du Fonds national d’attractivité des entreprises (FNAET), lequel vise précisément à maintenir un lien entre l’installation des entreprises sur le territoire et le produit fiscal perçu. 

Or en gelant la quote-part de TVA allouée aux collectivités, l’article 31 du présent projet de loi vient ôter le FNAET de toutes ressources nouvelles. En cela, il réduit l’intéressement des communes et de leurs groupements à l’accueil d’entreprises, en contradiction avec la politique gouvernementale de réindustrialisation. Aussi, cet amendement permet de récréer le lien de territorialisation des ressources locales, lien mis à mal par la conjugaison de l’article 55 de la loi de finances pour 2023 (suppression de la CVAE en tant que recette des collectivités) et de l’article 31 du présent projet de loi (gel de la recette de compensation).

Cet amendement reprend une proposition de l’association France Urbaine. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1680

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 15


Rédiger ainsi cet article :

I. – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié  :

1° Les I à XXIII et le XXVI sont abrogés.

2° Le premier alinéa du A du XXIV est complété par une phrase ainsi rédigée : « À cette fraction du produit net de la taxe sur la valeur ajoutée est retranché 50 % du montant perçu de cotisation sur la valeur ajoutée au titre de l’année N  ».

3° Le premier alinéa du A du XXV est complété par une phrase ainsi rédigée  : « À cette fraction du produit net de la taxe sur la valeur ajoutée est retranché 50 % du montant perçu de cotisation sur la valeur ajoutée au titre de l’année N, sauf pour la Ville de Paris, dont la totalité du montant de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçue sur son territoire est retranché  ».

II. – L’article 1586 quater du code général des impôts est rétabli dans sa version applicable au 1er janvier 2024.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.  

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du III est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, de repli a pour objectif de transférer la part de CVAE aujourd’hui perçue par l’Etat aux collectivités qui en étaient bénéficiaires jusqu’en 2022 (à hauteur de 50% pour les communes et EPCI et 50% pour les départements). 

Le taux de CVAE actuellement en vigueur s’élève à 0,28%, il s’agit donc de maintenir celui-ci et d’en faire bénéficier le produit aux collectivités territoriales. Cela correspond à un total de CVAE de 4 Md€ estimé au projet de loi de finances pour 2025 (page 209 du PLF). Ce produit de CVAE ne couvre pas l’entièreté de la compensation de TVA créée au profit des collectivités locales en 2023 (10 Md€, le taux CVAE étant alors de 0,75% avant d’être ramené à 0,375% en 2023 et à 0,28% en 2024). Afin d’assurer une stricte neutralité pour les parties prenantes (budget de l’Etat, entreprises contribuables et collectivités), il est donc proposé de maintenir, à due concurrence, l’allocation aux collectivités d’une quote-part de TVA aux départements (50% de 6 Md€) et aux communes et EPCI (à hauteur de 50% de 6 Md€). 

Cet amendement est motivé par le respect de l’engagement du gouvernement d’éviter que la perte de la CVAE soit synonyme de désincitation des collectivités à l’accueil et au développement des entreprises. S’agissant des communes et des EPCI, cet engagement s’est concrétisé par la création du Fonds national d’attractivité des entreprises (FNAET), lequel vise précisément à maintenir un lien entre l’installation des entreprises sur le territoire et le produit fiscal perçu. 

Or en gelant la quote-part de TVA allouée aux collectivités, l’article 31 du présent projet de loi vient ôter le FNAET de toutes ressources nouvelles. En cela, il réduit l’intéressement des communes et de leurs groupements à l’accueil d’entreprises, en contradiction avec la politique gouvernementale de réindustrialisation. Aussi, cet amendement permet de récréer le lien de territorialisation des ressources locales, lien mis à mal par la conjugaison de l’article 55 de la loi de finances pour 2023 (suppression de la CVAE en tant que recette des collectivités) et de l’article 31 du présent projet de loi (gel de la recette de compensation).

Cet amendement reprend une proposition de l’association France Urbaine. 








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-919 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JEANSANNETAS, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, LUREL et MÉRILLOU, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, M. MARIE, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 15


1. – Alinéas 1 à 9

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

I. – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est abrogé.

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

L’article 1586 ter du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Art. 1586 ter – I. – Les personnes physiques ou morales ainsi que les sociétés non dotées de la personnalité morale et les fiduciaires pour leur activité exercée en vertu d’un contrat de fiducie qui exercent une activité dans les conditions fixées aux articles 1447 et 1447 bis et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 € sont soumises à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.

« II. – 1. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est égale à une fraction de la valeur ajoutée produite par l’entreprise, telle que définie à l’article 1586 sexies.

« Pour la détermination de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, on retient la valeur ajoutée produite et le chiffre d’affaires réalisé au cours de la période mentionnée à l’article 1586 quinquies, à l’exception, d’une part, de la valeur ajoutée afférente aux activités exonérées de cotisation foncière des entreprises en application des articles 1449 à 1463 B, à l’exception du 3° de l’article 1459, et, d’autre part, de la valeur ajoutée afférente aux activités exonérées de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises en application des I à III de l’article 1586 nonies. Cette valeur ajoutée fait, le cas échéant, l’objet de l’abattement prévu au IV de l’article 1586 nonies.

« Pour les entreprises de navigation maritime ou aérienne qui exercent des activités conjointement en France et à l’étranger, il n’est pas tenu compte de la valeur ajoutée provenant des opérations directement liées à l’exploitation de navires ou d’aéronefs ne correspondant pas à l’activité exercée en France.

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du troisième alinéa.

« 2. La fraction de la valeur ajoutée mentionnée au 1 est obtenue en multipliant cette valeur ajoutée par un taux égal à 0,75 %.

« 3. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à la cotisation foncière des entreprises. »

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Il vise à réinstaurer, pour une durée potentiellement transitoire d’une année (il conviendra de modifier cette disposition lors du prochain projet de loi de finances), la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (dans sa version applicable avant la loi de finances pour 2023), le temps qu’une réforme d’ensemble de la fiscalité économique soit proposée au Parlement. En effet, l’état des finances publiques ne permet pas de poursuivre la stratégie de désarmement fiscal engagé depuis sept années.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1261 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 15


1. – Alinéas 1 à 9

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

I. – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est abrogé.

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

L’article 1586 ter du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Art. 1586 ter – I. – Les personnes physiques ou morales ainsi que les sociétés non dotées de la personnalité morale et les fiduciaires pour leur activité exercée en vertu d’un contrat de fiducie qui exercent une activité dans les conditions fixées aux articles 1447 et 1447 bis et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 € sont soumises à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.

« II. – 1. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est égale à une fraction de la valeur ajoutée produite par l’entreprise, telle que définie à l’article 1586 sexies.

« Pour la détermination de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, on retient la valeur ajoutée produite et le chiffre d’affaires réalisé au cours de la période mentionnée à l’article 1586 quinquies, à l’exception, d’une part, de la valeur ajoutée afférente aux activités exonérées de cotisation foncière des entreprises en application des articles 1449 à 1463 B, à l’exception du 3° de l’article 1459, et, d’autre part, de la valeur ajoutée afférente aux activités exonérées de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises en application des I à III de l’article 1586 nonies. Cette valeur ajoutée fait, le cas échéant, l’objet de l’abattement prévu au IV de l’article 1586 nonies.

« Pour les entreprises de navigation maritime ou aérienne qui exercent des activités conjointement en France et à l’étranger, il n’est pas tenu compte de la valeur ajoutée provenant des opérations directement liées à l’exploitation de navires ou d’aéronefs ne correspondant pas à l’activité exercée en France.

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du troisième alinéa.

« 2. La fraction de la valeur ajoutée mentionnée au 1 est obtenue en multipliant cette valeur ajoutée par un taux égal à 0,75 %.

« 3. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à la cotisation foncière des entreprises. »

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. Ils souhaitent abroger la suppression de la CVAE en la restaurant dans sa version applicable avant la loi de finances pour 2023.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1367

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 15


1. – Alinéas 1 à 9

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

I. – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est abrogé.

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

L’article 1586 ter du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Art. 1586 ter – I. – Les personnes physiques ou morales ainsi que les sociétés non dotées de la personnalité morale et les fiduciaires pour leur activité exercée en vertu d’un contrat de fiducie qui exercent une activité dans les conditions fixées aux articles 1447 et 1447 bis et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 € sont soumises à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.

« II. – 1. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est égale à une fraction de la valeur ajoutée produite par l’entreprise, telle que définie à l’article 1586 sexies.

« Pour la détermination de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, on retient la valeur ajoutée produite et le chiffre d’affaires réalisé au cours de la période mentionnée à l’article 1586 quinquies, à l’exception, d’une part, de la valeur ajoutée afférente aux activités exonérées de cotisation foncière des entreprises en application des articles 1449 à 1463 B, à l’exception du 3° de l’article 1459, et, d’autre part, de la valeur ajoutée afférente aux activités exonérées de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises en application des I à III de l’article 1586 nonies. Cette valeur ajoutée fait, le cas échéant, l’objet de l’abattement prévu au IV de l’article 1586 nonies.

« Pour les entreprises de navigation maritime ou aérienne qui exercent des activités conjointement en France et à l’étranger, il n’est pas tenu compte de la valeur ajoutée provenant des opérations directement liées à l’exploitation de navires ou d’aéronefs ne correspondant pas à l’activité exercée en France.

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du troisième alinéa.

« 2. La fraction de la valeur ajoutée mentionnée au 1 est obtenue en multipliant cette valeur ajoutée par un taux égal à 0,75 %.

« 3. La cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à la cotisation foncière des entreprises. »

Objet

Le présent amendement du groupe GEST vise à réinstaurer, pour une durée potentiellement transitoire d’une année (il conviendra de modifier cette disposition lors du prochain projet de loi de finances), la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (dans sa version applicable avant la loi de finances pour 2023), le temps qu’une réforme d’ensemble de la fiscalité économique soit proposée au Parlement. En effet, l’état des finances publiques ne permet pas de poursuivre la stratégie de désarmement fiscal engagé depuis sept années.

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-383 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 15


Après l’alinéa 9

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« … – A compter de 2025 et jusqu’à sa suppression définitive, le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée, défini comme le produit brut budgétaire de l’année, déduction faite des remboursements et restitutions effectués par les comptables assignataires, est affectée aux communes qui ne sont pas membres d’un établissement public de coopération intercommunale mentionné à l’article 1609 nonies C du code général des impôts, à la métropole de Lyon pour sa part intercommunale de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et aux établissements publics de coopération intercommunale mentionnés au I de l’article 1379-0 bis du même code, ainsi qu’aux départements, à la Ville de Paris, au Département de Mayotte, à la métropole de Lyon pour sa part départementale de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, à la collectivité territoriale de Guyane, à la collectivité territoriale de Martinique et à la collectivité de Corse. 

« Un décret en Conseil d’État fixe, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent article. »

Objet

L’article 55 de la loi de finances pour 2023 a prévu la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en 2023 et 2024. En 2023, le taux de la CVAE a été diminué de moitié, et l’autre moitié de la CVAE devait être totalement supprimée en 2024. Or, cet article prévoit article prévoit de reporter de trois années la poursuite de la trajectoire de suppression définitive de la CVAE, d’ici à 2030.

Ainsi, la trajectoire initiale de baisse des taux prévue de 2025 à 2027 est décalée de trois ans, soit de 2028 à 2030, et le taux de 2024 est reconduit pour les années 2025 à 2027. Les taux d’imposition à la CVAE sont ainsi maintenus pour les années 2025 à 2027 à leur niveau de 2024, soit, pour le taux maximal, 0,28 %. Ce taux sera ensuite abaissé à 0,19 % en 2028, 0,09 % en 2029, et la CVAE sera totalement supprimée en 2030.

Les recettes de la CVAE, taxe locale, sont désormais affectée au Budget de l’Etat.

Le présent amendement, vise à rétablir, dès 2025, la perception de la CVAE par les collectivités locales en lieu et place des fractions de TVA versées par l’Etat.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-710

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 15


Après l’alinéa 9

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« … – A compter de 2025 et jusqu’à sa suppression définitive, le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée, défini comme le produit brut budgétaire de l’année, déduction faite des remboursements et restitutions effectués par les comptables assignataires, est affectée aux communes qui ne sont pas membres d’un établissement public de coopération intercommunale mentionné à l’article 1609 nonies C du code général des impôts, à la métropole de Lyon pour sa part intercommunale de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et aux établissements publics de coopération intercommunale mentionnés au I de l’article 1379-0 bis du même code, ainsi qu’aux départements, à la Ville de Paris, au Département de Mayotte, à la métropole de Lyon pour sa part départementale de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, à la collectivité territoriale de Guyane, à la collectivité territoriale de Martinique et à la collectivité de Corse. 

« Un décret en Conseil d’État fixe, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent article. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli, souhaitent que les collectivités locales redeviennent perceptrices de la CVAE plutôt que de la fraction de TVA qui sert de variable d’ajustement financière à l’État pour réduire ses propres déficits publics.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1967 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme BELLUROT, MM. FRASSA et GENET, Mmes DUMONT et NÉDÉLEC, M. PIEDNOIR, Mmes BONFANTI-DOSSAT, GOSSELIN et Pauline MARTIN et MM. GREMILLET, BELIN et BOUCHET


ARTICLE 15


Après l’alinéa 9

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« … – A compter de 2025 et jusqu’à sa suppression définitive, le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée, défini comme le produit brut budgétaire de l’année, déduction faite des remboursements et restitutions effectués par les comptables assignataires, est affectée aux communes qui ne sont pas membres d’un établissement public de coopération intercommunale mentionné à l’article 1609 nonies C du code général des impôts, à la métropole de Lyon pour sa part intercommunale de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et aux établissements publics de coopération intercommunale mentionnés au I de l’article 1379-0 bis du même code, ainsi qu’aux départements, à la Ville de Paris, au Département de Mayotte, à la métropole de Lyon pour sa part départementale de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, à la collectivité territoriale de Guyane, à la collectivité territoriale de Martinique et à la collectivité de Corse. 

« Un décret en Conseil d’État fixe, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent article. »

Objet

L’article 55 de la loi de finances pour 2023 a prévu la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) en 2023 et 2024. En 2023, le taux de la CVAE a été diminué de moitié, et l’autre moitié de la CVAE devait être totalement supprimée en 2024. Or, cet article prévoit article prévoit de reporter de trois années la poursuite de la trajectoire de suppression définitive de la CVAE, d’ici à 2030.

Ainsi, la trajectoire initiale de baisse des taux prévue de 2025 à 2027 est décalée de trois ans, soit de 2028 à 2030, et le taux de 2024 est reconduit pour les années 2025 à 2027. Les taux d’imposition à la CVAE sont ainsi maintenus pour les années 2025 à 2027 à leur niveau de 2024, soit, pour le taux maximal, 0,28 %. Ce taux sera ensuite abaissé à 0,19 % en 2028, 0,09 % en 2029, et la CVAE sera totalement supprimée en 2030.

Les recettes de la CVAE, taxe locale, sont désormais affectée au Budget de l’Etat.

Le présent amendement, vise à rétablir, dès 2025 et jusqu’à sa suppression définitive en 2030, la perception de la CVAE par les collectivités locales en lieu et place des fractions de TVA versées par l’Etat.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-440 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 15


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

I. – À la seconde phrase du 2° du B du XXIV de l’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, après le mot : « respectifs », sont insérés les mots : « en continuant à prendre en compte le dynamisme des bases actuellement utilisées dans le calcul de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (valeurs locatives et effectifs de l’entreprise) ». 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour but d’améliorer la compensation des collectivités locales face à la suppression de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Dans la loi de finances pour 2023 le dispositif voté prévoit le transfert d'une fraction de TVA nationale. 

Ce faisant une première part de TVA, correspondant à la moyenne du triennal suivant : 2020/2021/2022/2023 du produit perçu ou qui aurait été perçu de CVAE, est affectée aux collectivités. 

Une seconde part de TVA, correspondant à sa dynamique, serait affectée à un "fonds national de l'attractivité économique des territoires" (FNAET) mais le dispositif devient lacunaire quant à la répartition de son fonds, en renvoyant à un décret tenant compte "du dynamisme de leurs territoires respectifs". 

Un décret du 27 novembre 2023 est venu préciser les règles de répartition en reprenant les modalités présentées dans le présent amendement à savoir : valeurs locatives et effectifs des entreprises. 

Afin de conserver l'évolution du tissu local et le dynamisme des bases actuelles de la CVAE, l’amendement propose d'inscrire directement dans le texte de loi, et non uniquement dans le décret, que ces bases sont conservées pour répartir la fraction dynamique de la TVA.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-439 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE 15


I. - Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

.... – L’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié : 

1° Le XXIV est ainsi modifié : 

a) Au a du 1° du A et au a du 1° du B, les mots : « de la moyenne du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu en 2020, 2021 et 2022 » sont remplacés par les mots : « du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises » ; 

b) Au b du 1° du A et au b du 1° du B, les mots : « de la moyenne du montant des compensations d’exonérations de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu en 2020, 2021 et 2022 et » sont remplacés par les mots : « du montant des compensations d’exonérations de cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises » ; 

2° Au début du a du 1° du A du XXV, les mots : « De la moyenne du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises perçu en 2020, 2021 et 2022 » sont remplacés par les mots : « Du produit de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de ne retenir que l'année 2023 pour la compensation de la perte de la CVAE aux collectivités territoriales. 
Actuellement les années prises en compte correspondent au produit de CVAE versée en 2020 par les entreprises, année marquée par l'épidémie de covid-19. Le produit de CVAE a ainsi diminué en 2021 et en 2022. 
De plus la compensation, en plus d'être basée sur un calcul défavorable aux collectivités, est défaillante car sur les 11,3 milliards de bases de CVAE seuls 10,6 milliards seraient compensés. 

La compensation sous forme de fraction de TVA, devenue le premier impôt local, n'est pas si bénéfique car sa dynamique dépend de la conjoncture et les recettes de TVA ont ralenti en 2023 et 2024. Le fonds vert, dont une partie des crédits devaient compenser la perte de la CVAE aux collectivités, fond littéralement puisqu'il a déjà été amputé de 430 millions d'euros en 2024 et est réduit de plus de 60% dans le présent budget (1 milliard contre 2,5 mds initialement prévus). 
Afin de compenser au mieux les communes et départements face à la suppression de la CVAE, mesure contre laquelle nous nous opposons fermement, nous proposons a minima de ne pas conserver les années qui pénalisent les collectivités et de garder seulement l'année 2023 pour la fraction de TVA compensatoire.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1701 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 15


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

.... - Le XXVI de l’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est abrogé.



Objet

La contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), qui rapportait encore en 2020 près de 20 milliards d’euros aux collectivités locales, présente quatre ans plus tard un rendement d’à peine 4 milliards d’euros. 

 

Pour des raisons budgétaires évidentes, le projet de loi de finances pour 2025 prévoit de reporter de trois ans la poursuite de la trajectoire de suppression définitive de la CVAE, d’ici à 2030. 

 

En supprimant le XXVII de l’article 55 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, le présent amendement met fin à la dérogation selon laquelle la part de CVAE restant due jusqu’à sa suppression définitive en 2030 est reversée au budget de l'Etat.

 

Cet amendement a été travaillé avec l’association des Petites Villes de France (APVF).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1327 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l’article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certains commerçants et artisans âgés est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa, après le mot : « détail », sont insérés les mots : « ou de distribution » ;

2° Après le même premier alinéa, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :

« Pour l’application du présent article, sont considérés comme établissements de distribution, lorsqu'ils sont exploités par des entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel de vente au détail supérieur à 460 000 euros hors taxes :

« a) Les entrepôts de stockage et plateformes logistiques servant principalement à la vente de biens à distance aux particuliers ;

« b) Les points de retrait permettant aux particuliers de réceptionner des achats commandés par voie électronique.

3° Au deuxième alinéa, après le mot : « vente », sont insérés les mots : « ou d’exploitation ».

Objet

Cet amendement propose donc d’assujettir les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance à la TaSCom.

La taxe sur les surfaces commerciales (TaSCom) est un impôt dont l’assiette est constituée par les surfaces commerciales de vente au détail de plus de 400 m² et réalisant un chiffre d’affaires hors taxe de plus de 460 000 euros. Les surfaces considérées comme taxables sont celles qui sont affectées à la circulation de la clientèle, de l’exposition des produits, au paiement ou à la circulation des personnels pour la mise en rayon de ces produits.

N’étant pas ouvert à la circulation des clients, les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente à distance ne sont pas assujettis à la TaSCom. Or, ils constituent bien des équipements commerciaux qui concurrencent les autres formes de commerce. Par la qualification de leur local, ils bénéficient d’un non assujettissement à la TaSCom qui n’est pas justifié alors que la nature de leur activité constitue bien de la vente au détail.

Les drive ainsi que la vente à distance, notamment à travers des sites de commerce en ligne, se sont très fortement développés en France. Cet amendement propose donc d’assujettir les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance à la TaSCom.

Il apparaît en effet important d’adapter notre fiscalité aux nouvelles formes de commerces qui ont des conséquences sur l’équilibre des territoires et d’harmoniser la taxation à la TaSCom pour tous les établissements réalisant de la vente au détail qu’elle soit en ligne ou en présentiel.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1007

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KANNER et COZIC, Mme Sylvie ROBERT, M. RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certains commerçants et artisans âgés est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Le présent article s’applique aux établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance ainsi qu’aux surfaces commerciales conçues pour le retrait par la clientèle d’achats au détail commandés par voie télématique. »

Objet

La taxe sur les surfaces commerciales (TaSCom) est un impôt dont l’assiette est constituée par les surfaces commerciales de vente au détail de plus de 400 m² et réalisant un chiffre d’affaires hors taxe de plus de 460 000 euros. Les surfaces considérées comme taxables sont celles qui sont affectées à la circulation de la clientèle, de l’exposition des produits, au paiement ou à la circulation des personnels pour la mise en rayon de ces produits.  

N’étant pas ouvert à la circulation des clients, les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente à distance ne sont pas assujettis à la TaSCom. Or, ils constituent bien des équipements commerciaux qui concurrencent les autres formes de commerce. Par la qualification de leur local, ils bénéficient d’un non-assujettissement à la TaSCom qui n’est pas justifié alors que la nature de leur activité constitue bien de la vente au détail.

Les drive ainsi que la vente à distance, notamment à travers des sites de commerces en ligne, se sont très fortement développés en France. Cet amendement du groupe SER propose donc d’assujettir les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance à la TaSCom.  

Il apparaît en effet important d’adapter notre fiscalité aux nouvelles formes de commerces qui ont des conséquences sur l’équilibre des territoires et d’harmoniser la taxation à la TaSCom pour tous les établissements réalisant de la vente au détail qu’elle soit en ligne ou en présentiel.  

Cet amendement a été travaillé avec une association d’élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1088 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. Jean-Michel ARNAUD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certains commerçants et artisans âgés est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Le présent article s’applique aux établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance ainsi qu’aux surfaces commerciales conçues pour le retrait par la clientèle d’achats au détail commandés par voie télématique. »

Objet

La taxe sur les surfaces commerciales (TaSCom) est un impôt dont l’assiette est constituée par les surfaces commerciales de vente au détail de plus de 400 m² et réalisant un chiffre d’affaires hors taxe de plus de 460 000 euros. Les surfaces considérées comme taxables sont celles qui sont affectées à la circulation de la clientèle, de l’exposition des produits, au paiement ou à la circulation des personnels pour la mise en rayon de ces produits.  
 
N’étant pas ouvert à la circulation des clients, les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente à distance ne sont pas assujettis à la TaSCom. Or, ils constituent bien des équipements commerciaux qui concurrencent les autres formes de commerce. Par la qualification de leur local, ils bénéficient d’un non-assujettissement à la TaSCom qui n’est pas justifié alors que la nature de leur activité constitue bien de la vente au détail. 
 
Les drive ainsi que la vente à distance, notamment à travers des sites de commerces en ligne, se sont très fortement développés en France. Cet amendement propose donc d’assujettir les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance à la TaSCom.  
 
Il apparaît en effet important d’adapter notre fiscalité aux nouvelles formes de commerces qui ont des conséquences sur l’équilibre des territoires et d’harmoniser la taxation à la TaSCom pour tous les établissements réalisant de la vente au détail qu’elle soit en ligne ou en présentiel. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1357

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certains commerçants et artisans âgés est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Le présent article s’applique aux établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance ainsi qu’aux surfaces commerciales conçues pour le retrait par la clientèle d’achats au détail commandés par voie télématique. »

Objet

La taxe sur les surfaces commerciales (TaSCom) est un impôt dont l’assiette est constituée par les surfaces commerciales de vente au détail de plus de 400 m² et réalisant un chiffre d’affaires hors taxe de plus de 460 000 euros. Les surfaces considérées comme taxables sont celles qui sont affectées à la circulation de la clientèle, de l’exposition des produits, au paiement ou à la circulation des personnels pour la mise en rayon de ces produits.  

 N’étant pas ouvert à la circulation des clients, les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente à distance ne sont pas assujettis à la TaSCom. Or, ils constituent bien des équipements commerciaux qui concurrencent les autres formes de commerce. Par la qualification de leur local, ils bénéficient d’un non-assujettissement à la TaSCom qui n’est pas justifié alors que la nature de leur activité constitue bien de la vente au détail. 

 Les drive ainsi que la vente à distance, notamment à travers des sites de commerce en ligne, se sont très fortement développés en France. Cet amendement propose donc d’assujettir les drives ainsi que les établissements de stockage et de logistique servant à la vente de biens à distance à la TaSCom.  

 Il apparaît en effet important d’adapter la fiscalité aux nouvelles formes de commerces qui ont des conséquences sur l’équilibre des territoires et d’harmoniser la taxation à la TaSCom pour tous les établissements réalisant de la vente au détail qu’elle soit en ligne ou en présentiel. 

 A noter qu’à l’occasion de la défense d’un amendement visant ces mêmes objectifs à l’article 27 quaterdecies I du projet de loi de finances pour 2024 lors de la séance plénière du 26 novembre, le ministre au banc avait demandé le retrait de l’amendement en annonçant la mise en place d’un groupe de travail dédié : « pour réfléchir ensemble, avec un groupe de sénateurs, aux difficultés, aux contraintes et aux enjeux d’une éventuelle évolution de la TaSCom. Je peux en prendre l’engagement. ».  

 Face à l’absence de la mise en place d’un tel groupe de travail, l’adoption du présent amendement permettra enfin de contribuer à adapter la TaSCom à l’évolution de l’activité commerciale et à réduire les inégalités que le statu quo engendre. 

 Cet amendement est issu des propositions de France Urbaine.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1003

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa de l’article 3 de la loi n° 72-657 du 13 juillet 1972 instituant des mesures en faveur de certaines catégories de commerçants et artisans âgés, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« La taxe est instituée sur les entrepôts d’une superficie de plus de 10 000 mètres carrés. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER étend la Tascom aux entrepôts de plus de 10 000 m². La taxe sur les surfaces commerciales permet d’encourager les opérateurs et acteurs économiques du commerce assujettis à optimiser la consommation des surfaces bâties et contribue à l’objectif national de ralentissement des surfaces artificialisées. Elle s’applique aux surfaces commerciales de vente au détail, couvertes et accessibles au public de plus de 400 mètres carrés de surface de vente et réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 460 000 euros. Le montant de cette taxe est déterminé par application à la surface de vente de l’établissement, d’un tarif qui varie en fonction du chiffre d’affaires annuel au mètre carré.

Les entreprises du e-commerce qui ne disposent pas de surfaces commerciales accessibles au public et ne sont donc pas assujetties à la Tascom en l’état du droit. Or, leurs activités relèvent d’une activité commerciale au même titre que les entreprises dotées d’un espace physique pour recevoir du public.

L’extension de Tascom aux entrepôts de plus de 10 000 m² proposée par cet amendement permettrait donc de rétablir une meilleure équité fiscale entre les entreprises disposant d’installations physiques recevant du public et les entreprises du e-commerce.

L’impact environnemental des acteurs du e-commerce dépend aussi de leur niveau d’optimisation des surfaces artificialisés pour la logistique. Le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires considère que la moitié des entrepôts ou plateformes logistiques est inférieure à 1 300 mètres carrés. Cet amendement vise donc aussi à limiter l’extension des grands entrepôts.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2261

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1003 de M. COZIC et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Amendement n° I-1003 

I. - Alinéa 4

Après les mots :

10 000 mètres carrés 

insérer les mots :

, à l'exception de ceux utilisés par un marché de gros ou par un marché d'intérêt national

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

.... – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à exclure les marchés de gros et les marchés d'intérêt national (M.I.N.) de l'extension de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM).

Avec plus de 5 millions de produits frais distribués chaque année, au service des 45 millions de consommateurs approvisionnés quotidiennement, les marchés de gros et les marchés d’intérêt national sont les acteurs majeurs d’une alimentation locale et diversifiée. A l’heure où les attente des consommateurs évoluent vers l’accès à des produits de qualité qui privilégient le local, la saisonnalité, et la durabilité des modes de production, les marchés de gros, grâce à leur modèle unique de confrontation de l’offre et de la demande, proposent une offre variée, non standardisée, dans un même lieu, au juste prix pour le consommateur autant que pour le producteur.

Atouts économiques du commerce de proximité de la France avec plus de 18 milliards d’euros de chiffre d’affaires, ils structurent autour d’eux tout un tissu d’entreprises : producteurs, grossistes, courtiers, importateurs, exportateurs, producteurs agricoles et acheteurs. Ils génèrent plus de 128 000 emplois. Les marchés de gros sont des circuits de proximité au service de 4 000 producteurs et de 2 500 opérateurs, 65 000 acheteurs qui répondent à la demande du consommateur de pouvoir bénéficier de produits locaux, saisonniers, d’agriculture raisonnée ou bio.

En l'état actuel de sa rédaction, cet amendement étendrait l'application de la TASCOM aux entrepôts liés aux marchés de gros et aux marchés d'intérêt national, ce qui pénaliserait considérablement leur activité. Il convient de les exclure explicitement, afin de limiter l'extension de la TASCOM aux entreprises du e-commerce.

Tel est le sens de ce sous-amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2262

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1003 de M. COZIC et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Amendement n° I-1003

I. - Alinéa 4

Après les mots :

10 000 mètres carrés 

insérer les mots :

, à l'exception de ceux utilisés par un marché d'intérêt national. 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement de repli vise à exclure uniquement les marchés d'intérêt national (M.I.N.) de l'extension de la taxe sur les surfaces commerciales (TASCOM).

En l'état actuel de sa rédaction, cet amendement étendrait l'application de la TASCOM aux entrepôts liés aux marchés d'intérêt national, ce qui pénaliserait considérablement leur activité. Il convient de les exclure explicitement, afin de limiter l'extension de la TASCOM aux entreprises du e-commerce.

Tel est le sens de ce sous-amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1209 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le a du1° du 4 de l’article 39 du code général des impôts est ainsi rédigé :

« a) Pour les véhicules immatriculés en recourant à la méthode de détermination des émissions de dioxyde de carbone dite WLTP au sens de l’article L. 421-6 du code des impositions sur les biens et services, la somme mentionnée au premier alinéa du présent 1° est déterminée par le tableau suivant :

Émissions de dioxyde de carbone du véhicule (g/km)

Date d’acquisition du véhicule 

 

Entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025

Entre le 1er janvier 2026 et le 31 décembre 2026

Entre le 1er janvier 2027 et le 31 décembre 2027 

Entre le 1er janvier 2028 et le 31 décembre 2028

à partir du 1er janvier 2029 

Inférieures à 20

30 000 euros 

27 000 euros 

24 000 euros

21 000 euros 

18 000 euros 

Supérieures ou égales à 20 et inférieures à 50

16 240 euros 

12 180 euros 

8 120 euros 

4 060 euros 

0 euro

Supérieures ou égales à 50 et inférieures à 160

14 640 euros 

10 980 euros 

7 320 euros 

3 600 euros 

0 euros

Supérieures ou égales à 160

7 920 euros 

5 940 euros 

3 960 euros 

1 980 euros 

0 euro

« Un décret conjoint des ministres chargés du budget, de la transition écologique et des transports peut établir une ou plusieurs sommes supérieures à celles mentionnées au deuxième alinéa du présent a pour les véhicules à très faibles émissions dont le score environnemental atteint un ou plusieurs seuils minimaux. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Il existe en France un régime fiscal et social avantageux aux voitures de fonction des entreprises. Les entreprises peuvent déduire partiellement le coût d’acquisition des voitures de société de leur résultat fiscal sur cinq ans. Les montants déductibles sont plafonnés, avec des seuils décroissants en fonction des émissions de la voiture considérée. 

En 2023, grâce à ce dispositif, les entreprises ont réduit leur impôt sur les sociétés pour un montant estimé à 2,51 milliards d’euros, dont 2,19 milliards d’euros pour des voitures émettant plus de 20gCO2/km.  

Cette fiscalité, accommodante aux voitures de fonction thermiques et hybrides s’apparente à une subvention déguisée aux carburants fossiles, et n’incite guère les entreprises françaises à accélérer la transition électrique de leurs parcs. Or, les entreprises françaises électrifient moins bien leurs voitures que leurs homologues européens. En France, 11% des voitures d’entreprises neuves étaient électriques sur le premier semestre 2024 contre 35% en Belgique ou 33% en Suède.  

Cet amendement s’inspire de la politique volontariste belge revoyant à la baisse les règles d’amortissement des véhicules de société, réduisant progressivement la possibilité pour l’employeur « d’amortir » ses voitures thermiques et hybrides pour réduire son impôt sur les sociétés. 

Dans un premier temps, le présent amendement réduit progressivement les plafonds de déductions maximales pour amortissement des voitures thermiques et hybrides (émettant plus 20 gCO2/km), de 20 % par an à partir de 2025, jusqu’à leur suppression complète en 2029. Sur la première année d’application, cette mesure permettrait de réduire la niche fiscale brune d’environ 450 millions d’euros.

Deuxièmement, dans le but de « normaliser » progressivement le régime d’amortissement des voitures électriques, il réduit annuellement de 10 % le plafond d’amortissement pour amortissement des voitures électriques à partir de 2026 et jusqu’en 2029.

Troisièmement, dans le but de favoriser les véhicules à très faibles émissions les moins émetteurs de dioxyde de carbone lors de la phase de production, il ouvre la possibilité de définir par décret un plafond d’amortissement plus élevé pour les véhicules à très faibles émissions dont le score environnemental atteint un ou plusieurs seuils minimaux. Cet amendement a été travaillé avec Transport & Environnement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 8 vers l'article additionnel après l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-242 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BAZIN et DUPLOMB, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. LEFÈVRE, BELIN, PANUNZI, ANGLARS et Daniel LAURENT, Mmes GRUNY et DUMONT, M. FAVREAU, Mme BELRHITI, M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes MICOULEAU et Pauline MARTIN et MM. GREMILLET, GENET et NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 62 du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Au deuxième alinéa, après le mot : « limitée », sont insérés les mots : « et aux gérants majoritaire de sociétés d’exercice libéral à responsabilité limitée » ;

2° Le troisième alinéa est complété par les mots : « et aux gérants de sociétés d’exercice libéral en commandite par actions ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Un récent revirement de doctrine fiscale place désormais le gérant majoritaire de SELARL, du fait de son assimilation à un exploitant individuel relevant du régime des bénéfices non commerciaux, sous un statut dérogatoire au droit commun.
Très concrètement, ce changement doctrinal se traduit pour les gérants majoritaires de SELARL, eux seuls parmi tous les mandataires de sociétés à responsabilité limitée, par la perte de la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnels (plafonnée à 14 171 euros pour l’imposition des revenus de l’année 2023) dont ils bénéficiaient jusqu’en 2023 dans le cadre du régime de l’article 62 du CGI et par l’obligation de tenir une comptabilité à part entière de leurs dépenses professionnelles pour leur montant effectif. 
Ce revirement a, dans tous les cas, pour conséquence un alourdissement des obligations déclaratives incombant aux contribuables concernés désormais soumis à la tenue d’une comptabilité supplémentaire et, pour nombre d’entre eux, une surimposition à rémunération constante par rapport à la situation antérieure. 

Sans remettre en cause la nouvelle qualification juridique retenue par l’administration fiscale des rémunérations des associés de SEL, cet amendement vise à maintenir le régime d’imposition de la rémunération des gérants majoritaires de SELARL dans le même cadre fiscal que l’imposition de la rémunération des gérants de SARL.
L’inscription dans la loi de l’identité de traitement des gérants majoritaires de SELARL et de SARL, se justifie par trois motifs distincts : 

        1 – Écarter, pour ces contribuables, tout risque de surimposition liée au changement de qualification juridique de leurs revenus décidée par l’administration fiscale. 

        2 – Éviter à ces contribuables un alourdissement de leurs obligations déclaratives et frais afférents. 

        3 – Maintenir ces contribuables sur un pied d’égalité avec les autres contribuables.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1513 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. DELCROS

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La sixième phrase du premier alinéa du III de l'article 1519 H du code général des impôts est supprimée.

Objet

Le présent amendement vise à mettre fin à l’exonération de l’IFER mobile relatives aux stations radioélectriques de téléphonie mobile construites en zone de montagne entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2020.

Ce dispositif d’exonération fiscale, en application depuis 2017, a été utile pour initier un mouvement de construction de stations radioélectriques de téléphonie mobile en zone rurale. L’auteur du présent amendement considère que cette exonération en vigueur depuis sept ans a rempli son rôle incitatif et doit maintenant être revue au bénéfice des finances des collectivités locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1911 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, MM. LE RUDULIER et COURTIAL, Mmes HOUSSEAU et PERROT, M. PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la seconde phrase du second alinéa du III de l'article 1599 quater B du code général des impôts le nombre : « 21,19 » est remplacé par le nombre : « 23,19 ».

Objet

L'imposition forfaitaire sur les entreprises en réseau (IFER) est une taxe prélevée au profit des collectivités territoriales, et notamment des communes et des départements. Elle s'applique aux entreprises de réseaux : installations de production d'électricité, installations gazières, éoliennes, hydroliennes, matériel ferroviaire roulant et répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre, entre autres.

Cet amendement vise à augmenter de 10 % le montant de l'IFER appliqué aux répartiteurs principaux de la boucle locale cuivre, aux points de mutualisation des réseaux de communications électroniques en fibre optique, et aux nœuds de raccordement optique des réseaux de communications électroniques en fibre optique avec terminaison en câble coaxial. Elle passerait de 21,19 euros par ligne en service, à 23,19 euros.

Cette augmentation permettrait de donner des recettes supplémentaires aux collectivités territoriales, lourdement impactées par l'inflation et par la baisse des dotations de l'État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-903

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l’article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – 1. A compter de la publication de la présente loi, le bénéfice d’aides publiques pour les entreprises soumises à l’obligation de déclaration de performance extrafinancière prévue à l’article L. 225‐102‐1 du code de commerce, est subordonné à la souscription d’engagements annuels en matière :

1° De réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre ;

2° De préservation de l’emploi et de limitation des écarts de salaires ;

3° De lutte contre les discriminations à l’intérieur de ladite entreprise.

2. Les aides publiques sont définies comme étant :

1° Les subventions publiques ;

2° Les garanties de prêts ;

3° Les garanties publiques pour le commerce extérieur prévues au chapitre II du titre III du livre IV du code des assurances ;

4° Les crédits d’impôts à l’impôt sur les sociétés, dont notamment le crédit d’impôt mentionné à l’article 244 quater B du code général des impôts ;

5° Les participations financières de l’État par l’intermédiaire de l’Agence des participations extérieures de l’État et de la société anonyme BPI France ; 

6° L’accès à la commande publique.

3. Les engagements mentionnés au 1 du I sont la mise en place et l’application :

1° D’une trajectoire minimale de réduction des émissions de gaz à effet de serre définie pour une période décennale qui doit être compatible avec le plafond national des émissions de gaz à effet de serre défini par secteurs en application de l’article L. 222‐1 A du code de l’environnement ainsi qu’avec l’accord de Paris ;

2° D’une interdiction de procéder à des licenciements hormis dans les cas d’absolue nécessité ;

3° D’un encadrement des salaires dans un rapport maximal de 1 à 30 ; 

4° De l’interdiction, par dérogation aux articles L. 232-10 à L. 232-20 du code de commerce, du versement de dividendes, de l’octroi d’acomptes sur dividendes et de l’attribution d’intérêts à titre de premier dividende, en numéraire ou en actions sur le bénéfice distribuable du dernier exercice clos avant l’octroi de l’aide publique en l’absence de bonification de la rémunération des salariés dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État. Toute délibération antérieure ou postérieure à la publication de la présente loi et contrevenant aux présentes dispositions est nulle.

5° De dispositions visant à prévenir toute discrimination telles que définies par l’article 255 du code pénal. 

6° D’une stratégie visant à assurer l’égalité salariale, matérielle et professionnelle entre les femmes et les hommes au sein de l’entreprise ;

7° D’un plan de vigilance lorsqu’elle est soumise aux dispositions de l’article L. 225-102-4 du code de commerce ;

8° D’une interdiction de détention d’actifs dans un ou plusieurs des États et territoires non coopératifs en matière fiscale, tels que définis par l’article 238-0 A du code général des impôts.

II. – À compter du 1er janvier 2025, les entreprises ayant souscrit les engagements mentionnés au 3 du I publient, au plus tard le 1er avril de chaque année, un rapport annuel sur le respect de leurs obligations. Il présente le bilan de leurs actions au cours de l’exercice clos ainsi que leur stratégie, assortie d’un plan d’investissement, pour les cinq exercices suivants. Le bilan précité́ est établi conformément à une méthodologie définie par décret en Conseil d’État.

III. – Le non-respect, par les entreprises mentionnées au 1 du I, de l’obligation de publication du rapport annuel sur le respect de leurs obligations prévue au II est passible d’une sanction pécuniaire d’un montant égal à 5 % du chiffre d’affaires de l’entreprise. En cas de récidive, la sanction pécuniaire est d’un montant égal à 10 % du chiffres d’affaires de l’entreprise. 

IV. – Le non-respect, par les mêmes entreprises, de leurs engagements annuels, mentionnés au 3 du I, est passible d’une sanction pécuniaire d’un montant égal à celui des avantages mentionnés au 1 du même I, majoré de 10 %.

V. – Le ministère de l’économie et des finances est chargé de l’application des IV et V du présent article et transmette annuellement un rapport détaillé sur les contrôles menés et les résultats de ces contrôles aux commissions des affaires économiques de l’Assemblée Nationale et du Sénat.

VI. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à conditionner les aides publiques au respect d’un certain nombre de standards par les acteurs économiques.

C’est l’ambition de la présente proposition qui vise à retenir une approche d’ensemble de cette ambition : en effet, au-delà d’une simple démarche sectorielle, les auteurs du présent amendement considèrent que dans un contexte de rareté de l’argent public, il n’est plus acceptable d’engager des montants conséquents d’argent public à destination des entreprises sans contrepartie aucune et sans considération pour l’intérêt général.

Dans cette perspective, le dispositif retenu cible les entreprises soumises à l’obligation de déclaration de performance extrafinancière (DPEF). Sont ainsi a minima concernées les sociétés cotées de plus de 500 salariés et dont le chiffre d’affaires est supérieur à 40 millions d'euros, ainsi que les sociétés non cotées de plus de 500 salariés dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions d'euros. 

La philosophie du présent amendement est celle d’une logique d’ensemble et applique la conditionnalité à l’ensemble des aides publiques : subventions, garanties de prêt, garanties publiques pour le commerce extérieur, éligibilité à tous les crédits d’impôt sur l’impôt sur les sociétés dont notamment au crédit d’impôt recherche (CIR) et participation de l’Agence des participations extérieures de l’Etat tout comme de BPI France. De plus, l’accès à la commande publique, forme dérivée d’aide publique, est incorporée dans le dispositif.

Les standards retenus par les auteurs du présent amendement portent sur :

·      La réduction des gaz à effets de serre par l’entreprise ;

·      Le contrôle des licenciements que l’on pourrait qualifier de boursiers ;

·      L’encadrement des écarts de salaires ;

·      L’interdiction de versement de dividendes en l’absence de bonification des salaires ;

·      La lutte contre les discriminations, incluant la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes ;

·      Le devoir de vigilance qui s’impose aux entreprises ;

·      L’interdiction de la détention d’actifs dans des paradis fiscaux.

Dans un souci d’applicabilité de la mesure, l’amendement prévoit également des pénalités financières à la fois si l’entreprise ne satisfait pas aux obligations définies.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1814 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, M. BOURGI, Mme BLATRIX CONTAT, MM. REDON-SARRAZY, Michaël WEBER, DEVINAZ, TISSOT, GILLÉ et PLA, Mmes BÉLIM, LINKENHELD et MONIER, MM. KERROUCHE et CHANTREL et Mmes ESPAGNAC et BONNEFOY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La section 1 du chapitre unique du titre Ier du livre IV du code des impositions sur les biens et services est complétée par un article L. 411-4-1 ainsi rédigé :

« Art. L. 411-4-1 – I. – La livraison d’un bien opérée par une entreprise de vente en ligne est soumise à une taxe, basée sur un écoscore prenant en compte l’impact environnemental du service de livraison.

« Les critères et modalités de calcul de l’écoscore prévu au premier alinéa du présent I sont fixées par décret, pris après avis de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Il prend notamment en compte la distance entre le lieu de fabrication ou de stockage du bien et le lieu de livraison, les modes de transport employés au cours du processus de livraison ou encore les délais de livraison choisis par le consommateur.

« II. – La taxe prévue au I est due par le consommateur et collectée par l’entreprise de vente en ligne. Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de cette taxe sont déterminées par le titre VIII du livre Ier du présent code.

« III. – Un décret précise les modalités d’application du présent article. 

« IV. – Les dispositions du présent article sont applicables à compter du 1er septembre 2025. »

Objet

La crise sanitaire a démultiplié le nombre de livraison de colis, corolaire de l’explosion du e-commerce.

La mission d’information sénatoriale de 2021 sur le transport de marchandises face aux impératifs environnementaux avait souligné l’impact environnemental de ces livraisons. Elle avait formulé des recommandations pour responsabiliser davantage les consommateurs sur ce sujet, notamment à travers l’instauration d’un écoscore permettant d’évaluer le bilan carbone des livraisons.

Il s’agit par cet amendement d’instaurer une taxe des livraisons du e-commerce, basée sur un écoscore prenant en compte l’impact environnemental de la livraison.

Cet écoscore, inspiré du dispositif existant depuis 2024 pour le bonus écologique sur l’acquisition de véhicules propres, prendrait notamment en compte la distance entre le lieu de fabrication ou de stockage du bien et le lieu de livraison, les modes de transport employés au cours du processus de livraison ou encore les délais de livraison choisis par le consommateur. Ses critères et modalités de calculs seraient définis par un décret, pris après avis de l’Ademe.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article additionnel après l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1813 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, MM. REDON-SARRAZY et Michaël WEBER, Mmes CANALÈS, ESPAGNAC, BROSSEL et BONNEFOY et M. DARRAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 21, insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- Le chapitre III du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services est complété par une section ainsi rédigée :

« Section …

« Taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne

« Sous-section 1

« Éléments taxables et territoire de taxation

« Paragraphe 1

« Principes

« Art. L. 453-84. – Les règles relatives aux éléments taxables et au territoire de taxation pour la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne sont déterminées par le titre Ier du livre Ier, par le chapitre unique du titre Ier du présent livre, par la section unique du chapitre Ier du présent titre et la présente sous-section.

« Art. L. 453-85. – Sont soumises à la présente taxe les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne au sens des articles L. 453-86 et L. 453-87 lorsque sont dépassés les seuils de taxation au niveau mondial et national définis aux articles L. 453-89 et L. 453-90.

« Paragraphe 2

« Plateformes numériques de vente en ligne et livraisons de biens

« Art. L. 453-86.- Les plateformes numériques de vente en ligne s’entendent des opérateurs de plateforme en ligne au sens de l’article L. 111-7 du code de la consommation et de tout opérateur exploitant, pour son compte ou pour le compte d’un tiers, un système organisé de vente caractérisé par l’absence physique simultanée du professionnel et du consommateur et par le recours exclusif à une ou plusieurs techniques de communication à distance.

« Art. L. 453-87.- Les livraisons de biens au sens de la présente section s’entendent du transfert de la possession physique ou du contrôle des biens meubles corporels au bénéfice du client final, personne physique ou morale, ayant renseigné une adresse de livraison située sur le territoire de taxation déterminée à l’article L. 453-91.

« Paragraphe 3

« Seuils de taxation

« Art. L. 453-88. – Les seuils de taxation prévus au présent paragraphe sont appréciés au regard du chiffre d’affaires réalisé au titre des ventes effectuées par les entreprises mentionnées à l’article L. 453-86, quelle que soit leur forme et quel que soit leur lieu d’établissement, au cours de l’année civile précédant l’année du fait générateur.

« Pour les entreprises liées entre elles directement ou indirectement par une relation de contrôle au sens du II de l’article L. 233-16 du code de commerce, les seuils de taxation s’apprécient au niveau du groupe qu’elles constituent.

« Art. L. 453-89.- Le seuil de taxation au niveau mondial est dépassé lorsque le chiffre d’affaires réalisé au titre des ventes à distance excède 750 millions d’euros.

« Art. L. 453-90.- Le seuil de taxation au niveau national est dépassé lorsque le chiffre d’affaires réalisé au titre des ventes à distance excède 25 millions d’euros.

« Paragraphe 4

« Territoire de taxation

« Art. L. 453-91. -Le territoire de taxation s’entend exclusivement du 1° de l’article L. 112-4.

« Paragraphe 5

« Exonérations

« Art. L. 453-92. – Par dérogation à la présente sous-section, sont exonérées de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de ventes en ligne :

« 1° Les livraisons effectuées dans un lieu différent de l’adresse renseignée par le client final, tels que commerces physiques de vente au détail, points-relais ou points de livraison en libre-service ;

« 2° Les livraisons opérées par le prestataire mentionné à l’article L. 2 du code des postes et des communications électroniques dans le cadre du service prévu au cinquième alinéa de l’article L. 1 du même code ;

« 3° Les livraisons effectuées à une adresse située en zone France ruralités revitalisation mentionnée au II de l’article 44 quindecies A du code général des impôts ou en zone France ruralités revitalisation “plus” mentionnée au III du même article 44 quinquies A.

« Sous-section 2

« Fait générateur

« Art. L. 453-93. – Les règles relatives au fait générateur et à l’exigibilité de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne sont déterminées par le titre Ier du livre Ier et par la présente sous-section.

« Art. L. 453-94. – Le fait générateur de la taxe est constitué au moment où la vente à distance donnant lieu à la livraison mentionnée à l’article L. 453-87 est effectuée.

« Sous-section 3

« Montant de la taxe

« Art. L. 453-95. – I.-Le montant de la taxe est égal à un montant forfaitaire de 0,50 euro par livraison taxable.

« II. – Le montant forfaitaire s’applique à chaque livraison taxable, quel que soit le nombre de biens livrés.

« Sous-section 4

« Exigibilité

« Art. L. 453-96. – Les règles relatives à l’exigibilité de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne sont déterminées par le titre IV du livre Ier.

« Sous-section 5

« Personnes soumises à obligation fiscale

« Art. L. 453-97. – Les règles relatives aux personnes soumises à obligation fiscale pour la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne sont déterminées par le titre V du livre Ier et par la présente sous-section.

« Art. L. 453-98. – Est redevable de la taxe l’entreprise mentionnée à l’article L. 453-86 lorsque sont dépassés, au cours de l’année civile précédent l’année du fait générateur, les seuils de taxation au niveau mondial et national prévus aux articles L. 453-89 et L. 453-90.

« Art. L. 453-99. – Le redevable est soumis à une obligation de représentation fiscale dans les conditions prévues au chapitre II du titre V du livre Ier.

« Sous-section 6

« Constatation de la taxe

Art. L. 453-100. – Les règles relatives à la constatation de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne sont déterminées par le titre VI du livre Ier et par la présente sous-section.

Art. L. 453-101. – Tant que le droit de reprise de l’administration est susceptible de s’exercer, en application de l’article L. 177 A du livre des procédures fiscales, les redevables conservent, à l’appui de leur comptabilité les informations relatives aux montants encaissés mensuellement au titre des ventes en distinguant, le cas échéant, les ventes se rapportant aux livraisons qui ne sont pas prises en compte en application de l’article L. 453-92 du présent code.

« Ces informations sont tenues à la disposition de l’administration et lui sont communiquées à première demande.

« Sous-section 7

« Paiement de la taxe

Art. L. 453-102. – Les règles relatives au paiement de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne sont déterminées par le titre VII du livre Ier et par la présente sous-section.

« Art. L. 453-103. – La taxe fait l’objet d’acomptes.

« Sous-section 8

« Contrôle, recouvrement et contentieux

« Art. L. 453-104. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement et au contentieux de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne sont déterminées par le titre VIII du livre Ier.

« Sous-section 9

« Affectation

« Art. L. 453-105.- L’affectation du produit de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne est déterminée par l’article L. 2333-98 du code général des collectivités territoriales ».

II.- Le chapitre III du titre III du livre III de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales, est complété par une section ainsi rédigée :

« Section …

« Taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne

« Art. L. 2333-….-I.- Les collectivités et leurs groupements mentionnés au I de l’article L. 1231-1 du code des transports ou, par substitution, la collectivité mentionnée au II du même article L. 1231-1, exerçant l’une des compétences mentionnées à l’article L. 1231-1-1 du même code, perçoivent le produit de la taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne mentionnée à l’article L. 453-84 du code des impositions sur les biens et services.

« II. – Les modalités de mise en œuvre de la présente section sont précisées, en tant que de besoin, par un décret en Conseil d’État ».

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le nombre de livraisons de biens opérées par les plateformes numériques de vente en ligne a considérablement augmenté ces dernières années au point de représenter 1,5 milliard de colis annuels livrés en France. En ville, ce flux de transport de marchandises correspond à 20 % du trafic et à 20 % des émissions de gaz à effet de serre. Outre les conséquences en matière environnementale et sur la santé publique, l’expansion toujours croissante des livraisons opérées par les acteurs du e-commerce contribue fortement à augmenter la congestion urbaine et l’usure des infrastructures routières et des emplacements de livraisons, à la charge des collectivités, alors même que les investissements de ces collectivités cherchent, par le développement des transports en commun, à libérer de l’espace de voierie et à décongestionner le trafic. C’est donc sans contrepartie que les plateformes d’e-commerce profitent ainsi doublement des investissements locaux dont elles en neutralisent en partie les effets.

Alors que des villes ou États étrangers ont mis en place des dispositifs fiscaux visant à frapper les livraisons des biens opérées par ces plateformes (la ville de Barcelone, l’État du Colorado ou encore l’État du Minnesota), plusieurs propositions ont également été avancées en ce sens en France : une taxe sur les livraisons liées au commerce électronique avait été envisagée en 2018 dans le cadre de la proposition de loi portant pacte national de revitalisation des centres-villes et centres-bourgs ; une proposition similaire figurait également dans le rapport commandé par le ministère des transports à l’ancien député Philippe Duron en 2021 ; le rapport du Sénat de juillet 2023 sur les modes de financement des autorités organisatrices de la mobilité appelait encore à l’établissement d’une telle contribution. Cette piste a également été partagée par des groupes politiques de tous bords lors des Assises du financement des transports franciliens en début d’année 2023 et, plus récemment, le Groupement des autorités responsables de transport (GART) a encore proposé une mesure similaire.

Le présent amendement vise ainsi à concrétiser ces propositions et à instituer au code des impositions sur les biens et services une taxe sur les livraisons de biens opérées par certaines plateformes numériques de vente en ligne dont le produit serait affecté aux AOM et AOMR. Cette taxe entend assujettir les seules plateformes qui opèrent les volumes de livraisons les plus conséquents, définies à partir d’un critère objectif et rationnel fondé sur les seuils de chiffre d’affaires également applicables en matière de taxe sur certains services numériques, tout en exonérant les livraisons de biens à destination des territoires ruraux, lesquels sont moins concernés par les problématiques susmentionnées et dont les habitants sont parfois contraints de recourir à de telles livraisons.

L’amendement vise également à défendre les petits commerçants en rééquilibrant la concurrence déloyale avec les géants du e-commerce et lutter contre les oligopoles. Bien que l’e-commerce puisse être une opportunité pour des petits commerçants et créateurs de toucher de nouveaux clients, ils ne sont pas égaux face aux plateformes et n’ont pas les mêmes moyens. En exemptant les petits commerçants de cette contribution via un chiffre d’affaires minimum à réaliser et en y excluant les livraisons en magasin physique, l’amendement encourage un équilibre plus juste entre les plateformes d’e-commerce et les vendeurs indépendants. Une exemption pour les services de livraison en point-relais participerait également à favoriser l’activité et le dynamisme des commerces de proximité tout en limitant les déplacements inutiles du dernier kilomètre dus aux échecs de livraisons des destinataires absents. Enfin, en faisant payer à la plateforme un montant forfaitaire au moment de la validation du panier pour l’envoi du colis, peu importe le nombre de colis, l’amendement favorise encore le regroupement des envois, évitant la multiplication des envois à l’unité, ce qui aide également les entreprises de logistique à consolider leurs envois pour une meilleure efficacité.

Enfin, l’affectation de la taxe aux collectivités territoriales constitue une simple modalité de financement des collectivités concernées et n’entraîne, pour elles, aucune charge nouvelle ni aucune dépense supplémentaire.

Amendement travaillé avec l’association Respire et Clean Cities Campaign



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-983 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 15


Après l'article 15

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le chapitre III du titre IV du livre IV du code de commerce, il est inséré un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre …

« Dispositions spécifiques aux biens commercialisés par les entreprises de commerce en ligne

« Art. L. 484-…. – I. – La livraison d’un bien commercialisé par le biais d’une entreprise de commerce en ligne est soumise à une taxation dont le montant est exprimé en pourcentage du montant de la commande et varie de manière dégressive en fonction de l’augmentation de la durée d’acheminement proposé par la plateforme en ligne sur laquelle l’achat est effectué.

« Un décret en Conseil d’État précise les montants et durées.

« II. – Tout manquement au I est passible d’une amende administrative dont le montant ne peut excéder 75 000 € pour une personne physique et 375 000 € pour une personne morale.

« Le maximum de l’amende encourue est porté à 150 000 € pour une personne physique et 750 000 € pour une personne morale en cas de réitération du manquement dans un délai de deux ans à compter de la date à laquelle la première décision de sanction est devenue définitive. »

Objet

Les plateformes de vente en ligne génèrent une concurrence déloyale en pratiquant un dumping considérable sur les coûts de livraison des biens qu’elles commercialisent, le plus souvent à perte. C’est en partie ce qui explique qu’un géant comme Amazon dégage un résultat net aussi faible en proportion de son chiffre d’affaires (environ 1 %). Alors que la législation avait interdit la livraison gratuite, les plateformes avaient contourné le problème en proposant une livraison à quelques centimes.

Au-delà des contraintes de concurrence déloyale pour les commerces physiques, ces pratiques génèrent des flux de livraison non-optimisés et ainsi particulièrement impactant en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de congestion routière du fait des nombreuses rotations de véhicules.

La crise sanitaire a démultiplié le nombre de livraison de colis, corolaire de l’explosion du e-commerce. Ainsi le directeur général de Colissimo estimait au sortir du premier confinement avoir « gagné entre deux et ans de croissance d’un coup et le marché n’est pas structuré pour ces volumes ».

Le présent amendement du groupe SER propose donc que soit institué une taxe sur les livraisons qui serait dégressive à mesure que la durée de livraison augmente afin d’envoyer un signal prix aux consommateurs. Ainsi, si une personne souhaite mobiliser des moyens logistiques importants pour se faire livrer un bien produit sur un autre continent en mois de 24h, elle devra en supporter un coût supérieur, ou accepter que ce bien suive un parcours moins cher et donc plus optimisé (fret maritime au lieu de fret avion, camion 39 tonnes au lieu de petit utilitaire). L’affichage de prix différenciés selon le temps de livraison selon le temps de livraison, et donc incitatifs au temps moins court, permettrait d’entamer l’évolution des pratiques de consommation et serait de nature à réduire l’empreinte carbone de la logistique de la livraison.

Ainsi, une livraison à J-0 pourrait être taxée à 3% du montant de la commande, à J+1 à 2% et à partir de J+3 à 1%.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 15.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2102

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 16


Alinéa 2

Supprimer les mots :

date de présentation du présent projet de loi de finances en Conseil des ministres,

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1593

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du 1° du I de l’article 244 quater E du code général des impôts, après le mot : « besoins », il est inséré le mot : « exclusifs ».

II. – Les dispositions du I s’appliquent aux dépenses exposées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement vise à inscrire dans la loi une condition d’affectation exclusive d’un investissement pour bénéficier du crédit d’impôt pour certains investissements réalisés et exploités en Corse (CIIC). Dans le cadre de ses fonctions de rapporteure spéciale des crédits de la mission Remboursements et dégrèvements, l’auteure du présent amendement avait consacré ses travaux du Printemps de l’évaluation 2024 aux crédits d’impôt spécifiques à la Corse. Dans le rapport qu’elle a présenté à la commission des finances le 5 juin, elle rappelait que la loi ne précisait pas si un investissement à usage mixte, c’est-à-dire utilisé conjointement pour les besoins d’une activité éligible et d’une activité exclue, ouvrait droit au CIIC. Afin d’éviter tout risque d’optimisation fiscale et de contournement de l’intention du législateur, l’auteure de l’amendement propose qu’un investissement doive remplir une condition d’affectation exclusive à un besoin éligible au crédit d’impôt.

il a été adopté à l'Assemblée Nationale ,présenté par Madame Pires-Beaune et plusieurs de ses collègues.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-70 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN, GOY-CHAVENT et MULLER-BRONN, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mme LASSARADE, M. CADEC, Mme BELRHITI et MM. GREMILLET et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 1° du I de l’article 244 quater E du code général des impôts, les mots : « la pêche, » sont supprimés.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objet de soutenir l’investissement des pêcheurs insulaires confrontés au nécessaire renouvellement de leurs équipements pour rester compétitifs et pour assurer la transmission aux jeunes générations.

 L’importance des investissements à réaliser est souvent un frein à la reprise des exploitations.

 La flottille insulaire est passée de 800 navires dans les années 60 à un peu moins de 200 actuellement. A ce jour, on ne compte plus que 156 licences sur tout le territoire, tous segments confondus. La moyenne d’âge des pêcheurs est élevée et les bateaux en service particulièrement vétustes, avec une moyenne d’âge d’environ 30 ans.

 Sans une volonté politique reposant sur un accompagnement fiscal, la pêche en corse est en danger. Le crédit d’impôt sur les investissements en Corse est le dispositif qui s’y prête le mieux. Ce que propose cet amendement qui avait été adopté à l’Assemblée nationale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-68 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN, GOY-CHAVENT et MULLER-BRONN, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mmes LASSARADE et MALET, M. CADEC, Mme BELRHITI et MM. GREMILLET, SAUTAREL et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Sur l’exercice 2025, les taux mentionnés au premier alinéa du 3° et au premier alinéa du 3° bis du I de l’article 244 quater E du code général des impôts sont, par dérogation à ces dispositions, portés respectivement à 30 % et à 40 %.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis la crise sanitaire, la Corse peine à retrouver une situation économique stabilisé et un niveau d'investissement satisfaisant. D'où le présent amendement visant à majorer de 10 points le taux de crédit d'impôt qui est de 20% pour les PME et de 30% pour les TPE. Cette majoration temporaire sur le seul exercice 2025 permettrait d'accompagner les entreprises dans leur développement et dans la préservation de l'emploi en Corse.

 Il est à noter que lors de sa mise en place, le montant du taux du CIIC avait été évalué sur la même base que le taux d'aide à finalité régionale (AFR). Or, le décret n°2022-968 du 30 juin 2022 revalorise le taux AFR aux zones d'aide à l'investissement des PME pour la période 2022-2027. Par parallélisme des formes, cette majoration s'inscrit dans la même logique de soutien au monde économique.

 Il est à noter que depuis plusieurs mois, les conséquences de la crise se font ressentir en termes d’assignations et de procédures collectives, ces dernières ayant augmenté de 65% sur les douze derniers mois lorsque les injonctions à payer ont bondi de 40%. Dans ce contexte difficile, il est plus que jamais primordial de promouvoir le niveau d’investissement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-557

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au XIX de l’article 1647 du code général des impôts, le taux : « 1,5 % » est remplacé par le taux : « 3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de relever le taux de prélèvement au titre des frais d'assiette et de recouvrement afférents à la taxe annuelle sur les installations de production d'électricité utilisant l'énergie éolienne en mer, situées sur le domaine public maritime ou dans la zone économique exclusive.

Il apparaît nécessaire d'augmenter la contribution due à l'État afin de renforcer les recettes fiscales dans un contexte de tension budgétaire. Cette mesure vise à compenser les coûts liés à l'installation, à l'exploitation et aux infrastructures associées aux parcs éoliens offshore, tout en permettant une redistribution possible accrue en direction des collectivités territoriales concernées, déjà bénéficiaires de 50% de la part de la taxe.

Cette hausse contribuerait à encourager les investissements vers des technologies énergétiques alternatives, notamment celles présentant un caractère non intermittent.
Elle s'inscrit dans une démarche de diversification des sources de revenus publics et d'optimisation de la gestion des ressources fiscales en lien avec la transition énergétique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1648 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

Mme SCHILLINGER, MM. REICHARDT et IACOVELLI, Mme DURANTON, M. LÉVRIER, Mme HAVET, M. BUIS, Mmes RAMIA, NADILLE et CAZEBONNE et M. BUVAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de la section VII du chapitre premier du titre premier de la deuxième partie du livre premier du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« … : Taxe journalière de stationnement

« Article …

I. – Les communes peuvent, sur délibération du conseil municipal instituer une taxe journalière de stationnement, due par tout propriétaire d’une ou de plusieurs résidences mobiles terrestres utilisée à titre de résidence principale sur le territoire municipal.

II. – S’entend du stationnement, le stationnement licite ou illicite situé en dehors des aires d’accueil des gens du voyage, dès que celui-ci excède une durée au moins égale à vingt-quatre heures consécutives.

Les résidences mobiles terrestres mentionnées s’entendent de tout véhicule terrestre habitable qui conserve ses moyens de mobilité et dont la circulation est autorisée par le code de la route.

III. – La taxe journalière de stationnement est due à proportion du nombre de jours entiers durant lesquels s’est maintenu le stationnement effectif de la résidence terrestre mobile sur le territoire municipal.

La taxe journalière de stationnement et son tarif sont fixés par délibération du conseil municipal, dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis du présent code.

Le montant de la taxe journalière de stationnement est arrêté dans les limites tarifaires comprises entre 1 € et 20 € par jour entier.

Le montant total de la taxe journalière de stationnement, pour l’ensemble de la durée de stationnement, ne peut excéder le montant maximum des amendes pénales encourues pour la commission des actes mentionnés au III du présent article.

Le montant de la taxe journalière de stationnement dû peut-être doublé lorsqu’un ou plusieurs des cas suivants ont été constatés par procès-verbal du maire ou des autorités de police compétentes :

1° Lorsque le raccordement de la résidence mobile terrestre n’est pas assorti d’un compteur individuel, ou que ce compteur individuel a subi des dégradations le mettant hors d’état de fonctionner depuis son installation ;

2° Lorsque le rejet des ordures ménagères ou des eaux usées, par le propriétaire ou par l’occupant de la résidence mobile terrestre, s’effectue en dehors des zones et des moyens à disposition, nécessitant une collecte spéciale par les services municipaux ou intercommunaux ;

3° Lorsque le stationnement sur le territoire municipal, en dehors d’une zone d’accueil des gens du voyage, s’effectue alors que la commune a satisfait à l’obligation d’aménagement d’aires d’accueil des gens du voyage, par elle-même ou par le biais de l’établissement public de coopération intercommunale auquel cette compétence a été transférée, et que cette aire a effectivement la capacité d’accueillir la résidence mobile terrestre. 

Ces situations doivent être constatées par des agents municipaux habilités, qui établissent un procès-verbal de constatation. La décision est notifiée au redevable par tout moyen permettant d’attester la date de réception. Celui-ci dispose d’un délai de 30 jours à compter de la notification pour contester cette décision auprès de la collectivité compétente. La réclamation doit être motivée et transmise par écrit, sous peine d’irrecevabilité.

IV. – Les recettes perçues au titre de cette taxe sont intégralement affectées à la collectivité territoriale compétente. Elles sont destinées à couvrir les coûts engendrés par la gestion des stationnements illégaux, notamment les dépenses liées à la remise en état des lieux occupés et à la gestion des nuisances associées. En outre, ces fonds contribuent au financement, à l’entretien et à l’aménagement des aires dédiées à l’accueil des résidences mobiles, afin de garantir des infrastructures adaptées et conformes aux besoins locaux.

V. – Le recouvrement de cette taxe journalière de stationnement est assuré par les collectivités compétentes. En cas de non-paiement dans les délais fixés, la collectivité compétente peut émettre un titre exécutoire, permettant la mise en œuvre des procédures de recouvrement forcé, conformément aux règles applicables aux créances locales. Les modalités pratiques de perception de la taxe, incluant le délai de paiement, les majorations en cas de retard ou de non-paiement, ainsi que les éventuelles procédures de mise en demeure, sont fixées par délibération de l’organe délibérant de la collectivité concernée. Cette taxe est liquidée à partir des constatations établies par les agents habilités de la commune, qui procèdent à une déclaration des infractions constatées.

VI. – En cas de non-paiement persistant et si nécessaire, la collectivité peut solliciter le concours des forces de l’ordre, incluant la police nationale ou la gendarmerie, par l’intermédiaire du préfet, conformément aux articles L. 2215-1 à L. 2215-10 et suivants du code général des collectivités territoriales. Ce concours peut intervenir pour appuyer les agents municipaux ou intercommunaux dans la mise en œuvre des procédures de recouvrement forcé.

Objet

L’amendement proposé s’inspire des dispositions de la proposition de loi n° 764 déposée par le Sénateur André Reichardt et plusieurs de ses collègues, visant à renforcer les moyens municipaux d’accueil des gens du voyage. Ce texte propose notamment l’instauration d’une taxe journalière de stationnement des résidences mobiles terrestres en dehors des aires aménagées.

L’objectif de cette mesure est de répondre à une problématique majeure rencontrée par les élus locaux face aux stationnements illicites des gens du voyage. Ces situations, souvent prolongées, engendrent des coûts importants pour les communes, notamment pour l’approvisionnement en eau, la gestion des ordures ménagères ou encore l’électricité, sans que ces services, pourtant empruntés illégalement, soient systématiquement payés. Ce manque de contrepartie financière aggrave les déséquilibres budgétaires des collectivités, en particulier dans les communes de taille modeste, et contribue à un sentiment d’impuissance des maires.

Ce sentiment d’impuissance est particulièrement dommageable : il mine la confiance des administrés envers leurs élus locaux et peut, à terme, démotiver les maires, qui se sentent abandonnés face à ces problématiques. Lorsqu’après de longues périodes de stationnement illicite, les occupants quittent les lieux sans avoir acquitté les sommes dues pour les services utilisés, les élus locaux voient leurs efforts réduits à néant, ce qui alimente leur frustration et celle des habitants.

L’instauration d’une taxe journalière de stationnement, telle que proposée dans cet amendement, poursuit plusieurs objectifs concrets :

Encourager le respect des infrastructures dédiées : En incitant les propriétaires de résidences mobiles à utiliser les aires d’accueil aménagées lorsqu’elles existent et disposent de capacités suffisantes.

Garantir une contribution équitable : En assurant que les services municipaux consommés, même en cas de stationnement illicite, soient compensés financièrement.

Renforcer l’autonomie des maires : En leur donnant un outil supplémentaire pour gérer ces situations sensibles et éviter un sentiment de désengagement.

Enfin, cette taxe a vocation à être affectée intégralement aux collectivités territoriales, leur permettant de financer les coûts liés aux stationnements illicites, la remise en état des terrains, et l’entretien des aires d’accueil dédiées. Elle s’inscrit dans une démarche équilibrée, visant à soutenir les élus locaux et préserver la cohésion territoriale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1694 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le tableau du troisième alinéa de l’article L. 2333-30 est ainsi rédigé :

« 

 
Tarif plancher en proportion du prix de la nuitée

Tarif plafond en proportion du prix de la nuitée

Palaces et meublés de tourisme

1 %

7 %


Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles


1 %

7 %

Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles

1 %

7 %

Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles

1 %

7 %

Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles

1 %

7 %

Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d'hôtes, auberges collectives

1 %

7 %

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures.
1 %7 %

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance
1%1%

 »

2° Le tableau du troisième alinéa du I de l’article L. 2333-41 est remplacé par un tableau et un alinéa ainsi rédigés :

« 

 
Tarif plancher en proportion du prix de la nuitée

Tarif plafond en proportion du prix de la nuitée
Palaces et meublés de tourisme1 %7 %
Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles1 %7 %
Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles1 %7 %
Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles1 %7 %
Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles1 %7 %
Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d'hôtes, auberges collectives1 %7 %
Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures.1 %7 %
Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance1 %1 %

« Pour chaque établissement, le prix de la nuitée à retenir pour l’application du barème prévu au troisième alinéa est égal au prix moyen d’une nuitée facturée au cours de la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année précédente. »

II. – Pour 2025 et par dérogation au troisième alinéa des articles L. 2333-30 et L. 2333-41 du code général des collectivités territoriales, les communes ayant institué la taxe de séjour ou la taxe de séjour forfaitaire peuvent délibérer jusqu’au 15 avril 2025 pour fixer les tarifs applicables au titre de la même année. Les tarifs éventuellement modifiés sont applicables, pour l’année 2025, à compter du lendemain de la date à laquelle la délibération du conseil municipal devient exécutoire.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales des I et II est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Par cet amendement, nous proposons de rendre proportionnelle la taxe de séjour, ce qui permettra de l’augmenter, notamment pour les hôtels les plus luxueux.


A l'heure où les collectivités locales sont asphyxiées par les baisses de dotations de l'Etat, la fin de la CVAE, en plus de la suppression de la taxe d’habitation qui leur ont coupé les leviers financiers dont elles disposaient, il est urgent de leur assurer de nouvelles ressources, qui ne passent pas par une réaffectation de la TVA, en assurant que ces ressources soient justes et redistributives. Un moyen d’y parvenir est d’indexer la taxe de séjour sur le niveau de gamme des équipements touristiques, afin de donner une dimension redistributive au tourisme, ce dont il manque cruellement.

Le présent amendement introduit donc une modification de l'échelle de tarifs fixes par catégorie d'hébergement. Il est proposé d'appliquer un tarif proportionnel au prix de la nuitée, afin de faire payer davantage les clients qui en ont les moyens, notamment dans les hôtels de luxe. Les taux applicables sont compris entre 1% et 7%.

Il s’agit d’une mesure d’équité fiscale. En effet, pour des questions de promotions, les hôtels de luxe bénéficient de certains avantages ou infrastructures financés par la collectivité, tels que des transports en commun améliorés, des espaces culturels, ou une meilleure sécurité. Plus que cela, il s’agit d’une mesure sociale venant financer les services publics pour améliorer l’offre touristique existante, améliorant la gestion des flux touristiques en donnant les moyens pour faire face aux problèmes posés par le surtourisme.

Pour ces raisons, nous proposons donc d'augmenter la taxe de séjour sur les hôtels, et notamment les hôtels de luxe, qui pratiquent des tarifs extrêmement élevés, réservés à une clientèle très aisée.

Dans le cas où ces pourcentages auraient pour résultat de baisser les recettes publiques, un gage de précaution sur le tabac est prévu. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 16.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-928 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié : 

I. – L’article L. 2333-30 est ainsi modifié : 

1° Le tableau du troisième alinéa est ainsi rédigé : 

« 

Catégories d’hébergements 

Tarif plancher 

Tarif plafond 

Palaces 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

5 % du coût par personne de la nuitée 

Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles, meublés de tourisme 5 étoiles 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

5 % du coût par personne de la nuitée 

Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles, meublés de tourisme 4 étoiles 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

5 % du coût par personne de la nuitée 

Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles, meublés de tourisme 3 étoiles 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

5 % du coût par personne de la nuitée 

Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, meublés de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

5 % du coût par personne de la nuitée 

Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, meublés de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d’hôtes, auberges collectives 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

5 % du coût par personne de la nuitée 

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures. 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

5 % du coût par personne de la nuitée 

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance 

0,5 % du coût par personne de la nuitée 

 » ;

2° Le septième alinéa est ainsi rédigé :

« Pour tous les hébergements en attente de classement ou sans classement à l’exception des catégories d’hébergements mentionnées à la septième et à la huitième ligne du tableau du troisième alinéa du présent article, le tarif applicable par personne et par nuitée est compris entre 0,5 % et 5 % du coût par personne de la nuitée dans la limite du taux le plus élevé adopté par la collectivité.  »

II. – L’article L. 2333-41 est ainsi modifié  : 

1° Le tableau du troisième alinéa est ainsi rédigé  :

« 

Catégories d’hébergements 

Tarif plancher 

Tarif plafond 

Palaces 

1,40 euros 

8 euros 

Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles, meublés de tourisme 5 étoiles 

1,40 euros 

6 euros 

Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles, meublés de tourisme 4 étoiles 

1,40 euros 

4,60 euros 

Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles, meublés de tourisme 3 étoiles 

1,00 euros 

3 euros 

Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, meublés de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles 

0,60 euros 

1,80 euros 

Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, meublés de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d’hôtes, auberges collectives 

0,40 euros 

1,60 euros 

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures. 

0,40 euros 

1,20 euros 

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance 

0,40 euros 

 ».

IV. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER modifie le modèle des tarifs fixes de la taxe de séjour par catégorie d’hébergement, en permettant aux collectivités territoriales de définir des taux au prix de la nuitée, dans une fourchette allant de 0,5 % à 5 % du montant facturé pour tous les hébergements de tourisme.  

Un taux proportionnel s’appliquera à tous les hébergements, qu’ils soient classés, en attente de classement ou sans classement. L’amendement prévoit de maintenir la faculté de moduler le taux proportionnel en fonction de la catégorie d’hébergement afin de faire évoluer le tarif de la taxe de séjour en fonction du prestige des hébergements et pour de tenir compte des spécificités locales du territoire.  

Un passage à la proportionnelle permettrait une meilleure adéquation entre les tarifs de la taxe de séjour et les prix pratiqués par les hôteliers et autres hébergements touristiques.  

Par ailleurs, cet amendement vise également à donner davantage de marges de manœuvre budgétaires aux collectivités locales dans le cadre de la politique du tourisme. En effet, adapter la taxe de séjour à l’évolution de l’offre d’hébergement destinée au tourisme est d’autant plus nécessaire dans un contexte de raréfaction du foncier, de tensions sur les marchés du logement et d’éviction de certains ménages pour accéder à une résidence principale sur des territoires en zone tendue. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 16.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1777 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mmes BRIQUET et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE, MM. FAGNEN et JOMIER, Mmes LE HOUEROU et LINKENHELD et MM. PLA, REDON-SARRAZY, TISSOT et Michaël WEBER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le tableau des troisièmes alinéas des articles L. 2333-30 et L. 2333-41 est ainsi rédigé :

«

 


Tarif plancher en proportion du prix de la nuitée


Tarif plafond en proportion du prix de la nuitée


Palaces et meublés de tourisme


0,5 %


5 %


Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles


0,5 %


5 %


Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles


0,5 %


5 %


Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles


0,5 %


5 %


Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles


0,5 %


5 %


Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d'hôtes, auberges collectives


0,5 %


5 %


Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures.


0,5 %


5 %


Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain d'hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance


0,5 %

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           »;

2° A l’article L. 2333-41, après le tableau du troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour chaque établissement, le prix de la nuitée à retenir pour l’application du barème prévu à l’alinéa précédent est égal au prix moyen d’une nuitée facturée au cours de la période comprise entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année précédente.»

III. Pour 2025 et par dérogation aux dispositions des 2e alinéas des articles L. 2333-30 et L. 2333-41 du code général des collectivités territoriales, les communes ayant institué la taxe de séjour ou la taxe de séjour forfaitaire peuvent délibérer jusqu’au 15 avril 2025 pour fixer les tarifs applicables au titre de la même année. Les tarifs éventuellement modifiés sont applicables, pour l’année 2025, à compter du lendemain de la date à laquelle la délibération du conseil municipal devient exécutoire.

Objet

Cet amendement vise à substituer un tarif proportionnel aux tarifs actuellement définis pour la taxe de séjour.

Il permet aux communes de rendre plus progressif le barème et le coût de la taxe de séjour, qui se caractérise aujourd’hui par leur déconnexion avec le tarif facturé des nuitées, tout en leur offrant un nouveau levier fiscal.

Il ne conduit pas nécessairement à une hausse de la taxe aujourd’hui appliquée puisque, pour chaque catégorie, l’amplitude de la fourchette retenue permet d’appliquer des tarifs minimaux proches de ceux aujourd’hui en vigueur dans les communes ayant fait ce choix.

Elle permet, à l’inverse, aux communes qui le souhaitent, de relever le montant de la taxe de séjour due pour les nuitées dans des établissements haut de gamme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 16.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1315 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Cédric VIAL, Jean-Baptiste BLANC et KAROUTCHI, Mme BELRHITI, MM. PELLEVAT et BRUYEN, Mmes LASSARADE et BORCHIO FONTIMP et MM. SIDO, GENET, BRISSON, HOUPERT, GROSPERRIN, PIEDNOIR, SAUTAREL, BELIN et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :
1° La première colonne du tableau du troisième alinéa de l’article L. 2333-30 est ainsi modifiée :
a) La troisième ligne est complétée par les mots : « , villages de vacances 5 étoiles » ;
b) La quatrième ligne est complétée par les mots : « , villages de vacances 4 étoiles » ;
c) À la fin de la sixième ligne, les mots : « , villages de vacances 4 et 5 étoiles » sont supprimés ;
2° La première colonne du tableau du troisième alinéa de l’article L. 2333-41 est ainsi modifiée :
a) La troisième ligne est complétée par les mots : « , villages de vacances 5 étoiles » ;
b) La quatrième ligne est complétée par les mots : « , villages de vacances 4 étoiles » ;
c) À la fin de la sixième ligne, les mots : « , villages de vacances 4 et 5 étoiles » sont supprimés.
II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
III. – La perte de recettes résultant pour l’État du II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les articles L. 2333-30 et L. 2333-41 du code général des collectivités territoriales définissent les différentes catégories d'hébergements pour lesquelles un seuil minimum et maximum est établi pour la taxe de séjour. Les communes ont ainsi la possibilité de déterminer le niveau de la taxe de séjour qu'elles souhaitent appliquer en respectant ces limites.
Il s’avère néanmoins que les hébergements répertoriés « villages vacances » sont assujettis à une taxe équivalente aux hôtels, résidences de tourisme et meublés d’un niveau 2 étoiles.
Or, les établissements 4 ou 5 étoiles sont de nature à accueillir une clientèle haut de gamme à l’instar de celle fréquentant les résidences de tourisme de même niveau de classement et aux prestations similaires.
Le présent amendement propose d'aligner les villages de vacances 4 et 5 étoiles sur le même niveau que les hôtels de tourisme 4 étoiles et 5 étoiles.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1656 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BERTHET, M. Étienne BLANC, Mmes DREXLER et DUMONT et M. PANUNZI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l’article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La première colonne du tableau du troisième alinéa de l’article L. 2333-30 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :

1° La troisième ligne est complétée par les mots : « , villages de vacances 5 étoiles » ;

2° La quatrième ligne est complétée par les mots : « , villages de vacances 4 étoiles » ;

3° À la fin de la sixième ligne, les mots : « , villages de vacances 4 et 5 étoiles » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à relever le plafond de la taxe de séjour pour nos communes. Le législateur tient à rappeler que la taxe de séjour est instaurée par délibération des conseils municipaux sur les nuitées touristiques effectuées dans les communes.

Le niveau de cette taxe, définit localement, est réglé par les vacanciers dont le montant dépend du type d’hébergement et de son niveau de classement. Celui-ci oscille d’ailleurs entre le logement non classé au logement « Palace » en fonction du confort proposé.

Pour un classement donné et un type d’hébergement concerné, la commune arrête ainsi une somme à la nuitée se situant entre le tarif minimum et le tarif maximum.

Il s’avère néanmoins que les hébergements répertoriés « villages vacances » sont assujettis à une taxe équivalente aux hôtels, résidences de tourisme et meublés d’un niveau 2 étoiles.

Or, les établissements 4 ou 5 étoiles sont de nature à accueillir une clientèle haut de gammes à l’instar de celle fréquentant les résidences de tourisme de même niveau de classement et aux prestations similaires.

Il paraît donc logique, pour une collectivité levant la taxe de séjour d’avoir la possibilité d’harmoniser cette taxe sur l’hébergement haut de gamme quelle que soit sa nature.

Tel est l’objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1473 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme MARGATÉ, MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 2333-30 est ainsi modifié :

Après le troisième alinéa, sont insérés deux alinéas et un tableau ainsi rédigés :

« Pour la région Île-de-France, le tarif de la taxe de séjour est arrêté conformément au barème suivant :

« 

(en pourcentage du coût par personne de la nuitée)

Catégories d’hébergements

Tarif plancher

Tarif plafond

Palaces

1

7

Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles, meublés de tourisme 5 étoiles

1

7

Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles, meublés de tourisme 4 étoiles

1

7

Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles, meublés de tourisme 3 étoiles

1

7

Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, meublés de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles

1

7

Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, meublés de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d’hôtes, auberges collectives

1

7

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures.

1

7

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance

1

7

 » ;

b) Le septième alinéa est ainsi modifié :

– les mots : « dans le » sont remplacés par les mots : « à la septième et à la huitième ligne du » ;

– le taux : « 5 % » est remplacé par le taux : « 7 % » ;

– la seconde occurrence du mot : « tarif » est remplacée par le mot : « taux ».

2° Après le troisième alinéa du I de l’article L. 2333-41, sont insérés deux alinéas et un tableau ainsi rédigés :

« Pour la région Île-de-France, le tarif de la taxe de séjour forfaitaire est arrêté conformément au barème suivant :

« 

(en euros)

Catégories d’hébergements

Tarif plancher

Tarif plafond

Palaces

2,5

10

Hôtels de tourisme 5 étoiles, résidences de tourisme 5 étoiles, meublés de tourisme 5 étoiles

2

10

Hôtels de tourisme 4 étoiles, résidences de tourisme 4 étoiles, meublés de tourisme 4 étoiles

1

4

Hôtels de tourisme 3 étoiles, résidences de tourisme 3 étoiles, meublés de tourisme 3 étoiles

0,5

1,5

Hôtels de tourisme 2 étoiles, résidences de tourisme 2 étoiles, meublés de tourisme 2 étoiles, villages de vacances 4 et 5 étoiles

0,3

0,9

Hôtels de tourisme 1 étoile, résidences de tourisme 1 étoile, meublés de tourisme 1 étoile, villages de vacances 1,2 et 3 étoiles, chambres d’hôtes, auberges collectives

0,2

0,8

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 3,4 et 5 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, emplacements dans des aires de camping-cars et des parcs de stationnement touristiques par tranche de 24 heures.

0,2

0,6

Terrains de camping et terrains de caravanage classés en 1 et 2 étoiles et tout autre terrain d’hébergement de plein air de caractéristiques équivalentes, ports de plaisance

0,2

0,2 

 ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent modifier l’échelle de tarifs fixés par catégorie d’hébergement, en permettant aux collectivités de définir des tarifs proportionnels au prix de la nuitée, dans une fourchette de 1 % à 7 % du montant facturé, sur le modèle de ce qui existe déjà pour les meublés de tourisme. 

Ce taux proportionnel s’appliquera à tous les hébergements, qu’ils soient classés, en attente de classement ou sans classement. Il est néanmoins proposé de moduler ce taux proportionnel en fonction de la catégorie d’hébergement afin de moduler le tarif de la taxe de séjour en fonction du prestige des hébergements.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 33 vers l'article additionnel après l'article 16.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1231 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mmes FLORENNES et ANTOINE, M. COURTIAL, Mmes SAINT-PÉ et PERROT, M. PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l'article L. 3333-1 du code général des collectivités territoriales, les mots : « 10 % » sont remplacés par les mots : « 20 % au maximum ».

Objet

La taxe additionnelle de séjour constitue une recette précieuse pour les départements, qui peuvent ainsi, comme les communes à travers la taxe de séjour, bénéficier financièrement de l'attractivité de leurs territoires. Cependant, cette taxe reste d'un montant faible de 10 %, et n'est pas modulable, ce qui la rend peu souple pour les départements.

Autoriser les départements à en moduler le taux, jusqu'à 20 %, leur permettrait de bénéficier de ressources financières supplémentaires, et permettrait d'appliquer cette taxe avec plus de souplesse.

Tel est le sens de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2206 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 16


Après l'article 16

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 146 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du 1 du B et au 2 du C du II, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° Au E du III, l’année : « 2027 » est remplacée par l’année : « 2028 » ;

3° Au dernier alinéa du C du IV, l’année : « 2031 » est remplacée par l’année : « 2032 » ;

4° Au A et au deuxième alinéa du B du V, l’année : « 2028 » est remplacée par l’année : « 2029 » ;

5° Au premier alinéa du VI, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

6° A la première phrase du premier alinéa du VII, l’année : « 2026 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

7° Au A du X, l’année : « 2026 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

II. – Au premier alinéa de l’article 114 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

Objet

Cet amendement reporte d’un an le calendrier de la révision des valeurs locatives des locaux d’habitation (RVLLH) en décalant le lancement de la campagne déclarative des loyers par les propriétaires bailleurs à l’année 2026.

L’article 146 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 organise la RVLLH, dont les règles d’évaluation reposent aujourd’hui sur les loyers constatés en 1970. Cette révision a pour objectif de proposer un système d’évaluation plus simple et plus cohérent avec la réalité économique du marché locatif de ces types de locaux.

La RVLLH se fonde sur le modèle de la révision des valeurs locatives des locaux professionnels (RVLLP), qui repose sur une révision initiale, reflétant la situation actuelle des loyers du marché, et sur un dispositif de mise à jour permanente des évaluations, permettant de prendre en compte au fur et à mesure les évolutions locales du marché locatif.

Initialement prévue avec la tenue d’une campagne déclarative de collecte des loyers auprès des propriétaires bailleurs de locaux d’habitation au premier semestre 2023, pour une intégration dans les bases d’imposition de 2026, l’ensemble du calendrier de la RVLLH a été reporté de deux ans par l’article 106 de la loi de finances pour 2023, afin de tenir compte du décalage de l'intégration de l'actualisation sexennale des valeurs locatives des locaux professionnels prévu par l’article 103 de la loi de finances précitée.

À la suite d’une concertation menée avec les associations d’élus, l’article 152 de la loi de finances pour 2024 a opéré un nouveau report d’un an de l’intégration de l’actualisation de la RVLLP dans les bases d’imposition de la taxe foncière et de la cotisation foncière des entreprises.

En conséquence, il est également proposé de décaler d’une année supplémentaire le calendrier de la RVLLH, afin que les modalités d’actualisation des paramètres d’évaluation des locaux professionnels puissent être stabilisées et ainsi permettre aux travaux liés à la RVLLH de s’appuyer sur le processus complet arrêté pour les locaux professionnels.

Le calendrier des opérations deviendrait alors le suivant :

-        campagne déclarative de collecte des loyers auprès des propriétaires bailleurs de locaux d’habitation en 2026 ;

-        rapport sur les conséquences de cette révision pour les contribuables, les affectataires des impôts fonciers et l’État remis au Parlement avant le 1er septembre 2027 ;

-        réunion, en 2028, des commissions locales pour arrêter les nouveaux secteurs et tarifs en vue de leur intégration dans les bases d’imposition au 1er janvier 2029.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 16.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-650

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE 17


Supprimer cet article.

Objet

L'article 17 entérine l'article 4 de la loi du 22 avril 2024, dite loi DDADUE.

Ces lois, très peu discutées et excessivement techniques, relèvent de dispositions de l'UE

transposées en droit français.

En l'espèce, il s'agit de l'introduction d'un nouveau cas de fusion ou scission réalisée sans échange

de titres.

Excessivement technique, l'article fait l'objet d'une évaluation préalable lacunaire.

En effet, au titre de l'incidence budgétaire, il est indiqué que : "La mesure présente un impact non

chiffrable à compter de 2025 pour l’État, en l’absence de données disponibles sur les opérations

concernées.".

Au regard du principe de clarté de loi, et compte tenu du manque d'éléments apportés au Parlement

sur la portée pratique de la disposition, il est proposé de supprimer cet article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-706

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 17


Après l’article 17

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 209 B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa du 1 du I, après la référence : « 238 A », sont insérés les mots : « , ou est établie ou constituée dans un État ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A » ; 

2° Le II est abrogé ;

3° Au début du III, les mots : « En dehors des cas mentionnés au II, » sont supprimés.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K sont investis dans la lutte contre l’évasion fiscale. Aussi, par ces deux dispositifs adoptés à l’Assemblée nationale, ils souhaitent lutter contre l’évaporation des bénéfices localisés par des entreprises françaises dans des paradis fiscaux qu’ils soient ou pas dans la communauté européenne.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-707

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 17


Après l’article 17

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 223 quinquies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa du I est ainsi rédigé :

« sollicitent un accord préalable prévu par le 7° de l’article L. 80 B du livre des procédures fiscales. » ;

2° Le I bis est abrogé ;

3° Au début du II, les mots : « La déclaration est souscrite » sont remplacés par les mots : « L’accord préalable est sollicité et obtenu ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, souhaitent lutter avec plus de vigueur contre la fraude fiscale. Pour ce faire, ils reprennent à leur compte au travers d’un amendement adopté à l’Assemblée nationale, une de leur proposition récurrente : rendre systématique et obligatoire l’accord préalable de l’administration fiscale sur la politique de prix de transfert menée par une entreprise dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-708

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 17


Après l’article 17

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa du III de l’article L. 13 AA du livre des procédures fiscales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Cette documentation est opposable à la personne morale qui l’a produite. L’administration s’assure du respect de la politique de prix de transfert au moyen d’un contrôle approfondi des données listées au d et n du 1 et h, j et k du 2 du II du présent article. La non-conformité à la politique générale de fixation constatée par l’administration peut engendrer une amende ne pouvant dépasser 150 % du montant des prix de transferts en cause. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent lutter contre la documentation relative à la politique des prix de transferts des entreprises à caractère trompeuse ou non suivie d’effet. Il convient pour ce faire de la rendre opposable en permettant à l’administration fiscale de sanctionner tout écart à la politique déclarée afin d’engager les entreprises sur la trajectoire qu’elles se fixent elles-mêmes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1282 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MONTAUGÉ, PLA, MÉRILLOU, BOURGI et CHAILLOU, Mme Gisèle JOURDA, MM. LUREL, MICHAU, TEMAL, Michaël WEBER et GILLÉ, Mme ARTIGALAS, M. FAGNEN, Mme BÉLIM, MM. DURAIN et REDON-SARRAZY, Mme MONIER et MM. ZIANE, DEVINAZ, STANZIONE et ROIRON


ARTICLE 18


I. – Alinéa 3

Remplacer le taux :

70 %

par le taux :

50 %

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La déduction pour épargne de précaution (DEP) adoptée en 2019 a permis de doter les exploitants d’un outil fiscal souple et efficace en les incitant à une gestion pluriannuelle et responsable de leur trésorerie. La DEP fait ainsi partie d’une politique globale de gestion des risques en agriculture : elle se renforce depuis plusieurs années pour améliorer la résilience des exploitations agricoles françaises.

 Sur le plan pratique, le chef d’exploitation doit ainsi utiliser le montant de l’épargne de précaution dans les dix années qui suivent sa Constitution pour effectuer des dépenses liées à l’activité professionnelle. Toutefois, dès l’utilisation des sommes, l’exploitant est tenu en contrepartie de réintégrer la déduction dans son résultat fiscal.

 Si le principe de la réintégration ne doit pas être remis en cause, il n’en demeure pas moins que depuis quelques années, l’agriculture doit faire face à une récurrence d’aléas climatiques (sécheresse, inondations…), conséquence directe du dérèglement climatique, d’une succession de crises sanitaires (épizootie, tuberculose et MHE plus récemment…). Les exploitations se relèvent difficilement de ces évènements.

Aussi, afin d’accompagner les exploitants victimes d’aléas climatiques ou sanitaires, il est proposé que seules 50 % des sommes déduites au titre de l’épargne de précaution soient réintégrées dans le résultat fiscal de l’exploitation. Cette mesure permettra d’améliorer l’efficacité du dispositif d’exonération partielle en assurant une trésorerie supplémentaire aux exploitants qui en font usage lors de la survenance des risques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1879 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KLINGER, Mme DREXLER, M. BELIN, Mme BELRHITI et MM. PANUNZI et BOUCHET


ARTICLE 18


I. –Alinéa 3

Remplacer le taux :

70 %

par le taux :

50 % 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

La Déduction pour Epargne de Précaution (DEP) fait partie des outils de la politique de gestion des risques en agriculture, et en viticulture en particulier, grâce à la possibilité d’en constituer une partie sous forme de stocks.

L’amendement proposé vise à améliorer de façon significative l’efficacité du dispositif en permettant de dégager une trésorerie supplémentaire aux vignerons qui y ont recours lors des aléas, en faisant en sorte que 50% des sommes déduites au titre de l’épargne de précaution soient réintégrées dans le résultat fiscal de l’exploitation au lieu de 70%.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-865 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MÉRILLOU, Mme DANIEL, M. BOURGI, Mme BÉLIM, MM. STANZIONE, PLA, ROIRON, Patrice JOLY et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CONWAY-MOURET, MM. GILLÉ et BOUAD et Mmes MONIER et ESPAGNAC


ARTICLE 18


I. – Alinéa 3

Après le mot :

montant

insérer les mots :

, et imposables qu’à hauteur de 50 % de leur montant pour les exploitations viticoles,

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La viticulture française traverse depuis plusieurs années une crise profonde et multidimensionnelle, d’une gravité sans précédent pour le secteur agricole. Elle s’explique notamment par le réchauffement climatique, et se traduit par la multiplication et l’intensification des aléas climatiques, tels que le gel, la grêle, le mildiou, la sécheresse, les canicules et la chute des précipitations. Ces phénomènes affectent durablement la production viticole et fragilisent son modèle économique. De ce fait, l'année 2024 sera marquée par une production nationale en baisse de 22%. Cette situation se conjugue à une crise économique, des tensions commerciales fortes sur les marchés, ainsi qu'une baisse structurelle de la consommation en France qui fragilisent l'ensemble de la filière.

À ce jour, 10 % de la surface viticole française en voie de disparition : environ 80 000 hectares, dont 40 000 concentrés dans le sud, sont menacés. Ces aléas climatiques ont des conséquences directes sur ces exploitants : en Dordogne, selon l’Interprofession des vins de Bergerac et Duras, les viticulteurs ont déjà perdu entre 15 et 20 millions d'euros de produits directs en  2023.

Face à cette situation, des dispositifs ont été mis en place. Si ces mesures ont apporté une réponse immédiate, elles demeurent insuffisantes pour assurer une résilience durable de la filière viticole. Ainsi, la Déduction pour épargne de précaution (DEP) constitue un levier efficace pour optimiser les revenus disponibles des viticulteurs et les aider à faire face aux aléas. En autorisant une déduction proportionnelle au bénéfice agricole, elle prépare financièrement les exploitants aux années difficiles. Toutefois, la crise actuelle justifie un renforcement de ce dispositif, ciblé sur les besoins spécifiques des viticulteurs, en raison de l’ampleur de la situation dans ce secteur.

L’amendement propose donc de renforcer le dispositif DEP en augmentant l’exonération partielle de 30 % à 50 %, exclusivement pour les viticulteurs. Cette mesure répond à plusieurs objectifs :

- Répondre à une urgence économique en soutenant la filière viticole durement touchée ;

- Soutenir la résilience face aux aléas climatiques en renforçant les capacités des viticulteurs à se prémunir des risques environnementaux croissants ;

- Accompagner la transition économique et générationnelle en préparant les exploitations à faire face aux défis structurels, notamment le renouvellement des générations.

En concentrant les efforts sur le secteur viticole, cet amendement permettra de préserver un pan essentiel de notre patrimoine agricole, culturel et économique, tout en anticipant les enjeux climatiques à venir.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-783 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mmes JOSEPH, PUISSAT, LASSARADE et Valérie BOYER, MM. BONHOMME, POINTEREAU, GENET et KLINGER, Mme RICHER, MM. ALLIZARD, Jean-Baptiste BLANC et LEFÈVRE, Mme PLUCHET, M. MANDELLI, Mmes MICOULEAU et Laure DARCOS, MM. BELIN, CHASSEING et CHAUVET, Mme PERROT, M. MICHALLET, Mmes GOSSELIN et SOLLOGOUB, MM. LEMOYNE, BUIS et COURTIAL, Mme DI FOLCO, MM. SAVIN, KAROUTCHI et SOMON, Mme DUMONT, M. Jean Pierre VOGEL, Mme VALENTE LE HIR et M. Stéphane DEMILLY


ARTICLE 18


Alinéa 3

1° Après les mots :

sont utilisées 

insérer les mots :

pour des dépenses liées à l’exploitation 

2° Après les mots :

de survenance 

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

sur l’exploitation, ou de l’exercice suivant, de l’un des risques résultant : 



Objet

L’amendement proposé vise à permettre un accès sans ambiguïté au nouveau dispositif de fiscalisation partielle des réintégrations de sommes déduites au titre de l’épargne de précaution. Il permet la réintégration des sommes déduites en cas de survenance des risques listés sans qu’il soit besoin d’établir un lien entre les dépenses professionnelles réalisées et le risque constaté. 

En effet, établir un lien direct entre l’utilisation de la somme réintégrée et le risque constaté relève d’une appréciation subjective qui place les exploitants dans une situation d’incertitude : il sera impossible d’établir ce lien dans de nombreux cas. Mais surtout, le but de cette disposition, qui consiste à alléger le poids de l’impôt et des cotisations sociales lors de la survenance d’aléas constatés de manière objective en améliorant la trésorerie des agriculteurs, ne serait pas atteint.

Enfin, ajouter de la complexité au régime, désormais simple et compréhensible de la DEP, risque d’aboutir à son rejet par les agriculteurs, comme ce fut le cas pour l’ancienne déduction pour aléas. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2229

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 18


Alinéa 3

1° Après les mots :

sont utilisées 

insérer les mots :

pour des dépenses liées à l’exploitation 

2° Après les mots :

de survenance 

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

sur l’exploitation, ou de l’exercice suivant, de l’un des risques résultant : 

Objet

Afin de simplifier le recours par les exploitants agricoles au dispositif d’aménagement de la déduction pour épargne de précaution (DEP), prévu par l’article 18 du projet de loi de finances pour 2025, le présent amendement propose d’assouplir la condition relative au lien direct entre les dépenses effectuées par l’exploitant agricole et la survenance de l’un des risques résultant des évènements mentionnés aux a, b et c du 2 du II de l’article 73 du code général des impôts (CGI), pour pouvoir bénéficier de l’exonération partielle de la reprise de la DEP.

Cet amendement prévoit ainsi que le dispositif institué par le présent article s’applique dès lors que les sommes rapportées sont utilisées pour faire face à des dépenses en lien avec l’exploitation sur laquelle est survenu l’un des risques déjà évoqués.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-784 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, MM. KLINGER, LEFÈVRE et GENET, Mmes LASSARADE, PUISSAT et RICHER, M. POINTEREAU, Mme Laure DARCOS, MM. BONHOMME, Stéphane DEMILLY et KAROUTCHI, Mmes Valérie BOYER et VALENTE LE HIR, MM. Jean Pierre VOGEL et SOL, Mme DUMONT, MM. SOMON, SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme DI FOLCO, MM. COURTIAL, BUIS et LEMOYNE, Mme SOLLOGOUB, M. CHEVALIER, Mme GOSSELIN, MM. ALLIZARD et MICHALLET, Mme PERROT, MM. CHAUVET, CHASSEING, BELIN et PANUNZI, Mme PLUCHET, M. MANDELLI et Mme MICOULEAU


ARTICLE 18


I. – Après l’alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« …) ou d’un aléa économique tel que défini par décret. » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose d’élargir le champ d’application du dispositif de réintégration partielle à 70 % des sommes aux aléas économiques qui peuvent frapper les exploitants agricoles, ce qui permettra d’accroître l’efficacité du dispositif d’exonération partielle. 

Ce dispositif de réintégration partielle mis en place dans le cadre de la présente loi de finances permet de renforcer l’efficacité de la déduction pour épargne de précaution lors de la survenance de risques sanitaires, naturels ou climatiques.

Cependant, les agriculteurs subissent également les conséquences de risques économiques (méventes, variation des cours de leurs productions, hausses de leurs charges d’approvisionnement…) pour la survenance desquels ils ne bénéficient pas de ce nouveau dispositif. Pourtant, ces aléas ont un impact majeur sur les exploitations.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-257 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MENONVILLE et LEVI, Mme HOUSSEAU, M. KERN, Mmes BILLON et HERZOG, MM. COURTIAL et PERRION, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN, DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE 18


I. – Alinéa 7

Supprimer cet alinéa.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement tend à supprimer le plafonnement de la reprise exonérée à 50 000€. En effet, elle se surajoute inutilement à la limitation à 70% de la réintégration des sommes.

L'épargne de précaution doit pouvoir être mobilisée en cas  d'aléa de forte intensité afin de ne pas mettre en péril les exploitations.

La suppression de cette mesure permettra d'assurer l'efficience du dispositif et de garantir la compétitivité des exploitations.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-258 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MENONVILLE, LEVI et CAMBIER, Mme SAINT-PÉ, M. PERRION, Mmes HERZOG, ROMAGNY et HOUSSEAU, M. COURTIAL, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN, DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE 18


I. – Alinéa 12

Remplacer les mots :

régi par les articles L. 631-24 et suivants du code rural et de la pêche maritime

par les mots :

dont les conditions sont fixées par décret

II. – Alinéa 14

1° Après le mot :

compensée

insérer le mot :

soit

2° Après le mot :

exercice

insérer les mots :

soit lorsque la valeur des stocks dudit exercice est au moins égale à celle de l’exercice de constitution de la provision

3° Compléter cet alinéa par deux phrases ainsi rédigées :

Il en est de même lorsque cette sortie résulte de l’abattage d’animaux sur ordre de l’administration. Dans ce dernier cas, l’absence de réintégration demeure une faculté.

III. – Alinéa 17

Supprimer les mots :

civile agricole

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif d'ajuster le mécanisme de provision comptable afin de soutenir l'élevage bovin. 

L’article 18 du présent projet de loi propose l’introduction d’une provision comptable, fiscale et sociale à titre pérenne. Cette mesure s'inscrit dans la continuité de la déduction élevage initiée par la  loi de finances pour 2024 qu ambitionnait d’inscrire définitivement, dans le code général des impôts, cette mesure de soutien aux éleveurs qui subissent encore fortement les conséquences fiscales de la hausse de la valeur de leurs stocks d’animaux.

Ce dispositif nécessite toutefois des  ajustements afin de le rendre parfaitement efficient.

Premièrement, il est proposé de plafonner le montant de la provision lorsque l’exploitant agricole n’est pas à la clôture de l’exercice partie à un engagement pluriannuel sur la vente de produits agricoles, et ce, de manière dégressive (90% pour l’exercice clos au 1er janvier 2025, puis 80 % pour l’exercice clos au 1er janvier 2026 et 75 % pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2027). Au regard de la complexité au sein de chaque filière animale, les conditions seront précisées par décret. 

Deuxièmement, il est proposé de ne pas réintégrer la provision au cours de l’exercice de sortie d’un animal lorsque la valeur globale du stock est au moins égale à celle constatée sur l’exercice de constitution de la provision. En cohérence, cette précision obéit à la même logique que les conditions de réintégration à l’issue du délai des six ans.

Troisièmement, il est  proposé, en cas d’abattage du troupeau à la suite d’une crise sanitaire, de ne pas rapporter la provision sur l’exercice d’abattage des animaux (exercice de sortie des animaux). En effet, l’exploitant subissant la perte de ses animaux pourra difficilement supporter le poids fiscal de la réintégration de la provision. Cette dernière devra être réintégrée au bout du 6ème exercice par principe.

Quatrièmement, le projet de texte mentionne que l’apport d’une exploitation individuelle dans les conditions prévues au I de l’article 151 octies, à une société civile agricole par un exploitant agricole qui a pratiqué la provision au titre d’un exercice précédant n’est pas considéré, pour l’application du présent article, comme une cessation d’activité sous le respect de certaines conditions. En effet, il n’est pas souhaitable que l’apport soit limité à une société civile agricole, car c'est trop restrictif.  Force est de constater que de plus en plus d’apports d’exploitations au profit de sociétés commerciales sont réalisées, il est donc important de ne pas restreindre le champ de cette tolérance.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1914 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER, Daniel LAURENT et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. ALLIZARD et BELIN, Mme BELLUROT, MM. Jean-Baptiste BLANC, BLEUNVEN, BONHOMME, CHAUVET, CHEVALIER et COURTIAL, Mme Laure DARCOS, M. Stéphane DEMILLY, Mmes DI FOLCO et DUMONT, M. GREMILLET, Mmes GOSSELIN et JOSEPH, MM. KAROUTCHI, LEFÈVRE, LEMOYNE, LEVI, MANDELLI et MICHALLET, Mme MICOULEAU, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, MM. SAVIN, SIDO et SOL, Mmes SOLLOGOUB et VALENTE LE HIR et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 18


I. – Alinéa 12

Remplacer les mots : 

régi par les articles L. 631-24 et suivants du code rural et de la pêche maritime

par les mots :

dont les conditions sont fixées par décret 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de parfaire la déduction élevage adoptée en loi de finances pour 2024 et afin de renforcer cette mesure de soutien aux éleveurs qui subissent encore fortement les conséquences fiscales de la hausse de la valeur de leurs stocks d’animaux, l’article 18 propose l’introduction d’une provision comptable, déductible du résultat fiscal et de l’assiette sociale. Ce projet de texte nécessite une modification sur le fond afin d’assurer toute son efficience.

Ainsi, le texte proposé prévoit le plafonnement du montant de la provision lorsque l’exploitant agricole n’est pas à la clôture de l’exercice partie à un engagement pluriannuel sur la vente de produits agricoles, et ce, de manière dégressive (90% pour l’exercice clos au 1er janvier 2025, puis 80 % pour l’exercice clos au 1er janvier 2026 et 75 % pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2027). Les conditions de cette contractualisation doivent être précisées impérativement par décret compte tenu de leur complexité et des caractéristiques des marchés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1913 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, M. KLINGER, Mme PUISSAT, MM. PANUNZI et POINTEREAU, Mme RICHER, MM. GREMILLET et SIDO, Mme MICOULEAU, M. Stéphane DEMILLY, Mme VALENTE LE HIR, MM. Jean Pierre VOGEL, SOL, GENET et LEFÈVRE, Mme DUMONT, MM. BONHOMME et KAROUTCHI, Mme GUIDEZ, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme DI FOLCO, MM. COURTIAL et LEMOYNE, Mme SOLLOGOUB, M. CHEVALIER, Mme GOSSELIN, MM. ALLIZARD et MICHALLET, Mme PERROT, MM. CHAUVET, CHASSEING et BELIN, Mmes Laure DARCOS et Valérie BOYER, M. MANDELLI, Mme BELLUROT et MM. LEVI et BLEUNVEN


ARTICLE 18


Alinéa 14

Après le mot :

compensée

insérer le mot :

soit

et après la seconde occurrence du mot : 

exercice

insérer les mots :

soit lorsque la valeur des stocks dudit exercice est au moins égale à celle de l’exercice de constitution de la provision

Objet

Afin de parfaire la déduction élevage adoptée en loi de finances pour 2024 et afin de renforcer cette mesure de soutien aux éleveurs qui subissent encore fortement les conséquences fiscales de la hausse de la valeur de leurs stocks d’animaux, l’article 18 propose l’introduction d’une provision comptable, déductible du résultat fiscal et de l’assiette sociale. En effet, les cas d’exception à la réintégration de la provision peuvent être complétés afin d’assurer le bon fonctionnement du dispositif.

Par exemple, un exploitant se verrait actuellement contraint d’opérer la réintégration à chaque exercice en cas de sortie d’un animal de son cheptel, y compris lorsque cette sortie serait neutre en valeur globale de stock. Cette réintégration, avant l’expiration du délai de 6 ans, aurait non seulement pour conséquence de réduire l’efficacité du dispositif mais également d’affaiblir la trésorerie de l’exploitant. 

Ainsi, il est proposé de ne pas réintégrer la provision au cours de l’exercice de sortie d’un animal lorsque la valeur globale du stock est au moins égale à celle constatée sur l’exercice de constitution de la provision. En cohérence, cette précision obéit à la même logique que les conditions de réintégration à l’issue du délai des six ans.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1912 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER, LAUGIER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, M. KLINGER, Mmes LASSARADE et PUISSAT, MM. POINTEREAU et Stéphane DEMILLY, Mme MICOULEAU, M. GREMILLET, Mme GOSSELIN, MM. LEMOYNE, SOL, SIDO et MICHALLET, Mme VALENTE LE HIR, M. LEVI, Mme BELLUROT, M. MANDELLI, Mmes PLUCHET, Valérie BOYER et Laure DARCOS, MM. KAROUTCHI, PANUNZI, BELIN, CHASSEING et CHAUVET, Mme PERROT, MM. ALLIZARD et CHEVALIER, Mme SOLLOGOUB, M. COURTIAL, Mme DI FOLCO, MM. Jean-Baptiste BLANC et SAVIN, Mme GUIDEZ et MM. BONHOMME, GENET, LEFÈVRE, BRUYEN et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 18


I. – Alinéa 14

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée : 

Il en est de même, sur option de l’exploitant, lorsque cette sortie résulte de l’abattage d’animaux sur ordre de l’administration. 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En cas d’abattage du troupeau à la suite d’une crise sanitaire, il est proposé par le présent amendement de ne pas rapporter la provision sur l’exercice d’abattage des animaux (exercice de sortie des animaux). En effet, l’exploitant subissant la perte de ses animaux pourra difficilement supporter le poids fiscal de la réintégration de cette provision et n’aura pas les moyens de reconstituer son troupeau. Cette provision devra être réintégrée au bout du 6ème exercice par principe.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2099

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 18


Alinéa 14

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

La provision peut également ne pas être rapportée au résultat de l’exercice de sortie des stocks d’un animal lorsque cette sortie résulte de l’abattage d’animaux sur ordre de l’administration.

Objet

Dans un contexte de décapitalisation des cheptels, et conformément à l’engagement de l’Etat de protéger la filière bovine française, le présent amendement propose de rendre facultative la reprise de la provision pour augmentation de la valeur des stocks de vaches laitières et allaitantes au cours de l’exercice de sortie des stocks, lorsque cette sortie résulte d’un abattage de cheptel sur ordre de l’administration. Cette dernière devra être réintégrée au bout du 6ème exercice.

Ainsi, en complément des autres mesures de soutien dont bénéficient déjà les agriculteurs, ce dispositif simple et rapidement mobilisable participera pleinement à l'objectif de renforcer la résilience de nos exploitations agricoles face à la multiplication des risques sanitaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-317

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 18


Après l’alinéa 15

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Le bénéfice de la provision prévue au présent I est subordonné à l’augmentation du cheptel exclusivement réalisée dans un système d’élevage herbager.

Objet

Cet amendement vise à conditionner le bénéfice de la provision pour augmentation de la valeur des stocks de vaches laitières et de vaches allaitantes à l’accroissement du cheptel au sein de systèmes d’élevage herbagers, afin d’encourager des pratiques agricoles durables qui préservent l’environnement, favorisent la biodiversité et sont davantage respectueuses du bien-être animal. 

Proposer des mesures incitatives qui peuvent favoriser l'élevage hors sol contrevient à la transition agroécologique et à la souveraineté alimentaire. L’incitation fiscale doit être conditionnée et se faire au service de la biodiversité et du bien-être animal.  

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-348 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MENONVILLE, LEVI, PERRION et KERN, Mme BILLON, M. COURTIAL, Mmes ANTOINE et HOUSSEAU, M. DUFFOURG, Mme GACQUERRE et M. LONGEOT


ARTICLE 18


I. – Alinéa 23

Remplacer le taux :

30 %

par le taux :

50 %

II. – Alinéa 25

Remplacer le taux :

30 %

par le taux :

50 %

III. – Alinéa 26

Remplacer le nombre :

1,43

par le nombre :

2

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I à III, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement tend à augmenter l'exonération à hauteur de 50% de la  taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFNB).

La rentabilité des terres françaises figure parmi les plus faible d'Europe, et force est de constater que la TFNB affaibli un peu plus cette dernière.

La mesure proposée permettra de renforcer la compétitivité et de préserver l'espace agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1880 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KLINGER, Mme DREXLER, M. BELIN, Mme BELRHITI et MM. PANUNZI et BOUCHET


ARTICLE 18


I. – Alinéa 23

Remplacer le taux :

30 %

par le taux :

50 %

II. – Alinéa 25

Remplacer le taux :

30 %

par le taux :

50 %

III. – Alinéa 26

Remplacer le nombre :

1,43

par le nombre :

2

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I, II et III, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les différentes crises successives ont mis en danger les économies des exploitations agricoles françaises. Dans un contexte de hausse des coûts de production et de baisse de revenu pour les agriculteurs, ces entreprises ont besoin d’un allègement fiscal pour continuer à produire et garantir l'approvisionnement alimentaire du pays.

Alors que l’intérêt fondamental de la souveraineté alimentaire pour la nation est plus que jamais mis en avant, il est nécessaire d’encourager la reprise économique des exploitations agricoles, qui incarnent l’un des fleurons de la balance commerciale de l’économie française.

Afin d’atteindre ces objectifs, il faut ouvrir la baisse des impôts de production à la Taxe Foncière sur les Propriétés Non Bâties (TFNB) en mettant en place une exonération automatique de cette taxe à hauteur de 50 %.

Toutefois, la diminution de la TFNB ne doit pas mettre en porte-à-faux les collectivités qui en sont bénéficiaires ni impacter les budgets alloués aux territoires. Il est donc indispensable que le gouvernement compense la réduction des prélèvements.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-786 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, M. KLINGER, Mmes PUISSAT, LASSARADE et RICHER, MM. POINTEREAU, LEFÈVRE et GENET, Mme MICOULEAU, MM. LEMOYNE, BONHOMME et MANDELLI, Mmes Valérie BOYER et Laure DARCOS, MM. PANUNZI, BELIN et CHAUVET, Mme PERROT, M. MICHALLET, Mme DREXLER, M. ALLIZARD, Mmes GOSSELIN et SOLLOGOUB, MM. BUIS et COURTIAL, Mme DI FOLCO, MM. Jean-Baptiste BLANC, SAVIN et KAROUTCHI, Mme DUMONT, MM. SOL et Jean Pierre VOGEL, Mme VALENTE LE HIR et M. Stéphane DEMILLY


ARTICLE 18


I. – Alinéas 24 à 26

Remplacer ces alinéas par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le montant de l’exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties afférente aux terres agricoles, prévue à l’article 1394 B bis du code général des impôts, doit, lorsque ces terres sont données à bail, être réparti de la façon suivante : »

1° Lorsque le pourcentage des taxes foncières mis à la charge du preneur en application du troisième alinéa est supérieur ou égal à 30 %, le preneur rembourse au bailleur une fraction de la taxe foncière sur les propriétés non bâties égale à la différence entre le pourcentage mis à sa charge et 20 % multipliée par 1,43 »

2° Lorsque le pourcentage des taxes foncières mis à la charge du preneur en application du troisième alinéa est inférieur ou égal à 20 %, le bailleur déduit du montant du fermage dû par le preneur une somme déterminée en appliquant au montant de la taxe foncière sur les propriétés non bâties un taux égal à la différence entre ces deux pourcentages multipliés par 1,43 ; »

3° Lorsque le pourcentage des taxes foncières mis à la charge du preneur en application du troisième alinéa est supérieur à 20 % et inférieur à 30 %, aucun versement n’est opéré entre les parties. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'amendement a pour objet une répartition du bénéfice de l’exonération de la taxe foncière sur les propriétés non-bâties afférente aux terres agricoles, entre bailleur et preneur.  

La taxe foncière sur les propriétés non-bâties afférente aux terres agricoles et due par le propriétaire des terrains fait l’objet d’une exonération de 20% conformément aux dispositions de l’article 1394 B bis du CGI. Cette exonération bénéficie intégralement au preneur quand les terres sont mises à bail.

L’article L.415-3 du code rural et de la pêche maritime prévoit actuelle une répartition de la manière suivante entre le bailleur et le preneur :

- Lorsque qu’une part inférieure ou égale à 20% de la TFNB est à la charge du preneur, le bailleur réduit le montant du fermage le montant dû ;

- Lorsque qu’un pourcentage supérieur à 20% de la TFNB est à la charge du preneur, il rembourse au bailleur la fraction due.

La méthode de calcul de ce montant permettant de répercuter l’exonération de 20% sur le montant de la taxe foncière est la suivante : la différence entre le pourcentage à charge du preneur et le pourcentage de l’exonération est multipliée par un coefficient de 1,25 puis appliquée à la taxe effectivement appelée.

Le projet de loi de finances propose de relever le montant de l’exonération à 30% tout en conservant le principe qui préside à la répartition actuelle de la taxe : le bénéficiaire en est toujours le preneur. 

Le présent amendement conserve au preneur le bénéfice intégral de l’exonération actuelle de 20 %. Mais, afin d’inciter les bailleurs à conclure des baux ruraux, il prévoit que les dix points d’exonération supplémentaires bénéficient au bailleur dès lors que le preneur conserve à sa charge 20 % de la taxe. En revanche, si le preneur supporte entre 20 % et 30 % de la charge de la taxe, il bénéficie des points d’exonération supplémentaires qu’il supporte effectivement.

Pour y parvenir, la méthode de calcul est celle exposée dans le présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1508 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. DELCROS

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 18


I. - Compléter cet article par quatre alinéas ainsi rédigés :

....- À compter de 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser, pour les communes classées l’année précédente en zone France ruralités revitalisation dans les conditions prévues à l’article 44 quindecies A du code général des impôts et pour les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont elles sont membres, les pertes de recettes résultant de l'exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties, tel que prévu à l'article 1394 B bis du code général des impôts et modifié par le 3° du I du présent article.

La compensation de la perte de recettes est égale au produit obtenu en multipliant la perte de bases de la commune ou des communes membres de l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre classées en zone France ruralités revitalisation résultant, chaque année, en application de l'article 1394 B bis du code général des impôts tel que modifié par le 3° du I du présent article par le taux de taxe foncière sur les propriétés non bâties appliqué en 2024 dans la commune ou l'établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

Pour les communes qui, au 1er janvier 2024, étaient membres d'un établissement public de coopération intercommunale sans fiscalité propre, le taux voté par la commune au titre de 2024 est majoré du taux appliqué au profit de l'établissement public de coopération intercommunale sans fiscalité propre pour la même année 2024.

En cas de création d'une commune nouvelle ou de fusion d'établissements publics de coopération intercommunale, le taux à retenir est le taux moyen pondéré des communes membres ou préexistantes ou des établissements publics de coopération intercommunale qui participent à la fusion. 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à modifier les conditions de compensation de l’exonération partielle de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) en faveur des terres agricoles prévues par l’article 18 du projet de loi de finances, afin de les rendre plus effectives.

L’article 18 du PLF prévoit de relever de 20% à 30% le taux d’exonération partielle de la taxe foncière sur les propriétés non bâties bénéficiant aux terres agricoles. Si cette mesure est positive et traduit une réponse concrète faite aux préoccupations des agriculteurs, elle doit être justement compensée pour les collectivités.

Depuis 2006, l’Etat compense les pertes de recettes supportées par les communes et les EPCI à fiscalité en propre en raison de l’exonération prévue par ce dispositif. Cette compensation était intégrale en 2006, en ce qu’elle était égale au produit obtenu en multipliant, pour chaque commune ou EPCI à fiscalité propre, le montant des bases d’imposition exonérées par le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties voté au titre de l’année 2005. 

En revanche, à compter de 2007, cette compensation a été indexée chaque année sur la croissance de la dotation globale de fonctionnement. Or, la DGF qui était indexée sur l’inflation jusqu’en 2011 a connu une baisse importante entre 2014 et 2017, puis s’est stabilisée entre 2018 et 2022 et a augmenté entre 2023 et 2024. Le taux d’évolution de la DGF entre 2024 et 2025 est quant à lui nul. 

Il en découle que, dans la mesure où la DGF n’augmente pas entre 2024 et 2025, la perte de recettes consécutive à l’exonération n’est pas compensée par l’Etat, alors que les bases d’imposition du foncier non bâti sont revalorisées automatiquement chaque année pour prendre en compte l’inflation.

Le présent amendement propose ainsi de modifier la méthode de compensation de l’exonération, en l’indexant sur l’augmentation des bases de TFPNB.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1090 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du premier alinéa du I et au IV de l’article 200 undecies du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

.

Objet

Le crédit d’impôt remplacement, en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024, a permis de démocratiser le recours au remplacement pour congés chez les agriculteurs. Le doublement des bénéficiaires du remplacement pour congés depuis la mise en place du crédit d’impôt démontre que cette mesure répond à une véritable aspiration des agriculteurs, en premier lieu des éleveurs, à prendre du temps libre et des congés comme les autres acteurs socio-économiques. 

Ainsi, le présent amendement, adopté par l'Assemblée nationale à l'initiative du groupe Les Démocrates avant que la première partie du PLF ne soit rejetée, propose de garantir la reconduction du crédit d’impôt remplacement jusqu'au 31 décembre 2027. 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2165 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du premier alinéa du I et au IV de l’article 200 undecies du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

L'article 200 undecies du code général des impôts prévoit un crédit d'impôt au titre des dépenses supportées par un exploitant agricole, dont la présence quotidienne est nécessaire sur l'exploitation, afin d'assurer son remplacement par un tiers durant une période de congé.

Afin de renforcer l’attractivité du secteur agricole et l’accompagnement des exploitants, l’article 50 de la loi de finances pour 2024 a porté le nombre de jours de remplacement ouvrant droit au crédit d’impôt de quatorze à dix-sept jours par an, le taux de droit commun de 50 % à 60 % et le taux majoré au titre d’un remplacement pour congé en raison d’une maladie ou d’un accident du travail de 60 % à 80 %.

Afin de poursuivre le soutien aux exploitants agricoles, le présent amendement propose de proroger ce crédit d’impôt, qui arrive à échéance au 31 décembre 2024, pour une durée de trois ans, la durée maximale prévu à l'article 7 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, soit jusqu’au 31 décembre 2027. 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1232 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 200 undecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) À la première phrase du premier alinéa la date : « 31 décembre 2024 » est remplacée par la date : « 31 décembre 2025 » ;

b) À la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 200 undecies du code général des impôts, les mots : « l’activité exercée requière la présence du contribuable sur l’exploitation chaque jour de l’année et que son remplacement » sont remplacés par les mots : « le remplacement du contribuable » ;

2° À la première phrase du premier alinéa du II de l’article 200 undecies du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 100 % » et le mot « dix-sept » est remplacé par le mot : « vingt-et-un ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise plusieurs objectifs. D’une part il vise  à garantir la reconduction du crédit d’impôt remplacement, actuellement en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024.  Il renforce le crédit d’impôt au titre des dépenses de remplacement pour congé de certains exploitants agricoles en étendant la prise en charge à 100% des dépenses de remplacement et étend cette prise en charge à 21 jours.  Enfin il complète le dispositif existant en ouvrant celui-ci à l’ensemble des agriculteurs, même si leur l’activité ne requière pas leur présence sur l'exploitation chaque jour de l'année. En effet, l’accès aux congés est difficile pour l’ensemble des filières et certains événements non prévisibles (maladie, accident) peuvent subvenir pendant une période intense de travaux agricoles (moisson, récolte), nécessitant un remplacement en urgence.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 18.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-259 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. MENONVILLE et LEVI, Mme SAINT-PÉ, MM. PERRION et KERN, Mmes BILLON, HERZOG, ROMAGNY et HOUSSEAU, M. COURTIAL, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN, DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Aux I et IV de l’article 200 undecies du code général des impôts l’année « 2024 » est remplacée par l’année « 2025 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement tend à garantir la reconduction du crédit d'impôt remplacement jusqu'au 31 décembre 2025.

En vigueur,jusqu'au 31 décembre 2024 il a permis de faciliter le recours au remplacement pour congés des agriculteurs.

Ce crédit d'impôt constitue un levier essentiel pour le renouvellement des générations , l'attractivité des métiers et le bien être des agriculteurs. En effet, l'objectif initial de cette mesure était de permettre aux exploitants agricoles d’avoir des temps de repos, de nature à prévenir le mal-être et le risque accidentogène.

Les crises sanitaires, économiques et climatiques auxquelles sont confrontées notre agriculture justifient la reconduction de ce dispositif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-789 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mmes JOSEPH et PUISSAT, M. GREMILLET, Mmes LASSARADE, RICHER et MICOULEAU, M. SIDO, Mme BELLUROT, MM. ANGLARS et MANDELLI, Mme PLUCHET, M. KLINGER, Mmes Valérie BOYER et Laure DARCOS, MM. PANUNZI, BELIN, CHASSEING et CHAUVET, Mme PERROT, MM. MICHALLET et ALLIZARD, Mmes GOSSELIN et SOLLOGOUB, M. LEMOYNE, Mme DI FOLCO, MM. Jean-Baptiste BLANC et SAVIN, Mme GUIDEZ, MM. KAROUTCHI, BONHOMME, GENET et LEFÈVRE, Mme DUMONT, MM. BRUYEN, SOL et Jean Pierre VOGEL, Mme VALENTE LE HIR et MM. Stéphane DEMILLY et POINTEREAU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Aux I et IV de l’article 200 undecies du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2025 ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’objet de cet amendement est de permettre la prorogation du crédit d’impôt remplacement pour une durée d’un an soit, jusqu’au 31 décembre 2025. En effet, le crédit d’impôt remplacement doit constituer un véritable levier pour le renouvellement des générations en agriculture, l’attractivité des métiers agricoles, et le bien-être des acteurs agricoles. 

Ce crédit d’impôt, actuellement en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024, a permis de démocratiser le recours au remplacement pour congés chez les agriculteurs. 

La succession de crises économiques, sociales, sanitaires, et climatiques que subit l’agriculture française, également confrontée à un enjeu démographique de renouvellement des générations, doit amener à la prorogation de ce crédit d’impôt et à son renforcement. 

L’ouverture du crédit d’impôt à la maladie, à l’accident du travail et à la formation avec seulement 3 jours supplémentaires ne doit pas occulter l’objectif initial de permettre aux exploitants agricoles d’avoir des temps de repos, de nature à prévenir le mal-être et le risque accidentogène. De même, l’adaptation aux changements de toute nature auxquels doivent faire face les agriculteurs ne peut se faire au détriment de la prise de congés. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-320

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 200 undecies du code général des impôts, les mots : « l’activité exercée requière la présence du contribuable sur l’exploitation chaque jour de l’année et que son remplacement » sont remplacés par les mots : « le remplacement du contribuable ». 

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’amélioration des conditions de travail en agriculture constitue un facteur clef pour renforcer l’attractivité du métier et assurer le renouvellement des générations. Le crédit d’impôt pour dépenses de remplacement a des effets positifs en termes de diminution du stress et des risques psychosociaux pour les agriculteurs et agricultrices. Il a également un impact favorable en termes de dynamique territoriale, avec la création d’emplois stables et sécurisés au sein des services de remplacement. Ces salariés, qui resteront plus longtemps et connaîtront davantage les fermes dans lesquelles ils travaillent, constitueront en outre un vivier pour l’installation.  

Le présent amendement a pour objectif de compléter le dispositif existant en ouvrant celui-ci à l’ensemble des agriculteurs et agricultrices, même si leur l’activité ne requière pas leur présence sur l'exploitation chaque jour de l'année. En effet, l’accès aux congés est difficile pour l’ensemble des filières et certains événements non prévisibles (maladie, accident) peuvent subvenir pendant une période intense de travaux agricoles (moisson, récolte), nécessitant un remplacement en urgence. 
 
Afin de respecter l'équilibre budgétaire, il est proposé de lever le gage associé à cet amendement. 
 
Cet amendement a été travaillé avec la Confédération paysanne. 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1015 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LUREL, TISSOT, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa du II de l’article 200 undecies du code général des impôts est ainsi modifiée : le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 70 % » et le mot : « dix-sept » est remplacé par le mot : « vingt-et-un ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à renforcer le crédit d’impôt au titre des dépenses de remplacement pour congé de certains exploitants agricoles en augmentant le taux de 50 % à 70 % et étendant de 17 à 21 jours le nombre de jours de congés pouvant bénéficier du crédit d’impôt

L’agriculture française est confrontée à l’enjeu crucial de renouvellement des générations et d’installation de paysannes. Alors que le nombre d’exploitants baisse de 1 à 3 % par an et qu’on compte une installation pour deux ou trois départs à la retraite, ce renouvellement implique de redonner de l’attractivité à la profession.

Un crédit d’impôt permet aux agriculteurs contraints à une présence quotidienne sur la ferme de bénéficier d’un financement égal à 60 % des dépenses de remplacement pour congé, dans la limite de dix-sept jours par an. Selon le Service de remplacement, cette mesure a permis de développer l’accès aux congés, les remplacements pour congés passant de 80 000 journées à 180 000 journées, et le nombre de bénéficiaires de 10 000 à 20 000.

Cet amendement vise à l’extension de cette mesure, par une prise en charge, à hauteur de 70 % au lieu de 50 %, des dépenses de remplacement pour les 21 premiers jours de congés. Ce dispositif, aux effets positifs en terme de diminution du stress et des risques psychosociaux pour les agriculteurs aurait également un impact favorable de dynamique territoriale, avec la création d’emplois stables et sécurisés au sein des services de remplacement. Ces salariés, qui resteront plus longtemps et connaîtront davantage les fermes dans lesquelles ils travaillent, constitueront en outre un vivier de renouvellement des générations.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 20 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-526 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL, M. Michaël WEBER et Mme MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du II de l’article 200 undecies du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 70 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 Cet amendement vise à renforcer le crédit d’impôt au titre des dépenses de remplacement pour congé de certains exploitants agricoles.

 Le renouvellement des générations agricoles est vital pour assurer la sécurité et la qualité de notre alimentation, produire de la valeur ajoutée économique et environnementale dans l’agriculture et aménager l’ensemble du territoire. Cet amendement vise à améliorer les conditions d’exercice de la profession d’agriculteur, en étendant la prise en charge à 70% des dépenses de remplacement pour les 17 premiers jours de congés. Ce dispositif, aux effets positifs en termes de diminution du stress et des risques psychosociaux pour les agriculteurs, a également un impact favorable de dynamique territoriale, avec la création d’emplois stables et sécurisés au sein des services de remplacement.

 L’agriculture française est confrontée à l’enjeu crucial de renouvellement des générations et d’installation de paysannes. Comme l’indique la Cour des Comptes dans un rapport rendu en avril 2023, 43% des exploitants agricoles sont âgés de plus de 55 ans, et 200 000 chefs d’exploitation atteindront l’âge d’ouverture des droits à la retraite. Le défi démographique du renouvellement des générations implique de redonner de l’attractivité à la profession.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 20 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1560

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa du II de l’article 200 undecies décode général des impôts, le mot : « dix-sept » est remplacé par le mot : « vingt-et-un ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

 

Objet

Cet amendement de repli adopté à l’assemblée nationale vise renforcer le crédit d’impôt au titre des dépenses de remplacement pour congé de certains exploitants agricoles en portant à 21 jours le nombre de jours de congés pouvant bénéficier du crédit d’impôt cela à taux constant.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-323 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, SOUYRIS, PONCET MONGE et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 30° du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, il est inséré une subdivision ainsi rédigée 

« …° Crédit d’impôt au titre des cotisations versées aux organismes nationaux à vocation agricole 

« Art. ... – I. – Les contribuables, personnes physiques, qui ont leur domicile fiscal en France au sens de l’article 4 B et qui exercent une activité dont les revenus sont imposés dans la catégorie des bénéfices agricoles bénéficient d’un crédit d’impôt au titre des dépenses engagées pour les cotisations les cotisations versées aux organismes nationaux à vocation agricole au sens des articles L. 820-2 et L. 820-3 du code rural et de la pêche maritime.  

« II. – Le crédit d’impôt est égal à 66 % des dépenses mentionnées au I et effectivement supportées, et est plafonné à 1500 euros. Le crédit d’impôt est accordé au titre de l’année 2024, 2025, ou 2026 au cours de laquelle les dépenses ont été engagées. 

« Lorsque l’activité dont les revenus sont imposés dans la catégorie des bénéfices agricoles est exercée dans un groupement agricole d’exploitation en commun, le plafond du crédit d’impôt est multiplié par le nombre d’associés que compte le groupement, dans la limite de quatre. Le plafond du crédit d’impôt dont bénéficie un associé de groupement agricole d’exploitation en commun ne peut toutefois pas excéder le plafond du crédit d’impôt bénéficiant à un exploitant individuel. 

« III. – Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu après imputation des réductions d’impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis, des crédits d’impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. S’il excède l’impôt dû, l’excédent est restitué. 

« IV. – Le bénéfice du crédit d’impôt au titre des dépenses engagées entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2026 est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1408/2013 de la Commission, du 18 décembre 2013, relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de l’agriculture. 

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La politique agricole du Gouvernement en matière de transition agroécologique est avant tout axée sur les investissements matériels ou numériques individuels des agriculteurs. Pourtant, ces investissements ne sont pas les leviers les plus efficients pour améliorer la performance des exploitations agricoles.   

L’innovation sociale et les mutualisations d’expériences, de savoirs et savoir-faire entre agriculteurs sont également très efficaces : elles leur permettent de développer l’autonomie et la résilience des exploitations, d’affiner la prise de décision en termes de gestion et de choix techniques, d’acquérir des compétences nouvelles, d’innover, d’expérimenter et de partager et essaimer des pratiques vertueuses sur le plan environnemental. Elles permettent aussi de lutter contre l’isolement et donc les risques psychosociaux, particulièrement prégnants dans le secteur agricole.   

Cet amendement prévoit la création d’un crédit d’impôt, permettant aux exploitations agricoles une déduction de 66% sur leur adhésion à un Organisme National à Vocation Agricole et Rural (ONVAR). Ce crédit d’impôt serait plafonné à 1500 euros par exploitation 

Les ONVAR , reconnus par la “loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt" de 2014, labellisés par l’Etat, sont des associations qui œuvrent dans le domaine du développement agricole, en permettant des échanges et des mutualisations entre les agriculteurs, au service de l’agroécologie et de l’innovation sociale (CUMA, Service de remplacement, Solidarité Paysans, FADEAR, FNAB…).   

Ils sont à l’heure actuelle insuffisamment soutenus par les pouvoirs publics, malgré le rôle essentiel qu’ils jouent sur les territoires.   

Encourager, via un crédit d’impôt, la participation des agriculteurs à ces structures est un levier utile pour leur permettre d’améliorer leur performance économique, sociale et environnementale. 

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1137 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

« I. – Après le chapitre IV bis du titre III de la première partie du livre premier du code général des impôts est inséré un chapitre IV … ainsi rédigé :

« Chapitre IV…

« Bonus et malus applicables aux denrées alimentaires

« Art. …. – Il est institué une taxe additionnelle sur les denrées alimentaires destinées à la consommation humaine n’affichant sur leur emballage aucune ou seulement une des infographies suivantes :

« 1° La valeur nutritionnelle avec l’indicateur Nutri-score tel que défini dans l’arrêté du 31 octobre 2017 fixant la forme de présentation complémentaire à la déclaration nutritionnelle recommandée par l’État en application des articles L. 3232-8 et R. 3232-7 du code de la santé publique ;

« 2° L’affichage de l’impact environnemental défini à l’article 2 de la loi n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets, avec les indicateurs Planet-score et l’affichage environnemental Gouvernemental dès que disponible ;

« 3° L’origine des matières premières principales et du lieu de transformation avec l’indicateur Origin’info tel que défini dans son cahier des charges du 5 juillet 2024.

« I bis – La contribution est due par la personne qui réalise la première livraison des produits mentionnés au I, à titre gratuit ou onéreux, en France, en dehors des collectivités régies par l’article 74 de la Constitution, de la Nouvelle-Calédonie, des Terres australes et antarctiques françaises et de l’île de Clipperton, à raison de cette première livraison.

« Est assimilée à une livraison la consommation de ces produits dans le cadre d’une activité économique.

« La contribution est exigible lors de cette livraison.

« II – Le tarif de la taxe mentionnée au I s’élève à 0,10 euros par produit mis sur le marché.

« III – Jusqu’au 31 décembre 2025, la taxe mentionnée au I vient abonder un fonds intégralement redistribué aux metteurs sur le marché de denrées alimentaires affichant sur leur emballage la valeur nutritionnelle avec Nutri-score et l’origine des matières premières principales et du lieu de transformation avec Origin’Info pour l’année 2025. À partir du 1er janvier 2026, le fonds est intégralement redistribué aux seuls metteurs sur marché de denrées alimentaires affichant sur leur emballage toutes les infographies mentionnées au I.

« IV – Le fonds prévu au III est strictement excédentaire. L’attribution sera effectuée en fonction de l’ordre de réception des demandes, jusqu’à épuisement du fonds. »

« II – Un décret publié avant le 31 mars précisera les modalités d’application du présent article. »

 

Objet

Cet amendement vise à encourager les metteurs sur marché de produits alimentaires à déployer une transparence intégrale avec un affichage dédié pour permettre aux consommateurs de faire leurs achats en fonction de critères qu’ils jugent prioritaires : la qualité nutritionnelle, l’impact environnemental, ainsi que l’origine (des matières premières principales et du lieu de transformation).

 

En effet, une étude réalisée par l’institut Appinio pour le collectif En Vérité1 démontre que 80% des consommateurs jugent cet affichage intégral indispensable pour encourager une meilleure transparence de la part des marques et 70% estiment que ce système rend le choix plus simple et plus clair pour les consommateurs. Les intentions d’achat pour les marques les plus vertueuses peuvent être multipliées jusqu’à par 19 une fois cette étiquette intégrale apposée sur tout le rayon. Cela est essentiel pour la transparence consommateur et la santé publique (la récente étude du Secours Catholique2 chiffrait ainsi à 12 milliards les frais de santé occasionnés par notre système alimentaire) mais aussi pour soutenir les agriculteurs et transformateurs français ainsi que ceux engagés dans la transition écologique de la filière agro-alimentaire. Cet affichage est une attente forte de l’ensemble des parties prenantes pour aiguiller les choix de consommation des Français. 

 

Cet amendement prévoit l’instauration d’un système de “Bonus/Malus” venant pénaliser par une taxe les marques n’affichant aucune transparence ou seulement un indicateur qui les valorise ; et soutenir par le fonds ainsi abondé celles permettant aux consommateurs d’avoir accès à une vraie transparence intégrale et de se tourner vers des produits plus sains et durables s’ils le souhaitent.

 

Il est prévu une entrée en vigueur progressive pour permettre d’une part aux marques de modifier leurs emballages mais aussi à l’affichage environnemental prévu par le gouvernement de paraître.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1307 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAOUEDJ et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I - Après le Chapitre IV bis du Titre III de la Première partie du Livre premier du Code général des impôts, il est inséré un chapitre IV ter ainsi rédigé :

"Chapitre IV ter

"Bonus et malus applicable aux denrées alimentaires

"Art L-... I. - Il est institué une taxe additionnelle sur les denrées alimentaires destinées à la consommation humaine n’affichant pas sur leur emballage au moins une des infographies suivantes :

"1° La valeur nutritionnelle indiquée par le nutri-score tel que défini dans l’arrêté du 31 octobre 2017 fixant la forme de présentation complémentaire à la déclaration nutritionnelle recommandée par l’État en application des articles L. 3232-8 et R. 3232-7 du code de la santé publique ;

"2° L’affichage de l’impact environnemental défini aux articles L. 541-9-11 à L. 541-9-15 de la sous-section 1 de la section 2 du chapitre Ier du titre IV du livre V du code de l'environnement, indiqué par le planet-score ou l'éco-score ; 

"3° L’origine des matières premières principales et du lieu de transformation indiquée par origin’info. 

"II - La contribution est due par la personne qui réalise la première livraison des produits mentionnés au I, à titre gratuit ou onéreux en France. Elle n'est pas due pour les livraisons à destination des collectivités régies par l'article 74 de la Constitution, de la Nouvelle-Calédonie, des Terres australes et antarctiques françaises et de l'île de Clipperton. 

"La contribution est exigible lors de cette livraison.

"III - Le tarif de la taxe mentionnée au I s’élève à 0,10 euro par produit mis sur le marché.

"IV - La taxe mentionnée au I vient abonder à hauteur de 50% le Fonds Vert et à hauteur de 50% un fonds redistribué aux acteurs du secteur agro-industriel affichant sur l’emballage de leurs produits les infographies mentionnées au I jusqu’au 31 décembre 2025. À compter du 1er janvier 2026, le fonds est redistribué à hauteur de 50% au Fonds Vert et à hauteur de 50% aux seuls acteurs du secteur agro-industriel qui affichent la totalité des infographies mentionnées I sur l’emballage de leurs produits.

"V - Le fonds prévu au IV est strictement excédentaire. L'attribution sera effectuée en fonction de l'ordre de réception des demandes, jusqu'à épuisement du fonds."

II - Un décret publié au plus tard 3 mois à compter de la date à laquelle entre en vigueur la présente loi précise les modalités d’application du présent article.

Objet

Cet amendement vise à inciter par la fiscalité à rendre plus transparent et éco-compatible les denrées alimentaires mises en vente sur le marché. 

Alors que de nombreux citoyens considèrent l’étiquetage du nutri-score incomplète ou peu compréhensible, cet amendement vise à améliorer la transparence sur l'étiquetage de tous les produits alimentaires, permettant ainsi aux consommateurs d’être informés selon trois critères :  l’impact environnemental, l'origine et la qualité nutritionnelle des aliments. 

Au-delà d’un souci de santé publique évident quant aux aliments consommés par les Françaises et Français, nos concitoyens sont de plus en plus soucieux de l’impact environnemental et de l’origine de ce qu’ils consomment. 

Offrir aux consommateurs une information complète et transparente sur ces critères est essentiel pour éclairer leurs choix et pour orienter leurs achats vers les filières françaises les plus durables et les produits les plus sains. Cet étiquetage permettra effectivement de favoriser (indirectement) les produits issus du territoire français, les Français étant plus enclins à consommer des aliments produits en France par des producteurs, agriculteurs et industriels nationaux. 

Dans un contexte de crise agricole, cet étiquetage alimentaire transparent permettrait ainsi de valoriser la production française dans son ensemble et de permettre aux consommateurs qui le souhaitent de soutenir les producteurs français qui subissent une grande concurrence étrangère. 

Dès lors, cet amendement propose :

L’institution d’une taxe de 0,10 euros par produit mis sur le marché n’affichant sur leur emballage au moins une des infographies suivantes : 

-       La valeur nutritionnelle avec l’indicateur Nutri-score

-       L’affichage de l’impact environnemental

-       L’origine des matières premières principales et du lieu de transformation

Le rendement de cette taxe seront fléchés :

-       A hauteur de 50% au Fond Vert. 

-       A hauteur de 50% aux seuls entreprises du secteur agro-industriel affichant sur leur emballage toutes les infographies.

En ce sens, cet amendement s’inscrit dans une volonté de soutenir la production française, la santé publique et la transition écologique. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 22 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-237 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme DANIEL, MM. BOURGI, ROS, CHANTREL, PLA, Patrice JOLY, DEVINAZ, FAGNEN, TEMAL, CHAILLOU, TISSOT et GILLÉ, Mmes BÉLIM et ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 200 quindecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le 6° du II, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 7° À la réalisation de diagnostics d’indices de biodiversité potentielle, pouvant inclure une annexe cartographique identifiant les éléments d’intérêt écologique à préserver et les mesures à adopter pour éviter et réduire les impacts des opérations sylvicoles sur les espèces protégées et leurs habitats. »

2° Le VI est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Ce taux est porté à 80 % au titre du crédit d’impôt mentionné au 7° du II. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à mettre en place un crédit d’impôt à hauteur de 80% permettant aux propriétaires forestiers de réaliser des diagnostics d’indices de biodiversité potentielle (IBP), afin de sécuriser le travail des Entrepreneurs de Travaux Forestiers (ETF).

Afin de développer la prise en compte de la biodiversité en forêt privée, la Stratégie Nationale Biodiversité (SNB) propose d’encourager l’utilisation de l’indice de biodiversité potentielle (IBP). La réalisation d’un IBP, ou mieux d’une cartographie des espèces protégées, peut permettre limiter les impacts sur les espèces protégées.

L’IBP peut ainsi apporter de la sécurité juridique aux entrepreneurs de travaux forestiers (ETF). Les ETF portent en effet seuls le risque de destruction d’espèces protégées : le propriétaire forestier, le gestionnaire forestier ou les entreprises de l’aval de la filière ne sont pas inquiétées lors de poursuites de l’Office Français de la Biodiversité. La réalisation de l’IBP pourrait permettre aux propriétaires forestiers de mieux identifier les enjeux de biodiversité afin de permettre aux ETF de mieux les prendre en compte lors de leurs travaux.

Le diagnostic IBP est aujourd’hui insuffisamment utilisé car son financement revient au propriétaire forestier.

L’idée ici est de mettre en place un crédit d’impôt permettant la prise en charge de ce diagnostic à 80%. On estime que le coût de la réalisation d’un diagnostic IBP est de 500€/ha, soit 400€/ha pour une prise en charge à 80%.

 

Si l’on considère une surface d’environ 30 000 hectares (29250 ha), le coût de ce dispositif serait de 11,7 M€ / an. Cette surface est réaliste par rapport aux compétences et au nombre actuel de gestionnaires capables de réaliser cet IBP, mais pourrait monter en puissance dans les années qui viennent.

Le surcoût de 11,7M€ pour l’État proposé par cette mesure pourra être financé par une diminution (pour une meilleure répartition) des fonds alloués au plan de renouvellement forestier pour 2025. Ce plan est en effet fortement controversé, tant par la Cour des Comptes qui pointe le manque de conditionnalité de ces aides, que par l’ensemble des associations de protection des forêts.

Cet amendement a été suggéré par l’association Canopée – Forêts vivantes



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-867 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MÉRILLOU, Mme DANIEL, M. BOURGI, Mme BÉLIM, MM. STANZIONE, PLA, ZIANE, Patrice JOLY, REDON-SARRAZY et Michaël WEBER et Mmes CONWAY-MOURET, BLATRIX CONTAT, MONIER et ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le IV de l’article 200 quindecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au A, le montant : « 6 250 € » est remplacé par le montant : « 15 000 € » et le montant : « 12 500 € » est remplacé par le montant : « 30 000 € » ;

2° à la première phrase du B, le montant : « 6 250 € » est remplacé par le montant : «  15 000 € » et le montant : « 12 500 € » est remplacé par le montant : « 30 000 € ». 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à renforcer significativement les dispositifs d'incitation à la gestion durable des forêts privées, particulièrement cruciale dans les territoires ruraux forestiers comme la Dordogne, où la forêt couvre plus de 45% du territoire avec 418 000 hectares, dont 90% appartiennent à des propriétaires privés (3ème département le plus boisé de France après les Landes et la Gironde). 

La forêt française est confrontée à plusieurs enjeux majeurs. L'adaptation au changement climatique, tout d’abord, est un besoin impérieux pour que notre forêt survive. En Dordogne, les derniers étés ont démontré la vulnérabilité de nos massifs, avec plus de 300 hectares touchés par les incendies en 2022. Les épisodes de sécheresse et les risques d'incendie croissants nécessitent des investissements massifs pour adapter les peuplements. Le renouvellement des essences pour des variétés plus résilientes représente un coût considérable pour les propriétaires.

La lutte contre le changement climatique implique cependant que nos forêts vivent et jouent leur rôle, majeur, dans la séquestration du carbone. La préservation de la biodiversité nécessite également une gestion active et durable, tout comme la protection des sols et de la ressource en eau.

Enfin, sur le plan économique, la France doit mener à bien la nécessaire structuration de la filière bois. La fragmentation abondamment décrite de la propriété forestière privée (plus de 63 000 propriétaires en Dordogne) freine la mobilisation efficace du bois par les industries locales de transformation. Le maintien des emplois dans la filière (plus de 3 000 emplois directs dans le département) dépend de la bonne gestion des forêts.

Le relèvement des plafonds proposé (de 6 250€ à 15 000€ pour une personne seule et de 12 500€ à 30 000€ pour un couple) permettra :

- D'accompagner les investissements nécessaires à l'adaptation des forêts ;

- De faciliter les regroupements de propriétaires pour une gestion plus efficace ;

- De soutenir l'emploi local dans la filière bois ;

- De renforcer l'attractivité de l'investissement forestier pour les jeunes générations. 

Cette mesure s'inscrit dans la continuité des recommandations du rapport sénatorial de 2023 sur l'avenir de la forêt française et constitue un levier indispensable pour assurer la résilience de nos territoires forestiers.

L'amendement a été travaillé avec l'Union de la Coopération Forestière Française (UCFF) et la Fédération des Communes Forestières.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-236 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme DANIEL, MM. BOURGI, ROS, CHANTREL, PLA, Patrice JOLY, FAGNEN, REDON-SARRAZY, DEVINAZ, TEMAL, CHAILLOU, LUREL et TISSOT, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, M. KERROUCHE, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Est subordonné à l'engagement à vendre les coupes ou les produits de coupes à des personnes physiques résidant sur le territoire de l’Union européenne ou des personnes morales établies résidant sur le territoire de l’Union européenne le bénéfice, à compter de la publication de la présente loi, pour toute personne physique ou morale à raison d’opérations forestières :

1° De subventions publiques ;

2° De garanties de prêts ;

3° Du crédit d’impôt mentionné à l’article 200 quindecies du code général des impôts ;

4° De l’exonération de droits de mutation mentionnée à l’article 793 du code général des impôts ;

5° De l’exonération d’impôts mentionnée à l’article 976 du code général des impôts ;

6° De l’exonération de taxe foncière mentionnée à l’article 1395 du code général des impôts.

Objet

Les propriétaires forestiers bénéficient de plusieurs aides publiques : budgétaires et fiscales. Ces aides n’étant pas conditionnées, elles bénéficient aussi aux propriétaires qui commercialisent leurs bois au plus offrant, notamment vers l’exportation, ce qui pénalise l’atteinte des objectifs de plusieurs politiques publiques et fragilise fortement l’approvisionnement des scieries. La situation est particulièrement tendue sur le marché des feuillus, avec une forte exportation vers les pays asiatiques. 

Suite à l’adoption de la loi Climat et Résilience, deux articles du code forestier ont été introduits pour garantir que l’Etat veille “à la promotion de l’utilisation de bois d’œuvre, en favorisant sa transformation industrielle sur le territoire de l’Union européenne afin d’optimiser le bénéfice de son stockage de carbone” (L.121-1 du code forestier) et s’assurer que “la politique forestière favorise tous dispositifs incitatifs ou contractuels visant à ce que le bois d’œuvre issu de forêts françaises gérées durablement soit transformé sur le territoire de l’Union européenne, contribuant ainsi à optimiser le bénéfice de son stockage carbone” (L.121-1 du code forestier). 

En février 2022, un accord-cadre sur le chêne a été signé par la filière et s’est traduit par l’introduction d’un bonus « faire filière » dans le cahier des charges des aides au renouvellement. Cette démarche est un premier pas, mais elle demeure insuffisante. En effet, la condition pour bénéficier de ce bonus est d’être adhérent à une structure de regroupement reconnue et mandatée pour la gestion forestière ou de faire appel à un expert forestier ou à un gestionnaire forestier professionnel pour procéder à la vente de ses bois. Cette condition est donc trop peu prescriptive : elle n’interdit pas la commercialisation pour l’exportation. De plus, de nombreux acheteurs, basés en Europe, sont des négociants qui exportent ensuite le bois à l’étranger.  

Le présent amendement vise dès lors à renforcer les incitations à la transformation de bois sur le territoire national et européen.

Cet amendement a été suggéré par l’association Canopée – Forêts vivantes



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-235 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme DANIEL, MM. BOURGI, CHANTREL, PLA, TEMAL, Patrice JOLY, DEVINAZ, CHAILLOU, FAGNEN, LUREL, TISSOT et GILLÉ, Mmes BLATRIX CONTAT, BÉLIM et ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le A du VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce taux est porté à 60 % pour les contribuables, les groupements ou les sociétés d’épargne forestière qui prennent l’engagement, à compter du 1er janvier 2025, de gérer leur forêt en maintenant son couvert continu, et à vendre les coupes ou les produits de coupes à des personnes physiques résidant sur le territoire de l’Union européenne ou à des personnes morales établies sur le territoire de l’Union européenne. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les propriétaires forestiers bénéficient de plusieurs aides fiscales. Ces aides n’étant pas conditionnées, elles bénéficient aussi aux propriétaires qui commercialisent leurs bois au plus offrant, notamment vers l’exportation, ce qui pénalise l’atteinte des objectifs de plusieurs politiques publiques et fragilise fortement l’approvisionnement des scieries. La situation est particulièrement tendue sur le marché des feuillus, avec une forte exportation vers les pays asiatiques. 

Suite à l’adoption de la loi Climat et Résilience, deux articles du code forestier ont été introduits pour garantir que l’Etat veille “à la promotion de l’utilisation de bois d’œuvre, en favorisant sa transformation industrielle sur le territoire de l’Union européenne afin d’optimiser le bénéfice de son stockage de carbone” (L.121-1 du code forestier) et s’assurer que “la politique forestière favorise tous dispositifs incitatifs ou contractuels visant à ce que le bois d’œuvre issu de forêts françaises gérées durablement soit transformé sur le territoire de l’Union européenne, contribuant ainsi à optimiser le bénéfice de son stockage carbone” (L.121-1 du code forestier). 

En février 2022, un accord-cadre sur le chêne a été signé par la filière et s’est traduit par l’introduction d’un bonus « faire filière » dans le cahier des charges des aides au renouvellement. Cette démarche est un premier pas, mais elle demeure insuffisante. En effet, la condition pour bénéficier de ce bonus est d’être adhérent à une structure de regroupement reconnue et mandatée pour la gestion forestière ou de faire appel à un expert forestier ou à un gestionnaire forestier professionnel pour procéder à la vente de ses bois. Cette condition est donc trop peu prescriptive : elle n’interdit pas la commercialisation pour l’exportation. De plus, de nombreux acheteurs, basés en Europe, sont des négociants qui exportent ensuite le bois à l’étranger.  

Le présent amendement vise dès lors à renforcer les critères du crédit d’impôt DEFI, afin d’inciter à la transformation de bois sur le territoire national et européen.

Cet amendement a été suggéré par l’association Canopée – Forêt vivantes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-816 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS et MM. ROS et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le A du VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce taux est porté à 60 % pour les contribuables, les groupements ou les sociétés d’épargne forestière qui prennent l’engagement, à compter du 1er janvier 2025, de gérer leur forêt en maintenant son couvert continu, et à vendre les coupes ou les produits de coupes à des personnes physiques résidant sur le territoire de l’Union européenne ou à des personnes morales établies sur le territoire de l’Union européenne. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les propriétaires forestiers bénéficient de plusieurs aides fiscales. Ces aides n’étant pas conditionnées, elles bénéficient aussi aux propriétaires qui commercialisent leurs bois au plus offrant, notamment vers l’exportation, ce qui pénalise l’atteinte des objectifs de plusieurs politiques publiques et fragilise fortement l’approvisionnement des scieries. La situation est particulièrement tendue sur le marché des feuillus, avec une forte exportation vers les pays asiatiques.

Suite à l’adoption de la loi Climat et Résilience, deux articles du code forestier ont été introduits pour garantir que l’Etat veille “à la promotion de l’utilisation de bois d’œuvre, en favorisant sa transformation industrielle sur le territoire de l’Union européenne afin d’optimiser le bénéfice de son stockage de carbone” (L.121-1 du code forestier) et s’assurer que “la politique forestière favorise tous dispositifs incitatifs ou contractuels visant à ce que le bois d’œuvre issu de forêts françaises gérées durablement soit transformé sur le territoire de l’Union européenne, contribuant ainsi à optimiser le bénéfice de son stockage carbone” (L.121-1 du code forestier). 

En février 2022, un accord-cadre sur le chêne a été signé par la filière et s’est traduit par l’introduction d’un bonus « faire filière » dans le cahier des charges des aides au renouvellement. Cette démarche est un premier pas, mais elle demeure insuffisante. En effet, la condition pour bénéficier de ce bonus est d’être adhérent à une structure de regroupement reconnue et mandatée pour la gestion forestière ou de faire appel à un expert forestier ou à un gestionnaire forestier professionnel pour procéder à la vente de ses bois. Cette condition est donc trop peu prescriptive : elle n’interdit pas la commercialisation pour l’exportation. De plus, de nombreux acheteurs, basés en Europe, sont des négociants qui exportent ensuite le bois à l’étranger.

Le présent amendement vise dès lors à renforcer les critères du crédit d’impôt DEFI, afin d’inciter à la transformation de bois sur le territoire national et européen.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1213

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le A du VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce taux est porté à 60 % pour les contribuables, les groupements ou les sociétés d’épargne forestière qui prennent l’engagement, à compter du 1er janvier 2025, de gérer leur forêt en maintenant son couvert continu, et à vendre les coupes ou les produits de coupes à des personnes physiques résidant sur le territoire de l’Union Européenne ou à des personnes morales établies sur le territoire de l’Union Européenne. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les propriétaires forestiers bénéficient de plusieurs aides fiscales. Ces aides n’étant pas conditionnées, elles bénéficient aussi aux propriétaires qui commercialisent leurs bois au plus offrant, notamment vers l’exportation, ce qui pénalise l’atteinte des objectifs de plusieurs politiques publiques et fragilise fortement l’approvisionnement des scieries. La situation est particulièrement tendue sur le marché des feuillus, avec une forte exportation vers les pays asiatiques. 

Or le code  dispose que l’Etat veille “à la promotion de l’utilisation de bois d’œuvre, en favorisant sa transformation industrielle sur le territoire de l’Union européenne afin d’optimiser le bénéfice de son stockage de carbone” et s’assure que “la politique forestière favorise tous dispositifs incitatifs ou contractuels visant à ce que le bois d’œuvre issu de forêts françaises gérées durablement soit transformé sur le territoire de l’Union européenne, contribuant ainsi à optimiser le bénéfice de son stockage carbone”. 

Comme le rappelle l’association Canopée, si en février 2022, un accord-cadre sur le chêne a été signé par la filière qui s’est traduit par l’introduction d’un bonus « faire filière » dans le cahier des charges des aides au renouvellement, cette démarche demeure insuffisante. En effet, la condition pour bénéficier de ce bonus est d’être adhérent à une structure de regroupement reconnue et mandatée pour la gestion forestière ou de faire appel à un expert forestier ou à un gestionnaire forestier professionnel pour procéder à la vente de ses bois. Cette condition est donc trop peu prescriptive : elle n’interdit pas la commercialisation pour l’exportation. De plus, de nombreux acheteurs, basés en Europe, sont des négociants qui exportent ensuite le bois à l’étranger.  

Le présent amendement vise dès lors à renforcer les critères du crédit d’impôt DEFI, afin d’inciter à la transformation de bois sur le territoire national et européen.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-316

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le A du VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée  : « Ce taux est porté à 40  % pour les contribuables, les groupements ou les sociétés d’épargne forestière qui prennent l’engagement, à compter du 1er janvier 2025, de gérer leur forêt en maintenant son couvert continu, et à vendre les coupes ou les produits de coupes à des personnes physiques résidant sur le territoire de l’Union européenne ou à des personnes morales établies sur le territoire de l’Union européenne.  » 

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à renforcer le crédit d’impôt pour les travaux forestiers pour les propriétaires engagés dans une sylviculture plus durable.  

Le DEFI (dispositif d'encouragement fiscal à l'investissement) forêt est un ensemble de mesures de réduction ou de crédit d’impôt au service de la politique forestière, favorisant l’investissement et la gestion durable des forêts privées.  

Parmi ses mesures, le DEFI Travaux permet de financer des travaux en forêt. Le crédit d’impôt est aujourd’hui de 25% pour l’ensemble des propriétaires, sous réserve de l’application d’un document de gestion et dans la limite de de 6250 € pour un célibataire et de 12 500 € pour un couple. Le coût total du DEFI Travaux est de 2,35 M€ en 2018. 

Dans sa forme actuelle, le DEFI Travaux n’offre aucune incitation supplémentaire aux pratiques favorables à la biodiversité et à la protection des sols comme la sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC). 

Nous proposons d’ajouter un bonus permettant de bénéficier d’un crédit d’impôt de 40% au lieu de 25% pour la réalisation de travaux de SMCC : martelage, plantation d’enrichissement ou encore ouverture ou entretien de cloisonnement. Le coût est au maximum de 800€/hectare soit un crédit d’impôt maximum de 32€ / hectare. 

Si l’on considère une surface à améliorer de 30 000 hectares, le budget maximum est de 9,6 M€ par an. 

Cette surface est réaliste par rapport aux compétences et au nombre actuel de gestionnaires capables de réaliser ces travaux mais pourrait monter en puissance dans les années qui viennent. 

Aujourd’hui, les dépenses engendrées par le crédit d’impôt à 25% sont de 2,35M€ par an.  

Le surcoût de 7,25M€ proposé par cette mesure peut être financé par une diminution des fonds alloués au plan de renouvellement forestier, doté de 100M€ en CP pour 2025. Ce plan est en effet fortement controversé, tant par la Cour des Comptes qui pointe le manque de conditionnalité de ces aides, que par l’ensemble des associations de protection des forêts.  

Cet amendement a été rédigé en coordination avec l’association Canopée. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-231 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme DANIEL, MM. BOURGI, CHANTREL, Patrice JOLY, ROS, PLA, CARDON, DEVINAZ, FAGNEN, REDON-SARRAZY, TEMAL, CHAILLOU, LUREL, TISSOT et GILLÉ, Mmes BLATRIX CONTAT, BÉLIM et MONIER, M. KERROUCHE, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le A du VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ce taux est porté à 40 % pour les contribuables, les groupements ou les sociétés d’épargne forestière qui prennent l’engagement, à compter du 1er janvier 2025, de gérer leur forêt en maintenant son couvert continu. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif d’encouragement fiscal à l’investissement en forêt (DEFI) est un ensemble de mesures de réduction ou de crédit d’impôt au service de la politique forestière, favorisant l’investissement et la gestion durable des forêts privées. Parmi ses mesures, le DEFI Travaux permet de financer des travaux en forêt. Le crédit d’impôt est aujourd’hui de 25% pour l’ensemble des propriétaires, sous réserve de l’application d’un document de gestion. Dans sa forme actuelle, le DEFI Travaux n’offre aucune incitation supplémentaire aux pratiques favorables à la biodiversité et à la protection des sols comme la sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC).

La gestion des forêts en futaie irrégulière est plus proche du fonctionnement naturel des écosystèmes forestiers. Elle permet de maintenir le couvert continu et favorise la biodiversité au sein de tous les compartiments de l’écosystème. Elle est cependant  parfois perçue comme une contrainte par l’exploitant, car elle demande plus d’interventions.

En conséquence, le présent amendement propose de porter majorer le crédit d’impôt de 25 à 40% pour les propriétaires que s’engage à gérer leur forêt selon des pratiques plus respectueuse de la biodiversité, en maintenant un couvert forestier continue.

Cet amendement a été travaillé avec l’association Canopée-Forêts vivantes.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-493 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, Gisèle JOURDA et DANIEL, MM. DEVINAZ et Michaël WEBER, Mme BLATRIX CONTAT, M. KERROUCHE et Mme BÉLIM


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. – Ce taux est porté à 40 % pour les contribuables, les groupements ou les sociétés d’épargne forestière qui prennent l’engagement, à compter du 1er janvier 2025, de gérer leur forêt en maintenant son couvert continu. Les conditions du maintien du couvert continu sont définies par décret. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à réorienter le crédit d’impôt pour les travaux forestiers pour les propriétaires engagés dans une sylviculture plus durable.

Le crédit d’impôt est aujourd’hui de 25 % pour l’ensemble des propriétaires, sous réserve de l’application d’un document de gestion. Or, ces documents de gestion ne comportent pas de volet obligatoire concernant la biodiversité, malgré l’engagement de la France d’introduire un volet en ce sens.

La sylviculture mélangée à couvert continu, pratiquée sur environ 1,5 millions d’hectares de forêts en France, permet d’éviter au maximum les coupes rases et une meilleure prise en compte de la biodiversité et des sols forestiers. C’est pourquoi cet amendement propose d’inciter les propriétaires en augmentant le crédit d’impôt à 40 % pour les contribuables, les groupements ou les sociétés d’épargne forestière qui prennent l’engagement, à compter du 1 er janvier 2025, de gérer leur forêt en maintenant son couvert continu.

Les conditions du maintien du couvert continu sont définies par décret. A. titre indicatif, au regard des différents travaux existants sur le sujet, la gestion en couvert continu pourrait correspondre à des opérations forestières maintenant au moins 75 % du couvert forestier.

Cet amendement est issu d’une proposition de Canopée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-249 rect. sexies

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Marie MERCIER, MM. BAS et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, BRAULT et CHEVALIER, Mmes DOINEAU et DREXLER, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mme GOY-CHAVENT, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mmes LERMYTTE et MALET, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, M. PANUNZI, Mmes PERROT et Olivia RICHARD, MM. SIDO et SOL et Mme SOLLOGOUB


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Le taux du crédit d’impôt est porté à 40 % pour les membres des organismes mentionnés à l’article L. 552-1 du code rural et de la pêche maritime. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à augmenter le taux du crédit d’impôt DEFI Forêt, dispositif d’encouragement fiscal à l’investissement en forêt. Il répond à nos besoins d’investissement dans les forêts pour augmenter les plantations nécessaires au renouvellement forestier, qui subit à la fois le réchauffement climatique et l’attaque de ravageurs.

Il permet aussi de respecter la trajectoire « Fit for 55 » d’ici 2030 et de répondre ainsi aux objectifs climat-énergie européens pour 2030 : réduction des émissions nettes européennes de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 55 % d’ici à 2030, et neutralité climatique à l’horizon 2050.

La stimulation permise par ce rehaussement du taux de crédit d’impôt créera un accroissement de l’activité qui permettra de compenser la mesure du DEFI Travaux par les recettes supplémentaires de TVA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-866 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MÉRILLOU, Mme DANIEL, M. BOURGI, Mme BÉLIM, MM. STANZIONE, PLA, ROIRON, ZIANE, Patrice JOLY et CHAILLOU et Mmes CONWAY-MOURET, MONIER et ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le VI de l’article 200 quindecies du code général des impôts, est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Le taux mentionné au A est porté à 40 % pour les membres des organismes mentionnés à l’article L. 552-1 du code rural et de la pêche maritime. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La forêt française, caractérisée par un morcellement extrême de la propriété privée et une structure inadaptée aux besoins actuels du marché, appelle à une réforme ambitieuse de ses mesures fiscales.

Cet amendement vise à répondre à l'urgence de redessiner un système de mesures fiscales pérennes qui encouragent toutes les facettes de la gestion durable, face à une série de handicaps structurels et de nouvelles menaces liées au changement climatique.

En effet, la longévité des cycles forestiers et les enjeux environnementaux actuels nécessitent des mesures d'encouragement fiscaux adaptées pour favoriser l'investissement dans ce secteur.

L’amendement vise donc à proposer des dispositions spécifiques pour les propriétaires forestiers membres des Organisations de producteurs (OP) et des Groupements d’intérêt économique et environnemental forestier (GIEEF), en reconnaissance de leur rôle dans l'adaptation des forêts au changement climatique et dans la sécurisation de l'approvisionnement en bois pour les industries françaises.

L’amendement a été travaillé avec l’Union de la Coopération Forestière Française (UCFF)



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1540 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. DUPLOMB, MENONVILLE, Jean-Marc BOYER, Daniel LAURENT et KLINGER, Mmes RICHER, PUISSAT et JOSEPH, MM. POINTEREAU et SIDO, Mme MICOULEAU, M. GREMILLET, Mme BELLUROT, M. MANDELLI, Mmes Valérie BOYER et Laure DARCOS, MM. PANUNZI, BELIN, CHASSEING et CHAUVET, Mme PERROT, MM. MICHALLET et ALLIZARD, Mme GOSSELIN, M. CHEVALIER, Mme SOLLOGOUB, MM. LEMOYNE et COURTIAL, Mmes LASSARADE et DI FOLCO, MM. Jean-Baptiste BLANC, KAROUTCHI, GENET, BRUYEN, SOL et Jean Pierre VOGEL, Mme VALENTE LE HIR et M. Stéphane DEMILLY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° de l’article 1395 du code général des impôts est ainsi rétabli : 

« 2° Les terrains classés au cadastre en nature de bois et forêts, appartenant à un même propriétaire et ayant fait l’objet d’une réunion de deux parcelles au moins, lorsque la surface après fusion est inférieure ou égale à 10 hectares. L’exonération est applicable pendant dix ans, à compter de la date de publication de l’opération de fusion au service de la publicité foncière. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à introduire une exonération de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) temporaire, d’une durée de 10 ans, en cas de réunion de petites parcelles, afin de limiter le morcellement et de dynamiser la gestion forestière.

Seulement 58 % de la croissance biologique des arbres est prélevée chaque année en forêt privée, à cause du morcellement de la propriété, qui rend techniquement plus difficile et économiquement moins rentable la gestion forestière.

C’est pourquoi, dans la lignée du rapport de Mme Bareau et de M. Jarlier, « Mobiliser les propriétaires forestiers » (action 11), il est proposé d’inciter fiscalement à la réunion de parcelles boisées (inférieures à 10 hectares, pour ne pas créer d’effet d’aubaine).

Le coût estimé de cette dépense fiscale serait de 500 000 à 1 M€ par an, si 0,5 % des 17 millions de parcelles non bâties correspondant à de la forêt privée (12,5 millions d’hectares) était fusionné.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 20 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-805 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article L. 1394 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les parcelles en nature de bois et forêt d’un seul tenant d’une surface inférieure ou égale à quatre hectares, et les ensembles de parcelles en nature de bois et forêt d’une surface inférieure ou égale à quatre hectares appartenant à un même propriétaire, situées sur le territoire d’une même commune, dont le propriétaire en a fait l’apport à un groupement forestier au titre de l’article L. 331-1 du code forestier ou à un groupement d’intérêt économique et environnemental forestier au titre de l’article L. 332-7 du code forestier. »

2° L’article L. 1396 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – La taxe foncière sur les parcelles de terrains en nature de bois et forêts d’une superficie inférieure à quatre hectares est d’un montant minimal de vingt-cinq euros. Sont exonérées, les parcelles forestières intégrées dans un groupement forestier au titre de l’article L. 331-1 du code forestier ou dans un groupement d’intérêt économique et environnemental forestier au titre de l’article L. 332-7 du code forestier. » ;

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à encourager les propriétaires de petites parcelles forestières, d'une superficie inférieure ou égale à quatre hectares, à céder leurs terrains ou à intégrer des groupements forestiers. Pour ce faire, il propose d’exonérer de taxe foncière les parcelles que leurs propriétaires apporteraient à un groupement forestier ou à un groupement d'intérêt économique et environnemental forestier. 

Actuellement, environ trois millions de propriétaires en France détiennent de très petites parcelles de bois et forêt, souvent dispersées, ce qui rend leur gestion efficace difficile et limite les possibilités d'actions coordonnées en faveur de la biodiversité. En intégrant ces parcelles dans des groupements forestiers, il devient possible de mutualiser les efforts de gestion, de mieux préserver les écosystèmes et de mettre en place des actions de protection environnementale à une échelle plus cohérente.

Cet amendement constitue ainsi un levier incitatif pour renforcer la gestion durable des forêts françaises et encourager les propriétaires de petites parcelles à contribuer aux objectifs de protection et de valorisation des ressources forestières.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-290 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mmes SOLLOGOUB, BILLON et JACQUEMET, MM. COURTIAL, FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et MENONVILLE, Mmes SAINT-PÉ et ANTOINE et M. KERN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un L ainsi rédigé :

« L : Crédit d’impôt mécanisation collective

« Art. 244 quater…. – I. – Les exploitations agricoles redevables de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt annuel assis sur les dépenses engagées auprès de la coopérative agricole dont ils sont coopérateurs au titre des charges de mécanisation collective.

« Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à l’adhésion à une coopérative agricole mutualisant des matériels agricoles au profit de coopérateurs de 2025 à 2030. Pour être pris en compte, le crédit d’impôt ne doit pas être inférieur à 500 € et l’exploitant agricole s’engage à continuer à poursuivre son activité pendant au moins trois années.

« II. – Le crédit d’impôt annuel est égal à 7,5 % des dépenses de mécanisation collective engagée auprès de la coopérative au titre de l’année.

« III. – Le crédit d’impôt annuel est plafonné à 3 000 € pour chaque exploitant agricole. Pour les exploitants agricoles qui exercent leur activité depuis moins de trois ans, le crédit d’impôt n’est pas plafonné.

« IV. – En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée à la première phrase du second alinéa du I, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la personne apporteuse est transférée à la personne bénéficiaire de l’apport.

« V. – Le I s’applique aux dépenses engagées à compter du 1er janvier 2025. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis 1979, les exploitants agricoles bénéficient d’une exonération des plus-values réalisées à l’occasion de la cession de matériels agricoles.Ce dispositif fiscal actuel vise de facto à favoriser la consommation individuelle de machines agricoles. En revanche, il n’existe pas de dispositif fiscal d’incitation, telle une exonération fiscale ou une réduction d’impôt, lorsque les exploitants agricoles décident de se regrouper en coopérative pour acheter et mutualiser l’utilisation de ces matériels agricoles. La fiscalité aujourd’hui n’est donc ni orientée sur la compétitivité, ni sur la sobriété des exploitations agricoles en matière d'agro équipements.

Or l’axe du Gouvernement de répondre au double enjeu écologique et financier doit inciter les pouvoirs publics à privilégier la mutualisation des matériels et ainsi limiter la surconsommation des machines. La charge cumulée des frais de mécanisation pour l’ensemble des exploitations françaises représente aujourd’hui 18 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires des CUMA s’élevant à 670 millions d’euros, ces dernières ne représentent donc que 3,72 % de la mécanisation totale française.

De toute évidence, il manque un outil comparable à l’exonération de plus-value de reventes individuelles de matériel agricole pour inciter une partie des exploitations agricoles à participer à une mutualisation des matériels agricoles au travers de coopératives agricoles. L’incitation fiscale en faveur de la mécanisation collective pourrait prendre la forme d’un « crédit d’impôt mécanisation collective » imputable sur l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés et remboursable pour le solde non imputé. La mise en place de cette mesure aurait plusieurs effets. Elle baisserait le coût des charges de mécanisation des matériels agricoles. 15 000 euros par an et par exploitation pourraient être économisés en travaillant mieux ses charges de mécanisation selon une étude de la FNCuma. Elle inciterait à une utilisation plus responsable des matériels agricoles, ce qui répond aux enjeux de transition énergétique.

L’impact financier qu’aurait ce nouveau crédit d’impôt a été défini pour correspondre au coût qu’aurait l’exonération de plus-value si les machines agricoles détenues par les coopératives agricoles étaient détenues directement, sans mutualisation, par les exploitants agricoles.

Il a été évalué à 17 millions d’euros par an. Dans ce cadre, le crédit d’impôt mécanisation agricole mutualisé aurait les caractéristiques suivantes :

- Il serait de 7,5 % ;

- Il serait calculé sur les factures des Cuma à leurs coopérateurs au titre des charges de mécanisation collective ;

- Il ne s’appliquerait que si le crédit d’impôt excède 500 € ;

- Sauf pour les agriculteurs installés depuis moins de trois ans, il serait plafonné à 3000 € par an ;

- Pour éviter l’effet d’aubaine, il impliquerait que l’exploitant agricole membre de la Cuma s’engage à continuer à poursuivre son activité pendant au moins trois ans.

La dépense fiscale liée à ce crédit d’impôt mécanisation collective est donc évaluée à 17 millions d’euros par an et serait financée, à budget constant, par un aménagement de l’exonération fiscale des plus values de cession de matériel agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-355 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, MM. LEFÈVRE et KLINGER, Mmes Valérie BOYER et LASSARADE, M. POINTEREAU, Mme VALENTE LE HIR, MM. Jean Pierre VOGEL, SOL, BRUYEN et GENET, Mmes DUMONT, RICHER et NÉDÉLEC, MM. SOMON, BONHOMME, KAROUTCHI, SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mmes DI FOLCO et PUISSAT, MM. BUIS et LEMOYNE, Mme GOSSELIN, M. ALLIZARD, Mme DREXLER, M. MICHALLET, Mme PERROT, MM. CHAUVET, CHASSEING, BELIN et PANUNZI et Mme Laure DARCOS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complétée par un paragraphe ainsi rédigé :

« … : Crédit d’impôt mécanisation collective

« Art. 244 quater …. – I. – Les exploitations agricoles redevables de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt annuel assis sur les dépenses engagées auprès de la coopérative agricole dont ils sont coopérateurs au titre des charges de mécanisation collective.

« Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à l’adhésion à une coopérative agricole mutualisant des matériels agricoles au profit de coopérateurs de 2025 à 2030. Pour être pris en compte, le crédit d’impôt ne doit pas être inférieur à 500 € et l’exploitant agricole s’engage à continuer à poursuivre son activité pendant au moins trois années.

« II. – Le crédit d’impôt annuel est égal à 7,5 % des dépenses de mécanisation collective engagées auprès de la coopérative au titre de l’année.

« III. – Le crédit d’impôt annuel est plafonné à 3 000 € pour chaque exploitant agricole. Pour les exploitants agricoles qui exercent leur activité depuis moins de trois ans, le crédit d’impôt n’est pas plafonné.

« IV. – En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée à la première phrase du second alinéa du I, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la personne apporteuse est transférée à la personne bénéficiaire de l’apport.

« V. – Le I s’applique aux dépenses engagées à compter du 1er janvier 2025. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à la création d’un crédit d’impôt mécanisation collective à budget constant par remodelage de la fiscalité favorisant le suréquipement individuel.

Depuis 1979, les exploitants agricoles bénéficient d’une exonération des plus-values réalisées à l’occasion de la cession de matériels agricoles.Ce dispositif fiscal actuel vise de facto à favoriser la consommation individuelle de machines agricoles. En revanche, il n’existe pas de dispositif fiscal d’incitation, telle une exonération fiscale ou une réduction d’impôt, lorsque les exploitants agricoles décident de se regrouper en coopérative pour acheter et mutualiser l’utilisation de ces matériels agricoles. La fiscalité aujourd’hui n’est donc ni orientée sur la compétitivité, ni sur la sobriété des exploitations agricoles en matière d'agro équipements.

Or l’axe du Gouvernement de répondre au double enjeu écologique et financier doit inciter les pouvoirs publics à privilégier la mutualisation des matériels et ainsi limiter la surconsommation des machines. La charge cumulée des frais de mécanisation pour l’ensemble des exploitations françaises représente aujourd’hui 18 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires des CUMA s’élevant à 670 millions d’euros, ces dernières ne représentent donc que 3,72 % de la mécanisation totale française.

De toute évidence, il manque un outil comparable à l’exonération de plus-value de reventes individuelles de matériel agricole pour inciter une partie des exploitations agricoles à participer à une mutualisation des matériels agricoles au travers de coopératives agricoles. L’incitation fiscale en faveur de la mécanisation collective pourrait prendre la forme d’un « crédit d’impôt mécanisation collective » imputable sur l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés et remboursable pour le solde non imputé. La mise en place de cette mesure aurait plusieurs effets. Elle baisserait le coût des charges de mécanisation des matériels agricoles. 15 000 euros par an et par exploitation pourraient être économisés en travaillant mieux ses charges de mécanisation selon une étude de la FNCuma. Elle inciterait à une utilisation plus responsable des matériels agricoles, ce qui répond aux enjeux de transition énergétique.

L’impact financier qu’aurait ce nouveau crédit d’impôt a été défini pour correspondre au coût qu’aurait l’exonération de plus-value si les machines agricoles détenues par les coopératives agricoles étaient détenues directement, sans mutualisation, par les exploitants agricoles. Il a été évalué à 17 millions d’euros par an. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-871 rect. quater

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, CAPUS et Alain MARC et Mme BOURCIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un L ainsi rédigé : 

« L : Crédit d’impôt mécanisation collective 

« Art. 244 quater... – I. – Les exploitations agricoles redevables de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt annuel assis sur les dépenses engagées auprès de la coopérative agricole dont ils sont coopérateurs au titre des charges de mécanisation collective.

« Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à l’adhésion à une coopérative agricole mutualisant des matériels agricoles au profit de coopérateurs de 2025 à 2030. Pour être pris en compte, le crédit d’impôt ne doit pas être inférieur à 500 € et l’exploitant agricole s’engage à continuer à poursuivre son activité pendant au moins trois années.

« II. – Le crédit d’impôt annuel est égal à 7,5 % des dépenses de mécanisation collective engagée auprès de la coopérative au titre de l’année.

« III. – Le crédit d’impôt annuel est plafonné à 3 000 € pour chaque exploitant agricole. Pour les exploitants agricoles qui exercent leur activité depuis moins de trois ans, le crédit d’impôt n’est pas plafonné.

« IV. – En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée à la première phrase du second alinéa du I, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la personne apporteuse est transférée à la personne bénéficiaire de l’apport.

« V. – Le I s’applique aux dépenses engagées à compter du 1er janvier 2025. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. La dépense fiscale liée à ce crédit d’impôt mécanisation collective est évaluée à 17 millions d’euros par an et serait financée, à budget constant, par un aménagement de l’exonération fiscale des plus-values de cession de matériel agricole.

III. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

Objet

Cet amendement a été travaillé avec le réseau Cuma. 
Il vise à créer une incitation fiscale pour encourager les exploitants à se regrouper en coopérative pour acheter et mutualiser l’utilisation des matériels agricoles. Il s’agit là d’une mesure qui aurait à la fois un impact écologique (en limitant la surconsommation de machines) et à la fois économique (en limitant les charges de mécanisation pour les exploitations.  
Pour un coût de 17 millions d’euros par an, le crédit d’impôt mécanisation agricole mutualisé tel que prévu : serait de 7,5%serait calculé sur les factures des Cuma à leurs coopérateurs au titre des charges de mécanisation collectivene s’appliquerait pas si le crédit d’impôt excède 500 €serait plafonné à 3 000 euros par an, sauf pour les agriculteurs installés depuis moins de trois ansimpliquerait que l’exploitant agricole, membre de la Cuma, s’engage à continuer à poursuivre son activité pendant au moins trois ans.  
Enfin ce coût de 17 millions d’euros serait financé, à budget constant, par un aménagement de l’exonération fiscale des plus values de cession de matériel agricole. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1102 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. CHEVROLLIER, Mmes BELRHITI, Pauline MARTIN et PLUCHET, M. GREMILLET, Mme BONFANTI-DOSSAT, M. de NICOLAY, Mme RENAUD-GARABEDIAN et M. RUELLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un L ainsi rédigé :

« L : Crédit d’impôt mécanisation collective

« Art. 244 quater …. – I. – Les exploitations agricoles redevables de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt annuel assis sur les dépenses engagées auprès de la coopérative agricole dont ils sont coopérateurs au titre des charges de mécanisation collective.

« Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à l’adhésion à une coopérative agricole mutualisant des matériels agricoles au profit de coopérateurs de 2025 à 2030. Pour être pris en compte, le crédit d’impôt ne doit pas être inférieur à 500 € et l’exploitant agricole s’engage à continuer à poursuivre son activité pendant au moins trois années.

« II. – Le crédit d’impôt annuel est égal à 7,5 % des dépenses de mécanisation collective engagée auprès de la coopérative au titre de l’année.

« III. – Le crédit d’impôt annuel est plafonné à 3 000 € pour chaque exploitant agricole. Pour les exploitants agricoles qui exercent leur activité depuis moins de trois ans, le crédit d’impôt n’est pas plafonné.

« IV. – En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée à la première phrase du second alinéa du I, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la personne apporteuse est transférée à la personne bénéficiaire de l’apport.

« V. – Le I s’applique aux dépenses engagées à compter du 1er janvier 2025. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis 1979, les agriculteurs bénéficient d'une exonération fiscale sur les plus-values lors de la vente de matériels agricoles, favorisant la consommation individuelle de machines. Cependant, il n'existe pas d'incitation fiscale pour les agriculteurs se regroupant en coopératives pour mutualiser ces équipements, ce qui ne favorise ni la compétitivité ni la sobriété. Le gouvernement souhaite encourager la mutualisation pour répondre aux enjeux écologiques et financiers, car les frais de mécanisation s'élèvent à 18 milliards d'euros, mais les coopératives ne représentent que 3,72 % de ce montant. Un crédit d'impôt pour la mécanisation collective pourrait réduire ces coûts, économisant jusqu'à 15 000 euros par exploitation par an, et encourager une utilisation plus responsable des équipements. Ce crédit, estimé à 17 millions d'euros par an, serait de 7,5 % des factures des coopératives, plafonné à 3000 euros, et exigerait un engagement de trois ans des agriculteurs. Il serait financé par une modification de l'exonération actuelle des plus-values.


NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1562

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La section II du chapitre IV du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un L ainsi rédigé :

« L : Crédit d’impôt mécanisation collective

« Art. 244 quater…. – I. – Les exploitations agricoles redevables de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt annuel assis sur les dépenses engagées auprès de la coopérative agricole dont ils sont coopérateurs au titre des charges de mécanisation collective.

« Le bénéfice du crédit d’impôt est subordonné à l’adhésion à une coopérative agricole mutualisant des matériels agricoles au profit de coopérateurs de 2025 à 2030. Pour être pris en compte, le crédit d’impôt ne doit pas être inférieur à 500 € et l’exploitant agricole s’engage à continuer à poursuivre son activité pendant au moins trois années.

« II. – Le crédit d’impôt annuel est égal à 7,5 % des dépenses de mécanisation collective engagée auprès de la coopérative au titre de l’année.

« III. – Le crédit d’impôt annuel est plafonné à 3 000 € pour chaque exploitant agricole. Pour les exploitants agricoles qui exercent leur activité depuis moins de trois ans, le crédit d’impôt n’est pas plafonné.

« IV. – En cas de fusion ou d’opération assimilée intervenant au cours de la période mentionnée à la première phrase du second alinéa du I, la fraction de la créance qui n’a pas encore été imputée par la personne apporteuse est transférée à la personne bénéficiaire de l’apport.

« V. – Le I s’applique aux dépenses engagées à compter du 1er janvier 2025. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis 1979, les exploitants agricoles bénéficient d’une exonération des plus-values réalisées à l’occasion de la cession de matériels agricoles. Ce dispositif fiscal actuel vise de facto à favoriser la consommation individuelle de machines agricoles. En revanche, il n’existe pas de dispositif fiscal d’incitation, telle une exonération fiscale ou une réduction d’impôt, lorsque les exploitants agricoles décident de se regrouper en coopérative pour acheter et mutualiser l’utilisation de ces matériels agricoles. La fiscalité aujourd’hui n’est donc ni orientée sur la compétitivité, ni sur la sobriété des exploitations agricoles en matière d'agro équipements.

De toute évidence, il manque un outil comparable à l’exonération de plus-value de reventes individuelles de matériel agricole pour inciter une partie des exploitations agricoles à participer à une mutualisation des matériels agricoles au travers de coopératives agricoles. L’incitation fiscale en faveur de la mécanisation collective pourrait prendre la forme d’un « crédit d’impôt mécanisation collective » imputable sur l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés et remboursable pour le solde non imputé. La mise en place de cette mesure aurait plusieurs effets. Elle baisserait le coût des charges de mécanisation des matériels agricoles. 15 000 euros par an et par exploitation pourraient être économisés en travaillant mieux ses charges de mécanisation selon une étude de la FNCuma. Elle inciterait à une utilisation plus responsable des matériels agricoles, ce qui répond aux enjeux de transition énergétique.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-256 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. MENONVILLE, Jean-Michel ARNAUD, CANÉVET et DELCROS, Mmes VERMEILLET et ANTOINE, M. LEVI, Mme DREXLER, MM. KLINGER, CAMBIER, PERRIN et BLEUNVEN, Mme Nathalie GOULET, MM. RIETMANN et FARGEOT, Mme HOUSSEAU, M. PILLEFER, Mme ROMAGNY, MM. DHERSIN, PERRION, COURTIAL, DUFFOURG, LONGEOT et PARIGI, Mme GACQUERRE et MM. MIZZON et Pascal MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 502 du code général des impôts, après le mot : « récolte », sont insérés les mots : « ou de bières issues de sa production ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement reprend la proposition de loi déposée avec mon collègue Dany Wattebled tendant à permettre aux brasseurs de bière de vendre les produits issus de leurs productions sans licence.

Chaque année, 1 brasserie sur 10 déclare envisager une fermeture définitive, comme le révèle notamment l’enquête réalisée par Brasseurs de France et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). La filière brassicole,étant inscrite au patrimoine culturel, gastronomique et paysager de la France, il est nécessaire de la protéger.

Depuis le 1er juillet 1979, la loi permet aux producteurs de vin récoltants de vendre leurs productions sans devoir détenir une licence. Eu égard au regain de la filière brassicole, il serait opportun d’appliquer ce même régime aux brasseurs afin de permettre aux brasseurs de vendre leur production sans détenir une licence, à l’instar des vignerons.

Tel est l’objet du présent amendement.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-315 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. WATTEBLED, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. VERZELEN, MÉDEVIELLE, CAPUS, CHASSEING, Alain MARC, CHEVALIER, Vincent LOUAULT et BRAULT, Mme PAOLI-GAGIN et M. GRAND


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 502 du code général des impôts, après le mot : « récolte », sont insérés les mots : « ou de bières issues de sa production ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux brasseurs de bière de vendre les produits issus de leurs productions sans licence.
Chaque année, 1 brasserie sur 10 déclare envisager une fermeture définitive, comme le révèle notamment l’enquête réalisée par Brasseurs de France et la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). La filière brassicole, étant inscrite au patrimoine culturel, gastronomique et paysager de la France, il est nécessaire de la protéger. Depuis le 1er juillet 1979, la loi permet aux producteurs de vin récoltants de vendre leurs productions sans devoir détenir une licence. Le choix du législateur se comprend. Eu égard au regain de la filière brassicole, il serait opportun d’appliquer ce même régime aux brasseurs afin de permettre aux brasseurs de vendre leur production sans détenir une licence, à l’instar des vignerons.

Cet amendement, adopté à l’Assemblée nationale à l’initiative notre collègue Violette SPILLEBOUT, est issu de la proposition de loi n°73 du Sénat de MM. WATTEBLED, MENONVILLE et Mme MULLER-BRONN.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-336 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

Mme MULLER-BRONN et M. REICHARDT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 502 du code général des impôts, après le mot : « récolte », sont insérés les mots : « ou de bières issues de sa production ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux brasseurs de bière de vendre les produits issus de leurs productions sans licence. Chaque année, 1 brasserie sur 10 déclare envisager une fermeture définitive, comme le révèle notamment l’enquête réalisée par Brasseurs de France et la Confédération des petites et moyennes
entreprises (CPME).

La filière brassicole, étant inscrite au patrimoine culturel, gastronomique et paysager de la France, il est nécessaire de la protéger. Depuis le 1er juillet 1979, la loi permet aux producteurs de vin récoltants de vendre leurs productions sans devoir détenir une licence. Le choix du législateur se comprend. Eu égard au regain de la filière brassicole, il serait opportun d’appliquer ce même régime aux brasseurs afin de leur permettre de vendre leur production sans détenir une licence, à l’instar des vignerons.
Cet amendement, adopté à l’Assemblée nationale à l’initiative notre collègue Violette SPILLEBOUT, est issu de la proposition de loi n°73 du Sénat de MM. WATTEBLED, MENONVILLE et Mme MULLER-BRONN.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-873 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

Mme DEVÉSA, MM. LE RUDULIER et COURTIAL, Mme PERROT, M. PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 502 du code général des impôts, après le mot : « récolte », sont insérés les mots : « ou de spiritueux issus de sa production ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis le 1er juillet 1979, la loi permet aux producteurs de vin récoltants de vendre leurs productions sans devoir détenir une licence. Ce n’est pas le cas pour les producteurs de spiritueux, du fait même du processus de fabrication de ceux-ci. En effet, l’article 502 du CGI précise : « Toute personne se livrant à la vente au détail de boissons ne provenant pas de sa récolte exerce son activité en qualité de débitant de boissons et est soumise à la législation des contributions indirectes. » Il serait opportun d’appliquer ce même régime aux producteurs de spiritueux.

Plusieurs filières des spiritueux sont inscrites à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France, il est donc essentiel de les protéger.

En effet, la situation économique des producteurs de spiritueux se dégrade fortement. En GMS, les ventes accusent une baisse de -5%/an en volume depuis 3 ans. A l’export, la filière accuse une baisse de -21% en valeur depuis 18 mois. Par conséquent, l’activité des spiritueux est fortement impactée. Fin 2023, 44% des entreprises déclarent une dégradation de leur chiffre d’affaires et 63% mentionnent une baisse de leur taux de marge par rapport à 2019 (Enquête CPME FFS/ Novembre 2023).

La présente disposition permettra aux producteurs locaux de valoriser leurs produits dans une logique de circuit court. Dynamiser les ventes locales des PME-TPE, c’est soutenir le dynamisme économique de nos territoires en développant le spiritourisme, tout en mettant en avant notre patrimoine gastronomique.


Tel est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1663 rect. quater

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

M. Daniel LAURENT, Mmes IMBERT et BELLUROT, MM. BELIN, BRAULT, BRISSON et BURGOA, Mme BOURCIER, MM. BOUCHET, CHATILLON et CHEVALIER, Mme DUMONT, MM. DUFFOURG, FIALAIRE et GENET, Mme GOSSELIN, MM. GREMILLET et HOUPERT, Mmes JOSEPH et LASSARADE, MM. LEMOYNE, PELLEVAT, PIEDNOIR, MANDELLI et RAPIN, Mmes RICHER, ROMAGNY et RENAUD-GARABEDIAN et MM. RUELLE et Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa de l’article 502 du code général des impôts, après le mot : « récolte », sont insérés les mots : « ou de spiritueux issus de sa production ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis le 1er juillet 1979, les producteurs de vin récoltants bénéficient de la possibilité de vendre leurs produits directement, sans avoir à obtenir une licence spécifique. En revanche, cette facilité ne s'applique pas aux producteurs de spiritueux.

L’article 502 du Code général des impôts stipule en effet que « toute personne se livrant à la vente au détail de boissons ne provenant pas de sa récolte » est considérée comme débitant de boissons et doit se conformer aux obligations des contributions indirectes.

Il serait pertinent d'étendre ce régime avantageux aux producteurs de spiritueux afin de renforcer leur activité. Plusieurs traditions liées aux spiritueux figurent au patrimoine culturel immatériel de la France, soulignant leur importance et la nécessité de préserver ces savoir-faire uniques.

Le contexte économique actuel est préoccupant pour les producteurs de spiritueux. En grande distribution, les ventes enregistrent une baisse constante de 5 % par an en volume depuis trois ans. Sur le plan international, la filière connaît un recul de 21 % en valeur sur les 18 derniers mois. Cette tendance pèse lourdement sur le secteur : fin 2023, près de 44 % des entreprises ont signalé une diminution de leur chiffre d'affaires, et 63 % ont observé une baisse de leurs marges par rapport à 2019 (données de l'enquête CPME FFS, novembre 2023).

La modification de la législation permettrait de stimuler les ventes locales, soutenant ainsi les PME et TPE productrices de spiritueux et contribuant à la revitalisation de leur activité économique.

Tel est l’objet de cet amendement travaillé en concertation avec la filière.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-319

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Le code général des impôts est ainsi modifié :

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

1° Le 2° du I de l’article 726 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« – pour les cessions de participations dans des personnes morales exerçant, à titre principal ou non, une activité agricole au sens de l’article L. 311-2 du code rural et de la pêche maritime. » ;

2° L’article 730 bis est ainsi rédigé : 

« Art. 730. - Les cessions de gré à gré de parts de groupements agricoles d’exploitation en commun, d’exploitations agricoles à responsabilité limitée mentionnées au 5° de l’article 8 et de sociétés civiles d’exploitation agricole constituées depuis au moins trois ans avant la cession, sont enregistrées au droit fixe de 125 € lorsque l’acquéreur est un associé exploitant qui après l’acquisition contrôle une surface inférieure à une fois et demie la surface agricole utile régionale moyenne fixée dans le schéma directeur régional des exploitations agricoles. Cette surface s’apprécie en additionnant la superficie de tous les biens immobiliers à usage ou à vocation agricole, toutes productions confondues, que la personne physique exploite ou possède, directement ou indirectement par l’interposition d’une ou de plusieurs personnes morales qu’elle contrôle au sens du IV de l’article L333-2 du code rural et de la pêche maritime.

« Les cessions de gré à gré de parts de groupements fonciers agricoles, groupements forestiers et groupements fonciers ruraux constitués depuis au moins trois ans avant la cession sont enregistrées au droit fixe de 125 €. » 

Objet

En décembre 2021, une « loi d’urgence portant mesures d’urgence pour assurer la régulation de l’accès au foncier agricole au travers de structures sociétaires » était votée et instaurait une nouvelle procédure de contrôle sur les cessions de titres sociaux conduisant à la prise de participation dans des sociétés détenant ou exploitant du foncier agricole.  

L’objectif était ainsi de lutter contre la concentration excessive des exploitations et l’accaparement des terres agricoles via le phénomène sociétaire, et de favoriser le modèle des exploitations familiales existantes et l’installation de jeunes agriculteurs. 

Le diagnostic de cette loi était pertinent, bien que son contenu souffre encore de très graves insuffisances (critères de déclenchement des contrôles peu exigeants, manque de transparence, très faible encadrement des compensations tolérées en cas d’agrandissement excessif).  

Aussi, il semble pertinent de la renforcer par un dispositif fiscal, ce qui permet par ailleurs de veiller à la cohérence des différents outils de politiques publiques. 

En effet, les règles fiscales favorisent aujourd’hui les cessions de foncier via les structures sociétaires : les achats immobiliers sont, par droit commun, soumis à des droits de mutation d’environ 5,80 % avec des taux plus bas pour certains publics (fermiers, attributaires SAFER, par exemple). 

En revanche, la prise de contrôle de foncier agricole via l’acquisition de parts dans des sociétés détenant ou exploitant du foncier agricole est soumise à une fiscalité beaucoup plus favorable : un droit fixe d’enregistrement de 125€ est instauré pour les cessions des parts de groupements agricoles d’exploitation en commun (GAEC), d’exploitations agricoles à responsabilité limitée (EARL) non passibles de l’impôt sur les sociétés, et de sociétés civiles à objet principalement agricoles constituées depuis au moins trois ans avant la cession (sociétés civiles d’exploitation agricole (SCEA), groupements fonciers agricoles (GFA), groupements forestiers, groupements fonciers ruraux (GFR)). 

La cession des actions des SA et SAS, y compris celles exerçant une activité agricole, est soumise quant à elle à un droit d’enregistrement de 0,1%. Pour les personnes morales à prépondérance immobilière autres qu’agricoles le droit d’enregistrement des cessions de participations s’élève à 5%. 

La distorsion fiscale entre les acquisitions foncières classique et les prises de participation dans les sociétés exploitant ou possédant du foncier agricole participe donc à encourager une concentration foncière délétère pour le monde rural. En effet, selon la FNSAFER, les lots acquis par les sociétés sont en général 27% plus grands et 5,2 fois plus onéreux que ceux acquis par des personnes physiques. 

Cette dynamique sociétaire alimente ainsi l’augmentation des prix du foncier qui peut être observée dans certaines localités, mais aussi la raréfaction des terres disponibles à l’installation. Ces dynamiques contribuent à la baisse continue du nombre d’exploitations en France, à l’heure où l’on constate la disparition de 100 000 fermes en 10 ans. 

On observe également que les exploitations sous forme sociétaires sont en général moins performantes sur le plan environnemental, moins diversifié et davantage tourné vers l’export, pénalisant ainsi l’atteinte des objectifs de transition agroécologique et de souveraineté alimentaire.  

Cet amendement propose donc d’appliquer une fiscalité plus juste pour cesser les incitations à la concentration et à la financiarisation des terres : il propose de porter les droits d’enregistrement à 5% pour les cessions de participations dans des personnes morales exerçant une activité agricole, à titre principal ou accessoire. 

Pour ne pas pénaliser les exploitations familiales, un droit d’enregistrement fixe à 125€ est maintenu pour les associés exploitants des GAEC, des EARL et des SCEA, sous réserve qu’ils contrôlent, après la cession, une surface inférieure à une fois et demie la surface agricole utile régionale moyenne fixée dans le schéma directeur régional des exploitations agricoles. Un droit fixe de 125€ est également maintenu pour les cessions de gré à gré des parts de groupements fonciers agricoles (GFA), groupements forestiers et groupements fonciers ruraux (GFR). 

Cet amendement a été travaillé en coordination avec Terre de liens et la FNAB. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-946

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. LUREL, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et OUIZILLE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. L’article 793 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 3° du 1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « des trois-quarts » sont remplacés par les mots : « de la moitié » ;

b) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La fraction de l’exonération est portée aux trois-quarts lorsque le groupement forestier prend l’engagement prévu à l’avant dernier alinéa du 2° bis du 2 ».

2° Le 2° du 2 est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« 2° bis La fraction de l’exonération prévue au premier alinéa est portée aux trois-quarts lorsque l’héritier, le légataire ou le donataire prend l’engagement pour lui et ses ayants cause sur les terrains concernés de mettre en œuvre une gestion sylvicole contribuant significativement aux objectifs suivants :

« a) augmenter le puits de carbone, en particulier dans les sols forestiers ;

« b) améliorer l’état de conservation de l’habitat forestier.

« Les conditions de cet engagement et de son attestation sont définies par décret. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement du groupe SER, proposé par Canopée, soumet un tiers de l’exonération de droits de succession/donation (DMTG) qui existe sur les propriétés forestières à la prise d’engagements pour augmenter le puit de carbone et améliorer l’état de conservation de l’habitat forestier.

Cet amendement propose ainsi une modernisation du régime dit « Sérot-Monichon » qui résulte d’une loi du 16 avril 1930. Dans le cadre des successions et donations à titre gratuit, ce régime vise à exonérer des droits de mutation à titre gratuit 75 % de la valeur des propriétés forestières. Pour bénéficier de cette exonération, le bénéficiaire doit présenter une garantie de gestion durable prévue par le code forestier, c’est-à-dire disposer d’un document de gestion forestière ou adhérer au code de bonnes pratiques sylvicoles. Or, ces documents ne permettent qu’à minima une prise en compte des enjeux liés à la biodiversité et au climat.

Pour favoriser une sylviculture plus proche des cycles naturels, il est proposé d’une part, de baisser l’actuelle exonération à 50 % au lieu de 75 % pour les bénéficiaires ayant de simples garanties de gestion durables et, d’autre part, d’ajouter une exonération à 75 % pour les bénéficiaires contribuant de façon plus significative à la préservation de la biodiversité et à la conservation des puits de carbone, en insistant particulièrement sur le rôle des sols forestiers dont la préservation est désormais reconnue d’intérêt général (article L. 112-1 du code forestier) suite à l’adoption de la loi Climat et Résilience.

Pour évaluer l’atteinte de ces objectifs, il est possible de s’appuyer sur la méthodologie bas carbone développée par le Ministère de la Transition écologique et une sélection de critères applicables à l’ensemble des habitats forestiers issues de la méthodologie d’évaluation des habitats d’intérêt communautaire développée par le Muséum National d’Histoire Naturelle. Ces critères, déjà existants et évaluables de façon objective à un coût raisonnable, pourront être précisés par décret.

Passer par un système fiscal incitatif permet de ne pas modifier les critères de gestion forestière, prévus par le code forestier, dans leur ensemble, ce qui impliquerait un changement brusque pour l’ensemble des gestionnaires. L’objectif est de permettre à la France de se rapprocher des objectifs fixés par ses engagements (Stratégie Nationale Bas Carbone), sans pour autant pénaliser trop fortement le choix des acteurs ne souhaitant pas s’engager dans cette voie (ces derniers conservent une exonération d’impôt de 50 %).

Les économies réalisées pourraient être affectées à d’autres mesures fiscales pour encourager une gestion forestière plus écologique et une transformation locale du bois.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1114 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mme HAVET, M. BUVAL, Mme NADILLE, MM. BUIS et ROHFRITSCH et Mme LERMYTTE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 39 decies F du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, après le mot : « skiables », sont insérés les mots : « , les agriculteurs, personnes morales ou physiques, les groupements d’agriculteurs ainsi que les entreprises de travaux agricoles et forestiers » ;

2° Le 1° est complété par les mots : « et agricoles ; ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre I er du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à élargir le dispositif de suramortissement prévu à l’article 39 decies F du Code général des impôts aux agriculteurs, aux groupements d’agriculteurs ainsi qu’aux entreprises de travaux agricoles et forestiers. L’objectif est de permettre à ces acteurs de bénéficier d’un soutien fiscal pour l’acquisition de matériels non routiers à faibles émissions, fonctionnant au gaz naturel notamment le biométhane, à l’hydrogène ou à l’électricité, et contribuant ainsi à la transition énergétique et au verdissement de leurs activités.

Les filières agricoles et forestières, essentielles à l’économie et à la gestion durable des territoires, font face à des défis importants en matière de modernisation de leurs équipements. Ces secteurs, bien que stratégiques, ne sont pas encore éligibles au dispositif de suramortissement, contrairement à d’autres comme le BTP ou les exploitants aéroportuaires. Cet amendement propose donc de corriger cette inégalité en intégrant les exploitants agricoles et forestiers dans le champ d’application de l’article 39 decies F, afin de leur offrir les mêmes opportunités de transition écologique et énergétique.

En facilitant l’investissement dans des équipements modernes et respectueux de l’environnement, cet amendement permettra de réduire les émissions polluantes dans les zones rurales et forestières, tout en améliorant la compétitivité des exploitants. Le suramortissement de 40 %, ou 60 % pour les petites et moyennes entreprises, constitue un levier financier efficace pour accompagner cette transformation.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 20 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-868 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MÉRILLOU, Mme DANIEL, MM. PLA et BOURGI, Mme BÉLIM, MM. STANZIONE, Patrice JOLY, REDON-SARRAZY et CHAILLOU, Mme CONWAY-MOURET, M. GILLÉ et Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 39 decies F du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, après le mot : « skiables », sont insérés les mots : « , les exploitants agricoles, personnes physiques ou morales, les groupements agricoles ainsi que les entreprises de travaux agricoles et forestiers » ;

2° Le 1° est complété par les mots : « et agricoles ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à élargir le dispositif de suramortissement prévu à l’article 39 decies F du Code général des impôts aux agriculteurs, groupements d’agriculteurs et entreprises de travaux agricoles et forestiers. L’objectif est de soutenir la transition énergétique et le verdissement des activités agricoles et forestières en rendant accessible l’acquisition de matériels agricoles et forestiers fonctionnant au biométhane carburant.

Historiquement, les méthaniseurs agricoles produisent du biogaz pour la production d’électricité ou l’injection de biométhane dans les réseaux. Depuis cinq ans, un nouvel usage émerge : le biométhane carburant, un carburant 100 % renouvelable et local, adapté à la mobilité, notamment pour les véhicules agricoles.

Les exploitations agricoles utilisent majoritairement du Gazole Non Routier (GNR), un carburant détaxé mais émetteur de gaz à effet de serre. Le biométhane carburant constitue une alternative identifiée par le Conseil Général de l'Alimentation, de l'Agriculture et des Espaces Ruraux (CGAAER) pour réduire ces émissions. Par exemple, un tracteur méthane fonctionnant 1 000 heures par an peut éviter l’émission de 700 tonnes de CO2 équivalent, soit l’impact annuel de huit poids lourds circulant 120 000 km chacun. 

Malgré un potentiel environnemental avéré, plusieurs freins limitent le déploiement du biométhane carburant en agriculture. Les équipements au biométhane restent plus coûteux que leurs équivalents au GNR et l’offre de tracteurs et d’engins agricoles motorisés au biométhane reste limitée, tout comme les petites stations d’avitaillement adaptées aux fermes. Mais également, La double valorisation (injection et vente de bioGNV) est peu encadrée.

Le mécanisme de suramortissement à 160 % permettra :

- D’accélérer l’équipement des fermes en matériels agricoles au biométhane dès 2025,

- De compenser le surcoût à l’achat,

- De renforcer la compétitivité des filières agricoles en facilitant leur transition énergétique.

Cette mesure, inspirée des dispositifs en place pour les transporteurs routiers, s’inscrit dans la continuité des partenariats réussis de l’Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France (AAMF). Elle contribuera également au développement de stations d’avitaillement à la ferme, capables de répondre à des usages multiples (tracteurs, véhicules utilitaires, transports locaux).

Le coût de cette mesure est estimée entre 0,5 et 1 million d’euros. 

Cet amendement a été travaillé avec l’Association Agri Métha d'Oc



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-262 rect. quater

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. MENONVILLE et LEVI, Mme SAINT-PÉ, MM. PERRION et KERN, Mmes BILLON et HERZOG, M. COURTIAL, Mme HOUSSEAU, M. BLEUNVEN, Mme ANTOINE, MM. DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 4 Du IV de la 1re sous-section de la section II du chapitre Ier du titre Ier de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié :

I. – Après l’article 75-0 C, il est inséré un nouvel article 75-0 D ainsi rédigé :

« I. – Sont exonérées d’impôt sur le revenu, les indemnités versées aux exploitants agricoles, soumis à un régime réel d’imposition, au titre des pertes économiques subies en raison de la survenance des évènements sanitaires suivants :

« 1° Maladies animales pour les dangers visés au 1° du I et au II de l’article L. 201-1 du code rural et de la pêche maritime ;

« 2° Maladies animales réglementées visées à L. 221-2 du code rural et de la pêche maritime ;

« 3° Présence d’organismes nuisibles aux végétaux mentionnés à l’article L. 251-3 du code rural et de la pêche maritime. »

« II. – L’exonération visée au I est acquise sous réserve que l’exploitant agricole s’engage à réinvestir l’intégralité desdites indemnités dans le renouvellement de son cheptel en cas d’abattage des animaux ou dans la reconstruction des plantations détruites, dès lors qu’il s’agit d’un cheptel pérenne ou de plantations pérennes, définis comme présents dans l’exploitation pour au moins trois années consécutives.

« III. – Les modalités d’application du présent article sont précisées par voie de décret.

« IV. – Le bénéfice résultant des dispositions visées au I est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1408/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de l'agriculture. »

II. – Au b) du 2 de l’article 75 0-A, après le mot « abattus », sont insérés les mots :  « et le montant correspondant à la valeur bouchère des animaux ayant fait l’objet d’une mesure d’abattage sur ordre de l’administration. »  

III. La perte de recettes résultant pour l’État du I et du II est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les exploitations agricoles en élevage font face depuis déjà plusieurs années à une succession de crises sanitaires (épizootie, MHE, tuberculose…) qui mettent ainsi en danger de nombreuses entreprises contraintes notamment d’envisager le pire à savoir, la cessation d’activité.

Si les exploitants, victimes de ces crises sanitaires, sont indemnisés à hauteur de leur perte, il n’en demeure pas moins que ces indemnités restent imposées au plan fiscal, ce qui freine considérablement la renaissance de leurs exploitations. Le dispositif fiscal visé à l’article à 75-0 A du CGI permettant d’étaler sur plusieurs années l’imposition du montant de l’indemnité est une mesure efficace mais elle n’est plus suffisante au regard de l’urgence de la situation.

Ainsi, il est proposé de soulager la trésorerie des exploitants en exonérant totalement les indemnités perçues au titre d’une crise sanitaire sous réserve d’une obligation de réinvestissement desdites sommes dans leur outil de production (reconstitution du cheptel ou des plantations, dès lors qu’il s’agit d’un cheptel ou de cultures pérennes).

Enfin, en cas d’abattage préventif des animaux (cas de la tuberculose), il est proposé d’étendre le champ du dispositif d’étalement fiscal des revenus exceptionnels (art 75-0 A CGI) à toutes sommes perçues par l’éleveur destinées à compenser l’intégralité de la valeur marchande des animaux abattus.

En effet, le dispositif fiscal, visé à l’article à 75-0 A du CGI (étalement fiscal des revenus exceptionnels), permet actuellement d’étaler sur une période de sept ans uniquement l’imposition de l’indemnité perçue en cas d’abattage du troupeau sur ordre de l’administration. Si ce dispositif est efficace et permet d’atténuer en partie le poids de la fiscalité de l’exploitant dans la plupart des processus d’indemnisation, tel que par exemple, l’épizootie, il demeure toutefois peu adapté et incomplet au regard de certaines maladies comme la tuberculose qui font l’objet d’un traitement particulier (indemnité calculée après déduction de la valorisation bouchère des animaux abattus).

Par la mesure proposée, l’éleveur peut ainsi prétendre à l’étalement fiscal de ses indemnités sur plusieurs années et ce pour toutes les sommes perçues et représentatives de la valeur marchande du troupeau abattu.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 20 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-788 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, M. GREMILLET, Mmes PUISSAT, LASSARADE et RICHER, MM. GENET, Stéphane DEMILLY, POINTEREAU, LEFÈVRE, BONHOMME et KAROUTCHI, Mmes MICOULEAU et VALENTE LE HIR, MM. Jean Pierre VOGEL, SOL, BRUYEN et REYNAUD, Mme GUIDEZ, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme DI FOLCO, MM. COURTIAL et LEMOYNE, Mme GOSSELIN, M. MICHALLET, Mme PERROT, MM. CHAUVET, CHASSEING, BELIN et PANUNZI, Mmes Laure DARCOS et Valérie BOYER, M. KLINGER, Mme PLUCHET, M. MANDELLI, Mme BELLUROT et M. SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2 de l’article 75 0-A est complété par les mots : « et le montant correspondant à la valeur bouchère des animaux ayant fait l’objet d’une mesure d’abattage sur ordre de l’administration. » ;

2° Après l’article 75 0 C, il est inséré un article 75 0 … ainsi rédigé :

« Art. 75–0–…. – I. – Sont exonérées d’impôt sur le revenu, les indemnités versées aux exploitants agricoles, soumis à un régime réel d’imposition, au titre des pertes économiques subies en raison de la survenance des évènements sanitaires suivants :

« a) Maladies animales pour les dangers visés au 1° du I et au II de l’article L. 201-1 du code rural et de la pêche maritime ;

« b) Maladies animales réglementées visées à L. 221-2 du même code.

« c) Présence d’organismes nuisibles aux végétaux mentionnés à l’article L. 251-3 du code rural.

« II. – L’exonération visée au I est acquise sous réserve que l’exploitant agricole s’engage à réinvestir l’intégralité desdites indemnités dans le renouvellement de son cheptel en cas d’abattage des animaux ou dans la reconstruction des plantations détruites.

« III. – Les modalités d’application du présent article sont précisées par voie de décret.

« IV. – Le bénéfice résultant des dispositions visées au I est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1408/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de l’agriculture. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'amendement vise à mettre en place une exonération totale d’imposition des indemnités perçues par les exploitants lors de crises sanitaires.

En effet, les exploitations agricoles en élevage font face depuis déjà plusieurs années à une succession de crises sanitaires (épizootie, MHE, tuberculose…) qui mettent ainsi en danger de nombreuses entreprises contraintes notamment d’envisager le pire à savoir, la cessation d’activité. 

Si les exploitants, victimes de ces crises sanitaires, sont indemnisés à hauteur de leur perte, il n’en demeure pas moins que ces indemnités restent imposées au plan fiscal, ce qui freine considérablement la renaissance de leurs exploitations. Le dispositif fiscal visé à l’article à 750 A du CGI permettant d’étaler sur plusieurs années l’imposition du montant de l’indemnité est une mesure efficace mais elle n’est plus suffisante au regard de l’urgence de la situation.

Ainsi, il est proposé de soulager la trésorerie des exploitants en exonérant totalement les indemnités perçues au titre d’une crise sanitaire sous réserve d’une obligation de réinvestissement desdites sommes dans leur outil de production (reconstitution du cheptel ou des plantations).

Enfin, en cas d’abattage préventif des animaux (cas de la tuberculose), il est proposé d’étendre le champ du dispositif d’étalement fiscal des revenus exceptionnels (art 75-0 A CGI) à toutes sommes perçues par l’éleveur destinées à compenser l’intégralité de la valeur marchande des animaux abattus. 

En effet, le dispositif fiscal, visé à l’article à 75-0 A du CGI (étalement fiscal des revenus exceptionnels), permet actuellement d’étaler sur une période de sept ans uniquement l’imposition de l’indemnité perçue en cas d’abattage du troupeau sur ordre de l’administration. Si ce dispositif est efficace et permet d’atténuer en partie le poids de la fiscalité de l’exploitant dans la plupart des processus d’indemnisation, tel que par exemple, l’épizootie, il demeure toutefois peu adapté et incomplet au regard de certaines maladies comme la tuberculose qui font l’objet d’un traitement particulier (indemnité calculée après déduction de la valorisation bouchère des animaux abattus). 

Par la mesure proposée, l’éleveur peut ainsi prétendre à l’étalement fiscal de ses indemnités sur plusieurs années et ce pour toutes les sommes perçues et représentatives de la valeur marchande du troupeau abattu.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-527 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA, DANIEL et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 200 undecies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa du I, après le mot : « congé », sont insérés les mots : « ou dans le cadre d’une formation en application des dispositions du livre Ier de la sixième partie du code du travail » ;

2° La première phrase du premier alinéa du II est complétée par les mots : « ou dans le cadre d’une formation en application des dispositions du livre Ier de la sixième partie du code du travail ».

II. – Les modalités d’application du I du présent article sont fixées par décret.

III. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à élargir le bénéfice du crédit d’impôt remplacement, afin de l’ouvrir aux salariés partant en formation, et non plus seulement lors de la prise de congés.

Cette disposition renforcerait la cohérence de la politique agricole du Gouvernement, qui met de plus en plus l’accent sur la formation des actifs du secteur agricole dans le cadre de la nécessaire transition agroécologique. Elle permettrait de faciliter le départ en formation des salariés, sur un plan financier pour l’exploitant, et de favoriser l’innovation et la montée en compétence des acteurs dans le secteur agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1561

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


I. - Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 200 undecies du code général des impôts est complété par quatre alinéa ainsi rédigés :

« ....- Les contribuables, personnes physiques ou sociétés, qui ont leur domicile fiscal en France au sens de l’article 4 B, qui exercent une activité dont les revenus sont imposés dans la catégorie des bénéfices agricoles et qui sont employeurs de main d’oeuvre, bénéficient d’un crédit d’impôt au titre des dépenses engagées pour assurer le remplacement de leurs salariés partis en formation.

« Le crédit d’impôt est égal à 100 % des dépenses mentionnées ci-dessus et effectivement supportées, dans la limite de 10 jours par an.

« Pour ce calcul, le coût d’une journée de remplacement est plafonné à quarante-deux fois le taux horaire du minimum garanti mentionné à l’article L. 3231-12 du code du travail. 

« Le crédit d’impôt est accordé au titre de l’année au cours de laquelle les dépenses ont été engagées. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les salariés agricoles bénéficient peu d’actions de formation professionnelle, notamment en raison des contraintes de leur activité professionnelle et des difficultés à s’absenter de leur travail.

Les salariés du secteur agriculture, pêche et forêt se forment moins souvent (16,6 % en 2019) que la moyenne des salariés français (24 %).

Or, la formation continue présente des atouts tant pour l’entreprise que pour le salarié : amélioration des compétences et donc du travail réalisé, perspectives d’évolution professionnelle, amélioration de l’attractivité de l’emploi…)

De plus, la transition écologique et l’adaptation au changement climatique vont nécessiter des connaissances nouvelles. Il y a donc un enjeu majeur à favoriser la formation des travailleurs agricoles.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-254 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. MENONVILLE et LEVI, Mme SAINT-PÉ, MM. PERRION et KERN, Mmes BILLON et HERZOG, M. COURTIAL, Mmes ANTOINE et ROMAGNY, MM. CUYPERS, BLEUNVEN, DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au II de l’article 1028 ter du code général des impôts, le mot : « six » est remplacé par le mot : « douze » ;

II. – Au 2° du II de l’article L. 141-1 du code rural et de la pêche maritime, le mot : « six » est remplacé par le mot : « douze ».

Objet

Cet amendement vise à prolonger de 6 à 12 mois le délai du mécanisme de substitution mis en place par la loi d'orientation agricole de 1999. Ce dispositif permet aux Safer de céder directement des terres agricoles à un nouvel acquéreur sans passer par une double mutation, simplifiant ainsi le processus et réduisant les coûts. Il ne crée aucune charge supplémentaire pour l’État.

Il s'agit de mieux gérer la complexité croissante des dossiers de transmission agricole, notamment ceux impliquant des structures sociétaires.  Cela leur permettra de mener à bien et dans de meilleures conditions toutes les démarches nécessaires   (techniques, juridiques,financières).
Cette mesure est avantageuse tant pour les  vendeurs, qui auront plus de chances de trouver un acquéreur fiable que pour les repreneurs, qui seront mieux accompagnés dans leur projet.

En facilitant la transmission des exploitations contribuera au renouvellement des générations en agriculture, un enjeu majeur dans le contexte actuel.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1564 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au II de l’article 1028 ter du code général des impôts, le mot : « six » est remplacé par le mot : « douze » ;

II. – Au 2° du II de l’article L. 141-1 du code rural et de la pêche maritime, le mot : « six » est remplacé par le mot : « douze ».

Objet

Reprenant les recommandation du rapport « Évaluation des freins fiscaux et non fiscaux au renouvellement des générations en matière agricole » du  CGAAER de juillet 2024 cet amendement  propose d’ allonger le délai légal du mécanisme de substitution, mis en place par la loi d’orientation agricole du 9 juillet 1999, codifiée dans le code rural et de la pêche maritime(art. L. 141-1) et le code général des impôts (art. 1028 ter). Il vise à porter ce délai de 6 à 12 mois,  pour permettre aux Safer de mieux faire face à la complexité actuelle des dossiers de transmission et d’installation en agriculture.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1563

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du II delà section I du chapitre IV du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un article 1028 quinquies ainsi rédigé :

« Art. 1028 quinquies. – I. – Les opérations réalisées par les sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, ainsi que celles effectuées à leur profit ou réalisées parue personne substituée dans leurs droits, portant sur tout ou partie des actifs d’une société afférents à des biens ou droits mentionnés à l’article L. 143-1 du code rural et de la pêche maritime, ne sont pas soumises au régime fiscal des plus témoins-values privées et professionnelles qui leur serait normalement applicable, dès lors que ces opérations sont mises en œuvre pour des motifs qui se rattachent exclusivement à leur mission prévue au 1° du I de l’article L. 141-1 du même code.

« II. – Le I n’est applicable que si le ou les bénéficiaires des opérations précitées sont dépourvus de lien capitalistique ou d’affiliation avec les membres de la société dont les actifs sont cédés. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement  consiste à mettre en place un régime fiscal de faveur pour permettre aux sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural d’intervenir sur ce marché sociétaire, soit pour acquérir, dans le but de les rétrocéder, par cession ou par substitution, des actifs d’une société qui portent sur des droits ou des biens mobiliers ou immobiliers à usage ou à vocation agricole, soit pour ventiler, dans le but de les rétrocéder, les mêmes actifs précités appartenant à des sociétés dont elles ont pu acquérir tout ou partie des parts à l’amiable ou par l’exercice de leur droit de préemption mentionné au 8° de l’article L. 143-1 du code rural et de la pêche maritime.

Les sociétés exploitent désormais en France près des deux tiers la surface agricole utile et le marché sociétaire représente l’équivalent du cinquième de la valeur du marché foncier.

 Ce régime fiscal de faveur consiste à ne pas soumettre les opérations précitées au régime fiscal des plus et moins-values professionnelles lorsqu’elles ont pour objet exclusif de satisfaire la mission agricole prévue au 1° du I de l’article L. 141-1 du code rural et de la pêche maritime (notamment, l’installation, le maintien et la consolidation d’exploitations agricoles).

Il permettra de remettre sur le marché des terres agricoles, et non plus des parts de société, à des prix pratiqués dans la région poudres immeubles de même ordre, sans faire subir aux attributaires desdites terres le poids de la fiscalité liée à l’application du régime fiscal des plus et moins-values professionnelles qui serait normalement applicable.

Dans un contexte où se développent des entreprises aussi importantes (en surface et en valeur) que complexes (en termes d’organisation et de gouvernance), cette mesure fiscale permettra de libérer les terres des structures sociétaires et, conformément aux objectifs de la politique en faveur de l’agriculture (art. L. 1du code précité), de faciliter l’accès au foncier agricole et défavoriser la transmission des exploitations et l’installation déjeunes agriculteurs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-44 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, CHASSEING, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY et Jean-Michel ARNAUD, Mmes SAINT-PÉ, BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° de l’article 1382 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Les bâtiments des installations qui produisent du biogaz par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets agricoles, ne bénéficient pas de l’exonération prévue au présent article. »

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties dont bénéficient actuellement les installations de méthanisation agricole.

Cette exonération, initialement conçue pour les bâtiments agricoles traditionnels, prive aujourd'hui les communes rurales de ressources fiscales importantes alors même qu'elles supportent des charges significatives liées à ces installations. Les unités de méthanisation génèrent en effet des coûts supplémentaires pour les collectivités : entretien accru de la voirie du fait du trafic de poids lourds, gestion des nuisances olfactives, médiation entre exploitants et riverains.

La situation actuelle crée un déséquilibre : les communes assument les charges et externalités négatives de ces installations industrielles sans bénéficier des retombées fiscales correspondantes. Cette asymétrie est particulièrement problématique dans un contexte où les finances des communes rurales sont déjà fortement contraintes.

L'amendement propose donc d'exclure explicitement les bâtiments des installations de méthanisation du champ de l'exonération de taxe foncière, permettant ainsi aux communes d'accueil de percevoir des ressources en adéquation avec les charges qu'elles supportent.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-233 rect. quinquies

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. Michaël WEBER, Mme MONIER, M. BOURGI, Mme DANIEL, MM. CHANTREL, Patrice JOLY, FAGNEN, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT, Mme BÉLIM et MM. BOUAD et JACQUIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° de l’article 1382 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« … Les bâtiments des installations qui produisent du biogaz par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets agricoles ne bénéficient pas de l’exonération prévue au présent article. »

Objet

Actuellement, les bâtiments faisant partie des exploitations et coopératives agricoles bénéficient d’une exonération de taxe sur le foncier bâti. Les unités de production de biogaz par la méthanisation sont considérées comme entrant dans ces catégories de bâtiments et bénéficient à ce titre de cette exonération. Les communes rurales, où sont implantées de telles installations, se retrouvent privées de ressources financières, alors même qu’elles supportent des charges de ruralité supplémentaires générées par ces unités (telles les charges de voirie) et des externalités négatives (comme l’impact de la circulation de poids lourds dédiés aux transferts des intrants et du digestat sur le réseau routier ou encore les odeurs), tout en devant bien souvent opérer un travail d’apaisement entre les administrés et les exploitants de ces installations. L’amendement vise à écarter tout risque que ces exonérations s’appliquent à des unités de méthanisation, dont les exploitants devront être redevables de la taxe sur le foncier bâti.

Cet amendement a été suggéré par l’Association des Maires ruraux de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-291

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° de l’article 1382 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« … Les bâtiments des installations qui produisent du biogaz par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets agricoles, ne bénéficient pas de l’exonération prévue au présent article. »

Objet

Actuellement, les bâtiments faisant partie des exploitations et coopératives agricoles bénéficient d’une exonération de taxe sur le foncier bâti. Les unités de production de biogaz par la méthanisation sont considérées comme entrant dans ces catégories de bâtiments et bénéficient à ce titre de cette exonération.

Les communes rurales, où sont implantées de telles installations, se retrouvent privées de ressources financières, alors même qu’elles supportent des charges de ruralité supplémentaires générées par ces unités (telles les charges de voirie) et des externalités négatives (comme l’impact de la circulation de poids lourds dédiés aux transferts des intrants et du digestat sur le réseau routier ou encore les odeurs), tout en devant bien souvent opérer un travail d’apaisement entre les administrés et les exploitants de ces installations.

L’amendement vise à écarter tout risque que ces exonérations s’appliquent à des unités de méthanisation, dont les exploitants devront être redevables de la taxe sur le foncier bâti.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-422 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° de l’article 1382 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Les bâtiments des installations qui produisent du biogaz par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets agricoles, ne bénéficient pas de l’exonération prévue au présent article. »

Objet

Cet amendement vise à assujettir les les unités de production de méthanisation à la taxe sur le foncier bâti. 

Actuellement, les bâtiments faisant partie des exploitations et coopératives agricoles bénéficient d’une exonération de taxe sur le foncier bâti. Les unités de production de biogaz par la méthanisation sont considérées comme entrant dans ces catégories de
bâtiments et bénéficient à ce titre de cette exonération.

Les communes rurales, où sont implantées de telles installations, se retrouvent privées de ressources financières, alors même qu’elles supportent des charges de ruralité supplémentaires générées par ces unités (telles les charges de voirie) et des
externalités négatives (comme l’impact de la circulation de poids lourds dédiés aux transferts des intrants et du digestat sur le réseau routier ou encore les odeurs), tout en devant bien souvent opérer un travail d’apaisement entre les administrés et les
exploitants de ces installations.

L’amendement vise à écarter tout risque que ces exonérations s’appliquent à des unités de méthanisation, dont les exploitants devront être redevables de la taxe sur le foncier bâti.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1058 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mmes JACQUEMET et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et MENONVILLE et Mme ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° de l’article 1382 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Les bâtiments des installations qui produisent du biogaz par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets agricoles, ne bénéficient pas de l’exonération prévue au présent article. »

Objet

Actuellement, les bâtiments faisant partie des exploitations et coopératives agricoles bénéficient d’une exonération de taxe sur le foncier bâti. Les unités de production de biogaz par la méthanisation sont considérées comme entrant dans ces catégories de bâtiments et bénéficient à ce titre de cette exonération. Les communes rurales, où sont implantées de telles installations, se retrouvent privées de ressources financières, alors même qu’elles supportent des charges de ruralité supplémentaires générées par ces unités (telles les charges de voirie) et des externalités négatives (comme l’impact de la circulation de poids lourds dédiés aux transferts des intrants et du digestat sur le réseau routier ou encore les odeurs), tout en devant bien souvent opérer un travail d’apaisement entre les administrés et les exploitants de ces installations.
L’amendement vise à écarter tout risque que ces exonérations s’appliquent à des unités de méthanisation, dont les exploitants devront être redevables de la taxe sur le foncier bâti.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1565

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l’article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° de l’article 1382 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« … Les bâtiments des installations qui produisent du biogaz par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets agricoles, ne bénéficient pas de l’exonération prévue au présent article. »

Objet

Actuellement, les bâtiments faisant partie des exploitations et coopératives agricoles bénéficient d’une exonération de taxe sur le foncier bâti. Les unités de production de biogaz par la méthanisation sont considérées comme entrant dans ces catégories de bâtiments et bénéficient à ce titre de cette exonération. Les communes rurales, où sont implantées de telles installations, se retrouvent privées de ressources financières, alors même qu’elles supportent des charges de ruralité supplémentaires générées par ces unités (telles les charges de voirie) et des externalités négatives (comme l’impact de la circulation de poids lourds dédiés aux transferts des intrants et du digestat sur le réseau routier ou encore les odeurs), tout en devant bien souvent opérer un travail d’apaisement entre les administrés et les exploitants de ces installations. L’amendement vise à écarter tout risque que ces exonérations s’appliquent à des unités de méthanisation, dont les exploitants devront être redevables de la taxe sur le foncier bâti.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1649 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme SCHILLINGER, M. IACOVELLI, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. LÉVRIER et BUVAL, Mme HAVET, M. BUIS et Mmes RAMIA et NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 6° de l’article 1382 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Les bâtiments des installations qui produisent du biogaz par la méthanisation en digesteur de produits ou déchets agricoles, ne bénéficient pas de l’exonération prévue au présent article. »

Objet

Actuellement, les bâtiments faisant partie des exploitations et coopératives agricoles bénéficient d’une exonération de taxe sur le foncier bâti. Les unités de production de biogaz par la méthanisation sont considérées comme entrant dans ces catégories de bâtiments et bénéficient à ce titre de cette exonération.
Les communes rurales, où sont implantées de telles installations, se retrouvent privées de ressources financières, alors même qu’elles supportent des charges de ruralité supplémentaires générées par ces unités (telles les charges de voirie) et des externalités négatives (comme l’impact de la circulation de poids lourds dédiés aux transferts des intrants et du digestat sur le réseau routier ou encore les odeurs), tout en devant bien souvent opérer un travail d’apaisement entre les administrés et les exploitants de ces installations.
L’amendement vise à écarter tout risque que ces exonérations s’appliquent à des unités de méthanisation, dont les exploitants devront être redevables de la taxe sur le foncier bâti.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 18.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-166 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, PILLEFER, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY, Jean-Michel ARNAUD et Louis VOGEL, Mmes BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au quatrième alinéa de l’article 1398 du code général des impôts, les mots : « pertes de bétail » sont remplacés par les mots : « pertes par suite d’épizootie (mortalité, infertilité, production, retard de croissance...) » et sont ajoutés les mots : « évaluant la nature des pertes. Dès lors que l’épizootie touche plusieurs communes, le préfet peut décider de dispenser l’exploitant de fournir l’attestation du maire ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à rétablir l'équité entre productions végétales et animales dans le dispositif de dégrèvement de taxe foncière en cas de sinistre.

Actuellement, l'article 1398 du CGI prévoit un dégrèvement en cas de pertes de récoltes sur pied pour les productions végétales, mais ne prend en compte que les pertes directes de bétail pour les élevages. Or, les épizooties récentes (MHE, FCO) ont démontré que leurs impacts vont bien au-delà de la seule mortalité : baisse de fertilité, chute de production laitière, retards de croissance. Ces pertes de production sont tout aussi préjudiciables que les pertes de rendement en production végétale.

L'amendement propose donc d'élargir le champ du dégrèvement pour les élevages à l'ensemble des pertes liées aux épizooties. Il simplifie également la procédure administrative en permettant au préfet de dispenser de l'attestation du maire en cas d'épizootie touchant plusieurs communes.

Cette mesure d'équité permettra de mieux accompagner les éleveurs confrontés à ces crises sanitaires majeures.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1098

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. BAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 5° du I de l'article 1519 İ du code général des impôts est complété par les mots : « , serres affectées à une exploitation agricole, dont la surface au sol est supérieure à dix hectares ».

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’exonération de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) pour les serres d’une surface de plancher supérieure à 10 hectares. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1197

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 18


Après l'article 18

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 151 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est abrogé.



Objet

Lancée en février 2012, la certification « Haute Valeur Environnementale » (HVE) est codifiée par la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement, à l’article L. 611-1 du code rural et de la pêche maritime. Celle-ci avait pour objectif de valoriser les exploitations agricoles engagées dans des pratiques respectueuses de l’environnement. Elle permet aux exploitations certifiées de bénéficier d’un crédit d’impôt de 2 500 euros par exploitation. Au 1er janvier 2024, 38 351 exploitations agricoles étaient certifiées HVE.

Ce crédit d’impôt représente une charge significative pour les finances publiques. Toutefois, le cahier des charges du label HVE demeure bien trop laxiste pour pouvoir garantir une réelle transition écologique. En effet, le label n’interdit pas l’usage de substances cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques (CMR) ni celui des perturbateurs endocriniens, alors que ces produits sont en contradiction avec les objectifs environnementaux affichés par la certification.

En réalité, le label HVE cautionne des pratiques agricoles qui demeurent fortement dépendantes de produits chimiques, tout en induisant en erreur le consommateur sur la véritable valeur environnementale de ces exploitations.

Cette certification a régulièrement été épinglée pour ses faibles performances par diverses institutions :

- L’Office français de la biodiversité, dans une note rendue fin 2020 aux ministères de l’agriculture et de la transition écologique ;

- La Cour des comptes, dans sa note d’octobre 2021 intitulée « Accompagner la transition agroécologique : les enjeux structurels pour la France » ;

- L’Autorité environnementale, dans son avis délibéré sur le plan stratégique national de la politique agricole commune 2023-2027 ;

- L’Institut du développement durable et des relations internationales, dans sa note « La certification Haute Valeur Environnementale dans la PAC : enjeux pour une transition agroécologique réelle »  ;

- Le Haut Conseil pour le Climat, dans son rapport annuel 2022 ;

- Le Sénat, en 2023, qui a soulevé des questionnements sur l’efficacité réelle de la certification HVE en termes de développement de pratiques agricoles favorables à l’environnement, même si le dispositif a malgré tout été prorogé.

En dépit de sa refonte, le label présente toujours à ce stade « des incohérences, par exemple sur la possibilité d’utiliser des pesticides classés cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques certains » selon l’UFC-Que Choisir. 

L’inscription de la suppression du crédit d’impôt « Haute Valeur Environnementale » permettra de rediriger les agriculteurs vers le label « Agriculture Biologique », qui est le levier majeur des transitions agroécologiques et climatiques. Il est donc proposé, par cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoire adopté lors de l’examen en première lecture du projet de loi de finances pour 2024 au Sénat, de supprimer ce dispositif fiscal, coûteux et inefficace.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-248 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Marie MERCIER, MM. BAS et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, BRAULT, CHASSEING, CHEVALIER et CUYPERS, Mme DREXLER, MM. FAVREAU, FRASSA, GENET, GREMILLET, GROSPERRIN et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT et LEFÈVRE, Mme LERMYTTE, M. LEVI, Mme MALET, MM. MANDELLI, Pascal MARTIN et MENONVILLE, Mme MICOULEAU, MM. NOUGEIN et PANUNZI, Mmes Olivia RICHARD, PERROT et SCHALCK, MM. SIDO et SOL et Mme SOLLOGOUB


ARTICLE 19


I. – Alinéa 64

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

G. – L’article 793 bis est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « quinze » ;

2° Les deuxième à avant-dernier alinéas sont supprimés ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à favoriser la stabilité du foncier attaché aux exploitations viticoles et agricoles qui est indispensable à la pérennité de celles-ci.

Dans les dix ans, 150 à 200 000 agriculteurs vont partir en retraite. Exploitant en moyenne aujourd’hui 60 à 70 hectares, c’est au moins 10 millions d’hectares qui vont changer de mains. Si rien n’est fait, c’est la porte ouverte à des ventes, à des friches, et à des investisseurs étrangers moins concernés par la pérennité de notre modèle agricole.

La mutation de 10 millions d’hectares dans les années à venir constitue un véritable défi pour la sauvegarde de notre souveraineté agricole, défi qui consiste à encourager et maintenir à la fois de nouveaux exploitants et de nouveaux propriétaires. La mise en place d’un système efficace d’installation des exploitants va de pair avec une transmission du patrimoine accessible aux jeunes propriétaires et pérenne sur le long terme afin d’éviter des ventes non maitrisées.

Lorsque des terres ou vignes louées à long terme font l’objet d’une transmission à titre gratuit (donation ou succession), ils bénéficient d’une exonération de 75 %, plafonnée à 300 000 €. Ce plafond est porté à 500 000 € si le bénéficiaire de la transmission s’engage à conserver le bien pendant au moins 10 ans. Au-delà de ces limites, l’exonération est de 50 %.

Or, d’une façon générale, la transmission à titre gratuit d’entreprises bénéficie d’une exonération de 75 % sans plafond, y compris s’agissant de parts ou actions détenues par des associés ne participant pas eux-mêmes à l’activité de la société et qui n’assurent que le portage des capitaux nécessaires à l’activité (dispositif « Dutreil »).

Une transposition de ce principe au capital foncier attaché durablement à une exploitation agricole ou viticole est d’autant plus nécessaire que la valeur de ce capital est très élevée au regard de sa rentabilité effective, ce qui constitue un frein important aux transmissions des exploitations, en particulier dans un cadre familial. Il faut également noter que le foncier agricole est un outil de production et non de spéculation.  De fait, le différentiel de taxation entre le foncier agricole est un outil de production et non de spéculation. De fait, le différentiel de taxation entre le foncier agricole et le reste des entreprises n’apparaît pas justifié.

Pour favoriser cette stabilité, le présent amendement a pour ambition d’alléger la fiscalité applicable aux bénéficiaires d’une transmission à titre gratuit de biens ruraux loués par bail à long terme lorsque ces bénéficiaires s’engagent à les conserver pour une longue durée.

Ceci permettrait d’intéresser, le plus rapidement possible, une nouvelle génération à détenir du foncier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-858 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. PILLEFER, KERN et HOUPERT, Mme GUIDEZ, M. Stéphane DEMILLY, Mme LOISIER, MM. HENNO, COURTIAL et CAPUS, Mme HOUSSEAU, M. FARGEOT et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 19


I. – Alinéa 64

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

G. – L’article 793 bis est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « quinze » ;

2° Les deuxième à avant-dernier alinéas sont supprimés ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à renforcer la pérennité des exploitations agricoles et viticoles en favorisant la stabilité du foncier, outil de production essentiel.

Actuellement, lorsque des terres ou vignes louées à long terme font l’objet d’une transmission à titre gratuit (donation ou succession), elles bénéficient d’une exonération de 75 %, plafonnée à 300 000 €. Ce plafond est porté à 500 000 € si le bénéficiaire s’engage à conserver le bien pendant au moins 10 ans, avec une exonération réduite à 50 % au-delà de ces seuils.

Cependant, le régime « Dutreil » permet une exonération de 75 % sans plafond pour les entreprises, créant une disparité fiscale injustifiée.

Pour rétablir une équité et encourager les transmissions familiales, l’amendement propose d’aligner le traitement fiscal du foncier agricole sur celui des entreprises, en augmentant les abattements et en les conditionnant à des engagements de conservation.

Le présent amendement vise donc à réduire les freins fiscaux, préserver les exploitations et soutenir leur transmission durable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-872 rect. sexies

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Vincent LOUAULT, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, GRAND et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE 19


I. – Alinéa 64

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

G. – L’article 793 bis est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « quinze » ;

2° Les deuxième à avant-dernier alinéas sont supprimés ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement avait été déposée par la Députée Corneloup. 

Il a été travaillé avec la "Propriété Privée Rurale" et vise à favoriser la stabilité du foncier attaché aux exploitations viticoles, ce qui est indispensable pour assurer la pérennité de ces dernières.

Il s'agit ainsi d'aligner la transmission à titre gratuit des terres ou vignes louées à long terme sur ce qui est prévu d'une manière général pour la transmission d'entreprises à titre gratuit (dispositif Dutreil) : une exonération de 75% sans plafond (contrairement à aujourd'hui où elles bénéficient d'une exonération de 75 %, plafonnée à 300 000 €. Plafond qui est porté à 500 000 € si le bénéficiaire de la transmission s'engage à conserver le bien pendant au moins 10 ans et au-delà de ces limites l'exonération est de 50%).

Donc cet amendement vise à alléger la fiscalité applicable aux bénéficiaires d'une transmission à titre gratuit de biens ruraux loués par bail à long terme lorsqu'ils s'engagent à le conserver sur une longue durée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-853 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC, CHASSEING et VERZELEN, Mme Laure DARCOS et MM. CHEVALIER, PELLEVAT, HOUPERT et LONGEOT


ARTICLE 19


I. - Alinéa 64 

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés : 

G. - L’article 793 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase du troisième alinéa est ainsi rédigée : « Les dispositions de l’alinéa qui précèdent ne s’appliquent pas lorsque le donataire, héritier et légataire conserve le bien pendant une durée de 15 ans à compter de la transmission. » ;

2° Au quatrième alinéa, les mots : « aux deuxième et troisième alinéas » sont remplacés par les mots : « au deuxième alinéa ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La période démographique qui s’ouvre devant nous avec le départ en retraite des babyboomers impose de s’assurer de la continuité de nos structures économiques et donc de leur transmission.

Pour nos entreprises, la loi Dutreil du 1er août 2003 pour l'initiative économique a prévu de faciliter la transmission des entreprises familiales avec une exonération de 75 % sans plafond pour la transmission d’entreprises en échange de conditions de détention. Ce dispositif, qui manquait cruellement à nos entreprises, a permis une certaine stabilité des entreprises familiales dans l’économie de nos territoires.

S’il existe un dispositif analogue pour la transmission du foncier agricole et viticole, ce dernier est moins-disant que le dispositif Dutreil pour les entreprises. A l’heure où la viticulture et l’agriculture française vont connaître un renouvellement de générations, il est important de permettre la transmission du foncier viticole et agricole.

Par souci d’équité fiscale, et de pérennité des exploitations, cet amendement propose donc d’aligner le traitement du foncier agricole et viticole sur celui des entreprises.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1107 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. PARIGI et Mmes SAINT-PÉ, GACQUERRE, Olivia RICHARD, BILLON et HOUSSEAU


ARTICLE 19


I. - Alinéa 64 

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés : 

G. - L’article 793 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase du troisième alinéa est ainsi rédigée : « Les dispositions de l’alinéa qui précèdent ne s’appliquent pas lorsque le donataire, héritier et légataire conserve le bien pendant une durée de 15 ans à compter de la transmission. » ;

2° Au quatrième alinéa, les mots : « aux deuxième et troisième alinéas » sont remplacés par les mots : « au deuxième alinéa ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à assurer la pérennité des exploitations agricoles et viticoles, en favorisant la stabilité du foncier qui leur est attaché. Le foncier est un outil de travail essentiel pour la continuité et la viabilité économique des PME familiales.

Actuellement, les transmissions à titre gratuit (par donation ou succession) de terres agricoles et de vignes sous bail à long terme bénéficient d’une exonération partielle : 75 % d’abattement avec un plafond à 300 000 €, porté à 500 000 € si le bénéficiaire s’engage à conserver le bien pendant au moins 10 ans. Au-delà de ces seuils, l’exonération tombe à 50 %.

Cependant, le dispositif « Dutreil » prévoit une exonération de 75 % sans plafond pour la transmission d’entreprises. Cette exonération reconnaît ainsi la contribution essentielle des entreprises sans leur imposer de limite de valeur.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1304 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

MM. PATRIAT, LEMOYNE, RAMBAUD et BUIS, Mme SCHILLINGER, M. BUVAL, Mmes DURANTON et HAVET, MM. KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE et MM. OMAR OILI, PATIENT et ROHFRITSCH


ARTICLE 19


I. - Alinéa 64

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés : 

G. – L’article 793 bis est ainsi modifié :

1° À l’alinéa 2, les mots « 300 000 € » sont remplacés par les mots « 600 000 € ».

2° À l’alinéa 3, les mots « 500 000 € » sont remplacés par les mots « 20 000 000 € » et les mots « 5 ans » sont remplacés par les mots « 10 ans ». 

II. – Pour compenser la perte des recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

… - La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La stabilité du foncier attaché aux exploitations viticoles est indispensable à la pérennité de celles-ci. Lorsque des terres ou vignes louées à long terme font l’objet d’une transmission à titre gratuit (donation ou succession), elles bénéficient d’une exonération de 75 %, plafonnée à 500 000€. L’exonération est de 50 % au-delà de cette limite.

Cette exonération, dont l’insuffisance a été reconnue par le Législateur qui a récemment concédé à la revaloriser, demeure toujours inadaptée afin de faire face au défi de la transmission des exploitations. En effet, alors que le renouvellement générationnel des agriculteurs s’annonce massif, le foncier agricole est soumis à une forte pression spéculative, et, à défaut de transmission fiscalement allégée, cette transition aboutira à des disparitions et concentration d’exploitations. 

Pour favoriser la stabilité des exploitations familiales, participant à la résilience du modèle productif français, le présent amendement vise à alléger la fiscalité applicable aux bénéficiaires d’une transmission à titre gratuit de biens ruraux loués par bail à long terme lorsque ces bénéficiaires s’engagent à les conserver durablement.

L’amendement propose donc deux options d’abattement pour encourager la transmission des biens fonciers ruraux :

un abattement de 75 % avec un plafond de 600 000 €, puis de 50% au-delà, en contrepartie d’un engagement de conservation du bien reçu pendant 5 ans, un abattement de 75 % jusqu’à 20 000 000 €, puis de 50 % au-delà, en contrepartie d’un engagement de conservation du bien reçu pendant 15 ans.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1661 rect. quater

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

M. Daniel LAURENT, Mme IMBERT, MM. ALLIZARD, ANGLARS et BELIN, Mmes BELLUROT, BONFANTI-DOSSAT, BELRHITI et BERTHET, MM. Étienne BLANC, Jean-Baptiste BLANC, BOUCHET, BRUYEN, COURTIAL, BURGOA et CHATILLON, Mme DUMONT, MM. DUFFOURG, CHAIZE, FIALAIRE, GENET, GREMILLET, KERN et KLINGER, Mme LASSARADE, M. LEFÈVRE, Mmes MALET, Pauline MARTIN, Marie MERCIER, MICOULEAU, MULLER-BRONN et PERROT, M. POINTEREAU, Mme RICHER, M. RAPIN, Mme RENAUD-GARABEDIAN, M. ROJOUAN, Mme ROMAGNY, M. RUELLE, Mme SCHALCK et M. SOL


ARTICLE 19


I. - Alinéa 64 

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés : 

G. - L’article 793 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase du troisième alinéa est ainsi rédigée : « Les dispositions de l’alinéa qui précèdent ne s’appliquent pas lorsque le donataire, héritier et légataire conserve le bien pendant une durée de 15 ans à compter de la transmission. » ;

2° Au quatrième alinéa, les mots : « aux deuxième et troisième alinéas » sont remplacés par les mots : « au deuxième alinéa ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objectif de renforcer la durabilité des exploitations agricoles et viticoles en favorisant la sécurisation du foncier qui les soutient. Le foncier représente un élément clé pour garantir la continuité et la viabilité économique des PME familiales.

Actuellement, les transmissions gratuites (par donation ou succession) de terres agricoles et de vignobles loués via des baux à long terme bénéficient d’un abattement partiel : 75 % jusqu’à un montant de 300 000 €, porté à 500 000 € sous condition d’un engagement de conservation de 10 ans minimum. Au-delà de ces montants, l’abattement est réduit à 50 %.

En comparaison, le dispositif « Dutreil » accorde une exonération de 75 % sans plafond pour les transmissions d’entreprises, reconnaissant ainsi leur importance économique sans limite de valeur. Cet amendement propose d'harmoniser le traitement fiscal des terres agricoles et viticoles avec celui des autres entreprises afin de garantir une équité fiscale.

Pour favoriser la transmission à long terme, deux options sont proposées :

Un abattement de 75 % sans limite de montant, assorti d’un engagement de conservation de 15 ans, Un abattement de 75 % jusqu’à 500 000 €, puis de 50 % au-delà, avec un engagement de conservation de 5 ans.

Ce dispositif ne vise pas à créer de nouvelles niches fiscales, mais à aligner les règles sur celles des transmissions d’entreprises, en reconnaissant le caractère essentiel des terres agricoles et viticoles pour la production plutôt que pour la spéculation. Cette mesure simplifie la transmission des exploitations familiales en allégeant les contraintes fiscales.

Tel est l’objet du présent amendement travaillé avec la Confédération Nationale des Appellations d'Origine Contrôlée dont l'objet est d'harmoniser la fiscalité applicable à la transmission à titre gratuit des biens loués par bail à long terme sur le dispositif dit "Pacte Dutreil" applicable aux transmissions d'entreprises.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1646 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

Mme SCHILLINGER, M. LEMOYNE, Mme HAVET, M. IACOVELLI, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. LÉVRIER, BUVAL et BUIS et Mmes RAMIA et NADILLE


ARTICLE 19


I. - Alinéa 64

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

G. – L’article 793 bis est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, le montant : « 300 000 € » est remplacé par le montant : « 600 000 € » ;

2° Au troisième alinéa, le montant : « 500 000 € » est remplacé par le montant : « 20 000 000 € » et les mots « 5 ans » sont remplacés par les mots « 10 ans ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La stabilité du foncier attaché aux exploitations viticoles est indispensable à la pérennité de celles-ci. Lorsque des terres ou vignes louées à long terme font l’objet d’une transmission à titre gratuit (donation ou succession), elles bénéficient d’une exonération de 75 %, plafonnée à 500 000€. L’exonération est de 50 % au-delà de cette limite.

Cette exonération, dont l’insuffisance a été reconnue par le Législateur qui a récemment concédé à la revaloriser, demeure toujours inadaptée afin de faire face au défi de la transmission des exploitations. En effet, alors que le renouvellement générationnel des agriculteurs s’annonce massif, le foncier agricole est soumis à une forte pression spéculative, et, à défaut de transmission fiscalement allégée, cette transition aboutira à des disparitions et concentration d’exploitations.

Pour favoriser la stabilité des exploitations familiales, participant à la résilience du modèle productif français, le présent amendement vise à alléger la fiscalité applicable aux bénéficiaires d’une transmission à titre gratuit de biens ruraux loués par bail à long terme lorsque ces bénéficiaires s’engagent à les conserver durablement.  

L’amendement propose donc deux options d’abattement pour encourager la transmission des biens fonciers ruraux :

-          un abattement de 75 % avec un plafond de 600 000 €, puis de 50% au-delà, en contrepartie d’un engagement de conservation du bien reçu pendant 5 ans,

-          un abattement de 75 % jusqu’à 20 000 000 €, puis de 50 % au-delà, en contrepartie d’un engagement de conservation du bien reçu pendant 15 ans.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-280 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. ANGLARS, Daniel LAURENT, MANDELLI et BAS, Mme LOISIER, MM. HOUPERT et KLINGER, Mme BELRHITI, M. PAUL, Mme Pauline MARTIN, M. GENET, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, SOL, REYNAUD, MICHALLET et BELIN, Mmes DUMONT, DREXLER et LASSARADE, MM. CAPUS, GUERET et Jean-Baptiste BLANC et Mme BONFANTI-DOSSAT


ARTICLE 19


Alinéa 64

Rédiger ainsi cet alinéa :

G. – À la première phrase du troisième alinéa de l’article 793 bis, le montant : « 500 000 € » est remplacé par le montant : « 600 000 € » ;

Objet

Cet amendement vise à étendre le rehaussement du seuil d’exonération partielle des droits de mutation à titre gratuit pour les transmissions de terres agricoles, afin que le plafond de 600 000 euros s’applique à toutes les transmissions et non uniquement à celles conclues dans le cadre d’un bail avec un jeune agriculteur. Actuellement, si la transmission d’une exploitation agricole sous forme d’entreprise bénéficie du dispositif fiscal avantageux du « Pacte Dutreil » (avec une exonération à hauteur de 75 % de la valeur de l’entreprise ou des titres de société, sans plafond), les terres agricoles, pourtant essentielles comme outil de production de l’exploitant, ne bénéficient pas des mêmes conditions fiscales.

Le foncier agricole constitue le cœur de l’activité agricole, et il est injuste que sa transmission soit pénalisée fiscalement par rapport à d’autres actifs professionnels. L’exonération partielle des droits de mutation, ramenée à 50 % au-delà du seuil de 600 000 euros, doit donc être élargie pour inclure toutes les transmissions de biens ruraux donnés à bail à long terme, de biens donnés à bail cessible hors cadre familial, et des parts de groupements fonciers agricoles correspondant à de tels biens, quel que soit le bénéficiaire du bail.

Cette harmonisation fiscale permettra de mieux soutenir la transmission des terres agricoles et de garantir que le foncier, indispensable à la production agricole, soit préservé et valorisé dans toutes les situations de transmission, répondant ainsi aux enjeux de renouvellement des générations et de pérennité des exploitations agricoles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-787 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mmes JOSEPH, PUISSAT et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, GENET, GREMILLET et SIDO, Mme BELLUROT, M. ANGLARS, Mme MICOULEAU, M. MANDELLI, Mme PLUCHET, M. KLINGER, Mmes Valérie BOYER et Laure DARCOS, MM. PANUNZI, BELIN, CHASSEING et CHAUVET, Mmes PERROT et RICHER, M. MICHALLET, Mme DREXLER, M. ALLIZARD, Mmes GOSSELIN et SOLLOGOUB, M. COURTIAL, Mme DI FOLCO, MM. Jean-Baptiste BLANC, SAVIN, KAROUTCHI et BONHOMME, Mmes NÉDÉLEC et DUMONT, MM. BRUYEN, SOL et Jean Pierre VOGEL, Mme VALENTE LE HIR et MM. Stéphane DEMILLY et POINTEREAU


ARTICLE 19


I. – Après l’alinéa 64

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

.... – Après le même troisième alinéa de l’article 793 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’exonération partielle prévue au 4° du 1 et au 3° du 2 de l’article 793 n’est pas limitée par la valeur totale des biens susceptibles d’en bénéficier, à la condition que le bien reste la propriété du donataire, héritier et légataire pendant quinze ans à compter de la date de la transmission à titre gratuit. Lorsque cette condition n’est pas respectée, les droits sont rappelés, majorés de l’intérêt de retard mentionné à l’article 1727. » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à améliorer les conditions de transmission à titre gratuit des exploitations agricoles familiales en alignant les règles de fiscalité appliquées en cas de transmission des terres agricoles sur celles du pacte Dutreil pour ce qui concerne les entreprises familiales -exonération à hauteur de 75 % de la valeur de l’entreprise ou des titres de société et sans plafond.

En effet, le foncier n’est le plus souvent pas inscrit au bilan de l’exploitation agricole, sans quoi les transmissions seraient trop onéreuses pour les donataires, héritiers ou légataires. 

Rendue nécessaire par la nécessité de transmettre les exploitations, cette pratique prive ces dernières du bénéfice de l’abattement sur les terres agricoles qui demeurent pourtant l’outil de production principal de l’exploitant. Aussi, un traitement fiscal identique de l’ensemble des éléments de l’exploitation parait opportun afin d’ouvrir le bénéfice de l’avantage fiscal aux terres agricoles, indissociables de l’exploitation.

En cohérence avec le pacte Dutreil, l’application de l’exonération à la transmission des terres agricoles reste néanmoins subordonnée à la détention des biens pendant quinze ans entre les mains du donataire, héritier ou légataire.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1306 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PATRIAT, LEMOYNE, RAMBAUD et BUIS, Mme SCHILLINGER, M. BUVAL, Mmes DURANTON et HAVET, MM. KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE et MM. OMAR OILI, PATIENT et ROHFRITSCH


ARTICLE 19


I. – Après l’alinéa 64

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

.... – Après le même troisième alinéa de l’article 793 bis, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« L’exonération partielle prévue au 4° du 1 et au 3° du 2 de l’article 793 n’est pas limitée par la valeur totale des biens susceptibles d’en bénéficier, à la condition que le bien reste la propriété du donataire, héritier et légataire pendant quinze ans à compter de la date de la transmission à titre gratuit. Lorsque cette condition n’est pas respectée, les droits sont rappelés, majorés de l’intérêt de retard mentionné à l’article 1727. » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à améliorer les conditions de transmission à titre gratuit des exploitations agricoles familiales en alignant les règles de fiscalité appliquées en cas de transmission des terres agricoles sur celles de l’entreprise familiale.

Si aujourd’hui, la fiscalité de la transmission d’une exploitation agricole en tant qu’entreprise peut être considérablement allégée par le dispositif du « Pacte Dutreil » au regard des droits de succession ou de donation (exonération à hauteur de 75 % de la valeur de l’entreprise ou des titres de société et sans plafond), la transmission des terres agricoles ne bénéficie pas des mêmes conditions d’exonération que ce régime fiscal alors même que le foncier agricole constitue par essence l’outil de production de l’exploitant.  

Les terres agricoles étant le support nécessaire de l’entreprise, en cas de transmission, un traitement fiscal identique de l’ensemble des éléments de l’exploitation doit permettre la préservation du modèle économique agricole français composé majoritairement d’exploitations familiales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-307 rect. quater

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. PLA et ROIRON, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, MM. BOUAD, MÉRILLOU et STANZIONE, Mme BÉLIM et M. TEMAL


ARTICLE 19


I. - Après l'alinéa 64

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

.... - L’article 793 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En cas de non-respect de l’engagement de conservation mentionné au premier et troisième alinéa du présent article, par suite d’une donation, l’exonération partielle accordée au titre de la mutation à titre gratuit n’est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l’engagement prévu jusqu’à son terme. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les transmissions de biens ruraux interviennent de plus en plus tardivement dans la vie des exploitants agricoles. L’espérance de vie augmentant, l’âge moyen auquel un Français hérite de ses parents ne cesse de reculer. En effet, selon les données récentes, cet âge dépasse désormais 50 ans.

Les exploitants agricoles se retrouvent souvent à hériter à un moment où ils sont eux-mêmes déjà avancés en âge. Pour résumer, ils héritent lorsqu’ils sont déjà en âge de transmettre.

Cependant, le dispositif fiscal lié aux baux à long terme, qui vise à favoriser la stabilité et la pérennité des exploitations agricoles, paralyse cette transmission. En effet, la législation actuelle impose que les bénéficiaires de l’abattement des baux à long terme s’engagent à conserver les biens pendant une durée déterminée (5 ou 10 ans). Or, cette obligation de conservation bloque les transmissions des héritiers qui doivent à leur tour transmettre les biens. Ils ne peuvent donner les biens sans remettre en cause l’abattement des baux à long terme dont ils ont bénéficié.

L’amendement proposé vise donc à permettre la transmission par donation des biens ruraux loués par bail à long terme, tout en maintenant l’engagement de conservation sur la tête du donataire. En transférant cet engagement de conservation au donataire, le dispositif de soutien fiscal conserve pleinement son objectif, qui est de favoriser la stabilité des exploitations et la pérennité des terres agricoles dans le cadre d’un engagement de conservation. Ainsi, le bien demeurerait conservé et affecté à une exploitation agricole, conformément à la philosophie initiale du dispositif.

Cet amendement, qui a été inspiré par la Confédération nationale des producteurs de vins et eaux-de-vie de vin à appellations d’origine contrôlées (CNAOC), offre une plus grande souplesse aux exploitants agricoles sans remettre en cause les engagements pris, permettant ainsi de répondre à la réalité des successions familiales tout en garantissant le maintien d’une politique cohérente de soutien aux baux à long terme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1109 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. PARIGI, Mme BILLON, MM. DELCROS et LONGEOT et Mmes HOUSSEAU, Olivia RICHARD, SAINT-PÉ et GACQUERRE


ARTICLE 19


I. - Après l'alinéa 64

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

.... - L’article 793 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En cas de non-respect de l’engagement de conservation mentionné au premier et troisième alinéa du présent article, par suite d’une donation, l’exonération partielle accordée au titre de la mutation à titre gratuit n’est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l’engagement prévu jusqu’à son terme. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les transmissions de biens ruraux interviennent de plus en plus tardivement dans la vie des exploitants agricoles. L’espérance de vie augmentant, l’âge moyen auquel un Français hérite de ses parents ne cesse de reculer. En effet, selon les données récentes, cet âge dépasse désormais 50 ans.

Les exploitants agricoles se retrouvent souvent à hériter à un moment où ils sont eux-mêmes déjà avancés en âge. Pour résumer, ils héritent lorsqu’ils sont déjà en âge de transmettre.

 Cependant, le dispositif fiscal lié aux baux à long terme, qui vise à favoriser la stabilité et la pérennité des exploitations agricoles, paralyse cette transmission. En effet, la législation actuelle impose que les bénéficiaires de l’abattement des baux à long terme s’engagent à conserver les biens pendant une durée déterminée (5 ou 10 ans). Or, cette obligation de conservation bloque les transmissions des héritiers qui doivent à leur tour transmettre les biens. Ils ne peuvent donner les biens sans remettre en cause l’abattement des baux à long terme dont ils ont bénéficié.

 L’amendement proposé vise donc à permettre la transmission par donation des biens ruraux loués par bail à long terme, tout en maintenant l’engagement de conservation sur la tête du donataire. En transférant cet engagement de conservation au donataire, le dispositif de soutien fiscal conserve pleinement son objectif, qui est de favoriser la stabilité des exploitations et la pérennité des terres agricoles dans le cadre d’un engagement de conservation. Ainsi, le bien demeurerait conservé et affecté à une exploitation agricole, conformément à la philosophie initiale du dispositif.

 Cet amendement offre une plus grande souplesse aux exploitants agricoles sans remettre en cause les engagements pris, permettant ainsi de répondre à la réalité des successions familiales tout en garantissant le maintien d’une politique cohérente de soutien aux baux à long terme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1305 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. PATRIAT, LEMOYNE, RAMBAUD et BUIS, Mme SCHILLINGER, M. BUVAL, Mmes DURANTON et HAVET, MM. KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE et MM. OMAR OILI, PATIENT et ROHFRITSCH


ARTICLE 19


I. - Après l'alinéa 64

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

.... - L’article 793 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En cas de non-respect de l’engagement de conservation mentionné au premier et troisième alinéa du présent article, par suite d’une donation, l’exonération partielle accordée au titre de la mutation à titre gratuit n’est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l’engagement prévu jusqu’à son terme. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les transmissions de biens ruraux interviennent de plus en plus tardivement dans la vie des exploitants agricoles. L’espérance de vie augmentant, l’âge moyen auquel un Français hérite de ses parents ne cesse de reculer. En effet, selon les données récentes, cet âge dépasse désormais 50 ans.

Les exploitants agricoles se retrouvent souvent à hériter à un moment où ils sont eux-mêmes déjà avancés en âge. Pour résumer, ils héritent lorsqu’ils sont déjà en âge de transmettre.

Cependant, le dispositif fiscal lié aux baux à long terme, qui vise à favoriser la stabilité et la pérennité des exploitations agricoles, paralyse cette transmission. En effet, la législation actuelle impose que les bénéficiaires de l’abattement des baux à long terme s’engagent à conserver les biens pendant une durée déterminée (5 ou 10 ans). Or, cette obligation de conservation bloque les transmissions des héritiers qui doivent à leur tour transmettre les biens. Ils ne peuvent donner les biens sans remettre en cause l’abattement des baux à long terme dont ils ont bénéficié. 

L’amendement proposé vise donc à permettre la transmission par donation des biens ruraux loués par bail à long terme, tout en maintenant l’engagement de conservation sur la tête du donataire. En transférant cet engagement de conservation au donataire, le dispositif de soutien fiscal conserve pleinement son objectif, qui est de favoriser la stabilité des exploitations et la pérennité des terres agricoles dans le cadre d’un engagement de conservation. Ainsi, le bien demeurerait conservé et affecté à une exploitation agricole, conformément à la philosophie initiale du dispositif.

Cet amendement offre une plus grande souplesse aux exploitants agricoles sans remettre en cause les engagements pris, permettant ainsi de répondre à la réalité des successions familiales tout en garantissant le maintien d’une politique cohérente de soutien aux baux à long terme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1662 rect. quater

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. Daniel LAURENT, Mme IMBERT, MM. ALLIZARD et ANGLARS, Mmes BERTHET et BELRHITI, M. BELIN, Mme BELLUROT, M. BOUCHET, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. Jean-Baptiste BLANC, BURGOA, BRUYEN, BRAULT, CHATILLON, CHAIZE et COURTIAL, Mme DUMONT, MM. DUFFOURG, FIALAIRE, KERN, GENET, GREMILLET, KLINGER et HOUPERT, Mme LASSARADE, M. LEFÈVRE, Mme MALET, M. MANDELLI, Mmes Pauline MARTIN, Marie MERCIER, MULLER-BRONN, MICOULEAU et PERROT, MM. POINTEREAU, PELLEVAT et RAPIN, Mmes RICHER, ROMAGNY et RENAUD-GARABEDIAN, MM. ROJOUAN et RUELLE, Mme SCHALCK et M. SOL


ARTICLE 19


I. - Après l'alinéa 64

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

.... - L’article 793 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En cas de non-respect de l’engagement de conservation mentionné au premier et troisième alinéa du présent article, par suite d’une donation, l’exonération partielle accordée au titre de la mutation à titre gratuit n’est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l’engagement prévu jusqu’à son terme. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La transmission de biens agricoles a tendance à se produire de plus en plus tard dans la vie des agriculteurs. En raison de l'augmentation de l'espérance de vie, l'âge moyen auquel les Français héritent de leurs parents a reculé, atteignant aujourd’hui plus de 50 ans selon des études récentes.

Cette situation entraîne souvent un paradoxe : les exploitants agricoles héritent à un moment de leur vie où ils sont eux-mêmes proches de l'âge de léguer leurs biens. Autrement dit, ils reçoivent leur héritage alors qu'ils envisagent déjà de transmettre leur exploitation.

Le cadre fiscal des baux à long terme, conçu pour assurer la stabilité et la continuité des exploitations, devient alors un obstacle à cette transmission. La législation en vigueur exige que les héritiers bénéficiant de l’abattement fiscal lié aux baux à long terme conservent ces biens pendant une période déterminée (5 ou 10 ans). Cette contrainte empêche les bénéficiaires de procéder à une donation des biens sans perdre l'avantage fiscal accordé par le dispositif.

Le présent amendement vise  à lever cette entrave en permettant la transmission des biens agricoles loués sous bail à long terme par donation tout en transférant l’obligation de conservation au donataire. De cette manière, l’objectif initial de la législation, à savoir la stabilité des exploitations et la pérennité des terres agricoles, est préservé. Le bien reste ainsi consacré à l'exploitation agricole, dans le respect des engagements de conservation.

En assouplissant les règles de transmission, cet amendement soutient les exploitants agricoles tout en garantissant que l’esprit du soutien fiscal aux baux à long terme demeure intact. Il permet de s'adapter à la réalité des successions familiales sans compromettre les engagements liés à la conservation des terres.

Tel est l’objet du présent amendement travaillé en collaboration avec la Confédération Nationale des Appellations d'Origine Contrôlée qui vise à adapter des baux à long terme aux réalités des successions agricoles.

 

 

 

 

 

 

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1839 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mmes HAVET et Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN et PARIGI et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du II de l’article 150‐0 D ter du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le a est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après le mot : « cession, », sont insérés les mots : « soit sa profession s’il s’agit d’une société d’exercice libéral, soit » ;

b) Au début de la première phrase du dernier alinéa, sont ajoutés les mots : « Cette profession ou » ;

2° Au c, après le mot : « cédés », sont insérés les mots : « , cesser également d’exercer sa profession s’il s’agit d’une société d’exercice libéral, ».

II. – Le I s’applique aux cessions réalisées à compter du 19 octobre 2024.

Il s’applique également aux cessions réalisées à compter du 1er janvier 2024 lorsque la cessation d’exercice de la profession ou le départ en retraite n’est pas intervenu au 19 octobre 2024.

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 150-0 D ter du code général des impôts prévoit l’application d’un abattement de 500 000 € sur les plus-values de cession réalisées par les dirigeants de PME faisant valoir leur droit à la retraite, sous réserve du respect de certaines conditions. Ce dispositif général permet ainsi au dirigeant de se constituer un capital retraite plus important au moment où il cède les parts de son entreprise, sous réserve de remplir les conditions prévues par le législateur, en particulier s’agissant de l’exercice d’une fonction de direction.

Jusqu’en 2018, les associés exerçant leur profession au sein de sociétés d’exercice libéral (SEL) bénéficiaient d’une dérogation à cette condition introduite par la loi de finances pour 2007 mais non reconduite lors de la mise en place du prélèvement forfaitaire unique.

Le présent amendement vise donc à réintroduire cette dérogation, en prévoyant que la condition relative à l’exercice d’une fonction de direction est remplie lorsque l’exercice d’une profession libérale revêt la forme d’une SEL dans le cadre de laquelle le détenteur des parts ou actions a exercé sa profession de manière continue pendant les cinq années précédant la cession.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1645 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mmes SCHILLINGER, DURANTON et CAZEBONNE, MM. LÉVRIER, BUVAL et IACOVELLI, Mme HAVET, M. BUIS et Mmes RAMIA et NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase du 5° du II de l’article 150 U, après le mot :« maritime », sont insérés les mots : « , d’opérations exonérées de la taxe de publicité foncière ou, le cas échéant, du droit d’enregistrement conformément à l’article 708 du code général des impôts, » ;

2° Après le premier alinéa de l’article 708, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Ces dispositions s’appliquent également aux échanges réalisés en dehors du périmètre prévu au deuxième alinéa de l’article L. 124-3 du code rural et de la pêche maritime lorsque les immeubles échangés sont situés dans le même département ou dans un département limitrophe, à condition que, dans ce cas, lorsque l’un ou l’autre des immeubles échangés est donné à bail, l’accord du ou des preneurs soit recueilli dans l’acte d’échange. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à la taxe visée à l’article 235 ter ZD du code général des impôts.

Objet

Afin de remédier aux inconvénients pratiques et logistiques, aux coûts économiques et environnementaux d’une exploitation géographiquement morcelée, les exploitants sont incités à remembrer leurs exploitations en réalisant des échanges de parcelles. Or, la fiscalité est parfois pénalisante et désincitative. 


Il existe bien des dispositifs d’exonération de la taxe de publicité foncière ou, le cas échéant, du droit d'enregistrement, dépassant déjà le cadre du canton ou du département, mais dont les conditions sont trop restrictives. En effet, les immeubles ruraux échangés doivent être situés soit dans le même canton, soit dans un canton et dans une commune limitrophe de celui-ci. En dehors de ces limites, l'un des immeubles échangés doit être contigu aux propriétés de celui des échangistes qui le recevra. 

Or en pratique, les opérations d’échange permettant des regroupements parcellaires et des rapprochements sont d’autant plus bénéfiques que les immeubles cédés dans l’échange sont éloignés du siège de l’exploitation.

Le présent amendement propose donc d’étendre le périmètre des échanges éligibles aux régimes fiscaux de faveur, tout en veillant à préserver les intérêts des preneurs s’il en existe sur l’un ou l’autre des biens échangés.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-261 rect. quater

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MENONVILLE, LEVI, PERRION et KERN, Mmes BILLON et HERZOG, M. COURTIAL, Mmes ANTOINE, ROMAGNY et HOUSSEAU, MM. BLEUNVEN, DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au A du 1 de l’article 200 A du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :  

« 3° Les revenus fonciers générés par les parts des groupements visés au 4° du 1 de l’article 793, pour la fraction correspondant aux biens visés au 3° du 2 de l’article 793, et par les biens donnés à bail dans les conditions visées au 3° du 2 de l’article 793, lorsque les biens fonciers à l’origine de ces revenus sont loués à une ou plusieurs personnes physiques justifiant de l’octroi des aides à l’installation des jeunes agriculteurs mentionnées au I de l’article 73 B. »  

II. - La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services

Objet

L’objectif de cet amendement est d’encourager le portage du foncier agricole, au bénéfice de jeunes agriculteurs, par des investisseurs déjà engagés dans le monde agricole sans toutefois détenir, à date, de terrains agricoles.

En effet, l’accès au foncier est l’un des principaux freins identifiés pour l’installation de jeunes agriculteurs.

Par ailleurs, le rendement du foncier agricole est très faible par nature, en raison notamment de l’imposition importante affectée à ces biens (barème progressif de l’impôt sur le revenu et prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %).

De ce fait, il est primordial d’attirer des investisseurs en relation avec le monde agricole (ancien exploitant, voisin d’exploitant, etc…), qui pourront alléger le coût d’installation d’un nouvel exploitant. Le foncier qui sera loué à ce nouveau jeune agriculteur, par bail à long terme ou par bail cessible, diminuera mécaniquement le coût de la reprise pour ce nouvel installé. A l’heure où les rendements agricoles sont plus incertains que jamais, les coûts d’emprunt très élevés et le renouvellement de nombre d’exploitations imminent, il est urgent de favoriser le portage du foncier à tout type d’investisseurs.

L’objet de cet amendement est donc d’imposer les revenus fonciers issus de la location de biens ruraux par bail à long terme et par bail cessible au titre du prélèvement forfaitaire unique en vue d’accroitre l’attractivité de tels investissements.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 20 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1320 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. MIZZON, DELAHAYE, Pascal MARTIN, LAUGIER, KERN et MENONVILLE, Mme GUIDEZ, MM. CANÉVET et HENNO, Mme SOLLOGOUB, MM. MAUREY et CAMBIER, Mme BILLON, MM. LONGEOT et DUFFOURG, Mmes VERMEILLET et GACQUERRE et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le dernier alinéa de l'article 641 du code général des impôts est complété par les mots : « sauf lorsque les déclarations de succession comportent des biens immobiliers sur lesquels les héritiers ne disposent pas de l'usufruit. Dans ce dernier cas, les délais sont reportés jusqu'à ce que les héritiers disposent de la pleine propriété des biens ainsi transmis. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il arrive fréquemment que le ou les héritiers confrontés à un deuil aient à régler aussitôt les droits de succession, quand bien même ils ne disposent pas de l'usufruit sur les biens transmis. C'est alors la double peine.

Afin de remédier à cette situation, le présent amendement propose de reporter le délai de paiement des droits de succession jusqu'à ce que l'hériter dispose de la pleine propriété, c'est-à-dire de la nue-propriété mais également de l'usufruit.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-886 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

Mmes BILLON, HOUSSEAU, ROMAGNY, SAINT-PÉ, TETUANUI et VERMEILLET et MM. COURTIAL, DELCROS, DUFFOURG, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le deuxième alinéa du II de l’article 726 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« S’agissant des titres visés au 2° du I, à l’exception des titres de sociétés civiles de placement immobilier offerts au public, l’assiette du droit d’enregistrement est égale, à concurrence de la fraction des titres cédés, à la valeur réelle des seuls biens et droits immobiliers détenus, directement ou indirectement, au travers d’autres personnes morales à prépondérance immobilière. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La situation actuelle des finances publiques ne permet pas de laisser perdurer certaines niches fiscales, qui sont génératrices d’effet d’aubaine et posent un problème de justice fiscale. C’est notamment le cas des share deals, des montages permettant la cession d’actifs immobiliers par le biais de cessions de titres de sociétés à prépondérance immobilière surendettées et dont le bien immobilier cédé est souvent le seul actif.  

Le présent amendement propose de modifier le calcul de l’assiette du droit d’enregistrement au taux de 5 % applicable lors de la cession des participations dans des personnes morales à prépondérance immobilière. Actuellement, l’assiette de ce droit d’enregistrement est calculée sur la valeur nette des parts cédées, après déduction des emprunts contractés par la société à prépondérance immobilière. Or, cette méthode de calcul conduit à des comportements d’optimisation fiscale. Par exemple, des sites internet offrent ouvertement leurs services pour assister des investisseurs dans la structuration en amont de cette évasion fiscale.

Un amendement a déjà été adopté au PLF pour 2024 afin de créer un outil déclaratif permettant d’inventorier les comportements d’optimisation caractérisables d’un abus de droit. Les transactions en share deal échappaient jusqu’à présent au contrôle de l’administration fiscale, les cessions de titres ne permettant pas de considérer l’importance des transactions effectuées, ni a fortiori les montants des droits éludés.  

En 2019, plus d'un million de transactions immobilières ont été réalisées en France et sur seulement 40 d'entre elles identifiées, portant sur un volume transactionnel de 9 milliards, le manque à gagner pour l'État avait été estimé à 300 millions d’euros. Ce recensement partiel masque pourtant une situation plus importante qui touche toutes les classes d’actifs immobiliers.

En 2024, du fait de l’augmentation des prix et des transactions, le préjudice pour l’État pourrait dépasser les 500 millions d’euros par an.

Il est donc proposé, dans un souci d’équité fiscale et de limitation des abus, d’asseoir les droits d’enregistrement, à concurrence du nombre de titre cédés, sur la valeur réelle des seuls immeubles et droits immobiliers détenues par ces personnes morales.

La présence du gage est purement formelle pour la recevabilité de l’amendement étant donné que le dispositif proposé produira des recettes supplémentaires pour l’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1782 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE et MM. FAGNEN, JOMIER et PLA


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le deuxième alinéa du II de l’article 726 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« S’agissant des titres visés au 2° du I, à l’exception des titres de sociétés civiles de placement immobilier offerts au public, l’assiette du droit d’enregistrement est égale, à concurrence de la fraction des titres cédés, à la valeur réelle des seuls biens et droits immobiliers détenus, directement ou indirectement, au travers d’autres personnes morales à prépondérance immobilière. » 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La situation actuelle des finances publiques est aujourd’hui extrêmement préoccupante. Il n’est plus possible de laisser perdurer certaines niches fiscales, sans effet économique réel, et donc génératrices d’effet d’aubaine, tout en posant incidemment un problème de justice fiscale pour nos concitoyens. 

C’est notamment le cas des share deals qui sont des montages permettant la cession d’actifs immobiliers par le biais de cessions de titres de sociétés à prépondérance immobilière surendettées et dont le bien immobilier cédé est souvent le seul actif.  

Le présent amendement modifie donc le calcul de l’assiette du droit d’enregistrement au taux de 5 % applicable lors de la cession des participations dans des personnes morales à prépondérance immobilière. L’assiette de ce droit d’enregistrement est actuellement la valeur nette des parts cédées, après déduction des emprunts contractés par la société à prépondérance immobilière. 

Or, cette méthode de calcul conduit à des comportements d’optimisation fiscale. Aujourd’hui, sur internet des sites offrent ouvertement leurs services pour assister des investisseurs dans la structuration en amont de cette évasion fiscale.

Un amendement a déjà été adopté dans la loi de finances pour 2024 pour créer un outil déclaratif afin d’inventorier les comportements d’optimisation caractérisables d’un abus de droit. Car les transactions en share deal échappaient en effet jusqu’à présent au contrôle de l’administration fiscale, les cessions de titres ne permettant pas de considérer l’importance des transactions effectuées, ni a fortiori les montants des droits éludés.   

La loi de finances pour 2012 avait déjà identifié cette niche fiscale et avait dès lors supprimé la déductibilité des dettes de la valeur brute des participations cédées mais avait maintenu celles des dettes afférentes à l’acquisition des biens et droits immobiliers. 

La loi de finances pour 2014 avait réintroduit cette niche fiscale car l’administration fiscale considérait qu’il lui était difficile de caractériser la dette d’acquisition dans de tels montages.  

En 2019, plus d'un million de transactions immobilières ont été réalisées en France et sur seulement 40 d'entre-elles identifiées, portant sur un volume transactionnel de 9 milliards, le manque à gagner pour l'Etat avait été estimé à 300 millions d’euros. 

Ce recensement partiel masque pourtant une situation plus importante qui touche toutes les classes d’actifs immobiliers. A titre d’exemple, on peut citer parmi d’autres l’acquisition récente par des investisseurs étrangers d’une SCI propriétaire d’une villa dans le sud de la France qui n’a généré qu’un taux effectif de 0,6% (pour un taux nominal du droit d’enregistrement de 5%). Le manque à gagner pour l’Etat sur ce cas particulier se monte à 5 millions d’euros.  

Or, dans pareil cas, nos concitoyens s'acquittent de DMTO s'élevant à 6%... Il en résulte un problème de justice fiscale. 

En 2024, du fait de l’augmentation des prix et des transactions, le préjudice pour l’Etat pourrait dépasser les 500 millions d’euros par an.

Il est donc proposé, dans un souci d’équité fiscale et de limitation des abus, d’asseoir les droits d’enregistrement, à concurrence du nombre de titre cédés, sur la valeur réelle des seuls immeubles et droits immobiliers détenues par ces personnes morales.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1776 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Rejeté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE et MM. FAGNEN, JOMIER, PLA et REDON-SARRAZY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 1584 ter du code général des impôts, il est inséré un article ... ainsi rédigé :

« Art. 1584…. – Les cessions de droits sociaux visées au 2° du I de l’article 726 sont soumises à une taxe additionnelle d’enregistrement.

« Cette taxe, dont la perception est confiée au service des impôts, est fixée à 0,8 %. Son assiette correspond à la valeur des immeubles et des droits immobiliers inscrits au bilan de la société à la date de la cession, au prorata des parts qui font l’objet de la transaction. 

« Le produit des droits perçus en application de l’alinéa précédent est réparti, le cas échéant, entre les départements, au prorata de la valeur des biens sis sur leur territoire et inscrits à l’actif de la société dont les titres sont cédés. »

Objet

Cet amendement vise à rétablir une égalité de traitement fiscal entre les cessions d’immeubles et les cessions de parts sociales de sociétés à prépondérance immobilière.

À cette fin, il propose de porter le taux nominal total des droits d’enregistrement applicables aux cessions de parts sociales à prépondérance immobilière à 5,8 %, hors effet d’assiette résultant du II de l’article 726 du code général des impôts, soit un taux nominal global égal au taux maximum résultant de l’application combiné des article 1594 D (droits d’enregistrement et de publicité foncière), 1595 (taxe additionnelle perçue au profit des départements) et 1584 (taxe additionnelle perçue au profit des communes) du code général des impôts pour les cessions d’immeubles.

Il vise ainsi, en particulier, à limiter le risque d’une substitution des transactions portant sur des droits sociaux (sharedeal) aux transactions portant sur des immeubles (asset deal), justifiée par un motif d’optimisation fiscale.

En effet, la cession de parts de telles sociétés (en particulier des SCI, SNC, sociétés fiscalement transparentes, mais également des sociétés de capitaux) peut constituer une alternative à la cession des biens immobiliers inscrits à leur actif, en particulier lorsque ces sociétés ont été créées spécialement en vue de la détention/du portage d’un seul bien ou ensemble immobilier.

De telles transactions, qui se développent depuis une décennie dans les grandes agglomérations et dans les espaces les plus attractifs, et qui concernent, notamment mais pas exclusivement, des biens destinés à un usage commercial, privent les départements d’une partie du produit des droits d’enregistrement et de publicité foncière de l’article 683 du code général des impôts, alors même que ces collectivités font face à une augmentation tendancielle de leurs dépenses contraintes.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1259 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié : 

1° L’article 757 B est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

– à la fin du premier alinéa, les mots : « suivant le degré de parenté existant entre le bénéficiaire à titre gratuit et l’assuré à concurrence de la fraction des primes versées après l’âge de soixante-dix ans » sont supprimés ;

– le second alinéa est supprimé ;

b) Les II et III sont abrogés ;

2° L’article 777 est ainsi rédigé : 

« Art. 777. – Les droits de mutation à titre gratuit sont fixés aux taux indiqués dans le tableau ci-après, pour la part nette revenant à chaque ayant droit : 

« Tableau

« Tarif des droits applicables :

« 

Fraction de part nette taxable 

Tarif applicable ( %) 

N’excédant pas 25 000 € 

Comprise entre 25 000 € et 50 000 € 

10 

Comprise entre 50 000 € et 75 000 € 

15 

Comprise entre 75 000 € et 100 000 € 

20 

Comprise entre 100 000 € et 200 000 € 

30 

Comprise entre 200 000 € et 300 000 € 

40 

Comprise entre 300 000 € et 600 000 €

50 

Au-delà de 600 000 €

60

 

« Sous réserve des exceptions prévues au I de l’article 794 et aux articles 795 et 795-0 A, les dons et legs faits aux établissements publics ou d’utilité publique sont soumis aux tarifs fixés dans le tableau ci-dessus. » ;

3° L’article 779 est ainsi rédigé : 

« Art. 779. – Pour la perception des droits de mutations à titre gratuit, il est effectué un abattement de 200 000 euros dans les conditions mentionnés à l’article 784. » ;

4° L’article 784 est ainsi modifié : 

a) Au deuxième alinéa, les mots : « à l’exception de celles passées depuis plus de quinze ans » sont remplacés par les mots : « quel que soit le donateur ou le défunt » ; 

b) Le dernier alinéa est ainsi rédigé :

« Pour le calcul des abattements édictés à l’article 779, il est tenu compte des abattements effectués sur les donations antérieures visées au deuxième alinéa consenties par toute personne au profit du bénéficiaire. » ;

5° L’article 787 B est ainsi modifié : 

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– au début, les mots : « Sont exonérées de droits de mutation à titre gratuit, à concurrence de 75 % de leur valeur » sont remplacés par les mots : « Donnent droit à une exonération de droits de mutation à titre gratuit » ;

– après le mot : « actions », sont insérés les mots : « en pleine propriété » ;

b) Après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque la valeur des parts et actions est inférieure à 50 millions d’euros, l’exonération est égale à 75 %. Lorsque la valeur des parts et actions est supérieure ou égale à 50 millions d’euros, l’exonération est égale à 75 % pour la part inférieure à 50 millions d’euros, et 50 % pour la part supérieure ou égale à 50 millions d’euros » ;

c) Au c, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « huit ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent lutter contre les héritages excessifs en prévoyant diverses dispositions :

La mise en place du flux successoral tout au long de la vie qui assoit les droits de successions et de donations sur l’ensemble des sommes perçues tout au long de la vie et ce par toute personne. Ce dispositif permet d’une part d’éviter les mécanismes d’évitement basés sur la multiplication des donations de différents ascendants et, d’autres part, d’alléger la fiscalité pour les successions en lignes indirectes.

La suppression de la niche fiscale de l’assurance-vie, qui entrerait de plein droit dans l’actif successoral 

La réforme du pacte Dutreil, qui propose d’abaisser l’exonération à 50 % au-dessus de 50 millions d’euros d’actif, d’accroître la durée de l’engagement individuel de 4 à 8 ans, et enfin, d’empêcher la cession de titres démembrés dans le cadre du pacte, évitant ainsi le cumul de deux avantages fiscaux particulièrement favorables.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1667

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié : 

1° L’article 757 B est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

– à la fin du premier alinéa, les mots : « suivant le degré de parenté existant entre le bénéficiaire à titre gratuit et l’assuré à concurrence de la fraction des primes versées après l’âge de soixante-dix ans » sont supprimés ;

– le second alinéa est supprimé ;

b) Les II et III sont abrogés ;

2° L’article 777 est ainsi rédigé : 

« Art. 777. – Les droits de mutation à titre gratuit sont fixés aux taux indiqués dans le tableau ci-après, pour la part nette revenant à chaque ayant droit : 

« Tableau

« Tarif des droits applicables :

« 

Fraction de part nette taxable 

Tarif applicable ( %) 

N’excédant pas 25 000 € 

Comprise entre 25 000 € et 50 000 € 

10 

Comprise entre 50 000 € et 75 000 € 

15 

Comprise entre 75 000 € et 100 000 € 

20 

Comprise entre 100 000 € et 200 000 € 

30 

Comprise entre 200 000 € et 300 000 € 

40 

Comprise entre 300 000 € et 600 000 €

50 

Au-delà de 600 000 €

60

 

« Sous réserve des exceptions prévues au I de l’article 794 et aux articles 795 et 795-0 A, les dons et legs faits aux établissements publics ou d’utilité publique sont soumis aux tarifs fixés dans le tableau ci-dessus. » ;

3° L’article 779 est ainsi rédigé : 

« Art. 779. – Pour la perception des droits de mutations à titre gratuit, il est effectué un abattement de 200 000 euros dans les conditions mentionnés à l’article 784. » ;

4° L’article 784 est ainsi modifié : 

a) Au deuxième alinéa, les mots : « à l’exception de celles passées depuis plus de quinze ans » sont remplacés par les mots : « quel que soit le donateur ou le défunt » ; 

b) Le dernier alinéa est ainsi rédigé :

« Pour le calcul des abattements édictés à l’article 779, il est tenu compte des abattements effectués sur les donations antérieures visées au deuxième alinéa consenties par toute personne au profit du bénéficiaire. » ;

5° L’article 787 B est ainsi modifié : 

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

– au début, les mots : « Sont exonérées de droits de mutation à titre gratuit, à concurrence de 75 % de leur valeur » sont remplacés par les mots : « Donnent droit à une exonération de droits de mutation à titre gratuit » ;

– après le mot : « actions », sont insérés les mots : « en pleine propriété » ;

b) Après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque la valeur des parts et actions est inférieure à 50 millions d’euros, l’exonération est égale à 75 %. Lorsque la valeur des parts et actions est supérieure ou égale à 50 millions d’euros, l’exonération est égale à 75 % pour la part inférieure à 50 millions d’euros, et 50 % pour la part supérieure ou égale à 50 millions d’euros » ;

c) Au c, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « huit ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement prévoit de lutter contre les héritages dorés, grâce à la mise en place de différentes mesures :

La mise en place du flux successoral tout au long de la vie qui assoit les droits de succession et de donation sur l'ensemble des sommes perçues tout au long de la vie et ce par toute personne. Ce dispositif permet d’une part d’éviter les mécanismes d'évitement basés sur la multiplication des donations de différents ascendants et, d’autres part, d’alléger la fiscalité pour les successions en lignes indirectes La suppression de la niche fiscale de l'assurance-vie, qui entrerait de plein droit dans l’actif successoral La réforme du pacte Dutreil, qui propose d’abaisser l’exonération à 50% au dessus de 50 millions d’euros d’actifs, d'accroître la durée de l’engagement individuel de 4 à 8 ans, et enfin, d’empêcher la cession de titres démembrés dans le cadre du pacte, évitant ainsi le cumul de deux avantages fiscaux particulièrement favorables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-403 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 757 B est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié :

- à la fin du premier alinéa, les mots : « à concurrence de la fraction des primes versées après l’âge de soixante-dix ans » sont supprimés ;

- le second alinéa est supprimé ;

b) Le II est abrogé ;

2° L’article 990 I est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Les sommes versées au titre des contrats d’assurance-vie au bénéfice des héritiers, légataires ou donataires, souscrits à partir du 1er janvier 2025, sont soumises aux droits de mutation à titre gratuit selon le barème applicable aux successions et donations, sans abattement particulier. » ;

3° Après le II bis de l’article 757 B, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Les primes versées sur les contrats d’assurance-vie souscrits à partir du 1er janvier 2025 sont intégrées dans la base imposable des droits de mutation à titre gratuit, sauf si le contrat a été souscrit pour garantir le paiement d’une dette ou d’une obligation. »

Objet

Le présent amendement vise à intégrer la transmission d’assurances-vie au barème général des droits de mutation à titre gratuit. 

À l’heure actuelle, la transmission d’assurance-vie fait l’objet d’une fiscalité dérogatoire complexe, avec des barèmes hétérogènes en fonction de la date de l’ouverture du contrat et des âges auxquels ont été effectués les versements. La transmission de patrimoine via l’assurance-vie est en très forte augmentation. 

L’abrogation de cette exonération spécifique à la transmission d’un contrat d’assurance-vie, en la faisant rentrer dans le barème global des DMTG, constitue une mesure de justice fiscale qui s’inscrit dans une logique globale de réduction des droits de succession pour la majorité des Françaises et des Français, et une progressivité renforcée pour les plus gros patrimoines afin de réduire les inégalités liées à la transmission du patrimoine.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-945 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS, LUREL et OUIZILLE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 777 du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Art. 777. – Les droits de mutation à titre gratuit sont fixés aux taux indiqués dans les tableaux ci-après, pour la part nette revenant à chaque ayant droit :

« Tableau I

« Tarif des droits applicables en ligne directe :

Fraction de part nette taxable

Tarif applicable (en %)

N’excédant pas 800 000 €

30

Comprise entre 800 001 € et 1 600 000 €

45

Au-delà de 1 600 000 €

60

« Tableau II

« Tarif des droits applicables entre époux et entre partenaires liés par un pacte civil de solidarité :       

Fraction de part nette taxable

Tarif applicable (en %)

N’excédant pas 800 000 €

30

Comprise entre 800 001 € et 1 600 000 €

45

Au-delà de 1 600 000 €

60

« Tableau III

« Tarif des droits applicables en ligne collatérale et entre non-parents :

Fraction de part nette taxable

Tarif applicable (en %)

Entre frères et sœurs vivants ou représentés : 

 

N’excédant pas 800 000 € 

45

Supérieure à 800 001 € 

60

Entre parents jusqu’au 4e degré inclusivement 

60

Entre parents au-delà du 4e degré et entre personnes non-parentes 

60

 « Sous réserve des exceptions prévues au I de l’article 794 et aux articles 795 et 795-0 A, les dons et legs faits aux établissements publics ou d’utilité publique sont soumis aux tarifs fixés pour les successions entre frères et sœurs. »

 

 

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à réformer tout d’abord les tarifs des droits de mutation à titre gratuit applicables pour davantage de progressivité et de justice fiscale.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1796

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 777 du code général des impôts est ainsi rédigé : 

« Les droits de mutation à titre gratuit sont fixés aux taux indiqués dans les tableaux ci-après, pour la part nette revenant à chaque ayant droit : 

« Tableau I 

« Tarif des droits applicables en ligne directe : 

« 

FRACTION DE PART NETTE TAXABLE 

TARIF 

applicable ( %) 

N’excédant pas 8 072 € 

 

Comprise entre 8 072 € et 12 109 € 

 

10 

Comprise entre 12 109 € et 15 932 € 

 

15 

Comprise entre 15 932 € et 552 324 € 

 

20 

Comprise entre 552 324 € et 902 838 € 

 

30 

Comprise entre 902 838 € et 1 805 677 € 

 

40 

Comprise entre 1 805 677 € et 6 000 000 €

 

45 

Au delà de 6 000 000 €

50

« Tableau II 

« Tarif des droits applicables entre époux et entre partenaires liés par un pacte civil de solidarité : 

« 

FRACTION DE PART NETTE TAXABLE 

TARIF 

applicable ( %) 

N’excédant pas 8 072 € 

 

Comprise entre 8 072 € et 15 932 € 

 

10 

Comprise entre 15 932 € et 31 865 € 

 

15 

Comprise entre 31 865 € et 552 324 € 

 

20 

Comprise entre 552 324 € et 902 838 € 

 

30 

Comprise entre 902 838 € et 1 805 677 € 

 

40 

Comprise entre 1 805 677 € et 6 000 000 €

 

45 

Au delà de 6 000 000 €

50

« Tableau III 

« Tarif des droits applicables en ligne collatérale et entre non-parents : 

« 

FRACTION DE PART NETTE TAXABLE 

TARIF 

applicable ( %) 

Entre frères et sœurs vivants ou représentés : 

N’excédant pas 24 430 € 

 

35 

Supérieure à 24 430 € 

 

45 

Entre parents jusqu’au 4e degré inclusivement 

 

55 

Entre parents au-delà du 4e degré et entre personnes non-parentes 

 

60 

».

Objet

Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et à nos petits-enfants ? Cette question résume l’inquiétude partagée par la génération du baby-boom face aux crises contemporaines : crise écologique, crise démocratique, crise économique et crise des inégalités.

Pour cette génération, le patrimoine accumulé est souvent le fruit d’une vie de labeur et constitue une bouée de sauvetage envoyée à ses enfants. Pourvoyeur de certitude dans un monde incertain, l’héritage forme aux yeux des parents le prolongement du filet de sécurité sociale. Offrant la possibilité de léguer un patrimoine, il est également perçu comme un symbole de la mobilité sociale – à la fois une espérance et un horizon. Cette double fonction, économique et symbolique, participe à l’attachement des Français à l’héritage.

Au cours des quinze prochaines années, la France connaîtra le plus grand transfert de richesse de son histoire contemporaine : plus de 9 000 milliards d’euros de patrimoine détenu par les Français les plus âgés seront transmis à leurs enfants. Ce mouvement, appelé la "Grande Transmission" (Great Wealth Transfer dans les pays anglo-saxons), est lié à la disparition progressive de la génération du baby-boom.

Cependant, la grande transmission présente un caractère extrêmement inégalitaire : 10 % des ménages détiennent 55 % du patrimoine total des Français. Si nous ne faisons rien, elle risque de rétablir une société où la fortune héritée surdétermine la position sociale des individus, et où le poids des dynasties patrimoniales l’emporte sur les résultats de l’effort et du travail, trahissant la promesse républicaine selon laquelle "les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune".

Face à ces défis, une réponse collective est indispensable. La somme d’héritages individuels que représente la grande transmission ne suffira pas à relever des défis globaux comme la crise écologique. Refusant cette fatalité, nous proposons de transformer la grande transmission en une opportunité pour financer l’avenir autour de trois priorités nationales : la transition écologique, la recherche et l’éducation.

Pour y parvenir, nous proposons un impôt sur les grandes successions (IGS) reposant sur trois piliers : 

(i) une refonte de l’assiette des droits de succession et l’instauration d’un barème plus progressif ; (ii) la taxation des plus-values latentes, pour mettre fin à l’effacement fiscal des gains non réalisés dans les transmissions du top 1 % ; (iii) une modernisation pour faciliter les transmissions au cours de la vie.

Actuellement, seuls 5 % des 400 milliards d’euros transmis annuellement sont fiscalisés, générant 20 milliards d’eurosde recettes. La réforme porterait ce taux à 9 %, permettant de mobiliser 400 milliards d’euros entre 2025 et 2040 pour financer les investissements nécessaires.

Cet amendement porte sur l’une des composantes du pilier I : porter le taux marginal des droits de mutation à titre gratuit à 50 % au-delà de 6 millions d’euros. 

Suivant les estimations du CAE dont nous nous inspirons, une réforme du barème  des droits de successions (concomitante à un travail sur l'assiette) devrait permettre de générer des droits supplémentaires de l’ordre de 10 milliards d’euros par an. 

Cet amendement a été travaillé avec le laboratoire d'idées Hémisphère gauche.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1798

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Les articles 778, 784 B, 787 A, 790 B, 790 D, 790 E, 790 F, 790 G et 796-0 bis sont abrogés ; 

2° L’article 779 est ainsi rédigé :

« Art. 779. – I. – Un abattement de 300 000 € est accordé pour le calcul des droits de mutation à titre gratuit, dans les conditions définies à l’article 784.

« II. – Un abattement supplémentaire de 159 325 € est accordé sur la part de tout héritier, légataire ou donataire, incapable de travailler dans des conditions normales de rentabilité, en raison d’une infirmité physique ou mentale, congénitale ou acquise. 

« Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application du premier alinéa. » ;

3° L’article 784 est ainsi rédigé : 

« Art. 784. – Les donataires, héritiers ou légataires doivent déclarer, dans tout acte attestant d’une transmission à titre gratuit entre vifs ainsi que dans toute déclaration de succession, s’il existe ou non des donations ou successions antérieures à leur profit, consenties sous quelque forme que ce soit. Le cas échéant, ils doivent en indiquer le montant, les noms, qualités et résidences des officiers ministériels ayant reçu les actes de donation, ainsi que la date de leur enregistrement. 

« L’évaluation des droits de mutation à titre gratuit est effectuée en ajoutant à la valeur des biens inclus dans la donation ou la déclaration de succession, celle des biens ayant fait l’objet de donations ou successions antérieures au profit du bénéficiaire. Lorsque l’application d’un tarif progressif est nécessaire, les biens encore non soumis aux droits de mutation sont considérés comme faisant partie des tranches les plus élevées de l’actif imposable. 

« Pour le calcul de l’abattement prévu à l’article 779, il est tenu compte des abattements déjà effectués sur les donations et successions antérieures mentionnées au deuxième alinéa, consenties par toute personne au profit du bénéficiaire. » 

Objet

Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et à nos petits-enfants ? Cette question résume l’inquiétude partagée par la génération du baby-boom face aux crises contemporaines : crise écologique, crise démocratique, crise économique et crise des inégalités.

Pour cette génération, le patrimoine accumulé est souvent le fruit d’une vie de labeur et constitue une bouée de sauvetage envoyée à ses enfants. Pourvoyeur de certitude dans un monde incertain, l’héritage forme aux yeux des parents le prolongement du filet de sécurité sociale. Offrant la possibilité de léguer un patrimoine, il est également perçu comme un symbole de la mobilité sociale – à la fois une espérance et un horizon. Cette double fonction, économique et symbolique, participe à l’attachement des Français à l’héritage.

Au cours des quinze prochaines années, la France connaîtra le plus grand transfert de richesse de son histoire contemporaine : plus de 9 000 milliards d’euros de patrimoine détenu par les Français les plus âgés seront transmis à leurs enfants. Ce mouvement, appelé la "Grande Transmission" (Great Wealth Transfer dans les pays anglo-saxons), est lié à la disparition progressive de la génération du baby-boom.

Cependant, la grande transmission présente un caractère extrêmement inégalitaire : 10 % des ménages détiennent 55 % du patrimoine total des Français. Si nous ne faisons rien, elle risque de rétablir une société où la fortune héritée surdétermine la position sociale des individus, et où le poids des dynasties patrimoniales l’emporte sur les résultats de l’effort et du travail, trahissant la promesse républicaine selon laquelle "les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune".

Face à ces défis, une réponse collective est indispensable. La somme d’héritages individuels que représente la grande transmission ne suffira pas à relever des défis globaux comme la crise écologique. Refusant cette fatalité, nous proposons de transformer la grande transmission en une opportunité pour financer l’avenir autour de trois priorités nationales : la transition écologique, la recherche et l’éducation.

Pour y parvenir, nous proposons un impôt sur les grandes successions (IGS) reposant sur trois piliers : (i) une refonte de l’assiette des droits de succession et l’instauration d’un barème plus progressif ;(ii) la taxation des plus-values latentes, pour mettre fin à l’effacement fiscal des gains non réalisés dans les transmissions du top 1 % ; (iii) une modernisation pour faciliter les transmissions au cours de la vie.

Cet amendement porte sur le pilier III de l’IGS, visant une modernisation globale de la fiscalité des successions afin de faciliter les transmissions durant la vie. Il s’inspire des travaux de la députée socialiste Christine Pirès-Beaune et de la proposition de loi déposée à l’Assemblée nationale, le 14 octobre 2020, visant à réformer la fiscalité des droits de succession et de donation.

L’amendement propose, tout d'abord, un changement de paradigme dans la taxation des transmissions en instaurant un rappel fiscal à vie.

Contrairement au système actuel, où l’impôt est calculé au coup par coup et où le délai de reprise est limité à 15 ans par binôme donateur/donataire, ce mécanisme prend en compte l’ensemble des donations et successions reçues au cours de la vie d’un bénéficiaire, indépendamment de l’identité des donateurs. Ainsi, dans le système actuel, une donation de 1 million d’euros reçue d’un grand-parent il y a plus de 15 ans n’est pas prise en compte pour calculer l’impôt lors d’une nouvelle transmission des parents ou d’une nouvelle donation du grand-parent. Avec le rappel fiscal à vie, toutes les libéralités précédentes seront intégrées dans le calcul de l’impôt dû à chaque nouvelle transmission.

L’amendement propose ensuite de porter l’abattement à 300 000 euros pour tous, quel que soit le lien de parenté entre le donateur et le bénéficiaire.

Actuellement, les abattements sont inégaux et privilégient les descendants directs (100 000 euros entre parents et enfants, 31 865 euros entre grands-parents et petits-enfants, etc.), limitant ainsi la circulation du patrimoine vers des cercles familiaux élargis ou des tiers.

Avec cette réforme, l’abattement applicable aux conjoints et partenaires de Pacs passera de 80 724 euros à 300 000 euros pour les donations. L’exonération totale sur les droits de succession, en vigueur depuis 2007 pour les conjoints et partenaires, sera supprimée. Cependant, les couples pourront toujours recourir à des aménagements matrimoniaux pour garantir une transmission sans impôt des actifs communs lors du premier décès.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-401 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l'article 779 est ainsi modifié : 

a) Au premier alinéa, les mots : « de 100 000 € » sont remplacés par le mot : « décroissant » ;

b) Ce même premier alinéa est complété par le mot : « Ainsi : »

c) sont ajoutés quinze alinéas ainsi rédigés :

« a) Pour la part reçue jusqu’à 200 000 €, l’abattement appliqué est de 100 000 € ;

« b) Pour la part reçue allant de 200 001 € à 300 000 €, l’abattement appliqué est de 95 000 € ;

« c) Pour la part reçue allant de 300 001 € à 400 000 €, l’abattement appliqué est de 90 000 € ;

« d) Pour la part reçue allant de 400 001 € à 500 000 €, l’abattement appliqué est de 85 000 € ;

« e) Pour la part reçue allant de 500 001 € à 600 000 €, l’abattement appliqué est de 80 000 € ;

« f) Pour la part reçue allant de 600 001 € à 700 000 €, l’abattement appliqué est de 75 000 € ;

« g) Pour la part reçue allant de 700 001 € à 800 000 €, l’abattement appliqué est de 70 000 € ;

« h) Pour la part reçue allant de 800 001 € à 900 000 €, l’abattement appliqué est de 65 000 € ;

« i) Pour la part reçue allant de 900 001 € à 1 00 000 €, l’abattement appliqué est de 60 000 € ;

« j) Pour la part reçue allant de 1 000 001 € à 1 100 000 €, l’abattement appliqué est de 55 000 € ;

« k) Pour la part reçue allant de 1 100 001 € à 1 200 000 €, l’abattement appliqué est de 50 000 € ;

« l) Pour la part reçue allant de 1 200 001 € à 1 300 000 €, l’abattement appliqué est de 45 000 € ;

« m) Pour la part reçue allant de 1 300 001 € à 1 400 000 €, l’abattement appliqué est de 40 000 € ;

« n) Pour la part reçue allant de 1 400 001 € à 1 500 000 €, l’abattement appliqué est de 35 000 € ;

« o) Pour la part reçue au-delà de 1 500 001 €, l’abattement appliqué est de 30 000 €. » ;

2° Au deuxième alinéa de l’article 784, le mot : « quinze » est remplacé par le mot : « dix-huit ».

Objet

Cet amendement propose d’introduire un système d’abattement progressif pour les transmissions en ligne directe pour les donations effectuées par des donateurs âgés de moins de 80 ans et de décaler le délai de rappel de quinze à dix-huit ans.

Cette mesure créerait environ 300M€ de recettes supplémentaires tout en créant davantage de progressivité sans y faire entrer de nouveaux contributeurs tout en maintenant l’incitation aux donations aux jeunes générations.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-67 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN, GOY-CHAVENT et MULLER-BRONN, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mmes LASSARADE, BORCHIO FONTIMP et GOSSELIN et MM. GREMILLET, SAUTAREL et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – L’article 779 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, après le montant : « 100 000 € » sont insérés les mots : « en cas de succession et de 200 000 € en cas de donation » ;

2° Au premier alinéa du II, après le montant : « 159 325 € » sont insérés les mots : « en cas de succession et de 318 650 € en cas de donation » ; 

3° Au premier alinéa du IV, les mots « en cas de donation ou, » sont remplacés par les mots : « un abattement de 31 864 € en cas de donation et » ;

4° Au V, après le montant : « 7 967 € » sont insérés les mots : « en cas de succession et de 15 934 € en cas de donation ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Alors que la fiscalité successorale française est une des plus confiscatoires d’Europe, la crise économique se traduit inversement par la volonté de procéder à des donations entre vifs, les ascendants manifestant leur volonté d’aider leurs enfants ou leurs proches. L’abattement de 100 000 euros est trop restrictif, notamment pour la donation d’un bien en pleine propriété, et le paiement des droits s’avère dissuasif.

 Par cet amendement, il est proposé de maintenir les abattements actuels en cas de succession (mutations par décès) et de les doubler en cas de donation (mutations entre vifs) pour encourager la transmission entre vifs au profit des jeunes générations. Le tableau ci-après détaille les abattements par lien de parenté et par type de mutation tel que proposé dans l’amendement.

 

 

Succession

Donation

Ligne directe

100 000 euros

200 000 euros

Personne en situation

de handicap

159 325 euros

318 650 euros

Frère ou sœur

15 932 euros

31 854 euros

Neveu ou nièce

7 967 euros

15 934 euros

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-649

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 779 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, le montant : « 100 000 € » est remplacé par le montant : « 120 000 € » ;

2° Au premier alinéa du II, le mot « Pour » est remplacé par les mots : « Sans préjudice de l’abattement mentionné au I, pour ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à réformer la fiscalité sur les donations et successions afin de favoriser les transmissions en ligne directe.

Aujourd'hui, la France applique des taux de taxation sur les successions parmi les plus élevés d'Europe, atteignant jusqu'à 45 % en ligne directe, et dispose d'un des abattements les plus faibles dans le monde, fixé à 100 000 €.

L’amendement propose de relever l’abattement à 120 000 € pour les donations et successions en ligne directe. Une telle mesure permettra de mieux soutenir la transmission anticipée du patrimoine, ce qui favorisera la mobilité intergénérationnelle des capitaux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-427 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa du I de l’article 779 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Chacun des enfants vivants ou représentés peut renoncer à l’abattement sur la part d’un de ses ascendants pour bénéficier d’un abattement doublé sur la part de son autre ascendant. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à réparer une nouvelle injustice fiscale touchant les familles monoparentales jusque dans la mort et la transmission de leur patrimoine.

Dans le cadre d’une famille dite « traditionnelle » composée de deux parents, chaque enfant peut bénéficier d’un abattement de 100 000 euros sur les donations ou les successions de chacun de leurs parents. Ainsi, chaque enfant pourra bénéficier d’un abattement global de 200 000 euros.

Dans le cadre d’une famille monoparentale, chaque enfant ne pourra bénéficier que d’un abattement de 100 000 euros.

Il est ainsi proposé de traiter sur un pied d’égalité les enfants issus d’une famille monoparentale et les enfants issus d’une famille composée de deux parents, en leur permettant de bénéficier du même montant d’abattement sur la transmission du patrimoine de leurs parent.

Cet amendement s’inscrit donc dans une logique simple : répondre aux injustices du système actuel, qui n’a pas pris en compte l’évolution des familles françaises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-314

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

Mmes GUIDEZ et ANTOINE, MM. CHEVALIER et Jean-Baptiste BLANC, Mmes Laure DARCOS et DUMONT, MM. LÉVRIER, OMAR OILI et COURTIAL, Mmes RAMIA et JACQUES, M. LAUGIER, Mmes de LA PROVÔTÉ et LOISIER, M. HENNO, Mmes PHINERA-HORTH et SOLLOGOUB et MM. DELCROS et CAMBIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

I. – Après le premier alinéa du I de l’article 779 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le montant de cet abattement est doublé sur la part d’un ascendant unique ayant le statut de parent isolé. Pour l’application du présent alinéa, est considéré comme un parent isolé une personne veuve, divorcée, séparée ou célibataire assumant la charge d’un ou de plusieurs enfants, ou une femme seule en état de grossesse ayant effectué la déclaration de grossesse et les examens prénataux, qui ne vit pas en couple de manière notoire et permanente et qui ne partage pas ses ressources et ses charges avec un conjoint, concubin ou partenaire lié par un pacte civil de solidarité. Lorsque l’un des membres du couple réside à l’étranger, n’est pas considéré comme isolé celui qui réside en France. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à corriger une injustice fiscale rencontrée par les familles monoparentales pour la transmission de leur patrimoine.

En effet, dans le cadre d’une famille dite « traditionnelle » composée de deux parents, chaque enfant peut bénéficier d’un abattement de 100 000 € sur les donations ou les successions de chacun de leurs parents. Ainsi, chaque enfant pourra bénéficier d’un abattement global de 200 000 €. 

Dans le cadre d’une famille monoparentale, chaque enfant ne pourra bénéficier que d’un abattement de 100 000 €. 

Ainsi, les familles monoparentales, dont plus de 80 % sont portées par des femmes seules et qui ont déjà éprouvé beaucoup plus de difficultés qu’une famille dite traditionnelle pour se constituer un patrimoine, subissent une forme de discrimination au moment de la transmission de ce dernier. 

Il est ainsi proposé de traiter sur un pied d’égalité les enfants issus d’une famille monoparentale et les enfants issus d’une famille composée de deux parents, en leur permettant de bénéficier du même montant d’abattement sur la transmission du patrimoine de leurs parents. 

Cet amendement s’inscrit dans une logique simple : répondre aux injustices du système actuel qui n’a pas pris en compte l’évolution des familles françaises.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1669 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 784 du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Art. 784. – Les donataires, héritiers ou légataires sont tenus de faire connaître, dans tout acte constatant une transmission entre vifs à titre gratuit et dans toute déclaration de succession, s’il existe ou non des donations ou successions antérieures consenties, à un titre et sous une forme quelconque, à leur profit par toute personne et, ou, le montant de ces donations ainsi que, le cas échéant, les noms, qualités et résidences des officiers ministériels qui ont reçu les actes de donation, et la date de l’enregistrement de ces actes.

« La perception est effectuée en ajoutant à la valeur des biens compris dans la donation ou la déclaration de succession celle des biens qui ont fait l’objet de donations ou successions antérieures consenties par toute personne au profit du bénéficiaire et, lorsqu’il y a lieu à application d’un tarif progressif, en considérant ceux de ces biens dont la transmission n’a pas encore été assujettie au droit de mutation à titre gratuit comme inclus dans les tranches les plus élevées de l’actif imposable.

« Pour le calcul de l’abattement prévu à l’article 779, il est tenu compte des abattements effectués sur les donations et successions antérieures mentionnées au deuxième alinéa et consenties par toute personne au profit du bénéficiaire. »

Objet

Première source d’inégalité en France, l’héritage ne saurait échapper à toute logique redistributive. Depuis une trentaine d’années, la France connaît pourtant une forte croissance des successions qui tendent par ailleurs à se concentrer sur les 1% les plus riches. 

De fait, l’héritage est redevenu un facteur déterminant dans la constitution du patrimoine : la fortune héritée représente désormais 60 % du patrimoine total contre 35 % en moyenne au début des années 1970.

Pourtant, la France dispose de l’un des taux d’imposition sur les successions parmi les plus élevés au monde. Cependant, elle dispose également de nombreuses exonérations et exemptions fiscales qui ont la particularité d’être concentrées sur les actifs détenus en nombre par les individus les plus aisés.

La DGFiP constate que le top 0,1 % de chaque cohorte, qui aura reçu au cours de la vie environ 13 millions d’euros de transmissions brutes, ne paie qu’à peine 10 % de droits de succession sur l’ensemble de ce patrimoine hérité, bien loin du taux marginal de 45 % affiché par le barème au-delà de 1,8 millions d’euros transmis en ligne directe.

L’une des raisons de cet écart tient au fait que notre régime des successions ne repose pas directement sur l’héritier, mais sur la succession en elle-même. Chaque transmission est taxée séparément, offrant la possibilité de bénéficier plusieurs fois de certains abattements et d’optimiser le flux de transmissions. La mise en place d’une assiette des droits fondée sur la somme des flux successoraux totaux perçus par un individu tout au long de la vie semble prérequis pour rendre le système plus juste et plus lisible pour les Français.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-66 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN, GOY-CHAVENT et MULLER-BRONN, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mmes LASSARADE, GOSSELIN, BORCHIO FONTIMP et BELRHITI, M. CADEC, Mme MALET et MM. LEVI, SAUTAREL et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au deuxième alinéa de l’article 784 du code général des impôts, le mot : « quinze » est remplacé par le mot : « dix ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le caractère confiscatoire de la fiscalité successorale se manifeste par la faiblesse des différents abattements selon le degré de parenté, mais aussi par le rallongement du rappel fiscal qui correspond au délai à l’issue duquel les abattements entre les mêmes individus se rechargent complètement. Par exemple, actuellement, un parent peut donner à un enfant 100 000 euros tous les quinze ans, sans payer de droits. Après la quinzième année, l’opération est renouvelable sans paiement de droits dans la même limite de montant.

Le rappel fiscal était de 6 ans jusqu’en 2011, où il est passé à 10 ans, avant d’être porté à 15 ans en 2012, au point de devenir prohibitif. Par cet amendement, il est proposé de ramener le rappel fiscal à 10 ans, d’une part pour encourager la logique de transmission, favoriser les donations entre vifs et d’autre part, pour générer des recettes supplémentaires à l’État bénéficiaire des DMTG.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-660

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 787 B du code général des impôts est abrogé.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de démanteler le Pacte Dutreil, un outil manifeste d’optimisation fiscale qui n’a pas démontré sa pertinence sur la continuité de l’activité productive telle qu’en était l’intention initiale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1795

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa de l’article 787 B est ainsi rédigé :

« Sont exonérées de droits de mutation à titre gratuit, à concurrence de 50 % de leur valeur, les parts ou les actions d’une société dont l’activité principale est industrielle, commerciale, au sens des articles 34 et 35, artisanale, agricole ou libérale transmises par décès, entre vifs ou, en pleine propriété, à un fonds de pérennité mentionné à l’article 177 de la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises. » ;

2° Le premier alinéa de l’article 787 C est ainsi rédigé :

« Sont exonérées de droits de mutation à titre gratuit, à concurrence de 50 % de leur valeur, la totalité ou une quote-part indivise de l’ensemble des biens meubles et immeubles, corporels ou incorporels affectés à l’exploitation d’une entreprise individuelle dont l’activité principale est industrielle, commerciale, au sens des articles 34 et 35, artisanale, agricole ou libérale, à l’exclusion de toute activité de gestion de son propre patrimoine mobilier ou immobilier, transmis par décès ou entre vifs si les conditions suivantes sont réunies : »

3° Après le deuxième alinéa du 1 de l’article 150-0 D, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« Les gains nets résultant de la cession à titre onéreux de parts ou d’actions d’une société transmis dans le cadre du régime prévu à l’article 787 B sont constitués par la différence entre le prix effectif de cession des parts ou actions, net de frais et taxes acquittés par le cédant, et leur valeur au jour de la transmission abattue de l’exonération partielle de 50 % prévue au premier alinéa de l’article 787 B. »

Objet

Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et à nos petits-enfants ? Cette question résume l’inquiétude partagée par la génération du baby-boom face aux crises contemporaines : crise écologique, crise démocratique, crise économique et crise des inégalités.

Pour cette génération, le patrimoine accumulé est souvent le fruit d’une vie de labeur et constitue une bouée de sauvetage envoyée à ses enfants. Pourvoyeur de certitude dans un monde incertain, l’héritage forme aux yeux des parents le prolongement du filet de sécurité sociale. Offrant la possibilité de léguer un patrimoine, il est également perçu comme un symbole de la mobilité sociale – à la fois une espérance et un horizon. Cette double fonction, économique et symbolique, participe à l’attachement des Français à l’héritage.

Au cours des quinze prochaines années, la France connaîtra le plus grand transfert de richesse de son histoire contemporaine : plus de 9 000 milliards d’euros de patrimoine détenu par les Français les plus âgés seront transmis à leurs enfants. Ce mouvement, appelé la "Grande Transmission" (Great Wealth Transfer dans les pays anglo-saxons), est lié à la disparition progressive de la génération du baby-boom.

Cependant, la grande transmission présente un caractère extrêmement inégalitaire : 10 % des ménages détiennent 55 % du patrimoine total des Français. Si nous ne faisons rien, elle risque de rétablir une société où la fortune héritée surdétermine la position sociale des individus, et où le poids des dynasties patrimoniales l’emporte sur les résultats de l’effort et du travail, trahissant la promesse républicaine selon laquelle "les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune".

Face à ces défis, une réponse collective est indispensable. La somme d’héritages individuels que représente la grande transmission ne suffira pas à relever des défis globaux comme la crise écologique. Refusant cette fatalité, nous proposons de transformer la grande transmission en une opportunité pour financer l’avenir autour de trois priorités nationales : la transition écologique, la recherche et l’éducation.

Pour y parvenir, nous proposons un impôt sur les grandes successions (IGS) reposant sur trois piliers : 

(i) une refonte de l’assiette des droits de succession et l’instauration d’un barème plus progressif ;(ii) la taxation des plus-values latentes, pour mettre fin à l’effacement fiscal des gains non réalisés dans les transmissions du top 1 % ; (iii) une modernisation pour faciliter les transmissions au cours de la vie.

Actuellement, seuls 5 % des 400 milliards d’euros transmis annuellement sont fiscalisés, générant 20 milliards d’eurosde recettes. La réforme porterait ce taux à 9 %, permettant de mobiliser 400 milliards d’euros entre 2025 et 2040 pour financer les investissements nécessaires.

Le pilier I de l'IGS comprend une révision des taux des dispositifs Dutreil de 75% à 50%. Tel est l'objet de cet amendement. 

Cet amendement a été travaillé avec le laboratoire d'idées Hémisphère gauche.

Sa rédactions constitue une base de travail qui a vocation à être améliorée et détaillée. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-949

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 787 B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au début du premier alinéa, les mots : « Sont exonérées » sont remplacés par les mots : « Donnent droit à une exonération » ;

2° Après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque la valeur des parts et actions est inférieure à 50 millions d’euros, l’exonération est égale à 75 %. Lorsque la valeur des parts et actions est supérieure ou égale à 12 millions d’euros, l’exonération est égale à 75 % pour la part inférieure à 12 millions d’euros et 50 % pour la part supérieure ou égale à 12 millions d’euros. »

Objet

le présent amendement de repli du groupe SER vise à réduire l’exonération prévue par le pacte Dutreil à 50 % pour la fraction supérieure à 12 millions d’euros.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-404 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Non soutenu

MM. BILHAC et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa de l’article 787 B, le taux : « 75 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « L’exonération s’applique à la seule fraction de la valeur vénale des parts ou actions transmises correspondant à des biens affectés à l’activité opérationnelle de la société. » ;

3° Après le deuxième alinéa du 1 de l’article 150-0 D, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les gains nets résultant de la cession à titre onéreux de parts ou d’actions d’une société transmis dans le cadre du régime prévu à l’article 787 B sont constitués par la différence entre le prix effectif de cession des parts ou actions, net de frais et taxes acquittés par le cédant, et leur valeur au jour de la transmission abattue de l’exonération partielle prévue au premier alinéa de l’article 787 B. »

Objet

Cet amendement vise à corriger le mécanisme du Pacte Dutreil tout en conservant son utilité : éviter le démantèlement ou la vente externe d’entreprise familiale. Pour ce faire il propose trois dispositifs pour mieux cibler ce mécanisme afin de réduire la concentration de son utilisation dans le haut de la distribution des héritages et réduire son coût pour les finances publiques – estimé à 3Md€ en 2019.

-          Il restreint l’assiette de l’exonération prévue à l’article 787 B du CGI à la seule fraction de la valeur des parts ou actions transmises correspondant à la détention de biens professionnels nécessaires à l’exercice de l’activité des sociétés transmises, afin d’éviter que des biens personnels ne bénéficient de l’exonération en étant inscrits à l’actif de l’entreprise ;

-          Il réduit l’abattement de 75% à 50% - comme le prévoyait le dispositif initial mis en œuvre à la fin des années 1990 ;

-          Il supprime l’accumulation de deux traitements fiscaux avantageux (exonération Dutreil et valeur au jour de la transmission avant abattement retenue pour le calcul de l’impôt sur les plus-values en cas de cession) en retenant comme valeur d’acquisition des titres pour le calcul de la plus-value réalisée, la valeur des titres au jour de leur transmission abattue de l’exonération de 50 % réalisée dans le cadre du Pacte Dutreil 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-948

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article 787 B du code général des impôts, après le mot : « valeur », sont insérés les mots : « dans la limite de 5 millions d’euros ».

Objet

Cet amendement vise à plafonner le bénéfice du pacte Dutreil dans la limite de 5 millions d’euros pour la valeur des titres, ce plafond assure que le bénéfice d’un tel dispositif ne profite qu’aux TPE et PME.

Le pacte Dutreil permet la défiscalisation de la donation en ligne directe de 75% des parts d’une entreprise à la condition que l’héritier exerce une fonction de direction. Cette exonération fiscale massive pour éviter les cessions d’entreprises lorsque survient la mort de son dirigeant propriétaire a démontré des effets d’aubaine notables et ce, au détriment de nos finances publiques. Par ailleurs, en cas de non-respect des engagements de l'héritier, l'exonération n'est absolument pas remise en cause, ce qui interroge sur les visées de cette niche.

Dans son rapport de juin 2024 la Cours des Comptes souligne que pour la transmission en ligne directe d’un patrimoine de 2,5 millions d’euros le taux moyen devrait être de 30% alors que le taux moyen effectif n’est que de 15%. Le pacte Dutreil dégrade donc considérablement la progressivité des droits de succession.

C’est ainsi qu’à l’aide des mécanismes dérogatoires, 375 000 euros sont soustraits à la puissance publique.

Ce pacte favorise en effet la construction de dynasties familiales dans les directions d’entreprises par stratégie d’évitement de l’impôt, au mépris d’un critère de crédibilité et de compétence.

Ce dispositif, qui grève chaque année le budget de l’État de 3 milliards d'euros, est d’autant plus inquiétant que le nombre de pactes Dutreil a fortement augmenté depuis une quinzaine d’années, comme le pointe le Conseil d’Analyse économique.

Afin de financer la solidarité nationale et de rajouter un peu d’équité dans l’accès à l’entreprenariat, le présent amendement propose de plafonner le pacte Dutreil à 5 millions d’euros afin que seules les transmissions de TPE et PME puissent en bénéficier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-663

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article 787 B du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « L’exonération s’applique à la seule fraction de la valeur vénale des parts ou actions transmises correspondant à des biens affectés à l’activité opérationnelle de la société. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K restreignent le bénéfice de l’exonération Dutreil, par cet amendement de repli, adopté à l’Assemblée nationale, aux seuls biens professionnels réellement affectés à l’activité opérationnelle de la société. Cette proposition vise donner du corps et une mise en conformité fiscale, aux soutiens de ce dispositif qui prétendent qu’il permettrait la poursuite de l’activité économique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-661

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article 787 B du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Font l’objet d’un abattement de 2 000 000 € dans le calcul des droits de mutation à titre gratuit, les parts ou les actions d’une société ayant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale transmises par décès, entre vifs ou, en pleine propriété, à un fonds de pérennité mentionné à l’article 177 de la loi n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises si les conditions suivantes sont réunies : ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ierdu livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent cet amendement de repli, de modifier le pacte Dutreil. Celui-ci exonère de droits de mutation à titre gratuit aujourd’hui, à concurrence de 75 % de leur valeur, les parts ou les actions d’une société lors de la succession ou de la donation. 

Conscient de la nécessité de pérenniser l’activité de certaines petites entreprises qui pourrait être remise en cause en cas de succession, le groupe communiste souhaite néanmoins limiter le pacte Dutreil afin qu’il ne constitue pas un outil d’optimisation fiscale.

Plutôt qu’une exonération en pourcentage qui permet de retirer de l’assiette des DMTG des sommes considérables, nous souhaitons mettre en place un abattement en valeur, qui permet à la fois d’exonérer totalement de DMTG les petites entreprises et de faire entrer pleinement dans l’assiette la transmission des plus grandes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1343

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. –Le d de l’article 787 B du code général des impôts est complété par les mots : « et s’engage à maintenir le nombre d’emplois de la société à un niveau supérieur ou égal à celui constaté à la date de transmission pendant une durée minimale de deux ans ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement introduit une nouvelle condition pour bénéficier de l’exonération Dutreil : le maintien des salariés en poste pendant une durée minimale de deux ans.

Pour rappel, le dispositif Dutreil permet de bénéficier d’une exonération de 75 % des droits de donation ou de succession lors de la transmission à titre gratuit des actions d’une société exerçant une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole, à condition donc qu’un pacte Dutreil ait été préalablement mis en place avant la succession ou la donation.

Plus précisément, ce pacte consiste en engagement collectif de conservation des titres, pris en amont de la transmission et d’une durée minimale de deux ans, signé par au moins deux associés et portant sur au moins 34 % des droits de vote d’une société non cotée en Bourse. Parallèlement, chaque héritier, donataire ou légataire, doit s’engager individuellement à conserver les titres reçus pendant une période fixée à quatre ans.

De plus, l’un des associés ou des héritiers doit poursuivre l'exploitation de l'entreprise pendant trois ans à compter de la transmission. Cette obligation est désormais complétée par une nouvelle exigence : s'engager à maintenir les emplois des salariés présents dans la société à la date de la transmission pendant une durée minimale de deux ans. Cette mesure s’inspire des pratiques déjà en vigueur en Allemagne et en Wallonie, où des conditions de maintien de la masse salariale sont également requises pour bénéficier de dispositifs d’exonération similaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-460 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le a du 2 du C du VI de la section II du chapitre premier du titre IV de la première partie du livre premier du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Après le i de l’article 787 B, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« Dans le cas d’une entreprise n’émettant pas de titres admis à la négociation sur un marché réglementé, l’exonération de droits de mutation à titre gratuit prévue au premier alinéa peut être totale, à condition que l’engagement mentionné au a soit pris par le défunt ou le donateur pour une durée minimale de trois ans et que l’engagement mentionné au c soit pris par chacun des héritiers, donataires ou légataires pour une durée de dix ans et sous réserve du respect des autres dispositions du présent article. » ; 

2° L’article 787 C est complété par trois alinéas ainsi rédigés : 

« L’exonération prévue au premier alinéa du présent article peut, à la demande des bénéficiaires, être totale si les conditions supplémentaires suivantes sont réunies :

« – la durée de détention mentionnée au a est au minimum de trois ans ; 

« – la durée de l’engagement individuel mentionné au b est au minimum de dix ans. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La faiblesse relative du réseau d’ETI dont dispose notre pays comparativement à nos voisins italiens 
et allemands, et qui constitue un handicap pour notre économie, s’explique principalement par des 
raisons fiscales et notamment par la lourdeur de la taxation relative à la transmission du capital. En 
effet, selon le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI), le coût de la transmission 
d’une ETI s’établit en France entre 7 % et 11 % de la valeur de l’entreprise en ligne directe et entre 
15 % et 24 % en ligne indirecte, contre 5 % en moyenne en Europe. 

Ainsi, pour une entreprise industrielle valorisée à 300 millions d’euros, 2,5 à 8,5 années sont 
nécessaires pour permettre à l’entreprise de s’acquitter du coût global de la transmission, l’obligeant durant cette période à prioriser le paiement de ces droits de mutation sur, notamment, 
l’investissement. Les conséquences peuvent être très lourdes quant à la compétitivité de l’entreprise, et peuvent même l’entraîner vers la faillite, ou la conduire à être rachetée par des capitaux étrangers.

De même, les droits de succession pesant sur les entreprises individuelles peuvent être extrêmement lourds. 

Afin d’entamer une réduction réelle de cette taxation sur les transmissions d’entreprises, le présent 
amendement propose de compléter le dispositif dit « Pacte Dutreil », défini à l’article 787 B du code 
général des impôts. Dans le respect des conditions prévues à cet article, il est proposé de permettre une exonération totale de droits de mutations à titre gratuit lors de la transmission d’une entreprise 
familiale, à condition que les héritiers, donataires ou légataires s’engagent à conserver cette 
entreprise pour une durée de dix ans.

Pour ces entreprises, le choix sera donc laissé entre le dispositif actuel, permettant une exonération 
à 75 % contre un engagement de conservation de quatre ans, et ce nouveau dispositif.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1869 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET et BLEUNVEN, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 787 B du code général des impôts est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

...) Lors  d’une mutation ultérieure à titre onéreux des titres transmis ou des titres de la société interposée ayant reçu les titres transmis en application de l’article 787 C du présent code, intervenant dans les dix ans suivant la fin de l’engagement individuel de conservation, les parts ou les actions mentionnées au premier alinéa du présent article sont soumises aux droits d’enregistrement en vigueur au moment de la transmission initiale.

Le redevable de ces droits d’enregistrement rappelés durant cette période de dix ans est le plein propriétaire cédant, le nu-propriétaire cédant ou le cessionnaire des titres cédés. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de recentrer le pacte Dutreil sur sa fonction initiale, le présent amendement propose que la transmission abattue de l’exonération de 75 % soit imposée aux taux de l’enregistrement en vigueur au moment de la transmission initiale, lors  d’une cession ultérieure à titre onéreux des titres transmis précédemment sous le régime d’un pacte Dutreil ou des titres de la société interposée ayant reçus les titres transmis sous le régime d’un Pacte Dutreil, durant les dix ans suivant la fin de l’engagement individuel de conservation.

Le redevable de ces droits d’enregistrement rappelés durant cette période de dix ans serait le plein propriétaire cédant, le nu-propriétaire cédant ou le cessionnaire des titres cédés.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1770 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 787 C du code général des impôts, il est inséré un article 787 D ainsi rédigé : 

« Art. 787 D. - I. - Les parts ou actions mentionnées à l’article 787 B du présent code, bénéficient, en sus de l’exonération partielle de 75% prévue au même article, d’une exonération de droit de mutation à titre gratuit, à concurrence de 15%, si les conditions suivantes sont réunies :

« 1° L’ensemble des conditions prévues à l’article 787 B sont respectées jusqu’à leur terme ;

« 2° Et qu’en outre, chacun des héritiers, donataires ou légataires a pris l'engagement dans la déclaration de succession ou l'acte de donation, pour lui et ses ayants cause à titre gratuit, de conserver les parts ou les actions transmis, pendant une durée de quatre ans à compter de la date d'expiration du délai visé au c de l’article 787 B ;

« En cas de non-respect de la condition prévue au 2° du I par suite d’un apport, d’une fusion ou d'une scission au sens de l'article 817 A, d'une augmentation de capital ou d'une offre publique d'échange préalable à une fusion ou une scission dès lors que cette fusion ou cette scission est opérée dans l'année qui suit la clôture de l'offre publique d'échange, l’exonération partielle de 15% prévue au premier alinéa du I, n’est pas remise en cause si les titres remis en contrepartie de ces opérations sont conservés par le signataire de l’engagement prévue au 2° du I jusqu’à terme. De même, cette exonération n'est pas non plus remise en cause lorsque la condition prévue au 2° du I n'est pas respectée par suite d'une annulation des titres pour cause de pertes ou de liquidation judiciaire.

« En cas de non-respect de la condition prévue au 2° du I, par suite d’une donation, l'exonération partielle de 15 % accordée au titre de la mutation à titre gratuit n'est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l'engagement prévu au 2° du I jusqu'à son terme.

« II. - Les biens visés à l’article 787 C, bénéficient, en sus de l’exonération de 75 % prévue au même article, d’une exonération de droit de mutation à titre gratuit, à concurrence de 15 %, si les conditions suivantes sont réunies :

« 1° L’ensemble des conditions prévues à l’article 787 C sont respectées jusqu’à leur terme ;

« 2° Et qu’en outre, chacun des héritiers, donataires ou légataires a pris l'engagement dans la déclaration de succession ou l'acte de donation, pour lui et ses ayants cause à titre gratuit, de conserver l'ensemble des biens affectés à l'exploitation de l'entreprise pendant une durée de quatre ans à compter de la date d'expiration du délai visé au b de l’article 787 C. 

« 3° En cas de non-respect de la condition prévue au 2° du II, par suite d’une donation, l'exonération partielle de 15 % accordée au titre de la mutation à titre gratuit n'est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l'engagement prévu au 2° du II jusqu'à son terme. »

II. - L'article 790 du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

«  .... - Les réductions prévues aux I et II, ne sont pas applicables lorsque les donations bénéficient de l’exonération partielle prévue à l’article 787 D ».

III. – Les I et II du présent amendement s’appliquent du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2026.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose la mise en œuvre, sur une période bornée à deux ans, d’un contrat d’engagement de très long terme, afin d’accélérer les transmissions d’entreprises et le renouvellement générationnel et managérial. 

Alors qu’une ETI sur deux va se transmettre dans les sept prochaines années, le coût de la transmission en France est près de deux fois supérieur à celui de la moyenne européenne.

Pour aligner la France avec ses voisins européens en matière de transmission et pour éviter que des entreprises françaises soient vendues à l’étranger dans un contexte économique tendu et concurrentiel féroce, cet amendement propose un dispositif ouvrant droit, en matière de transmissions d’entreprises, à un nouvel abattement en contrepartie d’une durée de détention plus stricte.

Face à un véritable mur de transmissions, ce dispositif vise à mieux satisfaire l’objectif d’intérêt général de stabilité de l’actionnariat, de pérennité des entreprises et de souveraineté de notre appareil productif fortement exportateur, à long terme.

Il a également vocation à aligner les intérêts des actionnaires familiaux avec ceux des actionnaires salariés en faisant baisser mécaniquement le coût de la donation à des tiers.

Enfin, au regard des opérations préalables de recomposition actionnariale en amont des transmissions, il favorisera indubitablement la mobilité du capital qui génère dans notre pays des recettes fiscales.

Il constitue un levier essentiel à la mise en œuvre d’une véritable politique publique de la transmission des entreprises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1986 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. CAPUS, Mme BOURCIER et MM. Alain MARC, Louis VOGEL, LEMOYNE, PELLEVAT et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 787 C du code général des impôts, il est inséré un article 787 D ainsi rédigé : 

« Art. 787 D. - I. - Les parts ou actions mentionnées à l’article 787 B du présent code, bénéficient, en sus de l’exonération partielle de 75% prévue au même article, d’une exonération de droit de mutation à titre gratuit, à concurrence de 15%, si les conditions suivantes sont réunies :

« 1° L’ensemble des conditions prévues à l’article 787 B sont respectées jusqu’à leur terme ;

« 2° Et qu’en outre, chacun des héritiers, donataires ou légataires a pris l'engagement dans la déclaration de succession ou l'acte de donation, pour lui et ses ayants cause à titre gratuit, de conserver les parts ou les actions transmis, pendant une durée de quatre ans à compter de la date d'expiration du délai visé au c de l’article 787 B ;

« En cas de non-respect de la condition prévue au 2° du I par suite d’un apport, d’une fusion ou d'une scission au sens de l'article 817 A, d'une augmentation de capital ou d'une offre publique d'échange préalable à une fusion ou une scission dès lors que cette fusion ou cette scission est opérée dans l'année qui suit la clôture de l'offre publique d'échange, l’exonération partielle de 15% prévue au premier alinéa du I, n’est pas remise en cause si les titres remis en contrepartie de ces opérations sont conservés par le signataire de l’engagement prévue au 2° du I jusqu’à terme. De même, cette exonération n'est pas non plus remise en cause lorsque la condition prévue au 2° du I n'est pas respectée par suite d'une annulation des titres pour cause de pertes ou de liquidation judiciaire.

« En cas de non-respect de la condition prévue au 2° du I, par suite d’une donation, l'exonération partielle de 15 % accordée au titre de la mutation à titre gratuit n'est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l'engagement prévu au 2° du I jusqu'à son terme.

« II. - Les biens visés à l’article 787 C, bénéficient, en sus de l’exonération de 75 % prévue au même article, d’une exonération de droit de mutation à titre gratuit, à concurrence de 15 %, si les conditions suivantes sont réunies :

« 1° L’ensemble des conditions prévues à l’article 787 C sont respectées jusqu’à leur terme ;

« 2° Et qu’en outre, chacun des héritiers, donataires ou légataires a pris l'engagement dans la déclaration de succession ou l'acte de donation, pour lui et ses ayants cause à titre gratuit, de conserver l'ensemble des biens affectés à l'exploitation de l'entreprise pendant une durée de quatre ans à compter de la date d'expiration du délai visé au b de l’article 787 C. 

« 3° En cas de non-respect de la condition prévue au 2° du II, par suite d’une donation, l'exonération partielle de 15 % accordée au titre de la mutation à titre gratuit n'est pas remise en cause, à condition que le ou les donataires soient le ou les descendants du donateur et que le ou les donataires poursuivent l'engagement prévu au 2° du II jusqu'à son terme. »

II. - L'article 790 du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

«  .... - Les réductions prévues aux I et II, ne sont pas applicables lorsque les donations bénéficient de l’exonération partielle prévue à l’article 787 D ».

III. – Les I et II du présent amendement s’appliquent du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2026.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose la mise en œuvre, sur une période bornée à deux ans, d’un contrat d’engagement de très long terme, afin d’accélérer les transmissions d’entreprises et le renouvellement générationnel et managérial.

 

Alors qu’une ETI sur deux va se transmettre dans les sept prochaines années, le coût de la transmission en France est près de deux fois supérieur à celui de la moyenne européenne.

 

Pour aligner la France avec ses voisins européens en matière de transmission et pour éviter que des entreprises françaises soient vendues à l’étranger dans un contexte économique tendu et concurrentiel féroce, cet amendement propose un dispositif ouvrant droit, en matière de transmissions d’entreprises, à un nouvel abattement en contrepartie d’une durée de détention plus stricte.

 

Face à un véritable mur de transmissions, ce dispositif vise à mieux satisfaire l’objectif d’intérêt général de stabilité de l’actionnariat, de pérennité des entreprises et de souveraineté de notre appareil productif fortement exportateur, à long terme.

 

Il a également vocation à aligner les intérêts des actionnaires familiaux avec ceux des actionnaires salariés en faisant baisser mécaniquement le coût de la donation à des tiers.

 

Enfin, au regard des opérations préalables de recomposition actionnariale en amont des transmissions, il favorisera indubitablement la mobilité du capital qui génère dans notre pays des recettes fiscales.

 

Il constitue un levier essentiel à la mise en œuvre d’une véritable politique publique de la transmission des entreprises.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1886 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L'article 796-0 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au début, il est ajouté une référence ainsi rédigée : « I. -» ;

2° Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« II. – L'exonération prévue au I est limitée à un montant de 2,5 millions d'euros pour l'ensemble des biens, droits et valeurs transmis, à l'exception de la valeur de la résidence principale du défunt.

« La fraction de la part nette taxable revenant au conjoint survivant ou au partenaire lié au défunt par un pacte civil de solidarité excédant cette limite est soumise aux droits de mutation par décès selon le tarif prévu au tableau II de l'article 777.

« Pour l'application du présent II, la résidence principale s'entend du logement appartenant au défunt ou aux époux en commun, qui constituait leur résidence habituelle au sens de l'article 4 B, au jour du décès. »

II. – Les dispositions du I s'appliquent aux successions ouvertes à compter du 1er janvier 2025.

Objet

L'exonération totale de droits de succession dont bénéficient les conjoints survivants et partenaires de PACS depuis la loi TEPA de 2007 constitue une protection essentielle du conjoint survivant qu'il convient toutefois de moduler pour les patrimoines les plus importants.

Le présent amendement vise à plafonner cette exonération à 2,5 millions d'euros, tout en maintenant une exonération totale pour la résidence principale, quel que soit son montant. Cette disposition permet de préserver la situation du conjoint survivant dans son cadre de vie habituel.

 

Au-delà de ce seuil, les droits de mutation par décès seront calculés selon le barème applicable en ligne directe prévu à l'article 777 du CGI.

Cet amendement s'inscrit dans un objectif de justice fiscale tout en maintenant une protection substantielle du conjoint survivant, notamment concernant le logement familial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-662

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le deuxième alinéa du 1 de l’article 150-0 D du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les gains nets résultant de la cession à titre onéreux de parts ou d’actions d’une société transmises dans le cadre du régime prévu à l’article 787 B sont, pendant une durée de huit ans à compter du jour de la transmission, constitués par la différence entre le prix effectif de cession des parts ou actions, net de frais et taxes acquittés par le cédant, et leur valeur au jour de la transmission abattue de l’exonération partielle de 75 % prévue au premier alinéa du même article 787 B »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent, par cet amendement de repli, adopté à l’Assemblée nationale, éviter qu’une niche fiscale en cache une autre. Aussi, le dispositif prévoit de retenir comme base d’imposition la différence entre la valeur d’acquisition des titres pour le calcul de la plus-value et la valeur des titres au jour de leur transmission abattue de l’exonération de 75% réalisée dans le cadre du Pacte Dutreil afin de prémunir nos finances publiques d’un cumul d’avantages fiscaux indus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2166

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante : 

« Art. 790 A bis.I. – Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d’une telle descendance, un neveu ou une nièce, sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 100 000 euros si ces sommes sont affectées par le donataire, au plus tard le dernier jour du sixième mois suivant le transfert :

a) à l’acquisition ou à la construction de sa résidence principale ;

b) à des travaux et des dépenses éligibles à la prime prévue au II de l'article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 et réalisés en faveur de la rénovation énergétique du logement dont il est propriétaire et qu'il affecte à son habitation principale

« II. – Le bénéfice de cette exonération est remis en cause si le donataire n’a pas conservé comme sa résidence principale le logement auquel ont été affectées les sommes d’argent consenties au I.  La durée de conservation est de trois ans et débute à compter de la date d’acquisition ou de la date d’achèvement des travaux.

« L’exonération ne s’applique pas aux dépenses au titre desquelles le donataire a bénéficié du crédit d'impôt prévu à l'article 199 sexdecies, d'une déduction de charges pour la détermination de ses revenus catégoriels ou de la prime prévue au II de l'article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

«  Le donataire ne peut bénéficier du dispositif qu’une seule fois par donateur.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à disposition de l’administration.

« III. – Les dispositions du I s’appliquent aux sommes versées entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2026. »

II. – Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2026, un rapport d’évaluation du dispositif prévu à l’article 790 A  du code général des impôts.

III. – La perte de recettes résultant, pour l’État, de la création d’une exonération temporaire de droits de mutation à titre gratuit sur les dons en sommes d’argent, est compensée par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement portant article additionnel vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons de sommes d’argent consentis dans le cadre familial, à la condition que ces sommes soient affectées par le donataire à l’acquisition ou à la construction de sa résidence principale ou à des travaux de rénovation énergétique effectués dans son habitation principale.

Encadrée, avec notamment un engagement de conservation de la résidence principale de trois ans, l’exonération s’appliquerait dans la limite de 100 000 euros, pour des dons effectués entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2026.

Le dispositif proposé par la commission, temporaire et ciblé, poursuit quatre objectifs : inciter à la mobilisation de l’épargne disponible, favoriser l’acquisition de logements dans un contexte de blocage du marché de l’immobilier, soutenir l’accès à la propriété des ménages les plus jeunes dans un contexte où les taux d’intérêts constituent un obstacle à l’emprunt et, enfin, faciliter les travaux de rénovation des « passoires thermiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1897 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme GACQUERRE

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis – I. – Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d’une telle descendance, un neveu ou une nièce, sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 100 000 euros si ces sommes sont affectées par le donataire, au plus tard le dernier jour du sixième mois suivant le transfert, à des travaux et des dépenses éligibles à la prime prévue au II de l’article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 et réalisés en faveur de la rénovation énergétique du logement dont il est propriétaire et qu’il affecte à son habitation principale. 

« II. – Le bénéfice de cette exonération est remis en cause si le donataire n’a pas conservé comme sa résidence principale le logement auquel ont été affectées les sommes d’argent consenties au I. La durée de conservation est de trois ans et débute à compter de la date d’achèvement des travaux.

« Pour les dépenses visées au I au titre desquelles le donataire a bénéficié de la prime prévue au II de l’article 15 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, l’exonération s’applique sous déduction des sommes perçues au titre de ladite prime.

« Le donataire ne peut bénéficier du dispositif qu’une seule fois par donateur. 

« Le donataire conserve les pièces justificatives à disposition de l’administration. 

« III. – Les dispositions du I s’appliquent aux sommes versées entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement portant article additionnel vise à favoriser la transition énergétique des logements en exonérant de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons de sommes d’argent consentis dans le cadre familial pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique de l’habitation principale du donataire.

Dans un contexte de crise de la construction neuve et de baisse d’activité des travaux de rénovation énergétique des logements, cette mesure temporaire doit contribuer à favoriser le financement de travaux réalisés par les ménages et ainsi relancer la dynamique de transition énergétique des logements. 
Cette mesure d’exonération est limitée à une année et à une donation maximale de 100 000 euros.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 19.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-854 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Favorable
Tombé

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE et MM. Alain MARC, Louis VOGEL et CHASSEING


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 790 A bis du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Art. 790 A bis. - Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la double limite de 100 000 € par un même donateur à un même donataire et de 300 000 € par donataire, si elles sont affectées par celui-ci à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire affecte l’immeuble exclusivement et de manière continue à l’usage de sa résidence principale ou à la location à usage d’habitation pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition de l’immeuble ou de son achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal du donataire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons de sommes d’argent consentis dans le cadre familial, à la condition que ces sommes soient affectées par le donataire à la construction d’un logement neuf en primo-accession. Le dispositif, temporaire et ciblé, poursuit l’objectif d’inciter à la mobilisation de l’épargne disponible pour favoriser l’acquisition de logements dans un contexte de blocage du marché de l’immobilier.

Par ailleurs, en favorisant la vente de logements neufs ou l'état futur d'achèvement, le présent amendement permettra de redresser les finances de l’Etat par des recettes accrues de TVA.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2252

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 790 A bis du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Art. 790 A bis. - Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la double limite de 100 000 € par un même donateur à un même donataire et de 300 000 € par donataire, si elles sont affectées par celui-ci à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire affecte l’immeuble exclusivement et de manière continue à l’usage de sa résidence principale ou à la location à usage d’habitation pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition de l’immeuble ou de son achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal du donataire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons de sommes d’argent consentis dans le cadre familial, à la condition que ces sommes soient affectées par le donataire à l’acquisition d’un logement neuf. Le dispositif, temporaire et ciblé, poursuit l’objectif d’inciter à la mobilisation de l’épargne disponible pour favoriser l’acquisition de logements dans un contexte de blocage du marché de l’immobilier.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1537 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. Jean-Baptiste BLANC, GROSPERRIN, GENET et PANUNZI, Mmes DUMONT et ESTROSI SASSONE, MM. SAUTAREL, LAUGIER et MILON, Mmes VALENTE LE HIR et MULLER-BRONN, M. DAUBRESSE, Mme Valérie BOYER, MM. KLINGER et MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. GREMILLET, COURTIAL et LONGEOT, Mme BILLON, M. BELIN, Mmes BELRHITI et GACQUERRE et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L'article 790 A bis du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Art. 790 A bis. – I. – Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d’une telle descendance, un neveu ou une nièce, sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € si ces sommes sont affectées par le donataire, au plus tard le dernier jour du sixième mois suivant le transfert, à l’acquisition d’un logement ayant fait l’objet de travaux neufs au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 du présent code.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le logement soit affecté exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de six ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« Le plafond de 150 000 € est applicable aux donations consenties par un même donateur à un même donataire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à disposition de l’administration.

« II. – Les dispositions du I s’appliquent aux sommes versées entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025. »

 II. – Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2026, un rapport d’évaluation du dispositif prévu à l’article 790 A bis du code général des impôts.

 III. - La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs ou réhabilités à neuf (stock des logements neufs invendus compris), cet amendement facilite les donations pour achat de logement neuf. Il s’agit d’une mesure temporaire, relative à la crise actuelle du logement.

Cette mesure permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location. Un cumul est possible avec l’exonération de droit commun (exonération des droits de mutation à titre gratuit en cas de donation de 100 000 € tous les 15 ans).

L'application de cette mesure est subordonnée au respect de l’engagement d’affecter le bien à un usage de résidence principale de l’occupant pendant une période minimale de six ans.

 Cette exonération exceptionnelle n’est accordée qu’une seule fois au cours de l’année 2025 et est plafonnée à 150 000 € par part reçue par chaque donataire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1981 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. OLIVIER, CHASSEING et DHERSIN, Mme JOSEPH et MM. KAROUTCHI, MEIGNEN, OMAR OILI et PACCAUD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L'article 790 A bis du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Art. 790 A bis. – I. – Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant, un petit-enfant, un arrière-petit-enfant ou, à défaut d’une telle descendance, un neveu ou une nièce, sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € si ces sommes sont affectées par le donataire, au plus tard le dernier jour du sixième mois suivant le transfert, à l’acquisition d’un logement ayant fait l’objet de travaux neufs au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 du présent code.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le logement soit affecté exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de six ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« Le plafond de 150 000 € est applicable aux donations consenties par un même donateur à un même donataire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à disposition de l’administration.

« II. – Les dispositions du I s’appliquent aux sommes versées entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025. »

 II. – Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 30 septembre 2026, un rapport d’évaluation du dispositif prévu à l’article 790 A bis du code général des impôts.

 III. - La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cette mesure relative aux donations pour achat d’un logement neuf est un dispositif temporaire ayant pour objectif de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs ou réhabilités à neuf, y compris en réduisant le stock des logements neufs invendus détenus par les promoteurs immobiliers en raison de la violente crise du logement qui sévit actuellement.

Elle permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location, en mobilisant l’épargne privée pour l’acquisition de logements neufs ou en VEFA. Elle est cumulable avec l’exonération de droit commun (exonération des droits de mutation à titre gratuit en cas de donation de 100 000 € tous les 15 ans)

L'application de cette mesure est subordonnée au respect de l’engagement d’affecter le bien à un usage de résidence principale de l’occupant, que ce dernier soit le donataire, le donateur ou un locataire pendant une période minimale de six ans.

L’exonération exceptionnelle, accordée une seule fois au cours de l’année 2025, est plafonnée à 150 000 € par part reçue par chaque donataire, pour en limiter le coût.

Tel est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-312 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. HAYE, Mme de LA PROVÔTÉ, M. PILLEFER, Mmes BILLON et JACQUEMET et M. COURTIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent, de terrains à bâtir ou d’immeubles destinés à être démolis consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire s’ils sont affectées par celui-ci à la construction d’un immeuble neuf dont le contrat de louage d’ouvrage est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025 ou à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage pour lui et ses ayants-cause à titre gratuit à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal ascendant ou descendant du contribuable ou de ses ayants-cause à titre gratuit.

« L’engagement de location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies.

« L’exonération s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect des exigences de performance énergétique en vigueur lors du dépôt de la demande de permis de construire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons en numéraire ou en nature consentis dans le cadre familial, à la condition que ceux-ci soient destinés par le donataire à la construction ou l’acquisition d’un logement neuf.

Par ailleurs, ce bien doit être affecté de manière continue à un usage de résidence principale de l’occupant pendant au moins 5 ans.

Ce dispositif temporaire a pour objectif de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs, y compris en réduisant le stock des logements neufs invendus détenus par les promoteurs immobiliers en raison de la crise du logement qui sévit actuellement.

Cette mesure permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location, en mobilisant l’épargne privée pour la construction et l’acquisition de logements neufs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-343 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. MENONVILLE, LEVI, CAMBIER, PERRION et KERN, Mmes HERZOG, ANTOINE, ROMAGNY et HOUSSEAU, M. DUFFOURG et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent, de terrains à bâtir ou d’immeubles destinés à être démolis consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire s’ils sont affectées par celui-ci à la construction d’un immeuble neuf dont le contrat de louage d’ouvrage est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025 ou à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage pour lui et ses ayants-cause à titre gratuit à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal ascendant ou descendant du contribuable ou de ses ayants-cause à titre gratuit.

« L’engagement de location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies.

« L’exonération s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect des exigences de performance énergétique en vigueur lors du dépôt de la demande de permis de construire. »

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement tend à permettre  temporairement l'exonération fiscale des donations jusqu'à 150 000€  faites en faveur de l'acquisition d'une résidence principale en logement neuf ou d'une construction.

Il s'agit d'exonérer de droits de mutation à titre gratuit les dons effectués en numéraire ou en nature consentis dans le cadre familial. Par ailleurs, le bien doit être affecté de manière continue à un usage de résidence principale de l’occupant pendant au moins 5 ans.

Cette mesure temporaire a pour ambition de relancer la commercialisation de logements neufs en contribuant à réduire les stocks de logements invendus. En mobilisant l'épargne, elle permet de soutenir tant l'accession à la propriété que la location.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-376 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent, de terrains à bâtir ou d’immeubles destinés à être démolis consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire s’ils sont affectées par celui-ci à la construction d’un immeuble neuf dont le contrat de louage d’ouvrage est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025 ou à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage pour lui et ses ayants-cause à titre gratuit à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal ascendant ou descendant du contribuable ou de ses ayants-cause à titre gratuit.

« L’engagement de location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies.

« L’exonération s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect des exigences de performance énergétique en vigueur lors du dépôt de la demande de permis de construire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons en numéraire ou en nature consentis dans le cadre familial, à la condition que ceux-ci soient destinés par le donataire à la construction ou l’acquisition d’un logement neuf.

 Par ailleurs, ce bien doit être affecté de manière continue à un usage de résidence principale de l’occupant pendant au moins 5 ans.

 Ce dispositif temporaire a pour objectif de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs, y compris en réduisant le stock des logements neufs invendus détenus par les promoteurs immobiliers en raison de la crise du logement qui sévit actuellement.

Cette mesure permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location, en mobilisant l’épargne privée pour la construction et l’acquisition de logements neufs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1042 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mme SOLLOGOUB, M. FARGEOT et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent, de terrains à bâtir ou d’immeubles destinés à être démolis consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire s’ils sont affectées par celui-ci à la construction d’un immeuble neuf dont le contrat de louage d’ouvrage est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025 ou à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage pour lui et ses ayants-cause à titre gratuit à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal ascendant ou descendant du contribuable ou de ses ayants-cause à titre gratuit.

« L’engagement de location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies.

« L’exonération s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect des exigences de performance énergétique en vigueur lors du dépôt de la demande de permis de construire. »

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons en numéraire ou en nature consentis dans le cadre familial, à la condition que ceux-ci soient destinés par le donataire à la construction ou l’acquisition d’un logement neuf. Par ailleurs, ce bien doit être affecté de manière continue à un usage de résidence principale de l’occupant pendant au moins 5 ans.

Ce dispositif temporaire a pour objectif de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs, y compris en réduisant le stock des logements neufs invendus détenus par les promoteurs immobiliers en raison de la crise du logement qui sévit actuellement.

Cette mesure permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location, en mobilisant l’épargne privée pour la construction et l’acquisition de logements neufs.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1289 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT, GRAND, CHEVALIER et Alain MARC, Mmes PAOLI-GAGIN et PETRUS et MM. HOUPERT et Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent, de terrains à bâtir ou d’immeubles destinés à être démolis consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire s’ils sont affectées par celui-ci à la construction d’un immeuble neuf dont le contrat de louage d’ouvrage est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025 ou à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage pour lui et ses ayants-cause à titre gratuit à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal ascendant ou descendant du contribuable ou de ses ayants-cause à titre gratuit.

« L’engagement de location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies.

« L’exonération s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect des exigences de performance énergétique en vigueur lors du dépôt de la demande de permis de construire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons en numéraire ou en nature consentis dans le cadre familial, à la condition que ceux-ci soient destinés par le donataire à la construction ou l’acquisition d’un logement neuf.

Par ailleurs, ce bien doit être affecté de manière continue à un usage de résidence principale de l’occupant pendant au moins 5 ans.

Ce dispositif temporaire a pour objectif de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs, y compris en réduisant le stock des logements neufs invendus détenus par les promoteurs immobiliers en raison de la crise du logement qui sévit actuellement.

Cette mesure permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location, en mobilisant l’épargne privée pour la construction et l’acquisition de logements neufs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1576 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. BLEUNVEN, CANÉVET, DHERSIN et FOLLIOT, Mme GUIDEZ et MM. HENNO et KLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis. – I. – Les dons de sommes d’argent, de terrains à bâtir ou d’immeubles destinés à être démolis consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire s’ils sont affectées par celui-ci à la construction d’un immeuble neuf dont le contrat de louage d’ouvrage est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025 ou à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage pour lui et ses ayants-cause à titre gratuit à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal ascendant ou descendant du contribuable ou de ses ayants-cause à titre gratuit.

« L’engagement de location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies.

« L’exonération s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect des exigences de performance énergétique en vigueur lors du dépôt de la demande de permis de construire. »

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons en numéraire ou en nature consentis dans le cadre familial, à la condition que ceux-ci soient destinés par le donataire à la construction ou l’acquisition d’un logement neuf. 

Par ailleurs, ce bien doit être affecté de manière continue à un usage de résidence principale de l’occupant pendant au moins 5 ans. 

Ce dispositif temporaire a pour objectif de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs, y compris en réduisant le stock des logements neufs invendus détenus par les promoteurs immobiliers en raison de la crise du logement qui sévit actuellement.

Cette mesure permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location, en mobilisant l’épargne privée pour la construction et l’acquisition de logements neufs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1580 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. BUIS et RAMBAUD, Mme CAZEBONNE, MM. ROHFRITSCH et KULIMOETOKE, Mme SCHILLINGER, MM. IACOVELLI et BUVAL et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent, de terrains à bâtir ou d’immeubles destinés à être démolis consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire s’ils sont affectées par celui-ci à la construction d’un immeuble neuf dont le contrat de louage d’ouvrage est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025 ou à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage pour lui et ses ayants-cause à titre gratuit à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de cinq ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« En cas de location, le contrat de bail ne peut pas être conclu avec un membre du foyer fiscal ascendant ou descendant du contribuable ou de ses ayants-cause à titre gratuit.

« L’engagement de location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies.

« L’exonération s’applique aux logements pour lesquels le contribuable justifie du respect des exigences de performance énergétique en vigueur lors du dépôt de la demande de permis de construire.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons en numéraire ou en nature consentis dans le cadre familial, à la condition que ceux-ci soient destinés par le donataire à la construction ou l’acquisition d’un logement neuf.

Par ailleurs, ce bien doit être affecté de manière continue à un usage de résidence principale de l’occupant pendant au moins 5 ans.

Ce dispositif temporaire a pour objectif de relancer rapidement la commercialisation des logements neufs, y compris en réduisant le stock des logements neufs invendus détenus par les promoteurs immobiliers en raison de la crise du logement qui sévit actuellement.

Cette mesure permet de soutenir, pendant une période transitoire, le marché du logement, en accession, comme en location, en mobilisant l’épargne privée pour la construction et l’acquisition de logements neufs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1891 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme GACQUERRE

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante : 

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 150 000 € par donataire si elles sont affectées par le donataire à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage à affecter l’immeuble exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale, pendant une durée minimale de douze ans à compter de l’acquisition de l’immeuble ou de son achèvement s’il est postérieur.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons de sommes d’argent consentis dans le cadre familial, à la condition que ces sommes soient affectées par le donataire à la construction d’un logement neuf et que ce logement soit utilisé en tant que résidence principale pendant douze années, soit par lui-même soit sous la forme d’un bail.

Le dispositif, temporaire et ciblé, poursuit l’objectif d’inciter à la mobilisation de l’épargne disponible pour favoriser l’acquisition de logements dans un contexte de blocage du marché de l’immobilier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1965 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. Louis VOGEL et CHEVALIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 790 A bis du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 790 A bis. – Les dons de sommes d’argent consentis en pleine propriété à un enfant ou un petit-enfant sont exonérés de droits de mutation à titre gratuit dans la limite de 100 000 € si elles sont affectées par le donataire à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en état futur d’achèvement dont l’acte authentique d’achat est signé par le donateur ou le défunt entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2025.

« L’exonération est subordonnée à la condition que le donataire s’engage à l’affecter exclusivement et de manière continue, à un usage de résidence principale de l’occupant, pendant une durée minimale de douze ans à compter de l’acquisition ou de l’achèvement s’il est postérieur.

« Les sommes versées en application du premier alinéa du présent I ne peuvent excéder 100 000 € pour les parents et 100 000 € pour les grands-parents.

« Le donataire conserve les pièces justificatives à la disposition de l’administration. »

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à exonérer de droits de mutation à titre gratuit (DMTG) les dons de sommes d’argent consentis dans le cadre familial, à la condition que ces sommes soient affectées par le donataire à la construction d’un logement neuf.

Le dispositif, temporaire et ciblé, poursuit l’objectif d’inciter à la mobilisation de l’épargne disponible pour favoriser l’acquisition de logements dans un contexte de blocage du marché de l’immobilier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1848 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. DELCROS et BLEUNVEN, Mmes Olivia RICHARD et SAINT-PÉ, M. FOLLIOT et Mme ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la seconde phrase du premier alinéa de l’article 990 I du code général des impôts, les mots : « 700 000 €, et à 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite » sont remplacés par les mots : « 552 324 €, à 30 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 902 838 €, à 40 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 1 805 677 € et à 45 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire supérieure à 1 805 677 € ».

II. – Le I s’applique pour les contrats d’assurance-vie souscrits à partir du 1er janvier 2025.

Objet

Dans l’état actuel du droit, l’assurance vie bénéficie d’un traitement fiscal à la succession très avantageux. Pour les versements effectués avant 70 ans, ceux-ci sont exonérés de droits de succession s’ils ne dépassent pas 152 500 euros. Au-dessus de cette limite, un prélèvement de 20% s’applique pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 700 000 €, et à 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite.

Ce barème après abattement dont bénéficient les produits d’assurance-vie est plus avantageux que celui appliqué aux successions en ligne directe. Cette différence de traitement ne semble pas trouver à l’heure actuelle de justification, c’est pourquoi, dans un souci de redressement de nos finances publiques, cet amendement propose d’aligner la fiscalité de la transmission des contrats d’assurance-vie après abattement sur le modèle des droits de succession en ligne directe. Le nouveau barème s'appliquerait pour les contrats d'assurance-vie souscrits à partir du 1er janvier 2025.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 25 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1668 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin de la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 990 I du code général des impôts, les mots : « 700 000 €, et à 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite » sont remplacés par les mots : « 552 324 €, à 30 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 902 838 €, à 40 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 1 805 677 € et à 45 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire supérieure à 1 805 677 € ».

II. – Le I s’applique à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Dans l’état actuel du droit, l’assurance vie bénéficie d’un traitement fiscal à la succession très avantageux. Pour les versements effectués avant 70 ans, ceux-ci sont exonérés de droits de succession s’ils ne dépassent pas 152 500 euros. Au-dessus de cette limite, un prélèvement de 20% s’applique pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 700 000 €, et à 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite.

Ce barème après abattement dont bénéficient les produits d’assurance-vie est encore plus avantageux que celui appliqué aux successions en ligne directe. Cette différence de traitement ne semble pas trouver à l’heure actuelle de justification, c’est pourquoi, dans un souci de redressement de nos finances publiques, cet amendement propose d’aligner la fiscalité de la transmission des contrats d’assurance-vie après abattement sur le modèle des droits de succession en ligne directe.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1797 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin du premier alinéa du I de l’article 990 I du code général des impôts, les mots : « 700 000 €, et à 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite » sont remplacés par les mots : « 552 324 €, à 30 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 902 838 €, à 40 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 1 805 677 €, et à 45 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à supérieure à 1 805 677 € et à 50 % pour la fraction de part taxable de chaque bénéficiaire suppérieure à 6 000 000 € ».

Objet

Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et à nos petits-enfants ? Cette question résume l’inquiétude partagée par la génération du baby-boom face aux crises contemporaines : crise écologique, crise démocratique, crise économique et crise des inégalités.

Pour cette génération, le patrimoine accumulé est souvent le fruit d’une vie de labeur et constitue une bouée de sauvetage envoyée à ses enfants. Pourvoyeur de certitude dans un monde incertain, l’héritage forme aux yeux des parents le prolongement du filet de sécurité sociale. Offrant la possibilité de léguer un patrimoine, il est également perçu comme un symbole de la mobilité sociale – à la fois une espérance et un horizon. Cette double fonction, économique et symbolique, participe à l’attachement des Français à l’héritage.

Au cours des quinze prochaines années, la France connaîtra le plus grand transfert de richesse de son histoire contemporaine : plus de 9 000 milliards d’euros de patrimoine détenu par les Français les plus âgés seront transmis à leurs enfants. Ce mouvement, appelé la "Grande Transmission" (Great Wealth Transfer dans les pays anglo-saxons), est lié à la disparition progressive de la génération du baby-boom.

Cependant, la grande transmission présente un caractère extrêmement inégalitaire : 10 % des ménages détiennent 55 % du patrimoine total des Français. Si nous ne faisons rien, elle risque de rétablir une société où la fortune héritée surdétermine la position sociale des individus, et où le poids des dynasties patrimoniales l’emporte sur les résultats de l’effort et du travail, trahissant la promesse républicaine selon laquelle "les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune".

Face à ces défis, une réponse collective est indispensable. La somme d’héritages individuels que représente la grande transmission ne suffira pas à relever des défis globaux comme la crise écologique. Refusant cette fatalité, nous proposons de transformer la grande transmission en une opportunité pour financer l’avenir autour de trois priorités nationales : la transition écologique, la recherche et l’éducation.

Pour y parvenir, nous proposons un impôt sur les grandes successions (IGS) reposant sur trois piliers : 

(i) une refonte de l’assiette des droits de succession et l’instauration d’un barème plus progressif ;(ii) la taxation des plus-values latentes, pour mettre fin à l’effacement fiscal des gains non réalisés dans les transmissions du top 1 % ; (iii) une modernisation pour faciliter les transmissions au cours de la vie.

Actuellement, seuls 5 % des 400 milliards d’euros transmis annuellement sont fiscalisés, générant 20 milliards d’eurosde recettes. La réforme porterait ce taux à 9 %, permettant de mobiliser 400 milliards d’euros entre 2025 et 2040 pour financer les investissements nécessaires.

Cet amendement porte sur l’une des composantes du pilier I de l'IGS : le traitement fiscal à la succession de l’assurance vie. 

Dans l’état actuel du droit, l’assurance vie bénéficie d’un traitement fiscal à la succession très avantageux. Pour les versements effectués avant 70 ans, ceux-ci sont exonérés de droits de succession s’ils ne dépassent pas 152 500 euros. Au-dessus de cette limite, un prélèvement de 20% s’applique pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire inférieure ou égale à 700 000 €, et à 31,25 % pour la fraction de la part taxable de chaque bénéficiaire excédant cette limite.

Ce barème après abattement dont bénéficient les produits d’assurance-vie est encore plus avantageux que celui appliqué aux successions en ligne directe. Cette différence de traitement ne semble pas trouver à l’heure actuelle de justification, c’est pourquoi, dans un souci de redressement de nos finances publiques, cet amendement propose d’aligner la fiscalité de la transmission des contrats d’assurance-vie après abattement sur le modèle des droits de succession en ligne directe, néanmoins en cohérence avec la réforme que nous appelons de nos voeux des taux des droits de mutations (création d’un taux marginal de 50% pour la fraction de part taxable de chaque bénéficiaire supérieure à 6 000 000 euros).  



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 19.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-349 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME et CANÉVET, Mme VERMEILLET, MM. DELCROS, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY, Jean-Michel ARNAUD et CAMBIER, Mmes BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l'article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L'article L. 241-6-2 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° La fraction du produit des droits de mutation à titre gratuit excédant le produit de 2024. »

II. – La perte de recettes résultant pour l'État du I est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les besoins financiers pour soutenir les établissements et services accompagnant des personnes âgées ont été évalués à environ 10 Md € d'ici la fin de la décennie (rapport Libault). Il s'agit à la fois d'améliorer l'offre existante qui se trouve aujourd'hui en grande difficulté et de la développer pour faire face à l'évolution démographique.

Les solutions de financement aujourd'hui identifiées (hausse de la CSG, fin de l'abattement pour frais professionnels des personnes retraitées) sont difficilement praticables, car elles reviendraient à réduire le pouvoir d'achat.

La piste consistant à affecter la croissance prévisible de recettes fiscales issues des droits de mutation à titre gratuit à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) apparaît prometteuse : le patrimoine nettement plus important de la génération née après la Seconde Guerre mondiale par rapport aux générations nées dans l'entre-deux guerres s'ajoute au fait que cette génération est nettement plus nombreuse. Le nombre de successions va donc inévitablement augmenter fortement.

Cette nouvelle ressource de la CNSA pourrait être affectée, à la discrétion de l'opérateur, au fonds de financement des prestations individuelles ou au fonds de financement des établissements et services médico-sociaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-350 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, MM. BONHOMME et CANÉVET, Mme VERMEILLET, MM. DELCROS, LONGEOT, HENNO, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY, Jean-Michel ARNAUD et CAMBIER, Mmes BILLON et Olivia RICHARD, M. COURTIAL et Mme HERZOG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 19


Après l’article 19

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 241-6-2 du code de la sécurité sociale est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Une fraction du produit des droits de mutation à titre gratuit fixée chaque année dans la loi de financement de la sécurité sociale. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les besoins financiers pour soutenir les établissements et services accompagnant des personnes âgées ont été évalués à environ 10 Md € d'ici la fin de la décennie (rapport Libault). Il s'agit à la fois d'améliorer l'offre existante qui se trouve aujourd'hui en grande difficulté et de la développer pour faire face à l'évolution démographique, et il faut donc programmer la croissance de l'offre. Le secteur doit recruter massivement, améliorer le niveau de qualification et les perspectives professionnelles d'évolution des professionnels et investir dans les nouvelles technologies et la rénovation des structures d'hébergement.

Il y a donc un important besoin de financement qui s'ajoute à la nécessité de conforter nombre d'établissements et de services à court terme pour éviter une réduction de l'offre qui serait dramatique. Les solutions de financement aujourd'hui identifiées (hausse de la CSG, fin de l'abattement pour frais professionnels des personnes retraitées) sont difficilement praticables, car elles reviendraient à réduire le pouvoir d'achat.

A contrario, le vieillissement de la population dans un contexte où le patrimoine a doublé en 15 ans permettrait de manière assez indolore de générer une recette fiscale significative, ce qui en fait un outil tout particulièrement adapté et dynamique pour financer la politique grand âge avec un lien générationnel évident. Par ailleurs, l'extrême concentration des successions rend de fait ce prélèvement totalement indolore pour 95 % de la population.

Aussi, la piste consistant à affecter une fraction des recettes fiscales issues des droits de mutation à titre gratuit à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) qui finance la nouvelle Branche autonomie créée en 2021 apparaît prometteuse : le patrimoine nettement plus important de la génération née après la Seconde Guerre mondiale par rapport aux générations nées dans l'entre-deux guerres s'ajoute au fait que cette génération est nettement plus nombreuse. Le nombre de successions va donc inévitablement augmenter fortement. Au global, une génération plus nombreuse avec un patrimoine plus important ne peut qu'entraîner une forte croissance des flux successoraux et donc, à droit constant, des recettes fiscales. Il y a donc là un outil puissant et totalement indolore pour financer la croissance des besoins du grand âge. Il s'agit de fixer chaque année en loi de financement de la sécurité sociale la fraction des droits de mutation à titre gratuit qui sera affectée à la CNSA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1281 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Laure DARCOS et MM. BRAULT, LAMÉNIE, Vincent LOUAULT, CHASSEING, Alain MARC et CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l’article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater L du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au I, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2028 » ;

2° Le II est ainsi modifié :

a) Au 1, le montant : « 4 500 € » est remplacé par le montant : « 6 000 € » ;

b) Aux première phrase et seconde phrase du 2, le montant : « 5 000 € » est remplacé par le montant : « 6 500 € » ;

c) Au 3, après les mots : « des groupements agricoles d’exploitation en commun » sont insérés les mots : « et d’entreprises agricoles à responsabilité limitée ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement prévoit le renforcement et la prolongation du crédit d’impôt bénéficiant aux exploitations en agriculture biologique jusqu’à la fin de la programmation PAC en cours, soit 2028.

En 2023, plus de 30 000 exploitations agricoles en ont bénéficié, soit la moitié des fermes engagées en agriculture biologique en France.

Il s'agit d'un instrument de politique publique efficace pour soutenir le maintien en agriculture biologique. Son alignement sur le calendrier de la PAC est cohérent. Par ailleurs, compte tenu des enjeux auxquels les filières biologiques font face actuellement et des difficultés de trésorerie des fermes bio, son augmentation à 6 000 euros par ferme apparaît pertinent. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1643 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, BOURGI et Michaël WEBER, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BONNEFOY, M. CHAILLOU, Mme CONWAY-MOURET, MM. DEVINAZ, FAGNEN, Patrice JOLY, LUREL, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. TEMAL, UZENAT et ZIANE, Mmes MONIER, ESPAGNAC et CONCONNE et MM. BOUAD et STANZIONE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater L du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au I, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

2° Le II est ainsi modifié :

a) Au 1, le montant : « 4 500 € » est remplacé par le montant : « 5 500 € » ;

b) Aux première et seconde phrases du 2, le montant : « 5 000 € » est remplacé par le montant : « 6 000 € ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement prévoit le renforcement et la prolongation du crédit d’impôt bénéficiant aux exploitations en agriculture biologique jusqu’à la fin de la programmation PAC en cours, soit 2028.

Mis en place en 2006, le crédit d’impôt bio a pris d’année en année de l’ampleur, notamment au moment de la suppression de l’aide au maintien. En 2023, plus de 30 000 exploitations agricoles en ont bénéficié, soit la moitié des fermes engagées en agriculture biologique en France. Toutes les productions sont concernées de façon identique, alors que certains secteurs peinent à accéder aux aides de la PAC (maraîchage, arboriculture, PPAM).

Ce crédit d’impôt ne court que jusqu’en 2025. En tant qu’outil de politique publique efficace et équitable pour soutenir le maintien en agriculture biologique, son calage sur le calendrier de la PAC actuelle est cohérent, soit 2028.

De même, au regard des enjeux que traversent les filières biologiques actuellement et les difficultés de trésorerie des "fermes bio", son augmentation à 6 000 euros par ferme serait pertinent.

Le cumul de ce crédit d’impôt bio rehaussé avec l’aide conversion en AB serait permis à hauteur de 6500€.

Par ailleurs, les Exploitations Agricoles à Responsabilité Limitée (EARL) sont composés d’associés exploitants contribuant significativement à la consolidation de l’activité productive de l’exploitation. A l’image de cette possibilité permise pour les associés exploitants en GAEC, il est proposé de permettre la comptabilisation du calcul de ce crédit d’impôt pour chaque associé exploitant d’une EARL, dans la limite de 4 associés, via un mécanisme de transparence.

Les crédits d’impôts versées aux exploitations agricoles doivent intégrer les dispositions du règlement n°1408/2013 dit « règlement de minimis agricole ». La proposition prend par ailleurs en compte le rehaussement prochain des seuils des aides qualifiées de minimis agricole et encadrées par ce règlement. Ce seuil est actuellement porté à 20 000€ maximum sur trois exercices financiers.

Travaillé avec la FNAB, cet amendement prévoit donc le renforcement et la prolongation du crédit d’impôt bénéficiant aux exploitations en agriculture biologique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1539

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater L du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au I, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

2° Le II est ainsi modifié :

a) Après le 1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 1bis. Pour les entreprises agricoles dont l’activité engendre, pour l’exploitant agricole, un revenu disponible agricole supérieur ou égal au montant annuel du salaire minimum interprofessionnel de croissance, le montant du crédit d’impôt mentionné au I s’élève à 6 000 €. » ;

b) À la fin de la première phrase du 2, sont insérés les mots : « , ou 6 500 € pour les entreprises mentionnées au 1bis » ;

c) À la fin de la seconde phrase du 2, sont insérés les mots : « , ou 6 500 € pour les entreprises mentionnées au 1bis ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement transpartisan prévoit le renforcement du crédit d’impôt « bio », avec un plafond rehaussé à 6 000 € (contre 4 500 € dans le droit actuel), pour les agriculteurs s’inscrivant dans la démarche de l’agriculture biologique (au moins 40 % de leurs recettes) et qui contribuent de façon significative à la production agricole (exploitations dont l’activité engendre, pour l’exploitant, un revenu disponible agricole supérieur ou égal au montant annuel du Smic, soit autour de 17 000 € par an actuellement). En conséquence, le cumul de ce crédit d’impôt « bio » réhaussé avec l’aide à la conversion en AB serait permis à hauteur de 6 500€. 

Il paraît en effet souhaitable d’encourager l’agriculture biologique pour autant qu’elle participe de la souveraineté alimentaire de la France, notamment dans des filières dont les taux d’autoapprovisionnement se sont érodés ces dernières années. 

La dépense publique supplémentaire liée à cet amendement est estimée à environ 22,5 M€ (1 500 x 15 000, dans la mesure où environ 30 000 exploitations bénéficient du crédit d’impôt aujourd’hui, où environ la moitié des exploitants agricoles dépasseraient le plancher de revenu disponible fixé (17 000 €/an), et où le différentiel entre le montant actuel et le montant tel qu’il est proposé de le relever serait de 1 500 €).

Face à la crise conjoncturelle traversée par l’agriculture biologique depuis plusieurs années et face à la sous-consommation de l’aide à la conversion qui en résulte (sous-action 8 de l’action 24 du programme 149), il est proposé d’utiliser le reliquat de cette aide (environ 50 % du reliquat estimé de la part cofinancée) pour financer ce crédit d’impôt bio renforcé, avec un effet nul sur le budget de l’État.

L’amendement prévoit enfin la prolongation du crédit d’impôt jusqu’en 2027, afin de donner davantage de visibilité aux exploitants engagés dans cette démarche, tout en respectant le bornage temporel de trois exercices fiscaux que les ministères économiques et financiers jugent de bonne pratique de respecter.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1873

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL et M. JADOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 244 quater L du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au I, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

2° Le II est ainsi modifié :
a) Après le 1, il est inséré un 1 bis ainsi rédigé :

« 1bis. Pour les entreprises agricoles permettant de dégager un chiffre d’affaires supérieur à 25 000 €, le montant du crédit d’impôt mentionné au I s’élève à 5 500 €. » ; 

b) À la fin de la première phrase du 2, sont insérés les mots : « , ou 7 000 € pour les entreprises mentionnées au 1 bis » ;
c) La seconde phrase du même 2 est complétée par les mots : « , ou 7 000 € pour les entreprises mentionnées au 1 bis » ;


II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.


III. – La perte de recettes résultant pour l’État du II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli prévoit le renforcement du crédit d’impôt « bio », avec un plafond rehaussé à 5 500 € (contre 4 500 € dans le droit actuel), pour les agriculteurs s’inscrivant dans la démarche de l’agriculture biologique (au moins 40 % de leurs recettes) et qui contribuent de façon significative à la production agricole (exploitations permettant de dégager un revenu disponible agricole supérieur ou égal au montant annuel du salaire minimum interprofessionnel de croissance). En conséquence, le cumul de ce crédit d’impôt « bio » réhaussé avec l’aide conversion en AB serait permis à hauteur de 7 000€.

Il paraît en effet souhaitable d’encourager l’agriculture biologique pour autant qu’elle participe de la souveraineté alimentaire de la France, notamment dans des filières dont les taux d’autoapprovisionnement se sont érodés ces dernières années.
La dépense publique supplémentaire liée à cet amendement est estimée à environ 30 M€ (1 500 x 20 000, dans la mesure où environ 30 000 exploitations bénéficient du crédit d’impôt aujourd’hui, où environ deux tiers des exploitations dépassant 25 000 € de chiffre d’affaires annuel, et où le différentiel entre le montant constaté aujourd’hui et le plafond proposé serait d’environ 1 500 €).

Face à la crise conjoncturelle traversée par l’agriculture biologique depuis plusieurs années et face à la sous-consommation de l’aide à la conversion qui en résulte (sous-action 8 de l’action 24 du programme 149), il est cependant proposé d’utiliser le reliquat de cette aide (environ 50 % du reliquat estimé de la part cofinancée) pour financer ce crédit d’impôt bio renforcé, avec un effet nul sur le budget de l’État.

L’amendement prévoit enfin la prolongation du crédit d’impôt jusqu’en 2027, afin de donner davantage de visibilité aux exploitants engagés dans cette démarche, tout en respectant le bornage temporel de trois exercices fiscaux que les ministères économiques et financiers jugent de bonne pratique de respecter.
Cet amendement a été rédigé en coordination avec la FNAB.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1764 rect. sexies

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. BUIS, SALMON, DUPLOMB et RAMBAUD, Mme HAVET, M. PATIENT, Mme CAZEBONNE, MM. BONHOMME et HOUPERT, Mme VALENTE LE HIR, M. PELLEVAT, Mmes de LA PROVÔTÉ et GUIDEZ, MM. ROHFRITSCH, KULIMOETOKE et LEMOYNE, Mme SCHILLINGER, MM. BITZ, SAUTAREL et GRAND, Mme HOUSSEAU, M. IACOVELLI, Mme DUMONT, MM. CHEVALIER et OMAR OILI, Mme SOLLOGOUB, MM. BUVAL, Jean Pierre VOGEL et CAMBIER, Mmes Valérie BOYER et PLUCHET, M. MASSET, Mme de MARCO, M. DANTEC, Mme PONCET MONGE, MM. BENARROCHE et GREMILLET, Mme NADILLE, MM. DHERSIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme GACQUERRE, MM. CHASSEING et ALLIZARD, Mme SAINT-PÉ, MM. GONTARD et BOUCHET, Mme APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI et BASQUIN, Mme BRULIN, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mmes SILVANI et VARAILLAS, MM. Grégory BLANC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL et M. TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le XXXVI de la section II du chapitre IV du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante  :

« XXXVI : Crédit d’impôt pour la gestion durable des haies

« Art. 244 ... – I. – Les entreprises agricoles imposées d'après leur bénéfice réel ou exonérées en application des articles 44 sexies, 44 sexies A, 44 octies A, 44 duodecies ou 44 terdecies à 44 septdecies peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt au titre des dépenses engagées pour la gestion durable de haies, pour chacune des années 2025 à 2027 au cours desquelles elles ont été certifiées pour cette gestion durable dans le cadre d’une certification agréée par voie législative ou réglementaire.

« II. – Les dépenses définies au I s’entendent, hors taxes et hors frais de toute nature, notamment les commissions d’acquisition, des sommes, diminuées du montant des aides publiques accordées pour leur financement :

« 1° Versées à un prestataire pour des travaux conformes au cahier des charges d’une certification mentionnée au I ;

« 2° Versées pour l’acquisition ou la location de matériel ou d’équipement utilisé pour des travaux conformes au cahier des charges d’une certification mentionnée au I ;

« 3° Calculées sur la base d’un linéaire de haies, exprimé en mètres, déclaré par l’exploitant agricole comme ayant fait l’objet de travaux conformes au cahier des charges d’une certification mentionnée au I, lorsque ces travaux ont été réalisés par l’exploitant lui-même ;

« 4° Engagées par un exploitant agricole pour adhérer à une certification mentionnée au I.

« III. – Le taux du crédit d’impôt est égal à 60 %.

« IV. – 1° Le crédit d’impôt est plafonné à 4 500 € par an et par entreprise.

« 2° Pour le calcul du crédit d’impôt des groupements agricoles d’exploitation en commun, le montant du crédit d’impôt est multiplié par le nombre d’associés que compte le groupement, dans la limite de quatre.

« 3° Le crédit d’impôt calculé par les sociétés de personnes mentionnées aux articles 8 et 238 bis L ou les groupements mentionnés aux articles 238 ter, 239 quater, 239 quater B, 239 quater C et 239 quinquies, qui ne sont pas soumis à l’impôt sur les sociétés, peut être utilisé par leurs associés proportionnellement à leurs droits dans ces sociétés ou dans ces groupements, à condition qu’il s’agisse de redevables de l’impôt sur les sociétés ou de personnes physiques participant à l’exploitation au sens du 1° bis du I de l’article 156. »

« 4° Les entreprises agricoles bénéficiant du "bonus haies" à l’écorégime prévu en application de l’article 31 du règlement (UE) 2021/2115 du Parlement européen et du Conseil du 2 décembre 2021 établissant des règles régissant l'aide aux plans stratégiques devant être établis par les États membres dans le cadre de la politique agricole commune (plans stratégiques relevant de la PAC) et financés par le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA) et par le Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), et abrogeant les règlements (UE) n° 1305/2013 et (UE) n° 1307/2013, peuvent bénéficier du crédit d’impôt prévu au I du présent article lorsque le montant résultant de la somme de ces aides et de ce crédit d’impôt n’excède pas 7 000 € au titre de chacune des années mentionnées au même I. Le montant du crédit d'impôt mentionné audit I est diminué, le cas échéant, pour que le montant résultant de la somme des aides et du crédit d'impôt ne dépasse pas 7 000 €.»

Objet

Cet amendement transpartisan reprend, sous une forme remodelée et consolidée, l’article 4 de la proposition de loi n° 839 (2022-2023) en faveur de la préservation et de la reconquête de la haie de M. Daniel Salmon et plusieurs de ses collègues.

Il a pour objectif d’inciter financièrement les agriculteurs à une gestion durable des haies, compte tenu des intérêts qu’elles comportent.

Pour ce faire, il prévoit la mise en place d’un crédit d’impôt d’un montant de 60 % des dépenses engagées pour les frais de certification (qui comprendrait en particulier la démarche « Label Haie – Référentiel Gestion ») et de gestion durable de haies (recours à des entrepreneurs de travaux agricoles ou, si l’exploitant agricole effectue lui-même les travaux, frais d’acquisition de matériel ou d’équipement, et dédommagement des travaux de gestion durable, via la conversion en euros d’un linéaire de haies ayant fait l’objet de tels travaux sur l’année).

Ce crédit d’impôt serait accordé dans la limite d’un plafond de 4 500 € par exploitation (avec mécanisme de transparence dans la limite de 4 associés pour les GAEC). La gestion durable suppose d’entretenir chaque année environ un dizième de son linéaire. L’entretien d’une haie coûtant en moyenne 4,5 euros par mètre linéaire (selon Afac-Agroforesteries), cela permettrait de couvrir la gestion durable d’environ 1 km de linéaire par exploitation et par an (pour une exploitation avec environ 10 km de linéaire).

La dépense fiscale créée par cet amendement est estimée à environ 9 millions d’euros la première année (4 500 € au maximum x environ 2 000 exploitants agricoles adhérant à la démarche « Label Haie – Référentiel Gestion » d’Afac-Agroforesteries) mais aurait vocation à augmenter à mesure que le nombre d’exploitants agricoles s’inscrivant dans cette démarche s’accroîtrait.

Dans le même temps, les crédits alloués au « plan haies » (action 29 du programme 149) diminuent fortement, passant de 110 M€ en LFI 2024, à 30 M€ dans le PLF pour 2025, soit une baisse de 80 millions d’euros, tandis que le triplement du montant du bonus haie dans le cadre de l’écorégime, passant de 7 à 20 euros par hectare, pourrait représenter une hausse de 20 millions d’euros. Au total, le solde est négatif de 60 millions d’euros pour les agriculteurs, alors même que l’objectif initial de gain net de 50 000 km de linéaire de haies d’ici à 2030, fixé par le Gouvernement, reste inchangé.

En outre, bien que le plan haies ou des appels à projets régionaux financent la plantation de haies, les agriculteurs ne disposent pas d’un soutien suffisant pour l’entretien de ces haies, alors qu’il se révèle souvent être une charge importante pour les exploitants agricoles, qui n’ont pas nécessairement le temps, ni les moyens de s’en occuper.

Il est précisé à toutes fins utiles que la dépense fiscale qu’il est proposé de créer ne serait pas considérée comme une aide de minimis au sens du règlement n° 1408/2013 dans la mesure où elle entrerait dans la catégorie des « aides aux investissements en faveur de la conservation du patrimoine culturel et naturel situé dans l’exploitation agricole » (art. 29 du règlement n° 702/2014 sur les aides exemptées de notification).



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1878 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KLINGER, Mme DREXLER, M. BELIN, Mme BELRHITI et MM. PANUNZI et BOUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les entreprises agricoles disposant d'une certification d'exploitation à haute valeur environnementale au sens de l’article L. 611-6 du code rural et de la pêche maritime et des seuils de performance et indicateur fixés par l’arrêté du 18 novembre 2022 arrêtant les seuils de performance environnementale relatifs à la certification environnementale des exploitations agricoles et les indicateurs les mesurant en cours de validité au 31 décembre 2025 ou délivrée au cours de l’année 2026 bénéficient d'un crédit d'impôt au titre de cette certification.

II. – 1. Le montant du crédit d'impôt mentionné au I s'élève à 2 500 €.

2. Le montant cumulé des aides accordées par l'Union européenne, l'Etat, les collectivités territoriales ou tout autre organisme public en vue de l'obtention de la certification d'exploitation à haute valeur environnementale, du crédit d'impôt prévu à l'article 244 quater L du code général des impôts et du crédit d'impôt prévu au I du présent article ne peut excéder 5 000 €. Le cas échéant, le montant du crédit d'impôt est diminué à concurrence des sommes excédant ce plafond.

3. Pour le calcul du crédit d'impôt des groupements agricoles d'exploitation en commun, les montants mentionnés aux 1 et 2 sont multipliés par le nombre d'associés, sans que le montant du crédit d'impôt ainsi obtenu puisse excéder quatre fois le crédit d'impôt calculé dans les conditions prévues aux mêmes 1 et 2.

III. – Le crédit d'impôt calculé par les sociétés de personnes mentionnées aux articles 8 et 238 bis L du code général des impôts ou les groupements mentionnés aux articles 238 ter, 239 quater, 239 quater B, 239 quater C et 239 quinquies du même code, qui ne sont pas soumis à l'impôt sur les sociétés, peut être utilisé par leurs associés proportionnellement à leurs droits dans ces sociétés ou ces groupements, à condition qu'il s'agisse de redevables de l'impôt sur les sociétés ou de personnes physiques participant à l'exploitation au sens du 1° bis du I de l'article 156 dudit code.

IV. – 1. Le crédit d'impôt défini au I est imputé sur l'impôt sur le revenu dû par le contribuable au titre de l'année 2025, ou au titre de l'année d'obtention de la certification pour les certifications obtenues au cours de l’année 2026, après les prélèvements non libératoires et les autres crédits d'impôt. Si le montant du crédit d'impôt excède le montant de l'impôt dû au titre de ladite année ou dudit exercice, l'excédent est restitué. Pour les exercices ne coïncidant pas avec l'année civile, le crédit d'impôt correspondant est imputé sur l'impôt sur le revenu dû par le contribuable au titre de l'année au cours de laquelle l'exercice est clos.

2. Le crédit d'impôt défini au I est imputé sur l'impôt sur les sociétés dû par l'entreprise dans les conditions prévues au 1.

3. La société mère est substituée aux sociétés du groupe pour l'imputation sur le montant de l'impôt sur les sociétés dont elle est redevable au titre de chaque exercice des crédits d'impôt dégagés par chaque société du groupe en application du présent article. Les dispositions du 2 s'appliquent à la somme de ces crédits.

V. – Les entreprises déposent une déclaration conforme à un modèle établi par l'administration dans les mêmes délais que la déclaration annuelle de résultat souscrite en application des articles 53 A et 223 du code général des impôts.

La société mère d'un groupe, au sens de l'article 223 A du même code, déclare les crédits d'impôt pour le compte des sociétés du groupe, y compris ceux qui la concernent, lors du dépôt de la déclaration relative au résultat d'ensemble du groupe.

VI. – Le bénéfice du crédit d'impôt mentionné au I est subordonné au respect du règlement (UE) n° 1408/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de l'agriculture ou du règlement (UE) n° 717/2014 de la Commission du 27 juin 2014 concernant l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture.

VII. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

VIII. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des
impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis 2023, la certification Haute Valeur Environnementale (HVE) a fait l’objet d’une révision qui impose aux exploitations agricoles des exigences encore plus ambitieuses en matière de protection de la biodiversité, de réduction de l’usage des produits phytosanitaires et des engrais, ainsi que de préservation des ressources en eau. Cette évolution répond à la nécessité de renforcer les pratiques agroécologiques, conformément aux attentes de la société en matière d’environnement et de durabilité.

Cependant, les crises récurrentes qui frappent l’ensemble des filières agricoles (viticulture, arboriculture, céréales, maraîchage, élevage) mettent sous pression la capacité des exploitations à réaliser les investissements nécessaires pour se conformer à ces nouvelles exigences. La volatilité des revenus agricoles, exacerbée par les crises climatiques, sanitaires et économiques, complique la transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement, malgré la volonté des agriculteurs d’y adhérer.

Dans ce contexte, il est impératif de soutenir activement cette transition pour que l’agriculture française reste à la hauteur des enjeux environnementaux, tout en garantissant une production alimentaire compétitive, accessible aux consommateurs, et économiquement viable pour les agriculteurs. La certification HVE, incarne une voie d’excellence pour promouvoir une agriculture à la fois durable et efficiente.

Afin de favoriser cette dynamique, le présent amendement propose de mettre en place un crédit d’impôt pour les exploitations qui obtiennent, pour la première fois, la certification HVE rénovée de niveau 3 déployée depuis 2023. Cette mesure vise à encourager et à accompagner les agriculteurs dans leurs efforts pour se conformer aux nouvelles exigences agroenvironnementales, en allégeant la charge financière liée à cette transition. Elle est une réponse concrète aux défis que rencontrent les exploitations agricoles, en leur offrant un soutien incitatif et tangible dans leur démarche de certification de niveau 3, tel que définie à l’article D 617-4 du code rural et de la pêche maritime.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article additionnel après l'article 20.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-260 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. MENONVILLE

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l’article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au I et à la première phrase du 1 du IV de l’article 151 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021,  les mots : « ou 2024 » sont remplacés par les mots : « 2024 ou 2025 ».

Objet

Cet amendement tend à prolonger le crédit d'impôt haute valeur environnementale (HVE) sur l'année 2025.

La certification des exploitations à haute valeur environnementale constitue un gage de grande qualité pour les consommateurs .

Or, les coûts engendrés pour les exploitants sont importants car elle nécessite  l'acquisition de nouveaux investissements et ses conséquences sont non négligeables: hausse des coûts de production et des les contraintes administratives supplémentaires et souvent une baisse de la production.

De plus, le coût de la certification par un organisme agréé, indépendant de la taille de l’entreprise, est particulièrement lourd pour les petites exploitations.

En l'état, l'objectif des 50.000 exploitations certifiées en 2030 semble difficilement atteignable.

La prolongation d'un dispositif incitatif permet ainsi d’accélérer l'engagement des professionnels agricoles vers des systèmes d'exploitations durables.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1644 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme SCHILLINGER, M. IACOVELLI, Mmes DURANTON et CAZEBONNE, MM. LÉVRIER et BUVAL, Mme HAVET, M. BUIS et Mmes RAMIA et NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l’article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au I et à la première phrase du 1 du IV de l’article 151 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021,  les mots : « ou 2024 » sont remplacés par les mots : « 2024 ou 2025 ».

Objet

Pour encourager les entreprises agricoles à s’engager dans la certification « Haute Valeur Environnementale » (HVE), la loi de finances 2021 a institué un crédit d’impôt de 2500 € pour celles qui, au cours de l’année 2022, se verront délivrer une certification de 3ème niveau. La loi de finances pour 2023 et pour 2024 ont prorogé cette mesure sur les années 2023 et 2024 respectivement. Ce crédit d’impôt a contribué à la bonne dynamique de conversion à la HVE qu’il conviendrait de continuer à soutenir en prorogeant ce dispositif d’une année supplémentaire.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-613 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme PERROT, MM. COURTIAL et PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le IV de l’article 112 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Les mots : « Au titre de l’année 2024 » sont remplacés par les mots : « À compter de l’année 2025 » ;

b) Le montant : « 232 423 017 € » est remplacé par le montant : « 273 100 000 € » ;

2° Le tableau constituant le dernier alinéa est ainsi rédigé :

«

(En euros.)

Région

Montant

Auvergne-Rhône-Alpes

19 900 000

Bourgogne-Franche-Comté

11 700 000

Bretagne

13 900 000

Centre-Val de Loire

16 900 000

Corse

800 000

Grand Est

33 100 000

Hauts-de-France

14 800 000

Île-de-France

40 900 000

Normandie

14 000 000

Nouvelle-Aquitaine

36 600 000

Occitanie

25 000 000

Pays de la Loire

16 900 000

Provence-Alpes-Côte d’Azur

23 800 000

Guadeloupe

1 400 000

Guyane

229 377

Martinique

1 100 000

Mayotte

700 000

La Réunion

1 200 000

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le protocole État-Régions en faveur des formations sanitaires et sociales signé 14 mars 2022 a acté la nécessité de pérenniser les créations de places au sein des instituts de formation sanitaire et sociale prévues dans le cadre du Ségur de la Santé. Ce protocole a par ailleurs arrêté le principe d’un financement comprenant, outre ces créations de places, l’impact des mesures salariales prévues dans le cadre du Ségur de la santé et une participation à l’effort d’investissement.

Les lois de finances pour 2023 et 2024 ont ainsi alloué aux Régions les financements prévus par le protocole précité.

Dans ce cadre, cet amendement propose, conformément au protocole signé entre l’État et les Régions et au tableau des transferts financiers de l’État aux collectivités territoriales annexé au PLF 2025, un versement pérenne à hauteur de 273,1 M€ à compter de l’année 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1031

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. UZENAT, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 20


Après l'article 20

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le IV de l’article 112 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Les mots : « Au titre de l’année 2024 » sont remplacés par les mots : « À compter de l’année 2025 » ;

b) Le montant : « 232 423 017 € » est remplacé par le montant : « 273 100 000 € » ;

2° Le tableau constituant le dernier alinéa est ainsi rédigé :

«

(En euros.)

Région

Montant

Auvergne-Rhône-Alpes

19 900 000

Bourgogne-Franche-Comté

11 700 000

Bretagne

13 900 000

Centre-Val de Loire

16 900 000

Corse

800 000

Grand Est

33 100 000

Hauts-de-France

14 800 000

Île-de-France

40 900 000

Normandie

14 000 000

Nouvelle-Aquitaine

36 600 000

Occitanie

25 000 000

Pays de la Loire

16 900 000

Provence-Alpes-Côte d’Azur

23 800 000

Guadeloupe

1 400 000

Guyane

229 377

Martinique

1 100 000

Mayotte

700 000

La Réunion

1 200 000

 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le protocole État-Régions en faveur des formations sanitaires et sociales signé 14 mars 2022 a acté la nécessité de pérenniser les créations de places au sein des instituts de formation sanitaire et sociale prévues dans le cadre du Ségur de la Santé. Ce protocole a par ailleurs arrêté le principe d’un financement comprenant, outre ces créations de places, l’impact des mesures salariales prévues dans le cadre du Ségur de la santé et une participation à l’effort d’investissement.

Les lois de finances pour 2023 et 2024 ont ainsi alloué aux Régions les financements prévus par le protocole précité. Dans ce cadre, le présent amendement du groupe SER propose, conformément au protocole signé entre l’État et les Régions et au tableau des transferts financiers de l’État aux collectivités territoriales annexé au PLF 2025, un versement pérenne à hauteur de 273,1 M€ à compter de l’année 2025.

Amendement travaillé avec Régions de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2167

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 9

Supprimer cet alinéa.

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-283 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

M. Michaël WEBER, Mme DANIEL, MM. BOURGI, CHANTREL, Patrice JOLY, FAGNEN, ROIRON, REDON-SARRAZY, PLA, TEMAL et GILLÉ, Mmes BÉLIM, MONIER et ESPAGNAC et M. JACQUIN


ARTICLE 21


I. – Après l’alinéa 10

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 312-17 est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« Ne constitue pas non plus le fait générateur de l’accise la consommation d’électricité par une ou plusieurs personnes participant à une opération d’autoconsommation collective au sens de l’article L. 315-2 du code de l’énergie lorsque les conditions suivantes sont cumulativement remplies :

« 1° Cette personne ou ces personnes consomment l’intégralité de la production de l’opération d’autoconsommation collectivité pour leurs propres besoins ;

« 2° Les quantités produites ou susceptibles d’être produites, appréciées par site de production et selon le mode de production, n’excèdent pas des seuils déterminés par décret. » ;

II. – Après l’alinéa 12

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

...° La première colonne de la dernière ligne du tableau du second alinéa de l’article L. 312-79 est complété par les mots : « ou par les consommateurs participant à une opération d’autoconsommation collective au sens de l’article L. 315-2 du code de l’énergie ».

…° Le 3° de l’article L. 312-87, est complété par les mots : « ou des consommateurs participant à une opération d’autoconsommation collective au sens de l’article L. 315-2 du code de l’énergie ».

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d’exonérer d’accise sur l’énergie les projets en autoconsommation collective, selon les mêmes conditions que celles applicables aux opérations d’autoconsommation individuelle.  Sans limite de puissance de l’actif de production si l’intégralité de la production est autoconsommée par les consommateurs participants à l’opération d’autoconsommation collective, mais à la condition que le volume de production annuel soit inférieur à 240 GWh par site de production, et à la condition que la puissance, par site de production, n’excède pas 1 MWc si l’intégralité de la production n’est pas autoconsommée par les consommateurs participants à l’opération d’autoconsommation collective. si l’autoconsommation collective s’est massifiée ces dernières années, c’est notamment parce que son développement a été encouragé par le taux d’accise nul en application du bouclier tarifaire qui était en vigueur jusqu’au 1er février 2024. Le développement de l’autoconsommation collective pourrait être freiné avec le retour des taux normaux à 20,5 et 21€/MWh.

Cet amendement  est suggéré par le syndicat des énergies renouvelables.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1297 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, LONGEOT et BELIN


ARTICLE 21


I. – Après l’alinéa 10

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 312-17 est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« Ne constitue pas non plus le fait générateur de l’accise la consommation d’électricité par une ou plusieurs personnes participant à une opération d’autoconsommation collective au sens de l’article L. 315-2 du code de l’énergie lorsque les conditions suivantes sont cumulativement remplies :

« 1° Cette personne ou ces personnes consomment l’intégralité de la production de l’opération d’autoconsommation collectivité pour leurs propres besoins ;

« 2° Les quantités produites ou susceptibles d’être produites, appréciées par site de production et selon le mode de production, n’excèdent pas des seuils déterminés par décret. » ;

II. – Après l’alinéa 12

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

...° La première colonne de la dernière ligne du tableau du second alinéa de l’article L. 312-79 est complété par les mots : « ou par les consommateurs participant à une opération d’autoconsommation collective au sens de l’article L. 315-2 du code de l’énergie ».

…° Le 3° de l’article L. 312-87, est complété par les mots : « ou des consommateurs participant à une opération d’autoconsommation collective au sens de l’article L. 315-2 du code de l’énergie ».

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le SER propose d’exonérer d’accise sur l’énergie les projets en autoconsommation collective, selon les mêmes conditions que celles applicables aux opérations d’autoconsommation individuelle :

- sans limite de puissance de l’actif de production si l’intégralité de la production est autoconsommée par les consommateurs participants à l’opération d’autoconsommation collective, mais à la condition que le volume de production annuel soit inférieur à 240 GWh par site de production,

- à la condition que la puissance, par site de production, n’excède pas 1 MWc si l’intégralité de la production n’est pas autoconsommée par les consommateurs participants à l’opération d’autoconsommation collective.

Plusieurs raisons justifient cette exonération :

- l’accise est neutralisée pour les projets en autoconsommation collective bénéficiant d’un complément de rémunération en application de l’appel d’offres « Autoconsommation » de la Commission de régulation de l’énergie (la formule tarifaire prévoit un remboursement au producteur, qui peut ensuite le répercuter sur le consommateur redevable de l’accise) alors que les arrêtés tarifaires propres à chaque filière ne prévoient pas de compensation équivalente. Seuls les actifs de production de plus de 500 kWc lauréats de l’appel d’offres « Autoconsommation » peuvent ainsi bénéficier de la neutralisation du droit d’accise. Cet appel d’offres ne permet donc pas, à lui seul, de compenser l’absence d’une exonération légale. Surtout, cette différence de traitement constitue une rupture d’égalité entre les projets lauréats de l’appel d’offres « Autoconsommation » et les autres. Il apparaît donc nécessaire d’exonérer légalement les projets d’autoconsommation collective selon les mêmes conditions que celles applicables aux opérations en autoconsommation individuelle pour remédier à cette rupture d’égalité ;

- si l’autoconsommation collective s’est massifiée ces dernières années, c’est notamment parce que son développement a été encouragé par le taux d’accise nul en application du bouclier tarifaire qui était en vigueur jusqu’au 1er février 2024. Le développement de l’autoconsommation collective pourrait être freiné avec le retour des taux normaux à 20,5 et 21€/MWh.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2168

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 12

Compléter cet alinéa par les mots :

mentionnés à l’article L. 133-4 du présent code

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2083

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 21


I. - Après l’alinéa 12

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

7° bis Au 1er janvier 2022, l’article L. 312-49 est complété par les mots : « ou sur toute autre ligne ferroviaire ouverte à la circulation publique. » ;

II. - Alinéa 153

Rédiger ainsi le début de cet alinéa :

« 1° Les 7° bis, 10° et c du 34°…

Objet

Le présent amendement a pour objet de corriger une malfaçon rédactionnelle relative au tarif réduit d’accise sur les gazoles, pour mettre ce texte en cohérence avec la pratique administrative. La pratique douanière est en effet d’appliquer le tarif réduit d’accise sur le gazole non routier au transport ferroviaire en Corse et en France métropolitaine. Or, le texte en son état actuel ne mentionne que le réseau ferré au sens de l'article L. 2122-1 du code des transports, à l’exception notamment du réseau Corse. Cet amendement vise donc à corriger cette anomalie.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2169

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 17

Après le mot :

consommation

insérer les mots :

de produits de la catégorie fiscale des gazoles ou des essences

Objet

Amendement de correction légistique. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2170

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 31

Supprimer les mots :

, dans sa rédaction en vigueur

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-199 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

Mmes MULLER-BRONN et DREXLER et M. REICHARDT


ARTICLE 21


Après l’alinéa 31

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

19° bis L’article L. 421-190 est abrogé ;

19° ter Le deuxième alinéa de l’article L. 421-204 est ainsi rédigé :

« Chaque classe est définie en fonction de caractéristiques techniques figurant dans la documentation du véhicule utilisée dans l’ensemble de l’Union européenne. » ;

Objet

Le présent amendement a pour objet de procéder à un ajustement technique du cadre juridique
national relatif à la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaine
public routier.


Ce cadre juridique permet aux collectivités disposant d’un domaine public routier (départements ou régions) d’instaurer une taxe sur certains véhicules lourds en fonction de leurs externalités négatives, dans le respect du cadre européen fixé par la directive relative à la taxation des véhicules pour l’utilisation d’infrastructures routière, dite Eurovignette. Pour le calcul de cette taxe, les véhicules devront être regroupés en différentes classes et catégories fiscales permettant d’établir le niveau des différents tarifs. Dans le cadre juridique actuel, ces classes reposent sur des caractéristiques techniques utilisées pour les besoins de la perception des péages.

Le présent amendement propose :

 -D’une part, pour déterminer les véhicules taxables, de ne plus prendre en compte la masse en charge maximale techniquement admissible de l’ensemble (anciennement PTRA) mais uniquement la masse en charge maximale techniquement admissible du véhicule (anciennement PTAC) ;

 -D’autre part, de ne plus lier les classes des véhicules taxables à celles utilisées pour les péages, afin de laisser davantage de latitude aux collectivités qui déploieront la taxe. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1309 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GUILLOTIN, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 21


Après l’alinéa 31

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

...° L’article L. 421-190 est abrogé ;

...° Le deuxième alinéa de l’article L. 421-204 est ainsi rédigé :

« Chaque classe est définie en fonction de caractéristiques techniques figurant dans la documentation du véhicule utilisée dans l’ensemble de l’Union européenne. » ;

Objet

Cet amendement procède à un ajustement de la disposition qui prévoit que la masse en charge techniquement admissible de l’ensemble est prise en compte à la place de celle du véhicule tracteur, dans l'optique de la future mise en œuvre de la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaine public routier. 

Cet ajustement vise à permettre, dans un souci opérationnel et de simplification, que cette masse, qui correspond à l’ancien poids total roulant autorisé (PTRA), soit toujours celle prise en compte pour le calcul de la taxe appliquée au véhicule tracteur, y compris lorsque le véhicule tracteur circule à vide.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2100

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 21


Après l’alinéa 31

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

19° bis L’article L. 421-190 est abrogé ;

19° ter Le deuxième alinéa de l’article L. 421-204 est ainsi rédigé :

« Chaque classe est définie en fonction de caractéristiques techniques figurant dans la documentation du véhicule utilisée dans l’ensemble de l’Union européenne. » ;

Objet

Le présent amendement a pour objet de procéder à un ajustement technique du cadre juridique national relatif à la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaine public routier.

Ce cadre juridique permet aux collectivités disposant d’un domaine public routier (départements ou régions) d’instaurer une taxe sur certains véhicules lourds en fonction de leurs externalités négatives, dans le respect du cadre européen fixé par la directive relative à la taxation des véhicules pour l’utilisation d’infrastructures routière, dite Eurovignette.

Pour le calcul de cette taxe, les véhicules devront être regroupés en différentes classes et catégories fiscales permettant d’établir le niveau des différents tarifs. Dans le cadre juridique actuel, ces classes reposent sur des caractéristiques techniques utilisées pour les besoins de la perception des péages.

Le présent amendement propose de ne plus lier ces classes et catégories fiscales de véhicules à celles utilisées pour les péages, afin de laisser davantage de latitude aux collectivités qui déploieront la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1148 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

Mmes BELRHITI, Marie MERCIER et DUMONT, MM. PANUNZI, KLINGER, MANDELLI et COURTIAL, Mme GUIDEZ, M. CHEVALIER, Mme MICOULEAU et M. CHASSEING


ARTICLE 21


Après l’alinéa 31

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 421-190 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La masse en charge maximale techniquement admissible de l’ensemble est également retenue lorsqu’un tracteur dont la conception ne permet pas le transport de marchandises utilise le réseau taxable sans être associé à une remorque ou semi-remorque. » ;

Objet

Pour la future mise en œuvre de la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaines public routier, dite écotaxe poids lourds, le présent amendement procède à un ajustement de la disposition qui prévoit que la masse en charge techniquement admissible de l’ensemble est prise en compte à la place de celle du véhicule tracteur.

Cet ajustement vise à permettre, dans un souci opérationnel et de simplification, que cette masse, qui correspond à l’ancien poids total roulant autorisé (PTRA), soit toujours celle prise en compte pour le calcul de la taxe appliquée au véhicule tracteur, y compris lorsque le véhicule tracteur circule à vide.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1816

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

MM. JACQUIN et Michaël WEBER


ARTICLE 21


Après l’alinéa 31

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 421-190 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La masse en charge maximale techniquement admissible de l’ensemble est également retenue lorsqu’un tracteur dont la conception ne permet pas le transport de marchandises utilise le réseau taxable sans être associé à une remorque ou semi-remorque. » ;

 

Objet

Pour la future mise en œuvre de la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaines public routier, dite écotaxe poids lourds, le présent amendement procède à un ajustement de la disposition qui prévoit que la masse en charge techniquement admissible de l’ensemble est prise en compte à la place de celle du véhicule tracteur.

Cet ajustement vise à permettre, dans un souci opérationnel et de simplification, que cette masse, qui correspond à l’ancien poids total roulant autorisé (PTRA), soit toujours celle prise en compte pour le calcul de la taxe appliquée au véhicule tracteur, y compris lorsque le véhicule tracteur circule à vide.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1885 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. KERN, Mme HOUSSEAU, MM. CAMBIER et FARGEOT, Mme PERROT et MM. BLEUNVEN, CANÉVET et LEVI


ARTICLE 21


Après l’alinéa 31

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

....° L’article L. 421-190 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La masse en charge maximale techniquement admissible de l’ensemble est également retenue lorsqu’un tracteur dont la conception ne permet pas le transport de marchandises utilise le réseau taxable sans être associé à une remorque ou semi-remorque. » ;

Objet

Pour la future mise en œuvre de la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaines public routier, dite écotaxe poids lourds, le présent amendement procède à un ajustement de la disposition qui prévoit que la masse en charge techniquement admissible de l’ensemble est prise en compte à la place de celle du véhicule tracteur.

Cet ajustement vise à permettre, dans un souci opérationnel et de simplification, que cette masse, qui correspond à l’ancien poids total roulant autorisé (PTRA), soit toujours celle prise en compte pour le calcul de la taxe appliquée au véhicule tracteur, y compris lorsque le véhicule tracteur circule à vide.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1963 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

MM. GREMILLET, PELLEVAT, KAROUTCHI, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON, KULIMOETOKE, GENET et BRUYEN, Mme JOSEPH, MM. Jean-Baptiste BLANC, BELIN et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE 21


Après l’alinéa 31

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° L’article L. 421-190 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La masse en charge maximale techniquement admissible de l’ensemble est également retenue lorsqu’un tracteur dont la conception ne permet pas le transport de marchandises utilise le réseau taxable sans être associé à une remorque ou semi-remorque. » ;

Objet

Pour la future mise en œuvre de la taxe sur l’utilisation par les poids lourds de certaines voies du domaines public routier, dite écotaxe poids lourds, le présent amendement procède à un ajustement de la disposition qui prévoit que la masse en charge techniquement admissible de l’ensemble est prise en compte à la place de celle du véhicule tracteur.

Cet ajustement vise à permettre, dans un souci opérationnel et de simplification, que cette masse, qui correspond à l’ancien poids total roulant autorisé (PTRA), soit toujours celle prise en compte pour le calcul de la taxe appliquée au véhicule tracteur, y compris lorsque le véhicule tracteur circule à vide.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-586 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. JACQUIN et TABAROT

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE 21


Alinéas 41 à 43

Supprimer ces alinéas.

Objet

Afin de sécuriser le financement des infrastructures de transport, l’article 100 de la loi de finances initiale pour 2024 a institué une taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance, dont le produit (évalué à 600 millions d’euros) devait être intégralement versé à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afit France).

Lors de l’examen de ce texte, le Sénat avait introduit, à l’initiative de sa commission des finances, une disposition visant à allouer dès 2024 aux communes et groupements de communes exerçant la compétence voirie, d’une part, et aux départements, d’autre part, une fraction égale à un douzième du produit prévisionnel de cette taxe. Cela devait représenter, respectivement, 50 millions d’euros pour ces deux catégories de collectivités.  

L’article 21 du projet de loi de finances pour 2025 vise à revenir sur cette mesure pour rétablir le principe d’une allocation intégrale du produit de cette taxe à l’Afit France.

Les départements et les communes font face à de lourdes dépenses pour assurer l’entretien de leur réseau routier. Selon le rapport de l’Observatoire des finances et de la gestion publique locales publié en 2024, en 2023, les départements ont ainsi consacré plus 4,7 milliards d’euros à leur voirie, soit une augmentation d’environ 3 % en un an. En parallèle, les communes de plus de 3 500 habitants ont dépensé 3,8 milliards d’euros pour leur voirie, soit une hausse de 6 % par rapport à 2022.

Dans le contexte financier que connaissent les collectivités territoriales, et alors que le Gouvernement leur demande de réaliser d’importantes économies pour contribuer au redressement des finances publiques, on ne peut que craindre que l’entretien du réseau routier constitue, comme c’est trop souvent le cas, la variable d’ajustement. Dès lors, il est essentiel de prendre des mesures pour mettre leurs investissements en faveur du réseau routier à l’abri des aléas budgétaires. En outre, ainsi que l’avait souligné le rapporteur général de la commission des finances, à l’origine de cette mesure, il semble logique que le produit de la nouvelle taxe perçue sur les réseaux de transport faisant l’objet d’une concession puisse, au moins partiellement, être redistribué au profit des communes afin d’assurer l’entretien du réseau local non concédé. Tel est le sens de cet amendement.

Néanmoins, afin de ne pas réduire les recettes prévisionnelles de l’Afit France en 2025, un autre amendement, porté en commun avec Philippe Tabarot, propose de rehausser en conséquence de 100 millions d’euros le plafond de TICPE affecté à cette agence l’année prochaine. Il conviendrait également que ce plafond soit revu à la hausse, dans les mêmes proportions, pour 2024, afin de ne pas retirer de recettes à l'agence.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1585 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE 21


Alinéas 41 à 43

Supprimer ces alinéas. 

Objet

La loi de finances initiale pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance. Les 600 millions de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux collectivités à compétences départementales, et un autre douzième aux collectivités communales et intercommunales.

Or, le projet de loi de finances prévoit de revenir sur cette affectation, qui avait été pourtant soutenue par le Sénat. 

A défaut de réévaluer cette affectation, il convient de la maintenir. 

En effet, la route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.
L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir. 

Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation des dotations, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du Foncier bâti, les départements ne disposent plus de levier fiscal. 

Plus généralement, les départements ont dépensé 3,7 milliards d’euros en 2023 d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 milliards de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les Départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2011 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 21


Alinéas 41 à 43

Supprimer ces alinéas. 

Objet

La loi de finances initiale pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance. Les 600 millions de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux collectivités à compétences départementales, et un autre douzième aux collectivités communales et intercommunales.

Or, le projet de loi de finances prévoit de revenir sur cette affectation, qui avait été pourtant soutenue par le Sénat.

A défaut de réévaluer cette affectation, il convient de la maintenir.

En effet, la route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.

L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir.

Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation des dotations, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du Foncier bâti, les Départements ne disposent plus de levier fiscal.

Plus généralement, les Départements ont dépensé 3,7 milliards d’euros en 2023 d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 milliards de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les Départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2171

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéas 41 à 43

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement vise à maintenir l’affection deux fractions du rendement prévisionnel de la nouvelle taxe d’exploitation sur les infrastructures de transport de longue distance égales chacune à 50 millions d’euros, d’une part aux départements et d’autre part aux communes et aux groupements de communes qui exercent la compétence voirie. Cet amendement avait été adopté par le Sénat lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2024.

L’affectation de la majeure partie du rendement prévisionnel de la nouvelle taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance à l’AFIT France se justifie en effet pour contribuer à la transition écologique du secteur des transports en participant notamment au financement des investissements nécessaires à la régénération et à la modernisation du réseau ferroviaire.

Cependant, et alors que l’essentiel du produit de cette taxe proviendra des sociétés concessionnaires d’autoroutes, il est également légitime qu’une fraction de celui-ci bénéficie aux usagers des réseaux routiers départemental et communal, souvent contraints faute d’alternatives suffisantes en matière de transports collectifs.

En 2023, selon le rapport de l’Observatoire des finances et de la gestion publique locales, les départements ont dépensé 4,7 milliards pour entretenir leur voirie, soit une augmentation de 3,2 % en un an. Les communes de plus de 3 500 habitants ont quant à elles dépensé 3,8 milliards d’euros pour l’entretien de leur voirie, ce qui correspond à une augmentation de 6,3 % par rapport à l’année 2022. S’agissant des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération et des communautés de communes, ces dépenses se sont élevées à 3,3 milliards d’euros pour la même année 2023 (+ 11 % par rapport à 2021).

Alors que l’entretien des voiries départementale et communale est trop dépendant des aléas de la situation financière de ces collectivités, il semble logique que le produit de la taxation perçue sur les réseaux qui font l’objet d’une concession puissent être très partiellement redistribué au profit du réseau local non concédé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-74 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mme MALET, MM. PANUNZI, CADEC, BRUYEN, GENET, PERRIN, RIETMANN, RAPIN et GROSPERRIN, Mme PLUCHET et M. SAURY


ARTICLE 21


I. - Alinéas 41 à 43

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé : 

25° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 425-20, le mot : « douzième » est remplacé par le mot : « tiers ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La LFI pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance. Les 600 M€ de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux Départements, un autre aux collectivités du bloc communal.

Cet amendement propose de réévaluer cette affectation, en portant à un tiers la part du produit redirigé vers les Départements chargés de la gestion de 380 000 kilomètres de routes. 

En effet, la route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.

L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir. Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation de la DGF sur l'inflation, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du foncier bâti, les Départements ne disposent plus de levier fiscal.

Plus généralement, les Départements ont dépensé en 2023 3,7 Mds€ d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 Mds € de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les Départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier. 

-

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article 21.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-208 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PELLEVAT, KLINGER, HOUPERT et POINTEREAU et Mme Pauline MARTIN


ARTICLE 21


I. - Alinéas 41 à 43

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé : 

25° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 425-20, le mot : « douzième » est remplacé par le mot : « tiers ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi de finances initiale pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance. Les 600 millions de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux collectivités à compétences départementales, et un autre douzième aux collectivités communales et intercommunales.

Cet amendement propose de réévaluer cette affectation, en portant à un tiers la part du produit redirigé vers les Départements, qui gèrent 380 000 kilomètres de routes.

En effet, la route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.
L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir. 

Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation des dotations, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du Foncier bâti, les Départements ne disposent plus de levier fiscal. 

Plus généralement, les Départements ont dépensé 3,7 milliards d’euros en 2023 d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 milliards de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les Départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier.

Cet amendement est un premier pas vers le nécessaire rééquilibrage du modèle économique de la route.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-590 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 21


I. - Alinéas 41 à 43

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé : 

25° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 425-20, le mot : « douzième » est remplacé par le mot : « tiers ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi de finances initiale pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance.Les 600 millions de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux collectivités à compétences départementales, et un autre douzième aux collectivités communales et intercommunales.

Cet amendement propose de réévaluer cette affectation, en portant à un tiers la part du produit redirigé vers les Départements, qui gèrent 380 000 kilomètres de routes.

En effet, la route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.

L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir.

Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation des dotations, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du Foncier bâti, les Départements ne disposent plus de levier fiscal.

Plus généralement, les Départements ont dépensé 3,7 milliards d’euros en 2023 d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 milliards de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les Départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier.

Cet amendement est un premier pas vers le nécessaire rééquilibrage du modèle économique de la route.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article 21.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-623 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes DEVÉSA et PERROT, MM. COURTIAL et PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE 21


I. - Alinéas 41 à 43

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé : 

25° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 425-20, le mot : « douzième » est remplacé par le mot : « tiers ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

La loi de finances initiale pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance. Les 600 millions de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux collectivités à compétences départementales, et un autre douzième aux collectivités communales et intercommunales.

 Cet amendement propose de réévaluer cette affectation, en portant à un tiers la part du produit redirigé vers les Départements, qui gèrent 380 000 kilomètres de routes.

 En effet, la route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.

L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir.

 Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation des dotations, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du Foncier bâti, les Départements ne disposent plus de levier fiscal.

 Plus généralement, les Départements ont dépensé 3,7 milliards d’euros en 2023 d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 milliards de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les Départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier.

 Cet amendement est un premier pas vers le nécessaire rééquilibrage du modèle économique de la route.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article 21.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-741

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme CUKIERMAN, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 21


Alinéas 41 à 43

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

25° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 425-20, le mot : « douzième » est remplacé par le mot : « tiers ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K réitère, au moment où les collectivités territoriales perdraient à cet article 21 la fraction qui leur avait été accordée sur la taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport longue distance, la nécessité d’en affecter le tiers au département au titre de leur gestion et investissements à supporter pour l’entretien du réseau de route départemental.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1584 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE 21


I. – Alinéas 41 à 43

Remplace ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

25° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 425-20, le mot : « douzième » est remplacé par le mot : « tiers » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi de finances initiale pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance. Les 600 millions de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux collectivités à compétences départementales, et un autre douzième aux collectivités communales et intercommunales.

Cet amendement propose de réévaluer cette affectation, en portant à un tiers la part du produit redirigé vers les départements, qui gèrent 380 000 kilomètres de routes.

En effet, la route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.
L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir. 

Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation des dotations, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du Foncier bâti, les départements ne disposent plus de levier fiscal. 

Plus généralement, les départements ont dépensé 3,7 milliards d’euros en 2023 d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 milliards de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier.

Cet amendement est un premier pas vers le nécessaire rééquilibrage du modèle économique de la route.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2010 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 21


I. Alinéas 41 à 43 

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

25° Au deuxième alinéa du II de l’article L. 425-20, le mot : « douzième » est remplacé par le mot : « tiers ». 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de réévaluer cette affectation, en portant à un tiers la part du produit redirigé vers les Départements, qui gèrent 380 000 kilomètres de routes.

La loi de finances initiale pour 2024 a créé une taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance. Les 600 millions de rendement estimés pour cette nouvelle taxe devaient être essentiellement affectés au ferroviaire, un douzième étant affecté aux collectivités à compétences départementales, et un autre douzième aux collectivités communales et intercommunales.

La route ne doit pas être négligée dans la chaîne des mobilités, les différents modes de transports étant complémentaires et de nombreux territoires n’ayant pas d’alternative à la route.

L’infrastructure routière supporte globalement aujourd’hui près de 90% de la mobilité des personnes et des biens et continuera à tenir cette place dans l’avenir.

Elle joue donc un rôle déterminant pour décarboner les mobilités. Elle nécessite des investissements supplémentaires indispensables pour faire face aux conséquences du réchauffement climatique, à l’adaptation de la voirie à de nouveaux usages (voies dédiées, pistes cyclables, aires de covoiturage, électrification…) et à sa modernisation (route intelligente, durable…) alors que le réseau est vieillissant et nécessite des travaux voire des reconstructions de nombreux ouvrages d’art.

Ainsi, les besoins de maintenance et de développement augmentent alors que les capacités d’investissement des collectivités sont entravées par des recettes en baisse (non-indexation des dotations, chute des DMTO) et des dépenses en hausses imposées par l’État. Depuis 2018 et la perte du Foncier bâti, les Départements ne disposent plus de levier fiscal.

Plus généralement, les Départements ont dépensé 3,7 milliards d’euros en 2023 d’investissement dans l’entretien, l’adaptation et la modernisation de ce réseau structurant. Paradoxalement, alors que la route génère au niveau national 40 milliards de recettes fiscales, aucune d’entre elles n’est attribuée aux Départements – l’absence de mise en œuvre de l’écotaxe poids lourd n’a pas permis de leur attribuer la part qui leur revenait initialement. La refondation des modes de financement de la route s’impose d’autant plus dans une période où les Départements connaissent une crise aiguë de leurs finances, contraignant très fortement leurs politiques d’investissement notamment dans le domaine routier.

Cet amendement est un premier pas vers le nécessaire rééquilibrage du modèle économique de la route.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2172

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 51

Supprimer les mots :

Au 1er janvier 2024,

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-164 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN, BRAULT, CHASSEING, Alain MARC, ROCHETTE, Vincent LOUAULT, WATTEBLED et CAPUS et Mme LERMYTTE


ARTICLE 21


I. – Après l’alinéa 52

Insérer cinq alinéas ainsi rédigés :

30° bis L’article L. 453-26 est ainsi rédigé :

« Art. L. 453-26. – Est soumis à la taxe la mise à disposition à titre onéreux de contenus audiovisuels, sur demande individuelle formulée par un procédé de communication électronique, à des personnes qui sont établies, ont leur domicile ou ont leur résidence habituelle sur le territoire de taxation mentionné à l’article L. 453-27. » ;

30° ter Au premier alinéa de l’article L. 453-28, après le mot : « encaissé » sont insérés les mots : « , pour son propre compte, » ;

30° quater Au 1° de l’article L. 453-29, les mots : « services taxables » sont remplacés par les mots : « mises à disposition taxables » ;

30° quinquies À l’article L. 453-33, les mots : « mentionnée à l’article L. 453-28 » sont remplacés par les mots : « qui détient les droits d’exploitation sur les contenus audiovisuels mis à disposition à titre onéreux par voie de communications électroniques » ;

II. – Alinéa 154

Après la référence :

29°,

insérer les références :

30° bis à 30° quinquies,

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à sécuriser les recettes fiscales issues de la taxe sur la diffusion en vidéo physique et en ligne de contenus audiovisuels.

Est aujourd’hui soumis à la taxe « le service donnant accès à des contenus audiovisuels ». Le texte, tel que rédigé, conduit à imposer les personnes hébergeant les contenus et non les personnes qui détiennent les droits d’exploitation de ces contenus, c’est-à-dire notamment les créateurs de contenus.

Or, ces hébergeurs ne peuvent être redevables de la taxe pour trois raisons :

Le présent amendement vise à sécuriser les recettes fiscales issues de la taxe sur la diffusion en vidéo physique et en ligne de contenus audiovisuels.

Est aujourd’hui soumis à la taxe « le service donnant accès à des contenus audiovisuels ». Le texte, tel que rédigé, conduit à imposer les personnes hébergeant les contenus et non les personnes qui détiennent les droits d’exploitation de ces contenus, c’est-à-dire notamment les créateurs de contenus.

Or, ces hébergeurs ne peuvent être redevables de la taxe pour trois raisons :

Ils ne sont pas à l’origine de la publication des contenus taxables. Ce sont les créateurs de contenus qui le sont ;

Ces hébergeurs ne sont généralement pas détenteurs des droits d’exploitation des contenus taxables : ils sont de simples hébergeurs de ces contenus. Taxer les détenteurs des droits d’exploitation des contenus taxables permettrait d’assurer une meilleure effectivité de la taxe tout en la rendant plus « juste » en visant la personne qui dispose du droit d’exploitation des contenus ;

Enfin, les hébergeurs n’encaissent pas, pour leur propre compte, les revenus issus de l’exploitation de ces contenus. Ils sont le plus souvent rémunérés grâce à une commission de l’ordre d’un cinquième des revenus liés à l’exploitation des contenus audiovisuels. Les soumettre à une imposition représentant la quasi-totalité de la commission qu’ils perçoivent risque de leur être particulièrement dommageable, voire, en cas de cessation d’activité, de priver l’administration d’une recette fiscale.

Compte tenu du caractère très dynamique de la taxe, seuls les créateurs de contenus, bénéficiaires effectifs des produits dégagés par la mise à disposition des contenus, devraient donc être considérés comme redevables de la taxe. 

Enfin, il convient de rappeler que la recodification de la taxe au sein des articles L. 453-25 et suivants du CIBS résulte de l'ordonnance n°2023-1210 du 20 décembre 2023. Cette recodification, qui devait être réalisée à droit constant, a modifié sans habilitation le champ d’application et le redevable de la taxe. Les modifications prévues par le présent amendement permettront donc de sécuriser les recettes fiscales résultant de ces nouveaux articles du CIBS.

A noter que cette mesure ne devrait entraîner aucune diminution des recettes pour l’Etat dans la mesure où elle n’affecte ni la base d’imposition de la taxe ni son taux. Au contraire, le caractère très dynamique de la taxe permet l’accroissement constant des recettes de l’Etat ainsi que le démontre l’évolution à la hausse des produits de cette taxe dans le PLF 2025, estimé à 139 500 000 euros, contre 131 243 000 euros dans le PLF 2024 ou 107 489 000 lors du PLF de l'année précédente (taxe sur la publicité des vidéos en ligne, sur les services d’accès à des contenus audiovisuels et sur les vidéogrammes). Il est donc proposé que ces modifications entrent en vigueur dès la publication de la loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-165 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN, BRAULT, CHASSEING, Alain MARC, ROCHETTE, Vincent LOUAULT, WATTEBLED et CAPUS et Mme LERMYTTE


ARTICLE 21


I. – Après l’alinéa 52

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

30° bis L’article L. 453-30 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par exception au premier alinéa, lorsque le redevable mentionné à l’article L. 453-33 n’est pas détenteur des droits d’exploitation portant sur les contenus audiovisuels, la contrepartie de la fourniture des services mentionnés à l’article L. 453-26 correspond aux seuls montants perçus par ledit redevable pour son propre compte. » ;

II. – Alinéa 154

Après la référence :

29°,

insérer la référence :

30° bis,

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à sécuriser les recettes fiscales issues de la taxe sur la diffusion en vidéo physique et en ligne de contenus audiovisuels en adaptant son assiette au modèle économique des hébergeurs de contenus.

Est aujourd’hui soumis à la taxe « le service donnant accès à des contenus audiovisuels ». Ainsi, la rédaction actuelle du texte conduit à imposer les personnes hébergeant les contenus, sur la base du prix payé par l’utilisateur pour avoir accès au service (qui inclut non seulement les montants relatifs à l’accès au contenu audiovisuel mais aussi la commission de l’hébergeur).

Cela conduit à assujettir les hébergeurs - le plus souvent rémunérés grâce à une commission - sur des revenus qu’ils ne perçoivent pas pour leur propre compte. Les soumettre à une imposition représentant la quasi-totalité de leur commission risque d’empêcher toute poursuite de l’activité de ces plateformes en France.

Compte tenu du caractère très dynamique de la taxe, il est proposé de modifier l’article L. 453-30 du CIBS afin que la taxe soit assise sur les seules sommes que l'hébergeur perçoit pour son propre compte.

Le caractère très dynamique de la taxe permet l’accroissement constant des recettes de l’Etat ainsi que le démontre l’évolution à la hausse des produits de cette taxe dans le PLF 2025, estimé à 139 500 000 euros, contre 131 243 000 euros dans le PLF 2024 ou 107 489 000 lors du PLF de l'année précédente (taxe sur la publicité des vidéos en ligne, sur les services d’accès à des contenus audiovisuels et sur les vidéogrammes). Il est donc proposé que ces modifications entrent en vigueur dès la publication de la loi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1314 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. Cédric VIAL, Jean-Baptiste BLANC et KAROUTCHI, Mmes BELRHITI et VENTALON, MM. PELLEVAT, BRUYEN et PANUNZI, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. SIDO, GENET, BRISSON, HOUPERT, BELIN et MICHALLET et Mme EVREN


ARTICLE 21


Alinéa 60

Supprimer cet alinéa.

Objet

La taxe sur les services de télévision due par les éditeurs (TST-E), affectée au CNC, est assise sur les recettes de publicité et de parrainage. La loi prévoit une exonération du paiement de cette taxe pour les chaînes d’information qui ne diffusent que des documentaires produits en interne par les rédactions.
Alors que l’assujettissement à cette taxe est déclenché dès la diffusion d’un seul documentaire éligible aux aides du CNC, la loi de finances de 2024 avait introduit une exonération provisoire de deux ans pour les chaînes d’information, sous réserve que ces documentaires représentent au maximum 5 % de leur temps d’antenne. Ce dispositif visait à garantir plus de souplesse de programmation aux chaînes d’information et à favoriser l’exposition de documentaires qui, à défaut, pourraient être écartés pour des motifs budgétaires. 
Après un an, cette mesure semble efficace et équilibrée. Cet amendement propose donc de pérenniser le dispositif qui n’entraine aucun coût pour les finances publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1868 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE 21


I. - Après l’alinéa 61

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

...° Au 1er janvier 2024, l’article L. 454-56 est ainsi rédigé :

« Art. L. 454-56 - La superficie exploitée du support taxable s’entend de la surface suivante :

« 1° Pour la face d’un dispositif publicitaire, celle sur laquelle sont susceptibles d’être portées les inscriptions, formes ou images ;

« 2° Pour l’ensemble des faces d’enseignes ou pour la face d'une préenseigne, celle sur laquelle sont portées les inscriptions, formes et images. »

II. - Alinéa 153

Remplacer les mots :

et c du 34°

par les mots :

, c du 34° et 35° bis

Objet

L’ordonnance du 20 décembre 2023 portant création du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services (CIBS) et portant diverses autres mesures de recodification de mesures non fiscales a complété le CIBS en y intégrant les dispositions législatives régissant les impositions propres aux secteurs de la communication, de la culture et du numérique.

Elle a notamment recodifié la taxe sur la publicité extérieure. Il s’agit d’une taxe facultative, instaurée à l’initiative des communes ou des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), qui concerne toutes les entreprises exploitant des supports publicitaires fixes, visibles et situés à l’extérieur, et s’applique à trois catégories de supports : la publicité, les enseignes et les pré-enseignes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2173

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


I. – Alinéas 58, 62, 67 et 74

Supprimer les mots :

Au 1er janvier 2024,

II. – Alinéas 68, 70, 72, 77, 78

Après les mots :

l’autorité compétente

insérer les mots :

mentionnée à l’article L. 454-46

Objet

Amendement de correction légistique. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1196 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 21


Alinéa 93

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’article 54 de la loi de finances pour 2021 a réformé la fiscalité locale sur l’électricité, en intégrant les taxes locales sur la consommation finale d’électricité dans la Taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), rebaptisée « accise sur l’électricité », depuis le 1er janvier 2022.

Les communes et les départements perçoivent désormais une part de la TICFE. Pour les communes, la base de calcul repose sur trois éléments : le montant de référence de l’année N-1, l’évolution de l’inflation sur trois ans (N-1 à N-3), et l’évolution de la consommation d’électricité sur deux ans (N-2 et N-3).

L’alinéa 93 de l’article 21 du Projet de Loi de Finances pour 2025 réduit l’évolution de l’inflation aux années N-1 et N-2 au lieu de N-1 et N-3. Cette modification a pour conséquence de faire sortir l’année 2021 du calcul pour 2024. Cette modification pourrait priver les communes d’une revalorisation à hauteur de 5,3 % sur 2024 et 4,8 % en 2025. Le manque à gagner se répercute ensuite sur les années suivantes. 

À titre d’illustration, pour la ville de Lyon, cette modification représente une perte estimée à 500 000 euros pour 2024 et 1 million d’euros pour 2025.

Le caractère rétroactif, avec un effet au 1er janvier 2024 de la mesure qui figure au PLF 2025, est inacceptable et fragilise le lien de confiance censé unir l’État aux collectivités locales. La transformation de fiscalité locale en fractions de fiscalité nationale ne doit pas être une variable d’ajustement financier pour l’État. En outre, le tour de passe passe qui permet d’esquiver le pic inflationniste et conduit, de facto, à réformer une réforme entrée en vigueur il y a moins de deux ans, est plutôt de mauvais aloi…

C’est pourquoi, cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à supprimer l’alinéa 93, afin de respecter les engagements de l’État de compensation à l’euros près et de ne pas affaiblir la capacité des communes à financer des services publics locaux de qualité et à mener des politiques ambitieuses en faveur de la transition écologique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2174

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 93

Supprimer les mots :

Au 1er janvier 2024,

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2005 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE, MM. BELIN et BRISSON, Mme CIUNTU, M. DAUBRESSE, Mmes DI FOLCO, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EVREN, MM. KAROUTCHI et KLINGER, Mme LASSARADE, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. OLIVIER, PANUNZI, PIEDNOIR, RAPIN et SAUTAREL, Mme VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 21


I. - Alinéa 98

Remplacer les mots :

de stockage de déchets radioactifs métalliques soumise à autorisation en application du titre Ier du livre V du code de l'environnement

par les mots :

soumise à autorisation, en application du titre Ier du livre V du code de l'environnement, au titre d’une rubrique de la nomenclature des installations classées relative au stockage de déchets pouvant contenir des substances radioactives autres que celles d’origine naturelle ou des substances radioactives d’origine naturelle dont l’activité en radionucléides naturels des chaînes de l’uranium et du thorium est supérieure à 20 becquerels par gramme

II. – Après l’alinéa 98

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Au dernier alinéa du 1. du I de l'article 266 sexies, les mots : « et qui sont susceptibles de contenir des substances radioactives autres que celles d'origine naturelle ou des substances radioactives d'origine naturelle dont l'activité en radionucléides naturels des chaînes de l'uranium et du thorium est supérieure à 20 becquerels par gramme » sont supprimés ;

Objet

Le présent amendement a pour objet de procéder à la rectification d’erreurs matérielles



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2082

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 21


I. - Alinéa 97

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

2° Au 1 du I de l’article 266 sexies :

a) Le premier alinéa du c est ainsi rédigé :

II. - Alinéa 98

Remplacer les mots :

de stockage de déchets radioactifs métalliques soumise à autorisation en application du titre Ier du livre V du code de l'environnement

par les mots :

soumise à autorisation, en application du titre Ier du livre V du code de l'environnement, au titre d’une rubrique de la nomenclature des installations classées relative au stockage de déchets pouvant contenir des substances radioactives autres que celles d’origine naturelle ou des substances radioactives d’origine naturelle dont l’activité en radionucléides naturels des chaînes de l’uranium et du thorium est supérieure à 20 becquerels par gramme

III. – Après l’alinéa 98

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

b) Au dernier alinéa, les mots : « et qui sont susceptibles de contenir des substances radioactives autres que celles d'origine naturelle ou des substances radioactives d'origine naturelle dont l'activité en radionucléides naturels des chaînes de l'uranium et du thorium est supérieure à 20 becquerels par gramme » sont supprimés ;

Objet

Le présent amendement a pour objet de procéder à la rectification d’erreurs matérielles.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1862 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. CANÉVET, RAPIN, CADEC, BURGOA et SOMON, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET et M. DUFFOURG


ARTICLE 21


Alinéa 106

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent amendement a pour objet de permettre le lancement de la décarbonation du carburant utilisé par le secteur de la pêche, le gazole pêche. En attendant que les investissements soient lancés, il permet la prolongation de la prise en compte, pour la période du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2025, des huiles hydrotraitées issues de graisse animale de catégorie 3 lorsqu’elles sont incorporées dans le gazole pêche.

Afin d’éviter une augmentation des prix du gazole pour le secteur de la pêche, la mesure permet aux redevables de la taxe incitative relative à l’utilisation d’énergie renouvelable dans les transports (TIRUERT), pour la filière gazole, de prendre en compte ces huiles hydrotraitées issues de graisse animale de catégorie 3 incorporées dans le gazole pêche, pour atteindre les objectifs du gazole routier. Quand elles seront utilisées pour cet usage, elles peuvent être comptées deux fois dans le dispositif puisqu’il s’agit de biocarburants qui ne sont pas en concurrence avec l’alimentaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2175

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 115

Supprimer les mots :

Au 1er septembre 2024,

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-226 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Retiré

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, M. LEFÈVRE, Mme Pauline MARTIN, MM. MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE 21


I. – Après l’alinéa 115

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Le 12° de l’article 1382 est complété par les mots : « , y compris les structures porteuses des ombrières utilisant l’énergie solaire photovoltaïque ».

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le champ d’application et les règles d’exonération de la Taxe Foncière sur les Propriété Bâties (TFPB) – qui fondent également la base d’imposition de la CFE en vertu de l’article 1467 du CGI – sont aujourd’hui interprétés de manière divergente sur le territoire national par les services fiscaux, de sorte que, pour deux installations photovoltaïques en ombrières de parcs de stationnement de même nature et caractéristiques situées dans deux départements différents, peuvent être imposées de manière différente.

En effet, certains services fiscaux considèrent que les structures porteuses des ombrières photovoltaïques entrent dans le champ d’application de la TFPB car elles sont destinées à abriter des véhicules garés en-dessous. Ces installations ne peuvent donc bénéficier de l’exonération bénéficiant aux « immobilisations destinées à la production d'électricité d'origine photovoltaïque » à la TFPB prévue au 12° de l’article 1382 du CGI.

La jurisprudence du Conseil d’Etat a clarifié le champ d’application de l’article 1382, 12° du CGI avec trois décisions :

-          Annulation d’un jugement de Tribunal administration ayant soumis à la TFPB des structures porteuses de panneaux photovoltaïques (Conseil d'État, 9ème chambre, 21/07/2022, 450831) ;

-          Annulation d’un jugement de Cour administrative d’appel pour qui le producteur d’électricité photovoltaïque devait être imposé à la CFE à raison de la valeur locative de la « partie toiture » des bâtiments agricoles (Conseil d'État, 3ème - 8ème chambres réunies, 15/11/2022, 449273) ;

-          Jugement dans le cas d’un parc solaire au sol, en se fondant sur l’article 1382-12° CGI, que les postes de transformation et de livraison ainsi que leurs terrassements, constituaient des immobilisations exonérées de TFPB. Par cette décision, le Conseil d’Etat affirme que les constructions, support indispensables aux installations photovoltaïques, entrent dans le champ de l’exonération prévue au 12° de l’article 1382 du CGI (Conseil d'État, 9ème chambre, 12/12/2022, 453995).

Le présent amendement permet de clarifier la rédaction du 12° de l’article 1382 de manière à avoir une imposition homogène des installations photovoltaïque en ombrière sur l’ensemble du territoire national.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2176

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


Alinéa 144

Compléter cet alinéa par les mots :

et après la référence : « article 28 », sont insérés les mots : « et du d du 1° de l’article 37 »

Objet

 Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-50 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPO-CANELLAS et HENNO, Mmes SOLLOGOUB et VÉRIEN, MM. CANÉVET, PILLEFER, FARGEOT et HINGRAY, Mme BILLON et MM. COURTIAL, LONGEOT, BAZIN et BELIN


ARTICLE 21


Alinéas 146 à 151

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le paragraphe XVI de l'article 21 contient une habilitation du Gouvernement à légiférer par ordonnance pour transformer en impositions les redevances qui rémunèrent les services rendus par la direction générale de l'aviation civile (DGAC) en matière de surveillance et de certification.

Ces redevances, au nombre de quatorze, sont prévues aux articles L. 611-5 et R. 611-3 à R. 611-6 du code de l'aviation civile.

Elles concernent, par exemple :

· les vérifications effectuées par la DGAC avant d'autoriser la poursuite de l'utilisation d'un équipement aéronautique - c'est la redevance de gestion de maintien de navigabilité;

· les diligences effectuées avant d'agréer un organisme de formation - c'est la redevance d'organisme de formation de personnel navigant ;

· les contrôles réalisés sur les entreprises qui souhaitent recevoir le certificat de transporteur aérien ou d'exploitant d'aérodrome - ce sont la redevance d'exploitant d'aéronef et la redevance de sécurité et de sûreté d'exploitant d'aérodrome.

Trois arguments plaident en faveur de la suppression de cette habilitation :

Tout d'abord, l'importance des missions effectuées par la DGAC pour garantir la sécurité du transport aérien justifie que les moyens financiers qui lui sont fournis pour les accomplir soient absolument sanctuarisés. C'est le cas avec une redevance qui, par définition, rémunère un service rendu. En revanche, si l'on transforme ces redevances en taxes, dont les recettes seront versées au ART. 21 N° I-2861 2/2 budget général de l’État, il y a un risque réel que les moyens fournis à la DGAC ne soient plus, à l'avenir, suffisants pour qu'elle puisse accomplir ses missions de manière satisfaisante. Les récentes avaries subies par un célèbre constructeur d'avions doivent nous rappeler la sensibilité de cet enjeu ;

Ensuite, le recours à une ordonnance n'apparaît justifié ni par la complexité juridique de la matière, ni par son ampleur, ni par l'urgence. Il n'y a aucune raison que la procédure parlementaire ordinaire soit contournée sur un sujet qui intéresse la sécurité de nos concitoyens ;

Enfin, l'analyse juridique avancée par le Gouvernement pour justifier cette mesure présente des fragilités. En effet, les entreprises de transport aérien sont bien bénéficiaires de ces contrôles, puisqu'en leur absence la sécurité des déplacements en avion ne serait pas assurée, ce qui nuirait assurément à leur activité. Il est donc proposé de supprimer cette demande d'habilitation.

Cet amendement reprend une disposition que le rapporteur général de la commission des finances à l'Assemblée nationale, M. Charles de Courson, a fait adopter en séance et qui n'apparaît plus dans la version transmise au Sénat de part le rejet de la première partie du budget à l'Assemblée nationale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1050 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. DEVINAZ, Mmes BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BONNEFOY, M. BOURGI, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, JACQUIN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme MONIER et MM. PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et ZIANE


ARTICLE 21


Alinéas 146 à 151

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le paragraphe XVI de l'article 21 contient une habilitation du Gouvernement à légiférer par ordonnance pour transformer en impositions les redevances qui rémunèrent les services rendus par la direction générale de l'aviation civile (DGAC) en matière de surveillance et de certification.

Ces redevances, au nombre de quatorze, sont prévues aux articles L. 611-5 et R. 611-3 à R. 611-6 du code de l'aviation civile. Elles concernent, par exemple :

· les vérifications effectuées par la DGAC avant d'autoriser la poursuite de l'utilisation d'un équipement aéronautique - c'est la redevance de gestion de maintien de navigabilité;

· les diligences effectuées avant d'agréer un organisme de formation

 - c'est la redevance d'organisme de formation de personnel navigant ;

· les contrôles réalisés sur les entreprises qui souhaitent recevoir le certificat de transporteur aérien ou d'exploitant d'aérodrome - ce sont la redevance d'exploitant d'aéronef et la redevance de sécurité et de sûreté d'exploitant d'aérodrome.

Trois arguments plaident en faveur de la suppression de cette habilitation :

Tout d'abord, l'importance des missions effectuées par la DGAC pour garantir la sécurité du transport aérien justifie que les moyens financiers qui lui sont fournis pour les accomplir soient absolument sanctuarisés. C'est le cas avec une redevance qui, par définition, rémunère un service rendu. En revanche, si l'on transforme ces redevances en taxes, dont les recettes seront versées au budget général de l’État, il y a un risque réel que les moyens fournis à la DGAC ne soient plus, à l'avenir, suffisants pour qu'elle puisse accomplir ses missions de manière satisfaisante. Les récentes avaries subies par un célèbre constructeur d'avions doivent nous rappeler la sensibilité de cet enjeu ;

Ensuite, le recours à une ordonnance n'apparaît justifié ni par la complexité juridique de la matière, ni par son ampleur, ni par l'urgence. Il n'y a aucune raison que la procédure parlementaire ordinaire soit contournée sur un sujet qui intéresse la sécurité de nos concitoyens ;

Enfin, l'analyse juridique avancée par le Gouvernement pour justifier cette mesure présente des fragilités. En effet, les entreprises de transport aérien sont bien bénéficiaires de ces contrôles, puisqu'en leur absence la sécurité des déplacements en avion ne serait pas assurée, ce qui nuirait assurément à leur activité.

Il est donc proposé de supprimer cette demande d'habilitation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2177

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 21


I. - Alinéa 154

Après les mots

le II

insérer les mots :

, le 1° du IV

 II. - Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

... ° Les 25°, 29°, b du 33°, 36°, 37°, 38° du A du I, le II, le 1° du VII, s’appliquent à compter du 1er janvier 2024.

 

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-893

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 21


Après l'article 21

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les médecins installés en Guyane, à Mayotte, en Martinique et en Guadeloupe où l’offre de soins est insuffisante peuvent décider, en même temps qu’ils font valoir leur droit à la retraite, de poursuivre leur activité en cumul-emploi retraite pendant un délai de cinq ans.

Ces mêmes médecins bénéficient d’une exonération fiscale à 100 % pendant toute la durée de ces cinq ans. Le bénéfice de cette disposition est subordonné à la double condition que le bénéficiaire soit installé dans une zone sous-dotée, définie en application du B du 3 de l’article 42 de la loi n° 95-115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire, et soit à la retraite. À l’issue de ces cinq ans, l’exonération cesse. Un décret pris en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à instaurer une mesure fiscale à l’adresse des médecins en exercice proche de la retraite afin de les inciter, sur une période limitée, à maintenir leur exercice quelques années de plus.

Les territoires ultramarins sont des zones caractérisées par une offre de soins très insuffisante pour leur population, du fait d’un faible renouvellement des professionnels, de leurs départs à la retraite ou encore par des difficultés d’accès à cette offre : temps d’accès, délais d’attente pour un rendez-vous.

La Guyane avec ses 300 000 habitants ne compte que 152 médecins libéraux contre 630 en Corse pour une population quasi-similaire. Aussi, 45 % des médecins libéraux en Guyane ont plus de 60 ans. L’effondrement de la démographie médicale libérale provoquera l’embolie des urgences hospitalières.

Il est urgent de mettre en place des solutions pour compenser les départs à la retraite et le vieillissement de la population médicale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2063 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 21


Après l’article 21

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des douanes est ainsi modifié :

1° A la première phrase du premier alinéa de l’article 55 bis, après le mot : « poursuite », sont insérés les mots : «, ainsi que des procédures de recouvrement » ;

2° Le 1° de l’article 65 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les intéressés communiquent les papiers et documents exigés dans les délais fixés par l’administration. » ;

3° L’article 348 est ainsi modifié :

a) Au quatrième alinéa, le mot : « définitive » est remplacé par les mots : « qui n’est plus susceptible de recours au sens du titre XVI du livre Ier du code de procédure civile » et les mots : « le tribunal compétent » sont remplacés par les mots : « la juridiction compétente » ;

b) L’avant-dernier alinéa est complété par les mots : « dans les limites et conditions fixées à l’article L. 208 du livre des procédures fiscales » ;

4° Après l’article 348, il est inséré un article 348 bis ainsi rédigé :

« Art. 348 bis. – Lorsque la contestation porte sur une dette douanière définie par le point 18 de l’article 5 du règlement (UE) n° 952/2013 du Parlement européen et du Conseil du 9 octobre 2013 établissant le code des douanes de l’Union, la contestation n’est pas suspensive de l’exigibilité de la créance.

« Il est fait exception aux dispositions du premier alinéa dans les conditions définies au point 2 de l’article 45 du même règlement. La suspension est alors accordée selon les dispositions de l’article 348. » ;

5° Le second alinéa de l’article 354 est complété par une phrase ainsi rédigée : « La prescription est également suspendue à partir de la date à laquelle le recours a été formé au titre de l’article 346 et jusqu’à l’issue du litige. » ;

6° L’article 402 est ainsi rédigé :

« Art. 402. – Lorsqu’une saisie opérée en application du 2 de l’article 323 n’est pas fondée, le propriétaire des marchandises a droit au versement d’un intérêt d’indemnité au taux de l’intérêt légal prévu à l’article L. 313-2 du code monétaire et financier, assis sur la valeur des objets saisis. L’intérêt court depuis l’époque de la retenue jusqu’à celle de la remise ou de l’offre qui lui en a été faite. »

II. – Au premier alinéa du I de l’article L. 286 BA du livre des procédures fiscales, après les mots : « de contrôle », sont insérés les mots : « , de recouvrement ».

III. – L’article 111 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est ainsi modifié :

1° Le 3° du I est abrogé ;

2° Le VII est ainsi modifié :

a) Au A, les mots : « , à l’exception du 3°  » sont supprimés ;

b) Le début du B est ainsi rédigé : « B. Les 3° et 4° du II… (le reste sans changement). »

IV. – A – Le a du 3° du I est applicable aux contestations adressées en application de l’article 346 du code des douanes et aux instances en cours à la date d’entrée en vigueur de la présente loi.

B – Le 6° du I est applicable à toute demande d’indemnisation fondée sur l’article 402 du code des douanes déposée à compter de l’entrée en vigueur de la présente loi.

Objet

Le présent article vise à moderniser les procédures de recouvrement mises en œuvre par la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) sur les points suivants :

- l’harmonisation des procédures de recouvrement et l’anonymisation des mesures d’exécution notifiées par les agents de la direction générale des finances publiques (DGFiP) et de la DGDDI ;

- l’obligation faite aux opérateurs de donner suite au droit de communication diligenté par la DGDDI en application des diverses procédures d’enquête prévues au code des douanes ;

- l’harmonisation des dispositions du code des douanes et du livre des procédures fiscales afin de limiter les dépenses de l’administration des douanes dans le remboursement des frais de garantie exposés par l'administré en cas de contestation d’une créance ;

- l’introduction d’une exception au principe de l’exécution provisoire des décisions de première instance afin de conserver les garanties afférentes à la créance contestée ;

- l’introduction pour l’administration de la possibilité de refuser le sursis de paiement : des manquements en lien avec cet écart entre les dispositions nationales et les dispositions du code des douanes de l’Union ont été relevés à l’encontre de la France dans le cadre du suivi de la déclaration d’assurance (DAS) 2020 menée en France par la Cour des comptes de l’Union européenne ;

- la suspension du délai de reprise de l’administration durant la phase de contestation de la créance afin de pouvoir, en cas d’annulation par le tribunal pour des motifs de forme, réémettre un avis de mise en recouvrement.

- la réduction de l'intérêt d'indemnité pour saisie infondée (substitution du taux spécifique de 1% par mois par l'intérêt au taux légal).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 41 vers l'article additionnel après l'article 21.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1804 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON et HOUSSEAU, MM. CHAUVET, DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE, M. LONGEOT et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 22


I. - Alinéa 3

Supprimer les mots : 

au VI de l'article 39 decies A

II. - Après l'alinéa 3

Insérer trente-trois alinéas ainsi rédigés :

...° L’article 39 decies A du code général des impôts est ainsi modifié :

...) Le 2 du I est ainsi modifié :

...) Au premier alinéa :

- La deuxième occurrence de l’année : « 2030 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

- Les mots : « l’énergie mentionnée au e » sont remplacés par les mots : « les énergies mentionnées aux a bis et e » ;

...) Aux deuxième et avant-dernier alinéas :

- La référence : « d » est remplacée par la référence : « b » ;

- Après la deuxième occurrence de la référence : « 1 », sont insérés les mots : « , à compter du 1er janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2024 pour ceux utilisant les énergies mentionnées au c et d du même 1 » ;

- Les mots : « l’énergie mentionnée au » sont remplacés par les mots : « les énergies mentionnées aux a bis et » ;

...) Le dernier alinéa est supprimé ;

...) Après le I bis, il est inséré un I ter ainsi rédigé :

« I ter. – 1. Les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés ou à l’impôt sur le revenu selon un régime réel d’imposition peuvent pratiquer une déduction de leur résultat imposable assise sur les coûts supplémentaires, hors frais financiers, liés à l’acquisition des véhicules neufs, affectés à leur activité et utilisant exclusivement des énergies mentionnées aux c et d du 1 du I.

« La déduction mentionnée au premier alinéa est égale à :

« a) 115 % pour les véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur ou égal à 3,5 tonnes et inférieur ou égal à 16 tonnes ;

« b) 75 % pour les véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur à 16 tonnes ;

« c) 40 % pour les véhicules dont le poids total autorisé en charge est supérieur ou égal à 2,6 tonnes et inférieur à 3,5 tonnes.

« 2. Les coûts supplémentaires mentionnés au premier alinéa du 1 sont déterminés par la différence entre la valeur d’origine, hors frais financiers, de ces véhicules et la valeur d’origine, hors frais financiers, des véhicules de la même catégorie qui utilisent une énergie autre que celles mentionnées aux c et d du 1 du I.

« 3. La déduction prévue au 1 du présent I ter s’applique aux véhicules acquis neufs à compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre 2030. » ;

...) À la première phrase du II, les mots : « et I bis » sont remplacés par les mots : « , I bis et I ter » ;

...) Au III :

...) A la deuxième phrase du premier alinéa :

- La deuxième occurrence de l’année : « 2030 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

- Les mots : « a à » sont remplacés par les mots : « c et » ;

- Après la quatrième occurrence de la référence : « I, », sont insérés les mots : « à compter du 1er janvier 2019 et jusqu’au 31 décembre 2030 pour les véhicules mentionnés aux deuxième et troisième alinéas du 2 du même I utilisant les énergies mentionnées aux a et b du 1 dudit I, » ;

- Les mots : « l’énergie mentionnée au » sont remplacés par les mots : « les énergies mentionnées aux a bis et » ;

...) Le deuxième alinéa est supprimé ;

...) Après le IV, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – L’entreprise qui prend en location un véhicule mentionné au I ter dans les conditions prévues au 1 de l’article L. 313-7 du code monétaire et financier en application d’un contrat de crédit-bail ou dans le cadre d’un contrat de location avec option d’achat conclus à compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre 2030 peut déduire une somme égale à 115 % s’il s’agit d’un bien mentionné au a du 1 du I ter, 75 % s’il s’agit d’un bien mentionné au b du 1 du même I ter ou 40 % s’il s’agit d’un bien mentionné au c du 1 du I ter, des coûts supplémentaires, hors frais financiers, déterminés dans les conditions prévues au 2 du I ter.

« Cette déduction est répartie sur la durée mentionnée au II. Si l’entreprise crédit-preneuse ou locataire acquiert le bien, elle peut continuer à appliquer la déduction. La déduction cesse à compter de la cession ou de la cessation par l’entreprise du contrat de crédit-bail ou de location avec option d’achat ou du bien et ne peut pas s’appliquer au nouvel exploitant.

« L’entreprise qui donne le bien en crédit-bail ou en location avec option d’achat ne peut pas pratiquer la déduction mentionnée au I ter. » ;

...) Le VI est ainsi rédigé :

« VI. – A. – Le bénéfice des déductions prévues aux I et III est subordonné au respect du règlement (UE) 2023/2831 de la Commission du 13 décembre 2023 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis.

« B. – Le bénéfice des déductions prévues aux I bis, I ter, IV et V est subordonné au respect de l’article 36 ter du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. »

Objet

L’article 39 decies A du code général des impôts (CGI) permet aux entreprises de pratiquer une déduction exceptionnelle au titre des véhicules acquis neufs dont le poids total autorisé en charge est supérieur ou égal à 2,6 tonnes et qui utilisent exclusivement une ou plusieurs énergies propres (parmi lesquelles, notamment, l'énergie électrique et l'hydrogène). Le taux de la déduction exceptionnelle, compris entre 20 % et 60 %, dépend de la source d'énergie utilisée, du poids du véhicule et de sa date d'acquisition.

En raison de son caractère sélectif et afin de garantir la conformité du dispositif à la réglementation européenne en matière d'aides d’État, l’ensemble du dispositif de déduction est placé sous l’encadrement du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l'application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne aux aides de minimis.

Depuis sa récente modification, entrée en vigueur en janvier 2024, le règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur offre un encadrement européen plus adapté pour les déductions accordées à raison de l’acquisition de véhicules alimentés exclusivement à l’électricité ou à l’hydrogène mentionnées aux c et d du 1 du I de l’article 39 decies A du CGI, et expressément visées par le règlement modifié.

Le présent amendement a donc pour objet de placer sous l’encadrement du règlement ainsi modifié la déduction exceptionnelle appliquée par les entreprises de transport routier qui souhaitent s’engager résolument dans la transition écologique en acquérant des véhicules à émission nulle.

Ce changement d’encadrement implique de modifier l’assiette de la déduction, qui n’est plus constituée par le prix d’acquisition du véhicule mais par les coûts supplémentaires induits par l’acquisition d’un véhicule à émission nulle par rapport à ce qu’aurait été le coût d’acquisition d’un véhicule utilisant des énergies carbonées. Il en résulte une réduction significative de l’assiette de la déduction. Afin de maintenir l’avantage fiscal à un niveau constant, les taux de déduction applicables aux surcoûts générés par l’acquisition d’un véhicule utilisant exclusivement une énergie décarbonée sont modifiés à la hausse.

Le règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d'aides compatibles avec le marché intérieur s’applique jusqu’au 31 décembre 2026. Si ses dispositions relatives au transport routier devaient évoluer au moment de sa prorogation, l’article 39 decies A du CGI, qui a vocation à s’appliquer aux acquisitions réalisées jusqu’au 31 décembre 2030, devrait alors, le cas échéant, être amendé.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1071 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE et MM. BLEUNVEN, COURTIAL, CAPO-CANELLAS, LONGEOT et GREMILLET


ARTICLE 22


I. – Alinéa 3

Supprimer les mots :

au VI de l’article 39 decies A, 

II. – Après l’alinéa 3

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« 2° bis À la fin du VI de l’article 39 decies A, les mots : « au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis » sont remplacs par deux alinéas ainsi rédigés :

« 1. Pour les véhicules utilisant les énergies prévues au a, a bis, b et e du 1 du I, au respect du règlement (UE) n° 2023/2831 de la Commission du 13 décembre 2023 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis ;

« 2. Pour les véhicules utilisant les énergies prévues aux c et d du 1 du I et au A du I bis, au respect de l’article 36 ter du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. » ;

II – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cette proposition vise à préciser les dispositions de la réglementation européenne relative aux aides d’Etat, RGEC ou de minimis, applicables aux différents véhicules propres pouvant bénéficier du suramortissement prévu à l’article 39 decies A du code général des impôts (CGI).

L’article 40 de la loi de finances pour 2024 a modifié l’article 39 decies A du code général des impôts, qui prévoit le mécanisme de suramortissement pour l’achat de « véhicules propres » (véhicules fonctionnant au gaz, au B100, à l’électrique, à l’hydrogène), pour le mettre en conformité avec les textes européens relatifs aux aides d’Etat. Mais ce faisant il n’a visé que les articles relatifs aux aides de minimis alors que pour les véhicules à émissions nulles (électrique/hydrogène), l’article 36 ter du règlement 651/2014 (dit RGEC) qui prévoit un régime spécifique peut s’appliquer.

Il convient donc d’adapter l’article 39 decies A du CGI pour prévoir la situation des véhicules propres devant être placés sous le régime de minimis et la situation des véhicules à émissions nulles pouvant être placés sous le régime spécifique du RGEC.  Par ailleurs, s’agissant de l’acquisition de véhicules électriques ou hydrogène, il est préférable de faire référence au règlement (UE) n° 651/2014 qui instaure un régime d’exemption spécifique pour les aides relatives à l’acquisition de véhicules à émission nulle.

La référence aux deux dispositifs permettra de renforcer le soutien au verdissement de la flotte des entreprises éligibles au dispositif et par conséquent d’accélérer à la transition énergétique du transport. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1530 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mme Laure DARCOS, MM. Alain MARC et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. FARGEOT


ARTICLE 22


I. – Alinéa 3

Supprimer les mots :

au VI de l’article 39 decies A, 

II. – Après l’alinéa 3

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« 2° bis À la fin du VI de l’article 39 decies A, les mots : « au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis » sont remplacs par deux alinéas ainsi rédigés :

« 1. Pour les véhicules utilisant les énergies prévues au a, a bis, b et e du 1 du I, au respect du règlement (UE) n° 2023/2831 de la Commission du 13 décembre 2023 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis ;

« 2. Pour les véhicules utilisant les énergies prévues aux c et d du 1 du I et au A du I bis, au respect de l’article 36 ter du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. » ;

II – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Concernant le dispositif de suramortissement des investissements pour le verdissement des flottes de véhicules, cet amendement vise à éviter la neutralisation du dispositif et de ses objectifs, par la limitation des règles et plafonds afférents aux aides d’Etat de l’Union européenne,  ce qui constitue un coup de frein fortement préjudiciable à la transition énergétique du transport. 
S’agissant de l’acquisition de véhicules électriques ou hydrogène, il est en effet préférable de faire référence au règlement (UE) n° 651/2014 qui instaure un régime d’exemption spécifique pour les aides relatives à l’acquisition de véhicules à émission nulle.
Se priver de la référence à ce règlement dédié minore le plafond des aides que peuvent recevoir les entreprises pour le verdissement de leur flotte au détriment de la transition énergétique et de la compétitivité avec les autres entreprises européennes.
Cet amendement vise en outre à corriger une erreur matérielle introduite lors du vote bloqué de la loi de finances pour 2024. A cette occasion, le mécanisme de déduction exceptionnelle dont bénéficient les entreprises pour l’investissement dans des véhicules lourds fonctionnant grâce à une énergie alternative au diesel a été inscrit dans le cadre de la règlementation européenne relative aux aides d’Etat.
Cet amendement vise donc à remplacer la référence au règlement 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif aux aides de minimis, qui n’est plus en vigueur, par le nouveau règlement 2023/2831 de la Commission du 13 décembre 2023.
Compte-tenu de la situation budgétaire de notre pays, il est proposé que cette mesure ne s’applique pas aux entreprises soumises à l'impôt sur les sociétés prévu à l’article 205 du code général des impôts qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard d’euros, ou à l'impôt sur le revenu selon un régime réel d'imposition.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1876 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mmes BILLON, GACQUERRE et HOUSSEAU, M. CANÉVET et Mme JACQUEMET


ARTICLE 22


I. – Alinéa 3

Supprimer les mots :

au VI de l’article 39 decies A, 

II. – Après l’alinéa 3

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« 2° bis À la fin du VI de l’article 39 decies A, les mots : « au respect du règlement (UE) n° 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis » sont remplacs par deux alinéas ainsi rédigés :

« 1. Pour les véhicules utilisant les énergies prévues au a, a bis, b et e du 1 du I, au respect du règlement (UE) n° 2023/2831 de la Commission du 13 décembre 2023 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis ;

« 2. Pour les véhicules utilisant les énergies prévues aux c et d du 1 du I et au A du I bis, au respect de l’article 36 ter du règlement (UE) n° 651/2014 de la Commission du 17 juin 2014 déclarant certaines catégories d’aides compatibles avec le marché intérieur en application des articles 107 et 108 du traité. » ;

II – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Concernant le dispositif de suramortissement des investissements pour le verdissement des flottes de véhicules, cet amendement vise à éviter la neutralisation du dispositif et de ses objectifs, par la limitation des règles et plafonds afférents aux aides d'Etat de l'Union européenne, ce qui constitue un coup de frein fortement préjudiciable à la transition énergétique du transport.

S'agissant de l'acquisition de véhicules électriques ou hydrogène, il est en effet préférable de faire référence au règlement (UE) n° 651/2014 qui instaure un régime d'exemption spécifique pour les aides relatives à l'acquisition de véhicules à émission nulle.

Se priver de la référence à ce règlement dédié minore le plafond des aides que peuvent recevoir les entreprises pour le verdissement de leur flotte au détriment de la transition énergétique et de la compétitivité avec les autres entreprises européennes.

Cet amendement vise en outre à corriger une erreur matérielle introduite lors du vote bloqué de la loi de finances pour 2024. A cette occasion, le mécanisme de déduction exceptionnelle dont bénéficient les entreprises pour l'investissement dans des véhicules lourds fonctionnant grâce à une énergie alternative au diesel a été inscrit dans le cadre de la règlementation européenne relative aux aides d'Etat.

Cet amendement vise donc à remplacer la référence au règlement 1407/2013 de la Commission du 18 décembre 2013 relatif aux aides de minimis, qui n'est plus en vigueur, par le nouveau règlement 2023/2831 de la Commission du 13 décembre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
    Demande de l'auteur





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1047 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mmes SOLLOGOUB, BILLON et JACQUEMET, MM. COURTIAL, FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et Pascal MARTIN, Mme SAINT-PÉ et M. KERN


ARTICLE 22


I. - Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Aux quatre alinéas du 2 et aux deux premiers alinéas du 3 de l’article 39 decies A, l’année : « 2030 » est remplacée par l’année : « 2040 » ;

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à accompagner les entreprises dans la décarbonation de leurs flottes de véhicules poids lourds et véhicules utilitaires légers, en prolongeant le dispositif de suramortissement dont elles bénéficient pour l’acquisition de véhicules neufs utilisant des énergies propres.

Les projections de la Stratégie Nationale Bas Carbone en matière de transition énergétique des véhicules de transport de marchandises mettent clairement en évidence que la mutation sera longue. Ce temps long a deux explications principales, d’abord en raison de la durée nécessaire pour que l'offre des véhicules et la distribution des énergies nouvelles devienne mature, ensuite car, pour les seuls véhicules lourds (>3,5 tonnes), la moitié du parc français est exploité sous le régime du transport pour compte propre (par exemple chez les grossistes) dont les conditions d'exploitation se caractérisent par de faibles kilométrages annuels entraînant des rythmes de renouvellement longs (de l'ordre d'une dizaine d'années).

En outre, cette transition sera couteuse ; les véhicules électriques sont par exemple beaucoup plus chers que leur équivalent gazole, avec un rapport actuellement de 1 à 3. Pour préserver la compétitivité et la capacité des entreprises à investir dans le verdissement de leurs activités, un soutien massif et pérenne de l’Etat est nécessaire.

La prolongation de ce dispositif de suramortissement donnera plus de visibilité aux entreprises pour leurs investissements en faveur de la décarbonation de leurs flottes.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 22 vers l'article 22.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-162 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN, Alain MARC, ROCHETTE, Vincent LOUAULT, WATTEBLED et CAPUS et Mme LERMYTTE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le A du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes est ainsi modifié : 

1° Le tableau constituant le second alinéa du a est ainsi rédigé :

« 

Désignation des installations de stockage de déchets non dangereux concernés

Unité de perception

Quotité

Quotité

Quotité

Quotité

quotité

2024

2025

2026

2027

À partir de 2028

B. – Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique de plus de 75 % du biogaz capté

Tonne

52

52

52

59

64

C.- Installations autorisées qui sont exploitées selon la méthode du bioréacteur et réalisent une valorisation énergétique du biogaz capté

Tonne

58

58

58

61

64

D. – Installations autorisées relevant à la fois des B et C

Tonne

51

51

51

58

64

E. – Autres installations autorisées

Tonne

61

61

61

63

64

» ; 

2° Le tableau constituant le second alinéa du b est ainsi rédigé :

« 

Désignation des installations de traitement thermique de déchets non dangereux concernés

Unité de perception

2024

2025

2026

2027

À partir de 2028

A. Installations autorisées dont le système de management de l’énergie a été certifié conforme à la norme internationale ISO 500001 par un organisme accrédité

Tonne

20

20

20

22

25

B.- Installations autorisées dont les valeurs d’émission de Nox sont inférieures à 80 mg/Nm3

Tonne

20

20

20

22

25

C. – Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique élevée dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,65

Tonne

14

14

14

14

15

D.- Installations relevant à la fois des A et B

Tonne

17

17

17

23

25

E. – Installations relevant à la fois des A et C

Tonne

12

12

12

13

14

F. – Installations relevant à la fois des B et C

Tonne

11

11

11

12

14

G.- Installation relevant à la fois des A, B et C

Tonne

11

11

11

12

14

H. Installations autorisées dont le rendement énergétique est supérieur ou égale à 0,70 et réalisant une valorisation énergétique des résidus à haut pouvoir calorifique qui sont issus des opérations de tri performantes

Tonne

5,5

5,5

5,5

6

7

I.- Autres installations autorisées

Tonne

23

23

23

24

25

».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Si l'instauration de la TGAP a fait l'objet d'un consensus à l'époque, son augmentation sèche parce qu'importante et sur un temps restreint intervient à un moment où les collectivités font déjà face à de multiples hausses : de l'énergie, de l'inflation, du point d'indice.... 

Sans remettre en cause l'objectif de responsabilisation, l'amendement vise à décaler et à étaler davantage l'augmentation de la TGAP. 

En effet, le risque est que cette hausse conduise les collectivités à augmenter les TEOM et REOM alors que les particuliers fournissent des efforts et auront par conséquent l'impression d'être pénalisés en voyant leur facture augmenter. 

Aussi, il convient d'adopter un comportement transitoire afin d'accompagner les collectivités et les particuliers vers une trajectoire de réduction des déchets raisonnée. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1792

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le tableau du second alinéa du b du A du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes est complété par une ligne ainsi rédigée : 

« 

J: Installations autorisées dont le rendement énergétique  est supérieur ou égal à 0,7 et dont la production de  chaleur et vapeur est supérieure ou égale à 0,5, et  relevant à la fois des A et B

Tonne 

-  

7

7,5

» 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La France compte 129 unités de valorisation énergétique (UVE) qui assurent la valorisation de 56 % des déchets incinérés, à la fois les déchets ménagers et assimilés (DMA) et les déchets d’activités économiques (DAE). La valorisation énergétique est soumise à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), définie selon une trajectoire d’augmentation jusqu’en 2025, avec neuf catégories existantes ayant un effet incitatif pour favoriser leur caractère environnemental (émissions NOx) et leur rendement énergétique. Parmi ces UVE, 90 sont connectées à un ou plusieurs réseaux de chaleur urbains (RCU).

Les UVE participent de l’objectif environnemental de limitation du recours à l’enfouissement (mise en décharge). Alors que la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015 a fixé un objectif de réduction de l’enfouissement de moitié en 2025 par rapport à 2010, les capacités de stockage vont donc diminuer drastiquement d’ici à 2031. Si aucune mesure incitative n’est prise aujourd’hui, ce sont 14 millions de tonnes de déchets qui risquent de se retrouver sans solution de traitement, avec un impact inégal sur le territoire national.

Ainsi, la France manque d’UVE pour répondre à ces besoins croissants, si bien que l’on évalue à 6 milliards d’euros le montant des investissements nécessaires pour développer la filière de la valorisation énergétique (UVE et chaufferies CSR - combustibles solides de récupération).

En outre, la valorisation énergétique des déchets présente un réel atout pour le pouvoir d’achat des ménages, dans un contexte inflationniste sur les prix de l’énergie. Lorsque la chaleur ou la vapeur produites par les UVE alimentent des RCU résidentiels, notamment des habitations à loyers modérés, ou  industriels, cela contribue à renforcer notre souveraineté énergétique, avec  un lissage des prix tout en répondant au besoin d’exutoire des déchets non  recyclables, dans le respect de la hiérarchie des modes de traitement des déchets.

Le présent amendement propose donc, pour les installations dont au moins 50 % de l’énergie totale produite est de l’énergie  thermique (chaleur ou de la vapeur), de créer une catégorie J, incitative fiscalement : l’incitation de cette réfaction de TGAP serait un signal positif pour les territoires qui veulent privilégier la fourniture de chaleur à nos RCU et à nos industriels. Cet amendement permet de renforcer l’intérêt financier pour les collectivités territoriales de mettre en œuvre les investissements nécessaires, afin d’assurer le traitement de nos déchets avec valorisation énergétique très performante (Pe> à 0,7).

Cet amendement a été travaillé avec le Syndicat mixte du département de l’Oise (SMDO) qui assure la gestion d’un centre de valorisation énergétique de haute technologie, situé à Villers-Saint-Paul, avec un raccordement existant en RCU.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-69 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN, GOY-CHAVENT et MULLER-BRONN, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mme LASSARADE, M. CADEC, Mmes BELRHITI et MALET et MM. GREMILLET et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Après le i du A du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …) En Corse, entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2029, est appliquée une réfaction de 35 %. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En application de la loi de finances pour 2019, une trajectoire de hausse ambitieuse des tarifs de la composante de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) portant sur les déchets pour la période 2020-2025 a été introduite dans le code des douanes afin d’inciter les producteurs de déchets à privilégier la prévention, les opérations de recyclage et la valorisation énergétique par rapport à leur élimination.

A ce jour, la Corse souffre d’un manque de capacité d’enfouissement récurrent depuis 2015 et ne dispose plus que de deux centres d’enfouissement aux capacités insuffisantes. Elle ne bénéficie donc pas des tarifs de TGAP préférentiels appliqués aux installations recourant à la valorisation. La gestion des déchets (collecte + traitement) constitue en Corse, seule région insulaire de l’ensemble métropolitain, une difficulté majeure qui grève à minima pour moitié le budget des EPCI, notamment avec l’afflux massif de population en période estivale.

La Corse souffre d’un déficit d’infrastructures pour assurer différentes étapes techniques de prétraitement et de valorisation des déchets ménagers. Il n’y existe pas de centre de tri et de valorisation (CTV) permettant un pré-traitement des OMR.

Si les précédents plans régionaux de gestion des déchets ménagers interdisaient toute forme de valorisation énergétique, celui adopté en juillet dernier par l’Assemblée de Corse rectifie le tir en prévoyant un ou deux centres de tri et de valorisation sur l’ensemble du territoire insulaire. Celui situé en Haute-Corse bénéficie des financements nécessaires et devrait ouvrir courant 2029.

D’ici là et à ce jour, il n’existe pas de solution de réduction de la part non triée à la source des déchets ménagers. Le traitement des déchets résiduels n’est possible à ce jour que du fait des réquisitions opérées par les préfets visant à augmenter annuellement les capacités administratives des deux ISDND privées autorisées.

Malgré une bonne dynamique de prévention et de tri avec une baisse de la production de déchets de 15% par habitant en 2022 vs. 2010, un taux de tri de 38% (6% en 2007) et une diminution de 35% des DMA en 2022 vs. 2010, 61 % des déchets sont encore enfouis.

La Corse est encore loin des objectifs réglementaires en matière de DMA :

·       55% de recyclage en 2025, 60% en 2030 et 65% en 2035

·       70% de valorisation énergétique des déchets non valorisables en 2025

·       Basse de l’enfouissement de 50% en 2025 par rapport à 2010 et limitation des DMA à 10% en 2035.

Les perspectives de hausse du coût de gestion des déchets, déjà très élevé en Corse, sont insupportables pour les EPCI. En 2021, le coût de la gestion des déchets y était 3 fois supérieur à la moyenne nationale tous types d’habitat confondu et s’élevait à 100 millions d’euros, soit 301 € TTC/hab.

L’importance des coûts de collecte s’explique par les longues distances à parcourir dues au relief montagneux de l’ile, à l’éclatement de la population et à la très forte affluence touristique.

La 1ère cause d’augmentation des couts de traitement est liée à la hausse des couts d’enfouissement et à la forte trajectoire de la TGAP ; une réfaction de la TGAP sur le principe de celle appliquée pour les territoires d’Outre-mer serait donc une juste mesure.

La TGAP sur l’enfouissement, à moins de 20€ par tonne jusqu’en 2018, a augmenté de façon beaucoup plus importante que la baisse des tonnages enfouis. Elle est de 56 euros par tonne en 2023 et atteindra 65 euros par tonne HT en 2025.

La mise en œuvre pour la Corse d’une réfaction de TGAP de 35% serait une mesure adaptée et proportionnée à la situation particulière de la gestion des déchets ménagers en Corse.

Cela permettrait de compenser la hausse prévisionnelle des coûts de traitement pour les EPCI, leur donnant ainsi la possibilité d’assumer les coûts supplémentaires de fonctionnement induits par le déploiement du tri.

Une clause de revoyure fin 2029 permettrait d’adapter les dispositifs en fonction de l’évolution réelle des flux de déchets ménagers après la mise en service du centre de tri et de valorisation de Monte et le déploiement des mesures d’économie circulaire et de tri à la source.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1176

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le A du I de l’article 266 nonies du code des douanes est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …) Pour les déchets réceptionnés par une installation mentionnée au 1 du I de l’article 266 sexies, provenant d’un groupement de collectivités remplissant les conditions visées à l’article L. 1115-2 du code général des collectivités territoriales, les tarifs mentionnés aux tableaux du a et du b se voient appliquer une réfaction de 1 € par tonne de déchets réceptionnés, dans la limite de 50 % de la somme engagée au titre de l’article L. 1115-2 du code général des collectivités territoriales ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Selon un rapport de la Banque mondiale plus de la moitié de la population mondiale n’a pas accès à un service d’enlèvement des ordures ménagères. Par ailleurs, plus de 4 milliards de personnes utilisent des décharges illégales ou non règlementées, qui accueillent 40% des déchets. 5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde sont également dus à la décomposition et au traitement des déchets. La gestion des déchets dans les pays en développement constitue donc un enjeu environnemental majeur, avec une importante marge de progression, qui est pourtant peu mis en avant par les actions de solidarité internationale.

Depuis la loi du 7 juillet 2014 d'orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale, les collectivités territoriales compétentes pour la collecte et le traitement des déchets ou percevant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères ou la redevance d’enlèvement des ordures ménagères ont la possibilité de consacrer 1% de leur budget déchets à des actions de solidarité internationale dans le domaine de la gestion des déchets.

Ce dispositif est comparable au 1% eau, qui a entraîné une forte mobilisation des collectivités territoriales pour les actions de solidarité internationale dans le domaine de l’eau. En effet, dans le cadre de la loi Oudin-Santini sur le 1% eau, les collectivités mobilisent en tout 0,5% de leur budget eau pour des actions de coopérations décentralisées.

Le dispositif 1% déchets ne suscite pas pour l’instant une mobilisation équivalente notamment en raison d’une implication financière de tiers plus présente dans le domaine de l’eau (via les agences de l’eau). 

Environ 1 million d’euros ont été mobilisés en 2016 dans le cadre du 1% déchets, alors qu’un potentiel d’environ 30 millions d’euros serait mobilisable si les collectivités engageaient 0,5 % de leur budget déchets dans ce dispositif comme c’est le cas avec le 1% eau. L’objet de cet amendement est donc de créer un dispositif d’aides équivalent dans le domaine des déchets que dans le domaine de l’eau.

 Cet amendement propose, pour faciliter la mobilisation en faveur du dispositif 1% déchets, de permettre aux collectivités qui y ont recours de bénéficier d’une compensation financière sous la forme d’une réfaction de TGAP correspondant à 1€/tonne de déchets envoyés en stockage ou en traitement thermique, dans la limite de 50% des sommes engagées dans le cadre du 1% déchets.

A un moment où le budget des politiques de développement se retrouve sérieusement amputé, mieux mobiliser les financements de la coopération décentralisée ne peut qu’être encouragé. 

Cet amendement a été proposé par AMORCE.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-531 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, DANIEL et Gisèle JOURDA, M. DURAIN, Mme MONIER et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le i du A du I de l’article 266 nonies du code des douanes est ainsi rédigé :

« i) Sur les territoires des collectivités d’outre-mer relevant de l’article 73 de la Constitution, une exonération complète est applicable :

« – jusqu’au 31 décembre 2028 à La Réunion ;

« – jusqu’au 31 décembre 2030 en Guadeloupe et en Martinique ;

« – jusqu’au 31 décembre 2033 en Guyane et à Mayotte. »

II. – Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

III.  - Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificatives pour 2021 sont abrogés.

IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 Cet amendement, déjà adopté par le Sénat l’an passé avec l’avis de sagesse de la Commission, est la traduction exacte de la recommandation n° 12 du rapport d’information n° 195 (2022-2023) par Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet sur « La gestion des déchets dans les outre-mer » déposé par la Délégation sénatoriale aux outre-mer en décembre 2022.

Il propose des exonérations de la TGAP de 4 ans pour La Réunion, de 6 ans pour la Guadeloupe et la Martinique, de 9 ans pour Mayotte et la Guyane.

La taxe générale sur les activités polluantes pèse tout particulièrement sur ces territoires, car malgré des réfactions importantes, en particulier à Mayotte et en Guyane (- 75 %), la charge de la TGAP est amenée à s'alourdir du fait de la hausse programmée des barèmes. La dernière modification importante est intervenue avec la loi °2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021 qui a porté de 25 % à 35 % la réfaction de la TGAP pour La Réunion, la Guadeloupe et la Martinique. Mais cette réfaction est provisoire : le taux de 25 % devait de nouveau applicable au 1er janvier 2024.

Lors de l’examen du PLF pour 2024, deux amendements de Mme MALLET et M. LUREL avaient été adoptés prévoyant l’éxonération totale de TGAP. Cependant, en cours de navette, le Gouvernement a souhaité revenir sur cette exonération totale mais a choisi de décaler d'un an la diminution des réfactions applicables.

Cette situation n’en demeure pas moins insatisfaisante puisqu’à compter du 1er janvier 2025, la réfaction ne sera plus que de 25%.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2022 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. KULIMOETOKE, BUVAL, BUIS, THÉOPHILE et ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le i du A du I de l’article 266 nonies du code des douanes est ainsi rédigé :

« i) Sur les territoires des collectivités d’outre-mer relevant de l’article 73 de la Constitution, une exonération complète est applicable :

« – jusqu’au 31 décembre 2028 à La Réunion ;

« – jusqu’au 31 décembre 2030 en Guadeloupe et en Martinique ;

« – jusqu’au 31 décembre 2033 en Guyane et à Mayotte. »

II. – Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

III.  - Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificatives pour 2021 sont abrogés.

IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement est la traduction exacte de la recommandation n° 12 du rapport d’information n° 195 (2022-2023) par Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet sur « La gestion des déchets dans les outre-mer » déposé par la Délégation sénatoriale aux outre-mer en décembre 2022.

Ce rapport a démontré que, contrairement à l’objectif assigné à l’origine à la TGAP, cette taxe était un frein à la transition vers une sortie de l’enfouissement en étouffant progressivement les capacités d’investissement des collectivités organisatrices. La charge sur les dépenses de fonctionnement est devenue insupportable.

En effet, les outre-mer souffrent d’un retard massif d’équipements : c'est ainsi que les déchets ménagers sont enfouis à 67 % dans les territoires ultramarins, contre 15 % dans l’Hexagone. Du fait de ce retard persistant en matière d'infrastructure, notamment de traitement, et alors même que certains flux de déchets sont toujours non recyclables (et donc destinés à l’enfouissement), faute de filières de valorisation locale, le poids de la TGAP pèse directement sur les collectivités territoriales, déjà soumis à des équilibres financiers précaires.

En effet, la taxe générale sur les activités polluantes pèse tout particulièrement sur ces territoires, car malgré des réfactions importantes, en particulier à Mayotte et en Guyane (- 75 %), la charge de la TGAP est amenée à s'alourdir du fait de la hausse programmée des barèmes. La dernière modification importante est intervenue avec la loi °2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021 qui a porté de 25 % à 35 % la réfaction de la TGAP pour La Réunion, la Guadeloupe et la Martinique. Mais cette réfaction est provisoire. Le taux de 25 % sera de nouveau applicable au 1er janvier 2024. Quant à la réfaction de 75 % dont bénéficient la Guyane et Mayotte, elle passera à 70 % au 1er janvier 2024. Au-delà de 2025, la visibilité est donc nulle pour les acteurs.

En 2021, la TGAP représentait environ 5% du coût du service public de gestion des déchets sur le périmètre des 5 DROM. La dynamique de la taxe porterait ce coût à près de 10% en 2025 !

Afin de leur donner davantage de visibilité, de restaurer leur capacité d’autofinancement et de mettre en place des plans pluriannuels de rattrapage, cet amendement propose des exonérations de la TGAP de 5 ans pour La Réunion, de 7 ans pour la Guadeloupe et la Martinique, de 10 ans pour Mayotte et la Guyane.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1318 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes JACQUES et MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé:

Le i du A du I de l'article 266 nonies du code des douanes est ainsi rédigé:

« i) Sur les territoires des collectivités d'outre-mer relevant de l'article 73 de la Constitution, une exonération est applicable à due concurrence des investissements en cours ou engagés durant l'année écoulée en faveur du tri ou de la valorisation matière des déchets :

« - jusqu'au 31 décembre 2029 à La Réunion ;

« - jusqu'au 31 décembre 2031 en Guadeloupe et en Martinique ; 

« - jusqu'au 31 décembre 2034 en Guyane et à Mayotte.

« Un arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l'environnement détermine les investissements éligibles et les modalités d'application de cette exonération.»

Objet

Cet amendement s'inspire de la recommandation n°12 du rapport d'information n°195 (2022-2023) par Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet sur "La gestion des déchets dans les outre-mer", déposé part la Délégation sénatoriale aux outre-mer en décembre 2022. 

Le dispositif proposé vise à renforcer l'effet incitatif sur l'investissement en faveur du tri et du traitement des déchets de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

Le rapport précité a démontré que, contrairement à l'objectif assigné, cette taxe constituait un frein à la sortie de l'enfouissement des déchets en étouffant progressivement les capacités d'investissement des collectivités organisatrices. 

Les départements d'outre-mer souffrent d'un retard massif d'équipements: les déchets ménagers y sont enfouis à 67%, contre 15% dans l'Hexagone et, du fait de ces retards, la TGAP pèse sur les finances déjà fragiles des collectivités, malgré la réfaction dont elles bénéficient.

A partir du 1er janvier 2025, il est prévu que cette réfaction passe de 35 à 25% pour la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion, de 75 à 70% pour la Guyane et Mayotte. A ce taux, la taxe représentera 10% du coût du service public des déchets en 2025.

Il convient également de rappeler que la TGAP n'est pas une taxe qui a vocation à rapporter des recettes à l’État puisqu'elle est censée décroître avec les investissements vertueux.

Ainsi, le dispositif qui est proposé conduirait l'exploitant redevable de la taxe à investir l'équivalent de la TGAP due en faveur du tri ou du traitement des déchets.

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2284

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1318 rect. bis de Mme JACQUES

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Amendement n° I-1318

I. - Alinéa 4

1° Remplacer les mots :

exonération est applicable à due concurrence

par les mots :

réfaction est applicable en fonction

2° Supprimer les mots :

durant l’année écoulée

II. - Alinéa 8

1° Après les mots :

du budget

Insérer les mots :

, de l’outre-mer

2° Remplacer les mots :

les modalités d'application de cette exonération

par les mots :

, pour chaque collectivité d’outre-mer relevant de l’article 73 de la Constitution, le taux de réfaction applicable, qui s’établit entre 20 % et 80 %

III. – Après l’alinéa 8

Insérer deux paragraphes ainsi rédigés :

.... - Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

.... - Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021 sont abrogés.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’apporter des ajustements à l’amendement I-1318 rectifié de Mmes Jacques et Malet qui prévoit que la TGAP-déchet outre-mer est minorée en fonction des investissements réalisés en faveur du tri et du traitement des déchets :

- il permet que l’ensemble des investissements réalisés sur le territoire de chaque collectivité soit pris en compte pour abaisser la TGAP. En effet, à défaut, la TGAP augmenterait significativement et cette augmentation serait supportée par les communes et les entreprises, et non pas par les redevables qui ont l’obligation de répercuter la taxe en application du droit européen ;

- il encadre la délégation confiée au pouvoir réglementaire pour éviter toute incompétence négative et prévoit la co-signature de l’arrêté par le ministre chargé de l’outre-mer ;

- il abroge les baisses de réfaction de TGAP prévues outre-mer au 1er janvier 2025 et au 1er janvier 2026, qui deviennent contradictoires avec le dispositif proposé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1319 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes JACQUES et MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le troisième alinéa du i du A du I de l’article 266 nonies du code des douanes, sont insérés cinq alinéas ainsi rédigés :

« Une exonération est applicable à due concurrence des investissements en cours ou engagés durant l’année écoulée en faveur du tri ou de la valorisation matière des déchets. Cette exonération s'applique dans la limite de la taxe due :

« - jusqu’au 31 décembre 2029 à La Réunion ;

« - jusqu’au 31 décembre 2031 en Guadeloupe et en Martinique ; 

« - jusqu’au 31 décembre 2034 en Guyane et à Mayotte.

« Un arrêté conjoint des ministres chargés du budget et de l’environnement détermine les investissements éligibles et les modalités d’application de cette exonération.»

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement s’inspire de la recommandation n°12 du rapport d’information n°195 (2022-2023) par Mmes Gisèle Jourda et Viviane Malet sur "La gestion des déchets dans les outre-mer", déposé par la Délégation sénatoriale aux outre-mer en décembre 2022. 

Le dispositif proposé vise à renforcer l’effet incitatif sur l’investissement en faveur du tri et du traitement des déchets de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

Le rapport précité a démontré que, contrairement à l’objectif assigné, cette taxe constituait un frein à la sortie de l’enfouissement des déchets en étouffant progressivement les capacités d’investissement des collectivités organisatrices. 

Les départements d’outre-mer souffrent d’un retard massif d’équipements : les déchets ménagers y sont enfouis à 67%, contre 15% dans l’Hexagone et, du fait de ces retards, la TGAP pèse sur les finances déjà fragiles des collectivités, malgré la réfaction dont elles bénéficient.

A partir du 1er janvier 2025, il est prévu que cette réfaction passe de 35 à 25% pour la Guadeloupe, la Martinique et La Réunion, de 75 à 70% pour la Guyane et Mayotte. A ce taux, la taxe représentera 10% du coût du service public des déchets en 2025.

Il convient également de rappeler que la TGAP n’est pas une taxe qui a vocation à rapporter des recettes à l’État puisqu’elle est censée décroître avec les investissements vertueux.

Ainsi, le dispositif qui est proposé conduirait l’exploitant redevable de la taxe à investir l’équivalent de la TGAP due, calculée selon les règles en vigueur au 1er janvier 2025, en faveur du tri ou du traitement des déchets.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2023 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. KULIMOETOKE, BUVAL, BUIS, THÉOPHILE et ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

II. – Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificatives pour 2021 sont abrogés.

III. – Le i du A du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes est ainsi modifié :

1° Au début du deuxième alinéa, le taux : « 35 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

2° Au début du troisième alinéa, le taux : « 75 % » est remplacé par le taux : « 80 % » ;

3° Après le troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les tarifs en vigueur en 2024 demeurent applicables aux opérations pour lesquelles le fait générateur de la taxe intervient à compter du 1er janvier 2025. »

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de repli.

La TGAP doit théoriquement inciter financièrement à réduire l'enfouissement des déchets et leur incinération sans valorisation énergétique au profit d'autres modes de traitement.

Or, les outre-mer connaissent une situation spécifique en matière de gestion des déchets en raison de leurs spécificités géographiques, de leur insularité et de l'absence de solutions de recyclage et de valorisation. Surtout, ces territoires ont beaucoup de retard et manquent encore de certaines infrastructures de base comme des déchetteries ou des centres de tri.

Aussi, la TGAP déstabilise les acteurs du déchet outre-mer et les pénalise alors qu'ils font face à l'urgence d'un rattrapage d'investissement.

Quelques chiffres:

- A La Réunion, en 2021, le syndicat Ileva s’est acquitté de 5,6 millions d’euros, soit  déjà 16,5% des dépenses de fonctionnement. En 2022, ce sont 6,7 M euros et pour 2025, les prévisions sont de 10,2 M euros. La trajectoire est difficilement tenable, sauf à sacrifier les investissements vitaux.

- En Guyane, selon la communauté de communes des Savanes (CCDS), en 2025, à son taux maximum, la TGAP pourrait représenter 50% du coût actuel de gestion des déchets.

Le constat est le même dans tous les territoires et la trajectoire de la TGAP va encore aggraver la situation financière. Un doublement de la TGAP dans les prochaines années est attendu. Face au mur d’investissements que doivent engager les collectivités organisatrices, il est urgent de sauvegarder des capacités d’autofinancement.

À défaut d’une nécessaire exonération de la TGAP pour plusieurs années, cet amendement propose de relever le taux de la réfaction pour La Réunion, la Martinique et la Guadeloupe de 35 à 50% et de 75 à 80% pour la Guyane et Mayotte et de geler le barème pour tous les territoires aux tarifs 2024 pour toutes les tonnes incinérées et stockées à compter du 1er janvier 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1501 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI, BUIS et OMAR OILI, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificatives pour 2021 sont abrogés. 
II. – Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés. 
III. – Le i du A du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes est ainsi modifié : 
1° Au début du deuxième alinéa, le taux : « 35 % » est remplacé par le taux : « 60 % » ; 
2° Au début du troisième alinéa, le taux : « 75 % » est remplacé par le taux : « 90 % ».
IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter la réfaction appliquée à la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) dans les cinq départements et régions d’outre-mer (DROM).

Cette taxe, mise en place par la Loi de Finances 2019 et acquittée par les entreprises, est fondée sur le principe dit du « pollueur-payeur ».

Des tarifs réduits de TGAP sont instaurés pour les installations de traitement thermique de déchets non dangereux dans les DROM, compte tenu des difficultés structurelles de ces territoires en matière de gestion des déchets.

Un rapport sénatorial sur la gestion des déchets outre-mer, publié en décembre 2022, dresse en effet un portrait alarmant : 67% des déchets ménagers en outre-mer sont enfouis, contre 15% à l’échelle nationale; la gestion des déchets ménagers coûte 1,7 fois plus cher que dans l’Hexagone; et 14 kg d’emballages ménagers par habitant et par an sont collectés en moyenne dans les cinq DROM, contre 51,5 kg pour la France entière.

Par ailleurs, d’importants gisements de déchets, dont ceux des quartiers informels, des dépôts sauvages et des décharges illégales, échappent à la collecte. 41% de la population de Mamoudzou, chef-lieu de Mayotte, n’en bénéficie pas. Les outre-mer manquent aussi d’équipements : le nombre de déchetteries par habitant est deux à neuf fois plus faible dans les DROM (hormis La Réunion) qu’en métropole.

Ce rapport estime aussi que la TGAP élevée encourage les dépôts sauvages de déchets. Les tarifs réduits de TGAP appliqués en outre-mer semblent donc largement insuffisants.

De plus, il est à craindre que la dynamique actuelle de la TGAP, avec une trajectoire croissante de 2021 à 2025 comme prévu par la LFSS 2019, vienne étouffer tous les projets de modernisation du traitement des déchets en Outre-Mer.

Cet amendement, qui se veut complémentaire de l’amendement proposant un gel de la hausse de la TGAP pour 2025, propose ainsi d’augmenter les réfactions existantes dans les cinq DROM. Ainsi, la réfaction de 35% appliquée en Guadeloupe, à La Réunion et en Martinique passerait à 60%, et celle de 75% appliquée en Guyane et à Mayotte passerait à 90%.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-269 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Retiré

Mmes MALET et JACQUES


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

II. – Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificatives pour 2021 sont abrogés.

III. – Après le troisième alinéa du i du A du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les tarifs en vigueur en 2024 demeurent applicables aux opérations pour lesquelles le fait générateur de la taxe intervient à compter du 1er janvier 2025. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La TGAP doit théoriquement inciter financièrement à réduire l’enfouissement des déchets et leur incinération sans valorisation énergétique au profit d’autres modes de traitement.

Or, les outre-mer connaissent une situation spécifique en matière de gestion des déchets en raison de leurs spécificités géographiques, de leur insularité et de l’absence de solutions de recyclage et de valorisation. Surtout, ces territoires ont beaucoup de retard et manquent encore de certaines infrastructures de base comme des déchetteries ou des centres de tri. Aussi, la TGAP déstabilise les acteurs du déchet outre-mer et les pénalise alors qu’ils font face à l’urgence d’un rattrapage d’investissement.

La loi de finances pour 2024 a fixé, à compter du 1er janvier 2025, à 65 € par tonne le tarif pour les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État.

Cet amendement propose :

- de maintenir les conditions de réfaction pour les collectivités d’outre-mer relevant de l’article 73 de la Constitution,

- de geler les tarifs 2024 pour les tonnes incinérées et stockées à partir du 01 janvier 2025.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1763

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. PATIENT, Mme NADILLE, MM. FOUASSIN, RAMBAUD, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, OMAR OILI et PATRIAT, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

II. – Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificatives pour 2021 sont abrogés.

III. – Après le troisième alinéa du i du A du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les tarifs en vigueur en 2024 demeurent applicables aux opérations pour lesquelles le fait générateur de la taxe intervient à compter du 1er janvier 2025. »

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de geler le taux de la réfaction applicable aux territoires ultramarins à partir de 2025 aux taux actuels, et de maintenir les tarifs 2024 pour toutes les tonnes incinérées et stockées à compter du 1er janvier 2025.

La TGAP doit permettre d'inciter financièrement à réduire l’enfouissement des déchets et leur incinération sans valorisation énergétique au profit d’autres modes de traitement. Or, les outre-mer connaissent une situation spécifique en matière de gestion des déchets en raison de leurs spécificités géographiques, de leur insularité et de l’absence de solutions de recyclage et de valorisation. Surtout, ces territoires ont beaucoup de retard et manquent encore de certaines infrastructures de base comme des déchetteries ou des centres de tri.

Aussi, la TGAP déstabilise les acteurs du déchet outre-mer et les pénalise alors qu’ils font face à l’urgence d’un rattrapage d’investissement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-533 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL et M. DURAIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 2° du I et le II de l’article 63 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 sont abrogés.

II. – Le 2° du I et le II de l’article 14 de la loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021 sont abrogés.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli propose de geler les taux d’exonérations de la TGAP à - 75 % pour la Guyane et Mayotte et -35% pour La Réunion, la Guadeloupe et la Martinique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1150 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CHEVROLLIER, Mmes BELRHITI et Pauline MARTIN, MM. BRUYEN, GENET et KAROUTCHI, Mmes BONFANTI-DOSSAT et VALENTE LE HIR et MM. PANUNZI, BELIN et de NICOLAY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, les mots ; « production de chaleur ou d’électricité » sont remplacés par les mots : « production de chaleur, d’électricité ou de gaz » ;

Objet

L'article 266 sexies du code des douanes exonère de la TGAP les combustibles solides de récupération (CSR) pour la production de chaleur ou d'électricité. Les CSR, issus de déchets non recyclables, sont aussi valorisés pour la production de gaz, reconnue par la loi « Climat et résilience » de 2021 et la loi d'accélération des énergies renouvelables de 2023, qui inclut le gaz bas-carbone. Exonérer de TGAP la production de gaz à partir de CSR est nécessaire, sans affecter les règles pour le biogaz. En 2021, sur 970 000 tonnes de capacité, seules 370 000 tonnes de CSR ont été utilisées en France, soulignant le besoin d'accélération. Une proposition additionnelle, adoptée en commission pour le PLF2023, n'a pas été examinée en séance publique à cause de l'article 49-3. Lors du PLF2025, elle a reçu un avis favorable du rapporteur général et un avis de sagesse du gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1161 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. MASSET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, les mots ; « production de chaleur ou d’électricité » sont remplacés par les mots : « production de chaleur, d’électricité ou de gaz » ;

Objet

Cet amendement vise à exonérer de TGAP la production de gaz à partir de combustibles solides de récupération (CSR) au même titre que la production de chaleur ou d’électricité.

L’article 266 sexies du code des douanes exonère de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) les combustibles solides de récupération (CSR) destinés à laproduction de chaleur ou d’électricité.

Au même titre que les dispositions actuelles pour les installations de production d’électricité et de chaleur, l’exonération de TGAP des installations de production de gaz bas-carbone à partir de CSR permettra de faciliter le déploiement de ces nouvelles voies de valorisation énergétique. Cela permettra non seulement de contribuer à la décarbonation des usages gaz dans l’industrie et les transports mais aussi de répondre aux enjeux de souveraineté énergétique des territoires, à effet immédiat, le gaz ainsi produit étant accessible et substituable au gaz importé pour tous ses usages. C’est une solution supplémentaire de réduction de l’enfouissement des refus de tri de déchets, contribuant aux objectifs fixés par la loi pour la Transition énergétique et la croissante verte (LTECV), en particulier celui de réduire de 50 %les tonnages de déchets enfouis d’ici 2025, ainsi qu’aux objectifs de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) :assurer la valorisation énergétique d’au moins 70 % des déchets ne pouvant faire l’objet d’une valorisation matière d’ici 2025.

Déposé à l’Assemblée nationale lors de l’examen du PLF2025 en séance, il a reçu un avis favorable du rapporteur général et un avis de sagesse du gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1228 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. BONHOMME


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, les mots « production de chaleur ou d’électricité » sont remplacés par les mots : « production de chaleur, d’électricité ou de gaz ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 266 sexies du code des douanes exonère de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) les combustibles solides de récupération (CSR) destinés à la production de chaleur ou d’électricité.

Les combustibles solides de récupération (CSR) sont des déchets non recyclables issus des refus de tri.

La valorisation énergétique des CSR pour la production de gaz a été reconnue au même titre que pour la production de chaleur ou d’électricité par la loi « Climat et résilience » du 22 août 2021 (article 93 de la loi), et d’autre part, la loi d’accélération des énergies renouvelables du 10 mars 2023 (article 98 de la loi) a reconnu le gaz bas-carbone en définissant ce que cette notion recouvre, et en étendant au gaz bas-carbone un ensemble de dispositions parmi lesquelles le droit à l’injection dans les réseaux de gaz.

Dans la continuité de ces évolutions législatives, il est nécessaire d’exonérer de TGAP la production de gaz à partir de CSR au même titre que la production de chaleur ou d’électricité.

Cette disposition est sans impact sur les dispositions applicables à la production de biogaz par méthanisation ou la récupération de biogaz d’installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND), non concernées par le 1 septies de l’article 266 sexies du code des douanes.

En 2021, sur une capacité installée de production de 970 000 tonnes, seules 370 000 tonnes de CSR ont été consommées en France. La mobilisation des CSR peut et doit être accélérée.

Adopté en commission du développement durable et de l’aménagement du territoire lors de l’examen du PLF2023, cette proposition d’article additionnel n’a pas pu être examinée lors de l’examen en séance publique du fait de l’engagement de la responsabilité du gouvernement au titre de l’article 49 alinéa 3 de la constitution.

Déposé à l’assemblée nationale lors de l’examen du PLF2025 en séance, il a reçu un avis favorable du rapporteur général et un avis de sagesse du gouvernement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 9 vers l'article additionnel après l'article 22.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1236 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. PLA, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, MM. BOUAD, MÉRILLOU et STANZIONE, Mme BÉLIM et M. TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, les mots ; « production de chaleur ou d’électricité » sont remplacés par les mots : « production de chaleur, d’électricité ou de gaz » ;

Objet

L’article 266 sexies du code des douanes exonère de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) les combustibles solides de récupération (CSR) destinés à la production de chaleur ou d’électricité.

Les combustibles solides de récupération (CSR) sont des déchets non recyclables issus des refus de tri.

La valorisation énergétique des CSR pour la production de gaz a été reconnue au même titre que pour la production de chaleur ou d’électricité par la loi « Climat et résilience » du 22 août 2021 (article 93 de la loi), et d’autre part, la loi d’accélération des énergies renouvelables du 10 mars 2023 (article 98 de la loi) a reconnu le gaz bas-carbone en définissant ce que cette notion recouvre, et en étendant au gaz bas-carbone un ensemble de dispositions parmi lesquelles le droit à l’injection dans les réseaux de gaz.

Dans la continuité de ces évolutions législatives, il est nécessaire d’exonérer de TGAP la production de gaz à partir de CSR au même titre que la production de chaleur ou d’électricité.

Cette disposition est sans impact sur les dispositions applicables à la production de biogaz par méthanisation ou la récupération de biogaz d’installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND), non concernées par le 1 septies de l’article 266 sexies du code des douanes.

En 2021, sur une capacité installée de production de 970 000 tonnes, seules 370 000 tonnes de CSR ont été consommées en France. La mobilisation des CSR peut et doit être accélérée.

Adopté en commission du développement durable et de l’aménagement du territoire lors de l’examen du PLF2023, cette proposition d’article additionnel n’a pas pu être examinée lors de l’examen en séance publique du fait de l’engagement de la responsabilité du gouvernement au titre de l’article 49 alinéa 3 de la constitution.

Déposé à l’assemblée nationale lors de l’examen du PLF2025 en séance, il a reçu un avis favorable du rapporteur général et un avis de sagesse du gouvernement.

Cet amendement a été inspiré par GRDF.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1270 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CONTE JAUBERT et GUILLOTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, les mots : « production de chaleur ou d’électricité » sont remplacés par les mots : « production de chaleur, d’électricité ou de gaz ».

Objet

L’article 266 sexies du code des douanes exonère de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) les combustibles solides de récupération (CSR) destinés à la production de chaleur ou d’électricité.

Les combustibles solides de récupération (CSR) sont des déchets non recyclables issus des refus de tri.

La valorisation énergétique des CSR pour la production de gaz a été reconnue au même titre que pour la production de chaleur ou d’électricité par la loi « Climat et résilience » du 22 août 2021 (article 93 de la loi), et d’autre part, la loi d’accélération des énergies renouvelables du 10 mars 2023 (article 98 de la loi) a reconnu le gaz bas-carbone en définissant ce que cette notion recouvre, et en étendant au gaz bas-carbone un ensemble de dispositions parmi lesquelles le droit à l’injection dans les réseaux de gaz.

Dans la continuité de ces évolutions législatives, il est nécessaire d’exonérer de TGAP la production de gaz à partir de CSR au même titre que la production de chaleur ou d’électricité.

Cette disposition est sans impact sur les dispositions applicables à la production de biogaz par méthanisation ou la récupération de biogaz d’installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND), non concernées par le 1 septies de l’article 266 sexies du code des douanes.

En 2021, sur une capacité installée de production de 970 000 tonnes, seules 370 000 tonnes de CSR ont été consommées en France. La mobilisation des CSR peut et doit être accélérée.

Adopté en commission du développement durable et de l’aménagement du territoire lors de l’examen du PLF2023, cette proposition d’article additionnel n’a pas pu être examinée lors de l’examen en séance publique du fait de l’engagement de la responsabilité du gouvernement au titre de l’article 49 alinéa 3 de la constitution.

Déposé à l’assemblée nationale lors de l’examen du PLF2025 en séance, il a reçu un avis favorable du rapporteur général et un avis de sagesse du gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1961 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GREMILLET, PELLEVAT, PERRIN et RIETMANN, Mme LASSARADE, MM. SOMON et KULIMOETOKE, Mme DUMONT, M. KLINGER, Mme JOSEPH, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. Jean-Baptiste BLANC, NATUREL et DUMOULIN, Mme EVREN et MM. CUYPERS et SIDO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, les mots ; « production de chaleur ou d’électricité » sont remplacés par les mots : « production de chaleur, d’électricité ou de gaz » ;

Objet

Le présent amendement a pour objet d’exonérer les combustibles solides de récupération (CSR) de taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Aussi propose-t-il de mettre le gaz sur le même plan que la chaleur et l’électricité, qui bénéficient déjà d’une exonération.

Ce faisant, l’article se place dans la continuité de la loi « Énergie-Climat » de 2021, dans laquelle le Sénat a prévu, à l’article L. 541-1 du code de l’environnement, de soutenir la production de gaz à partir de CSR ainsi que les installations y concourant.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2227 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, les mots : « ou d’électricité » sont remplacés par les mots : « , d’électricité ou de gaz bas-carbone au sens de l’article L. 447-1 du code de l’énergie ».

Objet

En l’état actuel du droit, sont exemptés de TGAP les combustibles solides de récupération (CSR) utilisés pour la production de chaleur ou d'électricité. Il est proposé, par le présent amendement, d’étendre cette exemption aux CSR destinés à la production d’énergie sous la forme de gaz bas-carbone, par cohérence avec les dispositions de l’article 93 de la loi Climat résilience, qui prévoit d'encourager une telle production de gaz à partir de CSR, et de l’article 98 de la loi d’accélération des énergies renouvelables, relatif au gaz bas-carbone.

Le présent sous-amendement précise en ce sens la rédaction du 1 septies du II de l’article 266 sexies du code des douanes en indiquant que cette exemption s’applique aux CSR réceptionnés aux fins de la production de gaz bas-carbone au sens de l'article L. 447-1 du code de l'énergie.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 22.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-100 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. KERN, LONGEOT, KLINGER et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. MENONVILLE, Mme SOLLOGOUB, MM. WATTEBLED et de NICOLAY, Mmes HERZOG, DURANTON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LEVI, Mme ANTOINE, M. FARGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un 11 ainsi rédigé :

« 11. Les metteurs sur le marché de tout produit manufacturé à destination des ménages ne bénéficiant d’aucune filière de récupération, à l’exclusion de tout produit destiné à l’alimentation humaine, de tout produit énergétique visé par la taxe intérieure de consommation, de tout produit de première nécessité dont la liste est fixée par arrêté du ministre en charge de l’environnement et de tout produit visé par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. » ;

b) Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Sont exonérées de la taxe mentionnée au I les personnes physiques ou morales mentionnées au 11 du I répondant à des critères définis par décret » ;

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. La mise sur le marché du produit générateur de déchets par les personnes mentionnées au 11 du I de l’article 266 sexies. » ;

3° L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Le nombre de produits générateurs de déchets remplissant les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies devant faire l’objet d’un registre national géré par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie »

4° L’article 266 nonies est ainsi modifié :

a) Le tableau du second alinéa du B. du 1 est complété par une ligne ainsi rédigée :

Les produits générateurs de déchets lorsque les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies sont remplies

En Unité mise sur le marché

0,05

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« …. Le paiement d’une contribution financière au titre d’une responsabilité élargie du producteur sur l’emballage n’exonère pas du paiement de la taxe, mentionnée au I de l’article 266 sexies du code des douanes, les personnes physiques ou morales mentionnées au 11 du I du même article. »

II. – Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

Objet

Près d’un tiers des déchets ménagers des Français (soit près de 200 kg/habitant/an) est composé de produits, hors biodéchets, n’ayant pas de filière de recyclage. Il s’agit notamment de produits en plastique de grande consommation (produits jetables, matériel scolaire…), et de millions de produits et matériaux divers (textiles sanitaires, vaisselle…).

Aujourd’hui, malgré le développement des filières de responsabilité élargie des producteurs, 50% des déchets faisant l’objet d’un stockage ne bénéficient d’aucune filière de recyclage et ne participent à aucune filière de REP. La division par 2 du stockage, prévue par la loi de transition énergétique, est donc impossible sans un travail sur l’amont, pour réduire les produits non recyclables qui sont mis sur le marché.

Les metteurs sur le marché de ces produits ne contribuent par ailleurs pas à la gestion des déchets, alors que les metteurs sur le marché de biens couverts par une filière de recyclage le font par le biais de la responsabilité élargie des producteurs (REP). Ils n’ont donc pas d’incitation à se tourner vers l’économie circulaire. C’est une sorte de prime au cancre.

Enfin, la gestion des déchets issus de ces produits est à la charge des collectivités, qui doivent en assurer la collecte et le traitement via leurs installations et payer la TGAP sur ces opérations, ce qui se répercute sur le contribuable local.

Cet amendement vise donc à mettre en place une éco-contribution, envisagée à 0,05 euros par unité, sur les produits non fermentescibles et non couverts par la REP et ne pouvant faire la démonstration de l’existence d’une filière de récupération. Cela permettrait de mettre fin à cette situation inique en arrêtant de taxer aveuglément les gestionnaires des déchets qui ne sont pas responsables de la non-recyclabilité des produits, en créant un signal prix sur l’amont, au stade de la conception, de la mise sur le marché et de la consommation des produits. Il s’agit ici de mettre le signal prix sur le bon acteur pour réduire les produits non recyclables mis sur le marché et contribuer à l’objectif de division par 2 du stockage des déchets annoncé par le gouvernement. Les recettes financières générées – que nous estimons à 500 millions d’euros – pourraient également être consacrées au développement de l’économie circulaire et à l’accompagnement des politiques de réduction des déchets et d’écoconception des entreprises.

Le décret d’application de cette mesure pourrait éventuellement intégrer des exonérations permettant d’éviter d’appliquer la mesure aux petites entreprises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1449

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme VARAILLAS, MM. CORBISEZ, BASQUIN, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un 11 ainsi rédigé :

« 11. Les metteurs sur le marché de tout produit manufacturé à destination des ménages ne bénéficiant d’aucune filière de récupération, à l’exclusion de tout produit destiné à l’alimentation humaine, de tout produit énergétique visé par la taxe intérieure de consommation, de tout produit de première nécessité dont la liste est fixée par arrêté du ministre en charge de l’environnement et de tout produit visé par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. » ;

b) Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Sont exonérées de la taxe mentionnée au I les personnes physiques ou morales mentionnées au 11 du I répondant à des critères définis par décret » ;

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. La mise sur le marché du produit générateur de déchets par les personnes mentionnées au 11 du I de l’article 266 sexies. » ;

3° L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Le nombre de produits générateurs de déchets remplissant les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies devant faire l’objet d’un registre national géré par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie »

4° L’article 266 nonies est ainsi modifié :

a) Le tableau du second alinéa du B. du 1 est complété par une ligne ainsi rédigée :

Les produits générateurs de déchets lorsque les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies sont remplies

En Unité mise sur le marché

0,05

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« …. Le paiement d’une contribution financière au titre d’une responsabilité élargie du producteur sur l’emballage n’exonère pas du paiement de la taxe, mentionnée au I de l’article 266 sexies du code des douanes, les personnes physiques ou morales mentionnées au 11 du I du même article. »

II. – Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

Objet

Près d’un tiers des déchets ménagers des Français (soit près de 200 kg/habitant/an) est composé de produits, hors biodéchets, n’ayant pas de filière de recyclage. Il s’agit notamment de produits en plastique de grande consommation (produits jetables, matériel scolaire…), et de millions de produits et matériaux divers (textiles sanitaires, vaisselle…). 

Aujourd’hui, malgré le développement des filières de responsabilité élargie des producteurs, 50% des déchets faisant l’objet d’un stockage ne bénéficient d’aucune filière de recyclage et ne participent à aucune filière de REP. La division par 2 du stockage, prévue par la loi de transition énergétique, est donc impossible sans un travail sur l’amont, pour réduire les produits non recyclables qui sont mis sur le marché.

Les metteurs sur le marché de ces produits ne contribuent par ailleurs pas à la gestion des déchets, alors que les metteurs sur le marché de biens couverts par une filière de recyclage le font par le biais de la responsabilité élargie des producteurs (REP). Ils n’ont donc pas d’incitation à se tourner vers l’économie circulaire.

Enfin, la gestion des déchets issus de ces produits est à la charge des collectivités, qui doivent en assurer la collecte et le traitement via leurs installations et payer la TGAP sur ces opérations, ce qui se répercute sur le contribuable local.

Pour ces raisons, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent de mettre en place une éco-contribution, envisagée à 0,05 euros par unité, sur les produits non non couverts par la REP et qui ne se dégradent pas par fermentation.

Cela incitera les responsables à employer d’autres matériaux et permettra de remplacer la participation des gestionnaires des déchets qui en paient injustement le coût aujourd’hui.

Les recettes financières générées, estimées à 500 millions d’euros par l’association AMORCE, pourraient également être consacrées au développement de l’économie circulaire et à l’accompagnement des politiques de réduction des déchets et d’écoconception des entreprises.

Le décret d’application de cette mesure pourrait éventuellement intégrer des exonérations permettant par exemple d’éviter d’appliquer la mesure aux petites entreprises.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-807 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, GILLÉ, PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est ainsi modifié :

a) Le 7 du I est rétabli dans la rédaction suivante :

« 7. Les metteurs sur le marché de tout produit manufacturé en plastique à destination des ménages ne bénéficiant d’aucune filière de récupération à l’exclusion de tout produit destiné à l’alimentation humaine, de tout produit énergétique visé par la taxe intérieure de consommation et de tout produit visé par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. Les produits manufacturés concernés sont listés de manière exhaustive par un décret. » ;

b) Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Sont exonérées de la taxe mentionnée au I les personnes physiques ou morales mentionnées au 7 du I répondant à des critères définis par décret. » ;

2° Le 7 de l’article 266 septies est rétabli dans la rédaction suivante :

« 7. La mise sur le marché du produit générateur de déchets par les personnes mentionnées au 7 du I de l’article 266 sexies. » ;

3° Le 7 de l’article 266 octies est rétabli dans la rédaction suivante :

« 7. Le nombre de produits générateurs de déchets remplissant les conditions fixées au 7 du I de l’article 266 sexies devant faire l’objet d’un registre national géré par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. » ;

4° Le tableau du second alinéa du B du 1 de l’article 266 nonies du code des douanes est complété par une ligne ainsi rédigée :

Les produits générateurs de déchets lorsque les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies sont remplies

En Unité mise sur le marché

0,05

5° L’article 266 nonies est complété par un 9 ainsi rédigé :

« 9. Le paiement d’une contribution financière au titre d’une responsabilité élargie du producteur sur l’emballage n’exonère pas du paiement de la taxe, mentionnée au I de l’article 266 sexies du code des douanes, les personnes physiques ou morales mentionnées au 7 du I du même article. » ;

II. – Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

Objet

Cet amendement vise à instaurer une « TGAP Amont » sur les produits manufacturés non essentiels, mis sur le marché sans bénéficier d’une filière de responsabilité élargie des producteurs ou de récupération, afin de financer le service public de gestion des déchets et de réduire le volume de produits non recyclables mis en circulation. 

Actuellement, près d'un tiers des déchets ménagers en France, soit environ 200 kg par habitant et par an, est constitué de produits non biodégradables pour lesquels aucune filière de recyclage n’existe, incluant les articles en plastique de grande consommation, comme les produits jetables ou le matériel scolaire, ainsi qu’une multitude d’autres produits (textiles sanitaires, vaisselle, etc.). Malgré le développement des filières de responsabilité élargie des producteurs (REP), près de 50 % des déchets mis en décharge échappent à toute filière de recyclage, rendant impossible l'objectif de diviser par deux le stockage des déchets, fixé par la loi de transition énergétique, sans intervention en amont. 

Les entreprises qui mettent sur le marché des produits échappant à toute filière de recyclage n’ont actuellement aucune obligation de contribuer à la gestion des déchets générés par leurs produits, contrairement aux producteurs intégrés dans une filière REP. Cela constitue un avantage injuste pour les acteurs qui ne font pas le choix de l’économie circulaire et aggrave la charge qui pèse sur les collectivités territoriales, lesquelles doivent gérer et financer le traitement de ces déchets, y compris le paiement de la TGAP sur les opérations de collecte et de traitement. Cette situation inéquitable se répercute sur le contribuable local, alors même que les collectivités n’ont aucun pouvoir de décision sur la non-recyclabilité des produits en question.

L'amendement propose ainsi d’instaurer une éco-contribution de 0,05 euro par unité pour les produits non fermentescibles, sans filière de REP, et qui ne peuvent prouver l'existence d'une filière de récupération.

Cette contribution aura pour effet de responsabiliser les metteurs sur le marché en appliquant un signal-prix à la conception, à la mise sur le marché et à la consommation de ces produits, permettant de réduire progressivement les produits non recyclables. Les recettes ainsi générées, estimées à 500 millions d'euros, pourront être réaffectées au développement de l'économie circulaire et au financement des politiques publiques visant la réduction des déchets et l'écoconception des produits. 

Enfin, le décret d’application de cette mesure pourra éventuellement prévoir des exonérations pour les petites entreprises, afin de les accompagner sans les pénaliser.

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec l’association AMORCE.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1450

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est ainsi modifié :

a) Le I est complété par un 11 ainsi rédigé :

« 11. Les metteurs sur le marché de tout produit en plastique fabriqué à partir de résine vierge à destination des ménages, à l’exclusion de tout produit destiné à l’alimentation humaine, de tout produit de première nécessité dont la liste est fixée par arrêté du ministre en charge de l’environnement, de tout produit énergétique visé par la taxe intérieure de consommation et de tout produit visé par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. » ;

b) Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Sont exonérées de la taxe mentionnée au I les personnes physiques ou morales mentionnées au 11 du I répondant à des critères définis par décret » ;

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. La mise sur le marché du produit générateur de déchets par les personnes mentionnées au 11 du I de l’article 266 sexies. » ;

3°L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Le nombre de produits générateurs de déchets remplissant les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies devant faire l’objet d’un registre national géré par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie »

4° L’article 266 nonies est ainsi modifié :

a) Le tableau du B. du 1 est complété par une ligne ainsi rédigée :

Les produits générateurs de déchets lorsque les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies sont remplies

En Unité mise sur le marché

0,05

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« …. Le paiement d’une contribution financière au titre d’une responsabilité élargie du producteur sur l’emballage n’exonère pas du paiement de la taxe, mentionnée au I de l’article 266 sexies du code des douanes, les personnes physiques ou morales mentionnées au 11 du I du même article. »

II. – Un décret fixe les conditions d’application du présent article.

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent agir face à l’ampleur des déchets non recyclables, qui représentent près d’un tiers des déchets ménagers des Français, soit environ 200 kg par habitant chaque année.

C’est particulièrement le cas pour les produits en plastique de grande consommation ou matériaux divers, sans filière de recyclage, qui freinent les objectifs de réduction des stocks de déchets prévus par la loi de transition énergétique.

Leur persistance dans le cycle des déchets reflète l’absence de mesures contraignantes sur leur conception et leur mise sur le marché.

L’amendement, travaillé en lien avec l’association AMORCE, propose une taxe en amont de 0,05 € par unité sur les produits plastiques issus de résines vierges. Cette mesure inciterait à réduire la mise sur le marché de produits non recyclables, tout en finançant des politiques de transition vers l’économie circulaire et l’écoconception. Une attention particulière pourrait être portée aux petites entreprises via des exonérations, assurant ainsi une transition plus juste et équitable.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-904

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme ESPAGNAC, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 11. Les metteurs sur le marché de tout produit manufacturé polluant à destination des ménages et ne bénéficiant d’aucune filière de recyclage dans les conditions techniques et économiques du moment, y compris visé par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10- 1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement, à l’exclusion de tout produit destiné à l’alimentation humaine et de tout produit énergétique visé par la taxe intérieure de consommation. La définition de produit manufacturé polluant est précisée par décret. » ;

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 11. La mise sur le marché du produit générateur de déchets par les personnes mentionnées au 11 du I de l’article 266 sexies. » ;

3° L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 10. Le nombre de produits générateurs de déchets remplissant les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies devant faire l’objet d’un registre national géré par l’Agence de la transition écologique. » ;

4° L’article 266 nonies est ainsi modifié :

a) Le tableau du B du 1 est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Produits générateurs de déchets selon les conditions fixées au 11 du I de l’article 266 sexies

Unité de vente mise sur le marché

0,10

 » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Le paiement d’une contribution financière au titre d’une responsabilité élargie du producteur sur l’emballage n’exonère pas du paiement de la taxe, mentionnée au I de l’article 266 sexies, les personnes physiques ou morales mentionnées au 11 du 1 du même article. »

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain, travaillé avec plusieurs organisations non gouvernementales, vise à élargir l’assiette de la TGAP aux activités dites « amont ».

La France a produit 39 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés en 2019. Alors que près de la moitié a pu être orientée vers des installations de recyclage ou de compostage, 32 % ont été brûlés et 21 % enfouis en décharge. Cette gestion polluante des déchets est pénalisée en France par la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP). Si cet impôt sanctionne à juste titre l’incinération et le stockage des déchets, dont les coûts aussi bien environnementaux qu’économiques sont exorbitants, il fait peser la responsabilité de la production de déchets davantage sur l’aval. Or, les produits destinés in fine à la décharge ou l’incinération le sont car leur fin de vie n’a pas été correctement anticipée dès l’amont. Plus que la conséquence d’actes de consommation, le recours aux modes de traitement polluants des déchets tient aussi et surtout de productions non soutenables qui s’obstinent à mettre sur le marché des objets qui ne pourront être ni réparés, ni réemployés, ni recyclés.

Le système de responsabilité élargie du producteur (REP) vise à consacrer la responsabilité, notamment financière, des metteurs en marché de produits inéluctablement voués à devenir déchets. Force est de constater que le mécanisme montre ses limites, puisque plus de la moitié des déchets reste privée de nouveaux cycles de vie. Les modulations des éco-contributions versées par les producteurs font montre d’une intention tout à fait louable mais de résultats foncièrement décevants dans la pratique. L’exemple du PET opaque est éclairant : malgré une éco-contribution malussée à 100 % depuis 2018, cet emballage non recyclable et par ailleurs perturbateur de recyclage est toujours utilisé. C’est tout juste si la R&D (coûteuse et chronophage) pour son recyclage commence à se concrétiser.

Dans cette perspective, il est fondamental de renforcer l’incitation-prix à développer des productions plus vertueuses. Pour diminuer la production de déchets à la source et l’envoi de ces derniers en décharge ou en incinération, la mise en marché de produits réparables ou réemployables et recyclables est indispensable.

C’est l’objet du présent amendement, qui propose la création d’une TGAP « amont », applicable dès la mise en marché de produits non éco-conçus dans une logique d’économie circulaire. Envisagée à 0,10 euros par unité, cette taxe vise à pénaliser la production de biens dont le coût futur de la mise en décharge ou l’incinération pèseront financièrement sur les contribuables. Elle devrait permettre de créer un signal-prix sur l’amont et d’encourager des productions plus soutenables des points de vue aussi bien environnementaux qu’économiques.

Cet amendement a été travaillé avec l’ONG Zero Waste France.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-101 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. KERN, LONGEOT, KLINGER et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. MENONVILLE, Mme SOLLOGOUB, MM. WATTEBLED et de NICOLAY, Mmes HERZOG, DURANTON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LEVI, Mme ANTOINE, M. FARGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre I du titre X du code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Les éco-organismes agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. » ;

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – La non-atteinte des objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L. 541-9 à L. 541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code. » ;

3° L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Le poids des déchets non recyclés par les éco-organismes visés aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement au regard des objectifs qui leur étaient fixées par la règlementation et leur cahier des charges, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 de code de l’environnement. » ;

4° L’article 266 nonies est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Pour la composante de la taxe mentionnée à l’article 266 sexies applicable aux éco-organismes mentionnés agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement, n’ayant pas atteint les objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L. 541-9 à L. 541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code, le tarif est fixé comme suit :

« a) Pour les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

Désignation des installations de stockage de déchets non dangereux concernées

Unité

de perception

Quotité (en euros)

A partir

de 2025

A.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique de plus de 75 % du biogaz capté

tonne

65

B.-Installations autorisées qui sont exploitées selon la méthode du bioréacteur et réalisent une valorisation énergétique du biogaz capté

tonne

65

C.-Installations autorisées relevant à la fois des A et B

tonne

65

D.-Autres installations autorisées

tonne

65

«  b) Déchets réceptionnés dans une installation de traitement thermique de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

Désignation des installations de traitement thermique de déchets non dangereux concernées

Unité de perception

Quotité (en euros)

A partir

de 2025

A.-Installations autorisées dont le système de management de l’énergie a été certifié conforme à la norme internationale ISO 50001 par un organisme accrédité

tonne

25

B.-Installations autorisées dont les valeurs d’émission de NOx sont inférieures à 80 mg/ Nm3

tonne

25

C.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique élevée dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,65

tonne

15

D.-Installations relevant à la fois des A et B

tonne

25

E.-Installations relevant à la fois des A et C

tonne

15

F.-Installations relevant à la fois des B et C

tonne

15

G.-Installations relevant à la fois des A, B et C

tonne

15

H.-Installations autorisées dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,70 et réalisant une valorisation énergétique des résidus à haut pouvoir calorifique qui sont issus des opérations de tri performantes

tonne

7,5

I.-Autres installations autorisées

tonne

25

  ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Sur les 568 kg de déchets produit par un Français chaque année, 190 kg sont concernés par la Responsabilité élargie du producteur (REP) et sont donc sous la responsabilité d’un éco-organisme chargé de les détourner de l’élimination. Cependant, malgré des objectifs fixés par la réglementation et leurs cahiers des charges, certains éco-organismes n’atteignent pas ces objectifs, sans aucune sanction réellement efficace et dissuasive. Ces déchets qui relèvent donc de la responsabilité élargie du producteur sont finalement pris en charge par les collectivités responsables du service public de gestion des déchets qui, de façon injuste, sont redevables de la TGAP sur cette part de déchets.  

Cet amendement vise donc à mettre en place une taxe générale sur les activités polluantes pour la proportion de déchets gérée par les éco-organismes qui n’aurait pas été recyclée au regard des objectifs de prévention et de gestion des déchets qui leur étaient fixés par la réglementation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-808 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre 1er du titre X du code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Les éco-organismes agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. »

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – La non-atteinte des objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L541-9 à L541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code. » ;

3° L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Le poids des déchets non recyclés par les éco-organismes visés aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement au regard des objectifs qui leur étaient fixées par la règlementation et leur cahier des charges, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 de code de l’environnement. » ;

4° L’article 266 nonies est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Pour la composante de la taxe mentionnée à l’article 266 sexies applicable aux éco-organismes mentionnés agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement, n’ayant pas atteint les objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L. 541-9 à L. 541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code, le tarif est fixé comme suit :

« a) Pour les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

 

Désignation des installations de stockage de déchets non dangereux concernées

 

Unité de perception

 

Quotité (en euros)

 

A partir

 

de 2025

 

A.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique de plus de 75 % du biogaz capté

 

tonne

 

65

 

B.-Installations autorisées qui sont exploitées selon la méthode du bioréacteur et réalisent une valorisation énergétique du biogaz capté

 

tonne

 

65

 

C.-Installations autorisées relevant à la fois des A et B

 

tonne

 

65

 

D.-Autres installations autorisées

 

tonne

 

65

 

« b) Déchets réceptionnés dans une installation de traitement thermique de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

 

Désignation des installations de traitement thermique de déchets non dangereux concernées

 

Unité de perception

 

Quotité (en euros)

 

A partir

 

de 2025

 

A.-Installations autorisées dont le système de management de l’énergie a été certifié conforme à la norme internationale ISO 50001 par un organisme accrédité

 

tonne

 

25

 

B.-Installations autorisées dont les valeurs d’émission de NOx sont inférieures à 80 mg/ Nm3

 

tonne

 

25

 

C.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique élevée dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,65

 

tonne

 

15

 

D.-Installations relevant à la fois des A et B

 

tonne

 

25

 

E.-Installations relevant à la fois des A et C

 

tonne

 

15

 

F.-Installations relevant à la fois des B et C

 

tonne

 

15

 

G.-Installations relevant à la fois des A, B et C

 

tonne

 

15

 

H.-Installations autorisées dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,70 et réalisant une valorisation énergétique des résidus à haut pouvoir calorifique qui sont issus des opérations de tri performantes

 

tonne

 

7,5

 

I.-Autres installations autorisées

 

tonne

 

25

 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à renforcer les mécanismes de suivi et de contrôle des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) afin de garantir une gestion plus rigoureuse des déchets dangereux. Il prévoit une obligation pour les exploitants de produire et de transmettre chaque année un rapport détaillé sur les flux de déchets, précisant leur nature, leur quantité et leur destination finale.

En introduisant cette exigence de transparence, l'amendement a pour objectif de réduire les risques de fraude, d'améliorer la traçabilité des déchets et de fournir aux collectivités et aux citoyens des informations fiables sur les impacts environnementaux locaux.

Cet amendement a été élaboré en collaboration avec l’association AMORCE.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1177

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre I du titre X du code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Les éco-organismes agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. » ;

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – La non-atteinte des objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L. 541-9 à L. 541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code. » ;

3° L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Le poids des déchets non recyclés par les éco-organismes visés aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement au regard des objectifs qui leur étaient fixées par la règlementation et leur cahier des charges, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 de code de l’environnement. » ;

4° L’article 266 nonies est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Pour la composante de la taxe mentionnée à l’article 266 sexies applicable aux éco-organismes mentionnés agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement, n’ayant pas atteint les objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L. 541-9 à L. 541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code, le tarif est fixé comme suit :

« a) Pour les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

Désignation des installations de stockage de déchets non dangereux concernées

Unité

de perception

Quotité (en euros)

A partir

de 2025

A.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique de plus de 75 % du biogaz capté

tonne

65

B.-Installations autorisées qui sont exploitées selon la méthode du bioréacteur et réalisent une valorisation énergétique du biogaz capté

tonne

65

C.-Installations autorisées relevant à la fois des A et B

tonne

65

D.-Autres installations autorisées

tonne

65

«  b) Déchets réceptionnés dans une installation de traitement thermique de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

Désignation des installations de traitement thermique de déchets non dangereux concernées

Unité de perception

Quotité (en euros)

A partir

de 2025

A.-Installations autorisées dont le système de management de l’énergie a été certifié conforme à la norme internationale ISO 50001 par un organisme accrédité

tonne

25

B.-Installations autorisées dont les valeurs d’émission de NOx sont inférieures à 80 mg/ Nm3

tonne

25

C.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique élevée dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,65

tonne

15

D.-Installations relevant à la fois des A et B

tonne

25

E.-Installations relevant à la fois des A et C

tonne

15

F.-Installations relevant à la fois des B et C

tonne

15

G.-Installations relevant à la fois des A, B et C

tonne

15

H.-Installations autorisées dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,70 et réalisant une valorisation énergétique des résidus à haut pouvoir calorifique qui sont issus des opérations de tri performantes

tonne

7,5

I.-Autres installations autorisées

tonne

25

  ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Sur les 568 kg de déchets produit par un Français chaque année, 190 kg sont concernés par la Responsabilité élargie du producteur (REP) et sont donc sous la responsabilité d’un éco-organisme chargé de les détourner de l’élimination. Cependant, malgré des objectifs fixés par la réglementation et leurs cahiers des charges, certains éco-organismes n’atteignent pas ces objectifs, sans aucune sanction réellement efficace et dissuasive. Ces déchets qui relèvent donc de la responsabilité élargie du producteur sont finalement pris en charge par les collectivités responsables du service public de gestion des déchets qui, de façon injuste, sont redevables de la TGAP sur cette part de déchets.  

Cet amendement vise donc à mettre en place une taxe générale sur les activités polluantes pour la proportion de déchets gérée par les éco-organismes qui n’aurait pas été recyclée au regard des objectifs de prévention et de gestion des déchets qui leur étaient fixés par la réglementation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1451

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre I du titre X du code des douanes est ainsi modifié :

1° L’article 266 sexies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Les éco-organismes agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement. » ;

2° L’article 266 septies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – La non-atteinte des objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L. 541-9 à L. 541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code. » ;

3° L’article 266 octies est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« .... – Le poids des déchets non recyclés par les éco-organismes visés aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement au regard des objectifs qui leur étaient fixées par la règlementation et leur cahier des charges, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 de code de l’environnement. » ;

4° L’article 266 nonies est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Pour la composante de la taxe mentionnée à l’article 266 sexies applicable aux éco-organismes mentionnés agréés visés par les mécanismes de responsabilité élargie du producteur définis aux articles L. 541-10-1 à L. 541-10-10 du code de l’environnement, n’ayant pas atteint les objectifs de prévention et de gestion des déchets fixés par les articles L. 541-9 à L. 541-10-28 du code de l’environnement, ou résultant d’un texte réglementaire pris pour son application, notamment les objectifs mentionnés au II de l’article L. 541-10 du même code, le tarif est fixé comme suit :

« a) Pour les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

Désignation des installations de stockage de déchets non dangereux concernées

Unité

de perception

Quotité (en euros)

A partir

de 2025

A.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique de plus de 75 % du biogaz capté

tonne

65

B.-Installations autorisées qui sont exploitées selon la méthode du bioréacteur et réalisent une valorisation énergétique du biogaz capté

tonne

65

C.-Installations autorisées relevant à la fois des A et B

tonne

65

D.-Autres installations autorisées

tonne

65

«  b) Déchets réceptionnés dans une installation de traitement thermique de déchets non dangereux ou transférés vers une telle installation située dans un autre État :

« 

Désignation des installations de traitement thermique de déchets non dangereux concernées

Unité de perception

Quotité (en euros)

A partir

de 2025

A.-Installations autorisées dont le système de management de l’énergie a été certifié conforme à la norme internationale ISO 50001 par un organisme accrédité

tonne

25

B.-Installations autorisées dont les valeurs d’émission de NOx sont inférieures à 80 mg/ Nm3

tonne

25

C.-Installations autorisées réalisant une valorisation énergétique élevée dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,65

tonne

15

D.-Installations relevant à la fois des A et B

tonne

25

E.-Installations relevant à la fois des A et C

tonne

15

F.-Installations relevant à la fois des B et C

tonne

15

G.-Installations relevant à la fois des A, B et C

tonne

15

H.-Installations autorisées dont le rendement énergétique est supérieur ou égal à 0,70 et réalisant une valorisation énergétique des résidus à haut pouvoir calorifique qui sont issus des opérations de tri performantes

tonne

7,5

I.-Autres installations autorisées

tonne

25

  ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Chaque Français produit 568 kg de déchets par an, dont 190 kg relèvent de la Responsabilité élargie du producteur (REP), sous la gestion d’éco-organismes. 

Cependant, ces derniers échouent souvent à atteindre les objectifs fixés par la réglementation, notamment sur le recyclage de matériaux comme le plastique, où les taux restent souvent inférieurs à 50 %.

Pour les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, cette situation est d’autant plus préoccupante que l’absence de sanctions efficaces permet à ces défaillances de perdurer, au détriment des collectivités locales. Celles-ci doivent non seulement gérer ces déchets abandonnés, mais aussi supporter la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), ce qui alourdit injustement la charge pour les contribuables.

Afin d’y remédier, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, en lien avec l’association AMORCE, proposent d’instaurer une TGAP spécifique appliquée aux éco-organismes pour la part de déchets non recyclés, en fonction des objectifs réglementaires. Cette mesure inciterait les éco-organismes à respecter leurs engagements tout en rétablissant une justice financière en faveur des collectivités. Elle contribuerait également à renforcer les performances des filières REP et à promouvoir un modèle plus durable de gestion et de prévention des déchets.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-102 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. KERN, LONGEOT, KLINGER et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. MENONVILLE, Mme SOLLOGOUB, MM. WATTEBLED et de NICOLAY, Mmes HERZOG, DURANTON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LEVI, Mme ANTOINE, M. FARGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 156 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est ainsi modifié :

1° Le tableau du second alinéa du I est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Article 266 sexies du code des douanes

 

ADEME

850 000

 » ;

2° Le tableau du second alinéa du II est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Article 266 sexies du code des douanes

ADEME

850 000

 » ;

II. – Le premier alinéa de l’article 131-6 du code de l’environnement est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ces subventions et avances remboursables bénéficient aux collectivités territoriales et leurs groupements à hauteur d’au moins 50 % du montant total consenti annuellement. »

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Avec la réforme de la TGAP, les recettes de cette taxe sont passées à un niveau compris entre 800 millions d’euros et 1,4 milliard d’euros (selon les quantités de déchets qui seront encore envoyés en stockage ou traitement thermique) d’ici 2025. L’objectif de cette réforme, à savoir encourager le recyclage des déchets plutôt que l'élimination en rendant cette dernière solution plus chère, est positif. Toutefois, un tiers des déchets ménagers ne dispose aujourd’hui d’aucune filière de recyclage, et doit donc nécessairement être éliminé par les collectivités. La première conséquence de cette réforme sera donc une hausse de la fiscalité payée par les collectivités responsables de la gestion des déchets, sans assurance que les déchets résiduels pourront être réduits.

Pour contribuer à la cohérence de cette réforme, cet amendement vise donc à affecter les recettes générées par la TGAP déchets à l’économie circulaire, en les redistribuant à l’ADEME qui contribue au financement d’actions visant à réduire les déchets résiduels via son Fonds économie circulaire.

L’objectif est donc d’orienter les recettes que génère l’augmentation de la TGAP depuis la révision de sa trajectoire vers les dispositifs d’accompagnement des collectivités mis en place par l’ADEME pour réduire les déchets résiduels. Ainsi, cette réforme contribuerait véritablement à développer l’économie circulaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-809 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, GILLÉ, PLA, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 156 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est ainsi modifié :

1° Le tableau du second alinéa du I est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Article 266 sexies du code des douanes

 

ADEME

850 000

 » ;

2° Le tableau du second alinéa du II est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Article 266 sexies du code des douanes

ADEME

850 000

 » ;

II. – Le premier alinéa de l’article 131-6 du code de l’environnement est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ces subventions et avances remboursables bénéficient aux collectivités territoriales et leurs groupements à hauteur d’au moins 50 % du montant total consenti annuellement. »

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d’affecter les recettes générées par la Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) déchets à l’économie circulaire, en les redistribuant à l’ADEME pour financer des actions visant à réduire les déchets résiduels via son Fonds économie circulaire. 

Avec la réforme de la TGAP, les recettes de cette taxe devraient atteindre entre 800 millions et 1,4 milliard d’euros d’ici 2025, selon les volumes de déchets encore envoyés en stockage ou traitement thermique. Si l’objectif initial de la réforme – encourager le recyclage des déchets plutôt que leur élimination en rendant cette dernière solution plus coûteuse – est louable, il subsiste un problème de fond : environ un tiers des déchets ménagers n’a toujours aucune filière de recyclage. Ces déchets doivent donc nécessairement être éliminés, ce qui entraîne une augmentation de la fiscalité supportée par les collectivités responsables de leur gestion, sans garantie d’une réduction des volumes de déchets résiduels. 

Pour renforcer la cohérence de cette réforme, cet amendement vise à réinvestir les recettes supplémentaires générées par la TGAP dans des dispositifs d’accompagnement des collectivités, afin de véritablement soutenir le développement de l’économie circulaire et atteindre les objectifs environnementaux fixés.

Cet amendement a été élaboré en collaboration avec l’association AMORCE.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1844 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET, M. LEVI, Mme Olivia RICHARD, MM. BLEUNVEN et FOLLIOT et Mme ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le b du I de l’article 1647 du code général des impôts est complété par les mots : « et de la taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance mentionnée à l’article L. 425‐1 du code des impositions sur les biens et services ».

II. – Le I entre en vigueur le 31 décembre 2024.

Objet

L’article 100 de la loi de finances pour 2024 a institué, à compter du 1er janvier 2024, une taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance (TEIT-LD).

Dans le cadre de la mise en œuvre de la taxe, le présent amendement vise à exempter la taxe du prélèvement au titre des frais d’assiette et de recouvrement prévu par le code général des impôts, et ce dès 2024. Cette exemption permettra de consolider l’affectation de la taxe auprès de l’Agence de financement des infrastructures de transport (AFITF). Avec un rendement estimé à 600 millions d’euros, la TEIT-LD est destinée à financer les investissements prévus dans le cadre du « plan d’avenir dans les transports ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-30 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. FAVREAU, LEFÈVRE et BELIN, Mmes DUMONT et BELRHITI et M. SAUTAREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la dernière phrase du II de l’article 39 decies F du code général des impôts, après le mot : « publics », sont insérés les mots : « ainsi que celles produisant des substances minérales solides, ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre aux industries extractives la mesure de suramortissement mise en place par le Gouvernement pour accompagner les entreprises du BTP face aux coûts massifs résultant de la fin de la niche fiscale sur le GNR.

Il s’agit donc de préserver un secteur indispensable et fragilisé en amont de la filière du bâtiment et de limiter la hausse du coût des matériaux du bâtiment consécutive à l’extinction de cette exonération.

 En effet, il convient de rappeler :

que ce secteur est, par opposition à l’agriculture et au BTP, le seul à n’avoir bénéficié d’aucune aide dans la suppression de cette niche fiscale, que ce secteur, composé à plus de 80 % de PME, fait simultanément face à une hausse massive et durable de ses coûts avec la mise en place de la REP PCMB, et à une contraction massive d’activité avec la crise de la construction, que les engins très spécifiques utilisés les industries extractives, sont le plus souvent distincts et plus puissants de ceux du BTP, dont la durée d’usage est de 10 ans et dont le coût unitaire varie de 250 000 à 600 000 euros, dépendent des catalogues d’un petit nombre de fournisseurs internationaux pour lesquel le marché Français n’est pas assez représentatif pour envoyer un signal prix, si bien que les solutions électriques n’existent pas à date, que, pour un engin classique de plus de 20 tonnes, le prix était en 2019 estimé à trois fois celui d’un engin thermique.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-200 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Non soutenu

Mme MULLER-BRONN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la dernière phrase du II de l’article 39 decies F du code général des impôts, après le mot : « publics », sont insérés les mots : « ainsi que celles produisant des substances minérales solides, ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre aux industries extractives la mesure de suramortissement mise en place par le Gouvernement pour accompagner les entreprises du BTP face aux coûts massifs résultant de la fin de la niche fiscale sur le GNR.

Il s’agit donc de préserver un secteur indispensable et fragilisé en amont de la filière du bâtiment et de limiter la hausse du coût des matériaux du bâtiment consécutive à l’extinction de cette exonération.

En effet, les auteurs du présent amendement, travaillé avec l’UNICEM, rappellent :
- que ce secteur est, par opposition à l’agriculture et au BTP, le seul à n’avoir bénéficié d’aucune aide dans la suppression de cette niche fiscale,
- que ce secteur, composé à plus de 80 % de PME, fait simultanément face à une hausse massive et durable de ses coûts avec la mise en place de la REP PCMB, et à
une contraction massive d’activité avec la crise de la construction,
- que les engins très spécifiques utilisés les industries extractives, sont le plus souvent distincts et plus puissants de ceux du BTP, dont la durée d’usage est de 10 ans et dont le coût unitaire varie de 250 000 à 600 000 euros, dépendent des catalogues d’un petit nombre de fournisseurs internationaux pour lesquels le marché Français n’est pas assez représentatif pour envoyer un signal prix, si bien que les solutions électriques n’existent pas à date pour les engins de grande capacité employés en carrières,
- que les engins électriques de faible puissance (peu employés en carrières) sont deux à trois fois plus coûteux que les engins thermiques.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 22.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-480 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme HOUSSEAU, MM. CANÉVET et COURTIAL, Mme SOLLOGOUB, MM. HENNO, PILLEFER et FARGEOT, Mmes HERZOG et BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme JACQUEMET, MM. PELLEVAT et HOUPERT, Mmes GUIDEZ, MORIN-DESAILLY et DOINEAU, M. LEVI, Mmes de LA PROVÔTÉ, VERMEILLET et PATRU, M. CHAUVET, Mme TETUANUI, M. Pascal MARTIN, Mme PERROT, MM. KERN, LAUGIER et LONGEOT et Mmes LOISIER et SAINT-PÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la dernière phrase du II de l’article 39 decies F du code général des impôts, après le mot : « publics », sont insérés les mots : « ainsi que celles produisant des substances minérales solides, ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le secteur du bâtiment est confronté à une série de difficultés économiques à laquelle vient s’ajouter la fin de la niche fiscale sur le Gazole Non Routier (GNR).

Il convient de rappeler que ce secteur est, par opposition à l’agriculture et au BTP, le seul à n’avoir bénéficié d’aucune aide dans la suppression de cette niche fiscale.            

Ajoutons que ce secteur, composé à plus de 80 % de PME, fait simultanément face à une hausse massive et durable de ses coûts avec la mise en place de la REP PCMB, et à une contraction massive d’activité avec la crise de la construction.   

Enfin, s’agissant de l’intérêt environnemental justifiant la fin de l’exonération du GNR, il convient de préciser que les solutions électriques n’existent pas pour les engins de grande capacité employés en carrières, et que les engins électriques de faible puissance (peu employés en carrières) sont deux à trois fois plus coûteux que les engins thermiques.

A cet effet, le présent amendement vise à étendre aux industries extractives la mesure de suramortissement mise en place par le Gouvernement pour accompagner les entreprises du BTP face aux coûts massifs résultant de la fin de la niche fiscale sur le GNR.

Cet amendement a été rédigé avec L’Union nationale des industries de carrières et matériaux (UNICEM) Occitanie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-745 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

Mmes CUKIERMAN et VARAILLAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la dernière phrase du II de l’article 39 decies F du code général des impôts, après le mot : « publics », sont insérés les mots : « ainsi que celles produisant des substances minérales solides, ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre aux industries extractives la mesure de suramortissement mise en place par le Gouvernement pour accompagner les entreprises du BTP face aux coûts massifs résultant de la fin de la niche fiscale sur le GNR.

Il s’agit donc de préserver un secteur indispensable et fragilisé en amont de la filière du bâtiment et de limiter la hausse du coût des matériaux du bâtiment consécutive à l’extinction de cette exonération. 

En effet, les auteurs du présent amendement, travaillé avec l’UNICEM, rappellent :

-que ce secteur est, par opposition à l’agriculture et au BTP, le seul à n’avoir bénéficié d’aucune aide dans la suppression de cette niche fiscale,

-que ce secteur, composé à plus de 80 % de PME, fait simultanément face à une hausse massive et durable de ses coûts avec la mise en place de la REP PCMB, et à une contraction massive d’activité avec la crise de la construction,

-que les engins très spécifiques utilisés les industries extractives, sont le plus souvent distincts et plus puissants de ceux du BTP, dont la durée d’usage est de 10 ans et dont le coût unitaire varie de 250 000 à 600 000 euros, dépendent des catalogues d’un petit nombre de fournisseurs internationaux pour lesquels le marché Français n’est pas assez représentatif pour envoyer un signal prix, si bien que les solutions électriques n’existent pas à date pour les engins de grande capacité employés en carrières,

-que les engins électriques de faible puissance (peu employés en carrières) sont deux à trois fois plus coûteux que les engins thermiques.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 7 vers l'article additionnel après l'article 22.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1610 rect. quater

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. BLEUNVEN, Mme ROMAGNY, MM. BRAULT et KLINGER, Mme GACQUERRE et MM. FOLLIOT et MENONVILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la dernière phrase du II de l’article 39 decies F du code général des impôts, après le mot : « publics », sont insérés les mots : « ainsi que celles produisant des substances minérales solides, ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, travaillé avec l'UNICEM, vise à étendre aux industries extractives la mesure de suramortissement mise en place par le Gouvernement pour accompagner les entreprises du BTP face aux coûts massifs résultant de la fin de la niche fiscale sur le GNR.

 

Il s’agit donc de préserver un secteur indispensable et fragilisé en amont de la filière du bâtiment et de limiter la hausse du coût des matériaux du bâtiment consécutive à l’extinction de cette exonération.

 En effet, la profession rappelle :

-              que ce secteur est, par opposition à l’agriculture et au BTP, le seul à n’avoir bénéficié d’aucune aide dans la suppression de cette niche fiscale,

-              que ce secteur, composé à plus de 80 % de PME, fait simultanément face à une hausse massive et durable de ses coûts avec la mise en place de la REP PCMB, et à une contraction massive d’activité avec la crise de la construction,

-              que les engins très spécifiques utilisés les industries extractives, sont le plus souvent distincts et plus puissants de ceux du BTP, dont la durée d’usage est de 10 ans et dont le coût unitaire varie de 250 000 à 600 000 euros, dépendent des catalogues d’un petit nombre de fournisseurs internationaux pour lesquels le marché français n’est pas assez représentatif pour envoyer un signal prix, si bien que les solutions électriques n’existent pas à date pour les engins de grande capacité employés en carrières,

-              que les engins électriques de faible puissance (peu employés en carrières) sont deux à trois fois plus coûteux que les engins thermiques.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1243 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. MANDELLI et SOL, Mme DUMONT, MM. BRUYEN et GENET, Mmes PETRUS et DEMAS, MM. CHAIZE et Daniel LAURENT, Mme Pauline MARTIN, MM. BRISSON et GREMILLET, Mme LASSARADE, MM. PERRIN, RIETMANN, PIEDNOIR et RAPIN, Mme HYBERT, M. de NICOLAY, Mme MICOULEAU et MM. PANUNZI, BELIN et NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I- Le 29° bis du II de la section V du chapitre 1er du titre Ier de la première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’intitulé est complété par les mots : « et de la défense de la mer » ;

2° Il est ajouté un article 200 decies … ainsi rédigé :

 « Art. 200 decies …. – Ouvrent droit à une réduction d’impôt sur le revenu les cotisations versées aux associations syndicales autorisées ayant pour objet la réalisation d’ouvrages de défense de la mer.

« La réduction d’impôt est égale à 50 % des cotisations versées prises dans la limite de 10 000 € par foyer fiscal.

« La cotisation versée ouvre droit au bénéfice de la réduction d’impôt, sous réserve que le contribuable soit en mesure de présenter, à la demande de l’administration fiscale, la quittance de versement de la cotisation visée par le comptable public compétent de la commune ou du groupement de communes concernées. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Instituée par l'ordonnance n° 2004-632 du 1er juillet 2004, les Associations Syndicales Autorisées (ASA) regroupent l’ensemble des propriétaires sur un périmètre défini, pour y réaliser des travaux collectifs allant dans le sens de l’intérêt général. Elles sont constituées sous la forme d'établissements publics administratifs placés sous la tutelle de l’État, et relèvent donc du droit public. L'objectif de ce type de groupement de propriétaires fonciers est d'entretenir à frais communs des ouvrages d'intérêt collectif et public.

En vertu de l'article 1er de l'ordonnance du 1er juillet 2004 précité, une ASA peut ainsi être constituée en vue "De prévenir les risques naturels ou sanitaires, les pollutions et les nuisances". L'érosion du trait de côte et les risques de submersion conduisent les propriétaires en section de littoral ou insulaire à constituer des ASA de défense contre la mer. Ce type de regroupement participe à une gestion efficace du littoral et représente à court et moyen termes des économies pour les collectivités.

Afin d'encourager la constitution de ce type de regroupement, le présent amendement propose d'introduire une réduction d’impôt au titre des cotisations versées aux ASA de défense de la mer, à l'instar de ce qui existe déjà pour les ASA de défense des forêts contre l'incendie (article 200 decies A du code général des impôts).

Compte tenu de l'importance des travaux à engager, il est proposé de faire bénéficier les cotisations ainsi versées aux ASA de défense de la mer d'une réduction d’impôt égale à 50% des cotisations versées dans la limite de 10 000 euros par foyer fiscal.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2075

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le titre Ier du livre II du code de l’environnement, dans sa rédaction issue de l’article 101 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, est ainsi modifié :

1° Après l’article L. 213-10, il est inséré un article L. 213-10-0 ainsi rédigé :

« Art. L. 213-10-0. – Lorsqu’un paramètre est indexé sur l’inflation en application des dispositions de la présente sous-section, le paramètre retenu est celui mentionné par ces dispositions après application d’une revalorisation réalisée chaque année à compter du 1er janvier 2026 dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier du code des impositions sur les biens et services.

« Le paramètre révisé est arrondi au centième d’euro. La révision ultérieure est réalisée à partir du paramètre non arrondi. » ;

2° Le second alinéa de l’article L. 213-10-1 est ainsi rédigé :

« Le fait générateur de ces redevances intervient à l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle les activités entraînant la pollution de l’eau sont réalisées. Toutefois, en cas de cessation d’activité, il intervient lors de cet évènement » ;

3° L’article L. 213-10-2 est ainsi modifié :

a) Le deuxième alinéa du II est ainsi rédigé :

« Lorsque la pollution rejetée dans le milieu naturel provient d’un épandage direct, l’assiette de la redevance prévue au premier alinéa est diminuée de la pollution évitée calculée indirectement en prenant en compte la qualité des méthodes de récupération des effluents et d’épandage. » ;

b) Les II bis et II ter sont ainsi rédigés :

« II bis. – L’assiette de la redevance prévue au II est déterminée dans les conditions suivantes :

« 1° Elle est déterminée directement à partir des résultats du suivi régulier de l’ensemble des rejets, le dispositif de suivi étant agréé par l’agence de l’eau ou par un organisme qu’elle mandate à cette fin ;

« 2° Lorsque le suivi régulier des rejets s’avère impossible ou que le dispositif de suivi régulier des rejets n’est pas agréé, elle est déterminée par différence entre les deux termes suivants :

« a) Le niveau théorique de pollution correspondant à l’activité en cause, calculé sur la base de grandeurs et de coefficients caractéristiques de cette activité déterminés à partir de campagnes générales de mesures de la pollution produite ou d’études fondées sur des échantillons représentatifs ;

« b) Le niveau de la pollution évitée par les dispositifs de dépollution mis en place par le redevable, déterminé à partir de mesures effectuées chaque année lorsque le dispositif de suivi de la dépollution a été validé par l’agence de l’eau ou, à défaut, à partir de coefficients évaluant l’efficacité du dispositif de dépollution mis en œuvre.

« Toutefois, lorsque le niveau théorique de pollution lié à l’activité est inférieur au seuil prévu au III, l’assiette de la redevance prévue au II est déterminée selon l’une ou l’autre des modalités prévues au 1° et au 2° au choix du redevable.

« II ter. – L’assiette prévue au II est majorée de 40 % lorsque le niveau théorique de pollution lié à l’activité est supérieur au seuil prévu au III et que l’une des conditions suivantes est remplie :

« 1° L’assiette est déterminée en application du 1° du II bis et le dispositif de suivi régulier des rejets n’est pas contrôlé périodiquement par le redevable ;

« 2° L’assiette est déterminée en application du 2° du II bis et le dispositif de suivi régulier des rejets est possible à mettre en place et n’est pas agréé par l’agence de l’eau ou par un organisme qu’elle mandate à cette fin. » ;

4° L’article L. 213-10-5 est ainsi modifié :

a) Au II, les mots : « au début de l’année civile qui suit celle au cours de laquelle l’eau a été distribuée » sont remplacés par les mots : « à l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle l’eau distribuée a été facturée » ;

b) Le premier alinéa du III est ainsi modifié : 

i) Après le mot : « facturé », sont insérés les mots : « au cours de l’année civile mentionnée au II » ;

ii) Les mots : «, au titre de l’année au cours de laquelle l’eau a été distribuée » sont supprimés ;

c) Le IV est ainsi modifié :

i) Au début du premier alinéa, est insérée la référence : « A. » ;

ii) Le 3° est ainsi rédigé :

« 3° Le coefficient de modulation global égal au quotient entre :

« a) Au numérateur, la somme des produits du volume d’eau potable entrant, pendant la deuxième année précédant l’année civile mentionnée au II du présent article, de chaque entité de gestion du réseau d’eau potable relevant du redevable par le coefficient de modulation de cette même entité de gestion déterminé pour cette même année dans les conditions prévues au B du présent IV ;

« b) Au dénominateur, la somme du volume d’eau potable entrant, pendant cette même année, de chaque entité de gestion. » ;

iii) Il est ajouté par un B ainsi rédigé :

« B. – Pour l’application du a du 3° du A, le coefficient de modulation de chaque entité de gestion est la différence entre 1 et la somme des deux coefficients suivants :

« a) Le coefficient de performance, modulé entre 0 et 0,55, déterminé en fonction de la somme des pertes par fuites et des volumes d’eau consommés sur le réseau de distribution qui ne font pas l’objet d’un comptage rapportés à la longueur du réseau de distribution et, le cas échéant, à la densité d’abonnés ;

« b) Le coefficient de gestion patrimoniale, modulé entre 0 et 0,25, déterminé en fonction du niveau de connaissance du réseau de transport et de distribution d’eau potable et de la programmation d’actions visant à améliorer et pérenniser ses performances.

« Pour chaque redevable, la valeur de ces coefficients est fixée par l’agence de l’eau compétente. » ;

5° L’article L. 213-10-6 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du I, la première occurrence du mot : « assainissement » est remplacée par le mot : « épuration » ;

b) Après le mot : « intervient », la fin du II est ainsi rédigée : « à l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle l’eau rejetée dans les réseaux publics de collecte des eaux usées a été facturée. » ;

c) Après les mots : « lorsqu’elle est », la fin du premier alinéa du III est ainsi rédigée : « facturée aux usagers du service d’assainissement collectif au cours de l’année civile mentionnée au II. » ;

d) Le 3° du A du IV est ainsi modifié :

i) Au a, les mots : « l’année civile mentionnée au III » sont remplacés par les mots : « la deuxième année précédant l’année civile mentionnée au II » et après le mot : « déterminé », sont insérés les mots : « pour cette même année » ;

ii) Au b, après le mot : « oxygène », sont insérés les mots : «, pendant cette même année, » ;

e) Après le IV, il est inséré un pargraphe ainsi rédigé :

« V. – Les montants relatifs aux fuites après compteur des abonnés au service d’eau potable font l’objet d’un dégrèvement. » ;

f) Au début du V, la référence : « V. » est remplacée par la référence : « VI. –  » ;

6° L’article L. 213-10-7 est ainsi modifié :

a) Au début du premier alinéa, est insérée la référence : « I. – » ;

b) Après le deuxième alinéa, sont insérés deux paragraphes ainsi rédigés :

« II. – Lorsqu’un établissement public compétent en matière de distribution d’eau potable ou en matière d’épuration des eaux usées couvre un périmètre géographique relevant de plusieurs agences de l’eau, les tarifs et coefficients de modulation globaux mentionnés respectivement au A du IV de l’article L. 213-10-5 et au A du IV de l’article L. 213-10-6 sont établis par l’agence de l’eau dans le ressort de laquelle se trouve la majeure partie de la population totale majorée de ce périmètre géographique calculée selon les modalités définies par l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

« III. – Le redevable de la redevance pour la performance des réseaux d’eau potable ou de la redevance pour la performance des systèmes d’assainissement collectif détermine, dans la limite du montant forfaitaire maximal mentionné à l’article L. 2224-12-3 du code général des collectivités territoriales, une contre-valeur incombant aux usagers du service public de distribution d’eau potable ou aux usagers du service public d’assainissement collectif des eaux usées.

« Il notifie cette contre-valeur au service en charge de la facturation de la redevance d’eau potable ou de la redevance d’assainissement qui l’inclut dans le montant de la redevance d’eau potable ou de la redevance d’assainissement mentionnée au même article. » ;

c) Au début du dernier alinéa, est insérée la référence : « IV. – » ;

7° Au IV de l’article L. 213-10-10, à la seconde phrase du dernier alinéa de l’article L. 213-11-1 et à l’article L. 213-11-16, les mots : « en Conseil d’État » sont supprimés ;

8° Au 4° du I de l’article L. 213-11-6 et au 4° du I de l’article L. 213-17, la référence : « II » est remplacée par la référence : « 1° du II bis » ; 

9° Après l’article L. 213-11-15-1, il est inséré un article L. 213-11-15-2 ainsi rédigé :

« Art. L. 213-11-15-2. – L’agence de l’eau verse à la personne chargée de percevoir, déclarer et acquitter la redevance sur la consommation d’eau potable prévue à l’article L. 213-10-4 une indemnité forfaitaire pour frais d’assiette et de collecte d’un montant de 0,30 euro hors taxe par facture de fourniture d’eau potable, dans la limite d’un montant annuel de 0,90 euro hors taxe par abonné au service d’eau potable.

« Ces montants sont indexés sur l’inflation dans les conditions prévues à l’article L. 213-10-0.

« L’indemnité prévue au premier alinéa n’est pas due à la personne chargée de percevoir, déclarer et acquitter la redevance sur la consommation d’eau potable lorsque son montant annuel est inférieur à cent euros. » ;

10° Au II de l’article L. 213-14, le mot : « , cynégétique » est supprimé ;

11° Après les mots : « s’applique », la fin du second alinéa du III bis de l’article L. 213-14-1 est ainsi rédigée : « pas à l’irrigation gravitaire dans le cas prévu au quatrième alinéa du II. » ;

12° L’article L. 213-14-2 est ainsi modifié : 

a) Au premier alinéa, le mot : « , cynégétique » est supprimé ;

b) Au deuxième alinéa, le mot : « taux » est remplacé par le mot : « tarifs » ;

13° La première phrase du II de l’article L. 214-8 est complétée par les mots : « de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau » ;

14° Au troisième alinéa du IV de l’article L. 213-10-2, au dernier alinéa du IV de l’article L. 213-10-3, au dernier alinéa du IV de l’article L. 213-10-4, au 2° du A du IV de l’article L. 213-10-5, au 2° du A du IV de l’article L. 213-10-6, au troisième alinéa du III de l’article L. 213-10-8, au premier alinéa du 3 du B du V de l’article L. 213-10-9, au deuxième alinéa du III de l’article L. 213-10-10, au III de l’article L. 213-10-12 et au cinquième alinéa du III de l’article L. 213-14-1, les mots : « au chapitre II du titre III du livre Ier du code des impositions sur les biens et services » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 213-10-0. »

Objet

Dans le prolongement du « plan eau » annoncé par le Président de la République le 30 mars 2023, l’article 101 de la loi de finances pour 2024 adapte, à compter du 1er janvier 2025, la fiscalité sur l’eau aux enjeux environnementaux relatifs à la pollution et à la raréfaction de cette ressource. Il renforce les principes pollueur-payeur et préleveur-payeur des redevances des agences de l’eau, tout en rééquilibrant la charge fiscale pesant sur les différentes catégories de redevables.

Sur cette base, le présent amendement a pour objet de préciser quelques points de la réforme des redevances des agences de l’eau et de corriger les erreurs rédactionnelles relevées.

En premier lieu, il permet de clarifier les règles relatives au fait générateur et à l’assiette de la redevance pour pollution de l’eau d’origine non domestique des industriels non raccordés au réseau public de collecte des eaux usées prévue à l’article L. 213-10-2 du code de l’environnement.

En deuxième lieu, il aménage, dans un souci d’opérationnalité, le calcul des redevances pour la performance des réseaux d’eau potable et pour la performance des systèmes d’assainissement collectif prévues respectivement aux articles L.213-10-5 et L.213-10-6 du même code :

- en simplifiant la détermination de leur assiette ;

- en précisant la compétence des agences de l’eau lorsqu’un établissement public redevable de ces impositions couvre un périmètre géographique relevant de plusieurs de ces agences ;

- en prévoyant la mise en œuvre d’un coefficient modulation globale dans les cas où interviennent sur un même réseau d’eau potable plusieurs entités de gestion.

En troisième lieu, il fixe le montant de l’indemnité forfaitaire pour frais d’assiette et de recouvrement qui est versée à l’exploitant du service en charge de la facturation de l’eau potable et qui, à ce titre, déclare et acquitte la redevance sur la consommation d’eau potable prévue à l’article L. 213-10-4 du code de l’environnement.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-104 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KERN, LONGEOT, KLINGER et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. MENONVILLE, Mme SOLLOGOUB, MM. WATTEBLED et de NICOLAY, Mmes DOINEAU, HERZOG, DURANTON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LEVI, Mme ANTOINE, M. FARGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’environnement est ainsi modifié :

1° La sous-section 3 de la section 3 du chapitre III du titre Ier du livre II est complétée par un paragraphe ainsi rédigé :

« Paragraphe …

« Redevance pour pollution issue des produits contenant des micropolluants 

« Art. L. 213-10-…. – I.- Sont considérés comme des micropolluants, au sens de cet article :

« 1° Les microfibres plastiques que sont l’acrylique et le polyester ;

« 2° Les métaux que sont le zinc, le cuivre, le plomb, le fer et les phtalates que sont le DEHP (Di-(2-ethylhexyl) terephthalate) ou DEHT ;

« 3° Les détergents et solvants que sont le Chloroforme et le Tétrachloroéthylène ;

« 4° Les substances per- et polyfluoroalkylées.

« Un arrêté du ministre en charge de l’environnement précise la liste des produits relevant des 1° à 4° du présent A au regard de l’évolution de la connaissance sur leur impact éco-toxicologique.

« II. – Est soumise à la redevance pollution micropolluant, la mise sur le marché des produits suivants contenant les substances listées au sein du I :

« 1° Les produits textiles d’habillement, les chaussures ou le linge de maison neufs destinés aux particuliers et les produits textiles neufs pour la maison, à l’exclusion de ceux qui sont des éléments d’ameublement ou destinés à protéger ou à décorer des éléments d’ameublement, au sens du 11° de l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement, en raison des contaminations de l’eau issues du lavage des textiles synthétiques ;

« 2° Les produits d’entretien et ménagers, en raison des rejets dans le réseau ou déversement des produits ;

« 3° Les matériaux en PVC et plastiques alimentaires ou cosmétiques contenant les plastifiants de type phtalates (DEHT, DEHP…).

« Un arrêté du ministre en charge de l’environnement précise la liste des produits relevant des 1° à 3° du présent II soumis à la redevance au regard des critères de concentration des particules listées au présent I et de capacité de transfert dans le milieu aquatique.

« III. – Pour les produits mentionnés au présent II, les taux de redevance pour l’ensemble du territoire national, sont fixés comme tels : 

« 

Substance présente dans le produit

Taux (par substance)

Substances micropolluantes du 1° du présent I

1,2 % du prix du produit hors taxe

Substances micropolluantes du 2° du présent I

0,4 % du prix du produit hors taxe

Substances micropolluantes du 3° du présent I

0,8 % du prix du produit hors taxe

 

Substances micropolluantes du 4° du présent I

1 % du prix du produit hors taxe

« Ces taux sont cumulables dans la limite de 1,5 % du prix du produit hors taxe.

« IV. – La redevance est exigible auprès des personnes qui mettent sur le marché les produits mentionnées du 1° au 3° du présent II à partir du 1er janvier 2024. Le fait générateur de la redevance est alors la mise sur le marché, à titre onéreux ou gratuit, de ces produits.

« V.- Pour les produits mentionnés au II, les sommes collectées permettent de proposer de nouvelles actions ou de renforcer les actions accompagnées par les agences de l’eau dans le domaine de la prévention et des modifications des pratiques mais aussi d’amélioration de la collecte et du traitement des eaux usées.

« VI. – Les distributeurs de produits générant des micropolluants mentionnés au I, font apparaître le montant de la redevance qu’ils ont acquittée au titre du produit distribué sur leurs factures. » ;

2° L’article L. 213-10 est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« En application du principe de prévention et du principe de réparation des dommages à l’environnement, l’agence de l’eau établit et perçoit auprès des personnes publiques ou privées des redevances pour atteintes aux ressources en eau, au milieu marin et à la biodiversité, en particulier des redevances pour pollution de l’eau, pour modernisation des réseaux de collecte, pour pollutions diffuses, pour pollution micropolluants, pour prélèvement sur la ressource en eau, pour stockage d’eau en période d’étiage, pour obstacle sur les cours d’eau et pour protection du milieu aquatique.

« Lorsqu’un redevable de bonne foi, à partir d’une présentation écrite, précise et complète de la situation de fait, a demandé à l’agence de l’eau de prendre formellement position sur l’application à sa situation des règles de droit prévues à la présente sous-section, l’agence répond de manière motivée dans un délai de trois mois. La réponse est opposable par le demandeur à l’agence qui l’a émise jusqu’à ce que survienne un changement de fait ou de droit qui en affecte la validité ou jusqu’à ce que l’agence notifie au demandeur une modification de son appréciation.

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article concernant le recouvrement de la redevance pollution micropolluants. »

 

Objet

Les micropolluants des milieux aquatiques sont des substances issues des produits commerciaux ou industriels, composés organiques ou métalliques, susceptibles d’avoir une action toxique pour l’homme et/ou les organismes aquatiques y compris à des concentrations très faibles dans l’eau. L’Agence européenne des produits chimiques en dénombrait plus 20 000 en mai 2018, dans le règlement REACH et plusieurs centaines de nouvelles substances sont mises sur le marché chaque année par les industriels.

Ces micropolluants peuvent se retrouver dans les milieux aquatiques de multiples façons : rejets aqueux des industriels, lessivage des champs et des espaces naturels, rejets dans les eaux usées domestiques de résidus de médicaments, produits d’hygiène corporelle et domestique ou encore par la dégradation de dépôts sauvages directement dans les milieux aquatiques.

La lutte contre les micropolluants constitue une problématique complexe qui nécessite des actions préventives et curatives :

Actions de réduction à la source :

·         Encouragement à l’écoconception, pour limiter le recours aux molécules les plus polluantes

·         Actions de réduction de l’utilisation des produits contenant des micropolluants, par de la communication auprès des consommateurs mais aussi avec un signal prix.

·         Actions de préventions des mésusages, par un rejet inapproprié de certains produits dans l’eau

Actions curatives : il s’agit de mettre en place des équipements et installations qui visent à intercepter et traiter les micropolluants des eaux usées, pluviales et potables selon les enjeux locaux

Les dispositifs de soutien financier existants notamment via les agences de l’eau et quelques Responsabilités Élargies du Producteur concernées à la marge (par exemple Déchets Diffus Spécifiques et Médicaments Non Utilisés) ne couvrent pas ces actions à grande échelle. On est aujourd’hui encore souvent sur des actions menées à titre expérimental et qu’il va maintenant falloir généraliser au niveau national.

En complément et au regard d’une liste de substances et molécules visées par la redevance pour pollutions diffuses assez limitées, il apparaît nécessaire de créer une nouvelle redevance sur les metteurs sur le marché de produits générant des micropolluants hors pesticides (canalisations, produits d’entretien et textiles synthétiques).

Pour cela, il a été nécessaire de réaliser un premier état des lieux global de l’ensemble des principales substances retrouvées en assainissement et en eau potable.

À partir l’enquête sur les pollutions émergentes dans les captages mais également après analyse des résultats de la campagne RSDE STEU 3 et d’études analytiques sur les contaminations des eaux usées domestiques. AMORCE a fait l’inventaire des substances les plus problématiques dans les eaux, et aux vues de ces substances, considère que la priorité d’actions doit se porter sur les matériaux en PVC et plastiques alimentaires ou cosmétiques contenant les plastifiants de type phtalates, produits d’entretien et textiles synthétiques. Pour les autres usages dont les flux ne sont pas disponibles, la réglementation RSDE doit encore poursuivre l’acquisition de connaissances pour établir les établir.

L’objectif de cette nouvelle redevance est de donner un signal prix qui incite à l’écoconception par les industriels ; de mobiliser de nouveaux financements collectés par les agences de l’eau pour soutenir des nouvelles actions des services publics de gestion de l’eau sur l'ensemble du territoire national. A ce titre ce mécanisme est exclu du dispositif de plafond mordant pour permettre de mobiliser des fonds nouveaux. Cette nouvelle redevance est la juste application du principe « pollueur-payeur » dans le domaine de l’eau sur un modèle se rapprochant de la responsabilité élargie des producteurs. Cette redevance permet de financer par l’intermédiaire des Agences de l’eau les actions préventives et curatives.

A l’image du recouvrement de la redevance pollution diffuse, la redevance pollution émergente serait due au moment de la prestation de mise sur le marché :  les redevables de l’ensemble des agences de l’eau adressent leur déclaration à une agence de l’eau désignée pour l'établissement du titre de recettes et le recouvrement de la redevance auprès de ces redevables. La déclaration émise par les redevables comportent différentes informations permettant à l’agence désignée de calculer le montant de la redevance due.

Ainsi, il est proposé qu’une agence de l’eau désignée recouvre les sommes dues auprès des metteurs sur le marché de ces produits générant des micropolluants.

L’objectif de cette redevance est de permettre de couvrir une partie des coûts d’investissement et de fonctionnement des installations de traitement complémentaires des usines de production d’eau potable et de traitement des eaux usées évaluées entre 135M€ et 1,35M€. Dans une première étape, l’objectif est une recette de l’ordre de 500M€ annuelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1029 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’environnement est ainsi modifié :

1° La sous-section 3 de la section 3 du chapitre III du titre Ier du livre II est complétée par un paragraphe ainsi rédigé :

« Paragraphe …

« Redevance pour pollution issue des produits contenant des micropolluants 

« Art. L. 213-10-…. – I.- Sont considérés comme des micropolluants, au sens de cet article :

« 1° Les microfibres plastiques que sont l’acrylique et le polyester ;

« 2° Les métaux que sont le zinc, le cuivre, le plomb, le fer et les phtalates que sont le DEHP (Di-(2-ethylhexyl) terephthalate) ou DEHT ;

« 3° Les détergents et solvants que sont le Chloroforme et le Tétrachloroéthylène ;

« 4° Les substances per- et polyfluoroalkylées.

« Un arrêté du ministre en charge de l’environnement précise la liste des produits relevant des 1° à 4° du présent A au regard de l’évolution de la connaissance sur leur impact éco-toxicologique.

« II. – Est soumise à la redevance pollution micropolluant, la mise sur le marché des produits suivants contenant les substances listées au sein du I :

« 1° Les produits textiles d’habillement, les chaussures ou le linge de maison neufs destinés aux particuliers et les produits textiles neufs pour la maison, à l’exclusion de ceux qui sont des éléments d’ameublement ou destinés à protéger ou à décorer des éléments d’ameublement, au sens du 11° de l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement, en raison des contaminations de l’eau issues du lavage des textiles synthétiques ;

« 2° Les produits d’entretien et ménagers, en raison des rejets dans le réseau ou déversement des produits ;

« 3° Les matériaux en PVC et plastiques alimentaires ou cosmétiques contenant les plastifiants de type phtalates (DEHT, DEHP…).

« Un arrêté du ministre en charge de l’environnement précise la liste des produits relevant des 1° à 3° du présent II soumis à la redevance au regard des critères de concentration des particules listées au présent I et de capacité de transfert dans le milieu aquatique.

« III. – Pour les produits mentionnés au présent II, les taux de redevance pour l’ensemble du territoire national, sont fixés comme tels : 

« 

Substance présente dans le produit

Taux (par substance)

Substances micropolluantes du 1° du présent I

1,2 % du prix du produit hors taxe

Substances micropolluantes du 2° du présent I

0,4 % du prix du produit hors taxe

Substances micropolluantes du 3° du présent I

0,8 % du prix du produit hors taxe

 

Substances micropolluantes du 4° du présent I

1 % du prix du produit hors taxe

« Ces taux sont cumulables dans la limite de 1,5 % du prix du produit hors taxe.

« IV. – La redevance est exigible auprès des personnes qui mettent sur le marché les produits mentionnées du 1° au 3° du présent II à partir du 1er janvier 2024. Le fait générateur de la redevance est alors la mise sur le marché, à titre onéreux ou gratuit, de ces produits.

« V.- Pour les produits mentionnés au II, les sommes collectées permettent de proposer de nouvelles actions ou de renforcer les actions accompagnées par les agences de l’eau dans le domaine de la prévention et des modifications des pratiques mais aussi d’amélioration de la collecte et du traitement des eaux usées.

« VI. – Les distributeurs de produits générant des micropolluants mentionnés au I, font apparaître le montant de la redevance qu’ils ont acquittée au titre du produit distribué sur leurs factures. » ;

2° L’article L. 213-10 est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« En application du principe de prévention et du principe de réparation des dommages à l’environnement, l’agence de l’eau établit et perçoit auprès des personnes publiques ou privées des redevances pour atteintes aux ressources en eau, au milieu marin et à la biodiversité, en particulier des redevances pour pollution de l’eau, pour modernisation des réseaux de collecte, pour pollutions diffuses, pour pollution micropolluants, pour prélèvement sur la ressource en eau, pour stockage d’eau en période d’étiage, pour obstacle sur les cours d’eau et pour protection du milieu aquatique.

« Lorsqu’un redevable de bonne foi, à partir d’une présentation écrite, précise et complète de la situation de fait, a demandé à l’agence de l’eau de prendre formellement position sur l’application à sa situation des règles de droit prévues à la présente sous-section, l’agence répond de manière motivée dans un délai de trois mois. La réponse est opposable par le demandeur à l’agence qui l’a émise jusqu’à ce que survienne un changement de fait ou de droit qui en affecte la validité ou jusqu’à ce que l’agence notifie au demandeur une modification de son appréciation.

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article concernant le recouvrement de la redevance pollution micropolluants. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER instaure une redevance « pollution micropolluants » ciblant les produits qui, par leur usage, génèrent des micropolluants dans les milieux aquatiques, tels que certains textiles, produits d’entretien, cosmétiques, ou plastiques alimentaires.

Cette redevance poursuit trois objectifs clairs : envoyer un signal-prix aux industriels pour encourager l’écoconception, mobiliser de nouveaux financements en faveur des infrastructures de traitement de l’eau, et appliquer le principe du « pollueur-payeur ». Cette approche, inspirée de la responsabilité élargie des producteurs, entend soulager les collectivités en apportant des ressources nouvelles dédiées à la gestion des micropolluants.

Pour garantir un financement effectif des actions de dépollution, cette redevance sera perçue indépendamment des plafonds de dépenses (plafond mordant), permettant ainsi aux agences de l’eau de collecter des fonds supplémentaires en faveur de projets spécifiques aux défis posés par les micropolluants. Elle financera par l’intermédiaire des agences de l’eau les actions préventives et curatives indispensables aux collectivités locales pour gérer la contamination.

D’un point de vue technique, cette redevance, calquée sur le modèle de recouvrement de la redevance pollution diffuse, sera prélevée au moment de la mise sur le marché des produits concernés. À cet effet, chaque metteur sur le marché sera tenu de déclarer à une agence de l’eau désignée les informations relatives à la nature et au volume des produits générant des micropolluants. Cette déclaration comportera les éléments techniques nécessaires au calcul de la redevance, ce qui permettra à l’agence de l’eau de déterminer précisément le montant dû pour chaque produit en fonction de sa contribution à la pollution émergente.

La perception sera centralisée auprès d’une agence de l’eau qui aura la responsabilité d’établir le titre de recettes et de procéder au recouvrement. Les sommes ainsi collectées seront redistribuées aux autres agences pour financer des actions d’intérêt général, réparties sur l’ensemble du territoire national, afin de soutenir les équipements de traitement des eaux usées et potables.

Ce dispositif assurera ainsi une couverture significative des coûts d’investissement et de fonctionnement des installations de traitement des eaux, en particulier celles nécessitant des technologies avancées pour traiter ces polluants émergents.

Enfin, en mettant un prix sur les substances les plus polluantes, cette redevance encourage les industriels à adopter des pratiques d’écoconception pour réduire leur impact environnemental. Les entreprises seront incitées à revoir leurs formules et processus de fabrication pour limiter la présence de substances toxiques, ce qui favorisera des produits plus respectueux de l’environnement et contribuera directement à la protection des ressources en eau et de la santé des Français.

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec l’association AMORCE.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 33 vers l'article additionnel après l'article 22.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1464

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’environnement est ainsi modifié :

1° La sous-section 3 de la section 3 du chapitre III du titre Ier du livre II est complétée par un paragraphe ainsi rédigé :

« Paragraphe …

« Redevance pour pollution issue des produits contenant des micropolluants 

« Art. L. 213-10-…. – I.- Sont considérés comme des micropolluants, au sens de cet article :

« 1° Les microfibres plastiques que sont l’acrylique et le polyester ;

« 2° Les métaux que sont le zinc, le cuivre, le plomb, le fer et les phtalates que sont le DEHP (Di-(2-ethylhexyl) terephthalate) ou DEHT ;

« 3° Les détergents et solvants que sont le Chloroforme et le Tétrachloroéthylène ;

« 4° Les substances per- et polyfluoroalkylées.

« Un arrêté du ministre en charge de l’environnement précise la liste des produits relevant des 1° à 4° du présent A au regard de l’évolution de la connaissance sur leur impact éco-toxicologique.

« II. – Est soumise à la redevance pollution micropolluant, la mise sur le marché des produits suivants contenant les substances listées au sein du I :

« 1° Les produits textiles d’habillement, les chaussures ou le linge de maison neufs destinés aux particuliers et les produits textiles neufs pour la maison, à l’exclusion de ceux qui sont des éléments d’ameublement ou destinés à protéger ou à décorer des éléments d’ameublement, au sens du 11° de l’article L. 541-10-1 du code de l’environnement, en raison des contaminations de l’eau issues du lavage des textiles synthétiques ;

« 2° Les produits d’entretien et ménagers, en raison des rejets dans le réseau ou déversement des produits ;

« 3° Les matériaux en PVC et plastiques alimentaires ou cosmétiques contenant les plastifiants de type phtalates (DEHT, DEHP…).

« Un arrêté du ministre en charge de l’environnement précise la liste des produits relevant des 1° à 3° du présent II soumis à la redevance au regard des critères de concentration des particules listées au présent I et de capacité de transfert dans le milieu aquatique.

« III. – Pour les produits mentionnés au présent II, les taux de redevance pour l’ensemble du territoire national, sont fixés comme tels : 

« 

Substance présente dans le produit

Taux (par substance)

Substances micropolluantes du 1° du présent I

1,2 % du prix du produit hors taxe

Substances micropolluantes du 2° du présent I

0,4 % du prix du produit hors taxe

Substances micropolluantes du 3° du présent I

0,8 % du prix du produit hors taxe

 

Substances micropolluantes du 4° du présent I

1 % du prix du produit hors taxe

« Ces taux sont cumulables dans la limite de 1,5 % du prix du produit hors taxe.

« IV. – La redevance est exigible auprès des personnes qui mettent sur le marché les produits mentionnées du 1° au 3° du présent II à partir du 1er janvier 2024. Le fait générateur de la redevance est alors la mise sur le marché, à titre onéreux ou gratuit, de ces produits.

« V.- Pour les produits mentionnés au II, les sommes collectées permettent de proposer de nouvelles actions ou de renforcer les actions accompagnées par les agences de l’eau dans le domaine de la prévention et des modifications des pratiques mais aussi d’amélioration de la collecte et du traitement des eaux usées.

« VI. – Les distributeurs de produits générant des micropolluants mentionnés au I, font apparaître le montant de la redevance qu’ils ont acquittée au titre du produit distribué sur leurs factures. » ;

2° L’article L. 213-10 est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« En application du principe de prévention et du principe de réparation des dommages à l’environnement, l’agence de l’eau établit et perçoit auprès des personnes publiques ou privées des redevances pour atteintes aux ressources en eau, au milieu marin et à la biodiversité, en particulier des redevances pour pollution de l’eau, pour modernisation des réseaux de collecte, pour pollutions diffuses, pour pollution micropolluants, pour prélèvement sur la ressource en eau, pour stockage d’eau en période d’étiage, pour obstacle sur les cours d’eau et pour protection du milieu aquatique.

« Lorsqu’un redevable de bonne foi, à partir d’une présentation écrite, précise et complète de la situation de fait, a demandé à l’agence de l’eau de prendre formellement position sur l’application à sa situation des règles de droit prévues à la présente sous-section, l’agence répond de manière motivée dans un délai de trois mois. La réponse est opposable par le demandeur à l’agence qui l’a émise jusqu’à ce que survienne un changement de fait ou de droit qui en affecte la validité ou jusqu’à ce que l’agence notifie au demandeur une modification de son appréciation.

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article concernant le recouvrement de la redevance pollution micropolluants. »

 

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent la création d’une redevance « pollution émergente » sur les produits générant des micropolluants comme les PFAS, médicaments, cosmétiques ou microplastiques.

Cette redevance vise à financer une stratégie nationale de protection du cycle de l’eau, en mobilisant des financements pour les actions des services publics de gestion de l’eau à l’échelle nationale, notamment à travers les Agences de l’eau.

Elle incite à l’écoconception et à la réduction des polluants à la source, en appliquant le principe du « pollueur-payeur » de manière similaire à la responsabilité élargie des producteurs.

Cette redevance serait collectée au moment de la mise sur le marché des produits concernés, avec un système de déclaration des metteurs sur le marché auprès de l’Agence de l’eau désignée.

Elle contribuerait à financer les coûts liés au traitement des micropolluants dans les eaux, notamment dans les installations de production d’eau potable et de traitement des eaux usées.

Cette mesure, proposée en concertation avec l’association AMORCE, vise à renforcer l’action publique pour protéger les ressources en eau face aux pollutions émergentes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1030

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN, JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’environnement est ainsi modifié :

1° L’article L. 213-10 est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est complété par les mots : «, et pour pollution liée aux substances per- et polyfluoroalkylées » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article concernant le recouvrement de la redevance pollution liée aux substances per- et polyfluoroalkylées. » ;

2° La sous-section 3 de la section 3 du chapitre III du titre Ier du livre II est complétée par un paragraphe … ainsi rédigé :

« Paragraphe …

« Redevance pour pollution issue des produits contenant des substances per- et polyfluoroalkylées

« Art. L. 213-10-…. – Est soumise à la redevance pollution liée aux substances per- et polyfluoroalkylées la mise sur le marché de produits qui contiennent des substances per- et polyfluoroalkylées.

« Pour les produits mentionnés au premier alinéa, le taux de redevance pour l’ensemble du territoire national est fixé par décret.

« La redevance est exigible auprès des personnes qui mettent sur le marché les produits mentionnés au même premier alinéa à partir du 1er janvier 2025. Le fait générateur de la redevance est alors la mise sur le marché, à titre onéreux ou gratuit, de ces produits.

« Pour les produits mentionnés audit premier alinéa, les sommes collectées permettent de proposer de nouvelles actions ou de renforcer les actions accompagnées par les agences de l’eau dans le domaine de la prévention et des modifications des pratiques mais aussi d’amélioration de la collecte et du traitement des eaux usées.

« Les distributeurs de produits générant des substances per- et polyfluoroalkylées visés au même premier alinéa, font apparaître le montant de la redevance qu’ils ont acquittée au titre du produit distribué sur leurs factures. »

Objet

Le présent amendement du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) est issu des propositions du groupe sur la proposition de loi visant à lutter contre les PFAS adoptée le 30 mai 2024 au Sénat. Il vise à prendre en compte l’ensemble des sources de pollution de l’eau par les PFAS.

En effet, des pollutions diffuses sont émises dans le cycle de l’eau par l’utilisation de produits contenant des PFAS : ustensiles du quotidien, vêtements imperméables, emballages, cosmétiques, mousses anti-incendie.

Ces contamination ayant des impacts sur les eaux pluviales et usées, il semble normal que leur mise sur le marché donne lieu au paiement d’une redevance dès lors que cela génère des pollutions et des frais pour les collectivités, qui devront faire face à l’enjeu massif de la dépollution de l’eau contaminée par les PFAS.

Cet l’objet du présent amendement qui propose de créer une nouvelle redevance liées aux substances PFAS, perçue par les agences de l’eau.

Cet amendement a été travaillé avec AMORCE.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1502 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI et BUIS, Mmes SCHILLINGER et DURANTON et MM. THÉOPHILE, OMAR OILI et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le tableau du IV de l’article L. 213-10-2 du code de l’environnement est complété par une ligne ainsi rédigée :

Substances per- et polyfluoroalkylées (pour les substances identifiées dans la Directive (UE)
n° 2020/2184 du 16/12/20 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine)

10

100 nl

Objet

Cet amendement vise à ajouter les Substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) à la liste des substances assujetties à la redevance pour pollution de l'eau d'origine non domestique.

Les PFAS étant des molécules très persistantes, celles-ci se retrouvent dans les déchets générés en fin de vie par les produits de consommation, et donc potentiellement dans certaines filières de traitement des déchets. À travers les rejets notamment industriels, elles se retrouvent dans tous les milieux de l’environnement : l’air, les sols et l’eau et sont facilement transportées dans l’environnement sur de longues distances, loin de leur source d’émission.

Ainsi, en application du principe de prévention et du principe de réparation des dommages à l'environnement (le principe pollueur-payeur), l'intégration des PFAS à la liste des substance assujetties à redevance à l'agence de l'eau est tout à fait cohérente et permet de mieux sensibiliser les entreprises à participer à diminuer leur rejet de PFAS dans la nature, au profit de la santé et de la biodiversité.

L'identification de ces substances et de leur toxicité étant particulièrement difficile, il est proposé de limiter la taxation aux substances pointées par la directive de 2020 sur les eaux destinés à la consommation humaine, lesquelles servent également de base de référence dans l'arrêté du 20 juin 2023 relatif à l'analyse des substances per- et polyfluoroalkylées dans les rejets aqueux des installations classées pour la protection de l'environnement. Cet arrêté prévoit en effet une obligation d'identification de ces substances par les industriels dans leurs rejets, ce qui rendrait la taxation plus effective.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1205

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 213-10-2 du code de l’environnement est ainsi modifié :

1° Au I, la référence : « au IV » est remplacée par les références : « aux IV et IV bis » ;

2° À la fin de la seconde phrase du premier alinéa du II, la référence : « au IV » est remplacée par les références : « aux IV et IV bis » ;

3° Il est ajouté un IV bis ainsi rédigé :

« IV bis. – La redevance due par une personne exploitant une installation soumise à autorisation en application de l’article L. 512-1 et dont les activités entraînent des rejets de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées est assise sur la masse de substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées rejetée par an en raison de ces activités dans le milieu naturel directement ou par un réseau de collecte. Le seuil de perception de la redevance est fixé à cent grammes. Le tarif de la redevance est fixé à 100 euros par cent grammes.

« La liste des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées sur laquelle est assise la redevance prévue au premier alinéa du présent IV bis est définie par décret. »

Objet

Cet amendement vise à faire appliquer le principe pollueur-payeur à la pollution de l’eau aux substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées (PFAS). Il est proposé de créer une redevance assise sur les rejets de PFAS dans l’eau par les installations classées soumises à autorisation.

Les PFAS, autrement appelés polluants éternels, sont une famille de molécules utilisées dans l’industrie depuis les années 1940. Utilisés pour leurs propriétés chimiques recherchées, ces composés synthétiques représentent aujourd’hui une pollution majeure et persistante, à l’origine d’une déstabilisation probablement irréversible de l’environnement et de risques graves pour la santé.

La dépollution de notre environnement, et particulièrement de l’eau, est un enjeu majeur pour les décennies à venir. Les collectivités territoriales seront en première ligne pour y faire face techniquement et financièrement. Cette mesure instaure une contribution directe des émetteurs de PFAS dans l’environnement, fléchée vers les agences de l’eau, sur lesquelles les collectivités pourront s’appuyer pour engager les efforts de dépollution.

La disposition proposée ajoute les PFAS à la liste des substances assujetties à la redevance pour pollution de l’eau. Le taux de la redevance est fixé à 100 euros par cent grammes à partir d’un seuil de perception fixé à cent grammes. Cette disposition est similaire à celle déjà adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat en première lecture de la proposition de loi visant à protéger la population des risques liés aux substances per- et polyfluoroalkylées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1499 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI et BUIS, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE, OMAR OILI et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un chapitre ... ainsi rédigé :

« Chapitre ... – Taxe sur les microparticules de polymère synthétique

« Article 302 bis ZQ – Il est institué une taxe spéciale sur les microparticules de polymère synthétique telles que définies par le règlement (UE) 2023/2055 présentes dans tout produit de grande consommation tel que mentionné à l’article D. 441-1 du code de commerce.

« Cette taxe est due :

« a) Pour les produits susmentionnés fabriqués en France contenant des microparticules de polymère synthétique, lors de la vente ;

« b) Pour les produits susmentionnés importés en France contenant des microparticules de polymère synthétique, lors de l’importation.

« Le taux de cette taxe est fixé à 0,1 % du chiffre d’affaires annuel hors taxes réalisé en France. La taxe est mise à la charge des personnes réalisant des activités de ventes ou d’importation de produits contenant les substances susmentionnées.

« La taxe spéciale est établie et recouvrée selon les modalités, ainsi que sous les sûretés, garanties et sanctions applicables aux taxes sur le chiffre d’affaires.

« Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret. »

 

Objet

Cet amendement vise à instaurer une taxe à hauteur de 0,1% du chiffre d’affaires sur les microparticules de plastiques présents dans un certain nombre de produits de grande consommation, en amont de leur interdiction par l’Union européenne.

En effet, ces microparticules de plastique sont omniprésentes : insolubles dans l’eau et particulièrement persistantes dans les organismes et dans l’environnement, suscite de nombreuses inquiétudes quant à leur incidence sur la santé humaine et sur les milieux naturels.  Très répandus dans l’environnement, ces minuscules fragments de polymère synthétique se retrouvent dans l’eau potable et se diffuse dans l’ensemble de la chaîne alimentaire, jusque dans le placenta humain et le lait maternel. Selon les résultats d'une étude publiés en février 2024 dans la revue Toxicological Sciences, la concentration croissante de microplastiques dans l'organisme pourrait expliquer l'augmentation surprenante de certaines maladies inflammatoires et la baisse de la fertilité en particulier chez les hommes.

Une grande partie de cette pollution est d’origine non intentionnelle, issue de la dégradation des déchets plastiques de plus grande taille ou lors du lavage de vêtements synthétiques, mais ces microparticules entrent également dans la composition de produits de grande consommation, notamment les produits cosmétiques, les produits d’hygiène et les détergents. À compter du 17 octobre 2023, le règlement (UE) 2023/2055 prévoit l’interdiction progressive des microparticules de polymère synthétique dans un certain nombre de produits de consommation courante afin de protéger la santé humaine et l’environnement.

Durant la période transitoire avant l’application de cette interdiction - qui s’étend jusqu’au 17 octobre 2035 pour les produits de maquillage par exemple - cet amendement prévoit l’instauration d’une taxe sur les microparticules de polymère synthétique afin d’internaliser les effets négatifs que représente la mise en circulation intentionnelle de ces substances dans l’environnement et d’inciter les industriels à formuler des produits dépourvus de ces polymères.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-791 rect. quinquies

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROS et GILLÉ, Mmes BRIQUET et ROMAGNY, MM. CHAILLOU, BLEUNVEN et POINTEREAU, Mmes DANIEL et Sylvie ROBERT, MM. BOURGI et JOMIER, Mme BROSSEL, MM. CARDON, PLA, ZIANE, FAGNEN, ROIRON, Michaël WEBER, DARRAS et TISSOT, Mmes BLATRIX CONTAT, BÉLIM, MONIER et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mme CUKIERMAN, M. GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 213-10-9 du code de l’environnement est ainsi modifié :

1° Au I, après le mot : « personne » sont insérés les mots : « physique et morale » ;

2° Le tableau du troisième alinéa du V est complété par une ligne ainsi rédigée :

« 

Refroidissement industriel conduisant à une non-restitution

2

3,5

 »

3° Le VI, est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Lorsque le prélèvement est destiné au refroidissement d’une infrastructure, d’une installation ou d’un entrepôt destiné au stockage physique, au traitement, au transport et à la diffusion de données numériques, la redevance est calculée au prorata des volumes utilisés. »

Objet

L’installation de centres de données d’entreprises internationales en France, et particulièrement en Ile-de-France, connaît depuis plusieurs années une forte croissance. Aujourd’hui, cette région accueille plus de 160 centres de données sur les 315 installés en France. Cette concentration accrue entraîne des défis importants pour les collectivités locales.

Les centres de données, bien qu’essentiels à l’économie numérique, génèrent des externalités négatives qui imposent une charge croissante sur les villes d’accueil. Ces impacts comprennent notamment une forte consommation d'énergie, des besoins en infrastructures spécifiques, des émissions de chaleur ainsi qu’une grande consommation d’eau nécessaire au refroidissement des installations.

Compte tenu de l’augmentation des implantations du nombre de centres de données en Ile-de-France et alors que leur consommation d’eau est exponentielle à leur taille, cet amendement propose de soumettre ces derniers à une redevance pour prélèvement sur la ressource en eau.

Cet amendement poursuit plusieurs objectifs. Premièrement, il vise à responsabiliser les entreprises du numérique en imposant une contribution spécifique en fonction de l’impact écologique de leurs activités. L’application d’une redevance proportionnée permettrait de les impliquer dans une gestion durable des ressources, sans risque une désindustrialisation de la France. Ensuite, la redevance contribuerait à la préservation de la ressource en eau, dont la rareté devient un enjeu crucial, ainsi en imposant cette redevance, les entreprises seraient incitées à investir dans la recherche et développer des alternatives plus durables pour le refroidissement de leurs installations. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-425 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l’article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le chapitre II bis du titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts, il est inséré un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre …

« Taxe sur les produits en plastique à usage unique

« Art. 301 – I. Il est institué une contribution compensatoire à la production ou à la mise en marché en France de tout produit en plastique à usage unique au sens du 2° de l’article D. 541-330 du code de l’environnement, due par les personnes morales produisant ou mettant en marché en France de tels produits.

« II. – Un décret précise la liste des catégories de produits en plastique à usage unique au sens du 2° de l’article D. 541-330 du code de l’environnement qui sont exclus de l’application du présent article.

« Art. 301 bis – Pour l’application du présent chapitre, la France s’entend du territoire métropolitain, des territoires des collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon.

« Art. 301 quater – Le fait générateur de la contribution compensatoire prévue au I de l’article 301 est constitué par l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle la livraison du produit en plastique à usage unique au sens du 2° de l’article D. 541-330 du code de l’environnement a été soumise à la taxe sur la valeur ajoutée au sens des articles 256-0 et suivants du présent code.

« Art. 301 quinquies – I. La contribution compensatoire mentionnée au I de l’article 301 est assise sur la valeur ajoutée créée par la vente d’un produit en plastique à usage unique au sens du 2° de l’article D. 541-330 du code de l’environnement.

« II. – Le taux de la contribution compensatoire, mentionnée au I de l’article 301 et due par la personne morale productrice ou metteur en marché d’un produit en plastique à usage unique au sens du 2° de l’article D. 541-330 du code de l’environnement, est fixé à 2 %. Le taux applicable aux opérations imposables est celui en vigueur au moment où intervient le fait générateur de la contribution compensatoire.

« Art. 301 sexies – I. La contribution compensatoire mentionnée au I de l’article 301 est déclarée et liquidée par le redevable aux dates déterminées par un arrêté du ministre chargé du budget. La périodicité des déclarations et des paiements est au plus trimestrielle et au moins annuelle.

« II. – En cas de cessation d’activité du redevable, le montant dû au titre de l’année de la cessation d’activité est établi immédiatement. La contribution compensatoire est déclarée, acquittée et, le cas échéant, régularisée selon les modalités prévues pour la taxe sur la valeur ajoutée dont il est redevable ou, à défaut, dans les soixante jours suivant la cessation d’activité.

« III. – La contribution compensatoire est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes.

« IV. Lorsque le redevable n’est pas établi dans un État membre de l’Union européenne ou dans l’un des États mentionnés au 1° du I de l’article 289 A, il fait accréditer auprès du service des impôts compétent, dans les conditions prévues au IV du même article 289 A, un représentant assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée établi en France, qui s’engage à remplir les formalités au nom et pour le compte du redevable et, le cas échéant, à acquitter la contribution compensatoire à sa place. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise introduire  une taxe prélevée à la source sur les produits en plastique à usage unique.

Cette mesure doit à inciter les metteurs en marché à adopter des solutions plus durables. Cette mesure s’appuie notamment sur le dernier rapport (octobre 2024) de l'OCDE qui préconise d'instaurer des taxes s’appliquant à tous les plastiques afin de décourager la production de polymères primaires.

En effet, cette contribution compensatoire est conçue pour répondre aux enjeux de raréfaction des ressources naturelles et de pollutions générées tout au long du cycle de vie des plastiques. Cette taxe, fondée sur la valeur ajoutée des produits, constitue un levier fiscal pour encourager les entreprises à envisager des modèles d’affaires plus écologiques.

Les impacts écologiques de cette taxe sont essentiels. Elle devrait entraîner une réduction significative de la production de déchets plastiques en rendant ces produits moins attractifs financièrement pour les producteurs et consommateurs. Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de la loi AGEC, qui vise une réduction de 15 % des déchets ménagers d’ici 2030 et l’élimination des emballages plastiques à usage unique d’ici 2040, contribuant ainsi à limiter les effets environnementaux et sanitaires liés à l’utilisation du plastique



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1447

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l'article L. 213-10-8 du code de l’environnement, les mots : « , à l'exception de celles qui exercent une activité professionnelle relevant du 1° du II de l'article L. 254-1 ou du II de l'article L. 254-6 du code rural et de la pêche maritime, » sont supprimés.

 

Objet

Afin de limiter au maximum l’usage des substances toxiques pour la santé de toutes et tous, il est important que chaque acteur qui profite de cette atteinte à l’environnement soit mis à contribution, ce qui est proposé avec cet amendement, en ciblant les vendeurs des produits eux-mêmes.

Alors que l’an dernier, la Commission européenne, sans opposition de la France, a prolongé de 10 ans l’autorisation de mise sur le marché du glyphosate, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent de taxer davantage la vente de ces produits, reconnus comme cancérogènes probables par l’Organisation mondiale de la santé, en supprimant l’exonération du paiement de la redevance pour pollutions diffuses valable pour les vendeurs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1360

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde colonne du tableau du III de l’article L. 213-10-8 du code de l’environnement est ainsi modifiée :

1° À la deuxième ligne, le taux : « 9,0 » est remplacé par le taux : « 13,5 » ;

2° À la troisième ligne, le taux : « 5,1 » est remplacé par le taux : « 7,65 » ; 

3° À la quatrième ligne, le taux : « 3,0 » est remplacé par le taux : « 4,5 » ; 

4° À la cinquième ligne, le taux : « 0,9 » est remplacé par le taux : « 1,35 » ;

5° À l’avant-dernière ligne, le taux : « 5,0 » est remplacé par le taux : « 7,5 » ; 

6° À la dernière ligne, le taux : « 2,5 » est remplacé par le taux : « 3,75 ».



Objet

Les producteurs de produits phytopharmaceutiques et les utilisateurs doivent être responsabilisés en application du principe « pollueur-payeur », au même titre que les producteurs d’énergies fossiles par exemple, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui alors que le scandale environnemental est sans doute du même ordre de grandeur.

 Néanmoins, ces moyens restent largement insuffisants au regard des enjeux. Concernant la lutte contre la pollution des eaux, l’association Amorce estime qu’entre 500 millions et 1,7 milliard d’euros par an sont nécessaires.

 Le principe « pollueur-payeur » est un élément primordial de la lutte et de l’adaptation au changement climatique. Plus largement, le bénéfice de la redevance pour pollutions diffuses pourrait viser prioritairement la réparation des externalités négatives engendrées par l’usage des produits phytopharmaceutiques. Néanmoins, et en raison des inquiétudes des parties prenantes concernées, notamment sur l’utilisation effective des sommes, les auteurs de l’amendement appellent à ce que cette redevance alimente de manière transparente les agences de l’eau mais également qu’elle soit véritablement dédiée à l’accompagnement de la transition agroécologique et sociale du monde agricole, dans la réduction drastique de l’utilisation de pesticides.

 Cet amendement propose donc une augmentation de 50 % des taux de la redevance pour pollutions diffuses.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1128 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mme HARRIBEY, M. UZENAT, Mme BONNEFOY, MM. BOURGI et Michaël WEBER, Mme DANIEL, M. CHANTREL, Mme Sylvie ROBERT, MM. ZIANE, FAGNEN, DARRAS et TISSOT et Mmes BÉLIM et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde colonne du tableau du III de l’article L. 213-10-8 du code de l’environnement est ainsi modifiée :

1° À la deuxième ligne, le taux : « 9,0 » est remplacé par le taux : « 10,5 » ; 

2° À la troisième ligne, le taux : « 5,1 » est remplacé par le taux : « 6 » ;

3° À la quatrième ligne, le taux : « 3,0 » est remplacé par le taux : « 3,5 » ; 

4° À la cinquième ligne, le taux : « 0,9 » est remplacé par le taux : « 1 » ;

5° À l’avant-dernière ligne, le taux : « 5,0 » est remplacé par le taux : « 6 » ; 

6° À la dernière ligne, le taux : « 2,5 » est remplacé par le taux : « 3 ».



Objet

Le gouvernement s’était engagé, dans le cadre du Plan Eau, à mettre en œuvre une augmentation de 20 % de la redevance pour pollution diffuse, afin de financer la lutte contre la pollution de l’eau et encourager des pratiques agricoles plus durables. Cependant, cette mesure a été abandonnée l’année dernière sans concertation, malgré son importance cruciale pour atteindre les objectifs de préservation des ressources en eau et de transition écologique. Cet amendement vise donc à rétablir cette augmentation de 20 %, conformément à l'engagement initial du gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1361

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde colonne du tableau du III de l’article L. 213-10-8 du code de l’environnement est ainsi modifiée :

1° À la deuxième ligne, le taux : « 9,0 » est remplacé par le taux : « 10,5 » ; 

2° À la troisième ligne, le taux : « 5,1 » est remplacé par le taux : « 6 » ;

3° À la quatrième ligne, le taux : « 3,0 » est remplacé par le taux : « 3,5 » ; 

4° À la cinquième ligne, le taux : « 0,9 » est remplacé par le taux : « 1 » ;

5° À l’avant-dernière ligne, le taux : « 5,0 » est remplacé par le taux : « 6 » ; 

6° À la dernière ligne, le taux : « 2,5 » est remplacé par le taux : « 3 ».



Objet

Les producteurs de produits phytopharmaceutiques et les utilisateurs doivent être responsabilisés en application du principe « pollueur-payeur », au même titre que les producteurs d’énergies fossiles par exemple, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui alors que le scandale environnemental est sans doute du même ordre de grandeur.

 Dans le projet de loi de finances pour 2024, le Gouvernement portait la volonté d’une augmentation de 20 % des taux de la redevance pour pollutions diffuses, ce qui constituait déjà une avancée, avant de revenir sur sa propre proposition face à la gronde des lobbies.

 Néanmoins, ces moyens restent largement insuffisants au regard des enjeux. Concernant la lutte contre la pollution des eaux, l’association Amorce estime qu’entre 500 millions et 1,7 milliard d’euros par an sont nécessaires.

 Le principe « pollueur-payeur » est un élément primordial de la lutte et de l’adaptation au changement climatique. Plus largement, le bénéfice de la redevance pour pollutions diffuses pourrait viser prioritairement la réparation des externalités négatives engendrées par l’usage des produits phytopharmaceutiques. Néanmoins, et en raison des inquiétudes des parties prenantes concernées, notamment sur l’utilisation effective des sommes, les auteurs de l’amendement appellent à ce que cette redevance alimente de manière transparente les agences de l’eau mais également qu’elle soit véritablement dédiée à l’accompagnement de la transition agroécologique et sociale du monde agricole, dans la réduction drastique de l’utilisation de pesticides.

 Cet amendement propose donc une augmentation de 20 % des taux de la redevance pour pollutions diffuses.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-448 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. IACOVELLI, Mme HAVET, MM. BUVAL, ROHFRITSCH et BUIS, Mmes LERMYTTE et GUIDEZ et MM. GREMILLET et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22


Après l'article 22

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 541-10-10 du code de l’environnement, il est inséré un article L. 541-10-10-… ainsi rédigé :

« Art. L. 541-10-10-…. – En application du premier alinéa du II de l’article L. 541-10, tout producteur, importateur ou distributeur de produits de tabac est tenu de pourvoir ou de contribuer à la prévention et à la gestion des déchets issus desdits produits.

« La contribution mentionnée au premier alinéa est reversée aux collectivités territoriales à proportion des coûts de collecte spécifique des déchets de produits de tabac qu’elles supportent.

« Le traitement des déchets de produits de tabac issus des collectes séparées est assuré par des systèmes auxquels les personnes mentionnées au premier alinéa contribuent financièrement de manière proportionnée et qui sont agréés ou approuvés par arrêté conjoint des ministres chargés de l’économie, de l’industrie, de l’écologie et des collectivités territoriales.

« Un décret en Conseil d’État précise les conditions d’application du présent article et les sanctions applicables en cas d’infraction. »

Objet

Cet amendement vise à créer une contribution environnementale sur le mégot à la charge des fabricants de tabac d’un montant de 0,20 centime d’euro par cigarette, soit 4 centimes d’euros par paquet de 20 cigarettes.

Un mégot contient 4000 substances chimiques et met 12 ans à disparaitre. Il peut polluer 500 litres d’eau ou 1m3 de neige. Près de 65 milliards de cigarettes sont fumées chaque année en France, 6000 milliards le sont dans le monde. On ne peut plus désormais parler de lutte pour un meilleur environnement sans exiger des États qu’ils prennent des mesures draconiennes contre les mégots de cigarettes.

Au total cette contribution environnementale sur les mégots à la seule charge des cigarettiers rapporterait 100 millions d’euros par an, une somme dérisoire par rapport au milliard d’euros de bénéfice que les cigarettiers font en France chaque année, dans le cadre de l’optimisation fiscale, c’est-à-dire sans payer ni impôts ni taxes, et alors que le coût social du tabac, à la charge des fumeurs et des non-fumeurs est estimé à 120 milliards d’euros chaque année. Ces 100 millions d’euros pourrait être reversé aux collectivités locales au travers de la dotation générale de fonctionnement.

Contrairement à ce qu’affirment les fabricants de tabac, dans leur réflexe de type pavlovien habituel, cette contribution environnementale ne pourrait en aucun cas être répercutée sur le prix de vente des paquets de cigarettes. Tout d’abord parce que les buralistes n’accepteraient pas de vendre des produits avec un rendu de monnaie si compliqué, et, plus grave encore, parce que si les centaines de références de cigarettes vendues aujourd’hui, commercialisées par plusieurs cigarettiers différents, devaient augmenter toutes le même jour du même exact montant, à savoir 4 centimes d’euros, cela renforcerait les soupçons d’entente illicite sur les prix du tabac en France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-265 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT et PELLEVAT et Mme MULLER-BRONN


ARTICLE 24


Supprimer cet article.

Objet

L'article 24 du présent PLF modifie en profondeur la fiscalité des plus-values immobilières avec des conséquences importantes : taxation imprévue, ventes forcées, etc. En s'attaquant à toute la location meublée, longue durée incluse, la réforme aboutira à un alourdissement fiscal important où même un propriétaire ne réalisant pas de plus-value réelle sera imposé, sans possibilité de répondre à une stratégie patrimoniale.

Alors que le marché immobilier est en crise, il convient de ne pas bloquer certains investissements qui s'avèrent cruciaux pour nos concitoyens. 

Cet amendement propose donc de supprimer cet article. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-846 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. Louis VOGEL, CHEVALIER et LONGEOT


ARTICLE 24


Supprimer cet article.

Objet

L’article 24 propose de revoir l’avantage fiscal de la location meublée exercée à titre non professionnelle.

Ce régime fiscal, qui se voit affecter un plafond de recettes locatives annuelles maximal de 23 000 €, est en réalité le régime des petits et moyens propriétaires. C’est grâce à ce dispositif que nos concitoyens peuvent financer les travaux de rénovation des logements qu’ils entendent louer. Ces travaux sont d’autant plus nécessaires à l’heure où la rénovation énergétique est réclamée à juste titre par l’Etat.

C’est pourquoi cet amendement vise à supprimer cet article, afin de ne pas empirer la crise immobilière que notre pays traverse déjà.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-481 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HOUSSEAU, M. CANÉVET, Mme SOLLOGOUB, MM. HENNO, PILLEFER et FARGEOT, Mmes HERZOG et BILLON, M. COURTIAL, Mme GUIDEZ, MM. HOUPERT et PELLEVAT, Mme JACQUEMET, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme LOISIER, MM. LONGEOT, LAUGIER, KERN et GREMILLET, Mme DOINEAU, M. Pascal MARTIN, Mme TETUANUI, M. CHAUVET, Mmes PATRU, VERMEILLET et de LA PROVÔTÉ, M. LEVI, Mme MORIN-DESAILLY et M. BLEUNVEN


ARTICLE 24


Alinéa 2

Après la référence :

III. – 

insérer les mots : 

Pour les locations de courtes durées telles que visées au I. de l’article L. 324-1-1 du code de tourisme,

Objet

Le présent article prévoit de réintégrer, à partir du 1er janvier 2025, l’amortissement dans le calcul de la plus-value en cas de vente d’un bien immobilier ayant fait l’objet d’une location meublée dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel.

La sauvegarde du régime réel est pourtant nécessaire dans certaines configurations dans la mesure où son utilisation par de nombreux investisseurs individuels permet de créer une offre importante de logements étudiants, pour les salariés en mobilité et les jeunes actifs.

En ciblant la LMNP (location meublée non professionnelle) dans sa globalité, cette réforme fiscale risque de pénaliser les franges d’un marché locatif déjà sous tension.

Le présent amendement propose donc de préserver le statut actuel de la LMNP pour l’investissement locatif de longue durée.

Cet amendement, déposé par la députée Véronique Louwagie et plusieurs de ses collègues, a été adopté en séance publique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1496 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI et BUIS, Mmes DURANTON et SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE, ROHFRITSCH et OMAR OILI


ARTICLE 24


Alinéa 2

Après la référence :

III. – 

insérer les mots : 

Pour les locations de courtes durées telles que visées au I. de l’article L. 324-1-1 du code de tourisme,

Objet

Le PLF 2025 prévoit la réintégration des amortissements admis en déduction dans l’assiette de la plus-value imposable réalisée lors de la cession de locaux ayant fait l’objet d’une location meublée dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel.

S’il est nécessaire de rééquilibrer l’offre entre offre locative de longue durée (meublée ou nue) et offre location meublée touristique, il ne faut pas pour autant oublier les dispositifs qui apportent satisfaction et permettent de répondre à des ambitions vertueuses en terme d’offre locative dite « traditionnelle ». C’est par exemple le cas des logements étudiants dont l’insuffisance est régulièrement soulignée.

En effet, qu’il s’agisse des résidences étudiantes privées ou dans le diffus du parc de logements, de nombreux investisseurs individuels utilisent le régime réel du LMNP qui pourvoit une offre importante pour les logements étudiants, les salariés en mobilité et les jeunes actifs.

En ciblant la LMNP (location meublée non professionnelle) dans sa globalité, le projet de loi de finances se trompe de cible et fait de l’offre locative un dommage collatéral.

Il parait donc indispensable de préserver le statut actuel de la LMNP pour l’investissement locatif de longue durée.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-31 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. DELCROS, LAUGIER, Stéphane DEMILLY, COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. CAMBIER, CHAUVET, DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ et M. PARIGI


ARTICLE 24


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Par exception, le prix d’acquisition des résidences mentionnées aux articles L. 631-12 et L. 631-13 du code de la construction et de l’habitat n’est pas soumis à cette minoration.

Objet

Le présent amendement vise à exclure du champ d’application de l’article 24 les résidences-services « séniors » et les résidences étudiantes.

L’article 24 du projet de loi de finances revient sur une spécificité du régime des locations meublées à titre non professionnel, selon laquelle l’amortissement du bien peut à la fois être déduit des revenus sur la période de location, et ne pas être réintégré dans le calcul de la plus-value imposable lors de la cession du bien.

Cette modalité de calcul de la plus-value de cession diffère de celle retenue pour les autres biens mis en location. En effet, les amortissements sont réintégrés dans le calcul des plus-values imposables dans le cas de la location meublée professionnelle. Quant aux biens loués nus et soumis aux règles des plus-values des particuliers, ils ne peuvent pas faire l’objet d’amortissement.

Le présent amendement ne vise pas à remettre en cause la logique de cet article, mais à le compléter de deux exceptions. Il permet ainsi le maintien du régime fiscal actuel pour les résidences séniors et les résidences étudiantes, afin d’encourager leur développement dans un contexte d’attrition du marché locatif

Ces structures jouent un rôle prépondérant, tant pour les personnes en perte d’autonomie que pour les jeunes en situation de précarité. Le manque d’attractivité de leur affectation, notamment depuis la suppression du crédit d’impôt « Censi-Bouvard » en 2023, pénalise leur développement. Les investissements dans les résidences séniors ont par exemple été divisés par trois entre 2022 et 2023 et ont atteint un niveau historiquement bas.

Ces structures de première importance, nécessairement meublées, pâtiraient encore davantage de la suppression de l’avantage prévu pour les LMNP.  

Le présent amendement permet donc de rendre leur mise sur le marché locatif un peu plus attractive par le maintien du dispositif en vigueur à leur égard.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-32 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Tombé

MM. DELCROS, LAUGIER, Stéphane DEMILLY, COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. CHAUVET et DUFFOURG, Mme VERMEILLET, MM. CANÉVET et CHASSEING, Mme ANTOINE, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ et M. PARIGI


ARTICLE 24


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée : 

Par exception, le prix d’acquisition des résidences mentionnées à l’article L. 631-13 du code de la construction et de l’habitat n’est pas soumis à cette minoration.

Objet

Le présent amendement de repli vise à exclure du champ d’application de l’article 24 les résidences-services « séniors ».

L’article 24 du projet de loi de finances revient sur une spécificité du régime des locations meublées à titre non professionnel, selon laquelle l’amortissement du bien peut à la fois être déduit des revenus sur la période de location, et ne pas être réintégré dans le calcul de la plus-value imposable lors de la cession du bien.

Cette modalité de calcul de la plus-value de cession diffère de celle retenue pour les autres biens mis en location. En effet, les amortissements sont réintégrés dans le calcul des plus-values imposables dans le cas de la location meublée professionnelle. Quant aux biens loués nus et soumis aux règles des plus-values des particuliers, ils ne peuvent pas faire l’objet d’amortissement.

Le présent amendement ne vise pas à remettre en cause la logique de cet article, mais à le compléter d’une exception. Il permet ainsi le maintien du régime fiscal actuel pour les résidences séniors, afin d’encourager leur développement dans un contexte d’attrition du marché locatif

Ces structures jouent un rôle prépondérant pour les personnes en perte d’autonomie. Le manque d’attractivité de leur affectation, notamment depuis la suppression du crédit d’impôt « Censi-Bouvard » en 2023, pénalise leur développement. Les investissements dans les résidences séniors ont été divisés par trois entre 2022 et 2023 et ont atteint un niveau historiquement bas.

Ces structures de première importance, nécessairement meublées, pâtiraient encore davantage de la suppression de l’avantage prévu pour les LMNP.  

Le présent amendement permet donc de rendre leur mise sur le marché locatif un peu plus attractive par le maintien du dispositif en vigueur à leur égard.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-482 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme HOUSSEAU, M. CANÉVET, Mme SOLLOGOUB, MM. HENNO, PILLEFER et FARGEOT, Mmes HERZOG et BILLON, M. COURTIAL, Mme GUIDEZ, MM. HOUPERT et PELLEVAT, Mme JACQUEMET, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme LOISIER, MM. LONGEOT, LAUGIER, KERN, GREMILLET et Pascal MARTIN, Mme TETUANUI, M. CHAUVET, Mmes PATRU, VERMEILLET et de LA PROVÔTÉ, M. LEVI, Mmes DOINEAU et MORIN-DESAILLY et M. BLEUNVEN


ARTICLE 24


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée : 

Cette disposition ne s’applique pas aux cessions d’immeubles loués en meublé avant le 1er octobre 2024 dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel.

Objet

Le présent article prévoit de réintégrer, à partir du 1er janvier 2025, l’amortissement dans le calcul de la plus-value en cas de vente d’un bien immobilier ayant fait l’objet d’une location meublée dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel.

Une échéance problématique dans la mesure où des investisseurs se sont engagés dans un processus d’investissement avec un montage financier, juridique et fiscal établi. Changer les règles en cours de processus produit des impacts qui déstabilisent l’équilibre financier établi.

Le présent amendement propose donc d’exclure de cette réforme fiscale les cessions d’immeubles loués en meublé avant 2025 dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel. L’échéance est fixée plus précisément au 1er octobre 2024 pour éviter les « effets d’aubaine ».

Il convient de souligner que cet amendement n’est pas moins restrictif que la proposition du Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) qui, dans une note publiée le 09 octobre dernier, avait recommandé la mise en place de cette réforme « sous réserve de l’application d’une clause du grand-père consistant à appliquer cette mesure aux seuls biens acquis à partir de l’année qui suivrait son adoption ».

Enfin, soulignons qu’une telle réforme fiscale, ainsi proposée par la version initiale du PLF, est de nature à déséquilibrer le marché locatif de courte durée dans les zones rurales. Faute d’offre hôtelière, ces territoires ne comptent que sur ces locations courtes pour héberger les usagers « de passage » et faire vivre les activités touristiques.

Cet amendement, déposé par le groupe Droite Républicaine et porté par la députée Véronique Louwagie, a été adopté en séance publique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2104

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 24


Compléter cet article par quatre alinéas ainsi rédigés :

« L’alinéa précédent n’est pas applicable aux biens ou droits relatifs à ces biens situés dans :

« 1° Une résidence mentionnée à l’article L. 631-12 ou L. 631-13 du code de la construction et de l’habitation, destinée à l’accueil exclusif des étudiants, des personnes de moins de trente ans en formation ou en stage, des personnes titulaires d'un contrat de professionnalisation ou d'apprentissage ou des personnes âgées de plus de 65 ans ;

« 2° Un établissement mentionné aux 6° ou 7° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles, une résidence avec services pour personnes âgées ou handicapées ayant obtenu l'agrément " qualité " prévu à l'article L. 7232-1 du code du travail ou l'autorisation prévue à l'article L. 313-1 du code de l'action sociale et des familles pour son service d'aide et d'accompagnement à domicile relevant des 6° ou 7° du I de l'article L. 312-1 du même code, ou l'ensemble des logements affectés à l'accueil familial salarié de personnes âgées ou handicapées, prévu aux articles L. 444-1 à L. 444-9 du code de l'action sociale et des familles géré par un groupement de coopération sociale ou médico-sociale ;

« 3° Un établissement délivrant des soins de longue durée, mentionné à l'avant-dernier alinéa du I de l'article L. 6143-5 du code de la santé publique, et comportant un hébergement, à des personnes n'ayant pas leur autonomie de vie dont l'état nécessite une surveillance médicale constante et des traitements d'entretien. »

Objet

Afin d’assurer une égalité de traitement entre les logements meublés professionnels et non professionnels, l’article 24 du présent projet de loi de finances prévoit que les amortissements déduits pendant la période de location d’un bien soient effectivement pris en compte lors de sa cession pour le calcul de la plus-value immobilière afférente.

Lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2025, les parlementaires ont manifesté la volonté de prévoir un traitement particulier pour l’investissement dans certains types de logements qui concourent au développement de l’offre locative en faveur de certaines populations dont les besoins présentent des enjeux particuliers.

Le présent amendement prévoit ainsi de ne pas appliquer le dispositif de l’article 24 aux investisseurs non professionnels pour les logements situés dans certaines résidences-services et établissements pour personnes âgées ou handicapées. Ainsi, pour le calcul de la plus-value de cession de ces biens, le prix d’acquisition ne sera pas minoré des amortissements déduits pendant la période de location.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2280

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2104 du Gouvernement

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme NOËL


ARTICLE 24


Amendement n° I-2104, après l'alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« 1° bis - Une résidence de tourisme mentionnée à l'article L. 321-1 du code du tourisme ;

Objet

L’article 24 du présent projet de loi a pour objet de réintégrer les amortissements admis en déduction dans l’assiette de la plus-value imposable réalisée lors de la cession de locaux ayant fait l’objet d’une location meublée dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel (LMNP).

L’amendement n° I-2104 du Gouvernement vise à exclure du champ d’application de l’article 24 les résidences de services étudiantes et seniors ainsi que certains établissements pour personnes âgées ou handicapées.

L’amendement du gouvernement ne prévoit pas d’exclure les résidences de tourisme du champ d’application de l’article 24 alors que ces résidences répondent à des besoins spécifiques et jouent un rôle clé dans le développement économique des territoires. Elles attirent des visiteurs, créent des emplois et dynamisent les commerces et prestataires locaux.

De plus, la réintégration des amortissements au moment du calcul de la plus-value est au cœur du « business model » des résidences de tourisme qui sont aujourd’hui dans une situation précaire. Si elle venait à être appliquée, la mesure viendrait déséquilibrer le plan d’investissement (qui tenait notamment compte de la déduction de l’amortissement) des investisseurs de bonne foi.

C’est pourquoi le présent sous amendement vise à exclure les résidences de tourisme du champ d’application de l’article 24.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2282

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2104 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme BERTHET


ARTICLE 24


Amendement n° I-2104, après l'alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« 1° bis - Une résidence de tourisme mentionnée à l'article L. 321-1 du code du tourisme ;

Objet

L’article 24 du présent projet de loi a pour objet de réintégrer les amortissements admis en déduction dans l’assiette de la plus-value imposable réalisée lors de la cession de locaux ayant fait l’objet d’une location meublée dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel (LMNP).

L’amendement n° I-2104 du Gouvernement vise à exclure du champ d’application de l’article 24 les résidences de services étudiantes et seniors ainsi que certains établissements pour personnes âgées ou handicapées.

L’amendement du gouvernement ne prévoit pas d’exclure les résidences de tourisme du champ d’application de l’article 24 alors que ces résidences répondent à des besoins spécifiques et jouent un rôle clé dans le développement économique des territoires. Elles attirent des visiteurs, créent des emplois et dynamisent les commerces et prestataires locaux.

De plus, la réintégration des amortissements au moment du calcul de la plus-value est au cœur du « business model » des résidences de tourisme qui sont aujourd’hui dans une situation précaire. Si elle venait à être appliquée, la mesure viendrait déséquilibrer le plan d’investissement (qui tenait notamment compte de la déduction de l’amortissement) des investisseurs de bonne foi.

C’est pourquoi le présent sous amendement vise à exclure les résidences de tourisme du champ d’application de l’article 24.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-767 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Tombé

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mme DUMONT, M. GENET, Mme LASSARADE et MM. PANUNZI, SOL et Cédric VIAL


ARTICLE 24


I. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

« Cette minoration ne s’applique pas aux biens situés en résidence gérée ou résidence services entendue comme un actif immobilier constitué d’un ensemble de biens, appartements ou chambres, meublés et équipés, confié à un exploitant unique titulaire d’un bail commercial et comportant des parties communes nécessaires à l’exercice de l’activité́ de l’exploitant, notamment un accueil. »

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 24 du présent projet de loi a pour objet de réintégrer les amortissements admis en déduction dans l’assiette de la plus-value imposable réalisée lors de la cession de locaux ayant fait l’objet d’une location meublée dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel (LMNP).

Comme décrit dans l'exposé des motifs de cet article, cette évolution vise à adresser le problème de la mutation de logements classiques vers le marché de la location courte durée que l'Etat (rapports d'inspection et parlementaires sur ce sujet) souhaite limiter.

Si la question est légitime, la réponse est, dans sa globalité contre-productive car elle englobe les résidences gérées (Résidences étudiantes, de tourisme, seniors) qui lorsqu'elles sont détenues par des particuliers sont placées également dans le cadre fiscal de la location meublée.

Pour mémoire, ces résidences gérées répondent à des besoins spécifiques : les logements étudiants et séniors sont essentiels pour des publics vulnérables ; l'hébergement touristique et professionnel est clé pour l’attractivité des territoires et le respect des normes environnementales.

Inclure ces résidences dans le périmètre de l’article 24 découragerait les investissements, ralentirait la transition énergétique et aggraverait la pénurie de logements adaptés.

Cet amendement propose donc d'exclure des dispositions prévues à l'article 24 les locations en résidence gérée avec services, quelle que soit la durée de la location, qui répondent à des besoins spécifiques (étudiants, séniors, tourisme, jeunes actifs, saisonniers...)



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1898 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Tombé

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, BONNEAU, CHAUVET et MIZZON et Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET


ARTICLE 24


I. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

« Le premier alinéa n’est pas applicable aux biens situés dans les résidences-services mentionnées à l'article L. 631-13 du code de la construction et de l'habitation. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 24 du présent projet de loi de finances prévoit que les amortissements déduits pendant la période de location d’un bien meublé soient effectivement pris en compte lors de sa cession pour le calcul de la plus-value immobilière afférente.

Néanmoins, l’investissement dans certains types de logements a besoin d’être soutenu pour pallier la crise actuelle : il en va ainsi des logements situés dans les résidences-services séniors, étudiantes et touristiques. Ces résidences sont nécessaires soit au développement de l’offre de logements en faveur de certaines populations comme les étudiants ou les personnes âgées dont le besoin est avéré, soit au maintien du développement de communes touristiques.

Dans ces conditions, le présent amendement prévoit de ne pas appliquer le dispositif de l’article 24 aux investisseurs non professionnels en logements situés dans les résidences-services : ainsi, pour le calcul de la plus-value de cession de ces biens, le prix d’acquisition ne sera pas minoré des amortissements déduits pendant la période de location.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-227 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Tombé

Mme NOËL, MM. ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT et PELLEVAT, Mme MULLER-BRONN et M. Loïc HERVÉ


ARTICLE 24


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :


« .... – Le III n'est pas applicable aux résidences avec services gérées par bail commercial relevant du secteur résidentiel (étudiants, personnes âgées) ou du secteur hôtelier et touristique, louées à un exploitant professionnel, d’une durée minimum de 9 ans. » 

Objet

L'article 24 du présent PLF modifie en profondeur la fiscalité des plus-values immobilières avec des conséquences importantes : taxation imprévue, ventes forcées, etc. En s'attaquant à toute la location meublée, longue durée incluse, la réforme aboutira à un alourdissement fiscal important où même un propriétaire ne réalisant pas de plus-value réelle sera imposé, sans possibilité de répondre à une stratégie patrimoniale.


Alors que le marché immobilier est en crise, il convient de ne pas bloquer certains investissements qui s'avèrent cruciaux pour nos concitoyens. 


Cet amendement propose donc d'exclure les résidences avec services gérées par bail commercial relevant du secteur résidentiel (étudiants, personnes âgées) ou du secteur hôtelier et touristique., louées à un exploitant professionnel d’une durée minimum de 9 ans, de l'application de l'article 24.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-266 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT et PELLEVAT et Mme MULLER-BRONN


ARTICLE 24


Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé : 

« IV. – Le III. s’applique aux seuls biens dont la promesse de vente est intervenue après la promulgation de la loi n° …du… de finances pour l’année 2025. »

Objet

Amendement de repli. 

L’article 24 prévoit que les amortissements admis en déduction dans l’assiette de la plus-value imposable réalisée lors de la cession de locaux ayant fait l’objet d’une location meublée dans le cadre d’une activité exercée à titre non professionnel. 

Cet article prévoit que les amortissements, censés traduire la dépréciation du bien, soient pris en compte au moment du calcul de la plus-value de cession d’un meublé non professionnel (LMNP), déclarant au régime réel des BIC. 

Le présent amendement a pour but de prévoir que seuls les biens dont la promesse de vente est intervenue après la promulgation de la présente loi de finances pour l’année 2025 soient concernés par cette mesure. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2098

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 24


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Le présent article s’applique aux cessions réalisées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement prévoit que l’article 24 du projet de loi de finances pour 2025 ne s’applique qu’aux cessions réalisées à compter du 1er janvier 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1861 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET et M. DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après l’article 14, il est inséré un article 14-0 ... ainsi rédigé :

« Art. 14-0 .... – Sur option expresse du contribuable exprimée lors de sa déclaration annuelle de revenus, les revenus fonciers des personnes physiques qui donnent un logement à bail pour un usage d’habitation à des personnes avec qui elles n’entretiennent pas de lien de parenté ou d’alliance et à la triple condition que le loyer soit fixé en application du o du 1° du I de l’article 31 et selon les plafonds fixés à l’article 2 terdecies G de l’annexe 3, que la catégorie énergétique de ce bien soit référencée de A à D au sens de l’article L. 173-1-1 du code de la construction et de l’habitation, et que le bail soit consenti pour une durée supérieure ou égale à douze mois sont imposées selon le régime fixé par l’article 200 A du présent code. »

2° Après le 1° du A du 1 de l’article 200 A, il est inséré un 1° ... ainsi rédigé :

« 1° ... Sur option expresse du contribuable exprimée lors de sa déclaration annuelle de revenus, les revenus fonciers des personnes physiques qui donnent un logement à bail pour un usage d’habitation à des personnes avec qui elles n’entretiennent pas de lien de parenté ou d’alliance et à la triple condition que le loyer soit fixé en application du o du 1 du I de l’article 31 et selon les plafonds fixés à l’article 2 terdecies G de l’annexe 3 du présent code, que la catégorie énergétique de ce bien soit référencée de A à D au sens de l’article L. 173-1-1 du code de la construction et de l’habitation, et que le bail soit consenti pour une durée supérieure ou égale à douze mois. »

II. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article.

III. ​–​ La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à créer un statut de l’investisseur immobilier avec application du PFU pour les revenus fonciers en contrepartie d’un engagement de location du bien immobilier de plus d’un an, avec un encadrement des loyers et l’exigence d’un diagnostic de performance énergétique de catégorie D. Ce statut, sur option, n’ouvrirait en échange pas aux bénéfices des autres dispositifs fiscaux en faveur de l’investissement locatif, dont le régime des déficits fonciers.

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec le groupe Les Démocrates de l'Assemblée nationale. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-43 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEVI, Mme SOLLOGOUB, M. BONHOMME, Mme GUIDEZ, MM. LONGEOT, HENNO, MAUREY, HOUPERT, LAUGIER, FARGEOT, CHASSEING, KLINGER, PELLEVAT, HINGRAY, Jean-Michel ARNAUD, CHEVALIER et CAMBIER, Mme BILLON, MM. Pascal MARTIN et BRAULT, Mme Olivia RICHARD et MM. CAPO-CANELLAS et COURTIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 1° du I de l’article 31 est complété par un p ainsi rédigé :

« p) Pour les logements situés en France, acquis neufs ou en l’état futur d’achèvement, à compter du 1er janvier 2025 et à la demande du contribuable domicilié en France au titre de l’article 4 B du présent code, une déduction annuelle au titre de l’amortissement égale à 5 % du prix d’acquisition du logement durant dix années.

« 1. Le bénéfice de la déduction au titre de l’amortissement s’applique aussi :

« A. – Au logement situé dans un bâtiment d’habitation collectif que le contribuable fait construire et qui fait l’objet d’un dépôt de demande de permis de construire à compter du 1er janvier 2025 ;

« B. – Au logement que le contribuable acquiert à compter du 1er janvier 2025 et qui fait ou qui a fait l’objet de travaux concourant à la production ou à la livraison d’un immeuble neuf au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 du présent code ;

« C. – Au logement qui ne satisfait pas aux caractéristiques de décence, prévues à l’article 6 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, que le contribuable acquiert à compter du 1er janvier 2025 et qui fait ou qui a fait l’objet de travaux de réhabilitation, définis par décret, permettant au logement d’acquérir des performances techniques voisines de celles d’un logement neuf ;

« D. – Au local affecté à un usage autre que l’habitation que le contribuable acquiert entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2030 et qui fait ou qui a fait l’objet de travaux de transformation en logement à condition que le logement respecte au moins une classe C du DPE au sens de l’article L. 173-1-1 du code de la construction et de l’habitation.

« Pour les logements qui font l’objet des travaux mentionnés aux 2° à 5° du B après l’acquisition par le contribuable, l’achèvement de ces travaux doit intervenir au plus tard le 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de l’acquisition du local ou du logement concerné.

« 2. Le bénéfice du statut s’applique exclusivement aux logements situés dans des communes classées, par arrêté des ministres chargés du budget et du logement, dans des zones géographiques se caractérisant par un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements entraînant des difficultés d’accès au logement sur le parc locatif existant et aux logements situés dans des communes dont le territoire est couvert par un contrat de redynamisation de site de défense ou l’a été dans un délai de huit ans précédant l’investissement.

« 3. Le bénéfice du statut pour les logements mentionnés aux C et D du point 1 ci-dessus s’appliquera aussi aux logements situés dans les communes dont le besoin de réhabilitation de l’habitat en centre-ville est particulièrement marqué ou qui ont conclu une convention d’opération de revitalisation de territoire prévue à l’article L. 303-2 du code de la construction et de l’habitation. Les modalités d’application du présent point 3, notamment la liste des communes répondant à la condition liée au besoin de réhabilitation de l’habitat en centre-ville, sont fixées par arrêté des ministres chargés du logement et du budget.

« 4. La période d’amortissement a pour point de départ le premier jour du mois de l’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure ou le premier jour du mois de l’achèvement de ces travaux pour les logements définis aux B, C et D du point 1 ci-dessus.

« L’option, qui doit être exercée lors du dépôt de la déclaration des revenus de l’année d’achèvement de l’immeuble ou l’année de l’achèvement des travaux ou de son acquisition si elle est postérieure, est irrévocable pour le logement considéré et comporte l’engagement du propriétaire de louer le logement nu à titre de résidence principale pendant une durée de dix ans pour la première période d’amortissement. Cette location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. La location ne peut pas être conclue avec un membre du foyer fiscal du contribuable ou, lorsque le logement est la propriété d’une société non soumise à l’impôt sur les sociétés, autre qu’une société civile de placement immobilier, avec l’un des associés ou un membre du foyer fiscal de l’un des associés. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds fixés par décret en fonction de la localisation du logement et de son type.

« Le bénéfice d’amortissement n’est pas applicable aux logements dont le droit de propriété est démembré ou aux logements appartenant à une société non soumise à l’impôt sur les sociétés, autre qu’une société civile de placement immobilier, dont le droit de propriété des parts est démembré.

« Il n’est pas non plus applicable aux immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques ou ayant reçu le label délivré par la « Fondation du patrimoine », mentionnés au premier alinéa du 3° du I de l’article 156, et aux logements financés au moyen d’un prêt mentionné à l’article D. 331-1 du code de la construction et de l’habitation.

« Les plafonds de loyer mentionnés au premier alinéa peuvent être réduits, dans des conditions définies par décret, par le représentant de l’État dans la région après avis du comité régional de l’habitat et de l’hébergement mentionné à l’article L. 364-1 du code de la construction et de l’habitation, afin d’être adaptés aux particularités des marchés locatifs locaux.

« Les dispositions des premiers au septième alinéas s’appliquent dans les mêmes conditions lorsque les immeubles sont la propriété d’une société non soumise à l’impôt sur les sociétés à la condition que les porteurs de parts s’engagent à conserver les titres jusqu’à l’expiration de la durée de dix ans, mentionnée au quatrième alinéa.

« À l’issue de la période couverte par l’engagement de location mentionnée au deuxième alinéa du présent point 4, et sous condition que le logement reste loué, le contribuable peut continuer à bénéficier une déduction au titre d’un amortissement de 5 % du prix d’acquisition par an pour une nouvelle durée de dix ans, à la condition de proroger son engagement initial de location pour une nouvelle durée de dix ans.

« 5. Le revenu net foncier de l’année au cours de laquelle l’un des engagements définis au point 4 ci-dessus n’est pas respecté est majoré du montant des amortissements déduits. Pour son imposition, la fraction du revenu net foncier correspondant à cette majoration est divisée par le nombre d’années civiles pendant lesquelles l’amortissement a été déduit ; le résultat est ajouté au revenu global net de l’année de la rupture de l’engagement et l’impôt correspondant est égal au produit de la cotisation supplémentaire ainsi obtenue par le nombre d’années utilisé pour déterminer le quotient. En cas d’invalidité correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale, de licenciement ou de décès du contribuable ou de l’un des époux soumis à imposition commune, cette majoration ne s’applique pas.

Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application du présent p), notamment les obligations déclaratives incombant aux contribuables et aux sociétés qui y sont mentionnés, ainsi que les modalités de décompte des déductions pratiquées au titre des amortissements considérés. »

2° Le deuxième alinéa du 3° du I de l’article 156 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il n’est pas appliqué de limite à l’imputation du déficit foncier pour les contribuables qui constatent un déficit foncier résultant d’un ou plusieurs logements pour lesquels est pratiqué l’amortissement fiscal prévu au p) du 1° du I de l’article 31 du code général des impôts. » ;

3° Le 2° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts par un alinéa ainsi rédigé :

« ° Les contribuables domiciliés en France au sens de l’article 4 B du présent code qui acquièrent un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement dans un bâtiment d’habitation, lorsqu’ils s’engagent à louer celui-ci nu à usage d’habitation principale pendant une durée minimale fixée, sur option du contribuable, à dix ans. Cette option, qui est exercée lors du dépôt de la déclaration des revenus de l’année d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure, est irrévocable pour le logement considéré. »

4° Après le II de l’article 1383, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les constructions nouvelles à usage d’habitation sont exonérées de la taxe foncière sur les propriétés bâties durant les vingt années qui suivent celle de leur achèvement au profit des contribuables domiciliés en France au sens de l’article 4 B du présent code qui acquièrent un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement dans un bâtiment d’habitation, lorsqu’ils s’engagent à le louer nu à usage d’habitation principale pendant une durée minimale fixée, sur option du contribuable, à vingt ans. » ;

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d'étendre aux investisseurs particuliers le régime du Logement Locatif Intermédiaire (LLI) actuellement réservé aux institutionnels.

Le contexte actuel est critique :

Besoin de 518 000 logements/an jusqu'en 2040

Seulement 283 900 mises en chantier entre mars 2023 et février 2024

Quasi-disparition des investisseurs particuliers suite à la fin du Pinel

Baisse significative des recettes fiscales immobilières depuis 2022

L'amendement propose trois mesures d'alignement avec le régime institutionnel :

TVA à 10% pour les acquisitions VEFA avec engagement de location longue durée

Exonération de taxe foncière sur 20 ans

Amortissement fiscal sur 20 ans encourageant la détention longue

Impacts attendus :

1 milliard d'euros de TVA par tranche de 50 000 logements

Création d'emplois et recettes sociales associées

Redynamisation du secteur de la construction

Augmentation de l'offre de logements intermédiaires en zone tendue

L'amendement répond à la fois aux enjeux de production de logements et de redressement des finances publiques.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1068 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BRISSON et DAUBRESSE, Mmes BELRHITI et DUMONT, MM. PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC et BELIN, Mme DREXLER, M. MICHALLET et Mmes Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 1° du I de l’article 31 est complété par un p ainsi rédigé :

« p) Pour les logements situés en France, acquis neufs ou en l’état futur d’achèvement, à compter du 1er janvier 2025 et à la demande du contribuable domicilié en France au titre de l’article 4 B du présent code, une déduction annuelle au titre de l’amortissement égale à 5 % du prix d’acquisition du logement durant dix années.

« 1. Le bénéfice de la déduction au titre de l’amortissement s’applique aussi :

« A. – Au logement situé dans un bâtiment d’habitation collectif que le contribuable fait construire et qui fait l’objet d’un dépôt de demande de permis de construire à compter du 1er janvier 2025 ;

« B. – Au logement que le contribuable acquiert à compter du 1er janvier 2025 et qui fait ou qui a fait l’objet de travaux concourant à la production ou à la livraison d’un immeuble neuf au sens du 2° du 2 du I de l’article 257 du présent code ;

« C. – Au logement qui ne satisfait pas aux caractéristiques de décence, prévues à l’article 6 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, que le contribuable acquiert à compter du 1er janvier 2025 et qui fait ou qui a fait l’objet de travaux de réhabilitation, définis par décret, permettant au logement d’acquérir des performances techniques voisines de celles d’un logement neuf ;

« D. – Au local affecté à un usage autre que l’habitation que le contribuable acquiert entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2030 et qui fait ou qui a fait l’objet de travaux de transformation en logement à condition que le logement respecte au moins une classe C du DPE au sens de l’article L. 173-1-1 du code de la construction et de l’habitation.

« Pour les logements qui font l’objet des travaux mentionnés aux 2° à 5° du B après l’acquisition par le contribuable, l’achèvement de ces travaux doit intervenir au plus tard le 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de l’acquisition du local ou du logement concerné.

« 2. Le bénéfice du statut s’applique exclusivement aux logements situés dans des communes classées, par arrêté des ministres chargés du budget et du logement, dans des zones géographiques se caractérisant par un déséquilibre important entre l’offre et la demande de logements entraînant des difficultés d’accès au logement sur le parc locatif existant et aux logements situés dans des communes dont le territoire est couvert par un contrat de redynamisation de site de défense ou l’a été dans un délai de huit ans précédant l’investissement.

« 3. Le bénéfice du statut pour les logements mentionnés aux C et D du point 1 ci-dessus s’appliquera aussi aux logements situés dans les communes dont le besoin de réhabilitation de l’habitat en centre-ville est particulièrement marqué ou qui ont conclu une convention d’opération de revitalisation de territoire prévue à l’article L. 303-2 du code de la construction et de l’habitation. Les modalités d’application du présent point 3, notamment la liste des communes répondant à la condition liée au besoin de réhabilitation de l’habitat en centre-ville, sont fixées par arrêté des ministres chargés du logement et du budget.

« 4. La période d’amortissement a pour point de départ le premier jour du mois de l’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure ou le premier jour du mois de l’achèvement de ces travaux pour les logements définis aux B, C et D du point 1 ci-dessus.

« L’option, qui doit être exercée lors du dépôt de la déclaration des revenus de l’année d’achèvement de l’immeuble ou l’année de l’achèvement des travaux ou de son acquisition si elle est postérieure, est irrévocable pour le logement considéré et comporte l’engagement du propriétaire de louer le logement nu à titre de résidence principale pendant une durée de dix ans pour la première période d’amortissement. Cette location doit prendre effet dans les douze mois qui suivent la date d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure. La location ne peut pas être conclue avec un membre du foyer fiscal du contribuable ou, lorsque le logement est la propriété d’une société non soumise à l’impôt sur les sociétés, autre qu’une société civile de placement immobilier, avec l’un des associés ou un membre du foyer fiscal de l’un des associés. Cet engagement prévoit que le loyer et les ressources du locataire appréciées à la date de conclusion du bail ne doivent pas excéder des plafonds fixés par décret en fonction de la localisation du logement et de son type.

« Le bénéfice d’amortissement n’est pas applicable aux logements dont le droit de propriété est démembré ou aux logements appartenant à une société non soumise à l’impôt sur les sociétés, autre qu’une société civile de placement immobilier, dont le droit de propriété des parts est démembré.

« Il n’est pas non plus applicable aux immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques ou ayant reçu le label délivré par la « Fondation du patrimoine », mentionnés au premier alinéa du 3° du I de l’article 156, et aux logements financés au moyen d’un prêt mentionné à l’article D. 331-1 du code de la construction et de l’habitation.

« Les plafonds de loyer mentionnés au premier alinéa peuvent être réduits, dans des conditions définies par décret, par le représentant de l’État dans la région après avis du comité régional de l’habitat et de l’hébergement mentionné à l’article L. 364-1 du code de la construction et de l’habitation, afin d’être adaptés aux particularités des marchés locatifs locaux.

« Les dispositions des premiers au septième alinéas s’appliquent dans les mêmes conditions lorsque les immeubles sont la propriété d’une société non soumise à l’impôt sur les sociétés à la condition que les porteurs de parts s’engagent à conserver les titres jusqu’à l’expiration de la durée de dix ans, mentionnée au quatrième alinéa.

« À l’issue de la période couverte par l’engagement de location mentionnée au deuxième alinéa du présent point 4, et sous condition que le logement reste loué, le contribuable peut continuer à bénéficier une déduction au titre d’un amortissement de 5 % du prix d’acquisition par an pour une nouvelle durée de dix ans, à la condition de proroger son engagement initial de location pour une nouvelle durée de dix ans.

« 5. Le revenu net foncier de l’année au cours de laquelle l’un des engagements définis au point 4 ci-dessus n’est pas respecté est majoré du montant des amortissements déduits. Pour son imposition, la fraction du revenu net foncier correspondant à cette majoration est divisée par le nombre d’années civiles pendant lesquelles l’amortissement a été déduit ; le résultat est ajouté au revenu global net de l’année de la rupture de l’engagement et l’impôt correspondant est égal au produit de la cotisation supplémentaire ainsi obtenue par le nombre d’années utilisé pour déterminer le quotient. En cas d’invalidité correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale, de licenciement ou de décès du contribuable ou de l’un des époux soumis à imposition commune, cette majoration ne s’applique pas.

Un décret en Conseil d’État détermine les modalités d’application du présent p), notamment les obligations déclaratives incombant aux contribuables et aux sociétés qui y sont mentionnés, ainsi que les modalités de décompte des déductions pratiquées au titre des amortissements considérés. »

2° Le deuxième alinéa du 3° du I de l’article 156 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il n’est pas appliqué de limite à l’imputation du déficit foncier pour les contribuables qui constatent un déficit foncier résultant d’un ou plusieurs logements pour lesquels est pratiqué l’amortissement fiscal prévu au p) du 1° du I de l’article 31 du code général des impôts. » ;

3° Le 2° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts par un alinéa ainsi rédigé :

« ° Les contribuables domiciliés en France au sens de l’article 4 B du présent code qui acquièrent un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement dans un bâtiment d’habitation, lorsqu’ils s’engagent à louer celui-ci nu à usage d’habitation principale pendant une durée minimale fixée, sur option du contribuable, à dix ans. Cette option, qui est exercée lors du dépôt de la déclaration des revenus de l’année d’achèvement de l’immeuble ou de son acquisition si elle est postérieure, est irrévocable pour le logement considéré. »

4° Après le II de l’article 1383, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Les constructions nouvelles à usage d’habitation sont exonérées de la taxe foncière sur les propriétés bâties durant les vingt années qui suivent celle de leur achèvement au profit des contribuables domiciliés en France au sens de l’article 4 B du présent code qui acquièrent un logement neuf ou en l’état futur d’achèvement dans un bâtiment d’habitation, lorsqu’ils s’engagent à le louer nu à usage d’habitation principale pendant une durée minimale fixée, sur option du contribuable, à vingt ans. » ;

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il est proposé d'étendre aux investisseurs particuliers le régime du Logement Locatif Intermédiaire (LLI) promu par le gouvernement auprès des investisseurs institutionnels. Cette mesure réduira le déficit de logements et diversifiera l'offre pour répondre aux divers besoins de la population.

Depuis 40 ans, les investisseurs privés ont contribué de manière significative à la construction de logements intermédiaires, en particulier sur les zones locatives les plus tendues.

Il est ainsi proposé d’étendre la LLI aux particuliers en appliquant :

une TVA réduite à 10% pour les investisseurs particuliers en VEFA, s'engageant à une location nue de longue durée. l'exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties pendant les vingt premières années suivant l'achèvement. une déduction annuelle basée sur un amortissement sur 20 ans, encourageant ainsi une détention longue et la mise à disposition de biens pour la location résidentielle.

Ces mesures de simple alignement sur le dispositif applicable aux institutionnels auront un impact positif sur les finances publiques, générant environ 1 milliard d’euros de TVA pour chaque tranche de 50 000 logements construits ainsi que l’impôt sur les revenus fonciers futurs. Cette stratégie aiderait également à réduire le déficit public en induisant des emplois et les charges sociales afférentes. Pour rappel, l’ensemble des recettes du dispositif Pinel est estimé autour de 2,6 milliards d’euros chaque année.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-762 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes ESPAGNAC et ARTIGALAS, MM. CARDON, TEMAL, PLA et TISSOT, Mme BÉLIM, MM. LUREL et GILLÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. KERROUCHE, ZIANE et MÉRILLOU et Mme CONCONNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du premier alinéa du 1. de l’article 32 du code général des impôts, le taux : « 30 % » est remplacé́ par le taux : « 50 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à porter à 50 % le taux d’abattement du régime micro-foncier, qui permet actuellement aux propriétaires louant leur bien immobilier nu de bénéficier d’un abattement de 30 % jusqu’à un plafond de 15 000 euros.

En quatre ans, le nombre de logements loués nus a été divisé par deux, tandis que la location de meublés touristiques connaît une croissance rapide, au détriment du parc locatif traditionnel. La proposition de loi visant à réguler les meublés de tourisme a contribué à rééquilibrer la fiscalité dans ce secteur. Néanmoins, nous devons encourager les propriétaires à louer leurs biens nus à l’année, afin de faciliter l’accès au logement pour les Français.

En outre, la réduction des avantages fiscaux des meublés touristiques, induite par cette proposition de loi, permet de dégager des marges financières pour l’État, qu’il serait pertinent d’utiliser pour inciter davantage de propriétaires à choisir la location longue durée de biens nus.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-839 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. BRISSON, PAUMIER, PELLEVAT, SOL et DAUBRESSE, Mmes BELRHITI et DUMONT, MM. BRUYEN, PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC et BELIN, Mme DREXLER, M. MICHALLET et Mmes Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du premier alinéa du 1. de l’article 32 du code général des impôts, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 50 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à rehausser le taux d’abattement du régime microfoncier qui permet aujourd’hui à un propriétaire mettant son bien immobilier en location (nue), de bénéficier d’un abattement de 30% jusqu’à 15 000 euros.

Le nombre de logement en location a été divisé par 2 en 4 ans et la croissance des locations meublées s’accélère au détriment du parc locatif nu. Dans ce contexte il est indispensable d’encourager la remise sur le marché de locations nues, d’une part, plus sécurisante pour les locataires détenteurs d’un bail de trois ans (contre un an pour de la location meublée) et, d’autre part, moins onéreuse. En effet la mission sur la Réforme de la fiscalité locative menée par la députée Annaïg Le Meur, l’IGF et l’IGEDD en 2024, soulignait, dans son rapport, un coût des locations meublées supérieur de 10 à 20%, alors même que « les frais d’ameublement d’un logement et le taux d’occupation ne suffisent pas totalement à expliquer la majoration de loyer observé ».

Ainsi cet amendement porte l’objectif de rééquilibrer les avantages fiscaux des locations meublés et des locations nues en proposant un abattement rehaussé, à 50%, afin d’inciter les propriétaires à louer leur bien. Cette mesure fiscale vise à être compensée par un abaissement des abattements dont bénéficient les propriétaires de meublés de tourisme au micro-BIC.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-763 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes ESPAGNAC et ARTIGALAS, MM. CARDON, TEMAL, PLA et TISSOT, Mme BÉLIM, MM. LUREL et GILLÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. KERROUCHE, ZIANE et MÉRILLOU et Mme CONCONNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du premier alinéa du 1. de l’article 32 du code général des impôts, le taux : « 30 % » est remplacé́ par le taux : « 40 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à porter à 40 % le taux d’abattement du régime micro-foncier, qui permet actuellement aux propriétaires louant leur bien immobilier nu de bénéficier d’un abattement de 30 % jusqu’à un plafond de 15 000 euros.

En quatre ans, le nombre de logements loués nus a été divisé par deux, tandis que la location de meublés touristiques connaît une croissance rapide, au détriment du parc locatif traditionnel. La proposition de loi visant à réguler les meublés de tourisme a contribué à rééquilibrer la fiscalité dans ce secteur. Néanmoins, nous devons encourager les propriétaires à louer leurs biens nus à l’année, afin de faciliter l’accès au logement pour les Français.

En outre, la réduction des avantages fiscaux des meublés touristiques, induite par cette proposition de loi, permet de dégager des marges financières pour l’État, qu’il serait pertinent d’utiliser pour inciter davantage de propriétaires à choisir la location longue durée de biens nus.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-840 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. BRISSON, PAUMIER, PELLEVAT, SOL et DAUBRESSE, Mmes BELRHITI et DUMONT, MM. BRUYEN, PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC et BELIN et Mmes DREXLER, Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du premier alinéa du 1. de l’article 32 du code général des impôts, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 40 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à rehausser le taux d’abattement du régime microfoncier qui permet aujourd’hui à un propriétaire mettant son bien immobilier en location (nue), de bénéficier d’un abattement de 30% jusqu’à 15 000 euros.

Le nombre de logement en location a été divisé par 2 en 4 ans et la croissance des locations meublées s’accélère au détriment du parc locatif nu. Dans ce contexte il est indispensable d’encourager la remise sur le marché de locations nues, d’une part, plus sécurisante pour les locataires détenteurs d’un bail de trois ans (contre un an pour de la location meublée) et, d’autre part, moins onéreuse. En effet la mission sur la Réforme de la fiscalité locative menée par la députée Annaïg Le Meur, l’IGF et l’IGEDD en 2024, soulignait, dans son rapport, un coût des locations meublées supérieur de 10 à 20%, alors même que « les frais d’ameublement d’un logement et le taux d’occupation ne suffisent pas totalement à expliquer la majoration de loyer observé ».

Ainsi cet amendement porte l’objectif de rééquilibrer les avantages fiscaux des locations meublés et des locations nues en proposant un abattement rehaussé, à 40%, afin d’inciter les propriétaires à louer leur bien. Cette mesure fiscale vise à être compensée par un abaissement des abattements dont bénéficient les propriétaires de meublés de tourisme au micro-BIC.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1711 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du premier alinéa du 1. de l’article 32 du code général des impôts, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 40 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Rehaussement du taux d'abattement du régime microfoncier 

Cet amendement de repli vise à rehausser le taux d’abattement du régime microfoncier qui permet aujourd’hui à un propriétaire mettant son bien immobilier en location (nue), de bénéficier d’un abattement de 30% jusqu’à 15 000 euros.

Le nombre de logement en location a été divisé par 2 en 4 ans et la croissance des locations meublées s’accélère au détriment du parc locatif nu. Dans ce contexte il est indispensable d’encourager la remise sur le marché de locations nues, d’une part, plus sécurisante pour les locataires détenteurs d’un bail de trois ans (contre un an pour de la location meublée) et, d’autre part, moins onéreuse.

En effet la mission sur la Réforme de la fiscalité locative menée par la députée AnnaÏg Le Meur, l’IGF et l’IGEDD en 2024, soulignait, dans son rapport, un coût des locations meublées supérieur de 10 à 20%, alors même que « les frais d’ameublement d’un logement et le taux d’occupation ne suffisent pas totalement à expliquer la majoration de loyer observé ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1900 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, DHERSIN et MIZZON et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I - À la fin du premier alinéa du 1 de l’article 32 du code général des impôts, le taux : « 30 % » est remplacé par le taux : « 40 % ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose d’encourager la location nue en alignant ses conditions sur celle de la location meublée de longue durée pour les propriétaires bailleurs bénéficiant du régime micro. En effet, cette forme de location est plus sécurisante pour les locataires détenteurs d’un bail de trois ans (contre un an pour de la location meublée) et moins onéreuse.

Ainsi cet amendement propose de rehausser à 40 % le taux d’abattement du régime micro-foncier qui permet aujourd’hui à un propriétaire mettant son bien immobilier en location (nue), de bénéficier d’un abattement de 30% jusqu’à 15 000 euros, en l’alignant sur l’abattement qui est pratiqué en régime micro foncier pour les locations meublées. Les récentes mesures qui ont été votées sur la location touristique permettront de compenser tout ou partie du coût généré par le réhaussement de cet abattement. Le coût du réhaussement de cet abattement est estimé à 244 M€. Ce coût est néanmoins compensé par les gains liés aux abaissements de taux sur les meublés de tourisme à hauteur de 108 M€. Par ailleurs, l’article 24 du projet de lois de finances génèrera un gain annuel sur la location meublée estimé à 180 M€. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1712 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN, OMAR OILI et CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa de l’article 39 C du code général des impôts, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation à l’article 38 et à l’exception des immeubles ayant ouvert droit à la réduction d’impôt prévue à l’article 199 sexvicies, l’amortissement d’un local d’habitation loué meublé ne peut être admis en déduction du résultat imposable de l’entreprise, lorsque l’activité qu’elle exerce ne remplit pas les conditions mentionnées aux 2° et 3° du 2 du IV de l’article 155.

« Cette mesure se s’applique qu’aux locations meublées non professionnelles enregistrées à partir du 1er janvier 2025.

Objet

Suppression des amortissements déductibles des revenus imposables afin d'aligner les avantages fiscaux au régime réel entre les locations nues et les locations meublées non professionnels 

Cet amendement vise à tendre vers un alignement des avantages fiscaux au régime réel entre les locations nues (assujetties à la catégorie des revenus fonciers) et des locations meublées non professionnelles (assujetties à la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux) en supprimant,
pour ces dernières, les amortissements déductibles de leurs revenus imposables.

En effet, alors que les propriétaires de locations nues ne peuvent déduire l’amortissement de leur revenu imposable, les propriétaires de meublés de longue comme de courte durée peuvent eux, déduire cette charge. Cette distorsion favorise la location meublée sur la location nue alors même que cette dernière est plus sécurisante pour le locataire (bail de trois ans) et moins onéreuse.

Par ailleurs la location touristique meublée bénéficie aussi du régime Bic réel plus avantageux, désincitant ainsi les propriétaires à louer en longue durée.
Le régime Bic-Réel pour les locations est aujourd’hui trop avantageux puisque 68 % des contribuables ne sont pas imposés sur leurs revenus locatifs.

Dans son rapport, la mission sur la Réforme de la fiscalité locative menée par la députée Annaïg Le Meur, l’IGF et l’IGEDD pointe du doigt cette mesure et recommande de supprimer l’amortissement des charges déductibles.

Cette mesure se s'applique qu'aux locations meublées non professionnelles enregistrées à partir du 1er janvier 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1506 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, MM. MENONVILLE et CAMBIER, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. DUFFOURG et CANÉVET, Mmes VERMEILLET et ANTOINE, M. LONGEOT et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

I. - Après le sixième alinéa du 1 de l'article 50-0 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« Les entreprises qui relèvent du présent régime, dont l'activité principale est de louer directement ou indirectement des meublés de tourisme mentionnés aux 2° et 3° du III de l'article 1407 du présent code, bénéficient d’un abattement supplémentaire de 21 % pour le chiffre d’affaires afférent à leurs activités mentionnées au 2 qui concernent des locaux situés dans une commune classée en zones France ruralités revitalisation définies au II de l’article 44 quindecies A ou dans une commune classée station de sports d’hiver et d’alpinisme au titre du code du tourisme, sous réserve que le chiffre d’affaires hors taxes, ajusté s’il y a lieu au prorata du temps d’exploitation au cours de l’année de référence, afférent à l’ensemble des activités de location de locaux meublés mentionnées au présent 1 n’excède pas 50 000 € au cours de l’année civile précédente. Le bénéfice de cet abattement supplémentaire est subordonné au respect du règlement (UE) 2023/2831 de la Commission du 13 décembre 2023 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de réintégrer une disposition spécifique concernant le régime fiscal des meublés de tourisme classés situés en zone France ruralités revitalisation ou en station classée de sport d’hiver.

Pour les meublés de tourisme classés situés en zone France ruralités revitalisation ou en station classée de sport d’hiver le régime micro-BIC serait ainsi complété d’un abattement supplémentaire de 21 % sous réserve d’un chiffre d’affaires plafonné à 50 000 euros. 

Cette mesure vise à préserver les territoires ruraux les plus fragiles et les plus dépendants de ce type de locations. 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1507 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

I. – Après le sixième alinéa du 1 de l'article 50-0 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« Les entreprises qui relèvent du présent régime, dont l'activité principale est de louer directement ou indirectement des meublés de tourisme mentionnés aux 2° et 3° du III de l'article 1407 du présent code, bénéficient d’un abattement supplémentaire de 21 % pour le chiffre d’affaires afférent à leurs activités mentionnées au 2 qui concernent des locaux situés dans une commune classée en zones France ruralités revitalisation définies au II de l’article 44 quindecies A, sous réserve que le chiffre d’affaires hors taxes, ajusté s’il y a lieu au prorata du temps d’exploitation au cours de l’année de référence, afférent à l’ensemble des activités de location de locaux meublés mentionnées au présent 1 n’excède pas 50 000 € au cours de l’année civile précédente. Le bénéfice de cet abattement supplémentaire est subordonné au respect du règlement (UE) 2023/2831 de la Commission du 13 décembre 2023 relatif à l’application des articles 107 et 108 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne aux aides de minimis. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement de repli vise le même objectif que le précédent, mais limite l’abattement complémentaire de 21% aux seuls meublés de tourisme classés situés en zone France ruralités revitalisation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-796 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT, ARTIGALAS et BÉLIM, M. BOURGI, Mme BRIQUET, M. CHANTREL, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, FÉRAUD, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT et MM. TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° du II de l’article 150 U du code général des impôts est ainsi rédigé :

« 1° Qui ont constitué la résidence principale du cédant pendant les cinq années précédant le jour de la cession sauf lorsque la cession intervient pour un motif impérieux familial, médical ou professionnel ou en vue d’acquérir un autre bien à destination de résidence principale ».

Objet

Cet amendement vise à conditionner l'exonération des plus-values immobilières à une durée minimale de détention de cinq ans en tant que résidence principale, afin de lutter contre les mécanismes de « culbutes spéculatives ». Ces pratiques, consistant à acheter un bien immobilier puis à le revendre dans un délai court en le déclarant comme résidence principale pour échapper à la taxe sur les plus-values, sont particulièrement fréquentes dans les zones à forte pression immobilière, telles que le Pays basque, où la hausse des prix a été particulièrement rapide ces dernières années. 

Il est devenu évident que certaines opérations spéculatives contournent le dispositif de l’exonération des plus-values sur la résidence principale, en profitant de la réglementation pour réaliser des bénéfices importants sans être soumis à une taxation. Dans ce contexte, il paraît légitime de limiter l'exonération aux situations où le bien a été effectivement occupé pendant une période significative, permettant ainsi d’assurer que cette exonération bénéficie principalement à ceux qui résident réellement dans leur bien, et non à des investisseurs à court terme.

Ainsi, cet amendement propose de rendre l'exonération conditionnelle à une détention du bien pendant au moins cinq ans en tant que résidence principale. Toutefois, pour ne pas pénaliser les personnes qui changent de résidence principale pour des raisons légitimes, des exceptions sont prévues. Ainsi, la condition de durée ne s'appliquera pas en cas de vente du bien dans le but d'acquérir une nouvelle résidence principale, ou lorsque la cession est motivée par un événement impérieux tel qu'une mutation professionnelle, une hospitalisation prolongée, une entrée en EHPAD, un décès ou une séparation.

Déposé par le groupe Socialistes et apparentés, cet amendement a été adopté lors de la séance publique à l’Assemblée nationale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1454

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° du II de l’article 150 U du code général des impôts est ainsi rédigé :

« 1° Qui ont constitué la résidence principale du cédant pendant les cinq années précédant le jour de la cession sauf lorsque la cession intervient pour un motif impérieux familial, médical ou professionnel ou en vue d’acquérir un autre bien à destination de résidence principale ; ».

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K dénoncent les pratiques spéculatives qui permettent à certains propriétaires de contourner la taxe sur les plus-values immobilières en déclarant un bien comme résidence principale, même lorsqu’il est revendu dans un délai très court.

Ces comportements aggravent la flambée des prix immobiliers observée depuis vingt ans, notamment dans les zones touristiques, rendant le logement inaccessible à de nombreux habitants permanents.

Pour lutter contre ces abus, l’amendement propose de conditionner l’exonération de la taxe sur les plus-values à une durée minimale de détention de cinq ans pour les résidences principales.

Des dérogations sont prévues pour ne pas pénaliser les ventes motivées par des raisons légitimes, familiales, médicales ou professionnelles.

Cette mesure vise à rétablir une équité fiscale en ciblant les pratiques spéculatives sans entraver les besoins des ménages.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1890 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, BONNEAU, DHERSIN, CHAUVET, DELCROS et MIZZON, Mme JACQUEMET, M. LEVI et Mme ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au troisième alinéa du 8° du II de l’article 150 U du code général des impôts, les mots : « trois ans » sont remplacés par les mots : « sept ans ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le projet d’article a pour objet d’allonger le délai de trois à dix ans le délai dans lequel les Etablissements Publics Fonciers doivent rétrocéder un bien immobilier pour le bénéfice de l’exonération à l’impôt sur le revenu des plus-values des particuliers relatives à des cessions à titre onéreux de plus-values en cas d’engagement du cessionnaire à réaliser et à achever des logements dans un délai de quatre ans. 

En effet, les plus-values relatives à ces cessions sont exonérées lorsqu’elles sont consenties, soit directement à des bailleurs sociaux, soit indirectement à des collectivités territoriales, à des Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) ou à des Etablissements Publics Fonciers (EPF). Pour que l’avantage fiscal bénéficie effectivement au cédant, dans ce dernier cas d’intermédiation, les cessionnaires doivent s’engager à revendre les biens immobiliers en vue de la production de logements sociaux ou intermédiaires, et dans un délai de trois ans s’agissant spécifiquement des EPF. Lorsque la revente n’intervient pas dans les délais requis, l’établissement doit reverser à l’Etat le montant dû au titre de l’impôt sur le revenu.

Dans un contexte où le besoin en logements sociaux est important (198 000 logements par an selon l’Union sociale pour l’habitat), un tel dispositif d’incitation à la cession de foncier revêt une importance toute particulière. Néanmoins, le délai de portage imposé aux EPF s’avère trop court pour leur permettre de réunir les parcelles nécessaires à la réalisation des opérations immobilières que la mesure fiscale cherche à développer. 

Afin de répondre à cette difficulté, le présent article a pour objet de porter ce délai de trois à sept ans.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-394 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Aux premiers alinéas des 7° et 8° du II de l’article 150 U, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2030 » ;

2° Le III de l’article 150 VE est ainsi modifié :

a) Au 1°, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ;

b) Le 2° est ainsi modifié :

- Au premier alinéa, le taux : « 75 % » est remplacé par le taux : « 55 % » ;

- Le second alinéa est ainsi rédigé :

« Ces taux sont portés à 85 % lorsque le cessionnaire s’engage à ce que 90 % la surface habitable des logements ainsi réalisés soit affectée, dès leur achèvement, à du logement social défini aux 3°, 5° et 6° de l’article L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation ou à du logement faisant l’objet d’un bail réel solidaire défini à l’article L. 255-1 du même code. La part de logements financés en prêts locatifs aidés d’intégration dans la surface habitable de logements sociaux définis à la première phrase du présent alinéa représente un seuil minimal de 25 % de la surface totale des constructions du programme immobilier prévu au II du présent article. »

II – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Pour lutter contre la rétention foncière tout en soutenant la production de logement sociaux collectif, le dispositif d’abattement exceptionnel sur les plus-values de cession concernant les terrains à bâtir et les biens immobiliers bâti en zones tendues est prolongé à leur bénéfice unique : il sera réserve à la production de logements sociaux d’un gabarit au moins égal à 75 % du maximum autorisé par les documents d’urbanisme.

Le modèle du logement social répond particulièrement bien aux enjeux du ZAN : il est à la fois la seule manière d’assurer dans la durée que les logements construits soient des résidences principales plutôt que des résidences secondaires ou des meublés de tourisme (qui contribuent à assécher le marché du logement dans de nombreux territoires), et que ces logements demeurent abordables dans un contexte de forte concurrence foncière.

Le logement social traverse une crise majeure. Le nombre de permis de construire est en chute libre avec quelque 373 000 autorisations délivrées sur un an, en novembre 2023 (127 000 de moins qu’un an auparavant). Les autorisations de logements sociaux devraient s’établir autour de 93 000, un chiffre insuffisant pour répondre à une demande qui n’a jamais été aussi importante : 2,4 millions de ménages sont dans l’attente d’un logement social, soit près de 500 000 de plus qu’en 2017.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1519 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DELCROS

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Le III de l'article 150 VE du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«  Ces taux sont portés à 75 % lorsque le cessionnaire s’engage à ce que la surface habitable des logements ainsi réalisés soit affectée dès leur achèvement, pour au moins 25 % de la surface totale des constructions mentionnées sur le permis de construire du programme immobilier, à du logement social défini aux 3°, 5° et 6° de l’article L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation, à du logement social faisant l’objet d’un bail réel solidaire défini à l’article L. 255-1 du même code ou à du logement intermédiaire défini à l’article L. 302-16 dudit code dont le loyer n’excède pas les plafonds fixés au 3° du A du I de l’article 199 tricies du présent code.  »


II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à favoriser la construction de logements sociaux en zones tendues.

En effet, l’article 150 VE du CGI permet d’encourager la libération du foncier dans les zones tendues par un abattement de 60% sur la plus-value de cession immobilière en zones tendues.

Ce taux est porté à 85 % lorsque le cessionnaire s’engage à ce que la surface habitable des logements réalisés soit affectée pour au moins 50 % de leur surface à du logement social ou intermédiaire.

Toutefois, afin de favoriser la création de logements sociaux en zones tendues, il est opportun de créer un taux d’abattement intermédiaire dans le cas où l’équilibre économique du projet ne permet pas d’atteindre 50% de logements sociaux. Ainsi, un abattement intermédiaire pourrait s’appliquer dès que le cessionnaire s’engage à construire des logements sociaux sur au moins le quart de la surface habitable totale du bien immobilier acquis ou construit.

Le présent amendement propose ainsi de créer un taux d’abattement intermédiaire de 75% dès lors que le projet intègre au moins 25% de logements sociaux. L’abattement majoré initial de 85% serait conservé sans modification.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-218 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. PELLEVAT, HOUPERT, BELIN, Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PANUNZI et Mme Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du 9° du II de l’article 150 U du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

Objet

Cet amendement vise à proroger l’exonération de plus-value sur la cession des droits de surélévation.
 Cette pratique est largement répandue dans nos stations de ski en ce qu’elle permet aux promoteurs de développer de nouvelles surfaces habitables par surélévation des bâtiments à toit plat en installant une charpente plus traditionnelle à 2 pans.
 Pareille surélévation permet en même temps d’opérer une réfaction complète des façades et une isolation extérieure des copropriétés avec un bilan énergétique qui s’en trouve amélioré de manière significative.
Habituellement reconduite tous les deux ans, le PLF pour 2025 n’a pas prévu la reconduction de l’exonération. C’est donc ce que propose cet amendement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1840 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du 9° du II de l’article 150 U du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

Objet

Créée par l’article 42 de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011, l’exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux au titre des plus values réalisées lors de la cession à titre onéreux d’un droit de surélévation est prévue au 9° du II de l’article 150 U du code général des impôts (CGI). Elle bénéficie aux personnes physiques et aux sociétés relevant des articles 8 à 8 ter du CGI au titre de la cession d’un droit de surélévation au plus tard le 31 décembre 2024, à condition que le cessionnaire s’engage à réaliser et à achever des locaux destinés exclusivement à l’habitation dans un délai de quatre ans à compter de la date d’acquisition.

En cas de manquement à cet engagement, le cessionnaire est redevable d’une amende d’un montant égal à 25 % de la valeur de cession du droit de surélévation.

Ce dispositif doit faire l’objet d’un rapport d’évaluation commun avec ceux qui figurent aux 7° et 8° du II du même article 150 U dont la remise, initialement programmée le 30 septembre 2023 par l’article 7 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, a été différée au 1er septembre 2025 par l’article 9 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024.

Le présent amendement proroge donc l’application du dispositif pour les cessions réalisées jusqu’au 31 décembre 2025, permettant ainsi d’aligner son échéance sur l’année de remise du rapport prévoyant son évaluation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2231

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du 9° du II de l’article 150 U du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

Objet

Créée par l’article 42 de la loi n° 2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011, l’exonération d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux, au titre des plus-values réalisées lors de la cession à titre onéreux d’un droit de surélévation, prévue au 9° du II de l’article 150 U du code général des impôts (CGI), bénéficie aux personnes physiques et aux sociétés relevant des articles 8 à 8 ter du CGI au titre de la cession d’un droit de surélévation au plus tard le 31 décembre 2024, à condition que le cessionnaire s’engage à réaliser et à achever des locaux destinés exclusivement à l’habitation dans un délai de quatre ans à compter de la date d’acquisition.

En cas de manquement à cet engagement, le cessionnaire est redevable d’une amende d’un montant égal à 25 % de la valeur de cession du droit de surélévation.

Ce dispositif doit faire l’objet d’un rapport d’évaluation commun avec ceux qui figurent aux 7° et 8° du II du même article 150 U dont la remise, initialement programmée le 30 septembre 2023 par l’article 7 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, a été différée au 1er septembre 2025 par l’article 9 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024.

Le présent amendement proroge donc l’application du dispositif pour les cessions réalisées jusqu’au 31 décembre 2025, permettant ainsi d’aligner son échéance sur l’année de remise du rapport prévoyant son évaluation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-797 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 150 U du code général des impôts, il est inséré un article 150 U bis ainsi rédigé :

« Art. 150 U bis. – I. – Par dérogation au 1° et au 1° ter du II de l’article 150 U, lorsque la plus-value réalisée lors de la cession de la résidence principale excède 50 % du prix d’acquisition de ce bien, la fraction de la plus-value excédant ce seuil est passible de l’impôt sur le revenu dans les conditions prévues aux articles 150 V à 150 VH. »

II. – L’article 150 VB, est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« … Pour les cas prévus à l’article 150 U bis, en fonction de l’évolution de l’indice du coût de la construction publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques. »

Objet

Cet amendement propose de soumettre à l’impôt sur le revenu la fraction des plus-values immobilières excédant un seuil de 50 % du prix d'acquisition d’un bien immobilier, lorsque celui-ci constitue la résidence principale du cédant.

Dans certaines zones de forte tension immobilière, la hausse rapide des prix a engendré des plus-values exceptionnellement élevées pour certains propriétaires lors de la vente de leur résidence principale. Alors que ces plus-values résultent principalement de la valorisation du marché immobilier, il paraît peu justifié qu’au-delà d’un certain seuil, elles échappent entièrement à toute fiscalité grâce au mécanisme d’exonération en vigueur. Cet amendement vise ainsi à instaurer une fiscalité plus équilibrée en appliquant l’impôt uniquement à la portion de la plus-value qui dépasse 50 % du prix d’acquisition.

En pratique, l’amendement préserve l'exonération pour la plupart des résidences principales, tout en introduisant une imposition ciblée pour les cas de gains exceptionnels qui justifient un traitement fiscal différencié.

Conformément aux articles 150 V à 150 VH du code général des impôts (CGI), ces plus-values seront soumises aux règles d’imposition de droit commun. De plus, en vertu de l'article 150 VB du CGI, le prix d’acquisition peut être majoré des dépenses de construction, d’agrandissement ou d'amélioration supportées par le vendeur et effectuées par une entreprise depuis l'acquisition ou l'achèvement du bien, sous réserve qu'elles ne constituent pas des dépenses locatives et n’aient pas été déduites des revenus fonciers. En complément, l’amendement introduit un mécanisme de réévaluation du prix d'acquisition basé sur l'évolution de l’indice du coût de la construction publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques.

Ainsi, ce dispositif répond à une exigence d’équité en préservant le caractère non imposable des plus-values pour la grande majorité des propriétaires, tout en ciblant les situations exceptionnelles pour lesquelles une telle fiscalité apparaît justifiée. Cette approche mesurée permet d’intégrer une contribution équilibrée des gains immobiliers élevés sans altérer les fondements de l'exonération des résidences principales.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2092

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 150 VE du code général des impôts est complété par un VI ainsi rédigé :

« VI. – Les dispositions du 1° du A du I du présent article ne s’appliquent pas aux cessions de terrains, de biens ou de droits situés en Corse. »

II. – Le IV de l’article 9 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est abrogé.

Objet

Le présent article a pour objet de rendre applicable en Corse l’exonération en faveur de la production de logements sociaux et intermédiaires prévue au 7° du II de l’article 150 U du code général des impôts (CGI), dont l’article 9 de la loi de finances pour 2024 a prorogé la durée jusqu’au 31 décembre 2025.

Il corrige ainsi une malfaçon législative résultant de l’article 9 de la loi de finances pour 2024, dont les dispositions in fine adoptées ne sont pas conformes à l’intention du législateur exprimée lors des travaux parlementaires.

Cet amendement permet de revenir sur l’application, à cette collectivité à statut particulier, de l’abattement exceptionnel applicable aux cessions d’immeubles situés dans les zones tendues du territoire prévu au 1° du A du I de l’article 150 VE du même code.

 

 

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-920 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après la première phrase du premier alinéa du I de l’article 150 VB, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Le prix d’acquisition s’entend également de l’effet de l’érosion de la valeur de la monnaie pendant la durée de détention du bien. » ;

2° Les premier à sixième alinéas du I de l’article 150 VC sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« I. – Pour la prise en compte de l’effet de l’érosion de la valeur de la monnaie mentionnée au I de l’article 150 VB, dans l’établissement du prix d’acquisition, la durée de détention est décomptée : » ;

3° L’article 200 B est ainsi modifié :

a) À la première phrase du premier alinéa, le taux : « 19 % » est remplacé par le taux : « 9 % » ;

b) Après la même première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention, les plus-values réalisées sont, par exception, imposées au taux forfaitaire de 18 %. » ;

4° L’article 235 ter est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« … – Par exception au III du présent article, les plus-values de cessions immobilières mentionnées au septième alinéa du I de l’article L. 136-6 du même sont soumises à un taux de 4 % de prélèvements de solidarité pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention. Pour les cessions intervenant après plus de deux ans de détention, le taux de prélèvements de solidarité est de 3 %.

« Le produit de ces prélèvements est ainsi réparti :

« 1° Une part correspondant à un taux de 1 % à la caisse d’amortissement de la dette sociale, quelle que soit la durée de détention ;

« 2° Une part correspondant à un taux de 1 % à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés, quelle que soit la durée de détention ;

« 3° Une part correspondant à un taux de 2 % à la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention. Pour les cessions intervenant après plus de deux ans de détention, le taux correspondant est de 1 %. » ;

5° L’article 1609 nonies G est abrogé.

II. – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

1° Le I de l’article L. 136-6 est ainsi modifié :

a) Au e, après les mots : « plus-values », sont insérés les mots : « de cessions mobilières » ;

b) Après le même e, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …) Des plus-values de cessions immobilières et de terrains à bâtir soumises à l’impôt sur le revenu ; »

2° Le I de l’article L. 136-8 est ainsi modifié :

a) Au 2° , après la référence : « L. 136-6 », sont insérés les mots : « , à l’exception des plus-values de cessions immobilières mentionnées au septième alinéa du I du même article L. 136-6, » ;

b) Après le même 2° , il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° À 8 % pour les plus-values mentionnées au septième alinéa du I de l’article L. 136-6 pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention. À 3 % pour les plus-values mentionnées au même septième alinéa pour les cessions intervenant après plus de deux ans de détention ; ».

III. – Le III de l’article 27 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 est abrogé.

IV. – Le présent article s’applique aux cessions intervenant à compter du 1er janvier 2025.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État des I à IV est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

VI. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à réformer le régime des plus-values de cessions immobilières pour sortir de la rétention foncière et fluidifier le marché.

Le régime actuel vise à lutter contre la spéculation en favorisant les détentions longues, avec un taux d'imposition de 19 % et un régime d'abattement fiscal selon la durée de détention. Il est devenu évident que ce régime favorise la rétention immobilière, aggravant la pénurie de logements, notamment dans les zones à forts besoins. Il est nécessaire d’encourager la mobilisation des biens existants ou des terrains disponibles.

L'accès à l'immobilier est devenu un facteur clé d'inégalité, menaçant la cohésion nationale. Le décrochage entre le coût du logement et les revenus des Français est de plus en plus criant, entraînant une dépendance croissante à la voiture et le développement de zones périurbaines.

Malgré les politiques de choc de l'offre, la situation persiste voire s'aggrave, la cherté du foncier restant négligée par le gouvernement. Le prix du foncier a augmenté de plus de 70 % en 10 ans, rendant difficile l'accès au logement dans les zones tendues et générant des phénomènes d'éviction des jeunes générations de leurs territoires d'origine.

Dans ce contexte, cet amendement vise à dynamiser les transactions en proposant la suppression du régime actuel d'abattement pour durée de détention et en proposant une diminution du taux réel d'imposition à 9 %.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 25 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-129

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. DELAHAYE

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après la première phrase du premier alinéa du I de l’article 150 VB, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Le prix d’acquisition s’entend également de l’effet de l’érosion de la valeur de la monnaie pendant la durée de détention du bien. » ;

2° Les premier à sixième alinéas du I de l’article 150 VC sont remplacés par un alinéa ainsi rédigé :

« I. – Pour la prise en compte de l’effet de l’érosion de la valeur de la monnaie mentionnée au I de l’article 150 VB, dans l’établissement du prix d’acquisition, la durée de détention est décomptée : » ;

3° L’article 200 B est ainsi modifié :

a) À la première phrase du premier alinéa, le taux : « 19 % » est remplacé par le taux : « 9 % » ;

b) Après la même première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention, les plus-values réalisées sont, par exception, imposées au taux forfaitaire de 18 %. » ;

4° L’article 235 ter est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« … – Par exception au III du présent article, les plus-values de cessions immobilières mentionnées au septième alinéa du I de l’article L. 136-6 du même code sont soumises à un taux de 4 % de prélèvements de solidarité pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention. Pour les cessions intervenant après plus de deux ans de détention, le taux de prélèvements de solidarité est de 3 %.

« Le produit de ces prélèvements est ainsi réparti :

« 1° Une part correspondant à un taux de 1 % à la caisse d’amortissement de la dette sociale, quelle que soit la durée de détention ;

« 2° Une part correspondant à un taux de 1 % à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés, quelle que soit la durée de détention ;

« 3° Une part correspondant à un taux de 2 % à la Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention. Pour les cessions intervenant après plus de deux ans de détention, le taux correspondant est de 1 %. » ;

5° L’article 1609 nonies G est abrogé.

II. – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

1° Le I de l’article L. 136-6 est ainsi modifié :

a) Au e, après les mots : « plus-values », sont insérés les mots : « de cessions mobilières » ;

b) Après le même e, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …) Des plus-values de cessions immobilières et de terrains à bâtir soumises à l’impôt sur le revenu ; »

2° Le I de l’article L. 136-8 est ainsi modifié :

a) Au 2° , après la référence : « L. 136-6 », sont insérés les mots : « , à l’exception des plus-values de cessions immobilières mentionnées au septième alinéa du I du même article L. 136-6, » ;

b) Après le même 2° , il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° À 8 % pour les plus-values mentionnées au septième alinéa du I de l’article L. 136-6 pour les cessions intervenant après moins de deux ans de détention. À 3 % pour les plus-values mentionnées au même septième alinéa pour les cessions intervenant après plus de deux ans de détention ; ».

III. – Le III de l’article 27 de la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 est abrogé.

IV. – Le présent article s’applique aux cessions intervenant à compter du 1er janvier 2026.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État des I à IV est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

VI. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet de réformer le régime des plus-values de cessions immobilières.

Le régime actuel repose sur un principe simple : lutter contre la spéculation en favorisant les détentions longues. Juridiquement, cela se traduit par un taux d’imposition de 19 %, un taux de prélèvements sociaux de 17,2 % et un double régime d’abattements fiscal et social suivant la durée de détention.

Cette double finalité a eu son utilité et sa justification économique. Toutefois, ce régime ne semble plus en mesure de répondre à la fois à la crise du logement et à la crise de la construction dont souffre une large partie de la population.

Aussi, afin de dynamiser le rythme des transactions en toute neutralité fiscale, le présent amendement propose :

- de diminuer le taux réel d’imposition de 36,2 % à 15 % (dont 9 % au titre de l’impôt sur le revenu et 6 % au titre de la CSG et des prélèvements sociaux) après deux années de détention ;

- de prévenir la spéculation immobilière en maintenant un taux réel d’imposition de 30 % pour les cessions intervenant après une période de détention des biens de moins de deux ans ;

- de rendre le taux réel d’imposition de droit commun unique et permanent, quelle que soit la durée de détention, afin de favoriser les cessions des biens détenus depuis peu, à l’image des régimes en vigueur dans de nombreux pays européens comme la Suède, le Royaume-Uni ou encore l’Espagne ;

- de supprimer le régime actuel d’abattements pour durée de détention, ainsi que les abattements exceptionnels, tout en prenant en compte l’érosion monétaire dans le calcul de la plus-value, afin de contribuer à la neutralité fiscale et sociale de la mesure dans le respect du principe constitutionnel d’égalité devant les charges publiques.

Afin de ne pas pénaliser les propriétaires qui ont fait le choix de la détention longue, les dispositions du présent amendement n’entreraient en vigueur que pour les cessions intervenant à compter du 1er janvier 2026. Les propriétaires de biens détenus de longue date pourraient ainsi profiter des prochains mois pour réaliser leur vente avant la modification du régime fiscal applicable.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-402 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Tombé

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les cinq premiers alinéas du I de l’article 150 VC sont remplacés par deux alinéas ainsi rédigés :

« I. – La plus-value brute réalisée sur les biens ou droits mentionnés aux articles 150 U, 150 UB, 150 UC est réduite d’un abattement correspondant à l’actualisation du prix d’acquisition tel qu’il est mentionné dans les actes en fonction du dernier indice des prix à la consommation hors tabac publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques.

« Pour l’application de l’abattement mentionné au premier alinéa, la durée de détention est décomptée : » ;

2° À la première phrase de l’article 200 B, les mots : « forfaitaire de 19 % » sont remplacés par les mots : « mentionné au 1° du B du 1 de l’article 200 A ».

II. – Le présent article s’applique aux cessions de biens ou droits de terrains à bâtir définis au 1° du 2 de l’article 257 du code général des impôts à compter du 1er janvier 2026.

III. – Le présent article s’applique aux cessions de biens ou droits mentionnés aux articles 150 U, 150 UB et 150 UC autres que les terrains à bâtir définis au 1° du 2 de l’article 257 du code général des impôts ou les droits qui s’y rapportent à partir du 1er janvier 2027. 

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à utiliser le levier de la fiscalité sur les plus-values immobilières et foncières pour favoriser la fluidité du marché de l’immobilier et l’accès à la propriété en mettant fin aux phénomènes de rétention immobilières et foncières soulignés par le Conseil des prélèvements obligatoires dans son rapport sur la fiscalité du logement paru en 2023.

Cet amendement vise à supprimer les abattements pour durée de détention et prévoit son remplacement par un abattement équivalent à l’actualisation de la valeur d’acquisition du bien en fonction de l’inflation.

De plus, il applique aux plus-values immobilières le prélèvement forfaitaire unique fixé aujourd’hui à 30%.

Pour prendre en compte le temps d’adaptation nécessaire pour les acteurs, l’amendement prévoit de mettre en application cette réforme à partir du 1er janvier 2026 pour les terrains à bâtir et à partir du 1er janvier 2027 pour les biens bâtis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1713 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Tombé

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN, OMAR OILI et CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase du I de l’article 150 VC, la référence : «150 UB et 150 UC » est remplacée par la référence « et 150 UB »

2° L’article 200 B est ainsi modifié :

a) À la première phrase, la référence : « 150 U » est remplacée par la référence : « 150 UA » ;

b) Après la même première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Les plus-values réalisées dans les conditions prévues à l’article 150 U sont imposées au taux de 12 % ».

II. – Le code de la sécurité sociale est ainsi modifié :

1° L’article L. 136-6 est ainsi modifié :

a) Au e, après le mot : « plus-values », sont insérés les mots : « de cessions mobilières » ;

b) Après le e, il est inséré un e bis A ainsi rédigé :

« e bis a) Des plus-values de cessions immobilières soumises à l’impôt sur le revenu ; » ;

2° Au 2 du VI de l’article L. 136-7, après la première occurrence du mot : « article », est insérée la référence : « 150 U et » ;

3° Le 2° du I de l’article L. 136-8 est ainsi modifié :

a) Après la référence : « L. 136-6 », sont insérés les mots : « , à l’exception des plus-values de cessions immobilières mentionnées au septième alinéa du I du même article L. 136-6, » ;

b) Après le même 2° , il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ... À 0,7 pour les plus-values mentionnées au septième alinéa du I de l’article L. 136-6 ; ».

III. – Les dispositions du II s’appliquent jusqu’au 31 décembre 2027.

IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

V. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services

Objet

Suppression de l’abattement progressif sur l’impôt sur le revenu et sur la CSG acquittés lors de la réalisation d’une plus-value sur cession immobilière

Le droit en vigueur prévoit en effet que les personnes cédant un bien immobilier, qu’il soit bâti ou non-bâti, bénéficient d’un abattement progressif sur l’impôt sur le revenu (6% supplémentaires chaque année à partir de la 6ème année de détention) qui aboutit à une exonération totale d’impôt sur le revenu au titre de la réalisation d’une plus-value sur cession immobilière au bout de 22 ans de détention (pour l’IR) ou de 30 ans de détention (pour la CSG) encourageant ainsi inutilement à la rétention par leurs propriétaire du foncier bâti et non-bâti.

Il instaure en lieu et place de cet abattement progressif un taux fixe d’impôts et de contributions sociales à payer. 
Pour des raisons de recevabilité, le présent amendement limite les dispositions concernant la CSG à une durée de 3 ans (LOLFSS).

Par ailleurs, cet amendement exclut les SCI et SCPI de son champ afin de ne pas remettre en cause le modèle économique de ces dernières.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2066 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au I, au premier alinéa du 1, au 2 et au 3 du II et au III de l’article 199 ter S, les mots : « ou la société de financement » sont remplacés par les mots : « , la société de financement ou la société de tiers-financement » ;

2° L’article 199 ter V est ainsi modifié :

a) A la première phrase du I, les mots : « ou la société de financement » sont remplacés par les mots : « , la société de financement ou la société de tiers-financement » ;

b) Aux B et C du II et au III, les mots : « ou par la société de financement » sont remplacés par les mots : «, par la société de financement ou par la société de tiers-financement » ;

3° Au V de l’article 244 quater U, les deux occurrences des mots : « ou société de financement » sont remplacées par les mots : « , société de financement ou société de tiers-financement ».

II. – A. Le 1° et le 3° du I s’appliquent aux offres d’avance remboursable ne portant pas intérêt émises à compter du 1er avril 2024.

B. Le 2° du I s’applique aux offres de prêt avance mutation ne portant pas intérêt émises à compter du 1er septembre 2024.

Objet

Le présent amendement procède aux coordinations rédactionnelles nécessaires pour l’imputation des crédits d’impôts mentionnés aux articles 244 quater U et 244 quater T du code général des impôts à la suite de l’adoption de l’article 71 de la loi de finances pour 2024.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-157 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme DREXLER, MM. KLINGER, LONGEOT, HOUPERT, MANDELLI et BELIN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. Daniel LAURENT, Mmes MULLER-BRONN, VENTALON et DEMAS, MM. SAVIN, Jean-Baptiste BLANC et CHASSEING, Mme MORIN-DESAILLY, MM. KERN et PANUNZI, Mmes JOSENDE, BELRHITI, BILLON, Laure DARCOS et Pauline MARTIN, MM. WATTEBLED, GREMILLET, GENET, PERRIN, RIETMANN, SAUTAREL, LEVI, Cédric VIAL, COURTIAL et SIDO et Mmes EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À l’intitulé du 19° sexies du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier, après le mot : « classés », sont insérés les mots : « ou inscrits au titre des » ;

2° L’article 199 duovicies est ainsi modifié :

a)  Au I, après le mot « classés », sont ajoutés les mots « ou inscrits » ;

b) Au 1° du II, la référence : « L. 622-12 du code du patrimoine » est remplacée par les mots : « L.622-7 du code du patrimoine, ou ont fait l’objet d’une déclaration, conformément aux prescriptions de l’article L. 622-22 du même code ».

II.–À l’intitulé du 18° de la section III du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier de l’annexe III au code général des impôts, après le mot : « classés », sont ajoutés les mots : « ou inscrits au titre des ».

III.– La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les dépenses liées aux travaux de conservation ou de restauration d’un objet mobilier classé au titre des monuments historiques (MH) peuvent être déduites de l’impôt sur le revenu par le propriétaire, dans la limite de 18 % du coût des travaux restant à sa charge, et dans la limite de 20 000 € par contribuable et par an. L’objet classé doit être exposé au public pendant au moins cinq ans.

L’alignement du régime fiscal des biens mobiliers classés et inscrits au titre des MH mettra fin à une inéquité de traitement entre les propriétaires privés d’objets mobiliers classés et les propriétaires privés d’objets mobiliers inscrits, inéquité qui n’existe pas entre les propriétaires privés d’immeubles classés et les propriétaires privés d’immeubles inscrits (articles 41 E à 41 G du CGI).

Enfin, il encouragera les propriétaires privés à accepter la protection au titre des monuments historiques de leurs objets mobiliers, sans pousser systématiquement les services de l’État à recourir au classement, alors même que l’intérêt d’art et d’histoire de l’objet mobilier ne le justifierait pas, et faciliterait le lancement de chantiers de restauration, positifs en termes d’activité pour les métiers d’art, emplois qualifiés et peu susceptibles de délocalisation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-154 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Retiré

Mme DREXLER, MM. KLINGER, LONGEOT, HOUPERT, MANDELLI et BELIN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. Daniel LAURENT, Mmes MULLER-BRONN, VENTALON et DEMAS, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme MORIN-DESAILLY, MM. KERN et PANUNZI, Mmes JOSENDE, BELRHITI, BILLON et Laure DARCOS, MM. WATTEBLED, GREMILLET, GENET, PERRIN, RIETMANN, SAUTAREL, LEVI, Cédric VIAL et SIDO et Mmes EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 tervicies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le cinquième alinéa du I est complété par les mots : « ou lorsque l’immeuble est concerné par les dispositions en matière de police de la salubrité et de la sécurité prévues aux articles L. 511-1 et suivants du code de la construction et de d’habitation » ;

2° Le III est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le taux : « 22 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ;

b) Le second alinéa est ainsi rédigé :

« Ce taux est porté à 50 % lorsque les dépenses sont effectuées pour des immeubles ayant fait l’objet d’un arrêté de mise en sécurité ou de traitement de l’insalubrité conformément aux dispositions prévues aux articles L. 511-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation, sous réserve de mener dans ces immeubles des travaux de rénovation énergétique respectueux du bâti ancien. » ;

3° Le troisième alinéa du IV bis est ainsi rédigé :

« 2. La réduction d’impôt est égale à 30 % du montant de la souscription affecté au financement des dépenses mentionnées au II, retenu dans la limite de 400 000 € pour une période de quatre années consécutives. Ce taux est porté à 50 % lorsque les dépenses sont effectuées pour des immeubles ayant fait l’objet d’un arrêté de mise en sécurité ou de traitement de l’insalubrité conformément aux dispositions prévues aux articles L. 511-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation, sous réserve de mener dans ces immeubles des travaux de rénovation énergétique respectueux du bâti ancien. »

II. – Le présent I s’applique :

1° Aux dépenses de restauration immobilière réalisées par les contribuables et portant sur des immeubles bâtis pour lesquels une demande de permis ou une déclaration préalable a été déposée à compter du 1er janvier 2025 ;

2° Aux souscriptions mentionnées au IV bis dont la date de clôture est intervenue à compter du 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 199 tervicies du code général des impôts instaure une réduction d'impôt sur le revenu, dite « Malraux », au titre des dépenses supportées en vue de la restauration complète d'un immeuble bâti, à la condition que cet immeuble soit situé dans un site patrimonial remarquable (SPR), notamment. Sauf lorsque l’immeuble est situé dans le périmètre d’un SPR couvert par un plan de gestion approuvé (plan de sauvegarde et de mise en valeur - PSMV ou un plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine -PVAP), le bénéfice de la réduction d’impôt est conditionné à une déclaration d’utilité publique. Le taux de la réduction d'impôt est de 22% et il est porté à 30 % au sein des SPR couverts par un PSMV approuvé.

Si le dispositif Malraux a fait ses preuves, il présente des limites en ce qu’il prévoit actuellement deux taux de réduction d’impôt pour les dépenses effectuées sur les immeubles situés en SPR, en fonction du plan de gestion applicable, créant une forme d’éviction pour les opérations relevant du taux le plus faible. Il convient par conséquent d’éviter que les propriétaires ne se détournent d’une partie des opérations qui contribuent à la relance de l’activité dans les villes concernées et à la reconquête de centres anciens pour y réinstaller des commerces, des habitants et une activité sociale.

L’unification des taux à 30 % permet de prendre en compte le fait que les plans de gestion des SPR, PSMV et PVAP, sont des dispositifs extrêmement proches, qui traduisent tous deux un niveau d’exigence convergent quant aux règles applicables. Ainsi, l’unification des taux améliorera la lisibilité du dispositif et évitera l’effet d’éviction des immeubles situés dans des SPR dotés du plan de gestion éligible au taux moins favorable.

D’autre part, l’extension du dispositif aux immeubles en SPR concernés par des mesures en matière de police de la salubrité et de la sécurité, à hauteur de 50 % des dépenses effectuées, sous réserve de mener dans ces immeubles dégradés des travaux de rénovation énergétique respectueux du bâti ancien, constituerait un levier supplémentaire dans les politiques de revitalisation des territoires en permettant de concilier la conservation d’un patrimoine, facteur potentiel d’attractivité, et les enjeux actuels de rénovation énergétique du bâti.

Dans le contexte actuel des programmes nationaux « Action cœur de ville » et « Petites Villes de demain », ce taux exceptionnel permettrait de contribuer à des opérations en centres anciens qui peuvent s’avérer complexes et orienter les acteurs de terrain, par le biais de la consultation de l’ABF prévue à l’article R.511-4 du code de la construction et de l’habitation, vers une dynamique de conservation/restauration plutôt que de démolition irréversible. Cette exonération à un taux de 50 %, réservée à certains immeubles particulièrement dégradés, en centres anciens, permettrait ainsi de contribuer à la lutte contre la vacance et de participer à la politique du logement en cœur de villes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2019 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. OLIVIER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRAULT, CHASSEING, COURTIAL et DHERSIN, Mme DUMONT, M. DUMOULIN, Mme EVREN, MM. GENET et GREMILLET, Mme JOSEPH et MM. KAROUTCHI, MEIGNEN, OMAR OILI, PACCAUD, PANUNZI et SAUTAREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L’article 199 novovicies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° A la première phrase du A et à la fin du 1°, aux 2°, 3° et 4° du B, la date : « 2024 » est remplacée par la date : « 2025 »  ;

2° La seconde phrase du 1° et la seconde phrase du 2° du VI sont supprimées ;

3° La dernière phrase du 1° et la dernière phrase du 2° du A du VII bis sont supprimées ;

4° La seconde phrase du 1° et la seconde phrase du E du VIII sont supprimées ;

5° La seconde phrase du a et la seconde phrase du b du 3° du XII sont supprimées.

II. Le II de l’article 168 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est abrogé.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’effondrement actuel des mises en ventes de logements neufs (28 000 au 1er semestre 2024 contre 75 000 au 1er semestre 2018 ou encore 40 000 au 1er semestre 2020, en pleine crise Covid…) est révélateur de la violence de la crise du logement que traverse notre pays.

Depuis fin 2023, le taux de retrait d’opérations immobilières (programmes dont la commercialisation est suspendue ou arrêtée) atteint 23 % alors qu’il se situait habituellement sous les 5 %.

Les réservations totales de logements au 1er semestre 2024 s’élèvent 43 800 unités contre 80 700 au 1er semestre 2018 ou encore 58 600 au 1er semestre 2020, pendant la crise Covid.

Seuls 8 300 logements ont été vendus à des investisseurs particuliers au 1er semestre 2024, en très forte diminution par rapport aux années précédentes (environ 3 fois moins). Cette chute résulte de la baisse progressive enclenchée en 2022 de l’avantage fiscal qui rend le dispositif Pinel peu incitatif, non compensée par le Pinel + compte tenu de sa complexité technique. La hausse des taux d’intérêt et l’application concomitante des critères drastiques du HCSF quant à l’octroi des crédits immobiliers (taux d’effort plafonné à 35 %) ont par ailleurs empêché l’achat de très nombreux logements Pinel par des investisseurs particuliers, alors même qu’ils disposaient, malgré un taux d’effort se situant au-dessus du plafond, d’un reste à vivre confortable.

Cette baisse drastique des ventes aux investisseurs particuliers prive les candidats à la location d’une offre abordable et de qualité, dans les territoires en tension, comme le souligne la Cour des Comptes dans son rapport publié le 5 septembre 2024 « L’aide à l’investissement locatif Pinel ».

Or, seule l’existence d’un dispositif d’investissement locatif permet le maintien en volume du parc, les investisseurs institutionnels, pourtant très encouragés par l’État, ne pouvant pas compenser les quelques 50 000 ventes de logements locatifs Pinel qui étaient réalisées chaque année avant la crise.

Les investisseurs Pinel contribuent très largement au déclenchement des opérations immobilières car ils se positionnent dès le démarrage de la commercialisation et permettent aux promoteurs d’obtenir leurs financements bancaires et leur garantie financière d’achèvement (GFA). Les acquéreurs occupants se positionnent plus tardivement dans les projets, souvent après le démarrage des fondations.

Ce rôle d’amorçage est crucial pour assurer le lancement des opérations immobilières et par conséquent la production de logements sociaux, qui représente généralement 30 % des programmes.

Pour les ménages bailleurs privés, les dispositifs fiscaux de soutien sont nécessaires afin d’accompagner leur choix de louer sous plafonds de ressources et à loyers encadrés. La constitution de ce patrimoine immobilier permet de surcroît à ces ménages de préparer l’avenir qu’il s’agisse de transmission ou de leur retraite, sur laquelle pèsent de nombreuses incertitudes.

En conséquence, l’objet de cet amendement est de prolonger le dispositif d’investissement locatif Pinel pour 1 an dans les conditions qui prévalaient avant 2022 et d’accroitre ainsi rapidement l’offre de logements locatifs sous plafonds de ressources du locataire et avec des loyers encadrés.

Il est proposé de maintenir les taux de réduction d’impôt tels que prévus en 2022 sur l’année 2025.

Parallèlement il est proposé de mettre fin au dispositif « Pinel + » en supprimant le II de l’article 168 de la loi de finances pour 2021 et en abrogeant ses décrets d’application.

Dans ce délai et dans l’attente de la construction d’une véritable politique du logement accompagnée d’une révision de la fiscalité immobilière, telle qu’annoncée par le ministre des Comptes publics lors des débats sur le PLF2025 à l’Assemblée nationale, une sortie de crise et une relance à la fois de la construction neuve et du logement locatif à loyers maîtrisés sont possibles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-310 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HAYE, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. PILLEFER et Pascal MARTIN, Mmes BILLON et JACQUEMET et M. COURTIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Si l’extinction du dispositif Pinel au 31 décembre 2024 devait malheureusement être confirmée, à tout le moins, une mesure transitoire serait nécessaire pour ne pas mettre en péril des programmes immobiliers actuellement en cours de commercialisation. 

En raison de la grave crise immobilière que connaît notre pays, les délais de commercialisation s’allongent alors même que la tension locative explose dans les zones tendues éligibles au dispositif Pinel. Le présent amendement propose que la date limite de signature de l’acte d’acquisition, initialement prévue le 31 décembre 2024, soit reportée au 31 mars 2025, le contrat préliminaire de réservation devant être conclu avant le 31 décembre 2024.

Cette mesure transitoire rend possible la réservation d’un logement Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, la signature de l’acte notariée pouvant être programmée sur le 1 er trimestre 2025. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-342 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. MENONVILLE, LEVI et CAMBIER, Mme SAINT-PÉ, MM. PERRION et KERN, Mmes HERZOG, ANTOINE et ROMAGNY et M. DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement tend à permettre fin progressivement au dispositif Pinel.

La fin de ce dispositif est programmée au 31 décembre 2024, il est à craindre que cela entache sérieusement les investissements locatifs. La crise immobilière actuelle rallonge les délais de commercialisation alors que la demande locative dans les territoires en tension ne fait que s’accroitre.

Le dispositif proposé entend mettre en place un dispositif transitoire afin de ne pas porter atteinte aux programmes immobiliers en cours de commercialisation. Il prévoit un report de la date limite de signature de l’acte d’acquisition au 31 mars 2025, initialement prévue le 31 décembre 2024, le contrat préliminaire de réservation devant être conclu avant le 31 décembre 2024.

Il s'agit de permettre la réservation d’un logement en Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, la signature de l’acte notarié pouvant être programmée sur le 1er trimestre 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-377 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’extinction du dispositif Pinel au 31 décembre 2024 devrait s’accompagner d’une mesure transitoire pour ne pas mettre en péril des programmes immobiliers actuellement en cours de commercialisation.

En raison de la grave crise immobilière que connaît notre pays, les délais de commercialisation s’allongent alors même que la tension locative explose dans les zones tendues éligibles au dispositif Pinel. Le présent amendement propose que la date limite de signature de l’acte d’acquisition, initialement prévue le 31 décembre 2024, soit reportée au 31 mars 2025, le contrat préliminaire de réservation devant être conclu avant le 31 décembre 2024.

Cette mesure transitoire rend possible la réservation d’un logement Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, la signature de l’acte notariée pouvant être programmée sur le 1 er trimestre 2025.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1043 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. LONGEOT et Stéphane DEMILLY, Mme SOLLOGOUB, M. FARGEOT et Mme HOUSSEAU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Si l’extinction du dispositif Pinel au 31 décembre 2024 devait malheureusement être confirmée, à tout le moins, une mesure transitoire serait nécessaire pour ne pas mettre en péril des programmes immobiliers actuellement en cours de commercialisation.

En raison de la grave crise immobilière que connaît notre pays, les délais de commercialisation s’allongent alors même que la tension locative explose dans les zones tendues éligibles au dispositif Pinel. Le présent amendement propose que la date limite de signature de l’acte d’acquisition, initialement prévue le 31 décembre 2024, soit reportée au 31 mars 2025, le contrat préliminaire de réservation devant être conclu avant le 31 décembre 2024.

Cette mesure transitoire rend possible la réservation d’un logement Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, la signature de l’acte notariée pouvant être programmée sur le 1 er trimestre 2025



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1288 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT, GRAND, Alain MARC, MALHURET et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Si l’extinction du dispositif Pinel au 31 décembre 2024 devait malheureusement être confirmée, à tout le moins, une mesure transitoire serait nécessaire pour ne pas mettre en péril des programmes immobiliers actuellement en cours de commercialisation.

En raison de la grave crise immobilière que connaît notre pays, les délais de commercialisation s’allongent alors même que la tension locative explose dans les zones tendues éligibles au dispositif Pinel. Le présent amendement propose que la date limite de signature de l’acte d’acquisition, initialement prévue le 31 décembre 2024, soit reportée au 31 mars 2025, le contrat préliminaire de réservation devant être conclu avant le 31 décembre 2024.

Cette mesure transitoire rend possible la réservation d’un logement Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, la signature de l’acte notariée pouvant être programmée sur le 1 er trimestre 2025



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1538 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. Jean-Baptiste BLANC, GROSPERRIN, GENET, POINTEREAU et PANUNZI, Mme ESTROSI SASSONE, MM. SAUTAREL, LAUGIER et MILON, Mmes VALENTE LE HIR et LAVARDE, MM. DAUBRESSE, KLINGER et MANDELLI, Mme MICOULEAU, M. GREMILLET, Mme BELRHITI, M. REYNAUD et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le Gouvernement a confirmé l’extinction du dispositif « Pinel » au 31 décembre 2024.

Concrètement, pour profiter de la réduction d’impôt sur le revenu associée, les acquéreurs doivent signer un acte authentique chez le notaire avant le 31 décembre.

Une mesure transitoire apparaît toutefois nécessaire afin :

-       De ne pas mettre en péril des programmes immobiliers en cours de commercialisation ;

-       D’accorder un peu de flexibilité à ceux qui auraient entamé les démarches pour bénéficier de ce dispositif avant sa fin ;

-       De s’adapter à un contexte conjuguant allongement des délais de commercialisation et explosion de la tension locative dans les zones tendues éligibles au dispositif. 

Le présent amendement proroge donc la date limite d’acquisition de trois mois.

Ceci afin de permettre aux futurs propriétaires de finaliser l’achat auprès du notaire jusqu’au 31 mars 2025, à condition d’avoir enregistré la réservation du logement au 31 décembre 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1893 rect. septies

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme GACQUERRE, MM. HENNO, MARSEILLE et BONNEAU, Mme GUIDEZ et MM. DHERSIN, CHAUVET, DELCROS et MIZZON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Si l’extinction du Pinel au 31 décembre 2024 devait être confirmée, une mesure transitoire serait nécessaire pour ne pas mettre en péril des programmes immobiliers actuellement en cours de commercialisation. 

Afin de tenir compte de l’allongement des délais de commercialisation dans le contexte actuel, le présent amendement propose que la date limite de signature de l’acte d’acquisition, initialement prévue le 31 décembre 2024, soit reportée au 31 mars 2025, le contrat préliminaire de réservation devant être conclu avant le 31 décembre 2024. Cette mesure transitoire rend possible la réservation d’un logement Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, la signature de l’acte notariée pouvant être programmée sur le 1er trimestre 2025.
Sans cette mesure transitoire et au regard des délais incompressibles, il est d’ores et déjà impossible d’investir dans un logement PINEL. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1935 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

MM. BLEUNVEN et CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Si l’extinction du dispositif Pinel au 31 décembre 2024 devait malheureusement être confirmée, à tout le moins, une mesure transitoire serait nécessaire pour ne pas mettre en péril des programmes immobiliers actuellement en cours de commercialisation.

En raison de la grave crise immobilière que connaît notre pays, les délais de commercialisation s’allongent alors même que la tension locative explose dans les zones tendues éligibles au dispositif Pinel. Le présent amendement propose que la date limite de signature de l’acte d’acquisition, initialement prévue le 31 décembre 2024, soit reportée au 31 mars 2025, le contrat préliminaire de réservation devant être conclu avant le 31 décembre 2024.

Cette mesure transitoire rend possible la réservation d’un logement Pinel jusqu’au 31 décembre 2024, la signature de l’acte notariée pouvant être programmée sur le 1 er trimestre 2025



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2042 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. OLIVIER et DUMOULIN, Mmes EVREN et JOSEPH et MM. KAROUTCHI, MEIGNEN, OMAR OILI et PACCAUD


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation aux dispositions du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts relatives à la date d’acquisition ou de souscription, la réduction d’impôt mentionnée au même article s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025 au titre desquelles le contribuable justifie qu’il a conclu, au plus tard le 31 décembre 2024, un contrat préliminaire de réservation mentionné à l’article L. 261-15 du code de la construction et de l’habitation ou une promesse de vente à condition que le contrat soit enregistré chez un notaire ou au service des impôts au plus tard le 31 décembre 2024 et que l’acte authentique soit conclu au plus tard le 31 mars 2025.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Si l’extinction du dispositif Pinel au 31 décembre 2024 devait malheureusement être confirmée, à tout le moins, une mesure transitoire serait nécessaire pour ne pas mettre en péril des programmes immobiliers en cours de commercialisation.

En raison de la grave crise immobilière que connaît notre pays, les délais de commercialisation s’allongent alors même que la tension locative explose dans les zones tendues éligibles au dispositif Pinel.

Le présent amendement n’allonge pas la durée du dispositif Pinel mais rend simplement possible la réservation d’un logement Pinel jusqu’à la date de son extinction, le 31 décembre 2024, la signature de l’acte notariée pouvant être programmée sur le 1er trimestre 2025.

En effet, lors de l’achat d’un logement en Vente en l’État Futur d’Achèvement (VEFA), il existe plusieurs délais incompressibles et formalités obligatoires à respecter entre la réservation et la signature de l’acte notarié (cf. ci-après).

Au regard de ces éléments, il apparait que l’amendement prend en compte ces éléments constitutifs de ce parcours d’achat d’un logement en VEFA.

Son adoption permettrait donc aux personnes qui se décideraient entre maintenant et le 31 décembre pour acheter un logement avec le dispositif Pinel, puissent effectivement le faire. Sans l’adoption d’une mesure de transition et au regard de ces délais incompressibles, il est d’ores et déjà impossible d’investir dans un logement Pinel.

Tel est l’objet du présent amendement.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-543 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA et DANIEL et M. DURAIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 novovicies du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Après l’année : « 2024 », la fin des 1° et 2° du A du VII bis est ainsi rédigée : « , en 2025, en 2026 ou en 2027 et pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années » ;

2° Le XII est ainsi modifié :

a) Après le 2°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Par dérogation aux I et VIII, la réduction d’impôt sur le revenu est ouverte aux investissements réalisés entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2027 ; » ;

b) Après l’année : « 2024 », la fin des a et b du 3° est ainsi rédigée : « réalisées en 2024, en 2025, en 2026 ou en 2027 pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années et pour les souscriptions mentionnées au VIII réalisées ces mêmes années ».

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement d’appel attire l’attention du Gouvernement et de la représentation nationale sur la crise du logement social et du logement intermédiaire que traversent les Outre-mer.

Accéder à un toit décent et abordable devient de plus en plus mission impossible. Le parcours résidentiel est à l’arrêt. Il est urgent de le relancer alors même que les besoins en logement augmentent : 172 500 logements supplémentaires à La Réunion d’ici 2050 selon l’INSEE. C’est le sens du présent amendement qui prolonge, pour trois ans, la réduction d’impôt sur le revenu, dite PINEL Outre-mer, prévue au XII de l’article 199 novovicies du code général des impôts.

Le logement locatif intermédiaire joue effectivement un rôle essentiel Outre-mer. Ces logements, à loyers réglementés inférieurs aux prix du marché, permettent aux classes moyennes d’habiter au plus près des bassins d’emplois, sans consacrer une part trop importante de leur budget à leur logement. Le locatif intermédiaire est ainsi gage de mixité sociale en apportant aux classes moyennes une solution de logement qualitative et à un prix abordable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Cette précieuse solution de logement pour les jeunes actifs et les ménages aux revenus modestes s’apprête pourtant à disparaître avec la fin du PINEL. En effet, les coûts d’entretien et de construction des logements sont singulièrement élevés dans les territoires ultramarins. En cause, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique). Ces surcoûts sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement. Le PINEL Outre-mer est aujourd’hui primordial pour équilibrer les opérations de logements intermédiaires dans nos territoires. Il représente 70 % des ventes en état futur d’achèvement à La Réunion.

L’État doit pouvoir apporter un soutien actif, non seulement pour l’accès à un toit ou à la propriété, mais aussi afin d’inciter les contribuables à améliorer l’offre de logements et le développement de la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

Tous les acteurs estiment que le besoin en logements locatifs intermédiaires, entre l’habitat social et les logements du marché libre non régulé, reste une nécessité. Dans un rapport du 6 septembre 2024, la Cour des comptes reconnaît à son tour l’intérêt de préserver un tel dispositif et de préserver l’attractivité du logement intermédiaire pour les particuliers.

La prolongation du dispositif en Outre-mer démontrera la volonté du Gouvernement à agir enfin sur le logement, premier poste de dépense des Français.

À l’inverse, une suppression sèche du dispositif et l’absence de mesure de substitution refréneraient immédiatement les porteurs de projets. Alors que le logement ultramarin traverse une profonde crise structurelle et que les entreprises du BTP, déjà durement fragilisées ces dernières années, cela se traduirait par une baisse de l’offre de logements et de rénovation, une pression accrue sur le logement social et très social, une hausse des prix, du mal-logement et du chômage.

 

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-602

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 novovicies du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Après l’année : « 2024 », la fin des 1° et 2° du A du VII bis est ainsi rédigée : « , en 2025, en 2026 ou en 2027 et pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années » ;

2° Le XII est ainsi modifié :

a) Après le 2°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Par dérogation aux I et VIII, la réduction d’impôt sur le revenu est ouverte aux investissements réalisés entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2027 ; » ;

b) Après l’année : « 2024 », la fin des a et b du 3° est ainsi rédigée : « réalisées en 2024, en 2025, en 2026 ou en 2027 pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années et pour les souscriptions mentionnées au VIII réalisées ces mêmes années ».

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement d’appel attire l’attention du Gouvernement et de la représentation nationale sur la crise du logement social et du logement intermédiaire que traversent les Outre-mer.

Accéder à un toit décent et abordable devient de plus en plus mission impossible. Le parcours résidentiel est à l’arrêt. Il est urgent de le relancer alors même que les besoins en logement augmentent : 172 500 logements supplémentaires à La Réunion d’ici 2050 selon l’INSEE. C’est le sens du présent amendement qui prolonge, pour trois ans, la réduction d’impôt sur le revenu, dite PINEL Outre-mer, prévue au XII de l’article 199 novovicies du code général des impôts.

Le logement locatif intermédiaire joue effectivement un rôle essentiel Outre-mer. Ces logements, à loyers réglementés inférieurs aux prix du marché, permettent aux classes moyennes d’habiter au plus près des bassins d’emplois, sans consacrer une part trop importante de leur budget à leur logement. Le locatif intermédiaire est ainsi gage de mixité sociale en apportant aux classes moyennes une solution de logement qualitative et à un prix abordable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Cette précieuse solution de logement pour les jeunes actifs et les ménages aux revenus modestes s’apprête pourtant à disparaître avec la fin du PINEL. En effet, les coûts d’entretien et de construction des logements sont singulièrement élevés dans les territoires ultramarins. En cause, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique). Ces surcoûts sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement. Le PINEL Outre-mer est aujourd’hui primordial pour équilibrer les opérations de logements intermédiaires dans nos territoires. Il représente 70 % des ventes en état futur d’achèvement à La Réunion.

L’État doit pouvoir apporter un soutien actif, non seulement pour l’accès à un toit ou à la propriété, mais aussi afin d’inciter les contribuables à améliorer l’offre de logements et le développement de la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

Tous les acteurs estiment que le besoin en logements locatifs intermédiaires, entre l’habitat social et les logements du marché libre non régulé, reste une nécessité. Dans un rapport du 6 septembre 2024, la Cour des comptes reconnaît à son tour l’intérêt de préserver un tel dispositif et de préserver l’attractivité du logement intermédiaire pour les particuliers.

La prolongation du dispositif en Outre-mer pour 2 années démontrera la volonté du Gouvernement à agir enfin sur le logement, premier poste de dépense des Français.

À l’inverse, une suppression sèche du dispositif et l’absence de mesure de substitution refréneraient immédiatement les porteurs de projets. Alors que le logement ultramarin traverse une profonde crise structurelle et que les entreprises du BTP, déjà durement fragilisées ces dernières années, cela se traduirait par une baisse de l’offre de logements et de rénovation, une pression accrue sur le logement social et très social, une hausse des prix, du mal-logement et du chômage.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1418 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS, Mme DURANTON et MM. PATIENT et LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 novovicies du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Après l’année : « 2024 », la fin des 1° et 2° du A du VII bis est ainsi rédigée : « , en 2025, en 2026 ou en 2027 et pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années » ;

2° Le XII est ainsi modifié :

a) Après le 2°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Par dérogation aux I et VIII, la réduction d’impôt sur le revenu est ouverte aux investissements réalisés entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2027 ; » ;

b) Après l’année : « 2024 », la fin des a et b du 3° est ainsi rédigée : « réalisées en 2024, en 2025, en 2026 ou en 2027 pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années et pour les souscriptions mentionnées au VIII réalisées ces mêmes années ».

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement porte sur la crise du logement social et du logement intermédiaire que traversent les Outre-mer.

Accéder à un toit décent et abordable devient de plus en plus mission impossible. Le parcours résidentiel est à l’arrêt. Il est urgent de le relancer alors même que les besoins en logement augmentent : 172 500 logements supplémentaires à La Réunion d’ici 2050 selon l’INSEE. C’est le sens du présent amendement qui prolonge, pour trois ans, la réduction d’impôt sur le revenu, dite PINEL Outre-mer, prévue au XII de l’article 199 novovicies du code général des impôts.

Le logement locatif intermédiaire joue effectivement un rôle essentiel Outre-mer. Ces logements, à loyers réglementés inférieurs aux prix du marché, permettent aux classes moyennes d’habiter au plus près des bassins d’emplois, sans consacrer une part trop importante de leur budget à leur logement. Le locatif intermédiaire est ainsi gage de mixité sociale en apportant aux classes moyennes une solution de logement qualitative et à un prix abordable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Cette précieuse solution de logement pour les jeunes actifs et les ménages aux revenus modestes s’apprête pourtant à disparaître avec la fin du PINEL. En effet, les coûts d’entretien et de construction des logements sont singulièrement élevés dans les territoires ultramarins. En cause, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique). Ces surcoûts sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement. Le PINEL Outre-mer est aujourd’hui primordial pour équilibrer les opérations de logements intermédiaires dans nos territoires. Il représente 70 % des ventes en état futur d’achèvement à La Réunion.

L’État doit pouvoir apporter un soutien actif, non seulement pour l’accès à un toit ou à la propriété, mais aussi afin d’inciter les contribuables à améliorer l’offre de logements et le développement de la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

Tous les acteurs estiment que le besoin en logements locatifs intermédiaires, entre l’habitat social et les logements du marché libre non régulé, reste une nécessité. Dans un rapport du 6 septembre 2024, la Cour des comptes reconnaît à son tour l’intérêt de préserver un tel dispositif et de préserver l’attractivité du logement intermédiaire pour les particuliers.

La prolongation du dispositif en Outre-mer pour 2 années démontrera la volonté du Gouvernement à agir enfin sur le logement, premier poste de dépense des Français.

À l’inverse, une suppression sèche du dispositif et l’absence de mesure de substitution refréneraient immédiatement les porteurs de projets. Alors que le logement ultramarin traverse une profonde crise structurelle et que les entreprises du BTP, déjà durement fragilisées ces dernières années, cela se traduirait par une baisse de l’offre de logements et de rénovation, une pression accrue sur le logement social et très social, une hausse des prix, du mal-logement et du chômage.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1544 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. ROHFRITSCH, Mme TETUANUI, M. KULIMOETOKE et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 novovicies du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Après l’année : « 2024 », la fin des 1° et 2° du A du VII bis est ainsi rédigée : « , en 2025, en 2026 ou en 2027 et pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années » ;

2° Le XII est ainsi modifié :

a) Après le 2°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Par dérogation aux I et VIII, la réduction d’impôt sur le revenu est ouverte aux investissements réalisés entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2027 ; » ;

b) Après l’année : « 2024 », la fin des a et b du 3° est ainsi rédigée : « réalisées en 2024, en 2025, en 2026 ou en 2027 pour les constructions mentionnées au 1° du même B dont le permis de construire a été déposé ces mêmes années et pour les souscriptions mentionnées au VIII réalisées ces mêmes années ».

II. – Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à soutenir l’accès au logement et le parcours locatif dans les Outre-mer, en y incitant à la construction de logements intermédiaires. Il prolonge ainsi, pour trois ans, la réduction d’impôt sur le revenu, dite PINEL Outre-mer, prévue au XII de l’article 199 novovicies du code général des impôts (CGI).

Le logement locatif intermédiaire joue effectivement un rôle essentiel Outre-mer. Ces logements, à loyers réglementés inférieurs aux prix du marché, permettent aux classes moyennes d’habiter au plus près des bassins d’emplois, sans consacrer une part trop importante de leur budget à leur logement. Le locatif intermédiaire est ainsi gage de mixité sociale en apportant aux classes moyennes une solution de logement qualitative et à un prix abordable dans les zones tendues. Compte tenu des enjeux de coût de la vie, d’attractivité des emplois et du retour des jeunes au pays, le logement intermédiaire apparaît donc, notamment Outre-mer, comme un véritable outil de développement économique et social des territoires.

Cette précieuse solution de logement pour les jeunes actifs et les ménages aux revenus modestes s’apprête pourtant à disparaître avec la fin du PINEL. En effet, les coûts d’entretien et de construction des logements sont singulièrement élevés dans les territoires ultramarins. En cause, l’insularité, l’éloignement, les restrictions bancaires, ou encore les normes d’aménagement et de construction (par exemple le risque sismique et le risque cyclonique). Ces surcoûts sont insuffisamment pris en compte dans les dispositifs de financement. Le PINEL Outre-mer est aujourd’hui primordial pour équilibrer les opérations de logements intermédiaires dans nos territoires. Il représente 70% des ventes en état futur d’achèvement à La Réunion.

L’État doit pouvoir apporter un soutien actif, non seulement pour l’accès à un toit ou à la propriété, mais aussi afin d’inciter les contribuables à améliorer l’offre de logements et le développement de la mixité sociale dans l’habitat et dans les quartiers.

Tous les acteurs estiment que le besoin en logements locatifs intermédiaires, entre l’habitat social et les logements du marché libre non régulé, reste une nécessité. Dans un rapport du 6 septembre 2024, la Cour des comptes reconnaît à son tour l’intérêt de préserver un tel dispositif et de préserver l’attractivité du logement intermédiaire pour les particuliers.

La prolongation du dispositif en Outre-mer démontrera la volonté du Gouvernement à agir enfin sur le logement, premier poste de dépense des Français.

À l’inverse, une suppression sèche du dispositif et l’absence de mesure de substitution refréneraient immédiatement les porteurs de projets. Alors que le logement ultramarin traverse une profonde crise structurelle et que les entreprises du BTP, déjà durement fragilisées ces dernières années, cela se traduirait par une baisse de l’offre de logements et de rénovation, une pression accrue sur le logement social et très social, une hausse des prix, du mal-logement et du chômage.

Cet amendement est déposé en miroir aux débats à l’Assemblée nationale afin d’accompagner les discussions budgétaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2071 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 novovicies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase du 5° du B du I, les deux occurrences de l’année : « 2027 » sont remplacées par l’année : « 2026 » ;

2° Le IV bis est ainsi modifié :

a) À la première phrase, après les mots : « s’applique », est inséré le mot : « exclusivement » ;

b) La dernière phrase est supprimée.

II. – Le II de l’article 42 de la loi n° 2024-322 du 9 avril 2024 visant à l’accélération et à la simplification de la rénovation de l’habitat dégradé et des grandes opérations d’aménagement est abrogé.

III. – Le I s’applique aux dépenses réalisées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

L’article 42 de la loi n° 2024-322 du 9 avril 2024 visant à l’accélération et à la simplification de la rénovation de l’habitat dégradé et des grandes opérations d’aménagement a étendu le bénéfice du dispositif « Denormandie », prévu au 5° du B du I de l’article 199 novovicies du code général des impôts, aux logements situés dans des copropriétés en difficulté faisant l’objet des procédures prévues à l’article 29-1 de la loi n° 66-557 du 10 juillet 1965 ou dans des copropriétés incluses dans le périmètre d’une opération de requalification des copropriétés dégradées régie par les articles L. 741-1 et L. 741-2 du code de la construction et de l’habitation. Il a également prorogé son application jusqu’au 31 décembre 2027.

Le présent amendement rétablit, à compter du 1er janvier 2025, le dispositif « Denormandie » dans sa rédaction antérieure à l’adoption de l’article 42 de la loi n° 2024-322 précitée, afin de recentrer son zonage sur les seules communes caractérisées par un fort besoin en réhabilitation de leur centre-ville ou ayant conclu une convention d’opération de revitalisation des territoires (ORT), soit un retour à la logique ayant présidé à l’instauration du dispositif initial.

En effet, l’élargissement aux logements situés dans des copropriétés dégradées ou en difficulté, qui rend la réduction d’impôt applicable sur l’ensemble du territoire, y compris en zone tendue, n’est pas satisfaisante.

L’extension du dispositif est, d’une part, en contradiction avec les intentions initiales du législateur d’accorder aux copropriétés en difficulté des moyens d’action publique adaptés et, d’autre part, avec les conclusions de la mission IGF, CGEDD, IGACC conduite en septembre 2023, conformément à l’article 19 de la loi de finances pour 2023. Cette dernière n’a en effet pas conclu à l’efficacité du dispositif et a même relevé ses difficultés à répondre aux enjeux des copropriétés en difficulté.

Pour les mêmes raisons, le présent amendement propose d’en rester à la prorogation du dispositif jusqu’au 31 décembre 2026 par la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, dès lors qu’elle offre une visibilité suffisante aux investisseurs tout en respectant les règles de bonne gestion et d’évaluation des dépenses fiscales, prévues notamment dans la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2286 rect.

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2071 rect. du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Amendement n° I-2071

Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

Objet

Le présent sous-amendement vise à maintenir la durée pendant laquelle le dispositif "Denormandie" s'applique. En effet, le contribuable est éligible à une réduction d'impôts pour les logements qui répondent à un ensemble de conditions et qui sont acquis entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2027. Le Gouvernement, par son amendement 2071, propose de réduire la période d'acqusition ouvrant droit au disposition d'un an.

Cette réduction ne paraît pas souhaitable. En effet, l'une des conditions ouvrant droit au bénéfice du dispositif est que le logement soit situé dans une commune qui a conclu une convention d'opération de revitalisation de territoire. Or, les délais pour passer une telle convention peuvent être particulièrement longs. De ce fait, le maintien d'une période d'acquisition large, entre 2019 et 2027, paraît légitime et nécessaire pour la bonne application du dispositif "Denormandie".



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1463

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 199 novovicies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du D du I, après les mots : « foyer fiscal », sont insérés les mots : « ou un ascendant ou un descendant du contribuable ou avec une personne occupant déjà le logement, sauf à l’occasion du renouvellement du bail, » ;

2° À la deuxième phrase du premier alinéa du III, les mots : « des plafonds fixés par décret en fonction de la localisation du logement et de son type » sont remplacés par les mots : « les plafonds fixés pour les logements financés avec un prêt locatif social ».

Objet

Cette proposition, présentée par les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, interdit la location des logements bénéficiant du dispositif d’investissement locatif « Pinel » aux ascendants et aux descendants de l’acquéreur, afin de ne plus soutenir la constitution de patrimoine des ménages aisés, et renforce la contrepartie sociale à l’aide publique versée en ramenant les loyers plafonds au niveau du logement social intermédiaire et des logements sociaux PLS.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1772 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- Le code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Le h du 2 de l’article 32 est abrogé ; 

2° Au troisième alinéa du 3° du I de l’article 156, après le mot : «pratiquée », la fin de l'alinéa est ainsi rédigée : « la déduction prévue au f du 1° du I de l’article 31 ou l’un des crédits prévus aux a, b ou c du IV de l'article 199 tricies. » ;

3° L’article 199 tricies est ainsi modifié : 

a) Au 1° du A du I, les mots : « entre le 1er mars 2022 et le 31 décembre 2024 ; » sont remplacés par les mots : « à partir du 1er janvier 2025 ; ».  

b) Au quatrième alinéa du IV, les mots : « les taux mentionnés aux 1° et 2° du présent IV sont portés » sont remplacés par les mots : « le contribuable bénéficie d’un crédit d’impôt dont les taux sont » ;

c) Le IV est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Le crédit d’impôt ne peut dépasser un plafond fixé à 4 000 € par ménage fiscal. Ce crédit d'impôt vient en réduction de l'impôt sur le revenu dû au titre de l'année au cours de laquelle les sommes locatives sont effectivement perçues, après imputation des réductions d'impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis des crédits d'impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. Si le crédit d'impôt excède l'impôt dû, l'excédent est restitué, dans la limite de 4 000 € par ménage fiscal. » ;

4° L’article 200-0 A est ainsi modifié : 

a) Au premier alinéa du 1,  après les mots : « ceux mentionnés », sont insérés les mots : « aux a, b et c du IV de l’article 199 tricies, » ;

b) Au second alinéa, après les mots : « ceux mentionnés », sont insérés les mots : « aux a, b et c du IV de l’article 199 tricies, ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de pérenniser et de simplifier le dispositif Loc'Avantages. 

« Loc’Avantages » est un dispositif fiscal entré en vigueur le 1er janvier 2022.  Il permet aux propriétaires bailleurs privés qui concluent une convention avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah) d’obtenir une réduction d’impôt. En contrepartie, ils doivent louer leur logement pendant la durée du conventionnement à des prix abordables à des personnes dont les ressources ne dépassent pas les plafonds définis par l’Anah. 

La loi de finances pour 2022 prévoit cette réduction d'impôt jusqu’au 31 décembre 2024. Aucune prorogation du dispositif ou nouveau dispositif ne sont actuellement prévus. 

Cet amendement propose ainsi de : 

●        pérenniser le dispositif ; 

●        autoriser le recours au régime micro-foncier pour les bailleurs qui conventionnent leur logement avec Loc’Avantages ; 

●        passer d’une réduction d’impôt à un crédit d’impôt dès lors que le propriétaire a recours à un organisme agréé pour rester attractif auprès des bailleurs non imposables ou faiblement imposés. Ce crédit d’impôt est toutefois limité à 4 000 € ; 

●        inclure ce crédit d’impôt dans le plafonnement des déductions fiscales à 18 000 € (contre 10 000 € actuellement) du fait de la contribution directe du propriétaire à la mission d’intérêt général des organismes agréés lorsqu’il consent une location solidaire dans le cadre de l’intermédiation locative. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1453

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 19° decies du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier, après le mot : « Réduction » sont insérés les mots : « et crédit »

2° L’article 199 tricies est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du A du I, du B, du II, des second et dernier alinéas du III, au premier alinéa du IV, à deux reprises du VI, aux premier et second alinéas du VII, au premier alinéa du VIII, les mots : « réduction » sont remplacés par le mot : « crédit » ;

2° Au 1° du A du I, les mots : « aux articles L. 321-4 ou » sont remplacés par les mots : « à l’article » et « 2024 » est remplacée par l’année : « 2030 » ;

3° Au 3° du A du I, le mot : « intermédiaire, » est supprimé ;

4° Le premier alinéa du III est ainsi rédigé : 

« Le crédit d’impôt est calculé sur l’écart entre les revenus bruts du logement mentionnés au I et le loyer de marché hors charges déterminé selon une méthode fixée par décret en fonction de la localisation et de la catégorie du logement. »

5° Le IV est ainsi rédigé :

« IV. – Le montant du crédit d’impôt est fixé à 50 %.

« Toutefois, lorsque le logement est donné en mandat de gestion ou en location à un organisme public ou privé agréé en application de l’article L. 365-4 dudit code en vue de sa location ou de sa sous-location, meublée ou non, à des personnes mentionnées au II de l’article L. 301-1 du même code ou aux personnes physiques dont la situation nécessite une solution locative de transition, le taux est porté à 65 %. 

« Lorsque le logement est donné en location à des personnes mentionnées au II de l’article L. 301-1, une prime de 3 000 euros est accordée au propriétaire.

II.- A l’article 18-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, le mot : « libre » est remplacé par le mot : « fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables au sens de l’article 17-2, sans pouvoir dépasser le loyer de référence majoré en vigueur en application de l’article 140 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique ».

III. – Les I et II ne s’appliquent qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le I transforme le dispositif d’investissement locatif « Loc’avantages » en crédit d’impôt, le prolonge jusqu’en 2030 et l’adapte à l’impératif de production d’une offre de logement privée sociale et très sociale (et non plus de logements intermédiaires, dont les loyers sont trop élevés pour être aidés par la collectivité). 

Le dispositif est rendu plus clair et incitatif pour les propriétaires : un crédit d’impôt compense 50 % de la perte de loyer en cas de location directe et 65 % en cas d’intermédiation locative via un organisme agréé. 

Le II prévoit que l’augmentation du loyer en fin de conventionnement se fera en fonction des loyers de voisinage dans la limite du plafond majoré dans les zones concernées par l’encadrement des loyers. 

Avec cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent inciter les propriétaires privés à réduire le niveau des loyers qui contribue à empêcher plus de 4 millions de personnes de sortir du mal logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-391 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 tricies du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Le I est ainsi modifié : 

a) Au premier alinéa du 1°, le mot : « réduction » est remplacé par le mot : « crédit » ;

b) Au 1° du même A, les mots : « aux articles L. 321-4 ou » sont remplacés par les mots : « à l’article » et l’année : « 2024 » par l’année : « 2030 » ;

c) Au 3° dudit A, le mot : « intermédiaire, » est supprimé ;

2° Le premier alinéa du III est ainsi rédigé : 

« III. – Le crédit d’impôt est calculé sur l’écart entre les revenus bruts du logement mentionnés au I et le loyer de marché hors charges déterminé selon une méthode fixée par décret en fonction de la localisation et de la catégorie du logement. » ;

3° Le IV est ainsi rédigé :

« 1° Le montant du crédit d’impôt est fixé à 50 %.

« 2° Toutefois, lorsque le logement est donné en mandat de gestion ou en location à un organisme public ou privé agréé en application de l’article L. 365-4 dudit code en vue de sa location ou de sa sous-location, meublée ou non, à des personnes mentionnées au II de l’article L. 301-1 du même code ou aux personnes physiques dont la situation nécessite une solution locative de transition, le taux est porté à 65 %. 

« 3° Lorsque le logement est donné en location à des personnes mentionnées au II de l’article L. 301-1, une prime de 3 000 euros est accordée au propriétaire. » 

II. – À l’article 18-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986, le mot : « libre » est remplacé par les mots : « fixé par référence aux loyers habituellement constatés dans le voisinage pour des logements comparables au sens de l’article 17-2, sans pouvoir dépasser le loyer de référence majoré en vigueur en application de l’article 140 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique ».

III. – Les I et II ne s'appliquent qu'aux sommes venant en déduction de l'impôt dû. 

IV. – La perte de recettes résultant pour l'État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le I transforme le dispositif d’investissement locatif « Loc’avantages » en crédit d’impôt, le prolonge jusqu’en 2030 et l’adapte à l’impératif de production d’une offre de logement privée sociale et très sociale (et non plus de logements intermédiaires, dont les loyers sont trop élevés pour être aidés par la collectivité).

Le dispositif est rendu plus clair et incitatif pour les propriétaires : un crédit d’impôt compense 50 % de la perte de loyer en cas de location directe et 65 % en cas d’intermédiation locative via un organisme agréé.

Le II prévoit que l’augmentation du loyer en fin de conventionnement se fera en fonction des loyers de voisinage dans la limite du plafond majoré dans les zones concernées par l’encadrement des loyers. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1008

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROIRON et KANNER, Mme ARTIGALAS, MM. FÉRAUD et COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 19° decies du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier, les mots : « Réduction d’impôt accordée » sont remplacés par les mots :« Réductions et Crédit d’impôt accordés » ;

2° Le h du 2 de l’article 32 est abrogé ;

3° L’article 199tricies est ainsi modifié :

a) Le A du I est ainsi modifié :

– Au premier alinéa, les mots : « une réduction » sont remplacés par les mots : « un crédit » ;

– Le 1° est ainsi modifié :

i) les mots :« une des conventions mentionnées » sont remplacés par les mots : « un engagement de location mentionné » ;

ii) les mots :« d’enregistrement » sont remplacés par les mots :« de réception » ;

iii) les mots :« la demande de conventionnement » sont remplacés par les mots : « l’engagement de location » ;

iv) à la fin, les mots : « entre le 1er mars 2022 et le 31décembre 2024 » sont remplacés par les mots :« jusqu’au 31 décembre 2027 » ;

– Le 2° est ainsi modifié :

i) après le mot :« nu », sont insérés les mots : « ou meublé » ;

ii) les mots « la convention mentionnée » sont remplacés par les mots : « l’engagement mentionné » ;

b) Le B du I est ainsi modifié : 

– au début du premier alinéa, les mots : « La réduction » sont remplacés par les mots : « Le crédit » ; 

– au deuxième alinéa, les mots : « la convention mentionnée » sont remplacés par les mots :« l’engagement mentionné » ;

c) Au début du II, les mots : « La réduction » sont remplacés par les mots : « Le crédit » ; 

d) Au début du premier alinéa du III, au début du premier alinéa du VI, au début du premier alinéa du VII et au second alinéa du même VII, les mots : « la réduction » sont remplacés par les mots : « le crédit » ;

e) Au deuxième alinéa du III, au dernier alinéa du même III, au IV et au second alinéa du VI, les mots : « de la réduction » sont remplacés par les mots : « du crédit » ;

f) Au 1° , au premier alinéa 2° et au a), b) et c) du 2° du IV, les mots : « la convention mentionnée » sont remplacés par les mots :« l’engagement mentionné » ;

g) Le VI est ainsi modifié : 

– à la fin du premier alinéa, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots : « l’engagement » ;

– au second alinéa, les mots :« cette convention » sont remplacés par les mots :« cet engagement » ;

h) Le premier alinéa du VII est ainsi modifié :

– au début, les mots :« La réduction d’impôt » sont remplacés par les mots : « Le crédit d’impôt » ;

– à la fin, sont ajoutés les mots : « , après imputation des réductions d’impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis, des crédits d’impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. Si le crédit d’impôt excède l’impôt dû, l’excédent est restitué » ;

i) Au premier alinéa du VIII, les mots : « la réduction d’impôt obtenue » sont remplacés par les mots : « le crédit d’impôt obtenu » ;

4° Au second alinéa du 1 de l’article 200-0 A, les mots : « et au XII de l’article 199 novovicies », sont remplacés par les mots : « , au XII de l’article 199 novovicies et à l’article 199 tricies ».

II. – Le I s’applique aux revenus des années 2025 et suivantes. Le ii du a du 3° du I s’applique aux engagements de location déposés à compter du 30 juin 2025.

III. – Le livre III du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1° L’article L. 302-5 est ainsi modifié :

a) À la fin de la première phrase du III ter, après la référence :« IV », sont insérés les mots : « , hors logements affectés à la location sociale et très sociale dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

b) Après le 6° du IV, il est inséré un 7° ainsi rédigé : 

« 7° Les logements affectés à la location sociale et très sociale dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts. » ;

2° Le quatrième alinéa de l’article L. 302-7 est ainsi modifié :

a) Après la première occurrence de la référence « L. 321-8 », sont insérés les mots : « ou donnés en location dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

b) Après la seconde occurrence de la référence « L. 321-8 », sont insérés les mots : « ou d’engagements mentionnés l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

3° Au neuvième alinéa l’article L. 302-9-1, après la référence :« L. 321-8 », sont insérés les mots : « ou donnés en location dans les conditions prévues à l’article 199tricies du code général des impôts » ;

4° La première phrase du premier alinéa de l’article L. 302-9-1-2 est complétée par les mots : « ou affectés à la location sociale et très sociale dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

5° Au dernier alinéa de l’article L. 321-1-1, les mots : « les conventions mentionnées » sont remplacés par les mots : « les engagements mentionnés » ;

6° À l’article L 321-2, les mots : « d’une convention prévue » sont remplacés par les mots : « de l’engagement prévu » ;

7° L’article L. 321-4 est ainsi rédigé :

« 1° Une aide particulière peut être accordée au propriétaire qui s’engage à respecter des obligations définies par voie d’engagement. Cet engagement est matérialisé par une attestation fiscale, et prévoit le respect d’obligations prévues par décret.

« 2° Le contrôle du respect de l’engagement est assuré par l’Agence nationale de l’habitat.

« 3° Le propriétaire signataire de l’engagement transmet son attestation fiscale à l’Agence nationale de l’habitat.

« 4° L’Agence nationale de l’habitat peut communiquer à l’administration fiscale, spontanément ou à sa demande, sans que puisse être opposée l’obligation au secret professionnel, tous les renseignements et documents recueillis dans le cadre de sa mission et notamment les informations relatives aux engagements signés en application du présent article en précisant l’identifiant unique des logements auxquels se rapportent ces engagements et le nom de leur propriétaire. » ;

8° À la première phrase de l’article L. 321-5, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots :« l’engagement » ;

9° L’article L. 321-7 est ainsi modifié : 

a) À la première phrase, deux fois, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots : « l’engagement » ;

b) À la seconde phrase, les mots : « cette convention » sont remplacés par les mots : « cet engagement » ;

10° À la première phrase de l’article L. 321-8, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots :« l’engagement » ;

11° Au premier alinéa l’article L. 321-10-1, les mots : « conventionnés en application de » sont remplacés par les mots :« mentionnés à » ;

12° L’article L. 321-11est ainsi modifié : 

a) À la première phrase, les mots : « d’une convention mentionnée » sont remplacés par les mots : « de l’engagement mentionné » ;

b) À la deuxième phrase, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots : « l’engagement » ;

13° Au premier alinéa de l’article L. 321-11-1, les deux occurrences des mots : « la convention » sont remplacés par les mots :« l’engagement ».

IV. – Les I à III ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

V. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Notre amendement propose de consolider pour plus d’efficacité le dispositif fiscal Loc’Avantages qui constitue une priorité pour accompagner la montée en charge de l’intermédiation locative, qui présente le double intérêt de mobiliser le parc vacant et d’accompagner des ménages dans le cadre du plan Logement d’Abord.

L’atteinte des objectifs du plan Logement d’Abord en matière d’Intermédiation locative ne pourra passer que par ce levier essentiel pour convaincre les propriétaires de mettre à disposition leur logement à des prix abordables.

Le dispositif Loc’Avantages qui prend fin au 31 décembre 2024, prévoit une réduction d’impôt au profit des propriétaires qui mettent leur logement en location dans le cadre d’une convention conclue avec l’Anah sous condition de plafond de loyer. La massification attendue du dispositif Loc’Avantages ne s’est pas encore réalisée et apparaît freinée par les paramètres actuels du dispositif, trop complexes.

Aussi, notre amendement propose de :

-          Prolonger le dispositif jusqu’au 31 décembre 2027 ;

-          Transformer le dispositif en crédit d’impôt afin d’augmenter l’avantage fiscal au profit des propriétaires-bailleurs les plus modestes ;

-          Ouvrir le bénéfice du dispositif aux propriétaires dont les revenus locatifs sont soumis au régime micro-foncier ainsi qu’aux logements meublés dont la part a augmenté ces dernières années dans le parc des logements loués à titre de résidence principale ;

-          Appliquer au dispositif Loc’Avantages le plafonnement majoré des niches fiscales à 18 000 euros (contre le plafonnement à 10 000 € actuellement).

Par ailleurs, cet amendement modifie la servitude de mixité sociale applicable aux communes faisant l’objet d’un arrêté de carence au titre de l’article 55 de la loi SRU et celle applicable aux communes exemptées de l’application de ce dispositif en raison de l’inconstructibilité de la majeure partie de leur territoire urbanisé. Cette mesure vise à faire obstacle aux pratiques de contournement de certains propriétaires et promoteurs qui ne recourent au Loc’Avantages que dans le seul but de satisfaire la servitude, avec pour projet de résilier leur engagement dès que possible, altérant ainsi le développement d’une offre sociale pérenne.

L’attractivité du dispositif Loc’Avantages apparaît limitée par les paramètres actuels. Ils induisent une lourdeur pour les propriétaires qui souhaitent s’engager. La durée et la complexité du montage des dossiers, ainsi que le conventionnement actuellement requis peuvent constituer un frein d’ordre administratif. D’autres dispositifs fiscaux associés au logement (Pinel, Denormandie, Malraux) reposent sur le caractère déclaratif par le propriétaire bailleur au moment de sa déclaration d’impôts. Il est ainsi proposé de substituer à la convention actuelle un simple engagement, notamment pour préserver la comptabilité en année N des logements ainsi loués (pour faciliter l’accès aux aides aux logement, ainsi que les décomptes au titre de la loi SRU).

Cet aménagement du Loc’Avantages est de nature à poursuivre l’objectif de massification du dispositif en renforçant son attractivité. En effet, remplacer le conventionnement par une attestation accompagnée du contrat de bail et du justificatif de ressources du locataire, est une mesure qui permet de simplifier et d’accélérer le recours au dispositif. Les détails de l’engagement seront déterminés par décret.

Cet amendement est proposé avec le concours de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, la Fapil, Habitat & Humanisme, l’UNIOPSS et Soliha.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1895 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, BONNEAU, DHERSIN, CAMBIER, PARIGI et MIZZON, Mme JACQUEMET et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 19° decies du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier, les mots : « Réduction d’impôt accordée » sont remplacés par les mots :« Réductions et Crédit d’impôt accordés » ;

2° Le h du 2 de l’article 32 est abrogé ;

3° L’article 199tricies est ainsi modifié :

a) Le A du I est ainsi modifié :

– Au premier alinéa, les mots : « une réduction » sont remplacés par les mots : « un crédit » ;

– Le 1° est ainsi modifié :

i) les mots :« une des conventions mentionnées » sont remplacés par les mots : « un engagement de location mentionné » ;

ii) les mots :« d’enregistrement » sont remplacés par les mots :« de réception » ;

iii) les mots :« la demande de conventionnement » sont remplacés par les mots : « l’engagement de location » ;

iv) à la fin, les mots : « entre le 1er mars 2022 et le 31décembre 2024 » sont remplacés par les mots :« jusqu’au 31 décembre 2027 » ;

– Le 2° est ainsi modifié :

i) après le mot :« nu », sont insérés les mots : « ou meublé » ;

ii) les mots « la convention mentionnée » sont remplacés par les mots : « l’engagement mentionné » ;

b) Le B du I est ainsi modifié : 

– au début du premier alinéa, les mots : « La réduction » sont remplacés par les mots : « Le crédit » ; 

– au deuxième alinéa, les mots : « la convention mentionnée » sont remplacés par les mots :« l’engagement mentionné » ;

c) Au début du II, les mots : « La réduction » sont remplacés par les mots : « Le crédit » ; 

d) Au début du premier alinéa du III, au début du premier alinéa du VI, au début du premier alinéa du VII et au second alinéa du même VII, les mots : « la réduction » sont remplacés par les mots : « le crédit » ;

e) Au deuxième alinéa du III, au dernier alinéa du même III, au IV et au second alinéa du VI, les mots : « de la réduction » sont remplacés par les mots : « du crédit » ;

f) Au 1° , au premier alinéa 2° et au a), b) et c) du 2° du IV, les mots : « la convention mentionnée » sont remplacés par les mots :« l’engagement mentionné » ;

g) Le VI est ainsi modifié : 

– à la fin du premier alinéa, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots : « l’engagement » ;

– au second alinéa, les mots :« cette convention » sont remplacés par les mots :« cet engagement » ;

h) Le premier alinéa du VII est ainsi modifié :

– au début, les mots :« La réduction d’impôt » sont remplacés par les mots : « Le crédit d’impôt » ;

– à la fin, sont ajoutés les mots : « , après imputation des réductions d’impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis, des crédits d’impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. Si le crédit d’impôt excède l’impôt dû, l’excédent est restitué » ;

i) Au premier alinéa du VIII, les mots : « la réduction d’impôt obtenue » sont remplacés par les mots : « le crédit d’impôt obtenu » ;

4° Au second alinéa du 1 de l’article 200-0 A, les mots : « et au XII de l’article 199 novovicies », sont remplacés par les mots : « , au XII de l’article 199 novovicies et à l’article 199 tricies ».

II. – Le I s’applique aux revenus des années 2025 et suivantes. Le ii du a du 3° du I s’applique aux engagements de location déposés à compter du 30 juin 2025.

III. – Le livre III du code de la construction et de l’habitation est ainsi modifié :

1° L’article L. 302-5 est ainsi modifié :

a) À la fin de la première phrase du III ter, après la référence :« IV », sont insérés les mots : « , hors logements affectés à la location sociale et très sociale dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

b) Après le 6° du IV, il est inséré un 7° ainsi rédigé : 

« 7° Les logements affectés à la location sociale et très sociale dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts. » ;

2° Le quatrième alinéa de l’article L. 302-7 est ainsi modifié :

a) Après la première occurrence de la référence « L. 321-8 », sont insérés les mots : « ou donnés en location dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

b) Après la seconde occurrence de la référence « L. 321-8 », sont insérés les mots : « ou d’engagements mentionnés l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

3° Au neuvième alinéa l’article L. 302-9-1, après la référence :« L. 321-8 », sont insérés les mots : « ou donnés en location dans les conditions prévues à l’article 199tricies du code général des impôts » ;

4° La première phrase du premier alinéa de l’article L. 302-9-1-2 est complétée par les mots : « ou affectés à la location sociale et très sociale dans les conditions prévues à l’article 199 tricies du code général des impôts » ;

5° Au dernier alinéa de l’article L. 321-1-1, les mots : « les conventions mentionnées » sont remplacés par les mots : « les engagements mentionnés » ;

6° À l’article L 321-2, les mots : « d’une convention prévue » sont remplacés par les mots : « de l’engagement prévu » ;

7° L’article L. 321-4 est ainsi rédigé :

« 1° Une aide particulière peut être accordée au propriétaire qui s’engage à respecter des obligations définies par voie d’engagement. Cet engagement est matérialisé par une attestation fiscale, et prévoit le respect d’obligations prévues par décret.

« 2° Le contrôle du respect de l’engagement est assuré par l’Agence nationale de l’habitat.

« 3° Le propriétaire signataire de l’engagement transmet son attestation fiscale à l’Agence nationale de l’habitat.

« 4° L’Agence nationale de l’habitat peut communiquer à l’administration fiscale, spontanément ou à sa demande, sans que puisse être opposée l’obligation au secret professionnel, tous les renseignements et documents recueillis dans le cadre de sa mission et notamment les informations relatives aux engagements signés en application du présent article en précisant l’identifiant unique des logements auxquels se rapportent ces engagements et le nom de leur propriétaire. » ;

8° À la première phrase de l’article L. 321-5, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots :« l’engagement » ;

9° L’article L. 321-7 est ainsi modifié : 

a) À la première phrase, deux fois, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots : « l’engagement » ;

b) À la seconde phrase, les mots : « cette convention » sont remplacés par les mots : « cet engagement » ;

10° À la première phrase de l’article L. 321-8, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots :« l’engagement » ;

11° Au premier alinéa l’article L. 321-10-1, les mots : « conventionnés en application de » sont remplacés par les mots :« mentionnés à » ;

12° L’article L. 321-11est ainsi modifié : 

a) À la première phrase, les mots : « d’une convention mentionnée » sont remplacés par les mots : « de l’engagement mentionné » ;

b) À la deuxième phrase, les mots : « la convention » sont remplacés par les mots : « l’engagement » ;

13° Au premier alinéa de l’article L. 321-11-1, les deux occurrences des mots : « la convention » sont remplacés par les mots :« l’engagement ».

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État des I, II et III est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

V. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

Objet

Le dispositif Loc’Avantages, codifié à l’article 199 tricies du code général des impôts, prévoit une réduction d’impôt au profit des propriétaires qui mettent leur logement en location dans le cadre d’une convention conclue avec l’Anah sous condition de plafond de loyer. Il s’applique aux logements pour lesquels la demande de conventionnement est enregistrée entre le 1er mars 2022 et le 31 décembre 2024.
La massification attendue du dispositif Loc’Avantages ne s’est pas encore réalisée : on compte 4 637 conventions signées en 2022 et 7 481 en 2023, loin de l’objectif de 20 000 logements annuels. 
Elle apparaît freinée par les paramètres actuels du dispositif Loc’Avantages, qui induisent une complexité pour les propriétaires qui souhaitent bénéficier de celui-ci et qui altèrent son attractivité.

Dans ces conditions, le présent amendement prévoit de renforcer le dispositif en :
-    le prolongeant jusqu’au 31 décembre 2027 ;
-    le transformant en crédit d’impôt afin d’augmenter l’avantage fiscal au profit des propriétaires-bailleurs les plus modestes ;
-    ouvrant le bénéfice du dispositif aux propriétaires dont les revenus locatifs sont soumis au régime micro-foncier ainsi qu’aux logements meublés dont la part croit dans le parc des logements loués à titre de résidence principale ;
-    appliquant au dispositif Loc’Avantages le plafonnement majoré des niches fiscales à 18 000 euros (contre le plafonnement à 10 000 € actuellement).

Par ailleurs, cet amendement modifie la servitude de mixité sociale applicable aux communes faisant l’objet d’un arrêté de carence au titre de l’article 55 de la loi SRU et celle applicable aux communes exemptées de l’application de ce dispositif en raison de l’inconstructibilité de la majeure partie de leur territoire urbanisé. L’amendement prévoit en effet que, désormais, l’obligation dans toute opération de plus de douze logements ou de plus de 800 mètres carrés de surface de plancher de comprendre au moins 25 % ou 30 % de logements sociaux parmi les logements familiaux ne pourra plus être satisfaite par la présence de logements donnés en location dans le cadre du dispositif Loc’Avantages. 

Cette mesure vise à faire obstacle aux pratiques de contournement de certains propriétaires et promoteurs qui ne recourent au Loc’Avantages que dans le seul but de satisfaire la servitude, avec pour projet de résilier leur engagement dès que possible, altérant ainsi le développement d’une offre sociale pérenne que doit permettre cette règle.

L'attractivité du dispositif Loc'Avantages apparaît limitée par les paramètres actuels. Ils induisent une lourdeur pour les propriétaires qui souhaitent s'engager. La durée et la complexité du montage des dossiers, ainsi que le conventionnement actuellement requis peuvent constituer un frein d’ordre administratif, pour les propriétaires favorables à mettre leur bien en location pour du logement à loyer maîtrisé. D'autres dispositifs fiscaux associés au logement (Pinel, Denormandie, Malraux) reposent sur le caractère déclaratif par le propriétaire bailleur au moment de sa déclaration d’impôts. Il est ainsi proposé de substituer à la convention actuelle un simple engagement, notamment pour préserver la comptabilité en année N des logements ainsi loués (pour faciliter l’accès aux aides aux logement, ainsi que les décomptes au titre de la loi SRU). Cet aménagement du Loc'Avantages est de nature à poursuivre l’objectif de massification du dispositif en en renforçant l’attractivité. En effet, remplacer le conventionnement par un engagement versé sur les plateformes de l’Anah 
(« Monprojetanah.gouv.fr ») accompagnée du contrat de bail et du justificatif de ressources du locataire, est une mesure qui permet de simplifier et d’accélérer la formalisation des engagements des propriétaires bailleurs. Les détails de l’engagement sont renvoyés à un décret, puisque les évolutions législatives ont également des incidences réglementaires.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1714 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 199 tricies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin du 1° du A du I, l’année  : « 2024 » est remplacée par  l’année : « 2027 » ;

2° Le IV est ainsi modifié :

a) Au début du 1° , le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 20 % » ;

b) Le 2° est ainsi modifié :

- au début du premier alinéa, le taux : « 35 % » est remplacé par le taux : « 40 % » ;

- au a) le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 25 % » ;

- au b) le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 45 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Rendre plus attractif le dispositif Loc'avantage en réhaussant de 5% la réduction d’impôt dont bénéficient les loueurs et en le prorogeant de trois années supplémentaires

En raison de la baisse inquiétante du nombre de logements mis en location (divisés par deux en quatre ans), notamment en nu, et de la hausse du prix de l’immobilier, il est indispensable d’encourager des dispositifs d’incitation fiscale pour les bailleurs.

Loc’avantage représente à ce titre un outil intéressant pour encourager les locations de longues durées et abordables.

En effet, cette incitation fiscale permet aux propriétaires bailleurs conventionnés avec l’ANAH, de bénéficier d’une réduction d’impôt à conditions qu’ils s’engagent à louer leur bien, en nu à usage d’habitation principale, à un montant inférieur aux loyers du marché local et sous certaines conditions de ressources du locataire.

Une décote est ainsi appliquée sur l’estimation du loyer de marché en fonction de l’affectation du logement à la location intermédiaire (15 %), sociale (30 %) ou très sociale (45 %).
En contrepartie, le loueur bénéficie d’une réduction d’impôt sur les loyers perçus, majorée dans le cadre d’une intermédiation locative.
• 15 % pour le logement affecté à la location intermédiaire ;
• 35 % pour le logement affecté à la location sociale.

Et dans le cadre d’une intermédiation locative
• 20 % des revenus bruts des logements affectés à la location intermédiaire ;
• 40 % des revenus bruts des logements affectés à la location sociale ;
• 65 % des revenus bruts des logements affectés à la location très sociale.

Le présent amendement propose donc de modifier ces taux comme suit, afin de rendre le dispositif plus attractif :
• 20 % pour le logement affecté à la location intermédiaire ;
• 40 % pour le logement affecté à la location sociale.

Et, dans le cadre d’une intermédiation locative
• 25 % pour les logements affectés à la location intermédiaire
• 45 % pour les logements affectés à la location sociale ;
• 65 % pour les logements affectés à la location très sociale.

Il propose en outre de rallonger la durée du dispositif de deux années. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1715 rect. quinquies

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du 1° du A du I de l’article 199 tricies du code général des impôts, l'année : «  2024 » est remplacée par l'année : «  2027 ».

II. – Au IV de l’article 67 de la loi n° 2021‐1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, l'année : «  2024 » est remplacée par l'année : « 2025 ».

Objet

Prolongation du dispositif Loc'Avantages jusqu'au 31 décembre 2027 

Le dispositif Loc’Avantages, codifié à l’article 199 tricies du code général des impôts, prévoit une réduction d’impôt au profit des propriétaires qui mettent leur logement en location dans le cadre d’une convention conclue avec l’Anah sous condition de plafond de loyer. 

Il s’applique aux logements pour lesquels la demande de conventionnement est enregistrée entre le 1er mars 2022 et le 31 décembre 2024. Le présent amendement prévoit de prolonger le dispositif jusqu’au 31 décembre 2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1841 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB, BILLON et FLORENNES, MM. DELCROS et DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN, PARIGI et LEVI et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du 1° du A du I de l’article 199 tricies du code général des impôts, l'année : «  2024 » est remplacée par l'année : «  2027 ».

II. – Au IV de l’article 67 de la loi n° 2021‐1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022, l'année : «  2024 » est remplacée par l'année : « 2025 ».

Objet

L’article 67 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 a institué à l’article 199 tricies du code général des impôts (CGI), une réduction d’impôt sur le revenu en faveur des contribuables bailleurs qui donnent en location leur logement, sous conditions de ressources, dans le cadre d’une convention à loyer intermédiaire, social ou très social, mentionnée aux articles L. 321-4 ou L. 321-8 du code de la construction et de l’habitation.

Pour ouvrir droit à la réduction d’impôt, la date d’enregistrement de la demande de conventionnement par l’Agence nationale de l’habitat doit intervenir entre le 1er mars 2022 et le 31 décembre 2024.

Afin de maintenir un soutien public en faveur de la mise en location de logements à loyer abordable sur l’ensemble du territoire, le présent amendement proroge la période d’éligibilité à cette réduction d’impôt durant 3 ans, soit jusqu’au 31 décembre 2027. Le rapport d’évaluation du dispositif, prévu par l’article 67 de la loi de finances pour 2022, est par ailleurs reporté d’une année, afin de disposer d’une profondeur historique suffisante pour tirer des enseignements.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2283

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1841 rect. ter de M. CANÉVET

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Alinéa 4

Rédiger ainsi cet alinéa :

II. - Le IV de l’article 67 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 est abrogé.

Objet

Le Gouvernement partage l’objectif soutenu par l’amendement et est favorable à la prorogation à champ constant de la réduction d’impôt Loc’Avantages.

Le présent sous-amendement supprime le rapport d’évaluation du dispositif, initialement prévu pour le 30 septembre 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1344 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– L’article 200 quater A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 4 est ainsi modifié :

a) La première phrase est ainsi modifiée :

– Le montant : « 5000 € » est remplacé par le montant : « 10 000 € » ;

– Le montant : « 10 000 € » est remplacé par le montant : « 15 000 € » ;

b) Aux deuxième et troisième phrases, le montant : « 400 € » est remplacé par le montant : « 1000 € » ;

2° Au 4 bis, le montant : « 20 000 € » est remplacé par le montant : « 35 000 € » ;

3° Le 5 est ainsi modifié :

a) Au a, le taux : « 25 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

b) Au a bis, le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 70 % ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose d’augmenter les plafonds des sommes dépensées donnant droit à un crédit d’impôt liés au frais de mise en accessibilité des logements de personnes âgées ou handicapées.

 

Les personnes en situation de handicap et les personnes âgées font encore face aujourd’hui à un nombre bien trop important de difficultés pour vivre dans un logement accessible, la majorité des 30 millions de logements à l’achat ou en location ne répondant pas aux normes en matière d’accessibilité. De fait, selon le conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), en France, seulement 7 % des logements sont considérés comme totalement accessibles.

 

La loi ELAN, loin d’être une avancée pour le droit au logement accessible pour les personnes en situation de handicap, a ramené de 100 % à 10 % la part de logements neufs devant être obligatoirement accessibles aux personnes handicapées.

 

Face à cette régression sociale, à l’image du validisme encore omniprésent dans notre société, en particulier dans le secteur du logement ou du transport, l’accès au logement pour toutes et tous, qu’importe sa situation de validité, est non seulement un droit universel, c’est également une question du respect de la dignité des personnes à mobilité réduite.

Au-delà de la nécessité d’augmenter drastiquement les prestations sociales à destination des personnes en situation de handicap, le présent amendement propose donc d’activer également le levier fiscal par le biais d’une augmentation des plafonds pour bénéficier d’un crédit d’impôt pour la mise en accessibilité des logements.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-912 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ESPAGNAC, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, BONNEFOY, BROSSEL, BÉLIM, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 35° du II de la section V du chapitre premier du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un article 200 septdecies ainsi rédigé :

« Art. 200 …. – Les contribuables domiciliés en France au sens de l’article 4 B peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt sur le revenu au titre des charges locatives ou des dépenses accessoires mentionnées au 3° de l’article L. 823-1 du code de la construction et de l’habitation supportées entre le 1 er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.

« Pour le bénéfice de ce crédit d’impôt, le contribuable doit justifier avoir bénéficié de l’aide personnalisée au logement ou de l’une des allocations de logement mentionnées au livre VIII du code de la construction et de l’habitation.

« Le crédit d’impôt est égal à 15 € par mois.

« Le crédit d’impôt s’applique pour le calcul de l’impôt dû au titre de l’année du paiement de la dépense par le contribuable.

« Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu après imputation des réductions d’impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis, des crédits d’impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. S’il excède l’impôt dû, l’excédent est restitué. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Les propositions d’amendements visant à revaloriser le montant des APL et allocations logements étant irrecevables au titre de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain propose donc d’octroyer aux bénéficiaires de l’APL un crédit d’impôt d’un montant équivalent.

L’article L. 823-4 du code de la construction et de l’habitation prévoit une revalorisation chaque année au 1eroctobre selon la variation de l’IRL mesurée au deuxième trimestre de la même année.

La loi « pouvoir d’achat » a prévu, en dérogation du L. 823-4, d’anticiper cette revalorisation au 1 er juillet 2022 avec un taux fixé à 3,5 %, soit un niveau proche de l’évolution de l’IRL du deuxième trimestre 2022.

Compte tenu des prévisions de hausse des prix de l’énergie largement supérieures à 3,5 %, il est proposé d’apporter un coup de pouce supplémentaire au montant forfaitaire des charges figurant dans le barème.

A titre d’illustration, pour un couple avec un enfant en zone II dont le loyer est de 500 € : La revalorisation de 3,5 % de tous les paramètres s’est traduit pour ce ménage par une augmentation de l’APL d’environ 13 €, mais le forfait charges n’a été revalorisé pour sa part que de 2,33 €, en passant de 66,51 € à 68,84 €. L’augmentation décidée en juillet n’est donc clairement pas suffisante par rapport aux hausses attendues.

Seule une revalorisation substantielle des aides pourra permettre aux ménages modestes de faire face à leurs dépenses (d’autant que, par le jeu de sous-indexations successives depuis les années 70, le forfait de charges est notoirement sous-dimensionné aujourd’hui, puisqu’il représente moins de 50 % des charges réellement acquittées par les ménages).

Plutôt qu’un crédit d’impôt, une revalorisation du forfait de charges de 25 % serait équivalente tout en s’adaptant plus finement à la composition familiale et donc aux dépenses effectivement supportées par les ménages. L’impact financier de la mesure (réglementaire) peut être estimé à un milliard d’euros de dépenses supplémentaires à la charge du fonds national d’aide au logement (FNAL).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 2 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1020 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROS, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 1381 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les infrastructures immobilières consacrée au stockage physique, au traitement, au transport et à la diffusion de données numériques. »

2° L’article 231 ter du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Après l’alinéa 3 du III, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«…° Pour les infrastructures immobilières consacrées au stockage physique, au traitement, au transport et à la diffusion de données numériques. »

b) Après l’alinéa 4 du V, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

«…° Les infrastructures immobilières consacrées au stockage physique, au traitement, au transport et à la diffusion de données numériques d’une superficie inférieure à 1000 mètres carrés ; »

c) Le 2 du VI est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Pour les locaux consacrés au stockage physique, au traitement, au transport et à la diffusion de données numérique (en euros) 

«

1er et 2ecirconscriptions

3e circonscription

4e circonscription

4,53 €

2,30 €

1,50 €

»

Objet

L’installation de centres de données d’entreprises internationales en France, et particulièrement en Ile-de-France, a connu une forte croissance. Aujourd’hui, cette région accueille plus de 160 centres de données sur les 315 installés en France. Cette concentration accrue entraîne des défis importants pour les collectivités locales.

Les centres de données, bien qu’essentiels à l’économie numérique, génèrent des externalités négatives qui imposent une charge croissante sur les villes d’accueil. Ces impacts comprennent notamment une forte consommation d'énergie, des besoins en infrastructures spécifiques et des émissions de chaleur, auxquels s’ajoutent des contraintes sur l’urbanisme local. Actuellement, ces structures sont souvent implantées sans concertation adéquate avec les élus locaux, au détriment des spécificités territoriales et de l’expérience des acteurs locaux.

Compte tenu de l’augmentation des implantations du nombre de centres de données en Ile-de-France, il apparaît nécessaire de doter les collectivités de nouveaux leviers afin de réguler leur implantation, en particulier dans les zones dites « tendues ». Cet amendement propose donc d’introduire une fiscalité plus équitable et adaptée, afin de compenser les coûts induits pour les collectivités territoriales.

Ainsi, nous proposons de soumettre les centres de données à la taxe foncière sur les propriétés bâties et de les inclure spécifiquement dans la taxation annuelle des locaux à usage de bureaux, commerciaux ou de stockage. Cette modification répondrait à un double objectif : d’une part, assurer une répartition plus juste des charges fiscales car ces entreprises peuvent contribuer à l’effort national ; d’autre part, redonner aux collectivités territoriales une marge de manœuvre leur permettant de mieux intégrer ces structures dans leur environnement économique et social.

Par cet amendement, le groupe SER souhaite renforcer les capacités des collectivités à organiser leur territoire tout en respectant les particularités locales et en préservant les intérêts de leurs habitants.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1461

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BARROS, SAVOLDELLI et OUZOULIAS, Mme MARGATÉ, MM. GAY et BASQUIN, Mme VARAILLAS, M. CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière ligne de la première colonne du tableau du a du 2 du VI de l’article 231 ter du code général des impôts, le montant : « 25,31 € » est remplacé par le montant : « 50 € ».

Objet

Cet amendement double la taxe sur les bureaux en Ile de France dans la zone premium, c’est-à-dire les 1er, 2e, 7e, 8e, 9e, 10e, 15e, 16e et 17e arrondissements de Paris et les communes de Boulogne-Billancourt, Courbevoie, Issy-les-Moulineaux, Levallois-Perret, Neuilly-sur-Seine et Puteaux.  Au regard de la valorisation des bureaux dans ces zones très attractives et leur taux de rentabilité, leur contribution au financement des infrastructures de transport peut-être sans problème augmentée. Cette taxe sur les bureaux a permis de financer le Grand Paris Express. Ce grand projet doit désormais servir d’exemple dans ses modalités de financements pour le développement des SERM. La transformation de la société du grand Paris en société des grands projets va dans ce sens.

Aussi, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent que ces recettes supplémentaires, s’accompagnant d’un rehaussement du plafond d’affectation, puissent financer les SERM dans l’ensemble de la France. Cette solidarité territoriale constitue une nouvelle étape du développement des transports en commun dans l’ensemble du pays.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-158 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DREXLER, MM. KLINGER, LONGEOT, HOUPERT, MANDELLI et BELIN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. Daniel LAURENT, Mmes MULLER-BRONN, VENTALON et DEMAS, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme MORIN-DESAILLY, MM. KERN et PANUNZI, Mmes JOSENDE et BELRHITI, M. BRUYEN, Mmes BILLON et Laure DARCOS, MM. WATTEBLED, GREMILLET, GENET, PERRIN, RIETMANN, SAUTAREL, LEVI, Cédric VIAL, COURTIAL et SIDO et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au dernier alinéa du 2° du f du 1 de l’article 238 bis du code général des impôts, après le mot : « accessibilité » sont insérés les mots : « ainsi que les travaux de rénovation énergétique dans les conditions prévues par décret ».

II. – Le premier alinéa du I de l’article L. 143-2-1 du code du patrimoine est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle peut également conclure des conventions en vue de la réalisation de travaux de rénovation énergétique de ces mêmes immeubles, dans les conditions prévues par décret. »

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les travaux de restauration, de conservation et de mise en accessibilité des monuments historiques ouverts au public, conduits avec le soutien de la Fondation du patrimoine ou de fondations ou associations reconnues d’utilité publique et agréées par le ministère du Budget en faveur du mécénat, peuvent bénéficier d’une réduction d'impôt au titre du mécénat (article 238 bis du code général des impôts).

Or, les travaux de rénovation énergétique, plus exigeants en bâti ancien, ne sont pas éligibles à ce dispositif. Ces travaux, pourtant devenus indispensables, s’avèrent très onéreux et nécessitent des investissements très lourds dont la rentabilité se mesure à l'échelle d'une à trois décennies.

Le présent amendement propose d’élargir le champ de la réduction d’impôt mécénat aux travaux de rénovation énergétique conduits sur les immeubles classés ou inscrits au titre des monuments historiques.

Afin de s’assurer que seules les interventions compatibles avec le respect des enjeux de conservation du patrimoine et de durabilité de ces monuments historiques soient bien prises en compte, la nature exacte des travaux énergétiques qui seront rendus éligibles au dispositif du mécénat sera précisée par décret.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-581 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. KERN, LONGEOT, KLINGER et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. MENONVILLE, Mme SAINT-PÉ, M. CAMBIER, Mme SOLLOGOUB, MM. WATTEBLED, de NICOLAY, CHEVALIER et CANÉVET, Mmes DURANTON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LEVI, Mme ANTOINE, M. FARGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le g du 1° du 2 du I de l’article 244 quater U du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …) Travaux d’installation d’équipements produisant de l’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatt-crête. » ;

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à ouvrir le dispositif d’éco-PTZ aux travaux permettant l’installation d’équipements d’autoconsommation.

Le développement de solutions d’autoconsommation accessibles aux ménages les plus modestes peut constituer un levier de réduction de leur facture importante et durable, tout en permettant d’engager les bénéficiaires dans la maîtrise de leur consommation en leur donnant les moyens de la suivre et de la piloter. Afin d’accélérer le décollage de l’autoconsommation photovoltaïque individuelle en France, il est nécessaire de renforcer son soutien.

Il existe aujourd’hui deux aides complexes pour favoriser l’installation de solution d’autoconsommation : une aide à l’investissement versée en 5 annuités ainsi qu’une aide à la vente de surplus versée sur 20 ans. Cependant, aucune de ces aides ne permet de couvrir le coût d’acquisition d’une installation solaire en autoconsommation dont le prix peut osciller en maison individuelle entre 6 000 et 20 000€ en fonction de la puissance. Si pour la rénovation énergétique d’un logement, MaPrimeRénov’ peut couvrir jusqu’à 90% du coût des travaux, la prime à l’investissement versée en 5 annuités ne couvre que 10% du prix de l’installation photovoltaïque. Ces dispositifs ne sont donc pas suffisants en tant que tel, et l’éco-PTZ se présente comme une solution nécessaire pour aider les particuliers à installer ce type d’équipement onéreux et permettre le développement de l’autoconsommation solaire en France.

Dans le cadre d’une rénovation, l’intégration d’un système d’autoconsommation permettra aux bâtiments de réduire leurs besoins extérieurs en énergie et aux ménages de prendre en main la maitrise de leur consommation. Afin d’aider les particuliers, notamment les plus modestes, dans le financement de leur installation d’autoconsommation résidentielle, il est essentiel que des solutions bancaires attractives leur soient proposées.

Si les installations d’autoconsommation bénéficient aujourd’hui de soutien financier, il est opportun et nécessaire de leur ouvrir l’éco-PTZ. Cette ouverture ne constituera pas une aide venant s’ajouter aux dispositifs existants mais bien une mesure d’avancement du reste à charge, qui permettra de faciliter le développement des installations d’autoconsommation, à l’heure où la France est encore en retard sur ses objectifs climatiques.

Cet amendement permet donc de tirer les conclusions du Secrétariat général à la planification écologique qui a récemment appelé dans son document de planification pour l’énergie à « renforcer les incitations à l’autoconsommation », afin de créer les conditions de ce renforcement et soutenir les Français se tournant vers l’autoconsommation solaire résidentielle grâce à l’éco-PTZ.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 2 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1298 rect. quater

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CHASSEING, Mme LERMYTTE, MM. BRAULT et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER, MM. GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le g du 1° du 2 du I de l’article 244 quater U du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

«...) Travaux d’installation d’équipements produisant de l’électricité utilisant l’énergie radiative du soleil d’une puissance inférieure ou égale à 9 kilowatt-crête ; »

II. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement vise à ouvrir le dispositif d’éco-PTZ aux travaux permettant l’installation d’équipements d’autoconsommation.

Le développement de solutions d’autoconsommation accessibles aux ménages les plus modestes peut constituer un levier de réduction de leur facture importante et durable, tout en permettant d’engager les bénéficiaires dans la maîtrise de leur consommation en leur donnant les moyens de la suivre et de la piloter. Afin d’accélérer le décollage de l’autoconsommation photovoltaïque individuelle en France, il est nécessaire de renforcer son soutien.

Il existe aujourd’hui deux aides complexes pour favoriser l’installation de solution d’autoconsommation : une aide à l’investissement versée en 5 annuités ainsi qu’une aide à la vente de surplus versée sur 20 ans. Cependant, aucune de ces aides ne permet de couvrir le coût d’acquisition d’une installation solaire en autoconsommation dont le prix peut osciller en maison individuelle entre 6 000 et 20 000€ en fonction de la puissance. Si pour la rénovation énergétique d’un logement, MaPrimeRénov’ peut couvrir jusqu’à 90% du coût des travaux, la prime à l’investissement versée en 5 annuités ne couvre que 10% du prix de l’installation photovoltaïque. Ces dispositifs ne sont donc pas suffisants en tant que tel, et l’éco-PTZ se présente comme une solution nécessaire pour aider les particuliers à installer ce type d’équipement onéreux et permettre le développement de l’autoconsommation solaire en France.

Dans le cadre d’une rénovation, l’intégration d’un système d’autoconsommation permettra aux bâtiments de réduire leurs besoins extérieurs en énergie et aux ménages de prendre en main la maitrise de leur consommation. Afin d’aider les particuliers, notamment les plus modestes, dans le financement de leur installation d’autoconsommation résidentielle, il est essentiel que des solutions bancaires attractives leur soient proposées.

Si les installations d’autoconsommation bénéficient aujourd’hui de soutien financier, il est opportun et nécessaire de leur ouvrir l’éco-PTZ. Cette ouverture ne constituera pas une aide venant s’ajouter aux dispositifs existants mais bien une mesure d’avancement du reste à charge, qui permettra de faciliter le développement des installations d’autoconsommation, à l’heure où la France est encore en retard sur ses objectifs climatiques.

Cet amendement permet donc de tirer les conclusions du Secrétariat général à la planification écologique qui a récemment appelé dans son document de planification pour l’énergie à « renforcer les incitations à l’autoconsommation », afin de créer les conditions de ce renforcement et soutenir les Français se tournant vers l’autoconsommation solaire résidentielle grâce à l’éco-PTZ.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1660 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le I de l'article 244 quater U du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° À la deuxième phrase du 4, le montant : « 50 000 euros » est remplacé par le montant : « 70 000 euros » ;

2° Après le 4, il est inséré un 4 bis ainsi rédigé : 

« 4 bis. Dans le cadre des travaux prévus aux a, b, c, et g du 1° du 2, si l’utilisation de matériaux biosourcés représente au moins 75 % du coût final des travaux, tous les montants des plafonds d'avances remboursables mentionnés au 4. sont majorés de 30 %. »

II. -La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La réglementation environnementale 2020 fait la place belle aux matériaux biosourcés dans la construction et c’est une excellente chose. Ces matériaux présentent en effet de nombreux avantages tant d’un point de vue environnemental qu’en matière de performances techniques.

En effet, ils permettent de capter et de stocker le CO2 présent dans l’air. Ils présentent également un cycle de production court demandant moins d’énergie. Fabriqués localement, ils demandent moins de transport et favorisent l’emploi local. Enfin, ils utilisent des produits issus du recyclage, évitant ainsi les déchets. Ce sont des matériaux renouvelables et recyclables qui contribuent à la préservation des ressources naturelles.

D’un point de vue technique, les matériaux biosourcés présentent des performances équivalentes, voire supérieures aux matériaux de construction classiques. En effet, ils offrent une excellente efficacité thermique et acoustique, améliorant le bien-être des habitants. Ils contribuent également à la qualité de l’air intérieur puisque leurs émissions de composés organiques volatils (COV) sont quasi inexistantes.  

En matière d’isolation, ils présentent des capacités hygroscopiques en captant l’humidité. Ils laissent respirer le bâtiment et permettent un déphasage thermique efficace, assurant un confort optimal. 

Enfin, ce sont des matériaux à la durée de vie très longue. Ils conservent leurs propriétés pendant de nombreuses années.

Il n’y a aucune raison que l’emploi des matériaux biosourcés ne soient encouragés que pour la construction neuve. Il convient d’encourager leur utilisation dans les travaux de rénovation thermiques pour lesquels ils sont particulièrement adaptés.

C’est le sens de cet amendement qui rehausse les plafonds de l’éco prêt à taux 0 quand, pour les travaux d’isolation des toitures, des murs, des planchers et des portes et fenêtres, l’utilisation de matériaux biosourcés représentent plus de 75 % de la facture.

Cette majoration aurait pour double effet d’inciter au recours aux matériaux biosourcées et de prendre en charge des coûts souvent supérieurs, s’agissant notamment du bois, pour des matériaux produits localement.

Les filières agricoles et industrielles françaises existent mais leur croissance reste lente. Il faut encourager leur développement. Cette mesure aurait une action bénéfique sur l’emploi et les filières locales. Le coût pour l’État de cette mesure pourrait ainsi être fortement réduit, voire compensé, par de nouvelles recettes fiscales générées par un surcroît d’activité.

Cet amendement réhausse également le plafond de l'eco-PTZ à 70 000 euros pour les rénovations performantes comme le proposait le rapport de la commission d'enquête sénatoriale "Rénovation énergétique des logements : relever le défi de l'accélération".



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-800 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, M. BOURGI, Mme CANALÈS, M. CHANTREL, Mme DANIEL, MM. FAGNEN et FÉRAUD, Mmes LE HOUEROU et MONIER et MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, TEMAL et Michaël WEBER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 5 du I de l’article 244 quater U du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque l’avance est consentie pour financer des travaux mentionnés au d du 1° du 2 du présent I, la demande d’avance s’appuie sur un descriptif des travaux envisagés, des éléments fournis à l’emprunteur par l’Agence nationale de l’habitat et la justification que l’ensemble des travaux permettront une rénovation énergétique performante au sens du 17° bis de l’article L. 111-1 du code la construction et de l’habitation lorsque le logement est de classe E, F ou G avant les rénovations. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à intégrer une condition fondamentale dans l’éco-prêt à taux zéro : le couplage systématique des installations de systèmes de chauffage, en particulier les pompes à chaleur (PAC), avec une rénovation énergétique performante dans les logements classés E, F et G du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Il est impératif d'établir cette condition pour garantir l’efficacité des investissements publics et accélérer la transition énergétique tout en préservant le pouvoir d'achat des ménages.

Les PAC, soutenues par l’État dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov’, occupent un rôle central dans la décarbonation du secteur du bâtiment et la transition énergétique. Elles permettent de réduire drastiquement les émissions de CO2, émettant environ 49 grammes de CO2 par kWh, soit cinq fois moins qu'une chaudière à gaz (227 g CO2/kWh) et bien moins qu’un radiateur électrique à inertie. Cette technologie constitue donc un levier essentiel pour atteindre nos objectifs climatiques.

Cependant, leur efficacité n’est pleinement optimale que dans des logements bien isolés. Des études récentes, notamment celles du CLER et de l’Association négaWatt, ont démontré que les PAC ne peuvent fonctionner efficacement que lorsque la température nécessaire pour les émetteurs de chaleur est inférieure ou égale à 55°C. Or, dans des logements mal isolés, comme ceux classés E, F et G, les PAC risquent de ne pas fournir la puissance nécessaire, en particulier par temps froid, entraînant des pertes d’efficacité et un gaspillage d’énergie.

C’est pourquoi il est indispensable de conditionner l’installation d’une PAC à la réalisation préalable d’une rénovation énergétique performante. Après une telle rénovation, les résultats sont incontestables : une réduction de 100 fois des émissions de gaz à effet de serre, une baisse de 15 fois de la consommation d’énergie primaire et une réduction pouvant atteindre 70% des factures énergétiques des ménages.

Le couplage PAC/rénovation performante permet non seulement d'optimiser le fonctionnement des PAC, mais aussi de maximiser les bénéfices environnementaux et économiques.

Il est à noter que ce constat ne se limite pas aux PAC, mais s’applique à tout changement de système de chauffage : l’isolation doit toujours précéder le remplacement du chauffage pour garantir une efficacité énergétique optimale. Or, l’orientation actuelle des aides va à l'encontre de ce principe : en 2022, 66,5% de l’aide MaPrimeRénov’ a été attribuée pour des changements de chauffage, contre seulement 20% pour l’isolation. Cette répartition déséquilibrée entre les gestes de chauffage et d’isolation contribue à l'inefficacité de certaines rénovations et ne permet pas d’atteindre les objectifs d'une transition énergétique réellement performante.

En conséquence, cet amendement propose de conditionner toutes les aides à l’acquisition et à l’installation de systèmes de chauffage, y compris les PAC, à une rénovation énergétique performante préalable dans les logements classés énergivores (E, F, G). Cette mesure constitue un levier stratégique pour non seulement atteindre nos objectifs climatiques, mais aussi protéger les ménages les plus vulnérables face à la hausse des prix de l’énergie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1456

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme MARGATÉ, MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le a de l’article 261 D du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« a. Aux locations de meublés de tourisme au sens du I de l’article L. 324-1-1 du code du tourisme ; »

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K appellent à une régulation stricte des activités de location meublée de tourisme, notamment via des plateformes comme Airbnb, en assujettissant ces activités au paiement de la TVA.

Ces locations, souvent exercées sur des biens ne constituant pas la résidence principale des loueurs, représentent une activité économique particulièrement lucrative. À Paris, près de 20 000 logements étaient consacrés à des locations de courte durée en 2023.

Cette pratique exacerbe la crise du logement, raréfie les biens disponibles pour la location longue durée et accélère la désertification des quartiers populaires au profit d’un usage exclusivement touristique.

En assujettissant ces activités à la TVA, cet amendement vise à rééquilibrer la fiscalité entre les locations de courte et longue durée, tout en réduisant l’attractivité économique d’une exploitation qui prive les habitants d’un accès au logement.

Une étude de Deloitte révèle que les hébergements proposés via des plateformes ont généré 8,5 milliards d’euros de revenus pour l’hébergement en 2023, suggérant une recette potentielle de TVA comprise entre 1 et 1,5 milliard d’euros pour l’État. Dans un contexte budgétaire tendu, il serait incohérent de ne pas imposer cette activité, dont l’impact est particulièrement néfaste dans les zones tendues.

Avec cet amendement, les sénatrices et sénateurs CRCE-K souhaitent inciter les propriétaires à privilégier la mise en location classique de leurs logements, plutôt que la location en meublé de tourisme.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-925 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 4° de l’article 261 D du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le troisième alinéa du b est ainsi modifié :

a) Après la première occurrence du mot : « et », sont insérés les mots : « , lorsque le local constitue la résidence principale du loueur au sens de l’article 2 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 » ;

b) Sont ajoutés les mots : « ou, lorsque le local ne constitue pas la résidence principale du loueur, au moins une des prestations précitées » ;

2° Le b bis est ainsi modifié :

a) Après le mot : « qui », sont insérés les mots : « , lorsque le local constitue la résidence principale du loueur au sens de l’article 2 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 » ;

b) Sont ajoutés les mots : « ou, lorsque le local ne constitue pas la résidence principale du loueur, d’au moins une des prestations précitées ».

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à assujettir les loueurs de meublés de tourisme de type AirBnB au paiement de la TVA pour les biens qui ne constituent pas leur résidence principale.

En effet, il est indéniable que la mise à disposition de meublés de tourisme dans des logements qui ne constituent pas la résidence principale du loueur est devenue une activité économique à part entière dont la lucrativité entraîne une concurrence déloyale par rapport à la location meublée de longue durée et surtout à la location nue. Cette réalité contribue à amplifier la crise du logement en zone tendue et entraîne la déperdition des cœurs de ville dans les communes touristiques.

Outre un rééquilibrage de la fiscalité des revenus locatifs entre courte durée et longue durée que nous portons dans d’autres amendements et dans la proposition de loi visant à remédier aux désordres du marché locatif d’Inaki Echaniz et d’Annaïg Le Meur, l’assujettissement à la TVA constitue un moyen de réduire l’attrait économique de cette activité lorsqu’elle immobilise des logements qui pourraient autrement être mis sur le marché locatif ou cédés à un accédant à la première propriété.

Selon l’étude publiée par le cabinet Deloitte en 2024 sur la contribution économique des hébergements de courte durée loués par le biais de plateformes en France, les dépenses des « invités » de ces logements se sont élevées à 21,9 milliards d’euros en 2023, dont 8,5 milliards d’euros pour le seul hébergement. Considérant les défis posés par le budget 2025 de la France il serait pour le moins étonnant que de priver l’État d’une recette de l’ordre de 1 à 1,5 milliard d’euros de TVA, d’autant plus pour une activité qui, dans les zones tendues, a un impact défavorable sur l’accès au logement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1455

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme MARGATÉ, MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 4° de l’article 261 D du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le troisième alinéa du b est ainsi modifié :

a) Après la première occurrence du mot : « et », sont insérés les mots : « , lorsque le local constitue la résidence principale du loueur au sens de l’article 2 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 » ;

b) Sont ajoutés les mots : « ou, lorsque le local ne constitue pas la résidence principale du loueur, au moins une des prestations précitées ».

2° Le b bis est ainsi modifié :

a) Après le mot : « qui », sont insérés les mots : « , lorsque le local constitue la résidence principale du loueur au sens de l’article 2 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986 » ;

b) Sont ajoutés les mots : « ou, lorsque le local ne constitue pas la résidence principale du loueur, d’au moins une des prestations précitées ».

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K insistent sur la nécessité de réguler les locations meublées de tourisme, notamment via des plateformes comme Airbnb, pour les biens qui ne constituent pas la résidence principale du loueur.

Cet amendement, adopté à l’Assemblée nationale, propose d’assujettir ces activités de location de résidences secondaires à la TVA, afin d’établir une meilleure équité fiscale entre locations de courte et de longue durée, tout en décourageant l’exploitation spéculative des biens immobiliers.

Une étude récente du cabinet Deloitte révèle que les revenus générés par ces hébergements ont atteint 8,5 milliards d’euros pour l’hébergement seul en 2023, et qu’une TVA appliquée pourrait rapporter entre 1 et 1,5 milliard d’euros annuels à l’État.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1457

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme MARGATÉ, MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre VII nonies du titre II de la première partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi rétabli :

« CHAPITRE VII NONIES

« Taxe sur les services fournis par les plateformes de locations de logements entre particuliers

« Art. 302 bis …. – I. – Il est institué une taxe due par toute personne physique ou morale qui se livre ou prête son concours contre rémunération, par une activité d’entremise ou de négociation ou par la mise à disposition d’une plateforme numérique, à la mise en location d’un logement soumis à l’article L. 324-1-1 du code du tourisme et aux articles L. 631-7 à L. 631-9 du code de la construction et de l’habitation.

« II. – Lorsque le domicile ou le siège social du redevable n’est pas situé sur le territoire métropolitain, la taxe est notifiée à son représentant légal.

« III. – La taxe est assise sur le montant global des commissionnements opérés par la personne, physique ou morale, qui se livre ou prête son concours contre rémunération, par une activité d’entremise ou de négociation ou par la mise à disposition d’une plateforme numérique, à la mise en location d’un logement situé sur le territoire métropolitain et soumis à l’article L. 324-1-1 du code du tourisme et aux articles L. 631-7 à L. 631-9 du code de la construction et de l’habitation transactions opérées par les clients dont le bien est situé sur le sol national.

« IV. – La taxe est calculée en appliquant un taux de 2 % à l’assiette mentionnée au III qui excède 50 000 000 €. La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à cette même taxe. »

II. – Le présent article est applicable à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Les membres du groupe CRCE-k souhaitent créer une taxe sur les opérateurs de plateforme en ligne qui opèrent sur le marché de la location. Cette taxe viserait à compenser les effets négatifs de ce mode de location en permettant le cas échéant d’affecter une part des recettes au Fonds national des aides à la pierre.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1896 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, BONNEAU, CHAUVET, DELCROS, PARIGI et MIZZON, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le b du 1° du I de l’article 279-0 bis A du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La condition de résidence principale n’est pas applicable aux logements faisant partie d’une résidence-services visée au précédent alinéa lorsque le locataire ou le sous-locataire justifie d’un contrat conclu en application du 1° à 3° de l’article L. 1242-2 du code du travail ou de l'éligibilité au bail mobilité visé à l’article 25-12 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs. »        

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de compléter l'article 279-0 bis A du code général des impôts (CGI) pour répondre aux difficultés croissantes rencontrées par les travailleurs en mobilité dans l'accès au logement. Cette situation est particulièrement alarmante dans les zones économiques dynamiques, où les travailleurs peinent à se loger. Les travailleurs concernés sont notamment ceux éligibles au bail mobilité, en contrat à durée déterminée (CDD), en intérim, en alternance, en mutation professionnelle, ou les travailleurs saisonniers. 
 
Il permet ainsi de faire bénéficier du régime du logement locatif intermédiaire les logements situés dans les résidences-services loués ou sous-loués à des occupants éligibles au bail mobilité ou bénéficiaires d’un contrat de travail à durée déterminée en vue du remplacement d’un salarié, de l’accroissement temporaire de l’activité de l’entreprise ou pour un emploi à caractère saisonnier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-924 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la seconde phrase du troisième alinéa du 2° du I de l’article 726 du code général des impôts, après les mots : «sociétés foncières qui remplissent les conditions prévues au 1° , au a du 2° et aux 3° et 4° du 1 du II de l’article 199 terdecies-0 AB », sont insérés les mots « les entreprises solidaires d’utilité sociale au sens de l’article L. 3332-17-1 du code du travail ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à harmoniser le régime des droits de mutation pour les acteurs de l’immobilier à vocation sociale.

Les foncières solidaires sont des entreprises exerçant des activités de logement très social au sens de l’article L. 365-1 du code de la construction et de l'habitation, qui mobilisent de l’épargne solidaire grâce à l’agrément « entreprise solidaire d’utilité sociale » défini à l’article L 3332-17-1 du code du travail.

Les cessions de droits sociaux sont soumises à un droit d'enregistrement dont le taux est fixé à l’article 726 du code général des impôts. Actuellement, des acteurs opérant sur un même marché de référence (bailleurs sociaux) se voient appliquer des taux de droits d’enregistrement différents. En effet, les organismes d'habitation à loyer modéré (HLM) et les sociétés d'économie mixte exerçant une activité de construction ou de gestion de logements sociaux sont soumises à un droit d’enregistrement de 0,1%. Depuis l’année dernière, les foncières solidaires sous mandat SIEG ont également accédé à ce même taux de 0,1%.

Cependant, d’autres sociétés à prépondérance immobilière agissant dans l’immobiliser social ou l’économie sociale et solidaire, et à ce titre agréées ESUS, sont soumises à un taux de 5%. C’est le cas, par exemple, de Solifap, société d’investissements solidaires créée par la Fondation Abbé Pierre avec pour mission de mettre la finance solidaire au service de la lutte contre le mal-logement, en appuyant l’action des porteurs de projet locaux et des associations sociales ou d’Emmaüs Epargne Solidaire, foncière dont l’activité vise à financer la création ou la rénovation de lieux d’activités pour les structures de l’économie sociale et solidaire, en particulier du Mouvement Emmaüs.

Ces structures sont aujourd'hui pénalisées en raison de leur activité dont la lucrativité est limitée (gestion immobilière à vocation sociale pour Solifap, financement de lieux d’activité dédiés à l’insertion socio-professionnelle pour Emmaüs Epargne) qui rend difficile leur équilibre économique. En compensation, elles devraient pouvoir bénéficier des mêmes conditions que les foncières solidaires SIEG, mécanisme dont elles ne peuvent pas bénéficier car n’exerçant pas l'une des activités mentionnées au 1° ou au 3° de l'article L. 365-1 du code de la construction et de l'habitation. En effet, l’utilité sociale de leurs activités, ainsi que leur lucrativité, sont garanties par l’agrément ESUS et justifient leur rattachement au régime des HLM et des foncières solidaires plutôt que des sociétés commerciales traditionnelles. 

C'est pourquoi il est proposé d’aligner les sociétés à prépondérance immobilière agrées ESUS sur les foncières solidaires SIEG, et de leur permettre de bénéficier du droit d’enregistrement de 0,1%.

Cet amendement a été travaillé avec FAIR.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1762 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATRIAT, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L'article 735 du code général des impôts est ainsi modifiée :

1° Après la seconde occurrence du mot : « immeubles,» , la fin de la phrase est ainsi rédigée : « incluant la valeur des meubles et des objets mobiliers associés. » ; 

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « toute stipulation visant à distinguer un prix particulier pour les objets mobiliers ou à exclure leur valeur de la base taxable est réputée nulle. »

Objet

Cet amendement vise à modifier l’article 735 du Code général des impôts afin de simplifier et d’uniformiser le traitement fiscal des actes translatifs de propriété ou d’usufruit incluant des meubles et des immeubles. Aujourd’hui, les acquéreurs d’un bien immobilier ont la possibilité d’exclure du montant de la vente une somme forfaitaire correspondant aux meubles laissés par le vendeur, si tant est qu’ils soient désignés, estimés et stipulés dans le contrat. Ainsi, cette somme forfaitaire peut ne pas être taxée dans le montant retenu par le notaire lors du calcul final.

Par ailleurs, il est important de rappeler que les prêts immobiliers octroyés par les banques ne concernent pas le montant des biens mobiliers. Il est donc proposé que le droit d’enregistrement soit désormais perçu sur la totalité du prix, incluant la valeur des meubles et des objets mobiliers associés, au taux réglé pour les immeubles. Toute tentative destinée à distinguer un prix particulier pour les objets mobiliers ou d’exclure leur valeur de la base taxable sera considérée comme nulle.

Une telle modification présente plusieurs avantages. Tout d’abord, les notaires n’auront plus besoin de lister et d’estimer les meubles dans l’acte de vente, simplifiant ainsi la procédure. De plus, la suppression de la niche fiscale permettra de taxer tous les biens meubles inclus dans une vente immobilière au même taux que les immeubles.

En outre, l’augmentation des recettes fiscales pour les départements et l’État, grâce à l’élargissement de la base taxable, compensera en partie les hausses de taxes foncières ou les pertes liées à d’autres niches fiscales. Dans la mesure où 875 000 transactions immobilières ont été actées l’année dernière en France selon les données publiée par le site officiel des Notaires de France, la suppression de cette niche fiscale permettrait par conséquent de récolter plusieurs millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1633 rect. bis

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, M. Patrice JOLY, Mme DANIEL, MM. BOURGI, MICHAU et TEMAL, Mmes Sylvie ROBERT, CANALÈS et BÉLIM, MM. PLA et FÉRAUD, Mme BROSSEL, M. REDON-SARRAZY, Mmes BLATRIX CONTAT et ARTIGALAS, MM. TISSOT et JACQUIN, Mme ESPAGNAC et M. ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 743 bis du code général des impôts, il est inséré un article 743 … ainsi rédigé :

« Art. 743 …. – Pour les logements faisant l’objet d’un bail réel solidaire conclus en application de l’article L. 255-2 ou de l’article L. 255-4 du code de la construction et de l’habitation, l’assiette de la taxe de publicité foncière est égale à vingt fois la moyenne annuelle du loyer et des charges afférents à toute la durée du bail, majoré des sommes versées à la signature au titre de la constitution des droits réels. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services

 

Objet

L’Ordonnance n° 2016 985 du 20 juillet 2016 a créé le mécanisme du bail réel solidaire (BRS) afin de favoriser des opérations d’accession à la propriété très sociale en instituant une dissociation de la propriété du foncier (foncier acquis par un Organisme de foncier solidaire) et du bâti (acquis par le ménage). Ces opérations, encadrées par un mécanisme anti spéculatif strict, se développent sur l’ensemble du territoire, avec l’appui d’un certain nombre de collectivités locales.

Toutefois, elles impliquent plusieurs mutations immobilières, chacune étant en principe soumise à la taxe de publicité foncière ou aux droits d’enregistrement.

La loi de finances rectificative pour 2016 a en partie remédié à ce cumul de taxes en prévoyant, pour les BRS conclus sur le schéma de l’article L 255-3 du CCH, une exonération de taxe de publicité foncière (art. 743 du CGI).

En revanche les BRS de l’article L255-2 du CCH sont soumis à la taxe sur la publicité foncière selon le régime de l’article 742 du CGI, c’est-à-dire au taux de 0,70 % (0,715 % avec les taxes additionnelles) liquidée sur le montant cumulé des contreparties du BRS au titre de toutes les années à courir.

Or, dans un BRS de l’art. L 255-2, le preneur paie un prix pour la constitution des droits réels et une redevance foncière pendant toute la durée du bail, soit, en général entre 60 et 80 ans.

L’assiette est donc élevée, d’autant que le preneur est un ménage de ressources modestes et que cette assiette sert également de base de calcul pour les émoluments des notaires.

Il est proposé de limiter cette assiette à 20 fois la moyenne annuelle du loyer et des charges afférents à toute la durée de ces baux, par analogie avec la règle appliquée aux baux à durée illimitée, majoré des sommes versées à la signature au titre de la constitution des droits réels.

Cette solution parait équitable.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-229 rect. sexies

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme DANIEL, MM. BOURGI, CHANTREL, Patrice JOLY, DEVINAZ, UZENAT, FAGNEN, TEMAL et GILLÉ, Mmes BÉLIM, LINKENHELD et ESPAGNAC et M. JACQUIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 2° de l’article 793 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les successions et donations entre vifs, à concurrence des trois-quarts de leur montant, intéressant les propriétés assujetties à une obligation réelle environnementale selon l’article L132-3 du code de l’environnement, à l’exception des cas prévus par le deuxième alinéa du même article ; ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les obligations réelles environnementales (ORE), créée par la loi n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, permettent à tout propriétaire d’un bien immobilier (particulier, entreprise, association ou collectivité territoriale) de mettre en place, s’il le souhaite, une protection environnementale durable attachée à son bien.

Le contrat ORE n’a aucune conséquence sur la possession du bien immobilier : le propriétaire qui a signé ce contrat reste propriétaire du bien et les modalités de protection s’imposent à tous les propriétaires successifs sur la durée choisie par le signataire, jusqu’à 99 ans. L’ORE est un contrat librement consenti signé entre un propriétaire et un cocontractant qui peut être une personne morale de droit privé agissant pour la protection de l’environnement, une collectivité territoriale ou un établissement public. Ce contrat doit être établi sous forme authentique et enregistré au service de la publicité foncière. Dans le cas d’une ORE, le propriétaire prend des engagements sur une longue durée en faveur de la protection de l’environnement (l’ORE étant assimilée à un contrat de servitude environnementale), et peut donc subir des pertes de revenus et/ou une dévaluation de son terrain. La loi, dans son article 73, prévoyait de consigner dans un rapport les moyens de renforcer l'attractivité, notamment au moyen de dispositifs fiscaux incitatifs. Suite à ce rapport, paru début 2021, la loi de finances pour 2021 instaure deux nouveaux dispositifs fiscaux incitatifs complémentaires à ceux qui avaient été instaurés par la loi biodiversité : l’exonération de contribution de sécurité immobilière et la possibilité pour les EPCI, pour la part qui leur revient, d’exonérer de taxe foncière sur les propriétés non bâties les propriétaires ayant signé une ORE. Ces deux dispositifs n’ont pas suffi à faire décoller le nombre d'ORE signées. C'est pourquoi l’amendement a pour objectif de créer un dispositif d’incitation fiscale lors de la cession des propriétés. Il propose d’exonérer à 75 % les droits de mutation en cas de vente ou de succession les ORE patrimoniales ou à des fins de préservation volontaire (c’est-à-dire celles qui engendrent une dévaluation du bien immobilier et/ou une perte de revenus, et ne sont donc pas des ORE de compensation). Il s’agit de faire bénéficier les propriétaires d’ORE patrimoniales du même taux d’exonération de 75 % dont bénéficient déjà les propriétaires pour certains bois et forêts, pour les terres agricoles données à bail rural à long terme et pour les espaces protégés, il s’agit donc d’un alignement d’exonération fiscale.

Cet amendement a été rédigé en collaboration avec l’Association Convergence Animaux Politique (CAP)

 

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 19 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-156 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme DREXLER, MM. KLINGER, LONGEOT, HOUPERT, MANDELLI et BELIN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. Daniel LAURENT, Mmes MULLER-BRONN, VENTALON et DEMAS, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme MORIN-DESAILLY, MM. KERN et PANUNZI, Mmes JOSENDE, BELRHITI, BILLON et Laure DARCOS, MM. WATTEBLED, GREMILLET, GENET, PERRIN, RIETMANN, SAUTAREL, LEVI et SIDO et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 795 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « à durée indéterminée » sont remplacés par les mots : « d’une durée de 22 ans » ;

2° La fin du deuxième alinéa est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les droits de mutation alors dus sont réduits d’un abattement de 10 % par an, à compter de la quinzième année d’application de la convention. »

II. – Le I s’applique aux conventions en vigueur au 31 décembre 2024, et aux conventions postérieures.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’objet du présent amendement est de limiter à 22 ans la durée des conventions d’exonération des droits de mutation à titre gratuit prévue à l’article 795 A du code général des impôts pour les propriétaires de monuments historiques afin de rendre plus attractif ce dispositif qui permet de faciliter la transmission du patrimoine historique entre générations et de limiter les phénomènes de morcellement et de reventes à des investisseurs externes, souvent préjudiciables à la conservation à long terme des monuments historiques (MH).

En effet, comme l’a confirmé la Cour des comptes dans son rapport sur la politique de l’Etat en faveur du patrimoine monumental de 2022, les contreparties inscrites dans la convention conclue sans limitation de durée (notamment l’obligation d’ouvrir le monument au public) sont disproportionnées par rapport à l’avantage fiscal octroyé et, par conséquent, dissuasives à rebours de la finalité recherchée.

Dans ces conditions, une durée limitée à 22 ans, qui correspond à celle des plus-values immobilières, constitue un point d’équilibre entre l’avantage fiscal accordé et les contreparties demandées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-859 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PILLEFER, Mme GUIDEZ, MM. Stéphane DEMILLY, HENNO, COURTIAL et FOLLIOT, Mme SAINT-PÉ, M. FARGEOT et Mme HOUSSEAU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 1382 C bis du code général des impôts, les mots : « qui appartiennent à une commune ou à un établissement public de coopération intercommunale et » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à donner la possibilité aux communes et EPCI d'exonérer, par délibération, de taxe foncière les locaux occupés par une maison de santé. 

En effet, aujourd'hui cette possibilité n'est offerte aux collectivités territoriales qu'à la condition que les locaux occupés par la maison de santé appartiennent à une commune ou à un EPCI. Or, certaines collectivités n'ont pas de locaux à proposer aux porteurs de projet de maison de santé. Ceux-ci cherchent donc d'autres propriétaires mais ne peuvent plus être soutenus, dans cette hypothèse, par la collectivité qui, pourtant, le souhaiterait au regard des besoins de santé de son territoire. 

Un nombre grandissant de collectivités est désormais confronté à la désertification médicale, il est donc nécessaire de leur accorder plus de souplesse en leur permettant, lorsqu'elles le décident, de soutenir les projets de maison de santé qu'elles jugent pertinents. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1826 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ANTOINE, M. MENONVILLE, Mmes HOUSSEAU et PATRU, MM. BITZ, PILLEFER, LEVI et FOLLIOT, Mme ROMAGNY, MM. KERN et Pascal MARTIN, Mmes BILLON, SOLLOGOUB et GUIDEZ, MM. HENNO, BONNEAU, CAMBIER, LONGEOT et DHERSIN, Mme GACQUERRE, M. LAUGIER, Mme MORIN-DESAILLY, MM. CHAUVET, MAUREY et Jean-Michel ARNAUD, Mmes Nathalie GOULET, HERZOG et VERMEILLET, MM. DELCROS et CADIC, Mmes LOISIER et de LA PROVÔTÉ, MM. VANLERENBERGHE et COURTIAL, Mme SAINT-PÉ, MM. PELLEVAT, KULIMOETOKE, ROCHETTE et BRAULT, Mmes LERMYTTE et NÉDÉLEC, MM. Jean-Baptiste BLANC et CHASSEING, Mme BELRHITI, MM. GREMILLET, BLEUNVEN, FARGEOT et CANÉVET, Mme JACQUEMET et M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– Le premier alinéa du I de l’article 1382 C bis du code général des impôts est complété par les mots : « ou par une gendarmerie ».

II.– La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III.– La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En application des articles 1382 (1°) et 1394 (2°) du code général des impôts, les propriétés appartenant aux collectivités sont exonérées des taxes foncières lorsqu’elles sont affectées à un service public ou d’utilité générale et ne sont pas productives de revenus. 

Toutefois, l’article 92 de la loi de finances pour 2016 a instauré une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pour les locaux appartenant à une collectivité territoriale et occupés par une maison de santé à titre onéreux.

En l'état actuel de la législation, les collectivités propriétaires des locaux occupés à titre onéreux par une gendarmerie ne bénéficient pas de cette exonération et doivent s'acquitter de la TFPB puisque la condition de l'improductivité de revenus n'est pas remplie.

Cet amendement vise donc à exonérer de TFPB les locaux appartenant à une collectivité territoriale et occupés par une gendarmerie à titre onéreux, comme c'est le cas pour les maisons de santé. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1471 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Au premier alinéa du I de l’article 1388 bis du code général des impôts, les mots : "et ayant bénéficié d’une exonération prévue aux articles 1384, 1384 A, au II bis de l’article 1385 ou acquis avant le 1er janvier 1998 en vue de leur location avec le concours financier de l’Etat en application du 3° de l’article L.831-1 du code de la construction et de l’habitation," sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi de finances pour 2024 a prolongé pour la période 2025-2030 le dispositif d'abattement de 30% sur la taxe foncière des logements sociaux situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.

Toutefois, un des critères exige que les logements, à l’époque de leur construction, aient bénéficié “d’une exonération prévue aux articles 384, 1384 A, au II bis de l’article 1385” ou avoir été acquis avant le 1er janvier 1998 en vue de leur location avec le concours financier de l’Etat en application du 3° de l’article L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation”. Cette rédaction, datant de 2001, exclut du dispositif certains immeubles acquis plus récemment, ou qui n’avaient à l’époque pas été construits pour du logement social mais qui ont été conventionnés a posteriori.

En pratique, la quasi-totalité des logements sociaux situés dans les QPV sont déjà éligibles. L’objectif de cet amendement porté par les sénateurs du groupe CRCE-K en lien avec l’AORIF est d’éviter que les organismes HLM soient tenus de justifier des exonérations dont les immeubles ont bénéficié 30 ou 50 ans plus tôt, ce qui nécessite des recherches chronophages et qui n’est pas audible pour les locataires qui ne distinguent pas les différences entre les bâtiments.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1258

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mmes SILVANI et VARAILLAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 1389 du code général des impôts, il est inséré un article 1389 bis ainsi rédigé :

« Art. 1389 bis. – Les contribuables sont dégrevés d’office de la taxe foncière afférente à leur habitation principale pour la fraction de leur cotisation qui excède 5 % de leur revenu au sens du IV de l’article 1417. »

II. – Il est institué, à compter de l’année 2025, un prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser la perte de recettes supportée par les communes et les établissements publics de coopération intercommunale résultant de l’abattement visé à l’article 1389 bis du code général des impôts.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de mettre en place un mécanisme de plafonnement de la taxe foncière par rapport au revenu fiscal de référence (RFR), comme cela se faisait pour la taxe d’habitation. Ce plafond serait fixé à 5 % du RFR.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1444

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les communes et les groupements de commune à fiscalité propre peuvent, par une délibération de portée générale prise dans les conditions définies à l’article 1639 A bis pour la part de taxe foncière sur les propriétés bâties qui leur revient, ne pas appliquer le présent alinéa aux logements à usage locatif mentionnés à l’article L. 441-1 du code de la construction et de l’habitation. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le secteur HLM est en grande difficulté pour produire du logement social et rénover le parc existant. La réduction de loyer de solidarité (RLS) ponctionne chaque année les capacités d’investissement des bailleurs.

Dans ce contexte, le présent amendement donne la faculté aux collectivités territoriales de geler les bases locatives déterminant l’assiette de la TFPB des logements sociaux.

En effet, si les collectivités ont parfois dû réhausser la taxe foncière pour faire face au manque d'engagement de l'Etat, tous les bailleurs sociaux ne peuvent y faire face, souffrant eux-mêmes de ce manque d'engagement de l'Etat.

Depuis 2018, ces bases sont revalorisées chaque année en fonction de la variation de l'indice des prix à la consommation – ce qui, en période d’inflation, conduit à des revalorisations importantes.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent donc aux communes qui le souhaitent d’écarter l’application de cette revalorisation automatique pour les logements sociaux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-29 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Pascal MARTIN et CHAUVET, Mmes MORIN-DESAILLY et DUMONT, MM. HINGRAY, LEVI, LAUGIER et HENNO, Mmes GUIDEZ et VERMEILLET, MM. KERN et CANÉVET, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. LONGEOT et DELAHAYE, Mme BILLON, MM. LAFON, CIGOLOTTI, Jean-Michel ARNAUD et VANLERENBERGHE, Mmes PERROT et SAINT-PÉ, MM. Stéphane DEMILLY, HOUPERT, PIEDNOIR, CHEVALIER et CHASSEING, Mmes NÉDÉLEC et Laure DARCOS, MM. GREMILLET et GENET, Mme JACQUEMET et M. DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 1478 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le deuxième alinéa est complété par les mots : « ou lorsque le démantèlement et la dépollution du site sur lequel l’activité était exercée, sont rendus obligatoires au titre de l’article R. 512-75-1 du code de l’environnement. » ;

2° Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Dans ce dernier cas, le contribuable demeure redevable de la cotisation foncière des entreprises jusqu’à la réhabilitation ou remise en état du site, telle que définie au VI de l’article R 512-75-1 du code de l’environnement. Ces dispositions excluent de leur champ d’application les sociétés visées par les procédures collectives au sens du livre VI de la partie législative du code de commerce. »

Objet

Cet amendement, dans un souci de participer à une libération rapide du foncier industriel, vise à maintenir l’éligibilité à la CFE des établissements classés ICPE, après une cessation d’activité et jusqu’à la remise en état du site.

Pour ce faire, il s’appuie sur la définition de la « cessation d’activité » inscrite dans le code de l’environnement (article R.512-75-1), qui prend en compte la séquence allant de l’arrêt de la production à la remise en l’état du site incluse.

L’objectif de cette contribution à la ré industrialisation est d’inciter les industriels à entamer rapidement la remise en état et ainsi éviter l’accumulation d’hectares de friches non exploitées. Cette proposition est un moyen de réarmer nos territoires industriels pour mener la guerre économique que la globalisation impose.

Cet amendement doit permettre de donner aux collectivités et à leurs groupements le pouvoir de réduire l’impact fiscal et environnemental de la cessation d’activité et de remobiliser leur foncier industriel existant en réduisant l’artificialisation, tout en préservant les entreprises en difficultés de contraintes fiscales supplémentaires.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-712 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 1478 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le deuxième alinéa est complété par les mots : « ou lorsque le démantèlement et la dépollution du site sur lequel l’activité était exercée, sont rendus obligatoires au titre de l’article R. 512-75-1 du code de l’environnement. » ;

2° Après le deuxième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « Dans ce dernier cas, le contribuable demeure redevable de la cotisation foncière des entreprises jusqu’à la réhabilitation ou remise en état du site, telle que définie au VI de l’article R 512-75-1 du code de l’environnement. Ces dispositions excluent de leur champ d’application les sociétés visées par les procédures collectives au sens du livre VI de la partie législative du code de commerce. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent maintenir l’éligibilité à la CFE des industriels entre la cessation de l’activité et la réhabilitation du site, de sorte à les inciter à créer les conditions d’une réindustrialisation rapide.

Il est prévu d’exonérer de cette extension de l’assujettissement à la CFE, les entreprises placées en liquidation ou redressement judiciaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1850 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. FOLLIOT et DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, MM. BLEUNVEN et FOUASSIN, Mme ANTOINE, M. LEVI et Mmes GACQUERRE et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1530 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I  est complété par une phrase ainsi rédigée : « Dans les mêmes conditions, elles peuvent instituer une taxe sur les friches industrielles ».

2° Le II est ainsi modifié :

a) Les mots : « , à l’exception de ceux visés à l’article 1500, » sont supprimés ; 

b) Il est ajouté une phrase ainsi rédigée : « A titre exceptionnel pour l’année 2025, la délibération peut être prise avant le 31 mars, pour une application dès l’année 2025. »

4°  Le  V est ainsi rédigé :

 « V. Le taux de la taxe sur les friches commerciales ou industrielles situées sur leur territoire peut être fixé par le conseil municipal entre 10% et 60 %. »

II. - La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »

Objet

L’introduction d’un objectif de réduction de consommation foncière introduite par la loi climat et résilience oblige à engager des actions plus significatives de réhabilitation ou de requalification des espaces déjà urbanisés. 

Parmi les difficultés identifiées, on trouve de nombreuses friches qui, d’une part constituent fréquemment des espaces abandonnés au sein ou en périphérie des agglomérations, d’autre part peuvent nécessiter des coûts de dépollution, donc une certaine inertie, enfin présenter des dangers pour les riverains.

Il est donc nécessaire que de nouveaux outils soient mis à disposition des élus afin de pouvoir inciter à des mutations de ces espaces urbanisés délaissés. Des dispositions fiscales existent pour le logement, comme par exemple, la possibilité pour les collectivités territoriales d’instituer des majorations de taxe d’habitation sur les résidences secondaires jusqu’à 60% dans les zones tendues ou pour les friches commerciales, dispositif qu’il est proposé d’étendre aux friches industrielles.

Il est important néanmoins de souligner que cette taxe pourrait s’appliquer sur les friches commerciales ou industrielles et non pas automatiquement sur les deux types de friches. Dans certaines situations, il est en effet nécessaire de distinguer entre ces deux types de friches. Ainsi la mise en place d’une taxe sur les friches commerciales peut s’avérer contre-productive et pénaliser les propriétaires qui parfois peinent à trouver un acquéreur ou un preneur.

Ainsi, il est proposé dans le présent amendement d’étendre le dispositif actuel permettant aux collectivités territoriales de définir une stratégie fiscale tendant à favoriser les requalifications des zones économiques délaissées.

L’objectif est d’inciter les propriétaires de friches industrielles, soit à les céder pour une autre activité économique quand cela est possible, mais surtout à céder à prix corrects aux pouvoirs publics pour des projets divers : habitat, renaturation, parcs économiques.

Ceci participe également à réinventer la fiscalité locale dans le cadre du ZAN, qui limite les droits à construire, alors même que la fiscalité locale avantage l’urbanisation, comme l’explique le maire de Rosporden (29), Michel Loussouarn. 

La délibération serait à prendre avant le 1er octobre de l’année N-1, sauf pour l’année 2025, compte tenu de l’urgence à agir en lien avec les évolutions législatives récentes. Les collectivités concernées pourraient délibérer jusqu’au 31 mars 2025, pour une mise en œuvre dès 2024.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1445 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes VARAILLAS et MARGATÉ, MM. BROSSAT, BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du V de l’article 1530 du code général des impôts est ainsi modifiée :

1° Le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 20 % » ; 

2° Le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ;

3° Le taux : « 20 % » est remplacé par le taux : « 40 % ».

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent de relever le taux de la taxe sur les friches pour inciter davantage à ne pas créer des réserves foncières qui nuisent à la transition écologique et à l’atteinte de l’objectif de zéro artificialisation nette des sols (ZAN).

De plus, le réemploi de ces friches contribue à dynamiser davantage les collectivités qui subissent cet accaparement du foncier, ou bien à atteindre des objectifs de renaturation favorables à l’amélioration des paysages et à la qualité de vie des riverains.

La fiscalité sur les friches demeure un outil trop peu employé qu’il faut encourager en réhaussant les taux qui généreront ainsi des recettes nouvelles pour les collectivités territoriales, afin de porter une politique de réhabilitation de ces espaces essentiels à la réduction de l'artificialisation des sols.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-644 rect.

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1594 F ter du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Dans le cas des acquisitions définies au a, et lorsque l’acquéreur remplit la condition de première propriété telle que définie au I de l’article L. 31-10-3 du code de la construction et de l’habitation, le montant de l’abattement défini au présent article est porté à 100 000 €. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’accès à la propriété doit être une des priorités majeures de la politique du logement. En effet, la propriété reste un des meilleurs remparts contre la précarité, et ce tout au long de la vie.

Aussi, la politique fiscale doit permettre à tout un chacun d’y accéder, et ce d’autant plus qu’en 2021, seuls 57,7 % des ménages français étaient propriétaires de leur résidence principale, contre 70 % en moyenne au sein de l’Union européenne.

En ce sens, le présent amendement propose d’instaurer un abattement de 100 000 € sur les droits de mutation au profit des primo-accédants lors de l’achat de leur résidence principale.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 19 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-322 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé : 

L’article 1605 nonies du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Le second alinéa du II est supprimé ; 

2° Le premier alinéa du IV est ainsi rédigé :

« IV. – La taxe concerne toutes les plus-values foncières sur valeur déclarative. Elle est établie au taux de 70 % de la plus-value réalisée. » ;

3° À la première phrase du second alinéa du V, les mots : « ou par l’effet de l’abattement prévu au second alinéa du II du présent article » sont supprimés.

Objet

La lutte contre l’artificialisation des sols est un objectif de politique publique partagé, et essentiel pour le climat et la biodiversité. Elle est également importante pour préserver notre souveraineté alimentaire. 

Pour limiter l’artificialisation, l’arsenal juridique actuel dispose d’outils intéressants mais insuffisants. 

En particulier, taxe sur la cession à titre onéreux de terrains nus rendus constructibles prévue à l’article 1605 nonies du code des impôt, n’est pas suffisamment élevée pour avoir un effet désincitatif sur l’artificialisation des terres. Si elle diminue la rentabilité de la classification des terrains agricoles ou naturels en terrains constructibles son montant reste faible. En effet, actuellement, cette taxe,  assise sur l’écart entre le prix d’acquisition et le prix de cession du terrain : 

- a un taux est de 5 % lorsque le rapport entre le prix de cession et le prix d’acquisition est entre 10 et 30, de 10 % au-delà, 

- ne s’applique pas si le prix de vente est inférieur d’au moins 10 fois au prix d’acquisition, 

- a une assiette qui bénéficie d’un abattement de 10% par an à partir de la huitième année de détention.  

Pour une meilleure efficacité, la Cour des Comptes recommande ainsi une “remise à plat” de cette taxe, destinée à financer des actions pour l’installations et la transmission agricole, estimant qu’elle a à la fois un “faible rendement” et n’est pas désincitative en l’état actuel. Elle estime que l’effet dissuasif de cette taxe pourrait être renforcé par une modification de son taux et par une suppression de l’abattement.  

De même, l’avis du CESE "Du sol au foncier, des fonctions aux usages, quelle politique foncière ?" (2023) estime que "les perspectives de plus-values foncières viennent perturber l’activité agricole par le retrait de certaines surfaces de l’activité agricole et par le renchérissement même des valeurs foncières agricoles.", et propose de "majorer le montant des prélèvements sur les plus-values découlant de la vente de terrains rendus constructibles" ce qui présenterait pour lui "un double avantage : rendre beaucoup moins attractif ce type d’opérations pour les propriétaires et permettre de financer des actions d’intérêt général s’inscrivant dans la mise en œuvre du ZAN (valorisation de friches, études en matière d’urbanisme réalisées par les collectivités, accompagnement d’installation de nouveaux agriculteurs…)."  

Enfin le rapport de la mission d’information commune sur le foncier agricole de l’Assemblée nationale propose lui aussi de "réduire l’attrait du propriétaire pour le changement de destination du terrain" en "augmentant significativement le taux" de la taxe et "supprimant l’abattement prévu". 

Cet amendement propose donc, dans l’esprit de ces propositions, de majorer la taxation des plus-values foncières que réalisent les propriétaires fonciers : il porte donc la taxe sur la cession à titre onéreux des terrains nus ou des droits relatifs à des terrains nus rendus constructibles à 70% et l’étend à toutes les plus-values foncières sur valeur déclarative, comme l’Impôt sur la Fortune Immobilière, devenus constructibles. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1430 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au début du 2° du I de l’article 1635 quater D, sont ajoutés les mots : « En métropole, en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion » ;

2° Au début 1° du I de l’article 1635 quater I, sont ajoutés les mots : « En métropole, en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à clarifier la rédaction des articles 1635 quater D et suivants du CGI qui prévoient, s’agissant de la taxe d’aménagement, des mesures d’allègement au profit des logements sociaux.

 

Ces articles définissent les logements éligibles de la manière suivante : « Les constructions, de locaux d'habitation et d'hébergement ainsi que de leurs annexes mentionnées aux articles 278 sexies et 296 ter et, en Guyane et à Mayotte, les constructions de mêmes locaux ».

 

Cette rédaction pose une difficulté s’agissant des constructions réalisées en Guadeloupe, à la Martinique et à la Réunion : Selon certains services de l’Etat, seuls les logements visés à l’article 296 ter du CGI (article qui ne s’applique que dans ces départements) seraient éligibles, à l’exclusion des logements visés à l’article 278 sexies du CGI, lesquels ne seraient éligibles que lorsqu’ils sont situés en France hexagonale.

 

Une telle lecture du texte conduit à limiter le champ d’application des exonérations et réductions aux seules opérations de construction de logements locatifs sociaux alors que, en France hexagonale, ces réductions et exonérations s’appliquent également à certaines opérations d’accession sociale à la propriété ainsi qu’à la construction de certains établissements d’hébergement spécifiques.

 

Ainsi, par exemple, les constructions de logements destinés à des opérations de location-accession agréées bénéficient de ces avantages en France hexagonale alors qu’elles en seraient exclues en Guadeloupe, à la Martinique et à la Réunion.

 

Rien ne permet de justifier une telle distorsion ni sur le fond, ni sur la forme. En effet, il est inexact de considérer que l’article 278 sexies ne viserait que des logements situés en France hexagonale (cf. article 296 du CGI qui indique que, dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion, la TVA est perçue au taux de 2,1% pour les « opérations visées aux articles 278-0 bis à 279-0 bis A » - ce qui montre que l’article 278 sexies s’applique également dans ces territoires).

Le présent amendement propose donc de clarifier la rédaction des textes en question afin de s’assurer que, dans ces DROM, les abattements et réductions s’appliquent effectivement tant aux logements sociaux visés à l’article 278 sexies qu’à ceux visés à l’article 296 ter du CGI.

Amendement travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH)

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2030 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. PATIENT, KULIMOETOKE, LEMOYNE, THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au début du 2° du I de l’article 1635 quater D, sont ajoutés les mots : « En métropole, en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion » ;

2° Au début 1° du I de l’article 1635 quater I, sont ajoutés les mots : « En métropole, en Guadeloupe, à la Martinique et à La Réunion ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à clarifier la rédaction des articles 1635 quater D et suivants du CGI qui prévoient, s’agissant de la taxe d’aménagement, des mesures d’allègement au profit des logements sociaux.

Ces articles définissent les logements éligibles de la manière suivante : « Les constructions, de locaux d'habitation et d'hébergement ainsi que de leurs annexes mentionnées aux articles 278 sexies et 296 ter et, en Guyane et à Mayotte, les constructions de mêmes locaux ».

Cette rédaction pose une difficulté s’agissant des constructions réalisées en Guadeloupe, à la Martinique et à la Réunion : Selon certains services de l’Etat, seuls les logements visés à l’article 296 ter du CGI (article qui ne s’applique que dans ces départements) seraient éligibles, à l’exclusion des logements visés à l’article 278 sexies du CGI, lesquels ne seraient éligibles que lorsqu’ils sont situés en France hexagonale.

Une telle lecture du texte conduit à limiter le champ d’application des exonérations et réductions aux seules opérations de construction de logements locatifs sociaux alors que, en France hexagonale, ces réductions et exonérations s’appliquent également à certaines opérations d’accession sociale à la propriété ainsi qu’à la construction de certains établissements d’hébergement spécifiques.

Ainsi, par exemple, les constructions de logements destinés à des opérations de location-accession agréées bénéficient de ces avantages en France hexagonale alors qu’elles en seraient exclues en Guadeloupe, à la Martinique et à la Réunion.

Rien ne permet de justifier une telle distorsion ni sur le fond, ni sur la forme. En effet, il est inexact de considérer que l’article 278 sexies ne viserait que des logements situés en France hexagonale (cf. article 296 du CGI qui indique que, dans les départements de la Guadeloupe, de la Martinique et de la Réunion, la TVA est perçue au taux de 2,1% pour les « opérations visées aux articles 278-0 bis à 279-0 bis A » - ce qui montre que l’article 278 sexies s’applique également dans ces territoires).

Le présent amendement, travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH), propose donc de clarifier la rédaction des textes en question afin de s’assurer que, dans ces DROM, les abattements et réductions s’appliquent effectivement tant aux logements sociaux visés à l’article 278 sexies qu’à ceux visés à l’article 296 ter du CGI.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-113 rect. ter

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. Cédric VIAL, Daniel LAURENT, ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI et MM. Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT et PELLEVAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1635 quater G du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Art. 1635 quater G – La taxe d’aménagement est exigible à la date de délivrance de l’autorisation d’urbanisme. »

Objet

L’article 155 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 a posé le cadre du transfert de la gestion de la taxe d’aménagement des directions départementales des territoires (DDT) à la direction générale des Finances publiques (DGFIP).

Avec cette disposition introduite dans la loi, le Gouvernement a reporté la date d’exigibilité de la taxe d’aménagement à la date de réalisation définitive des opérations au sens de l’article 1406 du code général des impôts.

Ainsi, depuis le 1er septembre 2022, le fait générateur de cette taxe n’est plus la délivrance d’un permis de construire mais la déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux (DAACT), ce qui oblige le pétitionnaire à terminer la construction mais aussi les travaux de finition décrits dans la demande de l’autorisation d’urbanisme.

La réforme engagée par la loi de finances pour l’année 2021 sur la perception de la taxe d’aménagement pose depuis plusieurs problèmes. 

Premièrement, de nombreuses communes rencontrent des difficultés de recouvrement où elles sont amenées à relancer activement les contribuables redevables. 

Deuxièmement, cela créer des difficultés lors de l’encaissement par les collectivités qui rencontrent des délais trop longs et une date d’encaissement de cette taxe complètement aléatoire, rendant les prévisions budgétaires très difficiles. 

Enfin, une dernière difficulté vis-à-vis des redevables cette fois, qui ne réalisent pas cette déclaration d’achèvement des travaux ou la retardent excessivement afin d’échapper au règlement de cette taxe. 

En outre, la date de paiement tardive peut aussi s’avérer difficile à gérer pour les collectivités locales, notamment dans le cas où les travaux sont retardés. En effet, les raisons d’un retard de chantier peuvent être nombreuses : difficultés techniques, recours à des tiers, etc. Dans ces cas, la collectivité locale doit attendre l’achèvement définitif des travaux pour recouvrer la taxe, ce qui peut prendre plusieurs années.

Dans ce contexte, de nombreux témoignages d'élus locaux du département de la Haute-Savoie ont été amassés.

Tous expriment leur grande difficulté à collecter désormais cette taxe avec des écarts, parfois énormes entre les prévisions de recettes et les sommes effectivement collectées. 

A titre d'exemple, en 2023, la commune de Passy avait budgetté 200 000 euros de recettes issues de la taxe d'aménagement et n'a finalement réalisé que 78 % de l'objectif soit 156 061 euros. En 2024, la commune prévoyait 120 000 euros de recettes et n'avait réalisé que 53 % de cet objectif en octobre dernier. 

Ailleurs, à Peillonnex, il a été constaté que de nombreux contribuables ne transmettent pas la déclaration d'achèvement des travaux et n'en font la demande que lors de la vente de leur bien lorsque le notaire en fait la demande, soit parfois plusieurs années après la fin des travaux. 

A Cuvat, cette réforme a engendré des problèmes au niveau financier mais également au niveau de l’urbanisme et notamment par rapport à la conformité des travaux effectués.

En effet, en cas de travaux non conformes, la mairie a du mettre en demeure le pétitionnaire d’effectuer les travaux nécessaires à la mise en conformité dans les plus brefs délais. Le pétitionnaire qui n'a pas respecté le délai imparti a conduit la Maire à dresser un Procès-Verbal d’infractions au Code de l’Urbanisme et saisir le Procureur de la République.

Le délai de prescription des infractions pour engager une poursuite pénale étant fixé 6 ans à compter de l’achèvement total des travaux, et de 10 ans pour engager une poursuite civile, le pétitionnaire qui a déposé sa DAACT 6 ans ou 10 ans après l’achèvement de ses travaux, ne peut pas se voir poursuivi par la commune en cas de non conformité. 

Les exemples ne s'arrêtent bien entenu pas à ces trois communes. 

Pour conclure, en novembre 2023, à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances pour l’année 2024, un amendement avait été déposé et cosigné par plusieurs collègues sénateurs,et visait à revenir sur la date d’exigibilité de cette taxe, qui avait été largement adopté en première lecture.

Si la disposition, qui pour rappel, ne coute pas un euro d’argent public, n’avait pas été reprise dans le texte final post 49-3 du Gouvernement présenté à l’Assemblée nationale, la détresse des communes vis-à-vis de cette réforme injustifiée et pénalisante demeure, alors même qu’elles sont confrontées à d’importantes difficultés financières.

Alors que les petites communes sont depuis plusieurs années malmenées avec la baisse importante de la dotation globale de fonctionnement, elle se retrouvent aujourd’hui face à une situation qui risque de les mettre en difficultés compte-tenu du décalage du recouvrement des taxes qui sont des recettes importantes pour ces dernières.

Aussi, cet amendement propose de revenir au système antérieur à la loi de finances pour 2021 en fixant l’éligibilité de la taxe à la date de délivrance de l’autorisation d’urbanisme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1097 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 3° du I de l’article 1635 quater D du code général des impôts, après les mots : « serres de production », sont insérés les mots : « dont la surface au sol est inférieure à dix hectares ».

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’exonération de taxe d’aménagement pour les serres d’une surface de plancher supérieure à 10 hectares 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 18 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1742

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. DUMOULIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L’article 1635 quater I du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« .... - Pour une période de trois ans à compter du 1er janvier 2025, les cent premiers mètres carrés des locaux d'habitation et leurs annexes à usage d'habitation principale ne bénéficient pas de l’abattement prévu au 2° du I du présent article. ».

Objet

Le présent amendement a pour objet de permettre aux collectivités bénéficiaires de la taxe d’aménagement, d’augmenter leurs recettes fiscales, en supprimant pour une durée limitée à 3 ans, un abattement sur les cent premiers mètres carrés.

En effet, la suppression de l’abattement de 50% applicable sur les cent premiers mètres carrés des locaux d’habitation et leurs annexes (hors logements aidés bénéficiant d’un abattement au titre du 1° du I du même article) permettrait de récupérer une somme non négligeable, estimée en 2020, d’après un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) et du Conseil général de l’environnement et de développement durable (CGEDD) relatif aux conditions de mise en œuvre du transfert de la liquidation de la TA à la DGFiP, à 400 M€, soit plus de 60% du montant total des exonérations à la taxe d’aménagement au niveau national (400 M sur 650 M€).

Ces recettes supplémentaires, estimées à 400 M€, représentent une somme encore moins négligeable si on les rapporte au produit final de la taxe d’aménagement reversé aux départements, par exempte, de 515 M€.

Cette mesure permettra à l’ensemble des collectivités de compenser les pertes de recettes constatées aujourd’hui, du simple fait de la crise immobilière, caractérisée par la baisse drastique de production de nouvelles constructions qui constituent le fait générateur de paiement de la taxe d’aménagement. Le produit de la taxe est aujourd’hui directement affecté avec un effondrement de - 15% des permis de construire sur la période juin 2023 à juin 2024, et plus particulièrement, un ralentissement de - 12% de la construction des logements neufs sur la période juillet 2023 à août 2024.

Ce contexte difficile s’ajoute aujourd’hui aux effets négatifs de la réforme de la taxe d’aménagement de 2022 qui a reporté la date d’exigibilité de la taxe à la date d’achèvement définitif des travaux et non à celle de délivrance de l’autorisation d’urbanisme, entrainant des délais de recouvrement et d’encaissement préjudiciables pour les collectivités territoriales.

Dans ces conditions, la taxation des constructions de logement à taux plein, dès les premiers mètres carrés (effectivement réalisés), pendant une durée limitée, sans concerner les logements sociaux aidés est une mesure proportionnée en vue du rétablissement des finances publiques locales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1019

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BONNEFOY, MM. FAGNEN, REDON-SARRAZY et MÉRILLOU, Mme ARTIGALAS, MM. FÉRAUD et COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, M. MARIE, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE et PLA, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au II de l’article 1635 quater M du code général des impôts, le taux : « 2,5 % » est remplacé par le taux : « 3 % ».

Objet

Les conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) représentent une ingénierie locale essentielle auprès des collectivités dans la conception de leur projet, d'autant que les crédits alloués à l’ANCT dédiés à l'accompagnement sur mesures des petites collectivités, sont en forte baisse.

Les 92 CAUE assurent une couverture quasi-totale du territoire et leur gouvernance permet d’associer tous les acteurs du cadre de vie : État (ABF, DDT, directeur académique), élus départementaux et municipaux, professionnels, représentants de la société civile et personnalités qualifiées. Compte tenu de leur fort ancrage local, les CAUE ont une approche fine et adaptée des projets de territoires.

Le financement des CAUE repose principalement sur l’affectation d’une partie de la part départementale de la taxe d’aménagement (TA). Le conseil départemental fixe le taux de la part départementale de TA, jusqu’à un plafond de 2,5% ainsi que le taux de répartition de son rendement entre les CAUE et les espaces naturels sensibles (ENS).

78% des CAUE ont un taux adopté par une délibération du conseil départemental et un reversement de la taxe due (26% de Départements ont voté un taux plafond de 2,5%). Le taux moyen de TA dédié au CAUE est de 0,34%, soit 19% pour le CAUE et 81% vers les ENS). La TA représente alors, en moyenne, 76% du budget des CAUE, pour un reversement moyen d’environ 870 000 euros (le budget moyen d’un CAUE est de 1 027 000 euros). Dans 80% des départements, la charge fiscale théorique de TA « CAUE » par habitant est inférieure ou égale à 2 €.

Ayant pour assiette la construction de surfaces, la taxe d’aménagement est une ressource ayant structurellement vocation à se raréfier compte avec les politiques de sobriété foncière. Les effets commencent à se faire sentir localement. Les coûts liés à la réappropriation des friches, leur dépollution, la renaturation, la réhabilitation du bâti existant, à la densification augmentent et ces opérations nécessitent une ingénierie complexe et adaptée aux spécificités territoriales.

Pour continuité d’assurer efficacement leur rôle d’appui et de conseil, et pouvoir disposer de compétences formées et expérimentées, le financement des CAUE doit être pérennisé. Notre amendement propose d’augmenter le taux de taxe d'aménagement fixé par un département en passant le taux maximum pouvant être soumis à délibération de 2,5 % à 3% pour leur permettre aux d’assurer la pérennité de l’ingénierie CAUE.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-436 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 1635 quater M du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Par dérogation au premier alinéa, pour une période de quatre ans à compter du Ier janvier 2025, les départements sont autorisés à relever le taux de taxe d’aménagement dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A, lequel ne peut excéder 4,5 %. À l’issue de cette période, les taux votés avant le 1er juillet 2024 et appliqués au cours de l’année 2025 sont rétablis automatiquement sauf délibération contraire adoptée dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A. »

Objet

Cet amendement vise à fixer, pendant une période transitoire de 4 ans à compter du 1er janvier 2025, un taux maximal de la part départementale de la taxe d’aménagement de 4,5 % contre un taux de 2,5 % actuellement. 

Ce dispositif doit permettre de soutenir financièrement les départements face à la perte massive de leurs recettes, en particulier la diminution du produit des DMTO de 22 % en 2023 et qui s’annonce de près de 20 % en 2024. Il permet également de compenser la baisse des nouvelles constructions qui constituent le fait générateur de paiement de la taxe d’aménagement : - 15 % des permis de construire sur la période juin 2023 à juin 2024, et - 12 % de la construction des logements neufs sur la période juillet 2023 à août 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1035

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 1635 quater M du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Par dérogation au premier alinéa, pour une période de quatre ans à compter du Ier janvier 2025, les départements sont autorisés à relever le taux de taxe d’aménagement dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A, lequel ne peut excéder 4,5 %. À l’issue de cette période, les taux votés avant le 1er juillet 2024 et appliqués au cours de l’année 2025 sont rétablis automatiquement sauf délibération contraire adoptée dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à fixer, pendant une période transitoire de 4 ans à compter du 1er janvier 2025, un taux maximal de la part départementale de la taxe d’aménagement de 4,5 % contre un taux de 2,5 % actuellement.

Ce dispositif doit permettre de soutenir financièrement les départements face à la perte massive de leurs recettes, en particulier la diminution du produit des DMTO de 22 % en 2023 et qui s’annonce de près de 20 % en 2024. Il permet également de compenser la baisse des nouvelles constructions qui constituent le fait générateur de paiement de la taxe d’aménagement : - 15 % des permis de construire sur la période juin 2023 à juin.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-437 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 1635 quater M du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Par dérogation au premier alinéa, pour une période de quatre ans à compter du Ier janvier 2025, les départements sont autorisés à relever le taux de taxe d’aménagement dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A, lequel ne peut excéder 4 %. À l’issue de cette période, les taux votés avant le 1er juillet 2024 et appliqués au cours de l’année 2025 sont rétablis automatiquement sauf délibération contraire adoptée dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A. » 

Objet

Cet amendement vise à fixer, pendant une période transitoire de quatre ans à compter du 1er janvier 2025, un taux maximal de la part départementale de la taxe d’aménagement de 4 % contre un taux de 2,5 % actuellement. Ce dispositif doit permettre de soutenir financièrement les départements face à la perte massive de leurs recettes, en particulier la diminution du produit des DMTO de 22 % en 2023 et qui s’annonce de près de 20 % en 2024. Il permet également de compenser la baisse des nouvelles constructions qui constituent le fait générateur de paiement de la taxe d’aménagement : – 15 % des permis de construire sur la période juin 2023 à juin 2024, et – 12 % de la construction des logements neufs sur la période juillet 2023 à août 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-713

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 1635 quater M du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au premier alinéa, pour une période de trois ans à compter du 1er janvier 2025, les départements sont autorisés à relever le taux de taxe d’aménagement dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A, dans la limite de 3,5 %. À l’issue de cette période, les taux votés avant le 1er juillet 2024 et appliqués au cours de l’année 2025 sont rétablis automatiquement sauf délibération contraire adoptée dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A. Par dérogation, à l’article L. 331-3 du code l’urbanisme, la différence de produits recouvrés entre l’application du taux normal et du taux fixé par la présente dérogation peut être affecté aux dépenses de toutes natures des départements. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent une augmentation temporaire d’un point de la fraction départementale de la taxe d’aménagement en lui permettant d’être affectée à toutes dépenses des départements pour le surcroit de recettes générés par le relèvement du taux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-744

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1635 quater N du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :  

« Par une délibération prise dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A, le taux de la part communale ou intercommunale peut être augmenté jusqu’à 40 % sur toute parcelle ou section cadastrale non artificialisée au 1er janvier de l’année précédant celle de la demande d’autorisation d’urbanisme. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement proposent d’étendre la faculté de majorer la taxe d’aménagement aux terrains non artificialisés au 1er janvier de l’année pour, d’une part, envoyer un signal-prix favorable au recyclage foncier et, d’autre part, générer des recettes qui pourront être mises au service de la désartificialisation des sols. 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-921 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, OUIZILLE, TISSOT, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1635 quater N du livre premier du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :  

« Par une délibération prise dans les conditions prévues au II de l’article 1639 A, le taux de la part communale ou intercommunale peut être également augmenté jusqu’à 40 % sur toute parcelle ou section cadastrale non artificialisée au 1er janvier de l’année précédant celle de la demande d’autorisation d’urbanisme. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à favoriser le recyclage foncier pour faciliter l’atteinte de l’objectif de Zéro Artificialisation Nette, en prévoyant un taux majoré de la taxe d’aménagement sur les terrains précédemment non artificialisés faisant l’objet d’une opération de construction. 

En application de l’article 1635 quater N du code général des impôts, les collectivités ont aujourd’hui la possibilité d’appliquer sur certains secteurs de leur territoire un taux de taxe d’aménagement majoré, dans le but de financer la construction d’équipements publics localisés à proximité.  

Cet amendement propose donc d’étendre cette faculté aux terrains non artificialisés au 1er janvier de l’année pour, d’une part, envoyer un signal-prix favorable au recyclage foncier et, d’autre part, générer des recettes qui pourront être mises au service de la désartificialisation des sols. 

En ce sens, cet amendement s’inscrit en cohérence avec la recommandation 11 du rapport du Conseil des prélèvements obligatoires sur l’Adaptation de la fiscalité locale à l’objectif ZAN : « Étudier la pertinence d'introduire un système de bonus-malus dans le calcul de la taxe d’aménagement pour favoriser les opérations de dépollution/réaménagement et taxer davantage les opérations artificialisantes ». 

Il permet également de concrétiser la préconisation du récent « Rapport Woerth » : « (...) un verdissement d’une partie de la fiscalité locale pourrait être réalisé sur les opérations ayant des externalités négatives sur l’environnement : les maires et président d’EPCI auraient la possibilité de majorer le taux de la taxe d’aménagement (...) en cas d’opération artificialisante » (page 62 « Décentralisation : le temps de la confiance, mai 2024 »). 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1446

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes VARAILLAS et MARGATÉ, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le deuxième alinéa de l’article 1635 quater N du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Dans les agglomérations de plus de 250 000 habitants, mentionnées dans la liste prévue au V de l’article L. 222-4 du code de l’environnement, le taux peut également être augmenté jusqu’à 20 % sur toute parcelle ou section cadastrale non artificialisée au 1er janvier de l’année précédant celle de la demande d’autorisation d’urbanisme. »

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs membres du groupe CRCE-K proposent de rendre coûteuses les opérations d’aménagement situées sur des espaces n’étant pas artificialisés jusqu’à présent dans les zones très denses, c’est-à-dire les agglomérations de plus de 250 000 habitants. Cela permettrait, aux collectivités qui le souhaiteront, d’inciter à recycler des espaces déjà artificialisés pour la construction de bâtiments, et de préserver davantage les espaces non-bâtis.

Pour ce faire, la taxe d'aménagement pourra être majorée lorsqu’une demande d’autorisation d’urbanisme est formulée sur des espaces non-artificialisés.

De plus, la hausse de cette taxe créera des recettes supplémentaires qui pourront contribuer à financer des politiques publiques utiles aux collectivités concernées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-91 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA et BELIN, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC et Daniel LAURENT, Mmes MALET et Pauline MARTIN et MM. PANUNZI, GENET et RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1684 du code général des impôts est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

A la différence des ventes d’entreprises sous forme de cessions de titres, l’acquéreur d’une entreprise industrielle, commerciale, artisanale ou libérale, peut être rendu responsable avec le vendeur du paiement de certains impôts directs, à concurrence de la valeur du fonds et pendant un temps déterminé.

Cette responsabilité contraint, en pratique, à un blocage du prix de vente du fonds de commerce pendant plus de trois mois afin de réserver ce prix à l’administration fiscale si le comptable des finances publiques en fait la demande pour les impôts dus à raison de l’exploitation.

Ce délai d’indisponibilité du prix de cession est inadapté aux échanges économiques, empêchant tout réinvestissement immédiat, privant parfois une famille de toute ressource pendant cette durée et crée une inégalité entre les différentes formes de cessions d’entreprises.

Il y a lieu de supprimer toute solidarité fiscale entre acquéreur et vendeur quelle que soit la nature de l’entreprise (artisanale, libérale, commerciale ou autre).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-92 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA et BELIN, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mmes MALET et Pauline MARTIN et MM. PANUNZI, GENET et RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 1840 G ter du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase, après les mots : « production de la justification », sont insérés les mots : « dans le mois de la réception d’un avis de mise en demeure notifié par l’administration » ;

2° À la seconde phrase, après le mot : « délai », sont insérés les mots : « d’un mois de la réception de la mise en demeure, » ;

3° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« En cas de rupture partielle de l’engagement pris, l’obligation de payer les droits dont la mutation a été exonérée est limitée à cette seule fraction d’engagement rompu. » 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les exonérations ou réductions de droits d’enregistrement sont subordonnées au respect de règles de fond et parfois d’obligations déclaratives.

En vertu de l’article 1840 G ter du CGI, « lorsqu'une exonération ou une réduction de droits d'enregistrement, de taxe de publicité foncière ou de taxe additionnelle aux droits d'enregistrement ou à la taxe de publicité foncière a été obtenue en contrepartie du respect d'un engagement ou de la production d'une justification, le non-respect de l'engagement ou le défaut de production de la justification entraîne l'obligation de payer les droits dont la mutation a été exonérée. Les droits, majorés de l'intérêt de retard prévu à l'article 1727, doivent être acquittés dans le mois qui suit, selon le cas, la rupture de l'engagement ou l'expiration du délai prévu pour produire la justification requise. 

Dès lors que les conditions de fond sont respectées, il apparaît judicieux de ne pas automatiser la déchéance du régime de faveur en cas de défaut de production d’une pièce justificative. Il paraît de surcroît plus juste d’appliquer cette sanction uniquement après une mise en demeure de l’administration fiscale. 

Cette solution a été adoptée à l’article 787 B du code général des impôts pour le régime Dutreil.

Le présent amendement consiste donc à suivre la voie des récentes modifications apportées au pacte Dutreil en prévoyant que le défaut de production d’une pièce justificative ne remette pas en cause le bénéfice d’un régime de faveur si le contribuable produit cette pièce dans le délai d’un mois de la réception d’une mise en demeure de l’administration fiscale.

Les obligations déclaratives sont destinées à la vérification par l’administration du respect de différentes conditions propres aux régimes de faveur. La mise en demeure proposée ci-dessus n’empêchera pas l’administration de contrôler le respect de ces conditions. L’absence de production d’une pièce justificative dans le délai d’un mois susvisé entraînera pour sa part la remise en cause du régime de faveur.

Par ailleurs, dans la continuité de cette mesure de justice fiscale, il serait souhaitable que la rupture partielle d’un engagement pris afin de bénéficier d’un régime fiscal favorable, soit corrélée avec la perte dans une mesure identique de ce régime de faveur. En effet, une variété des circonstances parfois indépendantes de la volonté du contribuable peut contraindre ce dernier à rompre l’engagement qu’il avait pris. Il est donc proposé d’instaurer ce principe de proportionnalité suivant lequel la rupture partielle d’un engagement emportera déchéance dans une mesure identique du régime de faveur obtenu. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-117 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE, MM. Jean-Baptiste BLANC et DARNAUD, Mme AESCHLIMANN, MM. ALLIZARD, ANGLARS, BAS, BAZIN et BELIN, Mmes BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Étienne BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME et BOUCHET, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mmes CHAIN-LARCHÉ et CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EUSTACHE-BRINIO, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET, HOUPERT et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LEFÈVRE, de LEGGE, LE GLEUT et Henri LEROY, Mme LOPEZ, MM. MANDELLI et MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER et MOUILLER, Mme MULLER-BRONN, M. NATUREL, Mme NÉDÉLEC, MM. de NICOLAY, OLIVIER, PANUNZI, PAUL, PAUMIER, PERNOT et PERRIN, Mme PETRUS, M. PIEDNOIR, Mmes PLUCHET et PUISSAT, MM. RAPIN et REYNAUD, Mme RICHER, MM. RIETMANN, ROJOUAN, SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre l’éligibilité au prêt à taux zéro à toutes les opérations neuves et anciennes sur l’ensemble du territoire, tant pour l’habitat collectif que pour l’habitat individuel pendant trois ans. 

Dans un contexte de crise du logement, nous proposons de revenir temporairement sur la réforme décidée l'année dernière ayant recentré le dispositif au détriment de certains territoires et des projets de maisons individuelles. Avec des taux de crédits immobiliers à plus de 3 %, le prêt à taux zéro est, pour beaucoup de Français modestes et de classes moyennes, un dispositif indispensable afin d’accéder à la propriété.

Si le prêt à taux zéro contribue à renforcer l’offre de logements pour les Français dans un contexte de crise, il est également un outil utile pour l’activité des entreprises du secteur du bâtiment. Les derniers chiffres de la construction sont des plus alarmants. A fin juillet, sur un an, les ventes de maisons neuves étaient 60 % inférieures à la moyenne des 15 dernières années.

Par ailleurs, dans le cadre de cette discussion budgétaire, la Droite Républicaine a présenté un plan d’économies documenté de 50 milliards d’euros. Ce projet est fondé sur la méthode de l’année blanche (aucune hausse de crédits hors missions régaliennes) et articulé autour de trois axes : la réduction de la lourdeur administrative, la fin de l’assistanat pour préserver le social, un meilleur contrôle de l’immigration. Ce plan prévoit des mesures d’urgence permettant de dégager des économies immédiates et des propositions de réformes structurelles à mettre en œuvre dès cette année pour le redressement de nos finances publiques. Redressement qui passera avant tout par la baisse des dépenses publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-373 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes Maryse CARRÈRE et BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. Elle s’est toutefois traduite par un nouveau repli, puisqu’on estime l’atterrissage 2024 à environ 40 000 prêts, dont 46 % en neuf, soit le volume le plus faible enregistré depuis le début du dispositif en 1995.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose de rétablir temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux logements individuels et aux logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif dans toutes les zones. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf les logements des ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4), sans devoir engager à nouveau de lourds développements informatiques pour l’attribution de ces prêts.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-998 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme ARTIGALAS, MM. FÉRAUD, FAGNEN et COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Afin de combattre les difficultés d’accès au logement, notre amendement propose d’élargir l’octroi du prêt à taux zéro (PTZ) à toutes les opérations neuves et anciennes sur l’ensemble du territoire, tant pour l’habitat collectif que pour l’habitat individuel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1078 rect. quater

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Non soutenu

MM. Jean-Marc BOYER et DUPLOMB


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ierdu livre III du code des impositions sur les biens et services.



Objet

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose de rétablir temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux logements individuels et aux logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif dans toutes les zones. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

En effet, le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. Elle s’est toutefois traduite par un nouveau repli, puisqu’on estime l’atterrissage 2024 à environ 40 000 prêts, dont 46 % en neuf, soit le volume le plus faible enregistré depuis le début du dispositif en 1995.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf les logements des ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4), sans devoir engager à nouveau de lourds développements informatiques pour l’attribution de ces prêts.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1084 rect. sexies

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. DELCROS, Mme GACQUERRE, MM. MENONVILLE, BLEUNVEN, CANÉVET, PILLEFER, LONGEOT

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de finances pour 2024.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose d’étendre temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux zones détendues pour les habitations individuelles et les logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf pour les habitations individuelles les ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4).

Le présent amendement a été adopté par l'Assemblée nationale à l'initiative du groupe Les Démocrates, avant que la première partie du texte ne soit finalement rejetée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1285 rect. quinquies

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT, GRAND et Alain MARC et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. Elle s’est toutefois traduite par un nouveau repli, puisqu’on estime l’atterrissage 2024 à environ 40 000 prêts, dont 46 % en neuf, soit le volume le plus faible enregistré depuis le début du dispositif en 1995.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose de rétablir temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux logements individuels et aux logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif dans toutes les zones. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1460

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K présentent cet amendement porté par le groupe GDR et adopté à l’Assemblée nationale, afin de généraliser le PTZ dans l'ancien et le neuf pour l'ensemble du territoire, et ce pendant 1 an.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1618 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CAPUS, MALHURET et LAMÉNIE, Mme BOURCIER et MM. Louis VOGEL, CHEVALIER, LEMOYNE et PELLEVAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


I. - Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d’étendre l’éligibilité au prêt à taux zéro (PTZ) à toutes les opérations neuves et anciennes sur l’ensemble du territoire, tant pour l’habitat collectif que pour l’habitat individuel.

Alors que le marché du logement connait des difficultés importantes dans nombres de zones du territoire national, il apparait urgent de créer un « choc de confiance » pour faire repartir les transactions et les constructions, afin de fluidifier le marché.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1709 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme HAVET, M. BUIS, Mme NADILLE, M. FOUASSIN, Mme DURANTON, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et MM. IACOVELLI et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées aux deuxième et troisième alinéas de l’article L. 31-10-2 du même code ne s’appliquent pas.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.



Objet

Rétablissement temporaire de l’éligibilité au Prêt à Taux Zéro neuf aux logements individuels et aux logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif dans toutes les zones

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. 

Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024.

Elle s’est toutefois traduite par un nouveau repli, puisqu’on estime l’atterrissage 2024 à environ 40 000 prêts, dont 46 % en neuf, soit le volume le plus faible enregistré depuis le début du dispositif en 1995.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose de rétablir temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux logements individuels et aux logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif dans toutes les zones. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf les logements des ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4), sans devoir engager à nouveau de lourds développements informatiques pour l’attribution de ces prêts.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-308 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Non soutenu

M. HAYE, Mmes de LA PROVÔTÉ, BILLON et JACQUEMET et M. COURTIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – 1° Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées à la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 31-10-2 du même code ne sont pas applicables.

2° Pour les offres de prêts mentionnées au 1° , la borne inférieure de quotité mentionnée à la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 31-10-9 du même code ne s’applique pas aux logements neufs.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. Elle s’est toutefois traduite par un nouveau repli, puisqu’on estime l’atterrissage 2024 à environ 40 000 prêts, dont 46 % en neuf, soit le volume le plus faible enregistré depuis le début du dispositif en 1995.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose de rétablir temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux logements individuels et aux logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif dans toutes les zones. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf les logements des ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4), sans devoir engager à nouveau de lourds développements informatiques pour l’attribution de ces prêts.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-423 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. BILHAC et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – 1° Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées à la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 31-10-2 du même code ne sont pas applicables.

2° Pour les offres de prêts mentionnées au 1°, la borne inférieure de quotité mentionnée à la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 31-10-9 dudit code ne s’applique pas aux logements neufs.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. Elle s’est toutefois traduite par un nouveau repli, puisqu’on estime l’atterrissage 2024 à environ 40 000 prêts, dont 46 % en neuf, soit le volume le plus faible enregistré depuis le début du dispositif en 1995.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose de rétablir temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux logements individuels et aux logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif dans toutes les zones. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf les logements des ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4), sans devoir engager à nouveau de lourds développements informatiques pour l’attribution de ces prêts.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1788

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – 1° Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées à la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 31-10-2 du même code ne sont pas applicables.

2° Pour les offres de prêts mentionnées au 1° , la borne inférieure de quotité mentionnée à la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 31-10-9 du même code ne s’applique pas aux logements neufs.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primoaccédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024. 

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose d’étendre temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux zones détendues pour les habitations individuelles et les logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027. 

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf pour les habitations individuelles les ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1619 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE et MM. Alain MARC, Louis VOGEL, CHEVALIER, HOUPERT, LONGEOT, LEMOYNE, PELLEVAT et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – 1° Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées à la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 31-10-2 du même code ne sont pas applicables.

2° Pour les offres de prêts mentionnées au 1° , la borne inférieure de quotité mentionnée à la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 31-10-9 du même code ne s’applique pas aux logements individuels neufs.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour2024. 

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose d’étendre temporairement l’éligibilité au PTZ neuf aux zones détendues pour les habitations individuelles et les logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt émises du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé et les différés de remboursement qui leurs sont applicables. A cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf pour les habitations individuelles les ménages ayant des revenus plus élevés (tranche4).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1892 rect. quinquies

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT et BONNEAU, Mme GUIDEZ, MM. CAMBIER, CHAUVET, DELCROS, PARIGI et MIZZON, Mmes SAINT-PÉ et ROMAGNY, M. LEVI et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – 1° Pour les offres de prêts mentionnés à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er février 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation mentionnées à la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 31-10-2 du même code ne sont pas applicables.

2° Pour les offres de prêts mentionnées au 1°, la borne inférieure de quotité mentionnée à la deuxième phrase du premier alinéa de l'article L.31-10-9 du même code ne s'applique pas aux logements individuels neufs.

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû. 

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. C’est aussi un outil de soutien indirect à la construction de logements, une activité durement éprouvé par la crise.

Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ avait fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de finances pour 2024. Elle s’est toutefois traduite par un nouveau repli, puisqu’on estime l’atterrissage 2024 à environ 40000 prêts, dont 46% en neuf, soit le volume le plus faible enregistré depuis le début du dispositif en 1995.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, il est proposé d’étendre temporairement l’éligibilité au PTZ neuf sur tout le territoire, tant pour les logements collectifs que les habitations individuelles. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er février 2025 au 31 décembre 2027.

Il est important de permettre un soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes qui soit suffisamment incitatif s’agissant de l’extension prévue au neuf individuel, qui concernera pour beaucoup les habitant des zones rurales et des zones périphériques. Le décret qui précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé devra prévoir des quotités suffisamment importantes, il serait souhaitable qu’elles ne soient pas inférieures de 10 points au barème pour le collectif pour les 3 premières tranches. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2078

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Pour les offres de prêts mentionnées à l’article L. 31-10-1 du code de la construction et de l’habitation émises entre le 1er février 2025 et le 31 décembre 2027, les conditions de localisation prévues à la première phrase du deuxième alinéa de l’article L. 31-10-2 du même code ne sont pas applicables.

Pour les offres de prêts mentionnées au premier alinéa, par dérogation à la seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 31-10-9 dudit code, la borne inférieure de quotité ne s’applique pas aux logements individuels neufs.

Objet

Le prêt à taux zéro (PTZ) constitue le principal dispositif de soutien aux primo-accédants à la propriété. Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, le PTZ a fait l’objet d’une refonte importante, concomitamment à sa prorogation pour quatre ans, jusqu’au 31 décembre 2027, par l’article 71 de la loi de n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024.

Afin d’amplifier le soutien à l’accession à la propriété des ménages, notamment ceux aux revenus les plus modestes, et conformément à la déclaration de politique générale du Premier ministre, le présent amendement propose d’étendre temporairement l’éligibilité au PTZ neuf sur tout le territoire pour les logements situés dans un bâtiment d’habitation collectif, ainsi que pour les habitations individuelles. Cette extension temporaire serait applicable aux offres de prêt ne portant pas intérêt émises du 1er février 2025 au 31 décembre 2027.

Dans un esprit d’équilibre entre l’indispensable soutien à l’accession à la propriété des ménages modestes et la nécessaire maîtrise des dépenses publiques, un décret précisera les quotités du coût total de l’opération finançable par le PTZ temporaire ainsi proposé. À cette fin, le présent amendement propose de suspendre l’application du plancher de quotité de 10 % fixé par la loi pour ne pas rendre éligibles au PTZ neuf pour les habitations individuelles les ménages ayant des revenus plus élevés (tranche 4).


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-637 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Patrice JOLY, REDON-SARRAZY, ROS, Michaël WEBER, DARRAS, DEVINAZ, CHAILLOU et TEMAL, Mme CONWAY-MOURET, MM. FAGNEN, BOURGI, VAYSSOUZE-FAURE, UZENAT et LUREL, Mmes Gisèle JOURDA, BÉLIM et MONIER, M. KERROUCHE, Mmes ESPAGNAC et ARTIGALAS, M. PLA, Mme Sylvie ROBERT, M. TISSOT, Mme CONCONNE et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 31-10-2 du code de la construction est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation aux premier, deuxième et troisième alinéas, les prêts mentionnés au présent chapitre sont octroyés aux bailleurs sociaux et aux collectivités lorsqu’elles acquièrent, font construire, ou rénovent des locaux destinés aux unités de gendarmerie ou aux unités de police nationale ou lorsqu’elles acquièrent en première propriété les droits réels immobiliers de ces locaux dans le cadre d’un bail emphytéotique administratif mentionné à l’article L. 1311-2 du code général des collectivités territoriales. Les conditions d’application du présent alinéa sont fixées par décret. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

De nombreux territoires ont de réels besoins en matière de rénovation énergétique et reconstruction à neuf de leur caserne de gendarmerie. Si un grand plan d’investissement pour la création de nouvelles brigades de gendarmerie a été annoncé dans les territoires ruraux, de nombreuses casernes vétustes ont également besoin d’être remplacées ou rénovées dans les prochaines années afin que les gendarmes travaillent et soient hébergés dans les meilleures conditions.

Alors que les capacités d’investissement de nos collectivités locales sont en constante diminution et risquent de s’amoindrir encore davantage en cas d’abaissement du taux de FCTVA, cet amendement vise à rendre éligibles au prêt à taux zéro les bailleurs sociaux et les collectivités qui investissent dans l’hébergement de nos forces de sécurité.

Pour accompagner le déploiement des 239 nouvelles brigades de gendarmerie annoncées l’an dernier cela nécessitera l’acquisition, la construction ou la rénovation de nombreux locaux,  il est proposé que les collectivités et les bailleurs sociaux puissent bénéficier, pour ces opérations, d’un prêt à taux zéro.


 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-995 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme ARTIGALAS, M. FÉRAUD, Mme LINKENHELD, M. COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au troisième alinéa de l’article L. 31-10-2 du code de la construction et de l’habitation, après les mots : « à ses occupants » sont insérés les mots : « , ou sous condition d’acquisition de droits réels immobiliers dans le cadre d’un bail réel solidaire ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Notre amendement propose d’accompagner le déploiement du bail réel solidaire en permettant aux acquéreurs successifs d'un tel logement de pouvoir mobiliser un prêt à taux zéro.

Actuellement, le PTZ est réservé aux primo-accédants d'un logement neuf, d'un logement social vendu à son occupant ou d'un logement ancien faisant l'objet d'un programme important de travaux.

L'exclusion du bénéfice du PTZ des acquéreurs successifs d'un logement BRS engendre un risque de blocage du marché du BRS. En effet, l'absence d'accès au PTZ pour les seconds acquéreurs rend la revente des logements en BRS moins attractive, freine la fluidité du dispositif et fragilise ainsi le modèle économique des OFS.

Rendre le PTZ accessible aux acquéreurs successifs d'un logement BRS garantirait une égalité de traitement entre tous les bénéficiaires du BRS et renforcerait l'impact social du BRS en permettant à un plus grand nombre de ménages modestes d'accéder à la propriété.

Cet amendement est proposé en lien avec l’Union sociale pour l’habitat.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1477 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I- Au troisième alinéa de l’article L. 31-10-2 du code de la construction et de l’habitation, après les mots : « à ses occupants », sont insérés les mots : « , ou sous condition d’acquisition de droits réels immobiliers dans le cadre d’un bail réel solidaire ».

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent article vise à accompagner le déploiement du bail réel solidaire en permettant aux acquéreurs successifs d'un tel logement de pouvoir mobiliser un prêt à taux zéro.

Créé en 2016, le BRS a pour objectif de faciliter l'accès à la propriété des ménages aux revenus modestes dans un contexte de hausse des prix de l'immobilier. Ce dispositif repose sur la dissociation pérenne du foncier et du bâti : un organisme de foncier solidaire (OFS) acquiert le terrain et en conserve la propriété, tandis que le ménage acquiert, par le biais d'un bail de longue durée (18 à 99 ans), des droits réels sur le logement. Ce mécanisme permet de réduire significativement le coût d'accès à la propriété, l'accédant ne finançant que le bâti et non le foncier.

Actuellement, le PTZ est réservé aux primo-accédants d'un logement neuf, d'un logement social vendu à son occupant ou d'un logement ancien faisant l'objet d'un programme important de travaux.

L'exclusion du bénéfice du PTZ des acquéreurs successifs d'un logement BRS engendre un risque de blocage du marché du BRS. En effet, l'absence d'accès au PTZ pour les seconds acquéreurs rend la revente des logements en BRS moins attractive, ce qui peut freiner la fluidité du dispositif et, à terme, fragiliser le modèle économique des OFS.

Rendre le PTZ accessible aux acquéreurs successifs d'un logement BRS permettrait de renforcer la cohérence du dispositif, en garantissant une égalité de traitement entre tous les bénéficiaires du BRS, de fluidifier le marché du BRS, en favorisant la revente des logements et en assurant la pérennité du dispositif et de renforcer l'impact social du BRS en permettant à un plus grand nombre de ménages modestes d'accéder à la propriété de manière durable.

L'introduction de cet article au projet de loi de finances pour 2025 est donc essentielle pour garantir la réussite et la pérennité du BRS, et ainsi contribuer à une politique du logement plus juste et plus solidaire.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-757 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. MICHAU et BOURGI, Mme LE HOUEROU, MM. Patrice JOLY, PLA, RAYNAL et TISSOT, Mme BLATRIX CONTAT, M. MONTAUGÉ, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et MONIER, M. ZIANE, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la seconde phrase du troisième alinéa de l’article L. 31-10-10 du code de la construction et de l’habitation, le montant : « 156 000 € » est remplacé par le montant : « 195 000 € » et le montant : « 79 000 € » est remplacé par le montant : « 99 000 € ».

II. – Le I est applicable aux offres de prêts émises à compter du 1er janvier 2025.

III. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le prêt à taux zéro (PTZ) vise à soutenir l’accession pour les ménages sous plafonds de ressources, en complément d’un crédit immobilier souscrit auprès d’un établissement bancaire.

Pour relancer l’accession à la propriété et ainsi réduire la pression sur le marché locatif, il est proposé d’actualiser le montant des plafonds d’opération du PTZ, inchangé depuis 2014, pour tenir compte notamment de la hausse des prix des logements (coûts de construction, mise en œuvre des réglementations environnementales successives…).

Cette mesure devrait permettre de resolvabiliser une partie des ménages accédants éligibles, tout en ménageant les dépenses publiques compte tenu :

-        d’une part, des vertus du logement collectif neuf peu artificialisant (selon une enquête effectuée auprès des adhérents de la FPI, 87% des programmes neufs se font sur des sols déjà artificialisés) ;

-        d’autre part, du nombre de logements susceptibles de bénéficier de cette mesure. Selon le SGFGAS, en 2023, 13 600 logements collectifs neufs ont bénéficié du PTZ, dont une majorité en zone tendue (7 600 en zone A et 4 500 en zone B1).

Tel est l’objet du présent amendement.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1964 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. OLIVIER et BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRAULT, CHASSEING, COURTIAL et DHERSIN, Mme DUMONT, MM. GENET et GREMILLET, Mme JOSEPH et MM. KAROUTCHI, KLINGER, MEIGNEN, OMAR OILI, PACCAUD, SAUTAREL et SOMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 13

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la seconde phrase du troisième alinéa de l’article L. 31-10-10 du code de la construction et de l’habitation, le montant : « 156 000 € » est remplacé par le montant : « 195 000 € » et le montant : « 79 000 € » est remplacé par le montant : « 99 000 € ».

II. – Le I est applicable aux offres de prêts émises à compter du 1er janvier 2025.

III. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le prêt à taux zéro (PTZ) vise à soutenir l’accession pour les ménages sous plafonds de ressources, en complément d’un crédit immobilier souscrit auprès d’un établissement bancaire.

Les plafonds des opérations immobilières ont augmenté en 2024 a minima de 15 000€/logement pour les ménages de 2 personnes et plus, en raison de l’actualisation régulière des coefficients familiaux.

En revanche, le plafond est resté inchangé pour les personnes seules. Ce maintien du plafond s’explique notamment par la disposition prévue à l’article L. 31-10-10 du code de la construction et de l’habitation qui prévoit que « Le montant maximal d'opération pour une personne seule est fixé par décret, en fonction de la localisation du logement. Il ne peut être supérieur à 156 000 € ni inférieur à 79 000 €. »

En effet le plafond pour une personne seul en zone A (150 000 €), très proche du plafond de 156 000 €, bloque quasiment toute velléité de revalorisation du plafond des opérations.

Dans un souci d’équité entre la personne seule et les ménages de 2 personnes et plus, et afin de permettre à l’administration de revoir également le plafond des opérations pour les personnes seules sollicitant un PTZ, il est proposé de modifier cette fourchette de montant d’opération.

Tel est l’objet du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1483 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme ESTROSI SASSONE, M. DARNAUD, Mme LAVARDE, MM. ALLIZARD, ANGLARS, BAS, BAZIN et BELIN, Mmes BELLAMY, BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BONNUS, BOUCHET et Jean-Marc BOYER, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mme CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, EUSTACHE-BRINIO et EVREN, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LE GLEUT, LEFÈVRE, de LEGGE et Henri LEROY, Mmes LOPEZ et MALET, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER et MOUILLER, Mme MULLER-BRONN, M. NATUREL, Mme NÉDÉLEC, MM. NOUGEIN, OLIVIER, PANUNZI, PAUL, PAUMIER, PERNOT et PERRIN, Mme PETRUS, M. PIEDNOIR, Mme PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, M. RAPIN, Mme RICHER, MM. RIETMANN, SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL, Paul VIDAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 255-2 du code de la construction et de l’habitation est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les plafonds de ressources du preneur ne peuvent être inférieurs aux plafonds de ressources mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies du code général des impôts. »

II. – Au premier alinéa de l’article 1388 octies du code général des impôts, après les mots : « concurrence de », il est inséré le taux : « 25 %, ».

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’accession sociale à la propriété, qui vise à permettre aux ménages aux revenus modestes d’acheter leur résidence principale et de devenir propriétaire à des conditions avantageuses, semble aujourd’hui en panne : le taux de propriétaires occupants, de 57,4 % en 2022, ne progresse plus depuis dix ans, alors qu’environ 80 % des Français sont ou souhaitent devenir propriétaires de leur logement.

Ainsi, malgré la difficulté croissante pour les ménages, notamment les plus modestes, d’obtenir des prêts bancaires, la propriété reste un objectif attractif pour de nombreux Français alors que le marché locatif ne peut absorber seul la forte augmentation de la demande.

Pour répondre à cette urgence, le bail réel solidaire (BRS) est un dispositif prometteur, sous condition de ressources, qui permet de développer une offre de logements en accession sociale pérenne. En effet, ce dispositif permet à des ménages d’accéder à la propriété à des prix 30 à 50 % plus faibles que sur le marché.

Afin d’accélérer le développement des BRS, le présent amendement vise à élargir le champ des bénéficiaires pour permettre à davantage de ménages de pouvoir être éligibles à ce dispositif. Le décret concerné ne pourra pas fixer des plafonds de ressources inférieurs aux plafonds de ressources existants pour le LLI / Pinel. De facto le champ des bénéficiaires sera ainsi élargi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1751

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et MM. THÉOPHILE et LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 255-2 du code de la construction et de l’habitation est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les plafonds de ressources du preneur ne peuvent être inférieurs aux plafonds de ressources mentionnés au premier alinéa du III de l’article 199 novovicies du code général des impôts. »

II. – Au premier alinéa de l’article 1388 octies du code général des impôts, après les mots : « concurrence de », il est inséré le taux : « 25 %, ».

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à élargir le champ des bénéficiaires du bail réel solidaire (BRS) pour permettre à un plus grand nombre de ménages d’y accéder. Ce dispositif, sous condition de ressources, permet de proposer des logements en accession sociale à des prix 30 à 50 % inférieurs à ceux du marché. Le décret concerné ne pourra pas fixer de plafonds de ressources inférieurs à ceux du LLI / Pinel, ce qui garantira une extension effective des bénéficiaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1462

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa de l’article L. 313-1 du code de la construction et de l’habitation est ainsi rédigé :

« Les employeurs, à l’exception de l’État, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics administratifs, assujettis à la taxe sur les salaires prévue à l’article 231 du code général des impôts, autres que ceux qui appartiennent à des professions relevant du régime agricole au regard des lois sur la sécurité sociale pour lesquelles des règles spéciales ont été édictées en application du a du 3 du même article 231, doivent consacrer des sommes représentant 0,3 % au moins des revenus d’activité versés par eux au cours de l’exercice écoulé, tels qu’ils sont pris en compte pour la détermination de l’assiette des cotisations définie à l’article L. 242-1 du code de la sécurité sociale au financement d’actions dans le domaine du logement, en particulier du logement des salariés, lorsqu’ils occupent de dix à cinquante salariés, 0,6 % au moins des mêmes revenus lorsqu’ils occupent de cinquante et un à deux cents salariés, 1,5 % au moins des mêmes revenus lorsqu’ils occupent plus de deux cents salariés. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de réduire le seuil de salariés à partir duquel les entreprises sont soumises à la participation des employeurs à l'effort de construction, autrefois appelée "1% logement" et aujourd’hui versée à Action logement. Il est ainsi proposé de rétablir le seuil à 11 salariés, soit le niveau qui était en place avant la loi Boutin de 2009 qui l’a fait passer à 50 salariés. 

De plus, cet amendement intègre des différences de versements établies comme tel : 

- 0,3 % pour les entreprises de 10 à 50 salariés

- 0,6% pour les entreprises de 50 à 200 salariés

- 1,5% pour les entreprises de plus de 200 salariés






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1459 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 313-1 du code de la construction et de l’habitation, le taux : « 0,45 % » est remplacé par le taux : « 1 % ».

Objet

Cet amendement de repli vise à augmenter la participation des employeurs à l'effort de construction (PEEC), uniquement pour les entreprises déjà cotisantes

Lors de la mise en place du « 1% logement » dans les années 1950, les entreprises de plus de 10 salariés versaient 1% de leur masse salariale à une caisse destinée à financer les logements. Ce sont aujourd’hui seulement les entreprises de plus de 50 salariés qui versent 0,45% de leur masse salariale. Une part de 0,5% est également versée pour financer le fonds national d'aide au logement, ce qui ne résout pas la crise de l'offre. 

L’ensemble de la politique du logement est à revoir, à commencer par son financement. Afin d’allouer plus de moyens à Action logement qui est aujourd’hui ponctionné par l’Etat pour pallier son désinvestissement dans l’aide à la pierre et la réduction de loyer de solidarité (RLS), les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent de réhausser la cotisation des entreprises de 0,45 à 1%.

Ces moyens bénéficieront directement aux salariés qui ont de plus en plus de mal à se loger dans des conditions acceptables et à proximité de leur lieu de travail, ce qui sera également bénéfique pour les entreprises elles-mêmes.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2051 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme ROMAGNY, MM. PILLEFER et FOLLIOT, Mme GUIDEZ, M. HENNO, Mme DUMONT, MM. CHEVALIER, MENONVILLE et COURTIAL, Mme SAINT-PÉ, M. CAMBIER, Mmes SOLLOGOUB, DREXLER et HOUSSEAU, M. DUFFOURG, Mme ANTOINE, M. PARIGI, Mme Olivia RICHARD, MM. DELCROS et GREMILLET, Mme GACQUERRE, M. LONGEOT, Mme JACQUEMET et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 331-1 du code de l’urbanisme, il est ainsi inséré un article L. 331-1-… ainsi rédigé :

« Art. L. 331-1-… . -La taxe d’aménagement est également due en cas de construction ou d’aménagement sans autorisation ou en infraction à l’autorisation accordée. Il est appliqué une taxation d’office par l’administration fiscale sur demande de la collectivité ou de l’établissement public. »

Objet

Cet amendement vise à créer un complément de recettes pour les collectivités locales.

La taxe d’aménagement est un impôt local perçu par la commune, le département, un établissement public de coopération intercommunale mais aussi par la région Île-de-France, la métropole de Lyon et la collectivité de Corse. Cet impôt sert principalement à financer les équipements publics (réseaux, voiries) nécessaires aux futures constructions et aménagement ou les politiques de protection des espaces naturels sensibles.

Cette taxe est due lorsque sont entreprises des opérations de construction, reconstruction ou agrandissement de bâtiments nécessitant l’obtention d’une des autorisations d’urbanisme suivantes : permis de construire, permis d’aménager, déclaration préalable de travaux.

Ainsi, à la lecture des articles du code de l’urbanisme relatifs à la taxe d’aménagement, le fait générateur permettant de recouvrir cette taxe est l’obtention d’une autorisation d’urbanisme. De ce fait, pour les constructions non autorisées ou enfreignant l’autorisation accordée, le comptable public ne peut pas demander le paiement de la taxe d’aménagement. Il sera éventuellement possible de le faire en saisissant le juge entrainant une longue procédure judiciaire.

Cette anomalie permet d’exonérer en pratique de taxe d’aménagement les habitants qui ne respectent pas la procédure administrative d’urbanisme alors que les requérants qui agissent conformément à la loi et aux règles d’urbanisme doivent s’acquitter de ladite taxe.

Cet amendement vise à autoriser une taxation d’office pour les constructions effectivement réalisées sans autorisation ou permis de construire, à l’instar de ce qui existe pour les impôts locaux régis par le code général des impôts.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1812 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. JACQUIN et Patrice JOLY, Mme CONWAY-MOURET, MM. BOURGI et ROS, Mme BLATRIX CONTAT, MM. REDON-SARRAZY, Michaël WEBER, TISSOT, GILLÉ et PLA, Mmes ARTIGALAS et BÉLIM, MM. UZENAT, KERROUCHE et CHANTREL et Mmes ESPAGNAC et BONNEFOY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Avant l’article L. 331-17 du code de l’urbanisme, il est ajouté un article L. 331-15-… ainsi rédigé :

« Art. L. 331-15-…. – I. – Une majoration du taux de la part communale ou intercommunale de la taxe d’aménagement peut être instituée par une délibération motivée afin de prendre en compte les conséquences sur la valorisation des projets d’aménagement résultant de la mise en place d’infrastructures de transports collectifs en site propre devant faire l’objet d’une déclaration d’utilité publique ou, lorsque celle-ci n’est pas nécessaire, d’une déclaration de projet.

« La majoration s’applique dans un périmètre arrêté par la commune, en accord avec l’autorité organisatrice de la mobilité et selon des critères définis par un décret en Conseil d’État. Les terrains et les immeubles soumis à la taxe ne peuvent être situés à plus de 1 200 mètres d’une station de transports collectifs créée ou desservie à l’occasion de la réalisation du projet de transports collectifs en site propre.

« Le taux de cette majoration est fixé en fonction de la part que la commune ou l’établissement de coopération intercommunale a prise dans la réalisation de l’infrastructure et ne peut excéder 20 % du taux de la part communale ou intercommunale.

« II. Le I s’applique à la métropole de Lyon sur la part de taxe d’aménagement prévue à l’article L. 331-2 et à la Ville de Paris sur la part de taxe d’aménagement prévue au même article L. 331-2. »

II. – Après l’article 1584 ter du code général des impôts, il est inséré un article 1584-… ainsi rédigé :

« Art. 1584-…. – Une commune peut, sur délibération, majorer le taux de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière jusqu’à 0,5 % afin de prendre en compte les conséquences sur la valorisation des projets d’aménagement résultant de la mise en place d’infrastructures de transports collectifs en site propre devant faire l’objet d’une déclaration d’utilité publique ou, lorsque celle-ci n’est pas nécessaire, d’une déclaration de projet. L’entrée en vigueur de la majoration, dont la date est fixée par la délibération, ne peut intervenir plus de deux ans après la publication ou l’affichage de la déclaration d’utilité publique ou de la déclaration de projet. La délibération précise également la durée pendant laquelle cette taxe est exigible, qui ne peut excéder quinze ans.

« La majoration s’applique dans un périmètre arrêté par la commune, en accord avec l’autorité organisatrice de la mobilité et selon des critères définis par un décret en Conseil d’État. Les terrains et les immeubles soumis à la taxe ne peuvent être situés à plus de 1 200 mètres d’une station de transports collectifs créée ou desservie à l’occasion de la réalisation du projet de transports collectifs en site propre.

« La majoration s’applique lors de la première cession suivant la mise en exploitation de l’infrastructure dans ce périmètre.

« Le taux de cette majoration est fixé en fonction de la part que la commune ou l’établissement de coopération intercommunale à fiscalité propre dont elle fait partie a prise dans la réalisation de l’infrastructure. »

Objet

AMENDEMENT D’APPEL

Lors de la réalisation de coûteuses infrastructures par financement public, difficiles à financer, il y a fréquemment de fortes hausses des valeurs immobilières autour des gares, embranchements routiers ou autoroutiers, arrêt de métros ou de trams.

Afin de faciliter le financement de celles-ci, cet amendement donne la possibilité aux collectivités de collecter une quote-part du gain suite à la construction de la structure qui l’a induit et que la collectivité a financé ou co-financé.

Il ne s’agit aucunement de la création d’une nouvelle taxe mais bien d’une revalorisation de taxes existantes dans des conditions très encadrées :

-           La majoration de la taxe communale est limitée à +20% du taux en vigueur au moment de la prise de décision.

-           La majoration des taxes additionnelle aux droits d’enregistrement ou de publicité foncière est limitée à 0,5 %, et n’est opérante que sur une durée prédéterminée.

-           Les terrains et bâtiments concernés sont situés dans un périmètre restreint (1200m) autour d’une gare ou station créée.

Un tel dispositif se révèle être de pure justice, puisque l’investissement public réalisé avec l’effort de tous, génère une plus-value aux seuls propriétaires riverains. Le marché immobilier étant régi par la loi de l’offre et de la demande il n’y aura pas d’impact sur le prix du foncier.

L’auteur de l’amendement ne méconnait pas les difficultés actuelles du marché immobilier et les conséquences pour les finances des collectivités à commencer par les départements du fait de l’effondrement des DMTO. Cependant, alors que tous les acteurs concernés recherchent des solutions pour financer les infrastructures de transports puis le financement des nouveaux services déployés.

Cet amendement d’appel vise donc à contribuer à la réflexion plus que jamais nécessaire alors que nous venons d’adopter la proposition de loi sur les services régionaux express métropolitains.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1640 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT et BOURGI, Mmes BRIQUET et DANIEL, MM. Patrice JOLY, JOMIER, REDON-SARRAZY, ROIRON, STANZIONE, UZENAT, ZIANE et Michaël WEBER, Mme BONNEFOY, MM. DEVINAZ et LUREL, Mme BÉLIM, MM. KERROUCHE et JACQUIN, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’urbanisme est ainsi modifié :

1° La sous-section 1 de la section 2 du chapitre Ier du titre III du livre III est rétablie dans la rédaction suivante :

« Sous-section 1 : Établissement du seuil minimal de densité et du versement par sous-densité

« Art. L. 331-35. – La densité de la construction est définie par le rapport entre la surface de plancher d’une construction déterminée conformément à l’article L. 112-1 et la surface du terrain de l’unité foncière sur laquelle cette construction est ou doit être implantée.

« N’est pas retenue dans l’unité foncière la partie des terrains rendus inconstructibles pour des raisons physiques ou du fait de prescriptions ou de servitudes administratives.

« Lorsqu’une construction nouvelle est édifiée sur un terrain qui comprend un bâtiment qui n’est pas destiné à être démoli, la densité est calculée en ajoutant sa surface de plancher à celle de la construction nouvelle.

« Art. L. 331-36. – En vue de financer les actions et opérations contribuant à la réalisation des objectifs définis à l’article L. 101-2, il est institué dans les communes visées au I de l’article 232 du code général des impôts, un seuil minimal de densité en deçà duquel un versement pour sous-densité est dû par les personnes mentionnées à l’article L. 331-39.

« En dehors des communes visées au premier alinéa, le versement pour sous-densité peut être institué par délibération des communes et établissements publics de coopération intercommunale compétents en matière de plan local d’urbanisme ou de plan d’occupation des sols, ainsi que par la métropole de Lyon.

« Le seuil minimal de densité est déterminé par secteurs du territoire de la commune, de l’établissement public de coopération intercommunale ou de la métropole de Lyon, dans les zones urbaines et à urbaniser, définis sur un document graphique figurant, à titre d’information, dans une annexe au plan local d’urbanisme ou au plan d’occupation des sols.

« Le seuil minimal de densité est fixé pour une durée minimale de trois ans à compter de la date d’entrée en vigueur de la délibération l’ayant institué.

« Toutefois, une nouvelle délibération motivée tendant à favoriser l’investissement locatif, l’accession à la propriété et le développement de l’offre foncière peut être prise sans condition de délai.

« Le versement pour sous-densité constitue un élément du prix de revient de l’ensemble immobilier au sens de l’article 302 septies B du code général des impôts.

« Les délibérations sont adressées aux services de l’État chargés de l’urbanisme dans le département au plus tard le premier jour du deuxième mois qui suit la date à laquelle elles ont été adoptées.

« Art. L. 331-37. – Pour chaque secteur, le seuil minimal de densité ne peut être inférieur à la moitié ni supérieur aux trois quarts de la densité maximale autorisée par les règles définies dans le plan local d’urbanisme.

« Lorsqu’un coefficient d’occupation des sols est applicable dans le cadre d’une opération de lotissement, le seuil minimal de densité ne peut être inférieur à la moitié ni supérieur aux trois quarts de la surface de plancher attribuée à chaque lot par le lotisseur. »

2° La sous-section 8 de la section 2 du chapitre Ier du titre III du livre III est rétablie dans la rédaction suivante :

« Sous-section 8 : Affectation du versement

« Art. 331-46. – Le produit des versements dus au titre des densités de construction inférieures au seuil minimal de densité et le produit de ceux dus en application des articles L. 112-2 et L. 333-2 sont attribués aux communes ou établissements publics de coopération intercommunale mentionnés au premier alinéa de l’article L. 331-36. »

Objet

Le présent amendement vise à rétablir le versement pour sous-densité (VSD) créé par l’article 28 de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010.

Le versement pour sous-densité (VSD) est une taxe sur les nouvelles constructions qui n’atteignent pas un seuil minimal de densité de bâti fixé par la commune, acquittée par le bénéficiaire du permis de construire. Il ne peut être supérieur à 25 % de la valeur du terrain appréciée à la date du dépôt de la demande ou de la déclaration. Le produit du versement est attribué aux communes ou à l’EPCI qui l’institue.

Cette taxe facultative a été supprimée par la Loi de finances de 2021 en raison du trop faible recours des communes à cet outil, et non d’une déficience du dispositif en tant que tel. Or, depuis la même année 2021, la loi « climat et résilience » a fixé un objectif de réduction de l’artificialisation des sols afin d’atteindre un niveau zéro artificialisation net à l’horizon 2050. Afin de pouvoir atteindre ou simplement tendre à cet objectif il est nécessaire de pouvoir optimiser l’utilisation des sols déjà artificialisés en particulier en zone urbaine dense.

Dans la ruralité, il peut également doter les communes et EPCI d’un outil facultatif qui permettra de mieux allier enjeux posés par le ZAN et maintien d’un développement de nouveaux logements, notamment dans l’individuel, en limitant néanmoins l’étalement urbain et donc l’artificialisation des sols.

Il est enfin et en cohérence avec ces objectifs, proposé de le rendre obligatoire dans toutes les communes situées en zone tendue.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1617 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. Louis VOGEL, CHEVALIER, PELLEVAT, GREMILLET, HOUPERT et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 27 de la loi n° 2020-1721 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du 1, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° Au premier alinéa du 6, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les TPE/PME doivent, elles aussi, réduire leur empreinte carbone. Elles doivent se conformer au décret tertiaire qui impose aux bâtiments à usage tertiaire de réduire leur consommation énergétique de plus de 40% d'ici 2030, de 50% d'ici 2040 et de 60 % d’ici à 2050.

Pour les y aider, la loi de finances initiale pour 2021 a instauré pour les TPE et PME un crédit d’impôt en faveur de la rénovation énergétique des bâtiments à usage tertiaire affectés à leur activité. Ce dispositif, qui leur permet de financer leur transition écologique, arrive cependant à échéance au 31 décembre 2024.

Le présent amendement propose donc de le proroger de deux ans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1069 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BRISSON, PAUMIER, SOL et DAUBRESSE, Mmes BELRHITI et DUMONT, M. GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC et BELIN, Mme DREXLER, M. MICHALLET et Mmes Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l’article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 7 de la loi n° 2024-1039 du 19 novembre 2024 visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale est ainsi modifié :

1° Au II, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année « 2024 » ;

2° Le III est abrogé.

Objet

Cet amendement vise à accélérer la mise en œuvre des dispositions de la loi n°2024-1039 du 19 novembre 2024 visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale, en prévoyant une application aux revenus perçus à compter du 1er janvier 2024, et non du 1er janvier 2025 comme la loi le prévoit actuellement.

La mise en application dès le 1er janvier 2024 des dispositions de la loi n°2024-1039 du 19 novembre 2024 visant à renforcer les outils de régulation des meublés de tourisme à l’échelle locale permettrait de réaliser une économie estimée à 360 millions d’euros par la Cour des Comptes, ce qui n’est pas négligeable dans le contexte financier actuel.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-159 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DREXLER, MM. KLINGER, LONGEOT, HOUPERT, MANDELLI et BELIN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. Daniel LAURENT, Mmes MULLER-BRONN, VENTALON et DEMAS, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme MORIN-DESAILLY, MM. KERN et PANUNZI, Mmes JOSENDE et BELRHITI, M. BRUYEN, Mmes BILLON et Laure DARCOS, MM. WATTEBLED, GREMILLET, GENET, PERRIN, RIETMANN, GROSPERRIN, SAUTAREL, LEVI, Cédric VIAL et SIDO et Mmes EVREN et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la troisième phrase du dernier alinéa de l’article L. 143-2 du code du patrimoine, après les mots : « travaux réalisés sur les immeubles visibles de la voie publiques ou que le propriétaire s’engage à rendre accessibles au public» sont insérés les mots : «, ainsi que les travaux portant sur les parties intérieures des immeubles et réalisés à des fins de rénovation énergétique,».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à étendre le bénéfice de la déduction d’impôt associé à l’octroi du label de la Fondation du patrimoine aux travaux de rénovation énergétique portant sur les parties intérieures des immeubles ayant obtenu le label de la fondation.

La rénovation énergétique du patrimoine bâti constitue en effet un enjeu fondamental face à l’urgence climatique. 30 % environ des logements sont situés dans des immeubles datant d’avant 1948. Compte tenu des caractéristiques constructives de ce bâti, il ne peut pas être rénové de la même manière que le bâti moderne, sous peine de générer des pathologies qui rendraient sa dégradation irréversible et son occupation impossible. Or, aucun dispositif d’aide financière ciblé n’a jusqu’ici été mis en place pour encourager des rénovations thermiques respectueuses du bâti ancien.

La Fondation du patrimoine peut aujourd’hui délivrer un label aux propriétaires d’immeubles présentant des qualités architecturales, patrimoniales ou paysagères distinctives, qui ouvre droit à des avantages fiscaux en cas de travaux de restauration. Mais l’avantage fiscal qu’il procure reste aujourd’hui limité aux travaux extérieurs. Il ne peut donc pas être mobilisé pour des travaux de rénovation énergétique sauf s’ils visent, paradoxalement, une isolation par l’extérieur. La réforme proposée par le présent amendement constituerait donc une solution afin de faciliter la préservation du petit patrimoine, tout en encourageant à sa rénovation énergétique. En imposant à la Fondation du patrimoine de financer a minima 2% du montant des travaux pour que l’avantage fiscal puisse s’appliquer, comme elle le fait aujourd’hui pour les travaux extérieurs, la rédaction de l’amendement garantit, d’une part, des rénovations de qualité à coûts maitrisés, et, d’autre part, un coût plus modeste pour les finances publiques, dans la mesure où la fondation est incitée à faire preuve de vigilance dans l’octroi de son label.

Le véhicule de la loi de finances apparait pertinent afin de procéder à cette réforme du label compte tenu de son incidence fiscale. L’auteur de l’amendement fait observer que la dernière réforme du label avait été réalisée, à l’initiative du Gouvernement, par la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1703 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE, MM. BELIN et BRISSON, Mme CIUNTU, M. DAUBRESSE, Mmes DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, MM. GREMILLET, KAROUTCHI et KLINGER, Mme LASSARADE, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. OLIVIER, PANUNZI, PIEDNOIR, RAPIN et SAUTAREL, Mme VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

« La section 3 du chapitre II du titre IV de la première partie du code général des impôts est ainsi rédigée : 

« Section 3 : Contribution au titre de l’introduction d’une instance devant une juridiction

« Art. 963 A bis. ― I. ―Une contribution  de 50 € est perçue par instance introduite en matière civile, commerciale, prud'homale, sociale ou rurale devant une juridiction de l’ordre judiciaire ou par instance introduite devant une juridiction de l’ordre administratif.

« II. ― La contribution est exigible lors de l'introduction de l'instance. Elle est due par la partie qui introduit l'instance.

« III. ― Toutefois, la contribution mentionnée au I n’est pas due :

« 1° Par les personnes bénéficiaires de l'aide juridictionnelle ;

« 2° Par l'État ;

« 3° Pour les procédures introduites devant la commission d'indemnisation des victimes d'infraction, devant le juge des enfants, le juge des libertés et de la détention et le juge des tutelles ;

« 4° Pour les procédures de traitement des situations de surendettement des particuliers et les procédures de redressement et de liquidation judiciaires ;

« 5° Pour les recours introduits devant une juridiction de l’ordre administratif à l'encontre de toute décision individuelle relative à l'entrée, au séjour et à l'éloignement d'un étranger sur le territoire français ainsi qu'au droit d'asile ;

« 6° Pour la procédure mentionnée à l'article L. 521-2 du code de justice administrative ;

« 7° Pour les procédures mentionnées aux articles 515-9515-13 et 515-13-1 du code civil ;

« 8° Pour la procédure mentionnée au II de l’article L. 20 du code électoral.

« IV. ― Lorsqu'une même instance donne lieu à plusieurs procédures successives devant la même juridiction, la contribution n'est due qu'au titre de la première des procédures intentées.

« V. ― La contribution est acquittée au moyen du timbre fiscal dématérialisé prévu à l’article 899.

« Les conséquences sur l'instance du défaut de paiement de la contribution sont fixées par voie décret.

« VI. ― Un décret en Conseil d'État précise les modalités d'application du présent article, notamment ses conditions d'application aux instances introduites par les avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation. »

II. Le I entre en vigueur à une date fixée par décret et au plus tard le 1er avril 2025.

Objet

Le présent amendement institue une contribution de 50 € due à l’introduction d’une instance devant une juridiction, exigible pour toute procédure intentée en matière civile, commerciale, prud’homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire ou par instance administrative introduite devant les juridictions administratives.

Cette contribution n’est pas due lorsque la partie à l’origine d’une instance est bénéficiaire de l’aide juridictionnelle ou pour certaines procédures dans lesquelles le versement de la contribution apparaîtrait comme une entrave disproportionnée au droit d’accès à la justice ou ne répondrait pas à l’objectif de solidarité de la contribution. Il n’est pas non plus exigible pour les affaires pénales. 

Elle est acquittée sous forme de droit de timbre dématérialisé, soit par le justiciable qui peut le cas échéant effectuer cette démarche auprès du service d’accueil unique du justiciable, soit par l’avocat pour le compte de son client.

À ce jour, seuls quatre pays sur les 27 États membres de l’Union européenne ne disposent d’aucune contribution pour l’accès à la justice, alors que le coût réel des procédures et notamment des frais de justice a connu une forte augmentation. En outre, une contribution pour l’aide juridique avait été créée par la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011 puis abrogée par la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013 de finances pour 2014 ; il convient de souligner que sur cette période, aucun impact sur le nombre de saisines des juridictions n’avait été constaté à la suite de la mise en place de la contribution.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2203 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1018 A du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 1°, le montant : « 31 € » est remplacé par le montant : « 62 € » ;

2° Au 2°, le montant : « 31 € » est remplacé par le montant : « 62 € » ;

3° Au 3°, le montant : « 127 € » est remplacé par le montant : « 254 € » et le montant : « 254 € » est remplacé par le montant : « 508 € » ;

4° Au 4°, le montant : « 169 € » est remplacé par le montant : « 338 € » ;

5° Au 5°, le montant : « 527 € » est remplacé par le montant : « 1054 € » ;

6° Au huitième alinéa, le montant : « 211 € » est remplacé par le montant : « 422 € ».

Objet

En matière pénale, si l’État prend en charge le coût réel de l’ensemble des frais procéduraux, dont ceux exposés au titre des frais de justice définis à l’article R. 91 du code de procédure pénale, le condamné est tenu au paiement de droits fixes de procédure, définis en fonction de l’instance ou de la nature de l’infraction.

Alors que le coût réel des procédures et notamment des frais de justice a connu une forte augmentation, les droits fixes de procédure n’ont pas été réévalués depuis 2015.

Le présent amendement vise par conséquent à rétablir un équilibre entre le régime des droits fixes de procédure et le coût des procédures supporté par l’État, en augmentant le montant des droits fixes de procédure prévus à l’article 1018 A du code général des impôts, dans le cadre des décisions des juridictions répressives, à l'exception de celles qui ne statuent que sur les intérêts civils.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-562 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 24


Après l'article 24

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1635 bis Q du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 1635 bis Q. – I. – Par dérogation aux articles 1089 A et 1089 B, une contribution pour l’aide juridique de 30 euros est perçue par instance introduite en matière civile, commerciale, prud’homale, sociale ou rurale devant une juridiction judiciaire ou par instance introduite devant une juridiction administrative.

« La contribution pour l’aide juridique est abaissée à 15 euros pour les personnes bénéficiaires de l’aide juridictionnelle.

« II. – La contribution pour l’aide juridique est exigible lors de l’introduction de l’instance. Elle est due par la partie qui introduit une instance.

« III. – Toutefois, la contribution pour l’aide juridique n’est pas due :

« 1° Par l’État ;

« 2° Pour les procédures introduites devant la commission d’indemnisation des victimes d’infraction, devant le juge des enfants, le juge des libertés et de la détention et le juge des tutelles ;

« 3° Pour les procédures de traitement des situations de surendettement des particuliers et les procédures de redressement et de liquidation judiciaires ;

« 4° Pour la procédure mentionnée à l’article L. 521-2 du code de justice administrative ;

« 5° Pour la procédure mentionnée à l’article 515-9 du code civil ;

« 6° Pour la procédure mentionnée à l’article L. 34 du code électoral.

« IV. – Lorsqu’une même instance donne lieu à plusieurs procédures successives devant la même juridiction, la contribution n’est due qu’au titre de la première des procédures intentées.

« V. – Lorsque l’instance est introduite par un auxiliaire de justice, ce dernier acquitte pour le compte de son client la contribution par voie électronique.

« Lorsque l’instance est introduite sans auxiliaire de justice, la partie acquitte cette contribution par voie de timbre mobile ou par voie électronique.

« Les conséquences sur l’instance du défaut de paiement de la contribution pour l’aide juridique sont fixées par voie réglementaire.

« VI. – La contribution pour l’aide juridique est affectée à l’État.

« VII. – Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article, notamment ses conditions d’application aux instances introduites par les avocats au Conseil d’État et à la Cour de cassation. »

 

Objet

Dans sa décision du 28 mai 2024, le Conseil constitutionnel a censuré comme contraires au principe d’égalité devant la justice des dispositions législatives excluant du bénéfice de l’aide juridictionnelle, hors cas particuliers, les étrangers qui ne résident pas régulièrement en France (CC, 28 mai 2024, n° 2024-1091/1092/1093 QPC).

Ce faisant il a aggravé les dépenses publiques d’une charge qui n’a jamais fait l’objet d’aucun vote de la représentation nationale.

Cette décision, au-delà du déni flagrant de démocratie qu’elle signe, ne laisse pas d’autre choix que de revoir le financement du dispositif de l’aide juridictionnelle afin d’absorber cette charge nouvelle à laquelle les Français se trouvent désormais confrontés sans l’avoir choisie.

Le présent amendement se propose à cette fin de réintroduire la contribution à l’aide juridique de 30 € créée par la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 puis abrogée par la loi n° 2013-1278 du 29 décembre 2013, en prévoyant un abaissement de ce montant à 15 € pour les personnes bénéficiaires de l’aide juridictionnelle.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 24.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1153 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE 25


I. – Alinéa 12, première phrase

Après le mot :

regroupement

insérer les mots :

, d’apport ouvrant droit au sursis d’imposition prévu à l’article 150-0 B du code général des impôts

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le régime des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) vise à rétribuer et inciter l’investissement personnel des salariés qui participent à la création
et au développement, en France, des jeunes entreprises innovantes qui s’inscrivent dans une dynamique de croissance. Au regard de leur modèle économique et de leur capacité
à "passer à l'échelle", un dispositif d’actionnariat salarié tel que les BSPCE fait particulièrement sens pour les collaborateurs d’une entreprise en pleine croissance. En
e ffet, à mesure que la valeur de la société progresse, ils peuvent réaliser une plus-value lors de la revente des actions. Ce dispositif est aujourd’hui l’outil privilégié des start-ups
pour intéresser leurs employés au capital.
Dans sa rédaction actuelle, l’article 25 du PLF prévoit que l’avantage salarial nouvellement créé est imposable en cas d’apport des titres souscrits en exercice de
BSPCE. Les porteurs de tels titres seraient dès lors redevables de l’impôt quand bien même ils n’auront pas appréhendé de liquidités. Ainsi, en cas de rachat d’une entreprise
ayant émis des BSPCE, la capacité de réinvestissement (qui prend généralement la forme d’un apport) des détenteurs de titres issus de BSPCE serait significativement
obérée par une imposition immédiate. Par conséquent, nous proposons d'inclure une référence expresse aux apports ou échanges de titres visés aux articles 150-0 B (et le
cas échéant à l'article 150-0 B ter) du code général des impôts dans le cas des échanges sans soulte donnant droit à un différé d'imposition. Cette modification permet de préserver l’attractivité des BSPCE et, partant, celles des start-ups en France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2088

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 25


Après l’alinéa 14

Insérer six alinéas ainsi rédigés :

3° Le II est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , incessibles et émis dans les conditions prévues aux articles L. 228-91 et L. 228-92 du code de commerce, » sont supprimés ;

b) Après le deuxième alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« L’émission de ces bons, incessibles, est autorisée par l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires conformément aux articles L. 225-129 à L. 225-129-6 du code de commerce. Celle-ci se prononce sur le rapport du conseil d’administration ou du directoire et sur le rapport spécial du commissaire aux comptes.

« Lorsque ces bons sont attribués aux membres du conseil d’administration, du conseil de surveillance ou, en ce qui concerne les sociétés par actions simplifiées, de tout organe statutaire équivalent, les membres bénéficiaires ne peuvent participer à la décision de l’organe statuant sur l’opération. » ;

c) À la première phrase du troisième alinéa, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « quatre » ;

Objet

Amendement de coordination entre le code général des impôts et le code de commerce.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1405 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 25


I. – Alinéa 41

Rédiger ainsi cet alinéa :

V. – A. – Les I et III s’appliquent aux bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise, et aux titres souscrits en exercice de ces bons, dont l’attribution a été autorisée par une décision de l’assemblée générale extraordinaire postérieure à compter du 1er janvier 2025.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le régime des Bons de Souscription de Parts de Créateur d'Entreprise (BSPCE) a pour objectif d’inciter l'implication personnelle des salariés qui participent à la création et à l'essor des TPE et PME innovantes en croissance en France. 

Actuellement, l'article 25 dispose que l'avantage salarial issu des BSPCE est imposable en cas de transfert des titres obtenus grâce à leur exercice. Cela signifie que les détenteurs de ces titres seraient soumis à l'impôt même s'ils n'ont pas encore perçu de liquidités. Ainsi, en cas de rachat d'une société ayant émis des BSPCE, la capacité de réinvestissement des détenteurs de ces titres, généralement sous forme d'apport, serait fortement réduite par une imposition immédiate. 

Le présent amendement propose de préserver les droits acquis des détenteurs de BSPCE garantissant aux bénéficiaires une la stabilité fiscale et financière de leurs investissements, en retenant la date du 1er janvier 2025. Les bénéficiaires de BSPCE risquent en effet d'être pénalisés par des modifications rétroactives, pouvant perturber leur capacité à réinvestir. Une telle mesure est essentielle pour maintenir la confiance des salariés et des investisseurs et éviter tout frein à l’attractivité des entreprises innovantes en France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1406 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE 25


I. – Alinéa 41

Rédiger ainsi cet alinéa :

V. – A. – Les I et III s’appliquent aux bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise, et aux titres souscrits en exercice de ces bons, lorsque la souscription de bons est intervenue à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le régime des Bons de Souscription de Parts de Créateur d'Entreprise (BSPCE) a pour objectif d’inciter l'implication personnelle des salariés qui participent à la création et à l'essor des TPE et PME innovantes en croissance en France. 

Actuellement, l'article 25 dispose que l'avantage salarial issu des BSPCE est imposable en cas de transfert des titres obtenus grâce à leur exercice. Cela signifie que les détenteurs de ces titres seraient soumis à l'impôt même s'ils n'ont pas encore perçu de liquidités. Ainsi, en cas de rachat d'une société ayant émis des BSPCE, la capacité de réinvestissement des détenteurs de ces titres, généralement sous forme d'apport, serait fortement réduite par une imposition immédiate.

Le présent amendement de repli propose de préserver les droits acquis des détenteurs de BSPCE garantissant aux bénéficiaires une la stabilité fiscale et financière de leurs investissements, en retenant la date d'émission des BSPCE. Les bénéficiaires de BSPCE risquent en effet d'être pénalisés par des modifications rétroactives, pouvant perturber leur capacité à réinvestir. Une telle mesure est essentielle pour maintenir la confiance des salariés et des investisseurs et éviter tout frein à l’attractivité des entreprises innovantes en France.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1853 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON et M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les I et I bis de l’article 125-0 A du code général des impôts sont abrogés. 

Objet

Le présent amendement vise à soumettre à l’impôt sur le revenu les produits attachés aux bons ou contrats de capitalisation et d’assurance-vie. 

Cette exonération, ou imposition réduite, apparaît contraire à l’objectif de consolidation des finances publiques. Instaurée en 1982, elle ne semble plus justifiée aujourd’hui. 

Par ailleurs, le rapport du comité d’évaluation des dépenses fiscales et des niches sociales, mené par l’Inspection générale des finances en 2011, estimait cette dépense fiscale non efficiente (score de 1). Une véritable refonte de la stratégie en la matière s’impose donc, et la présente dépense fiscale apparaît aujourd’hui inutile au regard des enjeux budgétaires. En outre, le suivi de cette dépense fiscale apparaît lacunaire : le nombre de bénéficiaires n’est ainsi pas déterminé. 

Cette dépense fiscale a représenté en 2023 un coût de 542 millions d’euros au budget de l’Etat. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-405 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l’article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 150-0 A est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …. Dans le cadre d’une transmission à titre gratuit de valeurs mobilières ou de droits sociaux, la plus-value latente est constituée si la différence entre le prix auquel l’ultime héritier a cédé lesdits actifs et le prix d’achat originel dont s’est acquitté le donateur est positive. » ;

2° Après le premier alinéa du 1 de l’article 150-0 D, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les cas prévus à l’article à l’alinéa du 6 du I de l’article 150-0 A, les plus-values constatées sont imposées au titre du taux forfaitaire défini à l’article 200 A. Le donateur ou l’héritier peut opter pour le report de l’imposition de cette plus-value jusqu’à la revente desdits actifs. » ;

II. – Les dispositions des I et II sont applicables aux donations et successions intervenant à compter du 1er janvier 2027.

Objet

Cet amendement vise à réformer le mécanisme d’effacement des plus-values latentes. Pour ce faire, il vise à assimiler fiscalement la transmission à titre gratuit à une cession, auquel il adjoint un mécanisme de report pour le paiement de l’imposition sur les plus-values constatées.

Il propose de mettre fin à une pratique rare parmi les économies de l’OCDE, qui conduit à réduire l’imposition sur les hauts patrimoines.

Une telle réforme est triplement justifiée : juridiquement, politiquement et économiquement.

-          Juridiquement : le Conseil constitutionnel a admis la possibilité pour le législateur de transférer la charge d’imposition du donateur au donataire en cas de report d’imposition (décision n° 2019–775 QPC du 12 avril 2019, cons. 7.)

-          Politiquement : aucun impôt supplémentaire ne serait acquitté lors de la donation ou du décès puisque c’est uniquement lors de la revente que l’héritier ou le donataire serait imposé sur la totalité de la plus-value.

-          Économiquement : l’effet sur la croissance est quasiment neutre car les ménages ne modifient pas substantiellement leur effort de travail ou leur niveau d’épargne en réponse à une hausse d’impôt touchant leurs héritiers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1794 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 792 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante : 

« Art. 792. – Lorsque la valeur des biens pris en compte pour le calcul des droits de mutation à titre gratuit est égale ou supérieure à 4 millions d’euros, le donataire ou l’héritier est redevable, sous réserve de l’acceptation de la donation ou de la succession, de l’impôt sur le revenu, selon les modalités prévues à l’article 200 A s’il s’agit de valeurs mobilières ou de droits sociaux et à l’article 200 B s’il s’agit de biens ou de droits mobiliers ou immobiliers, sur le montant des plus-values latentes constatées.

« Le montant desdites plus-values latentes est déterminé par différence entre la valeur des biens à la date de la transmission, déterminée selon les règles prévues aux articles 758, 759 et 761, et leur prix d’acquisition ou, en cas d’acquisition à titre gratuit, leur valeur retenue pour la détermination des droits de mutation.

« Le montant de l’impôt dû en application des deux alinéas précédents est minoré du montant des droits de mutation à titre gratuit acquittés par le contribuable sur les mêmes biens. 

« L’imposition des plus-values latentes peut être reportée à la demande du contribuable. Il est mis fin au report d’imposition à l’occasion de la prochaine transmission du bien à titre gratuit. 

« Le paiement de l’impôt peut être fractionné en application d’un échéancier déterminé en accord avec l’administration fiscale. Un abattement de 10 % est appliqué au montant des plus-values latentes servant de base à l’imposition lorsque l’impôt est acquitté dans un délai de dix ans à compter de la date de transmission. 

« Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article. »

II. – Au début du e du I de l’article L. 136-6 du code de la sécurité sociale, après le mot : « plus-values » sont insérés les mots : « , plus-values latentes, ».

Objet

Quel monde allons-nous laisser à nos enfants et à nos petits-enfants ? Cette question résume l’inquiétude partagée par la génération du baby-boom face aux crises contemporaines : crise écologique, crise démocratique, crise économique et crise des inégalités.

Pour cette génération, le patrimoine accumulé est souvent le fruit d’une vie de labeur et constitue une bouée de sauvetage envoyée à ses enfants. Pourvoyeur de certitude dans un monde incertain, l’héritage forme aux yeux des parents le prolongement du filet de sécurité sociale. Offrant la possibilité de léguer un patrimoine, il est également perçu comme un symbole de la mobilité sociale – à la fois une espérance et un horizon. Cette double fonction, économique et symbolique, participe à l’attachement des Français à l’héritage.

Au cours des quinze prochaines années, la France connaîtra le plus grand transfert de richesse de son histoire contemporaine : plus de 9 000 milliards d’euros de patrimoine détenu par les Français les plus âgés seront transmis à leurs enfants. Ce mouvement, appelé la "Grande Transmission" (Great Wealth Transfer dans les pays anglo-saxons), est lié à la disparition progressive de la génération du baby-boom.

Cependant, la grande transmission présente un caractère extrêmement inégalitaire : 10 % des ménages détiennent 55 % du patrimoine total des Français. Si nous ne faisons rien, elle risque de rétablir une société où la fortune héritée surdétermine la position sociale des individus, et où le poids des dynasties patrimoniales l’emporte sur les résultats de l’effort et du travail, trahissant la promesse républicaine selon laquelle "les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune".

Face à ces défis, une réponse collective est indispensable. La somme d’héritages individuels que représente la grande transmission ne suffira pas à relever des défis globaux comme la crise écologique. Refusant cette fatalité, nous proposons de transformer la grande transmission en une opportunité pour financer l’avenir autour de trois priorités nationales : la transition écologique, la recherche et l’éducation.

Pour y parvenir, nous proposons un impôt sur les grandes successions (IGS) reposant sur trois piliers : 

(i) une refonte de l’assiette des droits de succession et l’instauration d’un barème plus progressif ;(ii) la taxation des plus-values latentes, pour mettre fin à l’effacement fiscal des gains non réalisés dans les transmissions du top 1 % ; (iii) une modernisation pour faciliter les transmissions au cours de la vie.

Actuellement, seuls 5 % des 400 milliards d’euros transmis annuellement sont fiscalisés, générant 20 milliards d’eurosde recettes. La réforme porterait ce taux à 9 %, permettant de mobiliser 400 milliards d’euros entre 2025 et 2040 pour financer les investissements nécessaires.

Le pilier 2, objet du présent amendement, propose de taxer les plus-values latentes des grandes transmissions et donc à corriger une anomalie fiscale. Aujourd’hui, ces plus-values latentes échappent à toute imposition au moment des transmissions, un mécanisme qui bénéficie principalement aux patrimoines les plus élevés.

Cette taxation serait déclenchée lorsque la valeur des biens transmis excède 4 millions d’euros. La base imposable sera la différence entre la valeur actuelle des biens et leur prix d’acquisition initial. Néanmoins, le paiement pourra être fractionné sur dix ans, avec un abattement de 10 % pour les paiements anticipés.

Selon nos estimations, ce dispositif pourrait générer 7 milliards d’euros dès 2025 et 159 milliards d’euros entre 2025 et 2040, tout en préservant 99 % des transmissions. 

En réaffirmant l’idéal républicain d’égalité des chances, l’IGS incarne un pacte de solidarité intergénérationnelle. Elle répondra à l’inquiétude légitime des parents tout en garantissant aux enfants un monde plus équitable, durable et prospère. 

Cet amendement a été travaillé avec le laboratoire d'idées Hémisphère gauche.

Sa rédactions constitue une base de travail qui a vocation à être améliorée et détaillée. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 31 vers l'article additionnel après l'article 25.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1877 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Après le 2 ter du II de l’article 150-0 A du code général des impôts, il est inséré un 2 quater rédigé ainsi :

« 2 quater. Aux gains nets réalisés sur les titres lorsqu’ils ont été souscrits ou acquis par des salariés ou dirigeants ou attribués à ceux-ci, en lien avec l’exercice de leurs fonctions au sein de la société émettrice ou de toute société dans laquelle celle-ci détient directement ou indirectement une quote-part du capital, dans la limite d’un montant déterminé par application au prix payé pour la souscription ou l’acquisition desdits titres d’un multiple de la performance financière de la société émettrice sur la période de détention, diminué dudit prix de souscription ou d’acquisition. S’agissant des titres attribués à titre gratuit en application des articles L. 225-197-1 et suivants du code de commerce, le prix payé est réputé être la valeur d’acquisition desdits titres. Les titres attribués à titre gratuit en application des mêmes articles L. 225-197-1 et suivants du code de commerce, ou souscrits en application de l’article 163 bis G du présent code ou des articles L. 225-177 et suivants du code de commerce, doivent présenter un risque de perte de leur valeur d’acquisition ou de souscription. Les titres autres que ceux mentionnés à la phrase précédente doivent présenter un risque de perte du capital souscrit ou acquis et avoir été détenus pendant deux ans au moins.

« Si les titres mentionnés à l’alinéa précédent ont été souscrits ou acquis, ou s’ils ont été attribués conformément aux articles L. 225-197-1 et suivants du code de commerce, à des dates différentes, le gain net mentionné à l’alinéa précédent est calculé distinctement pour l’ensemble des titres acquis, souscrits ou attribués à chacune de ces dates.

« Le multiple de la performance prévu au premier alinéa du présent 2 quater est égal à trois fois le ratio entre les a et b suivants :

« a) La valeur réelle de la société émettrice à la date de cession des titres ou toute autre opération mentionnée au premier alinéa de l’article 150-0 B et portant sur lesdits titres.

« b) La valeur réelle de la société émettrice à la date d’acquisition ou de souscription desdits titres ou s’agissant des actions gratuites celle de leur attribution.

« Le cas échéant, la valeur réelle de la société émettrice mentionnée aux a et b est ajustée pour tenir compte des opérations mentionnées à l’article L. 225-181 du code de commerce sur le capital de la société émettrice intervenues entre la date d’acquisition et la date de cession.

« Pour l’application du présent 2 quater, la valeur réelle de la société émettrice est la valeur réelle de ses capitaux propres et les gains nets mentionnés au premier alinéa s’entendent hors avantage mentionné au I de l’article 80 bis, au I de l’article 80 quaterdecies et au I de l’article 163 bis G.

« Les dispositions des articles 150-0 B et suivants ne sont applicables aux gains nets mentionnés au premier alinéa du présent 2 quater que pour la part n’excédant pas le plafond mentionné à ce même alinéa. »

II. – Le code la sécurité sociale est ainsi modifié :

1° Après le a du 3° du III de l’article L. 136-1-1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« a bis. Les gains nets réalisés sur des titres lorsqu’ils ont été souscrits ou acquis par des salariés ou dirigeants ou attribués à ceux-ci, en lien avec l’exercice de leurs fonctions au sein de la société émettrice ou de toute société dans laquelle celle-ci détient directement ou indirectement une quote-part du capital ; » ;

2° Le e ter du I de l’article L. 136-6 est rétabli dans la rédaction suivante :

« e ter. Des gains nets mentionnés au a bis du 3° du III de l’article L. 136-1-1, lorsqu’ils sont imposés selon le régime prévu aux articles 150-0 A et suivants du code général des impôts ; » ;

3°  Le II de l’article L. 242-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les gains nets réalisés sur des titres lorsqu’ils ont été souscrits ou acquis par des salariés ou dirigeants ou attribués à ceux-ci, en lien avec l’exercice de leurs fonctions au sein de la société émettrice ou de toute société dans laquelle celle-ci détient directement ou indirectement une quote-part du capital. » ; 

4° Le chapitre 7 du titre III du livre I est complété par une section 15 ainsi rédigée :

« Section 15

« Contribution sur les gains nets mentionnés au 2 quater du II de l’article 150-0 A du code général des impôts

« Art. L. 137-42. - Il est institué, au profit de la Caisse nationale des allocations familiales, une contribution salariale libératoire de 10 % assise sur le montant des avantages mentionnés au a bis du 3° du III de l’article L. 136-1-1, lorsqu’ils sont imposés à l'impôt sur le revenu suivant les règles de droit commun des traitements et salaires.

« Cette contribution est établie, recouvrée et contrôlée dans les conditions et selon les modalités prévues au III de l'article L. 136-6 du présent code. »

III. – A. Le I s’applique aux cessions réalisées à compter du 1er janvier 2025.

B. Le II s’applique aux cessions réalisées du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027.

Objet

Le présent amendement a pour objet de clarifier le droit applicable en matière de plans d’investissement des dirigeants et salariés et ainsi de limiter certains abus constatés.

Si les décisions rendues par le Conseil d’Etat le 13 juillet 2021 ont pour effet de permettre dans certains cas à l’administration fiscale de requalifier dans la catégorie des traitements et salaires les gains résultant de plans d’investissement des dirigeants et salariés (« management packages ») souscrits par ces derniers à des conditions directement liées à leur activité professionnelle, de nombreuses incertitudes subsistent. Ainsi, il est aujourd’hui parfois difficile de faire la distinction entre ce qui relève, dans les gains de cessions réalisés par ces salariés ou dirigeants, de plus-values et de revenus de nature salariale. La diversité des pratiques demeure grande, avec des montages variés qui renforcent l’incertitude sur la catégorie à laquelle se rattachent ces revenus, ce qui affecte la sécurité juridique et est de nature à mal encadrer le recours à ce type de plans.

Le présent amendement propose donc de clarifier le régime fiscal applicable aux situations dans lesquelles un salarié ou dirigeant est propriétaire d’actions ou de titres donnant accès au capital de son entreprise, ou d’une société du groupe auquel appartient son entreprise. Aujourd’hui il existe un nombre limité de cas dans lesquels la loi vient définir l’imposition des gains et avantages résultant de la détention d’instruments émis par son entreprise (régime des fonds communs de placement d’entreprise, actions gratuites, stock-options, PEE, BSPCE, etc.). Dans tous les autres cas, suivant les conditions de souscription ou d’acquisition ou encore les négociations qui ont abouti à l’investissement des dirigeants et salariés en actions, il existe aujourd’hui une incertitude quant au traitement fiscal et social de l’investisseur-salarié.

Il est donc proposé, d’une part, de mettre un terme à cette incertitude et, d’autre part, de définir un seuil en-deçà duquel le gain réalisé pourra être considéré comme une plus-value et au-delà duquel le gain réalisé sera nécessairement considéré comme une rémunération, imposé en tant que traitement et salaire, dès lors qu’il est lié à la qualité de salarié du bénéficiaire.

Dans tous les cas, le gain d’acquisition (c’est-à-dire la différence entre la valeur du titre et la valeur que doit débourser le salarié pour l’acquérir) restera considéré comme un gain de nature salariale, imposé dans la catégorie des traitements et salaires. Le gain de cession (différence entre la valeur du titre lors de son acquisition et sa valeur à la cession) sera assimilable à une plus-value dans la limite d’un plafond défini comme le triple de la performance financière de l’entreprise au cours de la période de détention du titre. Ainsi, si l’entreprise a vu sa valeur croître de 50% pendant la durée de détention du titre, le gain de cession sera assimilable à une plus-value dans la limite d’une appréciation de 150% de la valeur du titre. L’excédent sera nécessairement assimilé à du traitement et salaire.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-782 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. HAYE et Mmes de LA PROVÔTÉ, BILLON et JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le a du 2° du I de l’article 150-0 B ter du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les activités de gestion de tout bien immobilier ou société immobilière ou de prestation hôtelière au sens de l’article 251 D sont également exclues du bénéfice de cette dérogation, dès lors que leur acquisition n’est pas issue de la plus-value réalisée à l’occasion de la vente des mêmes biens mentionnés au même article 251 D. »

Objet


Cet amendement vise à s'assurer que le mécanisme présent à l'article 150-0 B ter du code général des impôts favorise le réinvestissement dans l'économie réelle. 

Le dispositif présent à l'article 150-0 B ter permet de décaler l’imposition dans le temps des plus-values pour certaines classes d’actifs.

Pour rationalisé le dispositif, il est proposé d'en exclure les activités de gestion de biens immobiliers ou hôteliers, dès lors que la plus-value serait issue de la cession d’une activité productive ou mobilière. Cela permettrait de garantir les effets recherchés lors de la mise en place du dispositif c'est à dire le réinvestissement et de limiter le décalage fiscal inefficace. 

Une telle mesure doit permettre de réaliser des économies à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-792 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROS, Mme DANIEL et MM. BOURGI, PLA, CHAILLOU, ZIANE, FAGNEN, ROIRON et Michaël WEBER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le a du 2° du I de l’article 150-0 B ter du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les activités de gestion de tout bien immobilier ou société immobilière ou de prestation hôtelière au sens de l’article 251 D sont également exclues du bénéfice de cette dérogation, dès lors que leur acquisition n’est pas issue de la plus-value réalisée à l’occasion de la vente des mêmes biens mentionnés au même article 251 D. »

Objet

Le dispositif du 150-0 B ter permet de décaler l’imposition dans le temps des plus-values pour certaines classes d’actifs. Pour s’assurer que ce mécanisme favorise bien le réinvestissement dans l’économie réelle, il est proposé d’exclure les activités de gestion de biens immobiliers ou hôteliers du dispositif, dès lors que la plus-value serait issue de la cession d’une activité productive ou mobilière. Une telle mesure doit permettre de réaliser d’importantes économies, à hauteur de plusieurs centaines de millions d’euros.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 19 vers l'article additionnel après l'article 25.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1407 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l’article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le troisième alinéa du d du 2° du I de l’article 150-0 B ter du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « En cas d’investissement réalisé par le fonds selon les modalités prévues au premier alinéa du I quater ou au premier alinéa du I quinquies de l’article 163 quinquies B, les conditions liées à la forme de l’investissement du fonds visées à la phrase précédente s’apprécient au niveau de l’investissement total réalisé directement par le fonds dans la société ou l’entité visée aux alinéas précités de l’article 163 quinquies B. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à clarifier une condition ajoutée l’an dernier sur la forme des investissements lorsque le réinvestissement est fait dans un fonds de capital-investissement.

Les fonds de capital-investissement suivant leur stratégie et en fonction des situations peuvent investir directement dans des entreprises soit au travers de société holding ou de fonds.

Cet amendement vise à clarifier les modalités d’appréciation de la condition tenant à la forme de l’investissement (souscription ou acquisition de titres de capital et titres donnant accès au capital) lorsque le fonds investit via une holding ou une autre entité d’investissement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-815 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mmes ARTIGALAS, BRIQUET, ESPAGNAC, DANIEL, LINKENHELD et LE HOUEROU et MM. TISSOT, MÉRILLOU, PLA, BOURGI, GILLÉ et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du 1 de l’article 150-0 D du code général des impôts, après la référence : « l’article 199 terdecies-0 A », sont insérés les mots : « à l’exception des réductions d’impôt relevant de l’article 199 terdecies-0 AA ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à faire évoluer la taxation des plus-values de cession sur les titres des foncières solidaires. Les foncières solidaires solidaires, qui agissent sans but lucratif, œuvrent dans l’immobilier très social et sont soumises à de fortes contraintes : interdiction de distribution de dividende, peu ou pas de valorisation des parts sociales etc.

Les souscriptions au capital des foncières solidaires disposant de l’agrément ESUS (entreprise solidaire d’utilité sociale) bénéficient de la réduction d’impôt sur le revenu prévue à l’article 199 terdecies-0 AA du code général des impôts (CGI). Cette réduction d’impôt est justifiée par la finalité sociale des activités des entreprises solidaires et a vocation à promouvoir l’investissement solidaire.

Toutefois, cet avantage fiscal vient en diminution du prix de revient lors de la cession des titres conformément à l’article 150-0 D du CGI. L’avantage fiscal obtenu lors de la souscription est donc taxé lors de la cession au titre de la plus-value alors que cette dernière est, par hypothèse, nécessairement faible puisqu’elle est fortement encadrée par l’obtention de l’agrément ESUS. A titre d’exemple, sur un investissement de 1.000€ au capital d’une foncière solidaire, la réduction d’impôt est de 250 €. Mais lors de la revente, cet avantage à l’entrée est imposé à 30%. L’avantage fiscal net est donc de 175 €, ce qui revient à dégrader le dispositif d’incitation fiscale accordé aux structures solidaires.

Aussi, il est proposé d’introduire une exception dans le régime de taxation des plus-values de cession pour les structures solidaires, pour s’assurer que celui-ci ne s’inscrive pas en opposition avec les régimes d’incitation mis en place d’autre part.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 25.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-306 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE, M. BELIN, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN, SAUTAREL et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 163 quinquies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, après les mots « à compter de leur souscription », sont insérés les mots : « ou de leur acquisition » ;

2° Au 3° du II, après les mots : « précédant la souscription », sont insérés les mots : « ou l’acquisition ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à adapter le régime fiscal des investisseurs de fonds de capital investissement. Ces fonds ont une durée de vie longue : jusqu’à 15 ans, pour les fonds fermés au rachat ; 99 ans pour les fonds ouverts. La durée maximale était de 10 ans jusqu’à la loi du 13 juin 2024 visant à accroître le financement des entreprises et l'attractivité de la France. Cet allongement de la durée de vie rend nécessaire le développement d’un marché secondaire avec des particuliers qui cèderaient leurs parts à d’autres particuliers. L’objectif est de créer de la liquidité alors même que les parts sont encore bloquées.

L’amendement permet à l’acquéreur de parts de fonds de capital-investissement d’être éligible au même régime qu’un souscripteur sous réserve que ce dernier respecte à son tour les conditions de conservation de parts et de réinvestissement des distributions du fonds pendant la même période que le souscripteur initial, à savoir 5 ans.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 25.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1393 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, M. GRAND, Mme LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 163 quinquies B du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du I, après les mots « à compter de leur souscription », sont insérés les mots : « ou de leur acquisition » ;

2° Au 3° du II, après les mots : « précédant la souscription », sont insérés les mots : « ou l’acquisition ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre à l’acquéreur de parts de fonds de capital-investissement d’être éligible au même régime qu’un souscripteur, sous réserve que ce dernier respecte à son tour les conditions de conservation de parts et de réinvestissement des distributions du fonds pendant la même période que le souscripteur initial, à savoir 5 ans.

L’objectif est d’adapter le régime fiscal des investisseurs de fonds de capital investissement aux récentes évolutions de ces fonds. En effet, certains de ces fonds lorsqu’ils sont fermés au rachat peuvent désormais avoir une durée de vie de 15 ans et, lorsqu’ils sont dits ouverts, sont d’une durée de 99 ans. Compte tenu de cet allongement significatif de leur durée de vie, il est important de permettre le développement des cessions de parts de ces fonds de capital-investissement, ce qui nécessite un traitement identique des souscripteurs et des acquéreurs.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 3 vers l'article additionnel après l'article 25.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1707 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT, CHASSEING et GRAND, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE et M. Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 25


Après l'article 25

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À l’article 1655 sexies A du code général des impôts, après le mot : « partenariat » sont insérés les mots : « et sociétés de libre partenariat spéciales ».

Objet

Il s’agit de confirmer que la nouvelle sorte de société de libre partenariat créée par l’ordonnance du 3 juillet 2024 appelée société de libre partenariat spéciale a le même régime fiscal que la première.

La société de libre partenariat spéciale est définie par le code monétaire et financier comme une société de libre partenariat. L’article L. 214-160-13 du code monétaire et financier précise également que « sauf disposition contraire les dispositions applicables aux sociétés de libre partenariat sont applicables aux sociétés de libre partenariat spéciales ». 

Cet amendement est un amendement de clarification destinée à assurer la cohérence entre les dispositions du code monétaire et financier et ceux du code général des impôts.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-672

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 26


Rédiger ainsi cet article :

Après la section XX bis du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section...

« Taxe sur les programmes de rachats d’actions

« Art. 235 ter ZD... – I. – Une taxe s’applique à toute opération d’achat par la société émettrice de ses propres actions au sens du II de l’article L. 225-206 du code de commerce. 

« II. – La taxe est assise sur la valeur d’acquisition des actions. 

« III. – Le taux de la taxe est fixé à 2 %.

« IV. – La taxe est due par la société émettrice procédant au rachat de ses propres titres.

« V. – La taxe s’applique aux sociétés dont le siège social est situé en France, dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou sur un système multilatéral de négociation selon le chapitre X du code de commerce et qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 000 €.

« VI. – La taxe est exigible le premier jour du mois suivant celui au cours duquel s’est produite l’opération d’achat de ses propres actions par la société émettrice.

« VII. – La taxe est constatée, recouvrée et contrôlée selon les procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté au Sénat lors du PLF2024, s’opposent à l’accroissement exponentielle de rachats d’action visant simplement à répondre au besoin insatiable de rémunération des actionnaires. Il s’agit de prévoir une imposition modeste de ces rachats d’action qui si elle ne permet pas de les dissuader aurait le mérite de générer des recettes fiscales nouvelles.

Ils souhaitent ainsi créer une véritable taxe sur les rachats d’actions contrairement à l’ébauche de dispositif proposé par le Gouvernement à cet article 26.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1681

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 26


Rédiger ainsi cet article :

Après la section XX bis du chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts, est insérée une section ainsi rédigée :

« Section...

« Taxe sur les programmes de rachats d’actions

« Art. 235 ter ZD... – I. – Une taxe s’applique à toute opération d’achat par la société émettrice de ses propres actions au sens du II de l’article L. 225-206 du code de commerce. 

« II. – La taxe est assise sur la valeur d’acquisition des actions. 

« III. – Le taux de la taxe est fixé à 2 %.

« IV. – La taxe est due par la société émettrice procédant au rachat de ses propres titres.

« V. – La taxe s’applique aux sociétés dont le siège social est situé en France, dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ou sur un système multilatéral de négociation selon le chapitre X du code de commerce et qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 000 €.

« VI. – La taxe est exigible le premier jour du mois suivant celui au cours duquel s’est produite l’opération d’achat de ses propres actions par la société émettrice.

« VII. – La taxe est constatée, recouvrée et contrôlée selon les procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes. »

Objet

Cet amendement vise à créer une taxe sur les rachats d’actions à un taux de 2% applicable aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 500 000 000 d'euros.

Cette mesure a pour objectif d’instaurer une fiscalité plus équitable, tout en garantissant un rendement supérieur à celui de la taxe créée par le présent projet loi de finances.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-466

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 26


I. – Alinéa 5

Remplacer les mots : 

réductions de capital résultant de certaines opérations

par le mot : 

programmes

II. – Alinéa 6

Remplacer les mots : 

réductions de capital par annulation de titres résultant d’un rachat par les sociétés de leurs propres titres 

par les mots : 

programmes de rachat d’actions par les sociétés de leurs propres actions

III. – Alinéas 13 à 18

Remplacer ces alinéas par un paragraphe ainsi rédigé : 

…. – La taxe est assise sur la valeur d’acquisition des actions. 

IV. – Alinéa 19

Remplacer le taux : 

8 %

Par le taux : 

1 %

V. – Alinéa 25

Supprimer cet alinéa.

VI. – Alinéa 26

Remplacer les mots : 

réductions de capital réalisées

par les mots : 

rachats d’actions réalisés

Objet

Comme le rappelle le Gouvernement, les rachats d’action permettant aux grandes entreprises de distribuer des milliards à leurs actionnaires sont en constante augmentation ces dernières années en France : ils sont passés de 23,7 Md€ en 2022 à 30,1 Md€ en 2023. S’il cite en exemple la réponse fiscale mise en place aux États-Unis au 1er janvier 2023, à savoir la taxation à 1 % des rachats de leurs propres actions par les sociétés les plus importantes, l’assise du prélèvement qu’il souhaite en diffère fondamentalement. 

En effet, la taxe envisagée par l’article 26 du présent PLF s’appliquerait à la valeur nominale des titres, et non à la valeur d’achat, c’est-à-dire à la valeur juridique et comptable de l’action fixée arbitrairement au moment de la création de l’entreprise. Contrairement à la valeur vénale, la valeur nominale n’est pas soumise aux fluctuations du marché et ne reflète en aucune manière les capacités contributives des entreprises concernées. 

Par ailleurs, le Gouvernement fait valoir un objectif de rendement : or, alors que la taxation à 1 % sur le modèle états-unien rapporterait 300 M€ aux caisses de l’État, celle envisagée par cet article, en ne taxant que la réduction de capital, ne rapporterait que 200 M€ pour un taux de 8 %. En matière de fiscalité pourtant, taux facialement élevé et assiette étroite produisent rarement de bons résultats. 

Par conséquent, le présent amendement vise à faire de cette taxe une véritable taxe assise sur la valeur d’acquisition des actions dans le cadre de rachats par les entreprises réalisant un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros de leurs propres actions ; afin de mieux prendre en compte leur capacité contributive tout en augmentant le rendement de la taxe






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1330 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et CANÉVET, Mmes VERMEILLET et ANTOINE, M. LONGEOT et Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 26


I. – Alinéa 13

Remplacer les mots :

somme constituée par le montant de la réduction de capital et une fraction des sommes qui revêtent sur le plan comptable le caractère de primes liées au capital

par les mots :

valeur de rachat des titres annulés.

II. – Alinéas 14 à 18

Remplacer ces alinéas par six alinéas ainsi rédigés :

« Les produits nets des participations touchés au cours d’un exercice par une société mère ou une société qui en remplit les conditions peuvent être retranchés de la valeur de rachat des titres annulés, défalcation faite de la quote-part de frais et charges définie au deuxième alinéa de l'article 216 , s’ils ne l’ont pas déjà été pour déterminer le bénéfice imposable au titre de l’impôt sur les sociétés.

« Ces produits s’entendent de :

« a) Ceux mentionnés au premier alinéa de l’article 216 ;

« b) Ceux versés par des sociétés membres d’un groupe à leur société mère, lesquelles remplissent soit les conditions fixées au premier, deuxième, quatrième ou avant-dernier alinéa et au dernier alinéa du I de l’article 223 A, soit les conditions fixées au I de l’article 223 A bis pour être membres d’un même groupe ;

« c) Ceux versés par des sociétés soumises à un impôt équivalent à l’impôt sur les sociétés dans un État membre de l’Union européenne ou dans un autre État ayant conclu avec la France une convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales qui, si elles étaient établies en France, rempliraient avec la société pratiquant une réduction de capital consécutive à une opération de rachat d’actions les conditions mentionnées au b, le cas échéant par l’intermédiaire de sociétés qui, si elles étaient établies en France, rempliraient ces conditions.

« Les produits nets des participations ne peuvent être retranchés deux fois au titre de la détermination du bénéfice imposable au titre de l’impôt sur les sociétés et au titre de la détermination de la valeur de rachat des titres annulés imposable au titre de la taxe sur les réductions de capital résultant de certaines opérations de rachat de leurs propres actions. Il revient à la société mère de déterminer dans quelles proportions respectives ces produits nets sont retranchés du bénéfice net total pour la détermination de son bénéfice imposable au titre de l’impôt sur les sociétés et de la valeur de rachat des titres annulés retenue pour la détermination de l’assiette de la taxe prévue au présent article.

III. – Alinéa 19

Remplacer le chiffre :

8

par le chiffre :

4

IV. – Alinéa 25

Supprimer cet alinéa.

Objet

La taxe sur les réductions de capital résultant de certaines opérations de rachat de leurs propres actions prévue à l’article 26 est organisée de telle sorte que le montant versé par une société au titre de cette taxe dépend très fortement de la valeur nominale de l’action et ne reflète que trop peu la capacité contributive de l’entreprise. Il ne dépend ainsi que marginalement du montant déboursé par la société à l’occasion de l’opération de rachat d’actions. Ainsi, exprimés en pourcentage par rapport au montant réel de rachat d’actions, les montants versés par les principales sociétés pratiquant des rachats d’actions varieraient du simple au centuple. Selon les calculs de la commission des finances, des entreprises seraient largement gagnantes, tandis que d’autres pourraient être perdantes du fait de ce mode de calcul. Cela paraît inéquitable.

Au surplus, les paramètres ainsi définis de cette taxe ne lui permettraient que d’obtenir un rendement modeste de 200 millions d’euros, insuffisant au regard de l’objectif de redressement de nos comptes publics.

Le choix de ce dispositif par le Gouvernement semble être dû au risque juridique que soulèverait une taxe dont l’assiette serait constituée par la valeur de rachat des titres annulés. En effet, un tel dispositif pourrait être déclaré non conforme à la directive « mères-filles », ainsi que l’avait été la contribution additionnelle à l’impôt sur les sociétés de 3 % sur les montants distribués par les sociétés françaises introduite par la loi du 16 août 2012 de finances rectificative pour 2012.

Le présent amendement vise à modifier l’assiette de la taxe, de façon à cibler la valeur de rachat des titres annulés, ainsi que son taux, pour le ramener à 4 %. La taxe présenterait ainsi des caractéristiques proches de celle qui existe actuellement aux États-Unis. L’amendement vise par ailleurs à remédier au risque d’inconventionnalité en permettant aux sociétés-mères de retrancher de l’assiette de la taxe les produits nets des participations qui sont versées par leurs filiales. Il prévoit également que les sociétés qui satisfont les conditions requises pour opter pour le régime de l’intégration fiscale sans pour autant le faire sont incluses dans le dispositif. Ce qui serait retranché pour la détermination de la taxe ne pourrait plus l’être pour la détermination du bénéfice imposable au titre de l’impôt sur les sociétés. 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-411 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme CONTE JAUBERT, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 26


I. – Alinéa 13

Remplacer les mots :

réduction de capital

par les mots :

valeur de rachat des titres annulés

II. – Alinéa 19

Remplacer le taux : 

8 %

par le taux :

10 %

Objet

Cet amendement vise d’une part à asseoir la taxe sur les rachats d’actions sur la valeur de rachat des actions rachetées et non leur valeur nominale, c’est à dire comptable et d’autre part à relever le taux de 8% à 10%.

La réforme proposée a un double intérêt : économique et fiscal.

-          Economique : elle favorise l’allocation des trésoreries vers la réalisation d’investissements productifs en lieu et place de rachat d’action ;

-          Fiscal : elle vise à mieux prendre en compte l’ampleur de ce phénomène. La part des rachats dans le montant total des sommes distribuées par les entreprises du CAC 40 a ainsi presque doublé en sept ans, passant de 8 % en 2017 à 45 % en 2023, et le montant annuel des rachats a par ailleurs été multiplié par 2,5 sur cette période.

 Cette opération, qui gonfle artificiellement le montant des actions, est aujourd’hui favorisée par une absence de traitement particulier au sein de la fiscalité française.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-952

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL et OUIZILLE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 26


I. – Alinéa 13

Remplacer les mots :

de la réduction de capital

par les mots :

de la valeur de rachat des titres annulés

II. – Alinéa 19

Remplacer le taux :

8 %

par le taux :

4 %

Objet

Le présent amendement du groupe SER propose de taxer les rachats d’actions à hauteur de 4 % de leur valeur boursière, afin de générer de nouvelles recettes fiscales. Contrairement aux autres transactions financières, le rachat d’actions par une entreprise ne vise qu’à augmenter artificiellement la valeur des actions restantes, offrant aux actionnaires un gain indirect, que l'on pourrait qualifier d’évasion fiscale légale. Ces opérations, sans réelle justification économique, devraient donc être découragées par une taxe additionnelle.

Le projet du gouvernement prévoit une taxe basée sur la valeur nominale des actions, soit leur valeur comptable. Par exemple, pour une entreprise comme L’Oréal, dont la valeur comptable du titre est de 20 centimes alors que sa valeur boursière atteint près de 400 euros, cette approche minimise drastiquement la contribution fiscale des rachats d'actions, rendant la mesure peu efficace. En comparaison, les États-Unis imposent déjà ces transactions à hauteur de 1 % de leur valeur boursière, un taux modeste mais nettement plus significatif. Ainsi, la taxe proposée par le gouvernement sur les rachats d’actions de L’Oréal serait 247 fois inférieure à la taxe américaine.

Estimés à 33 milliards d’euros en 2023, les rachats d’actions, sans impact économique positif, représentent un potentiel substantiel de recettes fiscales pour les finances publiques, à condition d’être imposés sur leur véritable valeur de transaction.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1682

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 26


Alinéa 13

Remplacer les mots :

de la réduction de capital

par les mots :

de la valeur de rachat des titres annulés

Objet

Cet amendement vise à asseoir la taxe sur les rachats d’actions sur la valeur de rachat des actions rachetées et non leur valeur nominale, c’est à dire comptable.

Pour comprendre pourquoi cette différence est primordiale, un seul exemple suffit : à l’instant où est rédigé le présent amendement, la valeur boursière d’une action L’Oréal est à 394,6 euros, tandis que la valeur comptable d’une action L’Oréal est de 0,2 euros, 20 centimes. C’est 1973 fois moins.

Asseoir la taxe sur la valeur comptable des actions n’a aucun sens économique. Cela a par contre un sens fiscal très clair : c’est une astuce qui vise à donner l’impression de mettre en place une taxe sur les rachats d’actions, tout en ne mettant quasiment rien de substantiel en place.

C’est la même astuce qu’avaient employé les gouvernements précédents lors de la mise en place de la taxation des super-profits, pour laquelle ils promettaient un rendement de 12,3 milliards, en ligne avec les taxations des super-profits proposées par notre groupe, qui a finalement été successivement révisée à 3,7 milliards, puis 2,8, puis 300 millions par an, avant peut-être, par chance, une remontée autour de 1 à 1,5 Md, 10 fois moins que prévu.

Cet amendement propose donc l’instauration d’une vraie taxe sur les rachats d’actions, à la valeur qu’ont celles-ci au moment de leur rachat, c’est-à-dire leur valeur boursière. 

C’est ce qu’a par exemple mis en place Joe Biden aux États-Unis. Celle-ci était au taux de 1 %, mais Joe Biden a constaté l’insuffisance de ce taux et souhaite le réhausser à 4 %, ce que propose cet amendement. 

Une telle vraie taxe sur les rachats d’actions pourrait rapporter 1,2 milliard d’euros.

Surtout, elle serait plus à même de dissuader aux rachats d’actions, opération boursière qui vise à faire gonfler artificiellement la valeur des actions restantes afin de faire grimper la valorisation boursière des entreprises et enrichir les dirigeants grâce aux stock-options, et qui participe in fine à la construction de bulles financières. Les bénéfices des entreprises doivent être réinvestis dans des investissements productifs, pas dans des opérations prédatrices.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2115

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 26


Après l’alinéa 14

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

« La somme mentionnée au premier alinéa ne peut excéder un montant égal au prix de rachat des titres annulés.

« Pour l’application du précédent alinéa, les annulations de titres sont réputées porter en priorité sur les titres rachetés à la date la plus récente.

Objet

L’article 26 prévoit l’instauration d’une taxe sur les réductions de capital consécutives au rachat de leurs propres titres par les grandes entreprises.

La taxe serait assise sur le montant de la réduction de capital, correspondant à la valeur nominale des titres annulés, ainsi que sur les primes liées au capital, retenues dans une proportion équivalente au capital annulé, dès lors que ces primes représentent la partie des apports réalisés par les associés non comprise dans le capital. Le niveau de l’imposition est ainsi lié à la diminution des ressources de l’entreprise, due à la réduction de son capital.

Afin de mieux prendre en compte la capacité contributive des sociétés, constituée par la trésorerie affectée au rachat des titres annulés, le présent amendement prévoit de plafonner la taxe en fonction du prix de rachat de ces titres.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1858 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS et Mme HAVET


ARTICLE 26


Alinéa 19

Remplacer cet alinéa par neuf alinéas ainsi rédigés :

IV. – La taxe est calculée en appliquant à chaque fraction de l’assiette le taux de :

– 1 % pour la fraction inférieure ou égale à 100 millions d’euros ;

– 2 % pour la fraction supérieure à 100 millions d’euros et inférieure ou égale à 200 millions d’euros ;

– 3 % pour la fraction supérieure à 200 millions d’euros et inférieure ou égale à 300 millions d’euros ;

– 4 % pour la fraction supérieure à 300 millions d’euros et inférieure ou égale à 400 millions d’euros ;

– 5 % pour la fraction supérieure à 400 millions d’euros et inférieure ou égale à 500 millions d’euros ;

– 6 % pour la fraction supérieure à 500 millions d’euros et inférieure ou égale à 600 millions d’euros ;

– 7 % pour la fraction supérieure à 600 millions d’euros et inférieure ou égale à 700 millions d’euros ;

– 8 % pour la fraction supérieure à 700 millions d’euros.

Objet

Le présent amendement vise à instaurer un barème progressif de 8 tranches allant de 1 % à 8 %, en lieu et place du taux unique afin de permettre une taxation plus juste des contribuables ayant procédé à des rachats d’actions mesurés.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1884 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme LAVARDE, MM. BELIN et BRISSON, Mme CIUNTU, M. DAUBRESSE, Mmes DI FOLCO, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EVREN, MM. KAROUTCHI et KLINGER, Mme LASSARADE, M. MANDELLI, Mme MICOULEAU, MM. OLIVIER, PANUNZI, PIEDNOIR, RAPIN et SAUTAREL, Mme VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 26


I. – Alinéa 19

Remplacer le taux :

8 %

par le taux :

6 %

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 26 introduit une taxe sur les annulations d’actions qui font suite au rachat par une société de ses propres titres. La mesure est inspirée de la taxe de 1% sur les rachats d’actions introduite par les Etats-Unis le 1er janvier 2023.

Le droit communautaire exige cependant de retenir une assiette différente en droit français fondée sur le nominal des titres annulés et une partie des primes afférentes au capital de l’entreprise.

Afin de ne pas pénaliser l’investissement dans les entreprises françaises par rapport à leurs homologues américaines, il est fondamental d’assurer l’équivalence entre les deux taxes. Or, les premières estimations réalisées par les investisseurs montrent que le taux de 8% retenu dans le cadre de la taxe française aboutit à faire peser sur les entreprises une contribution excédant largement celle qui résulterait de la norme américaine ainsi que les premières estimations du gouvernement.

Afin d’assurer la pleine comparabilité entre les deux dispositifs, tout en prenant en compte les contraintes de droit communautaire, le présent amendement propose de réduire le taux de la taxe de 8 % à 6 %.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2084

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 26


I. – Alinéa 20

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

« V. - La taxe est déclarée et liquidée :

« 1° Pour les personnes redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l’annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l’article 287, ou sur la déclaration mentionnée au 3 du même article, déposée au titre de la période au cours de laquelle est intervenue la demande d’inscription modificative au registre du commerce et des sociétés en conséquences de la réduction de capital mentionnée au 1 du I ;

« 2° Pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe à la déclaration prévue au 1 du même article 287 déposée auprès du service chargé du recouvrement dont relève leur siège ou principal établissement au plus tard le 25 du mois qui suit la demande d’inscription modificative au registre du commerce et des sociétés en conséquence de la réduction de capital mentionnée au 1 du I.

II. – Alinéa 22

Après le mot :

sanctions

insérer les mots :

, aux garanties

III. – Alinéa 26

Remplacer cet alinéa par quatre alinéas ainsi rédigés :

C. Par dérogation aux dispositions du V de l’article 235 ter XB du code général des impôts, dans sa rédaction issue de la présente loi, la taxe due au titre des réductions de capital pour lesquelles la demande d’inscription au registre du commerce et des sociétés est intervenue à compter de la date mentionnée au A et jusqu’au 31 mars 2025 est déclarée et liquidée :

1° Pour les personnes redevables de la taxe sur la valeur ajoutée selon le régime réel normal d’imposition, sur l'annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du code général des impôts déposée au titre du mois de mars 2025 ou au titre du premier trimestre civil de 2025 ;

2° Pour les personnes redevables de la taxe sur la valeur ajoutée selon le régime simplifié d'imposition prévu à l'article L. 162-1 du code des impositions sur les biens et services, sur la première déclaration mentionnée au 3 de l’article 287 du code général des impôts dont la date légale de dépôt intervient à compter du 1er avril 2025 ;

3° pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du code général des impôts, déposée au plus tard le 25 avril 2025.

Objet

L’article 26 prévoit d’instaurer une taxe sur les réductions de capital consécutives au rachat de leurs propres titres par les grandes entreprises.

La taxe sera déclarée et liquidée sur une annexe à la déclaration de chiffre d’affaires déposée au titre de la période au cours de laquelle intervient la demande d’inscription modificative au registre du commerce et des sociétés (RCS) en conséquence de la réduction de capital. Une disposition spéciale prévoit un report de déclaration pour la taxe due au titre des réductions de capital réalisées durant la période transitoire du 10 octobre 2024 au 31 mars 2025, afin de laisser le temps à l’administration d’adapter son système informatique.

Le présent amendement a pour objet de préciser les modalités déclaratives de la taxe sur les réductions de capital pour les contribuable soumis à la taxe sur la valeur ajoutée selon le régime simplifié d'imposition prévu à l'article L. 162-1 du code des impositions sur les biens et les services, ainsi que pour ceux qui ne sont pas redevables de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).  

En régime normal, pour les entreprises soumises au régime simplifié d’imposition de TVA, la taxe sur les réductions de capital sera déclarée sur leur déclaration annuelle. Pour les entreprises qui ne sont pas redevables de la TVA, elles devront souscrire, pour les besoins de la taxe sur les réductions de capital, l’annexe à la déclaration mensuelle de TVA au plus tard le 25 du mois suivant la demande d’inscription modificative au RCS.

Pour les réductions de capital réalisées lors de la période transitoire, les entreprises soumises au régime simplifié d’imposition à la TVA déclareront la taxe sur la première déclaration annuelle qu’elles auront à déposer à compter du 1er avril 2025. Les entreprises qui ne sont pas redevables de la TVA la déclareront sur une annexe à la déclaration de TVA au plus tard le 25 avril 2025.

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1532 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BOURCIER, M. BRAULT, Mme Laure DARCOS, MM. CHASSEING et Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et MM. CANÉVET et OMAR OILI


ARTICLE 26


I. Alinéa 24

Rédiger ainsi cet alinéa :

 II. – A. – Le I s’applique aux seules annulations résultant des programmes de rachats d’actions autorisés par les assemblées générales intervenues à compter du 10 octobre 2024.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il ne convient pas de contester le principe même de l’instauration d’une taxe nouvelle mais de garantir aux acteurs sécurité et stabilité tant juridique et fiscale aux opérations réalisées antérieurement ainsi que le maintien des équilibres économiques de ces opérations. A cet égard, la taxe sur les réductions de capital consécutives au rachat de leurs propres titres doit s’appliquer aux seules annulations d’actions résultant des programmes de rachat d’actions autorisés par les assemblées générales intervenues à compter du 10 octobre 2024.

En effet, le délai entre la décision de l’assemblée générale autorisant le rachat d’actions, et l’annulation effective des titres en résultant, il peut s’écouler un délai pouvant aller jusqu’à 18 mois, voire 24 mois. Appliquer la taxe à l’ensemble des annulations réalisées à compter du 10 octobre 2024 reviendrait alors à soumettre à la taxe des opérations décidées en assemblée générale en 2023, voire en 2022, en méconnaissance totale des règles fiscales qui pourraient s’appliquer à ces opérations ultérieurement.

Ainsi, cet amendement vise à appliquer la nouvelle taxe aux seules annulations d’actions résultant des programmes de rachat d’actions autorisés par les assemblées générales intervenues à compter du 10 octobre 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1745 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE 26


I. – Alinéa 24

Remplacer la date :

10 octobre 2024

par la date :

1er janvier 2024

II. – Alinéas 25 et 26

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement vise à étendre la taxe sur les réductions de capital des grandes entreprises, qu’elles effectuent en annulant leurs propres actions rachetées, aux opérations réalisées dès le 1er janvier 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1533 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme BOURCIER, M. BRAULT, Mme Laure DARCOS, MM. CHASSEING et Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. OMAR OILI


ARTICLE 26


Alinéa 10

Rédiger ainsi cet alinéa : 

II. – La taxe n’est pas applicable aux annulations d’actions ayant pour effet :

Objet

Amendement rédactionnel



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2120

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 26


I. – Alinéa 10 

Supprimer les mots :

aux réductions de capital réalisées aux fins

II. –  Alinéa 11

Remplacer cet alinéa par six alinéas ainsi rédigés :

« 1° Lorsque des titres ont été attribués, après leur émission ou leur rachat, dans les conditions mentionnées aux articles L. 225-177 à L. 225-184, L. 225-197-1 à L. 225-197-5, L. 22-10-56 ou L. 22-10-59 du code de commerce, ou aux articles L. 3332-18 à L. 3332-24 ou L. 3344-1 du code du travail, ou dans les conditions prévues par une réglementation étrangère équivalente :

« a) aux réductions de capital par annulation de titres réalisées aux fins de compenser une augmentation de capital résultant des émissions de titres attribués dans les conditions mentionnées au premier alinéa du présent 1°;

« b) aux réductions de capital par annulation de titres qui ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé ou sur un système multilatéral de négociation et qui sont rachetés :

« i) aux termes d’un contrat conclu avec les salariés ou, le cas échéant, les dirigeants ou les mandataires sociaux dans le cadre d’un dispositif d’émission ou d’attribution de titres mentionné au premier alinéa du présent 1° ;

« ii) ou auprès d’un fonds commun de placement d’entreprise mentionné à l’article L. 214-164 du code monétaire et financier ou d’un organisme de placement collectif présentant des caractéristiques similaires constitué sur le fondement d'un droit étranger, en application d’un mécanisme garantissant la liquidité des titres prévu au 1° de l’article L. 3332-17 du code du travail ou d’un mécanisme similaire prévu par une réglementation étrangère équivalente ;

« iii) ou auprès d’une entité qui assure le mécanisme garantissant la liquidité des titres mentionné à l’alinéa précédent ;

III. – Alinéa 12 

Remplacer le mot 

De

par les mots :

Aux réductions de capital réalisées aux fins

Objet

L’article 26 prévoit l’instauration d’une taxe sur les réductions de capital consécutives au rachat de leurs propres titres par les grandes entreprises.

Afin de ne pas dissuader les entreprises de mettre en place des dispositifs d’actionnariat salarié, la taxe ne sera pas applicable aux réductions de capital destinées à compenser une augmentation de capital réalisée au profit des salariés dans le cadre de dispositifs de souscription ou d’achat d’actions, d’attribution gratuite d’actions, ou à l’occasion d’augmentations de capital ou d’attribution d’actions réservées aux adhérents d’un plan d’épargne d’entreprise.

Les salariés détenant des titres dans le cadre de ces dispositifs d’actionnariat salarié peuvent souhaiter les céder, parfois au terme d’une période d’indisponibilité. Pour assurer la liquidité de ces titres, les sociétés, en particulier celles qui ne sont pas cotées, permettent aux salariés de les leur céder dans le cadre d’un rachat suivi de leur annulation.

Afin de ne pas entraver cette pratique, indispensable au fonctionnement des dispositifs d’actionnariat salarié, le présent amendement prévoit de ne pas appliquer la taxe aux réductions de capital résultant de l’annulation de titres rachetés, par la société qui les a émis ou attribués :

- aux salariés qui les détiennent dans le cadre de ces dispositifs d’actionnariat salarié ;

- ou à un fonds commun de placement d’entreprise (FCPE) à travers lequel ces salariés détiennent indirectement ces titres ;

- ou à une entité qui a acquis ces titres dans le cadre d’un mécanisme destiné à garantir la liquidité des titres.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2230

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 26


Après l’alinéa 9

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« 4. Ne sont pas redevables de la taxe mentionnée au 1, lorsqu’ils sont constitués avec un capital variable :

« a) les organismes de placement collectif mentionnés au II de l’article L. 214-1 du code monétaire et financier prenant la forme de sociétés ;

« b) les sociétés de capital-risque qui satisfont aux conditions prévues à l’article 1-1 de la loi n° 85-695 du 11 juillet 1985 portant diverses dispositions d’ordre économique et financier.

Objet

L’article 26 prévoit l’instauration d’une taxe sur les réductions de capital consécutives au rachat de leurs propres titres par les grandes entreprises. La taxe sera due par les sociétés dont le chiffre d’affaires consolidé est supérieur à un milliard d’euros.

Dans sa rédaction actuelle, la taxe prévue par le même article 26 est susceptible de s’appliquer aux organismes de placement collectifs prenant la forme d’une société, lorsque ceux-ci sont consolidés par des groupes réalisant plus d’un milliard d’euros de chiffres d’affaires.

Ces organismes sont fréquemment constitués avec un capital variable, pour faciliter le retrait des associés-investisseurs ou, au contraire, intégrer des nouveaux, s’agissant généralement d’épargnants intéressés par la liquidité d’un investissement collectif. Les sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) en sont un exemple.

Les titres de ces organismes constituent souvent des placements de trésorerie à court ou moyen terme et leurs rachats par la société émettrice, qui assure ainsi la liquidité des placements, sont des opérations régulières. Contrairement aux opérations de rachats que l’article 26 entend appréhender, c’est-à-dire celles initiées par la société émettrice afin de valoriser les titres détenus par les associés qui conservent leurs titres, les rachats de titres de sociétés d’investissement à capital variable interviennent nécessairement à l’initiative des associés qui souhaitent céder leurs titres.

Les conditions dans lesquelles ces organismes de placement collectif constitués sous forme de sociétés à capital variable viennent à détenir leurs propres titres et à les annuler ne répondent à l’objectif de la mesure portée par l’article 26.

Le présent amendement propose par conséquent de ne pas appliquer la taxe aux réductions de capital résultant d’une telle annulation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1831 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mmes HAVET et Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE et M. BLEUNVEN


ARTICLE 26


Après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Ce taux est ramené à 4 % si 10 % au moins des actions rachetées ont été affectées à une attribution gratuite à l’ensemble des salariés de l’entreprise dans les conditions prévues à l’article L. 225-197-1 du code de commerce, avec une répartition conforme aux modalités prévues à l’article L. 3332-14 du code du travail.»

Objet

Atteindre 10% du capital des entreprises françaises détenus par leurs salariés est un objectif régulièrement rappelé par les gouvernements.

Les rachats d’actions sont de nature à contribuer significativement à la réalisation de cet objectif par la réaffectation d’une partie des actions rachetées à une attribution gratuite à l’ensemble des salariés, en évitant toute dilution des actionnaires.

L’amendement au texte initial de l’article 26 n’entraine aucune baisse des recettes procurées par la taxe s’il n’y a pas attribution d’actions gratuites aux salariés, le taux applicable aux actions annulées demeurant fixé à 8% dans ce cas ; si 10% au moins des actions rachetées ont fait l’objet d’une ou plusieurs attributions gratuites aux salariés, le taux de la taxe est diminué de moitié pour les actions annulées et fixé à 4%.

On rappellera qu’en cas d’acquisition définitive des actions par les salariés bénéficiaires, l’entreprise est assujettie au versement d’une contribution de 20% de la valeur à cette date des actions attribuées. S’agissant de la répartition des actions gratuites entre les salariés, il est fait référence aux modalités alternatives déjà prévues à l’article L.3332-14 du code du travail pour une possibilité de versement des actions gratuites dans un plan d’épargne d’entreprise à l’issue de la période d’acquisition en cas d’attribution à l’ensemble des salariés.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1612

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le b du 2 de l’article 119 bis du code général des impôts, est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le bénéficiaire effectif peut être déterminé dans des conditions de délais fixées par décret. »

Objet

La déclaration du bénéficiaire effectif constitue un point essentiel du dispositif de lutte contre la fraude à l’arbitrage des dividendes. L’appréciation ne peut pas se faire à l’instant t mais doit couvrir une période antérieure au moment de l’imposition. L’efficacité du registre des bénéficiaires effectifs doit être renforcée. C’est la raison du présent amendement. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-96 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre Ier de la première partie du code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Au 2 de l’article 119 bis, les mots : « lorsqu’ils bénéficient à » sont remplacés par les mots : « lorsque leurs bénéficiaires effectifs sont » ;

B. – L’article 119 bis A est ainsi modifié :

1° Au début, est ajoutée la mention : « I. – » ;

2° Le 1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , dans la limite du montant correspondant à la distribution de produits de parts ou d’actions mentionnée au b » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur » ;

b) Les a et b sont ainsi rédigés :

« a) Le versement ou transfert de valeur est conditionné, directement ou indirectement, à la distribution de produits d’actions, de parts sociales ou de revenus assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis, ou son montant est établi en tenant compte de ladite distribution ;

« b) Le versement ou transfert de valeur est lié, directement ou indirectement :

« – à une cession temporaire desdites actions ou parts réalisée par la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France au profit, directement ou indirectement, de la personne qui est établie ou a sa résidence en France ;

« – ou à une opération donnant le droit ou faisant obligation à la personne qui est établie ou a sa résidence en France de revendre ou de restituer, directement ou indirectement, lesdites actions ou parts à la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France ;

« – ou à un accord ou instrument financier ayant, directement ou indirectement, pour la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France, un effet économique similaire à la possession desdites actions ou parts ; »

3° Au 3, les mots : « mentionné au 1 apporte la preuve que ce versement correspond » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I apporte la preuve que ce versement ou transfert de valeur correspondent » ;

4° Le 4 est ainsi rédigé :

« 4. La personne qui effectue le versement ou le transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets de l’opération mentionnée au 1 du même I et celle du bénéficiaire effectif desdits versement ou transfert de valeur.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 4 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l’identification de sa résidence fiscale. » ;

5° Il est ajouté un II ainsi rédigé :

« II. – 1. Lorsque les produits des actions et parts sociales et les produits assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis et les revenus visés au 1 du I du présent article sont versés à une personne qui est établie ou a sa résidence dans un État ou territoire ayant signé avec la France une convention d’élimination des doubles impositions qui ne prévoit pas ou exonère de retenue à la source ces produits, la personne qui effectue le versement des produits applique, lors de la mise en paiement, le taux de retenue à la source prévu à l’article 187 du présent code.

« 2. Le bénéficiaire des produits mentionnés au 1 du présent II peut obtenir le remboursement de la retenue à la source s’il apporte la preuve qu’il en est le bénéficiaire effectif et que le versement de ces produits dans l’État ou territoire mentionné au 1 a principalement un objet ou un effet autre que d’éviter l’application d’une retenue à la source ou d’obtenir l’octroi d’un avantage fiscal.

« 3. La personne qui effectue le versement des produits et revenus mentionnés au 1 du présent II transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets des opérations mentionnées au 1 du I du présent article et celle du bénéficiaire effectif desdits produits et revenus.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 3 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l’identification de sa résidence fiscale. » ;

C. – Au 2 de l’article 187, après la référence : « 117 bis », sont insérés les mots : « et à l’article 119 bis A »

Objet

Le présent amendement est issu d'une  proposition de loi très largement cosignée et transpartisane, et vise à mettre un terme aux pratiques d'arbitrage de dividendes qui sont utilisées aujourd'hui à des fins de fraude et d'évasion fiscales. L'évasion fiscale est un fléau majeur qui coûte chaque année entre 80 et 120 milliards d'euros aux finances publiques.

Il résulte aussi d'un combat constant mené à chaque PLF depuis 2018.

Il ne serait pas étonnant que, compte tenu de la situation financière de notre pays, ce sujet trouve cette année des ouvriers défenseurs de la 25ème heure .

C'est deux fois le budget de l'éducation nationale et plus de huit fois le budget du ministère de la justice. Si notre pays veut relever les grands défis qui se dressent devant lui d'une manière socialement juste et acceptable, il est nécessaire de récupérer cet argent.

Mettre fin aux pratiques d'arbitrage de dividendes est donc un pas dans cette direction.

En octobre 2018, l'enquête dite des « CumEx Files » réalisée par 19 médias européens a révélé l'ampleur des pertes fiscales dues à cette pratique. En 2021, la perte est estimée à 140 milliards d'euros sur vingt ans pour les États européens. La France est le pays le plus touché avec 33 milliards d'euros de manque à gagner sur vingt ans.

L'arbitrage de dividendes est une technique répandue d'optimisation fiscale qui profite aux actionnaires possédant des actions en France. Les banques françaises le pratiquent à grande échelle afin de permettre à leurs clients étrangers d'éviter la retenue à la source de 30% sur les dividendes par l'administration fiscale.

Deux techniques principales existent.

Le « CumCum » : un actionnaire transfère des titres ou des droits à une entité établie en France (montage « interne ») ou dans un pays avec lequel la France a signé une convention fiscale favorable (montage « externe) - souvent une banque car la fiscalité sur les sociétés est plus avantageuse que celle sur les particuliers - juste avant de recevoir des dividendes afin d'éviter la fiscalisation à la source. La banque rend ensuite l'action et les dividendes au propriétaire moyennant une commission (la banque est donc complice !).

Le « CumEx » : des actionnaires étrangers multiplient les échanges d'actions juste avant le versement des dividendes. L'administration fiscale n'est alors plus en mesure de déterminer qui détient l'action. Ensuite, les actionnaires demandent tous le remboursement de la retenue d'impôts à l'administration (alors que la retenue d'impôt n'a été effectuée qu'une seule fois par l'administration, voire jamais).

Ces pratiques représentent un contournement manifeste de la loi puisque les mécanismes mis en oeuvre visent à tromper l'administration fiscale et à percevoir des remboursements indus.

Pourtant, elles continuent à être utilisées à grande échelle par les actionnaires et les banques françaises. Les échanges de titres, mais également de produits dérivés de ces titres, sont massivement utilisés à des fins d'évasion fiscale. Le présent amendement vise donc à mettre fin à ces pratiques.

Depuis les révélations de 2018, que s'est-il passé ? Un collectif citoyen mené par le député Boris Vallaud a déposé plainte dès octobre 2018 et le Parquet National Financier (PNF) a ouvert une enquête. La justice fait donc sa part du travail comme le montrent les perquisitions menées par le Service d'Enquête Judiciaire des Finances (SEJF) et le PNF au printemps dernier dans les locaux français de cinq banques : Société générale, BNP Paribas, Exane (filiale de BNP Paribas), Natixis (groupe BPCE) et HSBC. La décision du Conseil d'État du 8 décembre 2023 a certes annulé les retenues à la source sur les dividendes réclamées par l'administration fiscale.

Mais cela ne dédouane pas les banques et ne leur assure pas l'impunité. La procédure pénale se poursuit. La décision du Conseil d'État montre d'ailleurs qu'il est temps que le législateur agisse pour définir une règle claire et inflexible en matière d'arbitrage de dividendes afin d'éviter à l'avenir les feuilletons juridiques interminables.

Le présent amendement reprend les amendements qui ont été défendus ces dernières années, notamment par la députée Charlotte Leduc, pour combler les lacunes de notre arsenal législatif. Il s'attaque à tous les types de montages, même les plus sophistiqués, supprime la limite des 90 jours autour de la date de versement des dividendes et précise tous les cas où la retenue à la source doit s'appliquer.

Enfin, cet amendement permet d'appliquer automatiquement la retenue à la source de 30 % à tous les flux financiers partants à l'étranger. Charge ensuite à la personne établie dans un pays ayant une convention fiscale favorable avec la France de prouver qu'elle est bien la bénéficiaire effective de ce versement afin d'obtenir le remboursement de la retenue à la source. Cette personne ne peut donc plus servir d'intermédiaire pour un tiers résidant dans un pays n'ayant pas de convention fiscale favorable avec la France. De même, la proposition de loi s'attaque aux pratiques de « CumEx » en conditionnant les possibilités de remboursements à une vérification de l'administration fiscale.

La prise de conscience du danger que représente l'arbitrage de dividendes est aujourd'hui mondiale. La Belgique a fait évoluer son droit dès 2019 pour combattre les montages « CumEx ». C'est désormais au contribuable de prouver qu'il a droit à l'exonération de la retenue à la source sur les dividendes et non à l'administration fiscale de vérifier si les conditions pour l'obtenir s'appliquent. Les délais autorisés pour les audits et contrôles fiscaux des dossiers dans lesquels un abattement ou une réduction de l'impôt sur les dividendes a été octroyé ont également été doublés en 2023. L'administration fiscale peut ainsi effectuer des contrôles supplémentaires et enquêter sur les omissions fiscales dans les cas complexes d'arbitrage de dividendes. L'Allemagne a également agi en introduisant dans son droit de nouvelles dispositions visant à contrer les stratégies d'arbitrage de dividendes. Les organisations internationales se sont, elles aussi, emparées du sujet. L'OCDE juge ainsi dans son rapport « Fraude fiscale aux dividendes, Renforcer la sensibilisation aux montages d'arbitrage de dividendes » publié en décembre 2023, que « des modifications de la législation peuvent également s'avérer nécessaires ». C'est donc dans un contexte international favorable à une réglementation plus stricte de ces pratiques que nous souhaitons permettre à notre administration fiscale de disposer de nouveaux outils pour lutter contre l'arbitrage de dividendes.

Tout l'intérêt du dispositif présenté est qu'il permet de combattre efficacement les pratiques d'arbitrage de dividendes sans passer par une renégociation longue et incertaine des conventions fiscales signées par la France avec ses partenaires internationaux.

Le travail transpartisan réalisé  devrait permettre de réunir une majorité sur ce texte et montrerait à nos concitoyennes et concitoyens l'importance que leurs représentants attachent à la justice fiscale.

Le 1 supprime la notion des 90 jours autour de la date de versement des dividendes et élargit les cas où la retenue à la source doit s'appliquer. Cet article propose également un mécanisme qui permet de combattre l'instrumentalisation des conventions fiscales à des fins d'évitement de l'impôt. En effet, la retenue à la source de 30% est appliquée automatiquement pour tous les flux financiers partants à l'étranger. Charge ensuite à la personne établie dans un pays ayant une convention fiscale favorable avec la France de prouver qu'elle est bien le bénéficiaire effectif de ce versement afin d'obtenir le remboursement de la retenue à la source.

Le 2 soumet au taux majoré de prélèvement à la source applicable aux flux de revenus payés dans des pays ou territoires non coopératifs l'ensemble des cas définis dans l'article 1er. Il permet également de s'attaquer au schéma de « CumEx » en interdisant qu'un remboursement de la retenue à la source ait lieu sans que l'administration fiscale ait pu au préalable vérifier de l'effectivité de cette retenue.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-621 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre Ier de la première partie du code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Au 2 de l’article 119 bis, les mots : « lorsqu'ils bénéficient à » sont remplacés par les mots : « lorsque leurs bénéficiaires effectifs sont » ;

B. – L’article 119 bis A est ainsi modifié :

1° Au début, est ajoutée la mention : « I. – » ;

2° Le 1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , dans la limite du montant correspondant à la distribution de produits de parts ou d’actions mentionnée au b » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur » ;

b) Les a et b sont ainsi rédigés :

« a) Le versement ou transfert de valeur est conditionné, directement ou indirectement, à la distribution de produits d’actions, de parts sociales ou de revenus assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis, ou son montant est établi en tenant compte de ladite distribution ;

« b) Le versement ou transfert de valeur est lié, directement ou indirectement :

« – à une cession temporaire desdites actions ou parts réalisée par la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France au profit, directement ou indirectement, de la personne qui est établie ou a sa résidence en France ;

« – ou à une opération donnant le droit ou faisant obligation à la personne qui est établie ou a sa résidence en France de revendre ou de restituer, directement ou indirectement, lesdites actions ou parts à la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France ;

« – ou à un accord ou instrument financier ayant, directement ou indirectement, pour la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France, un effet économique similaire à la possession desdites actions ou parts ; »

3° Au 3, les mots : « mentionné au 1 apporte la preuve que ce versement correspond » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I apporte la preuve que ce versement ou transfert de valeur correspondent » ;

4° Le 4 est ainsi rédigé :

« 4. La personne qui effectue le versement ou le transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets de l’opération mentionnée au 1 du même I et celle du bénéficiaire effectif desdits versement ou transfert de valeur.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 4 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;

5° Il est ajouté un II ainsi rédigé :

« II. – 1. Lorsque les produits des actions et parts sociales et les produits assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis et les revenus visés au 1 du I du présent article sont versés à une personne qui est établie ou a sa résidence dans un État ou territoire ayant signé avec la France une convention d’élimination des doubles impositions qui ne prévoit pas ou exonère de retenue à la source ces produits, la personne qui effectue le versement des produits applique, lors de la mise en paiement, le taux de retenue à la source prévu à l’article 187 du présent code.

« 2. Le bénéficiaire des produits mentionnés au 1 du présent II peut obtenir le remboursement de la retenue à la source s’il apporte la preuve qu’il en est le bénéficiaire effectif et que le versement de ces produits dans l’État ou territoire mentionné au 1 a principalement un objet ou un effet autre que d’éviter l’application d’une retenue à la source ou d’obtenir l’octroi d’un avantage fiscal.

« 3. La personne qui effectue le versement des produits et revenus mentionnés au 1 du présent II transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets des opérations mentionnées au 1 du I du présent article et celle du bénéficiaire effectif desdits produits et revenus.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 3 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;

C. – Au 2 de l’article 187, après la référence : « 117 bis », sont insérés les mots : « et à l’article 119 bis A ».

Objet

Par la réécriture de l’article 119 bis A, cet amendement vise à faire échec aux opérations qualifiées « d’arbitrage de dividendes », dont l’ampleur a été révélée dans le cadre de l’enquête sur les « CumEx Files », et plus récemment avec l’enquête, en cours, du Parquet National Financier (PNF) auprès de grandes banques françaises : la Société Générale, BNP Paribas, Exane (filiale de BNP Paribas),

Natixis (groupe BPCE) et HSBC, soupçonnés de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. La pratique mise en cause, dite du « CumCum », consiste à mettre en place des opérations complexes sur les marchés, dans le but de contourner l’impôt sur les dividendes dû par les actionnaires d’entreprises cotées en bourse. En principe, les versements de dividendes aux actionnaires étrangers (non-résidents) d’une société française sont soumis à une retenue à la source prévue au taux « interne » de 30 % (article 187 du code général des impôts). La plupart des conventions fiscales prévoient toutefois un taux réduit, souvent 10 % ou 15 %, auquel peuvent prétendre les résidents des États concernés.

L’arbitrage de dividendes permet d’échapper à cette retenue à la source – c’est-à-dire à l’impôt – grâce à deux types de montages : un montage « interne », substituant temporairement au non- résident un résident français (souvent une banque), et un montage « externe », qui tire avantage des conventions fiscales plus favorables.

Les dispositions ici présentées reprennent un amendement inséré au Sénat à l’issue de l’examen du projet de loi de finances pour 2019 ; puis vidé de sa substance dans sa version finalement adoptée à l’Assemblée nationale.

Afin de faire échec à ces opérations « externes », le II du présent article prévoit un recours obligatoire à la procédure dite « normale » dès lors que le dividende est versé à un résident d’un État lié à la France par une convention fiscale prévoyant une retenue à la source de 0 %. Les sociétés mères établies dans un autre État membre de l’Union européenne, exonérées de retenue à la source en application de la directive 2011/96/UE du Conseil du 30 novembre 2011, ne sont pas concernées par le dispositif proposé – celles-ci ne présentent pas, en tout état de cause, un risque élevé de montage abusif. L’établissement payeur serait donc tenu d’appliquer par défaut le taux « interne » de 30 %, le bénéficiaire pouvant ensuite demander le remboursement de l’éventuel trop- perçu sur présentation des justificatifs nécessaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-701 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre Ier de la première partie du code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Au 2 de l’article 119 bis, les mots : « lorsqu'ils bénéficient à » sont remplacés par les mots : « lorsque leurs bénéficiaires effectifs sont » ;

B. – L’article 119 bis A est ainsi modifié :

1° Au début, est ajoutée la mention : « I. – » ;

2° Le 1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , dans la limite du montant correspondant à la distribution de produits de parts ou d’actions mentionnée au b » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur » ;

b) Les a et b sont ainsi rédigés :

« a) Le versement ou transfert de valeur est conditionné, directement ou indirectement, à la distribution de produits d’actions, de parts sociales ou de revenus assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis, ou son montant est établi en tenant compte de ladite distribution ;

« b) Le versement ou transfert de valeur est lié, directement ou indirectement :

« – à une cession temporaire desdites actions ou parts réalisée par la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France au profit, directement ou indirectement, de la personne qui est établie ou a sa résidence en France ;

« – ou à une opération donnant le droit ou faisant obligation à la personne qui est établie ou a sa résidence en France de revendre ou de restituer, directement ou indirectement, lesdites actions ou parts à la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France ;

« – ou à un accord ou instrument financier ayant, directement ou indirectement, pour la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France, un effet économique similaire à la possession desdites actions ou parts ; »

3° Au 3, les mots : « mentionné au 1 apporte la preuve que ce versement correspond » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I apporte la preuve que ce versement ou transfert de valeur correspondent » ;

4° Le 4 est ainsi rédigé :

« 4. La personne qui effectue le versement ou le transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets de l’opération mentionnée au 1 du même I et celle du bénéficiaire effectif desdits versement ou transfert de valeur.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 4 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;

5° Il est ajouté un II ainsi rédigé :

« II. – 1. Lorsque les produits des actions et parts sociales et les produits assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis et les revenus visés au 1 du I du présent article sont versés à une personne qui est établie ou a sa résidence dans un État ou territoire ayant signé avec la France une convention d’élimination des doubles impositions qui ne prévoit pas ou exonère de retenue à la source ces produits, la personne qui effectue le versement des produits applique, lors de la mise en paiement, le taux de retenue à la source prévu à l’article 187 du présent code.

« 2. Le bénéficiaire des produits mentionnés au 1 du présent II peut obtenir le remboursement de la retenue à la source s’il apporte la preuve qu’il en est le bénéficiaire effectif et que le versement de ces produits dans l’État ou territoire mentionné au 1 a principalement un objet ou un effet autre que d’éviter l’application d’une retenue à la source ou d’obtenir l’octroi d’un avantage fiscal.

« 3. La personne qui effectue le versement des produits et revenus mentionnés au 1 du présent II transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets des opérations mentionnées au 1 du I du présent article et celle du bénéficiaire effectif desdits produits et revenus.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 3 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;

C. – Au 2 de l’article 187, après la référence : « 117 bis », sont insérés les mots : « et à l’article 119 bis A ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement ont décidé de se rallier au dispositif transpartisan qui s’attaque aux « CumCum internes », autrement appeler de fraudes à l'arbitrage des dividendes, et de retirer leurs autres propositions sur le sujet afin de donner toute la force à cette initiative. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1004 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre Ier de la première partie du code général des impôts est ainsi modifié :
A. – Au 2 de l’article 119 bis, les mots : « lorsqu'ils bénéficient à » sont remplacés par les mots : « lorsque leurs bénéficiaires effectifs sont » ;
B. – L’article 119 bis A est ainsi modifié :
1° Au début, est ajoutée la mention : « I. – » ;
2° Le 1 est ainsi modifié :
a) Au premier alinéa, les mots : « , dans la limite du montant correspondant à la distribution de produits de parts ou d’actions mentionnée au b » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur » ;
b) Les a et b sont ainsi rédigés :
« a) Le versement ou transfert de valeur est conditionné, directement ou indirectement, à la distribution de produits d’actions, de parts sociales ou de revenus assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis, ou son montant est établi en tenant compte de ladite distribution ;
« b) Le versement ou transfert de valeur est lié, directement ou indirectement :
« – à une cession temporaire desdites actions ou parts réalisée par la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France au profit, directement ou indirectement, de la personne qui est établie ou a sa résidence en France ; « – ou à une opération donnant le droit ou faisant obligation à la personne qui est établie ou a sa résidence en France de revendre ou de restituer, directement ou indirectement, lesdites actions ou parts à la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France ;
« – ou à un accord ou instrument financier ayant, directement ou indirectement, pour la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France, un effet économique similaire à la possession desdites actions ou parts ; »
3° Au 3, les mots : « mentionné au 1 apporte la preuve que ce versement correspond » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I apporte la preuve que ce versement ou transfert de valeur correspondent » ;
4° Le 4 est ainsi rédigé :
« 4. La personne qui effectue le versement ou le transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets de l’opération mentionnée au 1 du même I et celle du bénéficiaire effectif desdits versement ou transfert de valeur.
« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 4 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;
5° Il est ajouté un II ainsi rédigé :
« II. – 1. Lorsque les produits des actions et parts sociales et les produits assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis et les revenus visés au 1 du I du présent article sont versés à une personne qui est établie ou a sa résidence dans un État ou territoire ayant signé avec la France une convention d’élimination des doubles impositions qui ne prévoit pas ou exonère de retenue à la source ces produits, la personne qui effectue le versement des produits applique, lors de la mise en paiement, le taux de retenue à la source prévu à l’article 187 du présent code.
« 2. Le bénéficiaire des produits mentionnés au 1 du présent II peut obtenir le remboursement de la retenue à la source s’il apporte la preuve qu’il en est le bénéficiaire effectif et que le versement de ces produits dans l’État ou territoire mentionné au 1 a principalement un objet ou un effet autre que d’éviter l’application d’une retenue à la source ou d’obtenir l’octroi d’un avantage fiscal.
« 3. La personne qui effectue le versement des produits et revenus mentionnés au 1 du présent II transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets des opérations mentionnées au 1 du I du présent article et celle du bénéficiaire effectif desdits produits et revenus.
« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 3 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;
C. – Au 2 de l’article 187, après la référence : « 117 bis », sont insérés les mots : « et à l’article 119 bis A ».

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à mettre un terme aux pratiques d’arbitrage de dividendes qui sont utilisées aujourd’hui à des fins de fraude et d’évasion fiscales. L’évasion fiscale coûte chaque année entre 80 et 120 milliards d’euros aux finances publiques.

L’arbitrage de dividendes est une technique répandue d’optimisation fiscale qui profite aux actionnaires possédant des actions en France. Les banques françaises le pratiquent à grande échelle afin de permettre à leurs clients étrangers d’éviter la retenue à la source de 30% sur les dividendes par l’administration fiscale.

Deux techniques principales existent :

Le « CumCum » : un actionnaire transfère des titres ou des droits à une entité établie en France (montage « interne ») ou dans un pays avec lequel la France a signé une convention fiscale favorable (montage « externe ») – souvent une banque car la fiscalité sur les sociétés est plus avantageuse que celle sur les particuliers – juste avant de recevoir des dividendes afin d’éviter la fiscalisation à la source. La banque rend ensuite l’action et les dividendes au propriétaire moyennant une commission, ce qui n’est pas sans interroger sur le rôle de la banque. 

Le « CumEx » : des actionnaires étrangers multiplient les échanges d’actions juste avant le versement des dividendes. L’administration fiscale n’est alors plus en mesure de déterminer qui détient l’action. Ensuite, les actionnaires demandent tous le remboursement de la retenue d’impôts à l’administration (alors que la retenue d’impôt n’a été effectuée qu’une seule fois par l’administration, voire jamais).

Ces pratiques représentent donc un contournement manifeste de la loi puisque les mécanismes mis en œuvre visent à tromper l’administration fiscale et à percevoir des remboursements indus (dans le cas des CumEx).

Pourtant, elles continuent à être utilisées à grande échelle par les actionnaires et les banques françaises. Les échanges de titres, mais également de produits dérivés de ces titres, sont donc massivement utilisés à des fins d’évasion fiscale.

En octobre 2018, l’enquête dite des « CumEx Files » réalisée par 19 médias européens a révélé l’ampleur des pertes fiscales dues à la pratique d’arbitrage des dividendes. La France est le pays le plus touché d’Europe avec 33 milliards d’euros de manque à gagner sur 20 ans.

Alors que la Belgique et l’Allemagne ont fait évoluer leur réglementation pour combattre les montages « CumEx », la France ne peut rester seule démunie face à des pratiques frauduleuses qui grèvent les caisses de l’Etat, dégradent nos services publics, et abiment le consentement à l’impôt. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2178

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre Ier de la première partie du code général des impôts est ainsi modifié :

A. – Au 2 de l’article 119 bis, les mots : « lorsqu'ils bénéficient à » sont remplacés par les mots : « lorsque leurs bénéficiaires effectifs sont » ;

B. – L’article 119 bis A est ainsi modifié :

1° Au début, est ajoutée la mention : « I. – » ;

2° Le 1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « , dans la limite du montant correspondant à la distribution de produits de parts ou d’actions mentionnée au b » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur » ;

b) Les a et b sont ainsi rédigés :

« a) Le versement ou transfert de valeur est conditionné, directement ou indirectement, à la distribution de produits d’actions, de parts sociales ou de revenus assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis, ou son montant est établi en tenant compte de ladite distribution ;

« b) Le versement ou transfert de valeur est lié, directement ou indirectement :

« – à une cession temporaire desdites actions ou parts réalisée par la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France au profit, directement ou indirectement, de la personne qui est établie ou a sa résidence en France ;

« – ou à une opération donnant le droit ou faisant obligation à la personne qui est établie ou a sa résidence en France de revendre ou de restituer, directement ou indirectement, lesdites actions ou parts à la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France ;

« – ou à un accord ou instrument financier ayant, directement ou indirectement, pour la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France, un effet économique similaire à la possession desdites actions ou parts ; »

3° Au 3, les mots : « mentionné au 1 apporte la preuve que ce versement correspond » sont remplacés par les mots : « ou transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I apporte la preuve que ce versement ou transfert de valeur correspondent » ;

4° Le 4 est ainsi rédigé :

« 4. La personne qui effectue le versement ou le transfert de valeur mentionnés au 1 du présent I transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets de l’opération mentionnée au 1 du même I et celle du bénéficiaire effectif desdits versement ou transfert de valeur.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 4 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;

5° Il est ajouté un II ainsi rédigé :

« II. – 1. Lorsque les produits des actions et parts sociales et les produits assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis et les revenus visés au 1 du I du présent article sont versés à une personne qui est établie ou a sa résidence dans un État ou territoire ayant signé avec la France une convention d’élimination des doubles impositions qui ne prévoit pas ou exonère de retenue à la source ces produits, la personne qui effectue le versement des produits applique, lors de la mise en paiement, le taux de retenue à la source prévu à l’article 187 du présent code.

« 2. Le bénéficiaire des produits mentionnés au 1 du présent II peut obtenir le remboursement de la retenue à la source s’il apporte la preuve qu’il en est le bénéficiaire effectif et que le versement de ces produits dans l’État ou territoire mentionné au 1 a principalement un objet ou un effet autre que d’éviter l’application d’une retenue à la source ou d’obtenir l’octroi d’un avantage fiscal.

« 3. La personne qui effectue le versement des produits et revenus mentionnés au 1 du présent II transmet à l’administration fiscale, à sa demande et sous format dématérialisé, le montant, la date, l’identité de l’émetteur des actions ou parts objets des opérations mentionnées au 1 du I du présent article et celle du bénéficiaire effectif desdits produits et revenus.

« Lorsque la personne mentionnée au premier alinéa du présent 3 n’est pas en mesure de déterminer l’identité du bénéficiaire effectif mentionné au même alinéa, ladite personne transmet, en lieu et place de l’identité dudit bénéficiaire, les informations nécessaires à l'identification de sa résidence fiscale. » ;

C. – Au 2 de l’article 187, après la référence : « 117 bis », sont insérés les mots : « et à l’article 119 bis A ».

Objet

Le présent amendement tend à renforcer les outils de lutte contre les montages frauduleux d’arbitrage de dividendes, dit montages « CumCum ».

Ces montages visent à tirer profit des exonérations dont bénéficient certains acteurs pour les revenus issus de titres de participation, soit en application du droit interne, par exemple pour les établissements financiers – montages qualifiés d’internes –, soit en application d’une convention fiscale conclue entre la France et une autre juridiction – montages qualifiés d’externes. Pour simplifier, en cédant certains titres de façon temporaire autour de la date du détachement du dividende, le propriétaire non-résident bénéficie de façon frauduleuse d’une exonération d'imposition, dont il se partage le bénéfice avec l'établissement financier associé. Les montages frauduleux sont toutefois devenus bien plus complexes et font intervenir y compris le recours à des opérations sur des marchés réglementés, sans contact direct entre le propriétaire du titre et l'établissement associé.

De telles pratiques ont été rendues publiques en octobre 2018 par Le Monde et plusieurs médias internationaux dans le cadre de l’enquête sur les « CumEx Files ». D’après les estimations les plus récentes, ces montages auraient coûté 33 milliards de recettes fiscales à la France en 20 ans. En réaction à ces révélations, un dispositif anti-abus a été introduit dans la loi à l'initiative du Sénat, mais vidé de sa substance par l’Assemblée nationale.

Il ressort des travaux et des nombreuses auditions menées par le rapporteur général que ce dispositif anti-abus a été jusqu’à présent inefficace pour lutter contre les pratiques frauduleuses d'arbitrage de dividende, qui perdurent. À défaut, l'administration fiscale a tenté de considérer que la retenue à la source s’appliquait au « bénéficiaire effectif » du dividende, afin d’écarter le bénéficiaire de façade impliqué dans le cadre des montages « CumCum » et d’appliquer la retenue à la source aux personnes non résidentes qui bénéficient effectivement de ces revenus. Elle a précisé ce fondement en mettant à jour sa doctrine administrative et en publiant deux rescrits le 15 février 2023, emboitant le pas à de nombreux pays européens qui se sont appuyés sur la notion de bénéficiaire effectif pour mettre fin, avec succès, aux pratiques frauduleuses d'arbitrages de dividendes.

Toutefois, dans une décision du 8 décembre 2023, le Conseil d’État a estimé que l’administration fiscale, en se plaçant sur le terrain du bénéficiaire effectif, était allé au-delà de l’intention exprimée par le législateur à l’article 119 bis du CGI. Cette décision a ainsi privé l’administration fiscale de base légale pour lutter efficacement contre l’arbitrage des dividendes.

Face à constat, il est nécessaire que le Parlement renforce son arsenal législatif de lutte contre les montages « CumCum » qui continuent aujourd’hui de prospérer alors même que la représentation nationale a plusieurs fois réaffirmé sa volonté d’y mettre fin. C’est le sens du présent amendement.

D’une part, il consacre la notion de « bénéficiaire effectif » dans la rédaction de l’article 119 bis du CGI. En précisant de façon explicite que l'intention du législateur est que le dispositif de retenue à la source s’applique en considération des « bénéficiaires effectifs des dividendes », cet amendement donne aux services du contrôle fiscal une base légale solide pour lutter contre l’arbitrage de dividendes. Il ressort des travaux du rapporteur général que, dans tous les pays où la notion de « bénéficiaire effectif » a été précisée, il a été constaté une disparition de l’arbitrage de dividendes, ainsi qu’une augmentation des recettes fiscales de la retenue à la source. Cette mention du bénéficiaire effectif apparaît à la commission des finances comme étant l'outil le plus efficace à activer pour, enfin, mettre un terme aux pratiques de fraude fiscale.

D’autre part, le présent amendement renforce le dispositif anti-abus adopté en 2019, en revenant à une rédaction proche de la proposition initiale du Sénat.

Enfin, dans une perspective de lutte contre les « CumCum » externes, cet amendement précise que le taux majoré de retenue à la source de 75 % appliqué aux versements réalisés vers des États ou territoires non coopératifs (ETNC), c’est-à-dire des paradis fiscaux, couvre également les revenus tirés des instruments financiers visés dans le dispositif anti-abus de l’article 119 bis A.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2272

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2178 de la commission des finances

présenté par

C Demande de retrait
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Amendement n° 2178

1° Alinéa 4

Supprimer cet alinéa.

2° Alinéa 8

Remplacer les mots :

ou transfert de valeur

par les mots :

y compris sous la forme d’un transfert de valeur résultant d’une transaction ou d’une combinaison de transactions

3° Alinéa 10

Supprimer les mots :

ou transfert de valeur

4° Alinéa 11

a) Supprimer les mots :

ou transfert de valeur

b) Après le mot :

indirectement

insérer les mots :

, à l’une des transactions suivantes :

5° Alinéas 12 à 14

Supprimer le mot :

à

6° Après alinéa 14

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« .... Ne sont toutefois pas soumis à la retenue à la source dans les conditions prévues au 1 :

« ...° les versements liés à une transaction négociée dans des conditions normales sur un marché règlementé au sens de l’article L. 421-1 du code monétaire et financier lorsque ces conditions de négociation privent la personne qui est établie ou qui a son domicile fiscal en France de toute possibilité de connaître le lieu de résidence ou d’établissement du bénéficiaire. Lorsque les versements sont la conséquence de combinaisons de transactions, cette condition s’apprécie pour chacune des transactions formant combinaison ;

« ...° les versements liés à une transaction, dont le prix a été fixé dans des conditions de marché, réalisés par une personne établie ou ayant son domicile fiscal en France lorsque cette personne, ou une personne faisant partie de sa communauté d’intérêt, ne détient pas directement ou indirectement les actions ou parts sociales au moment de la distribution des revenus mentionnés aux articles 108 à 117 bis. »

7° Alinéa 15

Supprimer cet alinéa.

8° Alinéa 17

a) Remplacer les mots :

ou transfert de valeur mentionnés

par le mot :

mentionné

b) Remplacer les mots :

desdits versement ou transfert de valeur.

par les mots :

dudit versement

9° Alinéas 18 et 23

Remplacer les mots :

nécessaires à l’identification de sa résidence fiscale

par les mots :

dont elle dispose utiles à la détermination de la résidence fiscale de ce bénéficiaire

10° Alinéa 21

Après le mot :

preuve

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

qu’il respecte l’ensemble des conditions fixées par la convention d'élimination des doubles impositions applicable pour ne pas faire l’objet ou bénéficier d’une exonération de retenue à la source

11° Alinéa 24

Remplacer le mot :

et

par le mot :

ou

Objet

Le présent sous-amendement vise à préciser les conditions du nécessaire renforcement du mécanisme anti-abus proposé par la commission des finances, à l’initiative du Rapporteur général.

Les pratiques abusives en matière d’arbitrages sur dividendes doivent être combattues avec fermeté et efficacité, ce qui exige un renforcement du cadre en vigueur. En effet, le dispositif introduit en LFI 2018 à l’article 119 bis A du code général des impôts, qui institue un mécanisme anti-abus afin d’appliquer une retenue à la source sur les flux qui, sans être des versements de dividendes, y sont néanmoins assimilables et peuvent être utilisés à des fins de contournement de la retenue à la source, n’est pas efficace du fait d’un ciblage très limité des opérations auxquelles il s’applique. Cette situation conduit les services vérificateurs à recourir à la répression de l’abus de droit, qui se révèle complexe à mettre en œuvre et ne garantit pas une pleine capacité à lutter contre les pratiques abusives.

C’est pourquoi l’initiative du Rapporteur général, qui parachève l’approche proposée par le Sénat dès 2018, est cruciale pour améliorer la lutte contre ces pratiques abusives. La liste actuelle est trop limitée et le délai de 45 jours autour de la date de détachement du dividende offre une échappatoire trop facile aux opérateurs concernés. Il importe à cet effet de supprimer ce délai enserrant l’application du dispositif anti-abus et d’étendre la liste des opérations mentionnées par l’article 119 bis A en visant celles reposant sur produits dérivés, indexées sur un dérivé (dits « delta one »), susceptibles d’être utilisées abusivement pour rétrocéder un dividende d’entreprise française à un bénéficiaire non-résident en contournant la retenue à la source.

Pour conforter cette initiative, le présent amendement apporte plusieurs compléments de nature à préciser les conditions d’application du mécanisme anti-abus ainsi renforcé et, partant, à assurer la solidité juridique des redressements qui prendront appui sur ces dispositions.

La première modification proposée vise à concentrer la modification sur le renforcement du dispositif anti-abus (article 119 bis A), sans revoir parallèlement la règle de droit générale d’application de la retenue à la source (article 119 bis) aux distributions de source française à des bénéficiaires non-résidents par l’introduction de la notion du « bénéficiaire effectif » d’un versement de dividende. La juxtaposition de deux approches différentes soulèverait en effet une grande difficulté d’interprétation, donc un grand aléa contentieux. La reconnaissance de la notion de bénéficiaire effectif dans le dispositif de l’article 119 bis ne caractérise en rien, par elle-même, les flux assimilables à des rétrocessions de dividendes qui devraient donner lieu à retenue à la source, même si c’est l’objectif qu’elle poursuit. Au contraire, c’est dans l’article 119 bis A, et donc dans le dispositif anti-abus prévu spécifiquement à cet effet, que ces opérations assimilables sont énumérées. L’articulation entre les deux dispositifs, dont l’objectif est identique, soulèverait de lourdes interrogations appelant une clarification jurisprudentielle. Un tel aléa contentieux, pour un dossier aux enjeux financiers si lourds, devrait être évité.

La deuxième modification proposée vise à définir plus précisément les situations caractérisant des opérations frauduleuses conduisant à activer le mécanisme anti-abus. La suppression du délai de 45 jours enserrant son application et l’extension aux produits dérivés permettront d’embrasser un panel bien plus large d’opérations que le dispositif en vigueur. Néanmoins, certaines configurations ne permettent pas son application dans des conditions juridiquement solides, dès lors qu’un évitement de la retenue à la source est difficile à concevoir. Il s’agit :

- d’une part, des cas dans lesquels la négociation de la transaction ou de la combinaison de transactions a eu lieu anonymement sur un marché réglementé, avec interposition opaque d’une chambre de compensation entre la banque et sa contrepartie. En pareil cas, la banque ne peut en effet pas connaître la résidence de sa contrepartie. En revanche, l’exécution sur un marché règlementé d’une transaction négociée de gré à gré, ou toute autre configuration dans laquelle la banque aurait eu, en pratique, connaissance de la résidence de sa contrepartie, malgré le recours à un marché réglementé, entreraient naturellement dans le champ d’application de la mesure anti-abus ;

- d’autre part des cas dans lesquels la banque peut démontrer n’avoir pas perçu elle-même, ni directement ni indirectement, à condition qu’il en aille de même pour les entités qui lui seraient liées, le dividende qui est le sous-jacent d’un produit dérivé entrant dans le champ de l’article 119 bis A. En pareil cas, il sera impossible de considérer que la banque s’est frauduleusement interposée entre l’entreprise distributrice et un actionnaire non-résident.

La troisième modification proposée accentue la portée du dispositif de lutte contre les montages externes, comme proposé par l’amendement de la commission des finances. En présence d’un versement à un non-résident pouvant se prévaloir de dispositions conventionnelles ne prévoyant pas de retenue à la source ou prévoyant son exonération, cette retenue serait appliquée par défaut, tout en permettant au bénéficiaire d’en réclamer ex post le remboursement s’il apporte la preuve qu’il respecte l’ensemble des dispositions conventionnelles permettant de bénéficier de ne pas être soumis à la retenue à la source.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1011

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G Défavorable
Tombé

MM. OUIZILLE, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 119 bis A est ainsi modifié :

a) Le 1 est ainsi modifié :

- Le premier alinéa est ainsi modifié :

i) Au début, est ajoutée la mention : « I. – » ;

ii)les mots : « , dans la limite du montant correspondant à la distribution de produits de parts ou d’actions mentionnée au b, » sont supprimés ;

- Les a et b sont ainsi rédigés :

« a) Le versement est conditionné, directement ou indirectement, à la distribution de produits d’actions, de parts sociales ou de revenus assimilés mentionnés aux articles 108 à 117 bis, ou des revenus et risques attachés à ces titres, ou son montant est établi en en tenant compte ;

« b) Le versement est lié, directement ou indirectement :

« – à une cession temporaire desdites parts ou actions réalisée par la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France au profit, directement ou indirectement, de la personne qui est établie ou a sa résidence en France ;

« – ou à une opération donnant le droit ou faisant obligation à la personne qui est établie ou a sa résidence en France de revendre ou de restituer, directement ou indirectement, lesdites parts ou actions à la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France ;

« – ou à un accord ou instrument financier ayant, directement ou indirectement, pour la personne qui n’est pas établie ou n’a pas sa résidence en France, un effet économique similaire à la possession desdites parts ou actions. » ;

b) Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Lorsque les revenus mentionnés au I sont versés à une personne qui est établie ou a sa résidence dans un État ou territoire ayant signé avec la France une convention d’élimination des doubles impositions qui ne prévoit pas ou exonère de retenue à la source ces revenus, l’établissement payeur des revenus applique, lors de la mise en paiement, la retenue à la source prévue au 2 de l’article 119 bis.

« Le bénéficiaire des revenus mentionnés au premier alinéa du présent II peut obtenir le remboursement de la retenue à la source s’il apporte la preuve qu’il en est le bénéficiaire effectif et que la distribution de ces revenus dans cet État ou territoire a principalement un objet ou un effet autres que d’éviter l’application d’une retenue à la source ou d’obtenir l’octroi d’un avantage fiscal.

« L’établissement payeur des revenus mentionnés au même premier alinéa adresse chaque année à l’administration fiscale, par voie électronique et au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle au titre de laquelle les versements ont été effectués, une déclaration mentionnant le montant, la date, l’émetteur et le destinataire de chacun des versements. »

2° L’article 187 est ainsi modifié :

a) Au 2, après le mot : « et », sont insérés les mots : « pour les revenus mentionnés à l’article 119 bis A » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« 3. Le remboursement d’une retenue à la source ne peut avoir lieu qu’après constat par l’administration fiscale qu’une retenue a effectivement eu lieu. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les manœuvres de contournement de l’impôt sur les dividendes dites « Cumcums » coutent près de 3Md€ par an à l’État (plus de 33 Md€ depuis l’origine). Relevées en 2018, ces manipulations ont fait l’objet d’un premier dispositif de régulation en 2019, n’ayant pas permis de pleinement contrer le phénomène. Le présent amendement vise à combler l’une des failles du dispositif anti « CumCum internes ».

Ces montages consistent pour un individu assujetti au prélèvement à la source sur les dividendes à mettre ses actions dans les mains de banques françaises exonérées de taxe le temps du versement de ces dividendes, puis à récupérer ensuite les titres et les dividendes, évitant ainsi l’impôt.

Le dispositif instauré en juillet 2019 pour contrecarrer cette pratique est incomplet. En effet, il se limite aux montages financiers consistant en un prêt « réel » de l’action possédée par un individu assujetti à une banque. Il ignore cependant les mécanismes plus complexes consistant en :

- L’échange de la propriété d’une action (achat de l’action par la banque, vente par l’individu) ;

- L’utilisation concomitante d’un instrument financier de réplication synthétique de l’évolution de l’action permettant de faire porter le risque d’évolution du cours non pas à la banque mais à l’individu assujetti, qui reste dès lors le propriétaire « effectif » des risques relatifs à l’action. La banque ne court elle aucun risque mais empoche le dividende sans la retenue à la source.

Tout l’intérêt du présent amendement du groupe SER que nous présentons aujourd’hui est qu’il permet de combattre efficacement les pratiques d’arbitrage de dividendes sans passer par une renégociation longue et incertaine des conventions fiscales signées par la France avec ses partenaires internationaux.

Le I de l’amendement supprime la notion des 90 jours autour de la date de versement des dividendes et élargi les cas où la retenue à la source doit s’appliquer. Cet article propose également un mécanisme qui permet de combattre l’instrumentalisation des conventions fiscales à des fins d’évitement de l’impôt. En effet, la retenue à la source de 30% est appliquée automatiquement pour tous les flux financiers partants à l’étranger. Charge ensuite à la personne établie dans un pays ayant une convention fiscale favorable avec la France de prouver qu’elle est bien le bénéficiaire effectif de ce versement afin d’obtenir le remboursement de la retenue à la source.

Le II de l’amendement soumet au taux majoré de prélèvement à la source applicable aux flux de revenus payés dans des pays ou territoires non coopératifs l’ensemble des cas définis dans l’article 1. Il permet également de s’attaquer aux schémas « CumEx » en interdisant qu’un remboursement de la retenue à la source ait lieu sans que l’administration fiscale ait pu au préalable vérifier de l’effectivité de cette retenue.

Une proposition de loi en tous points identique à celle-ci a été déposée au Sénat par la Sénatrice Nathalie Goulet et un ensemble transpartisan de Sénateurs. De nombreux groupes politiques, aussi bien à l’Assemblée Nationale qu’au Sénat, sont favorables à ces mesures. Une majorité est donc possible sur ce texte et montrerait à nos concitoyennes et concitoyens l’importance que leurs représentants attachent à la justice fiscale.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2085

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Par dérogation aux dispositions du troisième alinéa du I de l’article 209 du code général des impôts, la part excédant 2,5 milliards d’euros du déficit constaté au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024 n’est pas considérée comme une charge des exercices suivants.

Les dispositions de l’alinéa précédent sont applicables aux entreprises dont le déficit constaté au titre des deux exercices consécutifs clos en 2023 et 2024 excède 2,5 milliards d’euros.  Pour les entreprises membres d’un groupe au sens des articles 223 A ou 223 A bis du code général des impôts, ce seuil s’apprécie individuellement au niveau de chacune des entreprises membres du groupe.

Objet

Le déficit fiscal constaté par les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés au cours d'un exercice donné constitue une charge des exercices suivants et est imputé sur le bénéfice de cet exercice. En cas d'insuffisance de bénéfice pour imputer les déficits des exercices précédents, les déficits non imputés peuvent être reportés sans limitation de durée et dans les mêmes conditions sur les résultats des exercices postérieurs.

L'imputation de déficits antérieurs sur le bénéfice constaté au titre d'un exercice est toutefois limitée à hauteur d'un plafond égal à 1 000 000 € majoré d'un montant de 50 % du bénéfice imposable de l'exercice excédant cette première limite.

Le présent amendement prévoit, afin de contribuer au redressement des finances publiques à moyen terme, de limiter, de manière temporaire, le droit au report en avant des déficits dont le montant est supérieur à 2,5 milliards d’euros au titre de deux exercices consécutifs (exercices clos en 2023 et 2024).

En effet, les déficits étant fiscalement reportables sur les exercices bénéficiaires postérieurs, ils peuvent réduire, lorsqu’ils sont importants, significativement le montant d’impôt sur les sociétés dû par les entreprises concernées.

La présente mesure est d’application temporaire et ne vise que les seuls déficits exceptionnels constatés au titre du premier exercice clos à compter du 31 décembre 2024. Le report des déficits constatés au titre d’exercices antérieurs n’est donc pas remis en cause. Cette mesure conduira donc les sociétés concernées à acquitter dès leur retour à un résultat bénéficiaire, au plus tôt en 2025, une cotisation positive d’impôt sur les sociétés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-673 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 235 ter ZD du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « que son acquisition donne lieu à un transfert de propriété, au sens de l’article L. 211-17 du même code, » sont supprimés ;

b) Au deuxième alinéa, après la première occurrence du mot : « de », sont insérés les mots : « l’exécution d’un ordre d’achat ou, à défaut, de » ;

c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Cette taxe s’applique également à la souscription d’un contrat financier dérivé lié à des actions, ou à un indice qui réplique des actions, de sociétés mentionnées au premier alinéa du présent I. » ;

2° Le 4° du II est complété par les mots : « , que l’acquisition donne lieu ou non à un transfert de propriété » ;

3° À la fin du V, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,6 % » ;

4° Au premier alinéa du VII, après la seconde occurrence du mot : « titre, », sont insérés les mots : « ou même sans livraison du titre, » ;

5° La seconde phrase du VIII est ainsi modifiée :

a) Après le mot : « précise » sont insérés les mots : « , que l’acquisition donne lieu ou non à un transfert de propriété au sens de l’article L. 211-17 du même code, » ;

b) Après le mot : « concernées » sont insérés les mots : « lorsqu’ils existent ».

6° Les IX, X et XI sont abrogés.

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées.

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent renforcer significativement la taxe sur les transactions financières en doublant le taux actuel et en intégrant réellement les transactions intra-journalières.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-951 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TEMAL, CHANTREL, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET, CARLOTTI et CONWAY-MOURET, MM. DARRAS et ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. LUREL, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE et MARIE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON et CHAILLOU, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN, JOMIER et KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, M. MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 235 ter ZD du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « que son acquisition donne lieu à un transfert de propriété, au sens de l’article L. 211-17 du même code, » sont supprimés ;

b) Au deuxième alinéa, après la première occurrence du mot : « de », sont insérés les mots : « l’exécution d’un ordre d’achat ou, à défaut, de » ;

c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Cette taxe s’applique également à la souscription d’un contrat financier dérivé lié à des actions, ou à un indice qui réplique des actions, de sociétés mentionnées au premier alinéa du présent I. » ;

2° Le 4° du II est complété par les mots : « , que l’acquisition donne lieu ou non à un transfert de propriété » ;

3° À la fin du V, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,6 % » ;

4° Au premier alinéa du VII, après la seconde occurrence du mot : « titre, », sont insérés les mots : « ou même sans livraison du titre, » ;

5° La seconde phrase du VIII est ainsi modifiée :

a) Après le mot : « précise » sont insérés les mots : « , que l’acquisition donne lieu ou non à un transfert de propriété au sens de l’article L. 211-17 du même code, » ;

b) Après le mot : « concernées » sont insérés les mots : « lorsqu’ils existent ».

6° Les IX, X et XI sont abrogés.

Objet

Le présent amendement du groupe SER avait été présenté par le Président de la commission des finances de l'Assemblée Nationale et tous les groupes politique de gauche . Il avait été adopté à l’occasion de l’examen de la première partie du PLF 2025. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Il vise à renforcer l’efficacité de la taxe sur les transactions financières (TTF) en proposant plusieurs modifications majeures :

- L’élargissement de l’assiette de la taxe aux opérations "intraday", afin d’inclure les transactions effectuées au cours d’une même journée. Néanmoins, cet amendement exonère les apporteurs de liquidité qui contribuent à la liquidité et au bon fonctionnement du marché. De plus, cette mesure étend également la TTF aux dérivés d’actions et aux dérivés négociés hors des marchés réglementés excepté les dérivés qualifiés d’instruments de couverture.

- L’augmentation du taux nominal de la taxe, passant de 0,3 % à 0,6 %, dans le but d’accroître le rendement de cette taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2041 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 235 ter ZD du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « que son acquisition donne lieu à un transfert de propriété, au sens de l’article L. 211-17 du même code, » sont supprimés ;

b) Au deuxième alinéa, après la première occurrence du mot : « de », sont insérés les mots : « l’exécution d’un ordre d’achat ou, à défaut, de » ;

c) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Cette taxe s’applique également à la souscription d’un contrat financier dérivé lié à des actions, ou à un indice qui réplique des actions, de sociétés mentionnées au premier alinéa du présent I. » ;

2° Le 4° du II est complété par les mots : « , que l’acquisition donne lieu ou non à un transfert de propriété » ;

3° À la fin du V, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,6 % » ;

4° Au premier alinéa du VII, après la seconde occurrence du mot : « titre, », sont insérés les mots : « ou même sans livraison du titre, » ;

5° La seconde phrase du VIII est ainsi modifiée :

a) Après le mot : « précise » sont insérés les mots : « , que l’acquisition donne lieu ou non à un transfert de propriété au sens de l’article L. 211-17 du même code, » ;

b) Après le mot : « concernées » sont insérés les mots : « lorsqu’ils existent ».

6° Les IX, X et XI sont abrogés.

Objet

Cet amendement vise à renforcer l’efficacité de la taxe sur les transactions financières (TTF) en modifiant trois éléments problématiques : son taux, son assiette et sa méthode de recouvrement.

Tout d’abord, nous proposons de relever son taux de 0,3 à 0,6 %, pour l’aligner sur les taux pratiqués dans d’autres pays disposant de taxes similaires.

Ensuite, nous proposons d’élargir son assiette aux opérations intraday, afin d’inclure les transactions effectuées au cours d’une même journée.

Cet amendement exonère cependant les apporteurs de liquidité qui contribuent au bon fonctionnement du marché. De plus, cette mesure étend également la TTF aux dérivés d’actions et aux dérivés négociés hors des marchés réglementés excepté les dérivés qualifiés d'instruments de couverture.

Enfin, nous proposons que le recouvrement de la TTF soit fait par la Direction générale des Finances publiques (DGFiP), en s’appuyant sur les registres RDT2 (Reporting Direct des Transactions), tenus par l’Autorité des marchés financiers conformément au règlement européen « MiFIR » n° 600/2014 du Parlement et du Conseil du 15 mai 2014 concernant les marchés d’instruments financiers. Ces registres, qui assurent un enregistrement exhaustif des transactions, constituent un outil efficace pour faciliter la collecte de la TTF par la DGFiP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1242

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEMOYNE et Mme DURANTON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l'article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 235 ter ZD du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : «, que son acquisition donne lieu à un transfert de propriété, au sens de l’article L. 211-17 du même code, » sont supprimés ;

2° Au deuxième alinéa, après les mots : « cadre de », sont insérés les mots : « l’exécution d’un ordre d’achat ou, à défaut, de ».

Objet

Le présent amendement vise à élargir l'assiette de la taxe sur les transactions financières (TTF) aux transactions donnant lieu à des actions achetées et revendues le même jour, appelées « transactions intra-journalières », plus connu sous le nom de taxe « Intraday ».

La non-taxation des transactions intra-journalières est une exemption introduite dès la création de la TTF en 2012, se révèle être presque contreproductive dans la mesure où cette « non-taxation » altère l’esprit originel de la taxation, qui poursuivait plusieurs objectifs. 

Il s’agissait de dégager de nouvelles ressources pour financer l’aide publique au développement (APD), tout en évitant de taxer l’économie réelle, préservant au passage les ménages. Il convient de rappeler que lors de sa création, la TTF incluant celles sur les transactions intra-journalières, devait incarner un outil de redistribution des richesses, depuis le secteur des transactions boursières internationales considéré comme le « grand gagnant » de la mondialisation - dont l’activité a été exponentielle ces 30 dernières années - vers les populations défavorisées et vulnérables. Ce modèle de financement de l’Aide Publique au Développement a été défendue par les économistes renommés tels que James Tobin ou Joseph Stiglitz. 

L’étude de l’économiste Gunther Capelle-Blancard, présentée au Conseil scientifique de l’AMF en septembre 2015 reste toujours pertinente. Sa réactualisation en 2023 estime « qu’une taxe sur les transactions financières similaire à la TTF française ou au stamp duty britannique, appliquée aux pays du G20, permettrait de lever entre €156 et €260 milliards par an. En outre, l’analyse révèle que ces recettes pourraient s’élever à près de €400 milliards par an » en élargissant cette TTF internationale aux transactions intra-journalières et au trading à haute fréquence.

A l’heure où le contexte économique des plus contraint impose des efforts de tous, il importe de ne pas se priver d’une ressource, qui à l’échelle mondiale, se révèle être « indolore ». 

Au niveau national, seuls 7,3% des Françaises et des Français possèdent des actions cotées en bourse, et que peu d’entre- eux réalisent de multiples transactions en une seule journée. 

En outre, la TTF demeure l'un des rares impôts majoritairement payés par des non-résidents et cette pratique existe dans d’autres grandes places financières comme Londres, Hong-Kong ou Singapour. 

Ainsi, taxer les transactions intra-journalières nécessite de supprimer l’exemption mise en place en 2012,
et de baser le dispositif de collecte de la taxe sur les allers-retours réalisés au cours de la journée plutôt que sur le transfert de propriété. 

A ce jour, ce type de transactions échappe à la TTF dans la mesure où la revente intervient avant le transfert de propriété à l’acquéreur. C’est pourquoi, cet amendement vise à supprimer l’exigence d’un transfert de propriété conduisant à une taxation des ordres d’achats et donc des transactions intra-journalières. 

Cet élargissement de l’assiette de la TTF prévu par cet amendement conduirait à dégager environ 3 milliards d’euros de recettes supplémentaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-412 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 235 ter ZD du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa, après la première occurrence du mot : « de », sont insérés les mots : « l’exécution d’un ordre d’achat ou, à défaut, de » ;

b) Après le même alinéa, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :

« Cette taxe s’applique également :

« 1° À l’ensemble des contrats mentionnés par l’article D 211-A du code monétaire et financier ;

« 2° Aux instruments financiers mentionnés aux points 4 à 10 de la section C de l’annexe 1 de Directive 2004/39/CE du Parlement européen et du Conseil du 21 avril 2004 concernant les marchés d’instruments financiers ;

« 3° Aux contrats mentionnés à l’article 39 du règlement (CE) 1287/2006 de la Commission du 10 août 2006 ; »

2° Au V, le taux : « 0,3 » est remplacé par le taux : « 0,6 ».

Objet

Cet amendement vise à augmenter les recettes assises sur les transactions financières et à élargir l’assiette aux transactions intra-journalières.

Cet amendement vise à améliorer cette taxe, à diversifier les recettes de l’Etat dans le cadre du redressement des finances publiques et à rééquilibrer la fiscalité entre travail et capital dans l’optique d’amélioration de la compétitivité de l’économie.

Cette mesure en recette est doublement pertinente : le risque de contournement apparait modéré et le ciblage des opérations intra-journalières vise les activités les plus spéculatives.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-461

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au V de l’article 235 ter ZD du code général des impôts, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,5 % ».

Objet

Cet amendement vise à augmenter le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF) de 0,3% 
à 0,5 %. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-950

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme CARLOTTI, MM. TEMAL, CHANTREL, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et CONWAY-MOURET, MM. DARRAS et ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. LUREL, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE et MARIE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON et CHAILLOU, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN, JOMIER et KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, M. MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au V de l’article 235 ter ZD du code général des impôts, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,5 % ».

Objet

Le présent amendement de repli du groupe SER vise à rehausser le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF) à 0,5 %.

En s'appuyant sur les prévisions de recettes de la TTF pour 2023, une telle augmentation permettrait à l'État de collecter environ 3,73 milliards d’euros, contre 2,24 milliards d’euros actuellement avec un taux de 0,3 %, soit une hausse annuelle de 1,5 milliard d’euros. En 2017 déjà, la Cour des comptes déplorait la méthode de recouvrement de la TTF : « Le contrôle des déclarations et du recouvrement de la taxe sur les transactions financières est insuffisant : d’une part, l’administration ne connaît pas l’ensemble des transactions assujetties à la taxe ; d’autre part, le contrôle se heurte à de nombreuses difficultés juridiques et techniques. »

La taxe sur les transactions financières a la particularité d’être directement affectée à la solidarité internationale. En effet, en 2023, près de 30% du montant collecté de la TTF était assigné à l’Aide Publique au Développement française et soutenait ainsi les pays les plus vulnérables face à la pauvreté. Ces fonds peuvent servir à apporter de l’aide humanitaire, distribuer des vaccins ou bien encore à financer des associations féministes partout dans le monde. En augmentant à la fois le taux de la TTF et le plafond des sommes affectées à l’aide publique au développement (APD) à travers le Fonds de solidarité sur le développement, il serait possible de garantir une contribution équitable du secteur financier tout en refusant de réduire l’effort consacré à la lutte contre la pauvreté, les inégalités et les crises sanitaires, climatiques et humanitaires au niveau mondial.

Dans un rapport publié en juin 2024, Action Santé Mondiale révèle qu’une partie de l’activité financière n’est pas assujettie à la TTF alors qu’elle devrait l’être. Le manque à gagner pour les finances publiques est ainsi estimé, de façon conservatrice, entre 1 et 3 milliards d’euros par an, notamment du fait de l’absence de transparence et de contrôle des modalités de collecte de la taxe.

Suite à la révision de la directive européenne sur les marchés financiers de 2018, l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) dispose désormais d’une base de données exhaustive détaillant toutes les transactions intra-journalières. Ainsi, sans créer une nouvelle taxe, et en améliorant simplement son fonctionnement, l’assiette fiscale pourrait être étendue jusqu’à 1720 milliards d’euros alors qu’elle n’est que de 630 milliards d’euros aujourd’hui, ce qui donnerait de 1 à 3 milliards de recettes fiscales supplémentaires, par an.

Ainsi, le fait de renforcer le dispositif existant est une première étape.

Cet amendement a été travaillé avec Coordination Sud. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1308 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au V de l’article 235 ter ZD du code général des impôts, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,5 % ».

Objet

Cet amendement vise à relever le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF) à 0,5% pour l’aligner sur le taux pratiqué en Grande-Bretagne. Outre-Manche, la TTF (appelée Stamp Duty) rapporte environ 5 milliards d’euros de recettes par an.

D’autres pays disposant également d’une taxe sur les transactions financières récoltent eux aussi des sommes significativement plus élevées que la France et sa TTF à 0,3 % : ainsi, les TTF en Corée du Sud, à Taïwan ou encore à Hong Kong rapportent chacune près de 7 milliards d’euros par an.

En rehaussant le taux de la TTF française à 0,5 %, nous estimons, à partir des évaluations des recettes de la TTF en 2023, que cela permettrait à l’État de récolter 3,7 milliards d’euros – contre 2,2 milliards actuellement.

Ce rendement accru d’1,5 milliards d’euros permettrait de faire contribuer davantage le secteur financier pour répondre aux nombreux défis auxquels le monde fait face, qu’ils soient économiques, financiers, climatiques ou sociaux.

A noter que la TTF est considérée comme « indolore » pour le monde de la finance puisqu’elle n’a pas d’impact tangible sur l’attractivité des marchés financiers.

Elle a, de plus, un impact très faible sur la grande majorité des contribuables, puisque seuls 7,3 % des Français déclarent détenir des actions cotées en direct, selon l’Observatoire de l’épargne de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Une augmentation du taux de cette taxe a donc toutes les chances d’être bien acceptées par nos concitoyens.

Enfin, une hausse des recettes de la TTF permettrait de rehausser les fonds attribués à l’aide publique au développement (APD) et à la solidarité internationale, puisqu’environ un tiers des revenus tirés de cet impôt y sont affectés.

Cet amendement permettrait d’ailleurs de compenser la baisse des crédits directement alloués à l’APD (-34 %, faisant de l’APD l’enveloppe la plus durement touchée des budgets de l’État) dans le projet de loi de finances 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1337

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. MELLOULI, GONTARD, DANTEC, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, M. FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au V de l’article 235 ter ZD du code général des impôts, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,5 % ».

Objet

Cet amendement vise à relever le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF) à 0,5% pour l’aligner sur celui des autres places financières européennes, en particulier la City de Londres. 

En se basant sur les évaluations des recettes de la TTF pour 2023, ce taux permettrait à l’État de récolter 3,7 milliards d’euros, contre 2,2 milliards actuellement avec un taux à 0,3%, soit un rendement accru de 1,5 milliards d’euros qui correspond à la baisse programmée par le gouvernement des moyens de la politique de développement qu’il serait ainsi possible de maintenir. 

Pour rappel, cette taxe est jugée “indolore” par les experts car elle ne nuit pas à l’économie réelle. Le contexte de compétitivité financière a par ailleurs largement évolué ces dernières années au plan européen, après le Brexit et avec la remontée forte des taux d’intérêt. En conséquence, cet ajustement n’aura pas d’impact significatif sur notre attractivité. 

Il s’agit pour l’État de faire contribuer la vitalité du secteur financier à la réponse aux défis mondiaux (santé, climat, biodiversité, éducation des jeunes filles en particulier). La TTF a d’ailleurs été mise en place à cette fin, via son affectation au Fonds de solidarité pour le développement (FSD). A l’heure où nous devons multiplier nos efforts pour lutter contre les inégalités d’accès aux services sociaux de base, les pandémies et le changement climatique, tout en rétablissement l’équilibre de nos finances publiques, des recettes additionnelles provenant de la TTF pourraient servir à maintenir notre effort de solidarité internationale, à titre bilatéral via l’Agence Française de Développement (AFD) et pour les contributions françaises au fonds multilatéraux, contribuant à la réponse globale à ces enjeux, tels que l’AID de la Banque mondiale, le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, Unitaid ou encore le Fonds vert pour le climat. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1757

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. PATRIAT et LEMOYNE, Mme DURANTON, MM. FOUASSIN, RAMBAUD et PATIENT, Mme CAZEBONNE, MM. BUVAL, BUIS et IACOVELLI, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LÉVRIER et OMAR OILI, Mmes NADILLE, PHINERA-HORTH, RAMIA et SCHILLINGER, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au V de l’article 235 ter ZD du code général des impôts, le taux : « 0,3 % » est remplacé par le taux : « 0,5 % ».

Objet

Cet amendement vise à relever le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF) à 0,5% pour l’aligner sur celui de plusieurs places financières européennes. 

Sur la base des projections de recettes de la TTF pour l’année 2023, cette mesure permettrait à l’État de générer 3,7 milliards d’euros, contre 2,2 milliards d’euros actuellement avec un taux fixé à 0,3 %. Cette augmentation représenterait un gain supplémentaire de 1,5 milliard d’euros, montant qui permettrait de compenser la diminution programmée des moyens consacrés à la politique de développement.

Il s’agit pour l’État de faire contribuer la vitalité du secteur financier à la réponse aux défis mondiaux. La TTF a d’ailleurs été mise en place à cette fin, via son affectation au Fonds de solidarité pour le développement (FSD). Dans un contexte où il est impératif d’intensifier les efforts en faveur de l’accès équitable aux services sociaux de base, de la lutte contre les pandémies et du changement climatique, tout en assurant le rétablissement des finances publiques, ces recettes additionnelles pourraient consolider l’effort de solidarité internationale. Les fonds ainsi générés pourraient être utilisés pour soutenir les interventions bilatérales menées par l’Agence française de développement et les contributions françaises aux mécanismes multilatéraux, tels que l'AID de la Banque mondiale, le Fonds mondial de lutte contre le VIH/sida, la tuberculose et le paludisme, Unitaid, ou encore le Fonds vert pour le climat, afin de répondre efficacement à ces enjeux globaux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-135 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. MANDELLI, Mme GOSSELIN, M. BAS, Mmes JOSENDE et HAVET, MM. BURGOA, Pascal MARTIN et Daniel LAURENT, Mme IMBERT, M. RAPIN, Mme HYBERT, MM. SOMON et SOL, Mme DUMONT, MM. BRISSON, BRUYEN et GENET, Mmes PETRUS et DEMAS, M. CHAIZE, Mme Pauline MARTIN, M. GREMILLET, Mme LASSARADE, MM. PERRIN, RIETMANN, PIEDNOIR et de NICOLAY, Mme MICOULEAU et MM. PANUNZI, BELIN et NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un chapitre II ter ainsi rédigé :

« Chapitre II ter :

Taxe sur les exploitants de plateformes de locations touristiques de courte durée.

 « Art. 301. – I. – Est instituée une taxe due à raison des sommes encaissées par les entreprises de mise en relation des personnes par voie électronique en vue d’une location touristique de courte durée, au sens de l’article L 324-1-1 du code du tourisme, en contrepartie de la fourniture sur les communes littorales en France au sens de l’article L. 321-1 du code de l’environnement, au cours d’une année civile, des services définis au II.

« II. – Les services taxables sont la mise à disposition, par voie de communications électroniques, d’une interface numérique qui permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec d’autres utilisateurs et d’interagir avec eux, notamment en vue d’une location de biens situés sur les communes littorales au sens de l’article L. 321-1 du code de l’environnement.

« Art. 301 bis. – I. – Le fait générateur de la taxe prévue à l’article 300 bis est constitué par l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle le service de mise en relation mentionné au même article 300 bis est fourni en France. Toutefois, en cas de cessation d’activité du redevable, le fait générateur de la taxe intervient lors de cette cessation. Le redevable de la taxe est la personne qui exploite le service de mise en relation. La taxe devient exigible lors de l’intervention du fait générateur.

« II. – Les entreprises mentionnées au I sont celles, quel que soit leur lieu d’établissement, pour lesquelles le montant des sommes encaissées en contrepartie des services taxables lors de l’année civile précédant celle mentionnée au même I excède les deux seuils suivants :

« 1° 750 millions d’euros au titre des services fournis au niveau mondial ;

« 2° 25 millions d’euros au titre des services fournis en France, au sens de l’article 301 bis.

« Pour les entreprises, quelle que soit leur forme, qui sont liées, directement ou indirectement, au sens du II de l’article L. 233-16 du code de commerce, le respect des seuils mentionnés aux 1° et 2° du présent III s’apprécie au niveau du groupe qu’elles constituent.

« Art. 301 ter. – Pour l’application du présent chapitre :

« 1° La France s’entend du territoire national, y compris les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution, la Nouvelle-Calédonie, à l’exception des terres australes et antarctiques françaises et de l’île de Clipperton ;

« 2° Les encaissements versés en contrepartie de la fourniture d’un service taxable défini au I de l’article 301 s’entendent de l’ensemble des sommes versées par les utilisateurs de cette interface.

« Art. 301 quater. – I. – La taxe est déclarée et liquidée par le redevable aux dates déterminées par un arrêté du ministre chargé du budget. La périodicité des déclarations et des paiements est au plus mensuelle et au moins annuelle. En cas de cessation d’activité du redevable, le montant dû au titre de l’année de la cessation d’activité est établi immédiatement. La taxe est déclarée, acquittée et, le cas échéant, régularisée selon les modalités prévues pour la taxe sur la valeur ajoutée dont il est redevable ou, à défaut, dans les soixante jours suivant la cessation d’activité.

« II. – La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes.

« III. – Lorsque le redevable n’est pas établi dans un État membre de l’Union européenne ou dans l’un des États mentionnés au 1° du I de l’article 289 A, il fait accréditer auprès du service des impôts compétent, dans les conditions prévues au IV du même article 289 A, un représentant assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée établi en France, qui s’engage à remplir les formalités au nom et pour le compte du redevable et, le cas échéant, à acquitter la taxe à sa place.

« Art. 301 quinquies. – I. – La taxe prévue à l’article 301 est assise sur le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée des sommes encaissées par le redevable, lors de l’année au cours de laquelle la taxe devient exigible, en contrepartie d’un service taxable fourni en France.

« II. – Le montant de la taxe est calculé en appliquant à l’assiette définie au I du présent article un taux de 1 %. »

Objet

Cet amendement est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML). Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023 - mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC.

L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation.

Cet amendement répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il propose d’instaurer une taxe sur les commissions encaissées par les plateformes de locations touristiques de courte durée sur les communes littorales. Le produit de ladite taxe devra être dédié au Fonds Érosion Côtière (FEC) créé en deuxième partie du PLF 2025 (nouveau programme dans la mission Écologie, développement et mobilité durable).

Le FEC participera au financement des Stratégies Locales de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SLGITC) des communes dans le cadre d’un Plan Partenarial d’Aménagement Littoral (PPAL), créé par la loi ELAN. Il s’agit de financer les projets d’acquisition foncière, de relocalisation, de protection et de renaturation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-927 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Mickaël VALLET, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un chapitre II ter ainsi rédigé :

« Chapitre II ter :

Taxe sur les exploitants de plateformes de locations touristiques de courte durée.

 « Art. 301. – I. – Est instituée une taxe due à raison des sommes encaissées par les entreprises de mise en relation des personnes par voie électronique en vue d’une location touristique de courte durée, au sens de l’article L 324-1-1 du code du tourisme, en contrepartie de la fourniture sur les communes littorales en France au sens de l’article L. 321-1 du code de l’environnement, au cours d’une année civile, des services définis au II.

« II. – Les services taxables sont la mise à disposition, par voie de communications électroniques, d’une interface numérique qui permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec d’autres utilisateurs et d’interagir avec eux, notamment en vue d’une location de biens situés sur les communes littorales au sens de l’article L. 321-1 du code de l’environnement.

« Art. 301 bis. – I. – Le fait générateur de la taxe prévue à l’article 300 bis est constitué par l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle le service de mise en relation mentionné au même article 300 bis est fourni en France. Toutefois, en cas de cessation d’activité du redevable, le fait générateur de la taxe intervient lors de cette cessation. Le redevable de la taxe est la personne qui exploite le service de mise en relation. La taxe devient exigible lors de l’intervention du fait générateur.

« II. – Les entreprises mentionnées au I sont celles, quel que soit leur lieu d’établissement, pour lesquelles le montant des sommes encaissées en contrepartie des services taxables lors de l’année civile précédant celle mentionnée au même I excède les deux seuils suivants :

« 1° 750 millions d’euros au titre des services fournis au niveau mondial ;

« 2° 25 millions d’euros au titre des services fournis en France, au sens de l’article 301 bis.

« Pour les entreprises, quelle que soit leur forme, qui sont liées, directement ou indirectement, au sens du II de l’article L. 233-16 du code de commerce, le respect des seuils mentionnés aux 1° et 2° du présent III s’apprécie au niveau du groupe qu’elles constituent.

« Art. 301 ter. – Pour l’application du présent chapitre :

« 1° La France s’entend du territoire national, y compris les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution, la Nouvelle-Calédonie, à l’exception des terres australes et antarctiques françaises et de l’île de Clipperton ;

« 2° Les encaissements versés en contrepartie de la fourniture d’un service taxable défini au I de l’article 301 s’entendent de l’ensemble des sommes versées par les utilisateurs de cette interface.

« Art. 301 quater. – I. – La taxe est déclarée et liquidée par le redevable aux dates déterminées par un arrêté du ministre chargé du budget. La périodicité des déclarations et des paiements est au plus mensuelle et au moins annuelle. En cas de cessation d’activité du redevable, le montant dû au titre de l’année de la cessation d’activité est établi immédiatement. La taxe est déclarée, acquittée et, le cas échéant, régularisée selon les modalités prévues pour la taxe sur la valeur ajoutée dont il est redevable ou, à défaut, dans les soixante jours suivant la cessation d’activité.

« II. – La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes.

« III. – Lorsque le redevable n’est pas établi dans un État membre de l’Union européenne ou dans l’un des États mentionnés au 1° du I de l’article 289 A, il fait accréditer auprès du service des impôts compétent, dans les conditions prévues au IV du même article 289 A, un représentant assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée établi en France, qui s’engage à remplir les formalités au nom et pour le compte du redevable et, le cas échéant, à acquitter la taxe à sa place.

« Art. 301 quinquies. – I. – La taxe prévue à l’article 301 est assise sur le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée des sommes encaissées par le redevable, lors de l’année au cours de laquelle la taxe devient exigible, en contrepartie d’un service taxable fourni en France.

« II. – Le montant de la taxe est calculé en appliquant à l’assiette définie au I du présent article un taux de 1 %. »

Objet

Cet amendement transpartisan débattu à l'Assemblée nationale, dont la première signataire est Sophie Panonacle, a été adopté en première lecture.

Il est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML). Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023 - mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC.

L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation.

Cet amendement répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il propose d’instaurer une taxe sur les commissions encaissées par les plateformes de locations touristiques de courte durée sur les communes littorales. e produit de ladite taxe devra être dédié au Fonds Érosion Côtière (FEC) créé en deuxième partie du PLF 2025 (nouveau programme dans la mission Écologie, développement et mobilité durable).

Le FEC participera au financement des Stratégies Locales de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SLGITC) des communes dans le cadre d’un Plan Partenarial d’Aménagement Littoral (PPAL), créé par la loi ELAN. Il s’agit de financer les projets d’acquisition foncière, de relocalisation, de protection et de renaturation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1373 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes BILLON, HOUSSEAU, MORIN-DESAILLY, SAINT-PÉ et TETUANUI et MM. CAMBIER, COURTIAL, DELCROS, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le titre II de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par un chapitre II ter ainsi rédigé :

« Chapitre II ter :

Taxe sur les exploitants de plateformes de locations touristiques de courte durée.

 « Art. 301. – I. – Est instituée une taxe due à raison des sommes encaissées par les entreprises de mise en relation des personnes par voie électronique en vue d’une location touristique de courte durée, au sens de l’article L 324-1-1 du code du tourisme, en contrepartie de la fourniture sur les communes littorales en France au sens de l’article L. 321-1 du code de l’environnement, au cours d’une année civile, des services définis au II.

« II. – Les services taxables sont la mise à disposition, par voie de communications électroniques, d’une interface numérique qui permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec d’autres utilisateurs et d’interagir avec eux, notamment en vue d’une location de biens situés sur les communes littorales au sens de l’article L. 321-1 du code de l’environnement.

« Art. 301 bis. – I. – Le fait générateur de la taxe prévue à l’article 300 bis est constitué par l’achèvement de l’année civile au cours de laquelle le service de mise en relation mentionné au même article 300 bis est fourni en France. Toutefois, en cas de cessation d’activité du redevable, le fait générateur de la taxe intervient lors de cette cessation. Le redevable de la taxe est la personne qui exploite le service de mise en relation. La taxe devient exigible lors de l’intervention du fait générateur.

« II. – Les entreprises mentionnées au I sont celles, quel que soit leur lieu d’établissement, pour lesquelles le montant des sommes encaissées en contrepartie des services taxables lors de l’année civile précédant celle mentionnée au même I excède les deux seuils suivants :

« 1° 750 millions d’euros au titre des services fournis au niveau mondial ;

« 2° 25 millions d’euros au titre des services fournis en France, au sens de l’article 301 bis.

« Pour les entreprises, quelle que soit leur forme, qui sont liées, directement ou indirectement, au sens du II de l’article L. 233-16 du code de commerce, le respect des seuils mentionnés aux 1° et 2° du présent III s’apprécie au niveau du groupe qu’elles constituent.

« Art. 301 ter. – Pour l’application du présent chapitre :

« 1° La France s’entend du territoire national, y compris les collectivités régies par l’article 74 de la Constitution, la Nouvelle-Calédonie, à l’exception des terres australes et antarctiques françaises et de l’île de Clipperton ;

« 2° Les encaissements versés en contrepartie de la fourniture d’un service taxable défini au I de l’article 301 s’entendent de l’ensemble des sommes versées par les utilisateurs de cette interface.

« Art. 301 quater. – I. – La taxe est déclarée et liquidée par le redevable aux dates déterminées par un arrêté du ministre chargé du budget. La périodicité des déclarations et des paiements est au plus mensuelle et au moins annuelle. En cas de cessation d’activité du redevable, le montant dû au titre de l’année de la cessation d’activité est établi immédiatement. La taxe est déclarée, acquittée et, le cas échéant, régularisée selon les modalités prévues pour la taxe sur la valeur ajoutée dont il est redevable ou, à défaut, dans les soixante jours suivant la cessation d’activité.

« II. – La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que les taxes sur le chiffre d’affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes.

« III. – Lorsque le redevable n’est pas établi dans un État membre de l’Union européenne ou dans l’un des États mentionnés au 1° du I de l’article 289 A, il fait accréditer auprès du service des impôts compétent, dans les conditions prévues au IV du même article 289 A, un représentant assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée établi en France, qui s’engage à remplir les formalités au nom et pour le compte du redevable et, le cas échéant, à acquitter la taxe à sa place.

« Art. 301 quinquies. – I. – La taxe prévue à l’article 301 est assise sur le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée des sommes encaissées par le redevable, lors de l’année au cours de laquelle la taxe devient exigible, en contrepartie d’un service taxable fourni en France.

« II. – Le montant de la taxe est calculé en appliquant à l’assiette définie au I du présent article un taux de 1 %. »

Objet

Cet amendement a également pour objectif de proposer une solution de financement durable pour les littoraux subissant l'érosion côtière. En Vendée, par exemple, certaines zones telles que la Côte de Lumière, subissent une érosion allant jusqu'à 2 mètres par an dans les secteurs les plus touchés, mettant en péril non seulement les infrastructures immobilières, mais aussi les activités économiques qui en dépendent, telles que le tourisme. Les enjeux économiques liés à ces pertes sont significatifs.

Aussi, cet amendement introduit une taxe sur les commissions prélevées par les plateformes de locations touristiques de courte durée dans les communes littorales. Le produit de cette taxe sera affecté au Fonds Érosion Côtière (FEC), lequel sera créé dans la seconde partie du PLF 2025, dans le cadre d’un nouveau programme au sein de la mission Écologie, Développement et Mobilité Durable.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 26.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1823 rect. quinquies

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. ROHFRITSCH, Mme TETUANUI, MM. KULIMOETOKE et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS, Mme NADILLE et M. PATIENT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l'article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le chapitre II bis du titre II de la première partie du livre Ier du code général des impôts, il est inséré un chapitre II ter ainsi rédigé :

«  Chapitre II ter

« Taxe sur les exploitants de plateformes de locations touristiques de courte durée.

« Art. 301. – I. – Il est institué une taxe due à raison des sommes encaissées par les entreprises de mise en relation des personnes par voie électronique en vue d’une location touristique de courte durée, au sens de l’article L. 324-1-1 du code du tourisme, en contrepartie de la fourniture sur les communes littorales en France au sens de l’article L. 321-1 du code de l’environnement, au cours d’une année civile, des services définis au II.

« II. – Les services taxables sont : la mise à disposition, par voie de communications électroniques, d’une interface numérique qui permet aux utilisateurs d’entrer en contact avec d’autres utilisateurs et d’interagir avec eux, notamment en vue d’une location de biens situés sur les communes littorales au sens de l’article L321-1 du code de l’environnement.

« Art. 301 bis. – I. – Le fait générateur de la taxe prévue à l'article 301 est constitué par l'achèvement de l'année civile au cours de laquelle le service de mise en relation mentionné au même article 301 est fourni en France. Toutefois, en cas de cessation d'activité du redevable, le fait générateur de la taxe intervient lors de cette cessation.

« Le redevable de la taxe est la personne qui exploite le service de mise en relation. La taxe devient exigible lors de l'intervention du fait générateur.

« II. – Les entreprises mentionnées au I sont celles, quel que soit leur lieu d'établissement, pour lesquelles le montant des sommes encaissées en contrepartie des services taxables lors de l'année civile précédant celle mentionnée au même I excède les deux seuils suivants :

« 1° 750 millions d'euros au titre des services fournis au niveau mondial ;

« 2° 25 millions d'euros au titre des services fournis en France, au sens de l'article 301 bis.

« Pour les entreprises, quelle que soit leur forme, qui sont liées, directement ou indirectement, au sens du II de l'article L. 233-16 du code de commerce, le respect des seuils mentionnés aux 1° et 2° du présent III s'apprécie au niveau du groupe qu'elles constituent.

« Art. 301 ter. – I. – La taxe est déclarée et liquidée par le redevable aux dates déterminées par un arrêté du ministre chargé du budget. La périodicité des déclarations et des paiements est au plus mensuelle et au moins annuelle.

« En cas de cessation d'activité du redevable, le montant dû au titre de l'année de la cessation d'activité est établi immédiatement. La taxe est déclarée, acquittée et, le cas échéant, régularisée selon les modalités prévues pour la taxe sur la valeur ajoutée dont il est redevable ou, à défaut, dans les soixante jours suivant la cessation d'activité.

« II. - La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que les taxes sur le chiffre d'affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces mêmes taxes.

« III. - Lorsque le redevable n'est pas établi dans un État membre de l'Union européenne ou dans l'un des États mentionnés au 1° du I de l'article 289 A, il fait accréditer auprès du service des impôts compétent, dans les conditions prévues au IV du même article 289 A, un représentant assujetti à la taxe sur la valeur ajoutée établi en France, qui s'engage à remplir les formalités au nom et pour le compte du redevable et, le cas échéant, à acquitter la taxe à sa place.

« Art. 301 quater. – I. – La taxe prévue à l'article 301 est assise sur le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée des sommes encaissées par le redevable, lors de l'année au cours de laquelle la taxe devient exigible, en contrepartie d'un service taxable fourni en France. 

« II. – Le montant de la taxe est calculé en appliquant à l'assiette définie au I du présent article un taux de 1 %. »

Objet

Cet amendement est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML).

Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023 - mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC.

 

L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation.

 

Cet amendement répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il propose d’instaurer une taxe sur les commissions encaissées par les plateformes de locations touristiques de courte durée sur les communes littorales. e produit de ladite taxe devra être dédié au Fonds Érosion Côtière (FEC) créé en deuxième partie du PLF 2025 (nouveau programme dans la mission Écologie, développement et mobilité durable).

 

Le FEC participera au financement des Stratégies Locales de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SLGITC) des communes dans le cadre d’un Plan Partenarial d’Aménagement Littoral (PPAL), créé par la loi ELAN. Il s’agit de financer les projets d’acquisition foncière, de relocalisation, de protection et de renaturation.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 26.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-645

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre III du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services est complété par une section … ainsi rédigée :

« Section… : Contribution sur l’utilisation des réseaux de communication par les fournisseurs de contenus internet

« Art. L. 453-…. – Une contribution annuelle forfaitaire est acquittée par les personnes morales fournisseurs de contenu et d’applications qui font appel à un ou plusieurs intermédiaires pour acheminer leur contenu jusqu’aux utilisateurs finaux.

« Le montant de cette contribution est calculé sur la base du trafic provenant des fournisseurs de contenu et d’applications et entrant soit directement, soit à travers leurs divers intermédiaires, à l’interconnexion d’accès des quatre principaux fournisseur d’accès à Internet français.

« Cette contribution est fixée à 12 000 euros par gigabits par seconde d’utilisation annuelle moyenne de cette bande passante identifiée par l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse dans les deux années précédant l’année fiscale de référence.

« Cette contribution ne concerne que les fournisseurs de contenu et d’applications utilisant une bande passante moyenne annuelle supérieure à 1 gigabits par seconde. »

Objet

Amendement d’appel






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1207

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La section 1 du chapitre Ier du titre VII du livre V du code de l’environnement est complétée par un article ainsi rédigé : 

« Art. L. …. – I. – À compter du 1er janvier 2025, il est perçu une taxe sur les émissions sonores produites par les véhicules à moteur de catégorie L1e, L2e, L3e, L4e mentionnés à l’article R. 311-1 du code de la route.

« II. – Le montant de la taxe est déterminé au moyen d’un barème progressif fixé par décret. »

Objet

Cet amendement propose la création d’une nouvelle taxe sur les 2 et 3 roues motorisés les plus bruyants. Cette taxe est due lors de la première immatriculation et favorise l’achat de véhicules moins bruyants, moins polluants et notamment électriques. 

Peu connu, le bruit nuit très gravement à notre santé. En effet, selon l’OMS, le bruit est le deuxième facteur environnemental le plus important à l’origine de problèmes de santé, juste derrière la pollution atmosphérique. Les conséquences sanitaires de la pollution sonore sont graves et concrètes : perturbation du sommeil, du système endocrinien, du système cardio-vasculaire, effets sur le système immunitaire. 

Ce problème de santé publique concerne une vaste part de la population. L’Agence européenne de l’environnement (AEE) estime ainsi que 20 % de la population européenne (soit plus de 100 millions de personnes) est exposé à des niveaux de bruit de longue durée néfastes à leur santé. Cette pollution représente un coût faramineux pour la société. Selon l’Ademe, le coût social des pollutions sonores en France s’élève à 147 milliards d’euros par an, en prenant notamment en compte le coût des troubles et pathologies associées et la perte de productivité. C’est quasiment l’équivalent du coût social du tabac, estimé à 156 milliards d'euros. 

L’une des premières causes de pollution sonore est le trafic routier. L’OMS recommande ainsi de réduire les niveaux sonores émis par le trafic routier à moins de 53 décibels (dB) en journée, et à moins de 45 dB la nuit. Malheureusement, ces limites sanitaires sont bien souvent fortement dépassées. Selon l’ANSES, 40% de la population française est exposée à des niveaux sonores supérieurs à 55 dB, dont les ¾ sont liés au trafic routier. Ces niveaux sont sans surprises encore plus élevés dans les zones très urbanisées puisque 40 % de la population des agglomérations de plus de 250 000 habitants est exposé à un niveau sonore de jour supérieur à 60 dB en raison du trafic routier.

Or, tous les véhicules ne contribuent pas de la même manière à la pollution sonore : les 2 et 3 roues motorisés (2/3 RM) y contribuent outre mesure par rapport à leur part de transport. Ainsi, alors même qu’ils n’assurent que 2% du transport routier de voyageurs (CGEDD/SDES), le bruit causé par les 2 roues motorisés arrive largement en tête des bruits de transport les plus gênants pour les Franciliens (Crédoc). Autrement dit, les 2 roues transportent peu de gens mais nuisent à beaucoup. 

Et pour cause : la réglementation en termes d’émissions sonores des 2/3 RM est plus laxiste que celle des automobiles. En effet, au moment de l’homologation, alors que les émissions sonores d’une voiture particulière ne doivent pas dépasser 74 dB, celles d’une moto sont quant à elles autorisées à atteindre 80 dB. Cette différence de 6 dB, déjà injustifiée sur le papier, est par ailleurs dans les faits loin d’être négligeable en matière de perception sonore : du fait de l’échelle logarithmique utilisée dans le calcul des décibels, une augmentation de niveau sonore de 5 dB correspond environ à un triplement de l’émission sonore. 

En raison du manque d’accès aux données sur la répartition des niveaux sonores indiqués sur le certificat d’immatriculation du parc de véhicule, l’amendement ne propose pas de barème et s’en remet à un décret. Ce barème pourrait associer un tarif marginal à chaque fraction de décibel du véhicule, exprimé en dB (A) et arrondie à l’unité tel que ci-dessous : 

Emissions sonores (en dB(A)) 

Tarif marginal (en €/dB)

Inférieures à 77

0

77-80

5

81-85

10

86-90

20

91-100

40

Au-dessus de 101 

80

Le produit de cette taxe serait affecté au soutien à la transition du parc 2/3 RM vers l’électrique, moins polluants et plus silencieux. 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1117

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 26


Après l’article 26

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre VI du titre X du code des douanes est complété par un article 285 … ainsi rédigé :

« Art. 285 …. – À l’exception d’une liste de produits d’importance vitale définie par décret du Conseil d’État, les tarifs douaniers applicables aux marchandises importées de toute Nation ne respectant pas les recommandations d’une résolution émanant d’une session extraordinaire d’urgence des Nations Unies sont réhaussés de 100 %. ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent d’augmenter substantiellement les droits de douanes aux marchandises importée de toute Nation qui fait l’objet d’une résolution émanant d’une session extraordinaire d’urgence des Nations Unies et qui ne respecte pas ses recommandations.

De telles sessions sont rares et n’ont été convoquées que onze fois dans l’histoire des Nations Unies. Créé pour contourner l’absence d’unanimité des membres permanents du Conseil de Sécurité, ce mécanisme constitue un véritable porte-voix du multilatéralisme pour alerter sur toute rupture de la paix, acte d’agression ou prévoir le recours à la force armée si nécessaire pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationale.

Les deux Nations aujourd’hui visées par de telles résolutions ces deux dernières années sont la Fédération de Russie et Israël. Si la France a effectivement infligé des sanctions à l’encontre de la Russie de Vladimir Poutine, notre pays reste aphone concernant des sanctions financières contre l’appareil productif israélien.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2234

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 27


I. – Alinéa 2

Remplacer cet alinéa par trois alinéas ainsi rédigés :

1° L’article 44 duodecies est ainsi modifié :

a) À la première phrase du premier alinéa du I, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

b) À la première phrase du deuxième alinéa du III, la référence : « 44 quindecies » est remplacée par la référence : « 44 quindecies A ».

II. – Après l’alinéa 2

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

2° À la première phrase du second alinéa du III de l’article 44 terdecies et à la première phrase du IV des articles 44 sexdecies et 44 septdecies, après la référence : « 44 octies A, », est insérée la référence : « 44 duodecies, ».

III. – Alinéa 3

Remplacer la référence :

2° 

par la référence :

3° 

IV. – Après l’alinéa 12

Insérer cinq alinéas ainsi rédigés :

e) Au premier alinéa du VII :

i) Les mots : « dans les zones France ruralités revitalisation mentionnées aux II et III » sont supprimés ;

ii) Après les mots : « l’année de la création ou de la reprise », sont insérés les mots : « dans les zones France ruralités revitalisation mentionnées aux II et III » ;

f) À la première phrase du VIII, après la référence : « 44 sexies A, », est insérée la référence : « 44 duodecies, » ;

g) À la première phrase du premier alinéa du XI, le mot : « première » est remplacé par le mot : « dernière » ;

V. – Alinéa 13

Remplacer cet alinéa par huit alinéas ainsi rédigés :

4° À la première phrase du premier alinéa du IV de l’article 1382 H, du V de l’article 1383 F, du V de l’article 1383 J et du IV de l’article 1383 K, au a du 2 du II de l’article 1639 A quater et au a du 1° du II de l’article 1640, avant la référence : « 1383 I », est insérée la référence : « 1383 H, » ;

5° L’article 1383 H est ainsi modifié :

a) À la première phrase du deuxième alinéa, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

b) À la première phrase du sixième alinéa, les mots : « l’exonération prévue à l’article 1383 A » sont remplacés par les mots : « l’une des exonérations prévues aux articles 1383 A, 1383 C ter, 1383 D, 1383 F, 1383 I, 1383 J, 1383 K ou 1388 quinquies » ;

6° À la première phrase du septième alinéa de l’article 1383 I, après la référence : « 1383 D », est insérée la référence : « , 1383 H » ;

7° L’article 1466 A est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa du I quinquies A, la date : « 30 juin 2024 » est remplacée par la date : « 31 décembre 2027 » ;

b) A la première phrase du deuxième alinéa du II, après la référence : « I, », est insérée la référence : « I quinquies A, » ;

VI. – Alinéa 14

Remplacer la référence :

4° 

par la référence :

8° 

VII. – Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

9° Au a du 1° du II de l’article 1640, après la référence : « I, », est insérée la référence : « I quinquies A, ».

VIII. – Après l’alinéa 15

Insérer dix alinéas ainsi rédigés :

II bis. – Le XX de l’article 73 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est ainsi modifié :

1° Le E est complété par trois alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation au I de l’article 1639 A bis du code général des impôts, les communes et leurs établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent délibérer jusqu’au 28 février 2025 afin d’instituer les exonérations prévues aux articles 1383 E et 1464 D du code général des impôts à compter des impositions établies au titre de 2025 dans les communes classées en zone France ruralités revitalisation définie au II de l’article 44 quindecies A du même code.

« Pour l’application du 2° du II de l’article 1383 E du code général des impôts, les propriétaires qui souhaitent bénéficier de l’exonération au titre de 2025 en font la demande au service des impôts dont relèvent chacun des immeubles concernés au plus tard le 5 mai 2025.

« Pour l’application du dernier alinéa du I de l’article 1464 D du code général des impôts, les médecins et les auxiliaires médicaux visés aux 1° et 2° du présent article qui s’établissent ou se regroupent dans une commune classée en zone France ruralités revitalisation en 2024 et qui souhaitent bénéficier de l’exonération au titre de 2025 en font la demande accompagnée des éléments entrant dans le champ d’application de l’exonération au service des impôts dont relève chacun de leurs établissements concernés au plus tard le 5 mai 2025. » ;

2° Le G est ainsi modifié :

a) Les références : «, 1407, 1594 F ter et 1594 F quinquies » sont remplacées par la référence : « et 1407 » ;

b) Il est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Les délibérations des conseils départementaux prises en application de l’avant-dernier alinéa de l’article 1594 F ter du code général des impôts, dans sa rédaction antérieure à la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, s’appliquent jusqu’au 31 mai 2025 aux biens situés dans les communes mentionnées au III de l’article XX de la loi n° 2024-XX du XX de finances pour 2025 ainsi qu’aux biens situés dans celles classées, à compter du 1er juillet 2024, en zone France ruralités revitalisation définie au II de l’article 44 quindecies A du code général des impôts.

« Les délibérations des conseils départementaux prises en application de l’avant-dernier alinéa de l’article 1594 F ter du code général des impôts, dans sa rédaction issue de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, s’appliquent également jusqu’au 31 décembre 2027 aux biens situés dans les communes classées mentionnées au III de l’article XX de la loi n° 2024-XX du XX de finances pour 2025. ».

IX. – Alinéa 23

Remplacer les références :

2° , le 3° 

par les références :

3° et le a du 7° 

X. – Alinéas 24 et 26

Remplacer la référence :

2° 

par la référence :

3° 

Objet

Le présent amendement apporte plusieurs ajustements techniques permettant la bonne mise en œuvre des exonérations fiscales relatives au nouveau régime zoné d’exonérations « France ruralités revitalisation » (FRR), qui s’applique depuis le 1er juillet 2024, et au régime zoné des « bassins d’emploi à redynamiser » (BER), dont la prorogation pour un an a été prévue en loi de finances pour 2024, et que l’article 27 du projet de loi de finances pour 2025 porte jusqu’au 31 décembre 2027.

Cet amendement prévoit ainsi les mesures nécessaires afin d’assurer la coordination de la prorogation du dispositif des BER avec les autres régimes zonés.

Il instaure également une dérogation à la date limite de délibération afin de permettre aux collectivités territoriales d’instaurer, avec un effet pour les impositions au titre de 2025, certains dispositifs d’exonérations s’appliquant en FRR :

- l’exonération facultative temporaire de taxe foncière sur les propriétés bâties en faveur des logements qui sont acquis puis améliorés au moyen d’une aide financière de l'Agence nationale de l'habitat par des personnes physiques, en vue de leur location ;

- l’exonération facultative temporaire de cotisation foncière des entreprises en faveur des médecins et des auxiliaires médicaux.

De plus, il proroge jusqu’au 31 mai 2025 l’effet des délibérations des conseils départementaux prises avant le 15 avril 2024 instaurant l’abattement sur l'assiette de la taxe de publicité foncière ou du droit d'enregistrement applicables aux immeubles destinés à l'habitation, aux terrains et aux garages situés dans les zones de revitalisation rurale (ZRR). Ces délibérations prorogées jusqu’au 31 mai 2025 sont applicables aux biens situés dans les communes classées en zone FRR depuis le 1er juillet 2024 ainsi que dans les communes classées ou bénéficiant des effets du classement en ZRR au 30 juin 2024 et non classées en zone FRR.

Enfin, cet amendement précise les clauses anti-abus du régime zoné des FRR prévues pour limiter les opérations d’optimisation abusive liées aux délocalisations et aux transferts d’entreprises. Ainsi, il propose de décompter le délai de 5 ans de la clause anti délocalisation à partir, non pas de l’année où l’entreprise bénéficie pour la première fois de l’exonération mais, à partir de l’année où elle en bénéficie pour la dernière fois.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-330 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. LEMOYNE, CIGOLOTTI, LONGEOT, PATRIAT, Jean-Baptiste BLANC, Jean Pierre VOGEL, FOUASSIN et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS, Mmes HAVET et DURANTON, MM. BUVAL, BITZ, BONNEAU et LEVI, Mme SOLLOGOUB, M. HENNO, Mme MULLER-BRONN, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. RAMBAUD, COURTIAL, WATTEBLED et FOLLIOT, Mme PHINERA-HORTH et MM. CHEVALIER, CHASSEING, VERZELEN et BRAULT


ARTICLE 27


I. À la fin de l'alinéa 2

Remplacer l’année :

2027

par l’année :

2029

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

 …. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif d’aligner la temporalité des communes relevant du régime des zones de revitalisation rurales (ZRR) sur celle des communes relevant du régime relevant de France Ruralités Revitalisation (FRR).

Il est ainsi proposé de décaler la borne de temps du 31 décembre 2024, ce que propose le Gouvernement dans l’article 27 actuellement rédigé, au 31 décembre 2029, ce qui est prévu pour les communes de FRR au terme de l’article 44 quindecies A.

Il s’agit de traduire dans le projet de loi de finances les annonces du Premier ministre d’alors qui avait annoncé le 4 juin 2024 « décider de maintenir dans le dispositif des Zones de revitalisation rurale (ZRR) les 2 200 communes qui devaient le quitter avec cette réforme ».

Cet amendement permettra de rassurer les élus des 2.168 communes classées ZRR qui n’étaient initialement pas retenues dans le nouveau zonage FRR.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1724 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes LOISIER, VERMEILLET et GUIDEZ, M. Stéphane DEMILLY, Mmes BILLON et JACQUEMET, M. FARGEOT, Mmes HOUSSEAU et ANTOINE et MM. BLEUNVEN et GREMILLET


ARTICLE 27


I. À la fin de l'alinéa 2

Remplacer l’année :

2027

par l’année :

2029

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif d’aligner la temporalité des communes relevant du régime des zones de revitalisation rurales (ZRR) sur celle des communes relevant du régime relevant de France Ruralités Revitalisation (FRR).

L’article 27 prévoit une délai jusqu’à 2027. Cet amendement propose d’aller jusqu’à 2029, ce qui est prévu pour les communes de FRR au terme de l’article 44 quindecies A.

Cela correspond aux engagements du gouvernement de maintenir dans le dispositif  les 2 200 communes qui ont été exclues par la réforme.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-8

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 27


I. – Après l’alinéa 4

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

a bis) Après le B du II, il est inséré un B bis ainsi rédigé :

« B bis. – Lorsque l’intérêt général le justifie, le représentant de l’État dans la région peut proposer à titre complémentaire le classement en zone France ruralités revitalisation d’une commune de France métropolitaine dont la population est inférieure à 30 000 habitants et considérée comme rurale au sens de la grille communale de densité établie par l’Institut national de la statistique et des études économiques, dès lors qu’elle est membre d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre remplissant l’une des deux conditions fixées au A du présent II. Le nombre de communes dont le classement peut être proposé est arrêté à la date de la proposition dans la limite de 0,5 %, arrondie à l’entier supérieur, du nombre total de communes de la région concernée. Le classement s’opère selon les mêmes modalités que celles prévues au B du même II.

« Les communes classées en zone France ruralités revitalisation en application du présent B bis ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif « France services ».

II.– Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – A. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du a bis du 2° du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du a bis du 2° du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour l’État des a bis du 2° du I et du A du présent … est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 44 quindecies A du code général des impôts, au sein duquel est codifié le dispositif des zones France ruralités revitalisation (FRR), créées par la loi de finances pour 2024, prévoit d’ores et déjà que, pour des motifs d’intérêt général, un préfet de région peut proposer au ministre chargé des collectivités territoriales le classement en FRR des communes d’un même bassin de vie remplissant les conditions fixées à l’article 44 quindecies A précité.

Le présent amendement a pour objet de prévoir une mesure supplémentaire d’ajustement à la main du Préfet de région pour régler les cas de distorsions fiscales territoriales que la nouvelle cartographie peut générer, en proposant la possibilité dérogatoire, pour des motifs d’intérêt général, de classement en FRR d’une commune membre d’un EPCI qui remplit l’un des deux critères de classement en FRR c’est-à-dire :

- une densité de population inférieure ou égale à la densité médiane nationale des EPCI à fiscalité propre de France métropolitaine ;

- un revenu disponible médian par unité de consommation inférieur ou égal à la médiane des revenus médians par EPCI à fiscalité propre de France métropolitaine.

Cette mesure serait d’une ampleur très limitée, du fait du plafonnement du nombre de communes concernées à 0,5 % au maximum du nombre de communes dans chaque région, mais est de nature à répondre à de réelles difficultés remontées du terrain.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1659 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme CONTE JAUBERT, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 27


I. – Après l’alinéa 4

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

a bis) Après le B du II, il est inséré un B bis ainsi rédigé :

« B bis. – Lorsque l’intérêt général le justifie, le représentant de l’État dans la région peut proposer à titre complémentaire le classement en zone France ruralités revitalisation d’une commune de France métropolitaine dont la population est inférieure à 30 000 habitants et considérée comme rurale au sens de la grille communale de densité établie par l’Institut national de la statistique et des études économiques, dès lors qu’elle est membre d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre remplissant l’une des deux conditions fixées au A du présent II. Le nombre de communes dont le classement peut être proposé est arrêté à la date de la proposition dans la limite de 0,5 %, arrondie à l’entier supérieur, du nombre total de communes de la région concernée. Le classement s’opère selon les mêmes modalités que celles prévues au B du même II.

« Les communes classées en zone France ruralités revitalisation en application du présent B bis ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif « France services ».

II.– Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – A. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du a bis du 2° du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du a bis du 2° du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour l’État des a bis du 2° du I et du A du présent … est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objet de prévoir une mesure supplémentaire d’ajustement à la main du Préfet de région pour régler les cas de distorsions fiscales territoriales que la nouvelle cartographie peut générer, en proposant la possibilité dérogatoire, pour des motifs d’intérêt général, de classement en FRR d’une commune membre d’un EPCI qui remplit l’un des deux critères de classement en FRR c’est-à-dire :

une densité de population inférieure ou égale à la densité médiane nationale des EPCI à fiscalité propre de France métropolitaine ;

un revenu disponible médian par unité de consommation inférieur ou égal à la médiane des revenus médians par EPCI à fiscalité propre de France métropolitaine.

Dans son dispositif, cet amendement reprend à l'identique l'amendement I-8 déposé par le rapporteur général de la commission des finances. 

Cette mesure vise à donner plus de latitude aux services déconcentrés de l'Etat pour lisser les effets négatifs induits par cette nouvelle cartographie sur le terrain.  

Par exemple en Gironde, les critères précédemment établis avaient généré des inégalités territoriales injustifiées qui ont eu pour conséquence de créer de l'incompréhension autour de ce dispositif. 

Dans cet esprit, cet amendement vise à améliorer le dispositif des zones FRR. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2179 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 27


Alinéa 5

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

b) Compléter le C du II par un alinéa ainsi rédigé :

« Les communes de France métropolitaine dont la population est inférieure à 30 000 habitants et qui sont membres d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dont au moins la moitié des communes est située dans un département remplissant les conditions mentionnées aux 1° et 2° du présent C sont également classées en zone "France ruralités revitalisation". » ;

Objet

Il s’agit d’un amendement de précision rédactionnelle.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-532 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. LUREL et Mmes CONCONNE, BÉLIM, Gisèle JOURDA, DANIEL et MONIER


ARTICLE 27


I. – Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

b bis) Au E du II, après les mots : « ainsi que celles », sont insérés les mots : » de la Guadeloupe, de la Martinique et ».

II. – Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Les communes dont le classement en zone France ruralités revitalisation découle des dispositions du b bis ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif « France services ».

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

A. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement, adopté l’an passé par le Sénat, propose, à l’instar des communes de Guyane et de certaines communes de La Réunion, d’élargir aux communes de la Guadeloupe et de la Martinique le bénéfice du nouveau zonage unique « France Ruralités Revitalisation » créé en loi de finances pour 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-547 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme LASSARADE, MM. SOL, MANDELLI et PELLEVAT, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. BRISSON, Daniel LAURENT, PANUNZI et PAUMIER, Mmes IMBERT, BELLAMY, DUMONT, DEMAS et BELRHITI, M. KAROUTCHI, Mmes GOSSELIN, Pauline MARTIN et Marie MERCIER, M. MILON, Mme BELLUROT, M. GENET, Mme PETRUS, M. RAPIN, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. Cédric VIAL, BELIN et GREMILLET et Mme PLUCHET


ARTICLE 27


I. – Après l’alinéa 8

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

« … – Sont classées en zone France ruralités revitalisation les communes de France métropolitaine dont la population est inférieure à 30 000 habitants et qui sont membres d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre remplissant les conditions suivantes :

« 1° L’établissement est à dominante rurale autonome : de type rural, plus de 60 % de sa population réside dans un espace rural au sens de la grille communale de densité établie par l’Institut national de la statistique et des études économiques, et de type rural autonome, moins de 50 % de la population de ses communes rurales réside dans une commune rurale appartenant à une aire d’attraction d’une ville de 50 000 habitants ou plus définie par l’Institut national de la statistique et des études économiques ;

« 2° Son revenu disponible médian par unité de consommation est inférieur ou égal au 25ème centile des revenus disponibles médians par établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre de France métropolitaine ».

« Les communes classées en zone France ruralités revitalisation en application du présent I ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif « France services »  ».

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à corriger un effet de bord dans le dispositif "France Ruralités Revitalisation" (FRR) entré en vigueur le 1er juillet dernier à la suite de l’adoption de la loi de finances n° 2023-1322 du 29 décembre 2023. Sans remettre en cause l’ensemble du dispositif, il répond à un problème d’équité territoriale observé lors de l’application de la loi.

L’Association des Maires de France (AMF) a également souligné les limites des critères actuels, qui remplacent ceux des zones de revitalisation rurale (ZRR) dans le cadre du FRR.

A titre d’exemple certaines zones, comme la communauté de communes du Réolais en Sud Gironde, sont exclues du dispositif FRR. Pourtant, la fragilité sociale et économique de ces territoires est avérée, et 100% des habitants résident dans un espace rural au sens de la grille communale de densité selon l’INSEE.

Ainsi, le critère de densité, lorsqu’il est appliqué à l’échelle des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), peut poser plusieurs problèmes. Par exemple, de véritables zones rurales, mais de petite superficie, composées de petits bourgs dispersés, peuvent être exclues du classement à cause de leur densité jugée trop élevée.

Cela a des répercussions directes pour les territoires concernés, qui se trouvent enclavés au sein de zones classées "France Ruralités Revitalisation" (FRR), engendrant une concurrence et des inégalités entre des territoires ruraux qui subissent déjà des fragilités sociales et économiques importantes.

Pour remédier à ces problèmes, cet amendement propose donc que, selon les critères de classification de l'INSEE, l’EPCI à fiscalité propre soit considéré comme à dominante rurale autonome; de type rural, si plus de 60 % de sa population vit en zone rurale, et de type rural autonome, si moins de 50% de la population de ses communes rurales réside dans une commune rurale appartenant à une aire d’attraction d’une ville de 50 000 habitants ou plus.

Il s'agit de critères complémentaires qui permettraient d'intégrer, de manière ciblée et limitée, 102 nouvelles communes parmi les plus rurales et les plus défavorisées, et qui sont pourtant exclues du dispositif en raison du critère de densité de population. Les critères proposés permettraient de sélectionner les territoires les plus pauvres en ne retenant que ceux qui ont le plus faible revenu disponible médian par unité de consommation, inférieur ou égal au 25ème centile.

Ces critères donnent une définition plus fine et adaptée de la ruralité, en s’appuyant sur une méthodologie européenne.

Cet amendement s’inscrit aussi dans la continuité des ajustements apportés au zonage "France Ruralités Revitalisation Plus" dans le projet de loi de finances pour 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-975

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN, JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 27


I. – Après l’alinéa 8

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

« … – Sont classées en zone France ruralités revitalisation les communes de France métropolitaine dont la population est inférieure à 30 000 habitants et qui sont membres d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre remplissant les conditions suivantes :

« 1° L’établissement est à dominante rurale autonome : de type rural, plus de 60 % de sa population réside dans un espace rural au sens de la grille communale de densité établie par l’Institut national de la statistique et des études économiques, et de type rural autonome, moins de 50 % de la population de ses communes rurales réside dans une commune rurale appartenant à une aire d’attraction d’une ville de 50 000 habitants ou plus définie par l’Institut national de la statistique et des études économiques ;

« 2° Son revenu disponible médian par unité de consommation est inférieur ou égal au 25ème centile des revenus disponibles médians par établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre de France métropolitaine ».

« Les communes classées en zone France ruralités revitalisation en application du présent I ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif « France services »  ».

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objet de corriger un effet de bord du dispositif France ruralité revitalisation (FRR), seul dispositif économique spécifique à la ruralité, entré en vigueur au 1er juillet dernier suite à l’adoption de la lOI n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances.

Le nouveau critère proposé des « établissements publics à dominante rurale, c’est-à-dire des établissements publics dont plus de 60% de la population réside dans un espace rural au sens de la grille communale de densité établie par l’Institut national de la statistique et des études économiques » est la reprise à l’échelon intercommunal du critère proposé dans le présent projet de loi de finances pour 2025 pour le classement en zone France ruralités revitalisation plus. Il s’agit d’un critère plus pertinent et mieux adapté à la définition de la ruralité. Comme l’indique notamment l’INSEE, s’appuyant « sur une méthodologie européenne pour caractériser les communes en fonction de la répartition de la population sur leur territoire », « la grille communale de densité permet de classer les communes en fonction du nombre d’habitants et de la répartition de ces habitants sur leur territoire ». « L’appartenance à un niveau de la grille n’est pas simplement liée à la densité moyenne de population calculée sur l’ensemble de la commune (incluant les surfaces non habitées comme les forêts, la montagne et les champs), elle prend en compte la présence au sein de la commune de zones concentrant un grand nombre d’habitants sur une faible surface ».

Il est couplé avec le critère tenant en ce que moins de 50% de la population des communes rurales de l’établissement public réside dans une commune rurale appartenant à une aire d’attraction d’une ville de 50 000 habitants ou plus définie par l’Institut national de la statistique et des études économiques, qui permet de sélectionner les territoires les plus ruraux en n’incluant pas les communes membres d’un établissement public de coopération intercommunale qui dépendrait d’une grande ville ou métropole voisine.    

Le nouveau critère proposé permet de sélectionner les territoires les plus pauvres en ne retenant que ceux qui ont le plus faible revenu disponible médian par unité de consommation (quart des EPIC les plus pauvres – 25ème centile-).

Le nouveau critère proposé permet de corriger le dispositif en vigueur, en intégrant, de manière juste et très limitée, 102 nouvelles communes dans le zonage FRR au niveau national. Il ne vise pas à modifier tout le dispositif mis en place et les zonages retenus, mais à corriger les problèmes qui sont nés de l’application de la loi de 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1162 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. MASSET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 27


I. – Après l’alinéa 7

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« Du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027, sont classées en zone France ruralités revitalisation les communes de France métropolitaine dont la population est inférieure à 30 000 habitants et qui sont membres d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre remplissant les conditions suivantes : 

« 1° L’établissement est à dominante rurale autonome : rurale au sens de l’INSEE, avec au moins 50 % de la population des communes à dominante rurale membres de l’établissement public ne résidant pas dans une commune rurale appartenant à une aire d’attraction d’une ville de 50 000 habitants ou plus.

« 2° Son revenu disponible par unité de consommation médian est inférieur ou égal au 25e centile des revenus disponibles médians par établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre de France métropolitaine. Les communes dont le classement en zone France ruralités revitalisation découle des présentes dispositions ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif "France services. » 

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes fiscales pour l’État, résultant des exonérations d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés accordées dans le cadre de l’assouplissement des conditions d’éligibilité aux zones FRR, est compensée à due concurrence par une augmentation du taux de l’impôt sur les sociétés applicable aux grandes entreprises dont le chiffre d’affaires annuel excède 250 millions d’euros. 

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à intégrer dans le dispositif FRR des communes d’un même bassin de vie afin d’éviter les distorsions et les inégalités provoquées par le nouveau zonage. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1198 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 27


I. – Après l’alinéa 7

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« Du 1er janvier 2025 au 31 décembre 2027, sont classées en zone France ruralités revitalisation les communes de France métropolitaine dont la population est inférieure à 30 000 habitants et qui sont membres d’un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre remplissant les conditions suivantes :

« 1° L’établissement est à dominante rurale autonome : rurale au sens de l’INSEE, avec au moins 50 % de la population des communes à dominante rurale membres de l’établissement public ne résidant pas dans une commune rurale appartenant à une aire d’attraction d’une ville de 50 000 habitants ou plus.

« 2° Son revenu disponible par unité de consommation médian est inférieur ou égal au 25e centile des revenus disponibles médians par établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre de France métropolitaine. »

II. – Compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

... – La perte de recettes fiscales pour l’État, résultant des exonérations d’impôt sur le revenu et d’impôt sur les sociétés accordées dans le cadre de l’assouplissement des conditions d’éligibilité aux zones FRR, est compensée à due concurrence par une augmentation du taux de l’impôt sur les sociétés applicable aux grandes entreprises dont le chiffre d’affaires annuel excède 250 millions d’euros. 

... – Les communes dont le classement en zone France ruralités revitalisation découle des présentes dispositions ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif « France services. »

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à ajuster les critères du zonage France Ruralités Revitalisation (FRR) pour y intégrer 251 nouvelles communes rurales parmi les plus fragiles économiquement et socialement, actuellement exclues du dispositif. Cette mesure répond à une nécessité d’équité territoriale et de justice sociale, en ciblant précisément les territoires qui n’ont pas bénéficié du dynamisme des grandes agglomérations et souffrent de fortes vulnérabilités.

Les critères actuels de classement en zone FRR, notamment l’utilisation de la densité de population à l’échelle des Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), se sont révélés inadaptés pour certaines zones rurales pauvres.

L’Association des Maires de France (AMF) a d’ailleurs alerté sur ce point, soulignant que les critères actuels ne coïncident pas partout avec les besoins des communes rurales, et plaidant pour une meilleure prise en compte des réalités locales.

Cet amendement introduit un critère fondé sur les EPCI à dominante rurale avec un revenu disponible médian inférieur au seuil du 25e centile national (20 690 euros). Ce critère permet de mieux cibler les territoires réellement vulnérables en ne retenant que les zones rurales les plus pauvres. Cette mesure met fin aux situations où des communes enclavées parmi des zones FRR sont exclues du dispositif, créant des disparités injustes et une concurrence déloyale entre territoires marqués par des niveaux de pauvreté similaires.

L’adoption de cet amendement répond aux sollicitations des élus locaux, qui demandent une révision des critères pour inclure les territoires oubliés dans la dynamique de revitalisation. Il soutient également les populations rurales, souvent laissées en marge des politiques publiques, en leur offrant des perspectives nouvelles et des conditions de vie améliorées.

Ce correctif ne remet pas en question les fondements du zonage FRR établi par la loi de 2024, mais propose un ajustement limité et nécessaire pour pallier les insuffisances du dispositif en vigueur. En élargissant de manière ciblée le périmètre des zones FRR, il permettra de renforcer une politique de cohésion territoriale plus juste et plus inclusive, et d’apporter une réponse concrète à la fracture territoriale qui fragilise nos campagnes.

En conséquence, cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires garantit un soutien équitable et efficace aux territoires ruraux les plus vulnérables, tout en respectant les objectifs de dynamisation et de revitalisation qui sous-tendent le zonage France Ruralités Revitalisation.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-715 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 27


I. – À la fin de l'alinéa 16

Remplacer l’année :

2027

par l’année :

2030

II. - Compléter le II de cet article par un alinéa ainsi rédigé : 

... – Les communes dont le classement en zone France ruralités revitalisation découle des présentes dispositions ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif "France services".

III. –  Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent faire bénéficier les communes qui ont été exclues des dispositifs de soutien à l'activité économique dans la ruralité du fait du changement de zonage opéré par l'adoption de la loi de finance pour 2024 des effets de France ruralités revitalisation jusqu'au 31 décembre 2030 et non seulement jusqu’au 31 décembre 2027.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-764 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BERTHET, M. BELIN, Mme BELRHITI, M. Étienne BLANC, Mmes DUMONT, Pauline MARTIN et NÉDÉLEC et MM. PANUNZI, PIEDNOIR, POINTEREAU et SOL


ARTICLE 27


I. – À la fin de l'alinéa 16

Remplacer l’année :

2027

par l’année :

2029

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Les communes dont le classement en zone France ruralités revitalisation découle des dispositions du présent article ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif « France services.

III. –Pour compenser la perte de recettes résultant du I et du II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif France ruralités revitalisation (FRR), créé par la loi de finances pour 2024, fixe des critères d’éligibilité auxquels ne répondent pas des collectivités bénéficiaires du dispositif des Zones de revitalisation rurale (ZRR), pourtant toujours fragiles. Elles perdaient ainsi le bénéfice des mécanismes de soutien à l’activité rattachés à ce zonage.

Le gouvernement, conformément à ce qu’il avait annoncé, « rattrape » ces collectivités en leur permettant de bénéficier des dispositions du zonage FRR. Mais le texte, en l’état, limite cette possibilité jusqu’à fin 2027, alors que la date d’échéance du nouveau dispositif est le 31 décembre 2029. 

Cette différence de traitement n’est pas justifiée au regard de la fragilité des territoires concernés. Les mêmes conditions doivent être appliquées à l’ensemble des collectivités. 

Cet amendement a donc pour objectif d’appliquer la même date d’échéance à toutes les collectivités, « rattrapées » ou non, soit 2029.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-976 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme ESPAGNAC, M. GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN, JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 27


I. – À la fin de l'alinéa 16

Remplacer l’année :

2027

par l’année :

2029

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Les communes dont le classement en zone France ruralités revitalisation découle des dispositions du présent article ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif "France services"

III. –Pour compenser la perte de recettes résultant du I et du II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

 …. - A. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le dispositif France ruralités revitalisation (FRR), créé par la loi de finances pour 2024, fixe des critères d’éligibilité auxquels ne répondent pas des collectivités bénéficiaires du dispositif des Zones de revitalisation rurale (ZRR), pourtant toujours fragiles. Elles perdaient ainsi le bénéfice des mécanismes de soutien à l’activité rattachés à ce zonage.

Le gouvernement, conformément à ce qu’il avait annoncé, « rattrape » ces collectivités en leur permettant de bénéficier des dispositions du zonage FRR. Mais le texte, en l’état, limite cette possibilité jusqu’à fin 2027, alors que la date d’échéance du nouveau dispositif est le 31 décembre 2029.

Cette différence de traitement n’est pas justifiée au regard de la fragilité des territoires concernées. Les mêmes conditions doivent être appliquées à l’ensemble des collectivités.

Cet amendement a donc pour objectif d’appliquer la même date d’échéance à toutes les collectivités, « rattrapées » ou non, soit 2029.

Pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement est assorti d'un dispositif neutralisant l'impact budgétaire de la présente proposition. Les auteurs du présent amendement demandent donc au gouvernement de sous-amender le présent amendement pour en assurer le caractère pleinement opérationnel. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1160 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. MASSET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 27


I. – À la fin de l'alinéa 16

Remplacer l’année :

2027

par l’année :

2029

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

... – Les communes dont le classement en zone France ruralités revitalisation découle des dispositions du présent article ne peuvent pas bénéficier des bonifications budgétaires spécifiquement allouées aux communes classées en zone France ruralités revitalisation au titre du dispositif "France services".

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d’appliquer la même date d’échéance à toutes les collectivités concernant la transition vers le nouveau zonage FRR. 

Le gouvernement, conformément à ce qu’il avait annoncé, propose de rattraper les anciennement ZRR dans le dispositif FRR. Mais le texte, en l’état, limite cette possibilité jusqu’à fin 2027, alors que la date d’échéance du nouveau dispositif est le 31 décembre 2029. Cette différence de traitement n’est pas justifiée au regard de la fragilité des territoires concernées. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1925 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAUTAREL, Paul VIDAL et KAROUTCHI, Mme BELRHITI, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme LASSARADE, M. LEFÈVRE, Mmes CIUNTU et VENTALON, MM. BELIN, KLINGER et MANDELLI, Mme JOSEPH, MM. Cédric VIAL, PANUNZI et GREMILLET, Mme EVREN et M. SOL


ARTICLE 27


Alinéa 11

Remplacer cet alinéa par six alinéas ainsi rédigés :

…. La seconde phrase du premier alinéa est supprimée.

…. Après le même premier alinéa, sont insérés quatre alinéas ainsi rédigés :

« Pour chaque commune, il est calculé un indice synthétique de ressources et de charges à partir des rapports suivants : 

« 1° Le rapport entre le potentiel financier par habitant de la commune, tel que défini au V de l’article L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales et le potentiel financier moyen par habitant de l’ensemble des communes ; 

« 2° Le rapport entre le revenu moyen par habitant de la commune et le revenu moyen par habitant de l’ensemble des communes. 

« L’indice synthétique de ressources et de charges est obtenu par l’addition des rapports définis au 1° et 2° du présent III, en pondérant le premier par 75 % et le second par 25 %. Le revenu pris en compte est le dernier revenu imposable connu et la population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales. » ;

Objet

Depuis le 1er juillet 2024, le nouveau zonage France Ruralités Revitalisation (FRR) remplace les zones de revitalisation rurale (ZRR). L'objectif de ce changement est de renforcer l'attractivité des territoires ruraux vulnérables.

Cet amendement porte sur l'article 44 quindecies A du code général des impôts qui permet notamment de classer en zone FRR+ les communes classées dans une zone France ruralités revitalisation définie au II et membres d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre confronté sur une période d'au moins dix ans à des difficultés particulières, appréciées en fonction d'un indice synthétique. Cet indice est établi, selon des modalités fixées par décret, en tenant compte des dynamiques liées au revenu, à la population et à l'emploi dans les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés.

Le présent amendement vise à ce que l'indice synthétique prenne en compte les ressources et les charges des communes et non plus la dynamique, la population et les emplois dans les EPCI à fiscalité propre concernés. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1510 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. CHAUVET, DUFFOURG et CANÉVET, Mme VERMEILLET, M. CHASSEING, Mme ANTOINE et MM. LONGEOT et PARIGI


ARTICLE 27


Après l'alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

.... À la seconde phrase du premier alinéa, les mots : « en tenant compte des dynamiques liées au revenu, à la population et à l'emploi dans les » sont remplacés par les mots : « en fonction du potentiel fiscal par habitant et du revenu imposable moyen par habitant des »

Objet

Le présent amendement vise à privilégier les indicateurs du potentiel fiscal et du revenu imposable moyen par habitant à l’indice synthétique pour la classification des communes situées en zone France ruralités revitalisation « plus ».

En effet, l’indice synthétique présenté ne repose pas sur des critères légitimes pour apprécier les difficultés structurelles d’une commune rurale.

Il est précisé que l’indice synthétique prendrait en compte, sur une période de dix ans, « des dynamiques liées au revenu, à la population et à l’emploi dans les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre concernés ».

Le critère de « la dynamique d’emploi », constitutif de l’indice synthétique, est quant à lui intrinsèquement insatisfaisant. Un EPCI rural peut ne pas être touché par un fort taux de chômage, mais connaître des difficultés structurelles particulièrement handicapantes sur le plan social, économique, éducatif et démographique. Pour s’en convaincre, il suffit de constater que les départements qui concentrent les revenus médians par unité de consommation les plus élevés ont un taux de chômage bien supérieur à celui de nombreux départements ruraux en 2024.

D’autres indicateurs de richesse existent et permettraient d’établir de façon claire, précise et équitable les communes les plus légitimes à être intégrées au zonage renforcé du dispositif FRR "plus".

Il est ainsi proposé d’utiliser le critère du potentiel fiscal par habitant et celui du revenu imposable moyen par habitant, qui permettraient d’apprécier de manière objective les ressources fiscales libres d’emploi que peut mobiliser une commune ainsi que le niveau de vie des habitants. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1511 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, MM. COURTIAL et HENNO, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ROMAGNY, MM. DUFFOURG et CANÉVET, Mmes VERMEILLET et ANTOINE, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ et M. PARIGI


ARTICLE 27


Après l'alinéa 10

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

... À la seconde phrase du premier alinéa, les mots : « , à la population et à l'emploi » sont remplacés par les mots : « et à la population » ;

Objet

Cet amendement de repli vise à rendre plus opérant l’indice synthétique, en supprimant le facteur de la dynamique d’emploi qui le compose.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-130

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme MALET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le deuxième alinéa du a du 1 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts est complété par les mots : « ainsi que des prestations de nature médicale dans les établissements visés au I et II de l’article L 313–12 du code de l’action sociale et des familles, de nature médicale. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le dispositif de crédit d’impôt en faveur du logement social outre-mer prévu à l’article 244 quater X du code général des impôts (CGI) s’applique, sous conditions, aux organismes de logement social (OLS) qui créent des logements sociaux dans les départements d’outre-mer (DOM).

Ce dispositif est très encadré (procédure d’agrément, attribution des logements à des locataires sous plafond de ressources, loyers plafonnés etc).

 Le texte de l’article 244 quater X précise que les logements peuvent être des logements foyers et qu’ils peuvent être spécialement adaptés à l’hébergement des personnes âgées de plus de 65 ans ou de personnes handicapées auxquelles des prestations de services de nature hôtelière peuvent être proposées.

 Toutefois, le bulletin officiel des impôts, BOI-IS-RICI-10-70-10 & 150, indique qu’il convient que « les prestations, éventuellement proposées en sus du logement soient uniquement de nature hôtelière (gardiennage, blanchisserie, ménage, restauration, etc.) et non de nature médicale ».

 Ceci conduit à exclure les EHPAD du champ du dispositif même si ces établissements répondent à l’ensemble des conditions relatives aux logements sociaux éligibles posées par l’article 244 quater X.

 Il est proposé de modifier cette règle afin de permettre aux organismes HLM de bénéficier du crédit d’impôt au titre de la création d’EHPAD, destinés à des personnes de revenus modeste dans les départements d’outre-mer.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-972

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CONCONNE et BÉLIM, MM. LUREL, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l'article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le deuxième alinéa du a du 1 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts est complété par les mots : « ainsi que des prestations de nature médicale dans les établissements visés au I et II de l’article L 313-12 du code de l’action sociale et des familles, de nature médicale. »  

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.  

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre I er du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le dispositif de crédit d’impôt en faveur du logement social outre-mer prévu à l'article 244 quater X du code général des impôts s'applique, sous conditions, aux organismes de logement social qui créent des logements sociaux dans les départements d'outre-mer. Ce dispositif est très encadré (procédure d’agrément, attribution des logements à des locataires sous plafonds de ressources, loyers plafonnés etc).  

Le texte de l’article 244 quater X précise que les logements peuvent être des logements foyers et qu’ils peuvent être spécialement adaptés à l'hébergement de personnes âgées de plus de soixante-cinq ans ou de personnes handicapées auxquelles des prestations de services de nature hôtelière peuvent être proposées.  

Toutefois, le bulletin officiel des impôts, BOI-IS-RICI-10-70-10 §150, indique qu’il convient que « les prestations éventuellement proposées en sus du logement soient uniquement de nature hôtelière (gardiennage, blanchisserie, ménage, restauration, etc.) et non de nature médicale » Ceci conduit à exclure les EHPAD du champ du dispositif même si ces établissements répondent à l’ensemble des conditions relatives aux logements sociaux éligibles posées par l’article 244 quater X.  

Il est proposé par le présent amendement du groupe SER de modifier cette règle afin de permettre aux organismes HLM de bénéficier du crédit d’impôt au titre de la création d’EHPAD destinés à des personnes de revenus modeste dans les départements d’outre-mer. 

Cet amendement est issu des travaux du groupe Socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale.  

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1494 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme NADILLE, MM. IACOVELLI et BUIS, Mmes SCHILLINGER et DURANTON et MM. ROHFRITSCH, OMAR OILI et THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le deuxième alinéa du a du 1 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts est complété par les mots : « ainsi que des prestations de nature médicale dans les établissements visés au I et II de l’article L 313–12 du code de l’action sociale et des familles, de nature médicale. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre la mobilisation du crédit d’impôt logement social pour la construction d’EHPAD en outre-mer.

Le dispositif de crédit d’impôt en faveur du logement social outre-mer prévu à l'article 244 quater X du code général des impôts (CGI) s'applique, sous conditions, aux organismes de logement social (OLS) qui créent des logements sociaux dans les départements d'outre-mer (DOM).

Ce dispositif est très encadré : procédure d’agrément, attribution des logements à des locataires sous plafonds de ressources, loyers plafonnés, etc...

Le texte de l’article 244 quater X précise que les logements peuvent être des logements foyers et qu’ils peuvent être spécialement adaptés à l'hébergement de personnes âgées de plus de soixante-cinq ans ou de personnes handicapées auxquelles des prestations de services de nature hôtelière peuvent être proposées.

Toutefois, le bulletin officiel des impôts, BOI-IS-RICI-10-70-10 §150, indique qu’il convient que « les prestations éventuellement proposées en sus du logement soient uniquement de nature hôtelière (gardiennage, blanchisserie, ménage, restauration, etc.) et non de nature médicale »

Ceci conduit à exclure les EHPAD du champ du dispositif même si ces établissements répondent à l’ensemble des conditions relatives aux logements sociaux éligibles posées par l’article 244 quater X.

Il est proposé de modifier cette règle afin de permettre aux organismes HLM de bénéficier du crédit d’impôt au titre de la création d’EHPAD destinés à des personnes de revenus modeste dans les départements et régions d’outre-mer.

Cet amendement a été travaillé avec la Direction des outre-mer de l'Union sociale pour l'habitat (USH).

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2029 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PATIENT, BUVAL, KULIMOETOKE et LEMOYNE et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l'article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le deuxième alinéa du a du 1 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts est complété par les mots : « ainsi que des prestations de nature médicale dans les établissements visés au I et II de l’article L 313-12 du code de l’action sociale et des familles, de nature médicale. »  

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.  

III. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre I er du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le dispositif de crédit d’impôt en faveur du logement social outre-mer prévu à l'article 244 quater X du code général des impôts (CGI) s'applique, sous conditions, aux organismes de logement social (OLS) qui créent des logements sociaux dans les départements d'outre-mer (DOM).

Ce dispositif est très encadré (procédure d’agrément, attribution des logements à des locataires sous plafonds de ressources, loyers plafonnés etc.).

Le texte de l’article 244 quater X précise que les logements peuvent être des logements foyers et qu’ils peuvent être spécialement adaptés à l'hébergement de personnes âgées de plus de soixante-cinq ans ou de personnes handicapées auxquelles des prestations de services de nature hôtelière peuvent être proposées.

Toutefois, le bulletin officiel des impôts, BOI-IS-RICI-10-70-10 §150, indique qu’il convient que « les prestations éventuellement proposées en sus du logement soient uniquement de nature hôtelière (gardiennage, blanchisserie, ménage, restauration, etc.) et non de nature médicale »

Ceci conduit à exclure les EHPAD du champ du dispositif même si ces établissements répondent à l’ensemble des conditions relatives aux logements sociaux éligibles posées par l’article 244 quater X.

Cet amendement, travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH), propose de modifier cette règle afin de permettre aux organismes Hlm de bénéficier du crédit d’impôt au titre de la création d’EHPAD destinés à des personnes de revenus modeste dans les départements d’outre-mer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-508 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA, DANIEL et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 3 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts, les mots : «, énergétiques et environnementales définies par décret » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement est le corollaire du précédent pour le crédit d'impôt visant à l'acquisition de logements achevés depuis plus de vingt ans faisant l'objet de travaux de réhabilitation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-507 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL et Mmes DANIEL, BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA, BLATRIX CONTAT et MONIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 4 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts, les mots : «, énergétiques et environnementales définies par décret » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 244 quater X du Code général des impôts (CGI), modifié par la loi de finances pour 2024 suite à un amendement sénatorial, a élargi le champ d’application du crédit d’impôt pour la réhabilitation des logements sociaux, en étendant ce dispositif au-delà des Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). Cette évolution législative vise à permettre la réhabilitation d’un parc social ultramarin vieillissant dans un cadre plus inclusif et moins restrictif, afin d’améliorer les conditions d’habitat dans une diversité plus large de territoires ultramarins.

 Cependant, la mise en œuvre de cette extension est actuellement compromise par des critères environnementaux définis par décret. Or selon nos informations, le projet de décret contiendrait des exigences lourdes en termes d’investissement sans impact sur la performance énergétique des logements, générant ainsi un effet d’éviction automatique (voir note d’analyse en annexe).

 Ces contraintes, qui encadreront les opérations éligibles au crédit d’impôt, s’avèrent difficilement applicables en raison de l’absence de Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) dans les territoires concernés. En effet, le DPE a été reporté à 2028 pour les Outre-mer et à 2030 pour Mayotte, conformément aux décisions du Comité Interministériel des Outre-mer (CIOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1139 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FOUASSIN et BUIS, Mmes SCHILLINGER et PHINERA-HORTH et M. OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 4 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts, les mots : «, énergétiques et environnementales définies par décret » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 244 quater X du Code général des impôts (CGI), modifié par la loi de finances pour 2024 (suite à un amendement sénatorial), a élargi le champ d’application du crédit d’impôt pour la réhabilitation des logements sociaux, en étendant ce dispositif au-delà des Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). Cette évolution législative vise à permettre la réhabilitation d’un parc social ultramarin vieillissant dans un cadre plus inclusif et moins restrictif, afin d’améliorer les conditions d’habitat dans une diversité plus large de territoires ultramarins.

 Cependant, la mise en œuvre de cette extension est actuellement compromise par des critères environnementaux définis dans un projet de décret (pour lequel nous avons été consultés). Ce projet contient des exigences lourdes en termes d’investissement sans impact sur la performance énergétique des logements, générant ainsi un effet d’éviction automatique (voir note d’analyse en annexe).

 Ces contraintes, qui encadreront les opérations éligibles au crédit d’impôt, s’avèrent difficilement applicables en raison de l’absence de Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) dans les territoires concernés. En effet, le DPE a été reporté à 2028 pour les Outre-mer et à 2030 pour Mayotte, conformément aux décisions du Comité Interministériel des Outre-mer (CIOM).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2026 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. PATIENT, BUVAL, KULIMOETOKE, LEMOYNE, THÉOPHILE et ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l'article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au 4 du I de l’article 244 quater X du code général des impôts, les mots : « , énergétiques et environnementales définies par décret » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 244 quater X du Code général des impôts (CGI), modifié par la loi de finances pour 2024, a élargi le champ d’application du crédit d’impôt pour la réhabilitation des logements sociaux, en étendant ce dispositif au-delà des Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). Cette évolution législative visait à permettre la réhabilitation d’un parc social ultramarin vieillissant dans un cadre plus inclusif et moins restrictif, afin d’améliorer les conditions d’habitat dans une diversité plus large de territoires ultramarins.

Cependant, la mise en œuvre de cette extension est actuellement compromise par l'absence d'un référentiel permettant de caractériser les performances énergétiques et le confort thermique des bâtiments applicable aux Outre-mer. La loi Climat et résilience prévoyait la mise en place d'un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) spécifique aux Outre-mer pour l'année 2024 mais le Comité interministériel des Outre-mer (CIOM) a acté la difficulté de son élaboration et a reporté son entrée en vigueur pour 2028 et même 2030 pour Mayotte.

En l'absence de DPE, conditionner l'obtention d'un crédit d'impôt au respect d'un niveau de performance énergétique non déterminé revient à rendre ce dispositif inapplicable. Aussi, cet amendement propose de retirer les critères énergétiques et environnementaux pour l'obtention du crédit d'impôt en attendant l'élaboration du DPE outre-mer.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat Outre-mer (USHOM).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1843 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mmes HAVET et Olivia RICHARD, MM. BLEUNVEN et FOLLIOT, Mme ANTOINE, M. LEVI et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l'article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la première phrase du premier alinéa du I de l’article 44 octies A, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

2° Au troisième alinéa de l’article 1383 C ter, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

3° Au premier alinéa du I septies de l’article 1466 A, la première occurrence de l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2025 ».

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les régimes fiscaux zonés rattachés à la géographie prioritaire de la politique de la ville s’appuient actuellement sur deux zonages différents : d’une part, les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), auxquels sont adossées des exonérations d’impôts locaux, et, d’autre part, les zones franches urbaines – territoires entrepreneurs (ZFU-TE), auxquelles sont adossées des exonérations d’impôt sur les bénéfices en faveur des entreprises. Ces deux dispositifs arrivent à échéance le 31 décembre 2024.

Dans le cadre de la nouvelle géographie prioritaire et des nouveaux contrats de ville « Engagements quartiers 2030 », mis en place en début d’année 2024, une réforme plus structurelle des régimes zonés urbains est en cours d’élaboration. Afin de soutenir les quartiers urbains en difficulté, elle aura vocation à rendre plus efficaces et plus intelligibles les dispositifs des ZFU-TE et des QPV, qui souffrent aujourd’hui d’un manque de lisibilité et de cohérence tant au regard de leurs périmètres que de leurs modalités d’exonérations.

Dans l’attente de cette réforme, le présent amendement vise à proroger d’un an, soit jusqu’au 31 décembre 2025, les dispositifs zonés de soutien aux territoires urbains en difficulté arrivant à échéance en fin d’année :
- les exonérations d’impôt sur les bénéfices dans les ZFU-TE ;
- les exonérations de taxe foncière sur les propriétés bâties et de cotisation foncière des entreprises dans les QPV.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-161 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l'article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé 

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le I de l’article 44 quindecies, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« I bis. – Bénéficient également de l’exonération mentionnée au I les médecins libéraux installés dans une zone de revitalisation rurale qui poursuivent leur activité au-delà de l’âge légal de départ en retraite.

« Le bénéfice de cette exonération est subordonné à l’engagement du médecin libéral de poursuivre son activité pendant une période d’au moins quatre années à compter du jour où il a atteint l’âge d’ouverture du droit à une pension de retraite défini à l’article L. 161-17-2 du code de la sécurité sociale.

« Lorsque l’engagement prévu au deuxième alinéa du présent I bis n’est pas respecté, l’impôt est dû, majoré de l’intérêt de retard mentionné à l’article 1727, au titre des quatre années au cours desquelles l’exonération aurait dû s’appliquer.

« Par exception au troisième alinéa du présent I bis, l’impôt n’est pas dû lorsque la cessation d’activité résulte de l’invalidité ou du décès du contribuable. » ;

2° Le I de l’article 44 quindecies A est complété par un F ainsi rédigé :

«F.– Bénéficient également des exonérations prévues au présent I les médecins libéraux installés dans une zone France ruralités revitalisation ou dans une zone France ruralités revitalisation “plus” qui poursuivent leur activité au-delà de l’âge légal de départ en retraite.

« Le bénéfice de l’exonération est subordonné à l’engagement du médecin libéral de poursuivre son activité pendant une période d’au moins quatre années à compter du jour où il a atteint l’âge d’ouverture du droit à une pension de retraite défini à l’article L. 161-17-2 du code de la sécurité sociale.

« Lorsque l’engagement prévu au deuxième alinéa du présent F n’est pas respecté, l’impôt est dû, majoré de l’intérêt de retard mentionné à l’article 1727, au titre des quatre années au cours desquelles l’exonération aurait dû s’appliquer.

« Par exception au troisième alinéa du présent F, l’impôt n’est pas dû lorsque la cessation d’activité résulte de l’invalidité ou du décès du contribuable. »

II. – Le 2° du I entre en vigueur le 1er juillet 2025.

III. - A. -  La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent et du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

C. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Au 1er janvier 2022, 317 554 médecins étaient inscrits à l’Ordre des médecins. Les médecins âgés de 60 ans et plus représentent 48,7 % de l’ensemble des inscrits. Autrement dit, les médecins seront nombreux à prendre leur retraite dans les 10 prochaines années. Parallèlement, d’une part, le nombre de médecins généralistes baisse sensiblement, d’autre part, les besoins induits par le vieillissement de la population augmentent considérablement.

Or, cette faible densité de professionnels de santé entraîne des difficultés d’accès aux soins et de permanence des soins et de très longs délais de rendez-vous – il faut parfois attendre jusqu’à 11 jours pour obtenir un rendez-vous chez un généraliste. On estime ainsi que 8 à 12 millions de personnes vivent aujourd’hui dans un désert médical.

Les élus sont à ce titre régulièrement alertés par leurs administrés légitimement inquiets pour leur santé. Ils multiplient d’ailleurs les initiatives pour les inciter à venir s’installer sur leur territoire. De nombreuses mesures existent pour attirer et encourager l’installation des médecins au début de leur carrière. Par exemple, quand un jeune médecin s’installe en zone de revitalisation rurale, il a la possibilité de bénéficier d’une exonération fiscale pendant cinq ans.

Les mesures mises en place en fin de carrière des médecins demeurent plus rares pour les inciter à poursuivre leurs activités. Or, si les mesures d’incitation de début de carrière sont essentielles et indispensables, les difficultés rencontrées par les citoyens pour accéder aux soins nous imposent de proposer également d’autres solutions visant à diminuer au maximum les conséquences des déserts médicaux. L’exonération de cotisations retraite constituait une première réponse. Cependant, l’urgence de la situation actuelle nous impose d’aller plus loin.

Aussi, l’amendement, issu d'une proposition de loi que j'ai déposée il y a quelques mois, vise dans ses I et II à ce qu’un médecin libéral, installé dans une zone de revitalisation rurale ou une zone France ruralités revitalisation, qui prolonge son activité au-delà de l’âge légal de départ en retraite puisse bénéficier d’une exonération fiscale. Le médecin doit s’engager à poursuivre son activité pendant quatre années sous peine de devoir reverser l’impôt.

Le III  prévoit des dispositions visant à compenser la perte de recettes pour l’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-296 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SOLLOGOUB, MM. ROJOUAN, FIALAIRE et CAMBIER, Mme LERMYTTE, M. HENNO, Mme Olivia RICHARD, MM. Jean-Baptiste BLANC, CHASSEING, BLEUNVEN et LEVI et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l'article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au c du II de l’article 44 quindecies du code général des impôts, après le mot : « financière, » est inséré le mot : « médicale, ».

Objet

Le présent amendement propose d'exclure les professions médicales du bénéfice de l'exonération fiscale en cas d'installation en zone FRR.

Certaines professions en sont déjà exclues : assurance, banque, agence immobilière, pêche maritime.

Le principe même d'une aide fiscale au démarrage de l'activité paraît infondé pour des professions qui, par définition, sont dans une situation de pénurie.

Dans le cas d'espèce, l'activité est optimale dès l'ouverture du cabinet. La patientèle se constitue même en amont de l'ouverture, sans qu'il n'y ait de temps de latence.

Cette aide au démarrage de l'activité est par conséquent sans fondement.

De plus, une exonération fiscale est discriminatoire par rapport aux professionnels qui sont installés depuis plus de cinq ans, alors qu'ils sont placés dans des conditions rigoureusement identiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2097

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 27


Après l’article 27

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le cinquième alinéa de l’article L. 2333-30 et le cinquième alinéa du I de l’article L. 2333-41 du code général des collectivités territoriales sont ainsi modifiés :

1° Après le mot : « revalorisées », la fin de la première phrase est ainsi rédigée : « au 1er janvier de chaque année en fonction de l’évolution annuelle de l’indice des prix à la consommation de l’ensemble des ménages en France sur l’ensemble hors tabac. » ;

2° Après la première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Cette variation est appréciée entre la troisième et la deuxième année précédant celle de la révision. »

Objet

La méthode de revalorisation des tarifs de la taxe de séjour en fonction de l’inflation, prévue au code général des collectivités territoriales, reste imprécise dans le choix de la méthode retenue, entre le glissement annuel et la moyenne annuelle.

La rédaction actuelle de l’indexation de ces tarifs nuit à la clarté et à l’intelligibilité de la loi.

Or, l’article 132-2 du code des impositions sur les biens et services (CIBS) prévoit déjà une règle générique d’harmonisation, applicable par exemple à la taxe sur la publicité extérieure.

Une modification technique est donc proposée pour aligner les modalités d’indexation sur l’inflation de la taxe de séjour selon les modalités de principe prévues au CIBS, dans un but de simplification et de clarification, utile tant pour les redevables de la taxe que pour les collectivités affectataires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-484 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. Jean Pierre VOGEL, Mme Muriel JOURDA, MM. BAS et KAROUTCHI, Mmes de LA PROVÔTÉ, Nathalie GOULET, SOLLOGOUB, VERMEILLET et MULLER-BRONN, MM. de NICOLAY, PERRION, HENNO, SOMON et SOL, Mmes BORCHIO FONTIMP et LASSARADE, MM. SAVIN et PIEDNOIR, Mmes DURANTON, BILLON, BELRHITI et DUMONT, MM. ALLIZARD, PACCAUD, PERNOT et ROCHETTE, Mmes BOURCIER et BERTHET, MM. SIDO, MANDELLI et GENET, Mme PERROT, MM. MÉDEVIELLE, Jean-Marc BOYER, BRISSON, Jean-Baptiste BLANC, CHEVROLLIER, BOUCHET, LONGEOT, BELIN, PANUNZI, GREMILLET et PAUL, Mme PLUCHET, M. KLINGER, Mme HOUSSEAU et M. Alain MARC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 302 bis ZG est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après la seconde occurrence du mot : « ligne », sont insérés les mots : «, à l’exception des paris hippiques organisés en la forme mutuelle sur des épreuves hippiques passées, » ;

b) Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Il est institué, pour le pari mutuel organisé sur des épreuves hippiques passées et exploitées par les sociétés de courses dans les conditions fixées par l’article 5 de la loi du 2 juin 1891 ayant pour objet de réglementer l’autorisation et le fonctionnement des courses de chevaux et pour les paris hippiques en ligne mentionnés à l’article 11 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 relative à l’ouverture à la concurrence et à la régulation du secteur des jeux d’argent et de hasard en ligne organisés en la forme mutuelle sur des épreuves hippiques passées, un prélèvement sur le produit brut des jeux.

« Ce prélèvement est dû par le Pari mutuel urbain ou les sociétés de courses intéressées pour les paris organisés dans les conditions fixées par l’article 5 de la loi du 2 juin 1891 précitée et par les personnes devant être soumises, en tant qu’opérateur de paris hippiques en ligne, à l’agrément mentionné à l’article 21 de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010 précitée. Le produit de ce prélèvement fixe est affecté, à concurrence de 15 % et dans la limite de 12 329 015 euros aux communes mentionnées au V de l’article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales et, pour moitié aux établissements publics de coopération intercommunale et pour moitié aux communes sur le territoire desquelles sont ouverts au public un ou plusieurs hippodromes, au prorata du nombre de réunions de courses organisées par ces hippodromes, et dans la limite de 863 033 euros par commune ou par ensemble intercommunal concerné. L’établissement public de coopération intercommunale est substitué aux communes membres pour la perception du produit de ce prélèvement, sur délibération des communes membres prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis du présent code. Les limites mentionnées dans la deuxième phrase du présent alinéa sont indexées, chaque année, sur la prévision de l’indice des prix à la consommation hors tabac retenue dans le projet de loi de finances de l’année. » ;

2° La première phrase du premier alinéa de l’article 302 bis ZJ est ainsi modifiée :

a) Au début, les mots : « Le prélèvement mentionné » sont remplacés par les mots : « Les prélèvements mentionnés » ;

b) Le mot : « est » est remplacé par le mot : « sont » ;

3° Au dernier alinéa de l’article 302 bis ZK, les mots : « du prélèvement mentionné » sont remplacés par les mots : « des prélèvements mentionnés ».

II. – L’article L. 322-13 du code de la sécurité intérieure est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa du I, les mots : « avant le déroulement de l’épreuve » sont supprimés ;

2° À la fin de la première phrase du premier alinéa du II, les mots : « enregistrés préalablement au départ de l’épreuve qui en est l’objet » sont supprimés. 

III. – L’article 5-1 de la loi du 2 juin 1891 ayant pour objet de réglementer l’autorisation et le fonctionnement des courses de chevaux est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En lien avec l’univers des courses hippiques, ne peuvent être autorisés que des jeux d’argent et de hasard ayant pour support des courses hippiques françaises réelles figurant sur le calendrier mentionné au premier alinéa du présent article. »

Objet

La filière hippique française est une filière d’excellence, exportatrice nette et n°1 mondial à l’export sur son marché. Points de vente PMU (14 000), hippodromes (233), centres d’entraînement, élevages et calendrier des courses animent la vie locale, engendrent d’importantes retombées économiques directes et indirectes, en plus d’être créateurs d’emplois, de liens et de permettre un véritable brassage social. Par ailleurs, en 2023, le pari hippique a contribué directement aux ressources de l’État à hauteur de 825 millions d’euros.

Les sociétés mères – associatives - de la filière se sont vu confier par l’État des missions de service public d’amélioration de l’espèce équine, de formation, de promotion de l’élevage et de développement rural. Pour disposer des ressources leur permettant d’assurer ces missions, la loi leur a confié un double droit exclusif dans l’organisation des courses de chevaux et du pari mutuel dans le réseau physique.

Au confluent des politiques d’aménagement du territoire, de développement rural et de l’emploi dans les territoires, le secteur repose sur un modèle unique : les ressources issues des paris permettent de soutenir la filière hippique française en finançant les courses et l’élevage. Si ce modèle économique est essentiel et vertueux pour les mondes agricole et rural, il crée une forte interdépendance entre le niveau des recettes des courses et paris et la capacité des sociétés mères à financer la filière et donc à remplir correctement ses missions de service public.

Or, la filière est confrontée depuis plusieurs années à une crise majeure se traduisant par une diminution drastique de ses ressources : en une dizaine d’années, le PMU a perdu la moitié de ses clients. La concurrence accrue, liée au développement des jeux et paris en ligne et aux évolutions des pratiques de jeu, nécessite une adaptation stratégique urgente de la filière pour préserver la viabilité de son modèle de financement unique et vertueux.

Ainsi, pour que la filière hippique puisse continuer à créer et partager de la valeur auprès de son écosystème local, et donc, pour pérenniser et augmenter ses ressources, cet amendement propose d’autoriser le live-betting, d’autoriser les paris hippiques sur courses passées.

Le seul moyen de permettre aux sociétés mères de remplir effectivement leurs missions de service public au bénéfice de la filière agricole et des collectivités territoriales, tout en maintenant l’équilibre entre les différentes filières du jeu et en respectant la dynamique du marché, est aujourd’hui de développer ces nouvelles offres de jeux dans le cadre de la fiscalité hippique existante.

C’est pourquoi l’amendement reproduit le prélèvement existant au taux de 20,2% du produit brut des jeux (PBJ) pour les paris hippiques sous forme mutuelle organisés sur des courses passées. Afin d’assurer un juste retour à nos territoires, le produit de ce prélèvement est affecté à hauteur de 15% aux collectivités sur le territoire desquelles des hippodromes sont ouverts au public, au prorata du seul nombre de réunions de courses organisées par ces hippodromes.

Les paris hippiques sont des jeux d’argent régis par le principe de prohibition prescrit à l’article L. 320-1 du code de la sécurité intérieure. La création de la fiscalité spécifique dédiée à la filière hippique proposée est essentielle pour mettre en œuvre la modification de la définition du pari hippique permettant d’autoriser la prise de paris après le départ des épreuves, et ainsi l’organisation de paris hippiques en live et sur des courses réelles du passé, le tout en garantissant que le pari reste mutuel.

Cette modification permet d’enrichir l’offre sous droits exclusifs des sociétés mères ainsi que l’offre en ligne ouverte à la concurrence, et avec elles, le montant de la fiscalité affectée à la filière, ainsi que le montant du prélèvement social affecté. Alors que le niveau de recettes publiques de l’année 2024 a été en dessous des prévisions, les enjeux additionnels que génèreront ces nouvelles offres profiteront largement aux finances publiques.

Naturellement, ces nouvelles offres seront soumises au respect des obligations en matière de prévention du jeu excessif qui s’imposent aux opérateurs titulaires de droits exclusifs, aux opérateurs de paris hippiques qui proposent une activité sur hippodromes ainsi qu’aux opérateurs agréés de paris hippiques en ligne, conformément au cadre de référence pour la prévention du jeu excessif ou pathologique et la protection des mineurs défini par l’arrêté du 9 avril 2021 du ministre de la Santé.

En outre, les engagements des sociétés-mères relatifs aux obligations et aux interdictions liées à la régularité des courses prévus à l’article 164 du code des courses au galop et à l’article 76 du code des courses au trot seront adaptés au regard de ces nouvelles offres, et de nouvelles garanties seront prises en faveur de l’intégrité et de l’absence de manipulation des épreuves hippiques.

Enfin, pour prévenir toute forme de marketing déloyal au préjudice de la filière et préserver l’image des courses hippiques, l’amendement prévoit qu’en lien avec l’univers des courses hippiques, seuls peuvent être autorisés des jeux d’argent et de hasard ayant pour support des courses hippiques françaises réelles résultant du calendrier des courses.

Cet amendement a été adopté en commission puis en première lecture du texte à l’Assemblée nationale, avant le rejet de la première partie.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1119

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le quatrième alinéa de l’article 1609 tricies est ainsi modifié :

a) Le taux : « 6,6 % » est remplacé par le taux : « 16 % » ;

b) Le taux : « 10,6 % » est remplacé par le taux : « 20 % ».

2° À la première phrase du premier alinéa de l’article 1609 novovicies, le taux : « 5,1 % » est remplacé par le taux : « 12 % ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de relever à 20% le taux de prélèvement sur les paris sportifs en ligne, à 16% celui sur les paris sportifs commercialisés en réseau physique de distribution et à 12% celui sur les jeux de loterie.

Les ressources financières ainsi mobilisées seraient reversées à l’Agence nationale du sport (ANS) et permettrait de compenser en partie la baisse de dotation au programme 219 Sport, décidée par le gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1054

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 136-7-1 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. Tous les gains des jeux d’argent et de hasard du code de la sécurité sociale, tels que définis au titre II du livre III du code de la sécurité intérieure, sont soumis à une contribution sur le produit brut.

« Cette contribution est de 13,7 % prélevés sur tous les gains d’un montant supérieur ou égal à 1 500 euros.

« Cette contribution est recouvrée et contrôlée selon les mêmes règles et sous les mêmes sûretés, privilèges et sanctions que le prélèvement prévu à l’article 50 de la loi n° 90-1168 du 29 décembre 1990 de finances pour 1991. »

Objet

En 2023, le marché des jeux d'argent et de hasard en France atteint un nouveau record avec un produit brut des jeux s'élevant à 13,4 milliards d'euros, soit une progression de 3,5 % par rapport à 2022 et un surplus de plus de 450 millions d'euros.

D’après les données de l’Autorité Nationale des Jeux (ANJ) pour 2021, parmi les 4,5 millions de joueurs, seuls 27 500 ont enregistré des gains supérieurs à 1 000 euros, représentant moins de 1 % des parieurs. Fixer le seuil de prélèvement social à 1 500 euros permet donc de protéger la majorité des joueurs, notamment les "petits gagnants". Aussi, ce seuil est cohérent avec les dispositions existantes, comme celles appliquées aux jeux de casino, où les gains dépassant 1 500 euros sont soumis à un prélèvement social de 13,7 % au titre de la CSG.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1212 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. BACCI et LONGEOT et Mmes JACQUEMET, HERZOG, HOUSSEAU et ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au début du II de l’article 115 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, les mots : « Au titre des années 2024 et 2025, » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi de finances pour 2023 a permis l’affectation à l’Office français de la biodiversité (OFB) du produit du prélèvement, ordinairement versé au budget général de l’État, assis sur les jeux consacrés à la biodiversité commercialisés par La Française des Jeux, au titre des années 2023 puis 2024 et 2025.

Canal de sensibilisation touchant un vaste public, un jeu de grattage dédié à la biodiversité, intitulé « Mission Nature », a ainsi été créé. Pour chaque ticket acheté à 3 euros, 43 centimes sont reversés à l’OFB, correspondant à l’intégralité du montant du prélèvement spécifique sur les mises revenant normalement à l’État. Plus de 7,21 millions d’euros ont ainsi été collectés en faveur de l’OFB, qui a alloué intégralement cette somme à 21 projets de restauration de la biodiversité : réhabilitation post-incendie des populations de tortues d’Hermann, retour du Gypaète barbu, restauration des pelouses calcaires de la forêt de Verdun, reconquête de la nature dans les Monts d’Arrée, renaissance du bocage dans l’Indre, restauration de zones humides au Mont Saint-Michel, etc.

Le présent amendement propose de pérenniser cette initiative afin de poursuivre la sensibilisation du grand public aux enjeux de la préservation de la biodiversité. Cette proposition s’inspire des recommandations du rapport d’information L'Office français de la biodiversité, un capitaine qui doit jouer plus collectif, adopté en septembre 2024 par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable.

Afin de combler l’important déficit de légitimité dont souffre cet opérateur du fait d’une image répressive trop marquée, le financement de projets concrets en faveur de la restauration de la biodiversité peut contribuer à renforcer le rôle de l’OFB en matière d’accompagnement aux territoires, conformément au second volet des recommandations du rapport qui plaidait pour un « OFB au service des territoires et proche des élus locaux ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1303 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme BONNEFOY, MM. BOURGI, ROS, DEVINAZ, FAGNEN et PLA, Mmes BÉLIM et MONIER, M. KERROUCHE, Mme ESPAGNAC et MM. JACQUIN et OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au début du II de l’article 115 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, les mots : « Au titre des années 2024 et 2025 » sont supprimés.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi de finances pour 2023 a prévu d’affecter à l’Office français de la biodiversité (OFB) le produit du prélèvement ordinairement versé au budget général de l’État et assis sur les jeux de La Française des Jeux qui sont consacrés à la biodiversité, au titre des années 2023 puis 2024 et 2025. Outil de pédagogie et de sensibilisation du plus grand nombre, un nouveau jeu de grattage dédié à la biodiversité, intitulé « Mission Nature », a ainsi été créé.

Le jeu de grattage  « Mission Nature » permet, grâce à sa commercialisation, de récolter des fonds directement versé à l’office français de la biodiversité (OFB) pour le financement de projets de restauration du vivant.  

En 2023 « mission Nature » a abouti à un réel succès en dépassant l’objectif fixé avec plus de 7 millions d’euros récoltés. Les 21 lauréats de l’appel à projet « restauration écologique en faveur de la biodiversité » ont un impact visible, durable et mesurable sur les écosystèmes et les espèces. Ce fonds a permis de financer à la fois des projets emblématiques en faveur d’habitats et d’espèces patrimoniales à l’échelle nationales comme la restauration de zones humides au Mont Saint-Michel, et des projets d’ampleur significative au niveau régional et local comme la restauration du Bocage de l’Indre.

Après le succès du jeu en 2023, 19 projets ont été retenus pour l’édition 2024 centré sur la préservation de la faune et la flores de différent écosystèmes emblématiques parmi lesquels les prairies, les zones humides, les océans et littoraux et les forêts.

En raison du succès du dispositif qui doit prendre fin en 2025, tant pour sa popularité que pour la qualité des projets environnementaux réalisés grâce à ce fonds, il est proposé de pérenniser cette initiative afin de contribuer à la sensibilisation du grand public sur l’enjeu de la préservation de la biodiversité et de soutenir des projets en faveur de restauration de la biodiversité dans les territoires.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1023 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

MM. DURAIN, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 220 terdecies du code général des impôts, l’année : « 2026 » est remplacée par l’année : « 2031 ».

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objet de proroger le Crédit d'Impôt Jeu Vidéo (CIJV) jusqu'en 2031.

Le secteur du jeu vidéo traverse une période de difficultés qui a eu des conséquences très concrètes en termes d'emplois : plusieurs dizaines de milliers de licenciements ont été enregistrées dans le monde ces deux dernières années.

Dans ce contexte mondial, l'écosystème français n'est pas à l'abri. Des annonces de suppressions de postes ont également été annoncées sur notre territoire, même si la France continue d'occuper une place importante dans cette industrie très concurrentielle. Elle s'appuie notamment sur une histoire, des talents reconnus, notamment grâce à la formation reconnue mondialement, et des entreprises bien installées dans le paysage.

Le Crédit d'Impôt Jeu Vidéo (CIJV) joue aussi un rôle essentiel dans la force de cette industrie. Ce dispositif permet aux entreprises de création de jeux vidéo de déduire de leur impôt une part des dépenses de production d’un jeu.

Réformé en 2017, le CIJV montre toute son efficacité vis-à-vis de l’industrie française et internationale : développement des studios et de l’emploi, émergence de studios de taille intermédiaire, développement en France de grands projets internationaux et reconnaissance du savoir-faire français à l’international.

Plusieurs études viennent conforter et objectiver cette analyse :

• l’étude PIPAME (2021) conduite par la DGE, le CNC, le SELL et le SNJV, et portant sur le tissu économique et la compétitivité de l’industrie du jeu vidéo en France, met en avant le fait que le poids de l’industrie a été multiplié par 2,5 en dix ans, correspondant à un taux de croissance annuelle moyen de 9 %, et que le nombre d’entreprises (studios et éditeurs) est passé de 224 en 2008 à 550 en 2018. L’étude estime que le chiffre d’affaires de l’industrie (studios et éditeurs) est passé de 2,4 milliards en 2010 à 3,9 milliards d’euros en 2018 (830 millions d’euros pour les studios – soit un doublement en dix ans) ;

• l’étude commandée par le CNC (2023) estime qu’entre 2012 et 2021, plus de 5 600 ETP ont été créés dans le secteur du jeu vidéo, correspondant à plus de 7 000 effectifs, ce qui porte l’ensemble des emplois direct et indirect du secteur à 10 068 ETP, soit 13 800 effectifs salariés, en 2021 (multiplication par presque deux des effectifs en dix ans) ;

• l’étude commandée par le SNJV et le SELL (2023) sur l’impact direct du CIJV sur l’emploi de l’industrie du jeu vidéo met en avant le fait que la réforme de 2017 a permis de créer ou de sauvegarder environ 2 500 emplois en France, ce qui représente 32 % des emplois dans le secteur en 2020 (emploi estimé à 8 000 en 2020 selon les données Eurostat, en hausse de 260 % depuis 2016, alors que, sur la même période, l’emploi dans le secteur a crû de 67 % en moyenne dans les autres pays européens).

Cet amendement vise à proroger le CIJV jusqu’en 2031, Cette extension substantielle fournirait une visibilité et une sécurité financières aux studios de jeux vidéo, essentiels pour cette industrie aux cycles de production longs et aux besoins en capital importants.

Cet amendement reprend une proposition  issue du rapport d’information du député Denis Masseglia « sur le crédit d’impôt en faveur des entreprises de jeux vidéo » porté par la Commission des Finances dans le cadre du Printemps de l’Evaluation 2024.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1932 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Mme Laure DARCOS, MM. BRAULT, CHASSEING et CHEVALIER, Mmes GOSSELIN et JOSEPH, M. LAMÉNIE, Mme de LA PROVÔTÉ et MM. LEVI, LÉVRIER et Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 220 terdecies du code général des impôts, l’année : « 2026 » est remplacée par l’année : « 2031 ».

Objet

Le crédit d’impôt "jeu vidéo" permet aux entreprises de création de jeux vidéo de déduire de leur impôt une part des dépenses de production d’un jeu. C’est l’un des dispositifs soutenant la création et l’innovation sur notre territoire, dans un contexte international très concurrentiel en la matière.

Réformé en 2017, le crédit d’impôt "jeu vidéo" a démontré toute son efficacité vis-à-vis de l’industrie française et internationale : développement des studios et de l’emploi, émergence de studios de taille intermédiaire, développement en France de grands projets internationaux et reconnaissance du savoir-faire français à l’international.

Le présent amendement vise à proroger le crédit d’impôt "jeu vidéo" jusqu’en 2031, cette extension procurant une visibilité et une sécurité financières aux studios de jeux vidéo, essentielles pour cette industrie aux cycles de production longs et aux besoins en capital importants.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2251

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1932 rect. bis de Mme Laure DARCOS

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Amendement n°1932, alinéa 3

Remplacer l’année :

2026

par les mots :

2026, ainsi qu’au titre des dépenses exposées postérieurement lorsque celles-ci se rapportent à des jeux vidéo pour lesquels l’agrément provisoire a été délivré avant cette date, qu’elles exposent

Objet

Afin de concilier le principe de bonne gestion des finances publiques et le soutien aux entreprises du secteur fortement concurrentiel des jeux vidéo, l’article 55 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 a borné l'application du crédit d'impôt en faveur des créateurs de jeux vidéo aux dépenses engagées jusqu'au 31 décembre 2026. Toutefois, pour les jeux vidéo pour lesquels l'agrément provisoire a été délivré avant cette date, une disposition transitoire prévoit que les dépenses exposées postérieurement au 31 décembre 2026 demeurent éligibles au crédit d'impôt, sécurisant ainsi les opérateurs économiques déjà engagés dans des projets d’investissements.

Pour renforcer la visibilité des opérateurs économiques de ce secteur, qui font face à des cycles d’investissement et de production particulièrement longs, l’amendement n° 1932 rect. propose de proroger le crédit d'impôt en faveur des créateurs de jeux vidéo aux dépenses engagées jusqu’au 31 décembre 2031, tout en maintenant la disposition transitoire introduite en loi de finances pour 2024. Par conséquent, le bornage effectif du dispositif résultant de l’amendement n° 1023 serait le 31 décembre 2037, ce qui constitue un horizon trop lointain.

Le présent sous-amendement propose donc de supprimer la mesure transitoire, qui n’est désormais plus nécessaire, le bornage au 31 décembre 2031 permettant de soutenir les projets pour les 7 prochaines années.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-85 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA et BELIN, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mmes MALET et Pauline MARTIN, MM. PANUNZI, CADEC, GENET et RAPIN, Mme PLUCHET et M. GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 220 terdecies du code général des impôts, l’année : « 2026 » est remplacée par l’année : « 2024 ».

Objet

 Créé par la loi du 5 mars 2007 relative à la modernisation de la diffusion audiovisuelle et de la télévision du futur, le crédit d’impôt jeu vidéo (CIJV) portait l’ambition de renforcer la compétitivité des entreprises du secteur de création de jeux vidéo face aux marchés américains et japonais.

Entre 2017 et 2022, plus de 260 millions d’euros ont ainsi été versés aux entreprises de création de jeux vidéo par l’intermédiaire de ce crédit d’impôt.

Dans sa Revue de dépenses sur les aides aux entreprises paru en mars 2024, l’IGF a rappelé l’existence de nombreux autres dispositifs existants en soutien au secteur de création de jeux vidéo, tels que le fonds d’aide au jeu vidéo, administré par le centre national du cinéma et de l’image animée (CNC), le réseau de recherche en innovation en audiovisuel et multimédia (RIAM), le fonds d’avances participatives du jeu vidéo (FPJV), la garantie de crédit pour l’industrie du jeu vidéo ou encore les fonds régionaux d’aide à la création de jeux vidéo.

La suppression au 1er janvier 2025, plutôt qu’au 1er janvier 2027, de ce crédit d’impôt, permettrait une économie de 80 M€ en plus des 40 M€ de recettes fiscales annuelles que l’État avait vocation à récupérer à compter de 2027 si cette dépense fiscale avait couru jusqu’à son échéance initiale.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 14 vers l'article additionnel après l'article 28.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1125 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BACCHI, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 220 terdecies du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

«…. – 1. - Le bénéfice du crédit d’impôt créé par le présent article est également subordonné, pour les entreprises soumises à l’obligation de déclaration de performance extra-financière prévue à l’article L. 225‐102‐1 du code de commerce, et qui réalisent des bénéfices en France ou au niveau mondial, à l’absence de licenciements économiques, ou pour motif personnel sans cause réelle et sérieuse, lors des exercices pour lesquels l’entreprise bénéficie de ce crédit d’impôt.

« 2. – La liste des entreprises bénéficiant du crédit d’impôt mentionné au I du présent article est rendue publique chaque année, avant le dépôt du projet de loi de finances pour l’année.

« 3. – En cas de non-respect des obligations prévues au présent article, il est instauré une sanction financière d’un montant égal à celui du crédit d’impôt mentionné au I, majoré de 10 %. ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de conditionner le crédit d'impôt pour les jeux-vidéos à des garanties sociales qui, si celles-ci ne sont pas respectés, il est alors instauré une sanction financière d’un montant égal à l’exonération d’impôt prévu avec une majoration de 10%.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 28.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1773 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Laure DARCOS et MM. BRAULT, LAMÉNIE, Vincent LOUAULT, CHASSEING, Alain MARC et CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le V de l’article 1609 sexdecies B du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Elle n'est pas due par les personnes, qu'elles soient établies en France ou hors de France, qui mettent à disposition du public en France des services donnant accès à titre onéreux à des œuvres cinématographiques ou audiovisuelles, sur demande individuelle formulée par un procédé de communication électronique lorsque leur chiffre d’affaires n'excède pas cinq millions d’euros hors taxes sur la base d’imposition. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à exonérer de la taxe sur les services d'accès à des contenus audiovisuels à la demande les éditeurs de services de vidéo à la demande réalisant moins de cinq millions d'euros de chiffre d'affaires. Cette mesure permettra de conforter l'activité des petites plateformes françaises. Elle ne concerne que les acteurs du marché de la vidéo à la demande les plus fragiles représentés par une quinzaine d’entreprises, en majorité nationales, qui doivent faire face à une très forte concurrence dans un paysage d’offres multiples largement dominé par les grandes plateformes internationales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2204 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1609 sexdecies C du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après le mot : « phonogrammes », il est inséré le mot : « musicaux » ;

b) À la première phrase du second alinéa, après les mots : « phonogrammes » et « phonographiques », il est inséré le mot : « musicaux » ;

c) Sont ajoutés trois alinéas ainsi rédigés :

« Le phonogramme musical s’entend de la fixation d’une œuvre musicale autrement que sous la forme d’une fixation incorporée dans un contenu audiovisuel.

« La vidéomusique s’entend du contenu audiovisuel qui met en images une œuvre musicale et pour laquelle la séquence d’image fixée présente un caractère accessoire de la musique. 

« L’œuvre musicale s’entend de l’œuvre de l’esprit dont l’originalité résulte de la combinaison de mélodie, d’harmonie ou de rythme créés par des sons perçus simultanément ou successivement. » ; 

2° À la première phrase du premier alinéa du 2° du IV, après le mot : « phonographiques », il est inséré le mot : « musicaux ».

Objet

Le présent amendement a pour objet de préciser et ajuster le champ de la taxe sur la diffusion en ligne de phonogrammes et de vidéomusique créée par l’article 53 de la loi de finances pour 2024. Le produit de cette taxe est affecté au Centre national de la musique (CNM) dans la limite d’un plafond annuel.

À cette fin, et en s’appuyant sur la jurisprudence de la Cour de Cassation, il délimite le champ de la taxe aux œuvres musicales définies comme œuvres de l’esprit, dont l’originalité tient à la mélodie, à l’harmonie ou au rythme créés par des sons. Cette définition conduit à exclure les bruitages, la lecture d’œuvre littéraire ou de contenus ayant le caractère d’une information ou relevant du partage d’idées.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 21 vers l'article additionnel après l'article 28.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1123

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au V de l’article 1609 sexdecies C du code général des impôts, le taux : « 1,2 % » est remplacé par le taux : « 1,75 % ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de rehausser le taux de la taxe streaming audio afin de mieux couvrir ses frais de fonctionnement  et contribuer aux soutiens transversaux. L’objectif principal de cette taxe était de permettre au CNM d’être financé à la hauteur de ses besoins.

Pourtant, le rendement de cette taxe estimé initialement à 15 millions d’euros par le gouvernement a été nettement inférieur. Le Centre national de la musique estime a 9,3 millions d’euros son montant maximal. Dès lors, nous proposons de réhausser cette taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1995

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier alinéa du I de l’article 220 sexies du code général des impôts, les mots : « de longue durée » sont supprimés.

II. –  Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à étendre le crédit d'impôt cinéma aux films de court métrage.Les courts métrages permettent aux jeunes auteurs, réalisateurs, techniciens de faire leurs armes avant de tourner des longs métrages.

Cet amendement a pour objet de soutenir les sociétés de production engagées dans la recherche de nouveaux talents, donc la qualité des films qui seront diffusés en salle à l'avenir, dans un contexte de suppression de la redevance pour l'audiovisuel public, de diversification des financements du CNC, notamment en direction des créateurs de vidéos sur internet et aux "expériences numériques", et de déclin de la fréquentation des salles. Ces trois tendances affaiblissent les perspectives de financement des courts métrages (financement par les chaines et par le CNC dont le budget dépend aussi des entrées en salle).

Cet amendement n'a pas vocation à s'y substituer mais à permettre le financement de projets de jeunes réalisateurs qui n'auraient pas été soutenus par le CNC, dans un soucis de diversification des oeuvres ainsi produites. 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1126

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI, BARROS et BACCHI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. -Au treizième alinéa du 1 du III de l’article 220 sexies du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

II – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de proroger de deux ans le crédit d’impôt en faveur des œuvres audiovisuelles d’adaptation de spectacles vivant.

Ce CIA a un impact très modeste sur le budget de l’État mais un effet levier démultiplicateur très conséquent en termes de valeur ajoutée créée pour le pays. En effet, depuis sa mise en place, 333 œuvres ont pu en bénéficier. Plus particulièrement, en 2023, ce sont 140 œuvres qui ont été agréées par le président du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC) pour un montant de dépenses fiscales s’élevant à 3,28 millions d'euros.

Selon les évaluations du CNC, ce crédit d’impôt présente le grand avantage de s’autofinancer au travers des recettes fiscales qu’il induit car à 1€ de crédit d’impôt aux œuvres d’adaptation audiovisuelle de spectacles vivants correspond à 1,9 € de recettes fiscales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1313 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Cédric VIAL, Jean-Baptiste BLANC et KAROUTCHI, Mmes BELRHITI et VENTALON, MM. PELLEVAT, BRUYEN et PANUNZI, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. SIDO, GENET, HOUPERT, BELIN et MICHALLET et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. -Au treizième alinéa du 1 du III de l’article 220 sexies du code général des impôts, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 ».

II – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à prolonger le bénéfice du crédit d’impôt pour les entreprises de production cinématographique ou audiovisuelle pour la production d’œuvres d’adaptation audiovisuelle de spectacles vivants, qui arrive à échéance au 31 décembre 2024. 

Ce crédit d’impôt représente un véritable effet levier pour encourager la captation du spectacle vivant. Depuis sa création, 333 œuvres ont pu en bénéficier. Selon les évaluations du Centre national du cinéma (CNC), qui gère le recours au dispositif, ce crédit d’impôt a une forte capacité d’autofinancement par les recettes fiscales qu’il permet de générer par ailleurs (1 euro de crédit d’impôt correspond à 1,9 euro de recettes fiscales).

Ce crédit d’impôt représente un véritable soutien à la mise en valeur de la scène française et à sa diffusion auprès d’un large public, notamment grâce au service public de l’audiovisuel. Les spectacles du festival interceltique de Lorient, des Chorégies d’Orange ou du festival d’Avignon sont ainsi diffusés au plus grand nombre. Il contribue également à l’attraction de la scène française pour les artistes internationaux, qui font ainsi le choix de réaliser la captation de leur tournée lors de leur passage en France, alors même que les coûts de production sont souvent moins élevés dans d’autres pays. La France a développé un véritable savoir-faire unique au monde et reconnu à l’international en matière de captation du spectacle vivant, comme en témoigne la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques, suivie par un milliard de téléspectateurs dans le monde.

Face à la forte augmentation des coûts de production des œuvres, il est nécessaire de poursuivre le soutien de l’État à la production d’œuvres d’adaptation du spectacle vivant, partie intégrante et structurante de l’exception culturelle cinématographique et audiovisuelle française.

Cet amendement a été travaillé avec le syndicat des producteurs indépendants.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 28.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1996

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.  – Le quatorzième alinéa du 1 du III de l’article 220 sexies du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il est porté à 40 % pour les œuvres cinématographiques ou audiovisuelles produits dans les territoires dits d’Outre-mer. »

II. – Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III– La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à accroitre le taux du crédit d'impôt cinéma pour les production de films à l'outre mer. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1312 rect. quater

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Cédric VIAL, Jean-Baptiste BLANC et KAROUTCHI, Mmes BELRHITI et VENTALON, MM. PELLEVAT, BRUYEN et PANUNZI, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. SIDO, GENET, BRISSON, HOUPERT, BELIN et MICHALLET et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au c du 2 du VI de l’article 220 sexies du code général des impôts, le montant : « 3 000 € » est remplacé par le montant : « 6 000 € ».

II. – Le I entre en vigueur à partir du 1er janvier 2025.

III. – Le I n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

IV. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le Crédit d’Impôt Audiovisuel permet à une société de production de déduire de son imposition sur les sociétés 25 % de certaines dépenses de production. À ce jour, les plafonds auxquels les œuvres concernées par ce dispositif sont soumises différent selon leur nature : ainsi, la somme des crédits d’impôt calculés au titre d’une même œuvre audiovisuelle de fiction ne peut excéder 10 000 € par minute produite et livrée (lorsque le coût de production est supérieur ou égal à 40 000 € par minute produite et livrée), lorsque pour d’une œuvre audiovisuelle d’animation, le plafond est fixé à 3000 € par minute produite et livrée.

Le plafond actuel pour l’animation a été ainsi fixé dans la perspective d’une production adressée aux enfants, et dont le préfinancement était principalement opéré par des acteurs français et européens.
La situation est aujourd’hui totalement bouleversée par l’arrivée des plateformes numériques : les œuvres qu’elles commandent aux producteurs français (dont les talents sont reconnus à l’international) sont aujourd’hui totalement différentes de celles d’hier. Tout d’abord, parmi les séries adressées à un public familial, certaines ont des budgets largement supérieurs au plafond du CIA (+50 % à +200 %) ; par ailleurs, ce sont les séries d’animation adressées aux adultes qui connaissent aujourd’hui une croissance majeure, et dont les budgets s’établissent autour de deux à cinq millions d’euros par heure.
Au regard de ces évolutions, l’écart significatif entre les plafonds du crédit d’impôt audiovisuel pour l’animation et la fiction est trop marqué : il apparaît nécessaire d’augmenter le plafond pour l’animation à 6 000 € par minute.

En l’absence de cette augmentation, les plateformes en viendront à recourir au Crédit d’Impôt International, dont le rendement est supérieur tant sur le taux que sur le plafond : les producteurs français en seront alors les premiers affectés, puisqu’ainsi privés de l’accès à la propriété de ces œuvres.

Mettre à niveau ce dispositif participe pleinement au soutien de la création française et de son rayonnement à l’international. Cela viendra par ailleurs compléter utilement la mise en œuvre de la directive SMA, qui impose aux plateformes de venir produire en France, notamment dans la production indépendante.
 
Cet amendement vise donc à augmenter le plafond du crédit d’impôt audiovisuel pour les œuvres d’animation à 6 000 € par minute. À noter que cette mesure ne concernant que quelques œuvres chaque année, elle ne saurait avoir des conséquences trop importantes sur les finances publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1994

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 220 sexies du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé : 

«...- Sont exclues du bénéfice du crédit d'impôt les entreprises qui, au cours des trois dernières années assumaient les fonctions d'entreprise de production déléguée pour la production d'une œuvre cinématographique, audiovisuelle ou multimédia où des faits constitutifs d’atteinte à l’intégrité physique ou psychique de la personne mentionnée aux articles 222-22 à 222-33-1 du code pénal se sont déroulés lors de la production et ont fait l’objet d’une condamnation pénale, dès lors que cette entreprise n’a pas respecté ses obligations résultant des articles L. 1153-1 à L. 1153-6 du code du travail. »

Objet

Cet amendement vise à exclure du bénéfice du crédit d'impôt cinéma les entreprises de production qui, du fait de leur négligence, ont laissé se dérouler des violences sexuelles et sexistes ayant donné lieu à condamnation au cours des trois dernières années.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1378 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes BILLON, HOUSSEAU, JACQUEMET, MORIN-DESAILLY, ROMAGNY, SAINT-PÉ et TETUANUI et MM. COURTIAL, DELCROS, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1605 sexies du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 1605 sexies. - Un prélèvement spécial de 33 % est perçu sur la fraction des bénéfices industriels et commerciaux imposables à l'impôt sur les sociétés ou à l'impôt sur le revenu qui résulte de la production, de la distribution ou de la représentation de contenus pornographiques tels que définis à l’article 1 du titre I de la loi n° 2024-449 du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique.

« Cette fraction est déterminée en multipliant le bénéfice fiscal, hors report déficitaire, par le rapport existant pour la période d'imposition en cause entre le chiffre d'affaires non soumis au taux réduit de la taxe sur la valeur ajoutée en application du 3° de l'article 279 bis et le chiffre d'affaires total.

« Le montant du prélèvement versé en application du présent article n'est pas admis en déduction pour l'établissement de l'impôt sur les sociétés ou de l'impôt sur le revenu.

« Le prélèvement est dû par les entreprises qui réalisent les bénéfices industriels et commerciaux mentionnés au premier alinéa. La période d'imposition est, pour chaque redevable, celle qui est retenue pour l'établissement soit de l'impôt sur le revenu dû à raison de ses bénéfices industriels et commerciaux, soit de l'impôt sur les sociétés.

« Le prélèvement est déclaré et liquidé :

« 1° Pour les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 déposée au titre du mois d'avril ou du deuxième trimestre de l'année au cours de laquelle le prélèvement est dû ou, pour les redevables dont l'exercice comptable ne coïncide pas avec l'année civile, au titre du troisième mois ou du premier trimestre qui suit la clôture de l'exercice ;

« 2° Pour les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée soumis au régime simplifié d'imposition prévu à l'article 302 septies A, sur la déclaration annuelle mentionnée au 3 de l'article 287 déposée dans le courant de l'année au cours de laquelle le prélèvement est dû ;

« 3° Pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe à la déclaration prévue au 1 du même article 287 déposée auprès du service chargé du recouvrement dont relève leur siège ou principal établissement au plus tard le 25 mai de l'année au cours de laquelle le prélèvement est dû ou, pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée dont l'exercice comptable ne coïncide pas avec l'année civile, le 25 du quatrième mois qui suit la clôture de l'exercice.

« Le prélèvement est acquitté lors du dépôt de la déclaration. Il est recouvré et contrôlé selon les procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que les taxes sur le chiffre d'affaires. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à ces taxes. »

Objet

L'article 1605 sexies du code général des impôts, abrogé le 31 décembre 2020, prévoyait une taxe spéciale de 33 % sur les bénéfices industriels et commerciaux imposables provenant de la production, distribution ou représentation de films pornographiques ou incitant à la violence. 

La taxe initiale visait principalement des revenus générés par des supports physiques, comme les DVD et les salles de cinéma. Cependant, avec la montée en puissance des plateformes numériques (streaming, vidéo à la demande), l'article 1605 sexies n'était plus adapté aux nouveaux modèles économiques du secteur.

En 2021, le rapport d'information de la Délégation aux droits des femmes du Sénat, "Porno : l'Enfer du décor", faisait le constat d'une consommation de plus en plus fréquente et précoce, notamment via des appareils mobiles, et révélait l'ampleur d'un phénomène considérable :

- Les contenus pornographiques représentent 25% du trafic web de vidéos dans le monde ;

- Les sites pornographiques recensent 19 millions de visiteurs uniques chaque mois ;

- En France, 2/3 des enfants de moins de 15 ans et 1/3 des enfants de moins de 12 ans ont déjà eu accès à des images porno. 

En parallèle, les séances d'éducation à la vie sexuelle et affective, rendues obligatoires en 2001, ne sont que très peu dispensées (moins de 15 % des élèves (primaire, collège, lycée) bénéficient d'éducation à la vie sexuelle lors de leur parcours scolaire). La montée en puissance de la diffusion des contenus à caractère pornographique n'est absolument pas maîtrisée, faute de moyens pour mettre en pratique ces heures dédiées. 

Aussi, cet amendement propose de rétablir l'article 1605 sexies, tout en le modernisant, afin qu'il puisse s'appliquer aux plateformes numériques actuelles. 

Le législateur invite le gouvernement à affecter les recettes qui seront générées par cette taxe à la mise en oeuvre des séances d'éducation à la vie sexuelle et affective, pour tous les élèves. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2002

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’article 200 sexdecies du code général des impôts, il est inséré un article 200 sexdecies.... ainsi rédigé :

« Art. 200 sexdecies..... – Lorsqu’elles n’entrent pas en compte pour l’évaluation des revenus des différentes catégories, ouvrent droit à un crédit d’impôt sur le revenu les sommes versées par un contribuable domicilié en France au sens de l’article 4 B, pour une durée d’un an, sous le nom de “bons pour l’indépendance des médias” au titre de l’acquisition de bons émis par une société ou par un établissement de l’audiovisuel public, ou d’une société éditrice de presse.

« Le crédit d’impôt est égal au montant total des dépenses effectivement supportées par le contribuable, dans la limite de 150 euros par foyer fiscal.

« Le crédit d’impôt est imputé sur l’impôt sur le revenu après imputation des réductions d’impôt mentionnées aux articles 199 quater B à 200 bis, des crédits d’impôt et des prélèvements ou retenues non libératoires. S’il excède l’impôt dû, l’excédent est restitué.

« Les sommes mentionnées au présent article ouvrent droit au bénéfice du crédit d’impôt, sous réserve que le contribuable soit en mesure de présenter, à la demande de l’administration fiscale, un reçu répondant à un modèle fixé par l’administration établi par l’organisme auprès duquel sont acquis les bons. Le reçu mentionne le montant et la date des versements effectués ainsi que l’identité et l’adresse des bénéficiaires et de l’organisme émetteur du reçu.

 « En cas de non-respect de l’une des conditions fixées au présent article ou lorsqu’il est mis fin à l’abonnement mentionné au présent article avant une durée minimale de douze mois, le crédit d’impôt obtenu fait l’objet d’une reprise au titre de l’année de réalisation de l’un de ces événements.

II. –  Le I ne s’applique qu’aux sommes venant en déduction de l'impôt dû.

III – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à créer des "bons pour l'indépendance des médias" prenant la forme d'un crédit d'impôt. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1802 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 302 bis MA du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le 2° du III, il est inséré un 3° ainsi rédigé :

« 3° La location ou la pose de panneaux publicitaires numériques. »

2° Le IV est complété par une phrase ainsi rédigée : « Le taux de la taxe est fixé à 10 % pour les dépenses relatives au 3° du III. »



Objet

Cet amendement vise à taxer les panneaux publicitaires numériques. Alors que 3,5 millions de personnes « en précarité subie » ont déclaré avoir eu froid cet hiver car elles ne pouvaient se chauffer convenablement, des panneaux publicitaires continuent d’être illuminés jour et nuit. Ceux-ci consomment l’énergie dont nous avons besoin pour sortir ceux qui en ont besoin de la précarité énergétique.

L’ADEME dénombre 55 000 panneaux publicitaires numériques contre 40 000 en 2017. Ces panneaux ont envahi les gares, les centres commerciaux, l’espace public pour le seul bénéfice des entreprises qui y diffusent leur publicité. Énergivores, polluants, reposant sur des procédés cognitifs pernicieux, nocifs pour la rétine humaine, les écrans publicitaires sont une pollution lumineuse et visuelle à part entière. Plus que cela, il s’agit d’une pollution lumineuse et visuelle particulièrement énergivore, ce qui rend leur emploi d’autant plus contestable en période de crise énergétique. En restant inactif face à cette situation, le Gouvernement s’en rend complice.

L’ADEME estime qu’un écran LCD de 2m2 consomme 2 000 kWh/an, ce qui est la consommation moyenne d’un ménage français (hors chauffage) ! Dans un contexte de crise des prix de l’énergie et de risques sur l’approvisionnement, le Gouvernement fait le choix de donner des leçons d’austérité à la population et multiplie les injonctions à une sobriété que les plus pauvres s’appliquent déjà, de manière contrainte. Il est proposé plutôt de s’en prendre aux dépenses énergétiques inutiles, qui ne répondent pas aux besoins immédiats qui sont les nôtres cet hiver.

Une taxation des panneaux publicitaires lumineux permettra de sensibiliser à leur coût énergétique et donc environnemental. Cette mesure viendra désinciter leur usage à outrance, tout en dégageant des recettes qui pourront être réaffectées à la rénovation thermique des bâtiments. C’est pourquoi il est proposé de taxer l’exploitation des écrans publicitaires numériques pour limiter leur utilisation.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article additionnel après l'article 28.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2004

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l'article 75 du code général des impôts, il est inséré un article 75... ainsi rédigé  : 

« Art. 75... -Sur option des contribuables titulaires de droits d'auteur soumis à un régime réel d'imposition, le bénéfice retenu pour l'assiette de l'impôt progressif est égal à la moyenne des bénéfices de l'année d'imposition et des deux années précédentes. Pour le calcul de cette moyenne, il n'est pas tenu compte des reports déficitaires.

« L'option est valable pour l'année au titre de laquelle elle est exercée et pour les deux années suivantes. Elle est reconduite tacitement par période de trois ans, sauf renonciation adressée au service des impôts dans le délai de dépôt de la déclaration des résultats du dernier exercice de chaque période triennale. En cas de renonciation, une nouvelle option ne peut être exercée avant l'expiration d'une période de trois ans.

« L'option ne peut être formulée ni pour l'imposition des deux premières années d'application du régime réel d'imposition ni pour celle de l'année de la cession ou de la cessation. »

II. – La perte de recettes résultant pour l'État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Le présent amendement vise à instaurer un dispositif de lissage pour les revenus tirés de droits d'auteurs, s'inspirant du dispositif existant pour les bénéfices agricoles, comme le recommandait le rapport de Bruno Racine en 2020. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2000

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La première phrase du e du 1 de l’article 238 bis du code général des impôts est ainsi modifiée :

1° Les mots : « ou un ou plusieurs établissements publics nationaux, seuls ou conjointement avec une ou plusieurs collectivités territoriales » sont remplacés par les mots : « , un ou plusieurs établissements publics nationaux, une ou plusieurs collectivités territoriales ou un ou plusieurs de leurs groupements, seuls ou conjointement » ;

2° Après le mot : « contemporain, », sont insérés les mots : « ou plus largement toute activité à caractère culturel faisant l’objet d’une délégation de service public ou la gestion d’un musée de France, ».

II. – Le I est applicable à compter du 1er janvier 2025.

III. – Le titre III du livre V de la première partie du code général des collectivités territoriales est complété par un article L. 1531-... ainsi rédigé :

« Art. L. 1531-.... – Le conseil d’administration ou, le cas échéant, le conseil de surveillance des sociétés mentionnées à l’article L. 1531-1 statue sur l’acceptation des dons qui leur sont consentis au titre de leurs activités de présentation au public d’œuvres dramatiques, lyriques, musicales, chorégraphiques, cinématographiques, audiovisuelles et de cirque ou d’organisation d’expositions d’art contemporain, ou plus largement toute activité à caractère culturel faisant l’objet d’une délégation de service public ou la gestion d’un musée de France. » 

IV. –La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre aux sociétés publiques locales (SPL) de bénéficier du mécénat culturel en modifiant l’article 238 bis du Code général des impôts. Il s'agit ainsi de renforcer le soutien aux acteurs culturels locaux en facilitant leur accès à ce levier de financement essentiel pour leurs projets. L’ajout d’un article L. 1531-2 au code général des collectivités territoriales vise à prévoir que le conseil d’administration ou le conseil de surveillance d'une SPL statue sur l’acceptation des dons qui lui sont consentis au titre des activités culturelles ou patrimoniales visées par la proposition de loi.
La proposition de loi de la sénatrice Sylvie Robert, portant sur ce sujet, avait été votée à l'unanimité par le Sénat en juin 2023. Ce large consensus témoigne de l'importance de corriger cette inégalité fiscale et d'élargir les sources de financement à disposition des SPL.
 
Les SPL jouent en effet un rôle central dans la mise en œuvre de missions d’intérêt général, en particulier dans le domaine culturel. En tant qu'entités publiques soumises à une gouvernance locale, elles constituent un outil efficace et flexible pour la gestion d’équipements et l'organisation d'événements culturels. Leur statut de quasi-régie permet aux collectivités territoriales de les traiter avec la même souplesse que leurs services internes, tout en garantissant la transparence et la rigueur de gestion propres aux structures publiques.
 
Cependant, malgré leur implication dans des missions d’intérêt public, les SPL ne peuvent actuellement pas accéder au régime fiscal des dons défini par l’article 238 bis du CGI, qui est pourtant accessible à d'autres organismes publics, comme les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC). Cette inégalité freine leur capacité à mobiliser du mécénat culturel, un soutien financier crucial dans un contexte de contraction des financements publics.
 
Cette exclusion limite notamment le potentiel des SPL culturelles, pourtant acteurs majeurs de l’attractivité touristique et économique des territoires. Le mécénat auquel elles font appel est principalement un mécénat de proximité, soutenu par des TPE, PME et ETI locales (97 % des entreprises mécènes en France sont des PME, dont 80 % s'engagent à un niveau local, favorisant ainsi des projets culturels ancrés dans les territoires). Dans un contexte de réduction des ressources publiques, cette situation réduit donc la capacité des SPL à soutenir le dynamisme culturel et l'attractivité touristique des territoires
 
Cet amendement a pour objet d’étendre le régime fiscal des dons actuellement réservé à certaines structures publiques aux SPL culturelles. Cette mesure renforcerait la capacité des SPL à concrétiser leurs projets d’intérêt général en facilitant l’accès à des financements privés. En outre, cela encouragerait l'engagement sociétal des entreprises locales dans le domaine culturel et contribuerait à pallier la diminution des financements publics.
 
En créant un cadre fiscal plus équitable, cette proposition vise à garantir la vitalité culturelle des territoires et à consolider le rôle moteur des collectivités dans le soutien à la culture.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2003

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 2 de l’article 238 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

 a) La première phrase est ainsi modifiée : 

- Le montant : « 2 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 1 million d’euros » ;

- Le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

- Les mots : « et la fraction supérieure à ce montant ouvre droit à une réduction d’impôt au taux de 40 % » sont supprimés.

2° Au deuxième alinéa, le montant : « 2 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 1 million d’euros ».

Objet

Cet amendement vise à réduire les plafonds de la la niche fiscale du mécénat culturel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1115

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du premier alinéa du 2 de l’article 238 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le taux : « 60 % » est remplacé par le taux « 50 % » ;

2° le taux : « 40 % » est remplacé par le taux : « 20 % ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de limiter la niche fiscale sur le mécénat.

En effet, nous considérons cette niche coûteuse et mal maîtrisée. Celle-ci est d’ailleurs dénoncée de longue date par la Cour des comptes, qui en 2018, alertait déjà sur les dérives du mécénat en France à travers un rapport accablant sur les exonérations fiscales dont celui-ci fait l’objet.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1874 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Laure DARCOS et MM. BRAULT, LAMÉNIE, CHEVALIER, Vincent LOUAULT, CHASSEING et CAPUS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l'article 238 bis AB du code général des impôts, l'année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2028 » . 

Objet

Le présent amendement a pour but de proroger de trois ans le dispositif de l’article 238 bis AB du code général des impôts permettant aux entreprises achetant des œuvres originales d'artistes vivants et les inscrivent à un compte d'actif immobilisé de déduire du résultat de l'exercice d'acquisition et des quatre années suivantes, par fractions égales, une somme égale au prix d'acquisition.

La déduction spéciale de l’article 238 bis AB du code général des impôts concerne les entreprises soumises de plein droit ou sur option à l’impôt sur les sociétés ainsi que celles qui relèvent du régime des sociétés de personnes.

Le présent dispositif contribue à faire « entrer l’art dans l’entreprise ». Il a largement été intégré, depuis quelques années dans les démarches RSE globales des entreprises, favorisant ainsi la diffusion et/ou la production d’œuvres, contribuant à la sensibilisation des publics tant externes qu’internes, notamment par l’implication du personnel. 

En outre, si la constitution de collections d’œuvres d’art par les entreprises leur offre la possibilité de mettre en place un vecteur de communication externe, elle représente également un engagement sociétal et une amélioration du cadre de vie des salariés.

De plus, la constitution d’une collection par les entreprises peut les conduire à entreprendre des actions de soutien aux artistes sous la forme de rencontres ou de résidence.

Enfin, les entreprises détentrices de collection contribuent à la vitalité artistique par les dépôts qu’elles effectuent auprès des musées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1993

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article 238 bis AB du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Ces expositions donnent lieu à rémunération des artistes concernés. »

Objet

Le présent amendement vise à rapprocher la réduction d'impôt pour les entreprises mécènes de son objectif : soutenir financièrement les artistes plasticiens sur le long terme, ceux-ci n'étant ni protégés ni par une convention collective, ni par l'intermittence. 

Afin de leur garantir des subsides plus réguliers, le présent amendement vise donc à prévoir le principe d'une rémunération lors des expositions obligatoires organisées en conditionnalité de cette réduction d'impôt.  

Cet amendement a déjà été adopté par le Sénat lors de l'examen du PLF pour 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-828 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

Mmes Sylvie ROBERT, MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL et MM. KANNER, LOZACH, ROS et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du a du 1 de l’article 199 terdecies-0 C du code général des impôts, l’année : «2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Le dispositif de réduction d’impôt sur le revenu au titre des souscriptions en numéraire au capital d’entreprises de presse permet d’associer les citoyens au financement de la presse d’information politique et générale, indispensable au pluralisme du débat démocratique. Il permet également de renforcer et de diversifier les fonds propres des entreprises de presse.

La réduction d’impôt est actuellement bornée aux versements effectués par des contribuables jusqu’au 31 décembre 2024. Une prorogation apparaît nécessaire de façon à assurer au secteur de la presse écrite une visibilité à moyen terme sur les leviers de financement à sa disposition, peu nombreux.

Le présent amendement a donc pour objet de proroger le dispositif de trois ans, soit jusqu’au 31 décembre 2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1882 rect. quater

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

MM. Cédric VIAL, Jean-Baptiste BLANC, PANUNZI, GENET et SAVIN, Mme MICOULEAU, MM. MANDELLI et GREMILLET, Mme EVREN, M. BELIN et Mme BELRHITI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du a du 1 de l’article 199 terdecies-0 C du code général des impôts, l’année : «2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

Le dispositif de réduction d’impôt sur le revenu au titre des souscriptions en numéraire au capital d’entreprises de presse permet d’associer les citoyens au financement de la presse d’information politique et générale, indispensable au pluralisme du débat démocratique. Il permet également de renforcer et de diversifier les fonds propres des entreprises de presse.

La réduction d’impôt est actuellement bornée aux versements effectués par des contribuables jusqu’au 31 décembre 2024. Une prorogation apparaît nécessaire de façon à assurer au secteur de la presse écrite une visibilité à moyen terme sur les leviers de financement à sa disposition, peu nombreux.

Le présent amendement a donc pour objet de proroger le dispositif de trois ans, soit jusqu’au 31 décembre 2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-431 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. FIALAIRE et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 300 du code général des impôts, il est inséré un article ainsi rédigé :

« Art. 300-…. – I. – Les opérateurs de vente en ligne exerçant une activité de place de marché ou de revente de livres d’occasion sont soumis à une contribution destinée à compenser le préjudice économique subi par les auteurs de livres et leurs éditeurs en raison de l’exploitation commerciale qui est faite de leurs œuvres par ces opérateurs sans donner lieu à rémunération.

« II. – Cette contribution est assise sur le chiffre d’affaires hors taxes, frais de livraison inclus, réalisé par ces opérateurs pour tout acte de vente de livres d’occasion au profit d’acheteurs établis en France.

« III. – Le taux de cette contribution est déterminé par un arrêté conjoint du ministre chargé de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, et du ministre chargé de la culture.

« IV. – Cette contribution est versée annuellement, au plus tard six mois après la date de l’arrêté des comptes, par les opérateurs désignés au I du présent article, auprès d’une société de perception et de répartition des droits régie par le titre II du livre III de la première partie du code de la propriété intellectuelle et agréée à cet effet par arrêté du ministre chargé de la culture. »

Objet

Cet amendement propose l'instauration d'une contribution des plates-formes de vente en ligne de livres d'occasion destinée à compenser le préjudice économique subi par les auteurs de livres à raison de l'exploitation commerciale de leurs œuvres sans donner lieu à rémunération, ainsi que par leurs éditeurs, et à leur permettre de contribuer ainsi au financement du renouvellement et de la diversité de la création éditoriale.

Cette mesure redistributive vise à assurer la pérennité et l'équilibre de la filière du livre qui repose sur sa capacité à réinvestir une partie de la valeur créée dans le financement de la création et son renouvellement. La survie de notre modèle culturel, qui se caractérise par une production éditoriale abondante et diversifiée, en dépend.

Parmi les effets contemporains ayant un impact sut la filière du livre, la concentration du marché du livre d'occasion autour de quelques plateformes généralistes ou spécialisées (Amazon, Momox, Rakuten-Price Minister, Ebay) est à signaler. Elle se fait au détriment de la revente entre particuliers et du réseau des bouquinistes en voie de disparition.

Dans ce contexte et afin d'assurer aux acteurs de la chaîne du livre la capacité à continuer à financer la création éditoriale sans dépendre de subventions publiques (les aides à l'édition du Centre national du livre représentent seulement 1% du chiffre d'affaires de l'édition française), il est urgent et nécessaire de faire contribuer les opérateurs de revente de livres d'occasion au financement de la création.

Prenant modèle sur la compensation perçue au titre de la copie privée numérique (Code de la propriété intellectuelle, art. L. 311-1 à L 311-8), il sera proposé au recouvrement de cette contribution par un organisme de gestion collective agréé du secteur du livre, qui sera chargé de la collecter auprès des opérateurs assujettis et d'en répartir les recettes entre auteurs et éditeurs.

Le taux de la contribution, assise sur le chiffre d'affaires hors taxe, frais de livraison facturés aux clients inclus, des opérateurs assujettis, sera déterminé par arrêté ministériel.

Cette mesure ne comporte aucune charge budgétaire, ni incidence administrative pour l’État.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 11 vers l'article additionnel après l'article 28.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-603 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mmes MORIN-DESAILLY, GUIDEZ, HOUSSEAU et SAINT-PÉ, MM. PERRION et CAMBIER, Mmes PERROT et BILLON, M. Pascal MARTIN, Mmes SOLLOGOUB et VERMEILLET, MM. COURTIAL et CAPO-CANELLAS, Mme HERZOG et MM. CHAUVET, LEVI et DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 300 du code général des impôts, il est inséré un article 300-… ainsi rédigé :

« Art. 300-…. – I. – Les opérateurs de vente en ligne exerçant une activité de place de marché ou de revente de livres d’occasion sont soumis à une contribution destinée à compenser le préjudice économique subi par les auteurs de livres et leurs éditeurs en raison de l’exploitation commerciale qui est faite de leurs œuvres par ces opérateurs sans donner lieu à rémunération.

« II. – Cette contribution est assise sur le chiffre d’affaires hors taxes, frais de livraison inclus, réalisé par ces opérateurs pour tout acte de vente de livres d’occasion au profit d’acheteurs établis en France.

« III. – Le taux de cette contribution est déterminé par un arrêté conjoint du ministre chargé de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, et du ministre chargé de la culture.

« IV. – Cette contribution est versée annuellement, au plus tard six mois après la date de l’arrêté des comptes, par les opérateurs désignés au I du présent article, auprès d’une société de perception et de répartition des droits régie par le titre II du livre III de la première partie du code de la propriété intellectuelle et agréée à cet effet par arrêté du ministre chargé de la culture. »

Objet

Comme le démontre l’étude Le Livre d’occasion, publiée par le ministère de la culture en 2024, le marché de la revente de livres d’occasion connaît une croissance continue et exponentielle depuis ces dix dernières années sous l’effet du développement de plates-formes de vente en ligne généralistes ou spécialisées. Ces plates-formes captent aujourd'hui une part importante de la valeur créée par les auteurs de livres et leurs éditeurs, lesquels ne perçoivent aucune rémunération sur la revente d'occasion des œuvres qu'ils ont créées.

Le modèle économique de certaines de ces plates-formes tend aussi à réduire le livre à un produit d'appel commercialisé (souvent dès le jour même de sa parution) à un prix dérisoire au regard de sa valeur à neuf ou intrinsèque (parfois seulement quelques centimes) : l'essentiel de la marge de ces opérateurs est réalisé sur la refacturation de prestations de services de livraison à domicile ou en points de retrait, dont les tarifs sont préalablement négociés « en gros » et au tarif le plus faible auprès d'entreprises spécialisées.

L’étude du ministère de la culture apporte en outre des éléments venant démentir certaines idées reçues. Le marché du livre d'occasion ne concourt pas, sinon marginalement, au développement de la lecture et à l'accès au livre chez les plus jeunes ou pour les publics qui en sont le plus éloignés :

- 75% des acheteurs de livres d'occasion ont entre 35 et 65 ans, et parmi eux 50% ont entre 50 ans et 65 ans et plus ;

- les CSP+ sont surreprésentés parmi les acheteurs de livres d’occasion (25%) en comparaison de leur place dans la population française ;

- Les « gros lecteurs » sont surreprésentés (+ 9 points) parmi les acheteurs de livres d’occasion, ce qui accroit la tendance au déport des achats de livres neufs vers des livres d'occasion.

La croissance du marché du livre d’occasion, qui concurrence désormais dangereusement celui du livre neuf, et sa concentration entre les mains de quelques opérateurs de vente en ligne menacent aujourd'hui l'équilibre du modèle de financement de la création éditoriale en France, et donc sa richesse et sa diversité.

Dans ce contexte et afin d'assurer aux acteurs de la chaîne du livre la capacité à continuer à financer la création éditoriale sans dépendre de subventions publiques (les aides à l'édition du Centre national du livre représentent seulement 1% du chiffre d'affaires de l'édition française), il est urgent et nécessaire de faire contribuer les opérateurs de revente de livres d'occasion au financement de la création.

Conscient du préjudice économique majeur porté aux auteurs par le marché du livre d'occasion, certains acteurs de ce marché ont d'ores et déjà mis en place ou proposé de mettre en place, une contribution volontaire à destination des auteurs afin de compenser les pertes de revenus induites par leur activité. Afin de ne pas fausser la concurrence entre les acteurs de ce marché, il convient aujourd'hui de généraliser cette contribution à l'ensemble de ses opérateurs.

Cet amendement propose donc l'instauration d'une contribution des plates-formes de vente en ligne de livres d'occasion destinée à compenser le préjudice économique subi par les auteurs de livres à raison de l'exploitation commerciale de leurs œuvres sans donner lieu à rémunération, ainsi que par leurs éditeurs. Les plates-formes contribueront ainsi au financement du renouvellement et de la diversité de la création éditoriale. Cette mesure redistributive vise à assurer la pérennité et l'équilibre de la filière du livre qui repose sur sa capacité à réinvestir une partie de la valeur créée dans le financement de la création et son renouvellement. La survie de notre modèle culturel, qui se caractérise par une production éditoriale abondante et diversifiée, en dépend.

Prenant modèle sur la compensation perçue au titre de la copie privée numérique (Code de la propriété intellectuelle, art. L. 311-1 à L 311-8), il sera procédé au recouvrement de cette contribution par un organisme de gestion collective agréé du secteur du livre, qui sera chargé de la collecter auprès des opérateurs assujettis et d'en répartir les recettes entre auteurs et éditeurs.

Le taux de la contribution, assise sur le chiffre d'affaires hors taxe, frais de livraison facturés aux clients inclus, des opérateurs assujettis, sera déterminé par arrêté ministériel.

Cette mesure ne comporte aucune charge budgétaire, ni incidence administrative pour l’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-841 rect. quater

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mme JOSEPH, M. KAROUTCHI, Mme DREXLER, MM. BRISSON, Jean-Baptiste BLANC, PAUMIER et SAVIN, Mme DUMONT, MM. SOMON, BAS, RAPIN et GREMILLET, Mme EVREN et M. Cédric VIAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 300 du code général des impôts, il est inséré un article 300-… ainsi rédigé :

« Art. 300-…. – I. – Les opérateurs de vente en ligne exerçant une activité de place de marché ou de revente de livres d’occasion sont soumis à une contribution destinée à compenser le préjudice économique subi par les auteurs de livres et leurs éditeurs en raison de l’exploitation commerciale qui est faite de leurs œuvres par ces opérateurs sans donner lieu à rémunération.

« II. – Cette contribution est assise sur le chiffre d’affaires hors taxes, frais de livraison inclus, réalisé par ces opérateurs pour tout acte de vente de livres d’occasion au profit d’acheteurs établis en France.

« III. – Le taux de cette contribution est déterminé par un arrêté conjoint du ministre chargé de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, et du ministre chargé de la culture.

« IV. – Cette contribution est versée annuellement, au plus tard six mois après la date de l’arrêté des comptes, par les opérateurs désignés au I du présent article, auprès d’une société de perception et de répartition des droits régie par le titre II du livre III de la première partie du code de la propriété intellectuelle et agréée à cet effet par arrêté du ministre chargé de la culture. »

Objet

Depuis une dizaine d’années, le marché de la revente de livres anciens a connu une croissance continue en raison du développement des plateformes de vente en ligne généralistes ou spécialisées lesquelles captent une grande partie de la valeur créée par les auteurs de livres et leurs éditeurs. En effet, ces derniers ne perçoivent aucune rémunération sur la revente d’occasion des œuvres qu’ils ont créées.

Cet amendement propose donc la mise en place d'une contribution de la part des plateformes de revente en ligne de livres d'occasion afin de compenser le préjudice économique subi par les auteurs et les éditeurs de livres à cause de l'exploitation commerciale de leurs œuvres, laquelle ne donne pas lieu à une quelconque rémunération. Cette contribution permettrait ainsi à ces plateformes qui perçoivent une part croissante de la valeur créée par les auteurs et les éditeurs de contribuer au financement de la diversité et du renouvellement de la création éditoriale en France.

Cette mesure vise donc à garantir la pérennité et l’équilibre de la filière du livre, qui doit être appuyée, notamment en ce qui concerne le financement de la création et du renouvellement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-428 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l’article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le chapitre XX du titre II du livre premier du code général des impôts, il est inséré un chapitre ainsi rédigé :

« Chapitre …

« Taxe sur les automates et autres dispositifs assimilés 

« Art. ... – Il est instauré une taxe spéciale sur :

« 1° Les distributeurs automatiques de billets installés dans les communes de plus de 20 000 habitants ;

« 2° Les cabines de péages autoroutiers ;

« 3° Les caisses automatiques de parking ;

« 4° Les caisses automatiques de supermarchés.

« Le montant de cette taxe est calculé annuellement en prenant comme base de référence le montant des cotisations sociales, telles que définies au L. 242-1 du code de la sécurité sociale, dues sur les revenus d’activités rémunérés au salaire minimum interprofessionnel de croissance, tel que défini au L. 3231-4 du code du travail ».

Objet

L'objet de cet amendement est de tirer les conséquences du remplacement progressif de la main d'oeuvre humaine par des robots en instaurant une taxe sur les distributeurs automatiques de billets et autres caisses automatiques (péages autoroutiers, parkings, supermarchés), toutes activités dont la taxation ne porte pas atteinte à la compétitivité française.

Afin de ne pas pénaliser les petites communes ne disposant souvent que d'un seul distributeur de billets ou d'un supermarché, il est proposé de ne cibler que les communes de plus de 20 000 habitants. Son montant de 20 000 € annuels par machine correspond schématiquement au coût annuel d'un employé rémunéré au SMIC en tenant compte des cotisations sociales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1522 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mmes Laure DARCOS et BOURCIER, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, MM. CHEVALIER et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et MM. FARGEOT et LEMOYNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Il est institué une contribution spécifique assise sur la circulation des véhicules de transport routier de marchandises immatriculés à l'étranger et empruntant les voies du domaine public routier nationale mises à leur disposition dont le montant et les modalités d'application sont fixés par décret. 

Toute personne assujettie à cette taxe doit apposer sur le véhicule concerné, dans les conditions fixées par un arrêté du ministre des Transports, un document justificatif de la souscription de cette redevance ou de son renouvellement. 

Objet

Cet amendement vise à mettre en place un système de vignette poids lourds, comme il en existe dans plusieurs pays européens, permettant de faire contribuer les véhicules immatriculés à l'étranger et empruntant les routes nationales. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1524 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mmes Laure DARCOS et BOURCIER, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et MM. FOLLIOT et FARGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les messages publicitaires et activités promotionnelle diffusés en France via les outils numériques d'aide à la conduite et d'assistance de navigation basée sur un système de positionnement par satellites sont soumis au versement d'une contribution dont le produit est affecté à la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI).

Le taux et l'assiette de cette contribution sont fixés par décret. 

Objet

La possibilité pour les usagers d'outils numériques d'aide à la conduite et d'assistance de navigation de signaler la présence de forces de l'ordre sur le réseau routier profite à certains criminels et rend plus difficile leur interpellation.

Cet amendement vise à instaurer une contribution spécifique sur les messages publicitaires diffusés via ces outils. Cette contribution étant affecté au financement de la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-974

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON et CHAILLOU, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au troisième alinéa de l’article L. 436-1 du code de l’entrée et du séjour des étrangers, après le mot : « articles », sont insérés les références : « L. 423-1, L. 423-2, L. 423-6, ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objet d’exonérer les conjoints étrangers de Français de toute taxe liée à la délivrance ou au renouvellement de leur titre de séjour. Il s’agit de concrétiser une recommandation que le Défenseur des droits a formulée en 2014 et réitérée en 2016. Contrairement aux conjoints étrangers de ressortissants européens résidant en France, les conjoints étrangers de Français doivent s’acquitter d’une taxe au moment de la délivrance et du renouvellement de leur carte de séjour. Le Défenseur des droits considère, à juste titre, que cette différence de traitement constitue « une discrimination à rebours fondée sur la nationalité et prohibée par le droit européen ».

Une disposition similaire avait été adoptée au Sénat lors du PLF 2021, sans être conservée dans la loi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1833 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. DELAHAYE, CAMBIER et DELCROS, Mmes HAVET et Olivia RICHARD, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN et PARIGI et Mmes GACQUERRE et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L.712-2 du code général de la fonction publique, il est inséré un article L. 712-2-... ainsi rédigé :

« Article L. 712-2-... – Jusqu’au 31 décembre 2025, la valeur du point d’indice de la fonction publique est gelée par une disposition règlementaire pour les traitements dépassant un montant annuel de 180 000 euros bruts. »

Objet

Le présent amendement vise à geler la valorisation de la rémunération indiciaire des agents de la fonction publique dont la rémunération annuelle dépasse 180 000 euros bruts. Le décret n° 2023-519 du 28 juin 2023 a majoré la rémunération de tous les agents publics sans considération de leur traitement de base. Or, au vu du contexte budgétaire actuel, il semble nécessaire de limiter les agents publics pouvant bénéficier d’une valorisation de leur rémunération indiciaire. Une rémunération annuelle de 180 000 euros bruts représentant une rémunération mensuelle de 15 000 euros bruts, cette mesure ne concerne qu’un petit nombre d’agents publics.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1875 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes BILLON, GACQUERRE et HOUSSEAU, MM. BLEUNVEN, CANÉVET, CAPO-CANELLAS, COURTIAL et LONGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 28


Après l'article 28

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 1° du VII de l'article 289 du code général des impôts est ainsi rédigé : 

« 1° Soit sous forme électronique conformément aux dispositions de l'article 289 bis ; ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La piste d'audit fiable a été instaurée pour garantir la vérification et la traçabilité des factures. Elle permet de s'assurer qu'une facture est bien rattachée à une opération commerciale, grâce à des documents tels que les devis, bons de livraison et contrats.

Si la nécessité de la piste d'audit fiable n'est plus à démontrer, la lourdeur administrative qu'elle génère non plus.

Or, à partir de 2026, l'obligation de la facturation électronique permettra d'assurer l'authenticité, l'origine et l'intégrité du contenu d'une facture dans la mesure où les factures électroniques vont répondre à ces mêmes exigences fixées par l'administration fiscale dans le cadre de la réforme.

Cette automatisation et l'intégration des documents attestant de l'authenticité de la facture rendront la piste d'audit fiable traditionnelle obsolète, car le portail public permettra de garantir ainsi une traçabilité et une transparence totale.

Avec la transition vers l'obligation de facturation électronique en 2026, cette charge deviendra inutile.

Grâce à la facturation électronique, les entreprises bénéficieront d'une simplification significative de leurs obligations administratives, tout en assurant une gestion plus efficace et sécurisée de leurs transactions.

Cet amendement permet donc de supprimer les pistes d'audit fiables dès la mise en œuvre de la facturation électronique selon son calendrier de déploiement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-77 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et MEIGNEN, Mme MALET, MM. POINTEREAU, PANUNZI, CADEC, GENET, PERRIN, RIETMANN et RAPIN, Mme PLUCHET et M. SAURY


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018. 

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros. 

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation. 

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-444 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose l’indexation de la DGF sur l’inflation. Depuis 4 ans la DGF est en baisse, ce qui grève substantiellement les moyens des départements.
Le gel de la DGF a coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros. 
Ce gel s’établit dans un contexte où chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique. Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation. 
Pour ce faire le présent amendement, prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF). 
Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-593 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018.

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros.

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation.

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-626 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mmes FLORENNES, ANTOINE et PERROT et MM. COURTIAL, PARIGI et Jean-Marc BOYER


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018.

 Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros.

 De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

 Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation.

 Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

 Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-717 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées.

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli, entendent indexer la DGF sur l’inflation pour la seule année 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-935

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le PLF initial prévoit de reconduire le montant de DGF à son niveau de 2024. Après les revalorisations de la DGF du bloc communal à hauteur de 320 millions d’euros sur chacune des deux années 2023 et 2024, le PLF 2025 renouerait ainsi avec le gel appliqué de 2018 à 2022 à la DGF. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Le présent amendement du groupe SER propose au contraire de revaloriser la DGF du bloc communal à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 %. La DGF des communes et des EPCI augmenterait ainsi d’environ 341 millions d’euros par rapport à 2024.

Cette indexation est nécessaire pour éviter qu’en 2025, une grande proportion de communes supporte de nouveau une baisse de leur DGF.

Il est en effet rappelé que, sans indexation ou revalorisation de l’enveloppe, l’ensemble des besoins à couvrir au sein de la DGF, et en premier lieu la progression de la péréquation (hausses de la DSU et de la DSR), sont financés intégralement par le bloc communal. De 2018 à 2022, le gel de l’enveloppe avait ainsi entraîné la baisse des DGF individuelles pour environ la moitié des communes chaque année, en totale opposition avec la promesse présidentielle d’un maintien des montants de DGF pour toutes les collectivités, à situation individuelle inchangée.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1188 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 €

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires prévoit en 2025 de revaloriser la DGF, attribuée aux communes, aux EPCI et aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac pour 2025, soit + 1,8 %. 

Malgré une revalorisation de la DGF en 2023 et 2024, à hauteur de 320 millions d’euros pour chacune de ces années, elle a continué de reculer en euros constants, selon le rapport de la Cour des Comptes. Les collectivités ont appris “à faire beaucoup avec peu” de ressources. Il convient toutefois de ne pas se résigner à transformer durablement nos élus locaux en gestionnaires de la pénurie. 

Ces dernières années, les collectivités ont dû faire face à de nombreux défis, qui ont affecté les ménages, en particulier les plus fragiles, et les acteurs économiques. Parmi ces derniers défis, la crise sanitaire du covid 19 mais aussi l’impact de la forte inflation des années 2022-2023. Une variation des prix qui a eu un impact important sur les services publics : cantines, ehpad, transports, infrastructures, etc. L’inflation réelle a souvent même été supérieure à l’indice de calcul de l’inflation moyenne au regard pour les communes du poids de l’énergie dans leurs budgets.

A ces causes conjoncturelles, s’ajoutent des mesures catégorielles pesant sur nos collectivités sans participation de l’État à due proportion, telle que pour l’augmentation du point d’indice, le SEGUR ou encore, pour les départements, l’augmentation du RSA. Ces mesures nécessaires pour permettre aux bénéficiaires de vivre dignement pèsent de manière importante sur les budgets des collectivités territoriales.

A périmètre constant, l’absence d’indexation fragilise la mise en œuvre de beaucoup de politiques locales, et cela soulève de nombreuses questions sur l’efficacité des politiques publiques avec moins de moyens en euros constants.

Enfin, les collectivités locales sont les échelons les plus à même de mettre en œuvre la transition écologique et de planifier, à l’échelle d’un territoire, les mesures d’atténuation et d’adaptation susceptibles de protéger les habitants face aux effets de plus en plus massifs des dérèglements climatiques. Ce rôle spécifique des collectivités, indispensable pour atteindre les engagements internationaux de la France sur le climat, est, à ce titre, souligné par le rapport sur la situation et les perspectives des finances publiques de 2024 de la Cour des Comptes.

Le présent amendement a été déposé par six groupes sur huit au Sénat lors de l’examen du Projet de Loi de Finances pour 2024 et adopté par une majorité large des Sénateur·ices.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1216 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme JACQUEMET, MM. CAMBIER, PILLEFER et DELAHAYE, Mme GUIDEZ, M. HENNO, Mme SAINT-PÉ, MM. FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU et M. LONGEOT


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018.

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros.

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation.

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1586 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 735 457 196 € 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018. 

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros. 

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires. 

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation. 

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF). 

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-190 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme NOËL, MM. Daniel LAURENT, ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT et PELLEVAT et Mme MULLER-BRONN


ARTICLE 29


I.– Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 586 086 833 €

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le PLF initial prévoit de reconduire le montant de DGF à son niveau de 2024. Après les revalorisations de la DGF du bloc communal à hauteur de 320 millions d’euros sur chacune des deux années 2023 et 2024, le PLF 2025 renoue ainsi avec le gel appliqué de 2018 à 2022 à la DGF.

Le présent amendement propose au contraire de revaloriser la DGF du bloc communal à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 %. La DGF des communes et des EPCI augmenterait ainsi d’environ 341 millions d’euros par rapport à 2024.

Cette indexation est nécessaire pour éviter qu’en 2025, une grande proportion de communes supporte de nouveau une baisse de leur DGF. 

Il est en effet rappelé que, sans indexation ou revalorisation de l’enveloppe, l’ensemble des besoins à couvrir au sein de la DGF, et en premier lieu la progression de la péréquation (hausses de la DSU et de la DSR), sont financés intégralement par le bloc communal. De 2018 à 2022, le gel de l’enveloppe avait ainsi entraîné la baisse des DGF individuelles pour environ la moitié des communes chaque année, en totale opposition avec la promesse présidentielle d’un maintien des montants de DGF pour toutes les collectivités, à situation individuelle inchangée. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-937

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 29


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

27 244 686 833 €

par le montant :

27 534 686 833 €

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à intégrer, dans la détermination de l’enveloppe 2025 de DGF, le fait que l’alinéa 13 de l’article 61 de la présente loi prévoit l’augmentation de la dotation de solidarité rurale (150 M€) et de la dotation de solidarité urbaine (140 M€).

Ce projet de loi de finances prévoit en effet une augmentation des dotations de péréquation communales à un niveau similaire à celui de la LFI pour 2023 mais, à la différence de cette dernière, en maintenant inchangée l’enveloppe globale de la DGF telle que fixée par le présent article 29 (contre une augmentation de 320 M€ à l’article 130 de la LFI 2024).

En ce faisant, il conduit à un financement de l’augmentation de la DSR et de la DSR par prélèvement sur la dotation forfaitaire. Or plusieurs centaines de communes ont désormais une dotation forfaitaire égale à zéro.

Ces communes sans dotation forfaitaire ne pourront ainsi pas participer au financement de la péréquation, ce qui est paradoxal, ou plus précisément « antipéréquateur », étant donné que ce sont, schématiquement, les communes dites « riches » qui ne disposent plus de dotation forfaitaire.

La solution technique consistant à faire participer les communes sans dotation forfaitaire au financement des dotations de péréquation directement par prélèvement sur leurs douzièmes se révèle également inopérant dans la mesure où l’article 64 du présent projet de loi prévoit par ailleurs qu’elles soient ponctionnées à hauteur de 2% de leurs recettes réelles de fonctionnement, niveau plafond selon la jurisprudence du Conseil constitutionnel.

Ainsi, le présent amendement, afin d’éviter que le financement de la péréquation soit paradoxalement antipéréquateur (solliciter plus fortement la dotation forfaitaire de communes moins riches que celles qui n’en disposent plus), propose d’ajuster l’enveloppe de DGF (présent article 29) à due concurrence de l’augmentation de DGR et de DSU prévue à l’article 61 (seconde partie du projet de loi).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-939

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KANNER, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 29


I. – Alinéa 11

Rédiger ainsi cet alinéa : 

« Au titre de 2025, le montant des dotations versées au titre des 1.2 et 1.3 est identique aux montants versés en 2024 » ;

II. – Alinéa 13

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Au titre de 2025, le montant de cette dotation est identique au montant 2024 ».

III. – Alinéas 14 à 18

Supprimer ces alinéas.

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à supprimer la minoration de compensation opérée au titre des variables d’ajustements.

Parce qu’il se traduit par une ponction sur les dotations de compensation fiscale, le mécanisme de variables d’ajustements conduit à déresponsabiliser l’Etat des conséquences de ses propres décisions d’amputation d’impôts locaux. Parce que ce même mécanisme conduit à « reprendre d’une main ce qu’il alloue de l’autre », il participe à la décrédibilisation de la parole de l’Etat à l’égard des élus locaux et efface unilatéralement les décisions parlementaires. A titre d’illustration, cela revient sur l’engagement de compensation d’exonérations longues de foncier bâti au bénéfice des logements sociaux, proposition majeure du rapport Rebsamen sur la relance de la construction (article 177 LFI 2022).

Certes, ce mécanisme n’est pas mis en œuvre pour la première fois mais le montant de – 487 millions d’euros du présent article 29 est sans commune mesure avec les années précédentes : 47 millions d’euros en LFI 2024, -15 millions d’euros en LFI 2023, -50 millions d’euros en LFI 2022, - 50 millions d’euros en LFI 2021, ... Seule la LFI 2017 avait conduit à une ponction de même ordre, mais dans un contexte fort différent. En effet, ces 487 millions d’euros de perte de ressources imposés aux collectivités ne sont pas intégrés dans les 5 milliards d’euros d’effort demandé aux collectivités (0,8 milliards d’euros au titre de l’article 30 + 1,2 milliards d’euros au titre de l’article 31 + 3 milliards d’euros au titre de l’article 64). Ils viennent en sus !

Enfin, sur un registre plus technique, s’agissant de la répartition de l’effort (calculs individuels de diminution de DCRTP), le texte précise qu’elle s’effectue au prorata des recettes réelles de fonctionnement (RRF). Or, s’agissant des EPCI, le niveau des RRF ne reflète aucunement un niveau relatif de richesse mais est seulement la conséquence d’un degré d’intégration intercommunal plus ou moins abouti. Ponctionner d’autant plus que l’intégration est importante constitue un magnifique exemple de contradiction de politiques publiques : d’un côté, la dotation d’intercommunalité est maximisée lorsque le coefficient d’intégration est élevé, d’un autre côté, la DCRTP est d’autant plus ponctionnée que l’intégration est élevée ! La précision de l’exposé des motifs selon laquelle, cette modalité de minoration est proposée « dans un souci d’équité », est, pour le moins, inexacte.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1189

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 29


I. – Alinéa 11

Rédiger ainsi cet alinéa : 

« Au titre de 2025, le montant des dotations versées au titre des 1.2 et 1.3 est identique aux montants versés en 2024 » ;

II. – Alinéa 13

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Au titre de 2025, le montant de cette dotation est identique au montant 2024 ».

III. – Alinéas 14 à 18

Supprimer ces alinéas.

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la minoration de compensation opérée au titre des variables d’ajustements. 

Parce qu’il se traduit par une ponction sur les dotations de compensation fiscale, le mécanisme de variables d’ajustements conduit à déresponsabiliser l'État des conséquences de ses propres décisions d’amputation d’impôts locaux. Parce que ce même mécanisme conduit à « reprendre d’une main ce qu’il alloue de l’autre », il participe à la décrédibilisation de la parole de l’Etat à l’égard des élus locaux et efface unilatéralement les décisions parlementaires. A titre d’illustration, cela revient sur l’engagement de compensation d’exonérations longues de foncier bâti au bénéfice des logements sociaux, proposition majeure du rapport Rebsamen sur la relance de la construction (article 177 LFI 2022). 

Certes, ce mécanisme n’est pas mis en œuvre pour la première fois mais le montant de -487 M€ du présent article 29 est sans commune mesure avec les années précédentes : 47 M€ en LFI 2024, -15 M€ en LFI 2023, -50 M€ en LFI 2022, - 50 M€ en LFI 2021, ... Seule la LFI 2017 avait conduit à une ponction de même ordre, mais dans un contexte fort différent. En effet, ces 487 M€ de perte de ressources imposés aux collectivités ne sont pas intégrés dans les 5 Md€ d’effort demandé aux collectivités (0,8 Md€ au titre de l’article 30 + 1,2 Md€ au titre de l’article 31 + 3Md€ au titre de l’article 64) et s’ajoutent. 

Enfin, sur un registre plus technique, s’agissant de la répartition de l’effort (calculs individuels de diminution de DCRTP), le texte précise qu’elle s’effectue au prorata des recettes réelles de fonctionnement (RRF). Or, s’agissant des EPCI, le niveau des RRF ne reflète aucunement un niveau relatif de richesse mais est seulement la conséquence d’un degré d’intégration intercommunal plus ou moins abouti. Ponctionner d’autant plus que l’intégration est importante constitue un magnifique exemple de contradiction de politiques publiques : d’un côté, la dotation d’intercommunalité est maximisée lorsque le coefficient d’intégration est élevé, d’un autre côté, la DCRTP est d’autant plus ponctionnée que l’intégration est élevée ! La précision de l’exposé des motifs selon laquelle, cette modalité de minoration est proposée « dans un souci d’équité », est, pour le moins, inexacte. 

Cet amendement reprend une proposition de l’association France Urbaine.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-149

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ESPAGNAC


ARTICLE 29


I. – Alinéa 11

Remplacer le montant :

278 463 770 €

par le montant :

467 129 770 €

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En 2024, la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) des Régions représente 467 M € et constitue une ressource à part entière de leur budget. Entre 2017 et 2022, la DCRTP des Régions a enregistré une baisse de 207 M € pour financer des mesures qui ne les concernent pas.

Pour 2025, le Gouvernement propose d’appliquer une nouvelle minoration de leur DCRTP de – 189 M €, soit une baisse de – 40 %. Cette baisse est d’autant plus injuste qu’elle concerne une dotation s’étant substituée à des recettes dynamiques.

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de – 5,9 % en 2023, soit une diminution de – 400 M €, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

Concernant l’année 2024, la dernière note de conjoncture de La Banque postale estime que l’épargne brute des Régions pourrait de nouveau diminuer à hauteur de – 5,1 %, soit une baisse – 300 M €.

L’effort au titre des variables d’ajustement prévu par le PLF 2025 porte à 38 % sur la baisse de la DCRTP des Régions, soit un effort disproportionné au regard leur situation financière.

Afin de préserver les ressources dédiées à la formation professionnelle, au fonctionnement des lycées, aux aides aux entreprises et la capacité d’investissement des Régions dans un contexte de fort ralentissement de leurs recettes, le présent amendement vise à figer le montant de la DCRTP sur celui versé aux Régions en 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-612 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes DEVÉSA et PERROT, M. COURTIAL, Mme Valérie BOYER et M. PARIGI


ARTICLE 29


I. – Alinéa 11

Remplacer le montant :

278 463 770 €

par le montant :

467 129 770 €

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

En 2024, la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) des Régions représente 467 M€ et constitue une ressource à part entière de leur budget. Entre 2017 et 2022, la DCRTP des Régions a enregistré une baisse de 207 M€ pour financer des mesures qui ne les concernent pas.

Pour 2025, le Gouvernement propose d’appliquer une nouvelle minoration de leur DCRTP de - 189 M€, soit une baisse de - 40 %. Cette baisse est d’autant plus injuste qu’elle concerne une dotation s’étant substituée à des recettes dynamiques.

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli» pour les Régions «qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

Concernant l’année 2024, la dernière note de conjoncture de La Banque postale estime que l’épargne brute des Régions pourrait de nouveau diminuer à hauteur de - 5,1 %, soit une baisse - 300 M€.

L’effort au titre des variables d’ajustement prévu par le PLF 2025 porte à 38 % sur la baisse de la DCRTP des Régions, soit un effort disproportionné au regard leur situation financière.

Afin de préserver les ressources dédiées à la formation professionnelle, au fonctionnement des lycées, aux aides aux entreprises et la capacité d’investissement des Régions dans un contexte de fort ralentissement de leurs recettes, le présent amendement vise à figer le montant de la DCRTP sur celui versé aux Régions en 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-441 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 29


I. – Alinéa 13

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Au titre de 2025, le montant à verser est égal au montant versé en 2024. »

II. – Alinéa 14

Remplacer les mots :

Au titre de 2025, le montant de cette dotation est minoré par application d’un taux qui, appliqué au montant total à verser au titre de l’année 2024, aboutit à un montant total de 214 278 401 € 

par les mots :

Au titre de 2025, le montant à verser est égal au montant versé en 2024

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I et du II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à Maintenir la Dotation de compensation de réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) des communes et des EPCI ainsi que la Dotation de garantie des fonds départementaux de péréquation de taxe professionnelle (FDPTP) à leur niveau de 2024. 

L’article 29 prévoit de diminuer en 2025 la Dotation de compensation de réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) des communes et des EPCI ainsi que la Dotation de garantie des fonds départementaux de péréquation de taxe professionnelle (FDPTP). Ces diminutions, appliquées aux dotations servant de variables d’ajustement au sein des transferts de l’État aux collectivités, s’élèveraient à 259 millions d’euros pour le bloc communal en 2025 (-18 % sur la DCRTP et -21 % sur les FDPTP). 
La DCRTP du bloc communal et les FDPTP ont déjà fait l’objet de diminutions successives avant 2020 au titre de ce mécanisme d’ajustement. S’ils ont été préservés entre 2020 et 2023, de nouvelles baisses ont été appliquées en 2024, à hauteur de 27 millions d’euros. L’effort demandé en 2025 est donc près de 10 fois plus élevé que celui réalisé l’an dernier. 
Ces diminutions, qui se cumulent dans le temps, constituent des pertes pérennes de recettes, s’ajoutant aux pertes supportées en particulier sur la DGF. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-733

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 29


I. – Alinéa 13

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Au titre de 2025, le montant à verser est égal au montant versé en 2024. »

II. – Alinéa 14

Remplacer les mots :

Au titre de 2025, le montant de cette dotation est minoré par application d’un taux qui, appliqué au montant total à verser au titre de l’année 2024, aboutit à un montant total de 214 278 401 € 

par les mots :

Au titre de 2025, le montant à verser est égal au montant versé en 2024

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I et du II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K s’opposent à toute diminution en 2025 de la Dotation de compensation de réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) des communes et des EPCI ainsi que la Dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de péréquation de taxe professionnelle (FDPTP). Les baisses prévues sur ces transferts de l’État, utilisés comme variables d’ajustement, s’élèveraient au total à 259 millions d’euros pour le bloc communal, soit 10 fois plus que les baisses de l’année dernière (27 millions d’euros).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1969 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BELLUROT, MM. POINTEREAU, FRASSA et GENET, Mmes DUMONT et NÉDÉLEC, MM. HOUPERT et PIEDNOIR, Mmes BONFANTI-DOSSAT et GOSSELIN, M. PANUNZI, Mme Pauline MARTIN, MM. GREMILLET et BELIN, Mme BELRHITI et M. BOUCHET


ARTICLE 29


I. – Alinéa 13

Rédiger ainsi cet alinéa :

« Au titre de 2025, le montant à verser est égal au montant versé en 2024. »

II. – Alinéa 14

Remplacer les mots :

Au titre de 2025, le montant de cette dotation est minoré par application d’un taux qui, appliqué au montant total à verser au titre de l’année 2024, aboutit à un montant total de 214 278 401 € 

par les mots :

Au titre de 2025, le montant à verser est égal au montant versé en 2024

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I et du II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 29 prévoit de diminuer en 2025 la Dotation de compensation de réforme de la taxe professionnelle (DCRTP) des communes et des EPCI ainsi que la Dotation de garantie des fonds départementaux de péréquation de taxe professionnelle (FDPTP). Ces diminutions, appliquées aux dotations servant de variables d’ajustement au sein des transferts de l’Etat aux collectivités, s’élèveraient à 259 millions d’euros pour le bloc communal en 2025 (-18 % sur la DCRTP et -21 % sur les FDPTP).

La DCRTP du bloc communal et les FDPTP ont déjà fait l’objet de diminutions successives avant 2020 au titre de ce mécanisme d’ajustement. S’ils ont été préservés entre 2020 et 2023, de nouvelles baisses ont été appliquées en 2024, à hauteur de 27 millions d’euros. L’effort demandé en 2025 est donc près de 10 fois plus élevé que celui réalisé l’an dernier.

Ces diminutions, qui se cumulent dans le temps, constituent des pertes pérennes de recettes, s’ajoutant aux pertes supportées en particulier sur la DGF.

De plus, elles remettent en cause le principe de garantie des recettes locales, pourtant annoncé par l’Etat lors de chaque réforme de la fiscalité locale.

Il faut enfin rappeler que les baisses appliquées sur la DCRTP et les FDPTP sont inéquitables au regard des communes et des EPCI concernés. En effet, la DCRTP, instituée lors de la suppression de la taxe professionnelle, visait précisément à compenser de manière intégrale et pérenne les pertes de recettes des collectivités les plus perdantes à la réforme ; pour le bloc communal, il s’agissait principalement de communes et EPCI situés sur des territoires industriels. Quant aux FDPTP, ils sont versés à des communes et EPCI défavorisés au regard de critères de ressources et de charges ; ils ont donc un objectif de péréquation au sein des départements éligibles. Alors que les FDPTP ont déjà perdu plus du tiers de leur montant depuis 2017, la diminution supplémentaire proposée dans le PLF 2025 porterait leur baisse à 50 %, affectant des communes et EPCI identifiés comme plus fragiles.

Afin de ne pas amputer davantage les budgets des communes et EPCI concernés, le présent amendement propose de maintenir la DCRTP et les FDPTP à leur niveau de 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1594 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. BELIN, Mmes BELLAMY et JOSEPH et M. SOMON


ARTICLE 29


I. – Alinéa 14

Supprimer cet alinéa.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La suppression de la taxe professionnelle en 2011 a conduit à la création d’un fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP), alimenté par une dotation de l’État égale pour chaque département à la somme des versements effectués au titre de l’année 2009 aux structures locales (communes, établissements publics de coopération intercommunales, agglomérations nouvelles) défavorisées par la faiblesse de leur potentiel fiscal ou l’importance de leurs charges.

L’article 1648A du code général des impôts qui prévoit cette dotation perçue par les Départements était stable depuis la loi de finances de 2019, après avoir subi une forte baisse en 2017 et 2018. Or dans le Projet de Loi de Finances 2024, l’État prévoit une baisse du fonds passant de 284,3 millions d’euros en 2023 à 271,3 millions d’euros en 2024.

Cette dotation est pourtant devenue indispensable pour l’équilibre des budgets des Départements. 

L’amendement vise donc à supprimer l’alinéa indiquant la baisse du fonds départemental de péréquation de la taxe professionnelle (FDPTP). 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-716 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

 I. - À compter de 2025, la dotation globale de fonctionnement évolue au minimum chaque année en fonction d’un indice égal au taux prévisionnel d’évolution de la moyenne annuelle du prix de la consommation des ménages, hors tabac, annexé au projet de loi de finances de l’année de versement, arrondi au demi-entier supérieur.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K conformément à leur proposition de loi entendent indexer de façon pérenne et automatique la DGF sur l’inflation. Par exemple, en 2025, la perte de recettes pour les collectivités territoriales, tous échelons confondus, s’élèvent à 490 770 364 € par rapport au montant de la DGF prévus dans ce projet de budget par le gouvernement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 29 vers l'article additionnel après l'article 29.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1201

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa de l’article L. 1613-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé : 

« La dotation globale de fonctionnement évolue chaque année, au minimum, en fonction d’un indice égal au taux prévisionnel d’évolution de la moyenne annuelle du prix de la consommation des ménages, hors tabac, annexé au projet de loi de finances de l’année de versement, arrondi au demi-entier supérieur. Le montant de la dotation globale de fonctionnement de l’année N évolue sur la base du montant attribué l’année N-1. »

II. – Le I du présent article entre en vigueur le 1er janvier 2026.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires propose une indexation de la dotation globale de fonctionnement (DGF) des collectivités sur l’indice des prix à la consommation. 

Il s’inscrit dans la continuité des travaux du Sénat lors de l’examen des différents projets de loi de finances ces dernières années, qui prévoyaient la revalorisation de la DGF, a minima, sur le niveau de l’inflation.

La construction des budgets des collectivités territoriales est rendue compliquée par les choix politiques qui ont réduit substantiellement leur autonomie fiscale (de 50 % en 2017 à 44 % en 2021 selon la Cour des Comptes). Les élus locaux, pour investir dans l’avenir de leur population et de leur territoire, ont besoin d’une visibilité pluriannuelle sur leurs marges de manœuvre budgétaires. 

Cette indexation automatique de la DGF sur l’inflation est un premier pas afin d’améliorer la capacité des collectivités à anticiper, prévoir et construire des politiques publiques. Le Premier Ministre, dans son discours du 15 novembre, évoque le besoin de contractualisation. Cette proposition s’inscrit dans cette démarche et est un préalable au rétablissement de la relation de confiance entre l'État et les collectivités territoriales. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-934

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KERROUCHE, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mmes Gisèle JOURDA, LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa de l’article L. 1613-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« À compter de 2025, il est procédé, au plus tard le 31 juillet, à la régularisation du montant de la dotation afférente à l’exercice précédent lorsque l’indice, calculé sur la base du taux d’évolution de la moyenne annuelle du prix à la consommation des ménages (hors tabac) relatif à cet exercice, appliqué au montant de la dernière dotation définitive connue, entraîne un produit supérieur au montant prévisionnel de la dotation inscrite en loi de finances. Ce produit est réparti entre les bénéficiaires de la dotation globale de fonctionnement. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

le présent amendement du groupe SER, structurant, propose que la dotation globale de fonctionnement (DGF) soit a minima automatiquement indexée à l’inflation constatée chaque année et puisse faire ainsi l’objet d’une régularisation.

Créée en 1979, la DGF vise deux objectifs : assurer aux collectivités des ressources stables et prévisibles d’une année sur l’autre et mettre en œuvre une péréquation verticale. L’ensemble de ces concours doit permettre aux collectivités d’assurer l’exercice des compétences transférées et de garantir le service public dont elles ont la charge.

Pour protéger la capacité autofinancement des collectivités et leur donner de la visibilité pour la programmation de leurs investissements, la DGF doit pouvoir évoluer a minima au même rythme que l’inflation. Entre 2017 et 2021, la non-indexation a représenté un manque à gagner de l’ordre de 4 milliards d’euros. 

Comme les auteurs du présent amendement l'ont déjà indiqué dans notre proposition de loi constitutionnelle visant à créer une loi de financement pour les collectivités locales, la compensation des transferts de compétence doit être garantie dans le temps. La commission des lois s’était  d’ailleurs exprimé favorablement aux principes d’un réexamen régulier et d’une compensation évolutive des transferts de compétences.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-79 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mmes DUMONT et DEMAS, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mme MALET et MM. POINTEREAU, PANUNZI, GENET, RAPIN et SAURY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 463 millions d’euros. 

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

 

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison entre autres :

- 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO ;

- 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;

-1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;

- 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation, sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du Ségur. 

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées. 

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros.

Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière des Départements les plus en difficulté.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-211 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PELLEVAT et HOUPERT, Mmes Pauline MARTIN et BELLUROT et M. CADEC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 463 millions d’euros. 

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison entre autres :

- 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO  
- 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;
-1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;
- 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation.

Le tout sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ». 

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements. 

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées.  

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ». 

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été entre les 14 Départements retenus. 

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements. 

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros. 

Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière des Départements les plus en difficulté.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-595 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 463 millions d’euros. 

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison entre autres :

- 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO

- 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;

-1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;

- 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation :

sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ».

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées.

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros.

Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière des Départements les plus en difficulté.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-628 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme FLORENNES, M. COURTIAL, Mmes Valérie BOYER et PERROT et M. PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 463 millions d’euros. 

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison entre autres :

·      - 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO 

·      - 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;

·      -1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;

·      - 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation :

·      sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ».

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées. 

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros.

Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière des Départements les plus en difficulté.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-727 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 463 millions d’euros. 

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaitent apporter un soutien aux départements confrontés à crise financière sans précédent qui n’a malheureusement pas été résorbée à l’occasion du projet de loi de finances pour 2024.

Il importe que la solidarité nationale contribue à l’abondement du fonds de sauvegarde des départements pour un montant déterminé selon les besoins exprimés par l’Association des départements de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1218 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme JACQUEMET, MM. PILLEFER, HENNO, MENONVILLE, FARGEOT et LEVI, Mmes HOUSSEAU et ANTOINE et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 463 millions d’euros. 

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison entre autres :

- 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO 

- 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;

- 1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;

- 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation :

- sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ».

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées. 

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été réparti entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-742 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.  

Le montant de cette dotation est fixé à 163 millions d’euros.

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement de repli, souhaitent un abondement exceptionnel de 163 millions d’euros pour les départements qui cumulent une baisse de leurs recettes fiscales au travers des DMTO et une hausse majeure de leurs dépenses décidées par l’État.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 32 vers l'article additionnel après l'article 29.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1588 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 163 millions d’euros. 

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux départements, en raison entre autres :
•    - 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO  
•    - 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;
•    -1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;
•    - 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation :
•    sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ». 
La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements. 
Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées.  
De nombreux départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ». 
En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été réparti entre les 14 Départements retenus. 
Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements. 
Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros. 
Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1735 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme HAVET, MM. LEMOYNE et FOUASSIN, Mme DURANTON, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et MM. IACOVELLI et BUIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au titre de l'année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l'État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l'article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

Le montant de cette dotation est fixé à 163 millions d’euros. 

II. - Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

 

 

Objet

Abondement du fonds de sauvegarde par l’État pour les Départements les plus en difficulté pour un montant de 163 millions d'euros 

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées. 

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été réparti entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.

Source : Départements de France 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2014 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.  

Le montant de cette dotation est fixé à 163 millions d’euros.

II. – Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison entre autres :

·         - 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO 

·         - 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;

·         -1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;

·         - 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation :

·         sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ».

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées. 

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été réparti entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-80 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, M. MICHALLET, Mme DEMAS, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mme MALET, M. POINTEREAU, Mme Pauline MARTIN et MM. PANUNZI, BRUYEN, GENET, RAPIN et SAURY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le Département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.   

Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les Départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.

Les Départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas.

Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux Départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables.

Les Départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes.

Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros. 

Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-213 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PELLEVAT et HOUPERT et Mme BELLUROT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le Département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.     
Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les Départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.
Les Départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas. 
Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux Départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables. 
Les Départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes. 
Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022. 
Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros. 

Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-447 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif. 

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux Départements de mettre en œuvre l’extension du Ségur à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif en prévoyant une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-597 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le Département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.

Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les Départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.

Les Départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas.

Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux Départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables.

Les Départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes.

Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros.

Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.  





NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-629 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme ANTOINE, M. COURTIAL, Mmes SAINT-PÉ, LE HOUEROU et PERROT, M. PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le Département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.          

Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les Départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.

Les Départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas.

Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux Départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables.

Les Départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes.

Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros.

 Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-726

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif. 

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement de repli, souhaitent permettre aux départements de continuer à exercer leurs prérogatives malgré la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. 

L’extension du Ségur de la Santé est une nouvelle fois décidé sans l’aval des départements. Il apparait que les départements qui ont déjà absorbés à leur charges 3 milliards d’euros depuis 2022 dans le cadre du Ségur, ne pourront pas assumer les nouvelles dépenses à engager.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1219 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme JACQUEMET, MM. PILLEFER, HENNO, MENONVILLE, FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le Département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.      

Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les Départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.

Les Départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas.

Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux Départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables.

Les Départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes.

Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros.

Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1374 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BILLON, ROMAGNY et TETUANUI et MM. DELCROS, DUFFOURG et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le Département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Un accord a été acté par le Gouvernement le  25 juin dernier afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif. Afin de permettre aux départements de mettre en œuvre l'extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1590 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – A compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour les départements, la ville de Paris, le Département de Mayotte, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, les dépenses au titre de la mise en œuvre de l’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif.

Le montant de cette dotation, versée chaque année, est fixé à 170 millions d’euros. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.     
Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les Départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.
Les Départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas. 
Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables. 
Les Départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes. 
Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022. 
Afin de permettre aux départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros. 

Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-739 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le financement du concours mentionné aux a et b du 3° de l’article L. 223-8 du code de la sécurité sociale, que la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie verse aux départements.

Ce complément de 150 millions d’euros est réparti en prenant notamment en compte le niveau du financement attribué en 2024 au titre du concours mentionné au a du même 3° .

II. – Par exception au I, ne sont pas éligibles à ce complément :

1° Les départements ayant un potentiel fiscal par habitant, au sens de l’article L. 3334-6 du code général des collectivités territoriales et dans les conditions prévues à l’article L. 223-14 du code de la sécurité sociale, supérieur à une valeur définie par voie réglementaire ;

2° Les départements qui n’atteignent pas un seuil défini par voie réglementaire, s’agissant de l’aide financière accordée aux services exerçant des activités d’aide et d’accompagnement à domicile au titre des actions améliorant la qualité du service rendu à l’usager mentionné au 3° de l’article L. 314-2-1 du code de l’action sociale et des familles.

III. – Les modalités de mise en œuvre du présent article sont précisées par décret.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent reconduire pour le financement de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), dans l’attente d’une réforme de l’ensemble des concours financiers versés par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) pour l’année 2025, le dispositif votée pour 2024 en l’élargissant aux concours relatifs à la prestation de compensation du handicap (PCH).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 32 vers l'article additionnel après l'article 29.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-206 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. PARIGI, MARSEILLE, CAMBIER et HOUPERT, Mme PATRU, M. LEVI, Mmes de LA PROVÔTÉ et VERMEILLET, MM. LAUGIER, BONNEAU, Jean-Michel ARNAUD, CADIC et Pascal MARTIN, Mmes CARLOTTI et SAINT-PÉ, M. CANÉVET, Mme Olivia RICHARD, MM. PILLEFER et Grégory BLANC, Mmes DEVÉSA et JACQUEMET, M. KERN, Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et LONGEOT, Mmes HOUSSEAU, BILLON et ESPAGNAC, MM. KULIMOETOKE, KERROUCHE, GREMILLET et REDON-SARRAZY, Mme SOLLOGOUB et M. BENARROCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À compter du 1er janvier 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser, pour la collectivité de Corse, les surcoûts liés à la mise en œuvre des dispositions des articles L. 4424-18 et L. 4424-19 du code général des collectivités territoriales.

II. – La compensation est fixée chaque année en loi de finances en fonction de l’évolution annuelle de l’indice des prix à la consommation en France sur l’ensemble hors tabac établi par l’Institut national de la statistique et des études économiques, sous réserve que cette évolution soit positive. Cette compensation est versée chaque année.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à mettre fin au gel de la dotation de continuité territoriale (DCT) reversée au profit de la Corse afin de reindexer structurellement son montant selon l’inflation.
L’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales (CGCT) a acté la fin du dynamisme de cette dotation à compter de 2009.

En effet, depuis 2009, le montant de la dotation de continuité territoriale perçue par la collectivité de Corse a été figée et n’évolue plus selon l’inflation.
Pour rappel, la DCT constitue une dotation spécifique qui vise à atténuer les contraintes liées à l’insularité, garantir le financement des dépenses de continuité territoriale entre l’île et le continent notamment concernant les transports aériens et maritimes.
Ce gel affecte d’autant plus les ressources de la collectivité de Corse que les coûts d’exploitation du service public de transport maritime et aérien ont fortement augmenté à la suite notamment de l’inflation née du conflit ukrainien et de l’explosion des prix du carburant. Ce gel nuit gravement à l’île et accentue encore un peu plus les fractures territoriales. 

Ce sont les raisons pour lesquelles, face à ce contexte d’inflation, la loi de finances pour2024 a majoré, de manière exceptionnelle, la dotation de continuité territoriale à hauteur de 40 M€, après une aide exceptionnelle de 33 M€ prévue par la loi de finances rectificative pour 2022. Ces dispositions ne sont néanmoins pas pérennes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-72 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN et MULLER-BRONN, MM. MANDELLI et GROSPERRIN, Mmes LASSARADE et BELRHITI et MM. CADEC, GREMILLET et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué à partir de l’année 2025, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation de 50 000 000 euros au profit de la collectivité de Corse au titre de la compensation de la non-indexation sur l’indice des prix à la consommation harmonisé de la dotation mentionnée à l’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales.

II. – La dotation mentionnée au I du présent article est multipliée par un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La Dotation de Continuité Territoriale est un concours individualisé de l’État, versé à la Collectivité de Corse, pour lui permettre de mettre en œuvre le principe de continuité territoriale tel que défini en 1976, en organisant et finançant les dessertes maritime et aérienne liant la Corse au continent. Les modalités de versement de ladite dotation sont précisées à l’article L.4425-26 du Code Général des Collectivités Territoriales.

 Depuis 2009, la dotation est gelée et n’évolue plus, restant établie à près de 187 millions d’euros. L’évolution des prix, l’envolée du coût du carburant et de l’inflation compliquent la tâche des compagnies délégataires qui ne peuvent faire face à flux constant à ces modulations sans que les montants de compensation n’évoluent dans les mêmes proportions. Tant que les concessions actuelles sont en cours et dans l’attente de trouver un mode de gestion plus adapté ou économe, la DCT doit couvrir le coût des dessertes maritime et aérienne au titre du principe de continuité territoriale.

 La DCT ne pouvant être majorée pour une question de recevabilité financière, il est proposé, à l’instar de ce qui a été établi lors des deux exercices précédents une dotation exceptionnelle de continuité territoriale correspondant à environ 27% du montant de la DCT de base, soit 50M€, pour tenir compte de cet état de fait et garantir les dessertes aérienne et maritime de la Corse. Le présent amendement prévoit également l’indexation de cette DCT exceptionnelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-150 rect.

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l'article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué à partir de l’année 2025, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation de 50 000 000 euros au profit de la collectivité de Corse au titre de la compensation de la non-indexation sur l’indice des prix à la consommation harmonisé de la dotation mentionnée à l’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales.

II. – La dotation mentionnée au I du présent article est multipliée par un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à octroyer une dotation exceptionnelle de 50 millions d’euros à la collectivité de Corse afin de ne pas mettre à mal le service public de transport aérien et maritime de l’île et de réindexer structurellement son montant selon l’inflation.

En effet, depuis 2009, le montant de la dotation de continuité territoriale perçue par la collectivité de Corse a été figée et n’évolue plus selon l’inflation.

Ce gel affecte d’autant plus les ressources de la collectivité de Corse que les coûts d’exploitation du service public de transport maritime et aérien ont fortement augmenté à la suite notamment de l’inflation née du conflit ukrainien et de l’explosion des prix du carburant.

Ce sont les raisons pour lesquelles, face à ce contexte d’inflation, la loi de finances pour 2024 a majoré, de manière exceptionnelle, la dotation de continuité territoriale à hauteur de 40 M €, après une aide exceptionnelle de 33 M € prévue par la loi de finances rectificative pour 2022.

Ces dispositions ne sont néanmoins pas pérennes. Or, le caractère structurel de la surinflation dans le transport court courrier et long courrier a été confirmé en gestion 2023 avec les compagnies aériennes délégataires (32 M € pour l’exercice 2023). Pour l’année 2024, les prévisions de surcoût s’envolent et sont évaluées à 50 M € pour la dotation de continuité territoriale. Cette situation s’aggrave de surcroît au regard des montants de compensation du maritime.

Cette problématique aurait été relativement maitrisée si la dotation de continuité territoriale avait été indexée sur l’indice des prix à la consommation depuis 2010.

Aussi, sans réévaluation de la dotation de continuité territoriale, l’équilibre budgétaire de l’Office des Transports de la Corse est mis à mal. Le besoin de financement supplémentaire s’élève donc à 50 M € pour 2024.

Ainsi cet amendement prévoit d’une part, d’allouer à la collectivité de Corse une dotation de 50 M € qui sera par ailleurs revalorisée annuellement selon l’indice des prix à la consommation harmonisé.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 32 vers l'article additionnel après l'article 29.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-614 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mmes CARLOTTI et PERROT, M. COURTIAL et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué à partir de l’année 2025, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation de 50 000 000 euros au profit de la collectivité de Corse au titre de la compensation de la non-indexation sur l’indice des prix à la consommation harmonisé de la dotation mentionnée à l’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales.

II. – La dotation mentionnée au I. du présent article est multipliée par un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à octroyer une dotation exceptionnelle de 50 millions d’euros à la collectivité de Corse afin de ne pas mettre à mal le service public de transport aérien et maritime de l’île et de réindexer structurellement son montant selon l’inflation.

En effet, depuis 2009, le montant de la dotation de continuité territoriale perçue par la collectivité de Corse a été figée et n’évolue plus selon l'inflation.

Ce gel affecte d’autant plus les ressources de la collectivité de Corse que les coûts d’exploitation du service public de transport maritime et aérien ont fortement augmenté à la suite notamment de l’inflation née du conflit ukrainien et de l’explosion des prix du carburant.

Ce sont les raisons pour lesquelles, face à ce contexte d’inflation, la loi de finances pour 2024 a majoré, de manière exceptionnelle, la dotation de continuité territoriale à hauteur de 40 M€, après une aide exceptionnelle de 33 M€ prévue par la loi de finances rectificative pour 2022.

Ces dispositions ne sont néanmoins pas pérennes. Or, le caractère structurel de la surinflation dans le transport court courrier et long courrier a été confirmé en gestion 2023 avec les compagnies aériennes délégataires (32 M€ pour l’exercice 2023). Pour l’année 2024, les prévisions de surcoût s’envolent et sont évaluées à 50 M€ pour la dotation de continuité territoriale. Cette situation s’aggrave de surcroît au regard des montants de compensation du maritime.

Cette problématique aurait été relativement maitrisée si la dotation de continuité territoriale avait été indexée sur l’indice des prix à la consommation depuis 2010.

Aussi, sans réévaluation de la dotation de continuité territoriale, l’équilibre budgétaire de l’Office des Transports de la Corse est mis à mal. Le besoin de financement supplémentaire s’élève donc à 50 M€ pour 2024.

Ainsi cet amendement prévoit d’une part, d’allouer à la collectivité de Corse une dotation de 50 M€ qui sera par ailleurs revalorisée annuellement selon l'indice des prix à la consommation harmonisé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-820 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. PARIGI, MARSEILLE, CAMBIER et HOUPERT, Mmes PATRU, de LA PROVÔTÉ et VERMEILLET, MM. LAUGIER, BONNEAU, Jean-Michel ARNAUD, CADIC et Pascal MARTIN, Mme SAINT-PÉ, M. CANÉVET, Mme Olivia RICHARD, MM. PILLEFER et Grégory BLANC, Mme JACQUEMET, M. KERN, Mme PONCET MONGE, MM. GONTARD et LONGEOT, Mmes HOUSSEAU et BILLON, MM. KULIMOETOKE, KERROUCHE et REDON-SARRAZY, Mme SOLLOGOUB et M. BENARROCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 29


Après l’article 29

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué à partir de l’année 2025, par prélèvement sur les recettes de l’État, une dotation de 50 000 000 euros au profit de la collectivité de Corse au titre de la compensation de la non-indexation sur l’indice des prix à la consommation harmonisé de la dotation mentionnée à l’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales.

II. – La dotation mentionnée au I du présent article est multipliée par un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Instaurée en 1991 pour financer la continuité territoriale entre la Corse et le continent, la DCT avait initialement été fixée à 125,8 millions d'euros en 1992, pour atteindre les 187 millions d'euros en 2008.

Toutefois, depuis cette date, ladite enveloppe a été gelée à reverso des besoins des services publics qui ont quant à eux, considérablement évolué.

Aussi, à ce jour, pour 2024, la perte de recettes due à l'absence d'indexation depuis 2008 est estimée à 53 millions d'euros. La stagnation de cette dotation a donc conduit  à un déficit annuel mettant en péril la viabilité des services de transport maritime et aérien.
Il est impératif de noter que, de 2017 à 2024, le produit national de TVA a crû de 27%.

Si la DCT avait été indexée comme prévu par la loi de finances de 2017, son montant aurait atteint 239 millions d'euros en 2024, soit 52 millions d'euros de plus que le montant actuel.

Cette exclusion de la DCT des ressources transformées en TVA a contribué à créer un déséquilibre structurel des recettes de la Collectivité de Corse, nettement inférieures à celles des autres régions françaises.

En 2023, la TVA ne représente que 20% des recettes de fonctionnement de la Collectivité de Corse, comparativement à 55% dans les régions continentales.

Cette situation limite la capacité de la Collectivité de Corse à financer les services publics essentiels, aggravant ainsi les difficultés rencontrées par les résidents et les acteurs économiques locaux.

Pour faire face à cette crise budgétaire, le présent amendement entend d'une part:

- Abonder la DCT à hauteur de 50 millions d'euros pour la porter à 237 millions d'euros en valeur 2024.
- Indexer cette dotation sur un indice évolutif, tel qu'une fraction de TVA nationale, afin d’assurer un ajustement face à l'inflation et aux besoins croissants des services publics sans qu'il soit chaque année et comme dans les exercices budgétaires précédent besoin de demander une réévaluation.

L'augmentation ainsi que l’indexation de ladite DCT sont essentiels pour garantir la continuité des services publics et le développement économique de la Corse.

Elle permettrait en outre, de mettre fin à la rupture d’égalité qu’induit ce gel entre la Corse et les autres régions métropolitaines, dont les structures de recettes sont nettement plus favorables grâce à des dispositifs similaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-9

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

L’article 30 du projet de loi de finances propose, d’une part, de réduire partiellement l’assiette du fonds de compensation pour la TVA (FCTVA) et, d’autre part, d’en abaisser le taux à 14,850 % au lieu de 16,404 % actuellement. Cette mesure doit s’appliquer pour tous les versements effectués à compter du 1er janvier 2025.

Les réductions d’assiette proposées à l’article 30 reviennent sur des dispositifs introduits avec l’appui du Sénat pour corriger divers biais du FCTVA.

Quant à la réduction de taux proposée, elle conduirait à réduire les recettes d’investissement des collectivités territoriales, alors que celles-ci doivent plutôt être préservées. Elle porterait par ailleurs à 85 % sur des investissements engagés en 2023 et 2024, pour lesquels elle agirait donc de manière rétroactive. Enfin, ces effets mettraient en difficulté des petites communes, qui ont besoin de stabilité des règles budgétaires et peuvent difficilement s’ajuster à de tels revirements.

Le présent amendement propose donc le maintien en l’état actuel du FCTVA.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-33 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DELCROS, CANÉVET, MAUREY, CAPO-CANELLAS et DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET, M. MIZZON, Mmes VERMEILLET, DEVÉSA, LOISIER

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

L’article 30 du PLF procède à une réduction de l’assiette du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) en excluant les dépenses de fonctionnement qui y figuraient.

Il prévoit également une diminution du taux de compensation forfaitaire, le faisant passer à compter du 1er janvier 2025 de 16,404 % à 14,850 %.

Cette mesure aurait pour conséquence délétère de diminuer rétroactivement les recettes d’investissement des collectivités territoriales, mettant en péril un grand nombre de petites communes en particulier.

Afin de préserver le FCTVA, il est donc proposé de supprimer l'article 30 du PLF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-83 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. MICHALLET, Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT, ALLIZARD et MEIGNEN, Mmes MALET et Pauline MARTIN, MM. PANUNZI, CADEC, GENET, RAPIN et GROSPERRIN, Mme PLUCHET et M. SAURY


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

La baisse du FCTVA est dans la droite ligne des autres mécanismes (captation de la dynamique de TVA à l’article 31 et écrêtement des recettes à l’article 64). Il aboutit à atrophier les marges de manœuvre des collectivités.

Le FCTVA est un outil indispensable à l’investissement public, que les collectivités portent à 70 %. Cette mesure viendra donc mettre à mal l’investissement local.

La rétroactivité de la mesure vient, de surcroît, mettre à mal tous les plans de financements 2023 et 2024.

On rappellera que les Départements ont réalisé, en 2023, 15,7 milliards d’investissements dans les routes, la fibre, le financement des services d’incendie et de secours (SDIS) la construction et l’entretien des collèges, mais aussi dans des subventions aux associations. Quant au soutien aux communes et intercommunalités, il représente environ 10 % de l’investissement total.

Ce sont ces dépenses qui seront fragilisées. Il convient donc de supprimer cet article.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-108 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. LEMOYNE, PATRIAT, CHASSEING, FOUASSIN et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS, Mmes HAVET, DURANTON et MULLER-BRONN, MM. Jean Pierre VOGEL, BUVAL, CHEVALIER, RAMBAUD et WATTEBLED et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

L'article 30 du PLF pour 2025 a pour objet à la fois de baisser le taux de remboursement du FCTVA de 16,404% à 14,850% et de sortir du périmètre du FCTVA certaines dépenses d'entretien. Or, le Fonds de compensation pour la TVA est un soutien majeur pour accompagner l'investissement des collectivités locales ainsi que certaines de leurs dépenses d'entretien, comme la voirie. Baisser le taux risque de conduire à un ralentissement de l'investissement local pourtant essentiel au regard des besoins des territoires et de leurs populations. Revenir sur l'éligibilité de certaines dépenses comme les travaux de voirie reviendrait parfois à condamner les collectivités à réduire drastiquement leurs dépenses en la matière alors qu'elles n'ont parfois plus aucun soutien de la part des autres strates de collectivités pour mener à bien ces chantiers. Pour toutes ces raisons, cet amendement supprime l'article 30 du présent projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-180 rect. quinquies

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

Mme NOËL et MM. ANGLARS, HOUPERT et POINTEREAU


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

La baisse du FCTVA est dans la droite ligne des autres mécanismes (captation de la dynamique de TVA à l’article 31 et écrêtement des recettes à l’article 64). Il aboutit à atrophier les marges de manœuvre des collectivités. 

Le FCTVA est un outil indispensable à l’investissement public, que les collectivités portent à 70 %. Cette mesure viendra donc mettre à mal l’investissement local. 

La rétroactivité de la mesure vient, de surcroît, mettre à mal tous les plans de financements 2023 et 2024.

On rappellera que les Départements ont réalisé, en 2023, 15,7 milliards d’investissements dans les routes, la fibre, le financement des services d’incendie et de secours (SDIS) la construction et l’entretien des collèges, mais aussi dans des subventions aux associations. Quant au soutien aux communes et intercommunalités, il représente environ 10 % de l’investissement total. 

Ce sont ces dépenses qui seront fragilisées. Il convient donc de supprimer cet article. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-215 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. PELLEVAT et KLINGER et Mme GOY-CHAVENT


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

La baisse du FCTVA est dans la droite ligne des autres mécanismes (captation de la dynamique de TVA à l’article 31 et écrêtement des recettes à l’article 64). Il aboutit à atrophier les marges de manœuvre des collectivités. 

Le FCTVA est un outil indispensable à l’investissement public, que les collectivités portent à 70 %. Cette mesure viendra donc mettre à mal l’investissement local. 

La rétroactivité de la mesure vient, de surcroît, mettre à mal tous les plans de financements 2023 et 2024.

On rappellera que les Départements ont réalisé, en 2023, 15,7 milliards d’investissements dans les routes, la fibre, le financement des services d’incendie et de secours (SDIS) la construction et l’entretien des collèges, mais aussi dans des subventions aux associations. Quant au soutien aux communes et intercommunalités, il représente environ 10 % de l’investissement total. 

Ce sont ces dépenses qui seront fragilisées. Il convient donc de supprimer cet article. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-414 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. BILHAC, DAUBET et GROSVALET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement de suppression vise à préserver les marges de manœuvre des collectivités en matière d’investissement local, alors que les collectivités représentent 70 % du total de l’investissement public. Le FCTVA en est un outil indispensable. Les collectivités locales sont aux avant-postes en matière de fourniture des services publics et au financement de la transition écologique, il est donc essentiel de garantir les moyens financiers dont elles disposent en matière d’investissements.

De plus, la rétroactivité de la mesure vient, de surcroît, mettre à mal tous les plans de financements 2023 et 2024.

Le groupe RDSE s’oppose donc à cette mesure, conformément à ses valeurs et l’importance qu’il porte à l’investissement local, d’autant plus que cette mesure a été mise en œuvre sans réelle concertation avec les représentants des élus locaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-599 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 30


Supprimer cet article. 

Objet

La baisse du FCTVA est dans la droite ligne des autres mécanismes (captation de la dynamique de TVA à l’article 31 et écrêtement des recettes à l’article 64). Il aboutit à atrophier les marges de manœuvre des collectivités.

Le FCTVA est un outil indispensable à l’investissement public, que les collectivités portent à 70 %. Cette mesure viendra donc mettre à mal l’investissement local.

La rétroactivité de la mesure vient, de surcroît, mettre à mal tous les plans de financements 2023 et 2024.

On rappellera que les Départements ont réalisé, en 2023, 15,7 milliards d’investissements dans les routes, la fibre, le financement des services d’incendie et de secours (SDIS) la construction et l’entretien des collèges, mais aussi dans des subventions aux associations. Quant au soutien aux communes et intercommunalités, il représente environ 10 % de l’investissement total.

Ce sont ces dépenses qui seront fragilisées. Il convient donc de supprimer cet article.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-718

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K estiment que le FCTVA ne doit ni voir dans son assiette les dépenses de fonctionnement ni abaisser son taux de 2 points. Par cet article 30, le gouvernement témoigne de sa véritable philosophie sur le « partage de l’effort » car toutes les collectivités territoriales connaitront un préjudice estimé à 800 millions d’euros. De plus, le versement en décalage de deux années constitue une rupture des engagements pris auprès d’elles alors que les plans de financements sont déjà établis. Tous comme les entreprises, les collectivités territoriales sont légitimes à revendiquer de la visibilité pour mener à bien leur politique d’investissement.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-771

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. BONHOMME


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

La réduction du taux et le recentrage du Fonds de Compensation pour la TVA (FCTVA) de 16,404 % en 2024 à 14,85 % en 2025, comme le propose l'article 30 du projet de loi de finances, représenterait un manque à gagner évalué à quelque 800 millions d’euros pour les collectivités locales et aurait donc d'importantes conséquences négatives pour celles-ci. 

En effet, le FCTVA est un levier financier crucial pour nos collectivités en leur permettant de récupérer une partie de la TVA qu'elles payent sur leurs investissements. La réduction de ce fonds porterait rétroactivement « à 85 % sur des investissements engagés en 2023 et 2024 » comme l'estime notre Rapporteur général du budget Jean-François Husson. Les collectivités, en particulier les plus petites ou celles aux ressources limitées, notamment dans les territoires ruraux, pourraient dès lors avoir du mal à financer des projets d'infrastructures ou de services publics essentiels. Cette mesure réduirait un peu plus les marges de manœuvre financières des collectivités territoriales alors qu'elles sont de plus en plus réduites. 

D'autre part, alors qu'une partie importante des investissements des collectivités concerne des projets liés à la transition écologique (rénovation énergétique des bâtiments, transports publics, aménagements durables), la réduction de la FCTVA limiterait leur capacité à contribuer à des objectifs nationaux en matière de lutte contre le changement climatique, d'autant plus que le Fonds vert voit son abondement fortement réduit. 

Il convient aussi de rappeler que les investissements des collectivités, qui représentent 70 % de l’investissement public, ont un effet multiplicateur sur l'économie locale, en soutenant notamment les entreprises du BTP, les commerces locaux, et en créant des emplois. Une baisse de ces investissements, due à un moindre remboursement via le FCTVA, pourrait ralentir l'activité économique dans certains territoires.

Cet amendement vise donc à supprimer la disposition visant à réduire le taux de FCTVA entre 2024 et 2025. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-847 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. CAPUS, MALHURET et LAMÉNIE, Mmes PAOLI-GAGIN et BOURCIER, MM. BRAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, M. Alain MARC, Mme Laure DARCOS et MM. Louis VOGEL et GREMILLET


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

Les collectivités doivent pouvoir participer à l’effort qui est actuellement rendu nécessaire par la situation budgétaire que connaît notre pays. La réduction des dépenses de l’Etat, des organismes de sécurité sociale et des collectivités locales doit cependant se concentrer sur les dépenses de fonctionnement, et non sur les dépenses d’investissement.

En proposant de moduler et de réduire le taux du Fonds de compensation de la TVA de 16,4 % à 14,85 %, l’article 30 du PLF fait craindre le pire pour nos territoires. En effet, le FCTVA permet aux collectivités d’être partiellement remboursées de la TVA que l’Etat perçoit sur leurs dépenses d’investissement. La révision du FCTVA va donc nécessairement diminuer ces dépenses d’investissement de nos collectivités qui sont pourtant absolument vitales pour notre futur et pour l’économie locale, qu’elles irriguent.

Pour ces raisons, le présent amendement propose de supprimer l’article 30 du PLF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-895

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme AESCHLIMANN


ARTICLE 30


Supprimer l’article.

Objet

L’article 30 du PLF pour 2025 module les conditions d’attribution du FCTVA. En effet, il propose de réduire le taux de prise en compte en le faisant passer de 16,404 % en 2024 à 14,85 % et de sortir du bénéfice du FCTVA un certain nombre de dépenses structurelles, dont les travaux de voirie, figurant en section de fonctionnement. Cela correspond à une baisse de 10 % du rendement du FCTVA, soit un manque à gagner estimé à 800 millions d’euros par an.

Or, le FCTVA est un outil essentiel en faveur de l’investissement des collectivités locales qu’il convient de pérenniser. Loin de constituer une charge pour l’Etat, le FCTVA participe à améliorer la croissance du pays.

Par ailleurs, le FCTVA pouvant être versé au titre de dépenses réalisées à N-2 ou N-1, cette mesure conduit à appliquer aux collectivités locales des conditions financières qu’elles ne maîtrisaient pas lorsqu’elles ont engagé leurs dépenses d’investissement.

A l’heure où l’Etat s’inquiète de la hausse de besoin de financement bancaire des collectivités, le présent amendement vise à préserver le FCTVA comme une recette de fonctionnement et d’investissement participant à l’autofinancement des collectivités territoriales.

 

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-942

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. KANNER, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement du groupe SER a pour objectif de permettre aux collectivités de percevoir les recettes du FCTVA auxquelles elles peuvent légitimement prétendre au titre des dépenses, principalement d'investissement, qu'elles ont engagées.

La réduction du taux de FCTVA de 16,404 % en 2024 à 14,85 %, (et la sortie de l’assiette d’éligibilité de certaines dépenses figurant en section de fonctionnement) représente un manque à gagner évalué à 800 millions d’euros par le gouvernement. Elle concernera aveuglement toutes les collectivités, et en particulier celles qui investissent le plus dans la transition écologique et contribuent, à ce titre, à permettre à la France d’atteindre ses engagements internationaux en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Mettre à la charge des collectivités deux points de TVA n’est pas acceptable et correspond à une rupture brutale des engagements de l’Etat concernant ce remboursement.

Qui plus est, cette disposition est rétroactive (25% des dépenses éligibles induisant du FCTVA ont été effectuées en 2023 et 55% en 2024). Elle vient fragiliser les opérations d’investissements en cours et les décisions d’investissement prises dans le cadre des PPI (plan pluriannuel d’investissement).

Enfin, toutes choses égales par ailleurs, la perte de recettes attendues va conduire les collectivités pénalisées à compenser par un recours accru à l’emprunt, ce qui, en tant que tel, est contraire aux objectifs de redressement des comptes publics.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1190

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 30


Supprimer cet article.

Objet

Par cet amendement de suppression, le groupe Écologiste - Solidarité et Territoires s’oppose à l'amputation du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) telle que proposée par le gouvernement dans le projet de loi de Finances pour 2025.

Le présent article prévoit d'une part d'exclure des dépenses de fonctionnement de l'assiette du FCTVA (l'entretien des bâtiments publics et de la voirie par exemple) et, d'autre part, d'abaisser le taux de compensation forfaitaire à 14,850%, contre 16,404% en 2024. Cela reviendrait à une diminution estimée à 800 millions d'euros pour les collectivités.

Le FCTVA est un outil indispensable à l’investissement public, que les collectivités portent à 70 %. Cette mesure viendrait donc mettre à mal les plans pluriannuels d’investissements et, par le caractère rétroactif du dispositif proposé, met en péril les plans de financements élaborés en 2023 et 2024 fragilisant une fois encore l’équilibre budgétaire des collectivités. En outre, elle contribuerait à altérer un peu plus le lien de confiance entre les élus locaux et l’État, ce qui n’est démocratiquement pas souhaitable. 

Cet amendement propose donc, pour l’ensemble de ces raisons, la suppression de cet article, conformément à la demande unanime des associations d’élus locaux.

A noter que le retrait du caractère rétroactif, avancé par le Premier Ministre le vendredi 15 novembre, ne rend pas la mesure acceptable pour autant : les élus locaux ont perdu une part d’autonomie fiscale qui devait être compensée “à l’euro près”, le gouvernement ne peut pas revenir sur cette règle, sous peine d’affaiblir, encore, le lien de confiance. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-896

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme AESCHLIMANN


ARTICLE 30


I. – Alinéas 2 à 4

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéas 6 et 7 

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

« I. – Le taux de compensation forfaitaire est fixé à 14,850 % pour les dépenses éligibles réalisées à compter du 1er janvier 2025. »

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il s’agit d’un amendement de repli au cas où la suppression pure et simple de cet article ne serait pas acceptée.

L’article 30 du PLF pour 2025 sort un certain nombre de dépenses de fonctionnement du bénéfice du FCTVA : entretien des bâtiments publics et de la voirie, entretien des réseaux payés à compter du 1er janvier 2020 ou encore fourniture de solutions informatiques en nuage.

Dans un contexte où l’équilibre réglementaire de la section de fonctionnement est de plus en plus difficile à trouver pour de nombreuses collectivités, la suppression d’une recette de fonctionnement est un contresens.

Par ailleurs, la suppression du FCTVA sur les dépenses de fonctionnement et la diminution du FCTVA sur les dépenses d’investissement concernent des engagements financiers qui ont été réalisés à N-2 ou N-1. Cette mesure conduit donc à appliquer aux collectivités locales des conditions financières qu’elles ne maîtrisaient pas lorsqu’elles ont engagé leurs dépenses d’investissement.

L’objet du présent amendement est donc de conserver le FCTVA sur les dépenses de fonctionnement et de n’appliquer la baisse du taux de prise en charge à 14,85 % qu’aux dépenses de fonctionnement et d’investissement réalisées à compter du 1er janvier 2025.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-875 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, Louis VOGEL, CAPUS et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE 30


I. – Alinéas 2 à 4

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 6

Remplacer le taux :

14, 850 %

par le taux :

16,404 %

III. – Alinéa 7

Supprimer les mots :

au titre des dépenses éligibles réalisées afférentes aux exercices antérieurs à 2025.

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à revenir sur le projet de réforme du FCTVA tel que prévu par cette article 30 qui prévoit notamment une diminution du taux de celui-ci qui passerait ainsi de 16,404 % à 14,850 %.

Si les collectivités territoriales sont bien sûr d'accord pour participer à l'effort budgétaire cela ne signifie pas pour autant qu'il serait opportun de leur faire payer le prix fort en touchant au FCTVA ce qui pour beaucoup signifierait au mieux faire une croix sur des investissements pourtant nécessaires, au pire se surendetter. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-338 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. LEMOYNE, CIGOLOTTI, PATRIAT, Jean-Baptiste BLANC, Jean Pierre VOGEL, FOUASSIN et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS, Mmes HAVET et DURANTON, MM. BUVAL, BITZ, BONNEAU et LEVI, Mme SOLLOGOUB, M. HENNO, Mme MULLER-BRONN, M. HINGRAY, Mme SAINT-PÉ, MM. RAMBAUD, COURTIAL, WATTEBLED et FOLLIOT, Mmes PHINERA-HORTH et GUIDEZ et MM. CHEVALIER, CHASSEING, KERN et ROIRON


ARTICLE 30


I. – Alinéas 2 à 4

Supprimer ces alinéas.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à maintenir l'éligibilité au FCTVA de certaines dépenses au premier rang desquelles les travaux de voirie.

En effet, l'entretien de la voirie est aujourd'hui très rarement subventionné et la suppression de l'éligibilité de ces travaux au remboursement au titre du FCTVA aurait comme conséquence une baisse des crédits consacrés à ces chantiers pourtant essentiels à la sécurité, à la mobilité et à l'attractivité des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1278 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. LONGEOT, DUFFOURG, PILLEFER, Stéphane DEMILLY, LAUGIER et BLEUNVEN, Mme BILLON, M. DELCROS et Mmes GACQUERRE, JACQUEMET, ANTOINE et HOUSSEAU


ARTICLE 30


I. – Alinéas 2 à 4

Supprimer ces alinéas.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les collectivités territoriales sont le premier investisseur en France, portant à elles seules 70% de l’investissement public.

L’article 30 de la loi de finances pour 2025 modifie les conditions d’attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) en excluant du dispositif un certain nombre de dépenses, dont les travaux d’entretien de voirie et de réseaux, figurant en section de fonctionnement.

Ces dépenses indispensables pour l’avenir méritent de continuer à être soutenues par l’État. Ce soutien est d’autant plus important qu’il a un effet levier majeur sur les investissements des collectivités territoriales. Alors que ces dernières sont déjà mises à contribution dans le redressement des comptes publics à travers la section de fonctionnement, les recettes d’investissement doivent être maintenues pour accompagner l’effort des collectivités dans leurs politiques de transition écologique et de cohésion des territoires.

Par ailleurs, les dépenses d’entretien engagées par les collectivités permettent la maintenance des infrastructures et évitent la constitution d’une « dette grise » par manque d’entretien de nos réseaux essentiels, qui aboutirait à terme à des dépenses bien plus importantes pour l’Etat.

Le présent amendement vise donc à rétablir l’assiette actuelle d’attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1723 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes LOISIER, VERMEILLET et MORIN-DESAILLY et MM. MENONVILLE, FARGEOT et GREMILLET


ARTICLE 30


I. Alinéas 2 à 4

Supprimer ces alinéas.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli vise à maintenir l’éligibilité au FCTVA de certaines dépenses au premier rang desquelles les travaux de voirie.

En effet, l’entretien de la voirie est aujourd’hui très rarement subventionné et la suppression de l’éligibilité de ces travaux au remboursement au titre du FCTVA aurait comme conséquence une baisse des crédits consacrés à ces chantiers pourtant essentiels à la sécurité, à la mobilité et à l’attractivité des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-897

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme AESCHLIMANN


ARTICLE 30


I. – Alinéa 6

Rédiger ainsi cet alinéa :

 « I. Le taux de compensation forfaitaire est fixé à 14,850 % pour les dépenses éligibles réalisées à compter du 1er janvier 2025.

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il s’agit d’un amendement de repli au cas où la suppression pure et simple de cet article ne serait pas acceptée.

L’article 30 du PLF pour 2025 module les conditions d’attribution du FCTVA. En fait, il propose de réduire le taux de prise en compte en le faisant passer de 16,404 % en 2024 à 14,85 % pour les dépenses éligibles faisant l’objet de versements à compter du 1er janvier 2025.

Or, le FCTVA pouvant être versé au titre de dépenses réalisées à N-2 ou N-1, cette mesure conduit à appliquer aux collectivités locales des conditions financières qu’elles ne maîtrisaient pas lorsqu’elles ont engagé leurs dépenses d’investissement.

L’objet du présent amendement est donc d’appliquer la diminution du FCTVA aux dépenses d’investissement réalisées à compter du 1er janvier 2025.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-848 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. Louis VOGEL, CHEVALIER, PELLEVAT, GREMILLET, HOUPERT et LONGEOT


ARTICLE 30


Alinéa 6

Remplacer le taux :

14,850 %

Par le taux :

15,500 %

Objet

Les collectivités doivent pouvoir participer à l’effort qui est actuellement rendu nécessaire par la situation budgétaire que connaît notre pays. La réduction des dépenses de l’Etat, des organismes de sécurité sociale et des collectivités locales doit cependant se concentrer sur les dépenses de fonctionnement, pas sur les dépenses d’investissement.

En proposant de moduler et de réduire le taux du Fonds de compensation de la TVA de 16,4 % à 14,85 %, l’article 30 du PLF fait craindre le pire pour nos territoires. En effet, le FCTVA permet aux collectivités d’être partiellement remboursées de la TVA que l’Etat perçoit sur leurs dépenses d’investissement. La révision du FCTVA va donc nécessairement diminuer ces dépenses d’investissement de nos collectivités qui sont pourtant absolument vitales pour notre futur et pour l’économie locale, qu’elles irriguent.

Pour ces raisons, le présent amendement de repli propose d’atténuer la baisse du taux de compensation FCTVA en faisant passer le taux proposé de 14,85 % à 15,5 %, contre 16,4 % actuellement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-442 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 30


Alinéa 6

Remplacer le taux : 

14,850 %

par le taux : 

15,410 %

Objet

Cet amendement vise à modifier le taux de compensation forfaitaire du FCTVA afin de maintenir le montant de ce dernier au même niveau qu'en 2024, c'est-à-dire 7,104 milliards d'euros. 
En 2024, le montant du FCTVA devrait s'établir à 7,104 milliards d'euros. La baisse prévue par le Gouvernement devrait l'amener à 6,846 milliards d'euros, soit une baisse nominale de 258 millions d'euros et même une diminution de 800 millions d'euros par rapport au montant prévu initialement pour 2025 (7,644 milliards d'euros) du fait du dynamisme du fonds. 
Ce taux intermédiaire entre le taux existant et le taux proposé par l'article 30 du présent projet de loi permet donc de concilier les impératifs de maîtrise des comptes publics de l'État et de soutien à l'investissement des collectivités territoriales. 
Ce dernier est d'ailleurs particulièrement dynamique puisque nous nous trouvons en haut du cycle de l'investissement des collectivités dicté par les échéances électorales locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1621 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. Louis VOGEL, CHEVALIER, PELLEVAT, GREMILLET, HOUPERT et LONGEOT


ARTICLE 30


Alinéa 6

Supprimer les mots :

faisant l’objet d’attributions versées

Objet

La baisse du FCTVA est applicable aux attributions versées à compter du 1er janvier 2025. Les dispositions de l’article 30 font que cette baisse serait rétroactive et viendrait mettre à mal tous les plans de financements des collectivités pour 2023 et 2024.

Cet amendement de repli propose donc de revenir sur cette rétroactivité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1736 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme HAVET, MM. LEMOYNE, BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. FOUASSIN, Mme DURANTON et MM. ROHFRITSCH et OMAR OILI


ARTICLE 30


Alinéa 6

Supprimer les mots :

faisant l’objet d’attributions versées

Objet

Supprimer la rétroactivité de la baisse du fonds de compensation pour la TVA

La baisse du FCTVA est applicable aux attributions versées à compter du 1er janvier 2025.  Elle est donc rétroactive et vient mettre à mal tous les plans de financements 2023 et 2024.

On rappellera que les Départements ont réalisé, en 2023, 15,7 milliards d’investissements dans les routes, la fibre, le financement des services d’incendie et de secours (SDIS) la construction et l’entretien des collèges, mais aussi dans des subventions aux associations. Quant au soutien aux communes et intercommunalités, il représente environ 10 % de l’investissement total.

Ce sont ces dépenses qui seront fragilisées. Il convient donc de revenir sur cette rétroactivité.

Source : Départements de France 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2110

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 30


Alinéa 6

Remplacer les mots :

faisant l'objet d'attributions versées

par le mot :

réalisées 

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction de 16,404 % à 14,850 %, du taux de compensation forfaitaire du Fonds de compensation pour la TVA (FCTVA).

Dans la rédaction initiale, il est prévu d’appliquer cette baisse sur l’ensemble des attributions versées à compter du 1er janvier 2025, ce qui pour certains régimes de versement différé du FCTVA (en N+1 ou N+2) implique un versement inférieur à celui que les collectivités avaient pu escompter au moment où ces dépenses avaient été réalisées.

Il est donc proposé de limiter la baisse du taux du FCTVA aux seules dépenses réalisées à compter de 2025.

Cette mesure implique un abondement de +612 M€ du prélèvement sur recettes FCTVA inscrit à l’article 32 du PLF. Alors que la rédaction initiale prévoit un montant de 6 846 M€, celui-ci est désormais rehaussé à 7 458 M€ pour 2025.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-139 rect. bis

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme ESPAGNAC et MM. Patrice JOLY, DELCROS et Michaël WEBER


ARTICLE 30


I. – Alinéa 6

Compléter cet alinéa par les mots :

, sauf pour les communes de zone de montagne au sens de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne d’une taille inférieure à 5 000 habitants, pour lesquelles le taux est fixé à 16,404 %

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction importante du Fonds de compensation de la TVA (FCTVA), qui correspond à une récupération (partielle) de la TVA supportée par les collectivités sur un certain nombre de leurs dépenses, notamment dépenses d’investissement. Le taux de récupération baisse, passant de 16,404% à 14,850%.

Cela représente une perte importante pour les collectivités, et va directement venir obérer leurs capacités d’investissement, dans un momentum où les besoins d’investissement sont importants alors même que les capacités financières se tendent. Les plus petites communes, qui, limitées par la taille de leur budget, n’engagent souvent qu’un projet d’investissement par mandat, sont tout particulièrement concernées. Par ailleurs, en zone de montagne, les caractéristiques de ces territoires rendent les projets plus onéreux qu’en plaine.

Cet amendement a donc pour objectif de les préserver en maintenant pour les petites communes de montagne inférieures à 5 000 habitants le taux historique du FCTVA, 16,404%.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-970

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. LUREL, Mmes BÉLIM et CONCONNE, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD et JEANSANNETAS, Mmes ARTIGALAS, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 30


Alinéa 6

Compléter l’alinéa par les mots :

, sauf pour les communes situées dans une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution, pour lesquelles le taux est fixé à 16,404 %

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction importante du Fonds de compensation de la TVA (FCTVA), qui correspond à une récupération (partielle) de la TVA supportée par les collectivités sur un certain nombre de leurs dépenses, notamment dépenses d’investissement. Le taux de récupération baisse, passant de 16,404% à 14,850%.

Cela représente une perte importante pour les collectivités, et va directement venir obérer leurs capacités d’investissement, à l‘heure où les besoins d’investissement sont importants alors même que les capacités financières se tendent. Les plus petites communes, qui, limitées par la taille de leur budget, n’engagent souvent qu’un projet d’investissement par mandat, sont tout particulièrement concernées.

Le présent amendement du groupe SER a donc pour objectif de les préserver en maintenant pour les  communes situées dans une collectivité régie par l’article 73 de la Constitution le taux historique du FCTVA, 16,404% dans l'hypothèse où cet article devait subsister à l'examen parlementaire du projet de loi de finances. 

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2111

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 30


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Au III de l’article L. 1615-6, les mots : « reconnues par décret, » sont supprimés. 

Objet

Le fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) est en principe attribué deux ans après la réalisation des dépenses par les collectivités mais un an après, pour la majorité d’entre elles.

En cas d’intempéries exceptionnelles dans des communes ayant fait l'objet d'une constatation de l'état de catastrophe naturelle, il est possible, pour faciliter et accélérer la réparation des dommages et permettre de rétablir le bon fonctionnement des services publics locaux, de prévoir un versement anticipé du FCTVA l’année de la réalisation des travaux, sous réserve d’une reconnaissance de ces évènements par décret.

Cette reconnaissance par décret, en plus d’une première reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par arrêté interministériel, conduit à ralentir considérablement la mise en œuvre de la mesure, altérant fortement son efficacité pour les collectivités concernées, en particulier pour les petites communes.

Il est donc proposé de supprimer cette formalité pour simplifier la mise en œuvre du mécanisme d’avance de versement de FCTVA pour toute collectivité ou bénéficiaire du FCTVA situé dans des communes ayant fait l'objet d'une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.

Ce dispositif conduirait à faciliter le versement par avance du FCTVA, sans modifier pour autant le montant de FCTVA attribué in fine aux bénéficiaires.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-719

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article L. 1615-1 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° L’acquisition de terrain destinés à être agencés et aménagés pour les dépenses engagées à partir de 2025 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, à rebours de la restriction de l’assiette prévue par l’article 30, proposent d’ajouter les dépenses d’acquisition de terrain qui ont été exclue de l’arrêté du 30 janvier 2024 qui réintégrait seulement les dépenses d’agencements et d’aménagements de terrain.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1293 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT, GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, LONGEOT, BELIN et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article L. 1615-1 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«...° La location des biens utilisés dans les opérations d’investissement. » 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’économie de fonctionnalité consiste à remplacer l’achat d’un bien par l’achat de l’usage de ce bien. Dans ce cadre, l’échange économique ne repose plus sur le transfert de propriété du bien, le producteur restant propriétaire du bien tout au long de son cycle de vie, mais sur le consentement des usagers à payer une valeur d’usage de celui-ci.

Aujourd’hui, les collectivités ne bénéficient pas du remboursement de la TVA pour la location des produits mais uniquement pour leur acquisition, encourageant ainsi les comportements les moins vertueux. En effet, l’Etat rembourse actuellement aux collectivités locales, par l’intermédiaire du fonds de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) la taxe qu’elles ont supportée lors de l’acquisition d’un bien d’équipement, ce qui n’est pas le cas pour la location, entrant dans les dépenses de fonctionnement. Nous proposons de mettre ces deux modes de fonctionnement sur un pied d’égalité.

Les collectivités sont ainsi incitées à se tourner vers l’achat d’équipements comme des engins de chantier ou de déneigeuses, entrainant des problématiques de stockage, de maintenance et de rentabilisation par leur utilisation effective. Il est nécessaire d’adapter les règles de fiscalité aux changements des pratiques, en corrigeant ce qui s’apparente à une distorsion de concurrence en défaveur d’une pratique vertueuse.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2053 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ROMAGNY, MM. PILLEFER et FOLLIOT, Mme GUIDEZ, M. HENNO, Mme DUMONT, MM. MENONVILLE, COURTIAL, LEMOYNE et CAMBIER, Mme SOLLOGOUB, MM. Jean Pierre VOGEL et PELLEVAT, Mme DREXLER, M. CHASSEING, Mme HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et PARIGI, Mme Olivia RICHARD, MM. DELCROS et GREMILLET, Mme GACQUERRE et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le I de l’article L. 1615-1 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° L’entretien du domaine public fluvial appartenant à l’État. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre l’attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) aux collectivités locales, syndicats mixtes ou intercommunaux  qui assurent des travaux d’entretien sur les rivières et cours d’eau domaniaux de l’Etat.

Il est anormal que l’Etat bénéficie des recettes de TVA liées à des travaux d’entretien engagés par les collectivités territoriales ; dépenses qu’il aurait dû lui-même engager.

Les collectivités ou syndicats continueront à réaliser ces entretiens de cours d’eau afin d’assurer leur gestion écologique, la protection d’infrastructures, d’habitations ou de terrains naturels et de lutter contre les inondations. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-90 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT, ALLIZARD et PELLEVAT, Mmes MALET et Pauline MARTIN et MM. PANUNZI, GENET, RAPIN, SAURY et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase du deuxième alinéa du II de l’article L. 1615-1, le mot : « neuvième » est remplacé par le mot : « dixième » ;

2° Après le huitième alinéa de l’article L. 1615-2, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le financement d’un équipement public destiné à être intégré dans le patrimoine d’une collectivité territoriale ou d’un groupement, dans les conditions prévues à l’article L. 300-5 du code de l’urbanisme, ouvre droit au bénéfice du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée.

« Le droit au bénéfice du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée est acquis à compter de l’intégration de l’équipement public dans le patrimoine de la collectivité et nonobstant, le cas échéant, le caractère échelonné du versement de la participation au coût de l’opération tel que mentionné au 2° du II du même article L. 300-5. Le calcul de l’attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée s’effectue sur la valeur de l’équipement intégré dans le patrimoine de la collectivité. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans le cadre du PLF pour 2024, le Gouvernement avait consacré une enveloppe de 250 millions d’euros pour permettre la réintégration des dépenses d’aménagement dans le périmètre du fond de compensation de la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA).

Toutefois les participations des collectivités territoriales versées en contrepartie de la remise des équipements publics réalisés par le concessionnaire demeurent inéligibles au FCTVA.

Selon l’exposé de la loi de finances pour 2019, l’abrogation de l’article L. 1615-11 ne devait pas entrainer une inéligibilité de ces participations échelonnées des collectivités au bénéfice du fonds. Or, les participations échelonnées, pratique unanimement répandue en aménagement et versées au concessionnaire, ne sont plus éligibles au FCTVA. Cette inéligibilité des participations échelonnées est confirmée par la circulaire interministérielle relative à l’automatisation de la gestion du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (NOR : TERB2103728C) et la position de l’administration fiscale.

Cette inéligibilité peut entrainer un renchérissement de près de 20% du cout des opérations d’aménagement et frapper ainsi durement la capacité d’investissement des collectivités. Pour les collectivités d’Outre-mer, l’impact est encore plus sensible : le taux de TVA (8,5%) étant inférieur au taux de FCTVA, ces collectivités ne peuvent donc plus compter sur la subvention correspondant à ce différentiel leur permettant de renforcer l’aménagement complexe de leur territoire.

Si cette question d’éligibilité présente des caractéristiques techniques complexes, il s’agit davantage d’un enjeu à la fois politique et financier important pour les collectivités. Alors que ce type de dépenses pour les équipements réalisés en régie sont éligibles, cette iniquité avec le modèle concessif, précieux pour les collectivités ne disposant pas de l’ingénierie en propre, restreint la capacité des collectivités territoriales à choisir leur mode d’intervention, et par là même d’exercer leur liberté d’administration.

Le présent amendement a donc pour objectif de réintégrer dans le périmètre des dépenses éligibles au FTCVA les participations échelonnées des collectivités territoriales au financement des équipements publics dans le cadre d’une concession d’aménagement, dans l’optique de permettre à ces collectivités de soutenir une capacité d’investissement durable dans un contexte tendu de mutation des territoires pour l’atteinte de l’objectif de « zéro artificialisation nette » (ZAN).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-720 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article L. 1615-6 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« II. – Pour les bénéficiaires du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée mentionnés à l’article L. 1615-2 les dépenses éligibles en application du même article L. 1615-2 à prendre en considération pour la détermination des attributions du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée au titre d’une année déterminée sont celles afférentes à l’année en cours. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent contemporanéiser le fonds de compensation pour la TVA à destination des collectivités locales.

Verser l’année même de la dépense l’attribution du FCTVA permettrait de soutenir la commande publique locale et de lutter contre la baisse de l’investissement public alors que les collectivités sont des acteurs essentiels de la relance. Elles sont, et les membres du groupe CRCE-K le réaffirment, illégitimes à s’acquitter de la TVA.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1055

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Aux premier et quinzième alinéas du II de l’article L. 1615-6 du code général des collectivités territoriales, les mots : « la pénultième année » sont remplacés par les mots : « l’année précédente ».

Objet

La gestion du remboursement via le FCTVA est cruciale pour les trésoreries locales. En effet, les collectivités doivent avancer les montants correspondants aux dépenses éligibles avant de recevoir la compensation deux ans plus tard, ce qui peut entraîner des contraintes budgétaires, notamment en termes de trésorerie et d'intérêts sur les emprunts contractés auprès des établissements bancaires.

Cet amendement vise à instaurer un remboursement en N+1, au lieu de deux ans (N+2) actuellement pour la plupart des bénéficiaires. Ce dispositif, déjà expérimenté lors de la loi de finance rectificative pour 2009, a démontré son efficacité pour soutenir l’investissement public local en fluidifiant les ressources financières.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-332 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme LERMYTTE, M. WATTEBLED, Mme Laure DARCOS, MM. BRAULT, CHASSEING, CHEVALIER et Alain MARC, Mme BOURCIER, MM. LAMÉNIE, Vincent LOUAULT, ROCHETTE, Louis VOGEL et GRAND et Mme PAOLI-GAGIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l’article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du premier alinéa du II de l’article L. 1615-6 du code général des collectivités territoriales, les mots : « la pénultième année » sont remplacés par les mots : « l’année précédente ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le régime de droit commun du FCTVA prévoit que le remboursement de la TVA s'effectue la deuxième année suivant la réalisation des dépenses d'investissement. En d'autres termes, lorsqu'une collectivité engage des travaux ou réalise des achats pour des infrastructures, elle doit attendre deux ans avant de recevoir la compensation correspondant à la TVA qu'elle a payée. Cette situation impose donc une avance de trésorerie considérable pour les communes, ce qui peut s'avérer particulièrement problématique dans un contexte économique difficile. Le principe de remboursement différé, bien que conçu pour équilibrer les flux financiers de l'État, pèse lourdement sur la capacité d'investissement des collectivités, en particulier pour celles dont les marges de manoeuvre financières sont limitées.

Face à cette difficulté, le législateur a progressivement introduit des dérogations au régime général du FCTVA. Toutefois, la majorité des collectivités ne répond donc pas aux critères stricts permettant de bénéficier d’une de ces dérogations.

Cette attente prolongée complique considérablement la gestion budgétaire locale, obligeant certaines communes à recourir à l'emprunt pour financer des projets essentiels, ou pire, à reporter ou annuler des investissements faute de ressources financières suffisantes. Pourtant, lors de crises économiques antérieures, comme celle de 2008, des mesures exceptionnelles avaient été adoptées pour permettre un versement compensatoire dès l'année suivante, en N+1, démontrant ainsi la possibilité d'aménagements plus flexibles.

C'est pourquoi, dans un souci de simplification et de soutien accru aux collectivités locales cet amendement propose de modifier l'article L. 1615-6 du code général des collectivités territoriales. Cette modification a pour objectif de faire intervenir le versement du FCTVA dès l'année suivant les dépenses, soit en N+1. Un tel changement répondrait aux attentes des élus locaux, tout en préservant l'équilibre financier des collectivités et en stimulant la relance des projets locaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1827 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. PILLEFER et FOLLIOT, Mme JACQUEMET, MM. CAMBIER, MAUREY, CHAUVET et DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mmes Olivia RICHARD et ANTOINE, MM. BLEUNVEN, PARIGI et LEVI et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l'article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le huitième alinéa du II de l’article L. 1615-6 du code général des collectivités territoriales, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Pour les bénéficiaires du fonds, à l’exclusion de ceux mentionnés au troisième et septième alinéa du présent II, qui s’engagent, entre le 1er janvier 2025 et le 1er janvier 2026 et, après autorisation de leur assemblée délibérante, par convention avec le représentant de l’État dans le département, sur une progression de leurs dépenses réelles d’équipement en 2025 par rapport à la moyenne de leurs dépenses réelles d’équipement de 2020, 2021, 2022 et 2023, les dépenses à prendre en considération sont, à compter de 2025, celles afférentes à l’exercice précédent. En 2025, pour ces bénéficiaires, les dépenses réelles d’investissement éligibles de 2023 s’ajoutent à celles afférentes à l’exercice 2024 pour le calcul des attributions du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée.

« Si les dépenses réelles d’équipement constatées au titre de l’exercice 2025, établies par l’ordonnateur de la collectivité bénéficiaire avant le 15 février 2026 et visées par le comptable local, sont inférieures à la moyenne de celles inscrites dans les comptes administratifs 2020, 2021, 2022 et 2023, cette collectivité est à nouveau soumise, dès 2026, aux dispositions du premier alinéa du présent II ; elle ne perçoit alors aucune attribution au titre du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée en 2026 au titre des dépenses réelles d’investissement de 2024 ayant déjà donné lieu à attribution. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet le raccourcissement des durées de versement du FCTVA pour les collectivités en N-2, en N-1.

Actuellement, trois régimes de versements du FCTVA coexistent, selon que le versement a lieu l’année de réalisation des dépenses, l’année suivant les dépenses, ou selon le régime de droit commun, deux ans après l’exécution des dépenses. Le droit commun prévoit effectivement que l’assiette des dépenses éligibles est établie au vu du compte administratif de la pénultième année. Il existe donc un décalage de deux ans entre la réalisation de la dépense éligible et l’attribution du FCTVA. 

Des exceptions ont été prévues. D’abord, pour les communautés d’agglomération, les communautés de communes et les communes nouvelles, l’assiette des dépenses éligibles est constituée des dépenses réalisées la même année. Pour bénéficier de la pérennisation de ce régime dérogatoire, les bénéficiaires du fonds devaient respecter un engagement conventionnel à réaliser des dépenses réelles d’équipement supérieures à la moyenne de celles constatées dans leurs comptes sur les quatre années précédentes.

Le soutien à l’investissement public local doit être une priorité nationale.Un raccourcissement des durées de versement du FCTVA pour les collectivités en N-2, en N-1 est indispensable. Cela permettrait aussi soutenir et de financer « le mur des investissements » que sont la transition écologique, la transformation numérique ou encore la réindustrialisation du pays. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1222 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mmes JACQUEMET et DEVÉSA, M. PILLEFER, Mmes GUIDEZ et MORIN-DESAILLY, MM. HENNO, COURTIAL et FARGEOT, Mme PERROT, M. LEVI, Mmes HOUSSEAU et ANTOINE et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 30


Après l'article 30

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I - Le II de l’article L. 1615-6 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le quinzième alinéa est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Si ce régime s’applique pour la première fois en 2025, pour les communes membres qui relevaient jusqu’en 2024 du régime prévu au premier alinéa du présent II, les dépenses éligibles de 2023 s’ajoutent à celles afférentes aux exercices 2024 et 2025 pour le calcul des attributions du fonds au titre de 2025 ; pour les communes membres qui relevaient jusqu’en 2024 du régime prévu au sixième ou au douzième alinéa du présent II, les dépenses éligibles de 2024 s’ajoutent à celles afférentes à l’exercice 2025 pour le calcul des attributions du fonds au titre de 2025. Lorsque ce régime s’applique pour la première fois à compter de 2026, pour les communes membres qui relevaient du régime prévu au dix-huitième alinéa du présent II, les dépenses éligibles du précédent exercice s’ajoutent à celles afférentes à l’exercice en cours pour le calcul des attributions du fonds au titre de cette première année d’application. » ;

2° Sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :

« À compter de 2025, pour les bénéficiaires du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée autres que ceux mentionnés aux deuxième, troisième et dixième alinéas du présent II, les dépenses éligibles en application de l’article L. 1615-1 à prendre en considération pour la détermination des attributions du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée au titre d’une année déterminée sont celles afférentes à l’exercice précédent. En 2025, pour ces bénéficiaires, les dépenses éligibles de 2026 s’ajoutent à celles afférentes à l’exercice 2024 pour le calcul des attributions du fonds. 

« À compter de 2025, pour les bénéficiaires du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée mentionnés aux sixième, onzième, douzième, treizième, quatorzième, quinzième, seizième et dix-septième alinéas, les dépenses éligibles en application de l’article L. 1615-1 à prendre en considération pour la détermination des attributions du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée au titre d’une année déterminée sont celles afférentes à l’exercice en cours. En 2025, pour ces bénéficiaires, les dépenses éligibles de 2024 s’ajoutent à celles afférentes à l’exercice 2025 pour le calcul des attributions du fonds. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.

Objet

Actuellement, trois régimes de versement du Fonds de compensation pour la TVA (FCTVA) coexistent :

- certaines collectivités perçoivent le FCTVA deux années après la dépense ;

- la majorité d’entre elles perçoivent le FCTVA avec un décalage d’une année ;

- les autres bénéficient du fonds l’année même de la dépense : il s’agit notamment des communautés d’agglomération, des métropoles issues de communautés d’agglomération et des communautés de communes.

Le présent amendement vise à avancer d’une année le versement du FCTVA, dès 2025. 

Ainsi, les collectivités relevant actuellement du versement en N+2 passeraient en N+1, tandis que celles touchant aujourd’hui le fonds en N+1 en bénéficieraient l’année même de la dépense.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-84 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mmes MALET et Pauline MARTIN et MM. PANUNZI, GENET, RAPIN et SAURY


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Cet article instaure une année blanche, le bénéfice de la dynamique de la TVA étant réservé à l’État.

La TVA constitue la principale ressource des Départements depuis la perte de la taxe sur le foncier bâti et de la CVAE. Ce transfert d’impôt national a toujours été présenté comme un « gain » pour les collectivités, la TVA étant présentée comme une ressource plus « dynamique ».

En accaparant cette dynamique, alors même que les dotations n’ont pas été indexées sur l’inflation (gain pour l’État de 1,5 Md€ entre 2022 et 2024), le contrat de départ n’est plus respecté par l’État qui reporte encore l’objectif d’une réelle autonomie financière.

Avec la chute des DMTO, cet article a pour conséquence que les Départements ne perçoivent plus aucune recette dynamique. Déjà, depuis l’annonce de la révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du PIB et compte tenu du ralentissement plus rapide de l’inflation, ils faisaient l’hypothèse d’une évolution de la TVA plus faible que celle prévue initialement, engendrant en 2024 une perte de recettes comprise entre 400 et 520 M€.

Avec une TVA gelée, c’est un nouveau cap qui est franchi et qui touchera indistinctement tous les Départements. Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente à une « cessation de paiement » et cet article l’aggravera encore.

En cumulant les dispositifs prévus dans ce PLF, il est clair que le choix est de réduire les moyens d’action des collectivités départementales. Le risque est que l’investissement soit la variable d’ajustement de leurs budgets. Pour 2025, les constructions, l’entretien et la rénovation de collèges (2,47 Md€ en 2023), l’entretien des routes et ouvrages d’art (4 Md€), le financement des SDIS (2,85 Md€), le soutien au bloc communal (1,5 Md€) ou encore les dépenses d’intervention dans la culture, le tourisme ou le sport feront inévitablement l’objet de coupes budgétaires. 

Cet article doit donc être supprimé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-216 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. PELLEVAT, KLINGER et HOUPERT


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Cet article instaure une année blanche, le bénéfice de la dynamique de la TVA étant réservé à l’État. 

La TVA constitue la principale ressource des Départements depuis la perte de la taxe sur le foncier bâti et de la CVAE. Ce transfert d’impôt national a toujours été présenté comme un « gain » pour les collectivités, la TVA étant présentée comme une ressource plus « dynamique ».

En accaparant cette dynamique, alors même que les dotations n’ont pas été indexées sur l’inflation (gain pour l’État de 1,5 Md€ entre 2022 et 2024), le contrat de départ n’est plus respecté par l’État qui reporte encore l’objectif d’une réelle autonomie financière. 

Avec la chute des DMTO, cet article a pour conséquence que les Départements ne perçoivent plus aucune recette dynamique. Déjà, depuis l’annonce de la révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du PIB et compte tenu du ralentissement plus rapide de l’inflation, ils faisaient l’hypothèse d’une évolution de la TVA plus faible que celle prévue initialement, engendrant en 2024 une perte de recettes comprise entre 400 et 520 M€. 

Avec une TVA gelée, c’est un nouveau cap qui est franchi et qui touchera indistinctement tous les Départements. Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente à une « cessation de paiement » et cet article l’aggravera encore. 

En cumulant les dispositifs prévus dans ce PLF, il est clair que le choix est de réduire les moyens d’action des collectivités départementales. Le risque est que l’investissement soit la variable d’ajustement de leurs budgets. Pour 2025, les constructions, l’entretien et la rénovation de collèges (2,47 Md€ en 2023), l’entretien des routes et ouvrages d’art (4 Md€), le financement des SDIS (2,85 Md€), le soutien au bloc communal (1,5 Md€) ou encore les dépenses d’intervention dans la culture, le tourisme ou le sport feront inévitablement l’objet de coupes budgétaires.

Cet article doit donc être supprimé. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-445 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement s’oppose au gel des fractions de TVA qui sont affectées aux départements. 
Le Gouvernement présente le présent comme une réforme des transferts des fractions de taxe sur la valeur ajoutée aux collectivités comme capable d’« améliorer la prévisibilité de leurs recettes ». 
Dans l’exposé sommaire de l’article sur le PLF déposé, il est indiqué que « cette mesure garantit la stabilité des transferts de TVA aux collectivités locales en 2025. Elle améliore également la prévisibilité des recettes : les régularisations en cours d’année, parfois tardives, ne seront donc pas nécessaires en 2025. Elle permet également une participation temporaire des collectivités locales à l’effort d’assainissement des comptes publics, avec une maîtrise de la dynamique de la fiscalité nationale 
partagée, au titre de la TVA, pour l’exercice 2025. » 
Néanmoins, la consultation du document « Évaluations préalables des articles du projet de loi » semble davantage exposer qu’il s’agit d’une mesure de quasi pure économie, avec un chiffrage à 1.2 Milliards d’euros en 2025 (sans projection ultérieure d’ailleurs sur les années suivantes) en faveur de l’État et au détriment des finances locales par cette réforme (p. 303). 
Les gouvernements successifs ont à tour de bras supprimé les impôts destinés au financement des collectivités territoriales. 
De ce fait la libre administration des collectivités, principe à valeur constitutionnel, s'en est vue particulièrement affaiblie par cette réduction de la capacité à lever l'impôt et la perte du pouvoir de 
taux. 
Les promesses de compensation "à l'euro près" de ces réformes n'ont jamais été tenues et les collectivités ont perdu des impôts dynamiques, généralement remplacés par des fractions de TVA nationale, devenue le premier impôt local. 
Cette recentralisation des ressources des collectivités les rend dépendantes d'une part de l'État, d'autre part de la conjoncture économique. Les élus locaux s'inquiétaient d'une perte de dynamique de la TVA, ils auront avec cet article bien pire : un gel de la TVA au niveau de 2024 qui leur est affectée. Le gouvernement espère ainsi récupérer 1,2 milliards d'euros sur le dos des collectivités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-600 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. VERZELEN


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Cet article instaure une année blanche, le bénéfice de la dynamique de la TVA étant réservé à l’État.

La TVA constitue la principale ressource des Départements depuis la perte de la taxe sur le foncier bâti et de la CVAE. Ce transfert d’impôt national a toujours été présenté comme un « gain » pour les collectivités, la TVA étant présentée comme une ressource plus « dynamique ».

En accaparant cette dynamique, alors même que les dotations n’ont pas été indexées sur l’inflation (gain pour l’État de 1,5 Md€ entre 2022 et 2024), le contrat de départ n’est plus respecté par l’État qui reporte encore l’objectif d’une réelle autonomie financière.

Avec la chute des DMTO, cet article a pour conséquence que les Départements ne perçoivent plus aucune recette dynamique. Déjà, depuis l’annonce de la révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du PIB et compte tenu du ralentissement plus rapide de l’inflation, ils faisaient l’hypothèse d’une évolution de la TVA plus faible que celle prévue initialement, engendrant en 2024 une perte de recettes comprise entre 400 et 520 M€.

Avec une TVA gelée, c’est un nouveau cap qui est franchi et qui touchera indistinctement tous les Départements. Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente à une « cessation de paiement » et cet article l’aggravera encore.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-721

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K s’opposent fermement au gel de la TVA versée aux collectivités territoriales dès lors que la volonté des Gouvernements précédents a précisément eu pour incidence d’accroitre la dépendance des collectivités à la TVA. Cette menace sur leur autonomie fiscale et financière transparait désormais avec la diminution en volume des versements de TVA qui est estimée à un milliard d’euros par l’étude d’impact du présent projet de loi de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-878 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, Louis VOGEL et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. ROCHETTE


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'article 31 qui prévoit de stabiliser en valeur au titre de 2025 des fractions de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) affectées aux collectivités locales. En effet, un tel dispositif ferait perdre pas moins de 1,2 milliard d’€ aux collectivités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-947

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et BONNEFOY, M. BOURGI, Mmes BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Cet article instaure une année blanche, le bénéfice de la dynamique de la TVA étant réservé à l’État. La TVA constitue la principale ressource des Départements depuis la perte de la taxe sur le foncier bâti et de la CVAE. Ce transfert d’impôt national a toujours été présenté comme un « gain » pour les collectivités, la TVA étant présentée comme une ressource plus « dynamique ».

En accaparant cette dynamique, alors même que les dotations n’ont pas été indexées sur l’inflation (gain pour l’État de 1,5 Md€ entre 2022 et 2024), le contrat de départ n’est plus respecté par l’État qui reporte encore l’objectif d’une réelle autonomie financière.

Avec la chute des DMTO, cet article a pour conséquence que les Départements ne perçoivent plus aucune recette dynamique. Déjà, depuis l’annonce de la révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du PIB et compte tenu du ralentissement plus rapide de l’inflation, ils faisaient l’hypothèse d’une évolution de la TVA plus faible que celle prévue initialement, engendrant en 2024 une perte de recettes comprise entre 400 et 520 M€.

Avec une TVA gelée, c’est un nouveau cap qui est franchi et qui touchera indistinctement tous les Départements. Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente à une « cessation de paiement » et cet article l’aggravera encore.

En cumulant les dispositifs prévus dans ce PLF, il est clair que le choix est de réduire les moyens d’action des collectivités départementales. Le risque est que l’investissement soit la variable d’ajustement de leurs budgets. Pour 2025, les constructions, l’entretien et la rénovation de collèges (2,47 Md€ en 2023), l’entretien des routes et ouvrages d’art (4 Md€), le financement des SDIS (2,85 Md€), le soutien au bloc communal (1,5 Md€) ou encore les dépenses d’intervention dans la culture, le tourisme ou le sport feront inévitablement l’objet de coupes budgétaires.

Cet article doit donc être supprimé et c'est l'objet du présent amendement du groupe SER.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1191

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 31


Supprimer cet article.

Objet

Le Gouvernement présente le présent article 31 comme une réforme des transferts des fractions de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) aux collectivités comme capable « d’améliorer la prévisibilité de leurs recettes ». La stabilité des transferts de TVA aux collectivités locales en 2025 est mentionnée comme “garantie”. 

Cependant, le document « Évaluations préalables des articles du projet de loi », en annexe du projet de loi de Finances pour 2025, précise que cette réforme constitue une économie de 1,2 milliards d’euros en 2025 pour l’État, au détriment des finances locales.

La perte de la dynamique des recettes, pourtant promise en contrepartie des reculs sur l’autonomie fiscale, constitue une nouvelle fragilisation du lien de confiance entre les élus locaux et l’État. 

Cet amendement propose donc, pour ces raisons, la suppression de cet article, refusant d’entraver la capacité des élus locaux à mettre en œuvre des services publics locaux et à mener des politiques ambitieuses pour la transition écologique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-148

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme ESPAGNAC


ARTICLE 31


I. – Alinéa 2

Rédiger ainsi cet alinéa :

« En 2025, le produit affecté à chaque collectivité est égal au montant qui leur a été versé, après régularisation, au titre de l’année 2024 multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année 2025 est définitivement connu. »

II. – Alinéas 3 à 12

Remplacer ces alinéas par un paragraphe ainsi rédigé :

II. – Le septième alinéa du 1 des B, C et D du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi rédigé :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu. »

III. Alinéas 14 et 20

Rédiger ainsi ces alinéas :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu. »

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit d’affecter aux collectivités une fraction de TVA équivalente à celle perçue en 2024. Cette mesure impactera très fortement les Régions dans la mesure où leurs fractions de TVA représentent près de 55 % de leurs recettes totales de fonctionnement.

 Le gel des fractions de TVA des Régions représentera une perte de recettes pour les budgets régionaux de 360 M€ en 2025. Par ailleurs, la TVA constitue la dernière recette dynamique des Régions. Leurs parts variables de TICPE et le produit perçu au titre de la taxe sur les certificats d’immatriculation - soit leurs deux autres principales recettes - sont confrontées à une baisse structurelle. Ainsi, aucune recette régionale ne pourra compenser partiellement la perte de recettes des Régions prévue par le PLF 2025 et qui atteindra près de 1,3 Md€.

Aussi, cet amendement prévoit, comme la Cour des comptes le recommande également dans le fascicule 2 de son rapport annuel sur les finances locales, de revaloriser les fractions de TVA allouées aux collectivités territoriales à hauteur du taux d’inflation prévu pour l’année 2025 avec une régularisation dès que le taux définitif d’inflation sera connu.

La dynamique de TVA attendue pour 2025 selon les prévisions inscrites dans le présent projet de loi de finances est évaluée à + 2,2 % en 2025 contre une inflation prévue à + 1,8 %. Ainsi, par cet amendement, les collectivités territoriales prendront également toute leur part au redressement des comptes publics.

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-723

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN, AESCHLIMANN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 31


I. – Alinéa 2

Rédiger ainsi cet alinéa

« En 2025, le produit affecté à chaque collectivité est égal au montant qui leur a été versé, après régularisation, au titre de l’année 2024, multiplié par un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année 2025 est définitivement connu ».

II. – Alinéas 3 à 12

Remplacer ces alinéas par un paragraphe ainsi rédigé :

II. – Le septième alinéa du 1 des B, C, et D du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019de finances pour 2020 est ainsi rédigé :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année multiplié par un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu. »

III. – Alinéas 14 et 20

Rédiger ainsi ces alinéas :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année multiplié par un coefficient égal à l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu. »

IV. – Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« V. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli, estiment que si cet article n’était pas supprimé, l’effort maximal demandé en matière d’allocation de TVA ne pourrait dépasser la différence entre la dynamique de la TVA et le taux d’inflation. Par conséquent, ils proposent que le taux d’inflation serve de base à la revalorisation de la fraction de TVA allouée aux collectivités territoriales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-611 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme PERROT, MM. COURTIAL et PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE 31


I. – Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots :

multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année 2025 est définitivement connu ».

II. – Alinéas 4 à 6

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu ».

III. – Alinéas 7 à 9

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu ».

IV. Alinéas 10 à 12

Remplacer ces alinéas par un alinéa ainsi rédigé :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrites dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu ».

V. Alinéa 14

1° Seconde phrase

Compléter cette phrase par les mots : 

 et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu. »

2° Compléter cet alinéa par les mots :

multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. »

VI. Alinéa 20

1° Première phrase

Compléter cette phrase par les mots : 

multiplié par un coefficient égal à l’évaluation proposée de l’indice des prix à la consommation harmonisé pour l’année inscrit dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. »

2° Compléter la seconde phrase par les mots :

et que l’indice des prix à la consommation harmonisé au titre de l’année est définitivement connu. »

VII. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à VI, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit d’affecter aux collectivités une fraction de TVA équivalente à celle perçue en 2024. Cette mesure impactera très fortement les Régions dans la mesure où leurs fractions de TVA représentent près de 55 % de leurs recettes totales de fonctionnement.

Le gel des fractions de TVA des Régions représentera une perte de recettes pour les budgets régionaux de 360 M€ en 2025. Par ailleurs, la TVA constitue la dernière recette dynamique des Régions. Leurs parts variables de TICPE et le produit perçu au titre de la taxe sur les certificats d’immatriculation - soit leurs deux autres principales recettes - sont confrontées à une baisse structurelle. Ainsi, aucune recette régionale ne pourra compenser partiellement la perte de recettes des Régions prévue par le PLF 2025 et qui atteindra près de 1,3 Md€.

Aussi, cet amendement prévoit, comme la Cour des comptes le recommande également dans le fascicule 2 de son rapport annuel sur les finances locales, de revaloriser les fractions de TVA allouées aux collectivités territoriales à hauteur du taux d’inflation prévu pour l’année 2025 avec une régularisation dès que le taux définitif d’inflation sera connu.

La dynamique de TVA attendue pour 2025 selon les prévisions inscrites dans le présent projet de loi de finances est évaluée à + 2,2 % en 2025 contre une inflation prévue à + 1,8 %. Ainsi, par cet amendement, les collectivités territoriales prendront également toute leur part au redressement des comptes publics.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-722

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 31


I. – Alinéa 2

Après le mot :

collectivité

insérer les mots :

, à l’exception du département,

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Les II, III et IV du présent article ne s’appliquent pas aux départements.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K s’opposent fermement au gel de la TVA versées aux collectivités territoriales dès lors que la volonté des gouvernements précédents a précisément eu pour incidence d’accroitre la dépendance des collectivités à la TVA.

Toutefois, si le Sénat n’adoptait pas la suppression de l’article 31, les membres du groupe CRCE-K proposent un amendement de repli qui exclurait les départements de la reprise financière insidieuse proposée par cet article. Les départements ne se relèveraient pas de la désindexation de la TVA au regard de leur situation financière.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1221 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme JACQUEMET, MM. MENONVILLE, PILLEFER, HENNO, COURTIAL et FARGEOT, Mme PERROT, M. LEVI, Mme HOUSSEAU et M. LONGEOT


ARTICLE 31


I. – Alinéa 2

Après le mot : 

collectivité

insérer les mots : 

, à l’exception des départements ,

II. – Compléter cet article par un alinéa ainsi rédigé :

… – Les II, III et IV du présent article ne s’appliquent pas aux départements.

Objet

Cet article instaure une année blanche, le bénéfice de la dynamique de la TVA étant réservé à l’État.

La TVA constitue la principale ressource des Départements depuis la perte de la taxe sur le foncier bâti et de la CVAE. Ce transfert d’impôt national a toujours été présenté comme un « gain » pour les collectivités, la TVA étant présentée comme une ressource plus « dynamique ».

En accaparant cette dynamique, alors même que les dotations n’ont pas été indexées sur l’inflation (gain pour l’État de 1,5 Md€ entre 2022 et 2024), le contrat de départ n’est plus respecté par l’État qui reporte encore l’objectif d’une réelle autonomie financière.

Avec la chute des DMTO, cet article a pour conséquence que les Départements ne perçoivent plus aucune recette dynamique. Déjà, depuis l’annonce de la révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du PIB et compte tenu du ralentissement plus rapide de l’inflation, ils faisaient l’hypothèse d’une évolution de la TVA plus faible que celle prévue initialement, engendrant en 2024 une perte de recettes d’environ 960 M€.

Avec une TVA gelée, c’est un nouveau cap qui est franchi et qui touchera indistinctement tous les Départements. Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente à une « cessation de paiement » et cet article l’aggravera encore.

En cumulant les dispositifs prévus dans ce PLF, il est clair que le choix est de réduire les moyens d’action des collectivités départementales. Le risque est que l’investissement soit la variable d’ajustement de leurs budgets. Pour 2025, les constructions, l’entretien et la rénovation de collèges (2,47 Md€ en 2023), l’entretien des routes et ouvrages d’art (4 Md€), le financement des SDIS (2,85 Md€), le soutien au bloc communal (1,5 Md€) ou encore les dépenses d’intervention dans la culture, le tourisme ou le sport feront inévitablement l’objet de coupes budgétaires.

Les Départements ne doivent donc pas être concernés par cet article.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1592 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE 31


I. – Alinéa 2

Après le mot : 

collectivité

insérer les mots : 

, à l’exception des départements,

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

.... – Les II, III et IV du présent article ne s’appliquent pas aux départements.

Objet

Cet article instaure une année blanche, le bénéfice de la dynamique de la TVA étant réservé à l’État. 

La TVA constitue la principale ressource des départements depuis la perte de la taxe sur le foncier bâti et de la CVAE. Ce transfert d’impôt national a toujours été présenté comme un « gain » pour les collectivités, la TVA étant présentée comme une ressource plus « dynamique ».

En accaparant cette dynamique, alors même que les dotations n’ont pas été indexées sur l’inflation (gain pour l’État de 1,5 Md€ entre 2022 et 2024), le contrat de départ n’est plus respecté par l’État qui reporte encore l’objectif d’une réelle autonomie financière. 

Avec la chute des DMTO, cet article a pour conséquence que les Départements ne perçoivent plus aucune recette dynamique. Déjà, depuis l’annonce de la révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du PIB et compte tenu du ralentissement plus rapide de l’inflation, ils faisaient l’hypothèse d’une évolution de la TVA plus faible que celle prévue initialement, engendrant en 2024 une perte de recettes d’environ 960 M€. 

Avec une TVA gelée, c’est un nouveau cap qui est franchi et qui touchera indistinctement tous les départements. Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente à une « cessation de paiement » et cet article l’aggravera encore. 

En cumulant les dispositifs prévus dans ce PLF, il est clair que le choix est de réduire les moyens d’action des collectivités départementales. Le risque est que l’investissement soit la variable d’ajustement de leurs budgets. Pour 2025, les constructions, l’entretien et la rénovation de collèges (2,47 Md€ en 2023), l’entretien des routes et ouvrages d’art (4 Md€), le financement des SDIS (2,85 Md€), le soutien au bloc communal (1,5 Md€) ou encore les dépenses d’intervention dans la culture, le tourisme ou le sport feront inévitablement l’objet de coupes budgétaires.

Les départements ne doivent donc pas être concernés par cet article.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1737 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE 31


I. – Alinéa 2

Après le mot :

collectivité

insérer les mots : 

, à l’exception des départements,

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Les II, III et IV du présent article ne s’appliquent pas aux départements.

Objet

Exempter les Départements de l’année blanche prévu pour la dynamique de TVA qui devait être transférée aux collectivités

Cet article instaure une année blanche, le bénéfice de la dynamique de la TVA étant réservé à l’État.

 La TVA constitue la principale ressource des Départements depuis la perte de la taxe sur le foncier bâti et de la CVAE. Ce transfert d’impôt national a toujours été présenté comme un « gain » pour les collectivités, la TVA étant présentée comme une ressource plus « dynamique ».

En accaparant cette dynamique, alors même que les dotations n’ont pas été indexées sur l’inflation (gain pour l’État de 1,5 Md€ entre 2022 et 2024), le contrat de départ n’est plus respecté par l’État qui reporte encore l’objectif d’une réelle autonomie financière.

Avec la chute des DMTO, cet article a pour conséquence que les Départements ne perçoivent plus aucune recette dynamique. Déjà, depuis l’annonce de la révision à la baisse de l’hypothèse de croissance du PIB et compte tenu du ralentissement plus rapide de l’inflation, ils faisaient l’hypothèse d’une évolution de la TVA plus faible que celle prévue initialement, engendrant en 2024 une perte de recettes d’environ 960 M€.

Avec une TVA gelée, c’est un nouveau cap qui est franchi et qui touchera indistinctement tous les Départements. Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente à une « cessation de paiement » et cet article l’aggravera encore.

En cumulant les dispositifs prévus dans ce PLF, il est clair que le choix est de réduire les moyens d’action des collectivités départementales. Le risque est que l’investissement soit la variable d’ajustement de leurs budgets. Pour 2025, les constructions, l’entretien et la rénovation de collèges (2,47 Md€ en 2023), l’entretien des routes et ouvrages d’art (4 Md€), le financement des SDIS (2,85 Md€), le soutien au bloc communal (1,5 Md€) ou encore les dépenses d’intervention dans la culture, le tourisme ou le sport feront inévitablement l’objet de coupes budgétaires.

Les Départements ne doivent donc pas être concernés par cet article.

Source : Départements de France 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-569

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


ARTICLE 31


Alinéa 2

Remplacer l’année :

2024

par l’année :

2021

Objet

En 2023, la fraction de TVA (DGF) affectée aux régions a représenté, selon la Cour des comptes, 5,1 Md€.

Le présent amendement, au titre de l’effort au redressement des finances publiques, propose que le montant de fraction de TVA affecté aux régions métropolitaines ne soit pas, comme le propose le PLF, égal à l’année 2024, mais à l’année 2021. Une telle disposition représenterait un gain budgétaire d’au moins 500 millions € par rapport au texte du PLF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-646

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE 31


Alinéas 4 à 6

Remplacer ces alinéas par deux alinéas ainsi rédigés :

1° Après le deuxième alinéa du 2° du 1 du B, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Au titre de l’exercice 2025, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année 2024 inscrites dans l’annexe à la loi de finances pour 2024, diminuée de 5 %. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée au titre de l’année 2024 est révisé. » ;

Objet

En 2023, la fraction de TVA affectée aux EPCI a représenté, selon la Cour des comptes, 12,8 Mds €, en très nette augmentation par rapport à 2022 (8,2 Mds €).

Le présent amendement, au titre de l’effort au redressement des finances publiques, propose que le montant de fraction de TVA affecté aux EPCI ne soit pas, comme le propose le PLF, égal à l’année 2024, mais au montant de l’année 2024 diminué de 5 %. Une telle disposition représenterait un gain budgétaire d’au moins 600 M € par rapport au texte du PLF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2180

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 31


I. Alinéa 13

Rédiger ainsi cet alinéa :

III. – Le dernier alinéa du C du IV de l’article 8 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi rédigé :

II. – Alinéa 16 à 18

Remplacer ces trois alinéas par deux alinéas ainsi rédigés :

1° Le dernier alinéa du A du XXIV est ainsi rédigé :

« Au titre des premiers mois de chaque année, ce ratio est appliqué à l’évaluation proposée des recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée pour l’année précédente inscrite dans l’annexe au projet de loi de finances de l’année. Une régularisation est effectuée dès que le produit net de la taxe sur la valeur ajoutée encaissé l’année précédente est révisé. »

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2182 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 1 de l’article 50-0, après le mot : « mentionnés », la fin du 1 bis est ainsi rédigée : « aux 1° et 2° du I de l’article 1414 bis ; » ;

2° Au 3° du I de l’article 1379, au premier alinéa des I et II de l’article 1379-0 bis, au premier alinéa de l’article 1407 bis, au premier alinéa de l’article 1409, au premier alinéa du II de l’article 1413, à l’article 1415, à l’article 1494, au premier alinéa du I de l’article 1502, au II de l’article 1507, au premier alinéa du 1 du I de l’article 1518 A quinquies, au 1° du II de l’article 1518 E, au premier alinéa du III et à la seconde phrase du second alinéa du IV de l’article 1530 bis, au sixième alinéa et à la seconde phrase du huitième alinéa de l’article 1607 bis, au quatrième alinéa et à la seconde phrase du sixième alinéa de l’article 1609 B, à la première phrase du troisième alinéa et au quatrième alinéa de l’article 1609 G, à la première phrase du troisième alinéa et à l’avant-dernier alinéa de l’article 1609 H, aux premier et deuxième alinéas et, par deux fois, au dernier alinéa du II de l’article 1609 nonies C, au premier alinéa au 4 et, par deux fois, au 6 du I et au second alinéa des 1 et 2 du I bis de l’article 1636 B sexies, au premier alinéa du I et au IX de l’article 1636 B septies, aux premier et second alinéas du I, aux troisième et quatrième alinéas du II, au III et aux troisième et quatrième alinéas du IV de l’article 1636 B octies, aux premier et second alinéas de l’article 1636 B nonies, au I de l’article 1636 B decies, à la première phrase du deuxième alinéa du 1° du I, au quatrième alinéa, à la première phrase du deuxième alinéa et au dernier alinéa du 1° du III et au premier alinéa et à la première phrase du second alinéa du IV de l’article 1638-0 bis, au IV, au premier alinéa du IV bis et à la première phrase du VII de l’article 1638 quater, au 1 du II de l’article 1639 A quater, au I de l’article 1640, au premier alinéa de l’article 1640 D, à l’article 1640 H, au c du A du I de l’article 1641, au premier alinéa de l’article 1649, au second alinéa du 2 de l’article 1650, au a du 2° du I de l’article 1656 bis, au deuxième alinéa du 1 de l’article 1657, au premier alinéa du 1 de l’article 1681 ter, à la première phrase du 2 de l’article 1681 sexies, à la première phrase du premier alinéa et aux deuxième et dernier alinéas de l’article 1686, au 2° du I et, par deux fois, au b du 2 du II de l’article 1691 bis et au 1 de l’article 1730, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

3° L’article 1407 est ainsi rédigé :

« Art. 1407. - I. - La taxe d’habitation sur les résidences secondaires est due pour tous les locaux meublés conformément à leur destination d’habitation autre qu’à titre principale, y compris lorsqu’ils sont imposables à la cotisation foncière des entreprises.

« Toutefois, les locaux mentionnés au premier alinéa ne sont pas soumis à cette taxe lorsqu’ils font l’objet d’un usage exclusivement professionnel.

« II. - Sont exclus du champ de la taxe prévue au I :

« 1° Les locaux destinés à l’hébergement ou au logement à titre temporaire des personnes en difficulté gérés par des personnes publiques ;

« 2° Les locaux destinés à l’hébergement ou au logement à titre temporaire des personnes en difficulté gérés par des organismes privés sans but lucratif ou des sociétés d’économie mixte lorsque ces organismes ou ces sociétés font l’objet d’un conventionnement, d’un agrément, d’une autorisation ou d’un récépissé de déclaration de l’Etat ;

« 3° Les locaux destinés au logement des élèves dans les écoles et pensionnats ;

« 4° Les locaux destinés au logement des étudiants dans les résidences universitaires lorsque la gestion de ces locaux est assurée par un centre régional des œuvres universitaires et scolaires ou par un organisme en subordonnant la disposition à des conditions financières et d’occupation analogues.

« III. - Un décret fixe les obligations déclaratives et les justificatifs à produire par les personnes publiques, les organismes et les sociétés mentionnés aux 1° et 2° du II et par les organismes, autres que les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires, mentionnés au 4° du même II. » ;

4° A l’article 1407 ter :

a) Au premier alinéa et à la seconde phrase du dernier alinéa du I, les quatre occurrences des mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimées ;

b) Au 2° du II, après les mots : « premier alinéa », sont insérés les mots : « du I » ;

5° A l’article 1408 :

a)  Au dernier alinéa du I, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

b) Le II est abrogé ;

6° L’article 1414 est abrogé ;

7° L’article 1414 bis est ainsi rétabli :

« Art . 1414 bis. - I. - Dans les zones France ruralités revitalisation mentionnées aux II et III de l'article 44 quindecies A, les communes peuvent, par une délibération de portée générale prise dans les conditions prévues au I de l'article 1639 A bis, exonérer :

« 1° Les locaux classés meublés de tourisme dans les conditions prévues à l'article L. 324-1 du code du tourisme ;

« 2° Les chambres d'hôtes au sens de l'article L. 324-3 du code du tourisme.

« La délibération prise par la commune produit ses effets pour la détermination de la part de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires afférente à ces locaux revenant à la commune et, le cas échéant, à l'établissement public de coopération intercommunale doté d'une fiscalité propre dont elle est membre. Elle peut concerner une ou plusieurs catégories de locaux.

« II. - Pour bénéficier de l’exonération prévue au I, le redevable de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires adresse au service des impôts du lieu de situation du bien, avant le 1er mars de chaque année au titre de laquelle l'exonération est applicable, une déclaration accompagnée de tous les éléments justifiant de l'affectation des locaux. » ;

8° A l’article 1414 A :

a) Au premier alinéa, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

b) Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les dispositions du premier alinéa s’appliquent aux personnes mentionnées au 2 de l’article 4 B pour le logement qui constituait leur résidence principale à la date de leur départ hors de France dans le cadre de leurs fonctions ou de leurs missions. » ;

9° L’article 1414 B est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi modifié :

i) Au début, il est inséré la référence : « I. - » ;

ii) Les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

b) Il est complété par un II ainsi rédigé :

« II. - Sont également exonérés de taxe d’habitation sur les résidences secondaires, les ambassadeurs et autres agents diplomatiques de nationalité étrangère dans la commune de leur résidence officielle et pour cette résidence seulement, dans la mesure où les pays qu'ils représentent concèdent des avantages analogues aux ambassadeurs et agents diplomatiques français.

« La situation des consuls et agents consulaires est réglée conformément aux conventions intervenues avec le pays représenté, l'exonération de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires ne pouvant, en tout état de cause, être accordée que dans la commune de la résidence officielle et pour cette résidence seulement. » ;

10° L’article 1414 B bis est abrogé ;

11° L’intitulé de la section IV du chapitre premier du titre premier de la deuxième partie du livre premier est ainsi rédigé : « Dispositions communes aux taxes foncières et à la taxe d'habitation » ;

12° L’intitulé de la section IV bis du chapitre premier du titre premier de la deuxième partie du livre premier est ainsi rédigé : « Dispositions communes à la taxe d'habitation et à la taxe annuelle sur les logements vacants ».

II. – A la première phrase du sixième alinéa et à la seconde phrase du huitième alinéa de l’article L. 135 B, à l’article L. 175 et au premier alinéa de l’article L. 260 du livre des procédures fiscales, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés.

III. – A la première phrase du quatrième alinéa du VI de l’article L. 312-5-3 du code de l’action sociale et des familles, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés.

IV. – A la première phrase du sixième alinéa de l’article L. 302-7 du code de la construction et de l’habitation, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés.

V. – Au 1° du a de l’article L. 2331-3, au 1° et à la deuxième phrase du dernier alinéa du I, au quatrième alinéa du a du 2 et à la quatrième phrase du 3 du II de l’article L. 2334-4, au 1° et au a du 2° de l’article L. 2334-5, au 1° du I de l’article L. 2336-2, aux premier et quatrième alinéas de l’article L. 5211-28-3, au 1° du I, aux a et b des 1° et 1° bis du II de l’article L. 5211-29 et au deuxième alinéa de l’article L. 5212-20 du code général des collectivités territoriales, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés.

VI. – A la première phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 5334-11 du code des transports, les mots : « et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés.

VII. – A. Le b du 8° du I s’applique à compter des impositions établies au titre de l’année 2024.

B. Les délibérations prises en application du III de l’article 1407 du code général des impôts, dans sa rédaction résultant de l’article 73 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, demeurent applicables aux impositions établies à compter de l’année 2025, au titre des dispositions du I de l’article 1414 bis du même code dans sa rédaction issue de la présente loi.

VIII. – A compter de 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l'Etat destiné à compenser, pour les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et la métropole de Lyon, les pertes de recettes résultant du présent article. La compensation de la perte de recettes est égale, pour chaque collectivité ou établissement public, au produit perçu en 2024 sur leur territoire au titre des 2° et 3° du I de l’article 1407 du code général des impôts dans sa version antérieure à la présente loi. Cette compensation est versée chaque année.

Objet

Le présent amendement a pour objet de recentrer la taxe d’habitation (TH) sur les seules résidences secondaires. Cette évolution permet notamment de ne plus assujettir à la TH les structures d’hébergement d’urgence pour les personnes en difficulté, les locaux à usage privatif des établissements d’enseignement privé, les maisons d’assistants maternels ou encore les foyers d’accueil médicalisés.

La suppression de la TH sur les résidences principales depuis le 1er janvier 2023 n’a pas modifié le droit applicable aux autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale qui demeurent imposables. Il s’agit d’une part, des locaux non soumis à la cotisation foncière des entreprises et occupés à titre privatif par des sociétés, des associations ou des organismes privés et, d’autre part, des locaux meublés sans caractère industriel ou commercial occupés par des organismes de l’État, des départements ou des communes (code général des impôts - CGI, article 1407, I, 2° et 3°).

Les débats parlementaires lors de l’examen du présent et des précédents projets de loi de finances ont révélé une faible acceptabilité et des difficultés opérationnelles pour procéder à l’imposition à la TH de structures non lucratives, tels que des locaux d’associations d’intérêt général, des maisons d’assistants maternels ou encore des foyers d’accueil médicalisés. Par ailleurs, les différences de traitement entre certaines structures expressément exonérées dans la loi et celles qui ne le sont pas, bien qu’elles poursuivent les mêmes finalités notamment en matière d’hébergement d’urgence, suscitent de nombreuses incompréhensions des acteurs concernés. Enfin, la distinction entre des locaux non imposables, comme par exemple les salles de classes des établissements d’enseignement privés, et ceux qui le sont, comme les salles de professeurs, conduit à des complexités de gestion et à de nombreuses réclamations.

Aussi, face aux nombreuses et diverses sollicitations visant à exonérer ces organismes de TH, il est proposé une solution globale, dans une logique de simplification et de rationalisation.

Les pertes de recettes induites par cette mesure pour les communes et leurs intercommunalités font l’objet d’une compensation par l’État.

Enfin, le présent amendement a également pour objet de sécuriser juridiquement le bénéfice du dégrèvement de TH, dès l’imposition due au titre de l’année 2024, pour les agents civils et militaires, l’année de leur retour d’un pays situé dans une zone de crise (politique, militaire, environnementale ou sanitaire) au même titre que les personnes domiciliées hors de France et placées dans la même situation (CGI, article 1414 A).



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-929 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. FÉRAUD, Mme BRIQUET, MM. RAYNAL, COZIC et KANNER, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 232 est abrogé ;

2° L’article 1407 est ainsi modifié :

a) Le I est ainsi modifié : 

– au 1° , le mot : « meublés » est supprimé ;

– est ajouté un 4° ainsi rédigé :

« 4° Pour les locaux non meublés affectés à l’habitation, à l’exception des logements détenus par les organismes d’habitations à loyer modéré et les sociétés d’économie mixte et destinés à être attribués sous conditions de ressources. » ;

b) Le II est complété par un 6° ainsi rédigé :

« 6° Les locaux mentionnés au 4° du I, en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable, ou lorsque la commune ou, le cas échéant, l’établissement public de coopération intercommunal à fiscalité propre compétent, décide par délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, pour la part qui lui revient, de ne pas soumettre ces locaux à l’imposition prévue au I. » ;

c) Après le III, il est inséré un IV ainsi rédigé :

« IV. – En cas d’imposition erronée à la taxe prévue par le présent article, les dégrèvements en résultant sont à la charge de la commune ou de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre. Ils s’imputent sur les attributions mentionnées aux articles L. 2332-2 et L. 3332-1-1 du code général des collectivités territoriales. » ;

3° L’article 1407 bis est abrogée ;.

4° Le I de l’article 1407 ter est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Dans les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants où existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d’acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d’emménagements annuels dans le parc locatif social, le conseil municipal peut, par une délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, majorer d’un pourcentage compris entre 5 % et 60 % la part lui revenant de la cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux non affectés à l’habitation principale due au titre des locaux mentionnés aux 1° et 4° du I de l’article 1407. » ;

b) Après le même premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret fixe la liste des communes où cette majoration peut être instituée. Cette liste inclut les communes situées dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution comprises dans une zone d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants et répondant aux conditions fixées au premier alinéa du présent I. » ;

5° À la seconde phrase du premier alinéa du I de l’article 1408, les mots : « l’imposition mentionnée à l’article 1407 bis » sont remplacés par les mots : « les locaux mentionnés au 4° du I de l’article 1407 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à fusionner la taxe sur les logements vacants (TLV), la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (THRS) et la taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV).

Les logements vacants, en particulier dans les zones tendues, représentent un obstacle majeur sur la route vers la sobriété énergétique du parc de logements et la réduction de l’empreinte carbone de l’habitat.

En effet, en immobilisant une partie du parc en dépit de la tension entre offre et demande de logements, ils incitent soit à l’artificialisation et à l’étalement urbain, soit à une densification évitable, qui renforce le phénomène d’îlot de chaleur urbain.

Par ailleurs, les logements vacants se détériorent plus rapidement et sont bien souvent à l’origine d’un phénomène de déperdition thermique infligé aux habitations mitoyennes.

En conséquence, les collectivités des zones tendues sont fortement mobilisées pour réduire sur leur territoire le nombre de logements laissés volontairement vacants par leurs propriétaires. Leur action se voit néanmoins entravée en raison de l’imposition de ces propriétaires à la taxe sur les logements vacants (TLV), un impôt d’Etat à taux unique.

Contrairement aux communes en zone non tendue, qui disposent d’une taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV), les 1 136 communes concernées par la TLV ne disposent d’aucun outil de fiscalité comportementale pour inciter les propriétaires à remettre leur bien vacant sur le marché. Pire, dans 467 communes, le taux de TLV est inférieur au taux net global acquitté par les résidences secondaires - THRS (taux communal majoré, taux intercommunal, taux syndical, taux induits par les taxes additionnelles : Gemapi et TSE), incitant dès lors les propriétaires à déclarer vacante leur résidence secondaire.

Par ailleurs, selon les références législatives et réglementaires et les pratiques des services fiscaux, la définition de la vacance d’un logement n’est pas toujours la même d’un territoire à l’autre, alimentant ainsi les confusions entre les dispositifs fiscaux applicables (THRS, THLV ou TLV).

Il est donc proposé, dans une logique de triple simplification pour les ménages, l’Etat et les collectivités, c’est-à-dire, les assujettis, gestionnaires et bénéficiaires de ces taxes, de fondre la TLV et la THLV dans la THRS, sans modifier les exonérations et zonages applicables. La perte brute pour l’Etat est de 93 millions d’euros, soit le rendement annuel de la TLV, auquel il faut soustraire les économies produites par cette simplification fiscale (le CGEDD et l’IGF ayant conclu, dans une évaluation en 2016, que la TLV et la THLV étaient « d’un recouvrement complexe et onéreux pour une efficacité non démontrée »).

Enfin, il faut rappeler que cette proposition visant à « unifier la fiscalité afférente aux logements vacants ou occupés temporairement » a déjà été formulée par la mission Bur-Richard (2018) sur « la refonte de la fiscalité locale » et la mission Rebsamen (2021) sur « la relance durable de la construction de logements ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1683

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 232 est abrogé ;

2° L’article 1407 bis est ainsi modifié  : 

a) À la première phrase du premier alinéa, les mots : « autres que celles visées à l’article 232  » sont supprimés et les mots « depuis plus de deux années  » sont remplacés par les mots « d’une année  ». 

b) La dernière phrase du même premier alinéa est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Pour l’application de la taxe, est considéré comme vacant un logement dont la durée d’occupation est inférieure à quatre-vingt-dix jours au cours de la période de référence définie au présent alinéa. La taxe n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable  » ;

c) À la fin de la seconde phrase du deuxième alinéa, les mots : « ainsi que sur celui des communes mentionnées à l’article 232  » sont supprimés.

3° – Le I de l’article 1407 ter est ainsi rédigé  : 

« I. – Le conseil municipal peut, par une délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, majorer d’un taux compris entre 5 % et 60 % la part lui revenant de la cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale due au titre des logements meublés et vacants dans les communes suivantes  : 

1° Les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d’acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d’emménagements annuels dans le parc locatif social ; 

2° Les communes ne respectant pas les conditions prévues au 1° du présent I où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d’acquisition des logements anciens ou la proportion élevée de logements affectés à l’habitation autres que ceux affectés à l’habitation principale par rapport au nombre total de logements. 

Un décret fixe la liste des communes où la taxe peut être majorée. 

Le produit de la majoration mentionnée au premier alinéa du présent I est versé à la commune l’ayant instituée. » ;

4° Le I de l’article 1636 B sexies est ainsi modifié  :

a) Le b du 1 est ainsi rédigé :

« b) Soit faire varier librement entre eux les taux des trois taxes. Dans ce cas, le taux de cotisation foncière des entreprises : 

« - Ne peut, par rapport à l’année précédente, être augmenté dans une proportion supérieure à l’augmentation du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou, si elle est moins élevée, à celle du taux moyen des taxes foncières, pondéré par l’importance relative des bases de ces deux taxes pour l’année d’imposition ; 

« - Ou doit être diminué, par rapport à l’année précédente, dans une proportion au moins égale, soit à la diminution du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou à celle du taux moyen pondéré des taxes foncières, soit à la plus importante de ces diminutions lorsque ces deux taux sont en baisse. 

« Le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut augmenter plus ou diminuer moins que le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties ; » 

« b) Le 4 et le 6 sont abrogés.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise :

 

1) D’une part, à fusionner les deux taxes sur les logements vacants (TLV et THLV), pour : 

Doter les exécutifs locaux en zone tendue d’un outil de fiscalité comportementale pour lutter contre la vacance des logements ; 

Favoriser la simplification fiscale et l’intelligibilité de la loi en fusionnant deux taxes n’ayant aujourd’hui ni le même périmètre d’application, ni les mêmes règles de fixation du taux ou de l’assiette, ni les mêmes bénéficiaires ; 

Neutraliser les phénomènes d’optimisation du statut d’occupation (résidence secondaire versus logement vacant) ; 

Apporter une recette nouvelle aux budgets locaux au service des politiques locales de l’habitat ; 

Simplifier le travail des services fiscaux de l’Etat et des agents des observatoires fiscaux mis en place par les collectivités.  

 

Cette proposition de réforme a récemment été formulée par :  

 

les associations d’élus dans un courrier commun au gouvernement du 4 avril 2023&_160;;

les inspections générales des Finances, de l’Administration et de l’Environnement, dans leur rapport Lutte contre l’attrition des résidences principales dans les zones touristiques ;

le Conseil des prélèvements obligatoires dans son rapport sur La Fiscalité locale dans la perspective du Zéro artificialisation nette ;

la « mission Rebsamen » dans son rapport sur La Relance durable de la construction de logements ;

ou encore la « mission Woerth » dans son rapport « Décentralisation : le temps de la confiance ».

 

La taxe sur les logements vacants (TLV) abondant aujourd’hui le budget général de l’Etat, cet amendement propose enfin que les collectivités territoriales compensent l’Etat pour la perte du produit de TLV, soit 93 millions d’euros en 2022.  

 

2) D’autre part, à ne pas subordonner la politique fiscale sur les résidences secondaires et, le cas échéant, les logements vacants, à celle mise en œuvre à l’égard des entreprises, en corrigeant une disposition imaginée au moment de la suppression de la taxe d’habitation.  

Concrètement, depuis la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, la taxe foncière sur les propriétés bâties est devenue l’impôt dit « pivot », c’est-à-dire, celui auquel sont amarrées les deux autres grandes taxes locales à pouvoir de taux : la cotisation foncière des entreprises et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.  

Si, du temps de la taxe d’habitation, il était légitime de s’assurer que les entreprises ne soient pas fiscalement lésées vis-à-vis des ménages (ou l’inverse) en instituant des liens entre les taux votés par les conseils municipaux, cela n’est plus pertinent à l’heure de la taxe d’habitation sur les seules résidences secondaires. En effet, la politique fiscale envers les résidences secondaires vise notamment à réduire la sous-occupation et le phénomène de « volets clos », il serait inopportun que sa mise en œuvre ait des effets de bord sur les entreprises. 

Cet amendement revient donc sur la modification des règles de lien entre les taux de taxe foncière (TFPB), de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) pour une application au 1er janvier 2025.  




NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-573 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme ARTIGALAS, M. REDON-SARRAZY, Mme BRIQUET, MM. VAYSSOUZE-FAURE et FÉRAUD, Mmes BLATRIX CONTAT et DANIEL, MM. Patrice JOLY, BOURGI, UZENAT et PLA, Mme LE HOUEROU, MM. ZIANE, FAGNEN, Michaël WEBER et TISSOT, Mmes BÉLIM et LINKENHELD et MM. BOUAD, KERROUCHE et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 232 est abrogé ;

2° L’article 1407 bis est ainsi modifié :

a) La première phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :

– les mots « autres que celles visées à l’article 232 » sont supprimés ;

– les mots : « de deux années » sont remplacés par les mots : « d’une année » ;

b) La seconde phrase du premier alinéa est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Pour l’application de la taxe, est considéré comme vacant un logement dont la durée d’occupation est inférieure à quatre-vingt-dix jours au cours de la période de référence définie au présent alinéa. La taxe n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable. » ;

c) Après le mot : « alinéa », la fin de la seconde phrase du deuxième alinéa est supprimée ;

3° Le premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Les mots : « Dans les communes classées dans les zones géographiques mentionnées au I de l’article 232, » sont supprimés ;

b) Le taux : « 60% » est remplacé par le taux : « 100% » ;

c) Il est complété par les mots et une phrase ainsi rédigée : « et vacants. Dans ces limites, la délibération peut prévoir une majoration progressive en fonction de la durée de vacance du logement ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IIII. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La taxe sur les logements vacants (TLV) est perçue par l’Etat dans les communes situées en zones dites tendues. Elle est due pour chaque logement vacant depuis au moins une année au 1er janvier de l’année d’imposition, et augmente en fonction du nombre d’années de vacance.

La taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV) est perçue par les communes et les intercommunalités qui ne sont pas situés en zone tendue. Elle est due pour chaque logement vacant depuis deux années au 1er janvier de l’année d’imposition. Son taux est identique à celui de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale (THRS).

Cet amendement vise à fusionner les deux taxes sur les logements vacants. Cette fusion, qui suit le modèle de la THLV, permettra de simplifier la fiscalité pour les collectivités territoriales, d’empêcher les stratégies d’optimisation permises par les caractères exclusifs de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et de la taxe annuelle sur les logements vacants, de simplifier la lisibilité de l’impôt.

La formulation proposée permettra à toutes les communes d’introduire une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires via l’article 1407 ter. En 2014, au moment de sa création, l’Assemblée Nationale avait évalué que l’article 1407 ter était « de nature à contribuer à la lutte contre l’étalement urbain et à la re-densification des centres-villes, avec toutes les incidences environnementales qui en résultent (notamment une réduction des déplacements motorisés, de la consommation d’espaces ruraux agricoles et des ressources naturelles) ». Aujourd’hui, après la loi Climat et l’introduction de l’objectif ZAN, qui s’applique sur tout le territoire, toutes les communes devraient donc avoir accès à un tel outil fiscal, et non plus seulement celles qui sont visées par la taxe sur les logements vacants actuellement.

Par ailleurs, le dispositif proposé par l’amendement permet à la commune qui a instauré l’intégration des logements vacants dans le champ d’application de la THRS de pouvoir majorer la THRS s’appliquant aux logements vacants en fonction de la durée de la vacance. La commune pourra donc mettre un place un taux différencié de majoration pour les résidences secondaires non vacantes, pour les résidences vacantes depuis plus d’un an, pour les résidences vacantes depuis plus de deux ans, etc. Sans cet ajout essentiel, la fusion des taxes entrainerait d’une part la perte de la progressivité établie à travers la TLV aujourd’hui, d’autre part la perte de la possibilité de différencier la fiscalité sur les résidences secondaires et sur les résidences vacantes, et donc un ciblage moins précis en fonction de la situation du parc dans la commune.

Enfin, l’amendement propose de pouvoir majorer jusqu’à 100% la THRS, contre 60% aujourd’hui.

Le plafond actuel est trop faible pour être dissuasif, il faut donner plus de liberté aux conseils municipaux afin de lutter contre la crise du logement. De plus, ce rehaussement créé une marge nouvelle, nécessaire pour donner la possibilité aux communes qui ont déjà un taux à 60% d’instaurer une surtaxe progressive en fonction de la vacance.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-731 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 232 est abrogé ;

2° L’article 1407 bis est ainsi modifié :

a) La première phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :

– les mots : « autres que celles visées à l’article 232 » sont supprimés ;

– les mots : « de deux années » sont remplacés par les mots : « d’une année » ;

b) La seconde phrase du premier alinéa est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Pour l’application de la taxe, est considéré comme vacant un logement dont la durée d’occupation est inférieure à quatre-vingt-dix jours au cours de la période de référence définie au présent alinéa. La taxe n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable » ;

c) À la seconde phrase du deuxième alinéa, après le mot : « alinéa », la fin de la phrase est supprimée ;

3° Le I de l’article 1407 ter du code général des impôts est ainsi rédigé :

« I. – Le conseil municipal peut, par une délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, majorer d’un pourcentage compris entre 5 % et 60 % la part lui revenant de la cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale due au titre des logements meublés et vacants. « Le produit de la majoration mentionnée au premier alinéa du présent I est versé à la commune l’ayant instituée. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent, sur proposition des associations d’élus, fusionner la taxe sur les logements vacants (TLV) et la Taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV) qui permettra de simplifier la fiscalité pour les collectivités territoriales et renforcer les outils à leur disposition pour lutter contre les logements vacants en permettant à toutes les communes d’introduire une majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1484 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE, MM. DARNAUD, ALLIZARD, ANGLARS, BAZIN et BELIN, Mmes BELLAMY, BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BOUCHET et Jean-Marc BOYER, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mmes de CIDRAC et CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE, EUSTACHE-BRINIO et EVREN, M. GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET, HOUPERT et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, de LEGGE et Henri LEROY, Mmes LOPEZ et MALET, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER, MOUILLER, NATUREL, NOUGEIN, PANUNZI, PAUL, PAUMIER, PERNOT, PERRIN et PIEDNOIR, Mmes PLUCHET et PUISSAT, M. RAPIN, Mme RICHER, MM. RIETMANN, SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

A. – L’article 232 est abrogé ;

B. – L’article 1407 bis est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) La première phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :

- les mots : « autres que celles visées à l’article 232 » sont supprimés ;

- les mots : « depuis plus de deux années » sont remplacés par les mots : « depuis plus d’une année » ;

b) La seconde phrase est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Pour l’application de la taxe, est considéré comme vacant un logement dont la durée d’occupation est inférieure à quatre-vingt-dix jours au cours de la période de référence définie au présent alinéa. La taxe n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable. » ;

2° À la seconde phrase du deuxième alinéa, les mots : « ainsi que sur celui des communes mentionnées à l’article 232 » sont supprimés ;

C. - Le I de l’article 1407 ter est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Au début, les mots : « Dans les communes classées dans les zones géographiques mentionnées au I de l'article 232, » sont supprimés ;

b) Cet alinéa est complété par les mots : « Cette majoration peut être instituée : »

2° Le deuxième alinéa est remplacé par quatre alinéa ainsi rédigés :

« 1° Dans les communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social ;

« 2° Dans les communes ne respectant pas les conditions prévues au 1° du présent I où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou la proportion élevée de logements affectés à l'habitation autres que ceux affectés à l'habitation principale par rapport au nombre total de logements.

« Un décret fixe la liste des communes où la majoration mentionnée au premier alinéa du présent I peut être instituée.

« Le produit de cette majoration est versé à la commune l'ayant instituée. »

II. –Pour compenser la perte de recette résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés : 

.... - La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

....– La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 132 de la loi de finances pour 2024 a créé un nouveau prélèvement sur recettes pour neutraliser les pertes budgétaires des collectivités concernées par l’élargissement des zones tendues (d’un peu plus de 1100 à près de 3700 communes selon le décret du 26 août 2023 d’application de l’article 73 de la LFI 2023). En effet, en zone tendue s’applique de droit la taxe « logement vacant » (TLV, perçue par l’État) et cela conduit corrélativement à la suppression de la taxe d’habitation sur les logements vacants (THLV) qui est perçue par les communes ou les EPCI l’ayant instituée. L’instauration de la majoration sur la taxe d’habitation des résidences secondaires (MajoTHRS) ne permet pas toujours de compenser la perte de THLV découlant de l’élargissement des zones tendues.

Cet amendement vise à fusionner les deux taxes sur les logements vacants dans un souci de simplification et de lisibilité : les deux taxes ont le même objet (lutter contre la sous-occupation des logements en zone tendue) mais un périmètre d’application, un taux, une assiette et un bénéficiaire différents. Par ailleurs, la fusion des deux taxes éviteraient tout comportement d’optimisation du statut d’occupation (résidence secondaire ou logement vacant).

La fusion de ces deux taxes a été proposée à de multiples reprises : courrier commun des associations d’élus au gouvernement le 4 avril 2023 ; rapport Lutte contre l’attrition des résidences principales dans les zones touristiques des inspections générales des Finances, de l’Administration et de l’Environnement ; rapport sur La Fiscalité locale dans la perspective du Zéro artificialisation nette du Conseil des prélèvements obligatoires ; « mission Rebsamen ».

L'an passé, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances pour 2024, le Sénat avait déjà adopté cet amendement, présenté sur tous les bancs de l'hémicycle. Mais il n'avait pas été intégré dans la version finale du texte que le précédent gouvernement avait retenue en application de l'article 49-3 de la Constitution.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1779 rect. ter

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. FÉRAUD et RAYNAL, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, MM. BOUAD et BOURGI, Mmes BRIQUET et BROSSEL, MM. CARDON et CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE, MM. FAGNEN, JOMIER et KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et LINKENHELD et MM. MÉRILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, ROS et Michaël WEBER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

A. – L’article 232 est abrogé ;

B. – L’article 1407 bis est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) La première phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :

- Les mots : « autres que celles visées à l’article 232 » sont supprimés ;

- Les mots : « depuis plus de deux années » sont remplacés par les mots : « depuis plus d’une année » ;

b) La seconde phrase est remplacée par deux phrases ainsi rédigées : « Pour l’application de la taxe, est considéré comme vacant un logement dont la durée d’occupation est inférieure à quatre-vingt-dix jours au cours de la période de référence définie au présent alinéa. La taxe n’est pas due en cas de vacance indépendante de la volonté du contribuable. » ;

2° À la seconde phrase du deuxième alinéa, les mots : « ainsi que sur celui des communes mentionnées à l’article 232 » sont supprimés ;

C. - Le I de l’article 1407 ter est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa est ainsi modifié :

a) Au début, les mots : « Dans les communes classées dans les zones géographiques mentionnées au I de l'article 232, » sont supprimés ;

b) Cet alinéa est complété par les mots : « Cette majoration peut être instituée : »

2° Le deuxième alinéa est remplacé par quatre alinéa ainsi rédigés :

« 1° Dans les communes appartenant à une zone d'urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social ;

« 2° Dans les communes ne respectant pas les conditions prévues au 1° du présent I où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou la proportion élevée de logements affectés à l'habitation autres que ceux affectés à l'habitation principale par rapport au nombre total de logements.

« Un décret fixe la liste des communes où la majoration mentionnée au premier alinéa du présent I peut être instituée.

« Le produit de cette majoration est versé à la commune l'ayant instituée. »

II. – Pour compenser la perte de recette résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés : 

.... - La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

....– La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à fusionner les deux taxes sur les logements vacants (TLV et THLV), pour : 

- Doter les exécutifs locaux en zone tendue d’un outil de fiscalité comportementale pour lutter contre la vacance des logements ; 

- Favoriser la simplification fiscale et l’intelligibilité de la loi en fusionnant deux taxes n’ayant aujourd’hui ni le même périmètre d’application, ni les mêmes règles de fixation du taux ou de l’assiette, ni les mêmes bénéficiaires ; 

- Neutraliser les phénomènes d’optimisation du statut d’occupation (résidence secondaire versus logement vacant) ; 

- Apporter une recette nouvelle aux budgets locaux au service des politiques locales de l’habitat ; 

- Simplifier le travail des services fiscaux de l’Etat et des agents des observatoires fiscaux mis en place par les collectivités. 

Une telle simplification fiscale est d’autant plus urgente que les logements vacants, en particulier dans les zones tendues, représentent un obstacle majeur à la sobriété énergétique du parc de logements et la réduction de l’empreinte carbone de l’habitat.  

En effet, en immobilisant une partie du parc en dépit de la tension entre offre et demande de logements, ils incitent soit à l’artificialisation et à l’étalement urbain, soit à une densification évitable, qui renforce le phénomène d’îlot de chaleur urbain.  

Par ailleurs, les logements vacants se détériorent plus rapidement et sont bien souvent à l’origine d’un phénomène de déperdition thermique infligé aux habitations mitoyennes. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1901 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, CAMBIER, DELCROS et MIZZON et Mmes JACQUEMET et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 232 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 1°, après le mot : « habitants », la fin de l'alinéa est supprimé ;

2° Au 2° après les mots : « présent I », la fin de l'alinéa est supprimé. 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à décorréler le champ d’application de la taxe sur les logements vacants (TLV) des seules zones tendues.

Dans son actuelle rédaction, l’article 232 du Code général des Impôts lie l’application de la taxe aux seules zones tendues et contraint son champ d’application à un nombre limité de communes dans lesquelles « il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande » (alinéa 1er  et 2nd de l’article 232 du Code général des impôts). L’application de la taxe est donc strictement limitée aux communes touristiques et aux communes urbaines.

Or, la vacance concerne aussi les communes situées en zone détendue, notamment en zone rurale. Un recensement de l’INSEE de 2023 a révélé que 3,1 millions de logements étaient vacants en France, soit 8,2% du parc de logement.

Dans un contexte marqué par la raréfaction du foncier et par une crise du logement sans précédent, cet amendement permettrait d’élargir le champ d’application de la taxe et de lutter plus efficacement contre le phénomène de vacance. 

Enfin, face à la dégradation des finances locales et à l’érosion de l’autonomie financière des collectivités territoriales, cet amendement permettrait aux communes de trouver de nouvelles recettes fiscales.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-387 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 1° du I de l’article 232 du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° À la première phrase, les mots : « les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants » sont remplacés par les mots : « toutes les communes » ;

2° À la deuxième phrase, les mots : « les communes ne respectant pas les conditions prévues au 1° du présent I » sont remplacés par les mots : « dans toutes les communes ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’article 1407 ter du code général des impôts donne la possibilité aux communes dans lesquelles s’applique la taxe sur les logements vacants, de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 5 à 60 % pour lutter contre la pression immobilière au profit du parc résidentiel.

 

Cependant, de nombreuses communes rencontrent des difficultés générées par la multiplication des conversions de logements en résidences secondaires. Cette nouvelle offre de logements secondaires réduit à due concurrence l’offre de logements permanents, renchérissant ainsi les prix de l’immobilier. Cette inflation des prix des logements incite la population à quitter ces communes, conduisant à fragiliser l’ensemble du tissu économique local (pénurie de main-d’œuvre, fermetures de classe, etc.).

 

Les communes n’ont pas toutes la possibilité de majorer le produit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) de 5% à 60%.

 

Cet amendement étend ainsi la possibilité de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires à toutes les communes où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens que ce soit par rapport au nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social ou par rapport à la proportion élevée de logements affectés à l'habitation autres que ceux affectés à l'habitation principale par rapport au nombre total de logements.

 

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat, aurait ainsi l’avantage de refléter le plus fidèlement possible les évolutions du marché de l’immobilier.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-732 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 1° du I de l’article 232 du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Au 1° , les mots : « Dans les communes appartenant à une zone d’urbanisation continue de plus de cinquante mille habitants » sont remplacés par les mots : « Dans toutes les communes » ;

2° Au 2° , les mots : « Dans les communes ne respectant pas les conditions prévues au 1° du présent I » sont remplacés par les mots : « dans toutes les communes ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent, avec les associations d’élus locaux, de permettre à toutes les communes de majorer le taux de la taxe sur les résidences secondaires (THRS).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-421 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 232 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Dans les communes bénéficiant du classement « France Ruralité Revitalisation » et celles labellisées « Cœur de ville » et « Petites Villes de Demain. »

Objet

La taxe sur les logements vacants est aujourd’hui appliquée dans les communes listées au décret n° 2023-822 du 25 août 2023 par renvoi de l’article 232 du Code Général des Impôts.

Sont visées les zones d’urbanisation denses et celles dans lesquelles la part du parc immobilier affectée au logement principal est basse et dans lesquelles sont constatés des prix élevés à la location et à l’achat.

Pour autant, les communes identifiées dans ce décret ne constituent pas une liste exhaustive des municipalités où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande. L’ajout des communes bénéficiant du classement France Ruralité Revitalisant et celles labélisées Cœur de Ville et Petites Villes de Demain permettra d’accompagner utilement les politiques publiques instaurées pour revitaliser ces territoires ruraux.

Ainsi, cet amendement vise à faciliter la libération de logements locatifs dans les communes bénéficiant du classement France Ruralité Revitalisation et celles labellisées Cœur de Ville et Petites Villes de Demain.

Cet amendement est un amendement de repli en cas de rejet de l'amendement déposé par le groupe sur la déliaison de la THRS et la TFPB. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1358

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. DOSSUS, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le II de l’article 232 est ainsi rédigé :

« II. – La taxe est due pour chaque logement vacant depuis au moins une année, au 1er janvier de l’année d’imposition, à l’exception :

« 1° Des logements détenus par les organismes d’habitations à loyer modéré et les sociétés d’économie mixte ainsi que les organismes concourant à la politique d’aide au logement mentionnés à l’article L. 365-2 du code de la construction et de l’habitation et destinés à être attribués sous conditions de ressources ;

« 2° Des locaux à usage d’habitation destinés à l’hébergement, l’accueil, notamment dans les situations d’urgence, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnés au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 3° Des locaux à usage d’habitation d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 4° Des logements dédiés à des activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation.

« 5° Des locaux à usage d’habitation des foyers de jeunes travailleurs qui relèvent des dispositions des articles L. 353-2 et L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation. »

 2° Le II de l’article 1414 est ainsi modifié :

a) Le second alinéa du 2° est supprimé ;

b) Après le même 2°, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« …° Les gestionnaires d’établissements ou services comportant ou non un hébergement, assurant l’accueil, notamment dans les situations d’urgence, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnés au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« …° Les gestionnaires d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« …° Les organismes qui exercent les activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation. ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement entend exonérer les organismes du secteur "Accueil, Hébergement, Insertion" de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et de la taxe sur les logements vacants.

 La législation fiscale prévoit déjà un dégrèvement de la taxe d'habitation pour certaines catégories d'organismes. C'est le cas par exemple des gestionnaires de foyers de jeunes travailleurs et des foyers de travailleurs migrants. Il serait justifié d'étendre cette exonération aux organismes missionnés par l'Etat pour accomplir une mission d'intérêt général en matière d'hébergement des personnes vulnérables.

 Actuellement, des dérogations sont envisageables. Mais elles sont accordées à titre gracieux par les directions départementales des finances publiques sans automaticité. Cette incertitude pèse sur des organismes déjà éprouvés par un surcroît de bureaucratie, dans un contexte budgétaire déjà tendu.

 Cet amendement a été travaillé avec le concours de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, la Fapil, Habitat & Humanisme et Soliha.




NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1437

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la seconde phrase du IV de l’article 232 du code général des impôts :

1° Le taux « 17 % » est remplacé par le taux : « 50 % » ;

2° Le taux « 34 % » est remplacé par le taux : « 100 % ».

Objet

Les taux de la taxe sur les logements vacants sont insuffisamment incitatifs.

En France, il y a 1 personne sans domicile fixe pour 10 logements vacants, soit 330 000 personnes sans domicile fixe pour plus de 3 millions de logements vacants. Ce n'est pas le seul indicateur permettant d'apprécier la crise du logement à laquelle il est urgent de répondre, car il faut également noter les 2,7 millions de personnes en attente de logement social, les 4 millions de personnes mal-logées, et les 12 millions de personnes fragilisées par la crise du logement. Ces chiffres ne cessent d'augmenter, année après année, et le nombre de logements vacants augmente plus vite que le nombre de logements disponibles, ce qui est particulièrement inquiétant.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d'augmenter le taux applicable aux logements vacants afin d'inciter à la réalisation de travaux de rénovation, le cas échéant, facilités par l'éco-PTZ, et la mise en location des logements vacants.

Ici, le taux de la taxe serait monté à 50% la première année d’imposition et à 100% de la valeur locative des logements la deuxième année.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1438

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le IV de l’article 232 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la seconde phrase, les mots : « et à 34 % à compter de la deuxième » sont remplacés par les mots :« , à 34 % à compter de la deuxième et à 50 % à compter de la quatrième » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « À compter du 1er janvier 2026, son taux progresse de 10 % pour deux années de vacance supplémentaires jusqu’à 100 % à partir de la quatorzième année. »

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, en lien avec la Fondation Abbé Pierre, proposent de préciser le calendrier visant à rendre la taxe sur les logements vacants progressive en fonction de la durée de vacance du logement, de manière à rendre cette fiscalité plus incitative.

Plus de 3 millions de logements sont vacants en France hors Mayotte, soit 8,2 % du parc de logements, un chiffre qui continue de s’accroître.

En effet, entre 2005 et 2023, le nombre de logements vacants a augmenté 2,3 fois plus vite que le nombre total de logements.

Cette augmentation de la vacance est inquiétante, en particulier dans les zones tendues, alors que plus de 4 millions de personnes demeurent non ou mal logées en France.

La taxe sur les logements vacants (TLV), mise en place en 1999, n’a pas suffi à enrayer la progression de la vacance résidentielle, qui est passée de 6,9 % en 1999 à 8,2 % en 2023 au niveau national, avec une augmentation particulièrement forte à partir de 2005. 

Pour y remédier, il est proposé, dans les zones tendues, que le montant de la taxe soit obtenu en multipliant la valeur locative par un taux d'imposition fixé atteignant 50 % pour la quatrième année d’imposition, puis progressant par tranche de 10 % tous les deux ans jusqu’à la 14ème année de vacance : 60 % pour la sixième année où le logement devient imposable, 70 % pour la huitième année où le logement devient imposable, 80 % pour la dixième année où le logement devient imposable, 90 % pour la douzième année où le logement devient imposable, 100 % à partir de la quatorzième année.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1684

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le IV de l’article 232 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la seconde phrase, les mots : « et à 34 % à compter de la deuxième » sont remplacés par les mots :« , à 34 % à compter de la deuxième et à 50 % à compter de la quatrième » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « À compter du 1er janvier 2026, son taux progresse de 10 % pour deux années de vacance supplémentaires jusqu’à 100 % à partir de la quatorzième année. »

Objet

Il est proposé de préciser le calendrier visant à rendre la taxe sur les logements vacants progressive en fonction de la durée de vacance du logement, de manière à rendre cette fiscalité plus incitative.

En 2023, 3,1 millions de logements sont vacants en France hors Mayotte, soit 8,2 % du parc de logements. Entre 2005 et 2023, le nombre de logements vacants a augmenté 2,3 fois plus vite que le nombre total de logements. Cette augmentation de la vacance est inquiétante, en particulier dans les zones tendues, alors que plus de 4 millions de personnes demeurent non ou mal logées en France. Cette croissance est également préoccupante du point de vue de la lutte contre l’artificialisation des sols car elle contribue à accroître les besoins en matière de construction neuve, dans un contexte où l’habitat concentre environ les deux tiers des consommations d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF).

La mobilisation des logements vacants, qui doit être aussi ambitieuse que possible, représente ainsi l’un des multiples leviers qui doivent être actionnés simultanément pour préserver les sols tout en répondant de manière juste et efficace à la crise du logement.

Il faut constater que l’existence de la TLV depuis 1999 n’a pas suffi à enrayer la progression de la vacance résidentielle, qui est passée de 6,9 % en 1999 à 8,2 % en 2023 au niveau national, avec une augmentation particulièrement forte à partir de 2005. Il est probable que la taxe n’était pas suffisamment forte pour être efficace et que, dans cette perspective, la précision du calendrier d’augmentation progressive du taux en fonction de la durée de vacance produise de meilleurs résultats. Il est laissé une année aux propriétaires de logements vacant depuis plus de 4 ans pour les remettre sur le marché.

Il est ainsi proposé, dans les zones tendues, que le montant de la taxe soit obtenu en multipliant la valeur locative par un taux d'imposition fixé atteignant 50 % pour la quatrième année d’imposition, puis progressant par tranche de 10 % tous les deux ans jusqu’à la 14ème année de vacance : 60 % pour la sixième année où le logement devient imposable, 70 % pour la huitième année où le logement devient imposable, 80 % pour la dixième année où le logement devient imposable, 90 % pour la douzième année où le logement devient imposable, 100 % à partir de la quatorzième année.

Cet amendement est issu d'une proposition de la FAP (Fondation Abbé Pierre).


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1803

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. OUIZILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le IV de l’article 232 du code général des impôts est ainsi modifié :

1° À la fin de la seconde phrase, les mots : « et à 34 % à compter de la deuxième » sont remplacés par les mots :« , à 34 % à compter de la deuxième et à 50 % à compter de la quatrième » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « À compter du 1er janvier 2026, son taux progresse de 10 % pour deux années de vacance supplémentaires jusqu’à 100 % à partir de la quatorzième année. »

Objet

Le présent amendement vise à conserver une progressivité de la taxe sur les logements vacants au-delà de la deuxième année.

En 2023, 3,1 millions de logements sont vacants en France hors Mayotte, soit 8,2 % du parc de logements. Entre 2005 et 2023, le nombre de logements vacants a augmenté 2,3 fois plus vite que le nombre total de logements. Cette augmentation de la vacance est inquiétante, en particulier dans les zones tendues, alors que plus de 4 millions de personnes demeurent non ou mal logées en France.

Cette croissance est également préoccupante du point de vue de la lutte contre l’artificialisation des sols car elle contribue à accroître les besoins en matière de construction neuve, dans un contexte où l’habitat concentre environ les deux tiers des consommations d’espaces naturels, agricoles et forestiers (ENAF).

La mobilisation des logements vacants, qui doit être aussi ambitieuse que possible, représente ainsi l’un des multiples leviers qui doivent être actionnés simultanément pour préserver les sols tout en répondant de manière juste et efficace à la crise du logement.

Il faut constater que l’existence de la TLV depuis 1999 n’a pas suffi à enrayer la progression de la vacance résidentielle, qui est passée de 6,9 % en 1999 à 8,2 % en 2023 au niveau national, avec une augmentation particulièrement forte à partir de 2005. Il est probable que la taxe n’était pas suffisamment forte pour être efficace et que, dans cette perspective, la précision du calendrier d’augmentation progressive du taux en fonction de la durée de vacance produise de meilleurs résultats. Il est laissé une année aux propriétaires de logements vacant depuis plus de 4 ans pour les remettre sur le marché.

Il est ainsi proposé, dans les zones tendues, que le montant de la taxe soit obtenu en multipliant la valeur locative par un taux d’imposition atteignant 50 % pour la quatrième année d’imposition, puis progressant par tranche de 10 % tous les deux ans jusqu’à la 14ème année de vacance : 60 % pour la sixième année où le logement devient imposable, 70 % pour la huitième année où le logement devient imposable, 80 % pour la dixième année où le logement devient imposable, 90 % pour la douzième année où le logement devient imposable, 100 % à partir de la quatorzième année.

Alors que pour de trop nombreux ménages la taxe sur la vacance demeure une charge acceptable lorsqu’ils ne veulent plus s’embarrasser de la mise en location, il est essentiel de donner au dispositif son plein caractère dissuasif.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-87 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA et BELIN, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mme MALET et MM. GENET et RAPIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la seconde phrase du IV l’article 232 du code général des impôts, les mots : « et à 34 % à compter de la deuxième » sont remplacés par les mots : « , 34% à compter de la deuxième et à 60 % à compter de la troisième. »

Objet

La crise du logement que connaît la France est particulièrement préoccupante. Elle est le fruit d’une conjugaison de facteurs parmi lesquels la contraction du crédit immobilier liée à la hausse des taux d’intérêt, le difficile équilibre budgétaire des promoteurs, le phénomène de « décohabitation » conduisant à l’accroissement du nombre de ménages composés d’1 seule personne, mais aussi la croissance démographique et l’immigration.

Une étude conduite en 2023 par la fédération des promoteurs immobiliers estimait à 447 000 le nombre de logements qu’il serait nécessaire de construire annuellement afin de répondre adéquatement à la crise.

Parallèlement, 3,1 millions de logements sont vacants depuis 2021, soit 8,2% de l’ensemble des logements. Leur proportion parmi le parc immobilier total n’a pas cessé de croître depuis 2005, avec un taux de croissance annuel de 1,5% en moyenne depuis 2019. Si la majorité des logements vacants le demeurent pour une durée généralement inférieure à deux ans (75,45% de l’ensemble des logements vacants à Paris le sont pour moins de deux ans), la pénurie de logements nécessite que des outils suffisamment contraignants soient mis en place pour dissuader un propriétaire de laisser son logement inoccupé pour une durée supérieure à deux ans.

L’objet de cet amendement consiste donc à harmoniser, à compter de la troisième année de vacance du logement, le niveau de la TLV applicable avec celui appliqué par la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS), dont le taux peut être fixé par les conseils municipaux entre 5% et 60%. Ainsi pour l’année 2024, 36,9% des 3 697 communes concernées par la taxe ont choisi d’appliquer le taux maximal applicable de 60%.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1439

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le IV de l’article 232 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Lorsque le contribuable dispose de plusieurs locaux vacants, dès qu’un local au moins se situe dans une commune visée au I, le taux est majoré dans conditions fixées par décret. » 

Objet

Cet amendement propose de rendre la taxe sur les logements vacants progressive, de manière à rendre cette fiscalité plus incitative et plus juste en ciblant en priorité les multipropriétaires de logements vacants.

En effet, le nombre de logements vacants est en augmentation constante, et certains propriétaires préfèrent aujourd’hui éviter la mise en location pour ne pas faire de travaux. Cela contribue également à la diminution de l’offre et ainsi à la hausse des prix des loyers.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent donc une fiscalité progressive en fonction du nombre de biens vacants détenus par un propriétaire, en lien avec la Fondation Abbé Pierre, dans des conditions à déterminer par décret afin de mieux tenir compte de la diversité des situations.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-109 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Tombé

M. PANUNZI, Mmes AESCHLIMANN, MULLER-BRONN et GOY-CHAVENT, M. GROSPERRIN, Mmes LASSARADE et BELRHITI et MM. CADEC, GREMILLET et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au V de l’article 232 du code général des impôts, après les mots : « vacant un logement » , sont insérés les mots : « meublé ou un logement ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le décret n° 2023-822 du 25 août 2023 a rallongé la liste des « Zones tendues » en ajoutant 2232 communes en raison de la crise du logement. Ce décret a des conséquences sur les baux d’habitation (loyers et préavis) et sur les taxes réglées par les propriétaires.

Le fait, pour une commune, de faire partie de la liste des villes situées en « Zone Tendue » génère l’application de la taxe sur les logements vacants (« TLV »), voire de la taxe d’habitation sur les logements vacants (« THLV ») sur décision de la commune.

La TLV vise les locaux d’habitation non-meublés (appartements ou maisons) vacants depuis au moins un an au 1er janvier de l’année d’imposition (article 232 CGI). Sont en théorie exclus du champ de la TLV les résidences secondaires meublées soumises à la taxe d’habitation.

Or, ces dernières semaines, on a pu constater que l’administration fiscale réclamait des TLV indues soit parce que le logement était meublé, soit parce qu’il était occupé en période estivale. Ils auraient en revanche dû être soumis à la taxe sur les résidences secondaires conformément à l’article 1407 du CGI, où il est bien précisé que ces logements-là sont en revanche meublés.

L’article 232 ne précise pas que les logements meublés n’ont pas à être soumis à la TLV. Il faut effectuer des recherches dans le BoFIP ou dans les décisions relevant du pouvoir réglementaire. L’objet de cet amendement est d’apporter cette précision dans la loi pour mieux l’ancrer et éviter les erreurs pour les années à venir, sachant que si la TLV représente pour cette première année 17 % de la valeur locative, elle sera dès l’an prochain et pour les années suivantes à 34 %.

La Corse, à l’exception de 7 communes sur 360, est intégralement concernée par le décret d’août 2023 et donc par la TLV. Le but de la TLV étant d’encourager à la mise en location de logements inoccupés pour faire face à la crise du logement, il faudra faire preuve d’imagination pour expliquer à des propriétaires de biens de famille situés dans des villages où il y a très peu d’habitants à l’année qu’ils doivent les mettre en location alors qu’ils doivent lutter au quotidien contre la désertification rurale. Quoi qu’il en soit, ces logements étant meublés, ils n’ont pas à être assujettis à la TLV.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-118 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Sagesse du Sénat
Tombé

Mme LAVARDE, MM. SAUTAREL, DARNAUD, BELIN, ANGLARS et ALLIZARD, Mmes AESCHLIMANN, BERTHET et BELLUROT, MM. BAZIN et BAS, Mme BELRHITI, MM. BRISSON et CHEVROLLIER, Mmes CIUNTU, DI FOLCO, DUMONT et ESTROSI SASSONE, M. GENET, Mmes JOSENDE et LASSARADE, MM. LEFÈVRE, MICHALLET, PANUNZI, PAUMIER, PELLEVAT et PIEDNOIR, Mme PUISSAT, MM. RAPIN et SAVIN, Mme VALENTE LE HIR, MM. Cédric VIAL et Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONNUS, BOUCHET et Jean-Marc BOYER, Mme Valérie BOYER, MM. BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mme de CIDRAC, M. CUYPERS, Mmes DEMAS, DESEYNE, DREXLER et EUSTACHE-BRINIO, M. FRASSA, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET et GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET, HOUPERT et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES et JOSEPH, MM. JOYANDET, KLINGER, Daniel LAURENT, LE GLEUT, de LEGGE et Henri LEROY, Mmes LOPEZ et MALET, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER et MOUILLER, Mme MULLER-BRONN, M. NATUREL, Mme NÉDÉLEC, MM. NOUGEIN, OLIVIER, PAUL, PERNOT et PERRIN, Mme PETRUS, M. REYNAUD, Mme RICHER, MM. RIETMANN, ROJOUAN, SAURY, SIDO, SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mme VENTALON et MM. Paul VIDAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le 14° de l’article 1382, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tous autres bâtiments loués par la collectivité et situés sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquelles la collectivité se paye cet impôt à elle-même ; »

2° Le II de l'article 1407 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tous autres bâtiments loués par la collectivité et situés sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquelles la collectivité se paye cet impôt à elle-même ; ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle- même.

Il ajoute un 15° alinéa au I de l’article 1382 du CGI, et prévoit une exonération de droit de taxe foncière sur les propriétés bâties de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

Il ajoute également un 6° au II de l’article 1407 du CGI, et prévoit une exonération de droit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-184 rect. quinquies

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Non soutenu

Mme NOËL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 15° de l’article 1382 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.

Il ajoute un 14° alinéa au I de l’article 1382 du CGI, et prévoit une exonération de droit de taxe foncière sur les propriétés bâties de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même. 

Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’Etat. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-244 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. POINTEREAU, KAROUTCHI, REICHARDT et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. BRAULT et CHEVALIER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 15° de l’article 1382 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.

Il ajoute un 14° alinéa au I de l’article 1382 du CGI, et prévoit une exonération de droit de taxe foncière sur les propriétés bâties de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’Etat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-385 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 15° de l’article 1382 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.

 Il ajoute un 14° alinéa au I de l’article 1382 du CGI, et prévoit une exonération de droit de taxe foncière sur les propriétés bâties de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

 Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’Etat.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-711

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 15° de l’article 1382 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K reprennent à leur compte cet amendement, adopté à l’Assemblée nationale, qui exonère les collectivités territoriales de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour leurs propres infrastructures. Il s’agirait là d’une simplification bienvenue.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1211 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 15° de l’article 1382 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Travaillé avec l'AMF, le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevables de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.

Il prévoit une exonération de droit de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situés sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

Cette simplification administrative a un coût « nul » pour le budget de l’Etat.

Cet amendement a été adopté par l'Assemblée nationale à l'initiative du groupe Les Démocrates avant que la première partie du PLF ne soit rejetée.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1749

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le 15° de l’article 1382 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'amendement vise à permettre aux collectivités de ne plus être redevables de l'impôt qu'elles se payent à elles-mêmes.

C'est une mesure de simplification, qui a un coût nul pour l'Etat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-59 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme LAVARDE, MM. BRISSON et GROSPERRIN, Mme AESCHLIMANN, MM. DARNAUD, ALLIZARD, ANGLARS, BAS, BAZIN et BELIN, Mmes BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BOUCHET, Jean-Marc BOYER, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mmes de CIDRAC et CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE et EUSTACHE-BRINIO, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, M. GREMILLET, Mme GRUNY, MM. GUERET, HOUPERT et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LEFÈVRE, de LEGGE, LE GLEUT et Henri LEROY, Mme LOPEZ, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER et MOUILLER, Mme MULLER-BRONN, M. NATUREL, Mme NÉDÉLEC, MM. de NICOLAY, NOUGEIN, OLIVIER, PANUNZI, PAUL, PAUMIER, PERNOT et PERRIN, Mme PETRUS, M. PIEDNOIR, Mme PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, M. RAPIN, Mme RICHER, MM. RIETMANN, SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL, Paul VIDAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 3° du II de l’article L. 1407 du code général des impôts est ainsi rédigé :

« 3° Les locaux des établissements scolaires destinés à l’ensemble de leurs activités d’enseignement et au logement des élèves dans les écoles et pensionnats. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Jusqu’à une période récente, les établissements privés d’enseignement sous contrat, dans leur quasi-totalité, étaient exemptés de taxe d’habitation. Depuis quelques années, les établissements scolaires reçoivent des avis au titre de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.

L’article 1407 du code général des impôts prévoit que « les locaux destinés au logement des élèves dans les écoles et pensionnats » ne sont pas imposable à la taxe d’habitation. L’instruction fiscale BOI-TH-10-40-10-20120912,§110) précise qu’ « Il y a lieu, toutefois, d’admettre que les locaux affectés à l’instruction des élèves (salle de classe, études, etc.) peuvent être exclus de la taxe d’habitation. »

Depuis la réforme de la fiscalité locale, l’administration tâtonne. En conséquence, les avis sont disparates : taxation de l’intégralité des surfaces pour plusieurs dizaines de milliers d’euros ; taxation de quelques surfaces pour plusieurs milliers d’euros. Les établissements contestent systématique ces avis. La plupart des établissement ont, pour l’instant, reçu des avis de dégrèvements complets.

Cet amendement vise donc à formaliser rapidement dans la doctrine fiscale l’usage qui prévalait jusqu’à présent, soit une exonération de l’ensemble des locaux scolaires : les locaux affectés au personnel de l’établissement (administration, enseignants, personnel d’éducation) ; les réfectoires (à l’instar de ceux situés dans les pensionnats). Cela est justifié par le fait que les locaux désormais taxés, car considérés comme privatifs, doivent dans le même temps répondre aux normes d’accessibilité des établissements recevant du public.

La LFI pour 2024 permet désormais aux communes et aux EPCI d’exonérer de taxe d’habitation les œuvres ou organismes d’intérêt général ayant un caractère éducatif (entre autre). Cette possibilité règle la problématique présentée supra mais complexifie les démarches des établissements : la partie « logement » est exonérée de fait en application du 3° du II de l’article 1407 ; l’exonération de la partie administrative devrait être négociée avec les collectivités.

Dans une réponse à une question écrite publiée en mai 2024, le ministre chargé des comptes publics indiquait : «  C'est pourquoi, pleinement conscient des difficultés opérationnelles de l'imposition à la TH des établissements d'enseignement, qui doit se limiter à une partie de leurs locaux, le Gouvernement a demandé à la direction générale des finances publiques (DGFiP) de procéder au dégrèvement de TH de l'ensemble des locaux occupés par des établissements d'enseignement au titre de l'année 2023. »

Cet amendement participe de la simplification administrative.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-185 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme NOËL, MM. Daniel LAURENT, ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI, M. MICHALLET, Mme GOSSELIN, MM. Jean-Baptiste BLANC et HOUPERT, Mme BORCHIO FONTIMP, M. PELLEVAT, Mme NÉDÉLEC, M. BRUYEN, Mme MULLER-BRONN et M. SOMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - À l’article 1407 du code général des impôts, le II est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° les immeubles communaux et intercommunaux ou tous autres bâtiments loués par la collectivité et situés sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité sont exonérés de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale sur les tous ces immeubles pour lesquelles la collectivité se paye cet impôt à elle-même ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.

Il ajoute un 6° au II de l’article 1407 du CGI, et prévoit une exonération de droit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même. 

Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’Etat. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-386 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - À l’article 1407 du code général des impôts, le II est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° les immeubles communaux et intercommunaux ou tous autres bâtiments loués par la collectivité et situés sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité sont exonérés de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale sur les tous ces immeubles pour lesquelles la collectivité se paye cet impôt à elle-même ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.

 Il ajoute un 6° au II de l’article 1407 du CGI, et prévoit une exonération de droit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

 Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’Etat.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-245 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. POINTEREAU, Mme BELLUROT, MM. KAROUTCHI, PANUNZI, LAUGIER, LEVI, SIDO, Jean Pierre VOGEL et SOL, Mme PERROT, MM. NOUGEIN et Pascal MARTIN, Mme RICHER, MM. Daniel LAURENT, BRISSON, REICHARDT et ANGLARS, Mme GRUNY, MM. DELAHAYE, BELIN et ALLIZARD, Mme DUMONT, MM. MICHALLET, Jean-Baptiste BLANC, Stéphane DEMILLY, de MONTGOLFIER et HOUPERT, Mme LASSARADE, M. CHASSEING, Mmes BELRHITI, NÉDÉLEC, Laure DARCOS et JOSENDE, MM. RAPIN et BRUYEN, Mme Pauline MARTIN, MM. COURTIAL et BRAULT, Mme HYBERT et MM. GREMILLET et FOLLIOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le II de l'article 1407 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elle-même.

Il ajoute un 6° au II de l’article 1407 du CGI, et prévoit une exonération de droit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situé sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

 

Cette simplification administrative a un coût « nul » dans le budget de l’Etat.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-346 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. MENONVILLE, Mme SAINT-PÉ, MM. PERRION et KERN, Mmes BILLON, ANTOINE et HOUSSEAU, MM. DUFFOURG et LONGEOT et Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le II de l'article 1407 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les immeubles communaux et intercommunaux ou tout autre bâtiment loué par la collectivité et situé sur le territoire de la commune ou de l’intercommunalité pour lesquels la collectivité se paye cet impôt à elle-même. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement tend à instaurer une simplification administrative des procédures fiscales permettant aux collectivités de ne plus être redevable de l’impôt qu’elles se payent à elles-mêmes.

Il prévoit une exonération de droit de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, de l’ensemble des locaux communaux et intercommunaux ou loués par la collectivité, et situés sur le territoire de la collectivité pour la part d’impôt qu’elle se paye à elle-même.

Cette mesure n'a aucune incidence sur le budget de l'Etat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1641 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. TISSOT, BOURGI et CARDON, Mme DANIEL, MM. Patrice JOLY, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON, STANZIONE, UZENAT, ZIANE, VAYSSOUZE-FAURE et GILLÉ, Mme ARTIGALAS, M. Michaël WEBER, Mme BONNEFOY, MM. DEVINAZ et LUREL, Mme BÉLIM, MM. KERROUCHE et JACQUIN, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article 1407 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Les salles communales gérées publiquement par les collectivités territoriales ; ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis la réforme de la taxe d'habitation, certaines communes ont reçu des avis d'imposition relatifs à la taxe d'habitation pour des salles communales qui n'avaient jamais fait l'objet de telles impositions.

Ces salles sont pourtant souvent mises à disposition gracieusement des associations locales et peuvent également être louées pour des événements privés organisés par des habitants des communes concernées. Ces locaux sont indéniablement des lieux importants de convivialité et de rencontre, tout particulièrement dans les territoires ruraux.

Malgré cette large ouverture au public et leur fonction de service public de proximité, les salles communales ne bénéficient pas des exonérations de la taxe d'habitation prévues aux articles 1407 et 1408 du code général des impôts (CGI).

Alors que les communes subissent de continuelles baisses de leurs ressources propres, ces nouvelles impositions viennent impacter les prévisions budgétaires des collectivités concernées pour des locaux publics qui n'ont jamais changé de fonction et dont elles assurent déjà le règlement des principales charges.

L’amendement ainsi rédigé propose d’élargir l'exonération de taxe d’habitation aux salles communales gérées publiquement par les collectivités territoriales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1642 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. TISSOT, BOURGI et CARDON, Mme DANIEL, MM. Patrice JOLY, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON, STANZIONE, UZENAT et ZIANE, Mmes BLATRIX CONTAT et ARTIGALAS, MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mme BONNEFOY, MM. DEVINAZ et LUREL, Mme BÉLIM, MM. KERROUCHE et JACQUIN, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le II de l’article 1407 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° les locaux à usage d’habitation mis en location par les collectivités locales ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis la réforme de la taxe d'habitation, certaines communes ont reçu des avis d'imposition relatifs à la taxe d'habitation pour des gîtes communaux, qui n'avaient jamais fait l'objet de telles impositions.

La location par les communes de locaux à usage d’habitation – les gîtes communaux – est pourtant un moyen efficace pour dynamiser les territoires ruraux.

N’étant pas loués toute l’année, assujettir les gîtes communaux à la taxe d’habitation n’incite pas les communes à conserver ces locaux, et ainsi, conduit à diminuer la capacité d’attraction de ces territoires.

L’amendement ainsi rédigé propose d’élargir l'exonération de taxe d’habitation aux gîtes communaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1849 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, M. BLEUNVEN, Mme ANTOINE, MM. PARIGI et LEVI, Mme GACQUERRE et M. FOLLIOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- Le II de l’article 1407 du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

«  ...° Les locaux loués par les associations et fondations d’intérêt général ou d’utilité publique répondant aux conditions prévues aux a et b du 1. de l’article 200 à l'exception des fondations d'entreprise. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d'habitation sur la résidence principale est supprimée pour tous les contribuables.

Elle est toutefois maintenue sur les résidences secondaires, mais pas uniquement.

Ainsi, dès lors qu’elles ne sont pas sujettes au paiement de la Cotisation Foncière des Entreprises, de nombreuses associations ayant leur activité dans des locaux loués -souvent à des municipalités-, sont également redevables de la taxe d'habitation, ce qui peut alourdir de façon importante leur budget. Alors que le secteur associatif subit l’effet ciseau de subventions gelées, voire en diminution, et de charge de fonctionnement en hausse, le paiement de la taxe d’habitation sur les résidences secondaire impacte donc leur équilibre financier.

Certaines communes ont pu, de manière exceptionnelle, voter des subventions complémentaires pour « contrebalancer » temporairement cette taxe. Certaines associations ont également demandé à ce que cette taxe soit révisée en différenciant les locaux loués accueillant du public et leurs adhérents et les locaux uniquement destinés à l’administration de leur association.

Enfin, l’article 1414 B bis du code général des impôts, adopté dans le cadre du PLF 2024, prévoit bien une possibilité d’exonération de cette taxe pour les fondations et les associations remplissant les conditions prévues aux a ou b du 1 de l’article 200 à l'exception des fondations d'entreprise, mais uniquement avec l’accord de la commune. Cela peut aboutir à un traitement différent d’une commune à une autre pour des associations œuvrant pourtant dans le même domaine (associations pour personnes âgées, accueil des villes de françaises...).

Pour autant, ces solutions ne sont souvent que provisoires ou dépendantes de la bonne volonté des collectivités et n’offrent pas de visibilité pour ces associations.

L’objet de cet amendement vise donc à exonérer de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale, les fondations et les associations remplissant les conditions prévues aux a ou b du 1 de l’article 200 à l'exception des fondations d'entreprise, en complétant le II de la liste d’exonération précisée à l’article 1407 du Code général des Impôts.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1837 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. PILLEFER et FOLLIOT, Mme FLORENNES, MM. CAMBIER et DELCROS, Mme HAVET, M. DUFFOURG, Mmes Olivia RICHARD et ANTOINE, MM. BLEUNVEN, PARIGI et LEVI et Mmes SAINT-PÉ, GACQUERRE et ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- Le II de l’article 1407 du code général des impôts est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« ...° les logements concédés par nécessité absolue de service (LCNAS) lorsque les familles des fonctionnaires concernés n’y résident pas. 

« ...° Les lieux de travail occupés aux fins d'accueillir des enfants en bas âge, les maisons d'assistants maternels, lorsqu'elles sont constituées en personnes morales.

II – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis le 1er janvier 2023, la taxe d'habitation sur la résidence principale est supprimée pour tous les contribuables.

Elle est toutefois maintenue sur les résidences secondaires.

Certaines catégories de fonctionnaires, tels que les gendarmes et les officiers de police, disposent de Logements Concédés par Nécessité Absolue de Service (LCNAS) qui, en raison même de la nature de l’activité de ces fonctionnaires, sont indispensables au bon exercice de leurs missions, alors que nombre d’entre eux disposent en parallèle d'une habitation dans laquelle résident de manière habituelle leurs familles.

A ce jour, ces LCNAS sont considérés comme une résidence secondaire par l'administration fiscale et, par conséquent, imposables à la taxe d'habitation alors même que ces logements devraient être considérés comme des outils de travail. Il n’y a donc pas lieu de pénaliser les personnels des forces de l’ordre concernés.

Il paraît donc logique d’exclure les LCNAS du champ des résidences secondaires et donc de leur imposition à la taxe d'habitation.

Tel est l’objet du présent amendement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1573 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. MAUREY, Mmes Laure DARCOS et VERMEILLET, M. CAMBIER, Mme SOLLOGOUB, MM. CANÉVET, FARGEOT et PACCAUD, Mme LERMYTTE, M. Pascal MARTIN et Mmes PERROT, HOUSSEAU et ANTOINE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au I de l’article 1407 ter du code général des impôts les mots : « Dans les communes classées dans les zones géographiques mentionnées au I de l’article 232, » sont supprimés et après le mot : « principale » sont ajoutés les mots : « depuis au moins deux années, au 1er janvier de l’année d’imposition ».

Objet

Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des logements en friche et afin de permettre aux communes d’actionner un levier fiscal dissuadant les propriétaires de résidence secondaires de les laisser vacantes, cet amendement vise à permettre à toutes les communes de majorer leur taxe d’habitation sur les résidences secondaires entre + 5% et + 60% dès lors que le logement est vacant depuis au moins 2 ans au 1er janvier de l’année d’imposition.

Cette majoration n’est actuellement autorisée que par décret à des communes d’au moins 50 000 habitants située dans une zone d’urbanisation continue où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d'emménagements annuels dans le parc locatif social.

Or, les témoignages d’élus locaux soulignent que le levier fiscal est le seul susceptible d’influencer le comportement des propriétaires, alors même que le problème des résidences secondaires vacantes – tout particulièrement dans un contexte de raréfaction du potentiel foncier des communes en raison de l’objectif zéro artificialisation nette – contribue au déclin démographique des petites communes et à la perte de services publics qui en découle.

L’objet de cet amendement est donc d’élargir cette prérogative à toutes les communes, dès lors que la résidence secondaire est vacante depuis au moins deux ans.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-923

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, MM. ÉBLÉ et FÉRAUD, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts, les mots : « Dans les communes classées dans les zones géographiques mentionnées au I de l’article 232, » sont supprimés.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à permettre à toutes les communes, qu'elles soient classées ou non en zones « tendues », de décider d’une majoration de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires (THRS).

Actuellement, seules les communes situées en zones caractérisées par un fort déséquilibre entre l’offre et la demande de logements peuvent appliquer cette mesure. Or, le classement en zones tendues ne couvre pas l’ensemble des territoires où l’augmentation de résidences secondaires pèse sur l’accès au logement pour les habitants, notamment dans des communes disposant de peu de logements sociaux.

En supprimant cette restriction, l’amendement étend aux communes non classées en zone tendue la possibilité de délibérer pour majorer la cotisation de taxe d'habitation sur les résidences secondaires, dans une fourchette de 5 % à 60 %. Cette mesure permettrait d’adapter la fiscalité aux réalités locales, en influant de manière ciblée sur le marché immobilier là où l’excès de résidences secondaires crée des tensions et freine l’accès au logement pour les résidents permanents. Par ailleurs, cette majoration constituerait une ressource supplémentaire pour ces collectivités, leur permettant de financer des politiques de soutien à l’habitat et à l’attractivité locale.

En généralisant l’accès à cet outil fiscal, cet amendement propose une réponse adaptée aux besoins de nombreuses communes, souvent situées en zones rurales ou semi-rurales, qui subissent les conséquences d’un nombre croissant de résidences secondaires sans pouvoir recourir à la majoration de la THRS.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-926

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 1407 ter est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 100 % » ;

b) La seconde phrase du dernier alinéa est supprimé ;

2° Le I de l’article 1636 B est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Dans un contexte d’attrition du marché locatif et de hausse continue de la part du revenu consacrée au logement dans le revenu des ménages, cet amendement permet en premier lieu aux communes situées en « zone tendue » de porter le montant de la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires jusqu’à 100 % (contre 60 % depuis le 1er janvier 2017)

De plus, il permet à l’ensemble des communes, de fixer librement le taux de cette taxe sans être soumise au plafond de deux fois et demi le taux moyen national, qui résulte aujourd’hui des dispositions combinées du troisième alinéa de l’art. 1407 ter et du I de l’article 1636 B septies du CGI.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1368

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 1407 ter est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 100 % » ;

b) La seconde phrase du dernier alinéa est supprimé ;

2° Le I de l’article 1636 B est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le plafond actuel de la part additionnelle à la taxe d’habitation (THRS) sur les résidences secondaires est trop aujourd’hui faible pour être dissuasif. Les communes rencontrant des difficultés relatives au logement et pouvant lever la part additionnelle à la THRS réclament davantage d’outils pour mettre en place une véritable politique de lutte contre les résidences secondaires.

Cet amendement de repli vise à créer la possibilité de passer la part additionnelle à la THRS de 60% à 100%.

Ce rehaussement crée une marge nouvelle, nécessaire pour donner la possibilité aux communes qui ont déjà un taux à 60% d’instaurer une surtaxe progressive en fonction de la vacance.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1440

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article 1407 ter du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 300 % ».

Objet

Le fort développement des résidences secondaires et meublés de tourisme contribue à réduire l’offre de logements dans les grandes métropoles ainsi que dans les zones touristiques de montagne et du littoral.

La taxe sur les résidences secondaires est aujourd’hui trop faible pour contenir le phénomène. 

La crise du logement abordable de longue durée qui sévit depuis plus de deux décennies poursuit son aggravation. Ainsi, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K s’appuient sur les préconisations de la fondation Abbé Pierre et proposent de permettre aux collectivités qui le souhaitent de tripler la taxe sur les résidences secondaires.

Cette augmentation, ici de 300%, demeure facultative et sera évidemment décidée ou non par les conseils municipaux. Il s’agit donc d’un outil supplémentaire pour renforcer le pouvoir des élus locaux souhaitant endiguer la crise du logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1686 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 300 % ».

Objet

Le plafond actuel de la part additionnelle à la taxe d’habitation (THRS) sur les résidences secondaires est trop aujourd’hui faible pour être dissuasif. Les communes rencontrant des difficultés relatives au logement et pouvant lever la part additionnelle à la THRS réclament davantage d’outils pour mettre en place une véritable politique de lutte contre les résidences secondaires.

Cet amendement crée la possibilité de passer la part additionnelle à la THRS de 60% à 300%.

Ce rehaussement crée une marge nouvelle, nécessaire pour donner la possibilité aux communes qui ont déjà un taux à 60% d’instaurer une surtaxe progressive en fonction de la vacance. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1441

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article 1407 ter du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 200 % ».

Objet

Le fort développement des résidences secondaires et meublés de tourisme contribue à réduire l’offre de logements dans les grandes métropoles ainsi que dans les zones touristiques de montagne et du littoral.

La taxe sur les résidences secondaires est aujourd’hui trop faible pour contenir le phénomène. 

La crise du logement abordable de longue durée qui sévit depuis plus de deux décennies poursuit son aggravation. Ainsi, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K s’appuient sur les préconisations de la fondation Abbé Pierre et proposent de permettre aux collectivités qui le souhaitent de tripler la taxe sur les résidences secondaires.

Cette augmentation, ici de 200%, demeure facultative et sera évidemment décidée ou non par les conseils municipaux. Il s’agit donc d’un outil supplémentaire pour renforcer le pouvoir des élus locaux souhaitant endiguer la crise du logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1442

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 100 % ».

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendement identiques coordonnés.

Le fort développement des résidences secondaires et meublés de tourisme contribue à réduire l’offre de logements dans les grandes métropoles ainsi que dans les zones touristiques de montagne et du littoral.

La taxe sur les résidences secondaires est aujourd’hui trop faible pour contenir le phénomène. 

La crise du logement abordable de longue durée qui sévit depuis plus de deux décennies poursuit son aggravation. Ainsi, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K s’appuient sur les préconisations de la fondation Abbé Pierre et proposent de permettre aux collectivités qui le souhaitent de tripler la taxe sur les résidences secondaires.

Cette augmentation, ici de 100%, demeure facultative et sera évidemment décidée ou non par les conseils municipaux. Il s’agit donc d’un outil supplémentaire pour renforcer le pouvoir des élus locaux souhaitant endiguer la crise du logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-804 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, FÉRAUD, KERROUCHE, MÉRILLOU, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT et M. TEMAL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts, le taux : « 60 % » est remplacé par le taux : « 80 % ».

Objet

Cet amendement propose de relever le plafond de majoration de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires, actuellement fixé à 60 %, pour permettre aux collectivités locales d’aller jusqu’à 80 %.

Dans un contexte de pénurie de logements et de tensions sur le marché immobilier, cette mesure vise à encourager la remise sur le marché de biens vacants et à soutenir les collectivités dans leurs efforts pour répondre aux besoins de logement de leurs habitants. 

La forte présence de résidences secondaires dans certaines communes, notamment les plus touristiques, réduit l’offre disponible pour les résidents permanents, accentuant ainsi le déséquilibre entre l’offre et la demande de logements. Cette situation pèse particulièrement sur les habitants locaux, qui font face à des coûts croissants et à un accès de plus en plus difficile au logement. De plus, la part du revenu consacrée au logement par les ménages a fortement augmenté au cours des deux dernières décennies, sans qu’une politique de construction suffisante ait pu compenser cette pression.

En relevant le plafond de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, les communes disposeraient d’un levier fiscal supplémentaire pour assurer la continuité de leurs services publics, investir dans des infrastructures adaptées et inciter à une meilleure gestion du parc immobilier pour répondre aux besoins des résidents.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-192 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT et PELLEVAT et Mme MULLER-BRONN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts, les mots : « à l’article 1639 A bis » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 1639 A » ;

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise sur la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025.

Objet

L’article 1407 ter du code général des impôts donne la possibilité aux communes dans lesquelles s’applique la taxe sur les logements vacants, de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 5 à 60 % pour lutter contre la pression immobilière au profit du parc résidentiel.

Les communes qui ont la possibilité de majorer le produit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (THRS) de 5% à 60%, doivent le faire avant le 1er octobre de l’année précédente.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux communes de délibérer sur cette majoration avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat, s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.




NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1265

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts, les mots : « à l’article 1639 A bis » sont remplacés par les mots : « à l’article L. 1639 A » ;

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise sur la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025.

Objet

L’article 1407 ter du code général des impôts donne la possibilité aux communes dans lesquelles s’applique la taxe sur les logements vacants, de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 5 à 60 % pour lutter contre la pression immobilière au profit du parc résidentiel.

Les communes qui ont la possibilité de majorer le produit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (THRS) de 5% à 60%, doivent le faire avant le 1er octobre de l’année précédente.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux communes de délibérer sur cette majoration avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’État, s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-410 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC, DAUBET et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le premier alinéa du I de l’article 1407 ter du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour les communes n’appartenant pas à ces zones géographiques, le conseil municipal peut, par le même procédé et pour le même objet, majorer ce pourcentage dans une fourchette comprise entre 5 % et 25 %. »

Objet

Cet amendement vise à donner à l’ensemble des communes un levier fiscal pour prendre en compte les conséquences du poids des résidences secondaires sur l’économie et le marché de l’immobilier à l’échelle local. Pour cela, il introduit la possibilité pour toutes les communes de majorer d’un pourcentage compris entre 5% et 25% la part leur revenant de la cotisation de taxe d'habitation sur les résidences secondaires.

En proposant de donner la possibilité de majorer le THRS, il vise d’une part à offrir un levier supplémentaire aux communes en matière de fiscalité et d’autre part à créer un outil – jusque-là réserver aux communes classées en zone tendue – visant à compenser les externalités économiques induites par les résidences secondaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1975 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FAGNEN, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, MM. BOURGI et DARRAS, Mme ESPAGNAC et MM. Patrice JOLY, KERROUCHE, MÉRILLOU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, ROS, TEMAL, TISSOT, UZENAT et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le I de l’article 1407 ter du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le premier alinéa est applicable aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, mentionnés aux I ou II de l’article 1379-0 bis, lorsqu’ils perçoivent la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale due au titre des logements meublés. La délibération prise par l’établissement public de coopération intercommunale n’est applicable que sur le territoire de ses communes membres classées dans les zones géographiques mentionnées au I de l’article 232. » ;

2° Le deuxième alinéa est ainsi modifié :

a) Les mots : « au premier alinéa » sont remplacés par les mots : « aux deux premiers alinéas »;

b) Après le mot : « commune », sont insérés les mots : « ou à l’établissement de coopération intercommunale à fiscalité propre ».

Objet

L’article 1407 ter du code général des impôts (CGI) permet aux communes situées dans le périmètre d’application de la taxe sur les logements vacants, définie à l’article 232 du CGI, de majorer de 5 à 60 % la part communale de la cotisation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et les logements meublés non affectés à l’habitation principale, sous réserve que dans ces communes s’applique la taxe sur les logements vacants.

La loi de finances pour 2023 a étendu le périmètre d’application de la taxe sur les logements vacants et de la majoration de la taxe d’habitation aux communes « où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements entraînant des difficultés sérieuses d'accès au logement sur l'ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d'acquisition des logements anciens ou la proportion élevée de logements affectés à l'habitation autres que ceux affectés à l'habitation principale par rapport au nombre total de logements » (2° du I de l’article 232 du CGI).

Cependant, cette majoration est perçue par la commune qui l’institue.

Or, les intercommunalités sont également concernées par les problématiques du logement et de l’habitat, d’autant plus que, dans bien des cas, ce sont elles qui exercent ces deux compétences, réalisant d’importants investissements pour la création de logements accessibles dans le cadre du programme local de l’habitat. D’une manière générale, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre exercent les compétences liées à l’aménagement du territoire, à la mobilité et au tourisme qui sont étroitement liées aux problématiques ayant conduit le législateur à autoriser l’instauration de la taxe sur les logements vacants et la majoration de la taxe d’habitation sur les logements meublés non affectés à la résidence principale dans les communes définies à l’article 232 du CGI.

Le présent amendement vise à permettre aux établissements publics de coopération intercommunalité à fiscalité propre de percevoir également la majoration de la cotisation de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et les logements meublés non affectés à l’habitation principale, sur le territoire de leurs communes membres mentionnées à l’article 232 du CGI.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1755

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme NADILLE, MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER et OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 1° du II de l’article 1408 du code général des impôts, les mots : « aux I et II de l’article L. 313-12 » sont remplacés par les mots : « au I de l’article L. 312-1 ». 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose d’exonérer de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale tous les ESSMS privés à but non lucratif. Bien que la taxe d’habitation ait été supprimée pour les résidences principales depuis 2023, les associations doivent encore la payer pour leurs locaux meublés occupés à titre privatif. Certaines structures, comme les EHPAD ou les foyers de jeunes travailleurs, bénéficient déjà de cette exonération. Étendre cette mesure à l’ensemble des ESSMS privés non lucratifs garantirait une égalité de traitement pour ces acteurs essentiels à la cohésion sociale.

Cette mesure est d’autant plus nécessaire que les associations du secteur médico-social et social font face à un contexte économique difficile, marqué par une inflation persistante et des retards dans les compensations financières dues pour les revalorisations salariales. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-552 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes VERMEILLET et Nathalie GOULET, M. LEVI, Mme GUIDEZ, M. CAMBIER, Mme Olivia RICHARD, MM. LAUGIER et LONGEOT, Mmes VÉRIEN et de LA PROVÔTÉ, MM. CIGOLOTTI, MIZZON et CANÉVET, Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme SOLLOGOUB, MM. PERRION, MAUREY et PILLEFER, Mme DOINEAU, MM. FARGEOT, Pascal MARTIN, KERN et Jean-Michel ARNAUD, Mme SAINT-PÉ, M. VANLERENBERGHE, Mmes ROMAGNY et BILLON, M. COURTIAL, Mmes MORIN-DESAILLY, JACQUEMET et PERROT, M. BLEUNVEN, Mme HOUSSEAU et M. DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° La première phrase du dernier alinéa du I de l’article 1407 ter et les deuxième à dernier alinéas des I, II et III de l’article 1638-0 bis sont supprimés.

2° Le 1 du III de l’article 1609 quinquies C, le 1° du III de l’article 1609 nonies C, l’article 1636 B decies, le 3 du II bis de l’article 1638 quater et l’article 1640 H sont abrogés ;

3° L’article 1636 B sexies est ainsi rédigé :

« Art. 1636 B sexies. – Les conseils municipaux et les instances délibérantes des organismes de coopération intercommunale dotés d’une fiscalité propre votent chaque année les taux des taxes foncières, de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale et de la cotisation foncière des entreprises. Ces taux sont fixés librement sous réserve des dispositions de l’article 1636 B septies. » ;

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement propose de décorréler la variation du taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) et de la taxe foncière (TFPB), en laissant la liberté aux conseils municipaux et aux instances délibérantes des organismes de coopération intercommunale dotés d’une fiscalité propre de les faire varier librement entre eux ou dans une même proportion.

Avec la disparition de la taxe d’habitation sur la résidence principale, les collectivités ne peuvent plus agir sur le taux de THRS sans alourdie la taxe foncière.

Pour les maires, cette corrélation les prive d’un outil précieux d’aménagement du territoire et d’accès au logement.

La liberté des collectivités locales dans le vote des taux ne s’exerce donc que dans un cadre extrêmement contraint. Cela limite fortement l’autonomie fiscale locale et restreint par la même occasion le principe de libre administration qui leur est garanti par la Constitution.

Par ailleurs, avec l’apparition du « zéro artificialisation nette » (ZAN), le levier THRS n’est pas un moyen de faire de l’argent ; c’est bien une arme permettant de lutter contre la pression foncière. C’est-à-dire de limiter le développement des résidences secondaires au profit des résidences principales. Ce phénomène dépense largement le cadre des zones dites « tendues ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1006

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. ROIRON et KANNER, Mme ARTIGALAS, MM. FÉRAUD et COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le II de l’article 1414 est ainsi modifié :

a) Après le premier alinéa du 2° du II, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« …° Les gestionnaire d’établissements ou services assurant l’accueil, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnées au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« …° Les gestionnaires d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« …°  Les organismes qui exercent les activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation. » ; 

b) Le second alinéa du 2° est supprimé ;

2° Le II de l’article 232 est ainsi rédigé  :

« II. – La taxe est due pour chaque logement vacant depuis au moins une année, au 1er janvier de l’année d’imposition, à l’exception :

« 1° Des logements détenus par les organismes d’habitations à loyer modéré, les sociétés d’économie mixte ou les organismes concourant à la politique d’aide au logement mentionnés à l’article L. 365-2 du code de la construction et de l’habitation et destinés à être attribués sous conditions de ressources ;

« 2° Des locaux à usage d’habitation destinés à l’hébergement, l’accueil, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnés au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 3° Des locaux à usage d’habitation d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 4° Des logements dédiés à des activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation ; 

« 5° Des locaux à usage d’habitation des foyers de jeunes travailleurs qui relèvent des articles L. 353-2 et L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation. » ;

3° Le second alinéa du I de l’article 1418 est ainsi rédigé :

« Sont dispensés de cette déclaration :

« 1° Les propriétaires des locaux pour lesquels aucun changement dans les informations transmises n’est intervenu depuis la dernière déclaration ;

« 2° Les propriétaires des locaux destinés à l’accueil, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnés au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 3° Les propriétaires des locaux destinés au logement collectif à titre de résidence principale de personnes dans des immeubles comportant à la fois des locaux privatifs meublés ou non et des locaux communs affectés à la vie collective mentionnés à l’article L. 633-1 du code de la construction et de l’habitation ;

« 4° Les propriétaires des locaux d’habitation destinés à des activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation ;

« 5° Les propriétaires d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 6° Les foyers de jeunes travailleurs qui relèvent des articles L. 353-2 et L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation. » 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La politique « du logement d’abord » repose en grande partie sur les activités assurées par les organismes du secteur « Accueil, Hébergement, Insertion » et de l’intermédiation locative.

Ces structures accompagnent les ménages les plus vulnérables et éloignés du logement et mobilisent du patrimoine existant. Elles proposent en effet des solutions accompagnées d’hébergement, créent une offre locative sociale dans le parc privé, en sécurisant les propriétaires, et contribuer ainsi à lutter contre la vacance.

Notre amendement propose d’exonérer d’office ces structures et associations de taxe d’habitation sur les résidences secondaires.

Actuellement, des exonérations sont parfois accordées à titre gracieux par des Direction générale des finances publiques (DGFIP) locales lorsque les organismes en font la demande, sans que cela n’ait rien d’automatique. Cela implique, pour des organismes déjà éprouvés, un surcroît de bureaucratie liée à la demande gracieuse d’exonération, une incertitude financière dans un contexte déjà tendu, ainsi qu’un fort sentiment d’injustice pour des acteurs missionnés par l’État et engagés au quotidien dans l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement social.  

Notre amendement propose également de dispenser ces organismes de l’obligation déclarative. Celle-ci est peu adaptée, certaines missions assurées par ces organismes pouvant se caractériser par une rotation élevée des occupants d’une nuit à quelques mois, ce qui rend les déclarations particulièrement complexes. Par ailleurs, les finalités de cette déclaration, qui est d’identifier les contribuables redevables de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires et de la taxe sur les logements vacants, n’ont pas de sens pour le secteur dont la vocation première est d’accueillir, de loger et d’accompagner les personnes en situation de grande vulnérabilité. Cette simplification permettrait aussi de réduire la charge d’instruction des dossiers par l’administration fiscale.

Cet amendement est proposé avec le concours de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, la Fapil, Habitat & Humanisme, l’UNIOPSS et Soliha.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1467

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. BROSSAT, Mme MARGATÉ, MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le II de l’article 1414 est ainsi modifié :

a) Après le premier alinéa du 2° du II, sont insérés trois alinéas ainsi rédigés :

« …° Les gestionnaire d’établissements ou services assurant l’accueil, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnées au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« …° Les gestionnaires d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« …°  Les organismes qui exercent les activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation. » ; 

b) Le second alinéa du 2° est supprimé ;

2° Le II de l’article 232 est ainsi rédigé  :

« II. – La taxe est due pour chaque logement vacant depuis au moins une année, au 1er janvier de l’année d’imposition, à l’exception :

« 1° Des logements détenus par les organismes d’habitations à loyer modéré, les sociétés d’économie mixte ou les organismes concourant à la politique d’aide au logement mentionnés à l’article L. 365-2 du code de la construction et de l’habitation et destinés à être attribués sous conditions de ressources ;

« 2° Des locaux à usage d’habitation destinés à l’hébergement, l’accueil, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnés au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 3° Des locaux à usage d’habitation d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 4° Des logements dédiés à des activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation ; 

« 5° Des locaux à usage d’habitation des foyers de jeunes travailleurs qui relèvent des articles L. 353-2 et L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation. » ;

3° Le second alinéa du I de l’article 1418 est ainsi rédigé :

« Sont dispensés de cette déclaration :

« 1° Les propriétaires des locaux pour lesquels aucun changement dans les informations transmises n’est intervenu depuis la dernière déclaration ;

« 2° Les propriétaires des locaux destinés à l’accueil, le soutien ou l’accompagnement social, l’adaptation à la vie active ou l’insertion sociale et professionnelle des personnes ou des familles en difficulté ou en situation de détresse mentionnés au 8° de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 3° Les propriétaires des locaux destinés au logement collectif à titre de résidence principale de personnes dans des immeubles comportant à la fois des locaux privatifs meublés ou non et des locaux communs affectés à la vie collective mentionnés à l’article L. 633-1 du code de la construction et de l’habitation ;

« 4° Les propriétaires des locaux d’habitation destinés à des activités d’intermédiation locative et de gestion locative sociale mentionnés à l’article L. 365-4 du code de la construction et de l’habitation ;

« 5° Les propriétaires d’établissements mentionnés à l’article L. 322-1 du code de l’action sociale et des familles ;

« 6° Les foyers de jeunes travailleurs qui relèvent des articles L. 353-2 et L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation. » 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d’instaurer une exonération d’office de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et de la taxe sur les logements vacants pour les organismes du secteur « Accueil, Hébergement, Insertion » (AHI). Ces structures, missionnées par l’État pour accompagner les personnes vulnérables, partagent des caractéristiques communes avec les résidences sociales déjà exonérées, comme l’hébergement temporaire et l’accompagnement social. Cette exonération d’office, déjà pratiquée pour certains organismes, vise à simplifier les démarches administratives et à éviter des charges supplémentaires pour des structures déjà engagées dans une mission d’intérêt général.

Aujourd'hui, de nombreuses exonérations sont accordées sur demande, engendrant de nombreuses démarches et une incertitude financière pour ces organismes.

Cet amendement vise donc à rendre ces exonérations automatiques, tout en évitant les démarches inutiles, dans un souci de simplification administrative.

Il propose également de dispenser ces organismes de l’obligation déclarative de l'article 1418 du code général des impôts, inadaptée à la rotation rapide des occupants et sans lien direct avec les missions des structures AHI

 Cette mesure portée par le groupe CRCE-K et soutenue par des acteurs du secteur comme la Fédération des Acteurs de la Solidarité et Soliha, simplifierait le cadre administratif et garantirait un soutien renforcé aux structures en première ligne pour l’accueil et l’accompagnement des personnes en grande précarité.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1534 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme BOURCIER, M. CANÉVET, Mme LERMYTTE, M. BRAULT, Mme Laure DARCOS, MM. CHASSEING, Vincent LOUAULT et CHEVALIER, Mme PAOLI-GAGIN et MM. CAPUS et Alain MARC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 2° du II de l’article 1414 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les maisons d’assistants maternels régies par l’article L. 424-1 du code de l’action sociale et des familles ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les maisons d'assistants maternels (MAM) permettent de regrouper en un même lieu des assistants maternels agréés et des spécialistes de la petite enfance. 

Conformément au 2° du I de l'article 1407 du code général des impôts, les assistants maternels exerçant en maison spécialisée sont redevables de la taxe d'habitation (THRS) pour les locaux meublés qu'ils occupent à titre privatif lorsqu'ils ne sont pas retenus pour l'établissement de la cotisation foncière des entreprises. 

Cet assujettissement à la THRS des MAM exerçant en maison spécialisée revêt un caractère discriminant car pour les assistants maternels exerçant à domicile, la taxe d'habitation sur leur résidence principale a été supprimée. La question de la viabilité financière de l'activité d'une MAM peut se poser puisque le lieu de travail peut constituer une charge financière importante et, qui plus est, a fortement augmenté ces dernières années (loyer, charges courantes, impôts). 

Les MAM répondent à une réelle demande en matière de modalités d'exercice de la profession d'assistant maternel. Cet amendement propose de dégrever les MAM de la taxe d'habitation sur les résidences qualifiées de secondaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1687

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 2° du II de l’article 1414 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les maisons d’assistants maternels régies par l’article L. 424-1 du code de l’action sociale et des familles ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les maisons d'assistants maternels (MAM) permettent de regrouper en un même lieu des assistants maternels agréés et des spécialistes de la petite enfance. Conformément au 2° du I de l'article 1407 du code général des impôts, les assistants maternels exerçant en maison spécialisée sont redevables de la taxe d'habitation (THRS) pour les locaux meublés qu'ils occupent à titre privatif lorsqu'ils ne sont pas retenus pour l'établissement de la cotisation foncière des entreprises.

Cet assujettissement à la THRS des MAM exerçant en maison spécialisée revêt un caractère discriminant car pour les assistants maternels exerçant à domicile, la taxe d'habitation sur leur résidence principale a été supprimée. La question de la viabilité financière de l'activité d'une MAM peut se poser puisque le lieu de travail peut constituer une charge financière importante et, qui plus est, a fortement augmenté ces dernières années (loyer, charges courantes, impôts).

Les MAM répondent à une réelle demande en matière de modalités d'exercice de la profession d'assistant maternel. Cet amendement propose de dégrever les MAM de la taxe d'habitation sur les résidences qualifiées de secondaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1756

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme NADILLE, MM. FOUASSIN, RAMBAUD et THÉOPHILE, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mmes RAMIA et PHINERA-HORTH, MM. OMAR OILI, LÉVRIER, KULIMOETOKE et IACOVELLI, Mmes DURANTON et CAZEBONNE et MM. BUVAL, BUIS, PATRIAT et PATIENT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 2° du II de l’article 1414 du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° Les maisons d’assistants maternels régies par l’article L. 424-1 du code de l’action sociale et des familles ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose donc d’exonérer les maisons d'assistants maternels de la taxe d’habitation sur les locaux qualifiés de résidences secondaires afin de soutenir leur développement et leur pérennité.

Actuellement, les assistants maternels exerçant en MAM sont soumis à la taxe d'habitation et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale pour les locaux qu’ils occupent à titre privatif, sauf si ces locaux sont pris en compte pour la cotisation foncière des entreprises. En revanche, les assistants maternels exerçant à domicile bénéficient de la suppression de la taxe d’habitation sur leur résidence principale.

Cette différence de traitement est injuste et met en difficulté financière les MAM, qui doivent supporter des charges élevées (loyers, frais courants, impôts) ayant fortement augmenté ces dernières années. Cette situation peut menacer la viabilité de ces structures pourtant essentielles pour répondre à la demande croissante d’accueil de la petite enfance et offrir des modalités d’exercice adaptées aux assistants maternels.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-240 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SAUTAREL, KLINGER et KAROUTCHI, Mme GOSSELIN, MM. MANDELLI, BELIN et REYNAUD, Mmes ESTROSI SASSONE, DEMAS et DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, DUPLOMB et LEFÈVRE, Mme BELRHITI, M. BRUYEN, Mme Pauline MARTIN, MM. GENET et RAPIN, Mme CIUNTU, M. Cédric VIAL et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du b du 1 du I de l’article 1636 B sexies du code général des impôts est abrogé. 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif de supprimer la règle de lien existant entre le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et le taux de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires (THRS). 

En effet, de nombreuses communes souhaitent pouvoir faire évoluer leur taux de la THRS, composante essentielle de la politique communale en matière de logement, afin de réduire notamment la sous-occupation de la politique communale en matière de logements et de promouvoir l'occupation des habitations à titre de résidence principale. Or, les règles juridiques actuelles obligent, pour modifier ce taux, de modifier également dans la même proportion la TFPB. 

Cette règle fait supporter à l'ensemble de la population communale une hausse des taux qui pourrait être réservée en premier lieu aux ménages multipropriétaires assujettis à la THRS, mais une telle hausse pourrait impacter également les professionnels qui sont redevables de la TFPB. 

Ainsi, le présent amendement vise à revenir sur la règle de lien entre les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires (THRS) et de cotisation foncière des entreprises (CFE) tel que l'a défini l'article 16 de la loi de finances pour 2020



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1579 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. BUIS et RAMBAUD, Mme HAVET, M. PATIENT, Mme CAZEBONNE, MM. ROHFRITSCH et KULIMOETOKE, Mme SCHILLINGER, MM. IACOVELLI et BUVAL et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1636 B sexies du code général des impôts, dans sa rédaction résultant de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, est ainsi modifié :

1° Le 1 du I est ainsi modifié :

a) Au a, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « trois » ;

b) Le b est ainsi rédigé :

« b) Soit faire varier librement entre eux les taux des trois taxes. Dans ce cas :

1° Le taux de cotisation foncière des entreprises :

– ne peut, par rapport à l’année précédente, être augmenté dans une proportion supérieure à l’augmentation du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou, si elle est moins élevée, à celle du taux moyen des taxes foncières, pondéré par l’importance relative des bases de ces deux taxes pour l’année d’imposition ;

– ou doit être diminué, par rapport à l’année précédente, dans une proportion au moins égale, soit à la diminution du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou à celle du taux moyen pondéré des taxes foncières, soit à la plus importante de ces diminutions lorsque ces deux taux sont en baisse.

2° Le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut augmenter plus ou diminuer moins que le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties. » ;

2° Le II est ainsi modifié : 

a) Après la première occurrence du mot : « taux », la fin du premier alinéa est ainsi rédigée : « des taxes foncières et de la cotisation foncière des entreprises établies par l’établissement public de coopération intercommunale doivent être égaux, la première année, aux rapports constatés l’année précédente entre les taux moyens pondérés de chaque taxe dans l’ensemble des communes membres. »

b) Au second alinéa, les mots : « quatre taxes » sont remplacés par les mots : « taxes foncières et la cotisation foncière des entreprises ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à supprimer les règles de liens de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) avec les taxes foncières et la cotisation foncière des entreprises (CFE).

En effet, l’accession à la propriété est de moins en moins aisée pour beaucoup de Français, notamment dans les territoires ruraux, en raison de l'augmentation des prix de l'immobilier ces dernières années. Face à cette hausse, l’un des outils dont disposent les élus locaux était d’augmenter le taux de la THRS.

Compte tenu des conséquences liées à la suppression de la taxe d'habitation et à la corrélation persistante entre les impositions directes locales, il semble important de permettre davantage d’autonomie fiscale pour les collectivités du bloc communal.

Raison pour laquelle il est proposé de permettre aux communes de délibérer librement sur le taux de THRS grâce à une décorrelation des autres taux en zones tendues comme dans celles qui ne le sont pas.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1578 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. BUIS et RAMBAUD, Mme HAVET, M. PATIENT, Mme CAZEBONNE, MM. ROHFRITSCH et KULIMOETOKE, Mme SCHILLINGER, MM. IACOVELLI et BUVAL et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du premier alinéa du 1° du a du 1 du I de l’article 1636 B sexies du code général des impôts, les mots « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés.

II – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à mettre fin, pour l’ensemble des communes, à la corrélation entre les variations du taux de THRS (taxe d’habitation sur les résidences secondaires) et du taux de TFPB (taxe foncière sur les propriétés bâties) telle qu’inscrite à l’article 1636 B sexies du CGI dans sa version en vigueur au 1er janvier 2023.

L'objectif de cet amendement consiste à permettre de redonner plus d’autonomie fiscale aux collectivités du bloc communal tout en luttant contre la forte hausse des prix de l’immobilier, dans un contexte de diminution progressive de la population locale. 

L’augmentation du taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires est un levier permettant de réguler la proportion entre l'habitat principal et l'habitat secondaire. Toutefois, augmenter de la même manière le taux de taxe foncière reviendrait à pénaliser l’ensemble des propriétaires, y compris les plus modestes.

Raison pour laquelle il est important de permettre aux communes de délibérer librement sur le taux de THRS grâce à une décorrelation des autres taux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-931 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. FÉRAUD, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié  :

1° Le b) du 1° est ainsi rédigé :

« b) Soit faire varier librement entre eux les taux des trois taxes. Dans ce cas, le taux de cotisation foncière des entreprises : 

« Ne peut, par rapport à l’année précédente, être augmenté dans une proportion supérieure à l’augmentation du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou, si elle est moins élevée, à celle du taux moyen des taxes foncières, pondéré par l’importance relative des bases de ces deux taxes pour l’année d’imposition ; 

« Ou doit être diminué, par rapport à l’année précédente, dans une proportion au moins égale, soit à la diminution du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties ou à celle du taux moyen pondéré des taxes foncières, soit à la plus importante de ces diminutions lorsque ces deux taux sont en baisse. 

« Le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut augmenter plus ou diminuer moins que le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties. » ;

2° Le 4° et le 6° sont abrogés.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à ne pas subordonner la politique fiscale sur les résidences secondaires et, le cas échéant, les logements vacants, à celle mise en œuvre à l’égard des entreprises, en corrigeant une disposition imaginée au moment de la suppression de la taxe d’habitation.  

Concrètement, depuis la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, la taxe foncière sur les propriétés bâties est devenue l’impôt dit « pivot », c’est-à-dire, celui auquel sont amarrées les deux autres grandes taxes locales à pouvoir de taux : la cotisation foncière des entreprises et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.  

Si, du temps de la taxe d’habitation, il était légitime de s’assurer que les entreprises ne soient pas fiscalement lésées vis-à-vis des ménages (ou l’inverse) en instituant des liens entre les taux votés par les conseils municipaux, cela n’est plus pertinent à l’heure de la taxe d’habitation sur les seules résidences secondaires. En effet, la politique fiscale envers les résidences secondaires vise notamment à réduire la sous-occupation et le phénomène de « volets clos », il serait inopportun que sa mise en œuvre ait des effets de bord sur les entreprises. 

Pour rappel, le taux voté de taxe d’habitation sur les résidences secondaires est identique au taux de taxe d’habitation sur les logements vacants applicable sur les territoires qui la mettent en place. Dans l’optique d’une fusion de la taxe d’habitation sur les logements vacants, actuellement perçue par les collectivités, et de la taxe sur les logements vacants, perçue par l’Etat, la déliaison entre les taux de taxe d’habitation et de la taxe foncière sur les propriétés bâties semble d’autant plus nécessaire.  

Cet amendement revient donc sur la modification des règles de lien entre les taux de taxe foncière (TFPB), de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) pour une application au 1er janvier 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-299 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BRISSON, SOL et DAUBRESSE, Mmes BELRHITI et DUMONT, MM. SOMON, BRUYEN, PANUNZI et GENET, Mme PETRUS, MM. RAPIN, Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT, JOYANDET et BELIN, Mmes DREXLER et MICOULEAU, M. PIEDNOIR et Mmes Pauline MARTIN, Valérie BOYER et EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du b du 1 du I du même article 1636 B sexies est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au troisième alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué » ;

4° Après le même troisième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale ne peut être augmenté dans une proportion supérieure à 25% de la moyenne des taux constatés dans la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre au cours des six années précédentes. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis le 1er janvier 2023, les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale doivent varier dans la même proportion.

Cette disposition est particulièrement pénalisante pour les communes littorales qui souhaitent se donner le moyen de fixer sur leur territoire de nouvelles familles. Les foyers modestes propriétaires de leur logement seraient en effet lourdement pénalisés si ces communes devaient augmenter le taux de la taxe habitation sur les résidences secondaires car il faudrait alors aussi augmenter la taxe sur le foncier bâti.

Afin de permettre à de nombreuses communes du littoral, confrontées à des difficultés budgétaires qui ne cessent de s’aggraver, de pouvoir augmenter les recettes fiscales de leur commune sans alourdir la charge de la taxe sur le foncier bâti, cet amendement, déjà adopté par le Sénat l'an dernier lors de l'examen du projet de loi de finances pour 2024 vise à décorréler les taux de ces deux taxes dans une certaine limite, fixée à 25%.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-183 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme NOËL, MM. ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI, MM. HOUPERT, PELLEVAT et BRUYEN, Mme MULLER-BRONN et M. SOMON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 1° du b du 1 du I de l'article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ; 

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis le 1er janvier 2023, les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et les taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (THRS) sont liés et doivent évoluer dans la même proportion. 
La suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales a conduit à faire de la Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) l’impôt pivot des mécanismes de lien entre les taux. Il en résulte comme effet paradoxal qu’une commune souhaitant agir contre la sous occupation des logements en augmentant le taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires est obligée d’accroître la pression fiscale sur l’ensemble des propriétaires (dans la mesure où ces dernières sont soumises à la TFPB).

En effet, il n’y a aucune logique à ce qu’une évolution de taux de THRS, levier de politique du logement visant notamment à réduire la sous-occupation et à promouvoir l’occupation des logements à titre de résidence principale, ait des effets de bord sur les populations dont les logements sont occupés. 

Le présent amendement prévoit ainsi une déliaison des taux de THRS et de TFPB.

Cette simplification administrative aura un coût « nul » dans le budget de l’Etat. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-241 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. SAUTAREL, KLINGER et KAROUTCHI, Mme GOSSELIN, MM. MANDELLI et BELIN, Mmes ESTROSI SASSONE et DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, DUPLOMB et LEFÈVRE, Mme Pauline MARTIN, MM. GENET et RAPIN, Mme CIUNTU, M. Cédric VIAL et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du b du 1 du I de l’article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué ». 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis le 1er janvier 2023, les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et les taux de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meubles non affectés à l'habitation principale (THRS) sont liés et doivent évoluer dans la même proportion. 

La suppression de la taxe d'habitation sur les résidences principales a conduit à faire de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) l'impôt pivot des mécanismes de lien entre les taux. Il en résulte comme effet paradoxal qu'une commune souhaitant agir contre la sous occupation des logements en augmentant le taux de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires est obligée d'accroître la pression fiscale sur l'ensemble des propriétaires (dans la mesure où ces dernières sont soumises à la TFPB). 

Il n'y a en effet aucune logique à ce qu'une évolution du taux de THRS, levier politique du logement visant notamment à réduire la sous occupation et à promouvoir l'occupation des logements à titre de résidence principale, ait des effets de bord sur les populations dont les logements sont occupés. 

Ainsi, le présent amendement prévoit une déliaison des taux de THRS et de TFPB.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-344 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. MENONVILLE, LEVI et CAMBIER, Mme SAINT-PÉ, M. KERN, Mme BILLON, M. COURTIAL, Mmes ANTOINE et HOUSSEAU, M. DUFFOURG, Mme GACQUERRE et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du b du 1 du I de l'article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de ne plus lier les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) avec les taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS).

Liés depuis le 1er janvier 2023, ils doivent évoluer dans les mêmes proportions. Or, une commune souhaitant agir contre la sous occupation des logements en augmentant le taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires est obligée d’accroître la pression fiscale sur l’ensemble des propriétaires (dans la mesure où ces dernières sont soumises à la TFPB).

Il est inopérant qu’une évolution de taux de THRS, levier de politique du logement tendant notamment à réduire la sous-occupation et à promouvoir l’occupation des logements à titre de résidence principale, ait des effets de bord sur les populations dont les logements sont occupés.

Le présent amendement tend à corriger cela étant préciser que cette mesure n'a aucun coût pour l'Etat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-393 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL, M. ROUX, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. DAUBET, Mme GUILLOTIN et M. MASSET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du b du 1 du I de l'article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué » ;

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à ne pas subordonner la politique fiscale sur les résidences secondaires et, le cas échéant, les logements vacants, à celle mise en œuvre à l’égard des entreprises, en corrigeant une disposition imaginée au moment de la suppression de la taxe d’habitation.  

Concrètement, depuis la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, la taxe foncière sur les propriétés bâties est devenue l’impôt dit « pivot », c’est-à-dire, celui auquel sont amarrées les deux autres grandes taxes locales à pouvoir de taux : la cotisation foncière des entreprises et la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.  

Si, du temps de la taxe d’habitation, il était légitime de s’assurer que les entreprises ne soient pas fiscalement lésées vis-à-vis des ménages (ou l’inverse) en instituant des liens entre les taux votés par les conseils municipaux, cela n’est plus pertinent à l’heure de la taxe d’habitation sur les seules résidences secondaires. En effet, la politique fiscale envers les résidences secondaires vise notamment à réduire la sous-occupation et le phénomène de « volets clos », il serait inopportun que sa mise en œuvre ait des effets de bord sur les entreprises. 

Pour rappel, le taux voté de taxe d’habitation sur les résidences secondaires est identique au taux de taxe d’habitation sur les logements vacants applicable sur les territoires qui la mettent en place. Dans l’optique d’une fusion de la taxe d’habitation sur les logements vacants, actuellement perçue par les collectivités, et de la taxe sur les logements vacants, perçue par l’Etat, la déliaison entre les taux de taxe d’habitation et de la taxe foncière sur les propriétés bâties semble d’autant plus nécessaire.  

Cet amendement revient donc sur la modification des règles de lien entre les taux de taxe foncière (TFPB), de cotisation foncière des entreprises (CFE) et de taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) pour une application au 1er janvier 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-714

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du b du 1 du I de l'article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ;

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent délier les taux de taxe foncière (TFPB) et de taxe d’habitation sur les résidences secondaires (THRS) issu de l’article 16 de la LFI pour 2020.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1517 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, M. HENNO, Mme SOLLOGOUB, MM. Louis VOGEL et CANÉVET, Mme VERMEILLET et MM. CHASSEING, VERZELEN et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 1° du b du 1 du I de l'article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ; 

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à délier le taux de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires (THRS) du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB).

Les taux de la THRS et de la TFPB sont liés depuis le 1er janvier 2023. Il en découle qu'une commune souhaitant augmenter l'imposition appliquée aux logements vacants doit nécessairement augmenter la pression fiscale sur l'ensemble des redevables de la TFPB.

Dans un contexte marqué par l’attrition de logements affectés à l’habitation principale, il convient d’offrir de réelles marges de manœuvre aux élus locaux en assouplissant davantage les règles de lien applicables aux impôts directs locaux. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1685 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 1° du b du 1 du I du même article 1636 B sexies est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ; 

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et les taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (THRS) sont liés et doivent évoluer dans la même proportion. La suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales a conduit à faire de la Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) l’impôt pivot des mécanismes de lien entre les taux. 

Il en résulte qu’une commune souhaitant agir contre la sous occupation des logements en augmentant le taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires est obligée d’accroître la pression fiscale sur l’ensemble des propriétaires dont les plus modestes.

Décorréler la TFPB de la THRS permettra aux communes d’instaurer une politique fiscale de lutte contre les résidences secondaires.





NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1968 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme BELLUROT, M. FRASSA, Mme NÉDÉLEC, M. PIEDNOIR, Mme BONFANTI-DOSSAT et MM. GREMILLET et BOUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 1° du b du 1 du I de l'article 1636 B sexies du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, les mots : « et le taux de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale » sont supprimés ; 

2° Au deuxième alinéa, le mot : « peuvent » est remplacé par le mot : « peut » et le mot : « augmentés » est remplacé par le mot : « augmenté » ;

3° Au dernier alinéa, le mot : « doivent » est remplacé par le mot : « doit » et le mot : « diminués » est remplacé par le mot : « diminué ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis le 1er janvier 2023, les taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et les taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (THRS) sont liés et doivent évoluer dans la même proportion.

La suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales a conduit à faire de la TFPB, l’impôt pivot des mécanismes de lien entre les taux. Il en résulte comme effet paradoxal qu’une commune souhaitant agir contre la sous occupation des logements en augmentant le taux de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires est obligée d’accroître la pression fiscale sur l’ensemble des propriétaires (dans la mesure où ces dernières sont soumises à la TFPB).

En effet, il n’y a aucune logique à ce qu’une évolution de taux de THRS, levier de politique du logement visant notamment à réduire la sous-occupation et à promouvoir l’occupation des logements à titre de résidence principale, ait des effets de bord sur les populations dont les logements sont occupés.

Le présent amendement prévoit ainsi une déliaison des taux de THRS et de TFPB.

Cette simplification administrative aura un coût « nul » dans le budget de l’Etat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1316 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. Cédric VIAL, Jean-Baptiste BLANC et KAROUTCHI, Mme BELRHITI, M. PELLEVAT, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. SIDO, GENET, HOUPERT, PIEDNOIR, SAUTAREL, BELIN et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le b du 1 du I de l’article 1636 B sexies du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« 3° Par dérogation à l’alinéa précédent, en 2025, le taux de la taxe foncière sur les propriétés non bâties ne peut augmenter plus ou diminuer moins que le triple de son taux. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du III est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre aux communes de faire varier les taux de leur taxe foncière sur les propriétés non bâties, dans la limite du triple du taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties. Il vise à leur donner plus de flexibilité, et les rendre moins vulnérables aux variations de leurs revenus. 

En effet, de nombreuses communes connaissent des difficultés financières importantes. Cette mesure doit leur permettre de retrouver plus de liberté sur la gestion de leurs finances. 

En permettant aux collectivités d’augmenter leur taxe foncière sur le non bâtis, cela permet de ne pas entraver l’accès au logement, la taxe foncière étant déjà élevée sur de nombreuses communes. 
Il est proposé d’expérimenter cette mesure pour la seule année 2025 afin de permettre aux communes qui le souhaiteraient de pouvoir corriger le rapport entre leurs taux de taxes foncières bâti et non bâti quand cela s’avèrerait approprié.

Cette mesure de liberté nouvelle apportée aux communes n’a aucune incidence sur l’état des finances publiques de l’État.
 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-490 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. KERROUCHE, FAGNEN et BOURGI, Mme DANIEL, M. ZIANE, Mme BRIQUET, MM. CARDON, REDON-SARRAZY, Michaël WEBER et TISSOT, Mmes LUBIN, BLATRIX CONTAT et BÉLIM et MM. JACQUIN et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1407 ter du code général des impôts est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. Une commune nouvelle dont au moins une de ses communes fondatrices était classée dans les zones géographiques mentionnées au I de l’article 232 avant son regroupement, peut, dans les conditions prévues au présent article, majorer d’un pourcentage compris entre 5 % et 60 % la part lui revenant de la cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale due au titre des logements meublés. »

Objet

L’article 1407 ter du code général des impôts permet aux conseils municipaux des communes situées dans le périmètre d'application de la taxe sur les logements vacants (TLV) peuvent majorer d'un pourcentage compris entre 5 % et 60 % la part communale de la cotisation de taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale due au titre des logements meublés.

Les communes situées dans le périmètre d'application de la TLV figurent sur la liste annexée au décret n° 2023-822 du 25 août 2023 (3 697 communes sont concernées).

Cependant, lorsqu’une commune nouvelle regroupe des communes dont tout ou partie avaient instituées la majoration de THRS, elle ne pourra pas instituer à son tour la majoration de THRS car seules les communes inscrites dans ce décret ont cette possibilité. Cela représente des pertes de recettes fiscales importantes qui freinent les projets de regroupement de communes.

C’est pourquoi, le présent amendement propose de permettre aux communes nouvelles dont au moins une de ses communes fondatrices était classée dans les zones géographiques « tendues » la possibilité d’instituer la majoration de THRS afin de ne pas subir de pertes fiscales dès la première année de regroupement.

Cet amendement est communiqué par l'Association des maires de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-973

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON et CHAILLOU, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après l’article 8 quinquies, il est inséré un article 8… ainsi rédigé :

« Art. 8… – Pour l’application du présent chapitre, est considérée comme une habitation ou une résidence principale la résidence non affectée à habitation principale, détenue en France par un contribuable résidant dans l’une des zones déconseillées aux voyageurs dont la liste récapitulative est arrêtée avant le 31 décembre de l’année par le ministre des affaires étrangères. » ;

2° L’article 764 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application du présent article, est considéré comme une résidence principale, la résidence non affectée à habitation principale détenue en France par un contribuable résidant dans l’une des zones déconseillées aux voyageurs dont la liste récapitulative est arrêtée avant le 31 décembre de l’année par le ministre des affaires étrangères. » ;

3° Après l’article 1407 ter, il est inséré un article 1407 … ainsi rédigé :

« Art. 1407. – Pour l’application de la présente section, est considérée comme une habitation principale, la résidence non affectée à habitation principale détenue en France par un contribuable résidant dans l’une des zones déconseillées aux voyageurs dont la liste récapitulative est arrêtée avant le 31 décembre de l’année par le ministre des affaires étrangères. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

V. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Depuis la loi de finances pour 2024, l’Article 1414 A du Code général des impôts permet aux personnes domiciliées hors de France de bénéficier d’un dégrèvement de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l'habitation principale pour le logement qui constituait leur résidence principale à la date du transfert de leur domicile fiscal hors de France, au titre de l'année de leur retour en France, faisant suite à un appel à quitter la zone où était établie leur résidence ou à une opération de retour collectif décidé par le ministre des affaires étrangères ou le chef de la mission diplomatique.

Si cette disposition fut la bienvenue, elle ne constitue que l’ébauche du cadre légal réclamé de longue date par nos concitoyens établis hors de France pour le statut de résidence de repli

Le présent amendement du groupe SER vise donc à aller plus loin dans la création de ce statut en permettant d’assimiler à une résidence principale la résidence détenue en France par des contribuables résidant dans une zone déconseillée aux voyageurs, définie par arrêté du ministre des Affaires étrangères, pour l’application de divers prélèvements fiscaux (impôt sur le revenu des personnes physiques, y compris sur les plus-values immobilières de cession à titre onéreux, taxe d’habitation, droits de mutation à titre gratuit, prélèvements sociaux).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1472

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le V de l’article 231 ter, il est inséré un V bis ainsi rédigé :

« V bis. – A. – Sont également exonérés de la taxe, lorsqu’ils sont vacants au 1er janvier de l’année d’imposition, les locaux mentionnés au III faisant l’objet d’un engagement de transformation en logements dans les conditions prévues au B du présent V bis et pour lesquels une déclaration préalable ou une demande de permis de construire a été déposée avant le 1er janvier de l’année d’imposition.

« B. – L’application de l’exonération prévue au A est subordonnée à la condition que le redevable s’engage à transformer les locaux concernés en locaux à usage d’habitation dans les quatre ans qui suivent la date de clôture de l’exercice au cours duquel l’acquisition est intervenue. Par dérogation, lorsque le redevable est un organisme d’habitations à loyer modéré ou une société d’économie mixte gérant des logements sociaux qui s’engage à ce que au moins 50 % de la surface habitable des logements ainsi réalisés soit affectée à du logement social défini aux 3° , 5° et 6° de l’article L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation ou à du logement faisant l’objet d’un bail réel solidaire défini à l’article L. 255-1 du même code, ce délai est porté à dix ans. L’engagement de transformation est réputé respecté lorsque l’achèvement des travaux de transformation ou de construction intervient avant le terme du délai précité.

« La date d’achèvement correspond à celle mentionnée sur la déclaration prévue à l’article L. 462-1 du code de l’urbanisme.

« C. – Le non-respect de l’engagement de transformation par le redevable entraîne l’application de l’amende prévue au V de l’article 1764 du présent code. Par dérogation, cette amende n’est pas due lorsque le redevable ne respecte pas l’engagement de transformation en raison de circonstances exceptionnelles indépendantes de sa volonté. » ;

2° Après le V de l’article 231 quater, il est inséré un V bis ainsi rédigé :

« V bis. – A. – Sont également exonérés de la taxe, lorsqu’ils sont vacants au 1er janvier de l’année d’imposition, les locaux mentionnés au III faisant l’objet d’un engagement de transformation en logements dans les conditions prévues au B du présent V bis et pour lesquels une déclaration préalable ou une demande de permis de construire a été déposée avant le 1er janvier de l’année d’imposition.

« B. – L’application de l’exonération prévue au A est subordonnée à la condition que le redevable s’engage à transformer les locaux concernés en locaux à usage d’habitation dans les quatre ans qui suivent la date de clôture de l’exercice au cours duquel l’acquisition est intervenue. Par dérogation, lorsque le redevable est un organisme d’habitations à loyer modéré ou une société d’économie mixte gérant des logements sociaux qui s’engage à ce que au moins 50 % de la surface habitable des logements ainsi réalisés soit affectée à du logement social défini aux 3° , 5° et 6° de l’article L. 831-1 du code de la construction et de l’habitation ou à du logement faisant l’objet d’un bail réel solidaire défini à l’article L. 255-1 du même code, ce délai est porté à dix ans. L’engagement de transformation est réputé respecté lorsque l’achèvement des travaux de transformation ou de construction intervient avant le terme du délai précité.

« La date d’achèvement correspond à celle mentionnée sur la déclaration prévue à l’article L. 462-1 du code de l’urbanisme.

« C. – Le non-respect de l’engagement de transformation par le redevable entraîne l’application de l’amende prévue au V de l’article 1764 du présent code. Par dérogation, cette amende n’est pas due lorsque le redevable ne respecte pas l’engagement de transformation en raison de circonstances exceptionnelles indépendantes de sa volonté. » ;

2° L’article 1764 est complété par un V ainsi rédigé :

« V. – La personne qui ne respecte pas l’engagement de transformation mentionné au V bis de l’article 231 ter ou au V bis de l’article 231 quater est redevable d’un montant égal au montant de la taxe qui aurait été dû en l’absence d’exonération, affecté d’un coefficient de 1,25. ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement, présenté par les sénatrices et sénateurs CRCE en lien avec l’AORIF, vise à soutenir la transformation de bureaux en logements pour répondre à la crise du logement et faciliter la production de logements sociaux.

Actuellement, les régions IDF et PACA sont soumises à la taxe sur les bureaux et autres locaux professionnels (TSB). Cet amendement propose d’exonérer les locaux à usage de bureaux de cette taxe dès lors qu’ils font l’objet d’un projet de transformation en logements.

Deux ajustements sont apportés au texte initialement adopté au Sénat :

1. Prise en compte des délais réels des projets :

- L’exonération s’appliquera à partir de la date de demande de permis de construire, et non plus uniquement aux projets ayant obtenu un permis ou déposé une déclaration préalable l’année précédant la taxe. Cela permet d’intégrer les délais liés aux recours et à la complexité de ces projets.

- En cas d’abandon du projet, les montants exonérés devront être remboursés avec une pénalité.

2. Extension des délais pour les bailleurs sociaux :

- Le délai maximal pour réaliser la transformation passe de 4 à 10 ans pour les organismes d’habitations à loyer modéré (HLM) ou les sociétés d’économie mixte gérant des logements sociaux.

- Cette extension est justifiée par la complexité accrue des projets des bailleurs sociaux et par leur obligation de respecter les règles de la commande publique.

Cet amendement, construit avec l’appui de l’Union Sociale pour l’Habitat (USH), reprend des dispositions déjà prévues par la loi pour d’autres dispositifs, comme l’article 150 U, I, 7° du CGI, et apporte une réponse pragmatique et solidaire à la crise du logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1104 rect. ter

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme GACQUERRE

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après le V des articles 231 ter et 231 quater, il est inséré un V bis ainsi rédigé :

« V bis. – A. – Sont également exonérés de la taxe, lorsqu’ils sont vacants au 1er janvier de l’année d’imposition, les locaux mentionnés au III faisant l’objet d’un engagement de transformation en logements dans les conditions prévues au B du présent V bis et pour lesquels une déclaration préalable ou une demande de permis de construire a été déposée au cours de l’année civile précédant la déclaration de la taxe.

« B. – L’application de l’exonération prévue au A est subordonnée à la condition que le redevable s’engage à transformer les locaux concernés en locaux à usage d’habitation dans les quatre ans qui suivent la date de délivrance de l’autorisation d’urbanisme. L’engagement de transformation est réputé respecté lorsque l’achèvement des travaux de transformation ou de construction intervient avant le terme du délai de quatre ans.

« La date d’achèvement correspond à celle mentionnée sur la déclaration prévue à l’article L. 462-1 du code de l’urbanisme.

« C. – Le non-respect de l’engagement de transformation par le redevable entraîne, sauf circonstances exceptionnelles indépendantes de sa volonté, l'exigibilité de la taxe qui aurait été due en l'absence d'exonération ainsi que l’application de la majoration prévue au V de l’article 1764. » ;

2° L’article 1635 quater B est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Donnent également lieu au paiement de la part de la taxe d’aménagement instituée dans la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale les opérations soumises à déclaration préalable ou à permis de construire qui ont pour effet de changer la destination de locaux non destinés à l’habitation en locaux d’habitation. » ;

3°  Le I de l’article 1635 quater E est complété par un 9° ainsi rédigé :

« 9° Les locaux d’habitation issus des opérations mentionnées au dernier alinéa de l’article 1635 quater B. » ;

4° Le 1° de l’article 1635 quater H est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après le mot : « construction », sont insérés les mots : « ou de la surface transformée dans les conditions prévues au dernier alinéa de l’article 1635 quater B » ;

b) Au deuxième alinéa, après le mot : « construction », sont insérés les mots : « ou la surface transformée dans les conditions prévues au dernier alinéa de l’article 1635 quater B » ;

5°  Le I de l’article 1635 quater I est complété par un 4° ainsi rédigé :

« 4° Les locaux d’habitation issus des opérations mentionnées au dernier alinéa de l’article 1635 quater B, cet abattement ne pouvant être cumulé avec ceux prévus aux 1° ou 2°. » ;

6°  L’article 1764 est complété par un V ainsi rédigé :

« V. – La personne qui ne respecte pas l’engagement de transformation mentionné au V bis des articles 231 ter ou 231 quater est passible d'une majoration égale à 25 % de la taxe qui aurait été due en l'absence d'exonération. »

II. - Le I entre en vigueur au 1er janvier 2025 et s’applique aux opérations de transformation pour lesquelles la délivrance de l’autorisation d’urbanisme intervient à compter de cette date.

Objet

Afin d’encourager la transformation de bureaux ou d'autres locaux professionnels en locaux à usage d’habitation, le présent amendement propose d’instaurer un dispositif incitatif à destination des investisseurs et des collectivités.

Il reprend les deux mesures fiscales portées par la proposition de loi visant à faciliter la transformation des bâtiments de destination autre qu’habitation en habitations, modifiées et adoptées au Sénat le 22 mai 2024, sous réserve de quelques modifications rédactionnelles.

La première partie de cet amendement apporte une réponse aux difficultés de transformation des locaux professionnels en logements en instaurant, pour les investisseurs, une exonération de taxe sur les bureaux en Île-de-France et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en cas de demande d’autorisation déposée pour une transformation de locaux professionnels en locaux d’habitation.

La seconde partie de cet amendement a pour objectif de faciliter, pour les collectivités, l’accompagnement de ces transformations en leur permettant de percevoir la taxe d’aménagement, même sans augmentation de surface, pour le financement des coûts d’investissement dans des équipements collectifs rendus nécessaires par les changements d’usage. Elle ménage toutefois la possibilité pour les communes ou leurs groupements d’exonérer ces opérations, par exemple si les équipements que la taxe d’aménagement devrait permettre de financer existent déjà.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1899 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT, BONNEAU, DHERSIN, CAMBIER, PARIGI et MIZZON, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. LEVI et Mme ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :
I.- Après le V de l’article 231 ter et le V de l’article 231 quater, il est inséré un V bis ainsi rédigé :
« V bis. – A. – Sont également exonérés de la taxe, lorsqu’ils sont vacants au 1er janvier de l’année d’imposition, les locaux mentionnés au III faisant l’objet d’un engagement de transformation en logements dans les conditions prévues au B du présent V bis et pour lesquels une déclaration préalable ou une demande de permis de construire a été déposée au cours de l’année civile précédant la déclaration de la taxe.
« B. – L’application de l’exonération prévue au A est subordonnée à la condition que le redevable s’engage à transformer les locaux concernés en locaux à usage d’habitation dans les quatre ans qui suivent la date de clôture de l’exercice au cours duquel l’acquisition est intervenue. L’engagement de transformation est réputé respecté lorsque l’achèvement des travaux de transformation ou de construction intervient avant le terme du délai de quatre ans.
« La date d’achèvement correspond à celle mentionnée sur la déclaration prévue à l’article L. 462-1 du code de l’urbanisme.
« C. – Le non-respect de l’engagement de transformation par le redevable entraîne l’application de l’amende prévue au V de l’article 1764 du présent code. Par dérogation, cette amende n’est pas due lorsque le redevable ne respecte pas l’engagement de transformation en raison de circonstances exceptionnelles indépendantes de sa volonté.» ;
II.- L’article 1635 quater B est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Donnent également lieu au paiement de la taxe d’aménagement, par délibération prise dans les conditions prévues au VI de l’article 1639 A bis par les organes délibérants des communes, des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, des départements et de la région d’Île-de-France ayant institué la taxe d’aménagement dans les conditions prévues à l’article 1635 quater A, les opérations de transformation de bureaux en logements qui ne relèvent pas des opérations mentionnées au premier alinéa du présent article.
III. – Le I de l’article 1635 quater E est complété par un 9° ainsi rédigé :
« 9° Les locaux d’habitation issus des opérations mentionnées au dernier alinéa de l’article 1635 quater B. »
IV. – L’article 1635 quater H est ainsi modifié :
1° Au deuxième alinéa, après le mot : « construction », sont insérés les mots : « ou de la surface transformée dans les conditions prévues au dernier alinéa de l’article 1635 quater B » ;
2° À l’avant-dernier alinéa, après le mot : « construction », sont insérés les mots : « ou la surface transformée dans les conditions prévues au dernier alinéa de l’article 1635 quater B » ;
V. – Le I de l’article 1635 quater İ est complété par un 4° ainsi rédigé :
« 4° Les locaux d’habitation issus des opérations mentionnées au dernier alinéa de l’article 1635 quater B, cet abattement ne pouvant être cumulé avec ceux prévus aux 1° ou 2°. »
VI. – L’article 1764 est complété par un V ainsi rédigé :
« V. – La personne qui ne respecte pas l’engagement de transformation mentionné au V bis de l’article 231 ter ou au V bis de l’article 231 quater est redevable d’un montant égal au montant de la taxe qui aurait été dû en l’absence d’exonération, affecté d’un coefficient de 1,25. »
VII.- Le présent article entre en vigueur au 1er janvier 2025.
VIII. – La perte de recettes pour l’État est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les bureaux vacants, en nombre croissant, constituent un gisement foncier stratégique susceptible de débloquer la production de logements et de relancer le marché de la construction dans un contexte de crise immobilière.

Afin d’encourager la transformation des bureaux vacants en logements, le présent article propose d’instaurer un dispositif incitatif à destination des investisseurs et des collectivités. Il reprend les deux mesures portées par la proposition de loi de M. Daubié visant à accélérer la transformation de bureaux en logements, dont l’examen par le Parlement a été suspendu suite à la dissolution de l’Assemblée nationale :

- pour les investisseurs, l’exonération de taxe sur les bureaux en Ile-de-France et en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en cas de demande d’autorisation déposée pour une transformation de bureaux en logements ;

- pour les collectivités territoriales qui le décideront par une délibération, l’extension du champ d’application de la taxe d’aménagement aux opérations de transformation de bureaux en logements.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1466

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel est rétabli dans la rédaction suivante :

L’article 234 du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Art. 234. – I. – Il est institué une taxe annuelle due à raison des loyers perçus au titre de logements situés dans des communes classées dans des zones géographiques se caractérisant par un déséquilibre particulièrement important entre l’offre et la demande de logements, donnés en location nue ou meublée, lorsque le montant du loyer mensuel, charges non comprises, des logements concernés excède le loyer de référence majoré en vigueur en application de l’article 140 de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique ou un montant fixé par décret sur le reste du territoire.

« Le montant mentionné au premier alinéa peut être majoré, par le décret mentionné au même alinéa, au maximum de 10 % pour les locations meublées. Il peut, par le même décret, être modulé selon la tension du marché locatif au sein des zones géographiques concernées.

« Le montant mentionné au premier alinéa, éventuellement majoré ou modulé dans les conditions prévues au deuxième alinéa, sont révisés au 1er janvier de chaque année selon les modalités prévues au premier alinéa de l’article L. 353-9-2 du code de la construction et de l’habitation et arrondis au centime d’euro le plus proche.

« La taxe s’applique exclusivement aux loyers perçus au titre des logements donnés en location nue ou meublée et exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée conformément aux 2° et 4° de l’article 261 D du présent code.

« II. – La taxe, due par le bailleur, est assise sur le montant des loyers perçus au cours de l’année civile considérée au titre des logements imposables définis au I.

« III. – Le taux de la taxe est fixé à 33 % de l’écart entre le montant du loyer mensuel, charges non comprises, et la valeur du loyer mensuel de référence. 

« IV. – 1. Pour les personnes physiques, la taxe est établie, contrôlée et recouvrée comme en matière d’impôt sur le revenu et sous les mêmes garanties et sanctions. Le seuil de mise en recouvrement mentionné au 1 bis de l’article 1657 s’applique à la somme de la taxe et de la cotisation initiale d’impôt sur le revenu.

« 2. Pour les personnes soumises à l’impôt sur les sociétés, la taxe est déclarée, contrôlée et recouvrée selon les mêmes règles d’assiette, d’exigibilité, de liquidation, de recouvrement et de contrôle que l’impôt sur les sociétés et sous les mêmes garanties et sanctions.

« 3. Pour les sociétés ou groupements dont les bénéfices sont imposés au nom des associés, la taxe est déclarée et acquittée par ces sociétés ou groupements auprès du comptable de la direction générale des finances publiques compétent au plus tard à la date prévue pour le dépôt de la déclaration de leur résultat. La taxe est contrôlée et recouvrée selon les mêmes garanties et sanctions qu’en matière d’impôt sur les sociétés.

« V. – La taxe n’est pas déductible des revenus soumis à l’impôt sur le revenu ou du résultat imposable à l’impôt sur les sociétés. » 

Objet

Par cet amendement, travaillé avec la Fondation Abbé Pierre, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d’instituer une taxe annuelle sur les compléments de loyers dans les zones d’encadrement. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-134 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. MANDELLI, Mme GOSSELIN, M. BAS, Mmes JOSENDE et HAVET, MM. BURGOA, ROHFRITSCH, Pascal MARTIN et Daniel LAURENT, Mme IMBERT, M. RAPIN, Mme HYBERT, M. BRISSON, Mme MICOULEAU, MM. de NICOLAY, PIEDNOIR, RIETMANN et PERRIN, Mme LASSARADE, M. GREMILLET, Mme Pauline MARTIN, M. CHAIZE, Mmes DEMAS et PETRUS, M. GENET, Mme DUMONT et MM. SOL, SOMON, PANUNZI, BELIN et NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par une section ainsi rédigée :

« Section …

« Taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et taxe de publicité foncière

« Art. 235 ter …. – Est perçue au profit de l’État une taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigibles sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou aux droits immobiliers situés sur le territoire national dont le taux est fixé à 0,01 %, dès le 1er janvier 2025. »

Objet

Cet amendement est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML). Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023- mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC.

L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation.

Cet amendement répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il fait appel à la solidarité nationale par la création d’une taxe additionnelle à la DMTO. Le pourcentage de cet taxe additionnelle très limitée (0,01 %), modifiable à chaque PLF, n’affecte pas le budget des acquéreurs (10 € par tranche de 100 000 €). Sur la base d’une assiette de 300 milliards d’euros le produit de 30 millions d’euros, au profit de l’État, devra être dédié au Fonds Érosion Côtière (FEC) créé en deuxième partie du PLF 2025 (nouveau programme dans la mission Écologie, développement et mobilité durable). Le FEC participera au financement des Stratégies Locales de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SLGITC) des communes dans le cadre d’un Plan Partenarial d’Aménagement Littoral (PPAL), créé par la loi ELAN. Il s’agit de financer les projets d’acquisition foncière, de relocalisation, de protection et de renaturation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-932

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Mickaël VALLET, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par une section ainsi rédigée :

« Section …

« Taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et taxe de publicité foncière

« Art. 235 ter …. – Est perçue au profit de l’État une taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigibles sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou aux droits immobiliers situés sur le territoire national dont le taux est fixé à 0,01 %, dès le 1er janvier 2025. »

Objet

Cet amendement transpartisan issu des travaux de l'Assemblée Nationale, dont la première signataire est Sophie Panonacle, a été adopté à l’Assemblée nationale en première lecture.

Il est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML). Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023 - mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC.

L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation.

Il répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il fait appel à la solidarité nationale par la création d’une taxe additionnelle à la DMTO. Le pourcentage de cet taxe additionnelle très limitée (0,01 %), modifiable à chaque PLF, n’affecte pas le budget des acquéreurs (10 € par tranche de 100 000 €). Sur la base d’une assiette de 300 milliards d’euros le produit de 30 millions d’euros, au profit de l’État, devra être dédié au Fonds Érosion Côtière (FEC) créé en deuxième partie du PLF 2025 (nouveau programme dans la mission Écologie, développement et mobilité durable). Le FEC participera au financement des Stratégies Locales de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SLGITC) des communes dans le cadre d’un Plan Partenarial d’Aménagement Littoral (PPAL), créé par la loi ELAN. Il s’agit de financer les projets d’acquisition foncière, de relocalisation, de protection et de renaturation.

C'est pour soutenir cette démarche que le groupe SER a souhaité déposer cette proposition devant la Haute Assemblée.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1372 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BILLON, HOUSSEAU, MORIN-DESAILLY, SAINT-PÉ et TETUANUI et MM. CAMBIER, COURTIAL, DELCROS, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre III du titre premier de la première partie du livre premier du code général des impôts est complété par une section ainsi rédigée :

« Section …

« Taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et taxe de publicité foncière

« Art. 235 ter …. – Est perçue au profit de l’État une taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière exigibles sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou aux droits immobiliers situés sur le territoire national dont le taux est fixé à 0,01 %, dès le 1er janvier 2025. »

Objet

Cet amendement propose d'instaurer une taxe additionnelle aux droits d’enregistrement, ou à la taxe de publicité foncière sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou de droits immobiliers situés sur le territoire national. Fixé à un taux très modeste de 0,01 %, ce dispositif entend générer une ressource nouvelle et spécifiquement affectée à la gestion du recul du trait de côte, un enjeu crucial pour les territoires littoraux.

Cette proposition trouve son origine dans les travaux du Comité National du Trait de Côte (CNTC), une instance spécialisée du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML), créée par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021. Ces travaux ont été enrichis par les contributions de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD), de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et du Cerema, qui a fourni une étude approfondie sur les impacts prévisibles de l’érosion côtière à court, moyen et long termes.

Les conclusions du CNTC montrent que l’érosion côtière n’est pas considérée comme un risque naturel majeur dans le cadre actuel de la loi. Par conséquent, le Fonds de prévention des risques naturels majeurs (Fonds Barnier) n’est pas mobilisable pour financer les actions nécessaires à la préservation des littoraux. Or, selon les estimations, des milliers de biens — logements, bâtiments professionnels et infrastructures publiques — sont directement menacés, avec des coûts de réhabilitation ou de relocalisation qui pourraient atteindre plusieurs milliards d’euros dans les décennies à venir.

Pour répondre à cet enjeu sans alourdir la dette publique, l’amendement propose une approche basée sur la solidarité nationale, en créant une taxe additionnelle d’un impact financier très limité pour les acquéreurs. À titre d’exemple, cette taxe représente seulement 10 € par tranche de 100 000 € de valeur immobilière. Sur la base d’une assiette estimée à 300 milliards d’euros de transactions annuelles, le produit de cette taxe devrait atteindre environ 30 millions d’euros par an. Ces fonds seraient exclusivement affectés à la création du Fonds Érosion Côtière (FEC), inscrit au sein de la mission Écologie, développement et mobilité durable du projet de loi de finances pour 2025.

Le FEC financera les Stratégies Locales de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SLGITC), déployées dans le cadre des Plans Partenariaux d’Aménagement Littoral (PPAL) prévus par la loi ELAN. L’érosion côtière exige des solutions anticipatrices, structurées et financées, et ce dispositif constitue une étape essentielle dans cette direction.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1931 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. SAUTAREL, Mme LAVARDE, MM. Paul VIDAL, SOL et KAROUTCHI, Mme BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et LEFÈVRE, Mmes CIUNTU et VENTALON, MM. BELIN, KLINGER et MANDELLI, Mme JOSEPH, M. Cédric VIAL, Mme MICOULEAU, M. PANUNZI et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le 2° de l’article 998 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« 2° Les assurances de groupe souscrites par un employeur public au profit d’agents de la fonction publique d’État ou de la fonction publique territoriale au titre d’une protection sociale complémentaire couvrant le risque de prévoyance ; ».

II. - Le I s’applique aux primes, cotisations et accessoires dus à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement vise à exonérer de la taxe sur les conventions d’assurance (TSCA) les contrats d’assurance de groupe souscrits au profit d’agents de la fonction publique d’État ou de la fonction publique territoriale au titre d’une protection sociale complémentaire couvrant le risque de prévoyance.

L’ordonnance n° 2021-175 du 17 février 2021 relative à la protection sociale complémentaire dans la fonction publique a introduit l’obligation progressive pour les employeurs publics de financer une partie de la prestation sociale complémentaire couvrant les risques liés à la santé de leurs agents, afin d’aligner les conditions de protection sociale complémentaire du secteur public sur celles du secteur privé. Elle a ouvert également aux employeurs publics la possibilité de financer une prestation sociale complémentaire, qui est un mécanisme d’assurance permettant aux agents de faire face aux conséquences financières des risques de santé et des risques couverts par la prévoyance. Ces dispositions sont codifiées aux articles L. 827-1 à L. 827-12 du code général de la fonction publique.

Le financement de la prestation sociale complémentaire peut prendre la forme d’un contrat collectif (contrat groupe) conclu par l’employeur public. Des accords en ce sens ont été conclus pour la fonction publique de l'État (décret n° 2024-678 du 4 juillet 2024) et pour la fonction publique territoriale (décret n° 2022-581 du 20 avril 2022).

Il est donc proposé, à l’instar des contrats de groupe de prévoyance souscrits par les entreprises, d’appliquer l’exonération de la TSCA aux contrats de groupe souscrits pour ce même type de prestations par les employeurs publics de la fonction publique et de la fonction publique territoriale.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2067 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1001 du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° Le dernier alinéa du 1° est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :

« Toutefois, les taux de la taxe sont réduits à :

« a) 7 % pour les assurances contre l’incendie des bâtiments administratifs des collectivités locales ;

« b) 12 % pour les assurances contre l’incendie des biens affectés de façon permanente et exclusive à un usage professionnel autres que celles se rapportant aux risques agricoles mentionnées au deuxième alinéa du présent 1°  ; » 

2° Le 2° est ainsi rédigé :

« 2° Pour les assurances garantissant les pertes d’exploitation consécutives à l’incendie :

« a) à 7 % dans le cadre d’une activité agricole ;

« b) à 12 % dans le cadre des autres activités professionnelles ; ».

II. – Le I s’applique aux primes, cotisations et accessoires se rapportant aux conventions dont l’échéance intervient à compter du 1er juillet 2025.

Objet

Le tarif de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) varie selon la nature du risque garanti. Les taux de cette taxe ont été modifiés à plusieurs reprises, de sorte que les tarifs actuels sont multiples.

Ainsi, le 1° de l’article 1001 du code général des impôts (CGI) précise les tarifs de la TSCA pour les assurances contre l’incendie avec un taux applicable à la majorité des contrats d’assurance fixé à 30 %. Toutefois, un taux de 7 % est appliqué pour les contrats d’assurances contre l’incendie de biens affectés de façon permanente et exclusive à une activité industrielle, commerciale, artisanale ou agricole.

Si ce taux spécifique avait à l’origine pour objectif de lutter contre la sous-assurance de ces secteurs d’activités par rapport aux autres activités professionnelles non commerciales le niveau de couverture des risques est aujourd’hui relativement homogène pour l’ensemble des activités professionnelles. La distinction entre les activités industrielles, commerciales, artisanales ou agricoles et les autres activités ne se justifie plus.

De surcroît, cette distinction est en pratique d’application délicate s’agissant notamment de la qualification de l’activité effectivement exercée au moyen des biens assurés. Cette situation entraine des complexités dans le suivi des portefeuilles de contrats et constitue une source de contentieux importante.

La mesure proposée simplifiera les conditions d’application du taux réduit de la taxe sur les contrats d’assurance sur le risque incendie en redéfinissant le champ d’application de ce taux réduit. Ce champ intégrera dorénavant les assurances contre l’incendie des biens affectés de façon permanente et exclusive à un usage professionnel autre qu’agricole, ce qui couvre des activités industrielles, commerciales, artisanales et des activités relevant généralement de la catégorie des bénéfices non-commerciaux. Les contrats se rapportant à des risques incendie en matière agricole ne seront pas concernés par cette mesure.

Il prévoit en outre une mesure similaire s’agissant des assurances garantissant les pertes d’exploitation consécutives à l’incendie dans le cadre d’activités professionnelles similaires.

Cet amendement porte donc une mesure de simplification, effectuée à rendement budgétaire constant. En effet, si le champ d’application du taux réduit est certes élargi à certaines activités professionnelles non commerciales, le niveau de ce taux réduit est porté de 7 % à 12 % de façon à maintenir à l’identique le rendement de la TSCA applicable à ces contrats.

Afin de laisser un délai raisonnable aux assureurs pour ajuster leurs systèmes d’information à ces nouveaux taux, la mesure s’appliquerait aux primes, cotisations et accessoires se rapportant aux conventions dont l’échéance intervient à compter du 1er juillet 2025.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 10 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1062 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 20 % ».

II. – Au quatrième alinéa de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005, le taux : « 6,45 % » est remplacé par le taux : « 7,45 %. ».

Objet

Cet amendement vise à relever la TSCA de 18% à 20%. Il est proposé parallèlement un fléchage plus important de la TSCA vers les départements.

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours (SDIS) sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

Pour augmenter leurs moyens, l’une des possibilités est d’augmenter la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), dont ils bénéficient. En effet, leur financement est assuré à hauteur de 60% par les Départements, mais ces derniers contribuent déjà pour des montants deux fois supérieurs à la fraction de TSCA qui leur est dédiée.

C’est pourquoi le présent amendement prévoit de passer cette taxe à un taux de 20 % (au lieu de 18 % actuellement) pour les assurances facultatives contre les risques de toute nature relatifs aux véhicules terrestres à moteur.

Afin qu’elle ne se répercute pas sur les assurés, cette hausse devra en responsabilité être compensée par les compagnies d’assurances.

Enfin, il est important de rappeler que l’intervention décisive des sapeurs-pompiers limite les dégâts, et donc les dépenses des compagnies d’assurance. Cette « valeur du sauvé », justifie de solliciter fiscalement les assureurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-76 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mme MALET et MM. PANUNZI, BRUYEN, GENET, PERRIN, RIETMANN, RAPIN et SAURY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours (SDIS) sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage. 

Pour augmenter leurs moyens, l’une des possibilités est d’augmenter la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), dont ils bénéficient. En effet, leur financement est assuré à hauteur de 60% par les Départements, mais ces derniers contribuent déjà pour des montants deux fois supérieurs à la fraction de TSCA qui leur est dédiée.

C’est pourquoi le présent amendement prévoit de passer cette taxe à un taux de 19% (au lieu de 18 % actuellement) pour les assurances facultatives contre les risques de toute nature, relatifs aux véhicules terrestres à moteur.

Afin qu’elle ne se répercute pas sur les assurés, cette hausse devra en responsabilité être compensée par les compagnies d’assurance. L’intervention décisive des sapeurs-pompiers limite les dégâts, et donc les dépenses des compagnies d’assurance. Cette « valeur du sauvé », justifie de solliciter fiscalement les assureurs.

Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme pour faire face aux investissements à venir, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

Cette hausse représente environ 200 millions d’euros et permettra à tout le moins d’absorber plusieurs surcoûts non pilotables que connaissent les SDIS, notamment la fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires et adhésion obligatoire aux grands projets numérique d’État (NexSis et RRF).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-210 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PELLEVAT et HOUPERT et Mmes Pauline MARTIN et BELLUROT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours (SDIS) sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage. 

Pour augmenter leurs moyens, l’une des possibilités est d’augmenter la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), dont ils bénéficient. En effet, leur financement est assuré à hauteur de 60% par les Départements, mais ces derniers contribuent déjà pour des montants deux fois supérieurs à la fraction de TSCA qui leur est dédiée. 

C’est pourquoi le présent amendement prévoit de passer cette taxe à un taux de 19% (au lieu de 18 % actuellement) pour les assurances facultatives contre les risques de toute nature relatifs aux véhicules terrestres à moteur. 

Afin qu’elle ne se répercute pas sur les assurés, cette hausse devra en responsabilité être compensée par les compagnies d’assurance. L’intervention décisive des sapeurs-pompiers limite les dégâts, et donc les dépenses des compagnies d’assurance. Cette « valeur du sauvé », justifie de solliciter fiscalement les assureurs. 
Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme pour faire face aux investissements à venir, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité. 

Cette hausse représente environ 200 millions d’euros et permettra à tout le moins d’absorber plusieurs surcoûts non pilotables que connaissent les SDIS (notamment fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires et adhésion obligatoire aux grands projets numérique d’État (NexSis et RRF)). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-592 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours (SDIS) sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

Pour augmenter leurs moyens, l’une des possibilités est d’augmenter la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), dont ils bénéficient. En effet, leur financement est assuré à hauteur de 60% par les Départements, mais ces derniers contribuent déjà pour des montants deux fois supérieurs à la fraction de TSCA qui leur est dédiée.

C’est pourquoi le présent amendement prévoit de passer cette taxe à un taux de 19% (au lieu de 18 % actuellement) pour les assurances facultatives contre les risques de toute nature relatifs aux véhicules terrestres à moteur.

Afin qu’elle ne se répercute pas sur les assurés, cette hausse devra en responsabilité être compensée par les compagnies d’assurance. L’intervention décisive des sapeurs-pompiers limite les dégâts, et donc les dépenses des compagnies d’assurance. Cette « valeur du sauvé », justifie de solliciter fiscalement les assureurs.

Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme pour faire face aux investissements à venir, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

Cette hausse représente environ 200 millions d’euros et permettra à tout le moins d’absorber plusieurs surcoûts non pilotables que connaissent les SDIS (notamment fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires et adhésion obligatoire aux grands projets numérique d’État (NexSis et RRF)).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-625 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mmes ANTOINE et PERROT, MM. COURTIAL et PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours (SDIS) sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

 Pour augmenter leurs moyens, l’une des possibilités est d’augmenter la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), dont ils bénéficient. En effet, leur financement est assuré à hauteur de 60% par les Départements, mais ces derniers contribuent déjà pour des montants deux fois supérieurs à la fraction de TSCA qui leur est dédiée.

 C’est pourquoi le présent amendement prévoit de passer cette taxe à un taux de 19% (au lieu de 18 % actuellement) pour les assurances facultatives contre les risques de toute nature relatifs aux véhicules terrestres à moteur.

 Afin qu’elle ne se répercute pas sur les assurés, cette hausse devra en responsabilité être compensée par les compagnies d’assurance. L’intervention décisive des sapeurs-pompiers limite les dégâts, et donc les dépenses des compagnies d’assurance. Cette « valeur du sauvé », justifie de solliciter fiscalement les assureurs.

Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme pour faire face aux investissements à venir, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

 Cette hausse représente environ 200 millions d’euros et permettra à tout le moins d’absorber plusieurs surcoûts non pilotables que connaissent les SDIS (notamment fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires et adhésion obligatoire aux grands projets numérique d’État (NexSis et RRF)).



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-740

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI et Mme SILVANI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent majorer la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) d’un point à 19% pour les assurances facultatives contre les risques de toute natures relatifs aux véhicules terrestres à moteur, afin de financer les services d’incendie et des secours (SDIS) dont les financements ne sont plus à la hauteur de la menace climatique






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1063 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX, Mme BRIANTE GUILLEMONT et M. LAOUEDJ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Cet amendement de repli propose d'augmenter d’un point de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), afin de soutenir le financement des services d’incendie et des secours (SDIS) face aux défis du réchauffement climatique et la multiplication des risques de toute nature.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1734 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Augmenter la taxe sur les conventions d’assurance (TSCA) en faveur des SDIS 

Nous l’avons vu cette année encore, face aux défis du réchauffement climatique et à la multiplication des risques, les services d’incendie et des secours (SDIS) sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

Pour augmenter leurs moyens, l’une des possibilités est d’augmenter la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), dont ils bénéficient.

En effet, leur financement est assuré à hauteur de 60% par les Départements, mais ces derniers contribuent déjà pour des montants deux fois supérieurs à la fraction de TSCA qui leur est dédiée.

C’est pourquoi le présent amendement prévoit de passer cette taxe à un taux de 19% (au lieu de 18 % actuellement) pour les assurances facultatives contre les risques de toute nature relatifs aux véhicules terrestres à moteur.

Afin qu’elle ne se répercute pas sur les assurés, cette hausse devra en responsabilité être compensée par les compagnies d’assurance. L’intervention décisive des sapeurs-pompiers limite les dégâts, et donc les dépenses des compagnies d’assurance. Cette « valeur du sauvé », justifie de solliciter fiscalement les assureurs.

Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme pour faire face aux investissements à venir, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

Cette hausse représente environ 200 millions d’euros et permettra à tout le moins d’absorber plusieurs surcoûts non pilotables que connaissent les SDIS (notamment fidélisation des sapeurs-pompiers volontaires et adhésion obligatoire aux grands projets numérique d’État (NexSis et RRF).

Source : Départements de France 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1691 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au 5° bis A de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 18 % » est remplacé par le taux : « 19 % ». 

II. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« Cette fraction de taux est fixée à 7,45 %. »

Objet

Avec l'augmentation des catastrophes liées au dérèglement climatique, les services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) sont confrontés à des défis croissants, ce qui leur nécessitera plus de moyens.

Pour augmenter leurs moyens, l’une des possibilités est d’augmenter la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), dont ils bénéficient. En effet, leur financement est assuré à hauteur de 60% par les Départements, mais ces derniers contribuent déjà pour des montants deux fois supérieurs à la fraction de TSCA qui leur est dédiée.

C’est pourquoi le présent amendement prévoit de passer cette taxe à un taux de 19% (au lieu de 18 % actuellement) pour les assurances facultatives contre les risques de toute nature relatifs aux véhicules terrestres à moteur. 

Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme pour faire face aux investissements à venir, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.





NB :Rectification pour rendre l'amendement identique aux 76 et suivants





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-438 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005, le taux : « 6,45 % » est remplacé par les mots : « 12,45 % ; son produit contribue au financement des services d’incendie et de secours. » .

II. – La part revenant à l’État du produit de taxe sur les conventions d’assurances en application de l’article 1001 du code général des impôts est diminuée à due concurrence du montant de l’augmentation de la fraction du taux prévue par le I. 

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour but d’augmenter la fraction du taux de la taxe spéciale sur les conventions d'assurance (TSCA) aux départements de 6,45% à 12,45%. 
Depuis 2005, les départements sont attributaires d’une fraction de 6,45 % du produit de la TSCA qu’ils doivent redistribuer aux Services départementaux d'incendie et de secours (SDIS). 
Cette fraction de TSCA est capitale dans le financement des services départementaux d’incendie et de secours. 
Une augmentation de la TSCA permettrait d’alléger la pression budgétaire subie par les SDIS, tout en assurant de meilleurs services de secours et une meilleure prévention des incendies et catastrophes, alors mêmes que le changement climatique rend les incendies de plus en plus fréquents. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1157 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MASSET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la fin du quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005, le taux : « 6,45 % » est remplacé par les mots : « 10,45 % ; son produit contribue au financement des services d’incendie et de secours. ».

II. – La part revenant à l’État du produit de taxe sur les conventions d’assurances en application de l’article 1001 du code général des impôts est diminuée à due concurrence du montant de l’augmentation de la fraction du taux prévue par le I. 

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour but d’augmenter la fraction du taux de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) aux départements de 6,45% à 10,45%.

C’est une augmentation nécessaire et juste pour la soutenabilité de cette dépense par les départements et les communes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-170 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN, BRAULT, CHASSEING, Pascal MARTIN, Alain MARC et ROCHETTE, Mme Laure DARCOS, MM. Vincent LOUAULT et WATTEBLED et Mme LERMYTTE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« À compter de 2025, cette fraction de taux est fixée à 9,45 % ; son produit contribue au financement des services d’incendie et de secours. »

II. – La part revenant à l’État du produit de taxe sur les conventions d’assurances en application de l’article 1001 du code général des impôts est diminuée à due concurrence du montant de l’augmentation de la fraction du taux prévue par le I.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les services d’incendie et de secours ont été largement sollicités cet été pour lutter contre les incendies qui ont ravagé notre territoire national. Ces interventions exceptionnelles se sont ajoutées aux sorties quotidiennes des pompiers qui ne cessent d’augmenter.

Ces évènements ont mis en exergue le manque de moyens financiers auquel sont confrontés les services d’incendie et de secours dans l’exercice de leurs missions, récemment accentué par la hausse des coûts de l’énergie et des carburants.

Aussi, afin de donner aux services d’incendie et de secours les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, cet amendement vise à augmenter la fraction de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance affectée aux départements afin d’en attribuer une plus grande part aux services départementaux d’incendie et de secours.

Afin de ne pas grever les finances départementales, la part perçue par l’Etat au titre de la TSCA est diminuée à due concurrence.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 27 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-171 rect. ter

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN, BRAULT, CHASSEING, Pascal MARTIN, Alain MARC, ROCHETTE, Vincent LOUAULT et WATTEBLED et Mme LERMYTTE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le quatrième alinéa du I de l’article 53 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est ainsi rédigé :

« À compter de 2025, cette fraction de taux est fixée à 9,45 %. »

II. – La part revenant à l’État du produit de taxe sur les conventions d’assurances en application de l’article 1001 du code général des impôts est diminuée à due concurrence du montant de l’augmentation de la fraction du taux prévue par le I.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de repli.

Les services d’incendie et de secours ont été largement sollicités cet été pour lutter contre les incendies qui ont ravagé notre territoire national. Ces interventions exceptionnelles se sont ajoutées aux sorties quotidiennes des pompiers qui ne cessent d’augmenter.

Ces évènements ont mis en exergue le manque de moyens financiers auquel sont confrontés les services d’incendie et de secours dans l’exercice de leurs missions, récemment accentué par la hausse des coûts de l’énergie et des carburants.

Aussi, afin de donner aux services d’incendie et de secours les moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions, cet amendement vise à augmenter la fraction de la taxe spéciale sur les conventions d’assurance affectée aux départements. Sans obliger les départements à consacrer ce surplus aux SDIS, se rapportant à une fraction qui leur est affectée, les départements s’engagent politiquement à l’utiliser pour financer les SDIS.

Afin de ne pas grever les finances départementales, la part perçue par l’Etat au titre de la TSCA est diminuée à due concurrence.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 27 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-75 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN, REYNAUD, Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mmes BORCHIO FONTIMP et MALET, MM. POINTEREAU, PANUNZI, BRUYEN, GENET, PERRIN, RIETMANN et RAPIN, Mme PLUCHET et M. SAURY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage. Il est donc indispensable de faciliter et optimiser leur financement, assuré à hauteur de 60% par les Départements. Ces derniers bénéficient au titre du financement des SDIS d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), mais leur contribution est plus de deux fois supérieure aux montants ainsi perçus.

Le programme 161 Sécurité civile, de son côté, prévoit une dotation de soutien à l’investissement des SDIS dont l’enveloppe n’est pas pérenne et ne permet, de ce fait, aucune projection. Pour faire face aux investissements à venir, les moyens doivent être durablement augmentés, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité. 

Afin d’augmenter l’enveloppe globale et de maintenir un niveau suffisant de ressources pour leurs missions de sécurité civile, le présent amendement prévoit un reversement supplémentaire de TSCA aux Départements. Il s’agirait d’un changement d’affectation, sans incidence sur les taux de taxe et donc sur les contrats d’assurance : une partie des recettes actuellement versée à la Caisse nationale des allocations familiales serait fléchée vers ces collectivités, pour un montant équivalent à environ 200 millions d’euros.

Cet amendement ne viendrait pas grever les ressources de la CNAF, puisque la Cour des comptes a relevé un excédent de la branche famille de plus d’un milliard d’euros en 2023. Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-209 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PELLEVAT, KLINGER et HOUPERT et Mmes Pauline MARTIN et BELLUROT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage. 

Il est donc indispensable de faciliter et optimiser leur financement, assuré à hauteur de 60% par les Départements. Ces derniers bénéficient au titre du financement des SDIS d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), mais leur contribution est plus de deux fois supérieure aux montants ainsi perçus. 

Le programme P162 (mission sécurité – Sécurité civile), de son côté, prévoit une dotation de soutien à l’investissement des SDIS dont l’enveloppe n’est pas pérenne et ne permet, de ce fait, aucune projection. 

Pour faire face aux investissements à venir, les moyens doivent être durablement augmentés, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité. 

Afin d’augmenter l’enveloppe globale et de maintenir un niveau suffisant de ressources pour leurs missions de sécurité civile, le présent amendement prévoit un reversement supplémentaire de TSCA aux Départements. 

Il s’agirait d’un changement d’affectation, sans incidence sur les taux de taxe et donc sur les contrats d’assurance : une partie des recettes actuellement versée à la Caisse nationale des allocations familiales serait fléchée vers ces collectivités, pour un montant équivalent à environ 200 millions d’euros. 

Cet amendement ne viendrait pas grever les ressources de la CNAF, puisque la Cour des comptes a relevé un excédent de la branche famille de plus d’un milliard d’euros en 2023. Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-548 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes DUMONT, BELLAMY et BERTHET, MM. BONNUS, BOUCHET, Jean-Marc BOYER, BRISSON et CADEC, Mmes DEMAS, DREXLER et GOSSELIN, M. GREMILLET, Mmes JOSENDE, JOSEPH et Marie MERCIER, M. MICHALLET, Mmes NÉDÉLEC et RICHER, MM. SIDO et SOL, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Jean Pierre VOGEL, PERNOT et SAUTAREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes pour les organismes de sécurité sociale est compensée à due concurrence par la majoration de l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement reprend le dispositif adopté, à l'Assemblée nationale (avant le rejet de l'ensemble de la première partie du PLF 2025, en séance), à l'initiative du Rapporteur Général, M. De Courson.

Il vise à diminuer la fraction de TSCA affectée à la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) de 13,3% à 10,3%, afin d'augmenter celle affectée aux départements, pour un montant d'environ 200 millions d'euros.

Cette modification des taux entend donner aux départements les moyens de soutenir financièrement leurs SDIS, qui reposent à 60% sur les ressources départementales et ceci, pour une application immédiate, en 2025, alors que les grands SDIS tirent la sonnette d'alarme pour leur financement, à compter de la mi-2025 (et ceci, sans attendre la grande loi sur la sécurité civile, annoncée par le Premier Ministre, fin septembre 2024, dans le cadre du Congrès des Sapeurs-Pompiers et qui devrait être examinée à la fin du premier semestre 2025).

La présente disposition est également appelée de ses voeux par les Départements de France (ADF) qui voit poindre aussi, en 2025, de grandes difficultés financières pour leurs SDIS, dans un contexte déjà très contraint financièrement, pour les collectivités. 

De plus, cet amendement ne fragiliserait pas le modèle financier de la CNAF, structurellement excédentaire, et qui présente un solde positif de 400 millions d'euros en 2024, d'après l'article 1er du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-591 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

Il est donc indispensable de faciliter et optimiser leur financement, assuré à hauteur de 60% par les Départements. Ces derniers bénéficient au titre du financement des SDIS d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), mais leur contribution est plus de deux fois supérieure aux montants ainsi perçus.

Le programme P162 (mission sécurité – Sécurité civile), de son côté, prévoit une dotation de soutien à l’investissement des SDIS dont l’enveloppe n’est pas pérenne et ne permet, de ce fait, aucune projection.

Pour faire face aux investissements à venir, les moyens doivent être durablement augmentés, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

Afin d’augmenter l’enveloppe globale et de maintenir un niveau suffisant de ressources pour leurs missions de sécurité civile, le présent amendement prévoit un reversement supplémentaire de TSCA aux Départements.

Il s’agirait d’un changement d’affectation, sans incidence sur les taux de taxe et donc sur les contrats d’assurance : une partie des recettes actuellement versée à la Caisse nationale des allocations familiales serait fléchée vers ces collectivités, pour un montant équivalent à environ 200 millions d’euros.

Cet amendement ne viendrait pas grever les ressources de la CNAF, puisque la Cour des comptes a relevé un excédent de la branche famille de plus d’un milliard d’euros en 2023. Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-624 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mmes ANTOINE et PERROT, M. COURTIAL, Mme HOUSSEAU, M. PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et de multiplication des risques, les services d’incendie et des secours sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

Il est donc indispensable de faciliter et optimiser leur financement, assuré à hauteur de 60% par les Départements. Ces derniers bénéficient au titre du financement des SDIS d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), mais leur contribution est plus de deux fois supérieure aux montants ainsi perçus.

 Le programme P162 (mission sécurité – Sécurité civile), de son côté, prévoit une dotation de soutien à l’investissement des SDIS dont l’enveloppe n’est pas pérenne et ne permet, de ce fait, aucune projection.

 Pour faire face aux investissements à venir, les moyens doivent être durablement augmentés, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

 Afin d’augmenter l’enveloppe globale et de maintenir un niveau suffisant de ressources pour leurs missions de sécurité civile, le présent amendement prévoit un reversement supplémentaire de TSCA aux Départements.

 Il s’agirait d’un changement d’affectation, sans incidence sur les taux de taxe et donc sur les contrats d’assurance : une partie des recettes actuellement versée à la Caisse nationale des allocations familiales serait fléchée vers ces collectivités, pour un montant équivalent à environ 200 millions d’euros.

 Cet amendement ne viendrait pas grever les ressources de la CNAF, puisque la Cour des comptes a relevé un excédent de la branche famille de plus d’un milliard d’euros en 2023. Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1215 rect. quater

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme JACQUEMET, MM. CAMBIER, PILLEFER et HENNO, Mme SAINT-PÉ et MM. FARGEOT, LEVI et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Nous l’avons vu cette année encore, face aux défis du réchauffement climatique et à la multiplication des risques, les services d’incendie et des secours sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

Il est donc indispensable de faciliter et optimiser leur financement, assuré à hauteur de 60% par les Départements. Ces derniers bénéficient au titre du financement des SDIS d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), mais leur contribution est plus de deux fois supérieure aux montants ainsi perçus.

Le programme P162 (mission sécurité – Sécurité civile), de son côté, prévoit une dotation de soutien à l’investissement des SDIS dont l’enveloppe n’est pas pérenne et ne permet, de ce fait, aucune projection.

Pour faire face aux investissements à venir, les moyens doivent être durablement augmentés, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

Afin d’augmenter l’enveloppe globale et de maintenir un niveau suffisant de ressources pour leurs missions de sécurité civile, le présent amendement prévoit un reversement supplémentaire de TSCA aux Départements.

Il s’agirait d’un changement d’affectation, sans incidence sur les taux de taxe et donc sur les contrats d’assurance : une partie des recettes actuellement versée à la Caisse nationale des allocations familiales serait fléchée vers ces collectivités, pour un montant équivalent à environ 200 millions d’euros.

Cet amendement ne viendrait pas grever les ressources de la CNAF, puisque la Cour des comptes a relevé un excédent de la branche famille de plus d’un milliard d’euros en 2023. Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1583 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31 

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I ci-dessus est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Face aux défis du réchauffement climatique et à la multiplication des risques, les services d’incendie et des secours sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage. 

Il est donc indispensable de faciliter et optimiser leur financement, assuré à hauteur de 60% par les Départements. Ces derniers bénéficient au titre du financement des SDIS d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), mais leur contribution est plus de deux fois supérieure aux montants ainsi perçus. 

Le programme P162 (mission sécurité – Sécurité civile), de son côté, prévoit une dotation de soutien à l’investissement des SDIS dont l’enveloppe n’est pas pérenne et ne permet, de ce fait, aucune projection. 

Pour faire face aux investissements à venir, les moyens doivent être durablement augmentés, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité. 

Afin d’augmenter l’enveloppe globale et de maintenir un niveau suffisant de ressources pour leurs missions de sécurité civile, le présent amendement prévoit un reversement supplémentaire de TSCA aux départements. 

Il s’agirait d’un changement d’affectation, sans incidence sur les taux de taxe et donc sur les contrats d’assurance : une partie des recettes actuellement versée à la Caisse nationale des allocations familiales serait fléchée vers ces collectivités, pour un montant équivalent à environ 200 millions d’euros. 

Cet amendement ne viendrait pas grever les ressources de la CNAF, puisque la Cour des comptes a relevé un excédent de la branche famille de plus d’un milliard d’euros en 2023. Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1733 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, le taux : « 13,3 % » est remplacé par le taux : « 10,3 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour les organismes de sécurité sociale du I  est compensée, à due concurrence, par la création d'une taxe additionnelle à l'accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Transférer aux départements une part de la TSCA dévolue à la CNAF afin de financer les SDIS

Nous l’avons vu cette année encore, face aux défis du réchauffement climatique et à la multiplication des risques, les services d’incendie et des secours sont de plus en plus sollicités et le seront encore davantage.

Il est donc indispensable de faciliter et optimiser leur financement, assuré à hauteur de 60% par les Départements.

Ces derniers bénéficient au titre du financement des SDIS d’une fraction de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA), mais leur contribution est plus de deux fois supérieure aux montants ainsi perçus. 

Le programme P162 (mission sécurité – Sécurité civile), de son côté, prévoit une dotation de soutien à l’investissement des SDIS dont l’enveloppe n’est pas pérenne et ne permet, de ce fait, aucune projection. 

Pour faire face aux investissements à venir, les moyens doivent être durablement augmentés, d’autant que les Départements font face à des difficultés financières majeures, subissant une chute de leurs recettes et une augmentation de leurs dépenses de solidarité.

Afin d’augmenter l’enveloppe globale et de maintenir un niveau suffisant de ressources pour leurs missions de sécurité civile, le présent amendement prévoit un reversement supplémentaire de TSCA aux Départements.

Il s’agirait d’un changement d’affectation, sans incidence sur les taux de taxe et donc sur les contrats d’assurance : une partie des recettes actuellement versée à la Caisse nationale des allocations familiales serait fléchée vers ces collectivités, pour un montant équivalent à environ 200 millions d’euros.

Cet amendement ne viendrait pas grever les ressources de la CNAF, puisque la Cour des comptes a relevé un excédent de la branche famille de plus d’un milliard d’euros en 2023.

Les moyens des services de secours s’en trouveraient augmentés sur le long terme.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-578

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FARGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 1379 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° La contribution aux infrastructures communales, prévue à l’article 1519 K. » ;

2° Après l’article 1519-J, il est inséré un article ainsi rédigé :

« Art. 1519-K. – I. – Il est institué, au profit des communes, une imposition forfaitaire annuelle destinée à pourvoir aux dépenses réelles d’investissement mentionnées à l’article L. 1615-1 du code général des collectivités territoriales.

« II. – La contribution aux infrastructures communales est due par toute personne physique majeure ayant sa résidence principale sur le territoire de la commune.

« III. – Le montant de l’imposition forfaitaire est établi chaque année par une délibération du conseil municipal lors du vote du budget. Il fixe son montant dont la valeur forfaitaire est comprise entre 60 et 120 euros.

« IV. – Sont exonérés d’office de la contribution aux infrastructures communales :

« 1° Les habitants reconnus indigents par la commission communale des impôts directs, en accord avec l’administration fiscale ;

« 2° Les ambassadeurs et autres agents diplomatiques de nationalité étrangère dans la commune de leur résidence officielle, dans la mesure où les pays qu’ils représentent concèdent des avantages analogues aux ambassadeurs et agents diplomatiques français.

« La situation des consuls et agents consulaires est réglée conformément aux conventions intervenues avec le pays représenté.

« V. – La revalorisation annuelle du montant de la contribution aux infrastructures communales est effectuée sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation de l’année précédente, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Si ce coefficient est inférieur à un, il est porté à cette valeur. » ;

3° Après l’article 1636 B undecies, il est inséré un article ainsi rédigé :

« Art. 1636 B undecies. – Les communes votent le montant de la contribution mentionnée à l’article 1519 K dans les conditions fixées à l’article 1639 A. »

II. – L’article L. 2331-5 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« …° Le montant de la contribution aux infrastructures communales, prévue à l’article 1519 K du code général des impôts ; ».

Objet

Cet amendement propose d’instaurer au bénéfice des communes une contribution aux infrastructures communales (CIC) redevable par tout habitant majeur dont la résidence principale est située sur le territoire de ladite commune. Son montant compris entre 60 et 120€ par habitant serait fixé par un vote du conseil municipal. Ces recettes ne pourraient être affectées qu’au budget d’investissement communal et donc à des fins d’amélioration des équipements publics.

Ainsi, cette contribution permet de renforcer l’autonomie fiscale des communes en renforçant leur capacité financière en matière d’investissement, de rétablir l’égalité des citoyens devant les charges publiques et enfin de recréer un lien civique entre le bien public et les citoyens.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-642 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 15° de l’article 1382 du code général des impôts est abrogé.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) et de la cotisation foncière des entreprises (CFE) actuellement accordée aux mâts des éoliennes.

Ce dispositif, introduit par amendement dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024, visait à ajuster la fiscalité applicable aux éoliennes à l'évolution de la technologie de construction, en intégrant les mâts fixés à perpétuelle demeure aux socles en béton aux mâts métalliques boulonnés sur ces mêmes socles, leur permettant ainsi de bénéficier d’un régime d’exonération.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2052 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ROMAGNY, MM. PILLEFER, FOLLIOT et HENNO, Mme DUMONT, MM. CHEVALIER, MENONVILLE et COURTIAL, Mme SAINT-PÉ, MM. CAMBIER et MAUREY, Mmes SOLLOGOUB, DREXLER, HOUSSEAU, PLUCHET et Olivia RICHARD, M. DELCROS, Mme GACQUERRE, M. LONGEOT, Mme JACQUEMET et M. LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 15° de l’article 1382 du code général des impôts est abrogé.

Objet

Cet amendement vise à créer un complément de recettes pour les collectivités locales.

L’article 142 de la loi de finances pour 2024 a ajouté les mâts des éoliennes comme nouveau cas d’exonération de la taxe foncière sur les propriétés non bâties, rejoignant toute une liste de bâtiments tels que des sous-préfectures, des édifices affectés à l’exercice du culte, les palais, châteaux et monuments nationaux ou encore les bibliothèques.

Au regard des revenus engrangés par la revente d’électricité produite par les éoliennes et de l’ampleur conséquente de la construction, il est tout à fait normal que les éoliennes soient contributrices au titre de la taxe foncière.

Cet amendement vise à rétablir l’assujettissement des mâts des éoliennes à la taxe foncière sur les propriétés bâties  



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-551 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes VERMEILLET et Nathalie GOULET, M. LEVI, Mmes GUIDEZ et Olivia RICHARD, MM. LAUGIER et LONGEOT, Mme VÉRIEN, M. DHERSIN, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. CIGOLOTTI, MIZZON et CANÉVET, Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme SOLLOGOUB, MM. PERRION et PILLEFER, Mme DOINEAU, MM. FARGEOT, Pascal MARTIN et KERN, Mme SAINT-PÉ, M. VANLERENBERGHE, Mme BILLON, M. COURTIAL, Mmes MORIN-DESAILLY, JACQUEMET et PERROT, M. BLEUNVEN, Mme HOUSSEAU et MM. DUFFOURG et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B du I de la section II du chapitre premier du titre premier de la deuxième partie du livre premier du code général des impôts est complété par un article 1382… ainsi rédigé :

« Art. 1382 …. – Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, exonérer totalement, pour la part de taxe foncière sur les propriétés bâties qui leur revient, les immeubles ou parties d’immeubles qui appartiennent à des établissements privés à but non lucratif en contrat avec l’État tels que définis à l’article L. 732-1 du code de l’éducation, et qui sont affectés au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche tel que défini aux articles L. 123-3 du code de l’éducation et L. 112-2 du code de la recherche.

« Pour bénéficier de cette exonération, le redevable de la taxe doit adresser, avant le 1er janvier de la première année au titre de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration au service des impôts du lieu de situation des biens comportant tous les éléments permettant leur identification et tout document justifiant de l’affectation de l’immeuble. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans la suite de la loi de programmation de la recherche, cet amendement a pour objet d’ouvrir la possibilité aux collectivités territoriales d’exonérer de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) les établissements d’enseignement supérieur d’intérêt général (EESPIG) en tant qu’opérateurs du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (art. L732-1 du Code de l’éducation et art. L112-2 du Code de la recherche).

Il permet ainsi d’établir une équité de traitement avec les établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche, exonérés de plein droit du paiement de la TFPB au titre de l’article 1382 du Code général des impôts.

L’exonération proposée ici s’établit à l’initiative des collectivités territoriales pour les EESPIG, établissements d’enseignement supérieur privés en contrat avec l’Etat. Ces établissements soutiennent en effet l’économie locale, l’attractivité des territoires et le dynamisme des bassins d’emplois dans lesquels ils sont implantés, générant de nombreuses retombées pour les collectivités, tant économiques, que sociales et culturelles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-883 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PIEDNOIR, Mme AESCHLIMANN, MM. Jean Pierre VOGEL et BRISSON, Mme Laure DARCOS, M. KAROUTCHI, Mmes BERTHET et BELRHITI, MM. RAPIN et BRUYEN, Mme Pauline MARTIN, MM. SAVIN, CADEC, PANUNZI, CHEVALIER et GENET, Mme PETRUS, MM. BELIN, Jean-Baptiste BLANC, PERRIN et Étienne BLANC et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le B du I de la section II du chapitre premier du titre premier de la deuxième partie du livre premier du code général des impôts est complété par un article 1382… ainsi rédigé :

« Art. 1382 …. – Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, exonérer totalement, pour la part de taxe foncière sur les propriétés bâties qui leur revient, les immeubles ou parties d’immeubles qui appartiennent à des établissements privés à but non lucratif en contrat avec l’État tels que définis à l’article L. 732-1 du code de l’éducation, et qui sont affectés au service public de l’enseignement supérieur et de la recherche tel que défini aux articles L. 123-3 du code de l’éducation et L. 112-2 du code de la recherche.

« Pour bénéficier de cette exonération, le redevable de la taxe doit adresser, avant le 1er janvier de la première année au titre de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration au service des impôts du lieu de situation des biens comportant tous les éléments permettant leur identification et tout document justifiant de l’affectation de l’immeuble. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans la suite de la loi de programmation de la recherche, cet amendement a pour objet d’ouvrir la possibilité aux collectivités territoriales d’exonérer de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) les établissements d’enseignement supérieur d’intérêt général (EESPIG) en tant qu’opérateurs du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (art. L732-1 du Code de l’éducation et art. L112-2 du Code de la recherche).

Il permet ainsi d’établir une équité de traitement avec les établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche, exonérés de plein droit du paiement de la TFPB au titre de l’article 1382 du Code général des impôts.

L’exonération proposée ici s’établit à l’initiative des collectivités territoriales pour les EESPIG, établissements d’enseignement supérieur privés en contrat avec l’État, et se veut ainsi le reflet de l’engagement des collectivités pour l’enseignement supérieur non lucratif et la recherche publique. Ces établissements soutiennent en effet l’économie locale, l’attractivité des territoires et le dynamisme des bassins d’emplois dans lesquels ils sont implantés, générant de nombreuses retombées pour les collectivités, tant économiques, que sociales et culturelles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1729 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, M. BUIS, Mme NADILLE, M. IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après l’article 1382 D, il est inséré un article 1382… ainsi rédigé :

« Art. 1382 ... – Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, exonérer pour la part de taxe foncière sur les propriétés bâties qui leur revient, les ouvrages de distribution, les installations de production et les bâtiments de toute nature qui appartiennent aux communes ou à un établissement public et sont affectés à l’exploitation d’un réseau public de chaleur  au sens de l’article L. 2224-38 du code général des collectivités territoriales alimenté à 50 % au moins par des énergies renouvelables au sens de l’article L. 211-2 du code de l’énergie ou  de récupération lorsque l’énergie calorifique livrée aux usagers par ce réseau est inférieure à 10 GWh.

« Lorsqu’elle est prévue par les collectivités territoriales, pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser, avant le 1er janvier de la première année à compter de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration, dont le modèle est fixé par l’administration, au service des impôts du lieu de situation des biens. Cette déclaration comporte les éléments permettant d’identifier les installations et bâtiments concernés et de vérifier le respect des conditions mentionnées au premier alinéa. Lorsque cette déclaration est souscrite hors délai, l’exonération s’applique pour la période restant à courir après le 31 décembre de l’année de souscription. » ;

2° Après l’article 1464 A, il est inséré un article 1464… ainsi rédigé : 

« Art. 1464 … – Les collectivités territoriales et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre peuvent, par délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis, exonérer, pour la part de cotisation foncière des entreprises qui leur revient, des établissements produisant de la chaleur issue à 50 % au moins de sources d’énergie renouvelable au sens de l’article L. 211-2 du code de l’énergie ou de récupération  et la distribuant par un réseau public de chaleur au sens de l’article L. 2224-38 du code général des collectivités territoriales lorsque l’énergie calorifique livrée aux usagers par ce réseaux est inférieure à 10 GWh.

« Lorsqu’elle est prévue par les collectivités territoriales, pour bénéficier de cette exonération, le propriétaire doit adresser, avant le 1er janvier de la première année à compter de laquelle l’exonération est applicable, une déclaration, dont le modèle est fixé par l’administration, au service des impôts du lieu de situation des biens. Cette déclaration comporte les éléments permettant d’identifier les installations et bâtiments concernés et de vérifier le respect des conditions mentionnées au premier alinéa. Lorsque cette déclaration est souscrite hors délai, l’exonération s’applique pour la période restant à courir après le 31 décembre de l’année de souscription. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

 

Objet

Le présent amendement vise à permettre les collectivités territoriales qui le souhaitent, si et seulement elles le souhaitent, d’exonérer de taxe foncière et de CFE les réseaux de chaleur alimentés à plus de 50% par des énergies renouvelables ou de récupération, dès lors qu’ils permettent d’alimenter l’équivalent de 1000 logements. 

Contrairement aux grands réseaux de chaleur urbains historiques, ces petits réseaux ont été pour les trois quarts créés depuis moins de quinze ans en zone rurale, dans des gros bourgs et petites villes, souvent dans les régions continentales montagnardes isolées. 

Ce sont pour l’essentiel des réseaux utilisant le bois énergie pour plus de 95 % de la chaleur distribuée aux usagers.

L’installation de tels réseaux de chaleur est particulièrement pertinente pour les collectivités locales de taille modeste, pour remplacer le fioul qu’elles utilisaient, valoriser des ressources locales en circuit court, ou encore pour permettre aux usagers de maîtriser leurs charges de chauffage. Pour autant, ces petits et moyens réseaux ont un équilibre économique plus fragile que les réseaux des métropoles, en ce que les économies d’échelle réalisées sont moindres puisqu’il y a moins « d’usagers ».

Dans un contexte où c’est dans ces petites et moyennes villes que nous devons mettre le curseur pour parvenir à accélérer réellement la décarbonation de nos territoires, notamment pour réduire nos importations de gaz et de fioul, il nous faut aujourd’hui plus que jamais donner aux élus locaux tous les outils qu’ils réclament pour y parvenir.

C’est le sens du présent amendement, qui vise à permettre aux collectivités, si et seulement si elles le souhaitent, d’exonérer leur réseau de chaleur pour baisser la facture d’énergie payée par leurs concitoyens.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 15 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1781 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE, MM. FAGNEN et JOMIER, Mme LINKENHELD et MM. MÉRILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1383 du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° La première phrase du deuxième alinéa du I est complétée par les mots  : « , ou la supprimer lorsque la construction s’effectue sur une parcelle ou section cadastrale non artificialisée au 1er janvier de l’année précédant celle de la demande d’autorisation d’urbanisme.  »  ;

2° Après le premier alinéa du II, il est inséré un alinéa ainsi rédigé  : 

« La commune peut, par une délibération prise dans les conditions prévues à l’article 1639 A bis et pour la part qui lui revient, limiter ou supprimer l’exonération prévue au premier alinéa du présent II lorsque la construction s’effectue sur une parcelle ou section cadastrale non artificialisée au 1er janvier de l’année précédant celle de la demande d’autorisation d’urbanisme.  » 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à favoriser le recyclage foncier pour faciliter l’atteinte de l’objectif de Zéro Artificialisation Nette, en donnant aux collectivités la possibilité de supprimer l’exonération minimale de 40 % de taxe foncière sur les propriétés bâties les deux premières années suivant la construction d’un local. 

Dans un contexte de raréfaction du foncier et dès lors que les coûts engendrés par l’accueil de nouvelles populations ou activités sont pris en charge sans délai par la collectivité, il apparaît justifié de permettre aux collectivités de supprimer ce plancher d’exonération.  

Cette proposition consistant à redonner (comme c’était le cas avant la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales) aux collectivités la possibilité de supprimer cette exonération minimale figurait parmi les propositions du rapport « Rebsamen » La Relance durable de la construction de logements (2021). En l’espèce, il s’agissait de la proposition n°5 : Donner aux communes la possibilité de supprimer l’intégralité l’exonération de TFPB sur les deux premières années suivant la mise en service des logements neufs. 

Toutefois, dans un contexte d’insuffisance de l’offre de logement, le présent amendement propose de circonscrire cette possibilité aux seules constructions entraînant une artificialisation des sols. En effet, il s’agit d’orienter les constructions dans les zones déjà urbanisées (et non pas de renchérir le coût de la construction). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1000

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme ARTIGALAS, MM. FÉRAUD et COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le XX de l’article 73 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« H. – Par dérogation à l’article 1388 bis du code général des impôts dans sa version issue de la présente loi, la convention annexée au contrat de ville peut être signée et la déclaration peut être adressée au service des impôts du lieu de situation des biens au plus tard le 31 mars 2025 pour l’application en France métropolitaine au titre de l’année 2025 de l’abattement prévu au même article. »

Objet

L’article 1388 bis du code général des impôts (CGI) prévoit que la base d'imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties des logements à usage locatif appartenant à un organisme de logement social peut faire l'objet d'un abattement de 30 % au titre des années 2025 à 2030 lorsque ces logements sont situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville.

Cet abattement est conditionné à la signature, par l’organisme, du contrat de ville et d’une convention, annexée au contrat de ville, conclue avec la commune, l'établissement public de coopération intercommunale et le représentant de l’État dans le département, relative à l'entretien et à la gestion du parc et ayant pour but d'améliorer la qualité du service rendu aux locataires.

Pour que l’abattement s’applique en 2025, la signature de ces conventions doit en principe intervenir au plus tard le 31 décembre 2024.

Toutefois, en raison du retard pris dans le calendrier de signature des contrats de ville, plusieurs collectivités et organismes Hlm ne seront pas en mesure de signer ces conventions dans les délais prévus, ce qui risque de mettre en péril les programmes d’action pour 2025.

Notre amendement, déposé en lien avec l’USH, propose de décaler au 31 mars 2025 la date limite de signature de la convention pour l’application de l’abattement aux impositions établies au titre de 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1470 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. - Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le XX de l’article 73 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« H. – Par dérogation à l’article 1388 bis du code général des impôts dans sa version issue de la présente loi, la convention annexée au contrat de ville peut être signée et la déclaration peut être adressée au service des impôts du lieu de situation des biens au plus tard le 31 mars 2025 pour l’application en France métropolitaine au titre de l’année 2025 de l’abattement prévu au même article. »

Objet

La base d’imposition à la taxe foncère sur les propriétés bâties (TFPB) des logemetns à usage locatif appartenant à un organisme de logement social peut faire l’objet d’un abattement de 30% au titre des années 2025 à 2030, lorsque ces logements sont situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Cet abattement est conditionné à la signature, par l’organisme, du contrat de ville et d’une convention, annexée au contrat de ville, conclue avec la commune, l’établissement public de coopération intercommunale et le représentant de l’Etat dans le département, relative à l’entretien et à la gestion du parc et ayant pour but d’améliorer la qualité du service rendu aux locataires.

Ces conventions d’abattement TFPB permettent de financer des programmes d’actions conduits par les bailleurs sociaux et élaborés de manière partenariale avec les collectivités locales et les services de l’Etat. Ces actions contribuent notamment au renforcement de la présence de proximité, à un entretien adapté au contexte des quartiers, à une gestion urbaine renforcée, à la tranquillité résidentielle et à favoriser le vivre-ensemble et la participation des habitants.

Pour que l’abattement s’applique en 2025, la signature de ces conventions doit en principe intervenir au plus tard le 31 décembre 2024.

Toutefois, en raison du retard pris dans le calendrier de signature des contrats de ville, plusieurs collectivités et organismes HLM ne seront pas en mesure de signer ces conventions dans les délais prévus, ce qui risque de mettre en péril les programmes d’action pour 2025.

Ainsi, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, en lien avec l’Union Sociale pour l’Habitat (USH) et l’AORIF, proposent de décaler au 31 mars 2025 la date limite de signature de la convention pour l’application de l’abattement aux imposition établies au titre de 2025, ce qui a déjà pu être le cas par le passé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2077 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le XX de l’article 73 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est complété par un H ainsi rédigé :

« H. – Par dérogation à l’article 1388 bis du code général des impôts dans sa version issue de la présente loi, la convention annexée au contrat de ville peut être signée et la déclaration peut être adressée au service des impôts du lieu de situation des biens au plus tard le 31 mars 2025 pour l’application en France métropolitaine au titre de l’année 2025 de l’abattement prévu au même article. »

Objet

L’article 1388 bis du code général des impôts (CGI) prévoit que la base d'imposition à la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) des logements à usage locatif appartenant à un organisme de logement social peut faire l'objet d'un abattement de 30 % au titre des années 2025 à 2030 lorsque ces logements sont situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville.

Cet abattement est conditionné à la signature, par l’organisme, du contrat de ville et d’une convention, annexée au contrat de ville, conclue avec la commune, l'établissement public de coopération intercommunale et le représentant de l'État dans le département, relative à l'entretien et à la gestion du parc et ayant pour but d'améliorer la qualité du service rendu aux locataires.

Ces conventions précisent le cadre de financement des programmes d’actions conduits par les bailleurs sociaux et élaborés en partenariat avec les collectivités locales et les services de l’État. Ces actions contribuent notamment au renforcement de la présence de proximité, à un entretien adapté au contexte des quartiers, à une gestion urbaine renforcée, à la tranquillité résidentielle et à favoriser le vivre-ensemble et la participation des habitants.

En principe, pour que l’abattement s’applique au titre de l’année 2025, la signature de ces conventions et la transmission par les bailleurs d’une déclaration des locaux concernés au service des impôts du lieu de situation des biens doivent intervenir avant le 1er janvier 2025.

Toutefois, compte tenu notamment du temps nécessaire pour négocier et aboutir à la signature de ces conventions avec les bailleurs, ces dernières ne pourront pas toutes être signées dans les délais prévus, ce qui risque de mettre en péril les programmes d’action pour 2025.

Le présent amendement propose donc, par dérogation à l’article 1388 bis du CGI, de décaler au 31 mars 2025 la date limite de signature de la convention d’abattement de TFPB et de transmission par les bailleurs de leurs déclarations des biens pour l’application de l’abattement aux impositions établies au titre de l’année 2025.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1022

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. FÉRAUD et COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE et PLA, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le premier alinéa de l’article 1388 octies du code général des impôts, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Cette disposition peut également s’appliquer, dans les mêmes conditions, pour des biens immobiliers acquis par des personnes physiques et destinés à leur résidence principale, lorsque, compte tenu de leur état dégradé, le coût des biens est inférieur au cout estimé des travaux de rénovation et de remise en état.

« La durée et les modalités d’application de cette disposition, ainsi que les plafonds de ressources des personnes éligibles, sont définis par décret. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Comment accepter aujourd’hui que le foncier ne soit plus abordable, ni même disponible pour des jeunes ménages qui souhaitent construire leur projet de vie au cœur des villes et des villages qui les ont vu naître.

Ce phénomène d’éviction inquiète et impacte la vie des Français jusque dans les territoires ruraux. Les élus locaux doivent pouvoir répondre aux aspirations bien légitimes des habitants.

Aussi notre amendement propose de donner la possibilité aux collectivités territoriales qui le souhaitent de prendre une délibération pour appliquer un abattement sur la taxe foncière sur les propriétés bâties due par les ménages (sous plafonds de ressources) qui acquièrent un bâti existant dégradé dont le coût des travaux de rénovation est supérieur à la valeur du bien dans des conditions à définir par décret.

Par ailleurs, cette mesure favorise la mise en œuvre du "zéro artificialisation nette" puisqu’ils encourage les ménages à réinvestir le bâti existant.

Cette proposition est mesurée : cette une possibilité ouverte aux collectivités et elle réserve l'abattement de taxes locales aux opérations sur zones déjà artificialisées, qui est une recommandation formulée par le conseil des prélèvements obligatoires dans son rapport sur "la fiscalité locale dans la perspective du ZAN" du 25 octobre 2022.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2064

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 1418 est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa du I est remplacé par trois alinéas ainsi rédigés :

« I. – À des fins de gestion des impositions prévues aux articles 232, 1407, 1407 bis et 1407 ter, les propriétaires de locaux affectés à l’habitation sont tenus de déclarer à l’administration fiscale, avant le 1er juillet de chaque année, les informations relatives, s’ils s’en réservent la jouissance, à la nature de l’occupation de ces locaux ou, s’ils sont occupés par des tiers.

« Ils déclarent également les informations relatives aux caractéristiques de ces locaux, au mode d’occupation et au type de location, aux dates de début et de fin d’occupation, à l’identité du ou des occupants desdits locaux et, le cas échéant, les éléments d’identification du gestionnaire de location. En cas de vacance du local, le motif de celle-ci est précisé.

« Les modalités déclaratives sont fixées par décret. » ;

b) Il est ajouté un paragraphe ainsi rédigé :

« III. – Les personnes qui occupent sans en être propriétaires des locaux meublés conformément à leur destination d’habitation autre qu’à titre principale sont tenues d’indiquer à l’administration fiscale, sur la déclaration prévue à l’article 170, l’adresse et les éléments d’identification de ces locaux ainsi que de leur propriétaire. » ;

2° À la première phrase de l’article 1770 terdecies, la première occurrence du mot : « à » est remplacée par les mots : « au I de ».

Objet

Le présent amendement vise à sécuriser juridiquement l'obligation déclarative incombant aux propriétaires tenus de déclarer annuellement les changements de situation d'occupation de leurs locaux à usage d'habitation. Il introduit l'obligation pour les tiers occupants de locaux à usage de résidence secondaire de préciser, sur leur déclaration annuelle des revenus, les éléments d’identification de ces locaux et l'identité des propriétaires. La collecte de ces informations permet d'éviter les erreurs d'imposition des occupants à la taxe d’habitation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1697

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la section IV bis du chapitre Ier du titre Ier de la deuxième partie du code général des impôts, il est inséré une section IV ter ainsi rédigée :

« Section IV ter

« Contribution locale de sauvegarde des services publics 

« Art. 1419. – Il est institué une contribution locale de sauvegarde des services publics applicable à toute personne physique ou morale résidant sur le territoire national, quel que soit son statut ou son niveau de revenu. Elle a pour objet de contribuer à la sauvegarde des services publics locaux menacés dans leur existence et leur fonctionnement. 

« Art. 1420. – I. – La contribution prévue à l’article 1419 est due par tous les ménages résidant dans la commune et par toutes les entreprises établies dans la commune au 1er janvier de l’année d’imposition.

« II. – La contribution prévue à l’article 1419 est calculée sur la base d'un montant forfaitaire. Le montant annuel de base de la contribution prévue à l’article 1419 est fixé à 30 € par an pour le contribuable personne physique et à 40 € pour le contribuable personne morale. 

« Art. 1421. – I. – Pour les personnes physiques, la contribution prévue à l’article 1419 est établie, contrôlée et recouvrée comme l’impôt sur le revenu et sous les mêmes garanties et sanctions.

« II. – Pour les personnes morales, la contribution prévue à l’article 1419 est établie, contrôlée et recouvrée comme l’impôt sur les sociétés et sous les mêmes garanties et sanctions.

« Art. 1422. – Sont exonérés de la contribution prévue à l’article 1419 :

« 1° Les personnes dont le revenu fiscal de référence est inférieur à un seuil défini par décret ;

« 2° Les bénéficiaires du revenu prévu à l’article L262-1 du code de l'action sociale et des familles.

« Article 1423 – I. – Les recettes générées par la contribution prévue à l’article 1419 sont réparties entre les collectivités énumérées au premier alinéa de l’article 72 de la Constitution, selon une clé de répartition définie chaque année par la loi de finances.

« II. – Un fonds de péréquation est créé pour redistribuer une partie des recettes de la contribution prévue à l’article 1419 aux territoires les plus défavorisés, afin de réduire les écarts de ressources financières entre les collectivités énumérées au premier alinéa de l’article 72 de la Constitution.

« III. – Les recettes issues de la contribution prévue à l’article 1419 sont affectées au financement de la sauvegarde des services publics locaux. »

« IV. – Un décret en Conseil d'État précise les modalités d'application du présent article. »



Objet

Le processus continu et systématique de démantèlement de la fiscalité locale et de l’autonomie financière et fiscale des collectivités territoriales, amplifié au cours des 15 dernières années, présente un danger pour la démocratie locale. 

 

La part de la fiscalité avec pouvoir de taux dans l’ensemble des recettes fiscales des collectivités territoriales est passée de 90 % à 39 % entre 1986 et 2023. Et pourtant, le ratio d’autonomie financière de chaque catégorie de collectivités ne cesserait de s’améliorer, passant de 60,8 % à 71,3% pour le bloc communal entre 2003 et 2022. Les départements et les régions, qui n’ont plus d’impôts avec pouvoir de taux, bénéficieraient de meilleurs ratios d’autonomie, respectivement 75,6% (contre 58,6 % en 2003) et 73,6% (contre 41,7% en 2003). 

 

Autre paradoxe, malgré la suppression progressive de la taxe d’habitation, la fiscalité qui pèse sur les ménages reste extrêmement dynamique, nourrissant un certain sentiment d’inefficacité de l’action publique : les restructurations et nombreuses fermetures de services de proximité qui s’accélèrent dans les territoires aggravent la perception qu’ont les citoyens, usagers et contribuables de l'usage de l'impôt (service public réduit dans les crèches et dans les postes, fermetures des services hospitaliers en zones rurales, restructuration des directions régionales et départementales des finances publiques). 

 

Aujourd’hui, d’une part, l’impôt ne remplit plus sa nécessaire fonction sociale de réalisation de l’intérêt général et, d’autre part, le nouveau schéma de financement des collectivités territoriales ne leur permet pas d’assurer le bon fonctionnement des services publics locaux, alors que la demande est accrue.  

 

Cet amendement propose donc la création d’une contribution locale de sauvegarde des services publics dont l’assiette très large et le montant symbolique permettrait de retisser les liens entre les contribuables et la vie publique locale. Cette contribution serait un premier pas vers la reprise en main par les territoires et leurs habitants d’un bon usage de l’impôt, c’est-à-dire conforme à leur besoin de réalisation de l’intérêt général.

Cet amendement reprend une proposition de l’association des Petites Villes de France.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1855 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, M. DELCROS, Mme HAVET et M. DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.  L’article 1519 C du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Après 1°, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...° 5 % sont affectés aux conseils départementaux littoraux d'où des installations sont visibles. Il est tenu compte, dans la répartition de ce produit entre les départements, de la distance qui sépare les installations de l'un des points du territoire des départements concernés et de la population de ces derniers. Par exception, lorsque les installations sont visibles de plusieurs départements, la répartition est réalisée conjointement dans les préfectures des départements concernées ; »

2° Au 3° bis, le taux : « 10 % » est remplacé par le taux : « 5 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l'Office français de la biodiversité du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 précise la répartition de la taxe annuelle sur les éoliennes maritimes afin que 50% du produit de la taxe soient affectés aux communes littorales d’où les installations sont visibles ; que 35% soient affectés aux comités mentionnés à l'article L. 912-1 du code rural et de la pêche maritime pour le financement de projets concourant à l'exploitation durable des ressources halieutique ; que 10% soient affectés à l’Office français de la biodiversité et que 5% soient affectés aux organismes mentionnés à l'article L. 742-9 du code de la sécurité intérieure.

Dans la version initiale de la répartition de cette taxe, en vigueur du 01 janvier 2007 au 29 juillet 2010, les départements percevaient 50% du produit de la taxe sur les éoliennes en mer.

Les départements sont pleinement investis dans la transition énergétique. Ils soutiennent ces parcs éoliens en mer et agissent pour les rendre acceptable par les populations et entreprises locales. Ils sont également compétents en matière de biodiversité, assurant la gestion des Espaces Naturels Sensibles (ENS) et notamment des ENS côtiers.

Ainsi, le présent amendement accorde aux départements littoraux une part du produit de la taxe annuelle sur les installations éoliennes en mer, revenant aujourd’hui à l’Office français de la biodiversité, qui percevait déjà 5% du produit de la taxe en 2020. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 7 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1605 rect. bis

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes GOSSELIN et LASSARADE, MM. SOMON, RAPIN et NATUREL, Mmes BELRHITI et MICOULEAU et MM. PANUNZI et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Après l’article 1519 C du code général des impôts, il est inséré un article 1519 … ainsi rédigé :

« Art. 1519 …. – Le produit de la taxe sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent en mer mentionnée à l’article 1519 B, pour la part afférente aux installations situées dans la zone économique exclusive, est affecté aux organismes et selon les pourcentages suivants :

« 1° 50 % sont affectés à l’État.

« 2° 35 % sont affectés aux comités mentionnés à l’article L. 912-1 du code rural et de la pêche maritime pour le financement de projets concourant au développement durable de la pêche et des élevages marins. Ce pourcentage est réparti à raison de 15 % au profit du Comité national des pêches maritimes et des élevages marins, 10 % pour les comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins dans le ressort desquels les installations ont été implantées et 10 % pour les comités départementaux et interdépartementaux des pêches maritimes et des élevages marins dans le ressort desquels les installations ont été implantées. En cas d’inexistence de comité départemental, le pourcentage bénéficie au comité régional correspondant ;

« 3° 10 % sont affectés, à l’échelle de la façade maritime, à l’Office français de la biodiversité ;

« 4° 5 % sont affectés aux organismes mentionnés à l’article L. 742-9 du code de la sécurité intérieure. Les modalités de répartition, d’affectation et d’utilisation du produit de la taxe, la définition des catégories d’opérations éligibles et l’organisation du contrôle par l’État sont précisées par décret. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML). Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023 - mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC.

L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation.

Cet amendement répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il propose une répartition du produit de la taxe sur les installations d’éoliennes off-shore en Zone Économique Exclusive (ZEE).

Depuis 2022, la taxe éolienne en mer est applicable dans la zone économique exclusive (ZEE), dans le cadre de l’exploitation des ressources naturelles dans cette zone, autorisée par la convention de Montego Bay. Cette taxe est identique à celle au sein du domaine public maritime : en 2024, elle est égale à 19 890€/MW installé. Elle permet le financement des actions de développement durable de l'espace maritime. Le rapport du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), publié en 2021, sur le statut juridique et fiscal des éoliennes en mer en zone économique exclusive (ZEE) précise une adaptation nécessaire de la fiscalité aux particularités de la ZEE afin de concilier les enjeux économiques et environnementaux.

En effet, la fiscalité liée à cette exploitation est à la discrétion de l’État côtier dont dépend la ZEE. Le rendement potentiel de la fiscalité en ZEE en 2050 est estimé, selon l’une des hypothèses du rapport, à 293 M€. La répartition se fera sur les mêmes ratios que pour la zone DPM sur la base du principe d’égalité devant la loi fiscale, à savoir : notamment 50 % au profit de l'Etat.

La part réservée à l'Etat pourra être dédié au Fonds Érosion Côtière (FEC) créé en deuxième partie du PLF 2025 (nouveau programme dans la mission Écologie, développement et mobilité durable).

Le FEC participera au financement des Stratégies Locales de Gestion Intégrée du Trait de Côte (SLGITC) des communes dans le cadre d’un Plan Partenarial d’Aménagement Littoral (PPAL), créé par la loi ELAN. Il s’agit de financer les projets d’acquisition foncière, de relocalisation, de protection et de renaturation.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article 33 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2259

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1605 rect. bis de Mme GOSSELIN

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Amendement n° I-1605

I. – Alinéa 7 

Remplacer le taux :

10 %

par le taux :

5 % 

II. – Alinéa 8, première phrase

Remplacer les mots :

organismes mentionnés à l’article L. 742-9 du code de la sécurité intérieure

par les mots :

conseils départementaux littoraux

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I et du II, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour l'Office français de la biodiversité de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement propose une répartition du produit de la taxe sur les installations d’éoliennes off-shore en Zone Économique Exclusive (ZEE).

Les Départements littoraux doivent être bénéficiaires d’une partie du produit de la taxe annuelle sur les éoliennes en mer.

Pleinement investis dans la transition énergétique, ils soutiennent les parcs éoliens en mer et agissent pour les rendre acceptable par les populations et entreprises locales. Ils sont également compétents en matière de biodiversité, assurant la gestion des Espaces Naturels Sensibles (ENS) et notamment des ENS côtiers.


Ainsi, le présent sous-amendement accorde aux départements littoraux une part du produit de la taxe annuelle sur les installations éoliennes en mer, revenant aujourd’hui à l’Office français de la biodiversité, qui percevait déjà 5% du produit de la taxe en 2020.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1601 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme GOSSELIN, M. MANDELLI, Mme LASSARADE, MM. SOMON, RAPIN et NATUREL, Mmes BELRHITI et MICOULEAU et MM. PANUNZI et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les communes littorales, au sens de l'article L. 321-1 du code de l'environnement, qui exercent la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations peuvent instituer et percevoir une taxe additionnelle, y compris lorsqu’elles ont transféré tout ou partie de cette compétence à un ou plusieurs syndicats mixtes dans les conditions prévues aux articles L. 5711-1 à L. 5721-9 du code général des collectivités territoriales.

II. – Le produit de cette taxe est arrêté chaque année dans les conditions prévues à l'article 1639 A du code général des impôts par l'organe délibérant de la commune ou, le cas échéant, de l'établissement public de coopération intercommunale, dans la limite d'un plafond fixé à 20 € par habitant, au sens de l'article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales, résidant sur le territoire relevant de sa compétence.

Sous réserve du respect du plafond fixé au premier alinéa du présent II, le produit voté de la taxe est au plus égal au montant annuel prévisionnel des charges de fonctionnement et d'investissement résultant de l'exercice de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations, telle qu'elle est définie au I bis de l'article L. 211-7 du code de l'environnement.

Objet

Cet amendement est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML).

Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023 - mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC. L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation. 

Cet amendement répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il vise à créer une taxe additionnelle à la taxe facultative pour la gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (GEMAPI) pour les communes littorales.

Depuis le 1er janvier 2018, la compétence GEMAPI est une compétence obligatoire des communes concernées qui a été transférée de droit aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. L’une de ses attributions est la protection contre la mer. Les communes sont autorisées à lever une taxe additionnelle à la GEMAPI. Le produit de cette taxe, voté chaque année, est fixé à 20 € par foyer fiscal au maximum.

L’objectif de cet amendement est de laisser la liberté aux communes de déterminer le montant de cette taxe additionnelle, à condition qu’un projet soit déterminé en fonction du risque observé.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-483 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HOUSSEAU, MM. FOLLIOT et CANÉVET, Mme SOLLOGOUB, MM. HENNO, PILLEFER et FARGEOT, Mmes HERZOG et BILLON, M. COURTIAL, Mme GUIDEZ, M. HOUPERT, Mme DOINEAU, M. PELLEVAT, Mme JACQUEMET, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes SAINT-PÉ et LOISIER, MM. LONGEOT, LAUGIER et KERN, Mme ANTOINE, M. Pascal MARTIN, Mme TETUANUI, M. CHAUVET, Mmes PATRU, VERMEILLET et de LA PROVÔTÉ, M. LEVI, Mme MORIN-DESAILLY et M. BLEUNVEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au IV de l’article 1582 du code général des impôts, les mots : « en dehors du territoire national ou » sont supprimés.

Objet

En vertu de l’article 1582 du Code Général des Impôts, les communes sur le territoire desquelles sont situées des sources d'eaux minérales peuvent instituer, à leur profit, une contribution sur ces eaux.

Ce même article exonère de cette contribution les exportateurs des eaux minérales dès lors que les livraisons ou transports de ces eaux se font en dehors du territoire national.

Par conséquent, des communes françaises voient les eaux minérales, issues de sources situées sur leur territoire, quitter la France sans que la moindre contribution soit donnée aux communes et que l’eau ne soit, même en partie, distribuée aux habitants.

A cet effet le présent amendement propose de supprimer cette exonération pour l’export à l’étranger afin que toutes les communes sur lesquelles sont exploitées des sources d’eau soient en mesure d’instaurer une contribution.
Dans les communes disposant des sources les plus célèbres (Volvic, Vittel par exemple), cette recette représente en effet une part importante de leur budget.           
A titre d’exemple, la commune de Fontrieu, située dans le Tarn, percevait environ 3 500 euros par mois grâce à cette contribution versée par « Fontaine de la Reine » qui exploitait la source d’eau minérale. Il y a moins de deux ans, l’exploitation a été racheté par la société « Bosman Waters Supply France », créée en août 2023, qui a décidé d’exporter l’intégralité de la production à l’étranger notamment dans les pays de l’Europe de l’Est et en Angleterre. Une commercialisation qui prive désormais la commune de Fontrieu (moins de 1 000 habitants) de tout revenu alors que la source est située sur son territoire.

Le présent amendement aurait aussi pour effet d’installer un principe d’égalité entre toutes communes disposant d’une source exploitée, quelle que soit l’activité et les choix économiques de l’exploitant.

Rien ne justifie de traiter au regard des collectivités les eaux extraites de leur territoire différemment suivant le mode de commercialisation et en pratique l’origine des capitaux de la société d’exploitation (par ailleurs les recherches menées ne permettent pas de comprendre les motifs historiques d’une exclusion).

Une telle mesure d’équité ne peut que satisfaire l’intérêt général du fait qu’elle soulagerait financièrement quelques collectivités et qu’elle répondrait à un agacement de l’opinion publique à l’égard des prélèvements quelquefois assimilés à un accaparement privatif de ressources naturelles collectives.

Cet amendement est issu des travaux et des concertations locales menés par le député Philippe Bonnecarrère.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1452

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1584 bis du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le conseil municipal peut également, sur délibération, accroître le taux de taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière jusqu’à 10 % pour les mutations de biens à l’usage de locaux d’habitation pour lesquels il n’est pas pris, dans l’acte authentique, l’engagement de les affecter pour une durée minimale de six ans à compter de la date d’acquisition, à l’usage de résidence principale ou à la location dans les conditions prévues à l’article 10 de la loi n°89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n°86-1290 du 23 décembre 1986. »

Objet

Cet amendement proposé par les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K permet aux communes d’augmenter les droits de mutation à titres onéreux lors d’un changement de destination afin d’inciter à ne pas transformer les logements en bureaux, et en conséquence de favoriser la transformation de bureaux en logements.

Ce système existe dans d’autres pays. En Belgique, le taux d’enregistrement d’une résidence secondaire est de 12,5%, sans abattements possibles. Cela correspond à un différentiel allant jusqu’à 7% avec une résidence principale. En Italie, le taux est de 9%, contre 2% en résidence principale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1690

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1585 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 1585. – Les cessions de droits sociaux visées au 2° du I de l’article 726 sont soumises à une taxe additionnelle d’enregistrement.

« Le taux de cette taxe, dont la perception est confiée au service des impôts, est fixé à 0,8 %. Son assiette correspond à la valeur des immeubles et des droits immobiliers inscrits au bilan de la société à la date de la cession, au prorata des parts qui font l’objet de la transaction.

« Le produit des droits perçus en application du deuxième alinéa est réparti, le cas échéant, entre les départements, au prorata de la valeur des biens sis sur leur territoire et inscrits à l’actif de la société dont les titres sont cédés ».

Objet

Cet amendement vise à aligner le régime applicable aux cessions de parts sociales de sociétés à prépondérance immobilière sur celui des cessions d’immeubles, dans le cadre du prélèvement des droits de mutation à titre onéreux (DMTO). Ces sociétés seront alors redevables d’une taxe additionnelle de 0,8%, dont le produit sera affecté aux départements.

Via la création d’une taxe supplémentaire sur les droits d’enregistrement, composante des DMTO, cet amendement permet de corriger une distorsion fiscale en alignant le taux global applicable aux opérations de cession de parts sociales, sur les opérations de cession d’immeubles. Cette taxe de l’ordre de 0,8% s'appuie sur les règles d’assiette définies par l’article 726 du CGI, qui prévoit un taux de 5 % pour les cessions de titre de sociétés à prépondérance immobilière et vient s’ajouter au
taux existant.
La répartition de cette nouvelle taxe entre les départements concernés se fera au prorata de la valeur des biens situés sur leur territoire, afin de garantir une attribution proportionnelle du produit de la taxe en cas d'implication de plusieurs départements dans une même transaction. Instaurer ce régime fiscal permettra de limiter le risque de substitution des transactions portant sur des droits sociaux aux transactions portant sur des immeubles, à des fins d’optimisation fiscale. En effet, la cession de parts de sociétés à prépondérance immobilière peut constituer une alternative à la cession des biens immobiliers inscrits à leur actif, en particulier lorsque ces sociétés ont été créées spécialement en vue de la détention ou du portage d’un seul bien ou ensemble immobilier.
De telles transactions privent les départements d’une partie du produit des droits d’enregistrement et de publicité foncière de l’article 683 du code général des impôts.

Cette proposition, sans avoir d’impact direct sur les recettes de l'État, présente un double intérêt : renforcer les ressources des départements tout en rétablissant une équité fiscale entre ces deux types de transactions.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1775 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, MM. BOUAD et BOURGI, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE et MM. FAGNEN, JOMIER, MÉRILLOU, PLA et REDON-SARRAZY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Le 5° de l’article 1379 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :        

« 5° Une fraction égale au quart des droits perçus en application du 2° du I de l’article 726 du code général des impôts, calculée au prorata de la valeur des biens sis sur leur territoire qui sont inscrits, à la date de la cession, à l’actif de la société.»

II– La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à attribuer aux communes une fraction du produit des cessions de participation dans des sociétés à prépondérance immobilière.

En effet, la cession de parts de telles sociétés (en particulier des SCI, SNC, sociétés fiscalement transparentes, mais également des sociétés de capitaux) peut constituer une alternative à la cession des biens immobiliers inscrits à leur actif, en particulier lorsque ces sociétés ont été créées spécialement en vue de la détention/du portage d’un seul bien ou ensemble immobilier.

De telles transactions, qui se développent depuis une décennie dans les grandes agglomérations et dans les espaces les plus attractifs, et qui concernent, notamment mais pas exclusivement, des biens destinés à un usage commercial, privent les collectivités (départements et communes) d’une partie du produit des droits d’enregistrement et de publicité foncière de l’article 683 du code général des impôts, alors même que ces collectivités font face à une augmentation tendancielle de leurs dépenses contraintes.

Il est proposé de codifier ces dispositions à l’article 1379 du code général des impôts, qui énumère les droits perçus au profit des départements, et dont le 5° (autrefois relative à la fraction communale de CVAE) a été abrogé par la loi de finances initiale pour 2023.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1774 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FÉRAUD, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, MM. BOUAD et BOURGI, Mme BROSSEL, MM. CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE, MM. FAGNEN et JOMIER, Mme LE HOUEROU et MM. MÉRILLOU, PLA, REDON-SARRAZY et ROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.– Le 6° de l’article 1586 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« 6° Une fraction égale au quart des droits perçus en application du 2° du I de l’article 726 du code général des impôts, calculée au prorata de la valeur des biens sis sur leur territoire qui sont inscrits, à la date de la cession, à l’actif de la société.»

II.– La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à attribuer aux départements une fraction du produit des cessions de participation dans des sociétés à prépondérance immobilière.

En effet, la cession de parts de telles sociétés (en particulier des SCI, SNC, sociétés fiscalement transparentes, mais également des sociétés de capitaux) peut constituer une alternative à la cession des biens immobiliers inscrits à leur actif, en particulier lorsque ces sociétés ont été créées spécialement en vue de la détention/du portage d’un seul bien ou ensemble immobilier.

De telles transactions, qui se développent depuis une décennie dans les grandes agglomérations et dans les espaces les plus attractifs, et qui concernent, notamment mais pas exclusivement, des biens destinés à un usage commercial, privent les départements d’une partie du produit des droits d’enregistrement et de publicité foncière de l’article 683 du code général des impôts, alors même que ces collectivités font face à une augmentation tendancielle de leurs dépenses contraintes.

Il est proposé de codifier ces dispositions à l’article 1586 du code général des impôts, qui énumère les droits perçus au profit des départements, et dont le 6° a été abrogé par la loi de finances initiale pour 2023.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1317

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. VERZELEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Les articles 1594 A, 1594 B, 1594 E, 1594 F ter, 1594 F sexies, 1594 G, 1594 H, 1594 H-0 bis, 1594 h bis, 1594 I, 1594 I bis, 1594 I ter, 1594 J et 1594 J bis sont abrogés et le second alinéa de l’article L. 1594 D est supprimé ;

2° L’article 1595 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « au profit des départements » sont supprimés ;

b) Au 1°, les mots : « situés sur leur territoire » sont supprimés ;

c) Au 2° et au 3°, les mots : « dans le département » sont supprimés ;

3° L’article 1595 bis est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « au profit d'un fonds de péréquation départemental » sont supprimés ;

b) Au 1°, les mots : « situés sur leur territoire » sont supprimés ;

c) Au 2° et au 3°, les mots : « dans le département » sont supprimés.

II. – 1° À compter de 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser aux départements la perte de recettes de droits d’enregistrement et de taxe de publicité foncière sur les mutations à titre onéreux d'immeubles ou de droits immobiliers résultant des dispositions du I ;

2° La compensation de la perte de recettes de droits d’enregistrement et de taxe de publicité foncière sur les mutations à titre onéreux d’immeubles ou de droits immobiliers est égale, chaque année, aux recettes perçues par l’État au titre de ces mêmes droits d'enregistrement et taxe ;

3° La compensation de perte de recettes prévue au 2 est répartie, chaque année, entre les départements.

La fraction allouée à chaque département est calculée au prorata de sa part dans le montant obtenu en additionnant les dépenses réalisées par l’ensemble des départements au titre :

- du revenu de solidarité active ;

- de la prestation de compensation du handicap ;

- de l’allocation personnalisée à l’autonomie ;

- de la protection de l’enfance.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Entre la chute de leurs recettes, particulièrement celles des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) et une hausse des dépenses imposées par l'Etat, les départements sont confrontés à des difficultés financières importantes depuis quelques années.

Or, les DMTO ne sont pas du tout adaptés aux budgets des départements. Plus un département a une part de dépenses sociales importante, moins les DMTO sont importantes. Inversement, quand la situation économique est bonne, les DMTO augmentent et les dépenses sociales baissent. 

Alors que les DMTO représentent 20 à 30 % des recettes des départements en moyenne, elles ont globalement chuté de 25 % en 2023, et de 15 % en 2024. La variation de cette ressource ne donne pas aux départements la stabilité dont ils ont besoin au regard des dépenses qui leur incombent. 

Les départements assument des dépenses sociales pour le compte de l'Etat qui ne peuvent plus rester non compensées au regard des difficultés conjoncturelles et structurelles des départements. 

Aussi, cet amendement vise à transférer les DMTO à l'Etat et à compenser la perte financière pour les départements par une dotation de l'Etat calculée pour chaque département au prorata de sa part dans le montant obtenu en additionnant les dépenses réalisés au titre de quatre dépenses : 

du revenu de solidarité active (RSA)
de la prestation compensatoire du handicap (PCH)de l'allocation personnalisée à l'autonomie (APA) de la protection de l'enfance 

Cet amendement conduira à une meilleure répartition des ressources en fonction des besoins réels de chaque département. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1010

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ARTIGALAS, MM. FÉRAUD et COZIC, Mme BLATRIX CONTAT, MM. LUREL, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, M. JEANSANNETAS, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est ainsi rédigé :

« Le montant de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement prévu à l’article 683 est calculé en appliquant à la fraction de chaque part de la dépense qui constitue le fait générateur un taux de :

« – 1 % pour la fraction comprise entre 0 et 50 000 € ;

« – 2 % pour la fraction comprise entre 50 001 € et 100 000 € ;

« – 3 % pour la fraction comprise entre 100 001 € et 150 000 € ;

« – 4 % pour la fraction supérieure à 150 001 € ;

« – 10 % pour la fraction supérieure à 1 000 000 € ;

« Ces taux peuvent être modifiés par les conseils départementaux dans les limites de l’encadrement suivant :

« – Entre 0,5 % et 1,8 % pour la première tranche

« – Entre 1,6 % et 2,9 % pour la deuxième tranche

« – Entre 2,7 % et 4 % pour la troisième tranche

« – Entre 4 % et 5,5 % pour la quatrième tranche

« – Entre 10 % et 12 % pour la cinquième tranche

« Toutefois, le conseil départemental peut, après avis conforme du représentant de l’État déroger à cet encadrement si la conséquence de ce dernier serait une perte de recettes par rapport à la moyenne des deux années antérieures. »

Objet

Notre amendement propose de mettre en place un barème progressif des droits de mutation pour plus d’équité. Le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement prévu à l’article 683 est fixé à 3, 80 %. Il peut être modifié par les conseils généraux sans que ces modifications puissent avoir pour effet de le réduire à moins de 1, 20 % ou de le relever au-delà de 4,50%.

Il est proposé de mettre en place un dispositif de droit de mutation plus égalitaire avec la mise en place d’un barème progressif qui taxe moins les acquisitions de moins de 150 000 euros, et taxe davantage les transactions plus importantes pour conserver le même niveau de recettes fiscales. Sur ce dernier point, il est prévu que le Conseil départemental puisse, après avis conforme du représentant de l’État déroger à cet encadrement si la conséquence de ce dernier serait une perte de recettes par rapport à la moyenne des deux années antérieures.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1158 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MASSET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au second alinéa de l’article 1594 D du code général des impôts, le taux : « 4,50 % » est remplacé par le taux : « 6 % ».

Objet

Cet amendement propose de permettre aux départements qui le souhaitent d’augmenter le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement jusqu’à 6%.

Ouvrir cette possibilité aux départements s’inscrit dans le renforcement de la libre administration des collectivités territoriales. En effet, chaque Conseil départemental pourra choisir ou non d’utiliser cette nouvelle marge de manœuvre, en responsabilité vis-à-vis de ses électeurs.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 19 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-434 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est ainsi modifié : 

1° À la fin du second alinéa, le taux : « 4,50 % » est remplacé par le taux : « 6 % » ; 

2° Est ajouté un alinéa ainsi rédigé : 

« Par dérogation au deuxième alinéa, lorsque les droits d’enregistrement ou la taxe de publicité foncière concernent des immeubles ou des droits immobiliers d’un montant supérieur à 1 000 000 d’euros, ce taux peut être fixé entre 5 % et 5,2 % par les conseils départementaux sur leur territoire. »

Objet

Cet amendement vise à permettre aux départements qui le souhaitent d’augmenter le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement jusqu’à 6 %. 

Pour rappel, lors de l’acquisition d’un bien immobilier l’acheteur doit s’acquitter des DMTO, souvent appelés « frais de notaire ». Les DMTO sont ensuite répartis entre l’État, la commune ou le département où se situe le bien. Le taux de ces droits varie d’un département à l’autre, et il est déterminé en fonction de plusieurs critères : le prix de vente, la nature du bien (neuf ou ancien) et sa localisation géographique. mais si le taux départemental standard est fixé à 3,80 %, avec un plancher à 1,20 % et un plafond de 4,50 %, en pratique, sauf quelques rares exceptions, la plupart des départements appliquent le taux maximum de 4,50 %. 

Depuis que la crise inflationniste a débuté, les départements font face à une augmentation de leurs dépenses sociales. Dans le même temps depuis 2021, les départements ne perçoivent plus la taxe foncière sur les propriétés bâties, remplacée par une fraction de TVA nationale vis-à-vis de laquelle ils ne disposent d’aucun pouvoir de taux. Les DMTO sont donc le seul levier fiscal susceptible de leur permettre d’ajuster le niveau de leurs recettes pour faire face à leurs dépenses.

Ainsi, cet amendement, en offrant la possibilité aux départements d’augmenter substantiellement le 

taux de la part des DMTO qu’ils perçoivent, permet de renforcer les ressources financières des départements leur permettant de mieux faire face à la hausse de leurs dépenses sociales qui subissent la plus forte augmentation enregistrée au cours des dix dernières années notamment dans les domaines de la protection de l’enfance, du handicap et des dépenses de personnel.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1635 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mmes HAVET et NADILLE, MM. BUVAL, ROHFRITSCH et BUIS et Mme LERMYTTE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au second alinéa de l’article 1594 D du code général des impôts, le taux : « 4,50 % » est remplacé par le taux : « 5,50 % ».

Objet

Cet amendement propose d’autoriser temporairement les départements, jusqu’au 31 décembre 2027, à relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement jusqu’à 5 %. Ces taxes, qui forment les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), constituent une ressource essentielle pour les collectivités locales, en particulier les départements. 

Actuellement, le taux départemental standard est fixé à 3,80 %, avec un plafond de 4,50 %. En pratique, la majorité des départements appliquent déjà ce plafond. Cette hausse temporaire à 5 % offrirait une marge de manœuvre supplémentaire pour répondre aux besoins croissants des départements, notamment du fait de l’augmentation de leurs dépenses incompressibles. 

Lors du débat sur les finances publiques locales du 6 novembre 2024, le sénateur Didier Rambaud a appelé la ministre Catherine Vautrin à soutenir cette mesure exceptionnelle. Il a souligné l’urgence de la situation financière dans plusieurs départements. 

Conscients des risques potentiels pour le marché immobilier, nous insistons sur le caractère strictement temporaire de cette disposition. Cette période transitoire doit permettre de soulager les finances des départements tout en travaillant à une solution pérenne qui n’aurait pas les mêmes effets de bord.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2055 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ROMAGNY, MM. PILLEFER et FOLLIOT, Mme GUIDEZ, M. HENNO, Mme DUMONT, MM. MENONVILLE et COURTIAL, Mme SAINT-PÉ, M. CAMBIER, Mmes SOLLOGOUB, ANTOINE et Olivia RICHARD, M. DELCROS, Mme GACQUERRE et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au second alinéa de l’article 1594 D du code général des impôts, le taux : « 4,50 % » est remplacé par le taux : « 5,50 % ».

Objet

Cet amendement vise à créer un complément de recettes pour les collectivités locales.

La situation financière des départements se détériore depuis plusieurs années. Le délai moyen de désendettement est passé de 2,6 ans en 2022 à 4,2 ans en 2023. Cette dégradation est due à la baisse significative de l’épargne brute de - 39,6 % liée à l’augmentation forte de toutes les dépenses de fonctionnement (+ 6,4 % en 2023).

Les dépenses sociales représentent la majeure partie de leurs obligations financières (insertion, protection de l’enfance, handicap, dépendance…). Pour ne citer qu’un exemple, la protection de l’enfance représente désormais la principale dépense sociale des départements (plus de 22% des dépenses). Celles-ci ont doublé en 20 ans pour atteindre 9,9 milliards d’euros en 2023.

En 2023, les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) perçus par les départements s’élèvent à 13,0 milliards d’euros, soit 15,8 % de leurs recettes de fonctionnement. Ils ont diminué de 3,7 Md€ par rapport à 2022 (-22,2 %). En 2023, les difficultés du marché de l’immobilier ont fragilisé la situation financière des départements pour lesquels les recettes des DMTO sont importantes. Leurs recettes de fonctionnement ont baissé par rapport à 2022 entraînant un recul des investissements et une augmentation de la dette dans un contexte de hausse des dépenses sociales.

Face à la suppression quasi-totale de l’autonomie fiscale des départements, face à la non-compensation par l’Etat des dépenses de solidarité qu’ils déterminent mais que les départements paient et face à l’augmentation considérable de ces charges, il convient de donner une marge de manœuvre supplémentaire aux Départements.

Cet amendement vise à augmenter le plafond de 4,50% à 5,50% du taux de taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement. Le conseil départemental a la possibilité de le modifier à la hausse ou à la baisse, sans pouvoir le réduire à moins de 1,20% ou le relever au-delà de 5,50% (4,50% à ce jour). 

Pour rappel, les Droits de Mutations à Titre Onéreux (DMTO) au 1er novembre 2024 sont détaillés comme suit :

Sont soumises à des droits d’enregistrement ou à une taxe de publicité foncière, les mutations de propriété à titre onéreux d’immeubles ou de droits immobiliers (usufruit, nue-propriété, servitudes foncières, emphytéose, etc.). Le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement est fixé à 3,80 % par l’article 1594 D du Code général des impôts (CGI). Il peut être modifié par les conseils départementaux sans que ces modifications puissent avoir pour effet de le réduire à moins de 1,20 % ou de le relever au-delà de 4,50 %. En outre, le conseil départemental a la faculté de voter une réduction jusqu’à 0,70 % du taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement pour certaines mutations de logements occupés (article 1594 F sexies du CGI).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1230 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme ANTOINE, M. COURTIAL et Mmes SAINT-PÉ, PERROT et Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au second alinéa de l'article 1594 D du code général des impôts, le taux : « 4,50 % » est remplacé par le taux : « 5 % ». 

Objet

Cet amendement vise à permettre aux départements qui le souhaitent d'augmenter le taux des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) jusqu'à 5 %, contre 4,50 % aujourd'hui.

Dans un contexte inflationniste, les départements voient leurs dépenses croître significativement. Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) constituent, dans ce cadre, une ressource importante, mais de plus en plus limitée en raison de la baisse du nombre de transactions immobilières.

La plupart des départements appliquent déjà le taux maximal de 4,5 % sur les DMTO. Permettre une légère augmentation de ce taux, à hauteur de 0,5 point, offrirait aux départements qui en ont besoin des moyens supplémentaires pour financer leurs charges croissantes et soutenir les populations fragiles, tout en ayant un impact limité sur les acheteurs immobiliers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-435 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin du second alinéa de l’article 1594 D du code général des impôts, le taux : « 4,50 % » est remplacé par le taux : « 4,80 % ».

Objet

Cet amendement de repli vise à permettre aux départements qui le souhaitent d’augmenter le taux  de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement jusqu’à 4,8 %. Ces taxes constituent les droits de mutation à titre onéreux (DMTO). 
Pour rappel, lors de l’acquisition d’un bien immobilier l’acheteur doit s’acquitter des DMTO, souvent appelés « frais de notaire ». Les DMTO sont ensuite répartis entre l’Etat, la commune ou le département où se situe le bien. Le taux de ces droits varie d’un département à l’autre, et il est déterminé en fonction de plusieurs critères : le prix de vente, la nature du bien (neuf ou ancien) et sa localisation géographique. Mais si le taux départemental standard est fixé à 3,80 %, avec un plancher à 1,20 % et un plafond de 4,50%, en pratique, sauf quelques rares exceptions, la plupart des départements appliquent le taux maximum de 4,50 %. 
Ainsi, cet amendement, en offrant la possibilité aux départements d’augmenter légèrement le taux de la part des DMTO qu’ils perçoivent, permet de renforcer les ressources financières des départements leur permettant de mieux faire face à la hausse de leurs dépenses sociales qui subissent la plus forte augmentation enregistrée au cours des dix dernières années notamment dans 
les domaines de la protection de l'enfance, du handicap et des dépenses de personnel.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-450 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mme HAVET, MM. BUIS, BUVAL et ROHFRITSCH et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au second alinéa de l’article 1594 D du code général des impôts, le taux : « 4,50 % » est remplacé par le taux : « 5,50 % ».

II. – Le I est applicable à compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre de l’année 2027.

Objet

Cet amendement propose d’autoriser temporairement les départements, jusqu’au 31 décembre 2027, à relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement jusqu’à 5,50%. Ces taxes, qui forment les droits de mutation à titre onéreux (DMTO), constituent une ressource essentielle pour les collectivités locales, en particulier les départements. 

Actuellement, le taux départemental standard est fixé à 3,80 %, avec un plafond de 4,50 %. En pratique, la majorité des départements appliquent déjà ce plafond. Cette hausse temporaire à 5,50 % offrirait une marge de manœuvre supplémentaire pour répondre aux besoins croissants des départements, notamment du fait de l’augmentation de leurs dépenses incompressibles. 

Lors du débat sur les finances publiques locales du 6 novembre 2024, le sénateur Didier Rambaud a appelé la ministre Catherine Vautrin à soutenir cette mesure exceptionnelle. Il a souligné l’urgence de la situation financière dans plusieurs départements. 

Conscients des risques potentiels pour le marché immobilier, nous insistons sur le caractère strictement temporaire de cette disposition. Cette période transitoire doit permettre de soulager les finances des départements tout en travaillant à une solution pérenne qui n’aurait pas les mêmes effets de bord.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-107 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAUTAREL, KLINGER, KAROUTCHI, MANDELLI, BELIN et REYNAUD, Mmes ESTROSI SASSONE et DUMONT, MM. SAURY, Jean-Baptiste BLANC, DUPLOMB, LEFÈVRE, BRUYEN et POINTEREAU, Mme Pauline MARTIN, MM. GENET, PERRIN et RIETMANN, Mme IMBERT, M. RAPIN, Mme CIUNTU, M. Cédric VIAL et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au second alinéa de l’article 1594 D du code général des impôts, le taux : « 4,50 % » est remplacé par les mots : « 5 % pour une durée provisoire de trois ans ». 

Objet

Les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) sont des taxes prélevées lors de la vente de biens immobiliers, constituant une part significative des frais des notaires. Ces droits concernent non seulement les transactions immobilières classiques telles que les logements et les locaux commerciaux, mais aussi des situations spécifiques comme l'usufruit ou la nue propriété. 

Le calcul des DMTO se base sur le prix de vente total incluant toutes les compensations financières liées à la transaction. Ces droits doivent être acquittés lors de la signature de l'acte notarié. 

La structure des DMTO comprend une répartition entre la commune, le département et l'Etat. Le taux départemental standard est de 3,80% auquel s'ajoute la taxe communale de 1,20%. L'Etat perçoit également une part calculée à 2,37% de la taxe départementale. 

La Loi de finances pour 2014 a permis l'augmentation du taux départemental jusqu'à 4,50%. Cette hausse n'est toutefois pas automatique et dépend des décisions de chaque département.

Compte tenu des défis économiques actuels, il est proposé que les départements puissent augmenter de manière provisoire, pour 3 ans, le taux de la DMTO le faisant passer de 4,50% à 5%. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-735

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. ― Par dérogation à l’article 1594 D du code général des impôts, les conseils départementaux peuvent relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement prévu au même article 1594 D au-delà de 4,50 % et dans la limite de 5,50 % pour les actes passés et les conventions conclues entre le 1er mars 2025 et le 29 février 2028.

II. ― Les délibérations des conseils départementaux prises en application du I s’appliquent dans les conditions suivantes :

1° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au III de l’article 1639 A du code général des impôts au plus tard le 15 avril 2025, ou entre le 1er décembre 2025 et le 15 avril 2026, s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du premier jour du deuxième mois suivant la notification ;

2° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au même III entre le 16 avril et le 30 novembre 2025 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2026.

 3° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues audit III entre le 16 avril et le 30 novembre 2026 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2027.

III. ― Pour les actes passés et les conventions conclues à compter du 1er mars 2028, le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement voté par les conseils départementaux ayant pris des délibérations en application du I du présent article est celui en vigueur le 31 janvier 2025.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement souhaitent majorer d’un point le taux des droits de mutation à titre onéreux pendant une période de trois ans afin de permettre aux départements de faire face à la crise financière à laquelle ils sont confrontés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2007 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. ― Par dérogation à l’article 1594 D du code général des impôts, les conseils départementaux peuvent relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d'enregistrement prévu au même article au-delà de 4,50 % et dans la limite de 5,50 % pour les actes passés et les conventions conclues entre le 1er mars 2025 et le 29 février 2028.  

II. ― Les délibérations des conseils départementaux prises en application du I s'appliquent dans les conditions suivantes :      

1° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au III de l'article 1639 A du code général des impôts au plus tard le 15 avril 2025, ou entre le 1er décembre 2025 et le 15 avril 2026, s'appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du premier jour du deuxième mois suivant la notification ;   

2° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au même III entre le 16 avril et le 30 novembre 2025 s'appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2026.         

3° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues audit III entre le 16 avril et le 30 novembre 2026 s'appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2027.

III. ― Pour les actes passés et les conventions conclues à compter du 1er mars 2028, le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d'enregistrement voté par les conseils départementaux ayant pris des délibérations en application du I du présent article est celui en vigueur le 31 janvier 2025.

Objet

Cet amendement permet, pour les conseils départementaux qui le souhaitent, de relever le plafond des DMTO (droits de mutation à titre onéreux) de 4,5% à 5,5% pendant une période provisoire de trois ans.

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, qui plus est avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Ils ont pris en charge des dépenses décidées par l’État et peu voire pas compensées (près de 3 Md€), ils ont fait face à l’augmentation importante de leurs dépenses sociales (estimée à environ 5% rien que pour l’année 2024), ils ont vu le reste à charge des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA) bondir à 12 milliards d’euros, là où il n’était « que » de 6,3 Md€ en 2012. De plus, la dynamique de ces dépenses sera inéluctablement amenée à se renforcer, notamment en raison du vieillissement de la population.

Le relèvement des plafonds des taux de DMTO constitue le seul levier fiscal que pourraient actionner les Départements confrontés à une équation budgétaire impossible.  

L’impact serait modeste pour les acquéreurs, d’autant que la baisse des taux d’intérêt en cours permet de réduire le coût des achats immobiliers.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1688

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au deuxième alinéa, pour une période de trois ans à compter du 1er janvier 2025, les conseils départementaux sont autorisés à relever le taux prévu au même article 683 à 5,50 % au maximum. À l’issue de cette période, les taux appliqués avant le 1er janvier 2025 sont rétablis. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de permettre aux départements de relever le taux des droits de mutation à titre onéreux jusqu'à 5,5% contre un taux de 4,5% actuellement. Passé le délai transitoire de trois ans, le taux précédemment appliqué sera automatiquement reconduit à compter du 1er juin 2028.

En d'autres termes, les départements pourront, de façon dérogatoire, fixer un taux de droits de mutation à titre onéreux de 5,5% dans les conditions prévues à l'article 1594 E. Cette dérogation étant valable pour une durée de 3 ans, les départements auront la possibilité de relever ce taux à 5,5% pour être applicable sur la période du 1er juin 2025 au 1er juin 2028. 

Cette hausse de taux permettra aux départements d’absorber une partie de la hausse de leurs dépenses de solidarité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-736

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. ― Par dérogation à l’article 1594 D du code général des impôts, les conseils départementaux peuvent relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement prévu au même article 1594 D au-delà de 4,50 % et dans la limite de 5 % pour les actes passés et les conventions conclues entre le 1er mars 2025 et le 29 février 2028.

II. ― Les délibérations des conseils départementaux prises en application du I s’appliquent dans les conditions suivantes :

1° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au III de l’article 1639 A du code général des impôts au plus tard le 15 avril 2025, ou entre le 1er décembre 2025 et le 15 avril 2026, s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du premier jour du deuxième mois suivant la notification ;

2° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au même III entre le 16 avril et le 30 novembre 2025 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2026 ;

3° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues audit III entre le 16 avril et le 30 novembre 2026 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2027.

III. ― Pour les actes passés et les conventions conclues à compter du 1er mars 2028, le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement voté par les conseils départementaux ayant pris des délibérations en application du I du présent article est celui en vigueur le 31 janvier 2025.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli souhaitent majorer d’un demi-point le taux des droits de mutation à titre onéreux pendant une période de trois ans afin de permettre aux départements de faire face à la crise financière à laquelle ils sont confrontés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1214 rect. quater

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme JACQUEMET, M. PILLEFER, Mmes GUIDEZ et MORIN-DESAILLY, MM. HENNO, MENONVILLE et COURTIAL, Mme SAINT-PÉ, M. FARGEOT, Mme PERROT, M. LEVI, Mmes HOUSSEAU et ANTOINE et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation à l’article 1594 D du code général des impôts, les conseils départementaux peuvent relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement prévu au même article au-delà de 4,50 % et dans la limite de 5 % pour les actes passés et les conventions conclues entre le 1er mars 2025 et le 29 février 2028.

II. – Les délibérations des conseils départementaux prises en application du I s’appliquent dans les conditions suivantes :

1° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au III de l’article 1639 A du code général des impôts au plus tard le 15 avril 2025, ou entre le 1er décembre 2025 et le 15 avril 2026, s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du premier jour du deuxième mois suivant la notification ;

2° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au même III entre le 16 avril et le 30 novembre 2025 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2026.

3° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues audit III entre le 16 avril et le 30 novembre 2026 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2027.

III. – Pour les actes passés et les conventions conclues à compter du 1er mars 2028, le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement voté par les conseils départementaux ayant pris des délibérations en application du I du présent article est celui en vigueur le 31 janvier 2025.

Objet

Comme l’a annoncé le Premier Ministre à Angers aux Assises des Départements, cet amendement permet, pour les conseils départementaux qui le souhaitent, de relever le plafond des DMTO (droits de mutation à titre onéreux) de 4,5% à 5% pendant une période provisoire de trois ans.

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, qui plus est avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Ils ont pris en charge des dépenses décidées par l’État et peu voire pas compensées (près de 3 Md€), ils ont fait face à l’augmentation importante de leurs dépenses sociales (estimée à environ 5% rien que pour l’année 2024), ils ont vu le reste à charge des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA) bondir à 12 milliards d’euros, là où il n’était « que » de 6,3 Md€ en 2012. De plus, la dynamique de ces dépenses sera inéluctablement amenée à se renforcer, notamment en raison du vieillissement de la population.

Le relèvement des plafonds des taux de DMTO constitue le seul levier fiscal que pourraient actionner les Départements confrontés à une équation budgétaire impossible. 

L’impact serait modeste pour les acquéreurs, d’autant que la baisse des taux d’intérêt en cours permet de réduire le coût des achats immobiliers.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1582 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation à l’article 1594 D du code général des impôts, les conseils départementaux peuvent relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement prévu au même article au-delà de 4,50 % et dans la limite de 5 % pour les actes passés et les conventions conclues entre le 1er mars 2025 et le 29 février 2028.

II. – Les délibérations des conseils départementaux prises en application du I s’appliquent dans les conditions suivantes :

1° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au III de l’article 1639 A du code général des impôts au plus tard le 15 avril 2025, ou entre le 1er décembre 2025 et le 15 avril 2026, s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du premier jour du deuxième mois suivant la notification ;

2° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au même III entre le 16 avril et le 30 novembre 2025 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2026.

3° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues audit III entre le 16 avril et le 30 novembre 2026 s’appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2027.

III. – Pour les actes passés et les conventions conclues à compter du 1er mars 2028, le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement voté par les conseils départementaux ayant pris des délibérations en application du I du présent article est celui en vigueur le 31 janvier 2025.

Objet

Cet amendement est un amendement de repli. 

Comme l’a annoncé le Premier Ministre à Angers aux Assises des Départements, cet amendement permet, pour les conseils départementaux qui le souhaitent, de relever le plafond des DMTO (droits de mutation à titre onéreux) de 4,5% à 5% pendant une période provisoire de trois ans. 
La situation des départements s’est singulièrement dégradée, qui plus est avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements. 
Ils ont pris en charge des dépenses décidées par l’État et peu voire pas compensées (près de 3 Md€), ils ont fait face à l’augmentation importante de leurs dépenses sociales (estimée à environ 5% rien que pour l’année 2024), ils ont vu le reste à charge des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA) bondir à 12 milliards d’euros, là où il n’était « que » de 6,3 Md€ en 2012. De plus, la dynamique de ces dépenses sera inéluctablement amenée à se renforcer, notamment en raison du vieillissement de la population.

Le relèvement des plafonds des taux de DMTO constitue le seul levier fiscal que pourraient actionner les départements confrontés à une équation budgétaire impossible.  

L’impact serait modeste pour les acquéreurs, d’autant que la baisse des taux d’intérêt en cours permet de réduire le coût des achats immobiliers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2245

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1582 rect. de M. BAZIN

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Amendement n°1582

I. – Après l’alinéa 2

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

I. – Après l’article 1594 F sexies du code général des impôts, il est inséré un article 1594 F septies ainsi rédigé :

« Art. 1594 F septies. – Le conseil départemental peut, sur délibération, réduire le taux prévu à l’article 1594 D ou exonérer de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement les acquisitions de biens constituant pour l’acquéreur une première propriété au sens du I de l’article L. 31-10-3 du code de la construction et de l’habitation.

« Les dispositions du premier alinéa sont subordonnées à la condition que l’acquéreur prenne l’engagement d’affecter le bien exclusivement et de manière continue à l’usage de sa résidence principale pendant une durée minimale de cinq ans à compter de son acquisition. Un décret précise les cas dans lesquels le respect de cet engagement n’est pas exigé.

« Les dispositions de l’article 1594 E sont applicables. »

II. – Alinéa 3

Remplacer la référence :

I . – 

Par la référence :

II. – A. -

III. – Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

B. – Toutefois, les dispositions du A ne s’appliquent pas à la fraction de la valeur taxable inférieure ou égale à 250 000 € lorsque le bien acquis constitue pour l’acquéreur une première propriété au sens du I de l’article L. 31-10-3 du code de la construction et de l’habitation et qu’il est destiné à l’usage de sa résidence principale.

IV. – Alinéa 4

1° Remplacer la référence :

II. –

Par la référence :

III. –

2° Remplacer les mots :

du I

par les mots :

des I et A du II 

V. – Alinéa 8

Remplacer la référence :

I. –

par la référence :

A du II

Objet

Le présent sous-amendement propose deux mesures en matière de droits de mutation à titre onéreux en faveur des primo-accessions à la propriété, sans condition de ressources :

- ne pas leur appliquer, pour la fraction de la valeur du bien acquis inférieure ou égale à 250 000 euros, la hausse temporaire de 0,5 % du taux maximal de taxe de publicité foncière ou de droits d’enregistrement perçu au profit des départements ;

- permettre de façon pérenne aux départements d’instituer un taux réduit ou une exonération en leur faveur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2279

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1582 rect. de M. BAZIN

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Amendement n° I-1582

I. – Après l’alinéa 2

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

I. – Après l’article 1594 F sexies du code général des impôts, il est inséré un article 1594 F ... ainsi rédigé :

« Art. 1594 F .... – Le conseil départemental peut, sur délibération, réduire le taux prévu à l’article 1594 D ou exonérer de la taxe de publicité foncière ou des droits d’enregistrement les acquisitions de biens constituant pour l’acquéreur une première propriété au sens du I de l’article L. 31-10-3 du code de la construction et de l’habitation.

« Les dispositions du premier alinéa sont subordonnées à la condition que l’acquéreur prenne l’engagement d’affecter le bien exclusivement et de manière continue à l’usage de sa résidence principale pendant une durée minimale de cinq ans à compter de son acquisition. Un décret précise les cas dans lesquels le respect de cet engagement n’est pas exigé.

« Les dispositions de l’article 1594 E sont applicables. »

II. – Alinéa 3

Remplacer la référence :

I . – 

Par la référence :

II. – A. -

III. – Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

B. – Toutefois, les dispositions du A ne s’appliquent pas à la fraction de la valeur taxable inférieure ou égale à 300 000 € lorsque le bien acquis constitue pour l’acquéreur une première propriété au sens du I de l’article L. 31-10-3 du code de la construction et de l’habitation et qu’il est destiné à l’usage de sa résidence principale.

IV. – Alinéa 4

Remplacer les mots :

du I

par les mots :

des I et A du II 

V. – Alinéa 8

Remplacer la référence :

I

par la référence :

A du II

VI. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par deux paragraphes ainsi rédigés :

… – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

… – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent sous-amendement propose deux mesures en matière de droits de mutation à titre onéreux en faveur des primo-accessions à la propriété, sans condition de ressources :

- ne pas leur appliquer, pour la fraction de la valeur du bien acquis inférieure ou égale à 300 000 euros, la hausse temporaire de 0,5 % du taux maximal de taxe de publicité foncière ou de droits d’enregistrement perçu au profit des départements ;

- permettre de façon pérenne aux départements d’instituer un taux réduit ou une exonération en leur faveur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2288 rect.

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1582 rect. de M. BAZIN

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. DUMOULIN et Mmes LAVARDE et Laure DARCOS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Amendement n° I-1582, après l'alinéa 7

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Par dérogation à l'article 1594 E, les délibérations de l'article 1639 A prennent effet le 15 avril 2025.

Objet

Ce sous amendement a pour but d'assurer l'effectivité de cette mesure en la rendant applicable plus tôt dans l'année, soit le 15 avril 2025 en lieu et place du 1er juin 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2008 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. ― Par dérogation à l’article 1594 D du code général des impôts, les conseils départementaux peuvent relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d'enregistrement prévu au même article au-delà de 4,50 % et dans la limite de 5 % pour les actes passés et les conventions conclues entre le 1er mars 2025 et le 29 février 2028.  

II. ― Les délibérations des conseils départementaux prises en application du I s'appliquent dans les conditions suivantes :      

1° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au III de l'article 1639 A du code général des impôts au plus tard le 15 avril 2025, ou entre le 1er décembre 2025 et le 15 avril 2026, s'appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du premier jour du deuxième mois suivant la notification ;

2° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues au même III entre le 16 avril et le 30 novembre 2025 s'appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2026.          

3° Les délibérations notifiées selon les modalités prévues audit III entre le 16 avril et le 30 novembre 2026 s'appliquent aux actes passés et aux conventions conclues à compter du 1er janvier 2027.

III. ― Pour les actes passés et les conventions conclues à compter du 1er mars 2028, le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d'enregistrement voté par les conseils départementaux ayant pris des délibérations en application du I du présent article est celui en vigueur le 31 janvier 2025.

 

Objet

Cet amendement est un amendement de repli.

Comme l’a annoncé le Premier Ministre à Angers aux Assises des Départements, cet amendement permet, pour les conseils départementaux qui le souhaitent, de relever le plafond des DMTO (droits de mutation à titre onéreux) de 4,5% à 5% pendant une période provisoire de trois ans.

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, qui plus est avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Ils ont pris en charge des dépenses décidées par l’État et peu voire pas compensées (près de 3 Md€), ils ont fait face à l’augmentation importante de leurs dépenses sociales (estimée à environ 5% rien que pour l’année 2024), ils ont vu le reste à charge des allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA) bondir à 12 milliards d’euros, là où il n’était « que » de 6,3 Md€ en 2012. De plus, la dynamique de ces dépenses sera inéluctablement amenée à se renforcer, notamment en raison du vieillissement de la population.

Le relèvement des plafonds des taux de DMTO constitue le seul levier fiscal que pourraient actionner les Départements confrontés à une équation budgétaire impossible. 

L’impact serait modeste pour les acquéreurs, d’autant que la baisse des taux d’intérêt en cours permet de réduire le coût des achats immobiliers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1134

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. DUMOULIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les conseils départementaux peuvent relever le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement prévu à l’article 1594 D du code général des impôts au-delà de 3,80 % et dans la limite de 5 % pour les actes passés et les conventions conclues entre le 1er janvier 2025 et le 1er janvier 2026.

II. – Les délibérations des conseils départementaux prises en application du I s’appliquent dans les conditions suivantes :

1° Les délibérations notifiées selon les modalités régies au III de l’article 1639 A du code général des impôts seront rendues au 1er mars 2025 ;

2° Par dérogation à l’article 1594 E, les délibérations de l’article 1639 A prennent effet le 1er avril 2025.

Objet

La crise immobilière frappe les territoires de plein fouet et prive les départements d’une partie importante de leurs recettes de droits de mutation, qui représente entre 20 et 30 % de leur budget de fonctionnement.

Cet amendement a pour objectif de répondre à cette situation de forte tension financière.

La hausse des droits de mutation de 0,5% contribuera à augmenter leur budget de fonctionnement pour leur permettre d’assurer leurs missions de cœur et poursuivre leur soutien aux territoires, aux blocs communaux et intercommunaux. Il convient de les aider au plus vite.

La modification de la procédure de délibération et de notification a donc pour but d’assurer l’effectivité de cette mesure en la rendant applicable plus tôt dans l’année, soit le 1er avril 2025 en lieu et place du 1er juillet 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-433 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et GUILLOTIN, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au deuxième alinéa, dans le cas de transactions d’un montant supérieur à deux millions d’euros, ce taux peut être rehaussé par les conseils départementaux jusqu’à 8 %. »

Objet

Cet amendement vise à permettre aux départements qui le souhaitent d'augmenter le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d'enregistrement jusqu'à 8%, seulement de manière dérogatoire sur les transactions immobilières d'un montant supérieur à deux millions d'euros.
Du fait de la crise de l'immobilier, les DMTO chutent déjà de plus de 23% sur les 5 premiers mois de 2024, après une baisse de -21,9% en 2023.
L'augmentation du taux de DMTO leur permettrait notamment d'avoir de nouvelles ressources pour accompagner les publics dans le besoin, et ce en pesant faiblement sur les acheteurs de biens immobiliers particulièrement onéreux. 
Car bien que l’immobilier ne soit pas épargné par la crise, et ce par l’effet brutal de redressement des taux d’emprunt, conjugué à un marché ou les prix ont augmenté beaucoup plus vite que les salaires au cours des vingt dernières années, mais il existe pourtant une exception : le marché immobilier de prestige. Un marché qui se porte très bien et dont les prix du marché sur le luxe sont
en hausse de +1,7% sur un an contre -2,5% pour le marché traditionnel. Les prix du luxe ont même
progressé de 40% sur 2022-2023.

Avec seulement près de 9 000 transactions de plus de 1,2 million d'euros et quelques 870 ventes d'exception à plus de 3,2 millions d'euros en France l'année dernière, le marché de l'immobilier de luxe français connaît une croissance solide de +2,3 % pour les maisons et +1,1 % pour les appartements en moyenne sur un an.

Cette augmentation du taux de la taxe permettrait d’aider les collectivités qui souffrent de la crise et dont les aides financières sont trop minimes



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-734

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les transactions d’un montant supérieur à un million d’euros, ce taux peut être rehaussé par les conseils départementaux jusqu’à 7 %. »

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées.

Les membres du groupe CRCE-K entendent permettre aux départements qui le souhaitent d’augmenter le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement (DMTO) jusqu’à 6 % pour les transactions d’un montant supérieur à un million d’euros.

La possibilité d’augmenter à la marge le taux de DMTO permettrait aux départements de disposer des ressources financières pour accompagner certains publics fragiles et financer la hausse des dépenses sociales, tout en pesant faiblement sur les acheteurs de biens immobiliers.

Cette faculté donnée aux conseils départementaux ne concernerait par ailleurs que les transactions immobilières supérieures à 1 million d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-930 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les transactions d’un montant supérieur à un million d’euros, ce taux peut être rehaussé par les conseils départementaux jusqu’à 7 %. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à permettre aux départements qui le souhaitent d'augmenter le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d'enregistrement jusqu'à 7% sur les transactions immobilières d'un montant supérieur à un million d'euros. Il fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Du fait de la crise de l'immobilier, les DMTO chutent en effet déjà de plus de 23% sur les 5 premiers mois de 2024, après une baisse de -21,9% en 2023.

L'augmentation du taux de DMTO leur permettrait notamment d'avoir de nouvelles ressources pour accompagner les publics dans le besoin, et ce en pesant faiblement sur les acheteurs de biens immobiliers particulièrement onéreux

Car bien que l’immobilier ne soit pas épargné par la crise, et ce par l’effet  brutal de redressement des taux d’emprunt, conjugué à un marché ou les prix ont augmenté beaucoup plus vite que les salaires au cours des vingt dernières années, mais il existe pourtant une exception : le marché immobilier de prestige. Un marché qui se porte très bien et dont les prix du marché sur le luxe sont en hausse de +1,7% sur un an contre -2,5% pour le marché traditionnel. Les prix du luxe ont même progressé de 40% sur 2022-2023.

Avec seulement près de 9 000 transactions de plus de 1,2 million d'euros et quelques 870 ventes d'exception à plus de 3,2 millions d'euros en France l'année dernière, le marché de l'immobilier de luxe français connaît une croissance solide de +2,3 % pour les maisons et +1,1 % pour les appartements en moyenne sur un an. Cette augmentation du taux de la taxe permettrait d’aider les collectivités qui souffrent de la crise et dont les aides financières sont trop minimes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1365 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes PONCET MONGE et OLLIVIER, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les transactions d’un montant supérieur à un million d’euros, ce taux peut être rehaussé par les conseils départementaux jusqu’à 7 %. »

Objet

Les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires entendent permettre aux départements qui le souhaitent d’augmenter le taux de la taxe de publicité foncière ou du droit d’enregistrement (DMTO) jusqu’à 7 % pour les transactions d’un montant supérieur à un million d’euros.

La possibilité d’augmenter à la marge le taux de DMTO permettrait aux départements de disposer des ressources financières pour accompagner certains publics fragiles et financer la hausse des dépenses sociales, tout en pesant faiblement sur les acheteurs de biens immobiliers.

Cette faculté donnée aux conseils départementaux ne concernerait par ailleurs que les transactions immobilières supérieures à 1 million d’euros.

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1689

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1594 D du code général des impôts est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au deuxième alinéa, lorsque les droits d’enregistrement ou la taxe de publicité foncière concernent des immeubles ou des droits immobiliers d’un montant supérieur à 1 000 000 euros, ce taux peut être fixé entre 5 % et 5,5 % par les conseils départementaux sur leur territoire. »



Objet

Dans un contexte d’inflation marquée, les départements font face à une augmentation de leurs dépenses obligatoires, notamment en lien avec leurs compétences de solidarité. Parallèlement, depuis 2021, les départements ne perçoivent plus la taxe foncière sur les propriétés bâties, remplacée par une fraction de TVA nationale vis-à-vis de laquelle ils ne disposent d’aucun pouvoir de taux. Les DMTO sont donc le seul levier fiscal susceptible de leur permettre d’ajuster le niveau de leurs recettes pour faire face à leurs dépenses. Or, l’évolution sur une longue période montre que cette ressource est volatile et fortement dépendante du contexte économique. En outre, à trois exceptions près, tous les départements sont aujourd’hui au taux maximal de DMTO.

Cet amendement permet d’introduire un taux progressif sur les ventes les plus importantes réalisées sur un territoire et de participer ainsi à un allègement des finances départementales. Pour les mutations supérieures à 1 million d’euros, les conseils départementaux pourront faire le choix d’augmenter le taux de cotisation entre 5 % et 5,5 %. Cette faculté permettrait aux conseils départementaux de moduler le taux de DMTO à la capacité contributrice des acheteurs de biens immobiliers.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1383 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO, M. DOSSUS, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, GONTARD, BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les articles 1609 H et 1609 I du code général des impôts sont abrogés.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.
.... – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la taxe spéciale d’équipement destinée à financer les nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax.

Cette taxe, qui est prélevée sur les personnes physiques ou morales dans les communes situées à moins de soixante minutes en voiture d’une gare desservie par les futures lignes à grande vitesse, contrevient au principe d’égalité devant l’impôt. En effet, elle entraine des différences de traitement entre des contribuables placés dans des conditions semblables.  

D’autre part, dans un contexte d’inflation et de difficultés économiques croissantes, le coût de ce projet ne doit pas reposer sur les entreprises et les ménages de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie. Ainsi, cet amendement propose la suppression de la taxe spéciale d’équipement, dit « impôt LGV ».



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 32 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1131 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes HARRIBEY et DANIEL et MM. CHANTREL, ZIANE et FAGNEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


I. – L’article 1609 H du code général des impôts est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Adopté à l’Assemblée nationale, cet amendement vise à abroger la taxe spéciale d’équipement (TSE), qui pèse sur les contribuables des 2 340 communes concernées, imposant un fardeau fiscal perçu comme injuste et inégalitaire. Instituée pour financer le Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), cette taxe touche des propriétaires, entreprises et touristes, indépendamment de leur usage ou de leur bénéfice potentiel du projet.

La TSE impose une charge financière disproportionnée aux habitants des communes concernées, qui doivent financer des infrastructures dont elles ne bénéficieront pas directement. 

Le projet GPSO soulève de vives critiques en raison de son impact environnemental majeur. Sa réalisation implique la destruction de zones naturelles sensibles, telles que les vallées de l'Eau Blanche et du Ciron, qui abritent des écosystèmes vitaux pour la biodiversité régionale

Cet amendement propose donc de supprimer cette taxe inéquitable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1224 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BONHOMME


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le 6 de l’article 1636 B undecies du code général des impôts est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer la limite du produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative (TEOMi) lors de sa première année d’application.

Le passage à la tarification incitative peut représenter un surcout pour les collectivités, notamment pour financer les investissements nécessaires à l’individualisation de la taxe (équipements de collecte, outils de mesure, points d’apport volontaire, système de facturation, sensibilisation et accompagnement des usagers, …). Ce paramètre financier peut être un critère déterminant dans la décision politique d’un passage à la tarification incitative.

Dès lors, il semble utile de ne pas fixer de plafond au montant du produit de la TEOMi afin de faciliter son adoption par les élus locaux.

Par ailleurs, l’article 1520 du code général des impôts fixe la liste des dépenses pouvant être couvertes par la TEOM. De fait, elle limite son produit au montant nécessaire à la couverture de ces dépenses, écartant tout risque d’une taxation indue.

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec Citeo, éco-organisme agréé par le ministère de la Transition écologique sur la filière des emballages ménagers et papiers graphiques. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-193 rect. bis

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. Daniel LAURENT, ANGLARS et PANUNZI et Mme BELRHITI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa du I de l’article 1639 A bis du code général des impôts, les mots : « le 1er octobre pour être applicables l’année suivante » sont remplacés par les mots : « le 15 avril ou 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux pour être applicables l’année même » ;

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Les délibérations des collectivités locales et des organismes compétents relatives à la fiscalité directe locale, autres que celles fixant soit les taux, soit les produits des impositions, et que celles instituant la taxe d'enlèvement des ordures ménagères mentionnée à l'article 1520 ou la taxe d'aménagement mentionnée à l'article 1635 quater A doivent être prises avant le 1er octobre pour être applicables l'année suivante. Elles sont soumises à la notification prévue à l'article 1639 A au plus tard quinze jours après la date limite prévue pour leur adoption.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de prendre leurs délibérations relatives à la fiscalité directe locale avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.




NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1266 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa du I de l’article 1639 A bis du code général des impôts, les mots : « le 1er octobre pour être applicables l’année suivante » sont remplacés par les mots : « le 15 avril ou 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux pour être applicables l’année même ».

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise avant le 15 avril annulera la précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Les délibérations des collectivités locales et des organismes compétents relatives à la fiscalité directe locale, autres que celles fixant soit les taux, soit les produits des impositions, et que celles instituant la taxe d'enlèvement des ordures ménagères mentionnée à l'article 1520 ou la taxe d'aménagement mentionnée à l'article 1635 quater A doivent être prises avant le 1er octobre pour être applicables l'année suivante. Elles sont soumises à la notification prévue à l'article 1639 A au plus tard quinze jours après la date limite prévue pour leur adoption.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de prendre leurs délibérations relatives à la fiscalité directe locale avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’État et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1970 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BELLUROT, MM. POINTEREAU, FRASSA et GENET, Mme DUMONT, MM. HOUPERT et PIEDNOIR, Mmes BONFANTI-DOSSAT, GOSSELIN et Pauline MARTIN et MM. GREMILLET, BELIN et BOUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du premier alinéa du I de l’article 1639 A bis du code général des impôts, les mots : « le 1er octobre pour être applicables l’année suivante » sont remplacés par les mots : « le 15 avril ou 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux pour être applicables l’année même » ;

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Les délibérations des collectivités locales et des organismes compétents relatives à la fiscalité directe locale, autres que celles fixant soit les taux, soit les produits des impositions, et que celles instituant la taxe d'enlèvement des ordures ménagères mentionnée à l'article 1520 ou la taxe d'aménagement mentionnée à l'article 1635 quater A doivent être prises avant le 1er octobre pour être applicables l'année suivante. Elles sont soumises à la notification prévue à l'article 1639 A au plus tard quinze jours après la date limite prévue pour leur adoption.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de prendre leurs délibérations relatives à la fiscalité directe locale avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-388 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du premier alinéa du I de l’article 1639 A bis du code général des impôts, les mots : « le 1er octobre pour être applicables l’année suivante » sont remplacés par les mots : « le 15 avril ou 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux pour être applicables l’année même ».

Objet

Les délibérations des collectivités locales et des organismes compétents relatives à la fiscalité directe locale, autres que celles fixant soit les taux, soit les produits des impositions, et que celles instituant la taxe d'enlèvement des ordures ménagères mentionnée à l'article 1520 ou la taxe d'aménagement mentionnée à l'article 1635 quater A doivent être prises avant le 1er octobre pour être applicables l'année suivante. Elles sont soumises à la notification prévue à l'article 1639 A au plus tard quinze jours après la date limite prévue pour leur adoption.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de prendre leurs délibérations relatives à la fiscalité directe locale avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1156 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MASSET, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au h du A du I de l’article 1641 du code général des impôts, le mot : « cinq » est remplacé par le mot « dix ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a vocation à allonger à dix ans au lieu de cinq actuellement, la réduction des frais de gestion de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) (de 8 % à 3 %) lors de la mise en place d’une part incitative à la TEOM.

La tarification incitative permettant la réduction de la production d’ordures ménagères résiduelles de l’ordre de 20 % à 50 %, selon les collectivités et les modes de tarification, cet amendement s’inscrit pleinement dans la continuité des ambitions portées par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, qui fixe un objectif de réduction de 15 % des déchets ménagers et assimilés par habitant d’ici 2030.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1292 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHASSEING, Mmes Laure DARCOS et LERMYTTE, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT, GRAND, Alain MARC et CAPUS, Mmes PAOLI-GAGIN, DUMONT et PETRUS et MM. HOUPERT, LONGEOT, Jean-Baptiste BLANC, BELIN et DELCROS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au h du A du I de l’article 1641 du code général des impôts, le mot : « cinq » est remplacé par le mot : « dix ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a vocation à allonger à dix ans au lieu de cinq actuellement, la réduction des frais de gestion de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) (de 8 % à 3 %) lors de la mise en place d’une part incitative à la TEOM.  

Mise en place par la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 afin d'inciter les collectivités à mettre en place une part incitative à leur TEOM, cette mesure a pour objectif d’encourager sur le long terme les collectivités à adopter la TEOMi (TEOM incitative) plutôt que de rester en TEOM qui est le mode historique de financement en France. De plus, cette réduction permettra de réduire la pression fiscale du contribuable qui paye ces frais de gestion et qui pour autant ne sont pas perçus par la collectivité, mais reversés dans leur totalité au budget général. 

La tarification incitative permettant la réduction de la production d’ordures ménagères résiduelles de l’ordre de 20% à 50%, selon les collectivités et les modes de tarification, cet amendement s’inscrit pleinement dans la continuité des ambitions portées par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, qui fixe un objectif de réduction de 15% des déchets ménagers et assimilés par habitant d’ici 2030. L’objectif est, au-delà d’une aide au lancement d’une TEOMi, d’avoir une réelle politique volontariste en la matière et de pérenniser ces réformes structurelles vertueuses.  

Par ailleurs, la tarification incitative permettant également de meilleures performances de tri des emballages, de l’ordre de 30%, cet amendement contribue à l’atteinte des objectifs nationaux et européens d’augmentation des taux de collecte pour recyclage (77% des bouteilles en plastique pour 2025).  

La tarification incitative contribue également au développement et à l’amélioration des performances de tri à la source des biodéchets. Cet amendement contribuerait ainsi au succès de la mise en place obligatoire de la collecte à la source des biodéchets entrée en vigueur en 2024, conformément à la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire.  

Enfin, cet amendement s’inscrit pleinement dans l’objectif de 25 millions d’habitants en France en tarification incitative d’ici 2025, fixé par la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV). Aujourd’hui, seulement 7 millions de Français, soit un Français sur dix, contribue au service de gestion et traitement des déchets via une tarification incitative. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1600 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GOSSELIN, M. MANDELLI, Mme LASSARADE, MM. SOMON, RAPIN et NATUREL, Mmes BELRHITI et MICOULEAU et MM. PANUNZI et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au cinquième alinéa de l’article 1607 bis du code général des impôts, le montant : « 20 € » est remplacé par le montant : « 40 € ».

Objet

Cet amendement est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML).

Le CNTC, créé par la loi Climat & Résilience du 22 août 2021, a pendant plus d’une année (mars 2023 - mai 2024) confronté les avis d’élus locaux, de scientifiques, d’acteurs socioprofessionnels, d’associations environnementales et des services de l’État. Il a été accompagné par des inspecteurs généraux de l’IGEDD et de l’IGA. En complément, le Cerema a été chargé de produire un rapport sur les enjeux du recul du trait de côte à différents horizons (5 ans, 30 ans et 100 ans). Des estimations en nombre et en valeur de biens (logements et bâtiments professionnels) et d’équipements publics menacés par l’érosion côtière ont été présentées au CNTC. L’érosion côtière, phénomène naturel prévisible, n’est pas intégré à la liste des risques naturels majeurs. A ce titre, le Fonds Barnier ne peut pas être mobilisé pour financer des actions de protection et d’indemnisation. 

Cet amendement répond à la volonté de pas alourdir la dette publique. Il vise à augmenter sensiblement les moyens des établissements publics fonciers (EPF) dans le cadre d’opération d‘aménagement du territoire, plus spécifiquement du littoral.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 24 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1705

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au cinquième alinéa de l’article 1607 bis du code général des impôts, le montant : « 20 € » est remplacé par le montant : « 30 € ».

Objet

Le présent amendement vise à augmenter le plafond de la taxe spéciale d'équipement destinée aux établissements publics fonciers (EPF) afin de financer les acquisitions foncières et immobilières correspondant à leur vocation. 

Les enjeux du zéro artificialisation nette renforcent le rôle indispensable des EPF, notamment au regard de la construction de logements, la dépollution des sols, la réhabilitation des friches, et la liste continue. L’accentuation de ces enjeux va nécessiter des financements accrus. Or, aujourd'hui, certains EPF locaux lèvent une taxe spéciale d’équipement à hauteur du plafond de 20 € par habitant. C’est le cas notamment des EPF locaux du Pays Basque, du Dauphiné et du Grand Toulouse. Les besoins sur ces territoires sont nombreux mais les moyens limités, notamment parce que ce sont des territoires qui bénéficient peu des mécanismes de péréquation.

Cet amendement vise à donner aux EPF les moyens de faire face aux enjeux croissants de la réduction de la consommation foncière en augmentant le plafond de 20 € à 30 € par habitant.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1695

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1607 bis du code général des impôts est ainsi modifié :

a) Au sixième alinéa, après le mot : « principale », sont insérés les mots : « , à la taxe annuelle sur les logements vacants, à la taxe annuelle sur les friches commerciales ».

b) Après le sixième alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les personnes physiques ou morales assujetties à la taxe annuelle sur les logements vacants, à la taxe annuelle sur les friches commerciales et à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale, qui se situent dans le périmètre d’un établissement public foncier, une majoration d’un pourcentage de 5 % du produit total de ces cotisations est affectée au financement dudit établissement public. »

II. – En conséquence, au premier alinéa du I et au III de l’article 1636 B octies, après le mot :

« principale », sont insérés les mots : « , la taxe annuelle sur les logements vacants, la taxe annuelle sur les friches commerciales ».

Objet

Le présent amendement vise à élargir l'assiette de référence du produit de la taxe spéciale d'équipement destinée à permettre aux établissements publics foncier (EPF) de financer les acquisitions foncières et immobilières correspondant à leur vocation. Cette taxe est aujourd'hui une ressource importante pour les EPF qui contribuent à lutter contre le phénomène des friches.

Les friches constituent de réelles opportunités pour assurer dans les territoires le respect de la trajectoire de sobriété et de résilience nécessaire à l’atteinte de l’objectif ZAN. Pour rappel, le recensement effectué en septembre 2022 grâce à l'outil Cartofriches dénombre d'ores et déjà plus de 7200 sites de friches d'activité pour une surface de plus de 100 000 ha. Par ailleurs, le CEREMA a dénombré 27127 sites qualifiées de « friches de logements », correspondant à une surface de 73 160 ha et à un nombre de logements vacants de 79 090, dont plus de 26 000 logements individuels et plus de 52 000 logements collectifs.

Or, aujourd'hui les EPF manquent de moyens financiers pour réaliser les investissements nécessaires à la réhabilitation des friches. Il convient donc d'élargir leurs possibilités de recette, notamment en actant le principe d'une majoration de taux directement reversée aux EPF pour les personnes assujettis à la taxe annuelle sur les logements vacants, à la taxe annuelle sur les friches commerciales et à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-574 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. SAVIN, Mme PUISSAT, M. MICHALLET, Mme LASSARADE, MM. REYNAUD et GREMILLET, Mmes EVREN, MICOULEAU, RICHER, DEMAS et DUMONT, MM. Étienne BLANC, RAPIN, PELLEVAT, BRISSON et BOUCHET, Mme BELRHITI, M. PANUNZI, Mme NÉDÉLEC et MM. HOUPERT, KLINGER, BELIN, DUMOULIN et Daniel LAURENT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié : 

1° À la deuxième phrase du a du 1° du A du IV, les mots : « appliqué en 2017 sur le territoire de la commune » sont remplacés par les mots : « porté en référence au titre de l’année 2017 dans l’état de vote des taux pour l’année 2018 » ; 

2° Au a du 1° du 1 et au neuvième alinéa du B du V, les mots : « appliqué sur le territoire intercommunal en 2017 » sont remplacés par les mots : « porté en référence au titre de l’année 2017 dans l’état de vote des taux pour l’année 2018 » ;

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à ajuster le mécanisme de compensation de la suppression de la taxe d'habitation prévu par les IV et V de l'article 16 de la loi de finances pour 2020 dans le cas de fusions d'EPCI à fiscalité professionnelle unique (FPU) avec au moins un ancien EPCI à fiscalité additionnelle (FA).

Lorsque cette fusion est intervenue après 2017, le nouvel EPCI se retrouver à verser aux communes issues de l'ancien EPCI à FA des attributions de compensation au titre du « rebasage » du taux de TH postérieur à 2017, alors que la compensation à l’EPCI de la perte de ressources induite par la suppression de la TH se fonde sur les taux de taxe d’habitation de 2017, antérieurs au « rebasage ».

Lors de l’examen du PLFR (2) en novembre 2021, le rapporteur général de la commission des finances, Monsieur Jean-François Husson, avait publiquement reconnu que « l’absence de prise en compte du mécanisme de « rebasage » de la fiscalité des ménages dans les EPCI à fiscalité additionnelle [avait] conduit en effet à minorer artificiellement le taux 2017 de taxe d’habitation d’un EPCI issu d’une fusion entre un EPCI à FA et un EPCI à FPU après 2018 », et avait rendu un avis de sagesse sur le présent amendement. Grâce à cet avis de sagesse et malgré l’avis défavorable du gouvernement, cet amendement avait été adopté en 1ère lecture au Sénat avant d’être supprimé à l’Assemblée Nationale.

Depuis ce vote, ce sujet a fait l’objet d’une question prioritaire de constitutionnalité. Le Conseil d’État a estimé que l’absence de prise en compte du mécanisme de « rebasage » portait atteinte au principe d'égalité devant la loi et soulevait une question présentant un caractère sérieux (décision n° 464934). Le Conseil constitutionnel, quant à lui, a jugé (décision n° 2022-1013 QPC du 14 octobre 2022) que les dispositions contestées ne constituaient pas « une rupture caractérisée de l’égalité devant les charges publiques », tout en reconnaissant la « perte de ressource équivalente à la surcompensation dont bénéficient certaines de ses communes membres ».

Cet amendement conserve donc toute son actualité et propose que l’État compense, comme il s’y était engagé à l’euro près, la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales pour les collectivités en prenant en compte le mécanisme du "rebasage" institué lors de la réforme de la taxe professionnelle par la loi de finances pour 2010.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-869 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MÉRILLOU, Mme DANIEL, M. BOURGI, Mme BÉLIM, M. PLA et Mmes CONWAY-MOURET et ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le G du IV de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – À compter du 1er janvier 2025, pour chaque commune, le coefficient correcteur mentionné au B du présent IV est majoré de 0,10 par an, jusqu’à une limite de 1. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose une évolution progressive et maîtrisée du coefficient correcteur mis en place lors de la suppression de la taxe d'habitation, afin d’atténuer ses effets pervers qui pénalisent particulièrement les communes rurales.

Actuellement, le coefficient correcteur entraîne des transferts massifs de ressources des territoires ruraux vers les zones urbaines, exacerbant les déséquilibres financiers. En Dordogne, ce mécanisme a conduit au prélèvement de 47 millions d’euros en 2021 sur 463 communes. Ce chiffre atteint 57,5 millions d’euros en 2023, privant ainsi les collectivités rurales de moyens essentiels. En effet, dans ce département, 498 communes sont surcompensées, et seulement 5 sont sous-compensées.

Ce système crée un paradoxe fiscal : les communes rurales, souvent dotées des bases fiscales les plus faibles, deviennent contributrices nettes. Cette situation réduit considérablement leur capacité d’investissement dans des services publics essentiels tels que les écoles, la voirie, l’entretien des espaces naturels ou encore la gestion des infrastructures locales. Cette perte de lien entre la fiscalité locale et le territoire n’est pas acceptable pour les maires.

Le dispositif actuel ne reflète pas les spécificités des territoires ruraux, où le coût par habitant des services publics est structurellement plus élevé en raison de la dispersion de l’habitat. En Dordogne, les communes doivent entretenir des réseaux étendus et répondre à des besoins croissants en matière de services et d’infrastructures, malgré des ressources limitées.

L’évolution progressive du coefficient correcteur, avec une augmentation de +0,10 par an jusqu’à atteindre la limite de 1, permettra une correction des déséquilibres financiers tout en préservant la stabilité des finances locales ; un renforcement de l’autonomie fiscale des communes rurales, indispensable pour assurer leur développement ainsi qu’une meilleure prise en compte des spécificités territoriales, favorisant une égalité réelle entre communes rurales et urbaines.

Cette réforme s’inscrit dans une logique d’équité territoriale, chère au Sénat, et vise à redonner aux communes rurales les moyens d’agir au service de leurs habitants. Elle répond à l’urgence de soutenir ces territoires qui, bien qu’essentiels au maillage territorial, souffrent d’une répartition inéquitable des ressources fiscales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-870 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MÉRILLOU, Mmes ESPAGNAC et DANIEL, M. BOURGI, Mme BÉLIM, M. PLA et Mme CONWAY-MOURET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le IV de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

1° Après le c du 1° du B, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque, pour une commune, cette somme par habitant est inférieure à la moyenne nationale par habitant, la somme des a, b et c est majorée d’un taux correspondant au quart du pourcentage de différence entre la somme par habitant de cette commune et la moyenne nationale. » ;

2° Au premier alinéa du 1° du C, après la référence : « 1° du même A » sont insérés les mots : « sans prise en compte de la majoration prévue au dernier alinéa de ce 1° , ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La suppression de la taxe d’habitation par la loi de finances pour 2020 a entraîné une réforme majeure des ressources fiscales communales. Pour compenser cette perte, un transfert de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) des départements vers les communes a été mis en place. Le montant de cette compensation est ajusté par un coefficient correcteur, calculé en fonction du produit fiscal perçu par chaque commune avant 2020, et pondéré par deux facteurs destinés à garantir une répartition théoriquement équitable.

Dans les départements ruraux, comme la Dordogne, les recettes issues de la TFPB dépassent souvent les montants nécessaires pour compenser la suppression de la taxe d’habitation. Cet excédent est alors réaffecté à d’autres collectivités, essentiellement situées dans des zones urbaines. Cela crée une situation paradoxale où des communes rurales, aux bases fiscales modestes et aux besoins importants, voient leurs ressources transférées vers des communes souvent plus favorisées, bénéficiant d’un pouvoir d’achat plus élevé et d’une fiscalité locale plus dynamique.

Ce mécanisme de compensation engendre une iniquité fiscale notable : les communes rurales, pourtant les moins favorisées, se retrouvent contributrices nettes à la solidarité intercommunale. En Dordogne, par exemple, cet excédent s’élevait à 47 millions d’euros en 2021 et a atteint 57,5 millions d’euros en 2023, affectant 463 communes. Ces montants, qui représentent des ressources significatives, auraient pu être mobilisés pour financer des investissements essentiels au développement local (écoles, infrastructures, environnement).

La réforme proposée introduit une majoration progressive du coefficient correcteur. Celle-ci sera calculée sur la base du quart du pourcentage de la différence entre les recettes de taxe d’habitation par habitant de la commune et la moyenne nationale. Cet ajustement vise à corriger les effets pervers du mécanisme actuel en réduisant la contribution excessive des communes rurales à l’effort de solidarité fiscale.

Cette mesure permettra de :

- Rééquilibrer la répartition des ressources fiscales au profit des communes rurales ;

- Renforcer leur capacité d’investissement dans les services publics, essentiels pour les habitants de ces territoires ;

- Mieux répondre aux spécificités locales, notamment dans les départements ruraux où les besoins en infrastructures et en services sont accrus en raison de la dispersion géographique et de la faiblesse des bases fiscales.

Cette réforme s’inscrit dans une volonté de garantir une véritable équité territoriale, enjeu central pour le Sénat. Elle offre une réponse adaptée aux difficultés spécifiques des communes rurales, tout en préservant le principe de solidarité fiscale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-489 rect. ter

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KERROUCHE, Mmes NARASSIGUIN et BRIQUET, MM. FAGNEN et BOURGI, Mme DANIEL, MM. CARDON et REDON-SARRAZY, Mmes LUBIN, BÉLIM et BLATRIX CONTAT et MM. JACQUIN et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le E du IV de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Toutefois, pour les communes issues de fusion de communes dont certaines communes fondatrices ont été exonérées de prélèvement au regard des dispositions du 1° du C du présent IV, la somme mentionnée au 1° du B est minorée, pour chaque commune fondatrice concernée, de la différence définie au A du présent IV. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans le cadre de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales (THRP), les communes ont bénéficié du transfert de la taxe sur le foncier bâti de leur département en compensation. Cependant, afin d’éviter des situations d’aubaine (pour les communes qui auraient été surcompensées) et afin d’assurer une garantie « à l’euro prêt » (pour les communes sous-compensées), la loi de finances pour 2020 a prévu – à compter de 2021 - l’institution d’un prélèvement ou d’un reversement de fiscalité pour les communes respectivement surcompensées ou sous-compensées. Afin d’établir la situation individuelle de chacune, un coefficient correcteur (coco) vient donc augmenter ou réduire la fiscalité de TFB de chaque commune au regard de leur situation (sur ou sous-compensée).

La loi a prévu que ce prélèvement ne s’appliquerait qu’aux communes dont la surcompensation dépasse 10 000 € (1° du C du IV de l'article 16 de la LF 2020), ce qui est un moyen pour le Gouvernement de permettre aux plus petites communes rurales de bénéficier de fiscalité supplémentaire si la surcompensation est inférieure, rendant la réforme plus acceptable pour ces dernières.

La loi a prévu, en cas de regroupement en commune nouvelle, un nouveau calcul du coefficient correcteur à l’échelle de la commune nouvelle (cf. E du IV de l'article 16 de la LF 2020).

Cependant, les communes fondatrices des communes nouvelles – qui sont dans la grande majorité des cas des communes rurales – ont également pu bénéficier de la mesure d’annulation du prélèvement de TFB si la surcompensation était inférieure à 10 000 €. Ainsi, dans le cadre de nouveaux projets de regroupement en commune nouvelle, on peut constater des situations pénalisantes - voire contreproductives – qui n'incitent pas les élus à se regrouper.

À titre d’exemple, lors des études d’impact du regroupement des communes de Blingel et de Blangy sur Ternoise (62), on constate que la commune nouvelle contribuera davantage au titre de ce prélèvement que les deux communes prises séparément : 

Commune

Coefficient correcteur

Effet du coefficient correcteur

Blangy-sur-Ternoise

0,622448

-53 386 €

Blingel

1,000000

0 €

Commune nouvelle

0,621344

-64 365 €

+ 10 979 € de prélèvement supplémentaire

C’est pourquoi, le présent amendement propose de prendre en compte la situation antérieure des communes fondatrices au regard du coefficient correcteur afin de protéger les communes nouvelles concernées d’une hausse de prélèvement sur leurs douzièmes de fiscalité du simple fait de leur regroupement. Cette problématique est souvent perçue par les élus comme un obstacle infranchissable qu’il est nécessaire de corriger afin de ne pas bloquer le regroupement des plus petites communes rurales en communes nouvelles.

Cet amendement est communiqué par l'Association des maires de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2266

27 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-489 rect. ter de M. KERROUCHE

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Amendement n° I-489, après l'alinéa 2

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

..... – À la fin du E du IV de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, les mots : « selon les modalités prévues au B » sont remplacés par les mots : « au vu du coefficient de correction moyen pondéré des communes fondatrices l’année précédant leur fusion »

Objet

Ce sous-amendement vise à compléter l’amendement n°I-489 rect. bis, afin que le coefficient de la commune nouvelle soit calculé au vu du coefficient de correction moyen pondéré des communes préexistantes l’année précédant la fusion.

En l’état, le coefficient correcteur appliqué aux communes nouvelles, issues d’une fusion, est figé au moment de la réforme et ne tient pas compte de l’évolution différenciée des bases foncières des communes préexistantes. Cela peut entraîner un prélèvement supérieur à ce qu’auraient acquitté individuellement les communes concernées, avant leur regroupement. Dès lors, elles peuvent se voir attribuer des coefficients inadaptés à leur situation fiscale réelle, pénalisant ainsi leur capacité d’investissement.

L’ajustement de cette disposition renforcerait les incitations de l’Etat invitant les collectivités à se mobiliser face aux enjeux de rénovation des bâtiments comme de construction de logements.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-806 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL et MM. FAGNEN, FÉRAUD, GILLÉ, PLA, RAYNAL, REDON-SARRAZY, TEMAL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° L’article 1520 est complété par un paragraphe ainsi rédigé : 

« V. – La taxe, lorsqu’elle est instituée, s’applique sur l’intégralité du territoire sous réserve des dispositions de l’article L. 2333-76 du code général des collectivités territoriales. Toutefois, à titre dérogatoire, si des différences objectives de service le justifient, la commune, l’établissement public de coopération intercommunale ou l’établissement public local compétent peut décider de n’instituer la taxe que sur une partie seulement de son territoire nonobstant les mécanismes transitoires prévus par l’article 1639 A bis du code général des impôts. » ; 

2° Au I bis de l’article 1522 bis, après la référence : « article 1639 A bis », la fin de la première phrase est supprimée ;

3° L’article 1639 A bis est ainsi modifié : 

a) Au III, la première phrase du deuxième alinéa est complétée par les mots : « , sous réserve des dispositions du V de l’article 1520 » ;

b) Au IV, le premier alinéa est complété par les mots : « , sous réserve des dispositions du V de l’article 1520 ».

II. – Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° L’article L. 2333-76 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« La redevance, lorsqu’elle est instituée, s’applique sur l’intégralité du territoire. Toutefois, à titre dérogatoire, si des différences objectives de service le justifient, la commune, l’établissement public de coopération intercommunale ou l’établissement public local compétent peut décider de n’instaurer la redevance que sur une partie seulement de son territoire nonobstant les mécanismes transitoires prévus par l’article 1639 A bis du code général des impôts et les deuxième et troisième alinéa du présent article. Le service du territoire couvert par la redevance fait l’objet d’un budget distinct. » ;

2° L’article L. 2333-78 est ainsi modifié : 

a) La première phrase du troisième alinéa est ainsi rédigée : « Ils ne peuvent l’instituer que sur les secteurs géographiques où ils n’ont pas institué la redevance prévue à l’article L. 2333-76. » ;

b) Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

 » Lorsque la taxe d’enlèvement des ordures ménagères est instaurée sur une partie seulement du territoire, la redevance spéciale ne peut s’appliquer que sur le ou les territoires concernés en application du V de l’article 1520 du code général des impôts. »

3° Le premier alinéa de l’article L. 2333-79 est complété par une phrase ainsi rédigée : 

« Lorsque la redevance est instaurée sur une partie seulement du territoire, la suppression de la taxe ne s’applique que sur le territoire concerné en application de l’article L. 2333-76 précité et du V de l’article 1520 du code général des impôts. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à permettre aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) d'instaurer une tarification incitative pour les déchets sur une partie seulement de leur territoire, lorsque des différences objectives de service le justifient.

La loi de transition énergétique pour la croissance verte de 2015 a introduit l’obligation de proposer une tarification incitative des déchets afin de réduire la quantité d'ordures ménagères résiduelles (OMR) produite en France et d'encourager le tri. Cependant, les objectifs initiaux de cette loi – couvrir 15 millions de Français en 2020 et près de 25 millions en 2025 – sont loin d'être atteints, avec seulement 6 à 7 millions de personnes actuellement concernées par cette tarification. Ce décalage important entre les objectifs et la réalité montre les difficultés rencontrées par les collectivités dans le déploiement de ce dispositif.

Une des principales contraintes réside dans l’impossibilité pour les EPCI de mettre en place la tarification incitative de manière différenciée selon les spécificités de chaque secteur géographique. La généralisation de cette possibilité, aujourd'hui limitée aux expérimentations temporaires, offrirait une souplesse essentielle pour accélérer le déploiement de la tarification incitative dans les zones où elle est la plus efficace.

Ainsi, cet amendement permettrait une application ciblée : par exemple, la tarification incitative pourrait être déployée en milieu périurbain et rural, où l'habitat pavillonnaire facilite l’identification des usagers et la gestion des facturations, sans imposer ce dispositif dans les centres urbains denses où sa mise en œuvre s’avère complexe. Au sein d'un même EPCI, les types de territoires varient et présentent des enjeux différents ; il est donc logique de proposer des solutions adaptées à chaque contexte.

Enfin, en supprimant l'obligation d'harmoniser les modes de financement du service public de gestion des déchets (SPGD), cet amendement favoriserait la pérennisation de la tarification incitative sur les territoires récemment fusionnés. Les collectivités ayant déjà adopté ce dispositif – majoritairement de moins de 30 000 habitants et utilisant la taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitative (TEOMi) ou la redevance incitative (REOMi) – pourraient ainsi continuer à bénéficier de ses effets positifs pour la transition écologique, en particulier en milieu rural.

Cet amendement, déposé l'année dernière et qui avait été adopté par le Sénat après un avis de sagesse de la Commission, n’avait malheureusement pas été retenu lors du recours au 49.3 de la Constitution par le gouvernement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1766 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. OMAR OILI, Mme DURANTON, M. BUIS et Mme SCHILLINGER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin de la première phrase du I bis de l’article 1522 bis du code général des impôts, le mot : « sept » est remplacé par le mot : « dix ».

Objet

L'amendement proposé vise à allonger la durée des expérimentations de la tarification incitative des déchets: de 7 à 10 ans.

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte dispose que les collectivités territoriales progressent vers la généralisation d’une tarification incitative en matière de déchets, avec pour objectif que quinze millions d’habitants soient couverts par cette dernière en 2020 et vingt-cinq millions en 2025.

Or certaines collectivités rencontrent des difficultés, notamment celles liées à la diversité de leurs territoires, à la mise en place d’une part incitative dans leur fiscalité déchets.

Il convient donc de faciliter la mise en place de la part incitative en permettant aux structures d’expérimenter la part incitative de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères non pas sur 7 ans, délai trop court mais sur 10 ans.


Amendement travaillé avec Amorce »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-487 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. KERROUCHE, Mme LUBIN, MM. RAYNAL, ROS et BOURGI, Mme DANIEL, MM. JOMIER, FAGNEN et ZIANE, Mme BRIQUET, MM. CARDON, REDON-SARRAZY, DEVINAZ, DARRAS, TISSOT et GILLÉ, Mme BÉLIM et MM. JACQUIN et MÉRILLOU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au dernier alinéa de l’article L. 2333-92, le montant : « 1,5 euros » est remplacé par le montant : « 3 euros » ;

2° À l’article L. 2333-94, le montant : « 1,5 euros » est remplacé par le montant : « 3 euros ».

Objet

L’article L.2333-92 du code général des collectivités territoriales prévoit qu’une commue peut établir une taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage des déchets ménagers et assimilés, soumise à la taxe générale sur les activités polluantes, installée sur son territoire.

Le plafond de cette taxe a été abaissé de 3 euros en 1,50 euros par la loi de finances 2007 et n’a pas été réévalué depuis. Or, la majorité des taxes ou impôts n’est pas plafonnée. La taxe général sur les activités polluantes augmente quant à elle régulièrement. Enfin, on ne peut pas ignorer le contexte inflationniste qui impacte églement les collectivités locales.

Il apparaît donc que les communes qui accueillent une installation de stockage des déchets ménagers et assimilés doivent pouvoir, si elles le souhaitent, augmenter le montant de cette taxe.

Cet amendement a été adopté par la Sénat lors de l’examen des lois de finances 2023 et 2024, puis supprimé dans les deux cas par le rapporteur général de l’Assemblée nationale. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1832 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. LONGEOT et COURTIAL, Mmes SOLLOGOUB et BILLON, MM. FOLLIOT et DELCROS, Mmes HAVET, Olivia RICHARD et ANTOINE et MM. BLEUNVEN et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au dernier alinéa de l’article L. 2333-92, le montant : « 1,5 euros » est remplacé par le montant : « 3 euros » ;

2° À l’article L. 2333-94, le montant : « 1,5 euros » est remplacé par le montant : « 3 euros ».

Objet

Perçue par les communes, la taxe mentionnée aux articles L 2333-92 et suivants du code général des collectivités territoriales, dite taxe d’incinération perçue au profit des communes sur le territoire desquelles est installée une usine d’incinération des déchets, constitue une contribution dont le produit, bien que symbolique, avec 17 millions d’euros en 2020, constitue une compensation des nuisances entraînées par cette installation. Cette taxe, dont le montant est modulable par le conseil municipal, contribue à renforcer la liberté et l’autonomie des communes en matière fiscale. 

Pourtant, le plafond de cette taxe, fixé à 1,5 euros par tonne, n’a pas été revalorisé depuis 2006. Il apparaît donc nécessaire de le réévaluer. Le contexte d’inflation, qui touche particulièrement les collectivités, renforce l’importance d’une telle hausse du plafond

C’est l’objet du présent amendement, qui porte le plafond de la taxe à 3 euros par tonne. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2054 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme ROMAGNY, M. HENNO, Mme DUMONT, MM. MENONVILLE et CAMBIER et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au dernier alinéa de l’article L. 2333-92 du code général des collectivités locales, le montant : « 1,5 euro » est remplacé par le montant : « 2,5 euros ».

Objet

Cet amendement vise à créer un complément de recettes pour les collectivités locales.

En application de l’article L. 2333-92 du code général des collectivités territoriales, « toute commune peut, par délibération du conseil municipal, établir une taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés, soumise à la taxe générale sur les activités polluantes (...), ou d’incinération de déchets ménagers, installée sur son territoire et non exclusivement utilisée pour les déchets produits par l’exploitant. La taxe est due par l’exploitant de l’installation au 1er janvier de l’année d’imposition ».

En revanche, depuis 2008, le montant total de la taxe acquittée par l’exploitant est plafonné à 1,50 euro la tonne entrant dans le centre d’enfouissement des déchets. Il n’y a pas eu de revalorisation de cette taxe depuis lors (16 ans) au profit des collectivités locales.

Dans le même temps, la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) a été plusieurs fois augmentée, enchérissant le coût de l’incinération, pour laquelle le coût de l’énergie a d’ailleurs accentué le prix. Ainsi, le coût de l’enfouissement peut se trouver très compétitif à côté d’un incinérateur. Or, afin d’être plus vertueux et éviter de continuer à enfouir des déchets qui pourraient trouver d’autres filières de valorisation, il convient de prévoir le relèvement du plafond de la taxe prévue à l’article précité.

Cet amendement vise à augmenter le plafond à 2,5 euros la tonne (au lieu de 1,50 euro depuis 16 ans) pour la taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2291

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2054 rect. bis de Mme ROMAGNY

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Alinéas 4 et 5

Remplacer le montant :

3

par le montant :

2

Objet

La loi fixe le tarif plafond de la taxe d'incinération à 1,50 euro la tonne entrant dans l'installation depuis le 1er janvier 2007.

L'amendement I- 2054 vise à porter de 1,5 euro à 2,5 euros le taux de la taxe sur les déchets réceptionnés dans une installation de stockage de déchets ménagers et assimilés.

La trajectoire d’augmentation de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), qui permet d’inciter les professionnels à réduire leur production implique de la mesure sur les taxes liées au stockage des déchets. Il paraît également souhaitable de limiter la hausse des contributions pour les entreprises.

Toutefois, le Gouvernement est attentif aux problématiques rencontrées par certains élus qui, ayant institué leur taxe au montant plafond depuis longtemps, n'ont pu rehausser la taxe locale sur les déchets réceptionnés et stockés alors que leur collectivité et leurs établissements font face ces dernières années à l'augmentation de leurs dépenses en raison de la hausse du prix de l'énergie.

Par conséquent, ce sous-amendement propose un relèvement dans une proportion plus modérée, fixé à 2 euros, qui permettrait de répondre à cet objectif sans peser considérablement sur les entreprises.

Un alinéa de coordination à l’article L. 2333-94 du code général des collectivités territoriales est également proposé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-194 rect. ter

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL, MM. Daniel LAURENT, ANGLARS et PANUNZI, Mme BELRHITI et MM. Jean-Baptiste BLANC, HOUPERT et PELLEVAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au deuxième alinéa de l’article L. 2333-6 du code général des collectivités territoriales, les mots : « avant le 1er juillet de l’année précédant celle de l’imposition » sont remplacés par les mots : « avant le 15 avril ou le 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux pour être applicables l’année même ».

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025

Objet

Les communes et certains EPCI peuvent décider d’instaurer la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE).

Cette taxe s’applique aux supports publicitaires fixes situés en extérieur, visibles depuis la voie publique. Il s’agit principalement des panneaux publicitaires, des enseignes ou des préenseignes.

Il appartient aux collectivités de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 1er juillet de l’année N pour application au 1er janvier N+1.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1972 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BELLUROT, MM. POINTEREAU, FRASSA et GENET, Mme DUMONT, M. PIEDNOIR, Mmes BONFANTI-DOSSAT et GOSSELIN et MM. GREMILLET, BELIN et BOUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au deuxième alinéa de l’article L. 2333-6 du code général des collectivités territoriales, les mots : « avant le 1er juillet de l’année précédant celle de l’imposition » sont remplacés par les mots : « avant le 15 avril ou le 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux pour être applicables l’année même ».

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025

Objet

L’article 1407 ter du code général des impôts donne la possibilité aux communes dans lesquelles s’applique la taxe sur les logements vacants, de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires de 5 à 60 % pour lutter contre la pression immobilière au profit du parc résidentiel.

Les communes qui ont la possibilité de majorer le produit de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (THRS) de 5% à 60%, doivent le faire avant le 1er octobre de l’année précédente.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux communes de délibérer sur cette majoration avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat, s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1971 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BELLUROT, MM. POINTEREAU, FRASSA et GENET, Mme DUMONT, MM. HOUPERT et PIEDNOIR, Mmes BONFANTI-DOSSAT et GOSSELIN, M. PANUNZI, Mme Pauline MARTIN, MM. GREMILLET et BELIN, Mme BELRHITI et M. BOUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au deuxième alinéa de l’article L. 2333-6 du code général des collectivités territoriales les mots : « avant le 1er juillet de l’année précédant celle de l’imposition » sont remplacés par les mots : « avant le 15 avril (ou 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux) pour être applicable l’année même ».

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise sur la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Les communes et certains EPCI peuvent décider d’instaurer la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE).

Cette taxe s’applique aux supports publicitaires fixes situés en extérieur, visibles depuis la voie publique. Il s’agit principalement des panneaux publicitaires, des enseignes ou des préenseignes.

Il appartient aux collectivités de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 1er juillet de l’année N pour application au 1er janvier N+1.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-389 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au deuxième alinéa de l’article L. 2333-6 du code général des collectivités territoriales les mots : « avant le 1er juillet de l’année précédant celle de l’imposition » sont remplacés par les mots : « avant le 15 avril (ou 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux) pour être applicable l’année même ».

Objet

Les communes et certains EPCI peuvent décider d’instaurer la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE).

Cette taxe s’applique aux supports publicitaires fixes situés en extérieur, visibles depuis la voie publique. Il s’agit principalement des panneaux publicitaires, des enseignes ou des préenseignes.

Il appartient aux collectivités de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 1er juillet de l’année N pour application au 1er janvier N+1.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.

 

 

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-582 rect.

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. TABAROT et JACQUIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après la section 3 bis du chapitre II du titre III du livre III de la quatrième partie du code général des collectivités territoriales, il est inséré une section 3 ter ainsi rédigée :

« Section 3 ter

« Versement destiné au financement des services de mobilité

« Art. L. 4332-8-…. – Sur le territoire métropolitain, en dehors de la région d’Île-de-France, et sur le territoire de la collectivité de Corse, le versement destiné au financement des services de mobilité peut être institué par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse.

« La délibération qui institue le versement ou qui en augmente le taux énumère les services de mobilité mis en place ou prévus, qui justifient le taux du versement.

« Les conditions d’assujettissement, de recouvrement et de remboursement de ce versement sont identiques à celles prévues aux articles L. 2333-64 à L. 2333-75 du présent code au bénéfice de la région ou de la collectivité de Corse qui l’institue.

« Le versement est affecté au financement des dépenses d’investissement et de fonctionnement de toute action relevant des compétences de la région ou de la collectivité de Corse au sens de l’article L. 1231-3 du code des transports.

« Le taux de versement est fixé ou modifié par délibération du conseil régional ou de la collectivité de Corse dans la limite de 0,2 % des salaires définis à l’article L. 2333-65 du présent code.

« Il s’applique sur l’ensemble du territoire de la région ou de la collectivité de Corse.

« La région ou la collectivité de Corse peut, par décision motivée, réduire ou porter à zéro le taux du versement, sur les périmètres des établissements publics de coopération intercommunale qui le composent, selon un critère qu’elle détermine à partir de la densité de la population, de l’offre de mobilité prévue ou mise en place en particulier pour assurer le déploiement de service express régional métropolitain défini à l’article L. 1215-6 du code des transports, et du potentiel fiscal défini à l’article L. 2334-4 du présent code. La réduction du taux est en rapport avec l’écart constaté, en se fondant sur ce critère, entre les différents périmètres des établissements du ressort territorial de la région ou de la collectivité de Corse.

« Une fraction correspondant à 10 % du versement est affectée aux autorités organisatrices de la mobilité mentionnées à l’article L. 1231-1 du code des transports sur le territoire de chaque communauté de communes. Cette fraction est répartie entre les autorités organisatrices de la mobilité au prorata de la population des communautés de communes sur lesquelles elles exercent leurs compétences recensées par l’Institut national de la statistique et des études économiques au 1er janvier de l’année précédant celle au titre de laquelle la fraction est versée.

II. – À la seconde phrase de l’article L. 2333-66 du code général des collectivités territoriales, après le mot : « délibération », sont insérés les mots : « qui institue le versement ou qui en modifie le taux ».

III. – L’article L. 1231-5 du code des transports est ainsi rédigé :

« Art. L. 1231-5. – Les autorités organisatrices mentionnées aux articles L. 1231-1 et L. 1231-3 créent un comité des partenaires dont elles fixent la composition et les modalités de fonctionnement sous réserve des dispositions suivantes.

« Ce comité comprend notamment des représentants des organisations professionnelles d’employeurs, des représentants des organisations syndicales de salariés, des représentants des associations présentes sur le territoire, notamment les associations d’usagers ou d’habitants, ainsi que des habitants tirés au sort. Les représentants des employeurs disposent d’au moins 50 % des sièges au sein du comité.

« Le comité des partenaires est saisi au moins une fois par semestre par les autorités organisatrices de la mobilité, pour avis, sur le niveau d’offre de mobilité en place, sur les renforcements de l’offre et le développement des offres nouvelles ; sur le taux de couverture des dépenses d’exploitation des services de mobilité par les recettes tarifaires ; sur le niveau de contribution financière des employeurs via le versement mobilité ; sur la qualité des services et l’information des usagers mise en place.

« Ce comité est consulté à l’occasion de l’évaluation de la politique de mobilité par l’autorité organisatrice de la mobilité prévue aux articles L. 1231-1-1 et L. 1231-3 et sur tout projet de mobilité structurant, y compris les services express régionaux métropolitains. Il est saisi également avant toute instauration, évolution ou modulation du taux du versement destiné au financement des services de mobilité.

« L’autorité mentionnée à l’article L. 1231-1 consulte également le comité des partenaires avant l’adoption du document de planification qu’elle élabore au titre du III de l’article L. 1231-1-1.

« Lorsqu’elle intervient en application du II de l’article L. 1231-1, la région crée un comité des partenaires, associant les représentants des communes ou de leurs groupements, à l’échelle pertinente qui est au maximum celle d’un bassin de mobilité au sens des deux derniers alinéas de l’article L. 1215-1. »

Objet

La loi d'orientation des mobilités de 2019 a consacré le rôle de chef de file des régions en matière de mobilité et d’intermodalité. La loi n’a pas pour autant prévu de ressource financière dédiée aux régions, agissant comme autorités organisatrices de la mobilité (AOM) régionales, alors mêmes que les autres AOM bénéficient du versement mobilité. Pour mémoire, le versement mobilité est une contribution prélevée sur la masse salariale des entreprises d’au moins 11 salariés dont le produit est affecté au financement des mobilités. Son taux est fixé par délibération de l’AOM.

Face aux défis de la transition écologique, il importe de donner aux régions les moyens financiers d’investir pleinement leur rôle d’AOM régionale, notamment dans l’organisation des transports du quotidien, TER, transports routiers régionaux, et, services express régionaux métropolitains.

Le présent amendement permet à la région, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité régionale, de prélever sur son territoire le versement mobilité, à un taux plafond de 0,2 %, sans préjudice du versement mobilité perçu le cas échéant par chaque AOM sur son ressort territorial.

Le taux du versement mobilité peut être modulé à la baisse par la région en fonction de la densité, de l’offre de mobilité et du potentiel fiscal de chaque EPCI, afin de tenir compte des spécificités locales. Le rendement de l’amendement pourrait s’établir à plus de 500M€ sur l’ensemble des régions dans l’hypothèse où toutes les régions souhaiteraient établir le taux du versement mobilité à 0,2 % dans les intercommunalités de plus de 100 000 habitants. Dans la pratique, un rendement inférieur compte tenu des choix locaux est à attendre.

Enfin, pour les territoires ruraux, il est prévu qu’une fraction de 10 % de ce versement mobilité régional puisse être alloué à l’organisation de services de mobilité locaux dans les territoires des communautés de communes. Cette quote-part serait reversée ainsi aux AOM locales compétentes sur chaque territoire d’une communauté de communes, soit à l’intercommunalité soit à la région si elle a pris la compétence d’AOM locale en plus de son rôle d’AOM régionale. Dans la répartition de cette enveloppe, il importe que les régions soient attentives à la situation des AOM des zones peu denses disposant de bases fiscales trop faibles – et donc d’un rendement de VM insuffisant – pour financer des projets de mobilité. Pour rappel, le Sénat avait porté, lors de l’examen de la LOM, une proposition visant à attribuer une ressource pérenne (via une part de TICPE) à ces AOM, mais cette piste avait malheureusement été supprimée dans la suite de la navette parlementaire. Il importe que cette question soit rapidement remise au cœur du débat.  

Cette affectation permettrait une redistribution des territoires urbains vers les territoires ruraux à l’échelle régionale de cette ressource affectée à la mobilité.

L’objectif du présent amendement est que les AOM régionales bénéficient d’une ressource supplémentaire pour développer l’offre de transport, tout en maintenant les recettes issues de la vente des billets aux usagers.

Afin de garantir l’acceptabilité de ce prélèvement, le présent amendement impose, en conséquence :

·       la justification de l’offre de service mise en en place et prévue lors de la délibération qui instaure le prélèvement ou en augmente le taux ;

·       la consultation des AOM locales et du comité des partenaires régional préalablement à l’instauration et à toute modification du versement mobilité régional ;

·       un avis du comité des partenaires, au sein duquel la représentation des employeurs est confortée par la tenue d’au moins 50% des sièges. Ce comité doit être saisi au moins une fois par semestre, pour avis, sur le niveau d’offre de mobilité en place, ainsi que sur les renforcements d’offre et les offres nouvelles envisagés, sur le taux de couverture des dépenses d’exploitation des services de mobilité par les recettes tarifaires, et sur le niveau de contribution financière des employeurs via le versement mobilité, lorsque celui-ci est instauré ;

·       le reversement d’une fraction du versement mobilité perçu, au bénéfice des services de mobilité en milieu rural.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2038 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Retiré

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE et MM. BLEUNVEN, COURTIAL, CAPO-CANELLAS et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après la section 3 bis du chapitre II du titre III du livre III de la quatrième partie, il est inséré une section 3... ainsi rédigée :

« Section 3... : Versement destiné au financement des services de mobilité

« Art. L. 4332-8-.... -  Sur le territoire métropolitain, en dehors de la région d’Ile-de-France, et sur le territoire de la collectivité de Corse, le versement destiné au financement des services de mobilité peut être institué par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse.

« La délibération qui institue le versement ou qui en augmente le taux énumère les services de mobilité mis en place ou prévus, qui justifient le taux du versement.

« Les autorités organisatrices de la mobilité au sens de l’article L. 1231-1 du code des transports sont préalablement consultées pour avis.

« Les conditions d’assujettissement, de recouvrement et de remboursement de ce versement sont identiques à celles prévues par les articles L. 2333-64 à L. 2333-75 du présent code au bénéfice de la région ou de la collectivité de Corse qui l’institue.

« Le versement est affecté au financement des dépenses d'investissement et de fonctionnement de toute action relevant des compétences de la région ou de la collectivité de Corse au sens de l’article L. 1231-3 du code des transports.

« Le taux de versement est fixé ou modifié par délibération du conseil régional ou de la collectivité de Corse dans la limite de 0,15% des salaires définis à l'article L. 2333-65.

« Il s’applique sur l’ensemble du territoire de la région ou de la collectivité de Corse.

« La région ou la collectivité de Corse peut, par décision motivée, réduire ou porter à zéro le taux du versement, sur les périmètres des établissements publics de coopération intercommunale qui le composent, selon un critère qu'elle détermine à partir de la densité de la population, de l’offre de mobilité prévue ou mise en place en
particulier pour assurer le déploiement de service express régional métropolitain défini à l’article L. 1215-6 du code des transports, et du potentiel fiscal défini à l'article L. 2334-4 du présent code. La réduction du taux est en rapport avec l'écart constaté, en se fondant sur ce critère, entre les différents périmètres des établissements du ressort
territorial de la région ou de la collectivité de Corse.

2° À la seconde phrase de l’article L. 2333-66, après les mots : « la délibération », sont ajoutés les mots : « qui institue le versement ou qui en modifie le taux ».

Objet

La loi d'orientation des mobilités de 2019 a consacré le rôle de chef de file des régions en matière de mobilité et d’intermodalité. La loi n’a pas pour autant prévu de ressource financière dédiée aux régions, agissant comme autorités organisatrices de la mobilité (AOM) régionales, alors mêmes que les autres AOM bénéficient du versement mobilité. Pour mémoire, le versement mobilité est une contribution prélevée sur la masse salariale des entreprises d’au moins 11 salariés dont le produit est affecté au financement des mobilités. Son taux est fixé par délibération de l’AOM. Face aux défis de la transition écologique, il importe de donner aux régions les moyens financiers d’investir pleinement leur rôle d’AOM régionale, notamment dans l’organisation des transports du quotidien, TER, transports routiers régionaux, et, services express régionaux métropolitains.

Le présent amendement permet à la région, en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité régionale, de prélever sur son territoire le versement mobilité, à un taux plafond de 0,15%, sans préjudice du versement mobilité perçu le cas échéant par chaque AOM sur son ressort territorial.

Le taux du versement mobilité peut être modulé à la baisse par la région en fonction de la densité, de l’offre de mobilité et du potentiel fiscal de chaque EPCI, afin de tenir compte des spécificités locales. Le rendement de l’amendement pourrait s’établir à près de 500M€ sur l’ensemble des régions dans l’hypothèse où toutes les régions souhaiteraient établir le taux du versement mobilité à 0,15 % dans les intercommunalités de plus de 100 000 habitants. Dans la pratique, un rendement inférieur compte tenu des choix locaux est à attendre.

L’objectif du présent amendement est que les AOM régionales bénéficient d’une ressource supplémentaire pour développer l’offre de transport, tout en maintenant les recettes issues de la vente des billets aux usagers.

Afin de garantir l’acceptabilité de ce prélèvement, le présent amendement impose en conséquence la justification de l’offre de service mise en en place et prévue lors de la délibération qui instaure le prélèvement ou en augmente le taux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-353 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER, Daniel LAURENT et PANUNZI, Mmes JOSEPH et PUISSAT, MM. LE GLEUT et KLINGER, Mme Valérie BOYER, M. KAROUTCHI, Mmes RICHER et VALENTE LE HIR, MM. Jean Pierre VOGEL, SOL et GENET, Mme DUMONT, MM. SAVIN et Jean-Baptiste BLANC, Mme DI FOLCO, M. TABAROT, Mme LASSARADE, M. COURTIAL, Mme SOLLOGOUB, MM. ALLIZARD et MICHALLET, Mme PERROT et MM. CHAUVET et BELIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié:

1° Après le 3° du I de l’article L. 2333-64, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 4° Sur le territoire métropolitain, dans le ressort des autorités organisatrices de la mobilité au sens des articles L. 1231-1 et L. 1231-3 du code des transports, signataires d’un contrat opérationnel de mobilité en application l’article L. 1215-2 du même code. » ;

2° L’article L. 2333-66 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application du 4° du I  de l’article L. 2333-64, le versement destiné au financement des services de mobilité est institué par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse. La délibération énumère les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux du versement. » ;

3° Après l’article L. 2333-67, il est inséré un article L. 2333-67-... ainsi rédigé :

« Art. L. 2333-67-.... « Sans préjudice de l’article L. 2333-67, pour l’application du 4° du I de l’article L. 2333-64, le taux de versement est institué ou modifié par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse.

« Le taux de ce versement est fixé ou modifié par délibération des collectivités précitées, dans la limite de :

« - 0,2% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code,

« - 0,5% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code lorsque le contrat opérationnel de mobilité signé par les organismes précités a fait l’objet d’un avis favorable du comité des partenaires mentionné à l’article L. 1231-5 du code des transports.

« Le conseil régional ou la collectivité de Corse peut, par décision motivée, réduire ou porter à zéro le taux du versement, sur les périmètres des établissements publics de coopération intercommunale qui le composent, selon un critère déterminé à partir de la densité de la population, de l’offre de mobilité prévue ou mise en place. Cette évolution d’offre peut concerner le déploiement de service express régional métropolitain défini à l’article L. 1215-6 du code des transports, et du potentiel fiscal défini à l'article L. 2334-4 du présent code.

« Toute modification de taux entre en vigueur au 1er janvier ou au 1er juillet de chaque année. La délibération de l’organe délibérant fixant le nouveau taux est transmise par le ou les organismes compétents aux organismes de recouvrement avant, respectivement, le 1er novembre ou le 1er mai de chaque année. Les organismes de recouvrement communiquent le nouveau taux aux assujettis au plus tard un mois après ces dernières dates. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise, sur le ressort de la Région ou de la collectivité de Corse, à élargir en leur faveur les dispositions du versement mobilité, sans remise en question du versement mobilité destiné aux autorités organisatrices de la mobilité « urbaines ». 

La mise en œuvre de la loi d’orientation des mobilités conduit aujourd’hui l’ensemble des autorités organisatrices locales et régionales de la mobilité à définir un contrat opérationnel de
mobilité. Ce contrat a pour objet d’identifier les besoins de mobilité propres à chaque bassin de mobilité, et fixe les trajectoires de mise en œuvre de nouveaux services ou infrastructures de transports.
Cette nouvelle forme de gouvernance, souple, s’adapte à la réalité des territoires les plus urbains dans le cadre du déploiement des services express régionaux métropolitains (SERM), ainsi que des territoires les plus ruraux.
Le contrat opérationnel de mobilité implique un dialogue responsable entre l’ensemble des collectivités territoriales en matière d’offre de transport de même que pour adapter les fiscalités correspondantes en faveur des mobilités durables.

Par ailleurs, la délibération de mise en œuvre d’un versement mobilité par la Région ou la collectivité de Corse s’effectue jusqu’à un niveau de 0,2% des salaires. Ce taux maîtrisé et responsable de versement mobilité est doublement associé à une délibération de la collectivité régionale énumérant les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux dudit versement, et conditionné à la mise en œuvre de la gouvernance de la LOM et des contrats opérationnels de mobilité. Ces dispositions garantissent pleinement un traitement de l’ensemble des territoires urbains et ruraux dans les stratégies de mobilité, conformément aux enjeux d’équilibre et d’équité des territoires. Le taux de versement mobilité peut également, par délibération du conseil régional, être modulé en fonction de la réalité des projets, selon les établissements publics de coopération
intercommunale.

Enfin, une bonification de ce taux est également liée à un avis formel du comité régional des partenaires, garant de la représentation des organisations professionnelles d'employeurs, des représentants des organisations syndicales de salariés, des représentants des associations présentes sur le territoire, notamment les associations d'usagers ou d'habitants. Tel est l’objet du troisième alinéa.
Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-609 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme DEVÉSA et MM. LE RUDULIER et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié:

1° Après le 3° du I de l’article L. 2333-64, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 4° Sur le territoire métropolitain, dans le ressort des autorités organisatrices de la mobilité au sens des articles L. 1231-1 et L. 1231-3 du code des transports, signataires d’un contrat opérationnel de mobilité en application l’article L. 1215-2 du même code. » ;

2° L’article L. 2333-66 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application du 4° du I  de l’article L. 2333-64, le versement destiné au financement des services de mobilité est institué par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse. La délibération énumère les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux du versement. » ;

3° Après l’article L. 2333-67, il est inséré un article L. 2333-67-... ainsi rédigé :

« Art. L. 2333-67-.... « Sans préjudice de l’article L. 2333-67, pour l’application du 4° du I de l’article L. 2333-64, le taux de versement est institué ou modifié par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse.

« Le taux de ce versement est fixé ou modifié par délibération des collectivités précitées, dans la limite de :

« - 0,2% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code,

« - 0,5% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code lorsque le contrat opérationnel de mobilité signé par les organismes précités a fait l’objet d’un avis favorable du comité des partenaires mentionné à l’article L. 1231-5 du code des transports.

« Le conseil régional ou la collectivité de Corse peut, par décision motivée, réduire ou porter à zéro le taux du versement, sur les périmètres des établissements publics de coopération intercommunale qui le composent, selon un critère déterminé à partir de la densité de la population, de l’offre de mobilité prévue ou mise en place. Cette évolution d’offre peut concerner le déploiement de service express régional métropolitain défini à l’article L. 1215-6 du code des transports, et du potentiel fiscal défini à l'article L. 2334-4 du présent code.

« Toute modification de taux entre en vigueur au 1er janvier ou au 1er juillet de chaque année. La délibération de l’organe délibérant fixant le nouveau taux est transmise par le ou les organismes compétents aux organismes de recouvrement avant, respectivement, le 1er novembre ou le 1er mai de chaque année. Les organismes de recouvrement communiquent le nouveau taux aux assujettis au plus tard un mois après ces dernières dates. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La mise en œuvre de la loi d’orientation des mobilités conduit aujourd’hui l’ensemble des autorités organisatrices locales et régionales de la mobilité à définir un contrat opérationnel de mobilité.

Ce contrat a pour objet d’identifier les besoins de mobilité propres à chaque bassin de mobilité, et fixe les trajectoires de mise en œuvre de nouveaux services ou infrastructures de transports. Cette nouvelle forme de gouvernance, souple, s’adapte à la réalité des territoires les plus urbains dans le cadre du déploiement des services express régionaux métropolitains (SERM), ainsi que des territoires les plus ruraux.

Le contrat opérationnel de mobilité implique un dialogue responsable entre l’ensemble des collectivités territoriales en matière d’offre de transport de même que pour adapter les fiscalités correspondantes en faveur des mobilités durables.

Le présent article vise en conséquence, sur le ressort de la Région ou de la collectivité de Corse, à élargir en leur faveur les dispositions du versement mobilité, sans remise en question du versement mobilité destiné aux autorités organisatrices de la mobilité « urbaines ». Tel est l’objet des premier et deuxième alinéas.

La délibération de mise en œuvre d’un versement mobilité par la Région ou la collectivité de Corse s’effectue jusqu’à un niveau de 0,2% des salaires. Ce taux maîtrisé et responsable de versement mobilité est doublement associé à une délibération de la collectivité régionale énumérant les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux dudit versement, et conditionné à la mise en œuvre de la gouvernance de la LOM et des contrats opérationnels de mobilité. Ces dispositions garantissent pleinement un traitement de l’ensemble des territoires urbains et ruraux dans les stratégies de mobilité, conformément aux enjeux d’équilibre et d’équité des territoires.

Le taux de versement mobilité peut également, par délibération du conseil régional, être modulé en fonction de la réalité des projets, selon les établissements publics de coopération intercommunale.

Par ailleurs, une bonification de ce taux est également liée à un avis formel du comité régional des partenaires, garant de la représentation des organisations professionnelles d'employeurs, des représentants des organisations syndicales de salariés, des représentants des associations présentes sur le territoire, notamment les associations d'usagers ou d'habitants. Tel est l’objet du troisième alinéa.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-979

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. UZENAT et RAYNAL, Mme BRIQUET, MM. FÉRAUD, COZIC et KANNER, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié:

1° Après le 3° du I de l’article L. 2333-64, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 4° Sur le territoire métropolitain, dans le ressort des autorités organisatrices de la mobilité au sens des articles L. 1231-1 et L. 1231-3 du code des transports, signataires d’un contrat opérationnel de mobilité en application l’article L. 1215-2 du même code. » ;

2° L’article L. 2333-66 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application du 4° du I  de l’article L. 2333-64, le versement destiné au financement des services de mobilité est institué par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse. La délibération énumère les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux du versement. » ;

3° Après l’article L. 2333-67, il est inséré un article L. 2333-67-... ainsi rédigé :

« Art. L. 2333-67-.... « Sans préjudice de l’article L. 2333-67, pour l’application du 4° du I de l’article L. 2333-64, le taux de versement est institué ou modifié par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse.

« Le taux de ce versement est fixé ou modifié par délibération des collectivités précitées, dans la limite de :

« - 0,2% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code,

« - 0,5% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code lorsque le contrat opérationnel de mobilité signé par les organismes précités a fait l’objet d’un avis favorable du comité des partenaires mentionné à l’article L. 1231-5 du code des transports.

« Le conseil régional ou la collectivité de Corse peut, par décision motivée, réduire ou porter à zéro le taux du versement, sur les périmètres des établissements publics de coopération intercommunale qui le composent, selon un critère déterminé à partir de la densité de la population, de l’offre de mobilité prévue ou mise en place. Cette évolution d’offre peut concerner le déploiement de service express régional métropolitain défini à l’article L. 1215-6 du code des transports, et du potentiel fiscal défini à l'article L. 2334-4 du présent code.

« Toute modification de taux entre en vigueur au 1er janvier ou au 1er juillet de chaque année. La délibération de l’organe délibérant fixant le nouveau taux est transmise par le ou les organismes compétents aux organismes de recouvrement avant, respectivement, le 1er novembre ou le 1er mai de chaque année. Les organismes de recouvrement communiquent le nouveau taux aux assujettis au plus tard un mois après ces dernières dates. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La mise en œuvre de la loi d’orientation des mobilités conduit aujourd’hui l’ensemble des autorités organisatrices locales et régionales de la mobilité à définir un contrat opérationnel de mobilité.

Ce contrat a pour objet d’identifier les besoins de mobilité propres à chaque bassin de mobilité, et fixe les trajectoires de mise en œuvre de nouveaux services ou infrastructures de transports. Cette nouvelle forme de gouvernance, souple, s’adapte à la réalité des territoires les plus urbains dans le cadre du déploiement des services express régionaux métropolitains (SERM), ainsi que des territoires les plus ruraux.

Le contrat opérationnel de mobilité implique un dialogue responsable entre l’ensemble des collectivités territoriales en matière d’offre de transport de même que pour adapter les fiscalités correspondantes en faveur des mobilités durables.

Le présent article vise en conséquence, sur le ressort de la Région ou de la collectivité de Corse, à élargir en leur faveur les dispositions du versement mobilité, sans remise en question du versement mobilité destiné aux autorités organisatrices de la mobilité « urbaines ». Tel est l’objet des premier et deuxième alinéas.

La délibération de mise en œuvre d’un versement mobilité par la Région ou la collectivité de Corse s’effectue jusqu’à un niveau de 0,2% des salaires. Ce taux maîtrisé et responsable de versement mobilité est doublement associé à une délibération de la collectivité régionale énumérant les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux dudit versement, et conditionné à la mise en œuvre de la gouvernance de la LOM et des contrats opérationnels de mobilité. Ces dispositions garantissent pleinement un traitement de l’ensemble des territoires urbains et ruraux dans les stratégies de mobilité, conformément aux enjeux d’équilibre et d’équité des territoires.

Le taux de versement mobilité peut également, par délibération du conseil régional, être modulé en fonction de la réalité des projets, selon les établissements publics de coopération intercommunale.

Par ailleurs, une bonification de ce taux est également liée à un avis formel du comité régional des partenaires, garant de la représentation des organisations professionnelles d'employeurs, des représentants des organisations syndicales de salariés, des représentants des associations présentes sur le territoire, notamment les associations d'usagers ou d'habitants. Tel est l’objet du troisième alinéa.

Cet amendement du groupe SER est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.

 

Amendement travaillé avec Régions de France


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1928 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. SAUTAREL, Paul VIDAL et KAROUTCHI, Mme BELRHITI, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme Pauline MARTIN, M. LEFÈVRE, Mmes CIUNTU et VENTALON, MM. BELIN, KLINGER et MANDELLI, Mme JOSEPH, MM. Cédric VIAL, PANUNZI et GREMILLET et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié:

1° Après le 3° du I de l’article L. 2333-64, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 4° Sur le territoire métropolitain, dans le ressort des autorités organisatrices de la mobilité au sens des articles L. 1231-1 et L. 1231-3 du code des transports, signataires d’un contrat opérationnel de mobilité en application l’article L. 1215-2 du même code. » ;

2° L’article L. 2333-66 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour l’application du 4° du I  de l’article L. 2333-64, le versement destiné au financement des services de mobilité est institué par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse. La délibération énumère les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux du versement. » ;

3° Après l’article L. 2333-67, il est inséré un article L. 2333-67-... ainsi rédigé :

« Art. L. 2333-67-.... « Sans préjudice de l’article L. 2333-67, pour l’application du 4° du I de l’article L. 2333-64, le taux de versement est institué ou modifié par délibération du conseil régional ou de l’organe délibérant de la collectivité de Corse.

« Le taux de ce versement est fixé ou modifié par délibération des collectivités précitées, dans la limite de :

« - 0,2% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code,

« - 0,5% des salaires définis à l'article L. 2333-65 du présent code lorsque le contrat opérationnel de mobilité signé par les organismes précités a fait l’objet d’un avis favorable du comité des partenaires mentionné à l’article L. 1231-5 du code des transports.

« Le conseil régional ou la collectivité de Corse peut, par décision motivée, réduire ou porter à zéro le taux du versement, sur les périmètres des établissements publics de coopération intercommunale qui le composent, selon un critère déterminé à partir de la densité de la population, de l’offre de mobilité prévue ou mise en place. Cette évolution d’offre peut concerner le déploiement de service express régional métropolitain défini à l’article L. 1215-6 du code des transports, et du potentiel fiscal défini à l'article L. 2334-4 du présent code.

« Toute modification de taux entre en vigueur au 1er janvier ou au 1er juillet de chaque année. La délibération de l’organe délibérant fixant le nouveau taux est transmise par le ou les organismes compétents aux organismes de recouvrement avant, respectivement, le 1er novembre ou le 1er mai de chaque année. Les organismes de recouvrement communiquent le nouveau taux aux assujettis au plus tard un mois après ces dernières dates. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La mise en œuvre de la loi d’orientation des mobilités conduit aujourd’hui l’ensemble des autorités organisatrices locales et régionales de la mobilité à définir un contrat opérationnel de mobilité.

Ce contrat a pour objet d’identifier les besoins de mobilité propres à chaque bassin de mobilité, et fixe les trajectoires de mise en œuvre de nouveaux services ou infrastructures de transports. Cette nouvelle forme de gouvernance, souple, s’adapte à la réalité des territoires les plus urbains dans le cadre du déploiement des services express régionaux métropolitains (SERM), ainsi que des territoires les plus ruraux.

Le contrat opérationnel de mobilité implique un dialogue responsable entre l’ensemble des collectivités territoriales en matière d’offre de transport de même que pour adapter les fiscalités correspondantes en faveur des mobilités durables.

Le présent amendement vise en conséquence, sur le ressort de la Région ou de la collectivité de Corse, à élargir en leur faveur les dispositions du versement mobilité, sans remise en question du versement mobilité destiné aux autorités organisatrices de la mobilité « urbaines ». Tel est l’objet des premier et deuxième alinéas.

La délibération de mise en œuvre d’un versement mobilité par la Région ou la collectivité de Corse s’effectue jusqu’à un niveau de 0,2% des salaires. Ce taux maîtrisé et responsable de versement mobilité est associé d’une part à une délibération de la collectivité régionale énumérant les services de mobilité mis en place ou prévus qui justifient le taux dudit versement, et d’autre part est conditionné à la mise en œuvre de la gouvernance de la LOM et des contrats opérationnels de mobilité. Ces dispositions garantissent pleinement un traitement de l’ensemble des territoires urbains et ruraux dans les stratégies de mobilité, conformément aux enjeux d’équilibre et d’équité des territoires.

Le taux de versement mobilité peut également, par délibération du conseil régional, être modulé en fonction de la réalité des projets, selon les établissements publics de coopération intercommunale.

Par ailleurs, une bonification de ce taux est également liée à un avis formel du comité régional des partenaires, garant de la représentation des organisations professionnelles d'employeurs, des représentants des organisations syndicales de salariés, des représentants des associations présentes sur le territoire, notamment les associations d'usagers ou d'habitants. Tel est l’objet du troisième alinéa.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1479 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. LAHELLEC et BASQUIN, Mme VARAILLAS, M. CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié : 

1° Après le quatrième alinéa de l’article L. 2333-64, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :  

« 4° Dans le ressort des établissements publics de coopération intercommunale comprenant un service express régional métropolitain. » ;  

2° Au premier alinéa de l’article L. 2333-67, après le mot : « municipal », sont insérés les mots : « , ou du conseil régional, » ;

3° Après le quatrième alinéa de l’article L. 2333-67, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« - 1% des salaires dans les conditions fixées au 4° de l’article L. 2333-64 ; ». 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le déploiement des services express régionaux métropolitains (SERM) constitue un projet partagé à l’échelle d’un bassin de mobilité. Il nécessite un dialogue entre l’ensemble des collectivités territoriales en matière d’offre de transport de même que pour adapter les fiscalités correspondantes en faveur des mobilités durables. 

Dans une exigence de maîtrise de la fiscalité, il convient de veiller à affecter le produit du versement mobilité additionnel au financement complémentaire des mobilités additionnelles de type SERM, dans le cadre d’une gouvernance partagée.

Cet amendement vise donc à rendre possible la perception d’un versement mobilité de droit commun en faveur des régions, après avis des groupements de collectivités intéressés, et sous condition de fléchage vers le financement des SERM.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-365

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FERNIQUE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La section 8 du chapitre III du titre III du livre III de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :

1° Après le 3° du I de l’article L. 2333-64, il est inséré un 4° ainsi rédigé :

« 4° Dans le ressort d’une communauté de communes sur lequel la région est autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports. » ;

2° L’article L. 2333-66 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« La région, autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports, peut également instaurer le versement destiné au financement des services de mobilité dans le ressort de la communauté de communes sur lequel elle est autorité organisatrice de la mobilité, lorsqu’elle organise au moins un des services mentionnés au I de l’article L. 1231-1-1 du même code. Les conditions de mise en œuvre de cette instauration sont celles applicables à la communauté de communes si cette dernière avait pris la compétence mobilité, conformément aux dispositions de l’article L. 1231-1 dudit code. La délibération énumère les services de mobilité, mis en place ou prévus, qui justifient le taux du versement. » ;

3° L’article L. 2333-67 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après le mot : « transports », sont insérés les mots : « , ainsi que du conseil régional, autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports, » ;

b) Après l’avant-dernier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque la région est autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports dans le ressort d’une communauté de communes, le taux de versement applicable est identique à celui auquel la communauté de communes aurait pu prétendre si le transfert prévu au III de l’article 8 de loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités était intervenu. »

4° L’article L. 2333-68 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsque la région est autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports dans le ressort d’une communauté de communes, le versement mentionné à l’article L. 2333-67 du présent code est affecté au financement des dépenses de fonctionnement et d’investissement de toute action relevant des compétences des autorités organisatrices de la mobilité au sens des articles L. 1231-1 et L. 1231-1-1 que la région organise sur le territoire de la communauté de commune. » ;

5° Le II de l’article L. 2333-70 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, les mots : « communes ou établissements publics territorialement compétents » sont remplacés par les mots : « communes, établissements publics territorialement compétents ou région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports » ;

b) Au deuxième alinéa, les mots : « communes ou aux établissements publics » sont remplacés par les mots : « communes, établissements publics ou région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports » ;

6° Au premier alinéa de l’article L. 2333-71, les mots : « commune ou établissement public » sont remplacés par les mots : « commune, l’établissement public ou la région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports » ;

7° Au premier alinéa de l’article L. 2333-74, les mots : « commune ou établissement public » sont remplacés par les mots : « commune, l’établissement public ou la région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L. 1231-1 du code des transports ».

Objet

Cet amendement vise à clarifier et corriger une situation ambiguë et injuste : à la suite de la loi d’orientation des mobilités (LOM), plus de 50% des communautés de communes, qui n’étaient pas encore autorités organisatrices de mobilité, ont laissé la compétence mobilité à leur région. 

 La région est donc devenue l’autorité organisatrice de mobilité locale de substitution sur le territoire des communautés de communes concernées. Pourtant, ces régions, autorités organisatrices de mobilité de substitution, ne peuvent pas lever le versement mobilité. 

 À titre d’exemple, en région Centre-Val de Loire, 80 % des EPCI ont transféré la compétence mobilité à la région, sans que ce transfert ne s’accompagne de la possibilité pour cette dernière de lever le versement mobilité. Les autorités organisatrices de mobilité de substitution se retrouvent donc privées d’une ressource non négligeable.

 Pour y remédier, cet amendement vise à permettre aux régions, qui agissent en qualité d’autorités organisatrices de mobilité de substitution, de prélever le versement mobilité pour financer l’offre de mobilité locale, dans les mêmes conditions qu’une communauté de communes s’étant emparée de la compétence mobilité.

Cet amendement a été travaillé avec le GART.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1918 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. SAUTAREL, Paul VIDAL et KAROUTCHI, Mme BELRHITI, M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes Pauline MARTIN et LASSARADE, MM. BRUYEN, GROSPERRIN et LEFÈVRE, Mmes CIUNTU et VENTALON, MM. BELIN, KLINGER et MANDELLI, Mme JOSEPH, MM. Cédric VIAL, PANUNZI et GREMILLET et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :  

1° Après le 3° de l’article L.2333-64, il est inséré un alinéa  ainsi rédigé :  

« ...° Dans le ressort d’une communauté de communes sur lequel la région est autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transport. » ;

2° L'article L.2333-66 est complété par un alinéa ainsi rédigé :  

« La région, autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article 1231-1 du code des transports peut également instaurer le versement destiné au financement des services de mobilité dans le ressort de la communauté de communes sur lequel elle est autorité organisatrice de la mobilité, lorsqu’elle organise au moins un des services mentionnés au I de l’article L.1231-1-1 même code. Les conditions de mise en œuvre de cette instauration sont celles applicables à la communauté de communes si cette dernière avait pris la compétence mobilité, conformément aux dispositions de l’article L.1231-1 dudit code. La délibération énumère les services de mobilité, mis en place ou prévus, qui justifient le taux du versement. » ; 

3° L'article L.2333-67 est ainsi modifié : 

a) Au premier alinéa, après les mots : « du code des transports », sont insérés les mots : « ainsi que du conseil régional, autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transports » ;

b) Après l'avant-dernier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :  

« Lorsque la région est autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transport dans le ressort d’une communauté de communes, le taux de versement applicable est identique à celui auquel la communauté de communes aurait pu prétendre si le transfert prévu au III de l’article 8 de loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 était intervenu » 

5° L’article L.2333-68 est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

 « Lorsque la région est autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transport dans le ressort d’une communauté de communes, le versement mentionné à l’article L. 2333-67 est affecté au financement des dépenses de fonctionnement et d’investissement de toute action relevant des compétences des autorités organisatrices de la mobilité au sens des articles L.1231-1 et L.1231-1-1 que la région organise sur le territoire de la communauté de commune. » ;

6° Le II de l’article L.2333-70 est ainsi modifié :  

a) Au premier alinéa, les mots : « communes ou établissements publics territorialement compétents » sont remplacés par « communes, établissements publics territorialement compétents ou région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transports »

b) Au deuxième alinéa, les mots : « communes ou aux établissements publics » sont remplacés par les mots : « communes, établissements publics ou région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transports » ;

7° Au premier alinéa de l’article L.2333-71, les mots : « commune ou établissement public » sont remplacés par les mots : « commune, établissement public ou région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transports » ;

8° Au premier alinéa de l’article L. 2333-74 les mots : « commune ou établissement public » sont remplacés par les mots : « commune, établissement public ou région en tant qu’autorité organisatrice de la mobilité au sens du II de l’article L.1231-1 du code des transports ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

A la suite de la loi d’orientation des mobilités (LOM), plus de 50% des communautés de communes, qui n’étaient pas encore AOM, ont laissé la compétence mobilité à leur région, devenue en conséquence  AOM locale de substitution sur le territoire des communautés de communes concernées. Cet amendement vise donc à perme re aux régions, qui agissent en tant qu’AOM de substitution, de prélever le versement mobilité pour financer l’offre de mobilité locale, dans les mêmes conditions qu’une communauté de communes qui s’est emparée de la compétence mobilité. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-587

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN et TABAROT

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase de l’article L. 2333-66 du code général des collectivités territoriales, la référence : « 1° du » est supprimée.

Objet

Le présent amendement vise à assouplir les conditions auxquelles sont soumises les AOM pour lever le versement mobilité (VM), afin d’en faciliter le recours dans les territoires ruraux.  

L’article L. 2333-36 du code général des collectivités territoriale conditionne la possibilité de lever le VM à l’organisation de services réguliers de transport public de personnes. Or, la mise en place de tels services est rarement pertinente en zone peu dense, le nombre de voyageurs n’y étant généralement pas suffisant pour assurer la rentabilité de l’offre.

Si d’autres solutions de mobilité apparaissent plus adaptées à ces territoires (transport à la demande, autopartage, covoiturage, mobilités douces, etc.), la situation actuelle place de nombreuses AOM situées en zone rurale ayant pris la compétence mobilité au 1er juillet 2021 – ­ en application de la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019 ­ – dans l’impossibilité de disposer de ressources pérennes pour financer de tels projets. En conséquence, la dépendance de la population à l’autosolisme demeure forte dans les zones peu denses.

Cet amendement vise donc à permettre aux AOM de prélever le VM pour l’organisation d’un panel de services de transport plus large que les transports collectifs réguliers, prenant en compte le transport à la demande et les mobilités partagées et actives.

Il s’inscrit ainsi dans un double objectif de décarbonation des transports et de désenclavement des territoires ruraux, pour donner enfin toute sa portée à l’ambition, portée par la LOM il y a cinq ans, de mettre fin aux zones blanches de la mobilité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1917 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. SAUTAREL et Paul VIDAL, Mme BELRHITI, M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes Pauline MARTIN et LASSARADE, M. BRUYEN, Mme BERTHET, M. LEFÈVRE, Mmes CIUNTU et VENTALON, MM. BELIN, KLINGER et MANDELLI, Mme JOSEPH, M. Cédric VIAL, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI et GREMILLET et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

A la première phrase de l’article L. 2333-66 du code général des collectivités territoriales, les mots « 1° du » sont supprimés.  

Objet

Cet amendement permet aux communautés de communes qui n’organisent pas de lignes régulières de lever le versement mobilité pour financer les services de transport à la demande ou les services de mobilité active et partagée qu’elles souhaitent mettre en place sur leur territoire.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1571 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. MAUREY et PACCAUD, Mmes PLUCHET, SOLLOGOUB et SAINT-PÉ, MM. FARGEOT et CANÉVET, Mmes LERMYTTE, PERROT, ANTOINE et HOUSSEAU et M. CHASSEING


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2333-66 du code général des collectivités territoriales est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Lorsque l’autorité organisatrice de la mobilité n’organise pas un service régulier de transport public de personnes, le taux de versement est fixé dans la limite de 0,3 % des salaires définis à l’article L. 2333-65 du présent code.

« Lorsque le rendement du versement rapporté à la population située sur son territoire est inférieur à un montant déterminé par voie réglementaire à partir du rendement moyen constaté pour les communautés d’agglomération, communautés urbaines, métropoles, la métropole de Lyon et les syndicats mixtes ayant institué ce versement, une communauté de communes bénéficie de l’attribution d’une fraction des recettes de l’accise sur les énergies prévue au chapitre II du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

« Le rapport entre le rendement du versement et le nombre d’habitants de la communauté de communes est pondéré par la densité de population.

« La fraction attribuée à chaque communauté de communes concernée est calculée de façon à permettre au rendement mentionné au troisième alinéa du présent article d’être égal au montant défini par voie réglementaire. »

Objet

Cet amendement vise à doter les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) situées en zone rurale de moyens leur permettant d’exercer la compétence mobilité.

Pour ce faire, il autorise les AOM ne disposant pas de ligne régulière à lever un versement mobilité au taux maximum de 0,3% complété, si nécessaire, par l’allocation d’une fraction des recettes du droit d’accise sur les énergies lorsque le produit du versement mobilité est inférieur à un montant fixé par décret.

Il est, par ailleurs, proposé que l’éligibilité de l’intercommunalité à ce dispositif soit calculée en fonction du nombre de ses habitants rapporté au critère péréquateur de densité de population. En effet, les territoires à faible densité de population ont souvent peu de recettes alors qu’ils ont, à leur charge, des réseaux de voirie et de transports d’une longueur importante. Le seul critère du nombre d’habitants aurait lésé ces territoires.

Le dispositif proposé est identique à celui qu’a voté le Sénat en 2019 dans le cadre de l’examen de la loi d’orientation des mobilités (LOM). Il n’avait pas été retenu par l’Assemblée nationale, empêchant un accord entre les deux chambres en commission mixte paritaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1639

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GONTARD, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, Grégory BLANC, BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le chapitre premier du titre II bis de la deuxième partie du livre premier du code général des impôts est complété par une division ainsi rédigée :

«.... – Taxes perçues pour le financement des infrastructures de transport

« Art. 1599 quinquies.... – I. – Est instituée, au profit de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France, une taxe annuelle sur les surfaces de stationnement annexées à des locaux commerciaux exerçant une activité de commerce de détail sur une surface de vente de plus de 2 500 mètres carrés.

« II. – Sont soumises à la taxe les personnes privées et publiques propriétaires de surfaces de stationnement ou titulaires d’un droit réel portant sur celles-ci.

« La taxe est acquittée par le propriétaire, l’usufruitier, le preneur à bail à construction, l’emphytéote ou le titulaire d’une autorisation d’occupation temporaire du domaine public constitutive d’un droit réel qui dispose, au 1er janvier de l’année d’imposition, d’une surface taxable.

« III. – Le montant de la taxe est de 40 euros le mètre carré.

« IV. – Ces tarifs sont actualisés au 1er janvier de chaque année en fonction du dernier indice du coût de la construction publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques. Les valeurs sont arrondies, s’il y a lieu, au centime d’euro supérieur.

« V. – Les redevables déposent une déclaration selon les modalités prévues au VII de l’article 231 ter.

« VI. – Le contrôle, le recouvrement, le contentieux, les garanties et les sanctions relatifs à la taxe sont régis par les règles applicables en matière de taxe sur les salaires. »

II. – Le présent article entre en vigueur à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Les hypermarchés détiennent en France une part de marché unique en Europe.

Avec leurs 1,6 million de places de parkings, ils génèrent de très nombreux déplacements automobiles, qui constituent une nuisance environnementale, et concurrencent les commerces de centre-ville et de centre-bourg.

Pour corriger ces excès et privilégier les autres formes de commerces alimentaires, supermarchés, supérettes et commerces spécialisés, et participer à la revitalisation des villes et villages dans le pays ; pour limiter également l’artificialisation des sols en incitant à un urbanisme moins consommateur d’espaces, il est nécessaire de prendre des mesures énergiques, d’autant que les besoins d’investissements en matière de mobilité sont très importants.

Il est nécessaire d’investir ainsi beaucoup plus dans le réseau ferré, les transports publics routiers et les aménagements cyclables. En 2015, a été créée dans la seule région Île-de-France, une taxe additionnelle annuelle sur les surfaces de stationnement annexées aux locaux à usage de bureaux, aux locaux commerciaux et aux locaux de stockage, en vue de financer les dépenses d’investissement de la Région Ile-de-France en faveur des transports en commun. Cette taxe vertueuse du point de vue écologique concerne les surfaces de stationnements des hypermarchés et centres commerciaux offrant plus de 2 500 m² de surface de vente.

Les auteurs de l’amendement proposent ici de l’étendre à l’ensemble du territoire participant ainsi à la lutte contre l’artificialisation des terres.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-364

19 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FERNIQUE, Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux :« 1,05 % » ;

2° Au troisième alinéa, le taux : « 0,85 % » est remplacé par le taux : « 1,35 % » et le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % » ;

3° Au quatrième alinéa, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % » ;

4° Au cinquième alinéa, le taux : « 1,75 % » est remplacé par le taux : « 2,25 % » et le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % » ;

5° Au treizième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Offrir des solutions de mobilité alternatives à tous les Français, quel que soit leur lieu de résidence ou d’activité, sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les zones les moins peuplées : c’est le défi à relever pour les autorités organisatrices de la mobilité (AOM). 

Pour ce faire, les AOM doivent à la fois poursuivre le développement de leurs réseaux de transport, favoriser leur intermodalité et proposer des offres de mobilité adaptées dans les territoires où les transports collectifs ne sont pas efficients. Maintenir une qualité de service optimale requiert la régénération des infrastructures existantes et la poursuite de leur développement.

Or, ces ambitions se traduisent par un mur de dépenses de fonctionnement et d’investissement qui se dresse devant les AOM. Alors que le modèle économique d’Ile-de-France Mobilités a été consolidé dans la loi de finances de 2024. 

Cet amendement vise à garantir l’équité entre les territoires en relevant les taux plafonds de chaque strate d’AOM locales hors Ile-de-France.

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-977

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. RAYNAL, Mme BRIQUET, MM. FÉRAUD, COZIC et KANNER, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux :« 1,05 % » ;

2° Au troisième alinéa, le taux : « 0,85 % » est remplacé par le taux : « 1,35 % » et le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % » ;

3° Au quatrième alinéa, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % » ;

4° Au cinquième alinéa, le taux : « 1,75 % » est remplacé par le taux : « 2,25 % » et le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % » ;

5° Au treizième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnés.

Les enjeux climatiques et les objectifs fixés par la France dans le cadre de sa stratégie nationale bas carbone à l’horizon 2050 imposent une accélération de la décarbonation des mobilités dans laquelle nos réseaux de transport public, facilitant la mobilité du quotidien, ont toute leur place.

Offrir des solutions de mobilité alternatives à tous les Français, quel que soit leur lieu de résidence ou d’activité, sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les zones les moins peuplées, tel est le défi à relever pour les autorités organisatrices de la mobilité (AOM). Pour ce faire, ces dernières doivent à la fois poursuivre le développement de leurs réseaux de transport tout en favorisant leur intermodalité.

Répondre à l’urgence environnementale nécessite un choc d’offre indispensable pour favoriser le report modal et apporter des alternatives à l’autosolisme, mais impose aussi de décarboner les flottes de véhicules de transport public. Maintenir une qualité de service optimale requiert la régénération des infrastructures existantes et la poursuite de leur développement.

Or, ces ambitions se traduisent par un mur de dépenses de fonctionnement et d’investissement qui se dresse devant les AOM. Alors que le modèle économique d’Ile-de-France Mobilités a été consolidé dans la loi de finances 2024, cet amendement du groupe SER garantit l’équité entre les territoires en relevant les taux plafonds de chaque strate d’AOM locales hors Ile-de-France.

Cet amendement a été travaillé avec une association d’élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1264

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- L’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % »;

2° Au troisième alinéa, le taux : « 0,85 % » est remplacé par le taux : « 1,35 % » et le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % » ;

3° Au quatrième alinéa, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % »;

4° Au cinquième alinéa, le taux : « 1,75 % » est remplacé par le taux : « 2,25 % » et le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % » ;

5° Au treizième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % ».

II.- La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services ».

Objet

Cet amendement fait partie des positions politiques structurantes partagées par les groupes CRCE-K, GEST et SER et faisant l’objet de dépôts d’amendements identiques coordonnées. Ils entendent rétablir l’équité entre les territoires en relevant les taux plafonds de chaque strate d’AOM locales hors Ile-de-France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1916 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. SAUTAREL, Paul VIDAL et KAROUTCHI, Mmes BELRHITI et LASSARADE, M. LEFÈVRE, Mmes CIUNTU et VENTALON, MM. BELIN, KLINGER et MANDELLI, Mme JOSEPH, MM. Cédric VIAL et PANUNZI et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux :« 1,05 % » ;

2° Au troisième alinéa, le taux : « 0,85 % » est remplacé par le taux : « 1,35 % » et le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % » ;

3° Au quatrième alinéa, le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % » ;

4° Au cinquième alinéa, le taux : « 1,75 % » est remplacé par le taux : « 2,25 % » et le taux : « 1 % » est remplacé par le taux : « 1,50 % » ;

5° Au treizième alinéa, le taux : « 0,55 % » est remplacé par le taux : « 1,05 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les enjeux climatiques et les objectifs fixés par la France dans le cadre de sa stratégie nationale bas carbone à l’horizon 2050 imposent une accéléra on de la décarbona on des mobilités dans laquelle 
nos réseaux de transport public, facilitant la mobilité du quotidien, ont toute leur place.  

Offrir des solutions de mobilité alternatives à tous les Français, quel que soit leur lieu de résidence ou d’activité, sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les zones les moins peuplées : tel est le 
défi à relever pour les autorités organisatrices de la mobilité (AOM). Pour ce faire, ces dernières doivent à la fois poursuivre le développement de leurs réseaux de transport tout en favorisant leur intermodalité et en proposant des offres de mobilité adaptées dans les territoires où les transports collectifs ne sont pas efficients.  


Répondre à l’urgence environnementale nécessite un choc d’offre indispensable pour favoriser le report modal et apporter des alternatives à l’autosolisme, mais impose aussi de décarboner les flottes de véhicules de transport public. Maintenir une qualité de service optimale requiert la régénération des infrastructures existantes et la poursuite de leur développement.  

Or, ces ambitions se traduisent par un mur de dépenses de fonctionnement et d’investissement qui se dresse devant les AOM. Alors que le modèle économique d’Ile-de-France Mobilités a été consolidé dans la loi de finances 2024, cet amendement garantit l’équité entre les territoires en relevant les taux plafonds de chaque strate d’AOM locales hors Ile-de-France. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1572 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. MAUREY, Mmes SOLLOGOUB, LERMYTTE, PERROT et HOUSSEAU, MM. PACCAUD et FARGEOT et Mme PLUCHET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L2333-67 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 2333 -… ainsi rédigé :

« Art L. 2333-... Le taux de versement prévu à l’article L. 2333-67 du présent code peut être majoré dans la limite de 0,3 point lorsque l’autorité organisatrice de la mobilité a décidé d’augmenter son offre de transport collectif. »

Objet

Il est proposé d’autoriser les AOM hors Île-de-France à relever le taux maximum de versement mobilité afin de l’aligner sur le niveau des taux autorisés aux AOM d’Île-de-France par l’article 139 de la loi de Finances pour 2024.

Dans son rapport d’information du 4 juillet 2023 intitulé « transports du quotidien : comment résoudre l'équation financière ? », la commission des Finances du Sénat a indiqué que, d’ici 2030, l’augmentation des dépenses de fonctionnement des AOM locales dépasseraient les 15 milliards d’euros, auxquels s’ajoutent 30 milliards d’euros d’investissement d’ici 2030.

Si la situation de l’Île-de-France a conduit le Sénat à voter le rehaussement du plafond des taux de versement mobilité applicables en Île-de-France, au bénéfice d’Île-de-France Mobilités, dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2024, rien n’a été fait pour les autres AOM.

Le Rapporteur général de la commission des Finances du Sénat a ainsi indiqué, dans son rapport du 19 décembre 2023 sur le texte définitif du projet de finances pour 2024, que le financement des AOM de province se trouve dans une « impasse ».

Cet amendement vise donc à remédier à cette situation en permettant aux AOM hors Île-de-France de relever le niveau de versement mobilité comme peut désormais le faire Île-de-France Mobilités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-978

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. RAYNAL, Mme BRIQUET, MM. FÉRAUD, COZIC et KANNER, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le onzième alinéa de l’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Une autorité organisatrice de la mobilité de plus de 500 000 habitants peut majorer son taux de versement mobilité de 0,7 % en cas de développement, de refonte ou d’amélioration substantielle de l’offre de mobilité nécessitant des dépenses d’investissement ou de fonctionnement nouvelles. La mise en œuvre de cette majoration est conditionnée à la consultation préalable des employeurs du territoire assujetti au versement mobilité. Les modalités de cette consultation sont précisées par décret. Cette majoration devra être justifiée dans la délibération d’évolution de taux en mentionnant les services qui seront développés ou renforcés. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à permettre, aux autorités organisatrices de la mobilité (AOM) de plus de 500 000 habitants, de majorer le versement mobilité de 0,7% à la condition qu’elles développent, refondent ou améliorent l’offre de mobilité nécessitant des dépenses d’investissement ou de fonctionnement nouvelles. Les employeurs publics et privés du territoire doivent être associés directement à la définition de l’offre de mobilité pour que les AOM puisse bénéficier de cette majoration. 

Cet amendement a été travaillé avec une association agissant dans le domaine des transports publics.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-583

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. TABAROT et JACQUIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le douzième alinéa de l’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les autorités compétentes pour l’organisation de la mobilité mentionnées à l’avant-dernier alinéa de l’article L. 1215-6 du code des transports ont la faculté de majorer le taux applicable de 0,2 % si elles mènent un projet de service express métropolitain reconnu par arrêté du ministre chargé du transport en application de la procédure décrite au même alinéa du même article. Les personnes physiques ou morales assujetties au versement destiné au financement des services de mobilité qui emploient moins de 51 salariés sont exonérées de cette majoration. Le comité des partenaires mentionné à l’article L. 1231-5 du même code est consulté avant toute instauration de cette majoration dans les conditions prévues au même article L. 1231-5. »

Objet

Les AOM locales, qui assurent le financement des transports du quotidien, n’ont actuellement pas les moyens de faire face au mur d’investissements nécessaires pour déployer les services express régionaux métropolitains (Serm).

La loi relative aux Serm, adoptée définitivement en décembre 2023, a mis en place un cadre juridique spécifique pour assurer le développement des transports du quotidien en région. Cependant, au cours de l’examen du texte, la commission s’était inquiétée de l’absence de garantie quant au financement des dépenses d’investissement et de fonctionnement que ces projets occasionneront pour les AOM. C’est la raison pour laquelle elle a introduit, à l’article 10, le principe de l’organisation d’une conférence nationale de financement sur les Serm, qui aurait dû avoir lieu avant le 30 juin 2024. Cette conférence ne s’est cependant pas encore tenue et il est urgent que ce débat soit mené, afin d’identifier des solutions de financement pérennes pour ces services.

Cet amendement propose de faire un premier pas dans cette direction, en rehaussant le taux plafond de versement mobilité (VM) de 0,2 point à destination des AOM qui ont obtenu la labellisation d’un projet de Serm.

Les entreprises de moins de 51 salariés sont exclues du champ de cette majoration afin d’éviter qu’elle ne pénalise les petites entreprises.

Il prévoit également que le comité des partenaires institué par les AOM, qui rassemble notamment des représentants des organisations professionnelles d’employeurs et des représentants des organisations syndicales de salariés, sera consulté avant toute instauration de cette majoration.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1780 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. FÉRAUD et RAYNAL, Mmes BÉLIM et BLATRIX CONTAT, M. BOURGI, Mmes BRIQUET et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes CONWAY-MOURET, DANIEL et de LA GONTRIE, MM. FAGNEN, JOMIER et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU et MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le douzième alinéa de l’article L. 2333-67 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé  :

« Dans les territoires ayant fait l’objet d’un arrêté du ministre leur conférant le statut de service express régional métropolitain au sens de l’article L. 1215-6 du code des transports, le taux applicable peut être majoré jusqu’à 0,25 %.  » 

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à permettre une revalorisation du taux de versement mobilité au bénéfice des autorités organisatrices de la mobilité (AOM) concernées par la mise en œuvre des Service Express Régional Métropolitain (SERM, issue de la loi du 27 décembre 2023). 

L’engagement des AOM dans les SERM nécessite de forts investissements en infrastructures et génèrent également d’importantes dépenses de fonctionnement. En effet, pour les AOM concernées, il est, d’une part, nécessaire de dégager une capacité d’autofinancement accrue en vue de l’augmentation leur effort d’investissement et, d’autre part, de faire face à des charges d’exploitation plus importantes du fait du développement de l’offre. 

De la même façon que le chantier du Grand Paris Express s’est accompagné d’une revalorisation des plafonds de taux de versement mobilité, un réexamen de ces derniers s’impose dans les agglomérations concernées par les SERM. Alors que le taux de versement mobilité est actuellement plafonné à 1,80 % sur le périmètre des AOM de plus de 100 000 habitants et disposant d’une offre de transport en commun en site propre (TCSP), et à 2 % si ce périmètre comporte une ou plusieurs communes touristiques, l’article 139 de la loi de finances initiale pour 2024 a porté de 2,95 % à 3,20 % (soit + 0,25 point), le taux plafond pour Paris et les trois départements de la petite couronne.   

Ainsi, le relèvement du plafond proposé par le présent permettrait de réduire l’écart grandissant entre le taux plafond du cœur de l’agglomération francilienne et le taux plafond des AOM des agglomérations non franciliennes engagées dans les SERM. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 31.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-877 rect. ter

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DHERSIN, Mme ANTOINE, MM. KLINGER et FOLLIOT, Mme LERMYTTE, MM. BLEUNVEN et COURTIAL, Mmes BILLON et DEVÉSA et MM. CAPO-CANELLAS, LONGEOT et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriale est ainsi modifié :

a) Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Le syndicat mixte mentionné à l’article L. 1231-10 du code des transports peut prélever un versement destiné au financement des services de mobilité au sein des établissements publics de coopération intercommunale de son périmètre. Les conditions d’assujettissement, de recouvrement et de remboursement de ce versement sont identiques à celles prévues par les articles L. 2333-64 à L. 2333-75 du présent code. » ;

b) La seconde phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée :

« Dans le ressort territorial d’une autorité organisatrice de la mobilité, ce taux est, le cas échéant, réduit de sorte que le total de ce taux et du taux maximum susceptible d’être institué par l’autorité compétente au titre de l’article L. 2333-67 n’excède pas de plus de 0,2 point le taux maximum qui serait autorisé au titre de ce même article dans le ressort qui coïnciderait avec les territoires concernés par le prélèvement du syndicat. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le versement mobilité additionnel (VMA) est régi par l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que les syndicats SRU peuvent « prélever un versement destiné au financement des services de mobilité dans une aire urbaine d'au moins 50 000 habitants et dans les communes multipolarisées des grandes aires urbaines, au sens de l'Institut national de la statistique et des études économiques ».

Or, cette définition ne correspond plus à la réalité des besoins, ni en termes de mobilités, ni en termes de gouvernance. Elle comporte en effet divers biais, entraînant iniquité et discontinuité territoriales. Il convient de l’adapter, pour la rendre plus efficace et plus équitable dans sa raison d’être. 

Sa complexité et son obsolescence deviennent de fait contre-productives pour les raisons suivantes : 
1. Les notions issues de l’INSEE ne reposent sur aucun outil de gouvernance existant ou à venir, et n’ont aucun lien avec les préconisations de la LOM et la mise en œuvre des SERM ;
2. Les règles de superposition avec le versement mobilité sont illisibles et inéquitables : elles créent de fait une discontinuité géographique, au sein et entre les établissements publics de coopération intercommunale ; cet amendement propose donc le plafonnement global du taux VM/VMA à 2,2%.
3. Le VMA tel qu’il est défini aujourd’hui renvoie à l’échelle communale, à contresens de l’esprit de la LOM et de la reconnaissance des EPCI comme territoires de projet.

Cet amendement vise donc à définir le périmètre de perception du VMA à l’échelle des établissements publics de coopération intercommunale, ce qui simplifiera considérablement la vie des syndicats de transports SRU ainsi que celle des AOM. Il permet également de prélever du VMA à hauteur de 0,2% dans les communes déjà au plafond de VM tout en maintenant la possibilité de prélever le VMA à son taux maximum (0,5%) dans les communes n'ayant pas atteint le plafond. Cet amendement est donc un outil offrant plus de liberté aux collectivités locales.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-146

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Le syndicat mixte mentionné à l’article L. 1231-10 du code des transports peut prélever un versement destiné au financement des services de mobilité au sein des établissements publics de coopération intercommunale de son périmètre. » ;

2° La seconde phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « Dans le ressort territorial d’une autorité organisatrice de la mobilité, il s’applique de manière additionnelle au taux de versement institué par l’autorité compétente au titre de l’article L. 2333-67. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le versement mobilité additionnel (VMA) est régi par l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que les syndicats SRU peuvent « prélever un versement destiné au financement des services de mobilité dans une aire urbaine d'au moins 50 000 habitants et dans les communes multipolarisées des grandes aires urbaines, au sens de l'Institut national de la statistique et des études économiques ».

Or, cette définition ne correspond plus à la réalité des besoins, ni en termes de mobilités, ni en termes de gouvernance. Elle comporte en effet divers biais, entraînant iniquité et discontinuité territoriales.

Il convient de l’adapter, pour la rendre plus efficace et plus équitable dans sa raison d’être. 

Sa complexité et son obsolescence deviennent de fait contre-productives pour les raisons suivantes : 

-       Les notions issues de l’INSEE ne reposent sur aucun outil de gouvernance existant ou à venir, et n’ont aucun lien avec les préconisations de la LOM et la mise en œuvre des SERM ;

-       Les règles de superposition avec le versement mobilité sont illisibles et inéquitables : elles créent de fait une discontinuité géographique, au sein et entre les établissements publics de coopération intercommunale ;

-       Le VMA tel qu’il est défini aujourd’hui renvoie à l’échelle communale, à contresens de l’esprit de la LOM et de la reconnaissance des EPCI comme territoires de projet.

Cet amendement vise donc à définir le périmètre de perception du VMA à l’échelle des EPCI.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-354 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et Daniel LAURENT, Mme JOSEPH, MM. TABAROT et KLINGER, Mme PUISSAT, M. SAVIN, Mme Valérie BOYER, MM. KAROUTCHI et LEFÈVRE, Mme LASSARADE, MM. PANUNZI, BELIN, CADEC et CHAUVET, Mme PERROT, MM. MICHALLET et ALLIZARD, Mme SOLLOGOUB, M. COURTIAL, Mme DI FOLCO, M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes RICHER et DUMONT, MM. GENET, SOL et Jean Pierre VOGEL et Mme VALENTE LE HIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Le syndicat mixte mentionné à l’article L. 1231-10 du code des transports peut prélever un versement destiné au financement des services de mobilité au sein des établissements publics de coopération intercommunale de son périmètre. » ;

2° La seconde phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « Dans le ressort territorial d’une autorité organisatrice de la mobilité, il s’applique de manière additionnelle au taux de versement institué par l’autorité compétente au titre de l’article L. 2333-67. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise  à définir le périmètre de perception du versement mobilité additionnel (VMA) à l’échelle des EPCI qui correspond à la réalité actuelle des besoins.

Le VMA est régi par l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que les syndicats SRU peuvent « prélever un versement destiné au financement des services de mobilité dans une aire urbaine d'au moins 50 000 habitants et dans les communes multipolarisées des grandes aires urbaines, au sens de l'Institut national de la statistique et des études économiques ».

Or, cette définition ne correspond plus à la réalité des besoins, ni en termes de mobilités, ni en termes de gouvernance. Elle comporte en effet divers biais, entraînant iniquité et discontinuité territoriales. Il convient de l’adapter, pour la rendre plus efficace et plus équitable dans sa raison d’être. Sa complexité et son obsolescence deviennent de fait contre-productives pour les raisons suivantes :
- Les notions issues de l’INSEE ne reposent sur aucun outil de gouvernance existant ou à venir, et n’ont aucun lien avec les préconisations de la LOM et la mise en œuvre des
SERM ;
- Les règles de superposition avec le versement mobilité sont illisibles et inéquitables : elles créent de fait une discontinuité géographique, au sein et entre les établissements
publics de coopération intercommunale ;
- Le VMA tel qu’il est défini aujourd’hui renvoie à l’échelle communale, à contresens de l’esprit de la LOM et de la reconnaissance des EPCI comme territoires de projet.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-610 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA et MM. LE RUDULIER et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Le syndicat mixte mentionné à l’article L. 1231-10 du code des transports peut prélever un versement destiné au financement des services de mobilité au sein des établissements publics de coopération intercommunale de son périmètre. » ;

2° La seconde phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « Dans le ressort territorial d’une autorité organisatrice de la mobilité, il s’applique de manière additionnelle au taux de versement institué par l’autorité compétente au titre de l’article L. 2333-67. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le versement mobilité additionnel (VMA) est régi par l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que les syndicats SRU peuvent « prélever un versement destiné au financement des services de mobilité dans une aire urbaine d'au moins 50 000 habitants et dans les communes multipolarisées des grandes aires urbaines, au sens de l'Institut national de la statistique et des études économiques ».

Or, cette définition ne correspond plus à la réalité des besoins, ni en termes de mobilités, ni en termes de gouvernance. Elle comporte en effet divers biais, entraînant iniquité et discontinuité territoriales.

Il convient de l’adapter, pour la rendre plus efficace et plus équitable dans sa raison d’être.

Sa complexité et son obsolescence deviennent de fait contre-productives pour les raisons suivantes :

-  Les notions issues de l’INSEE ne reposent sur aucun outil de gouvernance existant ou à venir, et n’ont aucun lien avec les préconisations de la LOM et la mise en œuvre des SERM ;

-  Les règles de superposition avec le versement mobilité sont illisibles et inéquitables : elles créent de fait une discontinuité géographique, au sein et entre les établissements publics de coopération intercommunale ;

-  Le VMA tel qu’il est défini aujourd’hui renvoie à l’échelle communale, à contresens de l’esprit de la LOM et de la reconnaissance des EPCI comme territoires de projet.

Cet amendement vise donc à définir le périmètre de perception du VMA à l’échelle des EPCI.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1414 rect. bis

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. UZENAT et Michaël WEBER, Mmes LE HOUEROU et BLATRIX CONTAT, MM. GILLÉ et PLA, Mme BÉLIM et MM. BOUAD, KERROUCHE, ZIANE et BOURGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Le syndicat mixte mentionné à l’article L. 1231-10 du code des transports peut prélever un versement destiné au financement des services de mobilité au sein des établissements publics de coopération intercommunale de son périmètre. » ;

2° La seconde phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « Dans le ressort territorial d’une autorité organisatrice de la mobilité, il s’applique de manière additionnelle au taux de versement institué par l’autorité compétente au titre de l’article L. 2333-67. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le versement mobilité additionnel (VMA) est régi par l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que les syndicats SRU peuvent « prélever un versement destiné au financement des services de mobilité dans une aire urbaine d'au moins 50 000 habitants et dans les communes multipolarisées des grandes aires urbaines, au sens de l'Institut national de la statistique et des études économiques ».

Or, cette définition ne correspond plus à la réalité des besoins, ni en termes de mobilités, ni en termes de gouvernance. Elle comporte en effet divers biais, entraînant iniquité et discontinuité territoriales. Il convient de l’adapter, pour la rendre plus efficace et plus équitable dans sa raison d’être. 

Sa complexité et son obsolescence deviennent de fait contre-productives pour les raisons suivantes : 

- Les notions issues de l’INSEE ne reposent sur aucun outil de gouvernance existant ou à venir, et n’ont aucun lien avec les préconisations de la LOM et la mise en œuvre des SERM ;

- Les règles de superposition avec le versement mobilité sont illisibles et inéquitables : elles créent de fait une discontinuité géographique, au sein et entre les établissements publics de coopération intercommunale ;

- Le VMA tel qu’il est défini aujourd’hui renvoie à l’échelle communale, à contresens de l’esprit de la LOM et de la reconnaissance des EPCI comme territoires de projet.

Cet amendement vise donc à définir le périmètre de perception du VMA à l’échelle des EPCI.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.

Amendement travaillé avec Régions de France



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1929 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAUTAREL et Paul VIDAL, Mmes BELRHITI, Pauline MARTIN, CIUNTU et VENTALON, MM. MANDELLI et Cédric VIAL et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa est ainsi rédigée : « Le syndicat mixte mentionné à l’article L. 1231-10 du code des transports peut prélever un versement destiné au financement des services de mobilité au sein des établissements publics de coopération intercommunale de son périmètre. » ;

2° La seconde phrase du deuxième alinéa est ainsi rédigée : « Dans le ressort territorial d’une autorité organisatrice de la mobilité, il s’applique de manière additionnelle au taux de versement institué par l’autorité compétente au titre de l’article L. 2333-67. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le versement mobilité additionnel (VMA) est régi par l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales qui prévoit que les syndicats SRU peuvent « prélever un versement destiné au financement des services de mobilité dans une aire urbaine d'au moins 50 000 habitants et dans les communes multipolarisées des grandes aires urbaines, au sens de l'Institut national de la statistique et des études économiques ».

Or, cette définition ne correspond plus à la réalité des besoins, ni en termes de mobilités, ni en termes de gouvernance. Elle comporte en effet divers biais, entraînant iniquité et discontinuité territoriales.

Il convient de l’adapter pour la rendre plus efficace et plus équitable dans sa raison d’être. 

Sa complexité et son obsolescence deviennent contre-productives pour les raisons suivantes : 

-        Les notions issues de l’INSEE ne reposent sur aucun outil de gouvernance existant ou à venir, et n’ont aucun lien avec les préconisations de la LOM et la mise en œuvre des SERM ;

-        Les règles de superposition avec le versement mobilité sont illisibles et inéquitables : elles créent de fait une discontinuité géographique, au sein et entre les établissements publics de coopération intercommunale ;

-        Le VMA tel qu’il est défini aujourd’hui renvoie à l’échelle communale, à contresens de l’esprit de la LOM et de la reconnaissance des EPCI comme territoires de projet.

Cet amendement vise donc à définir le périmètre de perception du VMA à l’échelle des EPCI.

Cet amendement est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1731 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme HAVET, MM. BUIS, OMAR OILI et FOUASSIN, Mme DURANTON, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. IACOVELLI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde phrase du deuxième alinéa de l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales est supprimée. 

Objet

Suppression du plafonnement du VMA

Le plafonnement du versement mobilité additionnel (VMA) au regard d’un taux de versement mobilité appliqué sur un ressort territorial donné entraîne un déséquilibre entre territoires et pourrait entraver le financement des services express régionaux métropolitains (SERM).

Le plafonnement peut en effet, dans certains cas, traduire un prélèvement priorisé en dehors du centre des agglomérations.  

Or, les mobilités concernent tous les territoires, indistinctement. Les modalités d’adaptation du taux de VMA, permettant de le réduire ou de le porter à zéro, facilitent déjà la modulation concertée entre territoires et garantissent une juste charge de celui-ci. 

Il apparaît donc nécessaire de confier aux autorités organisatrices des mobilités un pouvoir effectif de taux afin de garantir le financement suffisant et adapté pour le fonctionnement des SERM, en pleine responsabilité pour les élus concernés.

Le présent amendement vise donc à faire du VMA un levier réellement additionnel permettant de prélever 0,5% supplémentaires quelle que soit la situation du territoire, afin de contribuer au financement de ces services express, sans préjudice des taux de versement mobilité propres aux AOM urbaines. 

Source : Régions de France

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-980

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. UZENAT et RAYNAL, Mme BRIQUET, MM. FÉRAUD, COZIC et KANNER, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La seconde phrase du deuxième alinéa de l’article L. 5722-7 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigée : « Dans le ressort territorial d’une autorité organisatrice de la mobilité, ce taux est, le cas échéant, réduit de sorte que le total de ce taux et du taux maximum susceptible d’être institué par l’autorité compétente au titre de l’article L. 2333-67 n’excède pas de plus de 0,2 point le taux maximum qui serait autorisé au titre de ce même article dans le ressort qui coïnciderait avec les territoires concernés par le prélèvement du syndicat. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le plafonnement du versement mobilité additionnel (VMA) au regard d’un taux de versement mobilité appliqué sur un ressort territorial donné entraîne un déséquilibre entre territoires et pourrait entraver le financement des services express régionaux métropolitains (SERM). Le plafonnement peut en effet, dans certains cas, traduire un prélèvement priorisé en dehors du centre des agglomérations.

Or, les mobilités concernent tous les territoires, indistinctement. Les modalités d’adaptation du taux de VMA, permettant de le réduire ou de le porter à zéro, facilitent déjà la modulation concertée entre territoires et garantissent une juste charge de celui-ci. 

Il apparaît donc nécessaire de confier aux autorités organisatrices des mobilités un pouvoir effectif de taux afin de garantir le financement suffisant et adapté pour le fonctionnement des SERM, en pleine responsabilité pour les élus concernés.

Le présent amendement vise donc à faire du VMA un levier réellement additionnel sans condition de limitation de cumul dans les autorités organisatrices de la mobilité « urbaines ». Il supprime donc la notion d’impossibilité de cumul, mais, pour ne pas conduire à un déséquilibre fort de prélèvement, limite toutefois le versement mobilité additionnel à +0,2 point par rapport au taux plafond maximum du versement mobilité propre aux AOM « urbaines » dans les territoires concernés par ce cumul.

Cet amendement du groupe SER est gagé par sécurité légistique. Il n’implique a priori aucune perte de recettes pour l’État et les collectivités territoriales. Enfin, sa mise en œuvre ne porte pas préjudice aux dispositions déjà en vigueur. 

Amendement travaillé avec Régions de France






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1693

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé 

I. – Après l’article L. 5000-2-2 du code des transports, il est inséré un article L. 5000-2-... ainsi rédigé :

« Art. L. 5000-2-.... – Un navire de croisière est un navire proposant un service de transport par mer ou par voie de navigation intérieure exploité exclusivement à des fins de plaisance ou de loisirs, complété par un hébergement et d’autres prestations, consistant en plus de deux nuitées à bord. »

II. – Le chapitre III du titre III du livre III de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est complété par une section 16 ainsi rédigée :

« Section 16

« Redevance de séjour dans les ports

« Art. L. 2333-98. – Il est institué au profit des communes littorales, au sens de l’article L. 321-2 du code de l’environnement, une redevance de séjour dans les ports.

« Art. L. 2333-99. – I. – La redevance de séjour dans les ports est due par les personnes suivantes :

« 1° Le propriétaire d’un navire de croisière, au sens de l’article L. 5000-2-3 du code des transports, ou tout autre organisme ou personne tel que l’armateur gérant ou l’affréteur coque nue auquel le propriétaire du navire a confié la responsabilité de l’exploitation du navire, qui héberge à titre onéreux des personnes qui ne sont pas domiciliées dans la commune et qui n’y possèdent pas de résidence à raison de laquelle elles sont redevables de la redevance d’habitation. ;

« 2° Le propriétaire d’un navire de plaisance de longueur de coque supérieure à 24 mètres et de jauge brute inférieure à 3 000 qui n’est pas domicilié dans la commune.

« II. – Le tarif de la redevance de séjour dans les ports est fixé par unité de capacité d’accueil du navire à 3,00 € sans nuitée et 4,00 € par nuitée passée au port.

« III. – La redevance de séjour dans les ports est assise sur la capacité d’accueil du navire donnant lieu au versement de la redevance et le nombre de nuitées comprises à la fois dans la période d’utilisation du navire imposable et dans la période de perception de la redevance mentionnée à l’article L. 2333-98.

« Le montant de la redevance due par chaque redevable est égal au produit des éléments suivants :

« 1° Le nombre d’unités de capacité d’accueil du navire donnant lieu au versement de la redevance ;

« 2° Le tarif de la redevance fixé en application du II ;

« 3° Le nombre de nuitées comprises à la fois dans la période d’ouverture ou de mise en location de l’hébergement dans le navire imposable et dans la période de perception de la redevance.

« Art. L. 2333-100. – I. – Les personnes mentionnées au I de l’article L. 2333-99 sont tenues de faire une déclaration à la mairie au plus tard un mois avant chaque période de perception. Sur cette déclaration figurent la période d’ouverture ou de mise en location, la capacité d’accueil de l’établissement, déterminée en nombre d’unités conformément au présent article et l’adresse du port.

« Les personnes mentionnées au I de l’article L. 2333-99 versent au comptable public assignataire de la commune le montant de la redevance calculée en application du même article L. 2333-99.

« II. – Le défaut de production dans le délai prescrit de la déclaration prévue au I du présent article entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 200 000 € sans être inférieure à 100 000 €. Les omissions ou inexactitudes constatées dans la même déclaration entraînent l’application d’une amende de 90 000 € par omission ou inexactitude.

« Le fait, pour les personnes mentionnées au I de l’article L. 2333-99, de ne pas avoir acquitté le montant de la redevance de séjour dans les ports due dans les conditions et délais prescrits au I entraîne l’application d’une amende pouvant aller jusqu’à 200 000 € sans être inférieure à 100 000 €.

« Les amendes prévues au présent article sont prononcées par le président du tribunal judiciaire, statuant en la forme des référés, sur demande de la commune ayant institué la redevance de séjour dans les ports. Le produit des amendes est versé à la commune. Le tribunal judiciaire compétent est celui dans le ressort duquel est située la commune.

« III. – Le montant des redevances acquittées est contrôlé par la commune. Le maire et les agents commissionnés par lui peuvent procéder à la vérification des déclarations produites par les personnes mentionnées au I de l’article L. 2333-99, chargées de la perception de la redevance.

« À cette fin, il peut demander à toute personne responsable de la perception de la redevance la communication des pièces comptables s’y rapportant.

« IV. – En cas de défaut de déclaration, d’absence ou de retard de paiement de la redevance de séjour dans les ports, le maire adresse, aux personnes mentionnées au I de l’article L. 2333-99, une mise en demeure par lettre recommandée avec demande d’avis de réception.

« Faute de régularisation dans le délai de trente jours suivant la notification de cette mise en demeure, un avis de taxation d’office motivé est communiqué au redevable trente jours au moins avant la mise en recouvrement de l’imposition. Tout retard dans le versement du produit de la redevance donne lieu à l’application d’un intérêt égal à 0,20 % par mois de retard.

« Les conditions d’application du présent article sont précisées par décret en Conseil d’État.

« V. – Les contentieux relatifs à la redevance de séjour dans les ports sont présentés et jugés comme en matière de droits d’enregistrement, de redevance de publicité foncière, de droits de timbre, de contributions indirectes et de redevances assimilées à ces droits ou contributions. »

Objet

Cet amendement fixe une taxe de séjour d’un montant de quatre euros par nuitée par passager d’un
navire de croisière ou de yacht, ou d’un montant de trois euros par passager si le navire reste à quai
moins d’une nuitée.

Cette taxe est due par les compagnies de croisière et les propriétaires des yachts aux ports dans lesquels ils font escale. Elle est calculée en fonction de la capacité d’accueil maximale de chaque navire.

En effet, pour l’heure, les croisiéristes ne paient pas de taxe de séjour, contrairement aux autres touristes. Rien ne justifie cette exonération qui constitue une incitation supplémentaire pour cette forme de tourisme très polluante pour les riverains et très émettrice de CO2 . Un seul trajet en croisière est équivalent au bilan carbone annuel dont chacun dispose, si nous voulons respecter les accords de Paris. C’est aussi un manque à gagner pour les communes recevant des croisières.

Cette taxe est d’autant plus légitime que le passage d’un navire de croisière ne profite guère à l’économie locale. D’une part, les compagnies font jouer la concurrence entre les ports d’accueil pour inciter ces derniers à abaisser leurs frais, conduisant ainsi à un nivellement par le bas au détriment des collectivités locales. D’autre part, un tiers des passagers ne descend pas lors des escales et tous sont encouragés à consommer uniquement à bord du navire. La sur-fréquentation induite dans la ville tend même à dissuader certains touristes terrestres de visiter ces destinations.

La définition des navires de croisière introduite par le titre I de cet amendement précise la vocation de plaisance ou de loisirs et l’hébergement à bord pendant plus de deux nuitées. Ces critères permettent de cibler efficacement cette catégorie de navires. La taxe de séjour ne s’appliquera donc pas aux ferries classiques.

En 2023, ATOUT France a établi à 5,15 millions le nombre d’escales passagers à bord de paquebots de croisière. Il est donc estimé que le présent amendement représentera des recettes de 21 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-304 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. KAROUTCHI, Mmes AESCHLIMANN, EUSTACHE-BRINIO et Valérie BOYER, M. KHALIFÉ, Mme EVREN, MM. LEVI et Daniel LAURENT, Mmes GOY-CHAVENT, MICOULEAU et Marie MERCIER, M. PANUNZI, Mme BELRHITI et MM. DAUBRESSE, MENONVILLE, MANDELLI, BELIN, MEIGNEN, FRASSA et de NICOLAY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code d’imposition des biens et services, les mots : « , dans la limite de 60 €, » sont supprimés.

Objet

Cet amendement vise à supprimer le plafond du tarif de la taxe régionale sur les certificats d’immatriculation de véhicules actuellement fixé à 60 €.

La suppression du pouvoir de majoration de la TICPE Grenelle par les conseils régionaux prévue en PLF 2025 ne laisse plus qu’un seul pouvoir fiscal aux régions, la taxe régionale sur les cartes grises. Or, un pouvoir fiscal significatif est fondamental pour les agences de notation financière et les marchés financiers.

Le marché automobile est relativement atone ces dernières années et les mesures écologiques et climatiques prises par les pouvoirs publics ainsi que les investissements publics pour des transports propres ne permettront pas à cette ressource fiscale de retrouver de la dynamique pour maintenir le niveau d’investissements nécessaires à la transition durable des territoires.

Le taux plafond actuel de 60 € ne permet plus aux régions de dégager des marges de manœuvre suffisantes dans la mesure où les tarifs sont déjà en majorité fixé autour de 45 € en moyenne, et sept régions sur 18 sont déjà au-dessus de 51 €.

L’impact de cette augmentation de tarif sur le contribuable resterait très limité : la carte grise représenterait en moyenne 1,4 % du prix d’achat moyen d’un véhicule, dans l’hypothèse d’un taux fixé au taux maximum actuel de 60 €.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-608 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme PERROT, MM. COURTIAL et PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services, le montant : « 60 € » est remplacé par le montant : « 80 € ».

Objet

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli» pour les Régions «qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement.

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur qui se rapproche progressivement du plafond, actuellement fixé à 60 €, associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2 Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020. La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 20232. Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,3 Md€, cet amendement vise à accorder la possibilité aux Régions de relever le plafond de la taxe sur les certifications d’immatriculation des véhicules jusqu’à 80 €.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-911

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. UZENAT, Mme Sylvie ROBERT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et BONNEFOY, M. BOURGI, Mmes BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services, le montant : « 60 € » est remplacé par le montant : « 80 € ».

Objet

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement. 

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur qui se rapproche progressivement du plafond, actuellement fixé à 60 €, associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2 Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020. La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 2023 (Montant estimé à partir d’un niveau de vente de 301 703 véhicules 100% électriques en 2023, d’une moyenne de 5 CV par véhicule et d’un montant moyen du CV de 45 €). 

Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,3 Md€, cet amendement vise à accorder la possibilité aux Régions de relever le plafond de la taxe sur les certifications d’immatriculation des véhicules jusqu’à 80 €.

Amendement travaillé avec Régions de France



NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1478 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LAHELLEC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services, le montant : « 60 € » est remplacé par le montant : « 80 € ».

Objet

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement. 

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur qui se rapproche progressivement du plafond, actuellement fixé à 60 €, associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2 Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020. La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 2023[1]. Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,15 Md€, cet amendement vise à accorder la possibilité aux Régions de relever le plafond de la taxe sur les certifications d’immatriculation des véhicules jusqu’à 80 €.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 8 vers l'article additionnel après l'article 31.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1730 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN, OMAR OILI et CANÉVET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services, le montant : « 60 € » est remplacé par le montant : « 80 € ».

Objet

Amendement permettant de relever le plafond des cartes grises

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement. 

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur qui se rapproche progressivement du plafond, actuellement fixé à 60 €, associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2 Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020. La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 2023. Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Cet amendement vise à accorder la possibilité aux Régions de relever le plafond de la taxe sur les certifications d’immatriculation des véhicules jusqu’à 80 €.

Source : Régions de France



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-52 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. SAUTAREL, KLINGER et KAROUTCHI, Mme GOSSELIN, MM. MANDELLI et BELIN, Mmes ESTROSI SASSONE et DUMONT, MM. SAURY, Jean-Baptiste BLANC et LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. BRUYEN, GENET, PERRIN et RIETMANN, Mme IMBERT, M. RAPIN, Mme CIUNTU, M. Cédric VIAL et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services les mots : « dans la limite de 60€ » sont remplacés par les mots : « compris entre 60€ et 70€ ».

Objet

Une part importante des recettes « carbonées » des Régions - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la  transformation des modes de déplacement.  

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur qui se rapproche progressivement du plafond, actuellement fixé à 60 €, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu en 2023 (2 Md€) reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis le 1er janvier 2020, alors même que la part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % à 17 % en quatre ans, générant une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 2023. Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).  

Alors que les tarifs régionaux des certificats d’immatriculation des véhicules s’établissent à 53 € en moyenne, la plupart des régions envisagent un relèvement pour 2025 (dès leur budget primitif), jusqu’au plafond aujourd’hui fixé à 60 €, sans générer pour autant les recettes antérieures à la crise sanitaire. Les transports sont le premier poste ciblé dans la Stratégie nationale bas-carbone. Celle-ci a pour premier  objectif, pour les transports, de « donner au secteur des signaux prix incitatifs ». Il convient donc d’encourager le relèvement de cette fiscalité sur les véhicules, qui apparait vertueuse.   

Cet amendement vise donc à encadrer la fixation du tarif régional en prévoyant qu'il puisse être compris entre 60 euros et 70 euros. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-352 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

M. DUPLOMB


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services les mots : « dans la limite de 60€ » sont remplacés par les mots : « compris entre 60€ et 70€ ».

Objet

Cet amendement vise à relever et à encadrer par voie règlementaire la fixation du tarif régional des certificats d’immatriculation des véhicules, en prévoyant qu’il ne puisse pas dépasser un plafond relevé à 80 €.

Une part importante des recettes « carbonées » des Régions - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement.

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur qui se rapproche progressivement du plafond, actuellement fixé à 60 €, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu en 2023 (2 Md€) reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis le 1er janvier 2020, alors même que la part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % à 17 % en quatre ans, générant une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 2023. Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Alors que les tarifs régionaux des certificats d’immatriculation des véhicules s’établissent à 53 € en moyenne, la plupart des régions envisagent un relèvement pour 2025 (dès leur budget primitif), jusqu’au plafond aujourd’hui fixé à 60 €, sans générer pour autant les recettes antérieures à la crise sanitaire. Les transports sont le premier poste ciblé dans la Stratégie nationale bas-carbone. Celle-ci a pour premier objectif, pour les transports, de « donner au secteur des signaux prix incitatifs ». Il convient donc d’encourager le relèvement de cette fiscalité sur les véhicules, qui apparait vertueuse.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1985 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. TABAROT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services les mots : « dans la limite de 60€ » sont remplacés par les mots : « compris entre 60€ et 70€ ».

Objet

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement. 

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur qui se rapproche progressivement du plafond, actuellement fixé à 60 €, associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2 Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020. La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 2023[1]. Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,3 Md€, cet amendement vise donc à ce que le tarif régional au bénéfice des Régions soit compris entre 60€ et 70€ 

 


[1] Montant estimé à partir d’un niveau de vente de 301 703 véhicules 100% électriques en 2023, d’une moyenne de 5 CV par véhicule et d’un montant moyen du CV de 45 €.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2094

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa de l’article L. 421-42 du code des impositions sur les biens et services, le montant : « 60 € » est remplacé par le montant : « 65 € ». 

Objet

Le présent amendement a pour objet d’étendre la latitude donnée aux régions pour fixer les tarifs de la taxe régionale sur l’immatriculation.

Cette taxe est assise sur la puissance administrative des véhicules. Le tarif de la taxe régionale est déterminé par la région sur le territoire de laquelle la délivrance du certificat d'immatriculation est réputée intervenir. Ce tarif ne peut excéder un certain plafond qui est actuellement fixé par la loi à 60 €.

Le présent amendement propose de relever ce plafond à 65 €.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-51 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAUTAREL, KLINGER et KAROUTCHI, Mme GOSSELIN, MM. MANDELLI et BELIN, Mmes ESTROSI SASSONE, DEMAS et DUMONT, MM. SAURY, MICHALLET, Jean-Baptiste BLANC, LEFÈVRE et PANUNZI, Mme BELRHITI, MM. BRUYEN, POINTEREAU, GENET, PERRIN, RIETMANN et RAPIN, Mme CIUNTU, MM. Cédric VIAL et GREMILLET et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 421-49 est abrogé ;

2° Le premier alinéa de l’article L. 421-50 est ainsi rédigé :

« Pour tout véhicule dont la source d’énergie comprend l’électricité, l’hydrogène, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié ou le superéthanol E85, le tarif régional peut, sur délibération du conseil régional, être réduit ou porté à 0 €. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des Régions ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement. 

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, est de 2 Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020.

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,3 Md€, cet amendement vise à accorder aux Régions la possibilité, au même titre que pour les véhicules hybrides, de pouvoir moduler les exonérations du tarif des cartes grises sur les véhicules électriques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-351 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DUPLOMB et Jean-Marc BOYER, Mme JOSEPH, MM. Jean Pierre VOGEL et Daniel LAURENT, Mmes RICHER et VALENTE LE HIR, MM. SOL et SAVIN, Mme LASSARADE, M. TABAROT, Mmes PUISSAT et DI FOLCO, M. ALLIZARD, Mme SOLLOGOUB, M. COURTIAL, Mme Valérie BOYER, M. CHAUVET et Mme PERROT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 421-49 est abrogé ;

2° Le premier alinéa de l’article L. 421-50 est ainsi rédigé :

« Pour tout véhicule dont la source d’énergie comprend l’électricité, l’hydrogène, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié ou le superéthanol E85, le tarif régional peut, sur délibération du conseil régional, être réduit ou porté à 0 €. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,3 Md€, cet amendement vise à accorder aux Régions la possibilité, au même titre que pour les véhicules hybrides, de pouvoir moduler les exonérations du tarif des cartes grises sur les véhicules électriques.

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui
constaté lors de la crise sanitaire.
En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement.
Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020.
La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 20231.
Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-607 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme DEVÉSA et MM. LE RUDULIER et PARIGI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 421-49 est abrogé ;

2° Le premier alinéa de l’article L. 421-50 du code des impositions sur les biens et services est ainsi rédigé :

« Pour tout véhicule dont la source d’énergie comprend l’électricité, l’hydrogène, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié ou le superéthanol E85, le tarif régional peut, sur délibération du conseil régional, être réduit ou porté à 0 €. »

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli» pour les Régions «qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement.

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2

Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020.

La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 20231.

Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,3 Md€, cet amendement vise à accorder aux Régions la possibilité, au même titre que pour les véhicules hybrides, de pouvoir moduler les exonérations du tarif des cartes grises sur les véhicules électriques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-909

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. UZENAT, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et BONNEFOY, M. BOURGI, Mmes BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 421-49 est abrogé ;

2° Le premier alinéa de l’article L. 421-50 est ainsi rédigé :

« Pour tout véhicule dont la source d'énergie comprend l'électricité, l'hydrogène, le gaz naturel, le gaz de pétrole liquéfié ou le superéthanol E85, le tarif régional peut, sur délibération du conseil régional, être réduit ou porté à 0 € ». 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après avoir été la seule catégorie de collectivités à ne pas avoir retrouvé en 2021 et 2022 le niveau d’épargne brute constaté en 2019, la Cour des comptes a constaté « une situation financière en repli » pour les Régions « qui s’est dégradée en 2023 sous l’effet du ralentissement des produits et d’une accélération des charges de fonctionnement ». Les Régions ont ainsi vu leur épargne brute baisser de - 5,9 % en 2023, soit une diminution de - 400 M€, et leur capacité de désendettement atteindre 6,1 ans, soit un niveau plus dégradé que celui constaté lors de la crise sanitaire.

En effet, les recettes des collectivités régionales ont augmenté de seulement + 2,9 % en 2023, soit une progression largement inférieure au taux d’inflation constaté (+ 4,9 %). Une part importante des recettes régionales dites carbonées - les parts variables de TICPE et le produit issu des cartes grises - est confrontée à une baisse structurelle sensible depuis 2020, liée notamment à la transformation des modes de déplacement. 

Malgré une hausse du tarif du cheval-vapeur associée à une suppression ou à une réduction des exonérations du tarif de cartes grises pour les véhicules hybrides dans la plupart des Régions, le produit de la taxe sur les certificats d’immatriculation perçu par ces dernières en 2023, soit 2 Md€, reste nettement inférieur à celui des années précédant la crise sanitaire et qui avait atteint 2,3 Md€ en 2019. Cette situation résulte principalement de la non-compensation aux Régions de l’exonération de droit de cartes grises pour les véhicules 100 % électriques et/ou à l’hydrogène mise en œuvre depuis 1er janvier 2020.

La part des véhicules électriques dans la vente de véhicules neufs est passée de 2 % en 2019 à 17 % en 2023, soit une moindre recette pour les Régions de l’ordre de - 70 M€ en 2023 (Montant estimé à partir d’un niveau de vente de 301 703 véhicules 100% électriques en 2023, d’une moyenne de 5 CV par véhicule et d’un montant moyen du CV de 45 €).

Le produit de cette taxe est appelé à décroître inexorablement au cours des prochaines années (la LFI 2024 prévoyant une baisse de - 5,6 % en 2024).

Alors que le PLF 2025 prévoit une baisse massive inédite des ressources régionales de l’ordre de 1,3 Md€, le présent amendement du groupe SER vise à accorder aux Régions la possibilité, au même titre que pour les véhicules hybrides, de pouvoir moduler les exonérations du tarif des cartes grises sur les véhicules électriques.

Cet amendement a été travaillé avec Régions de France






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-303 rect. quater

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. KAROUTCHI, Mmes AESCHLIMANN, EUSTACHE-BRINIO et Valérie BOYER, MM. DHERSIN et KHALIFÉ, Mme EVREN, MM. LEVI et Daniel LAURENT, Mmes GOY-CHAVENT, MICOULEAU et Marie MERCIER, M. PANUNZI, Mme BELRHITI et MM. DAUBRESSE, MENONVILLE, MANDELLI, BELIN, MEIGNEN, FRASSA, de NICOLAY et BRUYEN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L'article L. 421-49 est ainsi rédigé :

« Art. L. 421-49. - Pour le véhicule dont la source d'énergie est exclusivement l'électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux, le tarif régional est, sur délibération régionale, réduit de moitié ou porté à 0 €. » ;

2° L'article L. 421-50 est abrogé.

Objet

Le présent amendement a pour objet d'étendre la latitude donnée aux régions pour fixer les tarifs de la taxe régionale sur l'immatriculation applicables aux véhicules en fonction de la source d'énergie de leur motorisation.

En l'état actuel du droit, certaines exonérations ou réductions de taxe sont prévues en fonction de la source d'énergie du véhicule. Sont ainsi exonérés de plein droit les véhicules dont la source d'énergie est exclusivement l’électricité, l'hydrogène ou une combinaison des deux. Les véhicules hybrides et ceux fonctionnant au gaz naturel, au gaz de pétrole liquéfié ou au superéthanol E85 bénéficient, eux, d'une exonération facultative ou d'un demi-tarif, sur délibération des régions.

Le présent amendement a pour objet de permettre aux régions de décider du niveau de taxation des véhicules dont la source d'énergie est exclusivement l'électricité ou l'hydrogène ou une combinaison des deux. En cohérence, il abroge le dispositif propre aux autres sources de motorisation, qui n'est pratiquement pas utilisé et dont le maintien serait incohérent dans l'optique de conserver un différentiel favorable aux véhicules électriques ou à hydrogène.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2232 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° L’article L. 421-49 est ainsi rédigé :

« Art. L. 421-49. – Pour le véhicule dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène ou une combinaison des deux, le tarif régional est, sur délibération régionale, réduit de moitié ou porté à 0 €. » ;

2° L’article L. 421-50 est abrogé.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’étendre la latitude donnée aux régions pour fixer les tarifs de la taxe régionale sur l’immatriculation applicables aux véhicules en fonction de la source d’énergie de leur motorisation.

En l’état actuel du droit, certaines exonérations ou réductions de taxe sont prévues en fonction de la source d’énergie du véhicule. Sont ainsi exonérés de plein droit les véhicules dont la source d’énergie est exclusivement l’électricité, l’hydrogène, ou une combinaison des deux. Les véhicules hybrides et ceux fonctionnant au gaz naturel, au gaz de pétrole liquéfié ou au superéthanol E85 bénéficient, eux, d’une exonération facultative ou d’un demi-tarif, sur délibération des régions.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 8 vers l'article additionnel après l'article 31.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-908 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FÉRAUD, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 454-40 du code des impositions sur les biens et services est complété par un alinéa ainsi rédigé

« Est également soumis à la taxe le support numérique, au sens de l’article L. 454-43 du code des impositions sur les biens et services, destiné à être visible principalement depuis l’extérieur dudit local depuis une voie ouverte à la circulation publique. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à soumettre à la taxe sur la publicité extérieure, dont le dispositif est codifié, depuis le 1er janvier 2024, aux articles L. 454-39 et suivants du code des impositions sur les biens et services, les panneaux publicitaires numériques implantés à l’intérieur d’un local commercial mais visibles exclusivement, ou principalement, depuis l’extérieur de ce local.

Cette pratique qui s’est répandue depuis une décennie permet, en effet, d’échapper à la taxe sur la publicité extérieure par l’implantation d’un dispositif, même s’il répond aux conditions prévues à l’art. L. 454-40 du même code, dès lors qu’il est apposé immédiatement derrière la vitrine d’un local commercial donnant sur la voie publique et qu’il est destiné à diffuser une publicité sans rapport avec l’enseigne qui accueille, dans son local, un tel dispositif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-195 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAUTAREL, KLINGER, KAROUTCHI, MANDELLI et BELIN, Mmes ESTROSI SASSONE et DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, DUPLOMB et LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. BRUYEN et PANUNZI, Mme Pauline MARTIN, MM. GENET et RAPIN, Mme CIUNTU, M. Cédric VIAL et Mme EVREN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 43 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 est ainsi modifié :

1° Au I, après le mot : « affectés », sont insérés les mots : « , sous réserve des dispositions du I ter, » ;

2° Après le I bis, il est inséré un I ter ainsi rédigé :

« I ter. – Une fraction de 250 millions d’euros du produit de la mise aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre mentionné au I est affectée chaque année aux autorités organisatrices de la mobilité mentionnées aux I et II de l’article L. 1231-1 du code des transports, aux communes continuant à organiser un service de transport public en vertu du II du même article L. 1231-1 ainsi qu’à l’autorité organisatrice des mobilités mentionnée à l’article L. 1243-1 du même code. La répartition de cette fraction entre les affectataires est déterminée en tenant compte de critères de ressources et de charges selon des modalités définies par décret. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La perception du produit de la mise aux enchères des quotas carbone dans le cadre du système européen d'échange des quotas d'émissions (ETS), fortement dynamique, confère à l'État un espace budgétaire important pour financer la transition écologique.

Cette ressource devrait rester à un niveau élevé, voire s'accroître à nouveau dans les années à venir, en lien avec le renforcement progressif du marché du carbone mis en œuvre par la Commission européenne.

La législation européenne prévoit expressément que cette ressource doit être fléchée, à hauteur de 50 % au moins, vers des actions tendant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et plus largement à faire face aux conséquences du changement climatique. Pour ces raisons, une part de cette ressource a été affectée à l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), sous réserve d’un plafond déterminé en loi de finances. 700 M€ lui sont ainsi affectés chaque année par la LFI.

Mais ces 700 M€ ne représentent pas systématiquement 50 % du produit de la ressource issue des quotas ETS. En 2023, son produit total brut étant de 2,4 Md€, un reliquat de 1,7 Md€ a abondé le budget général de l'État, sans qu'une affectation à des actions précises soit définie. Au sein de cette enveloppe, 500 M€ auraient donc dû être alloués à des dépenses en faveur de la transition écologique pour se conformer aux exigences européennes.

Pour 2025, son produit total brut est estimé à 1,4 Md€, dont 700 M€ déjà affectés à l'ANAH. Toutefois, il semble opportun d’inscrire un nouvel affectataire à cette ressource, afin de garantir le respect du seuil européen de 50 % en cas de recettes plus importantes, mais aussi pour les prochains exercices.

Le présent amendement vise à inscrire les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) comme nouveaux affectataires de cette ressource.

De nombreux élus locaux plaident en effet pour un alignement du taux plafond du versement mobilité (destiné à financer les AOM) sur celui de 3,20 % applicable à Paris et dans les départements de petite couronne, destiné à l’AOM unique francilienne (Île-de-France Mobilités – IdFM).

Un rehaussement général du taux plafond du versement mobilité (fixé à 1,75 % hors Île-de-France) sur les 3,20 % précités, augurerait d’une charge de la pression fiscale des entreprises. Aussi, il apparaît nécessaire de proposer en substitution un canal de financement alternatif des AOM.

C’est pourquoi le dispositif proposé ajoute les AOM (hors IdFM) comme affectataires de la ressource issue des quotas ETS. Cette affectation serait ainsi répartie entre les AOM proportionnellement à leurs coûts d’exploitation, et son plafond déterminé en loi de finances, au même titre que pour l’ANAH.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1202 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. FERNIQUE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 43 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 est ainsi modifié :

1° Au I, après le mot : « affectés », sont insérés les mots : « , sous réserve des dispositions du I ter, » ;

2° Après le I bis, il est inséré un I ter ainsi rédigé :

« I ter. – Une fraction de 250 millions d’euros du produit de la mise aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre mentionné au I est affectée chaque année aux autorités organisatrices de la mobilité mentionnées aux I et II de l’article L. 1231-1 du code des transports, aux communes continuant à organiser un service de transport public en vertu du II du même article L. 1231-1 ainsi qu’à l’autorité organisatrice des mobilités mentionnée à l’article L. 1243-1 du même code. La répartition de cette fraction entre les affectataires est déterminée en tenant compte de critères de ressources et de charges selon des modalités définies par décret. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le système d’échanges de quotas carbone est un système vertueux dans la mesure où il met à contribution les secteurs qui ont le plus fort impact négatif sur la planète. Pour compenser leur impact en termes d’émissions de gaz à effet de serre, les entreprises couvertes par le système européen d’échange de quotas d’émission (dit ETS) doivent en effet acheter une proportion croissante de quotas par le biais d’enchères. C’est de ces enchères que les États tirent les revenus de l’ETS.

 

Dans le cas de la France, les revenus générés par l’ETS 1 ont représenté un produit brut d’environ 2 milliards d’euros en 2022 et 2,4 milliards d’euros en 2023. Si ces sommes sont versées au budget général de l’État, la récente révision de la directive européenne impose aux États membres de consacrer 100% de leurs revenus « ETS 1 » à une série limitée de secteurs verts parmi lesquels les transports publics et ferroviaires.

 

Il n’existe cependant aucun pourcentage de fléchage obligatoire des revenus ETS vers le secteur des transports. Parce que les transports publics et ferroviaires doivent contribuer au quotidien à réduire les émissions de gaz à effet de serre, il faut impérativement leur réserver une partie des recettes du système ETS.

 

C’est d'ailleurs ce qu'a proposé le rapport sénatorial d’information sur les modes de financement des autorités organisatrices de mobilité (juillet 2023). Selon les rapporteurs, « la perception du produit de la mise aux enchères des quotas carbone dans le cadre du système européen d’échange des quotas d’émissions (ETS), fortement dynamique, confère à l’État un espace budgétaire important pour financer la transition écologique et, notamment, le développement de l’offre de mobilité des autorités organisatrices de mobilité ».

Lors des discussions sur le PLF 2024, le sénateur Jean-François Husson, Rapporteur général de la commission des finances, avait déposé un amendement proposant « une affectation pérenne, de 250 millions d’euros dès 2024, et qui aurait vocation à augmenter au fil des années, à mesure de l’accroissement des besoins de financements des autorités organisatrices de mobilité et du dynamisme de cette ressource ». Cet amendement avait été jugé recevable et avait même été adopté en séance publique.

 

Cet amendement vise à aider les autorités organisatrices de mobilité à développer l’offre de transport public sur leurs réseaux en affectant au secteur des transports publics une fraction de 250 millions d’euros du produit de la mise aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre (ETS 1).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2181

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 43 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013 est ainsi modifié :

1° Au I, après le mot : « affectés », sont insérés les mots : « , sous réserve des dispositions du I ter, » ;

2° Après le I bis, il est inséré un I ter ainsi rédigé :

« I ter. – Une fraction de 250 millions d’euros du produit de la mise aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre mentionné au I est affectée chaque année aux autorités organisatrices de la mobilité mentionnées aux I et II de l’article L. 1231-1 du code des transports, aux communes continuant à organiser un service de transport public en vertu du II du même article L. 1231-1 ainsi qu’à l’autorité organisatrice des mobilités mentionnée à l’article L. 1243-1 du même code. La répartition de cette fraction entre les affectataires est déterminée en tenant compte de critères de ressources et de charges selon des modalités définies par décret. »

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Comme la mission d’information de juillet 2023 rapportée par MM. Hervé Maurey et Stéphane Sautarel au nom de la commission des finances l’avait démontré, les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) sont confrontées à des besoins de financements croissants, en raison notamment du choc d’offre de mobilité collective du quotidien incontournable pour que la France tienne ses engagements en matière de décarbonation du secteur des transports. Cette mission d’information avait formulé une série de recommandations visant à poser les jalons de la « réforme indispensable du modèle de financement de la mobilité du quotidien ».

Dans le prolongement d’un protocole financier conclu entre l’État et Île-de-France mobilités (IDFM), et pour résoudre l’impasse financière dans laquelle se trouvait alors l’AOM francilienne, les articles 139 et 140 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 lui ont octroyé des moyens de financements complémentaires. Le premier a augmenté de 0,25 point le taux plafond du versement mobilité en Île-de-France. Le second a instauré une taxe additionnelle à la taxe de séjour appliquée dans les communes francilienne au profit d’IDFM.

Remédier à l’impasse de financement d’IDFM était nécessaire. Cependant, le sujet francilien ne peut et ne doit pas éclipser les difficultés financières rencontrées par les AOM de province. Le Sénat avait souhaité combler cette lacune dès l’examen du projet de loi de finances pour 2024 en faisant adopter le dispositif contenu dans le présent amendement. Malheureusement, le Gouvernement de l’époque n'avait pas jugé bon de reprendre cette initiative dans le texte final adopté après usage des dispositions de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution.

Le dispositif adopté l’année dernière par le Sénat et proposé de nouveau dans le présent amendement s’inspire d’une des recommandations de la mission d’information de la commission des finances. Celle-ci visait en effet à affecter aux AOM une part du produit issu des mises aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre dans le cadre du système européen d’échange des quotas d’émissions (ETS). Cette ressource, dont le produit à atteint 1,6 milliard d’euros en 2024, confère à l’État des moyens importants qui doivent servir à financer la transition écologique. La législation européenne prévoit d’ailleurs expressément que cette ressource doit être fléchée, à hauteur de 50 % au moins, vers des actions tendant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et plus largement à faire face aux conséquences du changement climatique. Or, aujourd’hui, la France ne respecte pas cette règle puisque seuls 700 millions d’euros sont affectés à l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) pour financer des actions de rénovation énergétique. L’affectation d’une partie de cette ressource aux AOM permettrait ainsi à la France de se mettre en conformité avec le droit de l’Union européenne.

Le présent amendement propose ainsi une affectation pérenne, de 250 millions d’euros dès 2025, et qui aurait vocation à augmenter au fil des années, à mesure de l’accroissement des besoins de financements des AOM et du dynamisme de cette ressource.

Depuis son adoption par le Sénat il y a un an, la plupart des acteurs du secteur recommandent la mise en œuvre de ce nouveau mode de financement des transports de proximité. Il en va ainsi notamment du Groupement des autorités responsables de transport (GART) et de l'Union des transports publics et ferroviaires (UTPF). Depuis cette année, le Mouvement des entreprises de France (MEDEF) soutient également cette réforme du financement des AOM.

Outre son avantage, par rapport au versement mobilité, de ne pas renchérir le coût du travail, l’affectation de quotas carbone permet aussi d’envisager un financement pérenne de la croissance des besoins des AOM, sans avoir régulièrement à accroître les prélèvements obligatoires pesant sur les entreprises ou les particuliers.

Cette ressource permettra de répondre à la question de la mobilité en zone rurale, qui est une des grandes oubliées du système de financement des transports du quotidien. Lors de l’examen de la loi d’orientation des mobilités (LOM) de 2019, le Sénat avait adopté des dispositions visant à couvrir ce vide. Malheureusement, le Gouvernement de l’époque ne l’avait alors pas suivi. Les petites communautés de communes situées en zone rurales dotées de bases fiscales très limitées et empêchées d’instaurer un versement mobilité si elles n’ont pas mis en place un service régulier de transport public seront également destinataires de cette nouvelle ressource. L’amendement prévoyant que la répartition des crédits soit opérée selon une logique de péréquation, en fonction de critères de ressources et de charges, celles-ci ont vocation à bénéficier pleinement du dispositif.

Les modalités de répartition de cette ressource devront être déterminées dans le cadre d’une concertation approfondie avec les associations d’élus et le Groupement des autorités responsables de transport (GART).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-335 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. de LEGGE, BOUCHET, KLINGER et de NICOLAY, Mmes DUMONT, DREXLER et LOPEZ, MM. BELIN, MANDELLI et BRUYEN, Mme LASSARADE, MM. Jean-Baptiste BLANC, CADEC, SOL et DUPLOMB, Mme PLUCHET, MM. PIEDNOIR, BRISSON et GREMILLET, Mme Pauline MARTIN, M. RAPIN, Mmes MALET, Marie MERCIER et BELRHITI et MM. PANUNZI et GENET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa du 1 du C du II de l’article 146 de la loi de finances pour 2020 n° 2019-1479 du 28 décembre 2019, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Toutefois, pour les monuments historiques classés ou inscrits concernés par l’alinéa précédent, le taux à appliquer à leur valeur vénale est fixé de façon qu’au niveau national, la variation de l’ensemble de leurs valeurs locatives, du fait de la révision, soit au plus égale à celle de l’ensemble des valeurs locatives des locaux d’habitation. Ces deux variations sont appréciées d’après des échantillons nationaux. »

Objet

I - Cet amendement est une version simplifiée de celui que le Sénat avait adopté, en vain, lors de la discussion du PLF pour 2024. 
 L’article 146 de la loi de finances pour 2020 a prévu que la valeur locative des locaux d’habitation à caractère exceptionnel – catégorie comprenant la plupart des monuments historiques situés en zone rurale – sera déduite de leur valeur vénale en lui en appliquant un taux de 8 %. Ce taux avait été retenu sans aucune étude, ni aucune concertation. Sa pertinence ne pourra être vérifiée lors de la révision, par examen des loyers déclarés, car ce type de monuments, en raison de leurs caractéristiques (confort, chauffage, charges..) sont très rarement donnés en location. 
En 2023, l’étude par un institut indépendant d’un échantillon de 1809 habitations de grande taille, autres que des monuments, a dégagé un rendement brut médian de 4 %. Le rendement des monuments, qui subissent des contraintes plus importantes, du fait notamment de leur ancienneté, est nécessairement plus bas. Le maintien du taux de 8 % risquerait de tripler leur charge de taxe foncière.   
Il importe d’éviter cette conséquence, qui compromettrait le financement des travaux nécessaires et découragerait les éventuels repreneurs. Beaucoup d’animateurs de monuments peinent déjà à assurer leur entretien. Aussi est-il proposé de fixer le taux applicable aux valeurs vénales à un niveau tel que la variation de l’ensemble des valeurs locatives des monuments répertoriés comme  locaux d’habitation à caractère exceptionnel ne puisse excéder, du fait de la révision, la variation de l’ensemble des valeurs locatives des locaux d’habitation.  
II. L’amendement n’a pas d’incidence sur les recettes des collectivités territoriales. En effet, la révision s’effectuera à produit fiscal constant (VII de l’article 146 de  la loi de finances pour 2020). À toutes fins utiles, un gage est néanmoins prévu. Il n’y aura normalement pas lieu de le mettre en œuvre.      






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1411 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. ÉBLÉ, Mme MONIER et M. ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa du 1 du C du II de l’article 146 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Toutefois, pour les monuments historiques classés ou inscrits concernés par l’alinéa précédent, le taux à appliquer à leur valeur vénale est fixé de façon qu’au niveau national, la variation de l’ensemble de leurs valeurs locatives, du fait de la révision, soit au plus égale à celle de l’ensemble des valeurs locatives des locaux d’habitation. Ces deux variations sont appréciées d’après des échantillons nationaux.» 

Objet

I - Cet amendement est une version simplifiée de celui que le Sénat avait adopté, en vain, lors de la discussion du PLF pour 2024.

 L’article 146 de la loi de finances pour 2020 a prévu que la valeur locative des locaux d’habitation à caractère exceptionnel – catégorie comprenant la plupart des monuments historiques situés en zone rurale – sera déduite de leur valeur vénale en lui en appliquant un taux de 8 %. Ce taux avait été retenu sans aucune étude, ni aucune concertation. Sa pertinence ne pourra être vérifiée lors de la révision, par examen des loyers déclarés, car les monuments situés en zone rurale sont très rarement donnés en location.    

En 2023, l’étude par un institut indépendant d’un échantillon de 1809 habitations de grande taille, autres que des monuments, a dégagé un rendement brut médian de 4 %. Le rendement des monuments, qui subissent des contraintes plus importantes, du fait notamment de leur ancienneté, est nécessairement plus bas. Le maintien du taux de 8 % risquerait de tripler leur charge de taxe foncière.   

Il importe d’éviter cette conséquence, qui compromettrait le financement des travaux nécessaires et découragerait les éventuels repreneurs. Beaucoup d’animateurs de monuments peinent déjà à assurer leur entretien. Aussi est-il proposé de fixer le taux applicable aux valeurs vénales à un niveau tel que la variation de l’ensemble des valeurs locatives des monuments répertoriés comme  locaux d’habitation à caractère exceptionnel ne puisse excéder, du fait de la révision, la variation de l’ensemble des valeurs locatives des locaux d’habitation.  

II. L’amendement n’a pas d’incidence sur les recettes des collectivités territoriales. En effet, la révision s’effectuera à produit fiscal constant (VII de l’article 146 de  la loi de finances pour 2020). À toutes fins utiles, un gage est néanmoins prévu. Il n’y aura normalement pas lieu de le mettre en œuvre.      



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-916 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l’article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué une taxe à l’importation de tout produit, produit dérivé, produit transformé :

1° issu ou produit à partir des matières premières suivantes : bois, soja, huile de palme, cacao, bœuf et hévéa ;

2° contribuant directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d’écosystèmes naturels en dehors du territoire national

Le montant de la taxe s’élève à 1,5 % et s’ajoute à la TVA

II.- – Sont exonéré de la nouvelle taxe les produits importés susmentionnés ayant fait l’objet d’une certification de conformité défini à l’article L641-20 du code rural et de la pêche maritime, certifiant qu’ils n’ont pas contribué directement à la déforestation, à la dégradation des forêts ou à la dégradation d’écosystèmes naturels en dehors du territoire national.

Les opérateurs économiques qui mettent sur le marché les produits mentionnés au I du présent article, ont l’obligation de fournir une déclaration d’engagement dans une démarche de certification permettant de recueillir des informations sur la traçabilité les produits, afin de mieux évaluer et réduire le risque de déforestation importée.

III. – Le contrôle et la surveillance du respect des dispositions du II du présent article est effectué par :

1° Dans les conditions prévues au titre VI du livre Ier du code forestier, les agents mentionnés au 1° de l’article L. 161-4 du même code et les autres fonctionnaires ou agents non titulaires de l’État commissionnés à cet effet par le ministre chargé des forêts, en raison de leurs compétences, et assermentés ;

2° Dans les conditions prévues au chapitre II du titre VII du livre Ier du code de l’environnement, les inspecteurs de l’environnement mentionnés à l’article L. 172-1 du même code.

Objet

Le plan de Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée, adopté le 14 novembre 2018, a pour but de “mettre fin d’ici 2030 à la déforestation causée par les importations françaises de produits forestiers ou agricoles non durables, concourant par là même à la mise en œuvre des objectifs de développement durable.” Bien que de nombreux acteurs, publics comme privés, se soient engagés à réévaluer leur cahier des charges, aucun changement significatif des pratiques d’achat et de production n’est encore visible. Les six premières années de déploiement de ce programme ont été axées sur la valorisation d’acteurs vertueux, le partage de connaissances et la signature de nombreux guides d’achat et manifestes. Désormais, il semble pertinent que la seconde partie de ce plan national propose des mesures plus coercitives afin d’accélérer le changement des pratiques d’importation et de garantir l’atteinte des objectifs initiaux valorisés auprès de l’Union européenne. Cette mesure devrait avoir pour conséquence : une sélection plus durable de nos partenaires commerciaux et une valorisation des productions forestières et agricoles françaises.

Le présent amendement du groupe SER propose, dans un premier temps, d’instituer une taxe sur tout produit importé, issus du bois, soja, huile de palme, cacao, bœuf et hévéa.

L’amendement, propose dans un second temps, une exonération de la nouvelle taxe si l’opérateur économique qui a mis le produit sur le marché s’engage dans une démarche déclarative en renseignant des informations de traçabilité sur le produit, et obtient un certificat de conformité, certifiant que ledit produit n’a pas contribué directement à la déforestation.

Il propose enfin que soit chargé de la surveillance du bon respect de ces conditions pour l’exonération de la nouvelle taxe, les agents des services de l'Etat chargés des forêts ainsi que les inspecteurs de l’environnement de l’Office National pour la biodiversité.

Cette taxe de douane collectée devrait permettre de soulever des fonds conséquents qui     permettrait de financer des actions de préservation des écosystèmes et de pratiques environnementales vertueuses au sein du Ministère de la Transition Écologique et de la Cohésion des territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1267 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au deuxième alinéa de l’article L. 2333-6 du code général des collectivités territoriales, les mots : « avant le 1er juillet de l’année précédant celle de l’imposition » sont remplacés par les mots : « avant le 15 avril ou le 30 avril pour l’année concernant le renouvellement des élus locaux pour être applicables l’année même ».

II. – Toute délibération étant valable tant qu’elle n’a pas été rapportée en application de l’article 1639 A bis du code général des impôts, une nouvelle délibération prise avant le 15 avril annule la délibération précédente. 

Cette mesure prend effet à compter du 1er janvier 2025

Objet

Les communes et certains EPCI peuvent décider d’instaurer la taxe locale sur la publicité extérieure (TLPE).Cette taxe s’applique aux supports publicitaires fixes situés en extérieur, visibles depuis la voie publique. Il s’agit principalement des panneaux publicitaires, des enseignes ou des préenseignes.

Il appartient aux collectivités de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 1er juillet de l’année N pour application au 1er janvier N+1.

Cet amendement permet dorénavant chaque année, à compter du 1er janvier 2025, aux collectivités locales de fixer par délibération les tarifs applicables sur leur territoire avant le 15 avril (ou 30 avril pour l'année concernant le renouvellement des élus locaux), comme le prévoit l'article 1639 A du code général des impôts. Ces délibérations produisent leurs effets tant qu'elles ne sont pas rapportées ou modifiées.

Cette modification qui a un coût nul pour l’Etat et s’inscrit dans une démarche de simplification administrative.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-432 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX et DAUBET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 31


Après l'article 31

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué à la charge des sociétés d’assurance une contribution annuelle versée aux départements. Elle est répartie entre eux de manière proportionnelle à leur nombre d’habitants.

II. – La contribution est calculée sur le chiffre d’affaires moyen calculé sur les trois derniers chiffres d’affaires annuels en appliquant le taux de :

1° 1 % pour les sociétés d’assurance de plus de cinq-cents salariés ;

2° 0,5 % pour les sociétés d’assurance de cinq-cents salariés ou moins.

III. – Les modalités d’application du présent article sont fixées par décret.

Objet

Cet amendement vise à mettre en place une contribution des sociétés d’assurance versée aux départements afin de financer les services d’incendie et de secours.

Si différents rapports ont proposé la mise en place d’un fonds abondé par les groupes d’assurance sur le fondement de la valeur du sauvé, cette dernière, malgré son intérêt, reste difficile à calculer faute de consensus sur la méthode à utiliser pour l’évaluer et de travaux totalement aboutis sur la question. Elle n’apparaît donc pas en l’état suffisamment mûre pour déterminer le montant d’une contribution des sociétés d’assurance au financement des SIS.

Toutefois, même en l’absence d’estimation exacte de cette valeur du sauvé, il est indéniable que l’action de nos sapeurs-pompiers permet chaque année de sauver des vies humaines, d’éviter la destruction de biens et de protéger l’environnement, limitant les dégâts causés par les sinistres et par conséquent réduisant les montants à dépenser pour les sociétés d’assurance.

La mise en place d’une contribution des sociétés d’assurance répartie entre les départements proportionnellement à leur population apparaît par conséquent comme une alternative pertinente pour le financement des SIS.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 31.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1193

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant :

27 244 686 833

par le montant :

27 735 457 197

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… – La perte de recettes résultant pour l’État de la majoration du montant du Fond de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à tirer les conséquences de l’indexation de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) sur l’indice des prix à la consommation hors tabac, à 1,8% sur un an. Il prévoit donc de faire évoluer en conséquence le tableau des prélèvements opérés sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales.

Le calcul de la revalorisation prend le montant de la DGF de la Loi de Finances Initiale pour 2024, soit 27 245 046 362 € (en baisse de 359 529 € sur un an dans le Projet de Loi de Finances pour 2025) et applique une augmentation de 490 770 364 € pour porter la DGF à 27 735 457 197 € pour 2025, soit une majoration de 1,8%.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-78 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mme MALET et MM. POINTEREAU, PANUNZI, GENET, PERRIN, RIETMANN, RAPIN et SAURY


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant :

27 244 686 833

par le montant :

27 735 457 196

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018.

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros.

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation. 

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF). 

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-594 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant :

27 244 686 833

par le montant :

27 735 457 196

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018.

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros.

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation.

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1217 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme JACQUEMET, MM. CAMBIER, PILLEFER et DELAHAYE, Mme GUIDEZ, MM. HENNO et COURTIAL, Mme SAINT-PÉ, M. FARGEOT, Mme PERROT, M. LEVI, Mme HOUSSEAU et M. LONGEOT


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant :

27 244 686 833

par le montant :

27 735 457 196

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018.

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros.

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation.

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1587 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant :

27 244 686 833

par le montant :

27 735 457 196

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018. 

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros. 

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires. 

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation. 

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF). 

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2013 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant :

27 244 686 833

par le montant :

27 735 457 196

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Après quatre années de baisse de la DGF, la réduction des moyens des départements s’est poursuivie avec le gel de l’enveloppe globale de la DGF depuis 2018.

Ce gel équivaut à un manque colossal pour les collectivités, compte tenu du niveau d’inflation atteint ces dernières années. La non-indexation de la DGF a ainsi coûté aux seuls Départements 3,5 milliards d’euros en cumulé depuis 2018, dont près de 1,3 milliard d’euros sur 2022 et 2023. En 2024, selon l’inflation finale observée, cette perte pourrait représenter entre 200 et 300 millions d’euros.

De fait, loin de certains discours, les collectivités ont bel et bien contribué au redressement des finances publiques de l’État puisqu’elles ont absorbé ce gel, pour amortir les impacts de la crise, en assurant la continuité de leurs services publics et en préservant l’investissement. Dans le même temps, elles subissaient également l’inflation sur leurs dépenses (entretien des routes, des collèges, hausses de l’énergie et de l’alimentation), à laquelle s’ajoutent les effets de mesures imposées par l’État, telles que la revalorisation du point d’indice et autres hausses des dépenses non pilotables comme les Allocations Individuelles de Solidarité, destinées, elles, à tenir compte des effets de l’inflation pour les bénéficiaires.

Chaque année, les départements mettent en œuvre 12 milliards d’euros d’investissements, dont plus de 1,6 directement en soutien du bloc communal. Or, maintenir à niveau les prestations sociales mises en œuvre par les départements se fait désormais au détriment du soutien au bloc communal, de la cohésion territoriale, de l’investissement et donc de l’activité économique.

Pour redonner des marges de manœuvre aux Départements, il est indispensable d’indexer enfin la DGF sur l’inflation.

Le présent amendement prévoit donc de revaloriser la DGF en 2025, attribuée aux départements, à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

Cette indexation représenterait une hausse de la DGF d’environ 491 millions d’euros par rapport au texte initial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-420 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne, cinquième ligne

Remplacer le montant :

6 846 000 000

par le montant :

9 846 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Actuellement, trois régimes de bénéfices du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée subsistent :

- l’année même de l’investissement, pour les communautés

- en année n+1 pour les collectivités ayant opté en 2019 pour ce régime – en année n+2 pour les autres collectivités

Il n’y a plus de raison que subsiste un régime de bénéfice de la TVA en n+2. C’est une mesure de bonne gestion des collectivités territoriales, en même temps que de contemporanéisation qui caractérise les politiques fiscales et sociales d’aujourd’hui.

Il est ainsi proposé de supprimer ce régime au bénéfice du n+1.

Sur la période des 5 années, l’incidence globale est neutre, les dépenses en 2025 étant compensées par une baisse de dépenses étalées sur les 4 années suivantes.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-10

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 32


I. - Alinéa 1

Remplacer le montant :

44 188 897 951

par le montant :

44 983 897 951

II. - Alinéa 2, tableau, deuxième colonne

1° Cinquième ligne

Remplacer le nombre :

6 846 000 000

par le nombre :

7 641 000 000

2° Dernière ligne

Remplacer le nombre :

44 188 897 951

par le nombre :

44 983 897 951

III.  – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… - La perte de recettes résultant pour l’État de la majoration du montant du FCTVA est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à tirer les conséquences de la suppression de l’article 30 du projet de loi de finances relatif aux modifications de l’assiette et du taux du FCTVA.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-944

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 32


I. - Alinéa 1

Remplacer le montant :

44 188 897 951

par le montant :

44 983 897 951

II. - Alinéa 2, tableau, deuxième colonne

1° Cinquième ligne

Remplacer le nombre :

6 846 000 000

par le nombre :

7 641 000 000

2° Dernière ligne

 Remplacer le nombre :

44 188 897 951

par le nombre :

44 983 897 951

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… - La perte de recettes résultant pour l’État de la majoration du montant du FCTVA est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à tirer les conséquences de la suppression de l’article 30 du projet de loi de finances relatif aux modifications de l’assiette et du taux du FCTVA.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1194

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 32


I. – Alinéa 1

Remplacer le montant :

44 188 897 951

par le montant :

44 983 897 951

II. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Cinquième ligne

Remplacer le montant :

6 846 000 000

par le montant :

7 641 000 000

2° Dernière ligne

Remplacer le montant :

44 188 897 951

par le montant :

44 983 897 951

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… – La perte de recettes résultant pour l’État de la majoration du montant du Fond de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à tirer les conséquences de la suppression de l’article 30 du projet de loi de finances relatif aux modifications de l’assiette et du taux du FCTVA, proposée par le  groupe Écologiste - Solidarité et Territoires.

La perte de recettes pour les collectivités territoriales prévue par l’article 30 est de 800 millions d’euros. En cohérence, le tableau des prélèvements opérés sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales est modifié en ce sens par cet amendement. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2112

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 32


I.- Alinéa 1

Remplacer le montant :

44 188 897 951 € 

par le montant

44 800 897 951 € 

II.- Alinéa 2, tableau

1° Cinquième ligne 

Remplacer le montant :

6 846 000 000 €

par le montant

7 458 000 000 €

2° Dernière ligne 

Remplacer le montant :

44 188 897 951

par le montant

44 800 897 951

 

Objet

Cet amendement vise à tenir compte de la modification de l’article 30 du projet de loi de finances pour 2025 visant à limiter la baisse du taux du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) à 14,850 % aux seules dépenses effectuées à compter de 2025.

Dans sa rédaction initiale, le projet de loi de finances pour 2025 prévoit en effet une réduction de 16,404 % à 14,850 %, du taux de compensation forfaitaire du FCTVA sur l’ensemble des attributions versées à compter du 1er janvier 2025. Pour certains régimes de versement différé du FCTVA (en N+1 ou N+2), cette mesure impliquait un versement inférieur à celui que les collectivités avaient pu escompter au moment où ces dépenses avaient été réalisées. Il est donc proposé de limiter la baisse du taux du FCTVA aux seules dépenses effectuées à compter de 2025.

Le présent amendement tire les conséquences de la modification de l’article 30 du projet de loi de finances et modifie l’évaluation du prélèvement sur recettes de l’État au profit du FCTVA de +612 M€. Alors que la rédaction initiale prévoit un montant de 6 846 M€, l’évaluation est désormais rehaussée à 7 458 M€ pour 2025.

En conséquence, le total de l’évaluation des prélèvements sur recettes, à l’origine de 44 189 M€, est désormais de 44 801 M€.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-554

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. HOCHART


ARTICLE 32


Alinéa 2, seconde colonne

I. – Onzième ligne

Remplacer le montant :

326 317 000

par le montant :

1 110 062 085

II. – Douzième ligne

Remplacer le montant :

661 186 000

par le montant :

0

III. – Dix-huitième ligne

Remplacer le montant :

1 204 315 500

par le montant :

1 482 779 270

IV. – Dix-neuvième ligne

Remplacer le montant :

278 463 770

par le montant :

0

V. – Vingt-quatrième ligne

Remplacer le montant :

122 559 085

par le montant :

0

VI. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à V, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement d’appel.
La gestion catastrophique des finances publiques par les gouvernements successifs a mis la France dans de très graves difficultés. La France cumule ainsi des records d’impôts, de déficit et de dettes.

En l’absence de mesures concrètes et efficaces, le déficit public pourrait atteindre environ 7% du PIB dès l’année prochaine.
Cet amendement d’appel vise à répondre à l'urgence de la situation des finances publiques et à mettre fin à la gabegie dans le mille-feuille administratif qui a entraîné une explosion des dépenses publiques.

En 2023, les dépenses de fonctionnement des régions ont augmenté de + 4,9 % (contre + 3,0 % en 2022) pour atteindre 24,4 milliards d'euros, principalement en raison de la hausse des achats et charges externes (+ 15,0 % soit + 650 millions d’euros).

Le rapport de Boris Ravignon évalue le fardeau du mille-feuille administratif à 7,5 milliards d'euros, dont 117 millions d’euros pour les seules régions, principalement en raison de
l'enchevêtrement des compétences.

Le redécoupage de la carte régionale de 2016 (fusion des régions) n’a par ailleurs pas tenu ses promesses puisqu’il a engendré des augmentations significatives des dépenses de fonctionnement
des conseils régionaux.

Le redécoupage des régions a par ailleurs éloigné les Français de leurs élus.

Ainsi, il est proposé de supprimer la « strate régionale » au profit des départements afin de rationaliser les dépenses publiques et de supprimer les coûts indus, tout en réalisant les économies
nécessaires au redressement de nos finances publiques. 

Tel est l’objet de cet amendement






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-443 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée : 

Compensation aux collectivités territoriales des mesures de revalorisations salariales dans la fonction publique territoriale

1 350 000 000

 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement d’appel entend compenser aux collectivités territoriales le coût des dernières revalorisations salariales de la fonction publique territoriale décidées unilatéralement, et sans concertation aucune, par le Gouvernement. 
Comme le souligne la Cour des comptes dans son dernier rapport d’octobre sur les finances locales, en 2024 la croissance des dépenses de personnels des collectivités est alimentée par plusieurs mesures indiciaires : l’effet report en année pleine de la revalorisation de 1,5% du point d’indice et de l’attribution de points d’indice majoré de juillet 2023, plus récemment l’attribution au 1er janvier 2024 de cinq points d’indice à tous les agents publics. 
La Cour des comptes estime que pour l’année 2024 ces mesures engendrent un surcroit de dépenses de 1,35 milliards d’euros au total pour les collectivités. 
Ces décisions se sont faites sans concertation avec les associations d’élus locaux, qui sont mises devant le fait accompli par le Gouvernement. 

Bien que ces collectivités ne s’opposent pas à revaloriser leurs agents, bien au contraire, cet amendement d’appel tient à dénoncer la méthode qui entoure ces revalorisations. 

Le présent amendement d’appel propose donc de compenser aux collectivités le coût de ces décisions que seul le Gouvernement a pris.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-728

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l'avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Compensation aux collectivités territoriales des mesures de revalorisations salariales dans la fonction publique territoriale 

1 350 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent que les collectivités territoriales au regard des mesures d’économies qui leurs sont demandées soient à minima compensées des décisions prises par les gouvernements précédents. La revalorisation du point d’indice sans concertation, pour un coût en année pleine estimée à 1,35 milliard d’euros doit être compensées aux collectivités territoriales. C’est le sens de cet amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-730

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l'avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Compensation aux employeurs territoriaux de la hausse de la cotisation de 3 points de la CNRACL pour l’année 2025

975 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent que les collectivités territoriales soient compensées de la hausse de la cotisation employeur au titre de la CNRACL initialement prévue de 4 points en trois ans mais qui pourrait être étalée à 3 points en 4 ans lors de l’examen du PLFSS pour 2025 au Sénat. En retenant ce scénario, nous aspirons à réaffirmer que le secteur public ne doit pas assumer les largesses accordées en matière de financement du système de retraite au secteur privé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1195

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à compenser la hausse du taux de cotisations patronales à la Caisse Nationale de Retraites des Agents des Collectivités Locales pour les agents des Collectivités Territoriales

600 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le gouvernement a décidé d’augmenter le taux de cotisations patronales pour les agents publics titulaires à la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités territoriales (CNRACL) de quatre points pour 2025. L’objectif est d’apporter une réponse à la situation financière très dégradée de la caisse. 

Deux hausses supplémentaires sont d’ores et déjà programmées, faisant passer le taux de de 31,65% en 2024 à 43,65% à un horizon 2027-2028.

Le déficit de la CNRACL est lié à une évolution démographique (passage de 4,53 cotisants pour un pensionné au début des années 80 à 1,46 pour 1 en 2022), qui s’explique par le vieillissement des agents et par le développement de la contractualisation (qui prive la caisse de cotisants). De plus, la CNRACL a très substantiellement contribué à la solidarité inter-caisses, à hauteur de 100 milliards d’euros depuis 1974, ce qui ne lui a pas permis de constituer de réserves pour faire face à ses défis d’aujourd’hui. 

Pour rappel, la dernière hausse du taux de cotisations patronales à la CNRACL est intervenue lors de la discussion du projet de loi sur les retraites de 2023 et devait être entièrement compensée, alors qu’il s’agissait d’une évolution moins significative, de 1 point. Une décision de hausse de quatre points pour le 1er janvier 2026, sans compensation de la part de l’État, sans concertation ni possibilité pour les collectivités territoriales d’anticiper, n’est pas soutenable et menace leur capacité d’investissement. 

En conséquence, cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à créer et provisionner à un niveau de 600 millions d’euros un fonds de compensation de la hausse du taux de cotisations patronales à la CNRACL pour les collectivités territoriales, à l’instar de celui figurant dans la PLFSS 2025 pour les agents hospitaliers (article 27).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-724

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

466 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement adopté à l’Assemblée nationale, souhaite apporter un soutien aux départements confrontés à crise financière sans précédent qui n’a malheureusement pas été résorbée à l’occasion du projet de loi de finances pour 2024.

Il importe que la solidarité nationale contribue à l’abondement du fonds de sauvegarde des départements pour un montant déterminé selon les besoins exprimés par l’Association des départements de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-446 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder un fonds de sauvegarde des départements pour 2025

463 000 000

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Au titre de l’année 2025, il est institué un prélèvement sur les recettes de l’État visant à compléter le montant du fonds de sauvegarde mentionné au 2° du 4 du E du V de l’article 16 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020. Le montant de cette dotation est fixé à 463 millions d’euros.

Cette dotation est répartie selon les modalités fixées au II bis de l’article de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à modifier le tableau des prélèvements sur recettes, en cohérence avec l’abondement du fonds de sauvegarde pour les Départements en grande difficulté. 
Il revient en effet à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux Départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros. 
Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière de ces Départements. Si rien n’est fait, ils pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-82 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mmes DUMONT et DEMAS, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mme MALET et MM. PANUNZI, GENET, RAPIN et SAURY


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

463 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de coordination pour modifier le tableau des prélèvements sur recettes, en cohérence avec l’abondement du fonds de sauvegarde pour les Départements en grande difficulté.

Il revient en effet à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux Départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros.

Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière de ces Départements. Si rien n’est fait, ils pourraient tout simplement se retrouver en cessation de paiement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-212 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PELLEVAT et HOUPERT et Mmes Pauline MARTIN et BELLUROT


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

463 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il s’agit d’un amendement de coordination pour modifier le tableau des prélèvements sur recettes, en cohérence avec l’abondement du fonds de sauvegarde pour les Départements en grande difficulté proposé par l’amendement précédent. 
Il revient en effet à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux Départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros. 
Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière de ces Départements. Si rien n’est fait, ils pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ». 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-596 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

463 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de coordination pour modifier le tableau des prélèvements sur recettes, en cohérence avec l’abondement du fonds de sauvegarde pour les Départements en grande difficulté.

Il revient en effet à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux Départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 463 millions d’euros.

Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière de ces Départements. Si rien n’est fait, ils pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-622 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mmes ANTOINE et PERROT, M. COURTIAL, Mme Valérie BOYER et M. PARIGI


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

463 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de coordination pour modifier le tableau des prélèvements sur recettes, en cohérence avec l'abondèrent du fonds de sauvegarde pour les départements en grande difficulté. 

Il revient en effet à la solidarité nationale, c'est-à-dire au budget de l'Etat, de contribuer à l'appui nécessaire qu'il convient d'apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvetage, pour un montant de 463 millions d'euros. 

Ce montant a été estimé sur la base des besoins pour rétablir la situation financière de ces départements. Si rien n'est fait, ils pourraient tout simplement se retrouver en "cessation de paiement". 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1192

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

463 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Par cet amendement, le groupe Écologiste - Solidarité et Territoires souhaite pérenniser le fonds de sauvegarde des départements, jusqu’à ce qu’une évolution soutenable de l’assise de ses recettes soit mise en œuvre, et l’abonder pour 2025.

La situation des départements ne cesse de se dégrader, avec des dépenses sociales qui augmentent tout en ayant des recettes qui chutent et une disparition de leurs marges de manœuvres fiscales depuis la perte de la taxe foncière liée à la réforme de la taxe d'habitation.

Selon l'Assemblée des départements de France, si rien n'est fait, de nombreux départements ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient se retrouver en "cessation de paiement".

Les DMTO devraient baisser de -17% en 2024 selon les estimations de la Banque postale, après une chute de 3,5 milliards en 2023, ce qui contribuerait fortement à une baisse de -59,4% de leur épargne nette.

Dans le même temps, les départements assument un reste à charge des allocations individuelles de solidarités (AIS) de 53% pour des compétences pourtant transférées par l’État.

Afin de permettre aux départements en difficulté d'exercer leurs missions de proximité et de solidarité, cette demande, qui reprend celle de l'Assemblée des départements de France, prévoit l’abondement du fonds de sauvegarde des départements à hauteur de 463 millions d'euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-743

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 32


I. Alinéa 2, tableau, avant la dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

 

163 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement de repli, souhaitent un abondement exceptionnel de 163 millions d’euros pour les départements qui cumulent une baisse de leurs recettes fiscales au travers des DMTO et une hausse majeure de leurs dépenses décidées par l’État.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1589 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE 32


I. Alinéa 2, tableau, avant la dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

 

163 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux départements, en raison entre autres :
•    - 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO ;
•    - 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;
•    -1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;
•    - 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation :
•    sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ». 
La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements. 
Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées.  
De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ». 
En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été réparti entre les 14 Départements retenus. 
Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » départements. 
Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros. 
Les difficultés conjoncturelles connues par les départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2015 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 32


I. Alinéa 2, tableau, avant la dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État visant à abonder le fonds de sauvegarde des départements pour l’année 2025

 

163 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison entre autres :

·         - 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO ;

·         - 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice ;

·         -1 milliard, au titre des revalorisations du RSA ;

·         - 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation :

·         sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ».

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées. 

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été réparti entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1321

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. VERZELEN


ARTICLE 32


Alinéa 2, tableau 

Après l'avant-dernière ligne, insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État au titre de la compensation aux départements de la perte de recettes de droits d'enregistrement et de taxe de publicité foncière sur les mutations à titre onéreux d'immeubles ou de droits immobiliers

11 400 000 000

Objet

Amendement de coordination 

Cet amendement vise à ajouter cette nouvelle dotation à la liste des prélèvements opérés sur les recettes de l’État au profit des collectivités territoriales.

Entre la chute de leurs recettes, particulièrement celles des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) et une hausse des dépenses imposées par l'Etat, les départements sont confrontés à des difficultés financières importantes depuis quelques années.

Or, les DMTO ne sont pas du tout adaptés aux budgets des départements. Plus un département a une part de dépenses sociales importante, moins les DMTO sont importantes. Inversement, quand la situation économique est bonne, les DMTO augmentent et les dépenses sociales baissent. 

Alors que les DMTO représentent 20 à 30 % des recettes des départements en moyenne, elles ont globalement chuté de 25 % en 2023, et de 15 % en 2024. La variation de cette ressource ne donne pas aux départements la stabilité dont ils ont besoin au regard des dépenses qui leur incombent. 

Les départements assument des dépenses sociales pour le compte de l'Etat qui ne peuvent plus rester non compensées au regard des difficultés conjoncturelles et structurelles des départements. 

Aussi, cet amendement vise à transférer les DMTO à l'Etat et à compenser la perte financière pour les départements par une dotation de l'Etat calculée pour chaque département au prorata de sa part dans le montant obtenu en additionnant les dépenses réalisés au titre de quatre dépenses : 

du revenu de solidarité active (RSA)
de la prestation compensatoire du handicap (PCH)de l'allocation personnalisée à l'autonomie (APA) de la protection de l'enfance 

Cet amendement conduira à une meilleure répartition des ressources en fonction des besoins réels de chaque département. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-751

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. XOWIE, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l'avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Plan de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

2 100 000 000

II. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Par cet amendement, les membres du groupe CRCE-K souhaitent la mise en œuvre d’un plan de reconstruction ambitieux pour la Kanaky-Nouvelle-Calédonie à hauteur de 2,1 milliards d’euros dès 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-752

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. XOWIE, SAVOLDELLI et BARROS


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l'avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Plan de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

850 000 000

II. – La perte de recettes résultant pour l’État des I et II est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Par cet amendement de repli, les membres du groupe CRCE-K souhaitent la mise en œuvre d’un plan de reconstruction pour la Kanaky-Nouvelle-Calédonie à hauteur de 850 millions d’euros en 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-34 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PARIGI, MARSEILLE, Jean-Michel ARNAUD et CANÉVET, Mme BILLON, M. CAMBIER, Mme VERMEILLET, MM. KERN et LEVI, Mmes de LA PROVÔTÉ, HOUSSEAU et PATRU, MM. LAUGIER, BONNEAU, CADIC, Pascal MARTIN et HOUPERT, Mme SAINT-PÉ, M. GONTARD, Mmes Olivia RICHARD et SOLLOGOUB, M. PILLEFER, Mme DEVÉSA, M. Grégory BLANC, Mmes PONCET MONGE, CARLOTTI et ESPAGNAC et MM. KERROUCHE, REDON-SARRAZY, BENARROCHE et LONGEOT


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l'avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Dotation exceptionnelle de continuité territoriale à la collectivité de Corse

50 000 000

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à  contrer le gel de la dotation de continuité territoriale (DCT) reversée au profit de la Corse.
 
L’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales (CGCT) a acté la fin du dynamisme de cette dotation à compter de 2009.

Cet amendement propose donc de neutraliser ce gel pour 2025 en prévoyant une dotation exceptionnelle supplémentaire de 50 millions d’euros.
 
Pour rappel, la DCT constitue une dotation spécifique qui vise à atténuer les contraintes liées à l’insularité, garantir le financement des dépenses de continuité territoriale entre l’île et le continent notamment concernant les transports aériens et maritimes.
 
La hausse générale des prix énergétiques se fait déjà sentir dans le secteur des transports. En dépit de l’urgence de la situation, le montant de la DCT n’est pas revalorisé à la hauteur des besoins et des dépenses à couvrir. Ce gel nuit gravement à l’île et accentue encore un peu plus les fractures territoriales. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-81 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mmes DUMONT et DEMAS, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT et ALLIZARD, Mmes MALET et Pauline MARTIN et MM. PANUNZI, BRUYEN, GENET, RAPIN et SAURY


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l'avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le financement par les départements de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif

 

170 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de coordination pour la compensation, aux Départements, du financement de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.

Cette décision vient s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé (170 millions d’euros).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-214 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PELLEVAT, HOUPERT et MICHALLET


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le financement par les départements de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif

 

170 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il s'agit d'un amendement de coordination pour la compensation, aux Départements, du financement de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.
Cette décision vient s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022. 
Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé (170 millions d’euros). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-598 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le financement par les départements de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif

 

170 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de coordination pour la compensation, aux Départements, du financement de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.

Cette décision vient s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé (170 millions d’euros).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-630 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme ANTOINE, M. COURTIAL, Mmes SAINT-PÉ, LE HOUEROU et PERROT, M. PARIGI et Mme Valérie BOYER


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le financement par les départements de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif

 

170 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de coordination pour la compensation, aux Départements, du financement de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.

Cette décision vient s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé (170 millions d’euros).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-725

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le financement par les départements de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif

 

170 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, par cet amendement de repli, souhaitent permettre aux départements de continuer à exercer leurs prérogatives malgré la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. 

L’extension du Ségur de la Santé est une nouvelle fois décidé sans l’aval des départements. Il apparait que les départements qui ont déjà absorbé à leur charge 3 milliards d’euros depuis 2022 dans le cadre du Ségur, ne pourront pas assumer les nouvelles dépenses à engager.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1220 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme JACQUEMET, MM. PILLEFER, HENNO, MENONVILLE, FARGEOT et LEVI, Mme HOUSSEAU et M. LONGEOT


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le financement par les départements de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif

 

170 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.      

Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les Départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.

Les Départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas.

Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux Départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables.

Les Départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes.

Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022.

Afin de permettre aux Départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros.

Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1591 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BAZIN et Mme EUSTACHE-BRINIO


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après l’avant-dernière ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Prélèvement sur les recettes de l’État destiné à compenser le financement par les départements de l’extension du « Ségur » dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif

 

170 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le 25 juin dernier, un accord a été agréé par le Gouvernement afin d’étendre la prime « Ségur » à l’ensemble des professionnels non concernés dans le secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif.     
Validée dans un temps record à quelques jours des élections législatives, cette décision aurait dû faire l’objet d’un accord politique en comité des financeurs, instance qui réunit l’État et les départements, pour s’assurer de sa soutenabilité financière. Or, ces derniers n’ont pas été concertés en amont dans ce cadre, contrairement à l’engagement pris et renouvelé depuis 2022.
Les départements s’accordent avec les acteurs du secteur médico-social sur la nécessité de rendre les métiers plus attractifs pour susciter des vocations, ce qui passe notamment par des mesures de revalorisations légitimes pour les salaires les plus bas. 
Toutefois ils ne peuvent, dans l’état actuel de leurs finances, en supporter les conséquences annoncées, à hauteur de 170 millions d’euros en année pleine. D’autant plus que la disposition est applicable rétroactivement au 1er janvier 2024, dans un contexte où de nombreux Départements avaient déjà eu des difficultés à boucler leur budget 2024. Pour 2025, cette dépense devenue pérenne viendrait alourdir des budgets déjà insoutenables. 
Les départements ne peuvent être réduits à un simple guichet servant à financer les décisions de l’État. En 2022, pour les mêmes motifs d’atteinte à la libre administration des collectivités et d’absence de consultation préalable, le Parlement avait voté une compensation de la revalorisation du RSA, par le biais d’un prélèvement sur recettes. 
Cette décision vient de plus s’ajouter aux 3 milliards de dépenses décidées unilatéralement par l’État et subies depuis 2022. 
Afin de permettre aux départements de mettre en œuvre cette extension du Ségur, cet amendement demande une compensation intégrale par l’État, à hauteur de son coût annuel estimé à 170 millions d’euros. 
Plus largement, l’État doit mettre un terme définitif aux annonces non concertées mais financées par les collectivités.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1248 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS et BÉLIM, M. BOURGI, Mme BROSSEL, MM. CARDON et CHANTREL, Mme DANIEL, MM. DEVINAZ, DURAIN et Patrice JOLY, Mmes Gisèle JOURDA, LE HOUEROU et LINKENHELD et MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, TISSOT, Michaël WEBER et ZIANE


ARTICLE 32


I. – Alinéa 2, tableau, après la trentième ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée : 

Prélèvement sur les recettes de l’État au profit des services départementaux de protection maternelle et infantile (PMI) pour l’exercice de leur mission de contrôle des établissements d’accueil du jeune enfant

 

9 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens dédiés au contrôle des établissements d’accueil du jeune enfant par les services départementaux de protection maternelle et infantile (PMI).

Aujourd'hui, selon les données de l'IGAS, seuls 55,6 ETP sont dédiés de ce contrôle dans toute la France. 

Afin de renforcer le contrôle de la qualité de l'accueil dans les établissements d'accueil du jeune enfant, cet amendement permet un prélèvement sur recettes de l'État pour porter à 150 ETP le nombre de postes dédiés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2109

24 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le I de l’article 76 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa : « En 2024 » est remplacé par : « A compter de 2025 » ;

2° Au 1°, le montant : « 0,050 € » est remplacé par le montant : « 0,052 € » ; 

3° Au 2°, le montant : « 0,045 € » est remplacé par le montant : « 0,048 € » ; 

II. – Au titre de l’année 2025, le montant du droit à compensation du transfert de la gestion des routes de l’État à la collectivité européenne d'Alsace est minoré de 153 495 €. Cet ajustement non pérenne fait l'objet d’une minoration unique du produit de l'accise sur les énergies mentionnée à l'article L. 312-1 du code des impositions sur les biens et services versé à la Collectivité européenne d'Alsace.

III. – Le 2° du III de l’article 112 de la loi n° 2022-1726 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023 est modifié ainsi :

1° Au a, le montant : « 0,201 € » est remplacé par le montant : « 0,126 € » ; 

2° Le b est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, le montant : « 0,101 € » est remplacé par le montant : « 0,117 € » ; 

b) Au troisième alinéa, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

c) Le tableau du quatrième alinéa est ainsi rédigé :

Département

Pourcentage

Aveyron

5,642205%

Côte-d’Or

4,926351%

Haute-Garonne

3,239612%

Gers

21,565625%

Isère

4,186999%

Lot

1,433826%

Maine-et-Loire

1,031616%

Haute-Marne

8,705659%

Mayenne

7,698784%

Moselle

9,878048%

Pyrénées-Orientales

12,976281%

Rhône

3,096280%

Seine-et-Marne

10,773742%

Vaucluse

4,844973%

 

IV – Au titre de l’année 2025, le montant du droit à compensation du transfert de la gestion des routes de l’État aux départements est augmenté de 3 327 491 €. Cet ajustement non pérenne fait l'objet d'un versement unique aux départements à partir du produit de l'accise sur les énergies mentionnée à l'article L. 312-1 du code des impositions sur les biens et services revenant à l’État.

Ce montant est réparti entre les départements selon le tableau suivant :

Département

Montant

Aveyron

241 511 €

Côte-d’Or

113 057 €

Haute-Garonne

106 066 €

Gers

644 430 €

Isère

169 805 €

Lot

53 900 €

Maine-et-Loire

37 531 €

Haute-Marne

344 812 €

Mayenne

198 195 €

Moselle

479 745 €

Pyrénées-Orientales

493 058 €

Rhône

186 144 €

Seine-et-Marne

143 690 €

Vaucluse

115 547 €

 

Objet

1)    Compensation du transfert du réseau routier à la Collectivité européenne d’Alsace (CeA)

Le présent amendement procède aux ajustements financiers définitifs afférents aux compétences transférées par l’État à la Collectivité européenne d’Alsace (CEA) en matière de gestion des routes nationales depuis le 1er janvier 2021 en application de la loi n° 2019-816 du 2 août 2019 relative aux compétences de la Collectivité européenne d'Alsace.

A cet effet, la fraction de tarif de l’accise sur les énergies mentionnée à l’article L. 312-1 du code des impositions sur les biens et services et instituée par l’article 76 de la loi de finances initiale (LFI) pour 2021 pour compenser les transferts de compétences à cette collectivité doit être modifiée afin de prendre en compte les derniers ajustements financiers résultant des dernières étapes du transfert des services en charge de la gestion de ce réseau routier de l’État à la CeA.

Les modalités de ce transfert de services ont été précisées par le décret n° 2021-1346 du 15 octobre 2021 relatif à la date et aux modalités de transfert définitif des services ou parties de service du ministère de la transition écologique exerçant les compétences transférées à la Collectivité européenne d’Alsace et à l’Eurométropole de Strasbourg.

Par ailleurs, conformément à l’article 83 de la loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, dite MAPTAM, le droit d’option dont peuvent faire usage les agents de l’Etat mis à disposition de la CeA a pris fin le 15 octobre 2023. Le transfert ou le détachement sans limitation des derniers agents sera effectif au 1er janvier 2025.

En conséquence, la loi de finances pour 2025 doit prendre en compte les derniers ajustements du droit à compensation de la CeA.

Le droit à compensation de la CeA doit être majoré en 2025 de 1 156 828 €, dont 1 310 323 € à titre pérenne et - 153 495 € à titre non pérenne.

La majoration pérenne (I) de 1 310 323 € se décompose comme suit :

·       la compensation des emplois devenus vacants entre le 1er septembre 2023 et le 15 octobre 2023, à hauteur de 89 844 € ;

·       la compensation des personnels ayant exercé leur droit d’option entre le 1er septembre 2023 et le 15 octobre 2023, à hauteur de 279 290 € ;

·       la compensation des agents détachés d’office après le 15 octobre 2023, à hauteur de 1 113 372 € ;

·       la compensation des emplois dit « disparus », c’est-à-dire le différentiel entre les emplois occupés au 31 décembre 2018 et le 31 décembre 2020, conformément aux dispositions de l’article 8 de la loi CEA, à hauteur de 63 422 € ;

·       une correction de - 235 605 € à la suite d’une erreur de comptabilisation des comptes épargne temps (CET) des agents en loi de finances pour 2023.

La minoration non-pérenne (II) de -153 495 € se décompose comme suit :

·       la valorisation au prorata temporis des emplois devenus vacants entre le 1er septembre 2023 et le 15 octobre 2023 à hauteur de 82 110 € ;

·       une minoration de -235 605 € à la suite d’un trop-perçu au titre de la compensation des CET en 2024.

Ce droit à compensation a été présenté devant la commission consultative sur l’évaluation des charges (CCEC) lors de sa séance du 4 novembre 2024 et a reçu un avis favorable à l’unanimité des membres de l’instance. Conformément aux dispositions prévues à l’article L. 1614-3 du code général des collectivités territoriales (CGCT), il fera prochainement l’objet d’un arrêté interministériel qui viendra définitivement en fixer le montant. 

2)    Compensation du transfert du réseau routier national aux départements dans le cadre de la loi « 3DS »

Le présent article procède également à la modification de la fraction de tarif du produit de l’accise sur les énergies revenant aux départements prévue au 2° du III de l’article 112 de la loi de finances pour 2023 au titre de la compensation du transfert de voirie nationale prévu par loi n° 2022-217 du 21 février 2022, dite loi « 3DS ». La loi de finances pour 2025 intègre deux modifications :

·       La compensation définitive du transfert des charges d’investissement et de fonctionnement (hors services) ;

·       La première phase de compensation aux départements du transfert de services.

2.1) Ajustement relatif à la compensation définitive du transfert des charges d’investissement et de fonctionnement (hors services)

L’article 38 de loi « 3DS », prévoit le transfert d’autoroutes, routes ou portions de voies non concédées relevant du domaine routier national aux départements, à la Métropole de Lyon et aux métropoles.

En application du quatrième alinéa de l’article 72-2 de la Constitution, la loi 3DS prévoit en son article 150 que « les transferts de compétences à titre définitif qui ont pour conséquence d'accroître les charges des collectivités territoriales ou de leurs groupements ouvrent droit à une compensation financière, dans les conditions fixées aux articles L. 1614-1, L. 1614-2, L. 1614-3 et L. 1614-4 à L. 1614-7 du code général des collectivités territoriales ».

Conformément à l’article 150 de la loi précitée, les ressources attribuées au titre de cette compensation sont équivalentes aux dépenses consacrées, à la date du transfert, par l'Etat à l'exercice des compétences transférées, diminuées du montant des éventuelles réductions brutes de charges ou des augmentations de ressources entraînées par le transfert.

Les modalités de calcul du droit à compensation ont par la suite été précisées par le décret n° 2022-1709 du 29 décembre 2022 relatif à la compensation financière des transferts de compétences résultant de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022, et le décret n° 2023-455 du 12 juin 2023 relatif aux modalités de calcul de compensation financière des transferts de compétences résultant des articles 38 et 40 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022.

A cet effet, le droit à compensation des charges d'investissement transférées est égal à la moyenne des dépenses actualisées, hors taxes et hors fonds de concours autres que ceux en provenance de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France, constatées sur une période d'au moins cinq ans précédant le transfert des compétences.

Le droit à compensation des charges de fonctionnement transférées est égal à la moyenne des dépenses actualisées, hors taxes pour les dépenses éligibles au fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée, constatées sur une période maximale de trois ans précédant le transfert des compétences.

Un droit à compensation provisionnel de 49 853 496 € a été inscrit en loi de finances pour 2024. A la suite au retrait du département de la Haute-Saône du processus de transfert, le droit à compensation provisionnel a été ramené à 41 045 839 €.

Les données définitives relatives aux dépenses exposées par l’Etat au titre de l’année 2023, ainsi que sur l’état du patrimoine routier transféré étant à présent connus, la loi de finances pour 2025 procède à l’ajustement de la fraction de fiscalité transférée aux départements afin de tenir compte du droit à compensation pérenne définitif résultant du transfert des dépenses d’investissement et de fonctionnement (hors services) des routes « 3DS ». Il s’établit à 42 054 878 € (III).

Par ailleurs, afin de tenir compte du différentiel constaté entre le droit à compensation provisionnel prévu en loi de finances pour 2024 et le droit à compensation définitif qui sera inscrit en loi de finances pour 2025, cet amendement procède à un versement non pérenne de 1 009 039 € au titre de l’année 2024 (IV).

Ce droit à compensation a été présenté devant la commission consultative sur l’évaluation des charges (CCEC) lors de sa séance du 4 novembre 2024 et a reçu un avis favorable à l’unanimité des membres de l’instance. Conformément aux dispositions prévues à l’article L. 1614-3 du code général des collectivités territoriales (CGCT), il fera prochainement l’objet d’un arrêté interministériel qui viendra définitivement en fixer le montant. 

2.2) Ajustement relatif à la compensation provisionnelle du transfert des services assurant la gestion des routes

Concomitamment au transfert des équipements, l’article 151 de la loi 3DS prévoit que les services ou parties de service chargés de la mise en œuvre des compétences de l'Etat soient transférés aux départements selon les modalités prévues aux articles 80 et 81 de la loi MAPTAM susmentionnée.

Les modalités de transfert des services, intervenu au 1er novembre 2024, ont été précisées par le décret n° 2024-544 du 13 juin 2024 relatif à la date et aux modalités de transfert définitif à certains départements et métropoles des services ou parties de service de l'Etat exerçant les compétences de l'Etat en matière routière qui leur sont transférées.

Conformément aux articles 80 et suivants de la loi MAPTAM le transfert des agents de l’Etat ouvre droit à une compensation financière au bénéfice des collectivités. Ainsi, la fraction de tarif du produit de l’accise sur les énergies revenant aux départements prévue au 2° du III de l’article 112 de la loi de finances pour 2023 doit également être modifiée afin de prendre en compte les ajustements pérenne et non pérenne relatifs à la compensation des transferts des services de l’Etat versée aux départements, pour un montant total de 16 650 909 €, dont 14 332 457 € à titre pérenne et 2 318 452 € à titre non pérenne.

La majoration pérenne (III) de 14 332 457 € se décompose comme suit :

·       la compensation financière des dépenses de fonctionnement associées aux services (dit coûts du « sac à dos ») à hauteur de 2 500 681 € ;

·       la valorisation des vacations à hauteur de 322 873 € ;

·       la compensation des fractions d’emplois à hauteur de 6 985 097 € ;

·       la compensation d’emplois devenus vacants intermédiaires entre le 1er janvier 2024 et le 31 août 2023 à hauteur de 531 000 € ;

·       la compensation des agents optant entre le 15 juin 2024 et le 31 août 2024 pour l’intégration dans la fonction publique territoriale à hauteur de 1 867 047 € ;

·       la compensation des agents optant entre le 15 juin 2024 et le 31 août 2024 pour une mise en détachement à hauteur de 178 635 € ;

·       la compensation des indemnités de service fait (ISF) pour 1 882 972 € ;

·       la compensation de la protection sociale complémentaire (PSC) pour 64 152 € ;

La majoration non-pérenne (IV) de 2 318 452 € se décompose comme suit :   

·       la valorisation au prorata temporis du temps de vacance des emplois devenus vacants intermédiaires entre le 1er janvier 2024 et le 31 août 2024, à hauteur 369 844 € ;

·       la compensation des fractions d’emploi au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 1 164 184 € ;

·       la compensation des indemnités de service fait au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 313 829 € ;

·       la compensation des vacations au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 53 813 € ;

·       la compensation financière des dépenses de fonctionnement associées aux services (dit coûts du « sac à dos ») au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 416 782 € ;

Le montant définitif de cette compensation sera fixé par un arrêté conjoint du ministre chargé de l’intérieur et du ministre chargé du budget après avis de la commission consultative d’évaluation des charges (CCEC), conformément aux dispositions prévues à l’article L. 1614-3 du code général des collectivités territoriales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1531 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. ROCHETTE, CHASSEING, Vincent LOUAULT, GRAND et BRAULT, Mme Laure DARCOS, M. Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. FARGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Il est instauré pour les communes volontaires la possibilité d'instituer une taxe spécifique complémentaire sur les buvettes et bars tenus par des associations dès lors que ceux-ci ne garantissent pas dans leur fonctionnement le respect des valeurs républicaines. 

Un décret fixe les modalités du contrôle pouvant être opéré par les agents municipaux. 

Objet

Cet amendement vise à doter les communes d'un outil fiscal de lutte contre les dérives observées dans certains bars associatifs propageant des idéologies contraires aux valeurs républicaines.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2183

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l’article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le VI de l’article 46 de la loi n° 2005-1719 du 30 décembre 2005 est ainsi modifié :

1° Le 2° du 1 est ainsi modifié : 

a) À la première phrase, les mots : « , jusqu’au 31 décembre 2024, » sont supprimés ;

b) À la deuxième phrase, le nombre : « 4 026 728 396 » est remplacé par le nombre : « 3 876 728 396 » ;

2° Le 3 est abrogé. 

II. – La perte de recettes résultant pour l’État de l’affectation d’un montant de taxe sur la valeur ajoutée à l’audiovisuel public est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle au chapitre IV du titre premier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’adoption le 20 novembre 2024 de la proposition de loi organique portant réforme du financement de l'audiovisuel public, dont l’initiative revient à plusieurs de nos collègues sénateurs, a permis de maintenir le principe du financement des organismes de l’audiovisuel public par l’affectation d’un montant d'impôt d’État. 

Le présent amendement tire donc les conséquences de ce vote en réinstaurant le financement de l’audiovisuel public par une part de taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Celle-ci a vocation à se substituer aux crédits actuellement portés par la mission « Audiovisuel public », nouvellement créée. Le maintien de ce mode de financement était souhaité par les organismes d'audiovisuel public, qui l'expérimentent depuis deux ans, au nom de la préservation de l’indépendance budgétaire des services publics audiovisuels.

Dans le contexte budgétaire actuel, cet amendement demande également un effort aux sociétés d’audiovisuel public, particulièrement à France Télévisions. Alors que la version initiale du projet de loi de finances pour 2025 prévoyait une stabilité des moyens accordés aux sociétés d’audiovisuel public, le Gouvernement a déposé à l’Assemblée nationale un amendement visant à diminuer les crédits de 50 millions d'euros. Le présent amendement propose de porter cette diminution à 150 millions d'euros, permettant cependant de garantir aux organismes d’audiovisuel public un niveau de financement supérieur de 60 millions d'euros à 2023.

Les moyens nouveaux accordés en 2024 n’étaient pas justifiés au regard de la situation budgétaire de ces sociétés. Plus que jamais, des économies structurelles sont indispensables, ce qui implique de mener à bien la réforme toujours repoussée sur la gouvernance et les missions de l’audiovisuel public.

Cet amendement supprime enfin une disposition obsolète ayant trait à l’affectation de TVA en 2022.

Cette rédaction permet de maintenir le compte de concours financiers « Avances à l'audiovisuel public » et permet de conserver un contrôle approfondi du Parlement sur les financements attribués à l'audiovisuel public. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2239

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2183 de la commission des finances

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Sylvie ROBERT, MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL et MM. KANNER, LOZACH, ROS et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Amendement n° I – 2183

I. – Alinéa 6

Remplacer le nombre :

3 876 728 396

par le nombre :

4 029 162 945

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

III. – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement a pour finalité de s’opposer à la ponction supplémentaire de 100 millions d’euros sur le budget des sociétés de l’audiovisuel public, déjà privées de 50 millions d’euros au titre de l’effort budgétaire national.

En cumulé, 150 millions d’euros seraient donc retirés à l’audiovisuel public, dans un contexte toujours inflationniste et à un moment où le secteur des médias s’avère ultraconcurrentiel, soumis à la très forte pression des plateformes numériques. Aussi, rappelons que ces quinze dernières années, l’audiovisuel public a subi plusieurs cycles de réduction budgétaire, le dernier ayant abouti à une perte de 193 millions d’euros sur la période 2019-2022.

Enfin, une telle baisse provoquerait une réaction en chaîne. L’audiovisuel public étant un partenaire essentiel de la création audiovisuelle et cinématographique, la diminution des crédits fragiliserait l’écosystème de la création.

Pour ces différentes raisons, les auteurs de l’amendement s’opposent à cette nouvelle compression budgétaire et souhaitent maintenir les crédits prévus par la version initiale du PLF 2025. Ils s’étonnent par ailleurs du peu de cohérence entre la volonté toujours plus affirmée de transformer l’audiovisuel public, sans pour autant lui octroyer les moyens nécessaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2278

28 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2183 de la commission des finances

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. HUGONET, LAFON, Cédric VIAL et CANÉVET et Mme LAVARDE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Amendement n° I-2183

I. – Alinéa 6

Remplacer le nombre :

3 876 728 396

par le nombre :

3 964 162 945

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Il est crucial que le Parlement puisse maintenir un contrôle approfondi sur les financements accordés à l’audiovisuel public. Le plus simple à court terme est, comme le propose le rapporteur général, de maintenir le compte de concours financiers examiné en deuxième partie du projet de loi de finances. Le contrôle parlementaire est un facteur essentiel de la garantie de l’indépendance de l’audiovisuel public. L’amendement de la commission permet ainsi de s’assurer que notre Assemblée y consacre une analyse spécifique au cours des débats budgétaires, tout en disposant d’informations étendues.

Le présent sous-amendement vise cependant à limiter les économies supplémentaires attendues des sociétés d’audiovisuel public à 15 millions de plus que celles demandées par le Gouvernement. Alors que l’audiovisuel public est inévitablement appelé à se réformer, des économies structurelles devront être dégagées du fait de sa réorganisation. Il paraît donc plus certain d’attendre la réforme prochaine avant de demander un effort de 150 millions à ces sociétés, tandis qu’une économie de 65 millions paraît absorbable à organisation constante.   






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2061 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Pour l’année 2025, le montant de la taxe sur la valeur ajoutée affecté aux organismes du secteur public de la communication audiovisuelle s’élève à 3 979 162 945 euros.

Ce montant est versé chaque mois aux organismes bénéficiaires à raison d’un douzième.

Il est réparti conformément au tableau ci-après (en euros) :

France Télévisions

2 531 576 638

ARTE France

297 970 951

Radio France

659 612 268

FMM - France Médias Monde

301 881 109

INA - Institut national de l’audiovisuel

104 722 124

TV5 Monde

83 399 855

 

Objet

Le présent amendement procède aux ajustements nécessaires au remplacement du dispositif transitoire de financement des organismes de l’audiovisuel public par l’affectation d’un montant du produit de taxe sur la valeur ajoutée au secteur audiovisuel public à compter de l’année 2025.

La loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 avait acté, d’une part, la disparition de la contribution à l’audiovisuel public, adossée à la taxe d’habitation, elle-même supprimée en 2023 et, d’autre part, le maintien des recettes du compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » grâce à l’affectation d’une fraction du produit de la TVA.

Ce dispositif de financement, maintenu à titre exceptionnel dans les lois de finances pour 2023 et 2024, ne peut perdurer en 2025 en raison des obligations organiques d’affectation des impositions de toutes natures résultant de la réforme de la loi organique relative aux lois de finances par la loi organique n° 2021-1836 du 28 décembre 2021.

La modification du premier alinéa du II de l’article 2 de la loi organique relative aux lois de finances permet qu’un montant déterminé d’une imposition de toute nature soit, sous les mêmes réserves, directement affecté aux organismes du secteur public de la communication audiovisuelle.

Le présent amendement prévoit ainsi l’affectation d’un montant de TVA à l’euro aux organismes de l’audiovisuel public. Ce montant de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) affectée au secteur s’élève à 3 979 M€ en 2025, réparti entre les six entités du secteur public de la communication audiovisuelle : France Télévisions, ARTE France, Radio France, France Médias Monde, l’Institut National de l’Audiovisuel et TV5 Monde.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 38 vers l'article additionnel après l'article 32.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2241

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2061 rect. du Gouvernement

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes Sylvie ROBERT, MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL et MM. KANNER, LOZACH, ROS et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Amendement n° I – 2061

I. – Alinéa 3

Remplacer le montant :

3 979 162 945

par le montant :

4 029 162 945

II. – Alinéa 4

Rédiger ainsi cet alinéa :

Ce montant est intégralement versé aux organismes bénéficiaires dans un délai d’un mois maximum à compter de l’ouverture de la gestion.

III. – Alinéa 6, tableau, dernière colonne

Rédiger ainsi cette colonne :

2 567 070 243

300 952 724

666 214 989

304 910 578

105 771 955

84 942 456

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

V. – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Ce sous-amendement vise à rétablir les crédits affectés aux sociétés de l’audiovisuel publics à un niveau équivalent à celui qui était prévu dans la LFI 2025, en intégrant les crédits de transformation supprimés. Il traduit la conviction du groupe socialiste, écologiste et républicain que l’audiovisuel public est un secteur éminemment stratégique, qui doit non seulement disposer de ressources stables et prévisibles, mais aussi à la hauteur des missions nombreuses et importantes qui sont les siennes.

Par ailleurs, il garantit le versement intégral du montant affecté à chaque société de l’audiovisuel public dès le début d’année pour éviter les régulations infra-annuelles et leur apporter de la visibilité afin qu’elles puissent prévoir et réaliser les investissements nécessaires à leur transformation. Il est donc de nature à sécuriser le financement de l’audiovisuel public, conformément au règlement européen sur la liberté des médias.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1127 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article 34

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1605 du code général des impôts est ainsi rétabli :

« Art. 1605. – I. – Il est institué au profit des sociétés et de l’établissement public visés par les articles 44 ,45 et 49 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication ainsi que de la société TV5 Monde une taxe dénommée contribution à l’audiovisuel public.

« II. – La contribution à l’audiovisuel public est due par l’ensemble des personnes physiques à la proportion de 0,35 % du revenu imposable tel que défini à l’article 1A du code général des impôts.

« III. – La contribution mentionnée au I est liquidée, déclarée, recouvrée et contrôlée selon les procédures et sous les mêmes sanctions, garanties et privilèges que l’impôt sur le revenu. » 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K jugent la suppression de la redevance audiovisuelle comme un risque pour la pérennité des financements de l’audiovisuel public. Le contexte de désinformation et d’infox croissant venant polariser l’opinion publique et pouvant promouvoir l’extrémisme violent et les discours haineux, il nous semble urgent de trouver des financements pérennes pour un audiovisuel public de qualité.

Afin d’assurer le financement du service public de l’audiovisuel, les cosignataires proposent l’instauration d’une contribution affectée proportionnelle qui soit due par l’ensemble des personnes physiques à la proportion de 0,35 % du revenu imposable. Un tel dispositif permettrait d’obtenir un rendement estimé à 4 milliards d’euros par an et permettrait à l’ensemble des foyers déclarant un revenu inférieur à 55 200 euros par an de payer une contribution moins importante que lorsque celle-ci était forfaitaire.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 34 vers l'article additionnel après l'article 32.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1024 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme Sylvie ROBERT, MM. ÉBLÉ, COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT, BRIQUET et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes DANIEL et ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS, LOZACH et LUREL, Mme MONIER, MM. ROS, STANZIONE et ZIANE, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY et CANALÈS, MM. CARDON et CHAILLOU, Mme CONCONNE, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE, MÉRILLOU et MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article 1605 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 1605. - I. – Il est institué à la charge des contribuables une taxe appelée : contribution progressive au financement de l’audiovisuel public.

« Le montant de cette taxe est fixé comme suit :

« - 10 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 13820 € ;

« - 20 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 13821 € et 17820 € ;

« - 40 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 17821 € et 21670 € ;

« - 60 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 21671 € et 25760 € ;

« - 80 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 25761 € et 30620 € ;

« - 100 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 30621 € et 36160 € ;

« - 133 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 36161 € et 42480 € ;

« - 166 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 42481 € et 50840 € ;

« - 200 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 50841 € et 65250 € ;

« - 250 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 65251 € et 100000 € ;

« - 300 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 100001 € et 150000 € ;

« - 350 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 150001 €;

« Ses tranches et tarifs sont réévalués chaque année par la loi de finances. Ils sont indexés sur l’inflation et arrondis à l’euro supérieur.

« II. - Bénéficient d'un dégrèvement de la contribution progressive au financement de l'audiovisuel public :

« 1° Les titulaires de l'allocation de solidarité aux personnes âgées mentionnée à l'article L. 815-1 du code de la sécurité sociale ou de l'allocation supplémentaire d'invalidité mentionnée à l'article L. 815-24 du même code ;

« 2° Les titulaires de l'allocation aux adultes handicapés mentionnée à l'article L. 821-1 du code de la sécurité sociale, lorsque le montant de leurs revenus de l'année précédente n'excède pas la somme de 11 276 €, pour la première part de quotient familial, majorée de 3 011 € pour chaque demi-part supplémentaire, retenues pour le calcul de l'impôt sur le revenu afférent auxdits revenus.

« Pour la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion, les montants des revenus sont fixés à 13 343 € pour la première part, majorés de 3 187 € pour la première demi-part et 3 011 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la deuxième.

« Pour la Guyane ces montants sont fixés respectivement à 13 950 €, 3 840 € et 3 011 €.

« Pour Mayotte, ces montants sont fixés, respectivement, à 20 907 €, 5 752 € et 4 510 €.

« Ces montants sont réévalués chaque année par la loi de finances. Ils sont indexés sur l’inflation.

« 3° Les contribuables atteints d'une infirmité ou d'une invalidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités de l'existence, lorsque le montant de leurs revenus de l'année précédente n'excède pas la limite prévue au 2. du présent article ;

« 4° Les contribuables âgés de plus de 60 ans, les veuves et veufs dont le montant des revenus de l'année précédente n'excède pas la limite prévue au 2. du présent article, lorsqu'ils ne sont pas passibles de l'impôt sur la fortune immobilière au titre de l'année précédant celle de l'imposition ;

« 5° Les contribuables mentionnés au 4. du présent IV. - lorsqu'ils occupent leur habitation principale avec leurs enfants majeurs et que ceux-ci sont inscrits comme demandeurs d'emploi et ne disposent pas de ressources supérieures à :

« - 5 750 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 664 € pour chacune des quatre premières demi-parts et de 2 942 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la cinquième, en France métropolitaine ;

« - 6 905 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 664 € pour chacune des deux premières demi-parts et de 2 942 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la troisième, en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion ;

« -7 668 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 278 € pour chacune des deux premières demi-parts et de 3 063 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la troisième, en Guyane ;

« -8 426 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 404 € pour chacune des deux premières demi-parts et de 3 367 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la troisième, à Mayotte.

« Ces montants sont indexés, chaque année, comme la limite supérieure de la première tranche du barème de l'impôt sur le revenu.

« Ces montants sont divisés par deux pour les quarts de part.

« Les montants mentionnés aux sixième et avant-dernier alinéas du présent 4. sont arrondis à l'euro le plus proche ; la fraction d'euro égale à 0,50 est comptée pour 1 ;

« 6° Les contribuables atteints d'une infirmité ou d'une invalidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités de l'existence, lorsque le montant de leurs revenus de l'année précédente n'excède pas n'excède pas la limite prévue au 2° du présent article ;

« 7° Les personnes qui conservent la jouissance exclusive de l'habitation qui constituait leur résidence principale avant qu'elles soient hébergées durablement dans un établissement ou un service mentionné au 6° du I de l'article L.312-1 du code de l'action sociale et des familles ou dans un établissement mentionné à l'avant-dernier alinéa de l'article L. 6143-5 du code de la santé publique, comportant un hébergement et délivrant des soins de longue durée à des personnes n'ayant pas leur autonomie de vie dont l'état nécessite une surveillance médicale constante et des traitements d'entretien, lorsqu'elles remplissent les conditions prévues aux 1° à 6° du présent II ;

« 8° Les personnes exonérées de taxe foncière sur les propriétés bâties en application de l'article 1649 du présent code ;

« 9° Les personnes dont le montant des revenus, appréciés dans les conditions prévues à l'article 1391 B ter, est nul.

« III. – La contribution est déclarée, contrôlée et recouvrée selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions qu'en matière d'impôt sur le revenu. »

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain est l’un des amendements traduisant les 20 propositions de recettes proposées par les sénatrices et sénateurs du groupe à l’occasion de la présentation du projet de loi de finances par le gouvernement.

Il vise à réformer le financement de l’audiovisuel public après la suppression de la redevance télévisuelle voulue par Emmanuel Macron. 

L'ancien système de financement de l'audiovisuel public, produit par la contribution à l'audiovisuel public, datant de près de 20 ans, était obsolète et avait donc besoin d'être actualisé. Si ce système présentait des limites, il permettait toutefois à l'audiovisuel public de bénéficier d'un système de financement pérenne, autonome et affecté, garantissant son indépendance et l'exercice de l'ensemble de ses missions. De plus, ce mode de financement contribuait à une stabilité des ressources et octroyait une visibilité essentielle aux sociétés de l'audiovisuel public afin qu'elles puissent initier des projets structurants pour leur avenir, singulièrement en matière de transformation numérique.

Dans un contexte de crise de confiance vis-à-vis de la politique, de prolifération de la désinformation, de risque d'ingérence étrangère et de manipulation de l'information par l'intermédiaire des canaux médiatiques, il s'avère particulièrement dangereux d'affaiblir l'audiovisuel public, seule composante du secteur à accomplir les indispensables missions de service public. En outre, sa capacité à décrypter l'information et à apporter une information fiable, sourcée et de qualité, et à innover, est plus que précieuse. Le service public a ainsi prouvé, lors de la crise COVID, qu'il savait s'adapter et se réinventer.

Cet amendement propose ainsi remplacer le dispositif actuel, par essence transitoire, par une contribution affectée et progressive en fonction du niveau de revenu des citoyens, dont le montant et l'affectation seront contrôlés par un organisme indépendant, sur le modèle allemand. Cette solution est plus juste

Le dispositif prévu permettrait de générer plus de 4 milliards de recettes, dont une partie minime (inférieure à 100 millions d'euros d'après nos estimations) serait payée par l'État au titre du dégrèvement. En cela, la présente proposition de loi permettrait de dégager les marges financières nécessaires à la stabilisation de notre audiovisuel public.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 34 vers l'article additionnel après l'article 32.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1362 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 1605 du code général des impôts est rétabli dans la rédaction suivante :

« Art. 1605. – I. – Il est institué à la charge des contribuables bénéficiant des services nationaux de télévision en clair diffusés par voie hertzienne en mode numérique tels que précisé à l’article 96-1 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication une taxe dénommée contribution progressive au financement de l’audiovisuel public.

« Le montant de cette taxe est ainsi fixé :

« – 0 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 17 820 € ;

« – 30 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 17 821 € et 21 670 € ;

« – 60 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 21 671 € et 25 760 € ;

« – 80 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 25 761 € et 30 620 € ;

« – 100 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 30 621 € et 36 160 € ;

« – 120 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 36 161 € et 42 480 € ;

« – 135 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 42 481 € et 50 840 € ;

« – 170 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 50 841 € et 65 250 € ;

« – 190 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 65 251 € et 100 000 € ;

« – 200 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est compris entre 100 001 € et 150 000 € ;

« – 220 € pour les foyers dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 150 001 € ;

« Ces tranches et tarifs sont réévalués chaque année par la loi de finances. Ils sont indexés sur l’inflation et arrondis à l’euro supérieur.

« II. – Bénéficient d’un dégrèvement de la contribution progressive au financement de l’audiovisuel public :

« 1° Les titulaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées mentionnée à l’article L. 815-1 du code de la sécurité sociale ou de l’allocation supplémentaire d’invalidité mentionnée à l’article L. 815-24 du même code ;

« 2° Les titulaires de l’allocation aux adultes handicapés mentionnée à l’article L. 821-1 du code de la sécurité sociale, lorsque le montant de leurs revenus de l’année précédente n’excède pas la somme de 11 276 €, pour la première part de quotient familial, majorée de 3 011 € pour chaque demi-part supplémentaire, retenues pour le calcul de l’impôt sur le revenu afférent auxdits revenus.

« Pour la Martinique, la Guadeloupe et la Réunion, les montants des revenus sont fixés à 13 343 € pour la première part, majorés de 3 187 € pour la première demi-part et 3 011 € pour chaque demi- part supplémentaire à compter de la deuxième.

« Pour la Guyane ces montants sont fixés respectivement à 13 950 €, 3 840 € et 3 011 €.

« Pour Mayotte, ces montants sont fixés, respectivement, à 20 907 €, 5 752 € et 4 510 €.

« Ces montants sont réévalués chaque année par la loi de finances. Ils sont indexés sur l’inflation.

« Le produit de cette taxe décrite au I est affecté aux sociétés et à l’établissement public mentionnés aux articles 44, 45 et 49 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication ainsi qu’à la société TV5 Monde ;

« 3° Les contribuables atteints d’une infirmité ou d’une invalidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités de l’existence, lorsque le montant de leurs revenus de l’année précédente n’excède pas la limite prévue au 2° du présent article ;

« 4° Les contribuables âgés de plus de soixante ans, les veuves et veufs dont le montant des revenus de l’année précédente n’excède pas la limite prévue au 2° du présent article, lorsqu’ils ne sont pas passibles de l’impôt sur la fortune immobilière au titre de l’année précédant celle de l’imposition ;

« 5° Les contribuables mentionnés au 4° du présent II lorsqu’ils occupent leur habitation principale avec leurs enfants majeurs et que ceux-ci sont inscrits comme demandeurs d’emploi et ne disposent pas de ressources supérieures à :

« a) 5 750 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 664 € pour chacune des quatre premières demi-parts et de 2 942 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la cinquième, en France métropolitaine ;

« b) 6 905 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 664 € pour chacune des deux premières demi-parts et de 2 942 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la troisième, en Martinique, en Guadeloupe et à La Réunion ;

« c) 7 668 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 278 € pour chacune des deux premières demi-parts et de 3 063 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la troisième, en Guyane ;

« d) 8 426 € pour la première part de quotient familial, majoré de 1 404 € pour chacune des deux premières demi-parts et de 3 367 € pour chaque demi-part supplémentaire à compter de la troisième, à Mayotte.

« Ces montants sont indexés, chaque année, comme la limite supérieure de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu.

« Ces montants sont divisés par deux pour les quarts de part.

« Les montants mentionnés aux sixième et septième alinéas du présent 5° sont arrondis à l’euro le plus proche ; la fraction d’euro égale à 0,50 est comptée pour 1 ;

« 6° Les contribuables atteints d’une infirmité ou d’une invalidité les empêchant de subvenir par leur travail aux nécessités de l’existence, lorsque le montant de leurs revenus de l’année précédente n’excède pas n’excède pas la limite prévue au 2° du présent article ;

« 7° Les personnes qui conservent la jouissance exclusive de l’habitation qui constituait leur résidence principale avant qu’elles soient hébergées durablement dans un établissement ou un service mentionné au 6° du I de l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles ou dans un établissement mentionné à l’avant-dernier alinéa de l’article L. 6143-5 du code de la santé publique, comportant un hébergement et délivrant des soins de longue durée à des personnes n’ayant pas leur autonomie de vie dont l’état nécessite une surveillance médicale constante et des traitements d’entretien, lorsqu’elles remplissent les conditions prévues aux 1° à 6° du présent II. ;

« 8° Les personnes exonérées de taxe foncière sur les propriétés bâties en application de l’article 1649 du présent code ;

« 9° Les personnes dont le montant des revenus, appréciés dans les conditions prévues à l’article 1391 B ter, est nul.

« III. – La contribution est déclarée, contrôlée et recouvrée selon les mêmes règles et sous les mêmes garanties et sanctions qu’en matière d’impôt sur le revenu. » 

« IV. – Il est institué un crédit d’impôt en faveur des dépenses effectuées par les contribuables pour la contribution à l’audiovisuel public telle que précisée au I.

« Au titre des dépenses supportées du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2025, les contribuables bénéficient d’un crédit d’impôt égal à 100 % de celles-ci.

« Le IV n’est applicable qu’aux sommes venant en déduction de l’impôt dû.

II. – La perte de recettes pour l’État est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à créer une nouvelle contribution affectée à l’audiovisuel public juste, proportionnelle et progressive commençant à 0 € pour les foyers les plus jusqu’à 220 € pour les foyers les plus riches. Il vise à sécuriser et renforcer les financements de l’audiovisuel public qui connaît un plan social sans précédent depuis 10 ans et propose d’éviter d’en faire reposer le poids sur les ménages par la mise en place d’un crédit d’impôt prenant en charge 100 % de la contribution.

La suppression de la redevance audiovisuelle publique au profit de l’attribution d’une fraction de TVA à son financement n’a pas de sens : le ressort de la TVA sur laquelle elle repose n’est pas plus juste que ne l’était la contribution à la redevance et le dispositif sera inopérant à partir de 2025 en raison de la LOLF de 2021, risquant de faire basculer le financement de l’audiovisuel public dans une budgétisation remettant dangereusement en question son indépendance.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 34 vers l'article additionnel après l'article 32.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2001 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme de MARCO


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À partir du 1er janvier 2025, il est institué une taxe dénommée : « contribution numérique à l’audiovisuel public », exigible le 1er janvier de chaque année.

II. – La contribution est due par les entreprises de services numériques pour lesquelles un établissement stable est réputé exister sur le territoire français et dont la mise à disposition d’espace publicitaires en ligne représente en moyenne des trois derniers exercices plus de 10 000 000 d’euros.

1° Un établissement stable est réputé exister dès lors qu’il existe une présence numérique significative par l’intermédiaire de laquelle une entreprise exerce tout ou partie de son activité. Les dispositions du précédent alinéa s’ajoutent sans y porter atteinte ni en limiter l’application, à tout autre critère conforme au droit de l’Union ou à la législation nationale permettant de déterminer l’existence d’un établissement stable dans un État membre aux fins d’impositions, que ce soit spécifiquement en relation avec la fourniture de services numériques ou autre.

2° Une présence numérique significative est réputée exister sur le territoire national au cours d’une période d’imposition si l’activité exercée par son intermédiaire consiste, en tout ou en partie, en la fourniture de services numériques par l’intermédiaire d’une interface numérique, définie comme tout logiciel, y compris un site internet ou une partie de celui-ci, et toute application, y compris les applications mobiles, accessibles par les utilisateurs, et qu’une ou plusieurs des conditions suivantes sont remplies en ce qui concerne la fourniture de ces services par l’entité exerçant cette activité, considérée conjointement avec la fourniture de tels services par l’intermédiaire d’une interface numérique par chacune des entreprises associées de cette entité au niveau consolidé :

a) La part du total des produits tirés au cours de cette période d’imposition et résultant de la fourniture de ces services numériques à des utilisateurs situés sur le territoire national au cours de cette période d’imposition est supérieure à 7 000 000 € ;

b) Le nombre d’utilisateurs de l’un ou de plusieurs de ces services numériques qui sont situés sur le territoire national membre au cours de cette période imposable est supérieur à 100 000 ;

c) Le nombre de contrats commerciaux pour la fourniture de tels services numériques qui sont conclus au cours de cette période d’imposition par des utilisateurs sur le territoire national est supérieur à 3 000.

III. – La contribution est assise sur le montant total, hors taxe sur la valeur ajoutée, des recettes engrangées par des prestations de mise à disposition d’espaces publicitaires numériques à destination d’utilisateurs sur le territoire national.
Un utilisateur est réputé être situé sur le territoire national au cours d’une période d’imposition si l’utilisateur utilise un appareil sur le territoire national au cours de cette période d’imposition pour accéder à l’interface numérique par l’intermédiaire de laquelle les services numériques sont fournis. Ces derniers sont définis comme services fournis sur l’internet ou sur un réseau électronique et dont la nature rend la prestation largement automatisée, accompagnée d’une intervention humaine minimale, et impossible à assurer en l’absence de technologie de l’information.

IV. – Le taux de la contribution est de 3 % des montants définis au III.

V. – Lorsqu’une entreprise non établie en France est redevable de la contribution mentionnée au I, elle est tenue de désigner un représentant fiscal établi en France qui s’engage à remplir les formalités incombant à cette entreprise et à acquitter la taxe à sa place ainsi que, le cas échéant, les pénalités qui s’y rapportent.

VI. – La contribution est déclarée, liquidée, recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions que l’impôt sur les sociétés. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à cet impôt.

Objet

Le présent amendement vise à établir une contribution numérique à l'audiovisuel public.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 32.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1122 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et les services est ainsi modifié :

1° À l’article L. 452-34, le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 30 % » ;

2° Au troisième alinéa de l’article L. 453-29, le taux : « 5,15 % » est remplacé par le taux : « 10,30 % » ;

3° À l’article L. 453-31, le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 30 % ».

4° L’article L. 453-34 est ainsi rédigé :

« Le produit de la taxe est affecté pour moitié au Centre national du cinéma et de l’image animée et pour l’autre moitié aux sociétés et établissements publics visés par les articles 44, 45 et 49 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication ainsi que de la société TV5 Monde. »

5° Au 2° de l’article L. 454-21, le taux : « 5,15 % » est remplacé par le taux : « 10,30 % » ;

6° À l’article L. 454-24 , le taux : « 15 % » est remplacé par le taux : « 30 % ». 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de doubler le rendement des taxes sur les services d’accès à des contenus audiovisuels à la demande et sur la publicité diffusée aux moyens de services d’accès à des contenus audiovisuels à la demande ainsi que d’affecter la moitié de leur produit au financement des sociétés de l’audiovisuel public.

En effet, alors que les plateformes en ligne génèrent de plus en plus de revenus, celles-ci doivent participer au financement de la création et du service public de l’audiovisuel.  Ces taxes permettront de dégager de nouveaux revenus pour l’audiovisuel public et ses missions d’intérêt général, sans amputer le financement du CNC, jusqu’à là unique bénéficiaire, le rendement de ces taxes étant doublé, notamment pour les œuvres à caractère pornographique ou incitant à la violence avec un taux désormais à 30%. Cette mesure vient en complément de notre projet d’une nouvelle contribution à l’audiovisuel public.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 34 vers l'article additionnel après l'article 32.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1124 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 32


Après l'article 32

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est institué une taxe due par tout éditeur de services de télévision, au sens de l’article 2 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, établi en France.

La taxe est également due par toute personne établie en France ou hors de France qui encaisse des sommes versées par les annonceurs pour la diffusion de leurs messages publicitaires par un éditeur de services de télévision mentionné au premier alinéa du présent I.

II. – La taxe est assise sur le montant, hors taxe sur la valeur ajoutée, des sommes versées par les annonceurs, pour la diffusion de leurs messages publicitaires, aux redevables concernés, déduction faite des sommes versées en application de la taxe prévue aux articles L. 115-6 à L. 115-13 du code du cinéma et de l’image animée. Les sommes reversées par une personne mentionnée au second alinéa du I à un éditeur mentionné au premier alinéa du même I sont incluses dans l’assiette de la taxe due par ce dernier et exclues de l’assiette de la taxe due par la personne mentionnée au second alinéa dudit I. Pour les sommes versées par les annonceurs pour la diffusion de leurs messages publicitaires par un éditeur de services de télévision dont l’audience quotidienne réalisée hors de France métropolitaine est supérieure à 90 % de son audience totale, le montant à retenir pour le calcul de la taxe afférente à ces seules sommes est diminué du montant des sommes versées pour la diffusion de messages publicitaires destinés au marché européen ou mondial multiplié par la part dans l’audience totale annuelle de l’éditeur de services de télévision de l’audience qu’il a obtenue hors de France métropolitaine.

III. – L’exigibilité de la taxe est constituée par le versement des sommes mentionnées au II.

IV. – La taxe est calculée en appliquant un taux de 2 % à la fraction du montant des versements annuels, hors taxe sur la valeur ajoutée, afférent à chaque service de télévision, qui excède 11 millions d’euros. Cet abattement est réparti entre un éditeur mentionné au premier alinéa du I et une personne mentionnée au second alinéa du même I au prorata de l’assiette respective établie pour chacun d’entre eux.

V. – Les redevables procèdent à la liquidation de la taxe due au titre de l’année civile précédente lors du dépôt de la déclaration mentionnée au 1 de l’article 287 du mois de mars ou du premier trimestre de l’année civile.

VI. – La taxe est recouvrée et contrôlée selon les mêmes procédures et sous les mêmes sanctions, garanties, sûretés et privilèges que la taxe sur la valeur ajoutée. Les réclamations sont présentées, instruites et jugées selon les règles applicables à cette même taxe.

VIII. – Le produit de la taxe est affecté aux sociétés et établissement public visés par les articles 44,45 et 49 de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication ainsi que de la société TV5 Monde. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de rétablir la taxe sur la publicité télévisée supprimée en 2018 en augmentant son taux (de 0,5% à 2%) et en l'affectant au service public de l'audiovisuel.

Si cette taxe ne permettra pas à elle seule de financer l'audiovisuel public, celle-ci instaure un mécanisme de redistribution des revenus générés par les chaînes à travers la publicité vers le service public. La publicité audiovisuelle représente 3,5 milliards par an. Alors qu'il a été demandé d’importantes économies à l'audiovisuel public de l’ordre de 190 millions d'euros lors du dernier quinquennat, nous pensons que les richesses dégagées par les grands groupes privés doivent bénéficier au service public dont les missions sont d'intérêt général.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 34 vers l'article additionnel après l'article 32.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-415 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. BILHAC et FIALAIRE, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, quatrième à septième lignes

Supprimer ces lignes.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’affectation de ressources à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France, pour un rendement prévisionnel de 2 658 842 970 € en 2025.

En l'absence de chiffrage précis, on peut considérer que le tiers de ces crédits (886 280 990 €) sont affectés au fonctionnement et aux frais de personnels des agences, les deux tiers restant (1 772 561 980€) permettant de financer les dépenses d'intervention. 

Dans son rapport de 2024 consacré à l’AFITF, la Cour des comptes remet en question la pertinence de l’existence de cette agence à trois niveaux. Premièrement, son rôle est très limité : son conseil d’administration ne fait qu’avaliser des décisions déjà prises par le Gouvernement et l’administration, au point que la question du financement des investissements de transport, au principe même de la création de l’agence, puisse dans certains cas passer au second plan. Deuxièmement, la lisibilité de la politique d’investissement des pouvoirs publics se trouve limitée par le manque de clarté du champ des dépenses prises en charge par l’agence, ce dernier s’étant considérablement étendu, sans beaucoup de rigueur. Enfin, le cadre budgétaire crée par la LOLF permet une gestion pluriannuelle des crédits d’investissement, rendant l’existence d’un intermédiaire comptable et juridique peu justifiée.

Dans ce contexte, en complément de cet amendement, un amendement qui sera présenté dans la deuxième partie du projet de loi de finances attribuera aux conseils départementaux qui disposent déjà d'un service compétent en la matière et 1 772 561 980€ afin de financer les projets dans leur département respectif et le solde, soit 886 280 990 €, contribuera au redressement des comptes publics. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-585 rect. bis

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. TABAROT et JACQUIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, quatrième colonne, quatrième ligne

Remplacer le nombre :

1 281 042 970

par le nombre :

1 731 042 970

II. – Alinéa 2, tableau, quatrième colonne, cinquième ligne

Remplacer le nombre :

268 000 000

par le nombre :

368 000 000

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I et du II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à diviser par deux la baisse d’affectation de TICPE à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) en 2025 prévue par le projet de loi de finances, par rapport au niveau qui figurait en loi de finances initiale pour 2024. Le financement des infrastructures de transport répondant à une logique de temps long, il est en effet nécessaire d’éviter une baisse trop brutale des moyens de l’AFITF.

L’agence a déjà subi une diminution de près de 400 millions d’euros de fiscalité affectée en cours d’année par rapport à ce qui était prévu en loi de finances pour 2024. Pour 2025, ses recettes sont évaluées à 3,7 milliards d’euros, soit 900 millions d’euros de moins que ce qui était prévu par la loi de finances initiale pour 2024. Cet affaissement des moyens de l’AFITF s’explique principalement par une chute d’un ordre de grandeur de 700 millions d’euros du montant de TICPE affecté à l’agence pour 2025. Or, cette recette est assise en grande partie sur le secteur des transports. Cette désaffectation constitue donc une fuite des impôts payés par ce secteur vers le budget général de l’État.

Ce mouvement de désaffectation de recettes est contradictoire avec la nécessité de renforcer le report modal et d’assurer la décarbonation des mobilités. La trajectoire de financement de l’AFITF pour 2025 s’inscrit en effet pour l’instant dans le scénario de « cadrage budgétaire » décrit par le Conseil d’orientation des infrastructures (COI), et non dans le scénario de « planification écologique », qui est pourtant la feuille de route du Gouvernement sur ce sujet.

En particulier, le sous-investissement en faveur du transport ferroviaire engendre une « dette grise » insoutenable à long terme et pourrait plonger le réseau dans une spirale de « paupérisation » pointée par l’Autorité de régulation des transports.

Cet amendement vise donc à limiter la baisse de recettes de l’AFITF en revenant sur la moitié de la baisse d’affectation de TICPE à l’agence pour 2025. Cette sécurisation a minima des recettes de l’agence reste cependant encore en deçà des besoins de financement en faveur des infrastructures. Si cet amendement permet d’atténuer cette insuffisance, 2025 fera bien figure « d’année blanche » compte tenu du contexte budgétaire. Elle doit donc constituer une exception.

Il prend en compte l’amendement, déposé en commun avec Olivier Jacquin, qui prévoit de maintenir l’affection aux communes, d’une part, et aux départements, d’autre part, d'une part du produit de la taxe sur l’exploitation d’infrastructures de transport de longue distance (à hauteur, respectivement, de 50 millions d’euros), qui est actuellement intégralement affecté à l’AFITF. Par conséquent, bien qu’il propose de revenir sur 450 millions d’euros de diminution d’affectation de recettes à l’AFITF, il aura pour résultat de limiter cette baisse à 350 millions d’euros seulement en 2025 par rapport aux prévisions initiales qui figurent dans le PLF initial.

Enfin, cet amendement prévoit d’affecter 100 millions d’euros supplémentaires de tarif de solidarité sur les billets d’avion à l’AFITF. Il est en effet opportun de flécher pour partie vers les transports cette recette assise sur le secteur aérien.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1771

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, quatrième ligne

Remplacer le montant :

1 281 042 970

par le montant :

1 221 042 970

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant :

1 281 042 970

par le montant :

1 221 042 970

 

Objet

L’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) est un établissement public à caractère administratif encadré par l’article R. 1512-12 du code des transports. Elle est administrée par un conseil d’administration composé pour moitié de représentants de l’État et pour moitié d’élus nationaux et locaux, et d’une personnalité qualifiée. Les ressources de l’AFITF sont de plusieurs natures (une part du produit de l’accise sur les énergies, taxe d’aménagement du territoire prélevée par les concessionnaires d’autoroutes, redevance domaniale versée par les sociétés concessionnaires d’autoroutes, une partie du produit des amendes des radars automatiques du réseau routier national, une contribution volontaire des sociétés concessionnaires d’autoroutes, une fraction du tarif de solidarité sur les billets d’avion instituée en loi de finances pour 2020) et permettent de financer l’ensemble des dépenses de l’agence.

Une fois prises en compte les autres ressources de l’AFITF, la part d’accise sur les énergies affectée à l’agence est déterminée de manière à financer la trajectoire d’investissement annoncée par le Gouvernement dans le domaine des infrastructures de transports.

L’ajustement envisagé tient à des mesures d’économie supplémentaires à hauteur de - 60 M€. Pour l’exercice 2025, la fraction d’accise sur les énergies affectée à l’AFITF est ainsi portée à 1 221 M€.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1274 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. LONGEOT, DUFFOURG, Stéphane DEMILLY, HENNO, LAUGIER et BLEUNVEN, Mmes BILLON et SOLLOGOUB, M. DELCROS, Mmes GACQUERRE, SAINT-PÉ et MORIN-DESAILLY, M. COURTIAL et Mmes ANTOINE et HOUSSEAU


ARTICLE 33


I. - Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquième ligne

Remplacer le montant :

268 000 000

par le montant :

768 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) porte une part importante des investissements de l’Etat pour la transition écologique. Il s’agit à la fois de l’entretien des grands réseaux structurants et du développement d’infrastructures nécessaires à l’essor des mobilités bas carbone (ferroviaire, transport urbain, fluvial…).

Alors que la Loi de Finances 2024 avait porté le budget de l’AFIT-F à 4,6 milliards d’euros, le projet de loi de finances prévoit de ponctionner ce budget.

Le présent à amendement vise à augmenter le plafond de la taxe de solidarité sur les billets d’avions allouée à l’AFITF de 500 millions d’euros, en vue de porter le budget de l’AFIT-F à un niveau correspondant aux ambitions écologiques affichées.

Sur le principe de la « mobilité paie la mobilité » et de la même manière que les utilisateurs des réseaux routiers participent au financement de l’ensemble des modes de transport via la TICPE ou que les concessionnaires autoroutiers apportent plus de 1,3 milliard d’euros de recettes au budget de l‘Agence, il apparaît cohérent que le transport aérien, encore fortement carboné, contribue au financement des autres modes de transport moins carbonés.

Cet amendement est gagé sur l’affectation d’une partie des recettes prévues par la modification de la fiscalité sur les billets d’avion. Un amendement gouvernemental prévoit une hausse de fiscalité générant 850 millions d’euros de recettes additionnelles sur les trajets réguliers et 150 millions d’euros par une taxe de solidarité sur les jets privés, soit 1 milliard d’euros au total.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2184

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, première colonne, septième ligne

Remplacer les mots :

Taxe sur les exploitants d’infrastructures de transports

par les mots :

Taxe sur l'exploitation des infrastructures de transport de longue distance

Objet

Amendement de correction légistique, par cohérence avec les articles L. 425-1 et suivants du code des impositions sur les biens et services.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-876 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. Vincent LOUAULT et Alain MARC, Mme LERMYTTE, M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. MÉDEVIELLE, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, CAPUS et Louis VOGEL et Mme BOURCIER


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, dernière colonne

1° Onzième ligne

Remplacer le nombre :

2 161 212 060

par le nombre :

1 080 606 030

2° Douzième ligne

Remplacer le nombre :

123 656 000

par le nombre :

41 218 667

3° Vingt-deuxième ligne

Remplacer le nombre :

59 665 000

par le nombre :

29 832 500

4° Vingt-troisième ligne

Remplacer le nombre :

289 792 867

par le nombre :

96 597 622

5° Vingt-quatrième ligne

Remplacer le nombre :

213 882 392

par le nombre :

71 294 131

6° Vingt-cinquième ligne

Remplacer le nombre :

3 341 000

par le nombre :

1 670 500

7° Vingt-sixième ligne

Remplacer le nombre :

4 400 000

par le nombre :

2 200 000

8° Vingt-septième ligne

Remplacer le nombre :

4 179 000

par le nombre :

2 089 500

9° Vingt-huitième ligne

Remplacer le nombre :

5 107 000

par le nombre :

2 553 500

10° Vingt-neuvième ligne

Remplacer le nombre :

10 000 000

par le nombre :

5 000 000

11° Trente-sixième ligne

Remplacer le nombre :

1 500 000

par le nombre :

500 000

12° Trente-neuvième ligne

Remplacer le nombre :

507 000 000

par le nombre :

101 400 000

13° Soixante-troisième ligne

Remplacer le nombre :

498 330 000

par le nombre :

99 666 000

14° Quatre-vingt-quinzième ligne

Remplacer le nombre :

130 000 000

par le nombre :

45 000 000

15° Cent-deuxième ligne

Remplacer le nombre :

68 500 000

par le nombre :

28 500 000

16° Cent-vingt-quatrième ligne

Remplacer les nombres et le mot :

417 600 000 et 464 600 000

par les nombres et le mot :

208 800 000 à 231 900 000

17° Cent-vingt-cinquième ligne

Remplacer le nombre :

600 000

par le nombre :

300 000

18° Cent-vingt-sixième ligne

Remplacer le nombre :

900 000

par le nombre :

450 000

19° Cent-vingt-septième ligne

Remplacer le nombre :

2 935 221

par le nombre : 

1 500 000

Objet

Le présent amendement, qui avait été déposé par le député Henri Alfandari, vise à faire des économies dans les ressources affectées à des tiers, en prenant en compte les financements pouvant faire l’objet d’une réduction compte-tenu de leur objet, de leurs missions déjà financée par ailleurs, n’étant plus utilisées ou faisant doublon avec les compétences d’autres organismes d’État ou de collectivités. Il représente des économies d'un montant de 2,9 Mds€.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-417 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BILHAC et FIALAIRE et Mme PANTEL


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, onzième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéas 6 et 7

Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement vise à supprimer les ressources affectées aux agences de l'eau, dont le rendement estimé pour 2025 est de 2 161 212 060 €. 

En l'absence de chiffrage précis, on peut considérer que le tiers de ces crédits (720 404 020€) sont affectés au fonctionnement et aux frais de personnels des agences, les deux tiers restant (1 440 808 040 €) permettant de financer les projets des communes et intercommunalités. 

Dans la deuxième partie du projet de loi de finances, un amendement attribuera aux conseils départementaux qui disposent déjà d'un service compétent en la matière 1 440 808 040€ afin de financer les projets dans leur département respectif et le solde, soit 720 404 020 €, contribuera au redressement des comptes publics. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-418 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BILHAC et FIALAIRE, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, vingt-deuxième à vingt-quatrième lignes

Supprimer ces lignes.

Objet

Cet amendement vise à supprimer les ressources affectées à l'Agence nationale du sport, dont le rendement estimé pour 2025 est de 563 340 259 €. 

La création en avril 2019 de l'ANS était une tentative de réforme de la gouvernance du sport entre l’État, le mouvement sportif, les collectivités territoriales (premières contributrices, représentant 63% des dépenses publiques liées au sport) et, désormais, également le monde économique. 

Pour autant, dans un rapport publié en 2021, la Cour des comptes estime que la gouvernance et les relations avec les autres opérateurs intervenant sur des champs similaires reste à clarifier, que les modalités de financement sont fragiles et que la gouvernance territoriale est mal structurée. 

Enfin, dans le cadre du PLF 2025 marqué par la nécessité d'opérer des économies structurelles, il apparaît contradictoire de conserver des structures qui exercent des activités proches, ce qui plaide pour une absorption de l'ANS au sein du ministère des Sports. 

Dans cet esprit, cet amendement vise à ouvrir la réflexion sur une redéfinition de la politique de la gouvernance du sport. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1485 rect. ter

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. MOUILLER et DARNAUD, Mme LAVARDE, MM. ALLIZARD, ANGLARS, BAS, BAZIN et BELIN, Mmes BELLAMY, BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BONNUS et BOUCHET, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mme CHAIN-LARCHÉ, M. CHAIZE, Mmes de CIDRAC et CIUNTU, MM. CUYPERS et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DESEYNE, DI FOLCO, DREXLER, DUMONT, ESTROSI SASSONE, EUSTACHE-BRINIO et EVREN, MM. FAVREAU, FRASSA et GENET, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, MM. GREMILLET, GROSPERRIN, GUERET et HUGONET, Mmes HYBERT, IMBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. JOYANDET et KLINGER, Mme LASSARADE, MM. Daniel LAURENT, LE GLEUT, LEFÈVRE, de LEGGE et Henri LEROY, Mmes LOPEZ et MALET, M. MANDELLI, Mme Pauline MARTIN, M. MEIGNEN, Mmes Marie MERCIER et MICOULEAU, MM. MILON, de MONTGOLFIER, NATUREL, de NICOLAY, PANUNZI, PAUL, PERNOT et PERRIN, Mme PETRUS, M. PIEDNOIR, Mme PLUCHET, M. POINTEREAU, Mme PUISSAT, M. RAPIN, Mme RICHER, MM. RIETMANN, SAURY, SAUTAREL et SAVIN, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON, SZPINER et TABAROT, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, vingt-septième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéa 9

Supprimer cet alinéa.

Objet

Cet amendement prévoit la suppression du plafonnement de la taxe affectée à l’AGEFIPH.

Le plafonnement envisagé conduirait à une baisse de ressources de 20 %, menaçant des actions indispensables pour accompagner les travailleurs en situation de handicap.

Alors que les Jeux Paralympiques doivent être l’occasion d’accélérer les actions en matière d’inclusion, cette décision va à rebours de cet objectif indispensable. Alors que les demandes des entreprises à l’AGEFIPH sont très dynamiques, elle fragiliserait la capacité à y répondre et contribuerait à démobiliser le secteur économique.

Au vu des apports, tant sociaux qu’économiques ou même budgétaires, liés à une meilleure insertion dans l’emploi des personnes en situation de handicap, ce plafonnement doit être supprimé.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au I-15 de la commission





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-419 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BILHAC et FIALAIRE, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, cent vingt-quatrième à cent vingt-septième lignes

Supprimer ces lignes.

Objet

Cet amendement vise à supprimer les ressources affectées à l'Office français de la biodiversité, dont le rendement estimé pour 2025 est de 4 435 638 €, et d'en transférer 80% à l'Office nationale des forêts, soit 3 548 510 €, et 20% contribuera au redressements des comptes publics, soit 887 127€. 

Dans le rapport paru en septembre 2024, la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a fait le constat d'un profond déficit de légitimité de cet opérateur. En effet, l’OFB est un acteur récent qui n’a pas encore trouvé son point d’équilibre dans le paysage administratif ni le positionnement fédérateur souhaité par les parlementaires. Il est trop souvent assimilé à un censeur, faute de calibrer correctement ses interventions auprès des acteurs de son écosystème.

En soutien à cet amendement, dans la deuxième partie du projet de loi de finances, un amendement attribuera des crédits supplémentaires à l'Office nationale de forêts d'un montant de 3 548 510 € et le solde, soit 887 127 €, contribuera au redressement des comptes publics. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-827

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. Jean-Michel ARNAUD


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cent vingt-quatrième ligne

Remplacer le nombre :

464 600 000

par le nombre :

474 600 000

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… – La perte de recettes résultant pour l’État du relèvement du plafond de la taxe additionnelle à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises affectée aux chambres de commerce et d’industrie est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les parcs nationaux, établissements publics sous tutelle du ministère de la transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques, sont des opérateurs de premier rang de l’État dans les territoires, pour la mise en œuvre des politiques de protection de l’environnement et d’appui au développement territorial. Modèles d’administration de proximité et de conciliation territoriale, ces opérateurs ont vu leurs ressources de fonctionnement se dégrader au cours des dernières années. Le fonctionnement des parcs nationaux est assuré par une dotation de 73 500 000 euros versée par l’office français de la biodiversité (OFB), issue elle même de la contribution annuelle des agences de l’eau versée à l’OFB et aujourd’hui plafonnée à 464 600 000 euros.

Cette dotation des parcs nationaux dont le relèvement n’est pas envisagé pour 2025 s’avère notoirement insuffisante pour faire face à la fois aux effets cumulés de l’inflation et des mesures de revalorisation indiciaires des agents publics depuis trois ans, qui n’ont pas été compensés, et à la demande croissante d’appui des territoires, notamment face aux effets du changement climatique. Cet effet de ciseaux met en danger le modèle économique des parcs nationaux qui, faute d’une trésorerie suffisante, perdent progressivement leur capacité à aller mobiliser des co-financements, notamment européens, qui jusqu’alors venaient compléter très largement la capacité d’action de ces établissements au profit des territoires. Ce déficit de ressources de fonctionnement courant conduit en pratique à une perte de moyens pour la mise en œuvre des politiques portées par le Ministère de tutelle.

Le présent amendement propose d’augmenter de dix millions d’euros le plafond d’intervention des agences de l’eau au profit de l’OFB soit 474 600 000 €, en précisant que cette augmentation est destinée à abonder les dotations de fonctionnement des parcs nationaux. Un amendement en second partie du projet de loi de finances viendra concrétiser cette démarche. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-956

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS et FAGNEN, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, huitième ligne

Remplacer le nombre :

2 347 620 000

par le nombre :

2 522 620 000

II. – Alinéa 6

Supprimer cet alinéa.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Dans un contexte de tensions sur la ressource et d’évolution de la réglementation sur la qualité de l’eau au regard des « polluants émergents » (résidus de pesticides, PFAS…), les services publics d’eau et d’assainissement doivent engager d’importants investissements pour rattraper leur retard et adapter les services au changement climatique.

Les rôles des Agences de l’eau est essentiel dans l’accompagnement des collectivités, pour soutenir le financement des projets de préservation des ressources en eau, de transition hydrique, d’amélioration de la qualité de l’eau, de lutte contre les pollutions. Face à l’amplification de ces défis, les Agences doivent avoir les capacités financières suffisantes pour répondre aux besoins croissants des services d’eau et d’assainissement.

Le présent amendement du groupe SER vise à donc à augmenter le plafond de recettes des Agences de l’eau de 175 millions, comme prévu initialement pour financer le Plan Eau.

Cet engagement financier est indispensable pour financer les XIIèmes programmes des Agences de l’Eau, et accompagner les collectivités locales, déjà sous très fortes contraintes budgétaires, afin qu’elles ne supportent pas seules la charge financière des projets liés à la gestion de l'eau sur le territoire.

Enfin, le plafond mordant imposé aux Agences de l’eau va à l’encontre du principe de « l’eau paie l’eau », qui vise à garantir le financement des services publics d’eau et d’assainissement par la facture de l’usager.

Cet amendement a été travaillé avec une association d’élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1275 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LONGEOT, DUFFOURG, PILLEFER, Stéphane DEMILLY, HENNO, LAUGIER et BLEUNVEN, Mmes BILLON et SOLLOGOUB, M. DELCROS, Mmes GACQUERRE, SAINT-PÉ, MORIN-DESAILLY et GUIDEZ, M. Pascal MARTIN, Mme JACQUEMET, M. COURTIAL et Mmes ANTOINE et HOUSSEAU


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, huitième ligne

Remplacer le montant :

2 347 620 000

par le montant :

2 522 620 000

II. – Alinéa 6

Remplacer l’année

2026

Par l’année

2025

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le mécanisme de plafond mordant permet à l’Etat de ponctionner les recettes des agences de l’eau et limite leurs capacités d’action. Pourtant, le déficit d’investissement dans les infrastructures de l’eau a été estimé à 4,6 Md€, dont 2 Md€ dans les réseaux.

L’article 33 du projet de loi de finances pour 2025 revient pourtant sur les engagements du Gouvernement d’augmenter les ressources des agences de l’eau de 175 M€ dès l’année prochaine, en décalant cette hausse dans le temps, alors même que la réforme des redevances pour les agences de l’eau entre en vigueur au 1er janvier 2025.

Les agences de l’eau sont doublement perdantes, car elles voient également la contribution versée par les agences à l’Office Français de la Biodiversité augmentée entre 15 et 50 M€.

Le présent amendement vise à revenir sur les dispositions portées à l’article 33 de la loi de finances 2025, en relevant le plafond mordant afin que les agences de l’eau puissent disposer de moyens en adéquation avec les enjeux auxquels elles vont devoir faire face. Au-delà des mesures de court terme, les agences de l’eau doivent pouvoir œuvrer efficacement à la résilience du secteur de l’eau face aux défis que sont l’entretien et le renouvellement du patrimoine au niveau communal et intercommunal, et l’adaptation au changement climatique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-334 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. BONHOMME et LEVI


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, huitième ligne, dernière colonne

Remplacer le montant :

2 347 620 000

par le montant :

2 522 620 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L'Etat a mis à son profit un dispositif dit "plafond mordant" qui vise à ponctionner, au-delà d'un certain niveau, les recettes collectées par les agences de l'eau pour alimenter directement le budget général de l'Etat, notamment pour combler d'autres déficits. Il s'agit d'une entorse au principe de "l'eau paie l'eau"qui doit permettre aux usagers de contribuer directement au financement des actions de préservation et de gestion de l'eau par l'intermédiaire des agences. 

Ainsi, depuis près de dix ans, plusieurs milliards d'euros n'ont pas été fléchés vers la mission première des agences de l'eau avec des conséquences particulièrement négatives sur l'assainissement. Ce manque de moyens a aussi entrainé une forte baisse (21%) des effectifs des notamment entre 2010 et 2021. 

Afin de financer les projets en particulier de rénovation des réseaux, de sécurisation de l'accès à l'eau potable pour les habitants et d'accompagnement des entreprises et des agriculteurs dans leurs stratégies d'adaptation, il était programmé par le "Plan eau" une augmentation globale de 475 millions d'euros de recettes supplémentaires fléchées vers les agences dont 325 millions provenant d'une hausse du "plafond mordant". 

Dans ce cadre, lors de l'adoption de la loi de finances 2024, il était programmé une nouvelle augmentation de 175 millions d'euros portant le plafond à un peu plus 2,522 milliards d'euros pour 2025. Or, cette trajectoire initiale n'est malheureusement pas respectée puisque le plafond pour l'année prochaine est gelé à 2,347 milliards d'euros, soit au même niveau qu'en 2024. 

Pourtant des investissements considérables sont à prévoir pour que les Agences de l'eau puissent répondre de nombreux défis : continuité de la mise en place du nouveau schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (Sdage) jusqu'en 2027, lutte contre les micropolluants, interconnexion des réseaux, lutte contre les fuites, besoins d'assainissement (notamment pour les communes rurales). L'équilibre financier de ces programmes d'intervention essentiels semble pour l'heure compromis. 

Aussi, il convient de réaffecter les 175 millions d'euros nécessaires au financement des agences de l'eau. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-11

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Rejeté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, huitième ligne

Remplacer le nombre :

2 347 620 000

par le nombre :

2 269 272 663

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation de la redevance pour obstacle sur les cours d’eau pour les agences de l’eau, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de ces organismes puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-15

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, vingt-septième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéa 9

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’article 33 prévoit de créer un nouveau plafond affectant la contribution annuelle versée à l’association gestionnaire du fonds de développement de l’insertion professionnelle des handicapés (FIPH), l’Agefiph. Alors que le rendement de cette contribution est estimé à 507 millions d’euros en 2025, le plafond serait fixé à 457 millions d’euros, de telle sorte qu’il en résulterait un écrêtement de 50 millions d’euros au profit du budget général de l’État.

Ce montant correspond au niveau de financement par l’Agefiph des entreprises adaptées (EA). Actuellement, ce financement transite par un fonds de concours, conformément à une convention bipartite avec l’État depuis 2019. Ce circuit de financement est jugé peu sécurisant par l’État et les entreprises adaptées : en 2024, le niveau de financement attendu de l’Agefiph n’a pas été atteint, puisqu’il s’est élevé à seulement 15 millions d’euros sur les 50 millions d’euros attendus. En 2023, il était de 25 millions d’euros, soit deux fois moindre qu’attendu.

Dans le cas où le rendement de la contribution serait supérieur au montant attendu, le plafonnement aurait toutefois pour effet d’écrêter excessivement une ressource visant à accompagner l’insertion des personnes handicapées dans les entreprises ordinaires, et dont le reversement au budget général n’est pas justifié au-delà de 50 millions d’euros.

Dans l’attente que soit trouvée, avec le Gouvernement, une solution plus satisfaisante à cette situation, le présent amendement propose de supprimer l’application d’un plafond mordant à la contribution versée à l’Agefiph.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-677 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. SAVOLDELLI et BARROS, Mmes APOURCEAU-POLY, BRULIN, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, vingt-septième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéa 9

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent déplafonner la taxe affectée à l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (Agefiph) qui œuvre dans l'insertion professionnelle et l’emploi des personnes en situation de handicap en France.

Le montant de la recette affectée n’a pas fait l’objet d’une concertation avec les acteurs du secteur, il est donc impératif que le Parlement fasse entendre leurs voix et alloue les moyens nécessaires à leur action.

Cet amendement visant un objectif identique a été rectifié pour tenir compte de la rédaction similaire du rapporteur général.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1747 rect. bis

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, vingt-septième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéa 9

Rédiger ainsi cet alinéa :

IV. – Il est opéré en 2025 un prélèvement de 50 millions d’euros sur les ressources de l’association mentionnée au deuxième alinéa de l’article L. 5214-1 du code du travail. Le recouvrement, le contentieux, les garanties et les sanctions relatifs à ce prélèvement sont régis par les règles applicables en matière de taxe sur les salaires.

Objet

Cet amendement vise à supprimer le plafond annuel prévu pour la dotation collectée par l’Agefiph au titre des contributions des entreprises dans le cadre de l’obligation d’emploi des personnes handicapées (OETH) et à remplacer ce plafond par un prélèvement annuel sur les ressources de l’Agefiph.

Initialement, le plafonnement avait pour objectif de sécuriser le reversement de 50 millions d’euros au budget général de l’État. Ces fonds, destinés au budget du ministère du Travail et de l’Emploi (programme 102), servent à financer les entreprises adaptées. Par le passé, cette somme était versée sous forme d’un fonds de concours via une convention entre l’État et l’Agefiph, une méthode jugée moins sécurisante pour le financement des entreprises adaptées.

Cependant, la mise en place d’un tel plafond pourrait limiter les ressources nécessaires à l’Agefiph pour ses actions en faveur de l’insertion professionnelle et du maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap, en cas de variation des contributions des entreprises. Cet amendement propose donc de remplacer ce plafond par un prélèvement annuel sur les ressources de l’Agefiph.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2047

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, vingt-septième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéa 9

Rédiger ainsi cet alinéa :

IV. – Il est opéré en 2025 un prélèvement de 50 millions d’euros sur les ressources de l’association mentionnée au deuxième alinéa de l’article L. 5214-1 du code du travail. Le recouvrement, le contentieux, les garanties et les sanctions relatifs à ce prélèvement sont régis par les règles applicables en matière de taxe sur les salaires.

Objet

L’article 33 du projet de loi de finances pour 2025 fixe un plafond annuel aux contributions versées par les entreprises dans le cadre de l’obligation d’emploi des personnes handicapées (OETH) affectées à l’Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées (AGEFIPH). Néanmoins, la mise en place d’un plafond, en cas d’évolution du rendement de la contribution des entreprises, risque de priver l’AGEFIPH des ressources nécessaires pour la mise en place des actions en faveur de l’insertion professionnelle et du maintien en emploi des personnes en situation de handicap.

Ainsi, il est proposé de supprimer ce plafond annuel et de le remplacer par un prélèvement annuel sur les ressources de l’AGEFIPH. Ce prélèvement permettra de sécuriser un reversement au budget général de 50 M€ au bénéfice du programme 102 afin d’assurer une partie du financement des entreprises adaptées. Ces 50 M€ venant de l’AGEFIPH étaient prévus les années précédentes dans le budget de l’Etat sous la forme d’un fonds de concours et d’une convention entre l’Etat et l’AGEFIPH, moins sécurisante pour le financement des entreprises adaptées. Ce financement annuel n’écarte pas la possibilité pour l’AGEFIPH et l’Etat d’établir, par une convention pluriannuelle, la poursuite des modalités du financement des entreprises adaptées par l’AGEFIPH.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1434 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 33


I - Alinéas 6 et 7

Rédiger ainsi ces alinéas : 

III. – A. – Les neuvième ligne du tableau du second alinéa du I et huitième ligne du tableau du second alinéa du II de l’article 156 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 sont supprimées.

B. – Le III bis de l’article 46 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

L’État poursuit son prélèvement des recettes des agences de l’eau, au-delà du montant maximum de prélèvement des redevances. Ce “plafond mordant” empêche les agences de l’eau de lancer des investissements nécessaires à l’amélioration du service.

Le Plan Eau paru en 2023 doit permettre une accélération de la transition écologique, notamment dans un contexte de sécheresses et d’inondations qui s’intensifie. 

Il faut rappeler que ce Plan prévoit l’augmentation des moyens financiers des Agences à hauteur de 475 millions d’euros, ce qui rend nécessaire un rééquilibrage des redevances payées par les usagers et la fin du plafond mordant.

A ce titre, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent la suppression du plafond mordant, avec cet amendement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 33 vers l'article 33.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2195

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 7

Après les mots :

du tableau

insérer les mots :

du troisième alinéa du même 1

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-416 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. BILHAC et FIALAIRE, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, seizième ligne

Supprimer cette ligne.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’affectation de ressources à l’Agence nationale de l'habitation, d'un rendement estimé à 1 440 000 000 € en 2025. 

Dans son avis relatif à la Cohésion des territoire, annexé au PLF 2024, Louis-Jean Nicolay souligne que l’intervention de multiples acteurs, dont l'Anah, dans le champ des politiques publiques de l’urbanisme crée des doublons et nuit à l’efficacité de l’action de l’État. Il conclut sur la nécessité de rapprocher voire de fusionner certains de ces opérateurs.

Dans la deuxième partie du projet de loi de finances, un amendement reversera au FSIL, à la DETR et au Fonds Vert 960 000 000€ afin de financer les projets dans leur département respectif et le solde, soit 480 000 000 €, contribuera au redressement des comptes publics. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-196 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. SAUTAREL, KLINGER, KAROUTCHI, MANDELLI et BELIN, Mmes ESTROSI SASSONE et DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, DUPLOMB, LEFÈVRE et PANUNZI, Mme BELRHITI, M. BRUYEN, Mme Pauline MARTIN, MM. GENET et RAPIN, Mme CIUNTU, M. Cédric VIAL et Mme EVREN


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, troisième colonne, seizième ligne

Insérer les mots :

AOM – autorités organisatrices de la mobilité

II. – Alinéa 5, tableau, après la onzième ligne

Insérer une ligne ainsi rédigée :

Article 43 de la loi n° 2012-1509 du 29 décembre 2012 de finances pour 2013

Autorités organisatrices de la mobilité (AOM)

700 000 000

 

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de coordination à l’amendement n° 195 inscrit effectivement les autorités organisatrices de la mobilité (AOM) hors IdFM dans le tableau des entités affectataires d’une taxe.

Il en fixe le plafond à hauteur de 700 M €, soit la moitié du produit estimé pour l’exercice 2025 de la ressource affectée (recettes de la vente des quotas ETS) ; l’ANAH bénéficiant des 700 M € restants.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2290

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau

1° Dix-neuvième ligne, quatrième colonne

Remplacer le montant :

79 300 000 

par le montant:

133 290 000

2° Quarante-troisième ligne 

a) Première colonne

Remplacer les mots :

concourant à la production d’énergie et assimilées

par les mots :

de base relevant du secteur énergétique et assimilées

b) Quatrième colonne 

Remplacer le montant :

830 000 000

par le montant:

875 000 000

Objet

Cet amendement tire les conséquences de l’augmentation, à partir de 2025, du rendement prévisionnel de la contribution spéciale prévue à l'article 58 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013, affectée à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) pour le développement du projet de centre industriel de stockage géologique (Cigéo). L’arrêté du 24 décembre 2020 fixant les valeurs des coefficients multiplicateurs mentionnés au 3 de l'article 58 de la loi n° 2013-1279 du 29 décembre 2013 de finances rectificative pour 2013 est en effet modifié afin de couvrir l’augmentation des besoins du projet Cigéo à compter de l’année 2025. Il importe d’actualiser en conséquence la prévision du produit de cette contribution dans le projet de loi de finances.

Pour rappel, la contribution spéciale alimente le « fonds conception », défini à l’article L. 542-12-3 du code de l’environnement et destiné à financer les études nécessaires à la conception des installations de stockage des déchets radioactifs de haute et moyenne activité à vie longue construites par l’Andra, ainsi que les opérations et travaux préalables au démarrage de la construction de ces installations. Son rendement doit passer de 79,3 M€ en 2024 à 133,3 M€ à compter de 2025.

Par ailleurs, cet amendement met à jour le rendement attendu du tarif de base de la taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées dans le contexte de la fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avec l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) dans une nouvelle Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR). Cette dernière étant une autorité administrative indépendante (AAI), elle ne pourra pas percevoir la taxe affectée qui bénéficiait jusqu’alors à l’IRSN (établissement public à caractère industriel et commercial). En contrepartie, le rendement du tarif de base susmentionné est majoré et son intitulé est modifié afin de tenir compte de la codification de cette taxe au sein du code des impositions sur les biens et services portée par l’article 5 du présent projet de loi de finances pour 2025 et de préciser son périmètre, qui exclut celui de la taxe sur les installations nucléaires de base concourant à la gestion des substances radioactives.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2185

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, première colonne, quarante-troisième ligne

Remplacer les mots :

concourant à la production d’énergie

par les mots :

de base relevant du secteur énergétique

Objet

Amendement de correction légistique, par cohérence avec le V du présent article et l'article 5 du présent projet de loi de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1883 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes JOSEPH, GUIDEZ, DEMAS et VENTALON, MM. HENNO et GENET, Mme Laure DARCOS, M. COURTIAL, Mme GOSSELIN, M. BELIN, Mme EVREN, MM. PANUNZI et MANDELLI et Mme de LA PROVÔTÉ


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, quarantième ligne

Supprimer cette ligne.

II. – Alinéa 5, tableau, trente-et-unième ligne

Supprimer cette ligne.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose le déplafonnement de la taxe sur les spectacles perçue au profit de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP), laquelle constitue la principale source de financement de l’association.

Fixé à 8 millions d’euros pour l’ASTP, ce plafond n’est plus réaliste face aux fondamentaux économiques du secteur dont le développement n’a cessé de s’accroître. La différence entre le rendement de la taxe et le plafond de celle-ci représenterait par ailleurs autant de moyens en moins pour le financement de la filière théâtrale privée qui repose sur une logique de mutualisation des ressources.

En outre, l’ASTP se transforme pour devenir un véritable acteur au service de la filière du spectacle théâtral privé en élargissant le périmètre des bénéficiaires de ses dispositifs de soutien économique dédiés aux théâtres privés producteurs et aux producteurs - entrepreneurs de spectacles.

Ce renforcement des missions de l’association au bénéficie d’acteurs, présents sur tout le territoire national, va donc entraîner un besoin de moyens nouveaux qui est incompatible avec le plafonnement de la perception de cette taxe.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-966

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BROSSEL, M. FÉRAUD, Mme Sylvie ROBERT, MM. KANNER, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et LINKENHELD, M. LOZACH, Mme LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, quarantième ligne, dernière colonne

Remplacer le nombre

8 500 000

par le nombre :

10 000 000

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-et-unième ligne

Remplacer le nombre

8 000 000

par le nombre

10 000 000

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement travaillé en lien avec l’Association pour le Soutien au Théâtre Privé a pour objet de rehausser le plafond du produit de la taxe sur les spectacles perçu par l’association.

Au titre de l’année 2025, le produit des ressources instituées par cette taxe, affectée à l’association pour le soutien du théâtre privé est plafonné à 8 000 000 euros conformément au montant inscrit à l’article 33 alinéa 5 du projet de loi de finances pour 2025. Or le même article, en son alinéa 2, prévoit que le rendement prévisionnel de cette taxe pour 2025 sera de 8 500 000 euros.

La croissance importante des spectateurs et l’augmentation moyenne du prix des billets ont conduit à faire croître nettement le produit de cette taxe qui devrait atteindre davantage que les 8,5 millions inscrits dans le PLF 2025.

Un récent rapport de l’Inspection Générale des Affaires Culturelles sur le système d’aide de l’ASTP dégage quatre pistes de financement, dont le premier levier identifié est le rehaussement du plafond de la taxe ASTP. Comme relevé dans le rapport, l’ouverture nationale des dispositifs de soutien dédiés aux théâtres privés producteurs, effectif depuis le 1er septembre 2023, va « de pair avec une amélioration de la perception de la taxe en raison de la reconnaissance du rôle et des missions de l’ASTP par les acteurs du spectacle théâtral privé au niveau national ». Par ailleurs, plusieurs préconisations du rapport sont en cours de mise en œuvre (ex : ouverture nationale des aides remboursables dédiées aux théâtres privés producteurs), dans un contexte plus global de réforme de la gouvernance.

Par ailleurs et dans une période de contraction des crédits affectés, le réhaussement du plafond de la taxe demeure un levier essentiel afin de conforter les actions de l’association au service du rayonnement des acteurs du spectacle vivant.

Telles sont les raisons qui motivent la demande de réhaussement du plafond de la  taxe à 10 000 000 euros pour l’année 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1933 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme JOSEPH, M. BRUYEN, Mmes DEMAS et VENTALON, MM. HENNO et GENET, Mme Laure DARCOS, M. COURTIAL, Mme GOSSELIN, M. BELIN, Mme EVREN, MM. PANUNZI et MANDELLI et Mme de LA PROVÔTÉ


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, quarantième ligne, dernière colonne

Remplacer le nombre

8 500 000

par le nombre :

10 000 000

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-et-unième ligne

Remplacer le nombre

8 000 000

par le nombre

10 000 000

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli propose le relèvement du plafond de la taxe sur les spectacles perçue au profit de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP), laquelle constitue la principale source de financement de l’association.

Fixé à 8 millions d’euros pour l’ASTP, ce plafond n’est plus réaliste face aux fondamentaux économiques du secteur dont le développement n’a cessé de s’accroître. La différence entre le rendement de la taxe et le plafond de celle-ci représenterait par ailleurs autant de moyens en moins pour le financement de la filière théâtrale privée qui repose sur une logique de mutualisation des ressources.

En outre, l’ASTP se transforme pour devenir un véritable acteur au service de la filière du spectacle théâtral privé en élargissant le périmètre des bénéficiaires de ses dispositifs de soutien économique dédiés aux théâtres privés producteurs et aux producteurs - entrepreneurs de spectacles.

Ce renforcement des missions de l’association au bénéficie d’acteurs, présents sur tout le territoire national, va donc entraîner un besoin de moyens nouveaux qui doit aller de pair avec un relèvement du plafond de cette taxe.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1819

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BROSSEL, M. FÉRAUD, Mme Sylvie ROBERT, M. KANNER, Mmes MONIER et DANIEL et MM. CHANTREL, LOZACH, ROS, ZIANE et JOMIER


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, quarantième ligne

Remplacer le montant :

8 500 000

par le montant :

9 000 000

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-et-unième ligne

Remplacer le montant :

8 000 000 

par le montant :

9 000 000

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement travaillé en lien avec l’Association pour le Soutien au Théâtre Privé (ASTP) a pour objet de rehausser le plafond de la taxe sur les spectacles perçue par l’association.

Le rehaussement du plafond du produit de la taxe permettrait à l’ASTP de continuer à percevoir la taxe fiscale au-delà du plafond de 8 M€, ces recettes supplémentaires ayant vocation à être à la fois redistribuées à l’ensemble de la filière par le biais du droit à reversement et à contribuer à l’ouverture nationale du dispositif d’aides. La nécessité du rehaussement du plafond de la taxe fait écho aux préconisations du rapport de l’Inspection Générale des Affaires Culturelles, dont la mise en œuvre par l’ASTP a déjà commencé.

La croissance importante des spectateurs et l’augmentation moyenne du prix des billets ont conduit à faire croître nettement le produit de cette taxe qui devrait atteindre davantage que les 8,5 millions inscrits dans le PLF 2025.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2192

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, première colonne, trente-et-unième ligne

Remplacer les mots :

Article 77 de la loi de finances rectificative pour 2003 (n° 2003-1312 du 30 décembre 2003)

par les mots :

Fraction de la taxe sur les spectacles vivants prévue par le 1° de l'article L. 452-15 du code des impositions sur les biens et services (création) et l'article 11 de l'ordonnance n° 45-2339 du 13 octobre 1945 relative aux spectacles (affectation)

Objet

Amendement de coordination avec l'ordonnance n° 2023-1210 du 20 décembre 2023 portant création du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services et portant diverses autres mesures de recodification de mesures non fiscales.

Le présent amendement actualise la référence de la taxe sur les spectacles affectée à l'Association pour le soutien du théâtre privé, l'article 77 de la loi de finances rectificative pour 2003 étant désormais codifié au sein du code des impositions sur les biens et services. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1999

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente et unième ligne

Remplacer le montant :

8 000 000 

par le montant :

10 000 000 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objet de rehausser le plafond de la taxe sur les spectacles perçue au profit de l’Association pour le soutien du théâtre privé (ASTP). 

En effet, au titre de l’année 2025, le produit des ressources instituées par cette taxe, affectée à l’association pour le soutien du théâtre privé est plafonné à 8 000 000 euros conformément au montant inscrit à l’article 33 alinéa 5 du projet de loi de finances pour 2025. Or le même article, en son alinéa 2, prévoit que le rendement prévisionnel de cette taxe pour 2025 sera de 8 500 000 euros. 

Il apparait donc nécessaire, si ce n’est indispensable, de rehausser le plafond de cette taxe à 10 000 000 euros. Cette dernière permet aujourd’hui à l’ASTP de financer ses actions et de renforcer ses missions. Issue à l’origine d’une contribution volontaire de la filière, elle est bien perçue et acceptée de l’ensemble de ses adhérents. En ne rehaussant pas son plafond, nous risquons de limiter son acceptabilité et de créer une incompréhension, légitime, de ses contribuables. 

Dans une logique similaire, un rehaussement de la taxe sur les spectacles de variétés perçue pour le Centre national de la musique (CNM) doit aussi être envisagé. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1820

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme BROSSEL, MM. FÉRAUD et KANNER, Mmes MONIER, Sylvie ROBERT et DANIEL et MM. CHANTREL, LOZACH, ROS, ZIANE et JOMIER


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-et-unième ligne

Remplacer le montant :

 8 000 000 

par le montant :

8 500 000

…. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli, travaillé en lien avec l’Association pour le Soutien au Théâtre Privé (ASTP), a pour objet de supprimer le plafonnement de la taxe sur les spectacles perçue par l’association.

Actuellement fixé à 8 millions d'euros, ce plafond n'est plus en adéquation avec la réalité économique d'un secteur en plein essor. La différence entre le montant récolté par la taxe et ce plafond se traduit par une réduction des ressources disponibles pour financer la filière théâtrale privée, qui repose sur une logique de mutualisation des moyens.

Par ailleurs, l’ASTP est en pleine transformation afin de devenir un outil efficace pour la filière du spectacle vivant, en élargissant le champ des bénéficiaires de ses dispositifs de soutien économique, destinés aux théâtres privés producteurs et aux entrepreneurs de spectacles.

Ce renforcement des missions de l’association, au service d'acteurs présents sur l'ensemble du territoire, engendrera un besoin accru de financement, incompatible avec le maintien du plafond de cette taxe.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1172

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, M. BENARROCHE, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, quarante-quatrième ligne, dernière colonne

Remplacer le montant :

40 000 000

par les mots

40 000 000 et le surplus de la taxe collectée après affectation du produit annuel dû aux autres bénéficiaires, dans la limite de 3 000 000 € de surplus

II. – Alinéa 5, trente-cinquième ligne, dernière colonne

Remplacer le montant :

40 000 000

par les mots

40 000 000 et le surplus de la taxe collectée après affectation du produit annuel dû aux autres bénéficiaires, dans la limite de 3 000 000 € de surplus

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – La sous-section 3 de la section 2 du chapitre III du titre II du livre IV du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifiée :

1° Le tableau du second alinéa de l’article L. 423-24 est ainsi modifié :

a) À la huitième ligne de la seconde colonne, le nombre : « 50 » est remplacé par le nombre : « 53 » ;

b) À la dernière ligne de la même colonne, le nombre : « 64 » est remplacé par le nombre : « 70 » ;

2° À la dernière ligne de la dernière colonne du tableau du second alinéa de l’article L. 423-26, le nombre : « 4 » est remplacé par le nombre : « 5 ». ».

Objet

Cet amendement vise d’une part à augmenter le plafond de la fraction de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel (TAEMUP) affectée au Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres (CELRL) sans impacter les affectations aux autres bénéficiaires, et d’autre part à relever les tarifs de la TAEMUP. 

La ressource quasi unique (90 %) du CELRL, depuis 2006 suite au rapport Le Pensec de 2002, est une part de TAEMUP (précédemment DFN) sans évolution notable (+ 6 % en euros courants en 18ans) malgré un domaine qui par vocation s’accroît et alors que la pression foncière s’accentue et que les nouveaux défis de l’adaptation au changement climatique se font jour.

De fait, plusieurs fractions de la TAEMUP, taxe due par tout propriétaire d’un navire de plaisance répondant à plusieurs caractéristiques alternatives font l’objet d’affectations :

- Le CELRL est, en vertu de l’article L. 322-15 du même code, affectataire du produit de la TAEMUP à hauteur de la fraction perçue sur les engins battant pavillon français autres que ceux relevant du tarif propre à la Corse et pour la part ne relevant pas des éco-organismes de la filière de REP relative aux navires de plaisance ou de sport, dans la limite d’un plafond annuel (aujourd’hui 40M € réduit des 1M € de frais de collecte) ;

- Les éco-organismes agréés de la filière de responsabilité élargie du producteur (REP) relative aux navires de plaisance ou de sport sont affectataires, en vertu de l’article L. 541-10-25-1 du code de l’environnement, du produit de la TAEMUP à hauteur de 3 % de la fraction perçue sur les engins battant pavillon français autres que ceux relevant du tarif propre à la Corse. Ce pourcentage peut être abaissé à 2 % lorsque les objectifs de traitement des déchets annuels ne sont pas atteints. Cette fraction n’est pas plafonnée ;

- Les organismes de secours et de sauvetage en mer sont, en vertu du 1° de l’article L. 742-11-2 du code de la sécurité intérieure, affectataires de la TAEMUP à hauteur de la fraction perçue sur les engins battant pavillon français autres que ceux relevant du tarif propre à la Corse et pour la part ne relevant ni des éco-organismes de la filière de REP relative aux navires de plaisance ou de sport, ni du CELRL, dans la limite d’un plafond annuel.

La fraction de TAEMUP affectée au CELRL constitue son principal produit, s’élevant en 2023 à 39,9 millions d’euros (après déduction des frais d’assiette et de recouvrement de la taxe égale à 2,5 % de son produit), soit 80 % de ses produits selon le compte financier de l’opérateur. Le plafond de cette fraction est globalement stable depuis une quinzaine d’années, fluctuant entre 37 millions d’euros et 40 millions d’euros, plafond reconduit depuis la loi de finances pour 2022.

Or, le produit de TAEMUP perçu par le CELRL a été, depuis 2006, décorrélé de l’évolution des besoins du conservatoire pour mener à bien ses missions. La stabilité du plafond de la taxe affectée au CELRL s’est traduite par une réduction de son produit en euros courants en raison de l’inflation, alors que le domaine détenu par le conservatoire s’est accru, lors des 15 dernières années, de +30 %., Si le conservatoire a pu bénéficier de crédits du plan de relance en 2021 et 2022 pour des interventions liées à la mission de propriétaire, l’effet ciseau qu’il subit compromet durablement son modèle de financement.

Aussi, cet amendement vise à augmenter la part de la TAEMUP affectée au CELRL en affectant jusqu’à 3 M € du solde de cette taxe après affectation et donc sans réduction des parts des autres affectataires. 

À cette fin, l’amendement relève les tarifs de la TAEMUP pour les navires taxables dont la puissance administrative est égale ou supérieure à 51 CV, et pour les véhicules nautiques à moteur taxables dont la puissance propulsive nette maximale est supérieure ou égale à 160 kW. Cette modification des tarifs de la taxe devrait augmenter son rendement de 3 millions d’euros, permettant de relever la part de la fraction affectée au CELRL sans pénaliser les autres affectataires de la taxe.

Cet amendement a été proposé par le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-472

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne ; trente-cinquième ligne

Remplacer le montant :

40 000 000

par le montant : 

32 000 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30 Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge. 

raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts. 

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident. 

Considérant donc les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de certains opérateurs, le présent à amendement vise à minorer le plafond de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel (TAEMUP) allouée au CELRL de 8 000 000 €, en vue de la réinternalisation à terme de l’opérateur.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1740 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, MM. BUIS et IACOVELLI, Mme SCHILLINGER, M. ROHFRITSCH, Mme DURANTON et MM. FOUASSIN et OMAR OILI


ARTICLE 33


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé : 

.... - Le chapitre III du titre II du livre IV du code des impositions sur les biens et services est ainsi modifié :

1° Au b du 2° de l’article L. 423-22, le nombre : « 100 » est remplacé par le nombre : « 26 » ;

2° La dernière colonne du tableau du deuxième alinéa de l’article L. 423-24 est ainsi modifié :

a) À la septième ligne, le nombre : « 44 » est remplacé par le nombre : « 66 » ;

b) À l’avant-dernière ligne, le nombre : « 50 » est remplacé par le nombre : « 75 » ;

c) À la dernière ligne, le nombre : « 64 » est remplacé par le nombre : « 96 ».

Objet

Renforcer le caractère environnemental de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel

Par cet amendement, le tarif unitaire de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel, déterminé en fonction de la puissance administrative du moteur du navire, s’applique dès le 1er cv à partir d’une puissance administrative de 26 cv, soit un moteur essence de 250 CV, au lieu de 100 cv tel que prévu actuellement. L’abattement sur les 5 premiers cv ne s’applique plus qu’aux petits moteurs entre 6 et 25 cv.

De plus, l’amendement augmente de 50 % les tarifs unitaires à partir de 26 cv.

Ce faisant, il est ici proposé de renforcer le caractère environnemental de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 12 vers l'article 33.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-239 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. PELLEVAT, KLINGER, BELIN, Jean-Baptiste BLANC et Daniel LAURENT, Mmes DUMONT et MALET, M. PANUNZI, Mmes MICOULEAU et Pauline MARTIN, M. BRUYEN et Mme BELLUROT


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat.  

La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.

Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M€, des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024 - ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n'ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée. 
La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024. 

Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.

A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-255 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. MENONVILLE et Jean-Michel ARNAUD, Mme MORIN-DESAILLY

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture)  en l'indexant sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025.

Principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat.  

Elle représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.

La mobilisation des parlementaires a permis des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024. Elles n'ont néanmoins pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée. 
La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024.

Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), engendre mécaniquement  une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.

En outre, elles vont se voir confier de nouvelles missions telles que accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. 

Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-267 rect. quater

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mmes NOËL, BELRHITI et MULLER-BRONN


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat.  


La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.


Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M€, des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024 - ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n'ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée. 


La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024. 


Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).


Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.


A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.


En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.


Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.


La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-274 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. ANGLARS, MANDELLI, POINTEREAU, BAS, SOL et REYNAUD, Mme DREXLER, M. GUERET, Mme BONFANTI-DOSSAT, MM. GENET et PAUL, Mme NÉDÉLEC et M. LEFÈVRE


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties (TA-TFNB), soit la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture, via son indexation sur l’indice des prix à la consommation (comme la TFNB). Il relève par conséquent le montant de TA-TFNB affectée aux chambres d’agriculture pour 2025. La TA-TFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’État. 

La TA-TFNB représente 40 % des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture, et après une stagnation à 292millions d’euros depuis 2014, des revalorisations de la TA-TFNB -de 3% en 2023 (300,8 millions d’euros) et de 7,1% (322 millions d’euros) en 2024 - ont été adoptées par le Parlement. Ces revalorisations n’ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la TFNB à laquelle elle est pourtant adossée.

En effet, les ressources perçues par les collectivités sur la baseTFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH),sont passées de 1,046 milliard d’euros en 2016 à1,25 milliard d’euros en 2023. Or, la TA-TFNB est plafonnée, et la base cadastrale n’ayant cessé d’augmenter, le taux de la taxe affectée aux Chambres a mécaniquement baissé, appauvrissant les Chambres d’agriculture.

En parallèle de cet appauvrissement relatif, les missions des Chambres d’agriculture augmentent, à la fois en matière de contrôles, de transition vers une agriculture plus durable, et d’accompagnement des agriculteurs dans la transmission des exploitations. Les Chambres d’agriculture ont également vocation à participer à la mise en œuvre de la planification écologique et àla gestion du guichet France Services Agriculture.

Ces nouvelles missions doivent être conciliées avec les engagements des Chambres d’agriculture dans le cadre des contrats d’objectifs et de performance avec l’État, qui ont entraîné une rationalisation et une optimisation des moyens des chambres. Ces engagements sont respectés malgré les tensions sur les dépenses de fonctionnement provoquées par les hausses du point d’indice.

Aussi, l’indexation de la TA-TFNB et de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-678

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent revaloriser annuellement le plafond de la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture via son indexation sur l'indice des prix à la consommation et, par conséquent, relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-761

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. HOUPERT


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat. 

La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.

Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M€, des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024 - ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n'ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée.
La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024.

Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.

A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-864

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. FAVREAU


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l’indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’État. La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40 % des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public. Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M €, des revalorisations de la TATFNB – de 3 % en 2023 (300,8 M €) et de 7,1 % (322 M €) en 2024 – ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n’ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée. La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M € en 2016 à 1250 M € en 2024. Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts – pour 2025 : + 3,9 %), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l’application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M € (et non de 322 M €).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n’ont cessé d’augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc. A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale – de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75 %) puis en 2023 (+1,75 %), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5 % et 1,5 %), ont un impact financier annuel de plus de 21M €. Ainsi, 73 % des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture. La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’État. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-899 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUPLOMB et Jean-Marc BOYER, Mmes JOSEPH, PUISSAT, RICHER et LASSARADE, M. GREMILLET, Mme VALENTE LE HIR, MM. Jean Pierre VOGEL, BONHOMME, KAROUTCHI et SAVIN, Mme DI FOLCO, MM. CHEVALIER et MICHALLET, Mme Valérie BOYER et M. SIDO


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat.  

La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.

Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M€, des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024 - ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n'ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée.
La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024. 

Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.

A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1100 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. CABANEL, Mme PANTEL, M. BILHAC, Mmes BRIANTE GUILLEMONT et Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE et MM. MASSET et ROUX


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l’indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’État.

La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représentant 40 % des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture, est une ressource essentielle pour leur permettre de faire face aux missions toujours plus grandes qu'elles doivent porter :  fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, ou encore les nouvelles missions en matière d'accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies etc.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’État. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1535 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme BOURCIER, MM. BRAULT, CHASSEING et Vincent LOUAULT, Mme LERMYTTE, M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et M. OMAR OILI


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat. 

La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.

Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M€, des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024 - ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n'ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée.
La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024.

Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.

A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1599 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. CUYPERS, Mme CHAIN-LARCHÉ, MM. ALLIZARD, PERRIN et RIETMANN et Mme IMBERT


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat. 

La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour celles-ci afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.

Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M€, des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024 - ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n'ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée.
La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024.

Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres et à un appauvrissement de celles-ci. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.

A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières de celles-ci sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1606 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme GOSSELIN et M. RAPIN


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat.  

La TATFNB, taxe pour frais de chambres d’agriculture représente 40% des ressources financières du réseau des Chambres d’agriculture. C’est une ressource essentielle pour notre réseau afin de pouvoir mener à bien nos missions de service public.

Grâce à la mobilisation des parlementaires, et après 10 ans de stagnation à 292 M€, des revalorisations de la TATFNB - de 3% en 2023 (300,8 M€) et de 7,1% (322 M€) en 2024 - ont été adoptées par les deux chambres du Parlement français. Ces revalorisations n'ont pas empêché le décrochage de la taxe affectée aux chambres d’agriculture par rapport à la Taxe sur le Foncier Non-Bâti (TFNB), sur laquelle elle est pourtant supposée être adossée. La TFNB, dont la base d’imposition est revalorisée annuellement en fonction de l’Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH), est passée de 1046 M€ en 2016 à 1250 M€ en 2024. 

Le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’ayant cessé d’augmenter (revalorisation annuelle prévue par l’article 1518 bis du code général des impôts - pour 2025 : + 3,9%), cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture et à un appauvrissement des Chambres d’agriculture. Une simulation de l'application, à partir de 2016, du coefficient de revalorisation forfaitaire de la TFNB à la TATFNB montre que le montant de la TATFNB en 2025 devrait être de 355 M€ (et non de 322 M€).

Or, les missions des Chambres d’agriculture n'ont cessé d'augmenter sur la période : fourniture d’informations sur la réglementation et les contrôles (loi ESSOC), accompagnement à la réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires, accompagnement face au changement climatique, gestion de la base nationale des opérateurs en matière d’identification animale (BNO), évolution du registre des actifs agricoles vers le registre national des entreprises (RNE), accueil au sein des points info installation-transmission, organisation des débats territoriaux sur les externalités positives de l’élevage, etc.

A cela s’ajoutent les nouvelles missions qu’il est envisagé de confier aux chambres d’agriculture : accompagnement dans le déploiement de la Planification écologique et du Pacte haies, gestion du guichet unique au sein de France Services Agriculture – la ministre de l’Agriculture ayant partagé la nécessité de faire aboutir rapidement le projet de loi d’orientation agricole. Dans un contexte de crise agricole et à l’aube d’une nouvelle révolution agricole due au renouvellement des générations et au changement climatique, les défis auxquels fait face le monde agricole ne pourront pas être relevés à travers de l’investissement financier, mais grâce à un accompagnement de proximité. Le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions – économique, sociale et environnementale - de l’agriculture et nécessitera un renforcement important des moyens.

En outre, le réseau des chambres d’agriculture entre dans une période cruciale de sa transformation. Il montre le respect des engagements pris auprès du Gouvernement dans son Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) : mise en place des missions de service public et d’intérêt général et rationalisation de son organisation (fusion de chambres) et de ses moyens. A titre d’exemple, la mise en place de la performance au sein du réseau est effective depuis 2023.

Enfin, les hausses de la valeur du point d’indice en 2022 (+2,75%) puis en 2023 (+1,75%), pourtant plus faibles que celles accordées à la fonction publique (3,5% et 1,5%), ont un impact financier annuel de plus de 21M€. Ainsi, 73% des hausses successives de la TATFNB ont été absorbées par la hausse de la valeur du point du personnel des chambres d’agriculture.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. La TATFNB est payée principalement par les agriculteurs, et cette demande de revalorisation est soutenue par la profession agricole.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1984

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. LEMOYNE


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cinquante-deuxième ligne

Remplacer le montant : 

322 156 800

par le montant : 

334 720 915

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-huitième ligne

Remplacer le montant :

322 156 800 

par le montant : 

334 720 915

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé 

…. – Le premier alinéa du I de l’article 1604 du code général des impôts est complété par les mots : « revalorisé à partir du plafond de l’année précédente par un coefficient fixé annuellement en application du dernier alinéa de l’article 1518 bis du code général des impôts ».

IV. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I à III, compléter cet article par trois paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser annuellement le plafond de la Taxe Additionnelle à la Taxe sur le Foncier Non-Bati (TATFNB, la taxe affectée pour frais de chambres d’agriculture) via son indexation sur l'indice des prix à la consommation (comme la TFNB) et, par conséquent, à relever le montant de taxe affectée aux Chambres d’agriculture pour 2025. La TATFNB étant principalement payée par les agriculteurs, cette mesure n’a pas d’impact budgétaire pour l’Etat.

En effet, le montant attribué aux Chambres d’agriculture est plafonné, et la base castrale imposable n’a cessé d’augmenter. Cela a conduit mécaniquement à une baisse du taux de la taxe affectée aux Chambres d’agriculture alors que leurs missions n'ont cessé d'augmenter sur la période. 

De plus, dans un contexte de crise agricole, le rôle des chambres d’agriculture sera déterminant dans la réussite des transitions économique, sociale et environnementale.

La TATFNB étant affectée aux chambres d’agriculture, sa revalorisation par une indexation de son plafond sur l’IPCH permettrait d’augmenter les ressources financières des Chambres d’agriculture sans perte de recettes pour l’Etat. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1938 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes JOSEPH, DEMAS et VENTALON, MM. HENNO et GENET, Mme Laure DARCOS, M. COURTIAL, Mme GOSSELIN, M. BELIN, Mme EVREN, MM. PANUNZI et MANDELLI et Mme de LA PROVÔTÉ


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, soixante et unième ligne

Supprimer cette ligne.

III. - Alinéa 5, tableau, trente-neuvième ligne 

Supprimer cette ligne.

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose le déplafonnement de la taxe sur les spectacles de variété affectée au Centre national de la musique (CNM), laquelle constitue la principale source de financement de ce dernier.

Alors que ce plafond est fixé à 50 millions d’euros pour le CNM et qu’il a été par ailleurs réhaussé à de multiples reprises dans le passé (2012, 2014, 2015, 2016, 2017), il n’est plus en cohérence avec les fondamentaux économiques du secteur dont le développement s’accroît de manière conséquente. La différence entre le rendement de la taxe et le plafond de celle-ci représenterait par ailleurs autant de moyens en moins pour le financement de la filière musicale qui doit reposer sur une logique de mutualisation des ressources.

Ce déplafonnement qui est donc proposé est en adéquation avec l’objectif du CNM de développer des ressources recouvrées en propre fixé par son contrat d’objectifs et de performance pour la période 2024-2028 tel qu’il a été adopté par conseil d’administration (y compris par le ministère de l’Économie et des Finances) et signé par la ministre de la Culture le 21 juin 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1966 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme JOSEPH, M. BRUYEN, Mmes DEMAS et VENTALON, MM. HENNO et GENET, Mme Laure DARCOS, M. COURTIAL, Mme GOSSELIN, M. BELIN, Mme EVREN, MM. PANUNZI et MANDELLI et Mme de LA PROVÔTÉ


ARTICLE 33


I. – Alinéa 2, tableau, dernière colonne, soixante-et-unième ligne

Remplacer le montant :

53 150 000

par le montant :

70 000 000

II. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-neuvième ligne

Remplacer le montant :

18 000 000

par le montant :

70 000 000

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant des I et II, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli propose le relèvement à 70 millions d’euros du plafond de la taxe sur les spectacles de variété affectée au Centre national de la musique (CNM) dont elle est la principale source de financement.

Alors que ce plafond est fixé à 50 millions d’euros pour le CNM et qu’il a par ailleurs été augmentée à de multiples reprises dans le passé (2012, 2014, 2015, 2016, 2017), il n’est plus en cohérence avec les fondamentaux économiques du secteur dont le développement s’accroît de manière conséquente. La différence entre le rendement de la taxe et le plafond de celle-ci représenterait par ailleurs autant de moyens en moins pour le financement de la filière musicale qui doit reposer sur une logique de mutualisation des ressources.

En effet, 53,2 millions de recettes de la taxe sur les spectacles de variété (musicaux et de variétés) sont prévues à ce stade en 2025 et cette tendance est appelée à se confirmer avec 54,9 millions d’euros attendus en 2026, 56,6 millions d’euros attendus en 2027 et 58,5 millions d’euros attendus en 2028.

Ce rehaussement est, de surcroit, en adéquation avec l’objectif du CNM de développer des ressources recouvrées en propre fixé par son contrat d’objectifs et de performance pour la période 2024-2028 tel qu’adopté par conseil d’administration (y compris par le ministère de l’Economie et des Finances), et signé par la ministre de la Culture le 21 juin 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1991

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, trente-neuvième ligne

 Supprimer cette ligne.

II.- Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement propose de déplafonner la taxe sur la billetterie affectée au Centre national de la musique (CNM), dont le plafond est aujourd'hui fixé à 50 millions d'euros.

Le CNM, créé en 2020 dans le contexte de la crise du Covid-19, a pour vocation d'être « le centre de toutes les musiques », et de garantir la diversité, le renouvellement, et la liberté de la création musicale. Il vise ainsi à travers ses dispositifs de soutien financier à soutenir les auteurs, compositeurs, artistes et les professionnels et de leur permettre d'aller en rencontre de tous les publics.

Cette taxe constitue la principale source de financement du CNM, et ses recettes sont amenées à croître dans les prochaines années, comme l'indique le contrat pluriannuel d’objectifs et de performance (COP) du Centre national de la musique 2024-2028. Afin d'assurer que la taxe qui a été affectée à ce secteur puisse continuer de permettre son développement, il est ici proposé de supprimer le plafond de la taxe qui ne parait pas être suffisamment haut au regard de l'évolution estimée des recettes générées. Son plafond actuel n’est plus en cohérence avec les fondamentaux économiques du secteur dont le développement s’accroît nettement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1567

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC, BARROS et SAVOLDELLI


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, troisième colonne, soixante-sixième ligne

Supprimer les mots :  

 Comités régionaux des pêches maritimes et des élevages marins

Objet

Le présent amendement propose de maintenir l’échelon départemental du Comité des Pêches et des Elevages Marins parmi les bénéficiaires de la taxe sur les installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, pour la part afférente aux installations situées dans les eaux intérieures ou la mer territoriale.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2056

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, dernière colonne, quatre-vingt-neuvième ligne

Remplacer les mots :  

Non chiffrable 

par le nombre : 

8 300 000 

Objet

Cet amendement vise à préciser le rendement prévisionnel pour 2025 de la contribution annuelle à la charge des professionnels de santé affectée à la Caisse centrale de réassurance (CCR) ou à une de ses filiales pour le financement du Fonds de garantie des dommages consécutifs à des actes de prévention, de diagnostic ou de soins dispensés par des professionnels de santé (FAPDS).

Le FAPDS a été institué par la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012, afin de prendre en charge, sans possibilité d’action récursoire, tout ou partie des indemnisations fixées au titre de la réparation des préjudices subis par les victimes et consécutifs à des actes de prévention, de diagnostic ou de soins engageant la responsabilité civile d’un professionnel de santé exerçant à titre libéral et mentionné à l’article L.1142-1 du code de la santé publique.

Les ressources du FAPDS sont fixées par l’article L. 426-1 du code des assurances, dans sa rédaction résultant de l’ordonnance du 27 novembre 2017. Elles proviennent d’une contribution forfaitaire annuelle, à laquelle tous les professionnels libéraux sont assujettis. La mise en conformité de cette imposition de toute nature ITN avec la réforme du 28 décembre 2021 suppose de réaffecter cette contribution à la CCR ou à une de ses filiales au titre de la gestion comptable et financière du fonds.

Le rendement de cette contribution est estimé pour 2025 à 8 300 000 €.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-894 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. CAPUS et Mme SENÉE


ARTICLE 33


I. Alinéa 2, tableau, dernière colonne, cent-cinquième ligne

Remplacer le nombre :

10 620 466 270

par le nombre :

10 673 466 270

II. Alinéa 5, tableau, dernière colonne, cinquante-sixième ligne

Remplacer le nombre :

10 620 466 270

par le nombre :

10 673 466 270

III. Après l’alinéa 25

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

… – Le second alinéa du II de l’article L. 6241-1-1 du code du travail est ainsi rédigé :

« La taxe est versée dans les conditions fixées à l’article L. 6261-2 pour les établissements situés dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, quel que soit le lieu du siège du principal établissement de l’entreprise. »

Objet

Cet amendement vise à mettre en œuvre une recommandation de l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale des affaires sociales formulée dans plusieurs rapports de 2023 et 2024.

Dans ces rapports, les inspections recommandent de mettre fin au taux réduit de taxe d’apprentissage dont bénéficient les entreprises établies dans les trois départements d’Alsace-Moselle (0,44 %), et de le ramener au taux normal (0,68 %). En effet, les inspections relèvent que la part de l’apprentissage dans l’emploi salarié est équivalente en Alsace-Moselle à celle observée au niveau national, soit 2,9 % de l’emploi salarié global public et privé en 2022. Alors que les entreprises établies dans ces trois départements bénéficient pleinement du soutien public à l’apprentissage, il ne paraît pas légitime qu’elles y contribuent moins que les entreprises établies sur le reste du territoire.

Tel est l’objet de cet amendement, qui réhausse en outre le montant prévisionnel et le plafond mordant de la taxe de 53 millions d’euros, rendement estimé de la mesure selon les inspections. Pour tenir compte de l’augmentation des ressources affectées à France Compétences, la dotation que verse l’État à cet opérateur pourra être diminuée à due concurrence.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2186

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau, deuxième colonne, cent trente-troisième ligne

Après le mot :

aérodromes

supprimer la fin de la phrase

Objet

Amendement de correction légistique, en cohérence avec le nom de l'affectataire figurant au II du présent article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2059

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Alinéa 2, tableau

Compléter ce tableau par six lignes ainsi rédigées :

«

Taxe sur la valeur ajoutée

État

France Télévisions

2 531 576 638

Taxe sur la valeur ajoutée

État

ARTE France

297 970 951

Taxe sur la valeur ajoutée

État

Radio France

659 612 268

Taxe sur la valeur ajoutée

État

FMM - France Médias Monde

301 881 109

Taxe sur la valeur ajoutée

État

INA - Institut national de l’audiovisuel

104 722 124

Taxe sur la valeur ajoutée

État

TV5 Monde

83 399 855

 ».

Objet

Le présent amendement procède aux ajustements nécessaires au remplacement du dispositif transitoire de financement des organismes de l’audiovisuel public par l’affectation d’un montant du produit de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) au secteur audiovisuel public à compter de l’année 2025.

La loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 avait acté, d’une part, la disparition de la contribution à l’audiovisuel public, adossée à la taxe d’habitation, elle-même supprimée en 2023 et, d’autre part, le maintien des recettes du compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » grâce à l’affectation d’une fraction du produit de la TVA.

Ce dispositif de financement, maintenu à titre exceptionnel dans les lois de finances pour 2023 et 2024, ne peut perdurer en 2025 en raison des obligations organiques d’affectation des impositions de toutes natures résultant de la réforme de la loi organique relative aux lois de finances par la loi organique n° 2021-1836 du 28 décembre 2021.

La modification du premier alinéa du II de l’article 2 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) permet qu’un montant déterminé d’une imposition de toute nature soit, sous les mêmes réserves, directement affecté aux organismes du secteur public de la communication audiovisuelle.

Par coordination, le présent amendement indique le montant de l’affectation de la TVA à l’euro qui sera versé aux organismes de l’audiovisuel public. Ce montant de TVA affectée au secteur s’élève à 3 979 M€ en 2025, réparti entre les six entités du secteur public de la communication audiovisuelle : France Télévisions, ARTE France, Radio France, France Médias Monde, l’Institut national de l’audiovisuel et TV5 Monde.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2240

26 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2059 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mmes Sylvie ROBERT, MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL et MM. KANNER, LOZACH, ROS et ZIANE


ARTICLE 33


Amendement n° I-2059

I. – Alinéa 3, tableau, dernière colonne

Rédiger ainsi cette colonne :

 

2 567 070 243

300 952 724

666 214 989

304 910 578

105 771 955

 

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

... – La perte de recettes résultant pour l’État de l’alinéa […] est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Ce sous-amendement vise à rétablir les crédits affectés aux sociétés de l’audiovisuel public à un niveau équivalent à celui qui était prévu dans la LFI 2025, en intégrant les crédits de transformation supprimés. Il traduit la conviction du groupe socialiste, écologiste et républicain selon laquelle l’audiovisuel public est un secteur éminemment stratégique, qui doit non seulement disposer de ressources stables et prévisibles, mais aussi à la hauteur de ses nombreuses et importantes missions.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1208

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, M. GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, deuxième ligne

Remplacer le montant : 

1 281 042 970

par le montant : 

616 555 741

Objet

Cet amendement propose de mettre fin au financement de nouveaux projets routiers et autoroutiers afin de réorienter ces crédits vers le financement de solutions alternatives à la voiture individuelle telles que l’entretien du réseau ferroviaire et le développement des infrastructures cyclables. En raison d’une politique de transport très largement tournée vers le développement des routes et des autoroutes, la France possède l’un des plus grands réseaux routiers du monde et le premier d’Europe avec plus de 1 100 000 kilomètres de routes. 

Le bon entretien de ce réseau est un enjeu indispensable de sécurité routière et nécessite un investissement annuel de l’Etat d’environ 1 milliard d’euros. Ce coût ne cesse de croître à cause du dérèglement climatique et de la hausse du nombre de poids lourds. La construction de nouvelles routes est encore mise en avant pour répondre aux problèmes de congestion du trafic automobile. Ces nouvelles constructions s’avèrent pourtant inefficaces car elles entraînent systématiquement une augmentation de la circulation ne faisant ainsi qu'accroître l'utilisation de la voiture et générant toujours plus d’émissions de gaz à effet de serre, de pollution de l’air et de bruit. 

En zone rurale, elles ne désenclavent pas le territoire. Au contraire, elles éloignent toujours plus les emplois et les services des lieux de résidence, et contribuent à la désertification des bourgs et des villages. Ces nouvelles constructions contribuent aussi largement à la destruction de nos paysages et de la biodiversité en étant le deuxième facteur d’artificialisation des sols. 

Alors que les comptes publics sont dans une état désastreux, ces nouvelles constructions mobilisent des moyens financiers considérables pour leur construction et leur entretien futur et ce, au détriment des investissements dans le développement des alternatives à la voiture. Le plan d’investissement de 100 milliards d’euros en faveur du transport ferroviaire annoncé par Elisabeth Borne en février 2023 ne s’est toujours pas concrétisé et les projets de services express régionaux métropolitaines (SERM) peinent à trouver un financement (le coût des SERM avait été estimé entre 15 et 20 Mds € par le COI). 

Il existe encore plus de 55 projets routiers contestés en cours de réalisation ou à venir à travers la France et ce pour un coût total estimé à 18 Mds€ dont 12,3 Mds€ d’argent public, coût qu’il conviendrait de réactualiser en fonction de l’inflation. Afin d’alerter sur ces investissements totalement incompatibles avec nos objectifs climatiques et à rebours de la situation budgétaire du pays, il est proposé de réduire le budget de l’AFITF du montant consacré à ces nouveaux projets routiers en 2025 soit environ 664 M€. 

Face à la difficulté d'agir directement sur le financement des nouveaux projets routiers dans le projet de loi de finances, cet amendement propose de réduire artificiellement la part de la TICPE affectée à l’AFITF d’une part équivalente au coût des nouveaux projets routiers pour les réinjecter dans le budget de l’Etat. Nous invitons bien évidemment le Gouvernement à réaffecter ces fonds dans la partie II du PLF dans des solutions alternatives à la voiture comme susmentionnées. 

Cet amendement a été travaillé avec la coalition Déroute des Routes. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-473

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, cinquième ligne

Remplacer le montant :

600 000 000

par le montant :

480 000 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses  agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les  rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule  période courant de 2017 à 2024, ce sont 30 Md€ de financements publics supplémentaires qui ont  été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la  République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge. 

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un  effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur  permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations.  D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant  aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et  donc in fine de réduire les coûts. 

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de  ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les  ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour  des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et  surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité  d’autre part, soit moins évident. 

Considérant donc les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de  certains opérateurs et au vu du rapport de la Cour des comptes du 11 mars 2024 préconisant la  suppression de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), le  présent à amendement vise à minorer le plafond de la taxe sur les exploitants d’infrastructures de  transports allouée à l’AFITF de 120 000 000 €, en vue de la réinternalisation à terme de l’opérateur.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2187

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, cinquième ligne

Remplacer le nombre

600 000 000

par le nombre

500 000 000

Objet

L’amendement déposé sur l’article 21 vise à affecter une part du produit de la nouvelle taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance aux départements et aux communes pour contribuer au financement de l’entretien des voiries départementales et communales, conformément à un vote du Sénat lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2024.

En conséquence, le présent amendement minore de 100 millions d’euros le plafond de l’affectation du produit de cette taxe au profit de l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFIT France).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2188

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, première colonne, quatorzième ligne

Remplacer les mots : 

V de l’article 43 de la loi de finances pour 2000 (n° 99-1172 du 30 décembre 1999)

par les mots : 

Tarif de recherche de la taxe sur les installations nucléaires de base relevant du secteur énergétique et assimilées prévu au a du 2° de l’article L. 322-49 du code des impositions sur les biens et services (création) et à l'article L. 542-12-1 du code de l'environnement (affectation)

Objet

Amendement de coordination avec l'article 5 du présent projet de loi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2189

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, première colonne, quinzième ligne

Remplacer les mots : 

Article 302 bis ZE du code général des impôts (création) et article 59 de la loi de finances pour 2000 (n° 99-1172 du 30 décembre 1999) (affectation)

par les mots : 

Taxe sur la cession de droits d'exploitation audiovisuelle des manifestations sportives prévue à l'article L. 455-28 du code des impositions sur les biens et services (création) et au 3° de l'article L. 112-11-1 du code du sport (affectation)

Objet

Article de coordination avec l'ordonnance n° 2023-1210 du 20 décembre 2023 portant création du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services et portant diverses autres mesures de recodification de mesures non fiscales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-120

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme OLLIVIER, MM. Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, seizième ligne, troisième colonne

Remplacer le montant :

100 444 000

par le montant :

289 792 867

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à supprimer le plafond de la taxe sur les paris sportifs pour affecter son produit à l’héritage des Jeux via l’Agence nationale du sport. 

La France a vécu pendant deux mois au rythme de la compétition sportive. Les Jeux Olympiques et Paralympiques auront marqué avec enthousiasme nos semaines d’été. Il est indéniable que le succès populaire de ces Jeux illustre l’importance qu’a le sport dans les consciences collectives. Cette étincelle sportive, si belle soit-elle, ne doit pas cacher les dysfonctionnements et les errances du sport dans notre pays. 

Alors que nous attendions avec impatience les mesures pour l’héritage des Jeux de Paris 2024, le couperet est tombé : une baisse de 182 millions d’euros pour le Sport dans le projet de loi de finances 2025. Non seulement rien ne se dessine pour rendre la pratique du sport dans notre pays, mais en plus la diminution des crédits touche des dispositifs existants : le plan « 5000 équipements sportifs – Génération 2024 », le Pass’Sport, les ressources affectées à l’ANS… Un budget qui ne permet aucunement à la France de se prévaloir d’être une grande nation sportive. 

Nous proposons le déplafonnement de la taxe sur les paris sportifs. Autorisés en 2010, le chiffre d’affaires des paris sportifs en ligne a littéralement explosé en France au cours des dix dernières années, passant de 228 millions d’euros en 2014, à 1,48 milliard en 2023, soit une croissance de plus de 500 % sur la période, selon les chiffres de l’ANJ. D’ailleurs, les jeunes sont les principales cibles des opérateurs de paris, puisqu’environ 30 % des parieurs sportifs (majoritairement masculins) ont entre 18 et 24 ans et 34 % entre 25 et 34 ans. Le déplafonnement de la taxe sur les paris sportifs répond à une triple logique : permettre un meilleur contrôle, alerter sur la diminution des crédits alloués au programme 219 Sport, et financer un fonds « Héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques » par le biais de l’Agence nationale du sport (ANS).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1120

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, seizième ligne

Remplacer le montant :

100 444 000

par le montant :

216 444 000

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par le relèvement du taux du prélèvement sur les paris sportifs en ligne prévu à l’article 1609 tricies du code général des impôts.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent augmenter le taux de prélèvement sur les paris sportifs en ligne de la FDJ afin d’affecter les ressources à l’ANS. L’objectif étant de compenser la baisse de crédits alloué au programme 219 Sport en augmentant les ressources affectées à l’ANS, afin de garantir le financement des dispositifs concernés par cette baisse de dotation.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-964

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KANNER, ROS, LOZACH, TISSOT, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, STANZIONE, TEMAL, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, seizième ligne

Remplacer le nombre :

100 444 000

par le nombre :

213 882 392

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à déplafonner intégralement deux des trois taxes alimentant l’Agence nationale du sport (ANS) afin de dégager le financement nécessaire pour assurer l’héritage des jeux olympiques et paralympiques, une politique de développement des pratiques physiques et sportives en direction de tous les publics et le développement d’un parc d’équipements sportifs en bon état, sur l’ensemble du territoire.

Le montant global des trois taxes contribuant au financement de l’ANS pour 2025 est attendu à hauteur de plus de 563 millions € et seuls 160 millions € seront reversés à l’ANS pour financer la politique du sport.

Le produit de 2 des 3 taxes est systématiquement écrêté. En 2025, l’une d’entre elles (taxe de 5,1% sur les produits de la Française de Jeux hors paris sportifs) ne sera plus du tout affectée à l’ANS.

Le rendement total des 3 taxes a progressé de plus de 10% depuis 2017 mais la part affectée au secteur sportif a été réduite de moitié ; en dix ans la part de reversement aux politiques publiques en faveur du sport est passée des deux tiers du produit à un tiers.  

Cet amendement vise donc à réattribuer au secteur sportif la part de financement qui lui revient naturellement, en affectant intégralement le produit de la taxe sur le produit des paris sportifs en ligne de la Française des jeux et des nouveaux opérateurs agréés, 213 882 392 millions d’euros au total, soit 113,438 millions d’euros supplémentaires par rapport aux 100,444 millions d’euros budgétés aux termes de la LFI.

Ces crédits supplémentaires permettraient notamment de créer et d’abonder un  fonds héritage » dédié au sport féminin






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-272 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. SAVIN, Mme PUISSAT, MM. MICHALLET et BELIN, Mme BELRHITI, MM. BOUCHET, BRISSON, BRUYEN, CADEC et CHEVROLLIER, Mme ESTROSI SASSONE, MM. GENET et GREMILLET, Mmes JOSENDE et LASSARADE et MM. Daniel LAURENT, PANUNZI, PELLEVAT, PIEDNOIR et SOL


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, seizième ligne, dernière colonne

Remplacer le montant :

100 444 000

par le montant :

213 882 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par le relèvement du taux du prélèvement sur les paris sportifs en réseaux physiques et en ligne prévu à l’article 1609 tricies du code général des impôts.

Objet

Dans le projet de loi de finances pour 2025, les moyens du ministère des sports sont en diminution de 268 millions d’euros (soit une baisse de 29 %), que le gouvernement justifie à hauteur de 151 millions d’euros par des mesures spécifiquement liées à l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques, et 117 millions d’euros par des mesures qui n’y sont pas liées (baisse des moyens dédiés aux équipements sportifs, au Pass’sport et à l’insertion professionnelle par le sport). A cela, s’ajoute la réduction du plafond des taxes affectées à l’agence nationale du sport (ANS) de 6 millions d’euros. 

Alors que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont été un formidable succès sportif et populaire, ce budget en forte baisse fragilise l’héritage des Jeux et l’ambition de bâtir en France une nation sportive. 

D’autre part, d’après les données de l’autorité nationale des jeux, au premier semestre 2024, le montant des mises engagées dans les paris sportifs s’est établi à 5,2 Md€, soit une hausse de près de 25% par rapport au premier semestre 2023. Les données étant arrêtées en juin, elles ne sont pas affectées par les Jeux olympiques et paralympiques qui ont probablement eu aussi un effet à la hausse sur l’ensemble des facteurs, ce qui laisse présager d’une hausse encore plus importante au second semestre du fait de la dynamiques liée aux Jeux olympiques et paralympique. 

Accroître la part de la fiscalité sur les paris sportifs affectée à l’ANS a donc du sens politiquement. Dans la mesure où les paris sportifs bénéficient des résultats de l’ensemble de la politique sportive qui permettent l’organisation de compétitions de qualité dynamisant économiquement leur activité, il est juste qu’une part accrue revienne à la filière dans un cercle vertueux.

En déplafonnant l’affectation de taxe sur les paris sportifs à l’ANS, cet amendement propose de réinjecter 113 M€ dans le budget du ministère des sports, pour limiter l’impact de la diminution du budget du ministère hors mesures spécifiquement liées à l’organisation des Jeux. 

Ces moyens permettront notamment de sécuriser le financement des équipements sportifs structurants par les collectivités territoriales. En effet, la réduction des dotations des collectivités imposée par le Gouvernement dans ce PLF fait courir un risque majeur de renoncement au financement des équipements sportifs, ce qui serait un signal particulièrement négatif au lendemain des JOP 2024. Il est donc nécessaire que l’Etat joue un rôle d’amortisseur pour éviter une mise à l’arrêt des projets de construction et de rénovation des équipements sportifs. Cet amendement permettra également de rétablir les crédits dédiés à l’insertion professionnelle par le sport, réduits de 19 M€ dans le PLF. 

Cet amendement est gagé par un relèvement du taux de la taxe. Toutefois, ce gage vise à en assurer la recevabilité et devra être levé par le gouvernement. En effet, ce dernier a prévu en PLFSS une hausse du taux de la fiscalité sur les paris sportifs affectée à la Sécurité sociale (même assiette que la taxe affectée à l’ANS). Il ne semble donc pas raisonnable de mettre en œuvre une hausse de taux supplémentaire au risque de trop pénaliser le secteur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1905 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes HARRIBEY et NARASSIGUIN, MM. TISSOT et GILLÉ, Mme DANIEL, MM. Patrice JOLY, BOURGI, FÉRAUD et FAGNEN, Mmes CONWAY-MOURET et BRIQUET, M. ROIRON, Mme BLATRIX CONTAT, MM. REDON-SARRAZY, DEVINAZ, Michaël WEBER et PLA, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et MONIER, M. KERROUCHE, Mme ESPAGNAC et M. MÉRILLOU


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, seizième ligne

Remplacer le montant : 

100 444 000

par le montant :

187 756 963

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à augmenter le plafond de la taxe sur les paris sportifs affecté au sport, à hauteur de 187 millions d'euros.

Alors que l'une des trois taxes finançant le sport, celle sur la FDJ hors partis sportifs, vient de lui être désaffectée, le rendement de la taxe sur les paris sportifs constitue plus que jamais le moteur des ressources fiscales du sport. 

Pourtant, son produit fiscal est verrouillé, depuis 2015, à 34,6M€ empêchant la croissance soutenue et permanente du rendement de cette taxe de bénéficier aux acteurs sportifs, nationaux et territoriaux. Si cette année son plafond est augmenté à 100 m€ c'est uniquement pour compenser la perte de la taxe FDJ hors paris sportif, sans pour autant dépasser les 34,6 m€ habituels de la seule taxe paris sportif.

En 2015, le rendement de cette taxe représentait 61 M€ et 57% de ce produit était directement affecté au CNDS (anciennement ANS). Pour 2025, le PLF estime que cette taxe va générer 214 m€ (contre 181 m€ en 2024), mais le plafond de 34,6m€ n'évolue pas (hors compensation de la taxe FDJ hors paris sportifs). 

Afin de ne pas léser le milieu sportif, nous proposons donc de raisonner en terme de % du rendement et d'affecter ce même pourcentage de 57% qui était appliqué avant 2017. Ce qui permet de réévaluer le plafond de 87m€ (hors compensation de la taxe FDJ)

Alors que le sport peut financer le sport, nous proposons de déplafonner la taxe sur les paris sportifs afin d’accompagner l’ambition partagée – et démultipliée au lendemain des JOP 2024 – de construire collectivement une nation plus sportive.

Cet amendement est gagé par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1121

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, seizième ligne,

Remplacer le montant :

100 444 000

par le montant :

146 444 000

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

… – La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par le relèvement du taux du prélèvement sur les paris sportifs en ligne prévu à l’article 1609 tricies du code général des impôts.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent cet amendement de repli qui vise à compenser la diminution des crédits alloués à plusieurs dispositifs du programme 219 Sport en augmentant les ressources budgétaires de l’ANS par le relèvement du plafond de la taxe affectée aux paris sportifs en ligne.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-474

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, seizième ligne

Remplacer le montant :

100 444 000

par le montant : 

80 355 200

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md € en 2012 à 81,1 Md € en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30 Md € de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge. Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts. Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident. Considérant donc les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de certains opérateurs, le présent à amendement vise à minorer le plafond du prélèvement sur les jeux et paris sportifs exploités par la FdJ et opérateurs agréés alloué à l’ANS de 20 088 800 €, en vue de la réinternalisation à terme de l’opérateur. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-469

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, dix-septième ligne

Remplacer le montant :

5 000 000

par le montant : 

4 000 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30 Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge. 

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts. 

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident. 

Considérant donc les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de certains opérateurs, le présent à amendement vise à minorer le plafond de la redevance sur les produits biocides allouée à l’ANSéS de 1 000 000 €, en vue de la réinternalisation à terme de l’opérateur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-12

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, dix-septième ligne

Remplacer le nombre :

5 000 000

par le nombre :

4 620 000

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) de la taxe annuelle portant sur les autorisations de médicaments vétérinaires, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-470

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, dix-huitième ligne

Remplacer le montant :

4 200 000

par le montant :

3 360 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30 Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge. 

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts. 

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident. 

Considérant donc les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de certains opérateurs, le présent à amendement vise à minorer le plafond de la taxe annuelle portant sur les autorisations de médicaments vétérinaires et les autorisations d’établissements pharmaceutiques vétérinaires allouée à l’ANSéS de 840 000 €, en vue de la réinternalisation à terme de l’opérateur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-471

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, dix-neuvième ligne

Remplacer le montant :

6 000 000

par le montant : 

4 800 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30 Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge. 

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts. 

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident. 

Considérant donc les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de certains opérateurs, le présent à amendement vise à minorer le plafond de la taxe annuelle sur la vente des produits phytopharmaceutiques allouée à l’ANSéS de 1 200 000 €, en vue de la réinternalisation à terme de l’opérateur.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-13

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, dix-neuvième ligne

Remplacer le nombre :

6 000 000

par le nombre :

5 362 350

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) de la taxe liée aux dossiers de demande concernant les médicaments vétérinaires ou leur publicité, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-14

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, vingtième ligne

Remplacer le nombre :

15 000 000

par le nombre :

10 500 000

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation de la taxe relative à la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques à l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2190

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, première colonne, vingt-cinquième ligne

Remplacer les mots : 

VI de l’article 135 de la loi n° 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009

par les mots :

Taxe pour la gestion des certificats d’immatriculation des véhicules prévue par le 1° de l'article L. 421-30 du code des impositions sur les biens et services (création) et le 1° de l'article 46-1 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012 (affectation)

Objet

Amendement de coordination avec l'ordonnance n° 2021-1843 du 22 décembre 2021 portant partie législative du code des impositions sur les biens et services et transposant diverses normes du droit de l'Union européenne






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2191

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, première colonne, vingt-huitième ligne

Remplacer les mots :

Article 300 bis du code général des impôts

par les mots :

Taxe sur les exploitants de plateformes de mises en relation par voie électronique en vue de fournir certaines prestations de transport, prévue par l'article L. 453-35 du code des impositions sur les biens et services (création) et l'article L. 7345-4 du code du travail (affectation)

Objet

Amendement de coordination avec l'ordonnance n° 2023-1210 du 20 décembre 2023 portant création du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services et portant diverses autres mesures de recodification de mesures non fiscales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1283 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Non soutenu

MM. MONTAUGÉ, PLA, MÉRILLOU et CHAILLOU, Mme Gisèle JOURDA, MM. LUREL, MICHAU, TEMAL, Michaël WEBER, GILLÉ et FAGNEN, Mmes ARTIGALAS et BÉLIM, MM. DURAIN, TISSOT et REDON-SARRAZY, Mme MONIER et MM. ZIANE, DEVINAZ, STANZIONE et ROIRON


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trentième ligne

Remplacer le montant :

12 000 000

par le montant :

22 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La question du renouvellement des générations en agriculture, ainsi que les enjeux liés à l'installation et à la transmission des exploitations, est au cœur des préoccupations du monde agricole. La tendance actuelle met en péril, à moyen terme, le modèle agricole français. Au cours des dix dernières années, 108 000 exploitants agricoles ont cessé leur activité et une ferme sur cinq a disparu. D'ici 2030, 48 % des chefs d'exploitation auront atteint l'âge de la retraite. Face à cette situation, la LOAA, adoptée par l'Assemblée nationale en mai 2024, fixe l'objectif d'atteindre 500 000 agriculteurs installés en France d'ici 2035. Pour y parvenir, le nombre d'installations doit doubler chaque année dès 2025, en tenant compte du rythme actuel des départs à la retraite.

Pour atteindre cet objectif, un meilleur accompagnement des candidats à l'installation est essentiel. C'est l'ambition de l'État à travers la création de France Service Agriculture et la réforme du cadre national d'accompagnement à l'installation-transmission. Les parties prenantes du secteur agricole s'accordent sur la nécessité d'augmenter significativement les fonds dédiés à l'accompagnement des parcours d'installation et de transmission, dans le cadre du programme AITA. Cette recommandation est également soutenue par la Cour des Comptes et le CGAAER. Ce dernier, dans son rapport d'avril 2023, estimait que l'État devait allouer 10 millions d'euros supplémentaires, en ciblant particulièrement l'accompagnement des personnes non issues du milieu agricole (NIMA) et la phase d'émergence.

Alors que la reprise de l'examen du projet de loi d'orientation et d'avenir agricole est prévue pour l'automne, le projet de loi de finances pour 2025 représente une opportunité pour avancer sur le financement du futur parcours. Toutefois, la promesse faite début 2024 par le gouvernement d'augmenter de 50 % les fonds de l'État alloués au programme AITA ne figure pas dans l'actuel projet de loi de finances. Cet amendement a donc pour but de confirmer cette augmentation dès 2025, conformément aux recommandations du CGAAER.

Cette augmentation des moyens alloués à la politique d'installation-transmission via le programme AITA ne constitue qu'une première étape vers un parcours d'accompagnement efficace. Les associations et réseaux spécialisés dans l'accompagnement à l'installation-transmission, en particulier auprès des nouveaux publics, estiment qu'environ 130 millions d'euros par an seront nécessaires, soit en moyenne 5 200 euros par personne accompagnée, pour soutenir correctement tous les candidats à l'installation agricole. Cet amendement est le fruit de propositions faites par SOL, Terre de Liens, FADEAR, MIRAMAP, RENETA, Réseau CIVAM, la FNAB et le pôle InPACT.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1566 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. LAHELLEC, BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trentième ligne

Remplacer le montant :

12 000 000

par le montant :

17 000 000

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Objet

 

Cet amendement vise à augmenter les fonds dédiés à l’accompagnement de l’installation et de la transmission des exploitations agricoles, à hauteur de 5 millions d'euros. dans le cadre du programme AITA

En effet, nous le savons tous, ces dix dernières années, 108 000 exploitants agricoles et une ferme sur cinq ont disparu ; d’ici 2030, 48% des chefs d’exploitation auront atteint l’âge de partir à la retraite.

Si nous voulons relancer la dynamique d’installation en France il faut aussi renforcer les moyens afin d’accompagner l’installation de toutes les personnes candidates.

C’est pourquoi, suivant les  recommandation de la Cour des Comptes et du CGAAER qui estimait dans son rapport (avril 2023) que l’État devait engager 10 millions d'euros supplémentaires en ciblant notamment l’accompagnement des personnes non issues du milieu agricole (NIMA) et la phase d’émergence, cet amendement propose d’augmenter les fonds dédiés à l’accompagnement des parcours d’installation et de transmission des exploitations dans le cadre du programme AITA à hauteur de 5 millions en attendant le vote de la LOA.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-16 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000

par le nombre :

245 117 000

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… - Il est opéré en 2025 un prélèvement de 20 millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et est reversé au budget général de l’État.

Objet

L’article 33 prévoit de diminuer de 40 millions d’euros le plafond de la taxe additionnelle à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (TA-CVAE) affectée aux chambres de commerce et d’industrie (CCI). Ce plafond est ainsi abaissé à hauteur de 205,117 millions d’euros, contre 245,117 millions d’euros en 2024.

Lors des discussions sur le projet de loi de finances pour 2024, le Gouvernement s’était pourtant engagé auprès des CCI à maintenir le plafond des taxes qui leur sont affectées. En contrepartie, le réseau consulaire des CCI devait contribuer à l’effort de redressement des finances publiques par un prélèvement de 100 millions sur leurs fonds de roulements réparti sur la période 2024 à 2027. Ce prélèvement devait être opéré conformément à la trajectoire suivante : 40 millions d’euros en 2024 -conformément à ce qui a finalement été inscrit en loi de finances initiale (LFI) pour 2024 - puis 20 millions d’euros par an entre 2025 et 2027.

Le présent amendement vise donc :

- d’une part, à maintenir le plafond de TA-CVAE affectée aux CCI à hauteur de 245,117 millions d’euros ;

- d’autre part, à opérer en 2025 un prélèvement de vingt millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie, conformément à la trajectoire convenue entre le Gouvernement et les CCI.  Ce prélèvement serait réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et reversé au budget général de l’État.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-959 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes ESPAGNAC et BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000

par le nombre :

245 117 000

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… - Il est opéré en 2025 un prélèvement de 20 millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et est reversé au budget général de l’État.

Objet

Le présent amendement du groupe SER permet de revenir sur la réduction de 40 millions d’euros de la taxe affectée au réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie (TCCI) proposée dans le projet de loi de finances pour 2025.

Le dispositif contrevient à la trajectoire financière pluriannuelle définie entre le Gouvernement, le Parlement et le réseau des CCI, inscrite dans la loi de finances initiale pour 2024.

En effet, le réseau des CCI s’était engagé auprès du Gouvernement et du Parlement à contribuer à l’effort économique nationale via un prélèvement sur leurs fonds de roulement de l’ordre de 100 millions d’euros. En contrepartie, le Gouvernement s’était alors engagé à assurer la stabilité totale des ressources publiques des CCI.

Cet amendement réhausse donc le montant de la TCCI de 40 millions d’euros et permet d’assurer le prélèvement sur fonds de roulement de 20 millions d’euros, dans le respect de la trajectoire pluriannuelle.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1083 rect. ter

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET, Jean-Michel ARNAUD

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000 

par le nombre :

245 117 000 

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… - Il est opéré en 2025 un prélèvement de 20 millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et est reversé au budget général de l’État.

Objet

Les CCI sont des acteurs indispensables des politiques publiques dans le champ économique, qu'il s'agisse de l’encouragement à la création d’entreprises, de l’accompagnement des TPE-PME dans les grandes transitions ou du développement de l’apprentissage et de la formation ou encore de l’aménagement durable des territoires.

L’article 33 du présent PLF prévoit une diminution du plafond de la taxe affectée au réseau des CCI (TCCI) de l’ordre de 40 M€, passant de 525 M€ à 485 M€, soit une baisse de l’ordre de 8 % du montant annuel perçu par le réseau.

Cette proposition contredit la trajectoire financière pluriannuelle fixée conjointement par le Gouvernement, le Parlement et le réseau des CCI dans le cadre de la loi de finances pour 2024. Cette trajectoire prévoyait de maintenir les ressources fiscales allouées aux CCI à 525 M€ jusqu'en 2027, en échange d'un prélèvement de 100 M€ sur les fonds de roulement du réseau, réparti comme suit : 40 M€ en 2024, puis 20 M€ en 2025, 2026 et 2027.

Ainsi, cet amendement, élaboré en concertation avec les CCI et adopté à l'Assemblée nationale à l'initiative du groupe Les Démocrates (avant que la première partie du PLF ne soit rejetée), vise à annuler la nouvelle réduction de la TCCI proposée et ainsi à garantir le respect de la trajectoire pluriannuelle décidée en 2024, prévoyant un prélèvement de 20 M€ sur les fonds de roulement en 2025, tout en maintenant la TCCI à 525 M€.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1620 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme BOURCIER, MM. BRAULT, Vincent LOUAULT et GRAND, Mme LERMYTTE, MM. Alain MARC et CHASSEING, Mme Laure DARCOS et MM. CHEVALIER et GREMILLET


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000

par le nombre :

245 117 000

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… - Il est opéré en 2025 un prélèvement de 20 millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et est reversé au budget général de l’État.

Objet

L’article 33 du projet de loi de finances prévoit une réduction des ressources du réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie de 40 millions d’euros. Cet amendement remplace cette baisse des ressources prévue de la Taxe affectée par un prélèvement équivalent dans les fonds de roulement du réseau CCI France.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1746 rect. ter

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, trente-septième ligne, dernière colonne :

Remplacer le montant :

205 117 000

par le montant :

245 117 000

II. – Après l'alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – Il est opéré un prélèvement de vingt millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et est reversé au budget général de l’État.

Objet

Cet amendement vise à rétablir le montant de la taxe pour frais de chambres de commerce et d’industrie (TCCI) conformément à la trajectoire pluriannuelle définie lors du projet de loi de finances pour 2024.  

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction de 40 millions d’euros de la TCCI, la faisant passer de 525 à 485 millions d’euros, soit une baisse de 8 %. Cette décision rompt l’accord établi en 2024, qui prévoyait le maintien de la TCCI à 525 millions d’euros jusqu’en 2027, accompagné d’un prélèvement de 20 millions d’euros annuel sur le fonds de roulement.  

Les chambres de commerce et d’industrie, déjà confrontées à une diminution de 60 % de leur financement depuis 2013 et à une réduction importante de leurs effectifs (passés de 25 000 à 14 000), risquent de voir leur capacité à accompagner les entreprises encore affaiblie. Pourtant, elles jouent un rôle majeur dans le développement économique, générant chaque année 2 860 millions d’euros de valeur économique et 1 860 millions d’euros d’investissements.  

Assurer une trajectoire budgétaire stable pour les CCI est indispensable pour préserver leur efficacité et leur impact territorial, dans un contexte où leur rôle d’accompagnement est plus que jamais essentiel.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-197 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Tombé

Mmes BILLON, ANTOINE, FLORENNES, HOUSSEAU, JACQUEMET, PERROT, ROMAGNY, SAINT-PÉ, TETUANUI et VERMEILLET et MM. COURTIAL, DUFFOURG, FARGEOT, LONGEOT, MENONVILLE et BLEUNVEN


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000 

par le nombre :

245 117 000 

II. Après l’alinéa 5

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Il est opéré un prélèvement de vingt millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par Chambre de commerce et d’industrie France et est reversé au budget général de l’État. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI) jouent un rôle déterminant dans l’accompagnement des TPE et PME, qui constituent 99 % du tissu économique. Le PLF pour 2025, dans sa version telle que transmise au Sénat, entend réduire le plafond de la taxe affectée aux CCI (TCCI) de 525 millions d’euros à 485 millions d’euros, soit une baisse de 40 millions d’euros. Cette réduction contredit les engagements pris lors de l’élaboration du PLF pour 2024, qui garantissait le maintien des ressources des CCI à 525 millions d’euros jusqu’en 2027. En échange de cette stabilité, le réseau des CCI avait accepté de contribuer à l’effort économique national par un prélèvement de 100 millions d’euros sur ses fonds de roulement, étalé sur quatre ans. 

Le réseau a déjà subi des efforts considérables au cours des dix dernières années. Depuis 2013, leur financement public a diminué de 66 %, passant de 1,4 milliard d’euros à environ 525 millions d’euros. Les effectifs des CCI ont également été drastiquement réduits, passant de 25 000 à 14 000 salariés. Malgré ces contraintes, le réseau affiche une création annuelle de 2,86 milliards d’euros de valeur économique et 1,86 milliard d’euros d’investissements dans les territoires. Une nouvelle baisse de 40 millions d’euros pourrait entraîner la suppression de 500 postes supplémentaires. Les conséquences de cette réduction seraient particulièrement dommageables pour les entreprises dans des secteurs en difficulté et les zones rurales, où les CCI constituent souvent un acteur pivot pour structurer l’économie locale. 

Cet amendement vise donc à revenir sur cette réduction de 40 millions d’euros pour respecter la trajectoire budgétaire définie en 2024. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1512 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Tombé

MM. DELCROS et LAUGIER, Mme Nathalie GOULET, M. HENNO, Mme SOLLOGOUB et MM. CANÉVET, CHASSEING et PARIGI


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000 

par le nombre :

245 117 000 

II. Après l’alinéa 5

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Il est opéré un prélèvement de vingt millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par Chambre de commerce et d’industrie France et est reversé au budget général de l’État. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur la réduction de 40 millions d’euros de la taxe affectée au réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie, en application de la trajectoire financière entérinée lors du vote de la loi de finances pour 2024, en contrepartie d’un prélèvement sur fonds de roulement de 40 millions d’euros en 2024 et 20 millions d’euros en 2025, 2026 et 2027.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1551 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Non soutenu

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER et Mme Valérie BOYER


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000 

par le nombre :

245 117 000 

II. Après l’alinéa 5

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Il est opéré un prélèvement de vingt millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par Chambre de commerce et d’industrie France et est reversé au budget général de l’État. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025 prévoit actuellement une nouvelle réduction des ressources publiques affectées au réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI).

L’article 33 prévoit en effet une diminution du plafond de la taxe affectée au réseau des CCI (TCCI) de l’ordre de 40 millions d’euros, passant de 525 millions d’euros à 485 millions d’euros, soit une baisse de l’ordre de 8 % du montant annuel perçu par le réseau.

Cette proposition contrevient à la trajectoire financière pluriannuelle définie par le Gouvernement, le Parlement et le réseau des CCI et entérinée dans la loi de finances initiale pour 2024.

Cette trajectoire prévoyait en effet un maintien de la ressource fiscale affectée aux CCI à 525 millions d’euros jusqu’en 2027, en contrepartie d’un prélèvement sur les fonds de roulement du réseau à hauteur de 100 millions d’euros sur la même période et décliné comme suit : 40 millions d’euros prélevés en 2024, puis 20 millions d’euros prélevés en 2025, 2026 et 2027.

Alors que les CCI représentent aujourd’hui le premier réseau d’accompagnement public aux entreprises, diminuer à nouveau leur niveau de ressources publiques viendrait fragiliser leur mission d’accompagnement des porteurs de projets et des TPE-PME dans un contexte économique tendu.

Par ailleurs, les CCI ont d’ores et déjà fait face à une baisse drastique de la ressource fiscale qui leur est affectée, soit 60% sur la période 2013 – 2024 (passant de 1,3 milliard à 525 millions d’euros) et ont consenti des efforts de gestion important en réduisant leurs effectifs dans des proportions uniques dans le paysage des opérateurs publics (passant de 25 000 collaborateurs en 2013 à 14 000 en 2024).

Le réseau a également engagé une profonde transformation par :

·       La performance client, avec un taux moyen de satisfaction et un taux de recommandation de 8,3/10 chacun d’après l’institut de sondage indépendant OpinionWay ;

L’impact, avec en 2023 la création, a minima, de 2 860 M€ de valeur par les CCI pour 525 M€ de TCCI versée, soit un effet de levier pour l’économie française de 1 à plus de 5. Ainsi. elles ont généré 1 860M€ d’investissements et permis la création de 16 000 emplois. 

Toute nouvelle baisse de TCCI contraindrait le réseau à de nouvelles suppressions de postes et fragiliserait d’autant plus sa structure financière déjà dégradée à ressources constantes en raison des envolées récentes du taux d’inflation. Cela viendrait, in fine, fragiliser l’accompagnement des entrepreneurs et porteurs de projet partout sur le territoire et, par conséquent, les perspectives de croissance et donc de rentrées fiscales.

Pour toutes ces raisons, cet amendement prévoit de revenir sur la nouvelle réduction de TCCI proposée et d’assurer le respect de la trajectoire pluriannuelle, actée en 2024, d’un prélèvement sur fonds de roulement de 20 millions d’euros en 2025 en échange du maintien de la TCCI à 525 millions d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-679 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Tombé

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne

Remplacer le nombre :

205 117 000

par le nombre :

245 117 000

II. – Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… - Il est opéré en 2025 un prélèvement de 20 millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et est reversé au budget général de l’État.

III. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

...– La perte de recettes résultant pour l’État du relèvement du plafond de la taxe additionnelle à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises affectée aux chambres de commerce et d’industrie est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K, contrairement aux propos stigmatisants tenus à l’égard des « agences » et des « opérateurs » qu’il conviendrait de supprimer ou de sous-financer, entendent revenir sur la baisse pérenne de 40 millions d’euros de CCI France


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-207 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Tombé

MM. PELLEVAT et KLINGER, Mme GOSSELIN, MM. HOUPERT, BELIN, Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT, MEIGNEN et POINTEREAU, Mme MALET, M. PANUNZI et Mme BELLUROT


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, trente-septième ligne 

Remplacer le nombre :

205 117 000

par le nombre :

245 117 000

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le PLF pour 2025 prévoit une diminution de la taxe affectée au réseau des Chambres de Commerce et d’Industrie (TCCI) de 40 millions d’euros, soit 7,6 % de perte par rapport à la situation actuelle. Cette baisse se traduit par un passage du plafond de 525 millions d’euros de TCCI à 485 millions d’euros.

Cette proposition contrevient d’une part à la trajectoire financière entérinée l’année passée et aboutirait au licenciement de 600 personnes, soit 29% des effectifs opérationnels mobilisés par les CCI, alors même que les TPE-PME n’ont jamais eu autant besoin des CCI.

Par ailleurs, cette baisse de la TCCI intervient alors même que les CCI se sont engagées à contribuer à l’effort économique national via un prélèvement sur leurs fonds de roulement de 100 millions d’euros sur la période 2024 – 2027 décliné comme suit : 40 millions d’euros prélevés en 2024, puis 20 millions d’euros en 2025, 2026 et 2027.

En échange, le Gouvernement s’était engagé à la stabilité totale de nos ressources publiques. En prévoyant cette baisse de la TCCI, le Gouvernement ne tient donc pas son engagement. 

Cette baisse de ressources interviendrait alors même que le réseau des CCI :

A déjà subi une diminution drastique de ses ressources (60% de TCCI en moins de 2013 à 2024, soit plus de 800 millions d’euros) ; Répond aux attentes des entreprises et collectivités avec un taux moyen de satisfaction et de recommandation de 8,3/10 d’après l’institut de sondage indépendant OpinionWay ; N’a jamais généré autant d’impact positif pour l’économie. Ainsi en 2023, les CCI ont créé a minima 2 860 M€ de valeur pour 525 M€ de TCCI versée, soit un effet de levier sur l’économie de 1 à plus de 5. 

Pour ces raisons, cet amendement propose de supprimer cette nouvelle baisse de ressource proposée dans le texte et s’en tenir à la trajectoire votée l’année passée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-17 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarante et unième ligne

Remplacer le nombre :

162 899 000

par le nombre :

169 649 000

Objet

L’article 33 prévoit de fixer le plafond de la taxe pour frais de chambre affectée aux chambres des métiers et de l’artisanat (TFCMA) à hauteur de 162,899 millions d’euros, contre 182,899 millions d’euros en 2024.

D’après l’évaluation préalable de ce même article, il est prévu une diminution progressive du plafond de la TFCMA de 60 millions d’euros d’ici 2027 par rapport à 2022.  Il ressort des travaux du rapporteur général que la baisse progressive a été programmée selon une trajectoire négociée entre le Gouvernement et le réseau des CMA, et devrait se traduire de la manière suivante : -7 millions d’euros en 2023, puis -13,25 millions d’euros par an entre 2024 et 2027.  Si la loi de finances initiale (LFI) pour 2023 et la LFI 2024 ont respecté cette trajectoire, ce n’est pas le cas de ce projet de loi de finances pour 2025, qui prévoit une diminution de 20 millions d’euros du plafond de la TFCMA.

Le présent amendement vise donc à fixer le plafond de TFCM affectée aux CMA à 169,649 millions d’euros (soit – 13,25 millions d’euros par rapport à 2024), conformément à la trajectoire de baisse convenue entre le Gouvernement et les CMA. Il permet ainsi de garantir la soutenabilité du réseau des CMA sans remettre en cause la trajectoire d’économies prévue sur la période 2022 à 2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-379 rect. ter

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE et GOLD, Mmes GUILLOTIN et JOUVE et MM. GUIOL, LAOUEDJ, MASSET et ROUX


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarante et unième ligne

Remplacer le nombre :

162 899 000

par le nombre :

169 649 000

Objet

Cet amendement vise à limiter à 13,25 M€ en 2025 la diminution des ressources affectées au réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat, comme ce fut déjà le cas pour l’année 2024.

Une diminution progressive du plafond de la taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat (TFCMA) est prévue depuis 2023 et jusqu’en 2027 pour un montant global de 60 M€.

Après une première baisse de 7 M€ en loi de finances pour 2023, la loi de finances pour 2024 a prévu au terme des travaux parlementaires une baisse d’un montant de 13,25 M€, montant qui résulte des échanges entre CMA France, le Parlement et le Gouvernement et qui s’explique par une volonté de « lissage » des 53 millions de baisse restants pour les lois de finances 2024, 2025, 2026 et 2027. Aussi, le présent projet de loi de finances pour 2025 aurait-il dû afficher une baisse de 13,25 M€ et non pas de 20 M€.

Or, c’est sur la base du lissage de la trajectoire baissière du montant de TFCMA que le réseau des CMA s’est engagé l’année dernière dans un plan de transformation ambitieux à horizon 2027. Il s’agit tout à la fois d’un plan d’économies, de réorganisation et de repositionnement du réseau des CMA, un plan qui doit lui permettre d’ici à 2027 de « faire mieux avec moins » de financement public.

Toutefois, la réussite de cette transformation d’un réseau consulaire exemplaire et responsable passe par une visibilité budgétaire claire jusqu’en 2027.  En effet, une accélération de la trajectoire telle que proposée dans le présent texte remettra en question le plan de transformation et fragilisera le réseau des CMA au détriment des entreprises artisanales qu’il accompagne sur tous les territoires. C’est pourquoi, cet amendement prévoit une baisse pour 2025 de 13,25 M€, sans pour autant remettre en question la trajectoire de moins 60 M€ sur la période 2023-2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-680 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarante et unième ligne

Remplacer le nombre :

162 899 000

par le nombre :

169 649 000

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent diminuer la baisse de crédit entérinée par le Gouvernement dans une perspective pluriannuelle (2023-2027) qui devrait à terme générer une baisse d’affectation de la taxe pour frais de chambre des métiers et de l’artisanat (TFCMA) de 60 millions d’euros.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-758 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarante et unième ligne

Remplacer le nombre :

162 899 000

par le nombre :

169 649 000

Objet

Le présent amendement propose de limiter la baisse des ressources affectées au réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) à 13,25 M€ en 2025, comme ce fut le cas pour 2024.

Depuis l'année dernière, une diminution progressive de 60 M€ du plafond de la taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat (TFCMA) est prévue jusqu’en 2027. Après une baisse initiale de 7 M€ en 2023, la loi de finances pour 2024 a prévu une réduction de 13,25 M€, résultant d’un consensus entre le Parlement, le Gouvernement et les CMA France pour lisser les efforts. Ce lissage vise à répartir de façon équilibrée les 53 M€ restants de réduction jusqu’en 2027. Le réseau des CMA s’est engagé sur cette base dans un plan de transformation d’ici 2027 pour « faire mieux avec moins ». Toute accélération de cette trajectoire mettrait en péril ce plan et fragiliserait le soutien aux entreprises artisanales sur le territoire.

Adopté à l'Assemblée nationale à l'initiative du groupe Les Démocrates avant que la première partie du PLF ne soit finalement rejetée, cet amendement prévoit par conséquent une baisse pour 2025 de 13,25 M€ au lieu des 20 M€ prévus par le texte, sans pour autant remettre en question la trajectoire de moins 60 M€ sur la période 2023-2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-961 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes ESPAGNAC et BLATRIX CONTAT, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BRIQUET, MM. ÉBLÉ, FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarante et unième ligne

Remplacer le nombre :

162 899 000

par le nombre :

169 649 000

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à limiter à 13,25 M€ en 2025 la diminution des ressources affectées au réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat, comme ce fut déjà le cas pour l’année 2024.

Une diminution progressive du plafond de la taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat (TFCMA) est prévue depuis 2023 et jusqu’en 2027 pour un montant global de 60 M€.

Après une première baisse de 7 M€ en loi de finances pour 2023, la loi de finances pour 2024 a prévu au terme des travaux parlementaires une baisse d’un montant de 13,25 M€, montant qui résulte des échanges entre CMA France, le Parlement et le Gouvernement et qui s’explique par une volonté de « lissage » des 53 millions de baisse restants pour les lois de finances 2024, 2025, 2026 et 2027. Aussi, le présent projet de loi de finances pour 2025 aurait-il dû afficher une baisse de 13,25 M€ et non pas de 20 M€.

Or, c’est sur la base du lissage de la trajectoire baissière du montant de TFCMA que le réseau des CMA s’est engagé l’année dernière dans un plan de transformation ambitieux à horizon 2027. Il s’agit tout à la fois d’un plan d’économies, de réorganisation et de repositionnement du réseau des CMA, un plan qui doit lui permettre d’ici à 2027 de « faire mieux avec moins » de financement public.

Toutefois, la réussite de cette transformation d’un réseau consulaire exemplaire et responsable passe par une visibilité budgétaire claire jusqu’en 2027.  En effet, une accélération de la trajectoire telle que proposée dans le présent texte remettra en question le plan de transformation et fragilisera le réseau des CMA au détriment des entreprises artisanales qu’il accompagne sur tous les territoires. C’est pourquoi, cet amendement prévoit une baisse pour 2025 de 13,25 M€, sans pour autant remettre en question la trajectoire de moins 60 M€ sur la période 2023-2027.

Cet amendement est issu des propositions du réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat (CMA).



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1748 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. RAMBAUD, FOUASSIN, PATIENT, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, M. ROHFRITSCH et Mme SCHILLINGER


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarante et unième ligne

Remplacer le nombre :

162 899 000

par le nombre :

169 649 000

Objet

Cet amendement vise à limiter à 13,25 M€ en 2025 la réduction des ressources affectées au réseau des Chambres de métiers et de l’artisanat (CMA), conformément à la trajectoire définie en 2024.  

Une diminution progressive de la taxe pour frais de chambre de métiers et de l’artisanat (TFCMA) est prévue de 2023 à 2027, pour un total de 60 M€. Après une première baisse de 7 M€ en 2023, les travaux parlementaires ont fixé la réduction à 13,25 M€ pour 2024, établissant une trajectoire pour répartir les 53 M€ restants de manière équilibrée jusqu’en 2027.  

Sur cette base, le réseau des CMA s’est engagé dans un plan de réorganisation  à horizon 2027. Cependant, la baisse de 20 M€ envisagée pour 2025 dans le présent texte, en rupture avec la trajectoire initiale, compromettrait ce plan et affaiblirait le réseau des CMA, au détriment des entreprises artisanales qu’il soutient dans tous les territoires.  

Cet amendement rétablit une réduction limitée à 13,25 M€ en 2025, garantissant une visibilité budgétaire indispensable pour mener à bien la transformation du réseau, tout en respectant la trajectoire globale de 60 M€ sur 2023-2027.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1032

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme Sylvie ROBERT, MM. KANNER, COZIC et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS, FAGNEN et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU et LINKENHELD, M. LOZACH, Mme LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, M. MONTAUGÉ, Mme NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA, REDON-SARRAZY, ROIRON, ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 33


I. - Alinéa 5, tableau, quarantième ligne

1° Première colonne

Remplacer les mots : 

Article 76 de la loi de finances rectificative pour 2003 (n° 2003-1312 du 30 décembre 2003)

par les mots : 

Article L. 452-14 à L. 452-27 du code des impositions sur les biens et services

2° Troisième colonne

Remplacer le nombre :

50 000 000

par le nombre :

70 000 000

II.- Après l’alinéa 8 

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…- À la troisième colonne de la trente-huitième ligne du tableau du second alinéa du II de l’article 156 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, le nombre : « 50 000 000 » est remplacé » par le nombre : « 70 000 000 ».

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à déplafonner le produit de la taxe sur les spectacles de variétés alimentant le Centre national de la musique en portant son montant à 70 millions. Le montant plafonné au titre du projet de loi de finances à hauteur de 50 millions d'euros  est notoirement insuffisant pour autoriser le centre à satisfaire toutes les demandes, sur l'année entière.

La croissance très importante de l’offre et l’augmentation moyenne du prix des billets ont conduit à faire croître nettement le produit de cette taxe qui devrait atteindre 70 millions € en 2025.

Sans déplafonnement du produit de la taxe au delà de 50 millions €, le CNM ne pourra satisfaire l'ensemble des demandes de financement présentées, situation qui aboutirait à une rupture d’égalité et à des difficultés dans l'application effective du droit de tirage. En effet, sans hausse du plafond, le centre serait amené à satisfaire les entreprises qui exerceraient leur droit de tirage avant que ce plafond ne soit atteint et à ne pas satisfaire celles l'exerçant alors que le centre ne disposerait plus des fonds.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-829

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Sylvie ROBERT, MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL et MM. KANNER, LOZACH, ROS et ZIANE


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, quarantième ligne

1° Première colonne

Remplacer les mots : 

Article 76 de la loi de finances rectificative pour 2003 (n° 2003-1312 du 30 décembre 2003)

par les mots :

Articles L. 452-14 à L. 452-27 du code des impositions sur les biens et services

2° Troisième colonne

Remplacer le nombre :

50 000 000

par le nombre :

55 000 000

II. – Après l’alinéa 8 

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…. – À la troisième colonne de la trente-huitième ligne du tableau du second alinéa du II de l’article 156 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, le nombre : « 50 000 000 » est remplacé par le nombre : « 55 000 000 ».

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement de repli a pour objet de rehausser de 50 millions à 55 millions le plafond de la taxe sur le spectacle vivant pour les années 2024 et 2025. Le plafond de cette taxe a été déjà rehaussé à plusieurs reprises pour accompagner la croissance du secteur, la dernière fois en 2017 pour le fixer à son montant actuel.

Or, les résultats du spectacle vivant ont fait que la prévision initiale de 35 millions d’euros devrait être dépassée en 2024 et 2025, avec des recettes qui devraient dépasser 50 millions d’euros, et donc le plafond.

Dans l’hypothèse où le plafond ne serait pas rehaussé, le CNM serait confronté à un fort risque de rupture d’égalité et s’exposerait à des difficultés administratives et juridiques de gestion du droit de tirage. En effet, il faudrait traiter différemment, et sans aucune justification, une entreprise qui exercerait son droit de tirage avant que le plafond soit atteint, et une autre après cette date, alors que l’établissement ne disposerait plus des fonds, versés au budget de l’État au-delà du plafond.

Dès lors, il est proposé avec le présent amendement de rehausser le plafond de la taxe sur les spectacles à 55 millions d’euros :

- d’une part, pour éviter à un CNM en pleine construction de s’exposer à des difficultés juridiques et techniques qui fragiliseraient ses relations avec le secteur ;

- d’autre part, de préserver des ressources pour que le secteur du spectacle vivant puisse continuer à investir et à se développer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2193

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, première colonne, quarantième ligne

Remplacer les mots : 

Article 76 de la loi de finances rectificative pour 2003 (n° 2003-1312 du 30 décembre 2003)

par les mots :

Taxe sur les spectacles de variétés prévue par le 2° de l'article L. 452-15 du code des impositions sur les biens et services (création) et le II de l'article 4 de la loi n° 2019-1100 du 30 octobre 2019 relative à la création du Centre national de la musique (affectation)

Objet

Amendement de coordination avec l'ordonnance n° 2023-1210 du 20 décembre 2023 portant création du titre V du livre IV du code des impositions sur les biens et services et portant diverses autres mesures de recodification de mesures non fiscales, en cohérence avec l'intitulé de la taxe figurant dans le tableau du I du présent article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1992

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme de MARCO


ARTICLE 33


I. – Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarantième ligne 

Remplacer le montant :

50 000 000 

par le montant :

70 000 000 

II. –  Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de repli. Cet amendement vise à relever à 70 M€ le plafond de la taxe affectée au Centre national de la musique (CNM) dont elle est la principale source de financement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1808

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, quarantième ligne

Remplacer le montant :

50 000 000 

par le montant :

53 000 000

Objet

Le présent amendement vise à rehausser le plafond de la taxe sur les spectacles de variétés (dite « billetterie ») affectée au Centre national de la musique (CNM), prévue par l’article 76 de la loi n° 2003-1312 du 30 décembre 2003 de finances rectificative pour 2003, afin de se rapprocher de la dynamique de la taxe en 2025. Ce rehaussement doit permettre au CNM de disposer des ressources nécessaires au financement des interventions correspondant à ses missions de service public.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-18

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, cinquante-septième ligne

Remplacer le nombre :

105 000 000     

par le nombre :

99 260 726

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à France compétences de la participation au financement de la formation des professions non salariées, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-19

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, cinquante-huitième ligne

Remplacer le nombre :

2 000 000

par le nombre :

882 000

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l'année, d'une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l'imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à FranceAgriMer de la ressource issue des certificats sanitaires et phytosanitaires, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-20

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, cinquante-neuvième ligne

Remplacer le nombre :

19 400 000       

par le nombre :

18 060 000

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à la Haute autorité de l’audit (H2A) de la contribution annuelle des commissaires aux comptes, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-21

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, soixantième ligne

Remplacer le nombre :

7 500 000

par le nombre :

7 140 000

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) du droit sur les produits bénéficiant d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique protégée, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-22

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, soixante-troisième ligne

Remplacer le nombre :

4 000 000

par le nombre :

168 000

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation aux organismes de secours et de sauvetage en mer agréés de la fraction perçue sur les engins ne battant pas pavillon français de la taxe annuelle sur les engins maritimes à usage personnel, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de ces organismes puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-23

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, soixante-quatrième ligne

Remplacer le nombre :

55 000 000

par le nombre :

52 668 000

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation de la taxe sur les nuisances sonores aériennes aux exploitants d’aérodromes, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de ces organismes puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-24

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, soixante-cinquième ligne

Remplacer le nombre :

90 000 000

par le nombre :

89 626 608

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à la Société des grands projets (SGP) de l’imposition forfaitaire sur le matériel roulant circulant sur le réseau de transport ferroviaire et guidé géré par la RATP, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2194

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, première colonne, soixante-septième ligne

Supprimer les mots : « 2° du »

Objet

Amendement de coordination avec le IX du présent article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-25

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 5, tableau, dernière colonne, avant dernière ligne

Remplacer le nombre :

30 000 000

par le nombre :

18 926 712

Objet

Amendement de sincérisation.

L’article 8 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 prévoit que le niveau du plafond, résultant de la loi de finances de l’année, d’une imposition de toutes natures affectée à des tiers autres que les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale et les organismes de sécurité sociale ne peut excéder de plus de 5 % le rendement de l’imposition prévu dans les documents budgétaires.

Cette règle, introduite à l’initiative du Sénat dans les lois de programmation des finances publiques, a pour objet d’améliorer l’information du Parlement sur les ressources dont disposera réellement l’organisme affectataire en donnant une signification réelle au plafond d’affectation.

Le présent amendement propose en conséquence d’appliquer cette règle à l’affectation à la Société des grands projets (SGP) de la taxe sur les surfaces de stationnement, ce qui ne réduira pas les ressources mises à disposition de cet organisme puisque le plafond reste supérieur au rendement attendu de la taxe.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-26

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


I. – Après l’alinéa 5

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… – A. – L’article 156 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est ainsi modifié :

1° Le c du 3° du IV est abrogé ;

2° Après le IV, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Il est opéré en 2024 un prélèvement de 40 millions d’euros sur les fonds de roulement du réseau des chambres de commerce et d’industrie. Ce prélèvement est réparti entre les différents établissements du réseau par CCI France et est reversé au budget général de l’État. »

B. – Le IV de l’article 1600 du code général des impôts est abrogé.

II. – Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

III. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Amendement de correction légistique.

L’article 156 de la loi de finances initiale (LFI) pour 2024 a créé un prélèvement de 40 millions d’euros sur les fonds de roulement des chambres de commerce et d’industrie (CCI), qui n’avait vocation à être opéré qu’en 2024. Toutefois la disposition prévoyant ce prélèvement sur fonds de roulement a été codifiée à l’article 1600 du code général des impôts (CGI), ce qui est de nature à introduire une incertitude sur le caractère ponctuel de cette opération. Pour lever cette ambiguïté, le présent amendement abroge la disposition du CGI prévoyant le prélèvement sur les fonds de roulement des CCI et la réintroduit directement dans la LFI pour 2024, en précisant que ce prélèvement n’est opéré qu’en 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-27

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Alinéa 11, première phrase

Remplacer le nombre :

450

par le nombre :

650

Objet

Le budget du centre national du cinéma (CNC) devrait être supérieur à 820 millions d’euros en 2025 grâce au fort rendement des quatre taxes affectées qui l’abondent. L’article 33 du projet de loi de finances pour 2025 procède à une ponction de 450 millions d’euros sur la trésorerie du CNC. Celui-ci a déjà fait l’objet par le passé de ponctions entre 2011 et 2017.

La trésorerie du CNC augmente de façon continue au cours des dernières années pour atteindre le montant considérable de 847 millions d’euros. La Cour des comptes a souligné en 2023 que le centre disposait d’une « trésorerie disproportionnée au regard des autres opérateurs de l’État distribuant des aides », résultant d’une gestion très prudente. Ainsi, le nombre de jours de fonctionnement couverts par le fonds de roulement est proche d’une année, alors que le besoin en fonds de roulement du CNC n’a pas dépassé 70 millions d’euros en plein cœur de la crise sanitaire.

Ces sommes correspondent en grande partie à des provisions pour aides automatiques qui n’ont pas eu à être mobilisées et qui viennent donc artificiellement grossir la trésorerie de l’établissement. Il est légitime que les fonds « dormants » du CNC soient repris, dans le contexte actuel très dégradé des finances publiques.

Le présent amendement augmente donc de 200 millions d’euros le prélèvement effectué sur la trésorerie du CNC, pour le porter à 650 millions d’euros. Le CNC ne mobilise pas son fonds de roulement pour la distribution de soutiens financiers au secteur, de sorte que le prélèvement n’aura aucun impact sur sa capacité à mobiliser des financements pour le cinéma.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2285 rect. bis

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-27 de la commission des finances

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. LAFON, Mmes BILLON et de LA PROVÔTÉ, MM. HINGRAY, KERN, LAUGIER et LEVI, Mme MORIN-DESAILLY, M. PERRION, Mme ANTOINE, MM. Jean-Michel ARNAUD, BITZ, BLEUNVEN, BONNEAU, CADIC, CAMBIER, CAZABONNE, CHAUVET, CIGOLOTTI, COURTIAL et Stéphane DEMILLY, Mme DEVÉSA, M. DHERSIN, Mme DOINEAU, MM. DUFFOURG et FARGEOT, Mme FLORENNES, M. FOLLIOT, Mmes GACQUERRE et GUIDEZ, MM. HAYE, HENNO et Loïc HERVÉ, Mmes HERZOG, HOUSSEAU, JACQUEMET et LOISIER, MM. LONGEOT, MARSEILLE, Pascal MARTIN, MENONVILLE et PARIGI, Mmes PATRU et PERROT, M. PILLEFER, Mmes Olivia RICHARD, ROMAGNY, SAINT-PÉ, SOLLOGOUB et TETUANUI, M. VANLERENBERGHE, Mme VÉRIEN, MM. CAPO-CANELLAS et DELCROS, Mme Nathalie GOULET, MM. MAUREY et MIZZON, Mme VERMEILLET et MM. CANÉVET et Cédric VIAL


ARTICLE 33


Amendement n° I-27, alinéa 5

Remplacer le nombre :

650

par le nombre :

500

Objet

Le projet de loi de finances prévoit une ponction de 450 millions d’euros sur la trésorerie du Centre national du Cinéma (CNC). Ce prélèvement s’établit à un niveau encore relativement supportable pour le CNC, qui a pu constituer une trésorerie importante depuis la crise pandémique en raison de la qualité de sa gestion et de recettes meilleures qu’escomptées. Il s’inscrit dans la ligne du chiffrage établi par la Cour des comptes et l’Inspection générale des finances. Sur le rapport de Jeremy Bacchi, la commission de la culture, de l’éducation, de la communication et du sport a approuvé cette contribution au désendettement de l’État.

La commission des finances a cependant souhaité augmenter le prélèvement de 200 millions d’euros, le portant à 650 millions d’euros, ce qui ne laisserait au CNC que 200 millions d’euros de réserves. Or ce montant ne s’avère pas suffisant pour couvrir les besoins du CNC en 2025. En effet, en plus de son activité normale, qui de traduit par un écart temporal entre les recettes et les décaissements, le CNC est exposé en 2025 à plusieurs contentieux dont le montant pourrait atteindre 350 millions d’euros, et qui ont été provisionnés à hauteur de 200 millions.

En conséquence, l’adoption de l’amendement de la commission des finances est susceptible de créer une grave crise financière pour le CNC si le résultat des contentieux en cours ne lui était pas favorable, ce qui aurait pour conséquence de le placer en défaut vis-à-vis du secteur et, probablement, de rendre nécessaire une intervention de l’État. A contrario, si la position du CNC était confirmée par les tribunaux, un nouveau prélèvement pourrait être envisagé l’année prochaine.

Ce sous-amendement propose donc de réduire de 150 millions d’euros la ponction supplémentaire proposée par la commission des finances. Le Centre aurait ainsi contribué à hauteur de 500 millions d’euros au désendettement en 2025 et pourrait être, dans des proportions cependant moindres, être de de nouveau mis à contribution en 2026.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-28

15 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Après l’alinéa 11

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

… – Il est opéré en 2025 un prélèvement de 221 millions d’euros sur le fonds de roulement des comptes au Trésor de la Caisse des dépôts et consignations mentionnés au III de l’article 8 de la loi n° 2010-237 du 9 mars 2010 de finances rectificative pour 2010.

Objet

Le présent amendement a pour objet de normaliser la trésorerie dédiée au plan France 2030 de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). La ponction proposée, à hauteur de 221 millions d’euros, permet de ramener le niveau prévisionnel de trésorerie de la Caisse des dépôts à 200 millions d’euros à la fin de l’exercice 2025, soit la même marge de sécurité que les autres opérateurs du plan.

En effet, pour l’exercice 2025, le Gouvernement a fait le choix de mobiliser la trésorerie des opérateurs du plan France 2030 (Ademe, ANR, Bpifrance, CDC) pour financer une partie du décaissement des aides du plan. Cette réduction de la trésorerie excédentaire restera sans conséquence opérationnelle sur le déploiement du plan dès lors que les opérateurs disposent d’une trésorerie suffisante pour répondre aux appels de fonds prévus au cours de l’exercice 2025. Un amendement proposé par la commission des finances sur la mission « Investir pour la France de 2030 » prévoit par ailleurs de normaliser la trésorerie des opérateurs du plan en conservant une marge de sécurité de 200 millions d’euros pour chaque opérateur sur le périmètre du programme 424.

Au regard de la tendance à la surévaluation des besoins de décaissement, qui s’explique par la nature des opérations financées qui peuvent prendre du retard par rapport à leur calendrier initial de mise en œuvre, un seuil prévisionnel d’au moins 200 millions d’euros de trésorerie permet de garantir la disponibilité des fonds pour assurer le déploiement opérationnel du plan. La gestion effective du niveau de trésorerie dédiée au programme 424 de la Caisse des dépôts résultera de son dialogue de gestion avec les services du Premier ministre et pourra être ajustée à l’occasion de la campagne de versement d’automne.

Cette normalisation de la trésorerie de la Caisse des dépôts est une mesure de bonne gestion qui a pour effet d’augmenter les recettes du budget général de l’État en 2025 (ligne 2698 de l’état A). Indépendamment de l’effet de cette mesure sur le déficit public au sens « maastrichtien », cette augmentation des recettes du budget général permet de réduire notre besoin de financement et indirectement la charge de notre dette.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2196

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 33


Après l’alinéa 25

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

... – Au h du 2° du III de l’article L. 136-1-1 du code de la sécurité sociale, la référence : « L. 2135-10 » est remplacée par la référence : « L. 2135-15-1 ».

Objet

Amendement de coordination avec le VII du présent article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1741 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Alinéa 27

1° Première phrase

Après le mot :

quote-part

insérer les mots :

égale à 90 %

2° Sont ajoutées deux phrases ainsi rédigées :

Ce prélèvement est versé au comptable public compétent par la Caisse des dépôts et consignations dans les quinze jours qui suivent la fin de chaque trimestre au cours duquel les intérêts ont été décomptés. À cet effet, la Caisse des dépôts et consignations est habilitée à procéder, pour le compte de l’État, au versement de la somme visée au deuxième alinéa au mandataire judiciaire ou au liquidateur.

Objet

La loi organique n° 2021-1836 du 28 décembre 2021 relative à la modernisation de la gestion des finances publiques a renforcé les règles applicables aux affectations d’impositions de toutes natures. L’article 2 de la loi organique n° 2001-692 du 1 août 2001 relative aux lois de finances modifiée introduit de nouveaux critères : le tiers affectataire doit désormais être doté de la personnalité morale et il doit exister un lien entre sa mission de service public et l’imposition qui lui est affectée. À cet effet et aux fins de mise en conformité, l’affectation de la quote-part des intérêts servis par la Caisse des dépôts et consignations sur les fonds déposés en application des articles L. 622-18, L. 626-25 et L. 641-8 du code de commerce au fonds de financement des dossiers impécunieux (FFDI) est supprimée, au bénéfice du versement d’une subvention.

La première version du texte omettait de préciser le taux de prélèvement. Un taux de 90 % correspond à celui appliqué jusqu’à présent.

Les autres modifications sont d’ordre technique et visent à préciser le nouveau mode opératoire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1706

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


I. – Alinéa 57

Remplacer les mots :

du plafond prévu au I de l’article 46 de la loi n° 2011-1977 du 28 décembre 2011 de finances pour 2012

par les mots :

d’un plafond annuel

II. – Après l’alinéa 58

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

D. – L’article 1635 bis AA du code général des impôts est abrogé.

Objet

Le présent amendement vise à corriger une scorie légistique présente au C du XI de l’article 33 du présent projet de loi de finances et se rapportant à l’article 1635 bis A du code général des impôts (CGI). La disposition prévoit de modifier l’affectataire de la contribution au Fonds national de gestion des risques en agriculture. Or, le texte de référence pris initialement pour opérer les modifications envisagées est une version de l’article 1635 bis A du CGI qui n’est plus en vigueur depuis le 31 décembre 2023.

Par ailleurs, la loi n° 74-1170 du 31 décembre 1974 avait institué un fonds de garantie contre les calamités agricoles en outre-mer, financé par une contribution additionnelle aux primes ou cotisations d’assurance afférentes aux conventions d’assurance couvrant les dommages aux sols, récoltes, cultures, bâtiments, et au cheptel affectés aux exploitations agricoles. Cette contribution, prévue par l’article L371-9 du code rural et de la pêche maritime (CRPM), a été codifiée à l’article 1635 bis AA du CGI.

Les dispositions relatives à ce fonds et à son financement ont finalement été modifiées par l’article 5 de l’ordonnance n° 2016-391 du 31 mars 2016. Par suite, l’article 1635 bis AA du CGI est devenu sans objet et il convient de l’abroger.

Désormais, la gestion du risque climatique en agriculture en outre-mer est prise en charge par le fonds de secours pour l’outre-mer prévu à l’article L371-13 du CRPM.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1569 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE et Vincent LOUAULT, Mme BOURCIER et MM. BRAULT et GRAND


ARTICLE 33


Compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – Le 3° du III de l’article 1599 ter A du code général des impôts est abrogé.

…. – Le code du travail est ainsi modifié :

1° Le 3° du III de l’article L. 6241-1 est abrogé ;

2° Après le premier alinéa du I de l’article L. 6241-1-1, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Sont également exonérées de la taxe d’apprentissage les rémunérations dues aux apprentis par les mutuelles régies par les livres Ier et III du code de la mutualité. »

Objet

Cet amendement vise à mettre en œuvre les recommandations en matière fiscale de la revue de dépenses conduite par l’Inspection générale des finances et l’Inspection générale des affaires sociales sur les politiques d’apprentissage et de formation professionnelle rendue en juillet 2024.

Dans ces rapports, les inspections recommandent d’engager un travail de rationalisation des exonérations d’assiette de la taxe d’apprentissage, en particulier celles visant certains employeurs en raison de leur statut juridique. Ainsi, le présent amendement vise à recentrer l’exonération de taxe d’apprentissage, s’agissant des mutuelles, sur les seules rémunérations des apprentis. Il engage ainsi les travaux de rationalisation appelés de leurs vœux par les inspections.

Tel est l’objet de cet amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1769

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – Le 7° de l’article L. 131-8 du code de la sécurité sociale est ainsi rédigé :

« 7° Une fraction de 99,50 % du produit de l’accise sur les tabacs mentionnée à l’article L. 314-1 du code des impositions sur les biens et services et perçue en métropole, diminuée du produit perçu en Corse, est versée à la branche mentionnée au 1° de l’article L. 200-2 du présent code. »

Objet

En vertu de l’article 2 de la loi organique relative aux lois de finances dans sa rédaction issue de la loi organique n° 2021-1836 du 28 décembre 2021 relative à la modernisation de la gestion des finances publiques, les impositions de toutes natures ne peuvent être maintenues « que si ce tiers est doté de la personnalité morale et si ces impositions sont en lien avec les missions de service public qui lui sont confiées ».

Or, le régime d’allocations viagères des gérants de débit de tabac (RAVGDT), équilibré par un transfert de l’État qui prend la forme d’une affectation de fiscalité de 0,5 % du produit de l’accise sur les tabacs mentionnée à l’article L. 314-1 du code des impositions sur les biens et services, ne dispose pas de la personnalité morale.

Il est donc proposé de mettre en conformité cette imposition de toute nature en supprimant cette affectation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1805 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Il est opéré en 2025 un prélèvement de 130 millions d’euros sur le produit des taxes et redevances perçues par les agences de l’eau en application des articles L. 213-10 et suivants du code de l’environnement, des articles L. 423-19 et L. 423-20 du même code et de l’article 1635 bis N du code général des impôts. Un arrêté conjoint des ministres chargés de l’environnement et du budget répartit entre les agences de l’eau le montant de ce prélèvement. Le versement de ce prélèvement est opéré pour 35 % avant le 15 juillet 2025 et le solde avant le 15 décembre 2025. Le recouvrement, le contentieux, les garanties et les sanctions relatifs à ce prélèvement sont régis par les règles applicables en matière de taxe sur les salaires.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’opérer un prélèvement exceptionnel de 130 millions d’euros sur la trésorerie des agences de l’eau, reversé au budget général de l’État.

Fin 2024, la trésorerie non fléchée des agences de l’eau s’élèvera entre 460 M€ et 550 M€, contre un minimum nécessaire d’environ 200 M€ (correspondant à un mois de trésorerie).

Cette accumulation de trésorerie, inégale entre agences, n’est pas nécessaire à la mise en œuvre du plan eau, couvert par une hausse équivalente des recettes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2202 rect.

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1805 rect. du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BILLON, M. DELCROS, Mmes PERROT et SOLLOGOUB, MM. CAPO-CANELLAS et COURTIAL, Mme de LA PROVÔTÉ et MM. KERN et LEVI


ARTICLE 33


Amendement n°I-1805, alinéa 2, première phrase

Remplacer le nombre :

130 

par le nombre :

65

Objet

L’amendement présenté par le gouvernement prévoit un prélèvement exceptionnel de 130 millions d’euros sur la trésorerie des agences de l’eau. 

Ces agences, créées en 1964 et financées selon le principe du pollueur-payeur, collectent environ 2 milliards d’euros chaque année pour financer des actions essentielles de dépollution et de gestion des milieux aquatiques. Le gouvernement justifie ce prélèvement par l’existence d’une trésorerie qu’il estime excédentaire, évaluée entre 460 et 550 millions d’euros, contre un minimum jugé suffisant de 200 millions d’euros. Mais cette pratique de l’exécutif, devenue récurrente, est un frein à la réalisation de projets ambitieux.

D’autant que depuis 2019, les agences de l’eau sont également soumises à un plafond annuel légal de redevances, dit « plafond mordant », qui limite leur capacité à accumuler des ressources. Ce mécanisme est questionné dans un rapport sénatorial (2022), qui indique que « le plafond mordant est vécu comme une captation illégitime des ressources affectées à l’eau, au profit du budget de l’État ».

Dans un souci de compromis, cet amendement propose de réduire de moitié le prélèvement envisagé, en le portant à 65 millions d’euros en lieu et place des 130 millions d’euros initialement prévus par le gouvernement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2287

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-1805 rect. du Gouvernement

présenté par

C
G  
Non soutenu

M. GILLÉ


ARTICLE 33


Amendement n°I-1805, alinéa 2, première phrase

Remplacer le nombre :

130 

par le nombre :

50

Objet

L’amendement proposé par le gouvernement, qui prévoit un prélèvement de 130 millions d’euros sur la trésorerie des agences de l’eau, soulève de vives inquiétudes. Ces agences, qui jouent un rôle fondamental dans la gestion de l’eau et la dépollution, ne peuvent pas supporter un tel prélèvement sans compromettre leurs marges de manœuvre et leur capacité à financer des projets essentiels pour la préservation des milieux aquatiques.

Le montant de 130 millions d’euros risque en effet de réduire considérablement les ressources dont disposent les agences, alors même que leur trésorerie est déjà soumise à des contraintes, alors même que la hausse du plafond mordant a été reporté à 2026. Cette mesure risquerait donc de nuire gravement à l’ambition de leurs actions à long terme.

Dans un souci de compromis et pour préserver l’efficacité des agences de l'eau, il est proposé de ramener ce prélèvement de 130 millions d’euros à 50 millions d'euros. Cette solution permettrait de concilier les impératifs budgétaires de l'État avec la préservation des capacités d'action des agences de l’eau.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1821

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 33


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Il est opéré un prélèvement de 70 millions d’euros sur les ressources de l’Institut national de la propriété industrielle. Le recouvrement, le contentieux, les garanties et les sanctions relatifs à ce prélèvement sont régis par les règles applicables en matière de taxe sur les salaires. 

Objet

Cet amendement vise à réaliser en 2025 un prélèvement de 70 M€ sur la trésorerie de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), compte tenu de son niveau excédentaire identifié par le rapport de l’Inspection générale des finances de juillet 2023 portant sur l’analyse du niveau de trésorerie des opérateurs de l'État et du modèle de relations financières entre l'État et ses opérateurs. La trésorerie de l’établissement au 31 décembre 2023 s’élevait à 229 M€ pour des dépenses annuelles de fonctionnement et de personnel de 123 M€. Ce prélèvement vise dès lors à répondre aux recommandations de la revue de dépenses tout en faisant contribuer l’INPI à l’effort de réduction des dépenses publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1199

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l’article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 423-21-1 du code de l’environnement est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, l’année : « 2019 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

2° Au 1° , Le montant : « 44,5 € » est remplacé par le montant : « 197,50 € » ;

3° Au 2° , le montant : « 31 € » est remplacé par le montant : « 118,10 € » ;

4° Au 3° , le montant : « 22 € » est remplacé par le montant : « 59 € » ;

5° Le huitième alinéa est supprimé.

Objet

Dans un contexte de recherche de l’équilibre budgétaire où de nombreux efforts sont demandés aux Français, il est indispensable de revenir sur les cadeaux fiscaux opérés ces dernières années.

En 2018, la redevance cynégétique nationale annuelle a été réduite de 77.47 %, la redevance cynégétique nationale temporaire pour neuf jours de 73.75 % et celle pour trois jours de 62.71 %. La redevance pour un permis de chasse annuel est donc passé de 197,50 € à 44,50 €, ce chiffre évoluant annuellement avec l’inflation. Cela représente donc un manque à gagner pour les finances publiques de 148,43 € par détenteur de permis de chasse annuel.

A titre d’exemple, en 2023, près d’un million de chasseurs ont validé leur permis selon la Fédération nationale des chasseurs. Le manque à gagner pour les finances publiques se chiffrent à près de 20 millions d’euros. Ce cadeau fiscal n’est justifié par aucune raison économique ou environnementale.

Les conséquences environnementales de certaines pratiques de chasse le rende d’autant moins acceptable. Pour ne prendre qu’un exemple, les grandes chasses capitalistiques lacèrent les forêts sur des milliers de kilomètres par la mise en place de grillages, ce qui entrave la libre circulation de la faune et fragilise les équilibres naturels.

L’amendement propose, pour l’ensemble de ces raisons, de revenir aux montants de 2018 de la redevance cynégétique pour les détenteurs d’un permis de chasse national. La période de restriction budgétaire demande la participation de tous et la limitation des dépenses non essentielles.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1130 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

MM. GILLÉ et OUIZILLE, Mmes HARRIBEY et BONNEFOY, M. ROS, Mme DANIEL, MM. CHANTREL, STANZIONE, BOURGI, ZIANE et FAGNEN, Mme BRIQUET, M. TISSOT, Mmes BÉLIM, LINKENHELD et MONIER et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l’article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des impositions sur les biens et les services est ainsi modifié : 

1° L’article L. 422-54 est ainsi modifié :

a) La dernière phrase du premier alinéa est complétée par les mots : « de l’heure de décollage : » ;

b) Le tableau du deuxième alinéa est complété par deux colonnes ainsi rédigées : 

« 

MINIMUM NUIT ( €)

MAXIMUM NUIT ( €)

100

150

20

50

10

20

 » ;

c) Le troisième alinéa est ainsi rédigé : « Ce tarif ainsi que l’horaire de passage à l’application du tarif nuit sont déterminés par arrêté conjoint du ministre chargé du budget, et du ministre chargé de l’environnement. » ;

2° L’article L. 422-55 est ainsi modifié : 

1° Au début du premier alinéa, sont insérés les mots : « La journée, » ;

2° Après le premier alinéa, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : « La nuit, le coefficient propre à chaque aéronef mentionné au 2° de l’article L. 422-53 est modulé entre 4 et 120 en fonction de l’heure de décollage et du groupe de l’aéronef. ».

Objet

Proposé par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, cet amendement instaure un barème de nuit de la taxe sur les nuisances sonores aériennes qui prend en compte une modulation plus forte du taux de la taxe en fonction de l'horaire de décollage, afin d’inciter à limiter les vols de nuit, particulièrement nuisible pour la santé des riverains. 

La taxe sur les nuisances sonores (TNSA) est payée par les compagnies aériennes pour chaque décollage. Elle permet le financement d’un diagnostic acoustique et des travaux d’insonorisation. L’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA) estime qu’environ 20 % de la population européenne, soit plus de 100 millions d’habitants, est exposée à des niveaux de bruit préjudiciables à la santé humaine. 

Le bruit a des effets dramatiques sur le sommeil, le stress chronique, l’hypertension et les maladies cardio-vasculaires, comme en attestent les études scientifiques. La surexposition au bruit peut avoir des conséquences sur l’espérance de vie en bonne santé, par l’incidence de maladies cardio-vasculaires avec, pour chaque augmentation de 10 décibels, un surcroît de mortalité évalué à 18 % et allant jusqu’à 28 % pour l’infarctus du myocarde. 

Ces conséquences sont en partie imputables au phénomène des micro-réveils. Les nuisances sonores aériennes sont donc particulièrement préjudiciables la nuit. Ce constat nécessite de prendre des mesures drastiques afin de préserver la santé de nos concitoyens. Instaurer un barème de nuit suffisamment dissuasif permet d’inciter économiquement les aérodromes à limiter les décollages de nuit tout en abondant le Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires finançant l’isolation phonique des logements des riverains affectés. 

Ce nouveau barème pourrait permettre de porter par voie réglementaire à 100 % la prise en charge de l’isolation phonique aujourd’hui fixé à 80 % - le reste à charge constituant aujourd’hui un frein à l’isolation des ménages les plus modestes. Dans un second temps, le périmètre des logements éligibles pourrait être élargi. Cet amendement est issu de discussions avec l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (ACNUSA), les associations de riverains et le ONG.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1129 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes HARRIBEY, BONNEFOY et DANIEL, MM. CHANTREL, BOURGI et FAGNEN, Mmes BRIQUET et BÉLIM et M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l’article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au 1° de l’article L. 6360-1 du code des transports, après les mots : « aérodromes de », sont insérés les mots : « Bordeaux-Mérignac, ».

Objet

Le nouveau plan de gêne sonore de l'aéroport de Bordeaux-Mérignac, qui devrait remplacer sous peu le plan actuel, datant de 2004, inclura dans son périmètre environ 1 200 logements supplémentaires. Actuellement, l’aéroport est classé dans le troisième groupe d’aérodromes, celui pour lesquels le taux de taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA) est le plus faible. Il en résulte que, si la taxe se maintient à son niveau actuel, les travaux d’insonorisation des logements et des établissements scolaires et sanitaires financés en partie par la TNSA ne pourraient pas aboutir avant plusieurs décennies. Cette situation n’est pas justifiable au regard des impératifs de santé publique et de l’acceptabilité sociale du transport aérien.

Adopté en Commission de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable du Sénat l’année dernière et proposé par notre collègue Stéphane Demilly, cet amendement avait été rejeté en séance publique sur avis défavorable du Gouvernement.

Le présent amendement tend donc à classer l’aéroport de Bordeaux-Mérignac au sein du premier groupe d’aéroports au lieu du troisième actuellement, afin que la TNSA puisse financer les travaux d’insonorisation nécessaires dans des délais acceptables. Les ministres chargés respectivement du budget, de l’aviation civile et de l’environnement devront par conséquent prendre un arrêté modificatif afin de fixer un montant de TNSA compatible avec la limite minimum pour ce groupe, qui est de 20 € par décollage, selon l’article L. 422-54 du code des impositions sur les biens et services.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-119

18 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme OLLIVIER, MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l’article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 841-5 du code de l’éducation est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant du présent article pour les établissements publics d’enseignement supérieur, des établissements mentionnés aux articles L. 443-1 et L. 753-1 du code de l’éducation et à l’article L. 1431-1 du code général des collectivités territoriales dispensant des formations initiales d’enseignement supérieur, des établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général et des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à supprimer la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC).

La contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) mise en place en 2018 par l’article 12 de la loi n° 2018-166 du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants fait l’objet depuis sa création de nombreuses critiques. À l’origine fixé à un montant de 90 euros, la contribution est indexée sur l’inflation et atteint 103 euros en cette rentrée 2024, un niveau totalement inédit. 

Collectée par les CROUS et redistribuée partiellement aux universités, la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) est payée chaque année par les étudiantes et étudiants. Et c’est bien ce fonctionnement que nous ne partageons pas. Alors que la précarité étudiante ne cesse de s’accroître, que les files aux distributions alimentaires ne se sont jamais arrêtées, les étudiantes et étudiants ne devraient pas avoir à payer le fonctionnement de nos universités. Cette taxe étudiante constitue un poids pour leur pouvoir d’achat alors que 53 % des étudiantes et étudiants ont moins de 100 euros par mois et 27 % moins de 50 euros par mois pour vivre une fois payés le loyer et les charges selon un sondage conjoint IFOP et Cop1 – Solidarités étudiantes d’octobre 2024. Si les boursiers sont exonérés, nous savons que la précarité touche bien au-delà des étudiantes et étudiants boursier tant le système actuel n’est plus efficient. 

 Le produit de la CVEC devrait atteindre 176 millions d’euros en 2025 en faveur des établissements d’enseignement supérieur et à destination du réseau des œuvres universitaires et scolaires. Nous considérons que c’est bien l’investissement de l’État qui devrait pourvoir aux besoins des universités et des CROUS. À cet égard, le présent amendement qui vise à supprimer la CVEC doit impérativement conduire à une augmentation compensatrice de la dotation de l’État pour les établissements concernés. De manière cohérente, nous déposerons donc un amendement en ce sens dans la seconde partie du projet de loi de finances 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1118 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l'article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 841-5 du code de l’éducation est abrogé.

II. – La perte de recettes résultant du présent article pour les établissements publics d’enseignement supérieur, des établissements mentionnés aux articles L. 443-1 et L. 753-1 du code de l’éducation et à l’article L. 1431-1 du code général des collectivités territoriales dispensant des formations initiales d’enseignement supérieur, des établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général et des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de supprimer la contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC).

Cette véritable « taxe étudiante » est unanimement dénoncée par les associations représentatives des étudiants de l’enseignement supérieur comme étant « opaque » et contribuant à dégrader leur pouvoir d’achat. De fait, le coût de la CVEC a augmenté de 3% cette rentrée 2024.

La CVEC représente un poids économique bien trop lourd dans un contexte économique déjà sous tension. Enfin, si les étudiants boursiers sont exonérés de cette taxe, certains étudiants se situent à la limite proche de l’obtention d’une bourse, ne répondent pas aux critères du Crous ou ils sont directement exclus en raison de leur nationalité.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 26 vers l'article additionnel après l'article 33.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1384

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO, M. DOSSUS, Mme SENÉE, M. Grégory BLANC, Mme OLLIVIER, MM. GONTARD, BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l’article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Les deuxième et dernière phrases du III de l’article L. 841-5 du code de l’éducation sont supprimées.

II. – La perte de recettes résultant du présent article pour les établissements publics d’enseignement supérieur, des établissements mentionnés aux articles L. 443-1 et L. 753-1 du code de l’éducation ou à l’article L. 1431-1 du code général des collectivités territoriales dispensant des formations initiales d’enseignement supérieur, des établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général et des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

 

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’indexation sur l’inflation de la Contribution à la vie étudiante et de campus (CVEC) afin de limiter la hausse du coût de la vie étudiante et l’aggravation de la précarité.

La barre symbolique des 100 euros pour la CVEC a été franchie à la rentrée universitaire de 2023. Alors que la pauvreté étudiante persiste et s’aggrave en l’absence d’une politique ambitieuse d’autonomie des étudiants, nous ne pouvons pas faire peser sur le pouvoir de vivre des jeunes ces hausses successives. D’autant que de nombreuses aides et allocations ne sont pas indexées sur l’inflation des prix.

Selon un sondage conjoint de l’IFOP et de Cop1 - Solidarités étudiantes d’octobre 2024, 53 % des étudiants ont moins de 100 euros par mois et 27 % moins de 50 euros par mois pour vivre, une fois payés le loyer et les charges.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-638

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l’article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au premier du V de l’article L. 841-5 du code de l’éducation, les mots : « réparti entre les établissements mentionnés au premier alinéa du I » sont remplacés par les mots : « versé au budget général de l’État ».

II. – La perte de recettes résultant du présent article pour les établissements publics d’enseignement supérieur, des établissements mentionnés aux articles L. 443-1 et L. 753-1 du code de l’éducation et à l’article L. 1431-1 du code général des collectivités territoriales dispensant des formations initiales d’enseignement supérieur, des établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général et des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

Objet

La CVEC est une taxe affectée aux CROUS, et représente 90 euros par étudiant à la rentrée 2024.

Son usage est toutefois opaque, et des syndicats étudiants dénoncent son usage parfois politique.

Cet amendement propose donc de verser son produit au budget général de l’Etat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-413 rect. bis

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l'article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Le code du travail est ainsi modifié :

1° La première phrase du IV de l’article L. 6241-1 est complété par les mots : « et lorsque les diplômes préparés par les apprentis correspondent à ceux définis à l’article L. 613-1 du code de l’éducation. » ;

2°  Le IV de l’article L. 6242-1 est ainsi modifié :

a) Au 1°, le taux : « 0,4 % » est remplacé par le taux : « 0,5 % » et le taux : « 0,6 % » est remplacé par le taux : « 0,7 % » ;

b) Au 2°, le taux : « 0,2 % » est remplacé par le taux : « 0,3 % » ;

c) Au 3°, le taux : « 0,1 % » est remplacé par le taux : « 0,2 % » ;

d) Au 4°, le taux : « 0,05 % » est remplacé par le taux : « 0,06 % ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à soutenir le financement de l’apprentissage par la fiscalité, tandis que les crédits budgétaires afférents alloués en 2025 baisseront. En effet, il introduit deux mécanismes visant à inciter l’embauche d’apprentis et son financement par les entreprises.

D’une part, il recentre le dispositif d’exonération de la taxe d’apprentissage pour l’emploi d’apprentis aux seuls diplômes nationaux et titres professionnels délivrés par l’État (bac pro, BTS, master, etc.) et ainsi éviter une déperdition de sens de ce dispositif.

D’autre part, il propose de redynamiser la contribution supplémentaire sur l’apprentissage pour prendre la hausse du développement de l’apprentissage depuis 2014, qui a mécaniquement fait diminuer son rendement, comme le recommande l’IGF dans son rapport sur les dépenses publiques d’apprentissage et de formation professionnelle de mars 2024.

En somme, l’amendement propose un ajustement qui vise un double objectif :

-          Soutenir le financement de l’apprentissage ;

-          Recentrer le dispositif sur les diplômes les plus exigent en matière de qualité de formation.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 28 vers l'article additionnel après l'article 33.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1386 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et SENÉE, MM. DOSSUS, Grégory BLANC, BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l'article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article L. 6241-1-1 du code du travail est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Pour les employeurs ayant conclus un contrat d’apprentissage avec un apprenti relevant d’un établissement d’enseignement supérieur de droit privé à but lucratif, le taux de la présente taxe est fixé à 1 %. »

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à augmenter la taxe d’apprentissage pour les employeurs ayant conclus un contrat d’apprentissage avec un apprenti relevant d’un établissement d’enseignement supérieur de droit privé à but lucratif.

Un rapport de la mission d’information sur l’enseignement supérieur privé à but lucratif déposé le 10 avril 2024 à l’Assemblée nationale souligne les dérives et le manque de régulation à la suite de l’essor de l’enseignement privé lucratif. Le secteur privé lucratif reste un angle mort de l’enseignement supérieur. En effet, la réforme de l’apprentissage, issue de la loi LCAP de 2018, a considérablement libéralisé le secteur. Les organismes privés lucratifs ont su tirer profit d'aides financières massives.

Selon l’OFCE, le coût de l’apprentissage était de 24,9 milliards en 2023 et 24,6 milliards en 2024, contre 7,7 milliards en 2019. Le rapport « travail et emploi » de la commission des finances pour le projet de loi de finances 2025 souligne que « depuis 2019, mû par une dynamique exceptionnelle, les entrées en apprentissage n'ont cessé d'augmenter, passant de 360 000 entrées en 2019 à 830 000 entrées en 2022, dont 810 000 dans le secteur privé, soit + 130 % tous secteurs confondus ». Cette explosion du coût de l’apprentissage ne fait aucune distinction entre ce qui profite à l’enseignement supérieur privé à but lucratif et les autres enseignements. Pourtant, face aux nombreuses dérives, il est indéniable que nous devons réguler ce secteur. Aujourd’hui, de trop nombreuses familles se retrouvent dans des situations d’extrême précarité et de grandes difficultés.

Dans ce contexte, le présent amendement vise à fixer le taux de la taxe d’apprentissage à 1% pour les employeurs qui souhaitent recruter des apprentis issus d’établissements privés lucratifs. Et ainsi, cela permettrait de limiter les effets d’aubaines pour ces établissements qui aujourd’hui peuvent proposer des frais de scolarité exorbitant car ces derniers sont pris en charge par le dispositif d’apprentissage.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 16 vers l'article additionnel après l'article 33.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1116 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l'article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le IV de l’article 1599 ter A du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les dispositions prévues au présent alinéa ne s’appliquent qu’aux entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100 000 000 euros. » 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de supprimer les exonérations de la taxe d'apprentissage aux grandes entreprises qui embauchent des apprentis et dont le chiffre d’affaires excède 100 millions d’euros.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 13 vers l'article additionnel après l'article 33.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1476 rect. bis

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Adopté

Mme MARGATÉ, MM. BROSSAT, SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l’article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation à l’avant-dernier alinéa du II de l’article L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation, en 2025, le taux mentionné au 1° du même II est fixé par arrêté des ministres chargés du logement, de l’économie et des finances, afin que la somme totale des majorations prévues dans le cadre de la modulation soit inférieure de 300 millions d’euros à la somme totale des réductions prévues dans le cadre de la modulation.

II. – Par dérogation au 1° du II de l’article L. 435-1 du code de la construction et de l’habitation, en 2025, la fraction des cotisations mentionnées aux articles L. 452-4 et L. 452-4-1 du même code, affectée au Fonds national des aides à la pierre, est fixée à 75 millions d’euros.

Objet

Selon les annexes au projet de loi de finances, en tenant compte de la fin de la contribution d’Action Logement au FNAP en application de la convention quinquennale, mais aussi de la trésorerie disponible et des reports de crédit des années antérieures, le financement en crédits de paiement des opérations déjà engagées est assuré pour 2025 sans qu’il ne soit nécessaire d’abonder le fonds de 375 M€ comme cela est prévu dans le code de la construction et de l’habitation depuis 2018.

Comme les années précédentes lorsqu’Action Logement contribuait à hauteur de 300 M€, le présent amendement limite le versement de la CGLLS au FNAP à 75 M€ au lieu de 375 M€. En parallèle, le lissage de la Réduction de Loyer de Solidarité (RLS) qui s’effectue dans le cadre de la cotisation CGLLS est modifié, ce qui permet de répartir la baisse de cotisation à chaque organisme au prorata de ses loyers.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, soucieux de soutenir la construction et l’entretien des logements sociaux, et la situation financière des bailleurs qui en ont la responsabilité, soutiennent cet amendement proposé par l'Union Sociale pour l'Habitat pour  réduire les cotisations CGLLS des organismes HLM de 300M€.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1889 rect. quater

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Adopté

Mme GACQUERRE, M. Stéphane DEMILLY, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. COURTIAL, HENNO et BLEUNVEN, Mme SOLLOGOUB, M. MARSEILLE, Mmes BILLON, HOUSSEAU et ANTOINE, MM. FARGEOT, LONGEOT et BONNEAU, Mme GUIDEZ, MM. CAMBIER, CHAUVET, DELCROS, PARIGI et MIZZON, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. LEVI et Mme ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l'article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation à l’avant-dernier alinéa du II de l’article L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation, en 2025, le taux mentionné au 1° du même II est fixé par arrêté des ministres chargés du logement, de l’économie et des finances, afin que la somme totale des majorations prévues dans le cadre de la modulation soit inférieure de 300 millions d’euros à la somme totale des réductions prévues dans le cadre de la modulation.

II. – Par dérogation au 1° du II de l’article L. 435-1 du code de la construction et de l’habitation, en 2025, la fraction des cotisations mentionnées aux articles L. 452-4 et L. 452-4-1 du même code, affectée au Fonds national des aides à la pierre, est fixée à 75 millions d’euros.

Objet

Dans le cadre du pacte d’engagement signé entre l’Etat et les bailleurs sociaux le 5 octobre 2023 et suite aux conclusions du Conseil national de la refondation Logement en juin 2023, l’Etat s’est engagé à mettre en place un cadre de financement favorable à la production de logements sociaux. 
Cet engagement s’est traduit en 2024 par l’adoption de l’article 160 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 qui porte les contributions versées à la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS) par les bailleurs sociaux afin de financer le Fonds national des aides à la pierre (FNAP) à 75 M€. 

En 2025, ces contributions au FNAP seront reconduites, par le présent article, à hauteur de 75  M€, soit un montant stable par rapport à 2024.

Cette stabilisation des cotisations des bailleurs sociaux à la CGLLS constitue l’un des piliers de l’équilibre financier du secteur, dans un contexte de hausse des coûts de financement et d’accroissement des besoins d’investissement notamment pour la rénovation énergétique du parc social.

La réduction du montant des cotisations CGLLS des bailleurs affectées au FNAP ne compromet pas les modalités de financement des aides à la pierre. En effet, en prenant le décret n°2023-125 du 21 février 2023, l’Etat a modifié la règle de programmation et de financement des nouvelles opérations et actions visant le développement, l’amélioration et la démolition du parc de logements locatifs sociaux présente à l’article R. 435-3 du code de la construction et de l’habitation. La modification de cette règle de programmation permet notamment de revoir à la baisse les besoins de financement des bailleurs sociaux au FNAP, tout en maintenant des objectifs ambitieux de production de logements locatifs sociaux en France métropolitaine. Par ailleurs, la trésorerie du FNAP ainsi que les reports de crédits de fonds de concours disponibles sur le programme 135 permettent de garantir le financement du FNAP en 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2289

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 33


Après l'article 33

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Par dérogation à l’avant-dernier alinéa du II de l’article L. 452-4 du code de la construction et de l’habitation, en 2025, le taux mentionné au 1° du même II est fixé par arrêté des ministres chargés du logement, de l’économie et des finances, afin que la somme totale des majorations prévues dans le cadre de la modulation soit inférieure de 300 millions d’euros à la somme totale des réductions prévues dans le cadre de la modulation.

II. – Par dérogation au 1° du II de l’article L. 435-1 du code de la construction et de l’habitation, en 2025, la fraction des cotisations mentionnées aux articles L. 452-4 et L. 452-4-1 du même code, affectée au Fonds national des aides à la pierre, est minorée d’un montant fixé par décret compris entre 20 et 300 millions d'euros.

Objet

Dans le cadre du pacte d’engagement signé entre l’État et les bailleurs sociaux le 5 octobre 2023 et suite aux conclusions du Conseil national de la refondation Logement en juin 2023, l’État s’est engagé à mettre en place un cadre de financement favorable à la production de logements sociaux.

Cet engagement s’est traduit par l’adoption de l’article 160 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 qui porte à 75 M€ les contributions versées par les bailleurs sociaux à la Caisse de garantie du logement locatif social (CGLLS), afin de financer le Fonds national des aides à la pierre (FNAP).

En 2025, ces contributions au FNAP seront définies par décret.

La réduction du montant des cotisations des bailleurs sociaux à la CGLLS affectées au FNAP ne compromet pas les modalités de financement des aides à la pierre. En effet, en prenant le décret n° 2023-125 du 21 février 2023, l’État a modifié la règle de programmation et de financement des nouvelles opérations et actions visant le développement, l’amélioration et la démolition du parc de logements locatifs sociaux présente à l’article R. 435-3 du code de la construction et de l’habitation. La modification de cette règle de programmation permet notamment de revoir à la baisse les besoins de financement des bailleurs sociaux au FNAP, tout en maintenant des objectifs ambitieux de production de logements locatifs sociaux en France métropolitaine. Un montant de cotisation compris entre 75 et 355 M€ est suffisant pour assurer le financement des opérations financées par le FNAP en 2025.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-534 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. LUREL et Mmes BÉLIM, CONCONNE, Gisèle JOURDA et DANIEL


ARTICLE 35


Alinéa 4, seconde phrase

Supprimer cette phrase.

Objet

L’article 35 du présent projet de loi permet le versement par l’Etat d’avances remboursables pour les départements d’outre-mer, les régions d’outre-mer, les collectivités d’outre-mer et la Nouvelle-Calédonie.

 Si l’auteur du présent amendement ne remet pas en cause l’objectif poursuivi par cet article qui permettra notamment à l’Etat d’apporter un soutien financier légitime à la Nouvelle-Calédonie et à étendre la possibilité d’avances remboursables en cas de difficulté financière pour les collectivités de Saint-Martin, de Saint-Barthélemy et de Saint-Pierre-et-Miquelon, il ne souhaite pas que ces avances soient conditionnées à un protocole imposant à ces collectivités un redressement de leur situation financière et donc, comme le précise l’étude d’impact, une « contrepartie de réformes structurelles de la part des collectivités ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2057

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 35


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... – A. Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

 1° Après l’article L. 6264-8, il est inséré un article L.6264-... ainsi rédigé :

« Art. L. 6264-.... – Le ministre chargé de l'économie et des finances peut consentir à la collectivité, en cas d'insuffisance momentanée de la trésorerie de cette dernière, des avances imputables sur les ressources du Trésor dans la limite d'un montant maximum fixé chaque année par la loi de finances.

« Un décret en Conseil d’État détermine les conditions et les limites dans lesquelles ces avances peuvent être consenties. » ;

 2° Après l’article L. 6364-8, il est inséré un article L. 6364-... ainsi rédigé :

« Art. L. 6364-.... – Le ministre chargé de l'économie et des finances peut consentir à la collectivité, en cas d'insuffisance momentanée de la trésorerie de cette dernière, des avances imputables sur les ressources du Trésor dans la limite d'un montant maximum fixé chaque année par la loi de finances.

« Un décret en Conseil d’État détermine les conditions et les limites dans lesquelles ces avances peuvent être consenties. »

B. Le ministre chargé de l'économie et des finances peut, en dehors de dispositions législatives spéciales, consentir à la Polynésie française, aux îles Wallis et Futuna, à la Nouvelle-Calédonie, ainsi qu’aux collectivités de ces territoires non couvertes par extension par les dispositions de l’article L. 2337-1 du code général des collectivités territoriales, en cas d'insuffisance momentanée de la trésorerie de ces dernières, des avances imputables sur les ressources du Trésor dans la limite d'un montant maximum fixé chaque année par la loi de finances.

Un décret en Conseil d'État détermine les conditions et les limites dans lesquelles ces avances peuvent être consenties. 

Objet

Le présent amendement a pour objet d’étendre et généraliser le mécanisme d'avances remboursables de court terme sur les ressources du Trésor en cas de difficulté de trésorerie prévu aux articles L2337-1 et L6473-8 du code général des collectivités territoriales aux collectivités d'outre-mer pour lesquelles cette intervention n’est pas prévue législativement, à savoir Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Polynésie française, les îles Wallis et Futuna ainsi que la Nouvelle-Calédonie et les collectivités spécifiques à ces territoires non couvertes par les disposition de l’article L2337-1 du code précité telles les trois provinces de Nouvelle-Calédonie.

Cette extension permet ainsi une uniformité de capacité d’intervention de l’État sur l’ensemble du territoire national en cas de difficulté financière de l’ensemble des communes, des établissements publics communaux et intercommunaux, des départements et des régions dont les départements et régions d’outre-mer, ainsi que des collectivités régies par l’article 74 de la Constitution et de la Nouvelle-Calédonie.

Le premier point de cet amendement vise à insérer dans le code général des collectivités territoriales deux nouveaux articles (L6264-9 et L6364-9) permettant la reproduction des dispositions de l’article L6473-8 applicable à Saint-Pierre-et-Miquelon aux collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin.

Le second point de cet amendement vise à permettre au ministre chargé de l'économie et des finances de consentir, en dehors de dispositions législatives spéciales, des avances imputables sur les ressources du Trésor aux collectivités d'outre-mer de la Polynésie française, des îles Wallis et Futuna, de la Nouvelle-Calédonie, ainsi que de l’ensemble des collectivités de ces territoires non couvertes par les dispositions de l’article L2337-1 précité, lorsque celles-ci rencontrent des difficultés de trésorerie. Ces avances ne peuvent être accordées que dans la limite d’un plafond fixé annuellement par la loi de finances.

Un décret en Conseil d'État viendra préciser les modalités d'application et les conditions dans lesquelles ces avances pourront être octroyées, assurant ainsi un encadrement rigoureux du dispositif. Cela inclura les modalités de remboursement des avances, garantissant un retour à l’équilibre budgétaire des collectivités bénéficiaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-88 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. LEFÈVRE, Mme BELRHITI, MM. DAUBRESSE, BACCI, FRASSA, BELIN et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC, Daniel LAURENT, ALLIZARD et PELLEVAT, Mmes MALET et Pauline MARTIN, MM. PANUNZI, GENET et RAPIN, Mme PLUCHET et M. SAURY


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet article constitue le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet de mesures fiscales qui doivent également être supprimées à l’article 7 du projet de loi de finances.
L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique dans la mesure où elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier  d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.
Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de péréquation et de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale. 

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). En d’autres termes, cette réforme aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui n’a a fortiori fait l’objet d’aucune véritable concertation ni étude d’impact préalable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-174 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. CHAIZE, Mme JACQUES, MM. MOUILLER et ANGLARS, Mmes PUISSAT, DI FOLCO et LASSARADE, MM. BOUCHET et Paul VIDAL, Mme VALENTE LE HIR, M. de NICOLAY et Mmes JOSEPH, MICOULEAU et Marie MERCIER


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur », au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi à une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par un financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale, financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-250 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. BONHOMME et LEVI


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet article constitue le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé).

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières pourtant indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.

La mise en œuvre de cette réforme aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité
prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de péréquation et de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). En d’autres termes, cette réforme aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Aussi, il convient de supprimer une réforme qui n’a fait a fortiori l’objet d’aucune véritable concertation, ni étude d’impact préalable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-297 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. HAYE et Stéphane DEMILLY, Mmes de LA PROVÔTÉ, BILLON et JACQUEMET et M. COURTIAL


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le  risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur », au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural. 

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-340 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. DUFFOURG, BITZ, HENNO, HOUPERT et WATTEBLED, Mmes HOUSSEAU et HERZOG, M. CHASSEING et Mme PERROT


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet article constitue le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet de mesures fiscales à l’article 7 du projet de loi de finances.

La mise en oeuvre de cette réforme risque en fait d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de péréquation et de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

L’article 36 du projet de loi de finances substitue à la contribution qui alimentait le CAS Facé une fraction de 377 millions d’euros de l’accise sur l’électricité. C’est un prélèvement sur recettes qui n’est pas, « par nature, en relation directe » avec les aides liées au financement d’une partie du coût des travaux de développement et d’adaptation des réseaux ruraux de distribution publique d’électricité, ainsi que les frais de gestion liés à ces aides.

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieraient plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE).

Cette réforme aboutit ainsi à une décorrélation entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-356 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER et KLINGER, Mme RICHER, MM. POINTEREAU, Jean Pierre VOGEL, KAROUTCHI, SAVIN et Étienne BLANC, Mme SOLLOGOUB, MM. MICHALLET et CHAUVET et Mmes Laure DARCOS et Valérie BOYER


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur », au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des
travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural. 

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.
En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.


    La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-367 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. LEMOYNE, CIGOLOTTI, PATRIAT, FOUASSIN et OMAR OILI, Mme SCHILLINGER, M. BUIS, Mmes HAVET et DURANTON, MM. BUVAL et BONNEAU, Mme MULLER-BRONN, MM. HINGRAY, RAMBAUD et FOLLIOT et Mme PHINERA-HORTH


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à maintenir le dispositif existant de financement du compte d’affectation spéciale Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale.

En effet, ce mode de financement prévu par l’article 7 de la loi de finances rectificatives pour 2011, fondé sur une péréquation entre zones urbaines et zones rurales demeure fondé tant en droit qu’en opportunité. Il permet aux collectivités territoriales ou leurs établissements publics de coopération, en tant qu’autorités concédantes de la distribution publique d’électricité, d’avoir accès à des recettes essentielles pour l’électrification rurale dans un contexte d’investissements rendus encore plus nécessaires par l’évolution des besoins et des usages. 

Le présent article du PLF, combiné à l’article 7, bouleverse le mode de financement en voulant le basculer sur une majoration de l’accise sur l’électricité ce qui revient à taxer la consommation plutôt que l’acheminement. La crainte existe que cela ne soit qu’une première étape avant une éventuelle disparition du CAS FACé suivie d’une intégration dans le budget de l’Etat.

Avec cet amendement, il s’agit donc de préserver l’action pour l’électrification en milieu rural des collectivités et de leurs groupements comme les syndicats d’électricité ou d’énergies au moment où doivent être relevés des défis importants en matière de transition énergétique. Il en va de la modernisation et de la résilience des réseaux en milieu rural.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-381 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE et GOLD, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur », au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité 

au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales. En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d’affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural. 

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-760 rect.

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. VERZELEN et Vincent LOUAULT


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur » au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui est affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-826

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. Jean-Michel ARNAUD


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la modification du mode de financement du compte d’affectation spéciale « Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale » (CAS Facé) proposée au présent article.
 
Le CAS Facé vise à soutenir les collectivités territoriales en zone rurale dans leurs travaux de structuration des réseaux électriques ainsi que dans les opérations de maîtrise de la demande en électricité, de production d’énergie renouvelable en sites isolés et plus généralement de transition énergétique en milieu rural. Dès son origine, ce financement a été conçu autour d’un objectif de péréquation entre territoires urbains et ruraux pour garantir, dans ces derniers, une qualité satisfaisante de la distribution d’électricité.
 
Le CAS Facé est actuellement financé par une contribution, assise sur le nombre de kilowattheures distribués à partir des ouvrages exploités en basse tension, des gestionnaires des réseaux publics de distribution (GRD). Cette contribution génère une recette annuelle de 377 M€, qui finance les dépenses du CAS Facé à hauteur de 360 M€. Avec le présent article, le Gouvernement propose de remplacer cette contribution qui finance aujourd’hui le CAS par une majoration de l’accise sur l’électricité, dont le montant serait déterminé chaque année en loi de finances. 

Cette réforme suscite des inquiétudes de la part des acteurs locaux quant à la pérennisation des financements pour l’électrification rurale. De plus, le remplacement de cette contribution par une fraction de l’accise sur l’électricité, dont le montant serait déterminé par un tarif uniforme sur l’ensemble du territoire national, serait de nature à remettre en cause le mécanisme de péréquation qui prévaut depuis la création du CAS.  

Les collectivités territoriales situées en zone rurale sont très attachées à ce dispositif. Cet amendement vise donc à relayer leurs préoccupations alors que cette réforme n’a fait l’objet d’aucune concertation ni étude d’impact préalables.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-835 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. CAMBIER, Louis VOGEL, CANÉVET et MENONVILLE, Mme ROMAGNY, M. KERN, Mme LERMYTTE, MM. GROSVALET et FARGEOT et Mmes ANTOINE et GACQUERRE


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur », au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

 

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-843 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme SAINT-PÉ


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise
l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le
financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre
territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.


En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement
fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un
objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur », au demeurant infondé puisque la
contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité
au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition
contrairement à ce qui affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe
selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par
un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité
(TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct
avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour
assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.


En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à
réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au
regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale
retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires
financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les
dépenses concernées. »).


Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité
territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de
fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la
fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant
ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la
distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les
réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et
résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens
affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause
de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution
d’électricité.


Par ailleurs, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres
d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des
travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales,
acteurs essentiels du tissu économique rural.


Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans
véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du
déficit en 2025.


En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause
de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service
public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition
énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution
d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être
adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-856 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. PILLEFER et BLEUNVEN


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé, qui met en péril l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales en compromettant le financement des travaux nécessaires à la modernisation et à la résilience des réseaux, réalisés par les syndicats d’énergie sur 75 % du territoire.

La réforme proposée, justifiée par un objectif de simplification fiscale non fondé, crée une déconnexion entre le montant du CAS et les besoins réels d’investissement, en violation des principes budgétaires et du cadre régulatoire des services publics. Elle entraîne une triple rupture : territoriale, en fragilisant la solidarité au détriment des zones rurales ; juridique, en affaiblissant le dispositif face aux règles budgétaires ; et technique, en négligeant les investissements nécessaires pour des réseaux modernisés et résiliants, essentiels à la transition énergétique.

De plus, cette réforme aurait un impact social et économique négatif, affaiblissant les collectivités locales et les entreprises rurales qui dynamisent les territoires. Absente d’une véritable concertation et sans enjeu de réduction du déficit, elle marque un recul sur la cohésion territoriale et la transition énergétique, et ne doit donc pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-884 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. PIEDNOIR et MIZZON, Mme AESCHLIMANN, M. BRISSON, Mme BERTHET, M. CADEC et Mme PETRUS


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé pour maintenir la pérennité du compte d’affectation spéciale du financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale.

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, dont il convient de rappeler que le montant est cinq fois supérieur pour les kilowattheures transportés dans les communes urbaines par rapport aux communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité, prélevée uniformément sur l’ensemble du territoire, entraînera la disparition d’un mécanisme de péréquation et de solidarité territoriale dont l’efficacité est avérée.

Par conséquent, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes mécanismes de compensation financière que ceux situés en zone urbaine qui sont financés par le biais du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Cette réforme entraîne une rupture complète de la corrélation entre le montant des compensations allouées à l’électrification rurale et les besoins impératifs d’investissements pour assurer des réseaux publics de distribution d’électricité de qualité.

Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes, affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

La réforme ne contribuant aucunement à la réduction du déficit en 2025, il convient de la supprimer.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-988

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. COZIC, Mme ARTIGALAS, MM. MONTAUGÉ, FAGNEN, MICHAU, ROIRON, DEVINAZ, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM, BONNEFOY, BROSSEL et CANALÈS, MM. CARDON, CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et DANIEL, MM. DARRAS et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes LE HOUEROU, LINKENHELD et LUBIN, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. OUIZILLE, PLA et REDON-SARRAZY, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS, STANZIONE, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à supprimer le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d'affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale (Facé) proposée au présent article.

Le CAS Facé vise à soutenir les collectivités territoriales en zone rurale dans leurs travaux de structuration des réseaux électriques ainsi que dans les opérations de maîtrise de la demande en électricité, de production d’énergie renouvelable en sites isolés et plus généralement de transition énergétique en milieu rural. Dès son origine, ce financement a été conçu autour d’un objectif de péréquation entre territoires urbains et ruraux pour garantir, dans ces derniers, une qualité́ satisfaisante de la distribution d’électricité.

Le CAS Facé est actuellement financé par une contribution, assise sur le nombre de kilowattheures distribués à partir des ouvrages exploités en basse tension, des gestionnaires des réseaux publics de distribution (GRD). Cette contribution génère une recette annuelle de 377 M€, qui finance les dépenses du CAS Facé à hauteur de 360 M€. Avec le présent article, le Gouvernement propose de remplacer cette contribution qui finance aujourd’hui le CAS par une majoration de l’accise sur l’électricité, dont le montant serait déterminé chaque année en loi de finances. 

Cette réforme suscite des inquiétudes de la part des acteurs locaux quant à la pérennisation des financements pour l’électrification rurale. De plus, le remplacement de cette contribution par une fraction de l’accise sur l’électricité, dont le montant serait déterminé par un tarif uniforme sur l’ensemble du territoire national, serait de nature à remettre en cause le mécanisme de péréquation qui prévaut depuis la création du CAS.  

Les collectivités territoriales situées en zone rurale sont très attachées à ce dispositif. Cet amendement vise donc à relayer leurs préoccupations et obtenir des précisions, alors que cette réforme n’a fait l’objet d’aucune concertation ni étude d’impact préalables.

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique pour plusieurs raisons :

- Elle ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides. 

- Elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. Par ailleurs, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité

- Le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression.

- Cette évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.   

- Les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). En d’autres termes, cette réforme aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1279 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. LONGEOT, LAUGIER et PARIGI


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

 

Cet article constitue le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet de mesures fiscales qui doivent également être supprimées à l’article 7 du projet de loi de finances.

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique dans la mesure où elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.

En outre, le CAS Facé joue un rôle essentiel pour l'emploi dans les zones rurales. Les travaux d'électrification qu'il finance dynamisent l'activité économique locale grâce à la mobilisation d'entreprises, d'artisans et techniciens installés dans ces bassins d'emploi fragilisés. Ce mécanisme de financement est donc crucial pour le soutien à l'emploi et l'aménagement équilibré des territoires ruraux.

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité. Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties de financement que ceux situés en zone urbaine. La réforme envisagée aboutit en effet à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

 Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui n’a fait a fortiori l’objet d’aucune véritable concertation ni étude d’impact préalable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1363

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

L'article 36 de ce PLF prévoit la suppression de la contribution des Gestionnaires de Réseau de Distribution d'énergie (GRD) au Compte d'Affectation Spéciale pour l'Électrification Rurale (CAS Facé), pour la remplacer par une fraction de l'accise sur l'électricité. Cette décision, si elle n'est pas corrigée, constituerait une véritable atteinte à l'égalité entre les territoires et un abandon progressif des zones rurales.

 

Il s’agit ici d’un amendement d’appel, qui fait écho à un autre amendement à l’article 7, issu de remontées du terrain, notamment des syndicats d’énergie inquiets pour leur avenir. L’objectif ici est d’échanger avec le Gouvernement pour lui faire remonter ces inquiétudes et permettre à la navette parlementaire de trouver des solutions pérennes.

 

Le CAS Facé, depuis sa création en 1936, est un outil indispensable pour garantir une solidarité territoriale entre les zones urbaines et rurales, permettant une péréquation des coûts liés aux travaux sur les réseaux publics de distribution d'électricité dans les communes rurales. La contribution actuelle des GRD (Enedis, ELD, régies) au CAS Facé repose sur un principe de justice territoriale ; les gestionnaires versant une contribution cinq fois plus élevée pour les kilowattheures acheminés dans les communes urbaines que dans les zones rurales. Ce mécanisme a permis, depuis des décennies, de garantir un service public de qualité sur l'ensemble du territoire, et de maintenir les réseaux ruraux malgré les contraintes géographiques et économiques.

 

La réforme envisagée avec cet article 36, en remplaçant cette contribution par une fraction de l'accise sur l'électricité, pose de nombreuses questions quant à l'avenir de cette solidarité territoriale. Ce nouveau mode de financement, appliqué sans distinction géographique, mettrait en péril l*équilibre financier actuel et compromettrait à court terme la capacité des syndicats d'énergie à poursuivre les investissements indispensables dans les zones rurales. Une telle évolution remettrait en cause le traitement équitable entre les territoires, aggravant de fait la fracture territoriale et l'inégalité d'accès à l'électricité entre les zones urbaines et rurales. Le principe de péréquation, qui est l'essence même du CAS Facé, sera abandonné, et ce sont les habitants et les entreprises des zones rurales qui en subiront les conséquences les plus lourdes.

 

La suppression de cette contribution risquerait d'avoir plusieurs conséquences néfastes :

 

1.   Limitation drastique des investissements en zones rurales : Les syndicats d'énergie, notamment en milieu rural, ne pourraient plus compter sur les ressources du CAS Facé pour financer les travaux de modernisation, de sécurisation, d'extension ou de renforcement des réseaux électriques. Cela entraînerait une diminution significative des travaux, compromettant la qualité et la fiabilité des réseaux ruraux.

 

2.       Aggravation de la fracture territoriale : Alors que les zones urbaines bénéficieraient d'un financement plus stable, les zones rurales se retrouveraient pénalisées, faute de moyens pour entretenir et moderniser leurs infrastructures électriques. Une telle rupture dans le financement des réseaux menacerait directement l'égalité d'accès à l'électricité sur l'ensemble du territoire national, créant une disparité flagrante entre les zones urbaines et rurales.

 

3.      Impact sur la qualité de service en milieu rural : Le CAS Facé a permis, au fil des décennies, de maintenir une qualité de service satisfaisante dans les communes rurales, malgré des coûts de gestion plus élevés, notamment en raison de la longueur des lignes et du nombre limité de consommateurs raccordés. La suppression de ce mécanisme de financement risquerait d'entraîner une dégradation progressive des infrastructures en milieu rural, exposant les usagers à des coupures plus fréquentes et à des délais d'intervention plus longs.

 

4.   Déconnexion entre les besoins réels et le financement : La fraction de l'accise sur l'électricité proposée comme alternative ne permettrait pas de prendre en compte les besoins spécifiques des zones rurales, qui doivent faire face à des défis particuliers tels que le développement des énergies renouvelables, la décentralisation de la production électrique ou encore l'augmentation des aléas climatiques. Ces territoires, particulièrement vulnérables face à l'intensification des événements climatiques (tempêtes, inondations, etc.), nécessitent des investissements conséquents pour renforcer la résilience des réseaux. La réforme envisagée, en déconnectant les aides à l'électrification rurale des besoins réels d'investissement, irait à l'encontre de ces enjeux cruciaux.

 

5.   Risques juridiques et incertitudes réglementaires : Le projet de réforme du CAS Facé soulève également des questions de sécurité juridique, dans la mesure où il n'intègre pas la régulation du Tarif d'Utilisation des Réseaux Publics d'Électricité (TURPE), qui finance pourtant l'ensemble des réseaux publics, urbains comme ruraux. Le fait de rompre ce lien avec le TURPE pourrait entraîner des contestations juridiques et mettre en péril le cadre régulé actuel, conçu pour garantir un financement pérenne des infrastructures électriques.

 

Il est donc primordial de maintenir le CAS Facé dans sa forme actuelle, qui garantit un financement solidaire et adapté aux besoins spécifiques des territoires ruraux. Le financement des travaux d'électrification ne doit en aucun cas être conditionné à des critères de rentabilité immédiate, mais doit avant tout servir l'intérêt général en assurant un accès équitable à l'électricité pour tous les citoyens, quelle que soit leur localisation. 

 

Cet amendement provient des travaux du SYDER.




NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1409 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme PAOLI-GAGIN et MM. CAPUS, LAMÉNIE, BRAULT et GRAND


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet article constitue le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet de mesures fiscales qui doivent également être supprimées à l’article 7 du projet de loi de finances. 

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides. 

La mise en œuvre de cette réforme constitue un non-sens politique dans la mesure où elle aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 M€ en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.

En outre, le CAS Facé joue un rôle essentiel pour l'emploi dans les zones rurales. Les travaux d'électrification qu'il finance dynamisent l'activité économique locale grâce à la mobilisation d'entreprises, d'artisans et techniciens installés dans ces bassins d'emploi fragilisés. Ce mécanisme de financement est donc crucial pour le soutien à l'emploi et l'aménagement équilibré des territoires ruraux. 

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité. Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties de financement que ceux situés en zone urbaine. La réforme envisagée aboutit en effet à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui n’a fait a fortiori l’objet d’aucune véritable concertation ni étude d’impact préalable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1559 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. GAY, BARROS et SAVOLDELLI, Mme APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, M. OUZOULIAS, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d'affectation spéciale (CAS) financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale (Facé).

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides. La mise en oeuvre de cette réforme aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses.

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de péréquation et de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité.

Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant  de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui n’a fait a fortiori l’objet d’aucune véritable concertation ni étude d’impact préalable.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1602 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme GOSSELIN


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet article constitue le volet budgétaire de la réforme du financement du compte d’affectation spéciale (CAS) Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé), qui fait également l’objet de mesures fiscales qui doivent également être supprimées à l’article 7 du projet de loi de finances.

L’objectif affiché de simplification et de sécurisation juridiques visant à pérenniser les aides à l’électrification rurale soulève en réalité plus de questions qu’il n’apporte de réponses et ne permet pas de préserver durablement le versement de ces participations financières, indispensables aux autorités organisatrices de la distribution d’énergie (AODE) qui réalisent des travaux sur les réseaux de distribution d’électricité de leurs communes rurales éligibles à ces aides.   

La mise en œuvre de cette réforme aura pour effet non pas de résorber mais au contraire d’accroître la fracture territoriale dans les zones rurales déjà fragilisées. A cet égard, le montant des dépenses du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros en 2024, n’a jamais été revalorisé depuis la création de ce compte en 2012, malgré l’augmentation des besoins d’investissement sur les réseaux de distribution d’électricité, que ce soit pour améliorer leur résilience face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses, permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier  d’un niveau de qualité de service satisfaisant, ou encore faire face aux demandes de raccordement d’installations de production d’énergies renouvelables de plus en plus nombreuses. 

Le remplacement de la contribution annuelle versée par les gestionnaires de réseaux de distribution (GRD) d’électricité, cinq fois plus élevée pour les KWh acheminés dans les communes urbaines que dans les communes rurales, par une fraction de l’accise sur l’électricité prélevée de manière uniforme sur l’ensemble du territoire, va conduire à supprimer un dispositif de péréquation et de solidarité territoriale qui a pourtant fait les preuves de son efficacité. 

Dans le même temps, le nouveau mécanisme imaginé ne permettra pas de pérenniser les aides à l’électrification rurale et va au contraire placer le CAS Facé dans une impasse budgétaire risquant de conduire rapidement à devoir envisager sa suppression. En effet, une telle évolution va manifestement à l’encontre de la loi de 2001 relative aux lois de finances (article 21) car elle diminue « la relation directe » avec les dépenses concernées que sont les aides à l’électrification rurale.    

Enfin, les réseaux de distribution d’électricité en zone rurale ne bénéficieront plus des mêmes garanties que ceux situés en zone urbaine, financés dans le cadre du tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). En d’autres termes, cette réforme aboutit à une décorrélation totale entre le montant des aides à l’électrification rurale et les besoins réels d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité.

Pour toutes ces raisons il convient de supprimer une réforme qui n’a fait à fortiori l’objet d’aucune véritable concertation ni étude d’impact préalable. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1720 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes LOISIER et VERMEILLET


ARTICLE 36


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la réforme du financement du CAS Facé car elle fragilise l’avenir de la distribution d’électricité dans les zones rurales, en remettant en cause le financement des travaux que réalisent aujourd’hui les syndicats d’énergie sur 75 % de notre territoire pour assurer la modernisation et la résilience des réseaux.

En s’appuyant sur le risque juridique lié au droit européen mais dont il n’est en réalité nullement fait état dans l’évaluation préalable des articles du PLF pour 2025, qui ne mentionne qu’un objectif de « simplification du droit fiscal en vigueur », au demeurant infondé puisque la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité au CAS Facé et l’accise sur l’électricité ne reposent pas sur la même assiette d’imposition contrairement à ce qui affirmé, cette réforme entre de surcroît en contradiction avec le principe selon lequel tout service public industriel ou commercial est financé, non par une taxe, mais par un tarif acquitté par l’usager, à savoir le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (TURPE). Or le changement de recettes du CAS Facé, appliqué uniformément et sans lien direct avec les besoins d’investissement sur les réseaux, menace l’avenir d’un dispositif conçu pour assurer une réelle péréquation entre les zones urbaines et rurales.

En outre, en décorrélant le lien entre le montant du CAS et le niveau des investissements à réaliser, la réforme conduit inéluctablement à la suppression du dispositif lui-même à terme, au regard de la règle posée à l’article 21 de la LOLF de 2001 (« Les comptes d'affectation spéciale retracent, dans les conditions prévues par une loi de finances, des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. »).

Si cette réforme était adoptée, elle aboutirait ainsi une triple rupture : rupture de la solidarité territoriale au détriment des zones rurales, remplacée par financement assis sur l’activité de fourniture d’électricité pourtant bien distincte de celle de l’acheminement via les réseaux (la fourniture n’a pas à payer le service public de la distribution) ; rupture juridique en fragilisant ce dispositif au regard des règles budgétaires et du cadre régulatoire du service public de la distribution ; et enfin rupture technique, en négligeant les besoins d’investissement sur les réseaux ruraux. Alors que la transition énergétique exige des infrastructures modernisées et résilientes (face aux intempéries de plus en plus fréquentes et intenses), affaiblir les moyens affectés à l’électrification rurale expose notre territoire à un risque majeur de remise en cause de la cohésion territoriale à travers ce service public essentiel que constitue la distribution d’électricité.

En outre, cette réforme aurait un coût social important puisque les collectivités maîtres d’ouvrage des travaux d’électrification rurale financent grâce aux aides du CAS Facé des travaux qui dynamisent les bassins d’emplois locaux en mobilisant les entreprises locales, acteurs essentiels du tissu économique rural.

Il est également important de souligner que cette réforme, engagée dans la précipitation et sans véritable concertation ni étude d’impact, ne comporte aucun enjeu en matière de réduction du déficit en 2025.

En conclusion, la réforme proposée marquerait un recul sur plusieurs fronts : remise en cause de la solidarité entre les territoires, contradiction avec les principes de financement du service public, risque de voir les zones rurales décrocher dans la mise en œuvre de la transition énergétique, qui nécessite des investissements massifs pour adapter les réseaux de distribution d’électricité et améliorer leur résilience. Ce sont les raisons pour lesquelles elle ne doit pas être adoptée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2292

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 36


Alinéa 2

Compléter cet alinéa par les mots : 

, majorée chaque année de l'évolution de l'indice des prix à la consommation hors tabac en référence à l'année 2025 dans les conditions prévues par la loi de finances de l’année considérée

Objet

Le présent amendement vise à indexer sur l’inflation les recettes du compte d’affectation spéciale (CAS) relatif au financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé).

Pour mémoire, l’article 7 du présent projet de loi de finances prévoit l’intégration de la contribution dite « Facé » au sein de l’accise sur l’électricité. L’article 36 constitue le volet budgétaire de la réforme et remplace la référence à la contribution devant être supprimée par la mention de la fraction du produit de l’accise sur l’électricité qui financera désormais le CAS Facé. Il a été complété par un amendement n° 2244 du Gouvernement à l’article 7, adopté par le Sénat, visant à lever toute ambiguïté avant la tenue des débats budgétaires sur le présent article 36.

Le texte initial de l’article 36 prévoit que les recettes du CAS Facé soient fixées à 377 M€.

Le présent amendement vise à indexer ce montant sur l’inflation, afin de permettre un financement dynamique du CAS Facé, particulièrement mobilisé dans le contexte de l’électrification des usages et de la transition énergétique. Il précise que cette indexation se réalise dans les conditions prévues par la loi de finances, afin de laisser à la représentation nationale la possibilité de piloter finement les montants affectés au CAS au regard des besoins constatés chaque année, sécurisant ainsi le dispositif en matière de pilotage budgétaire et d’annualité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2293

30 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° I-2292 du Gouvernement

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. LEMOYNE


ARTICLE 36


Amendement n° I-2292, alinéa 3

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Pour l'année 2025, ces recettes résultent de l'application de l'article 7 de la loi de finances pour 2025

Objet

Ce sous-amendement a pour objet de tirer les conséquences de l'adoption de l'amendement n°2244 du Gouvernement à l'article 7 de ce projet de loi de finances.

Il s'agit de s'assurer que les recettes du CAS Facé seront bien basées en 2025 sur une fraction du produit de l'accise mentionnée à l'article L. 312-1 du code impositions sur les biens et services et perçue sur l'électricité, déterminée sur la base d'un tarif de 1,30 € par mégawattheure. L'application de ce tarif permettra de rattraper une partie des recettes non-perçues entre 2012 et 2024 du fait de l'absence d'indexation montants alors affectés au CAS Facé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-643

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


ARTICLE 37


Alinéa 3

Remplacer le montant :

506,65

par le montant :

456,65

et le montant :

336,65

par le montant :

286,65

Objet

Le présent article vise à affecter une part du produit des amendes au compte d’affectation spéciale « Contrôle de la circulation et du stationnement routier », pour la majeure partie en faveur de la maintenance mais aussi du développement des appareils de contrôle automatisé sur les routes françaises. Ces radars se sont multipliés ces dernières années. S’il est évidemment normal de contrôler le respect des règles du code de la route, notamment dans des zones accidentogènes, la multiplication ainsi que la localisation des appareils de contrôle revient désormais à mettre en œuvre une véritable « chasse aux automobilistes », et notamment à ceux amenés à faire de nombreux kilomètres pour leur travail et qui, avec quelques infractions mineures aux limitations de vitesse, se retrouvent d’une part lourdement taxés et susceptibles de perdre leur permis de conduire, avec parfois des conséquences très lourdes pour eux. Il convient donc de mener une politique équilibrée, de prévention et de sanction lorsque nécessaire, sachant que la sécurité routière passe aussi par l’entretien des voiries. Le présent amendement propose donc de réduire de 50 millions d’euros les crédits consacrés aux radars, ce qui laisse suffisamment pour entretenir les installations existantes mais évitera une nouvelle multiplication de ces dispositifs.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1699

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SENÉE et PONCET MONGE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON, Mmes SOUYRIS, Mélanie VOGEL

et les membres du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires


ARTICLE 38


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à supprimer l’article portant sur les relations financières entre l’État et la sécurité sociale, qui comprend d’une part la “neutralisation” des décisions en matière de politiques de l’emploi sur les comptes de la sécurité sociale et, d’autre part, la ponction de l’État sur les comptes de l’Unédic, pour financer son désendettement désordonné. 

 

L’ajustement proposé par cet article prévoit de réduire la compensation à la sécurité sociale pour les pertes dues aux exonérations de cotisations sociales. Toutefois, cet ajustement s'appuie sur l’hypothèse d’une adoption de l’article 6 du Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale dans sa version gouvernementale. Or, l’Assemblée nationale a rejeté cet article (11 amendements de suppression) et le Sénat a adopté le 19 novembre 2024 une réduction moindre des exonérations. 

 

De plus, depuis plusieurs années, des milliards d’euros, qui auraient dû revenir vers la sécurité sociale, sont perdus en raison des niches sociales mises en place par les gouvernements successifs d'Emmanuel Macron et non compensées par l'État. Une situation vivement dénoncée par la Cour des comptes dans son rapport 2024, qui chiffre ces niches sociales à 19 milliards d’euros pour 2023. Dans ce contexte, un dispositif qui réduit les recettes de la sécurité sociale, alors qu’elle va devoir affronter en 2025 un déficit accru en raison de prévisions de recettes insuffisamment sincères, apparaît particulièrement malvenu.

 

La ponction de 3,35 milliards sur les excédents de l’Unédic est, également, très inopportune. Après le prélèvement de 2 milliards d’euros en 2023 et 2,6 milliards d’euros en 2024, ce prélèvement entrave la capacité de l’Unédic à se désendetter, alors que sa dette représente 58,4 milliards d’euros. Elle empêche cet organisme de profiter d’une conjoncture plutôt favorable pour constituer des réserves avant une prochaine période de crise économique, inévitable au regard du fonctionnement du système néolibéral, prédateur de ressources. 

 

Pour l’ensemble de ces raisons, cet article doit être supprimé, afin de maintenir les flux financiers au niveau de l’année 2024 et de laisser à l’Unédic ses excédents pour financer son désendettement. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2294

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 38


I. - Alinéa 2

Remplacer le pourcentage :

28,14 %

par le pourcentage : 

28,42 % 

II. - Alinéa 3

Remplacer le nombre :

22,96 

par le nombre :

23,24

Objet

Le présent amendement procède à la coordination avec le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025, afin d'actualiser le montant de TVA à transférer à la sécurité sociale pour tenir compte des évolutions adoptées au titre de la réforme des allègements généraux de cotisations patronales.

Le rendement de l’économie serait ramené à 2 Md€ avec des effets de bord pour le budget général, liés notamment à la baisse des recettes attendues au titre de l’impôt sur les sociétés, réévaluée à 0,4 Md€.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-681

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI et BARROS, Mmes APOURCEAU-POLY, BRULIN, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 38


I. – Alinéa 2

Remplacer le montant :

3,35 milliards d’euros

par le montant : 

2,6 milliards d’euros

II. – Alinéa 4

Remplacer le montant :

3,35 milliards d’euros

par le montant : 

2,6 milliards d’euros

Objet

Les membres du groupe CRCE-K s’opposent à la ponction de 3,35 milliards d’euros du Gouvernement sur les excédents de l’Unédic.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1200

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SENÉE et PONCET MONGE, MM. Grégory BLANC, DOSSUS, BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 38


Alinéa 4

Remplacer les mots : 

3,35 milliards d’euros en 2025 

par les mots : 

0 euro en 2025

Objet

Après 2 milliards d’euros en 2023 et 2,6 milliards d’euros en 2024, le Gouvernement propose de prélever 3,35 milliards d’euros sur les excédents de l’Unédic en 2025. Cette ponction substantielle fragilise durablement l’organisme en charge de la gestion de l’assurance chômage, à plusieurs titres.

La dette de l’Unédic s’élève à 58,4 milliards d’euros en 2024, dont au moins un tiers résulte des mesures prises par l’État pendant la crise sanitaire, sans compensation financière. L’excédent prévu pour 2025, estimé à seulement 1,8 milliard d’euros, aurait pu atteindre 5,2 milliards d’euros sans cette ponction étatique. À titre de comparaison, en 2024, l’excédent aurait pu s’élever à 3,1 milliards d’euros, soit plus de dix fois supérieur au niveau effectivement attendu en fin d’année. En allongeant ainsi la trajectoire de désendettement de l’Unédic, le prélèvement compromet sa capacité à répondre à une éventuelle dégradation du marché de l’emploi. 

L’assurance chômage fonctionne selon un principe contracyclique : elle s’endette en période de crise économique et doit se désendetter lorsque la conjoncture est favorable, afin de se préparer aux prochaines périodes défavorables. Ponctionner les excédents d’un organisme qui a joué un rôle central en amortissant les effets de la crise revient à hypothéquer sa capacité à faire face à de nouvelles dégradations conjoncturelles.

De plus, le gouvernement justifie cette ponction en affirmant que l’Unédic doit “contribuer” à financer les politiques de plein emploi. Or, l’Unédic est déjà appelée à participer à hauteur de 11 % de ses recettes au financement de France Travail et la mission « Travail et emploi » au PLF 2025 connaît une réduction notable de ses crédits. En l’absence de fléchage explicite des prélèvements vers ces politiques, il est difficile de ne pas y voir un transfert des excédents au bénéfice du désendettement désordonné de l’État.

Pourtant, la dette de l’Unédic est incluse dans le calcul de la dette publique globale au sens maastrichtien. Par conséquent, la reprise des excédents par l’État n’a aucun effet tangible sur le désendettement global du pays. En revanche, elle prive l’Unédic des ressources nécessaires pour rembourser ses emprunts à moyen et long terme.

Cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise donc à supprimer la ponction sur les excédents de l’Unédic pour 2025. Il s’agit d’une mesure nécessaire pour protéger la trajectoire de désendettement de l’organisme, garantir son rôle de stabilisateur automatique en période de crise et renforcer sa capacité à financer les droits des demandeurs d’emploi et les politiques actives du marché du travail.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2046

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 38


Après l'article 38

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au b du 6° de l’article 1001 du code général des impôts, après le mot : « quater », sont insérés les mots : « et du prélèvement sur le produit la taxe sur les conventions d’assurance perçu par les départements dans les conditions prévues au III de l’article 52 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005, tel que défini au II de l’article XX de la loi n°    du    de finances pour 2025 ».

II. – À compter de l’entrée dans l’expérimentation prévue à l’article 79 de la loi n° 2023-1250 du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale pour 2024, le reste à financer au profit de la sécurité sociale après application des deux premiers alinéas du III de l’article 79 précité est assuré dans les conditions suivantes :

1° Pour chaque collectivité expérimentatrice, le produit de la taxe sur les conventions d’assurance perçu en application des 1°, 3° et 5° bis de l’article 1001 du code général des impôts dans les conditions prévues au premier alinéa du III de l’article 52 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 est affecté d’un coefficient qui vient minorer le produit reversé à la collectivité expérimentatrice. Ce coefficient est déterminé pour chaque collectivité expérimentatrice de manière à ce que, appliqué au montant de la taxe sur les conventions d’assurance précité exécuté au profit de la collectivité au titre de l’année 2023, il minore ce montant à hauteur de 30 % du reste à financer au profit de la sécurité sociale mentionné au premier alinéa du présent II ;

2° Le produit de la taxe sur les conventions d’assurance revenant à chaque collectivité expérimentatrice en application du premier alinéa du III de l’article 52 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 et tel que modifié au 1° du présent II est ensuite minoré d’un montant égal à 70 % du reste à financer au profit de la sécurité sociale mentionné au premier alinéa du présent II.

III. – Pour les collectivités expérimentatrices, un arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé du budget fixe les coefficients et montants respectivement prévus aux 1° et 2° du II du présent article.

IV. – À compter du 1er janvier 2025, pour les collectivités participant à l’expérimentation prévue à l’article 79 de la loi n° 2023-1250 du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale pour 2024, il n’est pas fait application des dispositions des 1° et 2° pour déterminer la somme des produits de la taxe sur les conventions d’assurance mentionnée au dernier alinéa du III de l’article 52 de la loi n° 2004-1484 du 30 décembre 2004 de finances pour 2005.

Objet

Le présent article vient définir les principes de la reprise complémentaire de ressources au profit de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie à mettre en œuvre dans le cadre de l’expérimentation prévue à l’article 79 de la loi n° 2023-1250 du 26 décembre 2023 de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2024.

Prévue à compter du 1er janvier 2025 pour une durée de deux ans, cette expérimentation vise à simplifier le modèle de financement des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et des unités de soins longue durée (USLD) par la fusion des sections tarifaires « soins » et « dépendance ».

Dans les départements volontaires, les EHPAD et les USLD percevront une partie tarifaire relative aux prestations d’hébergement ainsi qu’un forfait global unique relatif aux soins et à l’autonomie en remplacement de l’actuel forfait global dédié aux soins versés par l’agence régionale de santé (ARS), d’une part, et du forfait global afférent à la dépendance versé par le département, d’autre part. Ce nouveau forfait global « soins et dépendance » relèvera de la compétence et d’un financement assuré par les ARS.

De fait, cette expérimentation constitue un transfert à l’État des compétences et des ressources des départements en matière de financement de la dépendance et, plus précisément, à la suppression stricto sensu de la section « dépendance » et de la recentralisation des dépenses exposées au titre de l’allocation personnalisée d’autonomie en établissement (APA-E) pour ces départements.

Le montant de cette dépense recentralisée constitue un droit à compensation au bénéfice de l’État et, in fine, de la sécurité sociale. Afin de le financer, l’article 79 de la LFSS pour 2024 prévoit tout d’abord une reprise partielle du concours « APA » versé par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) aux départements expérimentateurs dans des conditions prévues par décret.

Ce prélèvement n’étant toutefois pas suffisant pour couvrir l’intégralité de ce droit à compensation, il est nécessaire de prévoir un dispositif complémentaire de reprise de ressources déterminé individuellement à partir de la différence entre le droit à compensation et le montant de reprise effectué sur le concours APA versé par la CNSA.

Cette reprise complémentaire est réalisée selon deux modalités complémentaires :

une reprise de taxe spéciale sur les conventions d’assurance (TSCA) versée aux départements en application de l’article 52 de la loi de finances pour 2005 égale à 30 % du solde restant à financer au profit de l’État. Cette reprise sera évolutive et variera chaque année à due proportion de l’évolution globale de la ressource sur laquelle elle est assise ; la reprise d’un montant fixe sur ces mêmes produits de TSCA égal au solde de 70 % du solde restant à financer au profit de l’État.

 

La reprise de cette part de TSCA est en outre neutre sur les indicateurs financiers des départements tel le potentiel financier car non prise en compte par ces indicateurs. La répartition des dotations et fonds utilisant ces indicateurs n’est donc pas affectée par cette reprise de ressources. Enfin, le montant de ces reprises sera versé à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie dans des conditions déterminées en PLFSS.

Il est estimé à ce stade que les dépenses mises à la charge de la sécurité sociale devraient excéder, en tenant compte des nouvelles dépenses en faveur des EHPAD qui seront permises par cette mesure, de plus de 0,2 Md€ les recettes qui seront reprises aux départements en 2025. Cet écart s’explique principalement par les règles de calcul de reprises de recettes, dont les modalités seront favorables aux départements expérimentateurs (prise en compte de la moyenne triennale des dépenses d’APA-E durant les trois années précédant l’entrée en vigueur de l’expérimentation la mesure plutôt que des dépenses 2025), par la reprise d’un panier de recette moins dynamique que la dépense reprise. Il est également dû à l’alignement à la hausse des niveaux de tarifications des EHPAD tarifés par les ARS (convergence des valeurs de point GIR au 3ème quartile des valeurs de points GIR dès 2025) ainsi qu’à l’absence de refacturation aux départements non-expérimentateurs du coût de la prise en charge des résidents qui ont conservé leur domicile de secours mais sont accueillis dans un département expérimentateur.

Cette expérimentation vise à faciliter l’adaptation des EHPAD aux nouveaux enjeux de la prise en charge du grand âge avec un financement cohérent indispensable pour organiser l’activité et assurer l’accompagnement de résidents dont le niveau moyen de dépendance et de besoins en soins s’accroît tendanciellement.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-47 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPO-CANELLAS, LONGEOT et HENNO, Mmes SOLLOGOUB et VÉRIEN, MM. CANÉVET, FARGEOT et HINGRAY, Mme BILLON et MM. COURTIAL, BAZIN et BELIN


ARTICLE 39


I. – Alinéa 1

1° Remplacer le nombre :

90

par le nombre :

92

2° Compléter cet alinéa par les mots :

, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « deux » et le montant : « 9 € » est remplacé par les mots :« 11 € indexés sur l’inflation dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier du code des impositions sur les biens et services

II – Après l’alinéa 1

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…. – Le même article L. 6328-3 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les coûts correspondant au remboursement du principal et du paiement des intérêts des avances consenties par l’État aux exploitants d’aérodromes ou de groupements d’aérodromes touchés par la crise de la covid-19, ne sont pas pris en compte pour le calcul du seuil fixé au 1°. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de conformer le dispositif dit de "ticket modérateur" de la taxe de sécurité-sûreté à son objectif incitatif, en modifiant le seuil d'application de manière à rendre réaliste la possibilité pour les exploitants, sous condition de forte maîtrise des coûts au bénéfice des passagers, de sortir de l'application du dispositif à moyen terme.

L'actuel article L. 6328-3 du code des transports prévoit que, pour chaque aérodrome et groupement d’aérodromes des classes 1 et 2 dont les coûts annuels par passager embarqué éligibles au financement par la taxe sont au moins égaux à 9 euros par passager, au titre de chacune des quatre dernières années civiles connues, le tarif de sécurité et de sureté de la taxe sur le transport aérien de passagers est fixé de manière à couvrir 94 % des coûts éligibles supportés par son exploitant.

L'article 39 du projet de loi de finances pour 2025 propose de réduire ce taux de couverture à 90 %.

Par conséquent les plus grands aéroports auraient un reste à charge, dit "ticket modérateur", de 10 % des coûts éligibles contre 6 % aujourd'hui.

Pour réduire les charges à un niveau permettant d'éviter ce ticket modérateur, il faudrait que les exploitants abaissent la qualité de service et la performance des opérations.  

Ainsi, l'amendement a pour objet de mettre à jour le seuil de déclenchement du ticket modérateur pour l'avenir à 11 euros par passager (contre 9 euros, jamais réévalué depuis 2019 malgré l'inflation) ; prévoir son indexation dans les conditions de droit commun ; apprécier le seuil de déclenchement sur 2 années civiles et non 4 années, afin que les années de chute brutale du trafic (et donc d'augmentation mécanique du coût par passager) ne viennent pas fausser le paramètre ; fixer à 92 % la couverture des coûts éligibles.

Enfin, l'amendement propose d'exclure les coûts de remboursement du principal et de paiement des intérêts des avances consenties pendant la crise en 2020 et 2021 qui grèvent les comptes de ces missions régaliennes assurées par les aéroports.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-48 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. CAPO-CANELLAS et HENNO, Mmes SOLLOGOUB et VÉRIEN, MM. CANÉVET, FARGEOT et HINGRAY, Mme BILLON et MM. COURTIAL, LONGEOT, BAZIN et BELIN


ARTICLE 39


Alinéa 1

Remplacer le nombre :

90

par le nombre :

92

Objet

Le présent amendement a pour objet de conformer le dispositif dit de "ticket modérateur" de la taxe de sécurité-sûreté à son objectif incitatif, en modifiant le seuil d'application de manière à rendre réaliste la possibilité pour les exploitants, sous condition de forte maîtrise des coûts au bénéfice des passagers, de sortir de l'application du dispositif à moyen terme.

L'actuel article L. 6328-3 du code des transports prévoit que, pour chaque aérodrome et groupement d’aérodromes des classes 1 et 2 dont les coûts annuels par passager embarqué éligibles au financement par la taxe sont au moins égaux à 9 euros par passager (montant qui n'a jamais été ré-évalué depuis son instauration), au titre de chacune des quatre dernières années civiles connues, le tarif de sécurité et de sureté de la taxe sur le transport aérien de passagers est fixé de manière à couvrir 94 % des coûts éligibles supportés par son exploitant.

L'article 39 du projet de loi de finances pour 2025 propose de réduire ce taux de couverture à 90 %. Par conséquent les plus grands aéroports auraient un reste à charge, dit "ticket modérateur", de 10 % des coûts éligibles contre 6 % aujourd'hui.

Cet amendement de repli a pour objet de fixer à 92 % la couverture des coûts éligibles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-589

20 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. Stéphane DEMILLY

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


ARTICLE 39


 Alinéa 1

Remplacer le nombre :

90

par le nombre :

92

Objet

Cet amendement propose d’atténuer de moitié la hausse du « ticket modérateur » sur le tarif de sûreté-sécurité (T2S).

Les missions régaliennes de sûreté-sécurité dans les aéroports français sont réalisées par les exploitants d’aéroport. Ceux-ci reçoivent en contrepartie des recettes fiscales destinées à couvrir le coût de ces missions : le tarif de sûreté-sécurité (T2S). Celui-ci est défini annuellement pour chaque aéroport à partir des coûts des missions régaliennes éligibles à un financement via ce dispositif et des prévisions de trafic au départ pour chaque aéroport.

Pour les aéroports accueillant plus de 5 millions de passagers, a été mis en place un « ticket modérateur » afin de les inciter à optimiser leurs coûts : l’État reverse que 94 % des dépenses de sûreté-sécurité si elles dépassent 9 € par passager. 6 % des dépenses de sûreté-sécurité restent donc à la charge des exploitants d’aéroport.

Pendant la crise sanitaire, les recettes de T2S ont fortement diminué tandis que les dépenses de sûreté-sécurité sont restées stables. Par conséquent, l’État a consenti des avances aux aéroports pour un total de 700 millions d’euros.

Afin de favoriser un remboursement de ces avances sans pour autant augmenter trop fortement le montant du T2S, qui serait répercuté sur le prix du billet, l’article 39 du PLF pour 2025 prévoit d’augmenter le « ticket modérateur » de T2S, en le faisant passer de 6 % à 10 % du montant des dépenses de sûreté-sécurité.

Or, les exploitants d’aéroport font actuellement face à une hausse soutenue de la pression fiscale. Certains sont redevables de la taxe sur les infrastructures de longue distance depuis l’année passée. Le groupe ADP devrait être concerné par la contribution exceptionnelle sur le bénéfice des grandes entreprises. Enfin, l’ensemble de ces aéroports pourraient subir indirectement les effets de la hausse de tarif de solidarité sur les billets d’avion envisagée par le Gouvernement.

Les exploitants d’aéroport doivent également mener des investissements pour moderniser leurs équipements de sécurité, avec notamment le déploiement de nouveaux systèmes, les « EDS cabine » aux postes d’inspection-filtrage des bagages.

Compte tenu de ce contexte, cet amendement propose de revenir pour moitié sur cette hausse du « ticket modérateur » de T2S, en le limitant à 8 % du montant des dépenses de sûreté-sécurité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-49 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CAPO-CANELLAS et HENNO, Mmes SOLLOGOUB et VÉRIEN, MM. CANÉVET, FARGEOT et HINGRAY, Mme BILLON et MM. COURTIAL, LONGEOT, BAZIN et BELIN


ARTICLE 39


I. – Alinéa 1

Compléter cet alinéa par les mots :

, le mot : « quatre » est remplacé par le mot : « deux » et le montant : « 9 € » est remplacé par les mots : « 11 € indexés sur l’inflation dans les conditions prévues au chapitre II du titre III du livre Ier du code des impositions sur les biens et services

II – Après l’alinéa 1

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…. – Le même article L. 6328-3 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les coûts correspondant au remboursement du principal et du paiement des intérêts des avances consenties par l’État aux exploitants d’aérodromes ou de groupements d’aérodromes touchés par la crise de la covid-19, ne sont pas pris en compte pour le calcul du seuil fixé au 1°. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de conformer le dispositif dit de "ticket modérateur" de la taxe de sécurité-sûreté à son objectif incitatif, en modifiant le seuil d'application de manière à rendre réaliste la possibilité pour les exploitants, sous condition de forte maîtrise des coûts au bénéfice des passagers, de sortir de l'application du dispositif à moyen terme.

Cet amendement de repli a pour objet de mettre à jour le seuil de déclenchement du ticket modérateur pour l'avenir à 11 euros par passager (contre 9 euros, jamais réévalué depuis 2019 malgré l'inflation) ; prévoir son indexation dans les conditions de droit commun ; apprécier le seuil de déclenchement sur 2 années civiles et non 4 années, afin que les années de chute brutale du trafic (et donc d'augmentation mécanique du coût par passager) ne viennent pas fausser le paramètre.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1073 rect. bis

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Jean-Marc BOYER, DUPLOMB, POINTEREAU et GENET, Mme DUMONT, MM. COURTIAL, LEMOYNE et BELIN, Mme MICOULEAU et MM. MANDELLI, NATUREL et LEVI


ARTICLE 39


I. – Alinéas 2 à 4

Supprimer ces alinéas.

II. – Alinéa 5

Supprimer les mots : 

et le II de l’article entre en vigueur au 1er janvier 2027

Objet

Il est proposé de supprimer, dans l’article 39 du projet de loi de finances pour 2025, le dispositif visant à transférer des coûts jusqu’à présent supportés par l’Etat vers les collectivités locales, propriétaires et délégantes de petits et moyens aérodromes, pour le financement des missions de sûreté et sécurité qui pourtant incombent à l’Etat. Cela n’est pas acceptable et met en péril les aérodromes de proximité. 

En outre, l’un des arguments du Gouvernement pour justifier la mesure est d’inciter les exploitants aéroportuaires à davantage maîtriser leurs coûts de sûreté et de sécurité, ce qui est hors de portée pour ces derniers. Le coût des missions de sécurité et sûreté confiées aux exploitants d’aérodromes en France a été très dynamique ces dernières années, avec la hausse du trafic aérien, et surtout la mise en place de réglementations toujours plus contraignantes, notamment pour juguler le risque terroriste. Loin de s’atténuer, cette augmentation rapide va se poursuivre spontanément dans les prochaines années.

De plus, il faut souligner que l’Etat, qui est prescripteur dans le domaine des missions de sûreté-sécurité, fait déjà porter aux exploitants d’aérodromes une charge importante dans le cadre du financement de ces missions régaliennes : les recettes perçues au titre des tarifs de sûreté et de sécurité (T2S) et du mécanisme de péréquation aéroportuaire ne couvrent en effet qu’une fraction des coûts engagés par l’exploitant pour le compte de l’Etat. Ce déséquilibre structurel (de l’ordre de 1 à 3 millions par an par aéroport de proximité depuis la COVID) ne fait qu’empirer avec le démarrage du remboursement des avances de trésorerie consenties par l’Etat pendant la pandémie pour pallier le déficit de la T2S.

Le présent amendement vise donc à maintenir les règles actuelles pour les petits et moyens aérodromes (de classe 3), en matière de règlement du solde négatif des missions de sûreté et de sécurité lors du changement d’exploitant aéroportuaire.

L’article 39  du PLF, dans son paragraphe II, tend ainsi à modifier, à compter du 1er janvier 2027, les règles en matière de règlement du solde des missions de sûreté et de sécurité, lors du changement d’exploitant, en particulier en fin de concession, en alignant, en cas de solde négatif, le régime des aérodromes de la classe 3 (ayant entre 5.000 et 5 M d’unités de trafic) sur celui des aérodromes des classes 2 et 1 (ayant entre 5 M et de 20 M d’unités de trafic, et au-delà de 20 M d’unités de trafic).

Actuellement, aux termes de l’ article L. 6328-7 du code des transports, qui fixe les règles en matière de règlement de solde lors des changements d’exploitant aéroportuaire (notamment en fin de concession), il existe deux régimes entre les aérodromes de classes 1 et 2 et les aérodromes de classes 3 et 4, en cas de solde négatif entre les recettes issues des tarifs de sûreté et de sécurité (T2S) de la taxe sur le transport aérien de passagers (TTAP) et les coûts des missions de sûreté et de sécurité. 

D’une part, en cas de solde négatif, l’exploitant sortant d’un aérodrome des classes 1 ou 2 obtient le remboursement du montant correspondant par le nouvel exploitant. D’autre part, l’exploitant sortant d’un aérodrome des classes 3 ou 4 (en cas de solde négatif) est remboursé par l’Etat du montant correspondant par un fonds de réserve financé par le tarif de péréquation aéroportuaire de la taxe sur le transport aérien de passagers (« réserve pour les fins de concession »).

Le nouveau dispositif de l’article 39 du PLF, qui prévoit, dans son II, de transmettre le déficit des comptes T2S par l’exploitant sortant d’un aérodrome de classe 3 au nouvel exploitant (au lieu d’être financé, comme actuellement, par l’Etat au travers de la réserve pour fin de concession, alimentée par le tarif de péréquation aéroportuaire) présente de sérieux inconvénients :

L’exploitant entrant pourra être contraint, en début de concession, de combler un déficit des comptes T2S de l’aérodrome concerné, qui va parfois se chiffrer à plusieurs millions d’euros ;

Cette prise en charge de passif s’additionnera aux graves problèmes de trésorerie que rencontrent déjà de nombreux aéroports de proximité, dont certains sont dans l’impossibilité de rembourser les avances de l’Etat visant à financer les missions de sûreté et sécurité, accordées durant la période du Covid-19 ;

Il en résulte que les appels d’offres qui seront lancés par les collectivités territoriales pour l’exploitation de petits et moyens aérodromes risquent, pour beaucoup d’entre eux, d’être infructueux, si l’article 39 du PLF était mis en œuvre en l’état.

En tout état de cause, le fait que les nouvelles concessions seront rendues moins attractives, puisque le nouveau concessionnaire devra « porter » le déficit de la fin de la concession antérieure, annihile un autre argument avancé par le Gouvernement pour justifier le II de l’article 39. Dans l’esprit du Gouvernement, la part de recettes de péréquation qui ne sera plus mobilisée pour solder les comptes de l’exploitant sortant pourra être affectée à d’autres aérodromes, soit pour solder leurs comptes T2S en fin d’exploitation (aérodromes de classe 4), soit pour contribuer annuellement à une meilleure couverture des coûts de sécurité et de sûreté des aérodromes de classe 3 et 4 (en plus des recettes issues du T2S pour les aérodromes de classe 3 concernés). Mais, faute de nouveaux concessionnaires, un tel dispositif ne pourra être mis en œuvre. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-772 rect.

22 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS, ARTIGALAS et BÉLIM, MM. BOURGI et CHANTREL, Mme DANIEL, M. DEVINAZ, Mme ESPAGNAC, M. Patrice JOLY, Mme LE HOUEROU et MM. PLA, REDON-SARRAZY, Michaël WEBER et ZIANE


ARTICLE 39


Alinéas 2 à 4

Supprimer ces alinéas.

Objet

Les aérodromes assurent une partie du financement des missions régaliennes qui incombent à l’État. Actuellement l’État prescripteur fait porter à la charge des exploitants un déficit important dans le cadre du financement des missions régaliennes de sureté et de sécurité.

En fin de concession, et dans l’état actuel du droit, les aérodromes des classes 3 et 4, c’est à dire dont le flux de passagers est inférieur à 5 millions de passagers, voient ce déficit régalien accumulé au fil des années compensé par l’État.

Cet article du PLF vient exclure les aérodromes de classe 3 (entre 5001 et 5 millions de passagers) de cette compensation par l’État.

Cela reviendrait à ce que le futur exploitant en supporte la charge financière (de plusieurs millions d’euros pour un aérodrome comme celui de Clermont-Ferrand) faisant ainsi peser un risque énorme sur l’attractivité des appels d’offre et donc un risque au concédant compte tenu des équilibres fragiles des aéroports de proximité ainsi concernés.

Sauf à prendre le risque d’infructuosité, il appartiendrait aux collectivités territoriales propriétaires de pallier le désengagement de l’État en abondant financièrement la ligne budgétaire correspondante.

Cet amendement vient rétablir l’état actuel du droit et vient lever la menace qui pèserait très directement sur de nombreux aéroports régionaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1074 rect. ter

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. Jean-Marc BOYER, DUPLOMB, POINTEREAU et GENET, Mme DUMONT, MM. COURTIAL, LEMOYNE, MANDELLI et BELIN, Mme MICOULEAU et MM. NATUREL et LEVI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 39


Après l'article 39

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L’article L. 422-23 du code des impositions sur les biens et services tel qu’il résulte du 1° du I de l’article 107 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, dans sa rédaction en vigueur au 1er avril 2025, est ainsi modifié :

1° La seconde phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :

a) Les mots « de manière à n’excéder ni ces coûts, ni les limites supérieures déterminées par décret, selon la classe dont relève l’aérodrome ou le groupement d’aérodromes, et à ne pas être inférieur aux » sont remplacés par les mots : « entre les »;

b) Après le mot : « inférieures », sont insérés les mots : « et supérieures »;

2° Après la seconde colonne du tableau du deuxième alinéa, il est inséré une troisième colonne ainsi rédigée :

« 

MAXIMUM
(€)

11,8

9,5

17,20

 ».

II. - Le I entre en vigueur le 1er avril 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à redonner au Parlement ses prérogatives dont l’a dessaisi la loi de finances pour 2024 (article 107) au profit du pouvoir réglementaire sur la fixation du tarif de sûreté et de sécurité prélevé à chaque embarquement de passagers aériens.

Sous couvert de simplification, la loi de finances pour 2024 réforme profondément, à compter du 1er avril 2025, le mode de fixation du tarif de sûreté et de sécurité par aéroport, en confiant à l’administration le soin de fixer les plafonds du tarif de sûreté et de sécurité (T2S), et ainsi éviter au Gouvernement de devoir revenir vers le Parlement pour faire évoluer les fourchettes de tarifs par classe d’aéroport. Le Gouvernement disposerait d’une latitude quasi-totale pour fixer par arrêté les tarifs propres à chaque aéroport, en n’ayant plus à soumettre au Parlement les évolutions de tarifs maximums.

La détermination du tarif de sûreté et de sécurité est effectuée de telle sorte que le produit qui en résulte couvre, compte tenu des besoins en financement d’exploitation de l’aérodrome, les coûts mentionnés à l’article L. 6328-3 du code des transports. Conformément à ce dernier, les recettes résultant du tarif de sûreté et de sécurité de la taxe sur le transport aérien de passagers (TTAP) financent des missions d’intérêt général, confiées aux exploitants d’aérodromes, en

matière de sécurité-incendie-sauvetage, de sûreté, de lutte contre le péril animalier et de mesures effectuées dans le cadre des contrôles environnementaux.

Actuellement, en application de l’article L. 422-23 du code des impositions sur les biens et les services, le tarif de sûreté et de sécurité de la TTAP est « déterminé par arrêté conjoint du ministre chargé du budget et du ministre chargé de l’aviation civile entre les limités inférieures et supérieures » fixées par le tableau qui figure au second alinéa de cet article, en fonction de la classe (1 à 3) dont relève l’aérodrome ou le groupement d’aérodromes.

Mais, à compter du 1er avril 2025, la loi de finances pour 2024 supprime la mention selon laquelle l’arrêté ministériel doit fixer les tarifs entre les limites inférieures et supérieures, en fonction de la classe dont relève l’aérodrome. Elle dispose que le tarif de sûreté et de sécurité sera déterminé par arrêté conjoint du ministre chargé du budget et du ministre chargé de l’aviation civile « de manière à n'excéder ni ces coûts, ni les limites supérieures déterminées par décret, selon la classe dont relève l'aérodrome ou le groupement d'aérodrome, et à ne pas être inférieur aux limites inférieures » fixées par le tableau figurant au second alinéa.

La loi de finances pour 2024 supprime également la troisième colonne du tableau du second alinéa, dans laquelle figurent les tarifs maximums par classe d’aéroport (11,8 € pour la classe 1, 9,5 € pour la classe 2 et 17,20 € pour la classe 3).

En tout état de cause, cette évolution donne plus de marges de manœuvre et de souplesse à l’administration, et permet au Gouvernement de ne plus revenir vers le Parlement pour fixer les plafonds du tarif de sécurité et de sûreté.

Par ailleurs, l’article 107 de la loi de finances pour 2024, en confiant au pouvoir réglementaire le soin de fixer par décret les tarifs maximums par classe d’aéroport de la taxe de sûreté et de sécurité de la taxe de transport aérien sur les passagers, ne semble pas conforme aux dispositions de l’article 34 de la Constitution, qui prévoient que le loi « fixe l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature ».

Il convient de préciser que les dispositions de l’article L422-23 du code des impositions sur les biens et services relatif au tarif de sûreté et de sécurité de la taxe sur le transport aérien de passagers, modifiées par l’article 107 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 portant loi de finances pour 2024, n’entrant en vigueur qu’à compter du 1er avril 2025, conformément au B du IV de cet article, le présent amendement modifie donc la rédaction de l’article 107 et non directement celle de l’article L422-23, en tout état de cause en vigueur du 1er avril 2024 au 1er avril 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1881 rect.

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 39


Après l'article 39

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L’article L. 422-23 du code des impositions sur les biens et services tel qu’il résulte du 1° du I de l’article 107 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, dans sa rédaction en vigueur au 1er avril 2025, est ainsi modifié :

1° La seconde phrase du premier alinéa est ainsi modifiée :

a) Les mots « de manière à n’excéder ni ces coûts, ni les limites supérieures déterminées par décret, selon la classe dont relève l’aérodrome ou le groupement d’aérodromes, et à ne pas être inférieur aux » sont remplacés par les mots : « entre les »;

b) Après le mot : « inférieures », sont insérés les mots : « et supérieures »;

2° Après la seconde colonne du tableau du deuxième alinéa, il est inséré une troisième colonne ainsi rédigée :

« 

MAXIMUM
(€)

11,8

9,5

17,20

 ».

II. - Le I entre en vigueur le 1er avril 2025.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du présent article est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à rétablir les prérogatives du Parlement, que l’article 107 de la loi de finances pour 2024 a transférées au pouvoir réglementaire en matière de fixation du tarif de sûreté et de sécurité appliqué par passager aérien.

Sous prétexte de simplification, la loi de finances pour 2024 modifie, à compter du 1er avril 2025, les modalités de fixation de ce tarif. Elle confère à l’administration le pouvoir de déterminer les plafonds par aéroport sans que le Gouvernement ait à consulter le Parlement pour ajuster les seuils fixés par classe d’aérodrome. Cette évolution octroie une flexibilité accrue à l’administration, mais réduit le contrôle du Parlement sur ces tarifs.

Actuellement, le tarif est fixé par arrêté ministériel dans des limites définies par le Parlement, selon les classes d’aérodromes. À partir d’avril 2025, ces limites supérieures seront déterminées par décret, sans obligation pour le Gouvernement de consulter le Parlement, et la troisième colonne du tableau mentionnant les plafonds tarifaires par classe sera supprimée.

Cette délégation de pouvoir soulève des interrogations sur sa conformité à l’article 34 de la Constitution, qui stipule que la loi détermine l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement des impositions de toute nature.

Le présent amendement propose de revenir sur cette réforme avant son entrée en vigueur, en modifiant l’article 107 de la loi de finances pour 2024. Cela permettrait de maintenir le rôle du Parlement dans la fixation des plafonds tarifaires, tout en respectant les exigences constitutionnelles.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 22 vers l'article additionnel après l'article 39.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-1664

21 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 39


Après l’article 39

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à abandonner tout ou partie des créances détenues sur la société Corsair à hauteur de quatre-vingt millions d’euros en capital, au titre des prêts accordés par arrêté du 27 novembre 2020 relatif au versement de prêts de Fonds de développement économique et social à la société Corsair et imputés sur le compte de concours financiers « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés ».

Le ministre chargé de l’économie est également autorisé à abandonner, en tout ou partie, les intérêts contractuels et tous autres accessoires courus et échus au titre des prêts mentionnés au premier alinéa.

Les décisions d’abandon de créance mentionnées au premier alinéa sont prises par arrêté.

Objet

Cet amendement vise à autoriser le ministre chargé de l’économie à abandonner tout ou partie des créances détenues par l’État sur la compagnie aérienne Corsair d’un montant de quatre-vingt millions d’euros en capital, au titre des prêts du Fonds de développement économique et social (FDES) octroyés à cette société par arrêté du 27 novembre 2020.

Cet abandon s’inscrit dans le cadre de la restructuration globale du bilan de Corsair, pour laquelle un accord de principe a été conclu entre la compagnie aérienne et l’État.

Cet accord de principe prévoit notamment (i) un apport d’argent frais de trente millions d’euros, réalisé par un consortium d’investisseurs, (ii) une restructuration du passif de la compagnie, en ce compris l’abandon de l’intégralité des prêts du FDES et d’une partie substantielle des autres créances de l’État, le solde ayant vocation à être remboursé sur une période de six ans, (iii) l’octroi d’une clause de retour à meilleure fortune à l’État en contrepartie de ces abandons de créances substantiels, et (iv) l’octroi d’un crédit d’impôt sur le fondement de l’article 244 quater W du code général des impôts pour un montant de 38,1 millions d’euros (à titre dérogatoire compte tenu de ce que Corsair est une entreprise en difficulté au sens du droit de l’Union européenne, cette dérogation devant faire l’objet d’une disposition distincte en loi de finances).

Cet abandon – ainsi que l’ensemble de la restructuration – est conditionné à l’autorisation de la modification du plan de restructuration de Corsair par la Commission européenne au titre du contrôle des aides d’État, ainsi qu’à d’autres conditions usuelles dans ce type d’opération.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2062 rect.

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 39


Après l’article 39

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le II de l’article 41, le IV de l’article 49, le II de l’article 57, les II et III de l’article 58, les IV et V de l’article 70, le V de l’article 95, le VI de l’article 104, le III de l’article 135, les II et III de l’article 147 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, l’article 3 de la loi n° 2024-301 du 2 avril 2024 visant à pérénisser les jardins d’enfants gérés par une collectivité publique ou bénéficiant de financements publics et le III de l’article 42 de la loi n° 2024-322 du 9 avril 2024 visant à l’accélération et à la simplification de la rénovation de l’habitat dégradé et des grandes opérations d’aménagement sont abrogés.

Objet

Cet amendement vise à abroger les dispositions prévoyant des gages qui n’ont pas été levés lors de l’adoption de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, de la loi n° 2024-322 du 9 avril 2024 visant à l'accélération et à la simplification de la rénovation de l'habitat dégradé et des grandes opérations d'aménagement et de la loi n° 2024-301 du 2 avril 2024 visant à pérenniser les jardins d'enfants gérés par une collectivité publique ou bénéficiant de financements publics.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 41 vers l'article additionnel après l'article 39.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2295

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 41


I. - Dans l’état A, les évaluations de recettes sont modifiées comme suit :

 

I. Budget général

 

(en euros)

N° de ligne

 

 

Évaluation
pour 2025

 

1. Recettes fiscales

 

1. Impôt net sur le revenu

majorer de

+1 562 000 000

1101-Net

Impôt net sur le revenu

majorer de

+1 562 000 000

 

3. Impôt net sur les sociétés

majorer de

+214 700 000

1301-Net

Impôt net sur les sociétés

majorer de

+214 700 000

 

4. Autres impôts directs et taxes assimilées

majorer de

+143 340 500

1402

Retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes

minorer de

-100 000 000

1406

Impôt sur la fortune immobilière

majorer de

+106 108 532

1429

Taxe sur les gestionnaires d'infrastructures de transport (écrêtement)

majorer de

+100 000 000

1430

Taxe sur les services numériques

majorer de

+450 000 000

1440

Contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de très hauts revenus

minorer de

-31 000 000

1499

Recettes diverses

minorer de

-381 768 032

 

5. Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette

majorer de

+58 000 000

1501-Net

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette

majorer de

+58 000 000

 

6. Taxe sur la valeur ajoutée nette

minorer de

-5 638 740 017

1601-Net

Taxe sur la valeur ajoutée nette

minorer de

-5 638 740 017

 

7. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

majorer de

+372 000 000

1705

Mutations à titre gratuit entre vifs (donations)

majorer de

+200 000 000

1721

Timbre unique

majorer de

+100 000 000

1726

Produit de la taxe additionnelle à la taxe sur les certifications d'immatriculation des véhicules

majorer de

+6 000 000

1753

Autres taxes intérieures

minorer de

-1 666 000 000

1781

Taxe sur les installations nucléaires de base

majorer de

+45 000 000

1788

Prélèvement sur les paris sportifs

minorer de

-113 000 000

1797

Taxe sur les transactions financières

majorer de

+1 100 000 000

1799

Autres taxes

majorer de

+700 000 000

 

8. Autres remboursements et dégrèvements d'impôts d'État

majorer de

-78 600 000

200NR

Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État, autres que ceux s'appliquant à l'impôt sur le revenu, l'impôt sur les sociétés, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques et la taxe sur la valeur ajoutée

majorer de

-78 600 000

 

2. Recettes non fiscales

 

3. Produits de la vente de biens et services

minorer de

-274 000 000

2303

Autres frais d'assiette et de recouvrement

minorer de

-24 000 000

2399

Autres recettes diverses

minorer de

-250 000 000

 

4. Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

-63 000 000

2401

Intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers

minorer de

-63 000 000

 

5. Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites

majorer de

+15 000 000

2511

Frais de justice et d'instance

majorer de

+15 000 000

 

6. Divers

majorer de

+491 000 000

2698

Produits divers

majorer de

+491 000 000

 

3. Prélèvements sur les recettes de l'État

 

1. Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales

-

7 640 000 000

3101

Prélèvement sur les recettes de l'État au titre de la dotation globale de fonctionnement

majorer de

+290 000 000

3106

Prélèvement sur les recettes de l'État au profit du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA)

majorer de

+7 215 000 000

3164

Prélèvement sur les recettes de l’État pour la collectivité de Corse

majorer de

+50 000 000

3165

Prélèvement sur les recettes de l’État compensant les pertes de recettes résultant du recentrage de l'assiette de taxe d'habitation sur les résidences secondaires

majorer de

+85 000 000

Récapitulation des recettes du budget général

(en euros)


de ligne

Intitulé de la recette

 

Évaluation
pour 2025

1. Recettes fiscales

minorer de

-3 367 299 517

1

Impôt net sur le revenu

majorer de

+1 562 000 000

3

Impôt net sur les sociétés

majorer de

+214 700 000

4

Autres impôts directs et taxes assimilées

majorer de

+143 340 500

5

Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques nette

majorer de

+58 000 000

6

Taxe sur la valeur ajoutée nette

minorer de

-5 638 740 017

7

Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

majorer de

+372 000 000

8

Autres remboursements et dégrèvements d'impôts d'État

majorer de

-78 600 000

2. Recettes non fiscales

majorer de

+169 000 000

3

Produits de la vente de biens et services

minorer de

-274 000 000

4

Remboursements et intérêts des prêts, avances et autres immobilisations financières

minorer de

-63 000 000

5

Amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites

majorer de

+15 000 000

6

Divers

majorer de

+491 000 000

Total des recettes fiscales et non fiscales (I)

minorer de

-3 198 299 517

3. Prélèvements sur les recettes de l'État

majorer de

+7 640 000 000

1

Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales

majorer de

+7 640 000 000

Total des recettes (I), nettes des prélèvements

minorer de

-10 838 299 517

III. Comptes d’affectation spéciale

(en euros)

(en euros)


de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2025

Évaluation
pour 2025

 

Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale

majorer de

+46 000 000

2

Recettes diverses ou accidentelles

majorer de

+46 000 000

 

Participations financières de l'État

majorer de

+1 000 000 000

1

Produit des cessions, par l'État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement

majorer de

+1 000 000 000

 

Total des recettes

majorer de

+1 046 000 000

IV. Comptes de concours financiers

(en euros)

Numéro
de ligne

Intitulé de la recette

 

Évaluation
pour 2025

 

Avances à l'audiovisuel public

majorer de

+3 964 162 945

1

Recettes

majorer de

+3 964 162 945

 

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

minorer de

-15 000 000

 

Prêts pour le développement économique et social

minorer de

-15 000 000

6

Prêts pour le développement économique et social

minorer de

-15 000 000

 

Total des recettes

majorer de

+3 949 162 945

II. – Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 2 :

(En millions d'euros*)

RESSOURCES

CHARGES

SOLDE

 

dont
fonction-
nement

 

 

dont
fonction-
nement

 

 

 

dont
inves-
tissement

 

dont
inves-
tissement

 

Budget général

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recettes fiscales** / dépenses***

354 240

354 240

0

451 294

421 628

29 667

 

Recettes non fiscales

20 718

13 560

7 157

 

 

 

Recettes totales nettes / dépenses nettes

374 958

367 801

7 157

451 294

421 628

29 667

 

 

 

 

 

 

 

A déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne

75 150

75 150

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général

299 808

292 651

7 157

451 294

421 628

29 667

-151 486

 

 

 

 

 

 

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

6 150

4 446

1 704

6 150

4 446

1 704

 

 

 

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

305 958

297 097

8 861

457 445

426 074

31 371

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Budgets annexes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

2 656

2 656

0

2 364

2 089

276

+292

Publications officielles et information administrative

181

181

0

151

135

15

+30

Totaux pour les budgets annexes

2 837

2 837

0

2 515

2 224

291

+323

 

 

 

 

 

 

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

19

15

4

19

15

4

 

Publications officielles et information administrative

0

0

0

0

0

0

 

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

2 857

2 853

4

2 534

2 239

295

 

 

 

 

 

 

 

Comptes spéciaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes d'affectation spéciale

80 764

70 195

10 569

80 763

70 905

9 858

+1

Comptes de concours financiers

149 448

0

149 448

145 730

0

145 730

+3 717

Comptes de commerce (solde)

 

 

 

 

-564

Comptes d'opérations monétaires (solde)

 

 

 

 

+96

Solde pour les comptes spéciaux

 

 

 

 

+3 251

 

 

 

 

 

 

Solde général

 

 

 

 

 

 

-147 913

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d'euros le plus proche ; il résulte de l'application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.
** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission "Remboursements et dégrèvements", programme 200).
*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission "Remboursements et dégrèvements", programme 200).

III. – Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 5 :

(en milliards d’euros)

Besoin de financement

 

Amortissement de la dette à moyen et long termes

171,0

          Dont remboursement du nominal à valeur faciale

168,9

          Dont suppléments d'indexation versés à l'échéance (titres indexés)

2,1

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

1,1

Amortissement des autres dettes reprises

0,0

Déficit à financer

147,9

Autres besoins de trésorerie

-4,8

       Total

315,2

Ressources de financement

 

Émissions de dette à moyen et long termes nettes des rachats

300,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

5,2

Variation nette de l'encours de titres d'État à court terme

7,0

Variation des dépôts des correspondants

0,0

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l'État

0,0

Autres ressources de trésorerie

3,0

       Total

315,2

IV. – Alinéa 12

Remplacer le montant :

127,3

par le montant :

131,1

Objet

Le présent amendement a pour objet de traduire, dans le tableau relatif à l’équilibre du budget de l’État, l’incidence des amendements retenus dans le cadre de la première partie du projet de loi de finances pour 2025 au Sénat. 

Dans le PLF pour 2025, le solde budgétaire s’établissait à -142,1 Md€. À l’issue de la première partie du PLF au Sénat, le solde budgétaire de l’État est porté à -147,9 Md€, en dégradation de -5,8 Md€ par rapport au texte déposé.

Cette évolution résulte des mouvements suivants :

·       une baisse des recettes fiscales nettes de -3,4 Md€ ;

·       une hausse des recettes non fiscales de +0,2 Md€ ;

·       une hausse des recettes des comptes spéciaux de +5,0 Md€ ;

·       une hausse des prélèvements sur recettes (PSR) au profit des collectivités de +7,6 Md€.

 Par ailleurs, les amortissements de titres d’État à moyen et long termes en 2025 diminuent en raison des rachats de titres effectués depuis le dépôt du PLF. Compte tenu de cette actualisation, les remboursements du nominal à effectuer en 2025 diminuent de 3,8 Md€ et leur valeur est portée à 168,9 Md€, diminuant d’autant le besoin de financement. Par conséquence, la variation nette de l’encours des titres d’État à court terme est portée à 7 Md€ (+2 Md€ par rapport au texte initial, en raison du moindre besoin de financement à hauteur de 3,8 Md€ et de la dégradation du solde à l’issue des débats à hauteur de 5,8 Md€).

Les recettes fiscales nettes sont minorées de -3,4 Md€ (hors prélèvements sur recettes).

Les recettes nettes d’impôt sur le revenu (ligne 1101-Net) sont majorées de +1 562 M€, compte tenu de :

·       l’amendement n°1615 qui supprime sur trois ans l'exonération d'impôt sur le revenu pour l'indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l'étranger, augmentant les recettes fiscales de +35 M€ ;

·       l’amendement n°2070 qui supprime la réduction d’impôt accordée aux adhérents de centres de gestion ou d’associations agréés (OGA), augmentant les recettes fiscales de +140 M€ ;

·       l’amendement n°31 qui exclut du champ d’application de l’article 24 les résidences-services « séniors » et les résidences étudiantes, réduisant les recettes fiscales de -13 M€ ;

·       l’amendement n°762 qui porte à 50 % le taux d'abattement du régime microfoncier, réduisant les recettes fiscales de - 600 M€ ;

·       l’amendement n°400 qui relève de 3 points le taux de PFU, majorant les recettes de +2 000 M€.

Les recettes nettes d’impôt sur les sociétés (ligne 1301-Net) sont majorées de +215 M€ compte tenu de :

·       l’amendement n°36 qui créé un crédit d'impôt pour les compagnies aériennes qui achètent des carburants d'aviation durables, minorant les recettes de -50 M€ ;

·       l’amendement n°1865 qui modifie le taux préférentiel d’IS sur les plus-values tirées de cessions de titres de société dans le cas de holding (« Niche Copé »), majorant les recettes de +300 M€ ;

·       l’amendement n°30 qui étend aux industries extractives le dispositif de « suramortissement BTP », minorant les recettes de -30 M€ ;

·       l’amendement n°1126 qui proroge de deux ans le crédit d'impôt en faveur des œuvres audiovisuelles d'adaptation de spectacles vivants, entrainant une baisse des recettes de -3 M€ ;

·       l’amendement n°1312 qui modifie le plafond du crédit d'impôt audiovisuel pour les œuvres d'animation, entrainant une baisse des recettes de -2 M€.

Les recettes nettes de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (ligne 1501-Net) sont majorées de +58 M€, compte tenu de :

·       l’amendement n°1031 qui accroît le montant de la part de taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) affectée aux régions afin de financer la création de places en formation sanitaire et sociale, minorant les recettes de -273 M€ ;

·       l’amendement n°1771 qui baisse le plafond d’affectation de TICPE à l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), majorant les recettes de +60 M€ ;

·       la correction d’une erreur matérielle entraînant une majoration des recettes de +271 M€.

 Les recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée (ligne 1601-Net) sont minorées de -5 639 M€ compte tenu de :

·       l’amendement n°1739 qui supprime le taux réduit de TVA sur l’eau contenue dans une bouteille en plastiques, entraînant une hausse de recettes de +280 M€ ;

·       l’amendement n°60 qui baisse à 5,5% le taux de TVA applicable aux installations photovoltaïques en autoconsommation, entraînant une perte de recettes de -154 M€ ;

·       l’amendement n°2183 et le sous-amendement n°2278 qui affectent une part de taxe sur la valeur ajoutée au compte de concours financier « Avances à l’audiovisuel public », entrainant une baisse des recettes de -3 964 M€ ;

·       l’amendement n°2294 qui actualise le montant de TVA transféré à la Sécurité sociale en coordination avec le PLFSS 2025, minorant les recettes de -600 M€ ;

·       une actualisation des prévisions de TVA entraînant une diminution des recettes de -1 200 M€, en raison de la reprise en base 2025 des remontées comptables constatées à fin septembre 2024.

Les autres recettes fiscales nettes sont majorées de +437 M€, compte tenu de :

·       l’amendement n°2 qui supprime la possibilité d’augmenter les tarifs de TICFE par voie réglementaire, réduisant les recettes fiscales de -2 400 M€ (ligne 1753) ;

·       l’amendement n°1 (identique au n°1954) qui relève les tarifs de TICGN de 4 euros par MWh, combiné à l’amendement n°1980 qui aligne le régime d’entrée en vigueur des évolutions de TICGN sur celui applicable en matière de TICFE, augmentant les recettes fiscales de +780 M€ ;

·       l’amendement n°58 qui modifie le périmètre du « malus au poids » pour inclure les véhicules électriques particuliers, augmentant les recettes fiscales de +6 M€ (ligne 1726) ;

·       l’amendement n°2087 qui ajuste la définition du revenu de référence servant d’assiette pour le calcul de la contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de hauts revenus (CDHR), réduisant les recettes fiscales de -20 M€ (ligne 1440) ;

·       l’amendement n°1614 qui ajuste le dispositif de la contribution différentielle applicable à certains contribuables titulaires de hauts revenus (CDHR, ligne 1440) pour tenir compte des revenus exonérés en vertu de conventions fiscales internationales, réduisant les recettes fiscales de -11 M€ ;

·       l’amendement n°1017 qui élargit l’assiette de la taxe sur les services numériques en passant le seuil de chiffre d’affaires national à 25 M€, augmentant les recettes fiscales de +450 M€ (ligne 1430) ;

·       l’amendement n°2076 qui augmente les tarifs de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers (TTAP), majorant les recettes fiscales de +1 000 M€ (ligne 1799) ;

·       l’amendement n°2114 qui atténue la hausse des tarifs de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers pour la catégorie normale des destinations européennes ou assimilées et pour l’aviation d’affaire sur l’ensemble des destinations, réduisant les recettes fiscales de -300 M€ (ligne 1799) ;

·       l’amendement n°1703 qui crée une contribution de 50 euros due à l'introduction d'une instance devant une juridiction, majorant les recettes de +100 M€ (ligne 1721) ;

·       l’amendement n°950 qui rehausse à 0,5% le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF), majorant les recettes de +1 100 M€ (ligne 1797) ;

·       l’amendement n°1484 qui fusionne la taxe d'habitation sur les logements vacants (THLV) et la taxe sur les logements vacants (TLV), réduisant les recettes fiscales de -340 M€ (ligne 1499) ;

·       l’amendement n°15 (identique au n°677) qui supprime le plafond d’affectation de la contribution affectée à l’Association de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (AGEFIPH), entrainant une diminution des recettes de -50 M€ (ligne 1499) ;

·       l’amendement n°2290 qui tire les conséquences de l’augmentation, à partir de 2025, du rendement prévisionnel de la contribution spéciale affectée à l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, majorant les recettes de +45 M€ (ligne 1781) ;

·       l’amendement n°2187 qui diminue le plafond d’affectation de la taxe sur les exploitants d’infrastructures de transport, entrainant une majoration des recettes fiscales de +100 M€ (ligne 1429) ;

·       l’amendement n°272 qui prévoit le rehaussement du plafond de la taxe sur les paris sportifs affectée à l’Agence nationale du sport, entrainant une baisse des recettes fiscales de -113 M€ (ligne 1788) ;

·       l’amendement n°16 (identique aux n°959, n°1083, n°1620 et n°1746) qui prévoit de rehausser le plafond de la taxe additionnelle à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises affectée aux chambres de commerce et d’industrie, entrainant une diminution des recettes fiscales de -40 M€ (ligne 1499) ;

·       l’amendement 1808 qui prévoit de rehausser le plafond de la taxe sur les spectacles de variétés affectée au centre national de la musique, minorant les recettes fiscales de -3 M€ (ligne 1499) ;

·       la combinaison des amendements n°2292 et n°2293 qui augmente la fraction de TICFE affectée au compte d’affectation spéciale « Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale », minorant les recettes de -46 M€ (ligne 1753) ;

·       de nouvelles informations disponibles à date, entraînant une hausse des autres recettes fiscales nettes de +179 M€, essentiellement en raison de la reprise en base 2025 des plus-values attendues en 2024 sur l’impôt sur la fortune immobilière et sur les droits de mutation à titre gratuit.

Les recettes des comptes spéciaux sont majorées de +5,0 Md€ compte tenu de :

·       l’amendement n°1822 qui prévoit de rétablir l'actionnariat salarié d’Électricité de France en permettant aux salariés et anciens salariés d'acquérir une partie du capital de l'entreprise, entrainant une hausse des recettes du compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » de +1 000 M€ (ligne 01) ;

·       la combinaison de l’amendement n°2183 et du sous-amendement n°2278 qui affectent une part de taxe sur la valeur ajoutée au compte de concours financier « Avances à l’audiovisuel public », entrainant une augmentation des recettes du compte de +3 964 M€ (ligne 01) ;

·       l’amendement n°1664 qui prévoit un abandon de créance accordée dans le cadre des prêts pour le développement économique et social (-15 M€) ;

·       la combinaison des amendements n°2292 et n°2293 qui prévoit de rehausser les recettes du compte d’affectation spéciale « Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale », majorant les recettes de +46 M€ (ligne 01).

 Les recettes non fiscales sont majorées de +0,2 Md€, compte tenu de :

·       l’amendement n°1844 qui exempte la taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance du prélèvement au titre des frais d’assiette et de recouvrement prévu par le code général des impôts, entrainant une minoration des autres frais d’assiette et de recouvrement (ligne 2303) de -24 M€ ;

·       l’amendement n°2203 qui prévoit de doubler les droits fixes de procédure dont s’acquittent les parties condamnées à une instance pénale, majorant les frais de justice et d’instance (ligne 2511) de +15 M€ ;

·       l’amendement  n°1202 qui prévoit d’affecter une fraction du produit de la mise aux enchères des quotas d’émission de gaz à effet de serre aux autorités organisatrices de la mobilité, entrainant une minoration des autres recettes diverses de -250 M€ ;

·       de nouvelles informations disponibles entraînant une diminution des intérêts des prêts à des banques et à des États étrangers (ligne 2401) de -63 M€ ;

·       l’amendement n°16 (identique aux n°959, n°1083, n°1620 et n°1746) qui prévoit de compenser la baisse de plafond de la taxe additionnelle à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises affectée aux chambres de commerce et d’industrie (CCI) par un prélèvement sur le fonds de roulement du réseau des CCI, majorant les produits divers (ligne 2698) de +20 M€ ;

·       la combinaison de l’amendement n°27 et du sous-amendement n°2285 qui prévoient de rehausser le prélèvement effectué sur la trésorerie du centre national du cinéma, entrainant une hausse des produits divers (ligne 2698) de +50 M€ ;

·       l’amendement n°28 qui prévoit un prélèvement sur la trésorerie dédiée au plan France 2030 à la Caisse des dépôts et consignations, entraînant une hausse des produits divers (ligne 2698) de +221 M€ ;

·       l’amendement n°1805 prévoit un prélèvement sur la trésorerie des agences de l'eau, entrainant une hausse des produits divers (ligne 2698) de +130 M€ ;

·       l’amendement n°1821 qui prévoit un prélèvement sur la trésorerie de l'Institut national de la propriété industrielle, entrainant une augmentation des produits divers (ligne 2698) de +70 M€.

Les prélèvements sur recettes (PSR) au profit des collectivités sont majorés de +7,6 Md€, compte tenu de :

·       la suppression de l’article 30 qui module les conditions d'attribution du fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA), entraînant une augmentation de +798 M€ ;           

·       l’amendement n°937 qui majore la dotation globale de fonctionnement (DGF) pour tenir compte de l'augmentation de la dotation de solidarité rurale (DSR) et de la dotation de solidarité urbaine (DSU) prévue à l'article 61, entraînant une augmentation de +290 M€ ;

·       l’amendement n°720 qui vise à verser le fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) l'année même de la dépense d'investissement, entraînant une augmentation de +6 417 Md€ ;

·       l’amendement n°206 qui institue une dotation exceptionnelle de continuité territoriale pour la Corse via la création d'un prélèvement sur recettes, entraînant une augmentation de +50 M€ ;

·       l’amendement n°2182 qui vise à compenser les pertes de recettes résultant du recentrage de l'assiette de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires, entraînant une augmentation de +85 M€.

Enfin, les amendements suivants sont susceptibles d’avoir un effet significatif sur les recettes. Cependant, ils ne font l’objet d’aucune estimation publique et n’ont pas pu être chiffrés par le Gouvernement. Il s’agit de :

·       l’amendement n°128 visant à remplacer l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) par un impôt sur la fortune improductive, en élargissant l'assiette à des actifs tels que les liquidités, les biens de consommation et les actifs numériques, et en relevant le seuil d'assujettissement, avec une entrée en vigueur prévue pour 2025 ;

·       l’amendement n°2201 visant à permettre à la collectivité de Corse de bénéficier, à côté de l’État et de l’AFITF, d’une partie du rendement du tarif de solidarité de la taxe sur les billets d’avion.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 , 144 )

N° I-2197

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 41


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

…. – Pour 2025, les éventuels surplus mentionnés au 10° du I de l’article 34 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances sont utilisés dans leur totalité pour réduire le déficit budgétaire.

Il y a constatation de tels surplus si, pour l’année 2025, le produit des impositions de toute nature établies au profit de l’État net des remboursements et dégrèvements d’impôts, révisé dans la dernière loi de finances rectificative ou de fin de gestion de l’année 2025 ou, à défaut, dans le projet de loi de finances pour 2026, est, à législation constante, supérieur à l’évaluation figurant dans l’état A mentionné au I du présent article.

Objet

La loi organique n° 2005-779 du 12 juillet 2005, modifiant la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), a prévu que la première partie de la loi de finances « arrête les modalités selon lesquelles sont utilisés les éventuels surplus, par rapport aux évaluations de la loi de finances de l'année, du produit des impositions de toutes natures établies au profit de l'État ». Cette disposition permettait, comme l'a alors indiqué le Conseil constitutionnel dans un commentaire de sa décision rendue sur cette loi organique, d'une part de renforcer l'information du Parlement sur l'affectation des surplus conjoncturels de recettes fiscales, d'autre part d'empêcher le pouvoir réglementaire de gager l'ouverture de crédits par le constat de recettes supplémentaires. Il s'agissait alors du débat sur la « cagnotte » et l'utilisation en cours d'année de recettes inattendues.

En conséquence, toutes les lois de finances, depuis l'exercice 2006 jusqu'à l'exercice 2023, ont contenu une clause précisant que les éventuels surplus de recettes fiscales constatés en cours d'année, par rapport aux prévisions des lois de finances, seraient affectés à la réduction du déficit.

Cette clause de bonne gestion a été étonnamment retirée par le précédent Gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2024, et n'a donc pas figuré dans la loi de finances pour 2024 promulguée à la suite de l'engagement de sa responsabilité.

Si les années 2023 et 2024 ont été plutôt marquées par des recettes inférieures aux prévisions que supérieures à celles-ci, il est souhaitable de réintégrer cette clause dans la loi de finances afin de favoriser la maîtrise de l'endettement et d'améliorer l'information du Parlement sur l'utilisation d'éventuels surplus. Tel est l'objet du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-20

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 2 TER


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer l’article 2 ter, issu de l’adoption de l’amendement n° 1615 de notre collègue Vincent Delahaye.

 

Cet article additionnel supprimait l’exonération d’impôt sur le revenu pour l’indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l'étranger (IRE). Il est apparu qu’une telle mesure ne pouvait être adoptée sans concertation et sans expertise plus approfondie de ses conséquences sur la situation des diplomates et des militaires français en poste à l’étranger.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-5

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 3 TER


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 3 ter, visant à doubler le délai de dégrèvement d’office dans le cadre de l’exit tax pour les contribuables qui contrôlent une société ayant bénéficié d’aides publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-3

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 3 DECIES


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 3 decies, visant à augmenter le taux du prélèvement forfaitaire unique et d’imposition des "superdividendes".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-4

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 7


Alinéa 8, tableau, seconde colonne, deuxième à cinquième lignes et septième ligne

Remplacer le montant :

14,54

Par le montant :

10,54

Objet

Pour protéger le pouvoir d’achat des Français, et conformément aux engagements du Premier ministre en la matière, le présent amendement a pour objet de revenir sur l’augmentation de l’accise sur les combustibles fossiles prévue par l’amendement n° I-1. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-21

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 9 BIS


Alinéas 33 et 34

 Supprimer ces alinéas.

Objet

Cet amendement propose la suppression des dispositions qui résultent de l’adoption de l’amendement n° 2201 déposé par M. Paul Toussaint Parigi. Celui-ci prévoyait l’affectation à la Collectivité de Corse d’une part du produit du tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers (TSBA) pour un milliard d’euros, dégradant d’autant le solde de l’Etat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-19

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 10


Après l’alinéa 10

Insérer les alinéas suivants :

« 5° L’article 293 B, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, est ainsi modifié :

« « 1° Le I est ainsi modifié :

« « a) Le tableau du second alinéa est ainsi rédigé :

« « 

Année d’évaluation

Chiffre d’affaires national total

(en euros)

Année civile précédente

25 000

Année en cours

27 500

 » ;

« « b) Le II est ainsi rédigé :

« « II. – Lorsque le plafond de chiffre d’affaires prévu pour les opérations de l’année en cours est dépassé, la franchise mentionnée au I cesse de s’appliquer pour les opérations intervenant à compter de la date de dépassement. » ;

« « c) le III est abrogé ;

« 6°. Au premier alinéa du III de l'article 293 B bis, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024,  la référence : « III » est remplacée par la référence : « II ».

« 7°. Au III de l'article 293 D, dans sa version résultant de l’article 82 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024,  la référence : « et au a du II » est supprimé. »

Objet

Le présent amendement a pour objet de compléter l’article 10 du projet de loi de finances pour 2025 avec les dispositions de l’amendement I-2233 qui propose d’abaisser les seuils de la franchise en base de TVA.

La réforme de la franchise prévue à l’article 82 de la loi n°2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 par lequel le législateur avait procédé à la transposition de la directive (UE) 2020/285 du 18 février 2020, et dont l’entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2025. Le présent amendement remplace les quatre seuils nationaux de franchise existants par un seuil unique de 25 000 €, d’une part, dans une optique de simplification et, d’autre part, afin de lutter contre les évitements de TVA et les distorsions de concurrence au niveau européen. En effet, sans les simplifications proposées par cet amendement, les niveaux des seuils de franchise prévus à compter de 2025 sont très élevés par rapport à ce qui est pratiqué au niveau européen. Ils sont ainsi de 85 000 € pour le commerce de biens et 37 500 pour les prestations de services.

Or, ces seuils très élevés génèrent des distorsions de concurrence importantes au sein du segment des petites et moyennes entreprises, entre celles qui y recourent et celles qui n’y recourent pas. Cela peut favoriser le recours en masse à la sous-traitance par de grands acteurs. Ces distorsions seront accrues par l’ouverture, à compter de 2025, du dispositif de la franchise en base aux entreprises établies dans d’autres Etat membre de l’Union européenne. En effet, compte tenu de leurs faibles niveaux de franchise locaux, celles-ci pourront venir concurrencer les entreprises nationales sans supporter la TVA. En outre, le régime actuel, fondé sur 5 seuils de franchises différents en fonction du secteur d’activité, du type d’opérations réalisées et du lieu de réalisation, est particulièrement complexe, à rebours de la finalité d’un dispositif dédié aux petits acteurs économiques.

En conséquence, il apparaît opportun de simplifier et de rationaliser le dispositif de franchise en base en matière de TVA en instaurant un seuil unique de franchise fixé à 25 000 euros, ce qui générera en outre des recettes fiscales significatives.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-12

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 10 DUODECIES


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 10 duodecies visant à supprimer le taux réduit de TVA de 5,5 % sur les eaux vendues en bouteille plastique, à l'exception des eaux vendues dans les départements d'Outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-13

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 11 BIS


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 11 bis, visant à créer une obligation de cession dans un délai de six mois de 2 % du capital d’EDF dans le cadre d’une opération d’actionnariat salarié.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-15

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 11 TER


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 11 ter, visant à réduire l’exonération d’impôt sur les sociétés sur les plus-values à long terme sur les cessions de titre de participation dans le cadre du régime mère-fille.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-9

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 11 SEXIES


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 11 sexies, visant à abaisser le seuil national d’assujettissement de la taxe sur les services numériques (TSN) à 5,5 millions d’euros de sommes taxables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-10

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 11 SEPTIES


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 11 septies, visant à rehausser à 5 % le taux de la taxe sur les services numériques (TSN).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-17

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 14 BIS


Alinéas 4 et 5

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement supprime la disposition visant à appliquer un seuil de dépenses éligibles au crédit d’impôt recherche au taux de droit commun au niveau du groupe en cas d’intégration fiscale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-22

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 14 BIS


Alinéa 9

Remplacer les références :

f et j

par les références :

e, e bis, f et j

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur le sous-amendement n° 2223 déposé par M. Uzenat et ses collègues du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain.

 Ce sous-amendement avait en effet pour effet, en réintégrant les dépenses liées aux brevets à l’assiette du crédit d’impôt recherche, de vider de sa substance l’amendement de la commission des finances normalisant le crédit d’impôt recherche. Il représentait par ailleurs un coût de 250 millions d’euros supplémentaire pour cette dépense fiscale, soit plus de la moitié du rendement de la réforme de normalisation proposée par la commission.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-14

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 14 QUATER


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 14 quater, visant à créer un taux minoré de crédit d’impôt recherche (CIR) pour les entreprises hors de l’Union européenne.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-6

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 17 BIS


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 17 bis visant à taxer les entreprises établies dans des Etats ou territoires non coopératifs (ETNC) alors que le code général des impôts prévoit déjà un dispositif de taxation des entreprises établies dans les ETNC.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-7

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 17 TER


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 17 ter qui instaure un accord préalable obligatoire de l’administration sur la politique de prix de transfert des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 50 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-8

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 17 QUATER


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement a pour objet de supprimer l’article 17 quater qui rend opposable la documentation relative aux prix de transfert des entreprises dans le but de sanctionner les écarts déclarés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-2

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 19 TER


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement a pour objet de supprimer l’article 19 ter qui double l’abattement sur les donations et successions pour les familles monoparentales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-23

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 24 BIS


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer l’article 24 bis du présent projet de loi qui résultait de l’adoption des amendements n° 762 et 839 de nos collègues Frédérique Espagnac et Max Brisson.

 Cet amendement accroissait de 30% à 50 % le taux d’abattement sur les revenus dans le cadre du régime micro foncier, dans une limite inchangée de 15 000 euros. Il aurait induit un manque à gagner de 600 millions d'euros sur le solde public en 2025, ce qui apparaît incompatible avec le nécessaire redressement des comptes publics.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-1

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 24 QUINQUIES


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement a pour objet de supprimer l’article 24 quinquies qui réforme l’imposition des plus-values de cession immobilières.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-18

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 26


Rédiger ainsi cet article :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au 4 du 1 de l’article 39, après la référence : « 235 ter X, », il est inséré la référence : « 235 ter XB, » ;

2° Après la section XIV bis du chapitre III du titre Ier de la première partie du livre Ier, il est inséré une section XIV ter ainsi rédigée :

« Section XIV ter

« Taxe sur les réductions de capital résultant de certaines opérations de rachat de leurs propres actions par certaines sociétés

« Art. 235 ter XB. – I. – 1. Il est institué une taxe sur les réductions de capital par annulation de titres résultant d’un rachat par les sociétés de leurs propres titres.

« 2. Sont redevables de la taxe mentionnée au 1 les sociétés ayant leur siège en France et ayant réalisé au cours du dernier exercice clos un chiffre d’affaires hors taxes, ramené s’il y a lieu à douze mois, supérieur à 1 milliard d’euros.

« 3. Pour les sociétés comprises dans un périmètre de consolidation ou de combinaison des comptes en application de l’article L. 233-16 du code de commerce, de l’article L. 345-2 du code des assurances, de l’article L. 212-7 du code de la mutualité, de l’article L. 931-34 du code de la sécurité sociale, de l’article L. 511-36 du code monétaire et financier ou des articles L. 524-6-1 ou L. 524-6-2 du code rural et de la pêche maritime le chiffre d’affaires s’entend de celui figurant dans les états financiers consolidés ou combinés établis en application de ces articles.

« Les réductions de capital des sociétés mentionnées à l’alinéa précédent ne sont soumises à la taxe mentionnée au 1 que lorsque leurs comptes sont consolidés ou combinés par intégration globale ou proportionnelle.

« II. – La taxe n’est pas applicable :

«  1° Lorsque des titres ont été attribués, après leur émission ou leur rachat, dans les conditions mentionnées aux articles L. 225-177 à L. 225-184, L. 225-197-1 à L. 225-197-5, L. 22-10-56 ou L. 22-10-59 du code de commerce, ou aux articles L. 3332-18 à L. 3332-24 ou L. 3344-1 du code du travail, ou dans les conditions prévues par une réglementation étrangère équivalente :

« a) aux réductions de capital par annulation de titres réalisées aux fins de compenser une augmentation de capital résultant des émissions de titres attribués dans les conditions mentionnées au premier alinéa du présent 1°;

« b) aux réductions de capital par annulation de titres qui ne sont pas admis aux négociations sur un marché réglementé ou sur un système multilatéral de négociation et qui sont rachetés :

« i) aux termes d’un contrat conclu avec les salariés ou, le cas échéant, les dirigeants ou les mandataires sociaux dans le cadre d’un dispositif d’émission ou d’attribution de titres mentionné au premier alinéa du présent 1° ;

« ii) ou auprès d’un fonds commun de placement d’entreprise mentionné à l’article L. 214-164 du code monétaire et financier ou d’un organisme de placement collectif présentant des caractéristiques similaires constitué sur le fondement d'un droit étranger, en application d’un mécanisme garantissant la liquidité des titres prévu au 1° de l’article L. 3332-17 du code du travail ou d’un mécanisme similaire prévu par une réglementation étrangère équivalente ;

« iii) ou auprès d’une entité qui assure le mécanisme garantissant la liquidité des titres mentionné à l’alinéa précédent ;

« 2° Aux réductions de capital réalisées aux fins de faciliter une fusion ou une scission par rachat et annulation d’actions représentant au plus 0,25 % du montant du capital social, ou par rachat et annulation d’actions réalisés dans des conditions prévues par une réglementation étrangère équivalente.

« III. – 1. La taxe est assise sur la somme constituée par le montant de la réduction de capital et une fraction des sommes qui revêtent sur le plan comptable le caractère de primes liées au capital.

« Cette fraction est calculée en retenant les sommes qui revêtent sur le plan comptable le caractère de primes liées au capital dans la proportion existant entre le montant de la réduction de capital et le montant du capital avant cette réduction. Le montant de ces primes s’entend avant la réalisation de la réduction de capital.

« 2. Pour l’application du 1 :

« a) Lors des réductions de capital successives, soumises à la présente taxe, le montant des primes liées au capital est réduit de la fraction des primes déjà retenue dans la base de la taxe. Il n’est pas tenu compte des réductions des primes liées au capital résultant de la comptabilisation de l’opération soumise à la taxe ;

« b) Les sommes incorporées aux réserves à l’occasion d’une réduction du capital non motivée par des pertes ou à l’occasion d’une affectation de primes liées au capital, sont regardées comme n’ayant pas été soustraites, respectivement, au capital ou aux primes liées au capital ;

« c) Les réserves ayant fait l’objet d’une incorporation au capital ou aux primes liées au capital restent considérées comme des réserves.

« IV. – La taxe est calculée au taux de 8 %.

« V. – La taxe est déclarée et liquidée :

« 1° Pour les personnes redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l’annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l’article 287, ou sur la déclaration mentionnée au 3 du même article, déposée au titre de la période au cours de laquelle est intervenue la demande d’inscription modificative au registre du commerce et des sociétés en conséquences de la réduction de capital mentionnée au 1 du I ;

« 2° Pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe à la déclaration prévue au 1 du même article 287 déposée auprès du service chargé du recouvrement dont relève leur siège ou principal établissement au plus tard le 25 du mois qui suit la demande d’inscription modificative au registre du commerce et des sociétés en conséquence de la réduction de capital mentionnée au 1 du I.

« VI. – La taxe est acquittée lors du dépôt de la déclaration prévue au V.

« VII. – Les règles relatives au contrôle, au recouvrement, aux sanctions, aux garanties et au contentieux sont déterminées par les dispositions du livre II du présent code et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux taxes sur le chiffre d'affaires.

« VIII. – La taxe n’est pas déductible de l’assiette de l’impôt sur les sociétés. »

II.- Il est institué une taxe sur les réductions de capital par annulation de titres réalisées à compter du 1er mars 2024 jusqu’au 28 février 2025 et résultant d’un rachat par les sociétés de leurs propres titres.

2. Sont redevables de la taxe les sociétés mentionnées au 2 du I de l’article 235 ter XB du CGI dans sa version issue de la loi xxxx du yyyy de finances pour 2025, sous les réserves mentionnées aux 2 et 3 du même I.

3. La taxe n’est pas applicable aux réductions de capital mentionnées au II de l’article 235 ter XB du CGI dans sa version issue de la loi xxxx du yyyy de finances pour 2025.

4. -a La taxe est assise sur la différence positive entre d’une part la somme constituée du montant total des réductions de capital réalisées du 1er mars 2024 au 28 février 2025 et d’une fraction des sommes qui revêtent sur le plan comptable le caractère de primes liées au capital et d’autre part le montant total des augmentations de capital par voie d’émission d’actions réalisées au cours de la mème période.

b. La fraction mentionnée au a est calculée en retenant les sommes qui revêtent sur le plan comptable le caractère de primes liées au capital à l’issue de la période mentionnée au a dans la proportion existant entre le montant total des réductions de capital réalisées pendant cette période et le montant du capital avant la première réduction de capital réalisée au cours de la période d’imposition. Le montant de ces primes s’entend avant la réalisation de la première réduction de capital de la période d’imposition.

Cette fraction est, le cas échéant, corrigée dans les conditions prévues au 2 du III de l’article 235 ter XB du CGI dans sa version issue de la loi xxxx du yyyy de finances pour 2025.

5. La taxe est calculée au taux de 8 %.

6. La taxe est déclarée et liquidée :

1° Pour les personnes redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l’annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l’article 287 ou sur la déclaration mentionnée au 3 du même article, déposée au titre mois de mars 2025 ; 

2° Pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l’annexe à la déclaration prévue au 1 de l’article 287 déposée auprès du service chargé du recouvrement dont relève leur siège ou leur principal établissement au plus tard le 25 avril 2025.

7. La taxe est acquittée lors du dépôt de la déclaration prévue au 6.

8. Les règles relatives au contrôle, au recouvrement, aux sanctions, aux garanties et au contentieux sont déterminées par les dispositions du livre II du présent code et du livre des procédures fiscales qui sont applicables aux taxes sur le chiffre d’affaires.

9. – La taxe n’est pas déductible de l’assiette de l’impôt sur les sociétés.

III. - Le I s’applique aux opérations de réductions de capital réalisées à compter du 1er mars 2025.

Le II s’applique aux opérations de réductions de capital réalisées entre le 1er mars 2024 et le 28 février 2025.

IV. 1° Par dérogation au III, les dispositions des b et c du 2 du III de l’article 235 ter XB du code général des impôts, dans sa rédaction issue de la présente loi, s’appliquent aux incorporations comptabilisées à compter de l’exercice en cours à la date mentionnée au A.2° Par dérogation aux dispositions du V de l’article 235 ter XB du code général des impôts, dans sa rédaction issue de la présente loi, la taxe due au titre des réductions de capital pour lesquelles la demande d’inscription au registre du commerce et des sociétés est intervenue à compter de la date mentionnée au A et jusqu’au 31 mars 2025 est déclarée et liquidée :

a) Pour les personnes redevables de la taxe sur la valeur ajoutée selon le régime réel normal d’imposition, sur l'annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du code général des impôts déposée au titre du mois de mars 2025 ou au titre du premier trimestre civil de 2025 ;

b) Pour les personnes redevables de la taxe sur la valeur ajoutée selon le régime simplifié d'imposition prévu à l'article L. 162-1 du code des impositions sur les biens et services, sur la première déclaration mentionnée au 3 de l’article 287 du code général des impôts dont la date légale de dépôt intervient à compter du 1er avril 2025 ;

c) pour les personnes non redevables de la taxe sur la valeur ajoutée, sur l'annexe à la déclaration mentionnée au 1 de l'article 287 du code général des impôts, déposée au plus tard le 25 avril 2025.

Objet

Dans sa rédaction actuelle, la taxe prévue à l’article 26 s’applique aux opérations réalisées à compter de l’annonce en Conseil des ministres de l’instauration de cette taxe, le 10 octobre 2024.

Afin de faire contribuer les entreprises ayant réalisé de telles opérations dès 2024, le présent amendement prévoit de les soumettre à une taxation dès les annulations intervenues à compter du 1er mars 2024, et ce sous la forme d’une taxe annuelle dont le fait générateur interviendra le 28 février 2025.

Une taxe annuelle s’appliquera donc à la totalité des opérations réalisées entre le 1er mars 2024 et le 28 février 2025, ce qui suppose d’aménager ses modalités d’application, notamment en prévoyant que l’assiette sera déterminée par différence entre d’une part la somme des réductions de capital et d’une fraction des primes d’émission déterminées à l’issue de la période d’imposition et d’autre part la somme des augmentations de capital par émission d’actions nouvelles réalisées sur la même période. Les modalités déclaratives de la taxe sont également aménagées en conséquence.

Corrélativement, la taxe prévue dans le texte initial s’appliquera aux réductions de capital consécutives à des rachats d’actions réalisées à compter du 1er mars 2025, lesquelles seront taxées opération par opération.

Le présent amendement reprend également les dispositions prévues par les amendements n° I-2120 et I-2084 qui ont été adoptées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-24

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 26 QUATER


Remplacer le chiffre :

0,5

par le chiffre :

0,4

Objet

L’article 26 quater résulte de l’adoption des amendements identiques n° 950, 1308, 1337 et 1757, déposés respectivement par Mmes Carlotti et Briante Guillemont et MM. Mellouli et Patriat. Ceux-ci visaient à augmenter le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF) de 0,2 point, celui-ci passant de 0,3 % à 0,5 %.

 Le présent amendement propose de conserver la hausse du taux de la TTF mais d’en réduire l’ampleur en le réhaussant de 0,1 point au lieu de 0,2. La recette supplémentaire résultant du passage de 0,3 % à 0,4 % du taux de la taxe est estimée à 600 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-25

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 30 BIS


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer l’article 30 bis du projet de loi de finances qui prévoyait de contemporanéiser les versements du fonds de compensation pour la TVA (FCTVA) à destination des collectivités locales. Il résultait du vote de l’amendement 720 du groupe CRCE-K.

 Cette mesure aurait en effet un coût prohibitif estimé à 6,5 milliards d’euros en 2025. En effet, 85 % du FCTVA versé porte sur des dépenses engagées en année N-1 ou N-2 : la contemporanéisation proposée mènerait à dédoubler l’essentiel des versements de FCTVA pour l’année 2025, avant de retrouver un rythme de croisière les années suivantes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-11

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 31 TER


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement a pour objet de supprimer l’article 31 ter visant à fusionner la taxe annuelle sur les logements vacants et la taxe d'habitation sur les logements vacants.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-16

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 40


Remplacer le montant :

23 320 855 052

par le montant :

23 098 097 974

Objet

La contribution de la France au budget européen prend la forme d’un prélèvement sur les recettes de l’État. Elle repose sur une estimation du niveau des ressources de l’Union et de son besoin de financement, compte tenu notamment de l’évolution programmée des crédits de paiement.

Initialement estimée à 23,3 Md€, la prévision du prélèvement sur recettes au profit de l’Union européenne pour 2025 est désormais diminuée de -223 M€, et ressort ainsi à 23,1 Md€.

Cette réévaluation résulte de l’actualisation à la hausse des crédits de paiement du budget de l’Union par rapport au projet de budget initial présenté par la Commission le 19 juin 2024, sur lequel reposait l’estimation initialement présentée en projet de loi de finances, et de la prise en compte d’une correction sur exercices antérieurs ayant pour effet de diminuer le niveau de la contribution.

Le niveau de crédits de paiement retenu dans le cadre de cette réévaluation reprend le montant résultant directement de l’accord trouvé entre le Conseil et le Parlement européen, le 16 novembre 2024, lors du comité de conciliation. Ce montant a été adopté formellement par le Conseil le 25 novembre et par le Parlement européen le 27 novembre 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-27 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 41

(État A)


 

I. Budget général

 

(en euros)

N° de ligne

 

 

Évaluation
pour 2025

 

1. Recettes fiscales

 

1. Impôt net sur le revenu

minorer de

-1 435 000 000

1101-Net

Impôt net sur le revenu

minorer de

-1 435 000 000

 

3. Impôt net sur les sociétés

minorer de

-300 000 000

1301-Net

Impôt net sur les sociétés

minorer de

-300 000 000

 

4. Autres impôts directs et taxes assimilées

minorer de

-110 000 000

1430

Taxe sur les services numériques

minorer de

-450 000 000

1499

Recettes diverses

majorer de

+340 000 000

 

6. Taxe sur la valeur ajoutée nette

majorer de

+301 000 000

1601-Net

Taxe sur la valeur ajoutée nette

majorer de

+301 000 000

 

7. Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

minorer de

-1 330 000 000

1753

Autres taxes intérieures

minorer de

-780 000 000

1797

Taxe sur les transactions financières

minorer de

-550 000 000

 

3. Prélèvements sur les recettes de l'État

 

1. Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales

minorer de

-6 417 000 000

3106

Prélèvement sur les recettes de l'État au profit du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA)

minorer de

-6 417 000 000

 

2. Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne

minorer de

-222 757 078

3201

Prélèvement sur les recettes de l'État au profit du budget de l'Union européenne

minorer de

-222 757 078

Récapitulation des recettes du budget général

(en euros)


de ligne

Intitulé de la recette

 

Évaluation
pour 2025

1. Recettes fiscales

minorer de

-2 874 000 000

1

Impôt net sur le revenu

minorer de

-1 435 000 000

3

Impôt net sur les sociétés

minorer de

-300 000 000

4

Autres impôts directs et taxes assimilées

minorer de

-110 000 000

6

Taxe sur la valeur ajoutée nette

majorer de

+301 000 000

7

Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes

minorer de

-1 330 000 000

Total des recettes fiscales et non fiscales (I)

minorer de

-2 874 000 000

3. Prélèvements sur les recettes de l'État

minorer de

-6 639 757 078

1

Prélèvements sur les recettes de l'État au profit des collectivités territoriales

minorer de

-6 417 000 000

2

Prélèvement sur les recettes de l'État au profit de l'Union européenne

minorer de

-222 757 078

Total des recettes (I), nettes des prélèvements

majorer de

+3 765 757 078

III. Comptes d’affectation spéciale

(en euros)

(en euros)


de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2025

Évaluation
pour 2025

 

Participations financières de l'État

minorer de

-1 000 000 000

1

Produit des cessions, par l'État, de titres, parts ou droits de sociétés détenus directement

minorer de

-1 000 000 000

 

Total des recettes

minorer de

-1 000 000 000



II. – Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 2 :

(En millions d'euros*)

RESSOURCES

CHARGES

SOLDE

 

dont
fonction-
nement

 

 

dont
fonction-
nement

 

 

 

dont
inves-
tissement

 

dont
inves-
tissement

 

Budget général

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recettes fiscales** / dépenses***

351 366

351 366

0

451 294

421 628

29 667

 

Recettes non fiscales

20 718

13 560

7 157

 

 

 

Recettes totales nettes / dépenses nettes

372 084

364 927

7 157

451 294

421 628

29 667

 

 

 

 

 

 

 

A déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne

68 510

68 510

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général

303 574

296 417

7 157

451 294

421 628

29 667

-147 721

 

 

 

 

 

 

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants

6 150

4 446

1 704

6 150

4 446

1 704

 

 

 

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

309 724

300 863

8 861

457 445

426 074

31 371

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Budgets annexes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

2 656

2 656

0

2 364

2 089

276

+292

Publications officielles et information administrative

181

181

0

151

135

15

+30

Totaux pour les budgets annexes

2 837

2 837

0

2 515

2 224

291

+323

 

 

 

 

 

 

Évaluation des fonds de concours et crédits correspondants :

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

19

15

4

19

15

4

 

Publications officielles et information administrative

0

0

0

0

0

0

 

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

2 857

2 853

4

2 534

2 239

295

 

 

 

 

 

 

 

Comptes spéciaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes d'affectation spéciale

79 764

70 195

9 569

80 763

70 905

9 858

-999

Comptes de concours financiers

149 448

0

149 448

145 730

0

145 730

+3 717

Comptes de commerce (solde)

 

 

 

 

-564

Comptes d'opérations monétaires (solde)

 

 

 

 

+96

Solde pour les comptes spéciaux

 

 

 

 

+2 251

 

 

 

 

 

 

Solde général

 

 

 

 

 

 

-145 147

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d'euros le plus proche ; il résulte de l'application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.
** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission "Remboursements et dégrèvements", programme 200).
*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission "Remboursements et dégrèvements",programme 200).

III. – Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 5 :

 

(en milliards d’euros)

 

Besoin de financement

 

 

Amortissement de la dette à moyen et long termes

171,0

 

          Dont remboursement du nominal à valeur faciale

168,9

 

          Dont suppléments d'indexation versés à l'échéance (titres indexés)

2,1

 

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

1,1

 

Amortissement des autres dettes reprises

0,0

 

Déficit à financer

145,1

 

Autres besoins de trésorerie

-4,8

 

       Total

312,4

 

 

Ressources de financement

 

 

Émissions de dette à moyen et long termes nettes des rachats

300,0

 

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

5,2

 

Variation nette de l'encours de titres d'État à court terme

4,2

 

Variation des dépôts des correspondants

0,0

 

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l'État

0,0

 

Autres ressources de trésorerie

3,0

 

       Total

312,4

 

 

 

 

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de traduire, dans le tableau relatif à l’équilibre du budget de l’État, l’incidence des amendements retenus dans le cadre de la première partie du projet de loi de finances pour 2025 au Sénat. 

À l’issue de la première délibération de la première partie du PLF pour 2025 au Sénat, le solde budgétaire s’établissait à -147,9 Md€. À l’issue de la seconde délibération, le solde budgétaire de l’État est porté à -145,1 Md€, en amélioration de +2,8 Md€ par rapport à la première délibération et en dégradation de 3,0 Md€ par rapport au texte initial.

Cette évolution résulte des mouvements suivants :

·         une baisse des recettes fiscales nettes de -2,9 Md€ ;

·         une baisse des recettes des comptes spéciaux de -1,0 Md€ ;

·         une baisse des prélèvements sur recettes (PSR) au profit des collectivités de -6,4 Md€ ;

·         une baisse des prélèvements sur recettes (PSR) au profit de l’Union européenne de -0,2 Md€.

Le déficit à financer en résultant dans le tableau de financement de l’État, estimé à -147,9 Md€ dans le texte issu de la première délibération, s’élève en conséquence à -145,1 Md€ à l’issue de la seconde délibération de la première partie du PLF pour 2025. Cette amélioration du déficit par rapport à la première délibération entraîne une moindre mobilisation des ressources tirées des titres d’État à court terme, portée à hauteur de 4,2 Md€.

Les recettes fiscales nettes sont minorées de -2,9 Md€ (hors prélèvements sur recettes).

Les recettes nettes d’impôt sur le revenu (ligne 1101-Net) sont minorées de -1 435 M€, compte tenu de :

·         l’amendement n°20 de la commission des finances qui revient sur l’amendement n°1615 qui supprime l'exonération d'impôt sur le revenu pour l'indemnité de résidence allouée aux fonctionnaires civils et militaires en service à l'étranger, réduisant les recettes fiscales de -35 M€ ;

·         l’amendement n°23 de la commission des finances qui revient sur l’amendement n°762 qui porte à 50 % le taux d'abattement du régime micro-foncier, majorant les recettes fiscales de +600 M€ ;

·         l’amendement n°3 du gouvernement qui revient sur l’amendement n°400 qui relève le taux de PFU, minorant les recettes de -2 000 M€.

Les recettes nettes d’impôt sur les sociétés (ligne 1301-Net) sont minorées de -300 M€ compte tenu de l’amendement n°15 du gouvernement qui revient sur l’amendement n°1865 modifiant le taux préférentiel d’IS sur les plus-values tirées de cessions de titres de société dans le cas de holding (« Niche Copé »).

Les recettes nettes de taxe sur la valeur ajoutée (ligne 1601-Net) sont majorées de +301 M€ compte tenu de :

·         l’amendement n°12 du gouvernement qui revient sur l’amendement n°1739 qui supprime le taux réduit de TVA sur l’eau contenue dans une bouteille en plastique, entraînant une baisse de recettes de -280 M€ ;

·         l’amendement n°19 qui divise par deux le plafond de chiffre d'affaires pour la franchise en base TVA applicable aux petites entreprises étrangères, majorant les recettes de +581 M€.

Les autres recettes fiscales nettes sont minorées de -1 440 M€, compte tenu de :

·         l’amendement n°4 du gouvernement qui revient sur l’amendement n°1 (identique au n°1954) qui prévoit la hausse des tarifs de TICGN de 4 euros par MWh, minorant les recettes fiscales de -780 M€ ;

·         l’amendement n°10 de la commission des finances qui revient sur l’amendement n°1017 qui élargit l’assiette de la taxe sur les services numériques, réduisant les recettes fiscales de -450 M€ (ligne 1430) ;

·         l’amendement n°24 de la commission des finances qui abaisse à 4% le taux de la taxe sur les transactions financières (TTF), minorant les recettes de -550 M€ (ligne 1797) ;

·         l’amendement n°11 du gouvernement qui revient sur l’amendement n°1484 qui fusionne la taxe d'habitation sur les logements vacants (THLV) et la taxe sur les logements vacants (TLV), augmentant les recettes fiscales de +340 M€ (ligne 1499) ;

·         l’amendement n°21 qui revient sur l’amendement n°2201 affectant une partie du produit de la TSBA à la Corse.

Les recettes des comptes spéciaux sont minorées de -1,0 Md€ compte tenu de l’amendement n°13 du gouvernement qui revient sur l’amendement n°1822 prévoyant de rétablir l'actionnariat salarié d’Électricité de France en permettant aux salariés et anciens salariés d'acquérir une partie du capital de l'entreprise, entrainant une baisse des recettes du compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » (ligne 01) ;

Les prélèvements sur recettes (PSR) au profit des collectivités sont minorés de -6,4 Md€, compte tenu de l’amendement n°25 du gouvernement qui revient sur l’amendement n°720 prévoyant un fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA) l'année même de la dépense d'investissement.

Le prélèvement sur recettes (PSR) au profit de l’Union européenne est minoré de -223 M€, compte tenu de l’amendement n°16.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° A-26 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE LIMINAIRE


I. -Rédiger ainsi le tableau de l’article liminaire :

En % du PIB sauf mention contraire

2023

2024

2025

2025

Projet de loi de finances pour 2025

 

LPFP 2023-2027*

Ensemble des administrations publiques

 

 

Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)

-5,1

-5,7

-5,0

-3,3

Solde conjoncturel (2)

-0,3

-0,4

-0,4

-0,4

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)

-0,1

-0,1

-0,1

-0,1

Solde effectif (1+2+3)

-5,5

-6,1

-5,4

-3,7

Dette au sens de Maastricht

109,9

112,8

115,1

109,6

Taux de prélèvements obligatoires (y.c UE, nets des CI)

43,2

42,8

43,5

44,4

Taux de prélèvements obligatoires corrigé des effets du bouclier tarifaire

 

 

 

 

Dépense publique (hors CI)

56,4

56,8

56,6

55,0

Dépense publique (hors CI, en Md€)

1591

1658

1701

1668

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%) 1

-1,0

2,1

0,8

0,8

Principales dépenses d'investissement (en Md€) 2

25

30

30

34

Administrations publiques centrales

 

 

Solde

-5,5

-5,4

-4,8

-4,3

Dépense publique (hors CI, en Md€)

646

654

670

658

Évolution de la dépense publique en volume (%) 3

-3,9

-0,7

1,1

1,9

Administrations publiques locales

 

 

Solde

-0,4

-0,7

-0,7

-0,2

Dépense publique (hors CI, en Md€)

316

337

346

329

Évolution de la dépense publique en volume (%) 3

2,4

4,8

1,0

0,2

Administrations de sécurité sociale

 

 

Solde

0,4

0,0

0,1

0,7

Dépense publique (hors CI, en Md€)

738

776

795

779

Évolution de la dépense publique en volume (%) 3

-0,1

3,2

0,6

0,3

Les chiffres en comptabilité nationale relatif au projet de loi de finances pour 2025 se réfèrent, pour 2023, au compte publié par l'INSEE en comptabilité nationale en base 2020, et pour 2024 et 2025, aux prévisions du Gouvernement dans la même base. Les prévisions relatives à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 en comptabilité nationale, antérieures au changement de base des comptes nationaux français, étaient relatives à la base antérieure des comptes nationaux, la base 2014

*Loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

 

1 À champ constant.

 

2 Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027.

 

3 À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

 

 

 

 

 

Objet

Cet amendement met à jour les prévisions sous-jacentes au projet de loi de finances pour 2025 concernant le déficit et les grands agrégats de finances publiques présentés dans l’article liminaire.

En comparaison au texte déposé au Sénat, cette révision intègre :

-       la mise à jour des prévisions de finances publiques à l’issue du dépôt du projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024 ;

-       les amendements à l’issue de la commission mixte paritaire dans le cadre des débats du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 ;

-       les amendements adoptés en première lecture par le Sénat dans le cadre des débats sur le projet de loi de finances pour 2025.

Au total, pour 2025, la prévision de solde public s’établirait à -5,4 % du PIB, soit un solde effectif dégradé de -5,7 Md€ par rapport à la version du texte déposée au Sénat. Les principales révisions concernent la fiscalité de l’électricité et l’évolution de la mesure sur les allègements généraux suite à la commission mixte paritaire sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale.

Par ailleurs, le Gouvernement a déjà déposé des amendements visant à faire des économies pour 5 Md€, comme indiqué dès le dépôt du texte du PLF, dans le cadre de la discussion sur la partie consacrée aux dépenses.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° COORD-1

23 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE LIMINAIRE


Alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

En % du PIB sauf mention contraire

2023

2024

2025

2025

Projet de loi de finances pour 2025

 

LPFP 2023-2027*

Ensemble des administrations publiques

 

 

Solde structurel (1) (en points de PIB potentiel)

-5,1

-5,7

-4,8

-3,3

Solde conjoncturel (2)

-0,3

-0,4

-0,4

-0,4

Solde des mesures ponctuelles et temporaires (3) (en points de PIB potentiel)

-0,1

-0,1

-0,1

-0,1

Solde effectif (1+2+3)

-5,5

-6,1

-5,3

-3,7

Dette au sens de Maastricht

109,9

112,8

114,9

109,6

Taux de prélèvements obligatoires (y.c UE, nets des CI)

43,2

42,8

43,4

44,4

Dépense publique (hors CI)

56,4

56,8

56,4

55,0

Dépense publique (hors CI, en Md€)

1591

1658

1695

1668

Évolution de la dépense publique hors CI en volume (%) 1

-1,0

2,1

0,5

0,8

Principales dépenses d'investissement (en Md€) 2

25

30

30

34

Administrations publiques centrales

 

 

Solde

-5,5

-5,4

-4,7

-4,3

Dépense publique (hors CI, en Md€)

646

654

664

658

Évolution de la dépense publique en volume (%) 3

-3,9

-0,7

0,1

1,9

Administrations publiques locales

 

 

Solde

-0,4

-0,7

-0,7

-0,2

Dépense publique (hors CI, en Md€)

316

337

346

329

Évolution de la dépense publique en volume (%) 3

2,4

4,8

1,0

0,2

Administrations de sécurité sociale

 

 

Solde

0,4

0,0

0,1

0,7

Dépense publique (hors CI, en Md€)

738

776

795

779

Évolution de la dépense publique en volume (%) 3

-0,1

3,2

0,6

0,3

Les chiffres en comptabilité nationale relatif au projet de loi de finances pour 2025 se réfèrent, pour 2023, au compte publié par l'INSEE en comptabilité nationale en base 2020, et pour 2024 et 2025, aux prévisions du Gouvernement dans la même base. Les prévisions relatives à la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027 en comptabilité nationale, antérieures au changement de base des comptes nationaux français, étaient relatives à la base antérieure des comptes nationaux, la base 2014

*Loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

 

1 À champ constant.

 

2 Au sens de la loi de programmation des finances publiques pour 2023-2027.

 

3 À champ constant, hors transferts entre administrations publiques.

 

 

 

 

 

 

Objet

Cet amendement met à jour les prévisions sous-jacentes au projet de loi de finances pour 2025 concernant le déficit et les grands agrégats de finances publiques présentés dans l’article liminaire.

En comparaison au texte déposé au Sénat, cette révision intègre :

-          la mise à jour des prévisions de finances publiques à l’issue du dépôt du projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024 ;

-          les amendements à l’issue de la commission mixte paritaire dans le cadre des débats du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 ;

-          les amendements adoptés par le Sénat dans le cadre des débats sur le projet de loi de finances pour 2025, incluant une partie des effets sur la dépense de l’Etat de la révision du scénario macroéconomique.

Ainsi, pour 2025, la prévision de solde public s’établirait à -5,3 % du PIB.

En revanche, cette révision ne tient pas compte :

-          des informations intervenues postérieurement au dépôt du projet de loi de finances de fin de gestion pour 2024, et notamment des résultats de l’exécution du budget 2024 ;

-          d’une partie de l’effet des révisions des hypothèses macroéconomiques envisagées par le Gouvernement (croissance 2025 à 0,9 % au lieu de 1,1 %) et dont le HCFP a été informé le 22 janvier ;

-          des révisions qui seront apportées dans le cadre de la poursuite de l’examen du PLFSS pour l’année 2025 en vue de son adoption ;

-          des autres ajustements que les parlementaires décideront d’apporter en commission mixte paritaire.

Conformément à l’annonce du Premier ministre, le Gouvernement se fixe une cible de déficit public de 5,4 % une fois tenu compte de l’ensemble de ces éléments.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

PREMIÈRE PARTIE

(n° 143 )

N° COORD-2

23 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 41

(État A)


I. – Dans l’état A, les évaluations de recettes sont ainsi modifiées :

 

 

Récapitulation des recettes du budget général

(en euros)

III. Comptes d’affectation spéciale

 

(en euros)

(en euros)


de ligne

Intitulé de la recette

Évaluation
pour 2025

Évaluation
pour 2025

 

Participations financières de l'État

minorer de

 

-5 153 480 024

6

Versement du budget général

minorer de

-5 153 480 024

 

Total des recettes

minorer de

 

-5 153 480 024

 

II. – Rédiger ainsi le tableau de l'alinéa 2 :

(En millions d'euros*)

RESSOURCES

CHARGES

SOLDE

 

dont
fonction-
nement

 

 

dont
fonction-
nement

 

 

 

dont
inves-
tissement

 

dont
inves-
tissement

 

Budget général

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Recettes fiscales** / dépenses***

351 366

351 366

0

435 818

406 153

29 665

 

Recettes non fiscales

20 718

13 560

7 157

 

 

 

Recettes totales  / dépenses totales

372 084

364 927

7 157

435 818

406 153

29 665

 

 

 

 

 

 

 

A déduire : Prélèvements sur recettes au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne

68 510

68 510

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général

303 574

296 417

7 157

435 818

406 153

29 665

-132 244

 

 

 

 

 

 

Évaluation des fonds de concours et attributions de produits

6 150

4 446

1 704

6 150

4 446

1 704

 

 

 

 

 

 

 

Montants nets pour le budget général, y compris fonds de concours

309 724

300 863

8 861

441 968

410 599

31 369

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Budgets annexes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

2 656

2 656

0

2 330

2 055

276

+326

Publications officielles et information administrative

181

181

0

149

134

15

+32

Totaux pour les budgets annexes

2 837

2 837

0

2 479

2 188

291

+358

 

 

 

 

 

 

Évaluation des fonds de concours et attributions de produits

 

 

 

 

 

Contrôle et exploitation aériens

19

15

4

19

15

4

 

Publications officielles et information administrative

0

0

0

0

0

0

 

Totaux pour les budgets annexes, y compris fonds de concours

2 857

2 853

4

2 499

2 204

295

 

 

 

 

 

 

 

Comptes spéciaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes d'affectation spéciale

74 610

70 195

4 416

76 471

66 613

9 858

-1 861

Comptes de concours financiers

149 448

0

149 448

149 880

4 149

145 730

-432

Comptes de commerce (solde)

 

 

 

 

-564

Comptes d'opérations monétaires (solde)

 

 

 

 

+96

Solde pour les comptes spéciaux

 

 

 

 

-2 760

 

 

 

 

 

 

Solde général

 

 

 

 

 

 

-134 646

* Les montants figurant dans le présent tableau sont arrondis au million d'euros le plus proche ; il résulte de l'application de ce principe que le montant arrondi des totaux et sous-totaux peut ne pas être égal à la somme des montants arrondis entrant dans son calcul.
** Recettes fiscales brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission "Remboursements et dégrèvements", programme 200).
*** Dépenses budgétaires brutes, minorées des remboursements et dégrèvements d’impôts d’État (cf. état B, mission "Remboursements et dégrèvements", programme 200).

III. - Alinéa 5, tableau

Rédiger ainsi cet alinéa :

 

(en milliards d’euros)

 

Besoin de financement

 

 

Amortissement de la dette à moyen et long termes

168,2

 

          Dont remboursement du nominal à valeur faciale

166,1

 

          Dont suppléments d'indexation versés à l'échéance (titres indexés)

2,1

 

Amortissement de la dette reprise de SNCF Réseau

1,1

 

Amortissement des autres dettes reprises

0,0

 

Déficit à financer

134,6

 

Autres besoins de trésorerie

-4,8

 

       Total

299,1

 

 

Ressources de financement

 

 

Émissions de dette à moyen et long termes nettes des rachats

300,0

 

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

0,0

 

Variation nette de l'encours de titres d'État à court terme

-3,9

 

Variation des dépôts des correspondants

0,0

 

Variation des disponibilités du Trésor à la Banque de France et des placements de trésorerie de l'État

0,0

 

Autres ressources de trésorerie

3,0

 

       Total

299,1

 

 

IV. - En conséquence, à l'alinéa 11, le montant :

 

"127,3"

 

est remplacé par le montant :

 

''133,9''

 

 

 

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de traduire, dans le tableau relatif à l’équilibre du budget de l’État et dans l’état A, l’incidence des amendements adoptés dans le cadre de l’examen de la seconde partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2025 au Sénat.

Dans le PLF pour 2025, à l’issue de l’examen de la première partie du texte au Sénat, le solde budgétaire s’établissait à -145,1 Md€.

À l’issue de l’examen de la seconde partie du PLF au Sénat, le solde budgétaire de l’État est porté à -134,6 Md€, en amélioration de 10,5 Md€.

Le solde du budget général s’établit à -132,2 Md€, en amélioration de 15,5 Md€ par rapport au texte issu de l’examen de la première partie du texte au Sénat (-147,7 Md€). Cette évolution résulte principalement des mouvements suivants :

 

-          La suppression du programme 369 « Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 », qui minore les crédits de la mission « Engagements financiers de l’État » de 5,2 Md€ ;

-          La suppression des crédits de la mission « Audiovisuel public » pour 4,0 Md€ et leur inscription au compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » à hauteur de 3,9 Md€ ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Travail, emploi et administration des ministères sociaux » de 1,8 Md€, notamment par l’adoption des amendements II-2, II-4, II-629 et II-638 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » de 1,3 Md€, notamment par l’adoption des amendements II-1216 et II-2196 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Enseignement scolaire » de 1,2 Md€, notamment par l’adoption de l’amendement II-18 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Aide publique au développement » de 781 M€ par l’adoption de l’amendement II-2071 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Investir pour la France 2030 » de 535 M€ par l’adoption de l’amendement II-2034 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » de 526 M€, notamment par l’adoption de l’amendement II-2195 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Gestion des finances publiques » de 262 M€, notamment par l’adoption de l’amendement II-2183 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Santé » de 250 M€, notamment par l’adoption de l’amendement II-36 ;

-          Le rejet des crédits de la mission « Plan de relance », représentant 169 M€ ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Économie » de 168 M€, notamment par l’adoption de l’amendement II-820 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » de 65 M€, notamment par l’adoption des amendements II-627 et II-2170 ;

-          Une minoration des crédits de la mission « Défense » de 57 M€ par l’adoption de l’amendement II-625 ;

 

-          Une majoration des crédits de la mission « Outre-mer » de 425 M€, notamment par l’adoption des amendements II-1976, II-1220, II-1222 et II-1974 ;

 

-          Une majoration des crédits de la mission « Justice » de 224 M€, notamment par l’adoption des amendements II-626 et II-900 ;

-          Une majoration des crédits de la mission « Cohésion des territoires » de 81 M€, notamment par l’adoption des amendements II-1150, II-2097 et II-2211 ;

-          Une majoration des crédits de la mission « Sécurités » de 43 M€, notamment par l’adoption de l’amendement II-498.

 

Le solde des budgets annexes s’établit à +358 M€, en amélioration de 35 M€ par rapport au texte issu de l’examen de la première partie au Sénat, notamment par l’adoption de l’amendement II-2192.

 

Le solde des comptes spéciaux s’établit à -2,8 Md€, en dégradation de 5 Md€ par rapport au texte issu de l’examen de la première partie au Sénat. Cette évolution résulte des mouvements suivants :

-          Une augmentation des crédits du compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » de 3,9 Md€, par l’adoption de l’amendement II-2108 en miroir de la suppression des crédits de la mission sur le budget général de l’État ;

-          Une augmentation des crédits du compte d’affectation spéciale « Pensions » de 856 M€, par l’adoption de l’amendement II-1986 ;

-          Une augmentation des crédits du compte de concours financiers « Avances aux collectivités territoriales et aux collectivités régies par les articles 73, 74 et 76 de la Constitution » de 200 M€, par l’adoption de l’amendement II-888.

Le déficit à financer dans le tableau de financement de l’État, estimé à -145,1 Md€ à l’issue de la première partie adoptée au Sénat, s’élève ainsi à -134,6 Md€ à l’issue de l’examen de la seconde partie du PLF pour 2025 au Sénat.

Les rachats de titres de dette arrivant à échéance en 2025 effectués entre le vote de la première partie au Sénat et le 31 décembre 2024 diminuent le besoin de financement de 2,8 Md€. Par ailleurs, compte tenu de la suppression du programme 369, les ressources affectées à la Caisse de la dette publique (CDP) et consacrées au désendettement diminuent de 5,2 Md€. La suppression du programme 369, qui avait un objectif de pédagogie et de transparence, n’aura pas d’impact sur la gestion de la dette de l’Etat, qui continuera à être remboursée selon ses modalités habituelles, y compris celle émise en période de crise sanitaire. Il en est également tenu compte à l’état A en minorant les recettes du compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État ».

Du fait de ces différents mouvements, la variation nette de l’encours des titres d’État à court terme est ajustée et s’établit désormais à -3,9 Md€, en diminution de 8,1 Md€ par rapport au vote de la première partie au Sénat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-18

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. PACCAUD

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

515 000 000

515 000 000

 

515 000 000

515 000 000

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

450 000 000

 450 000 000

 

450 000 000

 450 000 000

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

35 000 000

 35 000 000

 

35 000 000

 35 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

1 000 000 000

 

1 000 000 000

SOLDE

- 1 000 000 000

- 1 000 000 000

 

Objet

La sous consommation des crédits dédiés à la formation, initiale comme continue, des enseignants est un phénomène récurrent depuis 2015, comme l’a montré notre ancien collègue Gérard Longuet dans son rapport de contrôle budgétaire de juin 2023 sur la formation continue des enseignants. Si les crédits ouverts en loi de finances sont en augmentation sur la période pour atteindre plus de 2,1 milliards d’euros au PLF 2025, les crédits exécutés n’ont jamais été aussi faibles et autant sous consommés depuis 10 ans.

En 2020, le montant total des crédits sous-consommés était de 414 millions d’euros. En 2021, il était de 478 millions d’euros. En 2022, il s’élevait à 658 millions d’euros, soit près de 40 % des crédits ouverts qui n’auront pas été utilisés. En 2023, il était même de 1,1 milliard d’euros. Que l’écart de consommation ne se réduise pas mais tende au contraire à augmenter dans de telles proportions pose de réelles questions quant à la sincérité budgétaire des montants ouverts en loi de finances.

Le montant des crédits ouverts en loi de finances augmente entre 2024 et 2025 de presque 33 millions d’euros.

En conséquence, afin d’améliorer la sincérité de la prévision budgétaire pour 2025, le présent amendement minore de 1 milliard d’euros le montant des crédits ouverts au titre de la formation des enseignants, sans diminuer les crédits qui seront réellement utilisés. En effet, cet amendement ramène à 1,1 milliard d’euros les montants accordés au titre de la formation des enseignants, ce qui constitue tout de même un montant pratiquement équivalent à celui consommé en 2023.

Il minore donc de 515 millions d’euros les crédits de l’action 04 « formation des personnels enseignants » du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré », de 450 millions d’euros les crédits de l’action 10 « formation des personnels enseignants et d’orientation » du programme 141« Enseignement scolaire public du second degré » et enfin de 35 millions d’euros les crédits de l’action 10 « formation des personnels enseignants » du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-478 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE et Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

24 330 179

 

22 376 193

 

24 330 179

 

22 376 193

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

59 399 308

 

33 117 585

 

59 399 308

 

33 117 585

Vie de l’élève

dont titre 2

 

36 564 240

6 124 991

 

36 564 240

6 124 991

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

25 190 822

 

10 137 260

 

25 190 822

 

10 137 260

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

5 782 029

 

2 002 559

 

5 782 029

 

2 002 559

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

18 115 514

 

3 947 942

 

18 867 079

 

3 9 947 942

TOTAL

 

169 382 092

 

170 133 657

SOLDE

- 169 382 092

- 170 133 657

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Enseignement scolaire ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » à hauteur de 24,3 M€ en AE et 24,3 M€ en CP, le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » à hauteur de 59,4 M€ en AE et 59,4 M€ en CP, le programme 230 « Vie de l’élève » à hauteur de 36,6 M€ en AE et 36,6 M€ en CP, le programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » à hauteur de 25,2 M€ en AE et 25,2 M€ en CP, le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » à hauteur de 5,8 M€ en AE et 5,8 M€ en CP, le programme 143 « Enseignement technique agricole » à hauteur de 18,1 M€ en AE et 18,9 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 169,4 M€ en AE et 170,1 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 78,2 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés sur le titre 2, en autorisation d’engagement et crédits de paiement, 22,4 M€ sur le programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré », 33,1 M€ sur le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré », 6,1 M€ sur le programme 230 « Vie de l’élève », 10,1 M€ sur le programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés », 2,0 M€ sur le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale" et 3,9 M€ sur le programme 143 « Enseignement technique agricole ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-590 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

24 330 179

 

 

22 376 193

 

24 330 179

 

 

22 376 193

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

59 399 308

 

33 117 585

 

59 399 308

 

33 117 585

Vie de l’élève
dont titre 2

 

36 564 240

6 124 991

 

36 564 240

6 124 991

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

25 190 822

 

 

10 137 260

 

25 190 822

 

 

10 137 260

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

5 782 029

 

 

2002 559

 

5 782 029

 

 

2002 559

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

18 115 514

 

3 947 942

 

18 867 079

 

3 947 942

TOTAL

 

169 382 092

 

170 133 657

SOLDE

- 169 382 092

- 170 133 657

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5% du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Enseignement scolaire ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » à hauteur de 24,3 M€ en AE et 24,3 M€ en CP, le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » à hauteur de 59,4 M€ en AE et 59,4 M€ en CP, le programme 230 « Vie de l'élève » à hauteur de 36,6 M€ en AE et 36,6 M€ en CP, le programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » à hauteur de 25,2 M€ en AE et 25,2 M€ en CP, le programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale » à hauteur de 5,8 M€ en AE et 5,8 M€ en CP, le programme 143 « Enseignement technique agricole » à hauteur de 18,1 M€ en AE et 18,9 M€ en CP.

Il en résulte un total d'annulations de 169,4 M€ en AE et 170,1 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 78,2 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).

Ainsi, sont annulés sur le titre 2, en autorisation d'engagement et crédits de paiement, 22,4 M€ sur le programme 140 "Enseignement scolaire public du premier degré", 33,1 M€ sur le programme 141 "Enseignement scolaire public du second degré", 6,1 M€ sur le programme 230 "Vie de l'élève", 10,1 M€ sur le programme 139 "Enseignement privé du premier et du second degrés", 2,0 M€ sur le programme 214 "Soutien de la politique de l'éducation nationale" et 3,9 M€ sur le programme 143 "Enseignement technique agricole".

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-477 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET et M. MAUREY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

2 700 000

 

2 700 000

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

3 300 000

 

3 300 000

Vie de l’élève

dont titre 2

 

2 600 000

 

2 600 000

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

260 000

 

260 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

33 400 000

 

33 300 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

550 000

 

550 000

TOTAL

 

42 810 000

 

42 710 000

SOLDE

- 42 810 000

- 42 710 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 42,81 M€ en autorisations d’engagement (AE) et de 42,71 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 02  « Enseignement scolaire » du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » (à hauteur de 2,7 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 01 « Enseignement en collège » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » (à hauteur de 3,3 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 01 « Vie scolaire et éducation à la responsabilité » du programme 230 « Vie de l’élève » (à hauteur de 2,6 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 03 « Enseignement en collège » du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » (à hauteur de 0,26 M€) ; sur l’action 06 « Politique des ressources humaines » du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » (à hauteur de 33,4 M€ en AE et de 33,3 M€ en CP) ; sur l’action 01 « Mise en oeuvre de l’enseignement dans les établissements publics » du programme 143 « Enseignement technique agricole » (à hauteur de 0,55 M€ en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-19

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. PACCAUD

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

12 000 000

 

12 000 000

 

TOTAL

12 000 000

20 000 000

12 000 000

20 000 000

SOLDE

- 8 000 000

- 8 000 000

 

Objet

L’objectif de cet amendement est de minorer la subvention de service public dispensée au Réseau Canopé via l’action 7 « Établissements d’appui de la politique éducative ».

Le réseau Canopé, dont l’objectif est la formation continue des enseignants et de la communauté éducative, a un rôle difficile à distinguer de celui des Instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (INSPé) et des Écoles académiques de la formation continue (EAFC). La multiplication des instances dédiées à la formation des personnels de l’Education nationale a vraisemblablement pour effet une perte d’efficience et ne justifie donc pas le maintien d’une subvention élevée. 

Un récent rapport de la Cour des comptes recommande d’ailleurs l’approfondissement de la recherche de ressources propres pour cet opérateur, qui dispose d’une offre de services (prestations de conseils, indexation de ressources et organisation d’évènements pédagogiques, vente de solutions documentaires aux établissements). Le réseau Canopé a ainsi une stratégie de développement à l’international via notamment une offre de formations aux enseignants francophones. Ces stratégies doivent être davantage poussées par l’opérateur.

Le Réseau Canopé se voit allouer une subvention de 85 millions d'euros au PLF 2025, alors qu’il disposait d’un fonds de roulement de 25 millions d'euros à fin 2023. Une baisse de 20 millions d'euros de la subvention parait donc justifiée.

Cet amendement vise également à abonder les crédits alloués à la Fédération des maisons familiales rurales, financée par le programme 143 « Enseignement agricole technique », via l’action 2 « Mise en œuvre des enseignements dans les établissements privés ». Ce réseau d’enseignement agricole privé, essentiel dans certaines petites communes, et particulièrement attentif à l’inclusion des familles, a vu son nombre d’élèves augmenter ces dernières années, alors que la dotation allouée n’a pas augmenté à due proportion. Il est donc proposé d’abonder la dotation qui leur est réservée de 12 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-543 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BILLON, MM. MENONVILLE et LAFON, Mmes SOLLOGOUB et de LA PROVÔTÉ, M. PARIGI, Mme GACQUERRE, MM. FARGEOT et Stéphane DEMILLY et Mme MORIN-DESAILLY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

12 000 000

 

12 000 000

 

TOTAL

12 000 000

20 000 000

12 000 000

20 000 000

SOLDE

- 8 000 000

- 8 000 000

Objet

Les Maisons Familiales Rurales (MFR), établissements privés sous contrat de l’enseignement agricole, jouent un rôle crucial dans la formation des jeunes en milieu rural. Leur financement, encadré par l’article L813-9 du Code rural et de la pêche maritime, repose sur le nombre de postes de formateurs nécessaires pour les filières de formation et sur le coût de ces postes, calculé pour chaque filière. Or, le PLF pour 2025 ne prend pas suffisamment en compte les évolutions récentes des besoins de ces structures :

- Les MFR accueillent désormais 1 600 élèves supplémentaires, nécessitant une augmentation de financement estimée à 8 millions d’euros.

- Par ailleurs, l’évolution des coûts des postes de formateurs exige un ajustement budgétaire de 2 millions d’euros pour refléter les réalités économiques.

- Enfin, des ajustements budgétaires doivent être faits, à hauteur de 2 millions d'euros.

Aussi, afin de répondre à ces enjeux, il est proposé : 

- d’augmenter de 12 000 000 euros en AE et en CP les crédits de l’action 02 « Mise en œuvre des enseignements dans les établissements privés » du programme 143 « Enseignement technique agricole » ;

- de réduire  de 20 000 000 euros en AE et en CP les crédits de l'action 7 « Établissements d’appui de la politique éducative » du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-143

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

17 000 000

 

17 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

17 000 000

 

17 000 000

SOLDE

- 17 000 000

- 17 000 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 duprésident de la République Emmanuel Macron visait à réduire cettecharge.

Deux raisons peuvent être avancéesconcernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnelnotamment – les règles plus souples des opérateurs leurpermettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternailsations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacitéscaractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, lamultiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilitéde l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres del’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 17 000000 € pour l’action « 07 – Établissements d’appui de la politique éducative » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », en vue de la réinternalisation à terme du Réseau Canopé.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-323 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CHAIZE, Mme JACQUES, MM. REYNAUD, MANDELLI, Daniel LAURENT, GENET et ALLIZARD, Mmes DI FOLCO, Pauline MARTIN, GRUNY et PUISSAT, M. LEFÈVRE, Mme Marie MERCIER, M. Cédric VIAL, Mme LASSARADE et M. SAURY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’article L813-9 du code rural et de la pêche maritime fixe les modalités de financement des établissements d’enseignement agricole privé sous contrat fonctionnant selon un rythme approprié, dépendant pour l’essentiel de la Fédération des Maisons familiales rurales (MFR). Il précise que l’aide financière de l’État est calculée sur la base :

1° Du nombre de postes de formateurs nécessaires à la mise en œuvre de filières de formation ;

2° Du coût d’un poste, déterminé pour chaque filière de formation.

Le projet de loi de finances pour 2025 ne tient pas suffisamment compte en l’état de l’évolution des besoins des MFR. C’est pourquoi, il est proposé d’augmenter la subvention à hauteur de 20 millions d’euros, afin de prendre en compte l’augmentation du nombre d’élèves (+ 1 600 élèves soit 8 millions d’euros), du coût formateur (+ 2 millions d’euros) et la nécessité d’améliorer le taux d’encadrement qu’elles proposent pour les élèves de niveau 4ème et 3ème, afin d’aligner celui-ci sur celui des autres familles de l’enseignement agricole (+ 10 millions d’euros).

Il est donc proposé de renforcer les moyens dévolus aux MFR en 2025 et pour ce faire :

- d’augmenter de 20 000 000 € en AE et en CP les crédits de l’action 02 « Mise en œuvre des enseignements dans les établissements privés » du programme 143 « Enseignement technique agricole » ;

- de réduire à due concurrence les crédits de l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-428 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes HAVET et CAZEBONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L'article L813-9 du code rural et de la pêche maritime fixe les modalités de financement des établissements d’enseignement agricole privé sous contrat fonctionnant selon un rythme approprié, dépendant pour l'essentiel de la Fédération des Maisons familiales rurales (MFR). Il précise que l'aide financière de l'Etat est calculée sur la base :

1° Du nombre de postes de formateurs nécessaires à la mise en oeuvre de filières de formation ;

2° Du coût d'un poste, déterminé pour chaque filière de formation.

Le projet de loi de finances pour 2025 ne tient pas suffisamment compte en l'état de l'évolution des besoins des MFR.

C'est pourquoi il est proposé d'augmenter leur subvention à hauteur de 20 millions d'euros, afin de prendre en compte l'augmentation du nombre d'élèves (+ 1600 élèves soit 8 millions d'euros), du coût formateur (+ 2 millions d'euros) et la nécessité d'améliorer le taux d'encadrement qu'elles proposent pour les élèves de niveau 4ème et 3ème, afin d'aligner celui-ci sur celui des autres familles de l'enseignement agricole (+ 10 millions d'euros).

Il est donc proposé de renforcer les moyens dévolus au MFR en 2025 et pour ce faire :

- d'augmenter de 20 000 000 en AE et en CP les crédits de l’action 02 « Mise en œuvre des enseignements dans les établissements privés » du programme 143 « Enseignement technique agricole » ;

- de réduire à due concurrence les crédits de l'action 08 « Logistique, système d'information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-494

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. LEMOYNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

 20 000 000

20 000 000

 20 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Á l’heure où la sécurité alimentaire est une clé de notre souveraineté et au moment où la France est passée de la 2ème à la 5ème place au classement des exportateurs mondiaux de produits agricoles, il est fondamental de préserver l’enseignement technique agricole afin de former les futures générations.

Dans ce contexte déjà tendu, il importe de reconnaitre le rôle des Maisons familiales rurales (MFR), dont le modèle de formation et de socialisation est unique. Véritables « écoles de la vie », les MFR contribuent au maintien d’une ruralité vivante et innovante.

Ayant un statut associatif et liées par contrat au ministère de l’Agriculture, elles sont cogérées par des familles et des professionnels regroupés en association. Les MFR offrent un large éventail de formation du CAPA au BTSA en passant par le Bacpro, à destination d’élèves de 4ème jusqu’aux jeunes adultes qui peuvent y étudier en alternance.

Cependant, malgré leur succès pédagogique et professionnel, leur situation financière est complexe et nécessite un rééquilibrage budgétaire.

Les modalités de financement des établissements d’enseignement agricole privé sous contrat sont fixées définies par l’article L. 813-9 du code rural et de la pêche qui précise que l’aide financière de l’Etat est calculée en tenant compte d’une part du nombre de postes de formateurs nécessaires à la mise en œuvre de filières de formation et d’autre part du coût d’un poste, déterminé pour chaque filière de formation.

Les MFR ont vu augmenter le nombre d’élèves avec 1.600 élèves supplémentaires, ce qui représente un coût de 8 millions d’euros, ainsi que le coût formateurs, pour un montant de l’ordre de 2 millions d’euros. Par ailleurs, afin d’améliorer le taux d’encadrement pour l’accueil des élèves de 3ème et de 4ème, il est nécessaire de prévoir 10 millions d’euros supplémentaires.

L’amendement propose donc d’augmenter les financements des MFR de 20 millions d’euros, avec une hausse des crédits de l’action 02, dédiée à la « Mise en œuvre des enseignements dans les établissements privés » du programme 143 « Enseignement technique agricole » , prélevés sur l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-464

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme CAZEBONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le Réseau Canopé est un acteur incontournable de la formation continue des enseignants et des membres de la communauté éducative, profitant d’un important maillage territorial. La proximité géographique des ateliers Canopé, présents dans chaque département de France hexagonale et d’Outre-mer, est un réel atout pour former les personnels au plus proche des établissements scolaires.

Le Réseau Canopé a également une action spécifique à l’international. Il est intégré à l’équipe de France des opérateurs de l’éducation qui permettent de diffuser le savoir-faire français à l’étranger, et de faire rayonner l’enseignement français à l’étranger (EFE) et les valeurs de notre pays. Cette action se matérialise par une action de coopération internationale en lien avec les autres opérateurs français : à la demande des postes diplomatiques pour des projets de coopération bilatérale ; en partenariat avec des organismes multilatéraux : en consortium, en réponse à des appels d’offre et appels à projets internationaux de bailleurs de fonds.

Partout à travers le monde, le Réseau Canopé est aux côtés des établissements Del ‘EFE en assurant : des actions de formation dédiées en présence et à distance ; le déploiement de solutions documentaires ; la mise à disposition de ressources pédagogiques ; la production de parcours de formation. En 2023, Canopé a formé plus de 1 400 enseignants et formateurs à l’étranger, dans 22 pays.

En tant qu’opérateur, Réseau Canopé perçoit une subvention pour charge de service public (SCSP) inscrite au budget du ministère de l’Education nationale : elle est passée de 91,8 millions d’euros en 2019 à 82 M€ en 2024. Soit une baisse de ses moyens de l’ordre de 10 millions en cinq ans.

En 2024, l’établissement a subi un prélèvement supplémentaire de 4,7 millions, en cours d’exercice.

Ceci se déroule alors que les crédits ministériels consacrés à la formation des enseignants sont constamment sous-consommés.

Les efforts depuis 2019 sur la masse salariale ont entrainé la suppression ou le gel de 159 emplois.

Dans ce contexte, un récent rapport de la Cour des comptes (paru en octobre) est venu rappeler et saluer les efforts de transformation consentis par Réseau Canopé depuis des années, pour devenir l’opérateur de référence de la formation. Les magistrats saluent l’action de Réseau Canopé et demandent à la tutelle d’assoir fermement ce rôle tout en considérant la fragilité financière à laquelle il importe de remédier. La lecture du rapport devrait conduire la tutelle à consolider la place de Réseau Canopé et lui donner des moyens d’agir, non à le fragiliser.

Ainsi, afin de préserver les moyens d'action du réseau Canopé, il est proposé d'augmenter ses financements à hauteur de 3 millions d'euros.
 
Afin de respecter le principe de recevabilité financière, il est proposé :

- Une augmentation de 3 000 000 €, en AE et en CP, de l’action 07 « Établissements d’appui de la politique éducative » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’Éducation nationale » ;

- Une diminution de 3 000 000 €, en AE et en CP, de l’action 05 « Enseignement professionnel sous statut scolaire » du programme n° 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés ».
 
Il est précisé qu’il n’est pas souhaité de baisser les crédits de ce programme. En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-144

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

6 400 000

 

6 400 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

6 400 000

 

6 400 000

SOLDE

- 6 400 000

- 6 400 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisationsen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 6 400 000 € pour l’action « 07 – Établissements d’appui de la politique éducative » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », en vue de la réinternalisation à terme du CNED - Centre national d’enseignement à distance.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-451

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, M. KANNER, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

6 000 000

 

6 000 000

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED) est chargé d’une double mission d’éducation et de formation. Opérateur public de l’enseignement à distance, l’établissement permet à ceux qui sont éloignés du système éducatif d’accéder à la formation ou encore à d’autres, en reprise d‘études, d’obtenir une qualification professionnelle. Il offre également à des enseignants en situation difficile de nouvelles perspectives de carrière.

Aussi, 15% des effectifs globaux du CNED sont à l’étranger, soit environ 20 000 inscrits entre la formation et le scolaire. Plus précisément, le CNED permet la scolarité de 17 000 élèves (dont 1/3 dans le réseau AEFE/MLF) à travers le monde, avec une répartition par continent identique depuis plusieurs années (dans l’ordre) : Afrique / Europe / Amériques / Asie / Océanie. En 2023, 43% des inscrits étaient issus du continent africain.

Dans ce cadre, le CNED est également amené à travailler avec l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) avec laquelle une collaboration est en place et ce afin de permettre une continuité pédagogique pour les élèves.

Cet amendement a donc pour objectif d’alerter la représentation nationale et le gouvernement sur les moyens de prise en charge de nos compatriotes souhaitant accéder au CNED réglementé dans des pays où il n’existe pas d’autre solution de même niveau que le réseau de l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE).

Des centaines d'élèves de nationalité française se retrouvent aujourd’hui, en Algérie, au Niger, en Iran ou encore en Turquie récemment sans solution de scolarisation dans un programme d'enseignement français. L'accès au programme d'enseignement à distance à travers le Centre national d'enseignement à distance (CNED) dans son format réglementé, permettant l'accès à un parcours aboutissant à la validation du baccalauréat, est lui réservé aux élèves ayant étudié l'année précédente dans une classe homologuée par l'AEFE

Par conséquent, de nombreuses familles françaises dans ces pays se retrouvent privées de la possibilité de permettre à leurs enfants de pouvoir étudier dans un programme leur permettant d'accéder directement au système d'enseignement supérieur français, et ce en raison de ce critère d’antériorité. Ce critère, en application depuis deux années, a été conçu et pensé pour les élèves de première qui souhaitent accéder au baccalauréat, et ce à la suite d’arrivées importantes à ce niveau d’enseignement constatées dans plusieurs pays. Toutefois, il est constaté que ce critère d’antériorité est également appliqué pour les classes les plus jeunes, empêchant de facto toute inscription à un programme d’enseignement.

Cet amendement propose donc d’abonder de 6 000 000 € les crédits (en AE et CP) dédiés à l’action 11, « Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative » du programme 214, « Soutien de la politique de l’éducation nationale » et de réduire de 6 000 000 € les crédits de l’action 09, « Fonctionnement des établissements » du programme 139, « Enseignement privé du premier et du second degrés ».

Il convient de rappeler que l’ensemble de ces programmes sont jugés comme sous-dotés par les auteurs, et qu’il conviendrait plutôt de procéder à une augmentation des crédits des différents programmes de cette mission. C’est pourquoi les auteurs appellent le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-20

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. PACCAUD

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

5 000 000

 

5 000 000

SOLDE

- 5 000 000

- 5 000 000

Objet

L’objectif de cet amendement est de minorer la subvention pour charges de service public dispensée à l’ONISEP via l’action 7 « Établissements d’appui de la politique éducative ».

La structure dispose d'un budget de 22,7 millions d'euros en PLF 2025, soit un montant stable par rapport à 2024. Le maintien de la subvention est surprenant, alors que les missions de l’ONISEP ne sont pas aisément distinguables de celles des régions.

En effet, suite à la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 sur la liberté de choisir son avenir professionnel, la compétence d’information sur l’orientation a été transmise aux régions. Le rôle de l’ONISEP s’en est trouvé réduit de même que ses effectifs.

Toutefois, un récent rapport de la Cour des comptes pointe l’absence d’efficience de l’organisation actuelle de l’ONISEP et recommande notamment la suppression de 17 emplois de directeurs territoriaux, dont l’existence ne se justifie pas depuis le transfert de la compétence aux régions. Or une suppression de 17 ETP impliquerait a minima une économie de 2 millions d'euros.

Sachant qu'à fin 2023, l'ONISEP disposait d'un fonds de roulement de 6 millions d'euros, une économie de 5 millions d’euros parait tout à fait justifiée concernant cet opérateur.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-145

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

4 500 000

 

4 500 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

4 500 000

 

4 500 000

SOLDE

- 4 500 000

- 4 500 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres del’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilementidentifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 4 500 000 € pour l’action « 07 – Établissements d’appui de la politique éducative » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », en vue de la réinternalisation à terme de l’ONISEP - Office national d’information sur les enseignements et les professions.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-450

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

4 000 000

 

4 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

4 000 000

 

4 000 000

SOLDE

4 000 000

4 000 000

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à supprimer le Conseil d’évaluation de l’école.

Cet organe coûteux  et inutile dont les évaluateurs sont principalement internes au système éducatif  (IEN,30% ; directeurs 30% et conseillers pédagogiques 25%) ne saurait garantir l’indépendance de l’évaluation et constitue d’abord un moyen de contrôler la liberté pédagogique.

Le bleu n’est guère transparent et nul part les moyens du  CEE ne sont fléchés précisément. En l’absence de transparence, les auteurs de l’amendement sont dans l’obligation de chiffrer à 4 millions d’euros  le coût global de ce conseil.

Notre amendement vise donc à supprimer 4 000 000 € à l’action 02 “évaluation et contrôle” du  programme 214 « soutien de la politique de l’éducation nationale » afin de mettre un terme au Conseil d’évaluation de l’école, organe inadapté et coûteux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-147

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

1 400 000

 

1 400 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

1 400 000

 

1 400 000

SOLDE

- 1 400 000

- 1 400 000

 

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 duprésident de la République Emmanuel Macron visait à réduire cettecharge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 1 400 000 € pour l’action « 07 – Établissements d’appui de la politique éducative » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », en vue de la réinternalisation à terme du CEREQ - Centre d’Etudes et de Recherches sur les Qualifications.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-148

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

900 000

 

900 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

900 000

 

900 000

SOLDE

- 900 000

- 900 000

 

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 900 000 € pour l’action « 05 – Action internationale » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », en vue de la réinternalisation à terme de FEI - France éducation international.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-554 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Gratuité de la cantine scolaire en éducation prioritaire

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 820 000 000

 

 

820 000 000

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

280 000 000 

 

 280 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Gratuité de la cantine scolaire en éducation prioritaire

1 100 000 000

 

1 100 000 000

 

TOTAL

1 100 000 000

1 100 000 000

1 100 000 000

1 100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement de repli, les membres du groupe CRCE-K proposent d’instaurer la gratuité des cantines pour l’ensemble des collégiens scolarisés dans des établissements relevant des réseaux d’éducation prioritaire (REP et REP+).

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève les crédits de l’action 00 du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degré » à hauteur de 736 millions d’euros en AE et en CP et à hauteur de 84 millions d'euros en AE et en CP sur l'action 8 du programme 139 ; et enfin à hauteur de 280 millions d'euros en AE et en CP sur le programme 214 pour abonder un nouveau programme « Gratuité de la cantine scolaire en éducation prioritaire ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-567

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

559 987 200

559 987 200

 

559 987 200

559 987 200

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

559 987 200

 

 

559 987 200

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

559 987 200

559 987 200

559 987 200

559 987 200

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent par cet amendement le recrutement massif de 14 583 assistants d’éducation (AED).

En effet alors que, en 2019, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education nationale annonçait que le ratio moyen était de 1 AED pour 89 élèves et que ce ratio n’est aujourd’hui plus respecté, cet amendement invite le gouvernement à respecter les objectifs fixés par le Ministère de l’éducation nationale lui-même.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 559 987 200 euros en AE et en CP de l’action 9 du programme 139 et transfère ces crédits vers l’action 1 du programme 230.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-439

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève

dont titre 2

29 445 000

29 445 000

 

29 445 000

29 445 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

29 445 000

 

29 445 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

29 445 000

29 445 000

29 445 000

29 445 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à permettre de revaloriser les salaires des AED

Leur traitement actuel pour un plein temps d’élève entre  1305 € nets et 1487€ nets, sachant que la plupart d’entre eux effectuent un service à mi-temps, soit 724€ dans le meilleur des cas.

Afin de pouvoir revaloriser les  49 075 ETPT d’AED de 150€ supplémentaires par mois, à partir de septembre 2025, cet amendement se propose :

·         d’abonder de 29 445 000 € l’action 01 « Vie scolaire et éducation à la responsabilité » du 230 programme Vie de l’élève

·         de retirer 29 445 000 € de l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » au sein du programme 214 « Soutien à la politique de l’éducation nationale »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-488 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Réouverture d'écoles publiques dans les déserts scolaires

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

500 000 000 

 

500 000 000 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Réouverture d'écoles publiques dans les déserts scolaires

500 000 000

 

500 000 000

 

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un fond destiné à la réouverture d’écoles publiques dans les déserts scolaires.

2238 écoles ont été fermées depuis 2017, soit plus d’une école par jour. En 40 ans, la France a perdu plus de 17 000 écoles et les territoires ruraux sont les premières victimes de cette destruction du service public éducatif. Ils subissaient les déserts médicaux, ils subissent aujourd’hui les déserts scolaires.

Cette situation contrevient au principe d’égalité d’accès au service public et condamne de nombreux enfants à parcours des dizaines de kilomètres par jour pour accéder à l’éducation. Dans plusieurs territoires, il ne reste que les établissements privés sous contrat pour compenser le désengagement de l’État. Cette situation n’est pas digne de notre République.  

Par ailleurs, pour de nombreux villages, l’école est souvent le dernier service public de proximité. Il s’agit également d’un facteur d’attractivité des communes rurales pour favoriser l’installation de nouvelles familles.

Ainsi, Les Écologistes proposent de réouvrir des écoles publiques afin de lutter contre la désertification scolaire, de renforcer l’attractivité des communes rurales et de préserver la cohésion sociale.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de transférer 500 millions d’euros du programme 214 (AE et CP), vers un nouveau programme « Réouverture d'écoles publiques dans les déserts scolaires ». Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés» et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-562

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du premier degré public

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

260 000 000

 

260 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du premier degré public

260 000 000

 

260 000 000

 

TOTAL

260 000 000

260 000 000

260 000 000

260 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent transférer les crédits supplémentaires dédiés à PACTE dans le premier degré à une revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du premier degré.

Un nouveau programme intitulé « revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du premier degrépublic » est donc créé en ce sens et est abondé de 260 millions d’euros en AE et CP.

 

Le projet de loi de finances pour 2025 ne prévoit aucune mesure de revalorisation du point d’indice. Par contre, les crédits destinés au « Pacte enseignant » sont maintenus. Ce dispositif, comme les heures supplémentaires, est un facteur d’inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Plus encore, les données de la DEPP montrent aussi que ce dispositif a servi à financer le privé qui a largement bénéficié des fonds publics du PACTE. 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

 

C’est pour cette raison que cet amendement prélève :

-200 millions sur le hors titre 2de l’action 1 du programme 140.

-60 millions sur le hors titre 2 du programme 140.

Un nouveau programme intitulé « revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du premier degré public » est abondé de 260 millions d’euros en AE et CP.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-563

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du second degré public

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

650 000 000

 

650 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du second degré public

650 000 000

 

650 000 000

 

TOTAL

650 000 000

650 000 000

650 000 000

650 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent transférer les crédits supplémentaires dédiés à PACTE dans le second degré public au nouveau programme « revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du second degré public » et l'abonder de 650 000 000 en AE et en CP.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève :

-250 millions sur le hors titre 2du programme 141

-200 millions sur le hors titre 2du programme 141

-200 millions sur le hors titre 2de l’action 3 du programme 141

 Et, abonde de 650 000 000 en AE et en CP le nouveau programme « revalorisation inconditionnelle des traitements des professeurs du second degré public ».

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-149

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan d’urgence de recrutement des 4 000 postes enseignants

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

200 000 000

 

200 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Plan d’urgence de recrutement des 4 000 postes enseignants

200 000 000

 

200 000 000

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement entend dénoncer la suppression de 4 000 ETP d’enseignants, dont 3 155 ETP rien que pour le 1er degré public.

Il s’agit d’une véritable saignée du service public de l’éducation comme l’Éducation nationale en a rarement connu. Le niveau des suppressions de postes cette année est tel que l’intersyndicale - rassemblant les syndicats représentatifs du secteur – a annoncé lundi 14 octobre 2024 le dépôt d’« une alerte sociale préalable au dépôt d’un préavis de grève national unitaire », à compter du lundi 4 novembre et jusqu’au 31 mars, « dans un cadre intersyndical inédit depuis la mise en place de cette procédure, en 2008 ».Cette saignée est d’autant plus grave qu’elle s’inscrit dans unprocessus de suppression de postes entamé depuis de nombreuses années : à titre d’illustration, le Syndicat national de l'enseignement du second degré (SNES-FSU) souligne que 8 865 postesont déjà été supprimés ces 7 dernières années dans le 2nd degré.

Le ministère de l’Éducation nationale tente de justifier cette coupe sur le fondement d’un argument d’ordre démographique, en mettant en avant la baisse du nombre d’élèves « qui devrait s’accélérer avec 97 000 élèves en moins à la rentrée 2025 ». Or, cet argument est totalement fallacieux, comme le souligne l’intersyndicale dans un communiqué du 21 octobre 2024 : « Il ne s’agit pas de suivre la démographie », comme invoqué par le ministère. « Si la variable démographique était vraiment votre boussole et celle de vos prédécesseurs, des emplois auraient été créés et non supprimés dans le second degré ces six dernières années », ajoutent les syndicats qui demandent « la création de tous les postes nécessaires ». Il ne s’agit donc en réalité que d’une instrumentalisation de la question démographique pour justifier une mesure austéritaire de plus.

Ces suppressions sont d’autant plus incompréhensibles, qu’à moyens constants a minima, cette baisse démographique pourrait être l’opportunité de réduire le nombre d’élèves par classe afin d’améliorer leurs conditions d’apprentissage et les conditions de travail des enseignants. En effet, selon le rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) «Regards sur l’éducation» 2024, le nombre moyen d’élèves par classe à l’école primaire est de 21,3 contre seulement 19,1 au sein de l’Union européenne.

Pour toutes ces raisons, cetamendement vise à réaffecter les crédits nécessaires à la réouverture de ces 4 000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-546 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. PILLEFER, Mmes ANTOINE, SOLLOGOUB et GUIDEZ, MM. PARIGI et FARGEOT et Mme PERROT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

151 444 000

151 444 000

 

151 444 000

151 444 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 8 640 000

 8 640 000

 

 8 640 000 

 8 640 000

 

Vie de l’élève

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 29 400 000

 29 400 000

 

 29 400 000 

 29 400 000

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

189 484 000

 

189 484 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

189 484 000

189 484 000

189 484 000

189 484 000

SOLDE

0

0

Objet

Le gouvernement entend supprimer 4035 postes d'enseignants au PLF pour 2025. Il les articulerait selon la répartition suivante :

-  3155 postes dans le premier degré public ;

- 180 postes dans le second degré public ;

- 660 postes pour le premier degré et le second degré du privé.

Pour justifier ces suppressions, le gouvernement s'appuie sur un argument mathématique qui est indéniable : la démographie scolaire est à la baisse. Les effectifs scolaires ont diminué de 350 000 élèves entre 2017 et 2023. Entre 2024 et 2025, le nombre d'élèves du primaire devrait baisser de 75 000 élèves, et celui du second degré devrait entamer une décrue qui s'accentuera dans les années à venir.

Or, cette baisse est justement une opportunité à saisir pour engager un redressement du niveau des élèves, autant dans le premier degré que dans le second. Les résultats du classement PISA montrent qu'un nombre élevé d’élèves par classe est l’un des principaux facteurs de baisse de performance scolaire. En 2018, le classement a révélé que la France, bien que se maintenant dans la moyenne des pays de l’OCDE, se distingue par une inégalité d’accès à la qualité de l’enseignement, en particulier en raison de disparités d’encadrement entre zones urbaines et rurales. 

Les territoires ruraux sont particulièrement vulnérables face aux suppressions de postes d’enseignants et ne peuvent se permettre de perdre du personnel supplémentaire. Les écoles rurales sont souvent petites, et la suppression de postes peut entraîner la fermeture de classes, une surcharge des enseignants restant, et une diminution des ressources pédagogiques. Ce phénomène ne fait qu’aggraver les inégalités entre les élèves de ces zones et ceux issus des zones urbaines.

Aussi, afin de renforcer la qualité d'encadrement des élèves, ainsi que leur suivi pédagogique, cet amendement propose de maintenir les 4 035 postes d'enseignants. 

Cet amendement n'a pas d'incidence sur l'ouverture des 2 000 nouveaux postes d'AESH. 

Pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement flèche : 

- 151 444 000 euros en AE et CP vers l’action 2 « Enseignement élémentaire » du programme n° 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » ;

- 8 640 000 euros en AE et CP vers l’action 2 « Enseignement en collège » et vers l'action 3 « Enseignement général et technologique en lycée » du programme n° 141 « Enseignement scolaire public du second degré » ;

- 29 400 000 euros en AE et CP vers l’action 2 « Enseignement élémentaire », l'action 3 « Enseignement en collège » et l'action 4 « Enseignement général et technologique en lycée » du programme n° 139 « Enseignement privé du premier et du second degré » ;

Il réduit en conséquent de 189 484 000 euros en AE et CP l’action 8 « Logistique, système d'information, immobilier » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-224 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

514 809 561

 

514 809 561

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

514 809 561 

 

 514 809 561

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

514 809 561

514 809 561

514 809 561

514 809 561

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à recruter 15 809 enseignants afin d’atteindre l’objectif de 19 élèves par classe dans l’enseignement scolaire public du premier degré.

La France est le pays de l’OCDE où les classes du premier degré sont les plus chargées avec 22,1 élèves en moyenne, contre 19,3 élèves par classe pour la moyenne européenne. Or, de nombreuses études scientifiques soulignent l’importance de réduire le nombre d’élèves par classe pour lutter contre la déscolarisation, apaiser le climat scolaire et favoriser la réussite de tous les élèves. C’est ce que rappel la note de l’Institut des Politiques Publiques, La taille des classes influence-t-elle la réussite scolaire ?, publié en 2017.  

Ainsi, la baisse démographique actuelle, si elle est combinée à un recrutement d’enseignants, pourrait être une réelle opportunité pour réduire le nombre d’élèves par classe et permettre à la France de rattraper son retard.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 514 809 561 euros le programme 214 (AE et CP), et majore de 514 809 561 euros le programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-77 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

151 444 000

 

151 444 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

151 444 000

 

151 444 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

151 444 000

151 444 000

151 444 000

151 444 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires a pour objectif de préserver les 3 155 postes dans l'enseignement public du premier degré à la suite de la décision du gouvernement de supprimer 4 000 postes. 

En supprimant ces postes, le gouvernement affiche son intention de sous-investir dans l'École publique et témoigne du mépris dont souffre le corps enseignant. Alors que la France à les classes les plus chargées d'Europe, le Gouvernement fait le choix de supprimer 3 155 postes dans le premier degré. Pourtant, ce niveau souffre tout particulièrement d'un manque d'effectifs qui se répercute directement sur les conditions d'apprentissage des élèves. En 2023, parmi les 22 pays de l'Union européenne membres de l'OCDE, la France présentait la taille moyenne de classe la plus élevée à l'école élémentaire, avec 22 élèves. Alors, avec cette décision, le Gouvernement a-t-il abandonné l'objectif de réduction des effectifs par classe ? Il semblerait que oui, et nous le déplorons.

Deux choix s’offrent donc à nous : désinvestir dans l’enseignement public du premier degré, contribuant ainsi progressivement au démantèlement de l’École publique, ou revenir sur cette suppression de 3 155 postes et allouer les moyens nécessaires pour améliorer les conditions d’enseignement. Avec cet amendement, nous choisissons la deuxième option.

Nous proposons donc de transférer 151 444 000 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » (hors T2) du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » vers l’action 02 « Enseignement élémentaire » du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-557

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme CORBIÈRE NAMINZO et MM. BACCHI et OUZOULIAS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan pluriannuel de recrutement d'enseignants de premier degré

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

80 000 000

 

80 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Plan pluriannuel de recrutement d'enseignants de premier degré

80 000 000

 

80 000 000

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de créer un plan pluriannuel de recrutement d’enseignants du premier degré afin de recruter à l’horizon 2027 les 5000 enseignants manquants.

Ainsi, il est proposé de recruter 1.600 nouveaux enseignants pour l’année 2025. Nous estimons le coût d’un tel recrutement à 80 millions d’euros.

Dans le cadre de ce projet de loi de finances pour 2024, 3155 postes d’enseignants du premier degré public ont été supprimés. Ils s’ajoutent ainsi aux 1317 suppressions des deux dernières années. Malgré la baisse démographique, ces suppressions de postes ne font qu’aggraver le taux d’encadrements des élèves.

En effet, le nombre d’élèves dans les classes en France est supérieur aux moyennes internationales. Alors que la moyenne de l’OCDE est de 20,1 élèves par classe et celle de l’UE à 19,1, la France se situe à 21,3 élèves. Ainsi, 28 % des classes françaises comptent plus de 25 élèves.

Un nouveau programme intitulé « plan pluriannuel de recrutement d’enseignants du premier degré public » est créé et abondé de 80 millions d’euros en AE et CP.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève ces crédits hors titre 2 sur l’action 8 du programme 214.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-21

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. PACCAUD

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

74 000 000

 

 

74 000 000

 

74 000 000

 

 

74 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

74 000 000

 

74 000 000

 

74 000 000

 

74 000 000

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

74 000 000

74 000 000

74 000 000

74 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’objectif de cet amendement est de revenir sur la baisse annoncée lors du projet de loi de finances pour 2025 de 4 000 emplois de professeurs, dont 3 815 enseignants du premier degré. Il vise donc à limiter la baisse du nombre de professeurs des écoles à 2 000 emplois, et non à 4 000 comme annoncé.

L’amendement majore ainsi les crédits de l’action 2 « Enseignement élémentaire » du programme 140 « Enseignement scolaire du premier degré » de 74 millions d’euros en titre 2. Il minore les crédits de l’action 2 « Enseignement général et technologique en lycée » du programme 141 « Enseignement scolaire du second degré », destiné au Pacte enseignant. En effet, le ministère de l’Éducation nationale a consacré 700 millions d’euros au pacte enseignant en 2024 et il a l’intention d’y consacrer près de 800 millions d’euros en 2025. En période de contrainte budgétaire, sans nier l’intérêt que peut représenter une telle rémunération, cette hausse ne semble pas justifiée, d’autant qu’il n’est pas certain que le nombre d’enseignants y adhérant augmente. Seul un tiers des enseignants avaient adhéré à au moins une « brique » du Pacte en mai 2024.

En conséquence, cet amendement propose de revenir pour moitié sur la suppression annoncée de 4 000 emplois de professeurs du premier degré, afin de tenir compte des enjeux de baisse d’effectifs d’élèves de manière progressive, sans nuire aux territoires les plus ruraux.

L’augmentation de 74 millions d’euros devrait permettre, sans grever le budget, de ne supprimer que 2 000 postes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-150 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. GROSPERRIN

au nom de la commission de la culture


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

74 000 000 

74 000 000

 

74 000 000 

74 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

74 000 000

74 000 000

 

74 000 000 

74 000 000

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

74 000 000 

74 000 000 

74 000 000 

74 000 000 

SOLDE

 0

 

 

Objet

Le projet de budget prévoit une suppression de 3 155 postes d’enseignants dans le premier degré public. Cet amendement vise à réduire cette suppression de 2 000 ETP. Le nombre d’ETP supprimés dans le premier degré public s’établirait ainsi à 1 155.

Il s’agit de limiter les fermetures de classes dans les territoires ruraux où l’école est souvent le dernier service public présent.

Cet amendement prévoit :

- une augmentation de 74 millions d’euros en AE et CP pour le programme 140 « enseignement scolaire public du premier degré », sur l'action 2 « enseignement élémentaire »,

- une diminution de 74 millions d’euros en AE et CP pour le programme 141 « enseignement scolaire public du second degré » sur l'action 2 « enseignement général et technique», afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement.

Toutefois, la commission appelle le gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-289

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

74 000 000

 

 

74 000 000

 

74 000 000

 

 

74 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

74 000 000

74 000 000

 

74 000 000

74 000 000

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

74 000 000

74 000 000

74 000 000

74 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de repli du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à revenir sur la suppression de 2000 postes dans l’enseignement public du premier degré.

L’enseignement scolaire du premier degré est le secteur qui subit la plus grosse perte d’emplois de l’ensemble de la fonction publique dans ce projet de loi de finances, à hauteur de 3 155 postes supprimés. Les légères variations de la démographie scolaire ne devraient pas justifier des suppressions sèches de postes, mais au contraire être l’occasion d’améliorer encore le taux d’encadrement. Notre pays dispose d’une grande marge d’amélioration : en 2022, la France était  la plus mauvaise élève de l’Europe en matière de nombre d’enfants par classe (22 élèves par classe, contre 19 pour la moyenne européenne) et présentait un nombre très élevé d’élèves par enseignant  (23 élèves par enseignant en maternelle et 18,4 en primaire, contre respectivement 15 et 9 en Allemagne, par exemple). 

Permettre l’égalité des chances et la réussite des élèves, cela passe avant tout par des professeurs plus disponibles pour répondre aux besoins particuliers de chaque élève. C’est ce qu’à bien compris le Rapporteur spécial de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, Charles de Courson, qui a jugé indispensable de revenir sur les suppressions de postes dans le premier degré, afin d’améliorer le ratio élèves/enseignants sur tout le territoire, notamment en primaire, niveau essentiel pour l’acquisition des savoirs fondamentaux.

C’est la raison pour laquelle notre groupe propose le présent amendement de repli, qui permet d’amoindrir la saignée que subit l’Education nationale dans ce budget, en préservant 2 000 postes dans l’enseignement public du premier degré. 

Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé :

- Une augmentation de 74 000 000 €, en AE et en CP, du programme n° 140 « Enseignement scolaire public du premier degré », à destination de l’action 02 « Enseignement élémentaire » ;

- Une diminution de 74 000 000 €, en AE et en CP, de l’action 02 « Enseignement général et technologique en lycée » du programme n° 141 « Enseignement scolaire du second degré ».

Considérant que le budget de l'Education nationale n'est pas revalorisé à la hauteur des besoins, notre groupe demande au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-544 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme BILLON

et les membres du groupe Union Centriste


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

74 000 000

 

 

74 000 000

 

74 000 000

 

 

74 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

74 000 000

 

 

74 000 000

 

74 000 000

 

 

74 000 000

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

74 000 000

74 000 000

74 000 000

74 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le budget de l’enseignement scolaire pour 2025 s’inscrit dans un contexte inédit avec d'un côté une contrainte budgétaire forte dictée par la nécessité de redresser nos finances publiques, et de l'autre une baisse démographique importante de la population scolaire. Sur le papier, cette baisse semble justifier la suppression de 4 035 postes d’enseignants, dont plus de 3 000 dans l'enseignement public du 1er degré.

Or, ces suppressions risquent d’accélérer la fermeture de classes, particulièrement dans les territoires ruraux. Par ailleurs, le maintien de ces postes permettrait d'améliorer la qualité d’encadrement des élèves et de renforcer le soutien aux professeurs. Depuis la première édition du classement PISA, en 2000, les résultats de la France présentent une tendance générale à la baisse dans les trois domaines évalués : la lecture, les mathématiques et les sciences. À l’entrée en sixième, un tiers des élèves ont des difficultés à lire et écrire.

Aussi, cet amendement propose de revoir à la baisse le projet de suppression de postes en rétablissant 2 000 postes dans l'enseignement public du 1er degré. 

Pour se faire, l'amendement propose de :

- majorer à hauteur de 74 millions d’euros en titre 2 (AE et CP) les crédits de l’action 2 « Enseignement élémentaire » du programme 140 « Enseignement scolaire du premier degré » ;

- minorer de 74 millions d’euros en titre 2 (AE et CP) les crédits de l’action 2 « Enseignement général et technologique en lycée » du programme 141 « Enseignement scolaire du second degré », destiné au Pacte enseignant, à hauteur de 74 millions d'euros en titre 2. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-208 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, GOLD, GROSVALET et MASSET, Mme PANTEL, MM. ROUX et CABANEL et Mme BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 58 000 000

 

 58 000 000 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

29 000 000

 

 29 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 29 000 000

 

29 000 000 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 58 000 000

58 000 000 

 58 000 000 

58 000 000  

SOLDE

 0

 

Objet

Le PLF 2025 est marqué par la suppression des 3155 postes d'enseignants dans le public du premier degrés. 

La commission de la culture a donné un avis favorable à un amendement du rapporteur visant à amoindrir la baisse de 2000 postes et faire porter la suppression à 1155 suppressions de postes. 

Cette volonté va dans le bon sens mais n'est pas suffisante. 

Les zones rurales, qui bénéficient peu de la carte de l’éducation prioritaire pour des raisons historiques, ont été particulièrement touchées, subissant de nombreuses fermetures de classes, voire d’écoles. Cela aggrave un sentiment de relégation de nos territoires et porte atteinte à l’aménagement équilibré du territoire.

Ainsi, cet amendement propose de prolonger l'action du rapporteur en revenant complétement sur la suppression des 3155 postes d'enseignants dans le secteur public du premier degrés. L’expérience du budget 2024, marqué par la suppression de 2500 postes, a déjà montré les effets néfastes de ces réductions sur les zones rurales et dans les quartiers prioritaires de la ville. 

Par ailleurs, bien que le système scolaire doive accueillir environ 500 000 élèves de moins entre 2022 et 2027, cette diminution ne justifie pas la suppression massive de postes. La France reste l’un des pays européens où les classes en primaire comptent le plus grand nombre d’élèves. Cette baisse des effectifs représente une opportunité unique pour réduire la taille des classes. 

- prélever 29 000 000€ sur le programme enseignement privé du premier et du second degrés, AE et en CP et 29 000 000 sur le programme soutien de la politique de l'éducation nationale, en AE et CP.
- abonder de 58 000 000€ le programme enseignement scolaire public du premier degré, en AE et en CP.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-431

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

57 000 000

 

 

 

57 000 000

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

57 000 000

 

57 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

57 000 000

57 000 000

57 000 000

57 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les 3 155 postes d’enseignants dans l’enseignement du premier degré, supprimés à la rentrée 2025.

Ces suppressions de postes dans le premier degré public s’ajoutent à celles des dernières années ; au total, depuis 2017, ce sont près de 10 000 postes (9 437) qui ont été supprimés dans l’enseignement scolaire, dont 7 000  dans l’enseignement public. 

Aussi, cet amendement afin de respecter les règles budgétaire, l’amendement prévoit : 

- Une augmentation de  57 000 000 € (en AE et CP) sur le Programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » ;

- Une diminution de de  57 000 000 € (en AE et CP) du titre 2 du Programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ». Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-223

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

288 679 860

 

288 679 860

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

288 679 860

 

288 679 860

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

288 679 860

288 679 860

288 679 860

288 679 860

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur les 8865 postes d’enseignants supprimés dans le second degré public depuis 2017. 

Sous la présidence d’Emmanuel Macron, 8865 postes d’enseignants ont été supprimés dans le second degré public sous prétexte d’une baisse du nombre d’élèves. En effet, entre les rentrées 2022 et 2028, les effectifs devraient diminuer d’environ 111 200 élèves dans le second degré. Mais s’appuyer uniquement sur l’argument démographique revient à passer sous silence la dégradation des conditions de travail et d’étude des personnels et des élèves. La France est le pays de l’OCDE où les classes sont les plus chargées avec 26 élèves en moyenne. Au collège, le nombre d'élèves par enseignant est également plus élevé en France que dans le reste de l’Europe avec 14,6 élèves en moyenne contre 11,8 pour la moyenne de l’Union européenne.

La baisse des effectifs, combinée à un recrutement d’enseignants, est une réelle opportunité pour réduire le nombre d’élèves par classe et permettre à la France de rattraper son retard. Les Écologistes sont convaincus que seul l’accompagnement humain permet de lutter contre la déscolarisation, d’apaiser le climat scolaire et de favoriser la réussite de tous les élèves. Ce sont d’ailleurs les conclusions de nombreuses études scientifiques sur le sujet, comme le rappel la note La taille des classes influence-t-elle la réussite scolaire ? de l’Institut des Politiques Publiques publié en 2017.   

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 288 679 860 euros le programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » (AE et CP), et majore de 288 679 860 euros le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-556

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan pluriannuel de recrutement d’enseignants du second degré public

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

144 000 000

 

144 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Plan pluriannuel de recrutement d’enseignants du second degré public

144 000 000 

 

 144 000 000

 

TOTAL

144 000 000

144 000 000

144 000 000

144 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de créer un plan pluriannuel de recrutement d’enseignants du second degré afin de recruter à l’horizon 2027 10 000 enseignants.

Ainsi, il est proposé de recruter 3.300 nouveaux enseignants pour l’année 2025 et nous estimons le coût d’un tel recrutement à 144 millions d’euros.

En effet, alors que le Gouvernement évoque la baisse démographique pour justifier la suppression de 180 postes dans le second degré public, celui-ci souffre du manque d’effectifs d’enseignants.

Selon une enquête SNES-FSU, 56 % des collèges et lycées manquaient d’au moins un enseignant à la rentrée 2024 et que près de 8800 postes d’enseignants ont été supprimés dans le secondaire depuis 2017.

Il faudrait donc créer environ 10 000 emplois pour atteindre les taux d’encadrement de 2017.

Un nouveau programme intitulé « plan pluriannuel de recrutement d’enseignants du second degré public » est créé et abondé de 144 millions d’euros de crédits en AE et CP.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève ces crédits hors titre 2 sur l’action 8 du programme 214.

 

 

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-558

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

8 700 000

 

8 700 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

8 700 000

 

8 700 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

8 700 000

8 700 000

8 700 000

8 700 000

SOLDE

0

0

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent cet amendement de repli visant à recruter 180 enseignants du second degré public. Nous chiffrons le coût de ces recrutements à 8,7 millions d’euros.

En effet, l’Éducation nationale souffre 90 % des suppressions de postes publics prévue par le projet de loi de finances pour 2025. 180 postes sont supprimés pour l’année 2025 pour le second degré public.

Alors que le Gouvernement évoque la baisse démographique pour justifier ces coupes sans précédents, le second degré public souffre du manque d’effectifs d’enseignants. Selon une enquête SNES-FSU, 56 % des collèges et lycées manquaient d’au moins un enseignant à la rentrée 2024 et près de 8800 postes d’enseignants ont été supprimés dans le secondaire depuis 2017. 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement abonde : l’action 1 du programme 141 de 8,7 millions d’euros en AE et CP et ces crédits sont prélevés hors titre 2 sur l’action 8 du programme 214.

 

 

 

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-214

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

4 200 000

 

4 200 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

4 200 000

 

4 200 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

4 200 000

4 200 000

4 200 000

4 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Le Gouvernement a annoncé la suppression de 180 postes d’enseignants dans le second degré, alors que la France a les classes les plus chargées d’Europe. Le présent amendement vise à revenir sur ces suppressions de postes afin d’améliorer le taux d’encadrement des élèves.

Le Ministère de l’Éducation nationale annonçait dans son dossier de presse sur le budget 2025 que « la baisse des effectifs d’élèves, en lien avec la démographie du pays, permet de poursuivre l’amélioration des taux d’encadrement ». Or, cette amélioration du taux d’encadrement n’est atteignable qu’en conservant les postes d’enseignants actuels. Il s’agit d’une priorité afin d’améliorer les conditions de travail des enseignants et l’apprentissage des élèves. En effet, la France est le pays de l’OCDE où les classes sont les plus chargées avec 26 élèves en moyenne. Au collège, le nombre d'élèves par enseignant est également plus élevé en France que dans le reste de l’Europe avec 14,6 élèves en moyenne contre 11,8 pour la moyenne de l’Union européenne.  

D’autre part, maintenir le nombre de postes actuels permettrait de renforcer le taux de remplacement, alors que 7% des heures d’enseignement non assurées dans le second degré en 2023 étaient le résultat d’un remplacement non effectué. 

Ainsi, afin d’améliorer les conditions de travail de la communauté éducative tout en poursuivant l’objectif de réduction du nombre d’élèves par classe, cet amendement propose de revenir sur les suppressions de postes dans l’enseignement public du second degré.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 4,2 millions d’euros le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et majore de 4,2 millions d’euros le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-432

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

4 200 000 

 

4 200 000 

 

Vie de l’élève

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 4 200 000 

 

4 200 000  

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

4 200 000

4 200 000

4 200 000

4 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir 180 postes d’enseignants dans l’enseignement du second degré, supprimés à la rentrée 2025.

Depuis 2017, Emmanuel Macron procède à une casse de l’école publique : dans le second degré, ce sont 8 000 postes qui ont été supprimés ! 

Compilées avec celles dans le premier degré public et dans l’enseignement privé, ces suppressions atteignent 10 000 postes (9 437) dans l’enseignement scolaire depuis 2017.

Aussi, cet amendement, afin de respecter les règles budgétaire, l’amendement prévoit : 

- Une augmentation de 4,2 m€ (en AE et CP) sur le Programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » ;

- Une diminution de 4,2 m€ (en AE et CP) du titre 2 du Programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ». Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-207 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, GOLD, GROSVALET et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX et Mmes GUILLOTIN et BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

205 920 000

 

205 920 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

205 920 000 

 

205 920 000 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

205 920 000

205 920 000

205 920 000

205 920 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d’améliorer les conditions de travail des Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap (AESH) en augmentant leur rémunération de 5 % et en prenant en charge leurs frais de transport. Ces mesures visent à lutter contre la précarité de leur statut et à rendre le métier plus attractif, dans un contexte où le Gouvernement prévoit de recruter 2 000 AESH supplémentaires.
Pourtant, le manque d’attractivité du métier d’AESH, lié à une rémunération modeste, des conditions de travail précaires et l’absence de prise en charge des frais annexes, freine le recrutement et la fidélisation des professionnels.

Le coût de cet amendement est estimé à 205,92 millions d’euros par an. 

Sachant que le nombre d'AESH est estimé à 136.000, le montant de cet amendement correspond à une augmentation de 960€/an par AESH ainsi que la mise en place d'un forfait lié au frais de transport de 600€/an par AESH. 

En avril dernier, le Sénat a voté la proposition de loi de Cédric Vial visant à contraindre l’Etat de rémunérer les AESH pendant leur travail sur le temps méridien. Depuis, le texte a été promulgué sans que son application soit effective dans les départements : la circulaire d’application est jugée trop complexe. 

Cet amendement propose une revalorisation significative du métier d’AESH, en incitant l’État à prendre cette problématique à bras-le-corps, comme il a commencé à le faire en soutenant la proposition de notre collègue Cédric Vial, dont les objectifs sont pleinement partagés par les auteurs de cet amendement.

- prélever 205 920 000€ sur le programme Soutien de la politique de l'éducation nationale, AE et en CP.
- abonder de 205 920 000€ le programme vie de l'élève, en AE et en CP






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-78 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

75 000 000

 

75 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

75 000 000

 

75 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à mieux reconnaître le travail des accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) en revalorisant leurs rémunérations.

Aujourd'hui, les accompagnantes et accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) constituent le deuxième corps de métier en termes d'effectifs au sein de l'Éducation nationale. En 2024, on dénombre 89 169 agents, soit une augmentation de 90 % depuis 2013. Nous saluons l'ajout de 2 000 ETP supplémentaires dans ce projet de loi de finances, bien que ce chiffre reste insuffisant pour accompagner les 436 085 élèves en situation de handicap en milieu scolaire. 

L'une des principales problématiques demeure la juste reconnaissance de ces travailleuses et travailleurs essentiels. En effet, ce métier, marqué par une forte précarité, se situe en bas de l'échelle des rémunérations de l'Éducation nationale. Leur salaire, pour un temps plein de 24 heures hebdomadaires, est inférieur à 1 000 € bruts mensuels. Lorsque 96 % des AESH déclarent ne pas pouvoir vivre dignement, alors se pose la question des nombreuses démissions et de l'attractivité de cette profession. Il est donc urgent de revaloriser leurs rémunérations et d'œuvrer pour l'instauration d'un véritable statut de fonctionnaire pour les AESH.

Par cet amendement, nous proposons de transférer 75 millions d'euros en crédits de paiement et en autorisations d'engagement depuis l'action 08 « Logistique, système d'information, immobilier » (hors T2) du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale » vers l'action 03 « Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap » du programme 230 « Vie de l'élève ».

Les règles de recevabilité nous contraignent à gager ce transfert de crédits depuis un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-438

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève

dont titre 2

31 240 000

31 240 000

 

31 240 000

31 240 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

31 240 000

 

31 240 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

31 240 000

31 240 000

31 240 000

31 240 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à permettre de revaloriser les salaires des AESH.

 Les AESH gagnent en moyenne moins de 900 € par mois alors qu’ils permettent à nos enfants en situation de handicap d’aller à l’école – école censée accueillir tous les enfants, et à laquelle tous les enfants ont droit.

 Le présent amendement vise à encourager le Gouvernement à revaloriser l’ensemble des rémunérations des AESH. Cet amendement propose une augmentation pour les 142 000 AESH attendus pour cette année  2025, ce qui équivaut à 220 € sur l’année pour chaque accompagnant. Il s’agit d’un premier geste fort en soutien aux AESH et pour les familles d’élèves en situation de handicap.

 L’amendement attribue ainsi, en AE et CP, 31 240 000 d’euros à l’action 03 « Inclusion des élèves en situation de handicap » du programme 230 « Vie de l’élève » et à retirer ce même montant de l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » au sein du programme 214 « Soutien à la politique de l’éducation nationale » (en hors titre 2).

Il n’est pas envisagé de restreindre les moyens accordés à la gestion logistique, informatique et immobilière de l’Education nationale mais bien d’appeler à l’attribution de moyens supplémentaires pour revaloriser la rémunération des AESH.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-575 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Cédric VIAL, POINTEREAU, PERRIN et RIETMANN, Mme SCHALCK, MM. PERNOT, PAUL et KLINGER, Mmes DEMAS, AESCHLIMANN, NOËL, MULLER-BRONN et DI FOLCO, MM. SAVIN et SOMON, Mmes Pauline MARTIN, CIUNTU, JOSEPH, BELRHITI et LASSARADE, MM. ALLIZARD et CHAIZE, Mme GOSSELIN, M. Daniel LAURENT, Mme JACQUES, MM. REYNAUD et GREMILLET, Mme MALET, M. GENET, Mmes RICHER et VENTALON, M. SOL, Mme BORCHIO FONTIMP, M. REICHARDT, Mmes JOSENDE et GRUNY et MM. Jean Pierre VOGEL et SAUTAREL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

31 000 000

31 000 000

 

31 000 000

31 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

31 000 000

 

31 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

31 000 000

31 000 000

31 000 000

31 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objectif de mettre les crédits nécessaires pour appliquer la loi du 27 mai 2024 visant la prise en charge par l’Etat de l’accompagnement humain des élèves en situation de handicap durant le temps de pause méridienne.

Cette loi a pour objectif de revenir à l’esprit initial de la loi de 2005, à savoir, une prise en charge financière par l’Etat des AESH durant le temps méridien afin de favoriser l’inclusion scolaire de ces élèves.

Toutefois, la mise en œuvre de cette loi, dans les territoires, pour cette rentrée 2024 a été particulièrement compliquée pour deux raisons :
-   Une circulaire publiée en juillet 2024 a introduit une telle complexité qu'elle entrave désormais l'application de la loi,
-    Le budget nécessaire pour permettre le financement des AESH sur le temps méridien n'a pas été dégagé sur l'année scolaire 2024-2025 il convient de le prévoir au budget 2025 afin que la loi puisse s'appliquer pleinement.

Par cet amendement, il est proposé de transférer 31 millions d'euros en crédits de paiement et en autorisations d'engagement depuis l'action 08 « Logistique, système d'information, immobilier » (hors T2) du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale » vers l'action 03 « Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap » du programme 230 « Vie de l'élève ».





NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-570 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes CORBIÈRE NAMINZO, MARGATÉ et BRULIN, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

1

1

 

1

1

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

1

 

1

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent par cet amendement d'appel alerter sur la non application de la loi n° 2024-475 du 27 mai 2024.

Alors que depuis la dernières rentrée scolaire, les communes n'ont plus à rémunérer les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) qui assistent les enfants pendant le repas de midi. Leur prise en charge pendant la pause méridienne incombe désormais à l'État en application de la loi n° 2024-475 du 27 mai 2024 adoptée à l'unanimité.

Pourtant l'Etat ne remplit pas pleinement cette obligation légale. Il existe de nombreuses situations de non-paiement par l'Etat des AESH sur le temps de midi.


Ces agissements illégaux apparaissent scandaleux aux yeux de tous. 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève  1 euro de crédit sur l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme 214« Soutien de la politique de l’éducation nationale » et le transfère en AE et en CP à l’action 03 « Inclusion scolaire des élèves en situation dehandicap » du programme 230 « Vie de l’élève ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2186

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

1 507 480

 

1 507 480

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

20 871 294

 

20 871 294

Vie de l’élève
dont titre 2

 

18 710 272

 

18 710 272

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

5 000 951

 

5 000 951

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

6 224 655

 

6 224 655

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

150 432

 

150 432

TOTAL

 

52 465 084

 

52 465 084

SOLDE

-52 465 084

-52 465 084

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » à hauteur de 1,5 M€ en AE et en CP, le programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » à hauteur de 20,9 M€ en AE en CP, le programme 230 « Vie de l’élève » à hauteur de 18,7 M€ en AE et en CP, le programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » à hauteur de 5,0 M€ en AE et en CP, le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » à hauteur de 6,2 M€ en AE et en CP et le programme 143 « Enseignement technique agricole » à hauteur de 0,2 M€ en AE en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 52,5 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-228

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

133 776 000

 

133 776 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

133 776 000

 

133 776 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

133 776 000

133 776 000

133 776 000

133 776 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de recruter 2000 AESH supplémentaires afin d’assurer pleinement les droits des élèves en situation de handicap.

Le recrutement de 2000 AESH proposé dans le projet de loi de finances pour 2025 va dans le bon sens. Cette mesure est néanmoins insuffisante pour couvrir l’ensemble des besoins. Pour rappel, 436 000 élèves sont aujourd’hui en situation de handicap, un chiffre en constante augmentation depuis le début des années 2000. Or, selon les données du ministère de l’Éducation nationale, seulement 56% des élèves en situation de handicap étaient accompagnés en 2022. De plus, certains AESH accompagnent jusqu’à 5 élèves à la fois. Ainsi, il est essentiel d’accélérer le processus de recrutement.

La scolarisation de tous les enfants, quel que soit leur handicap, est un droit garanti par la loi n° 2005-843 du 26 juillet 2005 et inscrit à l’article L111-1 du code de l’éducation qui dispose que le service public de l’éducation « veille à la scolarisation inclusive de tous les enfants, sans aucune distinction ».

Nous souhaitons toutefois rappeler que le recrutement d’AESH doit s’accompagner d’autres mesures absolument indispensables comme la revalorisation des salaires ou la titularisation.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 133 776 000 euros l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » (AE et CP), et majore de 133 776 000 euros l’action 03 « Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap » du programme 230 « Vie de l’élève » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-206 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, GOLD, GROSVALET et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX et Mme BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

88 124 196

 

88 124 196

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

88 124 196

 

88 124 196

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

88 124 196

88 124 196

88 124 196

88 124 196

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à ce que chaque élève en situation de handicap bénéficie d’un accompagnant AESH. Il vise également à financer la création des 2000 postes prévus par le projet du gouvernement en prenant sur le fond dédié à l’enseignement des établissements privés.

Alors que des milliers d’enfants en situation de handicap ont fait leur rentrée 2024 sans solution d’accompagnement, cet amendement propose le recrutement de 5000 AESH, pour un coût de 88 124 196 €.

- prélever 88 124 196€ sur le programme enseignement privé du premier et du second degrés, AE et en CP.
- abonder de 88 124 196€ le programme vie de l'élève, en AE et en CP



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-559

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de recruter 1000 AESH à hauteur de 1850 € bruts par mois ce qui représente un coût de 22,2 millions d’€ bruts par an, auxquels il faut ajouter les charges patronales. Cela reviendrait donc à environ 30 millions d’€ de plus par an.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement abonde :

L’action 03 « Inclusion scolaire des élèves en situation dehandicap » du programme 230 « Vie de l’élève » de 30 millions d’euros en CP et AE

Les crédits sont prélevés sur l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme 214« Soutien de la politique de l’éducation nationale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-560

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

1

1

 

1

1

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

1

 

1

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent par cet amendement d'appel à mettre en exergue leur positionnement en faveur de la création d’un corps de fonctionnaires d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH), afin de titulariser les personnels en poste.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève  1 euro de crédit sur l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme 214« Soutien de la politique de l’éducation nationale » et le transfère en AE et en CP à l’action 03 « Inclusion scolaire des élèves en situation dehandicap » du programme 230 « Vie de l’élève ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-434

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

44 000 000

44 000 000

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

Vie de l’élève

dont titre 2

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

44 000 000

44 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

TOTAL

44 000 000

44 000 000

44 000 000

44 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à permettre à chaque enfant en situation de handicap détenant une notification MDPH pour une scolarisation dans un dispositif ULIS de voir sa notification respectée. 

Alors que l’année dernière, seules 85 % des notifications pour une scolarisation en classes ULIS étaient couvertes, cette année ce chiffre est seulement de  83 % selon les données du Ministère.

Pour que la situation change et que 100 % des élèves en situation de handicap nécessitant une scolarisation en ULIS aient réellement une place, il manque 1088 dispositifs ULIS en France. Les chiffres du ministère estiment que nous n’arriverons pas à cette couverture totale des notifications avant minimum 2031

Afin d’accélérer le rythme de couverture à 100% dès 2025 et partant d’une base d’un enseignant et d’un AESH par dispositif, la création de 1 088 dispositifs ULIS est estimée à un coût de 44 millions d’euros.

Afin de respecter les règles financières, cet amendement vient :

- abonder de 44 millions d’euros, en AE et CP, l’action 03 - Besoins éducatifs particuliers du programme 140 - Enseignement scolaire public du 1er degrés

- prélever de 44 millions d’euros, en AE et CP, le titre 2 de l’action 01 - Pilotage et mise en œuvre des politiques éducatives du programme 214 - Soutien de la politique de l’éducation nationale






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-435

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la baisse des crédits alloués à la formation des AESH.

Alors que pour 2024, ces crédits étaient déjà faibles (4,25 m€), le Gouvernement  divise leur montant par deux pour 2025

Afin que l’école soit réellement inclusive, il est indispensable que ses AESH bénéficient d’une formation de qualité pour les préparer à l’exercice de leurs fonctions et à toutes ses complexités.

La création de 2000 postes d’AESH pour 2025 nécessiterait des moyens supplémentaires destinés à la formation et non une réduction de ceux-ci

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

- abonde de 2m€, en AE et CP, l’action 03 – Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap du programme 230 Vie de l’élève

- diminue d’autant, en AE et CP, le programme 214 Soutien de la politique de l’éducation nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-578

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Accueil des élèves en situation de handicap à La Réunion

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

Accueil des élèves en situation de handicap à La Réunion

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendements d'appel vise à interpeller le Gouvernement sur l'accompagnement des élèves en situation de handicap à La Réunion. 

En effet, 8 700 élèves en situation de handicap ont fait leur rentrée des classes en août 2024 à La Réunion. L’académie compte 2 900 AESH pour l'année scolaire 2024-2025, c’est 10% de plus que l’an dernier, soit 110 emplois supplémentaires. Ce renfort est nécessaire mais reste encore insuffisant face aux besoins. Par ailleurs, le jour de la rentrée, 2 000 dossiers étaient en attente de traitement depuis 6 mois. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, définies par l’article 47 de la LOLF, nous obligent à gager précisément la mesure via un transfert de crédit venant d’un programme et d’une action de la mission « Enseignement scolaire ». Pour respecter la règle de recevabilité financière et donc permettre à cet amendement d’être discuté, nous proposons dans cet amendement de transférer des crédits de l’action 12 "Soutien" du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degré » à hauteur de 1 000 000 euros en autorisations d’engagement et 1 000 000 euros en crédits de paiement vers un nouveau programme « Accueil des élèves en situation de handicap à La Réunion ».

Notre intention n’est pas de ponctionner le programme 139 et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-129 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BRISSON, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. PAUMIER, MILON et POINTEREAU, Mme Pauline MARTIN, MM. GENET et SOMON, Mme IMBERT, M. SAVIN, Mmes MALET, PETRUS et VENTALON, M. SAURY, Mme DREXLER, MM. BURGOA, SOL, DAUBRESSE et PELLEVAT, Mme AESCHLIMANN, M. BRUYEN, Mmes BELRHITI et LOPEZ, M. Daniel LAURENT, Mmes MICOULEAU, DUMONT, MULLER-BRONN, Valérie BOYER, GRUNY et SCHALCK et M. GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

68 000 000

 

68 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

112 000 000

 

112 000 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

60 000 000

 

60 000 000

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

120 000 000

 

120 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

180 000 000

180 000 000

180 000 000

180 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le système très linéaire du barème et de l’ancienneté, critères sur lesquels repose une grande partie de la gestion des ressources humaines de l’Education nationale, conduit à la nomination des professeurs les moins formés, les moins chevronnés, les moins bien payés, les jeunes en somme, aux postes les plus difficiles. Autrement dit, il est institué un véritable bizutage institutionnel de jeunes professeurs, envoyés dans les établissements les plus difficiles, et ce au moment où ils entament leur carrière et leur vie professionnelle.

En conséquence, nous assistons bien souvent impuissants à des rotations très fréquentes, aussi bien dans les établissements les plus difficiles que dans les territoires de grande ruralité, ainsi qu’une véritable crise des vocations, comme en témoignent les démissions massives des jeunes professeurs, les cas de dépression recensés et les places vacantes aux concours.

Cet amendement propose donc de financer la mise en œuvre de contrats de missions, qui seront passés entre l’Education nationale, qui a des besoins éducatifs particuliers dans quelques territoires, et des professeurs volontaires, dont la motivation, l’expérience et la compétence permettront de répondre à ces exigences spécifiques. Ils agiront ainsi comme des accélérateurs de carrière, permettront d’aérer les carrières professorales et de rompre avec leur linéarité, tout donnant la possibilité aux établissements de répondre à des besoins éducatifs qui leur sont spécifiques.

Ils compléteront enfin le dispositif déjà existant des postes à profil qui permettent une mise en adéquation entre les postes, les professeurs et leur cursus et qui représentent déjà un réel atout. Ils fixeront néanmoins une limitation dans la durée, de manière à soigner la sortie de la mission et à récompenser réellement l’engagement pris, l’énergie déployée et le service qui sera rendu à la République en acceptant une mission exigeante.

Pour ce faire, cet amendement :

-        flèche 68 000 000€ en AE et CP vers l’action 02 « Enseignement élémentaire » du programme n°140 « Enseignement scolaire public du premier degré » ;

-        flèche 69 000 000 € en AE et CP vers l’action 01 « Enseignement en collège » du programme n° 141 « Enseignement scolaire public du second degré » ;

-        flèche 43 000 000 € en AE et CP vers l’action 02 « Enseignement général et technologique en lycée » du programme n° 140 « Enseignement scolaire public du second degré » ;

-        réduit de 60 000 000 € en AE et CP l’action 01 « Vie scolaire et éducation à la responsabilité » du programme 230 « Vie de l’élève » ;

-        réduit de 50 000 000 € en AE et CP l’action 06 « Politique des ressources humaines » du programme n°214 « Soutien à la politique de l’éducation nationale » ;

-        réduit de 70 000 000 € en AE et CP l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme n° 214 « Soutien à la politique de l’éducation nationale ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-227

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

11 030 010

 

11 030 010

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

108 864 480

 

108 864 480

 

Vie de l’élève
dont titre 2

3 134 100

 

3 134 100

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

126 789 510

 

126 789 510

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

2 547 720

 

2 547 720

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

1 213 200

 

1 213 200

 

TOTAL

126 789 510

126 789 510

126 789 510

126 789 510

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur la réduction des crédits alloués à la Garantie Individuelle du Pouvoir d’Achat (GIPA). En effet, le gouvernement souhaite supprimer ce dispositif essentiel dans un contexte de gel du point d’indice, de précarisation des fonctionnaires et de crise du recrutement.

La GIPA, créée en 2008, permet d’offrir une rémunération supplémentaire minimale aux fonctionnaires dont l’évolution du traitement brut indiciaire sur les quatre dernières années est inférieure à l’évolution de l’indice des prix à la consommation. Loin d’être à la hauteur face à la perte de pouvoir d’achat des fonctionnaires de l’Éducation nationale, elle constitue cependant un socle minimal de rémunération qui est vital pour nombre d’agents de la fonction publique. Ainsi, cet amendement propose de revenir sur cette suppression en accordant les crédits nécessaires au maintien de la GIPA, tout en tenant compte de l’inflation.

Il est proposé d’augmenter les crédits suivants :

- Programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » : 11 030 010 euros (AE et CP)

- Programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » : 108 864 480 euros (AE et CP)

- Programme 230 « Vie de l’élève » : 3 134 100 euros (AE et CP)

- Programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » : 2 547 720 euros (AE et CP)

- Programme 143 « Enseignement technique agricole » : 1 231 200 euros (AE et CP)

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 126 789 510 euros le programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degré » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-569

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

26 056 918

 

26 056 918

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

26 056 918

 

26 056 918

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

26 056 918

26 056 918

26 056 918

26 056 918

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent accorder des crédits budgétaires suffisants aux programmes bénéficiant aux élèves allophones pour s’assurer de leur pleine réussite à l’école. Cet amendement a été travaillé avec l’UNICEF France.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 26 056 918 € en CP et en AE sur l'action 11 « Remplacement » du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degré »  et transfère ces crédits en CP et en AE vers l’action 3 Besoins éducatifs particuliers - du programme 140 « Enseignement scolaire public du premier degré »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-443

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

26 000 000

 

26 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

26 000 000

 

26 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

26 000 000

26 000 000

26 000 000

26 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à accorder des crédits suffisants pour permettre d’assurer  aux élèves allophones les conditions de leur pleine réussite à l’école.

L’Éducation nationale prévoit en effet un soutien en français pour les élèves dont le français n’est pas la langue première au sein d’unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) pour les élèves inscrits dans un cursus ordinaire.

Au cours de l’année scolaire 2022-2023, sur le premier degré, 5580 enfants supplémentaires ayant des besoins éducatifs particuliers dans le domaine de l’apprentissage du français langue seconde (FLS) étaient scolarisés en France par rapport à 2021-2022, pour atteindre un total de 40 954 élèves, soit une hausse de près de 16 % d’élèves allophones scolarisés dans le premier degré.

Cette hausse est supérieure à celle de l’année précédente (de l’ordre de +20 %). Malgré cette hausse, la Cour des Comptes relevait déjà en 2023 une stabilité des crédits budgétaires alloués aux dispositifs pour élèves allophones.

Pour maintenir une dépense par élève stable et ainsi répondre au mieux aux besoins des élèves allophones, le budget alloué aux dispositifs de soutien des élèves allophones doit augmenter à la hauteur de l’augmentation du nombre de bénéficiaires.

Ainsi, nous proposons d’augmenter de 26 millions d’euros l’enveloppe pour le premier degré.

Tel est l’objet de cet amendement travaillé avec l’UNICEF France. 

 Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement   :

- abonde de 26 000 000 € en CP et en AE l’action 3 -Besoins éducatifs particuliers - du programme 140 – Enseignement scolaire public du premier degré ;

- retire 26 000 000 € en CP et en AE sur le T2de l’action 11 - Remplacement - du programme 139 -Enseignement privé du premier et du second degré.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-444

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

16 500 000

 

16 500 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

16 500 000

 

16 500 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

16 500 000

16 500 000

16 500 000

16 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à accorder des crédits suffisants pour permettre d’assurer aux élèves allophones les conditions de leur pleine réussite dans l’enseignement du second degré.

 L’Éducation nationale prévoit en effet un soutien en français pour les élèves dont le français n’est pas la langue première au sein d’unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A) pour les élèves inscrits dans un cursus ordinaire. Au terme de leur soutien au sein de ces unités pédagogiques, les élèves s’insèrent en classe ordinaire. La réussite éducative des élèves allophones est conditionnée par leur accès à ces unités pédagogiques, et par la qualité de ces dernières.

Au cours de l’année scolaire2022-2023, dans le second degré, 6 446 jeunes supplémentaires ayant des besoins éducatifs particuliers dans le domaine de l’apprentissage du français langue seconde (FLS) étaient scolarisés en France par rapport à 2021-2022, pour atteindre un total de 48507 élèves, soit une hausse de plus de 15 % d’élèves allophones scolarisés dans le second degré.

Cette hausse n’est pas exceptionnelle, elle est similaire à celle de l’année précédente qui était de l’ordre de +20 % d’élèves allophones dans les classes des établissements scolaires publics du second degré.

Pour maintenir une dépense par élève stable et ainsi répondre au mieux aux besoins des élèves allophones, le budget alloué au dispositifs de soutien des élèves allophones doit augmenter à la hauteur de l’augmentation du nombre de bénéficiaires.

Ainsi, nous proposons d’augmenter le budget de 16,5 millions d’euros pour le second degré public.

 Tel est l’objet de cet amendement travaillé avec l’UNICEF France. 

 Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement de crédits :

- abonde de 16 500 000 € en CP et en AE l’action 6 - Besoins éducatifs particuliers - du programme141 - Enseignement scolaire public du second degré ;

- retire 16 500 000 € en CP et en AE au T2 de l’action 11 - Remplacement - du programme 139 -Enseignement privé du premier et du second degré.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-561

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

75 000 000

 

75 000 000

 

75 000 000

 

75 000 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

75 000 000

 

75 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent le recrutement de 1500 professeurs d’EPS supplémentaires, afin de couvrir les besoins dans les établissements du second degré. Le sport à l’école doit être le principal pilier de notre politique sportive. La construction d’un service public du sport en faveur d’une culture sportive pour toutes et tous ne peut que passer par l’intégration dès le plus jeune âge des habitus de pratique.

En effet, selon une récente enquête du SNEP-FSU, 1517 heures d’EPS n’étaient pas assurées à la rentrée 2024. Cela est une conséquence directe du manque de recrutements. Rappelons qu’entre 2017 et 2023, 1379 emplois de titulaires ont été supprimés. Parallèlement, le nombre de professeurs d’EPS contractuels a augmenté de 195 % sur la période.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement abonde l’action 1 du programme 141 est abondé en AE et CP de 75 millions d’euros.Les crédits sont prélevés hors titre 2 sur l’action 8 du programme 214.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-607

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Augmenter de 20 millions d’euros les crédits d’engagement pour la construction d’une cuisine centrale pour les établissements scolaires du second degré à Mayotte.

Pour raison de recevabilité, cet amendement est gagé à la même hauteur sur le programme 139 "Enseignement privé du premier et du second degrés". Nous demandons au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-568

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

4 250 000

 

4 250 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

4 250 000

 

4 250 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

4 250 000

4 250 000

4 250 000

4 250 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans les outre-mer, le français, bien que langue officielle, n’est que très rarement la langue la plus parlée. Parmi les enfants, elle est même très largement minoritaire. À La Réunion, un quart des jeunes de 16-25 ans ne maîtrisent ni la lecture, ni l’orthographe en Français. Il est donc primordial de former davantage les enseignants du premier degré, là où toutes les bases linguistiques se construisent.

 La formation en créole permettra à de plus nombreux enseignants de se former dans l’optique de multiplier les classes bilingues et la facilitation de l’apprentissage du français en milieu créolophone. Le constat des résultats aux évaluations nationales révèle la nécessité d’un enseignement adapté à des spécificités locales et surtout des moyens à la hauteur de l’école de la République.

 Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

 C’est pour cette raison que cet amendement prélève 4 250 000 euros en AE et en CP de l’action « Pilotage et encadrement pédagogique » du programme et transfère ces crédits vers l’action 10 du programme 140.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-489

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT, MELLOULI et Grégory BLANC, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

2 500 000

 

2 500 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens attribués à l’enseignement des langues régionales dans l’enseignement scolaire public du second degré.

En France, 100 000 élèves suivent un enseignement bilingue en langue régionale, principalement dans des établissements privés. Pourtant, l’Éducation nationale permet l’apprentissage des langues régionales dans les établissements publics comme le précise le Code de l’éducation : « les langues et cultures régionales appartenant au patrimoine de la France, leur enseignement est favorisé ».

Afin de démocratiser l’apprentissage des langues régionales, il est nécessaire de renforcer les moyens alloués à son enseignement dans les établissements publics du second degré. En effet, les enseignements de langues et cultures régionales sont plus rares au collège et au lycée que dans les établissements du premier degré. Par exemple, l’enseignement du basque est en plein essor grâce au développement de l’enseignement de l’euskara à l’école, mais les élèves doivent souvent abandonner cette langue une fois arrivés au collège ou au lycée.

Comme l’a rappelé la loi de Paul Molac, adopté en 2021, relative à la protection patrimoniale et à la promotion des langues régionales, les 82 langues minoritaires ou régionales que compte la France sont porteuses d’une histoire et d’une culture qu’il convient de préserver et de transmettre.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 2,5 millions d’euros l’action 09 «Fonctionnement des établissements » du programme n° 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » (AE et CP), et majore :

- L’action 01 « Enseignement en collège » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » (AE et CP) à hauteur de 1 million d’euros.

- L’action 02 « Enseignement général et technologique en lycée » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » (AE et CP) à hauteur de 1 million d’euros.

- L’action 03 « Enseignement professionnel sous statut scolaire » du programme 141 « Enseignement scolaire public du second degré » (AE et CP) à hauteur de 500 000 euros.

Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-487

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

630 000

 

630 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

630 000

 

630 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

630 000

630 000

630 000

630 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer le dispositif des Territoires éducatifs ruraux pour l’enseignement scolaire public du second degré.

L’expérimentation Territoires éducatifs ruraux (TER), mis en place en janvier 2021, peine à s’affirmer comme une politique éducative efficace pour l’ambition scolaire et l’orientation des élèves. Ce dispositif devait être le pendant du dispositif Cités éducatives, mais les moyens ne sont pas au rendez-vous.

Alors qu’il existe plus de 200 Cités éducatives, qui bénéficient de plus 100 millions d’euros, les 201 Territoires éducatifs ruraux bénéficient d’une enveloppe de seulement 6,3 millions d’euros. Autrement dit, une Cité éducative reçoit plus de 480 000 euros quand un Territoire éducatif rural reçoit un peu plus de 31 000 euros.

Les moyens sont faibles mais les besoins sont importants alors qu’un élève sur cinq vit en territoire rural. En effet, le taux de non-poursuite d’études s’élève à 23,6% dans les territoires ruraux éloignés, contre 15% en moyenne nationale. Pour ces élèves, l’ambition scolaire se limite souvent aux filières proposées dans la ville la plus proche. Face à ce constat, il est essentiel de lutter contre les inégalités territoriales et de garantir l’égalité des chances pour toutes et tous.

Ainsi, il faut mettre davantage de moyens sur les Territoires éducatifs ruraux mais aussi améliorer leur gouvernance qui freine aujourd’hui le développement du dispositif. Une consolidation est nécessaire avant de généraliser ce dispositf à l’ensemble du territoire national. Les Écologistes plaident pour que les collectivités, les acteurs associatifs et la communauté éducative y soient associés.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 630 000 euros l’action 09 «Fonctionnement des établissements » du programme n° 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés », et majore de 630 000 euros l’action 06 « Besoins éducatifs particuliers » du programme n° 141 « Enseignement scolaire public du second degré ». Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-564

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO et MM. BACCHI et OUZOULIAS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

41 229 476

 

41 229 476

Enseignement technique agricole

dont titre 2

41 229 476

 

41 229 476

 

41 229 476

 

41 229 476

 

TOTAL

41 229 476

41 229 476

41 229 476

41 229 476

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent par cet amendement travaillé avec le SNETAP-FSU, de créer 684 ETPT d’enseignants et 65 ETPT d’administratifs, de techniciens de laboratoire et de santé pour renforcer l’enseignement agricole public. L’objectif est de former 10 000 nouveaux agriculteurs et agricultrices sur l’année 2025, dont au moins 5 000 dans les lycées, les autres relevant de la formation par apprentissage des CFAA.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement abonde l’action 1 du programme 143 de 41 229 476 d’euros et les crédits sont prélevés hors titre 2 sur l’action 8 du programme 214.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-446

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

10 430 924

 

10 430 924

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

10 430 924

 

10 430 924

 

TOTAL

10 430 924

10 430 924

10 430 924

10 430 924

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rétablir les 196 postes d’enseignants supprimés dans l’enseignement agricole public depuis 2019. Ces suppressions conduisent certains établissements à ne plus être en capacité d’assurer les missions qui leur sont dévolues. 

Alors que les crises successives - sanitaire, économique- ont lourdement fragilisé les établissements, et que les ambitions fixées par le Gouvernement pour la transition agroécologique et le renouvellement des générations nécessitent un effort de formation et d’accompagnement sans précédent, il paraît indispensable d’étoffer les effectifs dans l’enseignement agricole public, a minima en rétablissant les postes supprimés progressivement chaque année depuis 2019.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

- Augmente de 10 430 924 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement du titre 2 de l’action 01« Mise en œuvre de l’enseignement dans les établissements publics » du programme 143 « Enseignement technique agricole » ;

- Diminue de 10 430 924 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 09« Fonctionnement des établissements » du programme 139« Enseignement privé du premier et du second degré ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-566

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

10 430 924

 

10 430 924

Enseignement technique agricole

dont titre 2

10 430 924

 

10 430 924

 

10 430 924

 

10 430 924

 

TOTAL

10 430 924

10 430 924

10 430 924

10 430 924

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent par cet amendement travaillé avec le SNETAP-FSU, de créer 196 ETPT d’enseignants afin de compenser les suppressions de postes qui ont eu lieu entre 2019 et 2022. 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 10 430 924 d’euros en AE et en CP hors titre 2 sur l’action 8 du programme 214 et transfère ces crédits vers l’action 1 du programme 143.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-492

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI et Mmes PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

6 933 829

 

6 933 829

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

6 933 829

 

6 933 829

 

TOTAL

6 933 829

6 933 829

6 933 829

6 933 829

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à redynamiser l’enseignement agricole public par le soutien financier aux établissements en difficulté financière.

Le ministère de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt catégorise financièrement 76 des 172 établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPLEFPA) existants en « inquiétude » ou « en crise financière potentielle ou avérée ». Cette dernière catégorie comprend 37 établissements, soit 6 de plus que l’année précédente. Parmi ceux-ci, 5 établissements sont en état de crise financière avérée.

Les facteurs de problèmes financiers sont multiples : contexte inflationniste sur les prix de l’énergie et des denrées alimentaires, exploitations et ateliers technologiques en difficulté...

Au regard des objectifs partagés d’augmentation du nombre de personnes formées aux métiers de l’agriculture et du vivant, dans la perspective du renouvellement des générations en agriculture et de la mise en oeuvre de la transition agroécologique, les EPLEFPA seront des acteurs majeurs dans leur territoire pour parvenir à notre ambition en faveur de l’agriculture française.

Les Écologistes proposent en conséquence d’allouer 6 933 829 euros supplémentaires à destination des EPLEFPA en risque ou en état de crise financière.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 6 933 829 euros l’action 09 « Fonctionnement des établissements » du programme n° 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » (AE et CP), et majore de 6 933 829 euros l’action 05 « Moyens communs à l’enseignement technique agricole (public et privé) » du programme n° 143 « Enseignement technique agricole » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.

Le présent amendement a été travaillé avec le Syndicat national de l’enseignement technique agricole public - Fédération syndicale unitaire (SNETAP-FSU). 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-448

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

2 822 336

 

2 822 336

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

2 822 336

 

2 822 336

 

TOTAL

2 822 336

2 822 336

2 822 336

2 822 336

SOLDE

0

0

 

Objet

 

Cet amendement vise à  donner les moyens de créer un atelier pédagogique spécifique “espace test” par exploitation agricole d’EPLEFPA avec un rôle spécifique de « Centre Pédagogique d’Information et d’Orientation Agricole » pour offrir des moyens de production et d’expérimentation, un cadre économique et un dispositif d'accompagnement, du type pépinière d’entreprises agricoles.

Les espaces-tests permettent à des porteurs de projet (“couvés”), pour la plupart non issus du monde agricole ou rural, d’expérimenter leur future installation dans un contexte sécurisant, avec un cadre juridique approprié, un conseil personnalisé et des moyens de production. Ce dispositif vient compléter les dispositifs existants en matière d’accompagnement à l’installation, particulièrement pour les publics « hors cadre familial », et notamment dans le cadre d’installations progressives.

Cette politique publique de déploiement sur l’ensemble du territoire d’espaces test dans les EPLEFPA se doit d’être planifiée et accompagnée avec des moyens garantis par la puissance publique, au soutien des dynamiques territoriales en cours ou à créer. Pour ce faire, 3 mesures volontaristes doivent d’ores et déjà marquer l’engagement de l’Etat pour permettre cette dynamique:

- créer 18 ETPT pour doter chaque DRAAF-SRFD d’un poste de chargé de mission pour le développement et le suivi de la vingtaine d’espaces tests agricoles existant,

- provisionner une subvention de fonctionnement pluriannuelle de 10 000 euros par espace test existant (permettant d’assurer leur viabilité financière, au-delà des investissements des collectivités territoriales) ou en cours de création (fond d’amorçage),

- déployer 1 ETPT par espace test existant (soit 20 ETPT), avec comme perspective de doter chaque espace test à venir d’un personnel responsable.

Le coût évalué pour 38 ETPT Administratifs est de 2 822 336 euros.

Le coût moyen de la subvention de fonctionnement est estimé à 200 000 euros au programme 143 - action 4.

 Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

- Augmente de 2 822 336euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement du titre 2 de l’action 01« Mise en œuvre de l’enseignement dans les établissements publics » du programme 143 « Enseignement technique agricole » ;

- Diminue de 2 822 336 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 09« Fonctionnement des établissements » du programme 139« Enseignement privé du premier et du second degré ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-593 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. DAUBET, Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL, MM. ROUX, MASSET, GROSVALET, BILHAC et GUIOL et Mme BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

4 363 958

 

4 363 958

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

4 363 958

 

4 363 958

 

4 363 958

 

4 363 958

 

TOTAL

4 363 958

4 363 958

4 363 958

4 363 958

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à garantir un enseignement moral et civique (EMC) pour tous les élèves de l'enseignement agricole, en assurant 0,5 heure hebdomadaire dédiée pour les classes de seconde, première et terminale professionnelles.

Introduit en 2022 en seconde professionnelle et en 2023 dans la filière professionnelle de l'enseignement agricole, l'EMC ne bénéficie actuellement d'aucune heure dédiée dans l'emploi du temps ni dans la dotation globale horaire des établissements. Il est par ailleurs absent en classe de terminale.

Cette mesure permettra d'aligner l'enseignement agricole sur l'Education nationale où l'EMC est dispensé à tous les niveaux de formation. Elle nécessite la création de 82 ETPT pour assurer cet enseignement auprès des 68 806 élèves concernés (25 998 en seconde, 22 778 en première et 20 030 en terminale), répartis dans 3 620 classes.

Cet amendement propose de prélever 4 363 958€ au programme 139 pour abonder la même somme au sein du programme 143. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-490

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. SALMON, BENARROCHE, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et Grégory BLANC, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI et Mmes PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

3 020 555

 

3 020 555

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

3 020 555

 

3 020 555

 

TOTAL

3 020 555

3 020 555

3 020 555

3 020 555

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à annuler la suppression de crédits dédiés à l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap de l’enseignement agricole, telle que prévue par le Gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2025.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 3 020 555 euros l’action 09 « Fonctionnement des établissements » du programme n° 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » (AE et CP), et majore de 3 020 555 euros l’action 03 « Aide sociale aux élèves et santé scolaire (enseignement public et privé) » du programme n° 143 « Enseignement technique agricole » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-565

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, MM. BACCHI, OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

1 336 896

 

1 336 896

Enseignement technique agricole

dont titre 2

1 336 896

 

1 336 896

 

1 336 896

 

1 336 896

 

TOTAL

1 336 896

1 336 896

1 336 896

1 336 896

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent par cet amendement travaillé avec le SNETAP-FSU, de créer 18 ETPT de personnels administratifs afin d’amorcer un renforcement nécessaire des services académiques avec 1 ETPTT pour chacun des 18 services académiques que compte notre pays.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement abonde l’action 1 du programme 143 de 1 336 896 d’euros et les crédits sont prélevés hors titre 2 sur l’action 8 du programme 214.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-447

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

798 285

 

798 285

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

798 285

 

798 285

 

TOTAL

798 285

798 285

798 285

798 285

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir 15 ETPT supprimés en 2019, nécessaires à l’accomplissement des séances de travaux pratiques et dirigés en groups dédoublés.

 

 La réforme des seuils de dédoublement « est une réforme aux objectifs clairs : se conformer au schéma d’emploi négatif de – 300 postes sur 2019/2022 dont - 165 pour le secteur public et -135 pour le privé » (Extrait du rapport CGAAER sur la réforme des seuils n°19097 juin 2020).

Au PLF 2019, c’est l’équivalent d’au moins 15 ETPT qui avaient été supprimés sur les 25 prévus en augmentant et dérégulant les seuils de dédoublements d'élèves et d’étudiant.es dans les classes et selon les filières.

 

Pour retrouver des conditions pédagogiques normales et permettre la sécurité optimale des élèves et étudiant.es lors de travaux pratiques et dirigés avec du matériel dangereux, dans des laboratoires, sur les exploitations des établissements avec des animaux,… , nous demandons de rétablir les 15 ETPT supprimés en 2019 au PLF 2025.

 

Pour les 15 ETPT manquant, le coût évalué est de 798 285 euros (Hors CAS Pension) au programme 143.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

- Augmente de 798 285 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement du titre 2 de l’action 01« Mise en œuvre de l’enseignement dans les établissements publics » du programme 143 « Enseignement technique agricole » ;

- Diminue de 798 285euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 09« Fonctionnement des établissements » du programme 139« Enseignement privé du premier et du second degré ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-594 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. DAUBET, Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GROSVALET, GUIOL, MASSET et ROUX et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

766 000

 

766 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

766 000

 

766 000

 

766 000

 

766 000

 

TOTAL

766 000

766 000

766 000

766 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Un écart de financement de 697 euros par agent persiste entre les Assistants d'Éducation (AED) de l'enseignement agricole et ceux de l'Éducation nationale. Cette situation contraint les établissements agricoles à financer la différence sur leurs fonds propres ou à réduire les effectifs d'encadrement au détriment de l'encadrement et de la sécurité des élèves.

Cet amendement propose donc d'aligner la rémunération des 1099 AED de l'enseignement agricole sur celle des AED de l'Éducation nationale, pour un montant total de 766 000 euros.

Cet amendement propose de prélever 766 000€ au programme 139 pour abonder la même somme au sein du programme 143. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-204 rect. quater

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, GOLD, GROSVALET et MASSET, Mme PANTEL et MM. ROUX, CABANEL, GUIOL et DAUBET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

210 372 568

 

210 372 568

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

210 372 568 

 

210 372 568 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

210 372 568

210 372 568

210 372 568

210 372 568

SOLDE

0

0

 

Objet

Le manque de moyens des infirmiers et des infirmières scolaires a été régulièrement pointé ces dernières années et traduit par certaines défaillances, au préjudice des élèves. 

Nous proposons de renforcer les moyens de la médecine scolaire pour une meilleure mise à disposition des élèves en proposant le recrutement de 7 417 infirmières pour un coût de 210 372 568 €. 

L’amendement propose :

- d’abonder de 210 372 568 € l’action 02 -Santé scolaire - du programme 230 Vie de l’élève ;

- de retirer 210 372 568 € au programme 214.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-440 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

210 372 568

 

210 372 568

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

210 372 568 

 

210 372 568 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

210 372 568

210 372 568

210 372 568

210 372 568

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à doubler le nombre d’infirmières scolaires.

Alors qu’aujourd’hui, on compte 1infirmière pour 1 600 élèves, nous proposons de doubler le nombre d’infirmières. Le financement d’1 infirmière à temps plein pour 800 élèves permettrait ainsi d’attitrer 1 infirmière à temps plein par collège. 

Cette mesure implique le recrutement de 7 417 infirmières pour un coût de 210 372568 €.

Afin de financer la mesure, l’amendement propose :

- d’abonder de 210 372 568 € l’action 02 -Santé scolaire - du programme 230 Vie de l’élève ;

- de retirer 210 372 568 € au programme 214.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-230 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mmes de MARCO, OLLIVIER et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

180 000 000

 

180 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

180 000 000 

 

 180 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

180 000 000

180 000 000

180 000 000

180 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à recruter 5 000 infirmiers et infirmières scolaires afin de donner les moyens au système de santé scolaire de répondre aux besoins grandissants des élèves.

Le rapport d’information de la Commission des finances de l’Assemblée nationale sur la « médecine scolaire et la santé à l’école », présenté le 10 mai 2023, souligne les difficultés du système de santé scolaire à répondre aux besoins des élèves à cause d’un manque de personnel. L’Éducation nationale est ainsi devenue le premier désert médical de France. Selon les syndicats des infirmiers et infirmières scolaires, le SNICS-FSU et le SNIES-UNSA, il faudrait créer 15 000 postes supplémentaires pour garantir un taux d’encadrement satisfaisant. Aujourd’hui, il y a 7 816 infirmiers scolaires pour 12 millions d’élèves.

D’autre part, selon le rapport d’information de l’Assemblée nationale, la carte de la pénurie des infirmières scolaires recoupe celle des déserts médicaux et s’ajoute à la crise d’attractivité, au sens large, de l’Éducation nationale.

Alors que 40% des élèves de 12 ans n'ont jamais effectué de bilan infirmier, la santé scolaire est un échelon essentiel pour garantir la bonne santé de la population, prévenir les maladies et détecter les troubles psychologiques. La moitié des troubles mentaux se manifestent avant l’âge de 14 ans, et les infirmières scolaires sont souvent les premières vers qui se tournent les élèves en difficultés.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 180 000 000 euros le programme 214 (AE et CP), et majore de 180 000 000 euros l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-233 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes de MARCO, OLLIVIER et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à recruter 500 psychologues scolaires afin de donner les moyens au système de santé scolaire de répondre aux besoins grandissants des élèves.

500 postes de psychologues scolaires ont été supprimé depuis 2017 alors que chaque psychologue de l’Éducation nationale a en charge 1500 élèves selon les chiffres de la Cour des comptes, soit deux fois plus que dans les autres pays européens.

Ce manque de personnel a des conséquences directes pour les élèves et pour les enseignants qui se retrouvent seuls face à des situations difficiles. En effet, la moitié des troubles mentaux se manifestent avant l’âge de 14 ans, et une trentaine d’enfants de moins de 13 ans se donnent la mort chaque année.

Alors que Michel Barnier a décrété la santé mentale comme Grande cause nationale pour l'année 2025, cet amendement propose de revenir sur les 500 suppressions de postes engagées depuis 2017. Le recrutement de psychologues scolaires doit également s’accompagner d’une revalorisation des salaires afin de répondre à la crise du recrutement.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 20 000 000 euros l’action 03 « Enseignement en collège » du programme 139 « Enseignement privé du premier et du second degrés » (AE et CP), et majore de 20 000 000 euros l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Enseignement privé du premier et du second degrés » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage. 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-442

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

13 200 000

 

13 200 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

13 200 000

 

13 200 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

13 200 000

13 200 000

13 200 000

13 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter le nombre d’assitant.e.s sociales

Avec seulement 3 000 assistant.e.s sociales pour 60 000 établissements scolaires et 12 millions d’élèves.

L’amendement vise à prévoir le recrutement de 1000 assistant.e.s sociaux à la rentrée de septembre 2025,

Afin de financer la mesure, l’amendement propose :

- d’abonder de 13 200 000   € l’action 02 -Santé scolaire - du programme 230 Vie de l’élève ;

- de retirer 13 200 000     € à l’action 09 - Fonctionnement des établissements - du programme 139- Enseignement privé du premier et du second degrés






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-236 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, M. SALMON, Mme SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI et Mmes PONCET MONGE, SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à garantir aux villes délégataires en santé scolaire une juste compensation de leurs efforts. Alors qu’elles agissent par délégation de l’État, et permettent d’améliorer très sensiblement les taux de visite médicale pour les élèves, ainsi que de réaliser des actions de prévention et de promotion de la santé dans une approche globale de l’enfant, l’immense majorité de leur engagement repose sur leurs seules ressources.

La santé scolaire est fragilisée depuis plusieurs années. La mise en œuvre de ses missions, pourtant obligatoires, ce fait de manière inégale à un âge où les enjeux de prévention sont particulièrement importants et où se créent déjà les inégalités de santé. En dix ans, le nombre de médecins scolaires a chuté de près d'un tiers et une proportion significative de postes n’est pas pourvue. Dans ce paysage dégradé, les onze villes ayant pris en délégation la compétence médecine scolaire, parmi lesquelles Villeurbanne, Antibes, Bordeaux, Rennes, Grenoble, Vénissieux ou Lyon parviennent à déployer des solutions efficaces en vue de recruter et garantir la réalisation des missions qui leur sont légalement déléguées.

Pourtant, alors même que l’efficacité des villes délégataires n’est plus à démontrer - dans les villes délégataires, les taux d’encadrement des professionnels par élève et les taux de réalisation du bilan de 6 ans sont nettement supérieur à ceux des services de l’Education nationale (EN) : en 2018, les médecins avaient en charge en moyenne 2 900 élèves pour 12 600 élèves dans les académies, et les personnels infirmiers 2 300 enfants – elles restent davantage considérées comme des exceptions que comme des objets d’inspiration collective.

La priorité est donc de préserver (et de s’inspirer de) ce qui fonctionne, et d’y consacrer les moyens légitimes et nécessaires. Or, un rapport de la Cour des Comptes (« Les médecins et les personnels de santé scolaire », 2020) a montré que la prise en charge par l'État était évaluée à près de 40€ par enfant et par an, mais l'État a versé une subvention moyenne de seulement 9,50€ aux onze villes volontaires en 2018.

Le présent amendement vise donc à abonder le programme « Vie de l’élève » de 10 millions d’euros, pour une juste compensation de l’action des villes délégataires, à hauteur des compensations par élève pratiquées sur le reste du territoire par l’État.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 10 millions d’euros l’action 8 « Logistique, système d'information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale » (AE et CP), et majore de 10 millions d’euros l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.

Cet amendement est proposé par France urbaine et le Réseau Français des Villes Santé OMS (RFVS).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-452

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes DANIEL, MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER, CHANTREL et LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

10 000 000 

 

10 000 000 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

10 000 000 

 

10 000 000 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000 

10 000 000 

 10 000 000

10 000 000 

SOLDE

 

Objet

Cet amendement vise à garantir aux villes délégataires en santé scolaire une juste compensation de leurs efforts. Alors qu’elles agissent par délégation de l’État, et permettent d’améliorer très sensiblement les taux de visite médicale pour les élèves, ainsi que de réaliser des actions de prévention et de promotion de la santé dans une approche globale de l’enfant, l’immense majorité de leur engagement repose sur leurs seules ressources.

Les enjeux de santé scolaire ont fait l’objet de multiples propositions ces dernières années : rapport d’information sur « la médecine scolaire et la santé à l’école » du rapporteur Robin Réda (11 mai 2023); proposition de loi sénatoriale visant à expérimenter le transfert de la compétence « médecine scolaire » aux départements volontaires (mars 2024), propositions des rapports Ravignon et Woerth.

De fait, la santé scolaire est fragilisée depuis plusieurs années. La mise en œuvre de ses missions, pourtant obligatoires, parmi lesquelles les bilans de santé est de ce fait inégale à un âge où les enjeux de prévention sont particulièrement importants et où se créent déjà les inégalités de santé. En dix ans, le nombre de médecins scolaires a chuté de près d’un tiers. Une proportion significative de postes n’est pas pourvue au vu de tensions majeures sur le recrutement.

Dans ce paysage dégradé, les onze villes ayant pris en délégation la compétence médecine scolaire, parmi lesquelles Villeurbanne, Antibes, Bordeaux, Rennes, Grenoble, Vénissieux ou Lyon parviennent à déployer des solutions efficaces en vue de recruter et garantir ainsi la réalisation des missions qui leur sont légalement déléguées :

· Parce que l’approche globale et pluridisciplinaire est une réalité que mettent en œuvre les villes délégataires via la mobilisation d’équipes pluri professionnelles. Et il est important de rappeler, au vu des difficultés de recrutement constatées, qu’il s’agit là aussi d’un motif d’épanouissement professionnel pour les agents qui aspirent souvent à cette transversalité ;

· Parce que les villes délégataires font souvent du « dépassement de fonction » dans le cadre d’une stratégie globale d’éducation, de promotion de la santé et prévention, mais aussi d’aller vers et d’accès aux soins (orthophoniste, dentiste...) ;

· Parce qu’elle déploie une capacité essentielle de coordination de nombreux intervenants qui sont parfois contraints d’agir en silos : pour être clair, les médecins sont tellement peu nombreux qu’ils ne croisent plus leurs collègues, les infirmières sont souvent isolées dans les collèges avec quelques écoles en référence. Il n’y a quasiment plus de présence sur les lycées en termes de prévention en médecine scolaire. Les assistantes sociales sont accaparées par les situations de protection de l’enfance, tout comme les infirmières.

Pourtant, alors même que l’efficacité des villes délégataires n’est plus à démontrer - dans les villes délégataires, les taux d’encadrement des professionnels par élève et les taux de réalisation du bilan de 6 ans sont nettement supérieur à ceux des services de l’Education nationale (EN) : en 2018, les médecins avaient en charge en moyenne 2 900 élèves pour 12 600 élèves dans les académies, et les personnels infirmiers 2 300 enfants – elles restent davantage considérées comme des exceptions que comme des objets d’inspiration collective.

La priorité est donc de préserver (et de s’inspirer de) ce qui fonctionne, et d’y consacrer les moyens légitimes et nécessaires.

Or un rapport Cour des Comptes (« Les médecins et les personnels de santé scolaire », 2020) a montré que la prise en charge par l’État était évaluée à près de 40 euros par enfant et par an, mais que l’État verse une subvention moyenne de 9,50 euros seulement aux onze villes volontaires en 2018.

Le présent amendement vise donc à abonder le programme « Vie de l’élève » de 10 millions d’euros, pour une juste compensation de l’action des villes délégataires, à hauteur des compensations par élève pratiquées sur le reste du territoire par l’Etat. Il s’agit d’une première étape, et les modalités d’évolution de cette dotation resteront à définir post-2025.

Afin de se conformer aux règles de la LOLF, l’amendement est ainsi rédigé :

L’action 2 « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève » est abondée en CP et AE de 10 millions d’euros.

Les crédits de  10 000 000 € sont prélevés sur le hors titre 2 de l’action 8 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ».

Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement est proposé par France urbaine et le Réseau Français des Villes Santé OMS (RFVS).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-441

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

3 240 000

 

3 240 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

3 240 000

 

3 240 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 240 000

3 240 000

3 240 000

3 240 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter le nombre de médecins scolaires.

En dix ans, le nombre de médecins scolaires a chuté d’environ 20% avec seulement 900 médecins scolaires pour 60 000 établissements scolaires et 12 millions d’élèves.

Cet amendement vise à permettre le recrutement de 180 médecins supplémentaires à la rentrée de septembre 2025.

Afin de financer la mesure, l’amendement propose :

- d’abonder de  3 240 000 € l’action 02 -Santé scolaire - du programme 230 Vie de l’élève ;

- de retirer  3 240 000 € à l’action 09 - Fonctionnement des établissements - du programme 139- Enseignement privé du premier et du second degrés






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-105 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes TETUANUI, GUIDEZ, ROMAGNY, SOLLOGOUB, PATRU et HOUSSEAU, MM. ROHFRITSCH et KERN, Mme JACQUEMET et M. Stéphane DEMILLY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme ;

Fonds pour la création d’une UMEA en Polynésie française

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

358 866

 

358 866

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

Vie de l’élève
dont titre 2

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

Enseignement technique agricole

dont titre 2

Fonds pour la création d’une UEMA en Polynésie française (ligne nouvelle)

 

 

358 866

 

358 866

 

TOTAL

358 866

358 866

358 866

358 866

SOLDE

0

0

Objet

En Polynésie française, l’éducation scolaire du premier et du deuxième degré relève de la compétence du Pays. Cependant à ce jour, il n’existe aucun organisme à vocation éducative et sociale pour l’enseignement en classe maternelle à réserver aux enfants atteints du trouble du spectre de l’Autisme (TSA). Or, il est constaté de plus en plus de naissances de bébés atteints de ce trouble, soit 21 cas relevés sur 1400 naissances au cours de cette année en Polynésie.

Dans l’hexagone, des unités spécialisées de scolarisation existent depuis dix ans. Il s’agit des Unités d’Enseignement Maternelle Autisme (UEMA) où les enfants sont pris en charge sur le même temps d’école que les élèves de leur classe d’âge mais bénéficient à des horaires spécifiques des interventions pédagogiques, éducatives et thérapeutiques conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS). Ces interventions sont réalisées par des équipes pluridisciplinaires dont les actions sont coordonnées et supervisées. Le but étant de favoriser à terme une scolarisation en classe élémentaire ordinaire, avec ou sans accompagnement.

Aussi, en l’absence de renouvellement de la convention Santé et Solidarité entre l’État et la Polynésie française, et dans le souci d’accueillir au mieux ces enfants de plus en plus nombreux, il est donc proposé pour l’année 2025 l’institution d’un Fonds à destination de la Polynésie pour la création d’une Unité d’Enseignement Maternelle Autisme (UEMA) avec une dotation de 358 866 euros.

Cette dotation correspond au coût de fonctionnement annuel d’une UEMA à Tahiti, dans des locaux mis à disposition par une commune déjà identifiée, et intégrant le coût de transport de ces enfants évalué à 50 000 euros pour une année.

Une telle structure d’Unité d’enseignement maternelle Autisme pour 7 élèves de 3 à 6 ans, nécessite par ailleurs un effectif de 5,5 emplois spécialisés temps plein, des profils spécialisés dont la Polynésie bénéficie s’agissant d’éducateur spécialisé, de neuropsychologue, de psychomotricien ou d’orthophoniste.

Cet amendement a donc pour objectif la création d’une unité d’enseignement maternelle Autisme (UEMA) en Polynésie française.Par convention, il est proposé de retirer de l’action « besoins éducatifs particuliers » du programme 140 « enseignement scolaire public du premier degré » , 358 866 euros en autorisation d’engagement et en crédits de paiement afin de les redéployer au programme « Fonds pour la création d’une UEMA en Polynésie française » , nouvellement créé. Pour autant, les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ce programme, ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-128 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BRISSON, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. PAUMIER, MILON et POINTEREAU, Mme Pauline MARTIN, MM. GENET et SOMON, Mme IMBERT, M. SAVIN, Mmes MALET, PETRUS et VENTALON, M. SAURY, Mme DREXLER, MM. BURGOA, SOL, DAUBRESSE et PELLEVAT, Mme AESCHLIMANN, M. BRUYEN, Mmes BELRHITI et LOPEZ, M. Daniel LAURENT, Mmes MICOULEAU, DUMONT, MULLER-BRONN, Valérie BOYER, GRUNY et SCHALCK et M. GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

42 000 000

 

42 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

42 000 000

 

42 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

42 000 000

42 000 000

42 000 000

42 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les directrices et directeurs d’école ont de nombreuses responsabilités mais bénéficient parfois de trop peu de temps de moyens pour remplir l’ensemble des missions qui leur sont confiées. Les directeurs sont donc tiraillés entre les tâches quotidiennes et le pilotage pédagogique, les premières prenant le pas sur le second, au détriment du suivi des élèves, de l’enseignement et du pilotage pédagogique du projet d’école. Les inspecteurs d’académie finissent par avoir du mal à recruter des directeurs, tant la tâche est considérée comme ingrate, difficile et mal reconnue.

Grâce à la proposition de loi créant la fonction de directeur d’école votée le 26 juin par l’Assemblée nationale, les décharges ont été amplifiées avec une refonte du calcul prenant en compte les spécificités des écoles et non plus en prenant le seul critère du nombre de classes. Toutefois, un certain nombre de directrices et directeurs d’école ne bénéficient toujours pas de décharge à temps plein, malgré une charge de travail très importante.

Aussi, cet amendement propose de financer la décharge à temps plein des directrices et directeurs ayant des écoles de 10 classes et plus. Il finance également l’ouverture d’heures supplémentaires de décharges pour les écoles qui accueillent des enfants à besoin particulier ou en situation de handicap et pour les regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI).

Pour ce faire, cet amendement :

-  flèche 42 000 000 € en AE et CP vers l’action 06 « Pilotage et encadrement pédagogique » du programme n° 140 « Enseignement scolaire public du premier degré » ;

-  réduit 42 000 000 € en AE et CP l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » du programme n° 214 « Soutien à la politique de l’Education nationale ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-545 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme BILLON, MM. LAFON, PILLEFER et MENONVILLE, Mmes SOLLOGOUB, de LA PROVÔTÉ et MORIN-DESAILLY, MM. CANÉVET et Pascal MARTIN, Mmes SAINT-PÉ et PERROT, MM. Stéphane DEMILLY et FARGEOT, Mme GACQUERRE et M. PARIGI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

42 000 000

 

42 000 000

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

42 000 000

 

42 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

42 000 000

42 000 000

42 000 000

42 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a été adopté l'année dernière au PLF pour 2024 mais n'a pas été conservé dans le budget final par le Gouvernement, après le déclenchement de l'article 49-3 de la Constitution. 

Les directrices et directeurs d’école bénéficient souvent de trop peu de temps et de moyens pour remplir l’ensemble des missions qui leur sont confiées.

Les directeurs sont donc tiraillés entre les tâches quotidiennes et le pilotage pédagogique de leur établissement, les premières prenant le pas sur le second, au détriment du suivi des élèves et de l'enseignement. Les inspecteurs d’académie finissent par avoir du mal à recruter des directeurs, tant la tâche est considérée comme ingrate, difficile et mal reconnue.

Avec la loi n° 2021-1716 du 21 décembre 2021 créant la fonction de directrice ou de directeur d'école, les décharges ont été amplifiées par une refonte du calcul qui prend désormais en compte les spécificités des écoles et non plus seulement le critère du nombre de classes. Toutefois, un certain nombre de directrices et de directeurs ne bénéficient toujours pas de décharge à temps plein, malgré une charge de travail très importante.

Cet amendement propose donc de financer la décharge à temps plein des directrices et directeurs ayant des écoles de 10 classes et plus. Il finance également l’ouverture d’heures supplémentaires de décharges pour les écoles qui accueillent des enfants à besoin particulier ou en situation de handicap et pour les Regroupements pédagogiques Intercommunaux (RPI).

Actuellement, les décharges de service des directeurs sont définies selon l'échelle suivante : 

- Quart de décharge pour les établissements abritant 4 à 7 classes ;

- Tiers de décharge pour les établissements abritant 8 classes ;

- Demi-décharge pour les établissements abritant 9 à 12 classes ;

- Trois quart de décharge pour les établissements abritant 13 classes ;

- Décharge totale  pour les établissements abritant plus de 14 classes.

Pour des raisons de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution,  cet amendement flèche 42 000 000 millions d’euros en AE et CP vers l’action « Pilotage et encadrement pédagogique » du programme n° 140 « Enseignement scolaire public du premier degré ». Il réduit en conséquent de 42 000 000 euros en AE et CP l’action « Logistique, système d'information, immobilier » du programme n° 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-209 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. GOLD, BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, M. GROSVALET, Mme PANTEL et MM. ROUX et GUIOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

27 731 755 

 

27 731 755 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 27 731 755

 

27 731 755 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

27 731 755 

27 731 755 

27 731 755 

27 731 755 

SOLDE

 

Objet

Cet amendement a pour objectif de conserver les crédits destinés aux communes pour la mise en œuvre des activités périscolaires.

Le Fonds de soutien au développement des activités périscolaires (FSDAP) a été créé pour soutenir les communes dans l’application de la réforme des rythmes scolaires.

Cependant, le décret du 27 juin 2017 a permis aux communes qui le souhaitent de revenir à une organisation de la semaine scolaire sur 4 jours. Par conséquent, le Gouvernement prévoit de supprimer le FSDAP, estimant que la majorité des communes, ayant adopté la semaine de 4 jours, n’en bénéficient plus.

Cette suppression affecterait près de 1500 communes ayant maintenu la semaine scolaire à 4,5 jours et qui continuent à percevoir ce fonds de soutien. Il est donc impératif que l’État continue à accompagner financièrement ces communes.

Pour toutes ces raisons, il est essentiel de préserver le soutien financier apporté aux communes pour l’organisation de leurs activités périscolaires.

- prélever 27 731 755€ sur le programme soutien de la politique nationale, en AE et en CP
- abonder de 27 731 755€ le programme vie de l'élève, en AE et en CP.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-433

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

Vie de l’élève

 dont titre 2

27 731 755

27 731 755

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

27 731 755

27 731 755

Enseignement technique agricole

dont titre 2

TOTAL

27 731 755

27 731 755

27 731 755

27 731 755

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à maintenir les crédits alloués aux communes pour la mise en place d’activités périscolaires.


Le fonds de soutien au développement des activités périscolaires (FSDAP) a été instauré pour accompagner les communes dans la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires (organisation des enseignements sur 9 demi-journées par semaine) dans les écoles maternelles et élémentaires à compter de la rentrée 2013 et pérennisé par la loi de finances pour 2015.

Le Gouvernement,  depuis 2017, favorable à une organisation de la semaine scolaire sur 4 jours, a incité les communes à adapter cette organisation puis a procédé à la liquidation du FSDAP..
 
Ce choix impacte les près de 1 500 communes qui ont conservé la semaine scolaire à 4,5 jours et qui continuent de percevoir le fonds de soutien

Cet amendement vise donc à   maintenir un accompagnement financier des communes pour la mise en place de leurs activités périscolaires.

 Afin de respecter les contraintes budgétaires, cet amendement procède à :

·  Une augmentation de 27 731 755 € en AE et CP de l’action 06 « Actions éducatives complémentaires aux enseignements » du programme 230 « Vie de l’élève »

·  Une diminution de 27 731 755 € en AE et CP du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-485

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. MELLOULI et JADOT, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

10 500 000

 

10 500 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

10 500 000

 

10 500 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 500 000

10 500 000

10 500 000

10 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à rétablir les crédits alloués aux fonds sociaux pour les élèves précaires à leur niveau de 2017.

Alors que la pauvreté progresse en France, le montant des crédits alloués aux fonds sociaux pour les élèves précaires ont baissé 10,5 millions d’euros depuis 2017. Ces fonds sociaux permettent pourtant d’accompagner les familles à financer les transports scolaires, la cantine, les fournitures scolaires, les soins…

En 2024, les familles ont fortement souffert de l’inflation avec l’augmentation des prix de l’énergie et de l’alimentation, et l’augmentation des coûts liés à l’école, notamment sur les fournitures et la restauration collective.

En effet, selon l’Association des maires de France, la moitié des communes ont appliqué une augmentation des prix des repas à la rentrée 2024. Ainsi, la FCPE estime que plus de 2 millions d’élèves pourraient être privés d’accès à la cantine scolaire faute de ressources suffisantes. Le CNESCO estimait déjà en 2017 qu’en moyenne, au collège, les élèves issus de familles défavorisées sont deux fois plus nombreux (40 % d’entre eux) à ne pas manger à la cantine que les élèves issus de familles favorisées (22 %) et très favorisées (17 %).

Il est donc impératif de déployer tous les moyens nécessaires pour faire face à ces situations de grande pauvreté. L’obstacle du non-recours n’est pas un argument suffisant pour faire de ce fonds une variable d’ajustement du ministère car le problème relève avant tout d’un manque de volonté politique. Il est impératif d’intégrer la politique sociale dans les lettres de mission des chefs d’établissement et des corps d’inspection, avec des contrats d’objectifs précis et des bilans annuels.

Nous souhaitons enfin insister sur le montant raisonnable proposé par cet amendement. En effet, en 2001, les crédits alloués aux fonds sociaux s’élevaient à plus de 70 millions d’euros. Ce montant est d’ailleurs recommandé par Jean-Paul Delahaye, ancien Directeur Général de l’Enseignement Scolaire, dans son rapport de 2015 sur la grande pauvreté.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 10,5 millions d’euros l’action 8 « Logistique, système d'information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale » (AE et CP), et majore de 10,5 millions d’euros l’action 04 « Action sociale » du programme 230 « Vie de l’élève » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-445

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter l’enveloppe destinée aux fonds sociaux.

Les fonds sociaux pour les cantines, les fonds sociaux collégiens et lycéens seront en légère baisse en 2025, avec une enveloppe de 49,044M€   (contre 49,6M€ entre  2022 2024) mais le  montant qui leur est attribué a été quasiment divisés par 2 depuis 2019 où ils s’élevaient à 59,511M€ .

 Il convient donc d’augmenter l’enveloppe destinée à ces fonds de 10 millions d’euros.

 Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement de crédits :

- abonde de 10 000 000 € en CP et en AE l’action 04 – « action sociale »- du programme 230 – Vie de l’élève ;

- retire 10 000 000 € en CP et en AE au T2 de l’action 11 - Remplacement - du programme 139 -Enseignement privé du premier et du second degré.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-436

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes MONIER, BROSSEL et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Vie de l’élève
dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits de la loi de finances 2024 qui permettent aux lycées professionnels situés en quartiers prioritaires de la ville (QPV) de proposer des modules optionnels à leurs élèves de terminale.

L’enveloppe qui était de 10 millions d’euros en 2024, a disparu dans le projet de loi de finances 2025.

Ce nouveau dispositif, créé par le Gouvernement l’année dernière, avait vocation à financer de nouveaux modules d’enseignement optionnels aux élèves de terminale des établissements des quartiers prioritaires de la ville, avec l’appui d’intervenants extérieurs

Afin de favoriser la réussite des élèves des quartiers prioritaires de la ville, il convient de leur donner accès à ces modules optionnels.

 Aussi cet amendement vise à rétablir les 10 millions d’euros pour pouvoir continuer à proposer ces modules optionnels dans les lycées professionnels situés en QPV.

 Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement de crédits :

- abonde de 10 000 000 € en CP et en AE l’action 3 - Enseignement professionnel sous statut scolaire - du programme 141 - Enseignement scolaire public du second degré ;

- retire 10 000 000 € en CP et en AE de l’action 09 - Fonctionnement des établissements - du programme 139 - Enseignement privé du premier et du second degré.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-483

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à répondre au besoin de prévention du harcèlement scolaire et d'aide aux victimes, par l'intervention au sein des écoles d'associations spécialisées sur le sujet.

En septembre 2023, Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale, a annoncé la création de cours d’empathie afin de lutter contre le harcèlement scolaire. Depuis, une expérimentation a eu lieu dans 1000 écoles maternelles et élémentaires entre janvier et juin 2024. Le dispositif est censé être étendu à toutes les écoles depuis septembre 2024 avec la mise à disposition d’un kit ministériel et d’un podcast pour accompagner les enseignants.

Cependant, face à l’ampleur du harcèlement scolaire, les cours de vie scolaire et l'intervention des enseignants, dont ce n'est ni le rôle ni la formation, ne peuvent plus suffire. Les enseignants alertent sur le manque de formation et de moyens humains pour assumer cette nouvelle mission. La prévention du harcèlement en milieu scolaire souffre, comme bien d’autres missions de service public, d’un manque évident de moyens.

Ainsi, le présent amendement propose de faire intervenir des associations spécialisées sur le sujet au sein des établissements scolaires.

 Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 10 millions d’euros l’action 8 « Logistique, système d'information, immobilier » du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale » (AE et CP), et majore de 10 millions d’euros l’action 06 « Actions éducatives complémentaires » du programme 230 « Vie de l’élève » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Soutien de la politique de l’éducation nationale » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-205 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, GOLD, GROSVALET et MASSET, Mme PANTEL, M. ROUX, Mme GUILLOTIN et MM. CABANEL et GUIOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à doter le dispositif 3018, numéro unique pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques, de moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission à hauteur de 2 millions d’euros. 

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement abonde l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « vie de l’élève », compensé par la diminution d’autant sur l’action 03 du programme 214. Les règles de recevabilité obligent à gager cette mesure via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission, mais nous ne souhaitons pas en diminuer les crédits et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.

- prélever 2 000 000€ sur le programme soutien de la politique de l’éducation nationale, en AE et en CP.
- abonder de 2 000 000€ le programme vie de l'élève, en AE et en CP



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-449

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et BLATRIX CONTAT, MM. KANNER et CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à doter le dispositif 3018, numéro unique pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques, de moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission à hauteur de 2 millions d’euros. 

Le 3018 dont la plateforme est gérée par l’association e-enfance n’est pas seulement un numéro d’écoute mais aussi un signaleur de confiance auprès des plateformes en ligne qui peut enclencher des procédures accélérées de demandes de suppression de contenus.

Composée d’écoutants, de psychologues et de juristes, la plateforme est accessible par téléphone et par tchat 7 jours sur 7 et de 9h à23h de manière anonyme. 

Malgré l’ambition de lutte contre le harcèlement, affichée par le Gouvernement, la plateforme est dotée de moyens largement insuffisants eu égard au nombre d’appels et de conversations reçus. Malgré la promesse du gouvernement d’octroyer  une subvention d’1,5 million d’euros afin de recruter une quinzaine d’écoutants supplémentaires, l’association n’a jamais reçu ces moyens. 

Du fait du manque de personnels, le taux de réponse est malheureusement tombé à 35 % à la suite de la fusion des deux numéros, laissant ainsi de trop nombreuses sollicitations très urgentes de côté.

L’amendement tend donc à dégager 2 millions supplémentaires pour permettre à e.enfance de mener à bien ses missions.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

·         abonde de 2 millions d’euros l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « vie de l’élève 

·         diminue de 2 millions d’euros l’action 03 « communication » du programme 214 « soutien de la politique de l’éducation nationale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-470

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CAZEBONNE, MM. LÉVRIER, PATRIAT, KULIMOETOKE, BUIS et BUVAL, Mme DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI et LEMOYNE, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à doter le dispositif 3018, numéro unique pour les jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques, de moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission à hauteur de 2 millions d’euros. Le 3018 dont la plateforme est gérée par l’association e-enfance n’est pas seulement un numéro d’écoute mais aussi un signaleur de confiance auprès des plateformes en ligne qui peut enclencher des procédures accélérées de demandes de suppression de contenus. Composée d’écoutants, de psychologues et de juristes, la plateforme est accessible par téléphone et par tchat 7 jours sur 7 et de 9h à 23h de manière anonyme. Dans le cadre du plan interministériel de lutte contre le harcèlement à l’école, le 3018 est devenu le numéro unique (fusionné avec l’ex 3020), dont la communication est affichée dans l’ensemble des établissements scolaires et dont l’association organise des interventions de sensibilisation et de prévention. Pourtant, malgré l’ambition affichée du Gouvernement, la plateforme est dotée de moyens largement insuffisants eu égard au nombre d’appels et de conversations reçus. Malgré la promesse des ministres d’allouer une subvention d’1,5 million d’euros afin de recruter une quinzaine d’écoutants supplémentaires, l’association n’a jamais reçu ces moyens. Pourtant, la situation est urgente. Le taux de réponse est malheureusement tombé à 35 % à la suite de la fusion des deux numéros, laissant ainsi de trop nombreuses sollicitations de côté. La santé des jeunes et la lutte contre le harcèlement doit être une priorité de l’action publique, il est donc indispensable de lui allouer les moyens nécessaires, surtout lorsqu’ils ont été promis par le passé.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement abonde l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « vie de l’élève », compensé par la diminution d’autant sur l’action 03 du programme 214. Les règles de recevabilité obligent à gager cette mesure via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission, mais nous ne souhaitons pas en diminuer les crédits et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-79 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à relancer et promouvoir les classes découvertes et les voyages scolaires. Cette mesure s'inspire de la proposition de loi visant à relancer l'organisation des classes de découverte, largement adoptée par l'Assemblée nationale le 1er février 2024.

Les bienfaits de partir, de s'éloigner du cadre scolaire habituel, ne sont plus à démontrer. Nous devons permettre aux jeunes de sortir de leur environnement classique et leur donner les clés pour comprendre et apprécier le monde au-delà de la classe ou de la cour d'école. Les classes découvertes sont des moments privilégiés pour recréer du lien, favoriser l'émancipation des enfants, et renforcer la solidarité et la fraternité. Ces séjours peuvent également servir de cadre à des projets de sensibilisation aux écosystèmes et à la biodiversité.

Cependant, les classes découvertes, pourtant inscrites de longue date dans le paysage éducatif, connaissent depuis quelques années une diminution constante et un manque criant de valorisation. La circulaire du 13 juin 2023 relative à l'organisation des sorties et voyages scolaires dans les écoles, collèges et lycées publics visait à redynamiser cette pratique. Malheureusement, de nombreux freins persistent et ne permettent pas de réaliser pleinement l'objectif de voir tous les enfants de partir. Certaines écoles manquent de moyens financiers nécessaires pour organiser des classes découvertes. Alors que les collectivités territoriales déploient des efforts considérables pour soutenir, notamment financièrement, les écoles dans l'organisation des voyages scolaires, l'État reste défaillant en la matière.

Cet amendement a donc pour ambition de renforcer les moyens prévus aux classes découvertes à hauteur de 3 millions d'euros, permettant ainsi à un maximum de classes de partir et repartir. 

Par cet amendement, nous proposons de transférer 3 millions d'euros en crédits de paiement et en autorisations d'engagement depuis l'action 08 « Logistique, système d'information, immobilier » (hors T2) du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale » vers l'action 06 « Actions éducatives complémentaires aux enseignements » du programme 230 « Vie de l'élève ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-471 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE et OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

2 804 688

 

2 804 688

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

2 804 688

 

2 804 688

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 804 688

2 804 688

2 804 688

2 804 688

SOLDE

0

0

 

Objet

L’enseignement relève de la compétence et de la gestion de l’Etat conformément à l’article 7 de la loi statutaire du territoire de Wallis et Futuna. Néanmoins, l’enseignement du 1er degré avait été concédé à la mission catholique en 1969 pour favoriser l’enseignement de la catéchèse sur ce territoire de confession exclusivement catholique.

Cette organisation a atteint ses limites et mis en relief de nombreux questionnements tant sur la formation pédagogique, que sur l’adaptation aux nouvelles technologies et surtout sur l’incertitude du statut des enseignants.

Après des grèves répétées, la dernière en date s’est déroulée pendant 2 mois et demi durant l’été 2023. Cette situation m’a permis d’interpeller le ministre de l’Éducation nationale en séance des QAG au Sénat le 7 juin 2023 et obtenu la confirmation que les enseignants du 1er degré pouvaient accéder au statut d’agents publics.

Le rapport des inspecteurs généraux de l’éducation nationale rendu en mars 2024, complété ensuite après la réforme annoncée par le président de la République en avril 2024 sur le recrutement des professeurs des écoles, recommandait enfin le pilotage de l’enseignement du 1er degré par le vice-rectorat et l’intégration des enseignants du 1er degré dans le corps national des professeurs des écoles.

L’ensemble des recommandations a fait l’objet d’un consensus des autorités locales (coutumières, politiques, religieuses), des syndicats des enseignants et des parents d’élèves pour une mise en œuvre dès la rentrée de février 2025.

Le présent amendement a pour objectif de couvrir le surcoût annuel induit par l’application de cette réforme qui n’a d’autre but que de permettre aux enfants de Wallis et Futuna de bénéficier d’un enseignement de qualité au même titre que les enfants de la République.

Sur un budget actuel de 12 095 312 €, l’augmentation est de 2 804 688 € pour prendre en compte l’intégration des personnels enseignants, et non enseignants et le budget pédagogique et de fonctionnement des écoles.

Ces crédits seraient pris dans le programme 140, enseignement scolaire public du premier degré en AE et CP pour l’attribuer au programme 139 Enseignement privé du premier et du second degrés en AE et en CP.

L’auteur de cet amendement sollicite la levée du gage par le gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENSEIGNEMENT SCOLAIRE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-80 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Enseignement scolaire public du premier degré

dont titre 2

 

 

 

 

Enseignement scolaire public du second degré

dont titre 2

 

 

 

 

Vie de l’élève
dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Enseignement privé du premier et du second degrés

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien de la politique de l’éducation nationale

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Enseignement technique agricole

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du Groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à financer une campagne de communication massive autour de l’éducation à la sexualité.

En juillet 2021, un rapport de l’IGESR faisait le constat suivant : en France, moins de 15 % des élèves bénéficient des trois séances d’éducation obligatoires à la sexualité pendant l’année scolaire à l’école et au lycée. Au collège, c’est moins de 20 %. De plus, les sujets évoqués lors de ces séances semblent aussi limités. Des notions rudimentaires sur la contraception sont souvent privilégiées au détriment d’autres thématiques pourtant fondamentales. Nous pensons qu'aujourd'hui, en 2024, il est temps d'évoquer des sujets tels que : le respect des corps, l’écoute des émotions et des besoins, la prévention des infections sexuellement transmissibles, les violences sexistes et sexuelles, les discriminations LGBTIphobes, ... 

Si nous saluons la circulaire du 30 septembre 2022, nous pensons qu’elle ne suffit pas. Le manque d’application de la loi Aubry de 2001 montre que l’éducation à la sexualité doit urgemment être renforcée par d’autres moyens que les séances prévues dans le code de l’éducation. Le rapport du CESE « Éduquer à la vie affective, relationnelle et sexuelle » semble également aller en ce sens.

Aujourd'hui, il serait naïf de penser que les jeunes n'ont pas accès aux sujets autour de la sexualité et sont exempts des dérives de la pornographie. Nous pensons qu'une approche pédagogique sur cette thématique est essentielle. Nous demandons au ministère d'impérativement mobiliser des moyens de communication pour sensibiliser la communauté éducative et les élèves dans les établissements.

Par cet amendement, nous proposons donc de transférer 2 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 08 « Logistique, système d’information, immobilier » (hors T2) du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale » vers l’action 02 « Santé scolaire » du programme 230 « Vie de l’élève ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-36

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. DELAHAYE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

 

 

 

Protection maladie

 

200 000 000

 

200 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

TOTAL

 

200 000 000

 

200 000 000

SOLDE

-200 000 000

-200 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à tirer les conséquences budgétaires de l’amendement visant à étendre le régime de l’autorisation préalable pour la prise en charge des frais relatifs aux prestations programmées non urgentes dont la liste est définie par l’article R. 251-3 du code de l’action familiale et des familles, en instaurant un principe d’accord préalable permanent des caisses primaires d’assurance maladie. Actuellement, le régime d’accord préalable n’est appliqué qu’au cours des neuf premiers mois d’admission à l’AME.

Cet amendement appelle aussi le Gouvernement à revoir la liste des actes fixée par l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles, correspondant aux prestations programmées ne présentant pas un caractère d’urgence. En effet, la liste de ces actes est aujourd’hui relativement limitée en France par rapport à d’autres pays européens.

Par exemple, en Allemagne, une autorisation préalable est nécessaire pour la rééducation physique, la psychothérapie, les soins à domicile, des dispositifs tels les chaises roulantes ou certains traitements dentaires.

Le rapport Evin-Stefanini recommande d’ailleurs également l’élargissement de cette liste d’actes, en faisant référence aux actes de masso-kinésithérapie, à l’appareillage auditif et optique, à la pose de prothèses dentaires, à l’hospitalisation à domicile ou aux soins médicaux et de réadaptation.

Toutes ces pistes représentent des sources d’économies potentielles qui doivent être explorées par le Gouvernement et mises en œuvre par voie réglementaire.

En conséquence, une minoration de 200 millions d’euros est proposée, afin de tirer les conséquences de l’extension de l’obligation d’accord préalable des caisses primaires d’assurance maladie et d’anticiper la révision du panier de soins « non urgents » que le Gouvernement doit opérer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-249

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LASSARADE

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

 

 

 

Protection maladie

 

200 000 000

 

200 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

TOTAL

 

200 000 000

 

200 000 000

SOLDE

-200 000 000

-200 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à tirer les conséquences budgétaires d’un amendement visant à étendre le régime de l’autorisation préalable pour la prise en charge des frais relatifs aux prestations programmées non urgentes dont la liste est définie par l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles, en instaurant un principe d’accord préalable permanent. Actuellement, le régime d’accord préalable n’est appliqué qu’au cours des neuf premiers mois d’admission à l’AME.

La commission appelle également le Gouvernement à revoir la liste des actes fixée par l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles, correspondant aux prestations programmées ne présentant pas un caractère d’urgence. En effet, la liste de ces actes est aujourd’hui relativement limitée en France par rapport à d’autres pays européens.

Par exemple, en Allemagne, une autorisation préalable est nécessaire pour la rééducation physique, la psychothérapie, les soins à domicile, des dispositifs tels les chaises roulantes ou certains traitements dentaires.

Le rapport Evin-Stefanini recommande d’ailleurs d’examiner l’élargissement de cette liste d’actes, en faisant référence aux actes de masso-kinésithérapie, à l’appareillage auditif et optique, à la pose de prothèses dentaires, à l’hospitalisation à domicile ou aux soins médicaux et de réadaptation.

Toutes ces pistes représentent des sources d’économies potentielles qui doivent être explorées par le Gouvernement et mises en œuvre par décret.

En conséquence, une minoration de 200 millions d’euros est proposée, afin d’anticiper la révision du panier de soins « non urgents » que le Gouvernement doit opérer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-86 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE et Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

40 000 000

 

40 000 000

TOTAL

 

50 000 000

 

50 000 000

SOLDE

-50 000 000

-50 000 000

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB et de redressement des finances publiques, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Santé ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » à hauteur de 10 M€ en AE et 10 M€ en CP et le programme 379 « Reversement des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » à hauteur de 40 M€ en AE et 40 M€ en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 50,0 M€ en AE et 50,0 M€ en CP sur le périmètre de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-577

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

10 000 000 

 

10 000 000 

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

40 000 000 

 

40 000 000 

TOTAL

 

50 000 000

 

 50 000 000

SOLDE

 - 50 000 000

 - 50 000 000

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB et de redressement des finances publiques, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission "Santé".

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » à hauteur de 10 M€ en AE et 10 M€ en CP et le programme 379 « Reversement des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » à hauteur de 40 M€ en AE et 40 M€ en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 50,0 M€ en AE et 50,0 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-481 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE et Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

6 300 000

 

6 300 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

4 700 000

 

4 700 000

TOTAL

 

11 000 000

 

11 000 000

SOLDE

- 11 000 000

- 11 000 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 11 M€ en autorisations d’engagement (AE) et de 11 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 19  « Modernisation de l’offre de soins » du programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soin » (à hauteur de 6,3 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 02 « Ségur investissement du PNRR du programme « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » plan national de relance et de résilience (PNRR) » (à hauteur de 4,7 M€ en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-541 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mmes SENÉE, SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme : 

Plan national Maladies Rares

II.- En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

90 000 000 

 90 000 000 

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

Plan national Maladies Rares

90 000 000 

90 000 000

TOTAL

90 000 000 

90 000 000 

 90 000 000

90 000 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à garantir un financement pérenne et suffisant pour le Plan National Maladies Rares 4 (PNMR4), afin de préserver et renforcer la politique pionnière de la France dans la prise en charge des maladies rares. Depuis 2004, la mise en œuvre de trois plans nationaux a permis des progrès significatifs, notamment en structurant les soins à travers les Centres de Référence et les Filières de Santé Maladies Rares, en favorisant l’accès au diagnostic, en impulsant la recherche et en créant des outils comme les codes ORPHA pour mieux identifier les patients. Malgré ces avancées, les défis restent nombreux : lutter contre l’errance diagnostique, améliorer la formation des professionnels de santé, développer les thérapies innovantes et garantir leur accessibilité, ou encore renforcer la coordination des acteurs du parcours de soins et de vie.

À ce jour, bien que le PNMR4 ait été annoncé, son financement est incertain et compromet la continuité des actions existantes et l’introduction de nouvelles mesures pourtant nécessaires pour répondre aux besoins des trois millions de Français touchés par une maladie rare. Le précédent plan avait mobilisé un budget de 777 millions d’euros pour la période 2018-2022, tandis que les actions élaborées par les groupes de travail ayant préparé le PNMR4 nécessitaient une enveloppe de 220 millions d’euros par an pour la seule organisation des soins.

Cet amendement propose donc d’allouer une enveloppe annuelle de 220 millions d’euros au financement du PNMR4, afin de garantir la mise en œuvre des mesures prioritaires identifiées et de permettre à la France de conserver son leadership dans la lutte contre les maladies rares. Cet investissement est indispensable pour renforcer la prise en charge des malades, limiter les impacts sociaux et économiques de ces pathologies chroniques et invalidantes, et répondre aux attentes des patients, des familles et des professionnels de santé.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 90 millions d’euros le programme 379 – « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), et majore de 90 millions d’euros le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » en AE et en CP au bénéfice de l’action 14 « Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malades ».
En outre, il est procédé à des réaffectations à l’intérieur du programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins ». L’action 19 « Modernisation de l'offre de soins » est minorée de 60 millions d’euros en AE et en CP, l’action 11 « Pilotage de la politique de santé publique » est minorée de 50 millions d’euros en AE et en CP et l’action 16 « Veille et sécurité sanitaire » est minorée de 20 millions d’euros en AE et en CP au bénéfice de l’action 14 « Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malades », majorée de 130 millions d’euros en AE et en CP.
Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 379, ni des autres missions du programme 204, et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-423 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO, SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme SENÉE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 20 000 000

 

20 000 000 

 

Protection maladie

 

20 000 000 

 

 

 20 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

TOTAL

 20 000 000

20 000 000 

20 000 000 

20 000 000 

SOLDE

 0

 0

Objet

Cet amendement vise à financer la mise en place d’un dépistage systématique et organisé du cancer broncho-pulmonaire par scanner volumique faible dose auprès des populations à risque. 

Plusieurs études ont démontré que la réalisation d’un scanner thoracique en faible dose chez les sujets à risques (fumeurs âgés de 50 ans et plus) permet la détection de tumeurs pulmonaires débutantes et réduit le risque de décès par cancer du poumon. Ce risque à 10 ans est réduit de 26% chez les hommes et de 40% chez les femmes dans l’étude NELSON publiée en janvier 2020.

La faisabilité du dépistage organisé en France est également documentée par une étude conduite en 2019 sous la direction d’Olivier Leleu, chef du service de pneumologie de centre hospitalier d'Abbeville. 

Pourtant, malgré la multiplication des preuves en faveur de son utilisation, le scanner faible dose n'est toujours pas implémenté de façon systématique en France. Pour le docteur Gérard Zalcman, chef du service d'oncologie thoracique à l'hôpital Bichat, il s’agit d’ « un constat alarmant (…). Le dépistage systématique du cancer du poumon par scanner à faible dose devrait être proposé à tous les patients à risque, fumeurs ou ex-fumeurs sevrés, et pris en charge par la Solidarité nationale. »

En décembre 2022, le conseil Européen a incité tous les États membres à lancer des programmes pilotes et plusieurs pays européens ont d’ores et déjà déployé ce dépistage systématique. La même année, la Haute Autorité de Santé a recommandé l’engagement d’un programme pilote sur le territoire français. L’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris a ainsi lancé une large étude à ce sujet, intitulée CASCADE et financée par l’Inca et le ministère des Solidarités et de la Santé. Or, le budget de l’Inca a été amputé de 6 millions d’euros en 2024, menaçant ainsi ses missions de prévention et de dépistage.

Aujourd’hui, alors que le cancer broncho-pulmonaire demeure la première cause de mortalité par cancer, avec 33 000 décès en 2018, il est temps de généraliser ce dépistage précoce. Il s’agit d’un enjeu majeur de santé publique.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 20 millions d’euros le programme 379 – « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et majore de 20 millions d’euros le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 379, et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-453 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme : 

Campagne nationale d'information sur l’addiction aux paris en ligne

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 10 000 000 

  10 000 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 10 000 000

Campagne nationale d'information sur l’addiction aux paris en ligne

10 000 000 

10 000 000 

TOTAL

 10 000 000

10 000 000 

10 000 000 

10 000 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Le présent amendement propose d’affecter dix millions d'euros au programme Prévention afin de financer une campagne nationale d'information sur l’addiction aux paris en ligne. La campagne pourrait être déployée au sein de l'Action 14 – « Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malades », qui comporte un volet santé mentale.

Ce budget permettra de mobiliser de nombreux canaux : réseaux sociaux, spots télévisés, affiches, presse écrite, dépliants à distribuer dans les lieux publics. 

Jouer comporte des risques d’addiction, et Santé Publique France relève que 62% du chiffre d’affaires issu des paris sportifs provient des addictions. Par ailleurs, 72% des parieurs ont entre 18 et 35 ans et plus d’un tiers des 15-17 ans disent avoir déjà parié, alors que les jeunes sont 6 fois plus susceptibles de développer une addiction. 

Joueurs Infos Services, qui dépend de Santé Publique France, précise également que les paris hippiques en ligne présentent davantage de risques d'addiction par rapport aux paris physiques en hippodrome ou bar PMU, du fait de plusieurs facteurs : (i) la possibilité de parier partout et à tout moment ; (ii) la possibilité de parier sur plusieurs sites en même temps ; (iii) la dématérialisation de l’argent joué ; et (iv) le fait de jouer seul, loin du regard des autres, ce qui peut faire perdre la notion du temps passé et de l’argent dépensé et perdu.

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF, les auteurs de cet amendement ont été contraints de compenser la dépense par un gage sur un autre programme de la mission concernée. Cet amendement propose ainsi d’annuler 10 M€ du programme 379 – « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) », pour les redéployer vers le programme 204 - « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins ». Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires, et nous appelons à lever le gage. 

Cet amendement a été inspiré par Addictions France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-457 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

Protection maladie

6 000 000

 

6 000 000

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

La France fait face à une véritable explosion des maladies chroniques, qui représentent aujourd’hui une part considérable de la charge sanitaire et économique du pays. Environ 20 millions de Français sont touchés par une ou plusieurs pathologies chroniques, parmi lesquelles le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Ces affections ne sont pas uniquement des maladies individuelles  ; elles reflètent également des problématiques collectives liées aux évolutions de notre mode de vie  : sédentarité croissante, alimentation industrielle riche en sucres et en graisses, et vieillissement de la population.

Malgré les efforts engagés, ces pathologies continuent de croître à un rythme inquiétant, menaçant directement la qualité de vie de nos concitoyens et le bon fonctionnement de notre système de santé. L’invitation lancée récemment par le ministère de la Santé à 21 millions de Français pour réaliser un bilan de prévention gratuit témoigne de l’urgence d’agir. mais les défis sont immenses  : la prévention reste insuffisamment financée, et les inégalités territoriales fragilisent encore plus les populations les plus vulnérables.

Par ailleurs, les départements et régions d’outre-mer illustrent tragiquement ces enjeux. La prévalence des maladies chroniques y est bien plus élevée qu’en métropole  : 9,72  % de la population est traitée pour le diabète à La Réunion, 8,90  % en Guadeloupe, et 7,89  % en Martinique, contre environ 5,6  % en métropole. Ces chiffres traduisent une véritable crise sanitaire.

Plusieurs facteurs expliquent ce déséquilibre  : une alimentation ultraprocessée souvent plus sucrée, malgré les cadres législatifs existants  ; des écarts socio-économiques marqués, avec des taux de précarité bien supérieurs à la moyenne nationale  ; et un accès encore insuffisant à des structures de prévention et de soins. Ces réalités s’accompagnent d’un impact lourd sur le quotidien des habitants  : complications cardiovasculaires, amputations liées au diabète et, surtout, une espérance de vie en mauvaise santé qui diminue. Il s’agit d’une double peine pour des territoires déjà marqués par des inégalités structurelles.

Face à ces constats, il est impératif d’amplifier les efforts en matière de prévention, d’éducation à la santé et de prise en charge anticipée. L’abondement de 6 millions d’euros au programme « protection maladie  » du PLF 2025 répond à cette exigence.

Ces crédits pourront permettre de renforcer les campagnes de prévention ciblées, notamment dans les DROM, où les besoins sont criants  ; de développer des dispositifs innovants de dépistage précoce, en intégrant mieux les professionnels de santé locaux  ; d’améliorer l’éducation thérapeutique des patients, pour leur offrir des outils concrets d’autonomie face à leur maladie  ; et d’accompagner les collectivités locales, afin qu’elles mettent en place des solutions adaptées à leur contexte socio-économique.

Cet investissement, bien que modeste au regard des enjeux, pourrait transformer durablement la trajectoire de santé publique, tout en réduisant les coûts à long terme. Prévenir aujourd’hui, c’est éviter des dépenses exponentielles demain.

En abondant ce programme, l’État envoie un signal fort  : celui de son engagement pour protéger la santé de tous les Français, sans exception, et pour réduire les fractures sanitaires qui pèsent sur nos territoires les plus fragiles.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement abonde le programme « protection maladie », compensé par une diminution d’autant sur le programme « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-459 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme :

Registre national des cancers

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

 5 000 000 

 5 000 000 

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

Registre national des cancers

5 000 000

5 000 000 

TOTAL

 5 000 000

5 000 000 

5 000 000 

5 000 000 

SOLDE

 0

 

 

Objet

En juin 2023, le Sénat a adopté à l'unanimité une proposition de loi, issue de l’Union Centriste, visant mettre en place un registre national des cancers. En effet, les cancers représentent de l'ordre de 382 000 nouveaux cas et 157 400 décès par an, ce qui constitue la première cause de décès chez l'homme, et la deuxième chez la femme. Pourtant, les registres existants ne couvrent qu'un quart de la population française (24%, soit environ 14 millions de personnes) : il s'agit de registres restreints à une zone géographique, certaines localisations cancéreuses comme les cancers digestifs, ou encore le registre pédiatrique.

22 pays européens disposent pourtant d'un registre national exhaustif, et la création d'un tel registre en France est notamment recommandée par l'Académie nationale de Médecine dans son rapport « Les cancers en France : vers un registre national de fonctionnement centralisé » (décembre 2021).


Cet amendement vise à budgétiser un registre national exhaustif des cancers, ce qui permettra en particulier de mieux identifier et prévenir les cancers d'origine environnementale.

Cette création constituerait une avancée significative pour la santé publique en France, en permettant de centraliser et analyser les données relatives aux expositions environnementales et aux pathologies associées. Cela offrirait des outils indispensables pour renforcer la prévention, améliorer la prise en charge des patients et optimiser l’utilisation des ressources publiques.

Tout d’abord, ce registre permettrait d’identifier de manière précise les liens entre les facteurs environnementaux et le développement de certains types de cancers (identification de liens de cause à effet en termes de recherche en santé publique). Ces données offriraient une base scientifique solide pour orienter les politiques publiques de prévention. En ciblant les zones géographiques et les populations les plus exposées à des agents cancérigènes, comme la pollution de l’air ou l’utilisation de pesticides, il deviendrait possible de prioriser des actions concrètes pour réduire ces expositions. Une telle démarche contribuerait à réduire l’incidence des cancers évitables en agissant sur leurs causes directes, renforçant ainsi la protection sanitaire des citoyens.

Par ailleurs, en fournissant des informations détaillées sur les caractéristiques des cancers liés à des expositions spécifiques, ce registre favoriserait une amélioration notable des parcours de soins. Il permettrait de mieux comprendre les mécanismes biologiques à l’origine des cancers environnementaux, de détecter des populations particulièrement vulnérables et d’adapter les stratégies de dépistage en conséquence. Ces avancées renforceraient également la recherche médicale et scientifique, en facilitant le développement de traitements plus ciblés et personnalisés.

Un registre national contribuerait également à lutter contre les inégalités de santé. En identifiant les disparités régionales ou socio-économiques en matière d’exposition à des facteurs cancérigènes, il fournirait des données essentielles pour mieux orienter les politiques publiques vers les territoires les plus touchés. Ainsi, des mesures adaptées pourraient être déployées dans les zones les plus vulnérables, réduisant à la fois les risques sanitaires et les écarts d’accès aux soins.

Sur le plan des finances publiques, un registre national des cancers environnementaux aurait également un impact positif en permettant de réaliser des économies substantielles à moyen et long terme. En diminuant l’incidence des cancers évitables par des politiques de prévention ciblées, il est possible de réduire significativement les coûts associés aux traitements, qui constituent aujourd’hui une part importante des dépenses de santé publique. En parallèle, en adaptant les actions de prévention et de soins aux données réelles issues du registre, les ressources publiques pourraient être allouées de manière plus efficace, augmentant ainsi la performance globale des politiques de santé.

Enfin, un tel registre renforcerait la transparence des politiques publiques et la confiance des citoyens envers les institutions. En mettant à disposition des données fiables et actualisées sur les liens entre les cancers et les expositions environnementales, il permettrait aux citoyens et aux associations de s’informer et d’agir en connaissance de cause. Cette transparence favoriserait une plus grande implication des acteurs de la société civile et consoliderait la légitimité des décisions politiques prises sur la base de ces données.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 5 millions d’euros le programme 379 – « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et majore de 5 millions d’euros le programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 379, et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-167 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. MOUILLER et Mmes IMBERT et LASSARADE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Protection maladie

 

3 000 000

 

3 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Malgré des avancées considérables en matière de prévention et de dépistage, le virus du Sida et les infections sexuellement transmissibles (IST) demeurent de véritables problématiques de santé publique.

En 2023, 1,3 millions de personnes ont été nouvellement infectées dans le monde par le VIH, contre 3,3 millions en 1995. Toutefois, le financement de la lutte contre le VIH a diminué de 5 % entre 2022 et 2023, et de 7,9 % entre 2020 et 2023.

La mobilisation dans la lutte contre ces maladies est fondamentale si nous souhaitons y mettre fin d’ici 2030, échéance fixée par Onusida dont la France a fait sienne  conformément à la Stratégie nationale de santé sexuelle 2017-2030. 

Le contrôle de l’épidémie de VIH suppose, en premier lieu, la réduction significative du nombre de personnes séropositives qui l’ignorent.

C’est pourquoi, cet amendement vise à augmenter les crédits en faveur de la prévention du VIH et des IST à hauteur de 3 millions d’euros. Ces crédits sont prélevés sur l’action 2 "Aide médicale de l’État" du programme 183 pour abonder l’action 14 "Prévention des maladies chroniques et qualité de vie des malades" du programme 204.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-592 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme :

Prévention du virus de l'immunodéficience humaine et des infections sexuellement transmissibles

II. -En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

3 000 000

3 000 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

Prévention du virus de l'immunodéficience humaine et des infections sexuellement transmissibles

3 000 000

3 000 000

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et les infections sexuellement transmissibles (IST) demeurent de véritables problématiques de santé publique.

D'après le dernier bulletin de Santé publique France (26/11/24), "Les derniers chiffres  [...] concernant les découvertes d’infection par le VIH ne vont pas dans le bon sens. Le nombre de ces dernières augmente et cela ne peut être expliqué par un taux de dépistage qui, en 2023, a atteint un niveau record en France". La lutte contre l’épidémie de VIH/sida doit pourtant être une priorité nationale. La France a en effet fait sien l’objectif énoncé par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) d’une éradication de l’épidémie d’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) d’ici 2030 (zéro nouvelle contamination au VIH, zéro nouveau cas de sida, zéro discrimination), objectif correspondant concrètement à moins de 50 nouvelles infections par an, chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH), objectif qu'il est à ce stade "peu probable" d'atteindre d'après les chercheur.e.s [1].

En 2022, 43% des infections à VIH ont été découvertes à un stade tardif de l’infection selon Santé Publique France. Un chiffre qui ne baisse pas par rapport aux années précédentes. Il est nécessaire de rappeler que le dépistage au stade tardif constitue une perte de chance en termes de prise en charge individuelle et un risque de transmission du VIH aux partenaires avant la mise sous traitement antirétroviral.
Les outils nécessaires pour mettre fin à l’épidémie d’ici 2030 sont déja là : la PrEP (Prophylaxie ré-exposition), le TasP (Treatment as Prevention), les préservatifs internes et externes, le dépistage, le TPE (Traitement Post-Exposition), les centres de santé communautaires. Des campagnes de grande ampleur doivent être déployées pour assurer leur promotion. 

En 2023, 1,3 millions de personnes ont été nouvellement infectées dans le monde par le VIH, contre 3,3 millions en 1995. Toutefois, le financement de la lutte contre le VIH a diminué de 5 % entre 2022 et 2023, et de 7,9 % entre 2020 et 2023. La France prévoit d'ailleurs de réduire son aide au développement à destination de la lutte contre le VIH dans le reste du monde.

Le contrôle de l’épidémie de VIH suppose, en premier lieu, la réduction significative du nombre de personnes séropositives qui l’ignorent. C’est pourquoi, cet amendement vise à augmenter les crédits en faveur de la prévention du VIH et des IST à hauteur de 3 millions d’euros. Cet amendement appelle également le Gouvernement à clarifier sa position sur le subventionnement à un niveau au moins constant sinon en augmentation des associations de lutte contre le VIH/sida, comme Sida Info Service.

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF, les auteurs de cet amendement ont été contraints de compenser la dépense par un gage sur un autre programme de la mission concernée. Cet amendement propose ainsi d’annuler 3 M€ du programme 379 – « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) », pour les redéployer vers le programme 204 - « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins ». Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires, et nous appelons à lever le gage. 

[1]  Cambiano V, Miners A, Lampe FC, McCormack S, Gill ON, Hart G, et al. The effect of combination prevention strategies on HIV incidence among gay and bisexual men who have sex with men in the UK: A model-based analysis. Lancet HIV. 2023; 10(11):e713-e722






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-547 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme : 

Ordonnance verte

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 2 100 000 

  2 100 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

Ordonnance verte

 2 100 000

 2 100 000

TOTAL

 2 100 000

2 100 000 

2 100 000 

2 100 000 

SOLDE

 0

 

Objet

La ville de Strasbourg a mis en place depuis 2022 l’ordonnance verte, un dispositif visant à lutter contre les perturbateurs endocriniens en permettant à 800 femmes enceintes initialement (puis 1500 par an désormais face au succès de l’expérimentation) d’avoir droit à deux séances de sensibilisation aux risques liés aux perturbateurs endocriniens ainsi qu’à un panier de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique gratuit chaque semaine pendant 28 semaines.

Cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose par conséquent de s’inspirer de la réussite d’une politique locale et d’expérimenter dans trois départements le dispositif de l’ordonnance verte en transférant 2,1 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement (pour un coût estimé à 700 000€ pour l’expérimentation à Strasbourg) de l'action 02 « Ségur investissement du PNRR » du programme 379 « Compensation à la sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet «  Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » vers l'action 15 « prévention des risques liés à l'environnement et à l'alimentation » du programme 204 « prévention, sécurité sanitaire et offre de soins ».

Il est par ailleurs proposé au Gouvernement de lever le gage et d’investir ce sujet en lançant une mission autour de l’ordonnance verte.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-550 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme : 

Stratégie nationale de prévention sur le chemsex

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

  300 000

 300 000 

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

Stratégie nationale de prévention sur le chemsex

300 000 

 300 000

TOTAL

 300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

 

Objet

Le chemsex - par la contraction en anglais des mots sex et chemical - consiste en la consommation de substances psychoactives dans le but d’avoir des rapports sexuels, particulièrement dans la communauté homosexuelle.

Cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à augmenter le budget alloué au programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » afin de financer le lancement d’une stratégie nationale de prévention sur le chemsex.

Une stratégie nationale de prévention et de réduction des risques et des dommages de la pratique du chemsex, de court terme avec les risques encourus par la prise du produit, mais également des risques psychosociaux dû à l’addiction, est attendue par les associations de terrain, cet amendement propose donc de financer sa réalisation.

Selon l’enquête sociologique APACHES (Attentes et PArcours liés au CHEmSex) réalisé en 2019 par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) à la demande de la Direction générale de la santé, 3 % à 14 % des hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) avaient participé à une séance de chemsex au cours des douze derniers mois. Face à ce phénomène en apparente croissance, un des enjeux est d’outiller les professionnels pour le repérage, la prévention et la prise en charge des problématiques potentiellement engendrées par ces pratiques, mais également proposer aux usagers des informations fiables et des moyens de prise en charge.

Cette stratégie nationale de santé publique doit associer les acteurs issus d'associations communautaires (notamment HSH), mais aussi les associations d’usagers drogues ou d'auto support, qui sont et restent les premières concernées par les missions d'« aller vers » les personnes ayant des pratiques de chemsex. Cette stratégie nationale doit permettre le déploiement de campagnes d'information et de sensibilisation dans l’ensemble du territoire, dans le principe d'« aller vers », au contact des usagers et au plus près des milieux de consommation et de pratiques sexuelles (bars, sexclubs, saunas…) ou privés ainsi que sur Internet (comme sur des applications de rencontres pour HSH).

Cette stratégie doit ainsi permettre l’élaboration d’outils permettant de cartographier les professionnels de santé et acteurs communautaires accueillant des chemsexers en vue de favoriser le rapprochement des intervenants et les relais nécessaires, permettant ainsi d’orienter aux mieux ces patients au niveau local tout en renforçant ces personnes ressources identifiées, acceptées, et reconnues par la communauté pour leurs actions d’éducation, de prévention, de repérage précoce et d’orientation (si besoin) vers des soins adaptés, personnes ressources possédant des compétences multiples (addictologie, sexologie, infectiologie). La constitution de cet agenda d’acteurs en sein d’un véritable réseau territorial permettra également de repérer les zones géographiques dépourvues de possibilité de soin et de prise en charge.

Il s’agit d’un amendement afin que le gouvernement s’empare pleinement de ce sujet, sans tabou, ni morale envers les usager·e·s de drogues et les pratiquant du chemsex. La prise en charge des personnes pratiquant le chemsex est complexe et nécessite une approche interdisciplinaire et une vision globale - de politiques de réduction des risques et de lutte contre les addictions, de lutte contre l’homophobie, avec une approche de santé communautaire - et intégrée. Cet amendement appelle le gouvernement à améliorer la structuration d’action à l’échelle nationale, recommandé par le rapport « Chemsex 2022 » du Professeur Amine Benyamina, à travers une stratégie nationale.

Cet amendement s’inscrit dans la feuille de route de la Stratégie nationale de santé sexuelle 2021-2024, avec l’action visant à « améliorer le repérage et la prise en charge des chemsexers » qui se donne pour objectif de « développer une réponse fondée sur la prévention combinée tant pour les enjeux de réduction des risques sexuels que de réduction des risques liés à l’usage de produits psychoactifs », de « développer une réponse fondée sur les besoins des personnes (approche en santé globale, accès aux droits, accompagnement psychologique, etc.) et l’appui des pairs », ainsi que « sensibiliser l’ensemble des professionnels de la prise en charge » .

Le gouvernement doit s’investir pleinement dans le sujet du chemsex dans une approche de santé publique, et ainsi réaliser un cahier des charges national et/ou des recommandations sous l’égide de la Haute Autorité de Santé afin de préciser et d’homogénéiser les missions de prévention, de RDR, et de soins, que les réseaux territoriaux doivent être amenés à mettre en œuvre, en lien avec les associations et les acteurs concernés. Il s’agit ainsi de mettre en place une véritable stratégie nationale de santé publique à toutes les étapes, allant de l’information et la prévention, jusqu’à la prise en charge, sur tout le territoire.

Le présent amendement vise donc à prendre dans l’action 2 du programme 379 - « Compensation à la Sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) », la somme de 300 000 € en AE et en CP pour l’attribuer à l’action 11 du programme - 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » en AE et en CP.

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-605 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SOUYRIS et PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme : 

Surveillance toxicologique des eaux

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

200 000

200 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

Surveillance toxicologique des eaux

200 000

200 000

TOTAL

200 000

200 000

200 000

200 000

SOLDE

0

0

Objet

A l'été 2024, plusieurs rapports du Réseau européen d'action sur les pesticides (PAN) et de l'association Générations futures ont révélé une contamination massive et universelle des eaux européennes au TFA. Cette contamination concerne aussi bien les eaux de surfaces et souterraines que l'eau potable du robinet ou en bouteille. Les résultats de ces enquêtes sont alarmants. 100 % des eaux de surfaces et souterraines testées sont contaminées au TFA et 94 % des échantillons d'eau du robinet le sont aussi.

Un dernier rapport publié le 15 octobre 2024 démontre l'absence de surveillance toxicologique de ces composés chimiques, malgré les alertes des scientifiques. Alors que la directive européenne 2020/2184 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine du 16 décembre 2020 fixe une valeur limite du « total PFAS » à 500 ng/L, la concentration moyenne de TFA dans l'eau du robinet s'élève à 740 ng/L, et jusqu'à 2100 ng/L à Paris. La classification du TFA comme « métabolite non-pertinent » par l'Agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) le place en dehors de tout cadre réglementaire contraignant. Pourtant, les autorités sanitaires allemandes ont déposé une demande auprès de l'Agence européenne des produits chimiques de classement du TFA comme substance reprotoxique qui devrait nous inciter à mettre en œuvre une surveillance sanitaire de cette molécule.

Le caractère « éternel » de ce polluant a pour conséquence une accumulation inéluctable dans l'eau tant que les sources de ce métabolite, à savoir certains pesticides et gaz fluorés, sont utilisés et répandus dans l'environnement. 

Afin de protéger la santé humaine et celle de notre environnement, cet amendement  du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires appelle le Gouvernement à financer une surveillance toxicologique par l’Anses et à considérer le TFA comme un « métabolite pertinent ».

Cet amendement transfère ainsi 200 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement de l'action 02 « Ségur investissement du PNRR » du programme 379 « Compensation à la sécurité sociale du coût des dons de vaccins à des pays tiers et reversement des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet «  Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » vers l'action 15 « prévention des risques liés à l'environnement et à l'alimentation » du programme 204 « prévention, sécurité sanitaire et offre de soins ».

Il est par ailleurs proposé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-503

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BRULIN, APOURCEAU-POLY et SILVANI, M. BROSSAT

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Planification des investissements à l’hôpital public

I. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

Planification des investissements à l’hôpital public

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à financer la planification des investissements à l’hôpital public.

L’effort d’investissement des hôpitaux a été divisé par deux en un peu plus de 10 ans, passant de 10,2% en 2009 à 4,8% en 2021.

Le Ségur investissement financé par les dotations de l'Union Européenne arrivant à échéance, il apparait indispensable de ne pas stopper les investissements hospitaliers.

L’État n’assume plus sa mission d’investisseur dans les secteurs que sont l’éducation et la santé, qui devraient normalement relever intégralement du secteur public.

Ainsi, l'AP-HP envisage de construire le futur campus universitaire du Grand Hôpital Nord sous la forme d’un partenariat public privé avec Eiffage.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-Kanaky se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. 

C’est pour cette raison que cet amendement procède aux mouvements de crédits suivants :

- Le nouveau programme «Planification des investissements à l'hôpital public » est abondé de 50 millions d’euros en AE et CP; 

- L’action 19 “Modernisation de l'offre de soins” du programme 204 «Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » est minorée de 50 millions d’euros en AE et CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-604

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Financement de la hausse du coefficient géographique à La Réunion

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

Financement de la hausse du coefficient géographique à La Réunion

40 000 000

 

40 000 000

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement est un amendement d’appel pour alerter sur la situation du CHU et des établissements de santé de La Réunion. 

Comme au sein d’autres politiques publiques, nos territoires ultramarins font face à des enjeux hospitaliers singuliers. Des singularités communes comme l’éloignement géographique ou leur financement à l’activité souvent inadapté à la réalité et au temps de l’accompagnement social dues aux pathologies ou aux addictions de chacun des territoires comme c’est le cas à La Réunion.

Des singularités propres à chacun d’entre eux en termes démographiques, pathologiques et épidémiologiques ou d’aménagement du territoire. Ces singularités contraignent, territoire par territoire, bassin régional par bassin régional à des politiques publiques adaptées. Or, les financements dont dépendent nos établissements ne répondent pas à des règles d’égalité réelle. Le CHU de La Réunion, hôpital de référence du bassin de l’océan Indien, doit répondre à la problématique d’accès aux soins des Réunionnaises et des Réunionnais, à celles des Mahoraises et Mahorais dont les infrastructures ne sont pas adaptées. En 2012, ce dernier accueillait 400 évacuations sanitaires mahoraises. 1600 en 2023. Et internationale car ⅓ des EVASAN concernerait des étrangers. C’est l’honneur de notre CHU et de La Réunion. C’est aussi l’image de la France à l’international. 

Si l’ensemble des acteurs ont accueillis avec satisfaction les annonces faites l’an dernier (+3 pts pour le coefficient géographique) et de février dernier (+ 31 millions d’aide exceptionnelle en compensation notamment des mesures SEGUR), un décalage subsiste entre les alertes de la FHF-OI et les mesures prises ne permettant pas d’être sereine pour les années à venir sur l’avenir du CHU, notamment au regard de la non prise en compte par la DREES de certaines charges pour l’hôpital public réunionnais. C’est pourquoi le présent amendement permet de financer une réévaluation supplémentaire du coefficient géographique comme la FHF-OI qui préconisait 8 points supplémentaires pour l’année 2024 à partir de l’étude DRESS 2023. Nous rappelons ainsi que malheureusement la surrémunération n’est pas prise en compte dans les calculs actuels : les établissements de santé réunionnais s’en trouvent ainsi pénalisés.

Il est ainsi proposé de transférer des crédits depuis l’action 11 (Pilotage de la politique de santé publique) à hauteur de 40 millions d’euros pour financer une hausse plus importante du coefficient géographique au profit des établissements de santé du territoire. 

Il s’agit pour mémoire d’un amendement d’appel. Nous n’avons ainsi naturellement pas pour intention de réduire les crédits dévolus au pilotage de la politique de santé publique et, en cas d’adoption, nous souhaitons donc que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-472 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE et OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

9 100 000

 

9 100 000

 

Protection maladie

 

9 100 000

 

9 100 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

TOTAL

9 100 000

9 100 000

9 100 000

9 100 000

SOLDE

0

0

Objet

L’agence de Santé de Wallis et Futuna est un établissement public national à caractère administratif qui regroupe deux hôpitaux et plusieurs dispensaires. Elle prend en charge l’ensemble du système de santé local.

Le projet de santé du territoire de Wallis et Futuna a été arrêté en 2024 pour un déploiement en 2025.

La création de deux postes de médecins urgentistes, le renfort des équipes afin de maintenir à domicile la population âgée et handicapée, le renouvellement du scanner à Wallis sont quelques unes des mesures prioritaires et nécessaires pour la prise ne charge de la santé des wallisiens et futuniens.

Les crédits sont prélevés sur l’action 2 « Aide médicale de l’Etat » du programme 183 pour abonder l’action 19 « Modernisation de l’offre de soins » du programme 204, qui finance notamment l’Agence de santé du territoire des îles Wallis et Futuna. Pour autant l’auteur de cet amendement n’a aucune intention de diminuer les crédits de ce programme, ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution et sollicite la levée du gage par le gouvernement.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-571

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Expérimentation d’un renforcement des contrôles quant à la financiarisation de la santé

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

Expérimentation d’un renforcement des contrôles quant à la financiarisation de la santé

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est un amendement d’appel pour alerter sur les conséquences de la financiarisation de la santé à La Réunion.

A La Réunion, 80% des centres d’imagerie de l’île sont financiarisés contre seulement 20% dans l’Hexagone. Certains patients réunionnais se plaignent de délais plus importants pour une simple radio ou une mammographie que pour un scanner coûteux ou une IRM dans un même laboratoire, certains évoquant un potentiel tri des actes médicaux en fonction de leur remboursement. Si ce point n’a pas pu être vérifié, faute de données transmises à ce jour par l’Agence Régionale de Santé de La Réunion malgré nos demandes, il est important de réguler la financiarisation de la santé.

Ce phénomène en essor dans notre pays a été remarquablement décrit dans le rapport d'information du 25 septembre 2024 fait au nom de la commission des affaires sociales sur la financiarisation de l’offre de soins par nos collègues Corinne IMBERT, Bernard JOMIER et Olivier HENNO.

Nos collègues écrivent ainsi au terme d’importants travaux : une « réglementation pourrait notamment prévoir des clauses fixant une durée minimale d’investissement ou de détention des parts au capital des SEL, pour interdire les investissements purement spéculatifs sur des durées de court terme et prévenir le retrait non anticipé de capitaux. » 

Nos collègues notent par ailleurs que « les moyens de contrôle des régulateurs demeurent limités. Les 200 centres contrôlés sur les trois dernières années par la Cnam ne représentent, ainsi, qu’environ 8 % des près de 2 500 centres de santé recensés. À cet égard, la commission des affaires sociales, saisie de la proposition de loi visant à améliorer l’encadrement des centres de santé, avait déjà observé dans son rapport que « Les moyens de contrôle des ARS sont d’un maniement difficile : elles peuvent certes prononcer la suspension ou procédure contradictoire, mais les moyens humains restent limités… ». 

C’est pourquoi le présent amendement propose de transférer des crédits depuis l’action 11 (Pilotage de la politique de santé publique) à hauteur d’1 millions d’euros pour accroître les moyens dédiés au contrôle de la part des Agences Régionales de Santé.

Ces agences figurent certes au sein du programme 155 « Soutien des ministères sociaux » mais il s’agit ici d’un amendement d’appel. Une ligne nouvelle est donc créée pour rester au sein de la même mission. 

Nous n’avons ainsi naturellement pas pour intention de réduire les crédits dévolus au pilotage de la politique de santé publique et, en cas d’adoption, nous souhaitons donc que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-338 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LE RUDULIER, Mmes NOËL et DEVÉSA, MM. SOMON, REYNAUD et Paul VIDAL, Mme GOSSELIN, MM. CHASSEING et RAVIER et Mme PERROT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Carte vitale biométrique

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

 

 

 

Protection maladie

 

50 000 000

 

50 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

 

Carte vitale biométrique

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement vise à favoriser la mise en place concrète de la carte Vitale biométrique, en créant un nouveau programme intitulé « Carte vitale biométrique », composé d’une action unique au même nom, au sein de la mission » Santé », qui serait créditée de 50 millions d’euros, gagés par l’annulation de 50 millions d’euros de crédits du programme 183 « Protection maladie » .

Cet amendement est en cohérence avec le rapport parlementaire issu de la commission d’enquête consacrée à la lutte contre la fraude aux prestations sociales paru en 2020, 75,3 millions d’assurés sociaux sont pris en charge en France pour 67,1 millions d’habitants, et 66,8 millions de personnes se font rembourser en France des soins par l’assurance maladie alors que selon un sondage cité par la Cour des comptes, 16 % des français ne consomment pas de soins chaque année, ce qui montre l’ampleur du « tourisme médical » dont notre système de santé est victime.

Le rapport rendu en 2019 par les parlementaires Nathalie Goulet et Carole Grandjean fait, quant à lui, état d’un nombre de cartes Vitale surnuméraires compris en 2019 entre 2 millions et 5,3 millions. En février 2020, la directrice de la Sécurité sociale a reconnu, lors d’une audition au Parlement, un surnombre de 2,6 millions de cartes Vitale.

L’évaluation de la fraude sociale oscille, suivant les différentes études, entre 14 et 45 milliards d’euros par an. Parmi ce montant, le problème spécifique de la fraude à la carte Vitale est difficile à estimer. Toutefois, une estimation sommaire peut néanmoins être faite en partant du montant moyen de dépenses de santé par habitant : 3102 € dont 213 € à la charge des ménages (chiffres de 2019), soit un coût pour l’assurance-maladie d’environ 3000 € par an par habitant. En choisissant l’estimation la plus basse de cartes Vitale surnuméraires en circulation, soit 2 millions de cartes, il peut être estimé que la fraude pourrait atteindre jusqu’à 6 milliards d’euros.

Pour répondre à ce scandale, le Sénat a voté début août 2022, dans le cadre du PLFR, la mise en place de la carte vitale biométrique. Dans le cadre des Printemps de l’évaluation, les parlementaires ont pu constater que le dossier, contrairement à la volonté du législateur, n’avait pas avancé.

Cette nouvelle carte vitale doit intégrer des données supplémentaires, comme des empreintes digitales et permettre enfin aux professionnels de santé d’être sûr que la carte appartient bien au patient et qu’elle n’a été ni volée, ni prêtée.

À l'heure où les Français ont de plus en plus de mal à se soigner, il n'est pas cohérent que des personnes en situation irrégulière puisse se soigner gratuitement grâce à l'AME, et que les Français se voient de moins en moins bien remboursés des prestations sociales et médicales ou encore subissent l'augmentation des prix des médicaments.

Face au scandale des millions de personnes prises en charge indûment et à l’heure où nos compatriotes peinent à se soigner, le passage à l’identité sociale biométrique doit être accélérée. C’est le sens du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-532 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHASSEING, Mme LERMYTTE, M. GRAND, Mme Laure DARCOS, MM. BRAULT, WATTEBLED, Alain MARC et LAMÉNIE, Mme PAOLI-GAGIN, M. CHEVALIER, Mmes BOURCIER, AESCHLIMANN et BELRHITI, MM. HENNO et POINTEREAU, Mmes JACQUEMET et SOLLOGOUB, M. BONNEAU, Mme GUIDEZ, M. FIALAIRE, Mme DUMONT, MM. SOMON et LEMOYNE, Mme SAINT-PÉ et MM. DAUBRESSE et ROCHETTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Carte vitale biométrique

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

 

 

 

Protection maladie

 

20 000 000

 

20 000 000

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

Carte vitale biométrique

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à permettre la mise en place de la carte vitale biométrique.

Il passe pour cela par la création d’un programme spécifique au sein de la mission santé à hauteur de 20 millions d’euros, gagés par l’annulation de 20 millions d’euros de crédits sur l’action « aide médicale d’Etat » du programme « protection maladie ».

Si elle génère des dépenses lors de sa mise en place, cette mesure permettra de générer des économies sur le moyen long terme. En effet, le surnombre de cartes vitales en circulation, attesté par plusieurs rapports, est générateur de fraude sociale. Si le montant de la fraude à la carte vitale est difficile à chiffrer, il pourrait atteindre 6 milliards d’euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-374 rect. ter

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. IACOVELLI, Mmes HAVET, NADILLE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme PHINERA-HORTH, M. LEMOYNE, Mme BILLON et M. CHEVALIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I.  Créer le programme :

Maisons des femmes

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

20 000 000

 20 000 000

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

Maisons des femmes

20 000 000

20 000 000

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à pérenniser et sécuriser les financements dédiés aux 101 « Maisons des femmes » à hauteur de 20 millions d’euros. 

Les violences faites aux femmes ne diminuent pas, au contraire, elles augmentent, comme le constate dans son dernier rapport le Haut Conseil à l’Égalité. 

En France, c’est plus de 220 000 femmes chaque année qui se retrouvent victimes de violences conjugales, 450 000 femmes victimes de toutes les autres formes de violences en dehors du couple et 125 000 femmes adultes vivant en France ont été victimes de mutilations sexuelles. Le cumul des violences subies impacte durablement la santé des femmes (physique, psychique, comportemental...) et appelle à promouvoir et créer des dispositifs de soins adaptés, spécialisés, diversifiés et accessibles à leurs besoins spécifiques. 

Répondant aux engagements pris lors du Grenelle des violences conjugales, en 2019, une première instruction a permis la création d’un programme national de dispositif sanitaire, adossé à des établissements de santé, spécialisés et dédiés à la prise en charge des femmes victimes et en partenariat avec les associations spécialisées qui luttent contre les violences faites aux femmes dans les territoires. 

En 2023, l’État a souhaité conforter cette dynamique en actant dans « le Plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2023 – 2027 », en fixant l’objectif de doter dans chaque département la création d’une « maison des femmes » d'ici à 2025. 

Ces dispositifs « sanitaires » ont pour triple mission :  

- d’assurer une prise en charge sanitaire spécifique à destination des femmes victimes de violences ; 

- de contribuer à l’animation et au soutien des professionnel.le.s de santé du territoire, notamment par la formation, pour mieux repérer, orienter et accompagner et en appui du rôle global des ARS en matière d’animation des acteurs de santé de leur territoire ; 

- d’organiser in situ la possibilité d’un dépôt de plainte pour faciliter les démarches des femmes victimes de violences. 

De plus, ces dispositifs constituent une offre de soins adaptée pour les femmes victimes de violences en situation de grande ou de très grande précarité, cumulant aussi une diversité de vulnérabilités en raison de leur genre (accès aux droits, situation administrative sur le territoire, maîtrise de la langue française, monoparentalité, travail précaire et mal rémunéré...). Pour ces femmes, l’hôpital constitue bien souvent le seul point de contact et le premier recours en matière de santé. 

Comme le préconisait l’IGAS, dans son rapport sur « La prise en charge à l’hôpital des femmes victimes de violences » en 2017, afin d’assurer le déploiement, l’effectivité et la pérennité de ce dispositif dans chaque département pour répondre aux besoins des femmes victimes de violences, le budget national devrait être abondé à minima de 20 millions d’euros chaque année, pour garantir à chaque structure une enveloppe annuelle de 200 000 euros permettant la rémunération à minima de 4 ETP : permettant le financement de quatre compétences nécessaires (un poste de coordination, un poste de psychologue, un poste de travailleur.se sociale et un poste de sage-femme). 

A ce jour aucun financement public dédié, sur le BOP 137 égalité entre les femmes et les hommes, ne permet de garantir des financements pérennes aux « maisons des femmes », qui se retrouvent pour un certain nombre d’entre elles en difficulté pour assurer leurs missions, et plus particulièrement s’agissant de la mission de coordination pourtant nécessaire au déploiement, suivi des actions, animation et articulation avec les partenaires du territoire pour garantir les missions « socle communs » conférées par le cahier des charges. Dès 2017, l’IGAS alertait sur le modèle financier qui « cadre mal avec une tarification à l’activité, et génèrent de ce fait des déficits budgétaires », et mobilisant « des équipes pluridisciplinaires spécialisées ». Il s’agirait ici de considérer tant les coûts évités pour le système de santé dans son ensemble que « le gain qu’en retirent les organisations hospitalières pour garantir une fluidité des parcours ».

La FAS avec ses partenaires spécialisés avait alerté les services de l’État, sur les conditions de déploiement de ce dispositif, pensé principalement comme dispositif sanitaire, faisant fi de l’expérience et l’expertise des associations spécialisées qui accompagnent les femmes victimes de toutes les formes de violences. Aux côtés de ses partenaires spécialisés, la Fédération avait plaidé pour un dispositif en copilotage par un CHU et une association spécialisée afin de proposer « un parcours d’accompagnement global, adapté, territorialisé et unique pour chaque femme » le plus qualitatif et individualisé possible.

Pour gager cette augmentation du budget de 20 millions d’euros en AE/CP de l’action 12 « Santé des populations » du programme 204 « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins », dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever 20 millions d’euros en AE/CP à l’action 02 « Ségur investissement du PNRR » du programme 379 « Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR) » 

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter l’article 40 de la Constitution. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-379

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’un observatoire national des pratiques d'isolement et de contention.

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

dont titre 2

 

1

 

1

Protection maladie

 

 

 

 

Reversement à la sécurité sociale des recettes de la Facilité pour la Relance et la Résilience (FRR) européenne au titre du volet « Ségur investissement » du plan national de relance et de résilience (PNRR)

 

 

 

 

Création d’un observatoire national des pratiques d'isolement et de contention.

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

L’isolement et la contention sont définis par l’article L. 3222-5-1 du code de la santé publique comme :

· des pratiques de dernier recours ;

· mises en œuvre de manière adaptée, nécessaire et proportionnée au risque, après évaluation du patient ;

· pour prévenir un dommage imminent ou immédiat pour le patient ou autrui ;

· pour une durée limitée (12h pour l’isolement et 6h pour la contention dans le cadre d’une mesure d’isolement, renouvelées sous certaines conditions uniquement) ;

· moyennant une surveillance stricte ;

· sur décision médicale ;

· de patients en hospitalisation complète sans consentement. 

 

Cet amendement vise à créer un observatoire national des pratiques d'isolement et de contention sous l’égide de Santé publique France avec le soutien de la Haute Autorité de santé.

 

Les données des registres d'isolement et de contention tenus dans chaque établissement de santé prévus par l’article L3222-5-1 du code de la santé publique devront être régulièrement communiquées à l’observatoire national des pratiques d’isolement et de contention.

Les rapports établis annuellement par les établissements de santé et rendant compte des pratiques d'admission en chambre d'isolement et de contention, de la politique définie pour limiter le recours à ces pratiques et de l'évaluation de sa mise en œuvre sont transmis à l’observatoire national des pratiques d’isolement et de contention.

L’observatoire national des pratiques d'isolement et de contention est chargé de récolter les données des registres et des rapports des établissements de santé et de veiller à la bonne régulation des pratiques d’isolement et de contention. Chaque trimestre, il adresse au Parlement un rapport visant à analyser les pratiques d’isolement et de contention dans la perspective de les réduire.

Il est question de répondre à la recommandation 50 de la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (rapport « Soins sans consentement ») : « Un observatoire national des pratiques d'isolement et de contention doit être mis en place. Les données des registres d'isolement doivent lui être régulièrement communiquées ». Dans son rapport « Recommandation de bonne pratique – Isolement et contention en psychiatrie générale », la Haute Autorit&_233; de Santé préconise également la mise en place d’un observatoire national des mesures d’isolement et de contention mécanique : « Les autorités sanitaires (…) doivent poursuivre un travail de réflexion aux plans régional et national sur les pratiques d’isolement et de contention mécanique afin de dégager une politique claire visant à les limiter. Dans cette perspective, il serait souhaitable de mettre en place un observatoire national des mesures d’isolement et de contention mécanique ».

Selon la Contrôleuse générale des lieux de privation et de liberté (CGLPL) - dans son rapport « Isolement et contention » (2016) - « l'obligation portée par la loi du 26 janvier 2016 de diminuer le recours aux mesures de contrainte physique ne peut être que saluée. Mais, comme observé, aucun système d'information ne permet actuellement d'évaluer, ne serait-ce que quantitativement et localement, l'ampleur de ces recours (…) Le but visé de réduction sera d'autant plus rapidement atteint que les unités pourront non seulement évaluer l'évolution de leurs propres données, mais également les comparer à celles de leurs pairs. Ceci suppose qu'un système d'information harmonisé soit établi par les autorités sanitaires nationales pour que les données locales puissent être consolidées à l'échelon régional et national et ainsi permettre une analyse des informations à tous les niveaux ; à ce titre le CGLPL regrette que cela n'ait pas été pris en compte dans la loi du 26 janvier 2016 ».

Les pratiques d’isolement et de contention sont hétérogènes sur le territoire et ne sont pas recensées et évaluées sur le plan national. Ainsi, nous souhaitons palier à ce manque en créant un observatoire national qui permette de bénéficier d’un système d’information harmonisé au niveau national qui permette de recueillir les informations et de les analyser dans la perspective de réduire les pratiques d’isolement et de contention tel que cela est préconisé. Les missions de l’observatoire que nous entendons créer sont donc de centraliser, collecter les données transmises par les établissements de santé et également d’impacter les pratiques en réalisant des retours et en guidant les services vers les objectifs fixés par les textes législatifs français et internationaux.  

À cette fin, le présent amendement d’appel augmente d’un euro symbolique d'AE et CP un nouveau programme nommé « Création d’un observatoire national des pratiques d'isolement et de contention » gageant via une diminution de 1 euro symbolique d'AE et CP l'action 19 « Modernisation de l'offre de soins » du programme 204 « Prévention, sécurisation et offre de soins ». Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-37

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. DELAHAYE

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le huitième alinéa de l’article L. 251-2 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la première phrase les mots : « délai d’ancienneté de bénéfice de l’aide médicale d’état qui ne peut excéder neuf mois » sont remplacés par les mots : « accord préalable du service du contrôle médical mentionné à l’article L. 315-1 du code de la sécurité sociale » ;

2° La deuxième phrase est supprimée ;

3° Après la deuxième phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée « Le service compétent s’assure que l’absence de réalisation de ces prestations n’est pas susceptible d’avoir des conséquences vitales ou graves et durables sur l’état de santé de la personne. »

4° À la dernière phrase, les mots : « , le délai d’ancienneté » sont supprimés.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’adapter le régime de prise en charge des frais relatifs à des prestations programmées non urgentes dans le cadre de l’aide médicale d’État (AME).

Actuellement, la prise en charge des frais correspondant à ces prestations est subordonné à un délai d’ancienneté de neuf mois d’admission à l’AME, sauf lorsque l’absence de réalisation de ces prestations est susceptible d’avoir des conséquences vitales ou graves et durables sur l'état de santé de la personne. Dans ce cas, les frais peuvent être pris en charge avant le délai d’ancienneté de neuf mois, sur accord préalable des caisses primaires d’assurance maladie.

La liste des prestations concernées relève d’un décret. Elle est actuellement fixée à l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles. Figurent notamment sur cette liste les opérations de la cataracte, la pose de prothèses de genoux et d’épaules, la pose d’implants cochléaires et des interventions sur le canal carpien.

Reprenant l’une des recommandations du rapport remis par Messieurs Claude Evin et Patrick Stefanini à la Première Ministre Elisabeth Borne en décembre 2023, cet amendement substitue à ce dispositif un régime d’accord préalable permanent par les caisses primaires d’assurance maladie.

Les rapporteurs recommandent au Gouvernement de revoir la liste des actes fixée par l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles, correspondant aux prestations programmées ne présentant pas un caractère d’urgence. En effet, la liste de ces actes est aujourd’hui relativement limitée en France par rapport à d’autres pays européens.

Par exemple, en Allemagne, une autorisation préalable est nécessaire pour la rééducation physique, la psychothérapie, les soins à domicile, des dispositifs tels les chaises roulantes ou certains traitements dentaires.

Le Sénat a également constamment recommandé ces dernières années une révision du panier de soins pris en charge par l’AME, qui se limiterait au traitement des maladies graves et des soins urgents, aux soins liés à la grossesse et ses suites, aux vaccinations réglementaires et aux examens de médecine préventive.

Le rapport Evin-Stefanini recommande aussi d’examiner l’élargissement de cette liste d’actes nécessitant l’accord préalable des caisses primaires d’assurance maladie, en faisant référence aux actes de masso-kinésithérapie, à l’appareillage auditif et optique, à la pose de prothèses dentaires, à l’hospitalisation à domicile ou aux soins médicaux et de réadaptation.

Toutes ces pistes représentent des sources d’économies potentielles qui doivent être explorées par le Gouvernement et mises en œuvre par voie réglementaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-673 rect.

29 novembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-37 de la commission des finances

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme GUILLOTIN et MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD, MASSET et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Amendement n° II-37

Compléter cet amendement par un paragraphe ainsi rédigé :

.... - Avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant la mise en œuvre du régime d’accord préalable permanent par les caisses primaires d’assurance maladie.

Objet

L'amendement du rapporteur spécial vise à adapter le régime de prise en charge des frais relatifs à des prestations programmées non urgentes dans le cadre de l’aide médicale d’État (AME). Il substitue au dispositif actuel un régime d’accord préalable permanent par les caisses primaires d’assurance maladie.

Il semble toutefois nécessaire d'évaluer l'impact financier et organisationnel de la mise en place d'un régime d’accord préalable permanent et d'en mesurer l'efficience.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-250

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LASSARADE

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le huitième alinéa de l’article L. 251-2 du code de l’action sociale et des familles est ainsi modifié :

1° À la première phrase les mots : « délai d’ancienneté de bénéfice de l’aide médicale d’état qui ne peut excéder neuf mois » sont remplacés par les mots : « accord préalable du service du contrôle médical mentionné à l’article L. 315-1 du code de la sécurité sociale » ;

2° La deuxième phrase est supprimée ;

3° Après la deuxième phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée « Le service compétent s’assure que l’absence de réalisation de ces prestations n’est pas susceptible d’avoir des conséquences vitales ou graves et durables sur l’état de santé de la personne. »

4° À la dernière phrase, les mots : « , le délai d’ancienneté » sont supprimés.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’adapter le régime de prise en charge des frais relatifs à des prestations programmées non urgentes dans le cadre de l’aide médicale d’État (AME).

Actuellement, la prise en charge des frais correspondant à ces prestations est subordonné à un délai d’ancienneté de neuf mois d’admission à l’AME, sauf lorsque l’absence de réalisation de ces prestations est susceptible d’avoir des conséquences vitales ou graves et durables sur l'état de santé de la personne. Dans ce cas, les frais peuvent être pris en charge avant le délai d’ancienneté de neuf mois, sur accord préalable des caisses primaires d’assurance maladie.

La liste des prestations concernées relève d’un décret. Elle est actuellement fixée à l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles. Figurent notamment sur cette liste les opérations de la cataracte, la pose de prothèses de genoux et d’épaules, la pose d’implants cochléaires et des interventions sur le canal carpien.

Reprenant l’une des recommandations du rapport remis par Messieurs Claude Evin et Patrick Stefanini à la Première Ministre Elisabeth Borne en décembre 2023, cet amendement substitue à ce dispositif un régime d’accord préalable permanent par les caisses primaires d’assurance maladie.

La commission recommande également au Gouvernement de revoir la liste des actes fixée par l’article R. 251-3 du code de l’action sociale et des familles, correspondant aux prestations programmées ne présentant pas un caractère d’urgence. En effet, la liste de ces actes est relativement limitée en France par rapport à d’autres pays européens. Par exemple, en Allemagne, une autorisation préalable est nécessaire pour la rééducation physique, la psychothérapie, les soins à domicile, des dispositifs tels les chaises roulantes ou certains traitements dentaires.

Le Sénat a constamment recommandé, ces dernières années, une révision du panier de soins pris en charge par l’AME, qui se limiterait au traitement des maladies graves et des soins urgents, aux soins liés à la grossesse et ses suites, aux vaccinations réglementaires et aux examens de médecine préventive.

Le rapport Evin-Stefanini préconise aussi d’examiner l’élargissement de cette liste d’actes nécessitant l’accord préalable des caisses primaires d’assurance maladie, en faisant référence aux actes de masso-kinésithérapie, à l’appareillage auditif et optique, à la pose de prothèses dentaires, à l’hospitalisation à domicile ou aux soins médicaux et de réadaptation.

Toutes ces pistes représentent des sources d’économies potentielles qui doivent être explorées par le Gouvernement et mises en œuvre par voie réglementaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-600 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUILLOTIN et MM. CABANEL, FIALAIRE et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde phrase du 1° de l’article L. 251‐2 du code de l’action sociale et des familles est complétée par les mots : « ou lorsqu’ils ont une visée esthétique non rattachable à un acte de chirurgie reconstructrice ».

Objet

Cet amendement vise à exclure du panier de soins de l’aide médicale de l’État certains soins esthétiques, y figurant actuellement, non rattachables à un acte de chirurgie reconstructrice. 

En pratique, peu d’étrangers en situation irrégulière bénéficient de ces prestations mais cette possibilité demeure, minant l’acceptation sociale de l’AME.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-427

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JOMIER et KANNER, Mme LE HOUEROU, M. LUREL, Mmes CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, M. FICHET, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les conditions de mise en œuvre de l’intégration du dispositif d’aide médicale d’État au sein de l’assurance maladie et sur l’accès à une complémentaire santé pour les plus précaires.

Ce rapport établit notamment un état des lieux des dysfonctionnements dans l’accès des personnes aux dispositifs de l’aide médicale d’État, de la protection universelle maladie, et des complémentaires santé (aide à la complémentaire santé, complémentaire santé solidaire). Il établit également une évaluation de l’impact de cette intégration en termes de coûts évités et/ou induits pour le système de santé et des propositions opérationnelles pour sa mise en œuvre effective, ainsi que les mesures nécessaires pour garantir un accès effectif des personnes en situation de précarité sociale à une couverture maladie.

Objet

L’accès effectif aux soins des personnes en situation de précarité est entravé par un phénomène persistant de non-recours et de ruptures de droit à la couverture maladie. Ce phénomène est largement dû à la complexité des démarches administratives et à la coexistence de plusieurs dispositifs différents, visant pourtant à répondre à des besoins similaires de la part des personnes (AME, régime général de la sécurité sociale, CSS). 

La fusion des différentes prestations permettrait de simplifier l’accès des personnes en situation de précarité sociale à la couverture maladie et à la part complémentaire, et, in fine, leur accès à la prévention et aux soins. Cette proposition est partagée par de nombreuses institutions, qui recommandent depuis plusieurs années d’inclure l’AME dans le régime général de sécurité sociale, dont l’IGAS, l’IGF et le Défenseur des droits, de même que l’Académie nationale de médecine, dans son rapport de 2017 intitulé « Précarité, pauvreté et santé ».

Cette simplification de l'accès aux soins par cette fusion s'avère d'autant plus pertinente en pleine pandémie de covid-19, pour laquelle les ONG ont montré que la contamination à la covid-19 touche prioritairement les publics les plus précaires. Un étude inédite (en Europe) de Médecins sans frontières sur le niveau d’exposition des grands précaires, notamment des migrants (90% de la population testée), a ainsi montré, en octobre dernier que sur 818 personnes testées dans ses différents centres en Ile de France plus de la moitié a été infectée. 

Le rapport du Gouvernement visé par cet amendement, dans la continuité des travaux de la mission menée par M. Claude Evin et M. Patrick Stefanini permettra de construire les conditions de mise en œuvre de cette refonte de notre système de protection, et d’en démontrer l’impact positif pour l’ensemble de notre système de santé.

Par ailleurs, la distinction financement de l’État d’un côté, et financement par l’Assurance Maladie de l’autre, ne saurait être un obstacle infranchissable. Ces dernières années, nombre de dispositifs ou structures ont fait l’objet d’un transfert du budget de l’État à celui de la sécurité sociale, par exemple dernièrement l'Agence Santé Publique France dont le budget représente près de 5 milliards €. Des cofinancements État-assurance maladie sont également en place.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SANTÉ

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-601 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme GUILLOTIN et MM. CABANEL, FIALAIRE et ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 31 décembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’opportunité de réviser le panier de soins pris en charge par l’AME.

Objet

Cet amendement propose d’engager une révision du panier de soins. 

En effet, certains soins esthétiques, non rattachables à un acte de chirurgie reconstructrice, y figurent actuellement.

Si en pratique, peu d’étrangers en situation irrégulière bénéficient de ces prestations, cette possibilité demeure, minant l’acceptation sociale de l’AME.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-297

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

80 000 000

 

80 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

TOTAL

 

80 000 000

 

80 000 000

SOLDE

80 000 000

80 000 000

 

Objet

L’état critique des finances publiques requiert deséconomies généralisées, auxquelles tous doivent participer, ycompris les demandeurs d’asile.

 L’amendement vise en conséquence à minorer de 5 % le budgetalloué à l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA) et de 10% les crédits d’hébergement, pour une économie totale de80 000 000 euros. 

Ainsi, le présent amendement prévoit de minorer d’un montant de 80000 000 euros, en autorisations d’engagement et en crédits depaiement, l’action n° 02 « Garantie de l’exercice du droitd’asile » du programme n° 303 « Immigration etasile 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-480 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET et M. MAUREY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

8 076 483

 

8 138 137

Intégration et accès à la nationalité française

 

8 887 891

 

8 901 318

TOTAL

 

16 964 374

 

17 039 455

SOLDE

- 16 964 374

- 17 039 455

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 3 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances. 

Pour 2025, cet effort de 3 % représente une économie budgétaire de 16 964 374 € en autorisations d’engagement (AE) et de 17 039 455 € en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention :

-       sur l’action 02 « Garantie de l'exercice du droit d'asile » du programme 303 – Immigration et asile (à hauteur de 8 076 483 € en AE et 8 138 137 € en CP) ;

-       sur l’action 11 « Accueil des étrangers primo arrivants » du programme 104 – Intégration et accès à la nationalité française (à hauteur de 8 887 891 € en AE et 8 901 318 € en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-474 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET et M. MAUREY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

235 687

 

235 687

Intégration et accès à la nationalité française

 

326 623

 

326 623

TOTAL

 

562 310

 

562 310

SOLDE

- 562 310

- 562 310

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Immigration, asile et intégration ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 303 « Immigration et asile » à hauteur de 0,2 M€ en AE et 0,2 M€ en CP, le programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » à hauteur de 0,3 M€ en AE et 0,3 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 0,6 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-542

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

235 687

 

235 687

Intégration et accès à la nationalité française

 

326 623

 

326 623

TOTAL

 

 562 310

 

 562 310

SOLDE

- 562 310

- 562 310

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Immigration, asile et intégration ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 303 « Immigration et asile » à hauteur de 0,2 M€ en AE et 0,2 M€ en CP, le programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » à hauteur de 0,3 M€ en AE et 0,3 M€ en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 0,6 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-293

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

750 000 000

 

750 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

TOTAL

 

750 000 000

 

750 000 000

SOLDE

750 000 000

750 000 000

 

Objet

Dans un objectif gouvernemental de maîtrise des dépensespubliques d’une part et, eu égard à la pression migratoire quis’exerce sur le pays d’autre part, cet amendement propose desupprimer les subventions versées annuellement par l’État aux 1.350associations qui agissent dans les trois domaines de la présentemission budgétaire. La prise en charge du droit d’asile en France,de même que la politique d’intégration, a été partiellementdéléguée par l’État à ces opérateurs associatifs.

Or, si l’État veut reprendre le contrôle de ses frontières et deses dépenses, il est nécessaire de lui réassigner le droit d’asile.Dès lors, ces subventions versées à ces opérateurs associatifs sontsans fondement. En conséquence, le présent amendement prévoit deminorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits depaiement, d’un montant de 750 millions d’euros pour l’action 02-garantie de l’exercice du droit d’asile du programme 303immigration.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-295

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

410 000 000

 

410 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

 

90 000 000

 

90 000 000

TOTAL

 

500 000 000

 

500 000 000

SOLDE

- 500 000 000

- 500 000 000

 

Objet

En 2023, l’État a versé plus deonze milliards d’euros au secteur associatif. Pour la seule mission« Immigration, asile et intégration », le montant aexplosé ces dernières années. En 2016, le total des subventionsversées aux associations d’aide aux migrants est passé de 8,6 à 306M€. Entre 2016 et 2022, il a augmenté jusqu’à atteindre plus d’unmilliard d’euros. Pourtant, dans le même temps, le taux d’exécutiondes OQTF a drastiquement baissé, passant de 22,3 % en 2012 à7 % en 2022.

En réalité, si ces associations seprésentent ou sont présentées par les pouvoirs publics commeparticipant d’une mission de service public, elles sont le plussouvent des structures idéologiques n’ayant pour seul horizon quel’entrée et le maintien sur notre sol de personnes en situationirrégulière. L’effet ciseau évoqué ci-dessus, par exemple, montreque, via des conseils et recours juridiques incessants, desassociations militantes entravent le taux d’exécution des OQTF, etplus généralement l’action de l’État qui pourtant leur permetd’exister en les subventionnant.

Ainsi, le présent amendement viseà diviser par deux l’effort financier de l’État en faveur deces associations en minorant les crédits, en autorisationsd’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 410 000000 € pour l’action « 02 – Garantie del’exercice du droit d’asile » du programme n° 303« Immigration et asile » et de de 90 000 000 € pourl’action « 11 – Accueil des étrangers primoarrivants » du programme n° 104 « Intégration etaccès à la nationalité française », en vue d’une extinctionprogressive de tout subventionnement après ré-internalisation desmissions de suivi du parcours des réfugiés au sein de l’OFII, del’OFPRA et des services de l’État.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-525 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

950 000

950 000

Intégration et accès à la nationalité française

950 000

 

950 000

 

TOTAL

950 000

950 000

950 000

950 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à alerter le gouvernement sur les coupes budgétaires subies par les associations d’accueil et de soutien aux étrangers primo-arrivants.

À titre d’exemple, le Centre Primo Levi, association spécifiquement dédiée au soin et au soutien des personnes victimes de torture et de violence politique exilées en France, a été informé que la subvention qui lui était accordée jusqu’ici par la Direction de l’Asile du ministère de l’Intérieur ne serait pas reconduite. Cette aide financière est pourtant déterminante pour permettre à cette association d’exercer son action, laquelle est basée sur le triptyque : Soigner, Former, Transmettre/Mobiliser. Pour réaliser ces missions, dans un centre de soins qui accueille chaque année plus de 400 personnes originaires de 50 pays différents, les besoins humains et financiers sont conséquents, qu’il s’agisse de psychologues, de médecins, d’assistantes sociales, de kinésithérapeutes, de juristes, ou encore d’interprètes. Ces besoins sont d’autant plus importants que les soins durent en moyenne 3 ans, le temps nécessaire pour apporter mieux-être physique et psychique aux principaux concernés.

Au regard d’une prise en charge publique souvent inadaptée sur ces sujets, ces associations font un travail aussi admirable que nécessaire, pour des raisons évidentes d’humanité et de santé publique. Certaines d’entre elles font, par ailleurs, le choix de mettre l’accent sur un sujet à propos duquel les décideurs publics préfèrent trop fréquemment détourner le regard, celui de la santé mentale des personnes exilées. Maltraitées dans leur pays, elles entrent ensuite dans un autre circuit de la violence, dans les pays qu’elles traversent : exposition récurrente à la mort, aux viols, aux actes de torture, aux emprisonnements ou aux agressions en tout genre sont malheureusement au cœur des différentes étapes migratoires. Face aux problématiques migratoires mondiales, ces associations ont parfaitement compris la nécessité d’accompagner, notamment par le soin, les étrangers primo-arrivants pour une intégration pleinement réussie. L’État doit s’en inspirer et, à tout le moins, soutenir financièrement leurs actions. 

Cet amendement propose donc d’abonder de 950.000 euros l’action 12 « Intégration des étrangers primo-arrivants » du programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française », par un transfert équivalent du programme 303 « Immigration et asile ». Il n’est pas dans l’intention des auteurs de l’amendement de réduire les crédits alloués au programme 303. Nous souhaitons que le Gouvernement reprenne la mesure et lève ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-302 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Nathalie GOULET et MM. REICHARDT et CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

 200 000 000

 

 200 000 000

TOTAL

 

200 000 000

 

200 000 000

SOLDE

- 200 000 000

- 200 000 000

 

 

Objet

Les sommes très importantes allouées à cette mission appellent à un contrôle accru. De nombreux dysfonctionnements ont été relevés dans le fonctionnement des associations en charge de l'accueil et l'intégration des migrants. Il faut distinguer le devoir d'asile, qui est l'honneur pour la France, des actions qui sont plus en lien avec une politique migratoire mal maîtrisée. Le récent scandale de Coallia nous incite à un contrôle renforcé. Il existe aussi une délinquance financière qui exploite le désarroi des migrants. Les Nations Unies estiment à 7 milliards d'euros par an le montant de la délinquance financière et du trafic de migrants. C'est la raison pour laquelle le présent amendement propose de supprimer 200 000 000 euros du programme 104. 

Une proposition miroir sera faite dans une autre mission pour assurer un meilleur contrôle et un meilleur respect du droit d'asile. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-294

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

 

 

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

55 200 000

 

55 200 000

TOTAL

 

55 200 000

 

55 200 000

SOLDE

- 55 200 000

55 200 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et sesagences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alorsqu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 duprésident de la République Emmanuel Macron visait à réduire cettecharge.

Deux raisons peuvent être avancéesconcernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnelnotamment – les règles plus souples des opérateurs leurpermettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille decertaines structures rend difficile toute rationalisation, poussantaujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisationsen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire lescoûts.

Outre les inefficacitéscaractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, lamultiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilitéde l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres del’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilementidentifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent àamendement prévoit de minorer les crédits, en autorisationsd’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 55 200000 € pour l’action « 11 – Accueil desétrangers primo arrivants » du programme n° 104« Intégration et accès à la nationalité française », envue de la réinternalisation à terme de l’OFII - Office français del’immigration et de l’intégration.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-579

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

328 236 000

 

328 236 000

Intégration et accès à la nationalité française

328 236 000

 

328 236 000

 

TOTAL

328 236 000

328 236 000

328 236 000

328 236 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement, adopté à l’Assemblée nationale, a pour objet d'abonder le budget consacré à l'accueil des personnes déplacées d'Ukraine, sur les recommandations de la Fédération des acteurs de la solidarité et de France terre d'asile.

Compte tenu de l’intensification du conflit en Ukraine, et de la décision de la commission européenne du 28 septembre 2023 de prolonger le bénéfice de la protection temporaire aux bénéficiaires ukrainiens jusqu’au 4 mars 2026, il apparaît nécessaire que les éléments de dépenses prévisionnelles pour le PLF 2025 soient mentionnées dans le texte, notamment en raison de leur financement sur le BOP 303 (les bénéficiaires de la protection étant éligibles à l’allocation pour demandeurs d’asile, ADA).

En effet, les gestionnaires accompagnant ces personnes réfugiées ont besoin de lisibilité et de clarté sur les projets financés afin de les anticiper et les équilibrer. Concernant les hébergements collectifs dits « SAS Ukraine » comprenant actuellement 11 000 places afin d’héberger une partie des bénéficiaires de la protection temporaire, nous souhaitons faire apparaître au sein du PLF le montant de 328 236 000 d’euros inhérent aux dépenses des gestionnaires devant fournir un accueil, un accompagnement et un hébergement de qualité.

Afin de gager cette augmentation de crédits du programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé d’augmenter de 328 236 000 son action n° 11 « Accueil des étrangers primo arrivants » par la minoration à due concurrence de l’action n°03 « Lutte contre l'immigration irrégulière » du programme 303 « Immigration et asile ». Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle. Nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-298

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

200 000 000

 

200 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

TOTAL

 

200 000 000

 

200 000 000

SOLDE

200 000 000

200 000 000

 

Objet

Les demandes d’asile en France sont actuellement formulées ettraitées sur le territoire français.

Cette situation entraîne des surcoûts importants pour le traitementde la situation administrative des demandeurs d’asile, quipourraient être pris en charge directement dans leurs paysd’origine, auprès des ambassades et consulats. Aussi, lesautorisations d’engagement programmées pour 2025 augmentent de12,6% par rapport à la loi de finances initiale de 2024, soit unehausse de 123,2 millions d’euros, et l’action 02 relative au droitd’asile représente 80,8% du budget alloué au programme 303(soit 1 milliard d’euros pour l’action sur un total de 1,3milliards pour le programme).

Parmi les aides apportées aux demandeurs d’asile se trouvel’allocation pour demandeurs d’asile (ADA), dont le coût au sein duprojet annuel de performance du PLF pour 2024 s’élevait à 300 241900€ si l’on additionne les crédits de paiement liés aux frais degestion de l’ADA ainsi qu’à ceux liés aux dépensesd’intervention. Cette aide est versée aux demandeurs d’asileâgés de plus de 18 ans, ayant accepté les conditions matériellesd’accueil proposées par l’Office français de l’immigration et del’intégration (OFII), en possession de l’attestation de demandeurd’asile ou d’un récépissé de carte de séjour de demandeur d’asile,ayant des ressources mensuelles inférieures au montant du revenu desolidarité active (RSA), et ayant introduit une demande d’asileauprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides(OFPRA).

Le projet annuel de performances du PLF pour 2025 prévoit uneaugmentation de 59,3 millions d’euros des crédits de l’ADA. Ainsi,pour l’exercice budgétaire à venir, les frais de gestion versés àl’OFII sous forme de subvention pour charge de service public sontprogrammés à hauteur de 6,2 millions d’euros, et les créditsatteignent plus de 350 millions d’euros pour l’ADA. Nous parvenonsdonc à un total dépassant 356 millions d’euros en vue de sonversement, étant précisé que le nombre de demandes d’asileintroduites en guichets uniques pour demandeurs d’asile devraits’établir à environ 147 300 demandes en 2025. Il est impérieuxde maîtriser ce poste de dépenses et de rationaliser le montant desaides versées aux étrangers dans un contexte économique de plus enplus alarmant au regard de la dette publique française.

Le présent amendement minore donc les crédits de l’action n°02du programme 303 “Immigration et asile” de 200 000 000 € pourl’exercice 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-583

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

47 200 000

 

47 200 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

47 200 000

 

47 200 000

TOTAL

47 200 000

47 200 000

47 200 000

47 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoire a pour objet d’abonder l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA) afin de tenir compte de la baisse de -47,2 millions d’euros 

L’allocation pour demandeur d’asile n’a pas vu son barème revalorisé depuis sa création en 2015 et subit même, d’année en année, des coupes budgétaires. 

Alors qu’il n’est pas autorisé aux demandeurs d’asiles de signer un contrat de travail, l’allocation pour les demandeurs d’asile (ADA), connaît une diminution de 16% de ces crédits, après avoir connu une diminution de 10% en 2024. Ce choix s’ajoute au refus de régularisation des travailleurs sans papiers et au refus d’autorisation de travail des personnes réfugiées, mesure qui était prévue à l’article 4 de la loi Immigration et qui a été supprimée. Ces personnes n’auront donc d’autre choix que de recourir au travail au noir, sans protection salariale ni couverture de santé alors qu’elles aspirent à travailler.  

Surtout, le projet annuel de performance prévoit une augmentation du flux de demande d'asile de 5% sur l'année 2025. La trajectoire de baisse de l'ADA est tout simplement inique. Cette sous-budgétisation traduit le manque d’ambition dans la politique d’accueil du gouvernement, qui préfère flécher le budget vers le refoulement et la construction de centres de rétention administrative. Le ministère de l'Intérieur s'inscrit dans la droite ligne d'une politique de criminalisation des étrangers, et tend à détruire le statut de l'asile. 

Par conséquent, avec cet amendement, nous proposons de remédier à une sous-budgétisation chronique qui entache la sincérité budgétaire de la mission ""Immigration, Asile et Intégration"", à savoir le montant des crédits annuels de l'ADA, en revenant sur la baisse de 47,2 millions.

Aussi, pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement flèche 47,2 millions d’euros vers le programme 303 et en particulier l’action 02 « garantie de l'exercice du droit d'asile" et prélève la même somme sur le programme 104 "intégration et accès à la nationalité" et sur l’action 11 “Accueil des étrangers primo-arrivants”. Il s’agit cependant que d’une formalité, nous appelons le gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-527 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

47 000 000

 

47 000 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

47 000 000

 

47 000 000

TOTAL

47 000 000

47 000 000

47 000 000

47 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de maintenir l'enveloppe globale de l'Allocation pour demandeur d'asile (ADA) à son niveau de 2024.

De 467 millions d’euros en 2022, 314 millions d’euros en 2023, 293,9 millions d’euros en 2024, les crédits de l'ADA sont une nouvelle fois en baisse, une fois pris en compte l'intégration des crédits destinés aux protégés Ukrainiens. Non seulement cette baisse ne parait pas réaliste alors que les demandes d'asile restent à un niveau élevé, mais elle illustre une vision exclusivement budgétaire des conditions matérielles d'accueil des demandeurs d'asile.

A l'inverse, nous considérons qu'il est nécessaire de mettre en place une politique d'intégration des demandeurs d'asile pour le temps de l'instruction de leur demande, en permettant à ceux qui le souhaitent et le peuvent d'accéder au marché du travail. Cela leur permettrait de ne pas rester sans activité pendant une période de plusieurs mois et leur garantierait une certaine autonomie financière qui leur permettrait de ne plus relever de l'ADA. A cette condition, l'enveloppe de l'ADA pourrait être réduite et les crédits ainsi économisés pourraient être réorientés, par exemple sur l'hébergement.

Cet amendement propose donc d'abonder de 47 millions d’euros le programme 303 « Immigration et asile » et en particulier l’action 02 « Garantie de l'exercice du droit d'asile », de sorte à maintenir l'enveloppe ADA à son niveau de 2024.

Compte tenu des règles de l'article 40 de la Constitution, la même somme serait prélevée du programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » (action 11 – Accueil des étrangers primo arrivants). Il est à noter que cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-520 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mme LINKENHELD, MM. ROIRON, UZENAT, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

71 200 000

 

71 200 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

71 200 000

 

71 200 000

TOTAL

71 200 000

71 200 000

71 200 000

71 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à maintenir au niveau de 2024 le nombre de places d’hébergement pour les demandeurs d’asile et ainsi à annuler la suppression de 6.500 places d'hébergement prévue par le budget 2025.

Selon le bleu budgétaire : « L’évolution des crédits de paiement par rapport à la LFI 2024 se traduit par une baisse de 71,2 M€ des crédits du parc d’hébergement des demandeurs d’asile et des réfugiés. Le parc dédié aux demandeurs d’asile et aux bénéficiaires de la protection internationale est budgété à hauteur de 113.258 places en 2025 contre 119.437 au 31 décembre 2024.»

Le ministère de l'intérieur affirme pouvoir compenser ces suppressions de places d'hébergement par l'accélération des procédures devant l'OFPRA, ce qui semble tout à fait aléatoire et fait courir le risque d'une dégradation des conditions d'examen des demandes d'asile. A minima, il est nécessaire de maintenir le parc d'hébergement à hauteur de ce qu'il représente aujourd'hui pour faire face aux besoins considérables dans ce domaine, alors que de nombreux demandeurs d'asile sont contraints de dormir à la rue.

Il s'agit non seulement de garantir l'exercice effectif du droit d'asile mais également d'assurer des conditions de vie digne aux étrangers demandeurs d'asile qui sont sur notre territoire.

Aussi, cet amendement flèche t-il 71,2 millions d’euros vers le programme 303 « immigration et asile » et en particulier l’action 02 « garantie de l'exercice du droit d'asile » et prélève la même somme, dans le respect de l'article 40 de la Constitution, sur le programme 104 « intégration et accès à la nationalité » en particulier sur l’action 11 « accueil des étrangers primo arrivants ». L’objectif n’étant pas de réduire le budget de l’État sur l’Intégration et l’accès à la nationalité française, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-539

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

71 200 000

 

71 200 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

71 200 000

 

71 200 000

TOTAL

71 200 000

71 200 000

71 200 000

71 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'action de l’État en faveur de la création de place d'hébergement d'urgence pour les demandeurs d'asile.

Nous proposons ainsi de compenser la baisse prévue pour 2025 par rapport au PLF 2024 et annoncée dans le projet annuel de performances. 

En effet, il y est annoncé que le nombre de places budgétées dans le parc dédié aux demandeurs d’asile et aux bénéficiaires de la protection internationale est réduit, passant de 113 258 places en 2025 contre 119 437 au 31 décembre 2024. 

Ce serait grâce à l'accélération des procédures OFPRA (dont le budget est d'ailleurs réduit de 11 millions d'euros) que des places d’hébergement devraient être récupérées selon le Ministre de l'intérieur. Or, en plus d'être aléatoire, cela fait courir un risque de dégradation des conditions d'examen des demandeurs d'asile. 

A l'inverse, les besoins sont considérables et il est indispensable de construire de nouvelles places d'hébergement d'urgence afin de garantir des conditions d'accueil dignes. Les conséquences sanitaires et humanitaires d'une telle mesure doivent absolument être évitées. 

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 71,2 millions d’euros au programme 104 « intégration et accès à la nationalité » sur l’action 11 « accueil des étrangers primo arrivants », pour abonder de 71,2 millions d'euros au programme 303 « immigration et asile » à l’action 02 « garantie de l'exercice du droit d'asile ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-587

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

47 424 815

 

47 424 815

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

47 424 815

 

47 424 815

TOTAL

47 424 815

47 424 815

47 424 815

47 424 815

SOLDE

0

0

 

Objet

Le projet de loi de finances prévoit la suppression de 6 429 places d’hébergement d'urgence pour demandeurs d'asile (HUDA) en 2025.

Ces suppressions sont contraires aux principes de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 ainsi qu’à la directive accueil 2013/33/UE établissant des normes pour l’accueil des personnes demandant la protection internationale

Alors que d’après les éléments transmis par l’Etat, seulement 65 % des demandeurs d’asile sont hébergés en 2024, laissant ainsi un tiers des personnes sans solution, cette volonté manifeste de fermer des places d’HUDA ne pourra qu’accroitre le nombre de demandeurs d’asile qui ne sont pas hébergés et confirme que l’Etat ne se donne pas les moyens pour accueillir dignement toutes les personnes en demande d’asile. Pourtant, le ministère de l’intérieur et sa Direction Générale des Etrangers en France (DGEF) ont introduit en avril dernier les axes pour le futur Schéma National d’Accueil des Demandeurs d’Asile et des Réfugiés (le SNADAR), devant se déployer dès 2025. L’axe deux de ce schéma porte l’ambition de « permettre à un plus grand nombre de demandeurs d’asile d’accéder à un hébergement au titre du Dispositif National d’Accueil ». En se créant lui-même des injonctions contradictoires, le ministère de l’intérieur ne respecte pas la dignité des personnes en demande d’asile et accélère la précarisation et la vulnérabilité de ces personnes cherchant pourtant une protection.

La Fédération des acteurs de la solidarité alerte sur les risques majeurs d’une augmentation du sans-abrisme et de création de campements sur l’ensemble du territoire, qui aura pour conséquence une pression accentuée sur l’hébergement généraliste et les dispositifs de la veille sociale déjà exsangues.

Afin de gager cette augmentation du budget du programme 303 « Immigration et asile » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever 47 424 815 euros au programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » via son action n° 11 « Accueil des étrangers primo arrivants » et ce au profit de l’action n° 02 « Garantie de l'exercice du droit d'asile » du programme 303 « Immigration et asile ».

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et France terre d’asile (FTDA).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-584

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

1

 

1

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel a pour vocation à alerter sur les coupes budgétaires décidées unilatéralement par l’Etat sur la mission “Immigration, asile et intégration” lors de l’année 2024.

Le 21 février dernier, l’Etat publiait un décret actant 10 milliards d’euros d’annulation de crédits, prévus par la loi de finance initiale. Ainsi, la mission “Immigration, asile et intégration” a vu son budget amputé de quasiment 175 millions d’euros, sans qu’il ne soit précisé par ailleurs la composition de cette diminution sur les actions des programmes 303 et 104. 

Au regard de l’augmentation exponentielle du nombre de demande d’asile chaque année, et donc de personnes protégées - 142 649 demandes d’asile pour 60 895 personnes protégées en 2023 par l’OFRPA seulement, en supplément des personnes ayant obtenu une protection par la Cour nationale du droit d’asile - il semble déraisonnable de réduire les moyens. 

Réduire les moyens du Dispositif national d’accueil, où seulement 1 demandeur d’asile sur 2 avait la chance d’obtenir un hébergement et un accompagnement inhérent semble être totalement déconnecté des enjeux actuels d’intégrations des demandeurs d’asile et des personnes réfugiées. 

En plus de ne pas respecter les directives européennes, cette sous-budgétisation entraînera une grande précarisation des publics demandeurs d’asile ou réfugiés, ce qui ne sera pas sans incidence sur le secteur de l’hébergement d’urgence, également saturé. 

Nous proposons un mouvement de crédit d’un euro symbolique. Il est proposé de prélever 1 euro au programme 104 “intégration et accès à la nationalité française” via son action 11 “Accueil des étrangers primo-arrivants” au profit de l’action 02 “Garantie de l’exercice du droit d’asile” du programme 303 “Immigration et Asile” 

Cet amendement est issu des travaux de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-486

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

59 000 000

 

34 000 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

TOTAL

59 000 000

 

34 000 000

 

SOLDE

+ 59 000 000

+ 34 000 000

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF pour 2025, cet amendement vise à renforcer les moyens de la mission « Immigration, asile et intégration », à hauteur de 59 M€ en autorisations d’engagement et de 34 M€ en crédits de paiement sur le programme « Immigration et asile ».
Le présent amendement augmente ainsi les crédits consacrés à l’action 03 « Lutte contre l’immigration irrégulière » du programme 303 « Immigration et asile », pour assurer le financement de la création de places en centres de rétention administrative.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-606

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes SCHILLINGER et RAMIA, MM. ROHFRITSCH, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

59 000 000

 

34 000 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

TOTAL

59 000 000

34 000 000

SOLDE

+ 59 000 000

+ 34 000 000

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF pour 2025, cet amendement vise à renforcer les moyens de la mission « Immigration, asile et intégration », à hauteur de 59 M€ en autorisations d’engagement et de 34 M€ en crédits de paiement sur le programme « Immigration et asile ».

Le présent amendement augmente ainsi les crédits consacrés à l’action 03 « Lutte contre l’immigration irrégulière » du programme 303 « Immigration et asile », pour assurer le financement de la création de places en centres de rétention administrative.

Pour raison de recevabilité, cet amendement est gagé à la même hauteur sur le programme Intégration et accès à la nationalité française. Nous demandons au gouvernement de lever le gage 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-299

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

100 000 000

 

100 000 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

100 000 000

 

100 000 000

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les centres de rétention administrative (CRA) jouent un rôleessentiel dans la lutte contre l’immigration irrégulière. Ilspermettent en effet de retenir dans un lieu ferméles étrangers qui font l’objet d’une décision d’éloignement,dans l’attente de leur renvoi forcé, de façon à garantirl’effectivité de celui-ci.

Les centres de rétention administrative doivent à ce titrevoir leurs moyens renforcés afin de remplir au mieux cetoffice.

 Ainsi, le présent amendement prévoit d’abonder les crédits, enautorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montantde  100 000 000 d’euros pour l’action n° 03 : “Lutte contrel’immigration irrégulière” du programme n° 303 : “Immigration etasile” et de minorer du même montant les crédits, en autorisationsd’engagement et en crédits de paiement, pour l’action n° 11 :”Accueil des étrangers primo arrivants” du programme n° 104 :”Intégration et accès à la nationalité française”. 

Cette augmentation permettra notamment de lancer la construction denouvelles places supplémentaires.

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par legroupe RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la loid’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieurpubliée le 25 janvier 2023. Les auteurs de cet amendement invitentdonc le gouvernement à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-521 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

3 034 000

 

3 034 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

3 034 000

 

3 034 000

TOTAL

3 034 000

3 034 000

3 034 000

3 034 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens dédiés aux personnels de santé au sein des Centres de Rétention Administrative (CRA) afin de garantir un accès au soin effectif à toutes les personnes qui y sont retenues.

L'objectif d’augmenter le nombre de places au sein des CRA, pour atteindre 3.000 places en 2027 conformément à la LOPMI, doit s'accompagner d'une amélioration des conditions sanitaires, sans quoi celles-ci, déjà amplement dénoncées par de nombreuses associations, s'aggraveront encore.

L'accès aux soins est un droit fondamental qui doit être garanti à toute personne, y compris celles placées en rétention administrative. Or, la situation dans les CRA révèle des carences importantes en matière de santé, mettant en péril la dignité et l'intégrité physique et mentale des personnes retenues. L'ouverture prochaine d'autres centres de rétention prévus dans le cadre du plan d'expansion rend d'autant plus urgente la nécessité d'améliorer substantiellement les conditions sanitaires dans ces établissements.

Cet amendement vise donc à allouer des moyens supplémentaires spécifiquement dédiés à l'amélioration de l'accès aux soins dans les CRA, afin de garantir une prise en charge médicale adéquate et respectueuse des droits fondamentaux des personnes retenues.

Il est ainsi proposé de transférer 3.034.000 euros en CP de l’action 11 « Accueil des étrangers primo arrivants » du programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » vers l’action 03 « Lutte contre l'immigration irrégulière » du programme 303 « Immigration et asile ». L’objectif n’étant pas de réduire le budget de l’État sur l’Intégration et l’accès à la nationalité française, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-522 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mme LINKENHELD, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

500 000

 

500 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

500 000

 

500 000

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à instaurer des solutions d'hébergement alternatives au placement en zone d'attente pour les mineurs étrangers.

Si le placement en CRA ou en LRA est désormais interdit pour les mineurs, cette interdiction ne s'étend pas aux zones d'attente. Ces espaces, situés aux frontières, accueillent les étrangers non autorisés à entrer sur le territoire français. Comme l'explique l'association La Cimade, « la zone d'attente, c'est le confinement des indésirables à la frontière. Ce n'est pas encore la France, bien que la législation française s'y applique et qu'elle soit située sur le territoire national. C'est un espace clos de surveillance, de contrainte et de privation de liberté pour les empêcher de pénétrer sur le territoire. ».

Dans ces zones, les mineurs continuent d’être enfermés dans des conditions aussi dégradantes que dans les CRA. L’Association nationale d'assistance aux frontières pour les étrangers (Anafé) a récemment dénoncé un nouvel exemple de cette situation : le 26 septembre 2024, deux jeunes frères, Ali et Amir, âgés de 5 et 8 ans, ont entamé leur deuxième jour d’enfermement dans la zone d’attente de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. De telles situations sont inacceptables et illustrent l'urgence de trouver des alternatives à l’enfermement de ces enfants. Cet amendement vise donc non seulement à garantir la prise en charge des mineurs dans des conditions adaptées, mais également à proposer des solutions d’hébergement respectueuses de leurs droits et de leur dignité, tant sur le territoire français que dans les zones d’attente.

L'amendement propose de transférer 500.000 euros en AE et en CP de l’action 11 « Accueil des étrangers primo arrivants » du programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » vers l’action 03 « Lutte contre l'immigration irrégulière » du programme 303 « Immigration et asile ». L’objectif n’étant pas de réduire le budget de l’État sur l’Intégration et l’accès à la nationalité française, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-580

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

6 450 800

 

6 450 800

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

6 450 800

 

6 450 800

TOTAL

6 450 800

6 450 800

6 450 800

6 450 800

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement, travaillé avec la Fédération des acteurs de la solidarité et France terre d'asile, a pour objet de revaloriser la tarification des places réservées aux demandeuses d'asile victimes de violence.

Les chiffres du rapport du Grevio sont alarmants : 46% des femmes étrangères ont vécu des violences depuis leur arrivée en France ; 75% déclarent avoir été exposées à une forme de violence assez grave ou très grave au cours de leur vie ; parmi elles, 44% déclarent y avoir été exposées dans leur pays d’origine, et 16% au cours du trajet migratoire (pouvant durer plusieurs mois).

Les femmes demandeuses d’asile subissent 18 fois plus de viols que les femmes en population générale ; moins d’1/10ème des femmes victimes de violences a consulté un médecin ou les forces de l’ordre, plus de la moitié n’ont pas demandé d’aide du tout.

Le Dispositif National d’Accueil (DNA) dispose à ce jour de 512 places spécialisées dans l’accueil, l’hébergement et l’accompagnement de femmes en demande d’asile ou reconnues réfugiées victimes de violences, dont 300 places sont mobilisées pour de la mise en sécurité. L’État a approfondi son engagement lors de la publication en 2021 du « plan vulnérabilités », dans lequel est mis en exergue l’objectif d’ améliorer le repérage des vulnérabilités subies par les demandeurs d’asile pour ainsi leurs offrir des conditions d’accueil et d’accompagnement social global adaptées à leurs besoins spécifiques. La Fédération des acteurs de la solidarité avait salué la création de ce plan et rappelé que pour être effectif, celui-ci devait s’accompagner de moyens financiers et humains supplémentaires pour proposer un accompagnement médico-psycho-social adapté à leurs besoins spécifiques. Les femmes demandeuses d’asile victimes de violences rencontrent des besoins supplémentaires d’accompagnement social que d’autres femmes pour sortir des violences. La présence d’interprètes est nécessaire pour leur permettre de lever les violences administratives qu’elles subissent, pour leur faciliter l’accès à un parcours de soin adapté et à un accompagnement juridique et d’accès aux droits.

A ce jour, la tarification des places dédiées aux femmes demandeuses d’asiles victimes de violences n’ont pas été revalorisées et ne permettent pas de garantir des conditions d’hébergement et d’accompagnement médico-psycho-social adaptés à leurs situations spécifiques. Les associations gestionnaires du parc d’hébergement des demandeurs d’asile ne sont pas aujourd’hui en mesure d’assurer les prestations sociales spécialisées, faute de moyens financiers et humains suffisants.

C’est pourquoi, il est nécessaire de revaloriser cette tarification à hauteur des pl;aces financées dans le parc généraliste du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables» soit 37 €/jour en moyenne en Île-de France et en outre-mer et 33 €/jour sur le reste du territoire

Afin de gager cette augmentation du budget du programme 303 « Immigration et asile » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever 6 450 800 euros au programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » via son action n° 11 « Accueil des étrangers primo arrivants » et ce au profit de l’action n° 02 «Garantie de l'exercice du droit d'asile » du programme 303 « Immigration et asile ». Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle. Nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-528 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BOURGI, Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

936 000

 

936 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

936 000

 

936 000

TOTAL

936 000

936 000

936 000

936 000

SOLDE

0

0

Objet

Selon l'OMS, les personnes migrantes, au regard de leurs parcours de vie, peuvent être exposées à divers facteurs de stress qui nuisent à leur santé mentale et à leur bien-être avant et pendant leur migration et pendant leur installation et leur intégration dans leur pays d'accueil. De ce fait, la prévalence de troubles mentaux courants, tels que la dépression, l'anxiété et le trouble de stress post-traumatique, est généralement plus élevée chez les personnes migrantes que parmi les populations d'accueil.

Si les personnes obtenant un titre de séjour une fois arrivée en France doivent pouvoir bénéficier d'un suivi et de soins psychologiques et psychiatriques, il en va de même pour les personnes déboutées dans leurs demandes et frappées d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF).

En effet, la pathologie mentale, d'autant plus si elle est de nature à causer un trouble à l'ordre public, ne saurait être un obstacle à l'exécution d'une OQTF ou d'une expulsion.

Cependant, il est à noter que les Centres de Rétention Administrative (CRA) ne sont, pour l'heure pas véritablement adaptés à la rétention de personnes souffrant de troubles mentaux. Ces personnes peuvent, si elles ne sont pas suivies correctement, devenir dangereuses pour elles-mêmes, mais également pour leurs entourages, notamment dans des lieux fermés de privation de liberté.

Aussi, et afin que les étrangers atteints de troubles psychologiques et psychiatriques puissent être encadrés et suivis le temps de leur rétention, le présent amendement souhaite permettre le recrutement de 26 ETP de psychiatres, pour que chacun des 26 CRA de France soit doté d'un professionnel de la santé mentale. Le montant de cette mesure est estimé à 936 000 euros.

Aussi le présent amendement propose de prélever 936 000 euros sur le programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » (action 11 – Accueil des étrangers primo arrivants), afin que cette somme vienne abonder le programme 303 « Immigration et asile », en particulier l'action 03 « Lutte contre l'immigration irrégulière ».

Il est à noter que cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-300

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

50 000 000

 

50 000 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

50 000 000

 

50 000 000

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’immigration à Mayotte, majoritairement alimentée par desfilières d’immigration irrégulière, pèse sur tous les aspects de lavie économique, sociale et culturelle de ce département.

En 2023, 8669 étrangers en situation irrégulière ont étéinterpellés en mer selon le Préfet de Mayotte, soit 600 de plusqu’en 2022 soit une augmentation de 8%, 2300 de plus qu’en 2021soit une augmentation de 36% et 4 900 de plus qu’en 2020, soit uneaugmentation de 128% !

Ce fléau dégrade fortement la sécurité à Mayotte et met endanger sa cohésion sociale. Selon l’Insee, la moitié des habitantsde Mayotte ne possèdent pas la nationalité française. Cettesituation appelle une réponse concrète des pouvoirs publics afin defaire face à ces flux migratoires.

Ainsi, le présent amendement prévoit d’abonder les crédits, enautorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montantde 50 000 000 d’euros pour l’action n° 03 : « Luttecontre l’immigration irrégulière » du programmen° 303 : « Immigration et asile » de minorer dumême montant les crédits, en autorisations d’engagement et encrédits de paiement, pour l’action n° 12 :« Intégration des étrangers primo-arrivants » duprogramme n° 104 : « Intégration et accès à lanationalité française ».

Ainsi, cet amendement s’inscrit en totale opposition à la baissede 42 % des crédits totaux de l’action n° 03« Lutter contre l’immigration irrégulière » du PLF pour2025, dont 86 % de baisse pour les seules dépensesd’investissement. L’immigration ne peut continuer à demeurerincontrôlée, sous peine que la France renonce à sa souveraineté etque les Français soient contraints d’accepter - ce qu’ils neveulent pas 

- cohabiter avec des populations qui entendent demeurerétrangères en France. 

Un nombre toujours plus considérable de personnes serontpoussées à vouloir quitter leur pays dans les prochaines années etles prochaines décennies. Ces flux migratoires potentiels, s’ils nesont pas anticipés et maîtrisés, continueront d’avoir desconséquences dramatiques en France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-581

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Opérations de recherche et de sauvetage en mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

20 000 000

 

20 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

Opérations de recherche et de sauvetage en mer

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un programme dédié aux “Opérations de recherche et de sauvetage en mer” en réponse à la situation dramatique en Méditerranée et dans la Manche.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre de décès et de disparitions en mer Méditerranée est passé de 2 048 en 2021 à 3 041 à la fin de 2023. Par ailleurs, l'Unicef rapporte que plus de 11 600 mineurs non accompagnés ont traversé la Méditerranée centrale entre janvier et septembre 2023, une hausse de 60 % par rapport à l'année précédente. Dans la Manche, l’année 2024 est, à ce jour, la plus meurtrière depuis le début des traversées dans des embarcations de fortunes, avec au moins 54 décès recensés.

Camille le Coz, directrice associée du migration policy institute Europe, regrette la position essentiellement sécuritaire des gouvernements français et britannique, au détriment de la politique d’accueil ou de la mise en place de passage sûr au Royaume-Uni. 

Il est impératif que les États européens reprennent l’initiative en matière de recherche et de sauvetage en mer. Face à la carence des États, ce sont les associations et collectifs de la société civile qui assurent ces opérations de secours, malgré des moyens limités et des pressions administratives, politiques et judiciaires.

Aussi, allouer un fonds dédié à la mission de sauvetage en mer est crucial pour la reconnaissance des responsabilités dans ces décès, souvent imputés exclusivement aux passeurs de migrants.

Il est ainsi proposé de transférer 20 000 000 euros en AE et en CP de l’action 03 « Lutte contre l’immigration irrégulière » du programme 303 « Immigration et asile » vers un nouveau programme intitulé « Opérations de sauvetage et de naufrage en mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-608 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Sauvetage en mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

20 000 000

 

20 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

Sauvetage en mer

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

 0

 0

 

Objet

Les naufrages d’exilés dans la Manche et en mer Méditerranée sont de plus en plus meurtriers.

D’après un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 63.000 personnes ont péri ou disparu sur les routes migratoires à travers le monde entre 2014 et 2023, la plupart des décès étant dus à la noyade. La majorité des décès et des disparitions – 28.854 – ont eu lieu en Méditerranée. 

Dans la Manche, près de 35.800 personnes ont cherché à rejoindre l’Angleterre depuis les côtes françaises en 2023. Ce bilan des tentatives de traversées de la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord est le deuxième plus élevé jamais enregistré. Selon les données du Home Office, le ministère de l’intérieur britannique, au moins 20.644 personnes ont déjà effectué la traversée en 2024 pour rejoindre le Royaume-Uni. Ces traversées sont dangereuses et peuvent être meurtrières. En 2023, douze personnes sont mortes en tentant la traversée. Ce chiffre n’enregistre que les morts connues et ne prend pas en compte les disparus. Depuis le 1er janvier 2024, au moins 71 personnes sont décédées en tentant de rejoindre la Grande-Bretagne à bord d’un small boat. 2024 est déjà l’année la plus meurtrière de l’histoire moderne de cette frontière.

Face à la démission des États et l’inaction coupable de l’Union européenne, les organisations non gouvernementales (ONG) se mobilisent en organisant le sauvetage de ces rescapés. Ces ONG et associations, financées très majoritairement par des dons privés et quelques collectivités locales, sont les seules à réaliser la mission de sauvetage en mer Méditerranée. Elles sont les seules à organiser un accompagnement humanitaire post-naufrage sur les plages du nord de la France. Pourtant, elles sont parfois entravées dans leur actions d’assistance aux exilés. L’État ne peut laisser seules ces associations.

La création de ce programme vise à encourager l’État à s’engager dans un accompagnement et une réelle politique de prévention vis-à-vis de ces naufrages meurtriers en travaillant à la création d’une flotte européenne de sauvetage en mer, et en établissant un protocole post-naufrage suite aux naufrages dans la Manche. 

Contraints par les règles de recevabilité financière prévues à l'article 40 de la Constitution et pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, cet amendement abonde le programme nouvellement créé "Sauvetage en mer" à hauteur de 20M€, prélevé sur le programme 303 "Immigration et asile".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-526 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

500 000

 

500 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

500 000

 

500 000

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de rehausser le budget de l'OFPRA, dont les moyens sont reconduits à l'identique pour 2025, afin de renforcer les actions de formation des agents de protection. La formation des agents de protection est une question centrale au regard de la complexité de leurs missions, et ce d'autant plus que des recrutements conséquents ont été réalisés ces dernières années. De la qualité de la formation - initiale comme continue - dépend l'effectivité du droit d'asile.

Aussi cet amendement propose t-il d'abonder de 500.000 euros les crédits du programme 303 « Immigration et asile » et en particulier son action 02 « Garantie de l'exercice du droit d'asile » afin de renforcer les moyens en formation de l'OFPRA.

Compte tenu des règles de l'article 40 de la Constitution, la même somme serait prélevée du programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française » et en particulier de son action 11 « Accueil des étrangers primo arrivants ». Il est à noter que cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-523 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mme LINKENHELD, MM. ROIRON, ROS et UZENAT, Mme MONIER, M. FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

300 000

 

300 000

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

300 000

 

300 000

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits consacrés au pôle « Protection » de l’OFPRA qui délivre les documents d’état-civil.

Cette augmentation à hauteur de 300.000€ permettrait le recrutement de 8 ETP supplémentaires, dans le but de fluidifier la délivrance des actes d’état-civil et ainsi d’accélérer l’intégration des bénéficiaires d’une protection internationale.

L'augmentation du nombre de décisions prises par l’OFPRA et la progression du taux de protection ont pour conséquence une augmentation du nombre d’actes d’état-civil à établir par les services de l’office. Ces actes d’état-civil sont nécessaires pour l’accès au logement des réfugiés, en particulier dans le cadre des dispositifs d’intermédiation locative. Une augmentation des effectifs de l’OFPRA a déjà été entreprise en 2023 puis en 2024, sans effet sur les délais de délivrance des titres en raison des stocks à traiter. Nous demandons donc que le budget et les effectifs de l’OFPRA soient augmentés afin de pouvoir accélérer les délais d’obtention des documents d’état-civil.

Le programme 303 «Immigration asile» et son action 02 « Garantie de l'exercice du droit d'asile» serait abondé de la somme mentionnée. Contraints par l’article 40 de la Constitution, nous prélevons la même somme au programme « Intégration et accès à la nationalité française » en son action 11 « Accueil des étrangers primo arrivants ». L’objectif n’étant pas de réduire le budget de l’État sur l’Intégration et l’accès à la nationalité française, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement est soutenu par l’association Forum Réfugiés. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-530 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

100 000 000

 

100 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

100 000 000

 

100 000 000

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à financer la réforme de la formation linguistique prévue par la loi Immigration et intégration du 26 janvier 2024. Cette réforme, qui repose sur une obligation de résultat qui conditionnera désormais la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle à la connaissance d'un niveau minimal de langue, et sur un rehaussement du niveau de langue exigé, pourrait représenter de nouvelles dépenses conséquentes pour le programme 104 portant les crédits des politiques d'intégration. 

Dans un récent rapport d'information réalisé pour la commission des finances, la rapporteure spéciale de la mission « Immigration, asile et intégration » indique que « les conséquences financières, largement sous-évaluées dans l’étude d’impact de la loi du 26 janvier 2024, pourraient atteindre 100 millions d’euros selon le ministère de l’intérieur et qu'il ne s'agit que d’une évaluation a minima qui repose sur le scenario d’un allongement de 100 heures des durées de formation pour atteindre le niveau A2 ».

Alors que cette réforme doit entrer en vigueur au 1er janvier 2026, le budget 2025 ne prévoit pas de crédits à la hauteur des besoins puisque les moyens alloués à l’OFII sont stables tandis que les crédits destinés à financer l’action 12 relative à l’intégration des étrangers primo-arrivants connaissent une baisse marquée de 45%.

Cet amendement propose en conséquence d'abonder le programme « intégration » de 100 M€, de sorte que puissent être mis en œuvre au plus tôt les modules de formation correspondant aux nouvelles exigences linguistiques fixées par le législateur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-529 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

20 000 000

 

20 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'action de l'État en faveur des subventions destinées au centre sociaux, aux centres d’insertion et aux associations qui proposent des cours de français langue étrangère (FLE) aux étrangers arrivant en France. L'action de ces structures est essentielle pour permettre aux étrangers primo-arrivants d'apprendre notre langue et ainsi de s’intégrer durablement.

Cet amendement propose de renforcer de 20 millions d'euros les crédits du programme 104 « intégration et accès à la nationalité française » et en particulier son action 12 – « Intégration des étrangers primo arrivants. » Compte tenu des règles de l'article 40 de la Constitution, la même somme serait prélevée du programme 303 « immigration et asile » en particulier sur l’action 03 - « lutte contre l’immigration irrégulière ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-586

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

1 000 000

 

1 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à ouvrir les cours de français langue étrangère à tous les étrangers en situation régulière qui en font la demande. Actuellement, les cours de français langue étrangère sont exclusivement destinés aux étrangers primo arrivants inclus au parcours d’intégration du Contrat d’Intégration Républicain (CIR).

La non maîtrise de la langue peut représenter un réel facteur d’exclusion pour les personnes étrangères sur le plan social comme professionnel. En effet, la maîtrise de la langue est incontournable pour de nombreuses démarches administratives : une recherche d'emploi, de logement, l'inscription des enfants à l'école... 

La maîtrise de la langue française est un formidable outil de partage, d'intégration et permet un parcours sans rupture, dès lors que les moyens sont mis. 

La loi “Pour contrôler l’immigration et favoriser l’intégration” votée le 26 janvier 2024 a prévu un rehaussement important des niveaux de français pour les étrangers en situation régulière : A2 pour demander la carte de séjour pluriannuel, B1 pour demander la carte de résident, B2 pour demander la naturalisation. 

De plus, passer de l’obligation de suivi de formation à une obligation de réussite d’un niveau de français va largement contribuer à précariser les personnes et notamment les moins scolarisées. Supprimer les budgets alloués à ces formations de l’OFII et aux structures de proximité rendra impossible l’accès à la langue française et à la stabilité administrative.

Alors que l’Etat impose une obligation de certification pour l’obtention de titres de séjour, l’OFII n’a même plus les moyens d’honorer ces missions d’intégration. De leur côté, les organismes de formations et les associations de proximité ne peuvent pas pallier ces manques, surtout au vu des enveloppes budgétaires elles aussi en baisse constante ces dernières années. 

Sans moyens mis en œuvre pour l'apprentissage de la langue, cette exigence devient discrimination et pis encore, un prétexte d'invisibilisation des étrangers, voire d'exclusion.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’opérer ce transfert : 

- abonder l'action 11 "Accueil des étrangers des primo arrivants" du programme 104-"Intégration et accès à la nationalité française" à hauteur de 1 000 000 euros

- baisser de 1 000 000 euros l'action 03 "Lutte contre l'immigration irrégulière" du programme 303 – "Immigration et asile".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-585

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Moyens supplémentaires à destination du programme AGIR

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

15 000 000

 

15 000 000

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

Moyens supplémentaires à destination du programme AGIR

15 000 000

 

15 000 000

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et territoires a pour objet de dénoncer les coupes budgétaires décidées unilatéralement par l’Etat sur la mission “Immigration asile et intégration” en début d’année 2024, notamment sur son programme 104 “intégration et accès à la nationalité française” finançant le programme d’accompagnement vers le logement et l’emploi des personnes réfugiées (programme AGIR) 

Le 21 février dernier, l’Etat publiait un décret actant 10 milliards d’euros d’annulation de crédits, prévus par la loi de finance initiale. 60 millions d’euros ont été amputé pour le programme 104. 

Le programme AGIR se trouve amputé d’une partie de ses financements, en raison de ces choix budgétaires. Les associations gestionnaires de ce programme se voient donc contraintes de revoir à la baisse le nombre de personnes à accompagner et la qualité de leur accompagnement. 

Il est ainsi proposé de transférer 15 000 000 euros en AE et en CP de l’action 03 « Lutte contre l’immigration irrégulière » du programme 303 « Immigration et asile » vers un nouveau programme intitulé « Moyens supplémentaires à destination du programme AGIR». Nous demandons au gouvernement la levée du gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-296

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

 

 

 

Intégration et accès à la nationalité française

 

1 344 233

 

1 344 233

TOTAL

 

1 344 233

 

1 344 233

SOLDE

1 344 233

1 344 233

 

Objet

Dans un contexte où l’endettementde la France atteint des niveaux préoccupants et où des effortsfinanciers sont demandés à l’ensemble des citoyens français, il estnécessaire de recentrer les priorités budgétaires vers des actionsqui répondent directement aux besoins des Français en matière delogement. Nombreux sont les ménages français qui rencontrent desdifficultés à accéder à un logement décent, et l’État doitprioriser les investissements en faveur de ces populations.

L’action 16 prévoit un financementde 1 344 233 euros pour la transformation des foyers detravailleurs migrants (FTM) en résidences sociales. Bien que cettetransformation ait pour objectif de moderniser les logements pourune population immigrée, il est impératif de considérer que lasituation actuelle de nombreux Français nécessite une attentionprioritaire. De nombreux foyers français vivent dans des conditionsprécaires, et l’utilisation de fonds publics pour financer latransformation des FTM dans ce contexte ne peut être justifiéecomme prioritaire.

De plus, ce plan pluriannuel mis enplace depuis 1997 a déjà permis de rénover plus de 75 000 placessur les 688 foyers recensés. Avec un taux de réalisation de plus de86 %, il est possible de considérer que les objectifs initiauxont été largement atteints et que les fonds restants peuvent êtreréorientés vers des actions plus urgentes et prioritaires.

Le présent amendement prévoit deminorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits depaiement, d’un montant de 1 344 233 euros pourl’action numéro 16 « Accompagnement des résidentsdes foyers de travailleurs migrants » du PROGRAMME 104« Intégration et accès à la nationalité française ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-540

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

2 355 767 

 

2 355 767 

Intégration et accès à la nationalité française

2 355 767 

 

2 355 767 

 

TOTAL

2 355 767 

2 355 767 

2 355 767 

2 355 767 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'action de l’État en faveur de l'accompagnement des foyers de migrants. 

Tel qu'il ressort du projet annuel de performances, cette action est baissée de près de 85% pour atteindre uniquement 1,344 millions d'euros en 2025, alors qu'elle était de 9,3 milliards l'an dernier. S'il est expliqué dans le document budgétaire que cette baisse est due à un transfert de crédit vers la mission "Cohésion des territoires" à hauteur de 5,6 millions d'euros, 2 355 767 euros restent manquant. 

Nous proposons ainsi de compenser cette baisse prévue pour 2025 par rapport au PLF 2024. 

L’accueil des travailleurs migrants, notamment dans les secteurs en tension est indispensable pour l'économie de notre pays. Leur garantir un hébergement est donc une question centrale que nous ne pouvons ignorer. 

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 2 355 767 euros au programme 303 « immigration et asile » à l’action 03 « Lutte contre l’immigration irrégulière », pour abonder de 2 355 767 euros le programme 104 "Intégration et accès à la nationalité française" à l’action 16 « Accompagnement des foyers de travailleurs migrants ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-524 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Intégration par le travail et régularisation des travailleurs sans titre

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

1

 

1

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

Intégration par le travail et régularisation des travailleurs sans titre

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à mettre en œuvre une politique volontariste de régularisation par le travail des étrangers sans titre par la création d'un nouveau programme au sein de la mission doté d'un euro symbolique, prélevé sur le programme "Immigration et asile".

Dans les secteur du BTP, des services à la personne, de l’hôtellerie-restauration, des plates-formes, de la livraison, du nettoyage, ce sont 600.000 à 700.0000 étrangers sans-titre qui travaillent. Sans ces travailleurs, tous ces secteurs qui peinent à recruter seraient à l'arrêt. En dépit de leur contribution essentielle à notre économie, mais plus largement à la société, ces étrangers sont maintenus dans l'illégalité pour des raisons purement politiciennes. 

En les maintenant dans l'illégalité alors que nombre d'entre eux pourraient voir leur situation administrative régularisée, les pouvoirs publics favorisent leur exploitation comme main d’œuvre particulièrement malléable. Ils n'ont pas toujours de fiche de paie, se retrouvent à l'arrêt sans indemnités quand ils ont un accident du travail. 

A l'inverse des idées reçues diffusées par la droite et l'extrême-droite, c'est bien la situation d'illégalité de ces travailleurs qui tire les salaires à la baisse quand leur régularisation permettrait au contraire d'aligner leurs salaires sur les standards légaux mais aussi de renflouer les caisses de l’État par les cotisations sociales correspondantes. 

Enfin, par cet amendement nous souhaitons dénoncer le non-respect de la loi par l’État lui-même puisque la liste des « métiers en tension » sur laquelle repose actuellement le dispositif de régularisation n'a pas été actualisée depuis avril 2021 alors que l'article L.414-13 du CESEDA impose une révision annuelle après consultation des organisations syndicales représentatives d'employeurs et de salariés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-582

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

I. – Créer le programme :

Régularisation des travailleurs sans papiers

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Immigration et asile

 

1

 

1

Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

Régularisation des travailleurs sans papiers

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à demander au Gouvernement la régularisation des travailleurs sans-papiers. 

Dans les secteurs du BTP, des plates-formes, de la livraison, du nettoyage, ce sont 600 000 à 700 0000 personnes sans-papiers qui travaillent. Ils sont bien souvent exploités, considérés comme une main d'œuvre particulièrement malléable, et privés des droits attachés au statut de salariés. Ils n'ont pas toujours de fiche de paie, se retrouvent à l'arrêt sans indemnités quand ils ont un accident du travail. Ils peinent à régulariser leur situation administrative tant les textes législatifs et les circulaires se contredisent sur leur situation. 

Depuis une quinzaine d’années, les luttes de travailleurs sans papiers ont mis en lumière un véritable système qui pousse à la clandestinité. Depuis l’automne 2021, trois grèves de travailleurs sans-papiers se sont successivement déclenchées. Ces derniers ont formé des piquets devant leurs entreprises : RSI, une société d’intérim spécialisée dans le BTP et basée à Gennevilliers, DPD, filiale de La Poste pour le colis, au Coudray-Montceaux et Chronopost, autre filiale colis de La Poste, à Alfortville.

Ils disent tous et toutes les conditions infernales dans lesquelles leurs employeurs  les font travailler, pour certains d’entre eux, y compris pendant le Covid. Décider de les régulariser, c’est ne pas fermer les yeux sur ce système qui, dans la clandestinité, s’arrange d’une armée de réserves, c’est aussi reconnaître leur apport dans notre société comme sur le marché du travail, c’est enfin une mise en garde à ces patrons qui s’accommodent trop facilement de cette situation. La régularisation des travailleurs sans-papiers n'est pas une mesure de division entre les travailleurs mais au contraire un moyen d'élever la norme sociale pour toute la société.

A celles et ceux qui s'inquiétaient du coût de cette régularisation pour l’État, de nombreux chercheurs ont établi que ce modèle économique est en réalité à l'origine d'un manque à gagner pour l’État. Ce modèle économique grève les finances publiques chaque année, au travers des organismes sociaux, comme les caisses de la sécurité sociale, de retraite, de famille ou de chômage.

Contraints par les règles de recevabilité financière prévues à l'article 40 de la Constitution et pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, les rédacteurs de cet amendement :

- créent le programme "Régularisation des travailleurs sans-papiers" à hauteur de 1 euro

- baissent de 1 euro sur l'action 03  "Lutte contre l'immigration irrégulière" du programme 303 – "Immigration et asile”.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION IMMIGRATION, ASILE ET INTÉGRATION

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-531 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme NARASSIGUIN, M. DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON, ROS, UZENAT, FÉRAUD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 45

(État G)


Après l'alinéa 950

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

Accès et financement de la formation linguistique dans le cadre du CIR (Contrat d'intégration républicaine)

Délai d'attente pour accéder à une formation linguistique

Objet

Cet amendement propose de créer un nouvel indicateur destiné à évaluer l'effectivité de l'accès à la formation linguistique et l'adéquation des moyens mobilisés au regard des besoins.

La loi « Immigration et intégration » a prévu de conditionner la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle à la maitrise du Français à hauteur du niveau A2. Concrètement, cela signifie que les primo-arrivants devront atteindre en une année seulement un niveau de maitrise de la langue équivalent à ce qu'on attend aujourd'hui d'un étranger établi en France depuis au moins quatre ans.

Outre son caractère injuste et disproportionnée, cette mesure parait aujourd’hui inapplicable car les organismes de formations et les centres d’examen en français sont déjà saturés : ils ne sont pas présents sur l’ensemble des territoires et plusieurs mois d’attente sont nécessaires avant de pouvoir intégrer une formation linguistique ou s’inscrire à un examen. Un nouvel indicateur évaluant le délai d'attente pour accéder à une formation linguistique permettrait d'évaluer l'adéquation entre les demandes et l'offre de formation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-498

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

142 058 077

142 058 077

 

142 058 077

142 058 077

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

18 653 258

746 905

 

18 653 258

746 905

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

164 483

164 483

 

164 483

164 483

TOTAL

142 058 077

18 817 741

142 058 077

18 817 741

SOLDE

123 240 336

123 240 336

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, cet amendement vise notamment à renforcer les moyens du programme 176 « Police nationale », en particulier au titre des dépenses permettant une présence renforcée sur la voie publique et une reconnaissance des personnels de la police nationale (réserve opérationnelle, indemnisation des heures supplémentaires, renforcement de l’enveloppe de la prime de résultats exceptionnels), tout en garantissant la soutenabilité des dépenses de personnel de ce même programme.

Pour cela, une ouverture nette de crédits de 123,2 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement est opérée par le présent amendement sur le périmètre de la mission « Sécurités », qui se décompose comme suit :

- une augmentation des crédits de dépenses de personnel à hauteur de 142 058 077 euros en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) sur le programme 176 ;

- une annulation de crédits de titre 2 à hauteur de - 746 905 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement compte tenu de l’actualisation du calendrier de déploiement de la protection sociale complémentaire en santé au sein du ministère de l’Intérieur et de crédits hors titre 2 (dépenses de fonctionnement et d’investissement) à hauteur de -17 906 353 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme 152, soit une baisse de 18 653 258 euros au total sur le programme en AE et CP ;

- une annulation de crédits de titre 2 à hauteur de - 164 483 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme 161 compte tenu de l’actualisation du calendrier de déploiement de la protection sociale complémentaire en santé au sein du ministère de l’Intérieur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-603

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme SCHILLINGER, M. PATRIAT, Mme RAMIA, MM. ROHFRITSCH, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

142 058 077

142 058 077

 

142 058 077

142 058 077

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

18 653 258

746 905

 

18 653 258

746 905

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

164 483

164 483

 

164 483

164 483

TOTAL

142 058 077

18 817 741

142 058 077

18 817 741

SOLDE

123 240 336

123 240 336

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, cet amendement vise notamment à renforcer les moyens du programme 176 « Police nationale », en particulier au titre des dépenses permettant une présence renforcée sur la voie publique et une reconnaissance des personnels de la police nationale (réserve opérationnelle, indemnisation des heures supplémentaires, renforcement de l’enveloppe de la prime de résultats exceptionnels), tout en garantissant la soutenabilité des dépenses de personnel de ce même programme.

Pour cela, une ouverture nette de crédits de 123,2 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement est opérée par le présent amendement sur le périmètre de la mission « Sécurités », qui se décompose comme suit :

- une augmentation des crédits de dépenses de personnel à hauteur de 142 058 077 euros en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) sur le programme 176 ;

- une annulation de crédits de titre 2 à hauteur de - 746 905 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement compte tenu de l’actualisation du calendrier de déploiement de la protection sociale complémentaire en santé au sein du ministère de l’Intérieur et de crédits hors titre 2 (dépenses de fonctionnement et d’investissement) à hauteur de -17 906 353 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme 152, soit une baisse de 18 653 258 euros au total sur le programme en AE et CP ;

- une annulation de crédits de titre 2 à hauteur de - 164 483 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur le programme 161 compte tenu de l’actualisation du calendrier de déploiement de la protection sociale complémentaire en santé au sein du ministère de l’Intérieur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-479 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE et Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

46 864 885

 

37 949 860

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

58 102 423

 

47 789 515

Sécurité et éducation routières

 

1 970 668

 

1 937 883

Sécurité civile

dont titre 2

 

12 248 266

 

7 228 482

TOTAL

 

119 186 242

 

94 905 740

SOLDE

- 119 186 242

- 94 905 740

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 3 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission. 

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées. 

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 3 % représente une économie budgétaire de 119 186 242 € en autorisations d’engagement (AE) et de 94 905 740 € en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention :

-       sur l’action 02 « Sécurité et paix publiques » du programme 176 – Police nationale (à hauteur de 46 864 885 € en AE et 37 949 860 € en CP) ;

-       sur l’action 01 « Ordre et sécurité publics » du programme 152 – Gendarmerie nationale (à hauteur de 58 102 423 € en AE et 47 789 515 € en CP) ;

-       sur l’action 02 « Démarches interministérielles et communication » du programme 207 – Sécurité et éducation routières (à hauteur de 1 970 668 € en AE et 1 937 883 € en CP) ;

-       sur l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » – du 161 – Sécurité civile (à hauteur de 12 248 266 € en AE et 7 228 482 € en CP). 

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-475 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE et Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

31 626 428

31 558 341

 

31 626 428

31 558 341

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

20 384 389

 

20 384 389

 

20 384 389

 

20 384 389

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

692 889

688 598

 

692 889

688 598

TOTAL

 

52 703 706

 

52 703 706

SOLDE

- 52 703 706

- 52 703 706

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Sécurités ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 176 « Police nationale » à hauteur de 31,62 M€ en AE et CP dont 31,56 M€ en AE et CP sur le titre 2, le programme 152 « Gendarmerie nationale » sur les crédits de titre 2 à hauteur de 20,4 M€ en AE et CP, le programme 161 « Sécurité civile » à hauteur de 693 k€ € en AE et CP dont 689 k€ en AE et CP sur le titre 2.

Il en résulte un total d’annulations de 52,7 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission. L’intégralité de ces 52,7 M€ en AE et CP d’annulations de crédits est liée aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence) au sein de l'Etat et de ses opérateurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-573

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

31 626 428

31 558 341

 

31 626 428

31 558 341

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

20 384 389

 

20 384 389

 

20 384 389

 

20 384 389

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

692 889

688 598

 

692 889

688 598

TOTAL

 

52 703 706

 

52 703 706

SOLDE

- 52 703 706

- 52 703 706

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Sécurités ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 176 « Police nationale » à hauteur de 31,62 M€ en AE et CP dont 31,56 M€ en AE et CP sur le titre 2, le programme 152 « Gendarmerie nationale » sur les crédits de titre 2 à hauteur de 20,4 M€ en AE et CP, le programme 161 « Sécurité civile » à hauteur de 693 k€ € en AE et CP dont 689 k€ en AE et CP sur le titre 2.
Il en résulte un total d’annulations de 52,7 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission.
L’intégralité de ces 52,7 M€ en AE et CP d’annulations de crédits est liée aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence) au sein de l'État et de ses opérateurs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-497

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

28 000 000 

 

 28 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

28 000 000 

 

28 000 000 

SOLDE

- 28 000 000

- 28 000 000

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, cet amendement vise notamment à renforcer les moyens du programme 176 « Police nationale », en particulier au titre des dépenses permettant une présence renforcée sur la voie publique et une reconnaissance des personnels de la police nationale (réserve opérationnelle, indemnisation des heures supplémentaires, renforcement de l’enveloppe de la prime de résultats exceptionnels), tout en garantissant la soutenabilité des dépenses de personnel de ce même programme.

Cet amendement doit être lu en miroir de l'amendement du Gouvernement déposé sur la même mission, qui procède à des ouvertures nettes de crédits en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) sur le périmètre de la mission "Sécurités".

Le présent amendement prévoit une diminution de 28 M€ des AE et CP sur le programme "Police nationale", hors dépenses de personnel, afin de prévoir une augmentation sur les dépenses de personnel du même programme dans l'amendement du Gouvernement déposé sur la même mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-602

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme SCHILLINGER, M. PATRIAT, Mme RAMIA, MM. ROHFRITSCH, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LEMOYNE, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

28 000 000

 

28 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

28 000 000

 

28 000 000

SOLDE

- 28 000 000

- 28 000 000

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, cet amendement vise notamment à renforcer les moyens du programme 176 « Police nationale », en particulier au titre des dépenses permettant une présence renforcée sur la voie publique et une reconnaissance des personnels de la police nationale (réserve opérationnelle, indemnisation des heures supplémentaires, renforcement de l’enveloppe de la prime de résultats exceptionnels), tout en garantissant la soutenabilité des dépenses de personnel de ce même programme.

Cet amendement doit être lu en miroir de l’amendement du Gouvernement déposé sur la même mission, qui procède à des ouvertures nettes de crédits en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) sur le périmètre de la mission "Sécurités".

Le présent amendement prévoit une diminution de 28 M€ des AE et CP sur le programme "Police nationale", hors dépenses de personnel, afin de prévoir une augmentation sur les dépenses de personnel du même programme dans l’amendement du Gouvernement déposé sur la même mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-518

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

1 400 000 000

 

1 400 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

1 400 000 000

 

1 400 000 000

 

TOTAL

1 400 000 000

1 400 000 000

1 400 000 000

1 400 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à aider les SIS à investir dans des camions-citerne feux de forêt (CCF) afin d’atteindre l’objectif d’une flotte de 10 000 CCF sur l’ensemble du territoire d’ici 2030 comme le demande la FNSPF, et ce pour être capable de faire face aux conséquences du réchauffement climatique, qui va notamment étendre à tout le territoire le risque incendie que connaissait déjà le Sud du pays.

Le coût d’un CCF étant estimé à 280 000€ par véhicule, l’amendement propose par conséquent un transfert de crédits de l’action 04 “Police des étrangers et sûreté des transports internationaux” du programme “Police nationale” vers l’action 13 “Soutien aux acteurs de la sécurité civile” du programme “Sécurité civile” à hauteur de 1,4 milliard d’euros, soit environ 5000 véhicules, sachant que ces sommes permettront à la fois de renouveler certains camions vieillissants et d’accroître la flotte globale.

Nous demandons par ailleurs au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-516

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

75 000 000

 

75 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

75 000 000

 

75 000 000

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les sapeurs-pompiers, qu’ils soient professionnels ou volontaires, sont amenés à intervenir sur des situations extrêmement difficiles, ce qui n’est pas sans conséquence sur leur santé mentale, comme l’illustre le témoignage de l’ancien sapeur-pompier professionnel Matthieu Josse dans son livre Sauver sans périr : la face cachée des pompiers.

Les sapeurs-pompiers, notamment les volontaires et les femmes, sont beaucoup plus à risque de développer du stress professionnel ou du stress post-traumatique que la population générale. 

Ce stress peut également être généré par des problèmes managériaux : plusieurs syndicats du Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Territoire de Belfort ont fait part d’un mal-être croissant et général dans tous les services. Une plainte a même été déposée après une tentative de suicide d’un sapeur-pompier du SDIS 90.

Afin de renforcer l’accompagnement psychologique dont les sapeurs-pompiers bénéficient, le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose de mettre en place le remboursement intégral des séances d’accompagnement psychologique réalisées à leur bénéfice par un psychologue dans le cadre d’un exercice libéral ou d’un exercice en centre de santé ou maison de santé. 

Pour ce faire, il est proposé un transfert de crédits de l’action 04 “Police des étrangers et sûreté des transports internationaux” du programme “Police nationale”  vers l’action 13 “Soutien aux acteurs de la sécurité civile” du programme “Sécurité civile” à hauteur de 75 millions.

Nous demandons par ailleurs au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-537

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 70 000 000 

 

 70 000 000 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

  70 000 000

 

  70 000 000

 

TOTAL

 70 000 000  

 70 000 000  

 70 000 000  

 70 000 000  

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a vocation à augmenter les financements de la sécurité civile. 

Pour le programme 161 "Sécurité civile", le Projet annuel de performances annonce une baisse de 4,52 % soit 40 719 312 euros en autorisations d'engagement et de 5,58 % soit 49 142 010 euros en crédits de paiement. C'est principalement les crédits prévus pour les dépenses d'investissement qui sont impactés (-77,6% en AE et -30% en CP). 

Or, tel qu'il ressort par exemple de la mission flash de l'Assemblée nationale de mai 2024 sur le financement des services départementaux d’incendie et de secours, "Face à un risque de véritable « engorgement » des SDIS, le système de financement apparaît de moins en moins capable d’assurer aux sapeurs-pompiers qu’ils pourront maintenir leur qualité de service dans les décennies à venir."

En effet, tous les rapports sont unanimes, le réchauffement climatique a des conséquences graves sur la sécurité de chacun et les interventions des services de sécurité civile augmentent et se diversifient. Les besoins évoluent et augmentent. De nouveaux outils sont nécessaires dans de nombreux départements, des formations aux nouveaux risques sont indispensables et des investissements massifs sont primordiaux. Les exemples des inondations dans le Pas-de-Calais ou des incendies en Bretagne en témoignent. 

Il est donc nécessaire de changer le système de financement et d'investir massivement dans la sécurité civile. C'est pourtant l'inverse que propose le gouvernement dans le Projet de loi de finances pour 2025.  

Notons qu'en plus de la baisse des crédits de financement du programme 161 "sécurité civile", le gouvernement a annoncé la baisse des financements des collectivités et le Sénat a voté la hausse de 3 points des cotisations des employeurs territoriaux à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales. Or, ces mesures auront un impact néfaste considérable sur le financement des SDIS. 

Alors comment garantir la sécurité des français sans financement conséquent répondant aux besoins ? 

C'est l'objet de cet amendement, augmenter dans les crédits alloués aux financements du programme de la sécurité civile et plus particulièrement l'action 12 "Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux", qui concerne les moyens nationaux que l’État entretient et mobilise sans délai en toutes circonstances, pour le secours aux personnes, la préservation des biens et de l’environnement, au quotidien, lors de catastrophes ou de crises de sécurité civile, en France ou à l’étranger. 

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 70 millions  d’euros dans le  programme 176 « Police nationale" à l’action 01 « Ordre public et protection de la souveraineté », pour abonder de 70 millions d'euros l’action 12 "Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux" du programme 161 "Sécurité civile".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-353

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

35 000 000

 

35 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

35 000 000

 

35 000 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

70 000 000

 

70 000 000

 

TOTAL

70 000 000

70 000 000

70 000 000

70 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En matière de Sécurité civile, le budget demandé pour 2025 connaît une diminution de plus de 50 millions d’euros, soit une réduction du budget de 5,58%.
La flotte, notamment les Canadair, est vieillissante et ne permet plus de mener à bien les missions. La LOPMI avait promis de fait l’acquisition de 14 bombardiers d’eau, promesse non tenue puisque seulement deux Canadair ont été commandés. 

On note également une réduction de 21 millions d’euros sur l’action 11, dédiée à la prévention et à la gestion des crises. Bien que la période des Jeux olympiques soit passée, cette réduction illustre cependant l’absence de volonté politique de traiter à la bonne mesure cette action et la persistance à nier les impacts du réchauffement climatique. 

La priorité de la location d’appareils plutôt que d’acquisition questionne sur la vision à long terme. Selon le rapport sénatorial de 2023 sur la flotte d'aéronefs bombardiers d’eau de la sécurité civile, cette location apparaît particulièrement coûteuse (6,2 millions d’euros dépensés par la DGSCGC pour 4 appareils à l’été 2023) et s’insère mal dans le dispositif opérationnel en raison de pilotes en général non-francophones. Bien que ces investissements importants soient programmés pour la flotte d’hélicoptères, le volume de la flotte d’avions de bien plus grandes capacités s’avèrent largement insuffisantes compte tenu de la multiplication des catastrophes climatiques et des nombreux feux de forêts qui mobilisent les pompiers au quotidien. 

Enfin, les représentants de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers alertent sur l’insuffisance des moyens nationaux de pompage de grande puissance comme cela s’est fortement révélé lors des graves inondations dans le Pas-de-Calais survenues en 2024. Cet amendement vise à donner les moyens pour engager un pacte capacitaire consacré aux inondations.

Par ailleurs, de nombreux SDIS se retrouvent aujourd’hui en difficulté en raison du manque de moyens et des bouleversements climatiques qui sont à l’origine de catastrophes de plus en plus graves et  nombreuses. Il faut, urgemment, engager des moyens tant en matière d’immobilier que d’équipements lourds face à la crise que traversent les SDIS et qui risque de s’accentuer fortement à l’avenir. Il s’avère en particulier indispensable de se donner les moyens de lancer un « Pacte capacitaire inondations ».

Le présent amendement propose d’abonder de 70 millions d’euros d’autorisation d’engagement et de crédits de paiement l’action 13 « Soutien aux acteurs de la sécurité civile » du programme 161 - Sécurité civile, via une diminution de 35 millions d’euros d’autorisation d’engagement et crédits de paiement de l’action 04 « Police des étrangers et sureté des transports internationaux » du programme 176 - Police nationale et une diminution de 35 millions d’euros d’autorisation d’engagement et crédits de paiement de l’action 01 « Ordre et sécurité publics» du programme 152 - Gendarmerie nationale.

Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-517

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à concrétiser une recommandation sénatoriale pour adapter notre sécurité civile au risque inondation. Ce dernier va en effet aller croissant en raison du réchauffement climatique, qui accroît intensité et fréquence de ces phénomènes, qu’il s’agisse de crues de plaine, de crues de montagne, d’inondations de ruissellement ou de submersion marine. 

Or les moyens dont disposent nos sapeurs-pompiers, comme l’ont montré les inondations dans le Nord et le Pas-de-Calais en 2023-2024, sont insuffisants pour faire face aux événements à venir. Il s’agit donc par cet amendement de prévoir des moyens supplémentaires afin d’investir dans une mise à niveau nationale via l’acquisition de moyens de pompage lourds, qui font défaut aujourd’hui, ainsi que de nouveaux moyens aériens de reconnaissance et de nouveaux hélicoptères de la sécurité civile pour le sauvetage héliporté.

L’amendement propose par conséquent un transfert de crédits de l’action 04 “Police des étrangers et sûreté des transports internationaux” du programme “Police nationale” vers l’action 13 “Soutien aux acteurs de la sécurité civile” du programme “Sécurité civile” à hauteur de 30 millions d’euros afin d’aider les SIS dans ce renouvellement.

Nous demandons par ailleurs au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-319

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

50 000 000

 

50 000 000

Sécurité civile

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Durant l’été 2024, les pilotes de la sécurité civile ont dû unenouvelle fois faire face au manque de disponibilité deCanadairs, en outre ils ont été confrontés à un matérielinsuffisant, vieillissant ou bien victime de pannes récurrentespour ce qui concerne la flotte aérienne de lutte contre lesincendies. 

Chaque année, la flotte d’aéronefs de la sécurité civilecomposée de 12 Canadairs, 8 avions Dash et 3 avions Beechcraft,subit de graves défaillances et n’est d’ailleurs jamaiscomplètement opérationnelle. Au mois de juillet, le secrétairegénéral du syndicat national du personnel de l’aviation civile(SNPAC) a tiré la sonnette d’alarme et dénonçait luiaussi le manque criant de Canadairs disponibles. 

Pourtant, ces avions sont essentiels contre les feux de forêtsen raison de leur capacité à écoper sur des points d’eau. Toujoursselon le secrétaire général du syndicat national du personnel del’aviation civile, certaines journées, il y avait entre zéro etdeux Canadairs opérationnels alors que la saison des feux débutaitdès le 17 juin. 

Pour rappel, en juillet 2022, le sud-ouest de la France a étédurement touché par de vastes feux de forêt qui ont ravagé près de72 000 hectares de végétation dans tout le pays. Plus d’un millierde pompiers avait dès lors dû se mobiliser avec l’aide intensivedes Canadairs. Si une commande de deux nouveaux Canadairs a étépassée en 2022, avec une option posée pour l’acquisition de deuxautres appareils en 2025, ils ne seront livrés qu’à partir de 2028,ce qui inquiète fortement et légitimement les pilotes. 

En outre, un rapport d’inspection publié le 15 janvier dernieridentifie 33 départements comme “nouveaux territoires de feu”. Ilressort également que la moitié des forêts seront soumises à unrisque élevé en 2050 (contre 33% en 2010).

Enfin, selon le rapport de la commission des finances de 2023sur le programme « Sécurité civile », le coût d’un Canadair sechiffre entre 60 et 64 millions d’euros. 

Pour faire face aux feux qui risquent de se multiplier cesprochaines années, il est urgent de se doter de moyens suffisantspour endiguer ces catastrophes naturelles.

En ce sens, le présent amendement prévoit d’abonder les crédits,en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’unmontant de 50 000 000 d’euros pour l’action n° [13] : “Soutien auxacteurs de la sécurité civile” du programme n° 161 : “Sécuritécivile” et, pour les besoins de la recevabilité financière, deminorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagementet en crédits de paiement, pour l’action n° [02] : “Démarchesinterministérielles et communication” du programme n° 207 :”Sécurité et éducation routières”.

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par legroupe RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la loin° 2023-22 du 24 janvier 2023 d’orientation et de programmation duministère de l’intérieur.

Les auteurs de cet amendement invitent donc le gouvernement àlever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-321

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

5 000 000

 

5 000 000

Sécurité civile

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à encourager le gouvernement à valoriser etsoutenir les innovations en matière de sécurité civile, comme lastartup française Hynaero et leur programme Fregate-F100 ouencore Kepplair Evolution et son programme KE72-The ForestKeeper. 

Ces deux entreprises françaises et européennes travaillentsur des projet de bombardiers d’eau et concourentau renouvellement d’une flotte vieillissante, qui permettraitainsi de mieux répondre aux enjeux de la lutte contre lesfeux de forêts au niveau européen. 

Il est important que l’Etat soutienne ces deux initiatives pourencourager l’innovation française. 

En ce sens, le présent amendement prévoit d’abonder les crédits,en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’unmontant de 5 000 000 d’euros pour l’action n° [13] : “Soutien auxacteurs de la Sécurité civile” du programme n° 161 : “Sécuritécivile” et, pour les besoins de la recevabilité financière, deminorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagementet en crédits de paiement, pour l’action n° [02] : “Démarchesinterministérielles et communication” du programme n° 207 :”Sécurité et éducation routières”. 

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par legroupe RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la loin° 2023-22 du 24 janvier 2023 d’orientation et de programmation duministère de l’intérieur.

Les auteurs de cet amendement invitent donc le gouvernement àlever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-360

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Amélioration des conditions d'accueil des victimes de violences conjugales et sexuelles en commissariats et gendarmeries

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

464 000 000

 

464 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

Amélioration des conditions d'accueil des victimes de violences conjugales et sexuelles en commissariats et gendarmeries

464 000 000

 

464 000 000

 

TOTAL

464 000 000

464 000 000

464 000 000

464 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes, d'une part en garantissant un meilleur accueil aux victimes de violences conjugales et de violences sexuelles qui souhaitent porter plainte et d'autre part, en dotant les forces de l'ordre de moyens supplémentaires spécialisés pour améliorer le travail d’enquête.

La protection des victimes de violences conjugales, sexistes et sexuelles passe en premier lieu par un meilleure prise en compte des victimes lorsqu'elles portent plainte. Cela nécessite le recrutement de personnels supplémentaires pour mieux accueillir en commissariat et gendarmerie les victimes lors du dépôt de plainte.Ces renforts en personnel seront d'autant plus indispensable pour mettre en place la généralisation du dépôt de plainte à l'hôpital annoncée par le Premier ministre le 25 novembre dernier. Le recours à ce dispositif, dans lequel l'hôpital contacte les forces de l'ordre ou le parquet pour le dépôt de plainte, est déjà possible dans de nombreux établissements hospitaliers français, mais sera étendu à 377 structures d'ici à la fin 2025. Il reviendra à l'établissement de contacter le commissariat ou la gendarmerie pour que quelqu'un vienne pour prendre le dépôt de plainte.

Outre les personnels supplémentaires, l'amélioration des conditions d'accueil passe également par la mise en place et l'aménagement de bureaux dédiés aux dépôts de plainte et aux entretiens avec les victimes mais également par l'achat de caméras. 

Les moyens d'enquête doivent également être renforcés avec le recrutement d’enquêteurs spécialisés et formés. Concrètement, cela correspond au recrutement de deux enquêteurs spécialisés dédiés aux violences par commissariat (soit 1.330) et un par gendarmerie (soit 3.642 enquêteurs). 

Pour financer ces recrutements et moyens supplémentaires, cet amendement propose la création d'un nouveau programme "Amélioration des conditions d'accueil des victimes de violences conjugales et sexuelles en commissariats et gendarmeries" doté de 464 M€. Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-375 rect. ter

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. IACOVELLI, Mmes HAVET et DURANTON, M. LEMOYNE, Mmes NADILLE, PHINERA-HORTH et RAMIA, MM. FOUASSIN et CHEVALIER, Mme BILLON et MM. CHASSEING et CAMBIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

25 448 573

25 448 573

 

25 448 573

25 448 573

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

25 448 573

 

25 448 573

TOTAL

25 448 573

25 448 573

25 448 573

25 448 573

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à doter la Gendarmerie nationale de personnels suffisants pour assurer une prise en charge de jour des enfants victimes de violences au sein des UAPED, à raison d’une UAPED par département. Aujourd’hui, 47 départements ne disposent pas d’UAPED, dont les bienfaits ne sont pourtant plus à démontrer.

Le développement des UAPED constituait l’un des objectifs du Plan de lutte contre les violences faites aux enfants 2023-2027. Force est de constater que cet objectif n’est malheureusement pas encore atteint.

À l’heure actuelle, 86 UAPED sont fonctionnelles dans notre pays, et couvrent 54 départements. Il convient donc de nous doter de structures supplémentaires, et de personnels supplémentaires afin de garantir une prise en charge adéquate des mineurs victimes de violences. 

5 ETP sont nécessaires afin d’assurer une permanence physique et une prise en charge du mineur par un binôme de gendarmes.

235 ETP sont donc nécessaires à l’échelle des 47 départements ne possédant pas encore d’UAPED opérationnelle. 

Les crédits sont fléchés de l’action 01 du programme Sécurité civile vers l’action 03 du programme Gendarmerie nationale. 

Il serait souhaitable que l’État se donne les moyens de ses ambitions, portées dans le Plan de lutte contre les violences faites aux enfants, et reprenne cette mesure.

Il est demandé au Gouvernement de lever le gage garantissant la recevabilité de cet amendement, conformément à l’article 40 de la Constitution. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-357 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT, JEANSANNETAS

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

280 000 000

 

280 000 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

280 000 000

 

280 000 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

280 000 000

280 000 000

280 000 000

280 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à annuler la baisse de 8,10% des moyens alloués à la police judiciaire.

Le budget de la mission "sécurités" pour 2025 est marqué par une baisse vertigineuse des moyens de la « PJ ». En effet, les documents budgétaires indiquent une baisse globale de -8,10% par rapport à la LFI 2024 et pour la sous action "administration centrale et cabinet" cela atteint -18,59%.

Or, non seulement la Police judiciaire est le bras armé de la police pour mener des enquêtes complexes et au long cours et donc pour lutter contre la criminalité organisée et la corruption, mais elle est également placée au service de la justice comme son nom l'indique ce qui la place dans le schéma de la séparation des pouvoirs.

Aussi cet amendement prévoit-il de revenir au budget alloué à la PJ dans le cadre du PLF 2024 : 280 millions d'euros viendraient abonder le programme 176 et son action 05. L'article 40 de la Constitution nous imposant de prélever une somme équivalente dans un autre programme, nous suggérons que cette somme soit prélevée sur le programme 152 et particulièrement son action 01 "Ordre et sécurité publics" (prioritairement hors titre 2) mais nous souhaitons que le Gouvernement lève ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-511

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

152 000 000

 

152 000 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

152 000 000

 

152 000 000

TOTAL

152 000 000

152 000 000

152 000 000

152 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires prévoit d’augmenter les effectifs de la police judiciaire, comme l’a déjà demandé la commission des Lois à l’Assemblée nationale.

Augmenter de 50 % la durée de formation, rendre les métiers plus attractifs avec le lancement d’un plan pour l’investigation, dégager du temps aux enquêtrices et aux enquêteurs. Tels étaient les annonces sur la police judiciaire faites en conclusion du Beauveau de la Sécurité.

Seulement trois ans plus tard pourtant, la situation a pris un tournant dramatique et le pouvoir exécutif veut désormais réduire les crédits pour la police judiciaire de 8,1 % en une année.

Cette coupe budgétaire inédite mettrait à mal la police judiciaire et l’élucidation des infractions. Avec cette coupe budgétaire drastique, les enquêtes sur la criminalité organisée par les services spécialisés piétineront inévitablement.

La Cour des comptes s’alarmait déjà en mai 2023 que : « l’allocation des moyens humains au regard des volumes d’activité, n’est pas satisfaisante. » Les sages soulignaient en outre que les services spécialisés souffrent d’une « raréfaction des enquêteurs », conduisant à une réduction du temps d’enquête disponible.

Depuis, la situation ne s’est pas considérablement améliorée. Au contraire, l’avenir de la police judiciaire est incertain depuis la fusion du corps de ces enquêtrices et enquêteurs avec celui de la sécurité publique. Surtout, la qualité des enquêtes et l’engorgement dans certaines régions vont vite s’empirer si la police judiciaire est privée d’une partie conséquente de ses financements.

Au lieu de réduire le budget de la police judiciaire, il convient de l’augmenter. Cette augmentation poursuivrait le double objectif de rendre ses métiers plus attractifs et de créer 2 000 nouveaux postes à la police judiciaire.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 152 000 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 176 : « Police nationale » dans son action 05 « Police judiciaire » et de minorer des mêmes montants le programme 161 : « Sécurité civile » dans son action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 161, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-538

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

200 000 000 

 

200 000 000 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

200 000 000

 

200 000 000 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 200 000 000

 200 000 000

 200 000 000

200 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement a vocation à accorder davantage de moyens au programme Gendarmerie nationale afin que les loyers dus par l'Etat aux collectivités soient honorés.

Le Projet de loi de finances pour 2025 voit les crédits dédiés aux paiement de ces loyers baissés de 30 millions d’euros en autorisations d'engagement par rapport au projet de loi de finances initiale pour 2024. 

Or, comme le souligne notamment le rapport d'information du Sénat sur l’immobilier de la gendarmerie nationale, la gendarmerie occupe 3 075 casernes locatives réparties sur l’ensemble du territoire et qui représentent plus de la moitié de la surface qu'elle occupe. Le coût annuel des loyers versés par la gendarmerie nationale représentait 590 millions d'euros en 2023.  

Pourtant, de nombreux loyers de gendarmerie n'ont pas été payés par l’État aux collectivités qui les accueillent. Le ministère de l’intérieur estime lui-même que le montant total des loyers impayés s’élevait à 200 millions d’euros pour 2024.

Ce manque à gagner énorme pour les collectivités fragilisent leurs budgets et les placent dans des situations financières particulièrement délicates. 

Nos élus locaux ont été en première ligne pour dénoncer ces impayés dévastateurs qu'ils subissent de plein fouet, tout comme la population. 

Pourtant, le Projet de loi de finances pour 2025 ne permet pas de répondre à un tel besoin et les collectivités seront à nouveau pénalisées. 

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 200 000 000 euros dans le  programme 176 « Police nationale" à l’action 1 « Ordre public et protection de la souveraineté », pour abonder de 200 000 000 euros l’action 04 « Commandement, ressources humaines et logistique » du programme 152 "Gendarmerie nationale ".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-576

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme RAMIA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

150 000 000

 

150 000 000

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

150 000 000

 

150 000 000

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le parc immobilier de la gendarmerie de Mayotte s'est particulièrement densifiée au cours des 20 dernières années en passant de compagnie à COMGEND. Les augmentations d'effectifs ont entraîné de très nombreuses prises à bail faisant que 80% des militaires sont désormais logés hors caserne. 

Or, cette organisation immobilière ne correspond pas au dispositif opérationnel de la gendarmerie qui veut que les militaires de la gendarmerie soient logés en caserne au plus près de leur lieu d'emploi.

De surcroit, la double insularité et le positionnement du COMGEND sur Petite Terre éloigne le commandement du cœur de l'activité opérationnelle et logistique de la gendarmerie.

Enfin, le renfort habituel de 4 à 6 escadrons de gendarmerie mobile, parfois davantage lors d'opérations spécifiques, met sous tension les relations entre les hôteliers et la gendarmerie qui ne souhaite pas disperser ses escadrons de gendarmerie mobile sur le département plus que de besoin, et souhaite obtenir des places hôtelières dans des zones géographiques spécifiques.

En conséquence, au sein d'un schéma directeur immobilier, le COMGEND porte le projet d'installer l'état-major du COMGEND et plusieurs unités opérationnelles en créant de nouvelles structures sur un terrain cédé par le Conseil départemental situé à Longoni (pour autant, la caserne de Pamandzi devenue trop petite continuera à être pleinement occupée par la brigade de gendarmerie départementale de Pamandzi). 

Outre l'état-major, une zone technique logistique, un atelier automobile, un cercle mixte, des hébergements pour les escadrons de gendarmerie mobile ainsi que des logements pour les militaires et leur famille sont à créer. 

L'enveloppe financière pour la construction est estimée à 150M€ et comprend l'acquisition du terrain, la mise en clôture suite à la délimitation physique du terrain, les études et les travaux de construction.

 Il est impératif que ce type de projet puisse être lancé dès 2025 au travers d'un marché de partenariat, solution la plus simple, la plus rapide et la plus saine financièrement pour atteindre l'objectif souhaité.

Le présent amendement vient abonder de 150 M€ l’action 04 «  Commandement, ressources humaines et logistique » du programme 152 « Gendarmerie nationale » en imputant la somme de 150. 000. 000 € de l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » du programme 161 « Sécurité civile ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-591

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme RAMIA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

150 000

 

150 000

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

150 000

 

150 000

TOTAL

150 000

150 000

150 000

150 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Il est urgent de rétablir la sécurité à Mayotte.

Afin de densifier la compagnie de Dembéni, nouvellement créée, la création d'une brigade de recherches judiciaire pour le Sud de l'île est attendue. Il faut conséquent faire l’acquisition d'équipements tels que de nouveaux véhicules, bureaux, mobiliers pour les familles, matériels informatiques... en sus du renforcement des effectifs. Le besoin est estimé à 150.000 €.

Le présent amendement vient abonder de 150.000 € en AE et en CP l’action 04 «  Commandement, ressources humaines et logistique » du programme 152 « Gendarmerie nationale » en imputant la somme de 150. 000 € de l’action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux » du programme 161 « Sécurité civile ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-595 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JACQUIN, Patrice JOLY, DURAIN, CHAILLOU et BOURGI, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, M. ROIRON, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT, JEANSANNETAS, TEMAL et Mickaël VALLET, Mme CONWAY-MOURET, M. VAYSSOUZE-FAURE, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, M. MARIE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

De nombreux territoires ont de réels besoins en matière de reconstruction à neuf de leur caserne de gendarmerie. Ces casernes vétustes ont besoin d’être remplacées dans les prochaines années afin que les gendarmes travaillent et soient hébergés dans les meilleures conditions. Or les règles de financement actuellement en vigueur sont injustes.

Le décret n°2016-1884 du 26 décembre 2016 relatif aux conditions de réalisation et de financement de casernes de gendarmerie par les organismes HLM, dispose que l’État garantisse un loyer au maître d’ouvrage dont le montant, plafonné, est proportionnel au nombre d’unités logements de la caserne. Ce loyer versé au maître d’ouvrage est donc décorrélé de la taille réelle de la caserne, dont les surfaces comprennent, en plus des logements, les indispensables locaux de service. L’application de la stricte proportionnalité rend ainsi beaucoup plus difficile l’atteinte de l’équilibre financier lors de la réalisation de casernes comprenant peu d’unités logement, sans compter qu’aux investissements initiaux s’ajoutent les nécessaires frais de maintenance et d’entretien des locaux.

Par ailleurs, s’il est vrai qu’en cas de départ des gendarmes de la commune, les logements sont valorisables en tant que tels, cela est moins le cas des locaux de services (cellules notamment) et des bureaux, dont la valeur locative est faible en secteur peu dense. Dès lors, la reconversion d’une caserne et sa revalorisation resteront un défi pour les communes rurales.

De plus, la collectivité lorsqu’elle est maître d’ouvrage, s’engage à construire un outil au service d’un territoire qui bien souvent la dépasse, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une commune. Les petites gendarmeries par définition se retrouvent dans les secteurs les plus ruraux qui sont déjà ceux devant faire face à une désaffection des services publics. Demander à ces collectivités rurales de financer davantage, proportionnellement, les casernes que les secteurs plus denses consacre donc une véritable double peine qui va à rebours des objectifs de la LOMPI et particulièrement du réinvestissement dans les territoires ruraux et périurbains tel que cela est énoncé au 2.1 à son rapport annexé. Cette démarche a d'ailleurs été approuvée par le Sénat lors des débats sur la loi de programmation du ministère l’intérieur puisqu’une réflexion sur le financement des gendarmeries en zone rurale a été intégré au rapport annexé à cette loi.

A titre  d'exemple, en Meurthe-et-Moselle, deux casernes de gendarmerie font l’objet d’études dans le but d’être reconstruites, à Vézelise et à Thiaucourt. Ces casernes, situées en milieu rural, ne répondent plus aux normes actuelles de confort et de sécurité, avec un impact sur les conditions de travail et de vie des gendarmes et de leurs familles ; et donc sur l’attractivité de ces affectations pour les gendarmes. Elles sont modestement constituées de sept logements, qui correspondent à 6,66 unités logement pour l’une et à 5,66 unités logement pour la seconde. Ces locaux, nécessaires qu’elle que soit la taille de la caserne, représentent un coût fixe important qui pénalise les petites casernes dont le coût de revient unitaire du logement est par conséquent forcément supérieur à celui d’une grande caserne. Ainsi, la caserne de Neuves-Maisons, comprenant 28,66 unités logement pour une surface de 522 m², aura un coût de revient moindre par unité logement que celle de Thiaucourt, caserne de 290 m² totalisant 5,66 unités logement.

C'est pourquoi il est proposé à travers cet amendement d’anticiper la révision du décret et de consacrer 50M€ supplémentaires aux gendarmeries rurales dans le PLF pour 2023 en abondant l'action 04 « Commandement, ressources humaines et logistique » du programme n°152 "gendarmerie nationale".

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, l’auteur est contraint de réduire à due concurrence des dotations (50M€ en AE et en CP), les dotations en AE et CP ouvertes au sein de l'action 03 « Sécurité routière » du programme n°176 "police nationale". Il tient cependant à souligner qu’il ne souhaite évidemment en aucun cas réduire les moyens consacrés à la police nationale qu’il soutient et ne fait qu’appliquer les règles budgétaires auxquels sont soumis les parlementaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-318

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

130 000 000

 

130 000 000

Gendarmerie nationale

dont titre 2

130 000 000

 

130 000 000

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

130 000 000

130 000 000

130 000 000

130 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Dans le cadre de la trajectoire budgétaire fixée par la LOPMI,l’augmentation du budget alloué à l’action “Ordre et sécuritéspublics” du programme “Gendarmerie nationale” apparaît trop faible,puisque celle-ci n’est que d’1,05%. 

Afin de faire face à ses missions, et face à l’augmentation dela délinquance et de la criminalité dans les zones rurales, laGendarmerie nationale doit être soutenue par l’attribution demoyens supplémentaires.

En ce sens, le présent amendement propose d’abonder lasous-action 01-01 « Ordre et sécurité publics - horsadministrationcentrale et cabinet » de l’action 01 « Ordre et sécurité publics »du programme 152 « Gendarmerie nationale » de 130 millions d’eurosen autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et pour des raisons de recevabilité financière  dediminuer du même montant les autorisations d’engagement et lescrédits de paiement de la sous-action 03-02 « Sécurité routière -hors administration centrale etcabinet » de l’action 03 « Sécuritéroutière » du programme 176 « Police nationale ».  En casd’adoption du présent amendement, il est demandé au Gouvernement delever le gage.

 

Cet amendement s’inscrit dans le cadre des 400 millions d’euros dehausse des crédits de la mission sécurité prévus par lecontre-projet de budget du groupe Rassemblement National, celle-cipermettant de respecter la trajectoire budgétaire fixée par laLOPMI.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-510

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan de recrutement d’intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

124 194 263

 

124 194 263

Plan de recrutement d’intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie

124 194 263

 

124 194 263

 

TOTAL

124 194 263

124 194 263

124 194 263

124 194 263

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à doubler le nombre d'intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie, notamment pour renforcer la lutte contre les violences sexuelles.

Nombre de victimes de violences sexuelles sont encore confrontées à des questions intrusives lors d’un dépôt de plainte, des indiscrétions, ou plus globalement un accueil inapproprié. De ce fait, beaucoup renoncent à un dépôt de plainte, laissant les faits de violence impunis.

Au lieu d’être anxiogène, le dépôt de plainte devrait permettre de proposer un accompagnement à la victime. Ce sont notamment les intervenantes et intervenants sociaux en commissariat et en gendarmerie qui peuvent remplir ce rôle, car ils peuvent évaluer les besoins, apporter des conseils, y compris en matière d’accès aux droits, et orienter la victime vers d’autres instances. À ce titre, ils et elles pourraient entre autres indiquer une solution d’hébergement d’urgence.

Alors que le Gouvernement prévoit de geler les effectifs de ces intervenantes et intervenants sociaux (480 ETP), il convient d’en recruter davantage. Grâce à des embauches supplémentaires, ces intervenantes et intervenants pourraient consacrer davantage de temps aux victimes et leur présence dans les commissariats et postes de police pourrait être renforcée.

Aussi, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires demande de porter les effectifs des intervenantes et intervenants sociaux à 1 000 ETP.

À cette fin, il est demandé de créer le nouveau programme : « Plan de recrutement d’intervenants sociaux en commissariat et gendarmerie » et de le doter de 124 194 263 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement et de minorer des mêmes montants le programme 161 : « Sécurité civile » dans son action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 161, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-358 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT, JEANSANNETAS

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

100 000 000

 

100 000 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens de la Police nationale en termes de formation des policiers. Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, la mission "sécurités" évoque "la formation des forces de l'ordre" comme l'une des ambitions poursuivies par le Gouvernement. Or, les moyens alloués ne sont manifestement pas suffisant et l'objectif fixé les années précédentes d'augmenter le temps de formation continue de 50% a disparu. 

Le recrutement, ces dernières années, de plusieurs milliers de policier ne s’est pas accompagné d’un renforcement suffisant des moyens de formation de ces jeunes recrues. D’une manière générale, le renforcement de la formation des policiers est le levier principal de l’efficacité de nos politiques de sécurité publique. Des policiers mieux formés seront mieux à même d'exercer leur fonction de manière véritablement efficace. Aussi est-il essentiel de procéder au recrutement de personnels de formation de haut niveau afin d’œuvrer pour une police nationale qui soit en pointe singulièrement dans le domaine des enquêtes et de la lutte contre la criminalité organisée. 

Aussi apparait-il nécessaire de renforcer les crédits affectés à la formation des policiers : 100 millions d’euros viendraient abonder le programme 176 et son action 06. L’article 40 de la Constitution nous imposant de prélever une somme équivalente dans un autre programme, nous suggérons que cette somme soit prélevée sur le programme 152 et particulièrement son action 04 « Commandement, ressources humaines et logistique » (prioritairement hors titre 2) mais nous souhaitons que le Gouvernement lève ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-320

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le manque de formation au sein de nos forces de l’ordre est uneproblématique connue et cet enjeu doit être une priorité duMinistère de l’Intérieur.

Or, lors du PLF 2024, et contrairement aux engagements duprécédent Ministre de l’Intérieur, les crédits alloués à laformation avaient diminué de 31,49%.

Toutefois, la fusion de la sous-action intitulée «Formation » au sein d’une sous-action plus large intitulée «Fonctionnement courant des services » ne permet pas de s’assurerqu’un effort ait véritablement été fait cette année en ce sens.

Il apparaît donc nécessaire - a minima - d’annuler la baisse descrédits alloués à la formation votée en 2024, et d’augmentersensiblement ce budget.

De fait, le présent amendement propose d’abonder la sous-action06-01 « Fonctionnement courant des services », qui comprend laformation, de l’action 06 « Commandement, ressources humaines etlogistique » du programme 176 « Police nationale » de 20 millionsd’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, etpour des raisons de recevabilité financière de diminuer du mêmemontant les autorisations d’engagement et les crédits de paiementde la sous-action 02-01 «Sécurité routière - hors administrationcentrale et cabinet » de l’action 02 « Sécurité routière » duprogramme 152 « Gendarmerie nationale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-536

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CUKIERMAN, M. BROSSAT

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

500 000

 

500 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

500 000

 

500 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement permet de créer et de faire fonctionner une véritable police de proximité. 

Pour ce faire, 500 000 euros sont nécessaires pour former des agents initialement affectés à d'autres services. 

Cette proposition a vocation à recréer du lien entre la police et la population, afin de renforcer la sécurité de tous et pour en finir avec une politique dysfonctionnelle, sécuritaire et répressive en vain. 

Malgré l'engagement d'une doctrine policière sécuritaire et répressive depuis les années 2000, la violence a augmenté et le lien entre la population et la police s'est détérioré. 

Dans certains quartiers, le tout sécuritaire a des conséquences affligeantes pour la population, détruisant leur confiance et pouvant les mettre en danger. 

Et en parallèle, les forces de sécurité sont également exposés et subissent directement les conséquences de cette politique dangereuse. Les conditions de travail sont extrêmement dégradées et l’exercice du métier se fait le plus souvent dans des situations d’urgence et de conflit incessantes.

Le changement de paradigme en matière de sécurité est indispensable afin de rétablir le dialogue et le lien de confiance, pour améliorer les conditions de vie de tous et la sécurité de chacun. 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C’est pour cette raison que cet amendement prélève 500 000 euros dans le programme 152 « Gendarmerie nationale » à l’action 1 « Ordre et sécurité publics », pour abonder de 500 000 euros l’action 02 « Sécurité et paix publiques » du programme 176 « Police nationale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-589

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds de soutien au fonctionnement des polices municipales. Les polices municipales sont les agents publics qui se trouvent de plus en plus fréquemment, voire constamment en première ligne lors de troubles à l’ordre public. Les communes sont de plus en plus contraintes de créer des polices municipales ou d’augmenter leurs effectifs face à une réduction des moyens de la police nationale. 

Les polices municipales doivent intervenir en complément de la police nationale et non à la place de la police nationale. Ce caractère supplétif tend à se généraliser. Face à ce transfert de compétence à bas bruit, l’Etat doit s’engager à soutenir le fonctionnement des polices municipales. Un désengagement de l’Etat ne peut pas se compenser uniquement par une hausse des charges pour les communes.

Cet amendement augmente de 20 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 02 – Sécurité et paix publiques du programme 176 – Police nationale.

Pour assurer sa recevabilité financière, cet amendement réduit artificiellement de 20 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 05 – Exercice des missions militaires du Programme 152 – Gendarmerie nationale. Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-588

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. Grégory BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans le cadre de la mise en oeuvre des contrats de sécurité intégrée (CSI), il s’avère nécessaire de prendre en charge un certain nombre de surcoûts qui reposent directement sur le budget des communes pour l’accomplissement des missions de leurs polices municipales lorsqu’elles en sont dotées. Les polices municipales jouent en effet un rôle crucial dans la mise en œuvre des CSI.

Les CSI connaissent souvent la montée en puissance des polices municipales dans les dispositifs de sécurité locale. Certaines communes dotent en conséquence leurs agents de compétences élargies (port d’armes, habilitations judiciaires spécifiques) pour mieux répondre aux enjeux identifiés dans les contrats.

Dans le cadre des CSI, les polices municipales peuvent ainsi bénéficier de formations spécifiques pour répondre aux défis prioritaires du territoire, par exemple pour la gestion des violences intrafamiliales ou pour la prévention de la radicalisation. Elle peuvent également être dotées en matériels adaptés qui peuvent s’appuyer sur les nouvelles technologies (drones, caméras-piétons, véhicules électriques...).

La formation des polices municipales (PM) est donc un enjeu clé pour assurer leur efficacité et leur capacité à répondre aux besoins spécifiques des territoires, notamment dans le cadre des CSI.

Ces formations spécifiques doivent être financées par le bloc communal. Dans le cadre des contrats de sécurité intégrés, l’État peut participer au financement de certaines formations mais de manière insuffisantes. Si les collectivités bénéficient souvent d’aides de l’État ou de mutualisations dans le cadre des CSI, les coûts des formations par leurs spécificités et leur volume représentent une charge importante. 

Il parait ainsi indispensable de consacrer des moyens suffisants aux communes pour accompagner la formation des policiers municipaux en raison de transfert de compétences devant être assumées par les polices municipales sollicitées pour accomplir de nouvelles missions dans le cadre des des mission qui leurs sont confiées au travers des CSI. Il est ainsi proposé une dotation supplémentaires de 5 millions d’euros pour accompagner ces formations.

Le présent amendement propose d’abonder de 5 millions d’euros d’autorisation d’engagement et de crédits de paiement l’action 02 « Sécurité et paix publiques » du programme 176 - Police nationale, via une diminution de 5 millions d’euros d’autorisation d’engagement et crédits de paiement de l’action 05 « Exercices de missions militaires » du programme 152 - Gendarmerie nationale.

Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-519

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

5 000 000

 

5 000 000

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à créer un plan pour la sécurité routière des cyclistes.

Les cyclistes sont particulièrement vulnérables aux collisions avec des véhicules motorisés. Alors que les déplacements en vélo ne comptent que pour 2 % de l’ensemble des déplacements, 16 % des personnes gravement blessées dans un accident de la route sont des cyclistesi. Ainsi, 221 cyclistes ont trouvé la mort l’année dernière. Nous avons atteint des records macabres, car le nombre de cyclistes tués sur les routes est en hausse de 60 % depuis 2010.

L’accidentalité a progressé encore plus rapidement en dehors des agglomérations. Rien que sur la période entre 2019 et 2022, le nombre d’accidents impliquant des cyclistes sur les routes en dehors des agglomérations a bondi de 37 %, contre 7 % pour les accidents en ville.

Il est grand temps que les pouvoirs publics réagissent pour renforcer enfin la protection des cyclistes sur les routes de France. Les réponses à cette mortalité doivent non seulement être importantes, mais il convient également de veiller à ce que les dispositifs ainsi mis en place soient pérennisés pour renforcer la protection des cyclistes sur le long terme.

Les efforts à fournir sont multiples et doivent notamment se traduire par la construction de pistes cyclables sécurisées, y compris pour tisser un maillage de pistes continues en dehors des agglomérations. L’État doit prendre en charge les coûts pour les travaux d’aménagement de ces pistes cyclables. Un effort particulier devrait être porté sur les outre-mer où l’infrastructure cyclable reste largement rudimentaire. En outre, la signalisation doit être améliorée, notamment sur les routes de campagne et autour de carrefours. Enfin, des équipements pour renforcer la visibilité devraient être distribués à des publics les plus vulnérables.

Alors que le défi est immense, le présent amendement ne peut être qu’un tout premier pas et le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires appelle évidemment à aller beaucoup plus loin encore. Mais il convient de développer considérablement les moyens de la sécurité routière pour tenir compte de l’évolution des modes de déplacement.

Afin de créer ledit plan pour la sécurité routière des cyclistes, le présent amendement prévoit d’abonder de 5 000 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement le programme 207 : « Sécurité routière » dans l’action 2 « Démarches interministérielles et communication » et de minorer des mêmes montants le programme 161 : « Sécurité civile » dans son action 12 « Préparation et interventions spécialisées des moyens nationaux ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 161, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.

— 
i Observatoire national interministériel de la sécurité routière, Bilan 2023 de la sécurité routière, 31 mai 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-499

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme Nathalie GOULET et M. REICHARDT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

4 000 000

 

4 000 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le trafic de migrants "procure" plus de 7 milliards d'euros à la criminalité organisée et aux terroristes. Plus de 40 millions de personnes dans le monde sont touchées par ces trafics, dont 25 millions en situation de travail forcé.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, il est primordial de mieux doter les services chargés de ces questions et notamment l'Office de lutte contre le trafic illicite de migrants (OLTIM), chef de file au niveau national de la lutte contre le trafic de migrants et rattaché à la direction nationale de la police aux frontières (DNPAF). 

Le présent amendement vise à renforcer le programme 176 "Police nationale" et vise à créditer de 2 millions d'euros l'action 4 "Police des étrangers et sûreté des transports internationaux" et 2 millions d'euros l'action 6 "Commandement, ressources humaines et logistique". 

Pour les besoins de la recevabilité financière, cet amendement réduit de 4 millions d'euros les autorisations d'engagement et crédits de paiement de l'action 2 "sécurité routière" du programme 152 "Gendarmerie nationale". 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-359 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT, JEANSANNETAS

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

1 300 000

 

1 300 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

1 300 000

 

1 300 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000

1 300 000

1 300 000

1 300 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer le budget alloué au "programme de mobilisation contre le suicide (PMS)" que le Gouvernement propose de réduire drastiquement.

Ce programme de mobilisation contre le suicide passe de 2,89 millions à 1,6 millions, soit un coup de rabot de l'ordre de 1,3 millions d'euros. Pourtant, les conditions de travail des policiers, le stress auquel ils sont confrontés et la réalité sociale avec laquelle ils n'ont d'autre choix que de composer... tout cela exige que l'Etat et le ministère de l'intérieur en particulier consacre des moyens afin de prévenir ces suicides au sein de la Police.

Aussi apparait-il nécessaire de renforcer les crédits affectés à ce programme : 1,3 millions d'euros viendraient abonder le programme 176 et son action 06 (06-02 action sociale). L'article 40 de la Constitution nous imposant de prélever une somme équivalente dans un autre programme, nous suggérons que cette somme soit prélevée sur le programme 152 et particulièrement son action 01 "Ordre et sécurité publics" (prioritairement hors titre 2) mais nous souhaitons que le Gouvernement lève ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-509 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

1 300 000

 

1 300 000

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

1 300 000

 

1 300 000

Sécurité et éducation routières

 

 

 

 

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000

1 300 000

1 300 000

1 300 000

SOLDE

0

0

Objet

Par le biais du présent amendement, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite revenir sur la coupe budgétaire révoltante du plan de prévention du suicide des policières et des policiers.

Plus de 1 100 policiers se sont suicidés au cours des 25 dernières années. Le taux de suicide parmi les membres des forces de l’ordre est plus élevé par rapport au reste de la population. Rien qu’au cours de l’année 2023, 24 agents se sont donné la mort.

L’exercice du métier dans des conditions de plus en plus dégradées ou encore l’omniprésence de la violence augmentent le risque de suicide parmi les policières et policiers. Pendant longtemps, cependant, ces risques psychosociaux spécifiques au métier de policier n’étaient guère pris en compte.

Il fallait attendre mai 2018 pour qu’une réponse plus ciblée soit enfin mise en place avec le lancement du « programme de mobilisation contre le suicide ». Ce programme vise notamment à renforcer la solidarité entre agents et à instaurer des pratiques de management qui prennent davantage en compte des facteurs de risque psychosociaux. Ce programme a été complété à plusieurs reprises depuis ; en 2019 notamment, une « cellule alerte prévention suicide » a été créée et, en 2021, un nouveau plan de prévention du suicide a été lancé.

Lors du Beauveau de la sécurité, le ministre de l’Intérieur avait assuré sa totale détermination à tout mettre en œuvre pour réduire concrètement et efficacement les risques pouvant conduire au suicide.

Aujourd’hui cependant, ces avancées en matière de prévention des suicides, maigres, mais indispensables, sont menacées par une coupe budgétaire drastique.

Alors qu’il avait été si difficile d’obtenir la mise en place des programmes visant à lutter contre les risques suicidaires, le Gouvernement prévoit de priver ces actions de 44 % de leurs financements.

Au lieu de réduire ces crédits, les risques sociosociaux particulièrement importants appellent à faire de la lutte contre les risques de suicide enfin une vraie priorité. Il faudrait entre autres améliorer la réponse aux signaux d’alerte et réduire les facteurs de stress.

Pour ces raisons, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires demande de revenir sur la coupe prévue pour le programme de mobilisation contre le suicide.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 1 300 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 176 : « Police nationale » dans son action 02 « Sécurité et paix publiques » et de minorer des mêmes montants le programme 152 

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 207, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-361

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Police nationale

dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000 

 

Gendarmerie nationale

dont titre 2

 

 

 

 

Sécurité et éducation routières

 

1 000 000

 

1 000 000

Sécurité civile

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à doter l'Office des mineurs de postes supplémentaires. Créé il y a un an pour lutter contre les infractions les plus graves commises à l’encontre des mineurs, cette branche de la police judiciaire n'est doté que d’une cinquantaine de postes alors qu’il en était annoncé 85 pour fin 2024. A titre de comparaison, le service équivalent au Royaume-Uni comporte plusieurs centaines d'agents.

Si l'office des mineurs a déjà produit des résultats importants notamment en matière de lutte contre la pédocriminalité, il parait néanmoins sous-doté pour pouvoir lutter efficacement contre les violences faites aux enfants.

En conséquence, cet amendement propose de renforcer ces moyens notamment humains à hauteur de 1M€. Il est demandé au Gouvernement de lever le gage qui repose sur le programme "sécurité et éducation routières".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-362 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DURAIN, Mme NARASSIGUIN, MM. BOURGI et CHAILLOU, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mme LINKENHELD, MM. ROIRON et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT, JEANSANNETAS

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1421

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

(P176.2/P152.1) Évaluer la mise en œuvre des contrôles d’identité par les forces de sécurité

Nombre de personnes contrôlées et récurrence des contrôles via le contrôle du nombre de passages au fichier des personnes recherchées

Nombre de palpations et de fouilles 

Faits constatés

Objet

Le présent amendement vise à insérer un nouvel indicateur commun aux programmes « Gendarmerie nationale » et « Police nationale » de la mission « Sécurités » afin de recueillir les données relatives aux contrôles d’identité dans l’action des forces de sécurité.

Alors que les contrôles d'identité sont l'acte de police administrative le plus mis en œuvre par les forces de l'ordre, il n'existe aucune donnée statistique fiable et exhaustive les concernant. A défaut de traçabilité, le ministère de l'intérieur ne peut fournir aucune indication quant au nombre de contrôles d'identité réalisés chaque année, ni les conditions de leurs mises en œuvre, ni leurs effets que ce soit en terme de lutte contre la délinquance ou à l'inverse en terme de discriminations. Comment admettre que cette "pratique généralisée" dont la Cour des comptes évaluent le nombre à 47 millions par an, ne donne lieu à une donnée officielle ni aucune évaluation?

Pourtant ces contrôles d'identité sont aujourd'hui largement dénoncés pour leur caractère discriminatoire, mais aussi pour le peu de résultats qu'ils produisent en terme de sécurité publique. 

En janvier 2017, le Défenseur des Droits dévoilait dans une enquête que les jeunes hommes entre 18 et 25 ans perçus comme noirs ou arabes connaissent une probabilité vingt fois plus élevée que le reste de la population de subir un contrôle.Toutes les études convergent donc vers le même constat : en France, les personnes issues des « minorités visibles » sont contrôlées bien plus fréquemment que les autres. Dans sa décision du 11 octobre 2023, le Conseil d’État a d'ailleurs reconnu l’existence de pratiques de contrôles d’identité discriminatoires qui ne peuvent être regardées comme se réduisant à des cas isolés. Il a reconnu en outre leur impact dommageable sur les personnes qui y sont exposées. Dans une seconde décision, il a enjoint au ministre de l’Intérieur de prendre des mesures pour faire appliquer l’obligation d’identification des forces de l’ordre.

Dans le même temps, une étude récente du Défenseur des droits publiée le 27 février 2024, révèle que près de deux policiers et gendarmes interrogés sur cinq (39,2 %) jugent les contrôles d’identité « peu voire pas efficaces » pour garantir la sécurité d’un territoire. Ce chiffre élevé est le signe d’une perte de sens de cette mission voire du côté contre-productif de cet acte pour beaucoup d’agents de la force publique. Le chiffre avancé par la Cour des comptes, à savoir 47 millions de contrôles d’identité réalisés chaque année, montre le caractère extrêmement chronophage de ces actes qui constituent souvent une perte de temps pour les forces de l’ordre.

Une réflexion d'ampleur doit être menée sur ce sujet, comme l'y invite la proposition de loi visant à rétablir le lien de confiance entre la police et la population déposée par Corinne Narassiguin et les membres du groupe socialiste, écologiste et républicain le 17 octobre 2024. Dans l'immédiat, cet amendement propose d'améliorer la connaissance du Parlement sur les contrôles d'identité en créant un nouvel indicateur budgétaire qui permettrait d'une part, de comptabiliser le nombre de personnes contrôlées et la récurrence des contrôles via le contrôle du nombre de passages au fichier des personnes recherchées, d'autre part, le nombre de palpations et de fouilles, et enfin, le nombre de faits constatés c'est à dire les suites judiciaires données à ces contrôles.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-514

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1488

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Nombre des contrôles d’identité

Objet

Il est proposé de créer un nouvel indicateur budgétaire mesurant le nombre de contrôles d’identité pour mieux mesurer l’objectif 5 : « Renforcer la transparence du service public de sécurité intérieure ».

Le Conseil d’État reconnaît « l’existence d’une pratique de contrôles d’identité » discriminatoires qui « ne peut être regardée comme se réduisant à des cas isolé »i. Alors que les juges administratifs ont ainsi admis l’existence du contrôle au faciès, ils ont dans le même temps refusé d’imposer une quelconque action à l'État, car ils ont estimé qu'il s’agit d’une orientation de politique publique.

Or, une politique publique ne devrait pas avoir de telles conséquences discriminatoires. Dorénavant, il appartient plus que jamais au législateur de lutter contre cette pratique discriminatoire qui peut viser des personnes sur le fondement de « caractéristiques physiques, associées à une origine réelle ou supposée, des personnes contrôlées ». Une telle discrimination, qui réduit par ailleurs la confiance de la population envers la police, n'a aucun lieu d'être et ne devrait pas être tolérée.

Afin d’encadrer cette pratique, il faut a minima suivre le nombre de contrôles d’identités effectivement réalisés. Aujourd’hui, aucun suivi n’est réalisé et s’avère même impossible, car un contrôle d’identité n’est pas mentionné systématiquement dans un registre et ne donne pas lieu à la remise d’un récépissé à la personne contrôlée, comme le préconise entre autres la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH)ii.

Dans la mesure où un suivi régulier permettrait de contribuer à mesurer le progrès vers un renforcement de la transparence de la police nationale, il convient ainsi de créer un nouvel indicateur budgétaire. Cet indicateur suivrait annuellement le nombre de contrôles effectués par la police nationale sur le territoire.

Tel est l’objet du présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires.

i Décision n° 454836, Amnesty International France et autres, 11 octobre 2023.

ii CNCDH, Avis sur les rapports entre police et population, 11 février 2021.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SÉCURITÉS

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-596 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. JACQUIN, Patrice JOLY, DURAIN, CHAILLOU et BOURGI, Mmes de LA GONTRIE et HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, M. ROIRON, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT, JEANSANNETAS, TEMAL et Mickaël VALLET, Mme CONWAY-MOURET, M. VAYSSOUZE-FAURE, Mmes CARLOTTI et Gisèle JOURDA, M. MARIE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Trois mois après la promulgation de la présente loi, le gouvernement remet au parlement un rapport sur les modalités de révision des décrets n° 93-130 du 28 janvier 1993 relatif aux modalités d'attribution de subventions aux collectivités territoriales pour la construction de casernements de gendarmerie et n° 2016-1884 du 26 décembre 2016, relatif aux conditions de réalisation et de financement d’opérations immobilières par les offices publics de l’habitat et les sociétés d’habitation à loyer modéré financées par des prêts garantis par les collectivités territoriales et leurs groupements, destinées aux unités de gendarmerie nationale, aux forces de police nationale, aux services départementaux d’incendie et de secours et aux services pénitentiaires afin de modifier les règles de calcul des subventions accordées aux collectivités pour la construction de gendarmeries et d'ajuster la durée des baux des logements aux remboursements des prêts contractés par les collectivités à cet effet.

Objet

De nombreux territoires ont de réels besoins en matière de reconstruction à neuf de leur caserne de gendarmerie. Ces casernes vétustes ont besoin d’être remplacées dans les prochaines années afin que les gendarmes travaillent et soient hébergés dans les meilleures conditions. Or les règles de financement actuellement en vigueur sont injustes.

Le décret n°2016-1884 du 26 décembre 2016 relatif aux conditions de réalisation et de financement de casernes de gendarmerie par les organismes HLM, dispose que l’État garantisse un loyer au maître d’ouvrage dont le montant, plafonné, est proportionnel au nombre d’unités logements de la caserne. Ce loyer versé au maître d’ouvrage est donc décorrélé de la taille réelle de la caserne, dont les surfaces comprennent, en plus des logements, les indispensables locaux de service. L’application de la stricte proportionnalité rend ainsi beaucoup plus difficile l’atteinte de l’équilibre financier lors de la réalisation de casernes comprenant peu d’unités logement, sans compter qu’aux investissements initiaux s’ajoutent les nécessaires frais de maintenance et d’entretien des locaux.

Par ailleurs, s’il est vrai qu’en cas de départ des gendarmes de la commune, les logements sont valorisables en tant que tels, cela est moins le cas des locaux de services (cellules notamment) et des bureaux, dont la valeur locative est faible en secteur peu dense. Dès lors, la reconversion d’une caserne et sa revalorisation resteront un défi pour les communes rurales.

De plus, la collectivité lorsqu’elle est maître d’ouvrage, s’engage à construire un outil au service d’un territoire qui bien souvent la dépasse, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une commune. Les petites gendarmeries par définition se retrouvent dans les secteurs les plus ruraux qui sont déjà ceux devant faire face à une désaffection des services publics. Demander à ces collectivités rurales de financer davantage, proportionnellement, les casernes que les secteurs plus denses consacre donc une véritable double peine qui va à rebours des objectifs de la LOMPI et particulièrement du réinvestissement dans les territoires ruraux et périurbains tel que cela est énoncé au 2.1 à son rapport annexé. Cette démarche a d'ailleurs été approuvée par le Sénat lors des débats sur la loi de programmation du ministère l’intérieur puisqu’une réflexion sur le financement des gendarmeries en zone rurale a été intégré au rapport annexé à cette loi.

A titre  d'exemple, en Meurthe-et-Moselle, deux casernes de gendarmerie font l’objet d’études dans le but d’être reconstruites, à Vézelise et à Thiaucourt. Ces casernes, situées en milieu rural, ne répondent plus aux normes actuelles de confort et de sécurité, avec un impact sur les conditions de travail et de vie des gendarmes et de leurs familles ; et donc sur l’attractivité de ces affectations pour les gendarmes. Elles sont modestement constituées de sept logements, qui correspondent à 6,66 unités logement pour l’une et à 5,66 unités logement pour la seconde. Ces locaux, nécessaires qu’elle que soit la taille de la caserne, représentent un coût fixe important qui pénalise les petites casernes dont le coût de revient unitaire du logement est par conséquent forcément supérieur à celui d’une grande caserne. Ainsi, la caserne de Neuves-Maisons, comprenant 28,66 unités logement pour une surface de 522 m², aura un coût de revient moindre par unité logement que celle de Thiaucourt, caserne de 290 m² totalisant 5,66 unités logement.

Dans cette perspective, le présent amendement demande au gouvernement de remettre au rapport au Parlement dans lequel il détaillera les modalités de révision des décrets précités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - CONTRÔLE DE LA CIRCULATION ET DU STATIONNEMENT ROUTIERS

(n° 143 , 144 )

N° II-473 rect.

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET et CAMBIER, Mmes SAINT-PÉ et JACQUEMET, M. DELAHAYE, Mme Nathalie GOULET et M. MAUREY


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Structures et dispositifs de sécurité routière

 

 

 

 

Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers

 

19 335

 

19 335

Contribution à l’équipement des collectivités territoriales pour l’amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières

 

 

 

 

Désendettement de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 

19 335

 

19 335

SOLDE

- 19 335

- 19 335

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 753 « Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers » à hauteur de 19 k€ en AE et CP.


Il en résulte un total d’annulations de 19 k€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en subvention pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - CONTRÔLE DE LA CIRCULATION ET DU STATIONNEMENT ROUTIERS

(n° 143 , 144 )

N° II-548

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Structures et dispositifs de sécurité routière

 

 

 

 

Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers

 

19 335

 

19 335

Contribution à l’équipement des collectivités territoriales pour l’amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières

 

 

 

 

Désendettement de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 

19 335

 

19 335

SOLDE

19 335

19 335

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Contrôle de la circulation et du stationnement routiers ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 753 « Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers » à hauteur de 19 k€ en AE et CP.
Il en résulte un total d’annulations de 19 k€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en subvention pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - CONTRÔLE DE LA CIRCULATION ET DU STATIONNEMENT ROUTIERS

(n° 143 , 144 )

N° II-364 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. BAZIN, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. SOMON et SOL, Mme LASSARADE, MM. PELLEVAT et BRISSON, Mmes MULLER-BRONN, MICOULEAU et AESCHLIMANN, M. Étienne BLANC, Mme RICHER, M. KHALIFÉ, Mme VENTALON, MM. Jean-Baptiste BLANC, PERNOT, BRUYEN, BOUCHET, MILON et REYNAUD, Mmes IMBERT, BELRHITI et DUMONT, M. Daniel LAURENT, Mmes Pauline MARTIN, BELLUROT et BORCHIO FONTIMP et M. GREMILLET


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Structures et dispositifs de sécurité routière

 

36 000 000

 

36 000 000

Contrôle et modernisation de la politique de la circulation et du stationnement routiers

 

 

 

 

Contribution à l’équipement des collectivités territoriales pour l’amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières

36 000 000

 

36 000 000

 

Désendettement de l’État

 

 

 

 

TOTAL

36 000 000

36 000 000

36 000 000

36 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à augmenter les crédits du compte d’affectation spéciale actuellement dirigés vers les collectivités territoriales, et en particulier vers les départements. 

Cette contribution est limitée à 64 millions d’euros alors que les recettes de CAS sont en hausse constante.
Gestionnaires du réseau routier, les Départements, dans un contexte financier contraint, doivent bénéficier de crédits supplémentaires leur permettant d’entretenir leur réseau routier et mettre en place de nouveaux projets liés à la qualité de ces infrastructures, ces actions conditionnant sans nul doute la sécurité routière.  

Le présent amendement propose donc d’abonder l’action 01 « Contribution à l'équipement des collectivités territoriales pour l'amélioration des transports en commun, de la sécurité et de la circulation routières » du programme 754 de 36 M€ en crédits de paiement et en autorisations d’engagement. 

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l'action 02 « Centre national de traitement » du programme 751.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-465 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme CAZEBONNE et MM. FOUASSIN, BUVAL et BUIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 550 000 000

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 550 000 000

 

 

SOLDE

+1 550 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les engagements ouverts depuis le budget de l’État en faveur de la décarbonation de l’industrie. Le délai moyen entre décision d’investissement et la mise en service d’un projet de décarbonation dans l’industrie est supérieur à 3 ans. Il importe donc de donner de la visibilité aux porteurs de projet dès à présenter pour sécuriser la mise en service de projets à moyen terme.

Ces aides doivent permettre de sécuriser l’atteinte des objectifs nationaux et européens à horizon 2030 en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Elles permettront par ailleurs de sécuriser la présence des sites industriels sur des secteurs très émetteurs dans la durée, alors qu’ils sont soumis à une forte concurrence internationale, pouvant profiter du caractère moins-disant en matière environnementale, sociale et sur le prix du carbone été pourront contribuer à préserver notre souveraineté sur des secteurs sur lesquels la France est déjà largement importatrice (engrais, acier, pétrochimie, ciment,…).

Le soutien public octroyé à la décarbonation de l’industrie est une dépense efficace d’un point de vue décarbonation, avec un coût d’abattement relativement modéré par rapport à d’autres dispositifs visant la décarbonation.

Par ailleurs, les aides publiques à la décarbonation de l’industrie sont dimensionnées dans le but de garantir une pleine incitation des investissements, incluant un contrôle de la rentabilité pour les projets permettant de ne pas financer les projets déjà suffisamment rentables. Cette nouvelle enveloppe mobilisée par l’État en faveur de la décarbonation de l’industrie repose sur la sollicitation de cofinancements européens afin de maximiser le taux de retour de la France sur les fonds finançant la décarbonation de l’économie.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-891

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 550 000 000

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 550 000 000

 

 

 

SOLDE

+ 1 550 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les engagements ouverts depuis le budget de l’État en faveur de la décarbonation de l’industrie.

Ainsi, il rehausse les crédits du programme « Développement des entreprises et régulation » à hauteur de 1,55 Md€ en autorisations d’engagement.

Le délai moyen entre décision d’investissement et la mise en service d’un projet de décarbonation dans l’industrie est supérieur à 3 ans. Il importe donc de donner de la visibilité aux porteurs de projet dès à présent pour sécuriser la mise en service de projets à moyen terme.

Ces aides doivent permettre de sécuriser l’atteinte des objectifs nationaux et européens à horizon 2030 en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Elles permettront par ailleurs de sécuriser la présence des sites industriels sur des secteurs très émetteurs dans la durée, alors qu’ils sont soumis à une forte concurrence internationale, pouvant profiter du caractère moins-disant environnemental, social et sur le prix du carbone et pourront contribuer à préserver notre souveraineté sur des secteurs sur lesquels la France est déjà largement importatrice (engrais, acier, pétrochimie, ciment, …).

Le soutien public octroyé à la décarbonation de l’industrie est une dépense efficace d’un point de vue décarbonation, avec un coût d’abattement relativement modéré par rapport à d’autres dispositifs visant la décarbonation. 

Par ailleurs, les aides publiques à la décarbonation de l’industrie sont dimensionnées dans le but de garantir une pleine incitaton des investissements, incluant un contrôle de la rentabilité pour les projets permettant de ne pas financer les projets déjà suffisamment rentables.

Cette nouvelle enveloppe mobilisée par l’État en faveur de la décarbonation de l’industrie repose sur la sollicitation de cofinancements européens afin de maximiser le taux de retour de la France sur les fonds finançant la décarbonation de l’économie. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1154

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Article 42

ÉTAT B

 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

23 000 000

 

23 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

23 000 000

 

23 000 000

 

SOLDE

+23 000 000

+23 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à assurer le soutien de l’État au secteur du BTP et aux ETI impactés par la hausse des prix de l’énergie.

Les entreprises du BTP de 15 salariés ou moins utilisant du gazole non routier bénéficient notamment au titre de leur consommation 2024, d’un accompagnement équivalent à 5,99 centimes par litre de gazole non routier (GNR), dans la limite d’un montant maximal de 20 000 euros par entreprise (décret n° 2024-761 du 8 juillet 2024 instituant une aide aux entreprises du secteur du bâtiment et des travaux publics utilisant du gazole non routier).

Par ailleurs, l’accès au guichet d’aide au paiement des factures d'énergie est élargi aux entreprises de taille intermédiaire (ETI). Ce dispositif vise notamment à compenser une partie des surcoûts d’électricité (décret n° 2024-251 du 22 mars 2024 modifié par le décret 2024-510 du 5 juin 2024, qui précise les conditions d'éligibilité à cette aide spécifique ainsi que les périodes concernées).

Afin de permettre la pleine mise en œuvre de ces mesures, un abondement de 23 millions d’euros est nécessaire sur ce programme en PLF 2025. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-848 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

2 000 000

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

2 000 000

 

SOLDE

 

+ 2 000 000

 

Objet

Le présent amendement complète l’amendement gouvernemental qui consiste à déroger à l’article 157 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, en portant, exceptionnellement, la période entre deux recensements de la population de cinq ans, comme spécifié dans ladite loi, à six ans pour la collectivité de la Nouvelle-Calédonie.

Les événements récents en Nouvelle-Calédonie ont rendu impossible la réalisation du recensement général de la population programmé en 2024 malgré l’engagement des préparatifs de l’opération avant les émeutes. Cette opération de grande ampleur qui nécessite le recrutement de près de 1 000 agents et la mobilisation de l’ensemble de la population est reportée à 2025 et nécessite le rehaussement des crédits du programme 220 « Statistiques et études économiques » de l’Insee pour 2025 à hauteur de 2 M€ en crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-889

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. NATUREL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

2 000 000 

 

2 000 000 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

 2 000 000

2 000 000

 2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement tire les conséquences des annonces gouvernementales qui consistent à déroger à l’article 157 de la loi n° 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, en portant, exceptionnellement, la période entre deux recensements de la population de cinq ans, comme spécifié dans ladite loi, à six ans pour la collectivité de la Nouvelle-Calédonie.
Les événements récents en Nouvelle-Calédonie ont rendu impossible la réalisation du recensement général de la population programmé en 2024 malgré l’engagement des préparatifs de l’opération avant les émeutes. Cette opération de grande ampleur qui nécessite le recrutement de près de 1 000 agents et la mobilisation de l’ensemble de la population est reportée à 2025 et nécessite le rehaussement des crédits du programme 220 « Statistiques et études économiques » de l’Insee pour 2025 à hauteur de 2 M€ au détriment du programme 305 « Stratégies économiques » pour des raisons de recevabilité financière. Il est bien évidemment demandé au Gouvernement de lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-820

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

174 152 875

 

 

1 564 827

 

174 152 875

 

 

1 564 827

Plan France Très haut débit

 

 

 

12 891 831

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

3 886 965

 

1 206 408

 

3 886 965

 

1 206 408

Stratégies économiques

dont titre 2

 

2 533 768

528 074

 

2 533 768

528 074

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

180 573 608

 

193 465 439

SOLDE

- 180 573 608

- 193 465 439

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la mission « Économie ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulations » à hauteur de 174,2 M€ en AE et en CP, le programme 343 « Plan France Très haut débit » à hauteur de 12,9 M€ en CP, le programme 220 « Statistiques et études économiques » à hauteur de 3,9 M€ en AE et en CP, le programme 305 « Stratégies économiques » à hauteur de 2,5 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d'annulations de 180,6 M€ en AE et 193,5 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 3,3 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en AE et en CP sur le titre 2, 1,6 M€ sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulation », 1,2 M€ sur le programme 220 « Statistiques et études économiques » et 0,5 M€ sur le programme 305 « Stratégies économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-913 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT, DELAHAYE, DELCROS et CAMBIER, Mme JACQUEMET et MM. LONGEOT et Jean-Michel ARNAUD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

174 152 875

 

1 564 827

 

174 152 875

 

1 564 827

Plan France Très haut débit

 

 

 

12 891 831

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

3 886 965

 

1 206 408

 

3 886 965

 

1 206 408

Stratégies économiques

dont titre 2

 

2 533 768

528 074

 

2 533 768

528 074

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

180 573 608

 

193 465 439

SOLDE

- 180 573 608

- 193 465 439

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la mission « Économie ». 

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulations » à hauteur de 174,2 M€ en AE et en CP, le programme 343 « Plan France Très haut débit » à hauteur de 12,9 M€ en CP, le programme 220 « Statistiques et études économiques » à hauteur de 3,9 M€ en AE et en CP, le programme 305 « Stratégies économiques » à hauteur de 2,5 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 180,6 M€ en AE et 193,5 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 3,4 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en AE et en CP sur le titre 2, 1,6 M€ sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulation », 1,2 M€ sur le programme 220 « Statistiques et études économiques » et 0,5 M€ sur le programme 305 « Stratégies économiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1100 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. BRAULT et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE et Alain MARC, Mme Laure DARCOS et MM. CHEVALIER, Louis VOGEL, CHASSEING et ROCHETTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

78 000 000

 

78 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

78 000 000

 

78 000 000

SOLDE

- 78 000 000

- 78 000 000

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’Etat ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’Etat, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2 % des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Aussi, pour 2025, une diminution de 2 % des crédits de la mission Economie est proposée par le présent amendement afin de permettre à cette mission de dégager 78 millions d’euros d’économie l’année prochaine.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense de 2 % proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.

Cet amendement propose donc une économie de 78 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), imputée par convention sur l’action 24 « Régulation concurrentielle des marchés, protection économique et sécurité du consommateur » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».

Toutefois, cette mesure d’économie a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-916 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT, DELAHAYE, MAUREY, DELCROS et CAMBIER, Mme JACQUEMET et MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

9 800 000

 

14 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 600 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

13 400 000

 

13 500 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

25 700 000

 

30 100 000

SOLDE

- 25 700 000

- 30 100 000

 

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 25 M€ en autorisations d’engagement (AE) et de 30 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention :

-       sur l’action 23  « Industrie et services » du programme 134  « Développement des entreprises et régulations » (à hauteur de 15 M€ en AE et en CP) ;

-       sur l’action 01  « Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 «  Stratégies économiques » (à hauteur de 10,7 M€ en AE et 15,1 M€ en CP) ;

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-388

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

18 100 000

 

18 100 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

18 100 000

 

18 100 000

SOLDE

- 18 100 000

- 18 100 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent à amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 18 100000 € pour l’action « 07 – Développement international des entreprises et attractivité du territoire »du programme n° 134 « Développement des entreprises et Régulations », en vue de la fusion à terme de Business France avec CCI France international.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-684 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme JACQUEMET, M. MAUREY, Mmes Olivia RICHARD, VERMEILLET, PERROT et ROMAGNY et MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

5 000 000

 

5 000 000

SOLDE

- 5 000 000

- 5 000 000

Objet

Le présent amendement vise à diminuer les crédits alloués à "Business France" de 5 millions d'euros supplémentaires, en plus de la baisse déjà prévue de près de 10 millions d'euros de la subvention accordée à cette structure par rapport à l'exercice 2024.

Créée en 2015 par la fusion de deux établissement publics, l’Agence française pour les investissements internationaux et Ubifrance, Business France s’est vue confier quatre missions principales : le développement international des entreprises et de leurs exportations s’agissant en particulier des PME et des ETI, la gestion, la promotion et le développement du volontariat international en entreprises (VIE), le développement des investissements étrangers en France par la détection et l’accompagnement de projets d’investisseurs étrangers, ainsi que la promotion de l’image économique de la France à l’étranger.

Dans une publication datant d'octobre 2021, la Cour des comptes indiquait que près d’une entreprise accompagnée par Business France sur deux n'ont pas obtenu de commande ou conclu de contrat à la suite de l’accompagnement reçu de l’établissement public. De plus, l’action de soutien aux exportations de Business France générerait annuellement de l’ordre de 3 Md€ de chiffre d’affaires international pour les entreprises accompagnées, sur un montant total des exportations de biens de la France s’élevant à 508 Md€ en 2019. 

Par ailleurs, un effort supplémentaire peut également se justifier par la perspective relayée dans le dossier de presse de ce PLF 2025, qui indique "qu'une fusion des opérateurs Business France et Atout France est amorcée dès 2025, notamment en vue d'une réorganisation de leur réseau à l'étranger et d'une mutualisation de leurs moyens."

Au regard du contexte budgétaire actuel, de l'efficacité limitée des actions menées par "Business France", et afin de préparer la fusion de cet établissement public avec Atout France (éventuels doublons de compétences), le présent amendement propose de diminuer de 5 millions d'euros les crédits du programme "Développement des entreprises et régulations".

Plus largement, l'objectif de cette démarche est d'appeler le Gouvernement à mener une réflexion sur l'opportunité de rationnaliser les dépenses des agences, des opérateurs et des fonds qui partagent des objectifs communs tout en évaluant leur efficacité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-669

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme NOËL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

L'objet de cet amendement est d'engager une moindre baisse de la subvention pour charge de service public et une stabilité du plafond d’emploi de Business France afin de prendre en compte l'effort que chacun doit entreprendre tout en préservant la capacité de l'agence et les spécificités de son modèle économique.

Business France s’est déjà affirmé comme un modèle de performance associant le meilleur du privé avec le meilleur du public porté par son plan stratégique, « IMPACT 2030 », lancé en 2023.

Sur le plan de l’exemplarité budgétaire, l’engagement financier de l’Etat est géré avec rigueur. En 2024, le niveau de la subvention publique est équivalent à celui de 2018/2017 (+1,2% par rapport à 2018), soit 13% de baisse en valeur réelle. Le maintien de cet équilibre est le fruit d’un effort de maîtrise des coûts, notamment de la masse salariale qui a connu une croissance inférieure aux indicateurs de référence et des effectifs (-6%). C’est aussi grâce à la qualité de son offre de services qui a permis d’accroître ses ressources propres (un taux de couverture de 54,8% en 2023). Son modèle économique repose sur la maitrise de ses dépenses mais encore davantage encore sur la croissance de ces recettes dont le moteur est humain.

Sur le plan économique, l’agence a un impact réel et une productivité croissante. En 2023, les 13 500 entreprises accompagnées à l’export par Business France (+27% vs 2018) ont déclaré générer +3,3 Md EUR de chiffre d’affaires export additionnel directement lié à l’action de l’Agence avec un taux de maintien à l’export (93%) plus élevé que la moyenne des exportateurs français (75%). Coté attractivité, l’agence a accompagné 58% des projets d’investissements directs étrangers en destination de la France. Enfin, 11 600 jeunes, gérés de bout-à-bout par l’agence dans un programme, le volontariat international en entreprise (VIE), entièrement financé par les entreprises et sans subvention publiques, étaient présents dans des TPE, PME, ETI et grands groupes. Ils deviendront demain « le fer de lance » français à l’international, 77 % continuant leur carrière à l’international. Enfin, les 1815 décisions d’investissement étranger recensées en 2023 devraient permettre la création ou le maintien de 59 254 emplois à horizon 3 ans. Côté export, les PME et les ETI interrogés par Ipsos, à la suite du recours à Business France, ont déclaré 27 111 emplois supplémentaires créés ou envisagés en France.

Sur le plan de la gouvernance et de son pilotage par les tutelles, Business France est signataire d’un contrat d’objectif et de moyen pour la période 2023-2026 et, comme le rappelle de la Cour des comptes dans son rapport de janvier 2021 : « cette démarche n’a été mise en œuvre que pour deux établissements (Météo France et Business France). La Cour considère que le recours aux contrats d’objectifs et de moyens devraient être étendu ».

Enfin, l’agence est un moteur des réformes publiques. Elle s’est engagée dans la construction de Team France Invest et Export qu’elle anime, porte et dynamise. Business France a été reconnu par ses pairs internationaux, en oct. 2024, comme l’agence utilisant le mieux les partenariats (WTPO Awards 2024).

 

L’impact de la mesure porterait sur une baisse plus faible de la subvention du programme 134 et sur un maintien des effectifs à 1433 ETPT.

 

Le mouvement de crédit se fait de la manière suivante :

 

L'action 7 du programme 134 " Développement international des entreprises et attractivité du territoire " est abondée de 5 000 000 € en AE et en CP;

 

•          en AE, par un prélèvement de 5 000 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

 

•          en CP, par un prélèvement de 5 000 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-394

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

8 500 000

 

8 500 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

8 500 000

 

8 500 000

SOLDE

- 8 500 000

- 8 500 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisation sen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent à amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 8 500000 € pour l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme n° 134 « Développement des entreprises et Régulations », en vue de la réinternalisation à terme de l’ANFr - Agence nationale des fréquences afin de recréer une nouvelle délégation interministérielle à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-382

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

5 100 000

 

3 400 000

 

5 100 000

 

3 400 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

5 100 000

 

5 100 000

SOLDE

- 5 100 000

- 5 100 000

 

 

Objet

Le rapport de la commission d’enquête du Sénat du 28 octobre 2015 : Un État dans l’État : canaliser la prolifération des autorités administratives indépendantes pour mieux les contrôler, alertait il y a près d’une décennie sur le délitement de l’État, qui a organisé la perte d’expertise des administrations centrales au profit d’autorités administratives et d’autorités publiques indépendantes(AAPI) dans des secteurs où la technicité est forte.

La grande rationalisation voulue par la loi du 20 janvier 2017 portant statut des AAPI n’a réglé que partiellement les problèmes posés, notamment quant à la croissance de leurs dépenses. En effet, dans son rapport du 12 février 2018,la Cour des comptes pointait un insuffisant encadrement des recrutements et des rémunérations. Entre 2022 et 2024, les dépenses de ces autorités particulières ont crû de 8 %.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. Désirés au nom d’une approche particulière de l’indépendance et de la transparence – par les pouvoirs publics nationaux ou l’Union européenne – ils éloignent aussi les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable.

Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident. Se pose donc la question de leur réinternalisation lorsque cela est possible, ou de leur fusion afin de rationaliser les dépenses.

Considérant les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de certaines AAPI, le présent à amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 5 100 000 € pour l’action« 13 – Régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (ARCEP) » du programme n° 134 « Développement des entreprises et régulations », en vue de la réinternalisation à terme de l’Autorité de régulation des communications électroniques, despostes et de la distribution de la presse (ARCEP).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-882

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. DEVINAZ, MÉRILLOU et MONTAUGÉ, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Financement de la recherche et du développement en matière de carburant de synthèse

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

300 000 000

 

300 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Financement de la recherche et du développement en matière de carburant de synthèse

300 000 000

 

300 000 000

 

TOTAL

300 000 000

300 000 000

300 000 000

300 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement prévoit de financer la recherche et le développement en matière de carburant de synthèse.

En France, le secteur aérien est à l'origine de 5 % des émissions de gaz à effet de serre (GES). En vingt ans, le trafic aérien a augmenté de plus de 50 %, entraînant une hausse continue des émissions. Entre 2022 et 2023, alors que les émissions de CO2 en France ont baissé de 4 %, celles issues de l'aviation ont, elles, augmenté de 2 %, marquant un contraste avec les autres secteurs.

Les spécialistes s’accordent pour dire que la France est en retard en matière de développement de sa filière de carburants de synthèse, substituant du kérosène qui permettrait la décarbonation du secteur. Par carburant de synthèse, on parle de « synthetic aviation fuel » tels que désigné dans l’alinéa 12 de l’article 3 du règlement ReFuelEU Aviation.

Le développement des carburants durables constitue un pilier stratégique pour atteindre les objectifs européens de RefuelEU de 2% en 2025, et 20% en 2035 et renforcer l’indépendance énergétique et industrielle des compagnies aériennes françaises. Toutefois, cet effort doit s’inscrire dans une stratégie globale pour freiner la hausse des émissions, afin de réduire les impacts environnementaux et sanitaires.

Il s’agit ainsi de renforcer les fonds alloués à l’ADEME qui pilote l’appel à projets « Développement d’une filière de production française de carburants aéronautiques durables » dans le cadre de la Stratégie nationale Produits biosourcés et biotechnologies industrielles – Carburants durables » de France 2030, soutenant financièrement des projets de démonstration de procédés de production de carburants aéronautiques durables et des travaux de pré-ingénierie de processus nécessaires pour engager un projet de production dans la phase de décision d’investissement industriel.

L’amendement propose ainsi de :

- majorer de 300 millions d'euros les autorisations d'engagement et crédits de paiement d'un nouveau programme « Financement de la recherche et du développement en matière de carburant de synthèse » doté d'une action du même nom

- minorer de 300 millions d'euros les autorisations d'engagement et crédits de paiement, pris prioritairement hors titre 2, de l’action 23 du programme 134.

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission. Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage et à ne pas diminuer en parallèle les fonds nécessaires prévus au sein du programme 134.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-649 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY, MM. MICHALLET, PELLEVAT, BRISSON et SAVIN et Mmes PUISSAT et VENTALON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

SOLDE

+ 15 0000 000

+ 15 000 000

 

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 15 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme « Développement des entreprises et régulations », afin de soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact, mission qui lui est fixée par la loi et à laquelle les administrations publiques apportent leur soutien.

Ce soutien passait jusqu’en 2020 par l’alimentation du Fonds postal national de péréquation territoriale (FPNPT) uniquement selon un mécanisme d’allègement fiscal accordé à La Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Compte tenu de la suppression d’une partie de la CVAE, la ressource fiscale est complétée depuis 2021 par une dotation budgétaire venant également alimenter le FPNPT.

L’État s’est engagé, via le contrat d’entreprise qui prévoit le niveau de compensation des missions de service public confiées à La Poste, à une compensation de la mission « Aménagement du territoire » à hauteur de 174M €/an. Or, le projet de loi de finances pour 2025, prévoit actuellement une dotation de 105 millions d’euros, qui ne permettra pas de maintenir une compensation globale de 174 millions d’euros puisque la valeur des abattements pour 2025 est estimée à 54 millions d’euros.

En conséquence, il est proposé de rétablir les crédits au niveau des engagements prévus par le contrat d’entreprise :

Le présent amendement répond donc à cet objectif et procède aux mouvements de crédits suivants :

- il abonde de 15 millions d’euros en AE et CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » ;



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-757 rect. quater

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme SAINT-PÉ, MM. Jean-Michel ARNAUD, Jean-Baptiste BLANC et BONHOMME, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. DELCROS et DUFFOURG, Mme GACQUERRE, MM. MARSEILLE et MAUREY, Mme Marie MERCIER, M. PARIGI, Mmes SOLLOGOUB, VERMEILLET et JACQUEMET et M. LEVI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000 

 

 15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000 

 

+ 15 0000 000

 

 

SOLDE

 + 15 0000 000

+ 15 0000 000

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 15 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme « Développement des entreprises et régulations », afin de soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact, mission qui lui est fixée par la loi et à laquelle les administrations publiques apportent leur soutien.

Ce soutien passait jusqu’en 2020 par l’alimentation du Fonds postal national de péréquation territoriale (FPNPT) uniquement selon un mécanisme d’allègement fiscal accordé à La Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Compte tenu de la suppression d’une partie de la CVAE, la ressource fiscale est complétée depuis 2021 par une dotation budgétaire venant également alimenter le FPNPT.

L’Etat s’est engagé, via le contrat d’entreprise qui prévoit le niveau de compensation des missions de service public confiées à La Poste, à une compensation de la mission « Aménagement du territoire » à hauteur de 174M€/an. Or, le projet de loi de finances pour 2025, prévoit actuellement une dotation de 105 millions d’euros, qui ne permettra pas de maintenir une compensation globale de 174 millions d’euros puisque la valeur des abattements pour 2025 est estimée à 54 millions d’euros.

En conséquence, il est proposé de rétablir les crédits au niveau des engagements prévus par le contrat d’entreprise :

Le présent amendement répond donc à cet objectif et procède aux mouvements de crédits suivants :

-         Il abonde de 15 millions d’euros en AE et CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-970

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000 

 

15 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 15 000 000

 

15 000 000 

 

SOLDE

+ 15 000 000 

 + 15 000 000

 

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 15 millions d’euros la dotation budgétaire prévue au projet de loi de finances pour 2025 en faveur de La Poste pour l’exercice de sa mission d’aménagement du territoire. 

La loi n° 2010-123 du 9 février 2010 relative à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales a en effet confié à La Poste une mission de service public de contribution à l’aménagement du territoire et a prévu un mécanisme de financement de cette mission via le fonds postal national de péréquation territoriale, constitué dans un compte spécifique de La Poste. Jusqu’en 2020, l’État contribuait à ce fonds selon un seul mécanisme d’allègement fiscal accordé à la Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Le montant prévisionnel de la ressource allouée à ce fonds est fixé par un contrat triennal passé entre l’État, l’association des maires de France et La Poste.

Depuis 2021, pour compenser la perte de rendement de l’allègement fiscal lié à la CVAE, en raison de la disparition progressive de celle-ci, une subvention est versée par l’État en complément des abattements fiscaux.

Un niveau de dotation de 120 millions d’euros a été décidé en 2024 et 2025, en faveur de La Poste pour l’exercice de la mission aménagement du territoire. Il est proposé une ouverture en projet de loi de finances pour 2025 de +15 M€ en AE et CP sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulations » pour atteindre ce niveau.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1002

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

SOLDE

+ 15 0000 000

+ 15 0000 000

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 15 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme « Développement des entreprises et régulations », afin de soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact, mission qui lui est fixée par la loi et à laquelle les administrations publiques apportent leur soutien.

Ce soutien passait jusqu’en 2020 par l’alimentation du Fonds postal national de péréquation territoriale (FPNPT) uniquement selon un mécanisme d’allègement fiscal accordé à La Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Compte tenu de la suppression d’une partie de la CVAE, la ressource fiscale est complétée depuis 2021 par une dotation budgétaire venant également alimenter leFPNPT.

L’Etat s’est engagé, via le contrat d’entreprise qui prévoit le niveau de compensation des missions de service public confiées à La Poste, à une compensation de la mission « Aménagement du territoire » à hauteur de 174M€/an. Or, le projet de loi de finances pour 2025, prévoit actuellement une dotation de 105 millions d’euros, qui ne permettra pas de maintenir une compensation globale de 174 millions d’euros puisque la valeur des abattements pour 2025 est estimée à 54 millions d’euros.

En conséquence, il est proposé de rétablir les crédits au niveau des engagements prévus par le contrat d’entreprise :

Le présent amendement répond donc à cet objectif et procède aux mouvements de crédits suivants :

- Il abonde de 15 millions d’euros en AE et CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».
- L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée par une diminution des crédits du programme « Statistiques et études économiques ».





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1022

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

SOLDE

+ 15 0000 000

+ 15 0000 000

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 15 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme « Développement des entreprises et régulations », afin de soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact.

Ce soutien passait jusqu’en 2020 par l’alimentation du Fonds postal national de péréquation territoriale (FPNPT) uniquement selon un mécanisme d’allègement fiscal accordé à La Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Compte tenu de la suppression d’une partie de la CVAE, la ressource fiscale est complétée depuis 2021 par une dotation budgétaire.

Un niveau de dotation de 120 millions d’euros a été décidé en 2024 et 2025, en faveur de La Poste pour l’exercice de la mission aménagement du territoire. Or, le projet de loi de finances pour 2025, prévoit actuellement une dotation de 105 millions d’euros. Il est donc proposé une ouverture en PLF 2025 de +15 M€ en AE et CP sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulations » pour atteindre ce niveau.  

Le présent amendement répond donc à cet objectif et procède aux mouvements de crédits suivants :

-       Il abonde de 15 millions d’euros en AE et en CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1145 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. GRAND, Mmes PAOLI-GAGIN et Laure DARCOS, MM. LAMÉNIE, Vincent LOUAULT, CAPUS, CHEVALIER, CHASSEING et WATTEBLED et Mme LERMYTTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

SOLDE

+ 15 0000 000

+ 15 0000 000

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 15 millions d’euros la dotation budgétaire prévue au PLF 2025 en faveur de La Poste pour l’exercice de sa mission d’aménagement du territoire. 

La loi n° 2010-123 du 9 février 2010 relative à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales a en effet confié à La Poste une mission de service public de contribution à l’aménagement du territoire et a prévu un mécanisme de financement de cette mission via le fonds postal national de péréquation territoriale, constitué dans un compte spécifique de La Poste. Jusqu’en 2020, l’État contribuait à ce fonds selon un seul mécanisme d’allègement fiscal accordé à la Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). Le montant prévisionnel de la ressource allouée à ce fonds est fixé par un contrat triennal passé entre l’État, l’association des maires de France et La Poste.

Depuis 2021, pour compenser la perte de rendement de l’allègement fiscal lié à la CVAE, en raison de la disparition progressive de celle-ci, une subvention est versée par l’État en complément des abattements fiscaux.

Un niveau de dotation de 120 millions d’euros a été décidé en 2024 et 2025, en faveur de La Poste pour l’exercice de la mission aménagement du territoire. Il est proposé une ouverture en PLF 2025 de +15 M€ en AE et CP sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulations » pour atteindre ce niveau.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1599

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. COZIC et Mme ESPAGNAC

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

 

15 000 000

 

SOLDE

+ 15 000 000

+ 15 000 000

Objet

La mission d’aménagement du territoire de La Poste est une mission de service public qui consiste à maintenir des points de contact sur tout le territoire. Elle est absolument essentielle, en particulier dans les zones rurales.

Cette mission de La Poste fait l’objet d’une compensation par l’État, via le fonds postal national de péréquation territoriale, qui est alimenté, d’une part, par un abattement sur des impôts locaux dus par La Poste, d’autre part, par une dotation annuelle inscrite en loi de finances.

Dans le contrat de présence postale territoriale signé par l’État et La Poste en février 2023, il est prévu le maintien d’une compensation globale (incluant les abattements et la dotation) d’un montant de 174 millions d’euros maximum par an. Il faut que ce montant soit respecté pour soutenir nos zones rurales.

Or, le rendement des abattements de fiscalité locale dont bénéficie La Poste se réduit depuis quelques années à l’occasion de la baisse des impôts de production, en particulier de la CVAE. Pourtant, dans le présent projet de loi de finances, la dotation est maintenue à 105 millions d’euros. Pour maintenir la compensation globale à un niveau de 174 millions d’euros, il faudrait donc que la dotation budgétaire soit de 120 millions d’euros en 2025, soit de 15 millions d’euros de plus que ce qui est prévu actuellement. Le présent amendement a donc pour objectif de combler ce manque.

Il est proposé d’abonder à cet effet le programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de 15 millions d’euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement (action n° 4 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique »).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-758 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme SAINT-PÉ, MM. Jean-Michel ARNAUD, Jean-Baptiste BLANC et BONHOMME, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. DELCROS et DUFFOURG, Mme GACQUERRE, MM. MARSEILLE et MAUREY, Mme Marie MERCIER, MM. PARIGI et PELLEVAT, Mmes SOLLOGOUB et VERMEILLET, M. LEVI et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 150 000 000

 

150 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

150 000 000 

 

150 000 000 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 150 000 000

 

 150 000 000

 

 150 000 000

 

 150 000 000

 

SOLDE

 0

 0

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 150 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations », et de minorer du même montant l’action « 01 - Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

Cet amendement vise à soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact, mission qui lui est fixée par la loi et à laquelle les administrations publiques apportent leur soutien.

Ce soutien passait jusqu’en 2020 par l’alimentation du Fonds postal national de péréquation territoriale (FPNPT) uniquement selon un mécanisme d’allègement fiscal accordé à La Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Compte tenu de la suppression d’une partie de la CVAE, la ressource fiscale est complétée depuis 2021 par une dotation venant également alimenter le FPNPT mais qui ne couvre pas l’ensemble du coût pour La Poste induit par la mission d’aménagement du territoire. Cette mission représente aujourd’hui un coût pour La Poste, évalué par l’Arcep à 322 millions d’euros, or la compensation ne couvre jusqu’à présent que la moitié de ce coût.

La mesure proposée dans le présent amendement permettra d’abonder de 150 millions d’euros supplémentaires le FPNPT.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée par une diminution des crédits de l’action 01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1003 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

150 000 000

 

150 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

150 000 000 

 

150 000 000 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 150 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations », et de minorer du même montant le programme stratégie économique.

Cet amendement vise de soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact, mission qui lui est fixée par la loi et à laquelle les administrations publiques apportent leur soutien.

Ce soutien passait jusqu’en 2020 par l’alimentation du Fonds postal national de péréquation territoriale (FPNPT) uniquement selon un mécanisme d’allègement fiscal accordé à La Poste sur les taxes foncières, la contribution foncière des entreprises et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

Compte tenu de la suppression d’une partie de la CVAE, la ressource fiscale est complétée depuis 2021 par une dotation venant également alimenter le FPNPT mais qui ne couvre pas l’ensemble du coût pour La Poste induit par la mission d’aménagement du territoire. Cette mission représente aujourd’hui un coût pour La Poste, évalué par l’Arcep à 322 millions d’euros, or la compensation ne couvre jusqu’à présent que la moitié de ce coût.

La mesure proposée dans le présent amendement permettra d’abonder de 150 millions d’euros supplémentaires le FPNPT.

L'amendement minore d'un montant équivalent le programme 305.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-311

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme LOISIER

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

14 000 000

 

14 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

14 000 000

 

14 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

14 000 000

14 000 000

14 000 000

14 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 14 M€, en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), la dotation budgétaire versée à La Poste pour l’exercice de sa mission de service public de contribution à l’aménagement du territoire.

La mission de contribution à l’aménagement du territoire est particulièrement stratégique car elle implique le maintien d’au moins 17 000 points de contact sur l’ensemble du territoire. Jusqu’au début de la mise en œuvre des réformes successives des impôts de production, le financement du déficit de cette mission était entièrement assuré par le Fonds postal national de péréquation territoriale (FPNPT) selon un mécanisme d’allègement fiscal accordé de façon dérogatoire à La Poste sur les taxes foncières (TF), la contribution foncière des entreprises (CFE) et la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).

À l’initiative de la commission des affaires économiques du Sénat et depuis la loi de finances pour 2021, une compensation budgétaire complémentaire est versée à La Poste afin de pallier la baisse progressive des impôts de production et maintenir le niveau du FPNPT conformément à la trajectoire fixée par le contrat de présence postale territoriale (CPPT).

Ce contrat autorise un financement jusqu’à 174 M€ par an. Or, pour l’année 2025, la compensation budgétaire prévue est de 105 M€ pour un rendement fiscal estimé à 55 M€, soit un manque de 14 M€ qui serait particulièrement dommageable. En effet, cette mesure d’économie budgétaire se fait au détriment du budget alloué aux commissions départementales de présence postale territoriale (CDPPT) qui permettent aux élus locaux d’agir en matière postale sur leur territoire : une diminution du rôle attribué aux CDPPT par manque de moyens n’est pas envisageable.

Encore plus que les années précédentes, cette situation inquiète particulièrement les élus locaux, qui redoutent de nouvelles fermetures de bureaux de poste et de points de présence postale, au détriment d’un maillage territorial et d’une proximité des services publics devenus de plus en plus indispensables.

Face à cette situation, l’Association des maires et des présidents d’intercommunalité de France (AMF) a transmis un courrier d’alerte au Premier ministre le 13 novembre dernier, demandant le rétablissement de la pleine enveloppe budgétaire dédiée à la mission de contribution à l’aménagement du territoire. Il ressort des auditions budgétaires menées par la commission des affaires économiques et des auditions menées par la rapporteure que le Gouvernement serait prêt à soutenir cette demande des élus.

Par conséquent, il est proposé d’abonder l’action n° 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » :

· en AE, par un prélèvement de 14 000 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

· en CP, par un prélèvement de 14 000 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-983

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. GAY et LAHELLEC, Mmes MARGATÉ et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

14 000 000

 

14 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

14 000 000

 

14 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

14 000 000

14 000 000

14 000 000

14 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement nous proposons d'augmenter la dotation budgétaire versée à La Poste pour l’exercice de sa mission de service public de contribution à l’aménagement du territoire.

La mission de contribution à l’aménagement du territoire est stratégique et elle implique le maintien d’au moins 17 000 points de contact sur l’ensemble du territoire.

Or cette mission est mise à mal. Comme le souligne l’Association des maires et des présidents d’intercommunalité de France, l’enveloppe budgétaire dédiée à la mission de contribution à l’aménagement du territoire pour l’année 2025, n’est que de 105 Millions d'euros  pour un rendement fiscal estimé à 55 Millions , soit un manque de 14 Millions, le contrat de présence postale prévoyant 174 Millions d'euros.

Cette mesure d’économie budgétaire se fait au détriment du budget alloué aux commissions départementales de présence postale territoriale (CDPPT) qui permettent aux élus locaux d’agir en matière postale sur leur territoire : une diminution du rôle attribué aux CDPPT par manque de moyens n’est pas envisageable.

Encore plus que les années précédentes, cette situation inquiète particulièrement les élus locaux, qui redoutent de nouvelles fermetures de bureaux de poste et de points de présence postale, au détriment d’un maillage territorial et d’une proximité des services publics devenus de plus en plus indispensables.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.  Il est proposé d’abonder l’action n° 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » :

· en AE, par un prélèvement de 14 000 000 d'euros  des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

· en CP, par un prélèvement de 14 000 000 d'euros des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques »


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-648 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY, MM. MICHALLET, POINTEREAU, PELLEVAT, BRISSON et SAVIN et Mmes PUISSAT et VENTALON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 50 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme « Développement des entreprises et régulations », afin de rétablir les crédits de la mission « aménagement du territoire », qui ont fait l’objet d’une régulation dans le cadre de l’exécution du budget pour 2024.

Cette mission de service public vise à soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact. Elle a été confiée à La Poste par la loi et son niveau de financement est prévu par le contrat d’entreprise qui lie La Poste et l’État.

À la suite de l’adoption par le Parlement du budget pour 2024, le financement de cette mission reposait sur un rendement de défiscalisation évalué à 54M €, une dotation budgétaire de 105M € et un engagement écrit du Gouvernement (via un bleu budgétaire) qui devait permettre à la mission de récupérer 15M € supplémentaires, en gestion. Ainsi, le niveau de financement prévu atteignait effectivement les engagements contractuels précités, soit 174M €.

Une régulation budgétaire est venue réduire ces crédits de 50M € en cours d’année, menaçant gravement la mission :

- le financement de la mission n’était assuré qu’à hauteur de 124M € alors que les dépenses obligatoires sont d’environ 145M € ;

- cette réduction de crédits est annoncée en septembre 2024, alors que les dépenses obligatoires et que les enveloppes départementales attribuées aux commissions départementales de présence postale territoriale ont été distribuées en janvier 2024.

Le Gouvernement s’est engagé à rehausser les dotations versées à La Poste « afin de préserver le maillage territorial et de continuer à accompagner les territoires les plus fragiles ».

Le présent amendement répond donc à cet objectif et procède aux mouvements de crédits suivants :

- pour compenser La Poste des pertes de recettes de 50 millions d’euros en 2024, il abonde pour 2025 de 50 millions d’euros en AE et CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » ;

l’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée par une diminution des crédits de l’action n° 23 « Industries et services » du même programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».

L’amendement minore de 50 millions d’euros le programme « Stratégies économiques ». Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :Rectification du montant en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-756 rect. sexies

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme SAINT-PÉ, MM. Jean-Michel ARNAUD, Jean-Baptiste BLANC, BONHOMME et CHASSEING, Mme de LA PROVÔTÉ, M. DUFFOURG, Mme GACQUERRE, MM. MARSEILLE et MAUREY, Mme Marie MERCIER, M. PARIGI, Mmes SOLLOGOUB et VERMEILLET, M. LEVI et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 15 000 000

 

15 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 15 000 000

 

15 000 000 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 15 000 000

 

 15 000 000

 

 15 000 000

 

 15 000 000

 

SOLDE

 0

 0

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 50 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations », afin de rétablir les crédits de la mission « aménagement du territoire », qui ont fait l’objet d’une régulation dans le cadre de l’exécution du budget pour 2024.

Cette mission de service public vise à soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact. Elle a été confiée à La Poste par la loi et son niveau de financement est prévu par le contrat d’entreprise qui lie La Poste et l’Etat.

À la suite de l’adoption par le Parlement du budget pour 2024, le financement de cette mission reposait sur un rendement de défiscalisation évalué à 54M€, une dotation budgétaire de 105M€ et un engagement écrit du Gouvernement (via un bleu budgétaire) qui devait permettre à la mission de récupérer 15M€ supplémentaires, en gestion. Ainsi, le niveau de financement prévu atteignait effectivement les engagements contractuels précités, soit 174M€.

Une régulation budgétaire est venue réduire ces crédits de 50M€ en cours d’année, menaçant gravement la mission :

-         Le financement de la mission n’était assuré qu’à hauteur de 124M€ alors que les dépenses obligatoires sont d’environ 145M€.

-         Cette réduction de crédits est annoncée en septembre 2024, alors que les dépenses obligatoires et que les enveloppes départementales attribuées aux commissions départementales de présence postale territoriale ont été distribuées en janvier 2024.

Le Gouvernement s’est engagé à rehausser les dotations versées à La Poste « afin de préserver le maillage territorial et de continuer à accompagner les territoires les plus fragiles ».

Le présent amendement répond donc à cet objectif et procède aux mouvements de crédits suivants :

-         Pour compenser La Poste des pertes de recettes de 50 millions d’euros en 2024, il abonde pour 2025 de 50 millions d’euros en AE et CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».

-         L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée par une diminution des crédits de l’action 01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».



NB :Rectification du montant en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1001 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

15 000 000 

 

15 000 000 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 50 millions d’euros l’action « 04 – Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme « Développement des entreprises et régulations », afin de rétablir les crédits de la mission « aménagement du territoire », qui ont fait l’objet d’une régulation dans le cadre de l’exécution du budget pour 2024.

Cette mission de service public vise à soutenir la contribution de La Poste à l’aménagement et au développement du territoire par son réseau de points de contact. Elle a été confiée à La Poste par la loi et son niveau de financement est prévu par le contrat d’entreprise qui lie La Poste et l’Etat.

À la suite de l’adoption par le Parlement du budget pour 2024, le financement de cette mission reposait sur un rendement de défiscalisation évalué à 54M€, une dotation budgétaire de 105M€ et un engagement écrit du Gouvernement (via un bleu budgétaire) qui devait permettre à la mission de récupérer 15M€ supplémentaires, en gestion. Ainsi, le niveau de financement prévu atteignait effectivement les engagements contractuels précités, soit 174M€.

Une régulation budgétaire est venue réduire ces crédits de 50M€ en cours d’année, menaçant gravement la mission :

- Le financement de la mission n’était assuré qu’à hauteur de 124M€ alors que les dépenses obligatoires sont d’environ 145M€.
- Cette réduction de crédits est annoncée en septembre 2024, alors que les dépenses obligatoires et que les enveloppes départementales attribuées aux commissions départementales de présence postale territoriale ont été distribuées en janvier 2024.

Le Gouvernement s’est engagé à rehausser les dotations versées à La Poste « afin de préserver le maillage territorial et de continuer à accompagner les territoires les plus fragiles ».

Le présent amendement répond donc à cet objectif et procède aux mouvements de crédits suivants :

- Pour compenser La Poste des pertes de recettes de 50 millions d’euros en 2024, il abonde pour 2025 de 50 millions d’euros en AE et CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».
- L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée par une diminution des crédits du programme "Statistiques et études économiques".





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1098 rect. quater

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. DELCROS et CANÉVET, Mmes Nathalie GOULET, BILLON, ANTOINE et HOUSSEAU, M. FOUASSIN, Mme PERROT, MM. BITZ et ROUX, Mme FLORENNES et MM. LONGEOT et MENONVILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

15 000 000 

 

15 000 000 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objet d’augmenter de 50 millions d’euros les crédits alloués aux contrats de présence postale, qui connaissent une diminution importante au sein de la mission "économie" de ce projet de loi de finances.

Ce contrat triennal fixe le cadre qui permet au groupe La Poste de contribuer à la mission de service public d’aménagement du territoire. Il prévoit les règles d’adaptation de son réseau de 17 000 points de contact sur l’ensemble du territoire et détermine les règles de gestion du fonds de péréquation territoriale. Ce fonds a été conçu pour bénéficier de manière prioritaire aux zones qui en ont le plus besoin (zones rurales, zones de montagne, quartiers prioritaires de la politique de la ville, territoires d’outre-mer...).

En 2024, le Gouvernement a réduit les crédits alloués à la Poste pour la mise en œuvre de ces contrats de présence postale à hauteur de 50 millions d’euros, via le décret n° 2024-124 du 21 février 2024 portant annulation de crédits.

Or, le projet de loi de finances pour 2025 entérine cette réduction de 50 millions d’euros, mettant ainsi en péril la présence de la poste dans les territoires qui en dépendent, en particulier les agences postales communales et les points postes installés chez les commerçants qui contribuent efficacement au maintien des services publics dans les territoires.

L’amendement permet ainsi de revenir sur cette diminution de crédits, pour garantir le financement contractuellement prévu des contrats de présence postale et maintenir la présence postale dans les territoires.

Le présent amendement propose donc d’abonder de 50 millions d’euros en AE et en CP le programme « Développement des entreprises et régulations ». Cette augmentation est gagée sur une baisse à due concurrence du programme « Stratégies économiques  », en application de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-883 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme ESPAGNAC, MM. RAYNAL, MICHAU, MÉRILLOU, CHAILLOU et UZENAT, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et KANNER, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

215 000 000

 

215 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

165 000 000

 

165 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

215 000 000

215 000 000

215 000 000

215 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d'augmenter de 215 millions d'euros la compensation versée à La Poste au titre de ses missions de service public. Il permettrait ainsi de réduire une sous compensation abyssale qui menace la pérennité du groupe La Poste et constituerait un premier pas ambitieux pour une réforme globale.

Le groupe La Poste est chargé de plusieurs missions de service public aux modalités d’exécution exigeantes au titre du programme 134 en contrepartie desquelles il perçoit des compensations d’un montant total de 643,5 millions d’euros en 2025. Ces missions font toutes l’objet d’une sous compensation par l’Etat qui conduit à un déficit de plus d’un milliard d’euros par an dont La Poste supporte la charge. Depuis 2017, la sous compensation des missions de service public de La Poste est de ce fait responsable de 3,9 milliards de dette cumulée.

Le service universel postal (SUP), excédentaire avant 2017, a connu une baisse continue des volumes traités, notamment depuis la crise sanitaire, le rendant fortement déficitaire. La Poste a entamé des réformes profondes en développant d’autres activités (banque, assurance, services de proximité…) et en réalisant une réforme de la gamme courrier qui a permis la stabilisation du déficit.

La mission d'aménagement du territoire vise au maintien d’un réseau de 17 000 points de contact sur l’ensemble du territoire. Si les points de contact postaux voient une baisse progressive de leur activité, La Poste a su mener une politique active d’adaptation. Les points partenaires (agences postales communales et relais postaux commerçants), plus économiques que les bureaux de poste et pouvant proposer des horaires d’ouverture plus étendus, représentaient en 2023 plus de 60% du total des points de contact contre 35% en 2008. 

La mission de distribution de la presse est un service rendu par La Poste aux éditeurs de presse qui ne paient qu’une fraction du coût réel du service rendu. Elle génère un déficit 500 millions d’euros en 2024, soit la moitié du déficit total de La Poste, au bénéfice des éditeurs de presse. Une réforme alignant les prix de cette mission sur celui de la gamme courrier apparait absolument nécessaire pour assurer la soutenabilité de La Poste. 

Cette sous compensation est unique parmi les entreprises exerçant des missions de service public et dépasse largement les incitations à l’efficience prévues par le droit européen. Elle place La Poste dans une situation intenable à moyen terme, la sous compensation obérant le bon exercice de ses missions de service public par la Poste et la transformation du groupe qui a jusqu’ici réussi à développer ses activités concurrentielles pour assurer sa viabilité.  Elle porte par ailleurs atteinte à un réseau qui sera nécessaire à l’avenir pour répondre aux besoins émergents au sein de la population (livraisons de médicaments et nourriture aux personnes âgés, insertion numérique…). 

Pour respecter les règles de recevabilité, les crédits visant à abonder l'action 4 du programme 134 de 215M€ sont prélevés à due concurrence sur le programme 305 Stratégies économiques (action 1) à hauteur de 165 M€ et le programme 220 Statistiques et études économiques (action 1) à hauteur de 50M€. Les auteurs de l'amendement appellent le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-982

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

130 000 000 

130 000 000  

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

130 000 000 

130 000 000 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

130 000 000

130 000 000

130 000 000

130 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le groupe La Poste est chargé de plusieurs missions de service public  en contrepartie desquelles il perçoit des compensations dont le  montant total est de 643,5 millions d’euros en 2025. Ces missions font toutes l’objet d’une sous compensation par l’Etat qui conduit à un déficit de plus d’un milliard d’euros par an dont La Poste supporte la charge. Depuis 2017, la sous compensation des missions de service public de La Poste est de ce fait responsable de 3,9 milliards de dette cumulée.

Cette sous compensation est unique  et dépasse largement les incitations à l’efficience prévues par le droit européen. Elle place La Poste dans une situation intenable à moyen terme mettant en cause le bon exercice de ses missions de service public. Elle porte par ailleurs atteinte à un réseau qui sera nécessaire à l’avenir pour répondre aux besoins émergents au sein de la population (livraisons de médicaments et nourriture aux personnes âgés, insertion numérique…)

C'est pourquoi  cet amendement propose l’augmentation des subventions de la Poste pour sa mission d’aménagement du territoire.

En effet, le 1er janvier 2023, la Poste a mis en place un changement d’organisation du travail, avec pour objectif de faire entre 120 et 130 millions d’euros d’économie. Cette économie s’est traduite par une suppression des tournées et une augmentation des cadences pour les travailleurs.  Cette réorganisation de la Poste au nom de la productivité et de la politique du  chiffre, est contreproductive : dégradation du service rendu et souffrance au travail. Le service public encore une fois saboté.

Par cet amendement, nous demandons donc l’augmentation des subventions de la Poste à hauteur des économies réalisées, c’est-à-dire 130 millions d’euros, pour conforter le service public postal. Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant, Cet amendement procède donc au mouvement de crédits suivant : - il abonde de 130 millions d’euros en AE et en CP l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprise et régulations » ;

- il minore de 130 millions d’euros en AE et en CP l’action 01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-984

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et LAHELLEC, Mmes MARGATÉ et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Afin d’accompagner la mutation du service universel postal, l’État verse depuis 2022 une dotation budgétaire annuelle modulée en fonction des résultats de qualité de service. Elle s’élève à 500 millions d’euros dans le présent projet de loi de finances. Le  montant de cette dotation ne respecte pas les stipulations du contrat d’entreprise 2023-2027 . En effet la dotation budgétaire versée en 2024 au titre de l’année 2023 variera ainsi entre 500 et 520 millions d’euros selon le taux de lettre verte effectivement livrée en J+3. Or le taux de lettre de verte effectivement livrée en J+3 réalisé par La Poste était de 96,1 % en 2023, soit un taux plus élevé que le seuil de déclenchement des 520 millions d’euros en 2024.

Afin de garantir garantir le niveau de financement prévu par le contrat d'entreprise entre l'Etat et La Poste au titre de la mission de service universel postal  qu'elle assure dans les territoires, nous proposons d'augmenter cette dotation de 20 millions d'euros .

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Par conséquent, il est proposé d’abonder l’action n° 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » :

· en AE, par un prélèvement de 20 000 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ». 

· en CP, par un prélèvement de 20 000 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1600

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Rejeté

M. COZIC et Mme ESPAGNAC

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le contrat d’entreprise 2023-2027 entre l’État et la Poste prévoit une modulation de la compensation versée au titre de la mission de service universel postal (SUP) versée à la Poste en fonction de ses résultats concernant les lettres vertes effectivement livrée en J+3. Cette part variable de la compensation s’élève à 20 millions d’euros, en complément de la part fixe qui s’établit à 500 millions d’euros.

En 2023, la compensation versée au titre du SUP a été fixée à 520 millions d’euros, la part variable ayant été accordée conformément au contrat d’entreprise. Cette compensation a été ramenée à 500 millions d’euros en LFI 2024. La baisse de 20 millions d’euros constituait une mesure d’économie sans lien avec d’éventuels mauvais résultats du groupe s’agissant des lettres vertes. Dans le présent projet de loi de finances pour 2025, la compensation versée au titre de la mission de SUP est reconduite à 500 millions d’euros, alors même que le taux de lettres vertes effectivement livrées à J+3 est de nouveau au-delà des objectifs fixés par le contrat d’entreprise.

Le présent amendement vise donc à rehausser le montant de la dotation versée à la Poste au titre de la mission de SUP, de manière à lui accorder cette part variable, conformément au contrat d’entreprise. Il est proposé d’abonder à cet effet le programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de 20 millions d’euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement (action n° 4 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique »).

Cette hausse devant être gagée pour être recevable, un prélèvement du même montant est opéré sur les crédits du programme 305 « Stratégies économiques » (action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen) en autorisations d'engagement et en crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-849

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

10 000 000

 

SOLDE

+ 10 000 000

+ 10 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission « Économie » en vue de renforcer les moyens d’interventions de l’État dans le secteur de l’économie sociale, solidaire et responsable.

L’ESS représente aujourd’hui 14 % de l’emploi salarié, 10 % du PIB, 155 000 entreprises employeuses et 22 millions de bénévoles qui sont au cœur de l’action de ce secteur.

Source d’activités non délocalisables avec des résultats visibles et concrets, l’ESS est une économie ancrée au cœur des territoires et contribue à les animer, en particulier les territoires en besoins, comme les territoires ruraux ou péri-urbains. Pour autant, l’ESS peine aujourd’hui à se structurer et à changer d’échelle : les solutions éprouvées sur certains territoires doivent pourtant pouvoir se développer dans d’autres régions ou à l’échelle nationale.

Pour ce passage à l’échelle, les politiques de soutien aux écosystèmes territoriaux, dispositifs locaux d’accompagnement (DLA), aux chambres régionales de l’ESS (CRESS) notamment, sont indispensables. Aussi, le Gouvernement entend préserver les leviers d’actions nécessaires au développement de l’économie sociale et solidaire dans tous les territoires.

En outre, la France doit se doter au cours de l’année 2025 d’une stratégie nationale de développement de l’ESS, définie en coconstruction avec les acteurs. Dans cette perspective, les soutiens budgétaires de l’État devront refléter les priorités qui découleront des axes retenus dans cette stratégie.

Le présent amendement rehausse les crédits du programme "Stratégies économiques" de 10 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement. Les crédits de l’action 04 « économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégies économiques » seront ainsi revalorisés de +30 % par rapport à la LFI 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-861 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. MASSET et LAOUEDJ, Mme JOUVE, M. CABANEL, Mme PANTEL et MM. GUIOL et GOLD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 10 000 000

 

10 000 000 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

10 000 000

 

SOLDE

+10 000 000

+10 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission « Économie » en vue de renforcer les moyens
d’interventions de l’État dans le secteur de l’économie sociale, solidaire et responsable.
L’ESS représente aujourd’hui 14 % de l’emploi salarié, 10 % du PIB, 155 000 entreprises employeuses et
22 millions de bénévoles qui sont au cœur de l’action de ce secteur.
Source d’activités non délocalisables avec des résultats visibles et concrets, l’ESS est une économie ancrée
au cœur des territoires et contribue à les animer, en particulier les territoires en besoins, comme les
territoires ruraux ou péri-urbains. Pour autant, l’ESS peine aujourd’hui à se structurer et à changer
d’échelle : les solutions éprouvées sur certains territoires doivent pourtant pouvoir se développer dans
d’autres régions ou à l’échelle nationale.
Pour ce passage à l’échelle, les politiques de soutien aux écosystèmes territoriaux, dispositifs locaux
d’accompagnement (DLA), aux chambres régionales de l’ESS (CRESS) notamment, sont indispensables.

Aussi, le Gouvernement entend préserver les leviers d’actions nécessaires au développement de
l’économie sociale et solidaire dans tous les territoires.
En outre, la France doit se doter au cours de l’année 2025 d’une stratégie nationale de développement de
l’ESS, définie en coconstruction avec les acteurs. Dans cette perspective, les soutiens budgétaires de l’État
devront refléter les priorités qui découleront des axes retenus dans cette stratégie.
Le présent amendement rehausse les crédits du programme "Stratégies économiques" de 10 M€ en
autorisations d'engagement et en crédits de paiement. Les crédits de l’action 04 « économie sociale,
solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégies économiques » seront ainsi revalorisés de +30
% par rapport à la LFI 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-871

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. MICHAU et MONTAUGÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MÉRILLOU, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, M. DARRAS, Mme LE HOUEROU, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

10 000 000

 

SOLDE

+ 10 000 000

+ 10 000 000

Objet

L’ESS a toujours été traitée dans les exercices budgétaires précédents comme le parent pauvre du budget de l’État; aujourd’hui, avec une réduction de 25% de ses crédits, elle devient une variable d’ajustement pour réduire le déficit public alors qu’elle joue un rôle fondamental en termes d’amortissement des crises et qu’elle supplée l’État lorsqu’il est défaillant en termes de protection sociale, de renforcement du lien social et d’anticipation des bouleversements susceptibles de remettre en cause la cohésion de la société (rupture technologique par exemple, population fragilisée par la transition écologique, besoins de transition écologique socialement inclusive… ).

Elle supplée aussi le marché dans son incapacité à assurer seul le maintien de la cohésion de la société.

Elle est en effet force d’innovation sociale et de réponse originale dans les périodes de rupture comme celle que nous vivons aujourd’hui où les sociétés doivent se réinventer face à l’urgence écologique et sociale.

Les logiques et l’esprit de coopération qui l’animent (on pense par exemple aux organisation collaboratives pour la gestion des biens communs, aux SCOP, aux monnaies locales… ) à l’opposé des logiques purement lucratives et de concurrence permettent précisément de réintroduire du lien social qui fait la cohésion de la société.

Face au changement climatique, elle met en œuvre des activités respectueuses de la nature à l'opposé des intérêts purement prédateurs et mus par des logiques exclusives de profit. 

À ce titre, elle pourrait devenir le fer de lance d’une transition écologique socialement juste et inclusive, tant grâce à son modèle démocratique coopératif que grâce à ses missions d’intérêt général visant à répondre aux enjeux sociaux et environnementaux des territoires: développer le lien social, lutter contre le gaspillage des ressources, rendre accessible à tous des services de première nécessité, etc. Elle contribue ainsi à construire des territoires plus résilients où chacun peut vivre dignement.

Pour engager les transitions nécessaires, l’ESS doit être mise au cœur de nos politiques publiques et bénéficier d'un soutien plus massif.

Or, c’est l’inverse que fait ce gouvernement en coupant de 25% ses crédits.

Cet amendement vise donc au contraire à conforter l'ESS en rehaussant ses crédits de 10 millions d'euros.

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

· une augmentation de 10 millions d'euros des CP et des AE de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique » de la Mission « Économie ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-917 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT, DELCROS et CAMBIER, Mme JACQUEMET et MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

10 000 000

 

SOLDE

+ 10 000 000

+ 10 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission « Économie » en vue de renforcer les moyens d’interventions de l’État dans le secteur de l’économie sociale, solidaire et responsable.

L’ESS représente aujourd’hui 14 % de l’emploi salarié, 10 % du PIB, 155 000 entreprises employeuses et 22 millions de bénévoles qui sont au cœur de l’action de ce secteur.

Source d’activités non délocalisables avec des résultats visibles et concrets, l’ESS est une économie ancrée au cœur des territoires et contribue à les animer, en particulier les territoires en besoins, comme les territoires ruraux ou péri-urbains. Pour autant, l’ESS peine aujourd’hui à se structurer et à changer d’échelle : les solutions éprouvées sur certains territoires doivent pourtant pouvoir se développer dans d’autres régions ou à l’échelle nationale.

Pour ce passage à l’échelle, les politiques de soutien aux écosystèmes territoriaux, dispositifs locaux d’accompagnement (DLA), aux chambres régionales de l’ESS (CRESS) notamment, sont indispensables.

Aussi, le Gouvernement entend préserver les leviers d’actions nécessaires au développement de l’économie sociale et solidaire dans tous les territoires.

En outre, la France doit se doter au cours de l’année 2025 d’une stratégie nationale de développement de l’ESS, définie en coconstruction avec les acteurs. Dans cette perspective, les soutiens budgétaires de l’État devront refléter les priorités qui découleront des axes retenus dans cette stratégie.

Le présent amendement rehausse les crédits du programme "Stratégies économiques" de 10 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, prélevant un montant équivalent en AE et en CP sur l'action 1 du programme 305.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-965

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GUHL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

10 000 000

 

SOLDE

+ 10 000 000

+ 10 000 000

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission « Économie » en vue de renforcer les moyens d’interventions de l’État dans le secteur de l’économie sociale, solidaire et responsable.
L’ESS représente aujourd’hui 14 % de l’emploi salarié, 10 % du PIB, 155 000 entreprises employeuses et 22 millions de bénévoles qui sont au cœur de l’action de ce secteur.
Source d’activités non délocalisables avec des résultats visibles et concrets, l’ESS est une économie ancrée au cœur des territoires et contribue à les animer, en particulier les territoires en besoins, comme les territoires ruraux ou péri-urbains. Pour autant, l’ESS peine aujourd’hui à se structurer et à changer d’échelle : les solutions éprouvées sur certains territoires doivent pourtant pouvoir se développer dans d’autres régions ou à l’échelle nationale.
Pour ce passage à l’échelle, les politiques de soutien aux écosystèmes territoriaux, dispositifs locaux d’accompagnement (DLA), aux chambres régionales de l’ESS (CRESS) notamment, sont indispensables.
Aussi, il est indispensable de préserver les leviers d’actions nécessaires au développement de l’économie sociale et solidaire dans tous les territoires.
En outre, la France doit se doter au cours de l’année 2025 d’une stratégie nationale de développement de l’ESS, définie en coconstruction avec les acteurs. Dans cette perspective, les soutiens budgétaires de l’État devront refléter les priorités qui découleront des axes retenus dans cette stratégie.
Le présent amendement rehausse les crédits du programme "Stratégies économiques" de 10 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement. Les crédits de l’action 04 « économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégies économiques » seront ainsi revalorisés de +30 % par rapport à la LFI 2024. L’auteur de cet amendement appelle le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-966 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CHASSEING, Mme BOURCIER, MM. GRAND et LAMÉNIE, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. ROCHETTE, CHEVALIER et Alain MARC, Mme NADILLE, M. Jean-Baptiste BLANC et Mme RAMIA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

10 000 000

 

SOLDE

+ 10 000 000

+ 10 000 000

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission « économie » en vue de renforcer les moyens d’interventions de l’État dans le secteur de l’économie sociale, solidaire et responsable.

L’ESS représente aujourd’hui 14 % de l’emploi salarié, 10 % du PIB, 155 000 entreprises employeuses et 22 millions de bénévoles qui sont au cœur de l’action de ce secteur.
Source d’activités non délocalisables avec des résultats visibles et concrets, l’ESS est une économie ancrée au cœur des territoires et contribue à les animer, en particulier les territoires en besoins, comme les territoires ruraux ou péri-urbains. Pour autant, l’ESS peine aujourd’hui à se structurer et à changer d’échelle : les solutions éprouvées sur certains territoires doivent pourtant pouvoir se développer dans d’autres régions ou à l’échelle nationale.

Pour ce passage à l’échelle, les politiques de soutien aux écosystèmes territoriaux, dispositifs locaux d’accompagnement (DLA), aux chambres régionales de l’ESS (CRESS) notamment, sont indispensables. Aussi, le Gouvernement entend préserver les leviers d’actions nécessaires au développement de l’économie sociale et solidaire dans tous les territoires.

En outre, la France doit se doter au cours de l’année 2025 d’une stratégie nationale de développement de l’ESS, définie en coconstruction avec les acteurs. Dans cette perspective, les soutiens budgétaires de l’État devront refléter les priorités qui découleront des axes retenus dans cette stratégie.

Les crédits de l’action 04 « économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « stratégies économiques » seront ainsi revalorisés de +30 % par rapport à la LFI 2024.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1014

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

3 584 684 

 

5 551 842

Plan France Très haut débit

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

3 584 684 

 

 5 551 842

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

3 584 684 

3 584 684 

5 551 842

5 551 842

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à maintenir les crédits de l’Économie Sociale et Solidaire (ESS) au niveau de ceux de 2024. Dans un contexte où l’ESS voit ses financements réduits de près d’un quart, il est important de garantir un soutien budgétaire à la hauteur des enjeux sociaux et écologiques. Les crédits actuels proposés dans le PLF 2025 ne suffisent plus à répondre aux besoins croissants des acteurs de l’ESS, qui jouent un rôle fondamental dans la transition solidaire et écologique. 

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

- Une diminution de 5 551 842 euros des CP et de 3 584 684 des AE de l’action 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » de la Mission « Economie » ;

- Une augmentation de 5 551 842 euros des CP et de 3 584 684 des AE de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique » de la Mission « Economie »


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-873

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MICHAU et MONTAUGÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MÉRILLOU, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, MM. DARRAS, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l'amendement proposent d’augmenter de 3 millions d’euros les crédits alloués aux CRESS afin qu’elles puissent assurer pleinement leurs missions légales.

Actuellement, les CRESS sont nettement sous-financées en comparaison avec les chambres consulaires. Par exemple, en Bretagne, la CCI reçoit 25 millions d’euros, contre seulement 60 000 euros pour la CRESS, malgré des missions similaires.

Cette augmentation est indispensable pour permettre aux CRESS de mieux accompagner les entreprises locales de l’ESS et de renforcer leur rôle dans la structuration territoriale. Il est crucial de corriger cet écart de financement pour soutenir efficacement le développement de l’ESS dans nos territoires. 

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

- une diminution de 3 000 000 euros des AE et CP de l’action 01 « Infrastructures statistiques et mission régaliennes » du programme 220 « statistiques et études économiques » de la Mission « Économie » ;

- une augmentation de 3 000 000 euros des AE et CP de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont nullement l’intention de réduire les moyens affectés au  programme 220, mais les règles de recevabilité financière les contraignent à proposer ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1016

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’augmenter de 3 millions d’euros les crédits alloués aux CRESS afin qu’elles puissent assurer pleinement leurs missions légales. Actuellement, les CRESS sont nettement sous-financées en comparaison avec les chambres consulaires. 

Cette augmentation est importante pour permettre aux CRESS de mieux accompagner les entreprises locales de l’ESS et de renforcer leur rôle dans la structuration territoriale. 

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

- Une diminution de 3 000 000 euros des AE et CP de l’action 01 « Infrastructures statistiques et mission régaliennes » du programme 220 « statistiques et études économiques » de la Mission « Economie » ;

- Une augmentation de 3 000 000 euros des AE et CP de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-879

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, MÉRILLOU, MONTAUGÉ, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, MM. DARRAS, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à garantir un financement adéquat pour la fonction d’Accueil-Information-Orientation (AIO) des Chambres régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS), un dispositif essentiel pour guider les porteurs de projets et renforcer le développement de l’ESS sur tout le territoire.

Les CRESS, reconnues par la loi ESS de 2014, fédèrent les acteurs de l’ESS en région et exercent des missions légales cruciales : représentation, appui à la création, développement et maintien des entreprises de l’ESS (associations, coopératives, fondations, mutuelles, et sociétés commerciales de l’ESS). La fonction AIO, récemment intégrée à leur périmètre d’activité, est un véritable « aiguillage » pour orienter les porteurs de projets vers les dispositifs adaptés à leurs besoins, leur permettant de surmonter les nombreux obstacles qui freinent leur accès à l’ESS : méconnaissance des opportunités, complexité des dispositifs, et absence d’interlocuteurs familiers de ce secteur.

Cette fonction est particulièrement stratégique dans un contexte où les entreprises de l’ESS, déjà durement éprouvées par l’inflation, jouent un rôle clé dans l’émergence et la structuration de filières d’avenir, indispensables à la transition écologique. En facilitant l’accès des acteurs de l’ESS aux crédits de droit commun, l’AIO répond également à une lacune majeure, les entreprises de l’ESS étant souvent privées des relais dont bénéficient les autres entreprises via les chambres consulaires.

Un rapport d’ESS France, commandé par Marlène Schiappa, ancienne Secrétaire d’État chargée de l’ESS, a démontré l’opportunité et l’importance de cette fonction. Pourtant, faute de financements suffisants de la part de l’État, son déploiement repose encore largement sur les collectivités territoriales, avec des moyens fragiles et inégalement répartis. Les crédits alloués aux CRESS par l’État stagnent depuis plusieurs années à 1,4 million d’euros, soit environ 80 000 € par CRESS, un montant largement insuffisant pour couvrir l’ensemble de leurs missions légales.

Le financement de la fonction AIO permettrait d’assurer une couverture nationale, homogène et efficace, en valorisant les initiatives locales tout en répondant aux enjeux stratégiques de développement de l’ESS.

Pour garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé :

D’augmenter de 3 millions d’euros, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, les crédits de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme n° 305 « Stratégies économiques » ;

De réduire à due concurrence les crédits de l’action 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme n° 220 « Statistiques et études économiques ».

Cet amendement a été élaboré en concertation avec ESS France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-872

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MICHAU et MONTAUGÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MÉRILLOU, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, M. DARRAS, Mme LE HOUEROU, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

Stratégies économiques

dont titre 2

1 500 000

 

1 500 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l’amendement proposent d'augmenter de 1,5 million d’euros les crédits du Dispositif Local d’Accompagnement (DLA), en ligne avec les recommandations du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS) dans son bilan de la loi Hamon. Le CSESS recommande en effet une hausse progressive de 1,5 million d’euros par an entre 2024 et 2027 pour renforcer ce dispositif clé.

Le DLA qui soutient en proximité les TPE et PME de l’ESS participe au développement de l’économie sociale et solidaire dans les territoires et a un effet de levier social, économique, territorial et démocratique.
Soutenir de tels dispositifs est ainsi essentiel. 

Les chiffres sont parlants : selon Avise, les entreprises accompagnées par le DLA ont vu leurs emplois croître de 13,6 % entre 2020 et 2022, contre seulement 3,1 % pour celles qui n'ont pas bénéficié de cet accompagnement. Pourtant, les crédits du DLA ont été réduits de façon injustifiée.

Cet amendement vise donc à renforcer le soutien indispensable aux entreprises de l'ESS.

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

- une diminution de 1 500 000 euros des AE et CP de l’action 01 « Infrastructures statistiques et mission régaliennes » du programme 220 « statistiques et études économiques » de la Mission «Économie » ;

- une augmentation de 1 500 000 euros des AE et CP de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique » de la Mission « Économie ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont nullement l’intention de réduire les moyens affectés au  programme 220, mais les règles de recevabilité financière les contraignent à proposer ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1013

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

Stratégies économiques

dont titre 2

1 500 000

 

1 500 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d'augmenter de 1,5 million d’euros les crédits du Dispositif Local d’Accompagnement (DLA), en ligne avec les recommandations du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS) dans son bilan de la loi Hamon. Le CSESS recommande en effet une hausse progressive de 1,5 million d’euros par an entre 2024 et 2027 pour renforcer ce dispositif.

Selon Avise, les entreprises accompagnées par le DLA ont vu leurs emplois croître de 13,6 % entre 2020 et 2022, contre seulement 3,1 % pour celles qui n'ont pas bénéficié de cet accompagnement. Pourtant, les crédits du DLA ont été réduits de façon injustifiée. Cet amendement vise donc à rétablir et renforcer ce soutien indispensable aux entreprises de l'ESS.

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :
- Une diminution de 1 500 000 euros des AE et CP de l’action 01 « Infrastructures statistiques et mission régaliennes » du programme 220 « Statistiques et études économiques » de la Mission « Economie » ;
- Une augmentation de 1 500 000 euros des AE et CP de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique » de la Mission « Economie ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-875 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. MICHAU et MONTAUGÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MÉRILLOU, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et LE HOUEROU, MM. DARRAS, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l'amendement proposent la création d’une administration déconcentrée entièrement dédiée à la mise en œuvre des politiques de l’État en faveur du développement de l’ESS.

Les correspondants régionaux de l’ESS occupent dans l’administration déconcentrée de l’État des missions relatives au suivi de l’application des politiques publiques dédiées à l’ESS, telles que la participation à l’organisation des Conférences régionales de l’ESS, le suivi des Pôles Territoriaux de Coopération Économique, ou encore le lien aux organisations représentatives de l’ESS à l’échelle des territoires.

En plus de ne pas être nécessairement rattachés à la même administration en fonction des régions (Dreets, SGAR…), les correspondants régionaux ESS ne sont pas dédiés à plein temps à leurs missions relatives à l’ESS, étant également souvent mobilisés sur d’autres sujet (santé, cohésion sociale, Europe, culture…).

De plus, il est à noter que depuis quatre ans, les crédits dédiés aux frais de fonctionnement du réseau des correspondants régionaux de l’ESS n’ont cessé de baisser. Pour le projet de lois de finances de 2024, ces crédits ne sont pas mentionnés dans le projet annuel de performances du programme 305 « stratégies économiques ».

Le caractère transversal de l’ESS (l’ESS étant présente dans tous les secteurs d’activité de l’économie) justifierait pourtant que les services de l’État en région comportent des agents dédiés entièrement au suivi de la bonne application des politiques publiques spécifiques à l’ESS, ainsi qu’à la prise en compte de ce mode d’entreprendre en transversalité de toute l’action publique. 

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé de majorer de 1M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégies économiques » et de minorer à due concurrence, ceux de l’action 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme n° 220 « Statistiques et études économiques ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont nullement l’intention de réduire les moyens affectés au  programme 220, mais les règles de recevabilité financière les contraignent à proposer ce gage.

Cet amendement a été travaillé avec ESS France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1015

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

400 000

 

400 000

Stratégies économiques

dont titre 2

400 000

 

400 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

400 000

400 000

400 000

400 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 400 000 euros le budget alloué aux têtes de réseaux de l’ESS. Elles soutiennent la montée en compétences, la structuration et l’accès aux marchés publics des entreprises de l'ESS. La réduction des crédits prévue dans le PLF 2025 affaiblit leur capacité à répondre aux défis écologiques et sociaux auxquels nous faisons face. 

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

- Une diminution de 400 000 euros de l’action 01 « Infrastructures statistiques et mission régaliennes » du programme 220 « statistiques et études économiques » de la Mission « Economie » ;

- Une augmentation de 400 000 euros des AE et CP de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-876 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MICHAU et MONTAUGÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MÉRILLOU, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mme LINKENHELD, MM. KANNER, DARRAS

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

300 000

 

300 000

Stratégies économiques

dont titre 2

300 000

 

300 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 300 000 euros le budget alloué aux Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE). Ces pôles jouent un rôle clé dans la revitalisation des territoires en réunissant les acteurs de l’ESS, les entreprises, les collectivités et les centres de recherche, tout en promouvant l’innovation sociale. La réduction des financements menace leur capacité à continuer à créer des emplois durables et à soutenir les territoires en déclin.

Cette augmentation permettra de garantir leur développement et de renforcer leur impact sur l’innovation sociale et l’économie locale.

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

- une augmentation de 300 000 euros des AE et CP de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique »;

- une diminution de 300 000 euros de l’action 01 « Infrastructures statistiques et mission régaliennes » du programme 220 « statistiques et études économiques » de la Mission « Économie » .

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont nullement l’intention de réduire les moyens affectés au  programme 220, mais les règles de recevabilité financière les contraignent à proposer ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1017

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

300 000

 

300 000

Stratégies économiques

dont titre 2

300 000

 

300 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 300 000 euros le budget alloué aux Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE). Ces pôles jouent un rôle clé dans la revitalisation des territoires en réunissant les acteurs de l’ESS, les entreprises, les collectivités et les centres de recherche, tout en promouvant l’innovation sociale. La réduction des financements menace leur capacité à continuer à créer des emplois durables et à soutenir les territoires en déclin. Cette augmentation permettra de garantir leur développement et de renforcer leur impact sur l’innovation sociale et l’économie locale.

Afin de gager cette augmentation du budget alloué à l’ESS dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé :

- Une diminution de 300 000 euros de l’action 01 « Infrastructures statistiques et mission régaliennes » du programme 220 « statistiques et études économiques » de la Mission « Economie » ;

- Une augmentation de 300 000 euros des AE et CP de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme 305 « Stratégie économique »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-343

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme BLATRIX CONTAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à instaurer un fonds de conversion pour accompagner la transition des entreprises privées lucratives vers l’Économie Sociale et Solidaire (ESS).

La création de ce fonds permettrait de soutenir et d’encourager la transformation des entreprises volontaires, en les accompagnant dans leur passage vers un modèle plus solidaire et durable. La transition vers une société sociale, solidaire et écologique ne peut reposer uniquement sur la création d’entreprises nouvelles. Elle doit impliquer une transformation profonde et accessible à toutes les entreprises souhaitant s'engager, en révisant à la fois leurs modalités de production et leurs finalités. L'ESS, par son mode de gouvernance et de gestion, offre un modèle économique plus pérenne, créant des emplois non-délocalisables et générant des retombées sociales et économiques bénéfiques pour les territoires et les citoyens.

Ce fonds de conversion constitue également une solution pour faciliter la reprise ou le maintien d'activités, notamment dans les secteurs en difficulté.

Il permet de lever les deux principaux obstacles à cette transformation : le transfert de la propriété des entreprises et l’adaptation de leur gouvernance. Ce fonds, composé d’actifs privés et de fonds publics, offrirait un levier financier sous forme de prêts, de garanties, d’investissements ou de prises de participation en quasi-fonds propres. Il agirait ainsi comme un véritable catalyseur de la transition vers l’ESS, en encadrant les investissements publics dans des projets à forte utilité sociale et solidaire.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé :

·      D’augmenter de 2 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme n° 305 « Stratégies économiques » ;

·      De réduire de 2 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».

Cet amendement a été travaillé avec ESS France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1153

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 1 150 000

 

1 150 000

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 1 150 000

 

1 150 000 

 

SOLDE

 +1 150 000

+1 150 000 

Objet

Cet amendement a pour objet de renforcer les crédits affectés à la mise en œuvre des missions de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), portés par le programme 134 « Développement des entreprises et régulations » au sein de la mission « Économie ».

En PLF 2025, hors financement exceptionnel du bail locatif de l’École nationale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (ENCCRF), les moyens de fonctionnement de la DGCCRF s’élèvent à 9,17 M€ en AE et 9,50 M€ en CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1037

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement nous proposons  de réhausser les moyens alloués à la DGCCRF. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) joue un rôle central dans la protection de nos concitoyens, de la santé et de l’ordre publics, puisqu’elle est notamment chargée de l’information des consommateurs, et du contrôle de la loyauté des pratiques commerciales des producteurs et des intermédiaires, et du repérage des fraudes.

Or la DGCCRF conduit ses missions dans un cadre qui se dégrade depuis maintenant 15 ans : elle a perdu près de 900 ETP depuis 2007, à la fois par le biais des transferts et des réductions nettes, quand ses missions se sont  étendues sans compter  la complexification et la technicisation des méthodes et des instruments de la fraude commerciale requièrent de nouvelles compétences et des équipements sophistiqués.

C’est pourquoi nous proposons par cet amendement de renforcer les crédits affectés à la mise en œuvre de ses missions. Nous proposons plus particulièrement de créditer l’action 24 du programme 134, d’un montant de 20 millions d’euros.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant c'est pourquoi :  L’action 24 du programme 134 « Régulation concurrentielle des marchés, protection économique et sécurité du consommateur » est majorée de 20 millions d’euros en AE et CP. En conséquence : - L’action 01 du programme 305 « Stratégies économiques » est minorée de 20 millions d’euros en  AE et CP.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-658

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme GUHL, MM. JADOT, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens de la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) afin d’augmenter ses effectifs de 50 équivalents temps plein. 

La hausse marginale du plafond d’emplois depuis 2022 est insuffisante pour lui permettre de mener à bien ses missions essentielles sur l’ensemble du territoire, ses effectifs ayant été réduits de près d’un quart entre 2007 et 2022. De plus, tout en réduisant le plafond d’emplois de 5 équivalents temps plein, le budget pour 2025 prévoit un renforcement des contrôles du commerce en ligne, ce qui nécessite, pour ne pas réduire le champ d’action de la DGCCRF, une augmentation de ses effectifs. 

Considérant les enjeux liés aux prix des produits alimentaires et à la juste rémunération des producteurs, il est par ailleurs indispensable que la DGCCRF soit en capacité de veiller au respect des dispositions des lois Egalim en matière de négociations commerciales. Il s’agit à ce titre d’une des recommandations des auteurs du rapport d’information de la Commission des affaires économiques du Sénat du 20 novembre 2024 sur le suivi des lois Egalim. 

Renforcer les moyens de la DGCCRF figure également dans les recommandations du rapport d’information de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire de l’Assemblée nationale du 29 mai 2024 sur l’évaluation de l’impact de la loi AGEC (proposition n°60). 

Pour se conformer aux règles de recevabilité financière, cet amendement propose le transfert de 3 millions d’euros en AE et en CP de l'action 01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques » vers l’action 24 « Régulation concurrentielle des marchés, protection économique et sécurité du consommateur » du Programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-309

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Retiré

Mme LOISIER

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

500 000

 

1 200 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

500 000

 

1 200 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

500 000

500 000

1 200 000

1 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 500 K€ en autorisations d’engagement (AE) et 1,2 M€ en crédits de paiement (CP), le budget alloué à l’Autorité de la concurrence (ADLC).

L’ADLC est une autorité de régulation qui joue un rôle essentiel pour assurer l’ordre public économique et permettre une économie plus juste au service de la compétitivité des entreprises, de l’innovation et du pouvoir d’achat des consommateurs.

Toutefois, ces dernières années, son budget est demeuré stable alors que ses missions se sont élargies, que le nombre d’opérations de concentration d’entreprises augmente et que les saisines de l’ADLC sont de plus en plus nombreuses.

En particulier, le décret n° 2022-1284 du 3 octobre 2022 relatif aux procédures de recueil et de traitement des signalements émis par les lanceurs d’alerte et la loi n° 2024-449 du 21 mai 2024 visant à sécuriser et à réguler l’espace numérique, qui adapte notre droit national à l’entrée en application du règlement (UE) 2022/1925 relatif aux marchés contestables et équitables dans le secteur numérique, ont renforcé de façon significative les missions de l’ADLC.

De plus, l’application d’une récente jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pourrait augmenter et complexifier les procédures d’examen de l’ALDC. En effet, dans son arrêt Illumina-Grail du 4 septembre 2024, la CJUE limite désormais la faculté des autorités nationales chargées de la concurrence de transmettre à la Commission européenne le contrôle de certaines opérations de concentration qui se situent en deçà des seuils nationaux de notification.

Par ailleurs, les besoins de financement de l’ADLC s’expliquent par la hausse des dépenses de contentieux, des honoraires d’avocats et des frais d’expertises économiques et juridiques nécessaires à l’instruction de ses dossiers et à la sécurisation de ses procédures, ainsi que par l’augmentation des loyers dus pour les six prochaines années et la perspective de la mise en œuvre d’une nouvelle politique de revalorisation des rémunérations.

Par conséquent, il est proposé d’abonder l’action n° 15 « Mise en œuvre du droit de la concurrence (Autorité de la concurrence) » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » :

· en AE, par un prélèvement de 500 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

· en CP, par un prélèvement de 1 200 000 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-678

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 1 000 000

 

1 000 000 

 

SOLDE

 +1 000 000

+1 000 000 

Objet

Le projet de Loi de finances pour 2025 (PLF2025) prévoit une diminution de la subvention pour charges de service publics (SCSP) octroyée à Atout France de -3,8M€ par rapport à la Loi de finances initiale pour 2024.

En abondant à hauteur de +1M€ la SCSP prévue en PLF 2025, cet amendement vise à atténuer la diminution de SCSP en la portant à -2,8M€.

Pour ce faire, l’amendement propose d'abonder l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-766

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme NOËL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 1 000 000

 

1 000 000 

 

SOLDE

 +1 000 000

+1 000 000 

 

Objet

Le projet de Loi de finances pour 2025 (PLF2025) prévoit une diminution de la subvention pour charges de service publics (SCSP) octroyée à Atout France de -3,8M€ par rapport à la Loi de finances initiale pour 2024.

En abondant à hauteur de +1M€ la SCSP prévue en PLF 2025, cet amendement vise à atténuer la diminution de SCSP en la portant à -2,8M€.

Pour ce faire, l’amendement propose d'abonder l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-971 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. Cédric VIAL, SAUTAREL et KHALIFÉ, Mmes VENTALON et GOSSELIN, MM. BRUYEN, PANUNZI, NATUREL, POINTEREAU et PELLEVAT et Mme BELRHITI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 1 000 000

 

1 000 000 

 

SOLDE

 +1 000 000

+1 000 000 

Objet

Le projet de Loi de finances pour 2025 (PLF2025) prévoit une diminution de la subvention pour charges de service publics (SCSP) octroyée à Atout France de -3,8M€ par rapport à la Loi de finances initiale pour 2024.


En abondant à hauteur de +1M€ la SCSP prévue en PLF 2025, cet amendement vise à atténuer la diminution de SCSP en la portant à -2,8M€.


Pour ce faire, l’amendement propose d'abonderl’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-976 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes BERTHET et AESCHLIMANN, MM. BOUCHET et BRISSON et Mme MICOULEAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 1 000 000

 

1 000 000 

 

SOLDE

 +1 000 000

+1 000 000 

Objet

Le projet de Loi de finances pour 2025 (PLF2025) prévoit une diminution de la subvention pour charges de service publics (SCSP) octroyée à Atout France de -3,8M€ par rapport à la Loi de finances initiale pour 2024.

En abondant à hauteur de +1M€ la SCSP prévue en PLF 2025, cet amendement vise à atténuer la diminution de SCSP en la portant à -2,8M€.

Pour ce faire, l’amendement propose un transfert de 1 million d’euros en AE et CP de l’action n° 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques » vers l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». Cette compensation vise seulement à respecter les règles de recevabilité budgétaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-988 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme Laure DARCOS, MM. CAPUS et CHASSEING, Mme PAOLI-GAGIN, M. GRAND, Mme BOURCIER, MM. ROCHETTE, CHEVALIER et WATTEBLED et Mme LERMYTTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 1 000 000

 

1 000 000 

 

SOLDE

 +1 000 000

+1 000 000 

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une diminution de la subvention pour charges de service publics (SCSP) octroyée à Atout France de -3,8M€ par rapport à la loi de finances initiale pour 2024.


En abondant à hauteur de +1M€ la SCSP prévue en PLF 2025, cet amendement vise à atténuer la diminution de SCSP en la portant à -2,8M€.


Pour ce faire, l’amendement propose d'abonder de 1 million d’euros en autorisations d'engagement et crédits de paiement l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1152

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 1 000 000

 

1 000 000 

 

SOLDE

 +1 000 000

+1 000 000 

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une diminution de la subvention pour charges de service publics (SCSP) octroyée à Atout France de -3,8 M€ par rapport à la loi de finances initiale pour 2024.

Cet amendement vise à atténuer la diminution de SCSP en la portant à -2,8 M €. Il propose dès lors une ouverture de 1,0 M€ sur le programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-867

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

300 000 000

 

300 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

300 000 000

 

300 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

300 000 000

300 000 000

300 000 000

300 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement traite de nouveau du besoin de financement de l'innovation sociale et ecologique au travers, à terme,d'un fonds destiné à lever un milliard d’euros d’investissements pour mener la transition écologique et sociale necessaire dans notre pays.

Le lancement en 2021 du plan France 2030, doté de 54 Md€ a suscité de l’espoir, notamment auprès des acteurs de l’économie sociale et solidaire qui pensaient pouvoir en bénéficier.

Alors que les acteurs de la transformation écologique et sociale ont besoin de moyens financiers pour se développer, l’innovation sociale et écologique est aujourd’hui sous financée. En témoignent les crédits fléchés dans la mission France 2030 (100% des investissements de la mission concernent des innovations technologiques) ainsi que le sous-subventionnement du secteur de l'ESS en France (-25% de financements par rapport à 2024).

Or nous savons que la transition écologique ne pourra pas advenir sans un soutien aux transformations dans les usages des biens et services. Ces transformations d’usages, via des innovations sociales écologiques, ne naissent pas spontanément. Elles demandent des efforts de R&D puis d’industrialisation. Elles suivent les mêmes cycles économiques que les innovations technologiques, de l’investissement à l’exploitation.

Afin de construire un plan de financement massif de l’innovation sociale et écologique, l’association (loi 1901) opération Milliard a réuni des milliers de dirigeants d’organisations d’innovations sociales de toutes formes économiques (sociétés de capitaux, coopératives, associations). Elle a permis qu’ils s’accordent sur une vision de la transition écologique juste et sur des modalités de financement de leurs actions afin de passer à l’échelle.

Pour passer à l’échelle, ces organisations ont besoin de lever un milliard d’euros. Le soutien citoyen, mais aussi bancaire et public sera indispensable à la mise en œuvre de l’opération. L’Etat doit s’engager plus fortement pour soutenir les innovations sociales et écologiques nécessaires à la transition. 

Il peut, à travers l'augmentation du budget dédié à l'ESS au sein du programme 305 "Stratégies économiques",  structurer une filière d’avenir et faire de la France un champion international de l’innovation sociale à dimension écologique.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :

• La proposition augmente de 300 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n° 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme n° 305 « Stratégies économiques » ;

• La proposition réduit de 300 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n° 04 « Développement des postes, des télécommunications et du numérique » du programme 134 “Développement des entreprises et régulations”.

Ce transfert de crédits entre les deux programmes vise à respecter les règles imposées par l’article 40, et n'est pas le reflet d'une volonté de diminuer les crédits "Développement des entreprises et régulations" , aussi l'auteur appelle le gouvernement à lever le gage.



NB :Amendement travaillé en collaboration avec le Centre Français des Fonds et Fondations





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-866

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

200 000 000

 

200 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

200 000 000

 

200 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer une prime « innovation sociale » destinée aux organismes à but non lucratif (association, fondation) afin de développer et soutenir leurs actions d’innovation sociale. En effet, alors que les entreprises bénéficient de mesures fiscales pour financer leurs programmes de recherche et d’innovation, les organismes sans but lucratif ne bénéficient pas de soutien au titre de leurs actions « d’innovation sociale ».
 
Il est rappelé que l’innovation sociale a été définie légalement par l’article 15 de la loi du 31 juillet 2014 : 

« Est considéré comme relevant de l'innovation sociale le projet d'une ou de plusieurs entreprises consistant à offrir des produits ou des services présentant l'une des caractéristiques suivantes :

1° Soit répondre à des besoins sociaux non ou mal satisfaits, que ce soit dans les conditions actuelles du marché ou dans le cadre des politiques publiques ;

2° Soit répondre à des besoins sociaux par une forme innovante d'entreprise, par un processus innovant de production de biens ou de services ou encore par un mode innovant d'organisation du travail. Les procédures de consultation et d'élaboration des projets socialement innovants auxquelles sont associés les bénéficiaires concernés par ce type de projet ainsi que les modalités de financement de tels projets relèvent également de l'innovation sociale. ».
 
Les organismes sans but lucratif sont confrontés à de nombreux défis (déserts médicaux, vieillissement de la population, cumul des freins sociaux des bénéficiaires, etc.) qui les obligent à innover socialement en créant de nouveaux services et de nouvelles méthodes au plus proche des besoins des personnes accompagnées et de leurs familles. Cela implique des dépenses nouvelles, aussi bien en termes d’investissement en matériels et équipements que de fonctionnement (recrutement et formation du personnel).
 
Ces investissements innovants comprennent souvent le recrutement de salariés dont les salaires ne peuvent pas être financés par les ressources propres des structures. L’organisme sans but lucratif doit donc chercher des financements alternatifs (dons, mécénat…). En outre, ces salaires sont soumis à la taxe sur les salaires. L’absence de financement public et l’assujettissement à la taxe sur les salaires sont des freins importants à l’innovation sociale.
 
De toute évidence, il manque un soutien financier pour les organismes non soumis à l’impôt sur les sociétés au taux de droit commun pour valoriser la recherche et soutenir l’innovation sociale qu’ils développent. 
 
Ce soutien en faveur de l’innovation sociale dans le secteur non lucratif pourrait ainsi prendre la forme d’une « prime à l’innovation sociale » à destination de ces organismes, dotée d’une enveloppe de 200 millions d’euros. Ce chèque représenterait ainsi environ 10 % des rémunérations brutes des salariés des entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS) affectés aux projets d’innovation sociale. 

Cette aide représenterait une reconnaissance forte des pouvoirs publics envers l’activité des organismes sans but lucratif, essentiels à la cohésion de la société et au lien social, et acteurs d’un futur désirable vers lequel la France.

Tel est l’objet de cet amendement qui propose de majorer de 200 millions d’euros en AE et en CP l’action 04 “Économie sociale, solidaire et responsable” du programme 305 « Stratégies économiques », et de minorer en AE et en CP de 200 millions d’euros l’action 04 « Développement des entreprises et régulations » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». 

Ce transfert de crédits entre les deux programmes vise à respecter les règles imposées par l’article 40, et n'est pas le reflet d'une volonté de diminuer les crédits "Développement des entreprises et régulations" , aussi l'auteur appelle le gouvernement à lever le gage.



NB :Amendement travaillé en collaboration avec le Centre Français des Fonds et Fondations





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-885 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ESPAGNAC, MM. RAYNAL, MÉRILLOU, MICHAU et UZENAT, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et KANNER, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Financement et accompagnement durable des entreprises

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

98 000 000

 

98 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Financement et accompagnement durable des entreprises

98 000 000

 

98 000 000

 

TOTAL

98 000 000

98 000 000

98 000 000

98 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un programme Financement et accompagnement durable des entreprises au sein de la mission Economie doté de 98 millions d’euros afin d’assurer le financement de l’activité de garantie de prêts aux entreprises de Bpifrance, de son activité d’accompagnement et de sa contribution au plan « Quartiers 2030 ». La suppression des crédits affectés à Bpifrance actuellement prévue dans le PLF 2025 serait en effet lourde de conséquences.

Elle pose d’abord une difficulté de principe. Bpifrance, banque publique, doit rester soumise au contrôle parlementaire. Supprimer ses lignes de dotations depuis le budget général de l’État pour aboutir, de fait, à un système de financement autoporteur – qui au demeurant serait vraisemblablement insoutenable - est contraire à la philosophie de banque publique au service de l’intérêt général qui sous-tend son action. Cette suppression est donc de nature à affaiblir fortement le contrôle parlementaire de l’activité de Bpifrance.

La suppression des crédits met ensuite en danger en danger la pérennité de l’activité d’accompagnement développée par Bpifrance et sa contribution au plan « Quartiers 2030 ».

Le métier d’Accompagnement de Bpifrance permet d’accélérer 1 000 entreprises et de réaliser plus de 10 000 missions de conseil par an pour transformer les PME françaises en ETI, notamment accélérer leur transition énergétique et environnementale et leur digitalisation. Supprimer la ligne budgétaire dédiée entrainerait en outre l’arrêt brutal d’un métier présentant un fort impact sur la transformation du tissu économique français. Quatre études indépendantes du CNRS ont été conduites entre 2020 et 2022. Par rapport à des entreprises non accélérées comparables, les entreprises accélérées ont généré un surcroît de chiffre d’affaires (+5 points de croissance), de valeur ajoutée (+3 points de croissance) et d’effectifs (+3 points de croissance). Les PME accélérées ont une plus grande probabilité de devenir une ETI. Ces travaux ont également démontré que les entreprises accélérées ont mieux résisté au contexte de la crise sanitaire que des entreprises semblables non accélérées. Ces travaux scientifiques indépendants indiquent que, d’un point de vue économique, les accélérateurs misant sur le capital humain et social des chefs d’entreprise ont un impact plus important que les aides monétaires de types avantages fiscaux sur l’activité et l’emploi.

Le programme « Entrepreneuriat Quartiers 2030 », opéré par Bpifrance, vise à soutenir l'entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). D’ici 2027, l’objectif national est d’accompagner 100 000 nouveaux entrepreneurs dans les QPV.  Inscrit dans les contrats de ville et bénéficiant de la dynamique forte de mobilisation des acteurs locaux (collectivités, services déconcentrés de l’Etat, réseaux associatifs de proximité), ce programme s’est déployé en 2024 de façon massive sur l’ensemble du territoire. L’ensemble de ses dispositifs vont couvrir plus de 1200 QPV, soit la quasi-totalité des 1362 quartiers en France. La pérennité des actions nécessite la pérennité des financements attribués à Bpifrance et adossés majoritairement à la mission Economie.

Compte tenu de son efficience et de son impact, il convient de pérenniser l’action de Bpifrance sur ces deux thématiques.

Cet amendement propose donc la création d'un programme doté de 98M€ qui permettra la pérennité des actions de Bpifrance en faveur de l’accompagnement des entreprises et des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il assurera, par ailleurs, le maintien du lien entre Bpifrance et la représentation nationale.

Pour respecter les règles de recevabilité financière, les crédits visant à abonder ce nouveau programme à hauteur de 98M€ sont prélevés sur l’action n°23 Industrie et services du programme 134 Développement des entreprises et régulations. Les auteurs de l'amendement ne souhaitant pas réduire le financement attribué à cette action, ils appellent le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été élaboré en collaboration avec Bpifrance.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-986

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Financement et accompagnement durable des entreprises

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

98 000 000

 

98 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Financement et accompagnement durable des entreprises

98 000 000

 

98 000 000

 

TOTAL

98 000 000

98 000 000

98 000 000

98 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un programme Financement et accompagnement durable des entreprises au sein de la mission Economie doté de 98 millions d’euros afin d’assurer le financement de l’activité de garantie de prêts aux entreprises de Bpifrance, de son activité d’accompagnement et de sa contribution au plan « Quartiers 2030 » dont la suppression est incompréhensible. Elle remet en cause le contrôle parlementaire sur ce crédits en basculant vers  à un système de financement autoporteur et met  aussi en danger la pérennité de l’activité d’accompagnement développée par Bpifrance et sa contribution au plan « Quartiers 2030.

Cet amendement propose donc la création d'un programme doté de 98M€ qui permettra la pérennité des actions de Bpifrance en faveur de l’accompagnement des entreprises et des quartiers prioritaires de la politique de la ville. 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Les crédits visant à abonder ce nouveau programme Financement et accompagnement durable des entreprises sont prélevés sur l’action n°23 Industrie et services du programme 134 Développement des entreprises et régulations.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-549 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY et MM. POINTEREAU, PELLEVAT, BRISSON et SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

98 000 000

 

98 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

98 000 000

 

98 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

98 000 000

98 000 000

98 000 000

98 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les 98 000 000 d'euros de crédits de l’action n° 23 « Financement des entreprises » du programme 134, indispensables au financement de l’activité de garantie de prêts aux entreprises de Bpifrance, de son activité d’accompagnement et de sa contribution au plan « Quartiers 2030 ». La suppression des crédits de l’action n°23 met, en effet, en danger la pérennité de l’activité d’accompagnement développée par Bpifrance et sa contribution au plan « Quartiers
2030 ».

Le métier d’Accompagnement de Bpifrance permet d’accélérer 1 000 entreprises par an pour transformer les PME françaises en ETI et de les aider à accélérer leur transition énergétique et environnementale et leur digitalisation. Quatre études indépendantes du CNRS menées entre 2020 et 2022 ont montré que par rapport à des entreprises non accélérées comparables, les entreprises accélérées ont généré un surcroît de chiffre d’affaires (+5 points de croissance), de valeur ajoutée
(+3 points de croissance) et d’effectifs (+3 points de croissance). Les PME accélérées ont en outre une plus grande probabilité de devenir une ETI.

Le programme « Entrepreneuriat Quartiers 2030 », opéré par Bpifrance, vise à soutenir l'entrepreneuriat dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). D’ici 2027, l’objectif national est d’accompagner 100 000 nouveaux entrepreneurs dans les QPV. La suppression des crédits dédiés dans l’action 23 du Programme 134 mettrait en péril le déploiement de ce programme. Inscrit dans les contrats de ville et bénéficiant de la dynamique forte de
mobilisation des acteurs locaux (collectivités, services déconcentrés de l’Etat, réseaux associatifs de proximité), ce programme s’est déployé en 2024 de façon massive sur l’ensemble du territoire. L’ensemble de ses dispositifs vont couvrir plus de 1 200 QPV (soit la quasi-totalité des 1 362 quartiers en France).

Cet amendement propose donc de doter l'action 23 du programme 134 à hauteur de 98 millions d'€ qui permettront la pérennité des actions de Bpifrance en faveur de l’accompagnement des entreprises et des quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, de minorer de 98 millions d'euros les crédits du programme 305 "Stratégies économiques", en aucun cas pour pénaliser ce programme mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-659

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme GUHL, MM. JADOT, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

98 000 000

 

98 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

98 000 000

 

98 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

98 000 000

98 000 000

98 000 000

98 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir le dispositif de 2024 permettant à BPIFrance de disposer d’une dotation pour financer ses activités, en particulier le renforcement de ses missions d’accompagnement, ainsi que sa contribution au plan « Quartiers 2030 ». « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » est un outil essentiel pour soutenir les entrepreneurs dans les Quartiers Prioritaires de la Politique de la Ville (QPV). Ce programme ambitionnait de détecter, accompagner et financer l’entrepreneuriat dans ces quartiers, avec des dispositifs innovants comme les CitésLab, les bus de l’entrepreneuriat ou encore les Carrefours de l’entrepreneuriat, et des outils financiers tels que le Prêt d’honneur Quartiers.

Lancé en 2024, « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » représentait un engagement de 456 millions d’euros sur quatre ans, visant à revitaliser économiquement et socialement ces territoires en impliquant 211 lauréats à travers toute la France. Pourtant, à peine un an après le début de son déploiement, l’État se désengage brutalement, supprimant les financements prévus pour 2025.

Cette décision intervient alors que les appels à candidatures ont été finalisés et que les lauréats ont déjà été désignés en octobre. En conséquence, les projets déjà lancés se retrouvent sans financement pérenne, laissant les collectivités locales dans l’impasse. Le poids de leur poursuite repose désormais sur des budgets locaux souvent insuffisants, menaçant la continuité des actions engagées.

Cette suppression soudaine illustre un abandon des engagements pris, malgré les grandes annonces de 2023 sur le renforcement des moyens alloués à la politique de la ville et le lancement des concertations « Quartiers 2030 ». Non seulement l’État manque à sa parole, mais il sabote également des initiatives prometteuses qui devaient toucher jusqu’à 200 000 bénéficiaires et couvrir 1 126 quartiers prioritaires, selon les objectifs initiaux.

Par ailleurs, la suppression de la mention de ce programme dans le projet annuel de performances (PAP) pour 2025, alors qu’il figurait encore dans celui de 2024 avec un soutien renforcé à hauteur de 100 millions d’euros, confirme l’abandon progressif. Entre 40 et 50 contrats ne seront pas renouvelés en 2025, selon les informations transmises par une circulaire adressée aux préfets le 7 novembre, non publiée au Journal Officiel.

En coupant court à un projet aussi structurant, le gouvernement envoie un signal négatif aux habitants des QPV et aux entrepreneurs qui comptaient sur ce soutien pour concrétiser leurs ambitions. Ce désengagement ne peut être laissé sans réponse.

Pour se conformer aux règles de recevabilité financière, cet amendement propose le transfert de 98 millions d’euros en AE et en CP de l'action 01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques » vers l’action 23 « Industrie et services » du Programme 134. Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-904 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et DELCROS, Mme JACQUEMET et MM. DUFFOURG, Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 98 000 000

 

 98 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 98 000 000 

 

 98 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 98 000 000

98 000 000 

98 000 000 

 98 000 000

SOLDE

 0

 0

 

Objet

Cet amendement vise à garantir la pérennité de l’activité de financement et d'accompagnement des entreprises de Bpifance. En ce sens , il propose de rétablir les crédits de l’action n° 23 "Industrie et services" du programme 134 "Développement des entreprises et régulations". 

La suppression des crédits affectés à Bpifrance sur l’action 23, décidée dans le cadre du PLF 2025, apparait problématique. 

Elle pose d’abord une difficulté de principe. Bpifrance, banque publique, doit rester soumise au contrôle parlementaire. Supprimer ses lignes de dotations depuis le budget général de l’État pour aboutir, de fait, à un système de financement autoporteur – qui au demeurant serait vraisemblablement insoutenable - est contraire à la philosophie de banque publique au service de l’intérêt général qui sous-tend son action. Cette suppression serait donc de nature à affaiblir le contrôle parlementaire de l’activité de Bpifrance.
 
Les besoins en dotation de l’activité de garantie seront couverts en 2025 par la réutilisation de reliquats de dotations passées aux fonds de garantie (reprises de provision induites par une sinistralité constatée moins élevée que prévue depuis la fin de la crise covid et jusque mi 2024). En revanche, la suppression des crédits de Bpifrance sur l'action 23 mettrait en danger la pérennité de son activité d'accompagnement des entreprises.

En moyenne, l'activité d’accompagnement de Bpifrance permet de soutenir et d'accélérer la croissance de 1 000 entreprises et de réaliser plus de 10 000 missions de conseil par an pour transformer les PME françaises en ETI, notamment pour accélérer leur transition énergétique et environnementale et leur digitalisation.
 
Compte tenu de son efficience et de son impact reconnus, cet amendement vise à pérenniser l'activité de financement et d'accompagnement des entreprises de Bpifrance. 

En ce sens, cet amendement propose d'augmenter à hauteur de 98 000 000 euros, en AE et en CP, les crédits de l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 "Développement des entreprises et régulations" en prélevant un montant équivalent en AE et CP sur l'action 01  "Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen" du programme 305 Stratégies économiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-907 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et DELCROS, Mme JACQUEMET et MM. LONGEOT, DUFFOURG et Jean-Michel ARNAUD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à garantir la pérennité de l’activité de financement et d'accompagnement des entreprises de Bpifance. En ce sens , il propose de rétablir une partie des crédits de l’action n° 23 "Industrie et services" du programme 134 "Développement des entreprises et régulations" à hauteur de 50 millions d'euros. 

La suppression des crédits affectés à Bpifrance sur l’action 23, décidée dans le cadre du PLF 2025, apparait problématique. 

Elle pose d’abord une difficulté de principe. Bpifrance, banque publique, doit rester soumise au contrôle parlementaire. Supprimer ses lignes de dotations depuis le budget général de l’État pour aboutir, de fait, à un système de financement autoporteur – qui au demeurant serait vraisemblablement insoutenable - est contraire à la philosophie de banque publique au service de l’intérêt général qui sous-tend son action. Cette suppression serait donc de nature à affaiblir le contrôle parlementaire de l’activité de Bpifrance.
 
Les besoins en dotation de l’activité de garantie seront couverts en 2025 par la réutilisation de reliquats de dotations passées aux fonds de garantie (reprises de provision induites par une sinistralité constatée moins élevée que prévue depuis la fin de la crise covid et jusque mi 2024). En revanche, la suppression des crédits de Bpifrance sur l'action 23 mettrait en danger la pérennité de son activité d'accompagnement des entreprises.

En moyenne, l'activité d’accompagnement de Bpifrance permet de soutenir et d'accélérer la croissance de 1 000 entreprises et de réaliser plus de 10 000 missions de conseil par an pour transformer les PME françaises en ETI, notamment pour accélérer leur transition énergétique et environnementale et leur digitalisation.
 
Compte tenu de son efficience et de son impact reconnus, cet amendement vise à pérenniser l'activité de financement et d'accompagnement des entreprises de Bpifrance. 

En ce sens, cet amendement propose d'augmenter à hauteur de 50 000 000 euros, en AE et en CP, les crédits de l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 "Développement des entreprises et régulations" en prélevant un montant équivalent en AE et CP sur l'action 01  "Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen" du programme 305 Stratégies économiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-884 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ESPAGNAC, MM. RAYNAL, MÉRILLOU et MICHAU, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et KANNER, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Financement et accompagnement durable des entreprises

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

60 000 000

 

60 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Financement et accompagnement durable des entreprises

60 000 000

 

60 000 000

 

TOTAL

60 000 000

60 000 000

60 000 000

60 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un programme Financement et accompagnement durable des entreprises au sein de la mission Economie doté de 60 millions d’euros afin d’assurer le financement de CCI France et CMA France en compensant la baisse du plafond des taxes affectées prévue par le PLF 2025. 

Cette baisse du plafond contrevient en effet à la trajectoire financière pluriannuelle définie par le Gouvernement, le Parlement et le réseau des CCI et entérinée dans la loi de finances initiale pour 2024.

La trajectoire prévoyait en effet un maintien de la ressource fiscale affectée aux CCI à 525 millions d’euros jusqu’en 2027, en contrepartie d’un prélèvement sur les fonds de roulement du réseau à hauteur de 100 millions d’euros sur la même période et décliné comme suit : 40 millions d’euros prélevés en 2024, puis 20 millions d’euros prélevés en 2025, 2026 et 2027.

Alors que les CCI représentent aujourd’hui le premier réseau d’accompagnement public aux entreprises, diminuer à nouveau leur niveau de ressources publiques viendrait fragiliser leur mission d’accompagnement des porteurs de projets et des TPE-PME dans un contexte économique tendu.

Par ailleurs, les CCI ont d’ores et déjà fait face à une baisse drastique de la ressource fiscale qui leur est affectée, soit 60% sur la période 2013 – 2024 (passant de 1,3 milliard à 525 millions d’euros) et ont consenti des efforts de gestion important en réduisant leurs effectifs dans des proportions uniques dans le paysage des opérateurs publics (passant de 25 000 collaborateurs en 2013 à 14 000 en 2024).

Le réseau a également engagé une profonde transformation par :

La performance client, avec un taux moyen de satisfaction et un taux de recommandation de 8,3/10 chacun d’après l’institut de sondage indépendant OpinionWay ;L’impact, avec en 2023 la création, a minima, de 2 860 M€ de valeur par les CCI pour 525 M€ de TCCI versée, soit un effet de levier pour l’économie française de 1 à plus de 5. Ainsi, elles ont généré 1 860M€ d’investissements et permis la création de 16 000 emplois.

Toute nouvelle baisse de TCCI contraindrait le réseau à de nouvelles suppressions de postes et fragiliserait d’autant plus sa structure financière déjà dégradée à ressources constantes en raison des envolées récentes du taux d’inflation. Cela viendrait, in fine, fragiliser l’accompagnement des entrepreneurs et porteurs de projet partout sur le territoire et, par conséquent, les perspectives de croissance et donc de rentrées fiscales.

Pour respecter les règles de recevabilité, les crédits visant à abonder ce nouveau programme à hauteur de 60 M€ sont prélevés sur l’action n°23 Industrie et services du programme 134 Développement des entreprises et régulations. Les auteurs de l'amendement ne souhaitant pas réduire le financement attribué à cette action, ils appellent le gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-985

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et LAHELLEC, Mmes MARGATÉ et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Financement et accompagnement durable des entreprises

II. – En conséquence, Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

60 000 000

 

60 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Financement et accompagnement durable des entreprises

60 000 000

 

60 000 000

 

TOTAL

60 000 000

60 000 000

60 000 000

60 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un programme Financement et accompagnement durable des entreprises au sein de la mission Economie doté de 60 millions d’euros afin d’assurer le financement de CCI France et CMA France en compensant la baisse du plafond des taxes affectées prévue par le PLF 2025.
Cette baisse du plafond contrevient en effet à la trajectoire financière pluriannuelle définie par le Gouvernement, le Parlement et le réseau des CCI et entérinée dans la loi de finances initiale pour 2024.
La trajectoire prévoyait en effet un maintien de la ressource fiscale affectée aux CCI à 525 millions d’euros jusqu’en 2027, en contrepartie d’un prélèvement sur les fonds de roulement du réseau à hauteur de 100 millions d’euros sur la même période et décliné comme suit : 40 millions d’euros prélevés en 2024, puis 20 millions d’euros prélevés en 2025, 2026 et 2027.
Alors que les CCI représentent aujourd’hui le premier réseau d’accompagnement public aux entreprises, diminuer à nouveau leur niveau de ressources publiques viendrait fragiliser leur mission d’accompagnement des porteurs de projets et des TPE-PME dans un contexte économique tendu.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant aussi  les crédits visant à abonder ce  nouveau programme Financement et accompagnement durable des entreprises sont prélevés sur l’action n°23 Industrie et services du programme 134 Développement des entreprises et régulations.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-806 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. GENET, Mme BELRHITI, MM. CADEC, SIDO, PAUL, MICHALLET et REYNAUD, Mme Marie MERCIER et M. GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

52 134 000

&_160;

52 134 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

52 134 000

 

52 134 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

52 134 000

52 134 000

52 134 000

52 134 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement a pour objectif de maintenir le financement du dispositif des conseillers numériques France Services déployés sur le territoire, face aux coupes budgétaires annoncées qui mettent en péril son existence.

Les conseillers numériques France Services  jouent un rôle essentiel dans la lutte contre l'illectronisme et pour l'inclusion numérique, notamment en accompagnant les populations éloignées du numérique dans leurs démarches administratives et l'utilisation des outils digitaux. Ce dispositif, porté en grande partie par le bloc local, est une réponse directe à la fracture numérique qui concerne encore 30 % des Français.

Alors que l’État s’était engagé à maintenir les budgets en 2025 avant une réduction progressive (70 millions d’euros en 2026 et 50 millions en 2027), le Gouvernement a finalement annoncé une enveloppe de seulement 27 millions dès 2025. Ce montant est non seulement bien en dessous des prévisions initiales, mais également très éloigné des 100 millions d’euros jugés nécessaires par le Conseil national de la refondation (CNR) numérique pour assurer une inclusion numérique durable.

Depuis 2022, ce dispositif a permis de réaliser près de 4,5 millions d’accompagnements, démontrant son efficacité et son importance pour les territoires. Une réduction drastique des financements compromettrait directement les 4 000 postes de conseillers numériques France Services actuellement en place et mettrait en difficulté des millions de personnes qui dépendent de leur accompagnement.

Cet amendement propose donc une augmentation des crédits alloués au programme 343 « Plan France Très Haut Débit », en augmentant les autorisations d'engagement et les crédits de paiement de l'action 03 de ce programme à hauteur de 52,134 millions d’euros. Ce financement serait obtenu par une minoration équivalente des crédits de l'action 01 du programme 305 « Stratégies économiques ».

Cette mesure garantit la pérennité du dispositif des conseillers numériques et contribue à réduire les nombreuses fractures numériques, répondant ainsi aux besoins des populations et aux objectifs d’inclusion numérique fixés par l’État lui-même.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-920 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. Vincent LOUAULT et Alain MARC, Mmes BOURCIER et LERMYTTE et M. GRAND


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

52 134 000

 

52 134 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 52 134 000

 

 52 134 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

52 134 000

52 134 000

52 134 000

52 134 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à maintenir le financement du dispositif des conseillers numériques France Services. 

Ceux-ci sont particulièrement importants en effet pour l'inclusion numérique de nos territoires et leurs habitants. Nos concitoyens, déjà très touchés, pour beaucoup, par un manque d'accès aux services publics n'ont vraiment pas besoin qu'on les pénalise encore plus. 

Il convient donc que l'Etat respecte son engagement et maintienne le financement des 4000 CNFS tel que prévu sur 3 ans.

Pour assurer sa recevabilité, cet amendement minore d'un montant équivalent le programme 305.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-869 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme ESPAGNAC, MM. UZENAT, REDON-SARRAZY, FAGNEN et Mickaël VALLET, Mmes BÉLIM, CANALÈS et LINKENHELD, MM. MÉRILLOU et MICHAU, Mmes BLATRIX CONTAT et ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MONTAUGÉ, PLA, STANZIONE, TISSOT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

35 000 000

 

35 000 000

Plan France Très haut débit

35 000 000 

 

35 000 000 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’inclusion numérique est une véritable politique publique déployée depuis 2018 et déclinée partout sur le territoire. Elle s’inscrit nécessaire dans un temps long pour engager durablement une réduction des inégalités et une montée en compétence de chaque citoyen. Car, si les Français sont de plus en plus connectés, ils ne sont pas toujours à l’aise avec les outils et services numériques mis à leur disposition. Une étude[1] publiée en 2023 indique que le nombre de personnes « éloignées du numérique » a même augmenté au cours des cinq dernières années, passant de 13 à 16 millions. La fracture est avant tout sociale (les personnes les moins diplômées sont les plus en difficulté) et territoriale (on est plus éloigné du numérique en zone rurale que dans les villes).

Le dispositif des « Conseillers numériques » s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour un numérique inclusif. Il a été mis en place grâce à la mobilisation de 250 M€ du plan France relance permettant la création de 4 000 postes de conseillers numériques en deux ans. Il était présenté, il y a encore quelques mois, comme une des pierres angulaires de la politique prioritaire du Gouvernement « Devenir la première puissance numérique européenne ».

L’ambition est bien de permettre à tous les Français de développer leur culture numérique et de diversifier, en sécurité et en confiance, les usages qu’ils ont des services numériques, de rendre plus accessible un usage quotidien du numérique et de favoriser l’insertion professionnelle et le retour à l’emploi pour les publics fragilisés.

La réduction brutale du budget alloué aux conseillers numériques suscite l’incompréhension des élus et acteurs locaux qui craignent une mise en péril de la politique d’inclusion numérique dont la mise en place a les fortement mobilisé ces dernières années. 

L’action n° 3 « Inclusion numérique » au sein du programme 343 voit ses crédits diminuer de 56% en n’allouant que 27 millions d’euros au dispositif des conseillers numériques contre 62 millions d’euros alloués en 2024.

Ce coup d’arrêt est d’autant plus violent que cette année marque l’arrêt des subventions européennes qui finançaient également le dispositif à hauteur de 40 M€ environ.

Avec une telle coupe budgétaire, ce sont 2 500 postes de conseillers numériques qui ne seraient pas financés sur les 4 000 pour lesquels l’État s’était engagé, en hexagone comme en Outre-mer.

C’est un manque de vision stratégique s’agissant d’un accompagnement de proximité fortement soutenu par les élus locaux et apprécié des populations les plus éloignées du numérique : 97% des personnes accompagnées ont le sentiment de progresser et 93% affirment gagner en autonomie numérique. En supprimant ainsi des postes de conseillers, l’État remettra en cause le principal dispositif de sa politique d’inclusion numérique rompant la dynamique des feuilles de routes locales en cours de signature. Plus globalement, la suppression de ces postes renforcera le sentiment d’abandon et de défiance de nos concitoyens qui souffrent déjà de la disparition des services publics, du développement des déserts médicaux et de l’éloignement culturel.

Notre amendement vise donc à rétablir, a minima, les crédits affectés à l’action 3 « Inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très Haut Débit » au niveau de l’année 2024. Pour cela il abonde cette action à hauteur de 35 millions d’euros et diminue pour un montant équivalent d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement, l’action 23 « Industrie et services » du programme n° 134 « Développement des entreprises et régulations ». Cette compensation vise seulement à respecter les règles de recevabilité budgétaire et nous demandons au gouvernement d’effectuer l’abondement de crédits qui s’impose.

[1] ANCT, CREDOC, Université Rennes 2 CREAD-M@rsouin, La société numérique française : définir et mesurer l’éloignement numérique, 2023.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-106 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. MIZZON, MENONVILLE et PARIGI, Mmes SAINT-PÉ, BILLON et SOLLOGOUB, M. LONGEOT, Mmes PERROT, VÉRIEN, Olivia RICHARD, FLORENNES et HERZOG, MM. KERN, VANLERENBERGHE et DUFFOURG, Mmes GACQUERRE et PATRU, MM. Stéphane DEMILLY, LEVI et CAMBIER, Mme GUIDEZ, MM. CAZABONNE, HAYE et PILLEFER, Mme ROMAGNY et MM. BLEUNVEN et CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

33 000 000

 

33 000 000

Plan France Très haut débit

33 000 000

 

33 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

33 000 000

33 000 000

33 000 000

33 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens dédiés à l’action 3 « Inclusion numérique » du programme 343 « France Très Haut Débit » afin de pérenniser les 4000 postes de conseillers numériques France Services.

Alors que toutes les démarches d’accès aux droits sont aujourd’hui dématérialisées, que l’acquisition de compétences numériques est devenue un prérequis indispensable pour accéder à l’emploi mais également à des services essentiels tels que prendre un billet de train, accéder facilement à sa banque en ligne ou encore payer son péage sur certaines autoroutes, 25 % des Français et des Françaises ne maîtrisent pas suffisamment les outils numériques pour les utiliser pleinement (Baromètre du numérique 2023) et sont, de facto, exclus de toutes ces actions du quotidien. 

Conserver le dispositif conseillers numériques à son niveau actuel, c’est lutter contre la progression d’une France à deux vitesses, celles des inclus et celles des exclus. 

Il est proposé au Gouvernement de lever le gage. 



 

D



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-234

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

33 000 000

 

33 000 000

Plan France Très haut débit

33 000 000

 

33 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

33 000 000

33 000 000

33 000 000

33 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens dédiés à l’action 3 « Inclusion numérique

» du programme 343 « France Très Haut Débit » afin de pérenniser les 4000 postes de conseillers numériques France Services.

Alors que toutes les démarches d’accès aux droits sont aujourd’hui dématérialisées, que l’acquisition de compétences numériques est devenue un prérequis indispensable pour accéder aux services publics, à l’emploi mais également à des services essentiels tels que prendre un billet de train, suivre la scolarité de ces enfants, faire un virement, prendre un rendez-vous chez le médecin ou encore payer son péage sur certaines autoroutes, 25 % des Français et des Françaises ne maîtrisent pas suffisamment les outils numériques pour les utiliser pleinement (Baromètre du numérique 2023) et sont, de facto, exclus de toutes ces actions du quotidien.

Les conseillers numériques jouent alors un rôle essentiel dans la lutte contre l’illectronisme et l’exclusion numérique pour accompagner tous ces citoyens et citoyennes vers l’inclusion numérique, sociale, professionnelle, culturelle, démocratique et citoyenne. Ils assurent un soutien à toutes et à tous, et en particulier aux plus fragiles, aux plus âgés et aux moins diplômés, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les zones rurales et péri-urbaines, contribuant ainsi à la continuité de l’État sur l’ensemble du territoire.

Depuis son lancement en 2021 le programme des conseillers numériques France Service a permis d’accompagner plus de 2,7 millions de personnes en difficulté avec le numérique pour un total de plus de 4 millions d’accompagnement réalisés. 73% d’entre eux interviennent sur plusieurs territoires pour être au plus proche des français

Les moyens alloués dans le projet de loi de finance ne permettent pas de maintenir le dispositif à son niveau actuel, c’est-à-dire 4000 conseillers numériques répartis dans tous les départements. L’Etat ayant pourtant pris des engagements pluriannuels auprès des structures employeuses, principalement collectivités locales et structures associatives incapables de supporter seules le poids financier de ces postes. En effet, selon l’ANCT, 70% d’entre elles n’auraient pas pu recruter sans le soutien de l’Etat. La continuité de ce dispositif indispensable s’inscrit par ailleurs dans la logique de déploiement des stratégies locales déclinées dans les feuilles de route France Numérique Ensemble voulues par l’État et co-construites partout en France depuis plus d’un an.

S’assurer que chaque citoyen et chaque citoyenne maîtrise complètement les outils numériques lui permettant de s’insérer socialement et de s’émanciper, c’est également leur donner l’opportunité d’accéder aux services numériques, en particulier issus de la French Tech, dont le développement est soutenu dans le cadre de la mission « Économie

». L'investissement dans ces programmes numériques doit impérativement s'accompagner de l'assurance que tous nos concitoyens et concitoyennes disposent des moyens nécessaires pour y accéder. Les conseillers numériques constituent un levier.

Conserver le dispositif conseillers numériques à son niveau actuel, c’est lutter contre la progression d’une France à deux vitesses, celles des inclus et celles des exclus.

Il est proposé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-846 rect. ter

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. DELCROS, Mmes VERMEILLET et Nathalie GOULET, MM. BITZ, CHASSEING, FOUASSIN et ROUX et Mmes de LA PROVÔTÉ et ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

Plan France Très haut débit

13 933 333

 

13 933 333

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

13 933 333 

 

13 933 333 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

13 933 333

13 933 333

13 933 333

13 933 333

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à augmenter les crédits alloués à l’action 3 « Inclusion numérique » du programme 343 « France Très Haut Débit » afin de pérenniser les 4000 postes de conseillers numériques présents dans les espaces France Services.

En effet, le projet de loi de finances pour 2025 introduit une diminution drastique des financements de cette action. Selon les documents annexes au projet de loi de finances pour 2025, le financement de cette action passerait à 27,8 millions d’euros, contre 62 millions en 2024. Cette diminution des crédits est à relier aux projections du projet annuel de perfomance, qui révèlent l'extinction de l'accompagnement à la montée des compétences numériques d'ici 2027.

Pourtant, le dispositif "conseillers numériques" est un succès. Les 4000 professionnels qualifiés permettent aux personnes accompagnées, très majoritairement des personnes retraitées de plus de 60 ans vivant en milieu rural ou périrurbain, d’être plus à l’aise avec le numérique. Depuis son lancement en 2021 le programme des conseillers numériques a permis d’accompagner plus de 2,7 millions de personnes en difficulté avec le numérique pour un total de plus de 4 millions d’accompagnement réalisés.

Le rapport « bilan et impact du dispositif conseiller numérique » fait aussi état d’un dispositif fonctionnel, plebiscité par les usagers. Plus de 95% des bénéficiaires du service estiment avoir progressé et réussir des tâches qu'elles n'arrivaient pas à réaliser auparavant.

Pour ces raisons, le présent amendement a pour objet de revenir sur la baisse drastique des crédits dédiés à ce dispositif. 

Pour être recevable, cet amendement minore de 33 000 000 d'euros les crédits du programme 134.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-310 de Mme Loisier





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-955 rect. quater

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. GROSVALET et LAOUEDJ, Mme JOUVE, MM. CABANEL et GUIOL, Mme PANTEL et MM. GOLD et DAUBET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

33 000 000

 

33 000 000

Plan France Très haut débit

33 000 000

 

33 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

33 000 000

33 000 000

33 000 000

33 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens dédiés à l’action 3 « Inclusion numérique » du programme 343 « France Très Haut Débit » afin de pérenniser les 4000 postes de conseillers numériques France Services.

Conserver le dispositif conseillers numériques à son niveau actuel, c’est lutter contre la progression d’une France à deux vitesses, celles des inclus et celles des exclus.
Il est proposé au Gouvernement de lever le gage



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-981

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

33 000 000

 

33 000 000

Plan France Très haut débit

33 000 000

 

33 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

33 000 000

33 000 000

33 000 000

33 000 000

SOLDE

0

0

Objet


Cet amendement vise à augmenter les moyens dédiés à l’action 3 « Inclusion numérique » du programme 343 « France Très Haut Débit » afin de pérenniser les 4000 postes de conseillers numériques France Services.

Alors que toutes les démarches d’accès aux droits sont aujourd’hui dématérialisées, 25 % des de nos concitoyens ne maîtrisent pas suffisamment les outils numériques pour les utiliser pleinement) et sont, de facto, exclus de toutes ces actions du quotidien. C’est pourquoi il est essentiel de conserver le nombre de conseillers numériques à son niveau actuel.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 33 000 000 sur les crédits de l’action 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-633

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. PILLEFER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

20 000 000

 

20 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à augmenter de 20 millions d’euros les crédits de l’action 3 « inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très Haut Débit » pour renforcer les moyens alloués aux conseillers numériques France services.

Les conseillers numériques accompagnent les Français au quotidien dans leur usage du numérique. Dispositif essentiel à la lutte contre l'illectronisme, l'accompagnement des conseillers numériques touche déjà plus de 2,7 millions de bénéficiaires et a permis plus de 4 millions d’accompagnements, dans un contexte où l’éloignement numérique affecte près de 16 millions de nos concitoyens, notamment dans nos territoires ruraux. 

Le présent PLF prévoit une réduction du budget de 62 millions à 27 millions d'euros. Alors que le numérique est un levier d'insertion sociale et professionnelle si important et que sa maîtrise par chacun participe à la réduction des inégalités territoriales, le présent amendement propose d'augmenter les moyens dédiés aux conseillers numériques par rapport à ce qui est prévu dans le budget initial.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, de minorer de 20 millions d'euros les crédits du programme 305 "Stratégies économiques", en aucun cas pour pénaliser ce programme mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1020

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

20 000 000

 

20 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à augmenter de 20 millions d’euros les crédits de l’action 3 « inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très Haut Débit » pour renforcer les moyens alloués aux conseillers numériques France services.

Les conseillers numériques accompagnent les Français au quotidien dans leur usage du numérique. Dispositif essentiel à la lutte contre l'illectronisme, l'accompagnement des conseillers numériques touche déjà plus de 2,7 millions de bénéficiaires et a permis plus de 4 millions d’accompagnements, dans un contexte où l’éloignement numérique affecte près de 16 millions de nos concitoyens.

Le présent PLF prévoit une réduction du budget de 62 millions à 27 millions d'euros. Alors que le numérique est un levier d'insertion sociale et professionnelle si important, le présent amendement propose d'augmenter les moyens dédiés aux conseillers numériques par rapport à ce qui est prévu dans le budget initial.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, de minorer de 20 millions d'euros les crédits du programme 305 "Stratégies économiques", en aucun cas pour pénaliser ce programme mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-310

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme LOISIER

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

Plan France Très haut débit

 13 933 333

 

 13 933 333

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

13 933 333

 

13 933 333

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

13 933 333

13 933 333

13 933 333

13 933 333

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 13,9 M€, en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), le financement octroyé au dispositif des « Conseillers numériques France Services ».

Il est en effet proposé de rétablir, à l’euro près, le niveau de financement octroyé par la loi de finances initiale pour 2024, afin de stabiliser un dispositif d’inclusion numérique qui fait ses preuves et qui est particulièrement plébiscité des élus locaux et des populations les plus éloignées du numérique.

Initialement financé par le plan de relance, le dispositif des « Conseillers numériques FranceServices » a été intégré l’an dernier au sein de la mission Économie du budget général de l’État. Il est prévu un désengagement budgétaire progressif de l’État et un transfert de charges vers les collectivités territoriales, qu’elles ne peuvent pas assumer dans la durée au regard des contraintes budgétaires qui pèsent sur leur budget. En l’état, le désengagement budgétaire de l’État ne pourra se traduire que par une absence de renouvellement de contrats de conseillers numériques : jusqu’à 2 500 contrats pourraient être concernés.

Aujourd’hui, ils sont plus de 4 000 conseillers répartis sur l’ensemble du territoire. Depuis 2021, il est estimé que 2 millions de personnes ont pu bénéficier de leur accompagnement. Selon l’évaluation réalisée par l’ANCT en juin 2024, ce sont en majorité des personnes isolées et des personnes âgées qui sollicitent un accompagnement individuel pour être aidées dans l’utilisation d’un outil numérique, être rassurées, avoir des informations ou réaliser des démarches administratives et courantes sur Internet.

Parce que les conseillers numériques ont trouvé leur utilité sur le terrain, les collectivités locales et leurs groupements (AMRF, APVF, Avicca, ADF, France urbaine, Villes de France, FNCCR, Intercommunalités de France, etc.) ont récemment publié une lettre ouverte pour s’opposer au « démantèlement » de la politique d’inclusion numérique dans les territoires.

Par conséquent, il est proposé d’abonder l’action n° 03 « Inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très haut débit » :

 · en AE, par un prélèvement de 13 933 333 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

 · en CP, par un prélèvement de 13 933 333 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-765

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. FERNIQUE, Mme GUHL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, GONTARD et JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes PONCET MONGE et OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

13 933 333

 

13 933 333

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

13 933 333

 

13 933 333

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

13 933 333

13 933 333

13 933 333

13 933 333

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens dédiés à l’action 3 « Inclusion numérique » du programme 343 « France Très Haut Débit » afin de pérenniser les 4000 postes de conseillers numériques France Services.

Dans le PLF 2025, les crédits alloués à l’action 3 « Inclusion numérique » sont en baisse de 33 % par rapport au PLF 2024, passant de 41,8 M€ à 27,9 M€, soit une baisse de 13,9 M €, selon le rapport de la Commission des affaires économiques pour avis sur la mission "Économie" du projet de loi de finances pour 2025. Le rapport souligne que ce transfert de charge progressif sur le budget des collectivités territoriales conduira inévitablement au non-renouvellement de plusieurs centaines de contrats. Cet amendement vise donc à rétablir les crédits alloués à l'action 3 au montant du PLF 2024 pour pérenniser les 4000 postes de conseillers numériques France Service. 

Alors que toutes les démarches d’accès aux droits sont aujourd’hui dématérialisées, que l’acquisition de compétences numériques est devenue un prérequis indispensable pour accéder aux services publics, à l’emploi mais également à des services essentiels tels que prendre un billet de train, suivre la scolarité de ces enfants, faire un virement, prendre un rendez-vous chez le médecin ou encore payer son péage sur certaines autoroutes, 25 % des Français et des Françaises ne maîtrisent pas suffisamment les outils numériques pour les utiliser pleinement (Baromètre du numérique 2023) et sont, de facto, exclus de toutes ces actions du quotidien. 

Les conseillers numériques jouent alors un rôle essentiel dans la lutte contre l’illectronisme et l’exclusion numérique pour accompagner tous ces citoyens et citoyennes vers l’inclusion numérique, sociale, professionnelle, culturelle, démocratique et citoyenne. Ils assurent un soutien à toutes et à tous, et en particulier aux plus fragiles, aux plus âgés et aux moins diplômés, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les zones rurales et péri-urbaines, contribuant ainsi à la continuité de l’État sur l’ensemble du territoire.

Depuis son lancement en 2021 le programme des conseillers numériques France Service a permis d’accompagner plus de 2,7 millions de personnes en difficulté avec le numérique pour un total de plus de 4 millions d’accompagnement réalisés. 73% d’entre eux interviennent sur plusieurs territoires pour être au plus proche des français.


Les moyens alloués dans le projet de loi de finance ne permettent pas de maintenir le dispositif à son niveau actuel, c’est-à-dire 4000 conseillers numériques répartis dans tous les départements. L’Etat ayant pourtant pris des engagements pluriannuels auprès des structures employeuses, principalement collectivités locales et structures associatives incapables de supporter seules le poids financier de ces postes. En effet, selon l’ANCT, 70% d’entre elles n’auraient pas pu recruter sans le soutien de l’Etat. La continuité de ce dispositif indispensable s’inscrit par ailleurs dans la logique de déploiement des stratégies locales déclinées dans les feuilles de route France Numérique Ensemble voulues par l’État et co-construites partout en France depuis plus d’un an.


S’assurer que chaque citoyen et chaque citoyenne maîtrise complètement les outils numériques lui permettant de s’insérer socialement et de s’émanciper, c’est également leur donner l’opportunité d’accéder aux services numériques, en particulier issus de la French Tech, dont le développement est soutenu dans le cadre de la mission « Économie ». L'investissement dans ces programmes numériques doit impérativement s'accompagner de l'assurance que tous nos concitoyens et concitoyennes disposent des moyens nécessaires pour y accéder. Les conseillers numériques constituent un levier.


Par ailleurs, le rapport pour avis sur les crédits de l’aménagement numérique du territoire de Sébastien Fagnen, sénateur de la Manche, alerte quant aux conséquences de cette baisse : « Le coup d’arrêt porté à cet élan porteur de progrès risque, de plus, de pénaliser les territoires les plus fragiles, les communes rurales et les quartiers de la politique de la ville (QPV), qui ont cependant véritablement besoin du soutien de l’État pour lutter contre l’illectronisme. ». Conserver le dispositif conseillers numériques à son niveau actuel, c’est lutter contre la progression d’une France à deux vitesses, celles des inclus et celles des exclus. 


Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est procédé aux mouvements de crédits en abondant l’action n°03 « Inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très haut débit » :
- en AE, par un prélèvement de 13 933 333 € des crédits de l’action n°1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».
- en CP, par un prélèvement de 13 933 333 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».


Il est proposé au Gouvernement de lever le gage






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-778 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. MICHALLET et SAVIN, Mmes PUISSAT et SCHALCK, M. LEVI, Mme DEMAS, MM. PANUNZI et CHEVROLLIER, Mme BELRHITI, MM. PERRIN et RIETMANN, Mme MULLER-BRONN, MM. GENET et PAUL, Mmes GUIDEZ et GRUNY, M. LONGEOT et Mmes BELLUROT et SAINT-PÉ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

13 933 333

 

13 933 333

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

13 933 333

 

13 933 333

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

13 933 333

13 933 333

13 933 333

13 933 333

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir à l’euro près, le niveau de financement prévu par la loi de finances 2024 afin de pérenniser le dispositif « Conseiller numérique France Services ».

Colonne vertébrale de la politique d’inclusion numérique dans les territoires, ce dispositif, largement soutenu par les collectivités locales et leurs groupements, montre des résultats très encourageants et joue un rôle essentiel dans la lutte contre l’illectronisme ainsi que dans l’accompagnement des citoyens vers l’inclusion numérique, sociale, professionnelle, culturelle, démocratique et citoyenne.

Les français adhèrent massivement au développement du numérique dans la société française et à la numérisation des services publics et marchands, porteurs de nombreuses opportunités.

Pour autant, 25% des Français ne maîtrisent pas ou insuffisamment les outils numériques pour les utiliser pleinement et se trouvent ainsi isolés (cf Baromètre du numérique Credoc).

Face à cette situation, l’Etat a mobilisé en 2021 à travers le plan France Relance près de 250M€ pour permettre l’ouverture de 4000 postes de conseillers numériques (prise en charge de leur formation et d’une partie de leur rémunération).

Repris par la feuille de route « France numérique ensemble » 2023-2017, le dispositif « Conseiller numérique France Services » c’est aujourd’hui :

·        Plus de 2760 structures mobilisées sur le territoire français ;

·        4000 conseillers numériques conventionnés (73% d’entre eux interviennent sur plusieurs territoires pour être au plus proche des besoins) ;

·        2.7 millions de personnes en difficulté avec le numérique accompagnées (sur un total de 4.5 millions d’accompagnements réalisés).

Les conseillers numériques assurent un soutien à tous, et en particulier aux plus fragiles, aux plus âgés (47,4% ont plus de 60 ans) et aux moins diplômés, dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville et les zones rurales et péri-urbaines, contribuant ainsi à la continuité de l’État sur l’ensemble du territoire.

En ce sens, il semble évident que le dispositif des conseillers numériques est un outil indispensable pour la pérennité de la politique d’inclusion numérique.

Les moyens alloués dans le projet de loi de finances ne permettent pas de maintenir le dispositif à son niveau actuel des conseillers numériques déjà répartis dans tous les départements. L’Etat ayant pourtant pris des engagements pluriannuels auprès des structures employeuses, principalement collectivités locales et structures associatives incapables de supporter seules le poids financier de ces postes. En effet, selon l’ANCT, 70% d’entre elles n’auraient pas pu recruter sans le soutien de l’État.

Pour des raisons de recevabilité financière, il est ainsi proposé :

- Une diminution de 13 933 333 euros des AE et CP de l’action 01 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques » de la Mission « Economie » ;

- Une augmentation de 13 933 333 euros des AE et CP de l’action 3 « Inclusion numérique » du programme 343 « France Très Haut Débit » de la Mission « Economie » ;

Les auteurs de l'amendement tiennent à souligner qu'ils n'ont nullement l'intention de réduire les moyens affectés à ce programme, les règles de recevabilité financières les contraignant à proposer ce gage.

Il est suggéré que le Gouvernement puisse lever le gage prévu pour compenser la dépense.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1107 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. CHAIZE, Mme JACQUES et MM. BOUCHET, PELLEVAT et BRISSON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

13 933 333

 

13 933 333

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

13 933 333

 

13 933 333

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

13 933 333

13 933 333

13 933 333

13 933 333

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 13,9 M€, en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), le financement octroyé au dispositif des « Conseillers numériques France Services ».

Il est en effet proposé de rétablir, à l’euro près, le niveau de financement octroyé par la loi de finances initiale pour 2024, afin de stabiliser un dispositif d’inclusion numérique qui fait ses preuves et qui est particulièrement plébiscité des élus locaux et des populations les plus éloignées du numérique.

Initialement financé par le plan de relance, le dispositif des « Conseillers numériques France Services » a été intégré l’an dernier au sein de la mission Économie du budget général de l’État. Il est prévu un désengagement budgétaire progressif de l’État et un transfert de charges vers les collectivités territoriales, qu’elles ne peuvent pas assumer dans la durée au regard des contraintes budgétaires qui pèsent sur leur budget. En l’état, le désengagement budgétaire de l’État ne pourra se traduire que par une absence de renouvellement de contrats de conseillers numériques : jusqu’à 2 500 contrats pourraient être concernés.

Aujourd’hui, ils sont plus de 4 000 conseillers répartis sur l’ensemble du territoire. Depuis 2021, il est estimé que 2 millions de personnes ont pu bénéficier de leur accompagnement. Selon l’évaluation réalisée par l’ANCT en juin 2024, ce sont en majorité des personnes isolées et des personnes âgées qui sollicitent un accompagnement individuel pour être aidées dans l’utilisation d’un outil numérique, être rassurées, avoir des informations ou réaliser des démarches administratives et courantes sur Internet.

Parce que les conseillers numériques ont trouvé leur utilité sur le terrain, les collectivités locales et leurs groupements (AMRF, APVF, Avicca, ADF, France urbaine, Villes de France, FNCCR, Intercommunalités de France, etc.) ont récemment publié une lettre ouverte pour s’opposer au « démantèlement » de la politique d’inclusion numérique dans les territoires.

Par conséquent, il est proposé d’abonder l’action n° 03 « Inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très haut débit » :

· en autorisations d'engagement, par un prélèvement de 13 933 333 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques » ;

· en crédits de paiement, par un prélèvement de 13 933 333 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

Il conviendra que le Gouvernement lège le gage en cas d'adoption de l'amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-640 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY et MM. MICHALLET, BRUYEN, PELLEVAT, BRISSON et SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

5 000 000

 

5 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à augmenter de 5 millions d’euros les crédits de l’action 3 « inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très Haut Débit » pour engager les moyens annoncés en vue de à la structuration de Café IA par le Conseil national du numérique et à son portage par les autorités locales, les réseaux d’élus, les réseaux déconcentrés et les entités publiques en charge de l’inclusion numérique et de la diffusion d’une culture numérique dans l’ensemble du pays.

Le 21 mai 2024, le Président de la République chargeait le Conseil national du numérique de structurer Café IA, dont la vocation est d’assurer l’appropriation par la population française des connaissances et enjeux relatifs à l’intelligence artificielle à travers le partage de ressources pédagogiques ainsi que la création d’espaces de dialogue dédiés. Ses termes étaient alors les suivants : « je souhaite qu’il y ait vraiment une forme de grand débat généralisé qui se mette en place et que vous aurez à structurer et j'appelle tous les réseaux déconcentrés à mettre en place des actions de sensibilisation locales, de valorisation des solutions IA et nous donnerons à ces réseaux les moyens de le faire avec un investissement spécifique en la matière. Et là-dessus, je le dis aussi très clairement, tous les élus qui sont là ont un rôle très particulier à jouer - parlementaires, élus locaux - en la matière parce que ça doit se faire au contact des territoires et de tous ces écosystèmes. »

A ce jour, Café IA repose, tant pour sa structuration que pour son amorçage, sur le travail fait en temps masqué et sur la bonne volonté des équipes du Conseil national du numérique, du programme Société numérique de l’ANCT, de la Mednum, de réseau Canopé, d’Inria et d’une dynamique collective déjà bien tangible assurée par de nombreux acteurs territoriaux et partenaires. Ces retours d’expérience montrent combien Café IA s’inscrit de manière utile et pertinente en complémentarité et dans le prolongement du travail fait à date par les conseillers numériques. Le financement de Café IA permettra alors d’assurer l’existence d’un tissu de soutien à la cohésion territoriale à l’échelle d’une maille locale très fine, adapté à l’ère numérique et au bénéfice, avant toute chose, des collectivités territoriales.

Le budget dédié à Café IA a été pensé par la Commission IA à hauteur de 10 millions d’euros. Etant précisé, à titre de comparaison, que les ordres de grandeur des projets dédiés à la participation démocratique ou à l’inclusion numérique sont traditionnellement infiniment plus grands. Il en va ainsi de la Convention citoyenne sur le climat (5 millions d’euros), du Grand débat (12 millions d’euros) ou sur un autre registre de dispositifs nationaux comme le déploiement des conseillers numériques (environ 200 millions d’euros) ou le fonctionnement des maisons France services. Etant précisé que, compte tenu de la capillarité et de la longévité projetées de Café IA, ce dispositif se devra d’avoir un coût contact bien plus faible que tout programme antérieur.

Dans la poursuite des soutiens apportés à la médiation numérique et pour éviter que la technologie soit synonyme de fracture sociale et de décrochage économique, cet amendement propose d’assurer le financement public de Café IA sur deux ans à hauteur de 5 millions d’euros chaque année.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, de minorer d’autant de millions d'euros les crédits du programme 305 « Stratégies économiques », non pas pour pénaliser ce programme, mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève ce gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1118

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

5 000 000

 

5 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à augmenter de 5 millions d’euros les crédits de l’action 3 « inclusion numérique » du programme 343 « Plan France Très Haut Débit » pour engager les moyens annoncés en vue de à la structuration de Café IA par le Conseil national du numérique et à son portage les autorités locales, les réseaux d’élus, les réseaux déconcentrés et les entités publiques en charge de l’inclusion numérique et de la diffusion d’une culture numérique dans l’ensemble du pays.

Le 21 mai 2024, le Président de la République chargeait le Conseil national du numérique de structurer Café IA, dont la vocation est d’assurer l’appropriation par la population française des connaissances et enjeux relatifs à l’intelligence artificielle à travers le partage de ressources pédagogiques ainsi que la création d’espaces de dialogue dédiés. Ses termes étaient alors les suivants : « je souhaite qu’il y ait vraiment une forme de grand débat généralisé qui se mette en place et que vous aurez à structurer et j'appelle tous les réseaux déconcentrés à mettre en place des actions de sensibilisation locales, de valorisation des solutions IA et nous donnerons à ces réseaux les moyens de le faire avec un investissement spécifique en la matière. Et là-dessus, je le dis aussi très clairement, tous les élus qui sont là ont un rôle très particulier à jouer - parlementaires, élus locaux - en la matière parce que ça doit se faire au contact des territoires et de tous ces écosystèmes. »

A ce jour, Café IA repose, tant pour sa structuration que pour son amorçage, sur le travail fait en temps masqué et sur la bonne volonté des équipes du Conseil national du numérique, du programme Société numérique de l’ANCT, de la Mednum, de réseau Canopé, d’Inria et d’une dynamique collective déjà bien tangible assurée par de nombreux acteurs territoriaux et partenaires. Ces retours d’expérience montrent combien Café IA s’inscrit de manière utile et pertinente en complémentarité et dans le prolongement du travail fait à date par les conseillers numériques. Le financement de Café IA permettra alors d’assurer l’existence d’un tissu de soutien à la cohésion territoriale à l’échelle d’une maille locale très fine, adapté à l’ère numérique et au bénéfice, avant toute chose, des collectivités territoriales.

Le budget dédié à Café IA a été pensé par la Commission IA à hauteur de 10 millions d’euros. Etant précisé, à titre de comparaison, que les ordres de grandeur des projets dédiés à la participation démocratique ou à l’inclusion numérique sont traditionnellement infiniment plus grands. Il en va ainsi de la Convention citoyenne sur le climat (5 millions d’euros), du Grand débat (12 millions d’euros) ou sur un autre registre de dispositifs nationaux comme le déploiement des conseillers numériques (environ 200 millions d’euros) ou le fonctionnement des maisons France services. Etant précisé que, compte tenu de la capillarité et de la longévité projetées de Café IA, ce dispositif se devra d’avoir un coût contact bien plus faible que tout programme antérieur.

Dans la poursuite des soutiens apportés à la médiation numérique et pour éviter que la technologie soit synonyme de fracture sociale et de décrochage économique, cet amendement propose d’assurer le financement public de Café IA sur deux ans à hauteur de 5 millions d’euros chaque année.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, de minorer d’autant de millions d'euros les crédits du programme 305 « Stratégies économiques », non pas pour pénaliser ce programme, mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève ce gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-870 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. REDON-SARRAZY, UZENAT et FAGNEN, Mme ESPAGNAC, MM. MÉRILLOU et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MONTAUGÉ, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes BLATRIX CONTAT et CANALÈS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Plan France Très haut débit

50 000 000

 

50 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’objectif d’une généralisation complète de la fibre fin 2025 ne sera pas atteint. L’accès fixe au très haut débit reste encore inégal : des locaux ne sont toujours pas éligibles à la fibre, notamment en zone rurale. Les données fournies par l’Arcep, indiquent qu’à la fin du second semestre 2024, près de 39,3 millions de locaux (sur les 44 millions de locaux référencés) ont été rendus raccordables à la fibre, soit un taux de couverture en fibre FttH de 89 % du territoire national. Ce sont donc actuellement près de cinq millions de locaux qui restent encore à raccorder à la fibre.

Au deuxième trimestre 2024, le nombre total de locaux raccordables à la fibre optique est de + 9 % en un an. Cette dynamique de déploiement est principalement portée, comme l’année dernière, par les réseaux d’initiative publique et les zones d’appel à manifestation d’engagements locaux, dites « Amel ». C’est en effet au sein des réseaux d’initiative publique que l’objectif de généralisation de la fibre sera, à terme, le plus proche d’être atteint, ce qui traduit l’engagement fort des collectivités.

Cependant après un premier coup de rabot de 25 % des crédits de paiement en plein exercice budgétaire en février dernier, le projet de loi de finances pour 2025 ne prévoit aucune autorisation d’engagement et seulement 200 millions d’euros sont prévus en CP, soit une baisse de plus de 52 % par rapport à 2024.

Ces coupes budgétaires menacent la poursuite du déploiement des RIP mené par les collectivités locales, alors que ces crédits ont vocation à financer des dépenses engagées depuis plusieurs années. La baisse prévue pour 2025 est déconnectée du calendrier d’avancement des projets et du besoin de décaissement qui en résulte et risque de se répercuter sur les collectivités locales, qui devront, si leur situation le permet, se substituer aux engagements de l’État pour garantir la poursuite des projets.

Par ailleurs, cette situation entame la confiance des acteurs locaux dans un contexte délicat de fermeture programmée du réseau cuivre, et que les enjeux de complétude et de résilience des réseaux restent entiers. C’est d’ailleurs, ce que souligne la Commission Supérieure du Numérique et des Postes dans son avis publié le 6 juin 2024 sur les conséquences des coupes budgétaires sur le plan France très haut débit.

Pour éviter une année blanche et soutenir les élus les plus en difficulté dans la poursuite des déploiements engagés, notre amendement propose d’abonder les crédits de l’action 1 du programme 343 à hauteur de 50 millions d’euros en autorisation d’engagement et en crédits de paiement et de diminuer d’autant l’action 23 « Industrie et services » du programme n° 134 « Développement des entreprises et régulations ». Cette compensation vise seulement à respecter les règles de recevabilité budgétaire et nous demandons au gouvernement d’effectuer l’abondement de crédits qui s’impose.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1023 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY et MM. MICHALLET, POINTEREAU, PELLEVAT, BRISSON et SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

50 000 000

 

50 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à abonder les crédits de paiement du plan France Très Haut débit à hauteur de 50 millions d'euros supplémentaires afin de s'assurer que l'enveloppe consacrée au financement des réseaux d'initiative publique (RIP) prévue pour 2025 soit suffisamment dotée.

Le déploiement de la fibre optique est un enjeu majeur pour notre pays. Si les déploiements continuent de fortement progresser en zone publique, leur rythme pourrait être ralenti en 2025 par une disponibilité insuffisante de crédits de paiement.

En 2024, le programme 343 qui porte la majorité des financements du plan France Très Haut Débit, avait fait l'objet d'annulations de crédits substantielles à hauteur de 38 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 117 millions d'euros en crédits de paiement. Ces annulations de crédits n'avaient toutefois pas porté préjudice aux déploiements en raison, d'une part, de la disponibilité de crédits non utilisés et, d'autre part, du recours à la trésorerie de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Les décaissements non réalisés en 2024 se reporteront néanmoins sur les exercices suivants à mesure que les déploiements progressent.

La forte baisse des crédits de paiement du programme 343 au sein du présent projet de loi de finances crée une incertitude quant à la capacité des collectivités à financer les engagements financiers pris sur l'année 2025.  

Dans ces conditions, un abondement supplémentaire de 50 millions d'euros semble raisonnable au regard de l'évaluation des besoins financiers sur les RIP en 2025. Le présent amendement ne demande pas le ré-abondement de l'ensemble des crédits annulés en 2024, mais de compléter la dotation du programme 343 au plus près des besoins estimés à la date de sa rédaction.

Le mouvement budgétaire proposé est le suivant :

- majorer de + 50 millions d'euros les crédits de paiement de l'action n°1 "Réseaux d'initiative publique" du programme 343 Plan France Très Haut Débit ;

- minorer de - 50 millions d'euros les crédits de paiement de l'action n°1 Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen" du programme 305 Stratégies économiques.

Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d'adoption de l'amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1139 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. MICHALLET et SAVIN, Mme PUISSAT, M. LEVI, Mme DEMAS, MM. PANUNZI et CHEVROLLIER, Mme BELRHITI, M. PERRIN, Mme SAINT-PÉ, M. RIETMANN, Mme MULLER-BRONN, MM. GENET et PAUL, Mmes SCHALCK et GRUNY, M. LONGEOT et Mme BELLUROT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

50 000 000

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 50 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

 

50 000 000

50 000 000

SOLDE

 

0

Objet

Le déploiement de la fibre optique est un enjeu majeur pour la France. Si jusqu’à présent le rythme des déploiements en zone publique était soutenu, il pourrait être ralenti en 2025 par une disponibilité insuffisante de crédits de paiement.

Par le décret du 21 février 2024, le programme 343 qui porte la majorité des financements du plan France Très Haut Débit, avait fait l'objet d'annulations de crédits substantielles à hauteur de 37,8 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 116,8 millions d'euros en crédits de paiement.

Ces annulations de crédits n'avaient toutefois pas porté préjudice aux déploiements en raison, d'une part, de la disponibilité de crédits non utilisés et, d'autre part, du recours à la trésorerie de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Les décaissements non réalisés en 2024 se reporteront néanmoins sur les exercices suivants à mesure que les déploiements progressent.

Toutefois, la forte baisse des crédits de paiement du programme 343 au sein du présent projet de loi de finances crée une incertitude quant à la capacité des collectivités à financer les engagements financiers pris sur l'année 2025.

Cet amendement vise à abonder en crédits de paiement à hauteur de 50 000 000 euros, le plan France Très Haut débit afin de s'assurer du caractère optimal de l'enveloppe consacrée au financement des réseaux d'initiative publique déjà engagés.

Pour des raisons de recevabilité financière, il est ainsi proposé :

-        Majorer de + 50 000 000 d'euros les crédits de paiement de l'action n°1 « Réseaux d'initiative publique" du programme 343 Plan France Très Haut Débit ;

-        Minorer de – 50 000 000 d'euros les crédits de paiement de l'action n°1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

Les auteurs de l'amendement tiennent à souligner qu'ils n'ont nullement l'intention de réduire les moyens affectés à ce programme, les règles de recevabilité financières les contraignant à proposer ce gage.

Il est suggéré que le Gouvernement puisse lever le gage prévu pour compenser la dépense.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1000 rect. quater

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS et MM. BOUCHET, MICHALLET, PELLEVAT, BRISSON et SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

37 534 302 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 502

37 534 502

0

0

SOLDE

0

0

Objet

Le département de Mayotte souffre d’un retard important de connectivité avec seulement 40 % de locaux disposant d’un accès Internet fixe au très haut débit, la moyenne nationale s’élevant à 85 %.

Alors que le conseil départemental attend d’être assuré de pouvoir bénéficier du soutien du Plan France Très haut débit pour désigner le concessionnaire de son réseau d’initiative publique, qui doit être construit sur cinq ans, estimant les besoins de financement de l’État à 60 M€ sur une estimation globale de 210 M€, le soutien budgétaire de la Nation est une nécessité.

Malgré un amendement voté avec l’appui du Sénat, les autorisations d’engagement dédiées à Mayotte dans la loi de finances pour 2024 ont été supprimées après les annulations de crédits du décret n° 2024-124 du 21 février 2024. L’engagement écrit de 3 ministres du gouvernement précédent auprès du président de la collectivité de rétablir un financement suffisant ne se concrétise pas dans le projet de loi de finances pour 2025, qui ne prévoit aucune autorisation d’engagement à ce titre.

Pour remédier à ce risque de pérennisation d’une telle iniquité territoriale et permettre la mise en place du contrat de concession dans des conditions satisfaisantes, il est nécessaire d’apporter une perspective solide à ce territoire.

Par conséquent, il est proposé d'augmenter les moyens de l'action 01 "Réseaux d'initiative publique" du programme 343 "Plan France Très Haut Débit" de 50,5 millions d'euros, afin de soutenir le déploiement de la fibre optique à Mayotte.

L'article 40 de la Constitution et l'article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d'augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l'action 23 "Industrie et services" du programme 134 "Développement des entreprises et régulations".

Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d'adoption de l'amendement.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique aux II-28 et II-312 des commissions des finances et des affaires économiques





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-107 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. FAGNEN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 37 534 302

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 302

37 534 302

0

0

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Mayotte est aujourd’hui le seul département français dans lequel le déploiement de la fibre optique n’a pas commencé, onze ans après le lancement du plan France Très Haut Débit.

La loi de finances initiale pour 2024 prévoyait, à l’initiative de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, le financement du déploiement de la fibre optique à Mayotte à hauteur de 50,5 millions d’euros. Le décret du 21 février 2024 a annulé une partie de ces crédits, nécessaires au rattrapage de Mayotte.

Un plan de déploiement de la fibre optique est pourtant aujourd’hui en cours de finalisation. L’absence de soutien de l’État à ce plan pourrait remettre en cause sa pérennité.

Le présent amendement vise à rétablir ces crédits, en augmentant les moyens de l’action 01 « Réseaux d’initiative publique » du programme 343 « Plan France Très haut débit » de 37,6 millions d’euros, afin de soutenir le déploiement de la fibre optique à Mayotte.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».

Il est suggéré que le Gouvernement puisse lever le gage prévu pour compenser la dépense.

 

 



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique aux II-28 et II-312 des commissions des finances et des affaires économiques





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-163 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

37 534 302 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 302

37 534 302

0

0

SOLDE

0

0

Objet

Mayotte est aujourd’hui le seul département français dans lequel le déploiement de la fibre optique n’a pas commencé, onze ans après le lancement du plan France Très Haut Débit.

La loi de finances initiale pour 2024 prévoyait, à l’initiative de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, le financement du déploiement de la fibre optique à Mayotte à hauteur de 50,5 millions d’euros. Le décret du 21 février 2024 a annulé une partie de ces crédits, nécessaires au rattrapage de Mayotte.

Un plan de déploiement de la fibre optique est pourtant aujourd’hui en cours de finalisation. L’absence de soutien de l’État à ce plan pourrait remettre en cause sa pérennité. 

Le présent amendement vise à rétablir ces crédits, en augmentant les moyens de l’action 01 « Réseaux d’initiative publique » du programme 343 « Plan France Très haut débit » de 37,6 millions d’euros, afin de soutenir le déploiement de la fibre optique à Mayotte. 

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».

Il est suggéré que le Gouvernement puisse lever le gage prévu pour compenser la dépense.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique aux II-28 et II-312 des commissions des finances et des affaires économiques





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1134 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. MICHALLET et SAVIN, Mmes PUISSAT et SCHALCK, M. LEVI, Mme DEMAS, MM. PANUNZI et CHEVROLLIER, Mmes BELRHITI et MULLER-BRONN, MM. GENET et PAUL, Mmes GUIDEZ et GRUNY, M. LONGEOT et Mme BELLUROT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

37 534 302

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 302

37 534 302

 

 

SOLDE

0

 

Objet

Le déploiement de la fibre optique est un enjeu majeur pour la France. Si jusqu’à présent le rythme des déploiements en zone publique était soutenu, s’agissant de la spécificité mahoraise, il est indispensable d’octroyer a minima les autorisations d’engagement nécessaires au lancement des opérations de déploiement et de l’engagement pris par le département de Mayotte.

Par le décret du 21 février 2024, le programme 343 qui porte la majorité des financements du plan France Très Haut Débit, avait fait l'objet d'annulations de crédits substantielles à hauteur de 37,8 millions d'euros en autorisations d'engagement et de 116,8 millions d'euros en crédits de paiement.

Ces annulations de crédits n'avaient toutefois pas porté préjudice aux déploiements en raison, d'une part, de la disponibilité de crédits non utilisés et, d'autre part, du recours à la trésorerie de l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). Les décaissements non réalisés en 2024 se reporteront néanmoins sur les exercices suivants à mesure que les déploiements progressent.

Toutefois, l’absence d’autorisations d’engagement sur l’action 1 du programme 343 au sein du présent projet de loi de finances crée une incertitude quant à la capacité de Mayotte à financer le lancement du déploiement.

Cet amendement vise à abonder en autorisations d’engagement à hauteur de 37 600 000 euros le plan France Très Haut débit afin de s'assurer du caractère optimal de l'enveloppe consacrée à la prise d’engagement nécessaire au déploiement des réseaux d'initiative publique sur Mayotte et en métropole, notamment en Bretagne.

L’Etat s’est engagé à offrir une couverture totale sur l’intégralité du territoire français. En ce sens, il parait indispensable d’assurer une équité territoriale, y compris sur nos territoires ultramarins. 

Pour des raisons de recevabilité financière, il est ainsi proposé :

-        Majorer de + 37 600 000 euros les autorisations d’engagement de l'action n°1 « Réseaux d'initiative publique » du programme 343 Plan France Très Haut Débit ;

-        Minorer de - 37 600 000 euros les autorisations d’engagement de l'action n°1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».

Les auteurs de l'amendement tiennent à souligner qu'ils n'ont nullement l'intention de réduire les moyens affectés à ce programme, les règles de recevabilité financières les contraignant à proposer ce gage.

Il est suggéré que le Gouvernement puisse lever le gage prévu pour compenser la dépense.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique aux II-28 et II-312 des commissions des finances et des affaires économiques





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-28

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. COZIC et Mme ESPAGNAC

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

37 534 302

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 302

37 534 302

0

0

SOLDE

0

0

Objet

Le département de Mayotte a un taux de couverture internet fixe très haut débit de 40 %, largement inférieur à la moyenne nationale, qui est de 87 %. En particulier, le déploiement de la fibre optique très haut débit n’a pas encore commencé.

D’après les estimations de la direction générale des entreprises, le réseau d’initiative publique (RIP) de Mayotte nécessiterait un investissement d’a minima 210 millions d’euros. Le besoin de subvention de l’État est évalué à 55 millions d’euros, en cohérence avec le taux de subvention accordé aux autres projets de RIP ultramarins (25 % en moyenne).

Dans le cadre de la loi de finances pour 2024, une enveloppe de 50,5 millions en autorisations d’engagement (AE) a été ouverte à l’initiative du Sénat afin de compléter les 4,5 millions déjà provisionnés en 2023. Néanmoins, en raison du décret d’annulation de crédits du 21 février 2024 et dans le contexte de redressement des finances publiques, l’enveloppe dédiée au projet a été baissée à hauteur de 12,9 millions d’euros.

Pour 2025, l’absence d’AE inscrite sur l’action n° 1 « Réseaux d’initiative publique » du programme 343 fait peser un risque majeur sur la concrétisation du RIP de Mayotte, alors même que la signature de la délégation de service public avec les opérateurs est programmée au cours de l’année 2025. Seuls 17,4 millions d’euros sont disponibles à ce jour, ce qui ne sera pas suffisant pour garantir la concrétisation de ce projet.

Les rapporteurs spéciaux proposent donc un amendement de majoration des crédits du programme 343 de près de 37,5 millions d’euros en AE pour sécuriser ce projet (action n°1 « Réseaux d’initiative publique »). Cette hausse devant être gagée pour être recevable, un prélèvement du même montant est opéré en AE sur les crédits du programme 305 « Stratégies économiques » (action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen »).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-312

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LOISIER

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

37 534 302

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 302

37 534 302

 

 

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 37,5 M€ en autorisations d’engagement (AE) seulement les moyens alloués au financement du réseau d’initiative publique (RIP) du département de Mayotte, seul département de France à ne pas encore disposer de la fibre optique jusqu’à l’abonné (FttH).

Avec seulement 40 % de locaux disposant d’un accès Internet fixe au très haut débit, la moyenne nationale s’élevant à 85 %, le département de Mayotte souffre effectivement d’un retard important de connectivité. Ce retard est de nature à compromettre la bonne complétude du plan France très haut débit (PFTHD), qui fixe un objectif de généralisation de la FttH sur l’ensemble du territoire d’ici la fin de l’année 2025, et à écarter une partie de la population du droit à une connexion très haut débit.

Au cours de l’année 2024, le conseil départemental de Mayotte a octroyé une délégation de service public (DSP) chargé de déployer son RIP, pour un coût estimé à 210 M€ dont 55 M€ de financement de l’État, en cohérence avec le taux de subvention accordé aux autres projets de RIP ultramarins (25 % en moyenne).

Déjà, l’an dernier, lors de l’examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2024, le Sénat avait voté, à l’initiative de la commission des affaires économiques, un amendement de 50,5 M€ afin de permettre au conseil départemental de Mayotte de disposer des AE suffisantes pour lancer sa DSP. Malheureusement, le décret du 21 février 2024 portant annulation de crédits a abaissé cette enveloppe à 12,9 M€.

Par conséquent, il est proposé, dans un premier temps, pour remédier à cette iniquité territoriale injustifiée, d’abonder, à l’euro près, l’action n° 01 « Réseaux d’initiative publique » du programme 343 « Plan France Très haut débit » :

· en AE, par un prélèvement de 37 534 302 € des crédits de l’action n° 1 « Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national international et européen » du programme 305 « Stratégies économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-551 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme RAMIA, M. BUVAL, Mme SCHILLINGER, M. FOUASSIN, Mme DURANTON, MM. OMAR OILI et IACOVELLI et Mmes HAVET, NADILLE et PHINERA-HORTH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

37 534 302  

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 302

37 534 302

SOLDE

0

0

 

Objet

Pour rappel, Mayotte est le dernier département français à entreprendre un projet de déploiement de la fibre optique.
Dans le cadre du PLF 2024, il a été voté un engagement budgétaire de +50,5 millions d’euros pour permettre à Mayotte de se doter de la fibre et d’augmenter son ouverture économique et sociale.
Cette enveloppe a néanmoins fait les frais de l'annulation des crédits du programme 343.Lors de l’audition en Commission des lois du Ministre des Outre-mer François-Noël BUFFET le 07 novembre dernier, celui-ci a indiqué que l’Etat était prêt à « remettre l’argent » sur la table.
Le présent amendement vise à abonder de +37,4 millions d'euros l’action 01 « Réseaux d’initiative publique » du programme 343 « Plan France Très haut débit », en imputant la somme de 37,4 millions d'euros
€ au sein de l’action 07 – « Développement international des entreprises et attractivité du territoire » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique aux II-28 et II-312 des commissions des finances et des affaires économiques





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-552 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme RAMIA, M. BUVAL, Mme SCHILLINGER, M. FOUASSIN, Mme DURANTON, M. OMAR OILI, Mme HAVET, M. IACOVELLI et Mme PHINERA-HORTH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

Plan France Très haut débit

37 534 302

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

37 534 302 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

37 534 302

37 534 302 

SOLDE

0

0

Objet

Amendement de repli visant à budgétiser les seules autorisations d'engagement (AE).

Pour rappel, Mayotte est le dernier département français à entreprendre un projet de déploiement de la fibre optique.
Dans le cadre du PLF 2024, il a été voté un engagement budgétaire de +50,5 millions d’euros pour permettre à Mayotte de se doter de la fibre et d’augmenter son ouverture économique et sociale.
Cette enveloppe a néanmoins fait les frais de l'annulation des crédits du programme 343.Lors de l’audition en Commission des lois du Ministre des Outre-mer François-Noël BUFFET le 07 novembre dernier, celui-ci a indiqué que l’Etat était prêt à « remettre l’argent » sur la table.
Le présent amendement vise à abonder en AE   l’action 01 « Réseaux d’initiative publique » du programme 343 « Plan France Très haut débit » de +37,4 millions d'euros, en imputant la somme de 37,4 millions d'euros en AE au sein de l’action 07 – « Développement international des entreprises et attractivité du territoire » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique aux II-28 et II-312 des commissions des finances et des affaires économiques





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2187

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

21 604 144

 

21 604 144

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

5 014 210

 

5 014 210

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

 

26 618 354

 

26 618 354

SOLDE

-26 618 354

-26 618 354

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des mesures de redressement afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Par amendement n°II-820, le Sénat a adopté de premières mesures de redressement sur la mission « Économie ». Dans le cas de la mission « Économie », le présent amendement vient donc compléter l’amendement n°II-820.

Le présent amendement procède ainsi à des annulations complémentaires : une annulation de crédits sur le programme 343 « Plan France Très haut débit » à hauteur de 21,6 M€ en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) et une annulation sur le programme 305 « Stratégies économiques » à hauteur de 5,0 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 26,6 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-398

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

 

 

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Rassemblement national propose de renforcer les moyens d’action de l’INSEE.

En effet l’INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) remplit une fonction absolument vitale dans la définition et la conduite des politiques publiques, en organisant les travaux statistiques des administrations publiques et des opérateurs privés contrôlés par l’État. Le fait de disposer de statistiques nationales de qualité est un impératif démocratique et économique. 

Or, si les crédits consacrés à l’INSEE à travers le programme220 sont stables en crédits de paiement, ils diminuent de 2,74% en autorisations d’engagement, soit une réduction de 13 millions d’euros, dessinant une trajectoire peu rassurante.

 En conséquence, cet amendement procède aux mouvements de crédits suivants :

- L’action 1 du programme 220 « Statistiques et études économiques » est majorée de 30 millions d’euros en AE et CP.

- L’action 1 du programme 305 “Stratégies économiques” est minorée de 30 millions d’euros en AE et CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-617

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUHL, MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE, GONTARD, JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à restaurer le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (Fisac) et à le doter de 30 millions d’euros pour répondre au mieux aux difficultés des petits commerces et des artisans dans les territoires les plus fragiles.

Le FISAC a toujours joué un rôle central pour lutter contre la désertification économique et commerciale en zone rurale et la dévitalisation des centres-villes. C’est un levier financier identifié par l’ensemble des acteurs, et le plus à même d’offrir un soutien adapté aux commerces et aux artisans en milieu rural.

En ces temps particulièrement difficiles pour le tissu des très petites entreprises, il convient d’insister sur la nécessité d’accompagner financièrement la modernisation des commerces et d’aider les artisans à développer de nouveaux outils, notamment numériques.

Les programmes « Actions cœur de ville » ou « Petites villes de demain » ne concernent finalement que peu de communes et ne répondent pas spécifiquement aux besoins d’aide du commerce et de l’artisanat.
Il nous parait primordial de restaurer le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (Fisac) et de le doter de 30 millions d’euros pour continuer à pouvoir réellement financer un certain nombre d’actions territoriales.

Cette hausse des crédits sur l’action 23 du programme 134 serait gagée à due concurrence sur l’action n° 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1117

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En dehors des métiers d'art, le soutien au secteur de l'artisanat est quasiment inexistant depuis 2019 et la disparition des fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce (Fisac). En parallèle, les chambres de métiers et de l'artisanat (CMA) se voient amputées de 60 millions d'euros de recettes de taxes pour frais de chambre d'ici à 2027.

Or nous persistons à penser que la suppression du  FISAC est une erreur d’autant que la dévitalisation commerciale de nombre de territoires s’aggrave et pénalise les collectivités et leurs habitants.

 Cet amendement  comme tous les ans vise à réinstaurer le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (FISAC) et à le doter de 30 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, au sein de l’action n° 23 du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ». Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Cette hausse des crédits sur l'action 23 du programme 134 est donc gagée à due concurrence sur l’action n° 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-116 rect. bis

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes GUHL et ARTIGALAS, MM. FARGEOT, GAY et GILLÉ, Mme MARGATÉ, MM. MICHAU, REDON-SARRAZY, DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE, GONTARD, JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose un fonds dédié pour la reprise d’entreprise par les salariés (sous forme de SCOP ou de  SCIC). Ces modèles ont démontré leur résilience, avec une croissance constante : en 2023, les Scop et Scic comptaient près de 85 000 emplois (+3 % par rapport à 2022), 4 500 entreprises, et un chiffre d’affaires de 9,4 milliards d’euros (+10 %). Leur taux de pérennité à 5 ans atteint 79 %, contre 60 % pour les entreprises classiques.

Ce fonds de reprise, inspiré par le succès de la reprise de Duralex sous forme de SCOP, vise à lever les freins liés au coût de transfert de propriété, et de limiter les risques pris par les salariés pour la reprise (investissement de fonds propres sans garantie type indemnités de licenciement, épargne personnelle, prêts d'honneur...). 
Le cas de Duralex illustre pleinement l’intérêt de ce mécanisme. Confrontée à plusieurs redressements judiciaires et plans sociaux, l’entreprise a été reprise par ses 226 salariés sous statut coopératif. Cette transformation a permis de préserver les emplois directs et près de 800 emplois indirects, tout en revitalisant un fleuron industriel français. Cette réussite n'aurait pas été possible sans une mobilisation transpartisane des échelons territoriaux et de l’autorité préfectorale, qui ont su apporter les garanties nécessaires dans des délais très contraints. Malgré les refus initiaux, notamment de BPI France, l’engagement collectif a démontré que la transition vers des modèles coopératifs est une voie pertinente pour répondre aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux. 

Un fonds de reprise peut faciliter la reprise ou le maintien d’activité. Il permet de lever les deux principaux freins à cette transformation. Il permettrait, sous forme de prêt, de dispositifs de garantie, d’investissement et/ou de participation en quasi-fonds propres, de répondre aux enjeux majeurs liés à la reprise d'entreprise : augmentation du volume d'entreprises à reprendre dans les 10 prochaines années à hauteur d'une PME sur 2 (Bpifrance), démographie vieillissante des dirigeants de PME/ETI, nécessaire maintien du tissu économique sur les territoires etc

Il donnerait ainsi un lieu de cadrage de l’investissement public dans l’intérêt général via de l’investissement en prise de capital dans des structures de l’ESS. À ce titre, l’amendement procède : 
- D’une part, à l’abondement à hauteur de 20 millions d’euros en AE et CP les crédits de l’action 04 – Économie sociale, solidaire et responsable du programme 305 « Stratégies économiques » ;
- D’autre part, afin de respecter les règles de la recevabilité financière, une baisse du même montant en AE et en CP est effectuée sur les crédits de l’action 24 – Régulation concurrentielle des marchés, protection économique et sécurité du consommateur du programme 134 « Développement des entreprises et régulations ».

Cette baisse vise uniquement à respecter les règles de recevabilité. Les autrices et les auteurs de cet amendement, n’ayant aucune intention de baisser les crédits de cette action, invitent le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-880

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, MÉRILLOU, MONTAUGÉ, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, MM. DARRAS, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

(Amendement de repli.)

Le présent amendement vise à faciliter la transmission des PME et ETI en soutenant la reprise d’entreprises par leurs salariés, notamment grâce à la création d’un fonds dédié.

Chaque année, environ 30 000 entreprises disparaissent faute de repreneurs, une réalité alarmante face à la démographie des dirigeants de PME et d’ETI : en 2020, un quart d’entre eux avaient plus de 60 ans. Dans les dix prochaines années, entre 250 000 et 750 000 entreprises pourraient être concernées par une reprise, ce qui constitue un enjeu économique majeur.

La reprise par les salariés offre des avantages multiples : maintien de l’activité sur place, sauvegarde du savoir-faire, stabilité des équipes, fidélité des clients et fournisseurs, ainsi qu’une transition fluide grâce à des dirigeants déjà connus et reconnus par les salariés. De plus, ces reprises favorisent des modes de gestion plus participatifs et renforcent la pérennité des entreprises tout en préservant leur culture et leurs ancrages locaux.

Cependant, la mobilisation des fonds nécessaires reste un obstacle majeur pour les salariés désireux de reprendre leur entreprise. La garantie de prêts personnels et la création d’un fonds dédié à la reprise d’entreprise par les salariés permettraient de lever ces freins en apportant des solutions concrètes : mobilisation rapide de fonds, abondement des apports des salariés et sécurisation des engagements financiers.

Afin de créer ce fonds, cet amendement propose :

Une augmentation des crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action 04 « Économie sociale, solidaire et responsable » du programme n° 305 « Stratégies économiques » ;

Une réduction à due concurrence des crédits de l’action 23 « Industrie et services » du programme n° 134 « Développement des entreprises et régulations ».

Cette proposition, issue des travaux de la CGScop, s’inscrit pleinement dans une stratégie de pérennisation des PME et ETI en mettant au cœur de leur reprise les salariés, véritables acteurs de la transition économique et sociale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-308

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. REDON-SARRAZY

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

9 000 000

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

9 000 000

 

9 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement vise à restaurer la part étatique du financement des pôles de compétitivité, à hauteur de 9 M€, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Initiés en 2004, les pôles de compétitivité regroupent entreprises de toute taille, organismes de recherches publics ou privés et établissements de formation.

Reposant sur un partenariat étroit entre les différents acteurs, ces pôles bénéficient de financements de l’État, de financements européens, de financements des collectivités territoriales et de financements privés. La part étatique, qui représente en moyenne un tiers des financements publics des pôles, a vocation à financer les missions exercées au bénéfice de l’ensemble des membres des pôles, par exemple l’élaboration de la stratégie du pôle, les activités de labellisation, les actions d’animation de la communauté et des réseaux de pôles. En revanche, l’État ne participe plus aux instances de gouvernance des pôles au niveau local, tout en continuant d’animer et d’orienter leur action vers les priorités nationales (en lien notamment avec France 2030, et avec les stratégies de filières).

Alors que les pôles de compétitivité, qui maillent l’ensemble du territoire français, sont reconnus par l’ensemble des parties prenantes comme des maillons essentiels du développement économique et de l’innovation dans les territoires, la suppression précipitée de la ligne de financement dédiée met en péril leur fonctionnement, au risque de fragiliser les capacités d’innovation des entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises, mais également les écosystèmes locaux de recherche et d’innovation.

Il est donc proposé d’abonder l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation », en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, par un prélèvement de 9 000 000 € sur les crédits de l’action 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-574 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY et MM. BRUYEN, PELLEVAT, BRISSON et SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

9 000 000

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

9 000 000

 

9 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement vise à restaurer la part étatique du financement des pôles de compétitivité, à hauteur de 9 M€, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Initiés en 2004, les pôles de compétitivité regroupent entreprises de toute taille, organismes de recherches publics ou privés et établissements de formation.
Reposant sur un partenariat étroit entre les différents acteurs, ces pôles bénéficient de financements de l’État, de financements européens, de financements des collectivités territoriales et de financements privés. La part étatique, qui représente en moyenne un tiers des financements publics des pôles, a vocation à financer les missions exercées au bénéfice de l’ensemble des membres des pôles, par exemple l’élaboration de la stratégie du pôle, les activités de labellisation,
les actions d’animation de la communauté et des réseaux de pôles. En revanche, l’État ne participe plus aux instances de gouvernance des pôles au niveau local, tout en continuant d’animer et d’orienter leur action vers les priorités nationales (en lien notamment avec France 2030, et avec les stratégies de filières).

Alors que les pôles de compétitivité, qui maillent l’ensemble du territoire français, sont reconnus par l’ensemble des parties prenantes comme des maillons essentiels du développement économique et de l’innovation dans les territoires, la suppression précipitée de la ligne de financement dédiée met en péril leur fonctionnement, au risque de fragiliser les capacités d’innovation des entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises, mais également les écosystèmes locaux de recherche et d’innovation.

Il est donc proposé d’abonder l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation », en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, par un prélèvement de 9 000 000 € sur les crédits de l’action 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-844 rect. quater

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. PIEDNOIR et Jean-Baptiste BLANC, Mme SOLLOGOUB, MM. LEVI, KAROUTCHI, Louis VOGEL et SAURY, Mme BERTHET, MM. CADEC, MICHALLET et CHEVALIER, Mme PERROT, M. de NICOLAY, Mme ROMAGNY et MM. WATTEBLED et GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

9 000 000

9 000 000

Plan France Très haut débit

Statistiques et études économiques

dont titre 2

9 000 000

9 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

TOTAL

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement a pour objet de pérenniser la dotation de soutien aux pôles de compétitivité, essentiels au développement de l'innovation en France, ayant un rôle stratégique pour attirer des investissements privés et renforcer la compétitivité nationale. 

En phase 5 de leur mission (2023-2026), l'État s'était engagé à leur fournir une dotation annuelle de 9 millions d'euros pour garantir leur fonctionnement et soutenir l'économie locale par des collaborations entre PME, ETI, et grands groupes. Supprimer cette dotation affaiblirait leur impact dans les territoires, risquant de freiner l’innovation et l’attractivité de la France.

En conséquence, l'amendement vise à prendre dans l'action n°01 "Infrastructures statistiques et missions régaliennes" du programme n°220 "Statistiques et études économiques" la somme de 9 000 000 € en AE et en CP pour l'attribuer à l'action n°23 "Industrie et services" du programme n°134 "Développement des entreprises et régulations" en AE et en CP.

Le gage étant destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1033

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. Grégory BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

9 000 000

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

9 000 000

 

9 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les pôles de compétitivité regroupent, dans une démarche partenariale, entreprises, centres de formation et organismes de recherche, sur des projets communs et innovants relevant d’une stratégie commune, avec l’objectif d’atteindre une taille critique suffisante pour acquérir une visibilité internationale, ainsi que des positions clés sur les marchés concernés. Par exemple, dans le Maine-et-Loire, Vegepolys Valley est un pôle de compétitivité rassemblant des entreprises, des centres de recherche et de formation du domaine du végétal autour de projets innovants pour renforcer la compétitivité des entreprises. Il compte plus de 600 adhérents, plus de 1 000 projets labellisés.

Dans la loi de finances 2024, une enveloppe de 9 millions d’euros était allouée aux actions de soutien à la gouvernance des pôles de compétitivité. Cette ligne budgétaire a été supprimée du projet de loi de finances 2025. Cet amendement vise à la réintégrer. 

Cet amendement propose d'augmenter de 9 millions d'euros l'autorisation d'engagement et les crédits de paiement de l'action 23 du programme n° 134 « Développement des entreprises et régulations ». Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et conserver un solde à zéro sur cette mission, il minore du même montant l'action 9 du programme n° 220 « Statistiques et études économiques », en autorisation d'engagement et crédits de paiement.

Ce transfert de crédits en défaveur de l'action 9 du programme n° 220 « Statistiques et études économiques », n’est pas le reflet d’une moindre importance accordée audit programme mais répond aux règles de rédaction des amendements en ne créant pas de charges supplémentaires. L'auteure du présent amendement émet par ailleurs le souhait d'une levée de gage par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1601

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. COZIC et Mme ESPAGNAC

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

9 000 000

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

9 000 000

 

9 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit la suppression de la ligne budgétaire consacrée à la participation de l’État au financement des pôles de compétitivité, doté de 9 millions d’euros en AE et en CP en loi de finances initiale pour 2024.

Créés en 2005, les pôles de compétitivité sont des structures de mise en relation des entreprises, des centres de recherche et de formation dont l’activité porte sur un ou plusieurs thèmes communs. Les pôles cherchent à développer les relations entre leurs membres pour favoriser les synergies, stimuler l’innovation et atteindre une plus grande efficacité économique.

Comme le montre la direction générale des entreprises (DGE) dans une note publiée en mars 2023, l’adhésion à un pôle de compétitivité aurait des effets positifs en termes de dépenses de R&D et de performances économiques, en particulier pour les petites et moyenne entreprises. Si les financements privés sont aujourd’hui majoritaires dans le financement des pôles de compétitivité, les financements publics présentent un effet d’entraînement sur les dépenses de R&D. En moyenne, chaque euro d’aide publique engagé engendrerait ainsi près de 2,8 euros de dépenses en R&D privée. Par ailleurs, sur la période 2013 à 2019, les entreprises ayant adhéré aux pôles de compétitivité auraient un chiffre d’affaires plus élevé d’environ 36 % comparé à la situation contrefactuelle de non-adhésion.

Le désengagement de l’État du financement de cette politique publique est donc particulièrement regrettable. Ce choix est d’autant plus surprenant à l’heure où le Gouvernement affirme vouloir engager le pays dans la voie de la réindustrialisation.

Le présent amendement vise donc à rétablir la ligne budgétaire consacrée au financement des pôles de compétitivité par l’État, en majorant les crédits du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de 9 millions d’euros en autorisation d’engagement et en crédits de paiement (action n° 23 « Industrie et services »).

Cette hausse devant être gagée pour être recevable, un prélèvement du même montant est opéré sur les crédits du programme 220 « Statistiques et études économiques » (action n° 9 « Pilotage, soutien et formation initiale ») en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-110 rect. ter

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme Laure DARCOS, MM. CHEVALIER, WATTEBLED, BRAULT et CHASSEING, Mme BOURCIER, M. LAMÉNIE, Mme LERMYTTE et M. CAPUS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

9 000 000

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 9 000 000

 

9 000 000 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Les pôles de compétitivité, qui regroupent des entreprises et des centres de recherche et de formation, jouent depuis 2005 un rôle fondamental dans le développement économique et l’innovation en France. Ils agissent comme un levier pour les investissements privés, générant un retour sur investissement significatif.

Une structure d’animation et de gestion a été mise en place dans chaque pôle. Elles perçoivent pour leur fonctionnement des financements de l’Etat, à hauteur de 9 M€, et des collectivités locales (environ 20 M€ en 2022), ainsi que des financements privés issus des cotisations payées par les membres des pôles ou des prestations qui leur sont facturées. Leurs principales mission consistent :

- à animer la communauté des membres des pôles (recrutement de nouveaux membres, développement du réseau, sensibilisation aux thématiques du pôle, organisation d’événements professionnels) ;

- à accompagner les projets collaboratifs portés par plusieurs membres des pôles mais aussi à accompagner leurs projets individuels d’innovation

- à apporter un appui pour la recherche de financements publics régionaux, nationaux ou européens ;

- à aider les membres des pôles à identifier des partenaires ou des clients et à acquérir une meilleure compréhension des marchés étrangers.

Les pôles de compétitivité sont entrés dans leur 5ème phase d’action pour la période 2023-2026 avec le soutien de l’État et des Régions. Pour la durée de cette phase, l’État s’est engagé à soutenir les pôles avec un budget de fonctionnement de 9 millions d’euros par an. Réduire ou supprimer cette dotation compromettrait sérieusement leur fonctionnement, limiterait la dynamique d’innovation dans les territoires pour les PME, ETI et grands groupes travaillant en collaboration et amoindrirait l’attractivité de la France pour les investissements privés et l’innovation.

Le présent amendement vise à maintenir le financement de l’Etat à hauteur de 9 millions d'euros par abondement des crédits du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » (action 23), afin de restaurer le budget des pôles de compétitivité, et diminution à due concurrence des crédits portés au programme 305 « Stratégies économiques » (action 1) de la mission Économie.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique à l"amendement II-308





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1021 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

9 000 000

 

9 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

9 000 000 

 

9 000 000 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

9 000 000

9 000 000

9 000 000

9 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à augmenter de 9 millions d'euros les crédits attribués au programme développement des entreprises et régulation, afin de restaurer le budget des pôles de compétitivité et de croissance.

Les 55 pôles labellisés partout sur le territoire, regroupant plus de 1 000 salariés, sont entrés dans leur 5ème phase d’action pour la période 2023-2026 avec le soutien de l’État et des Régions. Pour la durée de cette phase, l’État s’est engagé à soutenir les pôles avec un budget de fonctionnement de 9 millions d’euros par an. Réduire ou supprimer cette dotation compromettrait le fonctionnement des pôles de compétitivité, limiterait la dynamique d’innovation dans les territoires pour les PME, ETI et grands groupes qui travaillent en collaboration et amoindrirait l’attractivité de la France pour les investissements privés et l’innovation.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, de minorer de 9 millions d'euros les crédits du programme 305 "Stratégies économiques", en aucun cas pour pénaliser ce programme mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique à l"amendement II-308





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-370

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

4 000 000

 

4 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les normes volontaires constituent un outil indispensable pour permettre aux entreprises d’être performantes en France et sur la scène internationale et de se développer. Véritable passeport pour mieux vendre hors des frontières nationales, elles permettent de devenir référent sur un marché, de positionner des produits ou des services comme des références à l’international. Elles constituent un repère important pour les consommateurs qui savent trouver dans la normalisation un gage de confiance lorsqu’il s’agit de concrétiser un achat. Elles sont également un moyen d’assurer à la France sa souveraineté et de participer efficacement à son rayonnement.

Les normes volontaires sont, à tout point de vue, des atouts majeurs pour la politique économique de notre pays et un des moyens de répondre aux enjeux auquel il est confronté. Si le France ne s’y impliquait pas, elle les subirait. Il s’agit d’un combat stratégique et quotidien.

Les travaux de normalisation volontaire s’effectuent, en France, sous l’égide de l’Association française de normalisation (AFNOR). Il s’agit d’une mission d’intérêt général réalisée par AFNOR en coopération étroite avec les acteurs économiques français.

La loi de finances pour 2024 a permis à AFNOR de bénéficier de 6M€ au titre du programme 134 pour financer une partie de ces missions d’interet général. Il s’agissait déjà d’un financement réduit au regard du budget global d’AFNOR. 

La loi de finances pour 2025 maintient un haut niveau de financement du programme 134 mais a fait disparaître AFNOR de la liste des opérateurs susceptibles d’être financés.

Cette situation n’est pas acceptable.

Certes AFNOR est prête à prendre toute sa part, comme elle le fait depuis plus de quinze ans, à l’effort budgétaire aujourd'hui demandé à tous les acteurs français, mais il serait dommageable de couper tout soutien de l’Etat à AFNOR via un financement public structurel. Le financement public d’AFNOR a en effet connu de nombreuses évolutions, ayant été progressivement réduit de 50% entre 2010 et 2024, passant de 15M€ à 7,9M€ en quatorze ans. La suppression imposée par le projet de loi de finances impliquerait ainsi, en l’espace d’une seule année, une réduction brutale et injustifiée de 100%.

Et ce alors que dans le même temps, l’Allemagne continue de subventionner l'organisme homologue d'AFNOR (le DIN (Deutsche Institut für Normung)), que la Chine mène une offensive très agressive en matière de normalisation volontaire, via le SAC (Standards Administration of China) et que les Etats Unis d’Amérique restent très présents. Il serait donc incompréhensible que l’Etat français se désengage ainsi d’un tel dossier reconnu comme stratégique dans des rapports récents établis par le Sénat ou le Conseil d'Etat (rapport  sur la souveraineté).

Alertés, les Pouvoirs publics français, compte tenu de l’importance des enjeux et suite à de très récents échanges, sont prêts à accorder un financement public à AFNOR, dans le cadre du Projet de Loi de Finances pour 2025, à hauteur de 4 000 000 d’euros, en sus des 2 000 000 d’euros figurant déjà dans le programme 134 mais entièrement consacrés aux cotisations dues aux organismes internationaux œuvrant en matière de normalisation volontaire et qui pourraient être portés, à l’avenir, par le ministère en charge des Affaires étrangères comme ce fut le cas antérieurement.

Ce financement public de 4 000 000 d’euros reste néanmoins pour AFNOR, une réduction de 30 % de la subvention qui lui a été accordée pour 2024, et induit pour elle d’importants ajustements et adaptations dans le cadre de ses activités pour 2025, tout en étant parfaitement consciente des efforts que les opérateurs économiques doivent réaliser dans le contexte actuel des finances publiques françaises.

Cet amendement vise donc à demander une hausse du programme 134 afin de marquer l’attachement du Parlement à maintenir un financement public d’AFNOR. Aussi, afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, soutenu par les Pouvoirs publics, il est donc proposé de majorer, en concertation avec l’Etat, en AE et CP, de 4 000 000 euros les crédits de l’action 23 du programme 134, par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 01 du programme 220.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-681 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. CABANEL, Mmes JOUVE et GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme PANTEL et M. GOLD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

4 000 000

 

4 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à rétablir les crédits dévolus à l’Association Française de normalisation (AFNOR), qui ont disparu dans le PAP 2025 à la hauteur des crédits ouverts en PLF 2024.

La normalisation constitue un facteur important de compétitivité pour les entreprises. Par l’homogénéisation des spécifications des produits et services, elle leur permet l’accès à l’ensemble des marchés mondiaux. Elle constitue également un moyen d’accroître fortement l’impact économique d’une innovation ou d’un titre de propriété industrielle.

La subvention de l’État est versée au titre de la mission d’intérêt général de pilotage et de coordination du système français de normalisation prévue par le décret n° 2009-697 du 16 juin 2009, amendé en 2021. L’Association française de normalisation (AFNOR), association régie par la loi de 1901 et reconnue d’utilité publique, représente la France au sein des organisations de normalisation non gouvernementales européennes et internationales.

S’inscrivant dans un contexte économique très évolutif, porteur d’enjeux et de risques pour le système français de normalisation, l’ensemble de ces actions vise à renforcer l’utilisation de la normalisation comme levier de compétitivité et de croissance des entreprises et à accroître la performance du système français de normalisation pour mieux défendre les intérêts français sur les scènes européenne et internationale.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en AE et CP, de 4 000 000 euros les crédits de l’action 23 du programme 134 (en sus des 2 000 000 figurant déjà dans le programme 134), par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 01 du programme 220.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-924 rect. quater

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. LEMOYNE, Mme Valérie BOYER, MM. BUIS et FOUASSIN, Mme PHINERA-HORTH, M. LEVI, Mmes CAZEBONNE, HAVET, DEVÉSA, SAINT-PÉ, RAMIA, SOLLOGOUB et ROMAGNY et MM. BUVAL et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

4 000 000

 

4 000 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet de rétablir des crédits budgétaires pour la stratégie de normalisation française à hauteur de 4 millions d’euros supplémentaires. Cela permettra à l’Etat d’assumer sa mission en matière de soutien à la compétitivité des entreprises françaises en continuant d’accompagner l’Association française de normalisation (AFNOR).

Alors que l’environnement mondial se caractérise par une hyper-compétition, il est anormal que l’Etat ait purement et simplement divisé par trois les crédits dédiés à la stratégie den normalisation, les passant de 6,3 millions d’euros dans la loi de finances pour 2024 à 2 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2025.

Partant du postulat selon lequel « qui fait la norme, fait le marché », la France ne saurait se permettre de réduire son engagement dans ce domaine, qui plus est lorsque le rapport de Mario DRAGHI préconise une stratégie de compétitivité européenne qu’a fait sienne la nouvelle Commission européenne.

Le Sénat, dans le rapport de la mission d’information de Jean-Baptiste Lemoyne et Marie-Noëlle Lienemann sur « L’intelligence économique comme outil de reconquête économique », adopté à l’unanimité par la commission des affaires économiques, proposait justement en 2023 d’affermir la stratégie française de normalisation. En effet, d’autres puissances y consacrent désormais des moyens considérables et talonnent la France en termes d’influence dans les organisations internationales de normalisation.

C’est pourquoi il est crucial de maintenir des crédits budgétaires en faveur de l’AFNOR qui est l’opérateur majeur de la stratégie française en la matière. L’AFNOR a déjà vu sa dotation baisser de 10 millions d’euros en 20 ans alors que des puissances partenaires et néanmoins concurrentes de la France ne cessent d’investir dans leurs outils comme l’Allemagne le fait au travers du DIN (Deutsches Institut fûr Normung eV) ou le Royaume- Uni via le BS (British Standard Institute).

Il est donc proposé d’abonder de 4 millions d’euros en AE et en CP l’action 23 « Industrie et Services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation », cette dépense étant compensée par un prélèvement de 4 millions d’euros en AE et en CP sur l’action 09 l’action n° 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1038

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

3 200 000

 

3 200 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

3 200 000

 

3 200 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

3 200 000

3 200 000

3 200 000

3 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement d'appel nous souhaitons rappeler notre attachement à l'Instut national de la consommation et au magazine 60 millions de consommateurs qui  est  réalisé par des journalistes professionnels qui travaillent en étroite collaboration avec les ingénieurs, juristes, économistes et documentalistes de l'INC. Cela en toute indépendance. Pourtant entre 2012 et 2020 le montant de subvention» à l'INC , passé de 6,3 millions d'euros à 2,7 millions d'euros et aujourd'hui  l'État arguant de difficultés financière veut trouver un repreneur  à ce magasine par l'INC depuis 1970, au risque de mettre a mal son indépendance. 

Pour préserver l’indépendance ce magazine nous proposons un abondement financier de l'État à hauteur de 3,2 millions d'euros

Nous proposons plus particulièrement de créditer l’action 24 du programme 134, d’un montant de 3.2millions d’euros.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant cet amendement  procède aux mouvements de crédits suivants :

- L’action 24 du programme 134 « Régulation concurrentielle des marchés, protection économique et sécurité du consommateur » est majorée de 3.2millions d’euros en AE et CP. En conséquence : - L’action 01 du programme 305 « Stratégies économiques » est minorée de 3.2 millions d’euros en AE et CP.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-313

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme NOËL

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 300 000

 

1 300 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

1 300 000

 

1 300 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000

1 300 000

1 300 000

1 300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à préserver le label « Entreprise du patrimoine vivant » (action 23 du programme 134). Ce label, créé en 2005, distingue des entreprises artisanales et industrielles aux savoir-faire d’exception, qui font l’excellence et le rayonnement de la France dans les territoires et à l’étranger.

Dans le cadre de la stratégie nationale des métiers d’art lancée fin 2023, l’objectif de 2 500 entreprises labellisées à horizon 2025 avait été fixé. Au sein du projet de loi de finances (PLF) pour 2024, 1,05 M€ était dédié à la gestion du label par voie de marché public.

Or les crédits alloués à la gestion du label au sein du PLF pour 2025, qui s’élèvent à 0,2 M€ en AE et 0,3 M€ en CP, ne permettent pas d’exécuter le marché public en 2025. Dès lors, aucune entreprise ne pourrait être labellisée en 2025. Cela compromet gravement l’atteinte de l’objectif de 2 500 entreprises labellisées en 2025, alors que seules 1 000 entreprises sont labellisées aujourd’hui et qu’est prévue le 7 décembre prochain la réouverture de Notre-Dame de Paris, à laquelle ont œuvré des centaines d’artisans d’art – maîtres-verriers, restaurateurs de peintures, restaurateurs de sculptures, patineurs, dinandiers ou facteurs d’orgues.

La disparition du label entraîne en outre un important risque financier pour l’État. En effet, la rupture du marché public expose l’État au versement d’indemnités au délégataire. Elle entraînerait également le remboursement par l’État des sommes déjà versées par les entreprises candidates au label au titre de la redevance pour l’instruction de leur dossier, dont le montant peut atteindre 1 950 euros par entreprise. Au total, le montant des indemnités et des remboursements serait supérieur au montant des crédits nécessaires à la préservation du label en 2025, qui est estimé à 1,5 M€.

Ce montant permettrait de financer l'instruction d'un nombre croissant de candidatures, en lien avec la montée en puissance du label, tout en augmentant sa visibilité auprès des entreprises industrielles et artisanales.

Il est donc proposé d’abonder l’action n° 23 « Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation », en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, par un prélèvement de 1 300 000 € sur les crédits de l’action 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-455 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 300 000

 

1 300 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 1 300 000

 

 1 300 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000

1 300 000

1 300 000

1 300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 1,3 million d'euros d’euros l’action « 23 – Industrie et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulations », afin de pérenniser la gestion du label EPV.

Le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV), créé en 2005, constitue un dispositif unique en son genre, destiné à valoriser et soutenir les entreprises maîtrisant des savoir-faire artisanaux et industriels rares. Ce label, sous l'égide du ministère de l'Économie et des Finances, est attribué pour une durée de cinq ans par les préfets de région et rassemble aujourd'hui plus de 1 000 entreprises réparties sur l'ensemble du territoire.

Ces entreprises, présentes dans des secteurs d'excellence tels que la mode, le luxe, la gastronomie, ou encore la conservation du patrimoine, incarnent le savoir-faire français tout en contribuant à son rayonnement international. Leur rôle économique est tout aussi remarquable : elles génèrent plus de 60 000 emplois et un chiffre d'affaires cumulé de 14,2 milliards d'euros, dont plus de la moitié issue des exportations.

Cependant, ces entreprises font face à des défis économiques majeurs, notamment la baisse des exportations vers certains marchés stratégiques et des incertitudes commerciales à l'échelle internationale. Dans ce contexte, le soutien public au label EPV est essentiel pour maintenir la compétitivité de ces entreprises d'excellence.

Le Projet de Loi de Finances pour 2025 prévoit une ligne budgétaire de 200 000 euros dédiée à la gestion du label EPV. Or, ce montant est largement insuffisant pour assurer la pérennité du dispositif. Une telle sous-budgétisation ferait non seulement peser un risque sur le fonctionnement de la procédure d'attribution du label, mais pourrait également entraîner des coûts importants pour l'État en cas de rupture du marché public ou de remboursements des frais engagés par les entreprises labellisées.

Afin de préserver ce dispositif stratégique, il est proposé d'augmenter cette ligne budgétaire de 1,3 million d'euros, la portant ainsi à 1,5 million d'euros.

En autorisations d’engagement, par un prélèvement de 1.300.000 d’euros des crédits de « l’action statistiques et études économiques » ;

En crédit de paiement, par un prélèvement de 1.300.000 d’euros des crédits de « l’action statistiques et études économiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-700 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. LEMOYNE, Mme Valérie BOYER, MM. BUIS et FOUASSIN, Mme PHINERA-HORTH, M. LEVI, Mmes CAZEBONNE, HAVET, DEVÉSA, JOUVE et SAINT-PÉ, M. CHASSEING, Mmes RAMIA, SOLLOGOUB et ROMAGNY et MM. WATTEBLED, BUVAL et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 300 000

 

1 300 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

1 300 000

 

1 300 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000

1 300 000

1 300 000

1 300 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement a pour objet de porter à 1,5 millions d’euros au total les crédits dédiés aux actions de développement des PME, et en particulier aux entreprises du patrimoine vivant (EPV).

Il est regrettable que le projet de loi de finances pour 2025 n’ait prévu, à ce stade, que 200.000 euros pour accompagner le label EPV, label de l’Etat, alors que la loi de finances pour 2024 avait prévu 1,05 million d’euros et que le règlement de la consultation menée par l’Etat pour la gestion du dispositif label entreprise du patrimoine vivant (EPV) pour le compte de l'Etat prévoyait un montant indicatif annuel de 1,5 million d’euros.

Les 1.500 entreprises labellisées Entreprises du Patrimoine Vivant sont de véritables pépites qui font rayonner la France et nos territoires par un savoir-faire artisanal ou industriel exceptionnel. Ces TPE, PME ou ETI représentent plus de 60.000 emplois et plus de 14 milliards d’euros de CA cumulé et constituent des pôles d’excellence sur et pour nos territoires.

Parmi celles-ci des entreprises comme La Compagnie Dumas à Tonnerre, les Anis de Flavigny, la Moutarderie Fallot à Dijon, l’Atelier Makhila Ainciart Bergara à Larressore, sans oublier Saint James, Repetto ou Degrenne pour n’en citer que quelques-unes.

Conscient de l’importance d’accompagner ces entreprises, l’Etat leur a dédié tout un volet d’actions dans le cadre de la Stratégie nationale en faveur des métiers d’art, présentée le 30 mai 2023. Pour continuer de la mettre en œuvre il est indispensable de reconduire des moyens à la hauteur des objectifs fixés.

Cela permettra notamment de poursuivre la structuration de la filière des métiers d’art. Plus particulièrement, il s’agira de financer la montée en puissance du label « EPV » dans la gestion des demandes et sa communication, avec l’objectif gouvernemental de doubler le nombre d’entreprises labellisées, soit 2 500 entreprises labellisées « EPV » à horizon 2025.

Dans ce cadre, il serait d’ailleurs judicieux que l’Etat puisse mieux accompagner et donc s’appuyer plus fortement sur le Réseau Excellence EPV, dont le maillage régional est une force, pour développer le label et atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale en faveur des métiers d’art.  

En conclusion, seul le vote de cet amendement garantit le maintien d’un soutien au label des Entreprises du Patrimoine Vivant.

Afin d'atteindre cet objectif, cet amendement abonde de 1.300.000€ en AE et en CP l’action n° 23 « Industries et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » :

· en autorisations d’engagement, par un prélèvement de 1.300.000€ des crédits de l’action n° 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques » ;

· en crédits de paiement, par un prélèvement de 1.300.000€ des crédits de l’action n° 09 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1088 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme BILLON, MM. DELCROS et Jean-Michel ARNAUD, Mme PERROT, M. DUFFOURG, Mmes VERMEILLET, Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ et MM. PERRION, PARIGI et CAPUS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 300 000

 

1 300 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

1 300 000

 

1 300 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2024 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000

1 300 000

1 300 000

1 300 000

SOLDE

0

0

Objet

Le label EPV (Entreprise du patrimoine Vivant), créé en 2005 et rattaché au ministère de l’Économie et des Finances, est attribué pour 5 ans à des entreprises maîtrisant des savoir-faire artisanaux ou industriels rares. Il permet de reconnaître et de promouvoir ces entreprises qui incarnent l’excellence de nos métiers et de nos traditions. À ce jour, il rassemble plus de 1 000 entreprises, principalement dans les domaines de la mode et du luxe, de la décoration, de l’art de vivre, de la gastronomie et du patrimoine. Ces entreprises représentent plus de 60 000 emplois et 14,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulés. Plus de la moitié d'entre elles exportent leur savoir-faire, contribuant au rayonnement de la France dans le monde entier.

Alors qu'au PLF pour 2024, plus d’un million d’euros étaient attribués au financement de la gestion du label et à son développement, cette année les crédits ont dégringolé à 200 000 euros en autorisation d’engagement. La gestion du label et sa communication ont perdu, en une année, 80% de leurs crédits. La pérennité du label EPV s'en voit menacée, alors même qu'en 2023 le gouvernement avait fixé l'objectif ambitieux d'atteindre 2500 entreprises labellisées.

Par ailleurs, le montant de l’accord cadre récemment signé entre le nouvel opérateur-gestionnaire du label EPV et l’État s’élève à 1,5 millions d’euros par an (marché conclu sur 2 ans, reconductible deux fois 1 an).

Cet amendement vise donc à rectifier la dotation du label EPV à hauteur de ce montant afin que l’État puisse tenir ses engagements financiers.  

Pour des raisons de recevabilité financière, il est proposé :

- d’augmenter de 1 300 000 euros en AE et CP les crédits de l’action n° 23 « Industries et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » ;

- de minorer en conséquence de 1 300 000 euros en AE et CP les crédits de l’action n° 01 « Infrastructures statistiques et missions régaliennes » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-491 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Tombé

M. LEMOYNE, Mme Valérie BOYER, MM. BUIS et FOUASSIN, Mme PHINERA-HORTH, M. LEVI, Mmes CAZEBONNE, HAVET, DEVÉSA, JOUVE, SAINT-PÉ, RAMIA, SOLLOGOUB et ROMAGNY et MM. WATTEBLED, BUVAL et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

800 000

 

800 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

800 000

 

800 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

800 000

800 000

800 000

800 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement a pour objet de maintenir au niveau de 2024 les crédits dédiés aux actions de développement des PME, et en particulier aux entreprises du patrimoine vivant (EPV).

Il est regrettable que le projet de loi de finances pour 2025 n’ait prévu, à ce stade, que 200.000 euros pour accompagner le label EPV, label de l’État, alors que la loi de finances pour 2024 avait prévu 1,05 million d’euros.

En effet, les 1.500 entreprises labellisées Entreprises du Patrimoine Vivant sont de véritables pépites qui font rayonner la France et nos territoires par un savoir-faire artisanal ou industriel exceptionnel.

Ces TPE, PME ou ETI représentent plus de 60.000 emplois et plus de 14 milliards d’euros de CA cumulé et constituent des pôles d’excellence sur et pour nos territoires.

Parmi celles-ci des entreprises comme La Compagnie Dumas à Tonnerre, les Anis de Flavigny, la Moutarderie Fallot à Dijon, l’Atelier Makhila Ainciart Bergara à Larressore, sans oublier Saint James, Repetto ou Degrenne pour n’en citer que quelques-unes.

Conscient de l’importance d’accompagner ces entreprises, l’État leur a dédié tout un volet d’actions dans le cadre de la Stratégie nationale en faveur des métiers d’art, présentée le 30 mai 2023. Pour continuer de la mettre en œuvre il est proposé de reconduire les crédits votés en 2024. Cela permettra de poursuivre la structuration de la filière des métiers d’art. Plus particulièrement, il s’agira de financer la montée en puissance du label « EPV » dans la gestion des demandes et sa communication, avec l’objectif Gouvernemental de doubler le nombre d’entreprises labellisées, soit 2 500 entreprises labellisées « EPV » à horizon 2025.

Dans ce cadre, il serait d’ailleurs judicieux que l’État puisse mieux accompagner et donc s’appuyer plus fortement sur le Réseau Excellence EPV, dont le maillage régional est une force, pour développer le label et atteindre les objectifs fixés par la Stratégie nationale en faveur des métiers d’art.

Afin d’atteindre cet objectif, cet amendement abonde de 800 000 euros en AE et en CP l’action n° 23 « Industries et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » :

- en autorisation d’engagement, par un prélèvement 800 000 euros de crédits de l’action n° 9 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « statistiques et études économiques » ;

- en crédits de paiement, par un prélèvement de 800 000 euros des crédits de l’action n° 9 « Pilotage, soutien et formation initiale » du programme 220 « statistiques et études économiques » ;

En conclusion, seul le vote de cet amendement garantit le maintien d’un soutien au label des Entreprises du Patrimoine Vivant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1089 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Tombé

Mme BILLON, MM. DELCROS et Jean-Michel ARNAUD, Mme PERROT, M. DUFFOURG, Mmes VERMEILLET, Olivia RICHARD, de LA PROVÔTÉ et SAINT-PÉ et MM. PERRION, LEVI, PARIGI et CAPUS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

800 000

 

800 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

800 000

 

800 000

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2024 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

800 000

800 000

800 000

800 000

SOLDE

0

0

Objet

Amendement de repli. 

Cet amendement vise à rectifier la dotation du label EPV à hauteur d'un montant total d'un million d'euros. Pour des raisons de recevabilité financière, il est proposé :

- d’augmenter de 800 000 euros en AE et CP les crédits de l’action n° 23 « Industries et services » du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » ;

- de minorer en conséquence de 800 000 euros en AE et CP les crédits de l’action n° 01 « Infrastructures statistiques et missions régaliennes » du programme 220 « Statistiques et études économiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-623 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY et MM. PELLEVAT, BRISSON et SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000

1 000 000

Plan France Très haut débit

Statistiques et études économiques

dont titre 2

Stratégies économiques

dont titre 2

1 000 000

1 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Conformément à la recommandation du rapport pour Soutenir l'investissement dans les start-ups, PME innovantes et PME de croissance, le présent amendement vise à augmenter les crédits du programme 134 et plus particulièrement les moyens alloués au programme French Tech Tremplin.

Lancé en 2019 à l’initiative de la Mission French Tech, le programme French Tech Tremplin permet à des personnes éloignées de l’entrepreneuriat de créer leur start-up grâce à l’accompagnement de structures comme Diversidays ou les Déterminés. Au total près de 500 personnes ont été accompagnées lors de la première phase du programme. L'objectif de cet amendement d'appel est de mettre en avant cette initiative et d'appeler à son développement.

Il ne s’agit pas de pénaliser le programme 305 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1019

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 1 000 000

 

 1 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits du programme 134 et plus particulièrement les moyens alloués au programme French Tech Tremplin.

Lancé en 2019 à l’initiative de la Mission French Tech, le programme French Tech Tremplin permet à des personnes éloignées de l’entrepreneuriat de créer leur start-up grâce à l’accompagnement de structures comme Diversidays ou les Déterminés. Au total près de 500 personnes ont été accompagnées lors de la première phase du programme. L'objectif de cet amendement est de mettre en avant cette initiative et d'appeler à son développement.

Il ne s’agit pas de pénaliser le programme 305 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-619 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY et MM. PELLEVAT, BRISSON et SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000

1 000 000

Plan France Très haut débit

Statistiques et études économiques

dont titre 2

Stratégies économiques

dont titre 2

1 000 000

1 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Conformément à la recommandation du rapport pour Soutenir l'investissement dans les start-ups, PME innovantes et PME de croissance, le présent amendement vise à augmenter les crédits du programme 134 et plus particulièrement les moyens alloués aux bourses French Tech à destination des femmes.

Alors que seule une start-up du Next 40 est dirigée par une femme, il convient de renforcer drastiquement la féminisation du secteur de l'innovation en France. Cet amendement vise à soutenir un programme d'accompagnement financier pour former 10 000 jeunes filles aux métiers de la tech, lancé par le Gouvernement en 2023.

Il ne s’agit pas de pénaliser le programme 305 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1018

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000

 

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 1 000 000

 

 1 000 000

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits du programme 134 et plus particulièrement les moyens alloués aux bourses French Tech à destination des femmes. 

Alors que seule une start-up du Next 40 est dirigée par une femme, il convient de renforcer drastiquement la féminisation du secteur de l'innovation en France. Cet amendement vise à soutenir un programme d'accompagnement financier pour former 10 000 jeunes filles aux métiers de la tech, lancé par le Gouvernement en 2023.

Il ne s’agit pas de pénaliser le programme 305 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-877 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. MICHAU et MONTAUGÉ, Mme BLATRIX CONTAT, MM. MÉRILLOU, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, MM. DARRAS, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Politique d’accompagnement et de développement des monnaies locales

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

600 000

 

600 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Politique d’accompagnement et de développement des monnaies locales

600 000

 

600 000

 

TOTAL

600 000

600 000

600 000

600 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement proposé par les sénateurs du groupe socialiste, écologiste et républicain s’inscrit dans les recommandations du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS), mandaté par le Gouvernement pour évaluer la loi ESS de 2014, régissant les monnaies locales à son article 16. Il vise à soutenir le développement des monnaies locales qui jouent un rôle fondamental en permettant de financer les circuits courts et le commerce de proximité, de développer l’économie des territoires dans un cadre écologique. Elles permettent aussi d’accélérer la transition numérique des TPE, PME et commerces locaux grâce au déploiement de nouveaux moyens de paiement numériques accessibles à tous.

Dans son Avis sur le Bilan de la loi de 2014 (pages 86- 90), publié en juillet de cette année, le CSESS recommande que l’État impulse un financement de l'ordre de 2,2 millions d'euros par an pour soutenir le changement d’échelle des monnaies locales. Ce financement initial sera ensuite complété par des investissements privés et des collectivités locales. Dans ce cadre de rigueur budgétaire actuelle, ce financement est revu à la baisse pour 2025, à hauteur de 600 000 euros.

Les monnaies locales complémentaires (MLC) se développent en France depuis 2010 et il en existe aujourd’hui 80, rassemblant plus de 10 000 entreprises et associations. De nombreuses collectivités territoriales, dont les métropoles de Bordeaux, Lyon, Strasbourg, Grand Angoulême, Grand Avignon, Nantes et les régions Normandie et Bourgogne-Franche-Comté ont compris les avantages économiques, sociaux et environnementaux des MLC, les intégrant dans leurs dépenses publiques et services.

Les impacts positifs ont été confirmés par une mesure d’impact et des études universitaires : un paiement en MLC génère entre 25% et 55% de revenus supplémentaires pour le territoire par rapport à un paiement en euros en incitant les professionnels à favoriser les commerces locaux. Après leur adhésion à leur monnaie locale, les professionnels voient en moyenne leur chiffre d’affaires augmenter de 9 à 12% via la création d’un réseau de fidélisation de la clientèle. A cela s’ajoute un impact environnemental du fait des circuits courts et des évolutions des pratiques par les adhérents professionnels comme individuels.

Les MLC promeuvent des valeurs de cohésion sociale chères à l'économie sociale et solidaire (ESS) : de nombreuses MLC sont impliquées dans des initiatives en faveur des publics les plus vulnérables, comme les dispositifs de sécurité alimentaire. Au-delà de cela, elles constituent un formidable levier pour créer des liens et favoriser les partenariats, voire encourager l’innovation entre les acteurs qui poursuivent des objectifs commun sur un territoire.

L’enveloppe de 600 000 euros demandée permettra de créer au moins vingt-cinq emplois directs sur l'ensemble du territoire français à court terme. Les fonds seront utilisés pour financer :

- La poursuite du programme d’accompagnement dispensé par les structures nationales auprès de monnaies sélectionnées (diagnostic terrain, formation continue professionnalisante auprès des porteurs de projet, prestation de conseil pour la digitalisation des monnaies, suivi mensuel des monnaies, capitalisation des savoirs, évaluation d’impact) = 100 000€- Le développement d’outils numériques efficaces et sécurisés : d’une part, des outils de gestion spécifiques aux besoins des monnaies locales et, d’autre part, les outils de digitalisation de la monnaie elle-même (application mobile de paiement, gestion des flux, sécurité, etc.) = 100 000€

- Une impulsion pour au moins 1 poste clef au sein des monnaies accompagnées : délégué général, chargé de développement et/ou assistant administratif et financier. Ces trois postes permettent à l’association de se développer et d’atteindre le seuil d’autofinancement à cinq ans = 100 000€

- Un fonds de sécurisation dédié aux monnaies locales présentant des perspectives de développement à moyen terme. Ce fonds permettra, au cas par cas, de financer de l’investissement numérique, des études de faisabilité, de l’aide à l’embauche, de la communication, etc. selon les besoins des monnaies concernées = 300 000€

Afin de gager cette création de programme au sein de la mission « Économie » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de flécher 600 000 euros de l'action 23 "Industries et services "du programme 134 "Développement des entreprises et régulations"  vers ce nouveau programme intitulé « Politique d'accompagnement et développement des monnaies locales ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés au programme 134, les auteurs de cet amendement appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-881

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, MÉRILLOU, MONTAUGÉ, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, MM. DARRAS, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de sécurisation des monnaies locales

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

300 000

 

300 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Fonds de sécurisation des monnaies locales

300 000

 

300 000

 

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds de sécurisation de 300 000 euros pour soutenir et renforcer le développement des monnaies locales complémentaires (MLC), outils innovants au service du tissu associatif, de la cohésion territoriale et de la transition écologique.

Cet amendement s’inscrit dans les recommandations du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS), mandaté par le Gouvernement pour évaluer la loi ESS de 2014.

Dans son Avis sur le bilan de la loi de 2014 (pages 86-90), publié en juillet 2024, le CSESS préconise un financement annuel de 2,2 millions d’euros pour accompagner le changement d’échelle des MLC, financement destiné à être complété par des investissements privés et des collectivités locales.

Les MLC, portées localement par des associations, se sont multipliées en France depuis 2010 : on en recense aujourd’hui 80, regroupant plus de 10 000 entreprises et associations. Ces monnaies renforcent le dynamisme économique des territoires tout en jouant un rôle clé d’éducation populaire et de sensibilisation. Leur gouvernance partagée, impliquant entreprises, collectivités, habitants et associations, favorise la coopération locale. Par exemple, 84 % des utilisateurs de MLC affirment avoir découvert de nouvelles initiatives citoyennes grâce à ces dispositifs.

Les MLC constituent un levier transversal pour les collectivités locales. À titre d’exemple, le système de parrainage en monnaie locale au Pays basque permet de reverser chaque année plusieurs dizaines de milliers d’euros au tissu associatif, sans aucun coût pour la collectivité. De grandes collectivités comme Bordeaux Métropole, Lyon Métropole ou encore les régions Normandie et Bourgogne-Franche-Comté soutiennent activement ces initiatives.

Le fonds de 300 000 euros proposé par cet amendement permettra de financer 10 à 15 monnaies locales présentant des perspectives de changement d’échelle à moyen terme. Les montants, ajustés aux besoins spécifiques des projets, seront compris entre 5 000 et 40 000 euros et couvriront divers besoins :

Soutien au recrutement ou au maintien de postes ;

Investissements numériques pour moderniser et sécuriser les systèmes de paiement ;

Actions de formation, de communication ou de conseil.

Ce fonds favorisera ainsi l’émergence de monnaies locales suffisamment matures pour intégrer le programme d’accompagnement au changement d’échelle du Mouvement Sol, fédération française des MLC.

Pour respecter les règles de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement propose de flécher 300 000 euros de l'action 23 "Industries et services" du programme 134 "développement des entreprises et régulations" vers ce nouveau programme intitulé « Fonds de sécurisation des monnaies locales ». Cependant, le Gouvernement est appelé à lever ce gage afin de ne pas réduire les moyens dédiés au programme 134.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-878

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, GILLÉ, MONTAUGÉ, MÉRILLOU et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, MM. DARRAS, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Accélérer la transition numérique des TPE et PME locales grâce aux monnaies locales

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement des entreprises et régulations

dont titre 2

 

100 000

 

100 000

Plan France Très haut débit

 

 

 

 

Statistiques et études économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Stratégies économiques

dont titre 2

 

 

 

 

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

 

 

 

 

Accélérer la transition numérique des TPE et PME locales grâce aux monnaies locales

100 000 

 

100 000 

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement s’inscrit dans les recommandations du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale et Solidaire (CSESS), mandaté par le Gouvernement pour évaluer la loi ESS de 2014, régissant les monnaies locales à son article 16, mais aussi dans une prise en compte de la rigueur budgétaire actuelle. Dans son Avis sur le Bilan de la loi de 2014 (pages 86-90), publié en juillet de cette année, le CSESS recommande que l’État impulse un financement de l'ordre de 2,2 millions d'euros par an pour soutenir le changement d’échelle des monnaies locales. Ce financement initial aurait ensuite été complété par des investissements privés et des collectivités locales.

Il vise à accélérer la transition numérique des TPE, PME et Commerces locaux grâce au déploiement de nouveaux moyens de paiement numériques accessibles à tous : les monnaies locales complémentaires (MLC).

Les impacts positifs des MLC ont été confirmés par une mesure d’impact et des études universitaires : un paiement en MLC génère entre 25% et 55% de revenus supplémentaires pour le territoire par rapport à un paiement en euros en incitant les professionnels à favoriser les commerces locaux. Après leur adhésion à leur monnaie locale, les professionnels voient en moyenne leur chiffre d’affaires augmenter de 9 à 12%, via la création d’un réseau de fidélisation de la clientèle. On peut ajouter à cela un impact environnemental du fait des circuits courts et des évolutions des pratiques par les adhérents professionnels comme individuels.

Or, le support numérique est un moyen indispensable pour permettre l’essor de ces monnaies locales en soutien aux entreprises locales et aux institutions de l’ESS. Ainsi, l’Eusko, monnaie locale du Pays basque, suite à sa digitalisation, s’est rapidement imposée comme la monnaie locale la plus utilisée d’Europe. Lancée sous forme papier en 2013, le volume de monnaie papier en circulation était de 400 000€ en 2017, année de sa digitalisation. 6 ans plus tard, ce montant a été multiplié par dix avec plus de 4 millions d’euskos en circulation.

L’application mobile de paiement permet de répertorier l’ensemble des entreprises locales acceptant la MLC, ce qui leur permet de gagner en visibilité. De plus, la conversion automatisée des euros en MLC pour les utilisateurs particuliers permet d’en faciliter l’usage. Concernant les échanges entre professionnels, le développement d’outils numériques sécurisés et de logiciels de gestion efficaces est indispensable pour les transferts de montants élevés. Ainsi, une digitalisation bien menée permet une fidélisation de la clientèle des commerces et entreprises locales grâce à un moyen de paiement numérique innovant.

L’enveloppe de 100 000€ prévue ici permettra de financer le développement d’outils numériques efficaces et sécurisés : d’une part, des outils de gestion spécifiques aux besoins des monnaies locales (gestion des adhérents, pilotage financier, etc.) et, d’autre part, les outils de digitalisation de la monnaie elle-même (application mobile de paiement, gestion des flux, sécurité, etc.).

Afin de gager cette création de programme au sein de la mission « Économie » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de flécher 100 000 euros de l'action 23 "Industries et services" du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » vers ce nouveau programme intitulé « Accélérer la transition numérique des TPE et PME locales grâce aux monnaies locales complémentaires ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés au programme « Développement des entreprises et régulations », les auteurs de cet amendement appelant le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec ESS France.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCONOMIE

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-874

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, MÉRILLOU, MONTAUGÉ, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE et TISSOT, Mmes LINKENHELD et DANIEL, M. DARRAS, Mme LE HOUEROU, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Chaque année, en annexe au projet de loi de finances, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la politique de l’économie sociale et solidaire. Celui-ci présente et rassemble l’ensemble des moyens dédiés à la politique de l’économie sociale, solidaire et responsable de l’État et des collectivités territoriales.

Objet

Les auteurs de l’amendement proposent la création d’un « orange budgétaire » dédié à l’Économie Sociale et Solidaire (ESS). Actuellement, les crédits budgétaires alloués à l’ESS sont dispersés entre plusieurs programmes, ce qui rend leur suivi difficile. Cet outil permettra de rassembler l’ensemble des moyens budgétaires consacrés à cette politique dans un document unique, offrant ainsi une visibilité complète et cohérente sur les crédits alloués à l’ESS.

La stagnation et la faiblesse des moyens dédiés par l’État au développement transversal de l’ESS dans le programme 305 du budget de l’État, dans un contexte d’inflation qui fragilise durement les modèles de l’ESS, ne sont pas à la hauteur des potentialités de ce mode d’entreprendre.

Contrairement à l’économie conventionnelle, l’ESS n’a pas bénéficié ces dernières années d’une politique publique ambitieuse dédiée au développement de ses entreprises et organisations.

Il serait souhaitable que le gouvernement publie un document de politique transversale sur l’ESS, une annexe dite « orange budgétaire », qui permettrait d’établir une vision plus claire des moyens déployés par l’État pour l’ESS. 

Outre qu'il s’inscrirait dans une logique de transparence, un tel document constituerait certainement un premier pas très utile pour établir une authentique stratégie de développement de l’ESS.

Cet amendement a été travaillé avec ESS France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-629

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

15 473 354 

 

15 473 354

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

654 044 155 

 

654 044 155

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

77 116 

 

77 116

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 5 745 596

3 091 846

 

5 745 596

3 091 846

TOTAL

 

675 340 221 

 

675 340 221

SOLDE

-675 340 221 

-675 340 221

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Travail, emploi et administration des ministères sociaux ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 102 « Accès et retour à l’emploi » à hauteur de 15,5 M€ en AE et en CP, le programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » à hauteur de 654,0 M€ en AE et en CP, le programme 111 « Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail » à hauteur de 77 116 € en AE et en CP, le programme 155 « Soutien des ministères sociaux » à hauteur de 5,7 M€ en AE et en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 675,3 M€ en AE et 675,3 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Des économies seront réalisées sur le programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » par le déploiement de mesures de bonne gestion sur les opérateurs de l’État chargés de la mise en œuvre opérationnelle des politiques publiques financées par le programme 103.

Parmi ces annulations, 21,3 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, 3,1 M€ en AE et CP sont annulés sur le titre 2 sur le programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-911 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, M. FARGEOT, Mme SAINT-PÉ, MM. DELCROS et DELAHAYE, Mme JACQUEMET, MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

15 473 354

 

15 473 354

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

654 044 155

 

654 044 155

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

77 116

 

77 116

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

5 745 596

 

3 091 846

 

5 745 596

 

3 091 846

TOTAL

 

675 340 221

 

675 340 221

SOLDE

- 675 340 221

- 675 340 221

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Travail, emploi et administration des ministères sociaux ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 102 « Accès et retour à l’emploi » à hauteur de 15,5 M€ en AE et en CP, le programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » à hauteur de 654,0 M€ en AE et en CP, le programme 111 « Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail » à hauteur de 0,1 M€ en AE et en CP, le programme 155 « Soutien des ministères sociaux » à hauteur de 5,7 M€ en AE et en CP. Il en résulte un total d’annulations de 675,3 M€ en AE et 675,3 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Des économies seront réalisées sur le programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » par le déploiement de mesures de bonne gestion sur les opérateurs de l’État chargés de la mise en œuvre opérationnelle des politiques publiques financées par le programme 103.

Parmi ces annulations, 21,3 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, 3,1 M€ en AE et CP sont annulés sur le titre 2 sur le programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-914 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et DELAHAYE, Mme SAINT-PÉ, MM. MAUREY, DELCROS et CAMBIER, Mme JACQUEMET, MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

75 000 000

 

75 000 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

108 000 000

 

108 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

1 200 000

 

1 400 000

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

43 000 000

 

44 000 000

TOTAL

 

227 200 000

 

228 400 000

SOLDE

- 227 200 000

- 228 400 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission. 

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 227 M€ en autorisations d’engagement (AE) et de 228 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention :

- sur l’action 3  « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail- Fonds d'inclusion dans l'emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » (à hauteur de 75 M€ en AE et en CP) ;

- sur la sous-action 7 « Mesures pour favoriser le recrutement par des particuliers employeurs »  de l’action 5 « Actions pour favoriser la mise en activité professionnelle des demandeurs d'emploi » du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » (à hauteur de 108 M€ en AE et en CP) ;

-  sur l’action 1 « Santé et sécurité au travail» du programme 111 « Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail » (à hauteur de 1,2 M€ en AE et 1,4 M€  en CP) ;

-  sur l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux » (à hauteur de 43 M€ en AE et de 44 M€ en CP).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-161 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

623 000 000

 

623 000 000

TOTAL

 

623 000 000

 

623 000 000

SOLDE

- 623 000 000

- 623 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à supprimer 623 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux », action 33 « Financement des agences régionales de santé ».

En effet, cette action recouvre la subvention pour charges de service public versée aux agences régionales de santé (ARS) hors dépenses de personnel, une subvention à laquelle viennent s’ajouter pour leur fonctionnement, des contributions des régimes obligatoires de l’assurance-maladie à hauteur d’un milliard et demi d’euros supplémentaires.

Le Rassemblement National défend la suppression des ARS, et la réinternalisation de leurs missions au sein du ministère de la Santé, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, la lourdeur bureaucratique des ARS, qui complique l’accès aux soins et engendre des retards dans la prise de décision. Deuxièmement, la centralisation des décisions au sein des ARS nuit à la qualité des soins. Troisièmement, l’existence des ARS engendre des surcoûts de fonctionnement. Nous plaidons en faveur d’un modèle plus décentralisé, où les collectivités locales auraient davantage de pouvoir pour adapter les services de santé aux spécificités de leur territoire. Enfin, les ARS sont un gouffre financier, elles coûtent cher en comparaison à leur inefficience.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-430

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

623 000 000

 

623 000 000

TOTAL

 

623 000 000

 

623 000 000

SOLDE

- 623 000 000

- 623 000 000

Objet

Cet amendement vise à supprimer les crédits de l'action n° 33 « Financement des agences régionales de santé » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Depuis leur création, les ARS n'ont pas apporté  de véritable amélioration en matière de santé publique. Cet amendement a donc pour objet de supprimer les ARS et vise à transférer leurs compétences aux régions pour le volet santé et aux départements pour les EHPAD et le contrôle de la distribution de l'eau potable.

Le gouvernement et les collectivités concernées établiront le montant des  dépenses transférées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-152 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

124 600 000

 

124 600 000

TOTAL

 

124 600 000

 

124 600 000

SOLDE

-124 600 000

-124 600 000

 

 

Objet

Conformément à la volonté constamment affirmée par le Rassemblement national de débureaucratiser la santé, le présent à amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 124 600 000 € pour l’action« 33 – Financement des agences régionales de santé » du programme n° 155 « Soutien des ministères sociaux », en vue de la suppression à terme des ARS -Agences régionales de santé pour transférer leurs compétences aux préfets.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-160 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

62 300 000

 

62 300 000

TOTAL

 

62 300 000

 

62 300 000

SOLDE

- 62 300 000

- 62 300 000

 

Objet

Cet amendement vise à répondre à l’urgence de la situation de nos finances publiques et à diminuer le montant des subventions versées aux agences régionales de santé (ARS), qui ont entraîné une explosion des dépenses publiques.

Technocratiques et bureaucratiques, les ARS sont devenues de véritables États dans l’État, où règnent copinage et excès de normes délirantes.
Depuis de nombreuses années, ces agences ont imposé une vision exclusivement comptable de notre système de santé, se traduisant par la fermeture de services et d’établissements, la suppression de lits, la baisse drastique des effectifs,...

Le dogme de la rentabilité a non seulement contribué à la bureaucratisation de la santé, mais a également aggravé la situation de nos finances publiques.

Ainsi, il est proposé de diminuer de 10% le montant des subventions pour charges de service public versées aux ARS afin derationaliser les dépenses publiques et de supprimer les coûts indus, tout en réalisant les économies nécessaires au redressement de nos finances publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-4

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAPUS et Mme SENÉE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

620 000 000

 

620 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

620 000 000

 

620 000 000

SOLDE

- 620 000 000

- 620 000 000

Objet

Les centres de formation d’apprentis sont financés par France Compétences, via les opérateurs de compétences (Opco), qui prennent en charge les coûts pédagogiques des contrats d’apprentissage selon un niveau de prise en charge (NPEC) fixé par les branches professionnelles.

Compte tenu des surfinancements des CFA constatés ces dernières années, l’Igas et l’IGF ont recommandé dans leur revue de dépenses de mars 2024 de procéder à plusieurs baisses successives des NPEC. Des disparités demeurent aujourd’hui, en particulier concernant les coûts des certifications pour les niveaux de diplôme 5 (bac+ 2), 6 (licence) et 7 (master) qui sont particulièrement élevés – alors même que la valeur ajoutée de l’apprentissage est plus faible pour ces formations. L’écart est également d’autant plus important pour les certifications comportant de nombreux apprentis.

Après les baisses successives des NPEC, les inspections relèvent que les formations des niveaux 6 et 7 (licence, master et doctorat) sont toujours plus coûteuses que les formations des niveaux inférieurs : alors qu’elles ne représentent respectivement que 18 % et 17 % des contrats, elles représentent 40 % et 32 % du nombre total de NPEC. Dans leur revue de dépenses de mars 2024, les inspections ont ainsi recommandé de minorer le financement par France Compétences des NPEC des niveaux 6 et 7, recommandation qui a été partiellement suivie par l’administration en 2024. Elles ont également recommandé de ne plus financer à 100 % les NPEC des niveaux 6 et 7.

Le présent amendement vise à tenir compte de l’amendement des rapporteurs spéciaux qui prévoit que le financement des formations délivrées par les CFA serait désormais limité à 90 % du NPEC pour les formations de niveau 6 et de 80 % pour les formations de niveau 7.

Les moindres dépenses qui en résulteraient pour France Compétences, évaluées dans ce scénario à 620 millions d’euros par les inspections dans leur rapport, sont compensées par la diminution à due concurrence de la subvention versée par l’État à l’opérateur. Le présent amendement diminue donc les crédits de l’action 4 du programme 103.

Un scénario d’économies élevées a été retenu à dessein, et pourra être ajusté dans la suite de la discussion budgétaire. En effet, il sera vraisemblablement nécessaire de coordonner les économies proposées par cet amendement avec celles que propose le Gouvernement dans l’amendement qu’il a déposé à l’Assemblée nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1071 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

470 000 000

 

470 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

470 000 000

 

470 000 000

SOLDE

- 470 000 000

- 470 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à mieux cibler les aides à l'apprentissage vers les petites entreprises.

Les aides à l'apprentissage représentent un coût important pour la collectivité, atteignant près de 25 milliards d'euros par an, dont 3,4 milliards inscrits dans le PLF 2025 pour l'aide unique. Cette aide rend l'embauche d'un apprenti quasi-gratuite la première année.

Les experts sont unanimes : ce dispositif est très mal ciblé. Il en est venu à profiter aux grandes entreprises du secteur des services qui, profitant d'un effet d'aubaine, embauchent des étudiants du supérieur en contrat d'apprentissage plutôt que de réaliser ces embauches sous des statuts moins précaires et pour des rémunérations plus élevées.

Rappelons que c'est le niveau de diplôme qui est déterminant pour l'insertion dans l'emploi, non le fait d'avoir eu une formation initiale comportant ou non des périodes d'alternance ou d'apprentissage. C'est donc un gigantesque cadeau au patronat qui, dans le même temps, nuit aux jeunes dont l'insertion dans l'emploi comporte plus d'incertitudes.

Dès 2023, l'économiste Bruno Coquet indiquait qu'un meilleur ciblage vers les jeunes les plus éloignés de l'emploi permettrait d'économiser 8 milliards d'euros.

L'IGF et l'IGAS, dans leur revue des dépenses publiques d'apprentissage et de la formation professionnelle, recommandaient "de supprimer la prime pour les niveaux 6 (licence) et 7 (master) aux entreprises de 250 salariés et plus" et estimait le rendu de la mesure à 554 millions d'euros d'économies en 2025. L'économiste Bruno Coquet va dans le même sens et propose d'en revenir "au périmètre de l’aide unique en 2018 : une aide ciblée sur les diplômes de niveau bac ou moins, dans les entreprises de moins de 250 salariés, favorisant les formations longues".

Alors que dans les années 1990, plus de 90% des contrats d'apprentissage concernaient des apprentis préparant un diplôme inférieur ou égal au bac, cette proportion a chuté à 39% en 2021.

Inversement, les entrées en contrat d'apprentissage sont portées à 61% par des étudiants du niveau supérieur. Par ailleurs, les nouveaux contrats sont signés à plus de 20% dans des entreprises de plus de 250 salariés.

Dans une volonté de compromis, nous proposons donc la suppression de cette aide unique dans les entreprises de plus de 250 salariés et pour des étudiants préparant des diplômes d'un niveau supérieur à bac + 2. Cette mesure se veut légèrement plus ambitieuse que la recommandation formulée par l'IGF-IGAS. Nous proposons donc un montant dévolu à l'aide unique en baisse de 770 millions d'euros. De telles économies permettent de conserver l'exonération de CSG et de CRDS sur les apprentis rémunérés à plus de 50% du SMIC, à l'inverse de ce que le gouvernement propose dans son PLFSS : ce sont 300 millions d'euros de pouvoir d'achat préservés pour ces jeunes travailleurs.

En adoptant cet amendement, nous souhaitons affirmer une priorité claire : recentrer les aides publiques vers les jeunes les plus en difficulté, tout en évitant les effets d’aubaine pour les grandes entreprises et en renforçant l’efficacité des politiques d’apprentissage.

Cet amendement diminue de 470 000 000 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 01 « Développement des compétences par l'alternance » du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAPUS et Mme SENÉE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

300 000 000

 

150 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

300 000 000

 

150 000 000

SOLDE

- 300 000 000

- 150 000 000

 

 

Objet

Le présent amendement vise à tenir compte de l’amendement des rapporteurs spéciaux tendant à concentrer les aides à l’apprentissage sur les plus petites entreprises et les apprentis dont le niveau de qualification est inférieur à bac + 3. Les aides ne pourraient plus être versées aux entreprises de plus de 250 salariés pour l’embauche d’un apprenti préparant un diplôme de niveau bac + 3 et plus. Il diminue ainsi les crédits de la sous-action 2 de l’action 1 du programme 103.

Un tel ciblage est sans effet sur les PME – qui par définition ont moins de 250 salariés – de même que sur les entreprises de plus de 250 salariés qui signent des contrats d’apprentissage avec des jeunes préparant un diplôme dont le niveau est inférieur à bac + 3, ce qui est par exemple le cas des brevets de technicien supérieur (BTS) et des diplômes universitaires de technologie (DUT).

Le PLF pour 2025 prévoit déjà une diminution de 663 millions d’euros en AE des crédits dédiés aux aides aux employeurs d’apprentis par rapport à la LFI 2024, qui correspond selon le Gouvernement à une baisse de 1,2 milliard d’euros en AE par rapport au tendanciel 2025.

Souhaitant ouvrir un dialogue avec le Gouvernement, les rapporteurs spéciaux ont délibérément retenu un montant moindre qu’en 2024, à ajuster au cours de la discussion budgétaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1087 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BILLON, MM. PILLEFER, DELCROS et Jean-Michel ARNAUD, Mmes PERROT et JACQUEMET, M. DUFFOURG, Mmes VERMEILLET, Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ, M. FARGEOT, Mme SAINT-PÉ, M. PERRION, Mme GACQUERRE et MM. LEVI et PARIGI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

300 000 000

 

150 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

300 000 000

 

150 000 000

SOLDE

- 300 000 000

- 150 000 000

 

Objet

Cet amendement entend s'aligner sur la démarche des rapporteurs spéciaux.

L'aide à l'embauche des apprentis est versée à hauteur de 6 000€ aux entreprises, quelle que soit leur taille, pour tous les apprentis de moins de 30 ans préparant un diplôme allant jusqu’au niveau master (bac +5). Autrement dit, cette aide englobe la majorité des apprentis et est donc distribuée très largement. 

Une distribution aussi large peut présenter des risques d'effets d'aubaine, or dans le contexte de rigueur budgétaire actuel, un ciblage plus fin permettrait de garantir la pleine efficience de la dépense publique. 

Aussi, cet amendement vise à concentrer les aides à l'embauche : 

- sur les entreprises de moins de 250 salariés qui embauchent des apprentis dont le niveau de qualification est inférieur à bac + 5. À noter qu'en 2023, 44 % des contrats signés l'étaient dans des entreprises de moins de 10 salariés. 

- sur les entreprises de plus de 250 salariés qui embauchent des jeunes préparant un diplôme inférieur à bac + 3.

Il est également proposé que la distribution de l'aide à l'embauche soit étalée non pas sur une année, mais sur toute la durée du contrat d'apprentissage. Ainsi, une entreprise de moins de 250 salariés qui recrute un apprenti (niveau bac+5 ou moins) pour deux années, percevra 3 000€ la première année (distribués mensuellement) puis 3 000€ la deuxième. Cette mesure permettrait une meilleure répartition de cette aide et limiterait, une fois de plus, les effets d'aubaine. 

Le PLF pour 2025 prévoit déjà une diminution de 663 millions d’euros en AE des crédits dédiés aux aides aux employeurs d’apprentis par rapport à la loi de finances pour 2024, qui correspond selon le Gouvernement à une baisse de 1,2 milliard d’euros en AE par rapport au tendanciel 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-212 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

851 000 000

 

851 000 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

851 000 000

 

851 000 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

TOTAL

851 000 000

851 000 000

851 000 000

851 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La présentation des crédits de la mission Travail, emploi et administration des ministères sociaux du projet de loi de finances pour 2025 indique des ajustements de l’aide à l’embauche d’apprenti et fait apparaitre une diminution des crédits budgétaires qui lui sont destinés. Le Gouvernement n’a pas à ce jour donné de précisions sur la nature de ces ajustements. Toutefois, il envisagerait de diminuer de 6 000 à 4 500 euros le montant de cette aide qui s’adresse aujourd’hui à tous les employeurs d’apprentis.

Cet amendement entend maintenir l’aide à 6 000 euros pour les entreprises de moins de 50 salariés, qui forment 67,8% des apprentis, principalement aux premiers niveaux de qualification et par là-même, contribuent réellement à l’accès des jeunes à l’emploi. Le coût de ce maintien est estimé à 851 M€ en 2025

Pour appliquer les règles de la recevabilité financière en application de l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève 851 000 000 euros sur les crédits de l'action n°2 "Structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi" du programme 102 Accès et retour à l'emploi pour majorer d'un montant identique les crédits de l'action n°1 "Développement des compétences par l'alternance" du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1109

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

500 000 000

 

500 000 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

500 000 000

 

500 000 000

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Depuis 2018, le Gouvernement développe une politique ambitieuse en matière d’apprentissage : en 5 ans, le nombre d’apprentis est passé de 448 127 à 849 000 en 2023. L’objectif du Gouvernement étant de dépasser la barre symbolique des 1 000 000 d’apprentis.

Aujourd’hui, dans un contexte budgétaire très contraint, le Gouvernement propose de réduire la prime à l’embauche des apprentis de 6 000 € à 4 500 € dans toutes les entreprises.

Cette mesure de manière non ciblée sur la taille des entreprises concernées, mettrait un frein à la progression de l’apprentissage qui est devenue une filière d’insertion reconnue, une formation d’excellence pour les jeunes et un investissement sur l’avenir pour les entreprises.

Cet amendement propose donc de modifier les autorisations d’engagement et les crédits de paiement à destination de l’apprentissage, afin d’échelonner les primes à l’embauche selon le nombre des salariés des entreprises : 

-       5 500 euros par apprenti pour les entreprises de moins de 11 salariés ;

-       5 000 euros pour les entreprises comptant entre 11 et 50 salariés ;

-       4 500 euros pour les entreprises de 50 à 250 salariés et ;

-       la suppression de la prime pour les entreprises de plus de 250 salariés.

Au total, cet amendement permettrait une réduction budgétaire plus importante de 2, 090 milliards d’euros (contre les 1,5 milliards d’euros initialement prévus en réduisant la prime à l’embauche de 6 000€ à 4 500€ sans distinction).

Malgré une économie réalisée de plus de 500 000 000 € par rapport aux mesures envisagées par le Gouvernement, les équilibres budgétaires et la répartition des sommes d‘apprentissage réparties sur plusieurs sous-actions nous obligent à opérer cet abondement de programme. Ainsi, le présent amendement abonde de 500 millions d’euros le programme « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » (programme 103) en son action « Développement des compétences par l’alternance » (action 01).

Pour des raisons de recevabilité et par obligation de compensation, le présent amendement réduit à due concurrence, à hauteur totale de 500 millions d’euros, en autorisation d’engagement et en crédit de paiement, les actions« Personnels mettant en œuvre les politiques sociales et de la santé » (action 21) et « Personnels mettant en œuvre les politiques d’amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail » (action 22) du programme « Soutien des ministères sociaux » (programme 155), à hauteur de 250 millions d’euros chacune.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1541

3 décembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-1109 de Mme ROMAGNY

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. CAMBIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Amendement n° II-1109

1° Dans les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi », remplacer deux fois le montant :

500 000 000

par le montant :

950 000 000

2° Dans les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme « Soutien des ministères sociaux », remplacer deux fois le montant :

500 000 000

par le montant :

950 000 000

Objet

Ce sous-amendement partage les orientations de l’amendement II-1109 d’Anne-Sophie ROMAGNY considérant que la réduction de la prime à l’embauche des apprentis, de manière non ciblée sur la taille des entreprises concernées, mettrait un frein à la progression de l’apprentissage.

Néanmoins, s’il souhaite tout autant échelonner les primes à l’embauche selon le nombre des salariés des entreprises, ce sous-amendement conserve quant à lui une prime pour les contrats d’apprentissage conclus dans les entreprises de plus de 250 salariés. L’échelonnement se répartit comme suit :  

-       5 500 € par apprenti pour les entreprises de moins de 11 salariés ;

-       5 000 € pour les entreprises comptant entre 11 et 50 salariés ;

-       4 500 € pour les entreprises de 50 à 250 salariés et ;

-       2 500 € pour les entreprises de plus de 250 salariés.

Au total, ce sous-amendement permettrait une réduction budgétaire équivalente (1, 465 milliards d’euros) à celle envisagée par le Gouvernement (1,5 milliards d’euros).

Pour les mêmes raisons budgétaires évoquées dans l’amendement visé par ce sous-amendement, il convient de réaliser des abondements et réductions d’équilibre à hauteur de 950 000 000€ afin d’intégrer les dépenses supplémentaires de l’aide aux entreprises de + de 250 salariés.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-213 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

452 000 000

 

452 000 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

452 000 000

 

452 000 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

452 000 000

452 000 000

452 000 000

452 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La présentation des crédits de la mission Travail, emploi et administration des ministères sociaux du projet de loi de finances pour 2025 indique des ajustements de l’aide à l’embauche d’apprenti et fait apparaitre une diminution des crédits budgétaires qui lui sont destinés. Le Gouvernement n’a pas à ce jour donné de précisions sur la nature de ces ajustements. Toutefois, nul n’ignore qu’une des hypothèses parmi les plus privilégiées consisterait à diminuer de 6 000 à 4 500 euros le montant de cette aide qui s’adresse aujourd’hui à tous les employeurs d’apprentis.

Cet amendement entend maintenir l’aide à 6 000 euros pour les entreprises de moins de 250 salariés pour les niveaux de formation 3 à 4 (Bac et infra Bac). Le coût de ce maintien est estimé à 452 M€ en 2025

Pour appliquer les règles de la recevabilité financière en application de l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève 452 000 000 euros sur les crédits de l'action n°2 "Structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi" du programme 102 Accès et retour à l'emploi pour majorer d'un montant identique les crédits de l'action n°1 "Développement des compétences par l'alternance" du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi.

Cet amendement n’a pas pour objectif de réduire les crédits du programme Accès et retour à l’emploi. Il invite Gouvernement à lever le gage et en contrepartie à cibler l’aide à l’embauche d’apprentis vers les entreprises de moins de 250 salariés sur les niveaux de formation III et IV. A titre d’exemple, la suppression de l’aide pour les entreprises de plus de 250 salariés permettrait d’économiser environ 850 M€ comme cela est du reste indiqué dans la « revue des dépenses publiques d’apprentissage et de formation professionnelle ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-636 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme PUISSAT

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

300 000 000 

150 000 000 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

TOTAL

300 000 000

150 000 000

SOLDE

-300 000 000

-150 000 000

Objet

La commission des affaires sociales soutient la diminution des dépenses liées aux aides accordées aux employeurs d’apprentis alors que cette ligne budgétaire a atteint la somme considérable de 3,9 milliards d’euros en loi de finances initiale pour 2024.

Dans le PLF pour 2025, le Gouvernement propose une baisse de 660 millions d’euros en autorisations d’engagement des crédits destinés à financer l’aide aux employeurs d’apprentis. Sans que les modalités détaillées de la nouvelle aide ne soient encore connues – ces modalités devront être précisées par décret, l’enveloppe budgétisée dans le PLF est fondée sur une réduction du montant de l’aide de 6 000 euros à 4 500 euros.

La commission estime que la modération des dépenses d’apprentissage ne peut se faire en fragilisant les entreprises, sous peine de porter un coup d’arrêt à cette filière de formation. Dans certains secteurs, freiner brutalement l’apprentissage risquerait de mettre à mal une voie historique de formation aux métiers.

La commission propose donc qu’en 2025 le montant de l’aide ne soit réduit qu’à 5 000 euros. Pour les TPE et PME, cette aide resterait versée sous les mêmes modalités que le droit en vigueur, à savoir quel que soit le niveau de formation. En revanche, afin de renforcer le ciblage de l’aide, dans les entreprises de plus de 250 salariés, un contrat d’apprentissage ne donnerait droit au versement du montant de 5 000 euros que pour les niveaux de formation inférieurs à bac +3. Dans ces grandes entreprises, aucune aide ne serait octroyée pour les niveaux de qualification supérieurs comme le prévoit un amendement de la commission des finances.

En conséquence, le présent amendement propose d’augmenter de 320 millions d’euros les crédits (en autorisations d’engagement et en crédits de paiement) de l’action 01 « Développement des compétences par l'alternance » du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ».

En guise de gage permettant d’assurer la recevabilité financière de l’amendement, il est proposé de minorer de 320 millions d’euros les crédits (en autorisations d’engagement et en crédits de paiement) de l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-2 de la commission des finances





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-801 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PLA, Mmes LE HOUEROU et BÉLIM et MM. BOURGI, Patrice JOLY, MÉRILLOU, ROS, TEMAL, TISSOT et Michaël WEBER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

6 000

 

6 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

6 000

 

6 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

6 000

6 000

6 000

6 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

L’objet de cet amendement est de demander la pérennisation du niveau d’accompagnement des entreprises de moins de 250 salariés qui forment des apprentis.

Le gouvernement a confirmé le 22 octobre 2024 que les aides allaient être "recalibrées …et concerner l’ensemble des entreprises".

En diminuant les crédits du programme 102 (Accès et retour à l’emploi) de 6 000 euros symboliques en autorisations d’engagement et en crédits de paiement et en portant cette diminution au crédit du programme 103 (Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi) sur le financement des aides à l’embauche d’apprentis, cet amendement se veut un amendement d’appel.

Son objet est de revendiquer le maintien de l’aide à l’embauche d’un apprenti au niveau de 6000 euros pour les entreprises qui emploient moins de 250 salariés.

Réserver cette aide de 6000 euros aux entreprises de moins de 250 salariés permettrait de dégager des économies à hauteur de plus d’un milliard d’euros.

Le gouvernement persiste à ne pas répondre favorablement à cette revendication, et choisit de baisser le montant de l’aide en la maintenant pour toutes les entreprises.

Vu du gouvernement, l’entreprise du CAC 40 aurait donc autant besoin de 6.000 euros pour former un apprenti qu’une TPE dans les territoires. 

Les entreprises de moins de 11 salariés, qui ont toujours formé de nombreux apprentis sans attendre la réforme de 2018, ont été accompagnées jusqu’à 8.000 euros la première année d’apprentissage avant la réforme de 2018.

Après 2018, les aides ont commencé à être supprimées au-delà de la première année. On a ensuite limité le niveau d’accompagnement à 6.000 euros et demain le gouvernement prévoit de l’abaisser encore à 4.500 euros. Trois coups de rabot successifs qui montrent que les gouvernants naviguent à vue, considèrent l’apprentissage comme une variable d’ajustement budgétaire et ne prennent pas en compte les spécificités des plus petites entreprises.

Cette situation est particulièrement injuste pour les chefs d’entreprises de proximité qui forment les deux tiers des apprentis du pays, qui sont le poumon économique des territoires et qui maintiennent l’emploi là où les grandes entreprises délocalisent.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever 6 000 sur les crédits de l'action 03-03 du programme 102 (Accès et retour à l’emploi) en autorisations d’engagement et en crédits de paiement - les auteurs de l'amendement ne le souhaitent pas et demandent au gouvernement de lever le gage - et de les porter au crédit de l'action 01-02 du programme 103 (Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi), sur le financement des aides à l’embauche d’apprentis.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-232 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. PARIGI, Mme DEVÉSA, M. KERN, Mme Olivia RICHARD, M. Jean-Michel ARNAUD et Mme de LA PROVÔTÉ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

100

 

100

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

100

 

100

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100

100

100

100

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d'appel entend attirer l'attention du gouvernement sur le financement des aides à l’embauche d’apprentis.

Son objet tend à revendiquer le maintien de l’aide à l’embauche d’un apprenti au niveau de 6000 euros et à la cibler sur les entreprises qui emploient moins de 250 salariés.

Ce recalibrage à destination des entreprises qui en ont le plus besoin, de surcroît dans le contexte économique actuel, permettrait en outre de dégager des économies à hauteur de plus d’un milliard d’euros.

Cependant le gouvernement reste sourd à cette revendication, en choisissant de baisser le montant de l’aide et en la maintenant pour toutes les entreprises; faisant peser un lourd fardeau sur les plus petites d'entre elles.

Dans cette perspective le présent amendement entend diminuer les crédits du programme 102 (Accès et retour à l’emploi) de 100 euros symboliques en autorisations d’engagement et en crédits de paiement et en portant cette diminution au crédit du programme 103 (Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi) sur le financement des aides à l’embauche d’apprentis.

Les auteurs de l'amendement invitent le gouvernement à lever le gage.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-307

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. FAVREAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

100

 

100

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

100

 

100

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100

100

100

100

SOLDE

0

0

 

Objet

 

 

Le dossier de presse du PLF 2025 précise à la page 97 que le Gouvernement va rationaliser le soutien public en 2025 à l’apprentissage, à hauteur de 3,5 Md€. 

 

Le gouvernement a confirmé le 22 octobre 2024 que les aides allaient être "recalibrées …et concerner l’ensemble des entreprises".

 

En diminuant les crédits du programme 102 (Accès et retour à l’emploi) de 100 euros symboliques en autorisations d’engagement et en crédits de paiement et en portant cette diminution au crédit du programme 103 (Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi) sur le financement des aides à l’embauche d’apprentis, cet amendement se veut un amendement d’appel.

 

Son objet est de revendiquer le maintien de l’aide à l’embauche d’un apprenti au niveau de 6000 euros pour les entreprises qui emploient moins de 250 salariés.

 

Réserver cette aide de 6000 euros aux entreprises de moins de 250 salariés permettrait de dégager des économies à hauteur de plus d’un milliard d’euros.

 

Le gouvernement persiste à ne pas répondre favorablement à cette revendication, et choisit de baisser le montant de l’aide en la maintenant pour toutes les entreprises.

 

Vu du gouvernement, l’entreprise du CAC 40 aurait donc autant besoin de 6.000 euros pour former un apprenti qu’une TPE dans les territoires.

 

Faut-il rappeler que les entreprises de moins de 11 salariés, qui ont toujours formé de nombreux apprentis sans attendre la réforme de 2018, ont été accompagnées jusqu’à 8.000 euros la première année d’apprentissage avant la réforme de 2018 ?

 

Après 2018, on a commencé par leur supprimer les aides au-delà de la première année. On a ensuite limité le niveau d’accompagnement à 6.000 euros et demain le gouvernement prévoit de l’abaisser encore à 4.500 euros. Trois coups de rabot successifs qui montrent que les gouvernants naviguent à vue, considèrent l’apprentissage comme une variable d’ajustement budgétaire et ne prennent pas en compte les spécificités des plus petites entreprises.

 

Cette situation est particulièrement injuste pour les chefs d’entreprises de proximité qui forment les deux tiers des apprentis du pays, qui sont le poumon économique des territoires et qui maintiennent l’emploi là où les grandes entreprises délocalisent.

 

L’objet de cet amendement est de demander la pérennisation du niveau d’accompagnement des entreprises de moins de 250 salariés qui forment des apprentis.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-638

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme PUISSAT

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

398 500 000

 

398 500 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

398 500 000

 

398 500 000

SOLDE

- 398 500 000

- 398 500 000

Objet

Le présent amendement propose de diminuer les crédits de l’action 04 « Financement des structures de la formation professionnelle et de l'emploi » du programme 103 de 398,5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Cette diminution de la subvention à l’opérateur de l’Etat serait le résultat de deux mesures d’économies proposées par la commission des affaires sociales.

D’une part, il s’agit de répercuter sur la subvention à France compétences les économies de 62,5 millions d’euros générées par la suppression de l’éligibilité de droit au compte personnel de formation des actions en cas de création ou de reprise d’entreprise (ACRE), tel que proposé par un amendement de la commission.

D’autre part, le PLF pour 2025 prévoit, par le biais d’un fonds de concours, un financement du plan d’investissement dans les compétences (PIC) par France compétences à hauteur de 800 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 1 150 millions d’euros en crédits de paiement.

La commission des affaires sociales estime, comme lors des exercices budgétaires précédents, qu’il convient de recentrer le budget de France compétences sur ses missions premières, à savoir le financement de l’apprentissage. Elle considère dès lors que le financement du PIC n’a pas lieu d’être et devrait être supprimé en totalité s’agissant des autorisations d’engagement et être réduit de 800 millions d’euros en crédits de paiement.

D’après France compétences, le montant prévisionnel du déficit pour l’année 2025 s’élèverait à 464 millions d’euros. Compte tenu des moindres dépenses induites par la suppression du fonds de concours à destination du PIC, la subvention de l’État à son opérateur peut être réduite au global de 398,5 millions d’euros. Le budget de France compétences serait dès lors à l’équilibre en 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1602

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

M. CAPUS et Mme SENÉE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

53 000 000

 

53 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

53 000 000

 

53 000 000

SOLDE

- 53 000 000

- 53 000 000

Objet

Le présent amendement vise à tirer les conséquences de la suppression du taux réduit de taxe d’apprentissage en Alsace-Moselle.

 L’augmentation du taux de la taxe d’apprentissage de 0,44 % à 0,68 % dans ces départements devrait résulter en un accroissement de 53 millions d’euros des recettes de France Compétences.

 Cet accroissement permet de minorer à due concurrence la dotation versée par l’État à l’opérateur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-902 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, M. FARGEOT, Mme SAINT-PÉ, M. DELCROS, Mme JACQUEMET et MM. LONGEOT et Jean-Michel ARNAUD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

50 000 000

 

50 000 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

50 000 000

 

50 000 000

SOLDE

- 50 000 000

- 50 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à créer une réflexion autour de l’opportunité d’intégrer l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) à l’opérateur France travail.  

L’Apec est bien une association privée et paritaire régie par la loi du 1er juillet 1901 participant au service public de l’emploi au regard de l’article L5311-4 du code du travail. Son financement dépend donc du programme 102 « Accès et retour à l’emploi l’action » et de son action 2 « Structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi ».

Ses missions et orientations ont été données par les partenaires sociaux dans l’ANI du 28 février 2020 portant diverses orientations pour les cadres et dans l’ANI du 12 juillet 2011 relatif à l’Association pour l’emploi des cadres. En outre, l’État a renouvelé son mandat de service public pour les années 2022-2026 en septembre 2021.

Toutefois, cette volonté de fusionner cette organisation à France travail se motive par le contexte actuel de dégradation des finances publiques et la responsabilité nous incombant d’assurer la meilleure performance de la dépense publique. En effet, en 2023, l'Apec a perçu, au titre des missions de service public, 156 millions d'euros de cotisations et connait une évolution du nombre de ses collaborateurs pour atteindre un total en équivalent temps plein (ETP) moyen de 1 046 en 2023.

De plus, la mutualisation de ces compétences, capable d'assurer une amélioration de l'offre, répond à l'objectif de simplification qui doit guider notre action, en réduisant le nombre d'opérateurs et interlocuteurs nécessaires aux travailleurs, chercheurs d'emploi et entreprises. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-637

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme PUISSAT

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

1 100 000

 

1 100 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

1 900 000

 

1 900 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

3 000 000

 

3 000 000

SOLDE

- 3 000 000

- 3 000 000

Objet

Le présent amendement propose d’engager une rationalisation des opérateurs de l’Etat rattachés à la mission « Travail, emploi et administration des ministères sociaux ». Il est ainsi proposé de diminuer de 30 % les crédits octroyés sous forme de subvention pour charge de service public (SCSP) à trois opérateurs.

Premièrement, l’amendement vise à réduire de 1,1 million d’euros les crédits accordés au GIP Plateforme de l’inclusion par le biais de l’action 02 « Structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi » du programme 102. Selon les informations transmises par la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP), une priorisation des projets développés a déjà été demandée au GIP et permettra de prendre en compte une diminution de 30 % des ressources de l’opérateur.

Deuxièmement, l’amendement propose de diminuer de 750 000 euros les crédits alloués au GIP Les entreprises s’engagent par le biais de l’action 04 « Financement des structures de la formation professionnelle et de l'emploi » du programme 103.

Il conviendra également d’engager des travaux afin de déterminer si l’existence en soi du GIP se justifie ou si l’animation d’un réseau national d’entreprises partenaires pourrait être directement conduite par la DGEFP ou par France Travail. Cet amendement ne porte que sur la subvention accordée au GIP et ne réduit donc pas la ligne budgétaire de 3 millions d’euros finançant les subventions locales allouées par les directions départementales de l'emploi, du travail et des solidarités (DDETS).

Enfin, une réduction de 1,15 millions d’euros des crédits alloués à Centre Inffo par le biais de la même action 04 du programme 103 est également proposée. Cette maitrise des financements accordés à Centre Inffo doit s’accompagner d’une réflexion sur les missions de cet opérateur et son éventuel rattachement à d’autres organismes.

La commission des affaires sociales souhaite donc réduire de 3 millions d’euros les crédits de la mission au titre des subventions accordées à des opérateurs dont 1,1 million d’euros portés sur le programme 102 et 1,9 million d’euros portés sur le programme 103.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-962

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme NADILLE, MM. PATRIAT, THÉOPHILE, IACOVELLI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

550 000

 

550 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

550 000

 

550 000

SOLDE

- 550 000

- 550 000

 

Objet

L’expérimentation « Territoires zéro chômeur de longue durée » (TZCLD), mise en place en 2016, vise à résorber le chômage de longue durée en créant des emplois au sein d’entreprises à but d’emploi (EBE). Ces entreprises, implantées dans des territoires sélectionnés, offrent aux personnes éloignées de l’emploi une opportunité de réinsertion professionnelle tout en répondant à des besoins non couverts par le marché classique. Si cette initiative a porté ses fruits dans certaines zones, les résultats de l’expérimentation demeurent contrastés et inégaux à l’échelle nationale.

Le rapport d’étape d’octobre 2024 fait état de ces disparités : dans certains territoires, le TZCLD a permis de réduire le chômage de longue durée de façon significative, renforçant ainsi le lien social et économique. Cependant, dans d’autres, les effets positifs sont plus modérés, voire absents, en raison d’un manque de coordination, de la faible adéquation entre les besoins du territoire et les missions des EBE, ou encore d’une gouvernance locale insuffisante. Ces observations soulignent l’importance de ne pas généraliser les résultats obtenus sans une évaluation plus fine et rigoureuse. Un autre rapport est attendu à mi-2025, portant sur le coût global du dispositif, les externalités positives générées, ainsi que les résultats comparés à ceux des structures d’insertion par l’activité économique (IAE). Ce document sera crucial pour juger de l’opportunité d’étendre ou d’ajuster le programme TZCLD.

En moyenne, le coût d’accompagnement d’un salarié au sein d’une EBE s’élève à plus de 20 000 euros par an, ce qui en fait l’un des dispositifs les plus onéreux en matière d’insertion professionnelle. Aujourd’hui, le coût d’un accompagnement intensif RSA est inférieur à 1000 euros, des profils qui sont, dans la majorité des cas, assez similaires aux profils accompagnés dans le cadre du TZCLD. Par ailleurs, rappelons que le modèle de TZCLD dépend d’une contribution des départements. Or, les départements vont baisser leur budget dédié à l’insertion. Ainsi, créer des postes dans le cadre de TZCLD reviendrait à ouvrir des projets structurellement déficitaires, risquant de peser sur la pérennité financière des EBE.

De plus, des dispositifs tels que le Contrat d’Engagement Jeune (CEJ) et le PACEA offrent un accompagnement adapté pour un coût moyen respectivement de 1 775 € et 600 € par parcours. Le coût total pour l’accompagnement de 400 000 jeunes (200 000 en CEJ et 200 000 en PACEA) s’élève à 475 millions d’euros, soit un investissement moyen de l’État de 1 187,5 € par jeune. Mais aussi et ce toujours à titre de comparaison, d’autres structures de l’IAE sont moins coûteuses : les Entreprises d’Insertion (EI) coûtent en moyenne 12 981 € par salarié, les Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion (ETTI) 4 636€, et les Associations Intermédiaires (AI) 1 570€.

Ces comparaisons financières montrent que des solutions moins coûteuses que les EBE existent, tout en assurant une insertion professionnelle efficace et adaptée aux réalités locales. À l’inverse, le TZCLD, de par son caractère expérimental, présente des résultats variables selon les territoires, rendant difficile une évaluation globale de son impact.

L’économiste Pierre Cahuc souligne ainsi la nécessité d’ouvrir un véritable chantier de l’insertion pour faire un tour complet des dispositifs existants, de leurs modalités et de leur efficacité avant d’investir massivement dans un programme comme le TZCLD. C’est pourquoi il est primordial de ne pas investir dans un dispositif coûteux sans une évaluation rigoureuse et une coordination renforcée avec les autres politiques d’insertion professionnelle.

Le comité scientifique en charge du suivi du TZCLD a formulé plusieurs recommandations visant à améliorer l’articulation entre les différents acteurs de l’insertion, tant au niveau local que national. Parmi ces recommandations, une plus grande priorité donnée à l’insertion par l’activité économique (IAE) est avancée, cette dernière étant jugée plus adaptée à certains publics que les EBE. L’IAE a démontré son efficacité en mobilisant des structures éprouvées et bien ancrées sur l’ensemble du territoire, assurant ainsi une insertion durable et mieux adaptée aux réalités locales.

Pour l’année 2025, le budget alloué au TZCLD s’élève à 80,55 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, marquant une augmentation de 550 000 euros par rapport à 2024. Si cette augmentation traduit une volonté de renforcer l’expérimentation, elle soulève toutefois des interrogations sur l’efficacité d’une telle allocation budgétaire au regard des résultats inégaux obtenus. Ainsi, cet amendement propose de supprimer cette hausse des crédits, soit 550 000 euros, afin de rétablir un budget équivalent à celui de 2024. Cette mesure permettrait non seulement de garantir une utilisation plus rationnelle des ressources publiques, mais aussi de favoriser une meilleure coordination des politiques d’insertion professionnelle à l’échelle nationale, en priorisant les dispositifs les plus efficaces.

Cet amendement diminue ainsi de 550 000 euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l'action 3 "Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail- Fonds d'inclusion dans l'emploi" du programme 102 « Accès et retour à l’emploi ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-973

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, BRULIN, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

1 980 000 000

 

1 980 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

1 980 000 000

 

1 980 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 980 000 000

1 980 000 000

1 980 000 000

1 980 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement, nous proposons de revaloriser l’allocation de solidarité spécifique pour permettre une indemnisation des privés d’emploi en fin de droits à l’assurance chômage de disposer d’un revenu les plaçant au-delà du seuil de pauvreté.

Le Président de la République a initié 4 réformes de l'Assurance chômage visant à “inciter” à l’activité ou plutôt de les “désinciter” à l’inactivité avec à chaque fois une diminution des droits à indemnisation.

L’allocation de solidarité spécifique est une allocation qui protège d’abord les seniors de la grande pauvreté puisque 59% des allocataires ont plus de 50 ans. Ces personnes ne bénéficient pas de la validation automatique de trimestres de retraite, ce qui repousse mécaniquement leur accession à une pension de retraite ou provoque une décote du montant de leur pension. Ces personnes privées d’emploi sont donc maintenues dans une plus grande pauvreté, alors même qu’elles sont discriminées par les employeurs. 

Le présent amendement propose de porter le montant de l'ASS au niveau du seuil de pauvreté. 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. 

C’est pour cette raison que cet amendement procède aux mouvements de crédits suivants :

- L’action 1 « Indemnisation des demandeurs d’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » est majorée de 1, 98 milliards d’euros en AE et CP; 

- L’action 1 “Développement des compétences par l’alternance” du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » est minorée de 1,98 milliards d’euros en AE et CP.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1072 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

1 000 000 000

 

1 000 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

1 000 000 000

 

1 000 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000 000

1 000 000 000

1 000 000 000

1 000 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à compenser la ponction de l’Unédic qui sert aujourd’hui à financer le service public de l’emploi à travers l’assurance chômage.

Alors qu'il diminue sa contribution à France Travail, le gouvernement entend faire peser l'effort financier davantage sur l'Unédic. Les salariés de ce pays n’ont pas à financer eux-mêmes le service public de l’emploi via l’assurance chômage.

En parallèle nous demandons la suppression de la ponction de l’Unédic inscrite dans le décret de la fin d’année 2023. L’Etat doit prendre en urgence ses responsabilités et ainsi prendre sa part dans le financement de France Travail à hauteur de 50 % au lieu de se désengager.

En effet, France Travail est un service public ouvert à toutes et à tous, et à ce titre il ne doit en aucun cas être financé par l’assurance chômage, dont l'excédent a été obtenu par une baisse de l’indemnisation des chômeurs, mais bien par le budget de l'État. C’est un constat également posé par la Cour des comptes qui propose que la dotation annuelle de l’assurance chômage à Pôle Emploi soit progressivement supprimée.

L’action 02 Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi du programme 102 Accès et retour à l’emploi est abondée de 1 000 000 000 d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi. Nous appelons le gouvernement à lever le gage.

Cette hausse permettrait de baisser d’un montant équivalent la contribution versée par l’assurance chômage (via l’Unédic).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1099

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

220 000 000

 

220 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

220 000 000

 

220 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

220 000 000

220 000 000

220 000 000

220 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à abonder de 220 millions d’euros le budget de l’UNÉDIC correspondant pour la seule année 2025 à l’application inadmissible du taux de prélèvement de 11 % (pour France Travail) sur les sommes non compensées des cotisations d’assurance chômage, c’est-à-dire JAMAIS perçues par l’UNEDIC à hauteur de 2 milliards en 2023 (année N – 2) soit 220 millions (11 % de 2 Milliards).

En effet, le taux de 11 % doit s’appliquer aux recettes réellement perçues (l’État ayant retenu 2 milliards de son obligation de compensations des allègements de cotisations chômage) APRÈS, donc cette ponction et non sur des recettes brutes théoriques totalement compensées, ce tour de passe fait que c’est plus de 11 % que l’UNEDIC paie.

Par un arrêté du 27 décembre 2023 « fixant la répartition de la fraction de la taxe sur la valeur ajoutée affectée à l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale ainsi que le plafonnement de la compensation prévu au 7° bis de l'article L. 225-1-1 du code de la sécurité sociale », le gouvernement a ainsi acté une moindre compensation de cotisations d’assurance chômage à destination de l’Unédic : moins 2 milliards d’euros en 2023, moins 2,6 milliards d’euros en 2024, moins 3,350 milliards en 2025, moins 4,100 milliards en 2026, atteignant ainsi 12,05 milliards d’euros non compensées par l’État sur cette période, auxquels s’ajoutent de plus, les intérêts de la dette contractée par l’UNEDIC sur les marchés financiers pour répondre à ce manque de recette, à hauteur de 911 millions sur la période 2023-2027.

Ce principe de non-compensation partielle avait été inscrit dans LFSS pour 2023.

Dans l’exposé des motifs du projet de loi, cette non-compensation visait à réorienter les fonds pour financer notamment l’apprentissage à travers France compétences et à accompagner la montée en charge de la réforme France Travail. Cependant, il convient de préciser qu’une fois ces fonds revenus dans le budget général, ils sont impossibles à flécher pour s’assurer de leur réaffectation réelle.

Par conséquent, les recettes du régime seront réduites de 12,05 milliards d’euros sur l’ensemble de la période, dont 2 milliards d’euros en 2025 (calcul sur 2023).

Cette non-compensation a une incidence directe sur les ressources de l’Unédic mais également sur ses dépenses. En effet, l’Unédic participe au financement de France travail à hauteur de 11 % de ses ressources. Cette participation financière étant auparavant calculée sur le montant brut du versement des cotisations d’assurance chômage à l’Unédic, la non compensation des exonérations sociales actée par l’arrêté du 27 décembre 2023 affecte donc les ressources de l’Unédic et si en plus, le taux de 11 % s’applique sur cette non compensation, il majore la non compensation et le taux réel qui n’est plus de 11 % !

Par conséquence de l’application d’un taux de prélèvements sur une recette non perçue, la participation de l’Unédic au budget de l’opérateur France Travail est majorée sur toutes les années subissant cette sous compensation et ne représente plus 11% mais 11,5% en 2025. Et alors, qu’il serait question d’augmenter encore ce taux !

D’ici 2018, l’Unédic versera 1,3 milliards d’euros au fonctionnement de France Travail sur la base de recettes non perçues par le régime d’assurance chômage mais « taxées » à 11 %.

Notre amendement vise à réallouer les 220 millions d’euros, représentant, pour 2025, la somme versée par l’Unédic à France travail en raison de l’application indue du taux de 11 % sur la sous compensation (par définition non perçue) de 2025.

L’action 02 Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi du programme 102 Accès et retour à l’emploi est abondée de 220 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi.

Nous appelons le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1097

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

129 000 000

 

129 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

129 000 000

 

129 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

129 000 000

129 000 000

129 000 000

129 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revenir sur les conséquences des dispositions de l'arrêté du 27 décembre 2023 qui a réduit de manière arbitraire la compensation due à l'UNEDIC aux titres des exonérations de cotisations sur l'assurance chômage, provoquant une réduction des recettes de l’UNEDIC, et obligeant l’organisme paritaire à se financer sur les marchés financiers à des taux d’intérêts supérieurs.

Selon l'UNEDIC, la réduction de la compensation des exonérations de cotisations (originellement justifiée pour financer l’apprentissage) réduira les recettes du régime de 12,05 Md€ de 2023 à 2026, contraignant l’UNEDIC à recourir à l’emprunt sur les marchés financiers pour rembourser ses échéances.

Ainsi les promoteurs du sérieux budgétaire, n'hésitant pas à déconsidérer les programmes économiques des autres forces politiques, sont également ceux qui, se servant allègrement dans les caisses de l'UNEDIC, obligent cette caisse à recourir à l’emprunt, alors que sa trajectoire était a contrario celle d'un désendettement.

Ce recours à l'emprunt, dans un contexte de taux élevés, représente un coût supplémentaire estimé à 0,911 Md€ sur la période 2023 à 2027 selon l'UNEDIC, dont 129 millions en 2025, avec une perte cumulée de recettes calculée à près de 13 Md.

Et ce, alors même que, en plus, la santé budgétaire de l’UNEDIC sera aussi mise à mal par la réforme de l’assiette de cotisations sociales des indépendants, laquelle induit une baisse de la CSG pour les intéressés avec des conséquences négatives pour la caisse dont les ressources dépendent en partie de cette contribution.

Selon la DG Trésor, contactée par l’UNEDIC, les pertes futures de recettes seraient, après montée en charge de la réforme, de 800 millions en 2026, puis de 400 millions par an. La perte sur la période 2025-2027 serait donc de l’ordre de 1,2Md€.

De ce fait, la quote part de 1,47 point de CSG affectée à l’assurance chômage par l’Etat depuis la suppression de la cotisation salariale en 2019, ne suffirait plus selon l’UNEDIC, et devrait être portée à 1,49 point pour compenser cet impact (à défaut, c’est le résultat qui est grevé).

À l’ensemble de ces données (sous-compensation, intérêts de la dette contractée pour y faire face et effets de la réforme de l’assiette des indépendants), grevant les ressources de l’UNEDIC, s'ajoute l’augmentation de la contribution de l’UNEDIC à France Travail du taux de 10% à 11% décidée par le gouvernement lors de l’examen PJL Plein Emploi.

Part de contribution qui, d’ailleurs, se calcule injustement sur les encaissements bruts « théoriques » de l’UNEDIC, c’est-à-dire, AVANT la prise en compte des effets de la sous-compensation (de 2 milliards en 2025 – correspondant au manque à gagner de 2023 ayant un effet les comptes de l’UNEDIC à N+2), augmentant de facto la contribution de 11% à 11,5%, avec 220 millions prélevés sur une recette non touchée !

Ce manque à gagner dû à la sous-compensation ne faisant qu’augmenter (toujours en N+2 : 2 milliards en 2025 allant jusqu’à 4,1 milliards en 2028), l’augmentation de fait de la contribution indue sur des recettes inexistantes de l’UNEDIC à France Travail augmentera également (220 millions en 2025 jusqu’à 451 millions en 2028, passant ainsi de fait de 11% à 12%).

De ce fait, le désendettement de l'UNEDIC est entravé, et au lieu d'une trajectoire de désendettement maitrisée faisant porter la dette de -60 milliards en 2022 à -31,3 milliards en 2027, la caisse devra supporter une dette de -44,3 milliards en 2027 et être exposée à des taux d’intérêt beaucoup plus défavorables.

En conclusion, le gouvernement ne cesse de grever les recettes de l’UNEDIC de part en part et via de nombreux mécanismes. À faire les poches à la caisse, il met en péril la trajectoire financière de l’organisme paritaire. L’objectif poursuivi par le gouvernement est-il réellement celui du maintien de la bonne santé financière des organismes paritaires et des administrations publiques affiliées ou bien se contente-t-il de faire subir aux partenaires sociaux son incurie financière en prétendant ensuite représenter la seule alternative responsable pour le bien-être des finances publiques ?

Ainsi cet amendement demande a minima la compensation par l'État à l'UNEDIC des intérêts financiers engendrés pour la seule année 2025 et estimés à 129 millions par l’emprunt sur le marché du montant en 2025 de la sous-compensation des exonérations de cotisations sociales sur l'assurance chômage (2 milliards).

L’action 02 Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi du programme 102 Accès et retour à l’emploi est abondée de 129 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi.

Nous appelons le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1070 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

776 500 000

 

776 500 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

776 500 000

 

776 500 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

776 500 000

776 500 000

776 500 000

776 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir le financement des contrats aidés en 2025.

Ce projet de loi de finances acte une coupe substantielle des dispositifs de contrats aidés, notamment à destination des jeunes, par une baisse de 41,23 % (celle-ci succède à une baisse de 24,5 % en 2024). Ainsi, ce sont 16 700 parcours emploi compétences qui sont supprimés (après 13 300 en loi de finances pour 2024). La baisse du budget dédié au contrat aidé absorbe 97,5 millions d’euros des 164 millions d’euros de coupes budgétaires en la matière ! Les besoins étaient déjà estimés à 612,5 millions l’an dernier, il faudra donc désormais 776,5 millions d’euros pour rétablir une véritable politique de l’emploi pour les plus éloignés, par le recours aux contrats aidés.

Les contrats d’engagement jeune (CEJ) ne sont pas mieux lotis avec 104 millions d’euros de coupes budgétaires. Là aussi, le nombre de contrats diminue fortement, de 15 000 pour l’année 2025. Et cela alors même que les CEJ sont censés devenir une modalité de l’injuste contrat d’engagement imposé aux personnes privées d’emploi par la loi dite pour le “Plein emploi”, en réalité de sabotage du service public de l’emploi et de persécution des chômeurs, qui a créé France Travail à l’automne 2023.

Pourtant, le gouvernement persiste à gouverner comme s’il se trouvait dans un monde où le chômage tendrait structurellement à diminuer. C’est ainsi qu’il justifie sa politique d’austérité qui touche fortement les politiques de l’emploi. L’austérité aura des conséquences récessives désastreuses. Ainsi, dans une note d’octobre 2024, l’OFCE prévoit une progression du chômage d’au moins 0,5 point pour atteindre 8 % à la fin de l’année 2025. 143 000 emplois devraient être détruits sur la période. Les auteurs de cette note rappellent que les contrats aidés ont déjà supporté les économies réalisées en 2023 et 2024 et que “réduire davantage ces budgets se heurte aussi à l’absence d’alternative opérationnelle à ces contrats si le chômage remonte, car les publics fragiles à insérer en emploi sont alors plus nombreux”.

Une nouvelle fois, la gestion conjoncturelle de la politique de l’emploi combinée avec une anticipation de l’amélioration de la situation de l’emploi ne peut que réduire l’efficacité de l’action de ceux qui, sur le terrain, se mobilisent pour construire des réponses appropriées et à qui on ne manquera pourtant pas de faire appel à la prochaine situation difficile.

Par cet amendement, nous rétablissons donc le financement dédié aux contrats aidés en abondant l’action 03 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail - Fonds d’inclusion dans l’emploi » du programme « 102 – Accès et retour à l’emploi » de 776 500 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement. Pour des raisons de recevabilité financière, nous diminuons à due concurrence les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 01 « Développement des compétences pour l’alternance » du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1083 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes LE HOUEROU et LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET et Mmes CANALÈS et ROSSIGNOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

700 000 000

 

700 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

700 000 000

 

700 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

700 000 000

700 000 000

700 000 000

700 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Une mesure budgétaire de 13 M€ au sein du PLF 2024 prévoyait de faciliter le cumul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et d’une activité professionnelle, notamment pour ceux reprenant une activité en milieu ordinaire au-delà d’un mi-temps. Pendant deux ans, le bénéfice de la restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE) pour les bénéficiaires de l’AAH-2 en activité devait être maintenu au moment du renouvellement de leurs droits. Cette disposition n'a malheureusement pas fait l'objet d'une mise en œuvre et a été annulée au printemps dernier. Il convient de la rétablir pour le bénéfice d'un accès à l'emploi facilité des bénéficiaires de l'AAH qui cumulent AAH et activité professionnelle.

Cet amendement opère donc un transfert du programme Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi vers le programme Accès et retour à l’emploi, pour le respect des règles de recevabilité financière à hauteur de 700 millions d'euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1079 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme FÉRET, M. UZENAT, Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

700 000 000

 

700 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

700 000 000

 

700 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

700 000 000

700 000 000

700 000 000

700 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les moyens humains et financiers découlant de l'ambition d'un accompagnement accru des demandeurs d'emploi le cadre de la réforme visant à la création de France travail, dans la suite du projet de loi sur le plein emploi, nécessitent des moyens financiers importants qui doivent être adoptés en parallèle. Dans son rapport de préfiguration, le Haut-Commissaire à l'emploi estimait ce besoin de financement à "2,3 à 2,7 milliards d’euros de financements cumulés sur la période 2024-2026".  

Des mesures budgétaires prévues dans le cadre du PLF 2025 ne sont pas à la hauteur des ambitions d'accompagnement affichées. Par ailleurs, les crédits concernant la formation des demandeurs d'emploi vulnérables et les contrats aidés sont à la baisse dans le programme 102.

Le service public de l'emploi a une obligation de garantir un accompagnement effectif à tous les demandeurs d'emploi et en particulier aux plus fragiles d'entre eux dont font partie nombre de travailleurs en situation de handicap. Aujourd'hui, les retours dont disposent notre association font part d'un accompagnement du SPE d'une qualité très médiocre et qui n'a dans bien des cas aucune effectivité.  

La réforme ayant débouché sur la création de France travail doit être dotée de moyens effectifs d'accompagnement des demandeurs d'emploi les plus vulnérables dont font partie les DOETH faute de quoi l'ambition affichée lors de la réforme du SPE en 2023 sera dénaturée.

Cet amendement vise donc à augmenter la dotation budgétaire consacrée à France Travail dans le cadre du programme 102 "Accès et retour à l'emploi" du PLF 2025. Il procède, d’une part, à une hausse de 700 millions d’euros (AE et CP) au niveau de l’action 2 « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » de la mission « Travail et emploi », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant sur l’action 1 « Développement des compétences par l'alternance» du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » de la même mission. Ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1077 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

403 000 000

 

403 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

403 000 000

 

403 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

403 000 000

403 000 000

403 000 000

403 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à mettre un terme à la dégradation du service public de l'emploi causée par l'externalisation de l'accompagnement et de l'insertion des personnes privées d'emploi.

Le recours à des prestataires privés représente un coût considérable pour l'opérateur du service public de l'emploi. Le budget dédié à la sous-traitance est passé de 250 millions d'euros à 650 millions d'euros en 2024. Près des deux tiers vont aux prestations d'accompagnement-insertion des personnes privées d'emploi.

Sur la période 2019-2023, il en aurait coûté 1,6 milliard d'euros. Ainsi, des sociétés privées, souvent filiales de grands groupes d’intérim, voient leur chiffre d’affaires augmenter de plusieurs centaines de millions d’euros grâce à des financements publics. Ces montants proviennent en grande partie des cotisations des assurés sociaux, qui contribuent à 80 % du budget de France Travail via la ponction sur l’Unédic décidée par l’État. Par exemple, une enquête de la CGT Chômeurs, relayée en juin 2024, révélait que la société "Activ’Projet" avait perçu 256 millions d’euros dans le cadre d’appels d’offres.

Plus récemment, une enquête de Médiacités révélait que le parcours dit de "reprise rapide d'emploi", qui devrait concerner de 700 000 à 900 000 privés d'emploi chaque année, aura un coût de 448 euros par usager. Son coût total varierait donc entre 313 et 403 millions d'euros par an. Un modèle lucratif pour les opérateurs privés de placement, qui auront tout intérêt à concentrer leurs efforts sur les profils les plus qualifiés, les plus autonomes et les plus proches d'un retour à l'emploi. En effet, le dispositif prévoit une forte réduction du prix de la prestation (de 40 % à 85 %) en cas d'absence de retour rapide à l'emploi. Ce mécanisme risque de laisser au service public de l'emploi la responsabilité d'accompagner les publics les plus éloignés du marché du travail, tandis que les acteurs privés, notamment ceux issus du secteur de l'intérim, engrangeront des profits substantiels avec un investissement minimal.

Le service public de l'emploi devient aussi un gestionnaire du système, chargé d'orienter vers des acteurs privés, et il centre son activité sur le contrôle des chômeurs. France Travail, qui doit mener 600 000 contrôles en 2025 (contre 520 000 en 2023) a pour objectif d'atteindre la barre de 1,5 million de contrôles en 2027 !

Outre le recours au contrôle algorithmique, cela passe donc par une transformation du métier de ses agents à qui l'on demande de chasser les "mauvais pauvres", coupables de ne pas fournir assez d'effort pour trouver un emploi ou de ne pas accepter de travailler pour des salaires indignes. Et cela, quand bien même le chômage devrait être de nouveau en hausse en 2025 pour atteindre 8% selon l'OFCE.

Les sommes investies dans la sous-traitance, notamment dans ce parcours de reprise rapide d'emploi, permettraient de recruter et de former 6 285 conseillers selon le SNU‐FSU de France Travail.

Cependant, au ministère de l’Économie, on persiste à ne pas ouvrir de postes. Et bien au contraire, ce sont même 500 suppressions de poste qui sont programmées pour l'année 2025 !

Pour mettre un terme à cette dégradation du service public de l'emploi, vendu pour pièces aux opérateurs privés de placement, nous proposons  de financer le recrutement de ces 6 285 conseillers pour un montant de 403 millions d'euros.

Pour des raisons de recevabilité financière au titre de l’article 40 de notre Constitution, cet amendement abonde de 403 000 000 euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 2 « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi », en diminuant d’autant les AE et CP de l’action 1 intitulée « Développement des compétences par l’alternance » du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi ».

Nous appelons le Gouvernement à lever le gage. Notre volonté est que ces crédits soient réorientés depuis le budget dédié à la sous-traitance de France Travail.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-972

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, BRULIN, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

50 000 000

 

50 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

50 000 000

 

50 000 000 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement revient sur la suppression annoncée de 500 postes équivalents temps plein à France Travail en 2025.

Face à l'augmentation du chômage prévue en 2025 et à la nécessité de mieux accompagner les privés d'emplois en particulier les bénéficiaires du RSA, les effectifs de France Travail doivent être maintenu au niveau actuel.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. 

C’est pour cette raison que cet amendement procède aux mouvements de crédits suivants :

- L’action 2 « Structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi  » du programme 102 «Accès et retour à l'emploi » est majorée de 50 millions d’euros en AE et CP; 

- L’action 01 “Développement des compétences par l’alternance” du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » est minorée de 50 millions d’euros en AE et CP.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-838

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

41 350 000

 

41 350 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

41 350 000

 

41 350 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

41 350 000

41 350 000

41 350 000

41 350 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à octroyer davantage de moyens à France Travail.

Alors même que le rapport de préfiguration de France Travail estimait les besoins de financement de «2,3 à 2,7 milliards d’euros de financements cumulés sur la période 2024 -2026 » pour la mise en œuvre de la réforme, le présent budget gèle les moyens de l’Agence et entérine la suppression de 205 postes à France Travail, après les modifications insuffisantes apportées en Commission des Affaires Sociales.

En effet, lors de son audition pour la Commission des Affaires Sociales, le directeur de France Travail a pourtant présenté un plan indiquant qu’il estimait nécessaire, en vue de la généralisation de l’inscription des allocataires du RSA à France Travail au 1er janvier 2025 et de l’accueil et l’accompagnement de 160 000 bénéficiaires du RSA (partageant l’effort avec les départements qui devraient aussi accueillir et accompagner 160 000 bénéficiaires) la création de 827 emplois (après intégration des gains d’efficience et de redéploiement interne et compte tenu des effectifs nécessaires pour l’action prospective auprès des entreprises, les actions d’aller vers les jeunes de la filière professionnelle et les objectifs de contrôle de la recherche d’emplois).

Et ce, en tenant compte des 700 ETP résiduels de la crise sanitaire compris dans les redéploiements internes.

Il parait dès lors difficile d’accueillir et d’accompagner dans les conditions de la loi plein emploi 200 000 bénéficiaires du RSA et non 160 000) sans effectifs supplémentaires et même en supprimant 205 postes !

Au-delà de l’accompagnement des bénéficiaires, des ETP sont en effet nécessaires à la mise en œuvre de l’Aller Vers, au contrôle de la recherche d'emploi, à la signature et le suivi des contrats d’engagement et à la mise en œuvre de partenariats renforcés avec des entreprises prospectées notamment en vue des heures d’activité ou de la reprise en emploi des personnes accompagnées, l’objectif étant de doubler en 2025 les entreprises engagées.

Or si ces ETP ne sont pas attribués à France Travail, au lieu du partage égal de la contribution dans l’accueil et l’accompagnement des bénéficiaires, une partie supplémentaire de la mise en œuvre de la réforme risque de retomber sur les départements, déjà très fortement impactés négativement dans le présent PLF.

Le présent budget va donc à contre-courant des besoins objectifs de l’Agence, des enseignements de l’expérimentation, et condamne ainsi les effets positifs de la réforme de l’accompagnement des allocataires du RSA, lesquels dépendent de l’accompagnement personnalisé et rapproché des bénéficiaires du RSA orientés vers l’emploi et de la coordination des acteurs.

Ou bien, il prépare en réalité l’externalisation massive de l’accompagnement des Allocataires du RSA, alors même que le recours aux Opérateurs Privés de Placement – OPP -  est déjà important (il représenterait déjà près d’un milliard d’euros) et surtout un poste externalisé coûte deux fois plus cher qu’un poste équivalent à France Travail, c'est-à-dire que l'équivalent d'un poste externalisé aurait permis de créer deux postes en interne en plus d’être moins efficace !

Cette gestion est de la gabegie.

En effet, selon les chercheurs Malherbet et Fontaine citant des expérimentations qui ont été conduites afin d’évaluer, à l’aune de l’accompagnement classique par Pôle Emploi, l’efficacité comparée des prestations d’accompagnement renforcé accomplies par des opérateurs privés de placement (OPP via TRA) : « Les résultats ne laissent paraître aucune ambiguïté. Les deux programmes accélèrent le retour à l’emploi, mais celui piloté par Pôle Emploi assure un retour plus rapide. Après trois mois, le taux de sortie du chômage augmente de 9 points de pourcentage, alors que cette hausse n’est que de 1,6 point pour le programme piloté par les opérateurs privés. L’écart diminue avec le temps, mais, même à long terme, une différence subsiste. Ainsi, les effets de l’accompagnement prodigué par Pôle Emploi sont à la fois plus importants et plus précoces. ». Pas de doute pour Malherbet et Fontaine : « Les études tendent à montrer que les résultats des prestations d’accompagnement renforcé offertes par Pôle Emploi sont plus efficaces que celles offertes par les opérateurs privés. ».

La commission a beau avoir proposé de réduire les coupes budgétaires quant aux besoins en ETP de France Travail faisant passer la réduction des effectifs de 500 à 205, ce gain prétendu d’efficience (plus de bénéficiaires par conseiller), n’est en rien un gain d’efficacité (les sorties positives de bénéficiaires par conseiller). 

Car, comme l’indique le premier rapport d’évaluation des expérimentations de la réforme, les aspects encourageants relatifs au « renforcement de la confiance en soi et de la capacité à agir » des allocataires, dû à « la configuration d’accompagnement personnalisée et régulière » qui « contraste positivement avec les expériences passées » car elle permet « la construction d’une relation de confiance entre les Allocataires du RSA et leurs référents de parcours », ne peuvent être maintenus que si et seulement si, des moyens supplémentaires sont alloués à l’Agence et aux Départements pour supporter le coût de l’accompagnement (évalué en moyenne à 900 euros mais selon une large amplitude : entre 600 et 1 400 euros et pouvant aller, selon le Rapport jusqu’à 4 000 euros dans les situations les plus difficiles) et si et seulement si, le portefeuille des accompagnateurs baisse suffisamment pour leur permettre de maintenir un accompagnement personnalisé et rapproché. Or en baissant les effectifs de France Travail, à l’heure où, précisément, 1,4 millions d’allocataires du RSA vont être inscrits à France Travail au 1er janvier 2025, le gouvernement condamne sa propre réforme à l’échec et brise les aspects encourageants relevés par les évaluations jusqu’alors (lesquelles n’ont, comme nous l’avions indiqué lors de l'examen du PJL Plein Emploi, rien à voir avec les sanctions, que le Rapport n’évoque pas, illustrant le peu d’importance qu’elles ont dans la réussite du parcours des personnes accompagnées, mais tout à voir avec un accompagnement personnalisé et rapproché). D’ailleurs, les départements n’ayant pas utilisé les outils de sanction ont les mêmes résultats que les départements qui les ont utilisés.

Si les conseillers ont des portefeuilles de plus de 50 personnes, l’accompagnement intensif ne sera plus possible et le premier contact après inscription va de nouveau s’allonger par rapport aux départements expérimentateurs. La perspective d’auto-financement à terme de la réforme (par l’économie des prestations) ne sera pas au rendez-vous.

Pour toutes ces raisons, le présent amendement vise à augmenter les dotations de France Travail en s’alignant sur les besoins évalués lors de la préfiguration de la réforme afin de permettre à l’agence de supporter les coûts budgétaires et humains à venir de la généralisation de la réforme du RSA.

L’action 02 Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi du programme 102 Accès et retour à l’emploi est abondée de 41 350 000 d’euros (827 ETP et un coût de 50 K euros pour un ETP en interne) en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi.

Nous appelons le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-987

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

25 000 000

 

25 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

25 000 000

 

25 000 000

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à supprimer la suppression de 500 ETP chez France Travail (ex. Pôle Emploi).

En plus d'une plus forte externalisation du service, ce qui coûtera plus cher pour un accompagnement moins adapté, cette baisse des effectifs va à contre-courant de l'évolution du chômage durant l'année 2025 alors que le nombre de défaillances d'entreprises croît rapidement et que de nombreux plans sociaux sont annoncés. 

En outre, une diminution de 500 ETPT des effectifs de France Travail conduira à réduire très sensiblement en 2025 les ambitions de la loi pour le plein emploi.

En effet, avec une telle baisse des effectifs, l’opérateur ne pourra compter pour développer ces actions nouvelles que sur les moyens dégagés par gains d’efficience et redéploiements internes (augmentation des portefeuilles CEJ, redimensionnement de l’AIJ, externalisation de l’accompagnement des cadres, gains d’efficience), une partie de ces moyens étant cependant consacrée à réduire les effectifs.

L’opérateur France Travail, en comparaison avec les services publics de l’emploi d’autres pays, est déjà particulièrement sous doté en effectifs. La différence est d’autant plus marquée avec les pays qui sont parvenus à réduire leur taux de chômage à un niveau sensiblement plus faible qu’en France : rapporté au nombre de demandeurs d’emploi, par exemple, les ETP de France Travail sont 2,5 fois plus faibles en France qu’en Allemagne, comme l’a établi la mission IGF-IGAS de benchmark des services publics de l’emploi européens.

La baisse des effectifs, alors que le soutien à d'autres structures comme les Missions locales est également en baisse, que la réforme du RSA va engendrer un afflux d'inscriptions supplémentaires obligatoires à La Réunion, est incompréhensible dans un territoire où le taux de chômage des jeunes est de 32% (2,5 fois plus élevé que dans l'Hexagone) et le taux de chômage est de 16,8% contre 7,3% en moyenne en France.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement :

- il est proposé de prélever 25 millions d'euros en AE/CP au programme 155 « Soutien des ministères sociaux » via son action n° 33 « Financement des agences régionales de santé »

- il est proposé d'abonder de 25 millions d'euros en AE/CP l’action n° 02 « Structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi » du programme 102 « Accès et retour à l'emploi ».

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter l'article 40 de la Constitution. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1066 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL, LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

25 000 000

 

25 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

25 000 000

 

25 000 000

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à s’opposer à la suppression de 500 ETP chez France Travail (ex. Pôle Emploi).

Tout d’abord, cette réduction du plafond d’emploi répond en effet à une logique comptable et non à une logique économique.

La conséquence sera une plus forte externalisation du service, ce qui coûtera plus cher pour une moindre efficience.

Cette plus forte externalisation pourra conduire à renoncer à certains services en interne comme la prospection-entreprise alors qu’il s’agit du cœur de métier de France Travail. Cela générera également un risque social majeur.

En outre, une diminution de 500 ETPT des effectifs de France Travail conduira à réduire très sensiblement en 2025 les ambitions de la loi pour le plein emploi.

En effet, avec une telle baisse des effectifs, l’opérateur ne pourra compter pour développer ces actions nouvelles que sur les moyens dégagés par gains d’efficience et redéploiements internes (augmentation des portefeuilles CEJ, redimensionnement de l’AIJ, externalisation de l’accompagnement des cadres, gains d’efficience), une partie de ces moyens étant cependant consacrée à réduire les effectifs.

Enfin, il faut souligner par ailleurs que l’opérateur France Travail, en comparaison avec les services publics de l’emploi d’autres pays, est particulièrement sous-doté en effectifs.

La différence est d’autant plus marquée avec les pays qui sont parvenus à réduire leur taux de chômage à un niveau sensiblement plus faible qu’en France : rapporté au nombre de demandeurs d’emploi, par exemple, les ETP de France Travail sont 2,5 fois plus faibles en France qu’en Allemagne, comme l’a établi la mission IGF-IGAS de benchmark des services publics de l’emploi européens.

Ainsi, si le taux de chômage est particulièrement élevé en France (en comparaison internationale), c’est aussi que la France ne s’est pas donné les moyens (et plus spécifiquement n’a pas donné les moyens à son opérateur) de briser le « plancher » de 7 %.

Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à cette suppression de 500 ETP chez France Travail.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement :

il est proposé de prélever 25 millions d’euros en AE/CP au programme 155 « Soutien des ministères sociaux » via son action n° 33 « Financement des agences régionales de santé » ;il est proposé d’abonder de 25 millions d’euros en AE/CP l’action n° 02 « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter l’article 40 de la Constitution. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-839

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

1

 

1

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

1

 

1

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement d'appel vise à suspendre les objectifs pour 2025 de la réforme initiée par le PJL Plein Emploi et à différer d’un an son déploiement.

Les moyens financiers et humains ne sont pas alloués en 2025 à France travail (budget figé alors qu’un accompagnement rénové et renforcé coûte de l'ordre de 900 euros par personne et par an, suppression de 205 à 500 postes alors que la poursuite de la réforme exigeait environ 800 postes supplémentaires). Les moyens stagnent ou régressent, la marche de la réforme en 2025 (160 000 accompagnements de plus) est entravée.

De plus, les départements qui sont requis pour s’engager sur la moitié des nouveaux objectifs d’accompagnement des allocataires du RSA sont dans une situation dégradée par le budget 2025.

Si le premier rapport d'évaluation des expérimentations a montré des aspects encourageants, il rappelle que "les expérimentations déployées dans le cadre de la rénovation de l’accompagnement des allocataires du RSA se sont majoritairement appuyées sur des contextes locaux partenariaux favorables", permettant un premier bilan plus favorable et probablement éloigné de la réalité en cas de généralisation de l'inscription des allocataires RSA dans tous les départements.

Enfin, si le rapport présente des aspects positifs, comme le fait que l'accompagnement renforcé et personnalisé (et non les sanctions qui ne sont d'ailleurs évoquées à aucun moment du rapport, lequel lie les aspects positifs en termes de réinsertion et de retour à l'emploi à l'accompagnement rapproché et non aux sanctions) c’est l’accompagnement renforcé et intensif (portefeuille de 50 à 70) qui a "des effets positifs sur la situation des bénéficiaires.

Cela "a participé à la construction d’une relation de confiance entre les ARSA et leurs référents de parcours. Pour les allocataires, la configuration d’accompagnement personnalisée et régulière renforce la confiance, favorisant leur engagement. Le suivi par un référent unique assure une personnalisation de l’accompagnement, ce qui contraste positivement avec leurs expériences passées", le maintien d'un tel lien personnalisé de confiance passe nécessairement par la diminution du portefeuille des accompagnateurs et une augmentation en conséquence du personnel et des moyens alloués à France Travail et aux Départements.

Or, au-delà des moyens gelés voire de la suppression de personnel, le rapport souligne de nombreux freins rencontrés pour le recrutement de personnels nécessaire au renforcement de la qualité de l'accompagnement : "le renforcement de l’accompagnement devait passer par des recrutements de professionnels, or il a été difficile de recruter sur de nombreux territoires. Cela a retardé la mise en œuvre de parcours renforcés, et limité les changements attendus via l’expérimentation.".

Le rapport indique que la taille moyenne indicative des portefeuilles serait de 50 à 70 allocataires par portefeuille en parcours "emploi" et entre 45 et 80 pour le parcours "social". Or cela semble assez éloigné de la taille moyenne des portefeuilles actuellement à France Travail. Rappelons qu'en 2019, la Mission Flash Pôle Emploi de l'Assemblée Nationale parlait de "portefeuille surdimensionné" puisqu'un seul conseiller accompagnait en moyenne : 349 demandeurs d’emploi en modalité « suivie » ; 216 en modalité « guidée »  ; 100 en accompagnement « renforcé »  ; 49 en accompagnement « global ».

Et le rapport de préciser : « Les moyennes observées à l’échelon régional sont dans certains cas encore plus élevées : plus de 400 demandeurs d’emploi en moyenne par portefeuille en Nouvelle-Aquitaine pour les conseillers en modalité « suivi », par exemple, ou plus de 300 demandeurs d’emploi par conseiller en modalité « guidé » dans les outre-mer (en Guadeloupe ou à Mayotte). ». Or le présent budget diminue les moyens alloués à France Travail en diminuant ses ETP de 500 postes (peut-être porté à moins 205), alors même que, dans les auditions pour la Commission des Affaires Sociales, le directeur de France Travail évaluait à 827 postes supplémentaires pour être en capacité d'accueillir les 160 000 ARSA en plus en 2025 (à terme 1,2 million contre 40 000 aujourd'hui).

Par ailleurs, la diminution des portefeuilles pour l'accompagnement renforcé représente un coût que la présente Mission Travail et Emploi ne prend pas en compte. Or, selon le rapport : "Les estimations réalisées soulignent la sensibilité du coût/parcours non seulement au contenu du parcours mis en œuvre (contenu de l’accompagnement et des actions le composant), mais aussi au nombre de parcours accompagnés par un même référent (fonctions de la taille des portefeuilles et de la durée des parcours), la capacité d’accompagnement du territoire étant elle-même plus ou moins sollicitée au regard du nombre d’allocataires relevant de l’accompagnement.".

Selon les estimations du rapport les coûts moyens de l'accompagnement se situent 600 euros et 1400 euros pour les parcours moyens, indiquant également que "Ce montant est susceptible de beaucoup augmenter (jusqu’à 4 000 € dans les situations observées) quand l’accompagnement se veut extrêmement renforcé, et ciblant des publics rencontrant des problématiques spécifiques.".

Or, selon le rapport encore, 82% des allocataires du RSA accompagnés lors des expérimentations présentent au moins un frein périphérique à l’emploi, souvent deux (43 % liés à la mobilité, 29 % à un état de santé, 25 % à des contraintes familiales, 20 % au logement), compliquant bien souvent l'accompagnement.

Ainsi, les "parcours « socio-professionnels » de 15 h par semaine entièrement en face à face avec des professionnels sur une période de 9 mois" représentent un coût de 3 000 euros.

Les 8 territoires étudiés ont en outre bénéficié d'un financement fléché de 815 000 euros en moyenne, qui a permis le financement de ces accompagnements personnalisés et renforcés, ainsi que la réduction des portefeuilles des accompagnateurs.

Or, non seulement les crédits alloués à France Travail sont stables (alors que les besoins budgétaires supplémentaires lors de la réforme avaient été évalués entre 2,3 et 2,7 milliards d’euros pour la période 2024 - 2026), mais en plus les moyens alloués aux collectivités locales et aux départements sont en baisse dans le présent PLF.

Dans ces conditions, les nouveaux objectifs pour 2025 (accompagnements renforcés, prospection renforcée auprès des entreprises etc., semblent non atteignables, sauf au prix d’une dégradation des actions qui risque de peser très négativement sur les personnes accompagnées.

Pour toutes ces raisons, le présent amendement d'appel demande un report d’un an de la feuille de route de la réforme afin de mieux préparer les territoires et l'agence à l'accompagnement renforcé de ces allocataires, et ainsi permettre une réelle réinsertion sociale et un retour à l'emploi durable.

L’action 02 Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi du programme 102 Accès et retour à l’emploi est abondée de 1 euro en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-495 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. BAZIN et SOMON, Mmes EUSTACHE-BRINIO et AESCHLIMANN, MM. BOUCHET et MILON, Mme BELLUROT, MM. PELLEVAT, Daniel LAURENT, PERNOT et SAURY, Mmes DUMONT et Pauline MARTIN, M. GREMILLET, Mme MALET, M. GENET, Mme BORCHIO FONTIMP, M. HOUPERT, Mme BELRHITI et MM. CADEC, BRISSON, Jean-Baptiste BLANC et LEFÈVRE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Article 42

ÉTAT B

 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 232 000 000

238 000 000 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

232 000 000 

238 000 000 

TOTAL

 232 000 000

232 000 000 

238 000 000 

238 000 000

SOLDE

 

Objet

Dans le cadre de la réforme « plein emploi », a été mis en place un dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les Départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (avec notamment les 15 heures d’activité par semaine). 

Cette contractualisation prend appui sur une gouvernance et des financements partagés entre l’État et les collectivités. 

Initialement prévue pour 18 Départements, l’expérimentation a été étendue à 47 territoires (principalement infra-départementaux) en 2024. Dans la loi de finances 2024, 170 millions d’euros de crédits d’État avaient été prévus dans le cadre de la contractualisation.

En 2025, la loi pour le plein emploi prévoit une généralisation du dispositif, qui sera donc étendu à tous les Départements.

Or, dans le même temps, la ligne budgétaire est quasi-stable à 168 M€ en autorisations d’engagement et 162,20 M€ en crédits de paiement.

Si la situation des finances publiques de l’État commande une baisse des dépenses, celle prévue ici se fait au détriment des Départements et des politiques d’insertion. Elle ne permettra pas d’atteindre l’ambition affichée de plein emploi, d’autant plus avec la baisse annoncée des effectifs de France Travail.

C’est pourquoi il est demandé de rehausser les crédits prévus, largement insuffisants, à hauteur de 400 M€ afin d’assurer a minima la montée en charge progressive du dispositif. 

Le présent amendement propose donc d’abonder la sous-action 02.01 « Financement du service public de l’emploi » du programme 102 de 238 M€ en crédits de paiement et 232 M€ en autorisations d’engagement. 

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l'action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-534 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes JACQUEMET, Olivia RICHARD, SAINT-PÉ, GACQUERRE, PERROT et ROMAGNY et MM. LONGEOT et Jean-Michel ARNAUD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

232 000 000

 

238 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

232 000 000

 

238 000 000

TOTAL

232 000 000

232 000 000

238 000 000

238 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Dans le cadre de la réforme « plein emploi », a été mis en place un dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les Départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (avec notamment les 15 heures d’activité par semaine).

Cette contractualisation prend appui sur une gouvernance et des financements partagés entre l’État et les collectivités.

Initialement prévue pour 18 Départements, l’expérimentation a été étendue à 47 territoires (principalement infra-départementaux) en 2024. Dans la loi de finances 2024, 170 millions d’euros de crédits d’État avaient été prévus dans le cadre de la contractualisation.

En 2025, la loi pour le plein emploi prévoit une généralisation du dispositif, qui sera donc étendu à tous les Départements.

Or, dans le même temps, la ligne budgétaire est quasi-stable à 168 M€ en autorisations d’engagement et 162,20 M€ en crédits de paiement.

Si la situation des finances publiques de l’État commande une baisse des dépenses, celle prévue ici se fait au détriment des Départements et des politiques d’insertion. Elle ne permettra pas d’atteindre l’ambition affichée de plein emploi, d’autant plus avec la baisse annoncée des effectifs de France Travail.

C’est pourquoi il est demandé de rehausser les crédits prévus, largement insuffisants, à hauteur de 400 M€ afin d’assurer a minima la montée en charge progressive du dispositif.

Le présent amendement propose donc d’abonder la sous-action 02.01 « Financement du service public de l’emploi » du programme 102 de 238 M€ en crédits de paiement et 232 M€ en autorisations d’engagement.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l'action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155.

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. L'auteur de cet amendement appelle donc le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-789 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme DEVÉSA, MM. LE RUDULIER, FOUASSIN, Étienne BLANC et Louis VOGEL et Mme Valérie BOYER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

232 000 000

 

238 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

232 000 000

 

238 000 000

TOTAL

232 000 000

232 000 000

238 000 000

238 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Dans le cadre de la réforme « plein emploi », a été mis en place un dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les Départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (avec notamment les 15 heures d’activité par semaine).

Cette contractualisation prend appui sur une gouvernance et des financements partagés entre l’État et les collectivités.

Initialement prévue pour 18 Départements, l’expérimentation a été étendue à 47 territoires (principalement infra-départementaux) en 2024. Dans la loi de finances 2024, 170 millions d’euros de crédits d’État avaient été prévus dans le cadre de la contractualisation. 

En 2025, la loi pour le plein emploi prévoit une généralisation du dispositif, qui sera donc étendu à tous les Départements.

Or, dans le même temps, la ligne budgétaire est quasi-stable à 168 M€ en autorisations d’engagement et 162,20 M€ en crédits de paiement.

Si la situation des finances publiques de l’État commande une baisse des dépenses, celle prévue ici se fait au détriment des Départements et des politiques d’insertion. Elle ne permettra pas d’atteindre l’ambition affichée de plein emploi, d’autant plus avec la baisse annoncée des effectifs de France Travail.

C’est pourquoi il est demandé de rehausser les crédits prévus, largement insuffisants, au seuil de 400 M€ afin d’assurer a minima la montée en charge progressive du dispositif.

Le présent amendement propose donc d’abonder la sous-action 02.01 « Financement du service public de l’emploi » du programme 102 de 238 M€ en crédits de paiement et 232 M€ en autorisations d’engagement.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l'action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1069 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

232 000 000

 

238 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

232 000 000

 

238 000 000

TOTAL

232 000 000

232 000 000

238 000 000

238 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits du dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les Départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA.

Dans le cadre de la réforme « plein emploi », a été mis en place un dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les Départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (avec notamment les 15 heures d’activité par semaine).

Cette contractualisation prend appui sur une gouvernance et des financements partagés entre l’État et les collectivités.

Initialement prévue pour 18 Départements, l’expérimentation a été étendue à 47 territoires (principalement infra-départementaux) en 2024. Dans la loi de finances 2024, 170 millions d’euros de crédits d’État avaient été prévus dans le cadre de la contractualisation.

En 2025, la loi pour le plein emploi prévoit une généralisation du dispositif, qui sera donc étendu à tous les Départements.

Or dans le même temps, la ligne budgétaire est quasi stable à 168 M€ en autorisations d’engagement et 162,20 M€ en crédits de paiement.

Cette dotation ne permettra pas d’atteindre l’ambition affichée de plein emploi, d’autant plus avec la baisse annoncée des effectifs de France Travail.

C’est pourquoi il est demandé de rehausser les crédits prévus, largement insuffisants, à hauteur de 400 M€ afin d’assurer a minima la montée en charge progressive du dispositif.

Le présent amendement propose donc d’abonder la sous-action 02.01 « Financement du service public de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » de 238 M€ en crédits de paiement et 232 M€ en autorisations d’engagement.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155.

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter l’article 40 de la Constitution. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1136 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme NADILLE, MM. KULIMOETOKE, FOUASSIN, BUIS et THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, M. BUVAL et Mme RAMIA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

232 000 000

 

237 800 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

232 000 000

 

237 800 000

TOTAL

232 000 000

232 000 000

237 800 000

237 800 000

SOLDE

0

0

 

Objet

 La loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi a mis en place un dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA, sur la base d'une gouvernance et d'un financement partagés entre l’État et les collectivités.
 
Au départ prévue pour 18 départements, l’expérimentation a été étendue à 47 territoires en 2024. Dans le PLF 2024, 170 millions d’euros de crédits d’État avaient été prévus pour cette contractualisation.

Alors que ce dispositif va être généralisé en 2025 à tous les départements, l’enveloppe budgétaire prévue dans le PLF 2025 est quasiment constante, à 168 millions d’euros en autorisations d’engagement et 162,20 millions d’euros en crédits de paiement. Si la situation des finances publiques de l’État commande une baisse des dépenses, celle prévue ici se fait au détriment des départements et des politiques d’insertion. Elle ne permettra pas d’atteindre l’ambition affichée de plein emploi. C’est pourquoi il est proposé de rehausser les crédits prévus à hauteur de 400 millions d’euros afin d’assurer a minima la montée en charge progressive du dispositif. 

Cet amendement propose donc d’abonder la sous-action 02.01 « Financement du service public de l’emploi » du programme 102 de 232 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 237,8 millions d’euros en crédits de paiement. Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155.

Le Gouvernement est appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-496 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. BAZIN et SOMON, Mmes EUSTACHE-BRINIO et AESCHLIMANN, MM. BOUCHET et MILON, Mme BELLUROT, MM. PELLEVAT, Daniel LAURENT, PERNOT et SAURY, Mmes DUMONT et Pauline MARTIN, M. GREMILLET, Mme MALET, M. GENET, Mme BORCHIO FONTIMP, M. HOUPERT, Mme BELRHITI et MM. CADEC, BRISSON, Jean-Baptiste BLANC et LEFÈVRE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 82 000 000

88 000 000 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

82 000 000 

88 000 000 

TOTAL

82 000 000 

82 000 000 

  88 000 000

88 000 000 

SOLDE

 0

 0

 

Objet

Il s’agit d’un amendement de repli par rapport au précédent. 

Dans le cadre de la réforme « plein emploi », a été mis en place un dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les Départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (avec notamment les 15 heures d’activité par semaine). 
Cette contractualisation prend appui sur une gouvernance et des financements partagés entre l’État et les collectivités. 

Initialement prévue pour 18 départements, l’expérimentation a été étendue à 47 territoires (principalement infra-départementaux) en 2024. Dans la loi de finances 2024, 170 millions d’euros de crédits d’État avaient été prévus dans le cadre de la contractualisation.

En 2025, la loi pour le plein emploi prévoit une généralisation du dispositif, qui sera donc étendu à tous les départements.

Or, dans le même temps, la ligne budgétaire est quasi-stable à 168 M€ en autorisations d’engagement et 162,20 M€ en crédits de paiement.

Si la situation des finances publiques de l’État commande une baisse des dépenses, celle prévue ici se fait au détriment des Départements et des politiques d’insertion. Elle ne permettra pas d’atteindre l’ambition affichée de plein emploi, d’autant plus avec la baisse annoncée des effectifs de France Travail.

C’est pourquoi, il est demandé de rehausser les crédits prévus, largement insuffisants, à hauteur de 250 M€ afin d’assurer a minima la montée en charge progressive du dispositif. 

Le présent amendement propose donc d’abonder la sous-action 02.01 « Financement du service public de l’emploi » du programme 102 de 88 M€ en crédits de paiement et 82 M€ en autorisations d’engagement. Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l'action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-535 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes JACQUEMET, Olivia RICHARD, SAINT-PÉ, GACQUERRE, PERROT et ROMAGNY et M. LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

82 000 000

 

88 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

82 000 000

 

88 000 000

TOTAL

82 000 000

82 000 000

88 000 000

88 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Il s’agit d’un amendement de repli par rapport au précédent.

Dans le cadre de la réforme « plein emploi », a été mis en place un dispositif de contractualisation insertion-emploi avec les Départements pour l’accompagnement des bénéficiaires du RSA (avec notamment les 15 heures d’activité par semaine).

Cette contractualisation prend appui sur une gouvernance et des financements partagés entre l’État et les collectivités.

Initialement prévue pour 18 Départements, l’expérimentation a été étendue à 47 territoires (principalement infra-départementaux) en 2024. Dans la loi de finances 2024, 170 millions d’euros de crédits d’État avaient été prévus dans le cadre de la contractualisation.

En 2025, la loi pour le plein emploi prévoit une généralisation du dispositif, qui sera donc étendu à tous les Départements.

Or, dans le même temps, la ligne budgétaire est quasi-stable à 168 M€ en autorisations d’engagement et 162,20 M€ en crédits de paiement.

Si la situation des finances publiques de l’État commande une baisse des dépenses, celle prévue ici se fait au détriment des Départements et des politiques d’insertion. Elle ne permettra pas d’atteindre l’ambition affichée de plein emploi, d’autant plus avec la baisse annoncée des effectifs de France Travail.

C’est pourquoi il est demandé de rehausser les crédits prévus, largement insuffisants, à hauteur de 250 M€ afin d’assurer a minima la montée en charge progressive du dispositif.

Le présent amendement propose donc d’abonder la sous-action 02.01 « Financement du service public de l’emploi » du programme 102 de 88 M€ en crédits de paiement et 82 M€ en autorisations d’engagement. Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, seraient diminués d’autant les crédits de l'action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155.

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. L'auteur de cet amendement appelle donc le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-131 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. PARIGI, Mmes Olivia RICHARD et DEVÉSA, MM. CAMBIER, Jean-Michel ARNAUD et KERN et Mme de LA PROVÔTÉ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 94 000 000

 197 000 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 0

 0

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 0

 0

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 0

94 000 000 

 0

 197 000 000

TOTAL

 94 000 000

94 000 000 

 197 000 000

197 000 000 

SOLDE

 0

0 

 

 

Objet

Les Missions Locales constituent le premier réseau de service public pour l’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans vers l’insertion sociale et professionnelle.

Pour rappel, en 2023, plus d’un million de jeunes ont été accompagnés et soutenus dans leur projet d’insertion et d’accès à l’emploi.

Ces chiffres attestent de l’efficacité avérée des missions locales et de la nécessité d’encourager ce réseau vers la poursuite de ses missions par un budget corrélé aux objectifs.

Le maintien des financements visant l’accompagnement des jeunes en faveur de ce réseau qui a fait ses preuves contribue très clairement à la poursuite de l’objectif du plein emploi en 2027 fixé par le Président de la République, induisant à termes une réduction des dépenses publiques.

Or le présent  Projet de loi prévoit tout à la fois :

Une baisse de 5,8% des moyens dédiés au réseau des Missions locales, un report de crédit de paiement à hauteur de 106,5 M d’euros, 

une forte baisse des allocations du Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA). 

Ces coupes budgétaire tendent hélas à affaiblir de manière substantielle l’accompagnement des jeunes suivis par les Missions locales, au moment où il est a contrario nécessaire de pérenniser les moyens d’actions du réseau par la reconduction de crédits, tels que prévus en LFI 2024.

Pour assurer la recevabilité financière de l’amendement il est procédé aux mouvements de crédits suivants : - Une hausse de 94 M en AE et de 197 M en CP sur le programme “Accès et retour à l’emploi”

- Une baisse de 94 M en AE et de 197 M en CP sur le programme “Soutien des ministères sociaux”

Les auteurs de cet amendement précisent qu’ils n’ont aucune intention de diminuer les crédits du programme “Soutien des ministères sociaux”, cette baisse permet uniquement de respecter les règles de recevabilité financière. Ils demandent donc au Gouvernement de lever le gage.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-188 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme LERMYTTE, M. WATTEBLED, Mme Laure DARCOS, MM. BRAULT, Alain MARC, CHASSEING et CHEVALIER et Mme BOURCIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

94 000 000

 

197 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

94 000 000

 

197 000 000

TOTAL

94 000 000

94 000 000

197 000 000

197 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les Missions Locales constituent le premier réseau de service public pour l’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans vers l’insertion sociale et professionnelle. En 2023, plus d’un million de jeunes ont été accompagnés sur des parcours d’accès à l’emploi, à la formation, à l’autonomie ainsi qu’aux droits, dont 200000 en Contrat d’Engagement Jeunes (CEJ). Le CEJ est destiné aux jeunes en difficultés d’insertion professionnelle, il convient donc de confier la totalité des 285000 CEJ à ce réseau (85000 CEJ étant mis en œuvre par France). Cette disposition vise aussi à clarifier le « qui fait quoi » et à rendre plus lisible quelle porte pousser.

Le Projet de loi de Finances pour 2025 prévoit une baisse de 5,8% des moyens alloués au réseau des Missions locales, un report de crédit de paiement à hauteur de 106,5 M d’euros ainsi qu’une forte baisse des allocations du Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA). Afin de garantir un bon accompagnement des jeunes suivis par les Missions locales, il est nécessaire de préserver les moyens d’actions du réseau par la reconduction des moyens prévus dans la loi de finances de 2024 et par la reconduction des moyens prévus dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, soit 100 millions d’euros pour le PACEA. Et par la baisse de moitié des reports de crédits de paiement, soit 50 millions. En effet cette disposition vise à ne pas fragiliser le fonctionnement des structures qui ont une faible trésorerie, l’Etat verse en effet les subventions, plusieurs mois après le démarrage des actions.
Pour assurer la recevabilité financière de l’amendement il est procédé aux mouvements de crédits suivants :
-  Une hausse de 94 M en AE et de 197 M en CP sur le programme “Accès et retour à l’emploi”
-  Une baisse de 94 M en AE et de 197 M en CP sur le programme “Soutien des ministères sociaux”

Cette baisse permet uniquement de respecter les règles de recevabilité financière, avec une demande au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-377 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, CABANEL, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

94 000 000

 

197 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

94 000 000

 

197 000 000

TOTAL

94 000 000

94 000 000

197 000 000

197 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les Missions Locales constituent le premier réseau de service public pour l’accompagnement des jeunes de 16 à 25 ans vers l’insertion sociale et professionnelle. En 2023, plus d’un million de jeunes ont été accompagnés sur des parcours d’accès à l’emploi, à la formation, à l’autonomie ainsi qu’aux droits, dont 200000 en Contrat d’Engagement Jeunes (CEJ).

Le Projet de loi de Finances pour 2025 prévoit une baisse de 5,8% des moyens alloués au réseau des Missions locales, un report de crédit de paiement à hauteur de 106,5 M d’euros ainsi qu’une forte baisse des allocations du Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA).

A noter que ces baisses de financement de l’État à destination des Missions Locales sont parfois doublées d’un désengagement brutal et massif d’autres acteurs publics, à l’image du retrait des subventions (pour 3 millions d’euros) de la Région Pays de la Loire à la Mission Locale.

Ainsi, dans le souci de garantir un bon accompagnement des jeunes suivis par les Missions locales, il est nécessaire de préserver les moyens d’actions du réseau par la reconduction des moyens prévus dans la loi de finances de 2024 et par la reconduction des moyens prévus dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté (soit 100 millions d’euros pour le PACEA), et par la baisse de moitié des reports de crédits de paiement, soit 50 millions.

Pour assurer la recevabilité financière de l’amendement il est procédé aux mouvements de crédits suivants :

-  Une hausse de 94 M en AE et de 197 M en CP sur le programme “Accès et retour à l’emploi”

-  Une baisse de 94 M en AE et de 197 M en CP sur le programme “Soutien des ministères sociaux”

Cette baisse permet uniquement de respecter les règles de recevabilité financière, avec une demande au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-974

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes APOURCEAU-POLY, BRULIN, SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

94 000 000

 

197 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

94 000 000

 

197 000 00

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

94 000 000

94 000 000

197 000 00

197 000 00

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le Projet de loi de Finances pour 2025 prévoit une baisse de 5,8% des moyens alloués au réseau des Missions locales avec un report de crédit de paiement à hauteur de 106,5 M d’euros ainsi qu’une forte baisse des allocations du Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA).

Afin de garantir un bon accompagnement des jeunes suivis par les missions locales, il est nécessaire de préserver les moyens d’actions du réseau par la reconduction des moyens prévus dans la loi de finances de 2024 et par la reconduction des moyens prévus dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, soit 100 millions d’euros pour le PACEA.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. 

C’est pour cette raison que cet amendement procède aux mouvements de crédits suivants :

- L’action 04 « Insertion des jeunes sur le marché du travail - Contrat d'engagement jeunes (CEJ) » du programme 102 « Accès et retour à l'emploi » est majorée de 94 millions d’euros en AE et de 197 millions en CP; 

- L’action 01 “Développement des compétences par l'alternance ” du programme 103 " Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi " est minorée de 94 millions d’euros en AE et de 197 millions en CP.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1085 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mmes LUBIN et CANALÈS, MM. JEANSANNETAS, ROS, UZENAT et REDON-SARRAZY, Mme HARRIBEY, M. PLA, Mme FÉRET, M. KANNER, Mmes LE HOUEROU, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes ROSSIGNOL, LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

50 000 000

 

167 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

50 000 000

 

167 000 000

TOTAL

50 000 000

50 000 000

167 000 000

167 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Chaque année, plus d’un million de personnes sont accompagnées dans leur parcours d’accès à l’emploi.

Les missions locales portent dans ce cadre plusieurs projets tel que le contrat d’engagement jeunes, des coopérations avec des lycées professionnels ou encore un parcours d’appui et d’orientation pour les jeunes ne pouvant pas s’inscrire à France Travail.

Le rétablissement du budget de l’an passé est dès lors primordial pour la préservation des moyens d’actions des missions locales.

En effet, en cette fin d’année 2024, les missions locales seront obligées de ralentir, pour des raisons budgétaires, dans les actions qu’elles mettent en place pour l’insertion des jeunes. Il
n’est dès lors pas concevable que le budget pour l’année 2025 prévoit une baisse de 2,29 % pour les autorisations d’engagement et une baisse de 7,70 % pour les crédits de paiements.

Ainsi, le présent amendement :
- minore de 50 millions en AE l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux » ;
- majore de 50 millions en AE l’action 2 « « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » ;
et
- minore de 167 millions en CP l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux » ;
- majore de 167 millions en CP l’action 2 « « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » ;

Nous proposons ce transfert de crédit pour respecter les règles imposées par l’article 40 mais nous ne souhaitons pas réduire les crédits du programme « Soutien des ministères sociaux », également essentiels, et proposons que le Gouvernement lève le gage.

Cet amendement a été travaillé en lien avec l’Union nationale des Missions Locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1108 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ROMAGNY, MM. CAMBIER et FOUASSIN, Mmes Olivia RICHARD et FLORENNES, MM. OMAR OILI et CHEVALIER, Mme BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes SAINT-PÉ, RAMIA, de LA PROVÔTÉ, PERROT, GRUNY et JACQUEMET et MM. DUFFOURG, Jean-Michel ARNAUD, LONGEOT, PELLEVAT et PARIGI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

50 000 000

 

167 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

50 000 000

 

167 000 000

TOTAL

50 000 000

50 000 000

167 000 000

167 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Chaque année, plus d’un million de personnes sont accompagnées dans leur parcours d’accès à l’emploi.

Les missions locales portent dans ce cadre plusieurs projets tel que le contrat d’engagement jeunes, des coopérations avec des lycées professionnels ou encore un parcours d’appui et d’orientation pour les jeunes ne pouvant pas s’inscrire à France Travail.

Le rétablissement du budget de l’an passé est dès lors primordial pour la préservation des moyens d’actions des missions locales.

En effet, en cette fin d’année 2024, les missions locales seront obligées de ralentir, pour des raisonsbudgétaires, dans les actions qu’elles mettent en place pour l’insertion des jeunes. Il n’est dès lors pasconcevable que le budget pour l’année 2025 prévoit une baisse de 2,29 % pour les autorisations d’engagement et une baisse de 7,70 % pour les crédits de paiements.

Ainsi, le présent amendement :

minore de 50 millions en AE l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux » ;

majore de 50 millions en AE l’action 2 « « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » ;

et

minore de 167 millions en CP l’action 33 « Financement des agences régionales de santé » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux » ;

majore de 167 millions en CP l’action 2 « « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » ;

Nous proposons ce transfert de crédit pour respecter les règles imposées par l’article 40 mais nous ne souhaitons pas réduire les crédits du programme « Soutien des ministères sociaux », également essentiels, et proposons que le Gouvernement lève le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1091

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

36 000 000

 

140 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

36 000 000

 

140 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

36 000 000

36 000 000

140 000 000

140 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à doter davantage les missions locales afin qu’elles puissent mener à bien leur mission d’accompagnement global des jeunes.

Alors que les jeunes de 18 à 24 ans représentent la frange de la population la plus touchée par le chômage et la pauvreté, le financement des missions locales subit une baisse de crédits d’environ 5,5 %. Et ce, alors même que, le 1er janvier prochain, comme l’Agence France Travail, les Missions Locales vont faire face aux effets de la réforme de la loi plein emploi et la généralisation des inscriptions des jeunes comme demandeurs d’emploi.

La réforme s’appliquera sans qu’aucune augmentation des effectifs ne soit prévue dans le présent PLF et alors que le dispositif du CEJ connaît une baisse de budget de 9,61%, soit 100 Millions d’euros (et que le Contrat d’engagement jeune volet ‘jeune en rupture’ (CEJ-JR) s’éteint).

Pourtant, le travail des Missions Locales – ML - est d’autant plus important qu’elles jouent un rôle majeur et reconnu pour la réinsertion professionnelle des jeunes éloignés de l’emploi.

De fait, selon la DARES[1], les jeunes qui mobilisent le Service Public de l’Emploi - SPE -correspondent à un profil relativement privilégié et en emploi, alors que les ML « représentent une alternative privilégiée par les jeunes les moins favorisés » et les jeunes ruraux qui peuvent compter sur un maillage territorial très développé (7500 ML sur le territoire contre 900 agences pôle emploi).

De même, la DARES souligne que le SPE est souvent inadapté pour les jeunes privés d’emploi depuis un long moment et dont la situation de précarité s’intensifie : « Parmi les jeunes qui ne sont pas en emploi, l’ancienneté dans le chômage ou l’inactivité affecte de façon non linéaire le recours aux intermédiaires de placement.

Les jeunes qui sont privés d’emploi depuis moins de 3 mois s’inscrivent moins souvent à Pôle emploi que les jeunes qui le sont depuis 3 à 12 mois. À l’inverse, les autres intermédiaires du SPE sont privilégiés au-delà de 2 ans de non-emploi. (…) . Notamment, après plusieurs mois de recherche d’emploi infructueuse auprès de Pôle emploi, les jeunes les plus éloignés du marché de l’emploi peuvent privilégier un accompagnement plus général en vue d’améliorer leur employabilité. Par ailleurs, une forme de découragement peut apparaître parmi les jeunes privés d’emploi depuis une longue durée. Elle peut même se traduire par une renonciation à l’intermédiation sur le marché du travail : au-delà de 2 ans de recherche d’emploi infructueuse, le non-recours aux intermédiaires de placement est plus élevé que parmi les jeunes privés d’emploi depuis moins de 3 mois. Lorsque l’inscription auprès de Pôle emploi ne permet pas d’accéder à l’emploi et que les droits à l’Assurance chômage arrivent à leur fin, les jeunes s’en détournent. ». Dès lors, du fait de l’inscription à France Travail de l’ensemble des jeunes éloignés de l’emploi depuis plusieurs mois, le travail des Missions Locales va s’intensifier sans moyens supplémentaires dans le présent PLF qui baisse au contraire les moyens alloués aux Missions Locales.

La qualité de réinsertion des jeunes éloignés de l’emploi dépendant majoritairement d’un accompagnement personnalisé, global et rapproché, il semble en conséquence nécessaire de permettre aux Missions Locales de maintenir a minima leur capacité d’action.

Pour toutes ces raisons, cet amendement vise à rehausser les crédits alloués aux Missions Locales.  

L’action 02 Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi du programme 102 Accès et retour à l’emploi est abondée de 36 000 000 d’euros en autorisations d’engagement et de 140 000 000 d’euros en crédits de paiement. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi.

Nous appelons le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-779

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET et LUBIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

47 110 000

 

47 110 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

47 110 000

 

47 110 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

47 110 000

47 110 000

47 110 000

47 110 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de conserver le contrat d’engagement jeune volet jeunes en rupture (CEJ-JR), qui sera totalement remplacé en fin d’année 2025 par l’appel à manifestation d'intérêt (AMI) sur l’offre de repérage et de remobilisation, issu de l’article 7 de la loi « plein emploi ». 

Le CEJ-JR désigne le volet jeunes en rupture du contrat d’engagement jeune (le CEJ). Le CEJ est un parcours de 12 mois maximum (voire 18 mois sous conditions) visant à favoriser l’accès à l’emploi et à la formation de jeunes âgés de 18 à 25 ans (jusqu’à 29 ans pour les jeunes en situation de handicap), ni en emploi ni en formation. Ce dispositif alliant accompagnement et allocation pouvant aller jusqu’à 528 euros mensuel prévoit chaque semaine la mise en œuvre de 15 heures minimum d’activités et un entretien avec un conseiller du service public pour l’emploi (France Travail ou mission locale). 

Le CEJ-JR, spécifiquement dédié aux public « jeunes en rupture », donc en grande vulnérabilité et précarité, permet aux jeunes d’être accompagnés et soutenus, notamment par des associations spécialisées en amont de la signature. Dans une logique de coopération, avec notamment les missions locales, mais également tous les acteurs du territoire, le référent CEJ-JR du projet accompagne le jeune dans la levée des freins sociaux pouvant compromettre son parcours CEJ et son insertion sociale et professionnelle durable. 

La recherche-action de la Fédération des acteurs de la solidarité en atteste : le CEJ-JR s’est révélé être une opportunité inédite pour le développement des coopérations territoriales en faveur de l’insertion des jeunes. Le rapprochement des acteurs de terrain a notamment contribué à lier et à enrichir leur capacité d’accompagnement. Cette coopération et cet enrichissement de pratiques d’accompagnement ont alors permis aux professionnel.les de se recentrer sur leur cœur de métier : l’accompagnement social global reposant sur le respect de l’adhésion du jeune, sa temporalité, ses besoins et ses aspirations. Ce sont ces conditions qui font la réussite de ce dispositif et qui permettront à ces jeunes de s’insérer durablement dans un parcours professionnel réussi, choisi et durable.

 Dès lors, il est donc absolument majeur que ce dispositif perdure. En effet, le CEJ-JR apparait comme une réponse pertinente face aux besoins de captation, de mobilisation et d’accompagnement renforcé des jeunes en rupture, cumulant des freins importants à l’accès à l’emploi. Ce dispositif devra néanmoins être enrichi de plusieurs modifications relatives à son pilotage stratégique et opérationnel, et comprendre des volets hébergement, remobilisation et santé mentale renforcés. 

Cette pérennisation du dispositif CEJ-JR est d’autant plus cruciale qu’il est menacé de disparition par les Appels à manifestation d’intérêt, issus de l’article 7 sur l’offre de repérage et de remobilisation de la loi « plein emploi ». En effet, ces appels à projet ont vocation à prendre le relais des « Plans d’Investissement dans les Compétences 100% inclusion et intégration professionnelle des réfugiés » et des projets « Contrat d’engagement jeune, volet jeunes en rupture ». Les conditions de cet Appel à manifestation d’intérêt impactent les modalités d’accompagnement des jeunes en grandes difficultés et fragilisent la pérennité des moyens. La stabilité de l’accompagnement est l’une des clefs de la réussite de l’insertion des jeunes. Ces changements risquent d’entrainer la rupture de l’adhésion de jeunes aujourd’hui accompagnés et de compromettre le travail réalisé par les acteurs de terrain. 

Afin de gager l’augmentation du budget du nouveau programme 102 « Accès et retour à l'emploi » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances, il est proposé de prélever ces 47 110 000 d’euros au programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi » via son action n° 03 « Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l'emploi » et ce au profit de l’action n° 04 « Insertion des jeunes sur le marché du travail- Contrat d'engagement jeunes (CEJ) » du programme 102 « Accès et retour à l'emploi ». 

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons donc le Gouvernement à lever le gage. 

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-963 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme NADILLE, MM. PATRIAT, THÉOPHILE, IACOVELLI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

10 000 000

 

10 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 10 000 000

 

 10 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à augmenter l’enveloppe budgétaire allouée au parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (Pacea) de 10 millions d’euros. Ce parcours, mis en oeuvre par les missions locales, a bénéficié à 265 611 jeunes en 2023 ; parmi ces bénéficiaires, 154 232 ont touché une allocation. Il propose des phases d’accompagnement pouvant varier dans leur durée et leur intensité aux jeunes confrontés à un risque d’exclusion professionnelle.

Le budget alloué au Pacea est en baisse dans le PLF 2025 (de 101 millions d’euros dans la loi de finances pour 2024 à 43,81 millions d’euros dans le PLF 2025). Le transfert de crédits proposé permettrait de ne pas limiter excessivement le nombre d’entrées en Pacea en 2025 par rapport à 2024. 

Le présent amendement abonde de 10 millions d’euros en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 4 « Insertion des jeunes sur le marché du travail - Contrat d’engagement jeunes (CEJ) » du programme 102 « Accès et retour de l’emploi ». Conformément aux règles de recevabilité financière, les crédits en AE et en CP du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement vers l’emploi » sont minorés du même montant.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-635 rect. bis

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PUISSAT

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

5 000 000

 

5 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

0

5 000 000

0

SOLDE

5 000 0000

5000 000

(en euros)

Objet

Le PLF pour 2025 ne reconduit pas de ligne budgétaire pour le financement des maisons de l’emploi, pourtant essentielles à la mise en œuvre des politiques de l’emploi au niveau local.

Pour remédier à ce manque, le présent amendement propose d’augmenter de cinq millions d’euros, en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement, les crédits de l’action 02 « structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi » du programme 102 « accès et retour à l’emploi ».

Afin d’assurer sa recevabilité financière, l’amendement propose de supprimer cinq millions d’euros de crédits de l’action 02 « Formation professionnelle des demandeurs d'emploi », laquelle finance le plan d'investissement dans les compétences, du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi ».



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1067 rect. bis

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. DARRAS, Mme LUBIN, M. KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

5 000 000

 

5 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

0

 

0

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

0

5 000 000

0

SOLDE

5 000 000

5 000 000

 

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits dévolus aux Maisons de l’emploi (MDE), disparu dans le PAP 2025, à la hauteur des crédits ouverts en PLF 2024,soit 5 millions d’euros.

Créées dans le cadre du plan de cohésion sociale en 2005, les Maisons de l’emploi constituent aujourd’hui un acteur original et essentiel des politiques publiques de l’emploi et de la formation professionnelle. 

Bénéficiant de leur ancrage local, elles sont des outils agiles et adaptables qui peuvent être mobilisés efficacement, rapidement et de manière innovante pour répondre aux enjeux des politiques publiques tout en prenant en compte les logiques de leur territoire dans le domaine de l’emploi.

À ce titre, un rapport d’information, publié en juillet 2018 au nom de la commission des finances du Sénat, dresse un bilan positif de l’action des MDE et souligne la nécessité du maintien des crédits de l’État en leur faveur.

La fin du soutien de l’État aux MDE apparaît en complet décalage avec la nécessaire adaptation des politiques de l’emploi aux réalités territoriales, en actant la disparition de la majorité des75 MDE – en particulier dans les territoires ruraux, où elles jouent pourtant un rôle majeur d’ancrage des services publics de l’emploi. 

Une telle décision aggraverait les inégalités territoriales, car seules les collectivités territoriales les plus « riches » seraient en mesure de maintenir de telles structures sur leur territoire.

Les 5 millions d’euros annuels alloués ces dernières années par l’État aux Maisons de l’emploi demeurent très modestes mais ils constituent un investissement essentiel et productif en raison des innombrables actions concrètes créées et menées localement par les MDE, et des milliers de salariés et demandeurs d’emploi qui en bénéficient.

Pour être recevable, cet amendement modifie les crédits de la manière qui suit :

- L’action 02 « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du Programme 102 « Accès et retour à l’emploi » est abondée à hauteur de 5 000 000 euros en AE et CP.

- Les crédits de l’action 01 « Développement des compétences par l’alternance » du Programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » sont diminués à hauteur de 5 000 000 euros en AE et CP.

Nous proposons ce transfert de crédit pour respecter les règles imposées par l’article 40 de la Constitution, mais nous ne souhaitons pas réduire les crédits du programme 103, et proposons que le Gouvernement lève le gage.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-301

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. HAYE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

5 000 000

 

5 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le PLF pour 2025 ne reconduit pas de ligne budgétaire pour le financement des maisons de l’emploi, pourtant essentielles à la mise en œuvre des politiques de l’emploi au niveau local. Le retrait complet des dotations de l'État conduirait à une rupture totale d'égalité territoriale où seules certaines collectivités territoriales les plus « riches » seraient en mesure de conserver une structure sur leur territoire. 

Pour remédier à ce manque, le présent amendement propose d’augmenter de cinq millions d’euros, en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement, les crédits de l’action 02 « structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi » du programme 102 « accès et retour à l’emploi ».

Afin d’assurer sa recevabilité financière, l’amendement propose de supprimer cinq millions d’euros de crédits de l’action 31 « affaires immobilières » du programme 155 « soutien des ministères sociaux ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-967 rect.

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. FERNIQUE, Mme PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

5 000 000

 

5 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

TOTAL

5 000 000

0

5 000 000

0

SOLDE

5 000 000

5 000 000

 

 

Objet

Le PLF pour 2025 ne reconduit pas de ligne budgétaire pour le financement des Maisons de l’emploi, pourtant essentielles à la mise en œuvre des politiques de l’emploi au niveau local. Leur capacité d’action mobilisant entreprises, branches, acteurs de l’emploi et élus autour des problématiques d’emplois et de compétences est tout à fait indispensable à la vitalité des territoires.


Pour remédier à ce manque, le présent amendement propose d’augmenter de cinq millions d’euros, en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement, les crédits de l’action 02 « structures de mise en œuvre de la politique de l'emploi » du programme 102 « accès et retour à l’emploi ».


Afin d’assurer sa recevabilité financière, l’amendement propose de supprimer cinq millions d’euros de crédits de l’action 31 « affaires immobilières » du programme 155 « soutien des ministères sociaux ».

L'intention du Groupe Écologiste, Solidarité et Territoires n'est cependant pas de limiter les budgets associés à ce programme, le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage. 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1084 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FICHET, Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, M. JOMIER, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

66 136 436

 

66 136 436

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

66 136 436

 

66 136 436

TOTAL

66 136 436

66 136 436

66 136 436

66 136 436

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objet l’augmentation du nombre de postes d’insertion en Atelier Chantier d’insertion (ACI) pour un montant total de 64 767 244€ euros en crédits de paiement et 66 136 436€ en autorisations d’engagement.

Les Ateliers et Chantiers d’insertion (ACI) salarient et accompagnent chaque année plus de 130 000 personnes parmi les plus exclues du marché du travail, auxquelles sont proposés un parcours autours de trois piliers : un emploi salarié, un accompagnement social et professionnel, des formations adaptées aux besoins des personnes.

Les ACI proposent sur les territoires une première solution d’insertion qui peut dans le cadre des parcours s’articuler ensuite avec d’autres dispositifs d’IAE ou solutions locales en suite de parcours.

Dans un contexte de baisse du chômage, et dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme pour le plein emploi, ce sont 700 000 bénéficiaires du RSA supplémentaires qui seront inscrits à France Travail au 1er janvier 2025, nécessitant une offre d’accompagnement croissante sur les territoires pour répondre à l’ensemble des besoins de parcours sur les territoires à leur plein potentiel.

Les ACI sont pourvoyeurs ces solutions particulièrement adaptée aux publics les plus éloignés de l’emploi, puisque plus de la moitié des salariés en parcours en leur sein sont bénéficiaires du RSA à leur entrée. Il s’agit de mobiliser pleinement la capacité des ACI à accompagner vers et dans l’emploi les personnes qui en sont le plus exclues, en maintenant une croissance raisonnée mais en cohérence avec les besoins.

Or, le budget de l’IAE pour 2025 prévoit une stagnation des moyens dédiés aux Ateliers et Chantiers d’Insertion en reconduisant strictement à l’identique la programmation en nombre de d’équivalents temps plein en 2024, comme déjà en 2023. À noter également que les règles budgétaires de l’État imposent une mise en réserve de précaution de 5,5% des moyens sur chaque action du budget.

Ainsi, sur les 42 257 ETP prévus à ce budget, seuls 40 500 sont réellement déployables sur les territoires.

D’autre part, le budget proposé ne permet pas d’assurer la réévaluation du niveau de l’aide aux postes telle que prévue par l’article R5132-38 du code du travail, lors des réévaluations du SMIC, en l’occurrence au 1er novembre 2024 puis en cas de réévaluation en cours d’année 2025.

Au-delà de restreindre l’offre d’insertion sur les territoires, ce budget met en difficultés la stabilité des structures porteuses d’ACI et les 85 000 emplois d’insertion et permanents qu’elles portent. En avril 2024, l’IGAS IGF notait dans son rapport sur les politiques de l’emploi qu’un scénario de stabilité des programmations entre 2025 et 2027 pourrait engendrer un impact de 15 000 destructions d’emplois dans le secteur de l’Insertion par l’activité économique (IAE) par rapport à un scénario de croissance raisonnable de l’offre.

Cet abondement permettra la création de 2270 ETP d’insertion supplémentaires au sein des Ateliers et Chantiers d’Insertion en 2025, qui bénéficieront à 3000 personnes en parcours d’insertion.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :

• Il augmente de 66,14 millions d'euros les autorisations d'engagement et de 64,77 millions d’euros les crédits de paiement de l'action 02 « Amélioration des dispositifs en faveur de l'emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l'emploi » ;

• Il réduit de 66,14 millions d'euros les autorisations d'engagement et de 64,77 millions d’euros les crédits de paiement de l'action 24 « Personnels transversaux et de soutien » du programme n° 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédit est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires.

Cet amendement a été travaillé avec Chantier école



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-130 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. PARIGI et KERN et Mmes DEVÉSA, de LA PROVÔTÉ et Olivia RICHARD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

66 136 436 

 0

64 767 244 

 0

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 0

 0

 0

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 0

 0

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

66 136 436 

 0

64 767 244 

TOTAL

 66 136 436 

 66 136 436

64 767 244 

64 767 244 

SOLDE

 0

0 

 

Objet

Le présent amendement a pour objet l’augmentation du nombre de postes d’insertion en Atelier Chantier d’insertion (ACI) pour un montant total de 64 767 244€ euros en crédits de paiement et 66 136 436€ en autorisations d’engagement.

Les Ateliers et Chantiers d’insertion (ACI) salarient et accompagnent chaque année plus de 130 000 personnes parmi les plus exclues du marché du travail, auxquelles sont proposés un parcours autours de trois piliers : un emploi salarié , un accompagnement social et professionnel, des formations adaptées aux besoins des personnes.

Les ACI proposent sur les territoire une première solution d’insertion qui peut dans le cadre des parcours s’articuler ensuite avec d’autres dispositifs d’IAE ou solutions locales en suite de parcours.

Dans un contexte de baisse du chômage, et dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme pour le plein emploi, ce sont 700 000 bénéficiaires du RSA supplémentaires qui seront inscrits à France Travail au 1er janvier 2025, nécessitant une offre d’accompagnement croissante sur les territoires pour répondre à l’ensemble des besoins de parcours sur les territoires à leur plein potentiel.

Les ACI sont pourvoyeurs ces solutions particulièrement adaptée aux publics les plus éloignés de l’emploi, puisque plus de la moitié des salariés en parcours en leur sein sont bénéficiaires du RSA à leur entrée. Il s’agit de mobiliser pleinement la capacité des ACI à accompagner vers et dans l’emploi les personnes qui en sont le plus exclues, en maintenant une croissance raisonnée mais en cohérence avec les besoins.

Or, le budget de l’IAE pour 2025 prévoit une stagnation des moyens dédiés aux Ateliers et Chantiers d’Insertion en reconduisant strictement à l’identique la programmation en nombre de d’équivalents temps plein en 2024, comme déjà en 2023.

À noter également que les règles budgétaires de l’Etat imposent une mise en réserve de précaution de 5,5% des moyens sur chaque action du budget. Ainsi, sur les 42 257 ETP prévus à ce budget, seuls 40 500 sont réellement déployables sur les territoires.

D’autre part, le budget proposé ne permet pas d’assurer la réévaluation du niveau de l’aide aux postes telle que prévue par l’article R5132-38 du code du travail, lors des réévaluation du SMIC, en l’occurrence au 1er novembre 2024 puis en cas de réévaluation en cours d’année 2025.

Au-delà de restreindre l’offre d’insertion sur les territoires, ce budget met en difficultés la stabilité des structures porteuses d’ACI et les 85 000 emplois d’insertion et permanents qu’elles portent. En avril 2024, l’IGAS IGF notait dans son rapport sur les politiques de l’emploi qu’un scénario de stabilité des programmations entre 2025 et 2027 pourrait engendrer un impact de 15 000 destructions d’emplois dans le secteur de l’Insertion par l’activité économique (IAE) par rapport à un scénario de croissance raisonnable de l’offre.

Cet abondement permettra la création de 2270 ETP d’insertion supplémentaires au sein des Ateliers et Chantiers d’Insertion en 2025, qui bénéficieront à 3000 personnes en parcours d’insertion.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :

• Il augmente de 66,14 millions d'euros les autorisations d'engagement et de 64,77 millions
d’euros les crédits de paiement de l'action 02 « Amélioration des dispositifs en faveur de
l'emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102
« Accès et retour à l'emploi » ;

• Il réduit de 66,14 millions d'euros les autorisations d'engagement et de 64,77 millions
d’euros les crédits de paiement de l'action 24 « Personnels transversaux et de soutien » du
programme n° 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédit est uniquement formelle et vise à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-840

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SENÉE, M. BENARROCHE, Mme SOUYRIS, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

66 136 436

 

64 767 244

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

66 136 436

 

64 767 244

TOTAL

66 136 436

66 136 436

64 767 244

64 767 244

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement a pour objet l’augmentation du nombre de postes d’insertion pour les Ateliers et Chantiers d’insertion (ACI), pour un montant total de 64 767 244 euros en crédits de paiement et autant en autorisations d’engagement.

Si les crédits globaux dédiés à l’insertion par l’activité économique (IAE) stagnent, les crédits de paiement dédiés à chaque catégorie de structure d’IAE diminueraient en 2025, de – 4,1 % pour les entreprises d’insertion (EI) à - 1,6 % pour les ateliers et chantiers d’insertion (ACI).

De même, selon le rapport de la Commission des Finances, l’évolution importante en parallèle en AE doit « inviter à la prudence », puisqu’il s’agit plutôt d’un « « jeu d’écriture » visant à reporter sur 2025 des engagements juridiques qui auraient dû être pris en 2024 – et traduisant par exemple des déclarations tardives de postes. La hausse des AE prévus en 2025 est donc en partie fictive, puisqu’elle vise à compenser des annulations et gels de crédits subis durant l’exercice 2024 ».

Ainsi, les chantiers d’insertion sont particulièrement impactés par ce PLF 2025 sous logique budgétaire contrainte qui, au-delà des apparences de stabilité des moyens, touche aussi le secteur SIAE.

Et ce, alors même que la réforme du RSA augmentera considérablement le nombre d’allocataires du RSA inscrits à France Travail et nécessitant une offre d’accompagnement sur les territoires pour répondre à l’ensemble des besoins de parcours sur les territoires à leur plein potentiel. 

En effet, le modèle des ACI est particulièrement adapté aux publics les plus en difficultés, rencontrant le plus de freins à la reprise d’un emploi et donc éloignés de l’emploi puisque plus de la moitié des salariés en parcours en leur sein sont bénéficiaires du RSA à leur entrée.

Il ne faut donc pas les fragiliser mais les renforcer alors que la moitié des chantiers d’insertion sont en difficultés financières.

En conséquence, sauf à obérer dès à présent les chances de réussite de cette réforme, reposant en grande partie, comme l’a souligné le rapport d’évaluation des expérimentations, sur l’accompagnement rapproché et personnalisé, il semble nécessaire de développer, sinon au moins de maintenir la capacité des ACI à accompagner vers et dans l’emploi les personnes qui en sont le plus exclues, en maintenant une croissance raisonnée mais en cohérence avec les besoins.

Or avec les diminutions apportées aux crédits des ACI dans ce présent PLF, sur les 42 257 ETP prévus à ce budget, seuls 40 500 seront réellement déployables sur les territoires. 

Au-delà de restreindre l’offre d’insertion sur les territoires, ce budget met en difficulté la stabilité des structures porteuses d’ACI et les 85 000 emplois d’insertion et permanents qu’elles portent.

En avril 2024, l’IGAS et l'IGF notaient dans leur rapport commun sur les politiques de l’emploi qu’un scénario de stabilité des programmations entre 2025 et 2027 pourrait engendrer un impact de 15 000 destructions d’emplois dans le secteur de l’Insertion par l’activité économique (IAE) par rapport à un scénario de croissance raisonnable de l’offre. 

Ainsi, l’abondement proposé par le biais de cet amendement permettra la création de 2270 ETP d’insertion supplémentaires au sein des Ateliers et Chantiers d’Insertion en 2025, qui bénéficieront à des milliers de personnes supplémentaires en parcours d’insertion.

 Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :

• Il augmente de 66,14 millions d'euros les autorisations d'engagement et de 64,77 millions d’euros les crédits de paiement de l'action 02 « Amélioration des dispositifs en faveur de l'emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l'emploi » ;

• Il réduit de 66,14 millions d'euros les autorisations d'engagement et de 64,77 millions d’euros les crédits de paiement de l'action 24 « Personnels transversaux et de soutien » du programme n° 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1142

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme DANIEL, MM. MÉRILLOU, REDON-SARRAZY, MICHAU et CHAILLOU, Mme BÉLIM, M. Patrice JOLY, Mmes Sylvie ROBERT et BROSSEL, MM. ROS et TISSOT, Mme Gisèle JOURDA, M. CHANTREL et Mme LINKENHELD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

66 136 436

 

64 767 244

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

66 136 436

 

64 767 244

TOTAL

66 136 436

66 136 436

64 767 244

64 767 244

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet de rehausser le nombre de postes d’insertion en Atelier Chantier d’insertion (ACI) pour un montant total de 64 767 244€ euros en crédits de paiement et 66 136 436€ en autorisations d’engagement.

Les Ateliers et Chantiers d’insertion (ACI) salarient et accompagnent chaque année plus de 130 000 personnes parmi les plus exclues du marché du travail, auxquelles sont proposés un parcours autours de trois piliers : un emploi salarié, un accompagnement social et professionnel, des formations adaptées aux besoins des personnes.

Dans un contexte de baisse du chômage, et dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme pour le plein emploi, ce sont 700 000 bénéficiaires du RSA supplémentaires qui seront inscrits à France Travail au 1er janvier 2025, nécessitant une offre d’accompagnement croissante sur les territoires pour répondre à l’ensemble des besoins de parcours sur les territoires à leur plein potentiel.

Les ACI sont pourvoyeurs de solutions particulièrement adaptées aux publics les plus éloignés de l’emploi, puisque plus de la moitié des salariés en parcours en leur sein sont bénéficiaires du RSA à leur entrée. Il s’agit de mobiliser pleinement la capacité des ACI à accompagner vers et dans l’emploi les personnes qui en sont le plus exclues, en maintenant une croissance raisonnée mais en cohérence avec les besoins.

Or, le budget de l’IAE pour 2025 prévoit une stagnation des moyens dédiés aux Ateliers et Chantiers d’Insertion en reconduisant strictement à l’identique la programmation en nombre de d’équivalents temps plein en 2024, comme déjà en 2023. À noter également que les règles budgétaires de l’Etat imposent une mise en réserve de précaution de 5,5% des moyens sur chaque action du budget. Ainsi, sur les 42 257 ETP prévus à ce budget, seuls 40 500 sont réellement déployables sur les territoires.

D’autre part, le budget proposé ne permet pas d’assurer la réévaluation du niveau de l’aide aux postes telle que prévue par l’article R5132-38 du code du travail, lors des réévaluations du SMIC, en l’occurrence au 1er novembre 2024 puis en cas de réévaluation en cours d’année 2025.

Au-delà de restreindre l’offre d’insertion sur les territoires, ce budget met en difficultés la stabilité des structures porteuses d’ACI et les 85 000 emplois d’insertion et permanents qu’elles portent. En avril 2024, l’IGAS IGF notait dans son rapport sur les politiques de l’emploi qu’un scénario de stabilité des programmations entre 2025 et 2027 pourrait engendrer un impact de 15 000 destructions d’emplois dans le secteur de l’Insertion par l’activité économique (IAE) par rapport à un scénario de croissance raisonnable de l’offre.

Cet abondement permettra la création de 2270 ETP d’insertion supplémentaires au sein des Ateliers et Chantiers d’Insertion en 2025, qui bénéficieront à 3000 personnes en parcours d’insertion.

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédit mentionnée plus haut est uniquement formelle, afin de respecter les règles de de recevabilité budgétaire. Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits nécessaires.

Cette proposition est soutenue par le réseau Coorace.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-216 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. PARIGI, Mme DEVÉSA, M. KERN, Mme Olivia RICHARD, M. Jean-Michel ARNAUD et Mme de LA PROVÔTÉ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

40 000 000

 

40 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

40 000 000

 

40 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

 Le présent amendement a pour objet le maintien du Fonds de Développement de l’Inclusion (FDI) pour un montant total de 40 000 000 euros.

Le FDI est destiné à soutenir et développer les Structures d’Insertion par l’Activité Économique (SIAE) : Ateliers Chantier d’Insertion (ACI), Associations Intermédiaires (AI), Entreprises d’Insertion (EI), Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion (ETTI), Entreprises d’insertion par le Travail Indépendant (EITI).

À ce titre, il peut être mobilisé pour différents types d’actions : Aide au démarrage d’une structure nouvelle ; Aide au développement, à l’adaptation et à la diversification des activités ; Aide à l’appui - conseil ; Aide à la professionnalisation ; Évaluation / expérimentation ; Aide exceptionnelle à la consolidation financière.

Pour la seconde année consécutive, aucune dotation n’est prévue au titre du FDI pour 2025.

Or, ce fonds est indispensable au soutien des SIAE, tant en période de croissance qu’en période de consolidation. Il convient de l’adapter aux enjeux et priorités, mais en aucun cas de le supprimer.

L’enjeu reste donc pour 2024 d’accompagner la dynamique du secteur de l’IAE, en garantissant des fonds de structuration et de consolidation, adaptés aux besoins des SIAE et des territoires notamment pour permettre aux structures de proposer des parcours d’insertion toujours plus adaptés aux publics les plus éloignés du marché du travail.

Le présent amendement vise à doter le FDI d’un montant équivalent à 2023, soit 40M€. Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :
• Il augmente de 40 millions d'euros les autorisations d'engagement et les crédits de paiement
de l'action 02 « Amélioration des dispositifs en faveur de l'emploi des personnes les plus
éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l'emploi » ;
• Il réduit de 40 millions d'euros les autorisations d'engagement et les crédits de paiement de
l'action 03 « Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations
économiques sur l'emploi » du programme n°103 « Accompagnement des mutations
économiques et développement de l'emploi »

Il convient de noter que cette proposition de mouvement n'entend nullement grever le programme  "Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi" et invite le gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1028

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

40 000 000

 

40 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir le budget de 40 M€ dont était doté le Fonds de développement de l’inclusion (FDI).

Destiné à développer et à soutenir les Structures d’insertion par l’activité économique (SIAE), le FDI a pu soutenir dans leurs missions les 4 000 structures employant 134 300 salariés en insertion. Soutenant tant l’économie circulaire que le démarrage d’une structure, le développement des structures existantes, l’adaptation et la diversification des activités, l’aide à l’appui - conseil ; l’aide à la professionnalisation, l’évaluation et l’expérimentation ou encore l’aide exceptionnelle à la consolidation financière, le fonds a constitué un appui essentiel, très flexible et réactif pour les SIAE et sa suppression amplifie les difficultés de ces structures alors même que 35 % des entreprises d’insertion ont présenté un résultat net négatif en 2024 selon la FEI et que 50 % des Ateliers et Chantiers d’Insertion rencontrent des difficultés financières selon le réseau COORACE.

Dans ce contexte, on ne peut que regretter, depuis deux ans, l’absence de dotation pour le fonds de développement de l’inclusion dans ce PLF, alors même qu’il finance les structures essentielles de l’insertion par l’activité économique, l’accompagnement social et l’insertion professionnelle des travailleurs précaires.

Et ce, alors même que cet amendement avait déjà été adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat pour le PLF 2024 sans que le gouvernement ne juge utile de le retenir après le 49.3.

De même, un amendement, déposé par le député écologiste Charles Fournier, abondant le FDI de 40 M€ a été adopté par la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, avant que le vote ne fasse tomber la deuxième partie.

Cet amendement reprend donc l’amendement adopté à de multiples reprises de façon transpartisane, du fait de son importance reconnue par l’ensemble des parlementaires au fil des années et demande au gouvernement de le retenir définitivement.

Cet amendement augmente de 40 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du Programme 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit de 40 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cette proposition d’amendement est soutenue par le réseau Coorace et la fédération des entreprises d’insertion.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1074 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LUBIN, LE HOUEROU, CANALÈS et FÉRET, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes ROSSIGNOL, LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

40 000 000

 

40 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à maintenir le budget de 40 millions d'euros dont était doté le Fonds de développement de l’inclusion (FDI) et que le PLF 2025 prévoit de supprimer.

Destiné à développer et à soutenir les Structures d’insertion par l’activité économique (SIAE), le FDI peut être mobilisé pour différents types d’actions comme l’aide au démarrage d’une structure nouvelle, l’aide au développement, à l’adaptation et à la diversification des activités, l’aide à l’appui - conseil ; l’aide à la professionnalisation, l’évaluation et l’expérimentation ou encore l’aide exceptionnelle à la consolidation financière.

Ce fonds est indispensable au soutien des SIAE, tant en période de croissance qu’en période de consolidation. Bien qu’il puisse être adapté au contexte économique, sa suppression mettrait en difficulté les SIAE après qu’elles ont déjà subies des logiques de « stop and go » budgétaires ces dernières années. L’an dernier déjà, 35 % des entreprises d’insertion ont présenté un résultat net négatif (Source : Fédération des entreprises d’insertion).

Un amendement identique avait été adopté par la Commission des Finances de l’Assemblée nationale lors de l’examen du PLF 2025 (Amendement II-CF2312 déposé par Charles Fournier).

Cet amendement augmente de 40 millions d'euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du Programme 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit artificiellement de 40 millions d'euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec le réseau Coorace et la Fédération des entreprises d’insertion.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-853 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

  25 000 000

 

25 000 000 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

25 000 000 

 

25 000 000 

TOTAL

25 000 000 

25 000 000 

25 000 000 

25 000 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 25 M€ le budget dédié au développement de la formation des salariés en parcours d’insertion au sein des Structures de l’Insertion par l’Activité Économique (SIAE) pour rétablir le montant de l’année 2024 qui avait déjà accusé 15 millions de baisse par rapport à 2023 (100 millions d’euros).

Le budget formation pour l’insertion par l’activité économique prévu pour 2025 au sein du plan d’investissement dans les compétences (PIC IAE) est de 15 millions d’euros inférieur au montant dédié pour 2024. D’autre part, le budget du PIC IAE s’est vu amputé en 2024 de 10 millions d’euros dans le cadre des économies budgétaires de l’Etat.

Ce sont donc en 2 ans, 25 millions d’euros qui ont été supprimés, soit un quart des moyens dédiés à la formation des 350 000 personnes en parcours d’insertion au sein des structures de l’IAE chaque année.

Et ce, alors que l’année 2024 a intégré au PIC IAE un certain nombre de structures supplémentaires qui n’y étaient pas encore bénéficiaires faute d’accord avec leur OPCO et que les coûts de formation ont également connu une inflation sur les dernières années qu’il aurait fallu prendre en compte afin de maintenir en nombre et en qualité les offres de formation

Or la formation des salariés en IAE est centrale à la réussite des parcours et constitue une chance accrue d’insertion durable dans l’emploi.

Ces coupes budgétaires massives entraineront une baisse du nombre de personnes envoyées en formation et/ou de la durée des formations (cette coupe fait passer le nombre d’heures moyennes par an et par personne de 5 heures à 4 heures).

Et ce, alors que le retournement de la conjoncture (l’OFCE prévoit 143 000 destructions d’emploi en 2025 et une augmentation du chômage à 8 % fin 2025) accroit les besoins d’accompagnement des personnes pour qui la formation est souvent un passage indispensable à la réussite de leurs parcours d’insertion et qui renforce considérablement les chances d’insertion durable dans l’emploi.

Ce financement constitue ainsi un investissement au profit des salariés, mais aussi des employeurs des territoires qui recruteront à l’issue des parcours d’insertion. 

Cet amendement augmente de 25 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la sous-action « Insertion par l’activité économique » de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit de 25 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Nous appelons le gouvernement à lever le gage.

Cette baisse à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement est issu d’une proposition de la Fédération des entreprises d’insertion, du réseau Coorace, de la Fédération des acteurs de la Solidarité, du Réseau Cocagne, d’Emmaüs France, du Chantier Ecole, de l’Unai et du Mouvement des régies.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1073 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LUBIN, CANALÈS et FÉRET, MM. FICHET, JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, POUMIROL et CONCONNE, M. JOMIER, Mmes ROSSIGNOL, LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

25 000 000

 

25 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

25 000 000

 

25 000 000

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 25 millions d'euros le budget dédié au développement de la formation des salariés en parcours au sein des Structures de l’Insertion par l’Activité Économique (SIAE) afin de le rétablir au niveau de 100 millions d'euros tel que prévu par le Plan d’investissement dans les compétences de l'Insertion par l'activité économique (PIC IAE) et tel qu’il était en 2023.

En effet, le PIC IAE, déjà amputé de 10 millions d'euros en 2024, voit à nouveau son budget formation réduit de 15 millions d'euros en 2025 par rapport à 2024. Ainsi, les 25 millions d'euros supprimés en seulement deux ans représentent un quart des moyens dédiés à la formation des 315 000 personnes recrutées et accompagnées chaque année par les SIAE.

Par ailleurs, le nombre de structures bénéficiaires du PIC IAE a augmenté en 2024 faute d’accord avec leurs Opérateurs de compétences (OPCO).

Enfin, les coûts de formation ont également connu une inflation sur les dernières années.

Toutes ces contraintes présentent un risque majeur de voir le nombre et la qualité des formations des personnes en insertion se dégrader, ce alors même que le contexte économique se dégrade et que la formation des personnes en insertion par l’activité économique est indispensable à la réussite de leurs parcours et renforce considérablement les chances d’insertion durable dans l’emploi. L’investissement dans la formation est non seulement un bénéfice indéniable pour ces personnes, mais elle l’est aussi pour les employeurs des territoires, notamment dans les secteurs en tension.

Cet amendement augmente de 25 millions d'euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la sous-action « Insertion par l’activité économique » de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit artificiellement de 25 millions d'euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des entreprises d’insertion, du réseau Coorace, de la fédération des entreprises d’insertion, de la Fédération des acteurs de la Solidarité, du Réseau Cocagne, d’Emmaüs France, du Chantier Ecole, de l’Unai et du Mouvement des régies.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-132 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. PARIGI, Mmes DEVÉSA, de LA PROVÔTÉ et Olivia RICHARD et M. KERN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 25 000 0000

25 000 0000 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 0

25 000 0000  

 0

25 000 0000 

TOTAL

  25 000 0000

25 000 0000 

25 000 0000 

 25 000 0000 

SOLDE

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objet le développement des moyens de la formation des salariés en parcours au sein des Structures de l’Insertion par l’Activité Économique (SIAE).

Le budget formation pour l’insertion par l’activité économique prévu pour 2025 au sein du plan d’investissement dans les compétences (PIC IAE) est de 15 millions d’euros inférieur au montant dédié pour 2024. D’autre part, le budget du PIC IAE s’est déjà vu amputé en 2024 de 10 millions d’euros dans le cadre des économies budgétaire de l’Etat. Ce sont donc en 2 ans, 25 millions d’euros qui ont été supprimés, soit ¼ des moyens dédiés à la formations des 315 000 personnes en parcours d’insertion au sein des structures de l’IAE chaque année.

Par ailleurs, l’année 2024 a intégré au PIC IAE un certain nombre de structures supplémentaires qui n’y était pas encore bénéficiaires faute d’accord avec leur OPCO. Enfin, les coûts de formation ont également connu une inflation sur les dernières années qu’il convient de prendre en compte afin de maintenir en nombre et en qualité les opportunités de formation.

La formation des salariés en IAE est indispensable à la réussite des parcours et constitue une chance accrue d’insertion durable dans l’emploi. Les moyens dédiés par l’Etat dans le cadre du PIC IAE, sont cofinancés par certaines branches notamment celle des Ateliers et Chantiers d’Insertion et par les employeurs de l’IAE, ils constituent un investissement au profit des salariés mais aussi des employeurs des territoires qui recruteront à l’issu des parcours d’insertion.

Cet amendement vise à rétablir à son niveau de 2023 la dotation du PIC IAE soit 100 millions d’euros

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :
• Il augmente de 25 millions d'euros les autorisations d'engagement et les crédits de paiement de l'action 02 « Formation professionnelle des demandeurs d'emploi » du programme n° 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi» ;
• Il réduit de 25 millions d'euros les autorisations d'engagement et les crédits de paiement de l'action 24 « Personnels transversaux et de soutien » du programme n° 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Les auteurs de cet amendement précisent qu’ils n’ont aucune intention de diminuer les crédits du programme “Soutien des ministères sociaux”, cette baisse permet uniquement de respecter les règles de recevabilité financière. Ils demandent donc au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1065 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LUBIN et FÉRET, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL, LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

24 000 000

 

24 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

24 000 000

 

24 000 000

TOTAL

24 000 000

24 000 000

24 000 000

24 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revaloriser l’aide au poste des associations intermédiaires, en la passant de 1 588 euros à 2 500 euros, pour un montant total de 30 millions d’euros.

L’association intermédiaire se présente comme un employeur d’insertion qui assure l’accueil dynamique d’un public diversifié et construit un projet professionnel sur mesure adapté aux besoins des salariés.

Elle assume des missions de service public et a subi tout aussi fortement les effets de l’inflation que les autres acteurs économiques et sociaux : elle doit bénéficier d’un accompagnement renforcé et spécifique dans le cadre de la revalorisation du SMIC.

Le maillage territorial qu’elles tissent fait d’elles, bien souvent, les seules structures présentes dans les territoires déprimés économiquement. Elles assurent donc un rôle essentiel de créateur de lien social, d’accueil, d’écoute, d’accompagnement socio-professionnel et d’orientation : en bref, un quasi-service public de l’emploi.

Pourtant, paradoxalement, les AI sont de très loin le dispositif le moins aidé (moins de 3 % du budget consacré à l’IAE), malgré un taux de sorties excellent (près de 60 % de sorties en emploi selon le rapport de la Cour des Comptes de 2019) et alors même que c’est le seul modèle de l’IAE qui accueille majoritairement des femmes et que leur modèle économique est de plus en plus contraint par les différentes réformes successives qu’a connues l’IAE (réforme fiscale, réforme de l’agrément Pôle Emploi, règle des 480 h…).

Pour permettre le maintien d’un accompagnement de qualité et pour assurer leur efficacité dans le projet France Travail, il convient de revaloriser significativement l’aide au poste en AI accordée à chaque ETP.

Il ne s’agit ici pas d’un coût pour les pouvoirs publics mais bien d’un investissement pour le retour à l’emploi et contre la pauvreté (un euro en amont évite en effet de nombreuses dépenses en aval).

Le doublement de l’aide au poste pour les associations intermédiaires implique une hausse du budget à hauteur de 24 millions.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement : 

- il est proposé de retirer 24 millions d’euros en AE/CP au programme 155 « Soutien des ministères sociaux »via son action n° 33 « Financement des agences régionales de santé » 

- il est proposé d’abonder de 24 millions d’euros en AE/CP l’action n° 03 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail- Fonds d’inclusion dans l’emploi » du programme102 « Accès et retour à l’emploi ».

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter l’article 40 de la Constitution. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.

Cet amendement a été travaillé avec le réseau Coorace, la Fédération des Acteurs de la Solidarité, et l’Unai.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-841

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

18 000 000

 

18 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

18 000 000

 

18 000 000

TOTAL

18 000 000

18 000 000

18 000 000

18 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 18 M€ le budget dédié aux aides aux postes allouées aux entreprises d’insertion (Ei) et aux entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTi) afin de créer 5 000 ETP supplémentaires en insertion, et ainsi ouvrir à plus de 6 500 personnes éloignées de l’emploi l’opportunité de bénéficier d’un parcours d’insertion par l’activité économique.

Alors qu’à première vue, les crédits dédiés à l’insertion par l’activité économique (IAE) semblent préservés, les crédits de paiement dédiés à chaque catégorie de structure d’IAE diminueraient en 2025, de – 4,1 % pour les entreprises d’insertion (EI) à - 1,6 % pour les ateliers et chantiers d’insertion (ACI).

En parallèle, le rapport de la Commission souligne, dans le prolongement de la FEI, que « l’évolution importante des AE doit également inviter, paradoxalement, à la prudence » car il s’agit en réalité d’un « jeu d’écriture visant à reporter sur 2025 des engagements juridiques qui auraient dû être pris en 2024 – et traduisant par exemple des déclarations tardives de postes. La hausse des AE prévus en 2025 est donc en partie fictive, puisqu’elle vise à compenser des annulations et gels de crédits subis durant l’exercice 2024. ». Or compte tenu de l’importance du travail des SIAE et du retournement prochain de la conjoncture selon l’OFCE, comme des attendus de la loi plein emploi, il semble nécessaire de maintenir leurs crédits afin de permettre le maintien de structures qui accompagnent déjà plus de 100 000 personnes éloignées de l’emploi dans un parcours d’insertion dans ce modèle d’entreprise, dont le taux de sortie positive du parcours concerne deux personnes sur trois.

Or l’investissement de l’Etat dans l’insertion par l’activité économique (IAE) est positif à court et long terme puisque le coût pour financer un parcours d’insertion est inférieur à 3 000 € par personne et par an, et que les aides aux postes versées par l’Etat ne représentent que 15 % du budget des Ei et 5 % de celui des ETTi.

Or, ces modèles sont impactés par ce PLF 2025 sous logique budgétaire contrainte au-delà des apparences de stabilité des moyens.

La circulaire du 7 février 2024, a eu beau souligner l’importance du Fonds d’inclusion dans l’emploi (FIE), les ETTi se sont vu affecter en 2023 6 000 ETP de moins que ce que prévoyait la Loi de Finances.

Par ailleurs, le budget dédié aux Ei en 2023 a été sous exécuté de 11 M€ (- 5%), celui dédié aux ETTi de 21 M€ (- 25 %) la même année.

Pourtant, les besoins vont croissants et, selon la Fédération des Entreprises de l’Insertion, de nombreuses entreprises d’insertion n’ont pas pu ouvrir de nombreux postes faute de budget.

Dès lors, beaucoup de ces entreprises créées ces dernières années (le nombre de ETTi ayant beaucoup augmenté du fait du Pacte d’ambition qui a fortement appuyé ce modèle) n’ont pas pu se développer suffisamment pour atteindre leur point d’équilibre économique, faute d’ouverture de postes.

Un tiers sont désormais en difficultés.

Partant de ce constat, et alors que le budget paraissait déjà insuffisant en 2024, un budget constant ne pourra pas couvrir les besoins des Ei et ETTi en 2025. C’est pourquoi cet amendement vise à augmenter les crédits de ces structures en vue de la création de 5000 ETP supplémentaires.

Cet amendement augmente de 18 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la sous-action 03-02 « Insertion par l’activité économique » de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit artificiellement de 18 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement s’inspire d’une proposition de la Fédération des entreprises d’insertion.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1075 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LUBIN et FÉRET, M. KANNER, Mmes LE HOUEROU, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL, LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

18 000 000

 

18 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

18 000 000

 

18 000 000

TOTAL

18 000 000

18 000 000

18 000 000

18 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 18 M€ le budget dédié aux aides aux postes allouées aux entreprises d’insertion (Ei) et aux entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTi) afin de créer 5 000 ETP supplémentaire en insertion, et ainsi permettre à plus de 6 500 personnes éloignées de l’emploi l’opportunité de bénéficier d’un parcours d’insertion par l’activité économique.

Sur les plus de 100 000 personnes éloignées de l’emploi qui s’engagent dans un parcours d’insertion dans ce type d’entreprise, près des deux tiers retrouvent le chemin de l’emploi. Un tel niveau d’insertion est d’autant plus efficace sur le plan budgétaire que les aides aux postes versées par l’Etat ne représentent que 15 % du budget des Ei et 5 % de celui des ETTi. Le reste étant couvert par leurs chiffres d’affaires, majoritairement réalisé auprès d’autres entreprises et d’acteurs publics.

L’investissement de l’Etat dans l’insertion par l’activité économique (IAE) est positif à court et long termes puisque le coût pour financer un parcours d’insertion est inférieur à 3 000 € par personne et par an, et que chaque personne qui retrouve de l’autonomie financière grâce à son retour à l’emploi durable sollicitera moins la solidarité nationale.

Cependant, les Ei et les ETTi rencontrent des difficultés financières du fait des restrictions budgétaires récentes et d’un contexte économique défavorable. Bien que les PLF précédents et la circulaire 2024 du Ministère du Travail relative au Fonds d’inclusion dans l’emploi (FIE) aient insistés sur le soutien accru à la dimension entrepreneuriale de l’insertion, les ETTi se sont vu affecter en 2023 6 000 ETP de moins que ce que prévoyait la Loi de Finances. Par ailleurs, le budget dédié aux Ei en 2023 a été amputé de 11 M€ (- 5%), celui dédié aux ETTi de 21 M€ (- 25 %) la même année. Pourtant, les besoins vont croissants et de nombreuses entreprises d’insertion ont dû refuser de nombreux postes faute de budget suffisant. Autant de personnes qui n’ont pu bénéficier d’un parcours efficace de retour à l’emploi.

Partant de ce constat, et alors que le budget paraissait déjà insuffisant en 2024, un budget constant ne pourra pas couvrir les besoins des Ei et ETTi en 2025. Un manque que cet amendement vise à combler.

Cet amendement augmente de 18 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la sous-action 03-02 « Insertion par l’activité économique » de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit artificiellement de 18 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement est issu d’une proposition de la Fédération des entreprises d’insertion.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-782

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUHL, MM. DOSSUS et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE, GONTARD, JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

12 800 000

 

12 800 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

12 800 000

 

12 800 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

12 800 000

12 800 000

12 800 000

12 800 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de crédits vise à supprimer l’aide au poste du secteur de l’insertion par l’activité économique des Entreprises d'Insertion par le Travail Indépendant (EITI) d’un montant total de 12 800 000 euros en passant de 6 439 euros à 0 euro par poste.

Cet amendement vise également à repartir cette somme vers de véritables structures d’insertion de la manière suivante : Ateliers et chantiers d’insertion (ACI) en passant de 31 223 euros à 31 353 euros par poste; Entreprise d’insertion (EI) en passant de 16 062 euros à 16 193 euros par poste; Entreprises de Travail Temporaire d’Insertion(ETTI) en passant de 5 886 euros à 6 016 euros par poste; Association intermédiaire (AI) en passant de 2 036 euros à  2 166 euros par poste. 

Les entreprises d’insertion par le travail indépendant (EITI) ont un fonctionnement parfaitement similaire à celui du travail de plateforme à but lucratif sous statut d'auto-entrepreneur, sans protection sociale et droits sociaux. Elles ne contribuent pas à l’insertion durable des personnes éloignées de l’emploi qu’elles prétendent accompagner. Au contraire, elles symbolisent l’uberisation de l’insertion. Ce dispositif devait  par ailleurs faire l’objet d’une évaluation introduite en 2018  par l’Article 83 de la loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Alors que ce modèle économique n’a pas encore fait ses preuves en matière d’insertion professionnelle durable et dans une période de budget contraint, il est nécessaire de garantir le bien fondé d’un tel investissement de l’État. 

Les structures d’insertion par l’activité économique sont  : 

- Les Ateliers et chantiers d’insertion ACI représentent plus de 42 000 postes en France et visent à insérer socialement et professionnellement les personnes privées d’emploi en les embauchant via des contrats d’insertion et en les accompagnant pour lever les freins à l’emploi. Les ACI ont un rôle important dans la lutte contre le chômage et l’exclusion sociale en offrant une opportunité aux personnes les plus éloignées de l’emploi. Leur métier est l’insertion durable.
- Les entreprises d’insertion EI visent, quant à elle, à fournir une opportunité de réinsertion professionnelle et de stabilité financière aux personnes éloignées de l’emploi. Elles proposent un accompagnement personnalisé et des formations adaptées à leur profil et projet professionnel.
- Les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) aident à l’insertion professionnelle des personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles particulières, telles que les jeunes de moins de 26 ans en difficulté, les bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA), les demandeurs d’emploi de longue durée et les personnes prises en charge au titre de l’aide sociale.
- Les Associations intermédiaires (AI) se présentent comme un employeur d’insertion qui assure l’accueil dynamique d’un public diversifié et construit un projet professionnel sur mesure, adapté aux besoins des salariés. Les associations ont un rôle essentiel dans les zones économiquement défavorisées en créant des liens sociaux et en fournissant des services similaires à ceux du secteur public. Les AI sont peu aidées, malgré un excellent taux de sorties en emploi,  elles font face à de réelles contraintes économiques.

Afin de gager l’augmentation du budget du nouveau programme 102 « Accès et retour à l’emploi » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever ces 12 800 000 millions d’euros au programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » via son action n° 03 « Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l’emploi » et ce au profit de l’action n° 3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail- Fonds d’inclusion dans l’emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner le programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-653 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHASSEING et GRAND, Mme BOURCIER, M. LAMÉNIE, Mmes LERMYTTE et Laure DARCOS, MM. ROCHETTE, CHEVALIER et Alain MARC, Mme NADILLE, MM. Jean-Baptiste BLANC et DELCROS, Mme RAMIA et MM. LONGEOT et GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

10 000 000

 

10 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 10 M€ le budget dédié aux aides aux postes allouées aux Structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE) afin de consolider leur développement dans un contexte d’augmentation à venir du SMIC de 2 %, ce alors que le PLF 2025 limite la hausse de ce même budget à 1,2 % (passant de 1 443,6 M€ à 1 462,1 M€ entre 2024 et 2025).

Chaque année, environ 350 000 personnes exclues du marché du travail sont salariées et accompagnées par les SIAE, notamment pour les aider à lever de nombreux freins sociaux (logement, mobilité, santé physique et mentale, etc.) afin de retrouver un emploi durable. Très implantées dans toute la France, elles représentent souvent les seules structures présentes dans les territoires économiquement déprimés, jouant donc un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion grâce à la création de lien social, d’accueil, d’écoute et d’orientation.

Les SIAE reçoivent une aide publique au poste pour chaque équivalent temps plein (ETP) recruté. Toute hausse du SMIC est donc susceptible d’impacter directement leur modèle d’affaire, déjà fragilisé par un contexte économique tendu. L’an dernier, 35% des entreprises d’insertion ont présenté un résultat net négatif (Source : Fédération des entreprises d’insertion).

Cet amendement augmente de 10 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la sous-action 03-02 « Insertion par l’activité économique » de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit artificiellement de 10 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-842

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

10 000 000

 

10 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 10 M€ le budget dédié aux aides aux postes allouées aux Structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE), afin de garantir leur développement dans un contexte d’augmentation à venir du SMIC de 2 %, et ce alors que le PLF 2025 limite la hausse de ce même budget à 1,2 % (passant de 1 443,6 M€ à 1 462,1 M€ entre 2024 et 2025).

L’insertion par l’activité économique accompagne près de 350 000 personnes exclues du marché du travail chaque année. L’implication de ces structures est cruciale pour lever les freins à l’emploi, et ce, à l’heure où la généralisation de la réforme du RSA amènera 1,5 millions d’allocataires du RSA à s’inscrire à Pôle Emploi et à s’inscrire pour une partie dans un parcours d’insertion.

Or la situation de ces allocataires est particulièrement difficile et marquée par de très nombreux freins à l’emploi qu’il faut pouvoir lever.

Selon la DREES, 67% des allocataires du RSA fin 2017 se trouvant toujours au chômage en 2018 déclarent être freinés dans leurs démarches de recherche d’emploi.

Un ARSA sur quatre est en difficulté vis-à-vis du logement, contre moins d’une personne sur dix parmi l’ensemble de la population (7 %) ; un ARSA sur deux vit dans un logement présentant au moins un défaut de qualité et 9 % au moins quatre défauts. 40 % des Allocataires en famille monoparentale se situant dans le halo du chômage déclarent que les problèmes de garde d’enfants sont leur principal frein à l’emploi.

Enfin 21 % des ARSA se déclarent en mauvais ou très mauvais état de santé, contre 5 % de l’ensemble de la population.

43 % des ARSA indiquent avoir au moins une maladie chronique, contre 32 % de l’ensemble. 16 % des ARSA déclarent être fortement limités dans leurs activités contre 6 % de l’ensemble des 16-64 ans.

Lever l’ensemble de ces freins à l’emploi demande une implantation territoriale conséquente ainsi que des moyens d’accompagnement rapprochés.

Or les SIAE sont souvent les seules structures présentes dans les territoires économiquement défavorisés, jouant donc un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion grâce à la création de lien social, d’accueil, d’écoute et d’orientation.

Notons que si on considère seulement le frein à l’emploi dû à un mauvais état de santé, les AI estiment qu’un tiers du temps nécessaire avant la possibilité de mettre une personne accompagnée à disposition pour un emploi est consacré à la santé.

Malgré ce travail essentiel, les SIAE subissent une baisse de crédits de – 4,1 % pour les entreprises d’insertion (EI) à - 1,6 % pour les ateliers et chantiers d’insertion (ACI).

Or, la hausse du SMIC de 2 %, qui s’appliquera aux postes ouverts, aurait dû conduire à revaloriser d’autant le budget sous peine de fragiliser ces structures alors même que, selon la Fédération des Entreprises de l’Insertion, 35% des entreprises d’insertion ont présenté un résultat net négatif en 2024 et que la moitié des Ateliers et Chantiers d’insertion sont en difficulté financière et craignent que les départements qui sont un partenaire financier important ne réduisent leur soutien du fait de leur propre situation dégradée.

Ainsi, en l’absence d’une telle revalorisation, une fragilisation accrue de ces structures est à craindre, ainsi qu’une diminution des postes et donc une diminution des effectifs des personnes accompagnées avec un impact non négligeable sur la qualité de l’accompagnement et la réinsertion des personnes accompagnées.

Cet amendement augmente de 10 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la sous-action 03-02 « Insertion par l’activité économique » de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit de 10 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement s’inspire d’une proposition conjointe de la Fédération des entreprises d’insertion et du réseau Coorace.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1086 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

10 000 000

 

10 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 10 M€ le budget dédié aux aides aux postes allouées aux Structures de l’insertion par l’activité économique (SIAE) afin de consolider leur développement dans un contexte d’augmentation à venir du SMIC de 2 %, ce alors que le PLF 2025 limite la hausse de ce même budget à 1,2 % (passant de 1 443,6 M€ à 1 462,1 M€ entre 2024 et 2025).

Chaque année, environ 350 000 personnes exclues du marché du travail sont salariées et accompagnées par les SIAE, notamment pour les aider à lever de nombreux freins sociaux (logement, mobilité, santé physique et mentale, etc.) afin de retrouver un emploi durable. Très implantées dans toute la France, elles représentent souvent les seules structures présentes dans les territoires économiquement déprimés, jouant donc un rôle essentiel dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion grâce à la création de lien social, d’accueil, d’écoute et d’orientation.

Les SIAE reçoivent une aide publique au poste pour chaque équivalent temps plein (ETP) recruté. Toute hausse du SMIC est donc susceptible d’impacter directement leur modèle d’affaire, déjà fragilisé par un contexte économique tendu. L’an dernier, 35% des entreprises d’insertion ont présenté un résultat net négatif (Source : Fédération des entreprises d’insertion).

Cet amendement augmente de 10 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la sous-action 03-02 « Insertion par l’activité économique » de l’action n°3 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi».

Pour assurer sa recevabilité financière – et uniquement dans ce but, cet amendement réduit artificiellement de 10 M€ les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action n°31 « Affaires immobilières » du Programme 155 « Soutien des ministères sociaux ». Cette baisse artificielle à des fins de recevabilité appelle le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des entreprises d’insertion et du réseau Coorace.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1078 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FICHET, Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, M. JOMIER, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

8 000 000

 

8 000 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de crédits vise à bonifier l’aide au poste des SIAE présentes dans les territoires d’outre-mer de 10 % pour une enveloppe globale de 8 millions d’euros.

Les territoires ultra-marins se caractérisent en effet par des contraintes géographiques, des difficultés en matière démographique, économique, sociale, environnementale ou d’accès aux services publics, qui rendent difficile l’accès au marché de l’emploi classique, avec les conséquences que l’on connaît sur la misère sociale.

Malgré cela, l’IAE – acteur essentiel de cohésion sociale et de développement des territoires – s’est depuis longtemps saisi du sujet de ces territoires où elle joue un rôle fondamental, en apparaissant parfois comme le seul service public facilement accessible.

Pourtant, alors que ces structures évoluent dans des territoires déprimés économiquement, où les perspectives de développement sont très limitées, elles reçoivent une aide au poste identique à celle des SIAE implantées dans des territoires métropolitains bien plus dynamiques.

Une aide au poste ajustée permettrait directement de renforcer leurs actions envers ces publics défavorisés et de sécuriser largement leurs rôles à venir dans la réforme de France Travail – le Haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises de l’époque, Thibault Guilluy, ayant largement souligné leur importance dans la réussite de ce projet.

Enfin, il ne s’agit en réalité que de concrétiser ce qui avait été entériné par le Pacte Ambition IAE remis au gouvernement lors du quinquennat précédent, qui proposait déjà une bonification de l’aide au poste des SIAE présentes dans les quartiers politiques de la ville (QPV) et dans les DOM de 1 500 euros.

Nous souhaitons proposer à nouveau cette bonification, nécessaire aux politiques publiques de retour à l’emploi et de lutte contre la pauvreté. Cette bonification implique une enveloppe de 8 millions d’euros.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 8 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 24 « Personnels transversaux et de soutien » du programme n° 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Il ouvre en contrepartie 8 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 02 « Amélioration des dispositifs en faveur de l’emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n° 102 « Accès et retour à l’emploi ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 155 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1064 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LUBIN et FÉRET, MM. FICHET, DARRAS, JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, POUMIROL et CONCONNE, M. JOMIER, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

3 300 000

 

3 300 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

3 300 000

 

3 300 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 300 000

3 300 000

3 300 000

3 300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter le budget dédié aux Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (Geiq) de 3,3 millions d’euros afin de ne pas mettre en danger leur modèle économique. Pour 2025, le gouvernement a prévu de financer les Geiq à hauteur de 12,5 Millions €. Ce montant est clairement insuffisant pour répondre aux enjeux, permettre aux Geiq de garantir leur équilibre économique et poursuivre leur mission d’insertion par la qualification en maintenant le même niveau de qualité.

En effet, le budget 2024 est déjà sous-évalué. En 2023, la ligne budgétaire Geiq totale était de 12,9 M€ (6 M € de ligne budgétaire Geiq + 6,9 M € de PIC), et elle est de 13,5 M € en 2024. Avec la réserve budgétaire, le montant disponible en 2024 est inférieur à celui de 2023 et les besoins réels sont estimés à 15,8 millions € pour 2025. L’enveloppe budgétaire dédiée aux Geiq est donc insuffisante pour financer tous les parcours réalisés par les Geiq. Cette insuffisance budgétaire a des conséquences directes : certains Geiq ont dû renoncer à bénéficier de l’aide pour une partie des accompagnements qu’ils ont pourtant réalisés. De plus, l’arrêt brutal au 1er mai des aides pour l’embauche en contrat de professionnalisation pour les jeunes a fortement fragilisé les Geiq (puisque 80% des contrats Geiq sont des contrats de professionnalisation).

Si le soutien de l’Etat continue à être insuffisant, ce dispositif pourrait se retrouver en danger, alors qu’il est parmi les plus efficaces et les moins coûteux pour les finances publique (814€ ou 1 400€ d’aide selon les caractéristiques du public) et que l’Etat participe à son évaluation annuelle. Il est également le seul dispositif d’insertion créé et piloté par des entreprises qui s’engagent concrètement dans une démarche d’inclusion en donnant leur chance à des publics éloignés de l’emploi. 

Pour des raisons de recevabilité financière au titre de l’article 40 de notre Constitution, cet amendement abonde de 3 300 000 euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 04 - Financement des structures de la formation professionnelle et de l’emploi du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi », en diminuant d’autant les crédits de l’action 01 – Indemnisation des demandeurs d’emploi du programme 102 « Accès et retour à l’emploi ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-262 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme Pauline MARTIN, M. BOUCHET, Mmes BELRHITI, MULLER-BRONN, SOLLOGOUB et GOSSELIN, MM. SAURY, SOMON, PERRIN, RIETMANN et PARIGI, Mmes LASSARADE et MICOULEAU, M. GENET, Mme VENTALON, MM. Pascal MARTIN, Jean Pierre VOGEL et PANUNZI et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

500 000

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

2 000 000

 

1 500 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à maintenir le budget alloué aux Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (Geiq) afin de préserver leur viabilité économique. En 2023, la dotation totale dédiée aux Geiq s’élevait à 12,9 millions d’euros (6 millions d’euros de ligne budgétaire Geiq et 6,9 millions d’euros du Plan d’Investissement dans les Compétences - PIC). En 2024, cette enveloppe est portée à 13,5 millions d’euros, mais, en raison de la réserve budgétaire, les fonds réellement disponibles restent inférieurs à ceux de l’année précédente.

Les besoins réels pour 2025 sont estimés à 15,8 millions d’euros, alors que le gouvernement prévoit de n’allouer que 12,5 millions d’euros. Ce montant est manifestement insuffisant pour répondre aux attentes, garantir l’équilibre économique des Geiq et maintenir leur mission d’insertion professionnelle via la qualification avec le même niveau d’exigence et d’impact.

Un soutien financier insuffisant de l’État pourrait mettre en péril ce dispositif pourtant reconnu comme l’un des plus efficaces et les moins coûteux pour les finances publiques. Les Geiq, seuls dispositifs d’insertion conçus et pilotés par des entreprises, jouent un rôle clé dans l’inclusion professionnelle en offrant des opportunités concrètes aux personnes éloignées de l’emploi. Leur pérennité est donc essentielle pour poursuivre cette mission d’intérêt public.

L’ensemble de la mission subira une perte significative en 2025 par rapport à 2024, avec une diminution nette de 1,5 milliard d’euros en autorisations d’engagement et de 1 milliard d’euros en crédits de paiement. L’amendement préserve donc l’effort de réduction des dépenses publiques, et cherche aussi à atténuer les coupes budgétaires pour préserver les moyens alloués à cette mission essentielle au développement de l’emploi et à l’accompagnement des transitions économiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-97 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. LEFÈVRE et PANUNZI, Mmes MICOULEAU et Pauline MARTIN, MM. BOUCHET, CADEC et BRISSON, Mme BELRHITI, M. GENET et Mme HYBERT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

1 000 000

1 000 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

1 000 000 

 

1 000 000 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le PLF 2025 prévoit un budget de 12,5 millions d’euros pour les GEIQ, en baisse de 7,4% par rapport à 2024. Une telle baisse budgétaire aurait pour conséquence de réduire encore un peu plus les volumes d’aide à l’accompagnement conventionné avec les DREETS ou DDETS, et donc, à terme, de mettre en danger certains GEIQ.

Sachant que plusieurs GEIQ, déjà en 2023 et 2024, n’ont pas pu percevoir la totalité des aides à l’accompagnement auxquelles ils auraient pu prétendre, les besoins non-pourvus élèvent aujourd’hui le besoin de financement à environ 15,8 M€ à périmètre constant. Cette dotation permettrait à tous les GEIQ de percevoir une aide à l’accompagnement pour chaque contrat signé avec un public prioritaire, et donc de poursuivre le développement de l’activité des GEIQ existants.

Les moyens alloués aux GEIQ sont restés constants ces dernières années malgré l’inflation, et leur ont ainsi fait subir une perte nette de ressources. Pourtant, ils accueillent des publics de plus en plus nombreux et pour certains, de plus en plus éloignés de l’emploi. La croissance des besoins réels, ajoutée à d’autres coupes budgétaires telles que la suppression de l’aide à l’embauche en contrat de professionnalisation d’un jeune de moins de 30 ans, menace l’équilibre financier des GEIQ.

Cet amendement propose donc de revaloriser de 1,0 M€ en AE et CP l'action 04 "Financement des structures de la formation professionnelle et de l'emploi" du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi », en réduisant à due concurrence les dépenses en AE et CP de l’action 31 « Affaires immobilières » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-292 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. VANLERENBERGHE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

1 000 000

 

1 000 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

1 000 000 

 

1 000 000 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter le budget dédié aux Groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification (Geiq) de 1 million d'euros afin de ne pas mettre en danger leur modèle économique. Pour 2025, le gouvernement a prévu de financer les Geiq à hauteur de 12,5 millions d'euros. Ce montant est clairement insuffisant pour répondre aux enjeux, permettre aux Geiq de garantir leur équilibre économique et poursuivre leur mission d'insertion par la qualification en maintenant le même niveau de qualité.

En effet, le budget 2024 est déjà sous-évalué. En 2023, la ligne budgétaire Geiq totale était de 12,9 M d'euros (6 M € de ligne budgétaire GEIQ + 6,9 M € de PIC), et elle est de 13,5 M € en 2024. Avec la réserve budgétaire, le montant disponible en 2024 est inférieur à celui de 2023 et les besoins réels sont estimés à 15,8 M € POUR 2025. L'enveloppe budgétaire dédiée aux Geiq est donc insuffisante pour financer tous les parcours réalisés par les Geiq. Cette insuffisance budgétaire a des conséquences directes : certains Geiq ont dû renoncer à bénéficier de l'aide pour une partie des accompagnements qu'ils ont pourtant réalisés. De plus l'arrêt brutal au 1er mai des aides pour l'embauche en contrat de professionnalisation pour les jeunes a fortement fragilisé les Geiq (puisque 80 % des contrats Geiq sont des contrats de professionnalisation).

Si le soutien de l'Etat continue à être insuffisant, ce dispositif pourrait se retrouver en danger, alors qu'il est parmi les plus efficaces et les moins coûteux pour les finances publiques (814 € OU 1 400 € d'aide selon les caractéristiques du public) et que l'Etat participe à son évaluation annuelle. Il est également le seul dispositif d'insertion créé et piloté par des entreprises qui s'engagent concrètement dans une démarche d'inclusion en donnant leur chance à des publics éloignés de l'emploi.

Pour des raisons de recevabilité financière au titre de l'article 40 de notre Constitution, cet amendement abonde de 1 000 000 euros les autorisations d'engagement et les crédits de paiement de l'action 04 - Financement des structures de la formation professionnelle et de l'emploi du programme 103 "Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi", en diminuant d'autant les crédits de l'action 01 - Soutien au plan d'investissement dans les compétences du programme 105 "Soutien des ministères sociaux".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-977

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

24 779 896

 

24 779 896

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

24 779 896

 

24 779 896

TOTAL

24 779 896

24 779 896

24 779 896

24 779 896

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de rétablir les crédits de paiement du programme « Accès et retour à l'emploi » dédiés à La Réunion. En effet, alors que le taux de chômage chez les Réunionnais de 15 à 29 ans est à à 32% (2,5 fois supérieur à celui de la France hexagonale), les crédits de paiement consacrés à de nombreux dispositifs sur ce département sont en baisse pour l'année 2025. 

De nombreux élus locaux dénoncent l’arrêt des programmes d’accompagnement des jeunes particulièrement. Cette baisse affecterait particulièrement le volet emploi et insertion, en dépit de la spécificité de la situation économique ultra-marine marquée par des taux de chômage, de pauvreté et de bénéficiaires du RSA bien supérieurs à ceux de l’Hexagone.

Ces programmes, mis en œuvre par les Missions Locales à La Réunion, financés par la Stratégie Pauvreté (des crédits 100% inclusions et du Fonds Social Européen) ont accompagné près de 15 000 bénéficiaires. Ils ont montré toute leur efficacité en matière d’insertion professionnelle des jeunes Réunionnais.

Il est à cet égard capital de prendre en compte les retours du terrain et de pérenniser les dispositifs qui fonctionnent. L’arrêt brutal d’un dispositif comme Tip Top Challenge, lancé par la Mission locale Nord et ayant permis l’insertion de nombreux jeunes Réunionnais éloignés de l’emploi, n'est pas compréhensible et revient à entraver l'avenir de nombreux Réunionnais. 

Il est nécessaire d’avoir une politique sociale cohérente sur le long-terme.

Il est nécessaire que l’État maintienne et renforce ses financements à La Réunion en matière d'insertion professionnelle, en particulier pour les jeunes, pour les chantiers d'insertion (ACI) et les dispositifs d'emplois aidés (PEC, adultes relais, etc.). L'État, définissent des stratégies d'insertion adaptées aux réalités du territoire réunionnais, dans une logique d’égalité réelle, afin de tenir compte des taux de pauvreté et de chômage plus importants à La Réunion que dans l’Hexagone.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons dans cet amendement de minorer les crédits de l’action 31 « Affaires immobilières » du programme 155 « Soutien desministères sociaux » à hauteur de 24 779 896 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement et d'abonder à hauteur de 24 779 896 euros en autorisations d'engagement et crédits de paiement l'action 03 « Accompagnement des personnes les plus éloignées du marché - Fonds d'inclusion dans l'emploi » du programme 102 « Accès et retour à l'emploi ».

En cas d'adoption, nous demandons au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-837

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE, SENÉE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mme Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

3 465 815

 

3 465 815

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

3 465 815

 

3 465 815

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 465 815

3 465 815

3 465 815

3 465 815

SOLDE

0

0

Objet

De toutes les missions du Projet de Loi Finance, la présente Mission Travail et Emploi est l'une des plus mises à contribution dans l'objectif poursuivi par le gouvernement de faire des coupes budgétaires.

Faisant mine d'ignorer que, comme le soulignait la Cour des Comptes "La période 2018-2023 a été marquée par d’importantes baisses d’impôts, dont l’impact est estimé à 62 Md€ en 2023, soit 2,2 pts de PIB", le gouvernement cherche à combler un déficit qu'il a lui-même creusé ces 7 dernières années, puisque ce sont bien les "baisses de prélèvements obligatoires mises en œuvre à partir de 2018, pour un coût de plus de 60 Md€, et qui ont concerné l’ensemble des administrations publiques (baisse de l’impôt sur les sociétés, de la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises - CVAE, suppression de la taxe d’habitation, allègements de cotisations sociales, etc.)" qui ont provoqué une partie du déficit.

Au lieu de revenir en partie sur cette politique d’attrition des recettes, le gouvernement cherche à combler le déficit via un budget austéritaire, dont l'effet récessif pour l'année 2025 a été documenté par l'OFCE (de 0,8 point de PIB), tout autant qu'antisocial, puisque ce sont les programmes de la Mission Emploi Travail qui se trouvent très fortement attaqués.

En l'occurrence, l'action 2 du programme 111, Qualité et Effectivité du droit, dont l'objet est de rendre les évolutions législatives accessibles aux usagers et de veiller à leur pleine application en accompagnant les travailleurs dans la défense de leurs droits, voit ses crédits diminuer de 20,91%, soit près 3,5 millions d'euros sans justification réelle autre qu’une sous-exécution dont les causes ne sont pas documentées.

Les crédits d’intervention de cette action qui financent (i) la formation des conseillers prud’homaux, (ii) les dépenses liées aux fonctions exercées par les conseillers du salarié, et (iii) les subventions aux groupements et associations conduisant des actions dans le domaine du droit du travail et par les défenseurs syndicaux, sont les plus touchées et passent de 16,33 M€ en AE et en CP au PLF 2024 à 12,42 M€ en AE et en CP.

Ainsi, les crédits pour la formation continue des conseillers prud’homaux baissent de 14,46 millions en 2024 à 10,70 millions en 2025 au titre de la dernière année du cycle triennal, et les montants des dépenses relatives au défenseur syndical passent de 1 M€ en AE et en CP à à 0,9 M€ en AE et en CP alors qu'elles permettent de financer le maintien du salaire pendant les heures de délégation syndicale et les autorisations d’absence pour les besoins de formation syndicale.

Baisse pour la formation des conseillers prud’homaux, baisse pour les défenseurs syndicaux, baisse pour les conseillers des salariés, baisse des subventions au bénéfice d’associations menant des actions ciblées dans le domaine du droit du travail... sous couvert d'économies, les coupes dans cette action font craindre une fragilisation des capacités d’appropriation, voire de défense des salariés, quant à l’application du droit du travail.

Dans un contexte du retournement en cours de la conjoncture et de surestimation de la croissance par le gouvernement (l'OFCE anticipe une croissance du PIB de 0,8 % en 2025, soit 0,3 de moins que la prévision de 1,1 % du gouvernement), qui affectera la création et le maintien des emplois. Dans un contexte aussi de multiplication des défaillances et des plans sociaux comme celui de Michelin, lequel menace 1250 emplois, il est inopportun que le budget affaiblisse les capacités des travailleurs et des conseillers prud’homaux à faire respecter le droit du travail, obérant l’atteinte des objectifs même du programme 103 lesquels visent à "l’amélioration des conditions d’emploi et de travail des salariés du secteur concurrentiel (16 millions de personnes), au moyen de plusieurs leviers : la qualité du droit, sa diffusion et le contrôle de sa mise en œuvre, le conseil et l’appui au dialogue social".

L’action 02 Qualité et Effectivité du droit du programme 111 Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail est abondée de 3 465 815 d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement pour rétablir son niveau de 2024. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi.

Nous appelons le gouvernement à lever le gage.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1080 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

2 100 000 

 

1 500 000 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

2 100 000

 

1 500 000

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

TOTAL

2 100 000

2 100 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En France, 2 personnes meurent chaque jour, en moyenne, dans un accident dans le cadre de leur emploi. Notre pays est un des pires élèves d’Europe avec le quatrième taux le plus élevé d’accidents mortels : 3,32 pour 100 000 travailleurs, soit près du double de la moyenne de l’Union européenne (1,76) selon Eurostat 2021. 

Ce ne sont pas des faits divers, mais un fait social qui témoigne d’une dégradation continue des conditions de travail. 

Depuis la Libération et la loi du 11 octobre 1946 qui généralisait les services médicaux dans toutes les entreprises privées, les accidents du travail n’ont cessé de diminuer en France. Les actions de prévention au travail souffrent d’une méconnaissance de la part de nombreux employeurs. Il en résulte dans certains cas une défaillance dans l’organisation générale de la prévention, parfois jugée optionnelle, et l’absence de mesures particulières adaptées aux situations vécues par les salariés. 

Depuis des années, les pouvoirs publics n’arrivent plus à faire reculer le taux d’accidentalité. Au contraire, dans certains secteurs d’activités, on assiste passivement à de fortes hausses, à l’image des activités tertiaires avec une hausse de 4 % l’année passée. L’hypocrisie des gouvernements successifs sur le sujet est patente : le détricotage du compte de pénibilité et la suppression des comités d’hygiène, de santé et des conditions de travail sont autant de coups portés à la santé et la sécurité au travail. 

La sécurité au travail est une liberté fondamentale, bafouée quotidiennement par des manquements qui entraînent parfois accidents ; mutilations ; handicaps ; incapacités de travail ou même la mort dans les cas les plus extrêmes.   

Le 14 octobre 2024 la Ministre du travail et de l’emploi, Astrid Panosyan-Bouvet  a lancé une nouvelle campagne pour la prévention des accidents graves et mortels au travail en déclarant « deux morts par jours, ce n’est pas une fatalité, il y a un ressaisissement collectif à avoir ». Il est urgent de joindre les actes aux paroles. 

Pour sortir de l’immobilisme, par cet amendement nous demandons l’augmentation des moyens dédiés à l’action « Santé et sécurité au travail ».

L’action "01-Santé et sécurité au travail" du programme "111 - Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail" est abondée de 2 100 000 euros en autorisations d’engagement et de 1 500 000 euros en crédits de paiement. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action "02 – Formation professionnelle des demandeurs d'emploi" du programme 103 "Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi". Nous appelons le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1081 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

2 000 000

 

2 000 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

2 000 000

 

2 000 000

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Supprimé par le Sénat avant d’être rétabli par le 49-3, l’article 6 du PLFSS pour 2024 prévoit que la collecte et la transmission des informations concernant les cotisations sociales dues par les travailleurs des plateformes soient assurées… par les plateformes ; accroissant encore davantage le degré de subordination et de dépendance de ces travailleurs.

Or, si le gouvernement souhaitait véritablement mettre fin aux fraudes relatives aux obligations de déclarations des cotisations sociales des auto et micro-entrepreneurs et au salariat déguisé, il devrait d’urgence transposer la directive européenne sur les droits sociaux des travailleurs des plateformes dans une version ambitieuse afin d’assurer la requalification des travailleurs des plateformes en salariés en inversant notamment la charge de la preuve : aux plateformes de prouver l’indépendance des travailleurs qu’elles emploient et non à ces derniers de démontrer leur subordination.

Les parlementaires socialistes continuent pour leur part de promouvoir la requalification en salariés de ces travailleurs en situation d’« indépendance fictive », pour reprendre l’expression de la Cour de Cassation dans son arrêt du 4 mars 2020. Face à la faible mobilisation du gouvernement pour que preuve de cette indépendance fictive soit faite, il devient nécessaire d’augmenter significativement les moyens financiers, humains, voire réglementaires, qui sont accordés tant aux URSSAF qu’à l’inspection du travail. C’est par ce travail et ces enquêtes que les fraudes auxquelles le gouvernement entendait mettre fin il y a un an, ou du moins considérablement les réduire ; et qu’il sera possible d’objectiver la lutte contre le salariat déguisé.

Dans cette perspective, cet amendement abonde de 2 millions d’euros l’action 02 « Qualité et effectivité du droit » du programme 111 « Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations de travail ». La mesure est gagée, à hauteur de 2 millions d’euros d’AE et CP sur les crédits de l’action 02 « Structures de mise en œuvre de la politique de l’emploi » du programme 102 « accès à l’emploi ». L’auteur précise qu’il n’a aucunement l’intention première de minorer les crédits de ce programme mais est contraint de le faire du fait de l’article 40 de la constitution et de l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1068 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

1 540 288

 

1 540 288

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

1 540 288

1 540 288

 

1 540 288

1 540 288

 

TOTAL

1 540 288

1 540 288

1 540 288

1 540 288

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à accorder 16 ETP supplémentaires au Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes (SDFE) du ministère des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes.

Grâce à un amendement adopté en loi de finances initiale (LFI) 2024, le SDFE a bénéficié d’ETP supplémentaires qui ont permis de renforcer partiellement les équipes territoriales : des cadres de gestion ont été déployés en Outre-mer et des postes de “chargé de l’animation territoriale” ont été créés dans 6 régions métropolitaines.

Cet amendement vise donc à poursuivre le renforcement du SDFE engagé l’année dernière. Les 16 ETP proposés par cet amendement pourraient servir à :

- Achever la couverture des régions qui n’ont pas été dotées d’ETP en 2024, en portant une attention particulière aux territoires d’Outre-mer qui présentent des problématiques spécifiques. Ainsi, 12 ETP viendraient renforcer le réseau déconcentré des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes, de chargé d’animation territoriale (8 en métropole et 4 en Outre-mer).

- Déployer des dispositifs de lutte contre les violences conjugales et mettre en œuvre la stratégie nationale de lutte contre le système prostitutionnel et l’exploitation sexuelle dans tous les départements. L’organisation actuelle des délégations ne permet pas d’assumer cette priorité.

- Développer les dispositifs « d’aller vers », conformément aux objectifs fixés dans le Plan interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes 2023-2027.

- Renforcer le suivi et l’évaluation des politiques en matière de droits des femmes. Ces ETP pourraient même constituer un pôle de suivi, d’évaluation et de mesure de l’impact des politiques publiques, visant à pallier le manque actuel d’indicateurs fiables, comme l’ont souligné les co-rapporteures de la DDF sur le P137. Ce pôle, en charge de la production de données pertinentes et d’analyses régulières, aurait également pour mission d’organiser deux fois par an le comité interministériel aux droits des femmes, conformément au décret n° 2012-1097 du 28 septembre 2012. Ces réunions, en améliorant la coordination interministérielle, garantiraient une meilleure lisibilité des priorités politiques et un suivi cohérent des actions menées en faveur des droits des femmes.

Pour assurer sa recevabilité, cet amendement vise à prélever 1 540 288 millions d’euros d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) sur l’action 2 du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » et à abonder pour un même montant et en crédits de titre 2 l’action 23 du programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».

L’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les crédits du programme 102, nous demandons au Gouvernement de lever le gage associé à cette mesure.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-964

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE, MM. PATRIAT, THÉOPHILE, IACOVELLI, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

900 000

 

900 000

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

900 000

 

900 000

 

TOTAL

900 000

900 000

900 000

900 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les effectifs des moyens humains dédiés à la mise en œuvre de la politique interministérielle d’égalité entre les femmes et les hommes. Cette politique repose sur une administration composée d’un service central (le Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes, SDFE) au sein de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) et d’un réseau déconcentré aux niveaux régional et départemental.

Le SDFE et le réseau déconcentré sont inclus dans les effectifs du ministère des affaires sociales, dans le cadre du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales », piloté par le Secrétariat général des ministères sociaux.

L’égalité entre les femmes et les hommes, désignée comme la grande cause des deux quinquennats présidentiels, a donné lieu à des actions importantes, notamment la lutte contre les violences faites aux femmes et la mise en place du Plan interministériel pour l'égalité 2023-2027. Ces initiatives ont entraîné une forte augmentation de la charge de travail, sans que les moyens humains ne soient augmentés à hauteur de ces nouveaux défis.

En 2024, 10 ETP ont été créés dans le réseau déconcentré pour répondre aux situations les plus urgentes. Cet amendement prévoit la création de 15 nouveaux ETP en 2025, afin de renforcer le réseau déconcentré, en particulier dans les régions et DROM non couverts. Ces effectifs sont indispensables pour garantir la mise en œuvre des mesures du Plan Egalité 2023-2027 et du Pack nouveau départ, et pour renforcer la lutte contre le système prostitutionnel.

Cet amendement vise à renforcer les moyens humains du Service des droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes (SDFE) et de son réseau déconcentré en 2025, par la création de 15 ETP supplémentaires pour un montant total de 900 000 euros.

Cette augmentation des effectifs répond à l’accroissement de la charge de travail découlant du Plan interministériel pour l'égalité 2023-2027 et du Pack Nouveau départ, indispensables pour soutenir l’égalité réelle dans les territoires, en particulier dans les régions et DROM actuellement non couverts. Ces 15 nouveaux ETP viendront appuyer le pilotage et la mise en œuvre des politiques publiques d’égalité au niveau local et régional.

Pour assurer sa recevabilité, cet amendement vise à transférer 900 000 euros d’autorisations d'engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 2 « Structure de mise en œuvre de la politique l'emploi » du programme 102 « Accès et retour à l’emploi » vers l’action 23 « Personnels mettant en œuvre les politiques de l'égalité entre les femmes et les hommes » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux ».

Nous demandons au gouvernement de lever le gage associé à cette mesure. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1082 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LUBIN, MM. JACQUIN, JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

1 500 000

 

1 500 000

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

1 500 000

 

1 500 000

 

1 500 000

 

1 500 000

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement, nous proposons la suppression de l’Autorité des relations sociales des plateformes d’emploi (ARPE).

En effet, cette autorité a été créée dans un seul but : aller vers la mise en place dans notre pays d’un “tiers statut”, soi-disant statut intermédiaire entre le salariat et l’indépendance, pour les travailleurs des plateformes. La création de l’ARPE, décidée notamment suite au lobbying des plateformes, vise ainsi à exonérer celles-ci de l’obligation de reconnaître à leurs travailleurs le statut de salarié, en échange d’une parodie de dialogue social. En effet, les accords conclus par cette autorité ne parviennent même pas à permettre aux travailleurs d’accéder à une rémunération équivalente au SMIC horaire ! Par ailleurs, la légitimité de cette autorité est faible, avec en 2024 3,90% de participation pour les livreurs et 19,96% pour les VTC (avec, pour cette dernière catégorie, une majorité de votes pour des organisations soutenant la présomption de salariat).

Par ailleurs, la légitimité de ce “tiers-statut” est fortement remise en cause.

D’abord, au niveau national par la jurisprudence, puisque de nombreuses juridictions ont validé des requalifications en salarié de travailleurs des plateformes, à commencer par la Cour de cassation dans l’arrêt Uber du 4 mars 2020.

Surtout, l’ARPE n’a plus lieu d’être suite à l’adoption de la directive européenne sur les travailleurs des plateformes, qui doit être transposée dans le droit français dans les 2 ans et établit une présomption de salariat pour les travailleurs des plateformes, malgré les tentatives de torpillage par le gouvernement français de ce texte. En effet, le gouvernement français a tenté jusqu’au bout de déroger à cette règle au prétexte de l’existence de l’ARPE et d’un soi-disant “dialogue social”. Cette dérogation ayant été rejetée, l’existence de l’ARPE est donc caduque, puisque les travailleurs des plateformes vont, conformément au droit européen, être reconnus comme salariés, avec les instances de dialogue social et les droits sociaux inhérents à ce statut.

L’ARPE coûte chaque année 1,5 millions d’euros, financés par la taxe sur les exploitants de plateformes de mises en relation par voie électronique en vue de fournir certaines prestations de transport. Nous ne souhaitons néanmoins pas supprimer cette taxe, c'est pourquoi nous proposons de réaffecter cette somme au financement de l’inspection du travail, afin de faire respecter les droits des travailleurs de ce secteur.

À cette fin, nous proposons de diminuer de 1,5 millions en autorisations d’engagement et en crédit de paiement l’action 03 « Dialogue social et démocratie » du programme 111 « Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail », et d’abonder à due concurrence  les autorisations d'engagement et crédits de paiement de l’action 22 « Personnels mettant en œuvre les politiques d’amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail » du programme 155 « Soutien des ministères sociaux »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1034

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. Grégory BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

750 000

 

750 000

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

 

 

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

750 000

 

750 000

TOTAL

750 000

750 000

750 000

750 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Depuis 2009, le Ministère du Travail et le Ministère de la Ville et de la Cohésion des Territoires soutiennent la mise en œuvre d'une circulaire visant à développer et financer les Écoles de la 2e Chance (E2C) sur l'ensemble du territoire national.

Dans le cadre des discussions budgétaires actuelles pour 2025, il est important de rappeler que si le niveau financement proposé par le Gouvernement permettrait de maintenir l’activité des E2C au même niveau qu’en 2024, il ne permet pas de prendre en compte les projets de développement portés par les territoires engagés dans la création de nouveaux sites E2C. Actuellement, 5 projets de développement sont en cours sur le territoire national nécessitant un besoin de financement supplémentaire de l’ordre de 750 000 €.

Le présent amendement propose d’abonder de 750 milles euros d’autorisation d’engagement et de 750 milles euros de crédits de paiement l’action "04-02 – Structures d'accompagnement des jeunes vers l'emploi" du programme "102 – Accès et retour à l'emploi", via une diminution de 750 milles euros d’autorisation d’engagement et de 750 milles euros de crédits de paiement de l’action "11 – Communication" du programme "155 – Soutien des ministères sociaux".

Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1076 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Patrice JOLY, Mme LUBIN, MM. JEANSANNETAS et KANNER, Mmes LE HOUEROU, FÉRET, POUMIROL et CONCONNE, MM. JOMIER et FICHET, Mmes CANALÈS, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

650 000

 

650 000

 

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

 

 

 

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

650 000

 

650 000

TOTAL

650 000

650 000

650 000

650 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les micro-crédits spécifiquement dédiés aux personnes en situation de ré insertion professionnelle ou de maintien dans l’emploi.

En France, le dispositif du micro-crédit personnel est d’utilité sociale : il permet aux personnes, exclues du crédit « classique » en raison de leur insuffisance de ressources, de financer un projet d’insertion / ré insertion. Grâce à ce micro-crédit, plusieurs dizaines de milliers de nos concitoyens ont ainsi retrouvé un emploi ou évité de perdre celui qu’ils occupaient. Le plus souvent, il s’agit d’acquérir un véhicule.

Le micro-crédit repose sur 3 acteurs en particulier :

- Un réseau de banques qui finance ces prêts auxquels les consommateurs ne seraient pas « éligibles » dans le cadre d’un examen de solvabilité « classique » ;

- L’Etat qui s’assure de les « garantir » ;

- Un réseau associatif chargé d’accompagner chaque bénéficiaire afin de construire avec lui les conditions d’obtention du prêt, l’effectivité des remboursements et plus globalement un suivi budgétaire essentiel pour un retour à meilleure fortune.

L’ensemble des rapports remis au Gouvernement, l’ensemble des acteurs, y compris les services de l’Etat et ses administrations saluent l’efficacité de ce dispositif qui repose en grande partie sur le travail assuré par nos associations.

Ce dispositif coûte 650 000€ chaque année à l’Etat mais pourrait constituer demain une dépense de 62 millions d’euros dès lors qu’à défaut de pouvoir retrouver un emploi, chacune des personnes accompagnées auraient besoin d’un RSA mensuel pour survivre (soit 635€ / mois pour une personne seule). Or le financement par la Banque des territoires a été retiré du projet de loi de finances pour 2025.

Au-delà d’un transfert de charges vers les départements, il s’agirait d’une véritable hérésie en matière de dépenses publiques.

Cet amendement vise donc à rétablir les micro-crédits spécifiquement dédiés aux personnes en situation de ré insertion professionnelle ou de maintien dans l’emploi.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement :

- il est proposé de prélever 650 000 euros en AE/CP au programme 155 « Soutien des ministères sociaux » via son action n° 33 « Financement des agences régionales de santé »

- il est proposé d'abonder de 650 000 euros en AE/CP l’action n° 05 « Actions pour favoriser la mise en activité professionnelle des demandeurs d'emploi » du programme 103 « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement proposée afin de respecter l'article 40 de la Constitution.

Notre intention n’est pas de ponctionner le programme 155 et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.

Cet amendement a été travaillé avec Familles Rurales

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1024

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes PONCET MONGE et SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Accès et retour à l’emploi

 

 

 

 

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

 

120 000

 

120 000

Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail

120 000

 

120 000

 

Soutien des ministères sociaux

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

120 000

120 000

120 000

120 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur la baisse des crédits subie par l'ANSES, même si l’État reste un petit contributeur financier, il ne peut ainsi « donner le signal » aux autres financeurs que le budget de cet opérateur peut baisser sans conséquences sur ses actions, compte tenu de leur importance.

En effet, l'Agence joue un rôle essentiel pour l'amélioration des connaissances entourant les risques professionnels, notamment via le pilotage du Programme national de recherche en Environnement-Santé-Travail (PNR EST), et de l'objectif 7 du Plan santé au travail pour la période 2021-2025 (PST 4) : « Développer la recherche et améliorer les connaissances notamment sur les risques émergents ». Or elle subit, sans raison autre que budgétaire, une baisse de ses crédits de 210 000 euros.

Pire, certains crédits d'intervention au sein de l'Action 1 du Programme 111, Santé et sécurité au travail, finançant l'ANSES et l'ANACT connaissent des baisses importantes avoisinant les 25 %.

En fait, l’État siphonne la trésorerie de ces agences et même si ces opérateurs n’ont pas une grande taille, le mécanisme et la motivation est bien de redonner des marges de manœuvre financières à l’état en laminant celles de ces organismes.

Notons que ce calcul ne vaut qu’à court terme et comme ces actions sont essentielles, la captation du fonds de roulement financier n’a qu’un temps.

Sauf là encore à favoriser le recours à des opérateurs privés.

Les actions, elles, ne peuvent être réduites : ainsi, la connaissance des risques professionnels : recherche et exploitation des études permettant le financement de conventions d’études et de recherche avec des organismes ayant un rôle d’appui des pouvoirs publics dans le domaine de la santé et la sécurité au travail et le financement d’actions d’appui aux entreprises et aux représentations locales des branches professionnelles en matière de santé et de sécurité au travail, voit cependant ses financements passés de 4,35 M€ en AE et 4,05 M€ en CP au PLF 2024, à 3,29 M€ en AE et 3,59 M€ en CP. 

De même, le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail (FACT) censé appuyer les entreprises à concevoir et mettre en œuvre des projets d’expérimentation dans le champ de l’amélioration des conditions de travail piloté par l'ANACT, voit ses financements en baisse de 3,20 M€ en AE et CP au PLF 2024 à 2,4 M€ en AE et CP.

Ces baisses de financement affaibliront les actions de prévention, à la santé et à la sécurité au travail, alors même que la France est championne d'Europe des accidents et des morts au travail. L'assurance maladie dénombrait 738 décès en 2022, auxquels il faut ajouter 286 accidents de trajets mortels ainsi que les 151 accidents mortels recensés par la MSA.

À ce rythme, selon les dernières prévisions Eurostat, la France n’atteindra jamais l’objectif de zéro mort au travail d’ici 2030. Sans même évoquer les décès, le taux d’incidence des AT (nouveaux cas chaque année) en France reste très élevé. Ainsi selon les chercheurs Nicolas Dufour, Caroline Diard et Abdel Bencheikh, « le taux d’incidence en France était en 2009 de 1887 accidents pour 100 000 travailleurs et en 2017 il a atteint 3396 accidents par 100 000 travailleurs », une augmentation qu'aucun autre pays en Europe n'enregistre et qui constitue le taux d’incidence le plus élevée d’Europe, ce que confirme aussi l’agence Eurostat.

Le rôle de l'ANSES et de l'ANACT dans ce contexte est primordial, et ces agences n'ont pas supporter dans leur gestion, les conséquences de l’impéritie de la gestion budgétaire des gouvernements successifs depuis 7 ans.

L’action 01 Santé et Sécurité au travail du programme 111 Amélioration de la qualité de l’emploi et des relations du travail est abondée de 120 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Pour respecter les règles de recevabilité financière, ces crédits sont prélevés sur l’action 01 Développement des compétences par l’alternance du programme 103 Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi. Nous appelons le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-5

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAPUS et Mme SENÉE

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa de l’article L. 6243-1 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les contrats d’apprentissage conclus dans les entreprises de deux cent cinquante salariés et plus afin de préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalant au moins au niveau 6 du cadre national des certifications professionnelles ne donnent pas lieu au versement à l’employeur d’une aide par l’État. »

Objet

L’aide aux employeurs d’apprentis a été volontairement conçue pour toucher un large public : elle est accessible à la quasi-totalité des apprentis, et seuls les étudiants préparant un diplôme d’un niveau supérieur à bac + 5 (c’est-à-dire au-delà du master) et les entreprises de plus de 250 salariés dont les effectifs n’incluent pas assez d’alternants sont exclus. C’est d’ailleurs l’une des raisons du succès du dispositif.

Toutefois, afin de garantir une pleine efficience de la dépense publique, un ciblage plus fin paraît bienvenu, en concentrant les aides vers les apprentis et les entreprises qui en ont besoin – c’est-à-dire les apprentis jeunes, fragiles et moins qualifiés, ainsi que les plus petites entreprises. La littérature économique et administrative met ainsi bien en évidence la meilleure intégration des apprentis préparant un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) ou un brevet de technicien supérieur (BTS) par rapport aux simples bacheliers dans l’emploi salarié. À l’inverse, le taux de chômage des étudiants diplômés du supérieur est plus faible (4,7 %), que celui des jeunes n’ayant que le brevet des collèges (13,2 %) : ils peuvent donc plus aisément trouver une entreprise susceptible d’assumer le financement de leur apprentissage.

Comme les rapporteurs spéciaux l’avaient déjà proposé lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2024, le présent amendement vise à concentrer les aides à l’apprentissage sur les plus petites entreprises et les jeunes dont le niveau de qualification est inférieur à bac + 3. Les aides ne pourraient plus être versées aux entreprises de plus de 250 salariés pour l’embauche d’un apprenti préparant un diplôme de niveau bac + 3 et plus.

Un tel ciblage est sans effet sur les PME – qui par définition ont moins de 250 salariés – de même que sur les entreprises de plus de 250 salariés qui signent des contrats d’apprentissage avec des jeunes préparant un diplôme dont le niveau est inférieur à bac + 3, ce qui est par exemple le cas des brevets de technicien supérieur (BTS) et des diplômes universitaires de technologie (DUT).

Le PLF pour 2025 prévoit déjà une diminution de 663 millions d’euros en AE des crédits dédiés aux aides aux employeurs d’apprentis par rapport à la LFI 2024, qui correspond selon le Gouvernement à une baisse de 1,2 milliard d’euros en AE par rapport au tendanciel 2025. Cette budgétisation correspond à une réduction du montant des aides de 6 000 euros à 4 500 euros par contrat, bien que la forme exacte que doit prendre l’économie ne soit pas encore arbitrée.

Par cet amendement, les rapporteurs spéciaux souhaitent ouvrir un dialogue avec le Gouvernement afin de faire valoir l’intérêt d’un meilleur ciblage des aides plutôt qu’une réduction de leur montant.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-256 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. LÉVRIER, Mme SCHILLINGER, MM. BUIS et RAMBAUD, Mme DURANTON, M. MILON, Mmes JOUVE et RAMIA et M. Alain MARC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le premier alinéa de l’article L. 6243-1 du code du travail, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Les aides versées par l’État aux employeurs d’apprentis sont prioritairement destinées aux employeurs accueillant des apprentis en formation dans des secteurs d’emploi en tension. »

Objet

Cet amendement vise à réorienter les aides à l'apprentissage vers les formations en apprentissages des métiers les plus en tension sur le marché du travail, à savoir celles de niveau inférieur au baccalauréat. En effet, ces formations rencontrent des difficultés de recrutement d'apprentis, alors que les formations de niveau bac+3 et supérieur bénéficient déjà d'une attractivité plus importante. Ce rééquilibrage prévues par décret en application de l’article L. 6243-1 du code du travail (6000 € en infra baccalauréat, 4000 € du baccalauréat au bac + 3 et 1500 € au-delà du bac + 3 ) permettra de favoriser l'insertion professionnelle des jeunes peu qualifiés, de répondre aux besoins des entreprises en compétences techniques, mais aussi de renforcer l'équité.

Ce réajustement des aides permettra de maintenir un coût global du dispositif d'apprentissage stable, tout en optimisant son efficacité. Il permettra en outre une meilleure adéquation entre l'offre et la demande de compétences. Et pour cause, en orientant les aides vers les formations les plus en tension, cet amendement contribue à réduire les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises et à favoriser l'insertion professionnelle des jeunes. Ce rééquilibrage susmentionné des aides devrait enfin encourager les jeunes à s'engager dans des formations en apprentissage infra bac, offrant ainsi de nouvelles perspectives d'emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-639

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme PUISSAT

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 4° du II de l'article L. 6323-6 du code du travail est abrogé.

Objet

Les actions de formation éligibles au compte personnel de formation (CPF) dispensées aux créateurs ou repreneurs d’entreprises (ACRE) sont particulièrement concernées par des abus. Plusieurs campagnes de régulations ont déjà été menées en 2022 et les dépenses au titre de ces formation ont diminué de 415 millions d’euros en 2022 à 125 millions d’euros en 2023 – dont 97 % relevait du budget de France compétences.

Les mesures de régulation ne peuvent toutefois aller plus loin en raison de la disposition légale prévoyant l’éligibilité automatique au CPF des actions ACRE. Cette éligibilité de droit n’est pas justifiée alors qu’elle provoque encore des effets d’aubaine, confirmés par France compétences. Certaines offres de formation, refusées à l’enregistrement des répertoires nationaux, sont éligibles au CPF par ce biais détourné.

Cet amendement de la commission des affaires sociales propose donc de supprimer l’éligibilité de droit au CPF des actions de formation ACRE.

Cette mesure permettra de garantir la qualité des formations puisque seules les offres sanctionnées par une certification et habilitation et inscrites au répertoire national des certifications professionnelles ou au répertoire spécifique pourront être pris en charge au titre du CPF. Les actions de formation au titre de l’ACRE visant à encourager les entrepreneurs à créer ou reprendre une entreprise resteront donc possibles et remboursables, notamment par le biais des chambres consulaires créant ainsi une première approche d’experts.

De plus, cette suppression générerait une économie budgétaire substantielle. La Caisse des dépôts et consignations estime qu’un report de 50 % des demandes vers les actions certifiantes est à anticiper. Sur une enveloppe prévisionnelle de 125 millions d’euros, c’est donc une économie de 62,5 millions d’euros en année pleine qui à prévoir.

Conformément à la jurisprudence du Conseil constitutionnel (décision n° 2022-847 DC du 29 décembre 2022), les dispositions proposées par le présent amendement, qui concernent le CPF, affecteraient directement les dépenses budgétaires des années à venir et relèveraient donc du domaine des lois de finances. Un second amendement de la commission vise à tirer les conséquences de cette économie en minorant à due proportion les crédits accordés par l’Etat à France compétences au titre de sa subvention – action 04 du programme 103.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1120

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 4° du II de l’article L. 6323-6 du code du travail est abrogé. 

Objet

Les formations éligibles au compte personnel de formation (CPF) sont des formations certifiantes référencées dans le répertoire spécifique (RS) ou le référentiel national des certifications professionnelles (RNCP).

 

Quelques actions sont éligibles au CPF sans être certifiantes, comme les permis de conduire, les bilans de compétences ou les accompagnements de validation des acquis de l’expérience (VAE).

 

Les actions de formations à la création d’entreprise (ACRE) ont été rendues éligibles au CPF à sa création sans exigence d’être certifiantes, pour permettre l’émergence d’une réponse formative et accompagner le développement de l’entrepreneuriat.

 

Après 10 ans d’existence du compte personnel de formation (CPF) et 5 ans de la plateforme de MonCompteFormation (MCF), un catalogue de formations certifiantes qui préparent les futurs créateurs ou repreneurs d’entreprises a émergé.

 

Près de 300 formations ACRE différentes menant à une certification sont aujourd’hui proposées sur la plateforme MonCompteFormation par 143 organismes de formation.

 

La part des formations certifiantes dans l’ensemble des actions de formations à la création d’entreprise a ainsi presque quadruplé entre 2022 et 2024 : de 4% en 2022, les formations certifiantes à la création ou reprise d’entreprise sont passées à 15% en 2024.

 

Les titulaires doivent avoir la totale garantie sur la qualité des formations qui leur sont proposées pour créer leur entreprise et en assurer le meilleur développement possible. Seules des formations qui répondent à un référentiel reconnu le permettent, comme pour toutes les autres formations éligibles au CPF.

 

Cette mesure est ainsi une étape cohérente et logique qui suit la dynamique constante d’amélioration de la qualité et de l’impact des formations pour la réussite des projets des titulaires.

 

Elle permettra en outre une régulation accrue des dépenses du CPF par la qualité et une plus grande lisibilité de l’offre de formation.

 

Ainsi, cet amendement prévoit que seules les formations à l’acquisition de compétences pour créer ou reprendre une entreprise et correspondant à des compétences professionnelles sanctionnées par une certification enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) ou au Répertoire Spécifique (RS) soient désormais possibles.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1113

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme AESCHLIMANN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 68

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après la quatrième phase du 1° du I de l’article L. 6332-14 du code du travail, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Lorsque la formation s’effectue intégralement à distance, les niveaux de prise en charge calculés en application du présent alinéa sont minorés d’un montant au moins égal à un pourcentage fixé par décret ».

Objet

Cet amendement propose de moduler les niveaux de prise en charge des contrats d’apprentissage (NPEC) pour les formations dispensées entièrement à distance, dans le but d'optimiser le soutien public à l’apprentissage.

L’apprentissage est essentiel pour l'insertion professionnelle des jeunes, c’est la raison pour laquelle il est nécessaire de considérer l'efficacité et la qualité des formations dans un contexte budgétaire qui nécessite d'optimiser l'efficacité de la dépense publique.

Les formations à distance, malgré leurs avantages, impliquent des coûts réduits pour les centres de formation. Cependant, actuellement, elles bénéficient du même niveau de financement que les formations en présentiel. Rappellon que le coût de la politique de formation est de 14 milliards d’euros pour l'Etat et que les aides de l'Etat aux apprentis ont représenté un montant de plus de 4 milliards d’euros en 2023. Bien qu'elles aient déjà subi des réductions, une approche plus ciblée pourrait allouer encore plus efficacement les ressources, en tenant compte des économies réalisées grâce à l’enseignement à distance.

Ainsi, cet amendement vise à ajuster de manière plus précise et équitable la prise en charge des contrats d’apprentissage pour les formations exclusivement en ligne.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2185

18 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-1113 de Mme AESCHLIMANN

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Amendement n° II–1113, alinéa 3

Remplacer le mot :

sont

par les mots :

peuvent être

 

Objet

L’amendement faisant l’objet de ce sous-amendement vise à minorer les niveaux de prise en charge des formations par apprentissage réalisées entièrement à distance.

Cette évolution fait actuellement l’objet de discussions entre les organisations syndicales et patronales et les acteurs de l'apprentissage dans le cadre de la concertation sur le financement de l’apprentissage actuellement en cours.

Dans ce contexte, ce sous-amendement a pour objectif de ne pas préempter les résultats de cette concertation et les modalités pratiques de mise en œuvre de cette minoration qui résulteraient des discussions.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-6

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAPUS et Mme SENÉE

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° du I de l’article L. 6332-14 du code du travail est complété par une phrase ainsi rédigée : « Toutefois, l’opérateur de compétences prend en charge 90 % du niveau de prise en charge fixé dans les conditions prévues au présent 1° lorsque le diplôme ou le titre à finalité professionnelle visé équivaut au niveau 6 du cadre national des certifications professionnelles, et 80 % de ce même niveau lorsque le diplôme ou le titre à finalité professionnelle visé équivaut au niveau 7 ce cadre ; ».

Objet

Les centres de formation d’apprentis sont financés par France Compétences, via les opérateurs de compétences (Opco), qui prennent en charge les coûts pédagogiques des contrats d’apprentissage selon un niveau de prise en charge (NPEC) fixé par les branches professionnelles.

Compte tenu des surfinancements des CFA constatés ces dernières années, l’Igas et l’IGF ont recommandé dans leur revue de dépenses de mars 2024 de procéder à plusieurs baisses successives des NPEC. Des disparités demeurent aujourd’hui, en particulier concernant les coûts des certifications pour les niveaux de diplôme 5 (bac+ 2), 6 (licence) et 7 (master) qui sont particulièrement élevés – alors même que la valeur ajoutée de l’apprentissage est plus faible pour ces formations. L’écart est également d’autant plus important pour les certifications comportant de nombreux apprentis.

Après les baisses successives des NPEC, les inspections relèvent que les formations des niveaux 6 et 7 (licence, master et doctorat) sont toujours plus coûteuses que les formations des niveaux inférieurs : alors qu’elles ne représentent respectivement que 18 % et 17 % des contrats, elles représentent 40 % et 32 % du nombre total de NPEC. Dans leur revue de dépenses de mars 2024, les inspections ont ainsi recommandé de minorer le financement par France Compétences des NPEC des niveaux 6 et 7, recommandation qui a été partiellement suivie par l’administration en 2024.

Elles ont également recommandé de ne plus financer à 100 % les NPEC des niveaux 6 et 7. Suivant cette recommandation, le présent amendement prévoit que le financement des formations délivrées par les CFA est limité à 90 % du NPEC pour les formations de niveau 6 et de 80 % pour les formations de niveau 7. Une telle disposition relève du domaine des lois de finances (décision n° 2022-847 DC du 29 décembre 2022).

Cette diminution du financement public aurait en principe vocation à être partiellement compensée par une participation accrue des branches professionnelles au financement de l’apprentissage, conformément aux recommandations des inspections, que l’administration et le cabinet se sont dits disposés à suivre dès l’année prochaine. Toutefois, pour des raisons de recevabilité organique, le présent article ne peut autoriser les branches à négocier des conventions pour financer l’apprentissage, car une telle disposition serait étrangère au domaine des lois de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1431 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- Il est institué un dispositif spécifique d'activité partielle dénommé “activité partielle de longue durée rebond" destiné à assurer le maintien dans l'emploi des salariés dans les entreprises confrontées à une réduction d'activité durable qui n'est pas de nature à compromettre leur pérennité. 

L'employeur peut bénéficier de ce dispositif sous réserve de la conclusion d'un accord collectif d'établissement, d'entreprise ou de groupe ou de la conclusion d'un accord collectif de branche étendu, définissant la durée d'application de l'accord, les activités et les salariés concernés par l'activité partielle de longue durée rebond, les réductions de l'horaire de travail pouvant donner lieu à indemnisation à ce titre et les engagements spécifiquement souscrits en contrepartie, notamment pour le maintien de l'emploi et la formation professionnelle. L’accord collectif ou le document mentionné au II précise notamment les actions mentionnées à l’article L. 6313-1 du code du travail proposées aux salariés placés en activité partielle de longue durée rebond en application des engagements précités.

Les engagements pris par l’employeur sont applicables sur l’ensemble de la durée d’application de l’accord ou du document mentionné au II. L’autorité administrative s’assure du respect de ces engagements. Elle peut demander le remboursement des allocations d’activité partielle rebond perçues par l’employeur en cas de non-respect de ces engagements. 

II.- L'entreprise qui souhaite bénéficier du régime d'activité partielle de longue durée rebond en application d'un accord de branche mentionné au I élabore, après consultation du comité social et économique, lorsqu'il existe, un document conforme aux stipulations de l'accord de branche et définissant les engagements spécifiques en matière de maintien dans l'emploi et de formation professionnelle. 

III.- L'accord collectif d'établissement, d'entreprise ou de groupe mentionné au I ou le document mentionné au II est transmis à l'autorité administrative pour validation de l'accord ou homologation du document. 

L'accord de branche est étendu dans les conditions définies à l'article L. 2261-15 du code du travail. 

IV.- L'autorité administrative valide l'accord collectif d'établissement, d'entreprise ou de groupe mentionné au I du présent article dès lors qu'elle s'est assurée : 

1° Des conditions de validité et de la régularité de la procédure de négociation ; 

2° De la présence dans l'accord de l'ensemble des dispositions mentionnées au même I. 

La procédure de validation est renouvelée en cas de conclusion d'un avenant de révision. 

V.- L'autorité administrative homologue le document élaboré par l'employeur en application d'un accord de branche mentionné au II, après avoir vérifié : 

1° La régularité de la procédure d'information et de consultation du comité social et économique, lorsqu'il existe ; 

2° La présence de l'ensemble des dispositions mentionnées au I ; 

3° La conformité aux stipulations de l'accord de branche ; 

4° La présence d'engagements spécifiques en matière d'emploi et de formation professionnelle mentionnés au I. 

La procédure d'homologation est renouvelée en cas de reconduction ou d'adaptation du document. 

VI.- L'autorité administrative notifie à l'employeur la décision de validation dans un délai de quinze jours à compter de la réception de l'accord collectif mentionné au I et la décision d'homologation dans un délai de vingt et un jours à compter de la réception du document élaboré par l'employeur mentionné au II. 

Elle la notifie, dans les mêmes délais, au comité social et économique lorsqu'il existe et, si elle porte sur un accord collectif, aux organisations syndicales représentatives signataires lorsqu'elles existent. La décision prise par l'autorité administrative est motivée. 

Le silence gardé par l'autorité administrative pendant les délais prévus au premier alinéa du présent VI vaut décision d'acceptation de validation ou d'homologation. Dans ce cas, l'employeur transmet une copie de la demande de validation ou d'homologation, accompagnée de son accusé de réception par l'administration, au comité social et économique lorsqu'il existe et, si elle porte sur un accord collectif, aux organisations syndicales représentatives signataires lorsqu'elles existent. 

La décision de validation ou d'homologation ou, à défaut, les documents précités et les voies et délais de recours sont portés à la connaissance des salariés par voie d'affichage sur leurs lieux de travail ou par tout autre moyen permettant de conférer date certaine à cette information. 

VII.- Les dispositions du chapitre II du titre II du livre Ier de la cinquième partie de la partie législative du code du travail sont applicables au dispositif d’activité partielle de longue durée rebond, à l’exception du III de l’article L. 5122-1. 

VIII.- Le présent article est applicable aux accords collectifs et aux documents transmis à l'autorité administrative pour validation ou homologation, dans les conditions prévues au III, à compter du 1er mars 2025 et jusqu'à une date fixée par décret, au plus tard le 28 février 2026. 

Des avenants de révision des accords collectifs mentionnés au deuxième alinéa du I ou des documents adaptant les documents unilatéraux mentionnés au II peuvent être transmis à l'autorité administrative après le 28 février 2026 pour validation ou homologation dans les conditions respectivement prévues au IV et au V. 

Une entreprise couverte par un accord collectif d'établissement, d'entreprise ou de groupe mentionné au I ou par un document pris en application d'un accord de branche mentionné au II ne peut pas bénéficier, concomitamment et sur l’ensemble de la durée de l’accord ou du document, du dispositif prévu au présent article et du dispositif spécifique d'activité partielle dénommé " activité réduite pour le maintien en emploi »  prévu par l’article 53 de la loi n° 2020-734 du 17 juin 2020 relative à diverses dispositions liées à la crise sanitaire, à d'autres mesures urgentes ainsi qu'au retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. 

Un décret en Conseil d’État précise les modalités d’application du présent article. 

Objet

Depuis le début de l’année 2024, les défaillances d’entreprises sont en augmentation dans un contexte d’incertitude économique caractérisé par une croissance plus faible, des difficultés de financement des entreprises et un ralentissement de la demande intérieure. Au troisième trimestre 2024, près de 13 100 défaillances d’entreprises ont été enregistrées, pour 49 300 emplois concernés. A ce jour, l’emploi menacé croît de 9% sur un an. Compte tenu de la hausse des prix de l’énergie et des effets de la concurrence internationale, le secteur de l’industrie est particulièrement exposé aux risques de défaillance et de restructuration. 

Ce contexte d’augmentation des défaillances d’entreprises se traduit, en matière d’emploi, par la progression du nombre de plans de sauvegardes de l’emploi en 2024.

Les prévisions pour l’année 2025 indiquent que ce contexte de ralentissement d’activité et de fragilisation de l’emploi pourrait se poursuivre au cours des prochains mois. Dans ce cadre, le Gouvernement souhaite renforcer son soutien en faveur du maintien dans l’emploi des salariés des entreprises menacées par d’importants risques de restructuration en raison de la conjoncture économique, mais dont l’activité n’est pas menacée à plus long terme. 

Le dispositif d’activité partielle longue durée avait été créé en 2020 pour une durée déterminée pour répondre au besoin des employeurs confrontés à une réduction d'activité durable qui ne serait pas de nature à compromettre leur pérennité. Ce dispositif ayant été conçu comme limité dans le temps, il n’est plus possible pour de nouvelles entreprises de mobiliser ce dispositif depuis le 1er janvier 2023. Seules les entreprises déjà couvertes par un accord ou un document unilatéral avant cette date peuvent continuer à en bénéficier, dans la limite des durées plafonds du dispositif, qui s’éteindra progressivement jusqu’au 31 décembre 2026.  

Dans le contexte de dégradation de la conjoncture et d’extinction progressive du dispositif d’activité partielle longue durée, le Gouvernement propose donc la création d’un nouveau dispositif spécifique de soutien aux entreprises intitulé « activité partielle de longue durée rebond », afin d’assurer le maintien dans l’emploi des salariés des entreprises en difficulté. Ce dispositif, plus favorable que l’activité partielle de droit commun s’agissant notamment de sa durée de mise en œuvre et de ses taux de prise en charge, et non cumulable avec ce dernier, sera mobilisable par l’entreprise via un accord collectif conclu à son niveau ou un document unilatéral pris sur le fondement d’un accord de branche. Le bénéfice du dispositif ne sera possible que si des engagements ambitieux en matière de maintien dans l’emploi et de formation professionnelle sont pris par l’employeur. Les entreprises adoptant ce dispositif pourront réduire l’horaire de travail de leurs salariés et recevoir en contrepartie une allocation afin d’en alléger le coût. Les salariés recevront également une indemnité, afin de limiter l’impact sur leur rémunération de l’entrée dans ce dispositif. Ces paramètres, ainsi que la durée maximale de recours au dispositif seront fixés par le pouvoir réglementaire.

Les employeurs devront transmettre leurs accords collectifs ou documents unilatéraux à l’autorité administrative pour validation ou homologation sur une période comprise entre le 1er mars 2025 et jusqu'à une date fixée par le pouvoir réglementaire, et au plus tard le 28 février 2026.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2188

18 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-1431 rect. du Gouvernement

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SENÉE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Amendement n° II-1431 rect., alinéa 6

Après les mots :

après consultation

insérer les mots :

avec avis conforme

Objet

Le présent sous-amendement vise à renforcer le rôle du comité social et économique (CSE) dans le cadre de l’adoption d’un dispositif d’activité partielle de longue durée rebond au sein des entreprises.

Dans la version de l'amendement du gouvernement, la mise en place d’un tel dispositif reposerait sur une simple consultation du CSE, ce qui limiterait l’influence de cette instance représentative du personnel dans la prise de décisions cruciales pour les salarié.e.s. Or, le dispositif d’activité partielle de longue durée rebond implique des choix stratégiques majeurs, qui affectent directement les conditions de travail, les rémunérations et la préservation des emplois. Ces décisions, de par leur impact, nécessitent une implication renforcée des représentant.e.s des salarié.e.s.

En exigeant un avis conforme du CSE pour l’adoption de ce dispositif, ce sous-amendement vise à garantir une participation effective et responsable de cette instance, dans un esprit de dialogue social approfondi. Cette disposition assure également une plus grande légitimité des décisions prises, en favorisant un consensus entre la direction de l’entreprise et les représentant.e.s du personnel.

Cette mesure s’inscrit dans une démarche de renforcement du dialogue social et de respect des principes démocratiques au sein des entreprises. Elle reflète l’importance d’associer pleinement les représentant.e.s des salarié.e.s aux décisions structurantes pour l’avenir de l’entreprise et de ses employé.e.s.

En outre, la nécessité d’un avis conforme permettra de mieux adapter le dispositif aux réalités spécifiques de chaque entreprise, en prenant en compte les observations et les propositions des salarié.e.s, et en évitant d'éventuelles décisions unilatérales, voire des effets d'aubaine tels qu'on a pu en observer avec l'APLD-Covid.

Ce sous-amendement assurerait donc un meilleur équilibre entre les prérogatives de l’employeur et celles des représentant.e.s des salarié.e.s, tout en favorisant une mise en œuvre plus juste et équitable du dispositif d’activité partielle de longue durée rebond.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2189

18 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-1431 rect. du Gouvernement

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes PONCET MONGE et SENÉE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Amendement n° II-1431 rect.

Compléter cet amendement par un alinéa ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet un rapport le 30 septembre 2025 dressant le bilan du dispositif d'activité partielle de longue durée rebond.

Objet

L'activité partielle de longue durée rebond a été insérée tardivement par voie d'amendement au PLF 2025, sans que le débat parlementaire ait pu être éclairé par une étude d'impact.
Il est nécessaire de faire un premier bilan à mi-parcours (six mois, sur un an prévu au total), en septembre 2025, sur le nombre d'entreprises et salarié.e.s bénéficiaires, ainsi que le coût du dispositif pour les finances de l'Etat comme de l'Unédic.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-211 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme GUILLOTIN, MM. CABANEL, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, M. MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er janvier 2026, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les spécificités du régime d’assurance chômage applicable aux travailleurs frontaliers et les coûts que leurs prestations chômages représentent pour l’Unédic. Il recense les différents systèmes de données, français comme étrangers, et présente les possibilités d’interopérabilité des données entre États.

Il formule notamment des recommandations pour établir des conventions bilatérales en matière de sécurité sociale avec les pays frontaliers, voire pour réviser le cadre européen, afin que les pays frontaliers participent à un juste niveau aux dépenses d’assurance chômage des Français ayant travaillé sur leur sol.

Objet

Chaque année, le système d’indemnisation des allocataires frontaliers représente environ 800 millions d’euros pour le régime d’assurance chômage. En cas de perte d’emploi, le travailleur frontalier qui y est éligible perçoit des prestations chômage versées par l’organisme compétent du pays de résidence, et non par l’organisme compétent du pays dans lequel il exerçait son activité professionnelle. Ainsi, il est indemnisé par son seul pays de résidence, qui n’a pourtant pas perçu de cotisations d’assurance chômage pour financer le versement de son allocation.

Dans le cadre des négociations entre partenaires sociaux sur l’assurance-chômage, il est envisagé d’instaurer un coefficient prenant en compte la différence de niveau de vie entre le pays de travail de l’allocataire et la France. Il n’est pas normal que de tels efforts soient demandés aux travailleurs frontaliers sur le montant d’indemnités pour lesquelles ils ont cotisé.

Cet amendement a donc pour objet de demander au Gouvernement d’examiner une révision du règlement européen encadrant les modalités de remboursement entre pays et d’engager des négociations avec les États concernés pour conclure des accords bilatéraux plus justes au regard des réalités économiques. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRAVAIL, EMPLOI ET ADMINISTRATION DES MINISTÈRES SOCIAUX

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1115

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. JACQUIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article additionnel après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans les 6 mois suivant la promulgation de la présente loi, le gouvernement remet au Parlement un rapport faisant le bilan de l'application de l'article 6 de la loi de financement de la sécurité sociale de 2024. Ce rapport mettra également en avant les moyens supplémentaires, notamment humains, qui seraient nécessaires pour que les URSSAF et l’inspection du travail puissent d'une part assurer le meilleur recouvrement possible des cotisations sociales des micro-entrepreneurs des plateformes numériques dorénavant confié aux plateformes elles-mêmes, et d’autre part pour mieux contrôler les plateformes numériques de travail, et tout particulièrement l’adéquation entre la réalité du travail effectué par les travailleurs des plateformes numériques et leur statut d’auto ou micro-entrepreneurs.

Objet

Supprimé par le Sénat avant d'être rétabli par le 49-3, l’article 6 du PLFSS pour 2024 prévoit que la collecte et la transmission des informations concernant les cotisations sociales dues par les travailleurs des plateformes soient assurées… par les plateformes ; accroissant encore davantage le degré de subordination et de dépendance de ces travailleurs.

Or, si le gouvernement souhaitait véritablement mettre fin aux fraudes relatives aux obligations de déclarations des cotisations sociales des auto et micro-entrepreneurs et au salariat déguisé, il devrait d'urgence transposer la directive européenne sur les droits sociaux des travailleurs des plateformes dans une version ambitieuse afin d'assurer la requalification des travailleurs des plateformes en salariés en inversant notamment la charge de la preuve : aux plateformes de prouver l’indépendance des travailleurs qu’elles emploient et non à ces derniers de démontrer leur subordination.

Les parlementaires socialistes continuent pour leur part de promouvoir la requalification en salariés de ces travailleurs en situation d'« indépendance fictive », pour reprendre l’expression de la Cour de Cassation dans son arrêt du 4 mars 2020. Face à la faible mobilisation du gouvernement pour que preuve de cette indépendance fictive soit faite, il devient nécessaire d’augmenter significativement les moyens financiers, humains, voire réglementaires, qui sont accordés tant aux URSSAF qu’à l’inspection du travail. C'est par ce travail et ces enquêtes que les fraudes auxquelles le gouvernement entendait mettre fin il y a un an, ou du moins considérablement les réduire ; et qu'il sera possible d'objectiver la lutte contre le salariat déguisé.

Face à l’augmentation continue du recours à l’auto et au micro-entreprenariat pour accomplir les tâches jusqu’à présent dévolues à des salariés, il apparaît fondamental de renforcer les moyens des URSSAF et de l’inspection du travail. L’article 40 de la constitution empêchant les parlementaires de le faire directement, ce rapport est indispensable pour évaluer ces moyens, tout comme pour évaluer l'application de l'article 6 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-865

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, MM. RAMBAUD, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

86 427 577

33 227 577

 

86 427 577

33 227 577

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

96 256 152

 

6 256 152

 

96 256 152

 

6 256 152

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

12 313 314

 

2 313 314

 

12 313 314

 

2 313 314

 

Accès au droit et à la justice

4 300 000

 

4 300 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

50 300 000

 

 

900 000

 

50 300 000

 

 

900 000

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

376 347

 

176 347

 

376 347

 

176 347

 

TOTAL

249 973 390

 

249 973 390

 

SOLDE

+ 249 973 390

+ 249 973 390

 

Objet

Conformément aux annonces du Gouvernement dans le cadre de la présentation du PLF pour 2025, visant à assurer la réalisation de nos engagements en matière de sécurité et de justice dans notre pays, le présent amendement abonde les crédits de la mission « Justice ».

Les moyens supplémentaires octroyés permettront d’alimenter chacune des grandes composantes de la Justice et de mener à bien les missions cardinales du ministère et la mise en œuvre opérationnelle des annonces de la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les engagements essentiels seront ainsi maintenus, notamment sur les effectifs.

Le présent amendement relève les crédits de la mission « Justice » à hauteur de 249 973 390 € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).

Le présent amendement augmente les crédits des programmes Justice judiciaire de 86,4 M€ en AE et CP, Administration pénitentiaire de 96,3 M€ en AE et CP, Protection judiciaire de la jeunesse de 12,3 M€, Accès au droit et à la justice de 4,3 M€ en AE et CP, Conduite et pilotage de la politique de la justice de 50,3 M€ et Conseil supérieur de la magistrature de 376 347 € en AE et CP.

S'agissant des dépenses du titre 2, il rehausse les AE et les CP du programme 166 « Justice judiciaire » de +33,2 M€, ceux du programme 107 « Administration pénitentiaire » de +6,3 M€, ceux du programme 182 « Protection judiciaire de la jeunesse » de +2,3 M€, ceux du programme 310 « Conduite et pilotage de la justice » de +0,9 M€, ceux du programme Conseil supérieur de la magistrature de 176 347 €.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-900

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

86 427 577

33 227 577

 

86 427 577

33 227 577

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

96 256 152

 

6 256 152

 

96 256 152

 

6 256 152

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

12 313 314

 

2 313 314

 

12 313 314

 

2 313 314

 

Accès au droit et à la justice

4 300 000

 

4 300 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

50 300 000

 

 

900 000

 

50 300 000

 

 

900 000

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

376 347

 

176 347

 

376 347

 

176 347

 

TOTAL

249 973 390

 

249 973 390

 

SOLDE

+ 249 973 390

+ 249 973 390

 

Objet

Conformément aux annonces du Gouvernement dans le cadre de la présentation du PLF pour 2025, visant à assurer la réalisation de nos engagements en matière de sécurité et de justice dans notre pays, le présent amendement abonde les crédits de la mission « Justice ».

Les moyens supplémentaires octroyés permettront d’alimenter chacune des grandes composantes de la Justice et de mener à bien les missions cardinales du ministère et la mise en œuvre opérationnelle des annonces de la déclaration de politique générale du Premier ministre. Les engagements essentiels seront ainsi maintenus, notamment sur les effectifs.

Le présent amendement relève les crédits de la mission « Justice » à hauteur de 249 973 390 € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).

Le présent amendement augmente les crédits des programmes Justice judiciaire de 86,4 M€ en AE et CP, Administration pénitentiaire de 96,3 M€ en AE et CP, Protection judiciaire de la jeunesse de 12,3 M€, Accès au droit et à la justice de 4,3 M€ en AE et CP, Conduite et pilotage de la politique de la justice de 50,3 M€ et Conseil supérieur de la magistrature de 376 347 € en AE et CP.

S'agissant des dépenses du titre 2, il rehausse les AE et les CP du programme 166 « Justice judiciaire » de +33,2 M€, ceux du programme 107 « Administration pénitentiaire » de +6,3 M€, ceux du programme 182 « Protection judiciaire de la jeunesse » de +2,3 M€, ceux du programme 310 « Conduite et pilotage de la justice » de +0,9 M€, ceux du programme Conseil supérieur de la magistrature de 176 347 €.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-908 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mme VERMEILLET, MM. FARGEOT, DELAHAYE et DELCROS, Mme JACQUEMET et MM. LONGEOT et Jean-Michel ARNAUD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

41 247 123

 

37 820 317

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

29 143 740

 

37 719 658

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

3 723 849

 

3 124 406

Accès au droit et à la justice

 

391 950

 

391 950

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

11 669 309

 

12 491 911

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

40 875

 

73 359

TOTAL

 

86 216 846

 

91 621 601

SOLDE

- 86 216 846

- 91 621 601

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 3 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

 

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

 

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

 

Pour 2025, cet effort de 3 % représente une économie budgétaire de 86 216 846 € en autorisations d’engagement (AE) et de 91 621 601 € en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention :

-       sur l’action 02 « Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales » du programme 166 – Justice judiciaire (à hauteur de 41 247 123 € en AE et 37 820 317 € en CP) ;

-       sur l’action 01 « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme 107 – Administration pénitentiaire (à hauteur de 29 143 740 € en AE et 37 719 658 € en CP) ;

-       sur l’action 01 « Mise en oeuvre des décisions judiciaires » du programme 182 – Protection judiciaire de la jeunesse (à hauteur de 3 723 849 € en AE et 3 124 406 € en CP) ;

-       sur l’action 01 « Aide juridictionnelle » du programme 101 – Accès au droit et à la justice (à hauteur de 391 950 € en AE et 391 950 € en CP) ;

-       sur l’action 09 « Action informatique ministérielle » du programme 310 – Conduite et pilotage de la politique de la justice (à hauteur de 11 669 309 € en AE et 12 491 911€ en CP) ;

-       sur l’action 01 « Conseil supérieur de la magistrature » du programme 335 – Conseil supérieur de la magistrature (à hauteur de 40 875 € en AE et 73 359 € en CP).

 

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-626

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

11 287 735

11 201 601

 

11 287 735

11 201 601

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

11 283 345

 

11 222 395

 

11 283 345

 

11 222 395

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

2 532 359

 

2 532 359

 

2 532 359

 

2 532 359

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

1 096 228

 

 

1 027 222

 

1 096 228

 

 

1 027 222

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

14 116

 

14 116

 

14 116

 

14 116

TOTAL

 

26 213 783

 

26 213 783

SOLDE

- 26 213 783

- 26 213 783

 

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Justice ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 166 « Justice judiciaire » à hauteur de 11,3 M€ en AE et 11,3 M€ en CP dont 11,2 M€ en AE et CP sur le titre 2, le programme 107 « Administration pénitentiaire » à hauteur de 11,3 M€ en AE et en CP dont 11,2 M€ en AE et CP sur le titre 2, le programme 182 « Protection judiciaire de la jeunesse » à hauteur de 2,5 M€ en AE et en CP, portant intégralement sur les crédits du titre 2, le programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice » à hauteur de 1,1 M€ en AE et en CP dont 1,0 M€ en AE et CP sur le titre 2 et le programme 335 « Conseil supérieur de la magistrature » à hauteur de 14 116 € en AE et en CP portant intégralement sur les crédits du titre 2.
Il en résulte un total d’annulations de 26,2 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-905 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme VERMEILLET, MM. FARGEOT, DELAHAYE et DELCROS, Mme JACQUEMET et MM. LONGEOT et Jean-Michel ARNAUD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

11 287 735

11 201 601

 

11 287 735

11 201 601

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

11 283 345

11 222 395

 

11 283 345

11 222 395

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

2 532 359

2 532 359

 

2 532 359

2 532 359

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

1 096 228

1 027 222

 

1 096 228

1 027 222

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

14 116

14 116

 

14 116

14 116

TOTAL

 

26 213 793

 

26 213 793

SOLDE

 -26 213 783

-26 213 783

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Justice ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 166 « Justice judiciaire » à hauteur de 11,3 M€ en AE et 11,3 M€ en CP dont 11,2 M€ en AE et CP sur le titre 2, le programme 107 « Administration pénitentiaire » à hauteur de 11,3 M€ en AE et en CP dont 11,2 M€ en AE et CP sur le titre 2, le programme 182 « Protection judiciaire de la jeunesse » à hauteur de 2,5 M€ en AE et en CP, portant intégralement sur les crédits du titre 2, le programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice » à hauteur de 1,1 M€ en AE et en CP dont 1,0 M€ en AE et CP sur le titre 2 et le programme 335 « Conseil supérieur de la magistrature » à hauteur de 0,0 M€ en AE et en CP dont 14 k€ en AE et CP sur le titre 2.

Il en résulte un total d’annulations de 26,2 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-387

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

3 600 000

 

3 600 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

3 600 000

 

3 600 000

SOLDE

- 3 600 000

- 3 600 000

 

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisation sen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent à amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 3 600000 € pour l’action « 04 – Gestion de l’administration centrale » du programme n° 310« Conduite et pilotage de la politique de la justice »,en vue de la réinternalisation à terme de l’APIJ - Agence publique pour l’immobilier de la Justice. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-383

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

2 400 000

 

2 400 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

2 400 000

 

2 400 000

SOLDE

- 2 400 000

- 2 400 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et ses agences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alors  qu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction de leur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€ en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués aux opérateurs, alors que le programme Action publique 2022 du président de la République Emmanuel Macron visait à réduire cette charge.

Deux raisons peuvent être avancées concernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait un effort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leur permettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans la fixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille de certaines structures rend difficile toute rationalisation, poussant aujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisations en vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire les coûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent à amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 2 400000 € pour l’action « 04 – Gestion de l’administration centrale » du programme n° 310« Conduite et pilotage de la politique de la justice »,en vue de la réinternalisation à terme de l’AGRASC - Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-397

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

100 000 000

 

100 000 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir la trajectoire budgétaire de la Justice telle qu’elle a été votée dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice2023-2027 publiée le 21 novembre 2023.

Le PLF 2025 marque un très recul du budget de l’immobilier judiciaire. Les dépenses d’investissement en AE de l’action 06passent de 456,6M€ à 171,9 M€ en 1 an (-62,33%).

Il est impératif de rétablir les budgets de l’immobilier de la Justice pour garantir l’accueil des justiciables dans nos tribunaux et pouvoir rendre une justice de qualité.

Le présent amendement prévoit d’abonder d’un montant de 100 000000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, des programmes immobiliers relevant de l’action n°06 :« soutien » du programme n°166 : « Justice judiciaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°09 : « Action informatique ministérielle »du programmen°310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice 2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-767

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, KANNER, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme BRIQUET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

85 000 000

 

85 000 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

85 000 000

 

85 000 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

85 000 000

85 000 000

85 000 000

85 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Face à une institution en manque de moyens et peinant à s’émanciper pleinement des préjugés sexistes, nous avons besoin d’un changement dans la manière dont les viols et violences sexuelles sont jugés en France.

Reprenant une mesure portée par le Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain durant l’examen de la loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice et figurant parmi les propositions du projet de la « coalition féministe pour une loi-cadre intégrale contre les violences sexuelles », qui rassemble « 63 associations, fédérations, syndicats et ONG », présenté le jeudi 21 novembre 2024, cet amendement propose, sur l’ensemble du territoire et pour chaque tribunal judiciaire, de créer une juridiction spécialisée sur les violences sexistes et sexuelles. Ces juridictions permettraient une approche plus adaptée en prenant en compte le traumatisme du parcours judiciaire.

En France, seules 6 % des victimes de viol ont porté plainte en 2023. La justice actuelle manque de moyens pour faire face au nombre croissant de cas, avec un taux élevé de classements sans suite faute de preuves : 80% des plaintes déposées pour violences sexuelles sont classées sans suite. La création de juridictions spécialisées pourrait réduire ce problème en optimisant les processus et en fournissant des moyens adéquats.

Par ailleurs, la réponse judiciaire en France est inégale selon les territoires. Des juridictions spécialisées standardiseraient les pratiques et garantiraient un traitement équitable des victimes où qu'elles se trouvent.

Enfin, en intégrant des dimensions psychosociales et éducatives, ces juridictions ne se contenteraient pas de sanctionner, mais participeraient à une prévention durable des violences en identifiant leurs causes systémiques.

Ces juridictions spécialisées se composeraient de trois magistrats, deux procureurs, trois attachés de justice et de trois greffiers.

Il s’agit ici, sans négliger d’autres contentieux importants, de formuler une priorité judiciaire pour combattre ce fléau collectivement.

En conséquence, cet amendement :

Abonde de 85 000 000 millions d’euros en AE et en CP le programme 166 – « Justice judiciaire ».

Dans le respect de l'article 40 de la Constitution, la même somme est prélevée sur le programme 107 – « Administration pénitentiaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1047

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

10 000 000

8 000 000

 

10 000 000

8 000 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Pour renforcer la lutte contre les violences sexuelles, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires demande la création de juridictions spécialisées en matière de violences sexuelles.

Aujourd’hui, la victime de violences sexuelles qui souhaite poursuivre son agresseur en justice doit se préparer à un parcours de combattante qui, bien trop souvent, n’aboutit même pas. Non seulement la procédure est longue, mais les interlocutrices et interlocuteurs sont multiples et restent mal formés aux spécificités des violences sexuelles. Il est fréquent que la victime doive détailler plusieurs fois les faits – et qu’elle soit ainsi contrainte de revivre encore et encore les violences traumatisantes.

Le problème d’une coordination difficile entre le volet pénal et le volet civil des affaires de violences sexuelles n’est pas nouveau et sa reconnaissance a au moins abouti à la création des pôles spécialisés en matière de violences intrafamiliales généralisées en début d’année.

Toutefois, la création de ces pôles ne permet pas de remédier au problème de la multiplicité des acteurs, car la séparation du traitement judiciaire en un volet pénal et un volet civil est maintenue, même si la coordination des acteurs pourrait être facilitée. En plus, les nouveaux pôles ne concernent que les violences intrafamiliales et non pas les violences sexuelles dans leur ensemble. Les 84 000 victimes de violences sexuelles commises hors cadre familial ne sont point concernées et leurs parcours judiciaires restent tout aussi complexes.

Il est temps que des juridictions spécialisées en matière de violences sexuelles soient enfin créées en France, comme l’a fait l’Espagne il y a vingt ans.

Dès lors que les violences sexuelles sont traitées par une juridiction spécialisée, les procédures deviendraient moins complexes pour les parties et le nombre d’interlocutrices et d’interlocuteurs différents diminuerait. Comme une seule juridiction serait compétente pour examiner les faits, les acteurs de la chaîne judiciaire pourraient non pas uniquement coordonner leur travail, mais travailler réellement main dans la main.

Cette réforme permettrait aux magistrates et magistrats affectés aux juridictions traitant des violences sexuelles de se spécialiser. Il leur serait plus facile d’apprécier les faits et d’évaluer les récits des parties. La formation en matière de traitement judiciaire des violences sexuelles pourrait se concentrer sur les juges affectés à ces nouvelles juridictions spécialisées. Par conséquent, les formations, qui sont désormais aussi imposées par le droit européen (article 36 de la directive 2024/1385), gagneraient en pertinence et en efficacité.

Moyennant des adaptations procédurales, les magistrates et magistrats du parquet pourraient développer une expertise supplémentaire et la phase d’instruction des affaires pourrait gagner en précision, ce qui est primordial à l’heure où 86 % des affaires de violences sexuelles pour des faits commis hors le cadre conjugal sont classées sans suite.

Dans la mesure où les magistrates et magistrats ainsi spécialisés pourraient aussi exercer les fonctions de présidente ou président et d’assesseure ou assesseur à la cour d’assises, la spécialisation d’une partie de la magistrature améliorerait aussi le traitement des affaires de viol renvoyées devant une cour d’assises.

Afin de créer des juridictions spécialisées en matière de violences sexuelles, il est demandé d’abonder de 10 000 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement du programme 166 : « Justice judiciaire » dans son action 01 « Traitement et jugement des contentieux civils » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1128

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

36 000 000

 

36 000 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

36 000 000

 

36 000 000

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

36 000 000

36 000 000

36 000 000

36 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement alloue 36 millions d'euros supplémentaires au budget de la Justice judiciaire pour financer le recrutement de 603 magistrats supplémentaires, spécialisés sur les violences sexistes et sexuelles, notamment afin de renforcer les pôles VIF au sein de chaque tribunal, dont la création s'est faite à moyens constants. Ce chiffrage correspond aux besoins identifiés par les associations féministes.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 36 millions d’euros à l'action 1 Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice du programme 107 Administration pénitentiaire, pour abonder de 36 millions d'euros à l'action 2 Conduite de la politique pénale et jugement des affaires pénales du programme 166 Justice judiciaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-768

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, KANNER, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme BRIQUET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Face à une institution en manque de moyens et peinant à s’émanciper pleinement de préjugés sexistes, nous avons besoin d’un changement dans la manière dont les viols et violences sexuelles sont jugées en France.

Pour lutter plus efficacement contre ces violences, il est essentiel de renforcer les moyens et la formation des forces de l’ordre et des magistrats au traitement spécifique de ces affaires, ainsi que de compléter l’action judiciaire par des politiques publiques plus larges. Une meilleure formation des magistrats inclut l’apprentissage d’une écoute empathique et la compréhension des dynamiques psychologiques spécifiques des VSS.

Le manque de formation des acteurs judiciaires peut conduire à des traitements inadaptés ou à une réticence à utiliser certains outils, comme le bracelet anti-rapprochement. Des unités spécialisées seraient donc mieux préparées à traiter ces affaires avec expertise et rapidité. Actuellement, les délais dans les affaires de violences conjugales ou sexuelles peuvent dissuader les victimes d’engager une procédure.

En Espagne, où les juges et magistrats reçoivent une formation spécialisée sur les violences de genre, les féminicides ont diminué de 25 % sur 20 ans grâce à une approche intégrée et plus rigoureuse du traitement judiciaire. En comparaison, la France compte toujours en moyenne 120 à 130 féminicides par an, un chiffre stagnant depuis des années.

Selon un rapport de la Fondation des Femmes, former les magistrats (environ 8800 en France) implique des coûts (estimés en moyenne de 2 000 à 5 000 euros par magistrat selon les programmes de formation continue), mais ces dépenses sont négligeables comparées aux coûts sociaux des violences : les VSS coûteraient à l’État français plus de 3,6 milliards d’euros par an, en raison des conséquences médicales, sociales, et économiques

Cet amendement propose donc de déployer des moyens au sein de l’ENM afin qu’elle puisse former de manière continue les magistrats au traitement des violences sexistes et sexuelles permettant ainsi de les sensibiliser aux enjeux spécifiques liés à ces violences au sein de leur propre environnement professionnel.

En conséquence, cet amendement :

Abonde de 1 million d’euros en AE et en CP le programme 166 – « Justice judiciaire ».

Dans le respect de l'article 40 de la Constitution, la même somme est prélevée sur le programme 107 – « Administration pénitentiaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1126

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

1 000 000 

 

1 000 000 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000 

1 000 000 

1 000 000 

1 000 000 

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à abonder la formation continue des magistrats sur les questions de violences sexistes et sexuelles.

Si la formation en amont est indispensable, la formation continue l'est tout autant. La formation est un des outils de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et permet notamment de mieux soutenir les victimes et de repérer les comportements à risque.

Il s'agit d'une demande de nombreuses associations féministes qui accompagnent les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles. 

La formation des magistrats sur les violences sexistes et sexuelles doit permettre de sensibiliser les magistrats aux enjeux spécifiques liés à ces violences au sein de leur propre environnement professionnel. 

Cet amendement permet de déployer des moyens au sein de l'ENM pour qu'elle propose dans ses formations continues des formations aux violences sexistes et sexuelles.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 1 million d’euros à l’action 04 - "Soutien et formation" du programme 107 - "Administration pénitentiaire", pour abonder de 1 million d'euros à l'action 07 - "Formation" du programme 166 - "Justice judiciaire".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1124

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

162 000

 

162 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

162 000

 

162 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

162 000

162 000

162 000

162 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à allouer des moyens supplémentaires à l’École nationale de la magistrature consacrée à la formation continue des magistrats, afin que des formations dédiées aux violences sexuelles et sexistes soient plus fréquemment dépensées. 

Actuellement, le budget alloué permet d'organiser 15 sessions et de former 492 personnes. Comme le demande de nombreuses associations féministes, les crédits supplémentaires permettraient ainsi de former 1 500 personnes par an.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 162 600 euros à l'action 1 "Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice" du programme 107 "Administration pénitentiaire", pour abonder de 162 600 euros à l'action 7 "Formation du programme" 166 "Justice judiciaire". 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-771

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, KANNER, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme BRIQUET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

35 800 000

 

35 800 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

35 800 000

 

35 800 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

35 800 000

35 800 000

35 800 000

35 800 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à porter à 1000 la création d’emplois ETP de postes d’attachés de justice afin de poursuivre l’objectif d’emplois ETP initialement prévu par la loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 tout en prenant acte des alertes lancées, tant sur le manque d’effectifs que sur la charge de travail, par les professions du champ judiciaire ou encore des conclusions de la dernière étude comparative des systèmes judiciaires européens publiée par la CEPEJ en date du 16 octobre 2024.

Les attachés de justice sont des agents contractuels recrutés pour assister les magistrats dans la gestion de dossiers et les tâches judiciaires. En 2023, le système judiciaire français a mis en avant la nécessité d'un renforcement significatif de ces effectifs pour réduire les délais et améliorer l’efficacité du service public de la justice. Selon la loi de programmation pour la justice 2023-2027, 1 100 attachés de justice supplémentaires doivent être recrutés d’ici 2025 pour les tribunaux judiciaires et les cours d’appel, ce qui n’est pas prévu dans le PLF 2025.

En termes de besoins, le plan de recrutement répond à l’objectif de diviser par deux les délais de traitement des affaires judiciaires. Ce renforcement s’inscrit dans un cadre plus large de 1500 magistrats et 1800 greffiers supplémentaires également prévus d'ici 2027, visant à moderniser et adapter le système judiciaire aux réalités démographiques et sociales des territoires.

En conséquence, cet amendement :

Abonde le programme 166 « Justice judiciaire » de 35 800 000 euros sur le titre 2.

Dans le respect de l'article 40 de la Constitution, la même somme est prélevée sur le programme 107 « Administration pénitentiaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-770

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, KANNER, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme BRIQUET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

22 500 000

 

22 500 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

22 500 000

 

22 500 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

22 500 000

22 500 000

22 500 000

22 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à porter à 500 la création d’emplois ETP de postes de magistrats afin de suivre l’objectif d’emplois ETP initialement prévu par la loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 tout en prenant acte des alertes lancées, tant sur le manque d’effectifs que sur la charge de travail, par les professions du champ judiciaire ou encore des conclusions de la dernière étude comparative des systèmes judiciaires européens publiée par la CEPEJ en date du 16 octobre 2024.

La France compte environ 11 magistrats pour 100 000 habitants, un chiffre nettement inférieur à la moyenne européenne de 22 magistrats pour 100 000 habitants. On compte par ailleurs seulement 3 procureurs pour 100 000 habitants, contre 10 en moyenne en Europe. Cette faiblesse contribue à des délais de traitement longs et à une surcharge de travail pour les magistrats en poste.

En 2024, un nombre record de 466 auditeurs de justice (nouveaux élèves magistrats) a intégré l'École nationale de la magistrature (ENM). Malgré ces efforts, les recrutements nets pour 2025 sont inférieurs aux promesses, notamment en raison de restrictions budgétaires.

La lenteur du traitement des dossiers, les délais judiciaires, et la pression accrue sur les magistrats en poste sont directement liés à ce manque d'effectifs. Selon le Syndicat de la magistrature, l'insuffisance des recrutements et des moyens contribue au "délabrement avancé" de l'institution judiciaire française.

En conséquence, cet amendement :

Abonde le programme 166 « Justice judiciaire » de 22 500 000 euros sur le titre 2.

Dans le respect de l'article 40 de la Constitution, la même somme est prélevée sur le programme 310 « Conduite et pilotage de la justice ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1046

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

9 840 000

9 840 000

 

9 840 000

9 840 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

9 840 000

9 840 000

 

9 840 000

9 840 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

9 840 000

9 840 000

9 840 000

9 840 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite augmenter les moyens humains pour la justice civile.

Le constat est unanimement partagé par tous les acteurs de la chaîne judiciaire et le garde des Sceaux, ministre de la Justice, n’affirme pas le contraire : il faut investir davantage dans notre système judiciaire. En particulier, il convient de créer de nouveaux postes pour décharger tous les acteurs judiciaires et rendre les métiers de la justice plus attractifs en revalorisant les rémunérations aujourd’hui souvent bien trop faibles.

Le sous-financement chronique de la justice s’illustre entre autres par le simple fait que les délais de jugement sont particulièrement longs. Il faut en effet presque un an pour qu’une affaire civile soit jugée en première instance. Ce délai est non seulement supérieur à la médiane européenne, mais il est aussi bien plus important par rapport à certains pays où le nombre d’affaires rapporté à la population est pour autant similaire au nôtre. Entre autres, pour statuer sur une affaire civile en première instance, la justice autrichienne met en moyenne 142 jours, la justice estonienne 158 jours et la justice danoise 268 jours.

Comme l’a pu évoquer le ministre de la Justice, garde des Sceaux, devant la commission des Lois du Sénat, les délais sont encore plus longs et atteignent par endroits quatre ans.

Confrontés à cette surcharge chronique du travail, les assistantes et assistants juristes, agents des greffes, magistrats et magistrats se trouvent dans l’obligation de chercher par tous moyens à accélérer le traitement des affaires. C’est pourquoi les procédures sans audience sont toujours plus fréquentes, notamment.

S’il est demandé aux acteurs de la chaîne judiciaire de travailler toujours plus, le système judiciaire ne peut que finir par craquer. Pour réduire les délais inacceptablement longs tout en permettant aux juges de rendre une justice de qualité, il est indispensable de recruter des juges supplémentaires.

Bien que les hausses des embauches prévues par la loi n° 2023-1059 du lundi 20 novembre 2023 d’orientation et de programmation du ministère de la Justice 2023-2027 soient indispensables, il faut aller plus loin encore. Tel est tout le sens du présent amendement qui vise à ouvrir un poste de magistrate ou magistrat supplémentaire par juridiction civile. 

À cette fin, il est demandé d’abonder de 9 840 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement du programme 166 : « Justice judiciaire » dans le titre 2 de son action 01 « Traitement et jugement des contentieux civils » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1045

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

6 217 400

6 217 400

 

6 217 400

6 217 400

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

6 217 400

6 217 400

 

6 217 400

6 217 400

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

6 217 400

6 217 400

6 217 400

6 217 400

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à recruter 100 juges des enfants supplémentaires.

À l’heure où 2 043 enfants dorment dans la rue, où un enfant est tué tous les six jours et où 160 000 enfants deviennent victimes d’agressions sexuelles chaque année, nul ne peut nier que la situation est extrêmement dramatique. Il est urgent de renforcer la protection de l’enfance, ce qui doit nécessairement passer par des investissements importants et multisectoriels, tels un « Plan Marshall » pour la protection de l’enfance.

Un des volets de cette réponse passe également par l’embauche de juges des enfants supplémentaires. Ces magistrates et magistrats sont confrontés à des hausses importantes du nombre de nouvelles saisines d’enfants en danger (dont 10 % au cours de l’année dernière). Nonobstant cette charge de travail toujours plus importante, leurs effectifs n’augmentent guère de façon à ce que, désormais, chaque juge des enfants doive suivre en moyenne 238 enfants.

Faute d’effectifs, les juges des enfants ont de moins en moins de temps pour apprécier les situations dont ils et elles sont saisies. Déjà par leur nature, les décisions sont complexes, mais les difficultés majeures des politiques de la protection de l’enfance les rendent encore plus difficiles : la question du placement est encore plus épineuse à prendre quand des places manquent cruellement et l’appréciation de l’intérêt supérieur de l’enfant prend encore plus de temps quand les rapports transmis aux juges sont sommaires à cause des sous-effectifs qui touchent tout le secteur.

Sous peine d’accepter que des juges des enfants soient des « juges des mesures fictives », les effectifs de ces magistrates et magistrats doivent être augmentés. Dans la suite de la commission des Lois de l’Assemblée nationale, qui s’est prononcée en faveur d’une telle augmentation en adoptant un amendement du député Arnaud Bonnet (II-CL378), le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite que le Sénat vote également en faveur d’un recrutement de juges des enfants supplémentaires.

Aussi, le présent amendement vise à créer 100 nouveaux postes de magistrates et de magistrats qui devraient servir pour recruter des juges des enfants.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 6 217 400 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement du programme 166 : « Justice judiciaire » dans le titre 2 de son action 01 « Traitement et jugement des contentieux civils » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-410

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

17 000 000

17 000 000

 

17 000 000

17 000 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

17 000 000

 

17 000 000

 

17 000 000

 

17 000 000

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

17 000 000

17 000 000

17 000 000

17 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les greffiers sont un maillon essentiel de la chaîne judiciaire et de la célérité de son action. Or la hausse qualitative et quantitative du traitement des dossiers n’est possible que par le fonctionnement optimal du couple indissociable magistrat-greffier.

La loi d’orientation et de programmation du ministère de la Justice prévoit le recrutement de 1.500 juges et 1.800 greffiers. Or les exercices budgétaires précédents se sont caractérisés par une sous exécution budgétaire en termes de recrutement. C’est dire que l’attractivité de ces métiers est primordiale et n’est pas bonne en l’état.

Le budget 2025 ne remplira pas plus les engagements pris dans la LOPJ puisque « Hors CAS Pensions, les crédits sont en augmentation de 0,2 %, permettant notamment la création de 270 emplois supplémentaires pour renforcer les juridictions, dont 125magistrats et 145 greffiers. »

Beaucoup de crédits ont été précédemment dirigés vers la hausse indiciaire et catégorielle des juges. 

En 2024, la revalorisation indemnitaire des magistrats représentait 108 M€ alors que celle indiciaire des greffiers seulement 11,8 M€, soit dix fois moins pour ces derniers. Cette année, le PAP Justice ne mentionne aucune hausse de rémunération pour les greffiers, alors que le principe en avait été acté dans le cadre de la LOPJ.

Ce renoncement est trop important, il est vécu comme une injustice et réduit l’attractivité des métiers du greffe. De fait, il ne fait aucun doute que les objectifs de recrutement ne seront pas plus réalisés que les années précédentes et les plans de requalification n’y participeront qu’à la marge.

Le présent amendement prévoit donc d’abonder d’un montant de 17000 000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, du titre 2 du programme n°166 : « Justice judiciaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°04 : « Formation du programme » du programme n°182 : « Protection judiciaire de la jeunesse ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice 2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-772

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, KANNER, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme BRIQUET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

12 500 000

 

12 500 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

12 500 000

 

12 500 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

12 500 000

12 500 000

12 500 000

12 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à porter à 500 la création d’emplois ETP de postes de greffiers afin de suivre l’objectif d’emplois ETP initialement prévu par la loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027 tout en prenant acte des alertes lancées, tant sur le manque d’effectifs que sur la charge de travail, par les professions du champ judiciaire ou encore des conclusions de la dernière étude comparative des systèmes judiciaires européens publiée par la CEPEJ en date du 16 octobre 2024.

La France compte environ 11 000 greffiers au sein des juridictions judiciaires. Or, le besoin de renforcement des effectifs est significatif pour répondre aux exigences croissantes en termes de charge de travail et de modernisation des services.

Les représentants des greffiers soulignent régulièrement des tensions sur les conditions de travail et une surcharge liée à l’insuffisance d’effectifs, qui risquent de perdurer si les recrutements ne s'accélèrent pas davantage pour répondre aux besoins réels de chaque juridiction.

Le PLF 2025 prévoit le recrutement de 145 greffiers ce qui n’est absolument pas suffisant.

En conséquence, cet amendement :

Abonde le programme 166 « Justice judiciaire » de 12 500 000 euros sur le titre 2.

Dans le respect de l'article 40 de la Constitution, la même somme est prélevée sur le programme 107 « Administration pénitentiaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1048

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

200 000

 

200 000

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

200 000

 

200 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

200 000

200 000

200 000

200 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite renforcer le droit à un conseil en garde à vue dans certains territoires ultra-marins.

Il convient de rappeler que toute personne placée en garde à vue devrait avoir le droit de s’entretenir avec une avocate ou un avocat. Comme la Cour européenne des droits de l’homme l’a par ailleurs pu confirmer à de nombreuses reprises, ce droit découle du droit à un procès équitable (voir inter alia Ali Rıza Yeşilkaya c. Turquie n° 59780/00) et il devrait aller de soi que ce droit soit garanti partout sur le territoire.

Pour autant, le droit d’assistance par un conseil en garde à vue n’est pas pleinement effectif dans plusieurs territoires ultra-marins. Dans les territoires concernés, les personnes gardées à vue peuvent se voir refuser le droit à s’entretenir avec une avocate ou un avocat – et ce en toute légalité. En effet, ce droit peut être refusé, dans ces territoires, lorsque le déplacement « paraît matériellement impossible ».

Cette dérogation scandaleuse au droit commun est prévue pour l’ensemble du territoire de Mayotte et de Wallis-et-Futuna ainsi qu’en Nouvelle-Calédonie, hormis si la garde à vue se déroule dans les communes de Nouméa, Mont-Doré, Dumbea et Paita. En Polynésie française, les personnes gardées à vue ne peuvent pas bénéficier d’un conseil « lorsque la garde à vue se déroule dans une île où il n’y a pas d’avocat et que le déplacement d’un avocat paraît matériellement impossible ».

De surcroît, cette restriction ne concerne pas uniquement les personnes majeures, mais également les personnes mineures gardées à vue.

Pendant qu’une réforme du droit commun a renforcé au 1er juillet 2024 les droits des personnes gardées à vue, notamment grâce au principe qu’aucune audition de la personne en garde à vue ne peut se tenir sans une avocate ou un avocat, la rupture d’égalité avec les droits reconnus dans certains territoires ultra-marins reste flagrante.

Certes, les conditions géographiques de ces territoires rendent les déplacements manifestement plus compliqués. Mais dans grand nombre de situations, ces déplacements ne sont pas impossibles et des solutions de transport peuvent être organisées.

Le respect des droits fondamentaux est non-négociable, dans l’hexagone comme dans les outre-mer.

Pour renforcer les droits des personnes gardées à vue dans les territoires susmentionnés, le présent amendement demande à ce que l’État prenne en charge leurs frais de transport et, le cas échéant, d’hébergement.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 200 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 166 : « Justice judiciaire » dans son action 08 « Support à l’accès au droit et à la justice » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1043

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Régulation carcérale

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes : 

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

264 000 000

 

414 800 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

Régulation carcérale

264 000 000

 

264 000 000

 

TOTAL

264 000 000

264 000 000

264 000 000

414 800 000

SOLDE

0

-150 800 000

 

Objet

Par le biais du présent amendement d’appel, les membres du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires demandent qu’il soit enfin mis en place un mécanisme de régulation carcérale.

Depuis l’inscription du principe d’encellulement individuel dans la loi – en 1875 – il n’a encore jamais été respecté. Pire, la population carcérale a été multipliée par deux au cours des 40 dernières années et la surpopulation carcérale atteint des niveaux inédits. La réalité est révoltante : le taux d’occupation des établissements pénitentiaires s’élève désormais à 127,9 % et le nombre de personnes détenues a même atteint deux fois le taux d’occupation prévu dans 17 établissements.

Conséquence directe d’une politique du tout répressif et des durées d’enfermement toujours plus longues, les personnes détenues sont contraintes de dormir à même le sol. Il est simplement impossible de garantir des conditions de détention dignes dans ces prisons et maisons d’arrêt surpeuplées, comme ne cesse de le rappeler la Cour des droits de l’homme qui condamne la France régulièrement pour les conditions de détention indignes.

En parallèle, la surpopulation carcérale pèse lourdement sur le travail des surveillantes et surveillants pénitentiaires. Confrontés à une surpopulation carcérale catastrophique et une mutinerie, les agents du centre pénitentiaire de Majicavo, par exemple, n’ont vu d’autre solution que d’exercer leur droit de retrait pour dénoncer les conditions intolérables dans cette prison mahoraise.

Pour autant, la situation n’est malheureusement pas prête à changer, car il est prouvé depuis longtemps qu’il est infaisable de remédier à la surpopulation carcérale simplement en construisant de nouvelles places de prison. La construction de toujours plus de prisons ne résoudra pas le problème de la surpopulation carcérale, mais pèsera lourdement sur les finances publiques, étant donné qu’il faut entre 200 000 et 500 000 euros pour construire une seule place et que le coût de détention revient ensuite à 125 euros par jour et par personne détenue pour les finances publiques.

En plus, les promesses de construire toujours plus de places sont irréalistes, comme le rappelle encore le plan en cours d’exécution de construire 15 000 nouvelles places d’ici 2027. Seulement 30,1 % de ces 15 000 places de prison prévues par le « plan 15 000 » ont été livrées à ce jour avec seulement 2 123 places en 2023ii. De surcroît, la Cour des comptes constate sobrement que ce plan, déjà extrêmement coûteux pour les finances publiques, sera insuffisant : « Ce plan immobilier, même s’il est prochainement porté à 18 000, ne paraît ainsi pas, à lui seul, en mesure de résorber le problème persistant de la surpopulation carcérale. »iv. Sans inflexion de cette stratégie, il faudrait ainsi construire toujours plus de places de prison, ce qui revient extrêmement cher aux finances publiques.

Alors que la politique actuelle conduit tout droit dans l’impasse, il est grand temps de changer enfin de paradigme en adoptant une politique de déflation carcérale qui devrait notamment comprendre la mise en place d’un mécanisme de régulation carcérale.

Déjà les États généraux de la Justice de 2022 avaient appelé à ce qu’un mécanisme de régulation carcérale soit enfin mis en place. Le Conseil économique, social et environnemental, la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, et la Commission nationale consultative des droits de l’homme ont encore récemment demandé la mise en place d’une telle politique.

Ces appels doivent enfin être entendus. C’est la raison pour laquelle les sénatrices et sénateurs écologistes souhaitent renouveler leur appel à la mise en place d’un mécanisme de régulation carcérale ; dès que le taux d’occupation d’un établissement pénitentiaire dépasse sa capacité normale, les acteurs judiciaires et pénitentiaires devraient être contraints à recourir à des dispositifs freinant les entrées et accélérant les sorties.

Ce mécanisme carcéral pourrait être mis en œuvre en faisant recours aux dispositifs existants de régulation de la population carcérale, le cas échéant complétés par de nouveaux outils. En tout état de cause, il convient d’instaurer une obligation de résultat, car c’est la seule manière de lutter contre la surpopulation carcérale et les conditions de détention indignes.

À cette fin, le présent amendement d’appel diminue de 264 000 000 euros en autorisations d’engagement et 414 800 000 euros en crédits de paiement le programme 107 « Administration pénitentiaire » dans son action 01 « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » pour en transférer 264 000 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement au nouveau programme baptisé « Régulation carcérale ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-393

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

200 000 000

 

200 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

200 000 000

 

200 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir la trajectoire budgétaire de la Justice telle qu’elle a été votée dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice2023-2027 publiée le 21 novembre 2023.

Le PLF 2025 marque un très recul du budget de l’immobilier pénitentiaire, alors que ce même budget avait déjà subi le coup de rabot décidé à la hâte en janvier 2025 par le précédent gouvernement. Les dépenses d’investissement en AE de l’action 01 du programme 107 passent ainsi de 712,9M€ à 405,5M€ en un an(-43,12%).

Il est impératif de rétablir les budgets de l’immobilier pénitentiaire pour enfin réaliser le plan 15 000 places de prisons. Cette baisse du budget sonne le renoncement à réaliser le plan de construction de prison. Ce plan est pourtant indispensable pour satisfaire les politiques de lutte contre la délinquance de plus en plus violente qui accompagne la cartellisation de nos quartiers et de nos prisons.

Le présent amendement prévoit d’abonder d’un montant de 200 000000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°01 : « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme n°107 : «Administration pénitentiaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’actionn°09 : « Action informatique ministérielle » du programme n°310 : «Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté le Rassemblement National par qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice 2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1030

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

40 000 000

 

20 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

40 000 000

 

20 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds de concours favorisant l’implantation des centres pénitentiaires. Avec 15 000 places supplémentaires, l’Etat ambitionne de développer le nombre des centres pénitentiaires sur le territoire français, pour faire face notamment aux conditions de détention déplorables, en particulier dans les maisons d'arrêt. 

Au-delà de cette orientation politique, il est nécessaire que l’Etat accompagne et s’engage aux côtés des collectivités et populations riveraines de ces centres. L’intervention de l’Etat ne peut se limiter au strict périmètre de  l’implantation des centres ni se contenter de fournir les effectifs nécessaires à leur fonctionnement. L’implantation d’un nouveau centre pénitentiaire entraîne de nombreuses conséquences : nouveaux besoins de mobilités, nouveaux besoins en logements, mais aussi nécessité de préservation de la biodiversité. Le plus souvent, ces implantations connaissent des freins de la part des territoires concernés ralentissant les projets de construction.

Afin de permettre une meilleure intégration des centres pénitentiaires aux territoires, cet amendement crée un fond de concours, mobilisable par les collectivités territoriales impactées auprès du représentant de l’Etat dans le département, afin de participer aux aménagements nécessaires à l’implantation du centre pénitentiaire (voies d’accès, développement de mobilités douces, transports en commun, logements, assainissement, …).

Le présent amendement propose d’abonder de 40 millions d’euros d’autorisation d’engagement sur deux ans et de 20 millions d’euros de crédits de paiement l’action “01 – Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice” du programme “107 – Administration pénitentiaire”, via une diminution de 40 millions d’euros d’autorisation d’engagement et de 40 millions d’euros de crédits de paiement de l’action “04 – Gestion de l'administration centrale” du programme “310 – Conduite et pilotage de la politique de la justice”.

Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-978

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

Administration pénitentiaire

dont titre 2

50 000 000

50 000 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

Accès au droit et à la justice

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

50 000 000

50 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

0

 

Objet

Cet amendement est un amendement d'appel pour alerter sur la situation carcérale à Mayotte.

Comme au sein d'autres politiques publiques, nos territoires ultramarins font face à des enjeux pénitentiaires singuliers. Des singularités communes comme l'éloignement géographique ou des infrastructures inadaptées aux réalités démographiques et sociales locales.

Des singularités propres à chacun d'entre eux en termes de population carcérale, de profils de détenus et de configurations territoriales. Ces singularités contraignent, territoire par territoire, à des politiques publiques adaptées. Or, les financements dont dépendent nos établissements pénitentiaires ne répondent pas à des règles d'égalité réelle.

Le centre pénitentiaire de Majicavo, établissement de référence à Mayotte, doit répondre à une problématique de surpopulation critique : 620 détenus pour 278 places, soit un taux d'occupation de 252%. Promis par le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, lors de sa venue dans le 101e département en mars 2022, un nouvel &_233;tablissement pénitentiaire devait voir le jour à Mayotte mais « pas dans 20 ans » pour reprendre ses propos. « J’ai demandé au préfet d’actionner tous les leviers de l’État, pour que l’on trouve un terrain afin que l’on puisse construire un nouvel établissement pénitentiaire à Mayotte. Mayotte a besoin d’un nouvel établissement pénitentiaire. La justice, la chancellerie, le gouvernement, sont prêts à mettre l’argent pour la construction, nous avons besoin d’un terrain », avait alors déclaré le garde des Sceaux à l’issue de sa visite de la prison. Force est de constater que 2 ans et demi plus tard, le chantier n’a toujours pas avancé d’un coup de pioche et que le projet d’extension de la prison actuelle est lui aussi au point mort.

Le 28 septembre dernier, une mutinerie extrêmement importante, à laquelle ont pris part une centaine de détenus, a eu lieu dans la prison de Mayotte. Cette mutinerie a d’abord entraîné la démission surprise de l’administration pénitentiaire du directeur de l’établissement, le 7 octobre, pour dénoncer la surpopulation record à Majicavo (650 détenus incarcérés pour 278 places), ainsi que l’absence d’avancées dans la construction d’une seconde prison dans l’île.

Afin de sécuriser l’établissement à la suite de cette mutinerie, de réparer les dégâts et de faire « baisser la pression », l’administration pénitentiaire avait annoncé, le 8 octobre, le transfert de 27 détenus de Mayotte vers La Réunion. Le 8 octobre, la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts, s’est inquiétée de ces transferts en soulignant que les prisons réunionnaises « souffrent déjà d’une surpopulation carcérale », avec « le risque de dégrader un peu plus les conditions d’accueil des prisonniers à La Réunion ». Or ces conditions d’accueil sont déjà très problématiques. 

C'est l'honneur de notre République de garantir des conditions de détention dignes. C'est aussi l'image de la France en matière de respect des droits fondamentaux.

C'est pourquoi le présent amendement permet de financer la création d'un second établissement pénitentiaire à Mayotte.

Il est ainsi proposé de minorer de 50 millions d'euros les crédits de l'action 04 "Gestion de l'administration centrale" du programme 310 "Conduite et pilotage de la politique de la justice " et d'abonder du même montant l’action 01 " Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice" du programme 107 "Administration pénitentiaire" pour la construction d'un nouvel établissement.

Il s'agit pour mémoire d'un amendement d'appel. Nous n'avons naturellement pas pour intention de réduire les crédits existants et, en cas d'adoption, nous souhaitons que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1144

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La situation carcérale à Mayotte est devenue alarmante. Le centre pénitentiaire de Majicavo est confronté à une surpopulation avec un taux d’occupation dépassant 200 %. Ces conditions créent des tensions majeures, tant pour les détenus que pour les personnels pénitentiaires, et compromettent le respect des droits fondamentaux des détenus ainsi que la sécurité au sein de l’établissement.

 

Face à cette urgence, le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, avait annoncé lors de sa visite dans le 101ème département en mars 2022, la construction d’un second centre pénitentiaire à Mayotte. Cependant, les travaux n’ont toujours pas débuté, alors que cette infrastructure est cruciale pour désengorger l’actuel centre pénitentiaire et rétablir des conditions de détention dignes.

 

Ce second établissement est une réponse indispensable à la surpopulation carcérale qui dépasse de loin la moyenne nationale. Il permettrait également de garantir une gestion pénale plus efficace en facilitant l’exécution des peines.

 

Le présent amendement augmente de 50 millions d’euros les crédits de l’action 01 « garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme 107 « administration pénitentiaire » pour la construction d’un second centre pénitentiaire et de diminuer de 50 millions d’euros les crédits de l’action 04 « gestion de l’administration centrale » du programme 310 « conduite et pilotage de la politique de justice ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-672

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. MARIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent projet de loi de finances consacre une augmentation des crédits alloués au programme relatif à l’administration pénitentiaire. Si cette augmentation est bienvenue, il serait souhaitable qu’elle puisse être fléchée en partie vers la problématique alarmante de vétusté des maisons d’arrêt, mais aussi qu’elle puisse être renforcée.

En Seine-Maritime notamment, la maison d’arrêt de Rouen, construite en 1860, est aujourd’hui dans un état de grande vétusté particulièrement préoccupant qui nécessite une intervention rapide. Cette situation altère fortement les conditions de détention des détenus, ainsi que les conditions de travail des agents pénitentiaires. Elle fait peser un risque réel sur leur sécurité, mais aussi sur leur santé.

Le mauvais état bâtimentaire de cette maison d'arrêt se traduit par des infiltrations d'eau, l'apparition de moisissures, de fissures menaçantes et par des effondrements partiels de plâtre des murs et du plafond. Un audit complet réalisé en février dernier a mis en évidence plusieurs risques d'effondrement des bâtiments. Par mesure conservatoire, plusieurs cellules ont dû fermer, aggravant ainsi les conditions de prise en charge des détenus et de travail des fonctionnaires de l'administration pénitentiaire. D’autres lieux du site ont du aussi fermer subitement pour une durée indéterminée : le quartier des mineurs dans son intégralité, le fond de la maison d'arrêt pour femmes, une partie de la division 3 des hommes… Le respect des mesures nécessaires de sécurité a également pour conséquence que les personnes détenues n'auront bientôt plus accès ou auront un accès dégradé : aux cours, à la prise en charge médicale, à la formation, au sport, aux actions culturelles et à leurs créneaux bibliothèque ou encore au culte.

Face à cette situation, le transfert de 60 personnes de la maison d'arrêt a été effectué cette année vers d'autres établissements pénitentiaires, allant de Val-de-Reuil, Caen, Argentan, Le Havre, mais aussi Paris et Strasbourg.

En mars dernier, le Gouvernement a annoncé le déblocage d’une enveloppe de 3,5 millions d’euros pour réaliser des travaux de consolidation. Si cette annonce va dans le bon sens, elle apparait très insuffisante.

La situation de la maison d’arrêt de Rouen, et plus généralement des maisons d’arrêt françaises, nécessite une véritable réflexion pour une réhabiliation en profondeur et sur sites.

Cet amendement n’a bien sûr pas pour objectif premier de prélever le programme relatif à la conduite et au pilotage de la politique de la justice, qui est en baisse par rapport à l’an dernier. Mais d’alerter sur la nécessité de remédier urgemment à la problématique de dégradation des prisons françaises, et notamment des maisons d’arrêt, afin de garantir des conditions de détention dignes et des conditons de travail sécurisées pour les fonctionnaires de l’administration pénitentiaire.

Il est indispensable que la hausse des crédits du programme relatif à l’administration pénitentiaire soit dédiée en partie à cette problématique, mais aussi qu'ils soient augmentés davantage. Aussi, cet amendement propose de prélever le programme « Conduite et pilotage de la politique de la justice » et d’abonder le programme « administration pénitentiaire » de la mission Justice de la loi de finance pour 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-404

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

30 000 000

 

30 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

30 000 000

 

 

30 000 000

30 000 000

 

 

30 000 000

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le PAP Justice prévoit que « L’administration pénitentiaire bénéficie de 349 créations d’emplois au total, toutes centrées sur les ouvertures de nouveaux établissements. »

Cela démontre que le plan 15 000 places est concrètement à l’arrêt puisque cette hausse ne permettra même pas d’armer en personnel une seule prison.

Cet amendement a donc notamment pour objet d’adapter la politique de recrutement à la réalisation du plan 15 000 places qui n’a de sens que si les moyens humains sont adossés aux constructions de prison.

Mais il s’avère que l’ensemble des établissements pénitentiaires souffrent cruellement d’un manque d’effectifs et que les personnels en arrêt maladie, entre autres causes d’absentéisme, peinent à être remplacés.

Il apparaît donc nécessaire de renforcer l’attractivité des métiers dès maintenant au risque sinon de rendre illusoire l’ouverture effective de 15.000 places de prison ou même avant d’être amené à fermer des établissements faute de surveillants en nombre suffisant.

Le présent amendement prévoit d’abonder d’un montant de 30 000000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, du titre 2 de l’action n°01 : « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme n°107 : «Administration pénitentiaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’actionn°09 : « Action informatique ministérielle » du programmen°310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le Rassemblement National qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice 2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-422

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

2 000 000

 

2 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La situation des établissements pénitentiaires de Guyane et  Mayotte est difficile et exige un renfort financier urgent et conséquent à destination des personnels concernés.

Lors du PLF 2023, le Groupe Rassemblement National avait déposé l’amendement n° II-1882 visant à accorder une prime exceptionnelle de 100 000 € aux agents pénitentiaires de ces départements. Bien que cet amendement ait été rejeté, le ministère l’a tout de même satisfait en accordant « Une mesure indemnitaire en faveur des agents affectés en Guyane et à Mayotte (entrée en vigueur en juillet) pour 59 854 € ». Outre le fait qu’elle ait été limitée à 6mois, cette mesure s’avère insuffisante à plusieurs titres.

Le nombre de détenus augmente toujours et a largement dépassé les seuils critiques, alors que celui des surveillants stagne et que les difficultés de recrutement sont bien plus importantes qu’en métropole.

La surpopulation carcérale a atteint des niveaux importants, par conséquent, les conditions de travail des agents pénitentiaires deviennent singulièrement difficiles et dangereuses. La démotivation des agents est patente, leur absentéisme s’accroît et, afin de maintenir les prisons en condition opérationnelle, des détenus sont régulièrement transférés en métropole ou à la Réunion…À Mayotte, où l’augmentation de la population carcérale est la conséquence directe et malheureuse de l’immigration essentiellement comorienne incontrôlée, la situation est qualifiée de « cocotte-minute prête à exploser » et le renfort financier doit être plus conséquent que celui proposé par le Gouvernement suite à l’amendement précité.

Sur ces considérants, un budget supplémentaire d’au moins 200000 € doit être consacré à la

”mesure indemnitaire en faveur des agents affectés en Guyane et à Mayotte”.

Le présent amendement prévoit d’abonder d’un montant de 200 000euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, du titre 2 de l’action n°01 : « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme n°107 : «Administration pénitentiaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’actionn°04 : « Formation » du programme n°182 : « Protection judiciaire de la jeunesse ». En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever cette dernière compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-417

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

3 630 000

 

3 630 000

Administration pénitentiaire

dont titre 2

3 630 000

 

3 630 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 630 000

3 630 000

3 630 000

3 630 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Au même titre que pour les forces de l’ordre, la formation constitue un enjeu majeur pour le personnel de l’administration pénitentiaire. A ce titre, la baisse de 5,67% du budget alloué à l’action “soutien et formation” paraît plus que discutable tant les besoins sont réels.

En ce sens, cet amendement propose d’abonder de 3,63 millions d’euros l’action 04 “Soutien et formation” du programme 107”Administration pénitentiaire” en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et de diminuer du même montant les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action06 “Soutien” du programme 166 “Justice judiciaire”.

Cette augmentation correspond à une hausse de 10% du budget de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (ENAP).

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le groupe RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice 2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-406

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

30 000 000

30 000 000

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le 14 mai 2024, Fabrice Moello, 52 ans et Arnaud Garcia, 35 ans, ont été assassinés par un commando armé au péage d’Incarville, dans l’Eure. Les deux agents pénitentiaires escortaient, avec trois autres collègues, eux-aussi blessés grièvement, un prisonnier multirécidiviste et dangereux, Mohamed Amra, dans le cadre d’une mission d’extraction. Si ces assassinats ont vraisemblablement commandités et organisés depuis les cellules de nos prisons, ce drame a aussi pointé – entres autres dysfonctionnement –l’insuffisance de sécurité lors des transfèrements de détenus et l’inadaptation des véhicules de l’administration pénitentiaire.

Ces derniers, identifiables par la signalétique de l’administration pénitentiaire, étaient dépourvus de toute sécurité passive, de blindage, de dispositifs de lutte contre les intrusions, livrant ainsi nos fonctionnaires peu ou pas armés à la violence meurtrière des criminels.

Cet amendement a pour but de financer les véhicules adaptés au transport de prisonniers.

Le présent amendement prévoit d’abonder d’un montant de 30 000000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°01 : « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme n°107 : «Administration pénitentiaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’actionn°09 : « Action informatique ministérielle » du programme n°310 : «Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice 2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-418

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le milieu carcéral est devenu depuis longtemps un lieu de trafic de stupéfiants, de commandement et même de cartellisation des réseaux criminels dont les moyens financiers, et par conséquent matériels et humains, augmentent de manière bien plus conséquente que ceux de la Justice et notamment de la politique pénitentiaire.

Les téléphones portables permettent aux détenus de faire perdurer leurs trafics et même de planifier des actes criminels tels que des assassinats et des évasions.

Ainsi, le 14 mai 2024, Fabrice Moello, 52 ans et Arnaud Garcia,35 ans, ont été assassinés par un commando armé au péage d’Incarville, dans l’Eure. Les deux agents pénitentiaires escortaient, avec trois autres collègues eux-aussi grièvement blessés, un prisonnier multirécidiviste et dangereux, Mohamed Amra, dans le cadre d’une mission d’extraction.

L’usage de téléphones portables par « capo » détenu est aussi montré du doigt dans les assassinats d’un adolescent de 15 ans et d’un chauffeur VTC perpétrés entre les 2 et 4 octobre 2024...

La prison doit servir à isoler les criminels condamnés et à en protéger la société, force est de constater que ce n’est pas le cas, bien au contraire alors que les criminels se voient reconnaître bien plus de droits et sont mieux traités que leurs victimes.

Les dotations pour assurer les sécurisations actives et passives des sites sont très insuffisantes. Les orientations et les prévisions budgétaires démontrent la faible ambition – même un laxisme d’un tel niveau qu’on devrait le qualifier de complicité –du Gouvernement pour lutter contre les zones de non-droit et lieux de villégiature des cartels que sont devenus les centres de détention. 

Ils sont la certitude de l’échec de la politique deréinsertion.

Il est donc urgent de lutter contre les communications avecl’extérieur avec des téléphones mobiles entrés illégalement dansles établissements.

Si les nouvelles places prisons issues du « Plan 15 000 » – ou18 000 – semblent prendre en compte cette problématique – même s’ils’avère pourtant qu’un grand nombre de brouilleurs ne sont pasopérationnels –, les lieux de détention plus anciens sont peuéquipés de ces dispositifs de brouillage.

En conséquence, il y a lieu dans le cadre d’augmenter de manière plus que conséquente le budget de brouillage des communications téléphoniques.

Selon le PAP Justice, les dispositifs « de brouillage des téléphones portables [qui] concerneront 22 sites en 2024 et 16autres en 2025 et 50 dispositifs de brouillage mobile seront livrés à l’automne 2024 ». C’est bien trop peu face aux enjeux…

Le présent amendement prévoit donc d’abonder d’un montant de 3000 000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°01 : « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme n°107 : «Administration pénitentiaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’actionn°04 : « Formation » du programme n°182 : « Protection judiciaire de la jeunesse ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par legroupe RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loid’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice 2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendementinvitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loiet à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-346

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I - Créer le programme :

Adaptation, pour les personnes en situation de handicap, des établissements pénitentiaires.

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

1

 

1

Adaptation, pour les personnes en situation de handicap, des établissements pénitentiaires

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Notre amendement d’appel vise à adapter les prisons aux détenus en situation de handicap.

Si deux arrêtés ont été pris, l’un du 4 octobre 2010 et l’autre du 29 décembre 2016, l’un relatif à l’accessibilité́ des personnes handicapées dans les établissements pénitentiaires neufs et l’autre dans les établissements pénitentiaires existants, la mise aux normes des établissements est souvent tardive, voire inexistante.

Dans son rapport (datant de juillet 2022) « La santé incarcérée : Enquête sur l’accès aux soins spécialisés en prison »[1], l’observatoire international des prisons (OIP) – section française note que si ces deux arrêtés fixent des quotas de cellules pour personnes à mobilité́ réduite (PMR) (3 % dans les nouveaux établissements de plus de 120 places, 2 % pour ceux qui ont une moindre capacité d’accueil, et 1 % dans les établissements existants) et que ces cellules, « plus spacieuses, sont censées permettre le passage et la manœuvre des fauteuils roulants par la porte d’entrée et entre les éléments du mobilier », cependant, « selon un état des lieux, moins d’un établissement sur deux en est doté ».

De plus, l’OIP dénonce des aménagements insuffisants : « Les cellules PMR, lorsqu’elles existent, ne sont pas toujours adaptées : dimension des portes qui ne permettent pas le passage d’un lit médicalisé́, exiguïtés et positionnement des sanitaires, hauteur et fonctionnement des douches, localisation du bouton d’alarme, etc. D’autres dysfonctionnements sont parfois pointés, comme la localisation du système d’alarme ». Par exemple, à Rennes-Vezin, un homme décrit : « Le bouton d’alarme est à côté de la porte. Ce qui fait que si on a un problème en pleine nuit, il faut qu’on sorte de notre lit et qu’on puisse aller jusqu’au bouton. Mon voisin de cellule est en fauteuil électrique, et il lui est déjà arrivé de tomber de son lit la nuit. Dans ces cas-là, il ne peut pas accéder au bouton d’appel, et il reste allongé par terre, jusqu’au lendemain matin quand ils vont ouvrir les cellules ».

L’Observatoire international des prisons a documenté à plusieurs reprises des atteintes aux droits de personnes incarcérées en situation de handicap.

Par exemple, fin août, il a publié un communiqué « Les droits des personnes détenues à la merci du fonctionnement d’un ascenseur ! »[2] dans lequel on apprend qu’au centre pénitentiaire de Metz, l’unique ascenseur du bâtiment C, qui comprend notamment l’unité sanitaire et les cellules pour personnes à mobilité réduite, est régulièrement en panne (et de façon durable). Ce dysfonctionnement dure depuis plusieurs années, entraînant d’importantes dégradations des conditions de détention pour les personnes détenues. Les personnes handicapées sont incarcérées dans des cellules dédiées et restent confinées au troisième étage, devenue prison dans la prison. Un détenu témoigne : « Je me retrouve à l’écart des autres, je ne peux aller ni en promenade, ni en bibliothèque, je ne peux pas suivre l’école (…) Je suis à bout, j’en arrive à pleurer seul dans ma cellule. Au dernier parloir, ma famille, venue de loin, n’a pas été prévenue que l’ascenseur était à nouveau en panne, ils ont fait le trajet pour rien, maintenant ils ne veulent plus se déplacer ». Dans l’impossibilité de se rendre dans la salle où est installé le système de visioconférence, il n’a par ailleurs pas pu se rendre à son audience et a été jugé en son absence.

De plus, cela a des conséquences sur les conditions des travailleurs comme des conditions d’alimentation des détenus : « Tous les jours, faute de pouvoir monter le chariot par l’ascenseur, les « auxi » cuisine, personnes détenues chargées de distribuer les repas en cellule, font des allers-retours dans les escaliers midi et soir pour apporter un à un les plateaux dans les étages, qui abritent les nouveaux arrivants et les personnes fragiles, nécessitant une surveillance médicale quotidienne. Le temps de distribution est tel que la nourriture, venue de la cuisine à l’autre bout de l’établissement, est froide lorsqu’elle arrive en cellule ».

Autre exemple communiqué par l’OIP en décembre 2022, au centre pénitentiaire de Baie-Mahault[3], « malgré un certificat médical indiquant que son état de santé n’est pas compatible avec une incarcération dans l’établissement, Monsieur D., paraplégique et en fauteuil roulant, est détenu depuis sept mois au centre pénitentiaire de Baie-Mahault, dans des conditions qui portent une atteinte grave à sa dignité : contraint de partager sa cellule avec un codétenu, il dort à même le sol et ne peut se déplacer, faute d’aménagements adaptés ». La cellule ne bénéficie pas d’aménagements adaptés. Faute d’un lavabo situé à une hauteur adéquate, Monsieur D. indique par exemple se laver les dents avec l’évier à hauteur du menton. Enfin, aucun des deux codétenus (tous les deux se déplaçant en fauteuil roulant) n’ayant la capacité de faire le ménage de la cellule, Monsieur D. serait contraint de payer en cigarettes un autre détenu pour qu’il le fasse à leur place. L’accessibilité des espaces communs de l’établissement serait également très problématique. Monsieur D. explique n’avoir donc pas accès aux espaces situés aux étages supérieurs, comme la bibliothèque, les salles d’enseignement ou encore les parloirs, et être contraint de rester en cellule 22h30 sur 24. Devant son insistance pour recevoir la visite de sa conjointe, l’administration pénitentiaire lui aurait proposé d’être porté dans les escaliers par deux détenus auxiliaires, tout en signant une décharge de responsabilité de l’administration en cas d’accident.

Rappelons que dans un arrêt de 2006, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) avait estimé que « la détention d’une personne handicapée dans un établissement où elle ne peut se déplacer et en particulier quitter sa cellule par ses propres moyens [constituait] un « traitement dégradant » au sens de l’article 3 de la Convention » (Convention de sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés fondamentale). L’article 3 de la convention est le suivant : « Nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants ».

Ainsi, dans la perspective de respecter la dignité des individus, cet amendement d’appel vise à adapter et aménager les prisons aux personnes en situation de handicap.  

A cette fin, le présent amendement d’appel augmente d’un euro symbolique d'AE et CP un nouveau programme nommé « Adaptation, pour les personnes en situation de handicap, des établissements pénitentiaires » gageant via une diminution de 1 euro symbolique d'AE et CP l'action 01 « Conseil supérieur de la magistrature » du programme 335 « Conseil supérieur de la magistrature ». Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission.

 


[1] https://oip.org/wp-content/uploads/2022/07/oip-rapport-soinsspe-07-2022-planches.pdf

[2] https://oip.org/communique/les-droits-de-personnes-detenues-a-la-merci-du-fonctionnement-dun-ascenseur/

[3] https://oip.org/communique/centre-penitentiaire-de-baie-mahault-une-personne-paraplegique-detenue-dans-des-conditions-indignes/#_ftnref2






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1044

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à créer un plan pour la réinsertion des personnes détenues.

« On condamne, on enferme, on libère ». Cette schématisation dangereuse et simpliste du parcours de détention semble gagner du terrain, alors qu’elle est irréaliste et reste à mille lieues des besoins de la personne condamnée. En effet, une telle schématisation méconnaît que l’enfermement entraîne nécessairement un déracinement social, qu’il a de lourdes conséquences sur l’avenir professionnel à l’issue de la période de détention et que les anciennes personnes détenues sont durablement stigmatisées à la sortie de la prison.

Dès lors que la politique pénitentiaire se limite à placer des personnes condamnées derrière les barreaux, elle aggrave encore ses effets néfastes, ce qui augmente nécessairement le risque de récidive.

Bien que les faits soient connus, les priorités budgétaires des gouvernements successifs restent ailleurs : la construction de nouvelles places de prison. L’Observatoire international des prisons alerte depuis longtemps sur le fait que les politiques immobilières sont conduites au détriment des efforts de réinsertion des personnes placées sous la main de la justice.

Alors que la population carcérale augmente sans cesse, le financement de l’accueil et de l’accompagnement des personnes placées sous la main de justice stagnent. En dix ans, les crédits consacrés à l’accueil et à l’accompagnement ont augmenté seulement de 8 % pendant que la population carcérale a crû de 20 % sur la même période.

Les conséquences sont malheureusement désastreuses. Dans les années 2000, la moitié de la population carcérale travaillait, alors qu’aujourd’hui, seulement 21 % des personnes détenues exercent une activité rémunérée en détention. En parallèle, la CNCDH alerte sur « la faiblesse de l’offre d’activités socio-éducatives et de travail peine à satisfaire ces exigences légales »i. L’exigence légale, cela semble être si facilement oublié, est que, dans les établissements pénitentiaires, « toutes dispositions sont prises pour assurer une activité professionnelle aux personnes détenues qui en font la demande ».

Alors que le plan « 15 000 » aspire des efforts budgétaires monumentaux, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose de sortir du cercle vicieux de création de toujours plus de places de prison par le haut en lançant un plan pour la réinsertion des personnes détenues.

Ce plan devrait notamment permettre de renforcer la formation professionnelle en prison, de développer l’accompagnement des personnes placées sous la main de la justice et de soutenir la réinsertion pour réduire le risque de récidive. Pour renforcer l’accompagnement  à la sortie de la période de détention, il conviendra d’augmenter également les effectifs des conseillères et conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation du service pénitentiaire d’insertion et de probation.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 30 000 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 101 : « Administration pénitentiaire » dans son action 02 « Accueil et accompagnement des personnes placées sous main de justice » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-993

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

25 000 000

 

25 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

25 000 000 

 

25 000 000 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

25 000 000 

25 000 000 

25 000 000 

25 000 000 

SOLDE

 0

 0

 

Objet

Cet amendement a vocation à augmenter les crédits alloués dans le Projet de loi de finances pour 2025 au Service Pénitentiaires d'Insertion et de Probation (SPIP).

Les SPIP participent à l'exécution des décisions pénales et au maintien de la sécurité publique. Ils permettent de lutter activement contre la récidive, en favorisant l'insertion sociale et en assurant un suivi et un contrôle des personnes condamnées. 

Leur rôle est primordial et permet à long terme de réduire le nombre de personnes récidivistes et incarcérés, et donc de réaliser des économies dans les domaines judiciaire et pénitentiaire. 

Plusieurs rapports sont unanimes, un conseiller pénitentiaire insertion-probation devrait être en charge d'environ 20 personnes, or ils sont actuellement en charge de 80 à 120 personnes.

Afin de combler ce besoin indispensable, nous proposons d'augmenter les crédits alloués au Service Pénitentiaires d'Insertion et de Probation de 25 millions d'euros afin de créer 500 ETP supplémentaires. 

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 25 millions d’euros à l’action 09 « Action informatique ministérielle » hors titre II du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice », pour abonder de 25 millions d'euros au programme 107 " Administration pénitentiaire", à l'action 02 " Accueil et accompagnement des personnes placées sous main de justice".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1127

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

2 600 000 

 

2 600 000 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

2 600 000 

 

2 600 000 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 600 000 

2 600 000 

2 600 000 

2 600 000 

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à encourager le renforcement des moyens alloués à la prise en charge des auteurs de violences conjugales sur l’ensemble du territoire, prévus dans le programme “Administration pénitentiaire”.

Il reprend une recommandation formulée par le rapport Abadie - Faucillon issu de la mission d'information sur les alternatives à la détention et l'éventuelle création d'un mécanisme de régulation carcérale.

Pour cela, il vient doubler le budget prévu pour le financement de 10 structures de contrôle judiciaire sous placement probatoire, et vise à ouvrir le débat pour une politique pluriannuelle de prise en charge des auteurs de violences conjugales.

Véritable alternative à la détention provisoire, ce contrôle judiciaire permet toutefois l’éloignement, garanti par des mesures de sureté et des obligations strictes, sans pour autant désinsérer totalement les personnes. Elle reste cependant peu utilisée (le budget actuel ne permet que 165 places), alors même que les premiers résultats et retours d’expérience sont très encourageants, notamment en termes de récidive.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 2.6 millions d’euros à l’action 09 "Action informatique ministérielle" hors tire II du programme 310 "Conduite et pilotage de la politique de la justice", pour abonder de 2.6 millions d'euros à l'action 01 - "Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice" du programme 107 - "Administration pénitentiaire".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-419

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

2 500 000

2 500 000

 

2 500 000

2 500 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La lutte contre les violences conjugales est une cause nationale à laquelle chacun souscrit. Cette lutte prend plusieurs formes qui doivent être intensifiées et dotée de moyens budgétaires renforcés. Le PLF 2025 prévoit qu’ « Afin de lutter contre les violences conjugales, le financement des 10 structures de contrôle judiciaire sous placement probatoire (soit) garanti à hauteur de 2,6 M€ annuel pour 165 places. »

C’est exactement le même objectif que dans le PLF de l’an dernier augmenté de 0,1M€, sans que l’on sache s’il s’agit de places supplémentaires ou d’un report…

Quoi que salutaire, cet objectif et sa concrétisation budgétaire sont insuffisants eu égard aux enjeux, aux défis que doivent affronter les victimes et à leur détresse.

Il convient donc d’intensifier les programmes et dispositifs de lutte contre les violences conjugales.

Le présent amendement prévoit donc d’abonder d’un montant de 2500 000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, du titre 2 de l’action n°01 : « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programmen°107 : « Administration pénitentiaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’actionn°04 : « Formation du programme » du programme n°182 : « Protection judiciaire de la jeunesse ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le groupe RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-992

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

30 000 000 

 

30 000 000

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

30 000 000 

 

30 000 000 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 30 000 000 

30 000 000  

30 000 000  

30 000 000  

SOLDE

 0

 0

 

Objet

Cet amendement a vocation à renforcer les crédits alloués dans le projet de loi de finances pour 2025 à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). 

La PJJ traverse une crise sans précédent, aux conséquences désastreuses pour de nombreux enfants. Alors qu'elle doit faire face à des besoins croissants, les moyens qui lui sont alloués sont largement insuffisants.

Seulement 40 équivalents temps plein (ETP) supplémentaires sont prévus par le Projet de loi de finances 2025, portant les effectifs de 9 515 à 9 555. Cette hausse est très en deçà des besoins urgents du secteur. 

Les mouvements de grève de l'été 2024, initiés suite aux annonces de non-renouvellement de 500 contrats de ces professionnels au 31 août 2024, ont alarmé sur la situation catastrophique du secteur, engendrant l'épuisement des professionnels déjà en sous-effectif. En effet, l’accompagnement des jeunes en difficulté, qu'il s'agisse de mineurs délinquants ou en danger, est particulièrement altéré par la saturation des établissements et services, et la surcharge de travail des éducateurs, psychologues,assistants sociaux et personnels administratifs.

Afin de répondre à ces besoins criants, nous proposons d'augmenter de 30 000 000 euros les besoins alloués au programme de la Protection judiciaire de la jeunesse, afin de permettre la création de 500 ETP supplémentaires. 

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 30 millions d’euros à l’action 09 « Action informatique ministérielle » hors titre II du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice », pour abonder de 30 millions d'euros à l’action 03 « Soutien » du programme 182 « Protection judiciaire de la jeunesse ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-401

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

affectés aux actions de la Protection Judiciaire de la Jeunesse est symbolique et montre que ce gouvernement n’a aucunement pris en compte que la délinquance juvénile est de plus en plus violente et nécessite la construction urgente des centres éducatifs fermés, nonobstant la même urgence d’une révision complète de la politique pénale des mineurs…

Le présent amendement prévoit d’abonder d’un montant de 50 000000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°01 : « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programmen°107 : « Administration pénitentiaire » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°09 : « Action informatique ministérielle » du programme n°310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le groupe RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1050

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

2 000 000

 

2 000 000

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

 

2 000 000

 

2 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter le budget alloué à la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) afin d’augmenter les effectifs des éducateurs et éducatrices de la jeunesse ainsi que de revaloriser les salaires de cette profession.

Le 31 juillet 2024, la direction de la PJJ a annoncé devoir réaliser 1,6 à 1,8 million d’euros d’économies, notamment via le non-renouvellement de postes de contractuels.

Cette décision fragilise considérablement la PJJ qui s’occupe de près de 137 000 enfants, adolescents et mineurs délinquants, le plus souvent en grande difficulté. Déjà sous pression et souffrant d’un manque important de moyens financiers, cette coupe budgétaire est un obstacle supplémentaire au bon fonctionnement des services.

Pour que la PJJ puisse correctement accompagner les jeunes qu’elle accueille, le nombre d’éducateurs et d’éducatrices est déterminant pour assurer un suivi effectif. Réduire la masse salariale entraîne immédiatement un sous-effectif intenable pour les équipes, rendant quasi impossible un suivi personnalisé des jeunes.

Lorsque l’on sait que 90 % des jeunes passés par les foyers ne récidivent pas à leur sortie, on ne peut que constater le rôle essentiel des encadrants et encadrantes, ainsi que le caractère aberrant de la suppression de ces postes essentiels. D’autant plus que ces 500 postes en moins ne représentent qu’environ 0,30 % d’économies.

Pour ces raisons, il est impératif d’embaucher davantage de personnel afin d’assurer un suivi décent pour chaque jeune pris en charge par les services de la PJJ, tout en revalorisant les salaires de ces métiers précaires mais particulièrement essentiels.

Ainsi, le groupe Écologiste – Solidarité & Territoires du Sénat exige un plan de recrutement destiné à renforcer les effectifs sous tension et à revaloriser les salaires des travailleurs et travailleuses sociaux de la PJJ dès l’année 2025. Ce plan devra pouvoir être élargi pour les années suivantes.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 2 000 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 182 : « Protection judiciaire de la jeunesse » dans le titre 2 de son action 01 « Mise en oeuvre des décisions judiciaires » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1040

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

150 000 000

 

150 000 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

150 000 000

 

150 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires tend à permettre la prise en charge intégrale de tous les frais afférents à la procédure judiciaire des victimes de violences sexuelles.

Pour poursuivre leur agresseur en justice, les victimes de violences sexuelles doivent aujourd’hui encore régler d’innombrables frais afférents à la procédure judiciaire elles-mêmes.

De nombreuses victimes se rendent en effet chez une médecin peu après les faits, ce qui permet déjà de prélever des preuves. Surtout, c’est parfois seulement lors de cette consultation médicale pouvant faire apparaître l’ampleur des violences, que la victime peut trouver le courage de déposer plainte. Or, la victime peut être obligée de payer une partie des frais de la consultation elle-même. En effet, c’est uniquement après le dépôt de plainte que le prélèvement est pris en charge (sur réquisition judiciaire en unité médico-judiciaire).

Même lors du dépôt de plainte, la victime de violences sexuelles peut être amenée à supporter elle-même des frais. Il peut s’agir des honoraires d’une avocate ou d’un avocat, car l’accès à l’aide juridictionnelle n’est pas ouvert dès le dépôt de la plainte, mais aussi des consignations pour se porter partie civile.

En outre, les critères d’éligibilité à l’aide juridictionnelle peuvent exclure certaines victimes du dispositif, alors qu’elles en auraient urgemment besoin. Il peut s’agir par exemple de victimes dont les ressources propres sont faibles, mais qui sont inéligibles à l’aide juridictionnelle, car l’éligibilité est appréciée au regard des ressources du foyer fiscal qui peuvent être supérieures, notamment lorsque le ou la partenaire gagne plus.

En tout état de cause, les frais afférents à une procédure judiciaire peuvent vite s’additionner et peuvent conduire une victime à abandonner en cours de route ou de ne pas envisager de déposer une plainte tout court. Notamment ce dernier cas est en effet toujours encore beaucoup plus fréquent ; seuls 2 % des victimes majeures de violences sexuelles commises hors le cadre familial portent plainte.

Aussi longtemps que de telles barrières financières persistent, des victimes de violences sexuelles renonceront à porter plainte et leurs agresseurs resteront impunis. Afin de renforcer la lutte contre les violences sexuelles, il est indispensable de soutenir les victimes financièrement.

C’est pourquoi le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires demande à ce que les victimes de violences sexuelles puissent solliciter la prise en charge intégrale de tous les frais afférents à leur procédure judiciaire. Ce fonds viendrait compléter l’aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales et les autres mesures de soutien aux victimes de violences sexuelles déjà financées au titre de l’aide aux victimes.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 150 000 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 101 : « Accès au droit et à la justice » dans son action 03 « Aide aux victimes » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1125

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

36 600 000 

 

36 600 000 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

36 600 000 

 

36 600 000 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

36 600 000 

36 600 000 

36 600 000 

36 600 000 

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement augmente le budget de l’aide juridictionnelle à hauteur de 36,6 millions d’euros, soit le montant nécessaire pour financer la prise en charge d’une nouvelle mission, l’assistance d’une victime de violences conjugales par un avocat lors du dépôt de plainte.

Cette demande correspond aux attentes de nombreuses associations féministes.

Le montant de 36,6 millions d’euros permettrait de couvrir les victimes des 244 000 infractions relatives aux violences conjugales recensées en 2022.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 36,6 millions d’euros à l’action 1 Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice du programme 107 Administration pénitentiaire, pour abonder de 36,6 millions d'euros à l’action 1 Aide juridictionnelle du programme 101 Accès au droit et à la justice.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-991

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

75 000 000

 

75 000 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

75 000 000

 

75 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a vocation à revaloriser le montant de l'Aide juridictionnelle. 

Le rôle de l'avocat dans la défense des justiciables est primordial dans un Etat de droit. Grâce à l'aide juridictionnelle, l'accès à la justice pour tous est assuré, même pour les justiciables les plus pauvres.Toutefois, il est indispensable que l'avocat rémunéré au travers de l'aide juridictionnelle le soit correctement afin que ce mécanisme fonctionne.

L’avocat qui agit au titre de l’Aide juridictionnel est rémunéré à la fin de chaque mission en fonction du nombre d’unités de valeurs (UV) associées. Or, actuellement, l'une unité de valeur est à 36 euros, ce qui ne suffit pas à couvrir les frais réels engagés par l’avocat pour accompagner son client.

La non revalorisation de l’AJ dans un contexte d’inflation constante menace le principe d’égal accès à la justice et entraîne la paupérisation de la profession d’avocat.

Il est donc nécessaire aujourd'hui de revaloriser le montant de l'UV à 42 euros, au lieu de 36 euros actuellement. Si cette revalorisation reste largement en deçà de la revalorisation nécessaire à 60 euros, elle permet tout de même de répondre modestement à une renforcer l’accès à la justice pour tous.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 75 millions d’euros à l’action 09 « Action informatique ministérielle » hors titre II du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice », pour abonder de 75 millions d'euros à l’action 01 « Aide juridictionnelle » du programme 101 « Accès au droit et à la Justice »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1042

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

4 500 000

 

4 500 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

4 500 000

 

4 500 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par le biais du présent amendement, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose de doubler le budget alloué aux téléphones grave danger afin de garantir que chaque victime de violences sexuelles qui en a besoin puisse effectivement en bénéficier.

Expérimentés pour la première fois en 2009, les téléphones grave danger ont depuis fait leurs preuves en matière de lutte contre les violences conjugales. Octroyés aux personnes exposées à un danger particulièrement grave d’être victime de violences conjugales, les forces de l’ordre peuvent intervenir plus rapidement lorsque la personne vulnérable se trouve en danger. En pratique, la personne vulnérable peut alerter les forces de l’ordre plus rapidement et le temps d’intervention est réduit parce que la personne menacée peut être repérée plus facilement grâce à la géolocalisation des téléphones grave danger.

À présent, un peu plus de 6 000 personnes sont équipées de ces téléphones grave danger. Leur octroi va par ailleurs de pair avec un accompagnement individualisé par une association spécialisée dont le coût est estimé à 1 000 euros par personne vulnérable.

Le téléphone n’est accordé que dans les situations les plus extrêmes, alors qu’il pourrait bénéficier à davantage de personnes vulnérables. Il est primordial qu’un téléphone grave danger puisse effectivement être octroyé à chaque personne qui pourrait en avoir besoin et il faudrait à tout prix éviter que le stock des téléphones ou le prix de l’accompagnement de la personne vulnérable nécessitent de trancher entre deux personnes à risque qui pourraient bénéficier d’un téléphone grave danger.

Afin de garantir que ce dispositif puisse bénéficier à toute personne en grave danger, il convient non seulement d’augmenter le stock de ces téléphones spéciaux, mais aussi d’augmenter les crédits budgétaires servant à financer l’accompagnement des associations. Les coûts de cet accompagnement ont par ailleurs augmenté avec l’élargissement de la prime « Ségur » aux salariées de ces associations spécialisées depuis le 1er janvier 2024. Cette augmentation des coûts qui repose pour l’heure sur les associations, doit être compensée par l’État.

Par conséquent, il est proposé de doubler le montant des crédits budgétaires permettant de financer l’octroi du téléphone grave danger et l’accompagnement des bénéficiaires par les associations.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 4 500 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 101 : « Accès au droit et à la justice » dans son action 03 « Aide aux victimes » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-773

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, DURAIN et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, KANNER, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme BRIQUET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

1 000 000 

 

1 000 000 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000 

1 000 000 

1 000 000 

1 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Lancé en 2009 en Seine-Saint-Denis, avant d'être élargi à l’ensemble du territoire par la loi n° 2014-873 du 4 août 2014 pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes, le dispositif téléphone grave danger – TGD - sauve des vies.

Le téléphone grave danger est attribué par le procureur pour une durée de six mois renouvelable, à tous les stades de la procédure : en phase d’enquête ou après le prononcé de la peine. Ce dispositif permet d’alerter et de faire intervenir immédiatement les forces de l’ordre en cas de déclenchement par la victime, grâce à la géolocalisation.

Dispositif de protection à la fois efficace et discret, le TGD est de plus en plus utilisé au service des victimes (plus de 6 000 téléphones déployés en juillet 2024).

Les crédits alloués à l’action 03 « Aides aux victimes » s’établissent à 51 millions d’euros en AE et CP, ce qui représente une augmentation de 9,7 % par rapport à 2024 (soit une hausse de 4,5 millions d’euros).

À hauteur de 12,4 M€, les crédits de fonctionnement de l’action 03 concernent le numéro « 116 006 », service d’assistance téléphonique à destination de l’ensemble des victimes, le maintien à niveau du matériel informatique et/ou du mobilier des bureaux d’aide aux victimes et l’équipement en téléphones et le fonctionnement de la plate-forme d’appels du dispositif TGD.

Malgré la hausse constatée pour cette action, et sans connaître la ventilation précise des 12,4 M€, cet amendement prévoit de rehausser l'effort afin de s’assurer de la progression du dispositif TGD sur l’ensemble du territoire en déployant 1000 TGD supplémentaires. Le coût de prise en charge du dispositif s’élèverait à environ 1095 euros par téléphone et par an.

En conséquence, cet amendement :

Abonde l’action 03 « aide aux victimes » du Programme 101 « Accès au droit et à la justice » d’1 million d’euros.

Dans le respect de l'article 40 de la Constitution, la même somme est prélevée sur le programme 310 « Conduite et pilotage de la justice »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-424 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme GUILLOTIN, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET, GUIOL, LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

15 000 000

 

15 000 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le taux d'accompagnement des victimes, fixé à 69% par le ministère de la Justice est loin d'être atteint aujourd'hui, faute de subventions idoines.
Après un échange avec France Victime, il apparait que rehausser de 15 millions d'euros le budget de l'aide aux victimes permettrait ainsi à cet organisme de répondre à la complexité des accompagnements et atteindre l'objectif du gouvernement.
Le découpage opéré pour ces 15 millions viendrait combler un besoin double :
- 8 millions d'euros sont aujourd'hui nécessaire pour faire face aux enjeux tous azimuts de la protection et des mineurs, qui sont en croissance de plus de 20% par an;
- le coût du SEGUR quant à lui évalué à 7 millions d'euros pour les 1700 salariés du réseau.
Ce montant viendrait ainsi réhausser le financement de 7.5 euros par an et par victime à 10 euros.
A fin de recevabilité mais en souhaitant une levée du gage par le Gouvernement, le présent amendement vise donc à abonder de 15 000 000 d'euros l'action 03 - aide au victime du programme 101 Accès au droit et à la justice en AE et en CP et minorer de 15 000 000 d'euros en AE et en CP l'action 09 - action informatique ministérielle du programme 310 Conduite et pilotage de la justice.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-995

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

15 000 000 

 

15 000 000 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

15 000 000 

 

15 000 000 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

TOTAL

15 000 000 

15 000 000 

15 000 000 

15 000 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Cet amendement a vocation à augmenter le soutien financier aux associations d'aide aux victimes dans le Projet de loi de finances pour 2025.

La politique d'aide aux victimes repose en France, depuis plus de 40 ans, sur une forte collaboration entre les pouvoirs publics et un réseau associatif porteur d'une mission de service public.

Conventionnées jusqu'alors, et agréées depuis 2019 par le Ministère de la Justice, les 130 associations d'aide aux victimes membres de la Fédération France Victimes portent ainsi de nombreux dispositifs (bureau d'aide aux victimes dans les tribunaux, accompagnements des femmes détentrices d'un téléphone grave danger, déploiement des chiens d'assistance judiciaire, mis en place de mesure de justice restaurative...). Elles accompagnent près de 400 000 nouvelles victimes chaque année dont 158 000 femmes victimes au sein du couple. Elles connaissent une croissante d'activité de près de 20 %. 

Pourtant, elles tirent aujourd'hui un signal d'alarme à l'aune des choix du Projet de loi de finances 2025 au regard des crédits qui lui sont alloués. 

Le taux d'accompagnement des victimes, fixé à 69% par le ministère de la Justice, est loin d'être atteint aujourd'hui, faute de subventions idoines.

France Victime estime qu'il serait nécessaire de rehausser de 15 millions d'euros le budget de l'aide aux victimes, afin que cet organisme puisse répondre à la complexité des accompagnements et atteindre l'objectif du gouvernement. 

Le découpage opéré pour ces 15 millions viendrait combler un besoin double :

- 8 millions d'euros sont aujourd'hui nécessaire pour faire face aux enjeux tous azimuts de la protection et des mineurs, qui sont en croissance de plus de 20% par an ;

- le coût du SEGUR quant à lui évalué à 7 millions d'euros pour les 1700 salariés du réseau.

Ce montant viendrait ainsi réhausser le financement de 7,5 euros par an et par victime à 10 euros.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 15 millions d’euros à l’action 09 « Action informatique ministérielle » hors titre II du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice », pour abonder de 15 millions d'euros à l'action 03 "aide au victime" du programme 101 "Accès au droit et à la justice"






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1135 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes SCHALCK et Marie MERCIER, MM. FRASSA, SOMON, GENET et Jean-Baptiste BLANC, Mme BELRHITI, M. BONHOMME, Mmes Valérie BOYER et GOSSELIN, MM. BRISSON et Daniel LAURENT, Mme AESCHLIMANN, M. SOL, Mme JOSEPH et MM. PANUNZI, POINTEREAU et CHEVROLLIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

15 000 000

 

15 000 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les associations d’aide aux victimes jouent un rôle fondamental dans la mise en œuvre des politiques publiques : accès au droit et d’aide aux victimes, lutte contre les violences sexuelles et sexistes, soutien à toutes les victimes par des lignes d’écoute, des services d’accueil et d’accompagnement, lutte contre la récidive et la réitération des faits. 

 Le taux d'accompagnement des victimes, fixé à 69% par le ministère de la Justice est loin d'être      atteint aujourd'hui, faute de subventions idoines.

 L’arrêté du 25 juin 2024 relatif à l’agrément de certains accords de travail applicables dans les établissements et services du secteur social et médico-social privé à but non lucratif, dits accords BASS, est venu étendre la prime Ségur à ces salariés dits « oubliés du Ségur ».

 Or, en tant qu’employeurs, les associations d’aide aux victimes n’ont à ce jour pas la garantie financière que l’Etat couvrira ces revalorisations salariales. Elles se doivent pourtant de verser la prime, mais sans en avoir les moyens financiers.  Il y a dès lors une crainte réelle pour ces associations à pouvoir remplir les missions qui leur incombent et à maintenir l’ensemble des emplois.

Cet amendement vise donc notamment à compenser financièrement l’extension de la Prime Ségur annoncée.

 D’après l’association France Victime, il apparaît que rehausser de 15 millions d'euros le budget de l'aide aux victimes permettrait ainsi à cet organisme de répondre à la complexité des accompagnements et d’atteindre ainsi l’objectif du gouvernement de 69 %.

Le découpage opéré pour ces 15 millions viendrait combler un besoin double. D’une part, le coût du SEGUR est évalué à 7 millions d'euros pour les 1700 salariés du réseau.

 D’autre part, l’association considère que 8 millions d'euros sont aujourd'hui nécessaires pour faire face au surcroît d’activité de plus de 40% dû notamment à l’accompagnement de plus en plus technique qui nécessite de consolider les emplois et de recruter.  

 Pour garantir sa recevabilité mais en souhaitant une levée du gage par le Gouvernement, le présent amendement vise donc à abonder de 15 000 000 d'euros l'action 03 - aide aux victimes du programme 101 Accès au droit et à la justice en AE et en CP et minorer de 15 000 000 d'euros en AE et en CP l'action 09 - action informatique ministérielle du programme 310 Conduite et pilotage de la justice. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-994

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BROSSAT, Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

1 580 000 

 

 1 580 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

1 580 000 

 

1 580 000 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

 

 

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 580 000  

1 580 000  

1 580 000  

1 580 000  

SOLDE

 0

 

Objet

Cet amendement a vocation à compenser la baisse des crédits alloués dans le Projet de loi de finances pour 2025 aux conseils départementaux de l’accès au droit (CDAD), aux conseils de l’accès au droit (CAD) et aux points de justice.

Le projet de annuel de performances pour 2025 annonce une baisse des crédit de 1,58 M€ par rapport à la LFI 2024 concernant les crédits alloués à la justice de proximité. 

Or, il est primordial de favoriser des points d'accès aux droits sur tout le territoire et notamment dans ceux les plus isolés.

C'est les justiciables qui sont directement pénalisés par cette baisse.

Nous proposons donc ici de compenser la baisse annoncer afin de continuer à financer une justice de proximité sur tout le territoire. 

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 1,58 millions d’euros à l'action 1 " Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice " du programme 107 " Administration pénitentiaire", pour abonder de 1,58 millions d'euros à l'action 2 "Développement de l'accès au droit et du réseau judiciaire de proximité" du programme 101 "Accès au droit et à la justice".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1041

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

650 000

 

650 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

650 000

 

650 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

650 000

650 000

650 000

650 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à développer l’accueil physique à l’offre des conseils départementaux de l’accès au droit et à renforcer son maillage territorial.

Bien que le Gouvernement annonce vouloir développer le maillage territorial de l’offre des conseils départementaux de l’accès au droit (CDAD), il s’agira de moins en moins de points-justice permettant un accueil physique par des juristes pouvant répondre aux questions des justiciables.

Pour rappel, le pouvoir exécutif espère pouvoir réaliser 1,2 million d’économies grâce à la fusion des points-justice avec les maisons France service où se trouvent déjà 30 % des 3 029 points-justice. Mais au lieu d’utiliser les montants ainsi dégagés pour déployer l’offre des CDAD dans des territoires aujourd’hui largement éloignés, le Gouvernement annonce vouloir déployer notamment « des dispositifs itinérants ou en utilisant la visioconférence ».

Comme il est toujours plus difficile de donner des conseils en visioconférence que lors d’un entretien physique, la qualité des conseils sera inévitablement impactée. Alors que les CDAD visent notamment à proposer des conseils aux plus vulnérables, le recours à la visioconférence risque justement d’exclure de ces dispositifs les plus vulnérables.

Si le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souscrit évidemment à l’objectif du Gouvernement de développer le maillage territorial des CDAD, l’offre supplémentaire ne devrait pas être une offre au rabais. C’est pourquoi il est proposé de réinvestir au moins la moitié des économies estimées générées par la fusion des points-justice avec les maisons France service dans le développement de l’offre d’accueil physique des CDAD.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 650 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 101 : « Accès au droit et à la justice » dans son action 02 « Développement de l’accès au droit et du réseau judiciaire de proximité » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-956 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

Mme RAMIA, M. BUVAL, Mme SCHILLINGER, M. FOUASSIN, Mme DURANTON, MM. OMAR OILI et IACOVELLI et Mmes HAVET, PHINERA-HORTH et NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

20 000

 

20 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

20 000

 

20 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000

20 000

20 000

20 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le renforcement de l’accès au droit à Mayotte est également indispensable pour achever la convergence des droits. A ce jour, cette action d’information et d’accompagnement est portée par l’Etat -par le biais du CDAD-, les Collectivités et les associations locales. Pour faire face à l’illettrisme et l’illectronisme de la population, la circulation de bus agréés France Services, joue un rôle déterminant. A ce jour, 4 petits bus circulent, à l’initiative des collectivités et associations locales. Les rotations restent toutefois insuffisantes pour répondre au besoin d’accompagnement. Enfin, il n’existe aucun poste de coordonateur pour améliorer l’accueil des usagers et renforcer l’offre de service.

 L’amendement proposé vient abonder de 20.000 € en AE et en CP l’action 02 « Développement de l'accès au droit et du réseau judiciaire de proximité » du programme 101 « Accès au droit et à la justice » en imputant la somme de 20.000 € en AE et en CP au sein de l’action 03 « Évaluation, contrôle, études et recherche » du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-469 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme CAZEBONNE et MM. BUIS, BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

500 000

 

500 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

500 000

 

500 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à instaurer une exemption au bénéfice de l’aide juridictionnelle pour les retraités français résidant en Italie, dans le cadre des contentieux relatifs à l’imposition de leurs pensions de retraites les opposant au fisc italien.

En effet, à ce jour, un grand nombre de retraités français résidant en Italie subissent de plein fouet les conséquences de la double imposition de leurs pensions de retraite, laquelle donne lieu à d’importantes pénalités financières de la part du fisc italien qui, depuis 2021, procède à des redressements fiscaux en raison d’une nouvelle interprétation de la convention fiscale franco-italienne.

On dénombre plus d’une centaine de personnes touchées par cette décision, qui sont désormais redevables de sommes s’élevant jusqu’à 50 000 euros par année.

Ces retraités, qui perçoivent souvent des pensions de retraite modestes et n’ont pas les moyens de se payer un avocat, sont complètement démunis face à la brutalité de la décision du fisc italien, lequel applique par ailleurs une rétroactivité de 6 années, majorées de sanctions et d’intérêts de retard.

L’article 6 de la loi n°91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique dispose que l’aide juridictionnelle peut, à titre exceptionnel, être accordée aux personnes ne remplissant pas les conditions fixées à l’article 4 lorsque leur situation apparaît particulièrement digne d’intérêt au regard de l’objet du litige ou des charges prévisibles du procès.

Il s’agira de permettre à ces personnes de bénéficier, sans conditions de ressources, de l’aide juridictionnelle afin que soient pris en charge leurs frais de justice dans le cadre des contentieux fiscaux relatifs à la double imposition de leurs pensions de retraite.

Cet amendement propose de rediriger 500 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiements supplémentaires vers l’action 01 « Aide juridictionnelle » du programme 101 « Accès au droit et à la justice ».

Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et de conserver un solde zéro sur cette mission, cet amendement diminue de 500 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiements l’action 03 « Évaluation, contrôle, études et recherche » du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-461 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme CAZEBONNE et MM. BUIS, BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

500 000

 

500 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

500 000

 

500 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à prendre en charge les frais d’avocats des retraités français résidant en Italie, qui ne peuvent pas bénéficier de l’aide juridictionnelle, dans le cadre des contentieux relatifs à l’imposition de leurs pensions de retraites les opposant au fisc italien.

En effet, à ce jour, un grand nombre de retraités français résidant en Italie subissent de plein fouet les conséquences de la double imposition de leurs pensions de retraite, laquelle donne lieu à d’importantes pénalités financières de la part du fisc italien qui, depuis 2021, procède à des redressements fiscaux en raison d’une nouvelle interprétation de la convention fiscale franco-italienne.

On dénombre plus d’une centaine de personnes touchées par cette décision, qui sont désormais redevables de sommes s’élevant jusqu’à 50 000 euros par année.

Ces retraités, qui perçoivent souvent des pensions de retraite modestes et n’ont pas les moyens de se payer un avocat, sont complètement démunis face à la brutalité de la décision du fisc italien, lequel applique par ailleurs une rétroactivité de 6 années, majorées de sanctions et d’intérêts de retard.

Afin de permettre à ces personnes de se défendre efficacement dans le cadre d’un contentieux fiscal, cet amendement prévoit l’allocation d’un montant de 5 000 euros à chaque retraité français résidant en Italie qui fait l’objet d’un redressement par le fisc italien s’agissant des pensions de retraite versées par la France.

Cet amendement propose de rediriger 500 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiements supplémentaires vers l’action 01 « Aide juridictionnelle » du programme 101 « Accès au droit et à la justice ».

Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et de conserver un solde zéro sur cette mission, cet amendement diminue de 500 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiements l’action 03 « Évaluation, contrôle, études et recherche » du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-467 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme CAZEBONNE et MM. BUVAL, BUIS et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

250 000

 

250 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

250 000

 

250 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

250 000

250 000

250 000

250 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise également à prendre en charge les frais d’avocats des retraités français résidant en Italie, qui ne peuvent pas bénéficier de l’aide juridictionnelle, dans le cadre des contentieux relatifs à l’imposition de leurs pensions de retraites les opposant au fisc italien.

En effet, à ce jour, un grand nombre de retraités français résidant en Italie subissent de plein fouet les conséquences de la double imposition de leurs pensions de retraite, laquelle donne lieu à d’importantes pénalités financières de la part du fisc italien qui, depuis 2021, procède à des redressements fiscaux en raison d’une nouvelle interprétation de la convention fiscale franco-italienne.

On dénombre plus d’une centaine de personnes touchées par cette décision, qui sont désormais redevables de sommes s’élevant jusqu’à 50 000 euros par année.

Ces retraités, qui perçoivent souvent des pensions de retraite modestes et n’ont pas les moyens de se payer un avocat, sont complètement démunis face à la brutalité de la décision du fisc italien, lequel applique par ailleurs une rétroactivité de 6 années, majorées de sanctions et d’intérêts de retard.

Afin de permettre à ces personnes de se défendre efficacement dans le cadre d’un contentieux fiscal, cet amendement prévoit l’allocation d’un montant de 2 500 euros à chaque retraité français résidant en Italie qui fait l’objet d’un redressement par le fisc italien s’agissant des pensions de retraite versées par la France.

Cet amendement propose de rediriger 250 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiements supplémentaires vers l’action 01 « Aide juridictionnelle » du programme 101 « Accès au droit et à la justice ».

Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et de conserver un solde zéro sur cette mission, cet amendement diminue de 250 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiements l’action 03 « Évaluation, contrôle, études et recherche » du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-468 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme CAZEBONNE et MM. BUIS, BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

150 000

 

150 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

150 000

 

150 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000

150 000

150 000

150 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise également à prendre en charge les frais d’avocats des retraités français résidant en Italie, qui ne peuvent pas bénéficier de l’aide juridictionnelle, dans le cadre des contentieux relatifs à l’imposition de leurs pensions de retraites les opposant au fisc italien.

En effet, à ce jour, un grand nombre de retraités français résidant en Italie subissent de plein fouet les conséquences de la double imposition de leurs pensions de retraite, laquelle donne lieu à d’importantes pénalités financières de la part du fisc italien qui, depuis 2021, procède à des redressements fiscaux en raison d’une nouvelle interprétation de la convention fiscale franco-italienne.

On dénombre plus d’une centaine de personnes touchées par cette décision, qui sont désormais redevables de sommes s’élevant jusqu’à 50 000 euros par année.

Ces retraités, qui perçoivent souvent des pensions de retraite modestes et n’ont pas les moyens de se payer un avocat, sont complètement démunis face à la brutalité de la décision du fisc italien, lequel applique par ailleurs une rétroactivité de 6 années, majorées de sanctions et d’intérêts de retard.

Afin de permettre à ces personnes de se défendre efficacement dans le cadre d’un contentieux fiscal, cet amendement prévoit l’allocation d’un montant de 1 500 euros à chaque retraité français résidant en Italie qui fait l’objet d’un redressement par le fisc italien s’agissant des pensions de retraite versées par la France.

Cet amendement propose de rediriger 150 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiements supplémentaires vers l’action 01 « Aide juridictionnelle » du programme 101 « Accès au droit et à la justice ».

Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et de conserver un solde zéro sur cette mission, cet amendement diminue de 150 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiements l’action 03 « Évaluation, contrôle, études et recherche » du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».

En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1039

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

250 000

 

250 000

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

 

250 000

 

250 000

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

250 000

250 000

250 000

250 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Conformément à ce que préconise la Défenseure des droits, le présent amendement propose la création d’un fonds de soutien des lanceuses et lanceurs d’alerte.

Évasion fiscale, prise illégale d’intérêt, scandale de santé publique, atteintes à l’environnement… Sans elles et eux, d’innombrables scandales ne seraient jamais découverts. Sans elles et eux, le public ne serait jamais informé, les responsables jamais mis en cause et les agissements continueront encore pour longtemps. Les lanceuses et lanceurs d’alerte jouent un rôle essentiel.

Depuis la loi n° 2022-401 du 21 mars 2022, leur statut est certes mieux reconnu et leur protection a été considérablement renforcée. Au-delà du seul cadre législatif toutefois, il convient désormais de veiller à ce que les dispositions soient correctement appliquées. Or, dans son premier rapport d’évaluation du cadre législatif des lanceuses et lanceurs d’alerte, la Défenseure des droits soulève notamment deux lacunes.

Premièrement, les mécanismes d’alerte restent peu connus, ce qui empêche bien évidemment les personnes qui ont connaissance de certains faits de s’en servir.

Deuxièmement, la Défenseure des droits rappelle que la procédure lancée par l’alerte peut entraîner des conséquences financières qui ne sont pas toujours prises en charge. Bien que la loi prévoie déjà une aide financière qui peut être accordée pour couvrir les frais de la procédure judiciaire, celle-ci ne s’adresse qu’aux lanceuses et lanceurs d’alerte dont les difficultés financières sont dramatiques. Aussi, cette aide n’est accordée que des mois après que la personne ait tiré la sonnette d’alarme, car elle ne concerne que la partie judiciarisée du signalement.

Or, les lanceuses et lanceurs d’alerte peuvent avoir besoin d’un soutien financier immédiatement après le signalement, soit bien avant la judiciarisation de l’affaire. Il peut s’agir notamment de conseils juridiques dans les jours suivant le signalement ou d’un accompagnement psychologique.

Il s’avère qu’actuellement, aucun dispositif ne permet de répondre à ces besoins. De ce fait, la protection des lanceuses et lanceurs d’alerte reste incomplète et des craintes des frais de la procédure peuvent même décourager des alertes.

C’est la raison pour laquelle le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose de créer un fonds de soutien des lanceuses et lanceurs d’alerte.

À cette fin, il est demandé d’abonder de 250 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 101 : « Accès au droit et à la justice » dans son action 02 « Développement de l’accès au droit et du réseau judiciaire de proximité » et de minorer des mêmes montants le programme 310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » dans son action 09 « Action informatique ministérielle ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 310, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-769

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mmes LINKENHELD et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, KANNER, DARRAS et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS et UZENAT, Mme BRIQUET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

 

 

 

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement permet le maintien des autorisations et crédits alloués à l’informatique lors de la loi de finances 2024 à hauteur de 330 millions d’euros, bien loin des 290 millions d’euros proposés lors du projet de loi de finances 2025.

En l’état du projet de loi de finances 2025, les crédits seraient diminués de 40 millions d’euros, soit de plus de 12 %, alors même que les besoins budgétaires informatiques de la Justice sont grandissants.

En effet, la poursuite de chantiers informatiques comme Portalis, la dématérialisation de la procédure pénale numérique (PPN) ou encore la modernisation d’outils informatiques préexistants nécessitent des investissements conséquents. A ce propos, l’usage quotidien de logiciels inopérants ou datés comme Word perfect par les magistrats judiciaires n’est pas satisfaisant.

En outre, le développement de nouveaux logiciels comme Prisme en matière d’application des peines ne peut se faire sans l’octroi de crédits afférents, tout comme l’arrivée de nouvelles technologies telle que l’intelligence artificielle générative qui transforme déjà la pratique des professionnels du droit.

L’objectif est aussi de parvenir à une justice sans papier ("zéro papier") d’ici 2027. En 2022, 800 000 procédures ont déjà été transmises numériquement grâce à la PPN.

Enfin, une application mobile Justice.fr a été lancée en 2023 pour démocratiser l’accès aux services judiciaires. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de rendre les démarches judiciaires plus accessibles et fluides pour les professionnels comme pour le public.

Malgré ces avancées, des retards ont été notés dans l’implantation de certains projets clés, comme Portalis et Cassiopée. Le recrutement en interne pour les métiers numériques reste insuffisant, nécessitant souvent un recours coûteux à l’externalisation, ce qui complique la maîtrise des outils développés​.

Par conséquent, seule une dotation budgétaire suffisante peut permettre d’équiper les acteurs judiciaires d’outils informatiques efficaces et leur assurer des conditions de travail décentes.

En conséquence, cet amendement :

Abonde l’action 9 « Action informatique ministérielle » du Programme 310 « Conduite et pilotage de la justice » à hauteur de 50 000 000 euros.

Dans le respect de l'article 40 de la Constitution, la même somme est prélevée sur l’action 1 « Garde et contrôle des personnes placées sous main de justice » du programme 107 « Administration pénitentiaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-408

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Justice judiciaire

dont titre 2

 

 

 

 

Administration pénitentiaire

dont titre 2

 

 

 

 

Protection judiciaire de la jeunesse

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Accès au droit et à la justice

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la politique de la justice

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Conseil supérieur de la magistrature

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Alors que la délinquance numérique progresse de manière exponentielle et que les outils numériques au service de la justice doivent être constamment adaptés, on constate une baisse significative de ce poste. Il est proposé au contraire de développer de manière plus conséquente les techniques d’enquêtes numériques.

Le présent amendement prévoit d’abonder d’un montant de 20 000000 euros les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’action n°05 : « Développement des techniques d’enquêtes numériques judiciaires » du programmen°310 : « Conduite et pilotage de la politique de la justice » et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de l’actionn°04 : « Formation du programme » du programmen°182 : « Protection judiciaire de la jeunesse ».

Cet amendement s’inscrit dans le contre budget présenté par le RN qui sanctuarise les crédits votés dans le cadre de la Loi d’Orientation et de Programmation du ministère de la Justice2023-2027 publiée le 21 novembre 2023. Les auteurs de cet amendement invitent donc solennellement le gouvernement à respecter cette loi et à lever cette compensation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION JUSTICE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1049

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1052

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Part des atteintes à l’environnement réparées au titre du préjudice écologique

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à créer un nouvel indicateur budgétaire afin de mesurer combien d’actions en réparation du préjudice écologique ont été ordonnées par rapport à l’ensemble des décisions reconnaissant une atteinte à l’environnement.

La reconnaissance juridique du préjudice écologique, et plus encore le développement des actions de réparation des atteintes à l’environnement, a été lente. Il fallait attendre 1993 pour que la convention de Lugano reconnaisse pour la première fois l’atteinte aux personnes pouvant résulter de l’altération de l’environnement, et ce n’est que depuis la jurisprudence Eureka que l’existence d’un préjudice écologique est reconnu indépendamment des autres formes de préjudice.

Depuis, le préjudice écologique a été inscrit dans la loi et il est désormais possible d’engager des actions pour demander réparation du préjudice écologique sur le fondement de l’article 1248 du code civil. Il n’empêche que les tribunaux ordonnent toutefois rarement des actions en réparation du préjudice écologique.

Les barrières sont multiples. Entre autres, l’action en réparation n’est possible que si l’atteinte à l’environnement est considérée comme « non négligeable », critère apprécié de manière assez restrictive par la jurisprudence. En parallèle, grand nombre d’auteurs des atteintes à l’environnement sont condamnés non pas pour le préjudice écologique, mais pour d’autres types de préjudice, comme le préjudice moral subi par certaines associations.

Surtout, l’action en réparation peut échouer à cause d’une expertise judiciaire insuffisante ou un inventaire difficilement réalisable. De telles expertises sont en effet difficiles à réaliser et les estimations sont complexes, comme le montre l’arrêt n° 18330000441 de la 6e chambre du tribunal correctionnel de Marseille du 6 mars 2020 qui précède à une estimation minutieuse des dommages causés par une activité de pêche illicite dans le Parc National des Calanques.

Indépendamment du cadre judiciaire du préjudice écologique, il convient de donner à la justice environnementale les moyens pour évaluer l’atteinte à l’environnement, condition sine qua non pour la réparation du préjudice environnemental.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de créer un nouvel indicateur budgétaire mesurant l’objectif « Adapter et moderniser la justice ». Cet indicateur mesurerait annuellement la part des décisions judiciaires qui ordonnent une action pour réparation du préjudice écologique parmi les décisions ayant reconnu une atteinte à l’environnement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-620

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

6 183 192

6 146 251

 

6 183 192

6 146 251

Vie politique

dont titre 2

 

20 124

20 124

 

20 124

20 124

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

2 573 710

2 519 202

 

2 573 710

2 519 202

TOTAL

 

8 777 026

 

8 777 026

SOLDE

- 8 777 026

- 8 777 026

 

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5% du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Administration générale et territoriale de l'État ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 354 « Administration territoriale de l'État » à hauteur de 6,2 M€ en AE et en CP, le programme 232 « Vie politique » à hauteur de 20 124 € en AE et en CP, le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur » à hauteur de 2,6 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d'annulations de 8,8 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en autorisation d'engagement et crédits de paiement sur le titre 2, 6,1 M€ sur le programme 354 « Administration territoriale de l'État », 20 124 € sur le programme 232 « Vie politique" et 2,5 M€ sur le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-906 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et DELAHAYE, Mme SAINT-PÉ, M. DELCROS et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

6 183 192

 

6 146 251

 

6 183 192

 

6 146 251

Vie politique

dont titre 2

 

20 124

20 124

 

20 124

20 124

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

2 573 710

 

 

2 519 202

 

2 573 710

 

 

2 519 202

TOTAL

 

8 777 026

 

8 777 026

SOLDE

- 8 777 026

- 8 777 026

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Administration générale et territoriale de l’État ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 354 « Administration territoriale de l’État » à hauteur de 6,2 M€ en AE et en CP, le programme 232 « Vie politique » à hauteur de 0,0 M€ en AE et en CP, le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » à hauteur de 2,6 M€ en AE et en CP.


Il en résulte un total d’annulations de 8,8 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en autorisation d'engagement et crédits de paiement sur le titre 2, 6,1 M€ sur le programme 354 "Administration territoriale de l'Etat", 20 k € sur le programme 232 "Vie politique" et 2,5 M€ sur le programme 216 "Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1112 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. MALHURET, CAPUS, LAMÉNIE et GRAND et Mme LERMYTTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

6 183 192

6 146 251

 

6 183 192

6 146 251

Vie politique

dont titre 2

 

20 124

20 124

 

20 124

20 124

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

2 573 710

2 519 202

 

2 573 710

2 519 202

TOTAL

 

8 777 026

 

8 777 026

SOLDE

- 8 777 026

- 8 777 026

 

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’Etat ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’Etat, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2 % des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Aussi, une diminution de 2 % des crédits de la mission Administration générale et territorial de l’Etat est proposée par deux amendements qui permettent à cette mission de dégager 95 millions d’euros d’économie l’année prochaine.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense de 2 % proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.

Pour 2025, cet effort de 2 % représente une économie budgétaire de l’ordre de 95 M€ qui fera l’objet de deux amendements séparés pour 86 M€ et 8,8 M€.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 354 « Administration territoriale de l’État » à hauteur de 6,2 M€ en AE et en CP, le programme 232 « Vie politique » à hauteur de 0,0 M€ en AE et en CP, le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » à hauteur de 2,6 M€ en AE et en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 8,8 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en autorisation d'engagement et crédits de paiement sur le titre 2, 6,1 M€ sur le programme 354 "Administration territoriale de l'Etat", 20 k € sur le programme 232 "Vie politique" et 2,5 M€ sur le programme 216 "Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-84 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Tombé

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et DELAHAYE, Mme SAINT-PÉ, M. DELCROS, Mme JACQUEMET, M. CAMBIER et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

6 183 192

 

6 146 251

 

6 183 192

 

6 146 251

Vie politique

dont titre 2

 

20 124

20 124

 

20 124

20 124

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

2 573 710

 

 

0

 

2 573 710

 

 

2 519 201

TOTAL

 

8 777 026

 

8 777 026

SOLDE

8 777 026

8 777 026

 

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Administration générale et territoriale de l’État ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 354 « Administration territoriale de l’État » à hauteur de 6,2 M€ en AE et en CP, le programme 232 « Vie politique » à hauteur de 0,0 M€ en AE et en CP, le programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » à hauteur de 2,6 M€ en AE et en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 8,8 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en autorisation d'engagement et crédits de paiement sur le titre 2, 6,1 M€ sur le programme 354 "Administration territoriale de l'Etat", 20 k € sur le programme 232 "Vie politique" et 2,5 M€ sur le programme 216 "Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-83 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et DELAHAYE, Mme SAINT-PÉ, M. DELCROS, Mme JACQUEMET et M. MAUREY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

27 500 000

 

24 700 000

Vie politique

dont titre 2

 

1 200 000

 

1 300 000

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

28 700 000

 

26 200 000

TOTAL

 

57 400 000

 

52 200 000

SOLDE

57 400 000

52 200 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l'ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d'investissement et d'intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d'effort budgétaire sur le périmètre de l'État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l'objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s'éloigner avant même le début de l'exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 57,4 M€ en autorisations d'engagement (AE) et de 52,2 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l'action 04  « Pilotage territorial des politiques gouvernementales » du programme 354 « Administration territoriale de l'Etat » (à hauteur de 27,5 M€ en AE et 24,7 M€ en CP) ; sur l'action 01 « Financement des partis » du programme 232 « Vie politique » (à hauteur de 1,2 M€ en AE et 1,3 M€ en CP) ; sur l'action 01 « Etat major et services centraux » du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur » (à hauteur de 28,7 M€ en AE et 26,2 M€ en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l'ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1111 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. MALHURET, CAPUS, LAMÉNIE et GRAND et Mme LERMYTTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

86 000 000

 

86 000 000

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

86 000 000

 

86 000 000

SOLDE

- 86 000 000

- 86 000 000

 

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’Etat ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’Etat, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2 % des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Aussi, une diminution de 2 % des crédits de la mission Administration générale et territorial de l’Etat est proposée par deux amendements qui permettent à cette mission de dégager 95 millions d’euros d’économie l’année prochaine.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense de 2 % proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.

Pour 2025, cet effort de 2 % représente une économie budgétaire de l’ordre de 95 M€ qui fera l’objet de deux amendements séparés pour 86 M€ et 8,8 M€.

Cet amendement propose donc une économie de 86 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), imputée par convention sur l’action 05 « Fonctionnement courant de l’administration territoriale » du programme 354 « Administration territoriale de l’Etat ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-303

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie GOULET, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme PATRU et M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

61 700 000

 

61 700 000

TOTAL

 

61 700 000

 

61 700 000

SOLDE

- 61 700 000

- 61 700 000

 

 

Objet

Depuis le projet de loi de finances pour 2017, nous sommes nombreux à demander une évaluation des outils mis en place pour lutter contre la radicalisation et la commission des lois du Sénat avait d’ailleurs commis une mission flash sur ce sujet, présidée par notre ancienne collègue Catherine TROENDLÉ en 2017.
Les dérives du fonds Marianne auraient dû sonner le glas du Comité interministériel de lutte contre la délinquance et la radicalisation (CIPDR) mais cet organisme est toujours en place. La commission des finances du Sénat avait émis un rapport sur la gestion du fonds Marianne en 2023, guère plus élogieux.
La Cour des comptes dans un rapport du 7 novembre 2023 souligne les dysfonctionnements du CIPDR notant que la gestion du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) est défaillante, avec une architecture budgétaire illisible, des failles dans le contrôle et dans l’instruction des demandes de subventions. 
Les auditions menées pour l’évaluation de l’application de la loi sur les principes de la République ont également montré les limites de cet organisme. Il est grand temps de le supprimer. C’est l’objet du présent amendement. 
Toutes ces raisons militent en faveur de la suppression des crédits alloués au programme 216, action 10. 
Toutefois, les missions de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) ayant été intégrées à cette action, le présent amendement ne vise que les budgets liés au CIPDR et sacralise ceux consacrés à la lutte contre les dérives sectaires. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-322 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie GOULET, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme PATRU et MM. REICHARDT et CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

61 700 000

 

61 700 000

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

61 700 000

 

61 700 000

TOTAL

61 700 000

61 700 000

61 700 000

61 700 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Ajouter des crédits à : Action 01 – Coordination de la sécurité des personnes et des biens du programme 354 – Administration territoriale de l'État 

Retirer des crédits à : Action 10 – Fonds interministériel de prévention de la délinquance du programme 216 – Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur

Les missions de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) ayant été intégrées à l'action 10 du programme 216, le présent amendement ne vise que les budgets liés au CIPDR et sacralise ceux consacrés à la lutte contre les dérives sectaires. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-259

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

13 100 000

 

13 100 000

TOTAL

 

13 100 000

 

13 100 000

SOLDE

- 13 100 000

- 13 100 000

Objet

Le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 13 100 000 € pour l’action « 01 – État-major et services centraux » du programme n° 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur », en vue de la réinternalisation à terme du CNAPS - Conseil national des activités privées de sécurité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-260

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

6 100 000

 

6 100 000

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

6 100 000

 

6 100 000

SOLDE

- 6 100 000

- 6 100 000

Objet

Le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 6 100 000 € pour l’action « 02 – Réglementation générale, garantie de l’identité et de la nationalité et délivrance des titres » du programme n° 354 « Administration territoriale de l’État », en vue de la réinternalisation à terme de l’ANTS - Agence nationale des titres sécurisés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-258

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

3 700 000

 

3 700 000

TOTAL

 

3 700 000

 

3 700 000

SOLDE

- 3 700 000

- 3 700 000

Objet

Le présent amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 3 700 000 € pour l’action « 03 – Numérique » du programme n° 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur », en vue de la réinternalisation à terme de l’ACMOSS - Agence des Communications Mobiles Opérationnelles de Sécurité et de Secours.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-899

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

3 101 109

 

3 101 109

 

3 101 109

 

3 101 109

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

1 139 227

 

 

1 139 227

 

1 139 227

 

 

1 139 227

TOTAL

 

4 240 336

 

4 240 336

SOLDE

- 4 240 336

- 4 240 336

 

Objet

Le présent amendement vise à annuler -3 101 109 euros en AE et en CP sur le titre 2 du programme 354 « Administration territoriale de l’État » et -1 139 227 euros en AE et en CP sur le titre 2 du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » pour tirer les conséquences de l’actualisation du calendrier de déploiement de la protection sociale complémentaire en santé au sein du ministère de l'Intérieur.

Les crédits ainsi annulés viendront abonder le programme 176 « Police nationale » afin de contribuer au financement de dépenses permettant une présence renforcée sur la voie publique et une reconnaissance des personnels de la police nationale (réserve opérationnelle, indemnisation des heures supplémentaires, renforcement de l’enveloppe de la prime de résultats exceptionnels), tout en garantissant la soutenabilité des dépenses de personnel de ce même programme.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-910 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et DELAHAYE, Mme SAINT-PÉ, M. DELCROS et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

3 101 109

 

3 101 109

 

3 101 109

 

3 101 109

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

1 139 227

 

 

1 139 227

 

1 139 227

 

 

1 139 227

TOTAL

 

4 240 336

 

4 240 336

SOLDE

- 4 240 336

- 4 240 336

 

 

Objet

Le présent amendement vise à annuler -3 101 109 euros en AE et en CP sur le titre 2 du programme 354 « Administration territoriale de l’État » et -1 139 227 euros en AE et en CP sur le titre 2 du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » pour tirer les conséquences de l’actualisation du calendrier de déploiement de la protection sociale complémentaire en santé au sein du ministère de l’Intérieur.

Les crédits ainsi annulés viendront abonder le programme 176 « Police nationale » afin de contribuer au financement de dépenses permettant une présence renforcée sur la voie publique et une reconnaissance des personnels de la police nationale (réserve opérationnelle, indemnisation des heures supplémentaires, renforcement de l’enveloppe de la prime de résultats exceptionnels), tout en garantissant la soutenabilité des dépenses de personnel de ce même programme.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1092 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

23 520 000

 

23 520 000

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

23 520 000

 

23 520 000

TOTAL

23 520 000

23 520 000

23 520 000

23 520 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires a pour objet de renforcer les moyens dédiés aux préfectures dans le but de restaurer la présence physique des agents, et de garantir un vrai accueil aux usagers de l’administration. 

Le déploiement du tout numérique se fait au détriment de la qualité et de l’égalité d’accès des usagers dans les services publics. 

On note 17 millions d’appels traités par l’administration territoriale de l’État en 2023, 2 millions d’appels et 1,5 million de courriels traités par l’Agence nationale des titres sécurisés France titres (ANTS) au premier semestre 2024. Cet indicateur est la preuve qu’un grand nombre de personnes n’arrivent pas à faire aboutir leurs démarches via des applications dématérialisées et ont besoin d’aide et de soutien de la part des agents de l’État. 

L'accueil téléphonique, les points d'accueil généralistes numériques et autres serveurs vocaux interactifs ne peuvent remplacer un accueil physique et humain. Cet accueil est essentiel pour les personnes âgées et celles ne disposant pas d’un accès à internet. 

Aussi, du fait de la dématérialisation des rendez-vous, il est désormais impossible d’obtenir des rendez-vous en préfecture notamment pour le renouvellement des titres de séjour. Nous le répétons chaque année, les créneaux en ligne sont saturés et des personnes se retrouvent en situation irrégulière de par ce manquement des services publics, nous sommes aussi très loin de l’objectif du délai de 30 jours pour le renouvellement d’un titre. 

Cet amendement propose donc d'augmenter l'action 05 "fonctionnement courant de l'administration territoriale" du programme 354 "Administration territoriale de l'Etat" de 80 millions d'euros afin de recruter davantage de personnels ; ce montant étant prélevé sur l'action 01 "état major et services centraux" du programme 216 "conduite et pilotage des politiques de l'intérieur". 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-821

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. KERROUCHE, Mme NARASSIGUIN, MM. ZIANE et DURAIN, Mme de LA GONTRIE, M. BOURGI, Mme BROSSEL, MM. CHAILLOU, DARRAS, ÉBLÉ et FÉRAUD, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et JOMIER, Mmes LINKENHELD et MONIER, MM. ROIRON et ROS, Mme ROSSIGNOL, MM. TEMAL, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

23 520 000

 

23 520 000

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

23 520 000

 

23 520 000

TOTAL

23 520 000

23 520 000

23 520 000

23 520 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 5% les moyens humains des services préfectoraux pour poursuivre le « réarmement territorial » des préfectures auquel le gouvernement tourne le dos puisque le budget pour 2025 ne prévoit aucun poste supplémentaire.

Cette augmentation permettrait le recrutement d'un peu plus de 383 ETPT supplémentaires qui seraient prioritairement fléchés d'une part sur les services dédiés à l'instruction des titres sécurisés (cartes nationales d'identité, passeport, permis de conduire, certificats d’immatriculation des véhicules) et les bureaux des étrangers. 

S'agissant de la délivrance ou du renouvellement des titres de séjour, dans certaines préfectures, les délais de réponse concernant les prises de rendez-vous s’allongent dramatiquement. Les bureaux des étrangers au sein des préfectures sont aujourd’hui particulièrement sollicités du fait des réformes successives qui contraignent de plus en plus les étrangers à renouveler leur titre de séjour chaque année. La mise en œuvre de la loi « Immigration, intégration » du 26 janvier 2024 risque encore d'accentuer ce phénomène puisque la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle sera conditionnée à compter du 1er janvier 2026 à la justification d’un niveau de langue réévalué. Au regard des données disponibles, une part importante des étrangers ne pourra pas atteindre ce niveau de langue et sera donc maintenu sous le régime du renouvellement annuel. Cela risque de peser lourdement sur la charge de travail des bureaux des étrangers, pourtant ces conséquences n’ont jamais été évaluées par le gouvernement lors de l’adoption de la loi « Immigration et intégration » et il n’est prévu aucun renfort humain pour absorber ces contraintes supplémentaires.

Pour financer ces renforts humains, cet amendement propose d'allouer 23,5 millions d'euros de dépenses de personnel à l'action 02 « Réglementation générale, garantie de l'identité et de la nationalité et délivrance des titres » du programme 354 « Administration générale et territoriale de l'État » à partir de celles de l'action 01 « Etat-major et services centraux » du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur ». Pour financer ces moyens supplémentaires, il est demandé au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1095

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à renforcer les moyens de services déconcentrés de l’Etat dans le contrôle des antécédents judiciaires des personnes recrutées par les collectivités territoriales et exerçant auprès de mineurs et de personnes vulnérables.

Le Code de procédure pénale ouvre la possibilité pour les collectivités territoriales de vérifier les antécédents judiciaires des agents publics exerçant auprès des mineurs et de personnes vulnérables via un contrôle du FIJAISV, effectué par les préfectures.

Lors de l’examen de la proposition de loi sénatoriale relative à la surveillance des individus condamnés pour infraction sexuelle, notre groupe avait proposé d’accélérer le délai de réponse des préfectures, pour que les collectivités puissent obtenir une réponse dans un délai compatible avec la temporalité d’un recrutement. Le Gouvernement avait alors apporté à la connaissance des parlementaires des éléments extrêmement inquiétants, selon lesquels “ les services déconcentrés de l’État font face à de grandes difficultés dans la mise en œuvre de cette mission au regard du nombre croissant de demandes de consultation du fichier, en comparaison avec des modestes moyens humains disponibles ” . 

Nous proposons donc d’augmenter les moyens humains dans les préfectures, afin que les collectivités puissent obtenir une réponse plus rapide. Il n’est pas acceptable que les collectivités territoriales soient découragées de vérifier les antécédents judiciaires de personnes exerçant auprès de mineurs ou de personnes vulnérables en raison de réponses trop tardives, alors que ce contrôle est indispensable pour prévenir la récidive de crimes sexuels exercés contre des enfants.

Pour garantir sa recevabilité financière, l’amendement propose de : 

-Augmenter de 10 000 000 euros l’action 05 - Fonctionnement courant de l’administration territoriale du Programme 354 - Administration territoriale de l’État

-Réduire de 10 000 000 euros l’action 01 - État major et services centraux du Programme 216 - Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur.

Notre groupe demande au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-823

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. KERROUCHE, CHAILLOU, BOURGI et DARRAS, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mme HARRIBEY, M. JACQUIN, Mmes LINKENHELD, MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

2 090 000

 

2 090 000

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

2 090 000

 

2 090 000

TOTAL

2 090 000

2 090 000

2 090 000

2 090 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a été présenté par le rapporteur spécial de l’Assemblée nationale et adopté.

Il propose d’abonder l’action 03 Contrôle de légalité et conseil aux collectivités territoriales du programme 354 Administration territoriale de l’État de 2,09 millions d’euros (AE et CP) en provenance de l’action 01 État-major et services centraux du programme 216 Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur.

Comme nous le constatons chaque année, le conseil aux collectivités territoriales et à leurs élus s’est nettement réduit au cours des années, surtout au niveau communal. Bien souvent, les relations entre les préfectures et les sous-préfectures d’un côté et les maires et leurs services de l’autre côté se font essentiellement par le prisme du contrôle de légalité et du contrôle budgétaire. Aujourd’hui encore, les communes les plus petites restent mal armées pour faire de l’ingénierie de projet, notamment pour la recherche de subventions et le montage de dossiers.

Cet amendement propose d’affecter des conseillers chargés d’aider les communes, notamment rurales, dans ces projets, à raison d’un emploi par arrondissement. Dans un premier temps, une trentaine d’emplois de ces conseillers serait créée dans le cadre d’une expérimentation qui ne concernerait qu’une dizaine de départements et une trentaine d’arrondissements en 2025.

L’auteur de l’amendement rappelle qu’il ne souhaite pas diminuer les moyens du programme 216 Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur et appelle le Gouvernement à rétablir ces crédits en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-959

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme RAMIA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

1 013 300

 

1 013 300

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 1 013 300

 

1 013 300 

 

TOTAL

1 013 300

1 013 300

1 013 300

1 013 300

SOLDE

0

0

 

Objet

Les statistiques de l’INSEE indiquent que 52% des personnes résidant à Mayotte se sentent personnellement en insécurité dans leur quartier. Ces statistiques sont 5 à 6 fois plus élevées que celles de l’Hexagone.

 La Commune de SADA souhaite par le biais du FIPD, mettre en place un système de vidéoprotection urbaine pour renforcer la sécurité et prévenir la délinquance.

 Le dispositif est évalué à 1 013 300 euros.

 A ce titre, il est proposé Ainsi, il est proposé d’abonder de 1 013 300 euros en AE et CP l’Action 11 – « Equipements de vidéo-protection et de surveillance électronique du ministère de l'intérieur, des collectivités et des acteurs privés » du programme 216 « conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » en imputant 1 013 300  euros au sein de l’action  02 « organisation des élections » du programme 232 « Vie politique ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-960

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme RAMIA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

1 013 300

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 1 013 300

 

 

 

TOTAL

1 013 300

1 013 300

 

 

SOLDE

0

 

 

 

Objet

Les statistiques de l’INSEE indiquent que 52% des personnes résidant à Mayotte se sentent personnellement en insécurité   dans leur quartier. Ces statistiques sont 5 à 6 fois plus élevées que celles de l’Hexagone.

 La Commune de SADA souhaite par le biais du FIPD, mettre en place un système de vidéoprotection urbaine pour renforcer la sécurité et prévenir la délinquance.

 Le dispositif est évalué à 1 013 300 euros.

 Amendement de repli visant à n’ouvrir que les AE.

A ce titre, il est proposé Ainsi, il est proposé d’abonder de 1 013 300 euros en AE -l’Action 11 – « Equipements de vidéo-protection et de surveillance électronique du ministère de l'intérieur, des collectivités et des acteurs privés » du programme 216 « conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » en imputant 1 013 300  euros en AE au sein de l’action  02 « organisation des élections » du programme 232 « Vie politique ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-961 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme RAMIA, M. BUVAL, Mmes SCHILLINGER et DURANTON, MM. FOUASSIN, OMAR OILI et IACOVELLI et Mmes HAVET, NADILLE et PHINERA-HORTH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

481 538

 

481 538

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

481 538 

 

481 538 

 

TOTAL

481 538

481 538

481 538

481 538

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Les statistiques de la violence à Mayotte sont glaçantes, y compris à proximité des écoles. En 2018 ou 2019, 11 % des personnes âgées de 14 ans ou plus en ont été victimes, soit trois fois plus que dans l’Hexagone.

Les collectivités peinent néanmoins à financer entièrement la vidéoprotection.

A ce titre la Commune de SADA souhaite mettre en place un dispositif de vidéoprotection autour de ses établissements scolaires, pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Afin de préserver les plus vulnérables, les 6 écoles maternelles et élémentaires sont estimées prioritaires. Le déploiement du dispositif est estimé à 481 538 euros.

Ainsi, il est proposé d’abonder de 481 538, 02 euros en AE et CP l’Action 11 – « Equipements de vidéo-protection et de surveillance électronique du ministère de l'intérieur, des collectivités et des acteurs privés » du programme 216 « conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » en imputant 481 538, 02 euros au sein de l’action  02 « organisation des élections » du programme 232 « Vie politique ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1094

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

30 000 000

 

30 000 000

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires, adopté à l’Assemblée nationale, a pour objet de doubler les capacités d’aide au paiement des loyers, afin de prévenir les expulsions locatives.

Durant la crise sanitaire, l’action préventive du Gouvernement, en faveur de l’accompagnement social, du déploiement d’équipes mobiles de prévention des expulsions et de chargés de mission “prévention des expulsions”, mais aussi la prolongation de la trêve hivernale et indemnisation des propriétaires, a permis de réduire de manière historique le nombre d’expulsions en 2020 (-50%). 

Mais les expulsions locatives ne cessent de croître depuis. 17500 expulsions ont été dénombrées en 2022 - dépassant alors le record de 2019 - et 21 500 ménages ont été expulsés en 2023. 

Par ailleurs, les acteurs du logement craignent que la loi de protection contre l’occupation illicite des logements, dite “anti-squat” vienne augmenter les expulsions locatives. 

Cet amendement, travaillé en concertation avec la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) , entend donc abonder de 30 millions d’euros supplémentaires le fonds d’aide aux impayés destiné à alimenter les fonds de solidarité logement gérés par les conseils départementaux et les métropoles. 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, nous proposons d’augmenter de 30 millions l’action 06 “affaires juridiques et contentieuses” du programme 216 “Conduites et pilotages des politiques publiques” et de minorer à due concurrence l’action 01 “financement des partis” du programme 232 “Vie politique”. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-261

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. DUROX, HOCHART et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Banque de la démocratie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Banque de la démocratie

50 000 000

 

 50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La création d’une banque de la démocratie, promesse datant de 2017 du président de la République alors candidat, apparaît comme une nécessité afin d’aller dans le sens de la rénovation de notre démocratie. Rappelons que le principe de cette mesure a été entériné par l’Assemblée Nationale par le vote de la loi du 15 septembre 2017 relative à la confiance dans la vie politique, et que le Gouvernement devait la mettre en place par ordonnance dans les neufs mois, ce qui n’a pas été fait.

Il est parfaitement anormal que des candidats et partis politiques puissent avoir, dans une grande démocratie, d’immenses difficultés à obtenir un prêt bancaire afin de financer leurs campagnes et leurs activités, et puissent se trouver dans l’obligation de solliciter ces emprunts auprès d’établissements bancaires étrangers.

En ce sens, cet amendement vise à abonder un nouveau programme intitulé « Banque de la démocratie » de 50 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. A des fins de recevabilité financière, les crédits de l’action 01 « État-major et services centraux » du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » sont réduits du même montant en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-979

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. OUZOULIAS et Mme SILVANI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à mettre fin au financement, par l’État, du régime concordataire en Alsace-Moselle.

Profondément attachés à la loi de 1905, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K entendent corriger cette anomalie laïque qui perdure, sans pour autant remettre en cause le droit local dont bénéficie la population.

En effet, le concordat est par essence l’antithèse du principe de séparation mis en œuvre par les législateurs de 1905, lesquels ne pouvaient pas intervenir s’agissant du concordat d’Alsace-Moselle, puisque ces territoires étaient alors allemands, après la défaite française de 1871.

Le temps est désormais passé et il convient d’aller au terme de la séparation, conformément au principe de laïcité qui fonde notre contrat social républicain. Il n’est pas acceptable que la puissance publique finance un régime dérogatoire, contraire à la liberté de conscience et à l’égalité des droits entre les citoyennes et les citoyens de notre pays.

Aussi, le présent amendement préconise de transférer l’argent public versé aux cultes vers les préfectures, lesquelles ont besoin de financement pour faire face à leurs missions de service public toujours plus nombreuses.

Il est ainsi proposé :

-    D’abonder, en AE et CP, l’action 02 « Réglementation générale, garantie de l’identité et de la nationalité et délivrance des titres » du programme 354 « Administration territoriale de l’État », à hauteur de 2 millions d’euros.

-    De diminuer, en AE et en CP de 0,8 million les crédits affectés à l’action 05 « affaires immobilières » du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » et de 1,2 million d’euros les crédits affectés à l’action 07 « Cultes et laïcité » du même programme. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-822

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KERROUCHE, CHAILLOU, BOURGI et DARRAS, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mme HARRIBEY, M. JACQUIN, Mmes LINKENHELD, MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

300 000 

 

300 000 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

300 000

 

300 000

 

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement a pour objectif d’annuler la baisse des moyens alloués à la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MILIVUDES).

Le gouvernement a présenté au parlement, le 15 novembre 2023, un projet de loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires. Lors de l’examen de ce texte, la MIVILUDES a été reconnue par l’ensemble des acteurs sur le terrain pour son travail indispensable et nécessaires contre les auteurs de dérives sectaires.

Adopté définitivement le 9 avril 2024 par l’Assemblée nationale, le gouvernement et le parlement se sont mis d’accord pour consacrer dans la loi les missions de la MIVILUDES et d’en faire l’acteur principal contre les dérives sectaires.

En effet, ces missions ont été élargies – capacité d’intervention lors des procès, action contre les thérapies de conversion, accompagnement des enfants victimes - pour contrer les nouvelles pratiques adoptées par auteurs de dérives sectaires, notamment par l’utilisation des réseaux sociaux.

Pourtant, le présent budget prévoit une diminution de ces crédits de 300 000 €, alors même qu’il a été rappelé au gouvernement la forte hausse des saisines et du nombre de victimes d’abus, d’emprise, d’isolement, de violence, de mise en danger de mort en France.

En ce sens, il est proposé de procéder à une hausse de l’action 10 du programme 216 de 300 000 € portant sur les crédits de la MILIVUDES et une baisse équivalente, en autorisation d’engagement et en crédits de paiements, sur l’action 06 du programme 354, portant sur les dépenses immobilières de l’administration territoriale - en forte hausse - pour assurer la recevabilité financière de l’amendement.

Les auteurs de l’amendement demandent au gouvernement de lever le gage, car le programme 354 de l’action 06 nécessite l’ensemble de ces crédits pour la mise à niveau et de rénovation énergétique des bâtiments publics. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1093

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

300 000

 

300 000

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

300 000

 

300 000

 

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

0,7 M€ sont consacrés à la lutte contre les dérives sectaires, par le déploiement de campagnes nationales de prévention et par le soutien aux associations de prévention et d’accueil des victimes dans les territoires et financement des actions de prévention des dérives sectaires. 

L'essor des phénomènes liés aux dérives sectaires dans l'espace numérique doit nous conduire à renforcer les actions de prévention et de lutte contre ces phénomènes. Les nouveaux gourous en ligne investissent, notamment, les champs de la santé, de l'alimentation et du bien-être, mais aussi le développement personnel, le coaching et la formation.  En 2021, le nombre de saisines de la MIVILUDES a bondi de 33 %, pour atteindre 4020 sollicitations, + 86 % depuis 2015. Un quart des signalements à la MIVILUDES tournent autour du sujet de la santé et du bien-être.

Alors qu’en 2024, 1 million d’euros était consacré à la Miviludes, la mission supporte une baisse de ses crédits à hauteur de 30 % (700 000 euros en 2025 sur l’action 10 du programme 216).

Pourtant, une loi de Lutte contre les dérives sectaires a été adoptée cette année. Cette restriction budgétaire entre donc en contradiction avec les engagements du gouvernement en faveur de la lutte contre les dérives sectaires. 

Le groupe écologiste, solidarité et territoires propose donc de stabiliser les crédits de la mission pour 2025 en dotant la Miviludes d’un budget de 1 million d’euros pour mener ses missions à bien. 

Pour assurer la recevabilité financière de l’amendement, il est proposé d’opérer ce transfert :

une hausse de 300 000 € en AE et CP HT2 sur l'action 10 du programme 216 qui porte les crédits de la Miviludes.

une baisse de 300 000M€ en AE et CP HT2 sur l'action 06 du programme 354.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ADMINISTRATION GÉNÉRALE ET TERRITORIALE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-989

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. KERROUCHE et DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, M. JACQUIN, Mmes LINKENHELD, MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

 

 

 

 

Vie politique

dont titre 2

1

 

1

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain vise à répondre aux surcoûts importants que l'organisation des derniers scrutins électoraux (élections européennes, élections législatives anticipées) a occasionné pour les communes.

Si l'article 70 du code électoral prévoit que « les dépenses résultant des assemblées électorales tenues dans les communes sont à la charge de l'Etat », en pratique l'indemnisation des frais engagés par les communes s'avère très partielle puisqu'elle ne couvre qu'une faible partie des dépenses effectivement engagées par les communes, à hauteur de 15% en moyenne.

D'un côté, le montant de la subvention, qui s'élève à 44,73 euros par bureau de vote et 0,10 euro par électeur inscrit sur les listes électorales n'a pas été révisée depuis 2006. De l'autre, les coûts sont de plus en plus importants (frais de personnel en hausse en raison d'une plus grande mobilisation des agents communaux, acquisition de panneaux d'affichage électoraux pour tenir compte d'une inflation de candidatures, etc...).

Contraint par les règles de recevabilité financière, cet amendement qui dote le programme "vie politique" d'un euro symbolique, prélevé sur le programme 216, vise à alerter le gouvernement sur la nécessité de revaloriser le montant de cette subvention pour que son montant soit conforme aux dépenses effectivement engagées par les communes. A minima, il conviendrait qu'elle soit revalorisée lors de chaque scrutin pour tenir compte notamment de l'inflation et de la valeur du point d'indice de la fonction publique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-10

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BRIQUET et M. SAUTAREL

au nom de la commission des finances


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer le fonds de réserve prévu à l’article 64.

Le dispositif proposé est trop brutal et inabouti pour être acceptable. En effet, le montant du prélèvement, déterminé en vertu d’un critère d’écart de solde aboutirait en 2025 à un prélèvement théorique d’un montant vertigineux, de 14,2 milliards d’euros. Seules environ 450 collectivités étant concernées, celles-ci contribueraient toutes à hauteur de 2 % de leurs recettes réelles de fonctionnement, pour un « rendement » d’environ 3 milliards d’euros.

Le dispositif proposé est ainsi la source d’effets de seuil massifs entre les collectivités prélevées, qui contribuent toutes à hauteur de 2 % de leurs recettes réelles de fonctionnement indépendamment de leurs capacités contributives, et celles qui sont exonérées du prélèvement, soit en raison de leur taille – mais non de leur richesse, ce qui paraît parfaitement injuste – soit au regard de critères qui semblent avoir été définis de façon arbitraire et dans l’urgence.

Par ailleurs, des marges de manœuvre excessives seraient laissées au comité des finances locales (CFL) pour majorer les reversements du fonds de réserve et surtout pour répartir les sommes reversées entre le bloc communal, les départements et les régions.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-59

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K s'opposent fermement à cette ponction indue sur les collectivités territoriales. Ce fonds dits de résilience s'apparente davantage à un "fonds vautour" qui ne vise qu'à faire financer par tous les échelons de collectivités territoriales, le déficit de l’État. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-69 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes NOËL, BELRHITI et BORCHIO FONTIMP, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC et GREMILLET


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Amendement de repli 

L’article 64 est une atteinte forte à la libre administration, les ressources prélevées étant fléchées sur un nouveau Fonds de péréquation. Cette atteinte à la libre administration est en outre pérenne, contrairement aux contrats de Cahors ou à la baisse des dotations qui étaient bornés dans le temps ;
Le texte complexifie la péréquation en créant un nouvel étage à la péréquation, et en l’additionnant aux fonds existants dont les objectifs sont pourtant différents ;

Se pose aussi la question de la rétroactivité de la mesure, si le prélèvement est mis en place dès cette année, son calcul du prélèvement reposera donc sur les résultats 2024. L’article 64 dans son alinéa III indique en effet que « Le prélèvement mentionné (…)  est égal, pour l’ensemble des collectivités territoriales et leurs groupements, à l’écart, s’il est positif, entre d’une part, le solde de référence (…) et, d’autre part, le solde effectivement réalisé au cours de l’année précédente ». 

Ce dispositif, s’il est mis en œuvre dès cette année, signifie qu’il repose sur le solde de 2024 : les collectivités locales ont donc voté leur budget 2024 alors que la mesure n’existait pas. Si le prélèvement intervient sur les budgets 2025, les exécutifs locaux n’ont donc pas pu tenir compte de la mesure au moment de l’élaboration de leurs budgets 2024. Leurs décisions sur les budgets 2024 auraient donc pu être différentes s’ils avaient su que l’évolution de leurs dépenses serait susceptible de donner lieu à un prélèvement. Et rien ne figurait sur ce prélèvement en loi de programmation des finances publiques 2023-2027 :  le dispositif de pénalité avait même été retiré du texte par le Gouvernement de l’époque.

Au-delà, l’AMF chiffre à 8,75 Md€ les restrictions de recettes seraient imposées aux collectivités locales et se décomposent de la façon suivante :
-    3 Md€ obtenus par un prélèvement sur certaines collectivités dont les dépenses atteignent 40 M€ et qui ne sont pas bénéficiaires du FPIC. Ce prélèvement sera conditionné au niveau de dépassement du solde des collectivités territoriales en 2024 par rapport à celui inscrit en loi de finances 2024, c’est-à-dire celles dont les dépenses de fonctionnement auront dépassé 4,7% en 2024. Le prélèvement correspondra au dépassement de cet objectif, dans la limite de 2% des recettes réelles de fonctionnement.
-    1,2 Md€ par le gel du montant de la fraction de TVA



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-108 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. LAOUEDJ et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GROSVALET et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Parmi les mesures de restrictions budgétaires touchant les collectivités territoriales, cet article prévoit la création d'un fonds de réserve alimenté par un prélèvement touchant une partie des collectivités et des établissements publics de coopération intercommunale dont les dépenses réelles de fonctionnement dépassent 40 millions d’euros (soit environ 450 collectivités). 

Sur la forme, le dispositif contient encore trop d'inconnus : les critères utilisés pour déterminer quelles collectivités sont soumises au prélèvement peuvent être perçus comme définis de manière arbitraire et dans l'urgence, interrogeant l’équité du système.

Sur le fond, les montants annoncés de ce fond à hauteur de 3 milliards d'euros semblent disproportionnés, voire injustes. En guise de comparaison, en un an, les collectivités devraient fournir un effort aussi intense que celui qu'elles avaient déjà consenti, sur une période de trois ans, lors de la baisse de la DGF entre 2014 et 2017. Un choc d'une telle ampleur pourrait conduire à l'asphyxie financière de nos communes et intercommunalités, portant mécaniquement atteinte à leur l'autonomie ainsi qu'à l'action publique locale. Ces mesures pourraient se révéler d'autant plus contre-productives qu'elles laisseraient de nombreuses collectivités sans autre alternative que de recourir à l'emprunt. 

Cet amendement propose donc la suppression de cette disposition.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-241

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

L'article 64 constitue une atteinte au principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales dans la gestion de leurs ressources. Il prévoit la création d'un fonds de prélèvement de 3 milliards d'euros sur les recettes des collectivités, en tant que mesure principale pour leur participation à l'effort de redressement des finances publiques.

Tout d'abord, cet article représente une menace directe pour l’investissement local, et par extension, pour la croissance économique. Les collectivités locales, en particulier les communes et intercommunalités, jouent un rôle central dans l’investissement public, en consacrant chaque année des montants significatifs au développement économique à la fois local et national. Au cours des six dernières années, elles ont investi 210 milliards d’euros, soit en moyenne 35 milliards d’euros par an. En limitant leurs capacités d’investissement, l’article 64 risque de compromettre la réalisation de projets locaux, freinant ainsi le développement économique.

Le prélèvement envisagé par cet article apparaît également injuste et inapproprié. Il cible exclusivement les collectivités dont les dépenses de fonctionnement dépassent 40 millions d’euros, soit environ 450 communes et intercommunalités. Cette focalisation sur un nombre restreint de collectivités crée une inégalité et pourrait pousser certaines d’entre elles, disposant d’une forte capacité d’emprunt, à accroître leur endettement pour compenser la perte de financement induite. Les mécanismes d’exonération prévus pour les collectivités en difficulté restent insuffisants, car ils ne tiennent pas pleinement compte des besoins spécifiques et des priorités locales.

Par ailleurs, l’impact de l’article 64 sur la réduction du déficit public serait limité. Les collectivités territoriales, qui représentent 18 % de la dépense publique, ont maintenu une contribution stable au déficit public depuis plus de dix ans. À l’exception de la crise de 2020, elles ont régulièrement affiché une capacité de financement positive, participant ainsi à la réduction du déficit global. Ce n’est qu’à partir de 2023, sous l’effet de l’inflation et de la hausse des coûts énergétiques, que leurs besoins de financement sont devenus légèrement négatifs. En revanche, l’effort budgétaire devrait avant tout se concentrer sur l’État, dont le déficit structurel est nettement plus élevé.

En conclusion, la suppression de l’article 64 apparaît comme une mesure indispensable pour préserver l’autonomie et l’équilibre financier des collectivités territoriales. Ces dernières jouent un rôle clé dans la transition écologique et répondent aux enjeux sociaux et économiques. Leur contribution à la réduction du déficit public doit s’inscrire dans une démarche concertée et adaptée, plutôt que dans un prélèvement imposé, susceptible de freiner le développement des territoires. En retirant cet article, il serait possible d’ouvrir un dialogue constructif avec les collectivités, afin d’identifier des solutions équilibrées et durables, permettant de réduire le déficit public sans compromettre la vitalité et le dynamisme de nos territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-247

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. Jean-Michel ARNAUD

au nom de la commission des lois


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer le fonds de réserve prévu à l’article 64.

Le dispositif proposé est trop brutal et inabouti pour être acceptable. En effet, le montant du prélèvement, déterminé en vertu d’un critère d’écart de solde, aboutirait en 2025 à un prélèvement théorique d’un montant vertigineux de 14,2 milliards d’euros. Seules 450 collectivités étant concernées, celles-ci contribueraient toutes à hauteur de 2 % de leurs recettes réelles de fonctionnement, pour un « rendement » d’environ 3 milliards d’euros.

Le dispositif proposé serait générateur d’effets de seuil massifs entre, d’une part, les collectivités ciblées, appelées à contribuer indépendamment de leurs capacités contributives et, d’autre part, les collectivités qui seraient exonérées du prélèvement, soit en raison de leur taille – et non de leur richesse, ce qui paraît parfaitement injuste – soit au regard de critères qui semblent avoir été définis de façon arbitraire et dans l’urgence.

Par ailleurs, des marges de manœuvre excessives seraient laissées au comité des finances locales (CFL) pour majorer les reversements du fonds de réserve et surtout pour répartir les sommes reversées entre le bloc communal, les départements et les régions, via les instruments nationaux de péréquation horizontale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-680

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. HOUPERT


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

L’article 64 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit des dispositions entraînant une hausse significative des coûts pour les collectivités territoriales, déjà confrontées à des tensions budgétaires croissantes. L’application de l’article 64 imposerait de nouvelles charges aux collectivités territoriales, sans compensation financière adéquate de la part de l’État. Or, les budgets locaux sont déjà fragilisés par une conjoncture marquée par des hausses des dépenses incompressibles, telles que l’augmentation des coûts de l’énergie, la revalorisation du point d’indice des fonctionnaires territoriaux et le renforcement des obligations réglementaires. Ces nouvelles charges risquent de contraindre les collectivités à réduire leurs investissements ou à augmenter les impôts locaux, pénalisant ainsi directement les administrés.

En outre, Le principe de libre administration des collectivités territoriales, inscrit dans la Constitution, repose sur leur capacité à gérer leurs ressources de manière autonome et prévisible. En imposant de nouvelles dépenses sans ressources correspondantes, l’article 64 fragilise cette autonomie et contrevient aux engagements de l’État en faveur de la stabilité financière des collectivités. Cette disposition s’oppose par ailleurs aux récentes annonces du gouvernement visant à soutenir les collectivités face aux défis économiques et sociaux.

En tout état de cause, les collectivités territoriales jouent un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques publiques locales, notamment en matière de services sociaux, d’éducation, de transition écologique et de développement des infrastructures. La hausse des coûts prévue par l’article 64 risquerait de limiter leur capacité à financer ces missions essentielles, impactant directement la qualité des services publics offerts à la population. De plus, en réduisant leur marge de manœuvre budgétaire, cet article freinerait les investissements locaux, pourtant indispensables à la relance économique et à l’adaptation au changement climatique.

Enfin, l’introduction de cette mesure sans consultation préalable des associations représentatives des collectivités territoriales constitue une rupture du dialogue indispensable entre l’État et les collectivités. Un tel processus manque de transparence et ne prend pas en compte les réalités territoriales, essentielles pour évaluer l’impact d’une telle réforme.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-731

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 envisage la création d’un fonds de prélèvement sur les recettes des collectivités locales. Le groupe SER s'oppose à cet article. L’argument retenu pour la création de ce fonds et présenté par le gouvernement dans l’exposé des motifs repose sur la nécessité d’associer les collectivités à l’effort de redressement des finances publiques et plus particulièrement du budget de l’Etat lourdement déficitaire.

Cette ambition de redressement est importante, puisqu’il s’agit, pour la part revenant aux collectivités locales, d’une contribution globale de 5 milliards d’euros dont 3 milliards d’euros pour l’instauration d’un fonds de réserve correspondant à cet article, soit 5 % des dépenses d’équipement de l’ensemble des collectivités locales.

Ce fonds serait prélevé directement sur les recettes des collectivités dont les dépenses de fonctionnement sont supérieures à 40 millions d’euros.

Ce prélèvement est par ailleurs très concentré sur un petit nombre de collectivités. Pour les collectivités du bloc local, le prélèvement concernerait 450 communes et intercommunalités, principalement urbaines. Il est prévu des mesures d’exonération pour les collectivités présentant des difficultés (critères de revenu/hab. et de potentiel fiscal/ hab. retenu pour le FPIC), réduisant le nombre de collectivités contributrices.

Intercommunalités de France considère que s’il y a une communauté de destin en matière de déficit public, reconnaissant les efforts fait par la nation notamment au moment des crises récentes, le caractère brutal et non concerté de ce prélèvement pose question. A ce stade, compte tenu des délais réduits d’élaboration du PLF, aucune simulation ne permet de mesurer son impact sur l’investissement.

Selon les travaux de la Cour des comptes, la mesure de réduction d’un tiers de la DGF sur la période 2014-2017 (soit une baisse moyenne similaire de 3 mds par an) par an a donné lieu à un recul significatif de l’investissement (- 11 %).

La ponction financière prévue - dont la durée dans le temps n’est pas définie par l’article 64 du PLF 2025- pourrait produire les mêmes effets.

Rappelons que les communes et les intercommunalités jouent un rôle déterminant, notamment en matière d’investissement public. A ce titre, elles ont un effet levier indéniable et significatif sur l’économie locale et nationale. Ce levier de croissance doit être préservé.

A titre d’illustration, au cours des six dernières années (2018-2023), les collectivités du bloc local ont investi, en cumulé, 210 milliards d’euros, soit une moyenne de 35 milliards d’euros par an, répartis entre 65 % pour les communes et 35 % pour les intercommunalités.

Tout en considérant que le déficit des comptes public ne peut laisser les collectivités, parties intégrantes de la nation, indifférentes, force est de constater que le dispositif proposé n’est pas adéquat.

Rapportées au PIB, les dépenses des collectivités locales (18 % de la dépense publique) sont restées stables au cours des dix dernières années : 11,5 % en 2010 et 11,2 % en 2022 dans un contexte d’accroissement important de l’offre de services. A l’exception de l’année 2020 marquée par la crise covid, les collectivités ont dégagé une capacité de financement positive de 2015 à 2022 participant de ce fait à la réduction du déficit public. Ce n’est qu’à partir de 2023 que la forte inflation et la hausse du coût de l’énergie et des matériaux ont dégradé le besoin de financement des collectivités locales qui est devenu faiblement négatif.

Tel que rédigé, l’article 64 présente encore beaucoup trop d’inconnues et d’imperfections dans sa mise en œuvre : sa forte concentration sur un faible nombre de contributeurs.

L’objectif poursuivi d’une baisse du besoin de financement des collectivités concernées n’est en rien assuré, certaines, ayant des capacités d’emprunt importantes, pourraient alourdir la dette pour combler la perte d’épargne générée par la mise en place du fonds

La mise en œuvre opérationnelle semble délicate pour les budgets 2025 des collectivités et les PPI déjà engagés, puisque la mise en œuvre effective du fonds ne sera confirmée qu’en juin 2025 avec la publication du déficit prévisionnel par l’INSEE.

L’absence de concertation avec l’ensemble des acteurs, de diagnostic partagé sur la réalité de la situation des collectivités locales, de recherche en commun de solutions pour que les collectivités puissent contribuer à la résorption du déficit public conduit à supprimer l’article 64.

Les collectivités sont appelées à jouer un rôle actif dans la croissance économique du pays, à répondre aux grands enjeux en matière de transition écologique, mais aussi sociétaux et sociaux. Leur capacité d’investissement doit à tout prix être préservée.

Cet amendement a été travaillé avec des associations d’élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-805 rect. quater

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. GENET, CADEC, SIDO, MICHALLET, REYNAUD, SOMON et BRUYEN et Mme Marie MERCIER


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 envisage la création d’un fonds de prélèvement sur les recettes des collectivités locales. L’argument retenu pour la création de ce fonds et présenté par le gouvernement dans l’exposé des motifs repose sur la nécessité d’associer les collectivités à l’effort de redressement des finances publiques et plus particulièrement du budget de l’Etat lourdement déficitaire.

Cette ambition de redressement est importante, puisqu’il s’agit, pour la part revenant aux collectivités locales, d’une contribution globale de 5 milliards d’euros dont 3 milliards d’euros pour l’instauration d’un fonds de réserve correspondant à cet article, soit 5 % des dépenses d’équipement de l’ensemble des collectivités locales.

Ce fonds serait prélevé directement sur les recettes des collectivités dont les dépenses de fonctionnement sont supérieures à 40 millions d’euros.

Ce prélèvement est par ailleurs très concentré sur un petit nombre de collectivités. Pour les collectivités du bloc local, le prélèvement concernerait 450 communes et intercommunalités, principalement urbaines. Il est prévu des mesures d’exonération pour les collectivités présentant des difficultés (critères de revenu/hab. et de potentiel fiscal/ hab. retenu pour le FPIC), réduisant le nombre de collectivités contributrices.

Rappelons que les communes et les intercommunalités jouent un rôle déterminant, notamment en matière d’investissement public. A ce titre, elles ont un effet levier indéniable et significatif sur l’économie locale et nationale. Ce levier de croissance doit être préservé.

A titre d’illustration, au cours des six dernières années (2018-2023), les collectivités du bloc local ont investi, en cumulé, 210 milliards d’euros, soit une moyenne de 35 milliards d’euros par an, répartis entre 65 % pour les communes et 35 % pour les intercommunalités.

Tout en considérant que le déficit des comptes public ne peut laisser les collectivités, parties intégrantes de la nation, indifférentes, force est de constater que le dispositif proposé n’est pas adéquat.

Rapportées au PIB, les dépenses des collectivités locales (18 % de la dépense publique) sont restées stables au cours des dix dernières années : 11,5 % en 2010 et 11,2 % en 2022 dans un contexte d’accroissement important de l’offre de services. A l’exception de l’année 2020 marquée par la crise covid, les collectivités ont dégagé une capacité de financement positive de 2015 à 2022 participant de ce fait à la réduction du déficit public. Ce n’est qu’à partir de 2023 que la forte inflation et la hausse du coût de l’énergie et des matériaux ont dégradé le besoin de financement des collectivités locales qui est devenu faiblement négatif.

Tel que rédigé, l’article 64 présente encore beaucoup trop d’inconnues et d’imperfections dans sa mise en œuvre : sa forte concentration sur un faible nombre de contributeurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-811 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. LE RUDULIER et Mme DEVÉSA


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Alors qu'il est nécessaire, encore plus aujourd'hui qu'hier, de préserver les dépenses d’investissement des collectivités territoriales, le mécanisme du fonds de précaution instauré par l'article 64 du projet de loi de finances (PLF), bien mal nommé finalement, aura des conséquences dramatiques. Rappelons que l’amputation de la Dotation Globale de Fonctionnement, intervenue il y a quelques années, d’un montant bien moindre que les ponctions envisagées initialement par le budget 2025 avec ce fonds de précaution, avait eu pour tragique conséquence une baisse d’environ 25 % des investissements des grandes villes et intercommunalités.

Les collectivités territoriales n’ont pas à être comptables des mauvais choix budgétaires de ces dernières années, dont elles ne sont pas les auteurs, alors qu’elles sont légalement soumises à une stricte rigueur budgétaire qui contraint leur déficit et le limite exclusivement aux investissements. De surcroît, les collectivités sont devenues complètement dépendantes de l’Etat central qui depuis des décennies a mis à mal leur autonomie fiscale et financière, avec une multiplication de transferts de compétences et de suppressions de ressources propres jamais réellement compensées à due concurrence. Force est de constater que ces atteintes à l'autonomie fiscale des collectivités territoriales ne fait que renforcer leur innocence ; comment peuvent-elles être responsables de l'état des finances publiques si elles n'ont ni levier fiscal à leur main, ni déficit autorisé pour leur dépenses de fonctionnement ?

Si les collectivités territoriales ne sont pas responsables, alors leur participation au redressement des finances publiques n'est qu'une excuse pour amoindrir l'amplitude de l'effort qui devrait en réalité être exigé du vrai coupable : c'est à l'Etat central de diminuer drastiquement son train de vie en engageant enfin des réformes structurelle d'ampleur qui se font encore attendre. L'Exécutif, fort de ses nombreuses administrations, doit prendre ses responsabilités, et surtout son courage à deux mains, en préparant les projets de loi nécessaires et en prenant les mesures règlementaires adéquats. L'Etat ne doit pas être fainéant en se livrant à la facilité : la levée de multiplies nouveaux impôts sur les Français et les entreprises compris dans ce PLF ne sauraient remplacer les réformes profondes dont ce projet de loi est dénué. 

En conséquence, le présent amendement prévoit la suppression du fonds de précaution, qui a été instauré au détriment des 450 plus grandes collectivités territoriales, en faisant, en outre, totalement fi de l'état de santé des comptes de ces collectivités et de l'importance de leur rôle économique.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-922 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. Vincent LOUAULT, LAMÉNIE, CHEVALIER, Louis VOGEL, ROCHETTE, VERZELEN et CHASSEING et Mme BOURCIER


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l'article 64 de cette loi de finances qui prévoit la mise en place d'un fonds de réserve pour les finances locales sur les collectivités.

Il s'agirait ainsi d'un prélèvement de 2% des recettes réelles de fonctionnement qui toucherait toutes les collectivités disposant d'un budget de fonctionnement d'au moins 40 millions d'euros. 

Encore un mauvais coup porté à nombre de nos collectivités qui verraient leurs capacités d'investissement de nouveau particulièrement restreintes par une telle ponction sur leurs recettes. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1055

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’article 64, et ainsi le fonds de réserve prévu dans le PLF 2025.

En créant ce mécanisme d'écrêtement des recettes, l’État fragilise encore davantage les collectivités et les met dans une position intenable pour voter leurs budgets 2025. Le gouvernement fait peser sur les collectivités les conséquences de son propre échec à maintenir des finances publiques saines. Les collectivités n’étant pas autorisées à financer leurs politiques par l’emprunt, leurs dettes sont par nature aisément pilotables, et leurs investissements, seuls générateurs de dette, sont indispensables aux transitions urgentes dans des domaines tels la sobriété énergétique ou encore les mobilités. De plus, ce fond est également une atteinte à la libre administration des collectivités locales. 

Le rôle des collectivités comme bouclier social n’est plus à démontrer, et notamment  face aux difficultés économiques qui ont affecté les ménages et les acteurs économiques. A ces causes conjoncturelles, s’ajoutent des mesures catégorielles pesant sur nos collectivités sans participation de l’État à due proportion, telle que pour l’augmentation du point d’indice, le SEGUR ou encore, pour les départements, l’augmentation du RSA. Ces mesures nécessaires pour le pouvoir d’achat des bénéficiaires pèsent de manière importante sur les budgets des collectivités territoriales.

Les collectivités jouent également un rôle majeur pour soutenir l’économie, et en particulier pour le secteur du BTP, en investissant dans des projets d’infrastructures et en rénovant les bâtiments publics. Les coupes budgétaires prévues comportent un risque récessif très fort.

Outre ces rôles de bouclier social et de dynamique économique, les collectivités sont également des acteurs indispensables pour travailler à la transition écologique sur nos territoires.

Enfin, la désignation de 450 collectivités pour devoir résorber une dette réputée formée par l'ensemble des collectivités, toutes strates et tailles confondues, apparaît comme arbitraire et fragile juridiquement. 

Nous demandons donc la suppression de cet article, et ainsi du fonds de réserve associé qui étrangle nos collectivités locales et les laisse face à des choix intenables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1133 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. BUIS, PATRIAT et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE 64


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’article 64 du présent projet de loi de finances qui prévoit un dispositif de prélèvement sur les collectivités territoriales.

En l’état les modalités d’application et de gouvernance apparaissent inabouties pour une juste contribution des collectivités territoriales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-705 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. MÉRILLOU, TEMAL, BOURGI et Patrice JOLY, Mme MONIER, MM. REDON-SARRAZY, PLA, DEVINAZ et TISSOT et Mme ARTIGALAS


ARTICLE 64


I. - Alinéa 1

1° Après les mots :

À compter de 2025,

insérer les mots :

et au titre de ce seul exercice à compter du 31 décembre 2024

2° Après la première occurrence du mot

prélèvement

insérer le mot

exceptionnel

II. - Alinéas 21 à 25

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement vise à ajouter le caractère exceptionnel du dispositif du Fonds de réserve, en en limitant strictement l’application au seul exercice budgétaire de 2025. Cette restriction temporelle s’inscrit dans une logique de préservation de l’autonomie financière des collectivités territoriales.

Le Gouvernement propose, dans le cadre de ses mesures d’économies, la création d’un Fonds de réserve de 3 milliards d’euros, alimenté exclusivement par les 450 collectivités locales dont les dépenses réelles de fonctionnement excèdent 40 millions d’euros (article 64 du PLF initial). Ce dispositif, qui repose sur une vision simpliste selon laquelle « urbain ou gros égal riche », méconnaît les disparités réelles entre les territoires. Il en résulte une taxation injuste de collectivités uniquement en raison de l’importance de leur budget, indépendamment de leur situation sociale et économique. 

Cette mesure est profondément inique et suscite une vive opposition, notamment de la part des Maires de Villes de France. Si, néanmoins, le Gouvernement persiste à maintenir ce prélèvement, une limitation stricte dans le temps doit être actée. Ce Fonds de réserve ne saurait être reconduit au-delà de l’exercice 2025.

Les sommes prélevées doivent exclusivement bénéficier aux collectivités contributrices, sous la forme d’une créance individuelle remboursable dans les années à venir.

Si, comme l’a récemment proposé le Gouvernement, les sommes prélevées devaient être restituées ultérieurement, ce dispositif s’apparenterait à une forme d’épargne forcée, privant temporairement les collectivités de leur marge de manœuvre financière. Cette approche alourdirait encore davantage les strates administratives, sans réelle plus-value. De plus, cette clarification doit également être actée.

L’exemple de Périgueux, en Dordogne, illustre parfaitement l’iniquité de ce mécanisme. Cette commune, qui devra contribuer à hauteur de 944 242 euros, est pourtant bénéficiaire du FPIC à hauteur de 524 697 euros en 2024, en raison de la précarité sociale de sa population. En effet, en 2024, 22 % des habitants de Périgueux vivent avec moins de 775 euros par mois, un taux nettement supérieur à la moyenne nationale de 14,4 %. Ainsi, ce paradoxe révèle un véritable contresens dans l’application du dispositif, qui risque de pénaliser injustement les territoires en difficulté.

Enfin, la mise en œuvre de ce Fonds de réserve pourrait alourdir les strates administratives et complexes, sans garantir un bénéfice tangible pour les collectivités. Le présent amendement entend donc circonscrire rigoureusement ce dispositif afin d’en limiter les effets néfastes sur les finances locales et l’équilibre territorial.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1659

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Le Gouvernement


ARTICLE 64


I. Alinéa 1, première phrase

1° Après le mot :

 propre,

insérer les mots :

aux établissements publics territoriaux prévus à l’article L. 5219-2 du code général des collectivités territoriales, 

2° Remplacer les mots :

et aux régions 

par les mots :

, aux régions et aux collectivités à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution 

II. Après l’alinéa 5

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

« Par dérogation, pour les départements, le prélèvement ne peut excéder 1 % des recettes réelles de fonctionnement telles que constatées au 1er janvier de l’année de répartition dans les derniers comptes de gestion disponibles, minorées dans les conditions prévues à l’alinéa précédent.

« Par dérogation, pour la ville de Paris, la collectivité de Corse, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, le prélèvement ne peut excéder la somme :

« 1° De 1 % des recettes réelles de fonctionnement telles que constatées au 1er janvier de l’année de répartition dans les derniers comptes de gestion disponibles, minorées dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent III et affectées, respectivement pour chacune des collectivités précitées, d'un coefficient de 29,13 %, 43,44 %, 55,45 %, 79,82 % et 81,58 % ;

« 2° De 2 % des recettes réelles de fonctionnement telles que constatées au 1er janvier de l’année de répartition dans les derniers comptes de gestion disponibles, minorées dans les conditions prévues au deuxième alinéa du présent III et affectées, respectivement pour chacune des collectivités précitées, d'un coefficient de 70,87 %, 56,56 %, 44,55 %, 20,18 % et 18,42 %. »

III. Alinéa 18

Après le mot :

départements 

insérer les mots :

et collectivités à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution 

IV. Après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

 « ...° Les cent quinze premières communes classées l’année précédente en fonction de l’indice synthétique défini à l’article L. 2334-23-2 du même code. »

  V. Alinéas 21 à 36

 Remplacer ces alinéas par trois alinéas ainsi rédigés :

 VIII. – A compter de 2026, les sommes affectées au titre d’une année sur le fonds de réserve des collectivités territoriales prévu au VII du présent article sont reversées aux collectivités prélevées en application du présent article les trois années suivant la mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année. 

Ce reversement est réalisé mensuellement à compter de la date de notification.

Les attributions individuelles au titre de ces reversements sont constatées annuellement par arrêté des ministres chargés du budget et des collectivités territoriales publié au Journal officiel. Cette publication vaut notification aux collectivités territoriales. 

Objet

Le présent amendement vise à apporter plusieurs ajustements à l’article 64 du projet de loi de finances pour 2025.

En premier lieu, et conformément aux annonces du Premier ministre visant à alléger l’effort demandé aux départements, le présent amendement plafonne le prélèvement réalisé sur ces collectivités à 1 % de leurs recettes réelles de fonctionnement (RRF), au lieu de 2 % pour les autres collectivités.

Pour les collectivités à statut particulier assurant en partie des compétences départementales (Ville de Paris, métropole de Lyon, collectivités uniques de Guyane et de Martinique, collectivité de Corse), le plafonnement est fixé à 1 % sur la part des RRF correspondant au versant départemental, et à 2 % sur le reste des RRF. Les clés de répartition retenues entre le versant départemental et le versant communal, intercommunal ou régional sont celles constatées dans les comptes de gestion des collectivités concernées l’année précédant la création de la collectivité à statut particulier.

 Il propose en outre, conformément à ce qui a été annoncé par le Premier ministre en clôture du congrès de l’Association des maires de France, la révision du mécanisme de libération des sommes mises en réserve : l’ensemble des sommes mises en réserve au titre d’une année, au lieu d’abonder les fonds de péréquation comme l’article initial le prévoit, seront restituées aux collectivités prélevées les trois années suivantes, à hauteur d’un tiers par année.

 Par ailleurs, le présent amendement exonère du prélèvement institué par l’article 64 du présent projet de loi, les communes des départements d'outre-mer qui étaient classées l’année précédente parmi les cent-quinze premières en fonction de l’indice synthétique utilisé dans le cadre du calcul de la dotation de péréquation des communes des départements d’outre-mer (DPOM). Il permet ainsi de prendre en compte les spécificités des communes des départements d’outre-mer, qui ne pouvaient pas bénéficier des possibilités d’exonération présentes dans le texte initial puisque que les communes d’outre-mer ne sont éligibles ni à la dotation de solidarité rurale (DSR), ni à la dotation de solidarité urbaine (DSU).

 Enfin, il explicite l’inclusion des établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris et des collectivités à statut particulier au sens de l’article 72 de la Constitution (Collectivité de Martinique, Collectivité de Guyane, Collectivité de Corse, Ville de Paris, Métropole de Lyon) dans le champ d’application de l’article 64 du projet de loi de finances pour 2025. 

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-628 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme BÉLIM, MM. LUREL, TEMAL et BOURGI, Mme LE HOUEROU, MM. PLA et TISSOT, Mme CONWAY-MOURET, MM. Michaël WEBER et ROS, Mme MONIER, M. MARIE et Mme BLATRIX CONTAT


ARTICLE 64


Après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

…° Dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, les départements, les régions, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique ;

Objet

Le présent amendement a pour objet d’exclure les collectivités des territoires d’Outre-Mer de la contribution au redressement des finances publiques. Pour ce faire, il propose d'ajouter à la liste des critères d’exclusion du fond de réserve des collectivités territoriales l’ensemble des collectivités territoriales ultramarines, leurs EPCI à fiscalité propre et les collectivités territoriales à statut particulier de Guyane et de Martinique.

Il n'y a pas d'exclusion prévue pour les communes et intercommunalités des Outre-mer contrairement à l'Hexagone car ces communes n'émargent pas à la Dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU). Ce sont donc des communes très fragiles qui sont dans le périmètre du mécanisme de redressement. Citons notamment les exemples de Mamoudzou à Mayotte qui devra verser 1,3 million d'euros ou Cayenne en Guyane qui devra verser 2 millions d'euros selon les estimations d'Intercommunalités de France. 

Cet amendement se justifie par la situation économique et sociale particulièrement difficile des Outre-Mer : taux de chômage, niveau des prix, défaillances d’entreprises, pauvreté… Les indicateurs y restent encore dégradés comparés à la situation nationale et peuvent mener à des troubles d’ampleur comme c’est le cas depuis septembre en Martinique.

Les collectivités territoriales assurent en Outre-Mer un rôle accru d’acteur de proximité. Par leurs actions sociales, par exemple à travers les CCAS, elles sont aux côtés de leurs administrés qui, selon les territoires, sont 5 à 15 fois plus souvent en situation de grande pauvreté que les Hexagonaux. Par leurs actions économiques, la commande publique représentant entre 15 et 20% du PIB de ces territoires, alors que le nombre de défaillances d’entreprises, à rebours de l’Hexagone, ne cesse d’y augmenter depuis 2022. En raison de la faiblesse du secteur privé ultramarin, les collectivités territoriales sont des employeurs importants dans nos territoires : elles emploient entre 29 et 43 ETP pour 1000 habitants contre 26 en Hexagone. 

A travers les collectivités ultramarines, ce sont donc les habitants les plus défavorisés de ces territoires fragiles qui seraient victimes de ces coupes budgétaires à un moment où déjà le programme « Conditions de vie Outre-Mer » fait l’objet d’une réduction de 35% de ses ressources.

Lors de son audition par la Délégation Sénatoriale aux Outre-mer le 7 novembre dernier, suite à une question portant sur l'intégration des communes et intercommunalités des Outre-mer dans le mécanisme de redressement des finances publiques, le ministre aux Outre-er François-Noël Buffet a indiqué que “les communes des Outre-mer ne seront pas impactées. Il reste 3 intercommunalités pour lesquelles il faut régler les choses : nous mettrons à profit le débat parlementaire pour régler ce point. Chacun a bien conscience que nos collectivités ultramarines auront du mal à accepter un coup de rabot.”

Il est donc capital pour nos territoires, dans le contexte de tensions sociales et de crise économique que nous connaissons, que le présent amendement traduise dans la loi les engagements oraux du Gouvernement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-777 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme BÉLIM, MM. LUREL, TEMAL et BOURGI, Mmes BLATRIX CONTAT et LE HOUEROU, MM. PLA et TISSOT, Mme CONWAY-MOURET, MM. Michaël WEBER et ROS, Mme MONIER et M. MARIE


ARTICLE 64


Après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

....° Dans les collectivités régies par l’article 73 de la Constitution, les communes, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. » 

Objet

Le présent amendement de repli a pour objet d’exclure les collectivités des territoires d’Outre-Mer de la contribution au redressement des finances publiques. Pour ce faire, il propose d'ajouter à la liste des critères d’exclusion du fond de réserve des collectivités territoriales l’ensemble des communes ultramarines et leurs EPCI à fiscalité propre.

Il n'y a pas d'exclusion prévue pour les communes et intercommunalités des Outre-mer contrairement à l'Hexagone car ces communes n'émargent pas à la Dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU). Ce sont donc des communes très fragiles qui sont dans le périmètre du mécanisme de redressement. Citons notamment les exemples de Mamoudzou à Mayotte qui devra verser 1,3 million d'euros ou Cayenne en Guyane qui devra verser 2 millions d'euros selon les estimations d'Intercommunalités de France. 

Cet amendement se justifie par la situation économique et sociale particulièrement difficile des Outre-Mer : taux de chômage, niveau des prix, défaillances d’entreprises, pauvreté… Les indicateurs y restent encore dégradés comparés à la situation nationale et peuvent mener à des troubles d’ampleur comme c’est le cas depuis septembre en Martinique.

Les collectivités territoriales assurent en Outre-Mer un rôle accru d’acteur de proximité. Par leurs actions sociales, par exemple à travers les CCAS, elles sont aux côtés de leurs administrés qui, selon les territoires, sont 5 à 15 fois plus souvent en situation de grande pauvreté que les Hexagonaux. Par leurs actions économiques, la commande publique représentant entre 15 et 20% du PIB de ces territoires, alors que le nombre de défaillances d’entreprises, à rebours de l’Hexagone, ne cesse d’y augmenter depuis 2022. En raison de la faiblesse du secteur privé ultramarin, les collectivités territoriales sont des employeurs importants dans nos territoires : elles emploient entre 29 et 43 ETP pour 1000 habitants contre 26 en Hexagone. 

A travers les collectivités ultramarines, ce sont donc les habitants les plus défavorisés de ces territoires fragiles qui seraient victimes de ces coupes budgétaires à un moment où déjà le programme « Conditions de vie Outre-Mer » fait l’objet d’une réduction de 35% de ses ressources.

Lors de son audition par la Délégation Sénatoriale aux Outre-mer le 7 novembre dernier, suite à une question portant sur l'intégration des communes et intercommunalités des Outre-mer dans le mécanisme de redressement des finances publiques, le ministre aux Outre-er François-Noël Buffet a indiqué que “les communes des Outre-mer ne seront pas impactées. Il reste 3 intercommunalités pour lesquelles il faut régler les choses : nous mettrons à profit le débat parlementaire pour régler ce point. Chacun a bien conscience que nos collectivités ultramarines auront du mal à accepter un coup de rabot.”

Il est donc capital pour nos territoires, dans le contexte de tensions sociales et de crise économique que nous connaissons, que le présent amendement traduise dans la loi les engagements oraux du Gouvernement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-928

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 64


I. – Alinéa 1

Supprimer les mots :

, aux départements

II. – Alinéa 18

Supprimer cet alinéa.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli, souhaitent exonérer les départements du prélèvement du fonds de réserve.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-717

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme LE HOUEROU


ARTICLE 64


Alinéa 14

Remplacer les mots : 

Les deux cent cinquante premières communes classées l’année précédente en application du

par les mots : 

Les communes mentionnées

Objet

Cet amendement est un amendement de repli à l'amendement du groupe SER visant à supprimer l’article 64. 

Alors que l’exposé des motifs du PLF précise que s’appliquera « une règle d’exonération pour les collectivités dont les indicateurs de ressources et de charges tels que mesurés dans le cadre des dispositifs de péréquation (DSU, DSR…) sont les plus dégradés », le texte lui-même avance une vision plus restrictive établie sur le ch VI – 1° de l’article 64 : « Sont exonérées...Les 250 premières communes classées l’année précédente en application du 1° de l’art. L. 2334-16 du CGCT » qui établit les conditions et le classement des communes bénéficiaires de la DSU.

Ainsi, la proposition du gouvernement équivaut à exonérer des hausses de charge prévues au présent article, les communes qui bénéficiaient avant 2017 de la DSU-cible. Or cette notion trop restrictive ferait peser ces hausses de charge à des communes reconnues en difficulté, symbolisées par l'éligibilité à la DSU. Cet amendement vise donc à élargir l’exonération à l’ensemble des communes de plus de 10 000 habitants bénéficiant de la DSU.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-926

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. LAHELLEC

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 64


I. – Alinéa 14 

Supprimer les mots : 

deux cent cinquante premières

II. – Alinéa 15

Supprimer les mots : 

deux milles cinq cents premières

III. – Alinéa 17

Supprimer les mots : 

trois cents premiers

IV. – Alinéa 18 

Supprimer les mots : 

vingt premiers

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent par cet amendement de repli exclure le critère des premières collectivités bénéficiaires car le dispositif ainsi rédigé ne tient pas compte des indicateurs de ressources et de charges tels que mesurés dans le cadre des dispositifs de péréquation et le cas échéant s’ils se sont dégradés.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-830

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme CONCONNE


ARTICLE 64


Alinéa 1

Après le mot :

régions

insérer les mots

situés sur le territoire de l'hexagone

Objet

Le présent amendement a pour objet d’exclure les collectivités des territoires d’Outre-Mer de la contribution au redressement des finances publiques.

Le Gouvernement s’est en effet engagé à ce que les Départements d’Outre-Mer soient exclus de la contribution, compte tenu de leur situation sociale particulièrement difficile. Les tensions sociales en Outre-Mer ont atteint leur paroxysme avec des manifestations et des mouvement sociaux, en Martinique en particulier. À La Réunion, un quart des jeunes ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation. 36 % de la population et un jeune sur deux vivaient sous le seuil de pauvreté en 2021. 17 % des Réunionnais sont au chômage contre 7,3 % en Hexagone. Depuis le premier trimestre 2022, le nombre de défaillances d’entreprises a plus que doublé.

Ni notre tissu social ni notre secteur privé ne se remettront d’une nouvelle décélération de la dépense publique, alors même que le programme « Conditions de vie Outre-Mer » perd 35 % dans ce projet de loi de finances. Pourtant, les critères utilisés pour déterminer les collectivités contributrices au redressement des finances publiques sont particulièrement injustes pour les ultramarins. En effet, les communes ultramarines ne sont éligibles ni à la dotation de solidarité urbaine ni à la dotation de solidarité rurale. Elles ne peuvent donc mécaniquement pas remplir les conditions d’exemption de la CRFP prévues au VI du présent article. Les communes et intercommunalités sont pourtant avec les Départements en première ligne de l’action sociale à travers les CCAS.

Pour concrétiser l’engagement pris par le Gouvernement auprès des élus ultramarins il est donc nécessaire de préciser que cet article ne s’applique pas en Outre-Mer.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-92 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON et MICHALLET, Mme BELRHITI et MM. BOUCHET, GENET et SAURY


ARTICLE 64


Alinéa 1, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

 et qui n'ont pas été détectés comme étant en difficulté par le réseau d'alerte sur les finances locales

Objet

Les ministères de l’Intérieur et de l’Economie et des Finances (DGCL et DCP) ont mis en place, en 1993, un réseau d’alerte, rénové en 2001, afin de déceler de façon préventive les difficultés financières de certaines collectivités. Il constitue « un instrument interne à l’administration, destiné à améliorer la prévention des difficultés de certaines collectivités, en décelant précocement, à l’aide d’indicateurs et de critères d’endettement et de pression fiscale, les risques potentiels pesant sur certains budgets ».

L’identification de ces risques repose sur quatre critères principaux : le coefficient d’autofinancement, le ratio de rigidité des charges structurelles, le niveau d’endettement et le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal.

Les communes inscrites sur cette liste présentent des signes de fragilité financière. Aussi, leur participation à l’effort national pourrait aboutir à l’aggravation de leur situation financière et ne permettrait pas à ces communes d’améliorer leur situation, comme par exemple la ville d’Aubagne dans les Bouches-du-Rhône. A titre d’exemple, le projet de loi de finances pour 2025 pourrait entrainer une perte de recettes d’1,6 millions d’euros pour cette commune.

De telles pertes sur le budget de ces villes et villages, pourraient avoir des conséquences inquiétantes sur la continuité et l’efficacité de leurs services publics.

Cet amendement d’appel, vise donc à alerter le Gouvernement sur la nécessité de prendre en compte la réalité économique de ces communes inscrites sur le réseau d’alerte des finances locales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-763

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. DUMOULIN


ARTICLE 64


Après l'alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Pour les départements, les recettes réelles de fonctionnement sont en outre diminuées d’un montant correspondant au coût des dépenses exposées au titre du revenu de solidarité active, de l'allocation personnalisée d'autonomie et de la prestation de compensation du handicap, définies respectivement aux articles L. 262-24, L. 232-1 et L. 245-1 du code de l'action sociale et des familles, ainsi que des dépenses exposées au titre de l'aide sociale à l'enfance, définies à l'article L. 222-1 du même code. Les conditions d'application du présent alinéa sont précisées par décret. 

Objet

Le présent amendement a pour objet de prévoir des règles particulières d’application du mécanisme du fonds de réserve des collectivités pour les départements, compte tenu de leur situation financière particulière, à l’instar de ce qui prévaut d’ores et déjà pour le calcul de l'objectif d'évolution des dépenses réelles de fonctionnement imposé aux collectivités, par l’article 17 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027.

Les Départements sont en effet actuellement soumis à un effet ciseau très pénalisant résultant d’une baisse considérable de leurs recettes, notamment du fait de la crise immobilière et de la suppression de toute marge de manœuvre en matière de fiscalité, alors que leurs dépenses en matière sociale ne cessent d’augmenter, sans compensation suffisante par l’Etat, aboutissant à un reste à charge pesant de plus en plus fortement sur leurs budgets.

Dans ces conditions, le prélèvement de recettes prévu par l’article 64 sans considération des spécificités des différentes strates de collectivités, ni a fortiori, de la situation particulière de chaque département, est difficilement soutenable.

Il est donc proposé que le calcul du plafond du prélèvement sur les recettes réelles de fonctionnement tienne compte du montant du reste à charge des Départements en matière de prestations sociales - tant au titre du versement des allocations individuelles de solidarité que des prestations d’aide sociale à l’enfance - , en déduisant le coût de ces dépenses sociales de l’assiette du taux plafond de prélèvement de 2%.

C’est ce qui prévaut déjà pour le calcul de l'objectif d'évolution des dépenses réelles de fonctionnement imposé aux collectivités, tel que prévu par l’article 17 de la loi n° 2023-1195 du 18 décembre 2023 de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027. Il est d’ailleurs, ici aussi, renvoyé à un décret d’application pour préciser les conditions de calcul de ce retraitement.

Le présent amendement répond également à la même logique que l’exclusion des produits fiscaux constitutionnellement dus au titre du droit à la compensation dans le dispositif du fonds de réserve, en tenant compte du reste à charge toujours plus important pour les départements dont la compensation n’a pas évolué dans le temps.

Il en résultera un abattement d’environ 35% de la part prélevée aux départements à hauteur de 380M€ (31 % en comptant la Métropole de Lyon, Paris et les trois collectivités territoriales uniques, pour un total de 410 M€).

Cela permettra ainsi de préserver pour l’avenir la capacité des départements et des collectivités au statut mixte, à assumer leurs compétences en matière de solidarité et les incitera même à concentrer leurs actions sur ces compétences.

Cet amendement est, en principe, sans incidence financière dans la mesure où le fonds de réserve constitue un abondement supplémentaire des fonds de péréquation déjà gérés aujourd’hui par le Comité des finances locales et reflêchés vers les collectivités territoriales. Du fait de cet amendement, l’apport de cette nouvelle mesure sur les fonds de péréquation sera donc moindre qu’escompté mais toujours supérieur à l’abondement actuel, en principe. Il n’en résulte, en outre, aucune perte de recettes pour l’Etat.

S’il était néanmoins considéré que cette modification du plafond de prélèvement entrainait une perte de recette publiques, il est proposé d’équilibrer le budget par l’instauration d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-927

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mmes BRULIN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mme CUKIERMAN, M. GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 64


Après l’alinéa 14

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Les collectivités territoriales qui ont conclu un contrat en application de l'article L. 350-1 du code de l’urbanisme ;

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli, souhaitent exonérer les collectivités territoriales engagées dans un projet d’intérêt majeur du prélèvement du fonds de réserve.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-704 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

MM. MÉRILLOU et DEVINAZ, Mme MONIER, MM. REDON-SARRAZY, BOURGI, PLA, Patrice JOLY, TEMAL et TISSOT et Mme ARTIGALAS


ARTICLE 64


Après l’alinéa 15

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Les collectivités qui sont bénéficiaires du fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales prévu à l’article L. 2336-1 du même code ;

Objet

Le présent amendement vise à introduire une exemption explicite pour les collectivités bénéficiaires du Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC), conformément à l’article L. 2336-1 du code général des collectivités territoriales.

Si le Gouvernement a indiqué qu’une telle exemption pourrait être envisagée, cette intention reste conditionnelle et dépourvue de caractère obligatoire. Or, dans un souci de cohérence et d’équité, il apparaît indispensable de généraliser et de pérenniser cette exemption. En effet, imposer une contribution aux collectivités déjà bénéficiaires du FPIC, en raison de leur vulnérabilité financière, constituerait un véritable contresens. Ces collectivités, souvent des villes moyennes confrontées à des difficultés socio-économiques, ne disposent pas des marges financières nécessaires pour supporter une telle charge supplémentaire.

L’exemple de Limoges Métropole illustre particulièrement ce paradoxe. Cette intercommunalité, bénéficiaire du FPIC à hauteur de 2 190 000 euros en 2023 se verra ponctionnée de 2 583 619 euros en 2024 au titre du Fonds de réserve, ce qui compromettrait gravement compromis son équilibre budgétaire. L’exemple de Périgueux illustre cette incohérence : bien qu’elle bénéficie du FPIC à hauteur de 524 697 euros en 2024, en raison de sa forte précarité sociale, cette ville sera paradoxalement ponctionnée par le fonds de réserve à hauteur de 944 242 euros, soit près du double de l’aide reçue. Pourtant, en 2024, 22 % des habitants de Périgueux vivent avec moins de 775 euros par mois, un taux nettement supérieur à la moyenne nationale de 14,4 %.

Le maintien d’une telle situation, sans l’exemption proposée, reviendrait à pénaliser les territoires les plus fragiles, au mépris des objectifs mêmes de la péréquation. Cet amendement garantit donc une application cohérente et juste du dispositif, tout en respectant les principes de solidarité territoriale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-784 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN et DANIEL et MM. BOURGI, MÉRILLOU, ROS, PLA, CHANTREL, TISSOT et DARRAS


ARTICLE 64


Alinéa 16

Après le mot :

contributeur

insérer le mot :

net

Objet

Amendement de repli.

L’article 64 de ce Projet de loi de finances pour 2025 propose de créer un fonds dit "de réserve", fonctionnant sur le modèle de l'auto-assurance.

Ainsi, si cet article est adopté, environ 3 milliards d'euros seront prélevés sur le budget de 450 collectivités ayant un budget supérieur à 40 millions d'euros.

Concernant les communautés d’agglomération, une exonération est prévue pour celles qui n’étaient pas contributrices l’année précédente au fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC).

Cependant, de nombreuses communautés d’agglomération sont à la fois contributrices et bénéficiaires du FPIC.

Cet amendement propose donc d’exonérer toutes celles qui bénéficient davantage du FPIC qu’elles n’y contribuent, c’est-à-dire celles qui n’étaient pas contributrices nettes.

Cela permettra d’exonérer de ce prélèvement les communautés d’agglomération les plus fragiles, car celles qui bénéficient du FPIC sont généralement celles dont le potentiel fiscal est faible, souvent situées dans des territoires en difficulté économique ou des régions moins dynamiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-64 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme Laure DARCOS, MM. CHEVALIER, WATTEBLED, BRAULT et CHASSEING, Mme BOURCIER, MM. LAMÉNIE, ROCHETTE et CAPUS et Mme LERMYTTE


ARTICLE 64


Après l’alinéa 17

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre mentionnés au dernier alinéa du 2° du IV du même article L. 5211-28 ;

Objet

Le présent amendement vise à exonérer du prélèvement effectué sur le montant des impositions qui leur sont versées les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont le potentiel fiscal par habitant est inférieur à 60 % du potentiel fiscal moyen par habitant des établissements appartenant à la même catégorie.

Il s’agit de tenir compte des fragilités spécifiques de ces EPCI.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-139

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. VERZELEN


ARTICLE 64


Après l’alinéa 19

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…° Les communes dont la part de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté est supérieure à 25 % et dont la part des bénéficiaires du revenu de solidarité active est supérieure à 10 % des habitants.

Objet

L’article 64 du PLF 2025 prévoit l’instauration d’un fonds au profit des collectivités territoriales devant permettre de mettre en réserve 3 milliards d’euros prélevés sur 450 des plus grosses collectivités ayant des dépenses d’investissements importantes.

Alors que les collectivités territoriales représentaient 58 % des investissements publics en 2022, elles ne représentent pourtant que 8 % de la dette française.

Les communes ont d’ailleurs pris toutes les mesures nécessaires pour faire face notamment à l’inflation, à la hausse des prix de l’énergie et à la hausse du point d’indice. Si, comme la loi l’exige, leur budget est à l’équilibre, c’est grâce à de nombreux efforts financiers, à des réorganisations internes et à des choix politiques parfois contraints.

Nous ne pouvons pénaliser les communes ayant réalisé des coupes budgétaires importantes en les ponctionnant à nouveau. Ce prélèvement pourrait avoir des conséquences non négligeables sur le quotidien des habitants en termes de services rendus à la population.

Aussi, cet amendement vise à exclure du prélèvement prévu par l’article 64 les communes répondant à deux conditions  cumulatives :

- la part de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté représente plus de 25 % et ;

- la part des bénéficiaires du revenu de solidarité active représente plus de 10 % des habitants


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-120 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

M. LE RUDULIER, Mme NOËL, MM. SOMON, REYNAUD et Paul VIDAL, Mme GOSSELIN, M. RAVIER, Mme PERROT et MM. BOUCHET, HAYE, CADEC, SIDO, PANUNZI, MICHALLET et Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE 64


Après l’alinéa 19

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

7° Les collectivités en difficulté financière dont la liste est fixée, sur la base du dernier exercice budgétaire clos, par un arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé de l’économie, en fonction du niveau d’endettement de la collectivité, du ratio de rigidité de ses charges structurelles, de son ratio d’autofinancement et du coefficient de mobilisation de son potentiel fiscal, tels que définis pour l’application du 1° de l’article L. 2313-1 du code général des collectivités territoriales ;

8° Les collectivités dont les comptes afférents au pénultième ou à l’antépénultième exercice budgétaire clos leur permettent de remplir les critères déterminés en application du 7° du présent VI.

Objet

Cet amendement vise à attirer l’attention sur le fait que l’évidence même devrait nous pousser à exclure de l'effort de redressement des finances publiques, mis en œuvre par le fonds de précaution prévu à l’article 64 du projet de loi de finances (PLF), toutes les collectivités territoriales inscrites sur la liste du réseau d'alerte des finances locales.

Outre, de manière générale, l’absurdité d’une mise à contribution des plus grandes collectivités territoriales, qui ne devraient pas être comptables aujourd’hui des mauvais choix budgétaires pris hier par l’Etat, force est de constater que certaines collectivités concernées sont dans l’incapacité financière de contribuer à l’effort de redressement des comptes publics. Le législateur doit en être conscient et certaines collectivités sont déjà exclues de ce dispositif, sur la base de critères spécifiques (alinéas 14 à 19 de l’article 64 du PLF). Cependant, d'autres cas n’ont pas été pris en compte dans la version initiale du texte et la mécanique du dispositif fait encore peser un risque sur certaines collectivités, en particulier celles intégrées au réseau d’alerte des finances locales.

Il s’agissait jusque-là d’un dispositif purement administratif et interne aux services de l’Etat puisque c’est la circulaire du 20 mars 2001 sur le réseau d’alerte des finances locales, complétée par une circulaire de 2013, qui fonde ce réseau et qui définit le rôle de la Direction générale des finances publiques et des préfectures dans l’identification précoce des difficultés financières des collectivités. Le mécanisme reposant sur quatre indicateurs clés : le coefficient d’autofinancement, le ratio de rigidité des charges structurelles, le niveau d’endettement et le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal.

Mais alors que ce réseau d’alerte a pour but de déceler les difficultés financières des collectivités territoriales et de permettre une sensibilisation des exécutifs locaux afin de les inciter à mettre en œuvre rapidement des mesures de redressement, le fait d'inclure dans le dispositif de mise à contribution des collectivités qui seraient membre de ce réseau, serait incohérent et contre-productif. Pour les communes identifiées comme fragiles dans ce cadre, participer à l’effort financier prévu par le PLF aggraverait leur situation budgétaire et empêcherait toute amélioration durable de leurs finances. Leur gestion financière et leur capacité à assurer les services publics locaux seraient gravement compromises.

Le présent amendement propose donc de consacrer pour le mécanisme du fonds de précaution la liste des collectivités du réseau d’alerte des finances locales, sur la base des mêmes critères retenues par les circulaires en vigueur, de sorte que celles-ci soient exclues du dispositif. En seraient également exclues, les collectivités qui ne figureraient plus sur cette liste mais qui y étaient inscrites durant les trois dernières années. L'objectif étant d’éviter que les collectivités récemment rétablies ne soient de nouveau mises en difficulté par les prélèvements du fonds de précaution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-286 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mmes DEVÉSA, JACQUEMET, SOLLOGOUB et GACQUERRE, MM. Alain MARC et PILLEFER et Mmes DREXLER et Valérie BOYER


ARTICLE 64


Après l'alinéa 19

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

7° Les collectivités en difficulté financière dont la liste est fixée, sur la base du dernier exercice budgétaire clos, par un arrêté conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre chargé de l’économie, en fonction du niveau d’endettement de la collectivité, du ratio de rigidité de ses charges structurelles, de son ratio d’autofinancement et du coefficient de mobilisation de son potentiel fiscal, tels que définis pour l’application du 1° de l’article L. 2313-1 du code général des collectivités territoriales ;

8° Les collectivités dont les comptes afférents au pénultième ou à l’antépénultième exercice budgétaire clos leur permettent de remplir les critères déterminés en application du 7° du présent VI.

Objet

Cet amendement vise à attirer l’attention sur le fait que l’évidence même devrait nous pousser à exclure de l’effort de redressement des finances publiques, mis en œuvre par le fonds de précaution prévu à l’article 64 du projet de loi de finances (PLF), toutes les collectivités territoriales inscrites sur la liste du réseau d’alerte des finances locales.

Outre, de manière générale, l’absurdité d’une mise à contribution des plus grandes collectivités territoriales, qui ne devraient pas être comptables aujourd’hui des mauvais choix budgétaires pris hier par l’Etat, force est de constater que certaines collectivités concernées sont dans l’incapacité financière de contribuer à l’effort de redressement des comptes publics. Le législateur doit en être conscient et certaines collectivités sont déjà exclues de ce dispositif, sur la base de critères spécifiques (alinéas 14 à 19 de l’article 64 du PLF). Cependant, d’autres cas n’ont pas été pris en compte dans la version initiale du texte et la mécanique du dispositif fait encore peser un risque sur certaines collectivités, en particulier celles intégrées au réseau d’alerte des finances locales.

Il s’agissait jusque-là d’un dispositif purement administratif et interne aux services de l’Etat puisque c’est la circulaire du 20 mars 2001 sur le réseau d’alerte des finances locales, complétée par une circulaire de 2013, qui fonde ce réseau et qui définit le rôle de la Direction générale des finances publiques et des préfectures dans l’identification précoce des difficultés financières des collectivités. Le mécanisme reposant sur quatre indicateurs clés : le coefficient d’autofinancement, le ratio de rigidité des charges structurelles, le niveau d’endettement et le coefficient de mobilisation du potentiel fiscal.

Mais alors que ce réseau d’alerte a pour but de déceler les difficultés financières des collectivités territoriales et de permettre une sensibilisation des exécutifs locaux afin de les inciter à mettre en œuvre rapidement des mesures de redressement, le fait d’inclure dans le dispositif de mise à contribution des collectivités qui seraient membre de ce réseau, serait incohérent et contre-productif. Pour les communes identifiées comme fragiles dans ce cadre, participer à l’effort financier prévu par le PLF aggraverait leur situation budgétaire et empêcherait toute amélioration durable de leurs finances. Leur gestion financière et leur capacité à assurer les services publics locaux seraient gravement compromises.

Le présent amendement propose donc de préserver du mécanisme du fonds de précaution la liste des collectivités du réseau d’alerte des finances locales, sur la base des mêmes critères retenues par les circulaires en vigueur, de sorte que celles-ci soient exclues du dispositif. En seraient également exclues, les collectivités qui ne figureraient plus sur cette liste mais qui y étaient inscrites durant les trois dernières années. L’objectif étant d’éviter que les collectivités récemment rétablies ne soient de nouveau mises en difficulté par les prélèvements du fonds de précaution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-11 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. SAUTAREL

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est créé un dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités territoriales. En 2025, ce dispositif concerne un montant d’un milliard d’euros.

Le dispositif repose sur trois contributions prélevées sur le montant des ressources fiscales versées aux collectivités territoriales et à leurs groupements à fiscalité propre dans les conditions prévues aux II à IV du présent article. Ces contributions sont mises en réserve et reversées dans les conditions des VI et VII.

II. – A. La première contribution porte sur les ressources fiscales des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Le montant de cette contribution correspond à la moyenne des produits suivants :

1° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le montant des recettes réelles de fonctionnement des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et, d’autre part, le montant total des recettes réelles de fonctionnement des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

2° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le taux d’épargne brute moyen des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et, d’autre part, la somme des taux d’épargne brute moyens des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

Le montant de la contribution définie en application du présent A est réparti à parts égales entre les communes, d’une part, et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, d’autre part.

B. 1. Pour chaque commune, il est calculé un indice synthétique de ressources et de charges à partir des rapports suivants :

1° Le rapport entre le potentiel financier par habitant de la commune, tel que défini au V de l’article L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales et le potentiel financier moyen par habitant de l’ensemble des communes ;

2° Le rapport entre le revenu moyen par habitant de la commune et le revenu moyen par habitant de l’ensemble des communes.

L’indice synthétique de ressources et de charges est obtenu par l’addition des rapports définis au 1° et 2° du présent 1, en pondérant le premier par 75 % et le second par 25 %. Le revenu pris en compte est le dernier revenu imposable connu et la population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

2. Pour chaque établissement public de coopération intercommunale doté d’une fiscalité propre, il est calculé un indice synthétique de ressources et de charges à partir des rapports suivants :

1° Le rapport entre le potentiel fiscal par habitant de l’établissement, tel que défini au I de l’article L. 5211-29 du code général des collectivités territoriales, et le potentiel fiscal moyen par habitant de l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ;

2° Le rapport entre le revenu par habitant de l’établissement et le revenu moyen par habitant de l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.

L’indice synthétique de ressources et de charges est obtenu par l’addition des rapports définis au 1° et 2° du présent 2 en pondérant le premier par 75 % et le second par 25 %. Le revenu pris en compte est le dernier revenu imposable connu et la population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

C. Contribuent au dispositif mentionné au I au titre du A du présent II :

1° les communes dont l’indice synthétique défini au 1 du B est supérieur à 110 % de l’indice moyen de l’ensemble des communes, à l’exception des communes mentionnées au III de l’article L. 2336-3 du code général des collectivités territoriales ;

2° les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont l’indice synthétique défini au 2 du B est supérieur à 110 % de l’indice moyen de l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.

La contribution calculée afin d’atteindre la moitié du montant défini en application du A du présent II est répartie entre les communes contributrices en fonction de leur population, multipliée par l’écart relatif entre l’indice de la commune, d’une part, et 110 % de l’indice moyen des communes, d’autre part. La population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

Pour chaque commune contributrice, la contribution ne peut excéder 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement, minorées des atténuations de produits, des recettes exceptionnelles et du produit des mises à disposition de personnels facturées dans le cadre d’une mutualisation de services entre l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et ses communes membres, telles que constatées au 1er janvier de l’année dans les derniers comptes de gestion disponibles. Pour les communes membres de la métropole du Grand Paris, les recettes réelles de fonctionnement sont en outre diminuées d’un montant correspondant à la dotation individuelle versée au fonds de compensation des charges territoriales en application du H du XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, telle que constatée au 1er janvier de l’année de répartition dans les derniers comptes de gestion disponibles.

Lorsque la contribution calculée pour une commune excède ce plafond ou est inférieure à 1 000 euros, la différence est répartie entre les autres communes contributrices selon les modalités définies au présent C.

La contribution calculée chaque année afin d’atteindre la moitié du montant défini en application du A du présent II est répartie entre les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre en fonction de leur population, multipliée par l’écart relatif entre l’indice de l’établissement, d’une part, et 110 % de l’indice moyen des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, d’autre part. La population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

Pour chaque établissement public de coopération intercommunale contributeur, la contribution ne peut excéder 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement, minorées des atténuations de produits et des recettes exceptionnelles, telles que constatées au 1er janvier de l’année de répartition dans les derniers comptes de gestion disponibles.

Lorsque, pour un établissement public de coopération intercommunale, le montant de la contribution excède ce plafond, la différence est répartie entre les autres établissements contributeurs selon les modalités définies au présent C.

III. – A. La deuxième contribution porte sur les ressources fiscales des départements, de la Ville de Paris, de la métropole de Lyon, de la collectivité de Corse et des collectivités territoriales de Guyane et de Martinique. Le montant de cette contribution correspond à la moyenne des produits suivants :

1° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le montant des recettes réelles de fonctionnement des départements mentionnés au présent A et, d’autre part, le montant total des recettes réelles de fonctionnement des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

2° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le taux d’épargne brute moyen des départements mentionnés au présent A et, d’autre part, la somme des taux d’épargne brute moyens des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

B. Contribuent au dispositif mentionné au I au titre du A du présent III les collectivités de fragilité sociale, calculé dans les conditions prévues aux 2 et 3 du I de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, est inférieur ou égal à l’indice médian.

La contribution calculée afin d’atteindre le montant défini en application du A du présent III est répartie entre les collectivités contributrices en fonction de leur population, multipliée en fonction de leur population, telle que définie au premier alinéa de l’article L. 3334-2 du code général des collectivités territoriales, multipliée par l’écart relatif entre l’indice de fragilité sociale médian de l’ensemble des collectivités et leur indice de fragilité sociale.

La contribution de chaque collectivité ne peut excéder 2 % des recettes réelles de fonctionnement de son budget principal, constatées dans le compte de gestion afférent au pénultième exercice. Pour la Ville de Paris, la collectivité de Corse, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, ces recettes sont affectées, respectivement, d’un coefficient de 29,13 %, 43,44 %, 55,45 %, 79,82 % et 81,58 %.

Lorsque, pour une collectivité, le montant de la contribution excède ce plafond, la différence est répartie entre les autres collectivités contributrices selon les modalités définies au présent C.

IV. – A. La troisième contribution porte sur les ressources fiscales des régions, de la collectivité de Corse et des collectivités territoriales de Guyane et de Martinique. Le montant de cette contribution correspond à la moyenne des produits suivants :

1° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le montant des recettes réelles de fonctionnement des collectivités mentionnées au présent A et, d’autre part, le montant total des recettes réelles de fonctionnement des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

2° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le taux d’épargne brute moyen des collectivités mentionnées au présent A et, d’autre part, la somme des taux d’épargne brute moyens des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

B. La contribution calculée afin d’atteindre le montant défini en application du A du présent IV est répartie dans les conditions prévues au II de l’article L. 4332-9 du code général des collectivités territoriales, sans que le prélèvement de chaque collectivité ne puisse dépasser 2% des recettes réelles de fonctionnement de son budget principal, constatées dans le compte de gestion afférent au pénultième exercice. Pour la collectivité de Corse, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, ces recettes sont affectées, respectivement, d’un coefficient de 56,56 %, 20,18 % et 18,42 %.

Lorsque, pour une collectivité, le montant de la contribution excède ce plafond, la différence est répartie entre les autres collectivités contributrices selon les modalités définies au présent C.

V. – La contribution est notifiée par arrêté des ministres chargés du budget et des collectivités territoriales publié au Journal official, qui précise le montant prélevé par collectivité et par groupement.

Il est imputé sur le montant des douzièmes de fiscalité prévus aux articles L. 2332-2, L. 3332-1-1 et L. 4331-2-1 du code général des collectivités territoriales, mensuellement à compter de la date de notification.

VI. – Le produit des contributions mentionnées aux II à IV est mis en réserve.

VII. – A. Le produit de la contribution mentionnée au II est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours, aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre mentionnés au A du même II. Le reversement effectué chaque année est réparti, pour 10 % de son montant, au fonds mentionné à l’article L. 2336-1 du code général des collectivités territoriales et, pour le solde, aux communes et établissements contributeurs au prorata de leur contribution.

B. Le produit de la contribution mentionnée au III est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours, aux départements mentionnés au A du même III. Le reversement effectué chaque année est réparti, pour 10 % de son montant, au fonds mentionné à l’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales et, pour le solde, aux départements contributeurs au prorata de leur contribution.

C. Le produit de la contribution mentionnée au IV est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours, aux collectivités mentionnées au A du même IV. Le reversement effectué chaque année est réparti, pour 10 % de son montant, au fonds mentionné à l’article L. 4332-9 du code général des collectivités territoriales et, pour le solde, aux collectivités contributrices au prorata de leur contribution.

D. Les attributions individuelles au titre de ces reversements sont notifiées annuellement aux collectivités et à leurs groupements par arrêté des ministres chargés du budget et des collectivités territoriales publié au Journal officiel.

Les reversements sont réalisés mensuellement à compter de la date de notification.

VIII. – Le chapitre VI du titre III du livre III de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le II de l’article L. 2336-1 est ainsi modifié :

a) La dernière phrase du 1 est complétée par les mots : « , avant abondement dans les conditions définies aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-        du       décembre 2024 de finances pour 2025. » ;

b) Le 2 est abrogé ;

2° Au début du I de l’article L. 2336-3, sont ajoutés les mots : « Avant abondement dans les conditions définies aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-  du        décembre 2024 de finances pour 2025, » ;

IX. – La première phrase du deuxième alinéa du I de l’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales est complétée par les mots : « , ainsi que par l’abondement déterminé dans les conditions prévues aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-        du        décembre 2024 de finances pour 2025. ».

X. – L’article L. 4332-9 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa du II est complétée par les mots : « , ainsi que par l’abondement déterminé dans les conditions prévues aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-   du        décembre 2024 de finances pour 2025. ».

2° Le III est ainsi modifié :

a) A la première phrase, les mots : « sommes prélevées en application du II » sont remplacés par les mots : « ressources du fonds » et le mot : « même » est supprimé.

b) A la seconde phrase, les mots : « les sommes » sont remplacés par les mots : « ces ressources ».

XI. – A. La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales des II à IV et des VII à VIII du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. La perte de recettes résultant pour l’État du A du présent XII est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La commission des finances propose de supprimer l’article 64 du présent projet de loi de finances, qui prévoit un dispositif de prélèvement sur les collectivités territoriales trop brutal et inabouti pour être acceptable.

Toutefois, la situation budgétaire très dégradée du pays impose une participation de tous à l’effort de redressement des finances publiques. À ce titre, et parce qu’elles bénéficient de 151 milliards d’euros de concours financiers de l’État chaque année, les collectivités territoriales, dont la bonne gestion n’est plus à prouver, doivent apporter leur contribution, même si elle doit être réduite à 2 milliards d’euros sur les 5 milliards d’euros initialement demandés par le Gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2025.

La commission des finances propose un dispositif nouveau, qui n’opère aucun prélèvement de ressources au profit de l’État mais vise uniquement à lisser dans le temps les recettes des collectivités territoriales qui sont en mesure de contribuer au redressement des comptes publics.

La contribution au titre de ce dispositif serait de 1 milliard d’euros en 2025, répartie entre le bloc communal, les départements et les régions en tenant compte du niveau des recettes de chaque catégorie de collectivités mais aussi de leurs situations financières relatives, mesurées par leur taux d’épargne brute moyen. Il est en effet nécessaire de prendre en compte, notamment, la situation globalement très dégradée des départements.

Au sein de chaque catégorie de collectivités, la contribution serait répartie entre celles dont les capacités contributives sont les plus importantes au regard de leur population, de leur potentiel financier par habitant et de leur revenu par habitant, de manière progressive afin d’éviter tout effet de seuil.

Dans tous les cas, aucune collectivité ne contribuerait au-delà de 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement.

Enfin, ce dispositif permet très largement de reverser les sommes mises en réserve aux collectivités contributrices, mais ménage une marge de péréquation si certaines collectivités souhaitaient renforcer leurs liens de solidarité. Il serait à ce titre souhaitable qu’une solution comptable permette de prendre en compte les reversements attendus pour calculer l’épargne brute des collectivités contributrices, afin de ne pas dégrader artificiellement leurs ratios financiers. Il serait d'ailleurs souhaitable qu’une solution comptable permette de prendre en compte les reversements attendus pour calculer l’épargne brute des collectivités contributrices, afin de ne pas dégrader artificiellement leurs ratios financiers.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1545 rect. bis

4 décembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-11 rect. de la commission des finances

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. BAZIN, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. SOL et PELLEVAT, Mme AESCHLIMANN, MM. HOUPERT, NATUREL, PERNOT et BRUYEN, Mme MULLER-BRONN, MM. MILON, REYNAUD et Jean-Baptiste BLANC, Mme JOSEPH, M. POINTEREAU, Mme Marie MERCIER, M. DUMOULIN, Mme Valérie BOYER, M. Daniel LAURENT et Mme Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 64


Amendement II - 11

I. – Alinéa 3

Remplacer les mots :

d’un milliard d’euros

par les mots :

de 750 millions d’euros

II. – l’alinéa 4, première phrase

Remplacer le mot :

trois

par le mot :

deux

III. – Alinéa 5, première phrase

Compléter cette phrase par les mots :

, à l’exception de la ville de Paris et de la métropole de Lyon

IV. – Alinéas 30 à 40

Supprimer ces alinéas

V. – Alinéa 41

 Supprimer les mots :

et des collectivités territoriales de Guyane et de Martinique

VI. – Alinéa 54

Supprimer cet alinéa.

VII. – Alinéa 63.

Supprimer cet alinéa.

Objet

L’amendement présenté par la commission des Finances au mécanisme indifférencié d’écrêtement des recettes, habillé en « fonds de précaution » présenté par le Gouvernement répond à la situation singulière des départements.

Toutefois, malgré les améliorations notables proposées, l’asphyxie budgétaire que connaissent les collectivités départementales, avec une hausse de leurs dépenses non pilotables et une baisse de leurs recettes, commandent d’exempter intégralement les collectivités départementales.

On rappellera que les Départements se sont depuis plusieurs années engagés, à leur demande, dans des mécanismes de précaution : mises en réserve, fonds de péréquation horizontale créé en 2020 (1,9 Md€ en 2024, 1,5 Md€ prévu en 2025) et fonds de sauvegarde (qui va passer de 102 à 37 M€ si rien n’est fait), qu’il est nécessaire d’abonder.

Pour ceux les plus en difficulté (un tiers en 2025, soit deux fois plus qu’en 2024), la situation s’apparente même à une quasi-faillite.

Tous les derniers rapports, y compris ceux de la Cour des comptes, insistent sur la situation singulière des collectivités départementales. En fragilisant leurs recettes à un moment où celles-ci déclinent, les conséquences sur l’investissement pourraient être massives.

C’est le sens du présent amendement qui prévoit une exemption des départements. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1757

4 décembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-11 rect. de la commission des finances

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 64


Amendement II - 11

Après l'alinéa 68

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

....- Pour l’application du 1° de l’article L. 2313-1, du 1° de l’article L. 4313-2 et du 1° de l’article L 5217-10-14 du code général des collectivités territoriales, un arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé du budget définit les conditions dans lesquelles la contribution prévue au I est prise en compte dans le calcul de l’épargne brute.

Objet

La contribution prévue par cet amendement constitue une mise en réserve forcée des collectivités en 2025 qui leur sera restituée au cours des trois exercices budgétaires suivants (2026, 2027 et 2028). Ce sous-amendement prévoit que cette mise en réserve soit incluse dans le calcul de l'épargne brute qui intervient dans plusieurs ratios obligatoires devant figurer dans les documents budgétaires des collectivités. Cela permettra d'éviter des fluctuations de ces indicateurs sans lien direct avec la situation financière réelle des collectivités.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-248 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. Jean-Michel ARNAUD

au nom de la commission des lois


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Il est créé un dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités territoriales. En 2025, ce dispositif concerne un montant d’un milliard d’euros.

Le dispositif repose sur trois contributions prélevées sur le montant des ressources fiscales versées aux collectivités territoriales et à leurs groupements à fiscalité propre dans les conditions prévues aux II à IV du présent article. Ces contributions sont mises en réserve et reversées dans les conditions des VI et VII.

II. – A. La première contribution porte sur les ressources fiscales des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre. Le montant de cette contribution correspond à la moyenne des produits suivants :

1° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le montant des recettes réelles de fonctionnement des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et, d’autre part, le montant total des recettes réelles de fonctionnement des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

2° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le taux d’épargne brute moyen des communes et des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre et, d’autre part, la somme des taux d’épargne brute moyens des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

Le montant de la contribution définie en application du présent A est réparti à parts égales entre les communes, d’une part, et les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, d’autre part.

B. 1. Pour chaque commune, il est calculé un indice synthétique de ressources et de charges à partir des rapports suivants :

1° Le rapport entre le potentiel financier par habitant de la commune, tel que défini au V de l’article L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales et le potentiel financier moyen par habitant de l’ensemble des communes ;

2° Le rapport entre le revenu moyen par habitant de la commune et le revenu moyen par habitant de l’ensemble des communes.

L’indice synthétique de ressources et de charges est obtenu par l’addition des rapports définis au 1° et 2° du présent 1, en pondérant le premier par 75 % et le second par 25 %. Le revenu pris en compte est le dernier revenu imposable connu et la population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

2. Pour chaque établissement public de coopération intercommunale doté d’une fiscalité propre, il est calculé un indice synthétique de ressources et de charges à partir des rapports suivants :

1° Le rapport entre le potentiel fiscal par habitant de l’établissement, tel que défini au I de l’article L. 5211-29 du code général des collectivités territoriales, et le potentiel fiscal moyen par habitant de l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre ;

2° Le rapport entre le revenu par habitant de l’établissement et le revenu moyen par habitant de l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.

L’indice synthétique de ressources et de charges est obtenu par l’addition des rapports définis au 1° et 2° du présent 2 en pondérant le premier par 75 % et le second par 25 %. Le revenu pris en compte est le dernier revenu imposable connu et la population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

C. Contribuent au dispositif mentionné au I au titre du A du présent II :

1° les communes dont l’indice synthétique défini au 1 du B est supérieur à 110 % de l’indice moyen de l’ensemble des communes, à l’exception des communes mentionnées au III de l’article L. 2336-3 du code général des collectivités territoriales ;

2° les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre dont l’indice synthétique défini au 2 du B est supérieur à 110 % de l’indice moyen de l’ensemble des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre.

La contribution calculée afin d’atteindre la moitié du montant défini en application du A du présent II est répartie entre les communes contributrices en fonction de leur population, multipliée par l’écart relatif entre l’indice de la commune, d’une part, et 110 % de l’indice moyen des communes, d’autre part. La population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

Pour chaque commune contributrice, la contribution ne peut excéder 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement, minorées des atténuations de produits, des recettes exceptionnelles et du produit des mises à disposition de personnels facturées dans le cadre d’une mutualisation de services entre l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre et ses communes membres, telles que constatées au 1er janvier de l’année dans les derniers comptes de gestion disponibles. Pour les communes membres de la métropole du Grand Paris, les recettes réelles de fonctionnement sont en outre diminuées d’un montant correspondant à la dotation individuelle versée au fonds de compensation des charges territoriales en application du H du XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, telle que constatée au 1er janvier de l’année de répartition dans les derniers comptes de gestion disponibles.

Lorsque la contribution calculée pour une commune excède ce plafond ou est inférieure à 1 000 euros, la différence est répartie entre les autres communes contributrices selon les modalités définies au présent C.

La contribution calculée chaque année afin d’atteindre la moitié du montant défini en application du A du présent II est répartie entre les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre en fonction de leur population, multipliée par l’écart relatif entre l’indice de l’établissement, d’une part, et 110 % de l’indice moyen des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, d’autre part. La population prise en compte est celle résultant des conditions prévues à l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales.

Pour chaque établissement public de coopération intercommunale contributeur, la contribution ne peut excéder 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement, minorées des atténuations de produits et des recettes exceptionnelles, telles que constatées au 1er janvier de l’année de répartition dans les derniers comptes de gestion disponibles.

Lorsque, pour un établissement public de coopération intercommunale, le montant de la contribution excède ce plafond, la différence est répartie entre les autres établissements contributeurs selon les modalités définies au présent C.

III. – A. La deuxième contribution porte sur les ressources fiscales des départements, de la Ville de Paris, de la métropole de Lyon, de la collectivité de Corse et des collectivités territoriales de Guyane et de Martinique. Le montant de cette contribution correspond à la moyenne des produits suivants :

1° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le montant des recettes réelles de fonctionnement des départements mentionnés au présent A et, d’autre part, le montant total des recettes réelles de fonctionnement des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

2° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le taux d’épargne brute moyen des départements mentionnés au présent A et, d’autre part, la somme des taux d’épargne brute moyens des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

B. Contribuent au dispositif mentionné au I au titre du A du présent III les collectivités de fragilité sociale, calculé dans les conditions prévues aux 2 et 3 du I de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, est inférieur ou égal à l’indice médian.

La contribution calculée afin d’atteindre le montant défini en application du A du présent III est répartie entre les collectivités contributrices en fonction de leur population, multipliée en fonction de leur population, telle que définie au premier alinéa de l’article L. 3334-2 du code général des collectivités territoriales, multipliée par l’écart relatif entre l’indice de fragilité sociale médian de l’ensemble des collectivités et leur indice de fragilité sociale.

La contribution de chaque collectivité ne peut excéder 2 % des recettes réelles de fonctionnement de son budget principal, constatées dans le compte de gestion afférent au pénultième exercice. Pour la Ville de Paris, la collectivité de Corse, la métropole de Lyon, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, ces recettes sont affectées, respectivement, d’un coefficient de 29,13 %, 43,44 %, 55,45 %, 79,82 % et 81,58 %.

Lorsque, pour une collectivité, le montant de la contribution excède ce plafond, la différence est répartie entre les autres collectivités contributrices selon les modalités définies au présent C.

IV. – A. La troisième contribution porte sur les ressources fiscales des régions, de la collectivité de Corse et des collectivités territoriales de Guyane et de Martinique. Le montant de cette contribution correspond à la moyenne des produits suivants :

1° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le montant des recettes réelles de fonctionnement des collectivités mentionnées au présent A et, d’autre part, le montant total des recettes réelles de fonctionnement des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

2° Le produit :

a) Du montant mentionné au premier alinéa du I du présent article ;

b) Du rapport entre, d’une part, le taux d’épargne brute moyen des collectivités mentionnées au présent A et, d’autre part, la somme des taux d’épargne brute moyens des collectivités et établissements mentionnés aux A des II, III et IV du présent article.

B. La contribution calculée afin d’atteindre le montant défini en application du A du présent IV est répartie dans les conditions prévues au II de l’article L. 4332-9 du code général des collectivités territoriales, sans que le prélèvement de chaque collectivité ne puisse dépasser 2% des recettes réelles de fonctionnement de son budget principal, constatées dans le compte de gestion afférent au pénultième exercice. Pour la collectivité de Corse, la collectivité territoriale de Guyane et la collectivité territoriale de Martinique, ces recettes sont affectées, respectivement, d’un coefficient de 56,56 %, 20,18 % et 18,42 %.

Lorsque, pour une collectivité, le montant de la contribution excède ce plafond, la différence est répartie entre les autres collectivités contributrices selon les modalités définies au présent C.

V. – La contribution est notifiée par arrêté des ministres chargés du budget et des collectivités territoriales publié au Journal official, qui précise le montant prélevé par collectivité et par groupement.

Il est imputé sur le montant des douzièmes de fiscalité prévus aux articles L. 2332-2, L. 3332-1-1 et L. 4331-2-1 du code général des collectivités territoriales, mensuellement à compter de la date de notification.

VI. – Le produit des contributions mentionnées aux II à IV est mis en réserve.

VII. – A. Le produit de la contribution mentionnée au II est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours, aux communes et aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre mentionnés au A du même II. Le reversement effectué chaque année est réparti, pour 10 % de son montant, au fonds mentionné à l’article L. 2336-1 du code général des collectivités territoriales et, pour le solde, aux communes et établissements contributeurs au prorata de leur contribution.

B. Le produit de la contribution mentionnée au III est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours, aux départements mentionnés au A du même III. Le reversement effectué chaque année est réparti, pour 10 % de son montant, au fonds mentionné à l’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales et, pour le solde, aux départements contributeurs au prorata de leur contribution.

C. Le produit de la contribution mentionnée au IV est reversé, les trois années suivant sa mise en réserve, à hauteur d’un tiers par année et dans la limite du montant du produit de la contribution pour l’année en cours, aux collectivités mentionnées au A du même IV. Le reversement effectué chaque année est réparti, pour 10 % de son montant, au fonds mentionné à l’article L. 4332-9 du code général des collectivités territoriales et, pour le solde, aux collectivités contributrices au prorata de leur contribution.

D. Les attributions individuelles au titre de ces reversements sont notifiées annuellement aux collectivités et à leurs groupements par arrêté des ministres chargés du budget et des collectivités territoriales publié au Journal officiel.

Les reversements sont réalisés mensuellement à compter de la date de notification.

VIII. – Le chapitre VI du titre III du livre III de la deuxième partie du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le II de l’article L. 2336-1 est ainsi modifié :

a) La dernière phrase du 1 est complétée par les mots : « , avant abondement dans les conditions définies aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-        du       décembre 2024 de finances pour 2025. » ;

b) Le 2 est abrogé ;

2° Au début du I de l’article L. 2336-3, sont ajoutés les mots : « Avant abondement dans les conditions définies aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-  du        décembre 2024 de finances pour 2025, » ;

IX. – La première phrase du deuxième alinéa du I de l’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales est complétée par les mots : « , ainsi que par l’abondement déterminé dans les conditions prévues aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-        du        décembre 2024 de finances pour 2025. ».

X. – L’article L. 4332-9 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa du II est complétée par les mots : « , ainsi que par l’abondement déterminé dans les conditions prévues aux VII et VIII de l’article 65 de la loi n° 2024-   du        décembre 2024 de finances pour 2025. ».

2° Le III est ainsi modifié :

a) A la première phrase, les mots : « sommes prélevées en application du II » sont remplacés par les mots : « ressources du fonds » et le mot : « même » est supprimé.

b) A la seconde phrase, les mots : « les sommes » sont remplacés par les mots : « ces ressources ».

XI. – A. La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales des II à IV et des VII à VIII du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

B. La perte de recettes résultant pour l’État du A du présent XII est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise, en proposant un dispositif identique à celui adopté par la commission des finances à l’initiative de son rapporteur spécial, Stéphane Sautarel, à créer un nouveau mécanisme de mise à contribution des collectivités territoriales au redressement des finances publiques, en remplacement du fonds de réserve – dont la suppression est parallèlement proposée.

En effet, les collectivités territoriales, dont la bonne gestion n’est plus à prouver, doivent participer à l’effort de redressement des finances publiques, même si cette participation doit être réduite à 2 milliards d’euros sur les 5 milliards d’euros initialement demandés par le Gouvernement dans le projet de loi de finances pour 2025.

Cet amendement prévoit ainsi un dispositif nouveau, qui n’opère aucun prélèvement de ressources au profit de l’État mais vise uniquement à lisser dans le temps les recettes des collectivités territoriales qui sont en mesure de contribuer au redressement des comptes publics.

La contribution au titre de ce dispositif serait de 1 milliard d’euros en 2025, répartie entre le bloc communal, les départements et les régions en tenant compte du niveau des recettes de chaque catégorie de collectivités mais aussi de leurs situations financières relatives, mesurées par leur taux d’épargne brute moyen. Il est en effet nécessaire de prendre en compte, notamment, la situation globalement très dégradée des départements.

Au sein de chaque catégorie de collectivités, la contribution serait répartie entre celles dont les capacités contributives sont les plus importantes au regard de leur population, de leur potentiel financier par habitant et de leur revenu par habitant, de manière progressive afin d’éviter tout effet de seuil.

Dans tous les cas, aucune collectivité ne contribuerait au-delà de 2 % de ses recettes réelles de fonctionnement.

Enfin, ce dispositif permet très largement de reverser les sommes mises en réserve aux collectivités contributrices, mais ménage une marge de péréquation si certaines collectivités souhaitaient renforcer leurs liens de solidarité. Le comité des finances locales (CFL) resterait compétent uniquement pour majorer ou minorer la part de péréquation de chaque contribution, afin de tenir compte du souhait des collectivités exprimé en son sein.



NB :Rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au II-11





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-863

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

 

 

 

Concours spécifiques et administration

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

 

50 000 000

 

SOLDE

+ 50 000 000

+ 50 000 000

 

 

Objet

La dotation de continuité territoriale (DCT) est gelée depuis 2009. Le présent amendement vise à instaurer, pour l’année 2025, une dotation budgétaire exceptionnelle au profit de la Collectivité de Corse, identique à celle instituée par la loi n° 2022 1499 du 1er décembre 2022 de finances rectificative pour 2022 ainsi que par la loi n° 2023-1114 du 30 novembre 2023 de finances de fin de gestion pour 2023.

Les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 1 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme 122 de la mission « Relations avec les collectivités territoriales » sont majorés de +50 M€ pour la seule année 2025. Le versement de cette dotation sera effectué en deux fois : le second versement à hauteur de 50% dépendra de la réalisation d’opérations ou d’objectifs en matière de continuité de transports.

Cette dotation exceptionnelle a vocation à contribuer au financement des délégations de service public (DSP) maritime et aérienne et ainsi à soutenir le territoire au regard de son insularité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-225 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Tombé

MM. PARIGI et CAMBIER, Mme DEVÉSA, M. KERN et Mme Olivia RICHARD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

50 000 000

 

50 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

50 000 000

 

50 000 000

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement, vise à octroyer une dotation exceptionnelle de continuité territoriale de 50 millions d’euros à la collectivité de Corse afin de ne pas mettre à mal le service public de transport aérien et maritime de l’île.

Instaurée en 1991 pour financer la continuité territoriale entre la Corse et le continent, la DCT avait initialement été fixée à 125,8 millions d’euros en 1992, pour atteindre les 187 millions d’euros en 2008.

Pour rappel, depuis cette date, ladite enveloppe a été gelée à reverso des besoins des services publics qui ont quant à eux, considérablement évolué.

 Aussi, à ce jour, pour 2024, la perte de recettes due à l’absence d’indexation depuis 2008 est estimée à 53 millions d’euros.

La stagnation de cette dotation a donc conduit  à un déficit annuel mettant en péril la viabilité des services de transport maritime et aérien.

Il est impératif de noter que, de 2017 à 2024, le produit national de TVA a crû de 27%.

Si la DCT avait été indexée comme prévu par la loi de finances de 2017, son montant aurait atteint 239 millions d’euros en 2024, soit 52 millions d’euros de plus que le montant actuel.

Cette situation limite la capacité de la Collectivité de Corse à financer les services publics essentiels, aggravant ainsi les difficultés rencontrées par les résidents et les acteurs économiques locaux.

Pour faire face à cette crise budgétaire, le présent amendement entend abonder la DCT à hauteur de 50 millions d’euros pour la porter à 237 millions d’euros en valeur 2024.

- Indexer cette dotation sur un indice évolutif, tel qu’une fraction de TVA nationale, afin d’assurer un ajustement face à l’inflation et aux besoins croissants des services publics sans qu’il soit chaque année et comme dans les exercices budgétaires précédents besoin de demander une réévaluation.

Elle permettrait en outre, de mettre fin à la rupture d’égalité qu’induit ce gel entre la Corse et les autres régions métropolitaines, dont les structures de recettes sont nettement plus favorables grâce à des dispositifs similaires.

Pour ce faire, le présent amendement effectue les mouvements de crédits suivants : 

• augmentation de 50M€ d’euros en AE et CP sur l’action 05 du Programme 119 qui comprend les crédits de la DCT. 

• diminution de 50M€ en AE et CP de l’action 01 du programme 122.

 Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-975

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

2 170 030

 

2 170 030

 

Concours spécifiques et administration

 

 

 

 

TOTAL

2 170 030

 

2 170 030

 

SOLDE

+ 2 170 030

+ 2 170 030

Objet

Le présent amendement procède à divers ajustements des compensations financières versées aux collectivités territoriales ou à leurs groupements via la dotation générale de décentralisation (DGD) dont les crédits relèvent du programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements ». Il tire ainsi les conséquences de données nouvelles dont le Gouvernement ne disposait pas au moment du dépôt du projet de loi de finances, dans les domaines de compétences suivants :

 1)      S’agissant de l’ajustement de la compensation financière du transfert de compétences en matière de voirie à l’eurométropole de Strasbourg (EMS)

Les crédits de l’action n° 2 « Dotation générale de décentralisation des communes » du programme 119 constituent le vecteur financier du transfert de compétences en matière de voirie à l’eurométropole de Strasbourg en application de l’article 9 de la loi n° 2019-816 du 2 août 2019 relative aux compétences de la Collectivité européenne d'Alsace (CEA).

L’article 6 de la loi n° 2019-816 précitée prévoit le transfert du réseau routier national non concédé sur le territoire de l’eurométropole de Strasbourg (EMS) de l’État à cette métropole.

En application du quatrième alinéa de l’article 72-2 de la Constitution, la loi relative aux compétences de la CEA prévoit à son article 9 que « les transferts de compétences à titre définitif et ayant pour conséquence d'accroître les charges de la Collectivité européenne d'Alsace et de l'eurométropole de Strasbourg ouvrent droit à une compensation financière ».

Conformément à la loi précitée, les ressources attribuées au titre de cette compensation sont équivalentes aux dépenses consacrées, à la date du transfert, par l'État à l'exercice des compétences transférées, diminuées du montant des éventuelles réductions brutes de charges ou des augmentations de ressources entraînées par les transferts.

Les modalités de ce transfert de service ont été précisées par le décret n° 2021-1346 du 15 octobre 2021 relatif à la date et aux modalités de transfert définitif des services ou parties de service du ministère de la transition écologique exerçant les compétences transférées à la Collectivité européenne d’Alsace et à l’eurométropole de Strasbourg.

Par ailleurs, conformément à l’article 83 de la loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, dite loi MAPTAM, le droit d’option dont bénéficient les agents de l’Etat mis à disposition de l’EMS a pris fin le 15 octobre 2023. Le transfert ou le détachement sans limitation des derniers agents sera effectif au 1er janvier 2025.

En conséquence, la loi de finances pour 2025 doit prendre en compte les derniers ajustements du droit à compensation devant être versé à l’EMS.

Le droit à compensation de l’EMS doit être majoré en 2025 de 967 474 €, dont 820 294 € à titre pérenne et 147 180 € à titre non pérenne.

La majoration pérenne de 820 294 € se décompose comme suit :

·         la compensation des emplois devenus vacants entre le 1er septembre 2023 et le 15 octobre 2023, à hauteur de 186 324 € ;

·         la compensation des personnels ayant exercé leur droit d’option entre le 1er septembre 2023 et le 15 octobre 2023, à hauteur de 401 269 € ;

·         la compensation des agents détachés d’office après le 15 octobre 2023, à hauteur de 96 984 € ;

·         la compensation des emplois dits « disparus », c’est-à-dire le différentiel entre les emplois occupés au 31 décembre 2018 et le 31 décembre 2020, conformément aux dispositions de l’article 8 de la loi CEA, à hauteur de 188 322 € ;

·         une minoration de 52 605 € en raison d’une erreur de comptabilisation des comptes épargne temps (CET) des agents en loi de finances pour 2023.

La majoration non-pérenne de 147 180 € se décompose comme suit :

·         la prise en compte au prorata temporis des emplois devenus vacants entre le 1er septembre 2023 et le 15 octobre 2023 pour 199 785 € ;

·         une minoration de 52 605 € en raison d’un trop-perçu au titre de la compensation des CET en 2024.

Ce droit à compensation a été présenté devant la commission consultative sur l’évaluation des charges (CCEC) lors de sa séance du 4 novembre 2024 et a reçu un avis favorable à l’unanimité des membres de l’instance. Conformément aux dispositions prévues à l’article L. 1614-3 du code général des collectivités territoriales (CGCT), il fera prochainement l’objet d’un arrêté interministériel qui viendra définitivement en fixer le montant. 

L’inscription de ces crédits nouveaux est gagée par la minoration à due concurrence des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de la mission « Écologie, développement et mobilités durables ».

 

2)      S’agissant de la compensation financière du transfert de compétences en matière de voirie aux métropoles et à la Métropole de Lyon

Les crédits de l’action n° 2 « Dotation générale de décentralisation des communes » du programme 119 constituent le vecteur financier de la compensation du transfert de compétences en matière de voirie aux métropoles et à la métropole de Lyon en application de l’article 150 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022 relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l'action publique locale, dite loi « 3DS ». Par cet amendement, la loi de finances pour 2025 prend en compte deux modifications :

·         la compensation définitive du transfert des charges d’investissement et de fonctionnement (hors services) ;

·         la première phase de compensation aux métropoles du transfert de services.

  

2.1) Ajustement relatif à la compensation définitive du transfert des charges d’investissement et de fonctionnement (hors services)

L’article 38 de loi n° 2022-217 précitée prévoit le transfert d’autoroutes, routes ou portions de voies non concédées relevant du domaine routier national aux départements, à la métropole de Lyon et aux métropoles de droit commun.

En application du quatrième alinéa de l’article 72-2 de la Constitution, la loi 3DS prévoit en son article 150 que « les transferts de compétences à titre définitif qui ont pour conséquence d'accroître les charges des collectivités territoriales ou de leurs groupements ouvrent droit à une compensation financière, dans les conditions fixées aux articles L. 1614-1, L. 1614-2, L. 1614-3 et L. 1614-4 à L. 1614-7 du code général des collectivités territoriales ».

Conformément à l’article 150 de la loi précitée, les ressources attribuées au titre de cette compensation sont équivalentes aux dépenses consacrées, à la date du transfert, par l'État à l'exercice des compétences transférées, diminuées du montant des éventuelles réductions brutes de charges ou des augmentations de ressources entraînées par le transfert.

Les modalités de calcul du droit à compensation ont par la suite été précisées par le décret n° 2022-1709 du 29 décembre 2022 relatif à la compensation financière des transferts de compétences résultant de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022, et le décret n° 2023-455 du 12 juin 2023 relatif aux modalités de calcul de compensation financière des transferts de compétences résultant des articles 38 et 40 de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022.

A cet effet, le droit à compensation des charges d'investissement transférées est égal à la moyenne des dépenses actualisées, hors taxes et hors fonds de concours autres que ceux en provenance de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), constatées sur une période de cinq ans précédant le transfert des compétences.

Le droit à compensation des charges de fonctionnement transférées est égal à la moyenne des dépenses actualisées, hors taxes pour les dépenses éligibles au fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée, constatées sur une période de trois ans précédant le transfert des compétences.

Un droit à compensation provisionnel de 2 657 725 € a été inscrit en loi de finances pour 2024 sur l’action n° 2 du programme 119.

Les données définitives relatives aux dépenses exposées par l’État au titre de l’année 2023, ainsi que sur l’état du patrimoine routier transféré étant à présent connues, la loi de finances pour 2025 procède à l’ajustement des crédits budgétaires revenant aux métropoles bénéficiaires de ce transfert afin d’intégrer le droit à compensation définitif au titre du transfert des dépenses d’investissement et de fonctionnement (hors services).

Ce droit à compensation définitif, d’un montant de 2 725 883 € (dont 114 078 € au bénéfice de la métropole de Lyon et 2 611 805 € au profit de la métropole de Dijon), a été présenté devant la Commission consultative sur l’évaluation des charges, lors de sa séance du 4 novembre 2024, et a reçu un avis favorable de l’instance. Il sera prochainement fixé par un arrêté interministériel conformément aux dispositions prévues par l’article 1614-3 du code général des collectivités territoriales.

En conséquence, cet amendement vient majorer de manière pérenne les crédits de la dotation générale de décentralisation à hauteur de 68 158 € afin de prendre en compte l’ajustement budgétaire résultant du calcul du droit à compensation définitif de ce transfert.

En outre, dans le but de prendre en compte le différentiel entre le droit à compensation provisionnel prévu en loi de finances pour 2024 et le droit à compensation définitif inscrit en loi de finances pour 2025, cet amendement procède également à un versement non pérenne de 68 158 € au titre de l’année 2024.

L’ouverture de ces crédits est gagée par la minoration pour un montant identique des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de la mission « Écologie, développement et mobilités durables ».

2.2)            Ajustement relatif à la compensation provisionnelle du transfert des services assurant la gestion des routes

Concomitamment au transfert des équipement, l’article 151 de la loi 3DS prévoit que les services ou parties de service chargés de la mise en œuvre des compétences de l’État soient transférées à la métropole de Lyon et aux métropoles selon les modalités prévues aux articles 80 et 81 de la loi MAPTAM susmentionnée.

Les modalités de transfert des services intervenu au 1er novembre 2024, ont été précisées par le décret n° 2024-544 du 13 juin 2024 relatif à la date et aux modalités de transfert définitif à certains départements et métropoles des services ou parties de service de l’État exerçant les compétences de l’État en matière routière qui leur sont transférées.

Conformément aux articles 80 et suivants de la loi MAPTAM le transfert des agents de l’État ouvre droit à une compensation financière au bénéfice des métropoles de Lyon et Dijon. Ainsi, afin de prendre en compte les ajustements pérenne et non pérenne relatifs à la compensation des transferts des services de l’État versée aux départements, les crédits budgétaires inscrits à l’action n° 2 du programme 119 doivent être majorés à hauteur de 749 484 €, dont 612 156 € à titre pérenne et 146 553 € à titre non pérenne.

La majoration pérenne de 612 156 € se décompose comme suit :

·         la compensation financière des dépenses de fonctionnement associées aux services (dit coûts du « sac à dos ») à hauteur de 93 968 € ;

·         la valorisation des vacations à hauteur de 1 295 € ;

·         la compensation des fractions d’emplois à hauteur de + 339 424 € ;

·         la compensation d’emplois devenus vacants intermédiaires entre le 1er janvier 2024 et le 31 août 2023 à hauteur de 68 370 € ;

·         la compensation des indemnités de service fait (ISF) pour 106 195 € ;

·         la compensation de la protection sociale complémentaire (PSC) pour 2 904 € ;

La majoration non-pérenne de 146 553 € se décompose comme suit :       

·         la valorisation au prorata temporis du temps de vacance des emplois devenus vacants intermédiaires entre le 1er janvier 2024 et le 31 août 2024 à hauteur de 56 405 € ;

·         la compensation des fractions d’emplois au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 56 571 € ;

·         la compensation des indemnités de service fait (ISF) au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 17 699 € ;

·         la compensation des vacations au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 216 € ;

·         la compensation financière des dépenses de fonctionnement associées aux services (dit coûts du « sac à dos ») au titre des mois de novembre et décembre 2024 à hauteur de 15 662 € ;

Le montant définitif de cette compensation sera fixé par un arrêté conjoint du ministre chargé de l’intérieur et du ministre chargé du budget après avis de la commission consultative d’évaluation des charges, conformément aux dispositions prévues à l’article L. 1614-3 du code général des collectivités territoriales.

L’ouverture de ces crédits est gagée par la minoration à due concurrence des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de la mission « Écologie, développement et mobilités durables ».

 

3)      S’agissant de l’ajustement de la compensation financière versée aux départements en application de la loi n° 85-1098 du 11 octobre 1985

Les crédits de l’action n° 4 « Dotation générale de décentralisation des départements » du programme 119 constituent le vecteur financier de la compensation financière versée aux départements en application des dispositions prévues aux articles 6 et 7 de la loi n° 85-1098 du 11 octobre 1985 relative à la prise en charge par l’État, les départements et les régions des dépenses de personnel, de fonctionnement et d’équipement des services placés sous leur autorité. Ces dispositions fixent les modalités financières du partage de services opéré lors de l’acte I de la décentralisation.

Il résulte des actualisations annuelles de ces partages de services et notamment de la cessation d’activité d’un agent territorial au 1er avril 2024, jusqu’alors mis à disposition de l’État, les ajustements suivants de la compensation financière :

-          à titre pérenne, il convient de minorer le montant des crédits de l’action n° 4 de 48 347 € ;

-          à titre non pérenne, et pour la seule année 2025, le montant de crédits de l’action n° 4 est majoré de 134 408 €.

Pour 2025, il en résulte une variation nette du montant de la DGD des départements s’élevant à 86 061 €.

 

4)      S’agissant de l’ajustement de la compensation financière versée aux collectivités territoriales et à leurs groupements au titre de la compensation du transfert des ports maritimes

Les crédits de l’action n° 6 « Dotation générale de décentralisation – Concours particuliers – Concours Ports maritimes » du programme 119 constituent le vecteur financier de la compensation financière versée aux collectivités territoriales et à leurs groupements au titre du transfert des ports d'intérêt nationaux en application de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales, dite loi « LRL ». 

Le personnel de l’État a été transféré aux collectivités et groupements bénéficiaires du transfert au 1er janvier 2008 conformément au décret n° 2007-1616 du 15 novembre 2007. Toutefois, des ajustements annuels de compensation des transferts de services peuvent intervenir, notamment lorsque des emplois occupés antérieurement par des agents de l’État mis à disposition des collectivités ou de leurs groupements deviennent vacants.

Au cours de l’année 2024, trois agents jusqu’à présent mis à disposition par l’État aux collectivités bénéficiaires du transfert sont devenus vacants. En conséquence, plusieurs ajustements de compensation financière, pour un montant total de 221 470 €, doivent être réalisés en loi de finances pour 2025 :

-          à titre pérenne, il convient de majorer le montant des crédits de l’action n° 6 de 109 218 € ;

-          à titre non pérenne, et pour la seule année 2025, le montant de crédits de l’action n° 6 est majoré de 112 252 € afin de prendre en compte au prorata temporis le temps de vacance des emplois précités.

L’ouverture de crédits par le présent amendement à hauteur de 2 170 030 € en autorisations d'engagement et en crédits de paiement sur le programme "Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements" est gagée par la minoration à due concurrence des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de la mission « Écologie, développement et mobilités durables ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-786 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ZIANE, Mme NARASSIGUIN, M. DEVINAZ, Mme DANIEL et MM. BOURGI, MÉRILLOU, ROS, PLA, CHANTREL et TISSOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

10 000 000

 

10 000 000

Concours spécifiques et administration

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel vise à alerter le gouvernement sur les conséquences financières des fusions de communes en matière de DGD, dotation générale de décentralisation.

En effet, le montant de la DGD allouée aux communes pré-fusion apparaît très souvent largement insuffisant afin de faire face tant aux défis organisationnels induits par cette création, qu’aux besoins citoyens renouvelés et renforcés par la croissance démographique dès lors instituée. 

En témoigne, exemple parmi tant d’autres, le cas de la commune déléguée de Pierrefitte-sur-Seine dans le département de Seine-Saint-Denis (93) à la suite de sa fusion avec la commune de Saint-Denis. 

La commune déléguée ainsi constituée en lieu et place de l’ancienne commune représente plus de 30 000 habitants et 11 000 logements dont plus de 3 500 pavillons et n’est pas dotée d’un service communal d’hygiène et de santé (SCHS). Cela étant le cas pour la ville de Saint-Denis, la fusion va entrainer la mise en place de cette politique sur le territoire de Pierrefitte-sur-Seine mais sans que les financements au titre de la DGD ne soient prévus. 

À l’heure où le budget de fonctionnement prévisionnel de la commune nouvelle pour l’exercice des compétences de lutte contre l’habitat indigne, mission comprise au sein du SCHS, tend à atteindre 2 900 000 €, la DGD propre à cette entité territoriale se porte toujours à 731 000 €. Les chiffres sont donc ici éloquents avec un reste à charge des finances locales de près de 2,2 M€, la prise en charge par l’État s’établissant au quart de la dépense réelle. 

Une adaptation rapide et nécessaire, tant du montant global que du mode de répartition, de cet outil qu’est la DGD apparaît aujourd’hui indispensable à la pérennité du principe de décentralisation, socle de notre modèle républicain. 

Tel est l’objet du présent amendement d’appel visant à permettre au gouvernement de préciser sa volonté en la matière.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 10 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 01 « Soutien aux projets des communes et groupements de communes » du programme n° 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements ».

Il ouvre en contrepartie 10 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme 122 « Concours spécifiques et administration ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 119 et invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.





NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-864

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

55 000 000

 

55 000 000 

Concours spécifiques et administration

 

 

 

 

TOTAL

 

55 000 000

 

55 000 000 

SOLDE

- 55 000 000

- 55 000 000 

 

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Relations avec les collectivités territoriales ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » à hauteur de 55,0 M€ en AE.
Il en résulte un total d’annulations de 55,0 M€ en AE à l’intérieur de la réserve prévisionnelle ; le montant de crédits à déléguer aux collectivités au titre de la DSIL et de la DETR étant préservé pour 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-912 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT, DELAHAYE et DELCROS, Mme JACQUEMET, M. LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

55 000 000

 

 

Concours spécifiques et administration

 

 

 

 

TOTAL

 

55 000 000

 

 

SOLDE

- 55 000 000

 

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Relations avec les collectivités territoriales ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » à hauteur de 55,0 M€ en AE.

Il en résulte un total d’annulations de 55,0 M€ en AE à l’intérieur de la réserve prévisionnelle ; le montant de crédits à déléguer aux collectivités au titre de la DSIL et de la DETR étant préservé pour 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-915 rect.

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, MM. FARGEOT, DELAHAYE et DELCROS et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

 

 

 

Concours spécifiques et administration

 

30 037

 

29 987

TOTAL

 

30 037

 

29 987

SOLDE

- 30 037

- 29 987

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 30 037 € en autorisations d’engagement (AE) et de 29 987 € en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention sur l’action 04 « Dotations Outre-Mer » du programme 122 – Concours spécifiques et administration (à hauteur de 30 037€ en AE et 29 987€ en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-242

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

19 000 000

 

19 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

19 000 000

 

19 000 000

TOTAL

19 000 000

19 000 000

19 000 000

19 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revaloriser la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) de 2025 à hauteur de l’évolution de l'inflation pour 2024, soit + 1,8 %.

Dans le contexte actuel de crise économique sans précédent et de l'effort important qui leur est demandé par le gouvernement, il est indispensable que les collectivités territoriales, particulièrement les plus rurales, soient en mesure d’assurer la continuité de leurs services publics en préservant leurs capacités d'investissement de de fonctionnement.

Ainsi, le présent amendement prévoit d'abonder les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, d'un montant de 19 000 000d'euros pour l'action n° 01  : "Soutien aux projets des communes et groupements de communes" du programme n° 119 : "Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements" et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, pour l'action n° 04: "Dotations Outre-Mer" du programme n° 122 : "Concours spécifiques et administration". En cas d'adoption de l'amendement, l'auteur demande au gouvernement d'abonder, à due concurrence, le programme sur lequel les crédits sont prélevés. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-265 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, MM. CABANEL, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GROSVALET et MASSET et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Administration territoriale de l’État

dont titre 2

18 828 000

 

18 828 000

 

Vie politique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur

dont titre 2

 

18 828 000

 

18 828 000

TOTAL

18 828 000

18 828 000

18 828 000

18 828 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement prévoit en 2025 de revaloriser la dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR), à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’inflation, soit + 1,8 %.
Pour cela, il propose d’abonder l'action 01 "Soutien aux projets des communes et groupements de communes" du programme 119 de 18 828 000€ en AE et en CP. Seraient diminués d’autant les crédits de l’action 01 "Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales" du programme 122.
Les règles de recevabilité budgétaire obligent à gager cette proposition via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission, mais le groupe défend la levée du gage par le  Gouvernement, souhaitant la pérennité des autres dispositions de cette mission. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1058

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

10 000 000

 

10 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

21 000 communes, contre 12 000 auparavant, doivent s'être dotées d'un plan communal de sauvegarde à la mi-2024. Et leurs EPCI ont l'obligation d'en rédiger un avant fin 2026.

Or, comme l'a montré la mission d'information sur la sécurité civile, la réalisation de ces plans est parfois complexes : "Les élus de communes rurales ont également alerté la mission d’information sur le manque de ressources humaines comme techniques à l’échelle de la commune pour la réalisation du plan communal de sauvegarde, obligeant certaines communes à déléguer ces missions à des prestataires externes. Beaucoup d’élus locaux souhaiteraient ainsi pouvoir bénéficier d’un accompagnement plus poussé de l’État en matière d’ingénierie, afin de pouvoir être plus à même de développer ces outils par eux-mêmes. De même, les exercices anti-incendie représentent un coût difficilement pris en charge par les collectivités, alors que leur utilité dans la lutte contre les feux de forêt est avérée."

C'est pourquoi cette mission d'information recommandait d'inclure dans la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) une ligne budgétaire dédiée au financement des plans communaux de sauvegarde.

Si la plupart des départements mettent en avant un taux de couverture autour de 75-80%, à ce jour, de nombreuses communes, souvent les plus petites, avec le moins de moyens, sont encore dépourvues de plans communaux de sauvegarde. Et ce, en dépit de la multiplication et de l'intensification des catastrophes naturelles. A cela s'ajoute que de nombreuses communes n’ont pas de PCS parce qu’il n’y a pas de risque identifié sur leur périmètre. Or, le changement climatique faisant émerger des vulnérabilités nouvelles, il est important que toutes les communes soient dotées de ces plans, et de prévoir de les accompagner pour les réaliser.

C'est pourquoi il est proposé de prévoir 10 millions d'euros, soit 100 000€ par département, pour la réalisation de ces plans.

Pour le respect des règles de recevabilité financière, cet amendement propose : 

- Une augmentation de 10 millions d'euros, en AE et en CP, de l'action 01 « Soutien aux projets des communes et groupements de communes » du programme n° 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » ; 

- Une diminution de 10 millions d'euros, en AE et en CP, de l'action 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme n° 122 « Concours spécifiques et administration ».

Il est précisé qu’il n’est pas souhaité de baisser les crédits de ce programme. C’est pourquoi le Gouvernement est appelé à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-239

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

10 260 000

 

10 260 000

 

Concours spécifiques et administration

 

10 260 000

 

10 260 000

TOTAL

10 260 000

10 260 000

10 260 000

10 260 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revaloriser la dotation de soutien à l'investissement local (DSIL) de 2025 à hauteur de l’évolution de l'inflation pour 2024, soit + 1,8 %.

Dans le contexte actuel de crise économique sans précédent, il est indispensable que les collectivités territoriales soient en mesure d’assurer la continuité de leurs services publics en préservant leurs capacités d'investissement et de fonctionnement et ce en plein dans le cycle d'investissements lancés par les collectivités. 

Ainsi, le présent amendement prévoit d'abonder les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, d'un montant de 10 260 000 d'euros pour l'action n° 01 : "Soutien aux projets des communes et groupements de communes" du programme n° 119 : "Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements" et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, pour l'action n° 04 : "Dotations Outre-Mer" du programme n° 122 : "Concours spécifiques et administration". En cas d'adoption de l'amendement, il est demandé au Gouvernement d'abonder, à due concurrence, le programme sur lequel les crédits sont prélevés. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-264 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, MM. CABANEL, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. GROSVALET, Mme GUILLOTIN, M. MASSET et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

10 260 000

 

10 260 000

 

Concours spécifiques et administration

 

10 260 000

 

10 260 000

TOTAL

10 260 000

10 260 000

10 260 000

10 260 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’ajuster la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) en l’augmentant de 1,8 %, soit le taux d’inflation prévu pour 2025, afin de préserver la capacité d’investissement des collectivités territoriales.
Conformément à l’importance qu’il accorde à l’investissement local, le groupe RDSE défend fermement la préservation des capacités d’investissement des collectivités locales. L’augmentation de 1,8 % de la DSIL proposée ici, soit 10,26 millions d’euros supplémentaires, porterait l’enveloppe totale à 580,26 millions d’euros. In fine, cette revalorisation modeste permettrait aux collectivités de poursuivre leurs projets au bénéfice des territoires et des habitants.
Il est ainsi proposé de transférer 10 260 000 euros de l’action 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme 122 « Concours spécifiques et administration » vers l’action 01 « Soutien aux projets des communes et groupements de communes » du programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements », et nous invitons le Gouvernement à lever le gage car nous ne souhaitons pas réduire les dépenses d’autres collectivités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-7

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. SAUTAREL

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

10 000 000

 

10 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La dotation de soutien aux communes pour les aménités rurales est issue de la réforme globale de l’ancienne dotation de biodiversité opérée par le projet de loi de finances pour 2024. La nouvelle dotation dotée de 100 millions d’euros est destinée à toutes les communes rurales dont une partie significative du territoire comprend une aire protégée ou jouxte une aire marine protégée.

Grâce à cette réforme, le nombre de bénéficiaires de la dotation continue d’augmenter et est passé de 6 388 communes en 2023 à 8 921 communes en 2024. En outre, cette dotation permet de reconnaître l’importance du travail réalisé par les communes rurales dans les zones classées.

Elle gagnerait toutefois à être abondée pour mieux valoriser les charges de ruralité, supportées par les communes rurales, que constituent l’entretien des biens communs naturels sur le territoire français : eau, forêts, terres agricoles. Si ces charges constituent des investissements permettant de garantir la qualité de ces biens primordiaux pour l’ensemble de la population française, elles ne sont pas compensées et sont difficiles à supporter pour des communes particulièrement vulnérables sur le plan financier.

En conséquence, le présent amendement vise à doter ces communes de moyens supplémentaires pour accomplir leur mission, en augmentant les crédits de l’action 01 « soutien aux projets des communes et groupements de communes » du programme 119 « concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements ».

La hausse des dépenses proposée est gagée sur une baisse à due concurrence du programme 122 « concours spécifiques et administration » à l’action 01 « aides exceptionnelles aux collectivités territoriales ». Ce mouvement n’a pour unique objectif que de rendre l’amendement recevable en application des règles de recevabilité des amendements applicables en vertu de la loi organique n°2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-246

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. Jean-Michel ARNAUD

au nom de la commission des lois


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

10 000 000

 

10 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement tend à augmenter, en AE et en CP, de 10 millions d’euros les crédits ouverts au titre de la dotation de soutien aux communes pour les aménités rurales.

Cette dotation, réformée par la loi de finances initiale pour 2024, bénéficie actuellement d’une enveloppe de 100 millions d’euros en AE=CP, répartie entre les communes rurales dont une partie significative du territoire comprend une aire protégée ou jouxte une aire marine protégée. La réforme de 2024 a permis d’étendre le nombre de communes bénéficiaires de la dotation « aménités rurales » à 8 921, contre 6 388 en 2023.

Afin d’approfondir le soutien aux communes contribuant à la valorisation des espaces ruraux – qui bénéficient, dans leur grande diversité, à l’ensemble de la population –, le rapporteur propose de majorer de 10 % les crédits alloués à la dotation « aménités rurales ». L’amendement prévoit ainsi une augmentation de 10 millions d’euros (en AE et en CP) des crédits de l’action n° 1 (« soutien aux projets des communes et groupements de communes ») du programme 119 (« concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements »).

À seule fin d’assurer la recevabilité financière de l’amendement au regard des exigences de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances, l’amendement prévoit une baisse à due concurrence des crédits du programme 122.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-847 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. DELCROS, Mme VERMEILLET, M. CANÉVET, Mmes Nathalie GOULET, BILLON, ANTOINE, SAINT-PÉ et GACQUERRE, M. LEVI, Mmes de LA PROVÔTÉ, PERROT et LOISIER, M. CAMBIER, Mme SOLLOGOUB, MM. DUFFOURG et MENONVILLE, Mme ESPAGNAC et MM. CHASSEING, Louis VOGEL, ROUX, BITZ et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

10 000 000

 

10 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits alloués aux communes au titre de la dotation de soutien aux communes pour les aménités rurales

Cette dotation, créée en 2019, vise ainsi à reconnaître et valoriser les services environnementaux rendus par l'espace rural à l’ensemble de la société en termes de préservation des réservoirs de biodiversité, des puits de carbone, des paysages ainsi que de lutte contre le réchauffement climatique...

Pour mieux reconnaître ces services, la réforme de 2024 a prévu d'élargir le périmètre des communes éligibles (+40%), de réformer les modalités de répartition pour les rendre plus justes et de rehausser les crédits y étant consacrés.

Il apparaît que l'élargissement du nombre de communes éligibles au dispositif a conduit les montants à rester faibles, souvent 3000 euros par commune. Cet amendement propose ainsi d'augmenter les crédits alloués à cette dotation, afin de mieux rémunérer les services écosystémiques rendus par l'espace rural à l'ensemble du pays. 

Le présent amendement propose donc d’abonder de 10 millions d’euros en AE et en CP le programme « concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements ». Cette augmentation est gagée sur une diminution à due concurrence des crédits du programme « concours spécifiques et administration », en application de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-218 rect.

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. UZENAT, Michaël WEBER, ROIRON, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET, ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et CANALÈS, M. COZIC, Mme DANIEL, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FAGNEN, FÉRAUD, JACQUIN, JEANSANNETAS, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. LUREL, MARIE et MÉRILLOU, Mme NARASSIGUIN, MM. ROS, STANZIONE, TISSOT, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 500 000

 

3 500 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 500 000

 

3 500 000

TOTAL

3 500 000

3 500 000

3 500 000

3 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Pendant d'un amendement visant à augmenter le nombre de communes bénéficiaires de la dotation aménités rurales (amendement créant un article additionnel après l'article 61), le présent amendement vise à abonder le dispositif de 3,5 millions de crédits afin de compenser la hausse des communes bénéficiaires sans préjudice financier pour les communes précédemment éligibles aux dispositifs. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement abonde de 3 500 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement l'action n°1 « soutien aux projets des communes et groupements » du programme n° 119 « Concours financier aux collectivités territoriales et à leur groupement ». Il réduit en contrepartie du même montant l'action n°1 « aide exceptionnelle aux collectivités territoriales » du programme  n°122 "concours spécifique et administration".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 122 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-903 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD, M. FARGEOT, Mme SAINT-PÉ, M. DELCROS, Mme JACQUEMET, M. LONGEOT, Mme ROMAGNY et M. DUFFOURG


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

1 000 000

 

1 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

1 000 000

 

1 000 000

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à intégrer les périmètres de protection de captages d'eau A dans la dotation aux aménités rurales.

Ainsi, les crédits de l’action 01 « Soutien aux projets des communes et groupements de communes » du programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements », contenant la dotation de soutien aux communes pour les aménités rurales (ex-dotation biodiversité), sont majorés de 1 million d’euros en AE et CP. Pour assurer la recevabilité financière de l'amendement, les crédits de l'action 02 « Administration des relations avec les collectivités territoriales » du programme 122 « Concours spécifiques et administration » sont minorés à due concurrence.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1057 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 800 000

 

3 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 800 000

 

3 000 000

TOTAL

3 800 000

3 800 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires prévoit en 2025 de revaloriser la dotation de soutien à l'investissement des départements (DSID), à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC), soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

Le présent amendement propose d’abonder l'action 03 « Soutien aux projets des départements et des régions » du programme 119 de 3 814 200 en AE et en CP. Seraient diminués d’autant les crédits de l'action 02 « Administration des relations avec les collectivités territoriales » du programme 122.

Les règles de recevabilité budgétaire obligent à gager cette proposition via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission. Nous défendons néanmoins la levée du gage, souhaitant la pérennité des autres dispositions de cette mission. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-240

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 800 000

 

3 800 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 800 000

 

3 800 000

TOTAL

3 800 000

3 800 000

3 800 000

3 800 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement prévoit en 2025 de revaloriser la Dotation de soutien à l'investissement des départements (DSID), à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

La stagnation de la DSID est à exclure si l’on veut soutenir les budgets des Départements, afin qu’ils puissent accompagner les habitants tout en préservant le financement des investissements locaux.

 Le présent amendement propose d’abonder l'action 03 « Soutien aux projets des départements et des régions » du programme 119 de 3,8 millions (AE) et 3 millions (CP). Seraient diminués d’autant les crédits de l'action 02 « Administration des relations avec les collectivités territoriales » du programme 122.  

Les règles de recevabilité budgétaire obligent à gager cette proposition via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission. L'auteur demande au gouvernement d'abonder, à due concurrence, le programme sur lequel les crédits sont prélevés. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-599 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BAZIN, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. POINTEREAU, PERNOT et PELLEVAT, Mmes BELRHITI, RICHER, MULLER-BRONN, JOSEPH, DREXLER, Pauline MARTIN et Valérie BOYER, MM. MILON, REYNAUD, ANGLARS, Paul VIDAL, Daniel LAURENT et GENET, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. DUMOULIN, CADEC, BRISSON, Jean-Baptiste BLANC, KHALIFÉ, DAUBRESSE et CAMBON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 800 000

 

3 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 800 000

 

3 000 000

TOTAL

3 800 000

3 800 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement prévoit en 2025 de revaloriser la Dotation de soutien à l'investissement des départements (DSID), à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF). 

La stagnation de la DSID n’est pas soutenable si l’on veut soutenir les budgets des Départements, afin qu’ils puissent accompagner les citoyens tout en préservant le financement des investissements locaux. 

Cette non-indexation de la DSID s’ajouterait à celle de la DGF, qui a déjà « coûté » aux Départements près de 1,5 milliard d’euros depuis 2022.

Le présent amendement propose d’abonder l'action 03 « Soutien aux projets des départements et des régions » du programme 119 de 3,8 millions (AE) et 3 millions (CP). Seraient diminués d’autant les crédits de l'action 02 « Administration des relations avec les collectivités territoriales » du programme 122.  

Les règles de recevabilité budgétaire obligent à gager cette proposition via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission. L’auteur de cet amendement défend néanmoins la levée du gage, souhaitant la pérennité des autres dispositions de cette mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-745

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 800 000

 

3 800 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 800 000

 

3 800 000

TOTAL

3 800 000

3 800 000

3 800 000

3 800 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement du groupe SER, prévoit en 2025 de revaloriser la Dotation de soutien à l'investissement des départements (DSID), à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

La stagnation de la DSID n’est pas soutenable si l’on veut soutenir les budgets des Départements, afin qu’ils puissent accompagner les citoyens tout en préservant le financement des investissements locaux.

Cette non-indexation de la DSID s’ajouterait à celle de la DGF, qui a déjà « coûté » aux Départements près de 1,5 milliard d’euros depuis 2022.

Le présent amendement propose d’abonder l'action 03 « Soutien aux projets des départements et des régions » du programme 119 de 3,8 millions (AE) et 3 millions (CP). Seraient diminués d’autant les crédits de l'action 02 « Administration des relations avec les collectivités territoriales » du programme 122. 

Les règles de recevabilité budgétaire obligent à gager cette proposition via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission. L’auteur de cet amendement défend néanmoins la levée du gage, souhaitant la pérennité des autres dispositions de cette mission.

Cet amendement a été préparé avec le concours d'une association d'élus. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-790 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mme ANTOINE et MM. FOUASSIN, Jean Pierre VOGEL et CHASSEING


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 800 000

 

3 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 800 000

 

3 000 000

TOTAL

3 800 000

3 800 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement propose de revaloriser la Dotation de soutien à l'investissement des départements (DSID), à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) pour 2025, soit + 1,8 % (estimation du présent PLF).

La stagnation de la DSID n’est pas soutenable si l’on veut soutenir les budgets des Départements, afin qu’ils puissent accompagner les citoyens tout en préservant le financement des investissements locaux.

Cette non-indexation de la DSID s’ajouterait à celle de la DGF, qui a déjà « coûté » aux Départements près de 1,5 milliard d’euros depuis 2022.

Le présent amendement propose d’abonder l'action 03 « Soutien aux projets des départements et des régions » du programme 119 de 3,8 millions (AE) et 3 millions (CP). Seraient diminués d’autant les crédits de l'action 02 « Administration des relations avec les collectivités territoriales » du programme 122, pour des raisons de recevabilité budgétaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-930

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 800 000

 

3 800 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 800 000

 

3 800 000

TOTAL

3 800 000

3 800 000

3 800 000

3 800 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent indexer sur l’inflation la Dotation de soutien à l'investissement des départements (DSID), à hauteur de l’évolution prévisionnelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) inscrite dans ce projet de loi de finances pour 2025, soit + 1,8 %.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement propose d’abonder l'action 03 « Soutien aux projets des départements et des régions » du programme 119 de 3,8 millions (AE) et 3 millions (CP) mais qu’en contrepartie seraient diminués d’autant les crédits de l'action 02 « Administration des relations avec les collectivités territoriales » du programme 122. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-752

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NARASSIGUIN, M. KANNER, Mme ARTIGALAS, MM. TEMAL et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mme MONIER, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

250 000 000

 

250 000 000

Concours spécifiques et administration

250 000 000

 

250 000 000

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement de repli vise à créer un fonds exceptionnel d’aide aux collectivités territoriales de Nouvelle-Calédonie, doté de 250M€ en 2025. 

La situation économique, sociale et institutionnelle en Nouvelle-Calédonie est particulièrement inquiétante. Depuis les mouvements et les exactions de mai dernier qui font suite au passage sans consensus du projet de réforme constitutionnelle de « dégel » des listes électorales pour les élections provinciales, la situation y est dramatique et demeure fragile. 

Selon l’institut de la statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie, au moins 6 000 emplois ont été détruits et un tiers des salariés du secteur privé sont en situation de chômage partiel.

Le Gouvernement calédonien a estimé que le coût des événements de mai a coûté au moins 2,2 milliards d’euros. Le montant des dégâts matériels est estimé à 15 à 30 % du PIB néo-calédonien. Malheureusement, les assureurs prennent en charge leurs assurés de manière très lente (- de 10 % à date) et beaucoup reste à reconstruire. Ces événements se cumulent avec la crise du secteur du nickel qui représente pourtant près d’un quart des emplois.

En outre, les dispositifs de protection temporaire de l’État comme la mise en place du chômage partiel vont s’interrompre en décembre 2024. Le risque d’effondrement de nombreuses entreprises est bien réel et le basculement de milliers de personnes vers le régime de droit commun du chômage risque d’accroître lourdement la précarité. Pire, la situation sociale et sanitaire mérite une réponse de toute urgence. La pénurie médicale est de plus en plus présente en plus d’une offre de transports qui reprend très timidement, voire demeure inexistante sur certaines îles.

La réponse du Gouvernement a été annoncée lors d’un déplacement du ministre chargé des Outre-mer en Nouvelle-Calédonie, pendant lequel il a annoncé un prêt garanti par l’État de 500 millions d’euros par l’Agence française de développement, auxquels s’ajouteront 170 millions d’euros supplémentaires lors des débats parlementaires. 

Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté le 28 août dernier un plan quinquennal de reconstruction, sollicitant 4,2 milliards d’euros sur 5 ans pour reconstruire l’archipel. En tout état de cause, le montant annoncé par le Gouvernement est insuffisant pour répondre à l’urgence de la situation. A défaut de l’adoption de nos autres amendements proposant un montant plus en phase avec ces besoins, nous proposons de mobiliser, a minima, 250M€ en 2025.

Ce fonds exceptionnel pour la réparation des dommages créés en Nouvelle-Calédonie sur le patrimoine des collectivités du territoire est pensé sur le modèle du fonds violences urbaines qui existe déjà au sein de l’action 01 du programme 122.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer de 250M€ en autorisations d’engagement et crédits de paiement les crédits de l’action 01 du programme 122 par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 01 du programme 119.

Naturellement et d’autant plus considérant la forte baisse du « fonds vert », nous n’avons pas pour intention de réduire plus encore les crédits dévolus au soutien à l’investissement des communes et en cas d’adoption nous souhaitons donc que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1061

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

250 000 000

 

250 000 000

Concours spécifiques et administration

250 000 000

 

250 000 000

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires a pour objet de créer un fonds exceptionnel pour la réparation des dommages créés en Nouvelle-Calédonie sur le patrimoine des collectivités. 

La victoire du non à l’indépendance lors du troisième et dernier référendum en décembre 2021 a ouvert une phase de grande incertitude pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie. Loin de permettre de dégager de solutions consensuelles, la consultation a renforcé et cristallisé les tensions entre Loyalistes et indépendantistes. Ces difficultés ont été accentuées dès 2021 par des décisions successives d’Emmanuel Macron. S’en est suivie une crise économique et sociale très forte, qui se poursuit encore aujourd’hui. 

Les dégâts matériels générés par cette crise sont estimés entre 1,5 et  2 milliards d’euros, et le territoire aurait perdu un quart de son PIB. Les émeutes auraient généré la perte de 6000 emplois, aggravant d’autant la baisse entamée de l’emploi en raison de la fermeture de l’entreprise KNS avant les évènements de mai dernier.

Le nombre d'entreprises ayant fait des demandes de chômage partiel a explosé à partir de mai, passant de 10 entreprises en janvier à 1500 en juillet. 29% des salariés de l’archipel (soit plus de 20 000 personnes) ont été mis au chômage partiel en raison des dégâts de la révolte sur le tissu économique local. Cette progression de la précarité s’est accompagnée d’une hausse des prix de l’alimentation de 4,3% entre mai et août. Des émeutes de la faim sont craintes par les autorités locales. 

Malheureusement, les assureurs prennent en charge leurs assurés de manière très lente (- de 10 % à date) et beaucoup reste à reconstruire. Ces événements se cumulent avec la crise du secteur du nickel qui représente pourtant près d’un quart des emplois.

En outre, les dispositifs de protection temporaire de l’État comme la mise en place du chômage partiel vont s’interrompre en décembre 2024. Le risque d’effondrement de nombreuses entreprises est bien réel et le basculement de milliers de personnes vers le régime de droit commun du chômage risque d’accroître lourdement la précarité. Pire, la situation sociale et sanitaire mérite une réponse de toute urgence. La pénurie médicale est de plus en plus présente en plus d’une offre de transports qui reprend très timidement, voire demeure inexistante sur certaines îles.

En réponse à la crise, le Gouvernement a annoncé un prêt garanti par l’État de 500 millions d’euros par l’Agence française de développement, auxquels s’ajouteront 170 millions d’euros supplémentaires lors des débats parlementaires. 

Le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté le 28 août dernier un plan quinquennal de reconstruction, sollicitant 4,2 milliards d’euros sur 5 ans pour reconstruire l’archipel. En tout état de cause, le montant annoncé par le Gouvernement est insuffisant pour répondre à l’urgence de la situation. En cohérence avec le montant demandé et la temporalité proposée, nous proposons de mobiliser 250 M€ en 2025.

Ce fonds exceptionnel pour la réparation des dommages créés en Nouvelle-Calédonie sur le patrimoine des collectivités du territoire est pensé sur le modèle du fonds violences urbaines qui existe déjà au sein de l’action 01 du programme 122.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer de 250M€ en AE et CP les crédits de l’action 01 du programme 122 par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 01 du programme 119.

Nous n’avons pas pour intention de réduire plus encore les crédits dévolus au soutien à l’investissement des communes et en cas d’adoption nous souhaitons donc que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-753 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BUVAL, PATIENT et THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH et MM. FOUASSIN, BUIS et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Concours financier pour la Collectivité territoriale de Martinique

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

50 000 000

 

50 000 000

Concours spécifiques et administration

 

 

 

 

Concours financier pour la Collectivité territoriale de Martinique

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à octroyer une dotation exceptionnelle de 50 millions d’euros à la collectivité territoriale de Martinique (CTM) permettant à l’État de respecter ses engagements pris lors de la création de cette dernière et de renforcer les capacités d’action de la collectivité, capacités essentielles au soutien socio-économique du territoire martiniquais.

En 2023, la CTM a soutenu 1 300 entreprises, 50 associations sportives, 120 associations culturelles et a fourni des prestations à des milliers de bénéficiaires.

La période actuelle est, elle, marquée par un contexte de crise, lié à la vie chère, à une précarité accrue et au retrait de certaines interventions de la CTM - premier partenaire de l’État au plan local et assurant à la fois les compétences d’une région et d’un département.

La CTM envisage par ailleurs un plan de restructuration, avec la révision d’un certain nombre de ses guichets et une revue de ses dépenses de fonctionnement avec des actions de réduction importantes (immobilier, personnel, achats, etc.). Ces restrictions impacteront inévitablement le service public et limiteront l’investissement public local, dont la CTM assure les deux tiers sur l’île.

Toutefois, le souhait des élus de la CTM est de maintenir le soutien aux personnes vulnérables et un niveau d’investissement qui garantisse la prise en compte des priorités pour l’avenir du territoire, et notamment les urgences pour la sécurisation des collèges et lycées avec une programmation pluriannuelle d’investissement (PPI) fixée à 210 M€ par an, ainsi que le lancement d’un budget vert. Ces objectifs demeurent conditionnés à la capacité de financement autonome de la CTM, laquelle reste insuffisante en l’absence de soutien de l’État.

Cet amendement vise ainsi à octroyer une dotation d’amorçage en fonctionnement de 50 M€ pour compenser l'absence de soutien initial de l’Etat et aider la CTM à répondre aux besoins structurels et socio-économiques urgents de la Martinique.

Pour assurer la recevabilité financière de l’amendement, il est procédé à :

La création d'un nouveau programme doté de 50 M€ en AE et CP ; La diminution de 50 M€ en AE et CP de l’action 1 du programme 119. L'objectif de cet amendement n'est pas de réduire les crédits de cette action, ce gage visant uniquement à assurer sa recevabilité financière. Il est ainsi demandé au Gouvernement de lever le gage.

Amendement travaillé avec la Collectivité Territoriale de Martinique et l'Association des Régions de France

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1036

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Grégory BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

200 000 000

 

200 000 000

Concours spécifiques et administration

200 000 000

 

200 000 000

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à corriger les manques à gagner des communes et intercommunalités entraînés par les exonérations prévues aux articles 1384 A et C du code général des impôts. Ces dispositifs d'exonération de taxe foncière encouragent la construction indispensable de logements sociaux mais génèrent en parallèle des pertes de recettes fiscales pour les communes et leurs groupements en raison de leur faible compensation par l'État.

L'article 177 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022 devait mettre fin à ces manques à gagner en prévoyant leur compensation intégrale par l'État.  Cependant, depuis 2022 et pour de trop nombreuses communes, les services des directions départementales des finances publiques continuent de notifier une infime compensation financière desdites exonérations, parfois de l'ordre de moins de 10 %.

Afin de ne pas léser les communes et intercommunalités qui s'engagent en faveur de la mixité sociale à travers leurs politiques de logement, cet amendement propose d'augmenter de 200 millions d'euros l’autorisation de programme et les crédits de paiement de l'action « 01 – Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme « 122 – Concours spécifiques et administration ». Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et conserver un solde à zéro sur cette mission, il minore du même montant l'action « 05 – Dotation générale de décentralisation des régions » du programme « 119 – Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements ».

Ce transfert de crédits n’est pas le reflet d’une moindre importance accordée audit programme mais répond aux règles de rédaction des amendements en ne créant pas de charges supplémentaires. L'auteure du présent amendement émet par ailleurs le souhait d'une levée de gage par le Gouvernement pour cette disposition introduite par l'inappliqué article 177 de la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-748

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Patrice JOLY et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

163 000 000

 

163 000 000

Concours spécifiques et administration

163 000 000

 

163 000 000

 

TOTAL

163 000 000

163 000 000

163 000 000

163 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à abonder le fonds de sauvegarde des départements à hauteur de 163M€.

À fin 2024, par rapport à 2021, on peut estimer qu’il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison, entre autres : 6 milliards, dus à la chute des recettes de DMTO, 800 millions, consécutifs aux revalorisations successives du point d’indice, 1 milliard, au titre des revalorisations du RSA, 1,5 milliard, liés à la non-indexation des dotations sur l’inflation et ceci sans compter l’envolée des prix des matières premières et de l’énergie ni d’autres dépenses non compensées telles l’extension du « Ségur ».

La situation des Départements s’est singulièrement dégradée, d’autant plus avec la disparition de leurs recettes fiscales, ce qui grève le financement de leurs missions : entretenir et développer les routes, maintenir le maillage territorial des services publics – collèges, EPHAD, soutenir l’implantation de professionnels de santé – ou encore les projets des communes. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l’État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Dès 2020, les Départements ont mis en place un fonds de péréquation de leur seule ressource dynamique, les DMTO, qui s’est élevé à 1,9 milliard d’euros en 2024. La chute continue des recettes issues des droits de mutation est telle que ce fonds ne devrait s’élever pour l’année 2025 qu’à environ 1,4 milliard, soit 500 millions d’euros de péréquation en moins pour les collectivités départementales les plus fragilisées.

De nombreux Départements se retrouveront ainsi en grande difficulté pour boucler leurs budgets 2025. Parmi eux, si rien n’est fait, certains ne seront plus en mesure de faire face à leurs obligations et pourraient tout simplement se retrouver en « cessation de paiement ».

En 2024, ces Départements en grande difficulté (sur la base de critères arrêtés en concertation avec Départements de France) étaient 14. Il avait été décidé de mobiliser le « fonds de sauvegarde », par la dynamique associée à la part de 250 millions de TVA attribuée dans le cadre du transfert du foncier bâti. Ce fonds, non mobilisé en 2022 s’est élevé à fin 2023 à environ 50 millions d’euros. Le Gouvernement avait amendé la loi de finances 2024 pour l’abonder à la même hauteur. Un total d’un peu plus de 100 millions d’euros a été en conséquence réparti entre les 14 Départements retenus.

Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement. Or, le nombre de Départements en grande difficulté pourrait doubler, avec l’entrée dans le dispositif de plus « gros » Départements.

Il revient donc à la solidarité nationale, c’est-à-dire au budget de l’État, de contribuer à l’appui nécessaire qu’il convient d’apporter aux départements les plus en difficulté, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros.

Les difficultés conjoncturelles connues par les Départements sont désormais admises par tous, mais l’asphyxie budgétaire qu’ils subissent aura des répercussions sur la cohésion sociale et territoriale du pays et un impact sur l’activité économique, si des réponses ne sont pas apportées dans ce projet de loi de finances.

Le présent amendement propose d’abonder l’action 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme 122 de 163 millions d’euros. Seraient diminués d’autant les crédits de l’action 06 « Dotation générale de décentralisation concours particuliers » du programme 119

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1054

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

163 000 000

 

163 000 000

Concours spécifiques et administration

163 000 000

 

163 000 000

 

TOTAL

163 000 000

163 000 000

163 000 000

163 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à apporter un appui nécessaire aux départements les plus en difficultés, en abondant le fonds de sauvegarde, pour un montant de 163 millions d’euros.

Face aux différentes coupes et aux transferts de compétence, sans compensation, Départements de France estime qu'à la fin 2024 par rapport à 2021 il manquera près de 10 milliards d’euros aux Départements, en raison de la chute des recettes de DMTO, la non-indexation des dotations sur l’inflation, l’augmentation des prix comme celui de l’énergie, la revalorisation du point d’indice ou encore celle du RSA.

Avec des moyens réduits, les départements voient leur situation se détériorer au fil du temps, et cela les fragilise dans leurs missions quotidiennes de maintien des services publics et de préserver l’investissement, ce qui aura un impact sur la cohésion sociale et territoriale, mais aussi sur l’activité économique. Cette situation soulève des questions fondamentales sur la répartition des compétences et des ressources entre l'État et les collectivités territoriales et pose la question de la libre administration des Départements.

Depuis 2020, les Départements ont créé un fonds de péréquation, alimenté par les droits de mutation (DMTO), atteignant 1,9 milliard d'euros en 2024. Cependant, la chute des recettes signifie que ce fonds pourrait tomber à environ 1,4 milliard en 2025, entraînant une réduction de 500 millions d'euros pour les collectivités les plus fragilisées. 

En 2024, 14 Départements en difficulté avaient été identifiés, et un "fonds de sauvegarde" avait été mobilisé. Pour 2025 et dans l’attente de la TVA définitive 2024, le fonds de sauvegarde ne devrait s’élever au maximum qu’à environ 37 millions d’euros sans abondement, alors que le nombre de départements en grande difficulté devrait croître. Il est donc nécessaire d’abonder encore davantage ce fonds de sauvegarde.

Le présent amendement propose d’abonder l'action 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme 122 de 163 millions d’euros. Seraient diminués d’autant les crédits de l'action 06 « Dotation générale de décentralisation concours particuliers » du programme 119. 

Les règles de recevabilité budgétaire obligent à gager cette proposition via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission. Nous défendons néanmoins la levée du gage, souhaitant la pérennité des autres dispositions de cette mission.

Amendement travaillé avec Départements de France






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1052

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

85 315 465

 

85 315 465

Concours spécifiques et administration

85 315 465

 

85 315 465

 

TOTAL

85 315 465

85 315 465

85 315 465

85 315 465

SOLDE

0

0

 

Objet

Le programme 122 regroupe les aides spécifiques aux collectivités, avec comme objectif de garantir un traitement rapide des demandes d’indemnisation pour ces dernières en cas de catastrophe naturelle. Les autorisations d’engagement de ce programme sont aujourd’hui en baisse de 29% par rapport à 2024. Pourtant, face au dérèglement climatique et à l’augmentation des événements liés, ce fond devrait au contraire être augmenté, pour mieux anticiper et gérer les conséquences du dérèglement climatique.

Le présent amendement propose d’abonder le programme 122 de l'action n° 1 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » de 85 315 465€ en AE et en CP. Seraient diminués d’autant les crédits de l’action 06 « Dotation générale de décentralisation concours particuliers » du programme 119

Les règles de recevabilité budgétaire obligent à gager cette proposition via un transfert de crédits provenant d'autres programmes de la mission. Nous défendons néanmoins la levée du gage, souhaitant la pérennité des autres dispositions de cette mission. Le groupe Écologiste et social a proposé par ailleurs nombre de mesures puissantes de recettes, qui fournissent les moyens aux politiques publiques ici proposées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-749

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

60 000 000

 

60 000 000

Concours spécifiques et administration

60 000 000

 

60 000 000

 

TOTAL

60 000 000

60 000 000

60 000 000

60 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à ouvrir 60 millions d’euros de crédits supplémentaires en soutien des collectivités victimes de calamités naturelles.

En effet, le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une diminution des crédits en faveur des subventions exceptionnelles pour la réparation des dégâts causés par les calamités publiques, alors que les crédits ouverts suite à la tempête Ciaran en Bretagne sont désormais consommés.

Pourtant, les inondations des 17 et 18 octobre 2024 qui ont frappé le sud-est de la France ont causé des dégâts considérables dont le coût est estimé à plusieurs dizaines de millions d’euros pour les collectivités locales touchées. Pour le seul département de la Loire, le coût occasionné pourrait s’élever à 60 millions d’euros.

Dans ce contexte, les autorisations d’engagement prévues au titre de cette mission semblent largement insuffisantes. Cet amendement vise donc à les porter à 100 millions d’euros.

Les crédits de l’action 01 du programme 122 sont ainsi majorés de 60M€ en autorisations d’engagements et crédits de paiement par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 01 du programme 119.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-363 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. Jean-Michel ARNAUD, LEVI et MENONVILLE et Mmes VERMEILLET, SAINT-PÉ, Olivia RICHARD, GACQUERRE, VÉRIEN, de LA PROVÔTÉ, GUIDEZ, HOUSSEAU et SOLLOGOUB


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

40 000 000

 

30 000 000

Concours spécifiques et administration

40 000 000

 

30 000 000

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement tend à créer un fonds de soutien exceptionnel pour l’accompagnement des collectivités victimes des intempéries de la fin de l’année 2023 et du mois d’octobre 2024.

Il propose, à cet effet, une ouverture de crédits sur le programme 122 « Concours spécifique et administration » (action n°1 – Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales) à hauteur de 40 millions d’euros en AE et 30 millions d’euros en CP.

Les crédits ouverts sur ce fonds ont, d’une part, vocation à indemniser pleinement les collectivités victimes des intempéries de la fin de l’année 2023, à commencer par les 56 collectivités sinistrées du département des Hautes-Alpes. Il s’agit de mettre en œuvre l’engagement de l’État à garantir un « reste à charge zéro » pour les travaux de reconstructions qui incombent à ces collectivités.

Ces crédits exceptionnels faciliteront, d’autre part, l’accompagnement et l’indemnisation des collectivités appartenant – notamment – aux départements de l’Ardèche et de la Loire, durement touchés par les tempêtes Kirk et Leslie au mois d’octobre 2024.

À seule fin d’assurer sa recevabilité financière au regard des exigences de la loi organique n° 2001 692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement prévoit une diminution de 40 millions d’euros en AE et de 30 millions d’euros en CP des crédits du programme 119. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-855

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC et DOSSUS, Mme de MARCO, MM. FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

50 000 000

 

50 000 000

Concours spécifiques et administration

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose d’augmenter les crédits dédiés à la protection fonctionnelle des élus locaux, afin de mieux répondre à la recrudescence des violences, menaces et outrages auxquels ils sont confrontés dans l’exercice de leurs fonctions.

Actuellement, la protection fonctionnelle, bien qu’essentielle, ne s’applique qu’à un nombre limité d’élus : les membres des exécutifs locaux (maires, présidents d’EPCI, des conseils départementaux ou régionaux), leurs suppléants et les élus détenant une délégation. Cette restriction crée une inégalité de traitement entre les élus, en contradiction avec l’article 6 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui énonce que la loi « doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse ».

Dans cette perspective, l’article 19 de la proposition de loi portant création du statut de l’élu local prévoit de rendre éligible l’ensemble des élus locaux victimes de violences, de menaces ou d’outrages à l’occasion ou du fait de leurs fonctions à la protection fonctionnelle. Le gouvernement a annoncé l’examen en première lecture à l’Assemblée nationale de cette proposition de loi, adoptée au Sénat en mars 2024. Cependant, à ce stade, cette mesure n’est pas financée et entraîne un coût substantiel pour les collectivités. Considérant le volontarisme du gouvernement pour 2025 et l’urgence d’apporter des réponses concrètes à la recrudescence des violences verbales, symboliques et physiques envers les élus, il est nécessaire d’anticiper dès le Projet de Loi de Finances cette évolution et de prévoir des crédits dédiés à hauteur de 50 millions d’euros.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 50 millions d’euros le programme  119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), et majore de 50 millions d’euros le programme 112 « Concours spécifiques et administration ». Ainsi, cet amendement vise à créer une nouvelle action intitulée « Concours financier pour l'élargissement de la protection fonctionnelle à tous les élus locaux » et dotée de 50 millions d’euros en AE et en CP pour 2025.
Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 119, et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1059

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. –  Créer le programme :

Relance du Fonds de soutien au développement des activités périscolaires

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

41 000 000

 

41 000 000

Concours spécifiques et administration

 

 

 

 

Relance du Fonds de soutien au développement des activités périscolaires

41 000 000

 

41 000 000

 

TOTAL

41 000 000

41 000 000

41 000 000

41 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à relancer le fonds de soutien au développement des activités périscolaires (FSDAP).

Le FSDAP soutient financièrement les communes et EPCI pour développer des activités périscolaires dans les écoles maternelles et élémentaires, et permet un cofinancement entre l’État et les collectivités pour les temps d’animation. Selon France Urbaine, entre 2022-2023, 1 262 communes en ont bénéficié d’un total de 41 millions d’euros. La suppression de ce fonds présenté en 2024 et programmé par le par le Gouvernement met en péril l’équilibre financier des communes et leurs politiques d’éducation et d’inclusion à destination des enfants et de l’ensemble des habitants. Cet amendement vise donc à soutenir les collectivités, les acteurs de l’animation périscolaire, et les familles face à la menace de disparition de ce service.

L’amendement crée en conséquence une ligne budgétaire à hauteur de 41 000 000 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement via un nouveau programme ad hoc. 

Pour satisfaire aux exigences de l’article 40 de la Constitution et aux impératifs de recevabilité financière, le présent amendement gage le mouvement financier en prélevant les 41 000 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement dans l’action 05 « Dotation générale de décentralisation des régions » du programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements ». Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-244 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

M. DELCROS, Mme VERMEILLET, M. CANÉVET, Mmes BILLON, Nathalie GOULET et SOLLOGOUB, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et LEVI, Mmes FLORENNES, PERROT, LOISIER, de LA PROVÔTÉ, GACQUERRE, SAINT-PÉ et ANTOINE, MM. LONGEOT et BITZ, Mme Laure DARCOS, MM. VERZELEN, CHASSEING et ROUX, Mme ESPAGNAC et MM. Louis VOGEL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

18 000 000

 

18 000 000

Concours spécifiques et administration

18 000 000

 

18 000 000

 

TOTAL

18 000 000

18 000 000

18 000 000

18 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La réforme de la protection sociale complémentaire (PSC) dans la fonction publique territoriale, initiée par l’ordonnance n°2021-175 du 17 février 2021 et précisée par un décret de 2024, introduit une obligation pour les employeurs territoriaux de mettre en oeuvre une participation financière concernant les couvertures « santé » et « prévoyance » de leurs agents.

Pour la collectivité employeuse, cela représente un coût de 15 euros par mois et par agent pour la couverture santé et 7 euros par mois et par agent pour la couverture prévoyance.

La participation financière pour les risques « prévoyance » entrera en vigueur au 1er janvier 2025, tandis que celle concernant les risques « santé » prendra effet à compter du 1er janvier 2026.

Cette réforme est une avancée sociale importante au bénéfice des agents actifs et retraités de la fonction publique territoriale. En ce qu’elle améliore les conditions de travail des agents, ainsi que de maintien de leur niveau de vie et de leur santé, elle constitue également un élément d’attractivité du service public.

Néanmoins cette réforme n’est supportée que par les collectivités territoriales, qui ne bénéficient d’aucune compensation pour faire face à la charge financière supplémentaire induite.

Il paraît pourtant essentiel d’accompagner les collectivités les plus fragiles qui ne pourront pas absorber le coût de cette réforme. En effet, pour un bourg rural  cela représente a minima une charge financière supplémentaire imposée de 10 000 euros par an.

Cette charge financière est d’autant plus sensible, qu’elle s’inscrit dans un contexte où la Cour des comptes relève que les communes de moins de 3500 habitants enregistrent en moyenne la plus forte progression de leurs charges de fonctionnement.

Pour soutenir les communes les plus fragiles, le présent amendement propose ainsi d’instaurer un fonds de compensation pour les communes de moins de 2000 habitants qui bénéficient de la fraction "péréquation" de la dotation de solidarité rurale.

Cette proposition est ainsi limitée dans son champ aux communes qui ont le plus besoin du soutien de l’Etat, dans un souci d’efficacité et de sérieux budgétaire.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-500 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

Mmes JACQUEMET, DOINEAU et Olivia RICHARD, M. Stéphane DEMILLY et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

18 000 000

 

18 000 000

Concours spécifiques et administration

18 000 000

 

18 000 000

 

TOTAL

18 000 000

18 000 000

18 000 000

18 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L'ordonnance n° 2021-175 du 17 février 2021 relative à la protection sociale complémentaire dans la fonction publique prévoit l'obligation pour les collectivités territoriales de financer au moins 50 % de la complémentaire santé de leurs agents au plus tard en 2026.

Elle fixe également pour les employeurs territoriaux une obligation de participation financière minimum de 50 % du montant de la cotisation « prévoyance » à compter du 1er janvier 2025 (accord national du 11 juillet 2023).

Si cette mesure représente indéniablement une avancée pour les agents publics, elle constituera un coût non négligeable pour les collectivités locales, en l’occurrence pour les petites communes déjà en proie à des difficultés financières.

Dans ce cadre, il est important que l'État accompagne ces communes et mette en place un dispositif de financement adapté pour compenser cette nouvelle charge qui, malgré sa très grande pertinence, les expose à de nouvelles difficultés.

Aussi, cet amendement vise à abonder un fonds spécifique à destination des communes de moins 2 000 habitants qui bénéficient de la fraction de la dotation de solidarité rurale mentionnée à l’article L2334-22 du code général des collectivités territoriales, pour les aider à financer le coût de la prise en charge d'une partie de la complémentaire santé de leurs agents. Un décret viendrait préciser les modalités d'attribution de ce fonds aux communes concernées.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est procédé, sur la mission « Relations avec les collectivités territoriales » à :

- L’augmentation d’un montant de 18M en AE et CP sur l’action 01 du programme 122 « Concours spécifiques et administration » ;

- Et la diminution d’un même montant de 18M en AE et CP sur l’action 09 du programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » (Une demande de levée de gage peut être formulée).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-746

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MARIE et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, M. MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

5 000 000

 

5 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

5 000 000

 

5 000 000

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

La loi initiale de finances pour 2024 prévoyait 5 millions d’euros de crédits pour la mise en œuvre des douze mesures présentées, en 2023, dans le cadre du plan national contre les violences aux élus visant à renforcer la sécurité des élus. Le présent projet de loi de finances pour 2025 acte l’extinction de ce fonds alors même qu’aucun bilan n’a été effectué sur la mise en œuvre du plan.

Le présent amendement du groupe SER propose de proroger le fonds de lutte contre les violences faites aux élus, et de l’abonder à hauteur de 5 millions d’euros.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer de 5M€ en autorisations d’engagement et crédits de paiement les crédits de l’action 06 du programme 119 par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 01 du programme 122.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-856

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SENÉE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

5 000 000

 

5 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

5 000 000

 

5 000 000

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à maintenir les moyens alloués à la lutte contre les violences faites aux élus, en prorogeant le fonds dédié instauré par la loi de finances initiale pour 2024 et en l’abondant à hauteur de 5 millions d’euros pour l’exercice 2025.

Face à la recrudescence des violences verbales, symboliques et physiques envers les élus, le plan national contre les violences aux élus, présenté en 2023, a constitué une réponse pour renforcer leur sécurité et leur accompagnement en tant que victimes. Ce plan repose sur douze mesures concrètes visant notamment à améliorer la protection des élus, sensibiliser à ces actes inacceptables et renforcer les sanctions contre leurs auteurs.

Malgré l’absence d’un bilan officiel sur l’impact de ce plan, la persistance des actes de violence envers les élus, comme en témoigne la récente plainte déposée par le maire de Clermont-Ferrand et plusieurs élus locaux après la diffusion de contenus violents et intimidants, justifie pleinement la nécessité de maintenir ce fonds. L’extinction de ces crédits dans le projet de loi de finances pour 2025 porterait un coup d’arrêt à ces mesures indispensables et affaiblirait la capacité de l’État à protéger ses représentants locaux face à ces agressions croissantes.

L’hypothèse de la suppression des crédits dédiés à la lutte contre les violences faites aux élus pour 2025 a été mal perçue par les associations d’élus locaux.

Cet amendement vise donc à maintenir les financements à 5 millions d’euros, soit le niveau inscrit en Loi de Finances pour 2024. Il s’agit d’un signal fort contre la banalisation des violences faites aux élus et une condition indispensable pour lutter contre la dégradation des conditions d’exercice des mandats, à l’aube des élections municipales de 2026.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 5 millions d’euros le programme  112 « Concours spécifiques et administration » en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), et majore de 5 millions d’euros le programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements ». Ainsi, cet amendement vise à maintenir pour 2025 les 5 millions d’euros en AE et en CP au plan de lutte contre les violences faites aux élus dans l’action 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales ».
Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 112, et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-151 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. Paul VIDAL, Mme BELRHITI, MM. Étienne BLANC et Jean-Baptiste BLANC, Mmes Valérie BOYER et DI FOLCO, M. GREMILLET, Mme GRUNY, MM. MICHALLET et PANUNZI, Mme PETRUS, M. REYNAUD et Mme VENTALON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

3 000 000

 

3 000 000

 

Concours spécifiques et administration

 

3 000 000

 

3 000 000

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose d'instituer une dotation aux communes non éligibles à la compensation de la taxe sur les spectacles en dépit des investissements en équipements sportifs qu'elles ont engagés peu avant la suppression, en 2015, de ladite taxe pour les manifestations sportives. Cette mesure avait été votée par le Sénat dans le projet de loi de finances pour 2023.

Pour mémoire, l'article 21 de la loi n° 2014-1654 du 29 décembre 2014 de finances pour 2015 avait prévu de ne plus soumettre à la taxe communale sur les spectacles les droits d'entrées perçus par les organisateurs de manifestations sportives. En parallèle, un prélèvement sur les recettes (PSR) de l'État a été institué pour compenser les pertes de recettes subies par les communes, d'un montant égal au produit perçu au titre de l'année 2013. 

Ce dispositif n'avait cependant pas tenu compte de la situation des communes qui, bien que ne percevant pas de taxe sur les spectacles au titre des manifestations sportives en 2013 - par conséquent non éligibles au PSR de compensation - s'étaient engagées dans des projets d'investissement en équipements sportifs de grande ampleur et comptaient précisément sur ces recettes pour assurer la charge financière générée par de tels équipements. 

Le présent amendement entend donc combler cette lacune du dispositif initial en instituant une dotation qui serait versée aux communes ayant commencé, au plus tard le 1er janvier 2014, la construction d'un nouvel ouvrage destiné à accueillir des manifestations sportives pouvant recevoir plus de 5 000 personnes. Son montant serait égal à 8 % du montant des recettes brutes des manifestations sportives organisées dans l'enceinte de l'ouvrage au cours de la première année durant laquelle l'ouvrage a fait l'objet d'une exploitation. Ce taux correspond au tarif de droit commun appliqué avant la suppression de la taxe. 

Il s'agit d'une mesure en faveur de collectivités injustement pénalisées par l'instabilité de notre système fiscal. 

Formellement, l'amendement propose ainsi : 

- une ouverture de 3 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement sur le programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » pour financer cette mesure nouvelle ; 

- pour assurer sa recevabilité financière, une minoration à due concurrence en autorisation d'engagements et en crédits de paiements sur l'actions 01 « Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales » du programme 122 « Concours spécifiques et administration ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-897 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme LOISIER, M. GREMILLET, Mme JACQUEMET, MM. POINTEREAU et LONGEOT, Mme ROMAGNY, M. de NICOLAY, Mmes PLUCHET, GACQUERRE, VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. PERRION, Mmes SAINT-PÉ et BILLON et MM. GENET, SOMON, HOUPERT, SAVIN, LEVI et PELLEVAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

 

1 000 000

 

1 000 000

Concours spécifiques et administration

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Pour aider les communes forestières à faire face aux coûts d’enlèvement des bois scolytés, parfois à la décote de ces « bois de crise » et, en tout état de cause, aux pertes de capital forestier occasionnées, une ligne budgétaire de 1 M € a été créée par l’art. 194 de la LF 2022 (programme 122, mission Relation avec les collectivités territoriales). Passée en 2024 à 2 M €, elle serait ramenée à son montant initial dans le PLF 2025, ce qui est largement insuffisant.

Cet amendement vise à maintenir les 2millions d’ € maintenir à 2 M € (niveau de 2024), l’aide aux communes forestières affectées par les dépérissements liés aux scolytes, en contrepartie de critères plus rigoureux de ciblage pour les collectivités bénéficiaires.

Les finances des communes propriétaires de forêt peuvent se détériorer très vite et pour longtemps en cas de déstabilisation des recettes forestières, particulièrement pour des communes rurales fortement dépendantes de ces recettes. Les dépérissements importants peuvent impacter fortement la capacité d’autofinancement des communes et pour certaines jusqu’à leur budget de fonctionnement. Ainsi, les recettes forestières destinées à de l’investissement glissent en budget de fonctionnement pour pallier aux baisses de dotations. L’exercice d’équilibre budgétaire qui s’impose aux collectivités devient donc très périlleux.

Le nombre de communes concernées ne cesse d’augmenter, les dépérissements s’étendant dans le Grand Est, en Bourgogne Franche Comté, en Rhône Alpes et maintenant en Auvergne, une partie de PACA (Hautes Alpes, Alpes maritimes) et d’Occitanie (sud Massif Central) et les essences impactées étant de plus en plus nombreuses (épicéas bien sûr, sapins mais aussi frênes, chênes…).

Le maintien de ce million d’ € supplémentaire sur 2025, aura immanquablement un effet levier important sur les décisions de ces communes pour s’engager plus facilement dans le renouvellement forestier.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, l’amendement :

- minore de 1 000 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 1 (Soutien aux projets des communes et groupements de communes) du programme 119 (Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements) ;

- majore de 1 000 000 euros en AE et en CP l’action 1 (Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales) du programme 122 (Concours spécifiques et administration).

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, l’amendement : 

-minore de 1 000 000 (hors titre 2) en AE et en CP l’action 1 (Soutien aux projets des communes et groupements de communes) du programme 119 (Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements) ; 

- majore de 1 000 000 euros en AE et en CP l’action 1 (Aides exceptionnelles aux collectivités territoriales) du programme 122 (Concours spécifiques et administration)

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-505 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme VERMEILLET, M. FARGEOT, Mme Nathalie GOULET, M. Stéphane DEMILLY, Mme PATRU, MM. PILLEFER, BONNEAU, PARIGI, MENONVILLE et HENNO, Mme GUIDEZ, MM. CAMBIER, Pascal MARTIN et MAUREY, Mmes JACQUEMET et BILLON, M. CANÉVET, Mmes SOLLOGOUB, PERROT et SAINT-PÉ, M. HAYE, Mmes Olivia RICHARD et GACQUERRE, M. DELCROS, Mmes de LA PROVÔTÉ et ROMAGNY, MM. LONGEOT et LEVI, Mmes MORIN-DESAILLY et ANTOINE et MM. DUFFOURG et VANLERENBERGHE


ARTICLE 61


Après l’alinéa 10

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° Après le III de l’article L. 2334-7-2, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Par dérogation aux dispositions prévues par le présent III, si, pour une commune de moins de 1000 habitants, la minoration excède le montant perçu au titre de la dotation forfaitaire, la dotation finale est établie à zéro euro. Si, pour une commune de moins de 1000 habitants, un prélèvement était déjà opéré l’année antérieure, il est supprimé. » ;

Objet

Le présent amendement a pour objet de protéger les communes de moins de 1000 habitants en les empêchant d’être frappées par une dotation globale de fonctionnement (DGF) dite « négative ».

Le mécanisme prévoit de supprimer, pour ces communes, la ponction sur la fiscalité opérée lorsque le montant de la DGF n’est pas suffisant pour acquitter la contribution au redressement des finances publiques (CRFP).

Il doit ainsi permettre de protéger les collectivités qui, bien souvent rurales, se voient, en plus de ce prélèvement, sommées de contribuer à la péréquation par la contribution au fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC). C’est notamment le cas des territoires touristiques de montagne dont plus de 50 % des hausses de fiscalité sont attribués à ces deux prélèvements.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-68 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE 61


Après l’alinéa 19

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

…° Après le premier alinéa de l’article L 2334-18-3, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à la dotation à la suite d’une baisse de sa population en deçà du seuil fixé au 1° de l’article L. 2334-16, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant le montant de dotation perçu la dernière année où la commune était éligible par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année. Cette garantie est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune, l’année de versement de la garantie, au titre de la dotation de solidarité rurale prévue à l’article L. 2334-20. Pour le dispositif prévu à la phrase précédente, il n’est pas tenu compte du montant perçu au titre de la fraction de dotation de solidarité rurale visée à l’article L. 2334-21 lorsque la commune était éligible à cette fraction l’année précédant la baisse de population visée à la première phrase du présent alinéa. Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale, le plus favorable lui est appliqué. » ;

Objet

Cet amendement concerne les communes pour lesquelles le passage de leur population en-dessous de 10 000 habitants entraîne une diminution importante de leur DGF en raison de la perte d’éligibilité à la Dotation de solidarité urbaine (DSU). Il propose de renforcer les garanties de sortie qui leur sont attribuées, en lissant les pertes subies sur une période plus longue que prévu dans le droit actuel.

En matière de dotations, le seuil de 10 000 habitants a en effet une importance particulière. La DSU est répartie en deux enveloppes distinctes. La première est ciblée sur les communes de plus de 10 000 habitants, avec deux tiers de communes éligibles ; la seconde enveloppe concerne les communes de 5 000 à 10 000 habitants, avec une proportion plus restreinte de bénéficiaires (un dixième des communes de cette strate). La Dotation de solidarité rurale (DSR) est quant à elle réservée, sauf exceptions, aux communes de moins de 10 000 habitants. En outre, les régimes de répartition de la DSR et de la DSU sont très différents : la DSR repose en grande partie sur le critère mesurant le niveau de ressources des communes (potentiel financier), tandis que pour la DSU, les critères de charges (proportion de logements sociaux, proportion de bénéficiaires des aides au logement, niveau de revenus des habitants) jouent un rôle plus important. 

Par conséquent, le passage en-dessous du seuil de 10 000 habitants a des impacts très différents selon les communes et leur situation au regard de ces critères. Pour certaines communes, il entraîne de fortes pertes de dotations. Il s’agit des communes qui percevaient la DSU dans la catégorie des communes de plus de 10 000 habitants mais qui en perdent le bénéfice dans la catégorie des 5 à 10 000 habitants, et pour qui l’entrée dans la DSR ne leur permet pas de compenser le niveau de DSU perçu antérieurement. Ces pertes de dotations sont pérennes (sauf à ce que la population de la commune dépasse à nouveau le seuil des 10 000 habitants). 

Or, en l’état actuel des textes, la perte d’éligibilité à la DSU s’accompagne en règle générale d’une garantie de sortie de droit commun, versée uniquement l’année du passage du seuil, et limitée à 50 % du montant de DSU perçu l’année précédente. 

Le présent amendement propose d’instaurer une garantie dégressive sur trois ans pour les communes qui perdent la DSU en raison de la baisse de leur population en-dessous des 10 000 habitants. Cette garantie dégressive (90 % la première année, 75 % la deuxième année, 50 % la troisième année) leur permettrait d’absorber plus aisément l’impact des baisses de dotations sur leur budget.

Il convient d’ailleurs de noter que des garanties de sortie sur 5 ans, voire 10 ans, sont d’ores et déjà applicables en matière de DSU dans certaines situations. C’est en particulier le cas des communes perdant la DSU en raison du passage de leur population en-dessous de 5 000 habitants, qui bénéficient d’une garantie dégressive sur 10 ans.

Il est également précisé que, comme pour la plupart des mécanismes de garanties existant dans la DGF, les garanties proposées dans l’amendement sont financées au sein de l’enveloppe considérée, (en l’occurrence ici la DSU) ; sans coût pour l’Etat, leur impact sur les communes éligibles à la DSU serait limité, compte-tenu du caractère dégressif de la garantie et du petit nombre de communes qui seraient concernées. Ainsi, sur les six dernières années, c’est au maximum une dizaine de communes au total qui auraient été couvertes par la garantie prévue par l’amendement, soit en moyenne deux communes chaque année. Pour ces communes, la DSU perdue lors du franchissement du seuil représentait en général entre 2 % et 4 % de leurs recettes de fonctionnement, cette part pouvant aller jusqu’à 9%, impliquant dès lors une perte significative pour le budget. 

Enfin, sur un plan technique, la garantie proposée par l’amendement est calculée en appliquant le taux de garantie (90%, 75% ou 50% selon l’année considérée) au montant de DSU perçu par la commune l’année précédant le passage en-deçà du seuil de 10 000 habitants. Le calcul tient compte également de l’entrée des communes dans la DSR : le montant de garantie à verser est ainsi diminué du montant de DSR nouvellement perçu par les communes pour l’année considérée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-931

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 61


Après l’alinéa 19

Insérer deux alinéas ainsi rédigés : 

...° Après le premier alinéa de l’article L 2334-18-3, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à la dotation à la suite d’une baisse de sa population en deçà du seuil fixé au 1° de l’article L. 2334-16, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant le montant de dotation perçu la dernière année où la commune était éligible par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année. Cette garantie est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune, l’année de versement de la garantie, au titre de la dotation de solidarité rurale prévue à l’article L. 2334-20. Pour le dispositif prévu à la phrase précédente, il n’est pas tenu compte du montant perçu au titre de la fraction de dotation de solidarité rurale visée à l’article L. 2334-21 lorsque la commune était éligible à cette fraction l’année précédant la baisse de population visée à la première phrase du présent alinéa. Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale, le plus favorable lui est appliqué. » ;

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent par cet amendement limiter les effets de la perte d’éligibilité à la dotation de solidarité urbaine en cas de passage en deçà du seuil de population de 10 000 habitants.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-42 rect. ter

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE 61


Après l'alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

....° Au 2° de l’article L. 2334-21 du code général des collectivités territoriales, après le mot : « habitants, », sont insérés les mots : « sauf si le chef-lieu est une commune nouvelle formée après le 1er janvier 2014 et ».

Objet

L’article L. 2334-21 du code général des collectivités territoriales prévoit que les communes dont la population représente 15% de la population du canton bénéficie de la première fraction de la dotation de solidarité rurale. Cependant, les communes situées dans un canton dont la commune chef-lieu compte plus de 10 000 habitants ne peuvent pas en bénéficier. 

Or, lorsqu’une fusion en commune nouvelle inclut la commune chef-lieu, et que la commune nouvelle devient donc de fait le nouveau chef-lieu, certaines communes qui bénéficiaient de la première fraction la perdent au moment de la fusion ou quelques années plus tard lorsque la commune nouvelle atteint les 10 000 habitants, ce qui n’aurait jamais pu arriver sans la fusion. 

Aussi, cet amendement propose de permettre aux communes conserver la première fraction lorsque la commune chef-lieu de 10 000 habitants est une commune nouvelle formée après le 1er janvier 2014. 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 61 vers l'article 61.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-609 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PELLEVAT, Mmes MULLER-BRONN et BELRHITI, MM. PANUNZI, CADEC, GENET et BOUCHET, Mmes MALET et GOSSELIN, M. Daniel LAURENT et Mmes Valérie BOYER et DUMONT


ARTICLE 61


Après l'alinéa 20

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Au 2° de l’article L. 2334-21, après le mot : « habitants, » sont insérés les mots : « sauf si le chef-lieu est une commune nouvelle formée après le 1er janvier 2014 dont aucune des anciennes communes qui la composent ne comptait 10 000 habitants à la même date et »

Objet

L’article L. 2334-21 du code général des collectivités territoriales prévoit que les communes dont la population représente 15% de la population du canton bénéficie de la première fraction de la dotation de solidarité rurale. Cependant, les communes situées dans un canton dont la commune chef-lieu compte plus de 10 000 habitants ne peuvent pas en bénéficier. 


Or, lorsqu’une fusion en commune nouvelle inclut la commune chef-lieu, et que la commune nouvelle devient donc de fait le nouveau chef-lieu, certaines communes qui bénéficiaient de la première fraction la perdent au moment de la fusion ou quelques années plus tard lorsque la commune nouvelle atteint les 10 000 habitants, ce qui n’aurait jamais pu arriver sans la fusion. 


Aussi, cet amendement propose de permettre aux communes conserver la première fraction lorsque la commune chef-lieu de 10 000 habitants est une commune nouvelle formée après le 1er janvier 2014 dont aucune des anciennes communes qui la composent ne comptait 10 000 habitants à la même date. 

Cet amendement avait été adopté par le Sénat dans le cadre du PLF 2024, mais il n'avait pas été retenu dans le cadre de la CMP au motif que cette question serait traitée dans le cadre de la réforme de la DGF. Or, force est de constater que les travaux sur cette réforme sont pour l'instant à l'arrêt, alors que des communes sont d'ores et déjà impactées par la perte de la fraction-bourg centre de la DSR. Il est donc urgent que cet amendement soit adopté, sans attendre la réforme de la DGF. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1426

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 61


I. – Après l'alinéa 20

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

...° Le d du 4° de l’article L. 2334-21 est ainsi rédigé :

« d) D’un coefficient multiplicateur égal à 1,3 pour les communes dont le territoire ou une partie du territoire est situé en zones France ruralités revitalisation mentionnées aux II et III de l’article 44 quindecies A du code général des impôts et les communes qui bénéficient des effets du classement en zone France ruralité revitalisation pour l’ensemble ou une partie de leur territoire en application du III de l’article 27 de la loi n° 2024-XXX du XX décembre 2024 de finances pour 2025 » ;

II. – Après l'alinéa 24

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

...° L’avant-dernier alinéa L’article L. 2334-22 est ainsi rédigé :

« Les communes dont le territoire ou une partie du territoire est situé dans des zones France ruralités revitalisation mentionnées aux II et III de l’article 44 quindecies A du code général des impôts et les communes qui bénéficient des effets du classement en zone France ruralité revitalisation pour l’ensemble ou une partie de leur territoire en application du III de l’article 27 de la loi n° 2024-XXX du XX décembre 2024 de finances pour 2025, bénéficient d’un coefficient multiplicateur égal à 1,2 » ;

III. – Après l'alinéa 26

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° Le sixième alinéa de l’article L. 2334-22-1 est complété par les mots : « à l’exception du coefficient multiplicateur mentionné à son avant-dernier alinéa ».

Objet

Depuis le 1er juillet 2024, l’ancien dispositif des zones de revitalisation rurale (ZRR) a été remplacé par un nouveau zonage unique, dénommé France ruralités revitalisation (FRR).

Conformément aux articles L. 2334-21 et L. 2334-22 du code général des collectivités territoriales tels que modifiés par la loi de finances pour 2024, les communes situées en zone FRR, bénéficient d’une majoration de leurs attributions au titre des fractions « bourg-centre » et « péréquation » de la dotation de solidarité rurale (DSR). Cette majoration est de 30 % dans le cadre de la DSR « bourg-centre » et de 20% dans le cadre de la DSR « péréquation ».

Le III de l’article 27 du présent projet de loi de finances permet aux communes qui ont perdu le bénéfice du régime des ZRR de bénéficier en contrepartie, jusqu’au 31 décembre 2027, des effets du dispositif des zones FRR.

En cohérence avec cette disposition, le présent amendement, à son I et son II, vise à étendre le bénéfice des majorations des fractions « bourg-centre » et « péréquation » de la DSR aux communes qui ont perdu le bénéfice du régime des ZRR sans être classées en FRR.

Enfin, à son III, le présent amendement assure une mesure de coordination légistique. En l’état actuel du droit, l’article L. 2334-22-1 du CGCT relatif à la répartition de la fraction « cible » de la dotation de solidarité rurale (DSR), renvoie à l’article L. 2334-22 du même code, relatif à la répartition de la fraction « péréquation » de la DSR. Depuis la loi de finances pour 2024, le législateur a ajouté à la répartition de la fraction « péréquation » de la DSR un coefficient multiplicateur pour les communes classées dans le zonage France ruralité revitalisation (FRR). Dès lors que l’intention du législateur était de n’appliquer ce coefficient multiplicateur qu’au seul calcul de la fraction « péréquation » de la DSR, le présent amendement explicite le fait que les modalités de répartition des fractions « péréquation » et « cible » de la DSR ne sont plus strictement identiques.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-504 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Adopté

Mme VERMEILLET, M. FARGEOT, Mme Nathalie GOULET, M. Stéphane DEMILLY, Mme PATRU, MM. BONNEAU, PARIGI, MENONVILLE et HENNO, Mme GUIDEZ, M. Pascal MARTIN, Mmes JACQUEMET et BILLON, M. CANÉVET, Mmes SOLLOGOUB, PERROT, SAINT-PÉ, Olivia RICHARD et GACQUERRE, M. DELCROS, Mme de LA PROVÔTÉ, MM. LONGEOT et LEVI, Mme MORIN-DESAILLY et MM. DUFFOURG et VANLERENBERGHE


ARTICLE 61


Après l'alinéa 21

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

....° Le dix-huitième alinéa du même article L. 2334-21 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Par dérogation, pour les communes devenant éligibles en ce qu’elles représentent au moins 15 % de la population du canton à la suite du redécoupage cantonal issue de la loi n° 2013-403 du 17 mai 2013, les limites territoriales des cantons sont appréciées au 1er janvier 2015. » ;

Objet

La première fraction de la dotation de solidarité rurale (DSR) est destinée aux communes de moins de 10 000 habitants, bureaux centralisateurs ou chefs-lieux de canton, ainsi qu’aux communes regroupant au moins 15% de la population du canton.

Pour ce faire, les limites territoriales des cantons sont appréciées au 1er janvier 2014.

Cela afin d’éviter que, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2015, les communes qui n’étaient plus appelées à avoir une population représentant plus de 15 % de la population du canton mais qui avaient pourtant parfois réalisé des équipements structurants, ne voient cette part de la DSR disparaître.

Or, il n’a pas été pris en compte le cas inverse : celui de communes qui représentent plus de 15% de la population d’un canton redécoupé, sans nécessairement être Bourg-centre, mais qui doivent pourtant assumer des charges de centralité.

Cela concerne fort heureusement peu de communes, mais c’est profondément injuste et injustifié.

Cet amendement vise donc, pour les communes qui dépassent 15% de la population cantonale après redécoupage, à intégrer la prise en compte d’une limite territoriale de canton au 1er janvier 2015 pour l’éligibilité à la première fraction de la DSR.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-999 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

M. DELCROS, Mme VERMEILLET, M. CANÉVET, Mmes BILLON et Nathalie GOULET, MM. CAMBIER et DUFFOURG, Mme SOLLOGOUB, M. MENONVILLE, Mmes JACQUEMET, ANTOINE, LOISIER, PERROT, de LA PROVÔTÉ, SAINT-PÉ et GACQUERRE, MM. LONGEOT, LEVI, BITZ, CHASSEING, FOUASSIN et ROUX, Mmes FLORENNES et ESPAGNAC, M. Louis VOGEL et Mme Laure DARCOS


ARTICLE 61


Alinéas 22, 23 et 24

Supprimer ces alinéas.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer l’évolution proposée par le projet de loi de finances pour 2025 concernant le critère de longueur de voirie communale pour la dotation de solidarité rurale.

La fraction "péréquation" de la dotation de solidarité rurale est répartie en fonction de trois critères distincts. L’un d’eux est la longueur de la voirie classée dans le domaine public communal. Ce critère permet de prendre en compte les charges financières induites par ces voies, souvent longues et coûteuses d’entretien en milieu rural. 

Le Gouvernement prévoit dans cet article de modifier par décret les catégories de voirie prises en compte pour le calcul de cette part de dotation. 

Le classement dans la catégorie des voies communales qui relèvent du domaine public de la commune fait l’objet d’une délibération du conseil municipal qui est soumise au contrôle de légalité du Préfet. Chaque commune dispose ainsi d’un document officiel de classement des voies communales, validées par les services de l’Etat qui intègre une cartographie et un tableau précis recensant toutes les voies communales avec leur longueur.

Ce faisant, le PLF revient sur un classement objectif et fiable pour le remplacer par une cartographie photographique réalisée par l’Institut national de l’information géographique et forestière. Il en découle que de nombreuses communes rurales fragiles risquent de perdre injustement en longueur de voirie prise en compte pour le calcul de cette part de dotation. 

Il est rappelé que les communes sont responsables de l’entretien et du bon état de la voirie classée dans le domaine public communal, ce qui justifie l’attribution de la dotation. En prenant le risque d’exclure certains tronçons de voirie communale et d'intégrer d’autres catégories de voirie, le dispositif que propose le gouvernement fragilise la légitimité de la part "voirie" de la dotation de solidarité rurale et ouvre la voie à de nombreux contentieux coûteux pour les collectivités, comme pour l’Etat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-60 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Adopté

M. KERROUCHE, Mmes FÉRET et BRIQUET, M. BOURGI, Mme DANIEL, MM. JOMIER, FAGNEN, ZIANE, REDON-SARRAZY, Michaël WEBER et TISSOT, Mmes LUBIN, BÉLIM et BLATRIX CONTAT, MM. JACQUIN, MÉRILLOU, ROIRON, COZIC, KANNER, RAYNAL et ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS et CANALÈS, MM. CHAILLOU et Patrice JOLY, Mme LE HOUEROU, M. MARIE, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, ROS, STANZIONE, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 61


Après l’alinéa 26

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° L’article L. 2334-22-2 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Une commune nouvelle qui remplit les conditions cumulatives énoncées au I du présent article et qui compte moins de 10 000 habitants bénéficie du dernier montant perçu au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant la perte d’éligibilité à cette dotation. » ;

Objet

La loi de finances pour 2024 a apporté des modifications aux dispositions de l’article L. 2334-22-2 du CGCT, qui permet aux communes nouvelles de plus de 10 000 habitants, considérées comme rurales au sens de l’INSEE, de percevoir la DSR mais en les excluant d’office à l’éligibilité de la DSU. La loi a également permis de prendre en compte le cas très spécifique des communes nouvelles qui ont perdu des sommes importantes de DGF depuis leur regroupement, mais qui ne rentraient pas dans le cadre d’éligibilité de la part garantie instituée dans la loi de finances pour 2024 (dotation pour les communes nouvelles).

Ainsi, une commune nouvelle d’au moins 10 000 habitants qui répond aux conditions cumulatives fixées à l’article L.2334-22-2 du CGCT, peut rester également éligible à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale à condition qu’au moins une de ses communes fondatrices bénéficiait de cette dotation l’année précédant la création de la commune nouvelle.

Cette mesure exceptionnelle ne concernait que deux communes nouvelles en 2023 qui avaient perdu des sommes très significatives de DGF. 

Or la population de ces communes a pu osciller depuis leur création autour du seuil de 10 000 hab., rendant leur éligibilité à la DSU incertaine si elles passent en dessous de ce seuil.

C’est pourquoi, afin de compléter le pacte de stabilité de la DGF de ces communes nouvelles qui représentent des cas très particuliers (deux concernées à ce stade), le présent amendement propose de maintenir le montant perçu au titre de la DSU, la dernière année de leur éligibilité, si leur population baisse en dessous du seuil de 10 000 hab.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-123 rect. ter

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Adopté

MM. Cédric VIAL, PELLEVAT et SAVIN, Mme BELRHITI, MM. Jean Pierre VOGEL, BRUYEN, Daniel LAURENT et HOUPERT, Mmes DREXLER, BELLUROT, NOËL et BELLAMY, M. GENET, Mme Pauline MARTIN et MM. LEFÈVRE, BOUCHET, PANUNZI et PIEDNOIR


ARTICLE 61


Après l'alinéa 26

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

....° L’article L.2334-22-2 est complété par un paragraphe ainsi rédigé :


« ....- Une commune nouvelle qui remplit les conditions cumulatives énoncées au I du présent article et qui compte moins de 10 000 habitants bénéficie du dernier montant perçu au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant la perte d’éligibilité à cette dotation. »

Objet

La loi de finances pour 2024 a apporté des modifications aux dispositions de l’article L. 2334-22-2 du CGCT, qui permet aux communes nouvelles de plus de 10 000 habitants, considérées comme rurales au sens de l’INSEE, de percevoir la DSR mais en les excluant d’office à l’éligibilité de la DSU. La loi a également permis de prendre en compte le cas très spécifique des communes nouvelles qui ont perdu des sommes importantes de DGF depuis leur regroupement, mais qui ne rentraient pas dans le cadre d’éligibilité de la part garantie instituée dans la loi de finances pour 2024 (dotation pour les communes nouvelles).

Ainsi, une commune nouvelle d’au moins 10 000 habitants qui répond aux conditions cumulatives fixées à l’article L.2334-22-2 du CGCT, peut rester également éligible à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale à condition qu’au moins une de ses communes fondatrices bénéficiait de cette dotation l'année précédant la création de la commune nouvelle. 

Cette mesure exceptionnelle ne concernait que deux communes nouvelles en 2023 qui avaient perdu des sommes très significatives de DGF.  

Or la population de ces communes a pu osciller depuis leur création autour du seuil de 10 000 hab., rendant leur éligibilité à la DSU incertaine si elles passent en dessous de ce seuil. 

C’est pourquoi, afin de compléter le pacte de stabilité de la DGF de ces communes nouvelles qui représentent des cas très particuliers (deux concernées à ce stade), le présent amendement propose de maintenir le montant perçu au titre de la DSU, la dernière année de leur éligibilité, si leur population baisse en dessous du seuil de 10 000 hab. 

Cet amendement a été travaillé en lien avec l’Association des Maires de France.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 61 vers l'article 61.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-682 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Adopté

Mme de LA PROVÔTÉ

et les membres du groupe Union Centriste


ARTICLE 61


Après l'alinéa 26

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

....° L’article L. 2334-22-2  est complété par un paragraphe ainsi rédigé :

« …. – Une commune nouvelle qui remplit les conditions cumulatives énoncées au I du présent article et qui compte moins de 10 000 habitants bénéficie du dernier montant perçu au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant la perte d’éligibilité à cette dotation. »

Objet

La loi de finances pour 2024 a apporté des modifications aux dispositions de l’article L. 2334-22-2 du CGCT, qui permet aux communes nouvelles de plus de 10 000 habitants, considérées comme rurales au sens de l’INSEE, de percevoir la DSR mais en les excluant d’office à l’éligibilité de la DSU. La loi a également permis de prendre en compte le cas très spécifique des communes nouvelles qui ont perdu des sommes importantes de DGF depuis leur regroupement, mais qui ne rentraient pas dans le cadre d’éligibilité de la part garantie instituée dans la loi de finances pour 2024 (dotation pour les communes nouvelles).

Ainsi, une commune nouvelle d’au moins 10 000 habitants qui répond aux conditions cumulatives fixées à l’article L.2334-22-2 du CGCT, peut rester également éligible à la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale à condition qu’au moins une de ses communes fondatrices bénéficiait de cette dotation l’année précédant la création de la commune nouvelle.

Cette mesure exceptionnelle ne concernait que deux communes nouvelles en 2023 qui avaient perdu des sommes très significatives de DGF. 

Or la population de ces communes a pu osciller depuis leur création autour du seuil de 10 000 hab., rendant leur éligibilité à la DSU incertaine si elles passent en dessous de ce seuil.

C’est pourquoi, afin de compléter le pacte de stabilité de la DGF de ces communes nouvelles qui représentent des cas très particuliers (deux concernées à ce stade), le présent amendement propose de maintenir le montant perçu au titre de la DSU, la dernière année de leur éligibilité, si leur population baisse en dessous du seuil de 10 000 hab.

 



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 61 vers l'article 61.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-66 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE 61


Après l’alinéa 26

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…. – Après l’article L. 2334-22-2, il est inséré un article L. 2334-22-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2334-22-…. – Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à au moins deux fractions de la dotation de solidarité rurale à la suite d’une hausse de sa population au-delà du seuil de 9 999 habitants, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant la somme des montants perçus l’année précédente au titre des fractions auxquelles elle cesse d’être éligible, par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année.

« Lorsque la commune ne percevait, l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, aucun montant au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale prévue à l’article L. 2334-15, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune cette même année au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. Lorsque la commune percevait un montant de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée de la progression de cette dotation constatée entre l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants et l’année de versement de la garantie.

« Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité rurale, le plus favorable lui est appliqué. » ;

Objet

Cet amendement concerne les communes pour lesquelles le passage de leur population au-dessus du seuil de 10 000 habitants entraîne une diminution importante de leur DGF. Il propose, pour les communes les plus pénalisées, de renforcer les garanties de sortie qui leur sont attribuées, en lissant les pertes subies sur une période plus longue que prévu dans le droit actuel.

Le franchissement du seuil de 10 000 habitants a en effet des impacts importants en termes de Dotation de solidarité rurale (DSR) et de Dotation de solidarité urbaine (DSU). La DSR, qui se compose de trois fractions distinctes, est réservée, sauf exception, aux communes de moins de 10 000 habitants ; le passage au-dessus du seuil entraîne donc, dans la très grande majorité des cas, la perte de la totalité de la DSR. La DSU est quant à elle répartie en deux enveloppes distinctes, l’une ciblée sur les communes de 5 000 à 9 999 habitants, et l’autre sur les communes de 10 000 habitants et plus. Or, les régimes de répartition de la DSR et de la DSU sont très différents : la DSR repose en grande partie sur le critère mesurant le niveau de ressources des communes (potentiel financier), tandis que pour la DSU, les critères de charges (proportion de logements sociaux, proportion de bénéficiaires des aides au logement, niveau de revenus des habitants) jouent un rôle plus important. 

Par conséquent, le franchissement du seuil de 10 000 habitants a des impacts très différents selon les communes et leur situation au regard de ces critères. Certaines communes perdent la DSR sans pour autant entrer dans la DSU. Pour celles qui deviennent éligibles à la DSU, le montant de DSU qui leur est attribué peut s’avérer inférieur au montant de DSR qu’elles percevaient antérieurement. Les pertes peuvent être particulièrement fortes pour les communes qui percevaient plusieurs fractions de DSR, au titre notamment de la faiblesse de leur potentiel financier.

Or, en l’état actuel des textes, la perte de DSR liée au dépassement des 10 000 habitants s’accompagne de garanties de sortie de droit commun ; ces garanties sont versées uniquement l’année du passage du seuil, à hauteur de 50 % d’une partie seulement du montant de DSR perçu l’année précédente. 

Le présent amendement prévoit d’accompagner les communes sur une période plus longue, en leur versant une garantie dégressive sur 3 ans (90 % la première année, 75 % la deuxième année, 50 % la troisième année), de manière à leur permettre d’absorber plus aisément l’impact des baisses de dotations sur leur budget. La garantie proposée concerne les communes qui percevaient, avant le franchissement du seuil, au moins deux fractions de DSR. Concrètement, sont ainsi concernées les communes perdant la DSR « bourg-centre » et la DSR « péréquation », celles perdant la DSR « cible » et la DSR « péréquation », ainsi que celles perdant les trois fractions de la DSR.

Il convient de noter que des garanties de sortie sur 5 ans, voire 10 ans, sont d’ores et déjà applicables dans certaines situations : c’est le cas par exemple des communes qui sortent de la DSU en raison du passage de leur population en-dessous de 5 000 habitants, qui bénéficient d’une garantie dégressive sur 10 ans. Ainsi, la garantie de 3 ans proposée par le présent amendement permettrait de se rapprocher de ces garanties spécifiques.

Il est également précisé que, comme pour la plupart des mécanismes de garanties existant dans la DGF, les garanties proposées dans l’amendement sont financées au sein des enveloppes considérées (en l’occurrence, au sein des différentes fractions de la DSR) ; sans coût pour l’Etat, leur impact sur les communes éligibles à la DSR serait limité, compte-tenu du caractère dégressif de la garantie et du petit nombre de communes qui seraient concernées. Ainsi, sur les six dernières années, c’est au maximum une vingtaine de communes au total qui auraient été couvertes par la garantie prévue par l’amendement, soit en moyenne entre 3 et 4 communes chaque année. Pour ces communes, la DSR perdue lors du franchissement du seuil représentait entre 3 % et 13 % de leurs recettes de fonctionnement. 

Enfin, sur un plan technique, la garantie proposée par l’amendement est calculée en appliquant le taux de garantie (90%, 75% ou 50% selon l’année considérée) au montant total de DSR perçu par la commune l’année précédant le franchissement du seuil de 10 000 habitants. Il est également tenu compte, pour calculer le montant annuel des garanties à accorder, de l’attribution de DSU perçue le cas échéant par la commune. Ainsi, pour les communes qui sont nouvellement éligibles à la DSU en raison du franchissement du seuil, le montant de garantie qui leur est versé est diminué du montant qu’elles perçoivent au titre de la DSU pour l’année considérée. Pour les communes qui bénéficiaient déjà de la DSU avant le franchissement du seuil et qui continuent d’en bénéficier après ce franchissement, le montant de garantie à verser est diminué à hauteur de la progression de DSU dont bénéficie la commune. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-118 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme CONTE JAUBERT, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD et GUIOL, Mme JOUVE, MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. GROSVALET, Mme GUILLOTIN, M. MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE 61


Après l’alinéa 26

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…. – Après l’article L. 2334-22-2, il est inséré un article L. 2334-22-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2334-22-…. – Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à au moins deux fractions de la dotation de solidarité rurale à la suite d’une hausse de sa population au-delà du seuil de 9 999 habitants, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant la somme des montants perçus l’année précédente au titre des fractions auxquelles elle cesse d’être éligible, par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année.

« Lorsque la commune ne percevait, l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, aucun montant au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale prévue à l’article L. 2334-15, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune cette même année au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. Lorsque la commune percevait un montant de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée de la progression de cette dotation constatée entre l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants et l’année de versement de la garantie.

« Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité rurale, le plus favorable lui est appliqué. » ;

Objet

Cet amendement a pour objectif de renforcer les garanties de sortie pour les communes pour lesquelles le passage de leur population au-dessus du seuil de 10 000 habitants entraîne une diminution importante de leur dotation globale de fonctionnement.

Il propose, pour les communes les plus pénalisées, de renforcer les garanties de sortie en lissant les pertes subies sur une période plus longue que prévu dans le droit actuel. Le franchissement du seuil de 10 000 habitants a des impacts très différents selon les communes et leur situation au regard de ces critères. Pour celles qui deviennent éligibles à la DSU, le montant de DSU qui leur est attribué peut s’avérer inférieur au montant de DSR qu’elles percevaient antérieurement. Les pertes peuvent être particulièrement fortes pour les communes qui percevaient plusieurs fractions de DSR, au titre notamment de la faiblesse de leur potentiel financier.

Or, en l’état actuel des textes, la perte de DSR liée au dépassement des 10 000 habitants s’accompagne de garanties de sortie de droit commun ; ces garanties sont versées uniquement l’année du passage du seuil, à hauteur de 50 % d’une partie seulement du montant de DSR perçu l’année précédente. Le présent amendement prévoit d’accompagner les communes sur une période plus longue, en leur versant une garantie dégressive sur 3 ans (90 % la première année, 75 % la deuxième année, 50 % la troisième année), de manière à leur permettre d’absorber plus aisément l’impact des baisses de dotations sur leur budget.

Il est également précisé que, comme pour la plupart des mécanismes de garanties existant dans la DGF, les garanties proposées dans l’amendement sont financées au sein des différentes fractions de la DSR ; sans coût pour l’État, leur impact sur les communes éligibles à la DSR serait limité, compte-tenu du caractère dégressif de la garantie et du petit nombre de communes qui seraient concernées. Ainsi, sur les six dernières années, c’est au maximum une vingtaine de communes au total qui auraient été couvertes par la garantie prévue par l’amendement, soit en moyenne entre 3 et 4 communes chaque année. Pour ces communes, la DSR perdue lors du franchissement du seuil représentait entre 3 % et 13 % de leurs recettes de fonctionnement.

Cet amendement a été travaillé avec l’Association des maires de France (AMF).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-133 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme LASSARADE, MM. MILON et PANUNZI, Mme MICOULEAU, M. HOUPERT, Mmes GOSSELIN, IMBERT, BELLUROT, NÉDÉLEC et HYBERT, M. SAURY, Mme BORCHIO FONTIMP et M. NATUREL


ARTICLE 61


Après l’alinéa 26

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…. – Après l’article L. 2334-22-2, il est inséré un article L. 2334-22-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2334-22-…. – Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à au moins deux fractions de la dotation de solidarité rurale à la suite d’une hausse de sa population au-delà du seuil de 9 999 habitants, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant la somme des montants perçus l’année précédente au titre des fractions auxquelles elle cesse d’être éligible, par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année.

« Lorsque la commune ne percevait, l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, aucun montant au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale prévue à l’article L. 2334-15, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune cette même année au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. Lorsque la commune percevait un montant de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée de la progression de cette dotation constatée entre l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants et l’année de versement de la garantie.

« Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité rurale, le plus favorable lui est appliqué. » ;

Objet

Cet amendement, travaillé avec l’Association des maires de France (AMF), propose de renforcer les garanties de sortie pour les communes pour lesquelles le passage de leur population au-dessus du seuil de 10 000 habitants entraîne une diminution importante de leur dotation globale de fonctionnement.

Pour les communes les plus pénalisées, il est proposé de renforcer les garanties de transition en étalant les pertes subies sur une période plus longue que celle prévue par le cadre légal actuel. En effet, le franchissement du seuil des 10 000 habitants a des conséquences très variables selon les communes, notamment en fonction de leur éligibilité à la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) ou à la Dotation de Solidarité Rurale (DSR). Certaines communes, nouvellement éligibles à la DSU, peuvent recevoir une dotation inférieure à ce qu'elles percevaient auparavant au titre de la DSR. Cette perte est particulièrement significative pour celles qui bénéficiaient de plusieurs fractions de la DSR, en raison notamment de leur faible potentiel financier.

Actuellement, la perte de DSR due au franchissement des 10 000 habitants est compensée par des garanties de sortie de droit commun. Cependant, ces garanties ne s’appliquent que l’année du dépassement, et seulement à hauteur de 50 % d’une partie des montants perçus l’année précédente. Cet amendement propose d’accompagner ces communes sur une période de trois ans avec une garantie dégressive : 90 % de la dotation la première année, 75 % la deuxième, et 50 % la troisième. Cette mesure vise à atténuer l’impact financier des baisses de dotations sur leur budget.

Par ailleurs, comme pour la plupart des mécanismes de garanties existant dans la DGF, les garanties proposées dans l’amendement sont financées au sein des différentes fractions de la DSR ; sans coût pour l’État, leur impact sur les communes éligibles à la DSR restera limité, compte-tenu du caractère dégressif de la garantie et du petit nombre de communes qui seront concernées. Ainsi, sur les six dernières années, c’est au maximum une vingtaine de communes au total qui auraient été couvertes par la garantie prévue par l’amendement, soit en moyenne entre 3 et 4 communes chaque année. Pour ces communes, la perte de DSR liée au franchissement du seuil représentait entre 3 % et 13 % de leurs recettes de fonctionnement.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-630 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. FOLLIOT, Mme HOUSSEAU, M. HAYE, Mme GUIDEZ, MM. PARIGI et CANÉVET, Mme PATRU, MM. COURTIAL, KERN et Stéphane DEMILLY et Mmes PERROT, LOISIER, de LA PROVÔTÉ, ROMAGNY et ANTOINE


ARTICLE 61


Après l’alinéa 26

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…° Après l’article L. 2334-22-2, il est inséré un article L. 2334-22-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2334-22-… Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à au moins deux fractions de la dotation de solidarité rurale à la suite d’une hausse de sa population au-delà du seuil de 9 999 habitants, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant la somme des montants perçus l’année précédente au titre des fractions auxquelles elle cesse d’être éligible, par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année.

« Lorsque la commune ne percevait, l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, aucun montant au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale prévue à l’article L2334-15, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune cette même année au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. Lorsque la commune percevait un montant de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée de la progression de cette dotation constatée entre l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants et l’année de versement de la garantie.

« Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité rurale, le plus favorable lui est appliqué. » ;

Objet

Cet amendement, préparé avec l'Association des maires du Tarn et l'Association des maires de France, concerne les communes pour lesquelles le passage de leur population au-dessus du seuil de 10 000 habitants entraîne une diminution importante et brutale de leur DGF. Cet amendement permet une transition plus juste vers le nouveau niveau de dotation, en lissant les pertes subies sur une période de trois ans avant un retour au droit commun.

En effet, le franchissement du seuil de 10 000 habitants conduit sauf exceptions à la perte de la Dotation de solidarité rurale (DSR). Le passage à la Dotation de solidarité urbaine (DSU) ou son maintien n'est pas assuré, les régimes de répartition de la DSR et de la DSU étant très différents. La DSU est en effet répartie en deux enveloppes distinctes, l’une ciblée sur les communes de 5 000 à 9 999 habitants, et l’autre sur les communes de 10 000 habitants et plus. Si la DSR repose en grande partie sur le critère mesurant le niveau de ressources des communes (potentiel financier), la DSU considère principalement les charges pour les communes (proportion de logements sociaux, proportion de bénéficiaires des aides au logement, niveau de revenus des habitants). De même, pour les communes qui deviennent éligibles à la DSU, le montant qui leur est attribué peut s’avérer très inférieur au montant de DSR.

Pour ces raisons, la perte de DSR liée au dépassement des 10 000 habitants s’accompagne de garanties de sortie de droit commun l’année du passage du seuil et à hauteur de 50 % d’une partie seulement du montant de DSR perçu l’année précédente. Cet amendement vise donc à mieux accompagner les communes, en leur permettant une transition sur trois ans (90 % la première année, 75 % la deuxième année, 50 % la troisième année) de manière à leur permettre d’absorber plus aisément l’impact des baisses de dotations sur leur budget. La garantie proposée concerne les communes qui percevaient, avant le franchissement du seuil, au moins deux fractions de DSR. Concrètement, sont ainsi concernées les communes perdant la DSR « bourg-centre » et la DSR « péréquation », celles perdant la DSR « cible » et la DSR « péréquation », ainsi que celles perdant les trois fractions de la DSR.

Cet amendement n'a pas de coût pour l'État étant précisé que les garanties proposées dans l’amendement sont financées au sein des enveloppes considérées (en l’occurrence, au sein des différentes fractions de la DSR). Enfin, un très nombre de communes seraient concernées, d'après l'AMF, sur les six dernières années, c’est au maximum une vingtaine de communes au total qui auraient été couvertes par la garantie prévue par l’amendement, soit en moyenne entre 3 et 4 communes chaque année (5 cette année).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-719

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 61


Après l’alinéa 26

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

…. – Après l’article L. 2334-22-2, il est inséré un article L. 2334-22-… ainsi rédigé :

« Art. L. 2334-22-…. – Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à au moins deux fractions de la dotation de solidarité rurale à la suite d’une hausse de sa population au-delà du seuil de 9 999 habitants, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant la somme des montants perçus l’année précédente au titre des fractions auxquelles elle cesse d’être éligible, par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année.

« Lorsque la commune ne percevait, l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, aucun montant au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale prévue à l’article L. 2334-15, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune cette même année au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. Lorsque la commune percevait un montant de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée de la progression de cette dotation constatée entre l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants et l’année de versement de la garantie.

« Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité rurale, le plus favorable lui est appliqué. » ;

Objet

Le présent amendement du groupe SER concerne les communes pour lesquelles le passage de leur population au-dessus du seuil de 10 000 habitants entraîne une diminution importante de leur DGF. Il propose, pour les communes les plus pénalisées, de renforcer les garanties de sortie qui leur sont attribuées, en lissant les pertes subies sur une période plus longue que prévu dans le droit actuel.

Le franchissement du seuil de 10 000 habitants a en effet des impacts importants en termes de Dotation de solidarité rurale (DSR) et de Dotation de solidarité urbaine (DSU). La DSR, qui se compose de trois fractions distinctes, est réservée, sauf exception, aux communes de moins de 10 000 habitants ; le passage au-dessus du seuil entraîne donc, dans la très grande majorité des cas, la perte de la totalité de la DSR. La DSU est quant à elle répartie en deux enveloppes distinctes, l’une ciblée sur les communes de 5 000 à 9 999 habitants, et l’autre sur les communes de 10 000 habitants et plus. Or, les régimes de répartition de la DSR et de la DSU sont très différents : la DSR repose en grande partie sur le critère mesurant le niveau de ressources des communes (potentiel financier), tandis que pour la DSU, les critères de charges (proportion de logements sociaux, proportion de bénéficiaires des aides au logement, niveau de revenus des habitants) jouent un rôle plus important.

Par conséquent, le franchissement du seuil de 10 000 habitants a des impacts très différents selon les communes et leur situation au regard de ces critères. Certaines communes perdent la DSR sans pour autant entrer dans la DSU. Pour celles qui deviennent éligibles à la DSU, le montant de DSU qui leur est attribué peut s’avérer inférieur au montant de DSR qu’elles percevaient antérieurement. Les pertes peuvent être particulièrement fortes pour les communes qui percevaient plusieurs fractions de DSR, au titre notamment de la faiblesse de leur potentiel financier.

Or, en l’état actuel des textes, la perte de DSR liée au dépassement des 10 000 habitants s’accompagne de garanties de sortie de droit commun ; ces garanties sont versées uniquement l’année du passage du seuil, à hauteur de 50 % d’une partie seulement du montant de DSR perçu l’année précédente.

Le présent amendement prévoit d’accompagner les communes sur une période plus longue, en leur versant une garantie dégressive sur 3 ans (90 % la première année, 75 % la deuxième année, 50 % la troisième année), de manière à leur permettre d’absorber plus aisément l’impact des baisses de dotations sur leur budget. La garantie proposée concerne les communes qui percevaient, avant le franchissement du seuil, au moins deux fractions de DSR. Concrètement, sont ainsi concernées les communes perdant la DSR « bourg-centre » et la DSR « péréquation », celles perdant la DSR « cible » et la DSR « péréquation », ainsi que celles perdant les trois fractions de la DSR.

Il convient de noter que des garanties de sortie sur 5 ans, voire 10 ans, sont d’ores et déjà applicables dans certaines situations : c’est le cas par exemple des communes qui sortent de la DSU en raison du passage de leur population en-dessous de 5 000 habitants, qui bénéficient d’une garantie dégressive sur 10 ans. Ainsi, la garantie de 3 ans proposée par le présent amendement permettrait de se rapprocher de ces garanties spécifiques.

Il est également précisé que, comme pour la plupart des mécanismes de garanties existant dans la DGF, les garanties proposées dans l’amendement sont financées au sein des enveloppes considérées (en l’occurrence, au sein des différentes fractions de la DSR) ; sans coût pour l’Etat, leur impact sur les communes éligibles à la DSR serait limité, compte-tenu du caractère dégressif de la garantie et du petit nombre de communes qui seraient concernées. Ainsi, sur les six dernières années, c’est au maximum une vingtaine de communes au total qui auraient été couvertes par la garantie prévue par l’amendement, soit en moyenne entre 3 et 4 communes chaque année. Pour ces communes, la DSR perdue lors du franchissement du seuil représentait entre 3 % et 13 % de leurs recettes de fonctionnement.

Enfin, sur un plan technique, la garantie proposée par l’amendement est calculée en appliquant le taux de garantie (90%, 75% ou 50% selon l’année considérée) au montant total de DSR perçu par la commune l’année précédant le franchissement du seuil de 10 000 habitants. Il est également tenu compte, pour calculer le montant annuel des garanties à accorder, de l’attribution de DSU perçue le cas échéant par la commune. Ainsi, pour les communes qui sont nouvellement éligibles à la DSU en raison du franchissement du seuil, le montant de garantie qui leur est versé est diminué du montant qu’elles perçoivent au titre de la DSU pour l’année considérée. Pour les communes qui bénéficiaient déjà de la DSU avant le franchissement du seuil et qui continuent d’en bénéficier après ce franchissement, le montant de garantie à verser est diminué à hauteur de la progression de DSU dont bénéficie la commune.

Cet amendement a été travaillé avec une association d’élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-932

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 61


Après l’alinéa 26

Insérer quatre alinéas ainsi rédigés :

...° Après l’article L. 2334-22-2, il est inséré un article L. 2334-22-... ainsi rédigé :

« Art. L. 2334-22-...- Lorsqu’une commune cesse d’être éligible à au moins deux fractions de la dotation de solidarité rurale à la suite d’une hausse de sa population au-delà du seuil de 9 999 habitants, elle perçoit, à titre de garantie pour les trois exercices suivants, une attribution calculée en multipliant la somme des montants perçus l’année précédente au titre des fractions auxquelles elle cesse d’être éligible, par un coefficient égal à 90 % la première année, 75 % la deuxième année et 50 % la troisième année.

« Lorsque la commune ne percevait, l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, aucun montant au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale prévue à l’article L. 2334-15, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée du montant perçu le cas échéant par la commune cette même année au titre de la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale. Lorsque la commune percevait un montant de dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants, la garantie versée à la commune au titre d’une année est diminuée de la progression de cette dotation constatée entre l’année précédant le franchissement du seuil de 9 999 habitants et l’année de versement de la garantie.

« Lorsqu’au titre d’une année, la commune relève de plusieurs dispositifs de garantie au titre de la dotation de solidarité rurale, le plus favorable lui est appliqué. »

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent par cet amendement limiter les effets de la perte d’éligibilité à la dotation de solidarité rurale en cas de dépassement du seuil de population de 10 000 habitants.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-721

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Rejeté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 61


Après l’alinéa 36

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° À la première phrase du second alinéa du II de l’article L. 5211-28 le nombre : « 90 » est remplacé par le nombre : « 30 »;

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à acter le fait que, contrairement à 2023 et 2024, l’enveloppe de DGF n’est pas abondée pour, notamment, financer l’augmentation de la dotation d’intercommunalité.

L’article 240 de la loi de finances initiale pour 2024 avait fixé à 90 millions d’euros l’augmentation de la dotation d’intercommunalité du fait d’un financement apporté par l’Etat. Ainsi, l’augmentation de 90 M€ pour 2024 n’avait pas accru le niveau de ponction net opéré sur la dotation de compensation des EPCI (dite « CPS » pour « compensation part salaire »), lequel s’élevait auparavant (depuis la réforme de la DGF des EPCI de 2019) à 30 M€ chaque année.

Si l’augmentation de la dotation d’intercommunalité demeurait fixée à 90 M€ en 2025, et en retenant les hypothèses d’arbitrages (reconduits d’année en année) du Comité des finances locales, le taux de ponction sur la CPS s’élèverait à 4,74%, soit près de trois fois plus qu’en 2024 (1,64%).

Un tel niveau de ponction paraît déraisonnable alors même que la dotation de compensation CPS a déjà été amputée de près d’un quart en dix ans, et qu’elle pèserait sur le budget des EPCI qui sont par ailleurs les plus impactés par les dispositions des articles 29 (baisse de la DCRTP), 31 (gel de la TVA allouée en compensation d’impôt locaux supprimés) et 64 (prélèvement de 2% sur les recettes de fonctionnement)

Cet amendement a été travaillé avec une association d’élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1103 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Rejeté

Mmes SCHILLINGER et HAVET, M. FOUASSIN, Mme RAMIA et M. BUIS


ARTICLE 61


Après l’alinéa 36

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...° A la première phrase du second alinéa du II de l’article L. 5211-28, le nombre « 90 » est remplacé par le nombre « 30 ».

Objet

Cet amendement vise à acter le fait que, contrairement à 2023 et 2024, l’enveloppe de DGF n’est pas abondée pour, notamment, financer l’augmentation de la dotation d’intercommunalité.

 

L’article 240 de la loi de finances initiale pour 2024 avait fixé à 90 millions d’euros l’augmentation de la dotation d’intercommunalité du fait d’un financement apporté par l’Etat. Ainsi, l’augmentation de 90 M€ pour 2024 n’avait pas accru le niveau de ponction net opéré sur la dotation de compensation des EPCI (dite « CPS » pour « compensation part salaire »), lequel s’élevait auparavant (depuis la réforme de la DGF des EPCI de 2019) à 30 M€ chaque année.

Si l’augmentation de la dotation d’intercommunalité demeurait fixée à 90 M€ en 2025, et en retenant les hypothèses d’arbitrages (reconduits d’année en année) du Comité des finances locales, le taux de ponction sur la CPS s’élèverait à 4,74%, soit près de trois fois plus qu’en 2024 (1,64%).

Un tel niveau de ponction paraît déraisonnable alors même que la dotation de compensation CPS a déjà été amputée de près d’un quart en dix ans, et qu’elle pèserait sur le budget des EPCI qui sont par ailleurs les plus impactés par les dispositions des articles 29 (baisse de la DCRTP), 31 (gel de la TVA allouée en compensation d’impôt locaux supprimés) et 64 (prélèvement de 2% sur les recettes de fonctionnement)

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-67 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE 61


Après l’alinéa 47

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Le dernier alinéa du B du III est complété par une phrase ainsi rédigée : « En 2025 et par dérogation, ces mêmes fractions de corrections sont pondérées par un coefficient égal à 90 %. » ;

Objet

Le présent amendement porte sur le critère d’effort fiscal des communes, qui intervient dans la répartition des dotations de péréquation de la DGF : dotation de solidarité urbaine (DSU), dotation de solidarité rurale (DSR) et dotation nationale de péréquation (DNP). 

A la suite de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, le calcul de l’effort fiscal a été redéfini en 2022. Le nouveau mode de calcul devait initialement entrer en vigueur dès 2023, selon un calendrier progressif (mise en œuvre à hauteur de 10% en 2023, puis 20 % en 2024, 40 % en 2025, 60 % en 2026, 80 % en 2027, avant une application complète en 2028). Ce lissage est assuré techniquement par application de « fractions de correction » qui s’amenuisent dans le temps. 

Cependant, en supprimant du calcul de l’effort fiscal la prise en compte des produits fiscaux intercommunaux, la définition retenue en 2022 induit des effets de biais non satisfaisants, pénalisant en particulier les communes membres d’EPCI plus fortement intégrés. 

Cette situation a conduit le législateur, en 2023, à neutraliser intégralement le nouveau calcul afin qu’il n’ait pas d’impact sur les dotations attribuées en 2023, dans l’attente d’une solution plus satisfaisante. En dépit de l’absence de solution, il a été décidé dans la dernière loi de finances d’appliquer le nouveau calcul en 2024, à hauteur toutefois de 10 %, au lieu des 20 % prévus dans le calendrier initial. 

Le PLF pour 2025 ne comporte aucune disposition spécifique sur ce sujet ; par conséquent, l’application du nouveau mode de calcul devrait être portée à 40 % l’an prochain, conformément au rythme initial. Ce passage de 10 % en 2024 à 40 % en 2025 représenterait une marche particulièrement élevée, produisant des effets négatifs importants sur les dotations des communes les plus pénalisées par la nouvelle définition. De tels impacts négatifs seront particulièrement malvenus car ils s’ajouteront aux conséquences du gel de la DGF prévu en 2025. Il est en effet rappelé que le gel de la DGF entraînera inévitablement le retour des baisses individuelles de dotations pour une forte proportion de communes, comme cela a été le cas de 2018 à 2022.

Afin de ne pas accentuer encore davantage les difficultés de répartition de la DGF, le présent amendement propose pour 2025 de maintenir l’application du nouveau calcul de l’effort fiscal à son niveau de 2024. Celui-ci s’appliquerait donc à hauteur de 10 % en 2025, comme en 2024 (impliquant la mise en œuvre des « fractions de correction » à hauteur de 90 %). 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-939

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 61


Après l’alinéa 47

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Le dernier alinéa du B du III est complété par une phrase ainsi rédigée : « En 2025 et par dérogation, ces mêmes fractions de corrections sont pondérées par un coefficient égal à 90 %. »;

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par le présent amendement souhaitent adapter le calendrier d’application des nouvelles modalités de calcul de l’effort fiscal, redéfinies en 2022 à la suite de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. Ce critère influence la répartition de la dotation de solidarité urbaine (DSU), la dotation de solidarité rurale (DSR) et la dotation nationale de péréquation (DNP).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-9

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme BRIQUET et M. SAUTAREL

au nom de la commission des finances


ARTICLE 61


Après l’alinéa 47

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Le dernier alinéa du B du III est complété par une phrase ainsi rédigée : « En 2025 et par dérogation, ces mêmes fractions de corrections sont pondérées par un coefficient égal à 80 %. » ;

Objet

Cet amendement vise à prévoir une neutralisation de l’impact financier de la réforme de l’effort fiscal intervenue en loi de finances initiale pour 2022 à hauteur de 80 % en 2025.

En ce qu’elle prévoit de retirer de la formule de calcul de l’indicateur la prise en compte des produits fiscaux intercommunaux, son application serait très pénalisante pour les communes membres d’établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) fortement intégrés. Les premières simulations présentées au comité des finances locales (CFL) en 2022 ont illustré les variations très importantes de l’indicateur que la mise en œuvre de cette réforme provoquerait.

Après une neutralisation intégrale de la réforme en 2022 et 2023, la réforme a commencé à s’appliquer, avec un coefficient de neutralisation de 90 %, en 2024, malgré la volonté du Sénat de maintenir la neutralisation intégrale de la réforme. Or, le PLF pour 2025 ne comporte aucune disposition sur ce sujet. Cette lacune est particulièrement dommageable dans la mesure où, en l’absence de nouvelle disposition dérogatoire, le rythme de dégressivité de la neutralisation du nouveau mode de calcul retrouverait son niveau initialement prévu, ce qui impliquerait une neutralisation à hauteur de seulement 60 % en 2025.

Le passage d’un coefficient de neutralisation de 90 % en 2024 à un coefficient de 60 % en 2025 représenterait, selon l’association des maires de France et des présidents d’intercommunalités (AMF), « une marche particulièrement élevée, produisant des effets négatifs importants sur les dotations des communes les plus pénalisées par la nouvelle définition. »

Alors que l’application de cette réforme a déjà commencé, il ne paraît plus pertinent de prévoir à nouveau sa neutralisation à 100 %. En outre, neutraliser l’impact de la réforme à 90 % en 2025 risquerait d’agrandir encore l’écart avec la trajectoire initiale d’application de la réforme. C’est pourquoi le présent amendement propose de neutraliser à hauteur de 80 % en 2025 les effets de la réforme de l’effort fiscal.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-70 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE 61


Après l’alinéa 47

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

…) Le dernier alinéa du B du III est complété par une phrase ainsi rédigée : « En 2025 et par dérogation, ces mêmes fractions de corrections sont pondérées par un coefficient égal à 80 %. » ;

Objet

Le présent amendement porte sur le critère d’effort fiscal des communes, qui intervient dans la répartition des dotations de péréquation de la DGF : dotation de solidarité urbaine (DSU), dotation de solidarité rurale (DSR) et dotation nationale de péréquation (DNP). 

Il propose d’adapter le calendrier d’application des nouvelles modalités de calcul de l’effort fiscal, redéfinies en 2022 à la suite de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. 

Le nouveau mode de calcul devait initialement entrer en vigueur dès 2023, selon un calendrier progressif (mise en œuvre des nouvelles modalités à hauteur de 10% en 2023, puis 20 % en 2024, 40 % en 2025, 60 % en 2026, 80 % en 2027, avant une application complète en 2028) Ce lissage est assuré techniquement par application de « fractions de correction » qui s’amenuisent dans le temps. 

Cependant, en supprimant du calcul de l’effort fiscal la prise en compte des produits fiscaux intercommunaux, la définition retenue en 2022 induit des effets de biais non satisfaisants, pénalisant en particulier les communes membres d’EPCI plus fortement intégrés. 

Cette situation a conduit le législateur, en 2023, à neutraliser intégralement le nouveau calcul afin qu’il n’ait pas d’impact sur les dotations attribuées en 2023, dans l’attente d’une solution plus satisfaisante. En dépit de l’absence de solution, il a été décidé dans la dernière loi de finances d’appliquer le nouveau calcul en 2024, à hauteur toutefois de 10 %, au lieu des 20 % prévus dans le calendrier initial. 

Le PLF pour 2025 ne comporte aucune disposition spécifique sur ce sujet ; par conséquent, l’application du nouveau mode de calcul devrait être portée à 40 % l’an prochain, conformément au rythme prévu initialement. Ce passage de 10 % en 2024 à 40 % en 2025 représenterait une marche particulièrement élevée, produisant des effets négatifs importants sur les dotations des communes les plus pénalisées par la nouvelle définition. De tels impacts négatifs seront particulièrement malvenus car ils s’ajouteront aux conséquences du gel de la DGF prévu en 2025. Il est en effet rappelé que le gel de la DGF entraînera inévitablement le retour des baisses individuelles de dotations pour une forte proportion de communes, comme cela a été le cas de 2018 à 2022.

C’est pourquoi le présent amendement propose pour 2025 de retenir une étape intermédiaire dans l’application de l’effort fiscal, à hauteur de 20 % (impliquant techniquement la mise en œuvre des « fractions de correction » à hauteur de 80 % en 2025). Cela permettrait d’éviter une montée en puissance trop brutale et de ne pas accentuer encore davantage les difficultés de répartition de la DGF.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-722

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 61


Après l’alinéa 47

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Le dernier alinéa du B du III est complété par une phrase ainsi rédigée : « En 2025 et par dérogation, ces mêmes fractions de corrections sont pondérées par un coefficient égal à 80 %. » ;

Objet

Le présent amendement du groupe SER porte sur le critère d’effort fiscal des communes, qui intervient dans la répartition des dotations de péréquation de la DGF : dotation de solidarité urbaine (DSU), dotation de solidarité rurale (DSR) et dotation nationale de péréquation (DNP).

Il propose d’adapter le calendrier d’application des nouvelles modalités de calcul de l’effort fiscal, redéfinies en 2022 à la suite de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales.

Le nouveau mode de calcul devait initialement entrer en vigueur dès 2023, selon un calendrier progressif (mise en œuvre des nouvelles modalités à hauteur de 10% en 2023, puis 20 % en 2024, 40 % en 2025, 60 % en 2026, 80 % en 2027, avant une application complète en 2028) Ce lissage est assuré techniquement par application de « fractions de correction » qui s’amenuisent dans le temps.

Cependant, en supprimant du calcul de l’effort fiscal la prise en compte des produits fiscaux intercommunaux, la définition retenue en 2022 induit des effets de biais non satisfaisants, pénalisant en particulier les communes membres d’EPCI plus fortement intégrés.

Cette situation a conduit le législateur, en 2023, à neutraliser intégralement le nouveau calcul afin qu’il n’ait pas d’impact sur les dotations attribuées en 2023, dans l’attente d’une solution plus satisfaisante. En dépit de l’absence de solution, il a été décidé dans la dernière loi de finances d’appliquer le nouveau calcul en 2024, à hauteur toutefois de 10 %, au lieu des 20 % prévus dans le calendrier initial.

Le PLF pour 2025 ne comporte aucune disposition spécifique sur ce sujet ; par conséquent, l’application du nouveau mode de calcul devrait être portée à 40 % l’an prochain, conformément au rythme prévu initialement. Ce passage de 10 % en 2024 à 40 % en 2025 représenterait une marche particulièrement élevée, produisant des effets négatifs importants sur les dotations des communes les plus pénalisées par la nouvelle définition. De tels impacts négatifs seront particulièrement malvenus car ils s’ajouteront aux conséquences du gel de la DGF prévu en 2025. Il est en effet rappelé que le gel de la DGF entraînera inévitablement le retour des baisses individuelles de dotations pour une forte proportion de communes, comme cela a été le cas de 2018 à 2022.

C’est pourquoi le présent amendement propose pour 2025 de retenir une étape intermédiaire dans l’application de l’effort fiscal, à hauteur de 20 % (impliquant techniquement la mise en œuvre des « fractions de correction » à hauteur de 80 % en 2025). Cela permettrait d’éviter une montée en puissance trop brutale et de ne pas accentuer encore davantage les difficultés de répartition de la DGF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-938

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 61


Après l’alinéa 47

Insérer l’alinéa ainsi rédigé :

...) Le dernier alinéa du B du III est complété par une phrase ainsi rédigée : « En 2025 et par dérogation, ces mêmes fractions de corrections sont pondérées par un coefficient égal à 80 %. »;

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli, souhaitent adapter le calendrier d’application des nouvelles modalités de calcul de l’effort fiscal, redéfinies en 2022 à la suite de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. Ce critère influence la répartition de la dotation de solidarité urbaine (DSU), la dotation de solidarité rurale (DSR) et la dotation nationale de péréquation (DNP).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-65

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme NOËL


ARTICLE 61


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

.... - Le  B du III de l'article 252 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est complété par une phrase ainsi rédigée : « En 2025 et par dérogation, ces mêmes fractions de corrections sont pondérées par un coefficient égal à 80 %. »

Objet

Le présent amendement porte sur le critère d’effort fiscal des communes, qui intervient dans la répartition des dotations de péréquation de la DGF : dotation de solidarité urbaine (DSU), dotation de solidarité rurale (DSR) et dotation nationale de péréquation (DNP). 

Il propose d’adapter le calendrier d’application des nouvelles modalités de calcul de l’effort fiscal, redéfinies en 2022 à la suite de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales. 

Le nouveau mode de calcul devait initialement entrer en vigueur dès 2023, selon un calendrier progressif (mise en œuvre des nouvelles modalités à hauteur de 10% en 2023, puis 20 % en 2024, 40 % en 2025, 60 % en 2026, 80 % en 2027, avant une application complète en 2028) Ce lissage est assuré techniquement par application de « fractions de correction » qui s’amenuisent dans le temps. 

Cependant, en supprimant du calcul de l’effort fiscal la prise en compte des produits fiscaux intercommunaux, la définition retenue en 2022 induit des effets de biais non satisfaisants, pénalisant en particulier les communes membres d’EPCI plus fortement intégrés. 

Cette situation a conduit le législateur, en 2023, à neutraliser intégralement le nouveau calcul afin qu’il n’ait pas d’impact sur les dotations attribuées en 2023, dans l’attente d’une solution plus satisfaisante. En dépit de l’absence de solution, il a été décidé dans la dernière loi de finances d’appliquer le nouveau calcul en 2024, à hauteur toutefois de 10 %, au lieu des 20 % prévus dans le calendrier initial. 

Le PLF pour 2025 ne comporte aucune disposition spécifique sur ce sujet ; par conséquent, l’application du nouveau mode de calcul devrait être portée à 40 % l’an prochain, conformément au rythme prévu initialement. Ce passage de 10 % en 2024 à 40 % en 2025 représenterait une marche particulièrement élevée, produisant des effets négatifs importants sur les dotations des communes les plus pénalisées par la nouvelle définition. De tels impacts négatifs seront particulièrement malvenus car ils s’ajouteront aux conséquences du gel de la DGF prévu en 2025. Il est en effet rappelé que le gel de la DGF entraînera inévitablement le retour des baisses individuelles de dotations pour une forte proportion de communes, comme cela a été le cas de 2018 à 2022.

C’est pourquoi le présent amendement propose pour 2025 de retenir une étape intermédiaire dans l’application de l’effort fiscal, à hauteur de 20 % (impliquant techniquement la mise en œuvre des « fractions de correction » à hauteur de 80 % en 2025). Cela permettrait d’éviter une montée en puissance trop brutale et de ne pas accentuer encore davantage les difficultés de répartition de la DGF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-47 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et M. Daniel LAURENT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1611-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1611-1-… ainsi rédigé :

« Art L. 1611-1-… – Une collectivité territoriale ne peut se voir exclue du bénéfice d’une subvention en vue de la réalisation d’un investissement ou d’un projet au seul motif qu’elle ne s’inscrirait pas dans une démarche contractuelle ou partenariale impulsée par l’État. »

Objet

Le présent amendement a vocation à mettre fin à cette doctrine purement administrative en fixant un principe législatif selon lequel collectivité territoriale ne peut se voir exclue du bénéfice d’une dotation d’investissement au seul motif qu’elle ne s’inscrirait pas dans une démarche contractuelle ou partenariale impulsée par l’Etat.


L’affirmation de l’Etat à « renforcer les intercommunalités » s’est assortie de modifications législatives et de pratiques dans l’Etat local fragilisant les communes.

La mise en place de dispositifs contractuels et partenariaux par l’Etat, type contrats de ruralité ou CRTE, est la traduction de la volonté de l’Administration d’établir une doctrine contraignant les collectivités territoriales s’inscrivent dans de tels dispositifs pour solliciter certaines dotations d’investissement, à l’instar de la DSIL. Certaines communes et particulièrement en milieu rural, se retrouvent parfois exclues du bénéfice de certaines ressources et ainsi contraintes de reporter voire d’annuler leurs projets d’investissement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-193 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. GUIOL et ROUX, Mme JOUVE, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD, DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GROSVALET et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1611-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1611-1-… ainsi rédigé :

« Article L. 1611-1-…. – Une collectivité territoriale ne peut se voir exclue du bénéfice d’une subvention en vue de la réalisation d’un investissement ou d’un projet au seul motif qu’elle ne s’inscrirait pas dans une démarche contractuelle ou partenariale impulsée par l’État. »

Objet

Le présent amendement a vocation à mettre fin à cette doctrine purement administrative en fixant un principe législatif selon lequel collectivité territoriale ne peut se voir exclue du bénéfice d’une dotation d’investissement au seul motif qu’elle ne s’inscrirait pas dans une démarche contractuelle ou partenariale impulsée par l’Etat.
L’affirmation de l’Etat à « renforcer les intercommunalités » s’est assortie de modifications législatives et de pratiques dans l’Etat local fragilisant les communes. La mise en place de dispositifs contractuels et partenariaux par l’Etat, type contrats de ruralité ou CRTE, est la traduction de la volonté de l’Administration d’établir une doctrine contraignant les collectivités territoriales s’inscrivent dans de tels dispositifs pour solliciter certaines dotations d’investissement, à l’instar de la DSIL. Certaines communes et particulièrement en milieu rural, se retrouvent parfois exclues du bénéfice de certaines ressources et ainsi contraintes de reporter voire d’annuler leurs projets d’investissement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-349 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. LEVI, PARIGI, MAUREY et GRAND, Mme VERMEILLET, MM. FOLLIOT et PERRION, Mme PATRU, MM. FARGEOT et Stéphane DEMILLY, Mme DUMONT, M. REICHARDT, Mme VENTALON, MM. GREMILLET et Pascal MARTIN, Mme LOISIER, M. Alain MARC, Mmes DEMAS, BILLON, PERROT et ANTOINE, M. CAMBIER, Mme Laure DARCOS, M. HAYE, Mme Olivia RICHARD, MM. BONHOMME, PANUNZI, CHEVALIER et KERN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. LONGEOT et Mmes JACQUEMET et DREXLER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1611-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1611-1-… ainsi rédigé :

« Art. L. 1611-1-…. – Une collectivité territoriale ne peut se voir exclue du bénéfice d’une subvention en vue de la réalisation d’un investissement ou d’un projet au seul motif qu’elle ne s’inscrirait pas dans une démarche contractuelle ou partenariale impulsée par l’État. »

Objet

Cet amendement vise à garantir l'égal accès des collectivités territoriales aux financements d'État, indépendamment de leur participation aux dispositifs contractuels comme les contrats de ruralité ou les CRTE.

La pratique administrative actuelle, qui conditionne l'attribution de certaines dotations d'investissement (notamment la DSIL) à l'adhésion à ces démarches partenariales, pénalise particulièrement les communes rurales.

En effet, certaines se voient contraintes de reporter ou d'annuler leurs projets d'investissement faute d'accès à ces ressources essentielles.

Cette disposition législative nouvelle permettra de mettre fin à cette doctrine administrative qui fragilise l'autonomie des communes et entrave leur capacité d'action, tout en préservant leur libre choix d'adhérer ou non aux dispositifs contractuels proposés par l'État.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-742

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. ROIRON et Patrice JOLY, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L.1611-1 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un article L. 1611-1-... ainsi rédigé :

« Art.  L. 1611-1-... – Une collectivité territoriale ne peut se voir exclue du bénéfice d’une subvention en vue de la réalisation d’un investissement ou d’un projet au seul motif qu’elle ne s’inscrirait pas dans une démarche contractuelle ou partenariale impulsée par l’État. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER a vocation à mettre fin à cette doctrine purement administrative en fixant un principe législatif selon lequel collectivité territoriale ne peut se voir exclue du bénéfice d’une dotation d’investissement au seul motif qu’elle ne s’inscrirait pas dans une démarche contractuelle ou partenariale impulsée par l’État.

L’affirmation de l’État à « renforcer les intercommunalités » s’est assortie de modifications législatives et de pratiques dans l’État local fragilisant les communes. La mise en place de dispositifs contractuels et partenariaux par l’État, type contrats de ruralité ou CRTE, est la traduction de la volonté de l’Administration d’établir une doctrine contraignant les collectivités territoriales s’inscrivent dans de tels dispositifs pour solliciter certaines dotations d’investissement, à l’instar de la DSIL. Certaines communes et particulièrement en milieu rural, se retrouvent parfois exclues du bénéfice de certaines ressources et ainsi contraintes de reporter voire d’annuler leurs projets d’investissement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1060

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du II de l’article L. 2113-20, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

2° L’article L. 2334-7 est ainsi modifié :

a) Le second alinéa du 1° du I est ainsi modifié :

– L’année : « 2011 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

– Le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

b) Le premier alinéa III est ainsi modifié :

– La première phrase est supprimée ;

– À la deuxième phrase, après le mot : « est », sont insérés les mots : « , à compter de 2024, » ;

– À la deuxième phrase, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

– À la troisième phrase, l’année : « 2019 » est remplacée par l’année : « 2024 » ;

c) À la dernière phrase du dernier alinéa, le nombre : « 1 » est remplacé par le nombre :« 1,5 ».

Objet

Le présent amendement entend réduire l’écart de DGF, qui est aujourd’hui de 1 à 2, en le faisant passer de 1,5 à 2. Ainsi, la dotation minimale passerait de 64,46 euros à 96,69 euros.

Alors que chaque année, des travaux sur une réforme de la DGF sont annoncés, force est de constater que cela n’empêche pas certaines inégalités de persister dans la répartition, et notamment s’agissant de la dotation forfaitaire. En effet, le montant de cette dernière varie du simple au double selon la taille de la commune : autour de 60 euros pour les communes de moins de 500 habitants et plus de 120 euros au-dessus de 200 000 habitants.

Cette règle n’est pas justifiée, alors même que les critères de répartition ne semblent pas tenir compte des évolutions territoriales, mais également de la gestion des espaces ruraux qui échouent aux communes rurales. Le Gouvernement l’a d’ailleurs reconnu en 2019 dans un rapport, précisant : « le poids des charges des communes de moins de 500 habitants semble sous-estimé ». Pour autant, il n’a pas pris jusqu’à présent les mesures pour corriger cette inégalité.

Cet amendement a été travaillé avec l’AMRF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-46 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et M. Daniel LAURENT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du II de l’article L. 2113-20, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

2° L’article L. 2334-7 est ainsi modifié :

a) Le second alinéa du 1° du I est ainsi modifié :

– L’année : « 2011 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

– Le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

b) Le premier alinéa III est ainsi modifié :

– La première phrase est supprimée ;

– À la deuxième phrase, après le mot : « est », sont insérés les mots : « , à compter de 2025, » ;

– À la deuxième phrase, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

– À la troisième phrase, l’année : « 2019 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

c) À la dernière phrase du dernier alinéa, le nombre : « 1 » est remplacé par le nombre :« 1,5 ».

Objet

Le présent amendement entend réduire l’écart, qui est aujourd’hui de 1 à 2, en le faisant passer de 1,5 à 2. Ainsi, la dotation minimale passerait de 64,46 euros à 96,69 euros. Alors que chaque année, des travaux sur une réforme de la DGF sont annoncés, force est de constater que cela n’empêche pas certaines inégalités de persister dans la répartition, et notamment s’agissant de la dotation forfaitaire.

En effet, le montant de cette dernière varie du simple au double selon la taille de la commune : autour de 60 euros pour les communes de moins de 500 habitants et plus de 120 euros au-dessus de 200 000 habitants.

Cette règle n’est pas justifiée, alors même que les critères de répartition ne semblent pas tenir compte des évolutions territoriales. Le Gouvernement l’a d’ailleurs reconnu en 2019 dans un rapport, précisant : « le poids des charges des communes de moins de 500 habitants semble sous-estimé ». Pour autant, il n’a pas pris jusqu’à présent les mesures pour corriger cette inégalité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-192 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GUIOL et ROUX, Mme JOUVE, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD, DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GROSVALET et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du II de l’article L. 2113-20, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

2° L’article L. 2334-7 est ainsi modifié :

a) Le second alinéa du 1° du I est ainsi modifié :

– L’année : « 2011 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

– Le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

b) Le premier alinéa III est ainsi modifié :

– La première phrase est supprimée ;

– À la deuxième phrase, après le mot : « est », sont insérés les mots : « , à compter de 2025, » ;

– À la deuxième phrase, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

– À la troisième phrase, l’année : « 2019 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

c) À la dernière phrase du dernier alinéa, le nombre : « 1 » est remplacé par le nombre :« 1,5 ».

Objet

Le présent amendement entend réduire l’écart, qui est aujourd’hui de 1 à 2, en le faisant passer de 1,5 à 2. Ainsi, la dotation minimale passerait de 64,46 euros à 96,69 euros.

Alors que chaque année, des travaux sur une réforme de la DGF sont annoncés, force est de constater que cela n’empêche pas certaines inégalités de persister dans la répartition, et notamment s’agissant de la dotation forfaitaire. En effet, le montant de cette dernière varie du simple au double selon la taille de la commune : autour de 60 euros pour les communes de moins de 500 habitants et plus de 120 euros au-dessus de 200 000 habitants.

Cette règle n’est pas justifiée, alors même que les critères de répartition ne semblent pas tenir compte des évolutions territoriales. Le Gouvernement l’a d’ailleurs reconnu en 2019 dans un rapport, précisant : « le poids des charges des communes de moins de 500 habitants semble sous-estimé ». Pour autant, il n’a pas pris jusqu’à présent les mesures pour corriger cette inégalité.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-644 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Patrice JOLY et ROIRON, Mmes MONIER et LE HOUEROU, MM. BOURGI, MÉRILLOU, ROS et UZENAT, Mme FÉRET, M. TEMAL, Mmes HARRIBEY et CONWAY-MOURET, MM. KERROUCHE et Michaël WEBER, Mmes Sylvie ROBERT et ESPAGNAC et M. PLA


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du II de l’article L. 2113-20, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

2° L’article L. 2334-7 est ainsi modifié :

a) Le second alinéa du 1° du I est ainsi modifié :

– L’année : « 2011 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

– Le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

b) Le premier alinéa III est ainsi modifié :

– La première phrase est supprimée ;

– À la deuxième phrase, après le mot : « est », sont insérés les mots : « , à compter de 2025, » ;

– À la deuxième phrase, le montant : « 64,46 € » est remplacé par le montant : « 96,69 € » ;

– À la troisième phrase, l’année : « 2019 » est remplacée par l’année : « 2025 » ;

c) À la dernière phrase du dernier alinéa, le nombre : « 1 » est remplacé par le nombre :« 1,5 ».

Objet

Le présent amendement entend réduire l’écart, qui est aujourd’hui de 1 à 2, en le faisant passer de 1,5 à 2. Ainsi, la dotation minimale passerait de 64,46 euros à 96,69 euros.

Alors que chaque année, des travaux sur une réforme de la DGF sont annoncés, force est de constater que cela n’empêche pas certaines inégalités de persister dans la répartition, et notamment s’agissant de la dotation forfaitaire. En effet, le montant de cette dernière varie du simple au double selon la taille de la commune : autour de 60 euros pour les communes de moins de 500 habitants et plus de 120 euros au-dessus de 200 000 habitants.

Cette règle n’est pas justifiée, alors même que les critères de répartition ne semblent pas tenir compte des évolutions territoriales. Le Gouvernement l’a d’ailleurs reconnu en 2019 dans un rapport, précisant : « le poids des charges des communes de moins de 500 habitants semble sous-estimé ». Pour autant, il n’a pas pris jusqu’à présent les mesures pour corriger cette inégalité.

Cet amendement a été travaillé avec l’Association des Maires ruraux de France.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-980

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le second alinéa de l’article L. 2334-2 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase, après les mots : « résidence secondaire », sont insérés les mots : «, d’un habitant pour deux travailleurs détachés temporairement en France pour y exercer une activité salariée ou assimilée et résidant sur le territoire de la commune, » ;

2° Est ajoutée une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de calcul de ces majorations sont définies par décret en Conseil d’État ».

II. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement a pour objectif de prendre en compte le nombre de travailleurs détachés résidant sur le territoire des communes pour le calcul de la part communale de la dotation globale de fonctionnement (DGF).  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-330 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Cédric VIAL et PELLEVAT, Mme BERTHET, MM. KLINGER, RAPIN, SAVIN, BRUYEN, GENET, KHALIFÉ et REICHARDT, Mme PLUCHET, MM. BOUCHET et Étienne BLANC, Mmes BELRHITI, Pauline MARTIN et BORCHIO FONTIMP et MM. LEFÈVRE, HOUPERT, PANUNZI, RIETMANN, PERRIN, POINTEREAU et PIEDNOIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

A la dernière phrase du premier alinéa du IV de l’article L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales, après les mots : «, le cas échéant, » sont insérés les mots : « des attributions de compensions versées par un établissement public de coopération intercommunal qui transitent par le budget d’une commune pour être reversées à un syndicat de communes. »

Objet

Le présent amendement a pour objectif de déduire du calcul du potentiel financier d’une commune, l’attribution de compensation qu’elle touche de l’EPCI et qu’elle reverse en intégralité au syndicat de communes qui assure les compétences qui n’ont pu être transférées à la nouvelle intercommunalité, lors de la fusion d’EPCI.

En effet, la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) avait confié à chaque préfet le soin d’élaborer, en concertation avec les élus, un schéma départemental de coopération Intercommunale (SDCI). Ce SDCI s’est traduit par des fusions entre communautés de communes et communautés d’agglomération dont le périmètre de compétences était différent, notamment en ce qui concerne les compétences liées aux
actions sociales, aux activités scolaires ou encore au secteur de la petite enfance.

Face à cette situation, de nombreuses intercommunalités ont créé des syndicats intercommunaux pour gérer ces compétences en lieu et place des anciens établissements publics de coopération intercommunale (EPCI). Dans le cadre des équilibres financiers entre les anciens EPCI et la nouvelle intercommunalité, l’attribution de compensation versée aux communes fondatrices, vient compenser les transferts et « détransferts » de compétences. En ce qui concerne les « détransferts », l’attribution de compensation est reversée à une des communes fondatrices de l’EPCI (communauté de communes ou d’agglomération), charge à elle de reverser la somme correspondante au syndicat intercommunal gérant les compétences non transférées à la nouvelle intercommunalité.

La commune sert donc de "boîte aux lettres". Pourtant, cette recette (qui n’est au final pas une recette pour la Commune) vient augmenter artificiellement son potentiel financier ce qui impacte négativement le montant de sa DGF ainsi que les taux de subventions qui lui sont appliqués.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-724

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MARIE et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, M. MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au début de la cinquième phrase du dernier alinéa du III de l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales, sont insérés les mots : « Pour les communes dont le potentiel financier par habitant est inférieur à 2 fois le potentiel financier moyen par habitant constaté pour l’ensemble des communes bénéficiant d’une attribution au titre de la dotation forfaitaire égale à celle calculée en application du présent III, ».

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à éviter que les collectivités les moins riches supportent à la place des collectivités les plus riches le financement de la péréquation verticale.

En effet, chaque année, la dotation forfaitaire des communes est écrêtée pour financer des « contraintes internes » à la répartition de la dotation globale de fonctionnement (DGF), en particulier la progression des dotations de péréquation (dotation de solidarité urbaine ou dotation de solidarité rurale).

Afin de ne pas faire supporter la charge de cette minoration sur les communes les moins favorisées qui ont vocation à bénéficier pleinement de la hausse des dotations de péréquation, la loi prévoit que l’écrêtement soit réalisé sur la dotation forfaitaire des communes qui présentent un certain niveau de potentiel fiscal par habitant. Ce sont ainsi les communes avec les dotations forfaitaires les plus élevées qui financent la progression de la péréquation pour les communes les plus en difficulté.

Ce mécanisme prend un tournant absurde lorsque des communes pourtant classées dans la fraction cible de la péréquation verticale se retrouvent avec une progression de leur péréquation quasiment identique à leur baisse de dotation forfaitaire du fait de l’écrêtement, induisant un cycle d’autofinancement qui ne contribue plus aux objectifs assignés à ces dotations.

Les communes qui sont en situation de « DGF négative », donc qui ont subi une diminution de leur DGF lors de la contribution au redressement des finances publiques, du fait d’un potentiel fiscal par habitant élevé, échappent au financement de la progression des dotations de péréquation, alors même qu’elles peuvent présenter un niveau de richesse très élevé, qui se traduit par un potentiel fiscal par habitant élevé (jusqu’à 15 fois supérieur au seuil d’écrêtement).

Il apparaît donc nécessaire de remédier à cette situation en faisant participer ces communes au financement de la péréquation verticale. À l’image de la contribution au redressement, l’écrêtement calculé pour ces communes prendrait la forme d’un prélèvement sur leurs douzièmes de fiscalité. Cette évolution permettrait d’assurer une plus grande solidarité entre les collectivités et de mieux répartir la charge entre les communes écrêtées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-674

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Patrice JOLY et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2334-33 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le 2° est ainsi rédigé :

« 2° Les communes caractérisées comme peu denses ou très peu denses au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques. » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux 1° et 1° bis du présent article ne peuvent bénéficier de la dotation d’équipement des territoires ruraux qu’au titre des projets qu’ils réalisent sur le territoire de leurs seules communes membres qui sont elles-mêmes éligibles en application du 2°, ou au titre des projets bénéficiant directement à ces mêmes communes. »

Objet

Dans un contexte où notre Nation se trouve confrontée à de multiples défis d’avenir, en tête desquels la cohésion nationale, les transitions écologiques et le renforcement des services publics – notamment dans les territoires – les communes rurales, par leur agilité, leur proximité avec le citoyen et leur potentiel d’innovation, sauront se montrer au rendez-vous de ces enjeux. Néanmoins, elles ne pourront le faire si elles ne disposent pas des moyens nécessaires pour mettre en œuvre des projets y répondant.

C’est pourquoi il faut répondre à un constat d’injustice que les élus ruraux pointent depuis plusieurs années. En effet, les travaux internes de l’Association des maires ruraux de France ont permis d’analyser, à titre d’exemple, que sur la programmation 2023, 130 millions d’euros (soit 16% de l’enveloppe nationale) ont été fléchés vers des communes urbaines (au sens de la définition de l’INSEE), avec une tendance particulièrement marquée dans des départements comme le Calvados, la Loire, la Moselle, le Nord ou encore la Seine-et-Marne. Ce fléchage substantiel et inexpliqué de cette dotation vers l’urbain ne se limite donc pas à quelques cas isolés. L’INSEE ayant établi une définition de la commune rurale (sur la base de la grille communale de densité) encore trop peu utilisée par les lois et règlements, il convient d’acter que les communes éligibles à la DETR doivent désormais nécessairement s’inscrire dans cette définition.

Il importe en outre de mieux encadrer le versement de la DETR aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, car il est tout autant inadmissible que l’intercommunalité soit utilisée pour détourner la dotation de sa vocation de développement rural, au profit de communes urbaines.

Tel est l’objet du présent amendement qui  a été travaillé avec l’Association des Maires ruraux de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-693 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. BILHAC, CABANEL, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et BRIANTE GUILLEMONT, MM. GROSVALET et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2334-33 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le 2° est ainsi rédigé :

« 2° Les communes caractérisées comme peu denses ou très peu denses au sens de la grille communale de densité de l’Institut national de la statistique et des études économiques. » ;

2° Il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés aux 1° et 1° bis du présent article ne peuvent bénéficier de la dotation d’équipement des territoires ruraux qu’au titre des projets qu’ils réalisent sur le territoire de leurs seules communes membres qui sont elles-mêmes éligibles en application du 2°, ou au titre des projets bénéficiant directement à ces mêmes communes. »

Objet

Dans un contexte où notre Nation se trouve confrontée à de multiples défis d’avenir, en tête desquels la cohésion nationale, les transitions écologiques et le renforcement des services publics – notamment dans les territoires – les communes rurales, par leur agilité, leur proximité avec le citoyen et leur potentiel d’innovation, sauront se montrer au rendez-vous de ces enjeux. Néanmoins, elles ne pourront le faire si elles ne disposent pas des moyens nécessaires pour mettre en œuvre des projets y répondant.
C’est pourquoi il faut répondre à un constat d’injustice que les élus ruraux pointent depuis plusieurs années. En effet, les travaux internes de l’Association des maires ruraux de France ont permis d’analyser, à titre d’exemple, que sur la programmation 2023, 130 millions d’euros (soit 16% de l’enveloppe nationale) ont été fléchés vers des communes urbaines (au sens de la définition de l’INSEE), avec une tendance particulièrement marquée dans des départements comme le Calvados, la Loire, la Moselle, le Nord ou encore la Seine-et-Marne. Ce fléchage substantiel et inexpliqué de cette dotation vers l’urbain ne se limite donc pas à quelques cas isolés.
L’INSEE ayant établi une définition de la commune rurale (sur la base de la grille communale de densité) encore trop peu utilisée par les lois et règlements, il convient d’acter que les communes éligibles à la DETR doivent désormais nécessairement s’inscrire dans cette définition.
Il importe en outre de mieux encadrer le versement de la DETR aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, car il est tout autant inadmissible que l’intercommunalité soit utilisée pour détourner la dotation de sa vocation de développement rural, au profit de communes urbaines.
Tel est l’objet du présent amendement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-506 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme VERMEILLET, M. FARGEOT, Mme Nathalie GOULET, M. Stéphane DEMILLY, Mme PATRU, MM. PILLEFER, BONNEAU, PARIGI, MENONVILLE et HENNO, Mme GUIDEZ, M. CAMBIER, Mmes JACQUEMET et BILLON, M. CANÉVET, Mmes SOLLOGOUB, PERROT et Olivia RICHARD, M. DELCROS, Mme de LA PROVÔTÉ, M. LONGEOT, Mmes MORIN-DESAILLY et ANTOINE et MM. DUFFOURG et VANLERENBERGHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-33 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les projets portés par ces maitres d’ouvrage ne sont pas subventionnables s’ils ne sont pas localisés sur le territoire d’une commune éligible telle que définie au 2° du présent article. »

Objet

La Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR) est une aide financière destinée à soutenir les communes rurales et leurs groupements dans leurs projets d’investissement visant à améliorer les conditions de vie.

Cependant, compte tenu du développement de montages via des groupements ou structures parapubliques (SPL ou autres) qui tendent à détourner la DETR de son objet principal, il apparait aujourd’hui nécessaire de recentrer cette aide sur les projets initialement ciblés, à savoir ceux des collectivités locales éligibles.

L’objet de cet amendement est donc de préciser que la DETR ne peut pas bénéficier à un territoire non éligible, quel que soit le porteur de projet.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-125 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. Cédric VIAL, PELLEVAT et SAVIN, Mme BELRHITI, MM. Jean Pierre VOGEL, Daniel LAURENT et HOUPERT, Mmes DREXLER, BELLUROT, NOËL et BELLAMY, M. GENET, Mme Pauline MARTIN et MM. LEFÈVRE, BOUCHET, PANUNZI et PIEDNOIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le d de l’article L. 2334-33 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« e) Les communes nouvelles dont au moins une commune fondatrice respecte les conditions d’éligibilité mentionnées au 2° . Le cas échéant, les communes-communautés dont l’ancien établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre respecte les conditions d’éligibilité mentionnées au 1°. L’attribution de cette dotation tient compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

 

Objet

Chaque année, les circulaires envoyées par la DGCL aux préfectures précisent que « les communes nouvelles sont éligibles de droit à la DETR durant trois années à compter de leur création si l’une de leurs communes constitutives y était éligible l’année précédant leur création ». 

Cependant, de nombreuses communes nouvelles connaissent une baisse significative du nombre de dossiers éligibles à l’attribution de la DETR sur leur territoire.

C’est pourquoi, le présent amendement propose d’inscrire dans la loi le principe de l’éligibilité à la DETR des communes nouvelles dont une commune fondatrice remplissait les critères nécessaires, ainsi que de tenir compte du nombre de communes fondatrices des communes nouvelles afin qu’elles ne soient pas pénalisées dans l’attribution de cette dotation du seul fait de leur regroupement.

Cet amendement a été travaillé en lien avec l’Association des Maires de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-858

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. KERROUCHE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le d de l’article L. 2334-33 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« e) Les communes nouvelles dont au moins une commune fondatrice respecte les conditions d’éligibilité mentionnées au 2°. Le cas échéant, les communes-communautés dont l’ancien établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre respecte les conditions d’éligibilité mentionnées au 1°. L’attribution de cette dotation tient compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

Objet

Chaque année, les circulaires envoyées par la DGCL aux préfectures précisent que « les communes nouvelles sont éligibles de droit à la DETR durant trois années à compter de leur création si l’une de leurs communes constitutives y était éligible l’année précédant leur création ».

Cependant, de nombreuses communes nouvelles connaissent une baisse significative du nombre de dossiers éligibles à l’attribution de la DETR sur leur territoire.

C’est pourquoi, le présent amendement propose d’inscrire dans la loi le principe de l’éligibilité à la DETR des communes nouvelles dont une commune fondatrice remplissait les critères nécessaires, ainsi que de tenir compte du nombre de communes fondatrices des communes nouvelles afin qu’elles ne soient pas pénalisées dans l’attribution de cette dotation du seul fait de leur regroupement.

Cet amendement est communiqué par l'association des maires de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-725

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au sein du programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », la dotation d’équipement des territoires ruraux ne fait pas l’objet d’un pourcentage minimum de crédits alloués en faveur de la transition écologique.

I. – Le deuxième alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales est supprimé.

Objet

Les collectivités locales sont confrontées à la raréfaction de leurs ressources financières. Acteurs majeurs du développement des territoires et du soutien aux différents acteurs économiques (ménages et entreprises), il est essentiel de préserver l’investissement du bloc communal qui porte plus de la moitié de l’investissement public local.

Le renforcement du fléchage a conduit à revoir drastiquement à la baisse les montants de dotations alloués aux autres projets, pénalisant à due concurrence les équilibres financiers des programmes d’investissement. En 2024, la programmation de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) prévoyait une participation de 20 % pour participer au verdissement des dépenses publiques.

Le présent amendement du groupe SER a pour objet de supprimer ce « surfléchage » et le verdissement de la DETR. En effet, la DETR est déjà fléchée sur des investissements dits verts. Pour mémoire, les projets éligibles correspondent notamment à des projets dans le domaine environnemental.

Cet amendement a été travaillé avec une association d’élus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-940

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au sein du programme 119 ; « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » de la mission : « Relations avec les collectivités territoriales », la dotation d’équipement des territoires ruraux ne fait pas l’objet d’un pourcentage minimum de crédits alloués en faveur de la transition écologique.

II. – Le deuxième alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales est supprimé.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K supprimer ce « surfléchage » et le verdissement de la DETR qui est superfétatoire tant les collectivités locales recourent déjà à cette dotation afin d’engager la transition écologique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-729

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MARIE et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, M. MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° La première phrase du premier alinéa de l’article L. 2334-36, est complétée par les mots : « dans les conditions fixées à l’article L. 2334-43 » ;

2° L’article L. 2334-37 est abrogé.

3° L’article L. 2334-42, est ainsi modifié :

a) Le B est ainsi rédigé :

« B. – La dotation de soutien à l’investissement local est constituée de deux parts :

« 1° À hauteur de 20 % du montant de la dotation, la première part est répartie à 65 % en fonction de la population des régions et du Département de Mayotte, appréciée au 1er janvier de l’année précédente, et à 35 % en fonction de la population des communes situées dans une unité urbaine de moins de 50 000 habitants appréciée au 1er janvier de l’année précédente ;

« 2° À hauteur de 80 % du montant de la dotation, la seconde part est répartie à 65 % en fonction de la population des départements et du Département de Mayotte, appréciée au 1er janvier de l’année précédente, et à 35 % en fonction de la population des communes situées dans une unité urbaine de moins de 50 000 habitants, appréciée au 1er janvier de l’année précédente.

« Pour l’application du 2° , une seule enveloppe est calculée pour la circonscription départementale du Rhône, constituée du territoire du département du Rhône et de la métropole de Lyon.

« La population à prendre en compte pour l’application du présent B est la population municipale telle qu’elle résulte du recensement de la population. Les unités urbaines sont celles qui figurent sur la liste publiée par l’Institut national de la statistique et des études économiques. » ;

b) Le C est ainsi modifié :

- les deuxième et troisième alinéas sont ainsi rédigés :

« Les subventions au titre de la première part sont attribuées par le représentant de l’État dans la région ou dans le département de Mayotte.

« Les subventions au titre de la seconde part sont attribuées par le représentant de l’État dans le département ou le département de Mayotte ou, dans la circonscription départementale du Rhône, par le représentant de l’État dans le département du Rhône, dans les conditions fixées à l’article L. 2334-43. » ;

- la première phrase du dernier alinéa est complétée par les mots : « ou le département, selon le cas » ;

4° Le chapitre IV du titre III du livre III de la deuxième partie est complété par une section... ainsi rédigée :

« Section...

« Commission départementale des investissements locaux

« Art. L. 2334-43. – Dans chaque département, il est institué auprès du représentant de l’État une commission composée :

« 1° Des représentants des maires, dont les trois cinquièmes au moins sont maires de communes dont la population n’excède pas 20 000 habitants dans les départements de métropole et 35 000 habitants dans les départements d’outre-mer ;

« 2° Des représentants des présidents des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre, dont les trois cinquièmes au moins sont présidents d’établissements publics de coopération intercommunale dont la population n’excède pas 75 000 habitants dans les départements de métropole et 150 000 habitants dans les départements d’outre-mer ;

« 3° De l’ensemble des députés et sénateurs élus dans le département lorsque celui-ci compte moins de cinq parlementaires. Lorsque le département compte cinq parlementaires ou plus, deux députés et deux sénateurs sont désignés, respectivement, par le président de l’Assemblée nationale et par le président du Sénat.

« Les membres de la commission mentionnés aux 1° et 2° sont désignés par l’association des maires du département. Si, dans le département, il n’existe pas d’association de maires ou s’il en existe plusieurs, ces membres sont élus à la représentation proportionnelle au plus fort reste par deux collèges regroupant respectivement les maires et les présidents d’établissements publics de coopération intercommunale.

« À chacune de ses réunions, la commission désigne un bureau de séance. Le secrétariat de la commission est assuré par les services du représentant de l’État dans le département. Le représentant de l’État dans le département communique aux membres de la commission, cinq jours francs avant toute réunion, une note explicative de synthèse sur les affaires inscrites à l’ordre du jour. Cette note est communiquée dans les mêmes délais aux parlementaires élus dans le département.

« Le mandat des membres de la commission mentionnés aux mêmes 1° et 2° expire à chaque renouvellement général des conseils municipaux. Le mandat des députés et celui des sénateurs expirent, respectivement, à chaque renouvellement général de l’Assemblée nationale et à chaque renouvellement partiel du Sénat.

« La commission fixe chaque année les catégories d’opérations prioritaires au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux mentionnée à l’article L. 2334-32 et, dans des limites fixées par décret en Conseil d’État, les taux minimaux et maximaux de subvention applicables à chacune d’elles.

« Sans préjudice du A de l’article L. 2334-42, la commission fixe chaque année, en tant que de besoin, les catégories d’opérations auxquelles la seconde part de la dotation de soutien à l’investissement local, mentionnée au 2° du B du même article, doit être prioritairement destinée et, dans des limites fixées par décret en Conseil d’État, les taux minimaux et maximaux de subvention applicables à chacune d’elles.

« Chaque année, le représentant de l’État dans le département communique à la commission la liste des demandes de subvention qui lui ont été adressées au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux et de la seconde part de la dotation de soutien à l’investissement local. Il consulte la commission sur la liste des subventions qu’il prévoit d’attribuer au titre de chacune de ces deux dotations, suivant les catégories et dans les limites fixées par elle, le cas échéant.

« La commission n’est pas instituée à Paris ni dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon.

« Pour l’application du présent article à la circonscription départementale du Rhône, la référence au département est remplacée par la référence à la circonscription départementale du Rhône et la référence au représentant de l’État dans le département est remplacée par la référence au représentant de l’État dans le département du Rhône. »

 

Objet

Cet amendement, proposé chaque année par le groupe socialiste, écologiste et républicain, vise à donner au préfet de département le rôle d’attribuer les subventions au titre de la dotation de soutien à l’investissement local, comme il le fait pour les crédits de la DETR, en lieu et place du préfet de région.

Par ailleurs, il crée une commission départementale des investissements locaux, chargée de contrôler la répartition de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) et de la part départementale de la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL).

Cette commission est modelée sur l’actuelle « commission DETR », mais ses compétences sont renforcées. Elle serait ainsi destinataire de la liste des demandes de subvention attribuées au préfet de département et appelée à formuler un avis sur la liste complète des subventions projetées.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1454

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Après le neuvième alinéa de l’article L. 2334-37, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret en Conseil d’État fixe les conditions dans lesquelles le représentant de l'Etat dans le département peut réunir la commission lorsqu’un ou plusieurs des sièges mentionnés aux 1° à 3° sont vacants. » ;

2° L’article L. 2334-38 est abrogé ;

3° À l’article L. 2573-54, les mots « et L. 2234-38 » sont supprimés.

Objet

L’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales (CGCT) institue dans chaque département, auprès du préfet, une commission départementale d’élus chargée de définir les catégories d’opérations prioritaires dans l’attribution de subventions au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), les taux de subvention minimaux et maximaux applicables à chacune d’elles, et de donner son avis sur tous les projets de subvention supérieurs à 100 000 euros. Le préfet arrête chaque année la liste des opérations à subventionner ainsi que le montant de la subvention de l’Etat qui leur est attribuée suivant les catégories et dans les limites fixées par la commission. Il doit également lui présenter chaque année les orientations que le préfet de région prévoit de mettre en œuvre en ce qui concerne la dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) et la dotation de soutien à l’investissement des départements (DSID).

Cette commission est composée des représentants des maires et des présidents des établissements publics de coopération intercommunale, ainsi que de l’ensemble des députés et sénateurs élus dans le département lorsque celui-ci compte moins de cinq parlementaires. Lorsque le département compte cinq parlementaires ou plus, deux députés et deux sénateurs sont respectivement désignés par le président de l’Assemblée nationale et par le président du Sénat.

L’article vise à autoriser le préfet à réunir les commissions d’élus lorsqu’un ou plusieurs sièges sont vacants en précisant par décret les règles applicables. En effet, les délais de désignation en cas de vacance d’un ou plusieurs sièges (généralement liés au renouvellement de mandats à la suite d’élections, à des démissions ou à des décès) conduisent régulièrement les Préfets à repousser la tenue de ces commissions. L’attribution des subventions aux collectivités se trouve ainsi retardée, alors même que celles-ci ont souvent un rôle déterminant dans le budget des collectivités. Cette nouvelle disposition vise ainsi à fluidifier le processus d’attribution et de répartition des concours de l’Etat aux collectivités territoriales que sont les dotations de soutien à l’investissement local, et à améliorer la visibilité des collectivités sur leurs ressources d’investissement.

Par ailleurs, l’article L. 2334-38 du CGCT prévoit que les investissements pour lesquels les communes et leurs groupements à fiscalité propre sont susceptibles de recevoir des subventions de l'Etat dont la liste est fixée par voie réglementaire ne peuvent être subventionnés au titre de la DETR. Issue de l’interdiction de cumul applicable à la dotation globale d'équipement (DGE), fusionnée par la loi de finances pour 2011 avec la dotation de développement rural (DDR) au sein de la DETR, cette disposition visait à l'origine à globaliser progressivement l'ensemble des subventions aux collectivités locales dans une dotation unique.

Cette interdiction de cumul a aujourd’hui perdu sa pertinence. Depuis la création de la DSIL en 2016, de DSID en 2019, ou encore du « fonds vert » en 2023, la DETR n’a plus vocation à globaliser les dotations de soutien à l’investissement des collectivités. Les dotations de l’Etat sont désormais conçues comme des dispositifs souples et complémentaires, qui doivent pouvoir être cumulés pour soutenir au mieux les projets locaux. En outre, le champ d’application de cette interdiction n’est plus pertinent, puisque celle-ci ne s’applique qu’à la seule DETR. Dès lors qu’elles respectent la règle de participation minimale du maître d'ouvrage fixée à l’article L. 1111-10 du CGCT, les autres dotations (DSIL, DSID, dotation politique de la ville (DPV), Fonds vert, fonds national d'aménagement et de développement du territoire (FNADT)) peuvent en effet être cumulées entre elles. Enfin, la liste des programmes et actions concernées par l’interdiction de cumul étant précisée par voie réglementaire, les préfets peuvent mobiliser le droit de dérogation prévu par le décret du 8 avril 2020 relatif au droit de dérogation reconnu au préfet pour déroger à cette règle, ce qui la rend ineffective.

En conséquence, l’article abroge l’interdiction de cumul spécifique à la DETR.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-51 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Adopté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC et GENET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le dixième alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle peut émettre des propositions à destination du représentant de l’État dans le département à des fins de simplification de la demande de subvention. »

II. – Avant le 1er septembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les contraintes auxquelles se heurtent les collectivités territoriales dans le cadre de leur demande de subvention au titre de dotations d’investissement de l’État. Ce rapport propose des mesures de simplification de la formation des dossiers de demande de subvention et notamment d’allègement de la liste des pièces à produire à l’appui de la demande.

Objet

En complément de délais extrêmement restreints, les maires doivent se heurter à une complexité indéniable pour monter leurs dossiers de demande de subventions d’investissement, notamment du fait du nombre important de pièces complémentaires à fournir.

Une simplification étant nécessaire, le présent amendement propose donc de donner de nouvelles prérogatives à la commission départementale d’attribution pour proposer une rationalisation de ces lourdeurs administratives. En parallèle, il entend à travers une demande de rapport, inciter l’administration à travailler, dégager des pistes et engager rapidement des mesures de simplification de la procédure.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-134 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Adopté

Mme MULLER-BRONN, MM. HOUPERT, Cédric VIAL, NATUREL et de NICOLAY, Mmes DUMONT, GOSSELIN et DREXLER, MM. REYNAUD et REICHARDT, Mmes BELLUROT, VENTALON et BELLAMY, MM. DUPLOMB et SAURY, Mmes GRUNY et PERROT, M. SOMON, Mme JACQUEMET, MM. HAYE et PANUNZI et Mmes ROMAGNY et Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le dixième alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle peut émettre des propositions à destination du représentant de l’État dans le département à des fins de simplification de la demande de subvention. »

II. – Avant le 1er septembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les contraintes auxquelles se heurtent les collectivités territoriales dans le cadre de leur demande de subvention au titre de dotations d’investissement de l’État. Ce rapport propose des mesures de simplification de la formation des dossiers de demande de subvention et notamment d’allègement de la liste des pièces à produire à l’appui de la demande.

Objet

Outre des délais très restreints, les maires se heurtent à une complexité croissante pour constituer leurs dossiers de demande de subventions d’investissement, en raison notamment du nombre important de pièces à fournir. Le présent amendement propose donc de donner de nouvelles prérogatives à la commission départementale d’attribution, afin d'alléger cette charge administrative. Parallèlement, il demande un rapport dans le but d'inciter l’administration à engager rapidement une simplification des procédures.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-194 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Adopté

MM. GUIOL et ROUX, Mme JOUVE, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. GROSVALET, Mme GUILLOTIN, M. MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le dixième alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée :

« Elle peut émettre des propositions à destination du représentant de l’État dans le département à des fins de simplification de la demande de subvention. »

II. – Avant le 1er septembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les contraintes auxquelles se heurtent les collectivités territoriales dans le cadre de leur demande de subvention au titre de dotations d’investissement de l’État. Ce rapport propose des mesures de simplification de la formation des dossiers de demande de subvention et notamment d’allègement de la liste des pièces à produire à l’appui de la demande.

Objet

En complément de délais extrêmement restreints, les maires doivent se heurter à une complexité indéniable pour monter leurs dossiers de demande de subventions d’investissement, notamment du fait du nombre important de pièces complémentaires à fournir.

Une simplification étant nécessaire, le présent amendement propose donc de donner de nouvelles prérogatives à la commission départementale d’attribution pour proposer une rationalisation de ces lourdeurs administratives. En parallèle, il entend à travers une demande de rapport, inciter l’administration à travailler, dégager des pistes et engager rapidement des mesures de simplification de la procédure.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-350 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Adopté

MM. LEVI, PARIGI, MAUREY et GRAND, Mme VERMEILLET, MM. FOLLIOT et PERRION, Mme PATRU, MM. FARGEOT, Stéphane DEMILLY et Pascal MARTIN, Mme LOISIER, M. Alain MARC, Mmes DEMAS, BILLON et ANTOINE, M. CAMBIER, Mmes Laure DARCOS et Olivia RICHARD, MM. BONHOMME et KERN, Mme de LA PROVÔTÉ et M. LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le dixième alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle peut émettre des propositions à destination du représentant de l’État dans le département à des fins de simplification de la demande de subvention. »

II. – Avant le 1er septembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les contraintes auxquelles se heurtent les collectivités territoriales dans le cadre de leur demande de subvention au titre de dotations d’investissement de l’État. Ce rapport propose des mesures de simplification de la formation des dossiers de demande de subvention et notamment d’allègement de la liste des pièces à produire à l’appui de la demande.

Objet

Cet amendement vise à simplifier les procédures de demande de subventions d'investissement pour les communes.

Il confère à la commission départementale d'attribution un nouveau rôle de proposition en matière de simplification administrative.

En parallèle, il prévoit la remise d'un rapport gouvernemental avant le 1er septembre 2025 pour évaluer les contraintes actuelles et proposer des mesures concrètes d'allègement, notamment concernant les pièces justificatives requises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-670

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Adopté

M. PILLEFER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le dixième alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle peut émettre des propositions à destination du représentant de l’État dans le département à des fins de simplification de la demande de subvention ».

II – Avant le 1er septembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les contraintes auxquelles se heurtent les collectivités territoriales dans le cadre de leur demande de subvention au titre de dotations d’investissement de l’État. Ce rapport propose des mesures de simplification de la formation des dossiers de demande de subvention et notamment d’allègement de la liste des pièces à produire à l’appui de la demande.

Objet

Les maires se heurtent à une complexité indéniable pour monter leurs dossiers de demande de subventions d’investissement. Cette difficulté est notamment liée au nombre important de pièces complémentaires que les maires doivent fournir à l’appui de la demande.

Une simplification étant manifestement nécessaire, le présent amendement propose de doter la commission départementale d’attribution de nouvelles prérogatives lui permettant d’émettre des propositions tendant à rationaliser ces lourdeurs administratives. Le présent amendement entend en parallèle, à travers une demande de rapport, inciter l’administration à engager rapidement des mesures de simplification de la procédure.

 Le présent amendement vise donc à simplifier les dossiers de demande de dotations d’équipements des territoires ruraux (DETR).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-53 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mmes MALET et VENTALON et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La deuxième phrase du onzième alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :

1° Les mots : « retenues ainsi que » sont remplacés par les mots : « retenues, » ;

2° Sont ajoutés les mots : « ainsi que le montant des projets et celui de la subvention demandée ».

Objet

La « commission départementale DETR » prévue à l’article L2334-37 du code général des collectivités territoriales a instauré pour mieux associer les élus locaux à la répartition de cette dotation, voire pour la contrôler et réguler son utilisation.

Or, les membres de ces commissions disposent en l’état d’une information partielle et n’ont par exemple pas connaissance de l’ensemble des demandes de DETR adressées en préfecture et encore moins de leurs montants. Ce manque d’information peut donc potentiellement empêcher les élus présents en commission de jouer pleinement leur rôle.

Le présent amendement entend donc compléter l’information de ces membres, en prévoyant que désormais, la liste de toutes les demandes DETR ainsi que leurs montants, devra également leur être communiquée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-135 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme MULLER-BRONN, MM. HOUPERT, Cédric VIAL, NATUREL et de NICOLAY, Mmes DUMONT, GOSSELIN et DREXLER, MM. REYNAUD et REICHARDT, Mmes BELLUROT et BELLAMY, MM. DUPLOMB, SAURY et BRUYEN, Mmes GRUNY et PERROT, M. SOMON, Mme JACQUEMET, M. PANUNZI et Mmes ROMAGNY et Pauline MARTIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase, les mots : « ainsi que » sont remplacés par le signe : « , » ;

2° La deuxième phrase est complétée par les mots : « ainsi que le montant des projets et celui de la subvention demandée ».

 

Objet

La « commission départementale DETR » prévue à l’article L2334-37 du code général des collectivités territoriales a été instaurée pour mieux associer les élus locaux à la répartition de cette dotation, voire pour la contrôler et réguler son utilisation. Or, les membres de ces commissions disposent, dans les faits, d’une information partielle sur l’ensemble des demandes de DETR adressées en préfecture et leurs montants. Ce manque d’information empêcher les élus présents en commission de jouer pleinement leur rôle.

Cet amendement a donc pour objet de compléter l’information des membres, en prévoyant que la liste de toutes les demandes DETR ainsi que leurs montants, leur soit communiquée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-195 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. GUIOL et ROUX, Mme JOUVE, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. GROSVALET, Mme GUILLOTIN, M. MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase, les mots : « ainsi que » sont remplacés par le signe : « , » ;

2° La deuxième phrase est complétée par les mots : « ainsi que le montant des projets et celui de la subvention demandée ».

 

Objet

La « commission départementale DETR » prévue à l’article L2334-37 du code général des collectivités territoriales a instauré pour mieux associer les élus locaux à la répartition de cette dotation, voire pour la contrôler et réguler son utilisation.
Or, les membres de ces commissions disposent en l’état d’une information partielle et n’ont par exemple pas connaissance de l’ensemble des demandes de DETR adressées en préfecture et encore moins de leurs montants. Ce manque d’information peut donc potentiellement empêcher les élus présents en commission de jouer pleinement leur rôle.
Le présent amendement entend donc compléter l’information de ces membres, en prévoyant que désormais, la liste de toutes les demandes DETR ainsi que leurs montants, devra également leur être communiquée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-351 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. LEVI, PARIGI, MAUREY et GRAND, Mme VERMEILLET, MM. PILLEFER, FOLLIOT, DELAHAYE et PERRION, Mme PATRU, MM. FARGEOT, Stéphane DEMILLY et Pascal MARTIN, Mme LOISIER, M. Alain MARC, Mmes DEMAS, BILLON et ANTOINE, M. CAMBIER, Mme Laure DARCOS, M. HAYE, Mme Olivia RICHARD, MM. BONHOMME et KERN, Mme de LA PROVÔTÉ et MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase, les mots : « ainsi que » sont remplacés par le signe : « , » ;

2° La deuxième phrase est complétée par les mots : « ainsi que le montant des projets et celui de la subvention demandée ».

Objet

Cet amendement vise à renforcer le rôle de contrôle de la commission départementale DETR en améliorant l'information de ses membres.

Actuellement, ceux-ci n'ont pas accès à l'ensemble des demandes de DETR ni à leurs montants, ce qui limite leur capacité d'évaluation et de régulation.

L'amendement propose donc de rendre obligatoire la communication de la liste exhaustive des demandes DETR et de leurs montants aux membres de la commission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-739

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase, les mots : « ainsi que » sont remplacés par le signe : « , » ;

2° La deuxième phrase est complétée par les mots : « ainsi que le montant des projets et celui de la subvention demandée ».

Objet

La « commission départementale DETR » prévue à l’article L2334-37 du code général des collectivités territoriales a instauré pour mieux associer les élus locaux à la répartition de cette dotation, voire pour la contrôler et réguler son utilisation. Or, les membres de ces commissions disposent en l’état d’une information partielle et n’ont par exemple pas connaissance de l’ensemble des demandes de DETR adressées en préfecture et encore moins de leurs montants. Ce manque d’information peut donc potentiellement empêcher les élus présents en commission de jouer pleinement leur rôle.

Le présent amendement entend donc compléter l’information de ces membres, en prévoyant que désormais, la liste de toutes les demandes DETR ainsi que leurs montants, devra également leur être communiquée.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-369

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme ESPAGNAC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales, le montant : «100 000 euros » est remplacé par le montant : «50 000 euros ».

Objet

À ce jour, la commission des élus relative à la DETR, présente dans chaque département, n'est consultée pour avis que sur les subventions dont le montant dépasse 100 000 euros.  


Dans un souci de renforcer l’implication des élus dans les décisions de l’État et de ses représentants concernant l’attribution de la DETR, cet amendement vise à abaisser ce seuil à 50 000 euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-901

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. GONTARD, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, MELLOULI et SALMON et Mme SENÉE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales, le montant : « 100 000 euros » est remplacé par le montant : « 50 000 euros ».

Objet

Cet amendement a pour objet d'abaisser de 100 000 à 50 000 euros le seuil au-delà duquel les demandes de subventions DETR sont examinées par la la commission compétente.

il s'agit de renforcer les capacités de contrôle des élus locaux sur les demandes de subventions aujourd'hui laissées à la discrétion du préfet.

La Délégation de l'Action Territoriale (DETR) est un dispositif mis en place pour soutenir les projets d’investissement des collectivités territoriales. Un plafond a été fixé pour les projets soumis à l’avis de la commission compétente, notamment en ce qui concerne le montant des subventions attribuées. Ce plafond, actuellement fixé à 100.000 euros, limite la portée de l'examen des projets par la commission. Ainsi, les projets dont le montant ne dépasse pas ce seuil échappent à un contrôle approfondi par la commission. Abaisser ce seuil à 50.000 euros permettrait de renforcer la transparence dans l'attribution des subventions et le contrôle de l’utilisation des fonds publics.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1140

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. STANZIONE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales, le montant : « 100 000 € » est remplacé par le montant : « 50 000 € ».

Objet

Actuellement, la commission des élus relative à la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR), constituée dans chaque département, n’intervient que pour émettre un avis sur les subventions dépassant un montant de 100 000 euros. Ce seuil élevé limite le champ d’action de cette instance, réduisant ainsi la portée de la concertation entre l’État, ses représentants locaux, et les élus des territoires.

Cet amendement vise à abaisser ce seuil à 50 000 euros afin de renforcer la consultation des élus sur les décisions relatives à l’attribution de cette dotation. Une telle mesure permettra une plus grande transparence dans les choix effectués par l’État et ses représentants, tout en offrant aux élus locaux une opportunité accrue de faire entendre leurs voix sur un éventail plus large de projets.

En abaissant ce seuil, il s’agit également de mieux valoriser les projets d’investissement, parfois modestes en termes financiers mais essentiels pour la vitalité et le développement des territoires ruraux. Cet ajustement garantirait une meilleure prise en compte des besoins locaux, une gestion plus collaborative des fonds publics, et renforcerait la confiance entre les élus et les services de l’État.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1149

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Tombé

M. STANZIONE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la dernière phrase de l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 du code général des collectivités territoriales, le montant : « 100 000 euros » est remplacé par le montant : « 20 000 euros ».

Objet

Actuellement, la commission des élus relative à la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux (DETR), constituée dans chaque département, n’intervient que pour émettre un avis sur les subventions dépassant un montant de 100 000 euros. Ce seuil élevé limite le champ d’action de cette instance, réduisant ainsi la portée de la concertation entre l’État, ses représentants locaux, et les élus des territoires.

Cet amendement vise à abaisser ce seuil à 20 000 euros afin de renforcer la consultation des élus sur les décisions relatives à l’attribution de cette dotation. Une telle mesure permettra une plus grande transparence dans les choix effectués par l’État et ses représentants, tout en offrant aux élus locaux une opportunité accrue de faire entendre leurs voix sur un éventail plus large de projets.

En abaissant ce seuil, il s’agit également de mieux valoriser les projets d’investissement, parfois modestes en termes financiers mais essentiels pour la vitalité et le développement des territoires ruraux. Cet ajustement garantirait une meilleure prise en compte des besoins locaux, une gestion plus collaborative des fonds publics, et renforcerait la confiance entre les élus et les services de l’État.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-345 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. Jean-Marc BOYER, DUPLOMB et GREMILLET, Mme PLUCHET, M. ANGLARS, Mme NOËL, M. POINTEREAU, Mmes GRUNY, LASSARADE et JOSEPH, M. CHASSEING, Mme BORCHIO FONTIMP, M. HENNO, Mme JOSENDE, MM. BAS, PANUNZI et REYNAUD, Mme HERZOG, M. PAUL, Mme Valérie BOYER, MM. FOUASSIN, SAURY, TABAROT, RIETMANN et PERRIN, Mmes MICOULEAU, MALET, SCHALCK et de LA PROVÔTÉ, MM. REICHARDT, BOUCHET, DAUBRESSE et OMAR OILI, Mmes LERMYTTE et BELRHITI, MM. SOL, CHEVALIER, Paul VIDAL, NATUREL, PELLEVAT, LEFÈVRE et Daniel LAURENT et Mme DUMONT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifiée :

1° Le premier alinéa de l’article L. 2334-36 est ainsi modifié :

a) À la première phrase, après le mot : « département », sont insérés les mots : « ou par les parlementaires élus dans le département, dans les conditions fixées à l’article L. 2334-37, » ;

b) Après la même première phrase, est insérée une phrase ainsi rédigée : « Un minimum de 20 % des crédits de la dotation destinés au département est consacré à des subventions en vue de la réalisation d’opérations répondant à ces conditions proposées par les parlementaires du département. » ;

2° L’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-37 est complété par deux phrases ainsi rédigées : « La commission est saisie pour statuer sur les projets dont la subvention au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux porte sur un montant inférieur à 100 000 €, lorsque ces projets sont proposés en application de la deuxième phrase du premier alinéa de l’article L. 2334-36. Les parlementaires ainsi que, le cas échéant, les membres de la commission membres de l’organe délibérant des collectivités concernées par l’un de ces projets ne prennent part à aucun vote. »

Objet

Cet amendement a pour objet de réinstituer une réserve parlementaire et d’en prévoir aussi le financement.

En effet, afin de mieux répondre aux besoins essentiels de développement de nos communes, le texte propose que soit instituée, dans l’enveloppe globale de la DETR, une dotation parlementaire qui permettrait aux sénateurs et députés, de soutenir un projet de subvention, si son montant s’élève à moins de 100 000 €.

Ainsi les parlementaires auraient la possibilité de demander à la commission DETR, l’attribution d’une dotation d’action parlementaire. Le montant de l’enveloppe DETR affectée à celle-ci, est de 20% de celle-là.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1121

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. STANZIONE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l'article L. 2334-37 est complété par deux phrases ainsi rédigées : « Les sénateurs membres de la commission peuvent proposer des priorités spécifiques pour l’attribution des subventions au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux, en lien avec les besoins des territoires ruraux qu’ils représentent. Ces propositions sont discutées au sein de la commission et font l’objet d’un vote consultatif. » ;

2° L’article L. 2334-37 est complété par un alinéa ainsi rédigé :


« Afin d’assurer un suivi renforcé des projets, les sénateurs membres de la commission sont habilités à émettre des recommandations sur les projets stratégiques, à être informés des décisions relatives aux subventions avant leur publication, et à participer à l’évaluation des résultats obtenus par les opérations financées. »

Objet

Cet amendement vise à renforcer l’implication des sénateurs dans les décisions relatives à la dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR), afin de mieux refléter les besoins des territoires qu’ils représentent.

En permettant aux sénateurs de proposer des priorités spécifiques et de participer au suivi des projets financés, l’amendement garantit une prise en compte accrue des réalités locales et renforce la transparence dans l’utilisation des fonds publics. Il introduit également un dispositif d’évaluation des résultats obtenus, permettant d’assurer une utilisation efficace et pertinente des subventions attribuées.

Ce cadre rénové assure un équilibre entre le rôle de l’État et celui des parlementaires dans l’attribution et le contrôle des fonds, tout en offrant une réponse adaptée aux enjeux des territoires ruraux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-48 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NOËL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le troisième alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le représentant de l’État dans le département fixe le délai au cours duquel les bénéficiaires visés à l’article L. 2334-33 peuvent présenter une demande de subvention au titre de la dotation visée à la présente section. Ce délai ne peut être inférieur à un délai minimal de référence fixé par décret. »

Objet

Aujourd’hui, en plus de se heurter à de réelles contraintes et lourdeurs dans le montage des dossiers de demande de DETR, les communes doivent composer avec un délai extrêmement restreint pour déposer lesdits dossiers (souvent quelques semaines)


Afin de permettre aux communes de disposer d’une certaine marge de manoeuvre pour maturer leur dossier, le présent amendement entend fixer comme principe que les communes disposeront désormais d’un délai minimum à compter du lancement des appels à projets départementaux, pour déposer leur dossier.



NB :Déplacement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-136 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MULLER-BRONN, MM. HOUPERT et Cédric VIAL, Mme BELRHITI, MM. NATUREL, de NICOLAY et PELLEVAT, Mmes DUMONT, GOSSELIN et DREXLER, M. REYNAUD, Mmes MALET, BELLUROT, VENTALON et BELLAMY, MM. DUPLOMB, SAURY et BRUYEN, Mmes GRUNY et PERROT, M. SOMON, Mme JACQUEMET, M. HAYE, Mme Pauline MARTIN, M. PANUNZI, Mme ROMAGNY et M. Jean-Baptiste BLANC


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le troisième alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le représentant de l’État dans le département fixe le délai au cours duquel les bénéficiaires visés à l’article L. 2334-33 peuvent présenter une demande de subvention au titre de la dotation visée à la présente section. Ce délai ne peut être inférieur à un délai minimal de référence fixé par décret. »

Objet

En plus de se heurter à de réelles contraintes  dans le montage des dossiers de demande de DETR, les communes doivent composer avec un délai extrêmement restreint pour les déposer. Afin de leur permettre de constituer leur dossier dans de meilleurs conditions, cet amendement propose que les communes disposeront désormais d’un délai minimum à compter du lancement des appels à projets départementaux.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-348 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LEVI, PARIGI, MAUREY et GRAND, Mme VERMEILLET, MM. FOLLIOT et PERRION, Mme PATRU, MM. FARGEOT, Stéphane DEMILLY et CHASSEING, Mmes SAINT-PÉ et DUMONT, MM. REICHARDT, GREMILLET et Pascal MARTIN, Mme LOISIER, M. Alain MARC, Mmes DEMAS, BILLON, PERROT et Laure DARCOS, M. HAYE, Mme Olivia RICHARD, MM. BONHOMME, PANUNZI et KERN, Mmes de LA PROVÔTÉ et ROMAGNY, M. LONGEOT et Mmes JACQUEMET et DREXLER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le troisième alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le représentant de l’État dans le département fixe le délai au cours duquel les bénéficiaires visés à l’article L. 2334-33 peuvent présenter une demande de subvention au titre de la dotation visée à la présente section. Ce délai ne peut être inférieur à un délai minimal de référence fixé par décret. »

Objet

Cet amendement vise à garantir aux communes un délai minimal raisonnable pour déposer leurs dossiers de demande de DETR (Dotation d'Équipement des Territoires Ruraux).

Face aux contraintes techniques et administratives déjà importantes dans le montage de ces dossiers, les délais actuels, souvent limités à quelques semaines, s'avèrent insuffisants.

L'instauration d'un délai minimal de référence, fixé par décret, permettra aux communes de mieux préparer leurs projets tout en maintenant la capacité du préfet à adapter le calendrier aux spécificités locales.



NB :Déplacement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-726

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le troisième alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le représentant de l’État dans le département fixe le délai au cours duquel les bénéficiaires visés à l’article L. 2334-33 peuvent présenter une demande de subvention au titre de la dotation visée à la présente section. Ce délai ne peut être inférieur à un délai minimal de référence fixé par décret. »

Objet

Aujourd’hui, en plus de se heurter à de réelles contraintes et lourdeurs dans le montage des dossiers de demande de DETR, les communes doivent composer avec un délai extrêmement restreint pour déposer lesdits dossiers (souvent quelques semaines). Afin de permettre aux communes de disposer d’une certaine marge de manœuvre pour maturer leur dossier, le présent amendement du groupe SER entend fixer comme principe que les communes disposeront désormais d’un délai minimum à compter du lancement des appels à projets départementaux, pour déposer leur dossier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-251 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC et GENET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le quatrième alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé : 

« Dans le cadre du dépôt des dossiers de demande de subvention au titre de la dotation d’équipement des territoires ruraux, une commune ou un groupement de communes peut présenter un projet avant l’atteinte du stade de l’avant-projet, sous réserve de la fourniture des éléments nécessaires à l’appréciation de la faisabilité technique et financière du projet. » 

Objet

La dotation d’équipement des territoires ruraux (DETR) constitue un outil crucial pour financer des projets structurants dans les communes rurales. 

De plus en plus, il est constaté une évolution des pratiques administratives qui impose désormais aux collectivités d’atteindre le stade de l’avant-projet (AVP) pour pouvoir déposer une demande de subvention. C’est le cas notamment dans le département de la Haute-Savoie. 

Cette exigence génère des coûts importants en études techniques et architecturales, dont des frais de cabinets et bureaux d’étude, qui doivent être engagées avant même que la commune n’ait l’assurance de recevoir un financement. 

Cette contrainte pèse particulièrement lourdement sur les petites communes, souvent dotées de ressources financières limitées, et peut freiner l’émergence de projets pourtant essentiels au dynamisme de ces territoires. 

L’objet de cet amendement est de permettre à ces communes de déposer un dossier de demande de DETR avant le stade de l’avant-projet, en se limitant aux études préalables indispensables pour garantir une analyse pertinente des dossiers. 

Ainsi, si cette disposition était adoptée elle permettrait un allègement de la charge financière initiale pesant sur les communes, elle faciliterait l’accès à la DETR pour les collectivités rurales, elle contribuerait enfin à accélérer les projets locaux en limitant les barrières administratives. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-44 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes NOËL, BELRHITI et BORCHIO FONTIMP, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mmes MALET et VENTALON et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, RIETMANN, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’avant-dernier alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret fixe le délai au cours duquel le représentant de l’État est tenu de faire part au demandeur de sa décision d’octroyer une subvention ou de sa décision de rejeter la demande. »

Objet

Aujourd’hui, alors que les marges de manœuvre financières des communes tendent à se resserrer, les maires ont de plus en plus besoin de visibilité et de certitude de disposer des fonds nécessaires pour mettre en œuvre leurs projets.

Aussi, la rapidité des réponses aux demandes d’attribution de dotations d’investissement est un élément extrêmement important dans les stratégies opérationnelles des maires, d’où la nécessité de fixer un délai de réponse maximum à l’administration, tel est l’objet du présent amendement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-137 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MULLER-BRONN, MM. HOUPERT, Cédric VIAL, NATUREL et de NICOLAY, Mmes DUMONT, GOSSELIN et DREXLER, MM. REYNAUD et REICHARDT, Mmes BELLUROT et BELLAMY, MM. DUPLOMB et SAURY, Mmes GRUNY et PERROT, M. SOMON, Mme JACQUEMET, M. HAYE, Mme Pauline MARTIN, M. PANUNZI et Mme ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le dernier alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret fixe le délai au cours duquel le représentant de l’État est tenu de faire part au demandeur de sa décision d’octroyer une subvention ou de sa décision de rejeter la demande. 

Objet

Alors que les marges de manœuvre financières des communes se resserrent, les maires ont d'autant plus besoin de visibilité sur les fonds nécessaires pour développer leurs projets. Par conséquent, cet amendement propose de fixer un délai de réponse maximum à l’administration pour les attributions de dotations d’investissement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-727

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le dernier alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret fixe le délai au cours duquel le représentant de l’État est tenu de faire part au demandeur de sa décision d’octroyer une subvention ou de sa décision de rejeter la demande. 

Objet

Aujourd’hui, alors que les marges de manœuvre financières des communes tendent à se resserrer, les maires ont de plus en plus besoin de visibilité et de certitude de disposer des fonds nécessaires pour mettre en œuvre leurs projets. Aussi, la rapidité des réponses aux demandes d’attribution de dotations d’investissement est un élément extrêmement important dans les stratégies opérationnelles des maires, d’où la nécessité de fixer un délai de réponse maximum à l’administration, tel est l’objet du présent amendement du groupe SER.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1051

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BENARROCHE, Mme Mélanie VOGEL, MM. Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le dernier alinéa de l’article L. 2334-36 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Un décret fixe le délai au cours duquel le représentant de l’État est tenu de faire part au demandeur de sa décision d’octroyer une subvention ou de sa décision de rejeter la demande. »

Objet

Par cet amendement, le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires  souhaite fixer un délai de réponse maximum des services préfectoraux aux demandes de dotation d'équipement des territoires ruraux (DETR) des maires.

Outre les problématiques de montage des dossiers, le suivi des demandes pose aussi des problèmes au sein de nos collectivités.

Alors que les marges de manœuvre financières des communes tendent à se resserrer, les maires ont de plus en plus besoin de visibilité et de certitude de disposer des fonds nécessaires pour mettre en œuvre leurs projets.

A l’heure du changement climatique, les maires ruraux ont besoin de larges dotations d’investissements pour pouvoir porter des projets territoriaux même si la tendance est plutôt à la baisse des dotations d’investissements (sans compter les baisses de financements des programmes liés à la transition énergétique).

Aussi, la rapidité des réponses aux demandes d’attribution de dotations d’investissement devient de plus en plus essentiel dans les stratégies d’organisation opérationnelles des maires pour porter des projets.

Cet amendement à l'initiative de l’association des maires ruraux de France (AMRF) fixe donc un délai de réponse maximum de l'administration.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-941

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CUKIERMAN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Au sein du programme 119 : « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » de la mission : « Relations avec les collectivités territoriales », la dotation à l’investissement local (DSIL) : « classique » ne fait pas l’objet d’un pourcentage minimum de crédits alloués faveur de la transition écologique.

II. – Le quatrième alinéa du C de l’article L2334-42 du code général des collectivités territoriales est supprimé.

Objet

 Les membres du groupe CRCE-K supprimer ce « surfléchage » et le verdissement de la DSIL qui est superfétatoire tant les collectivités locales recourent déjà à cette dotation afin d’engager la transition écologique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-217 rect. bis

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. UZENAT, Michaël WEBER, ROIRON, KANNER et RAYNAL, Mmes BRIQUET, ARTIGALAS, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et CANALÈS, M. COZIC, Mme DANIEL, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FAGNEN, FÉRAUD, JACQUIN, JEANSANNETAS, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. LUREL, MARIE et MÉRILLOU, Mme NARASSIGUIN, MM. ROS, STANZIONE, TISSOT, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du deuxième alinéa du I de l’article L. 2335-17 du code général des collectivités territoriales est complétée par les mots : « ainsi qu’aux communes qui étaient bénéficiaires en 2023 de la dotation de soutien pour la protection de la biodiversité et pour la valorisation des aménités rurales et non bénéficiaires en 2024 de la dotation de soutien pour les aménités rurales »

Objet

Cet amendement vise à faire évoluer les dispositions de l’article L. 2335-17 du code général des collectivités territoriales relatives à la dotation de soutien aux communes pour les aménités rurales. Adoptée en décembre 2023, cette nouvelle mouture avait en effet conduit à exclure 146 communes de moins de 10.000 habitants, issues de plus d’une quarantaine de départements, et dont une part significative est par ailleurs membre d’un Parc Naturel Régional et/ou concernée par une zone de protection forte.

À ces différents titres, ces communes assument donc des charges de centralité écologique qui appellent un soutien de l’État, comme l’avait rappelé le rapport sénatorial relatif au financement des aires protégées, soutien qui existait jusqu’en 2023.

Le présent amendement vise donc à corriger cette rupture de soutien intervenue en 2024, correction rendue d’autant plus nécessaire que les efforts demandés aux collectivités et la réduction concomitante des moyens publics en faveur de la transition écologique suscitent de très fortes et légitimes inquiétudes.

La dotation aménités rurales étant une enveloppe fermée, le présent amendement ne pose pas de difficulté de recevabilité financière

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1090

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BRULIN


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La première phrase du deuxième alinéa du I de l’article L. 2335-17 du code général des collectivités territoriales est complété par les mots : « ainsi qu’aux communes qui étaient bénéficiaires en 2023 de la dotation de soutien pour la protection de la biodiversité et pour la valorisation des aménités rurales et non bénéficiaires en 2024 de la dotation de soutien pour les aménités rurales ».

Objet

Cet amendement vise à faire évoluer les dispositions de l’article L. 2335-17 du code général des collectivités territoriales relatives à la dotation de soutien aux communes pour les aménités rurales. Adoptée en décembre 2023, cette nouvelle mouture avait en effet conduit à exclure 146 communes de moins de 10.000 habitants, issues de plus d’une quarantaine de départements, et dont une part significative est par ailleurs membre d’un Parc Naturel Régional et/ou concernée par une zone de protection forte.

À ces différents titres, ces communes assument donc des charges de centralité écologique qui appellent un soutien de l’État, comme l’avait rappelé le rapport sénatorial relatif au financement des aires protégées, soutien qui existait jusqu’en 2023.

Le présent amendement vise donc à corriger cette rupture de soutien intervenue en 2024, correction rendue d’autant plus nécessaire que les efforts demandés aux collectivités et la réduction concomitante des moyens publics en faveur de la transition écologique suscitent de très fortes et légitimes inquiétudes.

La dotation aménités rurales étant une enveloppe fermée, le présent amendement ne pose pas de difficulté de recevabilité financière






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1027 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. DUPLOMB, Jean-Marc BOYER, GREMILLET, POINTEREAU et ANGLARS, Mmes PLUCHET, VENTALON et LASSARADE, MM. BRISSON et PAUL, Mmes MICOULEAU, de LA PROVÔTÉ et BELRHITI, MM. CAMBON et CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. SAURY et FOUASSIN, Mme BILLON, MM. ROCHETTE, Jean Pierre VOGEL et Étienne BLANC, Mme GOSSELIN, M. PANUNZI, Mme PERROT et M. NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

A la troisième phrase du deuxième alinéa du I de l'article L. 2335-17 du code général des collectivités territoriales, les mots :  "de leur population, d'une part, et " et les mots : ", d'autre part" sont supprimés.

Objet

Cet amendement vise à modifier le mode d'attribution de la  dotation de soutien aux communes pour les aménités rurales, afin de le rendre plus équitable entre les communes rurales quelque soit leur nombre d'habitants.

En effet, dans la suite logique du mode de calcul de cette dotation qui tient compte de la surface natura 2000 de la commune, l’enveloppe de la dotation doit être répartie sur le département selon ce même critère de surface, sans y ajouter le critère de population qui n’est pas pertinent et injuste pour les communes moins peuplées. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-45 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mmes NOËL, BELRHITI et BORCHIO FONTIMP, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et M. Daniel LAURENT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 2336-7 du code général des collectivités territoriales est complété par une phrase ainsi rédigée : « Est instituée une majoration de 0,5 habitant supplémentaire par résidence secondaire pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants et dont la part de la majoration au titre des résidences secondaires dans la population avant application de la présente disposition est supérieure à 30 %, pour compenser les charges lourdes et dépenses importantes auxquelles ces communes sont confrontées. »

 

Objet

Cet amendement vise à rendre plus juste une situation qui apparaît comme déséquilibré entre les différentes communes. Les règles de répartition du Fonds national de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) ne prennent actuellement pas en compte la réalité déséquilibrée des charges qui pèsent sur les petites communes à dimension touristique. Ces charges sont d’autant plus lourdes dans le contexte économique incertain auquel font face ces petites communes. Pour favoriser la relance économique, tout doit être fait pour faciliter l’investissement et réduire les déséquilibres.

Les communes touristiques, et notamment les communes supports de stations de montagne, sont fortement contributrices au FPIC, ce qui s’explique par des ressources fiscales plus élevées que les autres communes de même strate de population. Mais ce calcul ne tient pas compte des charges et des dépenses spécifiques qu’elles supportent, que ce soit en termes d’aménagement, d’investissement ou même de sécurité pour les vacanciers. Un tel déséquilibre fragilise la situation budgétaire de ces communes, en diminuant leurs capacités d’investissement. Dans le contexte économique qui s’annonce, une telle diminution serait préjudiciable pour le secteur touristique français qui a plus que jamais besoin de soutien. Les petites communes touristiques ont besoin de ces moyens d’investissement pour faire face à de nombreux défis : la sécurité sanitaire, l’attractivité touristique, le développement durable. C’est une question de vitalité économique, sociale et territoriale.

Pour limiter le nombre de communes concernées par ce dispositif, il est proposé de cibler les communes de faible population, c’est-à-dire dont la population est inférieure à 10 000 habitants. Le rapport de l’Observatoire des finances et de la gestion publique locales relatif aux finances des collectivités locales en 2019 indique en effet un véritable effet de seuil : « En dessous de 10 000 habitants, c'est pour les communes à la fois touristiques et de montagne que les dépenses par habitant sont les plus élevées, l'écart étant particulièrement important pour les plus petites communes. ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-703 rect. ter

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. MÉRILLOU, TEMAL, Patrice JOLY, PLA, BOURGI, REDON-SARRAZY et DEVINAZ, Mme MONIER, M. TISSOT et Mme ARTIGALAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3° du IV de l’article L.5211-28 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« En 2025, ce plafond ne s’applique pas aux communautés de communes de moins de 20 001 habitants dont le potentiel fiscal par habitant est inférieur au potentiel fiscal par habitant moyen des communautés de communes appartenant à la même catégorie. »

Objet

L'article 250 de la loi de finances pour 2019 a réformé la dotation d’intercommunalité pour réduire les inégalités entre catégories d’EPCI, désormais proches en termes d’intégration fiscale.

Cette réforme a permis à de nombreuses intercommunalités de retrouver une dotation, mais des écarts significatifs subsistent, notamment entre communautés de communes. Dans le cadre du PLF 2023, l’AMF a proposé de déplafonner la dotation des intercommunalités les plus fragiles, sous certaines conditions :

· Être une communauté de communes ;

· Regrouper moins de 20 001 habitants ;

· Avoir un potentiel fiscal par habitant inférieur à la moyenne des EPCI de même catégorie ;

· Percevoir une dotation par habitant en N-1 inférieure à la moitié de la moyenne nationale.

Cette mesure, adoptée dans le PLF 2023, a concerné 57 EPCI à fiscalité propre (33 CC à FA et 24 CC à FPU) pour un coût de 6,7 M€, financé par l’accroissement de la DGF en 2023.

Cependant, dans un contexte inflationniste, les communautés de communes les plus fragiles nécessitent un soutien accru. Le présent amendement propose donc :

· D’assouplir les critères d’éligibilité en supprimant la condition liée à la dotation en N-1, permettant à davantage de communautés de communes similaires à celles déjà aidées d’en bénéficier ;

· De prolonger le dispositif, afin d’accompagner les intercommunalités subissant des baisses de potentiel fiscal, par exemple en raison du départ d’une entreprise ;

· De maintenir les autres critères, à savoir être une communauté rurale (moins de 20 001 habitants) avec un potentiel fiscal par habitant inférieur à la moyenne des EPCI comparables.

En 2024, cette mesure concernerait 64 communautés de communes, pour un coût estimé à 3,9 millions d’euros. Cette mesure ne représente pas de dépenses supplémentaires pour le budget de l’État, car elle sera financée en une année par l’accroissement annuel de la dotation d’intercommunalité et ne bouleversera pas l’enveloppe de la dotation d’intercommunalité en 2025.

 

Cet amendement a été travaillé avec l’Association des Maires de France



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-71 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du II de l’article L. 5211-28-4 du code général des collectivités territoriales, le mot : « majoritairement » est supprimé.

Objet

La loi de finances pour 2020 a prévu une réforme importante des dotations de solidarité communautaires (DSC). Cependant, le nouveau texte est très compliqué à appliquer et dans la majorité des cas incompatible avec les DSC versées auparavant par les intercommunalités à leurs communes membres.

Ces nouvelles règles sont, par ailleurs, très peu connues des intercommunalités. Cela posera donc plusieurs difficultés aux EPCI qui sont dans l’obligation d’en instituer une, ainsi qu’à ceux qui révisent leur pacte financier et fiscal dans le cadre de leur nouveau mandat.

Pour rappel, l’enveloppe de la DSC doit être répartie selon trois critères majoritaires (revenu par habitant et potentiel financier ou fiscal, en tenant compte de la population) à hauteur de 35 % de l’enveloppe minimum.

Le reste de l’enveloppe de la DSC peut être réparti selon des critères librement choisis, à condition qu’ils ne dépassent pas la pondération des critères obligatoires (35 %) et qu’ils aient pour finalité de concourir à la réduction des disparités de ressources et de charges entre elles.

Il est donc nécessaire de les assouplir et de les rendre lisibles afin de permettre aux élus locaux d’avoir davantage de liberté dans la répartition de ces enveloppes, ainsi que d’éviter de nombreux contentieux liés à la complexité de cette réforme. 

C’est pourquoi, cet amendement propose d’assouplir les règles de répartition de la DSC entre les communes, en supprimant le caractère majoritaire de la pondération des critères de droit commun, tout en conservant la pondération des critères obligatoires à hauteur de 35 % et le caractère « péréquateur » des critères librement choisis.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-741 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au premier alinéa du II de l’article L.5211-28-4 du code général des collectivités territoriales, le mot  : « majoritairement » est supprimé.

Objet

La loi de finances pour 2020 a prévu une réforme importante des dotations de solidarité communautaires (DSC). Cependant, le nouveau texte est très compliqué à appliquer et dans la majorité des cas incompatible avec les DSC versées auparavant par les intercommunalités à leurs communes membres.

Ces nouvelles règles sont, par ailleurs, très peu connues des intercommunalités. Cela posera donc plusieurs difficultés aux EPCI qui sont dans l’obligation d’en instituer une, ainsi qu’à ceux qui révisent leur pacte financier et fiscal dans le cadre de leur nouveau mandat.

Pour rappel, l’enveloppe de la DSC doit être répartie selon trois critères majoritaires (revenu par habitant et potentiel financier ou fiscal, en tenant compte de la population) à hauteur de 35 % de l’enveloppe minimum. Le reste de l’enveloppe de la DSC peut être réparti selon des critères librement choisis, à condition qu’ils ne dépassent pas la pondération des critères obligatoires (35 %) et qu’ils aient pour finalité de concourir à la réduction des disparités de ressources et de charges entre elles.

Il est donc nécessaire de les assouplir et de les rendre lisibles afin de permettre aux élus locaux d’avoir davantage de liberté dans la répartition de ces enveloppes, ainsi que d’éviter de nombreux contentieux liés à la complexité de cette réforme.

C’est pourquoi, cet amendement du groupe SER propose d’assouplir les règles de répartition de la DSC entre les communes, en supprimant le caractère majoritaire de la pondération des critères de droit commun, tout en conservant la pondération des critères obligatoires à hauteur de 35 % et le caractère « péréquateur » des critères librement choisis.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 64 vers l'article additionnel après l'article 61.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-810 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme PUISSAT, MM. MICHALLET, SAVIN et Paul VIDAL, Mme GUIDEZ, MM. REYNAUD et Daniel LAURENT, Mme GOSSELIN, MM. CHAIZE et PANUNZI, Mmes BELRHITI et SCHALCK, M. HENNO, Mmes BORCHIO FONTIMP, DI FOLCO et VENTALON, M. SAURY, Mme LASSARADE, MM. BRISSON, HAYE, BOUCHET et NATUREL, Mme ROMAGNY, MM. SOMON, KHALIFÉ, PIEDNOIR et Jean-Baptiste BLANC et Mme DREXLER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le troisième alinéa de l'article L. 5211-32 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation aux deux précédents alinéas, le montant de l’attribution visée au premier alinéa, ainsi que les conditions de sa révision, peuvent être déterminés par délibérations concordantes du conseil communautaire, statuant à la majorité des deux tiers, et des conseils municipaux des communes membres intéressées. Ces délibérations cessent toutefois de produire leurs effets si le périmètre de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre constaté au 1er janvier de l'année de répartition diffère de celui constaté au 1er janvier de l'année précédente. »

Objet

L’article 240 de la loi de finances pour 2024 prévoit qu’à compter de 2024, la DGF compensation des EPCI à fiscalité additionnelle intègre la fraction de DGF forfaitaire communale représentative de l’ancienne compensation au titre de la suppression de la part salaires perçue par les communes (c du 3° du II de l’article 240).

L’article 240 de cette même loi a créé par ailleurs l’article L.5211-32 du CGCT prévoyant l’affectation d’une partie de cette DGF compensation globale des EPCI à fiscalité additionnelle aux communes membres de l’EPCI.

Afin de permettre aux EPCI à fiscalité additionnelle de disposer de davantage de souplesse dans les versements aux communes membres de leur DGF compensation, par exemple dans le cadre d’un pacte financier et fiscal de solidarité, l’amendement proposé vise à permettre aux EPCI d’adapter le montant des reversements de leur DGF compensation à leurs communes membres.

Ces reversements libres s’effectueraient dans des conditions strictement encadrées et avec l’accord nécessaire des communes concernées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-197 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GUIOL et ROUX, Mme JOUVE, M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD, BILHAC, GROSVALET et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les possibilités de mise en place d’un mécanisme de paiement en faveur des communes pour service rendu à la Nation à travers leurs actions de gestion de l’espace.

Objet

Dans l’exercice de leurs compétences et notamment en ce qui concerne leur politique de gestion de l’espace, les maires des communes rurales rendent d’indéniables services environnementaux à la Nation, néanmoins trop peu valorisés, pour ne pas dire trop peu perçus.
Or, ces services ne font l’objet d’aucune contrepartie alors même qu’ils génèrent bien souvent des charges pour les communes concernées.
Il conviendrait donc de réfléchir à la mise en place de paiements pour services rendus, pouvant notamment s’inspirer des dispositifs à destination des agriculteurs avec le dispositif de paiement pour services environnementaux.
Le présent amendement entend donc demander un rapport au Gouvernement ayant vocation à proposer des pistes pour mettre en place de tels mécanismes de paiement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-645 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Patrice JOLY, Mmes MONIER, FÉRET, LE HOUEROU et CONWAY-MOURET, MM. BOURGI, MÉRILLOU, ROS, UZENAT, TEMAL et Michaël WEBER, Mme ESPAGNAC et M. PLA


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 1er septembre 2025, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les possibilités de mise en place d’un mécanisme de paiement en faveur des communes pour service rendu à la Nation à travers leurs actions de gestion de l’espace.

Objet

Dans l’exercice de leurs compétences et notamment en ce qui concerne leur politique de gestion de l’espace, les maires des communes rurales rendent d’indéniables services environnementaux à la Nation, néanmoins trop peu valorisés, pour ne pas dire trop peu perçus.
Or, ces services ne font l’objet d’aucune contrepartie alors même qu’ils génèrent bien souvent des charges pour les communes concernées.

Il conviendrait donc de réfléchir à la mise en place de paiements pour services rendus, pouvant notamment s’inspirer des dispositifs à destination des agriculteurs avec le dispositif de paiement pour services environnementaux.

Le présent amendement, travaillé avec l’Association des Maires ruraux de France, entend donc demander un rapport au Gouvernement ayant vocation à proposer des pistes pour mettre en place de tels mécanismes de paiement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-73 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mme MALET et MM. PELLEVAT, BOUCHET, Étienne BLANC, GENET et GREMILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’application l’article 16 de la loi  n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, portant réforme de la taxe d’habitation, pour évaluer les conséquences sur les ressources des communes, selon leur coefficient correcteur, les conséquences sur les investissements et ressources consacrés à la construction de logements sociaux ainsi que sur son impact sur la fiscalité locale et sur le budget de l’État.

Objet

La réforme fiscale initiée en loi de finances 2020 s’est traduite, à compter de 2021, par une recomposition d’envergure de la fiscalité des communes et des intercommunalités.

Une évaluation du dispositif était prévue en 2024, mais n’a pas eu lieu. 

Cet amendement d’appel demande l’application l’article 16 de la loi de finances pour 2020 pour évaluer les conséquences réforme de la taxe d’habitation (Loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-263 rect. ter

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes Pauline MARTIN, MULLER-BRONN, SOLLOGOUB et GOSSELIN, MM. SAURY, SOMON, PERRIN, RIETMANN et PARIGI, Mmes LASSARADE, MICOULEAU, PERROT et VENTALON, MM. Pascal MARTIN, Jean Pierre VOGEL et PANUNZI et Mme ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’application l’article 16 de la loi  n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, portant réforme de la taxe d’habitation, pour évaluer les conséquences sur les ressources des communes, selon leur coefficient correcteur, les conséquences sur les investissements et ressources consacrés à la construction de logements sociaux ainsi que sur son impact sur la fiscalité locale et sur le budget de l’État.

Objet

La réforme fiscale introduite par la loi de finances pour 2020 a profondément remanié, à compter de 2021, le régime fiscal applicable aux communes et aux intercommunalités. Bien qu'une évaluation de ce dispositif ait été prévue pour 2024, celle-ci n'a pas été réalisée.

Cet amendement vise à demander la mise en œuvre de l'article 16 de la loi de finances pour 2020, afin d'évaluer les conséquences de la réforme de la taxe d'habitation, issue de la loi n°2019-1479 du 28 décembre 2019.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-598 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. BAZIN, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. POINTEREAU, PERNOT et PELLEVAT, Mmes BELRHITI, RICHER, MULLER-BRONN, JOSEPH, DREXLER, Pauline MARTIN et Valérie BOYER, MM. MILON, REYNAUD, ANGLARS, Paul VIDAL, Daniel LAURENT et GENET, Mme BORCHIO FONTIMP et MM. DUMOULIN, CADEC, BRISSON, Jean-Baptiste BLANC, KHALIFÉ, DAUBRESSE et CAMBON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l’article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au premier alinéa du II bis de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, après l’année  : « 2024 », sont insérés les mots : « et 2025 ».

II. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

III. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du I est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

IV. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le fonds de sauvegarde des départements a été mis en place par la loi de finances pour 2020. Il est abondé par la dynamique associée à la part de 250 millions d’euros de TVA attribuée aux départements depuis la perte du foncier bâti. 
En 2024, il avait été décidé, en accord avec Départements de France, de modifier les règles d’éligibilité et d’attribution du fonds initialement destiné à compenser l’effet ciseaux provoqué par la hausse des dépenses et la chute des recettes. En effet, si l’ensemble des Départements rencontre désormais des difficultés, le choix avait été fait de flécher le fonds de sauvegarde sur les Départements les plus fragilisés. 
Ainsi, 14 Départements ont été éligibles en 2024 au fonds en raison de leur taux d’épargne brute et leur indice de fragilité sociale (bénéficiaires APA, PCH, RSA et revenu par habitant du département par rapport à la moyenne des Départements). La répartition a ensuite été réalisée en deux enveloppes égales, fonction de l’indice de fragilité sociale du département multiplié par la population s’agissant de la seconde part. 
Alors que le nombre de départements en grande difficulté est amené à doubler,  il est nécessaire de conserver cette logique et donc de reconduire les mêmes critères en 2025 ; le fonds de sauvegarde devant être abondé par l’État pour tenir compte de la hausse du nombre de bénéficiaires potentiels.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-929

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 61


Après l'article 61

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - Au premier alinéa du II bis de l’article 208 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020, après l’année  : « 2024 », sont insérés les mots : « et 2025 ».

II. La perte de recettes pour l’État est compensée à due concurrence par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services. 

III. La perte de recettes pour les collectivités territoriales est compensée à due concurrence par la majoration de la dotation globale de fonctionnement et, corrélativement pour l’État, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Les membres du groupe CRCE-K par cet amendement de repli, souhaitent reconduire le fonds de sauvegarde et son abondement par l’État pour l’année 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-933

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE 62


I. – Après l’alinéa 4

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Le b du 2° est complété par trois phrases ainsi rédigées : « Le prélèvement d’une commune ne peut être inférieur à 80 % ou excéder 120 % du montant du prélèvement calculé au titre du présent alinéa l’année précédente. Si, pour l’une des communes, le prélèvement ainsi calculé excède ces seuils, la différence est répartie entre les autres communes selon les mêmes modalités. Si cette répartition n’est pas possible, le solde qui ne peut être réparti entre les communes est imputé à l’établissement public territorial. » ;

II. – Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Le troisième alinéa du c du 2° est complété par les trois phrases suivantes :« L’attribution d’une commune ne peut être inférieure à 80 % ou excéder 120 % du montant de l’attribution ainsi calculée au titre de l’année précédente. Si, pour l’une de communes, l’attribution ainsi calculée excède ces seuils, la différence est répartie entre les autres communes selon les mêmes modalités. Si cette répartition n’est pas possible, le solde qui ne peut être réparti entre les communes est imputé à l’établissement public territorial. »

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent lisser les évolutions liées aux nouvelles modalités de répartition du FPIC entre les communes membres d’un même établissement public territorial (EPT) de la Métropole du Grand Paris (MGP).  Pour ce faire, il est proposé d’encadrer ces évolutions à plus ou moins 20 % par rapport à la situation de l’année précédente. Les évolutions au-delà de ces seuils sont répartis entre les autres communes, et à défaut imputées à l’établissement public territorial.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-62 rect.

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. KERROUCHE, Mme BRIQUET, M. BOURGI, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, ZIANE, CARDON, REDON-SARRAZY, Michaël WEBER et TISSOT, Mmes LUBIN et BÉLIM, MM. JACQUIN et MÉRILLOU, Mme BLATRIX CONTAT, MM. VAYSSOUZE-FAURE, UZENAT, STANZIONE, ROS et PLA, Mmes NARASSIGUIN et MONIER, M. MARIE, Mme LE HOUEROU, MM. Patrice JOLY et CHAILLOU, Mmes CANALÈS et ARTIGALAS, MM. LUREL, JEANSANNETAS et FÉRAUD, Mme ESPAGNAC, MM. ÉBLÉ, RAYNAL, KANNER, COZIC, ROIRON

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :
1° Le dernier alinéa de l’article 1595 bis est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles doivent tenir compte du nombre de leurs communes fondatrices. » ;
2° Le premier alinéa du II de l’article 1648 A est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles doivent tenir compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

Objet

De nombreuses communes nouvelles ont connu une baisse significative des montants perçus au titre du fonds de péréquation départemental de la taxe professionnelle (FDPTP), et du fonds de péréquation départemental des droits de mutations à titre onéreux (FDPDMTO) par rapport à ce que percevaient leurs communes fondatrices.

Bien que l’article 1595 bis du code général des impôts (FDPDMTO) et l’article 1648 A du même code (FDPTP) laissent quelques marges de manœuvres aux conseils départementaux dans le choix des critères de répartition des montants de ces fonds de péréquation départementaux, il est nécessaire de prévoir une évolution législative afin d’éviter que les communes nouvelles ne soient clairement pénalisées dans l’attribution de ces fonds.

C’est pourquoi, le présent amendement propose de prendre en compte le nombre de communes fondatrices dans la répartition de chacun de ces fonds départementaux, de sorte que ces répartitions ne pénalisent pas les regroupements de communes (sans les favoriser spécifiquement, par ailleurs).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-124 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Cédric VIAL, PELLEVAT et SAVIN, Mme BELRHITI, MM. Jean Pierre VOGEL, Daniel LAURENT et HOUPERT, Mmes DREXLER, BELLUROT, NOËL et BELLAMY, M. GENET, Mme Pauline MARTIN et MM. LEFÈVRE, BOUCHET, PANUNZI et PIEDNOIR


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l’article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article 1595 bis est complété une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles doivent tenir compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

2° Le premier alinéa du II de l’article 1648 A est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles doivent tenir compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

Objet

De nombreuses communes nouvelles ont connu une baisse significative des montants perçus au titre du fonds de péréquation départemental de la taxe professionnelle (FDPTP), et du fonds de péréquation départemental des droits de mutations à titre onéreux (FDPDMTO) par rapport à ce que percevaient leurs communes fondatrices.

Bien que l’article 1595 bis du code général des impôts (FDPDMTO) et l’article 1648 A du même code (FDPTP) laissent quelques marges de manœuvres aux conseils départementaux dans le choix des critères de répartition des montants de ces fonds de péréquation départementaux, il est nécessaire de prévoir une évolution législative afin d’éviter que les communes nouvelles ne soient clairement pénalisées dans l’attribution de ces fonds.

C’est pourquoi, le présent amendement propose de prendre en compte le nombre de communes fondatrices dans la répartition de chacun de ces fonds départementaux, de sorte que ces répartitions ne pénalisent pas les regroupements de communes (sans les favoriser spécifiquement, par ailleurs).

Cet amendement a été travaillé en lien avec l’Association des Maires de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1132

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. BUIS, PATRIAT et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le dernier alinéa de l’article 1595 bis est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles doivent tenir compte du nombre de leurs communes fondatrices. » ;

2° Le premier alinéa du II de l’article 1648 A est complété par une phrase ainsi rédigée : « Les modalités de répartition adoptées pour les communes nouvelles doivent tenir compte du nombre de leurs communes fondatrices. »

Objet

De nombreuses communes nouvelles ont connu une baisse significative des montants perçus au titre du fonds de péréquation départemental de la taxe professionnelle (FDPTP), et du fonds de péréquation départemental des droits de mutations à titre onéreux (FDPDMTO) par rapport à ce que percevaient leurs communes fondatrices.

Bien que l’article 1595 bis du code général des impôts (FDPDMTO) et l’article 1648 A du même code (FDPTP) laissent quelques marges de manœuvres aux conseils départementaux dans le choix des critères de répartition des montants de ces fonds de péréquation départementaux, il est nécessaire de prévoir une évolution législative afin d’éviter que les communes nouvelles ne soient clairement pénalisées dans l’attribution de ces fonds.

C’est pourquoi, le présent amendement propose de prendre en compte le nombre de communes fondatrices dans la répartition de chacun de ces fonds départementaux, de sorte que ces répartitions ne pénalisent pas les regroupements de communes (sans les favoriser spécifiquement, par ailleurs).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-352 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LEVI, PARIGI, MAUREY et GRAND, Mme VERMEILLET, MM. PILLEFER, FOLLIOT, DELAHAYE et PERRION, Mme PATRU, MM. FARGEOT, Stéphane DEMILLY et CHASSEING, Mmes SAINT-PÉ et DUMONT, M. REICHARDT, Mme VENTALON, M. Pascal MARTIN, Mme LOISIER, M. Alain MARC, Mmes BILLON, PERROT et ANTOINE, M. CAMBIER, Mmes Laure DARCOS et Olivia RICHARD, MM. BONHOMME, MILON, PANUNZI et KERN, Mmes de LA PROVÔTÉ et ROMAGNY, MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT et Mmes JACQUEMET et DREXLER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. - L’article L. 2336-2 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au III, les mots : « , corrigé par un coefficient logarithmique dont la valeur varie de 1 à 2 en fonction de la population de l'ensemble ou de la commune dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat » sont supprimés ;

2° Au IV, les mots : « , corrigées par les coefficients définis au III » sont supprimés ;

II. - L’article L. 2336-2 du code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction résultant de l’article … de la loi n° du .. / .. / …. de finances pour 2024, entre en vigueur à compter du 1er janvier 2024.

Objet

Cet amendement vise à rendre plus équitable la répartition du FPIC (Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales) en supprimant le coefficient logarithmique de pondération démographique.

Ce coefficient, variant de 1 à 2 selon la taille des intercommunalités, avantage actuellement les métropoles au détriment des territoires ruraux.

Sa suppression permettra aux petites intercommunalités de recevoir une part plus juste de la péréquation, correspondant mieux à leurs charges croissantes et à la gestion de leurs aménités.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-695 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et BRIANTE GUILLEMONT, MM. GROSVALET et MASSET et Mme PANTEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. L’article L. 2336-2 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° Au III, les mots : « , corrigé par un coefficient logarithmique dont la valeur varie de 1 à 2 en fonction de la population de l'ensemble ou de la commune dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat » sont supprimés ;

2° Au IV, les mots : « , corrigés par les coefficients définis au III » sont supprimés ;

II. L’article L. 2336-2 du code général des collectivités territoriales, dans sa rédaction résultant de l’article … de la loi n° du .. / .. / …. de finances pour 2024, entre en vigueur à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Créé par la loi de finances pour 2012, le FPIC (fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales) est un mécanisme de péréquation horizontale, jouant un rôle indéniable dans la correction des inégalités de richesse entre les territoires. Le calcul du montant de la contribution ou du bénéfice (suivant que la collectivité est contributrice ou bénéficiaire du fonds) fait intervenir divers paramètres dont la population de la commune ou du groupement concerné. Cependant, pour mieux prendre en compte les charges de centralité des intercommunalités bénéficiaires, il a été décidé de pondérer la population retenue par un coefficient logarithmique qui varie de 1 à 2 en fonction de la taille démographique des intercommunalités.
Or, il apparaît que l’introduction de ce coefficient logarithmique permet d’avantager nettement les métropoles et pénalise les petites intercommunalités. En d’autres termes, supprimer cette pondération permettraient aux intercommunalités rurales de percevoir une juste péréquation afin de mieux couvrir les charges qui leurs incombent de plus en plus, qui plus est du fait de la gestion de leurs aménités.
Le présent amendement entend donc procéder à la suppression de ce coefficient logarithmique, afin de d’assurer une répartition plus juste des ressources du FPIC et que les intercommunalités et les communes rurales en perçoivent une part équitable. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-946

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. UZENAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le a du 1° du I de l’article L. 2336-3 du code général des collectivités territoriales est complété par les mots : « , à l’exception des ensembles intercommunaux regroupant, exclusivement, toutes les communes composant un territoire insulaire ».

Objet

Le b) du 1° du I de l’article L.2336-3 du CGCT fait logiquement échapper d’office à la contribution FPIC les communes situées dans les îles maritimes mono-communales non tenues d'intégrer un schéma départemental de coopération intercommunale au titre du V de l'article L. 5210-1-1.

Cette absence d’obligation de regroupement s’explique par le fait que la discontinuité territoriale peut rendre trop peu efficiente l’adhésion à un EPCI continental pour que l’on puisse la rendre obligatoire. Il aurait été en effet incohérent de pénaliser les communes concernées car la très petite taille de leur ensemble intercommunal aboutit mathématiquement à survaloriser leur potentiel fiscal logarithmique constituant le critère d’éligibilité à la contribution. Par mesure de cohérence et de justice, le législateur a donc fait en sorte que ces communes concernées soient d’office rendues inéligibles.

Mais cette logique n’a pas été, malencontreusement, étendue au niveau intercommunal, qui subit pourtant le même problème, accentué par la loi Notre entraînant fusions et extensions sur le continent quand la seule communauté insulaire française se retrouve relativement beaucoup plus petite. Cela la rend artificiellement, par pur effet mathématique, éligible à la contribution alors que ses communes connaissent un écart de potentiel financier à la moyenne allant de -14% à -32% et que son insularité l’empêche d’augmenter sa population par une fusion incompatible avec les réalités insulaires. Alors que la logique du système FPIC est de pénaliser les territoires riches ne procédant pas à des fusions optimisatrices, on voit qu’est ici sanctionné un territoire manifestement pauvre qui ne peut raisonnablement procéder à une fusion du fait de sa situation géographique. Et ceci alors que son passage louable en régime de fiscalité professionnelle unique en 2018 a fait perdre au bloc communal un montant significatif de DGF.

Cet amendement vise donc à mettre de la cohérence dans la loi en rétablissant le parallélisme des formes entre communes isolées insulaires et EPCI insulaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1731

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BRIQUET et M. SAUTAREL

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l’article 62

Insérer ici un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase du deuxième et du dernier alinéa du I, le mot : « deux » est remplacé par le mot : « trois » ;

2° Après le III, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« III bis. – Entre 2025 et 2027, le troisième prélèvement est égal à 0,25 % du montant de l’assiette, minorée de la fraction de la valeur taxable mentionnée au B du II de l’article 31 decies de la loi n° 2024-             de finances pour 2025, de la taxe de publicité foncière et des droits d’enregistrement perçus par chaque département l’année précédant celle de la répartition, en application des articles 682 et 683 du code général des impôts. Le Département de Mayotte est exonéré de ce prélèvement. »

Objet

L’article 31 decies du projet de loi de finances pour 2025, adopté par le Sénat en première partie avec le soutien du Gouvernement, permet aux conseils départementaux d’augmenter, pour trois ans, le taux des DMTO jusqu’à 5 %, en protégeant de cette hausse les primo-accédants dans la limite de 250 000 euros de la valeur du bien.

Cette faculté devrait générer environ 1 milliard d’euros pour les départements.

Toutefois, le produit des DMTO étant très inégalement réparti sur le territoire, il est fort probable que cette manne financière ne bénéficie qu’à un nombre réduit de départements : il représente 600 euros par habitant à Paris, contre seulement 100 euros par habitant dans un département plus modeste comme les Ardennes.

Afin que le relèvement du taux des DMTO puisse bénéficier à l’ensemble des départements, et non aux seuls départements concentrant déjà le produit de cette imposition, il est proposé d’augmenter les montants redistribués par le Fonds national de péréquation des DMTO.

Un troisième prélèvement serait ainsi institué pour une durée de trois ans et concernerait la moitié de la hausse potentielle du taux des DMTO sur l’assiette prévue à l’article 31 decies.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-785 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN, LE HOUEROU et DANIEL et MM. BOURGI, MÉRILLOU, ROS, PLA, CHANTREL et TISSOT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

A la première phrase du II de l’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales, le taux : « 0,34 % » est remplacé par le taux : « 0,40 % ».

Objet

L’objectif du fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) est de réduire les inégalités fiscales entre les collectivités de l’échelon départemental afin de permettre aux départements ayant des recettes plus faibles de maintenir un niveau de services publics comparable aux autres, tout en tenant compte de la diversité des situations territoriales.

Ce fonds est alimenté par deux prélèvements distincts.  Le premier prélèvement est égal à 0,34 % du montant de l’assiette des DMTO perçus par le département l’année précédente. Le second prélèvement est d’un montant fixe de 750 millions d’euros, auquel sont assujettis les Départements dont le montant par habitant de l’assiette des DMTO perçus l’année précédant la répartition est supérieur à 0,75 fois la moyenne nationale.

Le présent amendement propose de modifier la première modalité de prélèvement dans l’objectif de sécuriser la capacité redistributive du fonds. Ainsi, le passage d’un taux de 0,34% de prélèvement à un taux de 0,40% assurera d’atteindre, en 2025, le montant plafond du fonds à 1,6 milliard d'euros, tel que prévu par l’article L3335-2 du CGCT.

Sans mécanisme correctif, ce fonds sera sous-abondé de l’ordre de 15%, remettant en cause son efficacité même, dans un contexte de fortes inégalités de ressources fiscales entre les Départements accrues par le fort ralentissement des droits de mutation ces deux dernières années.

Plus que jamais, il semble aujourd’hui nécessaire d’accroitre la péréquation horizontale entre les Départements afin de garantir à ceux qui sont les plus touchés par l’accroissement des dépenses sociales, les moyens financiers pour assurer la mise en œuvre de leurs missions.

Cet amendement ne représente aucune charge supplémentaire pour le budget de l’Etat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-937

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la première phrase du II de l’article L. 3335-2 du code général des collectivités territoriales, le taux : « 0,34 % » est remplacé par le taux :« 0,40 % ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent sécuriser le financement du fonds national de péréquation des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) dont l’objectif est de réduire les inégalités fiscales entre les collectivités de l’échelon départemental afin de permettre aux départements ayant des recettes plus faibles de maintenir un niveau de services publics comparable aux autres, tout en tenant compte de la diversité des situations territoriales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-730

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ZIANE et ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la seconde phrase du I de l’article L. 3335-4 du code général des collectivités territoriales, le montant : « 60 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 180 millions d’euros ».

Objet

Le présent amendement du groupe SER vise à tripler les ressources du Fonds de solidarité pour les départements de la région Ile-de-France (FSDRIF) pour les porter à 180 millions d’euros.

Le FSDRIF, mécanisme de péréquation horizontale pour les départements de la région d'Ile-de-France, a été créé pour corriger l'inégale répartition de richesse fiscale et de charges de ces départements. Il repose sur un indice synthétique de ressources et de charges des Départements de la région d’Ile-de-France, s’appuyant sur le potentiel financier par habitant, le revenu par habitant, la proportion de bénéficiaires du revenu de solidarité active et la proportion des bénéficiaires des aides au logement.

Le fonds est alimenté par des prélèvements sur les ressources des Départements de la région d’Ile-de-France dont l’indice synthétique de ressources et de charges est inférieur à 95% de l’indice synthétique médian. Ces sommes sont reversées aux autres Départements de la région d’Ile-de-France, c'est-à-dire dont l’indice synthétique est supérieur à 95% de l’indice synthétique médian.

La situation financière des collectivités départementales supportant un niveau de dépenses sociales élevé a continué de se dégrader malgré les très nombreux efforts de gestion opérés. Les départements concernés par le bénéfice du fond restent marqués par une inadéquation structurelle entre les dépenses et les recettes, et une vulnérabilité à la fragilité de leurs recettes, en particulier dans le contexte actuel de forte baisse des droits de mutation à titre onéreux (DMTO) et de faible croissance de la TVA.

Ainsi, les principes qui ont présidé la création du fonds restent plus que jamais d’actualité. Face aux déséquilibres persistants, le renforcement de ce type de solidarité est nécessaire. Le présent amendement répond à ces enjeux.

Cet amendement ne représente aucune charge supplémentaire pour le budget de l’Etat.

Cet amendement est soutenu par l’ensemble des associations représentant les collectivités territoriales.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-936 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CUKIERMAN et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, MM. CORBISEZ et GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, M. SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la seconde phrase du I de l’article L. 3335-4 du code général des collectivités territoriales, le montant : « 60 millions d’euros » est remplacé par le montant : « 180 millions d’euros ».

Objet

Les membres du groupe CRCE-K entendent tripler les ressources du Fonds de solidarité pour les départements de la région Ile-de-France (FSDRIF) pour les porter à 180 millions d’euros.

Le FSDRIF, mécanisme de péréquation horizontale pour les départements de la région d’Ile-de-France, a été créé pour corriger l’inégale répartition de richesse fiscale et de charges de ces départements. Il repose sur un indice synthétique de ressources et de charges des Départements de la région d’Ile-de-France, s’appuyant sur le potentiel financier par habitant, le revenu par habitant, la proportion de bénéficiaires du revenu de solidarité active et la proportion des bénéficiaires des aides au logement.



NB :La rectification consiste en un changement de place de l'article additionnel après l'article 61 vers l'article additionnel après l'article 62.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-111 rect. quinquies

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE, M. MARSEILLE, Mme AESCHLIMANN, MM. CAMBON et CAPO-CANELLAS, Mme CIUNTU, M. DARNAUD, Mmes EVREN et FLORENNES et MM. IACOVELLI, KAROUTCHI, MEIGNEN et SZPINER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l’article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa du X de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 » et, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° À la seconde phrase, les deux occurrences de l’année : « 2024 » sont remplacées par l’année : « 2026 ».

II. – Le VI des 1.1 et 2.1 de l’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du A, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° Au B, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

III.- Le XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est ainsi modifié :

1° Au 1° du A, à la fin du A ter, au C, au premier alinéa du 4° du E, au premier alinéa du 1° du E bis, au neuvième alinéa du 2 du G, à la première phrase du premier alinéa du H, à la première phrase du premier alinéa du J, à la fin des K et M, au M bis, au troisième alinéa du O et au premier alinéa du P, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° Au premier alinéa, et à la fin de la seconde phrase du second alinéa du c du 2 du B, au second alinéa du 1° et au 2° du E bis et à l’avant-dernier alinéa du O, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

3° Le 2 du G est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« À titre exceptionnel, la dotation d’équilibre versée en 2025 par chaque établissement public territorial à la métropole du Grand Paris est augmentée d’un montant égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et celui perçu en 2024 par chaque établissement public territorial. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et en 2024 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.

« À titre exceptionnel, la Ville de Paris verse à la métropole du Grand Paris une dotation d’équilibre en 2025. Le montant de cette dotation d’équilibre est égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et celui perçu en 2024 par la Ville de Paris. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2024 et en 2025 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 précitée.

« À titre exceptionnel, la dotation d’équilibre versée en 2026 par chaque établissement public territorial à la métropole du Grand Paris est augmentée d’un montant égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2026 et celui perçu en 2025 par chaque établissement public territorial. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2026 et en 2025 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 précitée.

« À titre exceptionnel, la ville de Paris verse à la métropole du Grand Paris une dotation d’équilibre en 2026. Le montant de cette dotation d’équilibre est égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2026 et celui perçu en 2025 par la Ville de Paris. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et en 2026 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 précitée »

IV. – Le III de l’article 255 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

1° À la fin du A, les mots : « à 2024 » sont remplacés par les mots : « à 2026 » ;

2° Au B, les deux occurrences de l’année : « 2025 » sont remplacées par l’année : « 2027 ».

V. - Les dispositions des I à IV entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Dans l’esprit du législateur en 2014 et 2015 au moment des discussions des loi MAPTAM et NOTRé, la métropole du Grand Paris (MGP) devait devenir un acteur institutionnel majeur dans le fonctionnement de la petite couronne. Or les élus locaux, qui s’étaient massivement opposés à la création de cette nouvelle strate, ont choisi de gérer les compétences opérationnelle au niveau des établissements publics territoriaux (EPT). La loi prévoit donc un transfert des ressources financières au bénéfice de la MGP alors même que les dépenses sont portées par les EPT.

La MGP a ainsi dégagé en 2023 une épargne brute de l’ordre de 112 millions d’euros, soit un taux d’épargne brute de 50% (calculé sur les recettes réellement à la main de la MGP, soit après retraitement des reversements prévus par la loi). Dans le même temps, le taux des EPT n’est que 17% en 2022. La MGP dispose par ailleurs d’un fonds de roulement de 100 millions d’euros. Pendant cette période, la MGP a consacré 212 millions d’euros à l’organisation des JOP 2024. A législation constante, les recettes de la MGP sont appelées à poursuivre leur croissance car les recettes de TVA sont dynamiques à long terme.

Au regard de la situation de fait sur le partage des compétences entre EPT et MGP, il n’est pas possible de poursuivre le transfert de recettes des EPT vers la MGP (dotation d’intercommunalité et cotisation foncière des entreprises). Depuis 2021, ce transfert est constamment repoussé. Dans l’attente de nouvelles dispositions législatives sur l’organisation institutionnelle du Grand Paris, le présent amendement reconduit pour deux ans (2025 et 2026) la majoration de la dotation d’équilibre versée par les EPT à la MGP au titre du reversement de la moitié de la dynamique du produit de CFE.

Cette dotation est minorée d’un montant égal à la fraction d’intercommunalité perçue antérieurement par les EPCI à fiscalité propre préexistants. La dotation de soutien à l’investissement territoriale (DSIT) reste suspendue.

Il convient d'acter une entrée en vigueur du rétroactive du dispositif au 1er janvier 2025. En effet, la CFE n'a été versée ni à la MGP ni aux EPT dans l'attente de la promulgation de la LFI 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1598 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l’article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le premier alinéa du X de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

1° À la première phrase, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 » et, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° À la seconde phrase, les deux occurrences de l’année : « 2024 » sont remplacées par l’année : « 2026 ».

II. – Le VI des 1.1 et 2.1 de l’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa du A, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° Au B, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

III.- Le XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République est ainsi modifié :

1° Au 1° du A, à la fin du A ter, au C, au premier alinéa du 4° du E, au premier alinéa du 1° du E bis, au neuvième alinéa du 2 du G, à la première phrase du premier alinéa du H, à la première phrase du premier alinéa du J, à la fin des K et M, au M bis, au troisième alinéa du O et au premier alinéa du P, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2026 » ;

2° Au premier alinéa, et à la fin de la seconde phrase du second alinéa du c du 2 du B, au second alinéa du 1° et au 2° du E bis et à l’avant-dernier alinéa du O, l’année : « 2025 » est remplacée par l’année : « 2027 » ;

3° Le 2 du G est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« À titre exceptionnel, la dotation d’équilibre versée en 2025 par chaque établissement public territorial à la métropole du Grand Paris est augmentée d’un montant égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et celui perçu en 2024 par chaque établissement public territorial. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et en 2024 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021.

« À titre exceptionnel, la Ville de Paris verse à la métropole du Grand Paris une dotation d’équilibre en 2025. Le montant de cette dotation d’équilibre est égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et celui perçu en 2024 par la Ville de Paris. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2024 et en 2025 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 précitée.

« À titre exceptionnel, la dotation d’équilibre versée en 2026 par chaque établissement public territorial à la métropole du Grand Paris est augmentée d’un montant égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2026 et celui perçu en 2025 par chaque établissement public territorial. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2026 et en 2025 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 précitée.

« À titre exceptionnel, la ville de Paris verse à la métropole du Grand Paris une dotation d’équilibre en 2026. Le montant de cette dotation d’équilibre est égal à la moitié de la différence, si elle est positive, entre le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2026 et celui perçu en 2025 par la Ville de Paris. Le produit de la cotisation foncière des entreprises perçu en 2025 et en 2026 est majoré du montant du prélèvement sur recettes prévu au 3 du A du III de l’article 29 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 précitée »

IV. – Le III de l’article 255 de la loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 est ainsi modifié :

1° À la fin du A, les mots : « à 2024 » sont remplacés par les mots : « à 2026 » ;

2° Au B, les deux occurrences de l’année : « 2025 » sont remplacées par l’année : « 2027 ».

V.- Les dispositions des I à IV entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement maintient, sous réserve d’adaptation, le schéma de financement transitoire de la métropole du Grand Paris (MGP) tel que prévu par la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) du 7 août 2015 pour l’année 2025.

À cette fin, le transfert de la cotisation foncière des entreprises (CFE) des établissements publics territoriaux (EPT) vers la MGP est reporté de deux années.

Il proroge aussi le versement de la dotation d’équilibre par les EPT à la MGP, dotation qui restera minorée d’un montant égal à la fraction d’intercommunalité perçue antérieurement par les EPCI à fiscalité propre préexistants.

Est également prolongé le versement exceptionnel de la moitié de la dynamique de CFE à la MGP versée en 2024.

Par ailleurs, la dotation de soutien à l’investissement territoriale (DSIT) reste suspendue.

Il est tenu compte de ce report dans les dispositions relatives aux dispositifs de compensation liés à la dotation de compensation de la réforme de taxe professionnelle (DCRTP) et au fonds national de garantie individuelle des ressources (FNGIR) mis en œuvre à l’égard des EPT.

Ce report permet de laisser du temps à la concertation sur l’évolution institutionnelle de la MGP.

Le présent amendement précise la date d’entrée en vigueur de ces dispositions au 1er janvier 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-945 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Loïc HERVÉ et LONGEOT, Mmes HOUSSEAU et NOËL, MM. PELLEVAT, PARIGI et LEVI et Mme PERROT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 62


Après l'article 62

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 5219-8 du code général des collectivités territoriales est complété par un alinéa ainsi rédigé : 

« Les communes de montagne, situées dans les zones délimitées conformément à l’article 5 de la loi n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne et au décret n° 2004-69 du 16 janvier 2004 relatif à la délimitation des massifs, bénéficient d'une pondération spécifique dans le calcul des prélèvements et des attributions du Fonds de Péréquation des Ressources Intercommunales et Communales (FPIC) en raison des charges supplémentaires liées à leur environnement naturel et climatique. Ces charges incluent notamment, mais sans s’y limiter :

« 1.  Le déneigement et l’entretien des voiries en hiver,

« 2.  La réparation des infrastructures endommagées par le gel et le dégel,

« 3.  L’utilisation de main-d'œuvre et de matériel spécifique mobilisés en période nocturne et lors de conditions climatiques extrêmes,

« 4.  Les contraintes géographiques d’accès et d’isolement augmentant les coûts de fonctionnement des services publics,

« 5.  La préservation des espaces naturels et la gestion des risques naturels spécifiques à la montagne.

« Un coefficient de surcoût spécifique, déterminé par décret, est appliqué dans le calcul du FPIC pour chaque commune de montagne, tenant compte de la rigueur des conditions climatiques, du degré d’isolement, de la fragilité des infrastructures et de la dépendance à l’activité touristique saisonnière. En raison des évolutions rapides induites par le changement climatique, ce coefficient est révisé tous les troisans pour refléter l’évolution des conditions économiques, climatiques et des risques naturels des communes concernées. »

Objet

Le Projet de loi de finances pour 2025 propose une révision du mode de calcul du Fonds de Péréquation des RessourcesIntercommunales et Communales (FPIC). Jusqu’à présent, la répartition du FPIC reposait sur des références de prélèvements effectués en 2015. Ce projet de loi de finances introduit de nouveaux critères, notamment le potentiel financier par habitant et la population des communes, afin d’adapter la péréquation aux réalités démographiques et économiques actuelles. Cette révision vise à rendre la redistribution plus équitable : les communes disposant de ressources fiscales plus faibles par habitant bénéficieront davantage du FPIC, tandis que celles ayant des moyens plus importants verront leur contribution ajustée.

Cependant, il est nécessaire de rappeler qu’à ce jour, les spécificités des communes de montagne ne sont pas correctement prises en compte dans ce mécanisme de répartition. L’article 4 de la loi montagne du 28 décembre 2016 (LOI n° 2016-1888 de modernisation, de développement et de protection des territoires de montagne) impose que soient intégrés dans le calcul des dotations "les surcoûts spécifiques induits par des conditions climatiques et géophysiques particulières en montagne et les services écologiques et environnementaux que la montagne produit au profit de la collectivité nationale." Or, ces surcoûts n'ont jamais été explicitement pris en compte dans les modes de calcul du FPIC au niveau du Code général des collectivités territoriales, ce qui empêche leur application concrète.

Cet amendement vise à corriger cette lacune en introduisant une pondération spécifique pour les communes de montagne, afin de mieux refléter leurs frais de fonctionnement élevés et les contraintes particulières auxquelles elles font face. Le coefficient de surcoût sera déterminé par décret révisable tous les 3 ans, offrant ainsi au ministère la flexibilité nécessaire pour ajuster ce mécanisme en fonction des spécificités locales et des évolutions économiques et climatiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-182 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. MENONVILLE et SIDO, Mmes ANTOINE et NÉDÉLEC, MM. PERRION et HENNO, Mme BILLON, M. KERN, Mme Olivia RICHARD, M. FARGEOT, Mme PERROT et MM. Stéphane DEMILLY, LONGEOT, LEVI et HAYE


ARTICLE 63


I. – Alinéa 13

Remplacer le taux :

25 % 

par le taux :

30 %

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à mieux équilibrer la répartition des recettes recouvrées au titre des installations de stockage de déchets radioactifs de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) par les départements de la zone de solidarité. Ainsi, cela permettra d’engager une répartition au plus juste des retombées fiscales induites par le projet CIGEO sur les territoires concernés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-183 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. MENONVILLE et SIDO, Mmes ANTOINE et NÉDÉLEC, MM. PERRION et HENNO, Mme BILLON, M. KERN, Mme Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et Stéphane DEMILLY, Mme PERROT et MM. LONGEOT, LEVI et HAYE


ARTICLE 63


I. – Alinéa 14

Remplacer le taux :

20 % 

par le taux :

10 %

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le présent amendement vise à mieux équilibrer la répartition des recettes recouvrées au titre des installations de stockage de déchets radioactifs de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) par la région de la zone de solidarité. Ainsi, cela permettra d’engager une répartition au plus juste des retombées fiscales induites par le projet CIGEO sur les territoires concernés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-184 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. MENONVILLE et SIDO, Mmes ANTOINE et NÉDÉLEC, MM. PERRION, HENNO et CAMBIER, Mme BILLON, M. KERN, Mme Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et Stéphane DEMILLY, Mme PERROT et MM. LEVI et HAYE


ARTICLE 63


I. – Alinéa 24 

Rédiger ainsi cet alinéa :

«II. – Par dérogation à l’article L. 542-11-1 du code de l’environnement, dans tout département sur le territoire duquel est situé l’accès principal d’un laboratoire souterrain mentionné à l’article L. 542-4 du code de l’environnement et sur le territoire duquel n’est pas encore situé tout ou partie du périmètre d’un centre de stockage en couche géologique profonde mentionné à l’article L. 542-9 du même code, le produit d’une fraction supplémentaire du tarif d’accompagnement, dont le taux est fixé par décret dans la limite de 2 %, est intégralement reversé à parts égales aux établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre du département concerné comprenant une ou plusieurs communes dont une partie du territoire est distante de moins de 10 kilomètres de l’accès principal d’un laboratoire souterrain mentionné à l’article L. 542-4 dudit code. »

II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I, compléter cet article par deux paragraphes ainsi rédigés :

…. – La perte de recettes résultant pour les collectivités territoriales du présent article est compensée, à due concurrence, par une majoration de la dotation globale de fonctionnement.

…. – La perte de recettes résultant pour l’État du paragraphe précédent est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Le développement du centre industriel de stockage géologique, dit projet Cigéo, met en œuvre le stockage en couche géologique profonde des déchets radioactifs de haute activité (HA) et de moyenne activité à vie longue (MA-VL) va s’accompagner d’une taxe de stockage en sus de la taxe d’accompagnement liée au laboratoire de l’Andra à Bure. La répartition de cette fiscalité de stockage entre les collectivités concernées a fait l’objet d’une mission de l’Inspection générale de l’administration et de l’Inspection générale des finances (IGA-IGF) en mars 2017. Considérant que la taxe de stockage pouvait permettre une péréquation efficace des retombées fiscales de Cigéo, la Mission IGA-IGF a posé le principe d’une répartition équilibrée de la fiscalité de stockage entre les collectivités concernées. Reprenant les travaux de cette mission, le Préfet de la Meuse a mené une concertation entre les collectivités concernées et a abouti à un compromis. La proposition reprend les résultats de cette concertation et adapte en conséquence les fourchettes de taux respectivement dévolues aux Régions et aux Départements de la zone de solidarité aux enjeux auxquels chacun d’eux aura à faire face.

Par ailleurs, depuis le passage de la communauté de communes des Portes de Meuse au régime de la fiscalité professionnelle unique (FPU), à compter du 1er janvier 2018, certaines de ses communes membres ont connu une baisse de leur dotation globale de fonctionnement (DGF) versée par l’État, en raison de l’augmentation de leur potentiel fiscal et financier imputable au passage à la FPU. Les pertes ressenties par les communes ont un impact budgétaire extrêmement fort, puisque le taux de diminution moyen de la DGF pour l’ensemble des communes membres de la communauté de communes des Portes de Meuse est de 38% entre 2017 et 2021, 13 communes sur 51 perdant plus de la moitié du montant de leur DGF et ont vu leurs cotisations au fonds de péréquation des ressources intercommunales et communales (FPIC) et au service départemental d’incendie et de secours (SDIS) augmenter. Il est à noter que les communes concernées comptent moins de 500 habitants et disposent de recettes limitées.

La proposition d’amendement vise à compenser temporairement les effets négatifs de la fiscalité sur les DGF des communes en affectant à la Communauté de Communes des Portes de Meuse une fraction supplémentaire du produit du tarif d’accompagnement jusqu’à la publication du décret d’autorisation de création de Cigéo. Il s’agit de maintenir ses capacités d’investissement pour mener à bien les nécessaires aménagements du territoire liés à la présence du laboratoire de l’Andra et à la future implantation de Cigéo.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RELATIONS AVEC LES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1597

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après l’avant-dernier alinéa du 2° du C du XI de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales, sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :

« Le montant de la fraction au 1° du B et les conditions de sa révision peuvent être fixés librement par délibérations concordantes du conseil municipal, statuant à la majorité des deux tiers, et du conseil du territoire intéressé, en tenant compte du dernier rapport de la commission mentionnée au XII. 

« Lorsque la fraction est négative, la commune peut demander à l’établissement public territorial d’effectuer, à due concurrence, un versement à son profit. »

II. – Après le troisième alinéa du H du XV de l’article 59 de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, sont ajoutés deux alinéas ainsi rédigés :

« La dotation acquittée individuellement par chaque commune et les conditions de sa révision peuvent être fixées librement par délibérations concordantes du conseil municipal, statuant à la majorité des deux tiers, et du conseil du territoire intéressé, en tenant compte du dernier rapport de la commission mentionnée au XII de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales. »

« Lorsque la fraction est négative, la commune peut demander à l’établissement public territorial d’effectuer, à due concurrence, un versement à son profit. »

Objet

Actuellement la fraction du fonds de compensation des charges territoriales (FCCT), dotation obligatoire versée par la commune à son établissement public territorial peut être modifiée à deux titres :

- en cas de transfert de charges, en tenant compte du rapport de la commission locale d’évaluation des charges territoriales (CLECT) prévue au XII de l’article L. 5219-5 du code général des collectivités territoriales. La révision ne peut avoir pour effet de majorer ou minorer la contribution de la commune d'un montant supérieur au coût net des charges transférées tel qu'évalué par la CLECT.

- par révision unilatérale du conseil de territoire de l’établissement public territorial. La fraction est minorée ou majorée jusqu’à 30 % du montant prévu à la création de la métropole du Grand Paris et plafonnée à 5 % des recettes réelles de fonctionnement de la commune intéressée.

Ces modalités de révision du fonds peuvent s’avérer insuffisantes pour faire face au besoin de reversement financier nécessaire au bon fonctionnement des collectivités concernées. C’est notamment le cas des anciennes communes isolées qui ont pu fixer, à la création de la métropole, une fraction du fonds de compensation des charges territoriales relativement faible et qui se retrouvent liées à ce montant initial pour toute révision.

Cette mesure permet, à la publication de la loi de finances pour 2025, aux communes et établissements publics territoriaux de réviser librement la fraction du fonds, hors cas de transfert de charges, par délibérations concordantes, selon des modalités équivalentes à la révision libre des attributions de compensation existant entre EPCI et communes membres.

Par ailleurs, les dispositions précisent qu’en cas de fraction négative, la commune peut demander à l’établissement public territorial de lui reverser le montant de la fraction.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - AVANCES AUX COLLECTIVITÉS TERRITORIALES ET AUX COLLECTIVITÉS RÉGIES PAR LES ARTICLES 73, 74 ET 76 DE LA CONSTIT

(n° 143 , 144 )

N° II-888

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Avances aux collectivités et établissements publics, à la Nouvelle-Calédonie et aux collectivités régies par l’article 74 de la Constitution

200 000 000

 

200 000 000

 

Avances sur le montant des impositions revenant aux régions, départements, communes, établissements et divers organismes

 

 

 

 

Avances remboursables de droits de mutation à titre onéreux destinées à soutenir les départements et d'autres collectivités affectés par les conséquences économiques de l'épidémie de covid-19

 

 

 

 

TOTAL

200 000 000

 

200 000 000

 

SOLDE

+ 200 000 000

+ 200 000 000

 

Objet

Le présent amendement a pour objet d’abonder le mécanisme d’avances remboursables de court terme à destination des collectivités régies par les articles 74 et 76 de la Constitution.

Ces crédits pourront servir en gestion 2025, en tant que de besoin, à consentir des avances imputables sur les ressources du Trésor en cas de difficultés momentanées de trésorerie.

Les crédits de l’action 05 « avances remboursables aux collectivités régies par les articles 74 et 76 de la Constitution » du programme 832 « Avances aux collectivités et établissements publics, à la Nouvelle-Calédonie et aux collectivités régies par l’article 74 de la Constitution » sont ainsi abondés d’un montant de 200 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement.

Ces ouvertures de crédits sont considérées comme des charges d'investissement telles que définies au 5° du I de l'article 5 de la LOLF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2105

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

189 675 000

 

100 400 000

 

Création

33 250 000

 

28 975 000

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

21 075 000

 

 

19 125 000

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

1 750 000

 

1 000 000

 

TOTAL

245 750 000

 

149 500 000

 

SOLDE

+245 750 000

+149 500 000

Objet

Par le présent amendement, le Gouvernement vise à augmenter les moyens dédiés à la rénovation et à la réhabilitation des monuments et bâtiments existants afin de préserver notre patrimoine, en particulier dans les territoires.

Ainsi, sont ouverts :

-          sur le programme 175 « Patrimoines », 189,7 M€ d’autorisations d’engagement et 100,4 M€ de crédits de paiement ;

-          sur le programme 131 « Création », 33,3 M€ d’autorisation d’engagements et 29,0 M€ de crédits de paiement ;

-          sur le programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », 21,1 M€ d’autorisations d’engagement et 19,1 M€ de crédits de paiement ;

-          sur le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture », 1,8 M€ d’autorisations d’engagement et 1 M€ de crédits de paiement.

Au total, 245,8 M€ sont ouverts en AE et 149,5 M€ en CP sur la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2142

17 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-2105 du Gouvernement

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. LAFON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Dans les autorisations d'engagement du programme Création figurant dans l'amendement n° 2105, remplacer le montant :

33 250 000

par le montant :

48 250 000

Dans les crédits de paiement du programme Création figurant dans l'amendement n° 2105, remplacer le montant :

28 975 000

par le montant : 

43 975 000

Dans les autorisations d'engagement du programme Transmission des savoirs et démocratisation de la culture figurant dans l'amendement n° 2105, remplacer le montant :

21 075 000

par le montant : 

6 075 000

Dans les crédits de paiement du programme Transmission des savoirs et démocratisation de la culture figurant dans l'amendement n° 2105, remplacer le montant :

19 125 000

par le montant :

4 125 000

Objet

Cet amendement se justifie par son texte même.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2091

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 48 439 036

 

 50 270 835

Création

 

 41 916 365

 

41 382 362

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

32 959 349

 

31 698 178

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

7 231 295

 

2 429 866

 

7 194 670

 

2 429 866

TOTAL

 

130 546 045

 

130 546 045

SOLDE

- 130 546 045

- 130 546 045

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 175 « Patrimoines » à hauteur de 48,4 M€ en AE et 50,3 M€ en CP, le programme 131 « Création » à hauteur de 41,9 M€ en AE et 41,4 M€ en CP, le programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » à hauteur de 33,0 M€ en AE et 31,7 M€ en CP et le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture » à hauteur de 7,2 M€ en AE et 7,2 M€ en CP, dont 2,4 M€ de titre 2 en AE et en CP.

Parmi ces annulations, 5,0 M€ en AE et CP sont des annulations au titre d’une réforme du « Pass Culture ».

Il en résulte un total d’annulations de 130,5 M€ en AE et 130,5 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1413 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. CANÉVET, DELAHAYE et CAMBIER, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

32 655 849

 

34 487 648

Création

 

28 589 238

 

28 055 235

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

22 623 553

 

21 362 382

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

5 530 729

 

 

2 429 866

 

5 494 104

 

 

2 429 866

TOTAL

 

89 399 369

 

89 399 369

SOLDE

- 89 399 369

- 89 399 369

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Culture ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 175 « Patrimoines » à hauteur de 32,7 M€ en AE et 34,5 M€ en CP, le programme 131 « Création » à hauteur de 28,6 M€ en AE et 28,1 M€ en CP, le programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » à hauteur de 22,6 M€ en AE et 21,4 M€ en CP et le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture » à hauteur de 5,5 M€ en AE et 5,5 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 89,4 M€ en AE et 89,4 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 5,4 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence) dont 2,5 M€ en AE et CP portent sur le titre 2 du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture ». Enfin, 5,0 M€ en AE et CP sont des annulations au titre d’une réforme du « Pass Culture ».
 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1414 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. CANÉVET, DELAHAYE et CAMBIER, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

29 600 000

 

29 600 000

Création

 

16 600 000

 

16 600 000

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

13 500 000

 

13 500 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

4 500 000

 

4 500 000

TOTAL

 

64 200 000

 

64 200 000

SOLDE

-64 200 000

-64 200 000

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 64,2 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 01  « Monuments Historiques et patrimoine monumental » du programme 175 « Patrimoines » (à hauteur de 29,6 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 01 « Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant  » du programme 131 « Création » (à hauteur de 16,6 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 02 « Soutien à la démocratisation et à l'éducation artistique et culturelle » du programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » (à hauteur de 13,5 M€ en AE et en CP) et sur l’action 07 « Fonction de soutien du ministère » du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture» (à hauteur de 4,5 M€).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-30

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

125 000 000

 

125 000 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

125 000 000

 

125 000 000

SOLDE

-125 000 000

-125 000 000

Objet

Cet amendement propose de limiter l’accès au Pass Culture aux seuls élèves boursiers de l’éducation nationale, soit environ un quart des jeunes scolarisés dans le second cycle de l’enseignement secondaire.  

Le Pass culture a fait l’objet de nombreuses évaluations critiques au cours des dernières années, concluant que ce dispositif, du moins pour sa part individuelle, est coûteux et largement inefficace en termes d’ouverture sociale.

Le rapport de l’inspection générale des affaires culturelles (IGAC) de mai 2024 indique ainsi que, « faute de pouvoir établir que l’utilisation du Pass Culture favorise la réduction des écarts de pratiques culturelles entre milieux sociaux, l’existence d’effets d’aubaine ne peut être exclue ». Le rapport indique que 36 % des jeunes dont le parent de référence est diplômé de l’enseignement supérieur utilisent le Pass Culture pour financer leurs loisirs, contre 22 % de ceux dont ce parent n’a aucun diplôme. L’IGAC est explicite sur les lacunes du dispositif : « la capacité du pass Culture à atteindre ses objectifs de service public ne peut être démontrée : l’intensification des pratiques culturelles des bénéficiaires du dispositif semble établie, mais son caractère durable apparaît incertain ; la diversification de ces pratiques est impossible à démontrer ». La Cour des comptes, dans son rapport de 2023 sur le Pass Culture, a quant à elle critiqué la « sous-estimation importante de l’effort financier public » à l’œuvre lors de la création du Pass. La Cour insiste sur les conditions « contestables » de création de la société par action simplifiée (SAS) Pass Culture, dressant un « bilan sévère » des « conditions discutables » de la préfiguration du dispositif.

Alors que le coût du Pass Culture devait initialement être partagé entre l’État et les acteurs culturels, l’État est aujourd’hui seul à contribuer, pour un montant s’élevant au PLF pour 2025 à 210 millions d’euros. Il est donc indispensable de revenir à l’objectif premier du dispositif, à savoir rapprocher de la culture les jeunes les plus éloignés.

Le recentrage sur les seuls boursiers devrait ramener le coût du dispositif (sur la base d’hypothèses de consommation et de taux de recours identiques à ceux des deux années précédentes) à 55 millions d’euros. Ainsi, la baisse de 125 millions d’euros à laquelle procède le présent amendement maintient une marge de 25 millions d’euros, permettant de faire face à une éventuelle augmentation du recours au dispositif par les jeunes restant éligibles en cours d’année 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2078 rect. bis

17 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-30 de la commission des finances

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. LAFON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Amendement n° 30, alinéa 2, tableau

Dans les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », remplacer deux fois le montant :

125 000 000

par le montant :

20 000 000

Objet

Le présent sous-amendement propose de diminuer de 20 millions d’euros le montant des   crédits alloués par l’État à la part individuelle du pass Culture, la dotation prévue par le présent projet de loi de finances s’élevant à 210 millions d’euros.

Si le volet individuel du pass Culture répond aux objectifs quantitatifs qui lui ont été assignés, sa capacité à réduire les inégalités d’accès à la culture chez les jeunes et à diversifier leurs pratiques culturelles n’est pas avérée. Tel est le constat sur lequel se rejoignent deux récents travaux d’évaluation menés à un an d’écart, le premier par la commission des finances du Sénat en 2023 et le second par l’Inspection générale des affaires culturelles en 2024.

 Sur le plan budgétaire, la part individuelle du pass Culture a capté, ces dernières années, une large part des augmentations de crédits du programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », dont il représente désormais 25 %.

 Le retour sur investissement du dispositif n’est donc pas satisfaisant.

 À cela s’ajoute le fait que le coût de fonctionnement de la société de gestion du pass Culture (SAS pass Culture) représente une somme non négligeable (près de 30 millions d’euros), sur laquelle la représentation nationale n’a pas de prise, puisque la société ne figure pas dans la liste des opérateurs de l’État. La SAS pass Culture est pourtant devenue le deuxième opérateur du ministère de la Culture, derrière la Bibliothèque nationale de France, mais bien devant le musée du Louvre ou encore Versailles.

 La réforme en cours du pass Culture a pour objectif de recentrer le dispositif sur ses objectifs premiers de service public, la démocratisation de l’accès des jeunes à la culture et la diversification de leurs pratiques culturelles. Ce redimensionnement stratégique appelle, par cohérence et par souci de bonne gestion des deniers publics, un redimensionnement budgétaire.

 Le présent sous-amendement procède à ce réajustement budgétaire dans une proportion équilibrée.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1186 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAOUEDJ et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET, GUIOL et ROUX et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

10 000

 

10 000

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

10 000

 

10 000

TOTAL

10 000

10 000

10 000

10 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement reprend la proposition de la Cour des Comptes, de transformer la SAS Pass culture en opérateur de l’État.

Selon la Cour, la société SAS Pass Culture remplit déjà les principaux critères qui définissent un opérateur d’État. Cette mutation permettra de présenter au sein du projet annuel de performances les financements apportés par l’État, son compte financier et les emplois qu’elle rémunère.

Par ailleurs, cette transformation permettra de renforcer les attributions de service public de ladite société. 

Cet amendement propose : 

d'abonder l'action 02 du programme 361 de 10 000 d'euros en AE et en CPde retirer 10 000 euros à l'action 07 du programme 224 en AE et en CP 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-819

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes DANIEL, BROSSEL et MONIER, MM. KANNER, CHANTREL et LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

50 000 000

 

50 000 000

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

50 000 000

 

50 000 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revaloriser de 50 millions d’euros le montant des crédits alloués par l’État au secteur de la création.

Ainsi que l’a indiqué la direction générale de la création artistique (DGCA), la stabilité budgétaire du programme 131 « Création » proposée par l’État pour 2025 repose sur une hypothèse de participation stable, voire légèrement en baisse des collectivités territoriales qui, pour rappel, sont les financeurs majoritaires du secteur (aux ¾, contre ¼ pour l’État). 

Or la coupe budgétaire de 5 milliards d’euros dans les recettes des collectivités territoriales, prévue par le projet du Gouvernement, va avoir des répercussions en cascade sur l’ensemble des collectivités territoriales qui, confrontées à l’aggravation de l’effet de ciseau de leurs finances, seront tentées ou contraintes de se recentrer sur leurs compétences obligatoires. D’ores et déjà, des collectivités de toute taille ont annoncé leur moindre engagement en faveur de la culture, compétence non obligatoire. Il faut donc s’attendre à des baisses ou des suppressions de subventions aux acteurs culturels, des retraits de participation à des projets culturels locaux co-construits, des désengagements financiers d’équipements structurants, des renoncements à investir. Les montants concernés pourraient varier d’une dizaine de milliers d’euros à plusieurs millions d’euros, selon la taille des collectivités concernées.

Cette fragilisation de l’ensemble du tissu culturel à l’échelle des territoires pourrait entraîner la fermeture de lieux, l’annulation d’évènements, la disparition d’associations et de compagnies et, par conséquence, la suppression de milliers d’emplois. 

Un tel choc sur le service public culturel viendrait s’ajouter à ceux qu’il a successivement subis (choc sanitaire, choc inflationniste) depuis plusieurs années. La crise financière du secteur de la création s’est muée en crise systémique, affectant l’ensemble de son économie. Fin 2023, 45 % des structures labellisées étaient en situation de déficit. Face à la détérioration de leurs finances, les établissements sont contraints de redimensionner leur programmation à la baisse (au cours de la saison 23-24, plus d’un spectacle sur quatre a été supprimé), mettant à mal leurs missions en faveur de la diversité de l’offre artistique et de la démocratisation de la culture. Cette contraction de l’activité programmatique a aussi des répercussions sur l’emploi artistique et technique, marqué par une importante vague de départs et de nombreuses suppressions de postes.

Le ré-abondement proposé de 50 millions d’euros vise à amortir les conséquences de cet enchaînement récessif.  

Il est proposé de financer cette mesure via un transfert de crédits du Pass Culture, inscrits à l'action  02  "soutien à l’éducation artistique et culturelle" du  programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », vers l’action 01 "Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant" du programme 131 « Création ». Ce transfert parait être le plus pertinent, dans la mesure où une offre culturelle diversifiée sur les territoires, notamment en spectacles vivants, est un préalable nécessaire pour permettre au Pass Culture de remplir enfin ses objectifs de démocratisation culturelle et de diversification des pratiques culturelles des jeunes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1491

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

50 000 000

 

50 000 000

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

50 000 000

 

50 000 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Ecologiste - Solidarité et Territoires vise à réaffecter une partie des crédits du Pass culture vers le secteur de la création. 

L’examen de ce budget pour 2025 se fait dans un contexte alarmant pour le secteur de la culture. Alors que les collectivités territoriales sont les premiers financeurs des politiques culturelles, le PLF prévoit un coup de rabot à hauteur de 5 milliards d’euros dans leurs recettes, au risque de porter un coup fatal au secteur culturel, en moyenne 4 fois plus soutenu par les collectivités territoriales que par l’Etat. De nombreuses collectivités ont d'ores et déjà annoncé réduire drastiquement leur financement des politiques culturelles pour l’année 2025.

Historiquement le pré carré du ministère de la Culture, la création artistique sera aussi profondément impactée par ces coupes budgétaires, les collectivités territoriales apportant désormais près des trois quarts des financements du secteur. Cette asphyxie budgétaire des collectivités territoriales n’a pas été prise en compte par le ministère dans le construction du budget alloué à la création qui repose sur une hypothèse de participation financière stable des collectivités terroriales. Il apparaît donc que les crédits du projet de loi de finances dédiés à la culture sont cruellement insuffisants, malgré le maitien apparent des crédits.

Le présent amendement propose donc de mettre un application d’une des recommandations du rapport d’évaluation de volet culture de la loi relative à la liberté de la création, à l’achitecture et au patrimoine (LCAP), à savoir réaffecter une partie des crédits du Pass Culture vers la Création. Comme l’indiquent les Rapporteures,  « en asséchant  la création, ce sont toutes les politiques publiques culturelles qui sont menacées ».

Pour ce faire, l’amendement :

-Augmente de  50 000 000 euros les crédits de l'action  01 - Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant  du Programme 131 - Création ;  

-Réduit de 50 000 000 euros les crédits de l'action  02  - Soutien à l’éducation artistique et culturelle du  Programme 361 - Transmission des savoirs et démocratisation de la culture






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-816

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ZIANE, Mme MONIER, MM. ÉBLÉ et KANNER, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ROS, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

20 896 000

 

20 896 000

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

20 896 000

 

20 896 000

TOTAL

20 896 000

20 896 000

20 896 000

20 896 000

SOLDE

0

 

Objet

Le présent amendement vise à corriger les plus de 20 millions d’euros de baisse des subventions allouées à la Cité de l’architecture et du patrimoine, au Musée du quai Branly, au Musée et Domaine de Versailles, au Château de Fontainebleau et au Palais de la porte Dorée.

 Tous ces établissements sont des éléments incontournables de notre patrimoine commun. Chacun dans son domaine, ces lieux concourent à l’émancipation par un accès offert à tous à la connaissance des arts et de l’histoire.

 Pour que ces lieux puissent être accessibles à un public toujours plus large, les investissements sont essentiels. Pourtant, pour 2025, leur marge d’investissement est en baisse de 65 000 € pour la CAPA, de 3 millions € pour le château de Fontainebleau, de 365 000 € pour le Quai Branly, de 1,1 millions € pour la Porte Dorée et de 16 millions € pour Versailles.

 Afin de respecter les règles budgétaires, cet amendement propose :

 - de diminuer de 20 896 000 €, en CP et AE, l’action 07 - Fonction de soutien du Ministère du programme 224 - Soutien aux politiques du ministère de la culture ;

 - d’abonder de 20 896 000 €, en CP et AE, l’action 03 - Patrimoine des musées de France du programme 175 Patrimoine.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1451 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

Mme DREXLER, M. KLINGER, Mmes Laure DARCOS et BELRHITI, MM. BRISSON et PANUNZI, Mme JOSENDE, M. NATUREL, Mmes MULLER-BRONN, JOSEPH, de LA PROVÔTÉ et MORIN-DESAILLY, M. GENET et Mme VENTALON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

10 000 000

 

10 000 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est la traduction de la proposition n°12 du rapport d’information sur les architectes des bâtiments de France, établi par Pierre-Jean Verzelen sous la présidence de Marie-Pierre Monier, et adopté à l’unanimité par la mission d’information le 25 septembre 2024. Il vise à recruter un ABF supplémentaire par département.

Les difficultés constatées sur le terrain dans les relations entre les ABF et nos concitoyens d’une part, et les ABF et les élus locaux d’autre part, résultent en effet en large part de l’indisponibilité croissante des ABF pour assurer leurs missions de conseil et d’accompagnement. Cette situation est la conséquence de la décorrélation entre l’augmentation de leur charge de travail, sous l’effet à la fois de l’extension de leurs compétences (à la sécurisation des cathédrales notamment) et de la multiplication des espaces soumis à protection (près d’un tiers des logements français se trouvent aujourd’hui dans une zone protégée), d’une part, et l’évolution de leurs effectifs, d’autre part. Le nombre d’avis émis par les ABF a ainsi progressé de 63 % entre 2013 et 2023, tandis que leurs effectifs n’ont augmenté que de 6 %. Dans 40 % des départements français, pour la plupart ruraux, un seul ABF est en poste. Il en résulte une situation de surcharge administrative pour la profession, chaque ABF rendant en moyenne 13 avis par jour.

En conséquence, ces experts de haut niveau des questions d’urbanisme, dont la mission est indispensable pour assurer la préservation du paysage architectural de nos territoires, ne disposent pas du temps nécessaire pour déployer la pédagogie indispensable à la conciliation entre les nouveaux enjeux de la rénovation thermique des bâtiments et la préservation de leurs caractéristiques patrimoniales. Il en résulte des tensions croissantes avec les porteurs de projets, qu’il s’agisse de particuliers ou d’élus locaux.

Cette situation est dommageable à la profession elle-même, qui perd en attractivité ; à nos concitoyens, qui sont confrontés à des décisions de refus ou assorties de prescriptions coûteuses, qui pourraient être évitées si le temps du dialogue était pris ; au cadre de vie dans les territoires, alors que la compétence des ABF tend à être remise en cause.

Pour remédier à cette situation, il apparaît indispensable de donner aux unités départementales de l’architecture et du patrimoine (les Udap) les moyens d’accomplir l’ensemble de leurs missions en recrutant un ABF supplémentaire dans chaque département. Le chiffrage proposé résulte des éléments fournis par le ministère de la culture sur la rémunération moyenne des architectes et urbanistes de l’État (AUE).

Cette proposition recoupe l’annonce faite par la ministre, dans le cadre du plan culture et ruralité, d’un renforcement des effectifs des Udap dans les territoires ruraux afin que ces derniers disposent d’au moins deux ABF, ce qui devrait justifier la levée du gage.

Aussi, le présent amendement propose de flèches 10 millions d’euros d’autorisation d’engagement sur le programme « Soutien aux politiques du ministère la culture ».Pour respecter les règles de recevabilité financières, il est proposé une baisse de 10 millions d’euros en AE et CP sur le programme « transmission des savoirs et démocratisation de la culture ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1453

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

Mme MONIER, MM. ÉBLÉ et KANNER, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

10 000 000

 

10 000 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est la traduction de la proposition n°12 du rapport d’information sur les architectes des bâtiments de France, adopté à l’unanimité par la mission d’information le 25 septembre 2024. Il vise à recruter un ABF supplémentaire par département.

Les difficultés constatées sur le terrain dans les relations entre les ABF et nos concitoyens d’une part, et les ABF et les élus locaux d’autre part, résultent en effet en large part de l’indisponibilité croissante des ABF pour assurer leurs missions de conseil et d’accompagnement. Cette situation est la conséquence de la décorrélation entre l’augmentation de leur charge de travail, sous l’effet à la fois de l’extension de leurs compétences (à la sécurisation des cathédrales notamment) et de la multiplication des espaces soumis à protection (près d’un tiers des logements français se trouvent aujourd’hui dans une zone protégée), d’une part, et l’évolution de leurs effectifs, d’autre part. Le nombre d’avis émis par les ABF a ainsi progressé de 63 % entre 2013 et 2023, tandis que leurs effectifs n’ont augmenté que de 6 %. Dans 40 % des départements français, pour la plupart ruraux, un seul ABF est en poste. Il en résulte une situation de surcharge administrative pour la profession, chaque ABF rendant en moyenne 13 avis par jour.

En conséquence, ces experts de haut niveau des questions d’urbanisme, dont la mission est indispensable pour assurer la préservation du paysage architectural de nos territoires, ne disposent pas du temps nécessaire pour déployer la pédagogie indispensable à la conciliation entre les nouveaux enjeux de la rénovation thermique des bâtiments et la préservation de leurs caractéristiques patrimoniales. Il en résulte des tensions croissantes avec les porteurs de projets, qu’il s’agisse de particuliers ou d’élus locaux.

Cette situation est dommageable à la profession elle-même, qui perd en attractivité ; à nos concitoyens, qui sont confrontés à des décisions de refus ou assorties de prescriptions coûteuses, qui pourraient être évitées si le temps du dialogue était pris ; au cadre de vie dans les territoires, alors que la compétence des ABF tend à être remise en cause.

Pour remédier à cette situation, il apparaît indispensable de donner aux unités départementales de l’architecture et du patrimoine (les Udap) les moyens d’accomplir l’ensemble de leurs missions en recrutant un ABF supplémentaire dans chaque département. Le chiffrage proposé résulte des éléments fournis par le ministère de la culture sur la rémunération moyenne des architectes et urbanistes de l’État (AUE).

Cette proposition recoupe l’annonce faite par la ministre, dans le cadre du plan culture et ruralité, d’un renforcement des effectifs des Udap dans les territoires ruraux afin que ces derniers disposent d’au moins deux ABF, ce qui devrait justifier la levée du gage.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

Augmente de 10 millions d’euros en AE et CP l’action 07 « Fonctions et soutien du ministère » du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture ».

Diminue de 10 millions d’euros en AE et CP les crédits du Pass Culture, inscrits à l’action 02  « soutien à l’éducation artistique et culturelle »  du  programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1479

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

10 000 000

 

10 000 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est la traduction de la proposition n°12 du rapport d’information sur les architectes des bâtiments de France, établi par Pierre-Jean Verzelen sous la présidence de Marie-Pierre Monier, et adopté à l’unanimité par la mission d’information le 25 septembre 2024. Il vise à recruter un ABF supplémentaire par département.

Les difficultés constatées sur le terrain dans les relations entre les ABF et nos concitoyens d’une part, et les ABF et les élus locaux d’autre part, résultent en effet en large part de l’indisponibilité croissante des ABF pour assurer leurs missions de conseil et d’accompagnement. Cette situation est la conséquence de la décorrélation entre l’augmentation de leur charge de travail, sous l’effet à la fois de l’extension de leurs compétences (à la sécurisation des cathédrales notamment) et de la multiplication des espaces soumis à protection (près d’un tiers des logements français se trouvent aujourd’hui dans une zone protégée), d’une part, et l’évolution de leurs effectifs, d’autre part. Le nombre d’avis émis par les ABF a ainsi progressé de 63 % entre 2013 et 2023, tandis que leurs effectifs n’ont augmenté que de 6 %. Dans 40 % des départements français, pour la plupart ruraux, un seul ABF est en poste. Il en résulte une situation de surcharge administrative pour la profession, chaque ABF rendant en moyenne 13 avis par jour.

En conséquence, ces experts de haut niveau des questions d’urbanisme, dont la mission est indispensable pour assurer la préservation du paysage architectural de nos territoires, ne disposent pas du temps nécessaire pour déployer la pédagogie indispensable à la conciliation entre les nouveaux enjeux de la rénovation thermique des bâtiments et la préservation de leurs caractéristiques patrimoniales. Il en résulte des tensions croissantes avec les porteurs de projets, qu’il s’agisse de particuliers ou d’élus locaux.

Cette situation est dommageable à la profession elle-même, qui perd en attractivité ; à nos concitoyens, qui sont confrontés à des décisions de refus ou assorties de prescriptions coûteuses, qui pourraient être évitées si le temps du dialogue était pris ; au cadre de vie dans les territoires, alors que la compétence des ABF tend à être remise en cause.

Pour remédier à cette situation, il apparaît indispensable de donner aux unités départementales de l’architecture et du patrimoine (les Udap) les moyens d’accomplir l’ensemble de leurs missions en recrutant un ABF supplémentaire dans chaque département. Le chiffrage proposé résulte des éléments fournis par le ministère de la culture sur la rémunération moyenne des architectes et urbanistes de l’État (AUE).

Cette proposition recoupe l’annonce faite par la ministre, dans le cadre du plan culture et ruralité, d’un renforcement des effectifs des Udap dans les territoires ruraux afin que ces derniers disposent d’au moins deux ABF, ce qui devrait justifier la levée du gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1570 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

Mme PANTEL, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT et MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

10 000 000

 

10 000 000

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement est la traduction de la proposition n°12 du rapport d’information sur les architectes des bâtiments de France, établi par Pierre-Jean Verzelen sous la présidence de Marie-Pierre Monier, et adopté à l’unanimité par la mission d’information le 25 septembre 2024. Il vise à recruter un ABF supplémentaire par département.

Les difficultés constatées sur le terrain dans les relations entre les ABF et nos concitoyens d’une part, et les ABF et les élus locaux d’autre part, résultent en effet en large part de l’indisponibilité croissante des ABF pour assurer leurs missions de conseil et d’accompagnement. Cette situation est la conséquence de la décorrélation entre l’augmentation de leur charge de travail, sous l’effet à la fois de l’extension de leurs compétences (à la sécurisation des cathédrales notamment) et de la multiplication des espaces soumis à protection (près d’un tiers des logements français se trouvent aujourd’hui dans une zone protégée), d’une part, et l’évolution de leurs effectifs, d’autre part. Le nombre d’avis émis par les ABF a ainsi progressé de 63 % entre 2013 et 2023, tandis que leurs effectifs n’ont augmenté que de 6 %. Dans 40 % des départements français, pour la plupart ruraux, un seul ABF est en poste. Il en résulte une situation de surcharge administrative pour la profession, chaque ABF rendant en moyenne 13 avis par jour.

En conséquence, ces experts de haut niveau des questions d’urbanisme, dont la mission est indispensable pour assurer la préservation du paysage architectural de nos territoires, ne disposent pas du temps nécessaire pour déployer la pédagogie indispensable à la conciliation entre les nouveaux enjeux de la rénovation thermique des bâtiments et la préservation de leurs caractéristiques patrimoniales. Il en résulte des tensions croissantes avec les porteurs de projets, qu’il s’agisse de particuliers ou d’élus locaux.

Cette situation est dommageable à la profession elle-même, qui perd en attractivité ; à nos concitoyens, qui sont confrontés à des décisions de refus ou assorties de prescriptions coûteuses, qui pourraient être évitées si le temps du dialogue était pris ; au cadre de vie dans les territoires, alors que la compétence des ABF tend à être remise en cause.

Pour remédier à cette situation, il apparaît indispensable de donner aux unités départementales de l’architecture et du patrimoine (les Udap) les moyens d’accomplir l’ensemble de leurs missions en recrutant un ABF supplémentaire dans chaque département. Le chiffrage proposé résulte des éléments fournis par le ministère de la culture sur la rémunération moyenne des architectes et urbanistes de l’État (AUE).

Cette proposition recoupe l’annonce faite par la ministre, dans le cadre du plan culture et ruralité, d’un renforcement des effectifs des Udap dans les territoires ruraux afin que ces derniers disposent d’au moins deux ABF, ce qui devrait justifier la levée du gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-815

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ZIANE, Mme MONIER, MM. ÉBLÉ et KANNER, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ROS, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

9 710 311

 

9 710 311

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

9 710 311

 

9 710 311

TOTAL

9 710 311

9 710 311

9 710 311

9 710 311

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement vise à doubler les crédits affectés à l’action 08 — Acquisition et enrichissement des collections publiques du programme 175 Patrimoine.

En effet, depuis plusieurs années, le budget alloué à l'acquisition et à l'enrichissement des collections est bloqué sous le seuil des 10 millions d’euros. Ce montant s’avère de plus en plus inadapté face à l’inflation du marché de l’art.

Dans un contexte de concurrence internationale et de coûts croissants des œuvres patrimoniales, il apparaît nécessaire de renforcer les moyens permettant de préserver l’enrichissement des collections mis au service de la connaissance et de l’étude du patrimoine.

Ces crédits contribuent à assurer, sur l’ensemble du territoire national, l’accès du plus large public aux œuvres du patrimoine de la France et de l’humanité dans toute la diversité de la création. Ils participent à la circulation croissante des œuvres d’art, entre les institutions françaises, notamment à travers les prêts et les dépôts des musées nationaux vers les musées de France territoriaux et dans le cadre de réseaux internationaux. Ils contribuent ainsi au rayonnement des collections publiques françaises.

Il s’agit donc de les réévaluer.

 Afin de respecter les règles budgétaires, cet amendement propose :

- de diminuer de 9 710 311 €, en CP et AE, l’action 07 - Fonction de soutien du Ministère du programme 224 - Soutien aux politiques du ministère de la culture ;

- d’abonder de 9 710 311 €, en CP et AE, l’action 08 - Acquisition et enrichissement des collections publiques du programme 175 Patrimoine.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1571 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET, GUIOL et ROUX et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

5 289 689 

 

5 289 689 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

5 289 689 

 

5 289 689 

TOTAL

5 289 689 

5 289 689 

5 289 689 

5 289 689 

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à porter à 15 millions d’euros les crédits affectés à l’action 08 — Acquisition et enrichissement des collections publiques du programme 175 Patrimoine.

En effet, depuis plusieurs années, le budget alloué à l’acquisition et à l’enrichissement des collections est bloqué sous le seuil des 10 millions d’euros. Ce montant s’avère de plus en plus inadapté face à l’inflation du marché de l’art.

Dans un contexte de concurrence internationale et de coûts croissants des œuvres patrimoniales, il apparaît nécessaire de renforcer les moyens permettant de préserver l’enrichissement des collections mis au service de la connaissance et de l’étude du patrimoine.

Ces crédits contribuent à assurer, sur l’ensemble du territoire national, l’accès du plus large public aux œuvres du patrimoine de la France et de l’humanité dans toute la diversité de la création. Ils participent à la circulation croissante des œuvres d’art, entre les institutions françaises, notamment à travers les prêts et les dépôts des musées nationaux vers les musées de France territoriaux et dans le cadre de réseaux internationaux. Ils contribuent ainsi au rayonnement des collections publiques françaises.

Il s’agit donc de les réévaluer.

Afin de respecter les règles budgétaires, cet amendement propose :

-   de diminuer de 5 289 689 €, en CP et AE, l’action 07 – Fonction de soutien du Ministère du programme 224 – Soutien aux politiques du ministère de la culture ;

-   d’abonder de 5 289 689 €, en CP et AE, l’action 08 – Acquisition et enrichissement des collections publiques du programme 175 Patrimoine.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-814

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BROSSEL, MONIER et DANIEL, MM. KANNER, CHANTREL et LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

9 646 535

 

9 646 535

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

9 646 535

 

9 646 535

TOTAL

9 646 535

9 646 535

9 646 535

9 646 535

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement tend à augmenter les moyens destinés à l’enseignement artistique et culturel<;

Alors que les crédits à destination du Pass Culture sont maintenus, l’effort budgétaire est principalement supporté par l’éducation artistique et culturelle et la participation de tous à la vie culturelle.

 Il est important de dégager des crédits supplémentaires pour l’EAC  afin de pouvoir atteindre l’objectif gouvernemental   du 100 % du EAC et de la participation de tous à la vie culturelle : - la part des élèves en primaire et collège se voyant proposer une action d’EAC est en baisse de 5 % par rapport à 2024, - la part de ces crédits dirigée vers les territoires prioritaires est en baisse de 2 % par rapport à 2024.

 Ainsi, cet amendement propose de rétablir les 9,646 M€ supprimés pour l’éducation artistique et culturelle.

Afin de respecter les exigences budgétaires, cet amendement :

- abonde de 9 646 535 € en AE et CP, l’action 02 du programme n° 361 - Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 - diminue de 9 646 535 € en AE et CP, l’action 07 – Fonctions de soutien du ministère du programme 224 – Soutien aux politiques du ministère de la culture (hors titre 2)






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-818

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MONIER, MM. ÉBLÉ et KANNER, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

8 000 000

 

8 000 000

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

 

 

Objet

L’Institut national de recherches archéologiques (Inrap) a constaté au cours de la période récente une dégradation de sa santé financière, liée aux mesures de revalorisation des agents publics mises en œuvre en 2023 et aux annulations de crédits à hauteur de 3 millions d’euros intervenues par décret en février 2024.

 Dans ce contexte de fragilité budgétaire, le montant de subvention pour charges de service public prévu par le projet de loi finances 2025 apparaît comme insuffisant pour permettre à l’Inrap de mener dans des bonnes conditions les diagnostics qui lui incombent, ce montant correspondant à la réalisation de 50 000 jours de diagnostics, soit comparativement une baisse de 40% par rapport aux niveaux de réalisation constatés en 2022, 2023 et projetés pour 2024.

 Par voie de conséquence, une telle baisse engendrerait un allongement significatif des délais de réalisation, portés à deux ans au moins, des projets d’aménagements menés dans nos territoires et concernés par une prescription de diagnostics archéologiques préventifs.

 Le présent amendement vise donc à augmenter de 8 millions d’euros la subvention pour charges de service public attribuée à l'Inrap afin de lui permettre de réaliser au moins 70 000 jours de diagnostics en 2025.

 Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

 - augmente de 8 millions d’euros en AE et CP l’action 09 « Patrimoine archéologique » du programme 175 « Patrimoines »

 -          diminue de 8 millions d’euros en AE et CEP l’action 07 « Fonctions de soutien du ministère  du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1480

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. OUZOULIAS et BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

8 000 000

 

8 000 000

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les auteurs de cet amendement souhaitent doter l’institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) de moyens supplémentaires.

 Malgré les soutiens budgétaires consentis au cours des exercices précédents, le niveau de subvention proposé dans le cadre du PLF 2025 ne permettrait à l’établissement de mener à bien que 50 000 jours de diagnostics, marquant une baisse de 40 % par rapport aux réalisations des années 2022, 2023 et aux prévisions pour 2024.

 Un tel recul aurait des conséquences particulièrement préoccupantes. Les délais de réalisation des diagnostics préventifs s’allongeraient à plus de deux ans, ce qui ralentirait considérablement les projets d’aménagement du territoire et fragiliserait les dynamiques économiques locales. Sur le plan scientifique et patrimonial, une réduction des capacités d’intervention de l’INRAP limiterait la conservation et la diffusion des découvertes archéologiques.

 L’urgence est réelle : les retards accumulés engendreraient des difficultés pour les collectivités et les populations souhaitant s’approprier les éléments de leur patrimoine et de leur histoire territoriale. L’État a confié à l’INRAP un rôle essentiel dans l’étude, la diffusion et la promotion des recherches archéologiques ; il est impératif qu’il dispose d’un budget suffisant pour remplir cette mission dans un contexte de forte demande et d’inflation. Aussi, pour faire face à cette conjoncture nouvelle, le présent amendement propose d’allouer 8 millions d’euros supplémentaires à l’INRAP.

 Afin de se conformer aux règles de la LOLF et de recevabilité des amendements, il est ainsi proposé de :

·       Abonder de 8 millions d’euros l’action 09 « Patrimoine archéologique » du programme 175.

·       Retirer 8 millions d’euros de l’action 07 « Fonctions de soutien du ministère de la Culture » du programme 224.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-812

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mmes DANIEL, BROSSEL et MONIER, MM. KANNER, CHANTREL et LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

3 400 000

 

3 400 000

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

3 400 000

 

3 400 000

TOTAL

3 400 000

3 400 000

3 400 000

3 400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à accroitre le soutien de l’État aux lieux labellisés « secteur des musiques actuelles » - SMAC.

Aujourd’hui le réseau est composé de 92 lieux labellisés SMAC. Ces lieux dédiés aux musiques actuelles ont, par leur label, des engagements en termes artistiques, professionnels, culturels, territoriaux et citoyens, au titre d’une activité de création, de diffusion, d’éducation artistique et culturelle et d’accompagnement des pratiques.

Mais l’État participe très peu au financement des SMAC, qui restent majoritairement soutenus par les collectivités territoriales. Ainsi en moyenne, les collectivités financent 4 fois plus les SMAC que l’État.

Pour le reste, les SMAC s’autofinancent, à 41%, ce qui en fait le label dont la part d’autofinancement est l’une des plus conséquentes.

Or, depuis 2017, le secteur des musiques actuelles fait face à des crises successives et multifactorielles : crise sanitaire et ses conséquences durables, crise inflationniste qui impacte les coûts de l’énergie (+100 % en 2022), les salaires (+6,14 % en moyenne), les coûts liés à la venue des artistes (+9 % pour l’hôtellerie et la restauration), ceux des prestataires techniques et de sécurité. Cette  hausse des charges représente ainsi entre 15 % et 20 % pour les SMAC, selon les lieux. Et les collectivités, soit parce qu’elles sont elles-mêmes confrontées à des contraintes budgétaires, soit pour des raisons politiques, réduisent leurs subventions.

L’année dernière, les Sénateurs socialistes s’étaient mobilisés pour obtenir 6,8 m€ supplémentaires en direction des SMAC. Au final, le réseau aura obtenu la moitié avec 3,4 m€ supplémentaires. Cette année il s’agit d’obtenir l’autre moitié. Cet amendement demande donc 3,4m€ de crédits supplémentaires pour les SMAC.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement :

 - diminue de 3 400 000 € en AE et CP l’action 07 – Fonctions de soutien du ministère du programme 224 – Soutien aux politiques du ministère de la culture

 - abonde de 3 400 000 € en AE et CP l’action 01 – Soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant - du programme 131 Création.

Cet amendement a été travaillé avec le réseau SMAC.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-817

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

Mme MONIER, MM. ÉBLÉ et KANNER, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

2 000 000

 

2 000 000

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le fonds incitatif et partenarial (FIP), qui, pour près de 80 % des chantiers soutenus, intervient dans des communes de moins de 2 000 habitants, constitue depuis son instauration en 2018 un appui financier précieux pour les communes rurales à faibles ressources, en incapacité d’assurer seules l’entretien, la restauration et la mise en valeur de leurs monuments historiques, et ce alors qu’elles concentrent près de la moitié de l’ensemble des immeubles protégés au titre des monuments historiques.

 Revalorisé à hauteur de deux millions d’euros dans le cadre de la loi de finances pour 2024 son montant est en stagnation pour le présent exercice budgétaire, soit une baisse à euros constants, qui s’inscrit par ailleurs dans un contexte de tension accru sur les finances de nos communes.

 Il est donc proposé, pour poursuivre la dynamique engagée autour de ce fonds, d’augmenter de 2 millions d’euros le montant consacré au FIP.

 Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

 - augmente de 2 millions d’euros en AE et CP l’action 01 « Monuments historiques et patrimoine monumental » du programme 175 « Patrimoines »

 - diminue de 2 millions d’euros en AE et CP l’action 07 « Fonctions et soutien du ministère » du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1573 rect. ter

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Adopté

Mme BILLON, MM. LAFON et LEVI, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN, CAMBIER, DELCROS, DUFFOURG, FARGEOT, HAYE et PERRION et Mmes PERROT, SAINT-PÉ, SOLLOGOUB et Olivia RICHARD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

2 000 000

 

2 000 000

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement s’appuie sur la recommandation n° 30 du rapport d’information sénatorial « Les maires face au patrimoine historique architectural » (2020), qui préconise de : « préserver et renforcer, dans les prochaines lois de finances, les moyens dédiés au Fonds incitatif et partenarial pour les petites communes ».

Le Fonds incitatif ciblé et partenarial (FIP), créé par le ministère de la Culture en 2018, permet de financer des travaux sur les monuments historiques situés dans des communes de moins de 2 000 habitants.

Depuis sa création, plus de 850 opérations ont été accompagnées et depuis la décision de la Normandie d’y participer en 2024, l’ensemble des régions sont associées à ce dispositif.

Le projet de loi de finances pour 2025 entend reconduire les crédits du FIP à l’identique (20 millions d’euros, soit 6 % du budget des Drac dédié aux monuments historiques). Étant donné que cette année les demandes ont pour la première fois dépassé le montant des 20 millions d’euros inscrits dans le budget, cet amendement propose de rehausser les crédits destinés au FIP à hauteur de 2 millions d’euros, afin de permettre le renforcement de ce fonds. 

Pour assurer sa recevabilité financière, cet amendement propose de :

- minorer de 2 millions d’euros (en AE et CP) les crédits de l’action 07 « Fonctions et soutien du ministère » du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture » ;

- abonder de 2 millions d’euros (en AE et CP) les crédits de l’action 01 « Monuments historiques et patrimoine monumental » du programme 175 « Patrimoines ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-365

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme DANIEL

au nom de la commission de la culture


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

1 600 000

 

1 600 000

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

1 600 000

 

1 600 000

TOTAL

1 600 000

1 600 000

1 600 000

1 600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revaloriser de 1,6 million d’euros le montant des crédits alloués par l’État aux écoles supérieures d’art territoriales, afin de leur permettre d’exonérer de frais d’inscription les étudiants boursiers via la compensation de cette mesure. 

Alors que les étudiants boursiers des écoles d’art nationales sont, comme ceux inscrits dans un établissement relevant du ministère de l’enseignement supérieur, dispensés des frais d’inscription, l’exonération n’est pas systématique pour les étudiants boursiers des écoles territoriales où elle est laissée à la discrétion du conseil d’administration. Sur 33 écoles d’art territoriales, seules 10 appliquent, de leur propre chef, cette mesure d'exonération. En proie à d’importantes difficultés financières depuis plusieurs années, comme l’a révélé la crise aiguë survenue en 2023, certaines de ces écoles ne sont en effet pas en capacité de mettre en œuvre cette exonération, faute de compensation.

Les différences de statut ou de tutelle entre les établissements de l’enseignement supérieur, et les inégalités de financement qui peuvent en découler, ne devraient pas avoir de conséquence sur la vie des étudiants et, a fortiori, sur les prestations dont ils bénéficient. En garantissant l’égalité de traitement entre les étudiants boursiers des écoles d’art territoriales et ceux des écoles d’art nationales, cette mesure constitue un signal fort en direction des étudiants de condition modeste et aussi en direction des écoles d’art territoriales, pour lesquelles la ministre a annoncé en début d’année un « plan global » de réforme qui tarde à se concrétiser.

Afin de compenser cette revalorisation, il est proposé de financer cette mesure via un transfert de crédits du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture », vers l’action 1 du programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1442

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

1 600 000

 

1 600 000

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

1 600 000

 

1 600 000

TOTAL

1 600 000

1 600 000

1 600 000

1 600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à exonérer de frais d’inscription les étudiants boursiers des écoles supérieures d’art territoriales. A cette fin, il revalorise de 1,6 million d’euros le montant des crédits alloués par l’État aux écoles supérieures d’art territoriales.

Cet amendement vise à corriger une inégalité existante entre les étudiants boursiers des écoles d’art territoriales et ceux des écoles d'art nationales, ces derniers étant, comme ceux inscrits dans un établissement relevant du ministère de l’enseignement supérieur, dispensés des frais d’inscription. Au contraire, pour les étudiants boursiers des écoles d'art territoriales, l’exonération n’est pas systématique. Elle relève du choix du conseil d’administration, en fonction des moyens de l'école. Aujourd'hui, seules 10 des 33 écoles d’art territoriales, l'appliquent.

Dans l'attente d'une réforme globale du mode de financement des écoles d'art territoriales, cet amendement vise à pallier les difficultés financières qu'elles rencontrent en soutenant les étudiants les plus vulnérables.

Afin de compenser cette revalorisation, en raison des règles d'irrecevabilité financières qui s'appliquent, il est proposé de financer cette mesure via un transfert de crédits du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture », vers l’action 1 du programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-813

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes DANIEL, BROSSEL et MONIER, MM. KANNER, CHANTREL et LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

600 000

 

600 000

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

600 000

 

600 000

TOTAL

600 000

600 000

600 000

600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le plan « Mieux produire, mieux diffuser » a été créé en 2024 et doté de 10 millions d’euros. Or, les musiques actuelles n’en ont que très peu bénéficié, car les DRAC ont considéré qu’elles n’étaient pas prioritaires, au vu du « coup de pouce » SMAC dont elles ont bénéficié.

Ainsi, seulement 400 000 € sur 10 millions d’euros € ont été fléchés vers les musiques actuelles au plan national.

C’est pourquoi, cet amendement propose d’abonder de 600 000 euros le plan « Mieux produire, mieux diffuser » et de les flécher plus spécifiquement vers les musiques actuelles.

Par ailleurs, bien que ce plan soutienne la production de spectacles ce que les cosignataires ne souhaitent pas remettre en question, il risque toutefois de bénéficier en très grande majorité aux compagnies dont les assises financières sont plus importantes et moins aux compagnies déjà précaires.

De plus, cela risque également d’engendrer une baisse de la diversité des productions et une uniformisation plus importante des spectacles proposés. Les spectateurs auront de fait le choix d’une offre moins variée et moins diversifiée.

Afin de se conformer aux règles de la LOLF et de recevabilité des amendements, cet amendement est ainsi rédigé :

L’action 01 du programme 131 est abondé de 600 000 en AE et CP.

Ces 600 000 € sont prélevés hors titre 2 sur l’action 1 au sein du programme création (175)






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1583 rect. quater

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme BILLON, MM. LAFON et LEVI, Mmes ANTOINE et BERTHET, M. CANÉVET, Mmes CHAIN-LARCHÉ et de MARCO, M. LEMOYNE, Mme PERROT, M. ROS et Mmes VERMEILLET et Olivia RICHARD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 300 000

 

 300 000

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

 300 000

 

 300 000

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est porté par le groupe d’études Métiers d’Art

Il vise à interpeller le Gouvernement sur le budget de l’Institut pour les Savoir-Faire Français prévu pour 2025, qui devrait s’élever à 1,2 millions d’euros net de gel (programme 131).

Les actions de l’Institut ont été définis autour de quatre axes :

1. La promotion des métiers d’art auprès de la jeunesse (300 000 €)

2. L’animation territoriale (300 000 €)

3. Le soutien au programme Maître d’Art – Elèves (300 000 €)

4. La réinvention des Journées Européennes des Métiers d’Art (300 000 €)

Le ministère de la Culture s’est engagé sur les trois premiers axes à hauteur de 900 000 euros. En revanche, les Journées Européennes des Métiers d’Art ne sont à ce jour pas financées pour l’année 2025, ce qui risque d’entraîner l’annulation de cet événement pourtant majeur, qui touche 27 pays et 80 000 jeunes.

Pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement propose de :

- majorer à hauteur de 300 000 euros (AE et CP) les crédits de l’action 2 « Soutien à la création, à la production et à la diffusion des arts visuels » du programme 131 « Création » ;

- minorer de 300 000 euros (AE et CP) les crédits de l’action 7 « Fonctions de soutien du ministère » du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1481

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. OUZOULIAS et BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

1

 

1

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à alerter sur le rôle des CAUE, lesquels pourraient être des interlocuteurs privilégiés des communes sur les questions liées au devenir de leur patrimoine religieux, en leur prodiguant les conseils en ingénierie qui font cruellement défaut aujourd’hui.

Pour initier le débat, cet amendement transfère 1 euro de l’action « Fonctions de soutien du ministère » du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture et abonde l’action 02 « Architecture et sites patrimoniaux » du programme 175 « Patrimoines ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CULTURE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1592 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de préfiguration d'un revenu de remplacement pour les artistes-auteur

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Patrimoines

 

 

 

 

Création

 

 

 

 

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

 

 

 

 

Soutien aux politiques du ministère de la culture

dont titre 2

 

1

 

1

Fonds de préfiguration d'un revenu de remplacement pour les artistes-auteur

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à préfigurer la création d’un revenu de remplacement pour les artistes-auteurs.

Les artistes auteurs sont des travailleurs, car la création artistique est un travail, et ne tirent leurs ressources que de l’exploitation de leurs œuvres par des « diffuseurs ». La rémunération en droits d’auteurs ne correspond qu’à la réalité de la diffusion des œuvres. Le travail de création, qui est la phase antérieure à la diffusion, n’est le plus souvent, quant à lui, pas rémunéré.

En cas d’absence d’activité rémunérée, l’artiste-auteur ne reçoit donc aucune ressource autre que les minima sociaux. Ce qui le met dans une situation sociale plus dégradée encore que nombre de travailleurs et de travailleuses dans cette situation, puisqu’il doit cependant continuer à créer, avec tout ce que cela implique, outre la satisfaction de ses besoins élémentaires, en frais professionnels, en fournitures, en matériels, en documentation, en recherche de diffuseurs et le cas échéant d’atelier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2094

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

8 000 000

 

8 000 000

 

Livre et industries culturelles

7 750 000

 

4 000 000

 

TOTAL

15 750 000

 

12 000 000

 

SOLDE

+15 750 000

+12 000 000

Objet

Par le présent amendement le Gouvernement entend rehausser les crédits de la mission « Médias, Livre et industries culturelles » à hauteur de 15,8 M€ en AE et 12 M€ en CP. Ainsi, 7,8 M€ sont ouverts en AE et 4 M€ en CP sur le programme 334 « Livre et industries culturelles » et 8 M€ en AE et en CP sur le programme 180 « Presse et Médias » sont notamment provisionnés au titre du financements en vue de la réforme de la distribution de la presse, des suites de la mission confiée à S. Soriano.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1484

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’urgence pour les dépôts de presse de niveau 2

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

10 000 000

 

10 000 000

Livre et industries culturelles

 

 

 

 

Fonds d’urgence pour les dépôts de presse de niveau 2

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent alerter sur la situation économique des dépôts de presse de niveau 2 qui constituent un maillon essentiel de la chaine de distribution de la presse. Sans ces derniers, les sociétés agréées de distribution de la presse ne pourraient assurer seules leur mission.

Alors que les dépôts supportent environ 60% des coûts de transport pour l’acheminement de la presse jusqu’aux marchands comme l’a démontré le rapport Soriano, ils sont totalement exclus des aides à la distribution de la presse captées essentiellement par les éditeurs et France Messagerie.

Cette fragilité structurelle fait peser un risque financier sur l’amont du dispositif. En effet, l’organisation des flux de trésorerie fait des dépositaires les détenteurs permanents d’une part importante de la trésorerie du système, sans aucun mécanisme de garantie au bénéfice des créanciers (la messagerie et les éditeurs), qui devraient donc supporter la perte de leurs créances en cas de cessation de paiement d’un dépositaire et verraient des zones entières être privées de distribution jusqu'aux marchands de journaux.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 10 millions d’euros de crédits en AE et CP de l’action 2 du programme 180 afin d’abonder le nouveau programme intitulé « Fonds d’urgence pour les dépôts de presse de niveau 2 »

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-329

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

64 616 004

 

64 616 004

Livre et industries culturelles

 

 

 

 

TOTAL

 

64 616 004

 

64 616 004

SOLDE

64 616 004

64 616 004

 

Objet

Alors que notre pays connaît saplus grave crise budgétaire depuis plusieurs décennies, des mesuresde réduction de la dépense publique s’imposent à la représentationnationale. L’une de ces mesures pourrait consister en la réductiond’une partie du montant des aides à la presse. La presse écrite estlargement en crise : selon les chiffres du Ministère de la Culture,datant de 2023, le nombre de titres de quotidien d’informationgénérale et politique nationaux locaux est passé de 203 titres en1946 à 60 titres en 2022.

Entre 2012 et 2022, le tirage totalmoyen est passé de 1.6 million à 589 000 pour la presse nationaleet de 5.6 à 3.3 millions pour la presse régionale, soit unediminution, respectivement, de 63 % et 41 %. Le tirage des titresgratuits s’effondre, sur la même période, de 81 %. Au cours de ladernière décennie, la valeur ajoutée de la presse écrite a reculéde 31 % tandis que les dépenses des ménages français pour la presseont été divisés par deux sur la période. Malgré ces déboireséconomiques et la désaffection grandissante des Français à l’égardde la presse écrite, supplantée par la diffusion numérique desquotidiens, le secteur parvient à se maintenir à flot grâce ausoutien fort de l’État, par l’intermédiaire d’aides directes. Cesaides à la presse s’élèvent, en PLF 2025, à 194 888 133 d’euros enAE et 193 848 013 d’euros en CP.

Quasiment 200 millions d’euros deperfusion publique par an, cela fait beaucoup, surtout lorsque lesfinances du pays sont dans un état aussi dramatique. Nous proposonssimplement de faire contribuer le secteur de la presse à l’effortnational de redressement des comptes publics. Le PLF 2025 neprévoit qu’une réduction d’1 % des crédits en AE et CP, ce quin’est pas un effort suffisant. Le secteur de la presse doitparticiper encore davantage à l’effort budgétaire.

Le présent amendement prévoit deminorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits depaiement, d’un montant de 64 616 004 euros pour l’action n°02 :”Aides à la presse” du programme n°180 : “Presse et médias”.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-15

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUGONET

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

SOLDE

+ 10 000 000

+ 10 000 000

Objet

Le fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER), qui aide 750 radios associatives non commerciales, pourrait voir ses crédits diminuer de 30 % entre 2024 et 2025, soit une baisse de 10 millions d’euros.

Alors que le FSER est chargé de soutenir le secteur radiophonique local associatif, considéré comme le garant de l’expression du pluralisme et de la communication de proximité, cette baisse met dans l’embarras un grand nombre de petites radios qui sont des acteurs essentiels pour la vitalité des territoires.

En conséquence, le présent amendement propose de revenir sur la diminution de 10 millions d’euros en garantissant au FSER ses moyens d’intervention. Le Gouvernement avait d’ailleurs déposé un amendement identique à l’Assemblée nationale qui n’a pu être examiné du fait du rejet de la première partie du projet de loi de finances pour 2025.

L’augmentation des crédits concernant l’action 06 « Soutien à l'expression radiophonique locale » du programme 180 « Presse et médias » serait compensée par une diminution des crédits de l’action 01 « Livre et lecture » du programme 334 « Livre et industries culturelles ». Ce mouvement n’a pour unique objectif que de rendre l’amendement recevable en application des règles de recevabilité des amendements applicables en vertu de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1192 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CABANEL et LAOUEDJ, Mmes GUILLOTIN et Maryse CARRÈRE, MM. GROSVALET, MASSET et ROUX, Mme PANTEL, M. GUIOL, Mme JOUVE, MM. GOLD et DAUBET, Mme BRIANTE GUILLEMONT et MM. BILHAC et FIALAIRE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000 

 

10 000 000 

 

Livre et industries culturelles

 

 

 

TOTAL

10 000 000 

10 000 000 

 

SOLDE

+ 10 000 000 

+ 10 000 000

 

Objet

Cet amendement propose d'augmenter le Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) à 37,3 millions d’euros en 2025, soit 12 millions d’euros de plus que ce que prévoit le budget actuel.

Le Gouvernement envisage une réduction de près de 35 % du FSER, soit une baisse de plus de 10 millions d’euros, affectant plus de 770 radios associatives en France. Ces radios, essentielles à la vitalité des territoires et au lien social, sont particulièrement présentes en zones rurales, en outre-mer et dans les quartiers prioritaires.

L'amendement propose : 

De retirer 10 M d'euros à l'action 02 du programme 334 en AE et en CP D'abonder l'action 06 du programme 180 de 10 M d'euros en AE et en CP 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1665

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

10 000 000

 

SOLDE

+ 10 000 000

+ 10 000 000

Objet

Par le présent amendement, le Gouvernement entend rehausser les crédits dédiés au fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) afin de stabiliser le niveau de soutien apporté aux radios locales par rapport à la loi de finances 2024. Il est donc proposé de doter de 10 M€ le programme 180 « Presse et médias » en autorisations d'engagement et crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-95 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. ANGLARS et MANDELLI, Mme JOSEPH, MM. BELIN, PELLEVAT, FAVREAU et SOL et Mmes BELRHITI, MULLER-BRONN, LASSARADE et BELLAMY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

12 000 000

10 000 000

SOLDE

10 000 000

10 000 000

 

Objet

Les radios associatives locales occupent une place singulière dans le paysage médiatique français.Présentes sur l’ensemble du territoire, aussi bien dans l’Hexagone qu’en outre-mer, et particulièrement dans les zones rurales ainsi que dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville,elles jouent un rôle important pour la vitalité des territoires et contribuent au renforcement du lien social.

Elles emploient près de 2850 salariés dont 270 journalistes professionnels.

Ces médias de territoire ont un rôle déterminant en tant que vecteur de cohésion sociale. Elles offrent aux citoyens une plateforme d’expression appréciée, mettent en lumière les acteurs locaux, les initiatives citoyennes, la richesse et la particularité de nos territoires et contribuent ainsi à l’attractivité économiques et sociales de nos villages et de nos quartiers. 

Alors qu’il est proposé à travers ce projet de loi une réduction de près de 30 % du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER), soit une coupe budgétaire de plus de 10 millions d’euros, pour les crédits alloués à plus de 770 radios associatives en France, qui menace la pérennité de nos radios locales qui jouent un rôle ô combien essentiel dans la vie démocratique, culturelle et sociale de nos territoires.

Cet amendement vise à abonder de 12millions d’euros l’action 6 « Soutien à l’Expression radiophonique locale » du programme 180 « Presse et médias » et afin de respecter les règles de recevabilité financière, de minorer du même montant l’action 01 « Livre et lecture » du programme 334 « Livre et industries culturelles ». 

En 2024, ce fonds de soutien était doté de 35,7 millions d’euros. 

Afin de répondre à l’augmentation constante des services radios et aux surcoûts générés par la double diffusion FM/DAB+, il est proposé de porter cette dotation à 37 344320 euros pour l’année 2025. Cette augmentation s’inscrit dans la continuité des décisions antérieures, renforçant ainsi le soutien à nos radios locales.

Naturellement, dans l’optique de l’adoption du présent amendement il serait souhaitable que le Gouvernement lève le gage afin de ne pas pénaliser les moyens du programme 334. 



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1665 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-367

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

12 000 000

 

12 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

12 000 000

 

12 000 000

TOTAL

12 000 000

12 000 000

12 000 000

12 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à réaugmenter les crédits consacrés au Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER).

En effet, le budget pour 2025 prévoit un montant de 25M€, soit une baisse de plus 10M€ par rapport au budget 2024, soit une réduction de près de 30 % du FSER.

Or, ce fonds est vital pour nombre de radios locales associatives. Cette réduction budgétaire aurait des conséquences dévastatrices sur le secteur qui représente plus de 2800 emplois directs et sur le pluralisme et la diversité médiatique locale.

En zone de montagne, ces radios sont aussi un vecteur de lien social, de valorisation des territoires et d’information pertinente au niveau local.

Par cette hausse de 12M€, l’amendement vise à renforcer le soutien public à ce secteur essentiel pour notre vie démocratique, dont le fonds de soutien n’a pas connu d’augmentation depuis des années.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-921

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. Vincent LOUAULT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

12 000 000

 

12 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

12 000 000

 

12 000 000

TOTAL

12 000 000

12 000 000

12 000 000

12 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement  vise à revenir sur la réduction de près de 30 % du Fonds de Soutien à l'expression radiophonique (FSER).

En effet, une telle mesure sacrifierait nos radios associatives, pourtant si importantes à la vie de nos territoires. Par ailleurs, leur disparition induirait la perte de 800 emplois.

Nos territoires ont besoin, plus que jamais, que l'on sauvegarde ce tissu des radios associatives "médias du dernier kilomètre" qui reflètent leur diversité et permettent aussi de créer un lien culturel et social.

Pour ce faire cet amendement vise à abonder de 12 millions d'euros l'action 6 "Soutien à l'Expression radiophonique locale" du programme 180 "Presse et médias" et, pour respecter les règles de recevabilité financière, de minorer de 12 millions d'euros l'action 01 "Livre et lecture" du programme 334 "Livre et industries culturelles".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1182 rect. ter

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes GACQUERRE et HOUSSEAU, MM. CAMBIER et FARGEOT, Mmes SOLLOGOUB, JACQUEMET, BILLON, SAINT-PÉ, Olivia RICHARD et ROMAGNY, MM. LONGEOT et LEVI et Mme MORIN-DESAILLY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

SOLDE

10 000 0000

10 000 000

 

Objet

Les radios associatives locales jouent un rôle essentiel dans le paysage médiatique français, en particulier dans les zones rurales, les quartiers prioritaires et les territoires d’outre-mer. Véritables vecteurs de cohésion sociale, elles animent la vie locale, donnent la parole aux citoyens et aux acteurs du territoire, et contribuent à la diversité culturelle.

Ces radios mènent également des actions cruciales d’éducation aux médias et à l’information, de lutte contre la désinformation, et de formation, notamment auprès des jeunes. Elles emploient près de 2850 salariés, dont 270 journalistes professionnels, constituant ainsi le deuxième employeur du secteur radiophonique après le service public.

Or, il est prévu une réduction drastique de près de 30 % du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER), qui passerait de 35,7 millions d’euros en 2024 à 25,3 millions d’euros.

Cette coupe budgétaire de plus de 10 millions d’euros menace directement la pérennité de plus de 770 radios associatives en France.

Cet amendement vise donc à rétablir les moyens alloués au FSER à leur niveau de 2024, soit 35,7 millions d’euros, en fléchant 12 millions d’euros supplémentaires vers l’action 6 « Soutien à l’expression radiophonique locale » du programme « Presse et médias ». Cette remise à niveau est indispensable pour préserver le fragile équilibre économique des radios associatives, sauvegarder des centaines d’emplois, et maintenir la diversité et le pluralisme du paysage radiophonique français. Elle s’inscrit dans la continuité des priorités affichées par l’État en matière de soutien aux médias de proximité et d’éducation aux médias.

Par cet amendement, il est donc proposé d'abonder de 12 millions d'euros en AE et CP l'action 6 "Soutien à l'expression radiophonique locale" du programme 180 "Presse et médias" et, pour des question de recevabilité financière, de compenser ces crédits par une annulation d'un montant équivalent de crédits en AE et CP à l'action 1 "Livre et lecture" du programme 334 "Livre et industries culturelles".

La baisse de crédits sur l'action 1 du programme 334 "Livre et industries culturelles" résulte des obligations de gage, sans que cette diminution ne soit souhaitée. L’auteur de l’amendement appelle donc le Gouvernement à lever le gage, afin de préserver l’intégrité des autres actions de la mission.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1665 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1293 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme HAVET, MM. IACOVELLI, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

SOLDE

10 000 000

10 000 000

Objet

Augmentation des crédits consacrés aux Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) 

Les radios associatives locales jouent un rôle essentiel dans le paysage médiatique français, en particulier dans les zones rurales, les quartiers prioritaires et les territoires d’outre-mer. Véritables vecteurs de cohésion sociale, elles animent la vie locale, donnent la parole aux citoyens et aux acteurs du territoire, et contribuent à la diversité culturelle.

Ces radios mènent également des actions cruciales d’éducation aux médias et à l’information, de lutte contre la désinformation, et de formation, notamment auprès des jeunes.

Elles emploient près de 2850 salariés, dont 270 journalistes professionnels, constituant ainsi le deuxième employeur du secteur radiophonique après le service public.

Or, il est prévu une réduction drastique de près de 30% du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER), qui passerait de 35,7 millions d’euros en 2024 à 25,3 millions d’euros.

Cette coupe budgétaire menace directement la pérennité de plus de 770 radios associatives en France. 

Nombre d’entre elles ont interpelé les sénatrices et sénateurs du groupe.

Notamment les 21 radios de la Coordination des radios locales et associatives de Bretagne (CORLAB) : Arvorig Fm, Canal B, C Lab, Fréquence 8, Fréquence Mutine, Quartier des ondes, Radio Activ’, Radio Balises, Radio BOA, Radio Bro Gwened, Radio Kerne-Naoned, Radio Kreiz Breizh, Radio Laser, Radio Ondine, Radio Parole de Vie, Radio Soleil 35, Radio U, RCF Bretagne, Plum’FM, Timbre FM, Transistoc’h.

En Guadeloupe, la radio Radio Haute Tension a également pu exprimer ses fortes inquiétudes alors que, et dans toutes les Antilles, l’écosystème associatif riche assure une diffusion de proximité fortement appréciée. 

Dans l'Yonne, la réalité est identique avec la Radio Stolliach.

Cet amendement vise donc à rétablir les moyens alloués au FSER à leur niveau de 2024, soit 35,7 millions d’euros, de même qu’à intégrer les engagements du Plan « Commune et Ruralité ». 

C’est pourquoi 12 millions d’euros supplémentaires sont fléchés vers l’action 6 « Soutien à l’expression radiophonique locale » du programme « Presse et médias ».

Cette remise à niveau est indispensable pour préserver le fragile équilibre économique des radios associatives, sauvegarder des centaines d’emplois, et maintenir la diversité et le pluralisme du paysage radiophonique français. Elle s’inscrit dans la continuité des priorités affichées par l’État en matière de soutien aux médias de proximité et d’éducation aux médias.

Par cet amendement, il est donc proposé d’abonder de 12 millions d’euros en AE et CP l’action 6 "Soutien à l’expression radiophonique locale" du programme 180 "Presse et médias" et, pour des question de recevabilité financière, de compenser ces crédits par une annulation d’un montant équivalent de crédits en AE et CP à l’action 1 "Livre et lecture" du programme 334 "Livre et industries culturelles".

La baisse de crédits sur l’action 1 du programme 334 "Livre et industries culturelles" résulte des obligations de gage, sans que cette diminution ne soit souhaitée. L’auteur de l’amendement appelle donc le Gouvernement à lever le gage, afin de préserver l’intégrité des autres actions de la mission.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1665 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-803 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes Sylvie ROBERT et MONIER, M. KANNER, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, MM. LOZACH, ROS et ZIANE, Mmes ARTIGALAS et BONNEFOY, M. CHAILLOU, Mme LINKENHELD, MM. PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

SOLDE

10 000 000

10 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à maintenir au niveau de 2023 les crédits du Fonds de soutien à l’expression radiophonique, amputés de près de 30% de leur montant en 2025 et déjà légèrement en baisse en 2024, du fait de la suppression de l’aide aux podcasts prévue au titre de ce fonds.

 Ce fonds permet de d’aider à financer l’installation, l’équipement et le fonctionnement de quelques 700 radios non commerciales et indépendantes, pilier de la vie et de la démocratie locale.

 Quant à l’aide aux podcasts, supprimée en 2024 et préalablement d’un montant légèrement inférieure à 500 000 €, elle est plus que jamais essentielle  pour conforter cette économie en pleine croissance.

 Afin de se conformer aux règles de la LOF, cet amendement :

- Abonde de 10 844 319 € l’action 06 « soutien à l’expression radiophonique locale » du programme 180 « Pressez et médias » 

- Diminue de 10 844 319 € l’action 01 « livre et lecture » du programme 334 « livre et industries culturelles ».



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1665 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1490 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. GONTARD, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

SOLDE

10 000 000

10 000 000

 

Objet

Le présent amendement du groupe Ecologiste - Solidarité et Territoires vise à rétablir les crédits  du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER), amputé de près d’un tiers de ses crédits dans le projet de loi de finances.

Alors que le FSER constitue en moyenne 40% du budget des radios associatives, cette coupe drastique et injustifiée menace la pérennité de ces radios, alors qu’elles jouent un rôle essentiel dans la vie démocratique, culturelle et sociale de certains territoires. Le secteur radiophonique local est un acteur important de l'Économie Sociale et Solidaire : il emploie 2850 salariés en France, dont 270 journalistes professionnels. Présentes sur l’ensemble du territoire, les radios associatives locales contribuent de façon décisive à la vitalité des territoires et au renforcement du lien social. Elles interviennent en effet comme un élément unificateur, animant la vie locale et réservant une large part de leur programmation à des cultures minoritaires, aux nouveaux talents artistiques ou encore à des campagnes d’intérêt général.

Cette baisse des crédits s’inscrit également à rebours des conclusions des Etats Généraux de l’information, qui appellent à davantage de pluralisme de l’offre médiatique.

Pour assurer sa recevabilité financière, le présent amendement : 

-Augmente de 10 844 319 euros en AE et en CP les crédits de l’action 06 - Soutien à l’expression radiophonique locale du programme 180 - Presse et médias 

-Réduit de 10 844 319 euros en AE et en CP les crédits de l’action 01 - Livre et lecture du programme 334 -Livre et industries culturelles 

Notre groupe ne souhaite pas réduire les crédits alloués aux livres et à la lecture et appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1665 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-38 rect. ter

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mmes BORCHIO FONTIMP et SCHALCK, M. BRISSON, Mme DEMAS, M. Henri LEROY, Mme Valérie BOYER, MM. GENET et MOUILLER, Mme PLUCHET, M. Cédric VIAL, Mme AESCHLIMANN, MM. ANGLARS et BELIN, Mmes BELRHITI, BERTHET et BONFANTI-DOSSAT, MM. BONHOMME, BOUCHET, BRUYEN, DAUBRESSE et de NICOLAY, Mmes DREXLER, DUMONT et GOSSELIN, M. GREMILLET, Mmes IMBERT et JOSENDE, MM. KHALIFÉ et KLINGER, Mmes LOPEZ et Marie MERCIER, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, MM. NATUREL, PANUNZI, PAUL, PELLEVAT, PIEDNOIR, POINTEREAU, REYNAUD, SAVIN, SIDO et SOL, Mme VENTALON et M. Jean Pierre VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement :

(en euros)

 Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

SOLDE

10 000 000

10 000 000

 

Objet

Le Fonds de soutien à l’expression radiophonique (FSER) représente en moyenne 40 % des ressources de nos radios associatives. Pire encore, ce fonds permet de financer la moitié du budget de fonctionnement de près de 80 % d’entre elles. Or, ce modèle est aujourd’hui fortement menacé par la coupe budgétaire injuste et arbitraire prévue par le présent texte.

Véritables voix de nos territoires ruraux, nos radios associatives se retrouveraient dans une situation financière plus que précaire si cette baisse était définitivement entérinée. En effet, initialement annulée via l’adoption de plusieurs amendements à l’Assemblée nationale, le rejet du texte a engendré un retour à la case départ. Les craintes sont à nouveau présentes et les inquiétudes mises en avant.

Cet amendement propose donc de répondre aux peurs exprimées par les radios associatives et ce afin de préserver ce modèle unique et tant indispensable pour et dans nos territoires particulièrement ruraux. Elles sont essentielles au pluralisme et nous devons nous battre pour garantir leur survie et leur bon fonctionnement. C’est pourquoi, il est proposé de rendre aux radios associatives les 10 400 000 euros qui leur ont été imputés à tort.

Dans le dessein de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de transférer des crédits à hauteur de 10 400 000 euros en autorisations d’engagement et 10 400 000 euros en crédits de paiement de l’action 01 « Livre et lecture » du programme 334 « Livre et industries culturelles » vers l’action 6 « Soutien à l’Expression radiophonique locale » du Programme 180 « Presse et médias ». L’auteur plébiscite que ces crédits soient pris sur ceux octroyés à la BnF.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1665 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-845 rect. ter

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. DELCROS, Mmes BILLON et Nathalie GOULET, M. CANÉVET, Mmes VERMEILLET et ESPAGNAC et M. PILLEFER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

SOLDE

10 000 000

10 000 000

 

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur la baisse de près de 30% des crédits alloués à l'action "soutien à l'expression radiophonique locale" du programme 180 "presse et médias".

L’action « Soutien à l’expression radiophonique locale » couvre le financement de l’aide aux radios associatives. Cette aide publique est versée dans le cadre du Fonds de soutien à l’expression radiophonique locale (FSER) dans le but de soutenir le secteur radiophonique local associatif, garant de l’expression du pluralisme et de la communication de proximité.

Elle est attribuée aux radios locales associatives accomplissant une mission de communication sociale de proximité, lorsque leurs ressources publicitaires sont inférieures à 20 % de leur chiffre d’affaires total. Chaque année, plus de 700 radios associatives bénéficient de l’aide du FSER (752 en 2023) qui représente en moyenne 40 % de leurs ressources.

Le FSER est l'action la plus impactée par la baisse des crédits de la mission "Médias, livre et industries culturelles". En effet, alors que toutes les autres actions de la mission conservent un niveau de crédit à peu près équivalent entre 2024 et 2025, le soutien aux radios locales diminue de 29%.

Ces radios locales jouent pourtant un rôle prépondérant dans l'accès à la culture et la formation intellectuelle et citoyenne de la population, notamment au regard de la prolifération des fausses informations.

Il ne paraît pas juste que l'effort budgétaire imposée aux médias ne soit supportée que par l'expression radiophonique locale. De plus, la profession alerte sur les conséquences irréversibles d'une telle diminution : suppression de plus de 800 emplois, recul du pluralisme médiatique, appauvrissement et affaiblissement de l’offre culturelle...

Pour compenser la revalorisation proposée des crédits à l'action 6 du programme 180, l'amendement prévoit une diminution des crédits alloués à l'action 1 du programme "Livre et industries culturelles", dont le montant conséquent des crédits est maintenu (330 millions d'euros) entre 2024 et 2025.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1665 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2093

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

14 556 436

 

14 499 228

Livre et industries culturelles

 

11 099 979

 

11 157 187

TOTAL

 

25 656 415

 

25 656 415

SOLDE

 -25 656 415

 -25 656 415

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 180 « Presse et médias » à hauteur de 14,6 M€ en autorisations d’engagement (AE) et 14,5 M€ en crédits de paiement (CP) et sur le programme 334 « Livre et industries culturelles » à hauteur de 11,1 M€ en AE et 11,2 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulation de 25,7 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1410 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CANÉVET et DELAHAYE, Mmes Olivia RICHARD et JACQUEMET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

7 196 079

 

7 238 079

Livre et industries culturelles

 

9 607 012

 

9 565 012

TOTAL

 

16 803 091

 

16 803 091

SOLDE

- 16 803 091

- 16 803 091

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Médias, livre et industries culturelles ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 180 « Presse et médias » à hauteur de 7,2 M€ en AE et 7,2 M€ en CP, le programme 334 « Livre et industries culturelles » à hauteur de 9,6 M€ en AE et 9,6 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 16,8 M€ en AE et 16,8 M€ en CP sur le périmètre de la mission. Parmi ces annulations, 0,8 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de SCSP liés aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1531 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. ROCHETTE, MALHURET, Alain MARC et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE et Louis VOGEL, Mme BOURCIER et MM. CHASSEING, BRAULT et OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

7 196 079

 

7 238 079

Livre et industries culturelles

 

9 607 012

 

9 565 012

TOTAL

 

16 803 091

 

16 803 091

SOLDE

-16 803 091

-16 803 091

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’État ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’État, le groupe Les Indépendants propose une diminution d’au moins 2% des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

C’est pourquoi cet amendement vise à réduire les crédits de la mission « Médias, livres et industries culturelles de 16,8 M€, soit précisément :

- une réduction de 7 196 079 € en AE et 7 238 079 en CP pour le programme « Presse et médias » ;

- une réduction de 9 607 012 € en AE et 9 565 012 € en CP pour le programme « Livres et industries culturelles ». 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1415 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CANÉVET, DELAHAYE et CAMBIER, Mmes Olivia RICHARD et JACQUEMET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

1 200 000

 

1 200 000

Livre et industries culturelles

 

14 500 000

 

14 500 000

TOTAL

 

15 700 000

 

15 700 000

SOLDE

-15 700 000

-15 700 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 15,7 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 02 « Aides à la presse » du programme 180 « Presse et médias » (à hauteur de 1,2 M€ en AE et en CP) et sur l’action 01 « Livre et lecture » du programme 334 « Livre et industries culturelles » (à hauteur de 14,5 M€ en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-327

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

 

 

 

Livre et industries culturelles

 

5 700 000

 

5 700 000

TOTAL

 

5 700 000

 

5 700 000

SOLDE

- 5 700 000

- 5 700 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012publié par l’Inspection générale des finances, L’État et sesagences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alorsqu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 duprésident de la République Emmanuel Macron visait à réduire cettecharge.

Deux raisons peuvent être avancéesconcernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnelnotamment – les règles plus souples des opérateurs leurpermettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille decertaines structures rend difficile toute rationalisation, poussantaujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisationsen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire lescoûts.

Outre les inefficacitéscaractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, lamultiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilitéde l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres del’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilementidentifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent àamendement prévoit de minorer les crédits, en autorisationsd’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 5 700000 € pour lasous-action « 01.04 – Edition, librairie etprofessions du livre » de l’action « 01 – Livreet lecture » du programme n° 334 « Livres etindustries culturelles », en vue de la réinternalisation àterme du CNL - Centre national du livre.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-328

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, SZCZUREK et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

 

 

 

Livre et industries culturelles

 

5 400 000

 

5 400 000

TOTAL

 

5 400 000

 

5 400 000

SOLDE

- 5 400 000

- 5 400 000

 

Objet

Depuis le grand rapport de 2012publié par l’Inspection générale des finances, L’État et sesagences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alorsqu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 duprésident de la République Emmanuel Macron visait à réduire cettecharge.

Deux raisons peuvent être avancéesconcernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnelnotamment – les règles plus souples des opérateurs leurpermettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille decertaines structures rend difficile toute rationalisation, poussantaujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisationsen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire lescoûts.

Outre les inefficacitéscaractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, lamultiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilitéde l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres del’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilementidentifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent àamendement prévoit de minorer les crédits, en autorisationsd’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 5 400000 € pour la sous-action « 02.05 – Centrenational de musique » de l’action« 02 – Industries culturelles » du programmen° 334 « Livres et industries culturelles », en vuede la réinternalisation à terme du CNM - Centre national de lamusique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1563

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

10 000 000

 

10 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le modèle des éditeurs privés de services de télévision à vocation locale opérant dans les territoires des Outre-mer est unique et précieux. Il est aujourd’hui durement affecté.

En effet, ces acteurs sont essentiels puisqu’ils participent sur leur territoire à la mise en avant des identités, cultures, et traditions locales ; contribuent à l’offre de proximité ; permettent de resserrer les liens entre ces territoires éloignés et la métropole ; assurent le rayonnement de la France sur les bassins pacifique, indien et caraïbes; et sont indispensables dans la relance et le dynamisme économique des territoires ultramarins.

Ils sont également nécessaires au pluralisme et à la diversité des offres audiovisuelles et digitales proposées dans les Outre-Mer. Ils permettent en outre, un accès gratuit aux meilleurs programmes des chaînes privées hexagonales pour les populations locales. En ce sens, ils ont par exemple joué un rôle fondamental durant la crise sanitaire, en assurant un relai des communications des acteurs publics et du gouvernement, ainsi qu’en maintenant le lien entre les populations locales et entre les acteurs économiques et les habitants de ces territoires. Toutefois, leur modèle est aujourd’hui gravement menacé. Les situations économiques et de marchés de ces éditeurs ne leur permettent plus de supporter des charges anormales de transport et de diffusion liées à leur éloignement du territoire national et aux spécificités de leur zone géographique de diffusion (étendue, topographie, etc.). Cette situation est d’autant plus grave que la nouvelle convention de l’ARCOM impose une diffusion en haute définition, doublant ainsi le montant des charges qu’ils payent déjà (estimé à 750 000 euros) ; Cela induit à une rupture d’égalité entre les chaines privée locale comme TNTV en Polynésie française et les chaines locales de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Le très fort attachement des populations à ces chaînes se traduit par des audiences exceptionnelles : de 18 à 39% de parts d’audiences en moyenne, en fonction des territoires, avec des journaux télévisés qui peuvent atteindre 60% de part d’audience en moyenne par jour. Elles rassemblent près d’1 million de personnes chaque jour sur 3 territoires. Elles emploient plus de 500 salariés directs et environ 700 intermittents qui travaillent au sein de groupes audiovisuels intégrés qui occupent des places de première importance sur leurs territoires. Ainsi, depuis longtemps, les éditeurs privés de services de télévision à vocation locale opérant dans les territoires ultramarins jouent un rôle indispensable dans l’information de proximité, la démocratie locale et l’accès à la culture. En ce sens, il est primordial d’éviter que se reproduise la situation de la presse quotidienne régionale (PQR) de ces territoires et notamment les liquidations qu’ont subi le JIR et France Antilles.

Cet amendement d’appel a ainsi vocation à accompagner et préserver le modèle des éditeurs privés de services de télévision à vocation locale opérant dans les territoires des Outre-mer et à garantir leur pérennité, afin qu’à l’instar de ce dont bénéficient nos concitoyens métropolitains, les populations des Outre-mer continuent de bénéficier de manière effective de la gratuité d’accès à de nombreux programmes, de la diversité des offres audiovisuelles, du pluralisme des expressions ainsi que de la mise en valeur des identités et cultures locales. Autrement dit, l’objectif est in fine que le gouvernement crée une aide directe et pérenne allant en ce sens dès 2025.

Pour ce faire, le présent amendement prévoit une augmentation de crédits de 10 millions d'euros à l'action 5 "Soutien aux médias de proximité" du programme 180 "Presse et médias" à destination d'une aide au transport et à la diffusion satellitaires des télévisions locales d'outre-mer. Ce montant est calculé sur la base de l’aide exceptionnel accordée durant le COVID selon les émissions de puissance apparente rayonnée (PAR).

L’amendement réduit en conséquence d’autant les crédits de l’action 1 "Relation" au sein du programme 334 "Livre et industries culturelles". Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est pas envisagé de restreindre les moyens alloués aux participations financières de l’État. Cet amendement a été travaillé avec le Syndicat des Professionnels de l’Audiovisuel des Outre-Mer (SPADOM) et la Fédération des Entreprises des Outre-mer (FEDOM).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1433 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN, ROHFRITSCH et IACOVELLI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

1 000 000

 

1 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

1 000 000

 

1 000 000

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à soutenir les chaînes de télévision privées opérant en Outre-mer.

Celles-ci sont essentielles pour renforcer l'information de proximité et assurer une diversité de l'offre audiovisuelle, mais elles font face à des difficultés économiques importantes, avec un modèle de financement non pérenne. 

Il apparaît donc indispensable d'allouer une aide d'1 million d'euros au secteur audiovisuel privé ultramarin. Aussi, cet amendement propose :

- une augmentation de 1 000 000 euros de l’action 05 « Soutien aux médias de proximité » du programme 180 « Presse et médias »

- une réduction de 1 000 000 euros de l’action 01 « Livre et lecture » du programme 334 « Livre et industries culturelles »

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), en conséquence les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1528 rect. ter

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, OMAR OILI, BUIS et FOUASSIN, Mme NADILLE et MM. ROHFRITSCH et IACOVELLI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

1 000 000

 

1 000 000

 

Livre et industries culturelles

 

1 000 000

 

1 000 000

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits consacrés aux coûts de transports et de diffusion de la TNT en Outre-mer.

En effet, les chaînes de télévisions locales sont un vecteur de lien social, de valorisation des territoires et d’information pertinente au niveau local.

Par cette hausse de 1 000 000  €, l’amendement vise à renforcer le soutien public à ce secteur fragilisé depuis quelques années déjà.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière cet amendement prélève 1 000 000 € dans le programmes du livres et industries culturelles



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1485

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Lutte contre la concentration dans les médias et l’édition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

1

 

1

Livre et industries culturelles

 

 

 

 

Lutte contre la concentration dans les médias et l’édition

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent alerter sur le danger que représente l’accaparement des médias par quelques grands groupes et quelques milliardaires.

En effet, nous considérons que l’accaparement des médias, mais aussi de l’édition, par de grands groupes, qui dans le même temps perçoivent des dizaines de millions d’aides à la presse, constitue un danger pour la démocratie. Il est plus que temps de réformer profondément les lois anti-concentration, et les critères d’aide à la presse.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 1 euro de crédit en AE et CP hors titre 2 sur l’action 2 du programme 180 afin d’abonder le nouveau programme intitulé « Lutte contre la concentration des médias et l’édition ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION MÉDIAS, LIVRE ET INDUSTRIES CULTURELLES

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1483

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Centre national du jeu vidéo

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Presse et médias

 

 

 

 

Livre et industries culturelles

 

1

 

1

Centre national du jeu vidéo

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent par cet amendement d’appel alerter sur le contexte de crise internationale (Au moins 13 000 licenciements dans le secteur technologique depuis le début de l’année) et nationale (Grève générale chez Ubisoft France, plan social pour Dont Nod Paris,etc.).

Nous pensons dès lors qu’il est urgent de repenser l’investissement de l’État dans le secteur du jeu vidéo.

De fait, les deux dispositifs de soutien au secteur au sein du CNC connaissent aujourd’hui d’importants dysfonctionnements. 

Tout d’abord, les Fonds d’aide au jeu vidéo (FAJV) concernent uniquement 114 projets en 2023 pour une moyenne unitaire de 43 860 € par aide alors que 1257 jeux étaient en production, 776 étaient commercialisés dont 39 %d’indépendants. 

De plus, le crédit d’impôt jeu vidéo est un dispositif qui bénéficie aujourd’hui majoritairement aux géants du secteur. 

Cet amendement d’appel propose donc de créer un Centre national du jeu vidéo à l’instar du CNC.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 1 euro hors titre 2 de l’action 2 du programme 334 afin d’abonder le nouveau programme « Centre national du jeu vidéo ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1217

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

 

2 548 827 000

 

2 548 827 000

ARTE France

 

298 114 886

 

298 114 886

Radio France

 

660 133 908

 

660 133 908

France Médias Monde

 

302 883 551

 

302 883 551

Institut national de l’audiovisuel

 

104 961 144

 

104 961 144

TV5 Monde

 

84 242 456

 

84 242 456

Programme de transformation

 

30 000 000

 

30 000 000

TOTAL

 

4 029 162 945

 

4 029 162 945

SOLDE

          - 4 029 162 945

          - 4 029 162 945

 

Objet

Cet amendement tire les conséquences de l’adoption de la proposition de loi organique portant réforme du financement de l’audiovisuel public par l’Assemblée nationale le 20 novembre 2024.

Sous réserve de sa validation par le Conseil constitutionnel, cette proposition de loi modifie le premier alinéa du II de l’article 2 de la loi organique relative aux lois de finances qui dispose désormais que les sociétés de l’audiovisuel public peuvent être financées par l’affectation d’un montant déterminé d’une imposition de toutes natures.

Par conséquence, sous réserve de l’adoption des amendements n° 2059 et 2061 au cours de l’examen de la première partie du projet de loi de finances 2025, le présent amendement supprime la mission « Audiovisuel public » sur le budget général.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1533 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Non soutenu

MM. ROCHETTE, MALHURET, Alain MARC et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE, BRAULT et Louis VOGEL, Mme BOURCIER et MM. CHASSEING et OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

 

51 341 000

 

51 341 000

ARTE France

 

6 019 000

 

6 019 000

Radio France

 

13 324 000

 

13 324 000

France Médias Monde

 

6 098 000

 

6 098 00

Institut national de l’audiovisuel

 

2 115 000

 

2 115 000

TV5 Monde

 

1 685 000

 

1 685 000

Programme de transformation

 

 

 

 

TOTAL

 

80 581 000

 

80 581 000

SOLDE

-80 581 000

-80 581 000

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’État ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’État, le groupe Les Indépendants propose une diminution d’au moins 2 % des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

C’est pourquoi cet amendement propose de diminuer de 2 % les crédits de la mission Audiovisuel, en AE comme en CP, à savoir :

- France Télévisions : 51 341 000 € ;

- ARTE France : 6 019 000 € 

- Radio France : 13 324 000 € 

- France Médias Monde : 6 098 000 € ;

- Institut national de l’audiovisuel : 2 115 000 € ;

- TV5 Monde : 1 684 000 €.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1411 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. CANÉVET, DELAHAYE, FOLLIOT et CAMBIER et Mmes Olivia RICHARD et JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

 

17 250 362

 

17 250 362

ARTE France

 

143 935

 

143 935

Radio France

 

521 640

 

521 640

France Médias Monde

 

1 002 442

 

1 002 442

Institut national de l’audiovisuel

 

239 020

 

239 020

TV5 Monde

 

842 601

 

842 601

Programme de transformation

 

30 000 000

 

30 000 000

TOTAL

 

50 000 000

 

50 000 000

SOLDE

- 50 000 000

- 50 000 000

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Audiovisuel public ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 372 « France Télévisions » à hauteur de 17,3 M€ en AE et en CP, le programme 373 « ARTE France » à hauteur de 0,1 M€ en AE et en CP, le programme 374 « Radio France » à hauteur de 0,5 M€ en AE et en CP, le programme 375 « France Médias Monde » à hauteur de 1,0 M€ en AE et en CP, le programme 376 « Institut national de l’audiovisuel » à hauteur de 0,2 M€ en AE et en CP, le programme 377 « TV5 Monde » à hauteur de 0,8 M€ en AE et en CP, le programme 383 « Programme de transformation » à hauteur de 30,0 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 50,0 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-804 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes Sylvie ROBERT et MONIER, M. KANNER, Mme BROSSEL, M. CHANTREL, Mme DANIEL, MM. LOZACH, ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

18 243 243

 

18 243 243

 

ARTE France

2 837 838

 

2 837 838

 

Radio France

6 081 081

 

6 081 081

 

France Médias Monde

2 027 027

 

2 027 027

 

Institut national de l’audiovisuel

810 811

 

810 811

 

TV5 Monde

 

 

 

 

Programme de transformation

 

30 000 000

 

30 000 000

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à supprimer les crédits octroyés sous condition par le programme 848 à 5 des 6 sociétés de l’audiovisuel public pour les réaffecter dans les programmes de chacune de ces sociétés à périmètre budgétaire constant.

Il semble extrêmement dangereux de conditionner le versement de dotation budgétaire à la réalisation de projets peu définis et soumis à l’arbitraire de la tutelle quant à l’appréciation de leur réalisation, entrainant ou pas le versement de la subvention.

Afin d’aider les sociétés à avoir une vision claire de leur gestion prévisionnelle et de favoriser la sincérité budgétaire, il est souhaitable d’attribuer directement à chacune des sociétés les hypothétiques moyens prévus par  le programme 848.

Afin d’assurer la recevabilité financière, il est proposé  :

 - d’abonder de 18 243 243 € l’action 01 du programme 841 "France Télévisions" ;  de 2  837 838 € l’action 01 du programme 373 Arte France ; de 6 081 081€ l’action 01 du programme 843 "Radio France" ; de 2 027 027 € l’action 01 du programme 844 "France Médias Monde" et de 810 811€ l’action 01 du  programme 845 "Institut national de l’audiovisuel".

 - de retirer 18 243 243 € l’action 01 "France Télévisions" ;  de 2  837 838 € l’action 02 « Arte France » ; de 6 081 081€ l’action 03   "Radio France" ; de 2 027 027 € l’action 04 "France Médias Monde" et de 810 811€ l’action 05  "Institut national de l’audiovisuel" du programme 848 " Programme de transformation".

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1443

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

18 750 000

 

18 750 000

 

ARTE France

2 500 000

 

2 500 000

 

Radio France

5 000 000

 

5 000 000

 

France Médias Monde

2 000 000

 

2 000 000

 

Institut national de l’audiovisuel

1 000 000

 

1 000 000

 

TV5 Monde

750 000

 

750 000

 

Programme de transformation

 

30 000 000

 

30 000 000

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à supprimer le Programme de transformation afin de refinancer les sociétés de l’audiovisuel public. Le programme de transformation supposé financer des actions de mutualisations entre les sociétés s’est avéré dès la première année de sa mise en place être utilisé comme un outil de coupe budgétaire infra-annuelle, sans lien avec les efforts réels mis en place par les sociétés publiques.

Cette mécanique qui ouvre la voie à des coupes budgétaires arbitraires en plein exercice est de nature à remettre en question l’indépendance de l’audiovisuel public à l’égard du pouvoir politique. Le financement de l’audiovisuel public doit être « adéquate », « prévisible » et « ne pas faire l’objet de régulation infra-annuelle » comme le rappelait le rapport de la mission confiée en 2021 à l’Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) et à l’Inspection générale des finances (IGF) relative à la réforme de la contribution à l’audiovisuel public (CAP).

Le présent amendement vise à prélever 30 millions d’€ en AE et en CP dans le Programme de transformation pour abonder les programmes France Télévisions de 18,75 millions d’€ en AE et en CP ; le programme Radio France de 5 millions d’€ en AE et en CP ; le programme Arte de 2,5 millions d’€ en AE et en CP ; le programme France Médias Monde de 2 millions d’€ en AE et en CP ; le programme Institut national de l’audiovisuel de 1 million d’€ en AE et en CP et enfin, le programme TV5 Monde 750 000 € en AE et en CP.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-843

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

 

6 900 000

 

6 900 000

ARTE France

 

 

 

 

Radio France

 

 

 

 

France Médias Monde

6 900 000

 

6 900 000

 

Institut national de l’audiovisuel

 

 

 

 

TV5 Monde

 

 

 

 

Programme de transformation

 

 

 

 

TOTAL

6 900 000

6 900 000

6 900 000

6 900 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à alerter sur les 6,9 millions d’euros manquants dans la dotation de France Médias Monde (FMM).

Les Contrats d’Objectifs et de Moyens (COM) de l’audiovisuel public de 2024 à 2028 prévoyaient des projections suffisantes pour envisager les priorités de France Médias Monde et d’assurer une visibilité sur plusieurs années, afin de préserver l’efficacité et l’indépendance de la structure. Ces engagements semblent en voie de ne pas être respectés, et cela dès la première année. Ce recul budgétaire est un très mauvais signal envoyé à l’audiovisuel extérieur, ainsi qu’un encouragement à certains acteurs étatiques tiers qui, eux, n’hésitent pas à dépenser des sommes autrement plus considérables pour financer leurs efforts de désinformation et qui se trouvent souvent être en opposition aux intérêts de notre pays. En l’état, le projet de loi de finances aggrave des difficultés financières déjà existantes : rémunération du personnel qui n’a quasiment pas progressée malgré les fortes vagues d’inflation, emplois précaires, un matériel particulièrement usé et qui n’est pas remplacé, … Il est à craindre que de nouvelles coupes viennent dégrader structurellement le fonctionnement de France Médias Monde et par conséquent l’offre culturelle et d’information audiovisuelle de la France dans le monde. 

Dans un contexte d’adversité et d’instabilité de la situation internationale, France Médias Monde est une fierté française à soutenir et à préserver. La société est garante du rayonnement de la France, d’une mise en lumière de la francophonie et d’une indépendance journalistique indiscutable. Le travail mené par l’ensemble de la rédaction et des journalistes est extrêmement puissant : 255,5 millions de personnes touchées chaque semaine en télévision, en radio et sur le numérique et une présence mondiale dans de nombreuses villes avec des succès d’audience de RFI et France 24 en Afrique francophone.

Le rapport pour avis du Sénat sur le programme 375 « France Médias Monde » est sans équivoque : « Audiovisuel extérieur : l’incompréhensible désarmement informationnel ».  Les rapporteurs déplorent les choix faits en matière de financement et demeurent attachés à « l’idée de donner plus de moyens à notre audiovisuel extérieur pour lui permettre d’accomplir ses missions ». La remise en cause de la trajectoire prévue par le COM entraîne la baisse de 3,9 millions d’euros de la dotation socle de FMM d’une part, et une réduction de 3 millions d’euros de l’enveloppe dédiée aux programmes de transformation de FMM d’autre part, soit une baisse globale des crédits de 6,9 millions d’euros.

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires alerte sur la baisse des moyens consacrés à France Médias Monde et s’oppose au non-respect de la trajectoire prévue par le COM.

Par le présent amendement, nous proposons donc de transférer 6,9 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 01 du programme 372 « France Télévisions » vers l’action 01 du programme 375 « France Médias Monde ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires appelle le Gouvernement à gager cet amendement afin d’éviter d’en faire reposer le coût sur les autres sociétés de l’audiovisuel public, et notamment sur France Télévisions qui subit déjà une baisse de crédits trop conséquente.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1440

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. CHANTREL, Mme BÉLIM et MM. REDON-SARRAZY, ROIRON, DEVINAZ, Michaël WEBER, MICHAU et CHAILLOU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

 

 

 

 

ARTE France

 

 

 

 

Radio France

 

 

 

 

France Médias Monde

3 900 000

 

3 900 000

 

Institut national de l’audiovisuel

 

6 900 000

 

6 900 000

TV5 Monde

 

 

 

 

Programme de transformation

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

6 900 000

6 900 000

6 900 000

6 900 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 6,9 millions d’euros le budget du France Médias Monde.

En effet, la dotation effective prévue pour France Médias Monde en 2025, sur les programmes 375 et 383, s’élève à 304,9 millions. Elle est inférieure de 6,9 millions d’euros par rapport au Contrat d’Objectifs et de Moyens (COM) 2024-2028 validé par l’ARCOM, d’après lequel elle aurait dû s’établir à 311,8 millions d’euros pour l’année 2025.

Cet amendement propose donc de rétablir la trajectoire budgétaire de France Médias Monde prévue par le COM 2024-2028, en rehaussant la dotation socle ainsi que les crédits au titre du programme de transformation numérique.

Dans un contexte d’adversité sur la scène internationale où la diffusion de fausses informations, de manipulations médiatiques et la concurrence de propagandes d’état contribue à amoindrir l’influence française à travers le monde et, singulièrement sur le continent africain, il est essentiel de soutenir notre audiovisuel public extérieur.

Défendre France Médias Monde, c’est défendre le soft power français, mais c’est aussi défendre l’indépendance journalistique, toujours davantage mise en péril.

En touchant près d’un demi-milliard de foyers via les écrans, et beaucoup plus via la radio, France Médias Monde fait déjà beaucoup avec très peu, si l’on compare son budget à celui du USAGM, qui lui est trois fois supérieur, ou ceux du BBC World Service (412 millions d’euros de dotation publique) et de la Deutsche Welle (410 millions d’euros de dotation publique).

Préservons donc l’indépendance et l’influence de France Médias Monde en préservant son budget.

Cet amendement propose ainsi :

– d’abonder de 3,9 millions d’euros les autorisations d’engagements et les crédits de paiement de l’action 01 « France Médias Monde » du programme 375 du même nom, et de 3 millions d’euros les autorisations d’engagements et les crédits de paiement de l’action 04 « France Médias Monde » du programme 383 « Programme de transformation ».

– de diminuer de 6,9 millions d’euros les autorisations d’engagements et les crédits de paiement de l’action 01 « Institut national de l’audiovisuel » du programme 376 du même nom, uniquement pour respecter les règles d’amendement budgétaire. Nous demandons plutôt au Gouvernement de lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec les Conseillers à l'Assemblée des Français de l'étranger.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-245

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. KAROUTCHI et Mme JOUVE

au nom de la commission des affaires étrangères


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

 

5 000 000

 

5 000 000

ARTE France

 

 

 

 

Radio France

 

 

 

 

France Médias Monde

5 000 000

 

5 000 000

 

Institut national de l’audiovisuel

 

 

 

 

TV5 Monde

 

 

 

 

Programme de transformation

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Alors que le Gouvernement envisage de réduire les moyens de France Médias Monde de -9,9 M€ en 2025 à un moment où la guerre informationnelle fait rage et où l’influence de la France est en retrait, les rapporteurs pour avis souhaitent préserver la capacité de France Médias Monde à mettre en œuvre son plan de transformation numérique.

Cet amendement transfère ainsi 5 M€ - le montant de la dotation initialement prévue par le Programme de transformation - du programme 372 (France Télévisions) au programme 375 (France Médias Monde).

Les rapporteurs considèrent qu’il est essentiel de sanctuariser l’effort de « réarmement informationnel » comme le Gouvernement a su sanctuariser la LPM 2024-2030. Ils souhaitent qu’un choix fort soit réalisé en faveur de l’audiovisuel extérieur en modifiant la répartition des moyens au sein de l’audiovisuel public au motif notamment que l’offre de programmes de qualité n’a jamais été aussi importante au niveau national.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1439 rect. quater

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme MORIN-DESAILLY, MM. CAMBIER et HENNO, Mme GACQUERRE, MM. LAUGIER et KERN, Mmes BILLON, SOLLOGOUB et VERMEILLET, MM. DELCROS et CHAUVET, Mmes Olivia RICHARD et ROMAGNY et M. LEVI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

 

5 000 000

 

5 000 000

ARTE France

 

 

 

 

Radio France

 

 

 

 

France Médias Monde

5 000 000

 

5 000 000

 

Institut national de l’audiovisuel

 

 

 

 

TV5 Monde

 

 

 

 

Programme de transformation

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

A l'heure où les États généraux de l'information concluent à la nécessité de sanctuariser les efforts pour lutter contre la guerre informationnelle, le présent amendement vise à conforter l'audiovisuel extérieur, dont les modestes moyens sont bien connus, en transférant ainsi 5 M€ - le montant de la dotation initialement prévue par le Programme de transformation – du programme 372 (France Télévisions) au programme 375 (France Médias Monde).

France Médias Monde pourra ainsi remplir sa mission essentielle, dans un monde où les ingérences étrangères cherchent à influencer les opinions publiques. Certains États investissent en effet massivement dans leurs médias d'Etat, ainsi que leurs officines de désinformation, et dans leur présence dans des zones géographiques qu'ils convoitent, afin de déstabiliser voire d'éliminer les démocraties occidentales et les valeurs qu'elles portent. 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2108

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

2 499 766 221

 

2 499 766 221

 

ARTE France

294 226 810

 

294 226 810

 

Radio France

651 323 939

 

651 323 939

 

France Médias Monde

298 087 835

 

298 087 835

 

Institut national de l’audiovisuel

103 406 243

 

103 406 243

 

TV5 Monde

82 351 898

 

82 351 898

 

Programme de transformation

 

 

 

 

TOTAL

3 929 162 945

 

3 929 162 945

 

SOLDE

+3 929 162 945

+3 929 162 945

 

Objet

Le présent amendement est d’abord un amendement technique de coordination qui tire les conséquences des amendements adoptés par le Sénat lors de l’examen de la première partie du présent projet de loi de finances.

Il s’agit d’une part de maintenir le compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » et d’autre part d’inscrire à ce stade les dépenses du compte de concours financier « Avances à l’audiovisuel public », conformément au vote du Sénat lors de l’examen de l’examen de la première partie.

Par ailleurs, comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques. Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits de 50 M€ sur le compte de concours financiers « Avances à l’audiovisuel public » par rapport au montant initialement proposé par le Gouvernement. Il prévoit donc les dépenses du compte de concours financier à hauteur de 3 929 M€, réparties entre les sociétés de l’audiovisuel public.

Dans le détail, cet amendement procède aux ouvertures de crédits suivantes :

-          2 499,8 M€ en AE et en CP sur le programme 372 « France Télévisions » ;

-          294,3 M€ en AE et en CP sur le programme 373 « ARTE France » ;

-          651,3 M€ en AE et en CP sur le programme 374 « Radio France » ;

-          298,1 M€ en AE et en CP sur le programme 375 « France Medias Monde » ;

-          103,4 M€ en AE et en CP sur le programme 376 « Institut national de l'audiovisuel » ;

-          82,4 M€ en AE et en CP sur le programme 377 « TV5 Monde » ;






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2178

17 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-2108 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. Cédric VIAL


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Rédiger ainsi cet article :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

2 505 827 000

2 505 827 000

ARTE France

298 114 886

298 114 886

Radio France

652 133 908

652 133 908

France Médias Monde

303 883 551

303 883 551

Institut national de l’audiovisuel

104 961 144

104 961 144

TV5 Monde

84 242 456

84 242 456

Programme de transformation

-

-

TOTAL

3 949 162 945

3 949 162 945

SOLDE

3 949 162 945

3 949 162 945

Objet

Ce sous-amendement à l’amendement du gouvernement propose un montant de crédits de 3 949 M€. 

Outre la suppression du programme de transformation, il répartit de façon équilibrée l’effort entre les différents opérateurs, en préservant les moyens de ceux dont la dimension est plus restreinte.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2166 rect.

17 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-2108 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUGONET

au nom de la commission des finances


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Amendement n° 2108, alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi cet article :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

2 505 827 000

2 505 827 000

ARTE France

298 114 886

298 114 886

Radio France

652 133 908

652 133 908

France Médias Monde

303 883 551

303 883 551

Institut national de l’audiovisuel

104 961 144

104 961 144

TV5 Monde

84 242 456

84 242 456

Programme de transformation

-

-

TOTAL

3 949 162 945

3 949 162 945

SOLDE

3 949 162 945

3 949 162 945

Objet

L’amendement du Gouvernement propose une économie de 50 millions d’euros. Cet amendement n’est pas conforme avec le vote du Sénat en première partie. L’amendement I-2183 et le sous-amendement I-2278 prévoient en effet 65 millions d’euros d’économie. L’amendement du Gouvernement conduit à ce que le compte de concours financier soit en déficit.

Par conséquent, ce sous-amendement met en conformité les montants du compte de concours financier avec les votes du Sénat.

La répartition effectuée par le Gouvernement a en outre pour conséquence de faire peser ces économies sur l’intégralité des sociétés d’audiovisuel public, y compris celles disposant des marges de manœuvre budgétaire les plus restreintes. En conséquence, le présent sous-amendement a pour objectif de mettre en œuvre une répartition plus juste des économies souhaitées par le Sénat. La moitié, soit 30 millions d’euros, serait portée par la suppression, annoncée par le précédent Gouvernement, du programme de transformation. Le reste des efforts serait réalisé pour l’essentiel par France Télévisions et pour 7 millions d’euros par Radio France. Les organismes bénéficiant de moyens plus restreints verraient en revanche leurs financements préservés. 

 



NB :Rectification pour rendre le sous-amendement identique au sous-amendement II-2178





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - AVANCES À L'AUDIOVISUEL PUBLIC

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2177 rect.

17 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-2108 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. KAROUTCHI, Mme JOUVE et M. PERRIN


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Amendement n° 2108, alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi cet article :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

France Télévisions

2 505 827 000

2 505 827 000

ARTE France

298 114 886

298 114 886

Radio France

652 133 908

652 133 908

France Médias Monde

303 883 551

303 883 551

Institut national de l’audiovisuel

104 961 144

104 961 144

TV5 Monde

84 242 456

84 242 456

Programme de transformation

-

-

TOTAL

3 949 162 945

3 949 162 945

SOLDE

3 949 162 945

3 949 162 945

Objet

Ce sous-amendement propose de revenir sur la nouvelle baisse de crédits de 50 M€ décidée sans concertation par le Gouvernement et de maintenir le montant de la dotation publique de France Médias Monde à 305 M€, c’est-à dire au niveau de la loi de finances initiale qui constitue un minimum pour préserver l’influence de la France dans le monde et notamment en Afrique et au Moyen-Orient. Il préserve également les moyens de TV5 Monde, une baisse de la contribution française ayant toutes les chances d’être répercutée par les autres bailleurs internationaux de la chaîne francophone.



NB :Rectification pour rendre le sous-amendement identique au sous-amendement II-2178





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-2102

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

235 173 893

 

237 182 880

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

41 918 693

 

1 167 564

 

40 715 528

 

1 167 564

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

7 777 831

 

1 838 818

 

6 034 231

 

1 838 818

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 

284 870 417

 

283 932 638

SOLDE

-284 870 417

-283 932 638

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre une cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025.

Ainsi, il procède à des annulations de crédits sur le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 235,2 M€ en AE et 237,2 M€ en CP, sur le programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » à hauteur de 41,9 M€ en AE et de 40,7 M€ en CP dont 1,2 M€ de titre 2 en AE et en CP, et sur le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » à hauteur de 7,8 M€ en AE et de 6,0 M€ en CP dont 1,8 M€ de titre 2 en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 284,9 M€ en AE et de 283,9 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1412 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET et DELAHAYE, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

74 008 001

 

76 016 988

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

18 093 371

 

 

1 167 564

 

16 890 207

 

 

1 167 564

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

6 181 627

 

 

1 838 818

 

4 438 026

 

 

1 383 818

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 

98 282 999

 

97 345 221

SOLDE

- 98 282 999

- 97 345 221

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ». Ainsi, le présent amendement procède à des annulations de crédits sur le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 74,0 M€ en AE et 76,0 M€ en CP, le programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » à hauteur de 18,1 M€ en AE et 16,9 M€ en CP, le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » à hauteur de 6,2 M€ en AE et 4,4 M€ en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 98,3 M€ en AE et 97,3 M€ en CP sur le périmètre de la mission.


Parmi ces annulations, 4,5 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, 1,2 M€ en AE et CP sont annulés sur le titre 2 du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation" et 1,8 M€ en AE et CP sur le titre 2 du programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1416 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET, DELAHAYE et CAMBIER, Mme Olivia RICHARD, M. FOLLIOT et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

32 000 000

 

32 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

13 000 000

 

13 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

3 300 000

 

3 300 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 

48 300 000

 

48 300 000

SOLDE

- 48 300 000

- 48 300 000

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission. Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées. Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances. Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 48 M € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention :

- sur l’action 24 « Gestion équilibrée et durable des territoires » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » (à hauteur de 32 M € en AE et en CP) ;

- sur l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » (à hauteur de 13 M € en AE et CP) ;

- sur l’action 03 « Moyens des directions régionales » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture »

(à hauteur de 3,3 M € en AE et CP). Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-775

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

39 600 000

 

39 600 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 

39 600 000

 

39 600 000

SOLDE

- 39 600 000

- 39 600 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012publié par l’Inspection générale des finances, L’État et sesagences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alorsqu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour lebudget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 duprésident de la République Emmanuel Macron visait à réduire cettecharge.

Deux raisons peuvent être avancéesconcernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnelnotamment – les règles plus souples des opérateurs leurpermettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille decertaines structures rend difficile toute rationalisation, poussantaujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisationsen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire lescoûts.

Outre les inefficacitéscaractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, lamultiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilitéde l’action publique.

En effet, ils éloignent les ministres del’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilementidentifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent àamendement prévoit de minorer les crédits, en autorisationsd’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 39 600000 € pour l’action « 27 – Moyens de mise enoeuvre des politiques publiques et gestion des interventions »du programme n° 149 « Compétitivité et durabilité del’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt », en vuede la réinternalisation à terme de l’ODEADOM - Office dedéveloppement de l’économie agricole d’Outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-774

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

15 400 000

 

15 400 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 

15 400 000

 

15 400 000

SOLDE

- 15 400 000

- 15 400 000

Objet

Depuis le grand rapport de 2012 publié par l’Inspection générale des finances, L’État et sesagences, les dépenses des opérateurs ont crû continûment alorsqu’il était question de les rationaliser. Malgré une réduction deleur nombre, notamment en 2016 et en 2021, leur charge pour le budget de l’État a augmenté, passant de 48,9 Md€ en 2012 à 81,1 Md€en 2024. Pour la seule période courant de 2017 à 2024, ce sont 30Md€ de financements publics supplémentaires qui ont été alloués auxopérateurs, alors que le programme Action publique 2022 duprésident de la République Emmanuel Macron visait à réduire cettecharge.

Deux raisons peuvent être avancéesconcernant cette inflation. D’une part, alors que l’État a fait uneffort sur ses dépenses – de personnel notamment – les règles plus souples des opérateurs leurpermettent de recourir à l’embauche, avec plus de facilité 

dans lafixation des rémunérations. D’autre part, la faible taille decertaines structures rend difficile toute rationalisation, poussantaujourd’hui à réfléchir sur des fusions et des réinternalisationsen vue de dégager des synergies et donc in fine de réduire lescoûts.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, lamultiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilitéde l’action publique. En effet, ils éloignent les ministres del’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilementidentifiable. Or, pour des structures voulues plus démocratiques,il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtoutde la représentation nationale devant laquelle les ministresengagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident.

En conséquence, le présent àamendement prévoit de minorer les crédits, en autorisationsd’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 15 400000 € pour l’action « 04 – Actionstransversales » du programme n° 206 « Sécurité etqualité sanitaires de l’alimentation », en vue de laréinternalisation à terme de l’ANSéS - Agence nationale de sécuritésanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1514

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à renforcer les moyens de l'ANSES pour la mise en œuvre du programme national recherche environnement-santé-travail (PNR-EST).

Le PNR-EST finance des recherches sur les risques pour la santé liés à notre environnement et sur les risques pour les écosystèmes. Ses 3 objectifs sont de produire des connaissances scientifiques, développer de nouvelles méthodes et outils d'analyse des risques sanitaires et finalement structurer la recherche et les équipes scientifiques sur les problématiques en lien avec la thématique environnement-santé-travail.

Il se traduit par le lancement annuel d’appels à projets, pour un montant d’environ 8 millions d’euros. Différents programmes (206, 113, 181, 190, 204 et 111) participent à son financement : en 2023, 45 projets ont été retenus, pour un montant de 7,4 millions d’euros. 

Le PNR-EST connaît néanmoins une baisse d’attractivité face aux appels à projets de l’Agence nationale de la recherche (ANR). Dans ce contexte, il y a un risque que l’Anses ne puisse plus satisfaire à la production de connaissances nécessaires sur cette thématique santé-environnement / santé-travail. Il faut en ce sens soutenir la capacité financière de cette agence à orienter la recherche pour répondre aux besoins de la science réglementaire. 

Cet amendement a été adopté en commission des finances à l'Assemblée nationale, à l’initiative des députés Socialistes.

Les auteurs de cet amendement souhaitent donc sa reprise lors des travaux au Sénat.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant de 10 M€ en AE et CP sur l’action n° 4 du programme 215 et de les orienter vers l'action n0 4 du programme 206. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1530

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. DUPLOMB


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

2 908 670

 

2 908 670

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 

2 908 670

 

2 908 670

SOLDE

- 2 908 670

- 2 908 670

 

Objet

Un objectif de diminution du nombre des opérateurs de l’État doit être recherché dans les années à venir, comme a pu l'annoncer le Gouvernement.

À cet effet, le présent amendement procède à des annulations de crédits sur le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 2,9 M€ en AE et 2,9 M€ en CP. Il en résulte un total d’annulations de 2,9 M€ en AE et 2,9 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Cette annulation vise à supprimer la subvention pour charges de service public du GIP Agence française pour le développement et la promotion de l'agriculture biologique ou Agence bio. Cet opérateur serait ainsi supprimé, ses missions pouvant par exemple être reprises par FranceAgriMer ou réinternalisées par les services du ministère de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt. Cette rationalisation se justifie notamment par la faible taille de l’opérateur (doté d’un plafond d’emplois de 20 ETPT), qui ne permet pas d’optimiser les ressources dédiées à sa gestion.

Les missions de l’Agence bio, et notamment la gestion du Fonds avenir bio, continueraient toutefois à être assurées. Le soutien financier au bénéfice de l’agriculture biologique serait ainsi bien maintenu.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1551 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

275 000 000

 

275 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 275 000 000

 

 275 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

275 000 000

275 000 000

275 000 000

275 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer une aide d’urgence pour les filières de l’agriculture biologique. 

La baisse de la consommation des produits bios et le recul, pour la première fois, des surfaces cultivées en agriculture biologique sont particulièrement inquiétants. L’inflation sur les produits alimentaires, combinée aux marges excessives des distributeurs souvent plus élevées sur les produits bios, ont conduit à cette situation inédite. Après de nombreuses années de croissance à deux chiffres de la production et de la consommation, le marché bio traverse depuis deux ans une période marquée par un déséquilibre entre l’offre et la demande. 

Face à la crise des filières bios, le gouvernement précédent a engagé le programme Ambition Bio 2027, qui doit permettre d’atteindre 18% de la surface agricole utile cultivée en agriculture biologique en 2027 en stimulant la demande, en soutenant les filières et en accompagnant mieux les opérateurs. Mais le dispositif d’aides immédiates, pour les exploitations agricoles biologiques ayant subi des pertes économiques, n’était doté que de 90 millions d’euros, bien en deçà des pertes estimées. De plus, aucune mesure structurelle n’a été mise en place depuis pour favoriser la production et la consommation. Les cinq millions d’euros annuels engagés pour renforcer la communication de l’Agence bio apparaissent dérisoires, en particulier dans un contexte de forte désinformation sur les bénéfices de l’agriculture biologique pour l’environnement et la santé par rapport aux méthodes dites conventionnelles. 

Renforcer l’information aux consommateurs ne peut pas constituer la seule réponse à la baisse de la consommation. Le choix de l’agriculture biologique est une question de société avant d’être un choix alimentaire individuel. La nécessaire augmentation de la consommation de produits bios ne doit en effet pas faire oublier que le développement de l’agriculture biologique constitue un enjeu de santé publique et est essentielle à la préservation de la biodiversité. Or la production agricole biologique n’est pas assez encouragée au regard des services qu’elle rend. Les agriculteurs souhaitant s’installer ou se convertir restent nombreux mais sont trop peu soutenus en ce sens.

Un plan d’urgence à la hauteur des besoins pour les acteurs des filières biologiques constitue une étape indispensable pour éviter les déconversions avant d’envisager, par des mesures structurelles, une atteinte des objectifs fixés. Cet amendement vise donc à ouvrir de nouveau l’aide d’urgence proposée début 2024 par le gouvernement aux exploitations en agriculture biologique ayant subi des pertes économiques. 

Le montant de 275 millions d’euros correspond à l’estimation fournie par la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) début 2024 pour couvrir les pertes annuelles des filières biologiques. 

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 275 millions d’euros l’action 21 « Adaptation des filières à l'évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 06 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaire de l'alimentation » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1553 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

50 000 000

 

50 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 50 000 000

 

50 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter le montant de l’écorégime spécifique à l’agriculture biologique. 

L’écorégime est un paiement direct de la Politique agricole commune dédié aux paysans et paysannes qui s’engagent à mettre en place sur l’ensemble de leur ferme des pratiques agronomiques favorables au climat et à l’environnement. Le choix, par les gouvernements successifs, d’écorégimes très peu ambitieux a pour conséquence de rendre éligible la quasi-totalité des agriculteurs sans changements de pratiques.

En conséquence, l’éco-régime bio, actuellement fixé à 93,72 euros par hectare, contre 110 euros prévus dans le Plan stratégique national (PSN), n’est pas suffisamment incitatif et trop proche du niveau des autres écorégimes.

En France, en 2023, 2,78 millions d’hectares sont cultivés en agriculture biologique. Pour porter l’écorégime bio à 110 euros par hectare, le budget nécessaire est donc d’environ 45 millions d’euros. Pour compenser la fin des aides au maintien et pour rendre l'écorégime bio réellement incitatif, il devra être porté à 145 euros par hectare à l'occasion de la prochaine modification du PSN. 

Ce financement constitue une incitation forte à la conversion à l’agriculture biologique, qui rend de nombreux services environnementaux tels que la préservation de l’eau et de la biodiversité. Dans le rapport « Prévenir et maîtriser les risques liés à la présence de pesticides et de leurs métabolites dans l'eau destinée à la consommation humaine », récemment rendu public, les inspections des ministères de la Santé, de l’Ecologie et de l’Agriculture préconisent, face à « l’échec global de la préservation de la qualité des ressources en eau pour ce qui concerne les pesticides », un soutien renforcé aux pratiques agroécologiques et une révision de l’écorégime pour valoriser davantage l’agriculture biologique. 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 50 millions d’euros l’action 24 « Gestion équilibrée et durable des territoires » du programme 149 « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 «Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1548 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

50 000 000 

 

50 000 000 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à intégrer au programme 206 une mesure de soutien aux collectivités pour la mise en œuvre les dispositions de la loi Egalim en matière de restauration collective publique. 

Faute de politiques publiques cohérentes et ambitieuses, les objectifs fixés par la première loi Egalim puis par la Loi climat et résilience pour la restauration collective n’ont, à l’échelle nationale, pas été respectés. Selon les chiffres de l’Agence Bio, en 2022, moins de 7% des produits servis dans la restauration collective publique étaient issus de l’agriculture biologique. Les obligations de proposer un repas végétarien et d’atteindre un taux d’approvisionnement de 50% de produits « durables » ne sont pas non plus appliquées partout. 

Cependant, certains exemples montrent qu’il est possible d’améliorer la qualité des repas servis en restauration collective. Une commune sur cinq est parvenue, en 2024, à atteindre les objectifs en matière de part d’aliments issus de l’agriculture biologique. Certaines régions, comme Centre-Val de Loire et plus récemment Nouvelle-Aquitaine, ont atteint et dépassé ces objectifs. Les collectivités qui investissent et accompagnent les évolutions des pratiques dans la restauration publique (par la formation, le travail de sensibilisation et l’achat de matériel) obtiennent donc des résultats. Elles réalisent des économies rapides et structurelles, grâce à la baisse du gaspillage alimentaire, l’introduction de menus végétariens et le travail de produits bruts et de saison, ce qui leur permet de réinvestir dans les produits durables, de proximité et bons pour la santé, sans surcoûts.

Face au manque de moyens et parfois de volonté politique, l’État n’a pas mis en œuvre de mesures suffisantes pour respecter et faire respecter la loi. Malgré les alertes répétées sur la restauration collective, le budget 2025, comme le précédent, n’inclut aucune mesure en ce sens. Ces objectifs sont pourtant essentiels pour la santé, en particulier dans la restauration scolaire, mais aussi pour soutenir les filières agricoles françaises de qualité. 

En réduisant par ailleurs les dotations budgétaires des collectivités, le Gouvernement semble abandonner toute ambition en matière d’amélioration de la qualité et de la durabilité des repas servis en restauration collective. Le présent amendement comble ce manque en rétablissant une mesure du Plan de relance : « Développer une alimentation saine, sûre, durable, de qualité et locale dans les cantines scolaires des petites communes », qui vise à « soutenir leurs investissements d’équipement et de formation visant à proposer des repas composés de produits de qualité, frais, respectueux de l’environnement et locaux ». Son élargissement aux plus grandes villes, aux départements et aux régions doit permettre d’engager des dynamiques et d’améliorer à grande échelle la qualité des repas servis aux élèves. 

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 50 millions d’euros l’action 8 « Qualité de l’alimentation et offre alimentaire » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentaire » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1552 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

15 000 000

 

15 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 15 000 000

 

 15 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer les financements destinés à la communication en faveur de l’agriculture biologique.

Après de nombreuses années de croissance à deux chiffres de la production et de la consommation, le marché bio traverse depuis un an et demi une période marquée par un déséquilibre entre l’offre et la demande. 

La baisse de la consommation des produits bios et le recul, pour la première fois, des surfaces cultivées en agriculture biologique, sont particulièrement inquiétants. L’inflation sur les produits alimentaires, combinée aux marges excessives des distributeurs, souvent plus élevées sur les produits bios, ont conduit à cette situation inédite. 

Face à la crise des filières bios, le gouvernement précédent a engagé le programme Ambition Bio 2027, qui doit permettre d’atteindre 18% de la surface agricole utile cultivée en agriculture biologique en 2027 en stimulant la demande, en soutenant les filières et en accompagnant mieux les opérateurs. Si des mesures structurelles sont nécessaires, (augmenter l’écorégime bio, mieux rémunérer les services environnementaux ou encore augmenter la part de produits issus de l’agriculture biologique servis en restauration collective), un renforcement de la communication auprès des consommateurs est essentiel. 

Les 5 millions d’euros annuels prévus en ce sens ne sont pas à la hauteur, en particulier dans un contexte de forte désinformation sur les bénéfices de l’agriculture biologique pour l’environnement et la santé. Cette somme est par ailleurs faible au regard des moyens dont disposent les interprofessions du secteur agroalimentaire pour promouvoir leurs produits. Le Centre National Interprofessionnel de l'Economie Laitière (CNIEL) dispose par exemple, pour 2024, d’un budget de 24 millions d’euros pour la communication grand public en France et de 13 millions d’euros pour celle à l’international. 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 15 millions d’euros l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1496 rect. bis

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

659 000 000

 

298 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

509 000 000

 

 298 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

150 000 000

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

659 000 000

659 000 000

298 000 000 

298 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rétablir les crédits dédiés à la planification écologique à la hauteur de ceux promis et votés dans le précédent budget.

En effet, le budget pour 2024 prévoyait de consacrer 1 milliard € pour engager concrètement cette transition. Cette volonté avait été saluée assez unanimement même si certains s’interrogeaient, à juste titre, sur l’effectivité et la mise en œuvre concrète d’une telle annonce.

Un an plus tard,le constat est sans appel et les auteurs de cet amendement jugent inacceptable que le budget pour 2025 prévoit une baisse de près de 70% des crédits consacrés à la planification écologique.

Cet amendement prévoit donc de rétablir les crédits dédiés à la planification écologique à hauteur de 1 Milliard € en AE et en CP.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 250 M€ en AE et 298 M€ en CP sur l’action n°6 du programme 206, de 50M€ en AE sur l'action n°4 du programme 206, de 150 M€ en AE sur l'action 9 du programme 206, de 59M€ en AE sur l'action 2 du programme 206, et de 150 M€ en AE sur l'action n°3 du programme 215 afin de les orienter vers l’action 29 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1258 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

272 000 000

 

305 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

272 000 000 

 

305 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

272 000 000

272 000 000

305 000 000

305 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La forêt est un des chantiers prioritaires de la planification écologique compte tenu de ses répercussions sur la production du bois, de stockage de carbone et de préservation des écosystèmes. 

Les actions sont donc nombreuses : amplification des actions de prévention contre les incendies, reconstitution des forêts touchées par des sinistres tels que les attaques de scolytes ou les incendies, adaptation des forêts identifiées comme vulnérables face aux effets du changement climatique, amélioration de la qualité des peuplements forestiers pour améliorer leur potentiel de puits de carbone ou encore optimisation des procédés de transformation pour une industrie du bois plus compétitive. 

En conséquence, les crédits accompagnent financièrement les investissements des propriétaires forestiers, ainsi que ceux des entreprises de travaux forestiers, pépiniéristes forestiers et agroforestiers, des entreprises de production, de récolte et commercialisation de semences forestières et agroforestières. 

Or, après 509 millions d'euros en autorisation d'engagement ouverts dans la LFI 2024, tout doute quant à la continuité de l’engagement de l’État pour la forêt affaiblirait le secteur privé, notamment le maillon des entrepreneurs de travaux forestiers (ETF), constitué en majorité d’entreprises unipersonnelles déjà confrontées à des difficultés de recrutement. 

À défaut, le secteur devra être soutenu dans dix ans, pour un coût sans doute bien plus élevé. Le nécessaire triplement de la production de plants, notamment via la hausse du nombre de vergers à graines qui mettent environ quinze ans à entrer en production, impose aussi de soutenir, dès à présent, la filière graines et plants.

Un soutien d'autant plus urgent que selon le département santé des forêts, le taux de plantations en échec [lorsqu’au moins 20 % de plants sont morts ou disparus] a atteint un niveau inédit de 38 % en 2022, année de sécheresses et de canicules, contre 24 % en 2023, taux plus proche de la moyenne 2015-2022 – elle-même largement au-dessus de la moyenne pré-2015. Or « les températures caniculaires de 2018 et 2022, jugées aujourd’hui extrêmes, devraient être situées dans la norme d’ici la fin du siècle selon un scénario modéré d’émission de gaz à effet de serre ».

Ce constat devrait alerter quant au risque que les conditions de plantation deviennent durablement moins propices et inciter à accélérer l’adaptation.

Pourtant, ce projet de loi de finances prévoit de réduire par deux (228 M€ en autorisations d’engagement et 195 M€ en crédits de paiement) les crédits visant à financer le renouvellement forestier afin de permettre à la filière forêt-bois d’assurer pleinement son rôle en matière climatique d’ici à 2050. Une baisse drastique incompréhensible au vu des enjeux précités.

Cet amendement prévoit en conséquence de rétablir, à hauteur de ceux proposés en LFI 2024, les crédits alloués à la filière forêt-bois portée par la sous-action "planification écologique Forêt" au sein de de l'action 29 "Planification écologique" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt". Ce stop and go n'est pas souhaitable, comme toute illisibilité de l’action publique en matière d’accompagnement des filières pour leur transition et leur adaptation. Les acteurs économiques des filières forêt bois prêts à s’engager dans cette transition ont à l'inverse besoin de visibilité.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 272 000 000 euros en AE et de et 305 000 000 euros en CP, l’action 29 "Planification écologique" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 272 000 000 euros en AE et de 305 000 000 euros en CP, le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-335 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

22 000 000 

 

22 000 000 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

22 000 000  

 

22 000 000  

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 22 000 000

22 000 000 

22 000 000 

22 000 000 

SOLDE

Objet

Cet amendement vise à porter l’enveloppe forêt de la planification écologique à 250 M€ (contre 228 M€ proposés dans le PLF et 509 millions d’euros dans la loi de finances 2024), et sanctuariser 150 M€ pour le renouvellement ainsi que 10 M€ pour la filière graines et plants.

La filière forêt bois a unanimement salué le rétablissement d’un fonds pérenne de renouvellement forestier, qu’elle demandait depuis 1999 et l’arrêt du Fonds forestier national (FFN). Après l’engagement de 203 M€ via France Relance, ayant permis la reconstitution de 47 000 ha de forêts, la continuité de ce fonds est assurée par France 2030, que relaie désormais France Nation Verte (planification écologique) sur le programme 149.

Devant certaines critiques d’associations environnementales ensuite étayées par la Cour des comptes, et à des fins de sage gestion économique, une part d’écoconditionnalité a permis d’améliorer l’efficience du renouvellement.

Selon le département santé des forêts, le taux de plantations en échec [lorsqu’au moins 20 % de plants sont morts ou disparus] a cependant atteint un niveau inédit de 38 % en 2022, année de sécheresses et de canicules, contre 24 % en 2023. Or « les températures caniculaires de 2018 et 2022, jugées aujourd’hui extrêmes, devraient être situées dans la norme d’ici la fin du siècle selon un scénario modéré d’émission de gaz à effet de serre » (Vitasse et al., 2023). Cela devrait alerter quant au risque que les conditions de plantation deviennent durablement moins propices et inciter à accélérer l’adaptation.

Enfin, tout doute quant à la continuité de l’engagement de l’État pour la forêt affaiblirait le secteur privé, notamment le maillon des entrepreneurs de travaux forestiers (ETF), constitué en majorité d’entreprises unipersonnelles déjà confrontées à des difficultés de recrutement. À défaut, le secteur devra être soutenu dans dix ans, pour un coût sans doute bien plus élevé. Le nécessaire triplement de la production de plants, notamment via la hausse du nombre de vergers à graines qui mettent environ quinze ans à entrer en production, impose aussi de soutenir, dès à présent, la filière graines et plants.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 22 000 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 6 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » ;

- majore de 22 000 000 euros en AE et en CP l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1502 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, MÉRILLOU, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

200 000 000

 

200 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 100 000 000

 

100 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rétablir les crédits dédiés au "Dynamisation de l'aval bois-matériaux " à la hauteur des engagements pris en 2024 en AE.

Pour 2025, cette sous action du programme 29 n'est plus du tout dotée.

Pourtant, la structuration de la filière de transformation du bois est essentielle pour offrir des débouchés et des perspectives économiques à nos producteurs, tout en s'intégrant aux objectifs de décarbonation de notre économie via notamment la stratégie nationale bas carbone.

Le secteur de la construction est à ce titre un secteur d'avenir pour la filière bois mais encore faut-il que des moyens financiers soient engagés pour permettre l'essor d'une industrie de la transformation du bois français compétitive et adaptée aux enjeux actuels.

Cet amendement vise donc à rétablir les crédits à hauteur de 200 M€ en AE et CP pour 2025.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 100 M€ en AE et CP sur l’action n° 9 du programme 206 et de 100M€ en AE et CP sur l'action 1 du programme 215 afin de les orienter vers l’action 29.07 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1576

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer neuf programmes :

Fonds de soutien au renouvellement forestier par amélioration

Fonds d'aide aux travaux forestiers en couvert continu

Fonds d'aide à la réalisation de diagnostics d'indices de biodiversité potentielle

Augmentation des effectifs de l'Office National des Forêts

Augmentation des effectifs du Centre National de la Propriété Forestière

Fonds de soutien aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

Fonds de défense des forêts contre l’incendie

Fonds de soutien au programme de recherche pour les forêts d’Outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

135 300 000

 

135 300 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien au renouvellement forestier par amélioration

18 000 000

 

18 000 000

 

Fonds d'aide aux travaux forestiers en couvert continu

14 400 000

 

14 400 000

 

Fonds d'aide à la réalisation de diagnostics d'indices de biodiversité potentielle

12 000 000

 

12 000 000

 

Augmentation des effectifs de l'Office National des Forêts

28 200 000

 

28 200 000

 

Augmentation des effectifs du Centre National de la Propriété Forestière

3 400 000

 

3 400 000

 

Fonds de soutien aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers

5 000 000

 

5 000 000

 

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

12 800 000

 

12 800 000

 

Fonds de défense des forêts contre l’incendie

34 000 000

 

34 000 000

 

Fonds de soutien au programme de recherche pour les forêts d’Outre-mer

7 500 000

 

7 500 000

 

TOTAL

135 300 000

135 300 000

135 300 000

135 300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En principe, le plan de renouvellement forestier, financé par l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" doit permettre le renouvellement de 10% de la forêt française - soit environ 1,6 millions d’hectares sur les 10 prochaines années ou encore 160 000 hectares par an.

Pourtant, dans un rapport de mars 2023, la Cour des Comptes a relevé que certaines interventions du fonds d’aide au renouvellement de France Relance ne répondent pas directement à des objectifs d’adaptation des forêts ; dans un rapport datant de mars 2022, l'association Canopée a ainsi montré que de nombreux projets de reboisements financés par le plan de relance étaient associés à des coupes rases abusives.

Pour 2025, le gouvernement propose d’augmenter les fonds du plan de renouvellement, pour atteindre 195 301 658 € en crédits de paiement. Au-delà des remarques formulées par la Cour des Comptes et les associations de protection de l’environnement, cette augmentation se heurte à un facteur limitant majeur : la disponibilité en plants de feuillus. Selon les calculs de l’association Canopée, la disponibilité en plants permet d’utiliser 78 Millions d’euros dans le cadre du plan de renouvellement, ce qui correspond aux montants utilisés au cours des années passées.

Une fois conservé les 60 millions permettant les plantations en plein, le présent amendement minore donc les crédits de l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" à hauteur de 135,3 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. 

Un meilleur conditionnement et une meilleure efficacité des aides au renouvellement sont possibles. Pour y parvenir, le présent amendement propose de rediriger la part des fonds employée de façon contre-productive vers d’autres mécanismes, plus ciblés, en 2025. 

Les 135,3 millions d’euros abondent de nouvelles lignes de programme :

·       18 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "fonds de soutien au renouvellement forestier par amélioration", qui correspond aux travaux d’enrichissement et aux autres travaux prévus dans le cadre du plan de renouvellement. Ces crédits sont accessibles aux acteurs publics comme l’Office National des Forêts et aux acteurs privés.  

·       14,4 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "fonds d'aide aux travaux d'amélioration forestiers", sous la forme d'une aide financière à la réalisation de travaux de sylviculture mélangée à couvert continu. Ces crédits sont accessibles aux acteurs privés.

·       12 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "fonds d'aide à la réalisation de diagnostics d'indice de biodiversité potentielle", sous la forme d’une aide financière à la réalisation de diagnostics d’indice de biodiversité potentielle. Ces crédits sont accessibles aux acteurs privés.

·       28,2 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "augmentation des effectifs de l'Office National des Forêts", visant à rehausser les effectifs de l’ONF (478 ETP), soit 1 ETP par service.

·       3,4 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "augmentation des effectifs du centre national de la propriété forestière" pour rehausser les effectifs du CNPF (46 ETP), correspondant à la demande formulée par le CNPF en 2023.

·       5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "fonds de soutien aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers", afin de rétablir une aide aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers que le projet de loi de finances pour 2025 propose de supprimer.

·       12,8 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus" afin de garantir une aide spécifique pour les scieries de feuillus. Les petites et moyennes scieries sont les scieries de moins de 50 salariés.

·       34 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "Fonds de Défense des Forêts Contre l’Incendie" : dans le contexte d’une augmentation du risque incendie en forêt, il est primordial de maintenir les crédits alloués à ce programme en 2024.

·       7,5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement abondent une nouvelle ligne de programme "Fonds de soutien au programme de recherche pour les forêts d’Outre-mer" afin de poursuivre les travaux de recherche engagés dans le cadre de France 2030 pour les forêts d’Outre-mer.

Cet amendement a été travaillé avec l'association Canopée.



NB :s





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-381 rect. septies

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BACCI, Mme LASSARADE, M. SAURY, Mmes PERROT, DEMAS et VENTALON, M. BONNUS, Mme DUMONT, MM. GENET, Jean Pierre VOGEL, PELLEVAT, BURGOA et LONGEOT, Mme PLUCHET et MM. BOUCHET, REYNAUD, BRISSON, PANUNZI, MICHALLET, Jean-Michel ARNAUD, LEVI, GREMILLET et NATUREL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1 000 000

 

1 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel ne vise pas à proposer une nouvelle répartition des crédits entre les programmes 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » et 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » mais à aborder la ventilation à l’intérieur de l’action 29 « Planification écologique Forêt » de la mission 149.

De manière inédite le gouvernement n’a pas été en mesure d’indiquer la ventilation des  197,3 M€ de crédit de paiement entre les 5 sous-actions.

Actuellement 195,3M€ sont affectés à la sous-action « Soutien au renouvellement forestier », et 2, 4M€ à la sous action « Graines et plants, et travaux forestiers ».

Il est proposé le tableau de répartition suivant :

Programme 149 - Action 29 - Planification écologique FORET - Crédits de paiement

 

Proposition du gouvernement

Nouvelle répartition

Commentaires

29.06

 

Soutien au renouvellement forestier

195,3 M€

59 M€

Plantation en plein

25 M€

Opérations d'amélioration de la forêt (régénération naturelle, plantations raisonnées, mélange d'essences,...).

29.07

 

Dynamisation de l'aval bois-matériaux

0

10 M€

Maintien des aides à l'investissement pour les entreprises de travaux et d'exploitation forestière (matériel réduisant l'impact sur les sols).

20 M€

Maintien d'une partie des aides aux scieries en fléchant vers les petites et moyennes scieries.

29.08

 

DFCI

0

45 M€

Défendabilité.

29.09

 

Graines et plants, et travaux forestiers

0

10,8 M€

Production de graines et de plans resistant mieux au changement climatique. Recherche et production.

2,4 M€

17 M€

Bonification du crédit d'impôt DEFI pour encourager les travaux de sylviculture afin de lutter contre le dépérissemnt dû au réchauffement climatique.

29.10

 

Forêt en

Outre mer

0

8,5 M€

Maintien d'une partie des crédits pour les forêts en Outre mer.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1529

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. Michaël WEBER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1 000 000 

 

1 000 000 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1 000 000 

 

1 000 000 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000  

1 000 000  

1 000 000  

1 000 000  

SOLDE

 0

 0

 

Objet

Cet amendement d’appel ne vise pas à proposer une nouvelle répartition des crédits entre les programmes 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » et 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » mais à aborder la ventilation à l’intérieur de l’action 29 «Planification écologique Forêt » de la mission 149. De manière inédite le gouvernement n’a pas été en mesure d’indiquer la ventilation des 197,3 millions d'euros de crédit de paiement entre les 5 sous-actions. Actuellement 195 301 658 millions d'euros sont affectés à la seule  sous-action n°29.06 « Soutien au renouvellement forestier ». Il est proposé le tableau de répartition suivant :

                                                                                                                                                                                                                                                                                   (en euros)

 

Programme 149 - Action 29 - Planification écologique FORET - Crédits de paiement

 

 

Proposition du Gouvernement

 

Nouvelle répartition

Commentaire

29.06

Soutien au renouvellement forestier

 

195 301 658

59 000 000

Plantation en plein

25 301 658

Opération d’amélioration de la forêt en couvert continue (travaux de   sylviculture mélangée à couvert continu, régénération naturelle, mélange d’essences, plantation raisonnée)

29.07

Dynamisation de l’aval bois-matériaux

0

10 000 000

Maintien des aides à l’investissement pour les entreprises de travaux et d’exploitation forestière en couvert continu ( matériel réduisant l’impact sur les sols)

20 000 000

Maintien  d’une partie des aides aux scieries en fléchant vers les petites et moyennes scieries de feuillus

29.08

Défense des forêt contre l'Incendie 

0

45 000 000

Lutte contre les incendies 

29.09

Graines et plants, et travaux forestiers

0

10 000 000

Production de graines et de plants résistant mieux au changement climatique

 0

17 000 000

Bonification du crédit d’impôt DEFI pour encourager les travaux de sylviculture mélangée à couvert continu afin de lutter contre le dépérissement dû au réchauffement climatique

29.09

Forêt en Outre mer

0

8 500 000

Maintien d’une partie des crédits pour les forêt en Outre mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1520

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER, TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER et GILLÉ, Mmes MONIER et HARRIBEY, M. VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de Défense des Forêts Contre l’Incendie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

34 000 000

 

34 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de Défense des Forêts Contre l’Incendie

34 000 000

 

34 000 000

 

TOTAL

34 000 000

34 000 000

34 000 000

34 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à créer un fonds spécifique de Défense des forêts contre l'incendie.

Dans le contexte actuel de déréglementation climatique avec des étés de plus en plus chaud et sec, la récurrence et l'intensité des feux de forêt ne font qu'augmenter et cette tendance s'accentuera dans les années à venir.

D'après certaines projections, le taux des forêts soumises au risque incendie passera de 30% du territoire en 2024 à 50% en 2050. D'ici à 2100, certaines régions pourraient connaitre 1 à 2 mois de saisons de feux supplémentaires.

En conséquence, le financement d'une politique de prévention forte et adaptée aux risques est plus que jamais nécessaire.

Les auteurs de cet amendement ont bien conscience qu'une nouvelle action 29.08 avait été créée l'année dernière dans le cadre de la planification écologique précisément sur les DFCI. Or, celle-ci n'est plus du tout dotée cette année ce qui est profondément regrettable.

Au vu de l'attitude hostile du Gouvernement actuel et probablement de certains futurs gouvernement dès qu'il est question de planification écologique, il apparaitrait donc utile de créer une ligne budgétaire spécifique  - en dehors du volet planification écologique - au sein du budget de la Mission Agriculture permettant de déterminer clairement les montants alloués à la défense des forêts contre cet aléa chaque année. 

Ces montants seront notamment destinés au soutien pour la construction des infrastructures de défense des forêts contre les incendies (DFCI) : réseaux de pistes, points d'eau en forêt, débroussaillement, actions de surveillance.... 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever le montant alloué à la défense contre les incendies de forêts à hauteur de 34 M€ au sein de l'action 29.06 "Soutien au renouvellement forestier" afin de les orienter vers un nouvelle ligne créer un "Fonds de Défense des Forêts Contre l’Incendie".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1587 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de Défense des Forêts Contre l’Incendie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

34 000 000

 

34 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de Défense des Forêts Contre l’Incendie

34 000 000

 

34 000 000

 

TOTAL

34 000 000

34 000 000

34 000 000

34 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le projet de loi de finances 2025 prévoit la suppression totale des crédits destinés à la défense des forêts contre l'incendie et aux forêts d'Outre-mer. Cette décision apparaît particulièrement préoccupante au regard du contexte actuel, où la moitié des départements français (50 départements) ont été confrontés à des incendies ou à des risques d'incendie en 2023.

La situation est d'autant plus alarmante que parmi les incendies les plus importants survenus en France ces quatre dernières décennies, trois se sont produits récemment, en 2021 et 2022, avec des surfaces brûlées dépassant 5 000 hectares, une ampleur inédite depuis 2003. L'expérience de la Gironde durant l'été 2022 a démontré que la survenue simultanée de plusieurs incendies peut entraîner une augmentation exponentielle des dommages, tant environnementaux que socio-économiques.

Face à l'augmentation manifeste du risque d'incendie, la suppression complète des aides dédiées à la protection des forêts contre ce fléau semble particulièrement inopportune. L'amendement propose donc de maintenir les crédits alloués en 2024 à la défense des forêts contre l'incendie, en réduisant en contrepartie des dépenses du plan de renouvellement forestier que la Cour des Comptes et certaines associations considèrent ne pas pas répondre directement à des objectifs d’adaptation des forêts.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 34 000 000 euros en AE et en CP, un nouveau programme intitulé "Fonds de Défense des Forêts Contre l’Incendie" ; et il minore, à hauteur de 34 000 000 euros en AE et en CP, le programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’association Canopée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1461 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

34 000 000

 

34 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

34 000 000 

 

34 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

34 000 000

34 000 000

34 000 000

34 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La prévention est la meilleure arme contre les incendies. Avec des étés de plus en plus chauds et secs, la fréquence et l’intensité des feux de forêt augmentent. Cet amendement propose de rétablir les 34 millions d'euros pour la Défense des Forêts Contre les Incendies, supprimés dans le PLF 2025, pourtant indispensables pour renforcer les actions de prévention et de lutte contre les incendies de forêt.

Ce rétablissement des 34 millions d’euros n'est pas simplement une dépense, mais un investissement essentiel pour protéger nos forêts et notre territoire. Préserver les moyens de la DFCI est un enjeu stratégique à long terme, en termes de sécurité et de protection environnementale. 

Pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement procède au mouvement de crédits suivant : il abonde de 34 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement l'action 29.08 “Planification écologique” du programme 149 “Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt”. Il minore de 34 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement l'action 4 "actions transversales" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1359 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme BONNEFOY et MM. Patrice JOLY, PLA, CHAILLOU, BOURGI, BOUAD, DEVINAZ et ROS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’aide aux travaux forestiers d’amélioration en couvert continu

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

32 400 000

 

32 400 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds d’aide aux travaux forestiers d’amélioration en couvert continu

32 400 000

 

32 400 000

 

TOTAL

32 400 000

32 400 000

32 400 000

32 400 000

SOLDE

0

0

Objet

En principe, le plan de renouvellement forestier, financé par l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" doit permettre le renouvellement de 10% de la forêt française - soit environ 1,6 millions d’hectares sur les 10 prochaines années ou encore 160 000 hectares par an.

Pourtant, dans un rapport de mars 2023, la Cour des Comptes a relevé que certaines interventions du fonds d’aide au renouvellement de France Relance ne répondent pas directement à des objectifs d’adaptation des forêts ; des associations environnementales  ont également montré que de nombreux projets de reboisements financés par le plan de relance étaient associés à des coupes rases abusives.

Si les opérations financées dans le cadre du plan de renouvellement sont critiquées par la Cour des Comptes et les associations, des travaux d’amélioration forestiers gagneraient en revanche à être soutenus. Il s’agit des travaux d’amélioration forestière, comme les éclaircies ou les plantations en enrichissement, dans le cadre d’une sylviculture mélangée à couvert continu.

Au total, 33 000 hectares de forêts pourraient ainsi être améliorés pour un coût de 32,4 millions d’euros, prélevés sur une ligne « plan de renouvellement », finançant aujourd’hui des travaux controversés.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 32,4 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" du programme "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt"

Il ouvre en contrepartie 32,4 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) "Fonds d'aide aux travaux forestiers d’amélioration en couvert continu (ligne nouvelle)"



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1582 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme de MARCO, MM. SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

10 000 000

 

10 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un fond destiné à accompagner les propriétaires forestiers qui s’engageront dans la transition vers une sylviculture à couvert continu.

Les coupes rases, qui consistent à abattre plus de 90% des arbres présents sur une parcelle forestière, ont un impact non négligeable sur l'environnement. Au-delà des conséquences paysagères, les coupes rases entrainent une perte de biodiversité, une érosion des sols, des perturbations du cycle de l'eau et une aggravation du changement climatique.

Pourtant, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette pratique sylvicole n’a cessé de progresser en France et en Europe. En Gironde, selon l’IGN, entre 2005 et 2022, 30,7% des parcelles forestières ont fait l’objet d’une coupe rase. Ce pourcentage monte à 42,21% pour le département des Landes.

Ainsi, il convient d’inciter les exploitants à opter pour des pratiques plus durables en favorisant la sylviculture à couvert continu qui combine bénéfices économiques et bénéfices écologiques.

Le fond que propose de créer cet amendement permettra d’accompagner les propriétaires forestiers dans la transition de leurs parcelles vers une sylviculture à couvert continu.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 10 millions d’euros l’action 01 « Moyens de l'administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » (AE et CP), et majore de 10 millions d’euros l’action 26 « Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1578

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

29 000 000

 

29 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

29 000 000

 

29 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

29 000 000

29 000 000

29 000 000

29 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de nos collègues députés du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain propose une intervention budgétaire ambitieuse et nécessaire en faveur de l'Office National des Forêts (ONF). Il vise l'allocation de 29 000 000 euros supplémentaires en autorisations d'engagement et en crédits de paiement à l'action 26 « Gestion durable de la forêt et de la filière bois ». Cette dotation financière permettra la création de 1 000 équivalents temps plein (ETP), répondant ainsi à l'urgence de renouvellement et de renforcement des effectifs face aux défis écologiques contemporains.

Dans un contexte de changement climatique qui fragilise nos massifs forestiers et multiplie les risques environnementaux, cet amendement entend doter l'ONF des moyens humains et financiers indispensables pour poursuivre ses missions d'intérêt général, en particulier la lutte contre les incendies de forêt et la préservation de notre patrimoine naturel. Il fait suite à l'annulation du schéma d'emplois initialement prévu de -95 ETP en 2023 et 2024, actant la reconnaissance collective de la nécessité de consolider les capacités opérationnelles de cet établissement public stratégique.

L'Office national des forêts (ONF) fait face à des défis sans précédent dans un contexte de changement climatique et de transition écologique. La Cour des Comptes, dans son rapport du 19 septembre 2024, souligne l'urgence de revoir la trajectoire financière et humaine de l'établissement pour préserver la forêt publique française.

En 30 ans, les effectifs de l'ONF sont passés de 15 000 à 8 200 employés, soit une réduction de près de 45%.

Cette diminution drastique est préoccupante, tant pour les postes de fonctionnaires que pour ceux des ouvriers forestiers. La Cour des Comptes met en garde contre le risque de passer sous un seuil minimal pour exercer les missions de police et maintenir un « effectif socle d’encadrants fonctionnaires ».

De nouvelles missions d’intérêt général (MIG) sont demandées à l’ONF : des actions en faveur de la biodiversité, la défense des forêts contre les incendies, la création d'un parc naturel national, la gestion d'une fréquentation accrue du public en forêt, la lutte contre des incivilités croissantes…

Le coût total de la création de 500 ETP sur un an serait de 29 000 000 euros. Ainsi, pour être recevable, cet amendement modifie les crédits (en AE et CP) de la manière qui suit : 

- Il abonde de 29 000 000 euros l’action 26 « Gestion durable de la forêt et de la filière bois » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » ;

- Il minore de 29 000 000 euros l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ».

Nous proposons ce transfert de crédit pour respecter les règles imposées par l’article 40 mais nous ne souhaitons pas réduire les crédits du programme 215 et proposons que le Gouvernement lève le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1471

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Augmentation des effectifs de l’Office National des Forêts

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

28 200 000

 

28 200 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Augmentation des effectifs de l’Office National des Forêts

28 200 000

 

28 200 000

 

TOTAL

28 200 000

28 200 000

28 200 000

28 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Nous savons que nous avons besoin d’assurer pour le bien public des missions nouvelles en matière forestière :

-    préserver de la biodiversité et de la diversité des essences ;

-    définir et coordonner des actions contre les risques d’incendie ;

-    soutenir le renouvellement forestier par amélioration

-    aider aux travaux d’amélioration forestiers

-    réaliser des diagnostics d’indice de biodiversité potentielle

-    soutenir les pépinières et les entrepreneurs de travaux forestiers

-    soutenir  petites et moyennes scieries de feuillus

-    défendre les forêts contre les incendies

-    soutenir le programme de recherche pour les forêts d’Outre-mer

Dans un tel contexte, il n’est pas pensable d’envisager la suppression de 95 emplois à nouveau à L’ONF comme proposé dans le PLF.

Le présent amendement vise à réclamer le gel de ces suppressions d’emplois.

 Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. 

Le présent amendement minore les crédits de l’action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" du programme Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt à hauteur de 28,2 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et redirige ces crédits vers une augmentation des postes à l’Office National des Forêts.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1459

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

5 600 000

 

5 600 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

5 600 000

 

5 600 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

5 600 000

5 600 000

5 600 000

5 600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le changement climatique, les risques croissants de feux et les difficultés sanitaires pesant sur les forêts françaises requièrent une gestion forestière de qualité dans les forêts publiques. Pour que celle-ci puisse perdurer, l’Office National des Forêts (ONF) doit, a minima, être épargnée de suppressions de postes.
 
Pourtant, 38 % des effectifs de l’ONF ont été supprimés au cours des 20 dernières années. Il en résulte que les surfaces à gérer par chaque agent ont fortement augmenté, ce qui a pour conséquence une diminution de la qualité de la gestion forestière publique, des missions de surveillance de départs de feux et de suivi sanitaire des peuplements, au moment même où le besoin de prendre soin de ces puits de carbone et de biodiversité n’a jamais été si important. Les conséquences pour les forêts publiques sont lourdes.
 
Si en 2024, la suppression envisagée de 95 postes a, raisonnablement, été gelée pour la deuxième année consécutive, cette suppression est finalement prévue pour 2025.

Le présent amendement vise donc à maintenir les crédits alloués à l’ONF afin de protéger les 95 postes menacés et pourtant essentiels dans un contexte, notamment climatique, où les forêts sont de plus en plus vulnérables. Refuser cette suppression de poste permet également d’éviter des dépenses de gestion de crise toujours plus fortes (incendies, épidémies sanitaires).
 
Le coût complet (salaires, primes, cotisations) d’un équivalent temps plein (ETP) de l’ONF (fonctionnaires et salariés confondus) était de 54 262 €/an. Pour ces 95 ETP, le coût s’élève donc à 5,15 M€, sans compter les frais de fonctionnement afférents (37 M€ au total en 2021, soit 450 000€ pour 95 ETP), qui porteraient le coût de 95 et sur un an à 5,6 M€.

Pour des raisons de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement minore de 5 600 000 euros en AE et CP l’action n°01 “ Moyens de l’administration centrale” du programme 215 “Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture” ; et majore de 5 600 000 euros en AE et CP l’action n°26 “Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois” du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt ».

Nous proposons ce transfert de crédit pour respecter les règles imposées par l’article 40 mais nous souhaitons que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1506

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, MÉRILLOU, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

5 225 000

 

5 225 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

5 225 000

 

5 225 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

5 225 000

5 225 000

5 225 000

5 225 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à créer 95 ETP au sein de l'ONF pour permettre à l'Office de mener à bien ses missions à l’heure du changement climatique et de ses effets.

En 20 ans, l’ONF aura perdu près de 38% de ses effectifs alors même que ses missions demeurent et sont même renforcées du fait des conséquences du dérèglement climatique.

Or, après une stabilisation en 2023 et 2024, le budget pour 2025 acte la suppression de 95 ETP, ce qui semble peu en phase avec la nécessité de préserver nos forêts publiques. 

Sur la base d’une moyenne de 55.000 euros par poste, le présent amendement propose donc de flécher 5,225 M€ afin de maintenir les effectifs de l'ONF à son niveau de 2024.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 5,225 M€ en AE et en CP sur l’action n° 1 du programme 215 afin de les orienter vers l’action 26 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-896 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme LOISIER, MM. GREMILLET, PELLEVAT, LEVI, SAVIN, HOUPERT et GENET, Mme BILLON, M. PERRION, Mmes SOLLOGOUB et VERMEILLET, MM. de NICOLAY et LONGEOT, Mmes JACQUEMET, MORIN-DESAILLY et DEMAS, MM. Jean-Marc BOYER, MENONVILLE, Jean-Michel ARNAUD, HAYE, CHAIZE et SOMON, Mme SAINT-PÉ, M. CAMBIER et Mmes LASSARADE, PLUCHET et de LA PROVÔTÉ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1

 

1

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de transférer 1 euro symbolique en autorisations d’engagement et en crédits de paiement :

- depuis l’action 01 Moyens de l’administration centrale du programme 215 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ;

- vers l’action 27 Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et de gestion des interventions du programme 149 Compétitivité et durabilité, laquelle comprend les concours du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt à la plupart de ses opérateurs.

L’année dernière, lors de la présentation du projet de loi de finances pour 2024, il avait été précisé que « le schéma d’emplois de l’ONF, initialement -95 ETPT prévus par le contrat État ONF 2021-2025, est suspendu en 2024 pour la deuxième année consécutive afin de permettre à l’établissement de renforcer ses moyens sur des missions prioritaires telles que la défense des forêts contre le risque incendie ou le renouvellement de la forêt. »

Cette réalité n’a pas changé. Les missions de l’ONF restent les mêmes, avec la poursuite de la mise en œuvre de la loi n° 2023-580 du 10 juillet 2023 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie, la nécessité d’agir pour renouveler 10 % de nos espaces forestiers d’ici à 2032, ainsi que l’accomplissement de l’ensemble de ses missions d’intérêt général (MIG).

Par ailleurs, dans son rapport de septembre 2024 intitulé « L’Office national des forêts et le défi de la transition écologique », la Cour des comptes indique que « les moyens humains de l’établissement apparaissent désormais insuffisants pour répondre aux missions croissantes qui lui sont assignées », avant d’ajouter « ces réductions d’effectifs ont eu des conséquences importantes sur le maintien des compétences au sein de l’établissement. Ayant initialement pesé sur les fonctions support, les réductions d’effectifs ont été étendues aux effectifs d’ouvriers forestiers dont l’établissement a désormais de plus en plus besoin pour répondre aux travaux sylvicoles de renouvellement des forêts publiques ». Elle conclut en précisant que « l’exercice des missions de police environnementale constitue une difficulté supplémentaire dans la mesure où elle suppose le maintien d’un effectif suffisant de fonctionnaires pour garantir la bonne mise en œuvre des missions de surveillance prévues par le régime forestier ».

C’est pourquoi, cet amendement propose l’annulation de la suppression des 95 ETPT prévue par le contrat État ONF 2021-2025, mais ne représentant en fait pas d'effort conventionnel, que ce soit en autorisations d’engagement ou en crédits de paiement, car l'ONF dispose majoritairement de contrats de droits privés et n'a pas besoin de ressources supplémentaires pour garantir son schéma d'emploi. Son budget, composé à 70% de ressources propres résultant de la vente de bois, peut subvenir, en propre, au maintien des 95 ETP.

Cet amendement avait été adopté en séance à l’Assemblée nationale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1257 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1

 

1

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

L’objet du présent amendement est de stabiliser les effectifs de l’Office national des forêts (ONF), comme ce fut le cas pour les années 2023 et 2024, et ainsi de revenir sur la réduction de 95 ETPT appliquée au plafond d’emploi de l’ONF, tel qu'actuellement prévu par le projet de loi de finances pour 2025.

Cette décision de stabiliser les effectifs vise à permettre à l’ONF de mener à bien les missions nouvelles rendues nécessaires par l’accélération des effets du changement climatique, qui se traduisent par des dépérissements massifs, un fort besoin de renouvellement forestier, une meilleure défense des forêts contre les incendies, et des actions accrues en faveur de la biodiversité. La Cour des comptes, qui vient de publier son rapport sur l’ONF, a ainsi salué cette stabilité mise en place en 2023 et 2024, constatant néanmoins que les effectifs de l’établissement étaient désormais insuffisants pour lui permettre de mener ses missions, après vingt ans de baisse continue, passant de 12 500 ETPT en 2000 à 7 600 en 2022. 

La situation financière de l’ONF s’est par ailleurs nettement améliorée ces dernières années, son endettement passant de 400 à 230 M€, dans un climat social plus apaisé.

Or, l’application de la réduction de 95 ETPT viendrait faire peser un risque important sur la capacité de l’ONF à agir pour la transition écologique. L’ONF ne pourra plus supprimer d’emplois sans dégrader sa capacité à mener ses missions prioritaires confiées par l’État, d’une part, ainsi que le service attendu par les collectivités, d’autre part. Le maintien des effectifs est indispensable pour que l’ONF puisse faire face aux crises climatiques, exploiter et valoriser un volume croissant de bois issus de dépérissements, préserver son maillage territorial et garantir l’approvisionnement de la filière. 

La stabilité des effectifs permettrait également d’assurer l’équilibre financier de l’ONF qui dégage des excédents financiers depuis 2021. Au contraire, une réduction interromprait la dynamique positive qui s’est instaurée, pouvant entrainer une diminution du chiffre d’affaires et une augmentation des charges externes, compromettant le désendettement de l’établissement.

Enfin, précisons que revenir sur la baisse de son plafond d’emplois de 95 ETPT ne permettait aucune économie budgétaire, l’ONF n’étant pas financée par une subvention pour charges de service public.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 1 euro, l’action 26 “Gestion durable de la forêt et de la filière bois” du programme 149 Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ; et il minore, à hauteur de 1 euro, le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1417

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUIS, BUVAL et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1

 

1

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de transférer 1 euro symbolique en autorisations d’engagement et en crédits de paiement :

- Depuis l’action 01 Moyens de l’administration centrale du programme 215 Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ;

- Vers l’action 27 Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et de gestion des interventions du programme 149 Compétitivité et durabilité, laquelle comprend les concours du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt à la plupart de ses opérateurs.

L’année dernière, lors de la présentation du projet de loi de finances pour 2024, il avait été précisé que « le schéma d’emplois de l’ONF, initialement -95 ETPT prévus par le contrat État ONF 2021-2025, serait suspendu en 2024 pour la deuxième année consécutive afin de permettre à l’établissement de renforcer ses moyens sur des missions prioritaires telles que la défense des forêts contre le risque incendie ou le renouvellement de la forêt. »

Cette réalité n’a pas changée. Les missions de l’ONF restent les mêmes, avec la poursuite de la mise en oeuvre de la loi n° 2023-580 du 10 juillet 2023 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie, la nécessité d’agir pour renouveler 10 % de nos espaces forestiers d’ici à 2032, ainsi que l’accomplissement de l’ensemble de ses missions d’intérêt général (MIG).

Par ailleurs, dans son rapport de septembre 2024 intitulé « L’Office national des forêts et le défi de la transition écologique », la Cour des comptes indique que « les moyens humains de l’établissement apparaissent désormais insuffisants pour répondre aux missions croissantes qui lui sont assignées », avant d’ajouter « ces réductions d’effectifs ont eu des conséquences importantes sur le maintien des compétences au sein de l’établissement.

C’est pourquoi cet amendement propose l’annulation de la suppression des 95 ETPT prévue par le contrat État ONF 2021-2025, mais ne représentant en fait pas d'effort conventionnel, que ce soit en autorisations d’engagement ou en crédits de paiement, car l'ONF dispose majoritairement de contrats de droits privés et n'a pas besoin de ressources supplémentaires pour garantir son schéma d'emploi. Son budget, composé à 70% de ressources propres résultant de la vente de bois, peut subvenir, en propre, au maintien des 95 ETPT.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1585

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. PATIENT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

2 500 000

 

2 500 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à allouer 2,5 millions d’euros supplémentaires à l’Office nationale des forêts (ONF) pour l’entretien et le développement des infrastructures forestières de Guyane afin de respecter l’objectif annuel fixé par le programme régional de la forêt et du bois 2019-2029 (PRFB) de Guyane approuvé par l’État en septembre 2020.

La filière guyanaise de la forêt et du bois traverse une zone de turbulences, dont les effets pourraient être dévastateurs si des mesures correctives n’étaient pas rapidement mises en œuvre. Troisième secteur économique du territoire, l’interprofession représente effectivement 1 200 emplois et 250 entreprises, dont 90 % de TPE. Elle détient également un fort potentiel d’entraînement de l’économie locale puisqu’un tiers de son chiffre d’affaires est directement injecté dans les autres secteurs d’activité.

Or, la forêt guyanaise se distingue par la certification écoresponsable de son exploitation. Une pratique unique et remarquable dans la région amazonienne, qui impose néanmoins aux exploitants de s’enfoncer profondément et de manière éparse en forêt pour atteindre les coupes identifiées. Pour ce faire, les exploitants empreintes les pistes dont l’ONF a la responsabilité en tant que gestionnaire du domaine forestier permanent de Guyane.

Pour cela, le PRFB 2019-2029 prévoit un investissement de 5 millions d’euros par an pour la création de nouvelles pistes et l’entretien des dessertes existantes afin d’assurer l’exploitation des massifs forestiers. Toutefois, et alors même que le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) rembourse la création de pistes, force est de constater que cet objectif n’a jamais été atteint. Depuis 2019, le niveau d’investissement moyen demeure autour des 2,5 millions d’euros par an. Une enveloppe largement insuffisante compte tenu du retard accumulé, des phénomènes d’inflation et de la multiplication des épisodes pluvieux. Faute de pistes praticables, une part substantielle des stocks de bois se trouve actuellement bloquée et inutilisable en forêt tandis que nos besoins en matière de biomasse, de bois d’œuvre et de matériaux biosourcés ne cessent de croître.

Cet amendement a ainsi vocation à augmenter les moyens financiers et humains de l’ONF, et plus précisément de sa direction territoriale de Guyane, de sorte à atteindre l’objectif fixé par le PRFB en matière d’investissement dans les infrastructures forestières et de volume de grumes extrait en complément des financements européens.

Cet amendement minore de 2,5 millions d’euros l’action 4 "Moyens communs" du programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture", au profit de l’action 26 " Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois " du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt".

Néanmoins ce gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.

D’autant plus qu’il existe des marges de manœuvre sur ce même programme 149 car le plan de renouvellement forestier, financé par l’action "soutien au renouvellement forestier" de ce programme est visiblement surévalué.

En effet, pour 2025, le gouvernement propose d’augmenter les fonds du plan de renouvellement, pour atteindre 195 301 658 € en crédits de paiement. Au-delà des remarques formulées par la Cour des Comptes dans son rapport de mars 2023 et par les associations de protection de l’environnement comme l’association Canopée dans son rapport de mars 2022, cette augmentation se heurte à un facteur limitant majeur : la disponibilité en plants de feuillus. Selon les calculs de cette association, la disponibilité en plants permettra d’utiliser un maximum de 78 Millions d’euros dans le cadre du plan de renouvellement, ce qui correspond aux montants utilisés au cours des années passées. Il resterait donc plus de 100 millions d’euros non utilisés en fin d’année.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1418

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BUIS, BUVAL et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

15 000 000

 

15 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à réintroduire le financement destiné à la sous-action « Forêt-bois outre-mer » proposé l'année passée afin de soutenir le développement d'une filière encore largement sous-exploitée dans les territoires ultra-marins.

Les crédits alloués à cette sous-action finançaient des projets structurants tels que le boisement et reboisement, la structuration de la filière bois, notamment en Guyane, ainsi que le renforcement des investissements forestiers et de la surveillance du foncier forestier.

La filière forêt-bois dans les territoires ultra-marins est d'une importance stratégique, notamment en Guyane où la forêt stocke autant de carbone que l'ensemble des forêts hexagonales. Cependant, cette filière reste très peu développée, et sans un soutien public conséquent, les actions visant à structurer cette filière risquent de prendre du retard, compromettant ainsi les efforts de préservation environnementale, de captation du carbone et de développement économique durable dans ces régions. 

Afin de garantir la recevabilité financière des amendements, il est proposé les mouvements de crédits suivants : il abonde la sous-action 10 « Forêt en Outre-mer » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 15 millions d'euros ; il minore l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » à hauteur de 15 millions d’euros euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1554 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MELLOULI et SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

15 000 000

 

15 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 15 000 000

 

15 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à réintroduire un financement en faveur de la sous-action « Forêt en Outre-mer », dotée de 15 millions d’euros pour l’année 2024 et non reconduite dans le projet de loi de finances pour 2025. 

Soutenir la filière forêt-bois dans les territoires ultramarins est d'une importance stratégique. L’absence de soutien public compromet les efforts de préservation environnementale, de stockage du carbone et de développement économique durable dans ces régions. L'accélération de la structuration de la filière forêt-bois en Outre-mer est d'autant plus urgente que le potentiel de ces territoires en termes de biodiversité et de stockage du carbone est immense et que le changement climatique compromet leurs capacités de régénération.

En rétablissant ces crédits, nous donnons aux acteurs locaux les moyens de développer une économie forestière durable tout en participant activement à la lutte contre le changement climatique. 

Bien qu’insuffisantes sur certains points, les mesures prises jusqu'à présent par le Gouvernement témoignaient d’une prise de conscience quant aux enjeux de préservation des forêts d’Outre-mer et du développement des filières. Les crédits alloués à cette sous-action financent des projets structurants tels que le reboisement, la structuration de la filière bois, le renforcement des investissements forestiers et la surveillance du foncier forestier avec, par exemple, la cartographie de la forêt guyanaise qui vient de débuter au second semestre 2024, comme le soulignent les rapporteurs spéciaux de la Commission des finances.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 15 millions d’euros la sous-action 10 « Forêt en Outre-mer » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 «Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1504 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. LUREL, TISSOT, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

5 000 000

 

5 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

5 000 000

 

 5 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à attribuer des crédits dédiés à la "Forêt en Outre mer ".

Pour 2025, cette sous-action créée en 2024 n'est plus du tout dotée. 

Or, elle est très importante car, comme le précisait le bleu budgétaire de l'année dernière, la filière forêt-bois reste très peu développée dans les territoires ultra marins. A ce titre, le financement d'actions structurantes de boisement/reboisement sur tous les territoires ultra-marins ou de soutien au développement et à la structuration de la filière en Guyane sont nécessaires. 

Cet amendement vise donc à prévoir 5 M€ pour financer ces mesures en outre-mer. 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 5 M€ en AE et CP sur l’action n° 9 du programme 206 afin de les orienter vers l’action 29.10 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1472 rect.

9 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC et GAY, Mmes MARGATÉ et CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien au programme de recherche pour les forêts d’Outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

7 500 000

 

7 500 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien au programme de recherche pour les forêts d’Outre-mer

7 500 000

 

7 500 000

 

TOTAL

7 500 000

7 500 000

7 500 000

7 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement minore  les crédits de l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" du programme Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt à hauteur de 7,5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et les redirige vers le fonds de soutien au programme de recherche pour les forêts d’Outre-mer.

Cela est d'autant plus important que l'action 29-10  « Forêt en Outre-mer » disparait de ce PLf tout comme  l’ensemble des crédits alloués
à la défense des forêts contre l’incendie.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1361 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et MÉRILLOU, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, CHAILLOU et BOUAD, Mme BONNEFOY et MM. Patrice JOLY, PLA, ROS et BOURGI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

12 800 000

 

12 800 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

12 800 000

 

12 800 000

 

TOTAL

12 800 000

12 800 000

12 800 000

12 800 000

SOLDE

0

0

Objet

Depuis les années 1960, le nombre de scieries est passé de 15 000 à environ 1 200 aujourd’hui. Les scieries les plus fragiles sont les petites et moyennes scieries de feuillus. Elles font face à plusieurs difficultés : un approvisionnement en bois non sécurisé, avec une concurrence forte avec les exportateurs pour les bois de qualité, et une faible capacité à investir et innover, notamment pour transformer les bois de qualité secondaire ou les essences moins connues sur le marché.

Les scieries de résineux, surtout les plus grandes, sont moins fragiles car ces bois trouvent plus facilement des débouchés dans la construction. Dans la mesure où les deux tiers de notre forêt sont composés de feuillus, il est indispensable de structurer des débouchés rémunérateurs à ces bois pour éviter la transformation de ces forêts en plantation de résineux.

C’est l’objet de l’appel à manifestation d’intérêt “Industrialisation Performante des Produits Bois” (IPPB) qui est géré par l'ADEME pour le compte du ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.

Cet appel à projet vise à améliorer la valorisation des ressources bois, en priorisant les usages à longue durée de vie et en optimisant les procédés de transformation.

Nous proposons de maintenir 12,8 millions d’euros pour ce programme en le réservant aux entreprises de moins de 50 salariés et en abaissant le seuil d’éligibilité des dépenses de 1 million d’euros à 300 000 euros pour soutenir les plus petites entreprises du secteur.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 12 800 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 29.06 « soutien au renouvellement forestier » du programme n° 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Il ouvre en contrepartie 12,8 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) «Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus (ligne nouvelle) » du programme nouveau "Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus (ligne nouvelle)". 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1460

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

12 800 000

 

12 800 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

12 800 000

 

12 800 000

 

TOTAL

12 800 000

12 800 000

12 800 000

12 800 000

SOLDE

0

0

Objet

En principe, le plan de renouvellement forestier, financé par l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" doit permettre le renouvellement de 10% de la forêt française - soit environ 1,6 millions d’hectares sur les 10 prochaines années ou encore 160 000 hectares par an.

Pourtant, dans un rapport de mars 2023, la Cour des Comptes a relevé que certaines interventions du fonds d’aide au renouvellement de France Relance ne répondent pas directement à des objectifs d’adaptation des forêts ; dans un rapport datant de mars 2022, l'association Canopée a ainsi montré que de nombreux projets de reboisements financés par le plan de relance étaient associés à des coupes rases abusives.

Pour 2025, le gouvernement propose d’augmenter les fonds du plan de renouvellement, pour atteindre 195 301 658 € en crédits de paiement. Au-delà des remarques formulées par la Cour des Comptes et les associations de protection de l’environnement, cette augmentation se heurte à un facteur limitant majeur : la disponibilité en plants de feuillus. Selon les calculs de l’association Canopée, la disponibilité en plants permet d’utiliser 78 Millions d’euros dans le cadre du plan de renouvellement, ce qui correspond aux montants utilisés au cours des années passées.

Le présent amendement minore donc les crédits de l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" à hauteur de 12,8 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et redirige ces crédits vers un fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus.

Depuis les années 1960, le nombre de scieries est passé de 15 000 à environ 1 200 aujourd’hui. Les scieries les plus fragiles sont les petites et moyennes scieries de feuillus. Elles font face à plusieurs difficultés : un approvisionnement en bois non sécurisé, avec une concurrence forte avec les exportateurs pour les bois de qualité, et une faible capacité à investir et innover, notamment pour transformer les bois de qualité secondaire ou les essences moins connues sur le marché.

Les scieries de résineux, surtout les plus grandes, sont moins fragiles car ces bois trouvent plus facilement des débouchés dans la construction. Dans la mesure où les deux tiers de notre forêt sont composés de feuillus, il est indispensable de structurer des débouchés rémunérateurs à ces bois pour éviter la transformation de ces forêts en plantation de résineux.

C’est l’objet de l’appel à manifestation d’intérêt “Industrialisation Performante des Produits Bois” (IPPB) qui est géré par l'ADEME pour le compte du ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.

Cet appel à projet vise à améliorer la valorisation des ressources bois, en priorisant les usages à longue durée de vie et en optimisant les procédés de transformation.

Nous proposons de maintenir 12,4 millions d’euros pour ce programme en le réservant aux entreprises de moins de 50 salariés et en abaissant le seuil d’éligibilité des dépenses de 1 million d’euros à 300 000 euros pour soutenir les plus petites entreprises du secteur.

Cet amendement a été rédigé en collaboration avec Canopée.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1473

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

12 800 000

 

12 800 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

12 800 000

 

12 800 000

 

TOTAL

12 800 000

12 800 000

12 800 000

12 800 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement minore  les crédits de l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" à hauteur de 12,8 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, et redirige ces crédits vers un fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus.

Depuis les années 1960, le nombre de scieries est passé de 15 000 à environ 1 200 aujourd’hui. Les scieries les plus fragiles sont les petites et moyennes scieries de feuillus. Elles font face à plusieurs difficultés : un approvisionnement en bois non sécurisé, avec une concurrence forte avec les exportateurs pour les bois de qualité, et une faible capacité à investir et innover, notamment pour transformer les bois de qualité secondaire ou les essences moins connues sur le marché.

Les scieries de résineux, surtout les plus grandes, sont moins fragiles car ces bois trouvent plus facilement des débouchés dans la construction. Dans la mesure où les deux tiers de notre forêt sont composés de feuillus, il est indispensable de structurer des débouchés rémunérateurs à ces bois pour éviter la transformation de ces forêts en plantation de résineux.

Nous proposons de maintenir 12,4 millions d’euros pour ce programme en le réservant aux entreprises de moins de 50 salariés et en abaissant le seuil d’éligibilité des dépenses de 1 million d’euros à 300 000 euros pour soutenir les plus petites entreprises du secteur.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1588 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 12 800 000

 

12 800 000 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus

12 800 000

 

12 800 000

 

TOTAL

12 800 000

12 800 000

12 800 000

12 800 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le plan de renouvellement forestier vise à régénérer 10% de la forêt française, soit 1,6 millions d'hectares sur dix ans, avec un objectif annuel de 160 000 hectares. Cependant, ce plan présente des lacunes importantes soulignées en mars 2023 par la Cour des Comptes, notamment concernant l'adaptation des forêts. Des associations ont également mis en évidence que certains financements ont encouragé des coupes rases injustifiées.

Pour 2025, le gouvernement envisage d'augmenter le budget à 195,3 millions d'euros en crédits de paiement. Cette augmentation se heurte toutefois à une contrainte majeure : la disponibilité limitée en plants de feuillus, qui ne permet d'utiliser efficacement que 78 millions d'euros, montant correspondant aux dépenses des exercices précédents.

L'amendement propose donc de réduire les crédits du soutien au renouvellement forestier de 12,8 millions d'euros pour les réorienter vers un fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus. Cette réorientation est importante car le nombre de scieries en France a drastiquement chuté, passant de 15 000 dans les années 1960 à environ 1 200 aujourd'hui. Les petites scieries de feuillus sont particulièrement vulnérables, confrontées à une forte concurrence pour l'approvisionnement en bois de qualité et à des difficultés d'investissement dans l'innovation.

Considérant que les forêts françaises sont composées aux deux tiers de feuillus, il est essentiel de développer des débouchés rentables pour ces bois et éviter leur remplacement par des résineux. L'amendement propose de maintenir 12,4 millions d'euros pour le programme "Industrialisation Performante des Produits Bois" géré par l'ADEME, en le ciblant sur les entreprises de moins de 50 salariés et en abaissant le seuil d'éligibilité des dépenses de 1 million à 300 000 euros, permettant ainsi de soutenir les plus petites structures du secteur.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 12 800 000 euros en AE et en CP, un nouveau programme intitulé "Fonds de soutien aux petites et moyennes scieries de feuillus" ; et il minore, à hauteur de 12 800 000 euros en AE et en CP, le programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’association Canopée.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1360 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER, Patrice JOLY, CHAILLOU et PLA, Mme BONNEFOY, MM. BOUAD et DEVINAZ, Mme BÉLIM et MM. ROS et BOURGI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’aide à la réalisation de diagnostics d’indices de biodiversité potentielle

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

12 000 000

 

12 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds d’aide à la réalisation de diagnostics d’indices de biodiversité potentielle

12 000 000

 

12 000 000

 

TOTAL

12 000 000

12 000 000

12 000 000

12 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le plan de renouvellement forestier, financé par l'action 29.06 "soutien au renouvellement forestier" doit permettre le renouvellement de 10% de la forêt française - soit environ 1,6 millions d’hectares sur les 10 prochaines années ou encore 160 000 hectares par an.

Or, dans un rapport de mars 2023, la Cour des Comptes a relevé que certaines interventions du fonds d’aide au renouvellement de France Relance ne répondent pas directement à des objectifs d’adaptation des forêts ; Des associations environnementales ont également montré que de nombreux projets de reboisements financés par le plan de relance étaient associés à des coupes rases abusives.

Aujourd’hui, les entreprises de travaux forestiers n’ont pas accès à une information fiable leur permettant d’éviter la destruction d’espèces protégées lorsqu’elles interviennent et sont exposées à un risque d’amende.

Pour pallier cette insécurité juridique, cet amendement propose de financer la réalisation de diagnostics d’indices de biodiversité potentielle. Cette proposition permet de mettre en œuvre l’action 4 de la mesure 22 de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) :« Afin d’encourager à intégrer encore plus la biodiversité dans la gestion forestière des forêts privées, l’utilisation de l'IBP (Indice de Biodiversité Potentielle) développé par le CNPF fera l’objet d’un accompagnement pour son déploiement. Par ailleurs, l'ajout d'une annexe cartographique aux PSG, identifiant les éléments d'intérêt écologique à préserver sera expérimentée dans la perspective de sa généralisation. »

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 12 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 29.06 « soutien au renouvellement forestier » du programme n° 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Il ouvre en contrepartie 12 000 000  euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) «Fonds d'aide à la réalisation de diagnostics d'indices de biodiversité potentielle (ligne nouvelle) » du programme nouveau "Fonds d'aide à la réalisation de diagnostics d'indices de biodiversité potentielle (ligne nouvelle)".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1358 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER, Mme BONNEFOY, MM. BOUAD, Patrice JOLY, PLA, ROS, CHAILLOU, BOURGI, DEVINAZ et MÉRILLOU et Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

5 000 000

 

5 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les entreprises de travaux forestiers rencontrent des difficultés pour recruter, investir et s’adapter aux nouvelles normes environnementales.

Il est donc indispensable de les soutenir, notamment en accompagnant des démarches collectives innovantes ou les aidant à acquérir du matériel permettant de réaliser des travaux ou d’exploiter du bois sans dégrader les sols forestiers.

C’est l’objet de l’appel à manifestation d’intérêt « Exploitation forestière et sylviculture performantes et résilientes » (ESPR) qui est géré par l’ADEME pour le compte du ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt.

Nous proposons de maintenir 5 millions d’euros pour ce programme, permettant notamment de favoriser l’acquisition de matériel permettant de réduire les impacts sur les sols forestiers.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 5 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 29.06 « soutien au renouvellement forestier » du programme n° 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Il ouvre en contrepartie 5 000 000  d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) « Fonds de soutien aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers » du programme nouveau "Fonds de soutien aux pépinières et aux entrepreneurs de travaux forestiers".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-337 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

3 000 000 

 

3 000 000 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 3 000 000 

 

3 000 000  

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

 3 000 000

3 000 000 

3 000 000 

3 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement vise à abonder de 3 millions d’euros le fonds stratégique forêt bois (FSFB) dans le but de financer des actions d’animation et d’ingénierie locales.

Il est ainsi proposé de maintenir à niveau constant – toujours une baisse en termes réels – la contribution de l’État au Fonds stratégique forêt bois (FSFB). Raboté de 3 millions d’euros en CP (23 M€ contre 26 M€ l’an dernier), ce fonds affiche un fort effet de levier pour une dépense publique modique.

Il est espéré de cet abondement un recours accru des communes forestières et des propriétaires privés isolés, qui représentent respectivement 16 % et 75 % des surfaces boisées pour seulement 12 % et 59 % des financements de France Relance, alors que leurs forêts sont souvent, dans le quart nord-est, les plus affectées par les dépérissements. Sur 110 000 ha scolytés en France, 12 % seulement ont été reconstitués par France Relance, alors que le renouvellement de ces peuplements qui séquestrent moins voire émettent du carbone, y est le plus rentable et le plus pertinent du point de vue de l’adaptation des forêts au changement climatique.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 3 000 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 6 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » ;

- majore de 3 000 000 euros en AE et en CP l’action 26 « Gestion durable de la forêt et développement de la filière bois » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1503

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

3 000 000

 

3 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à maintenir les crédits consacrés au Fonds stratégique forêt bois qui enregistre une baisse de 3M€ pour 2025.

Les auteurs de cet amendement rappellent l'utilité de ce fonds qui apporte un soutien important aux communes forestières, particulièrement dans la période de troubles budgétaires qu'elles traversent. Il permet de financer des projets d'investissements, de recherche et d'innovation s'intégrant dans le cadre des orientations du PNFB et des PRFB. 

Une diminution de 3M€ envoie donc un très mauvais signal et son rétablissement ne remettra pas en cause l'équilibre général de ce budget, tout en soutenant utilement nos collectivités.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 3 M€ en AE et en CP sur l’action n° 4 du programme 215 afin de les orienter vers l’action 26 du programme 149.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-291

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Non soutenu

M. VERZELEN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

967 286

 

967 286

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

967 286

 

967 286

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

967 286

967 286

967 286

967 286

SOLDE

0

0

Objet

Le CNPF est l’établissement public administratif chargé de construire la gestion durable des forêts privées, et d’en accompagner l’application, notamment par l’agrément des documents de gestion durable présentés par leurs propriétaires. Il est le service public de la gestion durable de la forêt privée.

La forêt qui couvre plus de 30 % de l’hexagone représentant plus de 17 millions d’hectares, est détenue pour ses trois quarts par des particuliers soit 12,5 millions d’hectares pour 3,5 millions de propriétaires. Les incendies de l’été 2022 ont révélé sa fragilité face aux effets du changement climatique.

La loi n° 2023-580 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l'intensification et l'extension du risque incendie, promulguée en juillet dernier, pointe l’insuffisance de l’accompagnement de la gestion des forêts des particuliers pour faire face à la menace des incendies.

Les besoins supplémentaires de cet établissement pour l’application de cette loi avaient été évalués à 51 équivalents temps plein travaillé (ETPT) lors de la discussion budgétaire du PLF 2024.

Un surcroit d’activité découle en particulier de l’abaissement du seuil d’obligation des plans simples de gestion (PSG) de 25 hectares à 20 hectares dans le cadre de la loi précitée, avec à terme 20.000 PSG supplémentaires à appeler et à agréer, pour surface totale de 500.000 hectares supplémentaires. L’augmentation l’an dernier du plafond de 26 ETPT était un premier pas pour atteindre les 51 ETPT nécessaires au CNPF pour assurer l’ensemble de ses missions (gestion des PSG ; installation d’un référent pour la défense des forêts contre les incendies (DFCI) dans chaque délégation régionale, ainsi que d’un coordinateur régional ; l’appui aux associations syndicales agréées (ASA), notamment pour les réseaux de desserte.

En outre, seuls 21 des 26 ETPT accordés au PLF 2024 sont financés par le budget de l’Etat. Au total ce sont 16 ETPT permanents (11 PLF 2023 + 5 PLF 2024) non financés par sa SCSP, pour lesquels le CNPF doit aujourd’hui trouver des ressources contractuelles, c'est-à-dire des prestations qu'il facture en particulier aux collectivités territoriales. Aussi ces 16 emplois ne sont pas aujourd’hui affectés à remplir les missions de base de cet établissement, en particulier à la gestion de la crise climatique.

Cet amendement propose d’abonder de 967 286 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement la SCSP du CNPF afin de financer les 16 ETPT aujourd’hui financés par des conventions.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 967 286 euros en AE et en CP l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- majore de 967 286 euros en AE et en CP l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et de gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité », laquelle comprend les concours du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt à la plupart de ses opérateurs.

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires de l’Assemblée nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-304

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. FAVREAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

967 286

 

967 286

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

967 286

 

967 286

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

967 286

967 286

967 286

967 286

SOLDE

0

0

Objet

Le CNPF est l’établissement public administratif chargé de construire la gestion durable des forêts privées, et d’en accompagner l’application, notamment par l’agrément des documents de gestion durable présentés par leurs propriétaires. Il est le service public de la gestion durable de la forêt privée.

La forêt qui couvre plus de 30 % de l’hexagone représentant plus de 17 millions d’hectares, est détenue pour ses trois quarts par des particuliers soit 12,5 millions d’hectares pour 3,5 millions de propriétaires. Les incendies de l’été 2022 ont révélé sa fragilité face aux effets du changement climatique.

La loi n° 2023-580 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l'intensification et l'extension du risque incendie, promulguée en juillet dernier, pointe l’insuffisance de l’accompagnement de la gestion des forêts des particuliers pour faire face à la menace des incendies.

Les besoins supplémentaires de cet établissement pour l’application de cette loi avaient été évalués à 51 équivalents temps plein travaillé (ETPT) lors de la discussion budgétaire du PLF 2024.

Un surcroit d’activité découle en particulier de l’abaissement du seuil d’obligation des plans simples de gestion (PSG) de 25 hectares à 20 hectares dans le cadre de la loi précitée, avec à terme 20.000 PSG supplémentaires à appeler et à agréer, pour surface totale de 500.000 hectares supplémentaires. L’augmentation l’an dernier du plafond de 26 ETPT était un premier pas pour atteindre les 51 ETPT nécessaires au CNPF pour assurer l’ensemble de ses missions (gestion des PSG ; installation d’un référent pour la défense des forêts contre les incendies (DFCI) dans chaque délégation régionale, ainsi que d’un coordinateur régional ; l’appui aux associations syndicales agréées (ASA), notamment pour les réseaux de desserte.

En outre, seuls 21 des 26 ETPT accordés au PLF 2024 sont financés par le budget de l’Etat. Au total ce sont 16 ETPT permanents (11 PLF 2023 + 5 PLF 2024) non financés par sa SCSP, pour lesquels le CNPF doit aujourd’hui trouver des ressources contractuelles, c'est-à-dire des prestations qu'il facture en particulier aux collectivités territoriales. Aussi ces 16 emplois ne sont pas aujourd’hui affectés à remplir les missions de base de cet établissement, en particulier à la gestion de la crise climatique.

Cet amendement propose d’abonder de 967 286 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement la SCSP du CNPF afin de financer les 16 ETPT aujourd’hui financés par des conventions.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 967 286 euros en AE et en CP l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- majore de 967 286 euros en AE et en CP l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et de gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité », laquelle comprend les concours du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt à la plupart de ses opérateurs.

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires de l’Assemblée nationale.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-898 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme LOISIER, MM. GREMILLET, PELLEVAT, LEVI, SAVIN, HOUPERT et GENET, Mme BILLON, M. PERRION, Mmes SOLLOGOUB et VERMEILLET, MM. de NICOLAY et LONGEOT, Mmes JACQUEMET, MORIN-DESAILLY et DEMAS, MM. Jean-Marc BOYER, MENONVILLE, Jean-Michel ARNAUD et HAYE, Mme HOUSSEAU, M. SOMON, Mme LASSARADE, MM. MAUREY et PILLEFER et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

967 286

 

967 286

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

967 286

 

967 286

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

967 286

967 286

967 286

967 286

SOLDE

0

0

Objet

Le CNPF est l’établissement public administratif chargé de construire la gestion durable des forêts privées, et d’en accompagner l’application, notamment par l’agrément des documents de gestion durable présentés par leurs propriétaires. Il est le service public de la gestion durable de la forêt privée.

La forêt qui couvre plus de 30 % de l’hexagone représentant plus de 17 millions d’hectares, est détenue pour ses trois quarts par des particuliers soit 12,5 millions d’hectares pour 3,5 millions de propriétaires.

Les incendies de l’été 2022 ont révélé sa fragilité face aux effets du changement climatique.

La loi n° 2023-580 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l'intensification et l'extension du risque incendie, promulguée en juillet dernier, pointe l’insuffisance de l’accompagnement de la gestion des forêts des particuliers pour faire face à la menace des incendies.

Les besoins supplémentaires de cet établissement pour l’application de cette loi avaient été évalués à 51 équivalents temps plein travaillé (ETPT) lors de la discussion budgétaire du PLF 2024.

Un surcroit d’activité découle en particulier de l’abaissement du seuil d’obligation des plans simples de gestion (PSG) de 25 hectares à 20 hectares dans le cadre de la loi précitée, avec à terme 20.000 PSG supplémentaires à appeler et à agréer, pour surface totale de 500.000 hectares supplémentaires.

L’augmentation l’an dernier du plafond de 26 ETPT était un premier pas pour atteindre les 51 ETPT nécessaires au CNPF pour assurer l’ensemble de ses missions (gestion des PSG ; installation d’un référent pour la défense des forêts contre les incendies (DFCI) dans chaque délégation régionale, ainsi que d’un coordinateur régional ; l’appui aux associations syndicales agréées (ASA), notamment pour les réseaux de desserte.

En outre, seuls 21 des 26 ETPT accordés au PLF 2024 sont financés par le budget de l’Etat. Au total ce sont 16 ETPT permanents (11 PLF 2023 + 5 PLF 2024) non financés par sa SCSP, pour lesquels le CNPF doit aujourd’hui trouver des ressources contractuelles, c'est-à-dire des prestations qu'il facture en particulier aux collectivités territoriales. Aussi ces 16 emplois ne sont pas aujourd’hui affectés à remplir les missions de base de cet établissement, en particulier à la gestion de la crise climatique.

Cet amendement propose d’abonder de 967 286 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement la SCSP du CNPF afin de financer les 16 ETPT aujourd’hui financés par des conventions.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 967 286 euros en AE et en CP l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- majore de 967 286 euros en AE et en CP l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et de gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité », laquelle comprend les concours du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt à la plupart de ses opérateurs.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1419

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. BUIS, BUVAL et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

967 286

 

967 286

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

967 286

 

967 286

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

967 286

967 286

967 286

967 286

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de transférer 967 286 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement :

- depuis l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- vers l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et de gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité ».

Afin de poursuivre la mise en oeuvre de la loi n° 2023-580 du 10 juillet 2023 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l’intensification et l’extension du risque incendie, et pour garantir sa pleine effectivité, il apparait nécessaire de renforcer les effectifs de certains opérateurs de l’État. La forêt française, privée à 75 %, nécessite en conséquence une action du Centre national de la propriété forestière (CNPF) sur 75 % de nos forêts. La baisse du seuil des plans simples de gestion (PSG) de 25 hectares à 20 hectares dans le cadre de la loi précitée, a déjà occasionné un surcroit d’activité au CNPF, avec 20.000 PSG à gérer en plus à terme, pour surface totale de 500.000 hectare supplémentaires.

L’augmentation l’an dernier du plafond de 16 ETPT était un premier pas pour atteindre les 51 ETPT nécessaires au CNPF pour assurer l’ensemble de ses missions. C’est pourquoi, à l’instar de l’an dernier, cet amendement propose un renforcement à hauteur de 16 ETPT pour appliquer la loi sur les incendies, représentant un effort conventionnel de 967 286,04 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, en se basant sur les montants votés l’an dernier pour financer les 16 ETPT supplémentaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1452

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. LEMOYNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

967 286

 

967 286

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

967 286

 

967 286

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

967 286

967 286

967 286

967 286

SOLDE

0

0

 

Objet

Dans un contexte marqué par les bouleversements climatiques et la survenue récurrente d’incendies, voire de méga-incendies, il est primordial que le Centre national de la propriété forestière (CNPF) puisse bénéficier des moyens suffisants pour assurer ses missions.

Le CNPF, établissement public administratif, joue un rôle central dans la gestion durable des forêts privées, qui représentent 75% de la forêt nationale, dans l’élaboration de documents de gestion, la prestation de conseils et dans la lutte contre les incendies.

La loi n°2023-580 du 10 juillet 2023, d’initiative sénatoriale, visant à renforcer la prévention et la lutte contre l'intensification et l'extension du risque incendie, adoptée à l’unanimité, a ainsi réaffirmé l’importance du rôle du CNPF.

Cette loi lui confère les missions de défense de la forêt française contre les incendies (DFCI). Dans cette optique, une trajectoire de recrutement de 50 ETPT d’ici 2027 avait été définie en conséquence. Dès lors, la suppression de 13 ETPT en 2025 apparait en contradiction avec les objectifs poursuivis, notamment avec celui de planter un milliard d’arbres d’ici 2032, et défini comme politique prioritaire par le Gouvernement.

Afin de maintenir les 13 ETPT nécessaires, cet amendement propose d’abonder à hauteur de 967 286€ en AE et en CP, les crédits de l’action n° 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt ». Ces crédits sont prélevés sur l’action 4 « Moyens communs » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-336 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

845 000 

 

845 000 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 845 000 

 

845 000  

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

845 000 

845 000 

845 000 

845 000 

SOLDE

Objet

Cet amendement vise à donner les moyens au Centre national de la propriété forestière d’assurer sa mission de dynamisation de la gestion de la forêt privée, qui représente les trois quarts de la forêt française.

Le Centre national de la propriété forestière (CNPF) avait vu ses effectifs maintenus dans le PLF initial, mais le Gouvernement a annoncé une baisse de 13 ETPT par amendement.

Or, le CNPF s’est vu confier des missions nouvelles par la loi d’initiative sénatoriale du 10 juillet 2023 sur les feux de forêt, avec la création de référents incendie dans chaque centre régional (11 ETPT dans le PLF 2024) et l’abaissement de 25 à 20 hectares du seuil au-dessus duquel les plans simples de gestion sont obligatoires en forêt privée, imposant l’instruction de 15 à 20 000 ha de plus (10 ETPT en 2024).

Il est difficile de comprendre la cohérence d’une baisse de 13 ETPT au milieu d’une trajectoire prévue de 50 créations de postes sur 3 ans (21 ETPT en 2024, 29 ETPT restants), a fortiori dans un contexte où le changement climatique nécessite des avenants aux documents de gestion durable et des prestations de conseil en plus.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 845 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 6 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » ;

- majore de 845 000 euros en AE et en CP l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1513

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, MÉRILLOU, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE, KANNER, ROS et GILLÉ, Mmes Gisèle JOURDA, HARRIBEY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

845 000

 

845 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

845 000

 

845 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

845 000

845 000

845 000

845 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens humais du Centre national de la Propriété Forestière (CNPF) afin qu’il puisse mener à bien sa mission de gestion durables des forêts privées.

Les auteurs de cet amendement rappellent que 75 % de la forêt française est privée et représente ainsi 23 % du territoire. Avec environ 12 millions d’hectares, cette forêt privée est très morcelée et compte 3,5 millions de propriétaires avec, en moyenne, 3,4 ha de surface par propriétaire.

La mission du CNPF est donc centrale pour accompagner les propriétaires privés, lutter contre le morcellement et permettre la mobilisation et l’exploitation de la ressource tout en faisant face aux défis climatiques et environnementaux que nous connaissons.

Si les moyens du CNPF ont légèrement augmenté ces dernières années, ils apparaissent tout à fait logique du fait de l’abaissement du seuil de surface des PSG de 25 ha à 20 ha.

Cependant, les effectifs permanents du CNPF ne sont toujours pas en adéquation avec les besoins actuels, notamment dans le cadre de la montée en puissance de la mise en œuvre de la loi "incendie" du 10 juillet 2023. Le surcroit d'activité qui découlait du vote de cette loi pour le CNPF avait pourtant été estimé à un besoin supplémentaire de 51 ETPT. 

De plus, la Ministre de l'agriculture a indiqué, lors de son audition du 7 novembre 2024 au Sénat, que le Gouvernement s'apprêtait à abaisser le plafond d’emploi du CNPF de 13 ETPT.

Cet amendement vise donc à remédier à ce manquement en augmentant la subvention pour charge de service public du CNPF afin de permettre le financement de ces 13 postes. Il est pris pour hypothèse qu’un ETP est estimé à 65 000 €, soit  845 000 €. 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action 1 du programme 215 et de les orienter vers l’action 26 de ce programme 149.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-306

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. FAVREAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

800 000

 

800 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

800 000

 

800 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

800 000

800 000

800 000

800 000

SOLDE

0

0

Objet

Le CNPF est l’établissement public administratif chargé de construire la gestion durable des forêts privées, et d’en accompagner l’application notamment par l’agrément des documents de gestion durable présentés par leurs propriétaires. Il est le service public de la gestion durable de la forêt privée.

La forêt qui couvre plus de 30 % de l’hexagone représentant plus de 17 millions d’hectares, est détenue pour ses trois quarts par des particuliers soit 12,5 millions d’hectares pour 3,5 millions de propriétaires. Les incendies de l’été 2022 ont révélé sa fragilité face aux effets du changement climatique.

La loi n° 2023-580 visant à renforcer la prévention et la lutte contre l'intensification et l'extension du risque incendie, promulguée en juillet dernier, pointe l’insuffisance de l’accompagnement de la gestion des forêts des particuliers pour faire face à la menace des incendies.

Les besoins supplémentaires de cet établissement pour l’application de cette loi avaient été évalués à 51 équivalents temps plein travaillé (ETPT) lors de la discussion budgétaire du PLF 2024. En rappelant également que le CNPF avait perdu 50 postes durant les 12 dernières années.

Un surcroit d’activité découle en particulier de l’abaissement du seuil d’obligation des plans simples de gestion (PSG) de 25 hectares à 20 hectares dans le cadre de la loi précitée, avec à terme 15 000 à 20.000 PSG supplémentaires à appeler et à agréer, pour surface totale de 500.000 hectares supplémentaires. L’augmentation l’an dernier du plafond de 26 ETPT (dont 5 non financés par la SCSP) était un premier pas pour atteindre les 51 ETPT nécessaires au CNPF pour assurer l’ensemble de ses missions (gestion des PSG ; installation d’un référent pour la défense des forêts contre les incendies (DFCI) dans chaque délégation régionale, ainsi que d’un coordinateur régional ; l’appui aux associations syndicales agréées (ASA), notamment pour les réseaux de desserte. Les agents recrutés cette année sont déjà 

Cet amendement propose l’annulation de la suppression de 13 ETPT prévue par le PLF pour 2025, représentant un effort conventionnel de 800 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, en se basant sur les montants votés l’an dernier pour financer les 16 ETPT supplémentaires.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 800 000  euros en AE et en CP l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- majore de 800 000  euros en AE et en CP l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et de gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité », laquelle comprend les concours du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de la Forêt à la plupart de ses opérateurs.

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires de l’Assemblée nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-764 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme LASSARADE, MM. MILON, BOUCHET et PANUNZI, Mmes BELRHITI et MICOULEAU, MM. HOUPERT et Daniel LAURENT, Mmes VENTALON et GOSSELIN, MM. SOMON, GENET et Jean-Baptiste BLANC, Mme BORCHIO FONTIMP et M. NATUREL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Caisse d’intempérie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Caisse d’intempérie

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel propose d’introduire un nouveau dispositif pour les Entrepreneurs de Travaux Forestiers et les exploitants forestiers visant à financer la création d’une caisse d’intempérie comme il en existe pour d’autres secteurs d’activités.

Les Entreprises de Travaux Forestiers (ETF) et les exploitants forestiers sont des acteurs essentiels de la filière bois et de l’entretien des forêts, piliers de la gestion durable des territoires. Ces professionnels sont particulièrement vulnérables aux aléas climatiques, qui peuvent immobiliser durablement leur matériel et perturber leur activité, comme l’illustrent les pluies exceptionnelles du printemps 2024.

Contrairement à d’autres secteurs (BTP, agriculture), les ETF et les exploitants forestiers ne bénéficient d’aucun mécanisme de compensation pour couvrir les périodes d’inactivité dues aux intempéries. Cela menace leur pérennité, notamment lorsqu’ils doivent immobiliser leur matériel et personnel.

Cet amendement propose par conséquent la mise en place d’une caisse d’intempérie dédiée, permettant de couvrir l’immobilisation du personnel et du matériel lors d’épisodes climatiques exceptionnels.

Les Entreprises de Travaux Forestiers (ETF) et les exploitants forestiers travaillent d’ores et déjà avec une société d’assurance paramétrique, prête à créer un produit sur mesure pour leur garantir une indemnisation en cas de forte intempérie. Ce produit assurantiel sur mesure sera expérimenté dès fin 2024 auprès des opérateurs forestiers de la région Nouvelle Aquitaine.

La filière regroupe 6 742 entreprises et 21 500 travailleurs. La mise en place d’un tel mécanisme est essentielle pour protéger ces emplois et maintenir la résilience économique du secteur face aux aléas climatiques croissants

Cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 1 euro symbolique, un nouveau programme : « caisse d’intempérie » et il minore, à hauteur de 1 euro, le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ».

Pour financer cette Caisse d’intempérie, les Entreprises de Travaux Forestiers (ETF) et les exploitants forestiers, préconisent de flécher une partie de la Contribution Volontaire Obligatoire (CVO) de la filière forestière en remboursement de la cotisation de l’assurance intempérie.

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-895 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme LOISIER, M. GREMILLET, Mme DEMAS, MM. PELLEVAT, LEVI et SAVIN, Mme BILLON, M. PERRION, Mmes SOLLOGOUB et VERMEILLET, MM. de NICOLAY et LONGEOT, Mmes JACQUEMET et MORIN-DESAILLY, MM. MENONVILLE et Jean-Marc BOYER, Mmes de LA PROVÔTÉ, PLUCHET, GACQUERRE et ROMAGNY et MM. CHAIZE, HAYE et Jean-Michel ARNAUD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Caisse d’intempérie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Caisse d’intempérie

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel a pour objectif d’introduire un nouveau dispositif pour les Entrepreneurs de Travaux Forestiers et les exploitants forestiers. Il vise à financer la création d’une caisse d’intempérie comme il en existe pour d’autres secteurs d’activités.

Les Entreprises de Travaux Forestiers (ETF) et les exploitants forestiers sont des acteurs essentiels de la filière bois et de l’entretien des forêts, piliers de la gestion durable des territoires. A l’instar des exploitants agricoles et des entrepreneurs de travaux agricoles, ces professionnels sont particulièrement vulnérables aux aléas climatiques, qui peuvent immobiliser durablement leur matériel et perturber leur activité. L’année 2024 en est une illustration frappante : avec un indicateur pluviométrique national de 204 mm entre le 1er mars et le 16 mai, ce printemps a été le plus pluvieux des 15 dernières années, surpassant même celui de 2018 (207 mm sur toute la saison).

Face à ces aléas, l’absence d’un mécanisme de compensation équivalent à celui existant dans d’autres secteurs, comme le BTP, met en péril la pérennité des ETF et des exploitants forestiers. C’est pourquoi il est proposé la mise en place d’une caisse d’intempérie dédiée, permettant de couvrir l’immobilisation du personnel et du matériel lors d’épisodes climatiques exceptionnels.

Les Entreprises de Travaux Forestiers (ETF) et les exploitants forestiers travaillent d’ores et déjà avec une société d’assurance paramétrique, prête à créer un produit sur mesure pour leur garantir une indemnisation en cas de forte intempérie. Ce produit assurantiel sur mesure sera expérimenté dès fin 2024 auprès des opérateurs forestiers de la région Nouvelle Aquitaine.

Assurer la résilience économique de ces acteurs face aux aléas climatiques est essentiel. Pour rappel, la filière des Travaux et Services Forestiers regroupe 6 742 entreprises et emploie 21 500 travailleurs.

Cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 1 euro symbolique, un nouveau programme : « caisse d’intempérie » et il minore, à hauteur de 1 euro, le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1586 rect. quater

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GREMILLET, RIETMANN et SOL, Mme PLUCHET, MM. PERRIN et KHALIFÉ, Mme GRUNY, MM. Henri LEROY, PANUNZI et MILON, Mme RICHER, MM. POINTEREAU, Daniel LAURENT et RAPIN, Mme BELRHITI, MM. SIDO, MICHALLET, KAROUTCHI et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. SAURY, Jean-Baptiste BLANC et BACCI, Mmes JOSEPH et VENTALON, MM. PELLEVAT et BRUYEN, Mme MICOULEAU, M. de NICOLAY, Mme GOSSELIN, M. MEIGNEN, Mme LASSARADE et MM. CUYPERS, BONHOMME et BAS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

190 000 000 

 

 190 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

190 000 000

 

190 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

190 000 000

190 000 000

190 000 000

190 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet d’augmenter de 190 000 000 d’euros les crédits de l’action n° 2 « Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » afin de financer une véritable stratégie vaccinale contre les maladies animales.

En effet, l’accélération des crises sanitaires est un des facteurs de fragilisation économique des filières d'élevage impactées.

Tandis que l’épizootie d’influenza aviaire a durement éprouvé les filières avicoles entre 2015 et 2022, les filières ovines, bovines et caprines font face depuis plus d’un an à la diffusion de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et à celle de plusieurs sérotypes de la fièvre catarrhale ovine (FCO). Déjà, les nouveaux sérotypes détectés en Espagne (FCO 1) et aux Pays Bas (FCO12) indiquent que l'année 2025 sera marquée par de nouvelles et massives crises sanitaires.

En réponse à ces périls sanitaires grandissants, une politique déterminée de prévention des risques initiée par l’État apparaît primordiale. Pour atteindre un seuil critique d’efficacité, cette politique doit se traduire par une politique de vaccination massive et s’adresser à tous les animaux à risque. En conséquence, une ligne budgétaire robuste doit lui être clairement consacrée dans le cadre de la loi de finances.

Au demeurant, l’effort budgétaire qu’implique la mise en œuvre de cette politique de vaccination doit être mis en perspective avec le coût que représentent, pour les finances publiques, les épizooties non maîtrisées et les indemnisations importantes octroyées aux éleveurs qui subissent les pertes.

Au contraire, une véritable politique de vaccination portée par l’État renforcerait opportunément les politiques publiques, efficaces, mises en place en matière de santé animale jusqu’alors, et renforcerait la capacité des éleveurs à faire face aux nouveaux risques sanitaires.  

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 190 000 000 euros en AE et en CP les crédits du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » ;

- majore de 190 000 000 euros en AE et en CP l’action 2 « Santé et protection des animaux » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».

Le montant retenu pour cet amendement correspondrait à la somme de la prise en charge :

-        de 70% du coût de la vaccination contre l'influenza aviaire (environ 90 M€),

-        du coût de la vaccination de 5 à 6 millions de bovins contre la MHE (environ 50 M€),

-        du coût de la vaccination contre la FCO 3 (environ 30 M€),

-        de 70 % du coût de la vaccination contre la FCO 8 dont la prise en charge n'est pas prévue par le Gouvernement à ce stade, mais pour laquelle un accompagnement devrait être prévu (provision de 20 M€).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1509

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

150 000 000

 

150 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

150 000 000

 

150 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à renforcer les moyens alloués à la lutte contre les maladies animales.

La France est marquée depuis de nombreuses années par la récurrence et l'émergence de maladies animales qui mettent à mal nos filières.

L'année 2024 aura été particulièrement marquée par les différentes crises FCO, MHE ou influenza aviaire.

Dans ce cadre, la baisse des moyens alloués au programme 206 dans le budget 2025 semble incompréhensible.

Si l’État tente de réagir aux épisodes de crise, les acteurs des filières impactés demandent avant tout de la visibilité, particulièrement lorsqu'il est question du développement et de la prise en charge des campagnes de vaccination.

A l'Assemblée nationale, plusieurs amendements issus pourtant des rangs de la majorité ont été adoptés dans ce sens en commission, avant le rejet de la première partie.

Le présent amendement vise ainsi à rehausser de 150 M€ les crédits de l'action 2 "Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animale" du programme 206 afin de s'assurer de la prise en charge des coûts de la vaccination contre la MHE, la FCO3 et 8 ou encore l'influenza aviaire.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 150 M€ en AE et en CP sur l’action n° 21 du programme 149 afin de les orienter vers l’action 2 du programme 206.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1474 rect.

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC et GAY, Mmes MARGATÉ et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 100 000 000

 

100 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

100 000 000

 

100 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les auteurs de cet amendement souhaitent prévoir dans les crédits de la mission la prise en charge du remboursement de la vaccination contre l'ensemble des sérotypes de la fièvre catarrhale ovine (FCO) pour 2025.

Nos éleveurs, en particulier les éleveurs ovins, sont très lourdement impactés par différents sérotypes de la FCO et par de nouveaux variants. A ce jour, seuls les vaccins contre le sérotype 3 font l'objet d'une prise en charge par l'Etat.

 Les épidémies de MHE, FCO-3 et FCO-8 touchent les éleveurs sur le territoire, certains sont même impactés par les trois maladies en même temps. L’impact de ces maladies sur les cheptels est immense, avec des taux de mortalité pouvant aller jusqu’à 50%, en particulier dans les élevages ovins confrontés à la FCO. En raison de l'épidémie de fièvre catarrhale ovine (FCO), c'est un tiers de la filière ovine française qui va disparaitre. Face à cette crise, le Gouvernement a manqué d'anticipation, sa réaction est inadaptée et

complexifie le travail des éleveurs. Concernant l'indemnisation, l'État a mis en place trois procédures différentes. Le fait que l'État différencie les indemnisations en fonction des maladies (FCO-8, FCO-3, MHE) est une surcharge administrative incompréhensible pour les éleveurs touchés par les trois maladies. Dans tous les cas, les problèmes sont la baisse de la production et l'augmentation du taux de mortalité et donc rien ne justifie une telle différenciation. Alors que la vaccination contre la FCO-3 est prise en charge, rien n'est prévu pour la FCO-8. Or, plusieurs milliers d’élevages ont été touchés par la FCO-8.  Par cet amendement, nous souhaitons rectifier cette injustice en permettant la gratuité de la vaccination contre la FCO-8

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant, aussi ils proposent d'abonder les crédits de l’action 02 “Lutte contre les maladies animales, protection et bien être animal” du programme 206 ”Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation” de 100 000 000 d'euros. Cette augmentation est compensée par une diminution du même montant  des crédits du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt"

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1508

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MONTAUGÉ, MÉRILLOU, TISSOT, LUREL, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

81 600 000

 

81 600 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

81 600 000

 

81 600 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

81 600 000

81 600 000

81 600 000

81 600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) propose d'apporter un soutien à la filière avicole pour la vaccination de leurs animaux contre l'influenza aviaire.

La récurrence et l’ampleur croissante des crises aviaires depuis plusieurs années ont fortement fragilisé cette filière, et notamment celle des palmipède gras.

En octobre dernier, la France a ainsi relevé le niveau d’alerte de risque "négligeable" à "modéré" en raison de l'augmentation du nombre de cas en Europe. 

La filière rappelle pourtant que la vaccination des canards entamée en 2023 a redonné de l’espoir mais que la baisse de la prise en charge par l'Etat de 85 à 70% en 2024 y a porté un premier coup. Pire, rien ne semble assurer que cette prise en charge se poursuive après le 31 décembre 2024.

Le présent amendement vise ainsi à assurer de la visibilité à la filière et à permettre le maintien d'un soutien financier adapté de l'Etat dans le cadre de la vaccination contre l'IAHP.

Il vise ainsi à financer une couverture à hauteur de 85%  du coût total de la vaccination estimé à 96M€. 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 21 du programme 149 et de les orienter vers l'action 2 du programme 206.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-104 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme BILLON, MM. CANÉVET, DUFFOURG et DELCROS, Mme ANTOINE, MM. BLEUNVEN, FARGEOT, HAYE, LAFON, MENONVILLE et PERRION, Mmes PERROT, Olivia RICHARD, SAINT-PÉ, SOLLOGOUB

et les membres du groupe Union Centriste


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

67 200 000

 

67 200 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

67 200 000

 

67 200 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

67 200 000

67 200 000

67 200 000

67 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les conséquences des différentes vagues d'influenza aviaire ont été dramatiques pour les filières avicoles française. Face à la progression des cas de grippe aviaire hautement pathogène (IAHP) dans la faune sauvage et les élevages, la France a relevé le niveau de risque à « modéré » depuis le 16 octobre 2024. La filière avicole française fait face à la menace de l’IAHP pour la quatrième année consécutive, entraînant des pertes économiques considérables.

La vaccination des canards entamée il y a tout juste un an a redonné de l’espoir à la filière des palmipèdes gras et des canards à rôtir. La France est le premier pays à expérimenter grandeur nature la vaccination contre l’IAHP avec un plan de surveillance draconien associé. Le coût de la vaccination est estimé à 96 millions d’euros pour 2025. En année 1, le coût de la vaccination a été pris en charge à hauteur de 85 % par l’État. Une nouvelle campagne pour 2024-2025 a été lancée début octobre, avec une prise en charge de 70 % des frais de vaccination par l'État, valable jusqu'en décembre 2024.

À ce jour, aucune prise en charge de la vaccination n’est prévue à compter du 1er janvier prochain. Or, il apparait indispensable que l’Etat poursuive son accompagnement pour lutter contre cette épizootie. Avec la vaccination des canards le virus ne prospère plus, toutes les espèces avicoles se trouvent préservées et le risque de transmission aux mammifères, voire à l’homme est très fortement amoindri.

Aussi, le présent amendement prévoit un budget supplémentaire de 67 200 000 pour l’action 2, dédiée à la lutte contre les maladies animales, la protection et le bien-être animal, soit le coût estimé de la prise en charge de 70% de la campagne de vaccination par l’Etat.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de procéder aux mouvements de crédit suivants : 

- Une augmentation de 67 200 000 euros d’AE et de CP de l’action 2 « Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation »

- Une diminution de 67 200 000 euros d’AE et de CP de l’action Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1519

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MONTAUGÉ, TISSOT, LUREL, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

67 200 000

 

67 200 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

67 200 000

 

67 200 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

67 200 000

67 200 000

67 200 000

67 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) est un amendement de repli visant à apporter un soutien à la filière avicole pour la vaccination de leurs animaux contre l'influenza aviaire.

Les auteurs de cet amendement préféreraient une prise en charge à hauteur de 85% par les pouvoirs publics. Toutefois, en cas de refus, ils proposent par cet amendement de repli de s'assurer que l'engagement pris par le Gouvernement actuel de soutenir la filière à hauteur de 70% soit assuré et budgétisé. 

Il vise ainsi à financer une couverture à hauteur de 67,2M€ sur un coût total de la vaccination estimé à 96M€. 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 21 du programme 149 et de les orienter vers l'action 2 du programme 206.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1423

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUIS, BUVAL et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les filières ovines, bovines et caprines font face depuis plus d’un an à la diffusion de la maladie hémorragique épizootique (MHE) et à celle de plusieurs sérotypes de la fièvre catarrhale ovine (FCO).

Alors que la prise en charge des conséquences des crises sanitaires représente pour l’État, une charge à la fois lourde, difficilement prévisible et indispensable, elle ne permet pas d’éviter des difficultés à long terme pour les acteurs des filières touchées. La surveillance et la prévention des maladies sont donc primordiales. En matière de prévention, la vaccination tient une place très importante, en particulier pour les maladies vectorielles pour lesquelles les mesures de biosécurité sont les moins efficaces. 

Pourtant, la vaccination animale ne fait pas l’objet de financements en loi de finances initiale. La soutenabilité des dépenses décidées en cours d’année est habituellement rendue possible par des redéploiements au sein des actions du programme 206. 

Ainsi, le présent amendement a pour objet d’augmenter de 50 000 000 d’euros les crédits de l’action n° 2 « Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaire de l’alimentation »  pour financer la stratégie vaccinale contre les maladies animales.

Les crédits de l’action n° 01 du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » sont diminués à due concurrence (-50 000 000 d’euros) et le Gouvernement sera naturellement invité à les rétablir au cours de la discussion du projet de loi de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1477

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

50 000 000

 

50 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Depuis le 11 octobre 2024, face à l’évolution des cas d’influenza aviaire  dans la faune sauvage et dans les exploitations d’élevage, la France est passée en risque modéré depuis 16 octobre 2024. Pour la quatrième année consécutive, la filière avicole française risque d’être touchée par des épizooties de grippe aviaire, avec des pertes économiques qui s’élèvent à plusieurs milliards (1,1 milliard rien que pour l’épisode 2021-2022).  Afin de lutter contre l’épizootie, le Gouvernement a décidé de rendre obligatoire la vaccination dans les élevages de plus de 250 canards (hors reproducteurs) fin 2023, avec une prise en charge à hauteur de 85 % des frais par l’État.
Une nouvelle campagne 2024-2025 a été mise en place, début octobre. Elle prévoit cette fois-ci la prise en charge à 70 % par l’État, jusqu’en décembre 2024.
Les auteurs de cet amendement appellent rehausser la prise en charge par l’État du coût de la vaccination. Les trésoreries des éleveurs sont déjà largement affectées par les épisodes précédents. 
Dans ce contexte il ne serait pas responsable de faire peser le coût de la vaccination sur les exploitants au risque de fortement menacer leurs finances déjà exsangues.
Aussi, cet amendement propose de porter le taux de prise en charge par l’État de la vaccination à 85 %. Ils appellent également à poursuivre cette prise en charge au-delà de décembre 2024. Aussi, cet amendement abonde de 50 millions d’euros l’action 2 qui entend lutter contre les maladies animales, protection et bien-être animal (soit le coût de la campagne vaccinale précédente).
Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant, il est proposé de procéder aux mouvements de crédit suivants :
- Une augmentation de 50 millions d’euros d’AE et de CP de l’action 2 « Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation »
- Une diminution de 50millions d’euros d’AE et de CP de l’action 24 « Gestion équilibrée et durable des territoires » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1466 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

75 000 000 

 

 75 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

75 000 000

 

75 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à abonder un fonds destiné à indemniser les élevages touchés par la FCO-3 et la FCO-8.

Le Premier ministre a annoncé au début du mois d’octobre un fonds spécial de 75 millions d’euros pour l’indemnisation des pertes animales liées à ces épizooties. Ce fonds n’est pas budgété dans le PLF 2025 : le présent amendement vise ainsi à le prolonger en 2025, au vu des pertes attendues l'année prochaine.

Si ce fonds d’indemnisation est bien sûr absolument nécessaire, c'est surtout par un nécessaire changement de modèle agricole et de notre élevage que nous pourrons, si ce n’est stopper, amoindrir et raréfier la portée de ces crises sanitaires.

Malgré des mesures de précaution de plus en plus nombreuses, les épizooties (épidémies animales) et les zoonoses (épidémies transmises des animaux aux humains) sont favorisées par la concentration des bêtes et se multiplient à mesure que les cheptels grossissent, où se développe l’hyperselection, et où les bêtes manquent donc de la diversité génétique qui assure la résilience.

Pour être recevable, cet amendement modifie les crédits (en AE et CP) de la manière qui suit : 

- Les crédits de l’action n°02 "Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal” du programme 206 “Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation” sont augmentés à hauteur de 75 000 000 euros.
- Les crédits de l’Action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » sont diminués à hauteur de 75 000 000 euros.

Nous proposons ce transfert de crédit pour respecter les règles imposées par l’article 40 mais nous souhaitons que le Gouvernement lève le gage.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1550 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 25 000 000

 

 25 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

25 000 000

 

25 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens consacrés à la lutte contre les maladies animales en prévision de l’épidémie d’influenza aviaire en cours. Ces crédits serviront à soutenir spécifiquement les élevages en plein air via des mesures de prévention, la campagne de vaccination gratuite, l’indemnisation des pertes - y compris indirectes, comme celles liées à l’enfermement obligatoire - et à mettre en œuvre une politique publique efficace pour lutter contre le virus de l'influenza aviaire.

Les politiques sanitaires actuelles favorisent les élevages intensifs sans accès à l’extérieur par rapport à ceux de plein air. Les premiers sont pourtant plus susceptibles de répandre les maladies du fait de la concentration des animaux et de leur faible résistance, mais aussi en raison des traitements préventifs qui peuvent y être appliqués, une pratique qui favorise la progression de l’antibiorésistance. Les élevages très concentrés, favorables à des diffusions rapides et générales des maladies au sein des bâtiments, impliquent par ailleurs des transports d’animaux plus importants. Les principaux foyers de contamination et de diffusion des épidémies se situent, à chaque crise, dans des zones à forte densité d’élevages et où l’aviculture intensive est très développée, comme en Pays de la Loire et dans le Sud-Ouest. 

En France, l’élevage plein air, paysan, s’appuie au contraire sur des races rustiques, plus résistantes aux pathogènes, et est généralement lié à des circuits courts. À ce titre, il doit être soutenu et son développement privilégié par rapport aux élevages intensifs sans accès à l’extérieur. 

Le soutien aux éleveurs doit être davantage ciblé en faveur de ceux qui pratiquent un élevage en plein air et subissent pour cela une double injustice : leurs pratiques sont moins favorables à la diffusion des maladies, mais la politique sanitaire actuelle les oblige à subir les conséquences des problèmes que les élevages intensifs amplifient, en plus des pertes directes causées par les maladies. 

C’est pourquoi cet amendement propose d’inscrire dans le budget pour 2025 des crédits destinés à soutenir les éleveurs en plein air et à engager des changements dans les politiques sanitaires. Le rapport d'information conduit par les députés Philippe Bolo et Charles Fournier sur la grippe aviaire et son impact sur les élevages, présenté en avril 2023, formule des propositions en ce sens : 

- L’aménagement des élevages, en construisant par exemple des jardins d'hiver pour les élevages standard et plein air ;

- La conduite d'études pour assouplir les obligations de mise à l’abri des élevages en plein air et pour améliorer notre connaissance scientifique sur les facteurs de diffusion, comme la densité des élevages ou les mouvements d'animaux liés à la segmentation des filières ;

- L’adaptation des mesures de biosécurité aux élevages plein air et aux circuits courts. 

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 25 millions d’euros l’action 02 « Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1511

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PLA, MONTAUGÉ, BOUAD, TISSOT, LUREL, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. CARDON, MÉRILLOU, STANZIONE, KANNER et GILLÉ, Mmes MONIER et HARRIBEY, M. VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds sanitaire viticole en cas de conditions climatiques exceptionnelles

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

100 000 000

 

100 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds sanitaire viticole en cas de conditions climatiques exceptionnelles

100 000 000

 

100 000 000

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à créer un fonds sanitaire viticole en cas de conditions climatiques exceptionnelles.

La filière viticole traverse une crise durable, d'une ampleur exceptionnelle qui met à mal sa pérennité dans certains territoires.

Aux aléas climatiques exceptionnels, dans leur récurrence comme dans leur intensité, s'ajoutent une crise économique, diplomatique et une chute de la consommation sur le marché intérieur, dont les répercussions touchent de plein fouet nos viticulteurs.

Il apparait en conséquence indispensable de soutenir au maximum notre filière dont l'excellence est reconnue dans le monde entier.

L’accompagnement de nos viticulteurs en termes de trésorerie est à ce titre indispensable à l'heure où le système assurantiel actuel a clairement montré ses limites dans la prise en charge de certains sinistres. 

Cet amendement propose donc d’instaurer un mécanisme pérenne d’aide d’urgence doté d’un montant de 100 millions d’euros de crédits à destination des producteurs viticoles sinistrés, à travers la création d’un fonds sanitaire viticole, mobilisable lors d’évènements climatiques exceptionnels.

Cette proposition avait déjà été portée l'année dernière par le Groupe SER du Sénat.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 100 M€ sur l’action 21 du programme 149 et de l'orienter vers un nouveau programme intitulé « Fonds sanitaire viticole en cas de conditions climatiques exceptionnelles» .






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-776

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. HOCHART, DUROX et SZCZUREK


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

50 000 000

 

50 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, il est proposé d’abonder de 50 millionsd’euros l’action n°22 “Gestion des crises et des aléas de laproduction agricole” du programme 149 “Compétitivité et durabilitéde l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt” et deminorer du même montant l’action n°6 “Mise en œuvre de la politiquede sécurité et de qualité sanitaires de l’alimentation” duprogramme 206 “Sécurité et qualité sanitaires del’alimentation”.

Un tel transfert de crédits se révèle nécessaire compte-tenu del’urgence dans laquelle se trouvent les agriculteurs, et notammentles vignerons, du sud-ouest de la France. Durement frappés par lesaléas climatiques ces dernières années. Ils ont été l’annéedernière également été très rudement affectés par une épidémie demildiou d’une rare intensité. Certains exploitants constatent ainsientre 70% et 100% de pertes sur leurs exploitations, ce qui les meten grande difficulté financière.

Afin d’accompagner les agriculteurs face aux aléas climatiquesqu’ils rencontrent et de pallier le défaut de prise en compte dumildiou dans le champ assurantiel au sein de l’assurance récoltepar exemple, cet amendement vise à flécher, à nouveau,50 millions d’euros vers la gestion du sinistre que constitueces différentes crises, notamment dans le Gers et dans la région bordelaise.

Le groupe Rassemblement national demande au gouvernement delever le gage sur cet amendement






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1422

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BUIS, BUVAL et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

50 000 000

 

50 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement, il est proposé d'abonder de 50 millions d'euros l'action n°22 "Gestion des crises et des aléas de la production agricole" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt" et de minorer du même montant l'action n°6 "Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation".

Un tel transfert de crédits se révèle nécessaire compte-tenu de l'urgence dans laquelle se trouvent les agriculteurs, et notamment les vignerons. Durement frappés par les aléas climatiques ces dernières années. Ils ont été l'année dernière également été très rudement affectés par une épidémie de mildiou d'une rare intensité. Certains exploitants constatent ainsi entre 70% et 100% de pertes sur leurs exploitations, ce qui les met en grande difficulté financière.

Afin d'accompagner les agriculteurs face aux aléas climatiques qu'ils rencontrent et de pallier le défaut de prise en compte du mildiou dans le champ assurantiel au sein de l'assurance récolte par exemple, cet amendement vise à flécher 50 millions d'euros vers la gestion du sinistre que constitue ces différentes crises.

Il est demandé au gouvernement de lever le gage sur cet amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1476 rect.

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

60 000 000

 

60 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

60 000 000

 

60 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

60 000 000

60 000 000

60 000 000

60 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’abonder à hauteur de 50 millions d'euros l'action n°22 : Gestion des crises et des aléas de la production agricole en minorant du même montant l’action n°6 du programme 206

Cet amendement vise à créer un nouveau fonds d'urgence de 60 millions d'euros pour soutenir les viticulteurs en difficulté.

En effet La filière viticole fait face à une crise multifactorielle : baisse de la demande sur le marché intérieur français, baisse des ventes à l'export en volume : la France est passée de 22% de parts de marché à 13% en 15 ans; dérèglement climatique qui se traduit par une humidité excessive, la sécheresse ou le gel, avec des conséquences sur la qualité et la quantité des récoltes. Les difficultés se font
particulièrement sentir en Occitanie, où les exploitations agricoles subissent, en outre, le mildiou.

Les auteurs de cet amendement proposent de renforcer les fonds de secours pour les vignobles en difficulté: 60 millions € seront ainsi dédiés à la gestion des crises et des aléas de la production agricole

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. 

Cet amendement procède ainsi au mouvement de crédits suivants:

-il abonde à hauteur de 60 000 000 d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement l'action 22 "Gestion des crises et des aléas de la production agricole" du programme 149; 

-il prélève à hauteur de 60 000 000 d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement l’action n°6 du programme 206






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1581 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mmes de MARCO et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

10 000 000

 

10 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un fond destiné à accompagner les viticulteurs dans leur transition et leur adaptation face aux conséquences du changement climatique. 

Les conséquences du changement climatique sont de plus en plus palpables, et l’agriculture en est la première victime. La culture de la vigne ne fait pas exception avec la multiplication des gels printaniers, des sécheresses, des pluies excessives, ou des épisodes de grêle. Ces épisodes climatiques, qui sont de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses, affectent sévèrement les récoltes. En 2024, la production est en baisse de 18% en France, de 10% dans le Bordelais, de 35% en Charente ou de 25% en Bourgogne. 

Les mauvaises années s’accumulent pour nos viticulteurs et ni les assurances récoltes, ni les coûteux dispositifs techniques comme les bougies anti-gel ne permettent d’apporter une réponse à la hauteur de l’enjeu. Le coût et le mode de calcul des assurances récoltes, basé sur la « moyenne olympique », sont totalement inadaptés aux nouvelles contraintes climatiques.

Ainsi, pour apporter une réponse structurelle, il est essentiel d’accompagner les viticulteurs dans l’adaptation de leurs domaines viticoles : transfert de parcelles, changement de pratiques viticoles, choix de cépages appropriés, diversification…

Le fond que propose de créer cet amendement permettra d’accompagner les viticulteurs qui s’engageront dans une démarche de transition agro-écologique et d’adaptation au changement climatique. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 10 millions d’euros l’action 01 « Moyens de l'administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » (AE et CP), et majore de 10 millions d’euros l’action 29.04 « Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1559 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, MÉRILLOU, BOURGI, BOUAD et PLA et Mmes CONWAY-MOURET, BÉLIM et MONIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’un fonds d’adaptation des grands crus prestigieux des côtes du Rhône à l’évolution des marchés

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

10 000 000

 

10 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Création d’un fonds d’adaptation des grands crus prestigieux des côtes du Rhône à l’évolution des marchés

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds de soutien de 10 000 000 d’euros aux grands crus de la filière viticole du sud-est de la France.

La filière viticole traverse une crise durable et structurelle : aléas et crises climatiques, crise de nos exportations, crise de la promotion de nos vins à l’international, crise économique avec une baisse de la consommation de vins rouges. Le Président des Etats Unis pourrait porter les droits de douane sur l’ensemble des importations américaines à 10 ou 20 % selon les produits, ce qui est également un mauvais signal pour nos vins et crus.  

Les grands crus sont en effet également impactés par ce contexte très défavorable.

Pour faire face à la crise, le soutien des banques et de l’Etat sur le long-terme est nécessaire. Il faut 10 ans à une entreprise pour se restructurer.

L’accompagnement de nos grands crus en termes d’aide à la trésorerie et à la restructuration de leurs PGE est indispensable. Un soutien à l’exportation et à la promotion des grands crus à l’international est également nécessaire. Une attention particulière doit également être apportée à l’étiquetage.

La filière vin a obtenu une dérogation pour dématérialiser la liste des ingrédients et des valeurs nutritionnelles de ses produits. Cette dérogation permet une meilleure lisibilité pour le consommateur et constitue une avancée, mais elle a été très imparfaitement conçue et présente des écueils importants. Entre autres, cette dérogation induit un coût supplémentaire pour l’opérateur responsable de la lisibilité du QR Code sans limite de temps, engagement impossible à tenir dans la mesure où nul ne peut garantir la continuité de l’existence du prestataire concepteur du QR Code sur un nombre indéfini d’années. Il s’agit donc de travailler à une amélioration du système, afin de le rendre réellement fonctionnel.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 21 intitulée « Adaptation des filières à l’évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, » et de les orienter vers un nouveau programme intitulé « Création d’un fonds d’adaptation des grands crus prestigieux des Côtes du Rhône à l’évolution des marchés »

Cet amendement a été travaillé avec les 6 grands crus des Côtes du Rhône et avec les Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-331

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Prévention et surveillance des aléas climatiques

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000   

 

 8 000 000 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

Prévention et surveillance des aléas climatiques

 8 000 000

 

8 000 000  

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un nouveau programme au sein de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales (Maafar), consacré à la prévention et à la surveillance des aléas climatiques, et qui serait le pendant de ce que fait le programme 206 pour les aléas sanitaires.

L’amendement est issu d’échanges avec le think tank Institute for Climate Economics (I4CE) qui, dans l’étude « Estimation des dépenses publiques liées aux crises agricoles en France entre 2013 et 2022 » suggère une telle évolution de la maquette budgétaire, afin de mieux identifier ces dépenses de prévention et de surveillance.

Les crédits de la planification écologique sont en effet aujourd’hui malaisément greffés au programme 206 et surtout au programme 149, architecture qui est loin de garantir que la destination votée en loi de finances initiale soit pleinement respectée en cours de gestion.

Un tel programme accueillerait logiquement la ligne transversale « accompagnement des agriculteurs à la transition », telle que proposée l’an dernier par les rapporteurs pour avis et cette année par Chambres d’agriculture France.

D’après la Cour des comptes, une telle ligne financerait utilement une veille sur l’interaction entre changement climatique et risques sanitaires, afin de prévenir les effets du réchauffement et des sécheresses sur les risques biotiques et les maladies vectorielles sur les animaux de rente et les végétaux.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 8 000 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 21 « Adaptation des filières à l'évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » ;

- majore de 8 000 000 euros en AE et en CP le nouveau programme « Prévention et surveillance des aléas climatiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1463 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

100 000 000

 

100 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

100 000 000 

 

100 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objectif de rétablir les crédits nécessaires à la poursuite de la dynamique amorcée par le volet « protéines végétales » du plan de relance, en appuyant le déploiement de la stratégie nationale pour les protéines végétales.

Ce volet crucial recouvre notamment le financement d'investissements en agroéquipements pour les exploitations agricoles, ainsi que la poursuite d'appels à projets pour structurer les filières de production de protéines végétales.

Il s’agit d’un dispositif essentiel pour deux raisons principales :

D’une part, car la France reste aujourd’hui encore trop dépendante des importations de protéines. Or, il est impératif de cesser d'importer ces protéines pour des pratiques intensives néfastes, comme l'engraissement d'animaux dans des usines à viande et à lait. Il est urgent de relancer la production de protéines végétales européennes et en particulier françaises, non seulement pour réduire notre dépendance, mais aussi pour contribuer à la lutte contre l'élevage industriel et ses impacts environnementaux.

D’autre part, car les légumineuses sont absolument nécessaires à la transition agroécologique. Elles sont en effet les seules cultures en mesure de fixer naturellement l'azote atmosphérique. En d’autres termes, celles-ci agissent comme un fertilisant naturel, ce qui permet de réduire la dépendance aux intrants chimiques.

Cet amendement procède au mouvement de crédits suivant : il abonde la sous-action 02 « Plan protéines » de l’action 19 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 100 millions d’euros ; il minore l'action 4 "actions transversales" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation" à hauteur de 100 millions d’euros.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, les auteurs de cet amendement appelant le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1498 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

100 000 000

 

 65 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

100 000 000 

 

65 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

65 000 000

65 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rétablir les crédits dédiés au "Plan protéines" à la hauteur des engagements pris en 2024.

Pour 2025, cette ligne budgétaire n'est plus du tout dotée, ce qui est inacceptable au vu des enjeux existants autour de la question de notre autonomie protéique. 

Les auteurs de cet amendement rappellent que la France n'est pas autonome aujourd'hui dans ce secteur stratégique, que ce soit pour l'alimentation humaine ou animale. Or, les crises successives que nous traversons - à commencer par le COVID puis la Guerre en Ukraine - nous rappellent l'urgence de retrouver une autonomie et de ne plus être dépendant de nos importations.

Le présent amendement propose donc de rétablir une ligne budgétaire dédiée au plan protéines en le dotant, a minima, des crédits promis et votés pour 2024, soit 100 M€ en AE et 65 M€ en CP.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 100 M€ en AE et 65 M€ en CP sur l’action n° 9 du programme 206 afin de les orienter vers l’action 29.02 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1261 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

100 000 000

 

35 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

100 000 000

 

35 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, il est souhaité que soit rétabli les crédits alloués au Plan protéines, supprimé dans ce projet de loi de finances pour 2025.

La sous-action relative aux protéines végétales a pour objectif de maintenir la dynamique engendrée par le volet « protéines végétales » du plan de relance et à appuyer le déploiement de la stratégie nationale pour les protéines végétales. Dans cette perspective, le Plan protéines végétales a pour vocation de réduire la dépendance de la France aux importations de protéines végétales et recouvre en ce sens le financement d’investissements en agroéquipements des exploitations agricoles et la poursuite d’appels à projets relatifs à la structuration des filières protéines végétales. Concrètement, cette mesure passe par :

- Un soutien aux actions de recherche et innovation, pour mettre au point des solutions pertinentes d’un point de vue économique, environnemental et nutritionnel, qui soutiendront à moyen terme la dynamique lancée par le plan de relance ;
- Un accompagnement des investissements matériels nécessaires à la fois chez les producteurs de grandes cultures et les éleveurs ;
- Un appui à la structuration des filières de protéines végétales et aux investissements aval ;
- Une aide à la promotion des légumineuses auprès des consommateurs.

Aujourd'hui, la France n'est autonome ni en protéines végétales pour l'alimentation humaine, ni en protéines végétales pour l'alimentation animale. Elle compense cette carence par d'importantes importations fragilisant notre souveraineté alimentaire, affaiblis notre balance commerciale et augmente notre empreinte carbone. 

La France importe ainsi près d'un quart des protéines végétales destinées aux aliments d'élevage. Ces importations ont un coût pour les éleveurs français. Favoriser la production de protéines végétales dans les fermes d'élevage française permet de diminuer les intrants pour les éleveurs, dépendant des importations de tourteaux de soja des États-Unis, du Brésil ou de l'Argentine. 

Par ailleurs, les légumineuses sont absolument nécessaires à la transition agroécologique. Elles sont en effet les seules cultures en mesure de fixer naturellement l'azote atmosphérique. En d’autres termes, celles-ci agissent comme un fertilisant naturel, ce qui permet de réduire la dépendance aux intrants chimiques.

En conséquence, cet amendement prévoit de rétablir à 100 millions d'euros en autorisation d'engagement les crédits alloués au Plan protéines végétales et portés par sa sous-action "Plan protéines" au sein de l’action 29 "Planification écologique".

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 100 000 000 euros en AE, et de 35 000 000 euros en CP l’action 29 "Planification écologique" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 100 000 000 euros en AE, et de 35 000 000 en CP, le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1462 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

100 000 000

 

100 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 100 000 000

 

 100 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d’augmenter de 100 millions d’euros les crédits alloués aux MAEC : le budget minimal pour honorer les contrats signés en 2024. Si celui-ci représente un premier pas, il reste insuffisant pour permettre à de nouvelles fermes de s’engager dans la contractualisation et nous sommes favorables à un élargissement à l’ensemble des contrats.

Les MAEC, les mesures agro-environnementales et climatiques, sont un outil du second pilier de la Politique agricole commune. Ce sont des engagements pris sur les fermes pour 5 ans, afin de répondre à de grands enjeux autour de l’eau, des sols, du bien-être animal, de la biodiversité, de la lutte contre les algues vertes… Elles supposent des changements de pratiques et de systèmes et rémunèrent les surcoûts et la prise de risque. Les MAEC, notamment les MAEC systèmes (couvrant l’entièreté de la ferme), sont un outil majeur de la transition agro-écologique. Pourtant, la France est l’État membre qui alloue la plus faible part du second pilier aux MAEC (22 %) avec comme objectif 5,9 % de SAU couverte par les MAEC, en régression par rapport à 2020 (6 %). Les organisations paysannes estiment à 1 milliard d’euros le financement annuel des MAEC pour engager une réelle transition. Dans son plan stratégique national 2023-2027, la France a fixé le budget annuel à 260 millions d’euros, financés à 80 % par le fonds FEADER.

De nombreuses fermes se sont engagées et ont signé un contrat MAEC : un signe très positif pour l’évolution de l’agriculture française. mais le budget est largement insuffisant pour honorer les contrats signés par les paysans et paysannes lors de leur déclaration PAC. Depuis le mois de mai 2023, ils respectent le cahier des charges (assolements, réalisation de diagnostics…) et risquent de voir leur demande de MAEC purement et simplement rejetée. Dans de nombreuses régions, ils ne seront peut-être pas payés et restent dans l’incertitude. Les nouvelles fermes candidates ne pourront simplement pas s’engager dans un contrat les années suivantes, car l’ensemble de l’enveloppe aura été consommée.

En Nouvelle Aquitaine l’enveloppe disponible est de 115 millions d’euros alors les demandes de MAEC atteignent 340 millions d’euros. En PACA, le budget s’élève à 48 millions d’euros alors que les besoins sont estimés à 97 millions d’euros.

Au niveau national, il manque 350 millions d’euros dont :

-  100 millions uniquement pour honorer les engagements pris en 2023 par les paysans et paysannes qui ont coché la case « MAEC » dans leur déclaration PAC en avril dernier.

-  250 millions d’euros pour ouvrir la contractualisation à de nouvelles fermes tout au long de la programmation PAC, soit jusqu’en 2027.

Au lendemain de la présentation de la planification écologique, il serait insupportable d’envisager que des fermes engagées et volontaires soient laissées sur le bord de la route à cause d’une sous-budgétisation des financements.

Le présent amendement permet uniquement d’honorer les contrats signés en 2023, sans couvrir les besoins futurs. Dans l’attente d’une modification du plan stratégique national, qui ne pourra aboutir qu’en 2026 via un transfert des fonds du premier pilier vers le second pilier, nous proposons d’allouer 100 millions d’euros supplémentaires pour les « Mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC) et aides à l’agriculture biologique », s’ajoutant aux 117,2 millions d’euros déjà prévus par le projet de loi de finances au sein de l’action 24 « Gestion équilibrée et durable des territoires » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt »

En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution de la Vème République, le présent amendement procède au mouvement de crédits suivant :

- Il abonde de 100 000 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt »

- Il minore de 100 000 000 euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture ».

Nous ne souhaitons pas pour autant réduire les crédits de ce programme et demandons au Gouvernement de lever le gage.

Cet amendement est issu d’une proposition de la Confédération Paysanne.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1507 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

100 000 000

 

100 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 100 000 000

 

100 000 000 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) propose d’attribuer 100 millions d’euros supplémentaires en faveur des Mesures agro-environnementales et climatiques.

Les MAEC sont un outil du second pilier de la Politique agricole commune qui se traduisent par des engagements pris sur les fermes pour 5 ans, afin de répondre à de grands enjeux d’adaptation et de transition agroécologique. La France reste l'un des pays d'Europe qui alloue la plus faible part du second pilier aux MAEC. Les organisations paysannes estiment régulièrement à 1 milliard d’euros le financement annuel nécessaire des MAEC pour engager une réelle transition

Or, dans son PSN 2023-2027, la France s'est fixée comme objectif d'atteindre 260 M€ annuel.

De plus, pour 2025, le budget alloué aux MAEC sera en baisse de 27,2M€ en AE pour atteindre 90 M€, soit une baisse de 23%.

Le présent amendement vise à rehausser ce montant de 100M€ pour rendre plus ambitieux le cofinancement national de cet instrument financé en grande partie par la PAC.

Les auteurs précisent que ce rehaussement de 100M€ avait reçu un avis favorable du rapporteur spécial sur la Mission AAFAR, appartenant au groupe Les Républicains de l'Assemblée nationale.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 100 M€ en AE et en CP sur l’action n° 3 du programme 215 afin de les orienter vers l'action 24 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1515 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LUREL, TISSOT, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

5 000 000

 

5 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à apporter un soutien particulier à la filière de la banane en recentrant la MAEC sur la lutte contre la cercosporiose et en mettant en place une aide spécifique et dédiée pour la lutte mécanique contre l’enherbement.

Les producteurs de bananes de Guadeloupe et de la Martinique sont un exemple, en Europe, de résilience suite à l’affaire du Chlordécone et de transition agroécologique réussie. Dès 2008, a été lancé un premier « Plan Banane Durable », suivi d’un second en 2014. La filière est ainsi parvenue à réduire les intrants chimiques par les plans éco-phyto avec des baisses spectaculaires : en 15 ans les planteurs de banane ont réduit de 82% l’utilisation des produits phytosanitaires dans leurs champs grâce à des pratiques agroécologiques très innovantes et un effort de recherche soutenu, notamment avec le CIRAD. C’est sans équivalent en France. Dans le même temps, et depuis plusieurs années maintenant, les producteurs de banane ont dû faire face au développement de la cercosporiose noire, maladie du bananier classée parmi les plus ravageuses du monde par la FAO.  Cette nouvelle difficulté n’a pas fait varier la filière de ses efforts en faveur d’une production avec les plus hauts standards de l’agroécologie.

Parallèlement, d’autres pays producteurs de banane n’ont pas réalisé les mêmes efforts.

Les producteurs de banane des Antilles ont fait leur révolution agroécologique, alors que leurs principaux concurrents sont autorisés à rentrer sur le marché français avec des conditions sociales et de travail qui interrogent, et avec une utilisation massive de produits phytosanitaires.  Ainsi le Costa-Rica utilise 10 fois plus de produits phytosanitaires que la banane française à l’hectare, le Cameroun 9 fois, le Panama 8 fois.

Face à cette situation, si les producteurs peuvent compter sur des aides dans le cadre du POSEI, force est de constater que leur niveau n’a pas évolué ces dernières années demeurant aux alentours de 129 millions d’€ par an. Dans le même temps, les pays tiers ont bénéficié d’aides douanières massives de la part de l’Union Européenne : les tarifs douaniers sont passés de 2007 à 2020 de 176 €/T à 75 €/T, soit un avantage annuel de 26 millions d’€ par an pour le seul marché français. Quoi qu’il en soit, ce niveau d’aide ne permet plus de faire face à l’augmentation des charges dues à cette transition agroécologique. Ainsi depuis 2008, le coût du passage du désherbage chimique au désherbage manuel a crû de 328%, passant de 1095 € à l’ha à près de 4700 € à l’ha, soit 3600 € par an à l’hectare.

Il existe actuellement une MAEC qui vise à la fois des pratiques de lutte contre la cercosporiose noire (effeuillage) et la lutte contre l’enherbement. Ce montant est dérisoire au regard des coûts supportés par les planteurs : de l’ordre de 1000 €/an/ha alors que la seule lutte mécanique contre l’enherbement revient donc à plus de 4500 €/an/ha. Il est désormais urgent de prendre ce problème à bras le corps, en recentrant la MAEC sur la lutte contre la cercosporiose et en mettant en place une aide spécifique et dédiée pour la lutte mécanique contre l’enherbement. Une aide qui sera vertueuse puisqu’elle s’inscrit à plein dans le cadre de la transition agroécologique.

A raison de 5000 hectares en Martinique et de 2000 hectares en Guadeloupe, une aide supplémentaire de 5M€ permettrait d’apporter un soutien adapté d'environ 660€ par hectare. Cette aide devra être notifiée à Bruxelles.

Ainsi, cet amendement propose de procéder aux mouvements de crédits suivants :

-        L’action 29 « planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » est majorée de 5 millions d’€ en AE et CP ;

-        L’action 04 « moyens communs » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » est minorée de 5 millions d’€ en AE et CP.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1259 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

95 000 000

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

95 000 000

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

95 000 000

95 000 000

 

 

SOLDE

0

 

Objet

En complément des leviers ciblés sur certains secteurs ou enjeux particuliers de planification écologique (émissions azotées, haies..), les crédits alloués au Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions financent les démarches de structuration des filières amont et aval (y compris celles relevant de la filière fruits et légumes), afin de leur permettre, dans le contexte de souveraineté alimentaire, d’adapter leur modèle économique aux exigences de décarbonation des activités, de transition écologique, de développement de la production d’énergie renouvelable ou d’adaptation au changement climatique. 

Ce Fonds permet notamment de soutenir le déploiement des projets alimentaires territoriaux, du plan de souveraineté pour les fruits et légumes, ainsi que plus globalement des projets structurants pour les filières à l’échelle de leur territoire.

Son objectif est de déployer une agriculture en transition et compétitive pour la souveraineté alimentaire et les territoires avec deux axes identifiés : la mise en œuvre des plans de souveraineté et l’accompagnement des agriculteurs face au changement climatique.

En effet, la réduction de notre dépendance aux importations s’effectue en favorisant une offre de produits locaux. Si le développement d’une telle offre nécessite des investissements massifs en agroéquipements et un important accompagnement de filières, il exige également une agriculture résiliente face au changement climatique. 

Or, la lisibilité de l’action publique en matière d’accompagnement des filières pour la transition agro-écologique pâtit de cette évolution erratique de la sous-action "Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions" au sein de l’action 29 "Planification écologique".

Les acteurs économiques des filières amont et aval prêts à s’engager dans cette transition ont pourtant besoin de visibilité. C’est notamment le cas des acteurs de la filière Fruits et légumes qui se sont engagés dans un Plan de souveraineté dont les moyens ne peuvent être amputés un an seulement après son lancement. A l'inverse, le dispositif en faveur de la rénovation des vergers devrait même être amplifié pour renverser la tendance de baisse de la production française au profit des importations. 

A ce titre, il ne surtout pas réduire les crédits alloués au Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions mais au contraire envoyer un signal fort aux filières concernées et leur offrir plus de stabilité en maintenant une enveloppe de 200 millions d'euros d'autorisation d'engagement comme en LFI pour 2024. Le besoin de visibilité et de stabilité de l'action publique traduit le nécessaire temps d'appropriation de ce Fonds par les acteurs des filières concernées et le délai de montage et d'instruction d'un dossier avant son engagement. 

En conséquence, cet amendement prévoit de rétablir à 200 millions d'euros en autorisation d'engagement les crédits alloués au Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions et portés par sa sous-action "Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions" au sein de l’action 29 "Planification écologique".

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 95 000 000 euros en AE, l’action 29 "Planification écologique" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 95 000 000 euros en AE, le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1500 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

85 391 153

 

85 391 153

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 85 391 153

 

85 391 153 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

85 391 153

85 391 153

85 391 153

85 391 153

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rétablir les crédits dédiés au "Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions " à la hauteur des engagements pris en 2024 en AE.

Pour 2025, ces crédits connaissent une chute de 85,4M€ en AE, ce qui est fortement regrettable.

Ce Fonds a en effet vocation à financer des démarches de structuration des filières dans une recherche de souveraineté alimentaire et d'accompagnement des agriculteurs face au changement climatique. 

Les auteurs de cet amendement sont très attachés à ce virage agroécologique qui doit se faire en lien avec les territoires et en encourageant les circuits courts.

Dans ce cadre, ils ne peuvent pas soutenir une telle diminution des crédits dédiés à ce Fonds.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 85,391 M€ en AE et en CP sur l’action n° 9 du programme 206 afin de les orienter vers l’action 29.04 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1482 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PANTEL, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE et MM. LAOUEDJ, MASSET et ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

60 000 000

 

60 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

60 000 000

 

60 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

60 000 000

60 000 000

60 000 000

60 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions participe au financement des projets alimentaires territoriaux, qui par définition fédèrent les différents acteurs d'un territoire autour de la question centrale de l'alimentation.

À ce jour, 444 projets alimentaires territoriaux sont reconnus par le Ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt. Ces derniers donnent satisfaction aux collectivités territoriales, aux agriculteurs, aux chambres consulaires, aux entreprises et divers organismes sociaux, pour l'accompagnement précieux et de qualité qu'offre cet outil, notamment dans le cadre de la mise en application de la loi EGalim.

Or, bon nombre d'acteurs déplorent un manque de moyens en direction du dispositif, ce qui met en péril la pérennité des postes d'agents « chargés de mission » et des actions de structuration des filières sur les territoires.

Ainsi, dans la mesure où la montée en puissance des actions opérationnelles repose sur un accompagnement financier conséquent, cet amendement vise à augmenter les crédits budgétaires mobilisés en faveur des projets alimentaires territoriaux de 60 millions d'euros.

En conséquence, cet amendement prévoit d'abonder de 60 millions d'euros en autorisation d'engagement et en crédits de paiement les crédits alloués au fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions, porté par sa sous-action "Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions " au sein de l’action 29 "Planification écologique".

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 60 000 000 euros en AE et en CP l’action 29 "Planification écologique" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 60 000 000 euros en AE et en CP, le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1475 rect.

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 23 000 000

 

23 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

23 000 000

 

23 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

23 000 000

23 000 000

23 000 000

23 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement abonde l’enveloppe prévue pour les Projets alimentaires territoriaux (PAT). Si le Gouvernement indique que le soutien financier aux Projets Alimentaires Territoriaux (PAT), se poursuivra en 2025 pour permettre l’augmentation du nombre de PAT labellisés au niveau 2, nous souhaitons également que l'enveloppe puisse permettre de développer les nouveaux PAT sur le territoire. En effet les Projets alimentaires territoriaux jouent un rôle majeur pour développer dans tous les territoires, de façon démocratique, les outils nécessaires à l’adaptation de la production alimentaire aux besoins locaux et aux exigences écologiques (magasins de producteurs, ateliers de transformation…) et participer à construire la souveraineté alimentaire. Il s’agit de rapprocher les producteurs, les transformateurs, les consommateurs et tous les acteurs de l’alimentation ainsi que de modifier des pratiques agricoles et alimentaires, notamment via le développement de circuits courts et le recours aux produits locaux et de qualité. Les Projets alimentaires territoriaux (PAT) viennent également en appui pour atteindre les objectifs d’Egalim d'approvisionnement en produits bio et durables dans la restauration collective en ancrant localement l’alimentation et la restauration collective.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

Il minore de 23 000 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » pour abonder l’action 9 « Planification écologique - Stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-969 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. FERNIQUE, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 10 000 000

 

10 000 000 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les projets alimentaires territoriaux (PAT) introduits par la loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt « sont élaborés de manière concertée avec l'ensemble des acteurs d'un territoire et répondent à l'objectif de structuration de l'économie agricole et de mise en œuvre d'un système alimentaire territorial » aux termes de l’article L.111-2-2 du code rural et de la pêche maritime. Il s’agit de rapprocher les producteurs, les transformateurs, les consommateurs et tous les acteurs de l’alimentation ainsi que de modifier des pratiques agricoles et alimentaires, notamment via le développement de circuits courts et le recours aux produits locaux et de qualité. À ce titre ils constituent de fait les outils de mise en œuvre des objectifs assignés au fonds en faveur de la souveraineté et des transitions.

Plus de 450 PAT sont déjà répertoriés dans la France entière. Le rapport du sénateur Marchand élaboré en 2022 invitait pourtant à les inscrire dans des contractualisations pluriannuelles, pour renforcer et consolider les actions engagées à cette échelle. Ces projets peuvent aujourd’hui bénéficier de financements au titre du programme 206 “Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation”. À date, ce financement n’est porté qu’à 10 millions d’euros en autorisations d’engagement et 3 millions d’euros en crédits de paiement. Des crédits à hauteur de 80 millions d’euros ont été engagés en amorçage à l’occasion du plan de relance, et de 20 millions d’euros en 2024. 

De tels financements dont une partie a été mobilisée à l’occasion d’appels à projet déployés dans l’urgence durant l’été 2024, peinent déjà à soutenir des politiques publiques pilotées par des équipes dont le temps est mobilisé par la réponse à des appels à projet chronophages au détriment de la réalisation d’actions de terrain. 

Les coupes opérées en 2025 sont assimilables à un assèchement progressif de cette politique publique dans un contexte où les collectivités ne pourront intervenir en compensation du fait de la raréfaction de leurs ressources. Elles traduisent l‘imposition aux collectivités et leurs groupements d’un phénomène d’instabilité chronique dans nos politiques publiques fondé sur une logique d’appel à projet et d’amorçage interdisant toute lisibilité de long terme et toute stratégie de sortie négociée des dispositifs de relance.

Des financements pluriannuels ont pourtant été mobilisés à un niveau conséquent en vue de déployer des démonstrateurs territoriaux assis sur d’ambitieuses coopérations urbain-rural entre territoires de consommation et territoires de production. S’agissant des projets alimentaires territoriaux, il s’agit de penser le même modèle : des contractualisations basées sur des financements identifiés, pluriannuels et garantis. Le maintien des crédits 2024 constitue une étape dans cette direction. 

Afin de se conformer aux règles de la LOLF, l’amendement est ainsi rédigé :

L’action 9 « Planification écologique - Stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » est abondée en CP et AE de 10 millions d’euros.

Les crédits sont prélevés sur l'action l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement est issu d'une proposition faite par France urbaine. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1521

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. UZENAT, TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER, ROS et GILLÉ, Mmes Gisèle JOURDA, HARRIBEY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

10 000 000

 

10 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les projets alimentaires territoriaux (PAT) introduits par la loi n° 2014-1170 du 13 octobre 2014 d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt « sont élaborés de manière concertée avec l'ensemble des acteurs d'un territoire et répondent à l'objectif de structuration de l'économie agricole et de mise en œuvre d'un système alimentaire territorial » aux termes de l’article L.111-2-2 du code rural et de la pêche maritime. Il s’agit de rapprocher les producteurs, les transformateurs, les consommateurs et tous les acteurs de l’alimentation ainsi que de modifier des pratiques agricoles et alimentaires, notamment via le développement de circuits courts et le recours aux produits locaux et de qualité. A ce titre ils constituent de fait les outils de mise en œuvre des objectifs assignés au fonds en faveur de la souveraineté et des transitions.

Plus de 450 PAT sont déjà répertoriés dans la France entière. Le rapport du sénateur Marchand élaboré en 2022 invitait pourtant à les inscrire dans des contractualisations pluriannuelles, pour renforcer et consolider les actions engagées à cette échelle.

Ces projets peuvent aujourd’hui bénéficier de financements au titre du programme 206 “Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation”. A date, ce financement n’est porté qu’à 10 millions d’euros en autorisations d’engagement et 3 millions d’euros en crédits de paiement. Des crédits à hauteur de 80 millions d’euros ont été engagés en amorçage à l’occasion du plan de relance, et de 20 millions d’euros en 2024.

De tels financements dont une partie a été mobilisée à l’occasion d’appels à projet déployés dans l’urgence durant l’été 2024, peinent déjà à soutenir des politiques publiques pilotées par des équipes dont le temps est embolisé par la réponse à des appels à projet chronophages au détriment de la réalisation d’actions de terrain.

Les coupes opérées en 2025 sont assimilables à un assèchement progressif de cette politique publique dans un contexte où les collectivités ne pourront intervenir en compensation du fait de la raréfaction de leurs ressources. Elles traduisent l‘imposition aux collectivités et leurs groupements d’un phénomène d’instabilité chronique dans nos politiques publiques fondé sur une logique d’appel à projet et d’amorçage interdisant toute lisibilité de long terme et toute stratégie de sortie négociée des dispositifs de relance.

Des financements pluriannuels ont pourtant été mobilisés à un niveau conséquent en vue de déployer des démonstrateurs territoriaux assis sur d’ambitieuses coopérations urbain-rural entre territoires de consommation et territoires de production. S’agissant des projets alimentaires territoriaux, il s’agit de penser le même modèle : des contractualisations basées sur des financements identifiés, pluriannuels et garantis. Le maintien des crédits 2024 constitue une étape dans cette direction.

Afin de se conformer aux règles de la LOLF, l’amendement est ainsi rédigé :

L’action l’action 9 « Planification écologique - Stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » est abondée en CP et AE de 10 millions d’euros.

Les crédits sont prélevés sur le hors titre 2 de la sous-action 4 de l’action 29 « Fonds en faveur de la souveraineté alimentaire et des transitions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt ».

Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec France Urbaine.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-675 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes HOUSSEAU et GACQUERRE, M. FARGEOT, Mme SAINT-PÉ, MM. HENNO, FOLLIOT et CANÉVET, Mme SOLLOGOUB, M. HAYE, Mmes Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ et MM. LONGEOT, LEVI et PARIGI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

8 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les crédits affectés à la planification écologique dans la Loi de finances pour l’année 2024 constituaient un signal très positif au regard du défi de transition écologique que doit relever le secteur agricole.

Les premiers travaux menés par Chambres d’agriculture France en 2023 et 2024 montrent qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de certains leviers proposés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur la planification écologique en agriculture, les freins ne sont pas seulement liés aux investissements, mais à l’absence de projet de transition et d’accompagnement à sa mise en œuvre.  Les changements de pratiques permettant une transition ne sont pas liés à une seule thématique, mais concernent plusieurs enjeux (gestion de l'eau, réduction des émissions de GES, réduction de l’usage des produits phytosanitaires, fertilité des sols, etc.) Par ailleurs, leur mise en œuvre peut impacter les performances économique et technique de l’exploitation, qui doivent être également prise en compte dans le projet au regard des enjeux de renouvellement des exploitations et de souveraineté alimentaire.

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue. 

Le présent amendement propose donc qu’un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition » soit créé au sein de la mission Agriculture, Alimentation, Forêt et Affaires Rurales (AAFAR).    
Cette nouvelle ligne budgétaire permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition recouvrant l’élaboration d’un plan d'action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre. Une telle logique permettra de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi de viser l’adhésion de l’agriculteur au changement.

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions s’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026). 

Ce nouveau programme n’engendre pas de dépense publique supplémentaire, mais redirige une partie des moyens alloués à la planification écologique au sein des programmes 149 (action 29) et 206 (action 09).

Il est proposé de minorer de 8 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » et de minorer de 2 millions d’euros en AE et en CP l’action 09 « Planification écologique – Stratégie de réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » pour abonder de 10 millions d’euros le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».

Cet amendement a été rédigé avec le réseau Chambre agriculture France et la Chambre d’agriculture du Tarn.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-691 rect. bis

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

MM. GROSPERRIN, Daniel LAURENT et SAURY, Mmes RICHER, Pauline MARTIN, GOSSELIN, MICOULEAU, Marie MERCIER et IMBERT et MM. HOUPERT, BRUYEN et GENET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

8 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un nouveau programme intitulé « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ». Ce nouveau programme n’engendre pas de dépense publique supplémentaire, mais redirige une partie des moyens alloués à la planification écologique au sein des programmes 149 (action 29) et 206 (action 09).

Les crédits affectés à la planification écologique dans la Loi de finances pour 2024 constituaient un signal très positif au regard du défi de transition écologique que doit relever le secteur agricole.

Les premiers travaux menés par Chambres d’agriculture France en 2023 et 2024 montrent qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de certains leviers proposés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur la planification écologique en agriculture, les freins ne sont pas seulement liés aux investissements, mais à l’absence de projet de transition et d’accompagnement à sa mise en œuvre.  Les changements de pratiques permettant une transition ne sont pas liés à une seule thématique, mais concernent plusieurs enjeux (gestion de l'eau, réduction des émissions de GES, réduction de l’usage des produits phytosanitaires, fertilité des sols, etc.) Par ailleurs, leur mise en œuvre peut impacter les performances économiques et techniques de l’exploitation, qui doivent être également prises en compte dans le projet au regard des enjeux de renouvellement des exploitations et de souveraineté alimentaire. 

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue.  

En lien avec Chambres d’agriculture France, je propose donc qu’un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition » soit créé au sein de la mission AAFAR. Cette ligne budgétaire permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition recouvrant l’élaboration d’un plan d'action de transition à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre, permettant de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi viser l’adhésion de l’agriculteur au changement. 

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions s’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026).  

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, ce dernier prévoit : 

- un abondement de 10 millions d'euros en AE et CP pour le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition »;

- une diminution de 8 millions d'euros en AE et en CP du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » sur l'action 29 « Planification écologique »;

- une diminution de 2 millions d'euros en AE et CP du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » sur l'action 09 « Planification écologique - Stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-800 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PLA et MONTAUGÉ, Mme BÉLIM, M. BOURGI, Mmes CONCONNE et CONWAY-MOURET et MM. MÉRILLOU, MICHAU, ROS et Michaël WEBER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

8 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’objet de cet amendement inspiré par Chambres d’agriculture France est de créer un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».

Les crédits affectés à la planification écologique dans la loi de finances pour 2024 constituaient un signal très positif au regard du défi de transition écologique que doit relever le secteur agricole.

Les premiers travaux menés par Chambres d’agriculture France en 2023 et 2024 montrent qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de certains leviers proposés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur la planification écologique en agriculture, les freins ne sont pas seulement liés aux investissements, mais à l’absence de projet de transition et d’accompagnement à sa mise en œuvre.  Les changements de pratiques permettant une transition ne sont pas liés à une seule thématique, mais concernent plusieurs enjeux (gestion de l'eau, réduction des émissions de GES, réduction de l’usage des produits phytosanitaires, fertilité des sols, etc.) Par ailleurs, leur mise en œuvre peut impacter les performances économique et technique de l’exploitation, qui doivent être également prise en compte dans le projet au regard des enjeux de renouvellement des exploitations et de souveraineté alimentaire. 

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue.  

Chambres d’agriculture France propose donc qu’un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition » soit créé au sein de la mission AAFAR. Cette ligne budgétaire permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition recouvrant l’élaboration d’un plan d'action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre, permettant de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi viser l’adhésion de l’agriculteur au changement. 

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions s’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026).  

Il est donc proposé de minorer de 8 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 29 du programme 149 et de minorer de 2 millions d’euros en AE et en CP l’action 09 du programme 206 - les auteurs l’amendement ne le souhaitent pas et demandent au gouvernement de lever le gage - pour abonder de 10 millions d’euros le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1012 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mmes ESPAGNAC et FÉRET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

8 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’objet de cet amendement proposé par Chambres d’agriculture France est de créer un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ». Ce nouveau programme n’engendre pas de dépense publique supplémentaire, mais redirige une partie des moyens alloués à la planification écologique au sein des programmes 149 (action 29) et 206 (action 09).

Les crédits affectés à la planification écologique dans la Loi de finances pour 2024 constituaient un signal très positif au regard du défi de transition écologique que doit relever le secteur agricole.

Les premiers travaux menés par Chambres d’agriculture France en 2023 et 2024 montrent qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de certains leviers proposés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur la planification écologique en agriculture, les freins ne sont pas seulement liés aux investissements, mais à l’absence de projet de transition et d’accompagnement à sa mise en œuvre. Les changements de pratiques permettant une transition ne sont pas liés à une seule thématique, mais concernent plusieurs enjeux (gestion de l'eau, réduction des émissions de GES, réduction de l’usage des produits phytosanitaires, fertilité des sols, etc.) Par ailleurs, leur mise en œuvre peut impacter lesperformances économique et technique de l’exploitation, qui doivent être également prise en compte dans le projet au regard des enjeux de renouvellement des exploitations et de souveraineté alimentaire. 

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue.  

Chambres d’agriculture France propose donc qu’un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition » soit créé au sein de la mission AAFAR. Cette ligne budgétaire permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition recouvrant l’élaboration d’un plan d'action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre, permettant de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi viser l’adhésion de l’agriculteur au changement. 

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions s’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026).  

Il est donc proposé de minorer de 8 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 29 du programme 149 et de minorer de 2 millions d’euros en AE et en CP l’action 09 du programme 206 pour abonder de 10 millions d’euros le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1468

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC et GAY, Mmes MARGATÉ et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

8 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’objet de cet amendement proposé par Chambres d’agriculture France est de créer un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».

Cette ligne budgétaire permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition recouvrant l’élaboration d’un plan d'action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre, permettant de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi viser l’adhésion de l’agriculteur au changement. 

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions s’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026).  

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant , il est donc proposé de minorer de 8 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 29 du programme 149 et de minorer de 2 millions d’euros en AE et en CP l’action 09 du programme 206 pour abonder de 10 millions d’euros le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1560 rect. quater

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, BOUAD et DEVINAZ et Mme MONIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

8 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement s’inspire de l’amendement proposé par Chambres d’agriculture France. Il vise à créer un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ». Ce nouveau programme n’engendre pas de dépense publique supplémentaire, mais redirige une partie des moyens alloués à la planification écologique au sein des programmes 149 (action 29 « planification écologique » ) et 206 (action 09 « planification écologique – Stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires »).

Les crédits affectés à la planification écologique dans la Loi de finances pour 2024 constituaient un signal très positif au regard du défi de la transition écologique que doit relever le secteur agricole.

Les premiers travaux menés par Chambres d’agriculture France en 2023 et 2024 montrent qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de certains leviers proposés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur la planification écologique en agriculture, les freins ne sont pas seulement liés aux investissements, mais à l’absence de projet de transition et d’accompagnement à sa mise en œuvre. 

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue.  

Chambres d’agriculture France propose donc qu’un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition » soit créé au sein de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales. Il permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition comprenant l’élaboration d’un plan d'action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre, permettant de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi viser l’adhésion de l’agriculteur au changement. 

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions s’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026).  

L’auteur de cet amendement Lucien Stanzione tient à préciser que les changements de pratiques permettant une transition ne sont pas liés à une seule thématique, mais concernent plusieurs enjeux :

-        1. Gestion de l'eau. L’irrigation de la vigne n’a de sens que dans certaines situations de sécheresses avérées pour assurer la « fructification de la plante quand celle-ci est en danger. Elle ne doit pas être un outil de production pour maximiser le rendement de la vigne au risque de surproduction ».

-        2. Réduction des émissions de GES,

-        3. Réduction de l’usage des produits phytosanitaires,

-        4. Fertilité des sols. L’enjeu est de redonner aux sols leur capacité à fonctionner et à rendre les services écosystémiques qui les caractérisent. Ces services concernent entres autres le cycle de l’eau, sa qualité, et la régulation de la température. Nous ne pourrions tout simplement pas survivre si le sol cessait d’assumer ses fonctions. Au lieu d’entraver le travail du sol, donnons-lui les moyens de nous servir, afin de restaurer les cycles de l’eau, le stockage du carbone et la climatisation naturelle qu’il fournit dès lors qu’il fonctionne.

Le premier critère concerne l’augmentation générale du taux de matière organique dans nos sols. Véritables systèmes digestifs, ils ont besoin de nourriture, donc de carbone organique. Nous devons accélérer la mise en œuvre des propositions, à travers cet amendement, telles que le projet « 4 pour 1000 » issu de la COP 21, et mettre en place une stratégie agricole fondée sur la protection du fonctionnement du sol : nos sols ne peuvent plus être traités comme de simples supports à l’agriculture industrielle. Ils doivent acquérir le statut d’organisme à part entière, à nourrir, protéger et faire grandir, afin d’entrer dans une transition véritablement écologique.

-        5ème et crucial enjeu. Alors que le secteur agricole est fondamental pour la souveraineté alimentaire française, le nombre d'agriculteurs ne cesse de baisser. Cet amendement vise aussi à rendre au métier d'agriculteur une dignité et une valeur. Nous devons rendre leur souveraineté à nos chefs d’exploitations. Vivre des ventes de ses produits, plutôt que d’aides européennes. Être en mesure de fixer ses propres prix, justes et rémunérateurs, sans être contraints par des contrats de distributeurs, et en étant protégés contre les concurrences déloyales. Retrouver un savoir-faire paysan et des connaissances agronomiques sérieuses pour penser en profondeur son système et ne plus obéir servilement à des techniciens et à leurs produits.

-        6ème et dernier enjeu. La transition peut impacter les performances économiques et techniques de l’exploitation, qui doivent être également prise en compte dans le projet au regard des enjeux de renouvellement des exploitations et de souveraineté alimentaire. 

Pour rendre cet amendement recevable, il est donc proposé de minorer de 8 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 29 du programme 149 et de minorer de 2 millions d’euros en AE et en CP l’action 09 du programme 206 pour abonder de 10 millions d’euros le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1170 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. GOLD, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

4 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

1 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs

10 000 000

 

5 000 000 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’objet de cet amendement proposé est de créer un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ». Ce nouveau programme n’engendre pas de dépense publique supplémentaire, mais redirige une partie des moyens alloués à la planification écologique au sein des programmes 149 (action 29) et 206 (action 09).

Les crédits affectés à la planification écologique dans la Loi de finances pour 2024 constituaient un signal très positif au regard du défi de transition écologique que doit relever le secteur agricole.

Or, les premiers travaux menés par Chambres d’agriculture France en 2023 et 2024 montrent qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de certains leviers proposés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur la planification écologique en agriculture, les freins ne sont pas seulement liés aux investissements, mais à l’absence de projet de transition et d’accompagnement à sa mise en œuvre.  Les changements de pratiques permettant une transition ne sont pas liés à une seule thématique, mais concernent plusieurs enjeux (gestion de l'eau, réduction des émissions de GES, réduction de l’usage des produits phytosanitaires, fertilité des sols, etc.) Par ailleurs, leur mise en œuvre peut impacter les performances économique et technique de l’exploitation, qui doivent être également prise en compte dans le projet au regard des enjeux de renouvellement des exploitations et de souveraineté alimentaire. 

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue.  

Cet amendement, conseillé par Chambres d’agriculture France, propose donc qu’un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition » soit créé au sein de la mission AAFAR. Cette ligne budgétaire permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition recouvrant l’élaboration d’un plan d'action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre, permettant de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi viser l’adhésion de l’agriculteur au changement. 

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions s’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026).  

Il est donc proposé de minorer de 8 millions d’euros en autorisation d’engagement et de 4 millions d'euros en crédits de paiement l’action 29 du programme 149 et de minorer de 2 millions d’euros en AE et de 1 million d'euros en CP l’action 09 du programme 206 pour abonder de 10 millions d’euros en AE et de millions d'euros en CP le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1580 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SCHILLINGER et M. BUIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

8 000 000

 

4 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 000 000

 

1 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition

10 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’objet de cet amendement proposé par Chambres d’agriculture France est de créer un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ». Ce nouveau programme n’engendre pas de dépense publique supplémentaire, mais redirige une partie des moyens alloués à la planification écologique au sein des programmes 149 (action 29) et 206 (action 09).

Les crédits affectés à la planification écologique dans la Loi de finances pour 2024 constituaient un signal très positif au regard du défi de transition écologique que doit relever le secteur agricole.

Les premiers travaux menés par Chambres d’agriculture France en 2023 et 2024 montrent qu’en ce qui concerne la mise en œuvre de certains leviers proposés par le Secrétariat Général à la Planification Ecologique (SGPE) sur la planification écologique en agriculture, les freins ne sont pas seulement liés aux investissements, mais à l’absence de projet de transition et d’accompagnement à sa mise en œuvre.  Les changements de pratiques permettant une transition ne sont pas liés à une seule thématique, mais concernent plusieurs enjeux (gestion de l'eau, réduction des émissions de GES, réduction de l’usage des produits phytosanitaires, fertilité des sols, etc.) Par ailleurs, leur mise en œuvre peut impacter les performances économique et technique de l’exploitation, qui doivent être également prise en compte dans le projet au regard des enjeux de renouvellement des exploitations et de souveraineté alimentaire. 

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue.  

Pour ces raisons, une ligne budgétaire dédiée à un conseil stratégique de transition permettant, d’une part, la définition d’un projet global de transition et, d’autre part, un accompagnement à la mise en œuvre de ce projet doit être prévue.  

Cet amendement, conseillé par Chambres d’agriculture France, propose donc qu’un nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition » soit créé au sein de la mission AAFAR. Cette ligne budgétaire permettra aux agriculteurs de recourir à un conseil stratégique de transition recouvrant l’élaboration d’un plan d'action de transitions à l’échelle de l’exploitation et un accompagnement à sa mise en œuvre, permettant de répondre de façon transverse aux enjeux de la planification écologique, économiques et techniques et ainsi viser l’adhésion de l’agriculteur au changement. 

Dans l’objectif de soutenir à terme 10 000 exploitations bénéficiaires par an, il est proposé d’amorcer ce dispositif en 2025 avec un objectif de 3300 exploitations bénéficiaires. Le besoin budgétaire s’élèverait à 10 millions d’euros en AE et de 5 millions d’euros en CP pour cette première année (puis 26 millions en AE par an à partir de la deuxième année, soit 2026).  

Il est donc proposé de minorer de 8 millions d’euros en autorisation d’engagement et de 4 millions d'euros en crédits de paiement l’action 29 du programme 149 et de minorer de 2 millions d’euros en AE et de 1 million d'euros en CP l’action 09 du programme 206 pour abonder de 10 millions d’euros en AE et de millions d'euros en CP le nouveau programme « Soutien à l’accompagnement des agriculteurs à la transition ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1458

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’expérimentation à la restructuration-diversification

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds d’expérimentation à la restructuration-diversification

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

D'ici 2030, plus d’un tiers des agriculteurs et agricultrices partira à la retraite. Pourtant, la transmission des exploitations agricoles est de plus en plus difficile, notamment à cause d’un problème d’inadéquation entre l’offre d’exploitations à céder et les attentes et projets des nouveaux agriculteurs. Pour répondre à cet enjeu du renouvellement des générations, mais aussi à celui de la transition, une des solutions est la restructuration-diversification des exploitations agricoles.

La restructuration-diversification est définie comme une reconception du système d’une exploitation agricole afin de diversifier ses productions et d'adopter des pratiques agroécologiques. Elle implique la transition de la spécialisation et de la mono-production vers une production plus diversifiée, en favorisant la mise en place d'ateliers complémentaires de production. Le projet de loi d’orientation agricole fait d’ailleurs mention de la restructuration comme axe à développer au sein du diagnostic des exploitations agricoles prévu par celui-ci. Il s’agirait donc de conforter cette orientation en l’assortissant de moyens financiers.

Une étude de la Fondation pour la Nature et l’Homme, de Terre de liens et de la FNAB a permis l’évaluation de 12 fermes restructurées et diversifiées. Cette analyse confirme les multiples bénéfices socio-économiques et environnementaux de cette modalité de transmission (augmentation du nombre d’actifs, amélioration des conditions de travail, augmentation de l’autonomie alimentaire en élevage et de la durabilité et résilience des exploitations en général, participation au dynamisme et à la souveraineté alimentaire des territoires).

Pour diffuser cette innovation, cet amendement vise à mettre en place un réseau d'expérimentation, d'ici 2025, afin de soutenir la création et la diffusion de projets de restructuration-diversification au sein d’exploitations agricoles volontaires. Cette expérimentation permettra de poursuivre l’évaluation des impacts, des coûts de cette modalité de transmission, et de mieux identifier les freins et leviers à son déploiement plus large.

Le montant global estimé pour financer ce réseau d'expérimentation est de 5 millions d’euros. Cette enveloppe sera destinée à accompagner la restructuration-diversification des fermes pilotes (travaux à réaliser sur des bâtiments, création d’un nouvel atelier de production ou de transformation, ingénierie pour l’accompagnement humain et technique).

Cet amendement procède au mouvement de crédits suivant :

Il abonde l’action 01 d’un nouveau programme « Fonds d’expérimentation à la restructuration - diversification » à hauteur de 5 000 000 d’euros ; il minore l’action 01 « Moyens de l'administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » à hauteur de 5 millions d’euros.

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires, avec bien évidemment le souhait que le Gouvernement lève le gage.

Cet amendement a été suggéré par la Fondation pour la Nature et l’Homme.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1467

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’expérimentation à la restructuration-diversification

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds d’expérimentation à la restructuration-diversification

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La reprise et la pérennité des activités agricoles rencontre de grosses difficultés. Le renouvellement des générations ne se fait pas par héritage tandis que des groupes privés tendent de plus en plus à accaparer les terres.

Afin d’expérimenter de nouvelles formes de développement d’une agriculture vivrière et permettre l’installation de nouveaux jeunes, il y a lieu d’expérimenter la mise en place de nouvelles structures permettant à la fois la préservation du foncier agricole et l’usage de celui-ci à des fins de cultures vivrières.

Ces expérimentations peuvent prendre des formes tout à fait nouvelles en matière de structuration du capital et en matière de définition des cultures à produire. Afin de favoriser ce réseau nouveau, nous proposons la création d’un fonds favorisant ces nouvelles expérimentations.

Le montant global estimé pour financer ce réseau d'expérimentation est de 5 millions d’euros. Cette enveloppe sera destinée à accompagner la restructuration-diversification des fermes pilotes (travaux à réaliser sur des bâtiments, création d’un nouvel atelier de production ou de transformation, ingénierie pour l’accompagnement humain et technique).

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant, cet amendement procède au mouvement de crédits suivant : il abonde l’action 01 d’un nouveau programme « Fonds d’expérimentation à la restructuration - diversification » à hauteur de 5 000 000 d’euros ; il minore l’action 01 « Moyens de l'administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » à hauteur de 5 millions d’euros. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1465 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 90 000 000 

 

90 000 000  

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

90 000 000 

 

90 000 000 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

90 000 000 

90 000 000 

90 000 000 

90 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits alloués à la stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires prévue l’année passée.

Michel Barnier, alors ministre de l’Agriculture en 2008, a été l’architecte de cette stratégie dite « plan Écophyto » visant à réduire de 50 % l’usage des pesticides en dix ans. Le Gouvernement qu’il conduit propose aujourd’hui dans le Projet de loi de finances 2025 une réduction de 35,73 % des crédits alloués à ce même plan. Ce volte-face trahit les objectifs écologiques qu’il avait lui-même instaurés, et constitue un grave recul dans la transition agroécologique que la France doit impérativement poursuivre.

Les récentes révélations médiatiques sur les conséquences des pesticides ont souligné l’urgence de la nécessité d’un soutien fort en faveur de la réduction des pesticides. L’affaire tragique d’Emmy Marivain, fille de fleuriste décédée après une exposition prolongée à ces substances, illustre les dangers sanitaires que celles-ci représentent. Dans la plaine d’Aunis, près de La Rochelle, une étude de l’association Avenir Santé Environnement a identifié plusieurs dizaines pesticides, y compris certains interdits, dans les cheveux et les urines de 70 enfants. Cette même zone agricole a été de surcroît identifiée par l’Inserm comme présentant un excès de risques de cancers pédiatriques. Enfin, une étude de Générations Futures a pointé du doigt tout récemment les dangers que peuvent représenter les métabolites de pesticides.

Cette coupe budgétaire compromet directement les efforts pour réduire l’usage des pesticides, exposant encore davantage les agriculteurs et leurs familles, qui sont en première ligne face aux risques sanitaires de ces produits.

Les pratiques agricoles ne parviendront pas à se rapprocher des attentes sociétales, notamment en matière de protection de la biodiversité, du climat et de la santé publique, si les moyens financiers ne sont pas à la hauteur des enjeux.

Les conséquences de cette réduction budgétaire vont bien au-delà de l’écologie. Des études, notamment celles menées par le CNRS sur la zone atelier de Chizé, ont démontré que réduire de 50 % l’usage des pesticides n’impacte pas les rendements, tout en augmentant la rentabilité économique des exploitations agricoles d’environ 200 € par hectare et par an.

L’abandon de la dynamique de réduction des pesticides met en péril la transition agroécologique, essentielle face aux crises climatiques et écologiques actuelles.

Afin de garantir la recevabilité financière des amendements, il est proposé les mouvements de crédits suivants : il abonde l’action 09 « Planification écologique – Stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires » du programme 206 – Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation à hauteur de 90 millions d’euros ; il minore l’action 27 « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 90 millions d’euros euros.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1584 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. Vincent LOUAULT, CHASSEING et CHEVALIER, Mme Laure DARCOS et M. LAMÉNIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les solutions de biocontrôle sont identifiées dans le Livre préliminaire du Code rural et de la pêche maritime comme l’un des principaux leviers permettant aux agriculteurs de recourir « à des pratiques et des systèmes de cultures innovants dans une démarche agroécologique. »

Aujourd’hui, les solutions de biocontrôle représentent 10% du marché de la protection des cultures en France, bien loin des objectifs des plans Écophyto qui se sont succédé depuis 15 ans.

En effet, même si l’offre de biocontrôles se développe, l’appropriation par les agriculteurs se fait encore trop lentement, notamment à cause du coût de ces traitements de biocontrôle, qui demeure significativement supérieur aux produits conventionnels.

Pour lever ces freins et favoriser une accélération du déploiement des solutions de biocontrôle existantes dans les itinéraires techniques agricoles, il apparaît donc opportun de mettre en place une incitation financière pour les agriculteurs. Ce type de mesure a déjà montré son efficacité en Allemagne dans l’adoption de la diffusion passive de phéromone dans les vignobles (technique de confusion sexuelle pour diminuer les insecticides). Ainsi, en 2019, ces techniques étaient déployées sur 66% du vignoble en Allemagne contre 15% en France. La différence tient essentiellement au système de subvention mis en place dans la plupart des Länder allemands pour compenser le surcoût par rapport aux insecticides conventionnels.

C'est pourquoi cet amendement vise à prévoir une aide de 5 M€ de soutien aux agriculteurs recourant à des solutions de biocontrôle pour l'exercice 2025, dans des conditions fixées par le Gouvernement.

Concrètement, il s'agit de prévoir une ouverture de 5 M€ de crédits en AE et en CP sur le programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation" (et notamment de son action 09 "Planification écologique - Stratégie de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires"), compensée par une annulation équivalente sur le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1562 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, MÉRILLOU, Michaël WEBER, ROS, PLA, BOURGI et BOUAD, Mmes CONWAY-MOURET et BÉLIM, M. DEVINAZ et Mme MONIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds exceptionnel dédié à la recherche des solutions alternatives aux produits phytosanitaires (lavande, cerise, olive, abricot, maraîchage…)

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

1 000 000

 

1 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds exceptionnel dédié à la recherche des solutions alternatives aux produits phytosanitaires (lavande, cerise, olive, abricot, maraîchage…)

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds exceptionnel dédié à la recherche de solutions alternatives aux produits phytosanitaires abondé de 1 million d’euros. Point pivot de la refonte de notre système agricole, une détermination particulière doit être engagée sur ce secteur de recherche. Il est donc primordial d’accentuer les efforts en dédiant une enveloppe spéciale à ce secteur précis de recherche et en le soutenant inconditionnellement jusqu’à obtenir des résultats fonctionnels pour les productions emblématiques lavande, cerise, olive, abricot, maraîchage…

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 27 intitulée « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » et de les orienter vers un nouveau programme intitulé « Fonds exceptionnel dédié à la recherche de solutions alternatives aux produits phytosanitaires (lavande, cerise, olive, abricot, maraîchage…).

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-98 rect. quater

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LEFÈVRE et PANUNZI, Mme MICOULEAU, MM. SAURY et BOUCHET, Mme DI FOLCO, MM. REYNAUD, MILON, CADEC et BRISSON, Mme BELRHITI, MM. SOMON, GENET et POINTEREAU, Mmes GOSSELIN et JOSEPH et MM. GREMILLET, NATUREL, LEMOYNE et SOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

80 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 80 000 000

 

80 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la baisse de financement du Pacte en faveur de la haie, en abondant de 80 millions d'euros l’enveloppe qui lui est consacrée.

L’implantation de haies a démontré son intérêt pour l’agriculture et les territoires. Outil agronomique pour les agriculteurs, rempart contre les risques naturels d’inondation et de sécheresse, ressource de bois, préservation des patrimoines naturels : les haies sont un levier essentiel de l’agriculture et de l’écologie.

La baisse de 72% des crédits alloués au Pacte en faveur de la haie posent un frein majeur à l’objectif de 50 000 kilomètres de haies supplémentaires à l’horizon 2030 avec un financement de 110 millions d'euros par an.

Cet amendement propose donc une réévaluation des crédits alloués au dispositif à la hauteur des moyens alloués sur l’exercice précédent. Il favoriserait le rattrapage des projets déposés auprès de l’ADEME en 2024 et n’ayant pu faire l’objet d’une demande favorable, en dépit de l’intérêt majeur pour la création de filières territoriales.

Afin de garantir sa recevabilité financière, cet amendement abonde en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « Plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 80 millions d’euros. En conséquence, il minore à due concurrence l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ».

Cet amendement vise ainsi vise une logique de responsabilité budgétaire, qui s’attache à capitaliser sur la montée en compétence des DRAAF, tout en s’inscrivant dans une démarche d’investissement pour la résilience aux aléas climatiques. Il permet enfin d’honorer les engagements la France en termes de stockage carbone et de développement des énergies renouvelables.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1456 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

80 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

80 000 000 

 

80 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la baisse de financement du Pacte en faveur de la haie, en abondant de 80 M € l’enveloppe qui lui est consacrée (actuellement fixée à 30M €) dans le présent projet de loi de finances.

La haie n’a plus à démontrer son intérêt pour l’agriculture et les territoires : outil agronomique pour les agriculteurs, rempart face aux inondations et à la sècheresse, puits de carbone, espace de biodiversité, ressource bois énergie... elle est un levier essentiel pour la transition agroécologique.

Le Gouvernement avait fixé en 2023, via le Pacte en faveur de la haie, un objectif clair de +50 000km net pour 2030 et s’était engagé à financer cette trajectoire, à hauteur de 110M € par an, pour au moins 3 ans, donnant un vrai cap politique pour sa mise en œuvre dans les territoires.

En rupture avec cet engagement, le présent projet de loi de finances propose une baisse de 72 % des crédits de ce Pacte, et ce, un an seulement après le lancement des quatre appels à projets le mettant en œuvre : l’enveloppe du Pacte en faveur de la haie passe ainsi de 110M € en 2024 à 30M € en 2025.

Pourtant, le dimensionnement du Pacte correspondait aux besoins du terrain : d’après les remontées des régions opérées par l’Afac-Agroforesteries la totalité des enveloppes prévues en 2024 ont été consommées, et ce malgré un calendrier d’appels à projets très contraint.

Ces 110M € d’euros était un minimum pour amorcer une trajectoire à +50 000km de haies en 2030.

Dans un contexte de crise agricole et d’enjeu fort de planification écologique, cette baisse budgétaire apparait peu compréhensible et aura des conséquences très fortes dans les territoires :

·  Des milliers d’agriculteurs ont répondu présents partout en France pour s’engager à implanter des haies sur leurs fermes. Le signal est contre-productif pour ceux qui souhaitaient s’engager sur 2025...

·  Des centaines de structures sur tous les territoires (Parcs Naturels régionaux, Fédérations des chasseurs, Syndicats de Bassins versants, Chambres d’Agriculture, Associations dédiés à l’arbre et la haie, CPIE...) se sont mobilisées pour répondre objectifs aux fixés par le Pacte. Beaucoup ont pour cela créé des emplois, dont la pérennisation est menacée.

·  Le Pacte pour la haie est parfois venu se substituer à des dispositifs régionaux existants, qui se sont effacés, dans un souci de complémentarité des dépenses publiques. L’effacement de ces dispositifs locaux, couplés à cette baisse du budget d’État risque de déstabiliser fortement tout l’écosystème qui s’est organisé sur les territoires.

Cet amendement propose donc de porter l’enveloppe “Plan haies” qui finance le Pacte, à 110M € qui correspondent :

-   À un besoin d’animation territoriale (via les techniciens de bassins versants, fédérations des chasseurs, parcs naturels, chambres d’agricultures...) sur le terrain pour sensibiliser les agriculteurs et les accompagner dans leurs démarches de plantation et de gestion durable des haies.

-   À un besoin d’investissement croissant : les appels à projets ont été publiés relativement tardivement du fait d’un temps nécessaire à leur mise en place par les services de l’État. En 2025, l’animation sera donc plus efficace car mieux anticipée. La mobilisation sera plus forte et une hausse des demandes des agriculteurs pour des plantations est à prévoir. On peut donc anticiper des besoins en investissements plus importants en 2025.

-   À un besoin croissant de soutien à la valorisation des haies : l’ADEME n’a pu répondre à toutes les projets déposés en 2024 pour la création et la consolidation de filières territoriales

Cet amendement vise ainsi une logique de responsabilité budgétaire :

·  Il s’agit de capitaliser sur la montée en compétence des services de l’État sur le sujet (DRAAF) qui a permis de mettre en place des dispositifs efficaces de soutien à la haie et sur le travail mené pendant plus d’un an sur les territoires pour disposer de moyens humains d’accompagnement.

·  Il s’agit aussi d’un investissement pour la résilience face aux aléas climatiques, et pour respecter les engagements la France en termes de stockage carbone et de développement des énergies renouvelables.

·  Dans une logique de bonne gestion des finances publiques, il est paradoxal de voir augmenter les enveloppes budgétaires destinées à géré les conséquences des aléas climatiques sans avoir, en parallèle, un maintien des enveloppes permettant leur prévention.

·  Dans un contexte de crise du secteur, on ne peut que s’interroger sur le choix de couper une aide aux agriculteurs, alors que la haie peut leur apporter un complément de revenu via le bois énergie, et une optimisation de leurs performances agronomiques.

Afin de garantir sa recevabilité financière, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants :

-  Il abonde en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « Plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 «Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 80 millions d’euros.

-  En conséquence il minore l'action 4 "actions transversales" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation" à hauteur de 80 millions d’euros euros.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, le Gouvernement étant appelé à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1470 rect.

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

80 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 80 000 000

 

80 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la baisse de financement du Pacte en faveur de la haie, en abondant de 80 M€ l’enveloppe qui lui est consacrée (actuellement fixée à 30M€) dans le présent projet de loi de finances.

La haie n’a plus à démontrer son intérêt pour l’agriculture et les territoires : outil agronomique pour les agriculteurs, rempart face aux inondations et à la sècheresse, puits de carbone, espace de biodiversité, ressource bois énergie... elle est un levier essentiel pour la transition agroécologique.

Le Gouvernement avait fixé en 2023, via le Pacte en faveur de la haie, un objectif clair de +50 000km net pour 2030 et s’était engagé à financer cette trajectoire, à hauteur de 110M€ par an, pour au moins 3 ans, donnant un vrai cap politique pour sa mise en œuvre dans les territoires.

En rupture avec cet engagement, la présente le présent projet de loi de finances propose une baisse de 72% des crédits de ce Pacte, et ce, un an seulement après le lancement des quatre appels à projets le mettant en œuvre : l’enveloppe du Pacte en faveur de la haie passe ainsi de 110M€ en 2024 à 30M€ en 2025.

Pourtant, le dimensionnement du Pacte correspondait aux besoins du terrain : d’après les remontées des régions opérées par l’Afac-Agroforesteries la totalité des enveloppes prévues en 2024 ont été consommées, et ce malgré un calendrier d’appels à projets très contraint.

Ces 110M€ d’euros était un minimum pour amorcer une trajectoire à +50 000km de haies en 2030.

Dans un contexte de crise agricole et d’enjeu fort de planification écologique, cette baisse budgétaire apparait peu compréhensible et aura des conséquences très fortes dans les territoires :

·         Des milliers d’agriculteurs ont répondu présents partout en France pour s’engager à implanter des haies sur leurs fermes. Le signal est contre-productif pour ceux qui souhaitaient s’engager sur 2025...

·         Des centaines de structures sur tous les territoires (Parcs Naturels régionaux, Fédérations des chasseurs, Syndicats de Bassins versants, Chambres d’Agriculture, Associations dédiés à l’arbre et la haie, CPIE...) se sont mobilisées pour répondre objectifs fixés par le Pacte. Beaucoup ont pour cela créé des emplois, dont la pérennisation est menacée.

·         Le Pacte pour la haie est parfois venu se substituer à des dispositifs régionaux existants, qui se sont effacés, dans un souci de complémentarité des dépenses publiques. L’effacement de ces dispositifs locaux, couplés à cette baisse du budget d’Etat risque de déstabiliser fortement tout l’écosystème qui s’est organisé sur les territoires.

Cet amendement propose donc de porter l’enveloppe “Plan haies” qui finance le Pacte, à 110M€ 

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.  Cet amendement propose donc les mouvements de crédits suivants :

-       Il abonde en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « Plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 «Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt» à hauteur de 80 millions d’euros.

-       En conséquence il minore  les crédits de l’action 06 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaire de l'alimentation » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation »à hauteur de 80 millions d’euros euros.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-243 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. UZENAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

80 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

80 000 000 

 

80 000 000 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à revenir sur la baisse de financement du Pacte en faveur de la haie, en abondant de 80 M€ l’enveloppe qui lui est consacrée (actuellement fixée à 30M€) dans le présent projet de loi de finances.

La haie n’a plus à démontrer son intérêt pour l’agriculture et les territoires : outil agronomique pour les agriculteurs, rempart face aux inondations et à la sècheresse, puits de carbone, espace de biodiversité, ressource bois énergie... elle est un levier essentiel pour la transition agroécologique.

Le Gouvernement avait fixé en 2023, via le Pacte en faveur de la haie, un objectif clair de +50 000km net pour 2030 et s’était engagé à financer cette trajectoire, à hauteur de 110M€ par an, pour au moins 3 ans, donnant un vrai cap politique pour sa mise en œuvre dans les territoires.

En rupture avec cet engagement, le présent projet de loi de finances propose une baisse de 72% des crédits de ce Pacte, et ce, un an seulement après le lancement des quatre appels à projets le mettant en œuvre : l’enveloppe du Pacte en faveur de la haie passe ainsi de 110M€ en 2024 à 30M€ en 2025.

Pourtant, le dimensionnement du Pacte correspondait aux besoins du terrain : d’après les remontées des régions opérées par l’Afac-Agroforesteries la totalité des enveloppes prévues en 2024 ont été consommées, et ce malgré un calendrier d’appels à projets très contraint.

Ces 110M€ d’euros était un minimum pour amorcer une trajectoire à +50 000km de haies en 2030.

Dans un contexte de crise agricole et d’enjeu fort de planification écologique, cette baisse budgétaire apparait peu compréhensible et aura des conséquences très fortes dans les territoires :

· Des milliers d’agriculteurs ont répondu présents partout en France pour s’engager à implanter des haies sur leurs fermes. Le signal est contre-productif pour ceux qui souhaitaient s’engager sur 2025...

· Des centaines de structures sur tous les territoires (Parcs Naturels régionaux, Fédérations des chasseurs, Syndicats de Bassins versants, Chambres d’Agriculture, Associations dédiés à l’arbre et la haie, CPIE...) se sont mobilisées pour répondre objectifs fixés par le Pacte. Beaucoup ont pour cela créé des emplois, dont la pérennisation est menacée.

· Le Pacte pour la haie est parfois venu se substituer à des dispositifs régionaux existants, qui se sont effacés, dans un souci de complémentarité des dépenses publiques. L’effacement de ces dispositifs locaux, couplés à cette baisse du budget d’Etat risque de déstabiliser fortement tout l’écosystème qui s’est organisé sur les territoires.

Cet amendement propose donc de porter l’enveloppe “Plan haies” qui finance le Pacte, à 110M€ qui correspondent :

- À un besoin d’animation territoriale (via les techniciens de bassins versants, fédérations des chasseurs, parcs naturels, chambres d’agricultures...) sur le terrain pour sensibiliser les agriculteurs et les accompagner dans leurs démarches de plantation et de gestion durable des haies.

- À un besoin d’investissement croissant : les appels à projets ont été publiés relativement tardivement du fait d’un temps nécessaire à leur mise en place par les services de l’Etat. En 2025, l'animation sera donc plus efficace car mieux anticipée. La mobilisation sera plus forte et une hausse des demandes des agriculteurs pour des plantations est à prévoir. On peut donc anticiper des besoins en investissements plus importants en 2025.

- À un besoin croissant de soutien à la valorisation des haies : l’ADEME n’a pu répondre à toutes les projets déposés en 2024 pour la création et la consolidation de filières territoriales

Cet amendement vise ainsi une logique de responsabilité budgétaire :

· Il s’agit de capitaliser sur la montée en compétence des services de l’Etat sur le sujet (DRAAF) qui a permis de mettre en place des dispositifs efficaces de soutien à la haie et sur le travail mené pendant plus d’un an sur les territoires pour disposer de moyens humains d’accompagnement.

· Il s’agit aussi d’un investissement pour la résilience face aux aléas climatiques, et pour respecter les engagements la France en termes de stockage carbone et de développement des énergies renouvelables.

· Dans une logique de bonne gestion des finances publiques, il est paradoxal de voir augmenter les enveloppes budgétaires destinées à géré les conséquences des aléas climatiques sans avoir, en parallèle, un maintien des enveloppes permettant leur prévention.

· Dans un contexte de crise du secteur, on ne peut que s’interroger sur le choix de couper une aide aux agriculteurs, alors que la haie peut leur apporter un complément de revenu via le bois énergie, et une optimisation de leurs performances agronomiques.

Afin de garantir sa recevabilité financière, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants :

- Il abonde en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « Plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 «Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt» à hauteur de 80 millions d’euros.

- En conséquence il minore l’action 01 « Moyens de l'administration centrale » du programme 381 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » à hauteur de 80 millions d’euros euros.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, le Gouvernement étant appelé à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’Afac-Agroforesteries.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1589 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DAUBET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

45 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

80 000 000

 

45 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

45 000 000

45 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L'amendement propose de rétablir le financement du Pacte Haies en augmentant son budget de 80 millions d'euros. Cette mesure vise à contrer la baisse de 72% des crédits qui met en péril l'objectif national de créer 50 000 kilomètres de haies supplémentaires d'ici 2030, un projet nécessitant un financement annuel de 110 millions d'euros.

Les haies représentent un outil stratégique pour l'agriculture et l'environnement, servant à la fois de protection contre les inondations et la sécheresse, d'appui aux pratiques agricoles, de source de production de bois et de refuge pour la biodiversité.

Pour assurer sa recevabilité financière, l'amendement prévoit d'abonder de 80 millions d'euros en AE, et de 45 millions d'euros en CP, la sous-action "Plan haies" du programme 149 dédié à la compétitivité et durabilité de l'agriculture. En contrepartie, il réduit le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture" de 80 millions d'euros en AE et de 45 millions d'euros en CP.

Les règles de recevabilité obligent à gager cette mesure via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission, mais nous ne souhaitons pas diminuer les crédits du programme 215, nous appelons donc le Gouvernement à lever ce gage.

Cette réallocation budgétaire permettra notamment de financer les projets déposés auprès de l'ADEME en 2024 qui n'ont pu être retenus malgré leur pertinence pour le développement des filières territoriales. Elle s'inscrit dans une démarche responsable qui vise à renforcer la résilience climatique de nos territoires. L'amendement contribuera également à respecter les engagements de la France en matière de stockage carbone et de développement des énergies renouvelables.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1260 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

15 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

80 000 000

 

15 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le Pacte en faveur de la haie participe à l’objectif de la planification écologique de restauration ou de maintien des écosystèmes, de la biodiversité et des ressources. 

En complément des leviers de réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole, le développement de l’agroforesterie intra-parcellaire et l’implantation de haies ainsi que la gestion durable des linéaires et surfaces existants constituent des vecteurs de préservation et d’augmentation du puits de carbone agricole. Par ailleurs, les systèmes agroforestiers génèrent d’autres services écosystémiques (habitat naturel d’espèces animales, végétales et de microorganismes, corridor écologique, stockage de carbone, auxiliaire de cultures, lutte contre l’érosion, effet brise-vent, ombre, régulation de l’eau, affouragement, production de biomasse et élément paysager structurant des milieux ruraux, urbains ou péri-urbains, adaptation des systèmes d’élevage, abris pour les auxiliaires de cultures, etc.) et peuvent être sources de revenus additionnels pour les agriculteurs.

Le Pacte en faveur de la haie concerne l’ensemble des maillons contribuant à leur valorisation, c’est-à-dire des pépiniéristes, au chauffage par bois-énergie, en passant par les propriétaires et gestionnaires des haies et les organismes de conseil les accompagnant. 

Abondé à hauteur de 110 millions d'euros en AE, et 45 millions d’euros en CP, en LFI 2024, seuls 30 millions d’euros en AE et en CP sont prévus dans ce projet de loi de finances pour 2025. Une baisse peu compréhensible au regard des enjeux environnementaux, climatiques et sanitaires actuels.

Si les 110 millions d'euros du Plan haie avaient pour but de lancer la dynamique, avec des dispositifs, payés en 2024, de recherche, de formation ou de conseil, cette enveloppe d'amorçage ne peut être autant réduite, notamment au regard de la tendance actuelle qui est à la disparition progressive du linéaire de haies. D’après le rapport « La haie, levier de la planification écologique », publié par le Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) de mars 2023, la France a perdu 11 500 kilomètres de haies de 2006 à 2014 et 23 500 de 2017 à 2022, pour un linéaire estimé aujourd’hui à 750 000 km.

En effet, à la lumière des retours du terrain, il apparaît que les mesures de soutien économique, de formation, et d’accompagnement (dont les aides financières à la plantation et à la gestion durable des haies, à la production de graines et plants, à la structuration des filières de valorisation, à la formation des conseillers) prévues ne suffiront pas seules à inverser la tendance à l’arrachage. Ainsi, en plus d'une adaptation nécessaire de la législation, comme prévue dans le projet de loi d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture, un maintien des crédits alloués au Plan haie semble déterminant ne serait-ce que pour offrir plus de stabilité et de visibilité à l'action publique, composante fondamentale à l'accompagnement des agriculteurs dans la transition agroécologique.

En conséquence, cet amendement prévoit de rétablir à 110 millions d'euros en autorisation d'engagement les crédits alloués au Plan haie et portés par sa sous-action "Pacte en faveur de la haie" au sein de l’action 29 "Planification écologique".

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 80 000 000 euros en AE, et de 15 000 000 euros en CP, l’action 29 "Planification écologique" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 80 000 000 euros en AE, et de 15 000 000 euros en CP, le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1497 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER, GILLÉ, Michaël WEBER et UZENAT, Mmes MONIER et LE HOUEROU, MM. Patrice JOLY, FAGNEN

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

15 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 80 000 000

 

15 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rétablir les crédits dédiés au "Plan haies" à la hauteur des engagements pris en 2024.

Pour 2025, ces crédits connaissent une chute de 75% en AE et de 33% en CP.

Or, le Gouvernement s'était engagé en 2023 à porter un pacte en faveur de la haie dans l'objectif de parvenir à gain net de 50 000 km de haies linéaires d'ici 2030 afin d'enrayer leur destruction massive depuis des décennies.

Pour parvenir à l'objectif affiché, il avait annoncé un engagement financier de 110 M€ par an.

Dès la seconde année, cette promesse est donc rompue.

Les auteurs de cet amendement s'opposent à ce choix politique et rappellent que la préservation et la reconstitution de nos haies est un objectif majeur en termes d'aménagement du territoire, de services rendus à la nature et aux sociétés humaines et donc de transition agroécologique. 

Le présent amendement propose donc de rétablir les crédits à la hauteur des engagements pris en 2024, soit 110 M€ en AE et 45 M€ en CP.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 80 M€ en AE et 15 M€ en CP sur l’action n° 6 du programme 206 afin de les orienter vers l’action 29.01 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-679

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et CAMBIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Article 42

ÉTAT B

 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

40 000 000 

40 000 000 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

40 000 000 

 

40 000 000 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000 

40 000 000 

40 000 000 

40 000 000 

SOLDE

Objet

Le Gouvernement avait fixé en 2023, via le Pacte en faveur de la haie, un objectif clair de +50 000km net pour 2030 et s’était engagé à financer cette trajectoire, à hauteur de 110M€ par an, pour au moins 3 ans, donnant un vrai cap politique pour sa mise en œuvre dans les territoires.

En rupture avec cet engagement, la présente le présent projet de loi de finances propose une baisse de 72% des crédits de ce Pacte, et ce, un an seulement après le lancement des quatre appels à projets le mettant en œuvre : l’enveloppe du Pacte en faveur de la haie passe ainsi de 110M€ en 2024 à 30M€ en 2025.

Pourtant, le dimensionnement du Pacte correspondait aux besoins du terrain : la totalité des enveloppes prévues en 2024 ont été consommées, et ce malgré un calendrier d’appels à projets très contraint. Des milliers d’agriculteurs se sont engagé à planter des haies sur leurs fermes, répondant à des enjeux d’adaptation de leur système aux aléas climatiques. Le signal est contre-productif pour ceux qui souhaitaient s’engager sur 2025. Des centaines de structures sur tous les territoires (Parcs Naturels régionaux, Fédérations des chasseurs, Syndicats de Bassins versants, Chambres d’Agriculture, Associations dédiés à l’arbre et la haie, CPIE...) se sont mobilisés pour répondre objectifs fixés par le Pacte. Beaucoup ont créé des emplois pour répondre aux objectifs du Pacte, dont la pérennisation est aujourd’hui menacée. Dans certain cas, le plan haies s’est également substitué à des dispositifs régionaux existants, qui se sont effacés, dans un souci de complémentarité des dépenses publiques. L’effacement de ces dispositifs locaux, couplé de cette baisse du budget d’Etat risque de déstabiliser fortement tout l’écosystème qui s’est organisé sur les territoires.

Dans une logique de responsabilité budgétaire, le présent amendement vise à restaurer une enveloppe de 70M€ pour le plan haies, somme qui reste bien inférieur aux 110 millions prévus initialement. Cette somme permettrait néanmoins de maintenir une continuité minimale dans l’action territoriale enclenchée en 2024.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 40 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 03 « Moyens des directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, des directions de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) » du programme n° 215 « conduite et pilotage des politiques de l’agriculture»

Il ouvre en contrepartie 40 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 29.01 « Plan haies » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 149 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.

Le présent amendement a été rédigé avec la collaboration de L’Association Française Arbres Champêtres et Agroforesteries






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-762 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FAVREAU et BAS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

40 000 000

 

40 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à soutenir le Pacte en faveur des haies en abondant de 40 Millions d’euros l’enveloppe qui lui est consacrée (actuellement 30M€) dans la présente loi de finances, pour porter le budget total à 70M€.

La haie n’a plus à démontrer son intérêt pour l’agriculture et les territoires : outil agronomique pour les agriculteurs, rempart face aux inondations et à la sècheresse, puits de carbone, espace de biodiversité, ressource bois énergie... elle est un levier essentiel pour la transition agroécologique.

Le Gouvernement avait fixé en 2023, via le Pacte en faveur de la haie, un objectif clair de +50 000km de linéaire pour 2030 et s’était engagé à financer cette trajectoire, à hauteur de 110M€ par an, pour au moins 3 ans.

En rupture avec cet engagement, la présente le présent PLF propose une baisse de 72% des crédits de ce Pacte passant de 110M€ en 2024 à 30M€ en 2025.

Cet amendement abonde en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « Plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 40 millions d’euros. 


En conséquence il minore l’action 4 « Moyens communs » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » à hauteur de 40 millions d’euros euros. 
Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, les auteurs de cet amendement appelant le Gouvernement à lever le gage. 




NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1176

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. HENNO


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

40 000 000

 

40 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à soutenir le Pacte en faveur des haies en abondant de 40 millions d’euros l’enveloppe qui lui est consacrée (actuellement 30M€) dans la présente loi de finances, pour porter le budget total à 70M€.

La haie n’a plus à démontrer son intérêt pour l’agriculture et les territoires : outil agronomique pour les agriculteurs, rempart face aux inondations et à la sècheresse, puits de carbone, espace de biodiversité, ressource bois énergie... elle est un levier essentiel pour la transition agroécologique.

Les inondations de ces derniers mois l’ont montré, il est urgent d’investir dans la résilience des territoires face aux crises climatiques. Les haies sont un outil essentiel pour la régulation du cycle de l’eau, et face aux sècheresses. Investir 1€ aujourd’hui dans la prévention des aléas, c’est économiser 7 à 8 euros demain.

Le Gouvernement avait fixé en 2023, via le Pacte en faveur de la haie, un objectif clair de +50 000km de linéaire pour 2030 et s’était engagé à financer cette trajectoire, à hauteur de 110M€ par an, pour au moins 3 ans, donnant un vrai cap politique pour sa mise en œuvre dans les territoires.

En rupture avec cet engagement, le présent projet de loi de finances propose une baisse de 72 % des crédits de ce Pacte, et ce, un an seulement après le lancement des quatre appels à projets le mettant en œuvre : l’enveloppe du Pacte en faveur de la haie passe ainsi de 110M€ en 2024 à 30M€ en 2025.

Pourtant, le dimensionnement du Pacte correspondait aux besoins du terrain : d’après les remontées des régions, la totalité des enveloppes prévues en 2024 ont été consommées (soit 89M€, les 110M€ prévus initialement ayant subi au cours de l’année 2024 subit une coupe de 21M€).

Dans un contexte de crise agricole et d’enjeu fort de planification écologique, cette baisse budgétaire apparait peu compréhensible et aura des conséquences très fortes dans les territoires :

• Des milliers d’agriculteurs ont répondu présents partout en France pour s’engager à implanter des haies sur leurs fermes, répondant à des enjeux d’adaptation de leur système aux aléas climatiques. Le signal est contre-productif pour ceux qui souhaitaient s’engager sur 2025.

• Des centaines de structures sur tous les territoires (Parcs Naturels régionaux, Fédérations des chasseurs, Syndicats de Bassins versants, Chambres d’Agriculture, Associations dédiés à l’arbre et la haie, CPIE...) se sont mobilisées pour répondre aux objectifs fixés par le Pacte. Beaucoup ont créé des emplois pour répondre aux objectifs du Pacte, dont la pérennisation est menacée.

• Le Pacte pour la haie est souvent venu se substituer à des dispositifs régionaux existants, qui se sont donc effacés dans un souci de complémentarité des dépenses publiques. D’après les remontées de terrain, ces lignes budgétaires ne seront pas remises en place par ces régions, du fait des baisses de budget pour les collectivités.

Cet amendement propose donc de porter l’enveloppe “Plan haies” prévue dans la loi de finances à 70 M€.

Cette somme, d’après les remontées de terrain, reste insuffisante pour répondre à l’ambition initiale du Pacte à +50 000km de haies en 2030. Mais elle permettrait de maintenir une continuité minimale dans l’action territoriale enclenchée en 2024.

Elle correspond ainsi :

- À un maintien de base de l’animation territoriale (via les techniciens de bassins versants, fédérations des chasseurs, parcs naturels, chambres d’agriculture...) sur le terrain pour sensibiliser les agriculteurs et les accompagner dans leurs démarches de plantation et de gestion durable des haies.

- À un minimum d’investissement permettant de couvrir toutes les régions : alors que l’on peut anticiper une hausse des demandes des agriculteurs pour la plantation, pour l’année 2025, une enveloppe trop faible marquerait un recul fort de la dynamique enclenchée.

- Un maintien minimal des soutiens à la valorisation des haies : l’ADEME n’a pu répondre à toutes les demandes déposées en 2024 pour la création et la consolidation de filières territoriales.

Cet amendement vise ainsi une logique de responsabilité budgétaire. Prévoir une enveloppe inférieure à 70M€ pour le Pacte en faveur de la haie :

• Ne permettrait pas d’atteindre les objectifs de la planification écologique et du Pacte en faveur de la haie en termes d’augmentation du linéaire. A Horizon 2030, avec un budget à 30M€ l’érosion des haies se poursuivrait.

• Ne permettrait pas de capitaliser sur la montée en compétence des services de l’Etat (DRAAF) sur la haie, permise par le Pacte.

• Déstabiliserait fortement les dispositifs de soutiens mis en place et menacerait le travail mené pendant plus d’un an sur les territoires pour disposer de moyens humains d’accompagnement.

• Priverait les agriculteurs d’un soutien financier, dans un contexte de crise du secteur, alors que les haies peuvent leur apporter un complément de revenu via le bois énergie, et une optimisation de leurs performances agronomiques.

• Mettrait à mal la contribution de la haie et du secteur agricole au respect des engagements la France en termes de stockage carbone et de développement des Énergies renouvelables :

Enfin, dans une logique de bonne gestion de l’argent public, il est paradoxal de voir augmenter l’enveloppe budgétaire destinée à la gestion des aléas climatiques sans avoir, en parallèle, un maintien des budgets permettant leur prévention.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé les mouvements de crédits suivants :

- Il abonde en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « Plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 40 millions d’euros.

- Il minore l’action 4 « Moyens communs » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » à hauteur de 40 millions d’euros euros.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, les auteurs de cet amendement appelant le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1535 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SOLLOGOUB, MM. LEMOYNE et BITZ, Mme GUIDEZ, M. LEVI, Mmes LERMYTTE, VERMEILLET et BILLON, MM. GENET et Paul VIDAL, Mme Nathalie GOULET, MM. BUIS, LONGEOT et DUFFOURG et Mmes GACQUERRE et JOSEPH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

40 000 000

 

40 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à soutenir le Pacte en faveur des haies en abondant de 40 Millions d’euros l’enveloppe qui lui est consacrée (actuellement 30M€) dans la présente loi de finances, pour porter le budget total à 70M€.
La haie n’a plus à démontrer son intérêt pour l’agriculture et les territoires : outil agronomique pour les agriculteurs, rempart face aux inondations et à la sècheresse, puits de carbone, espace de biodiversité, ressource bois énergie... elle est un levier essentiel pour la transition agroécologique.
Les inondations de ces derniers mois l’ont montré, il est urgent d’investir dans la résilience des territoires face aux crises climatiques. Les haies sont un outil essentiel pour la régulation du cycle de l’eau, et face aux sècheresses. Investir 1€ aujourd’hui dans la prévention des aléas, c’est économiser 7 à 8 euros demain.

Cependant, le présent projet de loi de finances propose une baisse de 72% des crédits du Pacte en faveur de la haie. Pourtant, le dimensionnement du Pacte correspondait aux besoins du terrain :
d’après les remontées des régions opérées par l’Afac-Agroforesteries, la totalité des enveloppes prévues en 2024 ont été consommées.
Dans un contexte de crise agricole et d’enjeu fort de planification écologique, cette baisse budgétaire apparait peu compréhensible et aura des conséquences très fortes dans les territoires. Des milliers d’agriculteurs ont répondu présents partout en France pour s’engager à implanter des haies sur leurs fermes, répondant à des enjeux d’adaptation de leur système aux aléas climatiques. Le signal est contre-productif pour ceux qui souhaitaient s’engager sur 2025.
Cet amendement propose donc de porter l’enveloppe “Plan haies” prévue dans la loi de finances à 70 M€.
Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé les mouvements de crédits suivants :
- Il abonde en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « Plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 40 millions d’euros.
- En conséquence il minore l’action 4 « Moyens communs » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » à hauteur de 40 millions d’euros.
Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, les auteurs de cet amendement appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1457 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

40 000 000

 

40 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

40 000 000 

 

40 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à soutenir le Pacte en faveur des haies en abondant de 40 millions d’euros l’enveloppe qui lui est consacré (actuellement 30M €) dans la présente loi de finances, pour porter le budget total à 70M €.

- il abonde en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, la sous-action 29.01 « plan haies » de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 40 millions d’euros.

- en conséquence, il minore l'action 4 "actions transversales" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation" à hauteur de 40 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1469 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CUKIERMAN, MM. LAHELLEC et GAY, Mmes MARGATÉ et APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mme GRÉAUME, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

40 000 000

 

40 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à soutenir le Pacte en faveur des haies en abondant de 40 Millions d'euros l'enveloppe qui lui est consacré (actuellement 30M€) dans la présente loi de finances, pour porter le budget total à 70M€.

Le Gouvernement avait fixé en 2023, via le Pacte en faveur de la haie, un objectif clair de +50 000km net pour 2030 et s'était engagé à financer cette trajectoire, à hauteur de 110 M€ par an, pour au moins 3 ans, donnant un vrai cap politique pour sa mise en oeuvre dans les territoires.

En rupture avec cet engagement,  le projet de loi de finances propose une baisse de 72% des crédits de ce Pacte, et ce, un an seulement après le lancement des quatre appels à projets le mettant en oeuvre : l'enveloppe du Pacte en faveur de la haie passe ainsi d110 M€ en 2024 à 30M€ en 2025.

Pourtant, le dimensionnement du Pacte correspondait aux besoins du terrain d'après les remontées des régions opérées par l'Afac-Agroforesteries la totalité des enveloppes prévues en 2024 ont été consommées, et ce malgré un calendrier d'appels à projets très contraint. Dans un contexte de crise agricole et d'enjeu fort de planification écologique, cette baisse budgétaire apparait peu compréhensible et aura des conséquences très fortes dans les territoires .

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Notre amendement abonde en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, la sous action 29.01 « Plan haies » de l'action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 40 millions d'euros.

En conséquence il minore l'action 03  du programme 206 Sécurité sanitaire de l'alimentation  à hauteur de 40 millions d'euros euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1420

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. BUIS, BUVAL et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

20 000 000

 

10 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

20 000 000

 

10 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’action « Planification écologique », créée dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024, regroupe les crédits consacrés à la planification écologique. Elle est dotée de 372,6 M€ en autorisations d’engagement et 296,9 M€ en crédits de paiement, ce qui représente une diminution de 64 % en autorisations d’engagement et 50 % en crédits de paiement par rapport à l’année en cours.

La répartition entre les sous-actions inscrite dans le projet annuel de performances n’est pas stabilisée, mais, à ce stade, les crédits de la planification écologique sont répartis en trois grands blocs : haies, agriculture (« Fonds de souveraineté et transition » et soutien à l'agriculture biologique) et forêts (« renouvellement forestier »). La lisibilité de l’action publique en matière d’accompagnement des filières pour la transition agroécologique pâtit de cette évolution erratique de l’action « Planification écologique ».

C’est notamment le cas pour le "Pacte en faveur de la haie" dans lequel le précédent Gouvernement avait, il y a un peu plus d'un an, affiché une ambition inédite d’obtenir un gain net du linéaire de haies de 50 000 km d’ici 2030. Or, ce Pacte voit ses crédits passer de 110 000 000 d'euros en autorisations d'engagement en 2024 à 30 000 000 d'euros dans le présent projet de loi. 

Dans cet esprit, il est proposé de porter les crédits de ce Pacte en faveur de la haie à 50 M€ en AE et 40 M€ en CP dans le présent projet de loi de finances.

Par conséquent, cet amendement a pour objet d’augmenter de 20 millions d’euros en autorisations d'engagement et de 10 millions d'euros en crédits de paiement, l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Les crédits de l’action n° 01 du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » sont diminués à due concurrence (-20 000 000 d’euros en AE et 10 000 000 d'euros en CP). 

Le Gouvernement sera invité à les rétablir au cours de la discussion du projet de loi de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1501 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

80 000 000

 

20 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

80 000 000 

 

80 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rétablir les crédits dédiés au "Décarbonation en agriculture " à la hauteur des engagements pris en 2024.

Pour 2025, cette ligne budgétaire n'est plus du tout dotée.

Or, la décarbonation est essentielle pour accompagner au maximum nos agriculteurs vers une agriculture plus sobre et moins émettrice de GES.

Le bleu budgétaire pour 2024 précisait en effet que cette sous-action "Décarbonation en agriculture" avait vocation à financer "la réduction d’épandage des déjections d’élevages, la réduction de l’utilisation d’engrais azotés ou la réduction des émissions liées aux énergies fossiles utilisées par les agriculteurs."

Il s'agissait notamment d'accompagner davantage et d'accélérer la transition des engins agricoles.

Cet amendement propose donc de rétablir les lignes budgétaires à leurs niveaux de 2024, soit de 80M€ en AE et de 20 M€ en CP.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 80 M€ en AE et 20 M€ en CP sur l’action n° 9 du programme 206 afin de les orienter vers l’action 29.05 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1262 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

32 000 000

 

32 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

32 000 000

 

32 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

32 000 000

32 000 000

32 000 000

32 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits alloués au diagnostic carbone prévus l'année précédente.

Ces crédits visaient initialement à la mise en œuvre de diagnostics destinés à renforcer le recours à des dispositifs de décarbonation via des leviers à bas coût (voire à coût négatif), le développement plus largement de démarches de type Label bas carbone (LBC), ou le développement de diagnostic au moment de la transmission des exploitations.

Si la ligne de la planification écologique consacrée au diagnostic carbone n'était programmée que pour une durée d'un an, elle a rencontré un fort succès, et le principe de la gratuité d'un tel outil, semble indispensable. Elle pourrait utilement être prolongée afin d'assurer le financement du « diagnostic carbone » ou « diagnostic de viabilité économique et de viabilité des exploitations » prévu à l'article 9 du projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture.

Ce dernier qui devrait se décomposer en trois modules indépendants les uns des autres (un module de « stress-test climatique », un module d’analyse économique de l’exploitation à transmettre ou du projet d’installation et un module consacré à l’aspect social du projet), nécessitera des moyens financiers à hauteur de ses ambitions.

Par ailleurs, la crise climatique constitue aujourd'hui une menace pressante pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et le revenu des agriculteurs. Le secteur agricole doit aujourd’hui devenir un acteur clé de la transition écologique. Si la bifurcation écologique ne doit pas s’appréhender exclusivement à l’aune de la décarbonation, la mise en place de diagnostics carbone pour les exploitations agricoles demeure un outil essentiel pour permettre cette transformation.

Le diagnostic carbone permet de mesurer avec précision l'empreinte carbone des exploitations et d'identifier les leviers d'amélioration. Il offre aux agriculteurs des recommandations concrètes pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre tout en augmentant leur résilience face aux impacts occasionnés par le dérèglement climatique. 

Ces diagnostics, en plus d'accompagner les agriculteurs dans la réduction de leur empreinte carbone, permettent de valoriser leurs efforts dans le cadre des stratégies de certification et de transition agroécologique. Ils sont également un instrument précieux pour orienter les politiques publiques et les financements vers des modèles agricoles plus durables.

En retirant les crédits alloués au diagnostic carbone, est freiné non seulement la transition agroécologique mais également les capacités d’adaptation des agriculteurs face aux changements climatiques. Ce dispositif est un investissement nécessaire pour assurer une agriculture plus durable, respectueuse de l'environnement et résiliente.

En conséquence, cet amendement prévoit de rétablir à 32 millions d'euros en autorisation d'engagement les crédits alloués au diagnostic carbone et portés par sa sous-action "Diagnostic carbone" au sein de l’action 29 "Planification écologique".

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 32 000 000 euros en AE et en CP l’action 29 "Planification écologique" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 32 000 000 euros en AE et en CP, le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1464 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

32 000 000 

 

32 000 000 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

32 000 000  

 

32 000 000  

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

32 000 000 

32 000 000 

32 000 000 

32 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits alloués au diagnostic carbone prévus dans le précédent budget.

Ceux-ci visent à la mise en œuvre de diagnostics destinés à renforcer le recours à des dispositifs de décarbonation via des leviers à bas coût (voire à coût négatif), le développement plus largement de démarches de type Label bas carbone (LBC), ou le développement de diagnostic au moment de la transmission des exploitations.

La crise climatique constitue aujourd’hui une menace pressante pour la biodiversité, la sécurité alimentaire et le revenu des agriculteurs. Le secteur agricole doit aujourd’hui devenir un acteur clé de la transition écologique. Si la bifurcation écologique ne doit pas s’appréhender exclusivement à l’aune de la décarbonation, la mise en place de diagnostics carbone pour les exploitations agricoles demeure un outil essentiel pour permettre cette transformation.

Le diagnostic carbone permet de mesurer avec précision l’empreinte carbone des exploitations et d’identifier les leviers d’amélioration. Il offre aux agriculteurs des recommandations concrètes pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre tout en augmentant leur résilience face aux impacts occasionnés par le dérèglement climatique. Ce dispositif leur permet d’adapter leurs pratiques agricoles pour effectuer cette bifurcation devenue inévitable.

Ces diagnostics, en plus d’accompagner les agriculteurs dans la réduction de leur empreinte carbone, permettent de valoriser leurs efforts dans le cadre des stratégies de certification et de transition agroécologique. Ils sont également un instrument précieux pour orienter les politiques publiques et les financements vers des modèles agricoles plus durables.

En retirant les crédits alloués au diagnostic carbone, nous freinons non seulement la transition agroécologique mais nous mettons aussi en péril les capacités d’adaptation des agriculteurs face aux changements climatiques. Ce dispositif est un investissement nécessaire pour assurer une agriculture plus durable, respectueuse de l’environnement et résiliente.

Afin de garantir la recevabilité financière des amendements, il est proposé les mouvements de crédits suivants : il abonde la sous-action 03 « Diagnostic carbone » au sein de l’action 29 « Planification écologique » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » à hauteur de 32 millions d’euros ; il minore l'action 4 "actions transversales" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation" à hauteur de 32 millions d’euros.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est aucunement de réduire les moyens affectés à ce programme, les auteurs de celui-ci appelant le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1499 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

32 000 000

 

20 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

32 000 000 

 

20 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

32 000 000

32 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rétablir les crédits dédiés au "Plan diagnostic carbone" à la hauteur des engagements pris en 2024.

Pour 2025, cette ligne budgétaire n'est plus du tout dotée.

Les auteurs de cet amendement dénoncent ce choix budgétaire à l'heure où la décarbonation de notre économie est un objectif majeur.

Dans ce cadre, accompagner nos agriculteurs pour poser un diagnostic et identifier des leviers pour réduire les émissions de GES et favoriser le stockage de carbone est indispensable. C'est la clé d'entrée pour un changement durable de nos pratiques agricoles.

Cet amendement propose donc de doter de nouveau la sous-action "Diagnostic carbone" de l'action 29 relative à la planification écologique à la hauteur des crédits votés l'année dernière.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 32 M€ en AE et 20 M€ en CP sur l’action n° 9 du programme 206 afin de les orienter vers l’action 29.03 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1546 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

60 000 000

 

60 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 60 000 000

 

 60 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

60 000 000

60 000 000

60 000 000

60 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 60 millions d’euros l’aide complémentaire à l’installation jeune agriculteur (ACJA). Forfaitaire, cette aide constitue une avancée vers une Politique agricole commune plus juste et plus favorable à l’installation, en remplacement du Paiement Jeunes Agriculteurs, qui était à l’hectare. 

Versée aux jeunes agriculteurs pendant les cinq premières années après l’installation, son montant s’élève à 4 300 euros par an pour la campagne 2024, d’après un arrêté publié le 29 novembre, contre 4 469 euros au titre de la campagne 2023. Cette baisse n’est pas à la hauteur de l’enjeu de renouvellement des générations en agriculture. Alors que le Sénat examinera dans les prochaines semaines le Projet de loi d'orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole et le renouvellement des générations en agriculture, le projet de loi de finances est l’occasion d’apporter une première réponse à cette problématique de la reprise des exploitations agricoles. 

En attendant une modification du Plan stratégique national (PSN) pour revaloriser la part des paiements directs alloués à l’ACJA, une enveloppe de 60 millions d’euros permettrait de relever son montant et d’inciter à l’installation. 

Il est également essentiel, pour simplifier le travail des agriculteurs et leur permettre une lisibilité des aides d’une année sur l’autre, de ne plus modifier le montant de l’ACJA aussi régulièrement par arrêté et de le stabiliser sur la programmation PAC. 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 60 millions d’euros l’action 23 « Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles » du programme 149 « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 «Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1168 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. CABANEL, Mmes Maryse CARRÈRE et PANTEL, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE et MM. LAOUEDJ, MASSET et ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

7 000 000

 

7 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

7 000 000

 

7 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

7 000 000

7 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à augmenter de 7 millions d'euros le budget alloué à l'aide à l'installation et aux transmissions. 

En effet, lors des mobilisations historique de cet hiver le gouvernement a pris l’engagement d’augmentation de 13 à 20 millions d’euros le budget d’Accompagnement de l’Installation Transmission à l’Agriculture (AITA), afin de d’accompagner notamment le déploiement du futur guichet France Service Agriculture, prévu à l'article 8 du projet de loi d'orientation pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture.

Cet objectif, qui a été confirmé par la ministre lors de ses auditions auprès de la Commission des Affaires économiques au Sénat, n'est pas traduit en l'état dans le projet de loi de finances pour 2025. En effet, l’aide à l’installation-transmission en agriculture (AITA) stagne à 13 M€.

Ce fonds a aussi pour objectif de favoriser l'émergence d’installation de jeunes en situation hors cadre familial alors que près d'1 agriculteur sur 2 sera amené à partir à la retraite d'ici la fin de la décennie. 

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 7 000 000 euros, l'action 23 "Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 7 000 00 euros, l'action 04 « Moyens communs » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ».

De fait, le programme d'Accompagnement de l’Installation Transmission à l’Agriculture serait porté à 20 millions d'euros.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1547 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

7 000 000

 

7 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

7 000 000 

 

 7 000 000 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

7 000 000

7 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 7 millions d’euros les moyens dédiés au programme d’Aide à l’installation-transmission en agriculture (AITA). 

Face à l’enjeu de renouvellement des générations auquel l’agriculture française est confrontée, il est nécessaire d’augmenter considérablement les moyens consacrés à l’installation et à la transmission des exploitations. 

Le gouvernement précédent avait annoncé au printemps une augmentation de 50% des moyens consacrés à l’AITA. En marge du projet de loi de finances, le gouvernement actuel a affiché la même volonté, sans que cette promesse ne soit traduite dans le projet de loi de finances. Il s’agit pourtant d’une mesure minimaliste alors qu’une ferme sur cinq a disparu en France entre 2010 et 2020. 

Alors que le Sénat examinera dans les prochaines semaines le Projet de loi d'orientation pour la souveraineté alimentaire et agricole et le renouvellement des générations en agriculture, le projet de loi de finances est l’occasion d’apporter une première réponse à cette problématique de la reprise des exploitations agricoles. 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 7 millions d’euros l’action 23 « Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles » du programme 149 « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 

Cet amendement est issu des propositions formulées par SOL, Terre de Liens, FADEAR, MIRAMAP, RENETA, Réseau CIVAM, la FNAB et le pôle Inpact.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-1168





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-689 rect. bis

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. GROSPERRIN, Daniel LAURENT et SAURY, Mmes RICHER, Pauline MARTIN, GOSSELIN, MICOULEAU, Marie MERCIER et IMBERT et MM. HOUPERT, BRUYEN et GENET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1

 

1

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à sensibiliser le Gouvernement au sujet de la hausse des besoins budgétaires en faveur de l’installation et de la transmission en agriculture face à l’ampleur du défi du renouvellement des générations.

Des garanties ont été apportées dans ce sens par l’Etat lors des débats qui ont abouti, d’une part, à l’adoption du Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations en agriculture et, d’autre part, à l’adoption d’un projet de loi agricole en première lecture à l’Assemblée nationale. Le précédent ministre de l’Agriculture s’était d’ailleurs engagé à augmenter le financement du programme d’accompagnement à l’installation et la transmission (AITA) de 13 à 20 M€ dans le cadre du PLF 2025.

Or, dans le PLF 2025, le rendement prévisionnel de la taxe sur la cession à titre onéreux des terrains nus ou des droits relatifs à des terrains nus rendus constructibles du fait de leur classement (article 1605 nonies du CGI) - qui est affectée dans la limite d’un plafond annuel à un fonds qui finance en partie l'AITA - est de 12 M€. Il était de 24 M€ dans les LFI 2023 et 2024. Le plafond de cette taxe reste stable à 12 M€.

L’objet du présent amendement est donc d’encourager le Gouvernement à affecter des crédits supplémentaires pour le programme AITA, en l’absence de relèvement du plafond de la taxe évoquée précédemment, notamment pour permettre les expérimentations qui devront être lancées dès 2025 dans le cadre du déploiement de France Services Agriculture.

Le présent amendement prévoit : 

- une augmentation d'un euro en AE et CP pour le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » sur l'action 23 « Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles »;

- une diminution d'un euro en AE et CP pour le programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » sur l'action 1 « Moyens de l’administration centrale » , afin d'assurer la recevabilité financière de cet amendement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1011 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mmes ESPAGNAC et FÉRET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1

 

1

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement d’appel, il est proposé de transférer 1 euro en autorisations d’engagement et en crédits de paiement :

- Depuis l’action n°01 “Moyens de l’administration centrale” du programme 215 “Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture” ;
- Vers l’action n°23 “Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles” du programme 149 “Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt”.

Il s’agit d’appeler l’attention des sénateurs et du Gouvernement sur la hausse des besoins budgétaires en faveur de l’installation et de la transmission en agriculture face à l’ampleur du défi du renouvellement des générations.

Des garanties ont été apportées dans ce sens par l’Etat lors des débats qui ont abouti, d’une part, à l’adoption du Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations en agriculture et, d’autre part, à l’adoption d’un projet de loi agricole en première lecture à l’Assemblée nationale. Le précédent ministre de l’Agriculture s’était d’ailleurs engagé à augmenter le financement du programme d’accompagnement à l’installation et la transmission (AITA) de 13 à 20 M€ dans le cadre du PLF 2025.

Or, dans le PLF 2025, le rendement prévisionnel de la taxe sur la cession à titre onéreux des terrains nus ou des droits relatifs à des terrains nus rendus constructibles du fait de leur classement (article 1605 nonies du CGI) - qui est affectée dans la limite d’un plafond annuel à un fonds qui finance en partie l'AITA - est de 12 M€. Il était de 24 M€ dans les LFI 2023 et 2024. Le plafond de cette taxe reste stable à 12 M€.

L’objet du présent amendement est donc d’encourager le Gouvernement à affecter des crédits supplémentaires pour le programme AITA, en l’absence de relèvement du plafond de la taxe évoquée précédemment, notamment pour permettre les expérimentations qui devront être lancées dès 2025 dans le cadre du déploiement de France Services Agriculture.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1435 rect. ter

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CHASSEING et CHEVALIER, Mme Laure DARCOS, MM. LAMÉNIE, GRAND, BRAULT, WATTEBLED et Vincent LOUAULT, Mme PAOLI-GAGIN et MM. DELCROS et HAYE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1

 

1

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement d’appel, il est proposé de transférer 1 euro en autorisations d’engagement et en crédits de paiement :

- depuis l’action n°01 “Moyens de l’administration centrale” du programme 215 “Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture” ;

- vers l’action n°23 “Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles” du programme 149 “Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt”.

Il s’agit d’appeler l’attention des sénateurs et du Gouvernement sur la hausse des besoins budgétaires en faveur de l’installation et de la transmission en agriculture face à l’ampleur du défi du renouvellement des générations.

Des garanties ont été apportées dans ce sens par l’Etat lors des débats qui ont abouti, d’une part, à l’adoption du Pacte d’orientation pour le renouvellement des générations en agriculture et, d’autre part, à l’adoption d’un projet de loi agricole en première lecture à l’Assemblée nationale. Le précédent ministre de l’Agriculture s’était d’ailleurs engagé à augmenter le financement du programme d’accompagnement à l’installation et la transmission (AITA) de 13 à 20 M€ dans le cadre du PLF 2025.

Or, dans le PLF 2025, le rendement prévisionnel de la taxe sur la cession à titre onéreux des terrains nus ou des droits relatifs à des terrains nus rendus constructibles du fait de leur classement (article 1605 nonies du CGI) - qui est affectée dans la limite d’un plafond annuel à un fonds qui finance en partie l'AITA - est de 12 M€. Il était de 24 M€ dans les LFI 2023 et 2024. Le plafond de cette taxe reste stable à 12 M€.

L’objet du présent amendement est donc d’encourager le Gouvernement à affecter des crédits supplémentaires pour le programme AITA, en l’absence de relèvement du plafond de la taxe évoquée précédemment, notamment pour permettre les expérimentations qui devront être lancées dès 2025 dans le cadre du déploiement de France Services Agriculture.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-677 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes HOUSSEAU et GACQUERRE, MM. FARGEOT et PILLEFER, Mme SAINT-PÉ, MM. HENNO, FOLLIOT et CANÉVET, Mmes SOLLOGOUB, Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ et MM. LONGEOT et LEVI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien à la filière de la noisette

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de soutien à la filière de la noisette

30 000 000

 

30 000 000

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

En vertu de la loi sur la biodiversité de 2016, le recours aux néonicotinoïdes, longtemps utilisés par les agriculteurs pour débarrasser les plantes des insectes ravageurs, a été interdit.

Cependant, cette loi contient des mesures qui sur-transposent les normes européennes en excluant de tout usage phytosanitaire cinq substances, accusées de contribuer au déclin massif des colonies d’abeilles, dont l’acétamipride qui permet notamment de lutter contre les nuisibles des noisetiers.

Une surtransposition française, unique en Europe, responsable aujourd’hui de la destruction ou de la non-commercialisation de plus de 50% de la récolte de noisettes à cause de ces vers ravageurs. Ainsi, sur un potentiel de production de 13 000 tonnes de noisettes, seules 6 500 tonnes ont pu être récoltées.

Interdite d’utiliser un traitement, la filière de la noisette française ne représente plus maintenant que 5% du marché français. Le marché de la noisette traitée est dominé par la Turquie qui représente 75% de la production mondiale et 80% du marché tricolore.

Dans l’attente de l’adoption de nouvelles normes visant à mettre fin à cette distorsion de concurrence, notamment avec la proposition de loi visant à réduire les entraves sur la production agricole, il convient de soutenir la filière française de la noisette qui, selon la coopérative Unicoque de producteurs de noisettes, accuse un déficit de « plusieurs millions d’euros » sur son exercice 2024-2025.

A cet effet, le présent amendement propose de créer un fonds de soutien de 30 millions d’euros destiné à la filière française de la noisette.

Il est proposé de minorer de 30 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 02 « Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » pour abonder de 30 millions d’euros le nouveau programme « Fonds de soutien à la filière de la noisette ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires du Sénat, avec le souhait que le gage soit levé.

Cet amendement a été rédigé avec la coopérative Unicoque.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1525 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. MASSET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien à la filière de la noisette

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien à la filière de la noisette

30 000 000

 

30 000 000

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La pérennité de la filière de noix et de noisettes française est aujourd’hui grandement menacée. Confrontée aux multiples conséquences du réchauffement climatique, à l’instar du secteur agricole, l’année 2024 s’est révélée désastreuse pour les exploitations ravagées par des invasions parasitaires, notamment par les punaises diaboliques et le balanin. En cause, une météo douce et humide, propice à la reproduction de ces nuisibles et, surtout, l’interdiction en 2016 de l’usage de substances phytosanitaires capables de juguler leur développement, en particulier l’acétamipride.

À titre d’exemple, la Coopérative Unicoque, qui représente 85 % de la production nationale et regroupe 300 producteurs sur plus de 7 000 hectares de vergers, déplore en 2024 une perte de près de 50 % de sa production de noisettes, due aux ravageurs que sont la punaise diabolique (Halyomorpha halys) et le balanin (Curculio nucum). Malgré des efforts et des investissements considérables, les moyens de lutte disponibles en France se sont révélés inefficaces pour préserver cette filière. Le bilan est alarmant : en plus de la destruction de la moitié des récoltes, près de 30 % des noisettes récoltées sont aujourd’hui jugées impropres à la consommation en raison de ces attaques, engendrant une crise économique sans précédent pour la coopérative, qui projette un déficit historique pour l’exercice 2024-2025.

La France demeure à ce jour le seul pays européen à interdire l’acétamipride, privant ainsi les agriculteurs français d’un outil de protection pourtant disponible dans le reste de l’Union européenne. Les alternatives phytosanitaires autorisées en France s’avèrent insuffisantes pour contenir efficacement les infestations d’insectes ravageurs, plaçant les producteurs français dans une situation de désavantage compétitif par rapport à leurs homologues européens et à des productions importées où cette substance est autorisée. Cette situation affecte non seulement la compétitivité des agriculteurs français, mais ne garantit pas davantage la protection des consommateurs, qui continuent de consommer des produits issus de cultures traitées à l’acétamipride en provenance de pays voisins.

L’important préjudice subi par la filière étant lié à l’interdiction par la puissance publique de l’acétamipride sans proposition d’alternatives efficientes pour les exploitants, cet amendement suggère la création d’un fonds de  soutien de 30 millions d’euros destiné aux exploitations et coopératives productrices de noix et de noisettes.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de  minorer de 30 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 02 « Lutte contre les maladies animales, protection et bien-être animal » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » pour abonder de 30 millions d’euros le nouveau programme « Fonds de soutien à la filière de la noisette ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1478

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme VARAILLAS, MM. LAHELLEC et GAY, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan d’urgence pour la filière noix et noisettes

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Plan d’urgence pour la filière noix et noisettes

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La pérennité de la filière de noix et de noisettes française est aujourd’hui grandement menacée.
Confrontée aux multiples conséquences du réchauffement climatique, à l’instar du secteur agricole,  l’année 2024 s’est révélée désastreuse pour les exploitations. Malgré les efforts et l’aide exceptionnelle débloquée en 2023, ces mesures restent insuffisantes pour soutenir durablement nos producteurs, dont le chiffre d’affaires s’est effondré de plus de la moitié en deux ans. C'est pourquoi cet amendement propose  un plan d’urgence de redressement financier,  et un programme de soutien de 20 millions d’euros sur cinq ans pour replanter et restructurer les vergers, avec des mesures favorisant l’innovation et la compétitivité à long terme.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

Afin d'abonder ce fond il est proposé de Minorer de 30 millions d'euros en AE et en CP l'action n°6 "Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation"


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1169 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BILHAC, Mme Maryse CARRÈRE, M. CABANEL, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. GOLD, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

25 000 000

 

25 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

25 000 000

 

25 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement a pour objectif d’accompagner la restructuration des caves coopératives par un plan dédié.

En effet, le secteur viticole fait face à un choc de production – liés aux aléas climatiques et aux problèmes sanitaires – qui s’ajoute aujourd’hui à un choc de consommation causé par une déconsommation sur le marché intérieur français et par la baisse des ventes à l’export. Un programme d’arrachage massif vient de se mettre en place pour accompagner l’arrêt ou la réduction d’activité des exploitations.

Les caves coopératives qui ont accompagné les producteurs dans les 5 dernières années de crises sont aujourd’hui également fragilisées. Ainsi, le Crédit Agricole indiquait en avril 2024 une augmentation de 23,4% des taux de défaut et on estime aujourd’hui à plus d’une centaine les caves en grande difficulté soit plus de 20% des caves coopératives en France. Dans la vallée du Rhône, on dénombre 50% des caves en difficulté, 37% en Occitanie – Midi Pyrénées et 40% dans le Bordelais.

Pour faire face à cette crise et pour réadapter leur offre aux demandes du marché, les caves coopératives ont besoin d’être accompagnées dans leur restructuration et dans leurs plans de fusion-absorption à travers une enveloppe de 75 millions d’euros sur 3 ans, dont 25 millions en 2025. Ces subventions sont indispensables pour augmenter les fonds propres afin de compenser le différentiel de charges et autres coûts d’absorption entre absorbé et absorbant ou encore pour financer l’arrêt des sites qui ferment.

Le présent amendement abonde ainsi l’action 21 du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » de 25 000 000 euros en retirant la même somme à l’action 1 du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1512

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MONTAUGÉ, PLA, BOUAD, TISSOT, LUREL, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. CARDON, MÉRILLOU, STANZIONE, KANNER et GILLÉ, Mmes MONIER et HARRIBEY, M. VAYSSOUZE-FAURE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

25 000 000

 

25 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 25 000 000

 

25 000 000 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à accompagner la restructuration des caves coopératives par un plan dédié.

La filière viticole traverse une crise durable et structurelle : aléas et changements climatiques, crises diplomatiques impactant nos exportations, crise économique et baisse de la consommation sur le marché français.

Les caves coopératives sont mécaniquement impactées par ce contexte très défavorable.

En avril 2024, le Crédit Agricole faisait état d'une augmentation de 23,4% des taux de défaut et la Coopération agricole estime aujourd’hui à plus d’une centaine le nombre de caves en grande difficulté, soit plus de 20% des caves coopératives en France. Dans la vallée du Rhône, on dénombre 50% des caves en difficulté, 37% en Occitanie – Midi Pyrénées et 40% dans le Bordelais.

Pour faire face à cette crise, les caves coopératives ont besoin d’être accompagnées dans leur restructuration et dans leurs plans de fusion-absorption à travers une enveloppe de 75 millions d’euros sur 3 ans, dont 25 millions en 2025. Ces subventions sont indispensables pour augmenter les fonds propres afin de compenser le différentiel de charges et autres coûts d’absorption entre absorbé et absorbant ou encore pour financer l’arrêt des sites qui ferment.

Cet amendement a été travaillé avec la Coopération agricole. 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant de 25 M€ en AE et CP sur l'action 1 du programme 215 et de les orienter vers l'action 21 du programme 149. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1543 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Développement des expérimentations de caisses locales d’alimentation

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

15 000 000 

 

 15 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

Développement des expérimentations de caisses locales d’alimentation

15 000 000

 

15 000 000

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à permettre le soutien aux expérimentations de sécurité sociale de l’alimentation (SSA) déployés par plusieurs communes françaises.

En France, la précarité alimentaire est en nette augmentation. Dans un contexte de forte inflation, 16% des Français déclarent ne pas avoir toujours à manger selon les résultats d’une étude du Crédoc menée en novembre 2022. Face à cette situation, l’aide alimentaire ne peut être la seule réponse : Une personne sur deux en précarité alimentaire n’y a pas recours. 

Pour de nombreux spécialistes de l’alimentation, la réponse à la précarité alimentaire se trouve aussi dans le fait de donner “des droits pleins et entiers” aux personnes, notamment à travers l’instauration à terme d’une sécurité sociale de l’alimentation. Cette dernière est une réflexion initiée en 2017 et portée par un collectif d’organisations regroupant citoyens et professionnels de l’agriculture, de l’alimentation et de l’éducation populaire (ISF-Agrista, Réseau CIVAM, VRAC France, Réseau Salariat…).

Les caisses alimentaires, piliers de ce dispositifs, s’appuient sur trois principes : 

- Le principe d’universalité pour garantir le droit pour toutes et tous d'accéder à une alimentation choisie, saine et de qualité, quels que soient nos moyens ;

- Le principe de solidarité via un système de cotisation à travers des caisses locales dédiées ;

- Le conventionnement démocratique qui donne la possibilité aux citoyens de décider en assemblées collectives des types de produits qu'ils souhaitent manger et du juste prix pour les producteurs.

Partout en France, des initiatives inspirées de ces principes se sont multipliées, à l’échelle locale ou départementale : Montpellier, Cadenet (Vaucluse), Saint-Etienne, Dieulefit (Drôme), Paris, Lyon, la Gironde avec quatre territoires impliqués dont la ville de Bordeaux…Si ces expérimentations diffèrent par leur taille, leur degré d’avancement, le nombre de participants, le montant de la cotisation ; toutes appliquent à leur échelle un système de redistribution alimentaire. En tout, ce sont près de trente expérimentations locales qui existent aujourd’hui et légitiment le travail vers une expérimentation plus large de la sécurité sociale de l’alimentation. Sur les territoires, il y a donc un besoin et des initiatives pour y répondre.

A Montpellier par exemple, une caisse alimentaire commune a été élaborée démocratiquement par les habitants et plus d’une vingtaine d'associations implantées sur le territoire. Le principe est simple : chaque participant cotise librement, chaque mois, selon ses moyens, de 1 à 150 euros, et reçoit en retour une allocation alimentaire de 100 euros par mois, utilisable dans des commerces conventionnés pour avoir accès à des produits durables et de qualité issus de l'agriculture paysanne. Ces produits sont choisis au préalable démocratiquement par les citoyens gérant la caisse. 

En 2025, 600 foyers participeront au total à cette expérimentation (350 de plus qu'il y a 3 ans) pour un budget global de 1 254 500 €, financé par les cotisations citoyennes, par l'Etat via le Secrétariat général à l'Investissement (SGPI), et les collectivités (Ville de Montpellier, métropole, région Occitanie). 

La caisse alimentaire de Montpellier fait partie des expérimentations les plus abouties, à l'appui d'un financement tripartite entre l'Etat, les collectivités et les citoyens. Afin de permettre aux expérimentations de changer d'échelle, la part de l'Etat est donc indispensable à leur développement, pour appuyer le financement de la caisse alimentaire et les dépenses de fonctionnement importantes qui en résultent. 

En soutien à ces initiatives, et sur le modèle de l'expérimentation Territoire Zéro Chômeur de longue durée (permise par la loi n°2016-231 du 29 février 2016), cet amendement vise à permettre à 30 expérimentations de caisses locales d'alimentation d’environ 5000 habitants de changer d'échelle en 2025, à l'appui d'un financement de l'Etat pour un tiers soit un total de 15 millions d’euros pour l’année 2025 (5 millions d’euros de financement des dépenses de fonctionnement et 10 millions d’euros de financement de la caisse alimentaire).

Pour ce faire, l’amendement abonde de 15 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement un nouveau programme "Développement des expérimentations de caisses locales d’alimentation" et minore de 15 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement l’action 04 "Actions transversales" du programme 206 "Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation".

Les auteurs de l’amendement ne souhaitent pas pour autant minorer les crédits de ce programme, ils y sont contraints par les règles de la discussion budgétaire et c'est pourquoi ils appellent le Gouvernement à lever le gage.

A noter que cet amendement a été adopté lors de l’examen du PLF en commission des finances à l’Assemblée nationale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1524 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MASSET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

12 000 000

 

12 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

12 000 000

 

12 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

12 000 000

12 000 000

12 000 000

12 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le 11 avril 2024, le Sénat a adopté à l’unanimité la proposition de loi n°359 qui prévoit l’indemnisation par le Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE) des dommages causés par le frelon asiatique sur les ruches des apiculteurs professionnels.

Ce signal fort en direction de la filière apicole, qui souffre déjà d’une chute drastique de la consommation de miel et de la concurrence déloyale des produits importés, avait été reçu avec beaucoup d’enthousiasme. La proposition de loi est actuellement sur le bureau de l’Assemblée mais aucune date de mise à l’ordre du jour n’a pour l’heure été déterminée. Or, la filière apicole ne peut se passer encore d’une année à subir ces préjudices économiques qui ne peuvent être assurés et qui ne sont pas indemnisés. La valeur de ces dommages imputés au frelon est de 12 millions d’euros par an, soit 14% du chiffre d’affaire de la filière. Cette mesure est donc à la fois attendue et nécessaire pour maintenir les populations d’abeilles dont les services écosystémiques sont évalués à plusieurs milliards d’euros. Le montant alloué à repeupler les ruches semble à ce titre assez dérisoire au regard du cout qui serait engendré par la diminution des pollinisateurs. 

Cet amendement propose ainsi d’abonder le programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt", et plus spécifiquement l’action 22 « Gestion des crises et des aléas de la production agricole » qui porte les crédits du Fonds national de gestion des risques en agriculture pour un montant de 12 millions d’euros. Cette proposition marquera ainsi dans la loi des crédits qui seront alloués à l’indemnisation des apiculteurs. Il sera également proposé d’inscrire dès ce projet de finance pour 2025 ce mécanisme attaché au FMSE par la création d’un article additionnel.

Pour assurer la recevabilité financière, il est proposé de réduire du même montant les crédits de l’action 03 « Moyens des directions régionales de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt, des directions de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) » au sein du programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1523 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MASSET et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, GOLD et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, M. LAOUEDJ, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

10 000 000

 

10 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Nos apiculteurs font face à une triple crise :

- Une chute drastique de la consommation impliquée par la méfiance sur la qualité des miels vendus en grande distribution, conjuguée à une baisse du pouvoir d’achat. Les apiculteurs voient leurs carnets de commandes des conditionneurs se vider et leurs stocks s’accumuler, les obligeant parfois à vendre à prix coûtant ;

- La concurrence déloyale des miels chauffés, importés massivement d’Asie et de l’Europe de l’Est ; 

- Face au fléau du frelon asiatique le rendement baisse, mettant en péril leur équilibre économique. 

Les associations d’apiculteurs alertent sur le soutien urgent et indispensable de l’État, notamment pour les jeunes apiculteurs, avenir de la profession, particulièrement touchés par ces crises. L’exposé de cette situation induit un besoin d’aide entre 12 et 15.000 euros pour les 5.000 exploitants, et de 4 à 5.000 euros pour les 8.000 apiculteurs pluriactifs.

Le présent amendement, largement moins disant que les demandes de la filière, propose de créer un fonds d’urgence pour l’apiculture de 10 millions d’euros, composé d’avances de trésorerie, de reports de crédits et d’aides à la ruche. Il devront se conformer aux règles posées par le règlement (UE) n°1408/2013 relatif aux aides de minimis dans le secteur de l’agriculture, pour être en conformité avec les normes sur les aides d’État. 

Soutenir la filière apicole française est un enjeu qui dépasse le simple cadre sectoriel compte-tenu des services écosystémiques rendus par les abeilles en matière de pollinisation. Soutenir l’apiculture, c’est soutenir l’agriculture dans son ensemble et donc la souveraineté alimentaire. 

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 10 000 000 euros en AE et en CP l’action 22 "Gestion des crises et des aléas de la production agricole" du programme 149 "Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt" ; et il minore, à hauteur de 10 000 000 euros en AE et en CP, le programme 215 "Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1564

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mmes de MARCO et OLLIVIER, M. MELLOULI et Mmes PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

8 000 000

 

8 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

8 000 000

 

8 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Objet

Cet amendement vise à accompagner le développement d’une filière industrielle de production de chanvre en France.

Le chanvre possède de multiples atouts agro écologiques majeurs :

- Il n’entre pas en concurrence avec les cultures vivrières et ne nécessite pas d’irrigation (il permet même la restructuration des sols et favorise la rotation des cultures sur un même terrain) ;

- Le chanvre, plante à croissance très rapide, peut stocker plus de 15 tonnes de CO2 par hectare en 4 mois de croissance ;

- Il permet une diminution drastique des intrants phytosanitaires de l’exploitation, car le chanvre n’a besoin d’aucun désherbant, fongicide ou insecticide en culture. Il rompt les cycles des maladies et des mauvaises herbes.

Le renforcement de son développement agricole est indispensable et servira ses nombreux débouchés indispensables à la traduction écologique : alimentation, construction, textile, bioplastique, papèterie, etc.

Si de nombreux acteurs plébiscitent la création d’une filière de chanvre industriel en France, son lancement et sa structuration nécessitent cependant à ce stade, un accompagnement des pouvoirs publics. C’est le sens de la proposition de résolution  portant sur le développement économique de la filière du chanvre en France et l’amélioration de la réglementation des produits issus du chanvre, adoptée le 17 novembre 2022 par le Sénat.

Cet accompagnement temporaire doit notamment permettre des investissements en matière de machinerie agricole. Car la récolte de chanvre nécessite un appareillage spécifique, des moissonneuses aux réglages adaptées ou des ensileuses. Pour équiper les différents territoires, les représentants de la filière estiment les besoins à l’achat d’une vingtaine de machines représentant un coût unitaire de 400 000 euros.

C’est pourquoi cet amendement prévoit un abondement du programme « Adaptation des filières à l’évolution des marchés » de 8 000 000€, pour accompagner le développement de la filière.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, ce dernier :

- Diminue de 8 000 000€ (en AE et en CP) l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- Augmente de 8 000 000€ (en AE et en CP) l’action 21 « Adaptation des filières à l’évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Les auteurs de cet amendement ne souhaitent en aucun cas cette baisse, qui ne vise qu’à assurer la recevabilité financière de l’amendement, ils demandent donc au Gouvernement de lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-332 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

8 000 000

 

8 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 8 000 000

 

 8 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à accroître le financement par la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales, du régime spécifique d’approvisionnement (RSA), aide qui permet la compensation des coûts liés au fret maritime dans les Outre-mer. Le RSA est aujourd’hui financé, à hauteur de 27 millions d’euros, par le Fonds européen agricole de garantie (Feaga).

Proposé par le rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques à l’Assemblée nationale, M. Jean-Luc Fugit, cet amendement a été adopté par la commission des affaires économiques puis par la commission des finances.

Alors que la situation est particulièrement tendue en Martinique, cet amendement permettrait d’améliorer à la fois le pouvoir d’achat et la compétitivité de nos filières ultramarines.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 8 000 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 06 « Mise en œuvre de la politique de sécurité et e qualité sanitaires de l'alimentation » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » ;

- majore de 8 000 000 euros en AE et en CP l’action 21 « Adaptation des filières à l’évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1421 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. BUIS, BUVAL et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

8 000 000

 

8 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

8 000 000 

 

8 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le coût du fret pour l’alimentation animale est partiellement pris en charge par une aide spécifique : le Régime spécifique d’approvisionnement (RSA). Compte tenu du poids de l’alimentation dans le coût de revient des volailles ou des porcs – qui sont très consommés en outre-mer – la compétitivité de la viande produite localement demeure très dépendante de cette aide à l’alimentation animale. Celle-ci est plafonnée depuis près de 10 ans ce qui pose de graves problèmes dans les filières viande, œuf et lait.

Le budget actuel du Régime spécifique d’approvisionnement est de 27 millions d’Euros, pris intégralement sur le Fonds européen agricole de garantie (FEAGA). Depuis 2013, en dépit des surcoûts connus par les filières depuis lors, celui-ci n’a fait l’objet d’aucune revalorisation. Il conviendrait de le porter à minima à 35 millions d’euros afin de faire face aux surcoûts de ces dernières années. Faute de quoi, les producteurs devront fort logiquement faire porter cette hausse des charges de production sur les prix de vente de leurs produits. 

Laisser l’aide au régime spécifique d’approvisionnement plafonnée à son niveau actuel, c’est prendre le risque de voir la politique de la souveraineté alimentaire dans les Outre-mer être affaiblie.

Ainsi, cet amendement propose de procéder aux mouvements de crédits suivants :

L’action n° 21 « adaptation des filières à l’évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » est majorée de 8 millions d’euros en AE et CP ;

L’action 01 « moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » est minorée de 8 millions d’Euros en AE et CP. Le Gouvernement sera invité à rétablir ces crédits au cours de la discussion parlementaire.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-332 rect





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1516 rect. bis

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. LUREL, TISSOT, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE et KANNER, Mmes BLATRIX CONTAT et BONNEFOY, M. BOURGI, Mmes BRIQUET, BROSSEL, CANALÈS et CARLOTTI, MM. CHAILLOU et CHANTREL, Mmes CONCONNE et CONWAY-MOURET, M. COZIC, Mme DANIEL, MM. DARRAS, DEVINAZ, DURAIN et ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FAGNEN et FÉRAUD, Mme FÉRET, MM. FICHET et GILLÉ, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN, JEANSANNETAS, Patrice JOLY et JOMIER, Mme Gisèle JOURDA, M. KERROUCHE, Mmes de LA GONTRIE, LE HOUEROU et LINKENHELD, M. LOZACH, Mme LUBIN, M. MARIE, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, M. OUIZILLE, Mme POUMIROL, M. RAYNAL, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROIRON et ROS, Mme ROSSIGNOL et MM. TEMAL, UZENAT, Mickaël VALLET, VAYSSOUZE-FAURE, Michaël WEBER et ZIANE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

8 000 000

 

8 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 8 000 000

 

8 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à rehausser les crédits alloués au Régime spécial d'approvisionnement.

Le coût du fret pour l’alimentation animale est partiellement pris en charge par une aide spécifique, le Régime spécial d’approvisionnement. Compte tenu du poids de l’alimentation dans le coût de revient des volailles comme des porcs – qui sont très consommés outre-mer – la compétitivité de la viande produite localement demeure très dépendante de cette aide à l’alimentation animale. Celle-ci est plafonnée depuis près de 10 ans ce qui pose évidemment de graves problèmes dans les filières viande, œuf et lait.

Le budget actuel du Régime spécial d’approvisionnement est de 27 millions d’Euros, pris intégralement sur le FEAGA. Depuis 2013, en dépit des surcoûts connus par les filières depuis lors, celui-ci n’a fait l’objet d’aucune revalorisation. Il conviendrait de le porter a minima à 35 millions d’Euros afin de faire face aux surcoûts de ces dernières années. Faute de quoi, les producteurs devront fort logiquement faire porter cette hausse des charges de production sur les prix de vente de leurs produits. Ce qui induira inévitablement des conséquences sur le pouvoir d’achat de nos concitoyens ultramarins.

Les autorités communautaires, interrogées sur la possibilité pour l’État d’abonder ce fonds communautaire par des crédits nationaux, ont confirmé il y a plusieurs mois que cela ne soulevait pas d’obstacles juridiques. Les pouvoirs publics avaient d’ailleurs à l’été 2023 pris acte de cette possibilité en sollicitant les Collectivités Territoriales pour participer à cet abondement. Celles-ci n’ayant pas donné suite, il revient à l’État de prendre ses responsabilités.

Laisser l’aide au RSA plafonnée à son niveau actuel, c’est prendre le risque de voir la politique de la souveraineté alimentaire dans les Outre-mer que chacun soutient ici être directement remise en cause. Plus, les récents événements survenus en Martinique montrent s’il en était besoin que nous devons tout à la fois préserver les capacités locales de production et agir sur le pouvoir d’achat de nos concitoyens ultramarins. Cet abondement permettra d’atteindre ce double objectif.

Afin d'être recevable, cet amendement propose de majorer de 8 M€ en AE et CP l'action 21 du programme 149, en prélevant ce montant en AE et en CP sur le programme 206.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-332 rect





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1577 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

8 000 000

 

8 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

8 000 000 

 

8 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à sécuriser les engagements de l’État envers les filières agricoles ultramarines relatifs à l’abondement du Régime Spécifique d’Approvisionnement (RSA).

En effet, le plafond – 26,9 millions pour l’ensemble des départements ultramarins – n’a pas été augmenté depuis 2013. Du fait de l’augmentation des productions locales et de la hausse du coût des intrants en conséquence des crises internationales sanitaires et économiques, une non compensation des surcoûts d’importation des matières premières jusqu’à présent absorbée par les éleveurs et agriculteurs, risque très fortement d’être répercutée sur les prix au détriment des filières dont les efforts de structuration et de création d’emploi n’est plus à démontrer, notamment à La Réunion mais également des consommateurs locaux alors même que ces derniers subissent la conjugaison d’un fort taux de pauvreté et de l’inflation des produits de première nécessité.

Or, le Gouvernement s’est engagé depuis plusieurs années à accompagner les filières dans le déplafonnement et en conséquence à l’abondement du RSA.

Afin de respecter les règles budgétaires relatives à la recevabilité financière, cet amendement procède au mouvement de crédits suivant :

- minore de 8 000 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 01 « Moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- majore de 8 000 000 euros en AE et en CP l’action 21 « Adaptation des filières à l’évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle. Nous demandons au Gouvernement de lever le gage.



NB :Rectification pour rendre l'amendement identique au II-332 rect





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-333 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

5 000 000 

 

 5 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

5 000 000 

 

5 000 000 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000 

5 000 000 

5 000 000 

5 000 000 

SOLDE

Objet

Cet amendement vise à acter la première tranche de financement de la dématérialisation de la traçabilité et de l’identification animales, la « DEMAT », par un financement dédié de 5 millions d’euros.

Une difficulté récurrente rencontrée dans la gestion des crises sanitaires a en effet eu trait aux défaillances de centralisation et de partage des données. En particulier, les données consolidées de surmortalité auraient été déduites des tonnages d’équarrissage, ce de façon d’autant plus incompréhensible que les éleveurs doivent, eux, déclarer toute entrée ou sortie de leur exploitation dans les sept jours, procéder au bouclage des animaux et tenir à jour leur passeport.

Le PLF pour 2025 prévoit en effet 7,4 millions d’euros pour moderniser le RESYTAL (SI de la DGAL) et 5,5 millions d’euros pour le SINEMA (système informatique national d’enregistrement des mouvements des animaux), qui doit remplacer la BDNI, frappée d’« obsolescence technique » (CGAAER, 2020).

Mais seulement 1 M€ serait consacré à la dématérialisation des passeports (DEMAT), qui doit aller de pair avec cette migration. En outre, en 2023, « le programme 206 n’a pas consommé les crédits ouverts pour la rénovation du système informatique lié à l’identification et la traçabilité des animaux vivants » (note d’exécution budgétaire de la Cour des comptes).

Or, au total, selon Chambres d’agriculture France, ce sont 15 M€ qui seraient nécessaires sur les trois années à venir.

Il y a urgence à rationaliser et à moderniser d’urgence ces systèmes d’information et bases de données, à accélérer le passage aux passeports et boucles électroniques, et à préfigurer la mise en place d’un portail unique pour l’agriculteur.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 5 000 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 21 « Adaptation des filières à l'évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de
l'agroalimentaire et de la forêt » ;

- majore de 5 000 000 euros en AE et en CP l’action 2 « Santé et protection des animaux » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1517

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

MM. LUREL, TISSOT, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

3 294 351

 

3 294 351

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

3 294 351

 

3 294 351

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

3 294 351

3 294 351

3 294 351

3 294 351

SOLDE

0

0

 

Objet

L’aide à la transformation de la canne en rhum est une aide du POSEI prévue ayant pour objet de soutenir les distilleries de rhum agricole des Outre-mer. Celles-ci font face à des coûts très importants (matière première, salaires, dépollution…) tout en ayant à supporter la concurrence de distilleries des pays ACP et tiers.

Le contingent de rhum agricole aidé au titre de cette aide est plafonné à 88.757 HAP et n’a pas été revalorisé depuis 2010. Entre 2010 et 2020 la production de rhum agricole a fortement progressée dans les départements producteurs, avec une hausse de la production de +55% en Guadeloupe, de +40% en Martinique et un doublement de celle-ci en Guyane. Cette situation a entrainé une réduction importante du taux de couverture de l’aide par la production réelle et un déficit conséquent de financement de ce dispositif.

La revalorisation de cette aide est aujourd’hui d’autant plus indispensable qu’elle intervient dans un contexte où le gouvernement a mis en place une aide aux planteurs qui livrent aux sucreries, ce qui a entraîné une évolution de l’équilibre des livraisons par les planteurs des distilleries et des sucreries, en faveur de ces dernières et grevé encore plus la compétitivité des distilleries de rhum agricole des DROM.

Cette tendance va, en outre, être renforcée par les nouvelles Conventions-canne qui vont très vraisemblablement entrainer une hausse du prix d’achat de la canne par les sucreries, hausse rendue possible par l’État qui va verser une subvention en ce sens, et qui va impacter mécaniquement les coûts d’approvisionnement des distilleries de rhum agricole.

Il convient enfin de noter que cet amendement n’implique pas de revalorisation du montant unitaire de l’aide, qui reste à 64,22 € / HAP malgré les hausses importantes de coûts constatées depuis 2022, auxquelles font face les producteurs.

Le présent amendement devra être complété par une modification de la fiche financière pour le programme POSEI France actuellement en cours de discussion avec les services de la Commission européenne ainsi qu’un ajustement des contingents aidés prévue dans le chapitre « mesure en faveur de la filière canne-sucre-rhum » de ce programme afin de répartir les 51.298 HAP non pris en charge à ce stade.

Ainsi, cet amendement propose de procéder aux mouvements de crédits suivants :

-       L’action 21 « adaptation des filières à l’évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » est majorée de 3 294 351 millions d’Euros en AE et CP ;

-       L’action 01 « moyens de l’administration centrale » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » est minorée de 3 294 351 millions d’Euros en AE et CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1549 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme :

Déploiement d’espaces-tests dans les établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricoles

II.- En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 3 000 000

 

 3 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

Déploiement d’espaces-tests dans les établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricoles

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à développer les espaces-tests pour les candidats à l’installation en augmentant les moyens consacrés aux directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt. 

Face à l’enjeu de renouvellement des générations auquel l’agriculture française est confrontée, il est nécessaire d’augmenter considérablement les moyens consacrés à l’installation et à la transmission des exploitations agricoles. 

Parmi les outils à renforcer, les espaces tests sont particulièrement intéressants : ils permettent à des porteurs de projet d’expérimenter leur future installation pour un temps donné, dans un contexte sécurisant, avec un cadre juridique approprié, un conseil personnalisé et des moyens de production. Cet outil vient compléter les dispositifs existants en matière d’accompagnement à l’installation et est particulièrement adapté pour les publics « hors cadre familial », notamment dans le cadre d’installations progressives. Aujourd’hui, environ 60% des candidats à l’installation sont non issus du milieu agricole (NIMA), selon Chambres d’agriculture France.

Cet amendement propose donc de déployer et financer l’accès au test d’activité agricole en créant un nouvel emploi équivalent temps plein par établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPLEFPA) et par Service Régional de la Formation et du Développement (SRFD). 

Cet amendement est issu d’une proposition du Snetap-Fsu, qui a chiffré à 3 millions d’euros le coût du déploiement de ces espaces dans toutes les régions. 

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 3 millions d’euros l’action 03 « Moyens des directions régionales de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt, des directions de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt et directions départementales des territoires (et de la mer) » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-356 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme BERTHET, MM. BONHOMME et GREMILLET, Mmes LASSARADE et Pauline MARTIN et MM. PELLEVAT, SAURY et SOMON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

2 500 000

 

2 500 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à ce que les aides à l’investissement de matériels dans les secteurs agricoles, maritimes et forestiers soient ouverts à l’ensemble des acteurs du secteur, à l’acquisition de matériels d’occasion.

Aujourd’hui, seules quelques professions sont concernées par ce type d’aide, qui n’est pas forcément ouvert à l’achat de matériel d’occasion.

Dans un esprit de réduction des déchets, de recyclage et d’économie d’énergie en général, il serait logique que ces aides soient ouvertes, sous conditions, à l’acquisition d’un matériel d’occasion, sous réserve évidemment qu’il soit moins énergivore que le matériel qu’il doit remplacer.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé de créditer de 2,5 millions d’euros en crédits de paiement, les crédits de l’action 23 « Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt », par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 04 « Actions transversales » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-676 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme HOUSSEAU, M. CAMBIER, Mme GACQUERRE, MM. FARGEOT et PILLEFER, Mme SAINT-PÉ, M. HENNO, Mme GUIDEZ, MM. FOLLIOT et CANÉVET, Mme SOLLOGOUB, M. HAYE, Mmes Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ, MM. LONGEOT et LEVI, Mme JACQUEMET et M. PARIGI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

2 500 000

 

2 500 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à ce que les aides à l’investissement de matériels dans les secteurs agricoles, maritimes et forestiers soient ouverts à l’ensemble des acteurs du secteur, à l’acquisition de matériels d’occasion.

Aujourd’hui, seules quelques professions sont concernées par ce type d’aide, qui n’est pas forcément ouvert à l’achat de matériel d’occasion.

Dans un esprit de réduction des déchets, de recyclage et d’économie d’énergie en général, il serait logique que ces aides soient ouvertes, sous conditions, à l’acquisition d’un matériel d’occasion, sous réserve évidemment qu’il soit moins énergivore que le matériel qu’il doit remplacer.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé de créditer de 2,5 millions d’euros en CP et AE, les crédits de l’action 23 « Appui au renouvellement et à la modernisation des exploitations agricoles » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt », par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 09 « Planification écologique – Stratégie de réduction de l’utilisation de produits phytosanitaires » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».

Cet amendement a été rédigé avec la Fédération Nationale Entrepreneurs Des Territoires (FNEDT).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-334 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. DUPLOMB, MENONVILLE et TISSOT

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 2 100 000 

 

 2 100 000 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

2 100 000 

 

2 100 000 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

2 100 000

2 100 000 

2 100 000 

2 100 000 

SOLDE

Objet

Cet amendement vise à consacrer temporairement 2,1 millions d’euros au maintien de surcapacités d’équarrissage, avant d’en transférer la charge aux interprofessions.

Le CGAAER alerte sur le risque de saturation de nos capacités d’équarrissage « hors temps de paix », au cas où se déclencheraient simultanément plusieurs crises d’ampleur dans l’élevage – par exemple si un foyer de peste porcine africaine s’était déclaré au plus fort de la crise de l’influenza aviaire en 2022, en plus des canicules. Cette tension multiplie les risques de « suraccident » en matière de biosécurité.

L’enfouissement en catastrophe de sous-produits animaux (cadavres de volaille) sur la « zone de pré-stockage temporaire sous contrôle » de Petosse en Vendée, en 2022, pourrait avoir coûté plus de 3 300 € la tonne (environ 15 M€ pour 4 500 t), alors que le coût habituel de traitement est plutôt de l’ordre de 300 € la tonne – c’est à dire le ratio habituel de 1 à 10 entre dépenses usuelles et dépenses de crise.

Pour que cela ne se reproduise pas, il convient de financer des surcapacités d’équarrissage, et de profiter du statut de risque « négligeable » retrouvé par la France à l’été 2022 en matière d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), en maintenant activables en cas de crise, de façon préventive, les lignes ainsi libérées (180 000 t/an).

Pour autant, les associations ATM (animaux trouvés morts) compétentes pour chaque filière pourraient s’engager davantage dans la gestion de crise, au-delà du fonctionnement routinier du système d’équarrissage. De même, les quatre entreprises du secteur pourraient se coordonner afin d’optimiser les délestages sur d’autres usines, ce qui a pu faire défaut lors des pics récents.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 2 100 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 21 « Adaptation des filières à l'évolution des marchés » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt » ;

- majore de 2 100 000 euros en AE et en CP l’action 5 « Élimination des cadavres et des sous-produits animaux » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1574 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes BILLON et ANTOINE, MM. BLEUNVEN, CAMBIER, DELCROS, DUFFOURG, FARGEOT, HAYE, MENONVILLE et PERRION et Mmes PERROT, SAINT-PÉ et SOLLOGOUB


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

2 100 000

 

2 100 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

2 100 000

 

2 100 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

2 100 000

2 100 000

2 100 000

2 100 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à allouer temporairement des crédits supplémentaires à l'action « Élimination des cadavres et des sous-produits animaux » pour permettre une meilleure gestion des capacités d'équarrissage en temps de crise.

Par ailleurs, concernant les sites déjà existants créés dans l'urgence, le gouvernement doit prendre ses responsabilités. Le site de la commune de Petosse (Vendée), réquisitionné en 2022 pour accueillir plus de 5 000 tonnes de cadavres de volailles que les entreprises d'équarrissage ne pouvaient pas absorber, constitue un exemple préoccupant de gestion inachevée. Malgré une concession conclue pour une durée limitée à 2 ans, la fosse est toujours active près de 3 ans plus tard et héberge actuellement 13 700 tonnes de matières solides. Les opérations de traitement et d’évacuation sont en suspens, faute d’expertise scientifique définie. 

Pour des questions de recevabilité financière, cet amendement propose de : 

- minorer de 2 100 000 euros (hors titre 2) en AE et en CP l’action 4 « Moyens communs » du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- majorer de 2 100 000 euros en AE et en CP l’action 5 « Élimination des cadavres et des sous-produits animaux » du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1518

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MONTAUGÉ, PLA, BOUAD, TISSOT, LUREL, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. CARDON, MÉRILLOU, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien exceptionnel à la filière Armagnac

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Fonds de soutien exceptionnel à la filière Armagnac

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à créer un fonds de soutien exceptionnel à la filière Armagnac.

La filière des spiritueux, et notamment celle de l'Armagnac, est aujourd'hui fortement impactée par la décision des autorités chinoises, en octobre dernier, de les surtaxer à hauteur de 30,6 % à 39 %.

Elle pourrait l’être aussi en 2025 après l’entrée en fonction de l’administration du président élu des USA à propos de la fiscalité des importations.

Sachant que la moitié de la production d'armagnac en France est destinée à l'exportation, cette mesure aura des répercussions majeures car la Chine est aujourd’hui le deuxième marché d'exportation des spiritueux français après les États-Unis, pour un montant de 800 M € et de 1,7mds € si nous prenons en compte les produits transitant par d'autres marchés comme Singapour.

Auditionné par la commission des affaires économiques du Sénat le 30 octobre 2024, le président du bureau national interprofessionnel de l’armagnac indiquait ainsi qu' "avant même l'arrivée de la marchandise en Chine, l'importateur doit verser une caution de 34,8 %, à laquelle s'ajoute la TVA, soit un total de 49 %".

Cette décision chinoise se fait par ailleurs déjà sentir dans les commandes avec l'annulation de plusieurs d'entre elles auprès de nos grandes maisons de l'armagnac.

Dans ce contexte d'urgence, le présent amendement vise à prévoir la constitution d'un fonds de soutien exceptionnel à la filière armagnac qui se traduirait par des mesures de soutien de trésorerie.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 2 M€ sur l’action n° 4 du programme 215 et de l'orienter vers un nouveau programme intitulé « Fonds de soutien exceptionnel à la filière Armagnac".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-43 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes NOËL, BELRHITI et BORCHIO FONTIMP, MM. Jean-Baptiste BLANC, MICHALLET et ANGLARS, Mmes MALET et VENTALON, MM. Daniel LAURENT, PELLEVAT, BOUCHET, RIETMANN, Étienne BLANC et GENET et Mme PUISSAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

2 000 000

 

2 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les dépenses relatives aux mesures de protection contre le loup mises en place par les éleveurs (gardiennage, clôture, chiens de troupeaux) sont indemnisées à hauteur de 80% par l’Etat via le budget du 2ème pilier de la PAC.

Or, le versement de ces aides intervient entre 6 et 12 mois après l’engagement de la dépense. Par conséquent, les éleveurs rencontrent des difficultés à avancer les frais, voire y renoncent, surtout lorsqu’il s’agit de rémunérer un berger durant un an ce qui représente une dépense d’environ 20 000 euros. Il conviendrait donc de mettre en place un mécanisme d’avance de trésorerie pour ne pas fragiliser davantage la situation de ces agriculteurs.

Au-delà des aspects idéologiques de la problématique du loup, certains éléments essentiels de la politique de gestion du loup ne font pas l'objet d'une attention et d'un soin suffisants.

Parmi ces éléments on trouve la question du comptage de la population lupine française. Toutes les politiques d’action concernant le loup découlent du comptage précis des populations.

La nécessite de renforcer les moyens pour aboutir à un comptage fiable : la gestion du loup est basée sur la connaissance précise du nombre d’individus puisque le volume de prélèvement est fixé à 19 % de la population lupine estimée en France d’où la nécessité d’avoir un chiffrage le plus précis possible.

Or, dans de nombreux départements, ce comptage fait l’objet de désaccords entre l’OFB d’un côté et le monde agricole de l’autre.

En Haute Savoie, grâce à l'investissement massif du Conseil départemental, un comptage plus précis à l'aide de caméras thermiques et enregistreurs sonores a révélé qu’il y aurait ainsi deux fois plus de loups que ce que l’on imaginait dans le département !

Les résultats des comptages font en effet état de 85 à 100 loups, répartis-en 23 meutes, contre 35 à 40 loups selon les estimations précédentes...

Le sérieux de cette étude n’a pas été remis en cause et a été validée par toutes les parties prenantes. On voit donc toute l’importance de réaliser ce comptage de la façon la plus précise possible mais cela nécessite des moyens importants qui n’ont pas à incomber aux départements.

Le présent amendement prévoit d'abonder les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, d'un montant de 2.000.000 euros pour l'action n°24 du programme Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant les crédits, en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, pour l'action n°1 du programme Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture. En cas d'adoption de l'amendement, il est demandé au Gouvernement de lever cette dernière compensation.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1565

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

500 000

 

500 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

500 000

 

500 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Depuis le 1er Plan national d’action (PNA) sur le “Loup et activités d’élevage” établi en 2004, la question de la présence du loup anime de nombreux débats. La proposition de lever le statut d’espèce protégée du loup arrive régulièrement dans le débat public. Néanmoins, cette mesure déraisonnable apparaît impossible à mettre en œuvre puisque le loup est une espèce protégée par la Convention de Berne, retranscrite dans la directive européenne « Habitats » et est donc strictement protégé en France.

De plus, les loups sont une espèce qui jouent un rôle important dans la régulation des herbivores ou l’effet de “paysage vigilant” en favorisant le déplacement des cerfs, sangliers et chevreuils qui ainsi ne stagnent pas. Bien que le loup soit déjà largement prélevé, le plafond prévu par le gouvernement - 19% de la population - est difficilement atteint, tant il est difficile d’éradiquer une meute. Les tirs peuvent même avoir un caractère contre-productif, par l’effet de désorganisation de la meute, voire d’augmentation des attaques, entraînant des difficultés pour les éleveurs. Aujourd’hui, après des années extrêmement difficiles pour les acteurs pastoraux, il est impossible de corréler les tirs tels que pratiqués actuellement avec une baisse des attaques. 

Ainsi, à la fois pour des motifs légaux et pour des raisons pratiques, il apparaît nécessaire de faire preuve de pragmatisme et de réfléchir à la cohabitation entre le loup et les activités humaines. Une réflexion particulière doit être menée dans les zones de colonisation, avec des démarches locales spécifiques à chaque massif. Pour toutes ces raisons, nous proposons de financer la recherche afin de développer des outils rationnels et intelligents de cohabitation et de protection du pastoralisme. Des acteurs se mobilisent déjà en ce sens : dans le Parc Naturel Régional du Vercors, l’ensemble des parties prenantes ont bâti un récit commun, pour expérimenter de nouvelles manières de soutenir l’élevage pastoral, et de se protéger des attaques des grands prédateurs.

Ainsi, cet amendement propose d’augmenter les financements alloués à la recherche publique pour des expérimentations locales qui enrichiront les connaissances sur l’écologie comportementale du loup et d’accompagner au mieux la coexistence entre la présence du loup et les activités humaines. Dans ce cadre, la pratique du pastoralisme pourra être un objet de recherche important. Le pastoralisme constitue une activité d’élevage extensif et donc contraint de cohabiter avec le loup. Cette activité est par ailleurs un enjeu patrimonial tant elle contribue à former les paysages de montagnes. Ces recherches pourront abonder le prochain Plan national d’action “loup et élevage”.

Cet amendement propose d’abonder de 500 000 euros l’action n°24 “gestion équilibrée et durable des territoires” du programme n°149 “Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt”. Pour des raisons de faisabilité financière, nous proposons de minorer l’action n°04 “Moyens communs” du programme n°215 “Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture”. Nous souhaitons évidemment que le gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1561 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, MÉRILLOU, BOURGI, BOUAD et PLA et Mmes CONWAY-MOURET et BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien au financement de projets d’irrigation structurants, pour une gestion équilibrée et durable des territoires

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

1 000 000

 

1 000 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Soutien au financement de projets d’irrigation structurants, pour une gestion équilibrée et durable des territoires

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un nouveau programme « Soutien au financement de projets d’irrigation structurants, pour une gestion équilibrée et durable des territoires » avec un montant alloué de 1 000 000 d’euros. 

Il s’agit là d’accompagner davantage les territoires ruraux au vu des enjeux existants autour de la gestion durable de l’eau et des sols, dans le contexte actuel de changement climatique.

Il vise à apporter un signal de l’Etat positif aux agriculteurs confrontés au réchauffement climatique, notamment dans le cadre du Projet Hauts de Provence Rhodanienne pour lequel des Etudes très sérieuses sont actuellement menées.

La question de l’eau est centrale, urgente et prioritaire dans nos territoires ruraux.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 500 000 euros en AE et en CP sur l’action n° 24 du programme 149 afin de les orienter vers le programme « Soutien au financement de projets d’irrigation structurants, pour une gestion équilibrée et durable des territoires ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1505 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1 000 000

 

1 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 1 000 000

 

1 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à allouer 1 million d’euros au développement d’espaces de gouvernance permettant d’organiser, sur des bases scientifiques, l’économie et le partage de l’eau entre les différents usagers, sur un territoire donné.

Il reprend un amendement adopté en Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale à l'initiative des députés Socialistes.

Ce type de financement peut notamment être notamment fléchés vers le déploiement des projets de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE) qui constitue une démarche volontaire vers « une approche globale et co-construite de la ressource en eau sur un périmètre cohérent d’un point de vue hydrologique ou hydrogéologique » et qui aboutit à un « engagement de l’ensemble des usagers d’un territoire ».

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 1 M€ en AE et en CP sur l’action n° 3 du programme 206 afin de les orienter vers l’action 24 du programme 149.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-759 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

Mmes ESPAGNAC et LE HOUEROU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1 000 000

 

1 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement appelle le gouvernement à renforcer la promotion et la mise en valeur des filières Label Rouge, en augmentant les moyens de l’Institut National de l’Origine et de la qualité (INAO).

L’objectif de la « montée en gamme » de l’agriculture et de l’alimentation a été affirmé par le Président de la République dès 2017. Concrètement, il devait se traduire à la fois par une amélioration de la qualité des produits proposés aux consommateurs en aval de la chaîne, et par une production rémunérant mieux les agriculteurs en amont.

En ce sens, depuis plusieurs années, de nombreux producteurs des filières Label Rouge ont fait évoluer leurs cahiers des charges pour y intégrer toujours plus de gages de qualité supérieure, et répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux. Malgré cette amélioration de l’exigence dans la production, les volumes n’ont pas suivi, et ont même reculé ; faute de demande, mais également de portage politique de cette alimentation saine et de qualité, ancrée dans les territoires.

Dans un contexte inflationniste, et face à la concurrence accrue de démarches privées qui ne reposent sur aucun cahier des charges officiel - et ne sont donc pas contrôlées -, les filières Label rouge doivent être soutenues pour mieux faire connaître leurs pratiques différenciées et vertueuses.

C’est l’objet du présent amendement, qui augmente à hauteur d’un million d’euros les moyens alloués à l’INAO, opérateur de l’État chargé, entre autres, d’assurer la promotion des concepts des signes d’identification de la qualité et de l’origine.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, le présent amendement minore d’un million d’euros les crédits de l’action 04 « Moyens communs » au sein du programme 206 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture », et abonde d’autant les crédits de l’action 27 « Moyens de mise en oeuvre des politiques publiques et gestion des interventions » au sein du programme 149

« Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ». La sénatrice tient à préciser qu’elle ne souhaite pas réduire les moyens attribués au programme 149, et appellent donc le Gouvernement à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1448 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme LOISIER, MM. GREMILLET, PELLEVAT, LEVI, SAVIN, HOUPERT, GENET et PERRION, Mmes SOLLOGOUB et VERMEILLET, MM. de NICOLAY et LONGEOT, Mmes JACQUEMET, MORIN-DESAILLY et DEMAS, MM. Jean-Marc BOYER, MENONVILLE, Jean-Michel ARNAUD, HAYE et HINGRAY, Mme HOUSSEAU, M. HENNO, Mme PERROT, MM. FARGEOT, CANÉVET et CHAUVET, Mme LASSARADE, M. MAUREY et Mmes PLUCHET, de LA PROVÔTÉ et ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1 000 000

 

1 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement appelle le gouvernement à renforcer la promotion et la mise en valeur des filières Label Rouge, en augmentant les moyens de l’Institut
National de l’Origine et de la qualité (INAO).

L’objectif de la « montée en gamme » de l’agriculture et de l’alimentation a été affirmé par le Président de la République dès 2017. Concrètement, il devait se traduire à la fois par une
amélioration de la qualité des produits proposés aux consommateurs en aval de la chaîne, et par une production rémunérant mieux les agriculteurs en amont.

En ce sens, depuis plusieurs années, de nombreux producteurs des filières Label Rouge ont fait évoluer leurs cahiers des charges pour y intégrer toujours plus de gages de qualité supérieure, et
répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux. Malgré cette amélioration de l’exigence dans la production, les volumes n’ont pas suivi, et ont même reculé ; faute de demande, mais également
de portage politique de cette alimentation saine et de qualité, ancrée dans les territoires.

Dans un contexte inflationniste, et face à la concurrence accrue de démarches privées qui ne reposent sur aucun cahier des charges officiel - et ne sont donc pas contrôlées -, les filières Label
rouge doivent être soutenues pour mieux faire connaître leurs pratiques différenciées et vertueuses.

C’est l’objet du présent amendement, qui augmente à hauteur d’un million d’euros les moyens alloués à l’INAO, opérateur de l’État chargé, entre autres, d’assurer la promotion des concepts des
signes d’identification de la qualité et de l’origine.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, le présent amendement minore d’un million d’euros les crédits de l’action 04 « Moyens communs » au sein du programme 206 « Conduite et pilotage des
politiques de l’agriculture », et abonde d’autant les crédits de l’action 27 « Moyens de mise en oeuvre des politiques publiques et gestion des interventions » au sein du programme 149
« Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1575 rect. ter

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mmes BILLON et ANTOINE et MM. BLEUNVEN, CAMBIER, DELCROS et DUFFOURG


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1 000 000

 

1 000 000

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d'augmenter d’un million d’euros les moyens alloués à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) afin de promouvoir les filières Label Rouge. En 2022, ces filières regroupaient près de 443 produits certifiés et généraient un chiffre d’affaire estimé à 1,73 milliard d’euros, représentant ainsi une source majeure de valeur ajoutée pour les territoires ruraux.

Depuis la volonté affichée par le Président de la République en 2017 d'une « montée en gamme » de l’agriculture et de l’alimentation, de nombreux producteurs des filières Label Rouge ont fait évoluer leurs cahiers des charges pour y intégrer encore plus de gages de qualité supérieure. Mais depuis 2019 les volumes de production diminuent, en grande partie à cause de la concurrence accrue des labels privés peu contrôlés. Un amendement avait été déposé au PLOA afin de protéger le terme « label » qui est aujourd’hui détourné par ces nombreuses marques privées, au détriment des filières de production locales engagées dans la démarche Label Rouge.

Le présent amendement s'inscrit donc dans une démarche globale de protection et de promotion de ce label, au profit des éleveurs et des producteurs locaux. 

Pour des raisons de recevabilité financière, il propose de :

- minorer d’un million d’euros (en AE et CP) les crédits de l’action 04 « Moyens communs » au sein du programme 206 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » ;

- d'abonder d'un million d'euros (en AE et CP) les crédits de l’action 27 « Moyens de mise en oeuvre des politiques publiques et gestion des interventions » au sein du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1510 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TISSOT, LUREL, MONTAUGÉ, REDON-SARRAZY et MICHAU, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, PLA, STANZIONE, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds exceptionnel en faveur de l’installation de vétérinaires spécialisés en élevage en zone rurale

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 500 000

 

 500 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

Fonds exceptionnel en faveur de l’installation de vétérinaires spécialisés en élevage en zone rurale

500 000

 

500 000

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain (SER) vise à créer un fonds exceptionnel en 2025 afin d'encourager le financement d'aides à l'installation de vétérinaires en zone rurale.

Le constat d'un déficit de présence des vétérinaires en zone rural est établi depuis de nombreuses années.

En 2023, la Federation of Veterinarians of Europe indiquait que la France comptait 0,29 vétérinaires pour 1 000 habitants se situant bien en-dessous de la moyenne européenne de 0,42 pour 1 000.

Avec le renforcement de la récurrence et du nombre de maladie animales, cette situation devient particulièrement préoccupante notamment à l'aune de l'année 2024 impactée par de nombreuses crises touchant l'élevage. 

Si les pouvoirs publics en ont conscience et tentent d'y apporter des réponses par la mise en place de certains plans de soutien - et notamment dès 2016 par la mise en place d'une « feuille de route pour le maintien des vétérinaires en productions animales et en territoires ruraux » ou encore par un plan de renforcement des 4 écoles vétérinaires pour la période 2023-2025- , la situation demeure critique.

De plus, il apparait que les nouveaux diplômés se tournent davantage vers l'urbain et de moins en moins vers le rural et donc l'élevage.

Le présent amendement vise donc à soulever ce problème particulier et à prévoir le financement urgent d'un fonds exceptionnel dont l'objectif sera de parvenir rapidement à un maillage territorial de vétérinaires spécialisés en élevage, adapté aux besoins dans les territoires.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever le montant de 0,5M€ en AE et Cp sur l’action n° 21 du programme 149 afin de les orienter vers un nouveau programme intitulé "Fonds exceptionnel en faveur de l'installation de vétérinaires spécialisés en élevage en zone rurale". 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-462 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme CAZEBONNE et MM. BUVAL, FOUASSIN et BUIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

350 000 

 

 350 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

350 000

 

350 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

350 000

350 000

350 000

350 000

SOLDE

0

0

Objet

La cause animale prend à juste titre une place de plus en plus importante dans notre société. Il reste néanmoins beaucoup à faire.

La ligne 3677 - SOS maltraitance animale, créée par le Conseil national de la protection animale, est une ligne de régulation, chargée d’écouter les témoins de maltraitance animale, d’objectiver la maltraitance, de filtrer les appels puis de renvoyer le signalement au bon interlocuteur.

Cette ligne, inédite en Europe, est ouverte 365 jours par an, de 9h00 à 19h00 du lundi au vendredi et de 10h00 a 17h00 les dimanches et jours fériés.

Lancée le 24 juin 2024 grâce à des fonds prives, le 3677 a reçu 18 342 appels entre le 24 juin et le 31 août 2024. Ce nombre d’appels prouve l’intérêt du dispositif.

Malheureusement, le 3677 n’a été en mesure de traiter qu’un appel sur deux par manque de ressources financières et humaines.

Le CNPA ne reçoit aujourd’hui aucune aide financière de l’État. Le 3677 allégeant et simplifiant significativement le travail des services de l’État, et rendant un véritable service public pour la protection animale en France, cet amendement vise à octroyer une aide de l’État au CNPA de 350 000€.

Le présent amendement flèche en conséquence, 350 000€ de crédits supplémentaires vers l’action 2 « Lutte contre lhttps://ebureau.senat.fr/f5-w-68747470733a2f2f616d656c692e617070732d70726f642e73656e61742e6672$$/ameli/AmelidepServlet#es maladies animales, protection et bien-être animal » au sein du programme 206 « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».

Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et de conserver un solde zéro sur cette mission, cet amendement diminue de 350 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiements l’action 1 « Moyens de l’administration centrale » au sein du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture ».

En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1544 rect. quater

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, BOURGI, BOUAD et PLA, Mme CONWAY-MOURET, M. MÉRILLOU et Mmes BÉLIM et MONIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’un fonds de soutien à l'accompagnement à la diversification agricole des cultures méditerranéennes

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

 200 000

 

200 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Création d’un fonds de soutien à l'accompagnement à la diversification agricole des cultures méditerranéennes 

200 000

 

200 000

 

TOTAL

200 000

200 000

200 000

200 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel vise à créer un fonds de soutien à l'accompagnement à la diversification agricole en Méditerranée. En se basant sur une estimation moyenne de 50 000€ par ETP, cet amendement permettra de créer 4 ETP pour le montage des dossiers de diversification des agriculteurs de la région sud-est dans le cadre du Plan Agriculture Climat méditerranée. Le coût de ces postes est donc estimé à 200 000 €. La mise en place d’un tel accompagnement des agriculteurs en conseil à la transition et en ingénierie financière est primordiale.

En effet, l’ensemble des exploitations sont en crise, la diversification des productions est l’un des leviers d’action de l’agriculture de demain, mais le conseil à la diversification et la constitution des dossiers de demande de financement constitue une lourdeur administrative telle que la plupart ne sont même pas en mesure de les mener à bien. Cet amendement permettra également d’apporter une aide gratuite à la constitution des dossiers PAC des agriculteurs concernés.

Actuellement, les exploitants font appel à des prestataires afin de les aider à remplir leurs dossiers PAC. Les modalités réglementaires dans le renseignement de ces dossiers évoluent chaque année et se complexifient. Dès lors, il n’est plus possible aujourd’hui aux exploitants d’assurer eux-mêmes le remplissage de leur dossier, et le recours à un prestataire est devenu obligatoire afin de garantir l’adéquation des déclarations avec la réalité et la réglementation. C’est pourquoi ce service doit leur être accessible gratuitement. L’ensemble de ces tâches administratives permettra de pérenniser ces 4 ETP.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 27 intitulée « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » et de les orienter vers un nouveau programme intitulé « Création d’un fonds de soutien à l'accompagnement à la diversification agricole des cultures méditerranéennes ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1556 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, BOURGI, BOUAD et PLA, Mme CONWAY-MOURET, M. MÉRILLOU et Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’un fonds de soutien à la formation des agriculteurs dans le cadre de la restructuration du vignoble de la Région Sud-est

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

100 000

 

100 000

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Création d’un fonds de soutien à la formation des agriculteurs dans le cadre de la restructuration du vignoble de la Région Sud-est

100 000

 

100 000

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel de 100 000 euros vise à créer un fonds de soutien à la formation des agriculteurs dans le cadre de la restructuration du vignoble de la Région Sud-est. Il vise à mettre en place un vaste plan de formation des agriculteurs à l’agronomie de leurs sols, parallèlement à la révision du système économique agricole qui permette d'absorber les produits de ces pratiques. Si l’on veut vraiment en finir avec les produits phytosanitaires, nous devons changer de modèle agricole au sens large. Ces produits sont les outils intrinsèques au modèle de production actuel. Pour s’en passer, nous devons changer de système global. Nous voulons un modèle environnementalement vertueux et intensif en termes de production. C’est possible, moyennant une formation des agriculteurs à l’agronomie des sols vivants, et un accompagnement généralisé de tous les acteurs des filières en amont et en aval, afin d’absorber ces changements. Une stratégie claire doit être conçue et publiée de la part de l’état pour mener à bien ces changements nécessaires.

Il faut 10 ans pour restructurer un vignoble, selon la Fédération des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 27 intitulée « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » et de les orienter vers un nouveau programme intitulé « Création d’un fonds de soutien à la formation des agriculteurs dans le cadre de la restructuration du vignoble de la Région Sud-est ».

 

 

 

 

 

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1557 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, MÉRILLOU, BOURGI, BOUAD et PLA et Mmes CONWAY-MOURET et BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’un fonds exceptionnel de soutien à la filière française de bioéthanol de génération avancée, qui est produit à partir de résidus viniques

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

1

 

1

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Création d’un fonds exceptionnel de soutien à la filière française de bioéthanol de génération avancée, qui est produit à partir de résidus viniques

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel, très fort en termes de choix politiques, dans un contexte de crise viticole inédite , vise à créer un fonds exceptionnel de soutien à la filière française de bioéthanol de génération avancée, qui n’est produit qu’à partir de résidus viniques. Le soutien et la consolidation de cette filière sont nécessaires pour assurer sa compétitivité à trois niveaux :

-        Procéder à une transition énergétique dans le secteur des transports, en cohérence avec les ressources disponibles sur nos territoires.

-        Assurer un complément de revenu aux agriculteurs capable de devenir une production phare pour le secteur viticole associant performance environnementale et développement économique.

-    Les biocarburants de seconde génération, dits « avancés », sont produits sans recourir à la part alimentaire des plantes. Ils offrent ainsi une alternative durable, compatible avec les impératifs de souveraineté alimentaire, tout en valorisant des sous-produits.

Afin d’y parvenir, deux mesures conjointes sont nécessaires, à savoir :

-        Relever les seuils d’incorporation d’éthanol de génération avancée dans les essences, afin de permettre un équilibrage de l’offre et de la demande aujourd’hui en défaveur de la consommation de cette matière première. Un seuil de 2,9%, contre les 1,8% actuels permettrait un tel rééquilibrage, et la consolidation de cette production. L’application de cette mesure doit être décidée au plus tôt pour permettre l’écoulement de l’ensemble des stocks disponibles.

-        Protéger la production française des concurrents étrangers dont on importe aujourd’hui d’importants volumes : européens et extra-européens. Cet amendement vise ainsi à mettre en place une exception agri-culturelle pour notre agriculture française, à la manière de ce qui existe aujourd’hui pour la protection de la culture en France.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 27 intitulée « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, » et de les orienter vers un nouveau programme intitulé   « Création d’un fonds exceptionnel de soutien à la filière française de bioéthanol de génération avancée ».

Cet amendement a été travaillé avec Raisinor France Alcools et la Fédération des Vignerons Indépendants de la Vallée du Rhône.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1558 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. STANZIONE, MÉRILLOU, BOURGI, ROS, BOUAD et PLA, Mme CONWAY-MOURET, M. Michaël WEBER et Mmes BÉLIM et MONIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’un fonds de protection des productions françaises (cerise, lavande, vigne, olive, maraîchage…)

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

 

1

 

1

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

 

 

 

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

Création d’un fonds de protection des productions françaises (cerise, lavande, vigne, olive, maraîchage…)

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Objet


Cet amendement d’appel, très fort en termes de choix politiques dans un contexte inédit de crise de nos productions agricoles emblématiques de nos territoires (cerise, lavande, vigne, olive, maraîchage…) vise à protéger la production agricole française des concurrents étrangers dont on importe aujourd’hui d’importants volumes : européens et extra-européens. Cet amendement vise à mettre en place une exception agri-culturelle pour notre agriculture française, à la manière de ce qui existe aujourd’hui pour la protection de la culture en France. C’est un protectionnisme clair, que l’on a mis en place pour la culture : l’auteur de cet amendement propose que l’on fasse la même chose pour l’agriculture.

La production de nourriture n’est pas une production parmi tant d’autre : avant même de pouvoir se cultiver, nous devons nous nourrir pour vivre. Dès lors, rien de plus normal que de mettre en place une protection particulière sur les denrées produites en France, qui plus est selon nos normes et nos valeurs.

Parce que les métiers de la production agricole sont indispensables à notre souveraineté alimentaire, parce que ces métiers induisent des difficultés physiques et psychologiques particulières, ils doivent être assurés d’une rémunération et d’une protection en conséquence.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 27 intitulée « Moyens de mise en œuvre des politiques publiques et gestion des interventions » du programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » et de les orienter vers un nouveau programme intitulé   «  Création d’un fonds de protection des productions françaises (cerise, lavande, vigne, olive, maraîchage…)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AGRICULTURE, ALIMENTATION, FORÊT ET AFFAIRES RURALES

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1487 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CAPUS, MALHURET, Vincent LOUAULT et CHEVALIER, Mmes PAOLI-GAGIN et BOURCIER, MM. GRAND, CHASSEING et Alain MARC, Mme Laure DARCOS, M. BACCI, Mme AESCHLIMANN, M. HAYE et Mme PERROT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

1

 

1

 

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture

dont titre 2

 

1

 

1

Allègements du coût du travail en agriculture (TODE-AG)

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Les filières « Label Rouge » sont une démarche créée en 1965 qui appartiennent à l'Etat. Ces filières font la fierté de nos territoires. Par la diversité de leurs productions, la durabilité de leurs systèmes et la qualité de leurs produits, elles incarnent parfaitement ce qui fait la renommée de l'agriculture française et elles participent à la souveraineté alimentaire française. Mais ces filières se portent mal.

Dans le contexte budgétaire particulièrement compliqué que nous connaissons, il paraît délicat de lancer un grand plan de communication et de promotion qui serait coûteux. Aussi, cet amendement d’appel invite le Gouvernement à faire lui-même, et à coûts constants, la promotion de nos filières « Label Rouge ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

(n° 143 , 144 )

N° II-1555

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SALMON, Mme GUHL, MM. JADOT, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE, GONTARD et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement et transfert en agriculture

10 000 000

 

10 000 000

 

Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

10 000 000

 

10 000 000

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à allouer plus équitablement les fonds du Compte d’affectation spéciale développement agricole et rural (CASDAR) entre ses bénéficiaires, par l’augmentation de 10 millions d’euros de la subvention accordée aux organismes nationaux à vocation agricole et rural (ONVAR). Cet amendement a été adopté par la Commission des finances de l’Assemblée nationale (CF838) mais n’a pas pu être discuté en séance publique faute d’adoption de la première partie du projet de loi de finances. 

La transition agroécologique des territoires et l’impératif de renouvellement des générations en agriculture requièrent, dès maintenant, le soutien juste et équilibré de l’ensemble des opérateurs du développement agricole. Les ONVAR, dans leur diversité, répondent pleinement aux missions du développement agricole telles que prévues dans la loi (article L820-1 du Code Rural). L’innovation sociale est au cœur de leur projet, en faisant des acteurs de la transition agroécologique des territoires. Se basant sur les pratiques de terrain, favorisant les démarches ascendantes, les ONVAR proposent des services d’intermédiation et d’ingénierie sociale indispensables, par exemple dans l’accompagnement du dialogue local, le soutien aux agriculteurs en difficulté́, l’animation d’initiatives rurales intersectorielles, la promotion des savoir-faire et des cultures agricoles et rurales, l’intégration des questions d’égalité́ homme-femme au sein du secteur agricole.

Les 19 ONVAR représentent par ailleurs une part non négligeable des agriculteurs en France. A titre d’exemple, la FADEAR et son réseau accompagne près d’un tiers des porteurs de projet en agriculture et particulièrement les profils Non issus du milieu agricole (NIMA). Le maillage territorial des ONVAR en fait des acteurs majeurs de la ruralité́ et de l’agriculture, complémentaires aux services proposés par les chambres d’agriculture. L’enjeu du renouvellement des générations en agriculture n’est plus à̀ prouver : les ONVAR ont besoin de moyens via leurs programmes pluriannuels de développement agricole pour continuer de réaliser leur mission.

Les ONVAR sont destinataires de 7,75 millions d’euros sur les 141 millions d’euros octroyés dans le CASDAR 2024. La réévaluation à la hausse du plafond prévue par le projet de loi de finances va accroître les moyens de la recherche appliquée mais elle ne bénéficiera pas aux ONVAR qui voient leurs crédits rester au même niveau qu’en 2023. Le présent amendement propose donc de rééquilibrer la répartition entre les acteurs du développement agricole en augmentant de 10 millions d’euros les crédits du CASDAR attribués aux ONVAR. 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 10 millions d’euros l’action 01 « Développement et transfert » du programme 775 « Développement et transfert en agriculture » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 01 « Recherche appliquée et innovation » du programme 776 « Recherche appliquée et innovation en agriculture ». 

Les auteurs de cet amendement ne souhaitent cependant pas amputer les moyens de la recherche appliquée et de l’innovation en agriculture et appellent le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement répond à une problématique soulevée par la FADEAR, la Confédération paysanne et Réseau Civam.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

(n° 143 , 144 )

N° II-1255 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CABANEL


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement et transfert en agriculture

5 000 000

 

5 000 000

 

Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

5 000 000

 

5 000 000

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à transférer 5 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement depuis l’action 1 « Recherche appliquée et innovation » du programme 776 « Recherche appliquée et innovation en agriculture » vers l’action 1 « Développement et transfert » du programme 775 « Développement et transfert en agriculture ».

Le rehaussement de l’enveloppe du CAS-DAR est requis afin que l’enveloppe pour 2025 corresponde au produit de la taxe collectée en 2024. Ce produit est évalué à 154 millions d'euros en 2025.

Si le plafond de dépenses du CAS-DAR a été rehaussé dans la loi de finances pour 2024 de 20 millions d’euros pour atteindre 146 millions d’euros, après plusieurs années de stabilité à 126 millions d’euros, il faut aller au bout de la démarche en fixant désormais un plafond de dépenses aligné sur le prévisionnel de recettes globalement fiable chaque année.

Cette situation est une :

- Anomalie vis à vis de la LOLF qui prévoit que les comptes d'affectation spéciaux doivent présenter une « relation directe, par nature, entre la recette et la dépense ». Par ailleurs, le CAS-DAR déroge en tous points aux principes d’annualité et d’universalité budgétaire auxquels il est en théorie soumis, d’une part par la pratique systématique et massive des reports de crédits, d’autre part en isolant du budget général des politiques qui devraient en relever. 

- Injustice vis à vis des exploitants agricoles étant donné que les recettes du compte d’affectation spéciale proviennent depuis 2015 de la taxe « développement agricole et rural » qui lui est intégralement affectée. Une taxe calculée sur le chiffre d’affaires total des exploitations agricoles, sans distinction du type ou du mode de production.

Par ailleurs, le déploiement des leviers de la planification écologique au sein des exploitations agricoles nécessitera un accompagnement croissant de celles-ci. 

L’objet de cette proposition d’amendement n’est pas de pénaliser le programme 776, mais d’alerter sur le besoin de revaloriser l’enveloppe globale du CAS-DAR afin que les programmes 775 et 776 soient dotés de manière équivalente. En effet, la recherche n’est utile qui si elle est transférée aux agriculteurs.

Le transfert devrait être aujourd’hui une priorité dans un contexte de transition écologique où des réponses sont attendues à court terme.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

(n° 143 , 144 )

N° II-688 rect. bis

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. GROSPERRIN et Daniel LAURENT, Mmes IMBERT, RICHER, Pauline MARTIN, GOSSELIN, MICOULEAU et Marie MERCIER et MM. SAURY, HOUPERT, BRUYEN et GENET


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Développement et transfert en agriculture

1

0

1

0

Recherche appliquée et innovation en agriculture

0

1

0

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel vise à demander l'augmentation de l’enveloppe allouée au CASDAR, afin que son montant pour 2025 corresponde au  produit de la taxe collectée en 2024. En effet, la recherche n’est utile qui si elle est transférée aux agriculteurs, d’autant plus dans le contexte de transition écologique où des réponses sont attendues à court terme.

Les recettes dépassent systématiquement la prévision de collecte. En 2023, 150 millions d’euros avaient été collectés au titre de la taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations agricoles et 146 millions d'euros avaient été fléchés sur le CASDAR dans la version finale du Projet de loi de finances 2024 . En 2024, malgré un produit de la taxe plus élevé à savoir 153,6 millions d'euros, le montant alloué au CASDAR stagne à 146 millions d'euros.  

Les Chambres d’agriculture assurent le transfert des solutions techniques et pratiques résilientes auprès des agriculteurs. L’augmentation de l’enveloppe financière dédiée aux actions de développement agricole permettra également de développer et conforter les programmes d’acquisition de références technico-économiques sur des exploitations réelles sur l’ensemble des filières. Ces références sont indispensables pour caractériser, tant d’un point de vue économique qu’environnemental, l’impact des solutions et transitions proposées aux agriculteurs et donc de faciliter l’appropriation de celles-ci par les agriculteurs.

Le présent amendement prévoit : 

- une augmentation d'un euro en AE et CP pour le programme 775 « « Développement et transfert en agriculture ». sur l'action 1 « développement et transfert »;

- une diminution d'un euro en AE et CP pour le programme 776 « Recherche appliquée et innovation en agriculture » sur l'action 1 « Recherche appliquée et innovation », afin d'assurer la recevabilité financière de cet amendement. 

Enfin, cet amendement d'appel a été travaillé en lien avec la Chambre d'Agriculture France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

(n° 143 , 144 )

N° II-696 rect. ter

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. MENONVILLE, PERRION et HENNO, Mme BILLON, M. KERN, Mme Olivia RICHARD, MM. FARGEOT et Stéphane DEMILLY, Mme PERROT, M. DUFFOURG, Mme JACQUEMET, MM. LONGEOT, LEVI, HAYE et PARIGI et Mmes de LA PROVÔTÉ et ANTOINE


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement et transfert en agriculture

1

 

1

 

Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement tend à accroitre  l’enveloppe du CASDAR, afin qu'elle corresponde pour 2025  au produit de la taxe collectée en 2024. Cette revalorisation doit être répartie équitablement entre les programmes 775 et 776. En effet, la recherche n’est utile que si elle est transférée aux agriculteurs, d’autant plus dans le contexte de transition écologique actuel où des réponses sont attendues à court terme.
D’une part, les recettes dépassent systématiquement la prévision de collecte. En 2023, 15 millions d’euros avaient été collectés au titre de la taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations agricoles, alors que seulement 126 millions d’euros avaient été fléchés sur le CASDAR dans la version initiale du Projet de loi de finances pour2024. 

La mobilisation des parlementaires avait ensuite permis de rehausser le montant du budget alloué au CASDAR de 126 à 146 millions d’euros. En 2024, la différence entre le produit de la taxe et le montant alloué au CASDAR est moins important, mais néanmoins notable, avec une recette de la taxe de 153,6 millions d’euros et un budget affecté au CASDAR de seulement 146 millions.
Au regard des multiples enjeux auxquels doivent faire face les agriculteurs, en premier lieu l’adaptation au changement climatique, il est essentiel de renforcer les financements des acteurs qui assurent l’acquisition et le transfert de solutions pour faire face à ces enjeux.
Les Chambres d’agriculture assurent le transfert des solutions techniques et pratiques résilientes auprès des agriculteurs.
L’augmentation de l’enveloppe financière dédiée aux actions de développement agricole permettra aussi de développer et conforter les programmes d’acquisition de références technico-économiques sur des exploitations réelles sur l’ensemble des filières. Ces références sont indispensables pour caractériser, tant d’un point de vue économique qu’environnemental, l’impact des solutions et transitions proposées aux agriculteurs et donc de faciliter l’appropriation de celles-ci par les agriculteurs.
En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution de la Vè République, le présent amendement procède au transfert d’un euro suivant :
- depuis l’action 1 « Recherche appliquée et innovation » du programme 776 « Recherche appliquée et innovation en agriculture » ;
- vers l’action 1 « Développement et transfert » du programme 775 « Développement et transfert en agriculture »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

(n° 143 , 144 )

N° II-1010 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mmes ESPAGNAC et FÉRET


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement et transfert en agriculture

1

 

1

 

Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel proposé par Chambres d’Agriculture France vise à demander le rehaussement de l’enveloppe du CASDAR, afin que l’enveloppe pour 2025 corresponde au produit de la taxe collectée en 2024. Cette revalorisation doit être répartie équitablement entre les programmes 775 et 776. En effet, la recherche n’est utile qui si elle est transférée aux agriculteurs, d’autant plus dans contexte de transition écologique où des réponses sont attendues à court terme.

D’une part, les recettes dépassent systématiquement laprévision de collecte. En 2023, 150 millions d’euros avaientété collectés au titre de la taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations agricoles, alors que seulement 126 millions d’euros avaient été fléchés sur le CASDAR dans la version initiale du Projet de loi de finances pour2024. La mobilisation des parlementaires avait ensuite permis de rehausser le montant du budget alloué au CASDAR de 126 à 146 millions d’euros. En 2024, la différence entre le produit de la taxe et le montant alloué au CASDAR est moins important, mais néanmoins notable, avec une recette de la taxe de 153,6 millions d’euros et un budget affecté au CASDAR de seulement 146 millions.

Au regard des multiples enjeux auxquels doivent faire face les agriculteurs, en premier lieu l’adaptation au changement climatique, il est essentiel de renforcer les financements des acteurs qui assurent l’acquisition et le transfert de solutions pour faire face à ces enjeux. Les Chambres d’agriculture assurent notamment ce rôle.

L’augmentation de l’enveloppe financière dédiée aux actions de développement agricole permettra également de développer et conforter les programmes d’acquisition de références technico-économiques sur des exploitations réelles sur l’ensemble des filières. Ces références sont indispensables pour caractériser, tant d’un point de vue économique qu’environnemental, l’impact des solutions et transitions proposées aux agriculteurs et donc de faciliter l’appropriation de celles-ci par les agriculteurs.

En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution de la Vè République, le présent amendement procède au transfert d’un euro suivant :

- depuis l’action 1 « Recherche appliquée et innovation » du programme 776 « Recherche appliquée et innovation en agriculture » ;

- vers l’action 1 « Développement et transfert » du programme 775 « Développement et transfert en agriculture ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

(n° 143 , 144 )

N° II-1171 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement et transfert en agriculture

1

 

1

 

Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel vise à demander le rehaussement de l’enveloppe du CAS-DAR, afin que son enveloppe pour 2025 corresponde au produit de la taxe collectée en 2024. Cette revalorisation doit être répartie équitablement entre les programmes 775 et 776. En effet, la recherche n’est utile qui si elle est transférée aux agriculteurs, d’autant plus dans le contexte de transition écologique où des réponses sont attendues à court terme. 

D’une part, les recettes dépassent systématiquement la prévision de collecte. En 2023, 150 millions d’euros avaient été collectés au titre de la taxe sur le chiffre d’affaires des exploitations agricoles, alors que seulement 126 millions d’euros avaient été fléchés sur le CAS-DAR dans la version initiale du Projet de loi de finances pour 2024. Si en 2024 la différence entre le produit de la taxe et le montant alloué au CAS-DAR est moins importante, mais néanmoins notable, avec une recette de la taxe de 153,6 millions d’euros et un budget affecté au CAS-DAR de seulement 146 millions, grâce à un rehaussement du montant du budget alloué au CAS-DAR de 126 à 146 millions d’euros en LFI pour 2024, l'équilibre entre ses recettes et ses dépenses n'est toujours pas réalisé.

Au regard des multiples enjeux auxquels doivent faire face les agriculteurs, en premier lieu l’adaptation au changement climatique, il est essentiel de renforcer les financements des acteurs qui assurent l’acquisition et le transfert de solutions pour faire face à ces enjeux. Les Chambres d’agriculture assurent le transfert des solutions techniques et pratiques résilientes auprès des agriculteurs.

L’augmentation de l’enveloppe financière dédiée aux actions de développement agricole permettra également de développer et conforter les programmes d’acquisition de références technico-économiques sur des exploitations réelles sur l’ensemble des filières. Ces références sont indispensables pour caractériser, tant d’un point de vue économique qu’environnemental, l’impact des solutions et transitions proposées aux agriculteurs et donc de faciliter l’appropriation de celles-ci par les agriculteurs. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL

(n° 143 , 144 )

N° II-1593 rect. ter

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. GREMILLET et SOL, Mme PLUCHET, MM. RIETMANN, PERRIN et KHALIFÉ, Mme GRUNY, MM. Henri LEROY, PANUNZI, MILON, POINTEREAU et RAPIN, Mme BELRHITI, MM. SIDO, MICHALLET, KAROUTCHI et REYNAUD, Mme DUMONT, MM. Jean-Baptiste BLANC et BACCI, Mmes JOSEPH et VENTALON, MM. PELLEVAT, de NICOLAY et MEIGNEN, Mme LASSARADE et MM. CUYPERS, BONHOMME et BAS


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Développement et transfert en agriculture

1

 

1

 

Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à demander le rehaussement de l’enveloppe du CASDAR, afin que l’enveloppe pour 2025 corresponde au produit de la taxe collectée en 2024. Cette revalorisation doit être répartie équitablement entre les programmes 775 et 776.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :

- minore de 1 euro en AE et en CP l’action 1 « Recherche appliquée et innovation » du programme 776 « Recherche appliquée et innovation en agriculture » ;

- majore de 1 euro en AE et en CP l’action 1 « Développement et transfert » du programme 775 « Développement et transfert en agriculture ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2179

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

 

51 477 474

 

51 477 474

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

51 477 474

 

51 477 474

SOLDE

-       51 477 474

-51 477 474

 

Objet

Le présent amendement tire les conclusions de travaux de sincérisation des trajectoires financières du programme 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation » menés depuis l’automne dernier.

Ces travaux, menés conjointement par le ministère des armées, la direction du budget, la direction de la sécurité sociale et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), ont en effet permis de constater l’obsolescence de la clé de répartition qui prévoit la facturation par la CNAM de soins hospitaliers au profit de grands invalides de guerre. Cette clé n’avait pas été actualisée depuis 2014, générant une décorrélation entre les soins réellement dispensés et le montant de la facturation de la CNAM. Cette situation sera corrigée en 2025.

De manière plus générale, ces travaux s’inscrivent dans une démarche d’adaptation aux dynamiques démographiques qui affectent les paiements des pensions militaires d’invalidité et des allocations de reconnaissance du combattant, permettant un budget juste et maîtrisé, sans pour autant affecter en aucune manière les droits et les prestations dus au monde combattant.

En conséquence, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation » à hauteur de 51,5 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement de la mission "Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1685 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. CANÉVET, Mme ANTOINE, M. DELCROS et Mmes Nathalie GOULET et VERMEILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

 

7 000 000

 

7 000 000

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

 

23 000

 

23 000

TOTAL

 

7 023 000

 

7 023 000

SOLDE

-7 023 000

-7 023 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 7 M€ en autorisations d’engagement (AE) et de 7 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 03  « Reconnaissance envers le monde combattant » du programme 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation » (à hauteur de 7 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 02 « Indemnisation des victimes d'actes de barbarie durant la seconde guerre mondiale » du programme 158 « – Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale » (à hauteur de 23 000 € en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-85

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

 

293 551

 

293 551

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

 

4 005 043

 

 

 

 

 

5 044

 

4 005 043

 

 

 

 

 

5 044

TOTAL

 

4 298 594

 

4 298 594

SOLDE

4 298 594

4 298 594

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la Nation ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation » à hauteur de 0,3 M€ en AE et en CP, et le programme 158 « Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale » à hauteur de 4,0 M€ en AE et en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 4,3 M€ en AE et 4,3 M€ en CP sur le périmètre de la mission.
Parmi ces annulations, 0,3 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés sur le titre 2, en autorisation d'engagement et crédits de paiement, 5 k€ sur le programme 158 "Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-32

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

M. LAMÉNIE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

 

1 000 000

 

1 000 000

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

1 000 000

 

1 000 000

SOLDE

- 1 000 000

- 1 000 000

Objet

Le présent amendement vise à s’interroger sur l’existence d’une structure ad hoc consacrée à l’Ordre de la libération, à savoir le conseil national des communes « compagnon de la libération », malgré le fait que l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG) est déjà chargé de mettre en œuvre la politique mémorielle de la Nation, de gérer et d’entretenir les hauts lieux de la mémoire nationale et d’apporter une aide morale et matérielle à ses ressortissants.

Il propose ainsi la fusion de ces deux organismes, par la réduction des crédits de l’action 09 « Politique de mémoire » à hauteur d’un million d’euros, et spécifiquement de la sous-action 02 «  Conseil national des communes compagnons de la libération – Subventions ».

Le conseil national des communes « compagnon de la libération » est composé des communes « compagnons de la libération », la permanence des communes devant garantir la permanence de l’Ordre. Il s’agit d’un établissement public national à caractère administratif, placé sous la tutelle du ministère des Armées. Il est chargé d’assurer la pérennité des traditions et des valeurs de l'Ordre de la Libération et de porter témoignage de cet Ordre devant les générations futures, de mettre en œuvre toutes les initiatives qu'il juge utiles, dans les domaines pédagogique, muséographique ou culturel en vue de conserver et transmettre la mémoire de l'Ordre de la Libération, de faire rayonner l’Ordre de la libération, de gérer le musée de l’Ordre de la libération, d'organiser, en liaison avec les autorités officielles, les cérémonies commémoratives de l'Appel du 18 juin et de la mort du général de Gaulle et de participer à l'aide morale et matérielle aux conjoints survivants et aux enfants des Compagnons de la Libération, aux médaillés de la Résistance française et à leurs conjoints survivants et à leurs enfants.

Confier la charge à l’ONaCVG de perpétuer l’Ordre de la libération répondrait à une logique de bonne administration, l’opérateur réalisant déjà les tâches confiées au Conseil des communes pour le reste de la politique mémorielle française et paraissant ainsi parfaitement capable d’assurer la mémoire de l’Ordre de la libération. Le présent amendement s’inscrit dès lors dans l’objectif de maîtrise de la dépense publique annoncé par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-968 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. FERNIQUE, Mmes BELRHITI et DREXLER, MM. KERN, KHALIFÉ et KLINGER, Mme MULLER-BRONN, M. REICHARDT, Mmes SCHALCK et SCHILLINGER et M. Michaël WEBER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Reconnaissance et indemnisation des orphelins des incorporés de force d’Alsace et de Moselle pendant la Seconde Guerre mondiale

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

 

29 410 094

 

29 410 094

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

 

 

 

 

Reconnaissance et indemnisation des orphelins des incorporés de force d’Alsace et de Moselle pendant la Seconde Guerre mondiale

29 410 094

 

29 410 094

 

TOTAL

29 410 094

29 410 094

29 410 094

29 410 094

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un nouveau programme « Reconnaissance et indemnisation des orphelins des incorporés de force d’Alsace et de Moselle pendant la Seconde Guerre mondiale ». Alors que nous avons commémoré les 80 ans de la Libération de l’Alsace-Moselle, ce programme permettrait d’indemniser les 3 500 orphelins de Malgré-Nous encore en vie, selon le rapport de dénombrement rendu public en juin 2023.

Le coût de cette mesure de réparation et de justice est estimé à 29 228 220 € plus 181 874 €. Cette estimation se fonde sur les projections du montant de la révision annuelle du Décret n° 2004-751 du 27 juillet 2004 instituant une aide financière en reconnaissance des souffrances endurées par les orphelins dont les parents ont été victimes de l’enrôlement de force dans l’armée et les structures nazies durant la Deuxième Guerre mondiale.

Estimée à 695,91 € pour 2025, cette rente mensuelle devrait permettre d’indemniser 3 500 orphelins de parents incorporés de force d’Alsace-Moselle. En référence aux dépenses de personnel nécessaires pour ce type d’indemnisation, un montant de 181 874 € vient s’y ajouter pour assurer l’effectivité, en fonctionnement, de l’indemnisation.

Pour cela, cet amendement prévoit le transfert de 29 410 094 € en autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 02 “PMI, droits et soutien des invalides” du programme « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation », vers un nouveau programme « Reconnaissance et indemnisation des orphelins des incorporés de force d’Alsace et de Moselle pendant la Seconde Guerre mondiale », ainsi abondé de 29 410 094 € en autorisations d’engagement et crédits de paiement.

Bien évidemment, il n’est pas dans notre intention de pénaliser ce programme et cette action mais de respecter les contraintes prévues à l’article 40. En cas d’adoption de cet amendement, il conviendra que le Gouvernement lève le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1626

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes BRIQUET, CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

6 000 000

6 000 000

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

6 000 000

6 000 000

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement fait suite à la loi n° 2022-229 du 23 février 2022, votée à l’unanimité, portant reconnaissance de la Nation envers les harkis et les autres personnes rapatriées d’Algérie anciennement de statut civil de droit local, et réparation des préjudices subis par ceux-ci et leurs familles du fait de l’indignité de leurs conditions d’accueil et de vie dans certaines structures sur le territoire français. Les débats avaient mis en lumière le délaissement en métropole de ceux qui purent s’y réfugier, fuyant exactions et massacres. Relégués dans des structures isolées, ces hommes qui avaient servi la France et leurs femmes furent laissés sans formation professionnelle. Ils occupèrent des emplois peu rémunérés. Les retraites des veuves sont ainsi souvent en dessous de la moitié d’un smic.

La loi de 2005 avait offert à titre de reconnaissance le choix entre 3 options : 

- Allocation de reconnaissance trimestrielle de 2 903 € par an sans capital
- Allocation de reconnaissance trimestrielle de 1 926 € par an + un capital de 20 000 €
- Pas d’allocation trimestrielle mais un capital de 30 000 €.

Pour les choix 1 et 2, en cas de décès après 2005 de l’ancien supplétif, sa veuve perçoit l’allocation si elle la demande. Si le mari est décédé avant la loi, c’est son épouse qui a choisi entre les 3 options.

Conscients de la faiblesse des revenus des veuves d’anciens supplétifs de l’armée, les parlementaires votent une allocation viagère (art 133 de la loi du 29 décembre 2015) d’un montant annuel équivalent à l’allocation de reconnaissance de l’option 1 de la loi de 2005)  pour les veuves dont le mari décèdent à partir de 2016  sauf pour celles déjà veuves en 2005 et qui ont choisi elles-mêmes  l’option capital sans allocation périodique. Le doublement de l’allocation de reconnaissance (options 1 et 2 de la loi de 2005) suite au discours du Président de la République le 20 septembre, puis la levée de la forclusion par la loi du 23 février 2022, malgré leur intention louable ont généré aujourd’hui des disparités injustes.

- Les veuves dont le mari est décédé avant 2016 et ayant pris l’option 2 perçoivent 500 € par mois (allocation de reconnaissance)
- Les veuves dont le mari est décédé après 2016 et ayant pris l’option 2 perçoivent 700 € par mois (allocation viagère)
- Les veuves dont le mari avaient pris l’option 3 en 2005 ne percevaient rien jusqu’à 2016 mais perçoivent depuis 700 € par mois (allocation viagère)

Il n’y a pas de raison que les veuves dont le mari est décédé avant le 1er janvier 2016 perçoivent 40 % de moins que celles dont le mari est décédé après cette date.  D’autre part la rente viagère de 700 € par mois accordée en 2016 aux veuves de harkis ayant choisi l’option 3 rend la situation injuste, par rapport aux veuves qui ont choisi la même option, mais dont le mari était décédé avant 2005.

Le présent amendement propose donc de mettre un terme à ces disparités en accordant une allocation viagère à toutes les veuves sans tenir compte de la date de décès de leur ex conjoint. 

Cet amendement :

- flèche 6 000 000 d’euros en AE et en CP vers l’action 07 « Action en faveur des rapatriés » du programme 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation. »

- et réduit d’un montant correspondant de 6 000 000 d’euros en AE et en CP l’action 02 « Indemnisation des victimes d’actes de barbarie durant la seconde guerre mondiale » du programme 158 « Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale ». Ceci bien que le groupe Socialiste Écologiste et Républicain ne souhaite en aucune manière réduire les crédits de ce programme.

Cette diminution des crédits d’un montant correspondant est en effet imposé par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure. Nous espérons que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage. 

Nous espérons, dans ce cadre, que le gage financier sera levé afin qu'aucun programme de la mission "anciens combattants" ne soit diminué. Il en va à ce titre de la responsabilité du Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-533 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes MICOULEAU et RICHER, M. ALLIZARD, Mmes BELRHITI, BERTHET et Valérie BOYER, M. BRUYEN, Mme DI FOLCO, MM. GENET et GREMILLET, Mmes JOSEPH et LASSARADE et MM. MICHALLET, MILON, PANUNZI, PIEDNOIR, RIETMANN, SOL, SOMON et Paul VIDAL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

92 290

 

92 290

 

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

 

92 290

 

92 290

TOTAL

92 290

92 290

92 290

92 290

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à traiter la situation des membres rapatriés des forces supplétives de statut civil de droit commun.

Plus de cinquante après la fin de la guerre d’Algérie, la législation française distingue les supplétifs de statut civil de droit local et ceux de droit commun.

Ainsi, le législateur a mis en place un régime particulier d’indemnisation pour les anciens membres des formations supplétives de l’armée française soumis antérieurement au statut civil de droit local.

Ceux-ci ont rencontré des difficultés d’intégration spécifique, que le législateur a entendu reconnaître et indemniser.

Cette indemnisation passe notamment par l’attribution d’une allocation de reconnaissance.

Dans sa décision n° 2010-93 QPC du 4 février 2011, le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la rédaction de l’article 9 de la loi n° 87-549 du 16 juillet 1987 relative au règlement de l’indemnisation des rapatriés, rendant ainsi les supplétifs de statut civil de droit commun éligibles à l’attribution de l’allocation de reconnaissance à compter du 5 février 2011.

Cette éligibilité sera ensuite corrigée par la loi n° 2013-1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019, réservant à nouveau cette allocation aux seuls supplétifs de statut civil de droit local.

Il ressort donc que tous les supplétifs ayant formulé une demande ou un renouvellement de demande entre le 5 février 2011 et le 19 décembre 2013 étaient éligibles à cette allocation.

Néanmoins, l’administration a préféré garder volontairement le silence face aux demandes déposées sur cette période, entraînant donc des refus implicites. Elle a ensuite attendu la promulgation de la loi n° 2013-1168 précitée pour rejeter officiellement les demandes.

Il est désormais admis que les supplétifs de statut civil de droit commun étaient éligibles du 5 février 2011 au 19 décembre 2013 et qu’en l’absence de recours dans les délais légaux leur situation est désormais forclose.

Il serait juste que les supplétifs de statut civil de droit commun puissent bénéficier d’une aide d’un montant de 4 195 euros pour solde de tout compte afin de réparer autant que faire se peut le comportement injuste de l’administration à leur égard au cours de la période allant du 5 février 2011 au 19 décembre 2013.

La demande de réparation a été explicitement reconnue et affirmée dans le cadre du rapport annexé à la loi n° 2023-73 du 1er août 2023 relative à la programmation militaire 2024-2030.

Il apparaît ainsi nécessaire que la loi de finances pour 2024 confirme ce financement correspondant à 92 290 euros.

Cet amendement procède au mouvement de crédits suivants :

- ouverture de 92 290 euros en faveur de l’action 07 « Actions en faveur des rapatriés » du programme 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation »,

- et annulation de 92 290 euros sur l’action 02 « Indemnisation des victimes d’actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale » du programme 158.

Il financera une compensation de 4 195 euros à ces 22 anciens supplétifs pour solde de tout compte.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1625

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mmes POUMIROL et LE HOUEROU, M. KANNER, Mmes BRIQUET, CANALÈS, CONCONNE et FÉRET, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

92 290

92 290

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

92 290

92 290

TOTAL

 92 290

92 290 

 92 290

 92 290

SOLDE

 0

 

Objet

Le présent amendement vise à traiter la situation des membres rapatriés des forces supplétives de statut civil de droit commun. Dans la mesure où cette demande de réparation a été explicitement reconnue par le rapport annexé de la loi de programmation militaire 2024-2030, il apparaît nécessaire que la loi de finances 2025 puisse confirmer le financement correspondant de 92 290 euros.

Plus de cinquante après la fin de la guerre d’Algérie, la législation française distingue les supplétifs de statut civil de droit local et ceux de droit commun. La législateur a mis en place un régime particulier d’indemnisation pour les anciens membres des formations supplétives de l’armée française soumis antérieurement au statut civil de droit local. Il a ainsi voulu constater, à tous égards, la situation très particulière des supplétifs de droit local à leur arrivée en métropole. Ceux-ci ont en effet rencontré des difficultés d’intégration spécifique, que le législateur a entendu reconnaître et indemniser.

Cette indemnisation passe notamment par l’attribution d’une allocation de reconnaissance. Dans sa décision n° 2010 93 QPC du 4 février 2011, le Conseil Constitutionnel a censuré une partie de la rédaction de l’article 9 de la loi n° 87 549 du 16 juillet 1987 relative au règlement de l’indemnisation des rapatriés, rendant ainsi les supplétifs de statut civil de droit commun éligibles à l’attribution de l’allocation de reconnaissance à compter du 5 février 2011. Cette éligibilité sera ensuite corrigée par la loi n° 2013 1168 du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019, réservant à nouveau cette allocation aux seuls supplétifs de statut civil de droit local.

Il ressort donc que tous les supplétifs ayant formulé une demande ou un renouvellement de demande entre le 5 février 2011 et le 19 décembre 2013 étaient éligibles à cette allocation. Cette situation a été confirmée par la décision n° 342957 du 20 mars 2013 du Conseil d’État statuant au contentieux.

Néanmoins, l’administration a préféré garder volontairement le silence face aux demandes déposées sur cette période, entraînant donc des refus implicites. Elle a ensuite attendu la promulgation de la loi n° 2013 1168 précitée pour rejeter officiellement les demandes. En effet, le II de l’article 52 de la loi n° 2013 1168 prévoyait que les nouveaux critères d’éligibilité étaient applicables aux demandes d’allocation de reconnaissance présentées préalablement qui n’avaient pas donné lieu à une décision de justice passée en force de chose jugée.

Face à cette nouvelle disposition législative, les supplétifs concernés étaient dès lors peu enclin à engager une procédure longue et coûteuse devant la justice administrative pour contester ces rejets.

Dans sa décision n° 2015 522 QPC du 19 février 2016, le Conseil Constitutionnel a déclaré le II de l’article 52 de la loi n° 2013 1168 contraire à la Constitution avec prise d’effet à compter du 21 février 2016 et application à toutes les instances introduites à cette date et non jugées définitivement. Il est donc admis que les supplétifs de statut civil de droit commun étaient éligibles du 5 février 2011 au 19 décembre 2013 et qu’en l’absence de recours dans les délais légaux leur situation est désormais forclose.

Néanmoins, il convient de rappeler que les supplétifs concernés sont âgés et dans des situations parfois bien fragiles ne leur permettant pas de se battre à armes égales contre l’administration. Il serait juste que les supplétifs de statut civil de droit commun puissent bénéficier d’une aide d’un montant de 4 195 euros pour solde de tout compte afin de réparer autant que faire se peut le comportement injuste de l’administration à leur égard au cours de la période allant du 5 février 2011 au 19 décembre 2013. Il financera une compensation à ces personnes pour solde de tout compte.

La loi de programmation militaire 2024-2030 n° 2023-703 du 1er août 2023 a reconnu explicitement dans son rapport annexé cette demande de réparation. Elle affirme en effet : « Une allocation unique de 4 195 euros est attribuée aux anciens supplétifs de statut civil de droit commun qui avaient déposé une demande ou effectué un renouvellement de demande d’allocation de reconnaissance entre le 5 février 2011 et le 19 décembre 2013 et qui n’ont pas engagé dans les délais prévus de procédure contentieuse après une réponse négative de l’administration ou consécutivement au silence gardé par l’administration ».

22 personnes sont toujours concernée,s selon les déclarations de la Ministre déléguée auprès de la Ministre des Armées chargée de la Mémoire et des Anciens combattants. La dépense générée par l’adoption de cet amendement serait de l’ordre de 92 290 euros : c’est-à-dire 4 195 euros pour chacune des 22 personnes concernées, soit 92 290 euros.

- L’amendement propose donc d’augmenter de 92 290 euros l’action 07 « Action en faveur des rapatriés » du Programme n° 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation ».

-     Du fait des conditions de recevabilité, la même somme de 92 290 euros est prélevée sur l’action 02 « Indemnisation des victimes d’actes de barbarie durant la seconde guerre mondiale » du Programme n° 158 « Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale » bien que le Groupe Socialiste Ecologiste et Républicain ne souhaite en aucun cas voir ce programme diminuer.Cette diminution des crédits d’un montant correspondant est en effet imposé par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure. Nous espérons que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage. 

Nous espérons, dans ce cadre, que le gage financier sera levé afin qu'aucun programme de la mission "anciens combattants" ne soit diminué. Il en va à ce titre de la responsabilité du Gouvernement.

 

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ANCIENS COMBATTANTS, MÉMOIRE ET LIENS AVEC LA NATION

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1743

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BENARROCHE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation

92 290

 

92 290

 

Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale

dont titre 2

 

92 290

 

92 290

TOTAL

92 290

92 290

92 290

92 290

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement, reprend un amendement de l'Assemblée nationale proposé par le groupe Écologiste et social et qui vise à traiter la situation des membres rapatriés des forces supplétives de statut civil de droit commun. 

L’objectif est de rétablir de droit un traitement équivalent entre les anciens supplétifs de statut civil de droit commun de la guerre
d’Algérie et les anciens supplétifs de statut civil de droit local.


La loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 n° 2023-703 du 1er août 2023 a intégré explicitement dans son rapport annexé cette demande de réparation. Est évoqué dans la LPM qu’« Une allocation unique de 4 195 euros est attribuée aux anciens supplétifs de statut civil de droit commun qui avaient déposé une demande ou effectué un renouvellement de demande d’allocation de reconnaissance entre le 5 février 2011 et le 19 décembre 2013 et qui n’ont pas engagé dans les délais prévus de procédure contentieuse après une réponse négative de l’administration ou consécutivement au silence gardé par l’administration ».
Cet amendement permet donc le financement d’une allocation pour les anciens supplétifs de statut civil de droit commun de la guerre d’Algérie. 22 personnes sont concernées par le versement de cette allocation.

La dépense générée serait de l’ordre de 92 290 euros : c’est-à-dire 4 195 euros par ancien supplétif de droit commun de la guerre d’Algérie identifié.


Cet amendement propose donc  d’abonder de 92 290 € les crédits dédiés à l’action 07 « Action en faveur des rapatriés » du Programme n° 169 « Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant, mémoire et liens avec la Nation ».

Il réduit  pour se faire d’un montant correspondant de 92 290 € l’action 02 « Indemnisation des victimes d’actes de barbarie durant la seconde guerre mondiale » du Programme n° 158 « Indemnisation des victimes des persécutions antisémites et des actes de barbarie pendant la seconde guerre mondiale ».

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, le gouvernement est appelé à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030

(n° 143 , 144 )

N° II-2034

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche

 

 

 

46 090 970

Valorisation de la recherche

 

 

 

36 330 023

Accélération de la modernisation des entreprises

 

 

 

36 359 541

Financement des investissements stratégiques

 

 

 

415 933 624

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

 

 

 

 

TOTAL

 

 

 

534 714 158

SOLDE

 

- 534 714 158

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre une cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025.

Ainsi, il procède à des annulations de crédits à hauteur de 46,1 M€ en CP sur le programme 421 « Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche », de 36,3 M€ en CP sur le programme 422 « Valorisation de la recherche », de 36,4 M€ sur le programme 423 « Accélération de la modernisation des entreprises » et de 415,9 M€ sur le programme 424 « Financement des investissements stratégiques ». 

Il en résulte un total d'annulations de 534,7 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030

(n° 143 , 144 )

N° II-14 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

M. SOMON

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche

 

 

 

27 000 000

Valorisation de la recherche

 

 

 

33 000 000

Accélération de la modernisation des entreprises

 

 

 

32 000 000

Financement des investissements stratégiques

 

 

 

144 000 000

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

 

 

 

 

TOTAL

0

0

0

236 000 000

SOLDE

0

- 236 000 000

Objet

Pour l’exercice 2025, le Gouvernement a fait le choix de mobiliser la trésorerie des opérateurs du plan France 2030 (Ademe, Agence nationale de la recherche, Bpifrance, Caisse des dépôts et consignations) pour financer une partie du décaissement des aides du plan.

Cette ponction opérée sur la trésorerie des opérateurs restera sans conséquence opérationnelle sur le déploiement du plan dès lors que les opérateurs disposent d’une trésorerie suffisante pour répondre aux appels de fonds prévus en cours d’exercice 2025.

Le présent amendement propose une économie additionnelle de 236 millions d’euros en crédits de paiement (CP) répartie entre d’une part 92 millions d’euros sur le périmètre du troisième volet du programme d’investissement d’avenir (PIA 3) et d’autre part 144 millions d’euros sur le périmètre du plan France 2030.

Cet amendement inclut ainsi les économies proposées par le Gouvernement par amendement pour tenir compte du ralentissement observé dans le déploiement du plan du fait d’un relatif attentisme des porteurs de projets en lien avec la dissolution décidée en juin 2024 puis la censure du Gouvernement en décembre 2024. Il propose d’y ajouter 46 millions d’euros d’économies, considérant que le rythme de déploiement du plan rend cette réduction absorbable par la trésorerie des opérateurs.

 Il convient de noter que cette majoration d’économies ne représente que 4 % des crédits qui seront ouverts sur la mission pour l’exercice 2025.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030

(n° 143 , 144 )

N° II-1678 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche

 

 

 

27 000 000

Valorisation de la recherche

 

 

 

33 000 000

Accélération de la modernisation des entreprises

 

 

 

32 000 000

Financement des investissements stratégiques

 

 

 

144 000 000

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

 

 

 

 

TOTAL

 

 

 

236 000 000

SOLDE

 

- 236 000 000

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les crédits de paiement de la mission « Investir pour la France de 2030 ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 421 « Soutien des progrès de l’enseignement et de la recherche » à hauteur de 27,0 M€ en CP, le programme 422 « Valorisation de la recherche » à hauteur de 33,0 M€ en CP, le programme 423 « Accélération de la modernisation des entreprises » à hauteur de 32,0 M€ en CP, le programme 424 « Financement des investissements stratégiques » à hauteur de 144 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 236 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030

(n° 143 , 144 )

N° II-1660 rect. bis

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FAGNEN et UZENAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche

 

 

 

 

Valorisation de la recherche

 

 

 

 

Accélération de la modernisation des entreprises

 

 

65 000 000

Financement des investissements stratégiques

 

 

 

 

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

 

 

 

 

TOTAL

 

 

65 000 000

SOLDE

- 65 000 000

Objet

En juillet 2023, Madame Agnès Pannier-Runacher, alors ministre de la Transition énergétique, affirmait que l’État allait soutenir la filière hydrolienne et le projet de ferme pilote du Raz Blanchard dans le cadre du plan d’investissement d’avenir France 2030.

Quelques mois plus tard, lors des Assises de l’économie de la mer, c’était au tour du président de la République Emmanuel Macron d’évoquer le lancement rapide, au cap de la Hague, d’un « projet pilote pour repartir sur la bataille de l’hydrolien », « avec un soutien inédit de l’État de 65 millions d’euros ».
 
Coup sur coup, ces deux annonces constituaient un signal fort envoyé par le pouvoir exécutif en faveur du développement d’une filière pleine d’avenir, formidable opportunité industrielle, créatrice d’emplois qualifiés, et qui participerait de notre souveraineté énergétique.
 
Cette volonté était d’ailleurs partagée par nombre de parlementaires, de tous bords confondus, conscients de la nécessité de valoriser une technologie nous permettant de répondre à la fois à l’indispensable lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi à l’accentuation de nos besoins en électricité dans les années à venir.
 
Aujourd’hui, le message des industriels du secteur est sans équivoque : ils sont prêts et attendent des objectifs clairs, ainsi que des appels d’offres dans la prochaine Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) pour avancer en toute sérénité dans la conclusion de cette nouvelle odyssée qu’ils attendent mener.
 
Dans le cas contraire, la filière manquera inexorablement de prévisibilité et ne sera pas en mesure d’attirer les investisseurs essentiels à son essor. Cet amendement d’appel vise donc s’assurer que l’État ne va pas revenir sur ses engagements et garantir le déblocage des 65M€ annoncés dans le cadre de France 2030.
 
Considérant l’absence totale d’autorisation d’engagement sur cette mission, l’abondement à hauteur de 65 000 000 d’euros, en CP, de l’action 06 « Industrialisation et déploiement » du programme 424 « Financement des investissements stratégiques », comme nous l’aurions souhaité, est inenvisageable sous peine d’irrecevabilité.
 
Dès lors, afin de satisfaire aux conditions de recevabilité imposées par l’article 40 de la Constitution, cet amendement propose donc de minorer de 65 000 000 d’euros, en CP, l’action 09 « Grands défis » du programme 423 « Accélération de la modernisation des entreprises ».
 
Néanmoins, il n’est absolument pas dans l’intention des auteurs de cet amendement de réduire les crédits alloués à l’action en question, et nous appelons le Gouvernement à reprendre notre volonté d’abonder, en CP, l’action 06 « Industrialisation et déploiement » du programme 424 « Financement des investissements stratégiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030

(n° 143 , 144 )

N° II-1752 rect.

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET et M. BUIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche

 

 

 

 

Valorisation de la recherche

 

 

 

 

Accélération de la modernisation des entreprises

 

 

65 000 000

Financement des investissements stratégiques

 

 

 

 

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

 

 

 

 

TOTAL

 

 

65 000 000

SOLDE

- 65 000 000

 

Objet

En juillet 2023, Madame Agnès Pannier-Runacher, alors ministre de la Transition énergétique, affirmait que l’État allait soutenir la filière hydrolienne et le projet de ferme pilote du Raz Blanchard dans le cadre du plan d’investissement d’avenir France 2030.

Quelques mois plus tard, lors des Assises de l’économie de la mer, c’était au tour du président de la République Emmanuel Macron d’évoquer le lancement rapide, au cap de la Hague, d’un « projet pilote pour repartir sur la bataille de l’hydrolien », « avec un soutien inédit de l’État de 65 millions
d’euros ».

Coup sur coup, ces deux annonces constituaient un signal fort envoyé par le pouvoir exécutif en faveur du développement d’une filière pleine d’avenir, formidable opportunité industrielle, créatrice d’emplois qualifiés, et qui participerait de notre souveraineté énergétique.

Cette volonté était d’ailleurs partagée par nombre de parlementaires, de tous bords confondus, conscients de la nécessité de valoriser une technologie nous permettant de répondre à la fois à l’indispensable lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi à l’accentuation de nos besoins en électricité dans les années à venir.

Aujourd’hui, le message des industriels du secteur est sans équivoque : ils sont prêts et attendent des objectifs clairs, ainsi que des appels d’offres dans la prochaine Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) pour avancer en toute sérénité dans la conclusion de cette nouvelle odyssée qu’ils
attendent mener.

Dans le cas contraire, la filière manquera inexorablement de prévisibilité et ne sera pas en mesure d’attirer les investisseurs essentiels à son essor. Cet amendement d’appel vise donc à garantir le déblocage des 65M€ annoncés dans le cadre de France 2030.

Considérant l’absence totale d’autorisation d’engagement sur cette mission, l’abondement à hauteur de 65 000 000 d’euros, en CP, de l’action 06 « Industrialisation et déploiement » du programme 424 « Financement des investissements stratégiques », comme nous l’aurions souhaité, est
inenvisageable sous peine d’irrecevabilité.

Dès lors, afin de satisfaire aux conditions de recevabilité imposées par l’article 40 de la Constitution, cet amendement propose donc de minorer de 65 000 000 d’euros, en CP, l’action 09 « Grands défis » du programme 423 « Accélération de la modernisation des entreprises ».

Néanmoins, il n’est absolument pas dans l’intention des auteurs de cet amendement de réduire les crédits alloués à l’action en question, et nous appelons le Gouvernement à reprendre notre volonté d’abonder, en CP, l’action 06 « Industrialisation et déploiement » du programme 424 « Financement des investissements stratégiques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030

(n° 143 , 144 )

N° II-1648 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GONTARD et Grégory BLANC, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Soutien aux comités stratégiques de filières

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche

 

 

 

 

Valorisation de la recherche

 

 

 

 

Accélération de la modernisation des entreprises

 

 

 

 

Financement des investissements stratégiques

 

 

 

 

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

 

 

100 000 000

Soutien aux comités stratégiques de filières

 

100 000 000

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

Objet

Les auteurs de cet amendement souhaitent que les comités stratégiques de filières puissent être soutenus dans le cadre de la mission “Investir pour la France de 2030”.

Les comités stratégiques de filière œuvrant sous la tutelle du Conseil National de l’Industrie sont en effet des outils privilégiés, rassemblant des représentants du patronat, des salariés de l’État et, parfois, des usagers d’une filière, au service d’un projet industriel d’ampleur nationale qui réponde réellement aux besoins des filières. Ils permettent, en effet, concrètement de faire valoir et de rapprocher les attentes, objectifs et intérêts des différentes composantes de grands domaines d’activité.

Les CSF doivent ainsi devenir des leviers essentiels dans la mise en œuvre d’une planification dont les objectifs sont définis en concertation avec le Parlement. Les auteurs de cet amendement considèrent ainsi qu’ils doivent être renforcés afin de devenir de véritables espaces ressources et collaboratifs afin de définir les choix structurels de la souveraineté nationale sur des domaines stratégiques tels que la mobilité, la communication, la gestion des données ou encore la santé.

Pourtant, aujourd’hui ces comités peinent à trouver leur place notamment du fait d’un manque de moyens. N’étant dotés d’aucun budget propre, les CSF dépendent des composantes qui disposent des moyens les plus importants, au premier rang desquelles les organisations patronales dont l’influence sur ces instances s’en trouve renforcée.

Cette dépendance financière tend à favoriser les projets portés par les plus grosses structures au détriment de projets structurels collectifs issus de la coopération entre acteurs qui, faute d’un chef de file, ne disposent d’aucune solution de financement. Ce sont pourtant ces projets qui mériteraient d’être particulièrement soutenus.

Cet amendement propose donc de transférer 100 millions d’euros en AE et CP de l’action 02 « Aides à l’innovation “bottom-up” (subventions et prêts) » du programme n° 425 « Financement structurel des écosystèmes d’innovation », vers un nouveau programme intitulé « Soutien aux comités stratégiques de filières », au sein de la mission Investir pour la France de 2030. 

Notre groupe tient à préciser qu’il ne souhaite en aucun cas réduire les moyens attribués au programme « Financement des investissements stratégiques », et appelle donc le Gouvernement à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION INVESTIR POUR LA FRANCE DE 2030

(n° 143 , 144 )

N° II-894 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LOISIER et MORIN-DESAILLY, M. GREMILLET, Mme JACQUEMET, MM. LONGEOT et de NICOLAY, Mme DEMAS, M. Jean-Marc BOYER, Mmes VERMEILLET et SOLLOGOUB, M. PERRION, Mme BILLON, MM. HOUPERT, SAVIN, LEVI, MENONVILLE et Jean-Michel ARNAUD, Mmes LASSARADE, de LA PROVÔTÉ, SAINT-PÉ et HOUSSEAU et MM. PELLEVAT et HAYE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche

 

 

 

 

Valorisation de la recherche

 

 

 

13 000 000

Accélération de la modernisation des entreprises

 

 

13 000 000

 

Financement des investissements stratégiques

 

 

 

 

Financement structurel des écosystèmes d’innovation

 

 

 

 

TOTAL

 

 

13 000 000

13 000 000

SOLDE

 

0

Objet

Cet amendement vise à garantir la continuité du programme "Exploitation Forestière et Sylviculture Performantes et Résilientes" (ESPR), ouvert par le MASAF et piloté par l'ADEME, en pérennisant pour l'année 2025 le budget de 13 millions d'euros alloué pour l'année 2024.

L'ESPR a permis depuis sa mise place en 2022, de moderniser la filière forestière et d’accompagner les entreprises de travaux forestiers dans leur transition écologique et numérique. Le programme a démontré des résultats extrêmement efficaces.

Le maintien de ce programme est crucial pour répondre aux enjeux suivants :

• Renforcement de la compétitivité des entreprises de travaux forestiers : en facilitant l’accès à des équipements performants et durables, l’ESPR aide les entreprises à réduire leurs coûts, améliorer leur productivité et favoriser une gestion durable des forêts. Ces investissements sont essentiels pour maintenir la compétitivité de la filière forestière française face à la concurrence internationale.

• Soutien à l’innovation et à la transition écologique : L’AAP encourage le choix de solutions innovantes visant à réduire notamment l’empreinte carbone des équipements forestiers et l'impact sur les sols. Ce soutien à l’innovation et à la transition écologique permet de lutter contre les effets du changement climatique, qui affecte directement les méthodes de travail.

• Dynamisation des territoires ruraux : En investissant dans des projets collectifs et individuels, l’ESPR soutient les acteurs locaux et les professionnels forestiers, créant ou maintenant des emplois dans des régions souvent isolées et contribuant à une meilleure structuration de la filière forestière, essentielle à l’économie circulaire et à la transition énergétique.

• Encourager l’usage de matériels utilisant une énergie dite « décarbonée »

• Ouvrir à l’acquisition de matériels d’occasion les aides à l’investissement de matériel pour tous les acteurs des secteurs agricoles, maritimes et forestiers

Maintenir ce programme dans le budget de l'État pour 2025 est donc une nécessité stratégique, tant pour l’économie de nos territoires que pour l’environnement.

En raison des règles touchant à la recevabilité financière des initiatives parlementaires, cet amendement :
- minore de 13 000 000 euros en CP l’action 03 « Démonstrateurs et territoires d'innovation de grande ambition » du programme 422 « Valorisation de la recherche » ;
- majore de 13 000 000 euros en CP l’action 05 « Concours d’innovation » du programme 423 « Accélération de la modernisation des entreprises.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 )

N° II-35

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. de MONTGOLFIER

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Supprimer le programme :

Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits de programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Épargne

 

 

 

 

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

 

 

 

 

Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

 

 

 

 

Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19

 

 

 

5 153 480 084

TOTAL

 

 

 

5 153 480 084

SOLDE

 

- 5 153 480 084

 

Objet

Cet amendement vise à supprimer le programme 369 « Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 », créé par la loi de finances initiale pour 2022 et maintenu dans la mission « Engagements financiers de l’État » pour 2025.

Par cohérence avec la position défendue depuis la création du programme, il s’agit ainsi de s’opposer à cet artifice comptable.

Ainsi, à la suite de l’ouverture de 165 milliards d’euros en autorisations d’engagement en 2022, le projet de loi de finances pour 2025 propose d’inscrire 5,2 milliards d’euros en crédits de paiements.

Or, cette opération est nulle pour le stock de dette puisqu’une partie de celle-ci ne sera pas remboursée par la cession d’un actif, mais bien par des crédits budgétaires ouverts spécifiquement à cet effet.

La création de programmes doit en principe répondre à des objectifs budgétaires précis, ce qui n’est pas le cas avec l’amortissement de la dette Covid.

La suppression du programme 369 « Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 » se fait en coordination avec un amendement procédant à l’annulation des crédits de 5,2 milliards d’euros abondés sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » pour doter la Caisse de la dette publique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 )

N° II-699

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Épargne

 

6 209 762 

 

6 209 762 

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

 

 

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

 

 

 

 

Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement

 

 

 

 

Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

 

 

 

9 417 330

Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19

 

 

 

 

TOTAL

 

6 209 762

 

15 627 092

SOLDE

- 6 209 762

- 15 627 092

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Engagements financiers de l'État ». 

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 145 « Épargne » à hauteur de 6,2 M€ en AE et 6,2 M€ en CP, le programme 344 « Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque » à hauteur de 9,4 M€ en CP.

Il en résulte un total d'annulations de 6,2 M€ en AE et 15,6 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ENGAGEMENTS FINANCIERS DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 )

N° II-1680

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Rejeté

M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Appels en garantie de l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Épargne

 

6 209 762

 

6 209 762

Charge de la dette de SNCF Réseau reprise par l’État (crédits évaluatifs)

 

 

 

 

Dotation du Mécanisme européen de stabilité

 

 

 

 

Augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement

 

 

 

 

Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque

 

 

 

9 417 330

Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19

 

 

 

 

TOTAL

 

6 209 762

 

15 627 092

SOLDE

- 6 209 762

- 15 627 092

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Engagements financiers de l’État ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 145 « Épargne » à hauteur de 6,2 M€ en AE et 6,2 M€ en CP, le programme 344 « Fonds de soutien relatif aux prêts et contrats financiers structurés à risque » à hauteur de 9,4 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 6,2 M€ en AE et 15,6 M€ en CP sur le périmètre de la mission.
 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RÉGIMES SOCIAUX ET DE RETRAITE

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-718

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

 

138 939 704

 

138 939 704

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

 

20 074 940

 

20 074 940

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

 

34 357 377

 

34 357 377

TOTAL

 

 193 372 021

 

 193 372 021

SOLDE

- 193 372 021

- 193 372 021

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre une cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025.

Ainsi, il minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Régimes sociaux et de retraite ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 198 « Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres » à hauteur de 138,9 M€ en AE et CP, le programme 197 « Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins » à hauteur de 20,1 M€ en AE et CP, le programme 195 « Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers » à hauteur de 34,4 M€ en AE et CP.
Il en résulte un total d’annulations de 193,4 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, correspondant à une re-prévision de la trajectoire des crédits au titre des régimes sociaux des retraites, à droit constant.
Parmi ces annulations, 0,1 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RÉGIMES SOCIAUX ET DE RETRAITE

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1677 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme ANTOINE, M. FOLLIOT, Mme Nathalie GOULET, M. DELCROS et Mme VERMEILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

 

138 939 704

 

138 939 704

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

 

20 074 940

 

20 074 940

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

 

34 357 377

 

34 357 377

TOTAL

 

193 372 021

 

193 372 021

SOLDE

- 193 372 021

- 193 372 021

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Régimes sociaux et de retraite ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 198 « Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres » à hauteur de 138,9 M€ en AE et CP, le programme 197 « Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins » à hauteur de 20,1 M€ en AE et CP, le programme 195 « Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers » à hauteur de 34,4 M€ en AE et CP.

Il en résulte un total d’annulations de 193,4 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, correspondant à une re-prévision de la trajectoire des crédits au titre des régimes sociaux des retraites, à droit constant. Parmi ces annulations, 0,1 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RÉGIMES SOCIAUX ET DE RETRAITE

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1686 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET, VERMEILLET et ANTOINE et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

 

 

 

 

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

 

650 000

 

650 000

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

 

245 000

 

245 000

TOTAL

 

895 000

 

895 000

SOLDE

- 895 000

- 895 000

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 895 000 € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 01  « Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins » du programme 197 « Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins » (à hauteur de 650 000 € en AE et en CP) ; sur l’action 01 « Versements au fonds spécial de retraite de la caisse autonome nationale de sécurité sociale dans les mines » du programme 195 « – Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers » (à hauteur de 245 000 € en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RÉGIMES SOCIAUX ET DE RETRAITE

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1987

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

89 753 974

 

89 753 974

 

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

13 356 974

 

13 356 974

 

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

15 618 454

 

15 618 454

 

TOTAL

118 729 402

 

118 729 402

 

SOLDE

+ 118 729 402

+ 118 729 402

Objet

Cet amendement augmente les crédits des programmes 198, 197 et 195 de la Mission « Régimes sociaux et de retraite » afin notamment de tenir compte de la revalorisation des pensions de retraite de 2,2 % au 1er janvier 2025.

En effet, le niveau des crédits de la mission Régimes sociaux et de retraite du projet de loi de finances pour 2025 intégrait, dans sa version initiale, l’effet de la mesure de décalage au 1er juillet 2025 de la date de revalorisation des pensions de vieillesse de base, prévue à l’article 23 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 dans sa version initiale. Les crédits de la mission Régimes sociaux et de retraite doivent désormais prendre en compte le niveau constaté de revalorisation des pensions de vieillesse, de 2,2 % au 1er janvier 2025.

Aussi, l’amendement rehausse, en autorisation d’engagement et crédits de paiement, les crédits du programme 198 « Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres » de 89,8 M€, ceux du programme 197 « Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins » de 13,4 M€ et ceux du programme 195 « Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers » de 15,7 M€. Au total, les crédits de la mission sont rehaussés de 118,7 M€ en AE et en CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RÉGIMES SOCIAUX ET DE RETRAITE

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1493

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Régimes sociaux et de retraite des transports terrestres

 

 

 

 

Régimes de retraite et de sécurité sociale des marins

 

 

 

 

Régimes de retraite des mines, de la SEITA et divers

71 394 558

 

71 394 558

 

TOTAL

71 394 558

 

71 394 558

 

SOLDE

+ 71 394 558

+ 71 394 558

 

Objet

Cet amendement vise à inscrire au budget de l’État les crédits nécessaires au financement du Régime d’allocations viagères des gérants de débit de tabac (RAVGDT), à la suite de la proposition de suppression de l’affectation de fiscalité dont bénéficiait le régime (0,5 % du produit de l’accise sur les tabacs), en première partie du projet de loi de finances et en application de l’article 2 de la LOLF.

Il est ainsi proposé d’intégrer au programme 195 "Régimes de retraite des mines, de la SEITA, et divers" une subvention de 71,4 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement au bénéfice du RAVGDT pour l’année 2025, qui prendra la forme d’une nouvelle action dans la maquette budgétaire. Cette attribution de crédits budgétaires correspond au montant de l’affectation de fiscalité dont bénéficiait le régime.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PARTICIPATIONS FINANCIÈRES DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-31 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. RAYNAL

au nom de la commission des finances


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

 

 

 

 

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

5 153 480 024

 

5 153 480 024

TOTAL

 

5 153 480 024

 

5 153 480 024

SOLDE

- 5 153 480 024

- 5 153 480 024

Objet

Le présent amendement a pour objet de tirer les conséquences de l’amendement présenté M. Albéric de Montgolfier, rapporteur spécial des crédits de la mission « Engagements financiers de l’État », au nom de la commission des finances.

En effet, la commission propose de supprimer le programme 369 « Amortissement de la dette de l’État liée à la covid-19 ». Par suite, l’abondement de 5,2 milliards d’euros prévu pour être versé depuis ce programme sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État » pour financer un versement d’un montant équivalent à la Caisse de la dette publique n’aura pas lieu.

Cet amendement permet donc de dénoncer le caractère artificiel du circuit « d’isolement comptable » de la « dette covid » alimenté par le Gouvernement depuis l’exercice 2022. En effet, dès lors que cette dette ne fait pas l’objet d’un isolement effectif sur le plan financier, les montants inscrits au titre de cet « amortissement de la dette covid » correspondent à un jeu d’écriture qui repose sur des paramètres arbitrairement fixés par le Gouvernement.

La mise en œuvre de ce schéma artificiel d’isolement comptable, qui prétend amortir de la dette en creusant le déficit du budget général, nuit à la lisibilité de la situation financière de l’État. Il est proposé par conséquent d’y mettre fin et d’en tirer les conséquences quant aux crédits inscrits sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État ».



NB :Rectification du montant en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PARTICIPATIONS FINANCIÈRES DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1728

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


I. – Créer le programme :

Fonds d’amorçage en faveur de la souveraineté énergétique

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

 

 

 

 

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

3 000 000 000

 

3 000 000 000

Fonds d’amorçage en faveur de la souveraineté énergétique

3 000 000 000

 

3 000 000 000

 

TOTAL

3 000 000 000

3 000 000 000

3 000 000 000

3 000 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à conforter la  nationalisation future des groupe TotalEnergie et ENGIE via une augmentation de la participation de l’Etat dans ces entreprises.

 En effet nous ne pouvons concevoir un grand service public de l’énergie unifié sans ces  groupes. Si historiquement, à la différence de l’électricité et du gaz, et même du charbon, le secteur pétrolier français n’a jamais été nationalisé dans sa totalité, il n’en demeure pas moins que l'Etat détenait jusqu’en 1997, 35 % du capital, 40 % des droits de vote et des pouvoirs spéciaux (action spécifique) ce qui lui permettait de s'opposer à des décisions de l'entreprise contraires à sa politique étrangère ou de défense, ainsi que de fixer les tarifs du carburant.  Or, les liens entre Total et l’Etat ont été remis en cause dans les années 2000, la commission européenne considérant l’action spécifique de l’Etat comme contraire au droit de l’Union et à la liberté de circulation des capitaux.

Pourtant la crise que nous traversons actuellement, la défaillance du marché qui n’est plus à démontrer et l’impératif d’un changement de modèle compatible avec l’absolue nécessité de sortir des énergies fossiles nous imposent de redonner à l’Etat la maitrise du secteur énergétique. En effet vu le poids de ce secteur et de ces entreprises dans notre économie seule une gestion sociale permettrait effectivement de protéger le pouvoir d’achat, d’assurer la sécurité énergétique et de lutter contre le réchauffement climatique.

 La nationalisation de ces deux groupes est évaluée entre 193 et 200 milliards d’euros c’est pourquoi dans un premier temps nous proposons à l’image de la commission d’enquête "sur  les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France" une monter au capital de ces entreprises afin d’assurer par la suite la création d’un véritable service public de l’Energie : le  Groupe Énergie de France (GEDF) en nationalisant TotalEnergies et Engie au côté d’EDF

Cet  établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) dénommé Groupe Énergie de France (GEDF) assurera, sauf exception, la gouvernance de l’entièreté du service public de l’énergie dont la gestion et le développement seront confiés à trois opérateurs publics distincts en charge des activités de production, transformation, transport, stockage, distribution et la fourniture d’électricité, de gaz, et de pétrole sur le territoire national

Pour se faire cet amendement propose de créer un fond d’amorçage en faveur de la souveraineté énergétique doté de 3 milliards d’euros. Les crédits seront prélevés sur l’action 1 du programme 732


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PARTICIPATIONS FINANCIÈRES DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1727 rect.

9 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Tombé

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


I. – Créer le programme :

Nationalisation d’ATOS

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

 

 

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

500 000 000

 

 500 000 000

Nationalisation d’ATOS

500 000 000

 

500 000 000

 

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, nous proposons la  « Nationalisation d'ATOS » en  abondant de 500 000  000 d’euros en autorisation d’engagement et en crédits de paiement  un fond à cet effet.

Atos est un groupe stratégique français, cette entreprise est confrontée à des difficultés et  doit faire l’objet d’une restructuration de grande ampleur. Cette situation doit nous alerter : une part des activités du groupe est d’importance stratégique, notamment pour notre dissuasion nucléaire et certains armements de la défense nationale.

Mais ce n’est pas tout,  ATOS, ce sont aussi des logiciels  qui sont utilisés au quotidien par tous les français  France Connect, la CNAM, la  Caisse des dépôts, EDF, une grande partie des logiciels de gestion de sécurité informatique des collectivités territoriales et des mairies sont portés par ATOS.

Les activités d'ATOs se déploient donc dans nombre de nos services publics : gestion du portail des douanes, des systèmes sécurisés de l’armée ou des centrales nucléaires, production de supercalculateurs . C’est pourquoi il est indispensable de  les intégrer dans le périmètre de l’État actionnaire. Il faut nationaliser toute l’entreprise ATOS en urgence ainsi que toutes ses filiales.  

C’est pourquoi  nous proposons d’abonder le fond visant « Nationalisation d’Atos » à hauteur de 500 millions d’euros, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement. Il est proposé de compenser cette nouvelle dépense par une diminution à due concurrence des crédits en AE et en CP l'action 01 du programme 732 Désendettement de l'Etat et d'établissements publics de l'Etat.

 

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PARTICIPATIONS FINANCIÈRES DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1652 rect.

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Tombé

MM. COZIC, RAYNAL, MONTAUGÉ, TEMAL et DARRAS


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

350 000 000

 

350 000 000

 

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

350 000 000

 

350 000 000

TOTAL

350 000 000

350 000 000

350 000 000

350 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet de permettre à l’État de poursuivre sa stratégie d’acquisition des activités souveraines du groupe Atos, placé en procédure de sauvegarde accélérée en juillet 2024 et dont le plan de restructuration financière a été validé le 24 octobre dernier par le tribunal de commerce de Nanterre.

L’offre déposée par l’Agence des participations de l’État a aboutit à l’annonce le 25 novembre dernier de l’ouverture de négociations exclusives entre l’État et Atos pour la cession des activités de la division « Advanced Computing » qui conçoit et fabrique des supercalculateurs (high performance computing ou HPC). Cette annonce constitue une avancée notable dans la nationalisation des activités stratégiques du groupe, au regard de l’importance des supercalculateurs d’Atos qui sont notamment utilisés par le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). Le montant de cette acquisition est estimé à 500 millions d’euros hors complément de prix.

Toutefois, la division « Advanced Computing » ne recouvre pas l’ensemble des activités stratégiques du groupe Atos que l’État a envisagé d’acquérir. Lors du dépôt de sa première lettre d’intention en avril 2024, l’État envisageait l’acquisition d’un portefeuille plus large d’activités du groupe Atos, le cas échéant en s’associant à d’autres acteurs industriels, qui incluait également les divisions « Mission Critical Systems » (systèmes logiciels critiques) et « Cybersecurity Products » (conception de produits de cybersécurité).

Le montant total d’acquisition de ce portefeuille complet d’activités stratégiques était estimé à 850 millions d’euros.

Le présent amendement a pour objet de majorer de 350 millions d’euros l’action 3 « Achats ou souscriptions de titres, parts ou droits de société » du programme n° 731 « Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État » dans l’objectif de permettre à l’Agence des participations de l’État de financer une poursuite de sa stratégie des activités souveraines du groupe Atos auxquelles le Sénat est particulièrement attentif.

L’amendement prévoit par ailleurs une réduction à due concurrence des crédits du programme 732 « Désendettement de l’état et d’établissements publics de l’état » pour gager ce complément de financement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PARTICIPATIONS FINANCIÈRES DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1726

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. GAY et LAHELLEC, Mme MARGATÉ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

100 000 000

 

100 000 000

 

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

100 000 000

 

100 000 000

TOTAL

100 000 000 

100 000 000 

100 000 000 

100 000 000 

SOLDE

 

Objet

 

Par cet amendement d’appel nous proposons la création d’un fonds pour permettre la prise de participation de l’Etat dans les entreprises donneuses d’ordre et les sous-traitants  de la filière automobile.

La situation de l'industrie automobile française est délétère. Le nombre de véhicules assemblés en France ne cesse de chuter : ils sont passés de 3,5 millions en 2000 à seulement 1,4 million en 2022. Entre 2006 et 2021, l’emploi dans l’industrie automobile est passé de 289 000 à 175 000 salariés, soit une perte de 114 000 emplois (-40 %) selon la CGT.

Par ailleurs 70 000 emplois sur 300 000 seraient menacés d’ici 2030 chez les fournisseurs de l’automobile en France selon le président de la Fédération des équipementiers.

Les grands constructeurs font la course à la concentration et la bataille fait rage pour dégager des marges toujours plus élevées. Pour cela, ils font plus que jamais pression sur les coûts, ce qui a des conséquences massives sur l'ensemble de la filière et des fournisseurs, notamment en termes de délocalisation. Résultat, la filière est au bord du gouffre.

 La puissance publique doit prendre ses responsabilités en agissant auprès des constructeurs, dont elle est actionnaire pour ce qui est des groupes français voire augmenter sa participation pour infléchir les stratégies de ces grands groupes.

 C’est dans cette optique que  nous proposons la création d'un fonds qui permettrait  à la fois d’augmenter la participation de l’Etat dans certains grands groupe mais aussi dans  certaines entreprises menacées afin de pérenniser leur activité.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

 cet amendement procède au mouvement de crédits suivant :

- il abonde de 100 millions d'euros en AE et en CP l'action 03 – Achats ou souscriptions de titres, parts ou droits de société du programme 731 Opérations en capital intéressant les participations financières de l'Etat.

- il minore de 100 millions d'euros en AE et en CP l'action 01 du programme 732 Désendettement de l'Etat et d'établissements publics de l'Etat.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PARTICIPATIONS FINANCIÈRES DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 145)

N° II-1736

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

M. JADOT, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mmes GUHL et de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


I. – Créer le programme :

Achat d’une action spécifique au capital de TotalEnergies

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Opérations en capital intéressant les participations financières de l’État

 

 

 

 

Désendettement de l’État et d’établissements publics de l’État

 

60

 

 

Achat d’une action spécifique au capital de TotalEnergies

60

 

 

 

TOTAL

60

60

 

 

SOLDE

0

 

 

Objet

TotalEnergies est un acteur central de la politique énergétique française, et un moteur potentiel de la transition énergétique, dans notre pays et ailleurs. L'actionnariat de TotalEnergies est aujourd'hui composé à environ 40% d'actionnaires nord-américains et à 55% d'actionnaires européens. En 13 ans, la part de capital détenue par les investisseurs nord-américains a augmenté de 13,2 points tandis que celle détenue par les investisseurs français a baissé de 7,3 points. Une dynamique qui pourrait se poursuivre dans un contexte où les actionnaires européens, plus sensibles à l'impératif climatique, ont davantage tendance à vendre leurs titres que les actionnaires américains qui sont plutôt acheteurs.

La possibilité pour l’entreprise d’une cotation principal à New-York, et non plus à Paris, pour gagner en visibilité vis-à-vis des acteurs financiers américains, a déjà été évoquée à plusieurs reprises par sa direction. Ce serait un très mauvais signal : TotalEnergies est aujourd'hui l’une des plus importantes capitalisations boursières du CAC 40.

Face à ce risque, la Commission d’enquête sénatoriale sur les moyens mobilisés et mobilisables par l’État pour assurer la prise en compte et le respect par le groupe TotalEnergies des obligations climatiques et des orientations de la politique étrangère de la France a travaillé sur la réintroduction d'une participation publique au capital de TotalEnergies. Si une prise de participation publique significative au sein du capital de TotalEnergies aurait un coût massif, de l'ordre de 7 milliards d'euros pour une prise de participation de 5%, la commission d'enquête a envisagé d'autres modalités de présence de l'État au capital de TotalEnergies, notamment la prise d’action spécifique.

Une action spécifique confère à l'État actionnaire des prérogatives exorbitantes du droit commun, dans le cadre d'une participation au capital d'une entreprise intervenant dans des secteurs économiques jugés sensibles (sécurité publique, défense, énergie, santé, transports, etc.). Elle est assortie de droits spécifiques, décorrélés du poids effectif de l'État au capital. En vertu de l'ordonnance du 20 août 2014 relative à la gouvernance et aux opérations sur le capital des sociétés à participation publique.

Plus de 20 ans après les décisions de la Cour de justice de l'Union européenne sur les actions spécifiques, dans le contexte actuel où la guerre en Ukraine a mis la souveraineté énergétique européenne à rude épreuve et où l'enjeu climatique fait l'objet d'un intérêt stratégique, la commission d'enquête estimait que les conditions étaient réunies pour rétablir une action spécifique dans TotalEnergies afin de garantir la souveraineté énergétique de la France et de l'Europe.

Le recours à une action spécifique au capital de TotalEnergies a un coût très limité, celui d’une action ; et permettrait à l'État, sans empiéter sur les prérogatives du Conseil d'administration en matière de détermination de la stratégie de l'entreprise, de disposer d'un « droit de regard » sur les évolutions actionnariales stratégiques de TotalEnergies et d'une plus grande information en ce qui concerne les décisions de son conseil d'administration.

Afin de permettre à l’État une participation significative au capital de TotalEnergies, le présent amendement propose donc la création du programme « Achat d’une action spécifique au capital de TotalEnergies », avec un abondement des crédits d’engagement et de paiement de 60 euros. Cette mesure est rendue techniquement recevable par une minoration à hauteur équivalente du programme 732 « Désendettement de l’Etat et d’établissements publics de l’Etat ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PENSIONS

(n° 143 , 144 )

N° II-1986

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Pensions civiles et militaires de retraite et allocations temporaires d’invalidité

dont titre 2

836 317 980

 

 

 

836 317 980

 

836 317 980

 

 

 

836 317 980

 

Ouvriers des établissements industriels de l’État

dont titre 2

19 868 925

 

 

19 868 925

 

19 868 925

 

 

19 868 925

 

Pensions militaires d’invalidité et des victimes de guerre et autres pensions

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

+ 856 186 905

 

+ 856 186 905

 

SOLDE

+ 856 186 905

+ 856 186 905

Objet

Cet amendement augmente les crédits des programmes 741 et 742 du compte d’affectation spéciale « Pensions », afin notamment de tenir compte de la revalorisation des pensions de retraite des fonctionnaires civils et militaires, ainsi que des ouvriers des établissements des industriels de l’Etat, de 2,2 % au 1er janvier 2025.

En effet, le niveau des crédits de la mission Pensions du projet de loi de finances pour 2025 intégrait, dans sa version initiale, l’effet de la mesure de décalage au 1er juillet 2025 de la date de revalorisation des pensions de vieillesse de base, prévue à l’article 23 du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 dans sa version initiale. Les crédits de la mission Pensions doivent désormais prendre en compte le niveau constaté de revalorisation des pensions de vieillesse, de 2,2 % au 1er janvier 2025.

Les prévisions de dépenses de pensions sont ainsi réévaluées à la hausse sur l’action 01 (civils) du programme 741 pour 698,5 M€ en titre 2, sur l’action 02 (militaires) du programme 741 pour 112,9 M€ en titre 2, et sur l’action 01 (pensions) du programme 742 pour 24,2 M€ en titre 2.

Par ailleurs, cet amendement intègre également l’actualisation de la prévision de dépenses de transferts démographiques du programme 741, à la suite de la publication de l’arrêté du 20 décembre 2024 fixant pour 2023 les montants des transferts définitifs et pour 2024 et 2025 les montants et les dates de versement des acomptes à divers régimes de sécurité sociale au titre de la compensation généralisée vieillesse, ainsi que de l’arrêté du 13 décembre 2024 fixant pour 2025 les montants et dates des versements des comptes relatifs au transfert de compensation entre l'Etat et la CNRACL en application de l'article 108 de la loi n° 2004-809 du 13 août 2004 relative aux libertés et responsabilités locales. Cette actualisation conduit à une réévaluation à la hausse des dépenses de l’action 01 (civils) du programme 741 pour 24,0 M€ en titre 2 et de l’action 02 (militaires) du programme 741 pour 1,0 M€ en titre 2. Au global, la hausse totale des crédits du programme 741 par rapport au PLF initial est de + 836,3 M€.

Enfin, cet amendement intègre également une actualisation à la baisse de la prévision de dépenses au titre des rentes d’accident du travail des ouvriers civils des établissements militaires (RATOCEM, action 05 du programme 742, en titre 2), de -4,4 M€ par rapport au PLF initial. Cette actualisation permet de minorer la hausse de crédits nécessaire sur le programme 742 à +19,9 M€ par rapport au PLF initial.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PENSIONS

(n° 143 , 144 )

N° II-572

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les services accomplis par les techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile au cours de la période durant laquelle ils ont exercé des fonctions de contrôle de la circulation aérienne sont, pour ceux d’entre eux qui sont nommés dans le corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2034, considérés comme des services actifs pour l’application du quatorzième alinéa de l’article L. 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite et comme des services effectifs pour la détermination de la bonification prévue à l’article 5 de la loi n° 89-1007 du 31 décembre 1989 relative au corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne ainsi que pour l’acquisition du droit à l’allocation temporaire complémentaire prévue par les dispositions du I de l’article 6-1 de cette même loi.

 

Objet

Le protocole social 2023-2027 signé par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et trois organisations syndicales le 7 mai 2024 prévoit un plan de requalification des techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile (TSEEAC) ayant exercé des fonctions de contrôle de circulation aérienne, pour qu’ils soient titularisés dans le corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA), dans le cadre de la réorganisation territoriale des services de contrôle de la navigation aérienne et de la constitution d’un corps unique des contrôleurs aériens.

En conséquence, des modifications législatives doivent être proposées, afin d’accompagner ce plan de requalification en matière de droits à la retraite, et plus précisément de faire bénéficier les TSEEAC nommés dans le corps des ICNA dans le cadre de cette restructuration, pour la période d’exercice de fonctions de contrôle de la circulation aérienne :

de la catégorie active pour les services accomplis en tant que TSEEAC ;du bénéfice de la bonification du 5ème ;de l’allocation temporaire complémentaire (ATC).

Ces mesures conditionnent la pleine et entière réalisation du plan de requalification en assurant son attractivité auprès des techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile ne pouvant effectuer dix-sept années de service dans leur nouveau corps (celui des ingénieurs du contrôle et de la navigation aérienne) avant la limite d’âge imposée pour l’exercice de ces fonctions.

Cet amendement vise donc à considérer les services effectués par les TSEEAC en qualité de contrôleurs de la circulation aérienne comme des services effectifs accomplis dans le corps des ICNA, afin d’être comptabilisés au titre des durées nécessaires pour la catégorie active, pour la bonification du 5ème, et pour le bénéfice de l’ATC.

Le présent amendement entraîne une augmentation de dépenses au titre du CAS Pensions de 0,15 M€ en 2025, 0,30 M€ en 2026 et 0,45 M€ en 2027, compte tenu des cohortes de TSEEAC intégrés progressivement au corps unique de contrôleurs aériens. Les TSEEAC contrôleurs représentent aujourd’hui environ 300 agents sur les 1 700 que compte le corps des TSEEAC et les 4 000 que compte le corps des ICNA. Ce dernier regroupera à l’issue de la démarche l’ensemble des contrôleurs aériens. Parmi les 300 TSEEAC qui sont éligibles au plan de requalification, 63 ont d’ores et déjà entre 52 ans et 6 mois et 59 ans et rempliront donc les conditions pour partir à la retraite dès 2025, mais aussi en 2026 et en 2027 à l’âge minoré prévu pour les ICNA.

L’évaluation est fondée sur l’hypothèse d’un départ à la retraite de 5 TSEEAC par an ayant entre 52 ans et 6 mois et 59 ans et devenus ICNA dans le cadre du plan de requalification, entre 2025 et 2027.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PENSIONS

(n° 143 , 144 )

N° II-1988

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les services accomplis par les techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile au cours de la période durant laquelle ils ont exercé des fonctions de contrôle de la circulation aérienne sont, pour ceux d’entre eux qui sont nommés dans le corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne entre le 1er janvier 2025 et le 31 décembre 2034, considérés comme des services actifs pour l’application du quatorzième alinéa de l’article L. 24 du code des pensions civiles et militaires de retraite et comme des services effectifs pour la détermination de la bonification prévue à l’article 5 de la loi n° 89-1007 du 31 décembre 1989 relative au corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne ainsi que pour l’acquisition du droit à l’allocation temporaire complémentaire prévue par les dispositions du I de l’article 6-1 de cette même loi.

Objet

Le protocole social 2023-2027 signé par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et trois organisations syndicales le 7 mai 2024 prévoit un plan de requalification des techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile (TSEEAC) ayant exercé des fonctions de contrôle de circulation aérienne, pour qu’ils soient titularisés dans le corps des ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne (ICNA), dans le cadre de la réorganisation territoriale des services de contrôle de la navigation aérienne et de la constitution d’un corps unique des contrôleurs aériens. En conséquence, des modifications législatives doivent être proposées, afin d’accompagner ce plan de requalification en matière de droits à la retraite, et plus précisément de faire bénéficier les TSEEAC nommés dans le corps des ICNA dans le cadre de cette restructuration, pour la période d’exercice de fonctions de contrôle de la circulation aérienne :

de la catégorie active pour les services accomplis en tant que TSEEAC ;

- du bénéfice de la bonification du 5ème ;

- de l’allocation temporaire complémentaire (ATC).

Ces mesures conditionnent la pleine et entière réalisation du plan de requalification en assurant son attractivité auprès des techniciens supérieurs des études et de l’exploitation de l’aviation civile ne pouvant effectuer dix-sept années de service dans leur nouveau corps (celui des ingénieurs du contrôle et de la navigation aérienne) avant la limite d’âge imposée pour l’exercice de ces fonctions.

Cet amendement vise donc à considérer les services effectués par les TSEEAC en qualité de contrôleurs de la circulation aérienne comme des services effectifs accomplis dans le corps des ICNA, afin d’être comptabilisés au titre des durées nécessaires pour la catégorie active, pour la bonification du 5ème, et pour le bénéfice de l’ATC.

Le présent amendement entraîne une augmentation de dépenses au titre du CAS Pensions de 0,15 M€ en 2025, 0,30 M€ en 2026 et 0,45 M€ en 2027, compte tenu des cohortes de TSEEAC intégrés progressivement au corps unique de contrôleurs aériens. Les TSEEAC contrôleurs représentent aujourd’hui environ 300 agents sur les 1 700 que compte le corps des TSEEAC et les 4 000 que compte le corps des ICNA. Ce dernier regroupera à l’issue de la démarche l’ensemble des contrôleurs aériens. Parmi les 300 TSEEAC qui sont éligibles au plan de requalification, 63 ont d’ores et déjà entre 52 ans et 6 mois et 59 ans et rempliront donc les conditions pour partir à la retraite dès 2025, mais aussi en 2026 et en 2027 à l’âge minoré prévu pour les ICNA.

L’évaluation est fondée sur l’hypothèse d’un départ à la retraite de 5 TSEEAC par an ayant entre 52 ans et 6 mois et 59 ans et devenus ICNA dans le cadre du plan de requalification, entre 2025 et 2027.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PENSIONS

(n° 143 , 144 )

N° II-1666

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde phrase du second alinéa de l’article 4 de la loi n° 2002-1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure est supprimée.

Objet

Cet amendement vise à supprimer la dégressivité de la bonification du cinquième du temps de service prévue par l’article L. 12 du code de pensions civiles et militaires de retraites, applicable aux personnels militaires de la gendarmerie. Cette bonification augmente ainsi la durée de services prise en compte pour la liquidation de la pension de retraite, pour que l’âge de départ anticipé applicable aux gendarmes ne les pénalise pas. Mais, en application de la dernière phrase du deuxième alinéa de l’article 4 de la loi n° 2002-1094, cette bonification se réduit lorsque le gendarme poursuit une activité au-delà de sa limite d’âge, la durée de services et des bonifications étant plafonnée.

En 2023, une dizaine d’officiers de gendarmerie sont ainsi partis à la retraite au-delà de la limite d’âge, se voyant appliquer l’écrêtement de leur pension de retraite prévu à l’article 4 de la loi n° 2002-1094 précitée.

Or, l’article 10 de la loi n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 a supprimé l'écrêtement qui était auparavant appliqué sur cette bonification à hauteur d’une annuité pour chaque annuité supplémentaire accomplie après l’atteinte de la limite d’âge, pour les personnels militaires et pour d’autres catégories d’agents en catégorie active ou super-active (policiers, douaniers, sapeurs-pompiers professionnels), afin d’éviter de les pénaliser en cas de poursuite d’activité. Il est proposé de supprimer également cet écrêtement pour les gendarmes.

Cette mesure entraînera donc une hausse des pensions des gendarmes liquidant au-delà de leur limite d’âge, via une hausse de la durée de services et des bonifications prises en compte dans le calcul de leur pension. Par conséquent, le présent amendement a un effet à la hausse sur les dépenses du CAS Pensions.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - PENSIONS

(n° 143 , 144 )

N° II-1970

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme VERMEILLET

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

La seconde phrase du second alinéa de l’article 4 de la loi n° 2002-1094 du 29 août 2002 d’orientation et de programmation pour la sécurité intérieure est supprimée.

Objet

Cet amendement, identique au II-1666 déposé par le gouvernement, vise à supprimer la dégressivité de la bonification du cinquième du temps de service prévue par l’article L. 12 du code de pensions civiles et militaires de retraites, applicable aux personnels militaires de la gendarmerie. Il a ainsi pour conséquence une hausse des pensions des gendarmes liquidant au-delà de leur limite d’âge, via une hausse de la durée de services et des bonifications prises en compte dans le calcul de leur pension. 

Il s'agit ainsi de soutenir une mesure de justice et d'égalité envers les gendarmes, qui œuvrent au quotidien au service de nos concitoyens.

Concrètement, aujourd'hui, la bonification consiste à augmenter la durée de services prise en compte pour la liquidation de la pension de retraite, pour que l’âge de départ anticipé applicable aux gendarmes ne les pénalise pas. Cependant, en application de la dernière phrase du deuxième alinéa de l’article 4 de la loi n° 2002-1094, cette bonification se réduit lorsque le gendarme poursuit une activité au-delà de sa limite d’âge, la durée de services et des bonifications étant plafonnée.

En 2023, une dizaine d’officiers de gendarmerie sont ainsi partis à la retraite au-delà de la limite d’âge, se voyant appliquer l’écrêtement de leur pension de retraite prévu à l’article 4 de la loi n° 2002-1094 précitée.

Or, l’article 10 de la loi n° 2023-270 du 14 avril 2023 de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023 a supprimé l'écrêtement qui était auparavant appliqué sur cette bonification à hauteur d’une annuité pour chaque annuité supplémentaire accomplie après l’atteinte de la limite d’âge, pour les personnels militaires et pour d’autres catégories d’agents en catégorie active ou super-active (policiers, douaniers, sapeurs-pompiers professionnels), afin d’éviter de les pénaliser en cas de poursuite d’activité. Il est proposé de supprimer également cet écrêtement pour les gendarmes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-8

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

M. NOUGEIN

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

125 000 000

 

125 000 000

Transformation publique

dont titre 2

 

 

 

 

Fonction publique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

125 000 000

 

125 000 000

SOLDE

-125 000 000

-125 000 000

 

Objet

Pour 2025, le présent amendement prévoit une diminution de crédits de 125 millions d’euros, correspondant à la mise en œuvre du début de la trajectoire de réduction de 25 % des surfaces de bureaux de l’État d’ici 2032.

Pour ce faire, la réforme de la foncière d’État prévoit le versement de loyers payés par les administrations occupantes afin d’inciter les ministères à la rationalisation, à la mutualisation et à la rénovation de leurs bâtiments. La mise en place de cette réforme, pilotée par la direction de l’immobilier de l’État, repose sur un « pilote » qui sera déployé à compter de 2025.

Le périmètre du pilote porte sur les immeubles de bureaux occupés par les services du ministère des finances et du ministère de l’intérieur (hors police et gendarmerie) et les sites multi-occupants situés dans les régions Grand Est et Normandie. De façon ponctuelle, certains biens en Auvergne-Rhône-Alpes et en Île-de-France pourraient également être concernés pour concrétiser des opérations prioritaires.

À terme, la foncière a vocation à se déployer sur l’ensemble du périmètre des immeubles de bureaux et locaux d’activités de l’État, à l’exception des logements isolés, des biens occupés par le ministère des armées et des biens situés à l’étranger ou des biens trop spécifiques (musées, cathédrales, barrages, etc.), soit environ 20 millions de mètres carrés sur un patrimoine immobilier total de 96 millions de mètres carrés.

Les économies de surfaces occupées attendues représenteraient 5 millions de mètres carrés, composées pour moitié de libérations de baux et pour moitié de cessions de bâtiments domaniaux. Si la cession des biens domaniaux pouvait constituer une source de recettes, l’essentiel des gains financiers, estimés à un total d’un milliard d’euros sur huit ans, devrait résulter de la diminution du « mur » d’investissements nécessaires pour la mise aux normes des bâtiments.

Par convention, cette économie est imputée sur le programme 348 « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » de la mission « Transformation et fonction publiques », qui porte le programme de rénovation des cités administratives.

Il s’agit toutefois d’une mesure concernant la politique immobilière de l’État dans sa globalité. Elle a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des missions.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-2181

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

60 250 079

 

60 250 079

Transformation publique

dont titre 2

 

3 962 436

 

3 962 436

Fonction publique

dont titre 2

 

14 083 896

 

14 083 896

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

164 964

 

 

164 964

 

164 964

 

 

164 964

TOTAL

 

78 461 375

 

78 461 375

SOLDE

-78 461 375

-78 461 375

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 348 « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » à hauteur de 60,3 M€ en AE et en CP, le programme 349 « Transformation publique » à hauteur de 4,0 M€ en AE et en CP, le programme 148 « Fonction publique » à hauteur de 14,1 M€ en AE et en CP et le programme 368 « Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques » à hauteur de 0,2 M€ en AE et en CP, dont 0,2 M€ de titre 2 en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 78,5 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1649 rect. ter

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

MM. Vincent LOUAULT, MALHURET, CHASSEING, ROCHETTE, BRAULT, Alain MARC et CHEVALIER, Mme LERMYTTE et M. LAMÉNIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

13 483 572

 

13 483 572

Transformation publique

dont titre 2

 

 

 

 

Fonction publique

dont titre 2

 

7 130 977

 

7 130 977

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

164 964

164 964

 

164 964

164 964

TOTAL

 

20 779 513

 

20 779 513

SOLDE

- 20 779 513

- 20 779 513

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Transformation et fonction publiques ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 348 « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » à hauteur de 13,5 M€ en AE et CP, le programme 148 « Fonction publique » à hauteur de 7,1 M€ en AE et CP, le programme 368 « Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques » à hauteur de 0,2 M€ en AE et CP.


Il en résulte un total d’annulations de 20,8 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission.


Parmi ces annulations, 0,3 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en AE et en CP, sur le titre 2, 0,2 M€ sur le programme 368 « Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1682 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. CANÉVET, Mme ANTOINE, MM. FOLLIOT et DELCROS et Mmes VERMEILLET et Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

13 483 572

 

13 483 572

Transformation publique

dont titre 2

 

 

 

 

Fonction publique

dont titre 2

 

7 130 977

 

7 130 977

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

164 964

164 964

 

164 964

164 964

TOTAL

 

20 779 513

 

20    779 513

SOLDE

-20 779 513

-20 779 513

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Transformation et fonction publiques ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 348 « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » à hauteur de 13,5 M€ en AE et CP, le programme 148 « Fonction publique » à hauteur de 7,1 M€ en AE et CP, le programme 368 « Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques » à hauteur de 0,2 M€ en AE et CP.

Il en résulte un total d’annulations de 20,8 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission. Parmi ces annulations, 0,3 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en AE et en CP, sur le titre 2, 0,2 M€ sur le programme 368 « Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1683 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET et VERMEILLET, M. FOLLIOT et Mme ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

1 050 000

 

1 075 000

Transformation publique

dont titre 2

 

2 600 000

 

2 615 000

Fonction publique

dont titre 2

 

10 900 000

 

10 875 000

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

14 550 000

 

14 565 000

SOLDE

- 14 550 000

- 14 565 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 14,55 M€ en autorisations d’engagement (AE) et de 14,56 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 12  « Travaux et gros entretien à la charge du propriétaire » du programme 348 « Performance et résilience des bâtiments de l’Etat et de ses opérateurs » (à hauteur de 1,05 M€ en AE et 1, 07 M€ en CP) ; sur l’action 01 « Fonds pour la transformation de l’action publique » du programme 349 « Transformation publique » (à hauteur de 2,6 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 02 « Action sociale interministérielle » du programme 148 « Fonction publique » (à hauteur de 10,9 M€ en AE et 10,8 M€ en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1732 rect.

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de compétences techniques mis à disposition des projets ministériels

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

74 000 000 

 

74 000 000 

Transformation publique

dont titre 2

 

 

Fonction publique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de compétences techniques mis à disposition des projets ministériels

74 000 000

 

74 000 000

 

TOTAL

74 000 000

74 000 000

74 000 000

74 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement, nous proposons de mettre un terme à l’externalisation et au recours aux cabinets de conseil.


Dans le programme 348, les 74 millions d’euros de fonds de l’action « Innovation et transformation numériques » ont été intégralement supprimés. Ces crédits servaient notamment au recrutement de « profils rares dédiés à l'innovation numérique ».

En effet, la fonction publique connait des difficultés de recrutement d’ingénieurs et data scientist à très haut niveau de qualification du fait de la difficulté pour le secteur public de rivaliser avec les salaires astronomiques du privé. 

Or, comme l’a montré la Cour des comptes dans son rapport dédié à la question, trois quarts des 890 M€ versés à ce titre par l’État en 2021, les prestations externalisées concernent le domaine informatique. 

Afin de maintenir le recrutement au sein de la fonction publique, et d'éviter les dépenses pharaoniques causées par l'externalisation des prestations dans le domaine informatique, nous proposons donc de revenir sur ces suppressions de crédits.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 74 millions d’euros sur le programme « Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs », pour abonder de 74 millions d'euros un nouveau programme " Fonds de compétences techniques mis à disposition des projets ministériels ".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1738 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, MM. COZIC et KANNER, Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, KERROUCHE, CHAILLOU et BOURGI, Mme NARASSIGUIN, M. ROIRON, Mme HARRIBEY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

10 000 000 

 

10 000 000 

Transformation publique

dont titre 2

 

 

 

 

Fonction publique

dont titre 2

10 000 000 

 

 10 000 000

 

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 10 000 000

 10 000 000

10 000 000 

10 000 000 

SOLDE

 0

Objet

La réforme de 2018 a profondément modifié les mécanismes de financement de l’apprentissage en France.

Un système complexe a été mis en place, impliquant une participation de plusieurs acteurs : l’État, France compétences, le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et les collectivités locales elles-mêmes.

Malgré ce nouveau dispositif, les besoins réels des collectivités ont rapidement dépassé les moyens financiers disponibles.

Depuis 2020, en réponse aux politiques gouvernementales encourageant l’apprentissage, les collectivités locales ont massivement accru leur recours à ce dispositif : 8 200 demandes de prise en charge en 2020, 11 440 en 2021, puis 13 000 en 2022. Cette dynamique a culminé en 2023 avec 18 000 contrats demandés, soit un volume bien supérieur aux fonds mobilisables. En conséquence, le CNFPT a été contraint de n’en financer qu’à peine la moitié. L’année 2024 s’annonce encore plus critique : plus de 4 000 collectivités territoriales ont déclaré leur intention de recruter plus de 21 000 apprentis. Or, les ressources budgétaires actuelles ne permettent de financer que 9 000 contrats.

Cette situation met en péril l’accès à l’apprentissage pour de nombreux jeunes et compromet la capacité des collectivités à renforcer leurs effectifs avec des compétences adaptées aux enjeux actuels.

À cela s’ajoute une réduction continue des capacités annuelles dédiées de France compétences .

Afin de remédier à cette situation et de garantir un financement suffisant de l’apprentissage dans la fonction publique territoriale, le présent amendement propose donc une majoration des crédits d’engagement et de paiement de 10 millions d’euros sur l’action 01 « Formation des fonctionnaires » du programme 148 « Fonction publique ». Cette mesure, nécessaire et urgente, est rendue techniquement recevable par une minoration à hauteur équivalente de l’action 12 « Travaux et gros entretien à la charge du propriétaire » du programme 348  « Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs ». 

Les auteurs tiennent néanmoins à préciser qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire les crédits alloués à la performance et à la résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs. Ils appellent donc le gouvernement à lever le gage financier afin de sécuriser le financement de l’apprentissage dans les collectivités territoriales, enjeu crucial pour l’attractivité de la fonction publique et la réussite des jeunes apprentis. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1733

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

 2 000 000

 

 2 000 000 

Transformation publique

dont titre 2

 

 

 

 

Fonction publique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

2 000 000 

 

2 000 000

 

  2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

 2 000 000

  2 000 000

 2 000 000 

 2 000 000 

SOLDE

 0

 

Objet

À la suite des travaux de la commission d’enquête du Sénat sur le recours aux cabinets de conseils privés du groupe CRCE-K, dont le rapport avait été publié en mars 2022, le précédent Gouvernement a annoncé faire évoluer sa stratégie de pilotage des dépenses de conseil et d’internalisation des compétences de conseil. 

L'Agence de conseil interne de l’État a ainsi été formée au sein de la direction interministérielle de la transformation publique, au printemps de cette année. Ce nouveau service s’appuie sur l’existant, puisque la DITP conduisait déjà des missions de conseil interne.
Bien que le Gouvernement ait alors annoncé que l’Agence serait dotée de 75 agents à la fin de l’année 2024, celle-ci ne devrait finalement comprendre que 55 agents.

Le projet de loi de finances prévoit par ailleurs un schéma d'emplois nul pour 2025.
Cet amendement propose donc de renforcer les moyens disponibles en matière de conseil interne à hauteur de 2 millions d'euros, pour permettre l'embauche de 20 agents.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 2 millions d’euros hors titre 2 (investissement) de l'action 12 Travaux et gros entretien à la charge du propriétaire du programme 348 Performance et résilience des bâtiments de l'État et de ses opérateurs, pour abonder de 2 millions d'euros titre 2 de l'action 02 Pilotage des actions de modernisation (DITP) du programme 368 Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1739 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS, BROSSEL et LINKENHELD, MM. COZIC et KANNER, Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, KERROUCHE, CHAILLOU et BOURGI, Mme NARASSIGUIN, M. ROIRON, Mme HARRIBEY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

 

400 000 

 

 400 000 

Transformation publique

dont titre 2

400 000 

 

 400 000 

 

Fonction publique

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage de la transformation et de la fonction publiques

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

400 000  

400 000  

400 000  

 400 000 

SOLDE

 0

Objet

Le présent amendement vise à permettre de dégager les financements nécessaires à la création de la plateforme numérique permettant de rendre publics les 19 899 cahiers de doléances et les 464 748 pages que près de 2 millions de Françaises et Français se sont appliqués à noircir durant les trois mois du grand débat national au début de l’année 2019.

La genèse des doléances de 2019, c’est d’abord l’opération « Mairie ouverte », organisée par l’Association des maires de France. Mais depuis, les moyens sur la forme et le fond permettant de les prendre en compte n’ont pas été activés.

Il s’agit d’un véritable « trésor national d’actualité », un « patrimoine vivant », « une photographie de la France » qui mérite d’être rendue publique à l’ensemble des citoyens avec une consultation facilitée.

Ces contributions – et c’est sans compter les 2 millions de contributions en ligne – sont tombées dans l’oubli et dorment aux archives départementales.

Cet amendement qui vise à redonner de l’existence dans l’espace public aux cahiers de doléances s’inscrit en complémentarité à l’amendement déposé à la mission « recherche et enseignement supérieur » visant lui à abonder le budget de l’Agence nationale de la recherche permettant d’analyser sur le fond ces contributions essentielles au débat et à la vie démocratique de notre pays.

Il est ici proposé de transférer 400 000€ de l’action « Travaux et gros entretien à la charge du propriétaire », du programme « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » à l’action « Renouveau démocratique » du programme « Transformation publique » afin de respecter les règles imposées par l’article 40 de la Constitution. Il est cependant proposé au gouvernement de lever ce gage.

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION TRANSFORMATION ET FONCTION PUBLIQUES

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1663 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 822-3 du code général de la fonction publique est ainsi modifié :

1° Au 1° , les mots : « l’intégralité » sont remplacés par le pourcentage : « 90 % » ;

2° Au dernier alinéa, le mot : « Il » est remplacé par les mots : « Dans les situations mentionnées au 1° et au 2° , le fonctionnaire ».

II. – Le code de la défense est ainsi modifié :

1° Au treizième alinéa de l’article L. 4138-2, après la première occurrence des mots : « en congé de », sont insérés les mots : « maladie, dont la rémunération peut être réduite, et de celui placé en congé de » ; 

2° L’article L. 4138-3 est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

« Lorsque l’affection survient du fait ou à l’occasion de l’exercice des fonctions ou à la suite de l’une des causes exceptionnelles prévues à l’article L. 27 du code des pensions civiles et militaires de retraite, le militaire conserve sa rémunération.

« Dans les autres cas, le militaire perçoit une rémunération réduite de 10 %, à l’exception des indemnités de résidence et pour charge de famille perçues en totalité. »

III. – À la seconde phrase du premier alinéa du 2° de l’article 54 de l’ordonnance n° 2005-10 du 4 janvier 2005 portant statut général des fonctionnaires des communes et des groupements de communes de la Polynésie française ainsi que de leurs établissements publics administratifs, les mots : « l’intégralité » sont remplacés par le pourcentage : « 90 % » et les mots : « ; ce traitement est réduit de moitié » sont remplacés par les mots : « et la moitié de son traitement ».

IV. – Les dispositions de l’article L. 822-3 du code général de la fonction publique sont applicables aux agents des administrations parisiennes dans leur rédaction résultant de la présente loi.

V. – Les dispositions du présent article s’appliquent aux congés de maladie accordés au titre des articles L. 822-3 du code général de la fonction publique et L. 4138-3 du code de la défense, ainsi que du premier alinéa du 2° de l’article 54 de l’ordonnance du 4 janvier 2005 précitée, à compter du premier jour du mois suivant celui de la publication de la présente loi.

Le présent V est applicable dans les îles Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et dans les Terres Australes et Antarctiques françaises.

Objet

Dans la fonction publique, le fonctionnaire perçoit, lors d’un congé maladie ordinaire, l’intégralité de son traitement pendant trois mois. Les absences pour raisons de santé dans les trois versants de la fonction publique ont coûté 15 Md€ en 2022 (rapport IGAS-IGF de juillet 2024). Dans le secteur privé, tout salarié en arrêt de travail bénéficie, après trois jours de carence, d’indemnités journalières de la sécurité sociale et, après sept jours d’arrêt de travail, d’un complément versé par son employeur permettant d’atteindre 90 % de la rémunération brute que le salarié aurait perçue s’il avait continué à travailler.

Cet amendement vise, sur le modèle du secteur privé, à appliquer dans la fonction publique à l’issue du délai de carence un taux de remplacement à 90 % au cours des trois premiers mois du congé maladie ordinaire, en lieu et place du plein traitement actuellement en vigueur. Ainsi, un taux de remplacement de 90 % génèrera une économie de 0,3 Md€ par versant. Il aura un effet incitatif sur la diminution des congés de maladie ordinaire de courte durée.

S’agissant des militaires, le présent amendement précise les cas dans lesquels le militaire placé en congé de maladie perçoit une rémunération réduite de 10 %, en cohérence avec l’alignement du dispositif de gestion des congés de maladie ordinaire des agents du secteur public sur celui du secteur privé.

L’amendement prévoit également les cas pour lesquels le militaire placé en congé de maladie conserve sa rémunération, par équité et en cohérence avec les cas de congé liés à l’état de santé faisant l’objet de dispositions particulières pour les fonctionnaires et non soumis au taux de remplacement de 90 %. Sont ainsi concernés les congés de maladie pour une affection survenue du fait ou à l’occasion de l’exercice des fonctions ou à la suite de l’une des causes exceptionnelles prévue à l’article L. 27 du code des pensions civiles et militaires de retraite.

Enfin, le présent amendement introduit des dispositions similaires pour les agents relevant des administrations parisiennes, ainsi que pour les fonctionnaires de la fonction publique communale de Polynésie française régis par l’ordonnance n° 2005-10 du 4 janvier 2005, dont les règles relèvent de la compétence de l’État en application du 10° de l’article 14 de la loi organique n° 2004-192 du 27 février 2004 portant statut d’autonomie de la Polynésie française.

Cette mesure entrera en vigueur à compter du premier jour du mois suivant celui de la publication de la présente loi et sera applicable aux nouveaux congés de maladie concernés par la mesure.

Une mesure similaire sera prévue par voie réglementaire s’agissant des agents non-titulaires de droit public, des agents publics relevant de dispositions réglementaires spécifiques et des situations ne relevant pas de la loi.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - GESTION DU PATRIMOINE IMMOBILIER DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 )

N° II-2182

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Contribution des cessions immobilières au désendettement de l'État

 

 

 

 

Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’État

 

40 300 000

 

40 300 000

TOTAL

 

40 300 000

 

40 300 000

SOLDE

- 40 300 000

- 40 300 000

 

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 723 « Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État » à hauteur de 40,3 M€.

Il en résulte un total d’annulations de 40,3 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-82

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. DELAHAYE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

850 000 000

 

850 000 000

 

850 000 000

 

850 000 000

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

 

 

 

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

850 000 000 

 

850 000 000 

SOLDE

 - 850 000 000

 - 850 000 000

 

Objet

Le présent amendement vise à ralentir le « glissement vieillesse technicité » (GVT) positif dans la fonction publique d’État en 2025.

La maîtrise de la masse salariale de l’État constitue un enjeu fondamental pour l’assainissement de nos finances publiques.

En 2025, le GVT positif devrait s’élever à 1,7 Md € au niveau de l'État et de ses opérateurs.

Le présent amendement vise donc à diminuer de 850 M€ les autorisations d’engagement (AE) et les crédits de paiement (CP) du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local ».

Cette économie résulterait d’une diminution du GVT positif pour l’ensemble des fonctionnaires de l’État. Celle-ci pourrait par exemple être obtenue grâce à une suspension pendant six mois de toutes les mesures individuelles de changement d’échelon et de grade.

Par convention, cette économie est imputée sur les actions 02 « Fiscalité des PME », 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale », 05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité », 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » et 09 « Soutien » du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines », à hauteur de 170 M € chacune en AE et CP.

Il s’agit toutefois d’une mesure concernant l’ensemble de la fonction publique de l’État. Elle n’a donc pas vocation à s’appliquer aux seules dépenses de personnel du programme 156, et les économies correspondantes devront être réparties entre l’ensemble des missions.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-16

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. NOUGEIN

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

150 000 000

 

150 000 000

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

 

 

 

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

150 000 000

 

150 000 000

SOLDE

-150 000 000

-150 000 000

 

Objet

Pour 2025, le présent amendement prévoit une diminution de 2,5 % des emplois des opérateurs de l’État, représentant 10 000 équivalents temps plein (ETP), sur un total d’environ 400 000 ETP.

Cette diminution se justifie par l’existence de nombreux doublons entre les missions assumées par ces opérateurs et d’autres entités, en particulier les collectivités territoriales.

Cette mesure se traduira, dans l’hypothèse d’un coût d’entrée moyen s’élevant à 30 000 euros par ETP, par une économie de l’ordre de 150 millions d’euros à mi-année, et 300 millions d’euros en année pleine.

Cette réduction est imputée par convention sur les crédits du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques » dans un souci de clarté des débats parlementaires et de lisibilité.

Il s’agit toutefois d’une mesure concernant l’ensemble des opérateurs de l’État. Elle a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des missions.

Par convention, cette économie est imputée sur les actions 02 « Fiscalité des PME », 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale », 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » et 09 « Soutien » du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques », à hauteur de 37,5 millions d’euros chacune en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-1756 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE, CHASSEING, BRAULT et Louis VOGEL, Mme LERMYTTE, MM. ROCHETTE, CHEVALIER, Alain MARC, Vincent LOUAULT, DHERSIN et LONGEOT, Mme VERMEILLET et M. CHATILLON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

145 000 000

145 000 000

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

TOTAL

145 000 000

 

145 000 000

SOLDE

- 145 000 000

- 145 000 000

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’Etat ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’Etat, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2 % des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Aussi, une diminution de 2 % des crédits de la mission Gestion des finances publiques est proposée par cet amendements qui permettent à cette mission de dégager des économie l’année prochaine.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense de 2 % proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.

Cet amendement propose donc une économie de 145 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), imputée par convention sur l’action 05 « Gestion financière de l'État hors fiscalité » du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local ».

Toutefois, cette mesure d’économie a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-2183

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

72 003 730

 

22 889 589

 

72 003 730

 

22 889 589

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

19 538 841

 

1 592 469

 

19 538 841

 

1 592 469

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

 

20 661 692

 

4 524 668

 

20 661 692

 

4 524 668

TOTAL

 

112 204 263

 

112 204 263

SOLDE

-112 204 263

-112 204 263

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local » à hauteur de 72,0 M€ en AE et en CP dont 22,9 M€ de titre 2 en AE et en CP, sur le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » à hauteur de 19,5 M€ en AE et en CP dont 1,6 M€ de titre 2 en AE et en CP et sur le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » à hauteur  de 20,7 M€ en AE et en CP dont 4,5 M€ de titre 2 en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 112,2 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-1679 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DELCROS et FOLLIOT et Mmes VERMEILLET et ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

67 563 382

 

 

22 889 589

 

67 563 382

 

 

22 889 589

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

18 239 390

 

 

1 592 469

 

18 239 390

 

 

1 592 469

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

 

18 347 519

 

 

4 524 668

 

18 347 519

 

 

4 524 668

TOTAL

 

104 150 291

 

104 150 291

SOLDE

- 104 150 291

- 104 150 291

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Gestion des finances publiques ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » à hauteur de 67,6 M€ en AE et 67,6 M€ en CP, le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » à hauteur de 18,2 M€ en AE et 18,2 M€ en CP, le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » à hauteur de 18,3 M€ en AE et 18,3 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 104,2 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 29,0 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).

Ainsi, sont annulés sur le titre 2, en AE et en CP, 22,9 M€ sur le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local », 1,6 M€ sur le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » et 4,5 M€ sur le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-1755 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

MM. CAPUS et MALHURET, Mme PAOLI-GAGIN, M. LAMÉNIE, Mme LERMYTTE et MM. CHASSEING, BRAULT, Louis VOGEL, ROCHETTE, CHEVALIER, Alain MARC, Vincent LOUAULT, DHERSIN, LONGEOT et CHATILLON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

67 563 382

 

22 889 589

67 563 382

 

22 889 589

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

18 239 390

 

1 592 469

18 239 390

 

1 592 469

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

18 347 519

 

4 524 668

18 347 519

 

4 524 668

TOTAL

104 150 291

 

104 150 291

SOLDE

- 104 150 291

- 104 150 291

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’Etat ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’Etat, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2 % des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Aussi, une diminution de 2 % des crédits de la mission Gestion des finances publiques est proposée par cet amendements qui permettent à cette mission de dégager 104 millions d’euros d’économie l’année prochaine.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense de 2 % proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.

Pour 2025, cet effort de 2 % représente une économie budgétaire de l’ordre de 104 M€.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » à hauteur de 67,6 M€ en AE et 67,6 M€ en CP, le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » à hauteur de 18,2 M€ en AE et 18,2 M€ en CP, le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » à hauteur de 18,3 M€ en AE et 18,3 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 104,2 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 29,0 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).

Ainsi, sont annulés sur le titre 2, en AE et en CP, 22,9 M€ sur le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local », 1,6 M€ sur le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » et 4,5 M€ sur le programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges ».

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-17

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Rejeté

M. NOUGEIN

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

112 000 000

 

 

112 000 000

 

112 000 000

 

 

112 000 000

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

 

 

 

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

112 000 000

 

112 000 000

SOLDE

-112 000 000

-112 000 000

 

Objet

Le présent amendement vise à porter à trois jours le délai de carence dans la fonction publique d’État.

L’article 115 de la loi de finances pour 2018 a réinstauré un jour de carence dans la fonction publique. L’évaluation préalable de cet article estimait alors l’économie supplémentaire liée à la réinstauration d’un jour de carence à 108 millions d’euros, soit un total de 216 millions d’euros en cas d’extension du délai de carence à trois jours.

Selon l’estimation actualisée du rapport conjoint de l’Inspection générale des finances et de l’Inspection générale des affaires sociales de juillet 2024, l’extension du délai de carence à trois jours dans la fonction publique d’État représenterait 112 millions d’euros.

Par convention, cette économie est imputée sur le programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques », à hauteur de 112 millions d’euros en autorisations d’engagement (AE) et crédits de paiement (CP). L’économie réalisée grâce à cet amendement ne bénéficierait pas à ce programme, elle a en effet vocation à être répartie dans l’ensemble des missions du budget de l’État.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-1684 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, M. DELCROS, Mme VERMEILLET, M. FOLLIOT et Mme ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

75 000 000

 

 

75 000 000

 

75 000 000

 

 

75 000 000

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

 

 

 

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

75 000 000

 

75 000 000

SOLDE

- 75 000 000

- 75 000 000

Objet

Le présent amendement prévoit le non-remplacement d’un fonctionnaire d’Etat sur quatre partant en retraite lorsqu’ils ne sont pas en contact direct avec les citoyens.

En 2025, ce sont environ 50 000 nouvelles pensions de droit direct qui devraient être attribuées aux fonctionnaires de la fonction publique de l’Etat (FPE).

En partant de l’hypothèse qu’un fonctionnaire sur cinq n’a aucun contact direct avec les citoyens, cela représente 2 500 ETP non-remplacés.

Cette mesure se traduirait, dans l’hypothèse d’un coût d’entrée moyen s’élevant à 30 000 euros par ETP, par une économie de l’ordre de 75 millions d’euros.

Cette réduction est imputée par convention sur les crédits du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques » dans un souci de clarté des débats parlementaires et de lisibilité. Il s’agit toutefois d’une mesure concernant l’ensemble des missions du budget de l’État. Elle a vocation à être répartie en exécution sur l’ensemble du budget.

Par convention, cette économie est imputée sur les actions 02 « Fiscalité des PME », 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale », 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » et 09 « Soutien » du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission  « Gestion des finances publiques », à hauteur de 18,75 millions d’euros chacune en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiements (CP).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-386

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local

dont titre 2

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques économiques et financières

dont titre 2

 

800 000

 

800 000

Facilitation et sécurisation des échanges

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

800 000

 

800 000

SOLDE

- 800 000

- 800 000

 

Objet

Le rapport de la commission d’enquête du Sénat du 28 octobre 2015 : Un État dans l’État : canaliser la prolifération des autorités administratives indépendantes pour mieux les contrôler, alertait il y a près d’une décennie sur le délitement de l’État, qui a organisé la perte d’expertise des administrations centrales au profit d’autorités administratives et d’autorités publiques indépendantes(AAPI) dans des secteurs où la technicité est forte.

La grande rationalisation voulue par la loi du 20 janvier 2017 portant statut des AAPI n’a réglé que partiellement les problèmes posés, notamment quant à la croissance de leurs dépenses. En effet, dans son rapport du 12 février 2018,la Cour des comptes pointait un insuffisant encadrement des recrutements et des rémunérations. Entre 2022 et 2024, les dépenses de ces autorités particulières ont crû de 8 %.

Outre les inefficacités caractérisées quant à la maîtrise de la dépense publique, la multiplication de ce type d’organismes peut nuire à la lisibilité de l’action publique. Désirés au nom d’une approche particulière de l’indépendance et de la transparence – par les pouvoirs publics nationaux ou l’Union européenne – ils éloignent aussi les ministres de l’exécution, si bien que leur responsabilité est moins facilement identifiable.

Or, pour des structures voulues plus démocratiques, il est paradoxal que le contrôle du citoyen d’une part, et surtout de la représentation nationale devant laquelle les ministres engagent leur responsabilité d’autre part, soit moins évident. Se pose donc la question de leur réinternalisation lorsque cela est possible, ou de leur fusion afin de rationaliser les dépenses.

Considérant les problèmes budgétaires et démocratiques posés par la montée en puissance de certaines AAPI, le présent à amendement prévoit de minorer les crédits, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 800 000 € pour l’action« 02 – Expertise, audit, évaluation et contrôle » du programme n° 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières », en vue de la réinternalisation à terme de l’Autorité nationale des jeux(ANJ).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION GESTION DES FINANCES PUBLIQUES

(n° 143 , 144 )

N° II-1758

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Des biens immobiliers relevant du domaine privé ou du domaine public de l’État peuvent être transférés en pleine propriété à l’établissement public créé en application du premier alinéa du II du présent article. Ces transferts s’effectuent à titre gratuit. Un décret fixe la liste des biens transférés et arrête la date de leur transfert.

II. – La société anonyme Agence de gestion de l’immobilier de l’État est transformée en un établissement public national à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle du ministre chargé des domaines.

Cet établissement a pour mission de :

1° gérer, entretenir et rénover les biens immobiliers dont il est propriétaire afin d’optimiser leurs usages et de contribuer aux objectifs de l’État en matière de transition écologique ;

2° mettre ces biens immobiliers à disposition des services de l’État, des collectivités territoriales, des établissements publics de l’État ou de tout organisme public ou privé ;

3° acquérir des biens et droits immobiliers de toute nature ;

4° valoriser les biens et droits immobiliers qu’il détient par tous moyens. Dans le cadre de la

valorisation du domaine privé, il pourra les céder, lorsque ceux-ci ne sont plus utiles à l’État ;

5° réaliser tous travaux et opérations d’aménagement, de développement, de promotion, de

construction, de restructuration ou de démolition ;

6° réaliser toutes prestations, notamment d’études, services ou conseils, au profit de tout

organisme public, dans le champ de ses missions.

L’établissement public met les biens dont la propriété lui a été transférée par l’État à disposition de ce dernier, des collectivités territoriales, des établissements publics de l’État ou de tout organisme public ou privé, dans les conditions prévues par un ou plusieurs contrats de bail ou conventions d’occupation du domaine public.

Cet établissement public peut créer des filiales ou prendre des participations dans des sociétés, groupements ou organismes dont l’objet concourt à la réalisation des missions définies aux 1° à 6° de l’alinéa précédent, après accord préalable du ministre de tutelle.

Il est autorisé à conclure des marchés de partenariat, dans les conditions prévues par le livre II de la deuxième partie du code de la commande publique.

L’établissement public est administré par un conseil d’administration qui arrête les orientations stratégiques de l’établissement et exerce le contrôle permanent de sa gestion. Il est composé de représentants de l’État, de personnalités qualifiées et de représentants du personnel de l’établissement. Son président est le directeur de l’immobilier de l’État.

L’établissement public est dirigé par un directeur général qui est responsable de sa gestion.

Les ressources de l’établissement public sont constituées par :

1° Les subventions de l’État, des collectivités territoriales et de toutes autres personnes publiques et privées ;

2° Les emprunts de toute nature, y compris les crédits-baux ;

3° Le produit d’opérations commerciales ;

4° Les dons et legs ;

5° Le revenu des biens meubles et immeubles ;

6° Le produit des placements ;

7° Le produit des aliénations ;

8° D’une manière générale, toute autre recette provenant de l’exercice de ses activités.

L’établissement public est soumis au contrôle économique et financier de l’État.

La transformation de la société Agence de gestion de l’immobilier de l’État en établissement public n’emporte ni création de personne morale nouvelle, ni cessation d’activité. Les biens, droits, obligations, contrats et autorisations de toute nature de l’établissement public sont ceux de cette société au moment de la transformation de sa forme juridique. Cette transformation ne permet aucune remise en cause de ses biens, droits, obligations, contrats et autorisations et n’a, en particulier, aucune incidence sur les contrats conclus avec des tiers par la société Agence de gestion de l’immobilier de l’État pour la gestion de l’immobilier de l’État et les sociétés qui lui sont liées au sens des articles L. 233-1 à L. 233-4 du code de commerce.

III. – Ne donnent lieu au paiement d’aucun impôt, droit ou taxe, ni d’aucune contribution ou frais perçus au profit du Trésor :

1° Les transferts de propriété mentionnés au I ;

2° Les opérations résultant de la transformation prévue au II ;

3° Les transferts de propriété effectués entre l’établissement public créé en application du II et une société dont il détient directement ou indirectement l’intégralité du capital.

IV. – L’établissement public mentionné au II du présent article est substitué de plein droit à l’État pour les droits et obligations afférents à la gestion, à l’entretien et à l’exploitation des biens qui lui sont transférés en application du I du présent article à compter de la date de leur transfert. Le décret visé en I. précisera les modalités d’application de cette substitution et listera le cas échéant les contrats qui en sont exclus.

V. – Nonobstant toute disposition contraire, l’établissement public mentionné au premier alinéa du I du présent article ainsi que ses filiales peuvent conclure des emprunts de toute nature, y compris des crédits-baux immobiliers.

VI. – Le code de l’urbanisme est ainsi modifié :

1° L’article L. 213-1 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« l) les transferts en pleine propriété des immeubles appartenant à l’État réalisés conformément à l’article XXX de la loi n° XXX du XXX de finances pour 2025, ainsi que les transferts réalisés entre l’établissement public mentionné par cet article et une société dont il détient directement ou indirectement l’intégralité du capital. » ;

2° Avant le dernier alinéa de l’article L. 240-2, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« – aux transferts en pleine propriété des immeubles appartenant à l’État réalisés conformément à l’article XXX de la loi n° XXX du XXX de finances pour 2025, ainsi que les transferts réalisés entre l’établissement public mentionné par cet article et une société dont elle détient directement ou indirectement l’intégralité du capital. »

VII. – Le I de l’article L. 3211-13-1 du code général de la propriété des personnes publiques est ainsi modifié :

1° Au premier alinéa, après les mots « filiale mentionnée au 5° de cet article, » sont insérés les mots : « aux sociétés dont l’établissement public créé en application de l’article XXX de la loi n° XXX du XXX de finances pour 2025 détient directement ou indirectement l’intégralité du capital, » ;

2° Au troisième alinéa, après les mots « s’applique » sont insérés les mots : « à l’établissement public national créé par l’article XXX de la loi XXX du XXX de finances pour 2025 et ».

VIII. – L’établissement public mentionné au premier alinéa du II ainsi que ses filiales émettent un avis conforme à l’inscription d’un ou plusieurs de leurs biens sur la liste mentionnée au 2° du II de l’article L. 3211-7 du code général de la propriété des personnes publiques, dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État.

IX. – Un décret en Conseil d’État fixe les modalités d’application du présent article, notamment le nom et la composition du conseil d’Administration de l’établissement public mentionné au I ainsi que la date de la transformation de la société anonyme Agence de gestion de l’immobilier de l’État, qui doit intervenir au plus tard le 1er juin 2025.

 

Objet

L’immobilier de l’État est confronté à des défis majeurs. L’État doit contribuer significativement l’effort national de réduction de l’empreinte carbone, mais aussi proposer à ses agents et aux usagers des services publics un environnement de travail et d’accueil amélioré et modernisé. Dans la poursuite de ces objectifs, la rationalisation de l’usage des surfaces immobilières, avec la transformation et la valorisation des surfaces libérées, sont des outils puissants.

 Le présent article vise à mettre en place une réelle fonction État-propriétaire (foncière interministérielle) à travers la mise en œuvre de loyers instituant la répartition des rôles entre l’État-propriétaire et l’État-locataire. Plus largement, il s’agit de responsabiliser, d’une part, l’État propriétaire sur ses missions de rationalisation, mise aux normes, entretien et valorisation de son parc et, d’autre part, l’État occupant sur le bon usage des locaux et la sobriété d’usage.

Pour assurer la réussite de cette réforme, le cadre juridique est solidifié par une réforme structurelle à travers la création d’une foncière d’État constituée sous la forme d’un établissement public à caractère industriel et commercial, qui devra assumer toutes les obligations de mise aux normes du parc qui lui sera transféré, afin de proposer aux occupants, agents et usagers des services publics, un immobilier adapté. La foncière aura pour objectif la mise aux normes et l’atteinte des objectifs fixés par l’État aux bâtiments publics en termes de transition écologique.

La légitimité d’action de la foncière découlera notamment du fait qu’elle sera pleinement propriétaire d’une partie des biens dont la gestion lui sera confiée, qu’ils relèvent du domaine public ou du domaine privé. Cet article détermine ainsi les conditions de transfert de biens immobiliers par l’État à cet établissement public, y compris dans les matières fiscales et de droit de préemption.

L’article décrit également les modalités générales d’organisation, de fonctionnement et de financement de cet établissement.

Ces dispositions, ainsi que la date de création de l’établissement, seront précisées par décret en Conseil d’État qui indiquera notamment la composition précise du conseil d’administration et ses modalités générales de fonctionnement (nombre total et par collège, mise en place d’un commissaire du Gouvernement, comités chargés d’assister le conseil d’administration et délégation du conseil d’administration, etc.).

Cette foncière sera propriétaire d’une partie du patrimoine de l’État qui lui sera transféré en pleine propriété. Elle sera chargée de le gérer, l’entretenir, le rénover, le valoriser et le mettre à disposition, à titre principal, des services de l’État ou ses opérateurs, en contrepartie du paiement d’un loyer. Par ailleurs elle disposera de capacités opérationnelles pour créer de la valeur à partir de ses biens, y compris en contribuant à l’effort de création de logements au travers d’opérations de transformation ou de cession.

La création d’une foncière d’État et interministérielle, qui assume pleinement et opérationnellement les fonctions de propriétaire, s’inspire d’un parangonnage international. Ce modèle de foncière existe dans la majorité des pays européens (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, Finlande, Autriche, etc.), aux États-Unis et il se développe depuis plusieurs années dans la sphère publique française (La Poste Immobilier, par exemple). La création d’un tiers permet de rassembler en son sein les moyens dédiés à l’immobilier et encadre la dissociation entre l’État propriétaire et l’État occupant.

Un dialogue permettra aux occupants d’exprimer leurs besoins et demandes d’évolutions auprès de la foncière dans le respect des objectifs de la politique immobilière de l’État, notamment de densification :

·         La direction de l’immobilier de l’État (DIE) est garante des intérêts de l’État et de la mise en œuvre de la réforme, ainsi que de l’agrégation de l’information pour tout l’immobilier de l’État. Elle est la tutelle principale de la foncière et, à ce titre, sa directrice ou son directeur assume la présidence du conseil d’administration de la foncière. Elle fixe les orientations et valide la stratégie globale de valorisation du patrimoine immobilier de l’État, définit le cadre de la politique immobilière de l’État, intègre dans un ensemble normatif les politiques publiques, accompagne et approuve les schémas directeurs immobiliers ;

·          La foncière assume pleinement les responsabilités de propriétaire d'un portefeuille d'actifs immobiliers, notamment : préservation et valorisation des actifs, optimisation des dépenses, création de valeur, maîtrise d’ouvrage, connaissance du parc et maintenance qualifiée (gros entretien). Elle met à disposition un immobilier aux normes aux occupants et formalise la relation avec les occupants au travers de contrats de bail qui précisent les niveaux de loyers, les modalités de récupération de charges locatives et la répartition des droits et devoirs ;

·         Les occupants gardent la responsabilité d’exprimer leur stratégie d’implantation en lien avec la DIE. Ils paient des loyers à la foncière en contrepartie du bénéfice d’un immobilier aux normes et adapté à leur activité et restent responsables de l’organisation des services généraux, aménagement intérieur des locaux et opérations de petite maintenance, en lien avec la foncière. La prise en charge intégrale, en cible, des loyers par les entités de l’État sur leurs budgets propres et non par un programme interministériel a vocation à constituer un levier de réduction des surfaces indispensable à l’atteinte des objectifs fixés à l’immobilier de l’État en matière d’impact.

La création de la foncière implique une profonde évolution des rôles et des responsabilités entre les différentes parties prenantes. Pour créer la foncière sur un périmètre maîtrisable et démontrer à court et moyen terme que les objectifs du projet sont atteignables, la réforme s’appuie sur un pilote opérationnel lancé courant 2025. Ainsi un premier transfert d’un ensemble d’actifs immobiliers dans le cadre d’un pilote de la réforme est prévu en 2025. Le périmètre de ce pilote porte sur les immeubles de bureaux occupés par les services du ministère des finances et du ministère de l’Intérieur (hors police et gendarmerie) et les sites multi-occupants situés dans deux régions : Grand Est et Normandie. De façon ponctuelle, certains biens en Auvergne Rhône-Alpes et en Ile-de-France pourraient également être concernés pour concrétiser des opérations prioritaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION REMBOURSEMENTS ET DÉGRÈVEMENTS

(n° 143 , 144 )

N° II-1753

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs)

1 006 919 680 

 

1 006 919 680 

 

Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux (crédits évaluatifs)

 330 000 000

 

330 000 000 

 

TOTAL

 1 336 919 680

 

 1 336 919 680

 

SOLDE

+1 336 919 680 

+1 336 919 680 

Objet

Cet amendement du Gouvernement vise à :

 

-          tenir compte de nouvelles informations disponibles sur les recettes fiscales nettes (dont l’impact a déjà été pris en compte dans l’amendement du Gouvernement portant actualisation de l’état législatif A, au cours de l’examen, au Sénat, de la première partie du projet de loi de finances), entraînant une hausse de +1 007 M€ des dépenses de remboursements et dégrèvements d’impôts d’État ;

 

-          actualiser la prévision de dépenses de remboursements et dégrèvements d’impôts locaux, entraînant une hausse des dépenses de +330 M€ au titre de la taxe d’habitation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION REMBOURSEMENTS ET DÉGRÈVEMENTS

(n° 143 , 144 )

N° II-923

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1381

Insérer deux alinéas ainsi rédigés :

Réduire le nombre d’erreurs d’attribution de taxes foncières

Montant annuel des dégrèvements contentieux consécutifs à une erreur d’attribution

Objet

Le présent amendement du groupe SER, reprenant un amendement de la rapporteure spéciale de l'Assemblée nationale, Christine Pirès-Beaune, vise à donner un nouvel objectif au programme 201 Remboursements et dégrèvements d’impôts locaux en l’assortissant d’un indicateur de performances.

Le but est de mesurer le nombre de dégrèvements de taxes foncières liés à une erreur d’attribution. Un contentieux d’attribution survient lorsqu’un avis d’imposition aux taxes foncières est envoyé à l’ancien et non au nouveau propriétaire ou bien lorsque l’avis n’est pas envoyé du tout. La cause de ces erreurs provient de retards dans l’enregistrement des mutations immobilières par les services de la publicité foncière (SPF). Il apparaît donc nécessaire de réduire ces erreurs qui sont néfastes pour les contribuables, même si ces derniers finissent par obtenir une régularisation de leur imposition.

Le délai moyen de mise à jour du fichier immobilier était en effet passé de 84 jours en 2017 à plus de 120 jours à la mi-2022. Aujourd'hui il est revenu à niveau beaucoup plus satisfaisant, autour de 25 jours à la mi-2024. Cependant, cette moyenne dissimule encore d’importantes disparités au niveau local. Malgré cette embellie, il semble important de faire de la réduction de ces contentieux un véritable objectif pour le programme 201, programme qui ne compte qu'un seul indicateur - relativement désuet - sur le traitement des réclamations contentieuses de taxe d'habitation. En effet, ces dégrèvements ont encore représenté environ 400 millions d'euros en 2023.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION REMBOURSEMENTS ET DÉGRÈVEMENTS

(n° 143 , 144 )

N° II-925

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 251 A du livre des procédures fiscales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Le montant de modérations de droits et de pénalités consenties par chaque règlement d’ensemble réalisé par l’administration fiscale est communiqué aux présidents et aux rapporteurs généraux des commissions permanentes de l’Assemblée nationale et du Sénat chargées des finances. »

Objet

Le présent amendement du groupe SER, inspiré par un amendement de Christine Pirès-Beaune, rapporteure spéciale de la mission à l'Assemblée nationale, vise à compléter les informations communiquées au Parlement par le ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique au sujet des remises et des transactions à titre gracieux, des règlements d’ensemble et des conventions judiciaires d’intérêt public, prévu à l’article L. 251 A du livre des procédures fiscale.

Ce rapport annuel ne mentionne que le nombre, le montant total, le montant médian et le montant moyen de ces accords entre l’administration fiscale et le contribuable. Ces seules informations
permettent de voir, dans le cas des règlements d’ensemble, que leur nombre est passé de 116 à 277 entre 2019 et 2023 et que le montant total des droits et pénalités auxquels l’administration fiscale a accepté de renoncer s’établissait à 800 millions d’euros en 2023 soit une remise moyenne de 2,89 millions d’euros.

Dans son rapport public de 2018, la Cour des comptes rappelait que le règlement d’ensemble était une pratique dépourvue de base légale. Elle estimait indispensable de « clarifier ce dispositif, en lui
donnant un fondement légal et en organisant son suivi ».

Ainsi, il serait utile que les présidents des commissions des finances du Parlement et leurs rapporteurs généraux prennent connaissance de ces informations dans des conditions préservant la confidentialité des données, comme l’encadre l’article 57 de la LOLF, afin d’être en mesure de proposer une loi permettant de mieux encadrer ce dispositif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CRÉDITS NON RÉPARTIS

(n° 143 , 144 )

N° II-690

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Provision relative aux rémunérations publiques

dont titre 2

 

70 000 000

 

 

70 000 000

 

70 000 000

 

 

70 000 000

Dépenses accidentelles et imprévisibles

 

 

 

 

TOTAL

 

70 000 000

 

70 000 000

SOLDE

- 70 000 000

- 70 000 000

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025.

Ainsi, il minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Crédits non répartis ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 551 « Provision relative aux rémunérations publiques » à hauteur de 70,0 M€ en AE et en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 70,0 M€ en AE et 70,0 M€ en CP sur le titre 2 sur le périmètre de la mission, intégralement liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CRÉDITS NON RÉPARTIS

(n° 143 , 144 )

N° II-1681 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET, VERMEILLET et ANTOINE et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Provision relative aux rémunérations publiques

dont titre 2

 

70 000 000

 

 

70 000 000

 

70 000 000

 

 

70 000 000

Dépenses accidentelles et imprévisibles

 

 

 

 

TOTAL

 

70 000 000

 

70 000 000

SOLDE

- 70 000 000

- 70 000 000

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Crédits non répartis ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 551 « Provision relative aux rémunérations publiques » à hauteur de 70,0 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 70,0 M€ en AE et 70,0 M€ en CP sur le titre 2 sur le périmètre de la mission, intégralement liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2064

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 220 000 000

 

220 000 000 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 220 000 000

 

220 000 000 

 

SOLDE

 + 220 000 000

 + 220 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir la compensation budgétaire à l’Acoss des exonérations de cotisations patronales accordées aux « jeunes entreprises innovantes », sur les salaires de leurs personnels de recherche.

L’amendement proposé a pour but de rétablir les crédits budgétaires du régime de la jeune entreprise innovante, en lien avec son rétablissement par amendement au PLFSS.

Le montant de 220 M€ tient compte du relèvement du seuil d’intensité en R&D pour être éligible au dispositif JEI : la R&D devrait représenter plus de 20 % des charges déductibles de l’entreprise, contre 15 % aujourd’hui. Les entreprises dont l’intensité en R&D est comprise entre 15 et 20 % de leurs charges seraient éligibles au statut de jeune entreprise de croissance (JEC), défini au même article 44 sexies 0-A du CGI, sous réserve de respecter les critères de performance économique précisés par un décret du 24 mai 2024. 

Ainsi, le présent amendement augmente les crédits du programme 192 "Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle" à hauteur de 220 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2194

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

100 000 000

 

100 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

 

100 000 000

 

SOLDE

+ 100 000 000

+ 100 000 000

Objet

Le présent amendement a pour objet de compenser la moitié du coût du relèvement de quatre points du taux du CAS Pensions pour les universités.

Dans un contexte de contrainte des finances publiques, cet amendement traduit le soutien de l’État en faveur des ses établissements.

Cet amendement propose ainsi d’abonder le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » à hauteur de 100 M€ et AE et en CP.

Il en résulte un total d’ouvertures de 100 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2200

20 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-2194 du Gouvernement

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et ROS, Mme MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


amendement n°II-2194

1° Dans les autorisations d'engagement et les crédits de paiement du programme Formations supérieures et recherche universitaire figurant dans l'amendement n° 2194, remplacer le montant :

100 000 000

par le montant :

180 000 000

2° Dans les autorisations d'engagement et les crédits de paiement du programme Recherche duale (civile et militaire) , minorer le montant :

77 000 000 

3° Dans les autorisations d'engagement et les crédits de paiement du programme Enseignement supérieur et recherche agricole, minorer le montant : 

3 000 000 

Objet

Ces sous-amendement vise à compenser intégralement pour les universités le montant  du taux du CAS Pensions  et non pas seulement pour moitié, comme le fait l'amendement du gouvernement.

Il augmente de 80 millions d'euros supplémentaires, par rapport au montant prévu par l'amendement 1294, le programme Formations supérieures et recherche universitaire et diminue d'autant les crédits du programme Recherche duale (civile et militaire)






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1646

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. OUZOULIAS et BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

310 000 000

 

310 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

310 000 000

 

310 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

310 000 000

310 000 000

310 000 000

310 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement, travaillé avec France universités, vise à la fois à compenser, pour les universités, le coût du relèvement de quatre points du taux des cotisations employeurs, mais aussi à pallier au coût généré par les mesures prises, en 2023, par l’ancien ministre de la Fonction publique, lesquelles n’ont été que très partiellement compensées par l’État.

 

Dans un contexte budgétaire extrêmement tendu, les universités sont, pour beaucoup d’entre elles, au bord de l’agonie. Cette situation inquiétante mobilise toute la communauté universitaire, des présidents d’établissements aux syndicats étudiants, unis pour lutter contre une politique austéritaire qui nuit à leur quotidien et condamne l’avenir de notre recherche.

 

En effet, pour faire face à cette incurie budgétaire, les universités sont aujourd’hui obligées de se tourner vers leurs fonds de roulement — quand elles en disposent — pour fonctionner, rognant à la fois sur le recrutement d’enseignants-chercheurs, mais aussi sur le financement de programmes d’innovation, indispensable à la réalisation de la transition écologique et technologique que notre pays va devoir mettre en œuvre.

 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose :

 

-        D’abonder, en AE et en CP, l’action 15 « Pilotage et support » du programme 150 « Formations supérieures et recherches universitaires », à hauteur de 310 millions d’euros.

 

-        De diminuer en AE et CP, les crédits inscrits à l’action 02 « Agence Nationale de la Recherche » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires », à hauteur de 310 millions d’euros.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-460 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme HAVET, MM. BUIS, OMAR OILI et FOUASSIN, Mme PHINERA-HORTH et MM. PATIENT et CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

100 000 000

 

100 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

SOLDE

+100 000 000

+100 000 000

Objet

Le présent amendement a pour objet de compenser le coût du relèvement de quatre points du taux du CAS « Pensions » pour les universités.
L’augmentation du taux des cotisations employeurs pour la fonction publique d’État, qui passerait de 74,28 % à 78,28 %, ne fait pour l’heure l’objet d’aucune compensation à destination des universités.
Concrètement, cette augmentation du taux représente un coût de 180 millions d’euros par an pour les universités et de 270 millions si on y ajoute des organismes tels que l’INRAE et le CNRS. En équivalence, cela représente l’absence de 2080 emplois de maitres de conférences. Pour exemple, pour l’Université de Bretagne occidentale, l’UBO de Brest, cela représente près de 2 millions d’euros.
Cette non-compensation s’inscrit dans un contexte de grandes difficultés financières pour nos universités, lesquelles pourraient être au nombre de 60 en déficit en 2025.
Cela s’ajoute au non-respect de la trajectoire d’investissement de la Loi de Programmation pour la Recherche qui avait été votée.
S’il est nécessaire de freiner la dépense publique pour assurer la souveraineté de notre pays aujourd’hui, cela ne peut se faire au détriment de la souveraineté de notre pays demain et celle-ci passera par l’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche.

Afin d’être recevable, cet amendement est ainsi gagé :
- il renforce de 180 millions, en Autorisations d’engagement et en Crédits de paiement, le programme « Formations supérieures et recherche universitaire », à l’action 15 – Pilotage et support du programme.
- il prélève 100 millions, en AE et CP, au programme « Recherche spatiale » et 40 millions, en AE et CP, au programme "Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle" et 40 millions, en AE et CP, au programme "Recherche duale (civile et militaire)".

La baisse de crédits sur ce programme résulte des obligations de gage, sans que cette diminution soit souhaitée. L’auteure de l’amendement plaide pour la levée de ce gage afin de préserver l’intégrité des autres programmes de la mission.



NB :Rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique à l'amendement du Gouvernement II-2194





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-660

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

180 000 000

 

180 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

180 000 000

 

180 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

180 000 000

180 000 000

180 000 000

180 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires, travaillé avec France Universités, vise à compenser entièrement pour les universités le coût du relèvement de quatre points du taux des cotisations employeur pour la fonction publique d’État qui passerait de 74,28 % à 78,28 %.

Cette année, les universités tirent le signal d’alarme sur leur situation financière de plus en plus intenable après de nombreuses années à devoir absorber de nombreuses mesures imposées et non intégralement compensées. 

À ce titre, le non-compensation intégrale du relèvement de quatre points du taux de la contribution employeur au compte d’affectation spécial « Pensions » va contraindre les universités à financer la mesure à hauteur de 180 millions d’euros par an, soit par prélèvement sur leurs fonds de roulement, soit par la réduction de leurs campagnes d’emplois. Ces 180 millions d’euros correspondent, en équivalence, à 2 080 emplois de maîtres de conférences

Une trentaine d’universités pourraient être en déficit d’ici la fin de l’année 2024, et plus d’une soixantaine en 2025. L’année 2025 risque d’être une année de rupture pour les universités qui pourraient effectuer des choix délétères : coupes drastiques dans les ressources humaines, fermetures de sites universitaires dans les territoires, arrêt des investissements en matière scientifique, pédagogique, de vie étudiante ou de transition.

En conséquence, cet amendement propose d’abonder de 180 millions d’euros le programme « Formations supérieures et recherche universitaire » pour 2025.

Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé :

- Une augmentation de 180 000 000 €, en AE et en CP, du programme n° 150 « Formations supérieures et recherche universitaire », à destination de l’action 15 « Pilotage et support du programme » ;

- Une diminution de 180 000 000 €, en AE et en CP, de l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme n° 193 « Recherche spatiale ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1633

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

180 000 000

 

180 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

180 000 000

 

180 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

180 000 000

180 000 000

180 000 000

180 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des a pour objet de compenser totalement pour les universités le coût du relèvement de quatre points du taux des cotisations employeurs pour la fonction publique d’État qui passerait de 74,28 % à 78,28 %.

La non-compensation du relèvement de quatre points du taux de CAS « Pensions » est un très mauvais signal pour la santé financière des universités, déjà fragilisée. En traduction, elles devront financer 180 millions d’€ par an, soit par prélèvements sur leurs fonds de roulement, soit par réductions de leurs campagnes d’emplois.

En équivalence, cela représente l’absence de 2080 emplois de maitres de conférences. Cette situation a déjà des conséquences sur leurs missions de formation, de recherche et d’innovation ainsi que sur leur capacité à investir et à mettre en œuvre les projets de décarbonation souhaités par le Président de la République. En effet, une trentaine d’universités pourraient être en déficit d’ici la fin de l’année 2024, et plus d’une soixantaine en 2025.

Afin d’être recevable, cet amendement est ainsi gagé :

- il renforce de 180 millions, en AE et en CP, le programme « Formations supérieures et recherche universitaire », à l’action 15 – Pilotage et support du programme 150.

- il prélève 50 millions, en AE et CP, à l’action n° 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme 193 « Recherche spatiale »  ; 30 millions, en AE et CP, à l’action n° 2 « Développement de la technologie spatiale au service de l’observation de la terre » du programme 193 « Recherche spatiale »  ; 100 millions, en AE et CP, à l’action 04 – « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale »  

Cet amendement est issu d’échanges avec France Universités






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1910 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme ROMAGNY, MM. BRUYEN, HENNO, MILON et FARGEOT, Mmes MICOULEAU et LASSARADE, MM. CAMBIER, CHEVALIER, BITZ, Jean-Baptiste BLANC, HAYE et DUFFOURG et Mme Pauline MARTIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

180 000 000

 

180 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

180 000 000

 

180 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

180 000 000

180 000 000

180 000 000

180 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement a pour objet de compenser le coût du relèvement de quatre points du taux du CAS « Pensions » pour les universités.

L’augmentation du taux des cotisations employeurs pour la fonction publique d’Etat, qui passerait de de 74,28% à 78,28%, ne fait pour l’heure l’objet d’aucune compensation à destination des universités.

Concrètement, cette augmentation du taux représente un coût de 180 millions d’euros par an pour les universités. En équivalence, cela représente l’absence de 2080 emplois de maitre de conférences. Par exemple, pour l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), cela représenterait 2,8 millions d’euros.

Cette non-compensation s’inscrit dans un contexte de grandes difficultés financières pour les Universités. Ces dernières pourraient être de plus en plus nombreuses en déficit dès 2025.

Par convention, il est ainsi proposé de retirer sur l’action 16 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l’information » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » 180 millions en AE et en CP, afin de les redéployer à l’action 15 « Pilotage et support du programme » du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».

Pour autant les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ces programmes, ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-661

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

130 000 000

 

130 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

130 000 000

 

130 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

130 000 000

130 000 000

130 000 000

130 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du Groupe Écologiste - Solidarité et Territoires, travaillé avec France Universités, vise à compenser totalement le coût des mesures « Guérini » en 2023. En effet, seule la moitié des mesures salariales ont été compensées en 2024, et le même schéma est prévu pour l’année 2025.

Pourtant, les universités tirent le signal d’alarme sur leur situation financière de plus en plus intenable, après de nombreuses années à devoir absorber des mesures gouvernementales non compensées. Les nouvelles augmentations de charges représenteront pour les universités plus de 500 millions d’euros en 2025.

A ce titre, l’absence de compensation intégrale des mesures de revalorisation salariale adoptées par le précédent gouvernement suppose une obligation de financement supplémentaire de 130 millions d’euros par an pour les universités, qui seront contraintes de les absorber par un prélèvement sur leurs fonds de roulement ou par la réduction de leurs campagnes d’emplois. Ces 130 millions d’euros correspondent, en équivalence, à 1 500 emplois de maîtres de conférences.

Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé :

- Une augmentation de 130 000 000 €, en AE et en CP, du programme n° 150 « Formations supérieures et recherche universitaire », à destination de l’action 15 « Pilotage et support du programme » ;

- Une diminution de 130 000 000 €, en AE et en CP, de l’action n° 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme Recherche spatiale.

Il est précisé que notre groupe ne souhaite pas baisser les crédits relatifs à la recherche spatiale. C’est pourquoi nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1634

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

130 000 000

 

130 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

130 000 000

 

130 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

130 000 000

130 000 000

130 000 000

130 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement a pour objet de compenser totalement le coût des mesures annoncées par l’ancien ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas GUERINI en 2023. En effet, seules 50 % des mesures salariales ont été compensées en 2024 et de nouveau 50 % pour 2025.

La compensation, que partielle desdites mesures, annoncées par le précédent Gouvernement est un très mauvais signal pour les universités, les plaçant un peu plus en difficulté financièrement.  Depuis le passage aux Responsabilités et Compétences élargies (RCE), c’est la première fois que des mesures salariales applicables à l’ensemble de la fonction publique ne seront que partiellement consolidées en loi de finances sur le programme 150.

Cela traduit, une obligation de financement supplémentaire, pour les universités, a minima, de 130 millions d’euros par an, soit par prélèvements sur leurs fonds de roulement, soit par réductions de leurs campagnes d’emplois.

Ces 130 millions d’euros représentent en équivalence l’absence de 1500 emplois de maitres de conférences. Cette situation a déjà des conséquences sur leurs missions de formation, de recherche et d’innovation ainsi que sur leur capacité à investir et à mettre en œuvre les projets de décarbonation souhaités par le Président de la République. En effet, une trentaine d’universités pourraient être en déficit à la fin de l’année 2024, plus d’une soixantaine en 2025.

Afin d’être recevable, cet amendement est ainsi gagé :

- il abonde de 130 millions, en AE et en CP,   l’action 15 – Pilotage et support du programme 150 "Formations supérieures et recherche universitaire ».

- il prélève 25 millions, en AE et CP, à l’action n° 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » ;  25 millions, en AE et CP, à l’action n° 2 « Développement de la technologie spatiale au service de l’observation de la terre » ;  80 millions, en AE et CP, à l’action 04 – « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » du programme 193.

Cet amendement est issu d’échanges avec France Universités






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1162

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

3 850 000

 

3 850 000

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 850 000

 

3 850 000

 

SOLDE

+ 3 850 000

+ 3 850 000

Objet

Cet amendement vise à permettre aux écoles d’ingénieurs du Groupe Mines Telecom – GMT de poursuivre la mise en œuvre des objectifs inscrits dans la loi industrie verte d’accélération de la décarbonation de l’économie et de renforcement de la formation de nouveaux ingénieurs.

Le Groupe Mines-Télécom est composé de l’Institut Mines-Télécom et l’Ecole des mines de Paris. L’institut Mines-Télécom correspond à 8 grandes écoles publiques et plus de 13 000 étudiants.

Pour l’année 2024, le soutien de l’Etat s’est traduit par l’attribution en LFI d’une subvention pour charge de service public au GMT de 298,3 M€ et par la création de 37 emplois.

Les crédits proposés en PLF 2025 sont en baisse par rapport à la LFI 2024 de 3,85 M€. Cet amendement propose de rétablir les crédits dédiés au GMT au niveau de ce qui était prévu en LFI pour 2024. Il propose dès lors une ouverture de 3,85 M€ sur le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1920 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET et VERMEILLET, M. FOLLIOT et Mme ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

719 560 000

 

719 560 000

Vie étudiante

 

30 178 000

 

30 178 000

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 313 880 000

 

313 851 000

Recherche spatiale

 

35 667 000

 

35 667 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

77 870 000

 

77 870 000

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

17 587 000

 

17 587 000

Recherche duale (civile et militaire)

 

6 863 000

 

6 863 000

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

3 866 000

 

3 866 000

TOTAL

 

1 205 471 000

 

1 205 471 000

SOLDE

- 1 205 471 000

- 1 205 471 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 1,205 Md€ en autorisations d’engagement (AE) et de 1,205 Md€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 017 « Recherche » du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » (à hauteur de 719,560 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 01 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante » (à hauteur de 30,178 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 02 « Agence nationale de la recherche  » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » (à hauteur de 313,880 M€ en AE et 313, 851 M€ en CP) ; sur l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace» du programme 193 « Recherche Spatiale » (à hauteur de 35,667 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 16 « Recherche dans le domaine de l’énergie nucléaire » du programme 190 « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durable » (à hauteur de 77, 870 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 01 « Organisme de formations supérieures et de recherches  » du programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle » (à hauteur de 17,587 M€ en AE et en CP), sur l’action 03 « Recherche duale dans le domaine aérospatial » du programme 191 « Recherche duale (civile et militaire) » (à hauteur de 6,863 M€ en AE et en CP), et sur l’action 01 « enseignement supérieur » du programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricole » (à hauteur de 3,866 M€ en AE et en CP) .

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2195

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

55 535 680

 

1 260 445

 

55 535 680

 

1 260 445

Vie étudiante

 

8 314 031

 

8 314 031

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

129 412 710

 

129 412 710

Recherche spatiale

 

106 488 696

 

106 488 696

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

219 323 866

 

219 323 866

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

24 201 612

 

24 201 612

Recherche duale (civile et militaire)

 

77 363 075

 

77 363 075

 Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

9 482 361

 

764 575

 

9 668 575

 

764 575

TOTAL

 

630 122 031

 

630 308 245

SOLDE

- 630 122 031

- 630 308 245

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » à hauteur de 55,5 M€ en AE et 55,5 M€ en CP, dont 1,3 M€ de titre 2 en AE et en CP, sur le programme 231 « Vie étudiante » à hauteur de 8,3 M€ en AE et en CP, sur le programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » à hauteur de 129,4 M€ en AE et en CP, sur le programme 193 « Recherche spatiale » à hauteur de 106,5 M€ en AE et en CP, sur le programme 190 « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables » à hauteur de 219,3 M€ en AE et en CP, sur le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle» à hauteur de 24,2 M€ en AE et en CP, sur le programme 191 « Recherche duale (civile et militaire) » à hauteur de 77,4 M€ en AE et en CP, sur le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles » à hauteur de 9,5 M€ en AE et 9,7 M€ en CP, dont 0,8 M€ en AE et CP en titre 2.

Sur les programmes 150, 231 et 172, la diminution de crédits envisagée traduit l’effet anticipé du régime de services votés, qui devrait générer un décalage de l’exécution, ainsi que l’effort en 2025 sur la trésorerie de certains opérateurs.

Sur le programme 190 « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables », la diminution de crédits envisagée traduit l’effet anticipé du régime de services votés, qui devrait générer un décalage de certains projets, ainsi que l’effort transversal de maîtrise des crédits de fonctionnement consacrés aux opérateurs de l’État.

Sur le programme 191 « Recherche duale (civile et militaire) », la minoration de crédits envisagée tire les conséquences du régime de services votés, qui engendre de facto un décalage de certains projets, et traduit l’effort transversal porté sur les crédits de fonctionnement dédiés aux opérateurs de l’État. Les projets bénéficiant déjà d’un effet démultiplicateur de la recherche civile, ou davantage susceptibles de faire l’objet de subventions privées, seront ainsi "repriorisés". Par ailleurs, cet effort ne remet pas en cause la hausse globale et continue des moyens dévolus à la R&D en matière militaire : ainsi, les dépenses totales à ce titre ont augmenté de 5,5 Md€ à 8,3 Md€ entre la LFI 2020 et la LFI 2024 ; elles devraient encore augmenter de 10 % par rapport à 2024.

Il en résulte un total d’annulations de 630,1 M€ en AE et 630,3 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-13

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Demande de retrait
Retiré

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

100 000 000

 

100 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

100 000 000

 

100 000 000

SOLDE

- 100 000 000

- 100 000 000

Objet

Cet amendement a pour objet de mobiliser la trésorerie excédentaire du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) à hauteur de 100 millions d’euros, en réduisant ce même montant de la dotation versée au CNRS depuis l’action 14 « Moyens généraux et d’appui à la recherche » du programme 172, en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement.

Sans remettre en cause les activités de recherche du CNRS ni sa contribution structurante à la recherche publique en France, cet amendement tire les conséquences de la revue de dépenses sur la trésorerie des opérateurs commandée par le Gouvernement à l’Inspection générale des finances en 2023.

En effet, d’après les informations transmises à la commission des finances, le CNRS dispose d’une trésorerie brute de 1,6 milliard d’euros. Si une partie de cette trésorerie n’est pas disponible dès lors qu’elle correspond à des financements qui sont déjà fléchées vers des projets de recherche spécifiques, la trésorerie libre d’emploi de l’opérateur est excessive au regard des critères d’appréciation retenus par l’Inspection générale des finances.

En particulier, le CNRS immobilise en permanence sur ses comptes 250 millions d’euros pour couvrir les « comptes épargne-temps » (CET) de ses agents. Cette couverture ne correspond pas au niveau réel du risque de liquidation coordonnée et massive de ces droits, et il est à relever que les marges de gestion infra-annuelle des crédits du programme permettraient au ministère de s’adapter en cas d’imprévu.

La ponction limitée et conjoncturelle qui est proposée permet de maintenir le niveau de trésorerie libre d’emploi du CNRS à 380 millions d’euros, ce qui correspond à un niveau standard de couverture de 38 jours de charges décaissables.   

Par conséquent, cet amendement propose une mesure ponctuelle de bonne gestion qui est sans effet sur l’activité du CNRS dans le domaine de la recherche et qui permet de mobiliser tous les leviers à disposition pour réduire le besoin de financement du budget général dans une période de dégradation aigue des finances publiques.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1918 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

MM. CANÉVET et DELCROS, Mme Nathalie GOULET, M. FOLLIOT et Mmes VERMEILLET et ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

40 535 680

 

1 260 445

 

40 535 680

 

1 260 445

Vie étudiante

 

2 327 387

 

2 327 387

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

9 841 313

 

9 841 313

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

20 312 052

 

20 312 052

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

8 051 180

 

764 575

 

8 237 394

 

764 575

TOTAL

 

81 067 612

 

81 253 826

SOLDE

- 81 067 612

- 81 253 826

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Recherche et enseignement supérieur ». 

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » à hauteur de 40,5 M€ en AE et en CP, le programme 231 « Vie étudiante » à hauteur de 2,3 M€ en AE et en CP, le programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » à hauteur de 9,8 M€ en AE et en CP, le programme 192 « Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle » à hauteur de 20,3 M€ en AE et en CP, le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles » à hauteur de 8,1 M€ en AE et 8,2 M€ en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 81,1 M€ en AE et 81,3 M€ CP sur le périmètre de la mission. Parmi ces annulations, 54,7 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).  Ainsi, sont annulés en AE et en CP sur le titre 2, 1,3 M€ sur le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » et 0,8 M€ sur le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles ».

En conséquence, les annulations inscrites sur les programmes 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » et 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » résultent uniquement de mesures transversales prises en matière de masse salariale.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-12

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

M. RAPIN

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

60 000 000

 

12 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

0

60 000 000

0

12 000 000

SOLDE

- 60 000 000

- 12 000 000

Objet

Le présent amendement a pour objet de réaliser une économie structurelle nette de 60 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 12 millions d’euros en crédits de paiement, dans le cadre du financement de la recherche sur projets mise en œuvre par l’Agence nationale de la recherche (ANR), tout en permettant l’instauration d’un « bonus européen » pour renforcer la mobilisation par les chercheurs français des fonds européens du programme Horizon Europe et aller chercher les 533 millions d’euros qui échappent à l’heure actuelle à l’écosystème de recherche de la France.

En effet, dans un souci de participation de tous au redressement des comptes publics, il est permis d’envisager la suppression de 120 millions d’euros sur le financement de la recherche sur projets par l’ANR. Celle-ci serait réalisée sur l’action n°2 « Agence nationale de la recherche » du programme 172 pour stabiliser les financements en 2025 au même niveau qu’en 2024. La trajectoire de réarmement de l’ANR depuis 2020 (augmentation de 82 % de ses crédits en quatre ans) ne serait par suite pas remise en cause et le taux de succès prévisionnel des chercheurs d’au moins 25 % serait préservé.

Conséquemment à ces annulations d’autorisations d’engagement (AE), une quote-part de 20 % de crédits de paiement (CP), correspondant aux avances initiales versées aux porteurs de projets au moment de l’attribution d’un financement, sont annulés pour tenir compte de la réduction des nouveaux projets engagés pendant l’exercice 2025, à hauteur de 24 millions d’euros en crédits de paiement (CP).

Toutefois, sur ces 120 millions d’euros supprimés à l’ANR, la moitié pourrait utilement être réemployés afin de réinvestir 60 millions d’euros en AE et 12 millions d’euros en CP dans la création d’un « bonus européen » au bénéfice des chercheurs obtenant des financements du programme Horizon Europe (action n°1 « Pilotage et animation » du programme 172 et plus spécifiquement la sous-action n°2 « Action européenne et internationale »). Pour mémoire, la France continue d’être un contributeur net à ce programme et son solde de contribution a atteint 553 millions d’euros en 2023. Alors que le budget de l’État est soumis à des contraintes majeures du fait de la dégradation de son solde, priorité doit donc être donnée à la captation de ces fonds européens. Or, le budget dont dispose le ministère pour améliorer la participation française à Horizon Europe n’est que de 8 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2025.

Tirant les conséquences, d’une part, de la réduction de l’enveloppe allouée à l’ANR et, d’autre part, de la création de ce « bonus européen », le présent amendement se contente d’annuler 60 millions d’euros en AE et 12 millions d’euros en CP sur le programme 172.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1638

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BROSSEL, M. ROS, Mme CANALÈS, M. CHANTREL, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mme DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

17 000 000

 

137 000 000

 

Recherche spatiale

 

17 000 000

 

137 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

17 000 000

17 000 000

137 000 000

137 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à mettre en cohérence le projet de loi de finances 2025 avec la trajectoire prévue par la loi de programmation de la recherche. En effet, son article 2 prévoit de rehausser le budget d’intervention de l’Agence nationale de la recherche et de lui faire atteindre un milliard d’euros à horizon 2027. Cette hausse doit permettre d’améliorer le taux de succès des appels à projets de l’Agence Nationale pour la Recherche par rapport à 2020 et de reverser un complément financier de 25% aux organismes de recherche entre 2020 et 2027. En 2025, la LPR prévoit donc une augmentation de 137 millions d’euros du budget de l’ANR. 

 

Malgré cette ambition claire, du fait de son inscription dans la loi, le projet de loi de finances pour 2025 ne respecte pas cette trajectoire. En effet, les crédits dédiés à la dotation de l’ANR ne sont en hausse que de 120 millions d’euros en AE et 0 euros en CP de la dotation de l’ANR. En 2025, l’ANR se verrait contrainte de réduire encore davantage ses appels à projets et pourrait même être dans l’incapacité de couvrir les décaissements prévus par les exercices précédents. Cette situation est critique et compromet durablement les objectifs fixés par la LPR. 

La contraction des moyens de l'ANR à des conséquences concrètes. Pour ne prendre qu'un exemple, on peut par exemple évoquer l'analyse des milliers de documents que constituent les cahiers de doléances noircis par les citoyens, en 2019. Alors que le Premier ministre lui-même, a récemment déclaré vouloir s'en inspirer, comment cette volonté peut-elle se concrétiser en faisant appel à des cabinets privés, à qui cette analyse est confiée, en dehors de tout respect des principes de rigueur scientifique, et sans que ne soit garantie l'absence de biais politique ? C'est bien la recherche publique qui peut et doit assurer ce travail d'analyse et de mise en lumière des revendications citoyennes.

L’agence Nationale de la Recherche (ANR) lançait en février 2019 auprès des chercheurs un appel à manifestation d’intérêt sous la forme d’un « appel flash ». Une cinquantaine d’équipes y ont alors répondu. Pourtant, malgré l'engagement des laboratoires, l’appel définitif n’a jamais été publié et les équipes constituées ont donc dû faire avec les moyens dont elles disposaient.

Avec des moyens toujours plus réduits, c'est donc la capacité d'initiative et d'innovation des chercheurs qui est remise en cause.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement :

-  ouvre en contrepartie 17 millions d’euros d’autorisations d’engagement et 137 millions d’euros de crédits de paiement sur l’action 2 « Agence Nationale de la Recherche » du programme n°172 « recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires »

-  annule 17 millions d’euros d’autorisations d’engagement et 137 millions d’euros de crédits de paiement sur l’action 01 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme n° 193 « recherche spatiale »


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1640

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

1 050 000 000

 

1 050 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

1 050 000 000

 

1 050 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 050 000 000

1 050 000 000

1 050 000 000

1 050 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à financer la construction de 15 000 logements universitaires par an et la rénovation des logements existants.

Ces soixante dernières années, le nombre d’étudiants a été multiplié par 10,5. Sur la même période, le nombre de logements universitaires a été multiplié par 2,3. A la rentrée 2023, on comptait 2,9 millions d’étudiants pour seulement 175.000 logements Crous disponibles.

Ainsi, la grande majorité des étudiants ne peuvent pas bénéficier de logements à tarification sociale. Pourtant, Emmanuel Macron avait annoncé la construction de 60 000 logements étudiants d’ici la fin de son premier quinquennat en 2022. A la rentrée 2024, seul 8,8% de ces logements ont été construit.

Augmenter l’offre de logements étudiants est une urgence, le logement étant le premier poste de dépenses des étudiants. Selon l’Union nationale des étudiants de France, le logement représente environ 53% du budget étudiant. Plus de 1,5 millions d’étudiants sont aujourd’hui mal logés. Parmi les bénéficiaires de l’association Linkee, un étudiant sur 10 déclare avoir dû dormir dans un véhicule au cours de ces 12 derniers mois.

La question de la rénovation de l’existant est aussi un enjeu central. La présence d’insectes ou de moisissures, les coupures d’électricité à répétition et le délabrement des équipements rendent de nombreux logements universitaires insalubres.

Pour respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons de transférer 1 050 000 000 euros (AE et CP) de l’action 02 « Agence nationale de recherche » du programme 172 vers l’action 02 « Aides indirectes » du programme 231. Les auteurs de cet amendement ne souhaitent pas baisser les crédits du programme 172 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-667

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

75 000 000

 

75 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

75 000 000

 

75 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à augmenter les moyens budgétaires dédiés à la rénovation des logements étudiants gérés par les œuvres universitaires. 

Selon une enquête de la FAGE de 2024, 32 % des étudiants n’ayant pas de logement Crous n’aimeraient pas y habiter en raison de l’état du bâti.

Dénoncée depuis plusieurs années par les étudiant.e.s, l’insalubrité des logements CROUS a également été un épisode marquant de la chronique estivale des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Alors que les étudiant.e.s avaient été remercié.e.s afin que soient logées les forces de l’ordre déployées dans la capitale, les syndicats de police ont demandé un relogement et une désinfection. Les cafards et moisissures n’avaient en effet pas quitté les lieux. 

Alors que la direction du CROUS de Paris a rapidement proposé une solution de repli aux forces de l’ordre, et a procédé à la désinfection et au nettoyage des immeubles concernés, de nombreux étudiant.e.s continuent à vivre dans des conditions insalubres et indignes. 

Risque de sécurité du bâtiment, mise en péril sanitaire, conditions d’études dégradées… : les étudiant.e.s se retrouvent dans des situations insurmontables et avec des pouvoirs faibles pour obtenir la garantie de leurs droits élémentaires. Des désinfections d’appoint ne permettent pas de remédier à la présence de nuisibles, à l’humidité et au manque d’isolation des logements. 

Un plan de rénovation massif des logements étudiants doit être mis en œuvre de manière urgente pour répondre aux besoins de la population estudiantine. De plus, cette réfection permettrait de contribuer à l’objectif de rénovation énergétique des bâtiments. 

Par cet amendement, nous proposons donc de transférer 75 000 000 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » vers l’action 02 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ».  

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1909 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme ROMAGNY, MM. BRUYEN, HENNO, MILON et FARGEOT, Mme MICOULEAU, MM. CAMBIER, CHEVALIER, BITZ, Jean-Baptiste BLANC, HAYE et DUFFOURG et Mme Pauline MARTIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

500 000 000

 

500 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

500 000 000

 

500 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à compenser l’augmentation des charges à hauteur 500 millions d’euros dans le Projet de loi de finances 2025 pour les établissements d’enseignement supérieur dont 310 millions d’euros portent sur les personnels.

Cet amendement vise par ailleurs à compenser l’important recul des engagements pris par l’État dans le cadre de la Loi de Programmation de la Recherche (LPR). Le budget de 2025 ne suit pas la trajectoire votée en 2020. Seuls 158 millions d’euros sur 501 millions d’euros prévus dans la trajectoire fixée par LPR sont aujourd’hui envisagés dans le PLF25. Aucun crédit prévu pour augmenter le nombre de contrats doctoraux financés par l’État ou pour soutenir les chercheurs.

Par exemple, pour l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA) le reste à charge des mesures RH2022 et des mesures « Guérini » 2023 représenterait pour 2024 une somme de 2,9 millions d’euros. Somme qu’il faut à présent provisionner en masse salariale chaque année.

Par convention, il est ainsi proposé de retirer sur l’action 16 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l’information » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » 500 millions en AE et en CP, afin de les redéployer à l’action 15 « Pilotage et support du programme » du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».

Pour autant les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ces programmes, ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1911 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme ROMAGNY, MM. BRUYEN et HENNO, Mme JOSEPH, MM. MILON et FARGEOT, Mme MICOULEAU, MM. CAMBIER, CHEVALIER, CHASSEING, BITZ, Jean-Baptiste BLANC, HAYE et DUFFOURG et Mme Pauline MARTIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de solidarité – Universités précaires

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

100 000 000

 

100 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de solidarité – Universités précaires

100 000 000

 

100 000 000

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement est un amendement de repli visant à mettre en œuvre un fonds de solidarité en urgence, à hauteur de 100 000 000 d'euros, à destination des universités qui rencontrent des difficultés.

Ce fonds d’urgence doit permettre au Gouvernement, après étude approfondie de la gestion administrative et financière des universités qui se trouvent dans une situation dégradée, de leur accorder un soutien budgétaire proportionné.

Le fonds d’urgence doit être dédié aux universités qui rencontrent des problèmes structurels.

Par convention, il est ainsi proposé de retirer sur l’action 16 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l’information » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » 100 millions en AE et en CP, afin de les redéployer au programme « Fonds de solidarité – Université précaires », nouvellement créé.

Pour autant les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ces programmes, ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-662

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

29 000 000

 

29 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

287 600 000

 

287 600 000

 

Recherche spatiale

 

316 600 000

 

316 600 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

316 600 000

316 600 000

316 600 000

316 600 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoire vise à mettre en cohérence le projet de loi de finances 2025 avec la trajectoire de refinancement de la recherche prévue par la loi de programmation de la recherche 2021-2030 (LPR).

Le budget de la recherche pour 2025 se caractérise par un décrochage par rapport à la trajectoire fixée par la LPR. Alors que la LPR prévoyait une marche de 500 millions d’euros supplémentaires entre 2024 et 2025, le budget présenté par le Gouvernement ne prévoit une hausse que de 169 millions sur les trois programmes couverts par la LPR. Pour les deux programmes relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, les crédits ouverts pour 2025 atteignent à peine 154 millions d’euros, bien loin des 470 millions d’euros prévus par la LPR. 

Ainsi, le PLF ne respecte qu’un tiers seulement de l’effort annoncé et consacré dans la loi votée par le Parlement il n’y a pas cinq années de cela, notamment par la majorité encore présente au Gouvernement. Ce décrochage inquiète fortement les acteurs de la recherche, qui redoutent un « retour en arrière ».

Cet amendement vise à investir 29 millions d’€ supplémentaires en AP et en CP dans l’action 17 - Recherche du  Programme 150 – Formations supérieures et recherche universitaire, et 287,6 millions d’€ dans le Programme 172 – Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires. Au sein de ce programme, ces 287,6 millions d’€ sont ventilés à hauteur de 26 145 454 € au sein de chacune des 11 actions du programme.

Pour respecter les règles de recevabilité financière imposées par l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève en CP et AE 316 600 000 millions d’€ sur l’action 05 - Maîtrise de l’accès à l’espace du programme du programme 193 - Recherche spatiale. 

Il va de soi que le groupe Écologiste - Solidarité et Territoire ne souhaite pas baisser les crédits alloués à la recherche spatiale, elle-même couverte par la LPR. Notre groupe appelle donc le Gouvernement à lever le gage sur cet amendement.








Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-665

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

250 000 000

 

250 000 000

 

Vie étudiante

 

250 000 000

 

250 000 000

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à financer un plan de rénovation des infrastructures sportives au sein des établissements universitaires.

Après l’euphorie des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, il est venu le temps de l’héritage. Pour faire de la France une nation sportive, il est urgent de démocratiser la pratique du sport. Une enquête de l’ONAPS et de l’ANESTAPS (Association nationale des étudiants en sciences des techniques de l’activité́ physique et sportive) réalisée en 2022 estime qu’un étudiant passe, en moyenne, huit heures par jour devant son écran et qu’un seul étudiant sur cinq fait du sport dans le cadre d’une pratique universitaire. Un constat alarmant qui explique en grande partie la montée de la sédentarité chez les jeunes.

Nous constatons un besoin urgent d’améliorer et de promouvoir la pratique sportive à l’Université. Il est déplorable de voir l’entrée dans l’enseignement supérieur comme un point de rupture et d’arrêt d’activités sportives chez les étudiantes et étudiants. La démocratisation du sport est réalisable qu’à la condition de doter chaque université de structures et infrastructures sportives rénovées, de qualité et accessibles à toutes et tous. 

Ainsi, nous proposons de suivre une des recommandations de France Universités à la suite du rapport « Le Sport, une ambition pour l’Université » qui réclamait déjà en 2023 le lancement d’un plan d’urgence 2030 pour les équipements sportifs universitaires. Par le présent amendement, nous souhaitons un plan d’urgence de rénovation des infrastructures sportives existantes et poser la première pierre d’une politique plus ambitieuse en matière de Sport à l’Université.  

Nous proposons donc de transférer 250 000 000 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 02 « Agence Nationale de la Recherche » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » vers l’action 14 « Immobilier » du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».  

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1875

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

250 000 000

 

250 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

250 000 000

 

250 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les bourses étudiantes de 10% face à l’inflation et à la précarité de notre jeunesse.

Selon l’Observatoire de la vie Étudiante, 20% des étudiants vivent en dessous du seuil de pauvreté et 46% des étudiants occupent au moins une activité salariée durant leurs études. Or, plus le volume horaire de l’emploi étudiant est important, plus les chances d’échecs scolaires augmentent. Ce sont d’ailleurs les conclusions de la mission d’information sénatoriale sur les « Conditions de la vie étudiante en France ».

Le nombre d’étudiants disposant de moins de 50€ de reste à vivre par mois est passé de 24% à 27% en 2024, et 20% des étudiants ont recours à l’aide alimentaire.

Face à cette précarité croissante, 70% des étudiants n’ont pas accès aux bourses étudiantes. Pour celles et ceux qui en bénéficient, les montants sont trop faibles pour éradiquer la pauvreté alors que l’échelon maximum de bourse ne dépasse pas 56% du seuil de pauvreté.

Dans ce contexte, la baisse de 120 millions d’euros des crédits alloués aux bourses sur critères sociaux n’est pas acceptable. Le montant des bourses pour 2025 restera le même qu’en 2024 malgré l’inflation et la précarité. Le syndicat étudiant UNEF rappel que le coût de la vie étudiante a augmenté de 28% depuis 2017.

Ainsi, afin de sécuriser les revenus des étudiants les plus précaires, et pour garantir l’égalité des chances, cet amendement vise à augmenter de 10% le montant des bourses sur critères sociaux.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 250 millions d’euros l’action « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » (AE et CP), et majore de 250 millions d’euros l’action 01 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 193 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1645

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. OUZOULIAS et BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

216 000 000

 

216 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

216 000 000

 

216 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

216 000 000

216 000 000

216 000 000

216 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter le montant des bourses étudiantes.

Aujourd’hui, nul ne peut ignorer que nos étudiantes et nos étudiants subissent une précarité grandissante, conséquence directe de la hausse du coût de la vie, les obligeant ainsi à faire des sacrifices (logement, santé) et à se rendre, toujours plus nombreux, dans les banques alimentaires.

Cette situation est indigne de la septième puissance mondiale.

Aussi, pour y remédier, les auteurs de cet amendement proposent, à minima, de mettre en œuvre l’augmentation des bourses telle qu’elle a été chiffrée pour le PLF 2025 par Sylvie Retailleau, l’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en abondant de 216 millions d’euros l’action prévue à cet effet.

En agissant immédiatement, il sera possible d’améliorer la vie de milliers d’étudiantes et d’étudiantes et de se prémunir contre l’exclusion automatique de certains d’entre eux du système de bourses, du fait de l’inflation et de l’effet de seuil généré par la hausse de salaire de leurs parents.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose :

-  D’abonder, en AE et en CP, l’action 01 « Aides directes  » du programme 231 « Vie étudiante  », à hauteur de 216 millions d’euros.

-  De diminuer en AE et CP, les crédits inscrits à l’action 02 « Agence Nationale de la Recherche  » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires  », à hauteur de 216 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-127

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. BRISSON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

220 000 000

 

220 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

220 000 000

 

220 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

220 000 000

220 000 000

220 000 000

220 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans le supérieur, 168 000 enseignants vacataires assurent à eux-seuls un quart des heures de cours. Leur statut permet à des personnes ayant un emploi à temps plein par ailleurs de dispenser des enseignements à l’université. Or, parmi eux, a minima 40 000 sont en situation de précarité. Ainsi, en tenant compte du temps de préparation des cours, de correction des copies, de surveillance des examens ainsi que des tâches administratives qui leur sont assignées, leur taux horaire peut être jusqu’à quatre fois inférieur au SMIC.

Malgré leur rôle essentiel, leur rémunération ne représente que 0,7% du budget global alloué à la présente mission, soit 220 millions d’euros. Si leur rémunération horaire avait augmenté au rythme du SMIC depuis les années 1980, leur paie serait égale au double de son niveau actuel.

Le présent amendement propose donc de financer une majoration de 220 millions d’euros du programmes 150 « Formations supérieures et recherche universitaire », afin de doubler le taux horaire des enseignants vacataires de l’enseignement supérieur et, par conséquent, de doubler leur rémunération pour qu’ils retrouvent le niveau qui devrait être le leur s’il avait été indexé sur le SMIC horaire ces 40 dernières années.

Pour ce faire, cet amendement :

-        réduit 220 millions d’euros en AE et CP l’action 02 « Agence nationale de la recherche » du programme n°172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » ;

-        flèche 131 millions d’euros en AE et CP vers l’action 01 « Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence » du programme n°150 « Formations supérieures et recherche universitaire » ;

-        flèche 89 millions en AE et CP vers l’action 02 « Formation initiale et continue de niveau master » du programme n°150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1188 rect. ter

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes JOUVE et Maryse CARRÈRE, MM. CABANEL, RUEL, GOLD, LAOUEDJ, BILHAC, FIALAIRE, MASSET, GROSVALET et GUIOL et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

220 000 000

 

220 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

220 000 000

 

220 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

220 000 000

220 000 000

220 000 000

220 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement transpartisan, travaillé avec le collectif Vacataires.org, vise à doubler la rémunération des enseignants vacataires de l’enseignement supérieur en majorant de 220 millions d’euros le budget du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».

168 000 enseignants vacataires assurent à eux-seuls un quart des heures de cours dans le supérieur. 

Leur statut a été pensé pour permettre à des personnes ayant un emploi à temps plein par ailleurs de dispenser des enseignements à l’université. Or, parmi eux, 40 000 au moins sont en situation de précarité. En prenant en compte le temps de préparation des cours, de correction des copies, de surveillance des examens ainsi que les tâches administratives qui leur sont assignées, leur taux horaire peut être jusqu’à quatre fois inférieur au SMIC.

Malgré leur rôle essentiel dans l’enseignement supérieur, leur rémunération ne représente que 0,7 % du budget de la mission « Recherche et enseignement supérieur », soit 220 millions d’euros. Si leur rémunération horaire avait augmenté au rythme du SMIC depuis les années 1980, leur paie serait égale au double de son niveau actuel.

Le présent amendement propose donc de doubler le taux horaire des enseignants vacataires, pour retrouver le niveau qu’il aurait dû avoir s’il avait été indexé sur le SMIC horaire depuis quarante ans.

Cet amendement réduit de 220M€ le programme Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires et augmente de la même somme le programme Formations supérieures et recherche universitaire

Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1628

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. BOURGI, CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

220 000 000

 

220 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

220 000 000

 

220 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

220 000 000

220 000 000

220 000 000

220 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement, travaillé avec le collectif Vacataires.org, vise à doubler la rémunération des enseignants vacataires de l’enseignement supérieur en majorant de 220 millions d’euros le budget du programme 150« Formations supérieures et recherche universitaire ».

168 000 enseignants vacataires assurent à eux-seuls un quart des heures de cours dans le supérieur. Leur statut a été pensé pour permettre à des personnes ayant un emploi à temps plein par ailleurs de dispenser des enseignements à l’université. Or, parmi eux, 40 000 au moins sont en situation de précarité. En prenant en compte le temps de préparation des cours, de correction des copies, de surveillance des examens ainsi que les tâches administratives qui leur sont assignées, leur taux horaire peut être jusqu’à quatre fois inférieur au SMIC.

Malgré leur rôle essentiel dans l’enseignement supérieur, leur rémunération ne représente que0,7 % du budget de la mission « Recherche et enseignement supérieur », soit 220 millions d’euros. Si leur rémunération horaire avait augmenté au rythme du SMIC depuis les années 1980,l leur paie serait égale au double de son niveau actuel.

Le présent amendement propose donc de doubler le taux horaire des enseignants vacataires, pour retrouver le niveau qu’il aurait dû avoir s’il avait été indexé sur le SMIC horaire depuis quarante ans.

Pour respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons dans cet amendement de diminuer de 220 millions d’euros des autorisations d’engagement et des crédits de paiement de l’action 02 « Agence nationale de la recherche » du programme 172 pour les transférer vers : 

- l’action 01 « Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence » du programme 150 à hauteur de 131 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

- l’action 02 « Formation initiale et continue de niveau master » du programme 150 à hauteur de 89 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. 

La répartition de ces crédits entre licence et master tient compte des proportions de crédits de masse salariale alloués respectivement à l’action 01 et à l’action 02 du programme 150. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2039

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. MELLOULI et JADOT, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

                                                                                                                                       (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

 

220 000 000

 

220 000 000

 

Vie étudiante

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

Recherche spatiale

 

220 000 000

 

220 000 000

Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

 

 

 

 

TOTAL

220 000 000

220 000 000

220 000 000

220 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à doubler la rémunération des enseignants vacataires de l’enseignement supérieur.

Un quart des heures de cours dans l’enseignement supérieur sont assurés par des enseignants vacataires. Or, parmi les 170 000 enseignants vacataires de ce pays, au moins 40 000 sont en situation de précarité selon Vacataires.org. En prenant en compte le temps de préparation des cours, de correction des copies, de surveillance des examens ainsi que les tâches administratives qui leur sont assignées, leur taux horaire peut être jusqu’à quatre fois inférieur au SMIC.

Sans les enseignants vacataires, nos universités ne pourraient pas fonctionner. Ainsi, le présent amendement propose de doubler le taux horaire des enseignants vacataires afin de compenser la non-indexation de leurs salaires sur le SMIC horaire depuis 40 ans.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 220 millions d’euros l’action « Maitrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » (AE et CP), et majore de 131 millions d’euros l’action 01 « Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence » du programme 150 (AE et CP) et de 89 millions d’euros l’action 02 « Formation initiale et continue de niveau master » du programme 150 (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 193 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1971

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. HOUPERT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

200 000 000

 

200 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

200 000 000

 

200 000 000

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans l’enseignement supérieur, les enseignants vacataires jouent un rôle central, assurant à eux seuls près d’un quart des heures de cours. Leur statut particulier permet à des professionnels exerçant un emploi à temps plein dans un autre secteur de contribuer à la formation universitaire en partageant leur expertise. Cependant, cette contribution essentielle masque une réalité préoccupante : au moins 40 000 vacataires se trouvent dans une situation de grande précarité.

En effet, lorsqu’on considère le temps consacré à la préparation des cours, à la correction des copies, à la surveillance des examens et aux nombreuses tâches administratives qui leur incombent, leur rémunération horaire peut s’avérer jusqu’à quatre fois inférieure au SMIC. Cette situation est d’autant plus alarmante que leur travail, indispensable au bon fonctionnement des universités, ne représente qu’une fraction du budget dédié à l’enseignement supérieur : seulement 0,7 % des ressources de la mission concernée, soit 200 millions d’euros.

Si leur rémunération horaire avait suivi l’évolution du SMIC depuis les années 1980, leur salaire actuel serait deux fois plus élevé. Cette stagnation injuste reflète une dévalorisation inacceptable de leur travail et de leur contribution.

Pour remédier à cette situation et rétablir une juste reconnaissance de leur rôle, le présent amendement propose de doubler la rémunération des enseignants vacataires. Cela nécessiterait une augmentation de 200 millions d’euros du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » en prenant cette somme sur le programme "enseignement supérieur et recherche agricoles". Une telle mesure permettrait de rétablir un taux horaire équivalent à ce qu’il aurait été si la rémunération des vacataires avait été indexée sur le SMIC horaire au cours des dernières années, mettant ainsi fin à des décennies de sous-valorisation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2026

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. HOUPERT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

200 000 000

 

200 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

200 000 000

 

200 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans l’enseignement supérieur, les enseignants vacataires jouent un rôle central, assurant à eux seuls près d’un quart des heures de cours. Leur statut particulier permet à des professionnels exerçant un emploi à temps plein dans un autre secteur de contribuer à la formation universitaire en partageant leur expertise. Cependant, cette contribution essentielle masque une réalité préoccupante : au moins 40 000 vacataires se trouvent dans une situation de grande précarité.

En effet, lorsqu’on considère le temps consacré à la préparation des cours, à la correction des copies, à la surveillance des examens et aux nombreuses tâches administratives qui leur incombent, leur rémunération horaire peut s’avérer jusqu’à quatre fois inférieure au SMIC. Cette situation est d’autant plus alarmante que leur travail, indispensable au bon fonctionnement des universités, ne représente qu’une fraction du budget dédié à l’enseignement supérieur : seulement 0,7 % des ressources de la mission concernée, soit 200 millions d’euros.

Si leur rémunération horaire avait suivi l’évolution du SMIC depuis les années 1980, leur salaire actuel serait deux fois plus élevé. Cette stagnation injuste reflète une dévalorisation inacceptable de leur travail et de leur contribution.

Pour remédier à cette situation et rétablir une juste reconnaissance de leur rôle, le présent amendement propose de doubler la rémunération des enseignants vacataires. Cela nécessiterait une augmentation de 220 millions d’euros du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ». Une telle mesure permettrait de rétablir un taux horaire équivalent à ce qu’il aurait été si la rémunération des vacataires avait été indexée sur le SMIC horaire au cours des 40 dernières années, mettant ainsi fin à des décennies de sous-valorisation.

Pour ce faire, cet amendement :

- réduit 200 millions d’euros en AE et CP l’action 02 « Agence nationale de la recherche » du

programme n°172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » ;

- flèche 120 millions d’euros en AE et CP vers l’action 01 « Formation initiale et continue du

baccalauréat à la licence » du programme n°150 « Formations supérieures et recherche universitaire

» ;

- flèche 80 millions en AE et CP vers l’action 02 « Formation initiale et continue de niveau

master » du programme n°150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1637

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

45 000 000

 

45 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

45 000 000

 

45 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

45 000 000

45 000 000

45 000 000

45 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet de compenser totalement l’augmentation du coût du glissement vieillesse technicité (GVT) en 2025.

Le GVT désigne le phénomène d’augmentation de la masse salariale du fait de la progression des agents dans leurs grilles indiciaires et conduit les opérateurs d’enseignement supérieur à supprimer des emplois d’année en année, bien que leur subvention pour charges service public reste stable.

Depuis 2012, ce sont plus de 700 millions d’euros qui n’ont pas été compensés par l’État au titre du GVT selon France Universités.

La non-compensation du GVT est incompréhensible en ce que les personnels des universités sont des fonctionnaires de l’État auquel devrait normalement revenir la responsabilité de prendre en charge les revalorisations et progressions de carrière prévue pour les fonctionnaires.

Le manque de financement dédié fait peser une contrainte sur la gestion de la masse salariale. Pour l’année 2025, en équivalence, cela représenterait l’absence de 520 emplois de maitres de conférences. 

Cette situation a déjà des conséquences sur les Universités : sur leurs missions de formation, de recherche et d’innovation ainsi que sur leur capacité à investir et à mettre en œuvre les projets de décarbonation souhaités par le Président de la République. En effet, une trentaine d’universités pourraient être en déficit d’ici la fin de l’année 2024, et plus d’une soixantaine en 2025.

Afin d’être recevable, cet amendement est ainsi gagé : 

- il renforce de 45 millions, en AE et en CP, le programme « Formations supérieures et recherche universitaire », à l’action 15 – Pilotage et support du programme.

- il prélève 45 millions, en AE et CP, à l’action n° 2 « Développement de la technologie spatiale au service de l’observation de la terre » du programme 193 « Recherche spatiale » ;

Cet amendement est issu d’échanges avec France Universités.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1968

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

143 272 800

 

143 272 800

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

143 272 800

 

143 272 800

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

143 272 800

143 272 800

143 272 800

143 272 800

SOLDE

0

0

 

Objet

Selon le syndicat étudiant UNEF, le coût de la santé représente 134€ par an dans le budget d’un étudiant sans complémentaire santé. Ainsi, cet amendement vise à octroyer un « Chèque santé » de 134 euros par an pour les étudiants ne disposant pas de complémentaire santé.

36% des étudiants ne sont pas couverts par une complémentaire santé, principalement par manque de moyens. Il est également crucial de rappeler que la Sécurité sociale ne rembourse pas l’intégralité des frais de santé. Si elle rembourse environ 70 % des dépenses, les 30 % restants peuvent représenter une somme significative dans le budget d’un étudiant. D’autant que 20% des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté et que 33% d’entre eux renoncent aux soins par manque de moyens.

En se basant sur les chiffres du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, cette mesure reviendrait à 143 272 800 euros.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 143 272 800 euros l’action « Maitrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » (AE et CP), et majore de 143 272 800 euros l’action « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante » (AE et CP). Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 193 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1635

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

127 000 000

 

127 000 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

127 000 000

 

127 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

127 000 000

127 000 000

127 000 000

127 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet de compenser totalement l’augmentation prévue des coûts de fonctionnement en raison de l’inflation et des surcoûts énergétiques pour l’année 2025.

Si l’inflation diminue en 2024, les surcoûts engendrés par l’inflation passés n’ont pas été compensés jusqu’à présent. Par ailleurs, les surcoûts spécifiques liés à l’énergie ont de leur côté encore augmenté en 2023 et en 2024, notamment pour les universités qui ont dû renouveler des marchés pluriannuels de fourniture d’énergie.

En équivalence, cela représente l’absence de près de 1470 emplois de maitres de conférences. Cette situation a déjà des conséquences sur leurs missions de formation, de recherche et d’innovation ainsi que sur leur capacité à investir et à mettre en œuvre les projets de décarbonation souhaités par le Président de la République. En effet, une trentaine d’universités pourraient être en déficit d’ici la fin de l’année 2024, et plus d’une soixantaine en 2025.

Afin d’être recevable, cet amendement est ainsi gagé :

- il renforce de 127 millions, en AE et en CP, le programme « Formations supérieures et recherche universitaire », à l’action 15 – Pilotage et support du programme.

- il prélève 127 millions, en AE et CP, à l’action n° 2 « Développement de la technologie spatiale au service de l’observation de la terre » du programme 193 « Recherche spatiale » ;

Cet amendement est issu d’échanges avec France Universités.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-664

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

120 200 000

 

120 200 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

120 200 000

 

120 200 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

120 200 000

120 200 000

120 200 000

120 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à revenir sur la baisse des crédits consacrés aux aides directes sur critères sociaux telle que prévue par le projet du Gouvernement pour 2025.

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une forte baisse des crédits consacrés aux aides financières directes en faveur des étudiants, dont notamment les bourses sur critères sociaux. Cette baisse des crédits de 120,2 millions d’euros est largement causée par la non-indexation des barèmes déterminant l’éligibilité sur l’inflation.

Pourtant, la précarisation des étudiantes et étudiants est plus forte que jamais. Si la crise du Covid a eu un impact sévère sur les jeunes, la crise inflationniste qui a suivi n’a pas permis d’améliorer significativement les situations. L’association Cop1, devenue prestataire de l’État dans l’organisation d’aide alimentaire aux étudiants, a publié son baromètre 2024 de la précarité étudiante en partenariat avec l’IFOP. Et il est édifiant : plus d’un tiers (36%) des jeunes interrogés déclare sauter souvent ou de temps en temps un repas par manque d’argent (c’est 7 points de plus que la moyenne nationale (29%), seuls 54% des étudiants fréquentent régulièrement les restaurants universitaires et 41% des étudiants limitent ou renoncent à des achats alimentaires. Aujourd’hui, il est indéniable que le barème des bourses est totalement inadapté à la réalité sociale et économique des étudiantes et étudiants en France. Face à ces constats, les Écologistes portent la proposition d’une allocation universelle d’étude.

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires appelle depuis plusieurs années, à une réforme d’ampleur et en profondeur du système de bourses sur critères sociaux.  Le recul permanent des gouvernements successifs sur ce sujet est extrêmement préoccupant. Nous n’avons plus le temps de s’émouvoir des files d'attente aux distributions alimentaires, nous voulons des actes.

Par cet amendement, nous proposons donc de transférer 120 200 000 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » vers l’action 01 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ».  

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1187 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. MASSET et RUEL, Mme PANTEL, MM. GROSVALET, GOLD, BILHAC et CABANEL et Mme JOUVE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

90 000 000

 

90 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

90 000 000

 

90 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

90 000 000

90 000 000

90 000 000

90 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’étendre le bénéfice du repas à 1 € à l’ensemble des étudiants, au-delà des seuls étudiants boursiers, afin de lutter contre la précarité croissante dans le milieu étudiant. En 2021, le dispositif a été élargi à tous les étudiants, mais a été restreint à la rentrée universitaire suivante.

Or, selon une étude de l'IFOP et Cop1 - Solidarités étudiantes (octobre 2024), une majorité d’étudiants vit avec moins de 100 euros par mois après paiement du loyer et des charges. Le système de bourses ne suffit pas à répondre aux besoins de tous.

Dans le même sens, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE) met en lumière ce  contexte où la précarité étudiante ne cesse de s'accentuer avec 3 étudiants sur 4 qui disposent de moins de 100 euros par mois, soit moins de 3,33 euros par jour pour s’alimenter, se soigner, s’habiller, se cultiver, se divertir après avoir payé leurs charges fixes. 

Les principes d’égalité de nos services publics doivent s’appliquer aux établissements d’enseignement supérieur afin de permettre à toutes et tous d’étudier dans les meilleures conditions qui soient.

En ce sens, l’amendement proposé entend étendre le dispositif du Repas à 1€ du CROUS à l’ensemble des étudiants des établissements d’enseignement supérieur.

L'amendement propose : 

d'abonder 90 000 000 € l'action 01 du programme 231 de retirer 90 000 000 d'euros à l'action 14 du programme 172



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1641

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

90 000 000

 

90 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

90 000 000

 

90 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

90 000 000

90 000 000

90 000 000

90 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les repas CROUS à 1€ pour tous les étudiants.

Lors de la crise sanitaire, le Gouvernement a annoncé l’extension des repas à 1€ à tous les étudiants, boursiers ou non. Cette mesure fut malheureusement supprimée dès la rentrée universitaire 2021 et réservée aux étudiants boursiers. Pourtant, la précarité étudiante ne cesse de progresser et 74% des étudiants n’ont pas accès aux bourses. D’après la Fédération des associations générales étudiantes, 62% des étudiants ont des difficultés pour se nourrir correctement.

De nombreuses associations, comme Cop’1 ou Linkee, doivent régulièrement organiser des distributions alimentaires afin de pallier aux défaillances de nos politiques publiques.

Ainsi, nous proposons que les restaurants universitaires rétablissent les repas à 1€ pour tous les étudiants. Pour garantir l’égalité des chances, si chère à la France, nos étudiants doivent manger à leur faim, car personne ne peut étudier le ventre vide. Améliorer les conditions de vie de nos étudiants, c’est améliorer leurs conditions d’études.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons de transférer 90 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement, de l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme n° 193 « Recherche spatiale », vers l’action 02 « Aides indirectes » du programme 231 « Vie étudiante ». Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 193 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1636

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

77 000 000

 

77 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

77 000 000

 

77 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

77 000 000

77 000 000

77 000 000

77 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement  vise à rétablir les crédits retirés à la vie étudiante dans ce PLF 2025.

Alors que tous les voyants sont au rouge en cette rentrée étudiante 2024, le Gouvernement supprime 77 millions sur le dos des étudiants !

Les résultats de la nouvelle édition du baromètre IFOP témoignent d’une situation de précarité sévèrement ancrée dans la population étudiante : précarité alimentaire, problèmes de santé mentale, isolement, précarité menstruelle, crise de logement sans précédent ... les sujets sont donc nombreux sur lesquels le Gouvernement doit venir soutenir les étudiants. Ainsi cette baisse est incompréhensible.

Par cet amendement, nous demandons un rétablissement des 77 M€ enlevés aux étudiants.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement :

- abonde, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, l’action 1, Aides directes, du programme 231 « Vie étudiante » à hauteur de 77 000 000 € 

- diminue de 77 000 000€ en AE et CP, les crédits inscrits à l’action 2, Agence Nationale de la Recherche, du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1867

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

76 800 000

 

76 800 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

76 800 000

 

76 800 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

76 800 000

76 800 000

76 800 000

76 800 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à créer une aide économique complémentaire à destination des étudiants ultramarins.

Plus de 64 000 jeunes étudient dans les territoires d’Outre-mer dans des conditions de vie particulièrement dégradées. En effet, le niveau de précarité des étudiants ultramarins est très nettement supérieur à celui des étudiants réalisant leurs études en France hexagonale. A Mayotte, plus de 71% des étudiants vivent dans la pauvreté.

Cette précarité s’explique notamment par un coût de la vie plus important dans les territoires d’Outre-mer. En 2024, selon un rapport de l’UNEF, le coût de la vie d’un étudiant ultramarin boursier est supérieur de 17,42% (+75,20€ par mois) à celui d’un étudiant de France hexagonale. Cette différence est de +12,20% (+115,74€ par mois) pour les étudiants non boursiers.

La République doit garantir l’égalité des chances et une vie digne à notre jeunesse dans tous les territoires. Nous ne pouvons pas accepter que les personnes nées aux Antilles ou à La Réunion aient, par rapport à la France hexagonale, 20% à 25% de chances en moins d'obtenir un diplôme du supérieur, 12% de chances en moins d'accéder à un emploi et 35% à 45% de chances en moins d'occuper un poste de cadre.

Depuis le 23 août 2023, les étudiants boursiers inscrits dans une formation dans les territoires d'Outre-mer bénéficient d’un complément de bourse de 30€ par mois. Cette mesure va dans le bon sens mais elle demeure insuffisante. D’une part, le montant du complément de bourse est inférieur aux besoins des étudiants. D’autre part, ce dispositif exclut les étudiants non boursiers qui subissent aussi la précarité.

Ainsi, le présent amendement propose de créer une aide économique de 100€ par mois à destination de tous les jeunes qui étudient dans les Outre-mer, en complément des dispositifs existants. Cette aide complémentaire permettra de compenser la différence de coût de la vie entre les étudiants ultramarins et les étudiants de France hexagonale.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons de transférer 76,8 millions d’euros (AE et CP), de l’action 04 du programme 193 vers l’action 01 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ». Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 193 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1868

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

23 000 000

 

23 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

23 000 000

 

23 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

23 000 000

23 000 000

23 000 000

23 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à augmenter de 50€ le complément de bourse dont bénéficient les étudiants ultramarins.

Plus de 64 000 jeunes étudient dans les territoires d’Outre-mer dans des conditions de vie particulièrement dégradées. En effet, le niveau de précarité des étudiants ultramarins est très nettement supérieur à celui des étudiants réalisant leurs études en France hexagonale. A Mayotte, plus de 71% des étudiants vivent dans la pauvreté.

Cette précarité s’explique notamment par un coût de la vie plus important dans les territoires d’Outre-mer. En 2024, selon un rapport de l’UNEF, le coût de la vie d’un étudiant ultramarin boursier est supérieur de 17,42% (+75,20€ par mois) à celui d’un étudiant de France hexagonale. Cette différence est de +12,20% (+115,74€ par mois) pour les étudiants non boursiers.

La République doit garantir l’égalité des chances et une vie digne à notre jeunesse dans tous les territoires. Nous ne pouvons pas accepter que les personnes nées aux Antilles ou à La Réunion aient, par rapport à la France hexagonale, 20% à 25% de chances en moins d'obtenir un diplôme du supérieur, 12% de chances en moins d'accéder à un emploi et 35% à 45% de chances en moins d'occuper un poste de cadre.

Depuis le 23 août 2023, les étudiants boursiers inscrits dans une formation dans les territoires d'Outre-mer bénéficient d’un complément de bourse de 30€ par mois. Cette mesure va dans le bon sens mais elle demeure insuffisante. Le montant de ce complément de bourse est largement inférieur aux besoins des étudiants. Ainsi, compte tenu de l’inflation et des différences de coût de la vie entre un étudiant ultramarin et un étudiant de France hexagonale, cet amendement propose de porter ce complément de bourse à 80€ par mois.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, nous proposons de transférer 23 millions d’euros (AE et CP) de l’action 04 du programme 193 vers l’action 1 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ». Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 193 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-252

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

M. Stéphane DEMILLY

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

70 000 000

 

70 000 000

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

70 000 000

 

70 000 000

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

70 000 000

70 000 000

70 000 000

70 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement propose de relever le soutien apporté par l’État à la filière aéronautique française à la hauteur de la trajectoire annoncée par le Président de la République en juin 2023.

La filière s’est en effet fixé pour objectif de produire à partir de 2035 un avion ultrafrugal, qui utilisera 20 % à 25 % d’énergie en moins que la génération actuelle d’aéronefs. En produisant cet aéronef, l’industrie française participera à la décarbonation de toute l’aviation mondiale.

Le Président de la République s’est donc engagé en juin 2023 à ce que l’État abonde le Conseil pour la Recherche aéronautique civile (CORAC) de 300 millions d’euros par an d’ici 2027.

Cependant, le projet de budget actuel prévoit d’abonder le CORAC de 230 millions d’euros seulement en 2025. Ce niveau de soutien est insuffisant pour permettre aux acteurs de la filière de développer les « briques technologiques » nécessaires pour produire ce nouvel aéronef sans contretemps. Il pourrait donc mener à un report de la réalisation du programme alors que les entreprises françaises et européennes font face à une concurrence mondiale particulièrement intense.

Le présent amendement propose donc de relever de 70 millions d’euros les moyens de l’action 14 « Recherche et développement dans le domaine de l’aéronautique civile » du programme 190 « Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables ».

L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée, à hauteur de 70 millions d’euros d’AE et de CP sur les crédits du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ». Le rapporteur invite le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-117 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Laure DARCOS, MM. CHEVALIER et WATTEBLED, Mme LERMYTTE, MM. BRAULT et CHASSEING, Mme BOURCIER et MM. LAMÉNIE, ROCHETTE et CAPUS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

35 000 000

 

35 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

35 000 000

 

35 000 000

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les Sociétés d'Accélération du Transfert de Technologies (SATT) sont des acteurs essentiels de la valorisation de la recherche publique et de l’innovation française.

Ancrées dans les territoires et soutenues par les Régions, elles assurent la détection des innovations, la protection par brevet, la maturation technologique, le transfert des résultats vers le marché, la création de startups, et négocient les contrats de R&D.

En outre, elles sensibilisent la communauté scientifique à la valorisation et contribuent à renforcer les relations entre chercheurs et entreprises.

Après douze années d’activité, elles disposent d’un solide bilan : 4000 brevets déposés, 23 000 contrats de collaboration de recherche signés avec des partenaires économiques, plus de 850 startups créées, valorisées à plus de 3,5 milliards d’euros et ayant levé plus de 1,5 milliard d’euros pour soutenir leur développement.

Or, la trajectoire budgétaire proposée par le projet de loi de finances pour 2025 les placent dans une situation critique. Alors que la loi de programmation de la recherche (LPR) de 2020 prévoyait un relais du financement des SATT par le programme 172 de la Mission Recherche et Enseignement supérieur du projet de loi de finances, alors que ce financement était jusqu’à la fin de 2024 assuré par les Programmes d’Investissements d’Avenir, l’évolution budgétaire s’avère très inquiétante.

Un montant annuel de 80 M€ avait été anticipé dans le cadre de la LPR mais ce budget a été très significativement réduit dans le contexte budgétaire actuel.

Pourtant, il est absolument nécessaire de maintenir un financement approprié des SATT afin de garantir la pérennité et l’efficacité des politiques publiques d’innovation.

Les risques de la régulation budgétaire prévue dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025 sont identifiés. Les enjeux sont considérables.

Le présent amendement vise à rétablir la trajectoire budgétaire prévue par la LPR en abondant de 35 M€ l’action « pilotage et animation » du programme 172 et en réduisant à due concurrence le budget inscrit à l’action « recherche duale dans le domaine aérospatial » du programme 191.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-616 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHAIZE, Mmes JACQUES, BELRHITI et DEMAS, M. BOUCHET, Mme GRUNY, MM. PELLEVAT, BRISSON, SAVIN et SIDO et Mme DUMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

35 000 000

 

35 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

35 000 000

 

35 000 000

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits en faveur des Sociétés d'Accélération du Transfert de Technologies (SATT) prévus par la loi de programmation de la recherche (LPR). A compter de 2025, le financement des SATT sera assuré intégralement par le programme 172 Recherches scientifiques et technologiques multidisciplinaires - il était jusque-là assuré par les Programmes d'investissement d'Avenir (PIA). La LPR qui prévoyait ce relais de financement, anticipait un financement annuel de 80 millions d'euros pour les SATT, contre 45 millions d'euros prévus dans le Budget 2025. Ainsi, cet amendement vise à rétablir la trajectoire budgétaire prévu par la LPR.

Les SATT sont reconnues comme des acteurs stratégiques de la valorisation de la recherche publique et de l'innovation française. Ancrées dans les territoires et soutenues par les Régions, elles sont fondatrices et moteurs des Pôles Universitaires d’Innovation (PUI), aux côtés des universités chefs de file, jouant un rôle central dans l’ensemble du processus de valorisation. Elles assurent la détection des innovations, la protection par brevet, la maturation technologique, le transfert des résultats vers le marché, la création de startups, et négocient les contrats de R&D. Elles sensibilisent la communauté scientifique à la valorisation et contribuent à renforcer les relations entre chercheurs et entreprises. Leur ancrage territorial renforce les liens entre les régions, les universités, et le tissu économique local, soutenant une croissance inclusive, la montée en compétence des chercheurs et le développement de l’innovation au service des enjeux sociétaux.

Les SATT, après 12 ans d'activité, ce sont plus de 4 000 brevets déposés, 3 000 technologies saturées, 23 000 contrats de collaboration de recherche signés et près de 1 000 start-ups créées, valorisées à plus de 3,5 milliards d'euros. Enfin, chaque euro investi dans la maturation par les SATT génère 21 euros de valeur lors de la création de startup.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, de minorer les crédits du programme 191, en aucun cas pour pénaliser ce programme mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1630

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROS et CHANTREL, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

35 000 000

 

35 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

35 000 000

 

35 000 000

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

 Cet amendement vise à rétablir les crédits en faveur des Sociétés d'Accélération du Transfert de Technologies (SATT) prévu par la loi de programmation de la recherche (LPR). A compter de 2025, le financement des SATT sera assuré intégralement par le programme 172 Recherches scientifiques et technologiques multidisciplinaires - il était jusque-là assuré par les Programmes d'investissement d'Avenir (PIA). La LPR qui prévoyait ce relais de financement, anticipait un financement annuel de 80 millions d'euros pour les SATT, contre 45 millions d'euros prévus dans le Budget 2025. Ainsi, cet amendement vise à rétablir la trajectoire budgétaire prévu par la LPR.

Les SATT sont reconnues comme des acteurs stratégiques de la valorisation de la recherche publique et de l'innovation française. Ancrées dans les territoires et soutenues par les Régions, elles sont fondatrices et moteurs des Pôles Universitaires d’Innovation (PUI), aux côtés des universités chefs de file, jouant un rôle central dans l’ensemble du processus de valorisation. Elles assurent la détection des innovations, la protection par brevet, la maturation technologique, le transfert des résultats vers le marché, la création de startups, et négocient les contrats de R&D. Elles sensibilisent la communauté scientifique à la valorisation et contribuent à renforcer les relations entre chercheurs et entreprises. Leur ancrage territorial renforce les liens entre les régions, les universités, et le tissu économique local, soutenant une croissance inclusive, la montée en compétence des chercheurs et le développement de l’innovation au service des enjeux sociétaux.

Les SATT, après 12 ans d'activité, ce sont plus de 4 000 brevets déposés, 3 000 technologies saturées, 23 000 contrats de collaboration de recherche signés et près de 1 000 start-ups créées, valorisées à plus de 3,5 milliards d'euros. Enfin, chaque euro investi dans la maturation par les SATT génère 21 euros de valeur lors de la création de start-up.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est proposé, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement,

-d'abonder  de 35 millions d'euros les crédits de l'action 01 "pilotage et animation" du programme 172 Recherche scientifiques et technologiques pluridisciplinaire

- de minorer de 35 millions d'euros les crédits de l'action 01  du programme 191 Recherche Duale, en aucun cas pour pénaliser ce programme mais uniquement afin de respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1996 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes GUILLOTIN et Maryse CARRÈRE, MM. FIALAIRE, GOLD, GROSVALET, BILHAC, CABANEL et MASSET, Mme PANTEL, MM. ROUX et RUEL et Mme JOUVE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

35 000 000

 

35 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

35 000 000

 

35 000 000

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rétablir le financement des Sociétés d'Accélération du Transfert de Technologies (SATT) conformément à la loi de programmation de la recherche (LPR).

Dès 2025, le programme 172 assurera leur financement, remplaçant les Programmes d'investissement d'Avenir (PIA). La LPR prévoyait 80 millions d'euros annuels, contre seulement 45 millions prévus dans le PLF 2025, justifiant cet amendement pour rétablir la trajectoire budgétaire initiale.

Les SATT jouent un rôle stratégique dans la valorisation de la recherche publique et l’innovation, en détectant les innovations, protégeant les résultats par brevet et soutenant la création de startups. Elles sont essentielles au fonctionnement des Pôles Universitaires d’Innovation (PUI) et renforcent les relations entre chercheurs, universités et entreprises.

En 12 ans, elles ont déposé 4 000 brevets, créé près de 1 000 startups et généré plus de 3,5 milliards d'euros de valorisation. Chaque euro investi dans la maturation technologique par les SATT génère 21 euros de valeur.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est proposé, de minorer de 35M€ l'action 03 les crédits du programme 191, et d'abonder la même somme à l'action 14 du programme 172. 

Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1952

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. SALMON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

27 404 000

 

27 404 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

27 404 000

 

27 404 000

 

TOTAL

27 404 000

27 404 000

27 404 000

27 404 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter la subvention accordée à l’Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) pour la rétablir à son niveau de 2024.

La réduction affichée du budget de l’INRAE est incompatible avec le bon exercice des missions qui lui sont confiées. Le bleu budgétaire présente une réduction de plus de 27 millions d’euros de la subvention pour charges de service public dans le cadre du programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles ».

Si le détail du programme indique bien une subvention de 25 millions d’euros, celle-ci n’apparaît pas dans le résumé consacré aux missions et aux dotations de l’opérateur. Il est donc essentiel de clarifier cette incohérence en conservant les 27,4 millions d’euros alloués à l’INRAE dans le cadre du programme 142. Cette subvention permet à l’INRAE de réaliser des missions d’appui aux politiques publiques, ponctuelles et pérennes, via ses activités de recherche, des programmes d’appui auprès des services chargés de l’agriculture et au transfert et à la diffusion de connaissances vers les milieux professionnels et les établissements d’enseignement technique et supérieur agricoles.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de millions d’euros le programme 142 « Enseignement supérieur et recherche agricoles » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 04 « Maîtrise de l'accès à l'espace » du programme 193 « Recherche spatiale ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.


    Demande auteur





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1537 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. PIEDNOIR, Mmes SOLLOGOUB et Laure DARCOS, M. KERN, Mmes GOSSELIN, AESCHLIMANN et MULLER-BRONN, M. BRUYEN, Mmes PETRUS et BILLON, MM. GENET et BRISSON, Mme BERTHET, MM. SAVIN et Cédric VIAL et Mmes BELRHITI et LASSARADE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier comme suit les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

25 000 000

25 000 000

Vie étudiante

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Recherche spatiale

 

25 000 000

 

25 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

Recherche duale (civile et militaire)

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement propose de renforcer le versement de la subvention pour charges de service publique de l’État aux établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général (EESPIG).

Les établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général (EESPIG), non lucratifs et en contrat avec l’État, sont engagés dans le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, au titre de l'article L.732-1 du Code de l’éducation, et reconnus comme opérateurs de la recherche publique selon l'article L.112-2 du Code de la recherche.

En 2010, la subvention pour charges de service public versée aux EESPIG était en moyenne de 1 240€ par étudiant, ce qui représente à titre de comparaison 10% de la dépense moyenne pour un étudiant dans le public. Cette subvention a été divisée par deux et demi pour atteindre aujourd’hui en moyenne 485€ par étudiant et par an, soit moins de 4% de la dépense annuelle moyenne pour un étudiant dans le public.

Cette baisse significative s’explique par deux facteurs. En premier lieu, par la hausse du nombre d’étudiants accueillis, à hauteur de 237% depuis 2010, ainsi que la hausse du nombre d’établissements qualifiés EESPIG qui s'élève à 64 en 2024. Ensuite par le montant total de l’enveloppe dédiée aux EESPIG qui reste constant depuis 2010 en euros courants.

Pour répondre aux objectifs des politiques publiques fixés à l’horizon 2030, en termes de transition écologique et de souveraineté industrielle et énergétique, l'État doit soutenir la recherche et la formation de jeunes diplômés dans des secteurs en tension à hauteur de ses ambitions. La politique sociale active et la participation des EESPIG à l’effort national concourent à ses objectifs ce qui suppose un soutien accru.

À ce jour, si le PLF pour 2025 prévoit un budget de 95 millions d’euros dédiés à l’action 4 du programme 150, il convient de préciser qu’il s’agit de montants bruts répartis en deux enveloppes, à savoir le financement des EESPIG d’un côté et la formation des enseignants du privé, primaire et secondaire, de l’autre. La subvention nette effectivement versée aux EESPIG s’élève ainsi à environ 77 millions d’euros.

Ainsi, cet amendement propose de rehausser la subvention pour charges de service public versée aux EESPIG à hauteur de 25 millions d’euros, afin de contribuer à atteindre un montant de subvention par étudiant qui permette de couvrir le coût réel de la mission de service public pour les EESPIG. Il s’agit là d’une mesure d’équité pour des établissements associatifs et non lucratifs, qui sont acteurs à part entière du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

En conséquence, l'amendement propose de transférer 25 millions d’euros en AE et CP de l’action 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme 193 « Recherche spatiale » vers l’action 4 « Établissements d’enseignement privés » du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».

Le gage étant destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1538 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. PIEDNOIR, Mmes SOLLOGOUB et Laure DARCOS, M. KERN, Mmes GOSSELIN, AESCHLIMANN et MULLER-BRONN, M. BRUYEN, Mmes GUIDEZ, PETRUS et BILLON, MM. GENET et BRISSON, Mme BERTHET, MM. SAVIN et Cédric VIAL et Mmes BELRHITI et LASSARADE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

1 100 000

 

1 100 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

1 100 000

 

1 100 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 100 000

1 100 000

1 100 000

1 100 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général (EESPIG) de verser l’aide à la mobilité étudiante (AMI) à leurs étudiants boursiers sur critères sociaux (CROUS) pour mettre un terme à cette rupture d’égalité de traitement entre les étudiants boursiers.

Les EESPIG, établissements privés à but non lucratif et en contrat avec l’État, sont engagés dans le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, au titre de l'article L.732-1 du Code de l’éducation, et reconnus comme opérateurs de la recherche publique selon l'article L.112-2 du Code de la recherche.

Les étudiants boursiers sur critères sociaux des EESPIG ne sont pas éligibles aux mêmes dispositifs que les étudiants boursiers du public, ce qui créé une rupture d’égalité de fait injustifiée.

Ainsi, les boursiers suivant leur formation dans un EESPIG sont exclus du bénéfice de l’AMI, du seul fait d’être dans un établissement privé. Cette aide d’un montant de 400€ par mois sur une période allant de deux à neuf mois, est pourtant présentée comme étant de droit pour les étudiants boursiers CROUS. Son financement, qui doit être avancé par l’établissement d’accueil, n’est cependant pas assuré en loi de finances du fait d’une enveloppe contingentée.

En conséquence, l'amendement propose de transférer 1,1 million d’euros en AE et CP de l’action 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme 193 « Recherche spatiale » vers l’action 1 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ».

Le gage étant destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1539 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. PIEDNOIR, Mmes SOLLOGOUB et Laure DARCOS, M. KERN, Mmes GOSSELIN, AESCHLIMANN et MULLER-BRONN, M. BRUYEN, Mmes PETRUS et BILLON, MM. GENET et BRISSON, Mme BERTHET, MM. SAVIN, CHASSEING et Cédric VIAL et Mmes BELRHITI et LASSARADE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier comme suit les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

Vie étudiante

1 000 000

1 000 000

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Recherche spatiale

 

1 000 000

 

1 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

Recherche duale (civile et militaire)

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à habiliter tous les établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général (EESPIG) à recevoir des étudiants boursiers sur critères sociaux.

Les EESPIG, établissements privés à but non lucratif et en contrat avec l’État, sont engagés dans le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, au titre de l'article L.732-1 du Code de l’éducation, et reconnus comme opérateurs de la recherche publique, selon l'article L.112-2 du Code de la recherche.

Ces établissements ne sont pas systématiquement habilités à accueillir des boursiers sur critères sociaux (CROUS), en dépit de leur caractère non lucratif, des contrôles réguliers de leurs formations, et surtout de l’exigence d’une politique sociale inscrite dans leur contrat avec l’État.

Le cadre juridique n'accorde actuellement l’habilitation de droit qu’aux établissements d’enseignement supérieur privés créés avant 1952, selon l'article L.821-2 du Code de l’éducation, alors que les autres doivent déposer régulièrement des demandes d’agrément auprès du rectorat, formation par formation. Pour les nouvelles formations, la contrainte est d’autant plus forte puisque la demande ne peut être déposée qu’après au moins une première cohorte de diplômés.

Ainsi, un jeune souhaitant suivre une nouvelle formation proposée par un EESPIG et en lien direct avec les attentes du marché du travail y compris dans des secteurs en tension, devra renoncer à sa bourse CROUS. Ce cadre juridique mérite d'être adapté pour ne pas pénaliser injustement autant l’étudiant que l’établissement et les entreprises en recherche de ce profil de diplômés.

L’État ne peut d'une part leur demander d’ouvrir de nouvelles formations pour répondre aux besoins du marché du travail et d’accueillir davantage de boursiers sur critères sociaux, sans pour autant d'autre part leur permettre d’en accueillir dans toutes leurs formations avec une habilitation.

En conséquence l'amendement propose de transférer 1 million d’euros en AE et CP de l’action 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme 193 « Recherche spatiale » vers l’action 1 « Aides directes » du programme 231 « Vie étudiante ».

Le gage étant destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-666

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

15 000 000

 

15 000 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

15 000 000

 

15 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à renforcer l’accès aux soins des étudiant·es en dotant les services de santé étudiants (SSE) de ressources budgétaires supplémentaires, notamment pour l’accompagnement psychologique. 

Les services santé étudiants ont remplacé les services universitaires de médecine préventive et de promotion de la santé en 2023. Alors qu’une des avancées de cette réforme était d’intégrer la santé mentale dans l’accès aux soins, on recense seulement un psychologue pour 30 000 étudiant.e.s. Un taux bien inférieur à la plupart des autres pays européens qui empêche une réelle prise en charge des étudiant.e.s dans le besoin d’un suivi psychologique. 

Pourtant, pour de nombreux étudiant.e.s cet accompagnement est plus que nécessaire. 68% d’entre eux déclarent avoir des symptômes dépressifs et 36% des pensées suicidaires, selon une enquête de la LMDE. Le suicide est la troisième cause de mortalité chez les 15-29 ans, et la rencontre de troubles psychiques dans cette tranche d’âge entraîne d’importantes difficultés scolaires, d’entrée dans la vie active, dans les relations interpersonnelles, et est propice au développement d’addictions. Il est donc urgent d’agir pour permettre à tous les étudiant.e.s qui en ont besoin d’accéder à un professionnel de santé mentale. 

Le dispositif « Santé psy étudiants » de 12 séances n’est pas efficace pour ce faire. Le baromètre 2024 de l’association COP 1 relève que malgré leur détresse psychologique, seulement 9% des étudiant.e.s ont eu recours à ce service. Seul le recrutement de psychologues en nombre suffisant au sein des établissements d’enseignement supérieur est une solution permettant un accès libre, gratuit et continu pour la santé mentale des étudiant.e.s en besoin. Cette augmentation doit se faire au niveau d’un·e psychologue pour 1500 étudiant.e.s, comme le préconise l’International association of counselling service. 

Faire de la santé mentale la grande cause nationale de l’année 2025 peut commencer par-là : assurer un accès à une aide psychologique aux jeunes en études.

Par cet amendement, nous proposons donc de transférer 15 000 000 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » vers l’action 03 « Santé des étudiants et activités associatives, culturelles et sportives » du programme 231 « Vie étudiante ».  

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-760 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme SCHALCK, M. FRASSA, Mme Marie MERCIER, MM. SOMON et BONHOMME, Mmes Valérie BOYER et GOSSELIN, MM. BRISSON et Daniel LAURENT, Mme AESCHLIMANN, MM. SOL, GENET et Étienne BLANC, Mme JOSEPH, M. PANUNZI, Mmes VENTALON et IMBERT et MM. POINTEREAU, MICHALLET et GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

15 000 000

 

15 000 000

 

Recherche spatiale

 

15 000 000

 

15 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits de 15 millions d'euros par an en faveur de la recherche clinique sur les cancers pédiatriques.

Chaque année en France, environ 2500 enfants et adolescents sont diagnostiqués d’un cancer. Malgré un taux de survie sur 5 ans après le diagnostic d’environ 80 %, ces cancers restent la première cause de décès par maladie chez les enfants de plus de 1 an. Deux tiers de ceux qui ont survécu ont ou auront des séquelles de leur traitement.

C’est ainsi que 500 enfants et adolescents décèdent chaque année de cette maladie, soit l’équivalent de 20 classes d’écoles.

Les plus grandes difficultés concernent notamment les cancers spécifiques aux enfants. Certains d’entre eux ne se guérissent que très peu voire pas du tout, tels que les tumeurs du tronc cérébral, un cancer qui n’affecte que des enfants. Une recherche spécifique est nécessaire pour mieux comprendre les mécanismes de ces cancers pédiatriques et proposer des essais cliniques adaptés et ambitieux.

La mise en place d’un budget dédié, souhaité de longue date par l’association Eva pour la vie, puis la fédération Grandir Sans Cancer, qui regroupe près d’une centaine d’associations ainsi que des chercheurs et des professionnels de santé, visait à accélérer cette recherche sans pour autant opposer enfants et adultes, les budgets alloués à la recherche générale restant intacts.

Fin 2018, le Gouvernement a entendu partiellement cette demande en déposant un amendement au Projet de loi de finances 2019 afin de flécher 5 millions d'euros par an en faveur de la recherche fondamentale sur les cancers pédiatriques. L’amendement avait alors été voté à l’unanimité, et salué par de nombreuses associations ainsi que par l’Institut National du Cancer. Ce budget a permis à l’Institut National du Cancer (INCa) d’impulser plusieurs appels à projets nouveaux dédiés à la recherche fondamentale et translationnelle sur les cancers pédiatriques : mobilité internationale de jeunes chercheurs, partage de données et structuration des équipes de recherche en cancérologie pédiatrique, favorisation de l’innovation et de l’audace originaux et audacieux à travers l’appel à projet « High Risk- High Gain », mise en place d’un consortium pour mieux comprendre les causes et origines de ces maladies, un sujet qui préoccupe fortement les familles et sur lequel les réponses demeurent limitées. Ce financement, associé à un soutien croissant des acteurs associatifs, a permis de mobiliser la communauté scientifique française autour de cette problématique. Elle permet, cinq ans après, d’entrevoir de réels espoirs d’avancées thérapeutiques.

Pour cette raison il est désormais temps d’élargir et d’amplifier cet effort en allouant un fléchage complémentaire en faveur de la recherche clinique sur les cancers de l’enfant, dans l’objectif de mettre en place, par le biais de l’INCa un programme hospitalier de recherche clinique sur les cancers, qui serait spécifiquement dédiée aux cancers pédiatriques.

L’importance de la recherche clinique est, au-delà de la recherche fondamentale, essentielle pour les enfants malades. Elle vise à proposer des traitements nouveaux ou des associations plus efficaces, bien tolérés, permettant d’améliorer la survie des enfants. Elle vise aussi à diminuer la toxicité à long terme des thérapeutiques et à améliorer la qualité de vie des patients. Cette recherche clinique pourrait par ailleurs, à terme, apporter des avancées scientifiques et thérapeutiques pour les cancers de l’adulte.

Dès lors, cet amendement propose d'y parvenir :

-  en fléchant 15 millions d'euros de crédits supplémentaires vers l'action 15 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé au sein du programme 172 - Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires ;

-  et réduisant de 15 millions d'euros les crédits de l'action 04 – Maîtrise de l'accès à l'espace au sein du programme 193 - Recherche spatiale.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2007

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. IACOVELLI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

Vie étudiante

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 15 000 000

 15 000 000

Recherche spatiale

 

 15 000 000

 

 15 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

TOTAL

 15 000 000

 15 000 000

 15 000 000

 15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits de 15 millions d'euros par an en faveur de la recherche clinique sur les cancers pédiatriques.

Chaque année en France, environ 2500 enfants et adolescents sont diagnostiqués d’un cancer. Malgré un taux de survie sur 5 ans après le diagnostic d’environ 80 %, ces cancers restent la première cause de décès par maladie chez les enfants de plus de 1 an et deux tiers de ceux qui ont survécu ont ou auront des séquelles de leur traitement. C’est ainsi que 500 enfants et adolescents décèdent de cette maladie, soit l’équivalent de 20 classes d’écoles.

Les plus grandes difficultés concernent notamment les cancers spécifiques aux enfants. Certains d’entre eux ne se guérissent très peu voire pas du tout, tels que les tumeurs du tronc cérébral, un cancer qui n’affecte que des enfants. Une recherche spécifique est nécessaire pour mieux comprendre les mécanismes de ces cancers pédiatriques et également, proposer des essais cliniques adaptés et ambitieux. La mise en place d’un budget dédié, souhaité de longue date par l’association Eva pour la vie puis la fédération Grandir Sans Cancer, qui regroupe près d’une centaine d’associations ainsi que des chercheurs et des professionnels de santé, visait à accélérer cette recherche sans pour autant opposer enfants et adultes, les budgets alloués à la recherche générale restant intacts.

Fin 2018, le Gouvernement a entendu partiellement cette demande en déposant un amendement au Projet de loi de finances 2019 afin de flécher 5 millions d'euros par an en faveur de la recherche fondamentale sur les cancers pédiatriques. L’amendement avait alors été voté à l’unanimité, et salué par de nombreuses associations ainsi que par l’Institut National du Cancer. Ce budget a permis à l’Institut National du Cancer (INCa) d’impulser plusieurs appels à projets nouveaux dédiés à la recherche fondamentale et translationnelle sur les cancers pédiatriques : mobilité internationale de jeunes chercheurs, partage de données et structuration des équipes de recherche en cancérologie pédiatrique, favorisation de l’innovation et de l’audace originaux et audacieux à travers l’appel à projet « High RiskHigh Gain », mise en place d’un consortium pour mieux comprendre les causes et origines de ces maladies, un sujet qui préoccupe fortement les familles et sur lequel les réponses demeurent limitées.

Ce financement, associé à un soutien croissant des acteurs associatifs, a permis de mobiliser la communauté scientifique française autour de cette problématique. Elle permet, 5 ans après, d’entrevoir de réels espoirs d’avancées thérapeutiques.

C’est pourquoi il est désormais temps d’élargir et d’amplifier cet effort en allouant un fléchage complémentaire en faveur de la recherche clinique sur les cancers de l’enfant, dans l’objectif de mettre en place, par le biais de l’INCa un programme hospitalier de recherche clinique sur les cancers qui serait spécifiquement dédiée aux cancers pédiatriques.

L'amendement abonde de 15 millions d'euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement l'action 15 "Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé" au sein du programme 172 "Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires". Pour satisfaire aux exigences de l’article 40 de la Constitution et aux impératifs de recevabilité financière, le présent amendement gage le mouvement financier en prélevant 15 millions d'euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement dans l'action 04 "Maîtrise de l'accès à l'espace" au sein du programme 193 "Recherche spatiale".

Cet amendement a été proposé par l’association Eva pour la vie.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-466 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme CAZEBONNE et MM. BUIS, BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

10 000 000

 

10 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

10 000 000

 

10 000 000

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement de crédit travaillé avec l’association One Voice propose de renforcer la recherche d'alternatives à l'expérimentation animale, en abondant le budget du GIS FC3R (centre français en charge 3R) via les crédits du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, qui est le plus gros contributeur du FC3R.

Selon le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, 2 128 058 animaux faisaient l’objet d’une expérimentation en 2022. Tous les animaux sont par ailleurs utilisés dans l'expérimentation animale : chiens, chats, lapins, chevaux, singes... La France fait partie des 3 plus gros pays utilisateurs de macaques dans les laboratoires, dont 70% viennent de Maurice. Dans ses colonnes le 9 novembre 2022, le journal Libération révélait une enquête glaçante sur l’expérimentation animale. Selon le journal “les rares et précieux témoignages d’acteurs et d’observateurs recueillis mettent au jour une omerta suspecte sinon coupable, des chiffres largement sous-évalués, des labos et des élevages bunkérisés, des protocoles euphémisés, des expériences autorisées par des comités d’éthique biaisés. Le tout aux dépens de bêtes mises à profit par une firme américaine en pleine expansion sur notre territoire”.

Dans une enquête sur l'expérimentation animale et les chiens (août 2023), l’association One Voice révèle une proportion relativement élevée de procédures très douloureuses ou stressantes dans les établissements français. Alors que la France se doit d’appliquer la règle des 3R “Remplacer, Réduire, Raffiner” imposée aux États membres de l’Union européenne par l’article 4 de la directive 2010/63/UE, elle fait partie des pays européens ayant le plus recours à l’expérimentation animale et autorisant le plus de procédures dites “sévères”.

Le centre FC3R encourage financièrement, via quelques appels à projets, la recherche de méthodes alternatives. Mais cela reste trop peu.

En 2023, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche n’a versé que 500 000 euros au FC3R. Nous déplorons ce manque de financements et demandons de véritables moyens pour financer des projets de développement de méthodes alternatives à l’expérimentation animale.

Pour aider la recherche sur les alternatives à l'expérimentation animale, cet amendement attribue en crédits de paiement (CP) et autorisations d'engagement (AE) 10 millions d’euros supplémentaires à l’action 01 “Pilotage et animation” (sous-action n°3 soutien à la Recherche) du programme 172 “Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires”.

Pour respecter les règles de recevabilité financière imposées par l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève en CP et AE 10 millions d’euros dans le programme 191 “Recherche duale (civile et militaire)” au sein de son action 03 “Recherche duale dans le domaine aérospatial”. En cas d’adoption de l’amendement, nous invitons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1536 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. PIEDNOIR, Mmes SOLLOGOUB et Laure DARCOS, M. KERN, Mmes GOSSELIN, AESCHLIMANN et MULLER-BRONN, M. BRUYEN, Mmes PETRUS et BILLON, MM. GENET et BRISSON, Mme BERTHET, MM. SAVIN et Cédric VIAL et Mmes BELRHITI et LASSARADE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

10 000 000

 

10 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

10 000 000

 

10 000 000

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de réévaluer à la hausse la dotation budgétaire d'IFP Energies nouvelles (IFPEN) pour soutenir un acteur majeur de la recherche, de l'innovation et de la formation dans les domaines de la transition énergétique et écologique.

L’activité d’IFPEN est essentiellement consacrée, à hauteur de plus de 80%, à la recherche et l'innovation sur des domaines stratégiques de la transition écologique et énergétique tels que l’éolien, les biocarburants avancés et les bioproduits, le recyclage des plastiques et des métaux, la qualité de l’air, le captage, stockage et utilisation du CO2, l’hydrogène, les batteries et la mobilité électrique.

La subvention pour charge de service public (SCSP) allouée à IFPEN, représentant 45% de son budget, était inférieure en 2024 par rapport à son niveau de 2019. Parallèlement, ses ressources propres, principalement issues de ses filiales et partenaires industriels, ont été fortement impactées par la crise sanitaire ne retrouvant qu'en 2024 leur niveau de 2019. IFPEN est financé exclusivement par le programme 190, contrairement à la majorité des opérateurs qui sont financés par le programme 172. Par ailleurs, IFPEN n'a reçu qu’une aide marginale dans le contexte inflationniste récent pour couvrir l’augmentation de ses dépenses d’énergies, évaluée à 5 M€, et des frais de personnel. En conséquence, les effectifs ont diminué de 80 ETPT depuis 2019. Cette insuffisance compromet sa capacité à atteindre dans les temps impartis les cibles stratégiques et continuer à soutenir le déploiement des filières industrielles vertes. La baisse de trésorerie attendue est de 17 M€ en 2024 entraînant une fin d’exercice particulièrement tendue pour faire face aux décaissements importants prévus en janvier 2025.

IFPEN se trouve aujourd’hui à une période charnière, avec des solutions bas carbone ayant atteint le stade de la démonstration industrielle, après plus de dix années d’efforts de recherche et développement. Ces solutions représentent des leviers de croissance identifiés dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Énergie, dont les retours financiers associés se matérialiseront dans quelques années, une fois les nouvelles filières industrielles pleinement structurées et opérationnelles.

Ainsi, IFPEN a besoin de dégager plus de 18M€ de ressources supplémentaires en 2025, à niveau de dépenses égal à 2024, pour stabiliser sa trésorerie et écarter une problématique de découvert structurel.

Un soutien de l’État est impératif pour accompagner la stratégie nationale de décarbonation et de réindustrialisation sur des marchés fortement concurrentiels.

Témoignant de son sérieux budgétaire, IFPEN a déjà fourni des pistes d’économie de dépenses et d’augmentation des recettes dans son budget 2025. À titre d’illustration, le taux de distribution de dividendes de la principale filiale industrielle d’IFPEN représentera plus des deux tiers de son résultat prévisionnel, soit un niveau particulièrement élevé.

Malgré ces efforts louables, ils ne suffiront pas à éviter une nouvelle diminution forcée des effectifs en 2025, si la dotation budgétaire n’est pas au moins égale à celle du budget 2024, correspondant à une SCSP avant mise en réserve de 127,2M€ minimum.

En conséquence, cet amendement augmente de 10 000 000 d’euros les crédits de l’action 17.02 – Soutien aux nouvelles technologies de l'énergie (IFPEN) du programme 190 "Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables". Les crédits de l’action 16 – "Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information" du programme 172 "Recherches scientifiques et technologiques " sont diminués à due concurrence et le Gouvernement est invité à les rétablir au cours de la discussion du projet de loi de finances.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2008

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mme HAVET, M. IACOVELLI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

Vie étudiante

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

10 000 000

 

10 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 10 000 000

 

 10 000 000

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

TOTAL

 10 000 000

10 000 000

10 000 000 

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’activité d’IFP Energies nouvelles (IFPEN) est aujourd’hui consacrée en quasi-totalité (80%) à la recherche et innovation sur les sujets de la transition écologique et énergétique tels que l’éolien, les biocarburants avancés et les bioproduits, le recyclage des plastiques et des métaux, la qualité de l’air, le captage, stockage et utilisation du CO2, l’hydrogène, les batteries et la mobilité électrique.

La subvention pour charge de service public (SCSP) d’IFPEN (qui représente 45% de son budget) était inférieure en 2024 à son niveau de 2019. Par ailleurs, ses ressources propres - principalement issues de ses partenariats industriels - ont été très affectées par la crise sanitaire et ont tout juste retrouvé en 2024 leur niveau de 2019. IFPEN est exclusivement financé par le programme 190 (contrairement à la plupart des opérateurs qui sont financés par le programme 172) et n’a par ailleurs reçu qu’une aide très limitée dans le contexte inflationniste récent pour couvrir l’augmentation de ses dépenses d’énergies (qui ont augmenté de 5 M€) ou des frais de personnel. En conséquence, les effectifs sont en baisse de 80 ETPT depuis 2019 et insuffisants pour atteindre à temps les cibles stratégiques pour contribuer au déploiement des filières industrielles vertes. La trésorerie sera en baisse de – 17 M€ en 2024 et très tendue en fin d’exercice pour faire face aux décaissements importants prévus en janvier 2025.

IFPEN se trouve aujourd’hui à une période charnière avec des solutions bas carbone arrivées à l’étape de la démonstration industrielle, après plus de 10 ans d’efforts de recherche, qui sont donc des relais de croissance identifiés dans le domaine des Nouvelles Technologies de l’Energie mais ne se traduiront par des retours financiers que dans quelques années (le temps de la structuration des nouvelles filières industrielles).

Ainsi, IFPEN a besoin de dégager +18M€ de ressources supplémentaires en 2025, à niveau de dépenses égal à 2024,pour pouvoir stabiliser sa trésorerie et écarter une problématique de découvert structurel.

IFPEN a besoin d’un soutien de l’Etat pour disposer des ressources humaines et financières afin de pouvoir achever rapidement les dernières étapes de consolidation destechnologies bas carbone élaborées depuis plus de 10 ans et de leur permettre un débouché industriel rapide, accompagnant ainsi la stratégie nationale de décarbonation et de réindustrialisation et se positionnant au bon moment sur des marchés concurrentiels.

Des pistes d’économie de dépenses ou d’augmentation des recettes très importantes ont déjà été prises en compte par IFPEN dans son budget 2025 (plan d’économies d’énergie, réduction des investissements, augmentation temporaire des dividendes des filiales, cession partielle de participations). A titre d’illustration, le taux de distribution de dividendes de la principale filiale industrielle d’IFPEN représentera plus des 2/3 de son résultat prévisionnel, soit un niveau particulièrement élevé pour une société engagée dans la réalisation de premières unités industrielles en France dans les domaines de la transition énergétique et donc nécessitant une capacité d’investissement importante.

Ces pistes ne suffiront pourtant pas à éviter une nouvelle diminution forcée des effectifs en 2025, si la dotation budgétaire n’est pas au moins égale à celle du budget 2024, soit une SCSP avant mise en réserve de 127,2M€ au minimum.

Ainsi, le présent amendement a pour objet d’augmenter de 10 000 000 d’euros les crédits de l’action de l'action 17.02 – Soutien aux nouvelles technologies de l'énergie (IFPEN) du programme 190 «Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables" .

Les crédits de l’action 16 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information" du programme 172 "Recherches scientifiques et technologiques " sont diminués à due concurrence (-10 000 000 d’euros) et le Gouvernement sera naturellement invité à les rétablir au cours de la discussion du projet de loi de finances.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2005

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 6 800 000

 6 800 000

Vie étudiante

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

6 800 000

 

6 800 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

TOTAL

6 800 000 

6 800 000

 6 800 000

6 800 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer 3 postes d’enseignants chercheurs en pédopsychiatrie dans chaque faculté de médecine au niveau licence. 

Alors que deux à trois millions de jeunes de moins de 19 ans souffrent de troubles psychiques, il n’y a que 2 000 psychiatres exerçant en pédopsychiatrie en France et seulement 550 spécialistes, selon la Cour des comptes.

Il nous faut ainsi agir sur cette question alors que le gouvernement Barnier avait fait de la santé mentale une grande cause de l’ancien gouvernement, le Premier ministre François Bayrou a annoncé qu’il faisait également de la santé mentale une priorité de son action. 

Cet amendement est inspiré de la recommandation n° 2 du rapport sur La pédopsychiatrie de la Cour des comptes de 2023.

Il procède au mouvement de crédits suivant afin de respecter les règles de recevabilité : 

-il abonde l’action n° 01 « Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence » du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » à hauteur de 6 800 000 € ; 

-il minore l’action n° 02 « Agence nationale de la recherche » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » à hauteur de 6 800 000 €.

Il est demandé au gouvernement de lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1629

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROS et CHANTREL, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

3 900 000

 

3 900 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

3 900 000

 

3 900 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 900 000

3 900 000

3 900 000

3 900 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Depuis le 1er janvier 2023, la rémunération brute minimale de tous les doctorants contractuels s'élève désormais à 2 044,12 euros. Cette mesure ne concerne plus seulement les doctorants ayant signé leur contrat doctoral dans l’année – comme c’était le cas des augmentations des années précédentes – mais la totalité des doctorants de droit public. Sur la période 2020-2023, le salaire minimal brut a donc augmenté de 16 %, moitié moins que ce qui était annoncé par le rapport annexé à la loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030. Ce texte prévoit que la hausse de cette rémunération soit portée à 2 400 euros d'ici 2026.

Or, le nombre de doctorants ne cesse de baisser en France.

À la rentrée 2022, en effet, 15 700 doctorantes et doctorants se sont inscrits en première année de thèse dans les 295 écoles doctorales accréditées par le ministère, soit un effectif en diminution de 4 % par rapport à la rentrée précédente. Les mathématiques (-10,1 %), la chimie et la science des matériaux (-14,7 %), subissent particulièrement cette désaffection. Ces chiffres sont d’autant plus inquiétants que le nombre d'inscrits en première année de thèse diminue et confirme une baisse tendancielle régulière et continue, depuis dix ans de l’ordre de 10 %. Le taux d’étudiants diplômés d’un master 2 poursuivant en doctorat a été divisé par trois entre 2006 et 2020, passant de 10,9 % à 3,6 %.

Dans ce contexte, afin d’éviter le déclassement de la recherche publique française, il est indispensable de créer au plus vite un véritable choc d’attractivité en direction des doctorants contractuels en revalorisant dès cette année leur rémunération brute minimale à hauteur de 2400 euros.

Cet objectif s’inscrit en parfaite congruence avec l’objectif du Gouvernement de réindustrialiser la France, dont la loi sur l’industrie verte présentée par le ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté, Bruno Le Maire, constitue l’illustration, notamment vis-à-vis des besoins en compétences exprimés par le secteur (+ de 55 000). Il s’inscrit également en cohérence avec l’objectif de la loi de programmation de la recherche d’atteindre 3% de PIB dédiés à la recherche.

Afin d’être recevable, cet amendement est ainsi gagé :
- il renforce 3,9 millions d’euros, en AE et en CP, le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire », à l’action 15 – Pilotage et support du programme.

- il prélève 3,9 millions d’euros, en AE et CP, à l’action n°1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programmem193 Recherche spatiale






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2052

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

                                                                                                                                       (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

3 900 000

 

3 900 000

 

Vie étudiante

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

Recherche spatiale

 

3 900 000

 

 3 900 000

Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

 

 

 

 

TOTAL

3 900 000

3 900 000

3 900 000

3 900 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de revaloriser la rémunération brute minimale des doctorants contractuels à hauteur de 2400 euros/mois pour créer un choc d’attractivité et éviter le déclassement de la recherche publique.

En effet, le taux d’étudiants diplômés d’un master 2 poursuivant en doctorat a été divisé par trois entre 2006 et 2020, passant de 10,9 % à 3,6 %. À la rentrée 2022, 15 700 doctorants se sont inscrits en première année de thèse dans les 295 écoles doctorales accréditées par le ministère, soit un effectif en diminution de 4% par rapport à la rentrée précédente.

Il est indispensable d’enrayer cette baisse continue du nombre de doctorants pour soutenir la recherche publique française.

Depuis le 1er janvier 2023, la rémunération brute minimale de tous les doctorants contractuels s'élève à 2 044,12 euros/mois. Sur la période 2020-2023, le salaire minimal brut a donc augmenté de 16 %, moitié moins que ce qui était annoncé par le rapport annexé à la loi de programmation de la recherche pour la période 2021-2030. En effet, ce texte prévoit de porter la rémunération des doctorants à 2 400 euros/mois d'ici 2026.

Ainsi, le présent amendement propose de revaloriser, dès cette année, la rémunération brute minimale des doctorants contractuels à hauteur de 2400 euros/mois. La recherche et l’innovation sont des facteurs essentiels pour réindustrialiser la France, soutenir notre économie et engager la transition écologique.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 3,9 millions d’euros l’action « Maitrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » (AE et CP), et majore de 3,9 millions d’euros l’action « Pilotage et support du programme » du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ». Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits du programme 193 et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-189 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LERMYTTE, M. WATTEBLED, Mme Laure DARCOS, MM. BRAULT, CHASSEING et Alain MARC, Mme BOURCIER et M. VERZELEN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 3 000 000

 

3 000 000 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

3 000 000

 

3 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’Institut Pasteur de Lille (IPL) est un acteur incontournable de la recherche fondamentale au niveau régional, national et international. Elle intervient dans le champ des maladies infectieuses et émergentes et dans le domaine des maladies liées au vieillissement : maladies cardiovasculaires, diabète, obésité, maladie d’Alzheimer, cancer. L’Institut Pasteur de Lille bénéficie des compétences dans tous les domaines de la recherche pour étudier ces maladies chroniques individuellement ou lorsqu’elles s’associent entre elles chez un même individu. Les chercheurs de Pasteur Lille étudient les aspects génétiques, cellulaires, métaboliques de ces interactions, les intègre au niveau de chaque individu pour une médecine personnalisée et de manière plus large sur une population grâce à l’étude des données épidémiologiques et environnementales. En outre, Pasteur Lille dispose d’un centre unique en Europe de Chimie thérapeutique qui contribue au développement de traitements innovants.
Le budget de l’IPL vient donc en soutien des projets de recherche particulièrement dynamique sur le site mais qui est mis en difficulté par l’augmentation des coûts liée à l’inflation et aux coûts de l’énergie qui ont fortement progressés alors que la subvention d’Etat n’a quant à elle pas été réévaluée depuis 15 ans.
La contribution globale de Pasteur Lille à la recherche dans les Hauts de France s’élève à 20 M€. Cette somme se décompose en :
-          6 M€ d’appel à projet dont 2M€ issus des collectivités locales qui nourrissent les projets des chercheurs leur permettant de faires leurs expériences scientifiques,
-          8 M€ de dons et legs qui stagnent après une forte progression en dix ans,
-          6 M€ de la dotation d’Etat, qui, avec les dons et legs permettent à Pasteur Lille de rémunérer du personnel de recherche et de mettre à disposition des locaux et des équipements modernes.
La subvention d’Etat n’a pas été réévaluée depuis plus de 15 ans alors que l’inflation progressait de 30% sur la période générant ainsi une perte de pouvoir d’achat pour Pasteur Lille d’environ 2M€ auquel s’ajoute l’explosion récente des coûts de l’énergie qui a été multiplié par 3 pour environ 1,2M€. Pasteur Lille a en outre investi 73M€ dont 54M€ engagés sur la période pour réhabiliter d’une part mais aussi augmenter les surfaces dédiées à la recherche de 18% pour atteindre 22.000m2 de laboratoire, surfaces dont elle assume à la fois les coûts de construction et d’exploitation des bâtiments. Il est donc crucial d’augmenter le budget de l’Institut Pasteur de Lille à hauteur de 3M€ pour tenir compte du renchérissement des coûts et en soutien des investissements consentis sur la période des quinze dernières années. La réévaluation de la subvention est indispensable pour pérenniser la contribution globale de Pasteur Lille à la recherche dans les Hauts de France, lui permettent de maintenir en région du personnel hautement qualifié tout en leur donnant les moyens matériels de continuer de briller sur la scène internationale.
Les cosignataires de cet amendement, convaincus de la défense de la santé publique de demain, proposent donc, via cet amendement, de créditer de 3 millions d’euros supplémentaire les crédits dédiés au financement des recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires. 
Cet amendement procède au mouvement de crédits suivant :
- il abonde de 3 millions d’euros en AE et en CP l’action 15 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » ; 
- il minore de 3 millions d’euros en AE et en CP l’action 04 «  Maîtrise de l'accès à l'espace »  » du programme 193  « Recherche spatiale ».
Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires de l’Assemblée nationale, avec bien évidemment le souhait que le Gouvernement lève le gage.
Cet amendement a été travaillé avec l'Institut Pasteur de Lille.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1765

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. SOMON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

3 000 000

 

3 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a pour objet d’augmenter de trois millions d’euros en autorisations d’engagements (AE) et en crédits de paiement (CP) la dotation annuelle de l’État à l’Institut Pasteur de Lille (IPL) pour la porter à 9,18 millions d’euros en 2025.  Il prévoit de majorer à cet effet de trois millions d’euros en AE et en CP les crédits de l’action 15 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé » du programme n° 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires ».

Cette hausse de la dotation budgétaire de l’Institut Pasteur de Lille, fondation privée à but non lucratif qui jouit d’un rayonnement national et international dans le domaine de la recherche médicale, est rendue nécessaire par la hausse des coûts fixes liés à ses activités de recherche du fait notamment de l’extension des surfaces mises à la disposition des chercheurs et de l’inflation des prix en particulier en matière énergétique.

Alors que la collecte auprès du grand public a déjà été multipliée par trois en dix ans, l’ajustement proposé de la dotation allouée par le ministère chargé de la recherche à l’Institut Pasteur de Lille constitue un levier nécessaire pour répondre à son besoin structurel de financement.

Cet ajustement budgétaire permettra notamment de garantir la poursuite de l’activité de l’institut au service des 33 équipes de recherche réunies sur le campus de l’Institut Pasteur de Lille qui accueille 850 agents qui disposent de 23 000 m2 de laboratoires mis à disposition des unités de recherche.

 L’amendement prévoit par ailleurs une réduction à due concurrence des crédits du programme n° 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » pour gager l’ajustement de la dotation allouée à l’Institut Pasteur de Lille.  

 

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1886 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LINKENHELD, MM. KANNER et DARRAS, Mme GRÉAUME et MM. BASQUIN, TEMAL, BOURGI, Michaël WEBER, Patrice JOLY, REDON-SARRAZY, MICHAU, ROS et TISSOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 3 000 000

 

3 000 000 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

3 000 000

 

3 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer le financement de l'Institut Pasteur de Lille. Il est un acteur clé de la recherche scientifique, notamment dans les domaines de la maladie d’Alzheimer, de la lutte contre l’antibiorésistance et du développement de vaccins, dont celui contre la tuberculose multi-résistante. Cette institution essentielle pour le progrès scientifique, pour la ville de Lille et pour la région des Hauts-de-France traverse aujourd’hui une grave crise financière qui pourrait mettre en péril des emplois scientifiques et l’avenir de la recherche décentralisée. l’Institut fait aujourd’hui face à une crise du fait de l’augmentation des coûts de l’énergie, estimée à 1,2 million d’euros par an, ainsi que par la hausse des taux d’intérêts liés aux prêts contractés pour financer un projet immobilier majeur, pour un montant total de 73 millions d’euros. Malgré ces changements de circonstance, la subvention du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la

Recherche, fixée à 6 millions d’euros depuis dix ans, n’a jamais été ajustée à l’inflation, accentuant ainsi les difficultés financières.

Pour y remédier, il est nécessaire de renforcer les crédits affectés à l'Institut Pasteur de Lille : 3 millions d’euros viendraient abonder le programme 172 et son action 15 "Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé". L’article 40 de la Constitution nous imposant de prélever une somme équivalente dans un autre programme, nous suggérons que cette somme soit prélevée sur le programme 191 Recherche duale (civile et militaire), et particulièrement son action "Recherche duale dans le domaine aérospatial" mais nous souhaitons que le Gouvernement lève ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-142 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CAMBIER, Mme ROMAGNY, MM. LONGEOT, DAUBRESSE et PELLEVAT, Mme GACQUERRE, MM. KERN et DUFFOURG, Mmes SOLLOGOUB et Olivia RICHARD et MM. LEVI et Jean-Baptiste BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

3 000 000

 

 3 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

 

 

SOLDE

0

 

 

Objet

L’Institut Pasteur de Lille (IPL) est un acteur incontournable de la recherche fondamentale au niveau régional, national et international. Elle intervient dans le champ des maladies infectieuses et émergentes et dans le domaine des maladies liées au vieillissement : maladies cardiovasculaires, diabète, obésité, maladie d’Alzheimer, cancer. L’Institut Pasteur de Lille bénéficie des compétences dans tous les domaines de la recherche pour étudier ces maladies chroniques individuellement ou lorsqu’elles s’associent entre elles chez un même individu. Les chercheurs de Pasteur Lille étudient les aspects génétiques, cellulaires, métaboliques de ces interactions, les intègre au niveau de chaque individu pour une médecine personnalisée et de manière plus large sur une population grâce à l’étude des données épidémiologiques et environnementales. En outre, Pasteur Lille dispose d’un centre unique en Europe de Chimie thérapeutique qui contribue au développement de traitements innovants.

Le budget de l’IPL vient donc en soutien des projets de recherche particulièrement dynamique sur le site mais qui est mis en difficulté par l’augmentation des coûts liée à l’inflation et aux coûts de l’énergie qui ont fortement progressés alors que la subvention d’Etat n’a quant à elle pas été réévaluée depuis 15 ans.

La contribution globale de Pasteur Lille à la recherche dans les Hauts de France s’élève à 20 M€. Cette somme se décompose en :

-          6 M€ d’appel à projet dont 2M€ issus des collectivités locales qui nourrissent les projets des chercheurs leur permettant de faires leurs expériences scientifiques,

-          8 M€ de dons et legs qui stagnent après une forte progression en dix ans,

-          6 M€ de la dotation d’Etat, qui, avec les dons et legs permettent à Pasteur Lille de rémunérer du personnel de recherche et de mettre à disposition des locaux et des équipements modernes.

La subvention d’Etat n’a pas été réévaluée depuis plus de 15 ans alors que l’inflation progressait de 30% sur la période générant ainsi une perte de pouvoir d’achat pour Pasteur Lille d’environ 2M€ auquel s’ajoute l’explosion récente des coûts de l’énergie qui a été multiplié par 3 pour environ 1,2M€. Pasteur Lille a en outre investi 73M€ dont 54M€ engagés sur la période pour réhabiliter d’une part mais aussi augmenter les surfaces dédiées à la recherche de 18% pour atteindre 22.000m2 de laboratoire, surfaces dont elle assume à la fois les coûts de construction et d’exploitation des bâtiments. Il est donc crucial d’augmenter le budget de l’Institut Pasteur de Lille à hauteur de 3M€ pour tenir compte du renchérissement des coûts et en soutien des investissements consentis sur la période des quinze dernières années. La réévaluation de la subvention est indispensable pour pérenniser la contribution globale de Pasteur Lille à la recherche dans les Hauts de France, lui permettent de maintenir en région du personnel hautement qualifié tout en leur donnant les moyens matériels de continuer de briller sur la scène internationale.

L’amendement augmente les autorisations d’engagement du programme « Recherches scientifiques et technologies pluridisciplinaires » de 3 000 000 € et prélève en contrepartie 3 000 000 € d’autorisations d’engagement sur le programme « Formations supérieures et recherche universitaire ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-253 rect. quinquies

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. DHERSIN, Mme APOURCEAU-POLY et MM. VANLERENBERGHE, SOMON, CORBISEZ, Stéphane DEMILLY, COURTIAL et VERZELEN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

3 000 000

 

3 000 000 

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000 

3 000 000 

 

 

SOLDE

 

 

 

Objet

L’Institut Pasteur de Lille gère un campus de près de 800 personnes dont 640 dédiés à la recherche et parmi eux près de 300 salariés direct de l'Institut Pasteur. En 2022, les chercheurs ont publié 578 articles dont plus de 60% dans le top 10% et près de 15% dans le Top 1%. Le ratio de publications par chercheur atteint 0,9 article par personne soit l’un des plus élevés des plus grands instituts de recherche français. Cette atteinte de l’excellence a connu une très forte accélération de la production scientifique qui a doublé en cinq ans démontrant le très fort dynamisme de la recherche à l’Institut Pasteur de Lille et la pertinence de ses choix stratégiques. Ainsi, le nombre de publications en 2023 a poursuivi sa progression avec 739 articles publiés.

La subvention du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche est de 6 millions d'euros au titre de la participation de Pasteur Lille aux missions du service public de la recherche en particulier sur le personnel et les locaux de recherche mis à disposition des unités mixtes. Cette subvention n’a pas évolué depuis 15 ans alors que l’inflation évoluait de 30% sur la période valant une perte de pouvoir d’achat en euro constant de 2M€. A cela s’ajoute l’augmentation maintenant pérenne des coûts d’exploitation des locaux, notamment de l’énergie (+1.2M€ entre 2022 et 2023) dans un contexte où la surface des locaux de laboratoires dédiés à la recherche a augmenté de 18% au bénéfice des équipes mixtes de recherche avec des remboursements d’emprunt à hauteur de 2M€ par an. Ce renchérissement des coûts a été couvert en partie par une diminution des personnels titulaires de l’Institut, qui sont passés de 259 ETP en 2015 à 224 ETP en 2023 par le biais de non-remplacement des départs en retraite permettant de maintenir une masse salariale constante (15,1M€ en 2015 contre 14,7M€ en 2023). Les difficultés financières ont conduit à une accélération des départs avec un plan de licenciement économique portant sur neuf personnes, acté pour fin 2024. Ce plan ne permettra malheureusement pas un retour à l’équilibre. Ainsi, si aucune subvention ne venait contribuer rééquilibrer les comptes de Pasteur Lille, nous devrions déclencher début 2025 un plan de sauvegarde de l’emploi plus large encore qui toucherait une cinquantaine de personnels.

L’Institut Pasteur de Lille doit donc urgemment trouver un souffle budgétaire pour rééquilibrer ses comptes. Une optimisation du fonctionnement de l’IPL a été entrepris en 2023 et s’est poursuivi en 2024 dégageant 600 000€. Malheureusement, sans revalorisation de la subvention d’État, la progression de la collecte ne permettra pas de compenser ces baisses de recettes ni les revenus de la SCI qui seront de 1 M€ à partir de 2031 et ne génèreront une trésorerie positive qu’à partir de 2036. Des baisses de charge sur la recherche via le non-remplacement des CDI ne seront pas suffisants et pourraient conduire à des licenciements à hauteur d’une quarantaine de postes pour rééquilibrer les comptes.

Cet amendement vise donc à abonder de 3 000 000 d'euros le budget de l'Institut Pasteur afin d'éviter un véritable drame pour la filière scientifique dans le Nord de la France. La question qui est posée est également celle de la présence d'une recherche de pointe en province. On ne peut pas se résoudre à licencier des chercheurs dans des domaines d'expertise aussi précis car les compétences perdues auront des conséquences très lourdes sur le continuum de la recherche dans la région.

L'auteur de l'amendement souhaite qu'à défaut de trouver des économies suffisantes par ailleurs, le Gouvernement lève le gage financier.

L’amendement augmente les autorisations d’engagement du programme « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » de 3 000 000 € et prélève en contrepartie 3 000 000 € d’autorisations d’engagement sur le programme « Formations supérieures et recherche universitaire ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1449 rect. bis

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. MOUILLER, Mmes IMBERT et LASSARADE, MM. BOUCHET et SIDO, Mme VALENTE LE HIR, MM. RAPIN et GENET, Mme LOPEZ, MM. BRISSON, Jean-Baptiste BLANC, POINTEREAU et PERRIN, Mmes MICOULEAU, MALET et BERTHET, M. RIETMANN, Mme SCHALCK, MM. Cédric VIAL, MEIGNEN, SAVIN et GREMILLET, Mmes Pauline MARTIN et Marie MERCIER, MM. DARNAUD, PAUL, CUYPERS et Étienne BLANC, Mme GRUNY, MM. CADEC et KHALIFÉ, Mmes DUMONT et DESEYNE, MM. FRASSA, NATUREL, BURGOA et CHAIZE, Mmes RICHER, GOSSELIN, PUISSAT et JACQUES, M. BACCI, Mme JOSENDE, MM. SOL, BRUYEN et PANUNZI, Mmes VENTALON, BELRHITI, PETRUS, AESCHLIMANN, DEMAS et MULLER-BRONN, M. CAMBON, Mme ESTROSI SASSONE et M. PELLEVAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

3 000 000

 

3 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

La maladie de Charcot touche en France environ 6 000 personnes, d’une moyenne d’âge de 55 ans, dont cinq sont diagnostiquées par jour et quatre décèdent par jour. De toutes les maladies rares, elle est la plus fréquente.

À ce jour, les facteurs responsables de cette maladie sont très mal identifiés et aucun traitement n’a encore réellement prouvé son efficacité pour stopper radicalement son évolution.

Cette année, une proposition de loi défendue par les sénateurs, Gilbert Bouchet, lui-même atteint de la maladie de Charcot, et Philippe Mouiller a permis de grandes avancées, notamment dans la prise en charge précoce des personnes atteintes de maladies évolutives graves. 

Toutefois, bien que quelques découvertes surgissent peu à peu, cette pathologie reste encore méconnue dans le domaine de la recherche qui gagnerait à être davantage soutenue pour aboutir à des pistes thérapeutiques.

La France doit prendre une part plus importante dans le financement de cette recherche, qui représente de nombreux enjeux. Au‐delà du traitement de cette maladie, la France pourrait ainsi :

Participer aux progrès réalisés en termes de thérapie génique.
Contribuer à mieux connaître les maladies neuro‐dégénératives et à leur trouver un traitement.

Cet amendement vise donc à augmenter les crédits en faveur de la lutte contre la sclérose latérale amyotrophique à hauteur de 3 millions d'euros. Les crédits sont prélevés sur l'action 15 "Pilotage et support du programme" du programme 150 pour abonder l'action 15 " Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé " du programme 172.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2006

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI, PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

3 000 000 

 3 000 000 

Vie étudiante

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

Recherche spatiale

 

 3 000 000 

 

3 000 000  

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

TOTAL

 3 000 000 

3 000 000 

3 000 000  

3 000 000 

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits destinés à l’accompagnement pédagogique des étudiants présentant un besoin spécifique lié à leur trouble ou à leur handicap.

47000 des 51000 étudiants en situation de handicap sont inscrits à l’Université, soit 6 fois plus qu’en 2007. Les crédits de financement de l’accompagnement des étudiants en situation de handicap représentaient 900 € par étudiants en 2007, ils représentent un peu moins de 300 € par étudiants en 2022.

Les universités sont ainsi insuffisamment accompagnées pour faciliter le parcours de formation des étudiants en situation de handicap. 

Cet amendement prévoit ainsi une hausse de 3 millions d’euros destinés à l’accessibilité étudiante.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement prévoit ainsi :

- une hausse de 3 000 000 €, en AE et CP, sur l’action n° 15 « Pilotage et support du programme » du programme 150 Formations supérieures et recherche universitaire

- une baisse de 3 000 000 €, en AE et CP, sur l’action n° 1 « Développement de la technologie spatiale au service de la science » du programme 193 recherche spatiale, ;

Il est demandé au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-165 rect. ter

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme HAVET, M. FRASSA, Mmes BERTHET et Marie MERCIER, MM. BUIS, OMAR OILI et FOUASSIN, Mme PHINERA-HORTH et M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

2 000 000

 

2 000 000

 

Recherche spatiale

 

2 000 000

 

2 000 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à renforcer le budget de l'Institut polaire français pour lui permettre de continuer à exercer ses missions d'intérêt général et donc de mettre en œuvre les annonces du "One Planet Polar Summit" de novembre 2023.

A l’heure où les différentes puissances réinvestissent massivement l’Arctique et l’Antarctique, il était primordial que la France assume également son ambition polaire. Les annonces "One Planet Polar Summit" reprennent les mesures défendues par les co-présidents du Groupe d'études de l'Assemblée nationale et plus de 300 parlementaires à travers la proposition de loi de programmation polaire pour les années 2024 à 2030. Ce texte, coconstruit avec la communauté scientifique, se voulait la traduction budgétaire de la stratégie polaire rédigée par l’ambassadeur aux pôles et aux enjeux maritimes, Olivier Poivre d’Arvor.

Le chemin tracé par la stratégie a été unanimement salué par les acteurs de la recherche polaire. A travers elle, la France renoue avec son histoire de grande nation engagée dans l’exploration et la préservation de ces espaces du bout du monde. Une histoire perpétuée aujourd’hui par nos scientifiques et les personnels de l’IPEV, héritiers de Dumont d’Urville, Charcot et de Paul-Emile Victor. Une ambition renouvelée, malheureusement, mise à mal par le contexte économique et stratégique international.

Suite à la situation inflationniste mondiale qui a commencé en 2021, l’Institut polaire est en grand difficulté avec un déficit structurel qui se creuse d’année en année amenant à un Budget Rectificatif n°1 de 2024 actuellement à -8 M€. Le MESR, source principale de Subvention pour Charges de Service Public de l’Institut, a essayé de combler ce déficit lors de ces 2 dernières années par le truchement de deux dotations exceptionnelles de 3 M€ chacune. Toutefois, la SCSP restant identique depuis 2021, l’Institut reste déficitaire ce qui a amené le GIP à envisager en mars 2024 des scénarios d’économies budgétaires conduisant à une réduction des programmes scientifiques.

Conscient de la nécessité de rehausser la SCSP - argument soulevé par le contrôleur budgétaire lors de chaque Conseil d’Administration et Assemblée Générale du GIP ces deux dernières années - le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche a décidé en septembre 2024 d'abonder le budget de l'IPEV de 4 M€. 

Il est impératif que le budget 2025 entérine cette hausse de la SCSP afin que l’Institut soit à même de conduire ses missions. Le présent amendement double donc la hausse de la subvention prévue dans le projet de loi de finances pour 2025. 

Le mouvement de crédit proposé :

- Retire 2 000 000 d’euros à l’action n°6 Moyens généraux et appui à la recherche du programme 193 Recherche spatiale ;

- Abonde d’autant l’action n°18 Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l’environnement du programme 172 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires.

Cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Les sénateurs co-signataires, comme ce fut le cas à l'Assemblée nationale, appellent le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-164 rect. ter

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme HAVET, M. FRASSA, Mmes BERTHET et Marie MERCIER, MM. BUIS, OMAR OILI et FOUASSIN, Mme PHINERA-HORTH et M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

400 000

 

400 000

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

400 000

 

400 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

400 000

400 000

400 000

400 000

SOLDE

0

0

Objet

Renforcer le budget de l'Institut Polaire Français pour lui permettre de continuer à exercer ses missions d'intérêt général et donc de mettre en œuvre les annonces du "One Planet Polar Summit" de novembre 2023.

A l’heure où les différentes puissances réinvestissent massivement l’Arctique et l’Antarctique, il était primordial que la France assume également son ambition polaire.

Les annonces "One Planet Polar Summit" reprennent les mesures défendues par plus de 300 parlementaires, députés et sénateurs à travers la proposition de loi de programmation polaire pour les années 2024 à 2030 initiée par les co-présidents du groupe d'études à l'Assemblée nationale. 

Ce texte, coconstruit avec la communauté scientifique, se voulait la traduction budgétaire de la stratégie polaire rédigée par l’ambassadeur aux pôles et aux enjeux maritimes, Olivier Poivre d’Arvor.

Le chemin tracé par la stratégie a été unanimement salué par les acteurs de la recherche polaire. A travers elle, la France renoue avec son histoire de grande nation engagée dans l’exploration et la préservation de ces espaces du bout du monde.

Une histoire perpétuée aujourd’hui par nos scientifiques et les personnels de l’IPEV, héritiers de Dumont d’Urville, Charcot et de Paul-Emile Victor. Une ambition renouvelée, malheureusement, mise à mal par le contexte économique et stratégique international. Il est donc impératif que le budget 2025 entérine une hausse de 4 millions d'euros de la subvention pour charge de service public afin de résorber le déficit structurel de l'Institut, ce que propose un second amendement.

Le présent amendement doit permettre à l'IPEV de commencer les travaux de reconstruction de la station antarctique Dumont d'Urville, annonce essentielle du "One Planet Polar Summit".

Les études pour la reconstruction de la station nécessitent la création d’une équipe technique estimée, dans un premier temps, à 4 agents.

Une réhausse du plafond d’emploi 2025 de l’Institut accompagnée de la masse salariale correspondante est inéluctable si l’objectif est de pouvoir apporter un pré-programme de travaux fin 2025. A ce titre, notez que l’Institut intervient sur ses fonds propres pour le MTECT sur de nombreuses thématiques et que les compétences, dont l’Institut aurait besoin, sont trouvées majoritairement chez les agents du MTECT (bâtiments, énergies renouvelables…).

L’octroi de 4 agents supplémentaires pourrait ainsi provenir d’une mise à disposition d’agents MTECT1.

Ainsi, cet amendement propose de financer 4 ETP supplémentaires, soit 400 000 euros, pour garantir la mise en œuvre de la stratégie polaire.

Le mouvement de crédit proposé :

- Retire 400 000 d’euros à l’action n°17 Recherche du programme 150 Formations supérieures et recherche universitaire ;

- Abonde d’autant l’action n° 18 Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l’environnement du programme 172 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires.

Cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Les sénateurs co-signataires, comme ce fut le cas à l'Assemblée nationale, appellent le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-668

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

1 500 000

 

1 500 000

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

1 500 000

 

1 500 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à augmenter le budget dédié à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans les établissements d’enseignement supérieur. 

Un.e étudiant.e sur dix déclare avoir déjà subi des violences sexistes et sexuelles (VSS) au sein d’un établissement de l’enseignement supérieur, et la moitié des étudiant.e.s ne se sent pas en sécurité dans son établissement au regard de ses violences. Face à ce constat, il est impératif de généraliser la sensibilisation et la formation de l’ensemble des étudiant.e.s et du personnel des établissements pour prévenir les cas de VSS et développer les pratiques adéquates. 

Le Plan national de lutte contre les VSS lancé en 2021 par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, prévoyait notamment un renforcement des dispositifs de signalement de ces violences. Pourtant, plus de la moitié des étudiant.e.s n’y a pas accès dans son établissement, soit qu’ils n’existent pas soit qu’ils ne sont pas connus des usager.e.s de l’université. 

De plus, même lorsque les dispositifs existent, de nombreux dysfonctionnements sont recensés par l’Observatoire des VSS. Leur consultation nationale de 2023 note par exemple que parmi les victimes et témoins de viol ayant fait remonter les faits à leur établissement, 1 étudiant.e sur 3 n’a reçu ni soutien psychologique ni soutien juridique et 1 étudiant.e sur 4 ne s’est pas vu proposer le déclenchement d'une procédure disciplinaire.

Le plan de financement doit permettre que tous les établissements, publics et privés, se voient dotés de moyens de prévention et de cellules de veille et d’écoute efficaces pour accompagner au mieux les victimes. 

Par cet amendement, nous proposons donc de transférer 1 500 000 d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 04 « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » vers l’action 01 « Formation initiale et continue du baccalauréat à la licence » à hauteur de 1 000 000 d’euros et vers l’action 04 « Établissements d’enseignement privé » à hauteur de 500 000 d'euros du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».  

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1647

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. OUZOULIAS et BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Accueil des chercheuses et des chercheurs menacés par l'absence de libertés académiques

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

1 000 000

 

1 000 000

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

Accueil des chercheuses et des chercheurs menacés par l'absence de libertés académiques

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de constituer un nouveau programme budgétaire, dédié à l’accueil des chercheuses et des chercheurs dont les libertés académiques ne sont pas garanties par leur gouvernement.

En tant que populistes, Trump, Orban, et Meloni ont en commun une profonde détestation pour la science, l’université et les chercheurs, qu’ils espèrent mettre au pas, en reniant sur leurs libertés académiques.

C’est le déjà cas aux États-Unis, comme en Floride, où la sociologie a été retirée des cours d’enseignement général des universités publiques. Il en est de même au Texas, où des instructions ont été données aux enseignants pour équilibrer l’étude de livres sur la Shoah avec des ouvrages présentant des « points de vue opposés ». Dans l’Indiana, une loi a même été votée pour conditionner la position permanente des professeurs au respect de la « diversité intellectuelle », c’est-à-dire à la diffusion de points de vue conservateurs.

Avec la réélection de Donald Trump et la prolifération de ses thuriféraires en Europe, y compris dans notre pays, il y a fort à craindre que ce mouvement d’oppression des libertés académiques risque de prendre de l’ampleur.

La République française, fille des Lumières, se doit d’offrir une terre d’accueil pour ces chercheuses et ces chercheurs. C’est pourquoi les auteurs de cet amendement souhaitent constituer un nouveau programme conçu à cet effet.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose :

-        D’abonder, en AE et en CP, le nouveau programme « Accueil des chercheuses et des chercheurs menacés par l’absence de libertés académiques », à hauteur de 1 million d’euros.

-        De diminuer, en AE et en CP, les crédits inscrits à l’action 02 « Agence Nationale de la Recherche » du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires », à hauteur de 1 million d’euros.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1915 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET et VERMEILLET, M. FOLLIOT et Mme ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

1 000 000

 

1 000 000

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

1 000 000

 

1 000 000

 

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement a pour objectif de mettre à la discussion l’augmentation significative constatée de personne atteinte de maladie auto-immune.

Les maladies auto-immunes, résultent d'un dysfonctionnement du système immunitaire attaquant les constituants normaux de l'organisme, et concernent aujourd'hui entre 5 % et 10 % de la population mondiale, avec une prévalence marquée chez les femmes (80 % des cas). Plus de 80 pathologies sont désormais identifiées comme auto-immunes : diabète de type 1, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn... Cette explosion des cas s'accompagne d'une évolution inquiétante : des pathologies naguère associées à des âges spécifiques apparaissent aujourd'hui plus précocement, tandis que le vieillissement de la population accentue leur fréquence.

Le parcours de santé des patients atteints de maladies auto-immunes reste souvent long et éprouvant. Les traitements existants, bien que prometteurs, se heurtent à la complexité de ces pathologies, qui exigent de trouver un équilibre subtil entre suppression des réponses auto-immunes et maintien des défenses immunitaires normales.

Face à ces défis, il semble donc pertinent d'assurer le développement d'un véritable programme de recherche ciblé et de garantir un financement suffisant, afin de développer des stratégies thérapeutiques innovantes et des programmes de prévention adaptés. Une approche intégrative, mobilisant immunologie, génétique, sciences de l'environnement et nutrition, est indispensable pour répondre à cette problématique croissante. Investir dans la recherche, c'est offrir aux patients des traitements plus rapides, plus efficaces et plus personnalisés, tout en renforçant la résilience du système de santé face à l'augmentation des cas.

Cet amendement déplace donc 1 millions d’euros du Programme 231 Vie étudiante et son action 2 « Santé des étudiants et activités associatives, culturelles et sportives » vers le Programme 172 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires et son action 02 « Agence nationale de la recherche ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1631

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. REDON-SARRAZY, CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

900 000

 

900 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

900 000

 

900 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

900 000

900 000

900 000

900 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objectif de former à la cuisine durable l’ensemble du personnel des restaurants universitaires. Cet amendement vise à équiper les cuisines des restaurants universitaires avec des outils nécessaires à la préparation de repas plus durables. La loi EGAlim 2 contraint déjà les CROUS à augmenter la part de repas végétariens, composés de produits de qualité. Toutefois, les étudiant.e.s demandent des engagements plus conséquents dans l’offre proposée, qui devrait être complétée par des produits locaux, non-transformés et issus d’une agriculture agroécologique.

Cependant, les restaurants universitaires rencontrent de nombreux freins au sein même de leurs cuisines, qui viennent mettre en péril leur mise en œuvre de la transition alimentaire. En particulier, l’équipement des cuisines des restaurants universitaires CROUS est rarement adapté à la cuisine et à la transformation de denrées alimentaires brutes. Or, l’alimentation brute est réputée pour ses impacts positifs sur l’environnement, la solidarité avec les petits producteurs et la santé des consommateurs14, contrairement aux produits transformés industriels15.

La préparation de ces produits nécessite parfois de l’équipement spécifique et coûteux. Cet équipement, élaboré grâce à une évaluation des besoins des cuisines, permet au personnel cuisiner de confectionner aisément des aliments de meilleure qualité.

Les dépenses liées aux équipements peuvent être allégées en développant des services mutualisables entre restaurants universitaires tels que des légumeries. Il peut aussi être pertinent d’encourager la mise à disposition des cuisines à des tiers pendant les périodes de fermeture du CROUS.

Le budget global pour l'État nécessaire au financement de l’équipement des cuisines des restaurants universitaires se chiffre à 900 000€.

Pour répondre à cet objectif et respecter les règles de la LOLF, le présent amendement transfère donc, en AE et en CP, 900 000 euros de l'action 5 "Maîtrise des technologies orbitales et de l’innovation technologique" du programme 193 “Recherche spatiale” vers l’action 1 “Aides indirectes” du programme 231 "Vie étudiante". Nous appelons le Gouvernement à lever le gage. 

Cet amendement est issu d’une proposition de Déclic collectif, inspirée par le livret thématique sur l’alimentation durable réalisé en collaboration avec le Réseau Étudiant pour une Société Écologique et Solidaire (RESES) et l’association étudiante Sillage.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-2055

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. MELLOULI et JADOT, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

                                                                                                                                       (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire

 

 

 

 

Vie étudiante

650 000

 

650 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

Recherche spatiale

 

650 000

 

650 000

Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

 

 

 

 

TOTAL

650 000

650 000

650 000

650 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à soutenir les expérimentations de sécurité sociale de l’alimentation sur les campus universitaires.

L’alimentation est à ce jour le deuxième poste de dépense des étudiants. Ainsi, dans un contexte de précarisation croissante, près d’un étudiant sur 2 saute régulièrement des repas pour des raisons financières. Cette situation est renforcée par une inflation continue des prix de l’alimentation : +29,75% depuis le premier quinquennat d’Emmanuel Macron.

Face à cette situation, le recours à l’aide alimentaire n’est pas acceptable et ne permet pas de garantir l’accès à une alimentation saine et durable. Il est donc nécessaire de mettre en place une vraie politique de sécurité alimentaire pour toutes et tous, qui participe à la transition vers l’alimentation durable.

Des expérimentations de sécurité sociale de l’alimentation ont déjà été menées sur certains campus universitaires, comme à Bordeaux Montaigne, afin de tester la faisabilité et les effets d’un tel système. Les résultats sont très prometteurs.

Ainsi, cet amendement propose d’apporter un soutien financier étatique permettant d’inciter les campus universitaires à mettre en place de telles expérimentations et de s’assurer de retours d’expériences pour envisager, ensuite, une généralisation du dispositif.

Cet amendement est issu d’une proposition de Déclic collectif, inspirée par le livret sur l’alimentation durable réalisé avec le RESES et Sillage.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 650 000 euros l’action « Maitrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » (AE et CP), et majore de 650 000 euros l’action « Aides indirectes » du programme 231 « Vie étudiante ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1632

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. REDON-SARRAZY, CHANTREL et ROS, Mmes BLATRIX CONTAT et MONIER, M. KANNER, Mmes BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

600 000

 

600 000

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

600 000

 

600 000

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

600 000

600 000

600 000

600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Chaque année, toujours plus d’étudiants ont recours à l’aide alimentaire. Cette dernière se veut être le moyen principal de lutte contre la précarité alimentaire inscrit dans la loi. Majoritairement déléguée, ou «sous-traitée », au secteur caritatif, elle ne permet toutefois pas de garantir un accès à une alimentation saine et durable pour tous. Il est donc nécessaire de mettre en place une vraie politique de sécurité alimentaire pour toutes et tous, qui participe à la transition vers l’alimentation durable.

Sur la base de monnaies locales, des expérimentations de sécurité sociale de l’alimentation ont déjà été menées sur certains campus universitaires (l’Université de Lyon ou de Bordeaux Montaigne), afin de tester la faisabilité et les effets d’un système de sécurité sociale de l’alimentation sur l’amélioration de la sécurité alimentaire des étudiants.

La Sécurité Sociale de l’Alimentation, imaginée par le Collectif SSA, vise à : “mettre en place des caisses démocratiques locales chargées de “conventionner” certains produits alimentaires. Les différentes étapes de production seraient régies par des cahiers des charges décidés collégialement, et un budget spécifique serait alloué à chaque citoyen pour y accéder”.

Apporter un soutien financier étatique permettrait d’inciter les campus universitaires à mettre en place de telles expérimentations et de s’assurer de retours d’expériences sur une tranche de la population fragile pour envisager, ensuite, une généralisation du dispositif.

Le budget global pour l'État nécessaire au financement de ces expérimentations de sécurité sociale de l’alimentation sur les campus universitaires se chiffre à 600 000€.

Pour répondre à cet objectif et respecter les règles de la LOLF, le présent amendement transfère donc, en AE et en CP, 600 000 euros de l'action 5 "Maîtrise des technologies orbitales et de l’innovation technologique" du programme 193 “Recherche spatiale” vers l’action 1 “Aides indirectes” du programme 231 "Vie étudiante". Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement est issu d’une proposition de Déclic collectif, inspirée par le livret sur l’alimentation durable réalisé avec le RESES et Sillage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1579 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. STANZIONE, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, MÉRILLOU, BOURGI, ROS, BOUAD et PLA, Mme CONWAY-MOURET et M. Michaël WEBER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

 

 

 

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

1

 

1

Recherche spatiale

 

 

 

 

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement symbolique vise à attirer l’attention de Mr le Ministre et du Gouvernement sur le financement global de la recherche agricole. Avec la conviction que dans un contexte de bouleversement climatique, de crise agricole et de volonté étatique de gagner en souveraineté alimentaire, la recherche publique doit absolument être maintenue et développée en agriculture, et non l’inverse. Il est crucial de permettre la continuité des recherches engagées. Des économies doivent être faites, mais elles ne doivent pas concerner des secteurs cruciaux comme ceux qui permettront les solutions de demain pour lutter contre la Drosophila suzukii pour la cerise, la mouche de l’olive, la flavescence dorée pour la vigne…

Le non-respect intégral de la 5ème marche de la programmation budgétaire risque notamment de compromette la dynamique que les premières années d’application de la Loi de Programmation de la Recherche avaient permis d’enclencher, notamment en matière
de « chaires des professeur junior » qui apportent sur une base volontaire des établissements, des outils complémentaires pour répondre aux difficultés de recrutement par voie de concours que rencontrent certaines disciplines en tension.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant sur l’action n° 1 du programme 172 et de l’orienter vers l’action n° 1 du programme 142.

 

 

 

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1966

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Formations supérieures et recherche universitaire
dont titre 2

 

 

 

 

Vie étudiante

1

 

1

 

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

 

 

 

 

Recherche spatiale

 

1

 

1

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

 

 

 

 

Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

 

 

 

 

Recherche duale (civile et militaire)

 

 

 

 

Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel vise à créer une Allocation d’Autonomie Jeunesse pour tous les jeunes en formation de 18 à 25 ans.

La France compte 3 millions de jeunes en formation dans l’enseignement supérieur. Ce chiffre a été multiplié par dix en soixante ans, mais cette démocratisation de l’accès aux études se heurte à une précarité croissante de la jeunesse.

Aujourd’hui, les 18-24 ans sont les plus touchés par la pauvreté avec 1 400 000 jeunes vivant sous le seuil de pauvreté. Face à cette galère quotidienne, ils sont de plus en plus nombreux à se priver de nourriture, de soins, de chauffage ou de loisirs. 

Notre système de bourses sur critères sociaux n’est plus en mesure de combattre les inégalités et de garantir l’égalité des chances. Aujourd’hui, 70% des jeunes sont exclus de toute protection sociale minimale. Alors que les ressources des familles ne suffisent plus à assumer la charge des études, 40% des étudiants sont contraints d’exercer une activité professionnelle au détriment de leur réussite scolaire. Ils sont également de plus en plus nombreux à s’endetter.

Les aides sociales actuelles à destination des jeunes en formation dépendent des revenus des parents. Ce fonctionnement entraine une mauvaise prise en compte de la situation réelle des jeunes et constitue un frein à leur émancipation. La multiplication des aides sous condition de revenus entraine un taux de non-recours de plus en plus important : 50% des étudiants sont en situation de non-recours aux aides.

Pour faire face à cette crise, les mesures conjoncturelles ne suffisent plus. Il faut remettre à plat le système de protection sociale des jeunes.

Afin de garantir des conditions de vie décentes à notre jeunesse et pour lui donner les moyens de s’émanciper, nous proposons d’instaurer une allocation d’autonomie universelle d’études de 1092€/mois pour tous les jeunes en formation de 18 à 25 ans.

Cette allocation, dont le montant est établi à l’échelon maximal de rémunération d’un apprenti de moins de 25 ans, soit 78 % du salaire minimum de croissance, remplacera le système de bourses actuel. Au même titre que la Sécurité sociale, elle sera versée sans conditions de ressources.

Le 13 décembre 2023, nous avons défendu cette proposition de loi lors de la niche parlementaire du groupe écologiste. Alors que cette proposition est soutenue par de nombreux syndicats, associations et organisations de jeunesse, c’était la première fois que le Parlement français examinait cette possibilité. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 1 euro symbolique l’action « Maîtrise de l’accès à l’espace » du programme 193 « Recherche spatiale » (AE et CP), et majore de 1 euro symbolique une nouvelle action « Allocation d’autonomie jeunesse » du programme 231 « Vie étudiante » (AE et CP). 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1967

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes de MARCO et OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le V de l’article L. 841-5 du code de l’éducation est complété par une phrase ainsi rédigée : « Pour les établissements publics d’enseignement supérieur, le montant versé au titre de chaque étudiant inscrit est au moins deux fois supérieur à celui versé aux établissements d’enseignement supérieur privés. ».

II. – La perte de recettes résultant du présent article pour les établissements publics d’enseignement supérieur, des établissements mentionnés aux articles L. 443-1 et L. 753-1 du code de l’éducation ou à l’article L. 1431-1 du code général des collectivités territoriales dispensant des formations initiales d’enseignement supérieur, des établissements d’enseignement supérieur privés d’intérêt général et des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

Cet amendement vise à garantir une attribution prioritaire de la contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) aux établissements publics d’enseignement supérieur.

Le décret n° 2024-777 du 8 juillet 2024 portant modification de la répartition du produit de la contribution de vie étudiante et de campus a aligné le montant versé aux établissements publics d’enseignement supérieur et aux établissements d’enseignement supérieur privés, à hauteur de 46 euros. Précédemment, la répartition de la contribution s’opérait en faveur des établissements publics, pour 41 euros contre 20 euros pour les établissements privés.

Les Écologistes dénoncent cette augmentation déguisée du financement de l’enseignement supérieur privé. Par le présent amendement, il est donc proposé de garantir que le montant versé au titre de chaque étudiant inscrit dans un établissement public d’enseignement supérieur soit au moins égal à deux fois le montant versé aux établissement d’enseignement supérieur privés. La détermination de ce montant demeure par voie réglementaire.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

(n° 143 , 144 , 145, 149)

N° II-1989

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. OUZOULIAS et BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la mise en œuvre de la clause de revoyure prévue par la loi de programmation de la recherche.

Objet

Les auteurs de cet amendement souhaitent que la clause de revoyure, prévue par la loi de programmation de la recherche et qui aurait dû être exécutée initialement en 2023, soit enfin activée pour que soit réalisé, en collaboration avec le Parlement, un bilan de la mise en œuvre des engagements budgétaires pris par le Gouvernement devant la représentation nationale.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1216

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

125 994 915

 

994 915

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

69 055

 

69 055

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

1 902 950

 

1 902 950

Prévention des risques

 

1 420 620

 

1 420 620

Énergie, climat et après-mines

 

300 039 915

 

300 039 915

Service public de l'énergie

 

214 000 000

 

214 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

22 657 349

 

 

7 516 138

 

7 657 349

 

 

7 516 138

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

216 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

2 734 097

 

2 734 097

 

2 734 097

 

2 734 097

TOTAL

 

668 818 901

 

744 818 901

SOLDE

- 668 818 901

- 744 818 901

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 126,0 M€ en AE et 1,0 M€ en CP, le programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture » à hauteur de 69 055 € en AE et en CP, le programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » à hauteur de 1,9 M€ en AE et en CP, le programme 181 « Prévention des risques » à hauteur de 1,4 M€ en AE et en CP, le programme 174 « Énergie, climat et après-mines » à hauteur de 300,0 M€ en AE et en CP, le programme 345 « Service public de l'énergie » à hauteur de 214,0 M€ en AE et en CP, le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables » à hauteur de 22,7 M€ en AE et 7,7 M€ en CP, le programme 380 « Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires » à hauteur de 216,0 M€ en CP, le programme 235 « Sûreté nucléaire et radioprotection » à hauteur de 2,7 M€ en AE et en CP.

Les annulations portant sur le programme 174 « Énergie, climat et après-mines » concernent l’enveloppe dédiée au soutien à la voiture électrique, qui passe à 700 M€ dans le budget. Ce montant sera complété par des aides au titre des certificats d’énergie pour continuer à accompagner les Français dans la transition écologique.

Les annulations portant sur le programme 345 « Service public de l'énergie » sont permises par des mesures de maîtrise et de modération des hausses de dépenses de soutien à la production d’énergies renouvelables, qui passent de +4,6 Md€ à +4,4 Md€ en assurant le respect des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie.

Les annulations portant sur le programme 380 « Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires » tirent la conséquence de la forte baisse des avances en 2024 et d'un ralentissement relatif des engagements ; le rythme des paiements sera adapté à la maturité des projets dans une logique de lissage.

Les annulations sur le programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 125,0 M€ en AE et le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables » à hauteur de 15,0 M€ en AE concernent principalement le lissage de certains investissements.

Il en résulte un total d'annulations de 668,8 M€ en AE et 744,8 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 14,8 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés sur le titre 2, en AE et en CP, 7,5 M€ sur le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » et 2,7 M€ sur le programme 235 « Sûreté nucléaire et radioprotection ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1922 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mme ANTOINE, MM. DELCROS et FOLLIOT et Mmes VERMEILLET et Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

125 994 915

 

 994 915

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

69 055

 

69 055

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

1 902 950

 

1 902 950

Prévention des risques

 

1 420 620

 

1 420 620

Énergie, climat et après-mines

 

300 039 915

 

300 039 915

Service public de l'énergie

 

214 000 000

 

214 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

22 657 349

7 516 138

 

7 657 349

 7 516 138

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

216 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

2 734 097

 

2 734 097

 

2 734 097

 

2 734 097

TOTAL

 

668 818 901

 

744 818 901

SOLDE

668 818 901

744 818 901

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 126,0 M€ en AE et 1,0 M€ en CP, le programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture » à hauteur de 0,1 M€ en AE et en CP, le programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » à hauteur de 1,9 M€ en AE et en CP, le programme 181 « Prévention des risques » à hauteur de 1,4 M€ en AE et en CP, le programme 174 « Énergie, climat et après-mines » à hauteur de 300,0 M€ en AE et en CP, le programme 345 « Service public de l’énergie » à hauteur de 214,0 M€ en AE et en CP, le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » à hauteur de 22,7 M€ en AE et 7,7 M€ en CP, le programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » à hauteur de 216,0 M€ en CP, le programme 235 « Sûreté nucléaire et radioprotection » à hauteur de 2,7 M€ en AE et en CP.

Les annulations portant sur le programme 174 « Énergie, climat et après-mines » concernent l’enveloppe dédiée au soutien à la voiture électrique, qui passe à 700 M€ dans le budget. Ce montant sera complété par des aides au titre des certificats d’énergie pour continuer à accompagner les Français dans la transition écologique.

Les annulations portant sur le programme 345 « Service public de l’énergie » sont permises par des mesures de maîtrise et de modération des hausses de dépenses de soutien à la production d’énergies renouvelables, qui passent de +4,6 Md€ à +4,4 Md€ en assurant le respect des objectifs de la programmation pluriannuelle de l’énergie.

Les annulations portant sur le programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » tirent la conséquence de la forte baisse des avances en 2024 et d’un ralentissement relatif des engagements ; le rythme des paiements sera adapté à la maturité des projets dans une logique de lissage.

Les annulations sur le programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 125,0 M€ en AE et le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » à hauteur de 15,0 M€ en AE concernent principalement le lissage de certains investissements.
Il en résulte un total d’annulations de 668,8 M€ en AE et 744,8 M€ en CP sur le périmètre de la mission.
Parmi ces annulations, 14,8 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés sur le titre 2, en AE et en CP, 7,5 M€ sur le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » et 2,7 M€ sur le programme 235 « Sûreté nucléaire et radioprotection ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1923 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Tombé

M. CANÉVET, Mme ANTOINE, M. DELCROS, Mme Nathalie GOULET, M. FOLLIOT et Mme VERMEILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

28 000 000

 

28 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

4 000 000

 

4 000 000

Paysages, eau et biodiversité

 

8 500 000

 

8 500 000

Expertise, information géographique et météorologie

 

26 000 000

 

26 000 000

Prévention des risques

 

54 000 000

 

54 000 000

Énergie, climat et après-mines

 

12 000 000

 

12 000 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

10 500 000

 

10 500 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

250 000

 

250 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

TOTAL

 

149 250 000

 

149 250 000

SOLDE

-149 250 000

-149 250 000

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 149,25 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 41  « Ferroviaire » du programme 203 « Infrastructures et services de transports » (à hauteur de 28 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 03 « Innovation et flotte de commerce » du programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture » (à hauteur de 4 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 07 « Gestion des milieux et biodiversité » du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » (à hauteur de 8,5 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 13 « Météorologie » du programme 159 « – Expertise, information géographique et météorologie » (à hauteur de 26 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 12 « Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) » du programme 181 « Prévention des risques » (à hauteur de 54 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 03 « Aide à l’acquisition de véhicules propres » du programme 174 « Energie, climat et après-mines » (à hauteur de 12 M€ en AE et en CP), sur l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » (à hauteur de 10,5M€ en AE et en CP), sur l’action 01 « Performance environnementale » du programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » (à hauteur de 0,25 M€ en AE et en CP) et sur l’action 01 « Personnels œuvrant pour la politique en matière de sûreté nucléaire et radio-protection » du programme 235 « Sûreté nucléaire et radioprotection » (à hauteur de 6M€ en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2193

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

75 000 000

 

25 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

75 000 000

 

25 000 000

 

SOLDE

+ 75 000 000

+ 25 000 000

Objet

Le fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) permet de soutenir des mesures de prévention ou de protection des personnes et des biens exposés aux risques naturels majeurs.

Levier indispensable pour l’adaptation des territoires au changement climatique, le fonds de prévention des risques naturels majeurs était doté d’une enveloppe de 131 M€ jusqu’en 2020. Rebudgétisé depuis 2021 sur le programme 181, le fonds a depuis constamment été pourvu de 205 M€ par an, et abondé de 50 M€ puis 30 M€ en 2021 et 2022 au titre des besoins exceptionnels liés à la tempête Alex.

En LFI 2024, à la suite des fortes inondations dans le Nord Pas-de-Calais en octobre 2024, les crédits du fonds ont été réhaussés de 20 M€ en AE et en CP, portant les crédits à 225 M€ en AE et 220 M€ en CP.

Face à des phénomènes climatiques de plus en plus fréquents, notamment au regard de la récurrence des phénomènes d’inondations, et afin de garantir la soutenabilité du FPRNM au regard des actions à engager pour réduire l’exposition de nos territoires sur les prochaines années, il est proposé par le présent amendement de rehausser de 75 M€ les AE et 25 M€ les CP du programme "Prévention des risques" pour que l’État renforce son soutien aux actions de prévention et protection.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-26 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

225 000 000

 

80 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

225 000 000

 

 80 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

225 000 000

225 000 000

 80 000 000

 80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 a intégré le budget du Fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) – mieux connu sous le nom de « fonds Barnier » – au programme 181 « Prévention des risques ». Jusqu’à cette date, le FPRNM était financé par un prélèvement obligatoire de 12 % sur le montant payé par les assurés au titre de la garantie contre les catastrophes naturelles, représentant lui-même une « surprime CatNat » de 12 % ou 6 % sur la prime technique d’assurance selon qu’il s’agit d’un contrat habitation ou automobile.

Cela ne signifie pas que le prélèvement sur les contrats d’assurance ait disparu : une nouvelle taxe a été créée à l’article 235 ter ZE du code général des impôts, qui reprend l’assiette et le taux exacts du prélèvement sur la surprime CatNat, mais qui est désormais entièrement affectée au budget général de l’État. Par conséquent, les montants attribués au fonds Barnier sont décorrélés du taux de la surprime.

La budgétisation du fonds Barnier était nécessaire pour permettre au Parlement de se prononcer sur les dépenses du fonds, mais le « contrat implicite » était que la différence entre le produit de cette taxe et le montant du fonds Barnier demeure raisonnable.

Or, on constate aujourd’hui un écart massif entre les financements du fonds Barnier et le prélèvement sur les contrats d’assurance : en 2023, le produit de cette taxe a atteint 273 millions d’euros, tandis que le fonds Barnier s’élevait à 205 millions d’euros. À compter de 2025, ce décalage va s’amplifier : le relèvement du taux de la surprime de 12 % à 20 % prévu au 1er janvier conduira à une hausse du rendement du prélèvement sur la garantie CatNat, qui devrait atteindre 450 millions d’euros l’année prochaine. 

Une telle situation n’est pas acceptable. Le prélèvement prévu à l’article 235 ter ZE du code général des impôts ne dépend pas du revenu des assurés, et il est assis sur la « surprime CatNat », qui a vocation à financer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles (régime CatNat). Le consentement à cet impôt repose donc sur l’idée que les sommes collectées viennent financer la prévention des risques.

Le rapporteur spécial avait déjà alerté sur cette situation dans son rapport sur le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles, adopté par la commission des finances le 15 mai dernier : « Il serait incompréhensible pour l’ensemble des acteurs de l’assurance et de la prévention des risques que le relèvement du taux de la surprime ne se traduise pas par un rehaussement parallèle des financements du fonds Barnier, ou du moins, des dépenses destinées à la prévention des risques. »[1]

Après le dépôt du projet de loi de finances initiale, le Gouvernement a annoncé son intention de finalement rehausser le financement du fonds Barnier à 300 millions d’euros lors des épisodes d’inondations qu’ont connu les départements de l’Ardèche, de la Loire et du Var. Ce relèvement du montant est nécessaire, mais il convient d’aller encore plus loin : les 450 millions d’euros récoltés sur les contrats d’assurance doivent être affectés à la prévention des risques.

Les enjeux de prévention des risques dépassent par ailleurs le champ des mesures aujourd’hui prises en charge par le fonds Barnier. Le retrait-gonflement des argiles (RGA) n’est en effet pas pris en charge par le fonds, bien qu’il présente des enjeux financiers considérables.

À l’avenir, le poids du RGA au sein du régime d’indemnisation des catastrophes naturelles devrait augmenter fortement. Les indemnités versées au titre de la sécheresse devraient avoisiner 43 milliards d’euros entre 2020 et 2050, contre 13,8 milliards d’euros au cours des trente dernières années. Environ 50 % des maisons individuelles en France sont situées dans une zone d’exposition à ce risque.

Or, des mesures de prévention existent, et elles peuvent aider à réduire considérablement la pression sur le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Le rapporteur spécial en avait présenté certaines, avec leurs avantages et leurs inconvénients, dans le rapport qu’il a consacré au risque RGA, et dont les conclusions ont été adoptées par la commission des finances le 15 février 2023[2].

Le présent amendement de crédits vise ainsi à augmenter les crédits de la politique de prévention des risques naturels de l’Etat sur le programme 181 de 220 millions d’euros à 450 millions d’euros en AE et en CP, qui seront fléchés de cette manière :

- 80 millions d’euros en CP et 75 millions d’euros sur l’action 14 « fonds de prévention des risques naturels majeurs » (FPRNM – fonds Barnier), de sorte à ce que son enveloppe atteigne 300 millions d’euros ;

- 100 millions d’euros seront fléchés à l’action 10 « Prévention des risques naturels et hydrauliques » pour subventionner des travaux dans des communes non dotées d’un plan de prévention des risques naturels majeurs.

- 50 millions d’euros pour créer une nouvelle action 15 « prévention du risque retrait-gonflement des argiles », ainsi que des mesures de prévention face au recul du trait de côte ;

Ces mesures seront financées par un transfert de 225 millions d’euros d’AE  et de 80 millions d’euros de CP de l’action 02 « adaptation au changement climatique » du programme 380 « fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » (fonds vert).

Concernant les dépenses inscrites sur le fonds vert : dans la pratique, elles sont peu consacrées à la prévention des risques, mais servent à financer d’autres politiques. Le rapport de la commission des finances rappelle d’ailleurs l’importance de la lisibilité budgétaire et de la traçabilité des dépenses de prévention des risques[3]. Le regroupement de toutes les dépenses sur un même programme concourt à cet objectif. Il ne fait pas obstacle à des financements à destination des collectivités locales.

Ce transfert doit ainsi permettre de garantir qu’elles financent effectivement des dispositifs à forte valeur ajoutée, pour cette politique essentielle comme la prévention du RGA.


[1] Rapport d’information n° 603 (2023-2024) du 15 mai 2024 de Mme Christine Lavarde fait au nom de la commission des finances sur le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.

[2] Rapport d’information n° 354 (2022-2023) du 15 février 2023 de Mme Christine Lavarde fait au nom de la commission des finances sur le financement du risque de retrait gonflement des argiles et de ses conséquences sur le bâti.

[3] Annexe 11 du tome III du rapport sur le projet de loi de finances pour 2025 du 21 novembre 2024 de Mme Christine Lavarde fait au nom de la commission des finances sur la mission « Écologie, développement et mobilités durables. »

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1594 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme SENÉE, MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

225 000 000

 

80 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

225 000 000

 

80 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

225 000 000

225 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, le Groupe Écologiste - Solidarité et Territoires propose de porter les crédits du programme “Prévention des risques”, qui inclut le Fonds de prévention des risques naturels majeurs dit “fonds Barnier”, à 450 millions d’euros pour l’année 2025. 

La hausse du taux de la surprime catnat entraîne une hausse des recettes de la fraction (12%) prélevée par l’Etat et censée être dédiée à la prévention des risques naturels. L’objet de cet amendement est donc de mettre en conformité les crédits affectés à ce programme.

Initialement doté de 131,5 millions, le fonds Barnier avait été porté à 225 millions par la Loi de finances initiale pour 2024, et le projet de loi de finances pour 2025 prévoit de le maintenir presque à ce niveau (220 millions). Le Premier Ministre a annoncé une rallonge de 75 millions d’euros de cette action. Nous considérons que l’ensemble des recettes de la fraction prélevée par l’Etat sur la surprime catnat doivent être mobilisées pour les politiques de prévention des risques naturels, soit 450 millions d’euros. Cet amendement vise donc à faire évoluer les crédits de 220 millions à 450 millions, soit une hausse de 230 millions d’euros.

Lors d’un colloque co-organisé par le journal Le Monde et Météo France le 19 novembre dernier, la Présidente de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) a rappelé qu’un euro dépensé en mesures de prévention permettait, en moyenne, d’économiser 3 euros en cas de catastrophe naturelle. Ce niveau d'économie peut être porté jusqu’à 7 euros. Il ne serait pas acceptable que les assurés payent plus cher pour, in fine, financer le désendettement désordonné de l’Etat, et non pas une politique de prévention des risques indispensable dans le contexte d’urgence climatique que nous connaissons. 

A l’occasion des discussions portant sur la proposition de loi visant à mieux indemniser les dégâts sur les biens immobiliers causés par le Retrait-Gonflement de l’Argile (RGA), nous avions proposé la création d’un fonds visant à soutenir les particuliers dans la prévention des risques RGA. Cette demande n’a pas pu aboutir. Nous avons remis à l’agenda cette proposition à l’occasion de la discussion de la Proposition de Loi sénatoriale visant à équilibrer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. L’examen du Projet de Loi de Finances permet de concrétiser, enfin, cette proposition.

Ainsi, cet amendement propose une ventilation des 450 millions alloués à ce programmes en trois actions différentes :
- 300 millions pour le fonds Barnier, dédié à la prévention des risques naturels majeurs,
- 50 millions pour le fonds pour la prévention des risques naturels et hydrauliques,
- 100 millions pour un nouveau fonds, dit fonds RGA, dédié au risque sécheresse.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement minore de 100 millions d’euros le programme 345 « Service public de l'énergie » en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) et de 130 millions d'euros le programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » en AE et en CP. Ainsi, il majore de 230 millions d’euros le programme 181 « Prévention des risques » en AE et en CP. Cet amendement permet de porter les crédits du programme 181 à 450 millions d'euros en AE et en CP pour 2025.
Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits des programmes 345 et 380, et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2045 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. CORBISEZ, Mme VARAILLAS, M. BASQUIN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

225 000 000

 

80 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

225 000 000

 

80 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

225 000 000

225 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K dénoncent le manque de moyens et d'anticipation concernant la prévention des catastrophes naturelles.

La France fait face à une intensification sans précédent des catastrophes naturelles en raison du changement climatique. Ce sont notamment les inondations, les sécheresses et les phénomènes de retrait-gonflement des argiles qui touchent de plus en plus de territoires, mettant en péril non seulement les infrastructures mais aussi la vie quotidienne de millions de Français. Pourtant, les moyens consacrés à la prévention restent largement insuffisants face à l’ampleur des risques de catastrophes naturelles.

Alors que les recettes issues des assurances augmentent, avec une collecte attendue de 450 millions d’euros dès 2025 suite à la majoration de la taxe sur les contrats d’assurance, les fonds réellement alloués à la prévention des risques demeurent très insuffisants. En 2023, seulement 205 millions d’euros ont été consacrés au fonds Barnier, un chiffre qui n’est pas à la hauteur des besoins croissants.

Ces montants perçus pour faire face aux catastrophes naturelles doivent être directement réinvesties dans la sécurité de nos citoyennes et concitoyens, et dans l’adaptation de nos territoires.

Les élus locaux, en première ligne pour gérer les conséquences des sinistres, appellent depuis des années à un soutien accru. Ils manquent des outils et des financements nécessaires pour anticiper et atténuer les impacts des risques climatiques. Le retrait-gonflement des argiles, par exemple, menace près de la moitié des maisons individuelles en France, avec des coûts estimés à 43 milliards d’euros d’ici 2050. Pourtant, les mesures préventives peinent à trouver leur place dans les priorités budgétaires.

Ce sont les familles les plus modestes, qui n'ont pas toujours les moyens d’assurer des travaux préventifs coûteux, et les communes les plus exposées, déjà fragilisées par un désengagement de l’État, qui en font les frais.

Les membres du groupe CRCE-K demandent que les 450 millions d’euros attendus en 2025 soient intégralement mobilisés pour la prévention des risques naturels et pour soutenir les collectivités.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 225 millions d’euros d’AE et 80 millions d'euros de CP de l’action 02 « adaptation au changement climatique » du programme 380 « fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » (fonds vert). Ces 225 millions d’euros en AE et 80 millions en CP sont fléchés vers le programme "Prévention des risques" de cette manière :

- 80 millions d’euros en CP et 75 millions d'euros d'AE sur l’action 14 « fonds de prévention des risques naturels majeurs »

- 100 millions d’euros d'AE pour créer une nouvelle action 15 « prévention du risque retrait-gonflement des argiles » ;

- 50 millions d’euros d'AE à l’action 10 « Prévention des risques naturels et hydrauliques »

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K invitent le gouvernement à lever le gage pour ne pas pénaliser les programmes d'une mission qui doit demeurer prioritaire afin de remplir nos objectifs en matière écologique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1716 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BONNEFOY, MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER, MÉRILLOU, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

225 000 000

 

80 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

225 000 000 

 

80 000 000 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

225 000 000

225 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à orienter l'intégralité du produit de la surprime CATNAT au Fonds Barnier.

Le fonds Barnier vise à mettre en œuvre les politiques de prévention des risques naturels majeurs dont la récurrence ne cesse d’augmenter depuis des années. Il est financé par un prélèvement obligatoire sur la primé payée par les assurés au titre de la garantie contre les catastrophes naturelles, souvent appelée "Surprime CATNAT".

Or, l'intégralité des recettes perçue à ce titre n'est toujours pas orientée vers ce Fonds malgré des besoins croissants.

Par ailleurs, dès 2021, les sénateurs du groupe SER s’étaient fortement interrogés sur la « budgétisation » du Fonds Barnier dans le budget de l’Etat, craignant que l'Etat puisse se servir encore davantage sur le produit de ce fonds, ce qui est malheureusement le cas depuis des années. 

Les auteurs de cet amendement estime au contraire légitime et juste fiscalement, que l'intégralité du produit de cette surprime abonde ce fonds.

Cette position était déjà défendue en 2020 dans le cadre de la PPL visant à réformer le régime des CATNAT de Nicole Bonnefoy adoptée en janvier 2020 au Sénat.

Le présent amendement vise donc à orienter les 150 M€ de produits supplémentaires de la surprime CATNAT qui, aujourd'hui, seront orientés vers d'autres budgets de l'Etat.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 150 M€ en AE et CP sur l'action 10 du programme 345 et de les orienter vers l'action 14 du programme 181.



NB :Rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au II-26 rect du rapporteur





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2046 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme VARAILLAS, MM. CORBISEZ, BASQUIN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

225 000 000

 

80 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

225 000 000 

 

 80 000 000 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

225 000 000 

225 000 000

80 000 000 

80 000 000 

SOLDE

 0

 0

 

Objet

Au-delà du besoin d’allouer l’intégralité des cotisations supplémentaires prélevés par les compagnies d’assurance pour répondre à l’augmentation des risques de catastrophes naturelles vers la prévention des risques naturels, il est essentiel d’intégrer au budget l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles, de leur fréquence et des dégâts qu’ils occasionneront.

En ce sens, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d’ores et déjà d’augmenter les moyens alloués au Fonds de prévention des risques naturels majeurs, afin d’accompagner les collectivités pour anticiper et faire face à ces catastrophes à venir.

En effet, des investissements rapides permettront de limiter les coûts, qui seront plus importants si les engagements de l’Etat demeurent insuffisants ou trop tardifs.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 150 millions d’euros à l’action 12-01 du programme 345 pour abonder d’autant l’action 14 du programme 181.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K invitent le gouvernement à lever le gage afin de poursuivre l’ensemble des politiques conduites à l’aide de cette mission.



NB :Rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au II-26 rect du rapporteur





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1945

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme HAVET, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

75 000 000

 

75 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

75 000 000

 

75 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement, qui augmente les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme 181 de 75 millions d’euros conformément aux annonces formulées par l'ancien Premier ministre Michel Barnier, vise à augmenter l’action 14, c’est-à-dire le budget du Fonds de prévention des risques naturels majeurs pour le porter à 300 millions d'euros. Si les moyens du fonds ont été augmentés l’année dernière, les besoins sont croissants et l’ensemble des événements climatiques qui affectent la France depuis un an, en particulier les inondations nous montrent la nécessité de renforcer la protection de la population et de soutenir les politiques de prévention des risques. Pour que les engagements pris par les collectivités notamment puissent être financés comme prévu, une nouvelle augmentation semble nécessaire.

Pour assurer la recevabilité de cet amendement au regard de la Constitution, une somme équivalente est prise sur l’action 41 « Ferroviaire » du programme 203 « Infrastructures et services de transport ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1714

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mme BONNEFOY, MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien pour lutter contre le phénomène de retrait-gonflement des argiles

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

                        20 000 000                        20 000 000  

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de soutien pour lutter contre le phénomène de retrait-gonflement des argiles

                       20 000 000                        20 000 000 

TOTAL

                       20 000 000                        20 000 000                        20 000 000                        20 000 000 

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à créer un Fonds de soutien pour lutter contre le phénomène de retrait-gonflement des argiles.

Déjà déposé lors du budget pour 2024, et dont l'intérêt est renforcé depuis par la multiplication des aléas climatique, il s’inscrit dans la continuité des travaux portés par les Sénateurs Socialistes, écologistes et républicains depuis 2019 ; date à laquelle une mission d’information relative à la gestion des risques et à l’évolution de nos régimes d’indemnisation était créée au Sénat à leur initiative.

Cette mission avait donné lieu à la remise d’un rapport le 3 juillet 2019 par Nicole Bonnefoy intitulé « Catastrophes climatiques : mieux prévenir, mieux reconstruire », puis au dépôt et à l’adoption au Sénat d’une proposition de loi visant à réformer le régime des catastrophes naturelles le 15 janvier 2020.

Ce rapport faisait notamment état des risques de retrait-gonflement des argiles lié à la sécheresse et de la nécessité de sensibiliser la population et d’accompagner massivement les sinistrés. Il était notamment proposé de mettre à l’étude la mise en place d’un véhicule dédié au sein du fonds Barnier finançant partiellement les travaux effectués par les particuliers pour renforcer la résilience de leurs habitations face au retrait-gonflement des argiles.

En 2023, près de 11 millions d’habitations seraient concernés par ce risque, sur plus de 60 % du sol métropolitain. En 2022, les compagnies d’assurance auraient versé près de 3,5 milliards d’euros pour des maisons abimées par les sécheresses, preuve de l’ampleur du phénomène.

La création de ce fonds aurait notamment vocation à accompagner le lancement d’une grande campagne de sensibilisation des particuliers, la création de cellule de crise dans chaque département pour soutenir les sinistrés, l’investissement accru dans la recherche en matière de RGA pour développer et massifier des techniques d’adaptation des maisons au RGA, comme de nombreux rapports le préconisent.

Doté dans un premier temps de 20 M € pour lancer l’ensemble de ces chantiers, ce fonds aura vocation à être alimenté chaque année dans le but d’apporter un accompagnement et des solutions durables à ce phénomène de RGA qui sera de plus en plus intense dans les années à venir du fait du réchauffement climatique.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant au sein de l’action n° 7 du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables »afin de l’orienter vers un nouveau programme intitulé « Fonds de soutien pour lutter contre le phénomène de retrait–gonflement des argiles ».

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1777

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BASQUIN et CORBISEZ, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

277 000 000

 

277 000 00

 

Service public de l'énergie

 

277 000 000

 

277 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

277 000 000

277 000 00

277 000 000

277 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à augmenter les crédits prévus pour le chèque énergie afin de tenir compte de l’inflation sur les produits énergétiques depuis la mi-2021.

Les dépenses énergétiques ont explosé depuis 2021 avec les effets cumulés des déséquilibres des marchés mondiaux induits par la reprise de l’activité post-Covid puis la guerre en Ukraine. La facture d’électricité moyenne d’un ménage facturé au tarif réglementé est passée de 1552 € en 2021 à 2248 € en 2024 soit une augmentation de 45 %.

Afin d’effectuer un rattrapage du montant du chèque énergie pour tenir compte de cette réalité et mieux accompagner les ménages bénéficiaires, nous proposons donc d’en augmenter les crédits à hauteur de 45 %.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Il est donc proposé de majorer de 405M€ en AE et de 277M€ en CP les crédits de l’action 02 du programme 174, par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 09 du programme 345.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1778

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY, BASQUIN et CORBISEZ, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

180 000 000

 

180 000 000

 

Service public de l'énergie

 

180 000 000

 

180 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

180 000 000

180 000 000

180 000 000

180 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Nous  proposons d'augmenter les crédits de paiement du chèque énergie pour les ramener au niveau de l'année 2024. En effet, il est indispensable de s'assurer que les fonds pour le chèque énergie soient provisionnés et que la réforme prévue par le gouvernement sur l’automaticité du chèque énergie ne soit pas un prétexte pour faire des économies sur le dos des plus précaires en augmentant le non-recours, risque que le gouvernement assume puisqu’il reconnait que  : "cette réforme pourrait conduire à une réduction transitoire du nombre des bénéficiaires la première année de mise en œuvre"

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Cet amendement abonde donc l’action 2 «Accompagnement transition énergétique » du programme 174 « Énergie climat et après-mines » à hauteur de 180 millions d’euros en AE et en CP ; il minore l’action 10-01 « Soutien à l'injection de biométhane » du programme 345 « Service public de l'énergie » à hauteur de 180 millions d’euros en AE et en CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1800

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MONTAUGÉ, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, STANZIONE, TISSOT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

115 000 000

 

257 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

115 000 000

 

257 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

115 000 000

115 000 000

257 000 000

257 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l'amendement souhaitent rétablir les crédits relatifs au chèque énergie.

Les crédits prévus en 2025 comprennent 852 M€ en AE et 567 M€ en CP pour les chèques énergie, et 13 M€ en AE et CP pour le dispositif spécifique aux résidences sociales. A ces montants s’ajoutent 35 M€ de frais de gestion de l’ASP en AE et CP.

Alors que le dispositif avait permis d’aider directement 5,6 millions de ménages en 2023, les crédits qui étaient stables ces deux dernières années sont rabotés de 180 millions en crédits de paiement et de 47 millions en AE pour le budget 2025. Très concrètement, ce sont des milliers de ménages en moins qui seront privés de cette aide pour payer les factures énergétiques.

Nous proposons donc un amendement de crédit en tenant compte l'augmentation de 8,6 % du prix de l'électricité en février 2024. 

Le coût budgétaire de la mesure est raisonnable à 115 M€ en AE et à 257 M€ en CP (en retenant le même taux de réalisation que celui prévu dans le PAP de la mission).

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement au titre de l’article 40 de la Constitution il est donc proposé :

1° En autorisations d’engagement :

- de majorer de 115 000 000 euros les crédits de l’action 02 du programme 174 ;

- de minorer de 115 000 000 euros les crédits de l’action 41 du programme 203.

2° En crédits de paiement :

- de majorer de 257 000 000 euros les crédits de l’action 02 du programme 174 ;

- de minorer de 257 000 000 euros les crédits de l’action 41 du programme 203.

Naturellement, il n’est pas dans notre intention de pénaliser ce programme d’autant plus au regard des besoins d’investissements dans ce secteur et que nous appelons de nos vœux. Il conviendra donc en cas d’adoption de cet amendement que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1654

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JADOT, FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

200 000 000 

 

200 000 000 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 200 000 000

 

 200 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 200 000 000

  200 000 000

 200 000 000 

 200 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à augmenter le plafond des ressources au niveau du SMIC pour bénéficier du chèque énergie. 

L’objectif est d’éviter à des ménages d’être davantage entraînés dans la précarité énergétique en raison du renchérissement continu des prix de l’énergie. En attendant les effets d’une véritable politique structurante de rénovation énergétique qui reste encore à engager, les aides curatives comme celle du chèque énergie sont indispensables.

Toutefois, en plus d’afficher un montant insuffisant au regard des factures d’énergies de nos concitoyens qu’il tente d’adoucir, le chèque énergie ne permet pas une protection effective de tous les ménages en précarité énergétique.

Actuellement, le plafond de ressources pour bénéficier du chèque énergie est fixé à 11 000 € (revenu fiscal de référence par an) divisé par le nombre d’unités de consommation du ménage(RFR/UC). De fait, ce plafond est bien trop bas et ne permet même pas de toucher toutes les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté fixé à 60 % du niveau de vie médian (soit 1216 € / mois /UC) ainsi que toutes les personnes se situant au-dessus des plafonds mais vivant dans des passoires énergétiques.

Les conditions d’éligibilité du chèque doivent donc être élargies, en élevant le plafond du revenu fiscal de référence à 16120 € par an, soit l’équivalent du SMIC, au moins. Tel est l’objet de cet amendement, issu de discussions avec la FAP. 

Sur la base de l’enveloppe budgétaire allouée au chèque énergie dans le présent projet de loi de finances, 200M€ supplémentaires sont nécessaires pour élargir le champ des bénéficiaires en 2025.Le programme 174 est ainsi abondé dans ce sens. Un montant raisonnable qui peut-être largement financé par la sortie du bouclier tarifaire, qui n’a pas été ciblé socialement et qui a coûté 44 Mds€ à la puissance publique en 2022 et 2023.

Afin de gager cette augmentation dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF),l’amendement procède ainsi aux mouvements de crédits suivants :

- majorer de 200 000 000 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 2 «Accompagnement transition énergétique » du programme 174 «Énergie, climat et après-mines » ;

- minorer de 200 000 000 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 41 « Ferroviaire » du programme 203 « Infrastructures et services de transports ».

Naturellement, il ne s’agit pas de pénaliser le programme 203 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il appartiendra donc au Gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1799

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MONTAUGÉ, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, STANZIONE, TISSOT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

200 000 000

 

200 000 000

 

Service public de l'énergie

 

200 000 000

 

200 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l’amendement souhaitent augmenter le plafond des ressources d'éligibilité au chèque énergie au niveau du SMIC.

L’objectif est d’éviter que davantage de ménages ne basculent dans la précarité énergétique en raison du renchérissement des prix de l’énergie.

En attendant les effets d’une véritable politique structurante de rénovation performante qui reste à engager, les aides sociales comme celle du chèque énergie sont indispensables.

Actuellement, pour être éligible au chèque énergie, il faut avoir un revenu fiscal de référence (RFR) par unité de consommation inférieur à 11 000 € par an. De fait, ce plafond est bien trop bas et ne permet même pas de toucher toutes les personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté fixé à 60 % du niveau de vie médian (soit 1216 € / mois / UC) ainsi que toutes les personnes se situant au-dessus des plafonds et vivant dans des logements très énergivores.

Les conditions d’éligibilité du chèque doivent donc être élargies, en élevant le plafond du RFR à 16 120 € par an, soit l’équivalent du SMIC, au moins. 200 M€ supplémentaires seraient nécessaires pour élargir le champ des bénéficiaires à montant constant.

Raison pour laquelle, il est proposé d'abonder de 200 millions d'euros supplémentaires  les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 2 « Accompagnement transition énergétique » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines».

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure de 200 millions d'euros est gagée sur les crédits de l’action 09-03 "Soutien aux énergies renouvelables électriques en métropole continentale - Solaire photovoltaïque" du programme 345 "Service public de l’énergie"; l’objectif étant que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1917 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, M. DELCROS, Mme VERMEILLET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

2 052 000 000

 

2 267 500 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

5 000 000 

 

5 000 000 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

 2 057 000 000

 

2 272 500 000 

SOLDE

 - 2 057 000 000

 - 2 272 500 000

Objet

Le présent amendement est un amendement d’appel proposant de supprimer l’Agence de Financement des Infrastructures de Transport de France (AFITF) pour rediriger les crédits qui lui sont alloués au ministère des Transports.

Le budget de l’AFITF, financé par des taxes affectées, est estimé à 3,7 milliards d’euros pour 2025. L’AFIT France finance essentiellement, par voie de fonds de concours, le programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 2,052 milliards d’euros en AE et de 2,267 milliards d’euros en CP. Il finance également le programme 113 "Paysages, eau et biodiversité" à hauteur de 5 millions d'euros. 

Cependant, l’AFITF participe au démembrement de l’Etat et n’a pas de réel intérêt. Les missions de l’AFITF doivent être assurées par le ministère des Transports directement. C’est dans cette logique qu’il est proposé que les crédits alloués à l’AFITF soient transférés au ministère des Transports. 

La Cour des comptes, dans un rapport publié le 11 mars 2024, proposait de supprimer l’AFITF et de créer une mission « Politique publique des transports » au sein du budget de l’État. 

Le présent amendement propose donc que les crédits du programme 203 « Infrastructures et services de transports » soient minorés ainsi :

-       325 millions d’euros en AE et 464,5 millions d’euros en CP pour l’action 01 « Routes – développement »

-       721 millions d’euros en AE et en CP pour l’action 04 « Routes et entretien »

-       300 millions d’euros en AE et 350 millions d’euros en CP pour l’action 41 « Ferroviaire »

-       2 millions d’euros en AE et en CP pour l’action 42 « Voies navigables »

-       35 millions d’euros en AE et 75 millions d’euros en CP pour l’action 43 « Ports »

-       504 millions d’euros en AE et 495 millions d’euros en CP pour l’action 44 « Transports collectifs ».

-       120 millions d’euros en AE et 115 millions d’euros en CP pour l’action 45 « Transports combinés »

-       45 millions d’euros en AE et en CP pour l’action 51 « Sécurité ferroviaire ».

Les crédits de l’action 07 « Gestion des milieux et biodiversité » du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » sont quant à eux minorés de 5 millions d’euros.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1616

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

829 000 000

 

829 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

300 000 000

 

300 000 000

Service public de l'énergie

 

329 000 000

 

329 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

200 000 000

 

200 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

829 000 000

829 000 000

829 000 000

829 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose un abondement de la dotation budgétaire exceptionnelle de l’AFITF en réponse à la décision gouvernementale de plafonner le montant des taxes qui lui sont affectées.

Le projet de loi de finances 2025, tel que présenté par le Gouvernement, prévoit en effet de flécher vers l’agence 1,3 milliard d’euros des recettes de TICPE. En 2024, c’était plus de 2 milliards (une somme ramenée à 1,6 milliard lors du vote du budget rectificatif de l’agence), soit une baisse drastique des moyens alloués.

Durant le débat sur la première partie du budget, les sénateurs ont adopté un amendement du gouvernement ponctionnant 60 millions d’euros supplémentaires au budget de l’AFIFT.

Afin de pouvoir répondre aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre fixés à l’échelon national et européen, nous avons plus que besoin d’investissements dans les transports décarbonés.

Cet amendement vise à l’abondement à hauteur de 829 millions d’euros en AE et CP des crédits de l’action 53 – Dotation exceptionnelle à l’AFITF du programme 203 « Infrastructures et services de transports ».

Pour garantir la recevabilité de cette proposition, il est procédé à la baisse de 300 millions de AE et CP les crédits de l’action 02 – Accompagnement transition énergétique du programme 174 « Énergie, climat et après-mines », de 329 millions en AE et CP les crédits de l’action 09 – Soutien aux énergies renouvelables électriques en métropole continentale du programme 345 « Service public de l’énergie » et de 200 millions en AE et CP les crédits de l’action 08 – Personnels œuvrant pour les politiques de transport du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ».

Cette baisse vise uniquement à respecter les règles de recevabilité. Les auteurs de cet amendement n’ayant aucune intention de baisser les crédits des actions concernée, ils invitent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1792 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 1 200 000 000

 

1 200 000 000 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire

1 200 000 000

 

1 200 000 000

 

TOTAL

1 200 000 000

1 200 000 000

1 200 000 000

1 200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l'amendement souhaitent concrétiser les annonces du plan à 100 milliards d’euros en faveur du ferroviaire annoncé en février 2023. 

Ce plan était attendu de longue date pour enfin hisser les besoins en matière d’investissement dans le ferroviaire au niveau de nos ambitions de décarbonation du secteur des mobilités.

Le report de 10 % de la part modale de fret et voyageurs de la route au rail remplirait 22 % à 33 % de l’objectif de décarbonation des transports de la France.

Le projet de loi de finances de cette année marque un moment important afin de contrôler la bonne trajectoire de ce plan qui s’étalera jusqu’en 2040. Sur les 100 milliards annoncés, la moitié incombe à l’État et l’autre moitié à SNCF Réseau. En répartissant l’effort sur une durée de 15 ans, cela signifie que l’État doit consentir à un effort supplémentaire de 3,3 milliards d’euros chaque année partagée avec les Régions dans le cadre des contrats de plan État-Région.

Or, les crédit de l’action « ferroviaire » ne progressent que de 200 millions d’euros cette année et les crédits nouveaux de l’AFITF sont largement insuffisants. Autrement dit, comme pour le PLF 2023 nous sommes loin de la nouvelle donne ferroviaire annoncée. 

C’est la raison pour laquelle nous alertons sur le décalage observé entre les effets d’annonces du plan présenté le 27 février dernier et la réalité budgétaire de ce projet de loi de finances. 

Nous proposons donc  la création d’une nouvelle ligne budgétaire « Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire » dotée de 1,2 milliards d'euros. Ce nouveau programme permettra de mieux identifier les crédits nouveaux et de suivre avec précision la trajectoire de ce plan, dans un souci de sincérité budgétaire. 

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est donc proposé :

- d’abonder de 1 200 000 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement la nouvelle ligne budgétaire créée « Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire » ;

- de minorer à due concurrence en autorisations d’engagement et en crédits de paiement le programme 203 "infrastructures et services de transports" .

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est donc en réalité évidemment pas souhaité de restreindre les moyens alloués au programme 203. Ainsi, le Gouvernement est donc appelé à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1793

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

600 000 000

 

600 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire

600 000 000

 

600 000 000

 

TOTAL

600 000 000

600 000 000

600 000 000

600 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement de repli du groupe SER vise à concrétiser les annonces du plan à 100 milliards d’euros en faveur du ferroviaire annoncé en février 2023. 

Ce plan était attendu de longue date pour enfin hisser les besoins en matière d’investissement dans le ferroviaire au niveau de nos ambitions de décarbonation du secteur des mobilités.

Le report de 10 % de la part modale de fret et voyageurs de la route au rail remplirait 22 % à 33 % de l’objectif de décarbonation des transports de la France.

Le projet de loi de finances de cette année marque un moment important afin de contrôler la bonne trajectoire de ce plan qui s’étalera jusqu’en 2040. Sur les 100 milliards annoncés, la moitié incombe à l’État et l’autre moitié à SNCF Réseau. En répartissant l’effort sur une durée de 15 ans, cela signifie que l’État doit consentir à un effort supplémentaire de 3,3 milliards d’euros chaque année partagée avec les Régions dans le cadre des contrats de plan État-Région. Or, les crédit de l’action « ferroviaire » ne progressent que de 200 millions d’euros cette année et les crédits nouveaux de l’AFITF représentent 800 millions d’euros. Autrement dit, comme pour le PLF 2023 nous sommes loin de la nouvelle donne ferroviaire annoncée. 

C’est la raison pour laquelle nous alertons sur le décalage observé entre les effets d’annonces du plan présenté le 27 février dernier et la réalité budgétaire de ce projet de loi de finances et proposons de créer une nouvelle ligne budgétaire « Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire » qui permettra dans un soucis de lisibilité budgétaire et de transparence d’identifier les crédits nouveau pour suivre avec précision la trajectoire de ce plan de relance ferroviaire.

Nous proposons de doter en AE comme en CP cette nouvelle ligne budgétaire de 600 millions d'euros.

Afin d’assurer sa recevabilité, l’amendement ponctionne 600 millions d’euros en AE et CP de l’action 12 « Soutien à la cogénération au gaz nature let autres moyens techniques » du programme 345 « Service public de l’énergie » afin d’abonder 600 millions d'euros en AE et CP le nouveau programme « Fonds d’investissement pour concrétiser la nouvelle donne ferroviaire ».

Le but de notre groupe n’est pas de réduire les crédits alloués au service public de l'énergie mais les règles de recevabilité budgétaire obligent à ce gage. En conséquence, nous demandons au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1613

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 800 000 000

 

 800 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

800 000 000 

 

800 000 000 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 800 000 000

 800 000 000 

 800 000 000 

  800 000 000

SOLDE

 0

 0

Objet

Le réseau ferroviaire français est de plus en plus vieillissant, avec 28,6 ans de moyenne d’âge en 2023, soit un mois supplémentaire par rapport à 2022. Ce chiffre masque une forte disparité de l’âge du réseau entre les lignes à grande vitesse avec un âge moyen d’environ 20 ans à celui des petites lignes avec un âge moyen d’environ 34,6 ans.

Loin d’être une nouveauté, la régénération du réseau ferroviaire a accumulé un retard d’investissement sans précédent. Le rapport Rivier soulignait déjà en 2005 l’ampleur et la gravité de la dégradation du réseau causée par un sous-investissement chronique dans son renouvellement. Après une progression régulière de près de 1,7 milliards entre 2005 et 2016. Cet effort indispensable s’est interrompu à compter de 2016. Depuis cette date on constate une stagnation des investissements de régénération. Depuis 2016, les investissements sont même en baisse et inférieurs aux montants qui y étaient consacrés entre 2013 et 2015. Cette situation est d’autant plus problématique que, dans le même temps, depuis 2015 le coût du renouvellement du réseau a augmenté de 20 %. 

En début d’année 2023, 14 % des voies du réseau ferré national avaient déjà atteint ou dépassé leurs durées de vie théoriques. En comparaison, le Gouvernement avait estimé que le réseau ferroviaire français est en moyenne deux fois plus âgé que le réseau allemand, une estimation qui a été confirmée par M. Farandou président du groupe SNCF.

Le retard accumulé en matière d’investissement pour la régénération du réseau ferroviaire a des conséquences directes sur la qualité de service pour les usagers. On constate une détérioration de la qualité de service, et un matériel beaucoup plus vulnérable aux aléas du changement climatique.

Les travaux de régénération du réseau constituent un investissement important et des gains financiers à termes. Cet amendement vise donc une augmentation de 800 millions d’euros en AE et CP de l’action 41 - Ferroviaire du programme 203 « Infrastructures et services de transports ». Pour garantir la recevabilité de cette proposition, l’amendement procède d’autre part à la réduction à due concurrence en AE et CP des crédits de l’action 03 - Aides à l’acquisition de véhicules propres du 174 programme « Énergie, climat et après-mines »

Cette baisse vise uniquement à respecter les règles de recevabilité. Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits de cette action et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2042 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BASQUIN, Mme VARAILLAS, M. CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

1 000 000 000

 

1 000 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

1 000 000 000 

 

1 000 000 000 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000 000

1 000 000 000

1 000 000 000

1 000 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’allouer 1 milliard d’euros pour soutenir et développer le fret ferroviaire. Il s’agit d’un secteur indispensable pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et respecter les objectifs climatiques nationaux et européens.

Alors que le transport représente 30 % des émissions de GES en France, le fret ferroviaire constitue une alternative stratégique : il émet jusqu’à 50 fois moins de CO₂ que le transport routier par tonne transportée. Ce financement permettra de renforcer la part modale du fret ferroviaire, enrayant le déclin de ce mode de transport essentiel pour la transition écologique et un aménagement équilibré des territoires.

Face à la liquidation de Fret SNCF, séparé en deux entités Hexafret et Technis depuis le 1er janvier en raison d’une procédure européenne, ce milliard d’euros permettrait au contraire relancer le fret, en parallèle d’un moratoire sur la discontinuité de cette entité publique, demandée de manière transpartisane.

Ce soutien financier garantirait une meilleure stabilité de l’entreprise et de relancer les négociations avec la Commission européenne, récemment renouvelée, tout en permettant à l’entreprise de se repositionner sur des flux abandonnés au profit du transport routier, beaucoup plus polluant.

Cet investissement dans le fret ferroviaire est également une réponse aux besoins de réindustrialisation, avec une meilleure desserte qui encouragerait les entreprises à relocaliser certaines productions, grâce à une logistique efficace pour répondre aux enjeux économiques et écologiques actuels.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 500 millions d’euros à l’action 02 du programme 174 et 500 millions à l'action 03 du programme 174, pour abonder d'1 milliard d'euros l’action 41 du programme "Infrastructures et services de transports". Les auteurs de l’amendement préconisent toutefois de lever le gage afin de ne pas pénaliser les enjeux stratégiques liés au biométhane.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1791

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

600 000 000

 

600 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

600 000 000

 

600 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

600 000 000

600 000 000

600 000 000

600 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l’amendement souhaitent revenir sur la privatisation de Fret SNCF et investir 600 M€ dans le développement des infrastructures de fret ferroviaire.

Revenir sur la privatisation de Fret SNCF permettra d’une part de ne pas connaître la même concurrence artificielle que pour l’énergie qui n’a pas empêché l’explosion des prix, concurrence qui n’a lieu que pour les lignes rentables, grevant ainsi les capacités d’investissement sur les autres lignes et d’autre part de ne pas disperser les investissements entre de multiples sociétés, ce qui reviendrait à condamner le fret ferroviaire. En outre, les ressources permettront de rendre les péages dus par les opérateurs de fret à SNCF Réseau gratuits (payés à 50 % aujourd’hui), d’augmenter les investissements de Fret SNCF dans les wagons isolés, l’exploitation des services de transport combiné et pour les autoroutes ferroviaires et de recruter les cheminots nécessaires. La montée en charge de l’investissement dans le fret ferroviaire sera progressive mais rapide, en commençant par 600M€ en 2025 et devant atteindre 1,5 Md€/an à partir de 2027 et jusqu’en 2040.

Il est ainsi proposé d’augmenter de six cents millions d’euros le budget alloué au programme « Infrastructures et services de transports » de la mission « Ecologie, développement et mobilités durables » au profit de l’action « Ferroviaire ».

Les prescriptions de l’article 40 de la Constitution nous obligent à afficher une diminution artificielle de crédits de six cents millions d’euros en AE et en CP sur le programme « Service public de l’énergie » afin d’équilibrer la mission. Nous appelons évidemment le Gouvernement à lever ce gage.

Afin de respecter les contraintes de recevabilité financière, le présent amendement propose donc :

- de majorer de 600 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 41 du programme n° 203 ;

- de réduire en conséquence de 600 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 09-03 du programme 345.

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est donc en réalité évidemment pas souhaité de restreindre les moyens alloués au programme 345. Ainsi, le Gouvernement est donc appelé à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1790 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme : 

Fonds de financement des services express régionaux métropolitains

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes 

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

1 000 000 0000

 

1 000 000 0000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de financement des services express régionaux métropolitains

1 000 000 000

 

1 000 000 000

 

TOTAL

1 000 000 000

1 000 000 000

1 000 000 000

1 000 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l'amendement souhaitent créer un fonds de financement des services express régionaux métropolitains afin de mettre en œuvre concrètement la loi n° 2023-1269 du 27 décembre 2023 relative aux SERM voté par le Parlement.

Les services express régionaux métropolitains sont à peine mentionnés dans le projet annuel de performance (traditionnellement appelé bleu budgétaire) dans le cadre de la présentation de la sous-action 41-01 « Infrastructures ferroviaires ».

Il est précisé que « la prévision de fonds de concours AFITF s’élève à 300 M€ en AE et 350 M€ en CP pour 2025 ; pour mémoire, 673 M€ d’AE et 398 M€ de CP étaient prévus en la loi de finances pour 2024 ».

Il est expliqué que « les opérations prévues en 2025 intègrent la montée en puissance des services express régionaux métropolitains (SERM) avec l’accélération permise par la loi n° 2023-1269 du 27 décembre 2023 relative aux SERM. Le label de SERM été ainsi été attribué à vingt-quatre projets, sur la base d’un premier dossier ; ces projets pourront se voir attribuer le statut prévu par la loi une fois que leur ambition sera plus précisément définie et formalisée. » 

En septembre 2023, M. le Président Emmanuel Macron annonçait le déblocage par l’État de 700 millions d’euros pour bâtir 10 à 15 « RER métropolitains ». Une enveloppe d’amorçage avec l’idée de doubler la part du ferroviaire dans les déplacements du quotidien autour des grands pôles urbains. Non seulement ces 700 millions n’apparaissent pas mais ils sont en plus largement insuffisants.

Le présent amendement vise donc à créer un fonds dédié au financement des projets de SERM qui sont attendus et indispensables pour permettre la mise en place de transports publics de qualité au delà des espaces métropolitains, en direction des territoires périurbains et ruraux notamment. 

Afin d’assurer la recevabilité de cet amendement, ce dernier :

- ponctionne 1 milliard d’euros (en AE et CP) sur l’action 09 « Soutien aux énergies renouvelables électriques en métropole continentale » du programme 345« Service public de l’énergie » ;

- abonde de 1 milliard (en AE et CP) le nouveau programme « fonds de financement des services express régionaux métropolitains »

Notre volonté n’est pas de réduire les crédits du programme 345 « Service public de l’énergie », c’est la raison pour laquelle nous demandons au Gouvernement de lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-315 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. SAUTAREL, KAROUTCHI, Daniel LAURENT et BONHOMME, Mme BELRHITI, M. PANUNZI, Mme GOSSELIN, MM. NATUREL et GREMILLET et Mme CIUNTU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

500 000 000

 

500 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 500 000 000

 

500 000 000 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La fréquentation des trains de nuit a doublé entre 2019 et 2022. Elle est toujours en forte hausse depuis, avec +45 % au premier semestre 2024 par rapport à 2023. Si le PLF pour 2025 acte pour la création de 150 voitures couchettes neuves, il convient toutefois de préciser que le budget apportera du matériel roulant uniquement pour les trains de nuit déjà existants. Aucune création de ligne de train nouvelle n’est prévue. Pourtant, de nouvelles lignes de train de nuit sont nécessaire, notamment au niveau des lignes transversales, dont certaines ont été annoncées par le Président de la République pour 2030.

De plus, les 150 voitures ne couvrent que ¼ des besoins estimés par le Gouvernement. En effet, en 2021 le rapport TET a montré le besoin de construire 600 voitures couchettes.

Le ministre des Transports a confirmé le 22 octobre à l’Assemblée Nationale que la relance des trains de nuit vers Nice, Tarbes et Aurillac « n'a pas épuisé les besoins ». Et que par exemple la desserte de la « vallée de Chamonix, sous réserve de considérations techniques, est une liaison qui trouverait tout à fait sa place. »

Le présent amendement vise à commander 300 voitures supplémentaires.

Afin d’assurer sa recevabilité, l’amendement ponctionne 500 millions d’euros du programme 174 "Energie, climat et après mines" et abonde à hauteur de 500 millions d’euros l’action 44 'Transports collectifs', sous-action 6 'Financement du déficit d’exploitation des trains d’équilibre du territoire' du programme 203 « Infrastructures et services de transports ». Le but de l’amendement n’est pas de diminuer le soutien à la conduite et au pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables, mais les règles de recevabilité budgétaire obligent à ce gage. 

L'amendement ponctionne :

40 000 000 euros de l'action 01 "Politique de l'énergie" titre 3 du programme 174 "Energie, climat et après mines"160 000 000 euros de l'action 02 "Accompagnement transition énergétique" titre 6 du programme 174 "Energie, climat et après mines" 200 000 000 euros de l'action 03 "Aides à l'acquisition de véhicules propres" titre 6 du programme 174 "Energie, climat et après mines"70 000 000 euros de l'action 04 "Gestion économique et sociale de l'après-mines"  titre 6 du programme 174 "Energie, climat et après mines"15 000 000 euros de l'action 05 "Lutte contre le changement climatique et pour la qualité de l'air" titre 3 du programme 174 "Energie, climat et après mines"15 000 000 euros de l'action 05 "Lutte contre le changement climatique et pour la qualité de l'air" titre 6 du programme 174 "Energie, climat et après mines"

En conséquence, nous demandons au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1794

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MICHAU et JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

250 000 000 

 

 250 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

250 000 000 

 

250 000 000 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 250 000 000

 250 000 000 

 250 000 000 

 250 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Si les auteurs de l’amendement se félicitent que le programme 203 [action 44-06] inclut d’ores et déjà une Autorisation d’Engagement (AE) pour faire construire et louer environ 150 voitures-couchettes neuves.

Ils tiennent cependant à faire remarquer que le budget ne permettra l'achat de matériel roulant que pour les trains de nuit déjà existants. Il ne prévoit aucune création de ligne de train de nuit nouvelle. Par ailleurs, avec environ 150 voitures, il ne couvre que le quart des besoins estimés par le Gouvernement : en 2021 le rapport TET a montré le besoin de construire 600 voitures couchettes.

De nouvelles lignes de train de nuit sont pourtant nécessaires, par exemple vers les Alpes du Nord en vue des JO de 2030. Il manque aussi des lignes transversales, dont certaines ont été annoncées par le Président de la République pour 2030. Construire du matériel neuf prend 5 ans. L’investissement est donc à réaliser sans attendre.

Le ministre des Transports a confirmé le 22 octobre  que la relance des trains de nuit vers Nice, Tarbes et Aurillac « n'a pas épuisé les besoins ». Et que par exemple la desserte de la « vallée de Chamonix, sous réserve de considérations techniques, est une liaison qui trouverait tout à fait sa place. » Nous souhaitons soutenir l’ambition du ministre Durovray qui déclare que « s’agissant des trains de nuit, […] dès lors que les rames seront livrées, nous pourrons encore développer le système ferroviaire et notamment la nuit, pour desservir le pays. » La fréquentation des trains de nuit a doublé entre 2019 et 2022.

Elle est toujours en forte hausse depuis, avec +45 % au premier semestre 2024 par rapport à 2023. Sans aller jusqu’à 600 voitures, nous proposons ici une commande intermédiaire de 300 voitures, ce qui correspond au scénario présenté par le Président de la République en 2022. Construire seulement 150 voitures reviendrait à commander une petite série. Cela induit des prix élevés qui pèseront sur l’équilibre économique, déjà fragile, des trains de nuit. En comparaison une commande ferme de 300 voitures permettra d’obtenir de meilleurs prix et de structurer en France une nouvelle filière industrielle de construction de matériel roulant. 

Afin de créer une véritable dynamique permettant de relancer les trains de nuit, les auteurs de l’amendement souhaitent abonder le programme 203 « Infrastructures et services de transports » de 250 millions d'euros.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 250 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 7 «  pilotage, support, audit et évaluation » du programme n° 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ».

Il ouvre en contrepartie 250 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 44 « Transports collectifs » du programme 203 « Infrastructures et services de transports » .

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 217 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1522

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. DELCROS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

150 000 000

 

150 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

150 000 000

 

150 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement abonde de 150 millions d’euros le programme "infrastructures et services de transports", afin d’augmenter les moyens alloués au développement du train de nuit sur l’ensemble du territoire.

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une augmentation des crédits dédiés au financement de ces lignes, pour permettre le financement du matériel roulant nécessaire à l’exploitation des lignes de nuit. 

Si ces financements démontrent la volonté du Gouvernement de développer le train de nuit, ils ne sont pas suffisants pour répondre pleinement aux différents enjeux de ce mode de transport alternatif, écologique et vecteur d’attractivité touristique pour l’ensemble du territoire national.

En effet, les crédits supplémentaires proposés par le Gouvernement permettent de maintenir l’offre existante mais ne permettent pas d’augmenter le nombre de lignes en service ou de dynamiser les liaisons des lignes actuelles.

Pourtant, le développement de ces lignes est essentiel pour le tourisme, le désenclavement de certains territoires ruraux et la lutte contre le réchauffement climatique.

Le présent amendement propose donc d’augmenter les crédits alloués à l’action 44 du programme "Infrastructures et services de transports" de 150 millions d’euros en AE et en CP, pour permettre le financement des contrats de location d’environ 45 voitures supplémentaires.

Ces financements complémentaires permettraient par ailleurs de garantir une fréquence quotidienne de certaines liaisons, notamment entre Paris et Aurillac, comme s’y était engagé le Gouvernement en décembre 2023.

L’augmentation des crédits prévue par cet amendement est gagée sur le programme "Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables" pour en assurer la recevabilité financière.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1611

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

150 000 000 

 

 150 000 000 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

150 000 000  

 

 150 000 000 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 150 000 000 

 150 000 000 

150 000 000  

 150 000 000 

SOLDE

 0

 0

Objet

Bien que nous saluions les autorisations d’engagement (AE) de 796,9 millions d’euros de l’action 44-06 du programme 203, permettant de construire 150 voitures-couchettes indispensable au bon fonctionnement des 5 lignes de trains existantes, ce budget ne permet pas de répondre aux objectifs fixés par le Gouvernement.

En 2021, la DGTIM publiait un rapport portant sur le développement de nouvelles lignes de trains d’équilibre du territoire, afin d’évaluer une relance totale du train de nuit. Elle évaluait les besoins en matériel roulant à 600 voitures couchettes pour un investissement total de 1,5 milliard d’euros.

Selon le même rapport, l’offre de transport dans le cadre de ce réseau de trains de nuit serait à même d’améliorer fortement la connectivité du territoire et serait moins demandeuse en subventions que le petit réseau actuel. Le rapport a de plus démontré qu’un réseau étendu à 300 ou 600 voitures s’autofinancera mieux que le petit réseau actuel d’environ 150 voitures. L’extension du réseau de trains de nuit Français permettra de relier les régions entre elles mais surtout d’être relié aux lignes de trains de nuit européennes.

Il existe une réelle demande de la part des concitoyens d’accroître l’offre des trains de nuit comme l’atteste la fréquentation de ces derniers, qui a doublé entre 2019 et 2022. Elle est toujours en forte hausse depuis, avec +45% au premier semestre 2024 par rapport à 2023.

Les trains de nuit attendront des voyageurs se reportant majoritairement de l’avion et de la voiture. Le report modal vers le train de nuit permettra de diminuer de 95% les émissions de CO2 liées à ces déplacements.

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose donc une hausse de 150 millions d’euros en AE et CP pour le programme 203 action 44-06. Ce financement est assuré par une baisse de 150 millions en AE et CP des crédits de l’action 03 – Aides à l’acquisition de véhicules propres du programme 174 « Énergie, climat et après-mines ».

Les investissements dans les trains de nuit prennent du temps, construire du matériel neuf prend cinq ans. L’investissement est donc à réaliser sans attendre. 

Cet amendement a été travaillé avec le collectif Oui aux trains de nuit.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1881 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC et CABANEL, Mme JOUVE, MM. ROUX et RUEL, Mme PANTEL et M. DAUBET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

150 000 000

 

150 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

150 000 000

 

150 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

S'il est louable que le programme 203 "Infrastructures et services de transports" prévoit de faire construire et louer environ 150 voitures couchettes neuves en vue de remplacer la matériel actuel vieillissant des trains de nuit, malheureusement, ce projet de loi de finances fournit du matériel uniquement pour les trains de nuit déjà existants. Avec 150 voitures, il ne couvre que le quart des besoins estimés par le Gouvernement : en 2021 le rapport sur les trains d’équilibre du territoire (TET) a montré le besoin de construire 600 voitures couchettes.

Or, de nouvelles lignes de train de nuit sont nécessaires, par exemple vers les Alpes du Nord en vue des JO de 2030. Il manque aussi des lignes transversales, dont certaines ont été annoncées par le Président de la République en novembre 2022. Le ministre des Transports a confirmé le 22 octobre à l’Assemblée Nationale que la relance des trains de nuit vers Nice, Tarbes et Aurillac « n'a pas épuisé les besoins ».

Cet amendement souhaite par conséquent soutenir l’orientation annoncée par M. le ministre Durovray qui a déclaré que « s’agissant des trains de nuit, […] dès lors que les rames seront livrées, nous pourrons encore développer le système ferroviaire et notamment la nuit, pour desservir le pays. » Ainsi, cet amendement abonde le programme 203 "Infrastructures et services de transports" de 150 millions d'euros supplémentaires pour disposer de 200 voitures supplémentaires afin de pouvoir relancer au moins une nouvelle ligne à l’horizon 2030.

En effet, la fréquentation des trains de nuit a doublé entre 2019 et 2022. Elle est toujours en forte hausse depuis, avec + 45 % au premier semestre 2024 par rapport à 2023. Il y aura besoin de ces 200 voitures. Il s’agit aussi d’éviter de fractionner la construction en plusieurs petites commandes, ce qui inévitablement induit des prix unitaires plus onéreux.

Afin d’assurer sa recevabilité, l’amendement ponctionne 150 millions d’euros de l’action 7 « pilotage, support, audit et évaluation » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » et abonde à hauteur de 150 millions d’euros l’action 44 'Transports collectifs', sous-action 6 'Financement du déficit d’exploitation des trains d’équilibre du territoire' du programme 203 « Infrastructures et services de transports ». Le but de l’amendement n’est pas de diminuer le soutien à la conduite et au pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables, mais les règles de recevabilité budgétaire obligent à ce gage.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 150 000 000 euros en AE et en CP l’action 44 "Transports collectifs" du programme 203 "Infrastructures et services de transports" ; et il minore, à hauteur de 150 000 000 euros en AE et en CP, le programme 217 " Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-355 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme BERTHET, M. BONHOMME, Mme LASSARADE et MM. PELLEVAT, SAURY et Cédric VIAL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

150 000 000

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

150 000 000

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

 

 

SOLDE

0

 

Objet

Nous ne pouvons que nous féliciter que le programme 203 [action 44-06] inclue d’ores et déjà une Autorisation d’Engagement (AE) pour faire construire et louer environ 150 voitures- couchettes neuves en vue de remplacer la matériel actuel vieillissant des trains de nuit.

Cependant, ce budget reste insuffisant, car il ne couvre que les trains de nuit déjà existants. Avec seulement 150 voitures, il ne répond qu’à un quart des besoins estimés par le Gouvernement. En effet, le rapport de 2021 sur les Trains d'Équilibre du Territoire (TET) a évalué à 600 le nombre de voitures nécessaires pour soutenir une véritable relance de ces lignes.

Le 27 novembre 2022, le président de la République a annoncé qu’en 2030, la France compterait une dizaine de lignes de trains de nuit. Atteindre cet objectif nécessite des moyens supplémentaires. Par ailleurs, le rapport TET propose d’aller encore plus loin avec la mise en place de 20 lignes. Il est donc urgent de prévoir des investissements à la hauteur des ambitions affichées.

Certaines nouvelles lignes sont particulièrement nécessaires, notamment vers les Alpes du Nord, en perspective des Jeux Olympiques de 2030. De plus, des lignes transversales restent absentes, bien qu’annoncées par le Président. Le ministre des Transports a d’ailleurs confirmé, le 22 octobre 2024 à l’Assemblée nationale, que « la relance des trains de nuit vers Nice, Tarbes et Aurillac n'a pas épuisé les besoins » et que, « dès lors que les rames seront livrées, nous pourrons encore développer le système ferroviaire, notamment la nuit, pour desservir le pays ». Pour cela, nous souhaitons ajouter un budget supplémentaire pour disposer de 200 voitures afin de pouvoir relancer au moins une nouvelle ligne à l’horizon 2030, notamment la ligne Paris - Bourg Saint Maurice.

La fréquentation des trains de nuit a doublé entre 2019 et 2022. Elle est toujours en forte hausse depuis, avec +45% au premier semestre 2024 par rapport à 2023.

Afin d’assurer sa recevabilité, l’amendement prend 150 millions d’euros de l’action 7 « pilotage, support, audit et évaluation » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » et abonde à hauteur de 150 millions d’euros l’action 44 Transports collectifs, sous-action 6 Financement du déficit d’exploitation des trains d’équilibre du territoire du programme 203 Infrastructures et services de transports. Cet abondement permettra de financer la construction et l’exploitation de ces nouvelles voitures-couchettes, indispensables pour atteindre nos objectifs de mobilité durable et inclusive.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1615

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 13 000 000

 

 13 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 13 000 000

 

13 000 000 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

13 000 000 

 13 000 000 

13 000 000  

13 000 000  

SOLDE

 0

 

Objet

Le passe rail commercialisé cette année a représenté un coût de 15 millions d'euros, réparti à 80 % à la charge de l'État et 20 % à celle des régions, autorités organisatrices des TER.

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à reconduire l'offre du passe rail pour l'été prochain.

Bien que le nombre de ventes ait été inférieur aux prévisions initiales – avec 205 000 forfaits vendus contre les 700 000 espérés – il ne faut pas interpréter cette première expérimentation comme un échec. Au contraire, ce dispositif a su séduire un large nombre de jeunes voyageurs, constituant une réponse à la fois aux enjeux de mobilité accessible et à la transition écologique. Il est essentiel de reconnaître que cette initiative a permis à un grand nombre de jeunes de découvrir le train comme moyen de transport, avec un potentiel à long terme pour les fidéliser à l’usage des transports en commun.

En outre, la répartition du financement entre l'État et les régions a montré une collaboration efficace entre ces deux niveaux de gouvernance. Le renouvellement de ce partenariat est nécessaire notamment en un dispositif amélioré, qui renforce la communication autour de cette offre et ajuste certains paramètres (comme la période de vente ou les critères d'éligibilité), permettra de maximiser l'impact de la reconduction du passe rail) ainsi qu’en incluant la région Île-de-France à ce dispositif.

Au titre de la contribution de l'État, l’amendement procède à l’abondement à hauteur de 13 millions d'euros en AE et CP des crédits de l’action 44 – Transports collectifs du programme 203 « Infrastructures et services de transports ». L’augmentation de moyens demandé par cet amendement proviendrait d’une réduction à due concurrence en AE et CP des crédits de l’action 03 – Innovation et flotte de commerce du programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture ». 

La baisse des crédits de l'action concernée vise uniquement à respecter les règles de recevabilité. Les auteurs de cet amendement n’ayant aucune intention de baisser les crédits de cette action, ils invitent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1787

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 5 000 000

 

 5 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 5 000 000

 

 5 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 5 000 000

 5 000 000

 5 000 000

 5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’augmentation de la part modale des transports collectifs est essentielle à la décarbonation du secteur des transports.

Or, elle repose en grande partie sur le caractère interopérable des différents modes et réseaux de transports, d’un point de vue technique, tarifaire, mais aussi s’agissant de la billettique. En témoignent plusieurs exemples étrangers, comme celui de l’Autriche qui a mis en place un « ticket climat » donnant accès à l’ensemble des transports en commun du pays.

Dans cette perspective, le présent amendement tend à apporter un soutien financier aux collectivités territoriales, notamment à travers la réalisation d’études de mobilité ou d’expérimentations, la mise en place d’outils d’ingénierie territoriale et d’instances de concertation, afin de mettre en place cette interopérabilité. Il est proposé d’abonder de 5 millions d’euros supplémentaires l’action 47 « Fonctions support » du programme 203 « Infrastructures et services de transport ».

L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ». L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1823

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MARIE et JACQUIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux Régions pour préserver les lignes de desserte fine du territoire (LDFT)

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

750 000

 

750 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de soutien aux Régions pour préserver les lignes de desserte fine du territoire (LDFT)

750 000

 

750 000

 

TOTAL

750 000

750 000

750 000

750 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à permettre la réouverture de la ligne ferroviaire Serqueux-Gisors aux voyageurs.

Les lignes de desserte fine du territoire (LDFT) sont principalement destinées aux trajets quotidiens assurés par les services organisés et financés par les Régions. À ce jour, 1 650 km d’entre elles accueillent des dessertes d’intérêt national : des trains d’équilibre du territoire (de jour et de nuit) conventionnés par l’État, ou des trains de service librement organisé (TGV). Un tiers des LDFT joue un rôle dans le transport de marchandises, avec un trafic régulier, au moins hebdomadaire.

Ces lignes participent à la connexion entre les différents bassins urbains, à l’accessibilité aux territoires ruraux, et revêtent une dimension économique en lien avec la production industrielle, l’agriculture, ou encore l’accès à de nombreux sites touristiques et patrimoniaux.

C'est le cas de la ligne Serqueux-Gisors qui permettait à des habitants situés dans des zones mal desservies, comme Gournay-en-Bray, d'accéder à une offre de transport public afin de pouvoir se rendre à Rouen ou à Paris sans être dépendants de la voiture. Après avoir inauguré en grande pompe la réouverture de la ligne électrifiée en 2021, la Région Normandie a décidé de sa fermeture en catimini cet été. Nous comprenons les contraintes budgétaires qui pèsent sur les collectivités, et le sens de cet amendement est justement d'abonder un fonds dédié aux lignes ferroviaires du quotidien. Cependant, celles-ci ne doivent pas peser sur habitants de territoires déjà trop souvent oubliés.

Le présent amendement vise à abonder, de quelques milliers d'euros, un fonds de soutien aux Régions pour préserver les lignes de desserte fine du territoire (LDFT). En parallèle, la Région Normandie doit prendre ses responsabilités en revenant sur la décision de fermeture de la ligne Serqueux-Gisors.

Afin d’assurer la recevabilité de cet amendement, ce dernier :

- Ponctionne de 750 000 euros (en AE et en CP) sur l’action n° 7 du programme 217 « conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » ;

- Abonde du même montant (en AE et CP) un nouveau programme intitulé « Fonds de soutien aux Régions pour préserver les Trains d’Équilibre du Territoire (TET) ».

L'objectif n’est pas de diminuer le soutien de l’État à la conduite et au pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables mais les règles de recevabilité budgétaire obligent à ce gage. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2196 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

47 998 052

 

47 998 052

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

4 000 000

 

4 000 000

Paysages, eau et biodiversité

 

29 809 205

 

29 809 205

Expertise, information géographique et météorologie

 

3 553 272

 

3 553 272

Prévention des risques

 

41 507 014

 

41 507 014

Énergie, climat et après-mines

 

174 351 751

 

324 351 751

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

20 864 559

 

16 612 586

 

20 864 559

 

16 612 586

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

150 000 000

 

 

99 264 619

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

3 446 923

 

0

 

3 446 923

 

0

TOTAL

150 000 000

 325 530 776

 

574 795 395

SOLDE

- 175 530 776

- 574 795 395

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

À ce titre, l’État doit être exemplaire et réaliser une part substantielle de cet effort. Ces économies reposent sur deux leviers : les effets de la loi spéciale et les objectifs d’efficience sur les achats publics et sur les opérateurs.

D’une part, l’Etat assurera la maîtrise des dépenses d’intervention sur l’année, en lien avec les règles applicables au cours du régime des « services votés ». Cela suppose de rapporter sur 10 mois ces dépenses pilotables, suspendues ou en service minimum durant cette période, afin de tenir compte en crédits de l’effet matériel de décalage de certaines opérations et de ne pas accélérer le rythme sous-jacent de la dépense publique.

D’autre part, l’Etat portera l’ambition d’efficience et d’optimisation des dépenses de fonctionnement et d’investissement. Un objectif à terme de baisse de 10 % des coûts des achats publics a été fixé aux gestionnaires. Les opérateurs de l’État sont pleinement appelés à contribuer à cet effort, et à initier des réformes structurelles.

Les annulations portant sur le programme 174 « Énergie, climat et après-mines » qui concernent le soutien à la voiture électrique tiennent compte du bonus recentré fin 2024, qui sera maintenu et de la baisse nette des reports de charges constatée à fin 2024. S’agissant du chèque énergie, elles tiennent aussi compte de la réforme opérationnelle à venir, nécessaire à sa pérennisation, qui ne pourra être lancée qu’une fois la loi de finances votée. Cette réforme maintiendra les barèmes ainsi que le nombre de ménages éligibles.

Comme annoncé par le Premier ministre, le présent amendement ouvre +150 M€ d’AE sur le programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » pour le porter à 1,15 Md€. Cette augmentation vise à reconnaître le rôle central des territoires dans la transition écologique et à allouer les moyens nécessaires pour agir efficacement. Elle s’inscrit prioritairement en soutien des plans climat-air-énergie territoriaux, qui seront un levier privilégié de déploiement du fonds. Ces ouvertures permettront ainsi de financer des projets liés à l’adaptation et la prévention des risques liées aux changements climatiques, au verdissement du bâti des territoires, et aux mobilités douces décarbonées. Les annulations portant sur le programme 380 sont limitées aux seuls crédits de paiement, suite à des décaissements en 2024 plus progressifs qu’attendus, et à l’effet prévisionnel des services votés. Ce mouvement de crédits s’inscrit ainsi dans la continuité de l’exécution constatée fin 2024, qui s’est élevée à 0,6 Md€, et préserve la montée en charge effective des projets de transition écologique dans les territoires, soit une hausse nette de +0,2 Md€ en 2025.

En outre, le présent amendement tire les conséquences des montants des droits à compensations financières à verser aux collectivités territoriales ou leurs groupements à la suite de différents transferts de compétence (amendement n° 2109 du Gouvernement adopté en première partie par le Sénat s’agissant d’un financement par une fraction de TICPE et amendement n° 975 du Gouvernement adopté en seconde partie par le Sénat sur la mission Relations avec les collectivités territoriales s’agissant d’un financement par la dotation générale de décentralisation). Il vise à minorer à due concurrence les crédits du programme de la mission « Écologie, développement et mobilités durables ». 

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 48,0 M€ en AE et en CP, sur le programme 205 « Affaires maritimes, pêches et aquaculture » à hauteur de 4,0 M€ en AE et en CP, sur le programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » à hauteur de 29,8 M€ en AE et en CP, sur le programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » à hauteur de 3,6 M€ en AE et en CP, sur le programme 181 « Prévention des risques » à hauteur de 41,5 M€ en AE et en CP, sur le programme 174 « Énergie, climat et après-mines » à hauteur de 174,4 M€ en AE et 324,4 M€ en CP, sur le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables » à hauteur de 20,9 M€ en AE et en CP dont 16,6 M€ en AE et CP sur les crédits de titre 2, sur le programme 380 « Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires » à hauteur de 99,3 M€ en CP et sur le programme 235 « Sûreté nucléaire et radioprotection » à hauteur de 3,4 M€ en AE et en CP. Il procède à une ouverture de crédits sur le programme 380 « Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires » à hauteur de 150,0 M€ en AE.

Il en résulte un total d’annulations de 175,5 M€ en AE et 574,8 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1701

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER et REDON-SARRAZY, Mme NARASSIGUIN, M. ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

1 000 000 000

 

1 000 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

Service public de l'énergie

 

 500 000 000

 

500 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

1 500 000 000

 

1 500 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à rétablir les crédits du Fonds vert.

Les auteurs de cet amendement déplorent fortement la baisse drastique des moyens consacrés à la planification et la transition écologique opérée dans le budget du Gouvernement pour 2025.

Le fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires - ou fonds "vert" - est particulièrement impacté passant de 2,5 Mds € en 2024 à seulement 1 Md€ pour 2025.

Or, ce fonds est l'un des principaux outils de l'Etat pour soutenir les collectivités territoriales dans le financement de leurs actions en faveur de l'adaptation au changement climatique.

Rappelons l'objectif de la France d'atteindre ses objectifs la neutralité carbone à l'horizon 2050, de réduire de 55% nos émissions de GES d'ici à 2030 ou encore de lutter contre l'artificialisation des sols et de protéger de notre territoire.

Dans le bleu budgétaire pour 2025, nous pouvons pourtant lire que ce fonds a rencontré un vrai succès depuis sa création en 2023 avec 2 Mds€ d'aides attribuées dès la première année de son lancement et des milliers de projets soutenus.

Dans ces conditions et face à l'urgence climatique qui n'est plus à démontrer tant les aléas se multiplient dans leur récurrence et leur intensité, les auteurs du présent amendement jugent inacceptable de procéder à une telle diminution des moyens consacrés au Fonds vert. Avec 1 milliard €, ce fonds serait clairement sous-dimensionné pour répondre à la demande des collectivités, comme l'a rappelé le rapport Pisani-Ferry.

Ils proposent donc, par cet amendement, de maintenir les crédits de ce fonds à la hauteur de ceux engagés en 2024, soit 2,5 Mds€. 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 1 Md€ sur l'action 41 du programme 203 et de 500 M€ sur l’action n° 10 du programme 345 afin de les orienter vers les actions 1,2 et 3 du programme 380.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1880 rect. ter

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. ROUX, LAOUEDJ, BILHAC et CABANEL, Mmes Maryse CARRÈRE, GUILLOTIN, JOUVE et PANTEL et M. DAUBET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

1 000 000 000 

 

1 000 000 000 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

500 000 000

 

500 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

1 500 000 000

 

1 500 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les annulations et surgels qui ont affecté au cours de l’exercice 2023 le Fonds vert et la réduction drastique des autorisations d’engagement dont il dispose dans le projet de loi de finances pour 2025 font peser des inquiétudes sur son avenir. Or il s’agit du principal outil de l’État à destination des collectivités territoriales pour le financement de leurs actions d’adaptation au changement climatique. Rappelons que le montant des autorisations d’engagement du Fonds vert était de 2,5 milliards d’euros dans la loi de finances initiale pour 2024. Ce n’est pas une réduction des crédits du Fonds vert qu’il faut aujourd’hui, mais une augmentation. En effet, le présent projet de loi de finances impose aux collectivités territoriales un effort budgétaire qui risque de porter atteinte à leurs capacités à financer leur adaptation au changement climatique.

C’est pourquoi le présent amendement augmente de 1,5 milliards d’euros les crédits du programme 380 "Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires" pour augmenter les actions 1 « Performance environnementale », 2 « Adaptation des territoires au changement climatique » et 3 « Amélioration du cadre de vie » de 500 millions d’euros chacune et réduit par compensation de 1 000 000 000 euros les crédits du programme 203 "Infrastructures et services de transports" et de 500 000 000 euros les crédits du programme 345 "Service public de l'énergie".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2043 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN et CORBISEZ, Mme APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS et BROSSAT, Mmes BRULIN, CORBIÈRE NAMINZO et CUKIERMAN, M. GAY, Mme GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, MM. OUZOULIAS et SAVOLDELLI, Mme SILVANI, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

1 000 000 000 

 

1 000 000 000 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

Service public de l'énergie

 

500 000 000 

 

500 000 000 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

1 500 000 000

1 500 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K dénoncent le choix du gouvernement de réduire les moyens alloués au « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires ». Ce « fonds vert » prévoit des moyens dédiés aux collectivités pour mettre en œuvre au niveau local des politiques publiques permettant d’atteindre les objectifs nationaux et européens en matière de réduction des émissions de CO2.

Sans ces moyens, les collectivités devront revoir à la baisse des actions déjà insuffisantes, compte tenu du retard de notre pays et des enjeux indispensables à rafraichir les espaces urbains, rénover les bâtiments publics, renouveler les flottes de véhicules et construire des politiques écologiques attendues de nos concitoyens et de leurs élus.

En effet, le rapport annuel de performance 2023 mettait en avant que le montant total de crédits engagés au 31 décembre 2023, correspondant au montant des crédits ouverts pour le premier exercice du Fonds vert, soit 2 milliards d’euros, avait permis le financement de projets à hauteur de 10,4 milliards d’euros, soit un ratio de 1 pour 5 et permis une baisse des consommations d'énergie de 50% sur l’ensemble des projets subventionnés. Cet effet de levier considérable fait du Fonds vert l'un des outils privilégiés du financement de la transition écologique locale.

Depuis le rapport sur le financement de la transition écologique, de Jean Pisani Ferry et Selma Mahfouz, en mai 2023, nous savons que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faut que le budget public augmente entre 25 et 34 milliards d’euros par an — dont 10 à 12 milliards d’euros de budget pour l’État, le reste étant à la charge des collectivités locales. La réduction du fonds vert serait un recul majeur face à l’urgence climatique qui nous oblige.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C’est pour cette raison que cet amendement prélève 1 milliard à l’action 41 du programme 203, et 500 millions d'euros à l'action 10 du programme 345 pour abonder de 1,5 milliard d'euros l’action 01 "Performance environnementale" du programme 380 "Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires". La mission "Écologie, développement et mobilité durables" devant demeurer une priorité dans les financements du gouvernement, les membres du groupe CRCE-K invitent à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-94 rect.

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. ANGLARS, MANDELLI et POINTEREAU, Mme JOSEPH, MM. BELIN, PELLEVAT et FAVREAU, Mme BELRHITI, M. SOL, Mmes MULLER-BRONN, GOSSELIN et LASSARADE, M. Jean-Baptiste BLANC et Mme BELLAMY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

999 000 000

 

999 000 000

Service public de l'énergie

 

500 000 000

 

500 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

1 499 000 000 

 

1 499 000 000  

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 499 000 000

1 499 000 000

1 499 000 000

1 499 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de maintenir les crédits alloués au Fonds vert pour 2025.

Lancé à l'été 2022 et effectif depuis janvier 2023, le Fonds vert est un dispositif conçu pour accélérer la transition écologique dans les territoires. Il vise à soutenir des projets portés par les collectivités territoriales et leurs partenaires publics ou privés dans trois domaines prioritaires : la performance environnementale, l’adaptation des territoires au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie. Dans le cadre de la planification écologique, le Gouvernement avait décidé de pérenniser ce dispositif jusqu’en 2027 pour répondre aux défis environnementaux croissants. Il importe donc de maintenir cette pérennisation avec des moyens financiers adaptés.

Or, malgré les engagements affichés en faveur de la transition écologique, le budget prévisionnel du PLF 2025 prévoit une réduction significative des financements alloués à cette priorité, au contraire des besoins estimés pour l’État et pour les collectivités d’ici 2030.

Bien que la maîtrise du déficit budgétaire soit une nécessité, cet amendement vise ainsi à maintenir les enveloppes budgétaires existantes, notamment celles du Fonds vert, qui ont démontré leur pertinence et leur efficacité pour accompagner la transition écologique dans les territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-368

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

999 000 000

 

999 000 000

Service public de l'énergie

 

500 000 000

 

500 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

1 490 000 000

 

1 490 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 490 000 000

1 490 000 000

1 490 000 000

1 490 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à annuler les coupes budgétaires prévues pour le Fonds vert en 2025.

Il y a en effet beaucoup de discours sur l’urgence climatique. Cette urgence est aujourd’hui une réalité, tout particulièrement en montagne. Or, les budgets prévisionnels alloués à la transition écologique dans le PLF 2025 prévoient des coupes saignantes.

Ils doivent pourtant augmenter fortement pour assurer le financement de la transition. C’est ce qui transparait de plusieurs rapports, notamment publiés par l’institut I4CE. Et cela concerne autant les financements au niveau de l’Etat (de 32 Mds€/an, il faudrait passer à 71 Mds€ d’ici 2030) qu’à ceux des collectivités (de 10 Mds€/an, il faudrait passer à 21 Mds€/an d’ici à 2030).

Bien que la discussion budgétaire soit marquée par la réduction du déficit, il est primordial de garder le cap sur quelques sujets essentiels pour préserver un avenir durable.

A défaut d’augmenter les financements en faveur de la transition, cet amendement vise tout du moins à préserver certaines enveloppes qui se sont avérées pertinentes et efficaces, en tout premier lieu celle du fonds vert.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1437 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme GOSSELIN, M. BAS, Mmes BELRHITI et LASSARADE, MM. PANUNZI, SOL et GENET, Mmes Pauline MARTIN, DUMONT, DI FOLCO, MULLER-BRONN et BORCHIO FONTIMP et MM. NATUREL, Paul VIDAL et PELLEVAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

100 000 000

 

100 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

30 000 000

 

30 000 000

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

20 000 000

 

20 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

200 000 000

 

200 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

C’est une évidence, il faut investir plus et plus vite dans l’adaptation de nos territoires au changement climatique, sans pour autant limiter nos actions sur l’atténuation de nos émissions de GES. C’est ce double défi que nous devons relever. L’actualité nous le rappelle jour après jour. De nombreuses communes font face à des risques climatiques dramatiques à travers des épisodes d’inondations d'une violence inédite, de feux de forêt géants, d’érosion côtière galopante, entre autres. Force est de constater que les communes ne disposent pas de moyens financiers d’adaptation suffisants. L’objectif de cet amendement est donc de les accompagner et de les préparer aux effets du changement climatique.

Pour rappel, le programme 380, Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, dit Fonds vert vise à subventionner des investissements locaux favorisant la performance environnementale, l’adaptation au changement climatique et l’amélioration du cadre de vie, destiné à toutes les collectivités territoriales. Par exemple, le financement des Projets Partenariaux d’Aménagement Littoraux est assuré par le Fonds vert. Alors que l’urgence est démontrée, paradoxalement le Fonds vert a vu son budget diminuer de près de 1,4 milliards d’euros en autorisation d’engagement sur le PLF 2025. Cette diminution affecte notamment l’adaptation des territoires au changement climatique.

Le présent amendement propose une augmentation de 200 millions d’euros du programme 380, Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires, en vue d'augmenter les moyens de l'action 2 "Adaptation des territoires au changement climatique". Faute de crédits nouveaux, cette augmentation du programme « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires», de la mission « Écologie, développement et mobilité durables », pourra se faire par la diminution de 100 millions d'euros des crédits du programme « Infrastructure et services de transports », de 30 millions d'euros du programme « Expertise, information géographique et météorologique », de 20 millions d'euros du programme « Service public de l’énergie » et de 50 millions d'euros du programme « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité urbaine ».

La ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques a récemment précisé qu’en « matière budgétaire sur l’adaptation au changement climatique et sur la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, le compte n’y est pas ». Au parlement à remettre le compteur à jour.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-287 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DEVÉSA, MM. LE RUDULIER et LEMOYNE, Mmes GACQUERRE et SOLLOGOUB, MM. PILLEFER et Alain MARC, Mme DREXLER, MM. CHASSEING et Jean-Marc BOYER et Mme ANTOINE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

100 000 000

 

100 000 000

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

100 000 000

 

100 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’allouer 100 M € supplémentaires au « Fonds vert » pour soutenir les collectivités locales dans l’adaptation de leurs bâtiments au réchauffement climatique.

Avec l’accélération du dérèglement climatique, les périodes de fortes chaleurs connues ces dernières années devraient malheureusement s’intensifier et toucher des territoires jusqu’ici peu concernés, comme le Nord et l’Est de la France.

D’ici 2030, 55% des écoles maternelles françaises seront concernées par des périodes excédant 35° à l’intérieur des classes, selon une récente étude. Dans certains départements, comme la Gironde, Paris, la Seine-Saint-Denis, les Bouches du Rhône, la quasi-totalité des élèves seront concernés.

Le patrimoine des collectivités locales, qui comprend plus de 225 000 bâtiments, dont une grande partie est constituée d’établissements scolaires, est largement inadapté aux fortes chaleurs. Cette inadaptation pourrait nuire à la qualité de l’apprentissage, forçant parfois à fermer les écoles durant les épisodes de canicule, et affecter la santé des élèves et des enseignants. D’autres établissements accueillant des personnes vulnérables, comme les EHPAD publics, et plus largement les services publics locaux sont également exposés.

Il est urgent d’adapter les services publics locaux aux effets du réchauffement climatique et de soutenir les collectivités locales dans cet effort. Les travaux nécessaires sont estimés à plusieurs milliards d’euros par an, mais ils permettraient également de réaliser des économies d’énergie, par exemple en limitant voire évitant le recours à la climatisation, et en réduisant les besoins de chauffage.

Alors que le texte proposé par le gouvernement prévoit une diminution de l’enveloppe dédiée à ces travaux, passant de 1,2 Mds € à 500 M€, cet amendement propose d’ajouter 100 M€ supplémentaires pour aider les collectivités à adapter leurs bâtiments, notamment les établissements scolaires, aux fortes chaleurs.

L’amendement majore ainsi les crédits de paiement et les autorisations d’engagement du programme « Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires » de 100 millions d’euros et, pour satisfaire aux règles budgétaires, gage cette mesure par la diminution à due concurrence des crédits du programme « Affaires maritimes, pêche et aquaculture ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1744

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET et MM. BUIS, LEMOYNE, OMAR OILI et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

100 000 000

 

100 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

100 000 000

 

100 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L'objet de cet amendement est de renforcer le Fonds vert, notamment la partie affectée à la rénovation du bâti scolaire.  

Entré en vigueur en janvier 2023, le Fonds Vert vient en soutien à de nombreux projets de transition écologique portés par les collectivités locales. Il finance 18 mesures organisées en 3 axes :

le renforcement de la performance environnementale (dont rénovation énergétique des bâtiments, soutien au tri des déchets), l’adaptation au changement climatique (dont prévention des inondations et des incendies, renaturation des villes), l’amélioration du cadre de vie (dont zones à faibles émissions, recyclage des friches).

En 2024, le Fonds verts devait disposer d'une enveloppe complémentaire de 500 millions d'euros dédiée aux écoles. Il s'agissait d'une demande forte des élus locaux. 

A la rentrée dernière, plus de 51 000 bâtiments scolaires de l'enseignement public ont de nouveau ouvert leurs portes, accueillant des centaines de milliers d’enseignant(e)s et des millions d’élèves. 140 millions de mètres carrés ; près 45% du patrimoine de nos collectivités.

Ces chiffres traduisent l'ampleur des efforts à mener afin de les inscrire – partout à travers le pays - dans la transition écologique :

réduction de la consommation d’énergie, baisse des émissions de gaz à effet de serre, adaptation aux vagues de chaleur, prise en compte des évolutions pédagogiques souhaitées par les équipes éducatives. 

En 2023, la Sénatrice Nadège Havet a mené comme rapporteure une mission d’information sur ce sujet, à la demande du groupe RDPI du Sénat.

Elle a également déposé une proposition de loi, adoptée et promulguée depuis, visant à rendre possible l'attribution d'une aide plus importante à destination des communes les plus en difficultés financièrement pour faire face à ces travaux de rénovation des écoles car la sécurisation et la visibilité des financements possibles en la matière est un impératif.

Pour la première fois, une véritable politique publique en la matière a été initiée il y a un an.

C'est pourquoi il est proposé ici d'abonder le Fonds vert de 100 000 000 d'euros et de l'affecter à l'accompagnement des communes dans le financement des projets de rénovation de leurs écoles.

En conséquence, cet amendement attribue en crédits de paiement (CP) et autorisations d'engagement (AE) 100 000 000 d’euros supplémentaires au programme 380 “Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires”.

Pour respecter les règles de recevabilité financière imposées par l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève en CP et AE, 100 000 000 d’euros dans le programme 345 “Service public de l’énergie”.

Il est en fait demandé au gouvernement de lever le gage.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-799 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. PLA et MONTAUGÉ, Mme BÉLIM, M. BOURGI, Mmes CONCONNE et CONWAY-MOURET, MM. MÉRILLOU et MICHAU, Mme MONIER et M. ROS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds territorial Climat

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

200 000 000

 

200 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds territorial Climat

200 000 000

 

200 000 000

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La France est en voie d’aridification dans son Sud et de méditérranéisation dans sa partie intermédiaire.

La variabilité climatique et le défaut d’accès à l’eau affectent déjà nombre d’exploitations, filières et territoires.

Un scénario de « statu quo » mettrait en péril la compétitivité de l’agriculture française et nombre de services rendus par l’eau.

Territoires et agriculteurs ont intérêt lié car la question de l’eau, en tant que ressource, concerne tout le monde : chacun doit pouvoir se nourrir, le pouvoir d’achat des uns et des autres doit être préservé ou restauré, et notre indépendance alimentaire, qui est directement liée à la disponibilité en eau, doit pouvoir être assurée.

L’agriculture n’est pas possible sans eau. Les sécheresses et les canicules affectent la vie biologique des sols, la biodiversité et toutes les fonctions liées.

Aujourd’hui, l’agriculture et la gouvernance de la gestion des ressources naturelles, doivent, comme le reste de l’économie, réussir des transitions.

Selon le GIEC, le secteur agricole représente d’ailleurs 40 % de la solution climatique à l’horizon 2030.

Déprise, étalement urbain, pertes de production, de revenus, et de compétitivité, mise en péril de territoires pauvres, impact induit sur le tourisme et les autres secteurs de l'économie, en particulier en zones rurales, déséquilibres territoriaux, injustice climatique, risque d’effondrement territorial, recul des systèmes alimentaires en circuits courts, fermeture des paysages, pertes de biodiversité, risques de feux et d’inondations accrus, émissions de gaz à effet de serre (GES) accrues en raison de la baisse de la séquestration du carbone, pollutions de l’eau…tous ces risques sont déjà identifiés.

A court terme, ce scénario du « statu quo »  risque d’accentuer fortement le coût des assurances agricoles et des mesures de soutien aux agriculteurs victimes des évènements climatiques ou en réduirait la portée aux dépens des producteurs, tout comme il conduirait au non respect par la France de l’Accord de Paris/COP 21, aggraverait le déficit de la balance commerciale et menacerait l’indépendance alimentaire du pays.

L’agriculture ne doit plus être regardée comme une activité clivante mais au contraire comme une activité « structurante » du développement territorial durable.

A ce titre, l’irrigation, jusqu’à présent considérée comme un facteur de production, doit maintenant être reconnue comme un levier de la « durabilité » (diversité, emploi, gestion et prévention des risques).

Le présent amendement vise à abonder le « Fonds territorial climat », introduit par les sénateurs dans le projet de loi de finances pour 2024 pour renforcer les moyens des collectivités pour mener leur politique de transition écologique et énergétique et notamment à abonder les ressources allouées aux régions pour le financement d’infrastructures de résilience destiné à soutenir le déficit hydrique en agriculture.

Inciter les Régions et les territoires à prendre en main les stratégies et projets d'adaptation en tant que niveau pertinent de planification et de réalisation des infrastructures est devenu urgent.

En outre, c’est aux Régions, en tant qu’autorités de gestion des fonds européens, notamment le FEDER (développement régional) et le FEADER (agriculture et développement rural), qu’il revient d’affirmer une vision régionale de l’agriculture, du développement rural, de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, en interrogeant les nouveaux besoins en eau à satisfaire et autres leviers à mobiliser pour en permettre la réalisation.

Les schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) dont la loi leur a confié la réalisation, ont notamment vocation à traduire cette vision dans les faits.

Toutes les régions ne se trouvent pas à égalité de chances devant le dérèglement climatique.

Celles-ci sont toutefois en capacité de chiffrer les besoins futurs en eau de l’agriculture et auront besoin de financer, le cas échéant, les infrastructures à même de sécuriser leurs approvisionnements alimentaires.

Afin d'être recevable, le présent amendement transfère 200 millions d’euros de l’action 01 du programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » - les auteurs de l'amendement ne le souhaitent pas et demandent au gouvernement de lever le gage - en vue de créer un nouveau programme au sein de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1702

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds territorial climat

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

200 000 000

 

200 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds territorial climat

200 000 000

 

200 000 000

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à reprendre une proposition transpartisane votée à l'unanimité dans le cadre du budget pour 2024 au Sénat et visant à créer à titre expérimental un « Fonds territorial climat », doté de 200 millions d’euros, pour que les collectivités disposent des moyens de mener leur politique de transition écologique et énergétique.

Les auteurs de cet amendement tiennent à rappeler que 5 amendements identiques avaient été adoptés dans ce sens l'année dernière à l'initiative de sénateurs appartenant aux groupes SER, ECOLO, UC et LR, et notamment du Rapporteur général. 

Il serait donc incompréhensible qu'il n'en soit pas de même cette année.

Ce fonds à vocation à procurer aux collectivités territoriales des ressources pérennes, propres à leur permettre d’assumer leurs responsabilités face au défi des transitions : la rénovation énergétique de leur propre patrimoine, l'accompagnement de la rénovation des particuliers, développement de projets d’énergies renouvelables, renaturation, mobilités durables et zone à faibles émissions (ZFE), gestion de l’eau et risque inondation, etc.

L’élaboration et la mise en œuvre des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) à l’échelle des intercommunalités et du volet énergie des schémas régionaux d’aménagement et de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) ont vocation à constituer le cadre stratégique de cette mise en mouvement.

Mais l’insuffisance de ressources propres obère la capacité d’agir des collectivités et groupements compétents, au risque de maintenir en grande partie à l’état d’intention ces schémas stratégiques. Ainsi, si l’élaboration d’un plan ou schéma coûte environ 1 euro par habitant, sa mise en œuvre à l’échelle du territoire coûte 100 à 200 euros par habitant.

Dans le même temps, la « composante carbone » de l’accise sur les énergies a augmenté progressivement jusqu’en 2018, et représente aujourd’hui près 8 milliards d’euros de recettes. Pour autant, l’acceptabilité d’une fiscalité orientée vers la décarbonation dépend notamment de la traçabilité de l’usage des ressources qu’elle procure au profit d’actions concrètes et opérationnelles au service de la transition écologique.

Le « Fonds vert » n’est pas une solution satisfaisante. Alors que la promesse du Gouvernement était qu’il serait « à la main des collectivités territoriales », il est en réalité « à la main des préfets », et il ne permet pas aux territoires de suffisamment se projeter.

Les financements du « Fonds territorial climat » seront au contraire directement répartis entre les EPCI ayant adopté un PCAET, à raison de 4 euros par habitant. Ce montant a été déterminé à partir du nombre et du profil des intercommunalités disposant d’un PCAET.  Le dispositif est applicable à la métropole de Lyon. Dans le périmètre de la métropole du Grand Paris, les fonds sont versés aux établissements publics territoriaux.

Cette ressource, connue d’avance, sera d’une plus grande efficacité que des crédits accordés via des appels à manifestation d’intérêt dans le cadre du fonds vert. La planification impose d’avoir en effet une vision de long terme sur le niveau des ressources disponibles, ce qui impossible lorsque l’avenir des projets dépend d’une instruction menée par les services préfectoraux.

Le présent amendement transfère ainsi 200 millions d’euros de l’action 01 du programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » en vue de créer un nouveau programme au sein de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ».

Le Sénat a adopté à de nombreuses reprises un amendement visant à affecter une fraction du produit de l’accise sur les produits énergétiques (hors gaz naturels et charbons) perçue en métropole aux collectivités. Le « Fonds territorial climat » s’inscrit exactement dans la lignée de cette mesure : il s’agit de redonner aux collectivités territoriales la liberté de mener leur politique environnementale.

L’affectation des recettes à des dépenses en faveur de la transition écologique et énergétique sera retracée au moment du vote du compte financier unique ou du compte administratif au travers d’une annexe dédiée.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1912 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DANTEC, LONGEOT, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds territorial climat

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

200 000 000

 

200 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds territorial climat

200 000 000

 

200 000 000

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Lors du débat budgétaire précédent, le gouvernement, par la voix du ministre Christophe Béchu, s’était engagé à mettre en place en 2024 un fonds territorial climat d’accompagnement des plans climat air énergie territoriaux, sur leurs dépenses d’ingénierie et d’animation.

Réclamée depuis des années par le Sénat, avec des amendements identiques portés par la plupart des groupes politiques (LR, UC, SER, GEST) l’année dernière, cette demande a été votée au Sénat à la quasi-unanimité pour le PLF 2024  Elle part du constat d’une absence d’un financement dédié pour le bloc communal, permettant dans le cadre du PCAET la réalisation des diagnostics de vulnérabilité sur l’adaptation, l’information de la population sur les enjeux de rénovation thermique ou encore la simple construction des dossiers techniques permettant l’accès au fonds vert... En permettant une hiérarchisation dans les territoires des actions à l’impact climat le plus important, ce financement est utile à l’efficience du fonds vert, fléché lui sur l’investissement.

Christophe Béchu semblait avoir compris l’intérêt de ce dispositif qui proposait un financement systématique pour tous les territoires engagés dans un PCAET, sur la base de 4 euros par habitant. Cette contractualisation dans le cadre des CRTE renforçait de manière évidente la volonté de l’État de mettre en place des stratégies coordonnées à l’échelle régionale, les “COP régionales” sur le climat ne pouvant fonctionner sans la mobilisation des territoires.

Malgré ce consensus du Sénat et cet engagement clair de l’Etat particulièrement bien accueilli par les réseaux de collectivités territoriales, Bercy a annulé cette ligne budgétaire au printemps 2024, alors même que les décrets d’application de ce fonds territorial étaient en cours d’écriture. Par la même, le ministère des finances n’a pas respecté les engagements pris devant nous par le ministre, et la faiblesse de la participation des collectivités locales aux COP régionales l’année dernière montre bien l’incapacité de l’Etat à construire une stratégie commune sur le climat, du local au national. Ce fonds territorial climat est plus que jamais l’élément nécessaire à cette synergie !

Cette ressource, connue d’avance, sera d’une plus grande efficacité que des crédits accordés via des appels à manifestation d’intérêt dans le cadre du fonds vert, toujours “à la main des préfets”. La planification impose d’avoir une vision de long terme sur le niveau des ressources disponibles, ce qui est impossible lorsque l’avenir des projets dépend d’une instruction menée par les services préfectoraux.

Le présent amendement transfère ainsi 200 millions d’euros de l’action 01 du programme 380 “Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires” en vue de créer une nouvelle ligne intitulée "Fonds territorial climat" au sein de la mission “Ecologie, développement et mobilités durables”.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2048

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds territorial climat

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

 (en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

200 000 000

 

200 000 000

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds territorial climat

200 000 000

200 000 000

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent de pérenniser, au PLF2025, le « Fonds territorial climat » créé par le Sénat en 2024, en le dotant de 200 millions d’euros, pour que les collectivités disposent de moyens supplémentaires afin de mener leur politique de transition écologique et énergétique.

En lien avec l'association AMORCE, le groupe CRCE-K soutient qu'il est essentiel de procurer aux collectivités territoriales les ressources pérennes, propres à leur permettre d’assumer leurs responsabilités face au défi des transitions : la rénovation énergétique de leur propre patrimoine, l'accompagnement de la rénovation des particuliers, développement de projets d’énergies renouvelables, renaturation, mobilités durables et zone à faibles émissions (ZFE), gestion de l’eau et risque inondation, etc.

L’élaboration et la mise en œuvre des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET) à l’échelle des intercommunalités et du volet énergie des schémas régionaux d’aménagement et de développement durable et d’égalité des territoires (SRADDET) ont vocation à constituer le cadre stratégique de cette mise en mouvement.

Mais l’insuffisance de ressources propres obère la capacité d’agir des collectivités et groupements compétents, au risque de maintenir en grande partie à l’état d’intention ces schémas stratégiques. Ainsi, si l’élaboration d’un plan ou schéma coûte environ 1 euro par habitant, sa mise en œuvre à l’échelle du territoire coûte 100 à 200 euros par habitant.

Dans le même temps, la « composante carbone » de l’accise sur les énergies a augmenté progressivement jusqu’en 2018, et représente aujourd’hui près 8 milliards d’euros de recettes. Pour autant, l’acceptabilité d’une fiscalité orientée vers la décarbonation dépend notamment de la traçabilité de l’usage des ressources qu’elle procure au profit d’actions concrètes et opérationnelles au service de la transition écologique.

Le « Fonds vert » n’est pas une solution suffisante et ne permet pas aux territoires de suffisamment se projeter, avec des appels à projet dont les réponses dépendent des Préfectures.

Les financements du « Fonds territorial climat » seront au contraire directement répartis entre les EPCI ayant adopté un PCAET, à raison de 4 euros par habitant. Ce montant a été déterminé à partir du nombre et du profil des intercommunalités disposant d’un PCAET.  Le dispositif est applicable à la métropole de Lyon. Dans le périmètre de la métropole du Grand Paris, les fonds sont versés aux établissements publics territoriaux.

Cette ressource, connue d’avance, sera d’une plus grande efficacité que des crédits accordés via des appels à manifestation d’intérêt dans le cadre du fonds vert. La planification impose d’avoir en effet une vision de long terme sur le niveau des ressources disponibles, ce qui impossible lorsque l’avenir des projets dépend d’une instruction menée par les services préfectoraux.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 200 millions d’euros de l’action 01 du programme 380 « Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires » en vue de créer un nouveau programme au sein de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ».

Compte tenu de l'impératif écologique, les auteurs de cet amendement demandent au gouvernement de lever le gage afin de ne pas porter atteinte au fonds vert, déjà largement réduit au PLF2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1713

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme BONNEFOY, MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’adaptation des territoires littoraux au recul du trait de côte

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

50 000 000

 

50 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’adaptation des territoires littoraux au recul du trait de côte

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à créer un fonds d’adaptation des territoires littoraux au recul du trait de côte.

Selon les évaluations de l'IGEDD et de l'IGA qui ont effectué une évaluation de la valeur des biens menacées en métropole et en outre-mer par le recul du trait de côte, 250 M€ sur 25 ans seraient nécessaires pour financer les indemnisations des biens menacés sur nos territoires littoraux par le recul du trait de côté.

Le présent amendement propose d'enclencher cette dynamique sur la base des recommandations de ces deux inspections générales et d'orienter 50M€ en 2025 pour la création d'un nouveau fonds poursuivant cet objectif.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 50 M€ en AE et CP sur l'action 10 du programme 345 et de les orienter vers un nouveau fonds d'adaptation des territoires littoraux au recul du trait de côte.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1436 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

Mme GOSSELIN, M. BAS, Mmes BELRHITI et LASSARADE, MM. PANUNZI, SOL et GENET, Mmes Pauline MARTIN, DUMONT, DI FOLCO, MULLER-BRONN, BORCHIO FONTIMP et JOSENDE et MM. NATUREL, Paul VIDAL et SAURY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds érosion côtière

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds érosion côtière

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La loi Climat et Résilience, du 22 août 2021, a ouvert le champ des possibles en matière d'adaptation des territoires littoraux au changement climatique. Des dispositifs nouveaux, attendus par les communes, permettent d'accompagner leur stratégie locale de gestion intégrée du trait de côte. Il n'en demeure pas moins que le volet financement des projets d'adaptation est absent de la loi et n'a pas été pris en compte. Aussi, les communes littorales, affectées par l'érosion côtière, sur l'hexagone et en Outre-mer, restent désemparées.

Le présent amendement de crédit a pour objet de créer un nouveau programme "Fonds Érosion côtière (FEC)" à la mission "Écologie, développement et mobilité durables". Les crédits de ce nouveau programme sont pris à l'action 7 "Pilotage, support, audit et évaluation" du programme 217 "Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables". Ce fonds s'inscrit dans une véritable stratégie de gestion intégrée du trait de côte. Cette première étape affirmerait notre volonté de répondre aux effets du changement climatique sur nos côtes de l'hexagone et des Outre-mer. Elle permettrait de nous engager vers une pérennisation de nos actions qui serait évolutive en fonction des besoins et de la rapidité des effets du recul du trait de côte.

Cet amendement est issu des propositions émises par les membres du Comité National du Trait de Côte (CNTC), comité spécialisé du Conseil National de la Mer et des Littoraux (CNML). Ce fonds serait abondé par les recettes engendrés par la la taxe sur les exploitants de plateformes de locations touristiques de courte durée, nouvellement créée dans la première partie du texte.

Le Cerema avait, à la demande du Ministère de la Transition Écologique pour conforter les travaux du CNTC, publié un rapport portant sur l’évaluation des enjeux exposés au recul du trait de côte à 5 ans (240 M€) et à 30 ans (1,2 Md€).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1837

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

Mme BILLON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds érosion côtière

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds érosion côtière

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

En février 2024, le Cerema a rendu un rapport sur les conséquences du recul du trait de côte aux horizons 2050 et 2100. Les enseignements principaux nous apprennent que : 

- En 2050, 5 200 logements seraient menacés par l’érosion côtière, dont près de 2 000 résidences secondaires (1,1 milliard d'euros). En 2100, ce chiffre grimpe à 450 000 logements (86 milliards d’euros). 

- En 2050, 15,5 km de routes et 545 mètres de voies ferrées principales seraient impactées. En 2100, cela passerait à 1 765 km de routes et 243 km de voies ferrées.

- 761 hectares de zones urbanisées seraient impactés en 2050, contre 41 000 hectares en 2100, illustrant une progression dramatique à long terme.

En Vendée, le littoral n'est pas épargné et subit une érosion allant jusqu'à 2 mètres par an. Cela met en péril non seulement les infrastructures immobilières, mais aussi les activités économiques qui en dépendent, telles que le tourisme. Les enjeux économiques liés à ces pertes sont significatifs.

Lors de l'examen de la première partie du PLF, un amendement (I-1373) a été adopté afin d'introduire une taxe sur les commissions prélevées par les plateformes de locations touristiques de courte durée dans les communes littorales. Les recettes de cette taxe sont destinées à abonder un Fonds Érosion Côtière (FEC). 

Cet amendement vise donc à créer ce fonds, au sein d'un nouveau programme "Fonds érosion côtière". 

Pour des questions de recevabilité financière, il est proposé : 

- de minorer d'un million d'euros (en AE et CP) les crédits de l'action 7 "Pilotage, support, audit et évaluation" du programme 217 "Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables" ; 

- d'abonder d'un million d'euros (en AE et CP) le nouveau programme Fonds érosion côtière. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1776

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et BASQUIN, Mmes CORBIÈRE NAMINZO, VARAILLAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

15 000 000

 

15 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

15 000 000

 

15 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

 0

 

 

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds pour la transition écologique des stations de ski afin de développer le tourisme durable dans les montagnes françaises.

Après une fréquentation record des stations de montagne en 2021, l’été 2022 a affiché des niveaux de fréquentation similaire, confirmant l'engouement des Français pour la montagne en été. La modification des habitudes de vacances depuis quelques années peut expliquer ce changement, mais il est aussi évident que les canicules à répétition ont poussé les vacanciers à choisir plus souvent la montagne l’été.

Il est urgent d’accompagner les stations les plus touchées dans leur transition vers des activités indépendantes de la neige et respectueuses de l’environnement. Ces activités (vélo, randonnée, escalade, parapente, activités d’eaux vives etc.) permettront aux stations aujourd’hui en difficulté de retrouver une attractivité touristique perdue, assurant de fait le maintien et la création de dizaines de milliers d’emplois aujourd’hui en danger.

Cet amendement propose de dédier un fonds de 15 millions d’euros par an, aux stations de ski qui n’ont pas pu ouvrir plus de 100 jours lors de chacune des cinq dernières saisons d’hiver.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant . Ainsi le  présent amendement propose de transférer 15 000 000 euros en crédits de paiement de l'action 4 "Routes - Entretien" du programme 203 “Infrastructures et services de transports”, vers l'action 2 "Adaptation des territoires au changement climatique” du programme 380 "Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires”






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1604

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DOSSUS, FERNIQUE, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de péréquation pour l’adaptation des stations de sports d’hiver au changement climatique

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

1

 

1

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de péréquation pour l’adaptation des stations de sports d’hiver au changement climatique

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Aujourd’hui en France, 250 stations de sport d’hiver assurent près de 120 000 emplois et génèrent une activité de plus de 10 milliards d’euros chaque année. Or, ces lieux sont frappés, dès aujourd’hui, durement par le dérèglement climatique.

Selon un rapport de 2021 de WWF, 1°C de réchauffement global représente un mois d’enneigement en moins pour les stations. A 1500m d’altitude, 2°C de réchauffement représente une perte d’enneigement de 30% et à +4°C ce chiffre monte à -80%. A +4°C, plus aucune station des Pyrénées ne disposerait d’un enneigement naturel suffisant pour leurs activités.

Ces chiffres annoncent un bouleversement majeur pour les stations de sport d’hiver, que le législateur doit absolument prévoir car les canons à neige ne suffiront pas.

La Cour des comptes va dans ce sens avec son rapport de février 2024 qui analyse un modèle français du ski “à bout de souffle” et des politiques d’adaptation qui restent “en-deçà des enjeux”.

C’est pourquoi, il est prévu de créer un fonds de péréquation pour les stations de sport d’hiver, doté symboliquement d’un euro dans cet amendement. L’objectif est ensuite d’abonder ce fonds par une fraction de la taxe sur les remontées mécaniques, dans sa part communale et départementale. Le prélèvement s’effectuerait sur les stations qui vivent encore grâce à un enneigement naturel - c’est-à-dire les stations de haute montagne - au bénéfice de celles qui n’y parviennent plus - c’est-à-dire les stations de moyenne montagne.

Un tel mécanisme de solidarité horizontale serait un des outils permettant d’anticiper l’avenir pour les stations.

Pour ce faire, les auteurs de l’amendement proposent de minorer de un euro en AE et CP l’action 07 – Pilotage, support, audit et évaluations du programme 217 – Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables, afin d’abonder du même montant un Fonds de péréquation pour l’adaptation des stations de sports d’hiver au changement climatique (ligne nouvelle).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2044

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

22 150 000

 

22 150 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

74 300 000

 

74 300 000

Paysages, eau et biodiversité

5 400 000

 

5 400 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

44 800 000

 

44 800 000

 

Prévention des risques

1 950 000

 

1 950 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

74 300 000

74 300 000

74 300 000

74 300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K sont particulièrement inquiets de constater que les opérateurs de l'Etat dévolus à la mise en œuvre de nos objectifs en matière de transition écologique sont mis à mal depuis plusieurs exercices budgétaires successifs.

En effet, depuis 2017, le CEREMA a vu ses effectifs réduits de 379 postes, l'IGN de 127 postes, les Agences de l'eau de 108 postes, Météo France de 383 postes, Voie Navigable de France de 443 postes et l'INERIS de 39 postes.

Dans ce contexte, et alors que le Premier ministre s'inquiète, dans le discours, de la dette écologique que nous cumulons, ce sont, dans les faits, les personnels des administrations publiques qui sont ciblés davantage que nos émissions de CO2.

Alors que les enjeux environnementaux nécessitent des moyens en matière d'ingénierie, en soutien aux collectivités, mais aussi dans la recherche et la mise en œuvre de nos politiques publiques, les choix budgétaires effectués sont à l'opposé.

A l'inverse, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent de revenir sur ces suppressions de poste pour indiquer clairement les intentions de la France de respecter ses engagements de lutte contre le dérèglement climatique.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 74,3 millions d’euros de l’action 03 du programme 205, pour les répartir de la façon suivante :

-          5,4 millions d’euros vers l’action 07 "Gestion des milieux et biodiversité" du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité »

-          19,5 millions d’euros vers l’action 13 du programme 159 « Expertise Information géographique et météorologie »

-          18,950 millions d’euros vers l’action 11 du programme 159 « Expertise Information géographique et météorologie »

-          6,350 millions d’euros vers l’action 12 du programme 159 « Expertise Information géographique et météorologie »

-          1,950 million d’euros vers l’action 13 du programme 181 « Prévention des risques »

-          22,150 millions vers l’action 42 du programme 203 « Infrastructures et services de transports »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1884 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROUX, BILHAC et CABANEL, Mme JOUVE, M. LAOUEDJ et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

11 000 000

 

11 000 000

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

11 000 000

 

11 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

11 000 000

11 000 000

11 000 000

11 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le Cerema est un centre de ressources et d’expertise scientifique et technique interdisciplinaire apportant son concours à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires dans ses différents domaines de compétence, offrant une vision transversale au service du développement durable et de l'adaptation au changement climatique.

Il oriente fortement son activité vers les territoires où il vise à apporter aux acteurs une vision intégrée et systémique des risques à prendre en compte dans leurs plans et projets. À cette fin, il propose une expertise globale et transversale, fondée à la fois sur une expérience de terrain et des approches méthodologiques.

Dans le domaine des risques d’inondation et de submersion, fort de ses compétences en hydraulique et en sédimentologie, il se positionne en référent national pour la définition des zones susceptibles d’être submergées par des phénomènes hydrauliques divers, maritimes et continentaux. Il apporte aussi une expertise intégrée pour la prévention des inondations. Il joue un rôle majeur d’appui aux services centraux (SCHAPI, SDCAP/PoNSOH), aux services déconcentrés de l’État (DREAL, DDT) et aux collectivités compétentes pour la prévention des inondations (Gemapi).

Sur le champ de la connaissance des aléas hydrauliques, le Cerema gère les données de houles des stations du réseau Candhis et mène des travaux de modélisation à l’aide des données hydrauliques d’origines diverses (modélisations estuariennes et littorales, fluviales, cartographie de territoires à risques, etc.).

Il accompagne les services déconcentrés de l’État dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Gestion des Risques d’Inondations (SNGRI) et de sa déclinaison sur les territoires par les stratégies locales de gestion des risques d’inondation (SLGRI). Il participe à l’actualisation de la cartographie des Territoires à Risques d’inondations (TRI). Les appuis les plus fréquents portent sur la mise en œuvre des plans de prévention des risques naturels (PPRN) ou sur l’expertise de programmes de prévention des inondations (PAPI) en vue de leur labellisation.

Le Cerema est investi dans l’expertise des protections contre les inondations. Il assure ainsi une mission d’appui scientifique et technique au profit de l’État et de ses services pour le contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques (ASTCSOH). Il contribue à l’établissement et la diffusion des règles de l’art au travers de ses publications et de son implication dans l’accompagnement des groupes de travail de la profession au sein du Comité Français des Barrages et Réservoirs (CFBR) ou de l’association des gestionnaires de digues (FRANCE Digues).

Le Cerema s’est également fortement positionné en soutien des collectivités locales pour la mise en œuvre de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI). Deux appels à partenaire nationaux ont permis d’apporter des réponses concrètes et innovantes au dé ploiement de cette compétence. Il aide les collectivités à mieux assumer leur rôle de service public de gestion des eaux pluviales.

Le Cerema développe enfin des partenariats avec les collectivités pour davantage intégrer le risque dans l’aménagement, la planification de l’urbanisme et la gestion des territoires.

Néanmoins, au regard de ses prérogatives en matière de prévention et de gestion des risques dans un contexte d’accélération des catastrophes naturelles, et des besoins des collectivités territoriales, les effectifs dont dispose le Cerema en matière de risques naturels apparaissent sous-dimensionnés. Pour mener à bien ses missions, l’établissement identifie un besoin supplémentaire de 25 ETPT qui se traduirait par une augmentation de ses crédits de 11 millions d’euros.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 11 000 000 euros en AE et en CP l’action 11 "Études et expertise en matière de développement durable" du programme 159 "Expertise, information géographie et météorologie" ; et il minore, à hauteur de 11 000 000 euros en AE et en CP, le programme 217 " Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1711

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

4 000 000

 

4 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

4 000 000

 

4 000 000

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à apporter un soutien renforcé au CEREMA qui apporte expertise et soutien aux collectivités territoriales.

Le rôle du CEREMA est majeur car il aide à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques du MTES. Il joue un rôle important dans le domaine des transports, des mobilités, d’ingénierie ou de l’environnement. Il est notamment très mobilisé sur les problématiques liées aux inondations ou aux risques littoraux et il accompagne les collectivités dans la mise en œuvre de la compétence GEMAPI. 

L’urgence climatique et la multiplication des aléas climatiques et des risques industriels, nécessitent la mise en place d’une véritable politique de prévention des risques s’accompagnant de moyens humains adaptés et donc renforcés.

Entre 2018 et 2023, le CEREMA a connu une baisse importante de ses moyens, totalement en inadéquation avec les besoins croissants des collectivités locales. De plus, les baisses drastiques des moyens consacrés au Fonds vert opérés en 2025 impacteront nécessairement le CEREMA.

Le présent amendement propose donc de renforcer les moyens alloués au CEREMA de 4M€ soit l'équivalent de 60 ETPT.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 4 M€ en AE et CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 11 du programme 159.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1768

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

4 000 000

 

4 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

4 000 000 

 

4 000 000 

 

Prévention des risques

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires demande l’augmentation des crédits alloués au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) qui est un acteur clé de l’aménagement et de la cohésion des territoires.

 Dans le PLF 2025, les subventions pour charges publiques prévues pour le CEREMA baissent de 4 M€ (193 M€ en PLF 2025contre 197 M€ en LFI 2024).

Le CEREMA apporte une expertise indépendante et un soutien à l’État et aux collectivités territoriales dans de nombreux domaines : environnement, transports et infrastructures, prévention des risques, urbanisme et logement, mer, énergie, etc. Il est un opérateur indispensable à la planification de la bifurcation écologique. Nous avons plus que jamais besoin d'une expertise d'ingénierie publique alors que l'augmentation des catastrophes en fréquence et en intensité, du fait du réchauffement climatique, a des effets dévastateurs.

Le CEREMA va notamment jouer un rôle important dans l'adaptation au changement climatique puisque dans le nouveau projet stratégique de l'établissement, il est indiqué que son activité pour accompagner les territoires dans leur adaptation doit être renforcée. La présence de l'établissement sera donc renforcée dans les territoires et en particulier dans les Outre-mer.

Pour que le CEREMA puisse mener à bien ses missions dans un contexte d'intensification des conséquences du changement climatique, il est nécessaire qu'il dispose de moyens suffisants.

C’est pourquoi, il est proposé de ponctionner 4 millions d’euros en CP et en AE de l’action 52 « Transport aérien » du programme 203 Infrastructures et services de transport vers l’action 11 " Études et expertise en matière de développement durable" du programme 159 Expertise Information géographique et météorologie. Néanmoins l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme et les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage en séance publique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1767

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

475 000 000

 

475 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

475 000 000

 

475 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

475 000 000

475 000 000

475 000 000

475 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le « plan eau », lancé en 2024 devait être doté de 475 millions d’euros grâce à une augmentation des redevances exigées par les agences de l’eau. Il vise une gestion plus résiliente et plus sobre de l’eau face aux tensions quantitatives et aux dégradations de la qualité des eaux grâce à une hausse des moyens financiers des agences de l’eau sur leur 12e programme d’intervention 2025-2030.

Des efforts ont été faits pour sécuriser la trajectoire budgétaire du plan, en particulier avec la mise en œuvre de la loi de finances initiale pour 2024. En effet, un premier relèvement du plafond de recettes des agences de l’eau de 150 M€ est intervenu en 2024 et permet d’augmenter leurs capacités d’intervention que détaillent les 12es programmes d’interventions pour ces six prochaines années. Cependant, la réforme des financements n’a pas été achevée et a été reportée.

Comme le souligne le rapport pour avis de Guillaume Chevrollier, sénateur de la Mayenne, sur le programme 113  Paysages, eau, biodiversité : « le relèvement de 175 M€ du plafond de recettes des agences de l’eau n’aura pas lieu en 2025, comme prévu par le « plan eau », mais seulement en 2026. En outre, un amendement du Gouvernement prévoit un prélèvement exceptionnel de 130 M€ sur la trésorerie des agences, sans considérer les restes à payer et les engagements pris pour soutenir les investissements des collectivités, ce qui limitera leur capacité d’intervention alors que la résilience hydrique de notre pays doit être prioritaire. »

On peut donc s’inquiéter de la stabilité financière du plan.

C’est pourquoi, cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose d’augmenter de 475 millions d’euros en CP et en AE l’action 7 « Gestion des milieux et biodiversité » du programme 113 Paysages, eau et biodiversité, qui sert de support à certaines actions du « plan eau ». Il réduit en compensation de la même somme l’action 10  en CP et en AE « Soutien à l’injection de biométhane » du  programme 345 Service public de l’énergie.

Néanmoins l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme et les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage en séance publique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1703

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

175 000 000

 

175 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

175 000 000

 

175 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

175 000 000

175 000 000

175 000 000

175 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à rehausser le budget des agences de l'eau de 175 M€ pour 2025 dans le cadre du plan "Eau".

Le Gouvernement s'est engagé à réhausser le montant global des moyens des agences de l'eau de 475 M€ dans le cadre du déploiement du plan Eau. Cette augmentation devait s'étaler sur plusieurs années de façon progressive.

Ainsi, en 2024, un relèvement du plafond de recettes des agences de 150M€ avaient bien été budgétisés.

Or, pour 2025, aucune nouvelle marge de manœuvre n'est prévue.

Le bleu budgétaire précise ainsi que le deuxième relèvement de 175M€ sera seulement réalisé en 2026 "pour s'adapter à la montée en charge progressive des recettes des agences".

Les auteurs de cet amendement ne soutiennent pas du tout cette pause qui intervient bien vite, considérant que le plan eau n'est réellement mis en œuvre que depuis une année. 

De plus, ils ont toujours été critique avec ce principe du plafond mordant qui ne permet pas une réelle mise en œuvre de l'adage "l'eau paie l'eau".

En conséquence, ils proposent de rehausser à hauteur de 175M€ le plafond des recettes des agences dès 2025, conformément aux engagements pris.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 175 M€ en AE et CP sur l'action 10 du programme 345 et de les orienter vers l'action 8 du programme 113.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2047

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

Mme VARAILLAS, MM. CORBISEZ, BASQUIN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

150 000 000

 

150 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

150 000 000

 

150 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K dénoncent le manque d’anticipation en matière de rénovation des réseaux d’eau.

Chaque année, c’est l’équivalent de la consommation de 18 millions d’habitants qui est gaspillé à cause du mauvais état du réseau de canalisation. L’équivalent de la région Île-de-France et Occitanie cumulée.

Une intervention massive, dans une politique cohérente de planification écologique, permettrait à termes de faire des économies majeures, et donc de rembourser les dépenses qu’il faudrait financer par l’emprunt pour être efficaces.

Avec une estimation de 150 000€ par km de réseau, et 900 000 km de réseau d’eau potable, dont 25 000 en Outre-Mer où la situation est particulièrement préoccupante, le coût d’une réfection intégrale des canalisations françaises s’élèverait à 140 milliards d’euros. Ce coût est à mettre au regard de la perte de 20% d’eau chaque année, dû au mauvais état des canalisations. La durée de vie d’une canalisation étant située approximativement entre 50 et 60 ans, il est urgent de penser à un mode de financement pérenne pour éviter une dégradation continue de la situation, alors que moins de 1% des réseaux sont remplacés chaque année.

Dans ce contexte, le plafond mordant imposé aux agences de l’eau est une aberration, compte-tenu du coût de l’indispensable rénovation des réseaux, et c’est pour cela que nous avons défendu sa suppression dans la première partie. Nous invitons le gouvernement et les parlementaires à profiter de la Commission mixte paritaire pour faire évoluer cette situation.

En espérant une intervention à la hauteur des enjeux, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d’abonder de 150 millions d’euros le budget des agences de l’eau, qui permettront de rénover 1000 km de réseau. Il s’agit d’un amendement d’appel visant à alerter le gouvernement sur l’urgence à intervenir partout à cela est nécessaire.

Dans un contexte où l’accès à l’eau risque d’être bouleversé par le dérèglement climatique, la perte d’un litre d’eau sur cinq est plus que jamais inacceptable.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 150 millions d'euros à l'action 17-01 du programme 345 pour abonder d'autant l'action 07 du programme 113 "Paysages, eau et biodiversité"






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1619

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

130 000 000

 

130 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

130 000 000

 

130 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

130 000 000

130 000 000

130 000 000

130 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement, le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires s'oppose à la ponction de 130 millions d’euros dans la trésorerie des agences de l'eau tel que le prévoit le Gouvernement par l’amendement N° I-1805 à l'article 33 du projet de loi de finances pour 2025 pour les pour reverser au budget général de l’État.

La hausse des ressources des agences de l'eau de 150 millions d'euros, votée en 2024 et qui découlait du « plan eau », était certes une bonne nouvelle, bien que la suppression du plafond mordant des agences aurait dû être mis en œuvre dès cette date.

Une nouvelle hausse des ressources de 175M€ devait entrer en vigueur en 2025 dans le cadre du projet de loi de finances.

Cette hausse des ressources des agences de l'eau est décalée d'un an. Le bleu budgétaire précise en effet que : "le deuxième relèvement de 175 M€ sera ainsi réalisé en 2026, pour s'adapter à la montée en charge progressive des recettes des agences". 

La Fédération nationale des travaux publics indique, à juste titre, que : "le mécanisme de plafond mordant permet à l’État de ponctionner les recettes des agences de l’eau et limite leurs capacités d’action. Pourtant, le déficit d’investissement dans les infrastructures de l’eau a été estimé à 4,6 Mds €, dont 2 Mds € dans les réseaux".

A rebours des engagements du « plan eau », le Gouvernement annonce ponctionner 130 millions d'euros les agences de l'eau alors que la résilience hydrique doit être notre priorité. Le Gouvernement limite ainsi la capacité des agences de l’eau à aider les collectivités territoriales les plus dépendantes de leur soutien.

C'est pourquoi, le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires demande, a minima, de revenir sur cette ponction en créant une nouvelle action "Agences de l'eau" au sein du programme 113 Paysages, eau et biodiversité, en lui attribuant 130 millions d'euros.

Cet amendement propose donc de transférer 130 millions d'euros en AE et en CP de l’action 10 « Soutien à l’injection de biométhane » du programme 345 Service public de l’énergie vers une nouvelle action 08 "Agences de l'Eau" du programme 113 Paysages, eau et biodiversité, qui abonde les crédits des agences.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1618

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

50 000 000 

 

50 000 000 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

50 000 000 

 

50 000 000 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000 

50 000 000 

50 000 000 

50 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à allouer 50 millions d’euros supplémentaires à Voies navigables de France (VNF), destinés à l’augmentation des moyens de l’établissement.

Face aux conséquences du dérèglement climatique et à la hausse importante du prix de l’énergie, le transport fluvial représente une alternative pour réduire la pollution et notre consommation d’énergie.

Le transport fluvial comprend de nombreux avantages : économiques, permettant de transporter de grandes quantités de marchandises réduisant le coût de la tonne transportée, opérationnels, car il s’agit d’un mode de transport fiable et écologique, émettant en moyenne de quatre à sept fois moins de gaz à effet de serre que le transport routier par tonne transportée. De plus, il est estimé que les coûts externes globaux pour la société (nuisances sonores, accidents et pollution) sont de 2 à 4 fois moins élevés que la route par tonne transportée. 

Malgré ces avantages, la part modale du transport fluvial représentait en 2022 seulement 2% du transport terrestre de marchandises, contre 87,6% pour le transport routier par poids lourds. La France possède la voie navigable la plus dense d’Europe et l’utilise beaucoup moins que ses voisins belges, allemands ou hollandais. La part modale du transport fluvial à l’échelle nationale est stable depuis 1997 avec 2,1% en 2022. Les ambitions du Gouvernement en la matière sont très modestes, puisqu’il se contente de cibler pour 2026 une augmentation de la part modale de 2,3%.

Les crédits affectés dans le budget 2025 sont stables en dépit du contexte inflationniste et des mesures de revalorisation du traitement des agents publics. Pourtant, Voies Navigables de France (VNF) alerte depuis 2024 sur le sous-investissement en matière de régénération. En juin 2024, 29,4% des ouvrages de VNF étaient en état fonctionnel fortement dégradé, dont 643 écluses et 110 barrages, et 39% étaient en état fonctionnel moyennement dégradé, dont 806 écluses et 187 barrages.

Cet amendement vise donc à allouer 50 millions d’euros supplémentaires à Voies navigables de France (VNF), destinés à l’augmentation des moyens de l’établissement. La dynamique impulsée par le contrat d’objectifs e de performance (COP) signé avec l’État mérite d’être renforcée notamment face aux importants besoins d’investissement en matière de modernisation et régénération. Ce faisant, nous permettrons de mieux financer la réalisation d’objectifs ambitieux de la politique des transports, faisant ainsi du transport fluvial un pilier de la transition écologique.

L’amendement alloue 50 millions d’euros supplémentaires en AE et CP les crédits de l’action 42 - Voies navigables du programme 203 « Infrastructures et services de transports ». Pour garantir la recevabilité de cette proposition, il est procédé à une réduction à due concurrence en AE et CP des crédits de l’action 03 – Innovation et flotte de commerce du programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture ».

Cette baisse vise uniquement à respecter les règles de recevabilité. Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits de cette action et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1096 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SOLLOGOUB, MM. LEMOYNE, HENNO et MENONVILLE, Mme LERMYTTE, M. OMAR OILI, Mmes VERMEILLET et RICHER, MM. POINTEREAU et HOUPERT, Mmes PERROT et ANTOINE, MM. Paul VIDAL et BITZ, Mmes JACQUEMET et GACQUERRE, M. DUFFOURG et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

10 000 000

 

10 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

10 000 000

 

10 000 000

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le réseau français de petits canaux, dont les canaux de gabarit Freycinet, est très insuffisamment entretenu. Il souffre depuis plusieurs décennies d’un sous-investissement chronique.

Malgré le Contrat d’Objectifs et de Performance entre l’État et VNF pour la période 2023 – 2032 qui prévoit un accroissement des moyens financiers, les besoins ne sont pas couverts.

Toutes les actions de régénération des infrastructures sur ces petits canaux, écluses et berges, ne peuvent pas être anticipées et relèvent uniquement du curatif faute de moyens adaptés. C’est la situation que connaissent notamment, le Canal du Nivernais, le Canal du Centre et le Canal deBourgogne, etc.

Pourtant, ces canaux qui irriguent des centaines de communes françaises remplissent des rôles multiples et essentiels.

Bien sûr, ils contribuent, par les activités liées au tourisme fluvial, au développement économique des territoires traversés, notamment des territoires les plus ruraux. Ils constituent également des perspectives très intéressantes en matière de fret décarboné. Et enfin et surtout, dans le contexte d’une ressource en eau devenue précieuse, ils ont un extraordinaire rôle dans le maintien de la ressource en eau en période de sécheresse et de protection de la biodiversité. Ces canaux ont pris une nouvelle dimension écologique essentielle.

C’est pourquoi, le présent amendement propose d’abonder les crédits de VNF à hauteur de 10 millions d’euros en abondant l’action 42 Voies Navigables du programme 203 infrastructures et services de transport.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée, par pure convention, sur les crédits de l’action 12 - Information géographique et cartographique du programme 159 - Expertise, information géographique et météorologie. 

L’objectif est bien entendu, que le Gouvernement puisse lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1789

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

1 850 000

 

1 850 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

1 850 000

 

1 850 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 850 000

1 850 000

1 850 000

1 850 000

SOLDE

0

0

Objet

Le gouvernement a décidé de procéder par voie d’amendement à une annulation de crédits sur le programme 203 "Infrastructures et services de transports" afin de ramener le déficit public à 5% du PIB. 

Les auteurs de l’amendement s'opposent à cette réduction drastique des crédits qui se traduira par une diminution de 37 ETP de Voies navigables de France (VNF). Force est de souligner que cet opérateur est, depuis 2021, soumis à un contrat de performance (COP) très ambitieux qui s’est traduit, dans les dernières LFI par des réductions importantes de ses plafonds d’emplois (- 443 ETP depuis 2017). 

Sur les dix dernières années (de 2014 à 2023), la baisse des effectifs a été de 15%.

Or, le COP signé entre VNF et l’État prévoyait une stabilité des effectifs sur 3 ans (2024-2025-2026) avant de projeter à nouveau des "gains de productivité" à partir de 2027 (-60 ETP) une fois le projet de modernisation (comprenant notamment l'automatisation de l'exploitation d'ouvrages) de l'établissement.

Cette remise en cause des engagements de l’État pourrait compromettre le rythme de mise en œuvre du projet industriel. Effet ciseau préjudiciable alors même que VNF doit faire face à des enjeux croissant en matière de gestion hydraulique.

Les auteurs de l'amendement souhaitent dès lors maintenir la stabilité des emplois comme le gouvernement s'y était engagé, avec un plafond d'emplois stable de 4 028 ETP comme en 2024.

Une nouvelle vague de suppression d'emplois seraient non seulement contreproductive mais risquerait de compromettre les missions de service public (promouvoir la logistique fluviale, concourir à l’aménagement du territoire et assurer la gestion globale de l’eau) confiées à cet opérateur chargé de la gestion d'un réseau de 6 700 km de voies navigables, de plus de 3 000 ouvrages d’art et de 40 000 hectares de domaine public en bordure de voie d’eau.

Pour toutes ces raisons, les auteurs de l’amendement souhaitent rehausser de 1,85 millions d'euros, les crédits (AE et CP) de l'action 42 "voies navigables" du programme 203 "infrastructures et services de transports" de la mission Écologie, développement et mobilités durables". 

Afin d'assurer sa recevabilité financière, cet amendement ponctionne 1,85 millions d'euros sur l'action 07 "Pilotage, support, audit et évaluations" du programme 217 "Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables". Les auteurs de l'amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont nullement l’intention de réduire les moyens affectés au  programme 217, mais que les règles de recevabilité financière les contraignent à proposer ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1878 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PANTEL, MM. ROUX, BILHAC et CABANEL, Mmes Maryse CARRÈRE et JOUVE et MM. LAOUEDJ, RUEL et DAUBET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

27 500 000

 

5 500 000

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

27 500 000

 

5 500 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

27 500 000

27 500 000

5 500 000

5 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Début 2024, un mouvement de grève a touché Météo-France, suivant ceux de novembre et décembre 2023. À cette occasion, les syndicats ont dénoncé un fonctionnement dégradé de Météo-France, avec notamment des baisses d’effectifs, qui entrainent une détérioration très nette des prévisions diffusées, notamment sur le site internet ou l’application mobile.

La commission des finances du Sénat ayant déjà recommandé par le passé de stabiliser les moyens financiers et humains de l’opérateur, il devient désormais nécessaire de les renforcer. En effet, dans un contexte d'intensification des événements extrêmes dus au changement climatique, Météo-France doit plus que jamais assurer la sécurité météorologique des personnes et des biens. 

Les fortes intempéries survenues en octobre dernier dans les départements de l'Ardèche, du Gard et de la Lozère ou encore l'épisode méditerranéen meurtrier de la région de Valence en Espagne le 29 octobre, nous rappellent ô combien notre pays doit se doter de services robustes de prévention des risques.

Or, selon des sources internes, près de 500 équivalents temps pleins ont disparu ces 5 dernières années à Météo-France. Pire, ils étaient de 3409 ETPT en 2012 et seulement de 2637 en 2024.

Par conséquent, considérant qu'un équivalent temps plein représente un coût moyen de 55.000€, cet amendement vise à abonder l’action n°13 du programme n°159 « Expertise Information géographique et météorologie » de 27.500.000€ en autorisations d'engagement et de 5.500.000€ en crédits de paiement, pour une création de 100 postes supplémentaires dès 2025.

Ainsi, cette augmentation des crédits budgétaires permettra de retrouver progressivement les 500 équivalents temps pleins disparus à l'horizon 2029, de même qu'un meilleur maillage territorial, particulièrement dans les zones rurales.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 27 500 000 euros en AE et de 5 500 000 euros en CP l’action 13 "Météorologie" du programme 159 "Expertise, information géographie et météorologie" ; et il minore, à hauteur de 27 500 000 euros en AE et de 5 500 000 euros en CP, le programme 217 " Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1708

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

300 000

 

300 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

300 000 

 

300 000 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

300 000

300 000

3000 000

300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à créer 5 ETPT au sein de Météo France.

Météo-France est un opérateur stratégique à l’heure du dérèglement climatique et de la multiplication des aléas. Son rôle d’observation et de prévision revêt une dimension stratégique pour nos politiques publiques, nos acteurs économiques et nos concitoyens.

A ce titre, les auteurs de cet amendement regrettent la suppression de près de 400 postes au sein de cet opérateur depuis 2017 et sont à ce titre solidaires avec les mouvements de grève qui ont marqué Météo France en début d’année.

Le présent amendement vise ainsi à créer 5 ETPT au sein de Météo France.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 0,3 M€ en AE et CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 13 du programme 159.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1712

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

15 000 000

 

15 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

15 000 000

 

15 000 000

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à répondre au déficit structurel de l'IGN qui subit, en outre, la suppression de 7 ETPT en 2025.

L’IGN a pour mission de produire l’information géographique et cartographique de référence en France. Il sert également d’appui aux politiques publiques. Son rôle est donc essentiel dans le contexte de réchauffement climatique que nous connaissons. Dans le cadre de la planification écologique, l’IGN a rappelé son souhait de cartographier l’anthropocène à l’heure des bouleversements environnementaux que nous connaissons.

Depuis 2017, l'IGN a pourtant connu une baisse de ses moyens, notamment humains, alors même que ses missions croissent. 

En 2025, 7 nouvelles suppressions de poste sont envisagées. 

Le présent amendement vise donc à revenir sur ses suppressions de postes successives et à donner les moyens à l'IGN de mener à bien ses missions.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant de 15 M€ au sein l’action 41 du programme 203 afin de l’orienter vers l’action 12 du programme 159.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2197

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

5 000 000

 

5 000 000

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l’énergie

 

200 000 000

 

25 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

200 000 000

5 000 000

25 000 000

SOLDE

- 195 000 000

- 20 000 000

Objet

Compte-tenu du retard pris dans la mise en œuvre du nouveau dispositif de soutien à la production d’hydrogène décarbonée, celui-ci ne pourra donner lieu à aucune dépense effective en 2025. En effet, le premier appel à candidature n’a été lancé que le 20 décembre 2025. Aussi, même la consommation d’autorisations d’engagement (AE) reste-t-elle à ce jour incertaine.

Pour cette raison, le présent amendement propose d’annuler les 25 millions d’euros de crédits de paiement (CP) prévus en 2025 pour ce dispositif ainsi que 200 millions d’euros d’autorisations d’engagement (AE) sur les 692 millions d’euros initialement prévus.

Par ailleurs, comme l’a signalé Vincent Capo-Canellas dans son rapport budgétaire relatif au présent projet de loi de finances (PLF), l’Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) se trouve aujourd’hui dans une impasse budgétaire. En l’état actuel, l’opérateur ne serait pas en mesure d’honorer ses charges incompressibles, notamment de personnel, jusqu’à la fin de l’année 2025. Or, l’IGN est un opérateur stratégique notamment par les services cartographiques qu’il délivre à nos armées ou au ministère de l’agriculture.

Afin de garantir la pérennité financière de l’IGN en 2025, le présent amendement prévoit d’augmenter sa subvention à hauteur de 5 millions d’euros (AE = CP). En coordination avec ses tutelles, cette évolution indispensable devra s’accompagner en parallèle de mesures d’efficience ambitieuses de l’opérateur afin que sa situation financière se rééquilibre de façon structurelle.

En synthèse, le présent amendement prévoit ainsi les évolutions de crédits suivantes :

- une diminution de 25 000 000 d’euros de CP et de 200 000 000 d’euros d’AE de l’action 18 « Soutien hydrogène » du programme 345 « Service public de l’énergie » ;

- une augmentation de 5 000 000 d’euros (AE = CP) de l’action 12 « Information géographique et cartographique » du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-23

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

20 000 000

 

20 000 000

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

 

20 000 000

SOLDE

- 20 000 000

- 20 000 000

Objet

La forte dégradation des finances publiques impose de prendre des mesures fortes pour réduire les dépenses dont l’efficacité ne serait pas avérée. Jusqu’à présent, les mesures d’économies ont surtout porté sur l’administration centrale et déconcentrée des programmes de la mission, mais en parallèle, les opérateurs ont augmenté leurs dépenses, sans qu’elles fassent l’objet d’un suivi aussi étroit.

La subvention pour charges de service public de l’Agence de la transition écologique (Ademe) a fortement progressé sur les dernières années, passant de 551,6 millions d’euros à 909 millions d’euros, ce qui représente une progression de 65,5 %. Une partie de cette hausse a vocation à compenser la fin des financements issus du plan de relance. Toutefois, les financements « Relance » étaient censés être temporaires, mais, comme de nombreuses autres mesures, ils ont été pérennisés.

Or, l’Inspection générale des finances (IGF), dans une revue de dépenses d’avril 2023 consacrée aux aides à la transition écologique, relève que les trois quarts des dispositifs d’aide de l’Ademe n’ont pas fait l’objet d’évaluations.

Il convient également de se demander si certaines missions de l’ADEME ne pourraient pas être effectuées par les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL). C’est le cas notamment du programme « démarches territoriales énergie / climat » qui consiste à accompagner des collectivités dans leurs démarches territoriales par des programmes d’études, d’animation ou de communication.

Enfin, un certain nombre de publications et études de l’Ademe relatives à l’économie circulaire pourraient être directement financées par les filières à « responsabilité élargie du producteur » (REP).

Pour toutes ces raisons, cet amendement prévoit de réduire de 20 millions d’euros la subvention pour charges de service public de l’Ademe (action 12 du programme 181 « Prévention des risques »). Cet amendement vise à inciter au recentrage des missions de l’Agence et à la rationalisation de ses dépenses de fonctionnement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1623 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Adopté

M. KERN, Mme SOLLOGOUB, MM. DUFFOURG et HAYE, Mme GACQUERRE, MM. CAMBIER et HINGRAY et Mme SAINT-PÉ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

10 000 000

 

10 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

10 000 000 

 

10 000 000 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à allouer 10 millions d'euros en AE et en CP au fonds chaleur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2010

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GONTARD et JADOT, Mme GUHL, MM. SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

467 000 000

 

467 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

467 000 000

 

467 000 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

467 000 000

467 000 000

467 000 000

467 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le Gouvernement entend passer le budget de l'ADEME de 1,373 Mds€ à 900M€. Ce budget "en propre" de l’ADEME serait ainsi réduit de 35%. Le Fonds chaleur est la principale composante de ce budget puisqu'il était doté de 820M€ l’an passé. Si la baisse de 35% est appliquée au Fonds chaleur, ce dernier ne sera doté que de 533M€ en 2025.

En 2024, il aura déjà manqué pas moins de 500M€ pour financer tous les projets. En 2025, l’ADEME a d’ores et déjà identifié un portefeuille de projets cumulant un montant total d’aides de 1,5 Md€ (dont les 500M€ de projets non financés en 2024). Alors que le projet de loi de finances entend justement réduire à 533M€ le budget du Fonds chaleur, seul le report des aides de 2024 pourra être honoré. De fait, aucun nouveau projet ne pourra être lancé l’année prochaine.

Ce manque de financement serait lourd de conséquences: un très grand nombre de projets pourrait ne pas voir le jour alors même qu’ils permettent de réduire significativement nos importations de gaz et de fioul, de renforcer notre autonomie énergétique en valorisant les ressources locales de nos territoires, et de préserver le pouvoir d’achat des Français et la compétitivité de nos entreprises.

Une revalorisation insuffisante du Fonds chaleur affaiblira aussi grandement la capacité de la France à respecter ses objectifs nationaux et ses engagements européens en matière énergétique et de diminution de ses émissions de CO2.

Au-delà d’être un contresens écologique, ces coupes budgétaires seraient également un contresens économique et budgétaire, considérant qu’un euro du Fonds chaleur génère près de 4€ d’investissements dans nos territoires. Les aides du Fonds chaleur comptent aussi parmi les plus efficaces du point de vue de la dépense publique : pour économiser une tonne de CO2, l’ADEME ne dépense que 36€, là où d’autres actions coûtent plusieurs centaines d’euros d’argent public par tonne de CO2 évitée.
 
Par ailleurs, en soutenant le développement de la chaleur locale et décarbonée, le Fonds chaleur a d’ores et déjà permis d’atténuer les sommes mobilisées pour le bouclier tarifaire gaz. C’est d’ailleurs pourquoi la Stratégie Française Energie-Climat (SFEC), la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la souveraineté et l’indépendance énergétique de la France, ou même la feuille de route de la planification écologique du SGPE préconisent toutes d’augmenter le Fonds chaleur.

Tenant compte des difficultés budgétaires et sans aller jusqu'au 1,5 milliards qu'il conviendrait d'allouer au Fonds chaleur pour financer tous les projets identifiés, le présent amendement vise donc à accroître les moyens du Fonds Chaleur de 467 millions d’euros supplémentaires, afin d’atteindre une enveloppe totale d’un milliard d’euros. Ce montant correspond à la recommandation numéro 22 de la commission d'enquête sénatoriale sur la rénovation énergétique des bâtiments, qui appelait à atteindre ce montant chaque année dès 2024.

Cette mesure se traduirait par une hausse de l'action 12 “Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)” du programme 181 “Prévention des risques”. L'article 40 de la Constitution et l'article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d'augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de 'action 02 du programme 174. Les auteurs invitent naturellement le Gouvernement à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1715

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BONNEFOY, MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

300 000 000

 

300 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

300 000 000

 

300 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

300 000 000

300 000 000

300 000 000

300 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à augmenter les crédits du fonds chaleur.

Les auteurs de cet amendement déplorent la diminution de 35% des crédits relatifs au Fonds chaleur qui passerait de 820 à 540 M€ en 2025, alors même que ce dispositif rencontre un vrai succès et reste plébiscité par les collectivités territoriales. 

Ce fonds a un rôle important à jouer dans la réalisation de nos objectifs climatiques et particulièrement dans le développement de la chaleur renouvelable issue de la biomasse, de la valorisation des déchets ou encore de la géothermie.

Le présent amendement propose donc d'augmenter les crédits du Fonds chaleur à hauteur de 300 M€, partageant à ce titre la position du rapporteur de la CATDD du Sénat.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 300 M€ en AE et CP sur l'action 10 du programme 345 et de les orienter vers l'action 12 du programme 181.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1882 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. ROUX, BILHAC et CABANEL, Mmes Maryse CARRÈRE et JOUVE, M. LAOUEDJ et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

300 000 000

 

20 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

300 000 000

 

20 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

300 000 000

300 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à maintenir le budget du Fonds chaleur à 820 millions d’euros pour ne pas bloquer la dynamique sans précédent des projets de décarbonation de la chaleur observée aujourd’hui dans nos territoires.

Depuis la crise énergétique liée au conflit en Ukraine, on constate une hausse sans précédent du nombre de projets. Alors que les moyens de l’Ademe sont très clairement insuffisants pour suivre cette dynamique et accompagner les élus locaux et les industriels dans la réalisation de leurs projets, le projet de loi de finances propose de les réduire.

En effet, les acteurs concernés ont signifié qu'environ 500 millions d'euros manquaient déjà en 2024 pour mener à bien leurs projets. Pour 2025, l'Ademe a d’ores et déjà identifié un portefeuille de projets cumulant un montant total d’aides de 1,5 milliard d’euros (y compris 500 M€ reportés de 2024).

Alors que le projet de loi de finances entend réduire à 500 millions d’euros le budget du Fonds chaleur, contre 820 millions d’euros aujourd’hui (-35%) seul le report d’aides 2024 pourra être honoré et aucun nouveau projet ne pourra être lancé l’année prochaine.

Ce manque de financement serait lourd de conséquences : un très grand nombre de projets pourrait ne pas voir le jour alors même qu’ils permettent de réduire significativement nos importations de gaz et de fioul, de renforcer notre autonomie énergétique en valorisant les ressources locales de nos territoires, et de préserver le pouvoir d’achat des Français et la compétitivité de nos entreprises. Une revalorisation insuffisante du Fonds chaleur affaiblira grandement la capacité de la France à respecter ses objectifs nationaux et ses engagements européens en matière énergétique et de diminution de ses émissions de CO2.

Au-delà d’être un contresens écologique, elles seraient également un contresens économique et budgétaire, considérant qu’un euro du Fonds Chaleur génère près de quatre euros d’investissements dans nos territoires. Les aides du Fonds Chaleur comptent aussi parmi les plus efficaces du point de vue de la dépense publique : pour économiser une tonne de CO2, l’Ademe ne dépense que 36 euros, là où d’autres actions coûtent plusieurs centaines d’euros d’argent public par tonne de CO2 évitée.

C’est d’ailleurs pourquoi le Sénat s’est régulièrement prononcé en faveur de l’augmentation du Budget du Fonds chaleur, tout comme la feuille de route de la planification écologique présentée par le SGPE.

Cette baisse de crédits est d’autant plus hasardeuse que le projet de Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), dévoilé début novembre, fixe des objectifs ambitieux pour la chaleur renouvelable : passer de 172 térawattheures (TWh) de chaleur renouvelable et de récupération en 2022 à 276-326 TWh en 2030, et 330-419 TWh en 2035.

Tel est l’objet du présent amendement : porter le budget d’intervention de l’Ademe en faveur du Fonds Chaleur à 800 millions d'euros, tout en prenant en compte le contexte budgétaire actuel, considérant que 1,5 milliard d’euros aurait été pourtant nécessaire pour financer les seuls projets identifiés.

Cet amendement procède au mouvement de crédits suivants : il est proposé de compenser l’augmentation des crédits du Fonds chaleur, rattachés à l'action 12 du programme 181 « Prévention des risques », par une diminution à due concurrence en autorisations d'engagement et crédits de paiement du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables  ». 

Il n'est toutefois pas souhaitable de réduire les crédits du programme 217, c'est pourquoi il est proposé que le Gouvernement lève le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-266 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Adopté

MM. GENET et Pascal MARTIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

10 000 000

 

10 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 10 000 000

 

10 000 000 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à augmenter les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du fonds chaleur à hauteur de 10 millions d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1657

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. JADOT, FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

300 000 000 

 

10 000 000 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 300 000 000

 

 10 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 300 000 000

300 000 000 

10 000 000 

10 000 000 

SOLDE

 0

 0

Objet

Cet amendement de repli du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à maintenir le budget du Fonds chaleur pour ne pas bloquer la dynamique sans précédent de projets de décarbonation de la chaleur observée aujourd’hui dans nos territoires.

Depuis la crise énergétique suivant le conflit en Ukraine, on constate en effet une hausse sans précédent du nombre de projets. Et alors que les moyens de l’ADEME sont très clairement insuffisants pour suivre cette dynamique et accompagner les élus locaux et les industriels dans la réalisation de leurs projets, le projet de loi de finances propose encore de les réduire. En effet, le gouvernement entend passer le budget de l’ADEME de 1,373 Mds€ à 900M€. Ce budget “en propre” de l’ADEME serait ainsi réduit de 35%. Le Fonds chaleur est la principale composante de ce budget puisqu’il était doté de 820M€ l’an passé. Si la baisse de 35% est appliquée au Fonds chaleur, ce dernier ne sera doté que de 533M€ en 2025.

En 2024, il aura déjà manqué pas moins de 500M€ pour financer tous les projets. En 2025, l’ADEME a d’ores et déjà identifié un portefeuille de projets cumulant un montant total d’aides de 1,5 milliard d’euros (dont les 500 millions d’euros de projets non financés en 2024). Par conséquent, seul le report des projets de 2024 pourra être honoré et aucun nouveau projet ne pourra être lancé l’année prochaine.

Alors même que le Premier ministre a souligné lors de sa déclaration de politique générale vouloir faire de l’efficacité de la dépense publique un point fort de son budget pour 2025, le projet de loi de finances compte réduire un dispositif qui figure parmi les plus efficaces : pour économiser une tonne de CO2, l’ADEME ne dépense que 36€ du Fonds chaleur, là où d’autres actions coûtent plusieurs centaines d’euros d’argent public par tonne de CO2 évitée.

Ces aides sont indispensables pour permettre aux très nombreux projets qui sont aujourd’hui portés par nos élus locaux et nos industriels de voir le jour. C’est autant de projets qui permettent de réduire significativement nos importations de gaz et de fioul, de renforcer notre autonomie énergétique en valorisant les ressources locales de nos territoires, et de préserver le pouvoir d’achat des Français et la compétitivité de nos entreprises.

Maintenir le Fonds chaleur à son niveau actuel apparaît donc indispensable pour éviter deux années blanches, pour préserver l’efficacité de la dépense publique au service de la transition énergétique, et pour respecter les engagements nationaux et européens que la France a pris en matière de développement des énergies renouvelables et de décarbonation.

Le PLF 2025 prévoit une diminution de 35 % des autorisations d’engagement du fonds, qui passeraient de 820 millions d’euros en 2024 à 540 millions d’euros 2025. Ce coup de rabot risque de porter un frein à l’investissement des collectivités territoriales, en créant une année blanche pour la décarbonation de la chaleur.

Le présent amendement vise à maintenir les crédits du fonds, en augmentant les autorisations d’engagement du fonds à hauteur de 300 millions d’euros et les crédits de paiement à hauteur de 10 millions d’euros.

Ce montant est cohérent avec la recommandation n°22 de la commission d'enquête sénatoriale sur la rénovation énergétique des bâtiments, qui appelait à porter les crédits du fonds Chaleur à 1 milliard d’euros.

Cette mesure se traduirait par une hausse de l'action 12 « Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) » du programme 181 « Prévention des risques ».

Naturellement, il ne s’agit pas de pénaliser le programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables », mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il appartiendra donc au Gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de l’amendement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1828 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable si rectifié
G  
Adopté

M. GREMILLET

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

10 000 000 

 

10 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

10 000 000 

 

10 000 000 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement a pour objet d’allouer 10 M€ de crédits de paiement et d'autorisations d'engagement au fonds chaleur.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-22 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

10 000 000

 

10 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 10 000 000

 

10 000 000 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement prévoit d’allouer 10 millions d’euros de CP ainsi que 10 millions d’euros d’AE au fonds chaleur. Le fonds chaleur est un outil de financement dont l’efficacité est reconnue, et 95 % des créations de réseaux de chaleur alimentés par des sources d’énergies renouvelables bénéficient de subventions du fonds[1]. Ces sommes supplémentaires doivent permettre d’amorcer un nombre de projets suffisants pour maintenir l’engagement au niveau de 2024.

L’amendement prévoit en parallèle une diminution de 10 millions d’euros de CP et de 10 millions d’euros d’AE de l’action 01 du programme 380 « fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires.

[1] « Le chauffage urbain : une contribution efficace à la transition énergétique insuffisamment exploitée », rapport public thématique de la Cour des comptes, septembre 2021, page 85






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1717 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BONNEFOY, MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT et KANNER, Mme LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

170 000 000

 

35 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

170 000 000

 

35 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

170 000 000

170 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à rehausser les moyens consacrés au fonds économie circulaire.

D'une part, il vise à augmenter à hauteur de 20M€ en AE et CP les crédits consacrés à l'atteinte des objectifs de gestion, de réduction et de recyclage des déchets tels que définis dans la loi AGEC de 2020. Le fonds économie circulaire accompagne en effet les collectivités locales dans ce sens et oriente le comportement des acteurs par l’investissement dans des installations de tri, recyclage et valorisation et des actions de prévention.

D'autre part, cet amendement propose d'augmenter les crédits de ce Fonds à hauteur de 150 M€ en AE et 15M€ en CP pour accompagner le déploiement de l'appel à projets Énergie CSR lancé par l'ADEME en 2024 afin de soutenir le développement du parc d'unités de valorisation énergétique CSR.

Les auteurs de cet amendement rappellent que cette filière vise à contribuer au traitement des 4 millions de tonnes de CSR qui seront produites annuellement à l'horizon 2030, au fait de fournir de l'énergie thermique et électrique locale et de la même manière, de réduire les émissions de CO2 liées à la production de chaleur à usage industriel.

Le succès rencontré par cet appel à projets nécessiterait un engagement de 150 M€ en AE par an en 2025 et 2026 et de 15M€ en CP dès 2025, afin de soutenir des projets solides et durables.

C'est l'objet du présent amendement.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 170 M€ en AE et 35 M€ CP sur l'action 10 du programme 345et de les orienter vers l'action 12 du programme 181.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2058

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

100 000 000

 

100 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

100 000 000

 

100 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La préservation du fonds économie circulaire de l'ADEME à hauteur de 300 millions d'euros revêt une importance stratégique particulière pour les territoires ultramarins, et notamment pour La Réunion. Ce maintien budgétaire s'avère indispensable pour plusieurs raisons :

En premier lieu, l'insularité de La Réunion impose des contraintes spécifiques en matière de gestion des déchets. La limitation des surfaces disponibles pour le stockage, les coûts élevés d'exportation des déchets et matières à recycler, ainsi que l'éloignement des filières de traitement continentales nécessitent des solutions innovantes et adaptées au territoire.

En deuxième lieu, les objectifs fixés par la loi AGEC du 10 février 2020 doivent être déclinés en tenant compte des réalités ultramarines. La transition vers une économie circulaire constitue un levier majeur pour réduire la dépendance aux importations, créer des emplois locaux non délocalisables et développer des filières économiques endogènes.

En troisième lieu, le contexte réunionnais présente des opportunités significatives pour le développement de l'économie circulaire :

- La forte densité démographique permet d'atteindre rapidement une masse critique pour la viabilité des filières de recyclage

- Le tissu d'entreprises locales manifeste un intérêt croissant pour les démarches d'écologie industrielle territoriale

- Les savoirs-faire traditionnels en matière de réemploi constituent un atout culturel à valoriser

Le fonds économie circulaire permet de soutenir des projets structurants tels que :

- La modernisation des centres de tri

- Le développement de recycleries et ressourceries

- L'accompagnement des collectivités dans l'optimisation de la collecte sélective

- Le soutien aux initiatives d'écoconception adaptées au contexte tropical

- La création de plateformes territoriales de réemploi des matériaux

Dans le cadre de la planification écologique et compte tenu des objectifs européens assignés aux régions ultrapériphériques, le maintien de ce fonds constitue un outil indispensable pour accélérer la transition vers une économie circulaire adaptée aux spécificités réunionnaises.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 100 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 04 du programme n° 203 « Infrastructures et services de transports ».

Il ouvre en contrepartie 100 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 12 « Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) » du programme n°181 "Prévention des risques".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 203 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2059 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. MÉRILLOU et REDON-SARRAZY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MONTAUGÉ, Michaël WEBER, TEMAL, ROS, PLA et DEVINAZ et Mme CONWAY-MOURET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

5 000 000

 

5 000 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La France fait actuellement face à un défi à la fois environnemental et budgétaire : répondre aux objectifs ambitieux fixés par l'Union européenne en matière de recyclage et réduire sa contribution plastique au budget européen, qui s'élève actuellement à 1,5 milliard d'euros par an. 

Les objectifs européens pour 2030 sont particulièrement exigeants : 85 % pour les emballages en papier-carton (contre 66 % atteints en 2023), 60 % pour l'aluminium (contre 34 %), et 55 % pour les plastiques (contre 23 %). Les projections actuelles montrent que sans action forte, ces objectifs ne seront pas atteints.

De plus, en raison de son faible taux de recyclage des emballages en plastique, la France paie en effet le montant le plus élevé de l’Union européenne, devant l’Allemagne (1,378 milliard d’euros) et loin devant l’Italie (768 millions d’euros). Le mode de calcul est simple : chaque kilogramme de déchet d’emballage plastique qu’un Etat membre n’a pas recyclé (pot de yaourt, bouteille d’eau, barquette de margarine…) lui coûte 80 centimes d’euros. Tout kilo d’emballage plastique recyclé participe donc à l’allègement de la contribution à l’Union européenne pour la France, particulièrement bienvenu en cette période de contrainte budgétaire. 

La tarification incitative des déchets constitue un levier majeur d'amélioration, comme l'a souligné la Cour des comptes dans son rapport du 27 septembre 2022 intitulé « Prévention, collecte et traitement des déchets ménagers : une ambition à concrétiser ». Elle permet une réduction de 41 % des ordures ménagères résiduelles et une augmentation équivalente de la collecte des recyclables, tout en diminuant de 8 % le volume global des déchets ménagers. La tarification incitative concernait en 2023 11% des Français, soit 7,2 millions d’habitants dans 240 collectivités.  

Or le passage en tarification incitative peut susciter des craintes parmi les ménages les plus modestes et parmi les élus locaux car il n’y a pas à ce jour de possibilité de définir une tarification sociale des déchets. Comme pour l’ensemble de la transition écologique, la fiscalité des déchets doit intégrer les principes de justice sociale pour être efficace.

Les débats abondants en Dordogne, suite au passage du département en tarification incitative, montrent pourtant qu’une dimension sociale à la tarification des déchets est essentielle.

En raison de l’opposition répétée ces dernières années de l’administration fiscale à la création d’une dimension sociale à la tarification des déchets, le présent amendement vise ainsi à créer un programme « Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets » doté de 5 millions d'euros, financé par une diminution à due concurrence des crédits du programme « Énergie, climat et après-mines ». En effet, le Syndicat Départemental des déchets de la Dordogne (SMD3) indique ainsi avoir besoin d'une enveloppe de soutien a minima d'1 million d'euros. Il convient de multiplier par 5 cette enveloppe pour inclure les syndicats départementaux des déchets mis en place par d'autres collectivités. 

Ainsi, ce Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge permettra de soutenir les collectivités et syndicats de collecte, transport et traitement des déchets en accordant par exemple des subventions à ces derniers pour qu’ils puissent définir une réduction ou un chèque pour les ménages modestes, personnes âgées ou en situation de handicap. Il permettrait également de financer l’achat de points d’apport volontaire enterrés qui soient ainsi accessibles aux personnes en situation de handicap, point essentiel pour assurer l’égalité en matière de services publics. Il permettrait enfin de prévoir un dégrèvement ou un chèque pour les personnes âgées qui souffrent par exemple d’incontinence et produisent dès lors davantage de déchets (2500 personnes incontinentes en Dordogne par exemple). La Communauté de communes cœur de Garonne, en Haute-Garonne, a ainsi créé un dégrèvement de 50 euros pour les personnes âgées et en situation de handicap. Mais cette enveloppe budgétaire serait tout particulièrement utile pour les syndicats de traitement des déchets qui n’ont pas de compétence sociale, contrairement aux EPCI. 

Ce Fonds de solidarité pourrait être géré par l’Agence de la Transition Ecologique (ADEME) qui octroie déjà des aides relatives à la réalisation d'une étude préalable pour la mise en œuvre ou l’extension de la tarification incitative ou dans l’investissement et la mise en œuvre de la tarification incitative sur l’usage du service public des déchets ou de la diffusion de l’information individuelle à ce sujet. Il n’y a cependant pas d’aide versée pour aider les ménages modestes ou personnes en situation de handicap à payer leur facture d’enlèvement des ordures ménagères à ce stade. 

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé d’abonder 5 millions d’euros, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits du nouveau programme « Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets » et de minorer à due concurrence, ceux de l’action 04 (Gestion économique et sociale de l'après-mines) du programme n° 174 (Énergie, climat et après-mines). Dans les faits, cette réduction des crédits n’est aucunement souhaitée. Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-24

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Retiré

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

15 000 000

 

15 000 000

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

 

15 000 000

SOLDE

- 15 000 000

- 15 000 000

Objet

Si l’on souhaite freiner durablement la progression des dépenses publiques, il est indispensable de reconsidérer les missions et les actions des opérateurs, ainsi que leur articulation avec les services de l’administration centrale et déconcentrée.

À cet égard, certaines des dépenses de l’Office français de la biodiversité (OFB) soulèvent des interrogations. Ainsi en est-il des atlas de la biodiversité communale (ABC) qui constituent un dispositif déjà pris en charge par le fonds vert, et dès lors, l’ajout d’un supplément de subvention à l’OFB ne semble pas nécessaire. Il ne s’agit pas de supprimer cette politique, qui présente un intérêt pour les communes, mais de rationaliser son fonctionnement, en évitant la multiplication des bureaux d’études et en priorisant les mesures ayant un effet réel sur la protection de la biodiversité. 

Près de 7 % des dépenses de l’Office, hors frais de personnel, sont consacrées à la mission « Formation et mobilisation des citoyens et des parties prenantes ». Le rapporteur spécial n’a pas réussi à identifier les actions réalisées au regard des 43,6 millions d’euros de dépenses en 2024.

Enfin, les dépenses de communication de l’OFB, d’un montant de 7 millions d’euros en exécution pour l’année 2023, paraissent également trop élevées au regard des besoins réels de l’opérateur.

Au regard de tous ces éléments, cet amendement prévoit de diminuer de 15 millions d’euros la subvention du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » attribuée à l’OFB, pour la ramener au niveau de la loi de finances initiale pour 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2057 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. PLA, Mme BÉLIM, MM. MARIE, MÉRILLOU et BOURGI et Mmes Gisèle JOURDA et POUMIROL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

15 000 000

 

15 000 000

 

Paysages, eau et biodiversité

 

15 000 000

 

15 000 000

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à permettre aux pêcheurs pratiquant leur activité en zone économique exclusive (ZEE), soit entre 12 et 200 miles, de bénéficier d’un financement pour la restructuration, la modernisation et la mise aux normes environnementales de leur flotte, de leurs outils et de leur activité (décarbonation de la flottille, études sur la protection de la ressource halieutique, etc). Actuellement, en deçà des 12 miles, dans les eaux territoriales, ils bénéficient d’une part de la taxe sur l’éolien flottant. Mais dans la ZEE, les dispositions de la loi organique relative aux lois de finances reviennent à réserver le produit d’une taxe affectée aux seuls organismes chargés d’une mission de service public, en l’espèce l’Office français de la biodiversité (OFB), ce qui les prive d’une juste compensation leur permettant de s’adapter aux contraintes qu’ils subissent du fait de la construction et de l’exploitation de parcs éoliens en mer.

Cet amendement répond donc à une demande légitime du secteur de la pêche afin qu’il ne soit pas pénalisé par les installations éoliennes en mer mises en œuvre pour lutter contre le réchauffement climatique et qui impactent leur activité dans la ZEE tout en finançant le seul OFB.

Le rapporteur ayant identifié au sein l’OFB une possibilité d’économiser la somme de 15 millions d’euros, la Cour des Comptes ayant elle-même observé une sous-utilisation de ses crédits par cet office, il paraît plus judicieux aux auteurs de cet amendement que cette somme bénéficie aux pêcheurs dont l’activité génère directement et indirectement de la richesse et des produits fiscaux.

Cet amendement propose d’abonder le programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture » de 15 millions d’euros du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » correspondant à la part de la subvention attribuée à l’OFB dont le rapporteur, selon son amendement II-24, n’a pas réussi à identifier la nécessité au regard des besoins de l’opérateur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-683 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT, Mme BILLON, M. HENNO et Mme SAINT-PÉ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes : 

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

Paysages, eau et biodiversité

10 000 000

10 000 000

Expertise, information géographique et météorologie

Prévention des risques

Énergie, climat et après-mines

10 000 000

10 000 000

Service public de l'énergie

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les parcs nationaux, établissements publics sous tutelle du ministère de la transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques, sont des opérateurs de premier rang de l’État dans les territoires, pour la mise en œuvre des politiques de protection de l’environnement et d’appui au développement territorial. Modèles d’administration de proximité et de conciliation territoriale, ces opérateurs ont vu leurs ressources de fonctionnement se dégrader au cours des dernières années. Le fonctionnement des parcs nationaux est assuré par une dotation versée par l’office français de la biodiversité (OFB), issue elle même de la contribution annuelle des agences de l’eau versée à l’OFB et aujourd’hui plafonnée à 464 600 000 euros.

Cette dotation des parcs nationaux dont le relèvement n’est pas envisagé pour 2025 s’avère notoirement insuffisante pour faire face à la fois aux effets cumulés de l’inflation et des mesures de revalorisation indiciaires des agents publics depuis trois ans, qui n’ont pas été compensés, et à la demande croissante d’appui des territoires, notamment face aux effets du changement climatique. Cet effet de ciseaux met en danger le modèle économique des parcs nationaux qui, faute d’une trésorerie suffisante, perdent progressivement leur capacité à aller mobiliser des co-financements, notamment européens, qui jusqu’alors venaient compléter très largement la capacité d’action de ces établissements au profit des territoires. Ce déficit de ressources de fonctionnement courant conduit en pratique à une perte de moyens pour la mise en œuvre des politiques portées par le Ministère de tutelle.

Le présent amendement propose, à cet effet, une ouverture de crédits sur le programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » (action n°7 – Gestion des milieux et biodiversité) à hauteur de 10 millions d’euros en AE et 10 millions d’euros en CP.

Cette ouverture de crédits au bénéfice de la subvention pour charges de service public de l'OFB permettra d’accroître, en conséquence, le transfert financier par ce dernier opéré à la faveur des parcs nationaux.

À seule fin d’assurer sa recevabilité financière au regard des exigences de la loi organique n° 2001 692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement prévoit une diminution de 10 millions d’euros en AE et de 10 millions d’euros en CP des crédits du programme 174. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1719

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

3 580 000

 

4 660 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

3 580 000

 

4 660 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 580 000

3 580 000

4 660 000

4 660 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à maintenir les crédits dédiés aux parcs nationaux.

Les onze parcs nationaux couvrent 8,5% du territoire national et un tiers des aires protégées terrestres en France. Ils sont les outils territoriaux privilégiés de la mise en œuvre de la stratégie nationale biodiversité (SNB 2030), déjà impactée par une baisse de ses moyens actés par le programme 113.

Pour 2025, le montant des subventions prévues par le programme 113 au profit des 11 parcs nationaux s’élève à 4,739 M€ en AE et à 3,6 M€ en CP. Ils enregistrent ainsi une baisse factuelle de 5,1M€ en AE et 4,6M€ en CP.

Les auteurs de cet amendement ne sont pas favorables à cette évolution et proposent de réhausser le montant de ces crédits à hauteur de 8,3 M€ en AE et en CP, soit le niveau de CP de 2024.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 3,58 M€ en AE et 4,66M€ en CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 7 du programme 113.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1772

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

2 500 000

 

2 500 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

2 500 000

 

2 500 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à renforcer les moyens humains de l’Office français de la biodiversité (OFB) afin de lui permettre de mener à bien ses missions notamment de police de l’environnement et de police de l'eau.

En effet, l’OFB est aujourd’hui largement sous-doté en effectifs pour faire face à la criminalité environnementale, complexe et répandue, et ce alors que la crise climatique et de la biodiversité devrait conduire à une action résolue de l’État pour lutter contre cette délinquance.

En 2025, l’OFB va être mobilisé sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale biodiversité (SNB), de la Stratégie nationale des aires protégées (SNAP) et du Plan eau. Concernant la SNB 2030, l’OFB sera pilote de quatorze actions, copilote de vingt, et en appui sur d’autres mesures.

Au niveau du plafond d’emplois, celui-ci reste stable entre la LFI 2024 et le PLF 2025 soit 2175 EPTP. Mais les effectifs de cet établissement clé dans la gouvernance de nombreuses aires protégées et pour les missions de police de l'eau, notamment relatives à la surveillance qualitative et au respect du partage des usages de l'eau, restent insuffisants. 

C’est pourquoi, cet amendement prévoit une hausse de 2,5 millions d’euros pour augmenter le nombre d'ETPT de l'OFB de 50 postes supplémentaires.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose : 

-une diminution de 2,5 millions d’euros en Autorisations d’Engagement et en Crédits de Paiement de l’action 4 « Routes - Entretien » du programme 203 Infrastructures et services de transport

-une hausse de l’action 07 « Gestion des milieux et biodiversité » du programme 113 Paysage, eau et biodiversité d’un montant équivalent. 

Les auteurs du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1710

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

2 200 000

 

2 200 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

2 200 000

 

2 200 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 200 000

2 200 000

2 200 000

2 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à augmenter le plafond de dotation de l'Office français de la Biodiversité à hauteur de 76,9 M€.

L'OFB est structurellement sous-doté pour mener à bien ses missions essentielles en matière de préservation et de restauration de la biodiversité. Ce manque de moyens se traduit par des difficultés à mener à bien l'ensemble de ses missions, et notamment celles de police de l’environnement.

Comme chaque année, les auteurs de cet amendement s’interrogent sur la capacité de la puissance publique à mener efficacement des politiques publiques si le bras armé de celles-ci, à savoir les opérateurs de l’État qui interviennent sur le terrain au quotidien, voient leurs moyens humains diminuer d’année en année ou rester sous-dotés structurellement.

Certains pourraient répondre que l'OFB bénéficiera en 2025 d’une hausse de ses subventions pour charges de service public de 15 M€. Toutefois, cette hausse est à relativiser pour deux raisons. D’une part, le bleu budgétaire précise bien que cette hausse est la conséquence de « la reconduction des 10 M€ alloués en gestion 2024, et donc intégrés en base à compter de 2025, notamment pour payer les engagements pris en 2024 pour prendre en charge la mesure de cartographie de la biodiversité territoires » et d’autre part, la baisse importante des moyens alloués à la Stratégie nationale Biodiversité opérée par ce budget induira mécaniquement qu’il disposera de moins de marge de manœuvre pour mener à bien ses actions.

Cet amendement propose en conséquence d'augmenter le plafond de dotation de l'OFB de 2,2M€.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 2,2 M€ en AE et CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 7 du programme 113.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2014

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

1 700 000

 

1 700 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

1 700 000

 

1 700 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 700 000

1 700 000

1 700 000

1 700 000

SOLDE

0

0

Objet

Si la population lupine est malheureusement en baisse dans l’Hexagone à la fin de l'année 2023, elle se maintient au dessus du millier d'individus. Plus que jamais, le défi de la cohabitation nécessite l'intervention de la puissance publique pour permettre le développement raisonnable d'une espèce indispensable à nos écosystèmes tout en protégeant l'activité pastorale et le bétail. 

Le 21 juillet 2022, le président de la République annonçait la création d’une nouvelle brigade “loup" au sein de l’Office français de la biodiversité, sur le modèle de celle de Gap, pour couvrir le Massif central et les Pyrénées. En juillet dernier, elle s’est en effet déployée sur quatre sites opérationnels dans le Sud-Ouest du territoire.

Si les auteurs de cet amendement saluent cette mesure, ils souhaitent souligner son insuffisance face à l’accroissement du nombre de grands prédateurs en France. Une seule brigade chargée de couvrir tous les territoires prédatés à l’Ouest du Rhône semble maigre. Il en est de même pour le massif alpin qui accueille la majorité de la population lupine de France, qui n’est actuellement couvert que par une seule brigade. Il est grand temps de déployer les moyens nécessaires au développement d’une réelle cohabitation entre les loups et les éleveurs pastoraux. 

La brigade loup des Alpes a prouvé depuis sa création, il y a bientôt 10 ans, toute son efficacité : pour protéger les éleveurs, pour constater les attaques et favoriser le déploiement des indemnisations, pour prélever efficacement un prédateur quand cela est pertinent, pour ne pas le faire quand cela désorganiserait la meute et aggraverait la situation et pour améliorer la connaissance du prédateur, essentielle pour construire l’incontournable promiscuité entre l’homme et le loup. 

Le présent amendement a donc pour objet d’ouvrir les crédits nécessaires pour créer deux brigades supplémentaires, une pour l’Ouest, afin que les Pyrénées et le Massif central aient chacun leur brigade dédiée, et une pour le massif alpin, en appui à celle de Gap.  

Sur le modèle de la brigade alpine comprenant 16 louvetiers, cet amendement propose d’abonder de 1 700 000 euros le budget de l’Office français de la biodiversité, permettant l’embauche d’une trentaine de louvetiers à répartir dans les deux brigades supplémentaires prévues.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement : il abonde l’action 07  « Gestion des milieux et biodiversité » du programme 113 “ Paysages, eau et biodiversité ” de 1,7 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Il annule en contrepartie d’autant les autorisations d’engagement et les crédits de paiement ouverts hors titre 2 en loi de finances initiale de l’action 03 "Aides à l’acquisition de véhicules propres" du programme 174 “Energies, climat et après-mine”.

Les auteurs de cet amendement doivent se conformer aux règles de la recevabilité financière. Ils demandent donc au Gouvernement de bien vouloir lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1709

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

300 000

 

300 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

300 000

 

300 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

300 000

300 000

3000 000

300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à créer 5 ETPT pour les parcs nationaux.

Les onze parcs nationaux couvrent 8,5% du territoire national et un tiers des aires protégées terrestres en France. Ils sont les outils territoriaux privilégiés de la mise en œuvre de la stratégie nationale biodiversité (SNB 2030), déjà impactée par une baisse de ses moyens actée par le programme 113.

Or, le Gouvernement projette de supprimer 7 ETPT au sein des parcs nationaux comme il l'a annoncé à l'Assemblée nationale par le dépôt d'un amendement dans ce sens, contre les 2 ETPT initialement envisagés. 

Le présent amendement vise donc à anticiper cette décision fortement regrettable en budgétisant 5 ETPT supplémentaires au sein des parcs nationaux.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 0,3 M€ en AE et CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 7 du programme 113.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1429 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Biodiversité en outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

334 707 114

 

336 455 231

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Biodiversité en outre-mer

334 707 114

 

336 455 231

 

TOTAL

334 707 114

334 707 114

336 455 231

336 455 231

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à garantir une meilleure protection de la biodiversité en Outre-mer.

Les territoires ultramarins renferment environ 80% de la biodiversité française.

Le caractère insulaire de la plupart des collectivités d’outre-mer (hormis la Guyane) est à l’origine du très haut niveau d’endémisme de leur faune et de leur flore. Ainsi, plus de 98% de la faune vertébrée et 96% des plantes vasculaires spécifiques à la France sont concentrés sur les 22% de son territoire que représentent les collectivités d’outre-mer.

Le milieu marin d’outre-mer couvre une énorme superficie : plus de 10 millions de km², soit 97% de la Zone Economique Exclusive (ZEE) de la France. Il regroupe lui-aussi une richesse biologique exceptionnelle, notamment par la présence de 55 000 km² de récifs coralliens et lagons (10% des écosystèmes récifo-lagonaires de la planète, 20% des atolls du monde).

Cette insularité les expose, hélas, aux effets catastrophiques et imminents du dérèglement climatique : montée du niveau de la mer, fréquence et intensité croissantes des catastrophes naturelles, épisodes de sécheresse dramatiques et persistants, ... 

La protection de cet environnement nécessite des moyens importants, et à la hauteur de la richesse de la biodiversité ultramarine. Pourtant, aujourd'hui, les territoires ultra-marins sont insuffisamment dotés pour protéger leurs richesses naturelles. Dans un soucis de justice territoriale, cet amendement propose de flécher 80% des fonds dédiés à l'action 7 "Gestion des milieux et biodiversité", vers un nouveau programme en charge de la protection de la biodiversité dans les Outre-mer. 

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de procéder au mouvement de crédits suivants :

- Abonder de 334 707 114 d’euros, en AE, et 336 455 231 en CP, le nouveau programme « Biodiversité en Outre-mer » ;

- Une diminution de 334 707 114 d’euros, en AE, et 336 455 231 en CP de l'action 07 – Gestion des milieux et biodiversité du programme 113 "Paysages, eau et biodiversité".

Le Gouvernement est appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1705

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT et KANNER, Mme ARTIGALAS, M. REDON-SARRAZY

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

137 000 000

 

137 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

137 000 000

 

137 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

137 000 000

137 000 000

137 000 000

137 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à rétablir les crédits du programme 113 qui enregistrent une forte baisse en 2025.

Or, le programme 113 se fixe particulièrement deux objectifs majeurs dans le contexte environnemental actuel : assurer la gestion intégrée de la ressource en eau et préserver et restaurer la biodiversité.

Il est le principal support financier de la Stratégie nationale Biodiversité qui est l’outil de mise en œuvre des engagements pris par la France dans le cadre mondial de la biodiversité de Kunming - Montréal adopté le 19 décembre 2022 lors de la COP15.

Pour rappel, la SNB se fixe notamment l'objectif de la restauration de 20 % au moins des terres et des mers d’ici à 2030 et de tous les écosystèmes dégradés d’ici à 2050.

Finalement, à travers la SNB, ce sont de nombreuses politiques et de nombreux opérateurs qui seront mécaniquement impactés.

En conséquence, les auteurs de cet amendement s'opposent fermement à la baisse des crédits du programme 113.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 137 M€ en AE et CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 7 du programme 113.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1770

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

137 000 000

 

137 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

137 000 000

 

137 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

137 000 000

137 000 000

137 000 000

137 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose d’annuler les coupes budgétaires prévues pour les fonds dédiés à la biodiversité.

La priorité absolue doit être la préservation du vivant, qui n’est pas un enjeu seulement pour notre cadre de vie, ou la poursuite du modèle productif, mais bien pour nos conditions de vie sur Terre.

Toutes les causes de l’effondrement actuel de la biodiversité résultent des activités humaines. La France est le 6ème pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées. Il y a un an, la France réaffirmait son engagement au titre de la Convention sur la diversité biologique (CDB) à travers l’adoption de sa Stratégie nationale pour la Biodiversité (SNB 2030) afin de renforcer la cohérence des actions avec le nouveau cadre mondial adopté à la COP15 Biodiversité en décembre 2022.

Cette stratégie ambitieuse a pour objectif de réduire les pressions sur la biodiversité, de protéger et restaurer les écosystèmes et de susciter des changements en profondeur afin d’inverser la trajectoire de déclin de la biodiversité. Le pilier « protection de la Nature » de cette stratégie passe par la mise en œuvre de la Stratégie nationale des aires protégées (SNAP) et ses déclinaisons territoriales. Cette stratégie réaffirme l’urgence d’agir et d’accélérer la préservation et la restauration du vivant en protégeant efficacement 30% du territoire national terrestre et marin dont 10% en protection forte. Cette ambition politique s’inscrit dans la territorialisation de la planification écologique. La France se doit d’être exemplaire et montrer la voie à suivre à travers la mobilisation de moyens humains et financiers pour la biodiversité à la hauteur des ambitions et des enjeux.

Les aires protégées et notamment les réserves naturelles, comptabilisées dans les 10% de protection forte, contribuent efficacement à stopper l’érosion de la biodiversité. Une étude publiée en 2019 par Réserves Naturelles de France en partenariat avec le Muséum National d'Histoire Naturelle démontre l’efficacité de ces aires protégées pour la préservation des oiseaux communs.

Les sénateurs et sénatrices du groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires s'opposent aux coupes budgétaires qui viennent réduire les financements nouveaux nécessaires à l’atteinte des objectifs de la SNB 2030. La politique du Gouvernement en matière de biodiversité n'est pas à la hauteur des enjeux malgré de grandes déclarations. En effet, ces coupes budgétaires arrivent moins d'un an après le lancement de la nouvelle SNB 2030.

La réduction du budget risque ainsi d’impacter durablement les dotations des réserves et plus largement les aires protégées et la mise en œuvre de la SNB 2030 pourtant d’intérêt général. Il est ainsi proposé de maintenir le budget du programme 113 Paysages, eau et biodiversité à la hauteur du PLF 2024.

Cet amendement attribue donc en crédits de paiement (CP) et autorisations d'engagement (AE) 137 000 000 d’euros supplémentaires au programme 113 Paysages, eau et biodiversité et notamment son action n°07 “Gestion des milieux et biodiversité”. Pour respecter les règles de recevabilité financière imposées par l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève en CP et AE, 137 000 000 d’euros dans le programme 345 Service public de l’énergie au sein de son action n°10 “Soutien à l’injection de biométhane”.

Cette proposition de mouvement de crédits est formelle, dans le respect des règles budgétaires. Il est souhaité que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1879 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUILLOTIN, MM. BILHAC et CABANEL, Mmes Maryse CARRÈRE et JOUVE, M. ROUX et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

137 000 000

 

137 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

137 000 000 

 

 137 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

137 000 000

137 000 000

137 000 000

137 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Selon une vaste étude du CNRS publiée en 2023 menée pendant 37 ans dans 28 pays, 60% du nombre d’oiseaux des champs ont disparu en 40 ans en Europe et 20 millions d’oiseaux disparaissent chaque année. D’ici la fin du siècle, les insectes pollinisateurs pourraient avoir disparu de la surface de notre planète, ce qui équivaut à la fin de la pollinisation et de notre sécurité alimentaire.

La priorité absolue doit donc être la préservation du vivant, qui n’est pas un enjeu seulement pour notre cadre de vie, ou la poursuite du modèle productif, mais bien pour nos conditions de vie sur Terre.

Toutes les causes de l’effondrement actuel de la biodiversité résultent des activités humaines. La France est le 6ème pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées. Il y a un an, la France réaffirmait son engagement au titre de la Convention sur la diversité biologique (CDB) à travers l’adoption de sa Stratégie nationale pour la Biodiversité (SNB 2030).

Cette stratégie ambitieuse a pour objectif de réduire les pressions sur la biodiversité, de protéger et restaurer les écosystèmes et de susciter des changements en profondeur afin d’inverser la trajectoire de déclin de la biodiversité. Le pilier « protection de la  Nature » de cette stratégie passe par la mise en œuvre de la Stratégie nationale des aires protégées (SNAP) et ses déclinaisons territoriales.

Cette stratégie réaffirme l’urgence d’agir et d’accélérer la préservation et la restauration du vivant en protégeant efficacement 30% du territoire national terrestre et marin dont 10% en protection forte. Cette ambition politique s’inscrit dans la territorialisation de la planification écologique. La France se doit d’être exemplaire et montrer la voie à suivre à travers la mobilisation de moyens humains et financiers pour la biodiversité à la hauteur des ambitions et des enjeux.

Les aires protégées et notamment les réserves naturelles, comptabilisées dans les 10% de protection forte, contribuent efficacement à stopper l’érosion de la biodiversité. Une étude publiée en 2019 par Réserves Naturelles de France en partenariat avec le Muséum National d'Histoire Naturelle démontre l’efficacité de ces aires protégées pour la préservation des oiseaux communs.

Les réserves contribuent à endiguer la perte de la biodiversité et à préserver les continuités écologiques. Elles luttent contre les conséquences du changement climatique en rendant les territoires plus résilients et plus largement répondent aussi à la demande sociétale en matière d’espaces naturels pour des considérations patrimoniales, sociales, économiques et de santé publique. Leur coût de gestion reste modeste par rapport à l’ensemble des bénéfices tirés pour la société française.

La réduction du budget risque ainsi d’impacter durablement les dotations des réserves et plus largement les aires protégées et la mise en œuvre de la SNB pourtant d’intérêt général. Nous proposons donc de maintenir le budget du programme “Paysages, eau et biodiversité” à la hauteur du PLF 2024.

Cet amendement attribue donc en crédits de paiement et autorisations d'engagement 137 000 000 d’euros supplémentaires au programme 113 “Paysages, eau et biodiversité” et notamment son action n°07 “Gestion des milieux et biodiversité”. Pour respecter les règles de recevabilité financière imposées par l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève en CP et AE, 137 000 000 d’euros dans le programme 345 “Service public de l’énergie”.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec les Réserves Naturelles de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1707 rect.

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER, MICHAU

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

2 200 000

 

2 200 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

2 200 000

 

2 200 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 200 000

2 200 000

2 200 000

2 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à augmenter les crédits des Conservatoires des espaces naturels.

Les auteurs de cet amendement tiennent à rappeler que les CEN sont le deuxième gestionnaire d’espaces naturels après l’Etat avec plus de 4 000 sites, 270.000 hectares et 1 200 salariés. Les CEN mobilisent chaque année des moyens financiers diversifiés à travers des centaines de conventions nécessitant des fonctions supports de qualité.

Or, ils sont directement impactés par ce budget de rigueur, avec la baisse drastique des moyens consacrés à l’environnement que ce soit par la chute du Fonds verts à hauteur de 1,5Mds€ ou de celle du programme 113 mettant en œuvre la Stratégie nationale Biodiversité.

Le présent amendement vise donc à rehausser les moyens des CEN afin de leur permettre de mener à bien leurs missions, ne serait-ce que pour leur permettre de maintenir des équipes.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 2,2 M€ en AE et CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 7 du programme 113.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1771

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

2 200 000

 

2 200 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

2 200 000

 

2 200 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 200 000

2 200 000

2 200 000

2 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires prévoit de renforcer les moyens alloués au Conservatoires des Espaces Naturels (CEN).

Ces conservatoires contribuent à la réalisation de la Stratégie Nationale pour la Biodiversité (SNB) et de la Stratégie Nationale pour les Aires Protégées (SNAP) grâce à un réseau de plus de 4 100 sites naturels.

Par ailleurs, les conservatoires portent de nombreuses politiques publiques avec des exigences d’ingénierie et de programme toujours plus fortes notamment pour la restauration et la préservation des zones humides qui permettent d’atténuer les effets du changement climatique par le stockage de carbone, d’absorber les excès d’eau lors des crues, de favoriser la biodiversité ou encore d’améliorer la qualité de l’eau.

S'appuyant sur le rapport interministériel IGF-IGEDD sur les moyens des aires protégées, les Conservatoires des Espaces Naturels demandent un rehaussement du budget cumulé de soutien de l’état pour atteindre 4 millions d'euros. C'est ce que propose cet amendement.

Au sein de la mission "Écologie, développement et mobilité durable", le présent amendement abonde l’action 7 "Gestion des milieux et biodiversité" du programme 113 Paysage, eau et biodiversité à hauteur de 2,2 millions d'euros en AE et en CP. L’action 50 "Transport routier" du programme 203 Infrastructures et services de transports est minorée à due concurrence.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1706

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Michaël WEBER et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

3 000 000

 

3 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

3 000 000

 

3 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à augmenter les moyens de l'ONF.

Les auteurs de cet amendement souhaitent rappeler qu'en 20 ans, l’ONF aura perdu près de 38% de ses effectifs alors même que ses missions demeurent et sont même renforcées du fait des conséquences du dérèglement climatique.

Or, après une stabilisation en 2023 et 2024, le budget pour 2025 acte la suppression de 95 ETP, ce qui semble peu en phase avec la nécessité de préserver nos forêts publiques.

Par ailleurs, la contribution de l'Etat au fonctionnement de l’ONF au titre des MIG reste fixée à 19,3 millions d’euros, au sein du programme 113, ne prenant pas en compte le contexte d'augmentations croissantes des missions de l'ONF, notamment en termes de lutte contre les incendies.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 3 M€ en AE et CP sur l'action 41 du programme 203 afin de les orienter vers l'action 7 du programme 113.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-25

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

6 000 000

 

6 000 000

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

6 000 000

 

6 000 000

SOLDE

- 6 000 000

- 6 000 000

Objet

À l’action 01 « Prévention des risques technologiques et des pollutions » du programme 181 « Prévention des risques », 6 millions d’euros sont consacrés à la subvention des associations dans le domaine de la santé, de l’environnement et de l’économie circulaire. Certaines de ces associations bénéficient déjà d’autres financements.

En outre, l’une des justifications du financement de ces associations est de permettre leur participation aux instances de dialogue mises en place dans le cadre des filières « REP » (responsabilité élargie du producteur). Or, les filières REP font l’objet de nombreuses critiques, en raison de leur gouvernance et de leur faible efficacité. Un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable (IGEDD) et du Conseil général de l’économie (CGE) publié en juin 2024 souligne ainsi que « le pilotage des filières REP par les pouvoirs publics présente des défaillances qui ne peuvent être rectifiées à cadre institutionnel constant »[1].

Avant d’investir davantage d’argent public dans des mesures de soutien à ce dispositif, il est impératif de mettre en place les réformes nécessaires. Cet amendement vise donc à supprimer cette ligne budgétaire.


[1] « Performance et gouvernance des filières à responsabilité élargie du producteur », IGF, IGEDD, CGE, juin 2024






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2050 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. BASQUIN, CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

1 030 000 000 

 

1 030 000 000 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

1 030 000 000

 

1 030 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 030 000 000

1 030 000 000

1 030 000 000

1 030 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d’augmenter les financements publics pour soutenir l’électrification des véhicules, en les portant à 2 milliards d’euros, tout en priorisant les ménages aux revenus les plus modestes.

Actuellement, les véhicules électriques restent trop onéreux. Le prix moyen d’un modèle électrique neuf est de 35 000 €, contre 26 000 € pour un véhicule thermique, avec un reste à charge total, incluant l’installation d’une borne de recharge, pouvant atteindre entre 10 000 et 40 000 €. Pour une citadine accessible, un ménage modeste doit en moyenne débourser encore plus de 22 000 €, selon l’Institut I4CE.

Les sénatrices et sénateurs s’appuient sur les études récentes démontrant que le dispositif de leasing social, destiné à rendre les véhicules électriques plus accessibles, ne profite qu’en partie aux populations précaires, particulièrement dans les zones rurales et périurbaines où la dépendance à la voiture est pourtant forte. Ils appellent à adapter ce dispositif pour qu’il cible mieux les foyers en difficulté, avec des critères sociaux renforcés et une offre élargie aux véhicules légers et abordables.

Au-delà des aides directes, l’électrification des voitures doit être intégrée à une transition globale des mobilités. Cela passe d’abord par une réduction de la demande automobile, ensuite par un développement des transports collectifs écologiques comme le transport ferroviaire, et le remplacement des véhicules thermiques restants par des véhicules électriques. Une approche plus sobre et réfléchie est indispensable pour une mobilité durable et équitable.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 1 030 millions d'euros de l'action 41 du programme 203 pour abonder de 1 030 millions d'euros l’action 3 du programme 174.

Pour autant, les membres du groupe CRCE-K invitent le gouvernement à lever le gage afin de renforcer le soutien à la mission "Ecologie, développement et mobilité durables" qui constitue un appui incontournable pour remplir nos objectifs de réduction d'émissions de CO2.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1785 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

650 000 000 

 

 650 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

650 000 000 

 

650 000 000 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 650 000 000

650 000 000 

650 000 000 

650 000 000 

SOLDE

Objet

En 2024, la première édition du leasing social visant à faciliter la location de longue durée de véhicules électriques pour les ménages modestes, annoncée depuis plusieurs années par le Gouvernement, a enfin été mise en œuvre. Selon la DGEC, il a bénéficié à 50 000 personnes, issues des ménages situés jusqu’au cinquième décile (60 % relevant des déciles 4 et 5).

Le leasing social a rencontré un succès allant bien au-delà des prévisions initiales : 50 000 commandes ont afflué dès les premiers jours du lancement du dispositif, si bien qu’il a dû être suspendu après seulement quelques semaines. Cette dynamique inespérée témoigne de la forte demande dont fait l’objet ce dispositif.

Si le PLF pour 2025 ne précise pas l’enveloppe qui sera allouée l’année prochaine au leasing social, l’enveloppe globale prévue pour les aides à l’acquisition (bonus écologique, prime à la conversion et leasing social) est significativement revue à la baisse pour s’établir à 970 M€, contre 1,5 Mds€ l’année dernière (- 530M€). Si l’on prend en compte la surexécution des crédits intervenue en 2024 – du fait du succès du leasing et du bonus écologique – cette baisse pourrait même atteindre 876 M€.

Un tel abaissement des moyens serait trop brutal et en contradiction avec les objectifs de verdissement du parc de véhicules et de démocratisation du véhicule électrique, alors que leur coût d’acquisition demeure particulièrement prohibitif pour la majorité des usagers, à commencer par les ménages précaires. 

Dans ce contexte, et pour éviter de mettre un « coup de frein » au dispositif, il est indispensable de maintenir son enveloppe budgétaire à un niveau soutenu. Le leasing social a représenté un coût de l’ordre de 650 millions d’euros pour l’État en 2024.

L’objectif du présent amendement vise à maintenir cet effort et propose donc d’allouer 650 millions d’euros supplémentaires à l’action 3 « Aides à l’acquisition de véhicules propres » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines » l’année prochaine au bénéfice du leasing social. Dans un souci d’efficacité, les évolutions proposées par cet amendement pourraient s’accompagner d’un meilleur ciblage des bénéficiaires, au profit des plus modestes mais aussi des personnes résidant en zone rurale, compte tenu de l’importance de la dépendance à la voiture dans ces territoires où l’offre de transports collectifs est lacunaire. Le niveau de subvention pourrait en outre être davantage modulé selon les véhicules et le profil des bénéficiaires.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur le programme 203 "infrastructures et services de transports". L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1622

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

541 120 207

 

541 120 207

 

Service public de l'énergie

 

541 120 207

 

541 120 207

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

541 120 207

541 120 207

541 120 207

541 120 207

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à rétablir les crédits dédiés aux aides à l’acquisition de véhicules propres et à les revaloriser de 2 % pour tenir compte de l’inflation.

Dans le présent projet de loi de finances, les aides à l’acquisition de véhicules propres : la prime à la conversion (PAC), bonus écologique, aide au leasing de voitures électriques, perdent 35% d’ouvertures d’AE comme de CP passant de 1.5 Md € à 970 M€. Les crédits ont donc été supprimés à hauteur de 530 M€.

Cette baisse des moyens survient dans un contexte où le coût des véhicules électriques reste un frein pour de nombreux ménages et alors que la PAC, le leasing social et le bonus écologique constituent des leviers indispensables pour accélérer la transition vers des mobilités plus durables.

De plus, cette évolution risque de fragiliser l’atteinte des objectifs de verdissement du parc automobile, et ce alors que le marché doit se préparer à l’échéance de l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035 au sein de l’Union européenne.

Par ailleurs, le Gouvernement a annoncé la mise à l’arrêt de la PAC l’année prochaine, alors que les bénéfices environnementaux de ce dispositif ont été largement démontrés. Cette suppression viderait en outre de sa substance la loi d’avril 2024 visant à favoriser le réemploi des véhicules destinés à la PAC au profit de services de mobilité solidaire, issue d’une initiative du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires, dont l’entrée en vigueur n’était pas encore intervenue faute de publication du décret d’application.

Par ailleurs, il apparait important de conditionner l’éligibilité des véhicules aux aides à l’acquisition, de manière à subventionner plus fortement les véhicules sobres et légers que les véhicules électriques lourds.

Ainsi, cet amendement prévoit le maintien du volume des aides à l’électrification des ménages qui étaient de 1,5 milliards d’euros pour 2024 car bien que ces aides soient temporaires, elles doivent être soutenues par des politiques publiques ambitieuses et cohérentes. Elles doivent être maintenues pour soutenir les ménages les plus dépendants de leurs voitures afin de réduire les inégalités d’accès à la mobilité propre et accélérer la transition vers des véhicules plus respectueux de l’environnement.

Par cet amendement, il est ainsi proposé de rétablir les crédits qui ont été supprimés par le présent projet de loi de finances à hauteur 530 millions d’euros et à les revaloriser de 2 % pour tenir compte de l’inflation.

Par assurer la recevabilité financière, il est proposé de transférer les 541 120 207 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action n°10 « Soutien à l'injection de biométhane » du programme 345 Service public de l'énergie  à hauteur de 541 120 207 euros vers l’action n°03 « Aides à l'acquisition de véhicules propres » du programme 174 Énergie, climat et après-mines .

Les auteurs de cet amendement ne souhaitent évidemment pas réduire les moyens de ce programme, et appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1885 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROUX, BILHAC et CABANEL et Mmes JOUVE et PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

530 000 000 

 

530 000 000 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

530 000 000

 

530 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

530 000 000

530 000 000

530 000 000

530 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Pour encourager la transition énergétique du parc automobile, le projet de loi de finances pour 2025 prévoyait de renforcer les malus sur les émissions de CO2 applicables aux véhicules de tourisme.

Le seuil du barème de la taxe sur les émissions de dioxyde de carbone des véhicules de tourisme (dite « malus CO2 ») serait abaissé de 5g/CO2/km en 2025 puis de 7g/CO2/km en 2026 et 2027. Pour cibler les véhicules les plus émetteurs, son tarif maximum sera parallèlement augmenté de 10 000 € par an jusqu’en 2027.

En parallèle, le PLF prévoit la diminution du soutien à l'achat de véhicules propres (prime à la conversion, bonus écologique, aide au leasing de voitures électriques) en diminuant à 970 millions d'euros les crédits leur étant affectés, contre 1,5 milliard l'an dernier, dans un contexte « de baisse de leurs coûts et de progression de leur part dans les ventes » selon l'exécutif.

Or, c’est faux : les ventes des voitures électriques ont nettement reculé en octobre à 20.900 (-18 %). La part du marché des voitures électriques représente d'ailleurs seulement 15 % contre 17 % en octobre 2023. Une tendance qui peut inquiéter car met à mal l’objectif de verdissement de notre parc.

Il s'agit encore d'un mauvais signal et d'une injonction contradictoire de la part du Gouvernement d'autant plus au regard des documents mis en consultation pour l’élaboration de la future PPE où le gouvernement fixe un objectif de vente de deux tiers de voitures électriques d'ici 2030. Il a également annoncé l'objectif d'avoir 15 % de voitures électriques dans le parc roulant du pays d'ici la fin de la décennie, contre 2,2 % début 2024.

Le présent amendement prévoit ainsi de rétablir à hauteur des crédits alloués en LFI 2024 ceux devant financer les aides à l’acquisition de véhicules propres afin de donner davantage de stabilité et de lisibilité de l'action publique dans la verdissement de notre parc automobile.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 530 000 000 euros en AE et en CP l’action 3 "Aides à l'acquisition de véhicules propres" du programme 174 "Énergie, climat et après-mines" ; et il minore, à hauteur de 530 000 000 euros en AE et en CP, le programme 203 " Infrastructures et services de transports ".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1944

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme HAVET, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 500 000 000

 

 500 000 000

Énergie, climat et après-mines

 500 000 000

 

 500 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 500 000 000

 500 000 000

 500 000 000

 500 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à mettre sur la table le sujet du manque de visibilité donnée au secteur automobile en matière de stratégie industrielle et énergétique dans le cadre de ce PLF.

L’exemple allemand a montré qu’une coupe brutale dans le soutien à l’achat de véhicules électriques se payait à court terme par un effondrement du marché de la voiture électrique. Ces baisses de volume pèseraient lourdement sur l’ensemble de la chaîne de production, sous-traitants et véhicules thermiques inclus, avec des risques considérables pour l’emploi et l’investissement.

C’est la raison pour laquelle les puissances extra-européennes, à commencer par les États-Unis, soutiennent puissamment à la fois l’offre et la demande.

La France était parvenue, grâce à l’action des précédents gouvernements, à franchir un certain nombre d’obstacles pour bâtir une politique industrielle ambitieuse et sans naïvetés, à l’image de ce que l’on observe chez les autres grandes puissances. Des usines de batteries ont ouvert sur notre sol, pour rapatrier ces industries stratégiques. Le bonus écologique, depuis le PLF 2024, a été, grâce au score environnemental, recentré sur les véhicules produits en France et en Europe, au détriment de ceux importés de Chine. 

L’urgence de la transition écologique d’une part, la virulence de la concurrence internationale pour dominer le marché de la voiture électrique de l’autre, impliquent cependant de ne pas relâcher notre vigilance. Il est crucial de rester fidèles à la feuille de route, tracée notamment dans le contrat de filière stratégique signé en mai 2024.

Le soutien budgétaire aura vocation à être progressivement réduit à mesure que le prix des voitures électriques baisse et que le secteur se développe. Cela doit cependant être fait avec concertation avec les industriels, de manière organisée et planifiée, et sans modifications soudaines et procycliques des dispositifs.

Aussi cet amendement propose d’abonder l’action 3 « Aides à l’acquisition de véhicules propres » du programme 174 « Energie, climat et après mines » à hauteur de 500 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement, en effectuant pour garantir la recevabilité du présent amendement, un prélèvement à due concurrence en crédits de paiement et en autorisations d’engagement sur l’action 12 « Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie » du programme 181 « Prévention des risques ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-283

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. JACQUIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

10 000 000

 

10 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à allouer 10 millions d’euros supplémentaires, en AE et en CP, à l’action 3 « Aides à l’acquisition de véhicules propres » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines » afin d’élargir le champ d’application des aides au verdissement des véhicules : il s’agit, d’une part, de rétablir l’éligibilité des véhicules électriques d’occasion au bonus écologique et, d’autre part, de rendre éligibles à l’ensemble des aides à l’acquisition de véhicules propres (bonus écologique, leasing social et prime à la conversion) les véhicules dits intermédiaires.

En premier lieu, alors qu’environ 80 % des Français achètent leur véhicule en occasion (selon les données 2023 sur les immatriculations de véhicules, 5 309 000 de voitures particulières ont été vendues en occasion en 2023 et 1 817 000 de voitures neuves) et que le coût demeure le principal frein à l’achat de véhicules électriques, les véhicules d’occasion constituent une piste de démocratisation de la voiture électrique.

Or, si les voitures particulières électriques d’occasion sont bien éligibles à la prime à la conversion et au leasing social, un décret de février 2024 (décret n° 2024-102 du 12 février 2024 relatif aux aides à l'achat ou à la location de véhicules peu polluants) a supprimé la possibilité de bénéficier du bonus écologique pour l’achat de ce type de véhicules. Cet amendement vise à rétablir l’éligibilité des voitures et camionnettes électriques d’occasion à ce dispositif, notamment pour favoriser l’accès au véhicule électrique aux ménages modestes.

En second lieu, il convient d’encourager la diffusion des véhicules légers intermédiaires (ou VELI) – catégorie constituée d’une diversité de véhicules routiers légers situés entre les deux véhicules de référence que sont le vélo et la voiture (véhicules à assistance électrique, vélos cargos, tandems, mini-voitures, etc.) – qui présentent de réels avantages sociaux et environnementaux :  outre une empreinte écologique plus faible qu’un véhicule classique (ne serait-ce qu’en terme d’ utilisation de ressources) et une efficacité énergétique accrue, ils constituent une solution de déplacement peu onéreuse (coût d’achat inférieur à 10 000 €) pour les trajets du quotidien, notamment en zone rurale et pour les personnes touchées par la précarité mobilité. Or, seuls certains vélos à assistance électriques sont, pour l’heure, éligibles aux aides au verdissement des véhicules (à travers le bonus vélo). Cet amendement vise à rendre l’achat de ces véhicules éligibles à l’ensemble des aides à l’acquisition de véhicules propres.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ». L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1784

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

10 000 000 

 

10 000 000 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

10 000 000 

 

10 000 000 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 10 000 000

10 000 000 

 10 000 000

10 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Le présent d’allouer 10 millions d’euros supplémentaires à l’action 3 « Aides à l’acquisition de véhicules propres » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines », afin de renforcer le dispositif de score environnemental du véhicule (ou « écoscore ») élaboré par l’Ademe et mis en place en 2024.

L’écoscore constitue désormais l’un des critères d’éligibilité aux trois dispositifs d’aides à l’acquisition de véhicules propres : le bonus écologique, la prime à la conversion et le leasing social. Il évalue les émissions de CO2 liées à la fabrication du véhicule, à travers plusieurs composantes, notamment : le modèle du véhicule (nombre de places…), le lieu d’assemblage, le volume et le poids des matériaux, les caractéristiques de la batterie, le transport et la distance parcourue entre le lieu de production et le lieu de commercialisation. Bien que les bénéfices en termes d’émissions de CO2 liées à la mise en place de ce score ne soient pas encore évalués, on note d’ores et déjà des effets positifs sur l’origine géographique des véhicules (certains constructeurs ont décidé d’alimenter le marché français avec des véhicules produits en Europe, alors qu’ils disposent d’usines en Asie) et sur le recours aux modes massifiés pour les acheminements logistiques.

Le dispositif comporte néanmoins encore certaines limites. Premièrement, s’il conditionne l’éligibilité aux aides à l’acquisition, il n’est à ce stade pas prévu de moduler le niveau de subvention en fonction de cet écoscore. Deuxièmement, il ne prend pas en compte le poids des véhicules, qui constitue pourtant un élément essentiel de leur efficacité énergétique. Troisièmement, il n’est pas applicable aux aides à l’acquisition dont bénéficient les véhicules lourds, alors que l’électrification de ce marché est en cours et que la production de poids lourds électriques émet, selon l’Ademe, de 1,4 fois à 2,5 fois plus en équivalent CO2 que celle de leurs homologues thermiques, principalement du fait de la batterie.

Cet amendement vise à allouer des moyens supplémentaires à l’action 3 du programme 174, afin de faire évoluer l’écoscore à travers :

-        une barémisation de cet outil, grâce à la création de plusieurs strates d’écoscore conditionnant les niveaux de subventions possibles via les aides à l’acquisition de véhicules propres ;

-        une prise en compte dans ce barème du poids des véhicules, afin de subventionner plus fortement les véhicules électriques légers, en raison de leur sobriété, que les véhicules électriques lourds ;

-        une extension de l’écoscore aux véhicules lourds, à commencer par les bus et autocars, secteur dans lequel la concurrence asiatique est particulièrement forte. 

L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ». L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1946

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme HAVET, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

6 000 000

 

6 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Depuis plusieurs années, l’activité de rétrofit, qui consiste à convertir un véhicule thermique en véhicule électrique à batterie ou à pile à combustible, se développe, en particulier en France. Le rétrofit représente de nombreux avantages en termes de climat et de qualité de l’air, d’économie circulaire, d’équité sociale, d’emploi et de renforcement de la souveraineté industrielle européenne. La réglementation européenne concernant la fin des véhicules thermiques d’ici 2035, renforce la nécessité de verdir rapidement le parc roulant existant. Selon une étude ADEME de 2021, le rétrofit permet notamment de réduire d’au moins 50% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’achat d’un véhicule neuf, sur une utilisation de 10 ans.

La filière s’est professionnalisée rapidement en France pour offrir un rétrofit industriel en nouant des partenariats avec de grands constructeurs et des industriels français de référence sur le marché.

Les véhicules rétrofités constituent un levier important pour la transition du parc automobile vers des véhicules propres et, par conséquent, pour l’amélioration de l’environnement et de la qualité de l’air. Avec plus de 40 millions de véhicules en circulation sur le territoire français et moins de 3% équipés avec des motorisations électriques, le rétrofit fait partie des solutions immédiatement disponibles à pleinement intégrer dans l’éventail de réponses proposées aux Français.

Aujourd’hui, les montants additionnés du bonus écologique et de la prime à la conversion (PAC) sont supérieurs à la prime au rétrofit : une différence pouvant atteindre 7 000 euros subsiste. Le soutien de la puissance publique est nécessaire pour intégrer la prime au rétrofit dans les mœurs et la rendre plus compréhensible par l’ensemble des ménages, des entreprises et des collectivités locales. L’Etat a ici un rôle prescripteur à jouer. Une telle mesure viendrait parachever le déploiement du Plan Rétrofit annoncé en avril 2023 par le Gouvernement.

S’inscrivant dans la droite ligne du renforcement des incitations fiscales à l’utilisation d’énergies vertes dans les transports et au verdissement des flottes quel qu’en soit le mode de possession (en propre ou Location Longue Durée), cet amendement vise à aligner la prime au rétrofit sur le bonus et la PAC, sans condition de revenu, et à rendre éligible les véhicules lourds à cette prime, afin d’inciter le recours au rétrofit.

Cet amendement vise donc à abonder l’action « Aides à l’acquisition de véhicules propres » du Programme 174 – Energie climat et après-mines à partir des crédits de l’action « Personnels œuvrant pour les politiques de transports » du programme 217 – Conduite et pilotage des politiques de l’écologie du développement et de la mobilité durable.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2000 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes BERTHET et BELRHITI, M. CADEC, Mmes DUMONT, GOSSELIN et JOSEPH et M. PANUNZI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

6 000 000

 

6 000 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Depuis plusieurs années, le rétrofit, qui consiste à convertir un véhicule thermique en véhicule électrique à batterie ou à pile à combustible, connaît un essor en France. Cette pratique présente de nombreux avantages : réduction des émissions de gaz à effet de serre, amélioration de la qualité de l’air, promotion de l’économie circulaire, création d’emplois, et renforcement de la souveraineté industrielle européenne. Face à la réglementation européenne prévoyant la fin des véhicules thermiques d’ici 2035, le rétrofit apparaît comme une solution essentielle pour verdir rapidement le parc automobile existant.

Selon une étude de l’ADEME (2021), le rétrofit réduit d’au moins 50 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à l’achat d’un véhicule neuf sur une durée d’utilisation de 10 ans. En France, la filière s’est rapidement professionnalisée grâce à des partenariats avec de grands constructeurs et industriels, permettant de proposer un rétrofit industriel compétitif.

Avec plus de 40 millions de véhicules en circulation, dont moins de 3 % équipés de motorisations électriques, le rétrofit constitue une réponse immédiate et durable. Il prolonge la vie des véhicules polluants en remplaçant uniquement la motorisation thermique, tout en réduisant les coûts d’accès à l’électromobilité. Cette solution s’inscrit aussi dans les enjeux des zones à faibles émissions (ZFE-m). Il est donc nécessaire de renforcer les dispositifs de soutien au rétrofit pour toutes les catégories de véhicules.

Actuellement, les montants cumulés du bonus écologique et de la prime à la conversion (PAC) dépassent la prime au rétrofit, avec une différence pouvant atteindre 7 000 euros. Un soutien accru de la puissance publique est indispensable pour rendre cette prime plus accessible et compréhensible pour les ménages, les entreprises et les collectivités locales. L’État doit jouer un rôle moteur en intégrant pleinement cette mesure dans le Plan Rétrofit annoncé en avril 2023.

Cet amendement vise donc à abonder l’action « Aides à l’acquisition de véhicules propres » du Programme 174 – Energie climat et après-mines à partir des crédits de l’action « Personnels œuvrant pour les politiques de transports » du programme 217 – Conduite et pilotage des politiques de l’écologie du développement et de la mobilité durable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1610

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan vélo 2023-2027

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

250 000 000 

 

250 000 000  

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Plan vélo 2023-2027

                            250 000 000                             250 000 000 

TOTAL

                            250 000 000                             250 000 000                             250 000 000                             250 000 000 

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à restaurer les financements publics nécessaires aux aménagements cyclables sécurisés, essentiels pour garantir la sécurité des usagers les plus vulnérables de la route, en complément des investissements menés par les collectivités territoriales.

Le Plan Vélo annoncé en mai 2023, dans le cadre de l’initiative « France Nation Verte », devait permettre de mobiliser un fonds de 1,25 milliard d’euros sur cinq ans pour soutenir les collectivités dans la réalisation d’aménagements sécurisés pour protéger cyclistes et piétons notamment (pistes cyclables, giratoires, voies vertes). Ces infrastructures sont particulièrement stratégiques pour résorber les « points durs » de sécurité routière, des zones à haut risque d’accidents, notamment pour les cyclistes et piétons. Pourtant, malgré les promesses initiales, l’ensemble du budget vélo de 2024 a été gelé, menaçant ainsi plus de 400 projets attendus par les territoires.

L’émotion nationale de ces dernières semaines à propos des violences motorisées, consécutive du meurtre à Paris de Paul Varry, cycliste de 27 ans, soulignent le besoin criant de rendre les infrastructures urbaines et routières plus sûres pour tous les usagers. Les cas quotidiens de violence motorisée appellent une réponse systémique et immédiate : assurer une protection physique à travers des aménagements adaptés et ambitieux. En fixant un objectif clair de « zéro tué, zéro blessé grave », nous devons adapter nos espaces publics pour garantir la sécurité des cyclistes et piétons.

Le gel du budget vélo dédié aux aménagements cyclables en 2024 crée un vide dangereux dans le déploiement d'infrastructures de sécurité pourtant attendues : plus de 400 projets crédibles et portés par les collectivités locales sont bloqués. La France accuse déjà un retard conséquent en matière de mobilités actives par rapport à ses voisins européens ; il est impératif de ne pas accentuer ce décalage en supprimant les financements pour 2025.

Pour répondre à cet enjeu urgent, cet amendement propose de créer une ligne budgétaire dédiée au Plan Vélo 2023-2027, garantissant un soutien de 250 millions d’euros par an, conformément aux engagements initiaux. En cohérence avec la LOLF, cette mesure propose de réduire le budget de l'action 44-01 du programme 203, dédiée au développement de nouvelles routes. Cette action, financée principalement par l’AFITF et les collectivités pour des projets routiers nationaux, s’oppose à l’objectif annoncé par l’État de limiter l’extension du réseau routier au profit de la mobilité active. Rediriger ces fonds vers le Plan Vélo répond à une logique d’intérêt général et de sécurité publique en soutenant des infrastructures qui protègent la vie de nos concitoyens.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2049

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme VARAILLAS, MM. CORBISEZ, BASQUIN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

250 000 000

 

250 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

250 000 000

 

250 000 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d'augmenter les financements publics pour les infrastructures cyclables, en complément de ceux apportés par les collectivités territoriales. Le Plan vélo de mai 2023, doté d’un budget de 1,25 milliard d’euros sur cinq ans (soit 250 millions d’euros par an), prolonge les efforts amorcés par le Plan vélo de 2018, qui a rencontré un large soutien de la part des collectivités.

En novembre 2023, le gouvernement annonçait le lancement d’un appel à projets de 125 millions d’euros, avec une sélection des lauréats prévue pour juillet 2024. Un autre appel, destiné aux territoires, d’un montant également de 125 millions d’euros, devait être lancé en avril 2024, avec une annonce des résultats plus tard dans l’année. Cependant, ces deux appels n’ont pas été mis en place, ce qui soulève de vives inquiétudes parmi les acteurs du vélo, notamment les collectivités, qui craignent une année 2024 sans avancées pour les infrastructures cyclables. La faiblesse des crédits alloués dans le projet de loi de finances, avec seulement 100 millions d’euros en crédits de paiement, confirme ces craintes que le gouvernement n'a toujours pas complété, malgré les annonces du Premier ministre François Bayrou dans son discours de politique générale.

Les investissements actuels ne suffiront pas à atteindre l’objectif de 12 % de part modale pour le vélo d’ici 2030, tel que prévu dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC). Il est donc indispensable d’augmenter les investissements pour se rapprocher des recommandations de l’ADEME, qui préconise un budget de 30 € par habitant et par an. Cela nécessiterait un investissement total de 2,5 milliards d’euros au niveau national d’ici 2027. C'est le sens de cet amendement.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 250 millions à l'action 02 du programme 174 pour abonder de 250 millions d'euros l’action 44 "Transports collectifs" du programme 203 « Infrastructures et services de transports »

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K invitent le gouvernement à lever le gage et à prendre ses responsabilités pour respecter ses engagements en matière de politique cyclable et en faveur du plan vélo.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1782

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

250 000 000 

 

50 000 000 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 250 000 000

 

50 000 000 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 250 000 000

250 000 000 

 50 000 000

50 000 000 

SOLDE

 0

 0

Objet

Le présent amendement a pour objet d’augmenter les crédits alloués à l’action 44 « Transports collectifs » du programme 203 « Infrastructures et services de transports », à hauteur de 250 millions d’euros en autorisations d’engagement (AE) et de 50 millions d’euros en crédits de paiement (CP), au bénéfice du plan vélo et marche 2023-2027.

Lors du lancement de ce plan en 2023, le Gouvernement s’était engagé à y consacrer 2 milliards d’euros pour « donner à chaque Français accès à une mobilité propre » et doubler la taille du réseau cyclable sécurisé d’ici 2030, en la portant à 100 000 km. Ce plan, financé par des fonds de concours de l’Afit France, permet de soutenir les collectivités territoriales dans leurs projets en faveur du vélo, notamment pour diffuser la culture du vélo et développer les aménagements cyclables partout en France. En particulier, 250 millions d’euros par an étaient prévus pour le Fonds mobilités actives, afin d’accélérer le déploiement des aménagements cyclables, notamment à travers l’appel à projets (AAP) « Aménagement cyclables » doté de 125 millions d’euros.

En LFI pour 2024, 304 millions d’euros étaient prévus en AE pour financer ce plan et 147 millions d’euros en CP. En cours d’année, la septième édition de l’AAP « Aménagement cyclables » – pour lequel 400 collectivités territoriales avaient déposé un dossier de candidature – a été gelé.

Le PLF pour 2025 semble entériner l’extinction progressive du dispositif, puisqu’il ne prévoit aucune autorisation d’engagement pour le plan vélo et marche 2023-2027 et qu’il se borne à ouvrir des CP, à hauteur de seulement 100 millions d’euros (soit une baisse de près d’un tiers par rapport à la LFI pour 2024).

Afin de ne pas interrompre la dynamique positive impulsée par le plan vélo et marche 2023-2027 dans les territoires et d’assurer la poursuite du dispositif, cet amendement propose de rétablir, en 2025, les 250 millions d’euros d’AE que le Gouvernement s’était engagé à consacrer annuellement à ce dispositif. Il rehausse également à 150 millions d’euros les CP, afin d’assurer leur stabilité par rapport à la LFI pour 2024.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 Pilotage, support, audit et évaluations du programme 217 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables. L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1783

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

105 000 000 

 

25 000 000 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

105 000 000 

 

25 000 000 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 105 000 000

105 000 000 

25 000 000 

25 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Le présent amendement a pour objet d’augmenter les crédits alloués à l’action 44 « Transports collectifs » du programme 203 « Infrastructures et services de transports », à hauteur de 105 millions d’euros en autorisations d’engagement (AE) et de 25 millions d’euros en crédits de paiement (CP), au bénéfice du plan vélo et marche 2023-2027.

Lors du lancement de ce plan en 2023, le Gouvernement s’était engagé à y consacrer 2 milliards d’euros pour « donner à chaque Français accès à une mobilité propre » et doubler la taille du réseau cyclable sécurisé d’ici 2030, en la portant à 100 000 km. Ce plan, financé par des fonds de concours de l’Afit France, permet de soutenir les collectivités territoriales dans leurs projets en faveur du vélo, notamment pour diffuser la culture du vélo et développer les aménagements cyclables partout en France. En particulier, 125 millions d’euros par an étaient prévus pour les appels à projets (AAP) « Aménagement cyclables » et « territoires cyclables » dédiés aux collectivités territoriales. Pour rappel, depuis son lancement initial en 2019, cet AAP a permis de financer plus de 1200 projets portés par environ 750 collectivités.

Or, en 2024, la septième édition de l’AAP « Aménagement cyclables » (lancée en novembre 2023, avec une enveloppe de 105 millions d’euros) a été suspendue par le Gouvernement : alors que 400 collectivités territoriales avaient déposé un dossier de candidature en mars 2024 – en engageant des moyens techniques, humains et financiers non négligeables pour constituer leurs projets et respecter le calendrier de l’AAP –, les lauréats n’ont jamais été désignés. Le PLF pour 2025, qui ne fait état que de 100 millions de CP pour le plan vélo et marche 2023-2027 l’année prochaine et d’aucune autorisation d’engagement, ne prévoit pas de moyens pour mener à son terme ce dispositif.

Cet amendement vise donc à assurer l’achèvement en 2025 du septième AAP « aménagements cyclables », abandonné au milieu du gué en 2024.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ». L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2037

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE, Grégory BLANC, DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

50 000 000

 

 50 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires est un repli visant à restaurer un minimum de financements publics nécessaires aux aménagements cyclables sécurisés prévus par le Plan Vélo 2023-2027.

Dans le présent projet de loi de finances, le montant prévu en crédits de paiement est de 100 millions d’euros, contre 145 millions d’euros en 2024, on observe donc une baisse de 33% et les autorisations d’engagement ont totalement disparu alors qu’elles étaient de 304 millions d’euros en 2024.

Cet amendement a pour objet d’augmenter les crédits alloués à l’action 44 « Transports collectifs » du programme 203 « Infrastructures et services de transports », à hauteur de 50 millions d’euros en CP et de 50 millions d’euros en AE, au bénéfice du plan vélo et marche 2023-2027.

Loin d’être à la hauteur des besoins réels assurant le développement des mobilités actives et des engagements initiaux de ce Plan Vélo et Marche, cette demande minimaliste fait écho aux récentes promesses du Gouvernement lors des échanges du Groupe avec ce dernier. Cette proposition fait également écho à la Déclaration de Politique Générale du premier ministre François Bayrou, indiquant que le Plan Vélo “doit être poursuivi avec les moyens qui lui sont nécessaires”. Les auteurs de cet amendement prennent donc le Gouvernement au mot.

Cet amendement propose donc de budgéter 50 millions d’euros en CP. Il rehausse également à 50 millions d’euros les AE pour cette année 2025.
Contrairement à la proposition initiale de ce projet de loi de finances qui ne se contentait que de poursuivre des projets déjà engagés, cet amendement permet ainsi d’engager de nouvelles operations.

En cohérence avec la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 "Pilotage, support, audit et évaluations" du programme 217 "Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables". Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits des actions concernées et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1795

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. DEVINAZ, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds national de promotion des carburants d’aviation durables

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

200 000 000

 

200 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds national de promotion des carburants d’aviation durables

200 000 000

 

200 000 000

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de l'amendement souhaitent créer un fonds national de promotion des carburants d’aviation durables afin d’affermir le rôle majeur jouer par la France dans la décarbonation du secteur aérien.

Les carburants d’aviation durables sont en capacité, avec les technologies actuelles, de réduire d’au moins 70 % les émissions de CO2 des aéronefs et constituent le principal levier de décarbonation du secteur aérien.

Pour contribuer à leur massification, le règlement ReFuelEU du 13 octobre 2023 impose une hausse croissante dans le temps du pourcentage de carburants d’aviation durables dans les volumes mis à disposition par les aéroports de l’Union européenne jusqu’à atteindre 70% en 2050.

Toutefois, compte-tenu de l’émergence récente des technologies de production de carburants d’aviation durables, ces derniers représentent un surcoût significatif par rapport au kérosène, dans un rapport compris entre 3 et 10 lorsqu’ils sont produits aux normes environnementales européennes qui sont particulièrement exigeantes.

Pour réduire ce surcoût, avec une industrialisation des procédés, la France a récemment créé une enveloppe de 200 millions d’euros pour inciter les producteurs d’énergie à créer des moyens de production, ce qui a constitué un signal positif du côté de l’offre. Toutefois, la France fait face à des compétiteurs, tels que la Chine, Singapour ou les États-Unis, qui se positionnent d’ores et déjà sur ce marché grâce à des avantages concurrentiels importants, et ces 200 millions d’euros ne seront certainement pas suffisant pour changer d’échelle.

Par conséquent, il est essentiel de rapidement se positionner afin de ne pas manquer l’amorçage d’une filière, également créatrice de valeur pour monde agricole, au moment où la France entend engager une réindustrialisation verte tout en réduisant sa dépendance énergétique. De plus, la France compte plusieurs atouts avec la présence de raffineries, qui peuvent être converties, et d’un système électrique décarboné qui peut contribuer à la production des carburants d’aviation durables de synthèse.

Dès lors, cet amendement propose de créer un fonds national de promotion des carburants d’aviation durables ayant pour objet le soutien à l’émergence d’un écosystème français des carburants d’aviation durables.

Ce fonds serait financé par l’État, notamment grâce à une fraction de la fiscalité pesant sur le secteur aérien et produit de la vente des quotas d’émission du système d'échange de quotas d'émission de l'Union européenne (EU-ETS). Cet amendement propose qu’un tiers du tarif de solidarité de la taxe sur le transport aérien de passagers, dont la révision est proposée par le Gouvernement, vienne abonder le fonds national de promotion des carburants d’aviation durables.

Ce fonds serait abondé de 200 millions d'euros grâce au nouveau programme "Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires" ainsi créé. 

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 09-03 "Soutien aux énergies renouvelables électriques en métropole continentale - Solaire photovoltaïque" du programme 345 "Service public de l’énergie"; l’objectif étant que le Gouvernement puisse lever ce gage.

Cet amendement a été travaillé avec « Equilibre des énergies ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2051

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BASQUIN, Mme VARAILLAS, M. CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Recherche pour la décarbonation du transport aérien

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

1 000 000

 

1 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Recherche pour la décarbonation du transport aérien

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent alerter sur les émissions de CO2 du secteur des transports et notamment du transport aérien. Ce secteur stratégique pour l'économie, et notamment pour le tourisme, a une incidence importante sur le dérèglement climatique. En effet, l'aérien pèse plus de 7% des émissions de CO2.

Comme le rappelle les documents budgétaires, "avec son programme de recherche, l’ADEME participe à la mise en œuvre de la Stratégie nationale de recherche et de la Stratégie nationale de la recherche énergétique ainsi qu’au volet recherche de la stratégie nationale de Bioéconomie." En ce sens, l'ADEME doit pouvoir s'intéresser à l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre, y compris celles qui peuvent perdurer au delà des frontières nationales.

Ainsi, il est nécessaire de cibler les secteurs les plus polluants pour rationaliser les choix budgétaires, et réduire efficacement nos émissions de CO2. Parmi eux, le transport aérien représente une part très importante de nos émissions, relativement au nombre d'usagers qu'il concerne. De plus, les avancées en matière de décarbonation du transport aérien pourront conduire à un avantage compétitif utile vis-à-vis des pays étrangers qui doivent également conduire une transition énergétique, notamment pour ce secteur.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 1 million d'euros de l'action 10-01 du programme 345 pour abonder de 1 million d'euros un nouveau programme "Recherche pour la décarbonation du transport aérien" piloté par l'ADEME.

Pour autant, les membres du groupe CRCE-K invitent le gouvernement à lever le gage afin de renforcer le soutien à la mission "Ecologie, développement et mobilité durables" qui constitue un appui incontournable pour remplir nos objectifs de réduction d'émissions de CO2.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2060 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. MÉRILLOU, GILLÉ et REDON-SARRAZY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MONTAUGÉ, Michaël WEBER, TEMAL, ROS, PLA et DEVINAZ et Mme CONWAY-MOURET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

130 000 000

 

130 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

130 000 000

 

130 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

130 000 000

130 000 000

130 000 000

130 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose la création d'un fonds d’aide aux collectivités territoriales pour la réfection et l'entretien des ponts, doté de 130 millions d'euros pour l'exercice budgétaire 2025. Ce dispositif répond à l'une des recommandations majeures de la mission d'information sénatoriale sur la sécurité des ponts, publiée en 2019.

Cette mission d’information avait été lancée après le tragique effondrement du pont Morandi à Gênes, survenu le 14 août 2018, et qui a coûté la vie à 43 personnes. Cet incident dramatique a mis en évidence les dangers liés au manque d'entretien et d'investissements pour assurer la sécurité des ouvrages d'art.

Le rapport de cette mission d'information souligne la dégradation continue de l'état des ponts à l'échelle nationale, avec de nombreuses structures dans un état préoccupant. Beaucoup de ces ouvrages sont mal suivis, voire totalement ignorés par les collectivités responsables de leur gestion.

En France, les dépenses consacrées à l'entretien des ponts représentent seulement 0,2 % de leur valeur à neuf, contre 1,5 % recommandé par l'OCDE. Si le budget actuel de 45 millions d'euros par an était maintenu, le nombre de ponts en mauvais état doublerait d'ici dix ans. À l'heure actuelle, entre 30 000 et 35 000 ponts présentent des défauts structurels graves.

Ce rapport révèle également que 90 % des ponts routiers sont gérés par les collectivités territoriales, principalement les départements, communes et intercommunalités. Cependant, depuis 2014, ces collectivités, confrontées à des baisses importantes de dotations, ont dû réduire leurs dépenses de voirie, tant en fonctionnement qu’en investissement. En 2021, dans le cadre du Programme national Ponts, 40 millions d'euros ont été alloués aux collectivités, une somme jugée largement insuffisante pour faire face à l'ampleur des besoins et stopper la dégradation des ponts gérés par les collectivités locales. En 2024, lors d’une table ronde organisée sur l’état des ponts locaux, un constat alarmant a été réitéré : la situation continue de se détériorer. Les ouvrages vieillissent et les dégradations se multiplient. Plus inquiétant encore, 4 % des ponts examinés présentent des désordres graves de structure, avec un risque tangible d’effondrement. 

Face à cette situation, la mission d'information recommande la création d'un fonds dédié, doté d’un minimum de 130 millions d'euros par an. Ce fonds permettrait de financer un diagnostic complet des ponts du territoire et d’engager des travaux de remise en état. Cet amendement vise à rattraper le retard accumulé et à garantir la sécurité des infrastructures routières pour les usagers.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est nécessaire de prélever les crédits sur une autre action du programme n° 345 « Service public de l'énergie », ce qui n’est pourtant pas notre intention. Ainsi :

• il abonde l’action 04 « Routes - Entretien » du programme n° 203 « Infrastructures et services de transports » de 130 millions d'euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement ;

• il annule 130 millions d'euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement au sein de l’action 12 « Soutien à la cogénération au gaz naturel et autres moyens thermiques » du programme n° 345 « Service public de l'énergie ».

Nous n’avons naturellement pas pour intention de réduire les crédits dévolus à l'énergie. En cas d’adoption, nous souhaitons que le Gouvernement lève le gage. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1617

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

108 000 000 

 

108 000 000 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

108 000 000 

 

108 000 000 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

108 000 000 

108 000 000 

108 000 000 

108 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires appelle le Gouvernement à mettre en place un programme ambitieux pour aider les collectivités à accélérer le verdissement de leurs flottes de bus.

Pour réduire davantage l'empreinte environnementale des flottes de véhicules, les Autorités Organisatrices de la Mobilité ont déjà engagé le verdissement de leur flotte de véhicules en introduisant l’électricité et l'hydrogène dans les parcs d’autobus.

Cependant, cette transition énergétique entraîne des coûts importants pour les collectivités territoriales. En effet, les bus zéro émission sont considérablement plus chers que les bus diesel ou au gaz, que ce soit à l’achat ou sur l'ensemble de leur cycle de vie. Sur 15 670 bus en circulation sur le territoire national (représentant 96% de bus ni électriques, ni à hydrogène), on obtient un surcoût de 4,7 milliards d’euros à l’achat.

Cette situation est d’autant plus inquiétante que les obligations législatives et réglementaires imposent de plus en plus aux collectivités d’investir massivement pour accélérer le processus de verdissement de leurs flottes. La Commission européenne a publié une proposition législative exigeant que tous les nouveaux autobus urbains vendus dans l’UE soient zéro émission dès 2030, ce qui reviendrait à obliger les collectivités à acquérir uniquement des bus électriques ou à hydrogène à court terme.

Or à l’heure actuelle, et contrairement à nos voisins européens, il n’existe plus aucun dispositif de soutien de la part de l’État. Le bonus écologique pour l’acquisition d'un bus électrique a pris fin en décembre 2022. Le volet « financement des Zones à Faibles Émissions » du Fonds vert, lancé début 2023, restreint drastiquement le champ d’une éventuelle aide au verdissement des flottes de bus tandis que le dernier appel à projets de l’ADEME pour l’aide à l’acquisition de véhicules lourds électriques, lancé le 7 avril 2023, exclut totalement les autobus. Le nouveau programme d’électrification des flottes de véhicules lourds « E-Trans » s’adresse exclusivement aux PME du transport routier.

En l’absence de soutien de l’État, de nombreuses collectivités ne pourront pas procéder aux investissements imposés, que ce soit pour l’acquisition des flottes zéro émission ou pour les projets d’infrastructure requis. Cette situation fera peser une contrainte forte sur l’offre de services sur leurs réseaux, compromettant l’objectif de report modal.

Il est nécessaire que le Gouvernement mette en place un programme ambitieux pour aider les collectivités à accélérer le verdissement de leurs flottes, grâce à un soutien à hauteur de 100 000 euros pour l’achat d’un autobus électrique ou à hydrogène. Selon les données de l’UTP, pour l’année 2024, ce sont 60% des nouveaux bus qui devront être électriques et à hydrogène, soit environ 1080 autobus sur l’ensemble du territoire. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose donc : 

- une hausse à hauteur de 108 millions d’euros de l’action 44 “transports collectifs” du programme n° 203 intitulé « infrastructures et services de transports » ;

- une diminution du même montant de l’action 03 – Aides à l’acquisition de véhicules propres du programme 174 « Énergie, climat et après mines ».

L’objectif est que le gouvernement puisse lever le gage engagé pour compenser la dépense.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1786

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

20 000 000

 

20 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a pour objet d’allouer 20 millions d’euros supplémentaires à l’entretien des routes du réseau routier national non concédé en 2025, en AE et en CP.

D’après le projet annuel de performances annexé au PLF pour 2025, la dégradation de l’état de l’infrastructure se poursuit : 50 % des chaussées de ce réseau devraient nécessiter un entretien de surface ou de structure (contre 45,9 % en 2021), dont 20 % nécessitent un entretien structurel (contre 19,4 % en 2021).

Dès lors, le présent amendement vise à abonder l’action « 04 – Routes – Entretien » du programme « Infrastructures et services de transports » de 20 millions d’euros supplémentaires, dans l’objectif d’enrayer la tendance à la dégradation des routes du réseau routier national non concédé constatée depuis plusieurs années.

L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action « 07-Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables. Le rapporteur invite le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-284

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. JACQUIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

50 000

 

50 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

dont titre 2

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

50 000

 

50 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

TOTAL

50 000

50 000

50 000

50 000

SOLDE

0

0

Objet

Le rapport d’information n° 65 (2024-2025) de la commission des finances sur la préparation de l’échéance des contrats de concessions autoroutières, publié le 23 octobre 2024, met en avant les enjeux financiers soulevés par les investissements dits de seconde génération des sociétés concessionnaires d’autoroutes (SCA), qui constituent des opérations d’investissement prévues par les contrats et financées par les recettes tarifaires, mais n'ayant pas encore été réalisées par les SCA.

Il recommande que les services de l’État approfondissent le travail de recensement de ces investissements – entamé par l’Autorité de régulation des transports (ART) – et en évaluent précisément le montant financier. Il préconise également qu’un travail soit réalisé par l’État pour identifier les investissements qui demeurent pertinents et, pour ceux qui ne le seraient plus et qui généreraient donc un avantage financier injustifié pour les SCA, qu’une réflexion soit engagée pour les remplacer par des investissements en lien avec la transition écologique.

Le présent amendement vise à solliciter la réalisation d’une étude sur ces différents points par les services de l’État. Pour ce faire, il alloue 50 000 euros supplémentaires en 2025 au programme 203 « Infrastructures de transport » (action n° 47 « Fonctions support »), en AE et en CP.

L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ». L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1788

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

15 000 000

 

15 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à allouer 15 millions d’euros supplémentaires à l’action 12 du programme 181 « Prévention des risques », afin de poursuivre la dynamique impulsée par l’appel à projets « eXtreme Défi », lancé en 2022 par l’Ademe, qui soutient le développement de la filière industrielle des véhicules intermédiaires.

Les véhicules légers intermédiaires (ou VELI) – catégorie constituée d’une diversité de véhicules routiers légers situés entre les deux véhicules de référence que sont le vélo et la voiture (véhicules à assistance électrique, vélos cargos, tandems, mini-voitures, etc.) – présentent de réels avantages sociaux et environnementaux : outre une empreinte écologique plus faible qu’un véhicule classique (ne serait-ce qu’en terme d'utilisation de ressources) et une efficacité énergétique accrue, ils constituent une solution de déplacement peu onéreuse (coût d’achat inférieur à 10 000 €) pour les trajets du quotidien, notamment en zone rurale et pour les personnes touchées par la précarité mobilité.

Ce programme, qui s’achèvera en 2025, a permis la réalisation de 65 concepts de véhicules, la réalisation de près de 200 véhicules prototypes et un début d’industrialisation pour quatre premiers projets. Cet amendement propose de poursuivre la dynamique engagée en allouant à ce dispositif une nouvelle enveloppe de 15 millions d’euros en 2025, en AE et en CP.

L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ». L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1614

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 3 600 000

 

3 600 000 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 3 600 000

 

3 600 000 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 3 600 000

3 600 000 

 3 600 000

 3 600 000

SOLDE

 0

 0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose d'augmenter de 3,6 millions d’euros, la subvention pour charges de service public de l’Autorité de régulation des transports (ART) prévue à l’action 47 du programme 203.

L’Autorité de régulation des transports (ART) s’est vu confier de nombreuses missions nouvelles ces dernières années. La transposition du quatrième paquet ferroviaire européen (2018-2019) a étendu les compétences de l’Autorité dans le domaine de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire. La loi d’orientation des mobilités (LOM) du 24 décembre 2019 a également élargi ses domaines de compétences à de nouveaux secteurs : la régulation des activités de gestionnaire de l’infrastructure, de gestionnaire technique ainsi que des prestations de sûreté exercées par la RATP en Île-de-France ainsi que la régulation du secteur des services numériques de mobilité. Enfin, la loi n° 2021-1308 du 8 octobre 2021 portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine des transports, de l’environnement, de l’économie et des finances (dite loi « DDADUE ») a confié à l’Autorité de nouvelles compétences dans le secteur aéroportuaire et en matière routière.

Pour assumer ces nouvelles compétences, ses effectifs ont augmenté de 62,5 ETPT en 2015 à 102 ETPT en 2022. Or, entre 2015 et 2021, la subvention pour charges de service public (SCSP) s’était maintenue autour de 11 millions d’euros avant d’être majorée, mais insuffisamment, à 14 millions d’euros en 2022. Aussi, chaque année, l’ART doit-elle puiser dans ses réserves pour financer ses charges. Cette situation anormale ne peut pas se prolonger indéfiniment. Le niveau de réserves de l’ART est particulièrement sensible, car, en tant qu’autorité publique indépendante (API), elle est son propre assureur. Or, exposée à de nombreux contentieux de par ses missions, elle pourrait un jour avoir à verser des indemnisations si elle devait perdre un litige. Aussi, ce manque de moyens est-il de nature à mettre en cause l’indépendance et les capacités d’action de l’Autorité.

Cet amendement vise à rehausser de 3,6 millions d’euros la subvention pour charges de service public de l’ART - prévue à la sous action (47-04) du programme 203 afin qu’elle s’établisse à 18,6 millions d’euros en 2025. Pour garantir la recevabilité de l'amendement, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 - Pilotage, support, audit et évaluations du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables ». 

Cette baisse vise uniquement à respecter les règles de recevabilité. Les auteurs de cet amendement n’ont aucune intention de baisser les crédits de cette action et souhaitent que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1781

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. JACQUIN, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

1 000 000 

 

 1 000 000

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000 

 1 000 000 

1 000 000  

1 000 000  

SOLDE

Objet

Le présent amendement vise à allouer 1 million d’euros supplémentaires à l’action 47 du programme 203 « Infrastructures et services de transports », afin que la subvention pour charges de service public (SCSP) de l’Autorité de régulation des transports (ART) s’établisse à 16 millions d’euros en 2025.

Jusqu’en 2015, l’ART (anciennement ARAFER), qui n’était alors compétente que pour le seul secteur ferroviaire, disposait d’un plafond des emplois autorisés de 62,5 ETPT et de ressources financières à hauteur de 11 millions d’euros.

Depuis cette date, son champ d’intervention a été étendu à pas moins de six secteurs. Pour autant, cette évolution ne s’est pas accompagnée d’un rehaussement, à due concurrence, de ses ressources. De ce fait, les ressources financières par ETP de l’ART ont fortement diminué ces dernières années, ce qui la place dans une situation singulière par rapport à d’autres régulateurs européens en matière de transports. En pratique, cette situation contraint l’ART à effectuer des prélèvements sur son fonds de roulement, ce qui menace sa capacité à financer l’indemnisation d’un éventuel contentieux qu’elle perdrait. En effet, son statut d’autorité publique indépendante la contraint, en cas de condamnation, à financer elle-même ce type de dépense.

La dotation de l’ART a été rehaussée à 14 millions d’euros en 2022 puis à 15 millions d’euros en 2024. Si cette évolution est louable, elle demeure en-deçà des besoins de l’autorité. Cet amendement vise donc à reprendre, en 2025, cette trajectoire de rehaussement progressif de sa subvention pour charges de service public. 

Par ailleurs, le champ des missions de l’ART pourrait être encore étendu en 2025.

En premier lieu, le projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière économique, financière, environnementale, énergétique, de transport, de santé et de circulation des personnes déposé le jeudi 31 octobre 2024 sur le bureau de l’Assemblée nationale prévoit de confier à l’ART de nouvelles missions en matière de contrôle des données routières numériques. Cette reprise de missions, précédemment exercées par le ministère chargé des transports, permettra de mettre en place un cadre régulatoire unifié et cohérent en matière de services numériques de mobilité au regard des compétences qui ont d’ores et déjà été confiées à l’ART par la loi n° 2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités (LOM).

En second lieu, il a été envisagé que l’ART reprenne les missions actuellement exercées par l’Autorité pour la qualité de service dans les transports (AQST) en ce qui concerne le transport ferroviaire, incluant le RER exploité par la RATP en Île-de-France, le transport routier de voyageurs et le secteur aéroportuaire.

Ces évolutions, qui iraient dans le sens d’une rationalisation des compétences et de l’emploi public, seraient vraisemblablement porteuses d’économies pour l’État. Néanmoins, si ces transferts sont menés à bien, il faudra veiller à ce que les moyens alloués à l’ART soient redéfinis en conséquence. 

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 Pilotage, support, audit et évaluations du programme 217 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables. L’objectif est que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1997 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Sagesse du Sénat
Rejeté

Mmes PAOLI-GAGIN et PERROT, MM. CAPUS et LAMÉNIE, Mmes VERMEILLET et Laure DARCOS, M. LONGEOT, Mme SAINT-PÉ, MM. CHEVALIER et CHASSEING, Mme BILLON, M. GRAND, Mmes LERMYTTE, SOLLOGOUB et ROMAGNY et MM. Alain MARC et Vincent LOUAULT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

1

 

1

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

1

 

1

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

1

1

1

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

À l’approche de l’examen du projet de loi d’orientation agricole, cet amendement d’appel vise d’abord à rappeler une réalité trop souvent oubliée ou méconnue : le fret ferroviaire et fluvial (c’est-à-dire le transport de marchandises massifié) constitue un élément central de la compétitivité de la ferme France ainsi que de la rémunération des agriculteurs, tout particulièrement céréaliers. 

Malgré les difficultés, la France demeure une puissance céréalière exportatrice sur un terrain d’importation où se confrontent de nombreuses puissances, de plus en plus compétitive, et agressive sur nos marchés historiques. La Russie, qui a fait du blé l’un de ses armes géopolitiques, en est désormais un exemple bien documenté. 

Aujourd’hui, près d’une céréale sur deux produite en France reste ainsi exportée, sur un marché mondial où les prix sont en réalité fixés bien loin de l’hexagone. Il en résulte une équation relativement simple, où le prix payé à l’agriculteur pour sa production peut schématiquement se retrouver en déduisant du prix au départ du port français de sa marchandise le coût de la logistique d’approche. 

C’est pourquoi le coût du transport massifié (fluvial et ferroviaire) vers les ports conditionne de manière déterminante la compétitivité de nos produits agricoles ainsi que la rémunération de nombreux agriculteurs. 

Si ce constat appelle à soutenir sans réserve tout investissement ambitieux dans des infrastructures structurantes de fret, force est de constater que la situation budgétaire actuelle n’invite pas à l’optimisme. Elle appelle donc déjà à la confirmation de certains grands projets annoncés, notamment en matière de fret fluvial dont le secteur agroalimentaire représente, là encore, près de 25% du trafic. 

Tel est donc le second objet de cet amendement d’appel, qui vise à s’assurer que le Gouvernement continuera bien, via ce budget, de financer, dans les délais annoncés, la mise à grand gabarit de la Seine entre Bray et Nogent-sur-Seine (dont la livraison, déjà lointaine, est fixée à l’horizon 2028-2032).

Sans ce chantier (qui nécessite de débloquer une enveloppe d’environ 60 millions pour 2025 en vue de lancer des travaux préparatoires), c’est en effet la pérennité du transport fluvial au départ de la petite Seine qui s’en trouverait fortement menacée à terme, tout comme la compétitivité dans la durée des nombreux acteurs agricoles français (notamment d’Aube et de Seine-et-Marne) qui en dépendent et l’attendent au plus vite.    



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1704

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GILLÉ, Mme BLATRIX CONTAT, M. Michaël WEBER, Mmes BONNEFOY et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien au développement des PSE dans les aires d'alimentation et de captage d'eau

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

150 000 000

 

150 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds de soutien au développement des PSE dans les aires d'alimentation et de captage d'eau

150 000 000

 

150 000 000

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à encourager et développer les paiements pour services environnementaux sur les aires de captages  d'eau.

Le groupe SER est attaché depuis des années à promouvoir les PSE et leur engagement s'est traduit par certaines victoires au niveau législatif avec notamment la reconnaissance des PSE dans l'article L.1 du code rural.

Aujourd'hui, ce type d'outils apparait comme la clé d'une transition agroécologique et environnementale acceptable socialement et économiquement. Il permet de sortir de la logique punitive et d'encourager au contraire des démarches positives, des synergies, dans une logique "gagnant-gagnant".

En 2024, 30 M€ ont été consacrés au développement des PSE par les agences de l'eau, ce qui est une bonne nouvelle.

Toutefois, les récentes actualités démontrant que la pollution de l'eau notamment aux pesticides est très présente sur notre territoire doit nous pousser à agir rapidement.

Par cet amendement, ils proposent d'augmenter le budget consacré aux PSE par les agences de l'eau à hauteur de 150 M€.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 150 M€ en AE et CP sur l'action 10 du programme 345 et de les orienter vers un nouveau fonds de soutien spécifique au développement des PSE dans les aires d'alimentation et de captage d'eau. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1761 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, FERNIQUE, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI et Mmes OLLIVIER, de MARCO, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

50 000 000

 

50 000 000

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

50 000 000

 

50 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à soutenir le déploiement des paiements pour services environnementaux (PSE) par les Agences de l’eau sur les aires d’alimentation et de captage d’eau potable. 

Les prix agricoles actuels et les coûts de production ne reflètent pas les bénéfices (stockage de carbone, qualité sanitaire de l’alimentation, biodiversité, etc.) et les coûts (dépollution de l’eau, déclin des pollinisateurs, maladies, etc.) induits par les différents modes de production. Les paiements pour services environnementaux permettent de résoudre une partie de ce problème en améliorant la rémunération des agriculteurs.

Depuis 2019, les agences de l’eau ont expérimenté plusieurs types de paiements pour services environnementaux via des appels à projets visant à améliorer la couverture des sols, préserver les prairies ou encore les captages. Mais les montants alloués aux PSE (30 millions d’euros par an) sont bien trop faibles pour les généraliser. Leur déploiement sur les aires de captage présente pourtant un intérêt écologique et sanitaire particulier, c’est pourquoi cet amendement vise à les développer en priorité. 

En plus de conséquences sur la santé et l’environnement, cette pollution de l’eau est extrêmement coûteuse pour la société en raison des actions de dépollution et de traitement. Selon les agences de l'eau, 1€ investi dans la prévention permet d'économiser 10€ en traitement de dépollution. 

Le rapport « Prévenir et maîtriser les risques liés à la présence de pesticides et de leurs métabolites dans l’eau destinée à la consommation humaine » des inspections des ministères de la Santé, de l’Ecologie et de l’Agriculture, récemment rendu public, souligne l’utilité de ces dispositifs et leur bonne appropriation par les différents acteurs concernés (collectivités, agriculteurs, agences de l’eau). 

Face à « l’échec global de la préservation de la qualité des ressources en eau pour ce qui concerne les pesticides », les inspections préconisent entre autres de renforcer les mesures favorables à la préservation de la qualité de l’eau vis-à-vis des produits phytosanitaires, via un soutien renforcé aux pratiques agroécologiques et le développement des PSE sur les aires de captage. 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 50 millions d’euros une nouvelle action « Fonds de paiements pour services environnementaux » du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité » par un prélèvement à due concurrence sur les crédits de l’action 10 « Soutien à l’injection de biométhane » du programme 110 « Service public de l’énergie ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1527 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CABANEL et BILHAC, Mmes Maryse CARRÈRE, GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ, ROUX et RUEL, Mme PANTEL et M. DAUBET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

150 000 000

 

150 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

150 000 000

 

150 000 000

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Considérant que les exploitants agricoles français font face à des contraintes climatiques, économiques et conjoncturelles tout en s’exposant à des attentes sociétales de plus en plus fortes en termes de préservation de notre environnement et de qualité des produits et des aliments que nous consommons, il est nécessaire de repenser certains outils existants pour que nos politiques publiques puissent impulser de réelles mutations.

Considérant que l’agriculture française, souffrant d’un manque d’attractivité dû notamment à un manque de reconnaissance et de rémunération de ses exploitants, et fait face à un défi de renouvellement des générations, il est nécessaire de diversifier les ressources financières des agriculteurs lorsque les revenus liés à leur productivité sont faibles.

Considérant que l’agriculture constitue un maillon essentiel de la stratégie d’atteinte de l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Alors, le développement de paiements pour services environnementaux (PSE) en agriculture afin de rémunérer les agriculteurs pour des actions contribuant à restaurer ou maintenir des écosystèmes dont la société tire des avantages (les biens et services écosystémiques) semble être une nécessité.

Les financeurs des paiements pour services environnementaux sont le plus souvent les demandeurs, ou encore les bénéficiaires (la société), de ces services écosystémiques ou des organisations qui les représentent. Ce peuvent être des individus, des entreprises, des associations, ou des acteurs publics. Ils financent des fournisseurs, ici des agriculteurs, pour des services environnementaux c’est-à-dire réalisant une ou des actions restaurant ou maintenant un bouquet de services écosystémiques.

Si ces paiements peuvent prendre différentes formes, ce dispositif est encore trop limité aujourd’hui dans sa portée puisque limité par les règles de concurrence européenne, l’aide publique ne pouvant excéder au maximum les surcoûts et manques à gagner liés au respect des engagements définis. Une augmentation de l’enveloppe allouée par l’État français à leur mise en place afin de démocratiser davantage ces dispositifs est essentielle. De même, le développement des aides de miminis, ces aides publiques en dessous de seuils, qui de ce fait sont considérées par la Commission européenne comme ne faussant pas ou ne risquant pas de fausser la concurrence, doivent permettre de repenser ce dispositif en récompensant l’exploitant agricole dont l’activité est indispensable en matière d’aménagement de nos territoires et de préservation de notre environnement.

Or, les collectivités territoriales peuvent contribuer au déploiement des PSE de plusieurs manières : elles peuvent financer les paiements quand les PSE ciblent des enjeux qui concernent directement leurs missions et leur périmètre, elles peuvent gérer les PSE, mais elles peuvent surtout favoriser leur émergence sur leur territoire, notamment en travaillant sur le foncier agricole (en conduisant ou soutenant des actions pour faciliter l’accès au foncier).

Néanmoins, développer des PSE pose la question de l’articulation de ces nouveaux dispositifs avec ceux existants afin d’assurer la cohérence des interventions publiques. Ainsi, pour tout enjeu environnemental, il faut mobiliser les outils existants et si un manque ou une défaillance des outils existants est constaté, il y a lieu de se poser la question de la meilleure intervention à mettre en place. Il est notamment important d’assurer des lignes de séparation entre les  mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC), qui sont une forme de PSE, et les autres PSE amenés à se développer afin de : clarifier l’action publique agro-environnementale, garantir l’efficience des politiques agro-environnementales et en particulier éviter les doublons et les doubles paiements, favoriser les complémentarités et synergie, mobiliser des fonds additionnels pour l’agro-écologie.

En conséquence, cet amendement prévoit d'abonder de 150 millions d'euros supplémentaires le Fonds vert, porté par le programme 380 "Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires", afin que les collectivités territoriales puissent davantage participer au déploiement des PSE à travers par la mobilisation de cet outil de soutien financier pour la transition écologique.

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 150 000 000 euros en AE et en CP l’action 3 "Amélioration du cadre de vie" du programme 380 "Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires" ; et il minore, à hauteur de 150 000 000 euros en AE et en CP, le programme 217 " Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1526 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CABANEL et BILHAC, Mmes Maryse CARRÈRE, GUILLOTIN et JOUVE, MM. ROUX et RUEL et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 150 000 000

 

150 000 000 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

150 000 000

 

150 000 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

150 000 000

150 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Considérant que les exploitants agricoles français font face à des contraintes climatiques, économiques et conjoncturelles tout en s’exposant à des attentes sociétales de plus en plus fortes en termes de préservation de notre environnement et de qualité des produits et des aliments que nous consommons, il est nécessaire de repenser certains outils existants pour que nos politiques publiques puissent impulser de réelles mutations.

Considérant que l’agriculture française, souffrant d’un manque d’attractivité dû notamment à un manque de reconnaissance et de rémunération de ses exploitants, et fait face à un défi de renouvellement des générations, il est nécessaire de diversifier les ressources financières des agriculteurs lorsque les revenus liés à leur productivité sont faibles.

Considérant que l’agriculture constitue un maillon essentiel de la stratégie d’atteinte de l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050.

Alors, le développement de paiements pour services environnementaux (PSE) en agriculture afin de rémunérer les agriculteurs pour des actions contribuant à restaurer ou maintenir des écosystèmes dont la société tire des avantages (les biens et services écosystémiques) semble être une nécessité.

Les financeurs des paiements pour services environnementaux sont le plus souvent les demandeurs, ou encore les bénéficiaires (la société), de ces services écosystémiques ou des organisations qui les représentent. Ce peuvent être des individus, des entreprises, des associations, ou des acteurs publics. Ils financent des fournisseurs, ici des agriculteurs, pour des services environnementaux c’est-à-dire réalisant une ou des actions restaurant ou maintenant un bouquet de services écosystémiques.

Si ces paiements peuvent prendre différentes formes, ce dispositif est encore trop limité aujourd’hui dans sa portée puisque limité par les règles de concurrence européenne, l’aide publique ne pouvant excéder au maximum les surcoûts et manques à gagner liés au respect des engagements définis. Une augmentation de l’enveloppe allouée par l’État français à leur mise en place afin de démocratiser davantage ces dispositifs est essentielle. De même, le développement des aides de miminis, ces aides publiques en dessous de seuils, qui de ce fait sont considérées par la Commission européenne comme ne faussant pas ou ne risquant pas de fausser la concurrence, doivent permettre de repenser ce dispositif en récompensant l’exploitant agricole dont l’activité est indispensable en matière d’aménagement de nos territoires et de préservation de notre environnement.

Des agences de l’État ou des institutions ayant des missions de service public sont également impliquées dans les PSE. À titre d’exemple, l’Ademe et les Agences de l’eau sont impliquées dans certains dispositifs étudiés : l’Ademe a cofinancé une partie des investissements structurants du dispositif Haiecobois, dans le cadre du Plan Biodiversité les Agences de l'eau expérimentent ces nouveaux accompagnements financiers de 2021 à 2026.

Des études de cas ont permis d’identifier les rôles que l’État (ministères et services déconcentrés) et ses opérateurs (Ademe, Agences de l’eau, parcs nationaux, etc.) peuvent jouer afin de contribuer au déploiement des PSE agricoles en créant un environnement favorable au déploiement de PSE, en assurant l’intermédiation financière, en apportant des financements, en appuyant l’innovation, et enfin en participant à la gouvernance des projets. 

Néanmoins, développer des PSE pose la question de l’articulation de ces nouveaux dispositifs avec ceux existants afin d’assurer la cohérence des interventions publiques. Ainsi, pour tout enjeu environnemental, il faut mobiliser les outils existants et si un manque ou une défaillance des outils existants est constaté, il y a lieu de se poser la question de la meilleure intervention à mettre en place. Il est notamment important d’assurer des lignes de séparation entre les  mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC), qui sont une forme de PSE, et les autres PSE amenés à se développer afin de : clarifier l’action publique agro-environnementale, garantir l’efficience des politiques agro-environnementales et en particulier éviter les doublons et les doubles paiements, favoriser les complémentarités et synergie, mobiliser des fonds additionnels pour l’agro-écologie.

En conséquence, cet amendement prévoit d'abonder de 150 millions d'euros supplémentaires l'Ademe, portée par l’action 12 "Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie" du programme 181 "Prévention des risques", afin qu'elle puisse davantage participer au déploiement des PSE. En effet, elle met déjà à la disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public, ses capacités d’expertise et de conseil et aide au financement de projets de recherche, d’études et d’investissements en matière de préservation des sols, d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables, de qualité de l’air, d’atténuation du changement climatique et d’adaptation à ses effets. 

Pour ce faire, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 150 000 000 euros en AE et en CP l’action 12 "Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie" du programme 181 "Prévention des risques" ; et il minore, à hauteur de 150 000 000 euros en AE et en CP, le programme 217 " Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ".

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1425 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, BENARROCHE, Étienne BLANC, DANTEC et DOSSUS, Mme DREXLER, M. GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes MULLER-BRONN, OLLIVIER, SENÉE et PONCET MONGE, MM. REICHARDT et SALMON, Mmes SCHALCK, SOUYRIS et Mélanie VOGEL et M. Michaël WEBER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds finançant le déstockage maximal du site de Stocamine en mettant la priorité sur les déchets toxiques, sans fixer de limites a priori, avec des garanties de sécurité optimale pour les intervenants, sous la conduite d’un opérateur de confiance et le contrôle de la commission de suivi de site (CSS)

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

271 050 100

 

30 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

66 000 000

 

30 000 000

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

119 000 000

 

40 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds finançant le déstockage maximal du site de Stocamine en mettant la priorité sur les déchets toxiques, sans fixer de limites a priori, avec des garanties de sécurité optimale pour les intervenants, sous la conduite d’un opérateur de confiance et le contrôle de la commission de suivi de site (CSS)

456 050 100

 

100 000 000

 

TOTAL

456 050 100

456 050 100

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à engager les crédits nécessaires pour financer le déstockage du site d’enfouissement des déchets dangereux de Stocamine, où plus de 42 000 tonnes de déchets hautement toxiques sont entreposées à 550 mètres sous la plus grande nappe phréatique d’Europe. Ces déchets menacent de polluer la nappe rhénane en cas de confinement total, privant 8 millions d’Européens d’eau potable.


Le montant du déstockage a été évalué par le cabinet Antea Group dans une étude technique et financière sur la faisabilité de différents scénarios de déstockage publiée le 28 octobre 2020. Le déstockage (scénario 2 de l’étude) est estimé à 456 050 100 euros et comprend les montants de l’entretien minier régulier du site, l’entretien des équipements du site, les charges du site, les aménagements au jour et au fond, l’approvisionnement des équipements nouveaux, la mise à niveau des équipements du site, les opérations de déstockage et de conditionnement, l’élimination des déchets et le confinement du site.


Cet amendement propose donc de flécher 456 050 100 euros d’Autorisations d’Engagement sur un nouveau programme intitulé « Fonds finançant le déstockage maximal du site de StocaMine en mettant la priorité sur les déchets toxiques, sans fixer de limites a priori, avec des garanties de sécurité optimale pour les intervenants, sous la conduite d’un opérateur de confiance et le contrôle de la commission de suivi de site (CSS) ». Il propose, par ailleurs, de flécher 100 000 000 d’euros de Crédits de Paiement pour 2025.
Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement:

Les Autorisations d’Engagement seraient prélevées : 

- sur l’Action 4 « Routes - Entretien » du Programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 150 000 000 d’euros ; 

- sur l’Action 50  « Transport routier » du Programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 106 050 100 d’euros ; 

- sur l’action 52 « Transport aérien » du Programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 15 000 000 d’euros ; 

- sur l’action 13 « Météorologie » du Programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » à hauteur de 66 000 000 d’euros ; 

- sur l'action 10 « Soutien à l’injection de biométhane » du Programme 145 « Service Public de l'Énergie » à hauteur de 119 000 000 d'euros. 


Les Crédits de Paiement seraient prélevés : 

- sur l’action 52 « Transport aérien » du Programme 203 « Infrastructures et services de transports » à hauteur de 30 000 000 d’euros ;

- sur l’action 11 « Études et expertise en matière de développement durable » du Programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » à hauteur de 30 000 000 d’euros.

- sur l'action 10 « Soutien à l’injection de biométhane » du Programme 145 « Service Public de l'Énergie » à hauteur de 40 000 000. 


L’intention du Groupe Écologiste, Solidarité et Territoires n’est cependant pas de limiter les budgets associés à ces programmes, le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1424 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC et DOSSUS, Mme DREXLER, M. GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes MULLER-BRONN, OLLIVIER et PONCET MONGE, MM. REICHARDT et SALMON, Mmes SCHALCK, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL et M. Michaël WEBER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds finançant le déstockage maximal du site de Stocamine en mettant la priorité sur les déchets toxiques, sans fixer de limites a priori, avec des garanties de sécurité optimale pour les intervenants, sous la conduite d’un opérateur de confiance et le contrôle de la commission de suivi de site (CSS)

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

31 000 000

 

31 000 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds finançant le déstockage maximal du site de Stocamine en mettant la priorité sur les déchets toxiques, sans fixer de limites a priori, avec des garanties de sécurité optimale pour les intervenants, sous la conduite d’un opérateur de confiance et le contrôle de la commission de suivi de site (CSS)

31 000 000

 

31 000 000

 

TOTAL

31 000 000

31 000 000

31 000 000

31 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement engage les crédits nécessaires pour débuter le financement du déstockage du site d'enfouissement des déchets dangereux de StocaMine.

Le montant total des travaux d'enfouissement a été évalué par le cabinet Antea Group dans une étude technique et financière sur la faisabilité de différents scénarios de déstockage publiée le 28 octobre 2020.

Le déstockage (scénario 2 de l’étude) est estimé à 456 050 100 euros. Cette somme sera ventilée sur l'ensemble de la durée des travaux qui est estimée dans cette même étude à 8,4 années, aussi l'abondement de ce fond sera amené à monter en puissance.

Ce montant comprend le financement de l!entretien minier régulier du site, l'entretien des équipements du site, les charges du site, les aménagements au jour et au fond, l'approvisionnement des équipements nouveaux, la mise à niveau des équipements du site, les opérations de déstockage et de conditionnement, l’élimination des déchets et, à la fin, le confinement du site.

Cet amendement propose la création d'un nouveau programme : « Fonds finançant le déstockage maximal du site de StocaMine en mettant la priorité sur les déchets toxiques, sans fixer de limites a priori, avec des garanties de sécurité optimale pour les intervenants, sous la conduite d'un opérateur de confiance et le contrôle de la commission de suivi de site (CSS) ».

Il sera abondé à hauteur de 31 000 000 millions d'euros (en AE et CP) par les crédits alloués aux Mines de Potasse d'Alsace issus de l'action 04 « Gestion économique et sociale de l'après-mines » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines ».

Aussi, cet amendement n'ajoute aucune charge supplémentaire aux dépenses publiques, mais réalloue simplement les sommes déjà dédiées à StocaMine à d'autres taches que celles préalablement établies.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-255 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme DREXLER, M. KLINGER, Mmes BERTHET et MULLER-BRONN, MM. REICHARDT, FERNIQUE, GENET et KERN, Mmes BELRHITI et SCHALCK, M. CHASSEING, Mme GOSSELIN, M. WATTEBLED, Mme LASSARADE et M. PANUNZI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds pour financer la réalisation d’un rapport de vérification des données prises en compte dans le rapport de l’INERIS pour estimer la durée d’ennoyage de la mine de potasse d’Alsace.

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

100 000

 

100 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds pour financer la réalisation d’un rapport de vérification des données prises en compte dans le rapport de l’INERIS pour estimer la durée d’ennoyage de la mine de potasse d’Alsace

100 000

 

100 000

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En fin d’année 2023 l’arrêté préfectoral décidant de la reprise des travaux de confinement du stockage de déchets dangereux de la mine de potasse d’Alsace avait été suspendu considérant qu’il y avait « un doute sérieux sur la légalité de la décision » de confinement pour une durée illimitée des déchets. Pour la première fois le tribunal administratif demandait que le droit des générations futures soit pris en compte pour ne pas compromettre leur capacité à satisfaire à leurs propres besoins. Saisi en Cassation, le Conseil d’État a annulé, en février 2024, la décision du tribunal administratif permettant la reprise des travaux de confinement.

Au cours de l’année 2023, l’INERIS a reconnu avoir commis une erreur dans son étude de 2023 sur la tenue des cuvelages des 16 puits de mines en ne prenant pas en compte l’épaisseur actuelle des cuvelages mais celle qui existait en 1910 ! De même, l’INERIS ont reconnus que l’état de corrosion actuel de ces cuvelages les rend proches de la rupture. En cas de rupture d’un des cuvelages des puits de mines, l’eau de la nappe entrera librement et en quantité dans les puits.

Maintenant que nous savons que les calculs de l’étude de l’INERIS sur la tenue des puits de mine sont faux, tous les travaux en cours reposant sur les résultats de cette étude sont inutiles.

Ces cuvelages sont en effet le seul rempart à un ennoyage rapide de la mine et seul le déstockage des déchets permettre d’éviter une pollution massive de la nappe phréatique du Rhin en cas de rupture d’un d’entre eux.

Compte tenu de ces nouveaux éléments qui rendent de plus en plus certain une pollution massive de l’eau de la nappe phréatique Rhénane, il est indispensable de mener  une étude objective permettant d’apprécier le débit d’eau qui rejoindra la mine après la rupture du cuvelage d’un ou plusieurs puits de mines, ainsi que sa cinétique qui sera très défavorable s’agissant de terrains composés de roches salines se dissolvant dans l’eau. Cet amendement propose de flécher 100 000 d’euros d’autorisations d’engagement sur un nouveau programme intitulé « Fonds pour financer la réalisation d’un rapport de vérification des données prises en compte dans le rapport de l’INERIS pour estimer la durée d’ennoyage de la mine de potasse d’Alsace». Financements indispensables pour appréhender réellement la probabilité d’un ennoyage rapide des mines qui rendrait caducs et contre productifs les travaux d’un montant de 200 millions d’euros actuellement financés et en cours.

Si comme nous le craignons cette étude démontre que les études de l’INERIS sur l’ennoyage sont fausses, il sera urgent d’arrêter de dépenser des fonds publics pour le bétonnage de la mine qui compliquera et renchérira encore le coût du déstockage à réaliser.

Pour mémoire, notre Haute assemblée avait adopté l’année dernière dans le projet de loi de finances pour 2024, un amendement similaire de 200 000 euros pour la réalisation de deux études (l’une sur la solidité des puits qui n’est plus nécessaire compte tenu des nouveaux éléments et l’autre sur la durée de l’ennoyage de la mine), reconnaissant par là même le doute sérieux des parlementaires sur les choix du gouvernement de confiner ce stockage et d’attendre l’expulsion prochaine de ces déchets toxiques dans la nappe phréatique Rhénane.

Aussi, le présent amendement propose de flécher 100 000 euros d’Autorisations d’engagement sur le nouveau programme « Fonds pour financer la réalisation d’un rapport de vérification des données prises en compte dans le rapport de l’INERIS pour estimer la durée d’ennoyage de la mine de potasse d’Alsace ».

Pour respecter les règles de recevabilités financières, il est proposé une baisse de 100 000 euros en AE et CP sur l’action 5 « lutte contre le changement climatique et pour la qualité de l’air » du programme 174 « Energie, climat et après-mines ».

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1620 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS, Mélanie VOGEL et SCHILLINGER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

10 000 000

 

10 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

10 000 000

 

10 000 000

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à rehausser le budget alloué à la prévention des risques liés à la pollution aux PFAS, c’est-à-dire aux polluants éternels.

Les polluants éternels sont des composés largement utilisés dans l’industrie et les produits manufacturés depuis les années 1940. Utilisés pour leurs propriétés chimiques recherchées, ces composés synthétiques représentent aujourd’hui une pollution majeure et persistante, à l’origine d’une déstabilisation probablement irréversible de l’environnement et de risques graves pour la santé.

Lors du vote de la loi de finances pour 2024, les écologistes avaient obtenu l'augmentation de 10 millions d'euros de ces crédits. Cet amendement propose de renouveler cette augmentation de 10 millions d'euros pour 2025.

Les auteurs de cet amendement soulignent néanmoins que ce montant est encore insuffisant au regard du très fort besoin de financement de la recherche sur la prévention des risques liés à cette pollution.

Un nouveau plan interministériel pour réduire l'exposition aux PFAS a été rendu public le 5 avril 2024. Sa mise en œuvre, pilotée notamment par le ministère de la transition écologique, nécessite des moyens suffisants pour tenir ses objectifs. Ces financements doivent permettre d'appuyer davantage les services locaux dans la gestion de contaminations aux PFAS, pour faire face aux révélations régulières de situations locales préoccupantes. Ils doivent aussi permettre la mise en œuvre rapide des campagnes de mesure des PFAS dans les rejets aqueux et atmosphériques de certaines installations.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose : 

-d’abonder de 10 millions d'euros l'action 1 « Prévention des risques et des pollutions » du programme 181 Prévention des risques en autorisations d'engagement et en crédits de paiement. 

-de minorer du même montant l'action 1 « Politique de l'énergie » du programme 174 Énergie, climat et après-mines

Les auteurs de cet amendement ne souhaitent évidemment pas réduire les moyens de ce programme, et appellent le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1718

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BONNEFOY, MM. GILLÉ et Michaël WEBER, Mmes BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, JACQUIN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

5 000 000

 

5 000 000

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

5 000 000

 

5 000 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement des sénateurs du groupe Socialiste, Écologiste et Républicains (SER) vise à renforcer la lutte contre les pollutions liées aux PFAS.

Le quatrième Plan national Santé Environnement pour la période 2021-2025 prévoyait notamment des actions pour réduire les risques liés aux PFAS. Lors de l'examen du budget 2024, 10M€ avaient été fléchés dans le cadre du programme 181 pour financer spécifiquement ces actions.

Or, comme le rappelait la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale dans le cadre de l'examen du budget pour 2025, sur les 10M€ annoncés, seuls 5M€ ont été sécurisés.

En conséquence, le présent amendement vise à s'assurer que 5M€ supplémentaires seront bien consacrés au financement des actions de lutte contre les PFAS.

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 5 M€ en AE et CP sur l'action 10 du programme 345 et de les orienter vers l'action 13 du programme 181.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1801

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. FAGNEN et UZENAT, Mme BONNEFOY, M. GILLÉ, Mme BÉLIM, MM. DEVINAZ, JACQUIN, OUIZILLE, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

65 000 000

 

65 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

65 000 000

 

65 000 000

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

65 000 000

65 000 000

65 000 000

65 000 000

SOLDE

0

0

Objet

En juillet 2023, Madame Agnès Pannier-Runacher, alors ministre de la Transition énergétique, affirmait que l’État allait soutenir la filière hydrolienne et le projet de ferme pilote du Raz Blanchard dans le cadre du plan d’investissement d’avenir France 2030.

Quelques mois plus tard, lors des Assises de l’économie de la mer, c’était au tour du président de la République Emmanuel Macron d’évoquer le lancement rapide, au cap de la Hague, d’un « projet pilote pour repartir sur la bataille de l’hydrolien », « avec un soutien inédit de l’État de 65 millions d’euros ».
 
Coup sur coup, ces deux annonces constituaient un signal fort envoyé par le pouvoir exécutif en faveur du développement d’une filière pleine d’avenir, formidable opportunité industrielle, créatrice d’emplois qualifiés, et qui participerait de notre souveraineté énergétique.
 
Cette volonté était d’ailleurs partagée par nombre de parlementaires, de tous bords confondus, conscients de la nécessité de valoriser une technologie nous permettant de répondre à la fois à l’indispensable lutte contre le réchauffement climatique, mais aussi à l’accentuation de nos besoins en électricité dans les années à venir.
 
Aujourd’hui, le message des industriels du secteur est sans équivoque : ils sont prêts et attendent des objectifs clairs, ainsi que des appels d’offres dans la prochaine Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) pour avancer en toute sérénité dans la conclusion de cette nouvelle odyssée qu’ils attendent mener.
 
Dans le cas contraire, la filière manquera inexorablement de prévisibilité et ne sera pas en mesure d’attirer les investisseurs essentiels à son essor. Cet amendement d’appel vise donc s’assurer que l’État ne va pas revenir sur ses engagements et garantir le déblocage des 65 M€ annoncés dans le cadre de France 2030.
 
L’amendement propose donc d’abonder de 65 millions d’euros, en AE et en CP, l’action 08 « Planification et économie bleue » du programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture ».
 
Pour satisfaire aux conditions de recevabilité imposées par l’article 40 de la Constitution, la même somme de 65millions d’euros est prélevée, en AE et en CP, sur l’action 04 « Routes – Entretien » du programme 203 « Infrastructures et services de transports ». Néanmoins, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à reprendre la mesure et à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1769

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

40 000 000

 

40 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 40 000 000

 40 000 000

 

 40 000 000

 40 000 000

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à augmenter les effectifs des inspecteurs des installations classées pour protection de l'environnement.

L’inspection des installations classées a réalisé 24 232 contrôles en 2023. Or, on dénombre en France environ 500 000 installations classées. Aussi, l’extrême majorité des sites n’a pas été contrôlée, et cela pendant plusieurs années. 

Et pour cause, les associations environnementales, comme France Nature Environnement, nous alertent régulièrement sur le manque de personnel des services d’inspection des ICPE pour procéder au contrôle de ces sites. En effet, l’État comptait 1 568 inspecteurs des installations classées en 2023, alors qu’il en comptait 1 607 en 2018 et alors que le Gouvernement avait annoncé procéder à des recrutements après l'accident de Lubrizol en 2019. Il est indispensable d’augmenter le nombre d’inspecteurs des sites classés afin de permettre, a minima, de respecter les objectifs de renforcement du nombre de contrôles prévus par le Gouvernement.

C’est pourquoi, cet amendement vise la création de 800 postes d'inspecteurs d'ICPE. 
Pour se conformer aux règles de recevabilité financière, cet amendement propose le transfert de 40 millions d’euros en AE et en CP de l'action "50 - Transport routier" du programme 203 Infrastructures et services de transports vers l’action 16 « Personnels œuvrant pour la politique de la prévention des risques » du programme 217 Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durable. Cette proposition de mouvement de crédits est formelle, dans le respect des règles budgétaires. Il est souhaité que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1827

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. GREMILLET

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

29 300 000

 

26 900 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

29 300 000

 

26 900 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

29 300 000

29 300 000

26 900 000

26 900 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement a pour objet de porter à 40 M€ le fonds de revitalisation des territoires, destiné à accompagner les fermetures des 4 centrales à charbon (Cordemais, Gardanne, Le Havre et Saint-Avold) et d’1 centrale nucléaire (Fessenheim).

Cette revalorisation permettrait de revenir au niveau des crédits proposés pour ce fonds par le Gouvernement en 2020, suite aux travaux conduits par la commission des affaires économiques dans le cadre de la loi « Energie-Climat » de 2019.

La Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC) a elle-même reconnu que « factuellement, le fonds charbon a pris sa part des annulations de février et est donc en retrait de ce qui était prévu. »

À cette fin, l’amendement utilise des crédits de fonctionnement, en transférant vers l’action 1 Politique de l’énergie du programme 174 Énergie, climat et après-mines 29,3 M€ en AE et 26,9 M€ en CP de l’action 47 Fonction support du programme 203 Infrastructures et services de transports.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2024 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Michaël WEBER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

29 300 000

 

29 300 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

29 300 000

 

29 300 000

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

29 300 000

29 300 000

29 300 000

29 300 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement a pour objet de porter à 40 M € le fonds de revitalisation des territoires, destiné à accompagner les fermetures et les reconversions des 4 dernières centrales à charbon à Cordemais, à Gardanne, au Havre et à Saint-Avold. 

Ce fonds doit permettre de soutenir les projets de reconversion des dernières centrales à charbon, afin d’assurer la sécurité d’approvisionnement en électricité en cas de tension et remplir l’objectif d’une transition écologique plus juste.

La reconversion industrielle de ces usines vers des énergies décarbonées est essentielle pour permettre à la France de tenir ses engagements climatiques tout en préservant les emplois des salariés de ces centrales. La reconversion de ces usines apparaît, en outre, nécessaire pour répondre ponctuellement à la demande croissante d’énergie en hiver et revitaliser des territoires d’industrie et l’économie locale en privilégiant la production d’énergie plus propre. 

Afin d’être recevable, cet amendement propose de prélever ce montant à hauteur de 29,3 M € en AE et CP sur l’action 47 « fonction support » du programme 203 « Infrastructures et services de transports afin de les orienter vers l’action 1 « Politique de l’énergie » du programme 174 « Énergie, climat et après-mines » .

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-238

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

2 500 000

 

2 500 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

2 500 000

 

2 500 000

Paysages, eau et biodiversité

 

2 500 000

 

2 500 000

Expertise, information géographique et météorologie

 

2 500 000

 

2 500 000

Prévention des risques

 

5 000 000

 

5 000 000

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

20 000 000

 

20 000 000

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En septembre 2023, le Président de la République Emmanuel Macron s’est engagé à convertir les centrales à charbon françaises pour garantir la sécurité d’approvisionnement électrique du pays tout en réduisant les émissions de CO2 du mix électrique.

Un impératif également préconisé par RTE, qui insiste sur le besoin d’unités de production électrique pilotables pour répondre aux pics de consommation et ainsi assurer l’indépendance énergétique nationale. La conversion des centrales à charbon françaises permettra enfin de préserver les emplois existants, à l’instar du site de Saint-Avold en Moselle dont dépendent près de 500 emplois directs et indirects.

Cet amendement vise donc à permettre la conversion des centrales à charbon vers des combustibles moins émetteurs en CO2, comme la biomasse ou le biogaz, à travers la tenue d'un appel d'offres permettant de garantir la disponibilité de ces centrales.

Ce dispositif est éligible au mécanisme de capacité, sans conséquence sur le budget de l'État mais une rémunération additionnelle est définie dans le cadre de l'appel d’offres. Le plafond de rémunération maximum est estimé à 80 000 euros par MW installés.

L'impact budgétaire de ce dispositif est estimé à 20 millions d'euros pas an pour un mécanisme de capacité qui couvrirait la moitié du coût total.

Cet amendement a été élaboré avec des salariés et parties prenantes de l’industrie thermique.

Pour réaliser la conversion de la Centrale Émile Huchet de Saint-Avold par appel d'offres, il est donc proposé de :

- Ajouter 20 millions d’euros au programme 345 « Service public de l'énergie » à l'action 12, soutien à la cogénération au gaz naturel et autres moyens techniques.  ;

Retirer 2,5 millions d'euros en crédits de paiements et d'autorisations d'engagements à l'action 47 "fonctions support" du programme 203 « Infrastructures et services de transports »,Retirer 2,5 millions d'euros en crédits de paiements et d'autorisations d'engagements à l'action 05 "Soutien et système d'information" du programme  205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture »,Retirer 2,5 millions d'euros en crédits de paiements et d'autorisations d'engagements à l'action 07 "Gestion des milieux et biodiversité" du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité »,Retirer 2,5 millions d'euros en crédits de paiements et d'autorisations d'engagements à l'action 11 "Etudes et expertise en matière de développement durable" au programme  159 « Expertise, information géographique et météorologie », Retirer 2,5 millions d'euros en crédits de paiements et d'autorisations d'engagements à l'action  07 "pilotage, support, audit et évaluations" 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » Retirer 5 millions d'euros en crédits de paiements et d'autorisations d'engagements à l'action 12 "Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (ADEME) au programme 181 « Prévention des risques ». 

Les crédits alloués aux programmes 174 « Énergie, climat et après-mines » et 380 "Fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires" sont maintenus en intégralité.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-257

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. Pascal MARTIN

au nom de la commission de l'aménagement du territoire et du développement durable


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

19 400 000

 

19 400 000

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

19 400 000

 

19 400 000

 

TOTAL

19 400 000

19 400 000

19 400 000

19 400 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à répondre à l’expression des besoins estimés pour les dépenses de fonctionnement de la future Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR). La direction générale de la prévention des risques (DGPR) a fait état d’un besoin de financement au titre des dépenses de fonctionnement et d’investissement de la future autorité de 158 millions d’euros, soit une somme supérieure au montant de 138,1 millions d’euros alloué par le projet de loi de finances pour 2025.

Pour l’IRSN, l’expression des besoins s’est appuyée sur les exercices précédents en lien avec la démarche de « soutenabilité » identifiée par la Cour des comptes dans son dernier contrôle de l’établissement afin d’assurer un cadre pérenne à la relance du nucléaire et pour prendre en compte les coûts liés à la fusion. S’agissant de l’ASN, les besoins exprimés répondent à la couverture du périmètre des nouvelles missions de l’ASNR, intégrant le transfert des coûts relatifs à la dosimétrie et les activités de la direction de l’expertise nucléaire de défense vers le Commissariat à l’énergie atomique et au ministère des armées.

Ce décalage entre les besoins exprimés par le responsable du programme 235 et les crédits effectivement ouverts repose sur l’hypothèse de la perception par la future Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection d’environ 20 millions d’euros de recettes supplémentaires. Ces recettes résulteraient pour la future ASNR, contrairement à l’IRSN aujourd’hui, d’une exonération totale de TVA sur ses acquisitions et de l’absence de collecte de TVA. Cette possibilité demeure à ce stade hypothétique puisqu’elle suppose que le statut de la future autorité administrative indépendante soit aligné sur le régime de l’ancienne autorité administrative indépendante qu’est l’ASN et qu’ainsi les conditions d’assujettissement soient plus favorables que celles retenues pour l’IRSN, qui était un établissement public industriel et commercial.

Un rescrit sur cette question a été demandé à l’administration fiscale, ce dernier devait être transmis fin novembre, mais aucune publication au bulletin officiel des finances publiques n’est intervenue depuis lors. En l’absence de la transmission dudit rescrit, il apparaît nécessaire de garantir les besoins exprimés pour le bon fonctionnement de la future autorité. Il en résulte la réussite de la fusion des établissements et la mise en œuvre effective des missions de l’établissement.

L’article 40 de la constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée sur les crédits de l’action 07 « Gestions des milieux et biodiversité » du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité ».

Il est suggéré que le Gouvernement puisse lever le gage prévu pour compenser la dépense.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1624

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. Michaël WEBER et FAGNEN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes 

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

19 400 000

 

19 400 000

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables
dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection
dont titre 2

19 400 000

 

19 400 000

 

TOTAL

19 400 000

19 400 000

19 400 000

19 400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à répondre à l’expression des besoins estimés pour les dépenses de fonctionnement de la future Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR). La direction générale de la prévention des risques (DGPR) a fait état d’un besoin de financement au titre des dépenses de fonctionnement et d’investissement de la future autorité de 158 millions d’euros, soit une somme supérieure au montant de 138,1 millions d’euros alloué par le projet de loi de finances pour 2025.

Pour l’IRSN, l’expression des besoins s’est appuyée sur les exercices précédents en lien avec la démarche de « soutenabilité » identifiée par la Cour des comptes dans son dernier contrôle de l’établissement afin d’assurer un cadre pérenne à la relance du nucléaire et pour prendre en compte les coûts liés à la fusion. S’agissant de l’ASN, les besoins exprimés répondent à la couverture du périmètre des nouvelles missions de l’ASNR, intégrant le transfert des coûts relatifs à la dosimétrie et les activités de la direction de l’expertise nucléaire de défense vers le Commissariat à l’énergie atomique et au ministère des armées.

Ce décalage entre les besoins exprimés par le responsable du programme 235 et les crédits effectivement ouverts repose sur l’hypothèse de la perception par la future Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection d’environ 20 millions d’euros de recettes supplémentaires. Ces recettes résulteraient pour la future ASNR, contrairement à l’IRSN aujourd’hui, d’une exonération totale de TVA sur ses acquisitions et de l’absence de collecte de TVA. Cette possibilité demeure à ce stade hypothétique puisqu’elle suppose que le statut de la future autorité administrative indépendante soit aligné sur le régime de l’ancienne autorité administrative indépendante qu’est l’ASN et qu’ainsi les conditions d’assujettissement soient plus favorables que celles retenues pour l’IRSN, qui était un établissement public industriel et commercial.

Un rescrit sur cette question a été demandé à l’administration fiscale, ce dernier devrait être transmis fin novembre. En l’absence de la transmission dudit rescrit, il apparaît nécessaire de garantir les besoins exprimés pour le bon fonctionnement de la future autorité. Il en résulte la réussite de la fusion des établissements et la mise en œuvre effective des missions de l’établissement au 1er janvier 2025.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 19 400 000 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 10.01 « Soutien à l’injection de biométhane » du programme n° 345 « Service public de l’énergie ».

Il ouvre en contrepartie 19,4 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action n°2 « Sûreté nucléaire et radioprotection » du programme n°235 « Sureté Nucléaire et radioprotection ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 345 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1775

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GAY et BASQUIN, Mme VARAILLAS, M. CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

19 400 000

 

19 400 000

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

19 400 000

 

19 400 000

 

TOTAL

19 400 000

19 400 000

19 400 000

19 400 000

SOLDE

 

Objet

Alors que les besoins estimés pour les dépenses de fonctionnement de la future Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) sont de 158 millions d’euros, seuls 138,1 millions d’euros sont alloué par le projet de loi de finances pour 2025. Cela n’est pas admissible au vu de la levée de boucliers contre cette fusion dont  la rationalité est plus que douteuse.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 19 400 000 sur les crédits de l’action l’action 07 « Gestions des milieux et biodiversité » du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1883 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. ROUX, BILHAC et CABANEL et Mmes JOUVE et PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

19 400 000

 

19 400 000

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

19 400 000

 

19 400 000

 

TOTAL

19 400 000

19 400 000

19 400 000

19 400 000

SOLDE

0

0

Objet

La fusion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a été annoncée le 8 février 2023, et a été consacrée par la loi du 21 mai 2024 relative à l’organisation de la gouvernance de sûreté nucléaire et de la radioprotection.

La loi prévoit ainsi la création d’une nouvelle autorité administrative indépendante (AAI), l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) au 1er janvier 2025, dont les crédits sont portés par un nouveau programme 235 « sûreté nucléaire et radioprotection » créé sur la mission.

Si ce programme est construit à partir des budgets de l’ASN et de l’IRSN, en y incluant des mesures nouvelles visant à absorber les coûts conjoncturels de la mise en œuvre de la réforme, ainsi qu’à renforcer les moyens de l’ASNR dans un contexte de relance du nucléaire et d’adaptation au changement climatique, les auditions en commission ont indiqué qu’il manquerait 19,4 millions d’euros pour que le budget de la nouvelle autorité puisse être bouclé.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de procéder au mouvement de crédits suivant : il abonde, à hauteur de 19 400 000 euros en AE et en CP le programme 235 « Sûreté nucléaire et radioprotection » ; et il minore, à hauteur de 19 400 000 euros en AE et en CP, le programme 217 " Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables ".

Il n'est toutefois pas souhaitable de réduire les crédits du programme 217, c'est pourquoi il est proposé que le Gouvernement lève le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1797

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Michaël WEBER, JACQUIN, DARRAS et GILLÉ, Mmes BONNEFOY, BLATRIX CONTAT et BÉLIM, MM. DEVINAZ, FAGNEN, OUIZILLE, UZENAT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

 

 

 

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

12 772 243

 

12 772 243

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

12 772 243

 

12 772 243

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

12 772 243

12 772 243

12 772 243

12 772 243

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement vise à ce que l’action 04 « Gestion économique et sociale de l’après-mines » du programme 174 consacre des crédits au versement des indemnités garanties par les articles 22 et 23 du décret n° 46-1433 du 14 juin 1946 relatif au statut du personnel des exploitations minières et assimilées et dues aux anciens mineurs et à leurs ayant droit ayant souscrit un contrat de capitalisation.

Il vise ainsi à remédier à une situation particulièrement pénalisante pour les anciens mineurs ayant opté pour le rachat des indemnités de logement et / ou de chauffage dans le cadre d’un contrat de capitalisation.
Au terme de l’amortissent du capital réel perçu par ces anciens mineurs dans le cadre du contrat de capitalisation, le versement des indemnités prévues aux articles 22 et 23 du décret précité auraient dû reprendre, ce qui n’a pas été le cas.

Cet amendement vise donc à permettre le versement des prestations de logement et de chauffage dues et, le cas échéant, le rattrapage des montants non perçus pour les anciens mineurs et leurs ayant droit qui auraient dû en bénéficier. Cette dotation de près de 12,7 millions d’euros correspond au nombre total de bénéficiaires ayant atteint l’âge de capitalisation.
Les crédits nouveaux abonderont le budget de l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM) qui assurera le versement de ces prestations aux mineurs et à leurs ayants-droit bénéficiaires.

Afin d’assurer la recevabilité budgétaire de cet amendement, les crédits de l’action 07 « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » sont minorées de 12 772 243 € en AE et en CP. L’action 04 « Gestion économique et sociale de l’après-mines » du Programme 174 « Énergie, climat et après-mines » est quant à elle abondée de 12 772 243 € en AE et en CP.

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils ne souhaitent en aucun cas réduire les crédits de l’action « Pilotage, support, audit et évaluations » du programme « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » mais qu’elle y est contrainte par les règles de recevabilité financière.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération Nationale Encadrement Mines et l’Association des Communes minières de France.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1947 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme HAVET, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, MM. FOUASSIN, IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. PATIENT et RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

12 000 000

 

12 000 000

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

12 000 000

0

12 000 000

0

SOLDE

12 000 000

12 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens disponibles pour mettre en œuvre le Plan d’action pour lutter contre les captures accidentelles de petits cétacés en Atlantique. Ces moyens doivent ainsi permettre de couvrir le financement des dispositifs d’accompagnement de la filière pêche liés à la fermeture hivernale du golfe de Gascogne (plan cétacés) tant pour les pêcheurs que pour l’aide à la filière aval.

Suite à la dernière décision du Conseil d’Etat (fin décembre 2023), la mise en œuvre d’arrêts temporaires a été décidée sur une durée de trois ans (2024 à 2026).

Pour l’année 2025, le montant prévisionnel de cette mesure s’élève à ce stade à 22 M€ (dont 10 M€ déjà budgété dans le texte déposé). Ce budget est déterminé sur la base des mesures mises en place en janvier 2024. Il est donc susceptible d’évoluer au regard de la décision du Conseil d’Etat au fond attendue fin d’année 2024 et des mesures qui pourraient devoir être prises en conséquence (périmètre des navires touchés, durée de la fermeture, …).
Cet amendement vise donc à abonder de 12 millions d'euros les crédits de l'action 7 "Pêche et aquaculture" du programme 205 "Affaires maritimes, pêche et aquaculture". Par obligation de compensation, pour des raisons de recevabilité financière et afin d'obtenir une levée du gage, seraient diminués d'autant les crédits des dépenses de fonctionnement de l'action 25 "Commission nationale du débat public" du programme 117 "Conduite et pilotage des politiques du développement et de la mobilité durable".


NB :Rectification à la suite de la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1438 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme GOSSELIN, M. BAS, Mmes BELRHITI et LASSARADE, MM. PANUNZI, SOL et GENET, Mmes Pauline MARTIN, DUMONT, DI FOLCO et MULLER-BRONN et MM. NATUREL et Paul VIDAL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

10 000 000

 

10 000 000

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

10 000 000

 

10 000 000

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement de crédit vise à augmenter les moyens du programme 205 "Affaires maritimes, pêche et aquaculture" au bénéfice de l'action 7 "Pêche et aquaculture" afin de permettre le financement des bassins de purification pour les exploitations conchylicoles. Cette augmentation pourra être permise par la diminution des crédits de l'action 14 "Fonds de prévention des risques naturels majeurs" du programme 181 "Prévention des risques".

Il fait suite aux propositions du groupe de travail "Qualité des eaux côtières" créé par le Conseil national de la mer et des littoraux. La proposition du Conseil vise à permettre notamment l'installation dans les exploitations conchylicoles des bassins hors sol pour la mise à l'abri et la purification des coquillages couplés à des systèmes de traitement de l'eau de mer. L'objectif est de protéger et garantir la qualité sanitaire des coquillages et aider les conchyliculteurs à faire face à la multiplication des phénomènes climatiques telles que les fortes précipitations entraînant un lessivage des sols et le rejet en mer des excédents d'eau douce, souvent contaminés. En effet, la qualité des eaux côtières fait partie intégrante des sujets de santé publique et de qualité des eaux de baignade avec l'affirmation du principe de "zéro rejet dans les eaux côtières".

Face aux enjeux environnementaux et sanitaires, les professionnels de la conchyliculture demandent une aide des pouvoirs publics. Les ostréiculteurs ont subi, en décembre dernier et en pleine saison, une crise sanitaire lié au norovirus ayant grandement affecté les ventes au niveau national ainsi que la confiance des consommateurs. Cette crise du norovirus vient seulement quatre ans après le début de la crise de la covid-19 qui avait aussi fortement impacté les entreprises ostréicoles. Il est également important de rappeler que la conchyliculture est la principale filière d'aquaculture en France avec 75% des ventes aquacoles en volume. Alors que la France est le principal producteur d'huîtres de l'Union européenne, les ostréiculteurs voient leur production baisser d'année en année en raison du réchauffement des océans. C'est pourquoi, il parait nécessaire d'augmenter les moyens dédiés à l'aquaculture pour permettre aux professionnels du secteur de s'adapter aux crises sanitaires et économiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1921 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET et VERMEILLET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

10 000 000

 

10 000 000

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

10 000 000

 

10 000 000

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement de crédit vise à augmenter les moyens du programme 205 "Affaires maritimes, pêche et aquaculture" afin de permettre le financement des bassins de purification pour les exploitations conchylicoles. Cette augmentation pourra être permise par la diminution des crédits de l'action 14 "Fonds de prévention des risques naturels majeurs" du programme 181 "Prévention des risques". Il fait suite aux propositions du groupe de travail "Qualité des eaux côtières" créé par le Conseil national de la mer et des littoraux. La proposition du Conseil vise à permettre notamment l'installation dans les exploitations conchylicoles des bassins hors sol pour la mise à l'abri et la purification des coquillages couplés à des systèmes de traitement de l'eau de mer. L'objectif est de protéger et garantir la qualité sanitaire des coquillages et aider les conchyliculteurs à faire face à la multiplication des phénomènes climatiques telles que les fortes précipitations entraînant un lessivage des sols et le rejet en mer des excédents d'eau douce, souvent contaminés. En effet, la qualité des eaux côtières fait partie intégrante des sujets de santé publique et de qualité des eaux de baignade avec l'affirmation du principe de "zéro rejet dans les eaux côtières".

Face aux enjeux environnementaux et sanitaires, les professionnels de la conchyliculture demandent une aide des pouvoirs publics. Les ostréiculteurs ont subi, en décembre dernier et en pleine saison, une crise sanitaire lié au norovirus ayant grandement affecté les ventes au niveau national ainsi que la confiance des consommateurs. Cette crise du norovirus vient seulement quatre ans après le début de la crise de la covid-19 qui avait aussi fortement impacté les entreprises ostréicoles. Il est également important de rappeler que la conchyliculture est la principale filière d'aquaculture en France avec 75% des ventes aquacoles en volume. Alors que la France est le principal producteur d'huîtres de l'Union européenne, les ostréiculteurs voient leur production baisser d'année en année en raison du réchauffement des océans. C'est pourquoi, il parait nécessaire d'augmenter les moyens dédiés à l'aquaculture pour permettre aux professionnels du secteur de s'adapter aux crises sanitaires et économiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2019 rect. quater

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET et VERMEILLET, MM. FOLLIOT et LONGEOT, Mmes BILLON et HAVET, MM. BLEUNVEN et DUFFOURG, Mme GACQUERRE et M. DELAHAYE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

2 000 000

 

2 000 000

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

2 000 000

 

2 000 000

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

 

 

 

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000 

2 000 000 

 2 000 000

 2 000 000

SOLDE

 0

 0

Objet

Brexit, Covid, restriction d’activités voire interdiction de pêche dans le Golfe de Gascogne, la filière pêche a été marquée par plusieurs crises qui ont ralenti l’activité. Dans les prochains mois, de nouveaux défis seront à relever.

Comme l’indiquait également Madame la ministre de la Transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche, Agnès Pannier-Runacher, lors de récents déplacements, des négociations considérées comme difficiles seront à mener concernant le dossier de l’accès aux eaux britanniques dans le contexte post-Brexit ou encore l’accès aux eaux norvégiennes.

Il est évident que la pêche de devienne pas une variable d’ajustement.

Pour autant, il ne faut pas non plus oublier la filière aval de la pêche et préserver les outils qui permettent de garantir le traitement et la vente du poisson, notamment le mareyage et les criées qui doivent elles aussi être soutenues.

Tel est l’objet de cet amendement qui prévoit de flécher symboliquement deux millions d’euros en faveur des criées françaises.

En conséquence, les crédits de l’action 07 « Pêche et aquaculture » du programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture » sont augmentés de 2 millions € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP). Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, un prélèvement de 2 millions € sur l’action 45 « Transports combinés » du programme 203 « Infrastructures et services de transport » est proposé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1919 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes Nathalie GOULET et VERMEILLET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Infrastructures et services de transports

 

 

 

 

Affaires maritimes, pêche et aquaculture

100 000

 

100 000

 

Paysages, eau et biodiversité

 

 

 

 

Expertise, information géographique et météorologie

 

100 000

 

100 000

Prévention des risques

 

 

 

 

Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

Service public de l'énergie

 

 

 

 

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

dont titre 2

 

 

 

 

Fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires

 

 

 

 

Sûreté nucléaire et radioprotection

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement propose de faire un bilan et de se saisir du sujet de la pisciculture. En effet, aucune pisciculture n'a été créée depuis 31 ans. 

Malheureusement, le développement de la pisciculture est entravé sur notre territoire et les Français consomment en grande majorité des poissons en provenance de l’étranger. La filière a connu diverses entraves à son développement .  Le résultat est le suivant : la France produit moins de 5 000 T de poissons marins, alors que les pays du pourtour méditerranéen en produisent environ 300 000 T : la France n’occupe pas la place qu’elle devrait. De plus, les importations pour satisfaire la demande des Français ont mis à mal le secteur national de la pisciculture marine.

Ainsi, les crédits de l’action 07 « Pêche et aquaculture » du programme 205 « Affaires maritimes, pêche et aquaculture » sont majorés de 100 000 euros en AE et CP. Pour assurer la recevabilité financière de l'amendement, les crédits de l'action 11 « Etudes et expertise en matière de développement durable » du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologique » sont minorés à due concurrence.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1656

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JADOT, FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE 60


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires, vise à supprimer la réforme mettant fin à l’automaticité du chèque énergie. Une telle réforme conduirait à l’évidence à une explosion du non-recours et donc à une explosion de la précarité énergétique.

La campagne de versement du chèque énergie pour l’année 2024 a déjà souffert de difficultés, au préjudice de leurs bénéficiaires. En effet, à la suite de la disparition de la taxe d’habitation, aucun dispositif viable n’a été mis en place pour identifier les bénéficiaires et leur octroyer par un autre moyen le chèque énergie. Par conséquent, d’après les chiffres communiqués par l’administration, seuls 3 % des nouveaux bénéficiaires potentiels du chèque énergie en 2024 l’ont obtenu à ce jour malgré la mise en place d’une plateforme de signalement.

Pour l’année 2025, avec la mise en place d’une inscription en ligne systématique pour les bénéficiaires du chèque énergie, le Gouvernement a donc décidé de poursuivre dans cette fuite en avant.

Alors que la précarité énergétique s’est encore aggravée ces dernières années, faire reposer l’octroi du chèque énergie sur une demande préalable est inacceptable, tant elle entraînera une forte augmentation du non-recours au chèque, au détriment des millions de ménages vivant sous le seuil de pauvreté et en situation de précarité énergétique.

Nous appelons ainsi le Gouvernement à revoir sa copie et à cesser de faire continuellement payer aux ménages modestes, et en précarité énergétique, ses errements et son manque d’anticipation.

Cet amendement est issu de discussions avec la FAP et l’UFC -Que Choisir.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1779

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GAY et BASQUIN, Mme VARAILLAS, M. CORBISEZ

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 60


Supprimer cet article.

Objet

 Par cet amendement nous souhaitons supprimer la réforme du chèque énergie, qui remet en cause l'automaticité de son versement et risque de conduire à une hausse du non-recours.

 Le gouvernement précise que la suppression de la taxe d'habitation sur la résidence principale a perturbé l'établissement d'une nouvelle liste de bénéficiaires du chèque énergie. Il indique, dans le bleu budgétaire de la mission écologie, que "l’attribution du chèque énergie s’appuiera sur les paramètres fiscaux du ménage et sur le croisement du numéro de compteur et du numéro fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité pour éviter l’attribution de deux chèques pour un même logement". Cette difficulté ne peut être gérer sur le dos des précaires énergétiques. C'est au gouvernement de trouver des solutions qui répondent à l'urgence sociale de notre pays. La remise en cause de l automaticité du bénéfice du chèque énergie n'en est pas une.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1798

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MONTAUGÉ, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, STANZIONE, TISSOT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 60


Supprimer cet article.

Objet

Les auteurs de l’amendement refusent la réforme du chèque énergie qui prévoit en particulier la fin de sa transmission automatique aux bénéficiaires. Il y a un effet miroir choquant entre le fait de compter sur un moindre recours de ménages en situation de précarité pour réaliser des économies marginales grace à cette réforme et la cause de cette recherche d’économies qui est la politique de cadeaux fiscaux aux plus riches. C’est une mesure d’un grand cynisme.

Une telle réforme conduirait à l’évidence à une explosion du non-recours et donc à une explosion de la précarité énergétique.

La campagne de versement du chèque énergie pour l’année 2024 a déjà souffert de difficultés, au préjudice de leurs bénéficiaires. En effet, à la suite de la disparition de la taxe d’habitation, aucun dispositif viable n’a été mis en place pour identifier les bénéficiaires et leur octroyer par un autre moyen le chèque énergie. Par conséquent, d’après les chiffres communiqués par l’administration, seuls 3 % des nouveaux bénéficiaires potentiels du chèque énergie en 2024 l’ont obtenu à ce jour malgré la mise en place d’une plateforme de signalement.

Pour l’année 2025, avec la mise en place d’une inscription en ligne systématique pour les bénéficiaires du chèque énergie, le Gouvernement a donc décidé de poursuivre dans cette fuite en avant.

Alors que la précarité énergétique s’est encore aggravée ces dernières années, nous considérons que faire reposer l’octroi du chèque énergie sur une demande préalable est inacceptable, tant elle entraînera une forte augmentation du non-recours au chèque, au détriment des millions de ménages vivant sous le seuil de pauvreté et en situation de précarité énergétique.

Raison pour laquelle, les auteurs de l’amendement proposent la suppression de cet article. 

Cet amendement est issu de discussions avec la FAP et l’UFC - Que Choisir.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1673

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 60


I. – Alinéa 3

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Le chèque énergie est un titre spécial de paiement permettant aux foyers dont le revenu fiscal de référence est, compte tenu de la composition du foyer fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité du logement, inférieur à un plafond. Il permet à ce dernier d’acquitter tout ou partie du montant des dépenses d’énergie relatives à leur logement. »

II. – Alinéa 10

Remplacer cet alinéa par un alinéa ainsi rédigé :

4° Le sixième et le huitième alinéa sont supprimés ;

III. – Alinéa 12

1° Première phrase

Remplacer les mots :

des résidences sociales mentionnées

par les mots :

d’un logement-foyer mentionné

et après la référence :

article L. 633-1 du code de la construction et de l’habitation

sont insérés les mots :

ou d’un logement géré par un organisme exerçant des activités d’intermédiation locative mentionnées au 3° de l’article L. 365-1 du même code

2° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

de la résidence sociale

par les mots :

du logement foyer ou l’organisme exerçant des activités d’intermédiation locative

IV. – Alinéas 14, 15 et 16

Remplacer ces alinéas par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Art. L. 124-1-1. – I. – Chaque année, l’Agence de services et de paiement établit la liste annuelle des bénéficiaires de l’aide et calcule le montant dont ils peuvent bénéficier selon les modalités prévues au 1° et au 2°.

« 1° L’administration fiscale transmet à l’Agence de services et de paiement un fichier établissant une liste des foyers fiscaux, tels que définis à l’article 6 du code général des impôts, dont le revenu et la composition pourraient leur permettre de bénéficier du chèque énergie.

« Les gestionnaires de réseaux publics de distribution d’électricité mentionnés à l’article L. 111-52 transmettent à l’Agence de services et de paiement pour tous les points de livraison des logements résidentiels qu’ils desservent, notamment : le numéro du point de livraison et les nom, prénom et adresse du titulaire du contrat de fourniture d’électricité associé à ce point.

« 2° L’Agence de services et de paiement établit un projet de liste des bénéficiaires du chèque énergie à partir de la liste des bénéficiaires des trois années précédentes et des demandes enregistrées sur une plateforme mise à disposition par l’Agence de services et de paiement ou par courrier.

« Elle vérifie l’éligibilité au chèque énergie de chaque personne figurant sur ce projet de liste, au moyen des données relatives aux revenus et à la composition du foyer fiscal, tel que défini à l’article 6 du code général des impôts, que l’administration fiscale lui communique à sa demande, et des données relatives au point de livraison permettant d’identifier le logement principal du foyer fiscal, qui lui sont communiquées, à sa demande, par les fournisseurs d’électricité. »

V. – Après l’alinéa 18

Insérer un nouvel alinéa ainsi rédigé :

« IV. – Les chèques énergie émis avant le 31 décembre 2024 valables uniquement pour le financement de dépenses d’amélioration de la qualité environnementale ou de maîtrise de la consommation d’énergie du logement peuvent être utilisés jusqu’à leur date de fin de validité dans les conditions prévues par le code de l’énergie dans sa rédaction antérieure à la présente loi. » ;

VI. – Alinéa 20

Compléter cet alinéa par les mots :

et les mots : « ou des dépenses d’amélioration de la qualité environnementale ou de maîtrise de la consommation d’énergie du logement mentionnés à l’article L. 124-1 » sont supprimés ;

Objet

Afin de maximiser l’envoi des chèques énergie en automatique à partir de 2025, le Gouvernement propose une disposition permettant à l’Agence de services et de paiement, qui gère le dispositif, de croiser la liste des foyers fiscaux dont le revenu et la composition pourraient leur permettre de bénéficier du chèque énergie, établie par l’administration fiscale, avec la liste des points de livraison associés aux nom, prénom du titulaire du contrat de fourniture d’électricité et adresse du logement, établie par les gestionnaires de réseaux de distribution. Cela permettrait ainsi à l’Agence de services et de paiement de constituer une liste associant identifiant fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité et numéro de point de livraison et d’identifier une partie des bénéficiaires du chèque, sans déclaration préalable de leur part.

Cette disposition prévoit donc :

- la transmission à l’Agence de services et de paiement par l’administration fiscale de la liste des foyers fiscaux dont le revenu et la composition pourraient leur permettre de bénéficier du chèque énergie ;

- la transmission à l’Agence de services et de paiement par les gestionnaires de réseaux de distribution des données relatives au point de livraison permettant d’identifier le logement principal des foyers fiscaux transmis par l’administration fiscale.

La disposition proposée vient s’ajouter à la disposition initiale du PLF permettant le croisement des données à disposition de l’Agence de services et de paiement avec celles relatives aux revenus et à la composition du foyer fiscal, transmises l’administration fiscale, et les celles relatives au point de livraison permettant d’identifier le logement principal du foyer fiscal, transmises par les fournisseurs d’électricité.

De plus, cette disposition vient étendre le bénéfice de l’aide spécifique attribuée pour les occupants des résidences sociales à l’ensemble des logements-foyers et aux organismes exerçant des activités d'intermédiation locative (IML). En effet, pour les foyers logements, les frais d’énergie sont inclus dans les redevances et pour l’IML, les contrats de fourniture d’électricité de ces logements sont généralement au nom des gestionnaires et non des occupants. Dans les deux cas, les résidents ne sont pas titulaires d’un contrat de fourniture d’électricité ce qui ne leur permet pas de bénéficier du nouveau dispositif du chèque énergie.

Enfin, l’amendement supprime la possibilité d’utiliser le chèque travaux pour les dépenses de rénovation énergétique des logements dans la mesure où ce dispositif est très peu utilisé (environ 1 000 à 1 500 chèques par an) et qu’il y a d’autres dispositifs plus efficaces pour accompagner les ménages précaires dans la rénovation énergétique de leur logement comme Ma Prime Rénov’ ou les CEE précarité. C’est également une recommandation de la Cour des comptes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2198

20 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-1673 du Gouvernement

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


ARTICLE 60


Amendement n° 1673

I. - Alinéa 4

Après le mot :

plafond

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

, d’acquitter tout ou partie du montant des dépenses d’énergie relatives à leur logement.

II - Alinéa 28

Après le mot :

ou

insérer le mot :

reçues

 

Objet

Sous-amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1780 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. GAY, BASQUIN et CORBISEZ, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 60


I. – Alinéa 3

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Le chèque énergie est un titre spécial de paiement permettant aux foyers dont le revenu fiscal de référence est, compte tenu de la composition du foyer fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité du logement, inférieur à un plafond, d’acquitter tout ou partie du montant des dépenses d’énergie relatives à leur logement. »

II. – Alinéa 10

Remplacer cet alinéa par un alinéa ainsi rédigé :

4° Le sixième et le huitième alinéa sont supprimés ;

III. – Alinéa 12

1° Première phrase

Remplacer les mots :

des résidences sociales mentionnées

par les mots :

d’un logement-foyer mentionné

et après la référence :

article L. 633-1 du code de la construction et de l’habitation

sont insérés les mots :

ou d’un logement géré par un organisme exerçant des activités d’intermédiation locative mentionnées au 3° de l’article L. 365-1 du même code

2° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

de la résidence sociale

par les mots :

du logement foyer ou l’organisme exerçant des activités d’intermédiation locative

IV. – Alinéas 14, 15 et 16

Remplacer ces alinéas par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Art. L. 124-1-1. – I. – Chaque année, l’Agence de services et de paiement établit la liste annuelle des bénéficiaires de l’aide et calcule le montant dont ils peuvent bénéficier selon les modalités prévues au 1° et au 2°.

« 1° L’administration fiscale transmet à l’Agence de services et de paiement un fichier établissant une liste des foyers fiscaux, tels que définis à l’article 6 du code général des impôts, dont le revenu et la composition pourraient leur permettre de bénéficier du chèque énergie.

« Les gestionnaires de réseaux publics de distribution d’électricité mentionnés à l’article L. 111-52 transmettent à l’Agence de services et de paiement pour tous les points de livraison des logements résidentiels qu’ils desservent, notamment : le numéro du point de livraison et les nom, prénom et adresse du titulaire du contrat de fourniture d’électricité associé à ce point.

« 2° L’Agence de services et de paiement établit un projet de liste des bénéficiaires du chèque énergie à partir de la liste des bénéficiaires des trois années précédentes et des demandes enregistrées sur une plateforme mise à disposition par l’Agence de services et de paiement ou reçues par courrier.

« Elle vérifie l’éligibilité au chèque énergie de chaque personne figurant sur ce projet de liste, au moyen des données relatives aux revenus et à la composition du foyer fiscal, tel que défini à l’article 6 du code général des impôts, que l’administration fiscale lui communique à sa demande, et des données relatives au point de livraison permettant d’identifier le logement principal du foyer fiscal, qui lui sont communiquées, à sa demande, par les fournisseurs d’électricité. »

V. – Après l’alinéa 18

Insérer un nouvel alinéa ainsi rédigé :

« IV. – Les chèques énergie émis avant le 31 décembre 2024 valables uniquement pour le financement de dépenses d’amélioration de la qualité environnementale ou de maîtrise de la consommation d’énergie du logement peuvent être utilisés jusqu’à leur date de fin de validité dans les conditions prévues par le code de l’énergie dans sa rédaction antérieure à la présente loi. » ;

VI. – Alinéa 20

Compléter cet alinéa par les mots :

et les mots : « ou des dépenses d’amélioration de la qualité environnementale ou de maîtrise de la consommation d’énergie du logement mentionnés à l’article L. 124-1 » sont supprimés ;

Objet

Le présent amendement entend revoir les modalités de versement du chèque énergie telles que définies par le Gouvernement dans le présent projet de loi de finances. La campagne de versement du chèque énergie pour l’année 2024 a souffert de difficultés, au préjudice de leurs bénéficiaires. A la suite de la disparition de la taxe d’habitation, aucun dispositif viable n’a été mis en place pour identifier les bénéficiaires et leur octroyer par un autre moyen le chèque énergie. Par conséquent, d’après les chiffres communiqués par l’administration, seuls 3 % des nouveaux bénéficiaires potentiels du chèque énergie en 2024 l’ont obtenu à ce jour malgré la mise en place d’une plateforme de signalement.

Pour l’année 2025, le Gouvernement entend mettre en place une inscription en ligne systématique pour les bénéficiaires du chèque énergie. Afin de mieux identifier les bénéficiaires du chèque énergie, l’administration prévoit de croiser le numéro fiscal du bénéficiaire, son lieu d’habitation et le numéro du point de livraison délivré par le fournisseur d’énergie. 

Les associations de consommateurs dont l’UFC-Que Choisir considèrent que faire reposer l’octroi du chèque énergie sur une demande préalable de son bénéficiaire emporte un risque de perte de chance pour les bénéficiaires de cette aide au chauffage. Cette méthode de réclamation entraînera une forte augmentation du non-recours du chèque, au détriment des millions de ménages vivant sous le seuil de pauvreté et en situation de précarité énergétique.

Cet amendement entend dès lors revenir sur ces modalités en prévoyant une identification et un envoi du chèque opéré directement par l’Agence de service et de paiement sans inscription au préalable des bénéficiaires.

La dernière disposition de l’amendement prévoit enfin une consultation obligatoire du conseil national de la consommation lors de l’élaboration du décret en conseil d’État fixant les nouvelles modalités du chèque énergie.



NB :rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au 1673 sous-amendé par le 2198





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-61 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme SOLLOGOUB, MM. HENNO et LEVI, Mme LERMYTTE, M. OMAR OILI, Mmes VERMEILLET, RICHER, SAINT-PÉ et ANTOINE, MM. Paul VIDAL et BITZ, Mmes de LA PROVÔTÉ et GACQUERRE et MM. DUFFOURG et CHASSEING


ARTICLE 60


Alinéa 14 à 16

Rédiger ainsi ces alinéas :

« Art. L. 124-1-1-. I. – Chaque année, l’Agence de services et de paiement établit, par ses propres moyens, la liste des bénéficiaires du chèque énergie à partir de la liste des foyers fiscaux dont les revenus et la composition lui sont communiqués par l’administration fiscale et à partir des données relatives au point de livraison permettant d’identifier le logement principal du foyer fiscal, qui lui sont communiquées, à sa demande, par les fournisseurs d’énergie et les gestionnaires de réseaux.

« Une fois la liste établie par ses soins, l’Agence adresse automatiquement les chèques énergies aux bénéficiaires.

« Afin de garantir l’accès au chèque énergie pour tous les bénéficiaires concernés, l’automatisation de l’identification de ces derniers par l’Agence doit être assurée.

Objet

Le chèque énergie est une aide de l’État attribuée aux ménages modestes visant à payer les factures d’énergie de leur logement.
La liste des bénéficiaires a été établie en croisant le fichier des assujettis à la taxe d’habitation et des déclarations fiscales sur le revenu. Une fois la liste établie, les bénéficiaires recevaient automatiquement le chèque énergie.
Suite à la suppression de la taxe d’habitation, en 2024, les nouveaux bénéficiaires potentiels n’ont pas pu être identifiés à partir de la liste des assujettis à la taxe d’habitation qui n’est plus d’actualité.
Pour pallier à ce problème d’identification des nouveaux foyers concernés, les services de l’État ont mis en place une plateforme pour que les personnes sollicitent elles-mêmes l’attribution du chèque
énergie.
Sur plus d’un million de nouveaux bénéficiaires potentiels, très peu de personnes ont effectué la démarche. L’administration a confirmé que seulement 3% des nouveaux bénéficiaires du chèque énergie (selon les chiffres communiqués par l’administration) l’ont obtenu en 2024. Cette organisation montre très clairement ses limites et constitue un frein à l’accès au droit.
Les personnes qui rencontrent des difficultés face aux dépenses d’énergie, se tournent vers les collectivités tels que les communes (CCAS) ou les départements pour solliciter des aides d’urgence.
L’absence de transmission automatique du chèque énergie, faute d’identification automatique préalable des bénéficiaires, induit donc un recours accru aux aides des collectivités locales et s’apparente à un transfert de charge qui ne dit pas son nom.
Pour 2025, le nombre de nouveaux bénéficiaires potentiels est estimé à plus de 2 millions.
Les publics concernés sont, par nature, des publics fragiles, pour lesquels, il convient d’adapter les conditions d’accès et de ne surtout pas créer de difficultés supplémentaires par des procédures complexes et irréalistes.

Dans ce contexte, il est indispensable que la transmission du chèque énergie soit automatique et ne nécessite pas la formulation d’une demande que ce soit par courrier ou par l’intermédiaire d’une plateforme.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1829 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. GREMILLET

au nom de la commission des affaires économiques


ARTICLE 60


I. – Alinéa 3

Remplacer cet alinéa par deux alinéas ainsi rédigés :

1° Le premier alinéa est ainsi rédigé :

« Le chèque énergie est un titre spécial de paiement permettant aux foyers dont le revenu fiscal de référence est, compte tenu de la composition du foyer fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité du logement, inférieur à un plafond, d’acquitter tout ou partie du montant des dépenses d’énergie relatives à leur logement. »

II. – Alinéa 10

Remplacer cet alinéa par un alinéa ainsi rédigé :

4° Le sixième et le huitième alinéa sont supprimés ;

III. – Alinéa 12

1° Première phrase

Remplacer les mots :

des résidences sociales mentionnées

par les mots :

d’un logement-foyer mentionné

et après la référence :

article L. 633-1 du code de la construction et de l’habitation

sont insérés les mots :

ou d’un logement géré par un organisme exerçant des activités d’intermédiation locative mentionnées au 3° de l’article L. 365-1 du même code

2° Deuxième phrase

Remplacer les mots :

de la résidence sociale

par les mots :

du logement foyer ou l’organisme exerçant des activités d’intermédiation locative

IV. – Alinéas 14, 15 et 16

Remplacer ces alinéas par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Art. L. 124-1-1. – I. – Chaque année, l’Agence de services et de paiement établit la liste annuelle des bénéficiaires de l’aide et calcule le montant dont ils peuvent bénéficier selon les modalités prévues au 1° et au 2°.

« 1° L’administration fiscale transmet à l’Agence de services et de paiement un fichier établissant une liste des foyers fiscaux, tels que définis à l’article 6 du code général des impôts, dont le revenu et la composition pourraient leur permettre de bénéficier du chèque énergie.

« Les gestionnaires de réseaux publics de distribution d’électricité mentionnés à l’article L. 111-52 transmettent à l’Agence de services et de paiement pour tous les points de livraison des logements résidentiels qu’ils desservent, notamment : le numéro du point de livraison et les nom, prénom et adresse du titulaire du contrat de fourniture d’électricité associé à ce point.

« 2° L’Agence de services et de paiement établit un projet de liste des bénéficiaires du chèque énergie à partir de la liste des bénéficiaires des trois années précédentes et des demandes enregistrées sur une plateforme mise à disposition par l’Agence de services et de paiement ou reçues par courrier.

« Elle vérifie l’éligibilité au chèque énergie de chaque personne figurant sur ce projet de liste, au moyen des données relatives aux revenus et à la composition du foyer fiscal, tel que défini à l’article 6 du code général des impôts, que l’administration fiscale lui communique à sa demande, et des données relatives au point de livraison permettant d’identifier le logement principal du foyer fiscal, qui lui sont communiquées, à sa demande, par les fournisseurs d’électricité. »

V. – Après l’alinéa 18

Insérer un nouvel alinéa ainsi rédigé :

« IV. – Les chèques énergie émis avant le 31 décembre 2024 valables uniquement pour le financement de dépenses d’amélioration de la qualité environnementale ou de maîtrise de la consommation d’énergie du logement peuvent être utilisés jusqu’à leur date de fin de validité dans les conditions prévues par le code de l’énergie dans sa rédaction antérieure à la présente loi. » ;

VI. – Alinéa 20

Compléter cet alinéa par les mots :

et les mots : « ou des dépenses d’amélioration de la qualité environnementale ou de maîtrise de la consommation d’énergie du logement mentionnés à l’article L. 124-1 » sont supprimés ;

Objet

Le présent amendement a pour objet de maintenir l’automaticité dans l’attribution du chèque énergie pour 2025.

Pour 2025, les crédits alloués au chèque énergie sont reconduits en autorisations d’engagement (avec 900 M€), mais en baisse de 22 % s’agissant des crédits de paiement (avec 615 M€). Ce différentiel s’explique par la réforme des modalités d’attribution du chèque énergie ; selon le projet annuel de performance (PAP), elle pourrait « conduire à une réduction transitoire du nombre de bénéficiaires la première année de mise en œuvre ».

En effet, l’article 60 du PLF pour 2025 prévoit que la liste des bénéficiaires ne soit plus établie sur la base de la taxe d’habitation, qui a été supprimée le 1er janvier 2023, mais d’une déclaration préalable des bénéficiaires sur une plateforme ou par courrier. Le Médiateur national de l’énergie (MNE), les fournisseurs d’énergie et les associations de consommateurs ont alerté sur les difficultés posées par un tel système de déclaration préalable.

Le MNE a ainsi indiqué : « Le médiateur national de l’énergie fait donc siennes les propositions des associations de protection des consommateurs, qui ont récemment appelé le Gouvernement à exclure tout dispositif reposant sur une demande préalable des bénéficiaires, à se baser sur le revenu fiscal de référence et les parts fiscales pour en automatiser l’attribution en 2025, et à enrichir les déclarations d’impôts sur le revenus avec le numéro du point de livraison d’électricité du domicile, afin d’éviter l’octroi de chèques à des ménages qui ne devraient pas y avoir droit. »

Aussi le présent amendement propose-t-il d’abandonner cette réforme. Il ne faudrait pas ajouter, à l’extinction des mesures exceptionnelles de protection des consommateurs d'électricité et de gaz, une réforme mal calibrée ou, à tout le moins, mal perçue, du chèque énergie.



NB :rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au 1673 sous-amendé par le 2198





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2199

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


ARTICLE 60


Alinéa 20

Remplacer les mots : 

et du nombre de personnes composant le foyer fiscal du titulaire du contrat de fourniture d'électricité

par les mots : 

du foyer fiscal du titulaire du contrat de fourniture d’électricité et du nombre de personnes qui le composent 

Objet

Amendement rédactionnel.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-27

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme LAVARDE

au nom de la commission des finances


ARTICLE 60


Alinéa 21

Supprimer les mots :

, des affaires sociales

Objet

Le présent article propose notamment que le ministre en charge des affaires sociales ne soit plus signataire de l’arrêté prévu au dernier alinéa de l’article L. 124-2 du code de l’énergie qui détermine les caractéristiques du dispositif de chèque énergie. Or, en pratique le chèque énergie, qui n’est attribué que sur des critères sociaux relatifs aux revenus et à la composition familiale des ménages, présente toutes les caractéristiques d’une aide purement sociale. En effet, contrairement à sa vocation originelle, son attribution n’a pas de lien direct avec le phénomène de précarité énergétique. Certes il ne peut être utilisé que pour payer des factures d’énergie mais ça n’en fait pas pour autant un véritable dispositif de politique énergétique.

Aussi, parce-que ce chèque reste avant toute chose un soutien à caractère social, le présent amendement propose que le ministre en charge des affaires sociales soit toujours le signataire de l’arrêté qui détermine les caractéristiques du dispositif de chèque énergie.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2190 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code de l’énergie est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa de l’article L. 121-16 est remplacé par quatre alinéas ainsi rédigés :

« La compensation des charges ou le reversement des recettes mentionnés à l’article L. 121-6 fait l’objet d’acomptes mensuels sur la base du montant évalué ou déterminé conformément à l’article L. 121-9.

 « Les acomptes mensuels de recettes reversées à l’État peuvent être adaptés par les ministres chargés de l’énergie et du budget en fonction de l’évolution des indicateurs économiques sur la base desquels ils ont été évalués.

« Les ministres chargés de l’énergie et du budget peuvent suspendre le versement des acomptes de charges dus au titre d’une année à un opérateur qui n’a pas acquitté les acomptes de recettes à reverser à l’État au titre d’une année antérieure.

« Les conditions et modalités d’application des deux alinéas précédents sont précisées par décret. » ;

2° Au premier alinéa de l’article L. 314-1, après les mots : « chargées de la fourniture » sont insérés les mots : « , sauf, pour ces dernières, à avoir procédé à la cession mentionnée à l’article L. 314 8, » ;

3° L’article L. 314-8 est ainsi rétabli :

 « Art. L. 314 8. – Les entreprises locales de distribution peuvent céder à Électricité de France leurs contrats conclus en application du 1° de l’article L. 311 12 et de l’article L. 314 1. Cette cession peut concerner, l’intégralité de ces contrats ou seulement ceux pour les installations dont la puissance installée est supérieure à 200 kW. Cette cession est définitive et n’emporte aucune modification des droits et obligations des parties.

« L’entreprise locale de distribution qui procède à la cession de l’intégralité des contrats mentionnés au premier alinéa ne peut plus, à compter de sa prise d’effet, conclure de nouveaux contrats en application du 1° de l’article L. 311 12 et de l’article L. 314 1.

L’entreprise locale de distribution qui procède à la cession des contrats pour les installations dont la puissance installée est supérieure à 200 kW, mentionnés au premier alinéa, ne peut plus, à compter de sa prise d’effet, conclure de nouveaux contrats en application du 1° de l’article L. 311 12 et de l’article L. 314 1, pour des installations dont la puissance installée est supérieure à 200 kW.

« Les modalités d’application du présent article, notamment les modalités et l’échéancier de la cession, sont précisées par décret en Conseil d’État. »

Objet

Cet amendement vise à offrir la possibilité aux entreprises locales de distribution (ELD) de ne céder que les contrats conclus en application du 1° de l’article L. 311-12 et de l’article L. 314-1 du Code de l’énergie (« contrats » ci-après) concernant des installations dont la puissance installée est supérieure à 200 kW au lieu de céder l’intégralité de leurs contrats. Cet amendement permet de tenir compte du fait que les entreprises locales de distribution peuvent vouloir conserver les contrats concernant des installations de faibles puissances en ce qu’ils leur confèrent un rôle dans la transition énergétique au niveau local. En l’absence de cet amendement, il est probable que très peu d’ELD ne décident d’utiliser la faculté offerte, par le nouvel article proposé L. 314-8 du Code de l’énergie, de céder l’intégralité de leurs contrats.

Le présent amendement permettra de réduire effectivement les risques de trésorerie pour les entreprises locales de distribution en autorisant une cession partielle des contrats sous réserve qu’il s’agisse des contrats d’une puissance supérieure à 200 kW.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1995

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. CAPO-CANELLAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 311-12 du code de l’énergie est complété par cinq paragraphes ainsi rédigés :

« Le bénéficiaire d’un contrat mentionné au 1°, et au 2° lorsque ledit contrat a été conclu avant le 31 décembre 2025, peut conclure, sur l’ensemble de l’électricité produite, un contrat de vente directe d’électricité mentionnés au 2° du I de l’article L. 333-1 du code de l’énergie avec un consommateur final ou avec un fournisseur d’électricité. Le contrat d’achat mentionné au 1° ou de complément de rémunération mentionné au 2° du présent article est alors suspendu durant la durée du contrat de vente directe d’électricité, et n’est réactivé qu’à l’échéance de ce dernier ou bien en cas de défaut du consommateur final ou du fournisseur, pour la durée résiduelle du contrat d’achat ou de complément de rémunération.

« Le bénéficiaire d’un contrat mentionné au 2°, conclu après le 1er janvier 2026, peut conclure, sur tout ou partie de l’électricité produite, un contrat de vente directe d’électricité mentionnés au 2° du I de l’article L. 333-1 du code de l’énergie avec un consommateur final ou avec un fournisseur d’électricité. Cette option gratuite de sortie d’un contrat mentionné au 2° et conclu après le 1er janvier 2026, doit être exercée au plus tard cinq ans après la prise d’effet dudit contrat, et est définitive.

« Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’énergie et du budget établit la méthodologie d’appréciation de la charge occasionnée sur les finances publiques par ces contrats en fonction des prix de marché à terme et de la durée des contrats.

« Un arrêté du ministre de l’énergie fixe les majorations maximales respectives des prix du contrat de vente directe mentionné aux deux précédents alinéas, auxquels les bénéficiaires mentionnés à ces mêmes alinéas peuvent prétendre. Pour les seuls contrats mentionnés au premier alinéa et qui n’occasionnent pas de charges pour les finances publiques, cet arrêté fixe les modalités de suspension et de réactivation du contrat d’achat ou de complément de rémunération, la durée minimale du contrat de vente directe d’électricité, ainsi que l’éventuelle réduction du prix du contrat d’achat ou de complément de rémunération sur sa durée résiduelle. Cet arrêté fixe en outre les critères que les consommateurs finals doivent respecter pour bénéficier de ces contrats de vente directe.

« La charge occasionnée sur les finances publiques par un contrat d’achat ou de complément de rémunération en vigueur est évaluée tous les ans par la Commission de régulation de l’énergie. L’autorité administrative peut interrompre la faculté mentionnée aux deux premiers alinéas en cas de hausse des prix de marché à des niveaux significativement supérieurs à ceux initialement considérés.

II. – Les dispositions du présent I s’appliquent aux obligations d’achat ou aux compléments de rémunération dont la procédure de mise en concurrence, l’appel d’offres ou l’appel à projets ont été lancés après la publication de la présente loi, ainsi qu’aux contrats en cours à cette date.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La crise énergétique de 2021-2023, marquée par une hausse spectaculaire des factures d'électricité des ménages et l'instauration de boucliers tarifaires par l'État, a révélé l'instabilité des tarifs, fortement influencés par les fluctuations du marché. Les énergies renouvelables (EnR), avec des coûts stables et prévisibles, offrent une solution pour atténuer cette volatilité. En particulier, la mise en place de contrats directs entre producteurs et consommateurs ou fournisseurs, appelés Power Purchase Agreements (PPA), peut permettre de stabiliser les tarifs et d’offrir une alternative à la dépendance aux prix de marché.

Cet amendement propose de promouvoir les PPA en les combinant aux mécanismes de soutien actuels pour les EnR, tout en permettant des économies budgétaires pour l’État. Sous la supervision de la CRE, les producteurs bénéficiant d’un soutien public pourraient temporairement s’en détacher pour établir des contrats directs avec des consommateurs.

Ce dispositif présente plusieurs avantages :

. Pour l’État, il réduit l’exposition budgétaire liée aux fluctuations des prix de marché, allégeant le soutien annuel aux EnR, estimé à 4-5 milliards d’euros.

. Pour les consommateurs, il offre une option de décarbonation et une meilleure stabilité des tarifs sur des durées flexibles, inférieures à 15 ou 20 ans.

. Pour les producteurs, il facilite l’acceptabilité locale de leurs projets grâce à la possibilité de collaborer directement avec des acteurs locaux comme des entreprises, des collectivités, ou des particuliers via leurs fournisseurs.

Cette initiative constitue une avancée stratégique pour une transition énergétique durable, économique et équilibrée et qui vient apporter une solution pour retrouver une maitrise de nos finances publiques, puisque le Gouvernement pourrait réaliser des économies de plusieurs milliards d'euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1914 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. CANÉVET et CAPO-CANELLAS, Mme HAVET, M. DELCROS et Mmes VERMEILLET et Nathalie GOULET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 311-12 du code de l’énergie est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« Le bénéficiaire d’un contrat mentionné au 1° et au 2° peut conclure, sur l’ensemble de l’électricité produite, un contrat de vente directe d’électricité mentionné au 2° du I de l’article L. 333-1 du code de l’énergie avec un consommateur final ou avec un fournisseur d’électricité. Le contrat d’achat mentionné au 1° ou de complément de rémunération mentionné au 2° du présent article est alors suspendu durant la durée du contrat de vente directe d’électricité, et n’est réactivé qu’à l’échéance de ce dernier ou bien en cas de défaut du consommateur final ou du fournisseur, pour la durée résiduelle du contrat d’achat ou de complément de rémunération. 

« Un arrêté conjoint du ministre chargé de l’énergie et du budget établit la méthodologie d’appréciation de la charge occasionnée sur les finances publiques par ces contrats en fonction des prix de marché à terme et de la durée des contrats. Pour les contrats qui n’occasionnent pas de charge pour les finances publiques, cet arrêté fixe la majoration maximale de prix du contrat de vente directe mentionné à l’alinéa précédent à laquelle les bénéficiaires mentionnés à ce même alinéa peuvent prétendre. Il fixe en outre les critères que les consommateurs finals doivent respecter pour bénéficier de ces contrats de vente directe.

« La charge occasionnée sur les finances publiques par un contrat d’achat ou de complément de rémunération en vigueur est évaluée tous les ans par la Commission de régulation de l’énergie. L’autorité administrative peut interrompre la faculté mentionnée au premier alinéa en cas de hausse des prix de marché à des niveaux significativement supérieurs à ceux initialement considérés. 

« Les modalités de suspension et de réactivation du contrat d’achat ou de complément de rémunération, la durée minimale du contrat de vente directe d’électricité, ainsi que l’éventuelle réduction du prix du contrat d’achat ou de complément de rémunération sur sa durée résiduelle pour les seuls contrats qui n’occasionnent pas de charges pour les finances publiques, sont fixées par arrêté du ministre chargé de l’énergie. »

II. – Les dispositions du présent I s’appliquent aux obligations d’achat ou aux compléments de rémunération dont la procédure de mise en concurrence, l’appel d’offres ou l’appel à projets ont été lancés après la publication de la présente loi, ainsi qu’aux contrats en cours à cette date.

III. – La perte de recettes résultant pour l’État du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ier du livre III du code des impositions sur les biens et services.

Objet

La crise énergétique de 2021-2023, durant laquelle les factures d’électricité des consommateurs ont considérablement augmenté et qui a obligé l’Etat à mettre en place des boucliers tarifaires, a mis en lumière la grande instabilité des tarifs de l’électricité, qui sont aujourd’hui majoritairement indexés sur les prix de marché. 

Les énergies renouvelables (EnR), dont les coûts sont au contraire fixes et prévisibles, pourraient être un élément important de stabilisation des factures des consommateurs, dès lors que des contrats directs entre producteurs et consommateurs / fournisseurs sont noués (contrats « PPA »).

Le présent amendement vise ainsi à soutenir le développement des contrats PPA en l’articulant avec les dispositifs de soutien aux EnR en place, tout en permettant des économies pour les finances publiques. Encadrée par la CRE, cette faculté permet aux producteurs EnR bénéficiant d’un mécanisme de soutien d’en sortir temporairement afin de contracter directement avec un consommateur.

Cette proposition est ainsi avantageuse :

- Pour l’Etat, dont le budget pour le soutien aux EnR est de 4 à 5 milliards d’euros par an, qui pourrait économiser en réduisant l’exposition budgétaire liée aux prix de marché de l’électricité et en accompagnant l’émergence de mécanismes de soutiens au EnR moins coûteux pour les finances publiques ;

- Pour les consommateurs d’électricité qui souhaitent s’engager dans une démarche de décarbonation et qui demandent une stabilité de leurs tarifs sans pour autant pouvoir s’engager sur 15 ou 20 ans ;

- Pour les producteurs dont l’acceptabilité locale de leurs installations serait grandement facilitée par la possibilité de conclure des contrats avec des consommateurs locaux (entreprises, industries, collectivités, ou particuliers via leur fournisseur).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-2191

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Dans le but de faciliter l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité ainsi que réduire le coût pour le budget de l’État des périodes de prix négatifs sur les marchés de gros de l’électricité, en introduisant la possibilité d’arrêter la production des installations d’énergies renouvelables lorsque leur fonctionnement n’est pas économique, les contrats conclus en application du 1° ou du 2° de l’article L. 311-12, des articles L. 314-1 ou L. 314-18 du code de l’énergie ainsi que des articles 8 ou 10 de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité sont modifiés selon les dispositions du présent article.

II – Le présent II s’applique aux installations qui bénéficient déjà ou qui bénéficieront d’un contrat conclu en application du 1° de l’article L. 311-12 ou de l’article L. 314-1 du code de l’énergie ou en application de l’article 8 ou de l’article 10 de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité, y compris conclus avant le 1er janvier 2025.

Les acheteurs mentionnés aux articles L. 311-13, L. 314-1 et L. 314-6-1 du code de l’énergie peuvent demander au producteur l’arrêt ou la limitation de la production de tout ou partie des installations de production lorsque cet arrêt ou cette limitation permet de réduire les surcoûts mentionnés au 1° de l’article L. 121-7 du code de l’énergie, en ce compris la compensation mentionnée au troisième alinéa du présent II. Un arrêté fixe, après avis de la Commission de régulation de l’énergie, la liste et les caractéristiques des installations soumises à cette obligation en tenant compte notamment de la puissance des installations, qui ne peut être inférieure à 10 MW, et de leur filière, les conditions et les modalités dans lesquelles les acheteurs peuvent effectuer cette demande,  ainsi que les conditions et délais dans lesquels les arrêts ou limitations de production de tout ou partie des installations de production doivent être effectués puis interrompus.

Si le producteur procède à l’arrêt ou à la limitation de la production à la suite d’une telle demande, le producteur est compensé financièrement par l’acheteur selon des modalités définies par ce même arrêté. Le montant de la compensation dépend notamment de la puissance de l’installation, de la durée de l’arrêt ou de la limitation demandée, d’un coefficient représentatif d’une estimation du facteur de charge sur la période de l’arrêt ou de la limitation demandée, de la proportion de la production dont l’arrêt ou la limitation est demandée et de la rémunération définie par le contrat. 

Si le producteur ne procède pas à l’arrêt ou à la limitation de la production à la suite d’une telle demande, à l’exception des situations où la production de l’installation affectée au périmètre d’équilibre de l’acheteur résultant de l’application des méthodes mentionnées à l’article L.321-14 du code de l’énergie est corrigée à compter de la date mentionnée au dernier alinéa du III, le producteur ne bénéficie ni du tarif d’achat ni de la compensation. Le respect de la demande d’arrêt ou de limitation de la production est apprécié avec un seuil de tolérance fixé par arrêté du ministre chargé de l’énergie pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie,

Les dispositions du présent II s’appliquent à compter d’une date ne pouvant être antérieure au 1er avril 2025 ni postérieure au 31 décembre 2025 fixée par arrêté après avis de la Commission de régulation de l’énergie. Cet arrêté peut prévoir des dates différenciées par filière.

III. – Le présent III s’applique à tous les contrats déjà conclus, y compris avant le 1er janvier 2025, ou qui seront conclus, en application du 1° de l’article L. 311-12 ou de l’article L. 314-1 du code de l’énergie ou en application de l’article 8 ou de l’article 10 de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité. Il ne s’applique pas aux contrats des installations situées dans les zones non-interconnectées.

1°) Les contrats ne font pas obstacle à la participation de l’installation aux services nécessaires au fonctionnement des réseaux publics de transport et distribution mentionnés aux articles L. 321-11 et L. 322-9 du code de l’énergie ainsi qu’au mécanisme d’ajustement défini à l’article L. 321-10 du code de l’énergie.

2°) Le volume d’électricité résultant de la correction d'un écart du périmètre d’équilibre de l'acheteur effectuée pour une installation en application des méthodes mentionnées à l’article L. 321-14 est pris en compte dans le calcul de la production de l'installation rémunérée au titre du contrat. Pour l’application du 2° du présent III, le gestionnaire du réseau public de transport ou de distribution d’électricité communique à l’acheteur le volume d’électricité correspondant à la correction effectuée pour chaque producteur. Les modalités de transmission de cette donnée peuvent être définies par arrêté du ministre chargé de l’énergie.

Les dispositions du 2° du présent III s’appliquent à compter d’une date ne pouvant être antérieure au 1er avril  2025 ni postérieure au 31 décembre 2025 fixée par arrêté du ministre chargé de l’énergie pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie. Cette date peut être différenciée en fonction des filières.

IV. – Le présent IV s’applique à tous les contrats conclus en application du 2° de l’article L. 311-12 ou de l’article L. 314-18 du code de l’énergie.

1° ) Pour l’application de la clause prévoyant le versement d’une prime au producteur s’il ne produit pas d’électricité lorsque le cours au comptant est strictement négatif sur la plateforme de marché organisé français de l’électricité pour livraison le lendemain, le décompte du nombre d’heures concernées est étendu aux heures au cours desquelles il produit et durant lesquelles le cours au comptant est strictement négatif, si au moins l'une des deux conditions suivantes est remplie :

- le cours au comptant est supérieur à un seuil fixé par arrêté du ministre chargé de l’énergie pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie ;

- le prix issu d’au moins une des enchères du couplage infra-journalier unique est positif.

Pour l’application de ladite clause l’absence de production de l’installation pour le versement de la prime ainsi que les délais dans lesquels les arrêts et reprises de production de l’installation doivent être effectués sont appréciés  avec des seuils de tolérance fixés par arrêté du ministre chargé de l’énergie pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie. Ces seuils peuvent être distincts par filière.

2° ) Le volume d’électricité relatif à l’installation affectée au périmètre d’équilibre, comprenant d’éventuelles corrections d’un écart prévues par les méthodes mentionnées à l’article L. 321-14, est pris en compte pour le calcul du complément de rémunération d’une part et pour celui de la prime versée lorsque le cours au comptant sur la plateforme de marché organisé français de l’électricité pour livraison le lendemain est strictement négatif d’autre part.

Pour l’application du 2° du présent IV, le gestionnaire du réseau public de transport ou de distribution d’électricité communique à la société visée aux articles L. 311-13-2 et L. 314-18 du code de l’énergie le volume d’électricité correspondant à la correction effectuée pour chaque producteur. Les modalités de transmission de cette donnée peuvent être définies par arrêté du ministre chargé de l’énergie.

3° ) Toute mention de « la bourse de l’électricité EPEX Spot SE pour la zone France » figurant dans les contrats conclus en application du 2° de l’article L. 311-12 ou de l’article L. 314-18 du code de l’énergie est remplacée par les termes « la plateforme de marché organisé français de l’électricité pour livraison le lendemain ». Un arrêté peut préciser l’application du présent alinéa.

4°) Les dispositions du présent IV s’appliquent à partir d’une date fixée par arrêté pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie :

-       Aux contrats conclus en application de l’article L. 314-18 avant une date fixée par arrêté du ministre chargé de l’énergie pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie ;

-       Aux contrats conclus en application du 2° de l’article L. 311-12 dont l’avis d’appel d’offres au journal officiel de l’union européenne a été publié avant une date, fixée par arrêté du ministre chargé de l’énergie pris après avis de la Commission de régulation de l’énergie, le cas échéant distinguée par filière.

Objet

Les épisodes de prix spot négatifs deviennent de plus en plus fréquents sur le marché de gros de l’électricité. Ils surviennent lorsque le volume offert à prix négatif sur l’enchère spot suffit à couvrir intégralement la demande. Ces offres peuvent être émises par les exploitants de centrales thermiques, pour lesquels l’arrêt représente un coût, ou par les acheteurs, qui achètent la production des sites en obligation d’achat à un tarif fixe et qui revendent ces volumes « à tout prix » sur l’enchère spot. Dans son architecture actuelle, le mécanisme d’obligation d’achat participe ainsi à aggraver la profondeur et la fréquence de ce phénomène, qui peut engendrer des difficultés pour équilibrer le système électrique et engendre de surcroit un surcoût pour l’État s’agissant de la production sous obligation vendue au prix spot par les acheteurs obligés, compensés au titre de la contribution au service public de l’électricité (CSPE).

Pour les contrats passés (« stock »), le présent amendement propose des solutions pour atténuer la fréquence et l’intensité de ces épisodes de prix négatifs en introduisant diverses mesures de flexibilité pour les énergies renouvelables (EnR).

Le I permet d’expliciter le fait que la mesure aura des conséquences directes et positives sur le budget de l’État, en permettant l’arrêt des installations de production d’énergies renouvelables lorsque leur production n’est pas économique, et donc en limitant le soutien budgétaire à ces installations. Les installations concernées sont à la fois celles bénéficiant de l’obligation d’achat et celles bénéficiant d’un contrat de complément de rémunération. Les principales filières concernées seront l’éolien en mer, les grands parcs éoliens terrestres et les grands parcs photovoltaïques.

Le II donne la possibilité aux acheteurs (EDF OA et les entreprises locales de distribution et les organismes agréés) des productions bénéficiant de l’obligation d’achat, afin de diminuer leurs coûts, de demander aux producteurs d’arrêter tout ou partie de leurs installations ou de limiter leur production sous réserve que les installations aient une capacité installée plus de 10 MW. En effet, les acheteurs de ces productions sont aujourd’hui amenés à vendre l’électricité « à tout prix » sur le marché spot, ce qui entraîne une double dépense pour l’État via les charges de service public de l’électricité : l’octroi du tarif au producteur d’une part, et le paiement du prix négatif sur le marché pour écouler la production d’autre part.

Les producteurs qui procèderont effectivement à l’arrêt  ou à la limitation de leur production recevront une compensation financière qui ne pourra pas conduire à ce que la rémunération des producteurs concernés dépasse les montants prévus sur ces mécanismes de soutien par les décisions de la Commission au titre des aides d’Etat. Dans le cas contraire, ils ne pourront toucher ni le tarif d’achat initialement prévu par leurs contrats, ni la compensation financière, sauf si la production est liée à une demande d’un gestionnaire de réseau pour équilibrer les flux sur le réseau au niveau national ou local (ex : mécanismes d’équilibrage de RTE, résolution d’une congestion réseau sur le réseau de transport ou de distribution). Les installations concernées seront précisées dans un arrêté qui fixera des critères. Ces derniers porteront notamment sur la puissance des installations et leur filière de production. Cet arrêté précisera les conditions et les modalités dans lesquelles les acheteurs peuvent effectuer cette demande. Seront notamment visées les installations éoliennes en mer sous obligation d’achat des deux premiers appels d’offres ainsi que les installations éoliennes et photovoltaïques de grande puissance. 

Le III permet de faciliter la participation des installations d’énergie renouvelable en obligation d’achat au mécanisme d’ajustement et aux services de flexibilité utiles pour le système électrique. La modification proposée permettrait aux installations EnR d’être plus compétitives sur le mécanisme d’ajustement en proposant un prix correspondant uniquement à leurs coûts d’ajustement (coûts variables éventuellement majorés de leurs coûts d’arrêt), ce qui permettra de réduire les coûts globaux d’ajustement du système électrique. Ainsi, dans le cas où une baisse de la production serait demandée par le gestionnaire du réseau de transport, le producteur concerné recevrait le tarif d’achat dont il aurait bénéficié s’il avait produit de la part de l’acheteur obligé et du revenu issu du mécanisme d’ajustement de la part de RTE. Cette évolution pourra entrainer une dépense supplémentaire pour le budget de l’État mais sera bénéficiaire pour la collectivité en réduisant les coûts d’équilibrage du système électrique.

Le IV apporte plusieurs précisions au dispositif de prise en compte des heures de prix négatifs dans les contrats de complément de rémunération. Le 1° permet à un producteur de bénéficier de la prime prix négatifs même s’il continue de produire pendant les heures où les prix sont « légèrement » négatifs, pour optimiser l’équilibrage du système ou si les prix infra-journaliers sont positifs. Le 2° incitera les producteurs des installations d’énergie renouvelable en complément de rémunération à proposer des offres sur le mécanisme d’ajustement correspondant à leurs coûts réels d’ajustement. Dans le cas où une baisse de la production serait demandée par le gestionnaire du réseau de transport, le calcul du complément de rémunération se fera sur le volume corrigé (incluant le volume d’électricité non produite). Dans le cas où une installation est arrêtée pour cause de prix négatifs mais qu’elle est activée à la hausse dans le cadre du mécanisme d’ajustement, cette installation bénéficiera de la prime « prix négatifs ». Le 3° permet d’introduire dans les contrats la notion plus générique de « plateforme de marché organisé français de l’électricité pour livraison le lendemain », afin de garantir la continuité du recours à l’une de ces plateformes et de fiabiliser le calcul des compléments de rémunération et leur versement aux producteurs.

Il est estimé que les heures de prix négatifs vont coûter 30 M€ à l’État en 2024 – et ce uniquement en comptant la part « négative » du prix de marché. L’amendement ici proposé permettra de réduire en 2025 ce coût pour l’État d’une somme estimée à 5 M€, car la mesure prendra un certain temps pour être mise en place.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1760

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SALMON, FERNIQUE, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après le VI de l’article L. 213-9-2 du code de l’environnement, il est inséré un paragraphe ainsi rédigé :

« .... – L’agence ne peut pas financer la construction, l’alimentation, l’entretien ou le démantèlement des réserves de substitution destinées à l’irrigation. Ces constructions sont financées directement par les seules personnes qui prélèvent, stockent ou utilisent de l’eau par leur biais. »

Objet

L’objet de cet amendement est de ne plus permettre que de l’argent public finance des méga-bassines. A titre d’exemple, en 2017, le conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, avait validé un financement pour 19 stockages d’eau le long de la Sèvre niortaise, la subvention s’élevant à près de 28 millions d’euros, soit près de la moitié du coût du projet.

Ces installations qui accentuent la pression sur la ressource en eau au bénéfice de quelques uns ne sauraient être financées par les Agences de l’Eau, c’est-à-dire, en dernière instance, par l’ensemble de nos concitoyens. En attendant le moratoire sur les méga-bassines, les quelques bénéficiaires doivent financer eux-mêmes ces travaux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1621

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. FERNIQUE, DANTEC, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 1512-20 du code des transports, il est inséré un article L. 1512-20… ainsi rédigé :

« Art. L. 1512-20…. – L’établissement mentionné à l’article L. 1512-19 ne peut pas financer :

« 1° Les opérations de construction, d’élargissement ou de prolongation d’autoroutes ou de routes à chaussée séparées par un terre-plein central ;

« 2° Cette interdiction s’applique à l’ensemble des projets d’infrastructure routière ou autoroutière mentionnés au 1° et visant à augmenter la capacité de circulation pour les véhicules motorisés à usage individuel ou collectif sur ces types de voies. »

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose de mettre fin au financement de nouveaux projets routiers et autoroutiers afin de réorienter ces crédits vers le financement de solutions alternatives à la voiture individuelle telles que l’entretien du réseau ferroviaire et le développement des infrastructures cyclables.

En raison d’une politique de transport très largement tournée vers le développement des routes et des autoroutes, la France possède l’un des plus grands réseaux routiers du monde et le premier d’Europe avec plus de 1 100 000 kilomètres de routes.

Le bon entretien de ce réseau est un enjeu indispensable de sécurité routière et nécessite un investissement annuel de l’État d’environ 1 milliard d’euros. Ce coût ne cesse de croître à cause du dérèglement climatique et de la hausse du nombre de poids lourds. La construction de nouvelles routes est encore mise en avant pour répondre aux problèmes de congestion du trafic automobile. Ces nouvelles constructions s’avèrent pourtant inefficaces car elles entraînent systématiquement une augmentation de la circulation ne faisant ainsi qu'accroître l'utilisation de la voiture et générant toujours plus d’émissions de gaz à effet de serre, de pollution de l’air et de bruit. 

En zone rurale, elles ne désenclavent pas le territoire. Au contraire, elles éloignent toujours plus les emplois et les services des lieux de résidence, et contribuent à la désertification des bourgs et des villages. Ces nouvelles constructions contribuent aussi largement à la destruction de nos paysages et de la biodiversité en étant le deuxième facteur d’artificialisation des sols.

Alors que les comptes publics sont dans un état désastreux, ces nouvelles constructions mobilisent des moyens financiers considérables pour leur construction et leur entretien futur et ce, au détriment des investissements dans le développement des alternatives à la voiture. Le plan d’investissement de 100 milliards d’euros en faveur du transport ferroviaire annoncé par Elisabeth Borne en février 2023 ne s’est toujours pas concrétisé et les projets de services express régionaux métropolitaines (SERM) peinent à trouver un financement (le coût des SERM avait été estimé entre 15 et 20 Mds € par le COI). 

Il existe encore plus de 55 projets routiers contestés en cours de réalisation ou à venir à travers la France et ce pour un coût total estimé à 18 Mds € dont 12,3 Mds € d’argent public, coût qu’il conviendrait de réactualiser en fonction de l’inflation. Afin d’alerter sur ces investissements totalement incompatibles avec nos objectifs climatiques et à rebours de la situation budgétaire du pays, cet amendement propose de ne plus permettre à l'AFITF de financer ces projets qui sont à contre-temps des impératifs écologiques de préservation des sols et de développement de réseaux de transports durables.

En réponse aux impératifs écologiques et budgétaires actuels, cet amendement vise à recentrer les financements de l’AFITF sur des infrastructures durables et sur l'entretien du réseau existant, en excluant les nouveaux projets d'extension autoroutière. Il répond à l’urgence d’une politique de transport cohérente avec les objectifs climatiques nationaux et européens et avec les attentes croissantes des citoyens pour une transition écologique juste.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-229

26 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. MARSEILLE, PILLEFER et LAUGIER, Mmes BILLON, GUIDEZ et VERMEILLET, M. Stéphane DEMILLY, Mme Nathalie GOULET, MM. CAMBIER, CANÉVET et BONNEAU, Mme SOLLOGOUB, MM. HENNO, FARGEOT et LAFON, Mme TETUANUI, M. COURTIAL, Mme ROMAGNY, MM. KERN et MENONVILLE, Mmes MORIN-DESAILLY, FLORENNES et PERROT, M. Pascal MARTIN, Mmes JACQUEMET et HOUSSEAU, MM. HINGRAY et BLEUNVEN, Mme ANTOINE, M. DUFFOURG, Mme Olivia RICHARD, MM. LONGEOT et DELCROS et Mme de LA PROVÔTÉ


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° de l’article 38 de la loi n° 2022-1157 du 16 août 2022 de finances rectificative pour 2022 est ainsi rédigé :

« 1° Le prix seuil est fixé pour les années 2025 à 2042 de la manière suivante :

«

 

Année

Prix seuil ( €/MWh)

2025

47,53

2026

48,48

2027

49,45

2028

50,43

2029

51,44

2030

52,47

2031

53,52

2032

54,59

2033

55,68

2034

56,80

2035

57,93

2036

59,09

2037

60,27

2038

61,48

2039

62,71

2040

63,96

2041

65,24

2042

66,55

 » ;

« Lorsque, pour un mois donné, le tarif de référence utilisé pour le calcul du complément de rémunération est supérieur ou égal à ce prix seuil, si la prime à l’énergie mensuelle est négative, le producteur est redevable de la somme correspondante pour l’énergie produite et celle-ci n’est pas comptabilisée au titre des montants perçus et versés par le producteur ; ».

Objet

Par une décision du 26 octobre 2023, le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions instituant un mécanisme de plafonnement des primes versées aux producteurs d’électricité renouvelable ayant souscrit un contrat de rémunération au motif qu’en se bornant à renvoyer à un arrêté ministériel la fixation d’un prix seuil, sans définir lui-même les critères de détermination de ce prix, le législateur avait méconnu l’étendue de sa compétence.

Le présent amendement corrige donc cette incompétence négative, fixant directement dans la loi le prix seuil pour les années 2025 à 2042.

Les exploitants d’énergies renouvelables bénéficient en effet de contrats à prix garantis équivalents au double du prix du mégawatt nucléaire, et avec une priorité d’accès au réseau.

Ces opérateurs peuvent, dans ces conditions, réaliser des profits indus lorsque les prix de marché s’envolent.

Le présent amendement propose de prévenir ce rentes indues en déplafonnant partiellement les primes négatives dues par les producteurs d’électricité renouvelable dans le cadre de contrats de complément de rémunération.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-52 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes NOËL et BELRHITI, MM. Jean-Baptiste BLANC et ANGLARS, Mmes MALET et VENTALON, MM. MICHALLET, Daniel LAURENT et PELLEVAT, Mme DREXLER et MM. BOUCHET, Étienne BLANC et GENET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 31 juillet de l’exercice en cours, la liste des opérations ayant bénéficié d’une subvention au titre du fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires prévu au programme 380 de la présente loi n° du de finances pour 2025, ainsi que le montant des projets et celui de la subvention attribuée par l’État sont publiés sur le site internet officiel de l’État dans la région, dans un format ouvert et aisément réutilisable. Si cette liste est modifiée ou complétée entre cette publication et la fin de l’exercice, une liste rectificative ou complémentaire est publiée selon les mêmes modalités avant le 30 janvier de l’exercice suivant.

Objet

Dans un contexte où l’efficacité de la dépense publique, notamment en matière de transition écologique, est de plus en plus amenée à être évaluée, il apparaît nécessaire de s’intéresser de près aux apports du fonds vert et notamment de son effet levier sur l’ensemble des territoires dans leur diversité.

Il apparaît ainsi particulièrement important de rendre compte de l’attribution des crédits du fonds vert, afin de savoir si le dispositif permet d’accélérer la transition écologique dans tous les territoires et d’estimer son impact réel.

C’est pourquoi, dans un souci de transparence, d’information et d’efficacité de la dépense publique, le présent amendement prévoit, à l’image de ce qui existe déjà pour la DETR et la DSIL, de donner consigne aux préfectures de région de publier la liste des opérations du fonds vert, ainsi que leurs montants.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-347 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. LEVI, PARIGI, MAUREY et GRAND, Mme VERMEILLET, MM. PILLEFER, FOLLIOT et PERRION, Mme PATRU, MM. FARGEOT, Stéphane DEMILLY et CHASSEING, Mmes SAINT-PÉ et DUMONT, MM. REICHARDT, GREMILLET et Pascal MARTIN, Mme LOISIER, M. Alain MARC, Mmes DEMAS, BILLON et PERROT, M. CAMBIER, Mme Laure DARCOS, M. HAYE, Mme Olivia RICHARD, MM. BONHOMME, MILON, PANUNZI et KERN, Mmes de LA PROVÔTÉ et ROMAGNY, M. LONGEOT et Mme JACQUEMET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 31 juillet de l’exercice en cours, la liste des opérations ayant bénéficié d’une subvention au titre du fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires prévu au programme 380 de la présente loi n° du de finances pour 2025, ainsi que le montant des projets et celui de la subvention attribuée par l’État sont publiés sur le site internet officiel de l’État dans la région, dans un format ouvert et aisément réutilisable. Si cette liste est modifiée ou complétée entre cette publication et la fin de l’exercice, une liste rectificative ou complémentaire est publiée selon les mêmes modalités avant le 30 janvier de l’exercice suivant.

Objet

Cet amendement vise à renforcer la transparence dans l'attribution des crédits du fonds d'accélération de la transition écologique (fonds vert).

À l'instar des dispositions existantes pour la DETR et la DSIL, il impose aux préfectures de région la publication en ligne des opérations subventionnées et de leurs montants.

Cette mesure permettra d'évaluer l'efficacité du dispositif et son impact réel sur la transition écologique dans tous les territoires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-723

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 31 juillet de l’exercice en cours, la liste des opérations ayant bénéficié d’une subvention au titre du fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires prévu au programme 380 de la présente loi n° du de finances pour 2025, ainsi que le montant des projets et celui de la subvention attribuée par l’État sont publiés sur le site internet officiel de l’État dans la région, dans un format ouvert et aisément réutilisable. Si cette liste est modifiée ou complétée entre cette publication et la fin de l’exercice, une liste rectificative ou complémentaire est publiée selon les mêmes modalités avant le 30 janvier de l’exercice suivant.

Objet

Dans un contexte où l’efficacité de la dépense publique, notamment en matière de transition écologique, est de plus en plus amenée à être évaluée, il apparaît nécessaire de s’intéresser de près aux apports du fonds vert et notamment de son effet levier sur l’ensemble des territoires dans leur diversité.

Il apparaît ainsi particulièrement important de rendre compte de l’attribution des crédits du fonds vert, afin de savoir si le dispositif permet d’accélérer la transition écologique dans tous les territoires et d’estimer son impact réel.

C’est pourquoi, dans un souci de transparence, d’information et d’efficacité de la dépense publique, le présent amendement du groupe SER prévoit, à l’image de ce qui existe déjà pour la DETR et la DSIL, de donner consigne aux préfectures de région de publier la liste des opérations du fonds vert, ainsi que leurs montants.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ÉCOLOGIE, DÉVELOPPEMENT ET MOBILITÉ DURABLES

(n° 143 , 144 , 145, 148)

N° II-1130

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUIS et PATRIAT, Mme SCHILLINGER, MM. RAMBAUD et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mmes PHINERA-HORTH et RAMIA, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Avant le 31 juillet de l’exercice en cours, la liste des opérations ayant bénéficié d’une subvention au titre du fonds d’accélération de la transition écologique dans les territoires prévu au programme 380 de la présente loi n° du de finances pour 2025, ainsi que le montant des projets et celui de la subvention attribuée par l’État sont publiés sur le site internet officiel de l’État dans la région, dans un format ouvert et aisément réutilisable. Si cette liste est modifiée ou complétée entre cette publication et la fin de l’exercice, une liste rectificative ou complémentaire est publiée selon les mêmes modalités avant le 30 janvier de l’exercice suivant.

Objet

Dans un contexte où l’efficacité de la dépense publique, notamment en matière de transition écologique, est de plus en plus amenée à être évaluée, il apparaît nécessaire de s’intéresser de près aux apports du fonds vert et notamment de son effet levier sur l’ensemble des territoires dans leur diversité.

Il apparaît ainsi particulièrement important de rendre compte de l’attribution des crédits du fonds vert, afin de savoir si le dispositif permet d’accélérer la transition écologique dans tous les territoires et d’estimer son impact réel.

C’est pourquoi, dans un souci de transparence, d’information et d’efficacité de la dépense publique, le présent amendement prévoit, à l’image de ce qui existe déjà pour la DETR et la DSIL, de donner consigne aux préfectures de région de publier la liste des opérations du fonds vert, ainsi que leurs montants.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

BUDGET ANNEXE - CONTRÔLE ET EXPLOITATION AÉRIENS

(n° 143 , 144 )

N° II-2192

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 43 (crédits du budget annexe)

(État C)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien aux prestations de l’aviation civile

dont titre 2

 

11 995 686

 

4 308 569

 

11 995 686

 

4 308 569

Navigation aérienne

 

21 591 409

 

16 591 409

Transports aériens, surveillance et certification

 

5 354 146

 

5 354 146

TOTAL

 

38 941 242

 

33 941 242

SOLDE

-38 941 242

-33 941 242

 

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

À ce titre, l’État doit être exemplaire et réaliser une part substantielle de cet effort. Ces économies reposent sur deux leviers : d’une part, la maîtrise des dépenses d’intervention sur l’année, en lien avec les règles applicables au cours du régime des « services votés » ; d’autre part, l’efficience et l’optimisation des dépenses de fonctionnement et d’investissement. Les opérateurs de l’État sont également appelés à contribuer à cet effort.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 613 « Soutien aux prestations de l'aviation civile » à hauteur de 12,0 M€ en AE et en CP dont 4,3 M€ de titre 2 en AE et en CP, sur le programme 612 « Navigation aérienne » à hauteur de 21,6 M€ en AE et de 16,6 M€ en CP et sur le programme 614 « Transports aériens, surveillance et certification » à hauteur de 5,3 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 38,9 M€ en AE et de 33,9 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

BUDGET ANNEXE - CONTRÔLE ET EXPLOITATION AÉRIENS

(n° 143 , 144 )

N° II-1916 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET


Article 43 (crédits du budget annexe)

(État C)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Soutien aux prestations de l’aviation civile

dont titre 2

 

11 995 686

4 308 569

 

11 995 686

4 308 569

Navigation aérienne

 

21 591 409

 

16 591 409

Transports aériens, surveillance et certification

 

5 354 146

 

5 354 146

TOTAL

 

38 941 242

 

33 941 242

SOLDE

- 38 941 242

- 33 941 242

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Contrôle et exploitation aériens ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 613 « Soutien aux prestations de l’aviation civile » à hauteur de 9,4 M€ en AE et 9,4 M€ en CP, le programme 612 « Navigation aérienne » à hauteur de 10,0 M€ en AE et 5,0 M€ en CP, le programme 614 « Transports aériens, surveillance et certification » à hauteur de 4,2 M€ en AE et 4,2 M€ en CP.

Ces annulations portent principalement sur le lissage de certains investissements. Il en résulte un total d’annulations de 23,6 M€ en AE et 18,6 M€ en CP sur le périmètre de la mission.
Parmi ces annulations, 4,6 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :Rectification à la demande de l'auteur de l'amendement pour le rendre identique au II-2192 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - FINANCEMENT DES AIDES AUX COLLECTIVITÉS POUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE

(n° 143 , 144 )

N° II-2201

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Électrification rurale

5 300 000

 

5 300 000

 

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

 

 

 

 

TOTAL

5 300 000

 

5 300 000

 

SOLDE

+ 5 300 000

+ 5 300 000

 

Objet

Le présent amendement ouvre 5,3 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) sur le programme 793 « Électrification rurale » du compte d’affectation spéciale (CAS) relatif au financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale (Facé),

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit la pérennisation de la contribution dite « Facé » au sein de l’accise sur l’électricité, et sa majoration chaque année de l’évolution de l’indice des prix à la consommation hors tabac en référence à l’année 2025.

Le Gouvernement complète cette intention en indexant en 2025 la capacité d’intervention du « Facé » par rapport à 2024 à hauteur de l’indexation prévisionnelle, soit une hausse des crédits de +5,3 M€.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - FINANCEMENT DES AIDES AUX COLLECTIVITÉS POUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE

(n° 143 , 144 )

N° II-1540 rect. ter

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CHAIZE et Daniel LAURENT, Mme JACQUES, MM. ANGLARS, NATUREL et BOUCHET, Mmes Pauline MARTIN, GOSSELIN et GRUNY, MM. FAVREAU, SOL et PAUL, Mme IMBERT, MM. Jean-Baptiste BLANC, SAURY, GENET et BAS, Mme LASSARADE et M. MANDELLI


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Électrification rurale

5 300 000

 

5 300 000

 

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

 

 

TOTAL

5 300 000

5 300 000

SOLDE

+ 5 300 000

+ 5 300 000

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à attirer l’attention du Gouvernement au sujet du budget du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros depuis la création de ce CAS par la loi n°2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011. Compte tenu de l’inflation, ce budget a en réalité diminué de plus de 70 millions d’euros en un peu plus de 10 ans.

Or les besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité en zone rurale sont en forte augmentation, que ce soit pour améliorer leur résilience face à des évènements climatiques malheureusement de plus en plus fréquents et puissants (comme en témoignent les tempêtes CAETANO et BERT pour ne parler que des plus récentes, qui ont provoqué des dégâts importants et privé d’électricité de très nombreux foyers), permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant (hors évènements climatiques exceptionnels), ou pour raccorder sur ces réseaux des installations de production d’énergie renouvelables de plus en plus nombreuses dans le cadre de la mise en œuvre de la transition énergétique.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement a présenté une réforme du CAS Facé dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, qui vise à remplacer la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité par une fraction supplémentaire de l’accise sur l’électricité. Le nouveau dispositif comprend un volet fiscal à l’article 7 et un volet budgétaire à l’article 36.

Lors de la discussion de l’article 7, un amendement a été adopté à l’initiative du gouvernement pour identifier dans la loi le tarif de cette fraction d’accise supplémentaire, en le fixant à 1,30 €/MWh et en l’indexant sur l’inflation. Il est important de préciser que ce tarif, plus élevé que celui initialement communiqué dans certains documents officiels puisqu’il s’établissait à 1,16 €/MWh, va donc rapporter davantage que le montant nécessaire pour financer les 377 millions d’euros prévus à l’article 36 et inscrits en recettes du budget du CAS Facé pour 2025.

Dans ces conditions, les collectivités qui bénéficient des aides à l’électrification rurale sont très attachées, au vu de l’augmentation de leurs besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité et alors même que, comme déjà souligné précédemment, les crédits du CAS Facé n’ont eu de cesse de diminuer depuis sa création en 2012, à ce que le montant correspondant à cette fraction supplémentaire d’accise sur l’électricité soit bien affecté dès 2025, intégralement ou tout du moins pour une part substantielle, au financement des travaux que ces collectivités réalisent sur leurs réseaux ruraux.

En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement procède au transfert d’un euro suivant :

- depuis l’action 2 « sites isolés » du programme 794 « Opérations de maîtrise de la demande d'électricité, de production d'électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées » ;

- vers l’action 10 « intempéries » du programme 793 « Electrification rurale ».



NB :Rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au II-2201 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - FINANCEMENT DES AIDES AUX COLLECTIVITÉS POUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE

(n° 143 , 144 )

N° II-1603

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. HAYE


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Électrification rurale

1

 

1

 

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à attirer l’attention du Gouvernement au sujet du budget du CAS Financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale, fixé à 360 millions d’euros depuis la création de ce CAS par la loi n°2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011.

Compte tenu de l’inflation, ce budget a en réalité diminué de plus de 70 millions d’euros en un peu plus de 10 ans. Or les besoins d’investissement sont en forte augmentation, que ce soit :
- Pour améliorer leur résilience face à des évènements climatiques
- Pour permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant
- Pour raccorder sur ces réseaux des installations de production d’énergie renouvelables de plus en plus nombreuses dans le cadre de la mise en oeuvre de la transition énergétique. 

La réforme présentée dans ce contexte par le Gouvernement du CAS Facé vise à remplacer la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité par une fraction supplémentaire de l’accise sur l’électricité. Le nouveau dispositif comprend un volet fiscal à l’article 7 et un volet budgétaire à l’article 36. 

Lors de la discussion de l’article 7, un amendement a été adopté à l’initiative du gouvernement pour identifier dans la loi le tarif de cette fraction d’accise supplémentaire, en le fixant à 1,30 €/MWh et en l’indexant sur l’inflation. Il est important de préciser que ce tarif, plus élevé que celui initialement communiqué dans certains documents officiels puisqu’il s’établissait à 1,16 €/MWh, va donc rapporter davantage que le montant nécessaire pour financer les 377 millions d’euros prévus à l’article 36 et inscrits en recettes du budget du CAS Facé pour 2025. 

Dans ces conditions, les collectivités qui bénéficient des aides à l’électrification rurale sont très attachées à ce que le montant correspondant à cette fraction supplémentaire d’accise sur l’électricité soit bien affecté dès 2025 au financement des travaux que ces collectivités réalisent sur leurs réseaux ruraux. 

Afin de garantir sa recevabilité, cet amendement procède à un transfert d’un euro depuis l’action 2 « sites isolés » du programme 794 "Opérations de maîtrise de la demande d'électricité, de production d'électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées" vers l’action 10 "intempéries" du programme 793 "Electrification rurale".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - FINANCEMENT DES AIDES AUX COLLECTIVITÉS POUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE

(n° 143 , 144 )

N° II-1658

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. MONTAUGÉ, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE, TISSOT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Électrification rurale

1

 

1

 

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à attirer l’attention du Gouvernement au sujet du budget du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros depuis la création de ce CAS par la loi n°2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011. Compte tenu de l’inflation, ce budget a en réalité diminué de plus de 70 millions d’euros en un peu plus de 10 ans.

Or les besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité en zone rurale sont en forte augmentation, que ce soit pour améliorer leur résilience face à des évènements climatiques malheureusement de plus en plus fréquents et puissants (comme en témoignent les tempêtes CAETANO et BERT pour ne parler que des plus récentes, qui ont provoqué des dégâts importants et privé d’électricité de très nombreux foyers), permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant (hors évènements climatiques exceptionnels), ou pour raccorder sur ces réseaux des installations de production d’énergie renouvelables de plus en plus nombreuses dans le cadre de la mise en œuvre de la transition énergétique.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement a présenté une réforme du CAS Facé dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, qui vise à remplacer la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité par une fraction supplémentaire de l’accise sur l’électricité. Le nouveau dispositif comprend un volet fiscal à l’article 7 et un volet budgétaire à l’article 36.

Lors de la discussion de l’article 7, un amendement a été adopté à l’initiative du gouvernement pour identifier dans la loi le tarif de cette fraction d’accise supplémentaire, en le fixant à 1,30 €/MWh et en l’indexant sur l’inflation. Il est important de préciser que ce tarif, plus élevé que celui initialement communiqué dans certains documents officiels puisqu’il s’établissait à 1,16 €/MWh, va donc rapporter davantage que le montant nécessaire pour financer les 377 millions d’euros prévus à l’article 36 et inscrits en recettes du budget du CAS Facé pour 2025.

Dans ces conditions, les collectivités qui bénéficient des aides à l’électrification rurale sont très attachées, au vu de l’augmentation de leurs besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité et alors même que, comme déjà souligné précédemment, les crédits du CAS Facé n’ont eu de cesse de diminuer depuis sa création en 2012, à ce que le montant correspondant à cette fraction supplémentaire d’accise sur l’électricité soit bien affecté dès 2025, intégralement ou tout du moins pour une part substantielle, au financement des travaux que ces collectivités réalisent sur leurs réseaux ruraux.

En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement procède au transfert d’un euro suivant :

- depuis l’action 2 « sites isolés » du programme 794 « Opérations de maîtrise de la demande d'électricité, de production d'électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées » ;

- vers l’action 10 « intempéries » du programme 793 « Electrification rurale ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - FINANCEMENT DES AIDES AUX COLLECTIVITÉS POUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE

(n° 143 , 144 )

N° II-1724

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme HAVET et MM. BUIS, OMAR OILI et FOUASSIN


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Électrification rurale

1

 

1

 

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à attirer l’attention du Gouvernement au sujet du budget du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros depuis la création de ce CAS par la loi n°2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011. Compte tenu de l’inflation, ce budget a en réalité diminué de plus de 70 millions d’euros en un peu plus de 10 ans.

Or les besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité en zone rurale sont en forte augmentation, que ce soit pour améliorer leur résilience face à des évènements climatiques malheureusement de plus en plus fréquents et puissants (comme en témoignent les tempêtes CAETANO et BERT pour ne parler que des plus récentes, qui ont provoqué des dégâts importants et privé d’électricité de très nombreux foyers), permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant (hors évènements
climatiques exceptionnels), ou pour raccorder sur ces réseaux des installations de production d’énergie renouvelables de plus en plus nombreuses dans le cadre de la mise en oeuvre de la transition énergétique.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement a présenté une réforme du CAS Facé dans le cadre du PLF pour 2025, qui vise à remplacer la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité par une fraction supplémentaire de l’accise sur l’électricité. Le nouveau dispositif comprend un volet fiscal à l’article 7 et un volet budgétaire à l’article 36.

Lors de la discussion de l’article 7, un amendement a été adopté à l’initiative du gouvernement pour identifier dans la loi le tarif de cette fraction d’accise supplémentaire, en le fixant à 1,30 €/MWh et en l’indexant sur l’inflation. Il est important de préciser que ce tarif, plus élevé que celui initialement communiqué dans certains documents officiels puisqu’il s’établissait à 1,16 €/MWh, va donc rapporter davantage que le montant nécessaire pour financer les 377 millions d’euros prévus à l’article 36 et inscrits en recettes du budget du CAS Facé pour 2025.

Dans ces conditions, les collectivités qui bénéficient des aides à l’électrification rurale sont très attachées, au vu de l’augmentation de leurs besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité et alors même que, comme déjà souligné plus haut, les crédits du CAS Facé n’ont eu de cesse de diminuer depuis sa création en 2012, à ce que le montant correspondant à cette fraction supplémentaire d’accise sur l’électricité soit bien affecté dès 2025, intégralement ou tout du moins pour une part substantielle, au financement des travaux que ces collectivités réalisent sur leurs réseaux ruraux.

En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement procède au transfert d’un euro suivant :
- depuis l’action 2 « sites isolés » du programme 794 « Opérations de maîtrise de la demande d'électricité, de production d'électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées « ;
- vers l’action 10 « intempéries » du programme 793 « Electrification rurale ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - FINANCEMENT DES AIDES AUX COLLECTIVITÉS POUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE

(n° 143 , 144 )

N° II-1838 rect. ter

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. DUFFOURG et CAMBIER, Mme SAINT-PÉ, MM. CHAUVET et HENNO, Mme ANTOINE, M. BONHOMME, Mmes GACQUERRE, JOSENDE, ROMAGNY, PAOLI-GAGIN et PERROT, M. WATTEBLED, Mme HOUSSEAU, MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT et Mme de LA PROVÔTÉ


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Électrification rurale

5 300 000

 

5 300 000

 

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

 

 

TOTAL

5 300 000

5 300 000

SOLDE

+ 5 300 000

+ 5 300 000

Objet

Cet amendement d’appel vise à attirer l’attention du Gouvernement au sujet du budget du CAS Facé, fixé à 360 millions d’euros depuis la création de ce CAS par la loi n°2011-1978 du 28 décembre 2011 de finances rectificative pour 2011. Compte tenu de l’inflation, ce budget a en réalité diminué de plus de 70 millions d’euros en un peu plus de 10 ans.

Or les besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité en zone rurale sont en forte augmentation, que ce soit pour améliorer leur résilience face à des évènements climatiques malheureusement de plus en plus fréquents et puissants (comme en témoignent les tempêtes CAETANO et BERT pour ne parler que des plus récentes, qui ont provoqué des dégâts importants et privé d’électricité de très nombreux foyers), permettre aux consommateurs (ménages et entreprises) de bénéficier d’un niveau de qualité de service satisfaisant (hors évènements climatiques exceptionnels), ou pour raccorder sur ces réseaux des installations de production d’énergie renouvelables de plus en plus nombreuses dans le cadre de la mise en oeuvre de la transition énergétique.

C’est dans ce contexte que le Gouvernement a présenté une réforme du CAS Facé dans le cadre du PLF pour 2025, qui vise à remplacer la contribution actuelle versée par les gestionnaires des réseaux de distribution (GRD) d’électricité par une fraction supplémentaire de l’accise sur l’électricité. Le nouveau dispositif comprend un volet fiscal à l’article 7 et un volet budgétaire à l’article 36.

Lors de la discussion de l’article 7, un amendement a été adopté à l’initiative du gouvernement pour identifier dans la loi le tarif de cette fraction d’accise supplémentaire, en le fixant à 1,30 €/MWh et en l’indexant sur l’inflation. Il est important de préciser que ce tarif, plus élevé que celui initialement communiqué dans certains documents officiels puisqu’il s’établissait à 1,16 €/MWh, va donc rapporter davantage que le montant nécessaire pour financer les 377 millions d’euros prévus à l’article 36 et inscrits en recettes du budget du CAS Facé pour 2025.

Dans ces conditions, les collectivités qui bénéficient des aides à l’électrification rurale sont très attachées, au vu de l’augmentation de leurs besoins d’investissement sur les réseaux publics de distribution d’électricité et alors même que, comme déjà souligné plus haut, les crédits du CAS Facé n’ont eu de cesse de diminuer depuis sa création en 2012, à ce que le montant correspondant à cette fraction supplémentaire d’accise sur l’électricité soit bien affecté dès 2025, intégralement ou tout du moins pour une part substantielle, au financement des travaux que ces collectivités réalisent sur leurs réseaux ruraux.

En raison des contraintes de recevabilité financière au titre de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement procède au transfert d’un euro suivant :

- depuis l’action 2 « sites isolés » du programme 794 « Opérations de maîtrise de la demande d'électricité, de production d'électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées « ;

- vers l’action 10 « intempéries » du programme 793 « Electrification rurale ».



NB :Rectification à la demande de l'auteur pour rendre l'amendement identique au II-2201 du Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

COMPTE SPÉCIAL - FINANCEMENT DES AIDES AUX COLLECTIVITÉS POUR L'ÉLECTRIFICATION RURALE

(n° 143 , 144 )

N° II-1876 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. ROUX, BILHAC et CABANEL, Mmes Maryse CARRÈRE, JOUVE et PANTEL et M. DAUBET


Article 44 (crédits du compte spécial)

(État D)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Électrification rurale

1

 

1

 

Opérations de maîtrise de la demande d’électricité, de production d’électricité par des énergies renouvelables ou de production de proximité dans les zones non interconnectées

 

1

 

1

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Ce compte d’affectation spéciale (CAS) « Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale » (Facé) retrace les aides versées aux autorités organisatrices de la distribution d’électricité – AODÉ (communes, établissements publics de coopération intercommunale, syndicats d’électrification) pour le financement des travaux d’électrification en zone rurale dont elles assurent la maîtrise d’ouvrage.

Le CAS-Facé permet ainsi de verser des aides aux AODÉ afin de financer des travaux d’électrification rurale, des opérations de maîtrise de la demande d’électricité, des opérations de production d’électricité par des énergies renouvelables et des installations de production de proximité dans les zones non interconnectées (ZNI). Ces aides sont réparties par département sous forme de dotations affectées à l’électrification rurale.

Les AODE, prenant généralement la forme de grands syndicats d’énergie – mixte ou intercommunal – et exerçant cette compétence pour le compte de l‘ensemble des communes d’un même département, occupent un rôle clé puisqu'ils interviennent sur l'ensemble de la chaîne de valeur du système énergétique – production, acheminement et consommation. Or, se retrouvant face à un mur d'investissements (maintien du niveau de la qualité d'électricité distribuée, financement de l'électrification des usages, accélération de la transition énergétique par le développement de la production d'énergies renouvelables, etc.), leurs ressources ne peuvent être menacées mais au contraire, elles doivent être augmentées.

À ce jour, leur financement repose essentiellement sur le reversement d'une fraction de la part communale de la taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité (TICFE) ainsi que sur l’enveloppe du Compte d'affectation spéciale « Financement des aides aux collectivités pour l’électrification rurale », lui-même alimenté par une contribution des gestionnaires de réseaux de distribution d'électricité à travers le TURPE.

Or, si le montant du CAS-facé reste stable vis à vis de la loi de finances initiales pour 2024 (377 millions d’euros), il faut signaler qu'il n'a jamais été revalorisé depuis sa création en 2011. Au contraire, compte tenu de l'inflation, son enveloppe a en réalité diminué de plus de 70 millions d'euros. Les syndicats d'énergie aimeraient voir l'enveloppe du programme CAS Facé augmenter. Une revalorisation du montant du CAS Facé, a minima de 70 millions d'euros, semble être opportun et nécessaire au vu du rôle des syndicats d'énergie et de leurs investissements à réaliser à court terme.

En conséquence, cet amendement d'appel, contraint par les règles de recevabilité financière, demande au gouvernement de revaloriser le CAS Facé à hauteur de 70 millions d'euros en AE et en CP afin de soutenir davantage les AODE face au mur d'investissements auquel elles feront face dans les années à venir.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1933 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE, CAMBIER, MAUREY et DELCROS, Mmes ANTOINE et VERMEILLET, M. FOLLIOT et Mmes JACQUEMET et ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

640 000

 

640 000

Handicap et dépendance

 

85 000

 

85 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

74 000

 

74 000

TOTAL

 

799 000

 

799 000

SOLDE

- 799 000

- 799 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 799 000€ en autorisations d’engagement (AE) et de 799 000€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 13 « Ingénierie, outils de la gouvernance et expérimentations » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » (à hauteur de 640 000€ en AE et en CP) ; sur l’action 13 « Pilotage du programme et animation des politiques inclusives » du programme 157 « Handicap et dépendance » (à hauteur de 85 000€ en AE et en CP) ; sur l’action 10 « Fonctionnement des services » du programme 124 « Égalité entre les femmes et les hommes » (à hauteur de 74 000€ en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2054 rect. bis

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN et MM. CAPUS, LAMÉNIE, MALHURET, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, Vincent LOUAULT, Alain MARC, ROCHETTE et Louis VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

508 000 000

 

508 000 000

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

 

508 000 000

 

508 000 000

SOLDE

- 508 000 000

- 508 000 000

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’État ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’État, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2% des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Aussi, pour 2025, une diminution de 2% des crédits de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » est proposée par le présent amendement afin de permettre à cette mission de dégager 508 M€ d’économie l’année prochaine.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense de 2 % proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.

Cet amendement propose donc une économie de 508 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), imputée par convention sur l’action 11 « Prime d'activité et autres dispositifs » du programme 304 – Inclusion sociale et protection des Personnes. Toutefois, cette mesure d’économie a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-87 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

91 791 830

 

91 791 830

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

 

91 791 830

 

91 791 830

SOLDE

- 91 791 830

-91 791 830

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » à hauteur de 91,8 M€ en AE et CP.

Cette annulation porte sur la prime d’activité, dont les paramètres vont être ajustés à la marge pour prendre en compte la dynamique importante du SMIC ces dernières années.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-627

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

91 791 830

 

91 791 830

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

 

91 791 830

 

91 791 830

SOLDE

- 91 791 830

- 91 791 830

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » à hauteur de 91,8 M€ en AE et CP.

Cette annulation porte sur la prime d’activité, dont les paramètres vont être ajustés à la marge pour prendre en compte la dynamique importante du SMIC ces dernières années.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2053 rect. bis

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN et MM. CAPUS, LAMÉNIE, MALHURET, BRAULT, CHEVALIER, GRAND, Vincent LOUAULT, Alain MARC, ROCHETTE et Louis VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

91 791 830

 

91 791 830

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

 

91 791 830

 

91 791 830

SOLDE

- 91 791 830

- 91 791 830

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à limiter le déficit public, cet amendement minore les autorisations d’engagement (AE) et crédits de paiement (CP) de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » à hauteur de 91,8 M€ en AE et CP.

Cette annulation porte sur la prime d’activité, dont les paramètres vont être ajustés à la marge pour prendre en compte la dynamique importante du SMIC ces dernières années.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-611

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. PELLEVAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

13 000 000

 

13 000 000

Handicap et dépendance

13 000 000

 

13 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

13 000 000

13 000 000

13 000 000

13 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Une mesure budgétaire de 13 M€ au sein du PLF 2024 prévoyait de faciliter le cumul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et d’une activité professionnelle, notamment pour ceux reprenant une activité en milieu ordinaire au-delà d’un mi- temps. Pendant deux ans, le bénéfice de la restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE) pour les bénéficiaires de l’AAH-2 en activité devait être maintenu au moment du renouvellement de leurs droits. Cette disposition n'a malheureusement pas fait l'objet d'une mise en œuvre et a été annulée au printemps dernier. Il convient de la rétablir pour le bénéfice d'un accès à l'emploi facilité des bénéficiaires de l'AAH qui cumulent AAH et activité professionnelle. 

Cet amendement procède, d'une part, à une hausse de 13 millions d'euros (AE et CP) au niveau de l'action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » de la mission « Solidarités, Insertion et Egalité des chances », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d'un même montant sur l'action 11 « Prime d'activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission. Ce gage vise uniquement à respecter les règles de l'article 40 de la Constitution.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1489 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BERTHET, M. BAS, Mmes BELLUROT et BELRHITI, MM. BOUCHET, CADEC et GENET, Mmes JOSENDE, JOSEPH, Pauline MARTIN et MICOULEAU, MM. MILON et NATUREL, Mmes RICHER et VENTALON et MM. Cédric VIAL et Paul VIDAL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

13 000 000

 

13 000 000

Handicap et dépendance

13 000 000

 

13 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

13 000 000

13 000 000

13 000 000

13 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Une mesure budgétaire de 13 Millions d’euros au sein du PLF 2024 prévoyait de faciliter le cumul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et d’une activité professionnelle, notamment pour ceux reprenant une activité en milieu ordinaire au-delà d’un mi-temps. Pendant deux ans, le bénéfice de la restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE) pour les bénéficiaires de l’AAH-2 en activité devait être maintenu au moment du renouvellement de leur droits. Cette disposition n’a malheureusement pas fait l’objet d’une mise en œuvre et a été annulée au printemps dernier. Il convient de la rétablir pour le bénéfice d’un accès à l’emploi facilité des bénéficiaires de l’AAH qui cumulent AAH et activité professionnelle. 

Cet amendement vise donc à restaurer la mesure inscrite au PLF 2024 de financement du maintien de la RSDAE pour les bénéficiaires de l’AA2 en activité pendant 2 ans.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1830 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. Patrice JOLY, Mmes LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

13 000 000

 

13 000 000

Handicap et dépendance

13 000 000

 

13 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

13 000 000

13 000 000

13 000 000

13 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Une mesure budgétaire de 13 M€ au sein du PLF 2024 prévoyait de faciliter le cumul de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et d’une activité professionnelle, notamment pour ceux reprenant une activité en milieu ordinaire au-delà d’un mi-temps. Pendant deux ans, le bénéfice de la restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi (RSDAE) pour les bénéficiaires de l’AAH-2 en activité devait être maintenu au moment du renouvellement de leurs droits. Cette disposition n'a malheureusement pas fait l'objet d'une mise en œuvre et a été annulée au printemps dernier. Il convient de la rétablir pour le bénéfice d'un accès à l'emploi facilité des bénéficiaires de l'AAH qui cumulent AAH et activité professionnelle.

Le présent amendement procède donc, d’une part, à une hausse de 13 millions d’euros (AE et CP) de l’action 12 “AAH” du programme 157 « Handicap et dépendance », et d’autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant sur l’action 11 “Prime d'activité” du programme 304 « Inclusion et protection des personnes » de la même mission. 

La diminution des moyens dévolus au programme 304 est purement formelle afin de répondre aux contraintes de la recevabilité financière. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1806

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LE HOUEROU, M. Patrice JOLY, Mme CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

40 000 000

 

40 000 000

Handicap et dépendance

40 000 000

 

40 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à compenser financièrement les ESAT à la suite de la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour les travailleurs de ces établissements.

La loi du 18 décembre 2023 dite « Loi pour le plein emploi », par son article 14, introduit au sein du code de l’action sociale et des familles (article L. 344-2-10 du CASF) une obligation de couverture pour les travailleurs en situation de handicap au sein des ESAT à compter du 1er juillet 2024. Cette obligation de couverture doit, au titre du CASF, respecter les minimas de garanties de la complémentaire santé applicable aux salariés (L.  911-7 et D. 911-1 du CSS) ainsi que la part minimale de financement par l’employeur (50 % du régime obligatoire applicable).

La création de ce nouveau droit pour les travailleurs au sein des ESAT constitue une avancée à saluer. Néanmoins, celui-ci implique des coûts colossaux pour les ESAT qui auront une grande difficulté à faire face à cette nouvelle obligation, alors que nombre d’entre eux sont déjà en situation de déficit - 29% selon le rapport de l’IGAS/IGF de février 2024. Par ailleurs, l’Etat avait pris l’engagement de cofinancer cette complémentaire santé, engagement non tenu à ce jour.

Pour rappel, les personnes handicapées employées en ESAT représentent environ 120 000 personnes à l’échelle nationale. En prenant en compte les tarifs proposés par les assureurs recommandés par l’accord interbranche du 2 octobre 2019 de la CCNT des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées, les coûts de cette réforme sur l’année 2025 se chiffre à 40,8 millions d’euros, soit un coût annuel par travailleur de 339 € pour chaque ESAT (pour mémoire, le rapport IGAS/IGF estimait ce coût à 338€).

Le présent amendement procède donc, d’une part, à une hausse de 40 millions d’euros (AE et CP) de l’action 12 “Allocations et aides en faveur des personnes handicapées” du programme 157 « Handicap et dépendance », et d’autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant sur l’action 11 “Prime d’activité et autres dispositifs” du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission. 

La diminution des moyens dévolus au programme 304 est purement formelle afin de répondre aux contraintes de la recevabilité parlementaire. 

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec Nexem, organisation professionnelle représentant les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif. 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-102 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. MOUILLER, Mme AESCHLIMANN, MM. SOL et BELIN, Mme SCHALCK, M. REICHARDT, Mmes DEMAS, DI FOLCO et BELRHITI, M. PELLEVAT, Mmes VENTALON et BELLUROT, M. BOUCHET, Mme LASSARADE, M. Cédric VIAL, Mme MULLER-BRONN, M. KHALIFÉ, Mme ESTROSI SASSONE, MM. KLINGER et Henri LEROY, Mme RICHER, MM. PANUNZI, CADEC et SOMON, Mmes DESEYNE et PUISSAT, MM. Jean-Marc BOYER et Jean Pierre VOGEL, Mme GRUNY, M. DAUBRESSE, Mme BERTHET, MM. SAVIN et REYNAUD, Mmes IMBERT et Marie MERCIER, MM. FRASSA et BAS, Mme GOSSELIN, M. BRUYEN, Mmes DUMONT, MALET et MICOULEAU, MM. PERRIN, RIETMANN, POINTEREAU, Jean-Baptiste BLANC et BRISSON, Mmes VALENTE LE HIR et LOPEZ et MM. GENET, RAPIN, SIDO, NATUREL, PIEDNOIR et FAVREAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

Handicap et dépendance

18 000 000

18 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

TOTAL

18 000 000

18 000 000

SOLDE

+ 18 000 000

+ 18 000 000

 

Objet

La loi pour le plein emploi institue la mise en place d’une complémentaire santé collective obligatoire, prise en charge à hauteur d’au moins 50 % par l’employeur (ESAT).

Avant les élections législatives de juin 2024, l'Etat avait acté le principe d'un co-financement de cette complémentaire à hauteur d'au moins 50% du coût imparti à l'employeur. Ce principe de compensation par l’Etat est d'ailleurs inscrit dans un projet de décret qui est actuellement en cours de finalisation par la DGCS.

Actuellement, 59% des ESAT ne financent pas de complémentaire santé (source : rapport IGAS / IGF ESAT 2024). Nombre d'entre eux se trouvent dans une situation financière complexe, 29 % d'entre eux présentent un déficit net sur leur budget commercial. Un financement de la complémentaire santé sur leur seul budget commercial s'avèrerait donc impossible.

Le rapport IGAS / IGF sur les ESAT publié début 2024 a établi qu'entre 41 % et 43 % des ESAT seraient déficitaires du seul fait de l'introduction de l'obligation de mettre en place cette complémentaire santé.

L’enquête flash réalisée en 2023 par les acteurs associatifs (APF France handicap, Andicat, Unapei, Fehap, Nexem, GEPSo) a confirmé ces constats et a fait ressortir un coût de cotisation annuelle actuellement pratiqué pour la mutuelle d'un travailleur handicapé d'ESAT à 675 €.

Cela correspondrait à un coût annuel pour l’employeur de 338 € en moyenne par travailleur handicapé, alors que l’étude d’impact du projet de loi plein emploi de 2023 estimait ce montant à 300 € et que l'IGAS et l'IGF, dans leur dernier rapport sur les ESAT en février 2024, considéraient que le coût annuel pour l’employeur serait autour de 282 € :

·       Soit pour un ESAT de 100 places, une charge supplémentaire de 33 800€ à 28 200€ par an (100 x 338€/282€).

·       Soit un coût global annuel pour le secteur protégé compris entre 41M€ et 34M€ (120 000 travailleurs x 338€/282€).

Le précédent gouvernement s'était engagé à une prise en charge par l'Etat de la moitié du coût annuel de la part de la mutuelle revenant à l'Esat, soit 25% du coût total de la complémentaire santé.

L'amendement proposé vise à acter une dotation budgétaire au sein de la loi de finances pour le co-financement par l'Etat de cette complémentaire santé. Ce montant étant estimé à environ 18 M€ chaque année (150 € X 120 000 travailleurs d'ESAT).

Il procède, d’une part, à une hausse de 18 millions d’euros (AE et CP) au niveau de l’action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » de la mission « Solidarités, Insertion et Egalité des chances », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière,  à une baisse d’un même montant sur l’action 11 « Prime d’activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission.

Ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.

 

 

 

 

 

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1734 rect.

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. BURGOA

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

18 000 000

 

18 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

18 000 000

18 000 000

SOLDE

+ 18 000 000

+18 000 000

 

Objet

La loi n° 2023-1196 du 18 décembre 2023 pour le plein emploi rapproche les droits des travailleurs en établissements et les services d'accompagnement par le travail (Esat) des droits dont bénéficient les salariés en milieu ordinaire. L’article 14 de ladite loi instaure la mise en place d’une complémentaire santé collective obligatoire prise en charge à hauteur d’au moins 50% par les Esat. Cette obligation est entrée en vigueur au 1er juillet 2024, sans avoir fait l’objet d’un accord de financement avec l’État en dépit des annonces.

Dans un rapport d’inspection commun Igas-Igf publié en 2024, la part des Esat qui seraient déficitaires à la fin de l’année est estimé à plus de 41 %. De fait le coût de la seule complémentaire santé est évalué à 282 € en moyenne par travailleur handicapé et par an.

Actuellement, 59% des ESAT ne financent pas de complémentaire santé (source : rapport IGAS / IGF ESAT 2024). Nombre d'entre eux se trouvent dans une situation financière complexe, 29 % d'entre eux présentent un déficit net sur leur budget commercial. Un financement de la complémentaire santé sur leur seul budget commercial s'avèrerait donc impossible.

Cet amendement se propose de traduire budgétairement l’annonce gouvernementale prévoyant de prendre en charge la moitié du coût employeur de la complémentaire santé. Pour cela il procède, à une hausse de 18 millions d’euros des crédits (AE/CP) du programme 157 « Handicap et dépendance » et, afin de respecter les règles de recevabilité financière, il baisse de 18 millions d’euros les crédits (AE/CP) du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes », principalement composé de dépenses de guichet.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1964 rect. quater

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. CHASSEING, Mme Laure DARCOS, MM. ROCHETTE, BRAULT, Vincent LOUAULT, WATTEBLED, CHEVALIER, FIALAIRE, MENONVILLE, LEMOYNE et MILON, Mme PETRUS et M. HAYE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

18 000 000

 

18 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

18 000 000

18 000 000

SOLDE

+18 000 000

+18 000 000

 

Objet

La loi sur le plein emploi institue la mise en place d’une complémentaire santé collective obligatoire, prise en charge à hauteur d’au moins 50 % par l’employeur. Avant les élections législatives de juin 2024, l'Etat avait acté le principe d'un co-financement de cette complémentaire à hauteur d'au moins 50% du coût imparti à l'employeur. Ce principe est d'ailleurs inscrit dans le cadre d'un texte réglementaire précisant l'obligation qui est actuellement en cours de finalisation par la DGCS.

Actuellement, 59% des ESAT ne financent pas de complémentaire santé (source : rapport IGAS / IGF ESAT 2024). Nombre d'entre eux se trouvent dans une situation financière complexe, 29 % d'entre eux présentent un déficit net sur leur budget commercial. Un financement de la complémentaire santé sur leur seul budget commercial s'avèrerait donc impossible. Le rapport IGAS / IGF sur les ESAT publié début 2024 a établi qu'entre 41 % et 43 % seraient déficitaires après l'introduction de l'obligation de mettre en place cette complémentaire santé.

L’enquête flash réalisée en 2023 par les acteurs associatifs (APF France handicap, Andicat, Unapei, Fehap, Nexem) a confirmé ces constats et a aussi estimé le coût de cotisation annuelle actuellement pratiqué pour la mutuelle d'un travailleur handicapé d'ESAT à 675 €. Cela correspondrait à un coût annuel pour l’employeur de 338 € en moyenne par travailleur handicapé, alors que l’étude d’impact du projet de loi plein emploi de 2023 estimait ce montant à 300 € et que l'IGAS et l'IGF, dans leur dernier rapport sur les ESAT en février 2024, considéraient que le coût annuel pour l’employeur serait autour de 282 €.

Le précédent gouvernement s'était engagé à une prise en charge par l'Etat de la moitié du coût annuel de la part de la mutuelle revenant à l'Esat, soit 25% du coût total ; un décret en cours de finalisation doit acter le principe d'un engagement financier de l'Etat.

L'amendement proposé vise à acter une dotation budgétaire au sein de la loi de finances pour le co-financement par l'Etat de cette complémentaire santé. Ce montant étant estimé à 18 M€ chaque année (150 € X 120 000 travailleurs d'ESAT). Il procède, d’une part, à une hausse de 18 millions d’euros (AE et CP) au niveau de l’action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » de la mission « Solidarités, Insertion et Egalité des chances », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant sur l’action 11 « Prime d’activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission. Ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2167 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme BILLON, MM. CAMBIER et Jean-Michel ARNAUD et Mmes PERROT, JACQUEMET, ROMAGNY, ANTOINE et HOUSSEAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

18 000 000

 

18 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

18 000 000

18 000 000

SOLDE

+ 18 000 000

+ 18 000 000

Objet

La loi n° 2023-1196 pour le plein emploi, entrée en vigueur le 1ᵉʳ juillet 2024, engage les ESAT à financer à 50 % une complémentaire santé collective pour leurs travailleurs handicapés, alignant ainsi leurs droits sur ceux des salariés en milieu ordinaire. 

À l’échelle nationale, le coût de cette complémentaire santé représente une charge globale de 34 M€ à 41 M€ pour les 120 000 travailleurs handicapés. Cette obligation entraînerait un déficit pour environ 40% des ESAT. Dans ces conditions, le financement de cette mesure par les seuls ESAT est impossible. Aussi, l’État s’était engagé à prendre en charge 50 % de la part employeur. 

Cet amendement demande donc l’inscription d’une dotation de 18 M€ dans la loi de finances 2025 pour assurer ce cofinancement par l’État de la complémentaire santé. Sans ce cofinancement, de nombreux ESAT risquent de réduire leurs activités ou de fermer, mettant en péril l’emploi des travailleurs handicapés. 

Pour des raisons de recevabilité financière, il est proposé :

- de majorer de 18 millions d’euros (AE et CP) les crédits de l’action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » ;

- de minorer de 18 millions d’euros (AE et CP) les crédits de l'action 11 « Prime d’activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes ». 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2170 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. DAUBET et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, M. MASSET et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

18 000 000

 

18 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

18 000 000

18 000 000

SOLDE

+ 18 000 000

+ 18 000 000

Objet

Cet amendement vise à compenser financièrement les ESAT à la suite de la mise en place de la complémentaire santé obligatoire pour les travailleurs de ces établissements.

La création de ce nouveau droit pour les travailleurs au sein des ESAT constitue une avancée. Mais cela implique des coûts colossaux pour les ESAT qui auront des difficultés à faire face à cette nouvelle obligation, alors que nombre d’entre eux sont déjà en situation de déficit - 29% selon le rapport de l’IGAS/IGF de février 2024. Par ailleurs, l’Etat avait pris l’engagement de cofinancer cette complémentaire santé.

Pour assurer sa recevabilité financière, cet amendement procède à une hausse de 18 millions d’euros (AE et CP) de l’action 12 “Allocations et aides en faveur des personnes handicapées” du programme 157 « Handicap et dépendance » et à une baisse d’un même montant sur l’action 11 “Prime d’activité et autres dispositifs” du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission. 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-610

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. PELLEVAT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

16 000 000

 

16 000 000

Handicap et dépendance

16 000 000

 

16 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

16 000 000

16 000 000

16 000 000

16 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans le cadre d'un plan de transformation des ESAT qui vise à accompagner les ESAT dans une évolution visant à ce qu'ils accompagnent mieux les parcours des travailleurs d'ESAT vers le milieu ordinaire de travail, les établissements et services d'aide par le travail (ESAT) ont bénéficié en 2022 d'une aide versée par le nouveau fonds d'accompagnement de la transformation des établissements et services d'aide par le travail (FATESAT) pour soutenir leur transformation. Ce FATESAT a été initié dans le cadre du plan de relance, sur le modèle de ce qui avait été initié en 2020 pour les Entreprises adaptées.


L'enveloppe affectée au FATESAT dans le PLF 2023 était de 15 millions d'euros dans le cadre de crédits issus du plan de relance. Dans le cadre du FATESAT 2023, 15% des projets ont reçu un avis défavorable. La dotation du FATESAT de 15M€ a été entièrement dépensée, avec une variété des projets financés parmi les 4 domaines : diversification de l'activité (35% des projets financés); développement de l'activité (50% des projets); adaptation de l'activité (22%), recours à une prestation de conseil pour la montée en compétence des travailleurs (13% des projets).


Le bilan de l'utilisation du FATESAT est positif, avec une grosse mobilisation du secteur malgré des délais contraints : Le FATESAT a permis de produire des dynamiques territoriales sur le secteur avec le développement de partenariats, d'actions innovantes, de projets de formation.


Il y a un besoin de financement complémentaire estimé à 16M€, sachant que de nombreux projets n'ont pas pu être financés dans le cadre du FATESAT.


L'ancienne ministre des personnes handicapées avait annoncé, lors du comité de suivi du plan de transformation des ESAT en 2023, vouloir renouveler le FATESAT à hauteur de 16 M€ pour couvrir les besoins exprimés non satisfaits et en particulier pour les ESAT qui n'ont pas pu déposer des projets au vu de la maturité pour le dépôt et des délais.

Cet amendement vise donc à obtenir une reconduction du FATESAT dans le PLF 2025.


Il procède, d'une part, à une hausse de 16 millions d'euros (AE et CP) au niveau de l'action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » de la mission « Solidarités, Insertion et Egalité des chances », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d'un même montant sur l'action 11 « Prime d'activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission. Ce gage vise uniquement à respecter les règles de l'article 40 de la Constitution.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1488 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme BERTHET, M. BAS, Mmes BELLUROT et BELRHITI, MM. BOUCHET, CADEC et GENET, Mmes JOSENDE, JOSEPH, Pauline MARTIN et MICOULEAU, MM. MILON et NATUREL, Mmes RICHER et VENTALON et M. Paul VIDAL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

16 000 000

 

16 000 000

Handicap et dépendance

16 000 000

 

16 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

16 000 000

16 000 000

16 000 000

16 000 000

SOLDE

0

0

Objet

En 2022, les ESAT ont bénéficié d’un soutien financier grâce au Fonds d’accompagnement de la transformation des établissements et services d’aide par le travail (FATESAT), créé dans le cadre du plan de relance. Ce fonds s’inspire du modèle mis en place en 2020 pour les Entreprises adaptées.

En 2023, le FATESAT disposait d’une enveloppe de 15 millions d’euros, entièrement allouée à des projets variés :

Diversification des activités (35 %) ;Développement des activités (50 %) ;Adaptation des activités (22 %) ;Conseil pour renforcer les compétences des travailleurs (13 %).

Malgré un bilan positif et une forte mobilisation du secteur, 15 % des projets soumis ont reçu un avis défavorable, faute de moyens suffisants. De plus, plusieurs ESAT n’ont pas pu présenter de projets en raison de leur niveau de préparation ou des délais imposés. L’ancienne ministre des Personnes handicapées a exprimé, lors du comité de suivi du plan de transformation des ESAT en 2023, son intention de reconduire le FATESAT avec une dotation de 16 millions d’euros pour répondre aux besoins non couverts.

Cet amendement propose donc :

Une augmentation de 16 millions d’euros des crédits de l’action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » ;Une réduction équivalente des crédits de l’action 11 « Prime d’activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes », conformément aux règles de recevabilité financière.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1542 rect. ter

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. MOUILLER, Mmes PUISSAT, DESEYNE et LASSARADE, MM. KHALIFÉ et SOL, Mmes AESCHLIMANN, MULLER-BRONN, PETRUS, GRUNY, MALET, BONFANTI-DOSSAT et IMBERT, MM. DAUBRESSE, Henri LEROY, FRASSA et ANGLARS, Mme ESTROSI SASSONE, M. BRISSON, Mme Marie MERCIER, MM. PANUNZI et SAVIN, Mme DUMONT, MM. Cédric VIAL et MICHALLET, Mme BORCHIO FONTIMP, M. PAUL, Mme NÉDÉLEC, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme DEMAS, MM. POINTEREAU, de LEGGE, SIDO, RAPIN et GREMILLET, Mme DI FOLCO et M. BRUYEN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

16 000 000

 

16 000 000

Handicap et dépendance

16 000 000

 

16 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

16 000 000

16 000 000

16 000 000

16 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans le cadre d’un plan de transformation des ESAT qui vise à les accompagner dans une évolution dont l’objectif est qu’ils accompagnent mieux les parcours des travailleurs d’ESAT vers le milieu ordinaire, les établissements et services d'aide par le travail (ESAT) ont bénéficié en 2022 d'une aide versée par le nouveau fonds d'accompagnement de la transformation des établissements et services d'aide par le travail (FATESAT) pour soutenir leur transformation.

Ce FATESAT a été initié dans le cadre du plan de relance, sur le modèle de ce qui avait été initié en 2020 pour les Entreprises adaptées.

L'enveloppe affectée au FATESAT dans le PLF 2023 était de 15 millions d'euros dans le cadre de crédits issus du plan de relance. Dans le cadre du FATESAT 2023, 15% des projets ont reçu un avis défavorable.

La dotation du FATESAT de 15M€ a été entièrement dépensée, avec une variété des projets financés parmi les 4 domaines :

-          diversification de l'activité (35% des projets financés);

-          développement de l'activité (50% des projets);

-          adaptation de l'activité (22%),

-          recours à une prestation de conseil pour la montée en compétence des travailleurs (13% des projets).

Le bilan de l'utilisation du FATESAT est positif, avec une grosse mobilisation du secteur malgré des délais contraints : Le FATESAT a permis de produire des dynamiques territoriales sur le secteur avec le développement de partenariats, d'actions innovantes, de projets de formation.

Il y a un besoin de financement complémentaire estimé à 16M€, sachant que de nombreux projets n'ont pas pu être financés dans le cadre du FATESAT.

L'ancienne ministre des personnes handicapées avait annoncé, lors du comité de suivi du plan de transformation des ESAT en 2023, vouloir renouveler le FATESAT à hauteur de 16 M€ pour couvrir les besoins exprimés non satisfaits et en particulier pour les ESAT qui n'ont pas pu déposer des projets au vu de la maturité pour le dépôt et des délais.

Cet amendement vise donc à obtenir une reconduction du FATESAT dans le PLF 2025.

Il procède, d'une part, à une hausse de 16 millions d'euros (AE et CP) au niveau de l'action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » de la mission « Solidarités, Insertion et Egalité des chances », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d'un même montant sur l'action 11 « Prime d'activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission. Ce gage vise uniquement à respecter les règles de l'article 40 de la Constitution.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1808

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme LE HOUEROU, M. Patrice JOLY, Mmes FÉRET et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

16 000 000

 

16 000 000

Handicap et dépendance

16 000 000

 

16 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

16 000 000

16 000 000

16 000 000

16 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Dans le cadre d’un plan de transformation des ESAT qui vise à accompagner les ESAT dans une évolution visant à ce qu’ils accompagnent mieux les parcours des travailleurs d’ESAT vers le milieu ordinaire de travail, les établissements et services d’aide par le travail (ESAT) ont bénéficié en 2022 d’une aide versée par le nouveau fonds d’accompagnement de la transformation des établissements et services d’aide par le travail (FATESAT) pour soutenir leur transformation. Ce FATESAT a été initié dans le cadre du plan de relance, sur le modèle de ce qui avait été initié en 2020 pour les Entreprises adaptées.

Le bilan de l’utilisation du FATESAT est positif, avec une grosse mobilisation du secteur malgré des délais contraints : le FATESAT a permis de produire des dynamiques territoriales sur le secteur avec le développement de partenariats, d’actions innovantes, de projets de formation.

Il y a un besoin de financement complémentaire estimé à 16M€, sachant que de nombreux projets n’ont pas pu être financés dans le cadre du FATESAT.

L’ancienne ministre des personnes handicapées avait annoncé, lors du comité de suivi du plan de transformation des ESAT en 2023, vouloir renouveler le FATESAT à hauteur de 16 M€ pour couvrir les besoins exprimés non satisfaits et en particulier pour les ESAT qui n’ont pas pu déposer des projets au vu de la maturité pour le dépôt et des délais.

Cet amendement vise donc à obtenir une reconduction du FATESAT dans le PLF 2025.

Il procède, d’une part, à une hausse de 16 millions d’euros (AE et CP) au niveau de l’action 12 « Allocations et aides en faveur des personnes handicapées » du programme 157 « Handicap et dépendance » de la mission « Solidarités, Insertion et Egalité des chances », et d’autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant sur l’action 11 « Prime d’activité et autres dispositifs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » de la même mission. Ce gage vise uniquement à respecter les règles de recevabilité financière.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1815

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

202 000 000

202 000 000

Handicap et dépendance

Égalité entre les femmes et les hommes

202 000 000

202 000 000

TOTAL

202 000 000

202 000 000

202 000 000

202 000 000

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement propose une augmentation des ressources consacrées à la lutte contre le système prostitutionnel, en vue de renforcer l’action des associations locales et d’adapter les moyens aux besoins grandissants des personnes en parcours de sortie de prostitution (PSP). Depuis 2022, le budget du programme 137 « Égalité entre les femmes et les hommes » destiné à ces associations n’a pas été réévalué, stagnant à 3 millions d’euros. Ce financement couvre leurs activités d’approche (aller-vers), d’accompagnement hors PSP et en PSP, ainsi que les actions de formation et de prévention.

Le budget de 14 millions d’euros actuellement alloué à la lutte contre la prostitution des mineur·e·s est important et légitime, mais il est incompréhensible que huit ans après son adoption, la loi visant à lutter contre le système prostitutionnel peine encore largement à trouver des moyens à la hauteur des enjeux qu’elle porte. Le financement de 3 millions d’euros pour les associations accompagnant les victimes majeures est ainsi clairement insuffisant, alors que le nombre de personnes engagées dans un PSP ne cesse de croître.

En 2020, le groupe FACT-S, qui réunit des associations de terrain spécialisées dans l’accompagnement des personnes prostituées, estimait qu’une prise en charge globale pour les 40 000 personnes en situation de prostitution en France nécessiterait 2,4 milliards d’euros, soit environ 240 millions d’euros par an sur 10 ans. Pour ne citer qu’un exemple, l’Amicale du Nid et la FNCIDFF estiment qu’un ETP (équivalent temps plein) dédié ne devrait pas suivre plus de 12 à 15 personnes en PSP, chaque ETP étant financé à hauteur de 45 000 euros par an : or, en 2023, le Mouvement du Nid a accompagné 17 % du total de personnes engagées dans un PSP avec une moyenne de 19 personnes par ETP salarié.

Enfin, la stratégie interministérielle de lutte contre le système prostitutionnel, lancée en mai 2024, nécessite, elle aussi, des moyens renforcés. Sa mise en œuvre départementale, qui comprend des diagnostics territoriaux et la coordination de politiques publiques, requiert au moins un ETP par région. Un financement supplémentaire pour les Directions régionales aux droits des femmes et à l’égalité (DRDFE) est donc indispensable. Cette stratégie prévoit également l’extension des dispositifs d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences, particulièrement dans les zones où la demande est élevée. Il semble indispensable de doter les campagnes de communication incluses dans cette stratégie de budgets dédiés, pour garantir leur efficacité.

Cet amendement vise à transférer 202 millions d'euros d’autorisations d'engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 11 du programme 304 vers l’action 25 du programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes) afin de porter le montant total à 240 millions d'euros, comme recommandé par les associations dédiées à la lutte contre la prostitution. Nous demandons au gouvernement de lever le gage associé à cette mesure.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1817

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

Handicap et dépendance

4 000 000

4 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

4 000 000

4 000 000

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objectif de revaloriser le montant de l’aide financière à l’insertion sociale (AFIS) destinée aux personnes engagées dans un parcours de sortie de la prostitution (PSP). Bien que les crédits alloués à l’AFIS soient en augmentation de 0,3 millions d'euros en raison d’un objectif révisé de bénéficiaires, passant de 650 à 950 dans le PLF 2025, le montant de l’AFIS demeure aujourd’hui très faible.

En France, on estime que 40 000 personnes se trouvent en situation de prostitution. Malgré la loi de 2016 portant abolition du système prostitutionnel, il est incompréhensible que seulement 950 personnes bénéficient actuellement de cette aide. Pourquoi les objectifs demeurent-ils aussi bas ? Pourquoi le montant de l’aide reste-t-il si dérisoire ?

L’AFIS, fixée à 343,20 euros par mois, à laquelle s'ajoutent 106,08 euros par personne à charge, est clairement insuffisante pour permettre aux bénéficiaires de vivre dignement. La Fondation des femmes recommande de revaloriser l’AFIS au niveau du seuil de pauvreté, soit 1 200 euros actuellement. Pour un nombre de bénéficiaires constant, cela impliquerait un financement de plus de 6 millions d'euros pour l'AFIS. A minima, une enveloppe d'un peu plus de 3,2 millions d'euros permettrait déjà de porter l’AFIS au niveau du revenu de solidarité active (RSA), soit 635 euros. Ce montant constitue le strict minimum pour permettre aux personnes concernées de survivre sans avoir à recourir à la prostitution ni retomber dans des réseaux de proxénétisme ou de traite des êtres humains.

Actuellement, le budget consacré à l’AFIS dans le PLF est de 2,1 millions d'euros. Cet amendement vise à transférer 4 millions d'euros d’autorisations d'engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 13 du programme 157 (Handicap et dépendance) vers l’action 25 du programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes) afin de porter le montant total à 6,1 millions d'euros, comme recommandé par la Fondation des femmes. Nous demandons au gouvernement de lever le gage associé à cette mesure.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2066 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. DAUBET et GROSVALET, Mme JOUVE, M. MASSET et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

1 900 000

 

1 900 000

 

TOTAL

1 900 000

1 900 000

SOLDE

+ 1 900 000

+ 1 900 000

 

Objet

Le projet de loi de finances prévoit une augmentation de 300 000 euros pour le budget de l’aide financière à l’insertion sociale (AFIS), destinée aux personnes engagées dans un parcours de sortie de la prostitution. 2,1 millions d’euros seront ainsi consacrés au financement de cette allocation. Toutefois, cette hausse budgétaire vise à répondre à l’augmentation attendue du nombre de bénéficiaires, sans revaloriser le montant individuel de l’AFIS, actuellement fixé à 343,20 euros.

Aussi, cet amendement propose de revaloriser le montant de l’AFIS, en l’alignant sur le RSA.

Pour assurer la recevabilité financière de l’amendement, il est proposé de transférer 1,9 millions d’euros d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 13 « Ingénierie, outils de la gouvernance et expérimentations » du programme 304 (Inclusion sociale et protection des personnes) vers l’action 25 « prévention et lutte contre les violences et la prostitution » du programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes) afin de porter le montant total à 4 millions d’euros.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2168 rect. ter

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD et Mmes PERROT, JACQUEMET, ROMAGNY et HOUSSEAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

1 900 000

 

1 900 000

 

TOTAL

1 900 000

1 900 000

SOLDE

+ 1 900 000

+ 1 900 000

Objet

Cet amendement a été déposé à l'Assemblée nationale le 11 novembre 2024 par Madame Aurore Bergé, actuelle ministre déléguée chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. 

Il propose de revaloriser le montant de l’aide financière d’insertion sociale (AFIS) versée aux personnes en parcours de sortie de la prostitution en l’alignant sur le RSA. Actuellement de 343,20 € par mois pour une personne seule, l'AFIS serait portée à 635,71 €.

Malgré un budget total de l’AFIS de 2,1 millions d'euros présenté dans le PLF pour 2025, le montant actuel reste insuffisant pour assurer une réelle insertion sociale et professionnelle. Cette revalorisation est notamment soutenue par :

• Le rapport inter-inspections de 2020, où 93 % des préfets jugent l’AFIS trop faible et recommandent son alignement sur le RSA.

• Le Haut Conseil à l’Égalité (HCE), qui appelle à un soutien renforcé pour ces parcours d’insertion.

• Les associations de terrain et le rapport FACT-S, qui soulignent l’urgence d’une telle réforme.

Aussi, cet amendement propose de porter le budget total de l'AFIS à 3,9 millions d'euros, en :

- minorant de 1,8 millions d'euros (AE et CP) l’action 13 "Ingénierie, outils de la gouvernance et expérimentations " du programme 304 "Inclusion sociale et protection des personnes" ;

- abondant de 1,8 millions d'euros (AE et CP) l’action 25 "Prévention et lutte contre les violences et la prostitution" du programme 137 "Égalité entre les hommes et les femmes".

Il est demandé au gouvernement de lever le gage associé à cette mesure.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1816

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

Handicap et dépendance

1 000 000

1 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

1 000 000

1 000 000

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

.0

 

 

Objet

Cet amendement d’appel a pour objectif de demander au gouvernement de revoir ses ambitions concernant les parcours de sortie de la prostitution (PSP). 

En France, on estime que 40 000 personnes sont en situation de prostitution. Pourtant, huit ans après l’adoption de la loi de 2016 qui a aboli le système prostitutionnel, seulement 950 personnes bénéficient d’un tel parcours. Comment expliquer que ces objectifs demeurent aussi bas ? L’objectif pour 2026 est de seulement 1 050 personnes ! À ce rythme, il faudrait près de 40 ans pour qu’un quart des personnes en situation de prostitution puisse bénéficier d’un parcours de sortie. Cet objectif est dérisoire au regard de la glamourisation dont fait l’objet la prostitution, présentée comme une activité comme les autres et occultant les conséquences sur la santé multiples et durables, les violences exercées par les clients et par les proxénètes. Il est urgent de renforcer les moyens alloués aux associations qui accompagnent les personnes en PSP pour garantir une véritable protection et un accompagnement adéquat aux personnes concernées. Ne pas agir, c’est condamner des milliers de personnes à rester piégées dans un système qu’on prétend avoir aboli. 

Pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de transférer 1 million d'euros d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 13 du programme 157 (Handicap et dépendance) vers l’action 25 du programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2076

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1 000 000 

 

1 000 000 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 1 000 000

 

1 000 000 

 

TOTAL

 1 000 000

1 000 000 

1 000 000 

1 000 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter le financement des associations communautaires de travailleuses du sexe.

Une association communautaire de travailleuses du sexe est une structure militante qui agit pour la reconnaissance des droits des personnes exerçant le travail du sexe. Elle promeut leur participation active dans les actions d’aller-vers qui les concernent, revendiquant une approche fondée sur l’autodétermination et le respect de leur expertise. Ainsi, ces associations défendent une vision globale de la santé, qui dépasse les seules questions médicales pour inclure les enjeux sociaux, juridiques et économiques liés à leur activité. Elles luttent contre les obstacles structurels et institutionnels entravant l’accès aux soins, aux droits et à la prévention, tout en rejetant les jugements moraux sur ces parcours. Elles portent une réponse politique et communautaire, centrée sur les priorités définies par les travailleuses et travailleurs du sexe eux-mêmes.

Concrètement, il peut s’agir de mises en place de maraudes, de permanences, de bus itinérants pour diffusion d'informations sur les droits et la santé, d’actions de prévention ciblée, de mise à disposition d’outils de réduction des risques. Également, comme les Roses d’Acier dans le quartier de Belleville à Paris, une association communautaire de femmes chinoises, il peut s'agir d'une mise en place de fonds d’aide pour les travailleuses du sexe financés par une cotisation et des dons extérieurs, le «U-Care», pour dédommager les femmes ne pouvant plus travailler à cause notamment de maladies chroniques telles que des cancers.

Ainsi, selon l’évaluation gouvernementale de la loi de 2016, « l’engagement de toutes les associations engagées dans une trajectoire d’insertion des personnes en situation de prostitution devrait bénéficier d’un financement adapté au nombre de personnes accompagnées ». En effet, les associations de terrain remarquent que les financements ne vont pas aux personnes concernées, mais aux associations qui ont un positionnement abolitionniste. A contrario, avec la mise en place du parcours de sortie, les actions des associations non abolitionnistes sont de moins en moins soutenues et financées. Plusieurs associations de santé communautaire se sont ainsi vu reprocher leur opposition à la loi et ont ainsi perdu des financements, et ont donc dû suspendre certaines des actions qu’elles menaient auprès des travailleuses du sexe, pourtant essentielles, dont l’accès à la santé ou l’accès au droit.

Cet amendement vise donc à financer des actions de terrains réalisés par, et pour, les travailleuses du sexe directement.

Cet amendement transfère 1 million d'euros d’autorisations d'engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 11 du programme 304 vers l’action 25 du programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes). Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1165 rect. ter

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, OMAR OILI, BUIS, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

7 000 000

 

7 000 000

 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

7 000 000

 

7 000 000

TOTAL

7 000 000

7 000 000

7 000 000

7 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de sécuriser une enveloppe annuelle de 7 millions d’euros afin de garantir le bon fonctionnement et le bon développement des Maisons des femmes, tout en instaurant un label national pour uniformiser et améliorer la qualité des services offerts.

En France en 2023, 271 000 victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire ont été enregistrées par les services de sécurité intérieure (+10 % par rapport à 2022). En Guadeloupe, par exemple, on dénombre 12 femmes victimes de violences conjugales pour 1 000 habitants, soit un des taux les plus élevés en France, selon le rapport de Justine Bénin, intitulé « Croire en la parole des femmes victimes de violences en Outre-mer », publié en juin 2024. Ce même rapport souligne que "la précarité, la dépendance économique et l'isolement social sont des facteurs aggravants majeurs des violences conjugales en Outre-mer". Ce constat appelle à une action renforcée et coordonnée pour lutter contre ce fléau.

Les "Maisons des femmes" jouent un rôle central en offrant une prise en charge pluridisciplinaire : soins médicaux, accompagnement psychologique, et soutien juridique. Le projet de création d’une Maison des femmes en Guadeloupe, prévu pour le 8 mars 2025, témoigne de l’engagement des acteurs locaux.

Le rapport de Justine Bénin appelle également à "un décloisonnement des actions associatives et institutionnelles pour construire des parcours d’aide efficaces et coordonnés". En Guadeloupe, des initiatives prometteuses, telles que le réseau VIF (Violences Intra-Familiales) et le Comité Local d’Aide aux Victimes (CLAV), manquent encore de coordination et de moyens suffisants pour répondre aux besoins croissants. L’intégration des Maisons des femmes dans ce dispositif est essentielle pour apporter une réponse adaptée et durable.

Pour assurer sa recevabilité financière, cet amendement minore de 7 millions d’euros le programme " Égalité entre les femmes et les hommes " pour abonder d’un montant équivalent le programme " Inclusion sociale et protection des personnes ".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1813

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

 

 

Handicap et dépendance

 

5 000 000

 

5 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à généraliser le dispositif « Elles déménagent », déployé par la Fondation des Femmes, sur l’ensemble du territoire hexagonal et ultramarin. Ce projet, soutenu par six associations en France, répond à la nécessité d’aider les femmes souhaitant quitter leur conjoint violent. Le dispositif organise un déménagement d’urgence sécurisé et adapté, met en place un service d’entreposage, et facilite le réaménagement une fois un logement pérenne identifié. Il offre également aux femmes et enfants accompagnés une aide matérielle adaptée (hygiène, puériculture, meubles).

L’étude d’impact réalisée pour la Fondation des femmes démontre l’importance de ce dispositif pour soutenir les femmes victimes de violences dans leur démarche de quitter un domicile dangereux. Cette étude démontre que 81 % des répondantes n'avaient pas les capacités financières pour déménager et que grâce à ce dispositif, 83 % ont pu déménager plus rapidement, 85 % sont dans un logement stable six mois après l’intervention, et 98 % ne sont pas retournées vivre avec l'auteur des violences. De surcroît, 85 % estiment que l’appui de l’association a aidé leurs enfants à s’adapter et à se sentir mieux dans leur nouveau logement. 

Le moment du retour au domicile est souvent déclencheur de violences physiques et de risques de féminicides, d'où l'importance d'assurer la protection de la victime lors de ce processus. En finançant rapidement le déménagement des femmes victimes de violence, la société bénéficie sur le plan économique, d’une diminution des coûts liés aux hébergements d’urgence, d’un allègement des procédures administratives, et d’une diminution des coûts de prise en charge psychologique.

Pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de transférer 5 millions d'euros d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 13 du programme 157 (Handicap et dépendance) vers l’action 25 du programme 137 (Égalité entre les femmes et les hommes). Nous demandons également au gouvernement de lever le gage associé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2152

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

 

 

Handicap et dépendance

 

3 000 000

 

3 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le déploiement du dispositif « Téléphone Grave Danger » (TGD), initiative pour protéger les victimes de violences conjugales et prévenir les situations de danger imminent, représente une avancée essentielle.

Le dispositif, qui permet aux victimes d’alerter rapidement les forces de l’ordre en cas de menace, est un outil utile dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Cependant, son efficacité dépend largement du soutien et de l’accompagnement fournis par le réseau associatif. En effet, ce sont les associations, par leur expertise et leur engagement, qui permettent de maximiser l’impact du TGD, en assurant un suivi des bénéficiaires et en les aidant à recouvrer leur autonomie.

Dans cette optique, il semble impératif d’augmenter les subventions attribuées aux associations, qui jouent un rôle central dans le fonctionnement de ce dispositif. Ces organisations se trouvent en première ligne pour garantir que le TGD ne soit pas un simple outil technologique, mais s’accompagne d’un véritable accompagnement pour les victimes.

Selon le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), l’accompagnement d’une personne détentrice d’un TGD représente un coût moyen de 1200 euros. Ce montant couvre les services de soutien émotionnel, juridique et social nécessaires pour que la victime puisse se sentir en sécurité.

À l’heure actuelle, environ 6000 TGD sont déployés en France, ce qui génère un besoin important de ressources pour les associations qui accompagnent les détentrices de TGD. Les moyens financiers alloués à ces structures doivent donc être augmentés de manière significative, afin qu’elles puissent répondre aux demandes croissantes. C’est pourquoi nous proposons d’abonder le dispositif de 3 M€, ce qui permettrait d’accompagner 2500 personnes en cas de besoin.

En augmentant les budgets des associations nationales ainsi que de leurs branches locales, les pouvoirs publics démontreraient un engagement concret en faveur de la lutte contre les violences conjugales et de la protection des victimes.

Pour ce faire cet amendement propose :

- D’abonder en autorisations d’engagement et en crédits de paiement de 3 000 000 euros le programme « égalité entre les femmes et les hommes », et particulièrement son action «  Prévention et lutte contre les violences et la prostitution » afin d’asseoir le volet lutte contre les violences.

- De minorer en miroir du programme « Handicap et dépendance ». Cette opération ne vise que la recevabilité financière du présent amendement ; ce n’est pas l’intention de ses autrices et auteurs, qui appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2067 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. DAUBET et GROSVALET, Mmes GUILLOTIN et JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Pour mieux répondre aux besoins de premier accueil des femmes victimes de violences sexistes et sexuelles, l’État s’est engagé à conforter l’évolution de l’offre nationale d’écoute, d’information et d’orientation. À cet effet, une nouvelle convention pluriannuelle d’objectifs (2024-2026) a été conclue avec la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF), qui gère la permanence téléphonique « 3919 – Violences Femmes info ». Cette nouvelle convention a porté le soutien financier de l’État à 5,3 M€ en 2024 contre 4,7 M€ en 2023. Cet effort financier est reconduit en 2025, notamment pour soutenir le fonctionnement de la plateforme téléphonique 39-19 depuis l’extension de ses horaires en « H24 ».

Selon le dernier projet de performances, la plateforme téléphonique a reçu en 2023, 112 593 appels traitables, dont 97 394 ont été pris en charge, soit un taux de réponse de 86,5 %. L’objectif pour 2025, est d’atteindre un taux d’appels traités de 95 % et de le maintenir à ce niveau les années suivantes.

Il est toutefois inacceptable que 5% des appels de femmes victimes de violence demeurent sans réponse.

Aussi, cet amendement propose d’octroyer un million d’euros pour permettre à la FNSF de recruter et de former de nouvelles écoutantes pour atteindre un taux d’appel traités de 100 %.

Pour assurer la recevabilité financière de l’amendement, il est proposé de transférer 1 million d’euros d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 13 « Ingénierie, outils de la gouvernance et expérimentations » du programme 304 (Inclusion sociale et protection des personnes) vers l’action 25 « prévention et lutte contre les violences et la prostitution » du programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1814

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

 

 

Handicap et dépendance

 

1 000 000

 

1 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement d’appel vise à demander au gouvernement le transfert des dispositifs destinés à la prise en charge des auteurs de violences du programme 137 vers le ministère de la Justice.

En effet, la Fondation des femmes estime que les Centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales (CPCA) devraient être financés par le budget du ministère de la Justice plutôt que par celui de l’égalité femmes-hommes. Ces centres, au nombre de 30, ont pour objectif principal la prévention de la récidive, et 90 % de leur public y est envoyé sur décision de justice. Ce changement de financement est essentiel pour garantir que ces dispositifs soient intégrés dans une approche globale de la justice pénale.

Cet amendement attire donc l’attention de l’exécutif sur l’organisation de la maquette budgétaire (notamment le programme 137 « Egalité entres les femmes et les hommes » et la mission « Justice »), qui pose problème dans son ensemble, et devrait

Pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de transférer 1 million d'euros d’autorisations d’engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 13 du programme 157 (Handicap et dépendance) vers l’action 25 du programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-641 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KULIMOETOKE et ROHFRITSCH, Mme NADILLE et MM. THÉOPHILE, BUIS, OMAR OILI, LEMOYNE et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

414 377

 

414 377

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

414 377

 

414 377

 

TOTAL

414 377

414 377

414 377

414 377

SOLDE

0

0

 

Objet

Lutter contre les violences faites aux femmes est une priorité nationale. À Wallis-et-Futuna, territoire ultramarin isolé, les victimes de violences conjugales font face à des difficultés spécifiques : isolement géographique, faible accès aux services publics spécialisés, et stigmatisation sociale.

L’unique association locale « E Api Te Fafine » joue ce rôle essentiel dans l’accompagnement des femmes victimes de violences conjugales. Elle offre un soutien juridique, psychologique, et social, tout en sensibilisant la population à cette problématique. Cependant, ses moyens sont gravement insuffisants, limitant son action et empêchant une couverture suffisante des besoins des victimes.

Cet amendement vise à allouer une dotation exceptionnelle de 414 377 euros pour soutenir les activités de cette association. Cette somme permettra de renforcer ses capacités d’action, de recruter des personnels qualifiés, d’assurer la formation des intervenants locaux, et d’améliorer les dispositifs d’accueil et de prise en charge.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :

-       ce dernier abonde l’action 26 du programme 137 intitulé « Egalité entre les femmes et les hommes » à hauteur de 414 377 euros en AE et CP.

-       Prélève 417 377 euros en AE et CP sur l’action 11 du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes »

L’auteur de cet amendement appelle le gouvernement à lever le gage.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1807

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1

 

1

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est un amendement d’appel permettant d’alerter la représentation nationale sur le suivi de l’évaluation des avancées du Grenelle.

Selon l’enquête de victimation, le nombre de femmes, en 2023, déclarant être victimes de violences est évaluée à plus de 3 millions dont près de 2,987 millions pour des violences sexistes ou sexuelles (VSS) (hors couple) et 270 000 pour des violences conjugales. Plus de 95 000 appels pour violences ont été enregistrés au 3919 en 2022, soit 2 fois plus qu’en 2017. Ces données, émanant des institutions publiques et des associations, témoignent de l’aggravation des violences sexistes et sexuelles en France.

Néanmoins, comme le constate le rapport de 2024 de Grevio, l’existence des données publiques ou associatives demeure insuffisante pour mesurer l’ampleur réelle des violences faites aux femmes en France. D’autre part, l’absence d’un portage politique interministériel et de moyens financiers à la hauteur des enjeux et des besoins impactent de fait la mise en œuvre du Grenelle des violences conjugales de 2019. Le comité interministériel biannuel qui devait en assurer le suivi ne s’est jamais réuni, « laissant au bon vouloir de chaque ministère la compréhension dans la mise en œuvre et le suivi des mesures adoptées lors du Grenelle des violences faites aux femmes » selon le Grevio.

Dès lors, la Fédération des acteurs de la solidarité, aux côtés de ses partenaires spécialisées demande que dans le cadre du nouveau Plan Interministériel pour l’égalité entre les femmes et les hommes (2023 –2027), souhaitent la création d’une mission parlementaire chargée d’évaluée le suivi et la mise en œuvre des mesures du Grenelle. Ce comité permettrait enfin de traduire concrètement cette priorité politique, sur le plan budgétaire et institutionnel, à travers une feuille de route mesurable et évaluable des mesures dites Grenelle (moyens, calendriers, indicateurs, résultats, cibles) disposant d’un calendrier de suivi interministériel effectif, et bien évidemment en concertation avec les associations qui accueillent, accompagnent et hébergent les femmes victimes de violences pour sa mise en œuvre.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF). 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1831

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS et LE HOUEROU, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme :

Plan d’urgence Pouponnières

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

50 000 000

50 000 000

Handicap et dépendance

50 000 000

50 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

Plan d’urgence Pouponnières

100 000 000

100 000 000

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à financer un plan d'urgence pour les pouponnières en fléchant un budget de 100 millions d'euros. 

Les signalements concernant les pouponnières se multiplient. Depuis deux ans, les professionnels alertent sur une recrudescence du syndrome d’hospitalisme, un ensemble de troubles physiques et psychiques liés à une carence affective. Cette situation résulte de la dégradation des conditions de travail dans ces établissements, aggravée par une pénurie de professionnels de la protection de l’enfance. Le manque de personnel, le turnover élevé et les postes vacants atteignent des seuils critiques, rendant impossible la prise en charge adéquate des besoins fondamentaux des nourrissons accueillis.

De plus, la pénurie de familles d’accueil entraîne une surpopulation dans les pouponnières. Certaines établissements accueillent jusqu’à 60 bébés pour une capacité prévue de 36, et la durée d’accueil collectif s’allonge, avec des enfants restant parfois plus de deux ans dans ces structures.

Il est impératif de mettre en place un plan d’urgence pour les pouponnières. Ce plan doit inclure l’établissement de nouveaux standards et ratios d’encadrement, la revalorisation des salaires des professionnels, ainsi que la création de nouvelles capacités d’accueil pour répondre aux besoins croissants.

Pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose de transférer 50 millions d’euros en AE et CP de l’action 13 Pilotage du programme et à l’animation des politiques inclusives du Programme 157 Handicap et dépendance, ainsi que 50 millions d’euros en AE et CP de l’action 23 Pacte des solidarités du Programme 304 Inclusion sociale et protection des personnes, sur le nouveau programme « Plan d’urgence Pouponnières ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1809

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de prise en charge des psycho-traumatismes causés aux enfants suite à des violences sexuelles et à des violences intrafamiliales

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

 

 

Handicap et dépendance

 

100 000 000

 

100 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

Fonds de prise en charge des psycho- traumatismes causés aux enfants suite à des violences sexuelles et à des violences intrafamiliales

100 000 000

 

100 000 000

 

TOTAL

100 000 000

 100 000 000

 100 000 000

100 000 000 

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain vise à doter la Nation des moyens suffisants pour prendre en charge les psycho-traumatismes engendrés aux enfants suite à des violences sexuelles et à des violences intra-familiales via la création d’un Fonds spécifiques de prise en charge des psycho-traumatismes causés aux enfants.

Chaque année, en France, au moins 160 000 enfants sont victimes de violences sexuelles (Source : Estimation à partir de l’Étude Impact des violences sexuelles de l’enfance à l’âge adulte menée par l’Association Mémoire traumatique et victimologie en 2015 et l’enquête annuelle Cadre de vie et sécurité de 2014).

Face à ce phénomène qui brise des vies, la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants (CIIVISE) identifie 4 axes d’actions : le repérage, le traitement judiciaire, la réparation par le soin et l’indemnisation, et la prévention.

Le fonds ici proposé pourrait venir financer des actions au service de ces 4 axes, notamment le 1er et le 3e : organiser le repérage systématique, créer une cellule de soutien à destination des professionnels de l’enfance, doter les services de police de moyens humains spécialisés dans le pédo-criminalité, garantir des soins spécifiques pour les enfants victimes et un accompagnement psychiatrie à long terme, etc.

Dans le bleu budgétaire ici examiné, nous ne voyons nulle ambition quant à l’amélioration de la prise en charge des enfants victimes.

Pourtant, les chiffres disponibles sont alarmants : l’accès au Service national téléphonique de l’enfance en danger (SNATED) est saturé, ensuite seuls 15 appels sur 100 décrochés par le pré- accueil sont traités par un écoutant, etc.

Il convient donc de doter la politique de la Nation d’une véritable politique de prise en charge des psycho-traumatismes engendrés aux enfants suite à des violences sexuelles et à des violences intra- familiales.

Tel est l’objet du présent amendement.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement :

-              ce dernier abonde un nouveau programme intitulé « Fonds de prise en charge des psycho-traumatismes causés aux enfants suite à des violences sexuelles et à des violences intrafamiliales » à hauteur de 100 millions d’euros en AE/CP,

-              prélève 100 millions d’euros sur l’action 12 "Allocations et aides en faveur des personnes handicapées" du programme 157 « Handicap et dépendance ».

Contraints par les règles de recevabilité financière, nous tenons toutefois à souligner que nous ne souhaitons pas ici réduire les crédits alloués au programme 157 et appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2160 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Handicap et dépendance

 

50 000 000

 

50 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement, sur proposition du Collectif Cause Majeur ! a pour objet de financer l’accompagnement de tous les jeunes majeurs de la protection de l'enfance jusqu’à leur inclusion pleine et entière dans leur vie d’adulte.

La loi du 7 février 2022 relative à la protection des enfants, dite « Loi Taquet », est une avancée pour les jeunes majeurs, puisqu’elle est censée rendre obligatoire leur accompagnement jusqu’à 21 ans. En effet, la loi dispose que « les majeurs âgés de moins de vingt et un ans et les mineurs émancipés qui ne bénéficient pas de ressources ou d'un soutien familial suffisants, lorsqu'ils ont été confiés à l'aide sociale à l'enfance avant leur majorité » sont pris en charge par le service de l'aide sociale à l'enfance sur décision du président du conseil départemental.

Cependant, le réseau Cause Majeur ! après une consultation deux ans après l’entrée en vigueur de la loi Taquet[1] déplore entre autres l’absence d’augmentation des accompagnements de jeunes majeurs depuis la promulgation de la loi, et met également en exergue les nombreux refus d’accompagnement non conformes à la loi par certains conseils départementaux, la faiblesse du nombre des entretiens six mois après la sortie du ou de la jeune de l’Aide Sociale à l’Enfance, ou encore l’absence globale d’accès au droit au retour pour les jeunes majeur.e.s.

Ce n’est pas la première fois que des mesures votées ne sont pas ou mal appliquées. C’est encore le cas de trop de mesures vertueuses qu’on se félicite de voter mais qui restent non suivies d’effets.

Cause Majeur ! soulignait en juin 2024, dans un communiqué en marge des élections législatives : « Aujourd'hui encore, dans la loi de février 2022, c’est le Président du Conseil Départemental qui décide de l’octroi sous conditions de l’accompagnement des jeunes protégé·e·s devenu·e·s majeur·e·s ».

Aussi, le collectif appelait à un engagement financier de l’Etat pour soutenir l’action des collectivités territoriales : « Bien que l’accompagnement de ces jeunes majeur·e·s demeure une responsabilité incombant aux départements, la crise sanitaire a démontré que le soutien financier de l’Etat permettait de réduire les disparités territoriales de prise en charge et de prévenir les sorties sèches. Cause Majeur ! demande aux futur·e·s député·e·s de se mobiliser pour que le financement de la loi « Protection des Enfants », adoptée en février 2022, soit renforcé et durable. Il n’y a qu’ainsi que les mesures proposées pour un meilleur accompagnement des jeunes majeurs pourront être réellement effectives »[2].

L’État n’a octroyé aux départements, dans son projet de loi de finances 2025, comme en 2024, que 50 millions d’euros supplémentaires pour mettre en œuvre leur obligation d’accompagnement des jeunes majeurs.  

En effet, dans le document budgétaire « Inclusion sociale et protection des personnes », on peut lire que 50 millions d’euros de crédits sont destinés au financement des conseils départementaux à destination de la prévention des sorties sèches des jeunes majeurs de l’Aide sociale à l’Enfance. 

C’est une première étape, mais cette somme est grandement insuffisante.

Aussi, cet amendement a pour objet d’abonder de cinquante millions d’euros le programme 304 "Inclusion sociale et protection des personnes", et en particulier son action 17 "Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables".

 

Ce montant pourrait venir abonder sur justificatif les sommes déjà investies par les départements, et ainsi flécher les budgets et les dépenses en direction des jeunes majeurs.

Il serait également un geste fort de l’Etat en direction des départements, en faisant porter à 50/50 le coût de l’accompagnement des jeunes de plus de 18 ans nécessitant un soutien de type suppléance parentale.

 

Rappelons qu’un quart des personnes sans abri sont d’anciens enfants placés auprès de l’ASE, un chiffre qui atteint 40 % pour les sans domicile fixe de moins de 25 ans (chiffres transmis par Cause Majeur !).

Afin de gager cette augmentation du budget du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever 50 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement du programme 157 « Handicap et dépendance » via son action n° 12 « Allocations et aides en faveur des personnes », et ce au profit de l’action 17 – Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est bien évidemment pas de réduire les moyens affectés aux allocations et aides en faveur des personnes en situation de handicap. Cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires qui nous contraignent à gager cette mesure sur un autre programme.

Nous appelons donc vivement le Gouvernement à lever ce gage financier.


[1] https://www.cnape.fr/25286-2/

[2] https://www.ash.tm.fr/protection-enfance/les-5-preconisations-de-cause-majeur-pour-mieux-accompagner-les-jeunes-proteges-913517.php



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-376 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. IACOVELLI, Mmes NADILLE et HAVET, MM. LEMOYNE et FOUASSIN, Mmes DURANTON, RAMIA et PHINERA-HORTH, MM. CHEVALIER, CHASSEING, Jean-Baptiste BLANC et DELCROS et Mme Laure DARCOS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Handicap et dépendance

 

4 000 000

 

4 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Initialement portées par l’association « La voix de l’enfant » depuis 1998, les UAPED ont pour objectif, selon cette dernière, de « concilier, d’une part, la prise en compte de la souffrance de l’enfant sur le plan médical, psychologique et social et d’autre part, de répondre aux nécessités de l’enquête ou de l’instruction judiciaire ayant pour finalité de parvenir à la manifestation de la vérité ».

Concrètement, comme l’indique un rapport d’août 2024 du ministère de la Justice sur la doctrine d’emploi des UAPED, il s’agit de lieux d’audition protégés pour les mineurs victimes qui permettent de conduire dans une même structure hospitalière l’audition et les éventuels examens médico-légaux nécessaires ainsi que d’assurer une prise en charge pédiatrique et psychologique du mineur. « Au-delà de leur intérêt pour l’enquête, ces UAPED présentent l’avantage d’éviter au mineur de nouveaux traumatismes liés aux différentes phases de la procédure pénale, de faciliter son expression, et de permettre que soit, le cas échéant, organisée la protection judiciaire de l’enfant ».

Le déploiement de ces unités a été conforté par l’État qui l’a inscrit dans le plan de lutte contre les violences faites aux enfants pour la période 2020-2022 puis dans celui engagé pour la période 2023-2027 et le Grenelle des violences conjugales. L'ambition portée était de déployer ce dispositif sur l’ensemble du territoire, afin d’atteindre une UAPED par département à horizon 2022, puis une UAPED par juridiction à horizon 2025, soit 164 unités.

Les derniers chiffres disponibles, de fin 2023, indiquaient l’existence de 95 UAPED « conformes » au cahier des charges établi par les ministères sociaux ou dont l’ouverture est prévue dans les six mois, dans un total de 70 départements.

69 unités sont encore à mettre à niveau ou à créer.

En 2023, 3.360 millions d’euros avaient été ajoutés pour l’ouverture de 21 nouvelles unités et 3,04 millions d’euros pour renforcer les UAPED existantes dans les territoires les plus denses.

Depuis 2024, le financement des nouvelles structures est assuré par les crédits ONDAM (PLFSS). Ce dernier prend en charge également les ETP des professionnels de santé intervenant dans les UAPED etla mission Solidarité finance, par le programme 304 Inclusion sociale et protection des personnes, l’ETP de l’accueillant assurant, au sein des unités, la coordination entre les différents professionnels mobilisés dans la prise en charge du mineur victime. En 2024, 2,8 millions d’euros avaient financé 17 nouvelles UAPED, alors que la trajectoire de déploiement prévoyait initialement 21 nouvelles ouvertures pour 3,36 millions d’euros.7,4 millions d’euros de financement étaient prévus dans le programme 304.

Pour 2025, 4 millions d’euros sont demandés dans le PLFSS pour financer la création de 25 nouvelles unités. Le programme 304 de la mission Solidarité ne prévoit de son côté que 7,4 millions d’euros,à l’identique de ce qui était prévu pour 2024, sans adaptation aux nouvelles ouvertures d’unités prévues.

La rapporteure spéciale considère qu’il est nécessaire que les crédits du programme 304 destinés à la coordination des soignants correspondent à ceux prévus pour l’ouverture des nouvelles UAPED. A cet effet, elle propose que 4 millions d’euros supplémentaires soient inscrits dans le P 304.

Pour clarifier les financements, elle souhaiterait par ailleurs que l’ensemble des crédits (ONDAM + P 304) soient rassemblés dans la mission Solidarité.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est donc proposé de majorer de 4 000 000 euros en autorisations d’engagements et de 4 000 000 euros en crédits de paiement, les crédits de l’action 17 Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables du programme 304 Inclusion sociale et protection des personnes et de minorer à due concurrence l’action 13 Pilotage du programme et animation des politiques inclusives du programme n° 157 Handicap et dépendance.

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est donc en réalité évidemment pas souhaité de restreindre les moyens alloués aux politiques inclusives.

En conséquence, la signataire du présent amendement demande au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1804

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LE HOUEROU, MM. UZENAT et Patrice JOLY, Mmes FÉRET et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

53 000 000

 

53 000 000

 

Handicap et dépendance

 

53 000 000

 

53 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

53 000 000

53 000 000

53 000 000

53 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à compenser les financements non perçus par les établissements associatifs de formation en travail social au titre des revalorisations salariales Ségur annoncées en 2024 et non versées à date. 

La mobilisation du secteur médico-social a permis l’obtention d’un agrément et la publication d’un arrêté, le 26 juin 2024, puis sur l’ensemble de la branche sanitaire sociale et médico-sociale à but non lucratif le 6 août dernier. Par cette publication, le Gouvernement permet l’octroi de la « prime Ségur », rétroactive au 1er janvier 2024, à tous les professionnels de la branche qui n’en bénéficiaient pas encore, répondant ainsi à une injustice subie par le secteur depuis la fin de la crise du Covid-19 et permettant de favoriser l’attractivité de ces métiers.  

Toutefois, depuis la publication de l’accord, plusieurs financeurs dont les Régions de France ont manifesté leur impossibilité de financer cet accord et compenser les associations, faute de moyens octroyés par l’Etat.  

Cet amendement vise donc à organiser, dans les délais les plus brefs, la délégation des crédits prévues rétroactivement sur les budgets 2024 des organismes gestionnaires non lucratifs, sans attendre les arrêtés de tarification annuels de ces établissements. Il permettra ainsi de faire respecter les engagements pris par les pouvoirs publics et compenser à la juste hauteur les associations n’ayant pas perçu les compensations nécessaires à cette revalorisation salariale. A ce titre, les auteurs de cet amendement relèvent qu’aucune disposition n’est prévue dans le PLF pour 2025. 

Selon l’accord agréé, la partie du financement relevant des personnels éligibles à la prime Ségur au sein des établissements de formation, relevant donc du BOP 304 et aux Régions s’élèvent à environ 9300 ETP, soit un coût de 53 millions d’euros. 

Le présent amendement procède donc, d’une part, à une hausse de 53 millions d’euros (AE et CP) de l’action 15 “qualification du travail social” du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes », et d’autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant sur l’action 13 “Pilotage du programme et animation des politiques inclusives” du programme 157 « Handicap et dépendance » de la même mission. 

La diminution des moyens dévolus au programme 157 est purement formelle afin de répondre aux contraintes de la recevabilité financière. 

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec Nexem, organisation professionnelle représentant les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1805

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

32 000 000

 

32 000 000

 

Handicap et dépendance

 

32 000 000

 

32 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

32 000 000

32 000 000

32 000 000

32 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à compenser les financements non perçus par les services mandataires associatifs chargés de la protection juridique des majeurs au titre des revalorisations salariales Ségur annoncées en 2024 et non versées à date. 

La mobilisation du secteur médico-social a permis l’obtention d’un agrément et la publication d’un arrêté, le 26 juin 2024, puis sur l’ensemble de la branche sanitaire sociale et médico-sociale à but non lucratif le 6 août dernier. Par cette publication, le Gouvernement permet l’octroi de la « prime Ségur », rétroactive au 1er janvier 2024, à tous les professionnels de la branche qui n’en bénéficiaient pas encore, répondant ainsi à une injustice subie par le secteur depuis la fin de la crise du Covid-19 et permettant de favoriser l’attractivité de ces métiers.  

Pour qu’il puisse s’appliquer pleinement, cet accord, qui s’impose aux employeurs gestionnaires d’ESSMS (qui doivent verser cette prime à leurs salariés), suppose l’attribution de crédits spécifiques pour 2024 dispensés notamment par l’Etat et les collectivités territoriales compétentes.  

Toutefois, depuis la publication de l’accord, plusieurs financeurs dont les Régions de France ont manifesté leur impossibilité de financer cet accord et compenser les associations, faute de moyens octroyés par l’Etat.  

Cet amendement vise donc à organiser, dans les délais les plus brefs, la délégation des crédits prévues rétroactivement sur les budgets 2024 des organismes gestionnaires non lucratifs, sans attendre les arrêtés de tarification annuels de ces établissements. Il permettra ainsi de faire respecter les engagements pris par les pouvoirs publics et compenser à la juste hauteur les associations n’ayant pas perçu les compensations nécessaires à cette revalorisation salariale. A ce titre, les auteurs de cet amendement relèvent qu’aucune disposition n’est prévue dans le PLF pour 2025. 

Selon l’accord agréé, la partie du financement relevant des personnels éligibles à la prime Ségur au sein des services mandataires associatifs chargés de la protection juridique des majeurs, relevant donc du BOP 304 s’élèvent à environ 6060 ETP, soit un coût de 32 millions d’euros. 

Le présent amendement procède donc, d’une part, à une hausse de 32 millions d’euros (AE et CP) de l’action 16  « Protection juridique des majeurs » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes », et d’autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant sur l’action 13 « Pilotage du programme et animation des politiques inclusives » du programme 157 « Handicap et dépendance » de la même mission. 

La diminution des moyens dévolus au programme 157 est purement formelle afin de répondre aux contraintes de la recevabilité financière. 

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec Nexem, organisation professionnelle représentant les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2065 rect. ter

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes VÉRIEN, Olivia RICHARD, BILLON et GACQUERRE, M. MENONVILLE, Mme SAINT-PÉ, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme GUIDEZ, M. LONGEOT et Mmes ROMAGNY, ANTOINE et PERROT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

7 000 000

 

7 000 000

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

SOLDE

+ 7 000 000

+7 000 000

 

Objet

Le 06 août dernier, le Gouvernement démissionnaire annonçait l’extension de la Prime Ségur aux salariés et salariées du secteur sanitaire, social et médicosocial privé. Par cette décision, le Gouvernement a répondu à une attente de longue date de revalorisation des professionnels et des partenaires sociaux de la branche associative, sanitaire et sociale et médicosociale (Bass). Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une participation au financement de la Prime Ségur des centres de protection maternelle et infantile, mais aucune participation n’est prévue pour les associations d’accompagnement des victimes de violences. Par conséquent, la mise en place de la Prime Ségur entraînerait de lourdes difficultés financières pour les associations, entraînant de lourdes entraves à leurs actions de prévention, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des femmes victimes de violences ainsi que leurs capacités d’accompagnement juridique. En d’autres termes, l’absence de compensation entraînerait de facto, des fermetures de lieux d’accueil, d’antennes, des licenciements, faute de moyens suffisants. Le présent amendement vise à transférer 7 millions d’euros depuis le programme Inclusion sociale et protection des personnes au profit du programme Egalité entre les Femmes et les Hommes, en ayant bien évidemment à l’esprit que ce transfert ne saurait être satisfaisant pour l’enveloppe prévue pour les centres de protection maternelle et infantiles.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2068 rect.

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. IACOVELLI et PATRIAT, Mme NADILLE, MM. THÉOPHILE, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

7 000 000

 

7 000 000

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

SOLDE

+ 7 000 000

+ 7 000 000

 

Objet

Le 6 août dernier, le Gouvernement démissionnaire annonçait l’extension de la Prime Ségur aux salariés et salariées du secteur sanitaire, social et médico-social privé. Par cette décision, le Gouvernement a répondu à une attente de longue date de revalorisation des professionnels et des partenaires sociaux de la branche associative, sanitaire et sociale et médico-sociale (Bass).

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une participation au financement de la Prime Ségur des centres de protection maternelle et infantile, mais aucune participation n’est prévue pour les associations d’accompagnement des victimes de violences. Par conséquent, la mise en place de la Prime Ségur entraînerait de lourdes difficultés financières pour les associations, entraînant de lourdes entraves à leurs actions de prévention, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des femmes victimes de violences ainsi que leurs capacités d’accompagnement juridique.

En d’autres termes, l’absence de compensation entraînerait de facto, des fermetures de lieux d’accueil, d’antennes, des licenciements, faute de moyens suffisants. Le présent amendement vise à transférer 7 millions d’euros au profit du programme Égalité entre les Femmes et les Hommes, en ayant bien évidemment à l’esprit que ce transfert ne saurait être satisfaisant pour l’enveloppe prévue pour les centres de protection maternelle et infantile.

 Afin de respecter les règles budgétaires, cet amendement propose :

 - de diminuer de 7 000 000 €, en CP et AE, le programme 304 Inclusion sociale et protection des personnes ;

 - d’abonder de 7 000 000 €, en CP et AE, le programme 137 Egalité entre les Femmes et les hommes



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2075 rect.

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

7 000 000

 

7 000 000

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

SOLDE

+ 7 000 000

+ 7 000 000

 

Objet

Le 06 août dernier, le Gouvernement démissionnaire annonçait l’extension de la Prime Ségur aux salariés et salariées du secteur sanitaire, social et médicosocial privé. Par cette décision, le Gouvernement a répondu à une attente de longue date de revalorisation des professionnels et des partenaires sociaux de la branche associative, sanitaire et sociale et médicosociale (Bass) . Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une participation au financement de la Prime Ségur des centres de protection maternelle et infantile, mais aucune participation n’est prévue pour les associations  d’accompagnement des victimes de violences. Par conséquent, la mise en place de la Prime Ségur entraînerait de lourdes difficultés financières pour les associations, entraînant de lourdes entraves à leurs actions de prévention, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des femmes victimes de violences ainsi que leurs capacités d’accompagnement juridique. En d’autres termes, l’absence de compensation entraînerait de facto, des fermetures de lieux d’accueil, d’antennes, des licenciements, faute de moyens suffisants.

Cet amendement vise à transférer 7 millions d'euros d’autorisations d'engagement (AE) et de crédits de paiement (CP) de l’action 13 du programme 304 (Inclusion sociale et protection des personnes) le programme 137 (Égalité entre les hommes et les femmes). Nous demandons au gouvernement de lever le gage associé à cette mesure.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2161 rect. quinquies

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mmes EVREN et SCHALCK, M. DAUBRESSE, Mmes BELRHITI, VALENTE LE HIR et MALET, MM. RAPIN, FAVREAU, CHEVALIER, SAVIN et REYNAUD, Mmes Laure DARCOS, Marie MERCIER et MICOULEAU, M. GENET, Mmes JOSEPH et IMBERT et M. CHASSEING


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

 

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

7 000 000

 

7 000 000

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

SOLDE

+ 7 000 000

+ 7 000 000

Objet

Le 06 août dernier, le Gouvernement démissionnaire annonçait l’extension de la Prime Ségur aux salariés et salariées du secteur sanitaire, social et médicosocial privé. Par cette décision, le Gouvernement a répondu à une attente de longue date de revalorisation des professionnels et des partenaires sociaux de la branche associative, sanitaire et sociale et médicosociale (Bass). Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une participation au financement de la Prime Ségur des centres de protection maternelle et infantile, mais aucune participation n’est prévue pour les associations d’accompagnement des victimes de violences. Par conséquent, la mise en place de la Prime Ségur entraînerait de lourdes difficultés financières pour les associations, provoquant de lourdes entraves à leurs actions de prévention, d’accueil, d’écoute et d’accompagnement des femmes victimes de violences ainsi que leurs capacités d’accompagnement juridique. 

En d’autres termes, l’absence de compensation entraînerait de facto, des fermetures de lieux d’accueil, d’antennes, des licenciements, faute de moyens suffisants.

Le présent amendement vise donc à abonder de 7 millions d'euros en AE et CP le programme 137 « Egalité entre les Femmes et les Hommes », en prélevant une somme équivalente en AE et CP  du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » afin de respecter les règles de recevabilité financière, en ayant bien évidemment à l’esprit que ce transfert ne saurait être satisfaisant pour l’enveloppe prévue pour les centres de protection maternelle et infantiles.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-780 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

Mme BOURCIER, MM. CHASSEING et ROCHETTE, Mme Laure DARCOS et MM. CHEVALIER et LEVI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

5 800 000

 

5 800 000

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

5 800 000

 

5 800 000

 

TOTAL

5 800 000

5 800 000

5 800 000

5 800 000

SOLDE

0

0

Objet

Les Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) exercent une mission d’intérêt général confiée par l’État, dont l’objectif est de favoriser l’autonomie sociale, professionnelle et personnelle des femmes, ainsi que de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.

L’extension de la prime Ségur au secteur sanitaire, social et médico-social privé à but non lucratif, publiée au Journal officiel le 6 août 2024, représente une charge financière importante pour les CIDFF. D’après les estimations du CIDFF 49, cette charge s’élèvera à environ 90 000 euros en 2024 et 110 000 euros en 2025. Son application fragilise fortement la structure et crée un risque de licenciements, voire de disparition. Au niveau national, cette charge est estimée à 5,8 millions d’euros pour les CIDFF. Les auteurs de cet amendement souhaitent abonder les crédits dédiés aux CIDFF de ce montant.

En effet, l’extension de la prime Ségur avait été validée par les syndicats, avec la mention : « Les partenaires sociaux conviennent que la mise en œuvre effective de cet accord est conditionnée à l’obtention de garanties de financements. » Néanmoins, les modalités des compensations financières de l’État ne sont toujours pas connues.

Cet amendement propose d'augmenter de 5,8 millions d'euros les crédits de l'action 24 du programme n° 137 « Égalité entre les femmes et les hommes », AE = CP. Afin de répondre aux obligations fixées par la LOLF et conserver un solde à zéro sur cette mission, il minore du même montant l'action 11 du programme n° 304 « Inclusion sociale et protection des personnes », AE = CP.

Ce transfert de crédits en défaveur de l'action 11 du programme n° 304 « Inclusion sociale et protection des personnes », n’est pas le reflet d’une moindre importance accordée audit programme mais répond aux règles de rédaction des amendements en ne créant pas de charges supplémentaires. L'auteure du présent amendement émet par ailleurs le souhait d'une levée de gage par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1567 rect. bis

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

Mmes SCHALCK, Marie MERCIER et GOSSELIN, MM. POINTEREAU et BONHOMME, Mmes JOSEPH, BERTHET, VALENTE LE HIR, VENTALON et JOSENDE, M. Cédric VIAL, Mme MALET, M. SAVIN, Mmes BELRHITI, AESCHLIMANN et DI FOLCO et MM. Jean-Baptiste BLANC et GENET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

En actant l’extension de la Prime Ségur aux salariés du secteur sanitaire, social et médicosocial privé, l’Etat a répondu favorablement à une demande de longue date du secteur associatif et médico-social de revalorisation des salaires, nécessaire dans un secteur où les salariés, en très grande majorité des femmes, exercent des métiers difficiles et mal rémunérés.

Le Projet de loi de finances pour 2025 prévoit une participation au financement de la prime Ségur des centres de protection maternelle et infantile. Il ne prévoit en revanche aucune participation au financement de cette mesure pour les associations spécialisées dans l’accompagnement des victimes de violences.

La mise en place immédiate de cette Prime Ségur sans compensation financière met en grave difficulté les associations, faute de fonds propres suffisants pour mettre en œuvre cette mesure qui s’impose à elles.

Cet amendement vise dès lors à alerter le gouvernement sur le fait que l’extension de la Prime Ségur aux salariés du secteur sanitaire, social et médico-social privé ne peut se faire sans compensation financière de la part de l’Etat, et à souligner la non prise en compte de ce problème dans le projet de loi de finances pour 2025.

Aussi, le transfert symbolique d’un million d’euro proposé par le présent amendement ne vise pas à amoindrir l’enveloppe prévue pour financer la Prime Ségur dans les centres de protection maternelle et infantile, mais à interpeller sur le besoin d’une prise en charge financière pour la mise en œuvre de cette mesure dans les associations spécialisées dans l’accompagnement des victimes de violences. Il en va de l’avenir de ces associations qui jouent un rôle essentiel et indispensable en matière de lutte contre les violences faites aux femmes. C’est le cas des CIDFF, Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles, qui ont relayé de grandes difficultés financières pour l’année à venir.

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF, il est proposé de compenser la dépense par le transfert de 1 000 000 d’euros de l’action 17 « Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables » du programme 304 « Inclusion social et protection des personnes » vers l’action 24 « Accès aux droits et égalité professionnelle » du programme 137 intitulé « Égalité entre les femmes et les hommes ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1803

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

Mme LE HOUEROU, M. UZENAT, Mmes FÉRET et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, ROSSIGNOL, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le 6 août dernier, le gouvernement démissionnaire a acté l’extension de la Prime Ségur aux salarié.es du secteur sanitaire, social et médicosocial privé. Par cet arrêté, l’Etat a répondu favorablement à une demande de longue date du secteur associatif et médico-social de revalorisation des salaires des professionnel⸱les "oublié⸱es du Ségur”. Ces revalorisations de salaires étaient en effet nécessaires dans un secteur où les salariées - en très grande majorité des femmes - exercent des métiers difficiles et mal rémunérés.

Le Projet de loi de finances pour 2025 prévoit une participation au financement de la prime Ségur des centres de protection maternelle et infantile. Il ne prévoit en revanche aucune participation au financement de cette mesure pour les associations spécialisées dans l’accompagnement des victimes de violences.

La mise en place immédiate de la Prime Ségur sans compensation financière met en grave difficulté les associations et provoquera l’apparition de véritables zones blanches dans l’accès aux droits, particulièrement préjudiciables pour les femmes et pour les publics les plus vulnérables. Concrètement, certaines associations seront contraintes de licencier, voire de cesser leur activité, faute de fonds propres suffisants, pour mettre en œuvre cette mesure qui s’impose à elles. La fermeture d’associations spécialisées laissera des dizaines milliers de femmes victimes de violences sans accompagnement ni solutions.

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF, il est proposé de compenser la dépense par le transfert de 1 million d’euros de l’action 17 « Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables » du programme 304 « Inclusion social et protection des personnes » vers l’action 24 « Accès aux droits et égalité professionnelle » du programme 137 intitulé « Égalité entre les femmes et les hommes ». Le présent amendement ne vise pas à amoindrir l’enveloppe prévue pour financer la Prime Ségur dans les centres de protection maternelle et infantile, la levée du gage est donc souhaitée.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2171

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Tout d’abord, rappelons que la Prime Ségur ne bénéficie pas à tous les secteurs, notamment la branche de l'aide à domicile (BAD). Il faudrait donc la généraliser, combler les « trous dans la raquette » pour les services comme pour les établissements, afin d’aboutir à une égalité de traitement.

Le 5 août 2024, le gouvernement démissionnaire a acté l’extension de la Prime Ségur aux salarié.es du secteur sanitaire, social et médicosocial privé. Par cet arrêté, l’Etat a répondu favorablement à une demande de longue date du secteur associatif et médico-social de revalorisation des salaires des professionnel-les "oublié⸱es du Ségur”. Ces revalorisations de salaires étaient en effet nécessaires dans un secteur où les salariées - en très grande majorité des femmes - exercent des métiers difficiles et mal rémunérés.

Le Projet de loi de finances pour 2025 prévoit une participation au financement de la prime Ségur des centres de protection maternelle et infantile. Il ne prévoit en revanche aucune participation au financement de cette mesure pour les associations spécialisées dans l’accompagnement des victimes de violences.

La mise en place immédiate de la Prime Ségur sans compensation financière met en grave difficulté les associations, et provoquera l’apparition de véritables zones blanches dans l’accès aux droits, particulièrement préjudiciables pour les femmes et pour les publics les plus vulnérables.

Concrètement, certaines associations seront contraintes de licencier, voire de cesser leur activité, faute de fonds propres suffisants, pour mettre en œuvre cette mesure qui s’impose à elles.

La fermeture d’associations spécialisées laissera des dizaines milliers de femmes victimes de violences sans accompagnement ni solutions.

Cet amendement vise à alerter le gouvernement sur le fait que l’extension de la Prime Ségur aux salarié⸱es du secteur sanitaire, social et médico-social privé ne peut se faire sans compensation financière de la part de l’Etat, et à souligner la non prise en compte de ce problème dans le projet de loi de finances pour 2025.

En effet, l’État est responsable de la décision d’étendre la Prime Ségur et ne peut ignorer l’état de fragilité des associations confrontées à des compensations insuffisantes.

Aussi, le transfert symbolique d’un million d’euros proposé par le présent amendement ne vise pas à amoindrir l’enveloppe prévue pour financer la Prime Ségur dans les centres de protection maternelle et infantile, mais à interpeller sur le besoin d’une prise en charge financière réelle et sérieuse de la part de l’Etat de la mise en œuvre de cette mesure dans les associations spécialisées dans l’accompagnement des victimes de violences.

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF, il est proposé de compenser la dépense par le transfert de 1 000 000 euros de l’action 17 « Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » vers l’action 24 « Accès aux droits et égalité professionnelle » du programme 137 intitulé « Égalité entre les femmes et les hommes ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1810

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes FÉRET, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, MM. FICHET et JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes : 

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

4 000 000

 

4 000 000

Handicap et dépendance

 

4 000 000

 

4 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

4 000 000

 

4 000 000

Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé

12 000 000

 

12 000 000

 

TOTAL

12 000 000

12 000 000

12 000 000

12 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à permettre le développement territorial des solutions temporaires de répit partagé entre les aidants et leur proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie liée à l’âge.

Bien que la stratégie nationale 2020-2022 « Agir pour les aidants » faisant des solutions de répit une priorité forte, il est constaté à son terme l’absence de développement réel de ces solutions.

Co-financés par les départements et l’État, ces résidences nécessitent un engagement sociétal fort et spécifique de la part de l’État au titre des crédits de la mission Solidarité, Insertion, Égalité des chances, afin que dès 2025 les collectivités territoriales puissent soutenir les nombreuses initiatives locales et des projets, dont la concrétisation permettrait, à travers une dizaine de structures d’accueillir près de 50 000 personnes par an (aidants et aidés).

Le présent amendement vise donc à soutenir douze de ces résidences de répit partagé, à hauteur de 1 million d’euros par structure de 60 places d’hébergement temporaire, réparties par moitié entre des places consacrées à l’accueil de personnes en situation de handicap et de personnes âgées ne perte d’autonomie.

Cet amendement propose ainsi la création d’un nouveau programme « Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé » composé d’une action unique, abondé à hauteur de 12 millions en CP et AE par des crédits des trois autres programmes de la mission Solidarité, Insertion, Égalité des chances, pour assurer le respect des règles de recevabilité financière. Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1759 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. MOUILLER, Mme de LA PROVÔTÉ, M. BRUYEN, Mme JOSENDE, M. KHALIFÉ, Mme PUISSAT, MM. DAUBRESSE, Henri LEROY, FRASSA et ANGLARS, Mmes ESTROSI SASSONE et BELRHITI, MM. BRISSON et SOL, Mmes AESCHLIMANN, Marie MERCIER, RICHER et MULLER-BRONN, M. BOUCHET, Mme PETRUS, MM. PANUNZI et SAVIN, Mmes IMBERT, MICOULEAU, DUMONT et LASSARADE, MM. Cédric VIAL et MICHALLET, Mmes BORCHIO FONTIMP et BELLUROT, M. PAUL, Mme NÉDÉLEC, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme DEMAS, M. POINTEREAU, Mme DESEYNE, MM. GENET, de LEGGE, SIDO, RAPIN et GREMILLET et Mme DI FOLCO


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

2 000 000

 

2 000 000

Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé

4 500 000

 

4 500 000

 

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à confirmer le développement territorial des solutions temporaires de répit partagé entre les aidants et leur proche en situation de handicap, de maladie chronique ou en perte d’autonomie liée à l’âge. Ces solutions prenant tout particulièrement la forme de résidence de répit partagé relevant du code de l’action sociale et des familles.

C’est la raison pour laquelle le présent amendement crée un programme spécifique nommé « Fonds d’appui territoriale au développement des résidences de répit partagé », doté de 4.500.000 euros.

Une résidence répit partagé propose l’accueil temporaire à vocation médico-sociale de la personne aidée en présence d’un ou plusieurs aidants familiaux, bénéficiant conjointement d’une offre de tourisme et vacances adaptés à leurs attentes et besoins réciproques.

Relevant de l’article L. 312.1 du CASF, le législateur a souhaité, en application de l’article 65 de la loi n°2015-1776 du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement, en sécuriser le cadre juridique. En l’espèce, le VI du L. 312-1 du CASF dispose que les établissements relevant du 6° ou 7°du I peuvent proposer concomitamment à l’hébergement temporaire de personnes âgées, de personnes handicapées ou de personnes atteintes de maladies chroniques invalidantes, un séjour de vacances pour les proches aidants de ces personnes.

La nouvelle stratégie aidants 2023-2027 dévoilée le 6 octobre dernier fait mention du répit et des vacances partagés. Mais ni chiffrage ni calendrier n’ont été évoqués à cette occasion, alors même que les Aidants ont besoin de ces types de structures et qu’un délai de réalisation de 2 à 3 ans est nécessaire pour les construire.

C’est pourquoi il est souhaité sanctuariser le développement des solutions de répit partagé sur tout le territoire et notamment les 5 ayant fait l’objet d’un accord de principe des services de l’Etat en réunion de la Commission des Affaires Sociales su Sénat en Décembre 2023.

Il existe en effet plus de 11 millions d’aidants familiaux en France, soit un français sur cinq. 7 aidants sur 10 refusent l’idée d’un placement définitif de leur proche aidé et aspirent à ce qu’un droit au répit partagé soit effectif.  Plus d’une dizaine de territoires, et au premier chef leurs conseils départementaux toujours en lien avec les associations représentatives des personnes et des aidants, sont porteurs de ces projets novateurs de résidence de répit partagé.

Co-financées par l’Etat et les Départements, ces résidences nécessitent un engagement sociétal fort et spécifique de la part de l’Etat au titre des crédits médico-sociaux afin que dès début 2024 les territoires puissent engager ces initiatives dont la concrétisation permettrait, à travers cinq structures d’accueillir près de 25 000 personnes par an (aidants et aidés), soit tout au long de l’année sur des séjours de l’ordre de la semaine.

Enfin, ces dispositifs contribuent fortement à l’attractivité des territoires, à leur développement économique et plus largement au maintien à domicile le plus longtemps possible des personnes accompagnées.

Ainsi, fin 2023, à l’occasion de l’examen, en Commission des Affaires Sociales des budgets médico sociaux relatifs à l’exercice 2024, d’un amendement porté par Monique LUBIN, Madame Aurore BERGER alors Ministre en charge de l’Autonomie et des Solidarités a confirmé, sans qu’il soit besoin de poursuivre l’examen de l’Amendement en question, son engagement à permettre l’accompagnement dès 2024 du développement de cinq de ces résidences de répit partagé à titre de mesure nouvelle financées à hauteur de 7,5 millions d’euros. Cet engagement trouvant sa concrétisation à l’occasion de la publication de la Circulaire Budgétaire Médico-sociale généralement publiée au printemps.

De fait c’est la circulaire budgétaire du 28 juin 2024 qui a porté la confirmation de l’engagement de l’Etat de permettre la création de 2 de ces Résidences de Répit Partagé, respectivement dans les Landes pour la première, et dans le Gers pour la seconde, et ce dès 2024. La formalisation de la création des 3 autres Résidences de Répit Partagé, situées respectivement à Balleroy dans le Calvados, à Le Portel dans le Pas de Calais et à Luxeuil les Bains en Haute-Saône étant elles reportées à la prochaine circulaire budgétaire du printemps 2025.

Le présent amendement d’appel a pour objet d’obtenir confirmation que l’engagement de l’Etat tel qu’annoncé fin 2023, tenu à raison de 2 structures en 2024, sera confirmé en 2025 pour les 3 autres structures parties intégrantes du projet global de développement et de diversification de l’offre de Répit tel qu’inscrits dans le nouveau plan national de soutien des Aidants en vigueur pour la période 2023 – 2027, pour un montant à hauteur de 4 500 000 euros.

En conséquence, afin d’être recevable, cet amendement propose le gage suivant :

Une diminution de 2 500 000 € en AE et CP l'action 13 – "Ingénierie, outils de la gouvernance et expérimentations" du Programme 304  « Inclusion sociale et protection des personnes » ; pour l'action 24 – "Accès aux droits et égalité professionnelle" du programme 137 « Egalité entre les femmes et les hommes » une diminution de  2 000 000€ en AE et en CP ; un abondement de 4 500 000 € du nouveau programme " Fonds d’appui territorial au développement des résidences de répit partagé ".

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’autres programmes de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2158

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Handicap et dépendance

10 000 000

 

10 000 000

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En France, près de 2 millions de personnes présentent des déficiences visuelles. Parmi celles-ci, 900 000 sont en âge de travailler, mais 50 % d’entre elles sont au chômage, selon la Fédération des aveugles de France.

Cette sous-insertion professionnelle des personnes malvoyantes est due à de nombreux facteurs, inhérents aux discriminations validistes encore omniprésentes sur le marché du travail et plus largement dans notre société, bientôt 20 ans après la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

En amont de l’accès à l’emploi, en premier lieu l’accessibilité encore largement insuffisante des sites internet, et notamment des annonces.

Une fois en emploi, les freins sont nombreux, que ce soit en termes d’accessibilité des transports et des bureaux ou de la crainte de discriminations validistes. L’étude Homère, soutenue par l’Agefiph, fait ainsi état d’une inquiétude accrue depuis la crise du Covid-19 des personnes malvoyantes sur le plan professionnel. Deux tiers d’entre elles déclarent en effet que leur handicap limite fortement le nombre de postes pouvant être occupés par elles, et un tiers d’entre elles déclarent avoir été victimes de discriminations en raison de leur handicap.

Par cet amendement, nous appelons à passer la vitesse supérieure dans l’inclusion professionnelle des personnes déficientes visuelles. Nous devons développer l’accès aux aides et aux services à destination des personnes malvoyantes en luttant contre le non-recours aux aides et en augmentant les moyens alloués aux prestations d’appui spécifiques (PAS) qui contribuent à la préparation, à l’accès et à l’accompagnement dans la formation et l’emploi des personnes handicapées.

Il faut également accélérer sur l’accessibilité numérique en renforçant les contrôles et sanctions, en développant des campagnes de sensibilisation et en favorisant la formation à destination des personnes déficientes visuelles. A ce titre la Fédération des aveugles de France constate que “si l’Agefiph finance des outils numériques de compensation pour les employés déficients visuels, il convient de rappeler que ces derniers sont partiellement ou totalement inopérants si l’environnement numérique ci-dessus évoqué est inaccessible”.

Il est également nécessaire d’augmenter le nombre d’accompagnants professionnels des personnes déficientes visuelles, tels que les instructeurs pour l’autonomie des personnes déficientes visuelles (IADV) qui, bien qu’ils soient des vecteurs d’insertion professionnelle, existent encore en nombre insuffisant aujourd’hui, en l’absence d’un plan métier pluriannuel ambitieux.

A ce titre, cet amendement transfère donc 10 millions d’euros vers le programme 157 «  Handicap et dépendance », dans le but d’alimenter l’action 13 « Pilotage du programme et animation des politiques inclusives ».

Eu égard aux règles de recevabilité des amendements de la deuxième partie du projet de loi de finances, il y a obligation de compenser une recette supplémentaire dans un programme par une baisse de dotation dans un autre. Ainsi, cet amendement prélève 10 millions d’euros du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes ». Ce transfert de crédits est donc purement formel, et nous demandons la levée du gage par le Gouvernement. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1811

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes CANALÈS et LE HOUEROU, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL, ROSSIGNOL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Handicap et dépendance

 

2 000 000

 

2 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

  

Objet

Au sein du budget Solidarité, insertion et égalité des chances, le programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » comprend notamment le budget réservé à l’aide alimentaire dans son action 14.

C’est au sein de cette action qu’est financé chaque année le Crédit National des Épiceries Solidaires (CNES). Crée en 2014, ce dispositif prend le relai des financements européens qui excluent les épiceries sociales et solidaires, du fait de l’obligation imposé de gratuité des denrées et permet aux épiceries d’acheter des denrées, de planifier leurs approvisionnements et ainsi de mieux répondre aux recommandations du Plan National Nutrition Santé en matière de nutrition santé.

Les épiceries sociales et solidaires doivent faire face aux nombreux défis :

L’inflation sur les produits alimentaires atteint 20 % sur deux ans. Cette inflation impacte bien évidemment les épiceries sociales et solidaires, dont une part toujours plus importante du budget est destinée à l’achat de denrées (34 % en 2022 contre 30% en 2020).

Dans une enquête réalisée en septembre 2023, 25 % des épiceries du réseau UGESS connaissent un déficit budgétaire d’environ 20 000 € chacune.

De nombreuses épiceries sociales et solidaires ont dû refuser d’accueillir de nouvelles personnes, faute de moyens suffisants. Pourtant, la précarité alimentaire s’accroit et ne touche plus uniquement les personnes situées sous le seuil de pauvreté mais toute une partie de la classe moyenne inférieure. Au sein du réseau de l’UGESS, on constate une augmentation de 20 % des publics pour l’année 2023. En septembre 2024, on comptait par exemple 1150 étudiants bénéficiaires à Clermont-Ferrand et les prévisions grimpent à plus de 2000 pour les mois à venir.

Les produits issus de la ramasse sont en forte baisse sur les cinq dernières années.

Les épiceries sociales et solidaires de l’UGESS estiment la baisse de quantité à environ 20 %, sans compter que les produits directement jetés. Une étude de l’ADEME évalue à 16 % les dons de la grande distribution jeté par les associations.

Le nombre d’épiceries sociales et solidaires a fortement augmenté ces dernières années : le montant de l’enveloppe CNES par épicerie baisse pour faire face à la hausse des demandes.

Les épiceries sociales et solidaires doivent alors prendre des mesures difficiles, afin de maintenir leur activité et répondre à la précarité grandissante : non remplacement de certains salariés dédiés à l’accompagnement social, hausse de la participation financière des personnes précaires, limitation du panier d’achat.

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, celui-ci :

-          Abonde de 2 millions d’euros le programme « Inclusion sociale et protection des personnes »,

-          Prélève 2 millions d’euros le programme « Handicap et dépendance ».

Contraints par les règles de recevabilité financière prévues à l'article 40 de la Constitution mais ne souhaitant pas réduire les crédits alloués au programme « Handicap et dépendance », il est demandé au Gouvernement de lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2162

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Handicap et dépendance

 

2 000 000

 

2 000 000

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Au sein du budget Solidarité, insertion et égalité des chances, le programme 304 « inclusion sociale et protection des personnes » comprend notamment le budget réservé à l’aide alimentaire dans son action 14.

C’est au sein de cette action qu’est financé chaque année le Crédit National des Épiceries Solidaires (CNES). Crée en 2014, ce dispositif prend le relai des financements européens, qui excluent les épiceries sociales et solidaires du fait de l’obligation imposée de gratuité des denrées, et permet aux épiceries d’acheter des denrées, de planifier leurs approvisionnements et ainsi de mieux répondre aux recommandations du Plan National Nutrition Santé en matière de nutrition santé.

Les épiceries sociales et solidaires doivent faire face à de nombreux défis :

-        L’inflation sur les produits alimentaires atteint 20 % sur deux ans. Cette inflation impacte bien évidemment les épiceries sociales et solidaires, dont une part toujours plus importante du budget est destinée à l’achat de denrées (34 % en 2022 contre 30 % en 2020).

-        D’après une enquête réalisée en septembre 2023, 25 % des épiceries du réseau UGESS connaissent un déficit budgétaire d’environ 20 000 € chacune.

-        De nombreuses épiceries sociales et solidaires ont dû refuser d’accueillir de nouvelles personnes, faute de moyens suffisants. Pourtant, la précarité alimentaire s’accroit, et ne touche plus uniquement les personnes aux revenus sous le seuil de pauvreté, mais toute une partie de la classe moyenne inférieure. Au sein du réseau de l’UGESS, on constate une augmentation de 20 % des publics pour l’année 2023.

-        Les produits issus de la ramasse sont en forte baisse sur les cinq dernières années. Les épiceries sociales et solidaires de l’UGESS estiment la baisse de quantité à environ 20 %, sans compter les produits directement jetés. Une étude de l’ADEME évalue à 16 % les dons de la grande distribution jetés par les associations.

-        Le nombre d’épiceries sociales et solidaires a fortement augmenté ces dernières années : le montant de l’enveloppe CNES par épicerie baisse pour faire face à la hausse des demandes.

Dans ce contexte, les épiceries sociales et solidaires doivent prendre des mesures difficiles, afin de maintenir leur activité et répondre à la demande : non remplacement de certains salariés dédiés à l’accompagnement social, hausse de la participation financière des personnes précaires, limitation du panier d’achat… Ces mesures sont en contradiction totale avec le modèle défendu d’accès dans la dignité à une alimentation de qualité. Il convient donc de proposer une hausse du CNES de 2 000 000 € pour permettre aux épiceries d’agir dans une plus grande sérénité afin de réduire la précarité alimentaire, proposer à une population plus fortement atteinte de maladies chroniques telles que l’obésité une alimentation saine, et poursuivre le déploiement de ce modèle pleinement engagé dans la lutte contre la précarité alimentaire telle que définie dans le Code de l’Action Sociale et des Familles.

Par cet amendement, il est proposé de prélever ces 2 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement du programme 157 « Handicap et dépendance » via son action n° 12 « Allocations et aides en faveur des personnes », et ce au profit de l’action 14 « Aide alimentaire » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes ».  Les règles de recevabilité nous obligent à gager notre mesure via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union Nationale des Groupements des Épiceries Sociales et Solidaires (UGESS).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2164

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme

Revenu minimum garanti

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1

 

1

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

Revenu minimum garanti

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement d’appel, nous demandons la mise en place d’un Revenu Minimum Garanti afin de permettre à chacune et à chacun de vivre dignement.

Selon l’INSEE (dans un focus publié le 11 juillet 2024), début 2023[1], 13,6 % de la population est en situation de privation matérielle et sociale. En France hexagonale, ce taux se stabilise à un niveau relativement élevé, un point au-dessus de la moyenne de la dernière décennie.

Dans un contexte de forte augmentation des prix, notamment de l’énergie et de l’alimentation, (toujours en 2023) une personne sur dix vit dans un ménage n’ayant pas les moyens financiers de chauffer correctement son logement, et une même proportion n’a pas les moyens de manger un repas contenant des protéines tous les deux jours. Ces privations sont devenues plus fréquentes encore que l’année précédente. Les familles monoparentales, les familles nombreuses ainsi que les ouvriers sont les plus exposés au risque de privation.

Le revenu minimum garanti consiste en un minimum social pour chaque adulte, sans emploi ou ayant de faibles revenus, sans contrepartie, et ce dès 18 ans. Son montant, à hauteur de 60 % du revenu médian, permet de garantir à chaque individu des conditions d’existence non inférieures à ce seuil de pauvreté. Il se substitue au RSA. La suppression des conditionnalités et l’automatisation du versement permettront de réduire la pression mise sur les allocataires (facteur de non-recours), et redirigeront les agents vers le cœur de leur métier : l’accompagnement. Cela permettra en outre de réduire les délais de traitement des dossiers et des rendez-vous.

La mise en place d’un Revenu Minimum Garanti est non seulement une réponse à l’urgence sociale, mais aussi une mesure de justice.

Il s’agit enfin de privilégier les mesures structurelles aux mesures ponctuelles.

Par cet amendement d’appel, nous proposons donc au sein de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », la création d’un nouveau programme « Revenu Minimum Garanti », abondé des crédits de l’action 21 « Allocations et dépenses d’aide sociale » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes », à hauteur d’1 euro en AE et en CP.

Les règles de recevabilité nous obligent en effet à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission.


[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/8215433






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2169

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme

Éradication du sans-abrisme

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Inclusion sociale et protection des personnes

dont titre 2

 

1

 

1

Handicap et dépendance

 

 

 

 

Égalité entre les femmes et les hommes

 

 

 

 

Éradication du sans-abrisme

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement d’appel, nous demandons la mise en place d’un véritable plan d’éradication du sans-abrisme.

Rappelons qu’en 2020, le Parlement européen avait appelé la Commission et les États membres à mettre un terme au sans-abrisme au niveau européen d’ici 2030, rappelant que le logement est un droit humain fondamental[1].

En France, le nombre de personnes sans domicile a doublé en dix ans, pour atteindre 330 000 personnes en 2024.

Le Collectif Les Morts de la Rue (CMDR) rappelle que près de deux personnes en moyenne décèdent chaque jour des conséquences de la vie sans domicile personnel.

Selon le Collectif, les personnes sans abri meurent en moyenne avant d’avoir 50 ans, contre 82 ans pour la population dans son ensemble. Le collectif recense au moins 656 personnes mortes de la rue en 2023.  

Le collectif « Le revers de la médaille », composé de 104 associations, ONG et syndicats qui s'intéressent aux conséquences sociales des Jeux olympiques de Paris, avait recensé plus de 19 000 personnes évacuées d’Ile de France entre avril 2024 et septembre 2024 en raison de la tenue des Jeux Olympiques.

Plutôt que procéder à un « nettoyage social », consistant à expulser et invisibiliser les personnes sans abri tel que cela a été le cas, il s’agirait plutôt d’amorcer avec force un plan pluriannuel d’éradication du sans abrisme.

Selon la fédération des acteurs de la solidarité, les niveaux de financement des centres d’hébergement d’urgence par place convergent autour de 27 €/jour/place en moyenne (soit 9 855€ par an par place). Étant donné que la France compte plus de 300 000 personnes sans-domicile fixe, cet amendement nécessiterait l’abondement de sommes considérables pour un programme dédié au sans-abrisme, et il conviendrait non seulement de créer des places d’hébergement mais aussi de libérer des places par des sorties plus rapides vers le logement.

A des fins de recevabilité financière, et parce que la somme nécessaire ne peut être déployée dans le cadre des crédits de cette mission, cet amendement prévoit le transfert d’un euro symbolique de l’action 17 « Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes » vers une action nouvelle « Développement d’un parc pérenne d’hébergement » créée dans le programme nouveau intitulé « Éradication du sans-abrisme ». Les règles de recevabilité nous obligent à gager cette mesure via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission.


[1] L’UE devrait fixer des objectifs pour mettre fin au sans-abrisme d’ici 2030 | Actualité | Parlement européen (europa.eu)






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-220 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD et Mmes PERROT, JACQUEMET, ROMAGNY et HOUSSEAU


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1504

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Taux de demandes de parcours de sortie de prostitution validées par les commissions départementales dans l’année

Objet

La première stratégie nationale de lutte contre le système prostitutionnel, lancée en mai 2024, prévoit d'instaurer un soutien accru aux personnes en situation de prostitution, en particulier à travers les parcours de sortie de prostitution (PSP). Cependant, les données actuellement disponibles ne sont pas suffisantes pour évaluer l'efficience des dispositifs mis en place.  L’indicateur 3.1, bien qu’utile, ne mesure que le nombre de PSP en cours, sans donner de visibilité sur les demandes initiales formulées auprès des commissions départementales. Ce manque d’information est préoccupant, car il ne permet pas de mesurer efficacement l’écart entre les besoins réels et les dispositifs effectivement mobilisés.

Selon les associations de terrain, le nombre de PSP validés demeure largement en deçà de la réalité de la prostitution en France. En 2023, seules 845 personnes bénéficiaient d’un PSP, alors que le nombre de personnes en situation de prostitution est estimé à environ 40 000, dont 30 % seraient des mineurs. 

Pour pallier ce déficit d’information et orienter efficacement les politiques publiques, cet amendement propose de créer un nouvel indicateur permettant de mesurer le nombre de demandes de PSP validées par les commissions départementales chaque année. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1826

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1504

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Taux de demandes de parcours de sortie de prostitution validées par les commissions départementales dans l’année

Objet

La première stratégie nationale de lutte contre le système prostitutionnel a été lancée en mai 2024. Elle prévoit le renforcement de l’application de la loi de 2016 dans son volet social, notamment via l’appui aux parcours de sortie de prostitution. Le présent amendement vise à créer un nouvel indicateur portant sur le nombre de demandes de parcours de sortie de prostitution (PSP) validées par les commissions départementales dans l’année.

Pour l’instant, l’indicateur 3.1 précise le nombre de PSP en cours mais ne donne pas d’informations sur le nombre de PSP demandés. Or, selon les associations de terrain, le nombre de demandes acceptées se trouve très en deçà des besoins réels (845 parcours de sortie pour une estimation totale de 40 000 personnes en situation de prostitution, dont 30% de mineurs). Ce nouvel indicateur permettra de suivre la proportion de demandes validées chaque année.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1824

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1507

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Taux d’appels traités par la permanence téléphonique ayant abouti à une orientation vers une structure d’accompagnement

Objet

Cet amendement vise à améliorer les instruments de suivi par la représentation nationale de l’efficacité du 3919, plateforme accessible 7 jours sur 7 dédiée aux femmes victimes de violences, notamment conjugales.

En insérant comme indicateur le taux d’appels au 3919 ayant abouti à une orientation en structure d'accompagnement, le présent amendement permet de mieux mesurer l’efficacité de la plateforme téléphonique, financée grâce aux crédits du programme 137.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-1825

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ROSSIGNOL, LE HOUEROU et CANALÈS, M. KANNER, Mme CONCONNE, M. FICHET, Mme FÉRET, M. JOMIER, Mmes LUBIN, POUMIROL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1507

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Taux d’appels traités par la permanence téléphonique de référence pour les victimes de violences sexuelles

Objet

En créant un indicateur sur le taux d’appels traités par la plateforme téléphonique Viols-Femmes-Information gérée par le collectif féministe contre le viol (CFCV), le présent amendement permet de mieux distinguer les différentes mesures financées par le programme 137 pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2157

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PONCET MONGE et SOUYRIS, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme OLLIVIER, M. SALMON et Mmes SENÉE et Mélanie VOGEL


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 1507

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Nombre de femmes bénéficiaires de l’aide universelle d’urgence pour les victimes de violences conjugales

Objet

L’aide universelle d’urgence, dont peuvent bénéficier les victimes de violences conjugales (AVVC), est déployée sur tout le territoire depuis le 1er décembre 2023. Cependant, à ce jour, aucun indicateur public ne permet d’évaluer l’efficacité de ce dispositif. D’après une annonce du ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes en janvier 2025, 36 000 femmes auraient bénéficié de cette aide depuis sa création.

Le présent amendement, issu de la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale, vise à créer un indicateur permettant le suivi du nombre de femmes bénéficiaires de l’AVVC dans la mission Solidarité, insertion et égalité des chances du PLF, dont l’AVVC dépend. En effet, la communication de cet indicateur devrait être systématique, afin d’alimenter le débat public, ainsi que le travail parlementaire lors de la préparation du budget chaque année.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SOLIDARITÉ, INSERTION ET ÉGALITÉ DES CHANCES

(n° 143 , 144 , 147)

N° II-2215 rect.

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l'article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’État accompagne financièrement les communes mentionnées au VI de l’article 17 de la loi n° 2023-1196 du 18 décembre 2023 pour le plein emploi pour l’exercice de leurs compétences obligatoires en matière d’accueil du jeune enfant.

Cet accompagnement financier est réparti entre les communes concernées en tenant notamment compte du nombre de naissances et du potentiel financier par habitant de chaque commune.

Les modalités d‘application du présent article sont précisées par décret en Conseil d’État.

Objet

L’article 17 de la loi n°2023-1196 du 18 décembre 2023 pour le plein emploi fait de la commune l’autorité organisatrice de l’accueil du jeune enfant et lui confère quatre compétences en cette qualité :

1.     Recenser les besoins des enfants âgés de moins de trois ans et de leurs familles en matière de services aux familles ;

2.     Informer et accompagner les familles ayant un ou plusieurs enfants âgés de moins de trois ans ainsi que les futurs parents ; ;

3.     Planifier au vu du recensement des besoins le développement de l’offre d’accueil ;

4.     Soutenir la qualité des modes d’accueil.

Les compétences (1) et (2) sont obligatoires pour toutes les communes. Dans les communes dont la population est supérieure à 3 500 habitants, les compétences (3) et (4) sont également obligatoires.

Initialement exercée à titre facultatif, comme le rend possible la clause de compétence générale dont disposent les communes, les quatre compétences ci-dessus sont rendues obligatoires par les dispositions de l’article 17 de la loi pour le plein emploi.

Conformément à la jurisprudence du Conseil constitutionnel, une compétence facultative rendue obligatoire pour les collectivités concernées constitue une création de compétences devant faire l’objet d’un accompagnement financier librement déterminé, tant dans ses modalités de répartition que dans son montant, par le législateur.

L’article 17 de la loi pour le plein emploi définit le périmètre des collectivités bénéficiaires de cet accompagnement financier en le réservant aux seules communes autorités organisatrices de l’accueil du jeune enfant ayant à exercer les quatre compétences obligatoires, à savoir les communes de plus de 3 500 habitants.

Le présent article définit une liste de critères obligatoires à partir desquels la répartition de cet accompagnement financier devra être prévue. Sont notamment prévus comme critères de répartition :

Le nombre de naissance domiciliés sur la commune afin d’ajuster l’accompagnement financier de l’État à la population des enfants de moins de trois ans à laquelle s’adresse la politique d’accueil du jeune enfant ;

Le potentiel financier des communes afin d’orienter davantage l’accompagnement financier de l’État vers les communes disposant des ressources les moins élevées.

Il renvoie au pouvoir réglementaire, via un décret en Conseil d’État, la définition des modalités de répartition de ce concours à partir, entre autres, des critères précédemment énoncés.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2210 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

540 000 000

 

540 000 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

234 000 000

 

534 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

137 935

20 843

 

 

 

137 935

20 843

Politique de la ville

dont titre 2

65 000 000

 

65 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

9 535 610

 

9 535 610

TOTAL

65 000 000

783 673 545

65 000 000

1 083 673 545

SOLDE

- 718 673 545

- 1 018 673 545

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

À ce titre, l’État doit être exemplaire et réaliser une part substantielle de cet effort. Ces économies reposent sur deux leviers : les effets de la loi spéciale et les objectifs d’efficience sur les achats publics et sur les opérateurs.

D’une part, l’Etat assurera la maîtrise des dépenses d’intervention sur l’année, en lien avec les règles applicables au cours du régime des « services votés ». Cela suppose de rapporter sur 10 mois ces dépenses pilotables, suspendues ou en service minimum durant cette période, afin de tenir compte en crédits de l’effet matériel de décalage de certaines opérations et de ne pas accélérer le rythme sous-jacent de la dépense publique.

D’autre part, l’Etat portera l’ambition d’efficience et d’optimisation des dépenses de fonctionnement et d’investissement. Un objectif à terme de baisse de 10 % des coûts des achats publics a été fixé aux gestionnaires. Les opérateurs de l’État sont pleinement appelés à contribuer à cet effort, et à initier des réformes structurelles.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 109 « Aide à l'accès au logement » à hauteur de 540 M€ en AE et en CP, le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » à hauteur de 234 M€ en AE et 534 M€ en CP, le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire » à hauteur de 0,1 M€ en AE et en CP, dont 21 K€ de titre 2 en AE et en CP, et le programme 162 « Interventions territoriales de l'État » à hauteur de 9,5 M€ en AE et en CP.

Les annulations portant sur le programme 135 portent en particulier sur l’Agence nationale de l’habitat, qui distribue MaPrimeRénov’, et reposent d’une part sur l’effet de la suspension de dépenses d’intervention durant la période des services votés, et d’autre part sur plusieurs leviers d’optimisation parmi lesquels la gestion de la trésorerie et le rapprochement de données entre la DGFiP et l’Anah permettant d’améliorer la lutte contre la fraude.

Les annulations portant sur le programme 109 tirent les conséquences d’un besoin budgétaire constaté fin 2024 moins important que prévu.

Cet amendement procède par ailleurs, à une ouverture sur le programme 147 « Politique de la ville » à hauteur de 65 M€ en AE et en CP, dont notamment 50 M€ fléchés pour le financement l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).

Il résulte de ces mouvements un total d’annulations de 718,7 M€ en AE et 1 018,7 M€ en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1931 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et CAMBIER et Mmes GACQUERRE, ANTOINE et JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

230 000 000

 

230 000 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

34 000 000

 

34 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

137 935

 

 

20 843

 

137 935

 

 

20 843

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

3 000 000

 

3 000 000

TOTAL

 

267 137 935

 

267 137 935

SOLDE

267 137 935

267 137 935

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Cohésion des territoires ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 109 « Aide à l’accès au logement » à hauteur de 230,0 M € en AE et 230,0 M € en CP, le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » à hauteur de 34,0 M € en AE et 34,0 M € en CP, le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » à hauteur de 0,1 M € en AE et 0,1 M € en CP, le programme 162 « Interventions territoriales de l’État » à hauteur de 3,0 M € en AE et 3,0 M € en CP.

Les annulations portant sur le programme 109 « Aide à l’accès au logement » proviennent d’une re-prévision technique, à droit constant, avec un besoin moins important que prévu, déjà en partie constaté fin 2024.

Les annulations portant sur le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » concernent l’Anah, en lien avec une optimisation des avances versées.

Il en résulte un total d’annulations de 267,1 M € en AE et 267,1 M € en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 0,1 M € en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, 21 k € de crédits de titre 2 sont annulés en AE et en CP sur le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2072 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE, MALHURET et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et MM. CHEVALIER, LAMÉNIE, BRAULT, CHASSEING et DAUBRESSE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

230 000 000

 

230 000 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

34 000 000

 

34 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

137 935

20 843

 

137 935

20 843

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

3 000 000

 

3 000 000

TOTAL

 

267 137 935

 

267 137 935

SOLDE

- 267 137 935

- 267 137 935

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’Etat ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’Etat, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2 % des crédits, soit, pour la mission « Cohésion des territoires », une annulation de crédits de 475,6 M€, supportée par deux amendements. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Cet amendement-ci procède à une annulation de crédits sur le programme 109 « Aide à l’accès au logement » à hauteur de 230,0 M€ en AE et 230,0 M€ en CP, le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » à hauteur de 34,0 M€ en AE et 34,0 M€ en CP, le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » à hauteur de 0,1 M€ en AE et 0,1 M€ en CP, le programme 162 « Interventions territoriales de l’État » à hauteur de 3,0 M€ en AE et 3,0 M€ en CP.

Les annulations portant sur le programme 109 « Aide à l’accès au logement » proviennent d’une re-prévision technique, à droit constant, avec un besoin moins important que prévu, déjà en partie constaté fin 2024.

Les annulations portant sur le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » concernent l’Anah, en lien avec une optimisation des avances versées.

Il en résulte un total d’annulations de 267,1 M € en AE et 267,1 M € en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 0,1 M € en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, 21 k € de crédits de titre 2 sont annulés en AE et en CP sur le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2073 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROCHETTE et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN et MM. CHEVALIER, LAMÉNIE, BRAULT, CHASSEING et DAUBRESSE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

200 000 000

 

200 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

8 486 645

 

8 486 645

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

0

208 486 645 

0

208 486 645 

SOLDE

- 208 486 645

- 208 486 645

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’Etat ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’Etat, le groupe Les Indépendants propose une diminution de 2 % des crédits, soit, pour la mission « Cohésion des territoires », une annulation de crédits de 475,6 M€, supportée par deux amendements. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Cet amendement-ci procède à une annulation de crédits sur l’action 4 « Règlementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat », à hauteur de 200 M€ en AE et 200 M€ en CP ; et sur l’action 13 « Soutien aux opérateurs » du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire », à hauteur de 8,4 M€ en AE et 8,4 M€ en CP. 

Il en résulte un total d’annulations de 208,4 M€ en AE et 208,4 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense proposée en économies sérieuses sans remettre en cause le service rendu aux administrés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1938 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et CAMBIER, Mme ANTOINE, M. FOLLIOT et Mme JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

140 000

 

140 000

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

5 500 000

 

5 500 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

3 400 000

 

3 400 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

1 900 000

 

1 900 000

Interventions territoriales de l’État

 

160 000

 

160 000

TOTAL

 

11 100 000

 

11 100 000

SOLDE

-11 100 000

-11 100 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 11,1 M € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention :

- sur l’action 14 « Conduite et animation des politiques de l’hébergement et de l’inclusion sociale » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » (à hauteur de 140 000 € en AE et en CP) ;

- sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de ‘habitat » (à hauteur de 5,5 M € en AE et en CP) ;

- sur l’action 13 « Soutien aux Opérateurs » du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » (à hauteur de 3,4 M € en AE et en CP) ;

- sur l’action 03 « Stratégie, ressources et évaluation » du programme 147 « Politique de la ville » (à hauteur de 1,9 M € en AE et en CP) ;

- sur l’action 08 « Volet territorialisé du plan national d’action chlordécone » du programme « Interventions territoriales de l’État » (à hauteur de 160 000 € en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2122 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 2 800 000 000

 

2 800 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

3 000 000 000

 

3 000 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 200 000 000

 

200 000 000 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

3 000 000 000

3 000 000 000

3 000 000 000

3 000 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent alerter sur l'état du parc de logements privés, et sur la paupérisation des copropriétés, alors que la rénovation énergétique et la décence des logements devraient être une priorité des pouvoirs publics.

Le montant de cet amendement peut paraître énorme mais est en réalité en-deçà des besoins. En fonction de son emploi, il permettrait de rénover en priorité 1/3 des logements parmi les 115 000 copropriétés jugés fragiles. La Banque des territoires chiffre à 9 milliards d'euros le coût annuel nécessaire à la rénovation des copropriétés, comme l'a rappelé le rapport "La paupérisation des copropriétés, mieux la connaître pour mieux la combattre", demandé par le groupe CRCE-K et adopté par le Sénat en juillet 2024.

Un Fonds Wallon, en Belgique, a fait ses preuves en proposant depuis 2019 des crédits à taux zéro « Rénoprêt » aux associations de copropriétaires, pouvant aller jusqu'à 60 000 euros par logement, ce qui pourrait également être un modèle.

Le soutien de l'Etat est indispensable pour améliorer les conditions de vie au sein de ces copropriétés et éviter le développement de marchands de sommeil. Tous les copropriétaires n'ont pas les moyens de faire face aux besoins de travaux, alors que 1,3 million de propriétaires occupants sont sous le seuil de pauvreté.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 2,8 milliards d'euros à l’action 10 du programme 177 et 200 millions de l'action 1 du programme 147 pour abonder de 3 milliards l’action 3 « Améliorer et adapter la qualité du parc privé » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ». Les auteurs de l'amendement soulignent qu'il n'y a pas lieu de diminuer les aides à l'Hébergement et à la politique de la ville et demandent au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1865 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROS, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

15 000 000 

 

15 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

15 000 000

 

15 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à compléter le budget en baisse de l’Anah afin d’aider les copropriétés dégradées à bénéficier d’aides supplémentaires pour la réalisation de travaux thermiques.

Depuis 2018, l’Anah pilote le Plan Initiative Copropriétés (PIC) pour proposer aux territoires une stratégie nationale coordonnée. Ce plan repose sur plusieurs axes d’intervention publique pour traiter les différentes situations comme le redressement qui vise à sauvegarder les copropriétés dégradées - Opération de requalification des copropriétés dégradées (ORCOD) comme à Grigny (Essonne). Il permet également d’abonder les subventions au-delà de 50% par l’Anah si les collectivités aident économiquement les copropriétés à investir dans la rénovation thermique.

Plus de 105 000 logements ont été rénovés, dont 14 006 copropriétés en difficulté. Le dispositif, qui fait ses preuves, doit pouvoir monter en puissance. L’État prévoit d’accroître les interventions de l’Anah sur l’habitat collectif, et vise de nouvelles aides pour 850 copropriétés, soit 85 000 logements. L’auteur de cet amendement vise à amplifier le dispositif en place.

Dans le cadre du rapport de la commission d’enquête sur la paupérisation des copropriétés immobilières, la recommandation n°13 préconise d’élargir le champ d’application de l’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov copropriétés. Cet amendement propose en conséquence d'ouvrir 15 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 3 « Améliorer et adapter la qualité du parc privé » du programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 15 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 12 du programme 177 "Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n°177. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1741 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROS, Mmes ARTIGALAS et LINKENHELD, M. CHAILLOU, Mme BÉLIM, MM. Michaël WEBER et TISSOT et Mmes BONNEFOY, MONIER et CONWAY-MOURET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

10 000 000

 

10 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à compléter le budget en baisse de l’Anah afin d’aider les copropriétés en bonne santé, à pouvoir bénéficier d’un financement bonifié, a posteriori si elles respectent le délai de la rénovation thermique.

Le rythme du calendrier de l’obligation de rénovation thermique pour les copropriétés est certes soutenu depuis la loi « Climat et Résilience », cependant, il est inquiétant de repousser la rénovation thermique des copropriétés, tel qu’envisagé par le gouvernement, alors même que la rénovation permettrait de limiter une partie de l’insalubrité des immeubles.

Dans le cadre du rapport de la commission d’enquête sur la paupérisation des copropriétés immobilières, la recommandation n°13 préconisait d’élargir les aides de l’Anah aux copropriétés visant à élargir le champ d’application de l’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov Petites copropriétés. Dans ce contexte, sans alimenter la charge fiscale de l’État, l’auteur de l’amendement propose une réorientation des crédits pour l’objectif cité.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 10 000 000 euros d&_8217;autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 02 « Renforcer la cohésion sociale et territoriale » du programme n°112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

Il ouvre en contrepartie, 10 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 3 « Améliorer et adapter la qualité du parc privé » du programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

L’auteur de l’amendement tient à souligner qu’il n’a en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 112 et qu’il invite le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2119 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY, Mme VARAILLAS, MM. CORBISEZ, BASQUIN

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

1 700 000 000 

 

1 700 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

1 700 000 000

 

1 700 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

1 700 000 000

1 700 000 000

1 700 000 000

1 700 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent dénoncer les coupes budgétaires faites sur MaPrimeRenov' et rétablir le budget initialement prévu pour 2024.

Alors que plus de 4 millions de personnes sont mal logées ou pas logées du tout, il est impératif de rénover des logements pour permettre à toutes et tous de vivre dignement.

L’observatoire national de la précarité énergétique chiffre à 26 % le nombre de Français déclarant avoir souffert du froid en 2023. Ce chiffre monte à 55 % en ce qui concerne les Françaises et Français ayant souffert de chaleur dans leur logement. Et pour cause : on estime à 5,8 millions le nombre de passoires thermiques au 1er janvier 2024.

En ajoutant 1,7 milliards d'euros aux moyens dédiés à MaPrimeRenov, les membres du groupe CRCE-K souhaitent garder les crédits qui se réduisent au sein de la mission Ecologie et qui ne se retrouvent pas intégralement dans la mission Cohésion des territoires.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 1,7 milliards d’euros de l’action 12 du programme 177 pour abonder d'autant l’action 04 “Réglementation, politique technique et qualité” du programme 135 “Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat. Les auteurs de l'amendement soulignent qu'il n'y a pas lieu de diminuer les aides au logement et demandent au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1850 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JADOT, DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 708 000 000 

 

708 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 708 000 000

 

 708 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 708 000 000

708 000 000 

708 000 000 

708 000 000 

SOLDE

 0

 0

Objet

L’enveloppe allouée à la prime de transition énergétique, dite aussi MaPrimeRénov', octroyée par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) aux propriétaires pour financer les travaux de rénovation énergétique de leurs logements, avait été amputée d'un milliard d'euros au courant de l'année 2024, pour tomber à 3 milliards d'euros, au lieu des 4 milliards d'euros initialement prévus.

Pour 2025, le Gouvernement prévoit encore de réduire de près d'un milliard d'euros l'enveloppe consacrée à cet outil majeur pour amplifier les rénovations énergétiques. 

En effet, le budget attribué à MaPrimeRénov', dans l’actuel projet de loi de finances pour 2025, s’élève à 2,522 Mds€ en crédits de paiement et à 2,292 Mds€ en autorisations d’engagement.

La ministre des Comptes publics a d'ailleurs récemment esquissé un « rapprochement » de MaPrimeRénov’ et des certificats d’économies d’énergie (CEE), sans toutefois préciser les conséquences d’un tel rapprochement sur le montant de l’enveloppe ou de l’obligation CEE.

Cette diminution du budget n'est pas acceptable tant elle rend impossible l’atteinte des objectifs nationaux fixés dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) ainsi que l’atteinte des 370 000 rénovations performantes par an d’ici à 2030 et des 700 000 au-delà.

C'est pourquoi, cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose de maintenir le budget alloué à MaPrimeRénov' à hauteur de 3 milliards d'euros afin de conserver un cap clair pour garantir l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique

Afin de gager cette augmentation dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement procède ainsi aux mouvements de crédits suivants :

- majorer de 708 000 000 euros les autorisations d'engagement et crédits de paiement de l’action 4 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » ;

- minorer de 708 000 000 euros les autorisations d'engagement et crédits de paiement de l’action 12 « hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Naturellement, il ne s’agit pas de pénaliser le programme 177 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il appartiendra donc au Gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1998 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROUX, BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE, PANTEL et BRIANTE GUILLEMONT et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 500 000 000

 

500 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

500 000 000

 

500 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En 2024, la subvention versée à l’Anah pour la rénovation énergétique des logements privés (MaPrimeRénov’) et l’adaptation des logements au vieillissement (MaPrimeAdapt’) était financée non seulement par une enveloppe du programme 135 mais surtout par des crédits du programme 174 de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » à hauteur de deux tiers. Le PLF pour 2025 regroupe désormais ces deux versements en un seul, qui est désormais assumé entièrement par la mission « Cohésion des territoires ». Mais cette simplification cache une réalité fâcheuse : il en résulterait en 2025 une baisse de 1,7 milliard d'euros au budget de MaPrimeRénov’, ramenant l'enveloppe totale de 4 milliards à environ 2,3 milliards d'euros. 
 
Selon le Gouvernement, la sous-consommation des crédits dédiés à MaPrimeRénov’ justifie le rabotage de l’enveloppe budgétaire lui étant consacrée de près d’un tiers. S’il est vrai que le dispositif a essuyé une baisse de demandes en 2024, cette évolution coïncidait avec l'entrée en vigueur au 1er janvier 2024 de la réforme d'ampleur décidée par le gouvernement complexifiant le recours à MaPrimeRénov’ puisque privilégiant désormais les rénovations globales, plus couteuses mais plus efficaces. De fait, les travaux monogestes, qui représentaient en 2023 près de 90 % des dossiers MaPrimeRénov' et plus de la moitié du montant d'aides distribuées, avaient été exclus du dispositif. Autre élément de réponse, l’Anah et les professionnels du bâtiment pointaient parallèlement les difficultés rencontrées par les propriétaires pour trouver des entreprises agréées RGE et des accompagnateurs certifiés. 
 
Mais l’assouplissement des critères d’éligibilité à MaPrimeRénov’ courant 2024 (retour des monogestes, relèvement des plafonds d'aides pour les rénovations globales, etc.), et l’apparition d’une dynamique pour les rénovations d'ampleur, se sont traduits par une forte hausse du nombre de dossiers déposés. L’Anah estime que ce « résultat traduit le nécessaire temps d'appropriation de la réforme et le délai de montage et d'instruction d'un dossier avant son engagement ». 
 
Jean-Christophe REPON, le président du syndicat des artisans et petites entreprises du bâtiment (Capeb) appelle à « ne surtout pas réduire les crédits alloués à MaPrimeRénov’ » mais au contraire à « envoyer un signal fort aux particuliers » et à offrir « plus de stabilité » en maintenant une enveloppe d'au moins 3 milliards d'euros pour 2025.  
 
En effet, rappelons que si les rénovations globales progressent, elles restent en deçà de l'objectif cible. Les 50 000 projets de rénovations globales engagés au premier semestre font pâle figure face aux 140 000 attendus d'ici la fin de l'année 2024 alors que la stratégie française pour l'énergie et le climat exige d'atteindre un rythme de 900.000 rénovations globales par an d'ici à 2030. 

C'est pourquoi cet amendement propose de revenir sur la baisse des crédits alloués à l'Anah pour la rénovation énergétique des logements privés dans le cadre de MaPrimeRénov’ afin d'offrir une stabilité et une visibilité nécessaire tant aux particuliers qu'aux professionnels du bâtiment, garant d'une transition écologique dynamique et efficace.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 500 millions d’euros en AE et en CP du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » vers l'action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-285 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme DEVÉSA, M. LE RUDULIER, Mmes GACQUERRE et SOLLOGOUB, M. Alain MARC, Mmes DREXLER et Valérie BOYER et MM. CHASSEING et GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

50 000 000

 

50 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

50 000 000

 

50 000 000 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d’augmenter les crédits dédiés à MaPrimeRenov’ de 50 millions d’euros.

Avec l’accélération du dérèglement climatique, les périodes de fortes chaleurs connues ces dernières années devraient malheureusement s’intensifier et toucher des territoires jusqu’ici peu concernés, comme le Nord et l’Est de la France. 21 millions de logements pourraient être exposés à plus de 20 jours de vagues de chaleur dès 2030, contre 9,4 millions actuellement.

Or, la grande majorité du parc immobilier n’est pas adaptée à ces températures élevées, transformant de nombreux logements en « bouilloires thermiques » durant l’été. Selon une récente étude, 9 logements sur 10 ne sont ainsi pas adaptés au sens de l’indicateur « confort d’été » du DPE, et 70 % des Français déclarent souffrir de la chaleur dans leur logement.

Cette inadaptation a des répercussions sanitaires graves, notamment pour les personnes vulnérables (personnes âgées, enfants, etc.) : entre 2014 et 2020, la chaleur excessive a entraîné une surmortalité de 33 000 décès, d’après Santé Publique France.

Il est donc urgent d’adapter les logements, comme l’ont récemment souligné de nombreux acteurs tels que la Cour des comptes, le Haut Conseil pour le Climat, et la Fondation Abbé Pierre. Pour cela, il est nécessaire de soutenir plus largement les particuliers souhaitant entreprendre des travaux de rénovation.

L’amendement majore ainsi les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » de 50 millions d’euros et, pour satisfaire aux règles budgétaires, gage cette mesure par la diminution à due concurrence des crédits du programme « Interventions territoriales de l'État».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2013

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GONTARD et JADOT, Mme GUHL, MM. SALMON, BENARROCHE, Étienne BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 1

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 1


 1


SOLDE

0

Objet

La prime de transition énergétique “ Ma Prime Rénov’ ”, destinée aux propriétaires pour leur permettre de financer des travaux d’isolation, de chauffage ou encore de ventilation dans leur logement, voit son budget diminuer drastiquement en 2025 après la hausse significative de 2024, les auteurs de cet amendement déplore cette baisse de crédits au détriment de la transition énergétique, qui affaiblit notre capacité répondre à des enjeux écologiques, sociaux et sanitaires : réduction de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre, lutte contre la précarité énergétique des ménages et son impact direct sur leur santé. 

Plus que jamais et comme anticipé par un amendement identique déposé lors du PLF 2024, l’instabilité budgétaire de Ma Prime Rénov demeure une problématique qui affaiblit l'efficacité de cette politique publique indispensable. Les auditions réalisées dans le cadre de la commission d’enquête relative à l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique - dont l’auteur de cet amendement a été le rapporteur - ont mis en lumière l’absence de constance entraînant attentisme et confusion chez les ménages. Au sein du dispositif Ma Prime Rénov’, le détail et les conditions des aides changent tous les ans, voire de manière encore plus fréquente. Le service d’accompagnement des particuliers à la rénovation a également changé à plusieurs reprises de mode de financement au cours des dernières années. Afin d’assurer l’efficacité des aides à la transition énergétique, il paraît donc essentiel d’en garantir la stabilité, en inscrivant la hauteur de leur budget sur le long terme.  

C’est là l’objet de cet amendement d’appel, qui vise à insérer cette stratégie et le volume financier des aides dans une programmation budgétaire pluriannuelle, afin de permettre de les stabiliser et d’augmenter la visibilité pour les particuliers. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1446 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme SOLLOGOUB, MM. HENNO, BONHOMME et LEVI, Mmes LERMYTTE et VERMEILLET, M. FARGEOT, Mme BILLON, M. HOUPERT, Mme DREXLER, MM. Paul VIDAL et BITZ, Mme ROMAGNY, M. Jean-Michel ARNAUD et Mme AESCHLIMANN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

250 000 000

250 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

50 000 000 

 

 50 000 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 200 000 000

 

200 000 000 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à rehausser les moyens dédiés au dispositif Ma Prime Rénov’ dans le cadre des aides à la rénovation concernant les appareils de chauffage domestique au bois.
En 2024, les aides dédiées au chauffage au bois dans le cadre des gestes individuels ont été réduites de 30%. Une nouvelle baisse envisagée au titre de 2025, de 50%, reviendrait finalement, sur deux ans, à diviser par trois le soutien de l’État à l’installation d’appareils de chauffage au bois.

Le chauffage au bois, plus particulièrement le chauffage aux granulés, est pourtant reconnu comme vertueux par de nombreux organismes publics, au premier rang desquels l’Agence de Transition Écologique (ADEME). C’est une énergie économique (l’énergie la moins chère, devant le fioul, le gaz ou l’électricité), locale (rayon de 200kms de distribution des granulés autour du point de prélèvement en forêt), vertueuse pour l’environnement (elle ne rejette que 26g de CO2 par kWh) et elle s’inscrit dans une logique d’économie circulaire puisqu’elle est produite à partir des coproduits de l’industrie forêt-bois (sciures de bois pour plus de 90%). Les autres appareils de chauffage au bois ont connu, quant à eux, des progrès considérables qui limitent très fortement leur impact en matière d’émission de CO2 et de particules.

Par ailleurs, le chauffage bois concerne plus de 7 millions de foyers majoritairement présents en zone rurale dont les revenus sont les plus faibles et qui sont, pour certains d’entre eux, en situation de précarité énergétique. En effet, dans les territoires ruraux, le mix énergétique territorial intègre le recours au bois dont l'usage, d'une part, est ancré culturellement, et d'autre part, permet à de nombreux foyers de supporter financièrement le coût du chauffage. Contrairement aux idées reçues, le bois énergie valorise une biomasse connexe à l'exploitation du bois d'œuvre et ne met aucunement en péril la ressource. Le recours au chauffage bois fait également partie de l’éco système des communes forestières qui pratiquent l’affouage dans l’intérêt de leurs administrés.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 250 millions d’euros les crédits de l’action 04 du programme 135 par la minoration à due concurrence de ceux de l'action 01 du programme 147 pour 200 millions d'euros et de l'Action 13 du programme 112 pour 50 millions.

Naturellement, il ne s’agit pas de pénaliser les programme susmentionnés, mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il appartiendra donc au Gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1853

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CARDON, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de lutte contre la précarité énergétique des personnes vulnérables

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

20 000 000

 

20 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Fonds de lutte contre la précarité énergétique des personnes vulnérables

20 000 000

 

20 000 000

 

 

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La précarité énergétique s’aggrave dans notre pays : le Médiateur de l’énergie vient de publier son baromètre annuel, qui révèle que 30 % des ménages disent avoir souffert du froid en 2024, soit deux fois plus qu’en 2020, la plupart pour des raisons financières.

La hausse générale des prix de l’énergie a des conséquences importantes sur les ménages, et tout particulièrement sur les plus vulnérables qui en subissent de plein fouet les impacts.

37 % des passoires thermiques sont occupés par des ménages vivant en dessous du seuil de pauvreté

Le reste à charge demeure la principale difficulté pour déclencher des travaux de rénovation énergétique. Il représente en effet entre 35 % à 50 % de la facture totale. Il est estimé autour de 7 200 euros pour un propriétaire occupant très modeste et de 10 000 euros pour un propriétaire occupant modeste, lorsque ceux-ci réalisent des travaux visant au moins 25 % d’économies d’énergie.

Près de 5 millions de résidences principales sont considérées comme des passoires thermiques (étiquette F ou G du DPE), soit 16 % des 30 millions de résidences principales du territoire : un chiffre qui ne baisse pas depuis plusieurs années.

La proposition de loi visant à résorber la précarité énergétique du groupe socialiste, écologiste et républicain, discutée au Sénat au printemps 2023 prévoyait d’acter le principe d’un reste à charge « zéro » à destination des plus précaires. Ce principe sera de nouveau défendu par nos collègues socialistes à l’Assemblée nationale le 12 décembre prochain.

Sans ce coup de pouce, les objectifs de rénovation se mettront en œuvre de manière inégalitaire, et ne seront jamais atteints. Rappelons que la France s’est engagée à éradiquer les passoires thermiques d’ici 2023 et à disposer d’un parc immobilier dont les bâtiments sont rénovés en fonction des normes « bâtiment basse consommation » (BBC), à l’horizon 2050. Le rythme actuel des rénovations ne permet pas d’envisager sérieusement d’atteindre ces objectifs.

Notre amendement propose d’expérimenter la mise en place d’un reste à « charge zéro » avec un fonds dédié à la lutte contre la précarité énergétique touchant les ménages les plus vulnérables.

Ce fond serait financé pour 2025 à hauteur de 20M€ et géré en partenariat avec l’ANAH et des territoires volontaires.

Ce financement est formellement gagé sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » pour assurer la recevabilité de l’amendement. Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-701

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme DEVÉSA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

100 000 000

 

100 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est bien sûr un amendement d'appel, visant à attirer l'attention sur l'augmentation nécessaire des crédits de l'action 7 (« Urbanisme et aménagement ») du programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat ». Cette action finance, entre autres, l'accompagnement de projets d'aménagement durable portés par les collectivités territoriales (comme Action coeur de ville, ou Petites villes de demain). Ces plans sont par ailleurs soutenus par la Banque des territoires, qui est une direction générale de la Caisse des dépôts.

Face au niveau des investissements que doivent réaliser les collectivités territoriales dans le développement durable (11 milliards d'euros par an d'investissements climat entre 2024 et 2030, selon l'Institut de l'économie pour le climat), il apparaît nécessaire de développer les financements de l'État en la matière. Augmenter les crédits de l'action « Urbanisme et aménagement » permettrait d'augmenter l'accompagnement de l'État dans les projets d'aménagement durable, et amènerait aussi mécaniquement la Caisse des dépôts, à travers la Banque des territoires, à plus soutenir ces projets.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2211

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

8 000 000

 

2 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

17 000 000

 

4 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

25 000 000

 

6 000 000

 

SOLDE

+ 25 000 000

+ 6 000 000

 

Objet

Le présent amendement prévoit d’abonder de 8 millions d’euros en autorisations d’engagement (AE) et 2 millions d’euros en crédits de paiement (CP) les crédits de l’État dédiés à la rénovation des cités minières du Nord et du Pas-de-Calais, et qui sont portés par l’action n°1 « construction locative et amélioration du parc » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » et de 17 millions d’euros en AE et 4 millions d’euros en CP le Fonds National d'Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT) qui relève de l’action n° 11 du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire ».

Le Gouvernement s’est engagé en 2017 à cofinancer la réhabilitation des logements des cités minières du Nord et du Pas-de-Calais, à égalité aux côtés des collectivités locales. Ces réhabilitations doivent s’inscrire dans des opérations de rénovation intégrée de cités minières. Sur la période 2018-2023, près de 8 500 logements ont été financés au titre de leur réhabilitation, pour un montant total de subvention d’environ 100 M€ (AE) à fin 2023, destinés soit à des subventions directes aux bailleurs sociaux concernés, soit à des versement aux délégataires des aides à la pierre présents sur le territoire, et dont 21 M€ ont fait l’objet de décaissements en crédits de paiement. 13 500 logements supplémentaires ont bénéficié d’un effet d’entraînement suscité via l’octroi de ces financements qui a permis de dégager des marges pour investir. En 2024, 17 M€ d’AE et 15 M€ de CP ont été exécutés sur le programme 135 afin de poursuivre cet effort.

Les travaux menés ces derniers mois par l’État et les acteurs territoriaux font état de besoins toujours importants en matière de logements à réhabiliter sur ce territoire, pour lesquels le soutien de l’État, par l’effet d’entraînement qu’il génère, permet d’enclencher une dynamique positive, comme cela a pu être observé ces dernières années. En l’état, un engagement de l’État renouvelé en 2025 pour la rénovation des cités minières permettrait en outre de se rapprocher, au cours des prochaines années, d’une cible de 12 000 logements rénovés financés par l’État qui avait été adossée à l’"Engagement pour le renouveau du bassin minier" (ERBM), via la rénovation de plus de 2 000 logements supplémentaires.

Le volume de réhabilitations réalisées depuis le lancement de l’ERBM démontre que ce dispositif partenarial fonctionne et mérite légitimement d’être poursuivi, d’où l’octroi de ces 8 millions d’euros d’autorisations d’engagement qui permettront de maintenir le soutien de l’État auprès des collectivités locales et des bailleurs sociaux en 2025.

Au-delà du volet logement, le programme de rénovation des cités minières nécessite également la réhabilitation des espaces publics pour changer l’image de ces cités et améliorer le cadre de vie. À fin 2024, 5 cités sont entièrement terminées, 11 sont en travaux et une dizaine rentrent en chantier en 2025. Il s’agit d’enjeux de développement économique du territoire, de préservation de l’environnement et de confort d’habitants déjà fragilisés.

Au total, le présent amendement ouvre 25 M€ en AE et 6 M€ en CP au niveau de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-40

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Tombé

MM. SZCZUREK, DUROX et HOCHART


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

100 000 000 

 

25 000 000 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

100 000 000 

 

25 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 100 000 000

100 000 000 

25 000 000

25 000 000

SOLDE

 0

 

Objet

Le Gouvernement s’est engagé en 2017 à cofinancer la réhabilitation des logements des cités minières du Nord et du Pas-de-Calais, à égalité aux côtés des collectivités locales. Pour cela, le dispositif appelé Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier (ci-après ERBM), visait le versement d'une subvention de 100 millions d'euros, étalée de 2017 à 2027 au bénéfices de 250 communes appartenant au bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais, incluant, entre autres, les villes de Denain et d'Hénin Beaumont. 

Depuis la LFI 2018, cet engagement s'était concrétisé par le financement d'une sous - action à l'action 01 au programme 135 de la mission Cohésion des territoires, organisant le financement des bailleurs sociaux et des acteurs locaux concernés par la problématique de réhabilitation des logements des cités minières.

Dans un engagement pris par le Président de la République en 2022, l'intégralité des 100 millions d'euros ont été crédités en autorisation d'engagements. Ainsi, les PLF 2024 et 2025 ne recensaient plus de nouvelles autorisations d'engagement mais des crédits paiements pour financer les opérations bénéficiaires de l'ERBM.

Néanmoins, le Président de la République en Février 2022 s'était engagé sur une nouvelle enveloppe de 100 millions d'euros, à destination des communes du bassin minier, aux fins de financer la rénovation des espaces publics des communes, souvent dans un état de détérioration important.

Pourtant, à l'inverse du premier dispositif ERBM, dont l'engagement financier a été globalement tenu, cet engagement du Président de la République n'a pas été traduit dans les textes financiers, au grand dam des élus et des habitants des territoires concernés. 

Le présent amendement prévoit d’abonder les crédits, en autorisations d’engagement d’un montant de  100 000 000  euros pour l’action n°01 : "Construction locative et amélioration du parc" du programme 135 "cohésion des territoires" et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant en autorisations d’engagement de l’action n°01 : "Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville" du programme n° 147 : "Politique de la ville".

De plus, le présent amendement prévoit d'abonder les crédits, en crédits de paiements cette fois d'un montant de 25 000 000 d'euros pour l’action n°01 : "Construction locative et amélioration du parc" du programme 135 "cohésion des territoires" et, pour les besoins de la recevabilité financière, de minorer du même montant en crédits de paiement de l’action n°01 : "Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville" du programme n° 147 : "Politique de la ville".

Cette disposition pourra permettre de lisser dans le temps les besoins des communes concernées pour la rénovation de leurs espaces publics. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2129 rect. ter

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme APOURCEAU-POLY, M. CORBISEZ, Mmes MARGATÉ et CORBIÈRE NAMINZO, MM. GAY, KANNER et DARRAS, Mme LINKENHELD

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

17 000 000

 

4 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

17 000 000

 

4 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

17 000 000

17 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, souhaitent soutenir le financement des espaces publics à travers le contrat d’engagement "pour le renouveau du bassin minier" dans le Pas-de-Calais.

Les collectivités territoriales ont besoin de moyens supplémentaires pour permettre la réalisation de nouveaux espaces publics dans le bassin, indispensables pour faciliter la construction de logements sociaux et l'attractivité des territoires concernés.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 17 millions d'euros en AE et 4 millions en CP depuis l’action 01 du programme 147 pour abonder l’action 11 "FNADT section locale" du programme 112 "Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire". Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1746 rect. ter

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

MM. KANNER et DARRAS, Mmes LINKENHELD et APOURCEAU-POLY, M. CORBISEZ

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

8 000 000

 

2 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

8 000 000 

 

2 000 000 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le Président de la République s’est engagé à dégager 100 millions d’euros entre 2018 et 2027 pour éradiquer en 10 ans les logements miniers à vocation sociale énergivores du Nord et du Pas-de-Calais (estimés à 23 000 logements) et pour mobiliser un dispositif d'insertion professionnelle des publics résidents éloignés de l'emploi.

En février 2022, un nouvel engagement a été promis à destination des communes du bassin minier pour financer la rénovation des espaces publics des communes.

Pour concrétiser cet engagement, notre amendement propose d'abonder les crédits de l'action 1 du  programme 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat" à hauteur de 8 millions d'euros en AE et 2 millions d'euros en CP, dédiés au financement de l’accélération de la rénovation des cités minières du Nord et du Pas-de-Calais.

Ce financement est formellement gagé sur l’action 13 « Soutien aux opérateurs » du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire »., pour assurer la recevabilité de l’amendement. Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1184 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme GACQUERRE, M. LEVI, Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme JACQUEMET, M. HAYE, Mmes PERROT et Olivia RICHARD, MM. CAMBIER et LONGEOT, Mme SOLLOGOUB, M. FARGEOT et Mme HOUSSEAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

8 000 000

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

8 000 000

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

 

 

SOLDE

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 8 millions d’euros les autorisations d’engagement de l’action 1 « Construction locative et amélioration du parc » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » dédiée notamment à la rénovation des cités minières du Nord et du Pas-de-Calais.
Pour accélérer la reconversion du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, le gouvernement a signé en 2017 l’engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM) aux côtés des collectivités locales, comprenant la région Hauts-de-France, les départements du Nord et du Pas-de-Calais et huit intercommunalités du bassin. 

L’ERBM est un contrat global qui intègre tout particulièrement la rénovation des cités minières que le gouvernement s'est engagé en 2017 à cofinancer, à parts égales avec les collectivités locales, pour un montant de 100 millions d’euros sur une période de 10 ans (avec une contribution de 30 M€ de la région Hauts-de-France et 70 M€ des EPCI). L’investissement total des bailleurs sociaux est quant à lui estimé à 2,5 milliards d’euros sur 10 ans. Il vise à éradiquer en 10 ans les logements miniers énergivores de ce territoire, estimés à 23 000 en 2017. 

En 2021, un engagement de l’État de 70 millions d’euros a été inscrit dans le projet de contrat de plan État-région 2021-2027 pour les Hauts-de-France.

En février 2022, le Président de la République a annoncé une accélération du programme, avec l'engagement anticipé de près de 50 millions d’euros, prévu entre 2023 et 2027. Cette décision a conduit à une augmentation des dotations en autorisations d’engagement sur 2022 et 2023, impliquant un décaissement en 2025-2026.

À la fin de l’année 2023, les 100 millions d’euros prévus ont été effectivement engagés par l’État pour soutenir 8 500 des 23 000 réhabilitations initiées par les bailleurs depuis 2017. 

Une enveloppe supplémentaire de 13 millions d’euros d’autorisations d’engagement a été ouverte en 2024 afin de financer 800 réhabilitations supplémentaires portant ainsi le total des financements de l'État pour l’ERBM à près de113 millions d’euros. 

Par ailleurs, au premier semestre 2024, l’actualisation des diagnostics énergétiques réalisés par les bailleurs sociaux (Maisons & Cités et SIA Habitat) a conduit à réévaluer le besoin total à 31 000 réhabilitations (logements en étiquette E, F ou G). 

Cette réévaluation du besoin et le constat de non-atteinte par l’État de son objectif en matière de volume de réhabilitations soutenues ont conduit les services de la préfecture de région à élaborer une nouvelle liste de 2 050 opérations à financer estimées à 33 millions d’euros sur trois ans.

Pour mener à bien l’ensemble de ces opérations, le projet de budget 2025 devrait comporter 8 millions d’euros d’autorisations d’engagement complémentaires. C’est l’objectif de cet amendement.

Au-delà des enjeux de logement et de climat, ces travaux représentent en moyenne plus de 3 000 emplois induits sur le territoire et pour les entreprises régionales. En matière d’insertion, chaque année, ce sont plus de 200 ETP travaillant au titre de ces clauses.

Pour assurer la recevabilité de l’amendement, cette augmentation est formellement gagée sur l’action 13 « Soutien aux opérateurs » du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2131

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CORBIÈRE NAMINZO et MARGATÉ, MM. BROSSAT, GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Réhabilitation des logements anciens en Outremer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

50 000 000

 

50 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Réhabilitation des logements anciens en Outremer

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, en lien avec les députés du groupe GDR à l'Assemblée nationale, proposent la création d’un programme intitulé « Réhabilitation des logements anciens en Outremer », doté de 50 millions d’euros.

Le logement en Outremer constitue un enjeu prioritaire. Dans certains territoires, comme à La Réunion, le manque de logements atteint des niveaux critiques, tandis que la construction de logements neufs connaît une forte baisse.

Face à cette situation, il est particulièrement nécessaire de promouvoir et de soutenir les projets de réhabilitation du bâti ancien en vue de créer des logements adaptés et dignes. Ce type d’initiative permet de répondre à un double objectif : offrir des conditions de vie décentes à nos concitoyens ultramarins tout en valorisant le patrimoine bâti existant. Dans un contexte marqué par la raréfaction du foncier et des terres constructibles, notamment en raison de l'objectif de Zéro Artificialisation Nette des sols (ZAN), cette démarche contribue également à un aménagement durable et équilibré des territoires.

Le présent amendement vise donc à soutenir activement les projets de réhabilitation des logements anciens en Outremer, afin de répondre aux besoins croissants en matière de logement et d’optimiser l’utilisation des ressources foncières disponibles.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 50 millions d'euros depuis l’action 02 du programme 162 pour abonder le programme nouvelle créé « Réhabilitation des logements anciens en Outremer (ligne nouvelle) ». Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1852

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JADOT, DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

2 600 000 000 

 

2 600 000 000  

Aide à l’accès au logement

 2 600 000 000 

 

 2 600 000 000 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 2 600 000 000

 2 600 000 000 

 2 600 000 000 

 2 600 000 000 

SOLDE

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose la suppression et le rattrapage de la réduction de loyer de solidarité (RLS), une mesure imposée pour des motifs budgétaires aux bailleurs et aux locataires du parc social depuis 2018 avec des effets contre-productifs. 

Alors que nous traversons une crise du logement inédite en France, et que 2,7 millions de demandeurs sont actuellement en attente de logement social d’après l’Union Sociale pour l’Habitat, il semble prioritaire de revenir sur ce choix d’optimisation budgétaire de l’État, qui grève les bailleurs sociaux d’1,3 milliards d’euros par an. 

Initialement mise en place pour rogner sur le budget des APL, cette mesure diminue les capacités d’investissement des bailleurs quasiment de l’équivalent du budget annuel pour la rénovation thermique du parc social, évalué à 1,5 milliards d’euros par an.

Au vu des nombreux enjeux de transition énergétique, de crise de la construction et de hausse du nombre de demandeurs dans un contexte de précarisation massive lié à l’inflation, il semble essentiel de permettre aux bailleurs sociaux de regagner en capacité.

Cet amendement propose donc de rattraper le passif social et écologique accumulé par la politique du président Macron contre les français les plus modestes, simplement depuis 2024.

Il propose d’abonder de 2,6 milliards d’euros les crédits dédiés à l’action 01 « Aides personnelles » du programme 109 « Aide à l’accès au logement ». Et pour ce faire et respecter les règles de recevabilité financière, l’amendement réduit d’un montant correspondant de 2,6 milliards € l’action 12 “Hébergement et logement adapté” du Programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ». La diminution des crédits d’un montant correspondant est imposée par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure.

Nous appelons à ce que le Gouvernement reprenne cette mesure et lève ce gage pour conserver le budget hébergement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2118

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

1 300 000 000

 

1 300 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

1 300 000 000

 

1 300 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

1 300 000 000

1 300 000 000

1 300 000 000

1 300 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Créée par la loi de finances initiale pour 2018, la Réduction de loyer de solidarité (RLS) a introduit une baisse forfaitaire des loyers pour ses bénéficiaires, censée compenser la baisse des APL imposée par Emmanuel Macron.

Les bailleurs sociaux qui ont dû absorber les effets financiers de cette mesure, ce qui a fortement pénalisé leurs investissements dans la production de logements sociaux ainsi que les rénovations de logements.

Afin de redonner aux organismes HLM des capacités d'investissement suffisantes, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent, par cet amendement, que l’État compense intégralement la Réduction de loyer de solidarité pour l'année 2025.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 1 300 000 000 euros de l’action 04 du programme 135 pour abonder d'autant les crédits de l’action 01 « Aides personnelles » du programme 109 « Aide à l'accès au logement ». Les sénatrices et sénateurs du groupe Communistes, Républicains, Citoyens, Ecologistes - Kanaky demandent au gouvernement de lever le gage afin de ne pas reporter le coût de la baisse des APL sur d'autres acteurs indispensables à la cohésion des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2165 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ARTIGALAS, M. KANNER, Mme NARASSIGUIN, MM. ZIANE, BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

300 000 000

 

300 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

300 000 000

 

300 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

300 000 000

300 000 000

300 000 000

300 000 000

SOLDE

0

0

 

 

objet

Objet

Notre amendement propose d'acter l'engagement du Gouvernement de baisser de 300 000 millions d'euros le prélèvement au titre de la RLS.

L'objectif est bien de redonner des marges de manœuvres financières aux organismes de logement social.

Notre amendement propose d’abonder de 300 millions d’euros les crédits dédiés à l’action 01 « Aides personnelles » du programme 109 « Aide à l’accès au logement ». Cette augmentation de 300M€ (en AE et en CP) est formellement gagée sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » pour assurer la recevabilité de l’amendement.

Nous demandons au gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2015

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD et JADOT, Mme GUHL, MM. SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

1 500 000 000

 

1 500 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

1 500 000 000

 

1 500 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

1 500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

A l’occasion du 83ème Congrès HLM qui s’est tenu à Nantes du 3 au 5 octobre 2023, le précédent gouvernement a annoncé la création d’un fonds de 1,2 milliard d’euros dédié à la rénovation du parc social pour les trois prochaines années, soit 400 millions d’euros par an. Si cette annonce gouvernementale constitue une initiative salutaire, elle reste notoirement insuffisante au regard des besoins financiers pour la rénovation du parc social, qui sont, d’après les estimations de l’Union sociale de l’habitat (USH), de l’ordre de 9 milliards d’euros annuels, pour un rythme de 150 000 logements à réhabiliter par an en moyenne.

Le parc social a la volonté et la capacité technique de réaliser la rénovation énergétique de ses logements et même de l’accélérer, mais il manque d’un accompagnement financier adéquat. En effet, les bailleurs ne peuvent porter ce mur d’investissement sans aide de l’Etat dans le contexte inflationniste actuel et la hausse des taux du livret A. De surcroît, les bailleurs sociaux sont toujours sous le coût des ponctions financières décidées par l’Etat fin 2017 à travers la « réduction de loyer de solidarité » et la réduction de certains avantages fiscaux, notamment le taux de TVA sur les travaux, qui réduisent toujours plus leur marge financière pour entretenir leur parc. L’ensemble pèse environ 1,3 milliard d’euros dans leurs comptes.

Il est certes possible d’agir via des solutions d’endettement mais, fondamentalement, les bailleurs ont besoin de fonds propres. L’USH chiffre le besoin de subvention complémentaire entre 5,2 et 3,5 milliards d’euros par an en fonction de l’évolution des conditions économiques générales et de la reconstitution des fonds propres des bailleurs. S’il semble difficile dans le contexte budgétaire actuel d’atteindre rapidement de tels montants, le gouvernement ne peut prétendre atteindre les objectifs de rénovation qu’il a fixés sans en donner les moyens aux bailleurs sociaux.

C’est pourquoi, conformément aux propositions émises par la Commission d’enquête sénatoriale sur l’efficacité des politiques publiques en matière de rénovation énergétique, le présent amendement du groupe Écologiste propose d’abonder le budget des organismes HLM dédié à la rénovation énergétique de 1,5 milliard d’euros supplémentaire dès 2024 pour compenser la perte de fonds propres des bailleurs. Ces crédits supplémentaires devront être ensuite pérennisés dans le temps, au regard de la trajectoire pour la rénovation énergétique des logements, arrêtée pour 2030 et 2050.

Afin de gager cette augmentation dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement procède ainsi aux mouvements de crédits suivants :

- majorer de 1 500 000 000 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 1 « Construction locative et amélioration du parc » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » ;

- minorer de 1 500 000 000 euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Naturellement, il ne s’agit pas de pénaliser le programme 177 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il appartiendra donc au Gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1848 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JADOT, DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

400 000 000 

 

400 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

400 000 000

 

400 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

400 000 000

400 000 000

400 000 000

400 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

À l’occasion du 83ème Congrès HLM qui s’est tenu à Nantes du 3 au 5 octobre 2023, le Gouvernement d'Élisabeth Borne, par la voie du ministre chargé du Logement Patrice Vergriete, avait annoncé la création d’un fonds de 1,2 milliards d'euros dédié à la rénovation du parc social pour les trois prochaines années, soit 400 millions d'euros par an.

Or depuis, le Gouvernement de Gabriel Attal a gelé une partie des crédits de ce fonds l'été dernier ; et aujourd'hui, dans le présent projet de loi de finances, le nouveau Gouvernement de Michel Barnier ne flèche plus que 50M€ pour ce fonds en 2025.

Pour rappel, l’État visait dès 2024 la rénovation énergétique de 120 000 logements locatifs sociaux par an. Avec plus de 4,5 millions de logements sociaux dans le pays, inscrire le parc social dans cette trajectoire de rénovation est donc indispensable pour répondre aux objectifs de la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) et de la loi Climat et Résilience, avec notamment la sortie progressive des passoires énergétiques.

C’est pourquoi, par cet amendement, le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose de maintenir l'enveloppe annuelle de 400 millions d'euros dédié à la rénovation du parc social pour tenir l’engagement de l’État en 2023 et soutenir la dynamique engagée par les bailleurs sociaux. 

Afin de gager cette augmentation dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement procède ainsi aux mouvements de crédits suivants :

- majorer de 400 000 000 euros les autorisations d'engagement et crédits de paiement de l’action 1 « Construction locative et amélioration du parc » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » ;

- minorer de 400 000 000 euros les autorisations d'engagement et crédits de paiement de l’action 12 « hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Naturellement, il ne s’agit pas de pénaliser le programme 177 mais uniquement de respecter les conditions de recevabilité financière. Il appartiendra donc au Gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1849 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JADOT, DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

  1 000 000 000 

 

  1 000 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 1 000 000 000

 

  1 000 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000 000 

 1 000 000 000 

1 000 000 000  

 1 000 000 000 

SOLDE

Objet

Par cet amendement, le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose de financer la création de 150 000 logements réellement sociaux (PLAI/PLUS).

Alors que 2,7 millions de personnes sont en attente d’un logement social, il est en effet urgent de créer des logements sociaux en nombre suffisant, afin de rattraper le fort retard accumulé dans ce domaine par notre pays.

Il est ainsi proposé de créer prioritairement des logements de type PLUS et PLAI afin d’adapter l’offre à la demande. En effet, les ménages les plus modestes ont moins de chances que les autres candidats de bénéficier d’un logement social.

Depuis 2001, le nombre de PLS financés a été multiplié par 2,8, contre 1,3 pour les PLUS et PLAI. Pourtant, les logements de type PLS sont inaccessibles aux ménages modestes.

Pour toutes ces raisons, il est proposé de financer à hauteur de 1 milliard d’euros la construction de logements sociaux, afin de produire 150.000 logements sociaux PLAI/PLUS.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement nous proposons d’augmenter d’1 milliard d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, les crédits de l’action 01 « Construction locative et amélioration du parc » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ». Pour ce faire, l’amendement réduit à due concurrence les autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 12 « hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Si les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission, nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever ce gage et à maintenir les financements de l’aide au logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2153 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LINKENHELD et BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, BOURGI et Michaël WEBER, Mme Gisèle JOURDA, M. REDON-SARRAZY, Mme BÉLIM et M. TISSOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

406 000 000 

 

406 000 000 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

406 000 000

 

406 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

406 000 000

406 000 000

406 000 000

406 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La FAS souligne la nécessité de maintenir une ambition forte de production de logements sociaux et très sociaux, dans un contexte où la production de logement n’a jamais été aussi basse (125 000 logements sociaux financés en 2016, 96 000 en 2022, et 85 000 en 2023) et où le nombre de ménages en attente d’un logement social s’accroit de manière significative (2,6 millions de ménages en 2023, une hausse 7,5% par rapport à 2022). Des outils existent pour lutter efficacement contre cette crise du logement notamment la loi « SRU » identifiée par les acteurs du logement comme étant un puissant levier de production de logements sociaux si son application stricte est assurée. Pour mémoire, en 2022 le Gouvernement indiquait que le prélèvement annuel sur les communes déficitaires représentait 203 millions d’euros. Sur l'année 2023, on dénombre 2 157 communes qui entrent dans le champ d'application de la loi SRU, dont 1 159 sont déficitaires (54 %), c'est-à-dire n'atteignant pas leur taux cible de 20 % ou 25 %, et 846 (39%) qui atteignent ou dépassent leurs taux cibles.

Cet amendement vise à abonder les subventions de l’Etat, par les sanctions financières appliquées aux communes carencées de la loi SRU, au bénéfice de la production de logements sociaux financés. En effet, systématiser et doubler les sanctions applicables aux communes carencées au titre de la loi 15 SRU aurait un double effet, contraindre véritablement les communes concernées de respecter les objectifs qui leurs sont fixés et à défaut, permettrait de générer 406 millions d’euros utilisés pour relancer la production de logements locatifs sociaux sur le territoire national via les subventions de l’Etat. A noter que la proposition d’amendement précédente visant à systématiser et à doubler les sanctions appliquées aux communes carencées permettrait de financer cette mesure. Pour rappel, au titre de l’année 2019, 105 453 logements locatifs sociaux ont été financés en France métropolitaine. Le coût total des opérations est de 14,7 milliards d’euros, dont 403 millions d’euros de subventions versées par l’État (108 millions pour financer la surcharge foncière et la prime spécifique Île-de-France).

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 406 millions euros les crédits de l’action 1 « Construction locative et amélioration du parc » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 1 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville ». Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage. Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2132

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Compensation du gel des loyers des logements sociaux

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

809 001 600

 

809 001 600

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Compensation du gel des loyers des logements sociaux

809 001 600

 

809 001 600

 

TOTAL

809 001 600

809 001 600

809 001 600

809 001 600

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent proposer un gel des loyers dans le secteur HLM, et compenser ce gel par un soutien aux bailleurs sociaux.

En effet, avec une inflation galopante, le coût de la vie augmente, tout comme l'Indice de Référence des Loyers (IRL) à 3,26%. Les locataires du secteur HLM ne peuvent plus supporter ces hausses, tout comme les bailleurs sociaux ne peuvent pas fonctionner sans moyen.

En prenant le montant moyen de loyers par mois (440€) multiplié par le nombre de logements sociaux (4,7 millions d'euros) et en tenant compte de l'indice de 3,26%, il apparaît qu'une telle mesure coûterait environ 809 001 600€ pour l'année 2025. Parallèlement, les multipropriétaires n'ont jamais été aussi nombreux, avec 3,5% des propriétaires qui possèdent 50% du parc privé locatif, et qui peuvent également revaloriser des loyers qui augmentent plus vite que les revenus des ménages. Il est urgent de procéder à une meilleure répartition des richesses, en s'appuyant sur des mesures de solidarité concrètes, telles que le proposent les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K à travers cet amendement.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 809 001 600 euros de l’action 04 du programme 135 pour abonder d'autant les crédits de la ligne nouvelle « Compensation du gel des loyers des logements sociaux ». Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1950 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN, ARTIGALAS et BRIQUET, MM. BOURGI, CHAILLOU, Patrice JOLY, ROS, Michaël WEBER et MÉRILLOU, Mme BÉLIM, MM. LUREL et REDON-SARRAZY et Mme MONIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

500 000 000

 

500 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

500 000 000

 

500 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à revaloriser le forfait charge des APL de 12,5 % en 2025.

Au 1er octobre 2024, les loyers plafonds et le forfait charges ont été revalorisés à hauteur de 3,26 %.

Celle-ci n’est clairement pas suffisante pour que les ménages puissent faire face aux dépenses supplémentaires induites par les augmentations conséquentes des dépenses énergétiques depuis 2021. 

Cette situation a pu amener certains bailleurs sociaux à consentir un effort en annulant les évolutions de loyer mais cette contribution ne peut être durable.

A souligner que, par le jeu de sous-indexations successives depuis les années 70, le forfait de charges est déjà notoirement sous-dimensionné aujourd’hui, puisqu’il représente moins de 50 % des charges réellement acquittées par les ménages. Seule une revalorisation substantielle des forfaits pourra permettre de solvabiliser les ménages modestes.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 500 millions d'euros les crédits de l’action 01 du programme 109 par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 04 du programme 135.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2117

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

500 000 000

 

500 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

500 000 000

 

500 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

500 000 000

500 000 000

500 000 000

500 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les auteurs de cet amendement, membres du groupe CRCE-K, proposent de revaloriser le forfait charge des APL de 12,5 % en 2025.

En effet, l'augmentation de 3,26 % permise par la loi n'est pas suivi d'une revalorisation compensatoire des APL, ni du forfait charge.

Il est nécessaire de tenir compte des difficultés rencontrées par les ménages éligibles à l'APL et dont le pouvoir d'achat est de plus en plus mis à mal par l'inflation.

La situation est également difficile pour les bailleurs sociaux, contraints d'augmenter les loyers pour faire face à l'absence de soutien de l'Etat et poursuivre tant bien que mal la construction et la rénovation du parc social. Certains bailleurs évitent ces hausses de loyers, au détriment des locataires en attente d'un logement qui n'est pas construit ou d'une rénovation qui tarde à être lancée.

Afin de soutenir à la fois les locataires et les bailleurs, une hausse de l'APL, et notamment du forfait charge est indispensable.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 500 millions d'euros à l'action 04 du programme 135, pour abonder d'autant l'action 01 du programme 109. Les auteurs demandent cependant au gouvernement de lever le gage pour ne pas mettre en concurrence les dépenses publiques nécessaires à la cohésion des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1158

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

35 000 000

 

35 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

35 000 000

 

35 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’article L.823-4 du Code de la construction et de l’habitation (CCH) prévoit la revalorisation annuelle, au 1er octobre, du barème des aides au logement, en fonction de la variation de l’Indice de Référence des Loyers (IRL) du deuxième trimestre. Si cette augmentation du forfait charges est pertinente pour la France hexagonale, elle est d’autant plus cruciale pour les départements et régions d’outre-mer (DROM), où le coût de la vie est nettement plus élevé.

Selon l’INSEE, il y a huit ans, les prix dans les DROM étaient supérieurs de 6 à 13 % par rapport à la métropole. Depuis, cette disparité s'est aggravée avec une inflation galopante. Aujourd’hui, l’écart atteint 30 à 40 % pour les produits alimentaires dans certains territoires et environ 19 % pour les prix de l’énergie aux Antilles-Guyane.

Parallèlement, les revenus dans les DROM sont structurellement plus faibles en raison d’un taux de pauvreté élevé, d’une précarité croissante, d’un chômage important, de fortes inégalités et de dynamiques démographiques spécifiques, qu’elles soient en forte hausse ou en déclin selon les territoires.

Malgré ce contexte économique difficile, le forfait charges reste sous-dimensionné dans les DROM par rapport à la métropole. Actuellement, il existe un différentiel de :

17,82 € par personne pour les personnes isolées ou les couples sans personne à charge,20,75 € par personne pour les personnes isolées ou les couples avec une personne à charge,2,93 € par personne à charge supplémentaire.

De plus, l’APL stricto sensu n’existe pas en Outre-mer en raison de l’absence de conventionnement, mais environ 217 000 ménages bénéficient d’une Allocation Logement (AL), répartie entre 125 000 en ALF et 92 000 en ALS, soit une proportion de 27 % des ménages, supérieure à celle de la métropole (22 %).

Le barème des aides est calqué sur celui de la métropole, classant l’ensemble des territoires ultramarins en zone 2, même si les loyers y sont souvent comparables à ceux de la zone 1, notamment dans les grandes agglomérations. Par ailleurs, le forfait charges ne prend pas suffisamment en compte le coût élevé de certaines dépenses, telles que l’eau ou les équipements spécifiques comme les ascenseurs.

Face à ces réalités, cet amendement, élaboré en collaboration avec l’Union sociale pour l’habitat (USH), propose une revalorisation progressive du forfait charges de 50 % sur deux ans. L’impact financier est estimé à 70 millions d’euros pour l’Outre-mer, dont 35 millions dès 2025, pris en charge par le Fonds national d’aide au logement (FNAL).

Pour assurer la recevabilité financière, cet amendement prévoit :

Une augmentation de 35 M€ des crédits de l’action 01 « Aides personnelles » du programme 109 « Aide à l'accès au logement » ;Une diminution équivalente des crédits de l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Cette réallocation, conforme à la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), n’a pas pour but de réduire les moyens consacrés à la qualité et à la réglementation de la construction, mais de renforcer les dispositifs de soutien au logement dans les DROM. Le Gouvernement est donc appelé à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1861 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BÉLIM et CONCONNE, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

35 000 000

 

35 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

35 000 000

 

35 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose une augmentation du forfait charges des aides au logement pour les habitants des départements et régions d’Outre-mer.

Or, le forfait charges est sous-dimensionné dans les Outre-mer par rapport à la France hexagonale. Selon des dispositions du code de construction et de l’habitation, il existe un différentiel de : 17,82 € par personne pour les personnes isolées ou couple sans personne à charge ; 20,75 € par personne pour les personnes isolées ou couple une personne à charge et 2,93 € par personne à charge supplémentaire.

217 000 ménages bénéficient de l’Allocation Logement. La part des ménages bénéficiaires est donc supérieure à celle constatée sur l’ensemble du territoire (27 % contre 22 %).

En secteur locatif, le barème des aides est identique à celui des APL en France hexagonale (sachant que l’ensemble du territoire ultramarin est classé en zone 2), même si quelques variations existent pour tenir compte des spécificités locales notamment le forfait de charges, inférieur au niveau national.

Mais cette prise en compte est insuffisante ou inadaptée au regard des niveaux de loyer jugés plus proches de ceux de la zone 1 que de la zone 2 dans de nombreuses agglomérations ultramarines et de la faiblesse du forfait charges au regard du coût de certaines d’entre elles comme l’eau, ou des coûts liés aux nouveaux équipements comme les ascenseurs.

L’amendement proposé s’inscrit dans une perspective de revalorisation de 50 % sur deux ans, dont l’impact financier peut être estimé à 70 M € pour l’Outre-mer (dont 35 M € dès 2025) de dépenses supplémentaires à la charge du fonds national d’aide au logement (FNAL).

Aussi, est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 35 M € des crédits de l’action 01 « Aides personnelles » du programme 109 « Aide à l’accès au logement » ;

- Une diminution de 35 M € des crédits de l’action 04 « Règlementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2173

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. PATIENT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

35 000 000

 

35 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

35 000 000

 

35 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

35 000 000

35 000 000

35 000 000

35 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’article L.823-4 du CCH prévoit une revalorisation chaque année au 1er octobre selon la variation de l’IRL mesurée au deuxième trimestre de la même année du barème.

Si l’augmentation du forfait charges est nécessaire en France Hexagonale, c’est d’autant plus vrai dans les départements et régions d’Outre-mer (DROM). En effet, les populations y subissent les effets de la cherté de la vie qui sont sensiblement plus hauts qu’en France hexagonale.

A titre d’illustration, il y a 8 ans, l’INSEE relevé une disparité qui se situait entre 6 et 13% dans ces territoires. Cette situation est aggravée par la spirale inflationniste de ces dernières années. Ainsi, les prix ont augmenté de façon exponentielle dans les DROM : environ 30 à 40% d’écart des prix en comparaison de la France hexagonale pour les produits alimentaires dans certains territoires. En ce qui concerne les prix de l’énergie, l’écart avec les France hexagonale est d’environ 19% dans les Antilles-Guyane.

Par ailleurs, dans les DROM, les revenus sont structurellement inférieurs dans les Outre-mer en raison du taux de pauvreté plus élevé, de l’augmentation importante de la précarité, du taux de chômage supérieur, de l’accroissement général des inégalités ainsi qu’une démographie très ascendante ou très descendante, selon les territoires.

Or, le forfait charges est sous-dimensionné dans les Outre-mer par rapport à la France hexagonale. Selon des dispositions du CCH Code de construction et de l’habitation, il existe un différentiel de : 17,82 € par personne pour les personnes isolées ou couple sans personne à charge ; 20,75 € par personne pour les personnes isolées ou couple une personne à charge et 2,93 € par personne à charge supplémentaire.

Il faut rappeler que le système de conventionnement n’y étant pas appliqué, l’APL stricto sensu n’existe pas, mais 217 000 ménages bénéficient de l’Allocation Logement (l’AL : 125 000 en ALF et 92 000 en ALS). La part des ménages bénéficiaires est donc supérieure à celle constatée sur l’ensemble du territoire (27 % contre 22 %).

En secteur locatif, le barème des aides est identique à celui des APL en France hexagonale (sachant que l’ensemble du territoire ultramarin est classé en zone 2), même si quelques variations existent pour tenir compte des spécificités locales notamment le forfait de charges, inférieur au niveau national.

Mais cette prise en compte des particularités ou des contraintes locales est souvent considérée comme insuffisante ou inadaptée au regard des difficultés subsistant sur ces territoires : des niveaux de loyer jugés plus proches de ceux de la zone 1 que de la zone 2 dans de nombreuses agglomérations ultramarines ; la faiblesse du forfait charges au regard du coût de certaines d'entre elles comme l’eau, ou des coûts liés aux nouveaux équipements comme les ascenseurs.

L’amendement proposé, travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH), s’inscrit dans une perspective de revalorisation de 50 % sur deux ans, dont l’impact financier peut être estimé à 70 M€ pour l’Outre-mer (dont 35 M€ dès 2025) de dépenses supplémentaires à la charge du fonds national d’aide au logement (FNAL).

Aussi, est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

-        Une augmentation de 35 M€ des crédits de l’action 01 « Aides personnelles » du programme 109 « Aide à l'accès au logement » ;

-        Une diminution de 35 M€ des crédits de l’action 04 « Règlementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est donc en réalité pas envisagé de restreindre les moyens alloués à la règlementation, politique technique et qualité de la construction mais bien d'attribuer de nouveaux moyens au logement.

En conséquence, les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1955

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

396 000 000

 

396 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

396 000 000

 

396 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

396 000 000

396 000 000

396 000 000

396 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose de revenir sur la réforme inique qui a conduit à une baisse des APL de 5 euros décidée en 2017 par le président Macron et son Gouvernement.

En effet, cette baisse, actée au moment même où était également supprimé l’impôt sur la fortune qui visait les plus aisés, reste un symbole de l’injustice sociale portée par les Gouvernements Macron.

Dans un contexte où le nombre des expulsions locatives explose, ainsi que la précarité, il apparait nécessaire de revenir sur cette baisse des APL décidée en 2017, et donc de revaloriser de 5 euros par mois le montant des APL. Appliqué à 6,6 millions de ménages qui touchent cette aide, cela revient à une augmentation de 396 millions d’euros des crédits pour les aides au logement.

En conséquence des règles de recevabilité financière, cet amendement transfère 396 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 04 intitulée « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat vers le programme 01 « Aides personnelles » du programme 109  Aide à l'accès au logement . Nous appelons le gouvernement à lever le gage pour garantir les moyens dédiés à nos politiques d’urbanisme.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2133

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme SCHILLINGER, M. PATRIAT, Mme NADILLE, MM. THÉOPHILE, BUIS, FOUASSIN et ROHFRITSCH, Mmes RAMIA et PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, OMAR OILI et BUVAL, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, RAMBAUD

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

10 000 000

 

10 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

10 000 000

 

10 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’amendement propose d'augmenter de 10 M€ les aides personnelles au logement pour l’Outre-mer.

L’article L. 823-4 du code de construction et de l’habitation (CCH) prévoit une revalorisation chaque année au 1er octobre selon la variation de l’IRL mesurée au deuxième trimestre de la même année du barème.

Si l’augmentation du forfait charges est nécessaire en France hexagonale, elle l'est d’autant plus dans les départements et régions d’Outre-mer (DROM). En effet, les populations y subissent les effets sensiblement plus importants de la cherté de la vie.

A titre d’illustration, il y a 8 ans, l’INSEE relevait une disparité qui se situait entre 6 et 13 % dans ces territoires. Cette situation est aggravée par la spirale inflationniste de ces dernières années. Ainsi, les prix ont augmenté de façon exponentielle dans les DROM : environ 30 à 40 % d’écart des prix en comparaison de la France hexagonale pour les produits alimentaires dans certains territoires. En ce qui concerne les prix de l’énergie, l’écart avec les France hexagonale est d’environ 19 % dans les Antilles-Guyane.

Par ailleurs, dans les DROM, les revenus sont structurellement inférieurs en raison du taux de pauvreté plus élevé, de l’augmentation importante de la précarité, du taux de chômage supérieur, de l’accroissement général des inégalités ainsi que d’une démographie très ascendante ou très descendante, selon les territoires.

Or, le forfait charges est sous-dimensionné dans les Outre-mer par rapport à la France hexagonale. Selon des dispositions du CCH, il existe un différentiel de : 17,82 € par personne pour les personnes isolées ou couple sans personne à charge ; 20,75 € par personne pour les personnes isolées ou couple avec une personne à charge et 2,93 € par personne à charge supplémentaire.

Il faut rappeler que le système de conventionnement n’y étant pas appliqué, l’APL stricto sensu n’existe pas, mais 217 000 ménages bénéficient de l’AL (allocation logement) : 125 000 en ALF (allocation de logement familiale) et 92 000 en ALS (allocation de logement sociale). La part des ménages bénéficiaires est donc supérieure à celle constatée sur l’ensemble du territoire (27 % contre 22 %).

En secteur locatif, le barème des aides est identique à celui des APL de l'Hexagone (sachant que l’ensemble du territoire ultramarin est classé en zone 2), même si quelques variations existent pour tenir compte des spécificités locales notamment le forfait de charges, inférieur au niveau national.

Mais cette prise en compte des particularités ou des contraintes locales est souvent considérée comme insuffisante ou inadaptée au regard des difficultés subsistant sur ces territoires : des niveaux de loyer jugés plus proches de ceux de la zone 1 que de la zone 2 dans de nombreuses agglomérations ultramarines ; la faiblesse du forfait charges au regard du coût de certaines d'entre elles comme l’eau, ou des coûts liés aux nouveaux équipements comme les ascenseurs.

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 10 M€ de l’action 01 « Aides personnelles » du programme 109 « Aide à l'accès au logement » ;

- Une diminution de 10 M€ des crédits de l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), mais les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1949 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN, ARTIGALAS et BRIQUET, MM. BOURGI, CHAILLOU, Patrice JOLY, ROS, Michaël WEBER et MÉRILLOU, Mme BÉLIM, MM. LUREL et REDON-SARRAZY et Mme MONIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

250 000 000

 

250 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

250 000 000

 

250 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à revenir sur certaines des économies réalisées sur les APL par le Gouvernement en majorant de 250 millions d'euros les crédits des aides au logement pour supprimer le mois de carence pour l’ouverture de ce droit.

La mesure de contemporanéisation des ressources représente à la fois une modernisation et une économie importante. Il serait parfaitement justifié, dans le cadre d’une simplification et d’une modernisation du dispositif et pour plus d’équité, de supprimer une mesure source d’incompréhension et de colère pour les ménages modestes qui s’installent dans un nouveau logement.

Certes, cette mesure représente un coût supplémentaire mais largement inférieur à l’économie permise par la mesure de contemporanéisation.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est proposé de majorer de 250 millions d'euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement les crédits de l’action 01 du programme 109 par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 04 du programme 135.

En outre, en cas d’adoption de cet amendement, il conviendra que le Gouvernement supprime cette règle de carence à l’article L. 823-5 du code de la construction et de l’habitation considérant qu’un amendement parlementaire à cet effet serait frappé d’irrecevabilité financière.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2116

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

250 000 000

 

250 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

250 000 000

 

250 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent de supprimer le mois de carence pour le versement des APL.

En effet, ce mois de carence semble particulièrement injuste, puisque l'installation dans un logement peut s'avérer très couteuse, particulièrement lorsqu'il y a nécessité de se meubler.

La demande d'APL peut coïncider avec cette installation, notamment pour les nouveaux locataires.

En outre, si les critères du demandeurs justifient le versement de l'APL et que les locataires sont éligibles, alors le versement de l'APL demeure pertinent y compris pour ce mois aujourd'hui carencé.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 250 millions d'euros de l’action 04 du programme 135 pour abonder d'autant l'action l’action 01 du programme 109. Les auteurs de l'amendement invite le gouvernement à lever le gage.  






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1854

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD et CARDON, Mme NARASSIGUIN, MM. ZIANE, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

50 000 000

 

50 000 000

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

50 000 000

 

50 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Notre amendement propose le rétablissement de l’aide personnelle au logement « accession » qui a été supprimée par la loi de finances pour 2018 pour les prêts ou contrats de location-accession signés à compter du 1er janvier 2018.

Le coût de ce dispositif est estimé à 50 millions d’euros.

D’un coût raisonnable, l’APL-accession était pourtant un outil très efficace pour aider les ménages bénéficiaires des APL à accéder à la propriété.

Il paraît aujourd’hui doublement important de la relancer dans un contexte où les conditions d’octroi des prêts par les banques se sont durcies et où les bailleurs sociaux continuent d’être incités à vendre des logements HLM pour compléter leur financement.

Par ailleurs ce serait une mesure d’équité fiscale : Le PLF 2025 prévoit des mesures d’exonération fiscale en faveur des familles les plus aisées qui procèdent à des donations à leurs enfants pour l’acquisition de leur résidence principale. Il parait donc équitable de soutenir les jeunes ménages qui ne peuvent pas compter sur un soutien familial.

Cette augmentation est formellement gagée sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » pour assurer la recevabilité de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1962 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I.– Créer le programme :

Garantie universelle des loyers

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 994 000 000

 

994 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Garantie universelle des loyers (ligne nouvelle)

994 000 000

 

994 000 000

 

TOTAL

994 000 000

994 000 000

994 000 000

994 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à mettre en place une garantie universelle des loyers (GUL).

Il s’agit d’un dispositif public de garantie des loyers, permettant d’indemniser les propriétaires lorsque leurs locataires se retrouvent en situation d’impayé de loyer.

Une telle mesure est urgente : en effet les expulsions locatives se multiplient : un record du nombre d’expulsions locatives a été battu avec 21.500 ménages expulsés de leur logement en 2023 d’après le ministère du Logement, un chiffre en hausse de 23% par rapport à 2022. Sur le long terme, le nombre d’expulsions a plus que triplé en 20 ans.

Il est urgent d’inverser cette tendance en instaurant le système de garantie universelle des loyers, qui pourrait être financé par une cotisation de 2 à 2,5% des revenus locatifs. En effet, d’après un rapport de l’Inspection générale des finances de 2013, cette mesure coûterait entre 245 et 994 millions d’euros. Il est à noter qu’elle permettrait également d’éviter les coûts sociaux et économiques causés par les expulsions locatives.

Cette mesure permet non seulement d’éviter les expulsions, mais aussi de garantir à toutes et tous l’accès à un logement digne, en garantissant aux propriétaires le paiement du loyer.

Pour des raisons de recevabilité financière, cet amendement procède au mouvement de crédits suivant : il abonde de 994 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement un nouveau programme "Garantie universelle des loyers" et réduit de 994 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement l’action 04 du programme 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat". Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2121 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds national d’aide à la quittance

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

200 000 000 

 

200 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Fonds national d’aide à la quittance

200 000 000

 

200 000 000

 

TOTAL

200 000 000

200 000 000

200 000 000

200 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent proposer la création d'un "Fonds national d'aide à la quittance", afin de permettre qu'aucun logement social ne soit refusé au motif que les revenus du candidat locataire sont insuffisants. Ainsi, les organismes HLM pourront pleinement remplir leur mission de service public prévue à l’article 441 du code de la construction et de l’habitation : "L'attribution des logements locatifs sociaux participe à la mise en œuvre du droit au logement, afin de satisfaire les besoins des personnes de ressources modestes et des personnes défavorisées.". Il s'agit d'un amendement essentiel pour garantir à toutes et tous le droit au logement, alors que 2,7 millions de demandes de logement social sont en attente.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 200 millions d'euros à l’action 12 du programme 177 pour abonder d'autant la nouvelle ligne créée "Fonds national national d’aide à la quittance (ligne nouvelle)".

Les auteurs de cet amendement ne souhaitent évidemment pas diminuer la ligne « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » et appellent le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1961

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

5 600 000

 

5 600 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

5 600 000

 

5 600 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

5 600 000

5 600 000

5 600 000

5 600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à augmenter de 5,6 millions d’euros le budget alloué aux Commissions de coordination des actions de prévention des expulsions locatives (CCAPEX) et aux équipes mobiles de prévention des expulsions locatives et ce pour atteindre un budget de 15 millions d’euros.

Depuis leur mise en place en 2021, les CCAPEX et les équipes mobiles jouent un rôle central dans la lutte contre les expulsions locatives et la recherche de solutions de relogement pour les ménages en difficulté. Présentes dans chaque département, ces commissions coordonnent l’action de différents acteurs, notamment les services sociaux, les représentants des bailleurs privés et sociaux, la commission de surendettement des particuliers ou encore les associations engagées dans le logement des foyers défavorisés ou dans la défense des personnes en situation d’exclusion par le logement.

Les constats de la Cour des comptes auprès de douze préfectures illustrent bien cette situation. Les CCAPEX en sont réduites à traiter un nombre marginal de dossiers, très bas au regard du nombre d’assignations sur les territoires concernés. Même dans les départements les plus performants, les ratios entre situations étudiées et assignations en justice restent en dessous de 20 %. Au total, sur l’échantillon analysé par la Cour des comptes, le nombre de dossiers étudiés par les CCAPEX n’a augmenté que faiblement, passant de 2 250 en 2016 à 2 736 en 2021.

Sans un renforcement substantiel de leurs moyens, les CCAPEX seront limitées pour répondre aux besoins des locataires en difficulté et pour jouer pleinement leur rôle dans la prévention des expulsions locatives et ce alors que les CCAPEX, et les équipes mobiles de prévention assurent un accompagnement social et budgétaire crucial pour aider les locataires à gérer leurs dettes et les orienter vers les services sociaux ou les commissions de surendettement. Les CCAPEX jouent également un rôle de médiation entre locataires et bailleurs pour faciliter le dialogue et éviter les expulsions, et lorsque cela s’avère inévitable, elles accompagnent les locataires dans la recherche de solutions de relogement.

Malheureusement, l’augmentation proposée dans ce projet de loi de finances ne permet pas de remédier à cette situation. C’est pourquoi, nous proposons de porter le budget des CCAPEX et des équipes mobiles à 15 millions d’euros afin qu’elles puissent pleinement accomplir leur mission.

Afin de gager cette augmentation du budget du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever ces 5,6 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement au programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat» via son action n° 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » et ce au profit de l’action 11 « Prévention de l'exclusion » du Programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ». Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-340

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

280 000 000 

 

 280 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

280 000 000 

 

280 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

280 000 000 

280 000 000 

280 000 000 

280 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 280 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Le programme 177 est structurellement sous-doté d’au moins 250 millions d’euros. C’est ce qui a été constaté dans le projet de loi de finances de fin de gestion 2024 où ce montant a été ajouté. Il se décompose principalement en trois éléments : la prise en charge des 203 000 places (130 M€), car un nombre inférieur est budgété en début d’année, aux primes du Ségur qui s’étendent maintenant aux personnels du programme 177 (88 M€), comme l’avait demandé la commission des affaires économiques les années passées et le coût de l’accueil des réfugiés ukrainiens (30 M€). Mais comme l’a souligné le rapport du rapporteur spécial et le rapport d’information de la commission des finances sur la dégradation des finances publiques, ce besoin de financement complémentaire avait été constaté dès le 21 décembre 2023.

Il en est de même en 2025. Ce montant ne figure pour l’instant pas au budget. Il conviendrait même y ajouter 29 millions d’euros afin de poursuivre l’amplification du plan logement d’abord qui a permis de reloger près de 550 000 personnes depuis 2018. En outre, les tensions sur le programme devraient s’aggraver car plus de 9 000 places vont être supprimées dans le dispositif national d’accueil (DNA) géré par le ministère de l’intérieur et destiné à héberger les demandeurs d’asile dont le nombre ne baisse pas.

Ainsi, au moins 280 millions d’euros manquent à l’appel dès le 1er janvier et fragilisent tout le tissu associatif et les professionnels qui prennent en charge des personnes en grande détresse alors même que, chaque soir, le 115 ne peut proposer de solution d’hébergement à plus de 2 000 enfants selon les données de l’UNICEF et de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) :

La délégation aux droits des femmes du Sénat a elle-même récemment demandé la création de 10 000 places supplémentaires dans le cadre de son rapport sur les femmes sans abri, publié le 8 octobre dernier.

En réalité, ce sous-financement structurel est la réponse du ministère des finances à l’impossibilité dans laquelle il se trouve de geler entre 5 et 8 % des crédits inscrits en LFI en début d’année comme c’est le cas dans les autres ministères en raison du caractère des dépenses. Ainsi, Bercy passe outre les recommandations de la Cour des comptes, qui, dans son rapport d’octobre 2024, sur les relations entre l’État et les gestionnaires de structures d’hébergement, demande un gel maximum de 0,5 % et une trajectoire garantie de paiement de subvention annuelle et pluriannuelle aux gestionnaires de centres d’hébergement.

C’est donc logiquement et de manière très documentée que la commission propose aujourd’hui d’y remédier en procédant au rebasage des crédits du programme 177.

Pour assurer la recevabilité de l’amendement, cette augmentation est formellement gagée sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1450

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme OLLIVIER, M. DANTEC, Mme PONCET MONGE, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

280 000 000

 

280 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

280 000 000

 

280 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

280 000 000

280 000 000

280 000 000

280 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à consacrer un budget à la hauteur pour lutter contre le sans-abrisme en France.

Selon le baromètre 2024 de la Fédération des acteurs de la solidarité́ (FAS) et de l'UNICEF France, 2 043 enfants, dont 467 de moins de 3 ans, sont contraints de dormir dans la rue. La situation est absolument alarmante.

L’année dernière déjà, lors du PLF 2024, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires avait porté un amendement proposant l’ouverture de 10 000 places d’hébergement d’urgence supplémentaires, finalement rejeté par le Sénat. Nous avions tout de même obtenu le vote d’un amendement de repli de 6 000 places d’hébergement d’urgence, mais finalement non maintenu après la non-adoption de la mission. Après l’utilisation du 49.3 à l’Assemblée nationale, le gouvernement avait fini par promettre 120 millions d’euros de crédits supplémentaires. Malheureusement, ce budget n’a jamais été débloqué.

Aujourd’hui, le projet de loi de loi de finances 2025 ne répond pas à cette situation. Il parait impossible pour les associations et pour l’État de maintenir le parc à son niveau actuel avec une telle baisse de financement. Les demandes non pourvues d’hébergement d’urgence ne cessent de s’accroître d’années en années. Comme évoqué plus haut, le dernier baromètre des enfants à la rue de la FAS et l’UNICEF souligne qu’au moins 2 043 enfants étaient sans solution d’hébergement dans la nuit du 19 août 2024, soit une hausse de 120% par rapport à 2020. S’ajoute de nombreuses personnes à la rue, découragées, qui ne sollicitent plus le 115 et ne sont, de fait, pas comptabilisées.

Le présent amendement vise à corriger cette situation particulièrement scandaleuse.

Le rapport pour avis sur le projet de loi de finances pour 2025 du Sénat sur les crédits « Logement et hébergement » de la mission « Cohésion des territoires » est sans équivoque. Le programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » est structurellement sous doté, d’au moins 250 millions d’euros selon le projet de loi de finances de fin de gestion 2024. Selon le rapport, il conviendrait même d’y ajouter « 29 millions d’euros afin de poursuivre d’abord l’amplification du plan logement ».

De plus, l’excellent rapport « Femmes sans abri, la face cachée de la rue » de la délégation aux droits des femmes du Sénat, publié le 9 octobre dernier, formule notamment une recommandation visant à créer 10 000 places d’hébergement supplémentaires.

Enfin, il est important de rappeler que le Conseil d'État reconnait que le droit à l'hébergement d'urgence est une liberté́ fondamentale et qu’il existe une obligation de résultats à la charge de l’État s’agissant de ses obligations en la matière (CE, 22 décembre 2022, n°461869).

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires présente cet amendement qui vise à abonder les crédits du programme 177 à hauteur de 280 millions d’euros, suivant l’avis précis et documenté de la commission des affaires économiques et de la rapporteure Amel Gacquerre.

Par le présent amendement, nous proposons donc de transférer 280 000 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1742

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SOLLOGOUB

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

250 000 000

 

250 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 250 000 000

 

250 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La loi de finances de fin de gestion pour 2024 abonde à hauteur de 250 millions d’euros le programme 177, une somme déjà abondée par la loi de finances de fin de gestion de 2023. Depuis 2019, les lois de finances de fin de gestion ont revalorisé les crédits initiaux du programme 177 à hauteur de 10 % à 32 %. Cet abondement en fin de gestion n’est donc pas le marqueur d’un dérapage budgétaire, mais d’une sous-budgétisation chronique que cet amendement vient corriger.

Cet amendement améliore l’efficience du pilotage du parc d’hébergement. Conjugué à des versements tardifs des subventions aux associations et à la réserve de précaution, la sous-budgétisation du programme 177 a des effets en cascade pour le parc d’hébergement. Ne disposant pas des fonds nécessaires dès le début d’année, les organismes gestionnaires rognent sur l’accompagnement social, pourtant indispensable pour une sortie durable des individus sans domicile de la rue. En parallèle, cet abondement tardif contraint les organismes à acheter des places en urgence à des tarifs plus élevés que si elles avaient été initialement prévues. Enfin, il fait peser sur les associations des difficultés de trésorerie, certains services faits n’étant jamais intégralement payés. Le secteur alerte : si la situation perdure, 50 % des associations pourraient disparaître d’ici fin 2025.

Si les crédits du programme 177 sont pérennisés, les mesures de périmètre prévues par le projet de loi de finances pour 2025 apparaissent comme étant incohérente avec l’objectif de maintien du parc d’hébergement. Les crédits dédiés à l’hébergement sont en baisse de 16 % entre la loi de finances de fin de gestion pour 2024 et la loi de finances initiale pour 2025. Ce sont notamment les crédits de l’hébergement d’urgence qui sont en chute de 25 %, tandis que l’enveloppe dédiée aux CHRS connaît une légère augmentation. Or, en moyenne, le coût par place d’une nuitée hôtelière est de 19,09 euros, de 26,05 euros en centre d’hébergement d’urgence et de 38,58 euros en CHRS. À moins de recourir davantage aux hôtels sociaux, le maintien de 203 000 places d’hébergement n’apparaît pas compatible avec la diminution de 74 millions d’euros de l’enveloppe dédiée à l’hébergement d’urgence, et ce même en tenant compte de l’augmentation de 38 millions d’euros des crédits dédiés aux CHRS. Cet amendement assurera donc le maintien de la taille du parc d’hébergement, en prévoyant dès la loi de finances initiale les crédits nécessaires aux 203 000 places. Mieux, en offrant de la prévisibilité aux organismes gestionnaires, cet amendement permettra d’augmenter la taille du parc d’hébergement ou bien sa qualité, en termes d’accompagnement social, avec autant de crédits que ceux finalement alloués après la loi de finances de fin de gestion.

Enfin, la sous-budgétisation crée également des lacunes en matière de contrôle de la dépense publique comme le relève la Cour des comptes. Les services préfectoraux débloquent des crédits en urgence via des avenants, sans pouvoir procéder à un contrôle normal.

Cet amendement, rebasant les crédits du programme 177, répond donc à un quadruple objectif : assurer une sincérité budgétaire, garantir le maintien de la taille du parc d’hébergement, renforcer le contrôle de la dépense et améliorer l’efficience du pilotage du parc d’hébergement.

Pour assurer la recevabilité de l’amendement, cette augmentation est gagée sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ». Ce gage a une vocation purement formelle, il est demandé que le Gouvernement lève ce dernier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2124

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

250 000 000

 

250 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

250 000 000

 

250 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

250 000 000

250 000 000

250 000 000

250 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K appellent a minima au maintien du nombre de place d'hébergement pour 2025.

Le budget alloué aux hébergements d’urgence est réduit de 70 millions d’euros par rapport au PLF 2024, et de 100 millions d’euros par rapport aux dépenses réelles de 2023, rendant impossible le maintien du parc actuel.

Cette stabilisation ne sera pas suffisante pour répondre à l’augmentation constante des besoins. Entre septembre 2022 et octobre 2024, les demandes non pourvues au 115 sont passées de 6 351 à 8 351, dont deux tiers émanent de familles. Par ailleurs, le baromètre FAS-UNICEF signale que 2 043 enfants, dont 467 de moins de trois ans, dormaient dans la rue en août 2024, une hausse de 120 % depuis 2020. Ces chiffres excluent les personnes découragées qui ne sollicitent plus le 115.

Le contexte aggrave la situation : inflation galopante, crise du logement bloquant l’accès des ménages modestes, et application de la loi « anti-squat » qui pourrait augmenter les expulsions locatives. Ces pressions, combinées à une saturation des dispositifs d’hébergement, ont conduit à une remise en cause du principe d’accueil inconditionnel inscrit dans le Code de l’action sociale.

Enfin, l’État n’a pas compensé la revalorisation des salaires dans le secteur social, estimée à 80 millions d’euros pour le programme 177, fragilisant encore les associations. Face à l’urgence, plusieurs sénateurs et députés, toutes tendances confondues, demandent au Gouvernement d’accroître les capacités d’hébergement pour qu’aucun enfant ne dorme à la rue.

C'est le cas des sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K, qui soutiennent cette proposition également portée par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), l’UNICEF France et la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS).

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 250 millions d'euros depuis l’action 01 du programme 147 pour abonder l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ». Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2027 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GROSVALET, BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, M. ROUX, Mme BRIANTE GUILLEMONT et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

170 000 000

 

170 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

170 000 000

 

170 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

170 000 000

170 000 000

170 000 000

170 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’article 345-2-2 du code de l’action social et des familles dispose que “toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence”.

Cet article est porteur d’espoir, et de solidarité nationale, car il est censé rattraper in extremis la personne qui chute vers le sans-abrisme. En pratique, les places sont insuffisantes et c’est une priorisation des publics qui est effectuée à la porte de ces centres d'hébergement.

Le constat est d’autant plus alarmant que le nombre de personnes sans domicile n’est pas près de diminuer au regard du contexte, marqué par une forte inflation qui ne cesse de fragiliser les ménages les plus précaires et par une crise du logement qui complexifie l’accès au logement des plus modestes.

Le parc d’hébergement est par ailleurs l’un des indicateurs les plus sûrs de la détresse sociale. En effet, en application du principe d’accueil inconditionnel, le parc d’hébergement d’urgence a l’obligation d’accueillir toutes les personnes qui en ont besoin, sans demander de justificatif ni de papiers. L’accroissement du nombre de places est par conséquent un révélateur pertinent de l’accroissement du taux de pauvreté en France (l’INSEE a relevé une augmentation du taux de pauvreté, passé de 13,7 % en 2016 à 14,4 % en 2022).

Ainsi, le moment ne paraît pas opportun pour raboter, à hauteur de 70 M€ par rapport à la loi de finances initiale de 2024, la ligne de crédits permettant de financer les places d’hébergement d’urgence, alors même que ce même budget 2024 était déjà inférieur de 100 M€ par rapport au budget consommé en 2023.

Cette sous-budgétisation du programme prive les opérateurs de la mission de la possibilité de mener sereinement leurs actions et les place dans une situation d’incertitude. Alors que le stock de places en hébergement d'urgence n’a cessé de croître (théoriquement au plus haut avec 203 000 places), il conviendrait de pouvoir pérenniser un financement cohérent avec les besoins. En effet,  avec une telle baisse de financement, il paraît impossible pour les associations et pour l’État de maintenir le parc à son niveau actuel.

Ainsi, par cet amendement, il est proposé d'opérer un rattrapage budgétaire en transférant 170 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2028 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAOUEDJ, BILHAC, CABANEL, DAUBET, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, MM. ROUX et FIALAIRE, Mme BRIANTE GUILLEMONT et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

422 000 000

 

422 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 422 000 000

 

422 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

422 000 000

422 000 000

422 000 000

422 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à ouvrir 43 000 places d’hébergement d’urgence, directement prises en charge par l’État, afin de soulager les CCAS et les CIAS dans leur gestion des situations d'urgence sociale.

Depuis 2017, la politique du « Logement d’abord » impulsée par le Gouvernement a permis l’accès au logement de près de 440 000 personnes. Le nombre de places en hébergement d’urgence, hors dispositif grand froid, est passé de 198 000 au 1er janvier 2023 à 203 000 au 1er janvier 2024, contre 93 000 il y a dix ans. Toutefois, malgré les fruits portés par cette politique, l’hébergement d’urgence reste une réponse de court terme nécessaire dans certains cas. Les demandes d’hébergement demeurent élevées à l’approche de la trêve hivernale, en particulier de la part de familles avec enfants.

Lors de l’examen du PLF pour 2024, les amendements portant sur la hausse du nombre de places d'hébergement d'urgence et de logements sociaux, soutenus par les associations de solidarité, n’avaient pas été conservés après utilisation de l’article 49 alinéa 3. Or, si le logement doit rester la priorité, l’hébergement d’urgence (notamment en CHU ou en nuitées hôtelières) a vocation à répondre à la situation d’urgence rencontrée aujourd’hui. 

Le constat est clair : l’augmentation des situations de grande précarité, notamment avec la crise sociale et économique, les flux migratoires et l'explosion des prix de l’immobilier, nécessite une mobilisation accrue de l’ensemble des dispositifs d’hébergement. Si le Gouvernement prévoit de créer 30 000 places en intermédiation locative et 10 000 places en pensions de famille sur 2023-2027, avec une augmentation de 6 millions d’euros de l’enveloppe consacrée au programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables », il ne prévoit pas d’augmenter les capacités d’accueil du parc d’hébergement d’urgence. 

Or, la capacité des structures existantes est aujourd’hui nettement insuffisante, laissant de nombreuses personnes sans solution d’hébergement, souvent en plein hiver, dans des conditions inhumaines. En conséquence, les CCAS et les CIAS se retrouvent en première ligne et doivent faire face à une surcharge de demandes, alors même que leurs moyens financiers et matériels demeurent très limités. L’ouverture de ces 43 000 places supplémentaires, sous la responsabilité directe de l’État, permettrait non seulement de répondre aux besoins croissants de logement d’urgence, mais également de renforcer l’accompagnement social des personnes en grande précarité, en garantissant une prise en charge temporaire et des conditions d’accueil dignes. 

De plus, cet effort soutiendrait les collectivités locales, en soulageant les CCAS et CIAS, qui pourraient par conséquent se concentrer sur d’autres aspects de l'accompagnement social en faveur d'une meilleure inclusion des publics. 

Considérant que le financement moyen annuel d'une place en hébergement d’urgence se situe entre 9 100 euros et 9 800 euros (enquête réalisée par la Fédération des acteurs de la solidarité en 2021), le coût d’une ouverture de 43 000 places supplémentaires est estimé à 422 millions d’euros par an.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 422 millions d’euros en AE et en CP du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2029 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAOUEDJ, BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et MM. ROUX et MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

196 000 000

 

196 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

196 000 000 

 

196 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

196 000 000

196 000 000

196 000 000

196 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement de repli vise à ouvrir 20 000 places d’hébergement d’urgence, directement prises en charge par l’État, afin de soulager les CCAS et les CIAS dans leur gestion des situations d'urgence sociale.

Depuis 2017, la politique du « Logement d’abord » impulsée par le Gouvernement a permis l’accès au logement de près de 440 000 personnes. Le nombre de places en hébergement d’urgence, hors dispositif grand froid, est passé de 198 000 au 1er janvier 2023 à 203 000 au 1er janvier 2024, contre 93 000 il y a dix ans. Toutefois, malgré les fruits portés par cette politique, l’hébergement d’urgence reste une réponse de court terme nécessaire dans certains cas. Les demandes d’hébergement demeurent élevées à l’approche de la trêve hivernale, en particulier de la part de familles avec enfants.

Lors de l’examen du PLF pour 2024, les amendements portant sur la hausse du nombre de places d'hébergement d'urgence et de logements sociaux, soutenus par les associations de solidarité, n’avaient pas été conservés après utilisation de l’article 49 alinéa 3. Or, si le logement doit rester la priorité, l’hébergement d’urgence (notamment en CHU ou en nuitées hôtelières) a vocation à répondre à la situation d’urgence rencontrée aujourd’hui. 

Le constat est clair : l’augmentation des situations de grande précarité, notamment avec la crise sociale et économique, les flux migratoires et l'explosion des prix de l’immobilier, nécessite une mobilisation accrue de l’ensemble des dispositifs d’hébergement. Si le Gouvernement prévoit de créer 30 000 places en intermédiation locative et 10 000 places en pensions de famille sur 2023-2027, avec une augmentation de 6 millions d’euros de l’enveloppe consacrée au programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables », il ne prévoit pas d’augmenter les capacités d’accueil du parc d’hébergement d’urgence. 

Or, la capacité des structures existantes est aujourd’hui nettement insuffisante, laissant de nombreuses personnes sans solution d’hébergement, souvent en plein hiver, dans des conditions inhumaines. En conséquence, les CCAS et les CIAS se retrouvent en première ligne et doivent faire face à une surcharge de demandes, alors même que leurs moyens financiers et matériels demeurent très limités. L’ouverture de ces 20 000 places supplémentaires, sous la responsabilité directe de l’État, permettrait non seulement de contribuer à répondre aux besoins croissants de logement d’urgence, mais également de renforcer l’accompagnement social des personnes en grande précarité, en garantissant une prise en charge temporaire et des conditions d’accueil dignes. 

De plus, cet effort soutiendrait les collectivités locales, en soulageant les CCAS et CIAS, qui pourraient par conséquent se concentrer sur d’autres aspects de l'accompagnement social en faveur d'une meilleure inclusion des publics. 

Considérant que le financement moyen annuel d'une place en hébergement d’urgence se situe entre 9 100 euros et 9 800 euros (enquête réalisée par la Fédération des acteurs de la solidarité en 2021), le coût d’une ouverture de 20 000 places supplémentaires est estimé à 196 millions d’euros par an.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 196 millions d’euros en AE et en CP du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2030 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, M. ROUX, Mme BRIANTE GUILLEMONT et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

80 000 000

 

80 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 80 000 000

 

80 000 000 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le projet annuel de performance 2025 du programme 177 de la mission "Cohésion des territoires" prévoit la stabilisation du parc d’hébergement au haut niveau atteint en 2024 à savoir 203 000 places en moyenne annuelle. Cette mesure proposant le maintien du nombre de places est cependant insuffisante au regard des demandes non pourvues qui ne cessent de croître d’années en années. En effet, le 19 septembre 2022 nous comptabilisions 6 351 demandes d’hébergement au 115 non pourvues contre 8 351 le 2 octobre 2023. Deux tiers de ces demandes d’hébergement non pourvues concernent des personnes en famille.

Par ailleurs, le baromètre « Enfants à la rue » publié par la Fédération des acteurs de la solidarité et l’UNICEF France permet de dénombrer au moins 2 043 enfants restés sans solution d’hébergement à la suite de leur appel au 115 la nuit du 19 août 2024, soit une hausse de 120% par rapport à 2021. Parmi eux, 467 avaient moins de trois ans. Ces chiffres restent bien en deçà de la réalité. En effet, de nombreuses personnes à la rue, découragées, ne sollicitent plus le 115 et ne sont, de fait, pas comptabilisées. A titre d’indication, 69% des personnes rencontrées lors de la Nuit de la solidarité à Paris en janvier 2024 déclaraient ne pas recourir au 115.  
 
L’insuffisance du nombre de places disponibles, mise en exergue par ces chiffres, a conduit cette année encore à une priorisation des publics et donc à une remise en cause de l’inconditionnalité de l’accueil, principe fondateur du secteur « l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion » (AHI), consacré à l’article 345-2-2 du Code de l’action sociale et des familles. Le constat est d’autant plus alarmant que le nombre de personnes sans domicile pourrait continuer d’augmenter sous l’effet de la crise du logement qui complexifie l’accès des ménages les plus modestes au logement et entraîne une embolisation du parc d’hébergement.  

De plus, la baisse du pouvoir d’achat, corrélée à une augmentation générale des prix, notamment de l’énergie, impacte la capacité des ménages à payer leurs loyers et leurs charges. Le nombre de ménages expulsés avec le concours de la force publique a ainsi doublé en deux ans (12 000 ménages concernés en 2021 contre 21 500 en 2023). Les associations du secteur l’AHI, et plus largement l’ensemble des acteurs du logement, craignent que l’adoption de la loi de protection contre l’occupation illicite des logements, dite loi « anti-squat », engendre une augmentation encore plus significative du nombre d’expulsions locatives et, en conséquence, du nombre de personnes à la rue.

Il est important de rappeler que le Conseil d'État reconnaît que le droit à l’hébergement d’urgence est une liberté fondamentale et qu’il existe une obligation de résultat à la charge de l’État s’agissant de ses obligations en la matière (CE, 22 décembre 2022, n°461869).

C'est pourquoi, afin de pouvoir répondre favorablement aux demandes d’hébergement formulées via le 115, ce présent amendement soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et l’UNICEF France, propose de porter à 213 000 le nombre de places d’hébergement pour l’année 2025. Une augmentation de 10 000 places qui se traduirait par un coût supplémentaire de 80 millions d'euros.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 80 millions d’euros en AE et en CP du programme 147 «  Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2125

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

80 000 000

 

80 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

80 000 000

 

80 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent la création de 10 000 places supplémentaires au parc d’hébergement pour le porter à 213 000 places en moyenne annuelle en 2025, comme le demande les associations spécialisées, dont la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), l’UNICEF France et la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS).

Le projet annuel de performance du BOP 177 pour 2025 prévoit la stabilisation du parc d’hébergement au haut niveau atteint en 2024 à savoir 203 000 places en moyenne annuelle.

Cette mesure proposant le maintien du nombre de places est cependant insuffisante au regard des demandes non pourvues qui ne cessent de croître d’années en années. En effet, le 19 septembre 2022 nous comptabilisions 6 351 demandes d’hébergement au 115 non pourvues contre 8 351 le 2 octobre 2023. Deux tiers de ces demandes d’hébergement non pourvues concernent des personnes en famille. Par ailleurs, le baromètre « Enfants à la rue » publié par la Fédération des acteurs de la solidarité et l’UNICEF France permet de dénombrer au moins 2 043 enfants restés sans solution d’hébergement à la suite de leur appel au 115 la nuit du 19 août 2024, soit une hausse de 120% par rapport à 2021. Parmi eux, 467 avaient moins de trois ans. Ces chiffres restent bien en deçà de la réalité. En effet, de nombreuses personnes à la rue, découragées, ne sollicitent plus le 115 et ne sont, de fait, pas comptabilisées. A titre d’indication, 69% des personnes rencontrées lors de la Nuit de la solidarité à Paris en janvier 2024 déclaraient ne pas recourir au 115.

L’insuffisance du nombre de places disponibles, mise en exergue par ces chiffres, a conduit cette année encore à une priorisation des publics et donc à une remise en cause de l’inconditionnalité de l’accueil, principe fondateur du secteur « l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion » (AHI), consacré à l’article 345-2-2 du Code de l’action sociale et des familles.

Le constat est d’autant plus alarmant que le nombre de personnes sans domicile pourrait continuer d’augmenter sous l’effet de la crise du logement qui complexifie l’accès des ménages les plus modestes au logement et entraîne une embolisation du parc d’hébergement.

De plus, la baisse du pouvoir d’achat, corrélée à une augmentation générale des prix, notamment de l’énergie, impacte la capacité des ménages à payer leurs loyers et leurs charges. Le nombre de ménages expulsés avec le concours de la force publique a ainsi doublé en deux ans (12 000 ménages concernés en 2021 contre 21 500 en 2023). Les associations du secteur l’AHI, et plus largement l’ensemble des acteurs du logement, craignent que l’adoption de la loi de protection contre l’occupation illicite des logements, dite loi « anti-squat », engendre une augmentation encore plus significative du nombre d’expulsions locatives et, en conséquence, du nombre de personnes à la rue.

Il est important de rappeler que le Conseil d'État reconnaît que le droit à l’hébergement d’urgence est une liberté fondamentale et qu’il existe une obligation de résultat à la charge de l’Etat s’agissant de ses obligations en la matière (CE, 22 décembre 2022, n°461869). Afin de pouvoir répondre favorablement aux demandes d’hébergement formulées via le 115, ce présent amendement soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et l’UNICEF France, propose de porter à 213 000 le nombre de places d’hébergement pour l’année 2025.

Selon le baromètre 2024 "Enfants à la rue" de la Fédération des acteurs de la solidarité et de l'UNICEF France, 2 043 enfants, dont 467 de moins de 3 ans, sont contraints de dormir dans la rue. Face à cette urgence, de nombreux députés ont signé, de façon transpartisane, une proposition de résolution visant à mettre fin au sans-abrisme des enfants. Cette dernière demande au Gouvernement de renforcer la capacité du parc d’hébergement afin que plus aucun enfant ne dorme dans la rue.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 80 millions d'euros depuis l’action 01 du programme 147 pour abonder l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ». Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2081

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Olivia RICHARD, EVREN, PHINERA-HORTH, ROSSIGNOL, VÉRIEN, SOLLOGOUB et GACQUERRE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

131 400 000

 

131 400 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

131 400 000

 

131 400 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

131 400 000

131 400 000

131 400 000

131 400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d’augmenter, à hauteur de 131,4 millions d’euros, les crédits du programme 177 de la mission, consacrés à l’hébergement et à l’accompagnement des personnes sans domicile, dans la lignée des constats et préconisations formulés par le rapport de la délégation aux droits des femmes « Femmes sans abri : la face cachée de la rue », publié le 9 octobre 2024, et en particulier de sa recommandation n°3 : « Dans l’attente d’une offre de logements abordables suffisante et afin d’assurer une mise à l’abri immédiate et une prise en charge minimale d’un mois pour les femmes et les familles, créer 10 000 places d’hébergement supplémentaires, en mobilisant notamment l’habitat intercalaire ».

Le nombre de personnes sans domicile a doublé en dix ans, pour atteindre 330 000 en 2024. Si le nombre de places d’hébergement n’a jamais été aussi élevé, et devrait être maintenu autour de 203 000 places au sein du parc généraliste, il n’est cependant pas suffisant et, au vu des crédits annoncés pour 2025, tout laisse à penser que sera privilégié le financement de places d’hôtels. Bien que ces nuitées hotellières soient moins coûteuses, elles sont bien moins qualitatives et ne peuvent pas aider les bénéficiaires à sortir de la rue, contrairement à des nuits dans des centres d’hébergement et de réinsertion sociale qui prévoient un accompagnement social systématique. Lors de l’examen en délégation, les co-rapporteures rappelaient notamment que « La nature de l’hébergement dans les hôtels est en réalité honteuse et empreinte de violence, sans aucun accompagnement socio-éducatif. Elle ne peut en aucun cas être considérée comme une offre acceptable pour résoudre même une partie du problème des femmes à la rue ». En conséquence, cet amendement propose la création de 10 000 places dans des centres d’hébergement et de réinsertion sociale.

Afin de gérer la pénurie de places d’hébergement, des critères de vulnérabilité de plus en plus restrictifs ont été établis par les préfectures. Ce qui ne devait être qu’une priorité dans la prise en charge et une aide à la décision est devenu une condition d’accès à part entière, en contradiction avec le principe d’inconditionnalité de l’accès à l’hébergement. De facto, les personnes qui ne relèvent pas du niveau 1 de vulnérabilité (en Île-de-France, les femmes victimes de violences, les femmes enceintes de plus de six mois et les enfants de moins de trois mois) n’ont souvent aucune solution d’hébergement proposée lorsqu’elles appellent le 115 et même les personnes vulnérables n’obtiennent pas systématiquement une mise à l’abri, faute de places d’hébergement disponibles ou compatibles avec leur composition familiale. Toujours pour gérer le manque de places, certains hébergements d’urgence ne sont octroyés que pour quelques nuits, et, chaque semaine, les personnes qui y sont accueillies doivent quitter ces lieux, repasser par la rue, parfois pendant plusieurs jours, avant de retrouver un nouvel abri.

Chaque soir, environ 3 000 femmes sans abri, et autant d’enfants, passent la nuit dans la rue, exposés à de multiples facteurs de risque et à des violences physiques et sexuelles. Les femmes sans abri ont quasiment toutes subi des violences et sont particulièrement exposées aux risques d’exploitation par le travail et d’exploitation sexuelle.

Afin d’assurer une mise à l’abri immédiate et une prise en charge minimale d’un mois pour les femmes et les familles, la délégation aux droits des femmes a estimé, en lien avec les associations, que 10 000 places d’hébergement supplémentaires étaient nécessaires. En outre, une amélioration qualitative du parc d’hébergement doit être engagée, en transformant les nuitées hôtelières en places pérennes et en assurant davantage de places non mixtes pour les femmes isolées, des places adaptées à toutes les configurations familiales et des lieux permettant de cuisiner, disposer d’une intimité et accueillir des enfants. Enfin, les associations qui assurent la gestion du parc d’hébergement et l’accompagnement des personnes sans domicile doivent être davantage soutenues, avec une meilleure prévisibilité de leurs financements.

Traduisant ces trois préconisations, le présent amendement vise à abonder les crédits du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » pour créer 10 000 places d’hébergement d’urgence supplémentaires avec accompagnement social des bénéficiaires.

Afin de se conformer aux règles de la recevabilité financière, cet amendement transfère 131,4 millions d’euros du programme 147 « Politique de la ville » vers le programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » et son action 12 « Hébergement et logement adapté ». Cependant, l’intention des auteurs n’est pas de ponctionner les crédits du programme 147 et, en cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1596

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PONCET MONGE, M. DANTEC, Mme OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, MM. MELLOULI, PARIGI et SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 80 000 000

 

 80 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 80 000 000

 

 80 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 80 000 000

 80 000 000

 80 000 000

 80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d'augmenter la dotation en places d'hébergement spécifiques pour les femmes sans domicile. 

Un récent rapport (« Femmes sans abri, la face cachée de la rue », datant du 8 octobre 2024) de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes du Sénat a pointé l’ampleur du nombre de femmes sans domicile dont celles sans abri qui passent la nuit dans la rue faute de places en hébergement d’urgence.

Le nombre de personnes sans domicile a doublé en dix ans, pour atteindre 330 000 en 2024, dont environ 120 000 femmes.

Chaque soir, environ 3 000 femmes et près de 3 000 enfants sans abri passent la nuit dans la rue.

Selon le rapport :

-       « Pour gérer la pénurie de places, certaines préfectures ont défini des critères de vulnérabilité́ de plus en plus restrictifs. Ce qui ne devait être qu’une priorité dans la prise en charge et une aide à la décision est devenu une condition d’accès à part entière, en dépit du principe d’inconditionnalité de l’hébergement. De facto, les personnes qui ne relèvent pas du niveau 1 de vulnérabilité́ (en Ile-de-France : femmes victimes de violences, femmes enceintes de plus de 6 mois et enfants de moins de 3 mois) n’ont souvent aucune solution d’hébergement proposée lorsqu’elles appellent le 115 et même les personnes vulnérables n’obtiennent pas systématiquement une mise à l’abri faute de places d’hébergement disponibles ou compatibles avec leur composition familiale ».

-       « En juin 2024, lorsque les rapporteures se sont rendues au centre d’appel du 115 de Paris, le taux de DNP (Demandes Non Pourvues) atteignait 80 % pour les femmes et 85 % pour les familles, et tous les jours entre 300 et 350 mineurs étaient laissés à la rue ».

-       « Lors d’une étude de l’Observatoire du Samu social de Paris de 2016 : 92 % des femmes interrogées – quasi exclusivement de nationalité étrangère – ont indiqué avoir subi des violences au cours de leur parcours migratoire et de leur parcours de rue, en particulier vols, agressions physiques, agressions sexuelles, travail forcé et séquestration ».

-       « Une étude de santé publique menée auprès de 273 demandeuses d’asile à Marseille relève une incidence du viol 18 fois plus élevée chez les femmes demandeuses d’asile vivant en France par rapport aux femmes en population générale. Plus du quart des femmes interrogées avait subi des violences au cours de la dernière année passée en France et 5 % un viol. Les résultats mettent également en évidence une association significative entre l’absence d’hébergement et la survenue d’agressions sexuelles ».

-       « Tous les acteurs associatifs le disent : il n’y a pas une femme sans abri rencontrée ou accueillie par leurs structures qui n’ait pas été victime de violences dans la rue, mais aussi bien souvent, antérieurement, dans l’enfance, dans son logement ou dans son parcours migratoire. Les femmes migrantes sont particulièrement exposées aux violences ».

Au cours de leur déplacement à Marseille les 28 et 29 mars 2024, les rapporteures ont été marquées par cette statistique empirique glaçante livrée par la médecin-psychiatre de l’AP-HM, Aurélie Tinland, en charge du programme Marss : « au bout d’un an passé à la rue, 100 % des femmes ont subi un viol, quel que soit leur âge, quelle que soit leur apparence. Pour elles, c’est un trauma parmi d’autres. »

-       Bénédicte Maraval, assistante sociale référente au Comede explique : « l’hébergement fait partie du soin et participe à la bonne santé des adultes comme des enfants ».

La délégation aux droits des femmes du Sénat a demandé́ la création de 10 000 places supplémentaires dans le cadre de son rapport sur les femmes sans abri, publié le 8 octobre 2024 : « Dans l’attente d’une offre de logements abordables suffisante et afin d’assurer une mise à l’abri immédiate et une prise en charge minimale d’un mois pour les femmes et les familles, créer 10 000 places d’hébergement supplémentaires, en mobilisant notamment l’habitat intercalaire ». 

Notre amendement se propose de suivre cette recommandation en demandant le financement de la création de 10 000 places d’hébergement supplémentaires pour les femmes sans-abri.

Afin de respecter les règles de recevabilité au titre de l’article 40, cet amendement procède aux équilibres suivants : 

- Il abonde en AE et CP l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » de 80 millions d’euros. 
- Il retire en AE et CP 80 millions d’euros à l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d'un autre programme de la mission.

Nous souhaitons néanmoins demander au Gouvernement la levée des minorations des AE et CP de l'action 4 du programme 135.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1858 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LINKENHELD, ARTIGALAS et MONIER, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

80 000 000

 

80 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

80 000 000

 

80 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le parc d’hébergement est stabilisé pour 2024 au haut niveau atteint en 2023 à savoir 203 000 places en moyenne annuelle. Or, comme nous le rappelle la Fédération des acteurs de la solidarité, c’est insuffisant

Le nombre de personnes sans domicile a doublé en dix ans, atteignant 330 000 en 2024, dont près de 120 000 femmes. Parmi elles, chaque soir, environ 3 000 femmes et autant d’enfants passent la nuit dehors. Pour celles qui sont hébergées dans des lieux financés par l’État, la mise à l’abri est bien souvent longue à venir et seulement temporaire, faute de places d’hébergement : certaines doivent, chaque semaine, quitter leur hébergement d’urgence, repasser par la rue, parfois pendant plusieurs jours, avant de retrouver un nouvel abri. Il est donc nécessaire de créer 10 000 places d’hébergement supplémentaires et transformer des nuitées hôtelières en places pérennes, avec davantage de places non mixtes pour les femmes isolées et de places adaptées à toutes les familles.

Le parc d’hébergement existant est maintenu en 2025 à 203 000 places d’hébergement ouvertes avec 11 000 places dédiées aux femmes victimes de violences ainsi qu’au travail spécifique d’accompagnement pour ces femmes, incluant emploi, santé et éducation. La création de 10 000 places supplémentaires avait pourtant fait l’objet d’un engagement, exprimé à plusieurs reprises par les ministres du logement qui se sont succédés.

Notre amendement propose de porter à 213 000 le nombre de places d’hébergement pour l’année 2024, soit 10 000 places supplémentaires.

Il est donc proposé de transférer 80 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1874 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GACQUERRE, M. LEVI, Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD, Mmes JACQUEMET, PERROT, Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ, M. LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

80 000 000

 

80 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

80 000 000

 

80 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose l'ouverture de 10 000 places d'hébergement d'urgence pour accueillir les femmes et enfants actuellement à la rue. 

Le constat est alarmant : 330 000 personnes, dont 40 % de femmes, sont sans domicile en France aujourd'hui. Parmi elles, environ 30 000 personnes sont sans abri. Chaque soir, ce sont environ 3 000 femmes qui passent la nuit dans la rue. Partant de ce constat, dans son rapport d'information n° 15 (2024-2025) intitulé "Femmes sans abri, la face cachée de la rue" et publié en octobre 2024, la Délégation aux droits des femmes du Sénat recommande de créer 10 000 places d'hébergement supplémentaires.

Considérant que le coût annuel moyen d'une place d'hébergement d'urgence est de 8 000 euros, le budget supplémentaire à engager serait de l'ordre de 80 millions d'euros par an pour ces 10 000 places.

À cette terrible situation s'ajoute, d'après le baromètre 2024, "Enfants à la rue", de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et d'UNICEF France, celle d'au moins 2 043 enfants, dont 467 avaient moins de trois ans, qui se sont retrouvés sans solution d’hébergement dans la nuit du 19 août 2024, ce qui représente une augmentation de 120% par rapport à 2020. Des chiffres qui illustrent une situation dramatique mais qui ne sont pas exhaustifs puisqu'ils ne comptabilisent que les personnes qui ont appelé le 115. Le baromètre précise également que "les mineurs non accompagnés sans-abri et les familles vivant en squats ou en bidonvilles ne sont pas comptabilisés".

En conséquence, cet amendement propose d'abonder de 80 millions d'euros en crédits de paiement et autorisations d'engagement l'action 12 "Hébergement et logement adapté" du programme 177 "Hébergement, parcours vers le logement et l'insertion des personnes vulnérables" et de minorer l'action 04 "Réglementation, politique technique et qualité de la construction" du programme "Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat".

L'intention de cet amendement n'étant pas de réduire les moyens affectés à l'action précitée, les auteurs appellent le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2128

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

25 500 000

 

25 500 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

25 500 000

 

25 500 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

25 500 000

25 500 000

25 500 000

25 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d'ajouter 2 000 places supplémentaires au parc d’hébergement. Ces places seraient dédiées spécifiquement aux femmes et enfants victimes de violence.

En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Le rapport 2024 du Haut Conseil à l’Égalité sur l’état du sexisme alerte sur l’augmentation et l’aggravation des violences sexistes et sexuelles. En 2022, 240 000 femmes ont été victimes de violences conjugales, et 87 000 ont subi des violences sexuelles.

Dans son étude d’impact de juin 2024 pour le projet « Elles déménagent », la Fondation des Femmes dresse un constat alarmant des obstacles rencontrés par les femmes victimes de violences pour quitter leur domicile et se mettre en sécurité. Ces difficultés incluent le manque de ressources financières, la dépendance économique au conjoint, la difficulté à trouver un autre logement, la peur des représailles, les démarches administratives complexes, l’isolement social et les contraintes liées aux enfants. Selon cette étude, 90 % des femmes partageaient encore leur logement avec l’auteur des violences, et 36 % d’entre elles continuaient d’être hébergées dans un logement dont il était le seul propriétaire ou locataire. En outre, 4 femmes sur 10 ne se voient proposer aucune solution d’hébergement lorsqu’elles en font la demande, faute de places suffisantes.

L’enquête « Un abri pour toutes », menée par la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS) et la Fondation des Femmes, révèle que 93 % des femmes interrogées dans trois centres d’hébergement d’urgence mixtes avaient subi des violences au cours de leur vie. Parmi elles, 18 % déclaraient se sentir en danger au moment de l’enquête, et 55 % indiquaient ne pas se sentir en sécurité le soir dans ces structures mixtes, préférant éviter de s’y rendre la nuit.

Malgré un doublement du nombre de places d’hébergement dédiées aux femmes victimes de violences et à leurs enfants co-victimes au cours des quatre dernières années, les 10 000 places existantes restent insuffisantes face à l’augmentation constante des besoins. Les associations spécialisées appellent à la création de 10 000 places supplémentaires pour répondre à la demande.

En réponse, en soutien à la Fédération des Acteurs de la Solidarité (FAS), le groupe CRCE-K soutient la création, a minima, de 2 000 places d’hébergement en non-mixité, offrant un accompagnement médico-psycho-social global, au sein d’associations spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 25 500 000 euros depuis l’action 01 du programme 147 pour abonder l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ». Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1859 rect.

18 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MONIER, ARTIGALAS et LINKENHELD, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

24 090 000

 

24 090 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

24 090 000

 

24 090 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

24 090 000

24 090 000

24 090 000

24 090 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose la création de 2 000 places d’hébergement spécialisées supplémentaires pour les femmes victimes de violences et leurs enfants co-victimes.

En France, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex conjoint. Dans son rapport 2024 sur l’État du sexisme, le Haut Conseil à l’Egalité alerte sur l’augmentation et l’aggravation des violences sexistes et sexuelles en France. En 2022, 240 000 femmes ont été victimes de violences conjugales, 87 000 ont été victimes de violences sexuelles.

Dans l’étude d’impact de juin 2024 de son projet « Elles déménagent », la Fondation des Femmes dresse un bilan alarmant du cumul de difficultés rencontrées par les femmes victimes de violences pour quitter leur domicile et ainsi être enfin en sécurité (manque de ressources financières et/ou dépendance économique au conjoint, difficultés à trouver un autre logement, peur des représailles, difficultés administratives, isolement social, barrières liées aux enfants). Selon cette étude, 90 % de ces femmes partageaient encore leur logement avec l’auteur de violences et 36 % d’entre elles étaient encore hébergées dans un logement dont il était seul propriétaire ou locataire. En outre, 4 femmes victimes de violences sur 10 ne se voient proposer aucune solution quand elles demandent un hébergement, faute de places suffisantes.

Par ailleurs, dans son enquête et projet « Un abri Pour toutes » porté par la Fédération des acteurs de la solidarité ainsi que la Fondation des Femmes, 93 % des femmes interrogées dans 3 Centres d’Hébergement d’Urgence mixtes avaient subi des violences dans leur parcours de vie. De plus, 18 % d’entre elles déclaraient se sentir en danger au moment de l’enquête et 55 % indiquaient ne pas se sentir en sécurité le soir au sein de leur structure d’hébergement mixtes, évitant alors de s’y déplacer la nuit.

Ainsi, si le nombre de places d’hébergement dédiées aux femmes victimes de violences et à leurs enfants co-victimes a presque doublé depuis 4 ans, il ne permet toujours pas de répondre aux besoins. Au regard du nombre en constante augmentation de femmes victimes et de leurs enfants co-victimes, les associations spécialisées estiment que les 10 000 places d’hébergements dédiées sont insuffisantes et appellent à la création de 10 000 places supplémentaires.

La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) propose la création – a minima – de 2 000 places d’hébergement supplémentaires dédiées et en non-mixité proposant un accompagnement médico-psycho-social global par des professionnel.le.s formé.e.s au sein d’association spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, nous proposons la majoration, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement de 24 090 000 euros des crédits de l’action 12 du programme 177 par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 04 du programme 135.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2031 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, M. ROUX, Mme BRIANTE GUILLEMONT et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

24 090 000

 

24 090 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

24 090 000

 

24 090 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

24 090 000

24 090 000

24 090 000

24 090 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose la création de 2 000 places d’hébergement spécialisées supplémentaires pour les femmes victimes de violences et leurs enfants co-victimes.

En France, une femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex conjoint. Dans son rapport 2024 sur l’état des lieux du sexisme, le Haut Conseil à l’Égalité alerte sur l’augmentation et l’aggravation des violences sexistes et sexuelles en France. En 2022, 240 000 femmes ont été victimes de violences conjugales, 87 000 ont été victimes de violences sexuelles.

Dans l’étude d’impact de juin 2024 de son projet « Elles déménagent », la Fondation des Femmes dresse un bilan alarmant du cumul de difficultés rencontrées par les femmes victimes de violences pour quitter leur domicile et ainsi être enfin en sécurité (manque de ressources financières et/ou dépendance économique au conjoint, difficultés à trouver un autre logement, peur des représailles, difficultés administratives, isolement social, barrières liées aux enfants). Selon cette étude, 90% de ces femmes partageaient encore leur logement avec l’auteur de violences et 36% d’entre elles étaient encore hébergées dans un logement dont il était seul propriétaire ou locataire. En outre, 4 femmes victimes de violences sur 10 ne se voient proposer aucune solution quand elles demandent un 
hébergement, faute de places suffisantes.

Par ailleurs, dans son enquête et projet « Un abri Pour toutes » porté par la Fédération des acteurs de la solidarité ainsi que la Fondation des Femmes, 93% des femmes interrogées dans 3 Centres d’Hébergement d’Urgence mixtes avaient subi des violences dans leur parcours de vie. De plus, 18% d’entre elles déclaraient se sentir en danger au moment de l’enquête et 55% indiquaient ne pas se sentir en sécurité le soir au sein de leur structure d’hébergement mixtes, évitant alors de s’y déplacer la nuit.

Ainsi, si le nombre de places d’hébergement dédiées aux femmes victimes de violences et à leurs enfants co-victimes a presque doublé depuis 4 ans, il ne permet toujours pas de répondre aux besoins. Au regard du nombre en constante augmentation de femmes victimes et de leurs enfants co-victimes, les associations spécialisées estiment que les 10 000 places d’hébergements dédiées sont insuffisantes et appellent à la création de 10 000 places supplémentaires.

La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) propose la création – a minima – de 2 000 places d’hébergement supplémentaires dédiées et en non-mixité proposant un accompagnement médico-psycho-social global par des professionnels formés au sein d’association spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 24 090 000 d’euros en AE et en CP de l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2137

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SCHILLINGER, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

24 090 000

 

24 090 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

24 090 000

 

24 090 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

24 090 000

24 090 000

24 090 000

24 090 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer 2 000 places d’hébergement spécialisées et en non-mixité pour les femmes victimes de violences et leurs enfants co-victimes.

En France, les violences conjugales et sexuelles continuent de toucher un grand nombre de femmes. Selon le Haut Conseil à l’Égalité, 240 000 femmes ont été victimes de violences conjugales en 2022, et 87 000 de violences sexuelles. Les obstacles à la fuite du domicile, tels que la dépendance économique, le manque de ressources, la peur des représailles ou encore les barrières administratives, rendent particulièrement difficile l’accès à un hébergement sécurisé. Selon une étude de la Fondation des Femmes, 90 % des femmes victimes de violences partagent encore leur logement avec l’auteur de ces violences, et 4 sur 10 ne trouvent aucune solution d’hébergement faute de places disponibles.

Bien que le nombre de places d’hébergement dédiées ait doublé en 4 ans, les besoins restent considérables et les places insuffisantes. Les associations spécialisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes estiment qu’il est nécessaire de créer 10 000 places supplémentaires, et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) propose, à minima, la création de 2 000 places supplémentaires, avec un accompagnement médico-psycho-social global, adapté à cette population vulnérable.

Cet amendement propose de transférer 24 090 000 euros depuis l’action 12 « FNADT section générale » du programme 112 vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177, dans le respect des règles budgétaires. Nous appelons cependant le Gouvernement à lever ce gage financier.

Cet amendement est soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) et la Fédération Nationale des Samu Sociaux.(FNSS)






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2082

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Olivia RICHARD, EVREN, PHINERA-HORTH, ROSSIGNOL, VÉRIEN, SOLLOGOUB et GACQUERRE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

21 000 000

 

21 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

21 000 000

 

21 000 000

TOTAL

21 000 000

21 000 000

21 000 000

21 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d’augmenter, à hauteur de 21 millions d’euros, les crédits du programme 177 de la mission consacrés à l’hébergement et à l’accompagnement des personnes sans domicile, dans la lignée des constats et préconisations formulés par le rapport de la délégation aux droits des femmes « Femmes sans abri : la face cachée de la rue », publié le 9 octobre 2024.

Il s’agit d’un amendement de repli à celui traduisant la recommandation n°3 du rapport adopté par la délégation aux droits des femmes. Au vu du contexte budgétaire, cet amendement propose la création de 1.500 places supplémentaires dédiées à l’hébergement des femmes sans abri.

Dans le détail, une première enveloppe de 19 millions d’euros permettra de créer 1.500 places d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences en danger immédiat, avec l’accompagnement social indispensable. Ces places d’hébergement seront complétées par des guichets uniques d’accueil, garantissant aux femmes victimes de violence, quel que soit l’état de leur situation, un appui global, continu et individualisé pour une prise en charge sociale, médicale, juridique et opérationnelle.

Les deux autres millions d’euros serviront à créer dix accueils de jour non mixtes, exclusivement dédiés aux femmes vivant dans la rue, et le recrutement de cinq coordinateurs en santé dans les territoires les plus concernés. Leur mission sera de mettre en place des actions de prévention, de remobilisation et de soins pour les femmes. Cela permettre de mieux repérer les femmes à la rue, et d’améliorer leur accompagnement de bout en bout.

Afin de se conformer aux règles de la recevabilité financière, cet amendement transfère 21 millions d’euros du programme 162 « Interventions territoriales de l’État » vers le programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » et son action 12 « Hébergement et logement adapté ». Cependant, l’intention des auteures n’est pas de ponctionner les crédits du programme 162 et, en cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2032 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme Maryse CARRÈRE, MM. BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, M. ROUX, Mme BRIANTE GUILLEMONT et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

25 500 000

 

25 500 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

25 500 000

 

25 500 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

25 500 000

25 500 000

25 500 000

25 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’ajouter 2 000 places supplémentaires au parc d’hébergement dédiées aux personnes en situation de prostitution.

La France compte entre 30 000 et 44 000 personnes en situation de prostitution, principalement des femmes étrangères. Si la loi du 13 avril 2016 visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel et à accompagner les personnes prostituées a permis un premier pas salutaire sur l’accès aux droits des personnes en sortie de prostitution, l’accompagnement à la santé ou encore la prévention et la sensibilisation à la prostitution des mineurs, elle ne prévoit pas de financements de places d’hébergement spécialisées et sécurisés, à l’exception du dispositif Ac.sé en direction des personnes victimes de Traite.

A l’occasion de la présentation de la nouvelle stratégie interministérielle de lutte contre le système prostitutionnel de mai dernier, la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) a salué la décision d’élargir le périmètre d’attribution des places dédiées aux femmes victimes de violences aux personnes en situation de prostitution. Néanmoins, la FAS a alerté sur les conditions de mise en œuvre risquant de placer des publics en concurrence faute de moyens suffisants, et qui pour les femmes concernées dépendraient du niveau de danger de mort pour réussir à accéder à une place d’hébergement. 

Dès lors, afin de diminuer le risque de saturation et de sélection des publics, il parait primordial d’accroitre le parc d’hébergement, ainsi que de créer 2 000 places d’hébergement spécialisées pour les personnes en situation de prostitution. Ces places spécialisées permettront de leur offrir un cadre sécurisé et un accompagnement social global adapté à leurs besoins spécifiques, afin de leur garantir une sortie effective de la prostitution.   

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 25,5 millions d’euros en AE et en CP de l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement est soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) et la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1860

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. MARIE, Mmes ARTIGALAS et MONIER, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

16 000 000

 

16 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

16 000 000

 

16 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

16 000 000

16 000 000

16 000 000

16 000 000

SOLDE

0

0

Objet

« L’État a choisi de faire comme si la croissance des besoins en matière d’hébergement d’urgence était temporaire” soulignait Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes à parution du rapport paru en 2024 relatif aux relations entre l’État et les gestionnaires de structures d’hébergement.

Sans aucunement épuiser un débat portant aujourd’hui sur des centaines de milliers de place et nécessitant de réinterroger une politique publique dont l’épuisement pèse aujourd’hui non seulement sur l’Etat mais sur les comptes des collectivités territoriales intervenant trop souvent en compensation des carences de l’Etat, cet amendement propose l’ouverture de 2 000 places d’hébergement d’urgence pour accueillir les enfants actuellement à la rue, ainsi que leur famille. L’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité révèlent, dans leur dernier baromètre, une augmentation du nombre d’enfants sans abri : 2 043 enfants dans la nuit du 19 août, soit une hausse de 120 % par rapport à 2020. Les mineurs non accompagnés sans-abri et les familles vivant en squats ou en bidonvilles ne sont pas comptabilisés.

Considérant que le financement moyen annuel d'une place en hébergement d’urgence étant de 8 000€, le coût d’une ouverture de 2 000 places supplémentaires à destination de ces enfants est estimé à 16 millions € par an.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, nous proposons la majoration, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement de 16 000 000 euros des crédits de l’action 12 du programme 177 par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 04 du programme 135.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2163 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme SCHILLINGER, M. LEMOYNE, Mmes RAMIA et DURANTON et MM. BUIS et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

16 000 000

 

16 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

16 000 000  

 

16 000 000  

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

TOTAL

16 000 000

16 000 000

16 000 000

16 000 000

SOLDE

0

0

Objet

« L’État a choisi de faire comme si la croissance des besoins en matière d’hébergement d’urgence était temporaire” soulignait Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes à parution du rapport paru en 2024 relatif aux relations entre l’État et les gestionnaires de structures d’hébergement.

Sans aucunement épuiser un débat portant aujourd’hui sur des centaines de milliers de place et nécessitant de réinterroger une politique publique dont l’épuisement pèse aujourd’hui non seulement sur l’État mais sur les comptes des collectivités territoriales intervenant trop souvent en compensation des carences de l’État, cet amendement propose l’ouverture de 2 000 places d’hébergement d’urgence pour accueillir les enfants actuellement à la rue, ainsi que leur famille. L’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité révèlent, dans leur dernier baromètre, une augmentation du nombre d’enfants sans abri : 2 043 enfants dans la nuit du 19 août, soit une hausse de 120 % par rapport à 2020. Les mineurs non accompagnés sans-abri et les familles vivant en squats ou en bidonvilles ne sont pas comptabilisés.

Considérant que le financement moyen annuel d'une place en hébergement d’urgence étant de 8 000€, le coût d’une ouverture de 2 000 places supplémentaires à destination de ces enfants est estimé à 16 millions € par an.

Afin de se conformer aux règles de la LOLF, l’amendement est ainsi rédigé :

L’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables » est abondée en CP et AE de16 millions d’euros.

Les crédits sont prélevés sur à l'action 7 "Urbanisme et aménagement" du programme 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat".

Nous appelons néanmoins le gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-685 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes JACQUEMET, de LA PROVÔTÉ, Olivia RICHARD et VERMEILLET, M. Stéphane DEMILLY, Mmes GACQUERRE, PERROT et ROMAGNY et MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

14 600 000

 

14 600 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

14 600 000 

 

14 600 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

14 600 000

14 600 000

14 600 000

14 600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose l’ajout de 1 000 places supplémentaires au parc d’hébergement dédiées aux femmes en pré ou post-maternité, sans solution de logement ou d’hébergement.

Cette proposition a pour objectif de donner suite au rapport d'information intitulé "Transformation de l'offre de soins périnatals dans les territoires : le travail doit commencer", adopté au Sénat en septembre 2024, qui tire la sonnette d'alarme sur l'avenir de la santé périnatale dans notre pays. Dans nos travaux, nous avons notamment mis en lumière l'existence de situations sociales sensibles et complexes qui appellent une réponse sociale et non hospitalière. En particulier, il semble impératif de pouvoir proposer des solutions d'hébergement en aval des maternités pour accueillir les populations les plus précaires. Cet investissement social doit être pensé en coordination entre l’État – compétent en matière d’hébergement d’urgence – et les départements – compétents pour l’hébergement des femmes enceintes et des mères isolées avec des enfants de moins de trois ans, et être organisé en proximité des établissements hospitaliers afin de faciliter le suivi médical.

Selon une enquête de l’ARS Île-de-France datant de 2021, chaque année, 4 000 femmes sortent de maternité sans solution d’hébergement. Plus récemment, le sixième baromètre « Enfants à la rue » publié par la Fédération des acteurs de la solidarité et l’UNICEF France recensait 168 enfants de moins de 1 an en demandes non pourvues au 115 le 19 août 2024, soit une hausse de 17% par rapport à 2022. Plus alarmant encore, 77% d’entre eux avaient déjà dormi à la rue la veille de la demande de leur famille au 115.

L’augmentation du nombre de nourrissons en demandes non pourvues est en partie imputable à l’insuffisance du nombre de places disponibles dans le parc d’hébergement qui a conduit à la mise en place de critères de priorisation de plus en plus resserrés, non seulement contraires à l’inconditionnalité de l’accueil, principe fondateur du secteur de « l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion », et qui ne garantissent même plus l’accès des femmes enceintes ou des familles avec de très jeunes enfants à une place d’hébergement. 

A l’heure où l’on dénombre en moyenne 5 naissances par jour au sein du parc hôtelier d’Île-de-France, cet amendement propose donc de transférer 14,6 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. L'intention n’est pas de ponctionner un autre programme et le Gouvernement est appelé à lever ce gage financier.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), l’UNICEF France, la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) et la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS).



NB :Rectification en séance pour rendre l'amendement identique au II-1495 rect





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1862 rect.

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mmes LE HOUEROU et CANALÈS, M. Patrice JOLY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

14 600 000

 

14 600 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

14 600 000 

 

14 600 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

14 600 000

14 600 000

14 600 000

14 600 000

SOLDE

0

0

  

Objet

Cet amendement propose l’ajout de 1 000 places supplémentaires au parc d’hébergement dédiées aux femmes en pré ou post-maternité, sans solution de logement ou d’hébergement, et pour l’accompagnement des enfants à la rue.

Les femmes enceintes et/ou sortantes de maternité sans solution de logement ou d’hébergement et leur(s) nourrisson(s) constituent un public particulièrement vulnérable, non seulement exposé à des conditions de vie précaires aux conséquences néfastes sur leur état de santé, mais aussi à l’errance résidentielle qui entrave leur parcours de soins et d’accompagnement et renforce leur vulnérabilité. Selon une enquête de l’ARS Île-de-France datant de 2021, chaque année, 4 000 femmes sortent de maternité sans solution d’hébergement. 

Aussi, selon le baromètre 2024 "Enfants à la rue" de la Fédération des acteurs de la solidarité et de l'UNICEF France, 2 043 enfants, dont 467 de moins de 3 ans, sont contraints de dormir dans la rue. 

Alors qu'une place coûte 40€ par jour, cet amendement propose de transférer 14,6 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), l’UNICEF France, la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) et la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS). 



NB :Rectification en séance pour rendre l'amendement identique au II-1495 rect





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2126 rect.

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY, Mme VARAILLAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

14 600 000

 

14 600 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

14 600 000 

 

14 600 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

14 600 000

14 600 000

14 600 000

14 600 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les auteurs de l'amendement, membres du groupe CRCE-K souhaitent ajouter 1 000 places supplémentaires au parc d’hébergement dédiées aux femmes en pré ou post maternité sans solution de logement ou d’hébergement.

Les femmes enceintes et/ou sortantes de maternité sans solution de logement ou d’hébergement et leur(s) nourrisson(s) constituent un public particulièrement vulnérable, non seulement exposé à des conditions de vie précaires aux conséquences néfastes sur leur état de santé, mais aussi à l’errance résidentielle qui entrave leur parcours de soins et d’accompagnement et renforce leur vulnérabilité. Selon une enquête de l’ARS Île-de-France datant de 2021, chaque année, 4 000 femmes sortent de maternité sans solution d’hébergement. Plus récemment, le sixième baromètre « Enfants à la rue » publié par la Fédération des acteurs de la solidarité et l’UNICEF France recensait 168 enfants de moins de 1 an en demandes non pourvues au 115 le 19 août 2024, soit une hausse de 17% par rapport à 2022. Plus alarmant encore, 77% d’entre eux avaient déjà dormi à la rue la veille de la demande de leur famille au 115.

L’augmentation du nombre de nourrissons en demandes non pourvues est en partie imputable à l’insuffisance du nombre de places disponibles dans le parc d’hébergement qui a conduit à la mise en place de critères de priorisation de plus en plus resserrés, non seulement contraires à l’inconditionnalité de l’accueil, principe fondateur du secteur de « l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion » (AHI), et qui ne garantissent même plus l’accès des femmes enceintes ou des familles avec de très jeunes enfants à une place d’hébergement. Dès lors, il paraît primordial de renforcer la capacité du parc d’hébergement afin de diminuer le risque de saturation et de sélection des publics, ainsi que de flécher 1 000 places supplémentaires à destination des femmes en pré ou post-maternité et de leurs nourrissons sans solution de logement ou d’hébergement. Celles-ci doivent également permettre une prise en charge des seconds parents et / ou fratries.

Selon le baromètre 2024 "Enfants à la rue" de la Fédération des acteurs de la solidarité et de l'UNICEF France, 2 043 enfants, dont 467 de moins de 3 ans, sont contraints de dormir dans la rue. Face à cette urgence, de nombreux sénateurs et députés ont signé, de façon transpartisane, une proposition de résolution visant à mettre fin au sans-abrisme des enfants. Cette dernière demande au Gouvernement de renforcer la capacité du parc d’hébergement afin que plus aucun enfant ne dorme dans la rue. Les membres du groupe CRCE-K sont tous signataires de cette résolution.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 14,6 millions d'euros depuis l’action 01 du programme 147 pour abonder l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ». Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.



NB :Rectification en séance pour rendre l'amendement identique au II-1495 rect





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1495 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme GUILLOTIN, MM. BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, M. ROUX et Mme BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

14 600 000

 

14 600 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

14 600 000 

 

14 600 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

14 600 000

14 600 000

14 600 000

14 600 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement propose l’ajout de 1 000 places supplémentaires au parc d’hébergement dédiées aux femmes en pré ou post-maternité, sans solution de logement ou d’hébergement.

Cette proposition a pour objectif de donner suite au rapport d’information intitulé "Transformation de l’offre de soins périnatals dans les territoires : le travail doit commencer", adopté au Sénat en septembre 2024, et rapporté par Véronique GUILLOTIN. Il tire la sonnette d’alarme sur l’avenir de la santé périnatale dans notre pays. Dans ses travaux, il a été notamment mis en lumière l’existence de situations sociales sensibles et complexes qui appellent une réponse sociale et non hospitalière. En particulier, il semble impératif de pouvoir proposer des solutions d’hébergement en aval des maternités pour accueillir les populations les plus précaires. Cet investissement social doit être pensé en coordination entre l’État – compétent en matière d’hébergement d’urgence – et les départements – compétents pour l’hébergement des femmes enceintes et des mères isolées avec des enfants de moins de trois ans, et être organisé en proximité des établissements hospitaliers afin de faciliter le suivi médical.

Selon une enquête de l’ARS Île-de-France datant de 2021, chaque année, 4 000 femmes sortent de maternité sans solution d’hébergement. Plus récemment, le sixième baromètre « Enfants à la rue » publié par la Fédération des acteurs de la solidarité et l’UNICEF France recensait 168 enfants de moins de 1 an en demandes non pourvues au 115 le 19 août 2024, soit une hausse de 17% par rapport à 2022. Plus alarmant encore, 77% d’entre eux avaient déjà dormi à la rue la veille de la demande de leur famille au 115.

L’augmentation du nombre de nourrissons en demandes non pourvues est en partie imputable à l’insuffisance du nombre de places disponibles dans le parc d’hébergement qui a conduit à la mise en place de critères de priorisation de plus en plus resserrés, non seulement contraires à l’inconditionnalité de l’accueil, principe fondateur du secteur de « l’Accueil, de l’Hébergement et de l’Insertion », et qui ne garantissent même plus l’accès des femmes enceintes ou des familles avec de très jeunes enfants à une place d’hébergement. 

A l’heure où l’on dénombre en moyenne 5 naissances par jour au sein du parc hôtelier d’Île-de-France, cet amendement propose donc de transférer 14,6 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), l’UNICEF France, la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) et la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2136

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme SCHILLINGER, MM. BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE, PATRIAT

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

14 600 000

 

14 600 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

14 600 000

 

14 600 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

14 600 000

14 600 000

14 600 000

14 600 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de créer 1 000 places d’hébergement supplémentaires spécifiquement dédiées aux femmes en pré ou post-maternité sans solution de logement, accompagnées de leurs nourrissons.

Chaque année, environ 4 000 femmes sortent de maternité sans hébergement, selon l’ARS Île-de-France (2021). Cette situation met en péril leur santé et celle de leurs enfants, accentue l’errance résidentielle et compromet leur accès aux soins. En 2024, le baromètre « Enfants à la rue » a recensé 168 nourrissons de moins d’un an en demande non pourvue au 115, dont 77 % avaient déjà dormi à la rue.

Face aux défis posés par l’insuffisance des capacités d’accueil et la nécessité d’améliorer les conditions d’hébergement pour les publics les plus vulnérables, cet amendement prévoit de renforcer l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 à hauteur de 14,6 millions d’euros. Ce financement permettra d’améliorer la prise en charge des mères, nourrissons et, le cas échéant, des seconds parents et fratries.

Ce transfert de crédits depuis l’action 12 du programme 112 est purement formel pour respecter les règles budgétaires. Les auteurs de l’amendement appellent le Gouvernement à lever ce gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1872

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LINKENHELD et ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

25 000 000

 

25 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

25 000 000

 

25 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Ce présent amendement a pour objet d’augmenter le montant alloué au renforcement des dispositifs de la veille sociale et des SIAO par une augmentation du nombre de postes afin d’apporter une réponse adaptée aux besoins locaux.
A l’occasion du second plan quinquennal pour le Logement d’abord et la lutte contre le sans abrisme, ont été confiées aux dispositifs de la veille sociale et aux SIAO de véritables responsabilités dans le cadre de la mise en oeuvre de cette politique. Pour rendre cela possible sans impacter les missions déjà existantes et fondamentales de ces dispositifs, il a été prévu de les renforcer à hauteur de 500 ETP pour tout le territoire national pour les SIAO, maraudes et accueils de jour. La distribution et répartition de ces ETP par dispositif a été effectuée sur la base de remontées départementales ou régionales des besoins du territoire. Bientôt finalisée, cette répartition met en lumière l’insuffisance de la mesure.
Le second plan quinquennal pour le Logement d’abord et la lutte contre le sans abrisme met la veille sociale au centre de ses actions de mise en oeuvre. En effet, le service public de la rue au logement (SPRULO) ne peut être performant qu’avec le concours des maraudes et accueils de jours, ainsi qu’avec celui de SIAO renforcés et reconnus.
Les SIAO voient leurs missions s’accroitre de manière significative, notamment par suite de la publication du cadre réglementaire induit par l’instruction du 31 mars 2022, leur octroyant une place centrale et fondamentale dans l’application de ce service public de la rue au logement.

Les dispositifs de la veille sociale, acteurs clé de la mise en œuvre de la politique du Logement d’abord sont ceux qui sont en lien avec les personnes les plus précarisées et en attente d’une proposition adaptée. Ils mettent en place les conditions nécessaires pour créer le lien avec ces publics, pour proposer l’accompagnement social global adapté, individualisé et dont la temporalité est en adéquation avec les besoins et attentes des ménages. Ce sont eux qui évaluent les situations, les dangers et risques encourus par les ménages vivant dans la rue, qui permettent leur bonne information concernant les dispositifs existants et adaptés, qui doivent adapter leur accompagnement aux personnes. Le changement de paradigme engendré par la politique du Logement d’abord implique une formation continue adéquate et ciblée sur sa philosophie et nécessite une adaptation des travailleur.euse.s sociaux.ales dans leurs pratiques professionnelles et un renforcement des équipes. Celles-ci doivent à leur tour s’adapter au mieux aux personnes concernées et ne pourront le faire qu’une fois en nombre suffisant.
Par ailleurs, les remontées des besoins locaux par les DDETS ou DREETS (en fonction de l’organisation choisie par le territoire) franchissaient les 1500 ETP. Ainsi, deux tiers des besoins n’ont pas été pourvus par la mesure initiale, qui se doit donc d’être elle-même renforcée. Devant l’augmentation manifeste des missions des équipes sociales des maraudes, accueils de jour, SIAO et l’estimation des besoins des équipes de la veille sociale, il semble absolument nécessaire d’élargir cette mesure de renforcement en octroyant 1000 ETP supplémentaires aux structures mentionnées.
Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 25 millions d’euros les crédits de l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».
Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.
Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et la Fédération Nationale des Samu Sociaux (FNSS).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1751

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. BENARROCHE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

7 000 000

 

7 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

7 000 000

 

7 000 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

7 000 000

7 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’enquête nationale 2022 sur les maraudes de la Fédération nationale des Samu sociaux fait le constat partagé que le sans-abrisme ne recule pas, mais encore que « les problématiques des personnes à la rue sont de plus en plus profondes, et imbriquées entre elles », ce qui nécessité de renforcer les équipes des maraudes qui secourent, accompagnement et orientent les personnes à la rue.

Il faut pour cela accroître les équipes sur le terrain pour améliorer la couverture territoriale sur chaque département ; renforcer l’équipement technique des équipes, notamment numérique ; disposer d’équipes pluridisciplinaires pour faciliter le lien avec d’autres acteurs (santé, logement…) et orienter les personnes vers le droit commun.

Cet amendement propose donc  d’abonder de 7 millions € les crédits "hebergements, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables". et réduit  pour se faire d’un montant correspondant de 7 milions les crédits "aide à l'accès au logement".

Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, le gouvernement est appelé à lever le gage.



NB :Amendement travaillé en collaboration avec la fondation Abbé Pierre





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1960

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

1 600 000

 

1 600 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

1 600 000

 

1 600 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

1 600 000

1 600 000

1 600 000

1 600 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose le budget nécessaire afin de créer des postes de coordination et d’intervention sociale visant à renforcer l’accompagnement des enfants et familles hébergées à l’hôtel, tel que le prévoit le Pacte des Solidarités 2023-2027.

La croissance du parc d’hébergement depuis 2017 est marquée par un recours accru aux nuitées hôtelières ; principale solution proposée aux personnes en familles à défaut de places adaptées disponibles dans les centres d’hébergement d’urgence. Ainsi, selon le baromètre « Enfants à la rue » publié en août 2024 par l’UNICEF France et la Fédération des acteurs de la solidarité, 85% des personnes hébergées à l’hôtel sont des personnes en familles, soit 54 849 personnes dont 28 659 enfants.

L’hébergement hôtelier se caractérise par des conditions d’accueil dégradées (vétusté du bâti, manque d’espace, absence de lieux pour cuisiner, présence de nuisibles) et une forte instabilité résidentielle, produisant des effets délétères sur la santé des enfants, leur scolarité, leur sociabilité et les relations familiales. De nombreuses études ont ainsi démontré la particulière inadaptation de ce mode d’hébergement à la vie familiale et pour répondre aux besoins des enfants, renforçant la vulnérabilité des familles qui, pour la plupart, sont confrontées à une grande précarité administrative et financière. Cela rend d’autant plus nécessaire leur accompagnement.

Or, les nuitées hôtelières se caractérisent également par un moindre accompagnement des personnes hébergées. Les plateformes d’accompagnement social à l’hôtel (PASH), mises en place depuis 2020 en Île-de-France, ne permettent actuellement pas de répondre à l’ensemble des besoins. En 2023, seulement 12 420 enfants ont bénéficié d’un accompagnement par les PASH alors même que le baromètre de la Fédération des acteurs de la solidarité et de l’UNICEF France recensait 29 780 enfants hébergés à l’hôtel.

Figurant parmi les priorités du plan quinquennal pour le Logement d’abord, l’accompagnement des personnes sans-domicile a fait l’objet d’une attention spécifique dans le Pacte des Solidarités prévoyant, entre autres, la création de postes de coordination et d’intervention sociale pour renforcer l’accompagnement social des familles hébergées. Cet engagement a été réaffirmé par la Première ministre en novembre 2023 lors du Comité interministériel à l’enfance. Or, cette mesure n’est actuellement pas financée par le programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ».

Cet amendement propose donc de transférer 1 600 000 euros en crédits de paiement (CP) et autorisations d’engagement (AE) vers le programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables » et son action 12 « Hébergement et logement adapté ». Pour ce faire, et afin de nous conformer aux règles de la recevabilité financière, nous retranchons par cet amendement 1 600 000 euros en CP et AE de l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la Ville ». Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité et l’UNICEF France.

Estimation du coût

Coût annuel moyen d’un poste x nombre de postes

42 000 x 38 = 1 600 000






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1725 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme SOLLOGOUB

au nom de la commission des affaires sociales


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

30 000 000

 

30 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

30 000 000

 

30 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 30 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ». Il budgétise les crédits nécessaires au maintien des dispositifs d'accueil et d'hébergement des déplacés ukrainiens en 2025.

En 2023, environ 37 700 Ukrainiens bénéficiaient d’un dispositif pris en charge par le programme 177 : 22 700 au titre de l’intermédiation locative et 15 000 personnes au titre de l’hébergement citoyen accompagné par l’État. La fin prématurée des financements à destination de ce dispositif au 1er janvier 2025 crée un risque social et diplomatique. En premier lieu, les déplacés ukrainiens dont les baux n'auraient pas pu être glissés pourraient être expulsés, créant une crise sociale et diplomatique avec l'Ukraine et nos voisins européens. Ensuite, la fin prématurée de ce dispositif inciterait les Ukrainiens à demander l'asile, embolisant un système déjà saturé et dont le nombre de places d'hébergement sera réduit en 2025. Le statut de demandeur d'asile apparaît par ailleurs en contradiction avec la notion d'accueil temporaire dans l'attente d'un retour en Ukraine pour reconstruire le pays.

Pour assurer la recevabilité de l’amendement, cette augmentation est gagée sur le programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ». Ce gage a une vocation purement formelle, il est demandé que le Gouvernement lève ce dernier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1873 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

Mmes LINKENHELD et ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

30 000 000

 

30 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le mécanisme européen d’octroi de la protection temporaire a été mis en œuvre pour la première fois sur le territoire de l’Union Européenne le 2 mars 2022 pour les personnes déplacées d’Ukraine fuyant le conflit armé sur leur territoire.
Sur les 5 millions de personnes déplacées d’Ukraine, ayant reçu le bénéfice de cette protection, 100 000 d’entre elles sont ainsi arrivées en France à partir de mars 2022 et sont encore présent.e.s sur le territoire en 2025 au regard de la durabilité du conflit.
Différentes formes d’accueil, d’accompagnement et d’hébergement ont été mises en place en France ces deux dernières années. Un engagement important de l’Etat et du secteur associatif s’est mis en place pour garantir un accueil dans un contexte particulièrement incertain selon trois modalités : des « sas Ukraine » proposant un hébergement collectif, de l’hébergement citoyen et de l’intermédiation locative appelée « IML Ukraine ».
En effet, à la demande des services de l’Etat français qui s’était engagé auprès de la Commission européenne, les associations agréées IML se sont ainsi très rapidement mobilisées pour loger et accompagner les déplacés d’Ukraine. Selon les chiffres transmis par l’Etat, le dispositif mobilise à ce jour environ 10 000 logements et accompagne 30 000 personnes.
Depuis la mise en place progressive de l’IML Ukraine, les gestionnaires associatifs partagent le constat d’un manque de visibilité sur le dispositif et sur son financement, dépendant d’arbitrages politiques qui tardent à venir et qui se font sur le court terme tandis que la guerre en Ukraine se poursuit et que la fin du conflit ne semble pas immédiate. Ces difficultés mettent à mal le rapport de confiance entre l’Etat et les associations et favorisent l’inquiétude, dans un contexte déjà fragilisé pour le secteur de la lutte contre l’exclusion et particulièrement pour les dispositifs d’accueil et d’accompagnement des demandeurs d’asile et des personnes réfugiées. En effet, la fin des mesures d’IML Ukraine engendrerait une orientation de ces ménages dans les structures d’AHI, où le manque de place, conduisant à une priorisation des publics, est dénoncé par les associations. Par ailleurs, de nombreux ukrainiens restent aujourd’hui soumis au régime de « l’autorisation provisoire de séjour » - APS. Ce régime n’ouvre notamment pas droit à certaines prestations (AAH, l’ASPA).
Dans une décision du 25 juin 2024, le Conseil de l’Union Européenne a adopté la prorogation, jusqu’au 4 mars 2026, de la protection temporaire pour les plus de quatre millions d’Ukrainiens fuyant la guerre d’agression menées par la Russie. Il est urgent que l’Etat Français poursuive son engagement auprès de la Commission Européenne, et s’inscrive en adéquation avec la décision de prorogation, en garantissant l’accueil inconditionnel et digne des ménages bénéficiaires de la protection temporaire.
Le présent amendement demande la reconduction, en 2025, des 10 000 places d’« IML Ukraine », avec des moyens suffisants pour permettre aux opérateurs d’intermédiation locative de couvrir les activités de gestion locative adaptée et d’accompagnement.

Par cet amendement, nous proposons donc de transférer 30 000 000 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».
Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.
Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), par la Fédération Habitat et Humanisme, la FAPIL et SOLIHA.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1863 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LE HOUEROU, CANALÈS et LINKENHELD, M. Patrice JOLY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

88 000 000

 

88 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

88 000 000 

 

 88 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

88 000 000

88 000 000

88 000 000

88 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à compenser les financements non perçus par les établissements associatifs d’accueil, d’hébergement et d’insertion au titre des revalorisations salariales Ségur annoncées en 2024 et non versées à date.

La mobilisation du secteur médico-social a permis l’obtention d’un agrément et la publication d’un arrêté, le 26 juin 2024, puis sur l’ensemble de la branche sanitaire sociale et médico-sociale à but non lucratif le 6 août dernier. Par cette publication, le Gouvernement permet l’octroi de la « prime Ségur », rétroactive au 1er janvier 2024, à tous les professionnels de la branche qui n’en bénéficiaient pas encore, répondant ainsi à une injustice subie par le secteur depuis la fin de la crise du Covid-19 et permettant de favoriser l’attractivité de ces métiers. 

Toutefois, depuis la publication de l’accord, plusieurs financeurs ont manifesté leur impossibilité de financer cet accord et compenser les associations, faute de moyens octroyés par l’État. Pareillement, l’État n’a pas financé les revalorisations Ségur dont le financement a été dévolu  à la Sécurité sociale.

Pour qu’il puisse s’appliquer pleinement, cet accord, qui s’impose aux employeurs gestionnaires d’ESSMS (qui doivent verser cette prime à leurs salariés), suppose l’attribution de crédits spécifiques pour 2024 dispensés notamment par l’État et les collectivités territoriales compétentes.

Selon l’accord agréé, la partie du financement relevant des personnels éligibles à la prime Ségur au sein des établissements d’accueil, d’hébergement et d’insertion, relevant donc du BOP 177 et incombant à l’État, s’élèvent à environ 16 530 ETP, soit un coût de 88 millions d’euros.

Le présent amendement procède donc, d’une part, à une hausse de 88 millions d’euros (AE et CP) de l’action 12 “Hébergement et logement adapté” du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant de l’action 4 du programme 135.

La diminution des moyens dévolus au programme 135 est purement formelle afin de répondre aux contraintes de recevabilité financière.

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec Nexem, organisation professionnelle représentant les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2139

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

88 000 000

 

88 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

88 000 000

 

88 000 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

88 000 000

88 000 000

88 000 000

88 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarités et Territoires vise à compenser les financements non perçus par les établissements associatifs d’accueil, d’hébergement et d’insertion au titre des revalorisations salariales Ségur annoncées en 2024 et non versées à date. 

 Les auteurs de cet amendement souhaitent ainsi alerter les pouvoirs publics et faire remonter les nombreuses inquiétudes des organismes gestionnaires d’établissements médico-sociaux et sociaux (ESSMS) privés à but non lucratif défendus par Nexem, principale organisation représentative des employeurs associatifs du secteur, concernant l’attribution du « Ségur pour tous ».  

En effet, les partenaires sociaux de la branche, dont Nexem, ont pu obtenir l’agrément et la publication d’un arrêté, le 26 juin 2024, puis sur l’ensemble de la branche sanitaire sociale et médico-sociale à but non lucratif le 6 août dernier. Par cette publication, le Gouvernement permet l’octroi de la « prime Ségur », rétroactive au 1er janvier 2024, à tous les professionnels de la branche qui n’en bénéficiaient pas encore, répondant ainsi à une injustice subie par le secteur depuis la fin de la crise du Covid-19 et permettant de favoriser l’attractivité de ces métiers. 

Les auteurs de cet amendement se réjouissent de cette avancée et de la reconnaissance de ces professionnels qui étaient jusqu’ici des « oubliés du Ségur ».

Pour qu’il puisse s’appliquer pleinement, cet accord, qui s’impose aux employeurs gestionnaires d’ESSMS (qui doivent verser cette prime à leurs salariés), suppose l’attribution de crédits spécifiques pour 2024 dispensés notamment par l’Etat et les collectivités territoriales compétentes.  

Depuis la publication de l’accord, plusieurs financeurs ont manifesté leur impossibilité de financer cet accord et compenser les associations, faute de moyens octroyés par l’Etat.

Cette situation extrêmement inquiétante met en péril économique de nombreuses structures associatives du secteur médico-social et social sur l’ensemble du territoire et, en conséquence, l’accompagnement des personnes vulnérables en France. 

Cet amendement vise donc à organiser, dans les délais les plus brefs, la délégation des crédits prévues rétroactivement sur les budgets 2024 des organismes gestionnaires non lucratifs, sans attendre les arrêtés de tarification annuels de ces établissements. Il permettra ainsi de faire respecter les engagements pris par les pouvoirs publics et compenser à la juste hauteur les associations n’ayant pas perçu les compensations nécessaires à cette revalorisation salariale. A ce titre, les auteurs de cet amendement relèvent qu’aucune disposition n’est prévue dans le PLF pour 2025.  

Selon l’accord agréé, la partie du financement relevant des personnels éligibles à la prime Ségur au sein des établissements d’accueil, d’hébergement et d’insertion, relevant donc du BOP 177 et incombant à l’Etat, s’élèvent à environ 16.530 ETP, soit un coût de 88 millions d’euros.

Le présent amendement procède donc, d’une part, à une hausse de 88 millions d’euros (AE et CP) de l’action 12 “Hébergement et logement adapté” du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables », et d'autre part, afin de respecter les règles de recevabilité financière, à une baisse d’un même montant de l’action 12 « FNADT section générale » du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire » de la même mission.

Les auteurs de l’amendement précisent que la diminution des moyens dévolus au programme 112 est purement formelle afin de répondre aux contraintes de l’article 40 de la Constitution et appellent le Gouvernement à lever le gage. 

Cet amendement a été travaillé en collaboration avec Nexem, principale organisation professionnelle représentant les employeurs du secteur social, médico-social et sanitaire privé à but non lucratif. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2140

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BENARROCHE, DANTEC, FERNIQUE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

61 883 766

 

61 883 766

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

61 883 766

 

61 883 766

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

61 883 766

61 883 766

61 883 766

61 883 766

SOLDE

0

0

 

Objet

Le contexte d’inflation estimé à environ 2,2% en moyenne annuelle en 2024 selon l’INSEE et les résultats de l’enquête menée par la Fédération des acteurs de la solidarité auprès de son réseau pèse lourdement sur les charges des associations gestionnaires et créent des situations de déficit structurels non tenables sur le moyen terme. Cette inflation se répercute sur la majorité des postes de dépenses, en particulier sur l’alimentation – près de 3,4% d’inflation en janvier 2024 sur les 12 derniers mois selon l’INSEE), l’énergie, les coûts des prestataires, les dépenses immobilières (loyers, charges, travaux, maintenance, etc.).

Dans le même temps, les acteurs de terrain constatent une augmentation de la précarité et des besoins d’accompagnement des personnes en situation de précarité. Afin de répondre à ces deux enjeux, nous proposons que les montants d’autorisations d’engagements et de crédits de paiements dédiés à l’action 12 relative à l’hébergement et au logement adapté augmentent de 2,2% et prennent ainsi en compte l’inflation). 

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose ainsi que le montant de l’action 12 dédiée à l’hébergement et au logement adapté atteigne 61 883 766 euros de crédits de paiement.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 61 883 766 euros les crédits de l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et NEXEM.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1870

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KANNER, Mmes LINKENHELD et ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

15 000 000

 

15 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

15 000 000

 

15 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Notre amendement propose d'abonder le budget dédié à l'intermédiation locative à hauteur de 15M€ pour déployer davantage ce dispositif qui présente le double intérêt de mobiliser le parc vacant et d’accompagner des ménages dans le cadre du plan Logement d’Abord.

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, nous proposons la majoration, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement de 15 000 000 euros des crédits de l’action 12 du programme 177 par la minoration à due concurrence des mêmes crédits de l’action 04 du programme 135.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1959

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

5 400 000

 

5 400 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

5 400 000

 

5 400 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

5 400 000

5 400 000

5 400 000

5 400 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à augmenter de 5,4 millions d’euros le budget alloué à l’intermédiation locative (IML) afin de rétablir le niveau de financement de l’année précédente.

La plan quinquennal « Logement d’abord » a montré son efficacité en permettant à des personnes en situation de précarité d’accéder à un logement pérenne, réduisant ainsi la dépendance à l’hébergement d’urgence. Cette stratégie novatrice, lancée en 2017, vise à faire du logement un droit fondamental, en s’éloignant des solutions temporaires d’hébergement d’urgence.

Depuis son lancement, environ 440 000 personnes ont ainsi pu accéder à un logement, qu’il s’agisse de logements sociaux, ou de solutions adaptées telles que l’intermédiation locative et les pensions de famille. Néanmoins, ce plan est insatisfaisant en termes de besoins en production de logements : la production de PLAI pour les locataires en situation de grande précarité a passé difficilement franchi la barre des 30 000 logements pour un objectif de 40 000 logements annuels. Plus de 2 700 places en pensions de famille manquaient fin 2022 par rapport à l’objectif initial de 10 000 places sur le quinquennat.

Quant au second plan quinquennal « Logement d’abord » (2023-2027), bien qu’il inclue des avancées intéressantes telles que la création de 25 000 places en résidences sociales et le renforcement de l’accompagnement social à travers 500 nouveaux postes dans les SIAO, les associations déplorent le manque de rehaussement de certains objectifs comme par exemple celui de l’attribution de logements HLM aux personnes sans domicile, qui demeure fixé à 6 %, sans perspective de montée en puissance.

A ces incohérences s’ajoute une crise aigue du logement social, avec plus de 2,6 millions de ménages en attente d’un logement social en 2024, un chiffre en hausse. Le parc social ne parvient plus à répondre à la demande croissante, accentuant la difficulté d’accès au logement pour les personnes les plus vulnérables. Dans ce contexte, l’intermédiation locative représente un levier crucial pour renforcer l’offre sociale dans le parc privé, en garantissant un accompagnement adapté aux ménages exclus du marché locatif classique. Pour cette raison, il est impératif de maintenir au minimum le budget alloué dans le projet de loi de finances pour 2024 aux IML afin d’éviter un recul de cette offre essentielle et de garantir l’atteinte de l’objectif de 30 000 nouvelles places d’intermédiation locative d’ici à la fin 2027.

Afin de gager cette augmentation du budget du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever ces 5,4 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement au programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat» via son action n° 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » et ce au profit de l’action n°12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ». Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1954

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

10 000 000

 

10 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à allouer 10 millions d’euros aux accueils de jour.

A la suite de la crise sanitaire ayant montré l’inadaptation de certains lieux d’accueil et d’hébergement au confinement et à la mise en œuvre de mesures de protection sanitaire (hébergement trop collectif, absence de chambre individuelle, surpopulation dans les FTM, promiscuité dans les accueils de jour.), une relance d’un plan d’investissement pour l’humanisation et l’adaptation des structures a été mise en place. 

Ce programme d’humanisation, daté de 2020, allie une réflexion sur le bâti à la réécriture d’un projet d’accompagnement social adapté au bâti. Il partait du constat que le développement récent de dispositifs de mise à l’abri peu qualitatifs portait atteinte au respect du droit des personnes et au principe de continuité de la prise en charge (hébergement dans des chambres partagées ou des dortoirs, hébergement à la nuitée, remise à la rue le matin, peu ou pas d’alimentation, absence ou faiblesse de l’accompagnement social, etc.

Par ailleurs, tant l’accompagnement que les locaux doivent être adaptés aux difficultés rencontrées par les personnes et à l’évolution des besoins des personnes. La Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) remonte une augmentation du nombre de familles accueillies et hébergées avec des enfants, un nombre accru de femmes – et spécifiquement des femmes victimes de violences – ainsi qu’un vieillissement des personnes hébergées. Cette évolution des besoins nécessite d’avoir une réflexion sur le bâti des structures : nécessité d’adaptation des espaces pour prendre en compte la mixité, à l’instar du projet « Un abri Pour toutes » porté par la Fédération des acteurs de la solidarité ainsi que la Fondation des Femmes.

Parmi les structures éligibles aux crédits d’humanisation dans le cadre du plan de relance de 2020, se trouvaient les accueils de jour, qui accompagnent en première ligne les personnes à la rue dans des locaux parfois vétustes et dans une grande promiscuité. Le faible niveau de financement des accueils de jour ne permet que difficilement aux associations d’investir dans des locaux de qualité. Les accueils de jour assurent un rôle primordial d’accès aux droits des personnes et constitue une porte d’entrée privilégiée pour une politique du Logement d’abord qui permet l’accès direct au logement depuis la rue.

Le constat récent semble tendre vers une augmentation importante de la fréquentation des accueils de jour, rendant les locaux trop petits et peu adaptés aux publics tels que les familles, les femmes victimes de violences notamment. Cette promiscuité contrainte par la taille des bâtiments engendre inévitablement des épisodes de violence, difficiles à gérer pour les équipes sociales, et des risques encourus par les populations qui fréquentent ces espaces. 

Ainsi, dans le but de favoriser une prise en charge de meilleure qualité, en prévenant les risques de violence notamment, il semble nécessaire de poursuivre l’initiative menée dans le cadre du plan de relance de 2020 et d’allouer 10 millions d’euros aux accueils de jour.   

Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 10 millions d’euros les crédits de l’action 9 « Relance Cohésion » du programme 135 Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 2 « Revitalisation économique et emploi » du programme 147 Politique de la ville. Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Le Gouvernement est appelé à lever ce gage.  

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).    






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2155 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes LINKENHELD et BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, BOURGI, ROS et Michaël WEBER, Mme Gisèle JOURDA, MM. REDON-SARRAZY, MÉRILLOU et TISSOT et Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

10 000 000

 

10 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

A la suite de la crise sanitaire ayant montré l’inadaptation de certains lieux d’accueil et d’hébergement au confinement et à la mise en œuvre de mesures de protection sanitaire (hébergement trop collectif, absence de chambre individuelle, surpopulation dans les FTM, promiscuité dans les accueils de jour.), une relance d’un plan d’investissement pour l’humanisation et l’adaptation des structures a été mise en place. Ce programme d’humanisation daté de 2020 allie une réflexion sur le bâti à la réécriture d’un projet d’accompagnement social adapté au bâti. Il partait du constat que le développement récent de dispositifs de mise à l’abri peu qualitatifs portait atteinte au respect du droit des personnes et au principe de continuité de la prise en charge (hébergement dans des chambres partagées ou des dortoirs, hébergement à la nuitée, remise à la rue le matin, peu ou pas d’alimentation, absence ou faiblesse de l’accompagnement social, etc.). Par ailleurs, tant l’accompagnement que les locaux doivent être adaptés aux difficultés rencontrées par les personnes et à l’évolution des besoins des personnes. Les adhérents de la Fédération remontent une augmentation du nombre de familles accueillies et hébergées avec des enfants, un nombre accru de femmes – et spécifiquement des femmes victimes de violences – ainsi qu’un vieillissement des personnes hébergées. Cette évolution des besoins nécessite d’avoir une réflexion sur le bâti des structures : nécessité d’adaptation des espaces pour prendre en compte la mixité, à l’instar du projet « Un abri Pour toutes » porté par la Fédération des acteurs de la solidarité ainsi que la Fondation des Femmes.

Parmi les structures éligibles aux crédits d’humanisation dans le cadre du plan de relance de 2020, se trouvaient les accueils de jour, qui accompagnent en première ligne les personnes à la rue dans des locaux parfois vétustes et dans une grande promiscuité. Le faible niveau de financement des accueils de jour ne permet que difficilement aux associations d’investir dans des locaux de qualité. Les accueils de jour assurent un rôle primordial d’accès aux droits des personnes et constitue une porte d’entrée privilégiée pour une politique du Logement d’abord qui permet l’accès direct au logement depuis la rue. Le constat récent semble tendre vers une augmentation importante de la fréquentation des accueils de jour, rendant les locaux trop petits et peu adaptés aux publics tels que les familles, les femmes victimes de violences notamment. Cette promiscuité contrainte par la taille des bâtiments engendre inévitablement des épisodes de violence, difficiles à gérer pour les équipes sociales, et des risques encourus par les populations qui fréquentent ces espaces. Ainsi, dans le but de favoriser une prise en charge de meilleure qualité, en prévenant les risques de violence notamment, il semble nécessaire de poursuivre l’initiative menée dans le cadre du plan de relance de 2020 et d’allouer 10 millions aux accueils de jour. Afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 10 millions d’euros les crédits de l’action 9 « Relance Cohésion » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 2 « Revitalisation économique et emploi » du programme 147 « Politique de la ville ». Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.

Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2127

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

10 000 000

 

10 000 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K proposent d’augmenter le montant alloué à la prestation d’alimentation dans les centres d’hébergement d’urgence (CHU) et les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Cette mesure est rendue nécessaire par l'augmentation des besoins, ainsi que par l'inflation, atteignant 13 % en 2023 après une hausse de 22 % en 2022 sur ces produits.

En France, 8 millions de personnes ne mangent pas à leur faim et doivent recourir à l’aide alimentaire, selon les Banques Alimentaires. De plus, les restrictions budgétaires successives affectent directement les plus précaires, augmentant ainsi la pression sur les associations et les structures d’hébergement, également fragilisées par un manque de moyens.

Aujourd’hui, les centres d’hébergement d’urgence (CHU) et les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) sont en difficulté pour fournir une alimentation aux personnes qu’ils accueillent. Il est donc urgent que le Gouvernement augmente les crédits dédiés à la prestation alimentaire. Cela permettrait aux structures d’Accueil, Hébergement, Insertion (AHI), et particulièrement aux CHU et CHRS, de proposer des aliments en quantité suffisante.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 10 millions d'euros depuis l’action 01 du programme 147 pour abonder l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ». Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2154 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mmes LINKENHELD et BLATRIX CONTAT, MM. MICHAU, BOURGI, ROS et Michaël WEBER, Mme Gisèle JOURDA, MM. REDON-SARRAZY, MÉRILLOU et TISSOT et Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

1

 

1

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

1

 

1

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

Objet

Ce présent amendement d’appel a pour objet d’augmenter le montant alloué à la prestation alimenter dans les centres d’hébergement d’urgence (CHU) et les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). Alors que la France est une des plus grandes puissances agricoles, 8 millions de personnes sont en insécurité alimentaire et doivent recourir à l’aide alimentaire. Dans ce contexte, et alors que la très forte inflation des produits alimentaires a encore aggravé la situation, comme le démontre les 31 récentes interpellations de réseaux associatifs comme les Resto du cœur, cet amendement propose d’ouvrir la question du financement de la prestation alimenter au sein des centres d’hébergement d’urgence (CHU) et centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS). En effet, des structures d’hébergement fournissent une prestation alimenter auprès des personnes qu’elles accueillent. Ce sont autant de personnes qui n’auront pas (ou moins) recours à l’aide alimentaire auprès des associations spécialisées, déjà surchargées. D’après plusieurs enquêtes réalisées en 2023 par la FAS auprès de son réseau, l’inflation durable des prix de l’alimentation se répercute sur la qualité de la prestation alimenter fournie par les CHU et les CHRS et sur la quantité des repas ou des rations fournies. Les CHU et CHRS concernés connaissent déjà des difficultés à proposer une alimentaire saine et de qualité aux personnes qu’ils accompagnent. Il est urgent que le gouvernement accepte d’augmenter les crédits dédiés à la prestation alimenter, afin de la sécuriser et de la généraliser. Cela permettra ainsi aux structures de l’Accueil, Hébergement, Insertion (AHI), en particulier les CHU et CHRS, de proposer des aliments sains, en quantité et qualité gustative suffisante. Il convient de noter que cette proposition d’amendement propose un mouvement de crédit d’un euro symbolique. Face à la difficulté de chiffrer ce besoin spécifique, cette proposition d’amendement est un appel à débattre des moyens alloués pour que les structures du secteur de l’accueil, de l’hébergement et de l’insertion (AHI) puissent répondre aux besoins alimentaires des personnes concernées.

 Ainsi, afin d’assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est donc proposé de majorer, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, de 1 euro les crédits de l’action 12 du programme 177 par la minoration à due concurrence de ceux de l’action 4 du programme 135. Tel est l’objet du présent amendement, soutenu par la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) et NEXEM.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1864

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS, LE HOUEROU et LINKENHELD, M. Patrice JOLY, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

1 450 000

 

1 450 000

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

1 450 000

 

1 450 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

1 450 000

1 450 000

1 450 000

1 450 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à financer des formations aux premiers secours en santé mentale à destination des professionnels, notamment auprès des agents de la fonction publique.

L’enveloppe, estimée à 1,45 million d’euros, serait spécifiquement dédiée aux CCAS, qui opèrent en première ligne. L’objectif est de doter ces agents des compétences nécessaires pour intervenir face à des situations de crise psychique, souvent exacerbées par des contextes de précarité, d’isolement ou de vulnérabilité extrême.

 

La circulaire du 23 février 2022, publiée par le ministère des Solidarités et de la Santé, vise à développer une culture de la santé mentale dans la Fonction Publique, en déployant notamment des actions de sensibilisation et des actions de formation au secourisme en santé mentale. Elle a pour objectif d’accompagner la mise en œuvre du programme

Secourisme en Santé Mentale (PSSM), porté en France par l’association PSSM France et inspiré du programme australien « Mental Health First Aid », mis en œuvre dans plus de 20 pays. La formation permet de repérer les troubles psychiques ou les signes précurseurs de crise afin d’intervenir précocement, sur le modèle des « gestes qui sauvent ».

 

Enjeu de santé publique majeur, souvent négligée dans la formation des professionnels –en particulier ceux au contact direct des populations les plus vulnérables –, la santé mentale doit être « la grande cause nationale de l’année 2025 », comme l’a rappelé le

Premier ministre Michel Barnier lors de sa déclaration de politique générale le 1er octobre dernier devant l’Assemblée nationale.

 

Dans le cadre du groupe de travail sur la santé mentale organisé par l’Union nationale des centres communaux d’action sociale (Unccas), il est ressorti que les agents des CCAS sont régulièrement confrontés à des situations de crise face à des usagers aux problématiques psychiques parfois graves. Or ces agents ne sont que rarement formés à ce type de situation.

 

Alors que la maladie mentale et les troubles psychiques touchent près d’1/5 de la population française, soit 13 millions de personnes (données OMS), il apparaît nécessaire de généraliser ces formations auprès des fonctionnaires, afin de leur apprendre les comportements à adopter en cas de crise et à savoir orienter de la manière la plus adaptée.

Ces formations s’inspirent notamment des formations aux premiers secours physiques et peuvent être délivrées notamment par le CNFPT.

Dans l’état d’avancement de la feuille de route « Santé mentale et Psychiatrie », établi le 3 mars 2023, le gouvernement s’est fixé de former 150 000 secouristes d’ici 2025. En décembre 2022, seulement 43 000 secouristes avaient été formés. Toutefois, pour atteindre l’objectif fixé et généraliser cette formation auprès des agents qui sont au contact des publics fragiles, il est nécessaire d’accompagner les collectivités, notamment par des subventions et des conventions dédiées.

Étant donné qu’une formation coûte 250 € par personne (données PSSM France) et qu’il y a 14 000 CCAS sur le territoire, il est nécessaire d’allouer une somme de 1,45 million d’euros à destination des CCAS, pour une prise en charge du financement à hauteur de 100 €.

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution, nous proposons de transférer 1,45 million d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 01 « Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » vers l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et l’insertion des personnes vulnérables ».

L'intention de cet amendement n'étant pas de réduire les moyens affectés aux actions précitées, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’Unccas.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1857

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CARDON, Mmes ARTIGALAS et BÉLIM, MM. BOUAD, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer un programme ainsi rédigé :

Plan de rattrapage pour le logement étudiant

II.- En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

45 000 000

 

45 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Plan de rattrapage pour le logement étudiant

45 000 000

 

45 000 000

 

TOTAL

45 000 000

45 000 000

45 000 000

45 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Au sein de la jeunesse étudiante, la précarité est devenue structurelle : près de 20 % des étudiants vivent sous le seuil de pauvreté ; 46 % d’entre eux travaillent pendant l’année scolaire et plus de la moitié de ces étudiants travailleurs estime que leur emploi est indispensable pour vivre. Le logement représente le premier poste de dépense des étudiants : 60 % en moyenne de leur budget en 2022.

Or, la production de logements étudiants est en baisse depuis 2017 : 7 000 logements étaient construits en 2017 contre 5 550 en 2021.

La Fondation Abbé Pierre estime qu’un niveau de construction de 15 000 logements par an, sur cinq ans, est nécessaire pour rattraper le retard.

Cet amendement propose d’acter le financement d’un plan de rattrapage pour le logement étudiant sur 5 ans, en hexagone comme en outre-mer, avec une première enveloppe pour 2024 à hauteur de 45M€.

Ce financement est gagé par une diminution à due concurrence de l’enveloppe du programme 135 « urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ». Cette diminution est supportée pour 45 M€ par les crédits de l’action 04 (Réglementation, politique technique et qualité de construction).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1569 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUHL, MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, GONTARD, JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 45 000 000

 

 45 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

45 000 000

 

45 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

45 000 000

45 000 000

45 000 000

45 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Cet amendement vise à créer 15 000 logements étudiants supplémentaires. Aujourd’hui, la France compte près de 3 millions d’étudiants pour seulement 233 430 logements sociaux. Cela représente un logement pour plus de 16 étudiants, un déficit particulièrement préoccupant.

Pour atteindre cet objectif, deux axes principaux sont prévus. Renforcer le financement des résidences universitaires. Les ressources seront affectées au CNOUS et au FNAP, avec la garantie de produire un tiers de ces 15 000 logements en PLAI (Prêt Locatif Aidé d’Intégration). Mais également, étendre les dispositifs PLUS et PLAI à l’ensemble du territoire. Cette mesure suivra les recommandations du rapport parlementaire de 2021 pour faciliter la création de logements accessibles.

Le constat est alarmant. La précarité étudiante est aggravée par la crise du logement, qui représente 60 % du budget moyen des étudiants en 2022. Près de 20 % d’entre eux vivent sous le seuil de pauvreté et nombreux sont contraints de travailler au détriment de leurs études.

Malgré des engagements, la construction de logements reste insuffisante. Sur les 60 000 logements promis pour 2022, seulement 16 327 ont été réalisés. Ce retard, combiné à l’insuffisance des résidences universitaires, accentue la difficulté d’accès à des logements décents et abordables.

Cet amendement offre une réponse concrète. Il vise à améliorer les conditions de vie des étudiants, soutenir leur réussite académique et lutter efficacement contre la précarité de notre jeunesse.

Afin de gager l’augmentation du budget du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat» dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever ces 45 millions d’euros au programme 177 "Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables" .

Il convient de noter que la proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires. Notre intention n’est pas de ponctionner le programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1953

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

369 964 000

 

369 964 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

369 964 000

 

369 964 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

369 964 000

369 964 000

369 964 000

369 964 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à augmenter de 20% les crédits du fonds d'aide à la pierre (FNAP) afin d’assurer le déploiement de ses missions de financement des opérations de développement, d’amélioration et de démolition du parc de logements locatifs sociaux. 

La demande de logements sociaux atteint des niveaux historiques, avec 2,4 millions de demandeurs en attente d’après l’Union Sociale de l’Habitat (USH). Le parc social se retrouve confronté à des enjeux inédits appelant à un renforcement des moyens : crise de la construction neuve et pénurie de logements, inflation et hausse des coûts de l’énergie, précarité énergétique, besoins de rénovation thermique et d’adaptation du parc social existant… 

La crise du logement a pourtant été reconnue par le Gouvernement qui a annoncé, le 5 juin 2023, un plan de réponses à l’urgence de cette crise sans pour autant fixer des objectifs de production de logements sociaux. De la même manière, là où le premier plan quinquennal pour le Logement d’abord fixait à 40 000 la production de PLAI par an, le second plan quinquennal reste muet sur les objectifs de production de logements sociaux à destination des personnes rencontrant des difficultés économiques et sociales.

Les mesures successives prises par le Gouvernement demeurent insuffisantes. Au regard du contexte, il apparaît nécessaire d’amplifier la dynamique de production de nouveaux logements, en réalisant un effort particulier sur les logements les plus sociaux.

L’une des réponses à apporter à cette crise, c’est le retour de la participation de l’Etat au FNAP. Par ailleurs, face au renchérissement sensible du coût des projets, il sera nécessaire d’augmenter le montant de subvention par logement pour équilibrer les opérations, notamment en zones tendues.  

En prévoyant l’augmentation de 20 % du montant moyen de subvention et la programmation de 60 000 PLAI, objectifs partagés par les différents acteurs, cela amènerait à un abondement de l’État à hauteur de 369 964 000 euros.

Afin de gager cette augmentation du budget du programme 135 Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever 369 964 000 euros au programme 147  Politique de la ville  via son action n° 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » et ce au profit de l’action n° 01 « Construction locative et amélioration du parc ». Nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.

Cet amendement a été travaillé avec la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS).    






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2156 rect.

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BLEUNVEN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 20 000 000

20 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 20 000 000

 

20 000 000 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a vocation à intégrer les centres communaux d’action sociale (CCAS) au sein des bénéficiaires de l’aide à la pierre distribuée par le Fonds national d’aide à la pierre (FNAP). 

Les CCAS, qui sont en charge de l’action sociale sur les territoires, sont propriétaires, pour partie d’entre eux, de logements à vocation sociale, qu’ils louent soit directement aux publics concernés, soit par l’intermédiaire d’un bailleur social. Acteurs majeurs de la lutte contre le mal-logement, ils doivent prétendre au même soutien financier que les bénéficiaires actuels du FNAP. 

Le FNAP est, cette année, financé uniquement par sa propre trésorerie et les reports de fonds de concours disponibles sur le programme 135. Il est donc nécessaire d’entamer une réflexion sur son financement en 2026. Des modifications de la réduction du loyer de solidarité (RLS) pourraient permettre de revenir au modèle de financement initial. 

Ainsi, l’action 1 « Construction locative et amélioration du parc » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration du parc », dont dépend le FNAP, est abondé de 20 millions d’euros. L’article 40 de la Constitution et l’article 47 de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) interdisant aux parlementaires d’augmenter les crédits de la mission, la mesure est gagée, par pure convention sur les crédits de l’action 12 « Hébergement et logement adapté » du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables ». L’objectif est, bien entendu, que le Gouvernement puisse lever ce gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2123 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme MARGATÉ, M. BROSSAT, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

300 000 000 

 

 300 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

300 000 000

 

300 000 000

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

300 000 000

300 000 000

300 000 000

300 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le code de la Construction et de l'Habitation (art. L 435-1) prévoit qu'une fraction des cotisations à la Caisse de Garantie du Logement Locatif Social (CGLLS), payées par les bailleurs sociaux, alimente le Fonds National des Aides à la Pierre (FNAP) à hauteur de 375 millions d'euros. Cependant, la loi de finances pour 2024 a dérogé à cet article en fixant cette fraction à 75 millions d'euros, soit une réduction de 300 millions d'euros de cotisations CGLLS, compensant à due concurrence le poids de la RLS. La loi de finances pour 2023 prévoyait des dispositions similaires.

Cette baisse des cotisations CGLLS, et par conséquent des crédits du FNAP, était entièrement compensée par Action Logement dans le cadre de la convention quinquennale 2023-2027 entre l'État et Action Logement. En 2024, bien que les cotisations CGLLS aient effectivement été réduites de 300 millions d'euros, la convention prévoyait une ultime contribution d'Action Logement au FNAP d'un montant de 150 millions d'euros. Aucune contribution d'Action Logement au FNAP n'est, par ailleurs, prévue pour la période 2025-2027, selon les textes actuels.

Ainsi, ni la convention quinquennale entre l'État et Action Logement, ni la loi (à ce stade), ne prévoient la poursuite de ces mesures de compensation (réduction des cotisations CGLLS et contribution d'Action Logement au FNAP) à partir de 2025. Le FNAP affirme que l'extinction de la contribution d'Action Logement n'empêchera pas le financement des projets, grâce aux réserves accumulées ces dernières années. Toutefois, il demeure qu'à partir de 2026, le FNAP devra trouver de nouveaux financements.

Par cet amendement d'appel, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent mettre en lumière cet enjeu, alors que 2,7 millions de demandes de logement social sont aujourd'hui sans réponse.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 300 millions d'euros l'action 10 du programme 177 afin d'abonder d'autant les crédits de l'action 01 “Construction locative et amélioration du parc” du programme 135 “Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat”. Les auteurs de l'amendement soulignent qu'il n'y a pas lieu de diminuer les crédits pour l'Hébergement et demandent au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1855 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes ARTIGALAS et NARASSIGUIN, MM. ZIANE, BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Aide aux maires bâtisseurs

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

100 000 000

 

100 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Aides aux maires bâtisseurs

100 000 000

 

100 000 000

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Notre amendement propose de financer une aide aux maires bâtisseurs dans l’objectif de soutenir les communes dans leur effort de production d’une offre de logement abordable et sobre en matière de consommation foncière, et de les accompagner dans le développement des équipements publics, infrastructures et autres aménagements d’aménités urbaines favorables à l’accueil de nouveaux ménages et à l’amélioration du cadre de vie des habitants.

Cet amendement fait notamment suite à l’appel de l’association des maires d’Ile de France (AMIF) qui rappelle que l’Ile-de-France accueille chaque année 50 000 nouveaux habitants. L’Aorif considère que cette situation alarmante, au regard des 780 000 demandeurs franciliens d’un logement social (100 000 de plus en cinq ans) et des 1,3 million de mal-logés, ne peut que s’aggraver si rien n’est fait pour inverser la tendance.

Notre amendement propose de financer une aide aux maires bâtisseurs à hauteur de 100 M€ pour l’année 2025.

Ce financement est gagé par une diminution à due concurrence de l’enveloppe du programme 135 « urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ». Cette diminution est supportée pour 100M€ par les crédits de l’action 04 (Réglementation, politique technique et qualité de construction).

Ceci a pour seul objectif de garantir la recevabilité financière de l’amendement.

Il apparaît nécessaire que les crédits de l’aide aux maires bâtisseurs soient abondés en conséquence par le gouvernement sans faire supporter cet effort au programme 135.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1913 rect. quater

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. ROUX, BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE, PANTEL et BRIANTE GUILLEMONT et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

0

 

0

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

0

15 000 000

0

SOLDE

15 000 000

15 000 000

 

Objet

Le Fonds national d'aménagement et de développement du territoire (FNADT) est un fonds d'intervention créé par l'État pour servir sa politique d'aménagement du territoire français, au moyen de l'attribution de subventions aux acteurs locaux, tels que les collectivités locales et les associations.

Or, la section locale de ce Fonds, portée par l'action n°11 du programme 112 "Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire" qui recouvre notamment les dépenses liées au FNADT contractualisées, dans le cadre des CPER et CPIER (les restes à payer des générations 2007-2014 et 2015-2020 puis les crédits de la génération 2021-2027), des pactes de développement territorial (soutien au bassin minier, contrat triennal de Strasbourg, pacte Sambre Avesnois-Thiérache etc.) et des contrats de convergence et de transformation, subit en 2025 une coupe budgétaire importante en raison du report d’un an des opérations contractualisées.

Cette coupe atteint  - 66 % en AE et - 84 % en CP.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 125 millions d’euros en AE et de 109 millions d'euros en CP du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » vers l'action 11 "FNADT - Section locale" du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :Rectification en séance pour rendre l'amendement identique aux II-1150 rect quater et II-1840 rect ter et levée du gage par le Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2100 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. UZENAT, Mmes BÉLIM et BONNEFOY, MM. DEVINAZ, FAGNEN, GILLÉ, JACQUIN, OUIZILLE et Michaël WEBER, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 100 000 000 

 

  100 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

100 000 000

 

100 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les contrats de plan Etat Région sont le principal outil de contractualisation pluriannuelle pour le financement d’investissements relatifs à l’aménagement des territoires. 40 milliards d’euros sont prévus, conjointement apportés par l’Etat et les régions sur la période 2021/2027, autour de quatre priorités stratégiques : les mobilités, l’enseignement supérieur, la transition écologique et la cohésion territoriale. Ils jouent également un rôle d’effet levier pour l’investissement local.

Or, les CPER, les CPIER ainsi que les douze pactes de développement territorial sont particulièrement impactés par la baisse des crédits, pour un montant total alloué de 43,7 millions d’euros en autorisation d’engagement en 2025, contre 148,1 millions d’euros en 2024 et aucun crédit de paiement.

Si le gouvernement précise que cette baisse n’est pas une annulation des crédits des contrats concernés mais un report de la plupart des opérations initialement programmées pour 2025, cette décision brutale et non concertée risque de casser la dynamique de projets locaux pourtant structurants.

Ce coup d’arrêt traduit l’absence de vision stratégique du gouvernement pour nos territoires quand, au contraire, l’effort de mobilisation des investissements publics et privés devrait s’accentuer pour l’innovation, la décarbonation et la transition des territoires.

Notre amendement vise donc à préserver les crédits du Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT), liés aux Contrats de Plan Etat Régions.

Il propose le transfert de 100 millions d’euros en AE et CP de l’action 4 du programme n° 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat" vers l’action n°11 - FNADT section locale du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

Cette compensation vise seulement à respecter les règles de recevabilité budgétaire et nous demandons au gouvernement d’effectuer l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2009 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. GONTARD, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme SENÉE, MM. BENARROCHE, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

0

15 000 000

0

SOLDE

15 000 000

15 000 000

Objet

Cet amendement vise à préserver les crédits du Fonds National d’Aménagement et de Développement du Territoire (FNADT), liés aux Contrats de Plan Etat Régions, déclinés par les commissariats de massifs et dont la baisse dans le cadre du PLF 2025 suscite une très vive inquiétude émanant de l'ensemble des acteurs de la montagne publics, privés, associatifs ainsi que de l’Association Nationale des Elus de la Montagne (ANEM).

Cette décision comptable et dénuée de vision stratégique impacterait directement les capacités d’action des acteurs publics, le risque étant d’affaiblir nettement le soutien aux projets de transition des territoires, particulièrement ceux situés en montagne, qui font face à des enjeux urgents alors qu’ils sont en première ligne face aux défis climatiques, économiques et sociaux. 

En effet, et le récent rapport de la cour des comptes l'a démontré et à intimé aux acteurs publics d'agir, les zones de montagne subissent directement les effets du changement climatique qui mettent largement en péril une économie souvent exclusivement centrée sur le tourisme hivernal. Il est donc urgent de favoriser une diversification économique durable pour assurer un avenir serein à ces régions. Mais cette transition exige des investissements adaptés que seul le FNADT, en tant que levier d’État, peut soutenir efficacement. Les catastrophes récentes liées aux inondations et éboulements comme ce fut le cas à La Bérarde cet été vont jusqu’à mettre en péril l’habitabilité de certains territoires, à court terme.

 Il est donc essentiel de garantir l'outil qu'est le FNADT en faveur du développement et du dynamisme de la ruralité en zone de montagne. Le FNADT est aussi un outil de coopération central qui permet de penser l'avenir de ces territoires entre les forces vives qui en tirent bénéfice et les forces politiques en charge de la prévision et du développement de ces zones. 

Cet amendement vise donc à garantir les crédits du FNADT pour 2025 et à s’engager pour la continuité de ce soutien pour les années à venir. Ce financement est essentiel pour renforcer la cohésion des territoires, stimuler l’innovation locale et permettre aux régions de montagne de s’adapter aux réalités de demain afin de préserver un patrimoine naturel et humain d’une richesse inestimable. 

Pour ce faire, l’amendement propose un transfert de 20 millions d’euros en AE et CP de l’action 01 – Aides personnelles du programme n° 109 « Aide à l’accès au logement » vers l’action n°11 - FNADT section locale « » du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire ». Néanmoins, cette compensation vise seulement à respecter les règles de recevabilité budgétaire et nous demandons au gouvernement d'effectuer l'abondement de crédits qui s'impose.



NB :Rectification en séance pour rendre l'amendement identique aux II-1150 rect quater et II-1840 rect ter et levée du gage par le Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1150 rect. quinquies

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. Jean-Michel ARNAUD et LONGEOT, Mmes SAINT-PÉ et VERMEILLET, M. HENNO et Mme BILLON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

0

15 000 000

0

SOLDE

15 000 000

15 000 000

 

 

Objet

Le FNADT, outil financier de l’État souple et efficace, joue un rôle essentiel sur nos politiques d’aménagement du territoire. Via notamment les CPER et le CPIER, l’effet levier sur les politiques de développement local des territoires est considérable et avéré. 

Dès lors si le FNADT section locale, subit en 2025 une coupe budgétaire importante en raison du report d’un an des opérations contractualisées (- 84% par rapport à 2024), les opérations, contractualisées dans le cadre des CPER ou CPIER et coordonnées par les comités de massifs, doivent être maintenues. Sur la période 2021-2027, ces comités vont mobiliser, à parité avec les régions concernées un total avoisinant 385 millions d’euros de crédits de l’État pour conforter la transition écologique de notre économie de montagne et pour adapter ces territoires au dérèglement climatique. 

Cette ligne budgétaire doit être sanctuarisée pour l’année 2025, d’autant qu’il s’agit de l’année de lancement de l’organisation des Jeux Olympiques dans les Alpes françaises en 2030. 

Le présent amendement propose, à cet effet, une ouverture de crédits sur le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » (action n°11 – FNADT section locale) à hauteur de 15 millions d’euros en AE et 15 millions d’euros en CP.


A seule fin d’assurer sa recevabilité financière au regard des exigences de la loi organique n° 2001 692 du 1er aout 2001 relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement prévoit une diminution de 15 millions d’euros en AE et de 15 millions d’euros en CP des crédits du programme 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat". 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1840 rect. quater

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. UZENAT, Mmes ESPAGNAC, BÉLIM et BONNEFOY, MM. DEVINAZ, FAGNEN, GILLÉ, JACQUIN, OUIZILLE, Michaël WEBER, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

15 000 000 

 

15 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

0

15 000 000

0

SOLDE

15 000 000

15 000 0000

Objet

Les contrats de plan Etat Région sont le principal outil de contractualisation pluriannuelle pour le financement d’investissements relatifs à l’aménagement des territoires. 40 milliards d’euros sont prévus, conjointement apportés par l’Etat et les régions sur la période 2021/2027 et joueront un rôle d’effet levier pour l’investissement local.

Or, les CPER, les CPIER ainsi que les douze pactes de développement territorial sont particulièrement impactés par la baisse des crédits, pour un montant total alloué de 43,7 millions d’euros en autorisation d’engagement en 2025, contre 148,1 millions d’euros en 2024 et aucun crédit de paiement.

Si le gouvernement précise que cette baisse n’est pas une annulation des crédits des contrats concernés mais un report de la plupart des opérations initialement programmées pour 2025, cette décision risque de casser la dynamique de certains projets locaux pourtant structurants.

Notre amendement vise donc à revenir sur ces coupes budgétaires en augmentant de 15M€ (en AE et en CP) les crédits affectés aux Contrats de Plan Etat Régions et aux contrats de plan interrégionaux (CPIER) de fleuves et de massifs.

Pour ce faire, il est proposé le transfert de 15 millions d’euros de l’action 4 du Programme 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat"  vers l’action n°11 - FNADT section locale du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

Cette compensation vise seulement à respecter les règles de recevabilité budgétaire et nous demandons au gouvernement d’effectuer l’abondement de crédits qui s’impose.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1151 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

MM. Jean-Michel ARNAUD et HENNO, Mme BILLON et M. LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Il s’agit d'un amendement de repli. 

Le FNADT, outil financier de l’État souple et efficace, joue un rôle essentiel sur nos politiques d’aménagement du territoire. Via notamment les CPER et le CPIER, l’effet levier sur les politiques de développement local des territoires est considérable et avéré.

Dès lors si le FNADT "section locale", subit en 2025 une coupe budgétaire importante en raison du report d’un an des opérations contractualisées (-84%), les opérations contractualisées dans le cadre des CPER ou CPIER et coordonnées par le comité de massif des Alpes, doivent être maintenues.

Cet engagement budgétaire doit être préservé pour l’année 2025 en raison du lancement de l’organisation des Jeux Olympiques dans les Alpes françaises en 2030. Cela nécessite une stabilité budgétaire pour mener à bien la conduite des projets qui vont être initiés dès que le COJOP aura été crée. Sur la période 2021-2027, la convention interrégionale du massif des Alpes prévoit la mobilisation de 38 millions d'euros de la part de l'Etat au titre du programme 112, soit 5 millions d'euros pour chaque exercice budgétaire.

Le présent amendement propose, à cet effet, une ouverture de crédits sur le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » (action n°11 – FNADT section locale) à hauteur de 5 millions d’euros en AE et 5 millions d’euros en CP.

A seule fin d’assurer sa recevabilité financière au regard des exigences de la loi organique n° 2001 692 du 1er aout 2001 relative aux lois de finances (LOLF), l’amendement prévoit une diminution de 5 millions d’euros en AE et de 5 millions d’euros en CP des crédits du programme 147 « Politique de la ville » (action n°1 - Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1999 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. ROUX, BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

125 000 000 

 

125 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

125 000 000

 

125 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

125 000 000

125 000 000

125 000 000

125 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La réduction des crédits du programme 147 est principalement due à la budgétisation nulle prévue par l’État à l’action 04 « Rénovation urbaine et amélioration du cadre de vie ». Celle-ci est censée porter la contribution de l’État au financement du nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), piloté par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). Lancé en 2014, le NPNRU prévoit la transformation profonde de plus de 450 quartiers prioritaires de la politique de la ville en intervenant fortement sur l'habitat et les équipements publics, pour favoriser la mixité dans ces territoires.

Pourtant, sur les 12 milliards prévus pour le NPNRU, l’État s’était engagé à verser 1,2 milliard d’euros d’ici 2033, dont au moins 300 millions d’euros en crédits de paiements entre 2023 et 2027 selon la loi de programmation des finances publiques (avec une contribution de l’Etat à l’ANRU de 50M€ en 2024 et 75M€ en 2025).

Si le Gouvernement, par le biais de la Ministre du Logement et de la rénovation urbaine, a annoncé déposer un amendement tendant à abonder le NPNRU de 50 millions d'euros, l’État accumule un retard considérable. En effet, il n’a à ce jour versé que 107 millions d’euros à l’ANRU, soit à peine 9 % du montant prévu d’ici 2033. En comparaison, Action Logement et les bailleurs sociaux ont respectivement versé 24 % et 31 % de leur dû. La carence de l’État risque ainsi de mettre l’ANRU en difficulté financière en plein cœur de la phase opérationnelle du NPNRU, dont le prolongement ne serait par conséquent plus soutenable à moyen terme. 

En 2024, les crédits budgétaires prévus par la LFI 2024, qui s’élevaient à 50M€, ont été annulés contrairement à ce que prévoyait la LPFP.

Le présent amendement propose d’inscrire au PLF 2025 une contribution de l’État de 125 millions d'euros en AE comme en CP, au titre de la contribution 2025 prévue par la LPFP et du rattrapage pour 2024.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 125 millions d’euros en AE et en CP du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » vers l'action 04 « Rénovation urbaine et amélioration du cadre de vie » du programme 147 « Politique de la ville ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1181 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme GACQUERRE, M. LEVI, Mmes BILLON et SAINT-PÉ, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme JACQUEMET, M. HAYE, Mmes PERROT et Olivia RICHARD, M. CAMBIER, Mme de LA PROVÔTÉ, M. LONGEOT, Mmes SOLLOGOUB et ROMAGNY, MM. FARGEOT et PILLEFER et Mme HOUSSEAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

75 000 000

 

75 000 000

Politique de la ville

dont titre 2

75 000 000

 

75 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à prévoir une contribution de l’Etat à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) permettant de garantir à cette dernière un niveau soutenable de trésorerie, dans une période d’accélération de la mise en œuvre opérationnelle du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).

En application de l’article 9.2 de la loi du 1er août 2003, le montant prévu des financements de l’Etat pour le NPNRU est de 1,200 Md€ sur la durée totale du NPNRU. La loi de programmation des finances publiques votée le 18 décembre 2023 prévoit le versement de 300M€ de crédits de paiement sur la période 2023-2027 (avec une contribution de l’Etat à l’ANRU de 50M€ en 2024 et 75M€ en 2025). A fin 2023, l’Etat a versé 107 M€, soit 8,9% de sa contribution.

Au 31 décembre 2024, la trésorerie prévisionnelle de l’ANRU est attendue à 457 M€ sous réserve du niveau définitif des contributions versées par ses financeurs. Ce niveau de trésorerie n’est pas satisfaisant au regard des décaissements annuels de l’ordre d’un milliard d’euros attendus par l’ANRU pour 2025. La trajectoire financière de l’ANRU prévoit que la trésorerie deviendra inférieure au seuil d’alerte de 300 M€ dès 2025 et négative dès 2026.

En 2024, les crédits budgétaires prévus par la LFI 2024, qui s’élevaient à 50M€, ont été annulés. Le PLF 2025 ne prévoit pas de contribution de l’Etat à l’ANRU, bien que le gouvernement se soit engagé à rétablir une contribution par voie d’amendement.

Le présent amendement propose d’inscrire au PLF 2025 une contribution de l’Etat de 75M€, au titre de la contribution 2025 prévue par la LPFP.

En vertu de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement abonde de 75M€ en AE et CP le programme Politique de la ville et minore de 75M€ le Programme "Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire (dont titre 2)". L’auteur de l’amendement appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-339 rect.

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme ARTIGALAS

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

0

 

0

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

50 000 000 

 

50 000 000 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000 


 50 000 000

 0

SOLDE

50 000 000 

50 000 000 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 50 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 04 « Rénovation urbaine et amélioration du cadre de vie » du programme 147 « Politique de la ville ».

En effet, l’État s’est engagé, d’ici à 2033, à verser 10 % des montants affectés au nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), soit 1,2 milliard d’euros sur 12 milliards au total.

Or, à ce jour, seuls 107 millions d’euros ont été versés à l’ANRU par l’État. Ce financement insuffisant du NPNRU par l’État va, à moyen terme, perturber la mise en œuvre du programme.

Or, le projet de loi de finances pour 2025 ne prévoyait aucune contribution au bénéfice de l’action 04 du programme 147, qui a pour objet de financer le NPNRU.

Ainsi, le présent amendement vise à porter les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de cette action à 50 millions d’euros.

Pour assurer la recevabilité de l’amendement, cette augmentation est formellement gagée sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2097 rect. ter

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. KANNER, Mme ARTIGALAS, M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN et LINKENHELD, MM. ROS, BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

0

 

0

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

0

50 000 000

0

SOLDE

50 000 000

50 000 000

Objet

La prolongation de la politique de rénovation urbaine avait été annoncée par la Première ministre lors du CIV du 27 octobre 2023.

Les annulations de crédits successives durant l'année 2024 ont cependant contribué à la perte de crédibilité à la parole de l’exécutif sur ce sujet.

Et aucun financement au titre de la rénovation est inscrit au budget 2025.

Le non-respect des engagements financiers de l’État met l’ANRU en difficulté en pleine phase opérationnelle du NPNRU.

Avec cet amendement, le groupe socialiste écologiste et républicain propose d'augmenter de 50 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 04 « Rénovation urbaine et amélioration du cadre de vie » du programme 147 « Politique de la ville ».

Pour assurer la recevabilité de l’amendement, cette augmentation est formellement gagée sur l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1185 rect. quater

27 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GACQUERRE, M. LEVI, Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme JACQUEMET, M. HAYE, Mmes PERROT, Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ, M. LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

0

 

0

Politique de la ville

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

0

50 000 000

0

SOLDE

50 000 000

50 000 000

 

Objet

Cet amendement de repli vise à prévoir une contribution de l’Etat à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) permettant de garantir à cette dernière un niveau soutenable de trésorerie, dans une période d’accélération de la mise en œuvre opérationnelle du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).

En application de l’article 9.2 de la loi du 1er août 2003, le montant prévu des financements de l’Etat pour le NPNRU est de 1,200 Md€ sur la durée totale du NPNRU. La loi de programmation des finances publiques votée le 18 décembre 2023 prévoit le versement de 300M€ de crédits de paiement sur la période 2023-2027 (avec une contribution de l’Etat à l’ANRU de 50M€ en 2024 et 75M€ en 2025). A fin 2023, l’Etat a versé 107 M€, soit 8,9% de sa contribution.

Au 31 décembre 2024, la trésorerie prévisionnelle de l’ANRU est attendue à 457 M€ sous réserve du niveau définitif des contributions versées par ses financeurs. Ce niveau de trésorerie n’est pas satisfaisant au regard des décaissements annuels de l’ordre d’un milliard d’euros attendus par l’ANRU pour 2025. La trajectoire financière de l’ANRU prévoit que la trésorerie deviendra inférieure au seuil d’alerte de 300 M€ dès 2025 et négative dès 2026. 

En 2024, les crédits budgétaires prévus par la LFI 2024, qui s’élevaient à 50M€, ont été annulés. Le PLF 2025 ne prévoit pas de contribution de l’Etat à l’ANRU, bien que le gouvernement se soit engagé à rétablir une contribution par voie d’amendement.

Le présent amendement de repli propose d’inscrire au PLF 2025 une contribution de l’Etat de 50M€, au titre de la contribution 2024 prévue par la LPFP. 

En vertu de l’article 40 de la Constitution, le présent amendement abonde de 50M€ en AE et CP le programme Politique de la ville et minore de 50M€ le Programme "Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire (dont titre 2)". L’auteur de l’amendement appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification résulte de la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1851

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. JADOT, DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

90 000 000 

 

90 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 90 000 000

 

 90 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 90 000 000

90 000 000 

 90 000 000

 90 000 000

SOLDE

 0

 0

Objet

Par cet amendement, le groupe Écologiste, Solidarité et Territoires propose de rétablir les crédits de la politique de la ville que le gouvernement souhaite supprimer. 

Avec 90 millions d’euros, soit une baisse de 16%, passant ainsi de 639 à 549 millions d’euros, ce désengagement de l’État continue pour la politique de la ville s’accentue encore. 

Face à cette situation, les collectivités et le monde associatif sont et restent mobilisés, portant à bout de bras une action publique forte, indispensable dans les quartiers populaires alors que se poursuit le détricotage des services publics et la baisse continue du soutien aux associations et structures qui agissent dans ces quartiers.

Il est donc urgent a minima de rétablir ces financements, et donner aux acteurs des quartiers populaires les moyens d’une politique de lutte contre les inégalités et de solidarité.

Ainsi, nous proposons d’augmenter de 90 millions d’euros les moyens de la politique de la ville.

En conséquence des règles de recevabilité financière, cet amendement transfère 90 000 000 d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement de l’action 04 intitulée « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat » vers l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville ».

Nous appelons le gouvernement à lever le gage pour garantir les moyens dédiés à nos politiques d’urbanisme.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2098 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KANNER, Mme ARTIGALAS, M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN et LINKENHELD, MM. ROS, BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

90 000 000

 

90 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

90 000 000

 

90 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

90 000 000

90 000 000

90 000 000

90 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La situation des quartiers de la politique de la ville et la vulnérabilité de leurs habitants nécessitent un effort constant de notre pays.

45 % des habitants des QPV vivent sous le seuil de pauvreté avec des taux de pauvreté qui dépassent parfois 70 %.

Le taux de chômage y atteint 18,3 % en moyenne soit 2,4 fois plus que la moyenne française et les moins de 25 ans représentent près de 40 % de la population des quartiers prioritaires.

Il appartient à l’État d'apporter un soutien sans faille aux acteurs et élus locaux mobilisés au quotidien auprès des habitants.

Aussi, les coupes budgétaires sur les crédits (en AE et en CP) du programme 147 "politique de la Ville" de l'ordre de 90M€ (soit une baisse de 14%), ne nous paraissent ni acceptables, ni responsables.

Notre amendement propose d'abonder les crédits l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » à hauteur de 90 millions d'euros.

Ce financement est formellement gagé sur l’action 12 du programme 177 "Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables" pour assurer la recevabilité de l’amendement. Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2130

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes MARGATÉ et CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

80 000 000

 

80 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

80 000 000

 

80 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent rétablir les crédits de la politique de la ville au niveau inscrit dans la loi de finances initiale pour 2024, comme l'avait pointé les députés du groupe GDR à l'Assemblée nationale.

Le programme « Politique de la ville », hors dotation à l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), subira l’an prochain une baisse de 14 %, passant de 639,5 millions d’euros à 549,6 millions d’euros. Cette diminution des crédits traduit la relégation progressive de la politique de la ville, constatée depuis 2017. Elle illustre également une négligence des enjeux spécifiques auxquels font face ces territoires, pourtant dits prioritaires.

Cette coupe budgétaire, difficilement compréhensible au regard des besoins croissants dans ces zones, compromet gravement les actions en faveur de la cohésion sociale et du développement des quartiers populaires, au détriment de leurs habitantes et habitants.

Face à ce constat, le présent amendement vise à rétablir les crédits de la politique de la ville au niveau prévu par la loi de finances initiale pour 2024, afin de garantir le financement nécessaire aux projets et initiatives dans ces territoires.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 80 millions d'euros depuis de l'action 04 du programme 135 pour abonder d'autant l'action 01 "Actions territorialisées et dispositifs spécifiques de la politique de la ville" du programme 147 ”Politique de la ville”. Les auteurs demandent toutefois au gouvernement de lever le gage afin de ne pas mettre en concurrence les politiques publiques indispensables à la cohésion sociale et des territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1642

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme DANIEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

40 000 000

 

40 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

40 000 000

 

40 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens alloués au dispositif adultes-relais, levier de la médiation sociale, relevant de l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politiques de la ville ». 


Ces contrats à durée déterminée offrent un travail aux demandeurs d’emploi ou aux personnes bénéficiant d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi, ayant de plus de 26 ans et résidant en quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV).

Le dispositif adultes-relais remplit par-là un double objectif. D’une part, il participe au développement des actions de médiation de différents secteurs allant de l’éducation aux transports en passant par la santé. D’autre part, il se présente comme un levier essentiel pour l’insertion sociale et professionnelle. 

Ce programme permet non seulement le financement des salaires mais aussi de la formation professionnelle des bénéficiaires du dispositif. Cependant, l’action concernée se voit amputée de plus 40 millions en 2025.

Rétablir le financement dont elle bénéficie est pourtant primordial pour continuer de soutenir le dispositif adultes-relais.  

Ainsi, le présent amendement :

- minore de 40 millions d’euros en AE et en CP le programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ».

- majore de 40 millions d’euros en AE et en CP le programme « Politique de la ville ».


Nous proposons ce transfert de crédits pour respecter les règles imposées par l’article 40 mais nous ne souhaitons pas réduire les crédits du programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat », également essentiels, et proposons que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1869 rect. ter

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme NARASSIGUIN, MM. ZIANE et KANNER, Mme ARTIGALAS, M. ROS, Mme DANIEL, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC, LINKENHELD

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

0

 

0

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

0

5 000 000

0

SOLDE

5 000 000

5 000 000

Objet

Le dispositif « adultes relais » verra son enveloppe diminuer de 3 M€ à 93 M€ l'an prochain, alors même que les crédits votés l’an dernier étaient insuffisants pour financer en année pleine les 6 514 postes ouverts. De fait, cette année, 6 244 postes d’adultes relais étaient répartis sur l’ensemble du territoire.

La baisse des crédits en 2025 augure donc d’une nouvelle baisse des effectifs alors même qu'il convient de développer les actions de médiation (éducation, transports, santé, tranquillité publique, etc.) et de conforter la logique d’insertion sociale et professionnelle au bénéfice des titulaires de contrats adultes-relais.

Le présent amendement propose en conséquence d'abonder les crédits de l’action 1 “Action territorialisée des contrats de ville” du programme 147 ”Politique de la ville” de 5 000 000 d'euros. Cette augmentation est compensée par une diminution du même montant des crédits de l’action 04 “ Réglementation, politique technique et qualité de la construction” du programme 135 ”Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat”.

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant.

Il n’est pas envisagé de restreindre les moyens alloués à l’amélioration de l'habitat.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1993 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. LAOUEDJ, BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, MM. ROUX et MASSET et Mme BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 5 000 000

 

5 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le dispositif « adultes-relais » favorise le lien social par des actions de médiation sociale, culturelle, de prévention de la délinquance et de tranquillité de l’espace public dans les sites de la politique de la ville. Ces actions permettent notamment de réguler des conflits dans les espaces et les transports publics, de diminuer le sentiment d’insécurité ou d'améliorer la tranquillité publique. Elles permettent aussi de favoriser le développement de la participation des habitants, en renforçant par exemple les centres sociaux, et facilitent un accès aux droits et aux soins, aux services publics et aux institutions, mais aussi aux loisirs. 

Les adultes-relais interviennent en complément des actions traditionnelles, notamment en matière d’aide sociale, d’éducation, de prévention, d’ouverture de droits et permettent à chacun des professionnels de se recentrer sur leur champ d’intervention. Les postes d’adultes-relais sont réservés à des personnes sans emploi ou bénéficiant d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi ou d’un contrat d’avenir, ayant au moins 26 ans, et résidant en quartier prioritaire de la politique de la ville. 

Pour toutes les raisons évoquées préalablement, ce dispositif est un maillon essentiel de l'application de la politique de la ville. Pourtant ses crédits seraient diminués de 5 millions d'euros dans ce projet de loi de finances pour 2025.

C'est pourquoi cet amendement prévoit d'allouer 5 millions d'euros au dispositif des adultes-relais afin de ne pas freiner ce dispositif favorisant le lien social par la médiation culturelle, la prévention de la délinquance et de maintien de la tranquillité publique qui, en intervenant en complément des actions classiques de l’administration, permet de recréer un lien entre l’État et les populations des quartiers.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 5 millions d’euros en AE et en CP du programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » vers l'action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1969 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LAOUEDJ, BILHAC, CABANEL, DAUBET, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL, MM. ROUX et MASSET et Mme BRIANTE GUILLEMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 20 000 000

 

20 000 000 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

  20 000 000

 

  20 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

 20 000 000

 20 000 000 

 20 000 000 

 20 000 000 

SOLDE

Objet

Les crédits ouverts pour les cités éducatives, après plusieurs années de progression, sont en baisse. Le Président de la République avait pourtant annoncé en juin 2023 leur généralisation dans tous les Quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) et, en ce sens, elles avaient été dotées de 28 millions d’euros supplémentaires en 2024.

Or, le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction de leur enveloppe de 20 millions d’euros, portant leurs crédits à 86 millions d’euros, et l’objectif de généralisation est abandonné. Alors que leur nombre a augmenté, cette diminution ne préjuge plus d’un fonctionnement qui s’effectuerait dans de bonnes conditions. 

Pourtant, les Cités éducatives, dispositif créé en 2019 à la suite d’initiatives de terrain relayées par le rapport remis en 2018 par Jean-Louis Borloo sur les quartiers prioritaires, ont pour objectif d’améliorer les conditions d’éducation dans les quartiers en favorisant la continuité éducative. En ce sens, des stratégies ont été élaborées pour améliorer les conditions d’éducation dans les quartiers : accueil petite enfance, santé et action sociale, temps péri-et extrascolaires, PRE, etc. Aujourd’hui au nombre de 252, recouvrant plus de 500 QPV, labellisées pour trois ans et touchant un million de jeunes de moins de 25 ans, ces cités visent également à garantir la continuité éducative : implication des parents, enseignants, éducateurs, travailleurs sociaux, mentors, etc. 

S'il convient que la contrainte budgétaire et la nécessité de redresser les comptes publics expliquent ces coupes, une telle réduction mènerait à une fragilisation de l’action de ces acteurs locaux nullement souhaitable.

C'est pourquoi cet amendement prévoit une augmentation de 20 millions d'euros du budget alloué aux cités éducatives afin de pérenniser et consolider ce dispositif clé dans la mise en œuvre de la politique de la ville.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 20 millions d’euros en AE et en CP du programme 177 «  Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » vers l'action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2001 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Mme GACQUERRE, M. LEVI, Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme JACQUEMET, M. HAYE, Mmes PERROT, Olivia RICHARD et de LA PROVÔTÉ, M. LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

0

 

0

TOTAL

5 000 000

0

5 000 000

0

SOLDE

5 000 000

5 000 000

Objet

Le présent amendement prévoit d’abonder les crédits de la démarche des « cités éducatives », en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, d’un montant de 5 millions d’euros. 

Les cités éducatives s’inscrivent dans une démarche partenariale qui organise les prises en charges éducatives des enfants et des jeunes, de la naissance à l’insertion professionnelle, avant, pendant, autour et après le cadre scolaire. Elles associent l’ensemble des acteurs éducatifs dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville : services de l’État, collectivités territoriales, associations, parents, habitants. Le gouvernement a adopté cette démarche à compter de 2018, dans le cadre de la « Mobilisation nationale pour les habitants des quartiers ». Elle avait été initialement déployée au profit de 80 zones prioritaires. Cette démarche a été étendue à d’autres quartiers, pour atteindre à ce jour plus de 450 quartiers prioritaires (QPV). Ce programme a été confirmé lors du Comité Interministériel des Villes (CIV) du 27 octobre 2023, qui a affirmé la nécessité de sa généralisation à d’autres territoires classés en QPV.

Suite à la publication d’un appel à candidatures en mars 2024, une centaine de nouveaux territoires souhaitant s’engager courant 2024 a été identifiée. Les plus matures ont bénéficié d’un fonds d’amorçage en 2024 pour soutenir le dépôt de candidatures et permettre principalement le financement des dépenses nécessaires d’ingénierie et de structuration de l’alliance éducative locale (cofinancement d’un poste de chef de projet opérationnel, réalisation d’un diagnostic du territoire…). La simple reconduction de ces fonds d’amorçage ne permettra pas de couvrir l’intégralité des besoins (actions de structuration de la démarche et actions développées suite à l’obtention du label qui se traduira par la signature d’une convention triennale). Par ailleurs, cette augmentation permettra d’accompagner, d’une part, les demandes d’extension de périmètre des cités éducatives qui seront renouvelées dans les prochains mois et, d’autre part, de maintenir un même niveau d’accompagnement pour les territoires candidats en phase d’amorçage et qui ont vocation à bénéficier de la labellisation, dont le nombre est évalué actuellement à une cinquantaine.

Cette situation justifie d’opérer sur le programme 147 une ouverture de crédits en autorisations d’engagement et en crédits de paiement à hauteur de + 5 000 000 €. 

Le présent amendement est formellement gagé sur la mission interventions territoriales de l’Etat, néanmoins il est demandé au gouvernement de lever ce gage.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2099 rect. quater

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

M. KANNER, Mme ARTIGALAS, M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN et LINKENHELD, MM. ROS, BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 0

 

 0

TOTAL

5 000 000

0

5 000 000

0

SOLDE

5 000 000

5 000 000

 

Objet

Lors du dernier comité interministériel des villes, réuni le 27 octobre 2023, une série de mesures avait été annoncée, dont la généralisation des cités éducatives.

Or les crédits alloués aux cités éducatives ont diminué.

Si l'annonce d'un prochain CIV est une bonne nouvelle, il parait nécessaire de donner préalablement des garanties sur le respect et le suivi des engagements pris.

Dans cet objectif notre amendement invite le gouvernement à reprendre le chantier de la généralisation des cités éducatives.

Aussi notre amendement propose d'abonder l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » de 5 millions d'euros (en AE et en CP).

Le présent amendement est formellement gagé sur la mission interventions territoriales de l’Etat, néanmoins il est demandé au gouvernement de lever ce gage.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2101 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. KANNER, Mme ARTIGALAS, M. ZIANE, Mmes NARASSIGUIN et LINKENHELD, MM. ROS, BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, STANZIONE, TISSOT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

12 000 000

 

12 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

12 000 000

 

12 000 000

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

12 000 000

12 000 000

12 000 000

12 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Introduits par le CIV du 29 janvier 2021, les Bataillons de la prévention avaient permis le recrutement d'éducateurs spécialisés et de médiateurs sociaux dans des quartiers ciblés "de reconquête républicaine ».

Le dispositif visait à prévenir la délinquance juvénile et à renforcer les liens sociaux entre habitants ainsi qu’entre habitants et institutions. Les acteurs locaux demandent son rétablissement.

Aussi notre amendement propose d'abonder (en AE et en CP) l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme 147 « Politique de la ville » de 12 millions d'euros pour réactiver le dispositif des bataillons de prévention.

Ce financement est formellement gagé sur l’action 12 du programme 177 "Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables" pour assurer la recevabilité de l’amendement. Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1871 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. UZENAT, Mmes BÉLIM et ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, REDON-SARRAZY, STANZIONE et TISSOT, Mmes ESPAGNAC et LINKENHELD, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

4 310 720

 

4 310 720

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

4 310 720

 

4 310 720

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

4 310 720

4 310 720

4 310 720

4 310 720

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter l’unité FONJEP de 7 164 €/an à 10 000 €/an.

Le FONJEP assure le versement de subventions d’appui au secteur associatif destinées à la rémunération d’un personnel qualifié chargé de la mise en œuvre de l’action associative ou de l’animation du projet associatif.

Il permet donc aux associations d’être accompagnées financièrement pour accueillir de nouvelles ressources humaines, mais aussi, à de nombreux jeunes de s’insérer professionnellement dans le secteur de la vie associative par ce type de contrat.

Nous portons la nécessité que le montant de l’aide au poste soit significativement revalorisé, afin de rester dans l’ambition initiale de cette politique, à savoir un soutien déterminant pour le développement d’emplois associatifs. Le montant de l’aide au poste, aujourd’hui de 7 164 €, n’a pas été revu depuis plus de 20 ans, et représente donc aujourd’hui une part de moins en moins importante d’un salaire chargé (en moyenne environ 17%). Pour que cela puisse réellement être déterminant, il faudrait que ce soutien soit porté à au moins 10 000€/an par unité de poste Fonjep.

De plus, il est a noté que le montant des unités FONJEP du secteur de la solidarité internationale, financées par l’Agence Française de Développement, a déjà été revalorisé à hauteur de 10 000 euros. Il semble alors nécessaire d’uniformiser cette revalorisation dans l’ensemble des secteurs associatifs bénéficiant des postes FONJEP (éducation populaire, culture et politique de la ville).

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement : 

• il abonde l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme n° 147 « Politique de la ville » de 4 310 720 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement ;

• il annule 4 310 720 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement au sein de l’action 04 du programme 135.

 Cet amendement a été travaillé avec le mouvement associatif.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2080

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

4 310 720

 

4 310 720

Politique de la ville

dont titre 2

4 310 720

 

4 310 720

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

4 310 720

4 310 720

4 310 720

4 310 720

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter l’unité FONJEP de 7 164 €/an à 10 000 €/an.

Le FONJEP assure le versement de subventions d’appui au secteur associatif destinées à la rémunération d’un personnel qualifié chargé de la mise en œuvre de l’action associative ou de l’animation du projet associatif.

Il permet donc aux associations d’être accompagnées financièrement pour accueillir de nouvelles ressources humaines, mais aussi, à de nombreux jeunes de s’insérer professionnellement dans le secteur de la vie associative par ce type de contrat.

Nous portons la nécessité que le montant de l’aide au poste soit significativement revalorisé, afin de rester dans l’ambition initiale de cette politique, à savoir un soutien déterminant pour le développement d’emplois associatifs. Le montant de l’aide au poste, aujourd’hui de 7 164 €, n’a pas été revu depuis plus de 20 ans, et représente donc aujourd’hui une part de moins en moins importante d’un salaire chargé (en moyenne environ 17%). Pour que cela puisse réellement être déterminant, il faudrait que ce soutien soit porté à au moins 10 000€/an par unité de poste Fonjep.

De plus, il est a noté que le montant des unités FONJEP du secteur de la solidarité internationale, financées par l’Agence Française de Développement, a déjà été revalorisé à hauteur de 10 000 euros. Il semble alors nécessaire d’uniformiser cette revalorisation dans l’ensemble des secteurs associatifs bénéficiant des postes FONJEP (éducation populaire, culture et politique de la ville). 

Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, l’action 01 « Actions territorialisées et Dispositifs spécifiques de la politique de la ville » du programme n° 147 « Politique de la ville » est abondée de 4 310 720 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement et l’action 13 « Soutien aux Opérateurs » du programme 163 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » est minorée de 4 310 720 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement. Nous n’avons bien sûr aucune intention de minorer le soutien aux opérateurs. Il appartiendra au Gouvernement de lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec le Mouvement Associatif de La Réunion. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2016 rect.

19 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, MM. JADOT, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds pour la transition écologique des stations et villages de montagne

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

50 000 000 

 

50 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Fonds pour la transition écologique des stations et villages de montagne

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement inspiré de celui de notre collègue Marie-Noëlle Battistel vise à créer un fonds pour la transition écologique des stations et village de montagne s afin de les accompagner vers une offre touristique résiliente et durable adaptée aux spécificités de chaque massif.

Le secteur de la moyenne montagne est à une période charnière confronté à la fois aux effets du changement climatique et aux modifications des comportements touristiques. En effet, on voit se développer un engouement croissant pour la montagne l’été qui devient un poumon de respiration pour les habitants des secteurs urbains et de plaine touchés par les canicules à répétition les poussant à choisir de plus en plus souvent la montagne comme destination estivale.

La montagne française est extrêmement bien dotée en stations de ski, faisant de notre pays l’une des trois premières destinations mondiales pour les sports d’hiver. Le tourisme de sports d’hiver crée à lui seul plus de 120 000 emplois et 9 milliards d’euros de retombées économiques des différentes filières de l’aménagement en montagne et il serait impensable de laisser s’effondrer cette économie de montagne par manque d’anticipation de son modèle économique

L’objectif de cet amendement est donc de soutenir les stations en difficulté à diversifier leur activité économique et touristique en poursuivant l’effort qui avait été engagé dans le plan Avenir Montagne 1 qui avait pour objet de financer la diversification à travers des projets d’accompagnement en investissement et en ingénierie. Cet amendement propose donc de dédier 50 millions d’euros par an dans un fonds spécifique, aux stations de ski qui veulent faire évoluer leur modèle, pour les accompagner vers une offre « toutes saisons ».

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé de majorer de 50 000 000 €, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits du « Fonds pour la transition écologique des stations de ski » et de minorer à due concurrence, ceux de « l’action 04 - Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 "Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat"

Dans les faits, nous ne souhaitons aucunement réduire de 50 000 000 d'euros les crédits de l’action 04 du programme 135. Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-655

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

50 000 000

 

50 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds pour la transition écologique des stations de ski et des stations thermales afin de les accompagner vers une offre touristique résiliante et durable adaptée aux spécificités de chaque massif voire de chaque station.

Le secteur de la moyenne montagne est à une période charnière confronté à la fois par les effets du changement climatique et par les modifications des comportements touristiques.

En effet, on voit se développer un engouement croissant pour la montagne l’été qui devient un poumon de respiration pour les habitants des secteurs urbains et de plaine touchés par les canicules à répétition les poussant à choisir de plus en plus souvent la montagne comme destination estivale.

La montagne française est extrêmement bien dotée en stations de ski, faisant de notre pays l’une des trois premières destinations mondiales pour les sports d’hiver.

Le tourisme de sports d’hiver crée à lui seul plus de 120 000 emplois et 9 milliards d’euros de retombées économiques des différentes filières de l’aménagement en montagne et il serait impensable de laisser s’effondrer cette économie de montagne par manque d’anticipation de son modèle économique

L’objectif de cet amendement est donc de soutenir les stations en difficulté à diversifier leur activité économique et touristique en poursuivant l’effort qui avait été engagé dans le plan Avenir Montagne 1 qui avait pour objet de financer la diversification à travers des projets d’accompagnement en investissement et en ingénierie. Cet amendement propose donc de dédier 50 millions d’euros par an dans un fonds spécifique, aux stations de ski qui veulent faire évoluer leur modèle, pour les accompagner vers une offre « toutes saisons ».

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé de majorer de 50 000 000 €, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits du « Fonds pour la transition écologique des stations de ski » et de minorer à due concurrence, ceux de « l’action 01 – Aides personnelles » du programme n° 109 « Aide à l’accès au logement ».

Dans les faits, nous ne souhaitons aucunement réduire de 50 000 000 d'euros les crédits de l’action 01 du programme 109 . Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-656

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

Mme ESPAGNAC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds pour la transition écologique des stations de ski et des stations thermales

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

30 000 000

 

30 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Fonds pour la transition écologique des stations de ski et des stations thermales

30 000 000

 

30 000 000

 

TOTAL

30 000 000

30 000 000

30 000 000

30 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds pour la transition écologique des stations de ski afin de les accompagner vers une offre touristique résiliante et durable adaptée aux spécificités de chaque massif voire de chaque station.

Le secteur de la moyenne montagne est à une période charnière confronté à la fois par les effets du changement climatique et par les modifications des comportements touristiques.

En effet, on voit se développer un engouement croissant pour la montagne l’été qui devient un poumon de respiration pour les habitants des secteurs urbains de plaine touchés par les canicules à répétition et qui les poussent à choisir de plus en plus souvent la montagne comme destination estivale.

La montagne française est extrêmement bien dotée en stations de ski, faisant de notre pays l’une des trois premières destinations mondiales pour les sports d’hiver.

Le tourisme de sports d’hiver crée à lui seul plus de 120 000 emplois et 9 milliards d’euros de retombées économiques des différentes filières de l’aménagement en montagne et il serait impensable de laisser s’effondrer cette économie de montagne par manque d’anticipation de son modèle économique

L’objectif de cet amendement est donc de soutenir les stations en difficulté à diversifier leur activité économique et touristique en poursuivant l’effort qui avait été engagé dans le plan Avenir Montagne 1 qui avait pour objet de financer la diversification à travers des projets d’accompagnement en investissement et en ingénierie. Cet amendement propose donc de dédier 30 millions d’euros par an dans un fonds spécifique, aux stations de ski qui veulent faire évoluer leur modèle, pour les accompagner vers une offre « toutes saisons ».

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé de majorer de 30 000 000 €, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits du « Fonds pour la transition écologique des stations de ski » et de minorer à due concurrence, ceux de « l’action 01 –

Aides personnelles » du programme n° 109 « Aide à l’accès au logement ».

Dans les faits, nous ne souhaitons aucunement réduire de 30 000 000 d'euros les crédits de l’action 01 du programme 109 . Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2120 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

Mmes MARGATÉ, VARAILLAS et CORBIÈRE NAMINZO, M. GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 45 000 000

 

 45 000 000

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

45 000 000 

 

 45 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

45 000 000

45 000 000

45 000 000

45 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement, les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE-K souhaitent abaisser le reste à charge des collectivités dans le financement des Maisons France Services.

Le recul des services publics pèse lourdement sur les collectivités, qui se voient contraints de supporter une charge financière considérable, que l'État leur transfère. Le coût de fonctionnement annuel moyen d'une Maison France Services est estimé entre 110 000 euros et 150 000 euros pour les structures France Services Postales. L'Etat devait prendre seulement 45 000 euros de ce coût pour 2025, ce qui laisse un reste à charge considérable pour les collectivités, qui doivent financer ces services. Cela est particulièrement difficile pour les communes rurales.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison que cet amendement prélève 45 000 000 euros sur l'action 12 du programme 177 "Hébergement", afin d’abonder le programme 112 "Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1956

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

40 000 000

 

40 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

40 000 000

 

40 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à diminuer le reste à charge pour les collectivités locales lié au déploiement des maisons France Services. L’Etat s’est engagé à augmenter graduellement les subventions aux collectivités locales pour leur permettre de déployer des maisons France Services dans leurs territoires de 35 000€ à 45 000€ d’ici 2026.

Or, cette somme est insuffisante au regard du coût de 100 000 à 150 000€ de mise en place d’une maison France Services, respectivement en moyenne et pour un service postal.

Ainsi, le reste à charge pour les collectivités locales reste énorme et d’autant plus incompréhensible lorsque l’on connaît les difficultés qu’elles ont à assurer financièrement leurs missions de services publics.

C'est le cas en particulier dans les territoires ruraux, où, pourtant, le besoin en services publics en bonne santé se fait criant tant on y ressent pour l’heure plutôt un retrait de l’Etat qui alimente un sentiment de nature à abonder dans le sens d’une fracture territoriale.

Comme le souligne le rapport pour avis relatif aux politiques des territoires de Louis-Jean de Nicolaÿ, sénateur de la Sarthe : « le projet de loi de finances pour l’année 2025 prévoit des réductions budgétaires conséquentes à destination de plusieurs mesures phares du programme 112 Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire. L’abondement du fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT) s’élève à 65 M€ en AE et à 21 M€ en CP (contre 190 M€ en AE et 131 M€ en CP en loi de finances initiale pour 2024), en baisse respectivement de 66 % et de 84 % par rapport à 2024 » et celui-ci finance une partie des contrats de plan État-régions ainsi que divers dispositifs, dont « France Services ».

Le rapport de la Cour des comptes de septembre 2024 consacré au programme « France services » constate que les 2 700 établissements labellisés du programme se situent à moins de 30 minutes de transport pour les usagers. Le réseau est largement sollicité, passant de 1,17 million de demandes traitées en 2020, à 9 millions fin 2023. Le nombre de structures France Services a, par la suite, de nouveau augmenté pour atteindre 2 884 sites, incluant les structures mobiles, au premier semestre 2024. Ces chiffres témoignent de la chute des services publics dans nos territoires ruraux et donc de la nécessité d’accroître le budget dédié à ce programme.

C’est pourquoi cet amendement attribue en crédits de paiement (CP) et autorisations d'engagement (AE) 40 millions d’euros supplémentaires à l’action n° 12 « FNADT section générale » dans le programme 112 Impulsion et coordination des politiques d’aménagement du territoire. Pour respecter les règles de recevabilité financière imposées par l’article 40 de la Constitution, l’amendement prélève en CP et AE 40 millions d’euros dans le programme 135 Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat au sein de son action n°7 « Urbanisme et aménagement ».

Cette proposition de mouvement de crédits est formelle, dans le respect des règles budgétaires. Nous invitons le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. DELCROS

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

5 500 575

 

5 500 575

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

5 500 575

 

5 500 575

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

5 500 575

5 500 575

5 500 575

5 500 575

SOLDE

0

0

Objet

Une enveloppe de 7 550 000 euros est prévue sur le programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire », afin de majorer la dotation forfaitaire des « maisons France services » (MFS) situées, au 1er janvier 2025, en zone France ruralités revitalisation (FRR), uniquement pour les MFS portées par des collectivités territoriales. Cette dotation visant à financer une bonification MFS dans un zone France ruralités revitalisation a été calculée sur le fondement du périmètre des FRR tel qu’arrêté au 1er juillet 2024. Or, l’article 27 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit de faire entrer 2 168 communes supplémentaires en FRR dont une partie dispose sur son territoire de « maisons France services » portées par des collectivités et qui seront donc éligibles à la bonification.

En tout, ce sont 1 305 « maisons France services », portées par des collectivités qui devraient être éligibles à la bonification, à l’issue du PLF pour 2025. La bonification par MFS concernée serait donc de « seulement » 5 785 euros, contre 10 000 euros annoncés, soit un manque à gagner de 4 215 euros par MFS bonifiée.

Le présent amendement vise donc à abonder le financement de la « bonification FRR » pour qu’elle permette la prise en charge prévue, pour un total en année pleine de 13 050 575 euros, d’où un besoin de financement de 5 500 575 euros. Ces crédits seraient pris sur le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1841

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. UZENAT, Mmes BÉLIM et BONNEFOY, MM. DEVINAZ, FAGNEN, GILLÉ, JACQUIN, OUIZILLE et Michaël WEBER, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

18 000 000

 

18 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

18 000 000

 

18 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

18 000 000

18 000 000

18 000 000

18 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les crédits alloués à l’ANCT sont en nette diminution passant de 85M€ (LF 2024) à 67M€ € pour 2025, soit une baisse -18 M€ (-21%).

Cette baisse brutale et non concertée va principalement touchée l’ingénierie dite « sur mesure » destinée aux projets des petites communes non concernées par un programme national. Cette décision envoie un très mauvais signal aux élus qui rencontrent les plus grandes difficultés à mobiliser l'ingénierie indispensable à la réalisation de leurs projets.

C’était pourtant l’ambition initiale de la création de l’Agence qui devait être un outil dédié à l’accompagnement des petites communes et des communes présentant des particularités spécifiques. Ces territoires ont besoin d’un appui pour préparer les chantiers structurants que sont la transition énergétique, la mise en œuvre du ZAN, ou encore l’accueil de nouvelles populations et de nouvelles activités, dans un environnement qui s’est complexifié. En marge des programmes nationaux, il est donc indispensable de conserver un socle minimal dédié à l’accompagnement des petites communes, mobilisable dès le stade de la conception de leur projet.

Les retours d’expérience montrent les effets positifs d’une ingénierie locale sur mesure : accélération et sécurisation des projets, amélioration qualitative de la réalisation des projets et impact sur la croissance générée par les investissements engagés.

Comme le souligne le rapport sénatorial de juin 2024 « Permettre aux petites communes de concrétiser leurs projets » la consolidation d’un réseau d'ingénierie solide passe aussi par la diffusion continue de bonnes pratiques. Le réseau « Bretagne rurale et urbaine pour un développement durable » (BRUDED) constitue un exemple d'initiative mettant en relation 270 collectivités issues de quatre départements (dont 80 % de moins de 2 000 habitants) pour échanger sur leurs pratiques innovantes et vertueuses.

Alors que l’ANCT, après des années de démarrage difficile, commençait à entrer dans une phase de consolidation de ses méthodes d’intervention et de ses moyens avec le doublement, en 2024, de l'enveloppe d'ingénierie, passant de 20 à 40 millions d’euros, dont 15 millions déconcentrés à la main des Préfets, cette baisse brutale des crédits inscrits dans les crédits 2025 va casser la dynamique engagée.

C’est la raison pour laquelle, notre amendement propose de préserver l’action de l’ANCT dans son rôle d’appui dédié aux projets territoriaux des petites communes avec une ingénierie « sur mesure ».

Des moyens suffisants pour l’ingénierie locale, c’est en effet la garantie qu’il y aura une équité territoriale en faveur des territoires les plus fragiles, c’est la garantie d’être en mesure de concrétiser les grandes transitions dans les territoires ruraux. C’est enfin redonner confiance aux élus pour le développement de leurs projets de territoire.

Notre amendement demande donc la hausse des montants dédiés à l’ANCT pour développer l’ingénierie des projets dédiés aux petites communes à hauteur de 18M€.

En conséquence, il est proposé d’abonder les crédits de l’action 13 du programme 112 (impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire). Ce financement est gagé par une diminution à due concurrence de l’enveloppe du programme 135 « urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat". Cette diminution est supportée par les crédits de l’action 04. Ceci a pour seul objectif de garantir la recevabilité financière de l’amendement.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1957

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

5 000 000

 

5 000 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires accroît les financements de l'ANCT pour financer de nouvelles expérimentations des « Territoires pilotes de sobriété foncière ».

La démarche « Territoires pilotes de sobriété foncière » (TPSF) est une démarche expérimentale visant à accompagner certains territoires dans leur stratégie de sobriété foncière, au regard des enjeux liés à l’artificialisation des sols et à l’étalement urbain. Elle «  aide les collectivités dans la définition de leur stratégie urbaine et leur permet de réinventer un modèle de densification/ dé densification s’appuyant sur la qualité de vie qu’offre une ville à taille humaine » (site de l’ANCT).

Car il est souvent nécessaire de construire, de produire des nouveaux logements, en neuf ou en réhabilitation. Mais le système d’urbanisation actuel ne parvient pas encore à penser de construction sans destruction des sols.

A travers cette expérimentation de nombreux territoires ont pu se régénérer sans artificialiser les sols.

La réussite de ces expériences doit conduire à changer d’échelle, comme le propose le rapport de FNH et de la Fondation Abbé Pierre « Réussir le ZAN en réduisant le mal-logement : c’est possible ! ». Ainsi, cet amendement propose une multiplication par dix des crédits alloués à cette expérimentation.

Par cet amendement il est proposé de transférer 5 millions d’euros en AE et en CP vers l’action 13 du programme 112 Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire  depuis l'action 01 – Aides personnelles du programme 109 Aide à l'accès au logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1856

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mme ESPAGNAC, M. FAGNEN, Mme ARTIGALAS, MM. BOUAD, CARDON, MÉRILLOU, MICHAU, MONTAUGÉ, PLA, STANZIONE, TISSOT, KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme :

Fonds dédié aux communes rurales pour la mise en application du ZAN

II.- En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

15 000 000

 

15 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Fonds dédié aux communes rurales pour la mise en application du ZAN

15 000 000

 

15 000 000

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le « ZAN » est de loin le dispositif qui va impacter le plus fortement nos territoires dans les décennies à venir. C’est un enjeu structurant pour l’avenir des territoires, qu’ils soient urbains ou ruraux, et sa déclinaison doit prendre en compte les dynamiques démographiques, l’attractivité des territoires et les efforts déjà engagés. Beaucoup d’élus se sont engagés (ou souhaitent s’y engager) dans cette démarche mais ont besoin d’un accompagnement.

Aucune réponse concrète n’est aujourd’hui apportée par le Gouvernement pour accompagner les communes à réussir la mise en application du ZAN sans entraver leur développement, et en permettant l’accueil des populations.

Un tiers de la population française vit dans une commune rurale et aspire à y rester. La reconquête du bâti des centres bourgs et des centres des villages est un enjeu majeur. Des actions pour inciter les opérations de réhabilitation, de rénovation et d’adaptation de l’habitat ainsi que les opérations de reconversion du bâti en logements y sont essentielles pour l’attractivité des populations et le mieux vivre des habitants mais également pour pérenniser le patrimoine bâti.

Nous proposons de redonner des perspectives de développement pour ces territoires ruraux tout en respectant l’objectif ZAN.

Il est proposé d’expérimenter pour 2024, un fonds spécifique dédié aux communes rurales qui s’engagent dans la mise en application du ZAN, tout en permettant leur développement, l’accueil des populations et en intervenant sur le bâti existant.

Notre amendement propose de créer une ligne de 15M€ pour expérimenter une aide aux maires ruraux pour des opérations dédiées à la réhabilitation, la rénovation ou d’adaptation de l’habitat ainsi que les opérations de reconversion du bâti en logements destinées à la location à prix maitrisé ou à l’accession sociale à la propriété des habitants de ces mêmes territoires.

Ce dispositif de soutien est particulièrement important puisque l’enveloppe de l’ANCT dédiée à l’accompagnement sur mesure des communes est vidée ses crédits.

Notre amendement propose de financer une aide spécifique dédié aux communes rurales qui s’engagent dans la mise en application du ZAN à hauteur de 15 M€ pour l’année 2025.

Ce financement est gagé par une diminution à due concurrence de l’enveloppe du programme 135 « urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat ». Cette diminution est supportée pour 75M€ par les crédits de l’action 04 (Réglementation, politique technique et qualité de construction). Ceci permet d’abonder un programme nouveau "Fonds dédié aux communes rurales pour la mise en application du ZAN" composé d’une action unique du même nom.

Ceci a pour seul objectif de garantir la recevabilité financière de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1494 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

Mme GUILLOTIN, MM. BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Indemnité de résidence spécifique pour les agents de la fonction publique exerçant dans certaines communes du Pôle métropolitain frontalier du Nord Lorrain

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

13 000 000 

 

13 000 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Indemnité de résidence spécifique pour les agents de la fonction publique exerçant dans certaines communes du Pôle métropolitain frontalier du Nord Lorrain

13 000 000

 

13 000 000

 

TOTAL

13 000 000

13 000 000

13 000 000

13 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le Gouvernement, par le décret n°2023-1168 du 12 décembre 2023 modifiant le décret n° 85-1148 du 24 octobre 1985 modifié relatif à la rémunération des personnels civils et militaires de l’État, des personnels des collectivités territoriales et des personnels des établissements publics d'hospitalisation, a mis en place une indemnité de résidence spécifique pour les agents de la fonction publique exerçant dans certaines communes de l’Ain et de la Haute-Savoie, à proximité de la frontière suisse.

Cette prime de résidence, égale à 3% de leur traitement indiciaire, a vocation à permettre aux agents concernés de faire face aux tensions très fortes sur le marché immobilier local en raison de la proximité de l’agglomération de Genève.

Le nord lorrain, en proie lui aussi à des tensions importantes sur le marché de l’immobilier local en raison de sa proximité géographique avec le Luxembourg, ne fait pas l’objet de mesure d’accompagnement de ses agents.

Conscient que cette mesure relève du pouvoir règlementaire, l'auteur de cet amendement souhaite que le gouvernement se saisisse au plus vite de cette problématique afin que les agents de la fonction publique résidant dans les communes du périmètre du Pôle métropolitain frontalier du Nord Lorrain bénéficient d'une indemnité de résidence spécifique équivalente à 3% de leur traitement soumis à retenue pour pension.

En conséquence, et pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement opère un transfert d’un montant de 13 millions d’euros en AE et en CP du programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » vers le nouveau programme « Indemnité de résidence spécifique pour les agents de la fonction publique exerçant dans certaines communes du Pôle métropolitain frontalier du Nord Lorrain ».

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1183 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme GACQUERRE, M. LEVI, Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme JACQUEMET, M. HAYE, Mmes PERROT et Olivia RICHARD, M. CAMBIER, Mme de LA PROVÔTÉ, M. LONGEOT, Mme SOLLOGOUB, M. FARGEOT et Mme HOUSSEAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

10 500 000 

 

 10 500 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

10 500 000

 

10 500 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

TOTAL

10 500 000

10 500 000

10 500 000

10 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement travaillé avec l'Association nationale des Tiers-lieux vise à pérenniser le financement des tiers-lieux en maintenant une enveloppe budgétaire de 13 millions d’euros pour 2025 à iso-crédits autorisés en 2024, alors qu’elle a déjà subi une réduction de -30% par rapport à la LFI 2024.

Les crédits de la sous-action intitulée « Tiers-lieux » de l’action 12 du programme 112 « Cohésion des territoires » sont augmentés de 10,5 millions € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) afin de maintenir un dispositif de soutien aux tiers-lieux et aux structures et actions qui, au national et en régions, appuient le développement des tiers-lieux et contribuent à leur professionnalisation.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, un prélèvement de 10,5 millions € sur le programme 162 « Interventions territoriales de l’État» est proposé. Cependant, les auteurs de l'amendement invitent le gouvernement à lever ce gage, afin de ne pas compromettre d’autres actions stratégiques du programme.

Les tiers-lieux génèrent de l’activité, du lien social et de la cohésion dans nos territoires : 400 000 personnes formées, 25 000 emplois directs, 50 000 structures hébergées, 13 millions de spectateurs, plus de 50% des tiers-lieux engagés dans des projets d’économie circulaire et dans l’accompagnement des personnes en situation d’insertion. Répondant réellement aux besoins de chaque territoire, ces initiatives souvent d’impulsion citoyenne se sont rapidement développées : 1 800 tiers lieux en 2019, 2 500 en 2021 et 3 500 en 2023, en métropole et outre-mer, en particulier dans les petites villes et en ruralité où elles progressent plus rapidement. 34% d’entre eux se situent en zone rurale.

Depuis leur lancement en 2019, ce sont 382 Fabriques de territoires (49 M€) et 100 Manufactures de proximité (30 M€) qui ont été soutenues dans le cadre de financements pluriannuels variant de 50 000 à 250 000 euros sur 3 ans. 55% des Fabriques de territoire soutenues ces 3 dernières années sont situées dans des communes de moins de 20 000 habitants, en particulier dans les QPV et ZRR, et y apportent des services culturels, sociaux et économiques, souvent absents ou en déclin, ainsi que la relocalisation de filières productives. Les tiers-lieux participent ainsi de la revitalisation de ces territoires fragiles.

Qu’il s’agisse d’inclusion numérique, d’insertion professionnelle, d’apprentissage par le faire, d’alimentation durable, d’accès à la santé, d’évènements culturels, l’utilité sociale des tiers-lieux est largement plébiscitée par les élus locaux. Dans le cadre d’une enquête menée avec les associations d’élus, 75% des élus valorisent le rôle des tiers-lieux dans la lutte contre l’isolement et le renforcement du lien social.

Poursuivre cette politique publique de soutien aux tiers-lieux, avec des montants raisonnables au regard de la valeur sociétale apportée sur les territoires, répond à un objectif d’efficacité de la dépense publique et de cohérence de l’action menée :

• Ces lieux mettent leur modèle économique au service des actions solidaires d’inclusion et d’émancipation qu’ils conduisent au bénéfice des populations en difficulté. Mais leur localisation dans des territoires fragiles, ruraux ou QPV notamment, ne leur permet pas de disposer de ressources propres suffisantes et justifie le soutien de financements publics pour contribuer à la pérennité de leurs actions ;

• Cette politique Tiers-lieux entre en cohérence avec d’autres dispositifs phares de l’Etat sur les territoires, qu’il s’agisse sur le programme 112 des Villages d’avenir, des Petites villes de demain qui souhaitent souvent disposer d’un tiers-lieu, ou de priorités d’autres ministères comme le Plan « Culture et ruralité » du ministère de la Culture. 43% des fabriques de territoire en zones rurales développent des activités culturelles, et sont souvent des acteurs majeurs de ce Plan.

Le soutien de l’Etat est d’autant plus important que les tiers-lieux risquent grandement de perdre du soutien de la part des collectivités locales en raison des réductions budgétaires exigées d’elles.

Enfin un appui financier de l’Etat à la structuration de ce mouvement de tiers-lieux, au travers notamment de l’association nationale et des réseaux régionaux, et au déploiement d’actions transversales d’ingénierie, de formation, de création d’outils communs, est indispensable à leur professionnalisation et au transfert de savoir-faire.

En maintenant dans le PLF 2025 un financement à hauteur de 13 millions € pour la sous-action « Tiers-lieux », il est proposé ainsi de préserver l’existence même d’une politique publique prometteuse dans ses effets, au service de la transition écologique, de l’inclusion et du renforcement des solidarités sur des territoires prioritaires.



NB :rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au II-1455





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1455 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. SALMON, DANTEC, BENARROCHE, Étienne BLANC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

Aide à l’accès au logement

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

10 500 000

10 500 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

10 500 000 

10 500 000 

Politique de la ville

dont titre 2

Interventions territoriales de l’État

TOTAL

 10 500 000

10 500 000 

 10 500 000

10 500 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Cet amendement vise à pérenniser le financement des tiers-lieux.

Les tiers-lieux génèrent de l’activité, du lien social et de la cohésion dans nos territoires : 400 000 personnes formées, 25 000 emplois directs, 50 000 structures hébergées, 13 millions de spectateurs, plus de 50% des tiers-lieux engagés dans des projets d’économie circulaire et dans l’accompagnement des personnes en situation d’insertion. Répondant réellement aux besoins de chaque territoire, ces initiatives souvent d’impulsion citoyenne se sont rapidement développées : 1 800 tiers lieux en 2019, 2 500 en 2021 et 3 500 en 2023, en métropole et outre-mer, en particulier dans les petites villes et en ruralité où elles progressent plus rapidement. 34% d’entre eux se situent en zone rurale.

Depuis leur lancement en 2019, ce sont 382 Fabriques de territoires (49 M€) et 100 Manufactures de proximité (30 M€) qui ont été soutenues dans le cadre de financements pluriannuels variant de 50 000 à 250 000 euros sur 3 ans. 55% des Fabriques de territoire soutenues ces 3 dernières années sont situées dans des communes de moins de 20 000 habitants, en particulier dans les QPV et ZRR, et y apportent des services culturels, sociaux et économiques, souvent absents ou en déclin, ainsi que la relocalisation de filières productives. Les tiers-lieux participent ainsi de la revitalisation de ces territoires fragiles.

Qu’il s’agisse d’inclusion numérique, d’insertion professionnelle, d’apprentissage par le faire, d’alimentation durable, d’accès à la santé, d’évènements culturels, l’utilité sociale des tiers-lieux est largement plébiscitée par les élus locaux. Dans le cadre d’une enquête menée avec les associations d’élus, 75% des élus valorisent le rôle des tiers-lieux dans la lutte contre l’isolement et le renforcement du lien social. 

Poursuivre cette politique publique de soutien aux tiers-lieux, avec des montants raisonnables au regard de la valeur sociétale apportée sur les territoires, répond à un objectif d’efficacité de la dépense publique et de cohérence de l’action menée :

-       Ces lieux mettent leur modèle économique au service des actions solidaires d’inclusion et d’émancipation qu’ils conduisent au bénéfice des populations en difficulté. Mais leur localisation dans des territoires fragiles, ruraux ou QPV notamment, ne leur permet pas de disposer de ressources propres suffisantes et justifie le soutien de financements publics pour contribuer à la pérennité de leurs actions ;

-       Cette politique Tiers-lieux entre en cohérence avec d’autres dispositifs phares de l’Etat sur les territoires, qu’il s’agisse sur le programme 112 des Villages d’avenir, des Petites villes de demain qui souhaitent souvent disposer d’un tiers-lieu, ou de priorités d’autres ministères comme le  Plan « Culture et ruralité » du ministère de la Culture. 43% des fabriques de territoire en zones rurales développent des activités culturelles, et sont souvent des acteurs majeurs de ce Plan.

Le soutien de l’Etat est d’autant plus important que les tiers-lieux risquent grandement de perdre du soutien de la part des collectivités locales en raison des fortes réductions budgétaires exigées d’elles. 

Enfin un appui financier de l’Etat à la structuration de ce mouvement de tiers-lieux, au travers notamment de l’association nationale et des réseaux régionaux, et au déploiement d’actions transversales d’ingénierie, de formation, de création d’outils communs, est indispensable à leur professionnalisation et au transfert de savoir-faire. 

En conséquence, les crédits de la sous-action intitulée « Tiers-lieux » de l’action 12 du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique de l'aménagement du territoire » sont augmentés de 10,5 millions € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) afin de maintenir un dispositif de soutien aux tiers-lieux et aux structures et actions qui, au national et en régions, appuient le développement des tiers-lieux et contribuent à leur professionnalisation. 

Ce financement est gagé par une diminution à due concurrence de l’enveloppe du programme 135 « urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat". Cette diminution est supportée par les crédits de l’action 04. Ceci a pour seul objectif de garantir la recevabilité financière de l’amendement.

Cet amendement a été travaillé avec l'Association nationale des Tiers-lieux.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1842 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. UZENAT, Mmes Sylvie ROBERT, DANIEL, BÉLIM et BONNEFOY, MM. DEVINAZ, FAGNEN, GILLÉ, JACQUIN, OUIZILLE et Michaël WEBER, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

10 500 000

 

10 500 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

10 500 000

 

10 500 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

10 500 000

10 500 000

10 500 000

10 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Lancé en 2020, le programme « Nouveaux lieux, Nouveaux liens » vise à créer une dynamique de développement des tiers-lieux partout sur le territoire. Sous cette impulsion, les tiers lieux se sont structurés, ont renforcé leur capacités d’action en réseaux.

34% d’entre eux se situent en zone rurale. Plus de la moitié proposent des activités culturelles.

Souvent d’impulsion citoyenne, ils se sont rapidement développés : 1 800 tiers lieux en 2019, 2 500 en 2021 et 3 500 en 2023.

Il s’agit de lieux de proximité, répondant à un désir de sociabilité et de solidarité. Ils contribuent à la lutte contre l'isolement et permettent aux habitants de se retrouver pour des activités sociales, économiques, ou culturelles. Ils favorisent également l’engagement et l’implication citoyenne.

Mais plutôt que de consolider ces dynamiques, et malgré leur rôle pour la cohésion sociale et le soutien des élus locaux, les crédits dédiés au financement des « tiers-lieux » pour 2025 subissent une baisse brutale de 80%, par rapport aux crédits autorisés en 2024.

Avec un budget réduit à 2,5 millions d’euros pour 2025, c’est un apport théorique de l’État de 714 euros par tiers-lieu, contre 3 714 euros en 2024. Cet assèchement des moyens et des outils en faveur de la cohésion sociale remet en cause la pérennité de cette politique publique pourtant plébiscitées par les habitants et fortement soutenus par les élus locaux.

Notre amendement propose d’augmenter de 10,5 M€ les crédits alloués aux tiers-lieux, pour les porter à 13 M€, ce qui correspond au montant des crédits définitivement alloués en 2024, afin de maintenir un dispositif de soutien aux tiers-lieux.

Il propose ainsi que les crédits de la sous-action intitulée « Tiers-lieux » de l’action 12 du programme 112 « Cohésion des territoires » soient augmentés de 10,5 millions € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP). Ce financement est gagé par une diminution à due concurrence de l’enveloppe du programme 135 « urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat". Cette diminution est supportée par les crédits de l’action 04. Ceci a pour seul objectif de garantir la recevabilité financière de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1928 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. CANÉVET et RIETMANN, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG et MENONVILLE, Mme ANTOINE et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

10 500 000 

 

10 500 000 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

10 500 000

 

10 500 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

TOTAL

10 500 000

10 500 000

10 500 000

10 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement travaillé avec l'Association nationale des Tiers-lieux vise à pérenniser le financement des tiers-lieux en maintenant une enveloppe budgétaire de 13 millions d’euros pour 2025 à iso-crédits autorisés en 2024, alors qu’elle a déjà subi une réduction de -30% par rapport à la LFI 2024 portée à 18 millions d’euros grâce à un amendement soutenu à l’unanimité par la commission des finances.

En conséquence, les crédits de la sous-action intitulée « Tiers-lieux » de l’action 12 du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » sont augmentés de 10,5 millions € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) afin de maintenir un dispositif de soutien aux tiers-lieux et aux structures et actions qui, au national et en régions, appuient le développement des tiers-lieux et contribuent à leur professionnalisation.

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, un prélèvement de 10,5 millions € sur le programme 135 « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » est proposé. Cependant, les auteurs de l'amendement invitent le gouvernement à lever ce gage, afin de ne pas compromettre d’autres actions stratégiques du programme.

Les tiers-lieux génèrent de l’activité, du lien social et de la cohésion dans nos territoires : 400 000 personnes formées, 25 000 emplois directs, 50 000 structures hébergées, 13 millions de spectateurs, plus de 50% des tiers-lieux engagés dans des projets d’économie circulaire et dans l’accompagnement des personnes en situation d’insertion. Répondant réellement aux besoins de chaque territoire, ces initiatives souvent d’impulsion citoyenne se sont rapidement développées : 1 800 tiers lieux en 2019, 2 500 en 2021 et 3 500 en 2023, en métropole et outre-mer, en particulier dans les petites villes et en ruralité où elles progressent plus rapidement. 34% d’entre eux se situent en zone rurale.

Qu’il s’agisse d’inclusion numérique, d’insertion professionnelle, d’alimentation durable, d’accès à la santé, d’évènements culturels, l’utilité sociale des tiers-lieux est largement plébiscitée par les élus locaux. Dans le cadre d’une enquête menée avec les associations d’élus, 75% des élus valorisent le rôle des tiers-lieux dans la lutte contre l’isolement et le renforcement du lien social.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1334 rect. quater

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, OMAR OILI, BUIS, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à stabiliser les crédits alloués au plan chlordécone (2021-2027), au profit des territoires de Guadeloupe, et de Martinique, à hauteur de 5 M€ par an et respecter ainsi les engagements de l’Etat.

Les crédits mutualisés du programme 162 des interventions territoriales de l’Etat (PITE) portés par l’action 8 « Volet territorial du plan d’action chlordécone » ont été augmentés en 2021 pour atteindre 4,5 M€ par an. En 2023, le Gouvernement a annoncé une enveloppe annuelle supplémentaire de 2,5 M€ par an, pour répondre aux attentes des élus et tenir compte des connaissances scientifiques. Cela couvre notamment la prise en charge à titre exceptionnel du surcoût lié au traitement de l’eau potable impactée par la chlordécone dans certaines stations, la mise en place d’une aide aux éleveurs de bovins, et le renforcement des partenariats avec les acteurs locaux.

Compte-tenu des besoins de financement du plan, il est proposé d’arrêter le niveau des crédits dédiés au volet territorial du plan chlordécone à 5 M€ par an.

Il est ainsi proposé d'abonder l'action 8 « Volet territorial du plan d’action chlordécone » du programme 162 « Interventions territoriales de l’Etat » de 5 000 000 € en AE et 5 000 000 € en CP et de réduire de 5 000 000 € en AE et 5 000 000 € en CP les moyens du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1844

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONCONNE, MM. LUREL et UZENAT, Mmes BÉLIM et BONNEFOY, MM. DEVINAZ, FAGNEN, GILLÉ, JACQUIN, OUIZILLE et Michaël WEBER, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

1 500 000

 

1 500 000

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens alloués au plan interministériel de lutte contre la pollution par la chlordécone aux Antilles 2021-2027 dit « Chlordécone IV ».

Le plan « Chlordécone IV » comporte six stratégies permettant de couvrir l’ensemble des enjeux et priorités pour la population. Un renforcement de la stratégie pour vivre à terme sans « risque chlordécone et réparer par l’action » a été annoncé en juin 2023 avec la mise en place de nouvelles mesures. Pourtant, les besoins sont encore très importants pour prendre résolument le cap de l’objectif « zéro chlordécone ».

Outre les grandes stratégies transversales, le plan est basé sur trois stratégies thématiques. Les auteurs de cet amendement souhaitent renforcer le premier axe « Santé – environnement – Alimentation » par l’adjonction d’une enveloppe complémentaire qui a vocation à améliorer les actions de prévention entreprises pour promouvoir une alimentation saine et sans Chlordécone.

Aussi, notre amendement prévoit l’ajout de 1 500 000 € en autorisation d’engagement et en crédit de paiement à l’action 8 « Volet territorialisé du plan national d’action chlordécone en Martinique et en Guadeloupe » du programme 162 "Interventions territoriales de l’État", financé par le prélèvement de la même somme sur l’action 13, soutien aux opérateurs, du programme 112 "Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire".

Les règles de recevabilité financière obligent à une telle présentation du présent amendement. Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 162 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2135

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SCHILLINGER, MM. PATRIAT et THÉOPHILE, Mme NADILLE, MM. BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

1 500 000

 

1 500 000

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet de renforcer les moyens alloués au plan interministériel de lutte contre la pollution par la chlordécone aux Antilles, dit « Chlordécone IV », couvrant la période 2021-2027.

Ce plan s'articule autour de six stratégies majeures visant à répondre aux enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux liés à cette pollution historique. En juin 2023, un renforcement de la stratégie « Vivre à terme sans risque chlordécone et réparer par l’action » a été annoncé, accompagné de nouvelles mesures. Cependant, malgré ces avancées, les besoins restent considérables pour concrétiser l’objectif ultime d’un environnement et d’une alimentation totalement exempts de chlordécone.

Parmi les priorités identifiées, l’axe « Santé – environnement – alimentation » constitue une pierre angulaire du plan. Il est impératif de garantir des moyens supplémentaires pour intensifier les actions de prévention et de sensibilisation, notamment en matière de promotion d’une alimentation saine et sans chlordécone. Ces mesures visent à répondre directement aux préoccupations des populations de Martinique et de Guadeloupe, particulièrement exposées aux risques sanitaires et aux impacts environnementaux de cette pollution.

Pour ce faire, cet amendement propose d’abonder de 1 500 000 € en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) l’action 8, intitulée « Volet territorialisé du plan national d’action chlordécone en Martinique et en Guadeloupe », relevant du programme 162 « Interventions territoriales de l’État ». Cette majoration est rendue possible par une diminution équivalente des crédits de l’action 13, « Soutien aux opérateurs », du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

Les auteurs de cet amendement soulignent toutefois que cette réduction de crédits, imposée par les exigences de recevabilité financière, est purement technique et invitent le Gouvernement à lever ce gage. L’objectif demeure de garantir un financement à la hauteur des enjeux pour mettre en œuvre de manière effective et ambitieuse les engagements pris dans le cadre du plan Chlordécone IV.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2079 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. MÉRILLOU et REDON-SARRAZY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MONTAUGÉ, Michaël WEBER, TEMAL, ROS, PLA et DEVINAZ et Mmes CONWAY-MOURET et BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

5 000 000

 

5 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

La France fait actuellement face à un défi à la fois environnemental et budgétaire : répondre aux objectifs ambitieux fixés par l'Union européenne en matière de recyclage et réduire sa contribution plastique au budget européen, qui s'élève actuellement à 1,5 milliard d'euros par an.

Les objectifs européens pour 2030 sont particulièrement exigeants : 85 % pour les emballages en papier-carton (contre 66 % atteints en 2023), 60 % pour l'aluminium (contre 34 %), et 55 % pour les plastiques (contre 23 %). Les projections actuelles montrent que sans action forte, ces objectifs ne seront pas atteints.

De plus, en raison de son faible taux de recyclage des emballages en plastique, la France paie en effet le montant le plus élevé de l’Union européenne, devant l’Allemagne (1,378 milliard d’euros) et loin devant l’Italie (768 millions d’euros). Le mode de calcul est simple : chaque kilogramme de déchet d’emballage plastique qu’un Etat membre n’a pas recyclé (pot de yaourt, bouteille d’eau, barquette de margarine…) lui coûte 80 centimes d’euros. Tout kilo d’emballage plastique recyclé participe donc à l’allègement de la contribution à l’Union européenne pour la France, particulièrement bienvenu en cette période de contrainte budgétaire.

La tarification incitative des déchets constitue un levier majeur d'amélioration, comme l'a souligné la Cour des comptes dans son rapport du 27 septembre 2022 intitulé « Prévention, collecte et traitement des déchets ménagers : une ambition à concrétiser ». Elle permet une réduction de 41 % des ordures ménagères résiduelles et une augmentation équivalente de la collecte des recyclables, tout en diminuant de 8 % le volume global des déchets ménagers. La tarification incitative concernait en 2023 11%  des Français, soit 7,2 millions d’habitants dans 240 collectivités.

Or le passage en tarification incitative peut susciter des craintes parmi les ménages les plus modestes et parmi les élus locaux car il n’y a pas à ce jour de possibilité de définir une tarification sociale des déchets. Comme pour l’ensemble de la transition écologique, la fiscalité des déchets doit intégrer les principes de justice sociale pour être efficace.

Les débats abondants en Dordogne, suite au passage du département en tarification incitative, montrent pourtant qu’une dimension sociale à la tarification des déchets est essentielle.

En raison de l’opposition répétée ces dernières années de l’administration fiscale à la création d’une dimension sociale à la tarification des déchets, le présent amendement vise ainsi à créer un programme « Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets » doté de 5 millions d'euros. En effet, le Syndicat Départemental des déchets de la Dordogne (SMD3) indique ainsi avoir besoin d'une enveloppe de soutien a minima d'1 million d'euros.

Il convient de multiplier par 5 cette enveloppe pour inclure les syndicats départementaux des déchets mis en place par d'autres collectivités. Ainsi, ce Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge permettra de soutenir les collectivités et syndicats de collecte, transport et traitement des déchets en accordant par exemple des subventions à ces derniers pour qu’ils puissent définir une réduction ou un chèque pour les ménages modestes, personnes âgées ou en situation de handicap. Il permettrait également de financer l’achat de points d’apport volontaire enterrés qui soient ainsi accessibles aux personnes en situation de handicap, point essentiel pour assurer l’égalité en matière de services publics. Il permettrait enfin de prévoir un dégrèvement ou un chèque pour les personnes âgées qui souffrent par exemple d’incontinence et produisent dès lors davantage de déchets (2500 personnes incontinentes en Dordogne par exemple). La Communauté de communes cœur de Garonne, en Haute-Garonne, a ainsi créé un dégrèvement de 50 euros pour les personnes âgées et en situation de handicap. Mais cette enveloppe budgétaire serait tout particulièrement utile pour les syndicats de traitement des déchets qui n’ont pas de compétence sociale, contrairement aux EPCI.

Ce Fonds de solidarité pourrait être géré par l’Agence de la Transition Ecologique (ADEME) qui octroie déjà des aides relatives à la réalisation d'une étude préalable pour la mise en œuvre ou l’extension de la tarification incitative ou dans l’investissement et la mise en œuvre de la tarification incitative sur l’usage du service public des déchets ou de la diffusion de l’information individuelle à ce sujet. Il n’y a cependant pas d’aide versée pour aider les ménages modestes ou personnes en situation de handicap à payer leur facture d’enlèvement des ordures ménagères à ce stade.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé d’abonder 5 millions d’euros, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits du nouveau programme « Fonds de solidarité sociale, handicap et grand âge à la transition des territoires vers la tarification incitative des déchets » et de minorer à due concurrence, ceux de l’action 04 – Réglementation, politique technique et qualité de la construction du programme n° 135 (Urbanisme territoires et amélioration de l'habitat). Dans les faits, cette réduction des crédits n’est aucunement souhaitée. Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1639

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Demande de retrait
Retiré

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mmes NADILLE et PHINERA-HORTH et MM. PATIENT, OMAR OILI, BUIS et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

4 000 000

 

4 000 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de renforcer l’équité et la cohésion territoriale en allouant 4 millions d’euros pour soutenir le transport maritime inter-îles en Guadeloupe. Cette somme permettra de financer un service public multimodal intégrant le transport de passagers, de véhicules, et de marchandises, avec des compagnies maritimes. Cet amendement permettra de stabiliser juridiquement les OSP dans les îles du Sud, en réponse aux fragilités identifiées dans le cadre légal français.

 

Le financement sera assuré par une diminution de 4 millions d’euros sur le programme « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat », pour majorer le programme « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » d’autant, en AE et en CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1845

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONCONNE, M. LUREL, Mme BÉLIM, M. UZENAT et Mme ARTIGALAS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

1 500 000

 

1 500 000

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

1 500 000

 

1 500 000

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens alloués au plan national de lutte contre les Sargasses. En effet, cette situation affecte l’activité touristique, mais aussi la préservation des ressources halieutiques. De surcroit, les Sargasses dégagent des substances extrêmement nocives, comme le sulfure d’hydrogène et l’ammoniac. En France, les territoires de Martinique, de Guadeloupe et de Saint-Martin sont particulièrement concernés.

Le plan « Sargasse II » prévoit le déploiement de moyens importants - 36 millions d’euros sur la période 2022-2025. Ces ressources ont permis d’enregistrer des progrès significatifs dans la gestion des échouements.

Toutefois, les pouvoir publics ont moins investi la dimension sanitaire du problème – alors même que les émanations toxiques représentent un danger pour les habitants et particulièrement pour les profils les plus vulnérables.

C’est pourquoi les auteurs de cet amendement proposent de compléter les moyens prévus initialement par le projet de loi de finance avec un complément de 1 500 000 euros dédié à la surveillance des sites, à la prévention auprès des publics touchés et à la prise en charge médicale de ces derniers.

Cet amendement majore en conséquence de 1,5 millions euros les crédits, en autorisation d’engagement et en crédit de paiement, l’action 13 du programme n°162 Interventions territoriales de L’État et minore à due concurrence l’action 01 du programme 109 Aide à l’accès au logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2134

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme SCHILLINGER, M. PATRIAT, Mme NADILLE, MM. BUIS et BUVAL, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER, OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

1 500 000

 

1 500 000

 

TOTAL

1 500 000

1 500 000

1 500 000

1 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à compléter les crédits alloués au plan sargasses 2022-2025 au profit des territoires de Guadeloupe, de Martinique et des Iles du Nord.

Les échouements d’algues sargasses en 2024 sont du même volume que les deux années précédentes, davantage concentrés dans le temps et géographiquement. Ils touchent l’ensemble des littoraux des Caraïbes en entraînent des dommages environnementaux, sanitaires et économiques.

Depuis 2023, les crédits mutualisés du programme des interventions territoriales de l’Etat (PITE) portés par le programme 162 « Interventions territoriales de l’Etat » se sont toujours révélés insuffisants pour faire face aux nombreuses actions prévues dans le plan national de lutte contre les sargasses, dit « Sargasses II », alimenté par les crédits de l’Etat.

En 2024, la dotation de l’action 13 « Plan sargasse II » du programme 162 était de 4 800 000 € en LFI. Afin de faire face aux opérations structurantes en terme de collecte en mer, de barrages déviants et de stockage sécurisé, le programme 123 « Conditions de vie outre-mer », a dû être mobilisé à hauteur de 3 millions d’euros.

Les actions urgentes de collecte en mer en Guadeloupe comme en Martinique ainsi que l’entretien et le renouvellement des barrages, ne pourront être effectuées en 2025 alors qu’elles ont été conduites avec succès deux années consécutives. L’aménagement des sites de stockage qui permet la valorisation des sargasses à terme, est également compromis alors que les opérations préparatoires avec les communes ont été initiées en 2024.

Enfin, un financement suffisant apporte le soutien nécessaire aux structures de gouvernance mises en place en 2024 : Groupement d’Intérêt Public en Martinique avec la CTM et l’Etat, syndicat mixte en Guadeloupe autour de le Région.

Pour ce faire, il est nécessaire de majorer les crédits du plan Sargasse II et ainsi permettre de financer ces actions.

Il est donc proposé d'abonder l'action 13 « Plan Sargasse II » du programme 162 « Interventions territoriales de l’Etat » de 1 500 000 € en AE et  en CP et de réduire de 1 500 000 € en AE et en CP les moyens du programme 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1843

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mme CONCONNE, M. UZENAT, Mmes BÉLIM et BONNEFOY, MM. DEVINAZ, FAGNEN, GILLÉ, JACQUIN, OUIZILLE et Michaël WEBER, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

657 770

 

616 500

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

657 770

 

616 500

 

TOTAL

657 770

657 770

616 500

616 500

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement de crédits propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés au Plan Sargasses II.

Pour 2025, le Gouvernement prévoit une baisse de cette action de 658 000 euros en AE (– 13,5 %) et 616 000 euros en CP (– 12,8 %).

Rappelons que le plan Sargasses 2 doit mobiliser entre 2022 et 2025 l’ensemble des moyens de l’État pour lutter contre les échouements de ces algues aux Antilles. Il est doté sur la période de 36 millions d’euros, dont 6 millions d’euros consacrés à la recherche opérationnelle pour la valorisation des algues. Le financement du plan repose principalement sur les crédits du programme 162 Interventions territoriales de l’État (PITE) de la mission Cohésion des territoires, depuis le transfert en LFI 2023 de 3,5 millions d’euros depuis le programme 123 de la mission Outre-mer.

En LFI 2024, 2 millions d’euros supplémentaires ont été prévus sur ce programme pour accélérer les dispositifs de collecte en mer et de gestion des sites de stockage. Pour 2025, cet abondement n’étant pas reconduit, le PITE prévoit un recul à 4,2 millions d’euros en AE et en CP contre 4,8 millions en AE et CP en LFI 2024.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants : 

- de majorer, en autorisation d’engagement, de 657 770 euros les crédits de l’action 13 du programme n° 162 Interventions territoriales de L’État et de minorer à due concurrence l’action 01  du programme 109 Aide à l’accès au logement.

- de majorer, en crédits de paiement, de 616 500 euros les crédits de l’action 13 du programme n° 162 Interventions territoriales de l’État et de minorer à due concurrence l’action 01  du programme 109 Aide à l’accès au logement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1958

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

100 000

 

100 000

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

 

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 100 000

 

100 000 

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Ecologiste, Solidarité et Territoires prévoit d'augmenter de 100 000 euros les crédits dédiés au Plan Sargasses II au vu de la gravité de la situation pour les trois territoires concernés, Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin/Saint-Barthélemy.

Des bailleurs sociaux font état de cas de dégradations matérielles des logements proches des littoraux dues à l'effet corrosif des sargasses. Par ailleurs, la dégradation des sargasses (les algues brunes) produit de l'hydrogène sulfuré, un gaz toxique qui a des effets sur la santé et le confort de vie des habitants. Des zones du parc social sont donc frappées d’« inhabitabilité » ou de vacances, allant jusqu’à des impayés pour les organismes de logement social ainsi que des problématiques de bonne prise en charge par les assurances.

Le budget du plan Sargasse II s’est vu amputé de près de 657 000 euros en autorisations d’engagement et de 616 000 000 euros en crédits de paiement dans le projet de loi de finances pour 2025 par rapport à la loi de finances pour 2024, soit – 13 % alors que ce phénomène d’échouement de sargasses est à l’origine de troubles sanitaires et de désordre économiques et environnementaux majeurs.

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- une augmentation de 100 000 € de l’action 13 « Plan Sargasses II » du programme 162 Interventions territoriales de l'État ;

- une diminution de 100 000 € des crédits de l’action 04 « Réglementation, politique technique et qualité de la construction » du programme 135 Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat.

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1963

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. DANTEC, FERNIQUE, BENARROCHE et Grégory BLANC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Reconquête de la qualité des cours d’eau des Pays de la Loire

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

3 500 000

 

700 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

 

 

 

 

Reconquête de la qualité des cours d’eau des Pays de la Loire

3 500 000

 

700 000

 

TOTAL

3 500 000

3 500 000

700 000

700 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires vise à restaurer les moyens budgétaires dédiés à la « reconquête de la qualité de l’eau en Pays de la Loire » pour l’année 2025 et à reconduire pour cinq années l’action 11 « Reconquête de la qualité de l’eau en Pays de la Loire » du programme n° 162 « Intervention territoriale de l’État » en créant une ligne nouvelle, alors que ce plan s'est éteint au 31 décembre 2024.

Il est indiqué dans le programme 162 que « l’action consacrée à l’amélioration de la qualité de l’eau dans les Pays-de-la-Loire prend fin au 31 décembre 2024 et les ministères de l’agriculture et de la transition écologique et de la cohésion des territoires assurent, via leurs crédits propres, la continuité des mesures mises en œuvre jusqu’à présent ».

Il y a donc une mise en œuvre de projets en cours. Mais rien ensuite.

Le plan État-Région signé en 2019 et mis en œuvre en 2020 a investi 3,5 millions d’euros sur 4 ans.

Il était articulé autour des trois axes suivants :

- Mieux accompagner les maîtres d’ouvrage porteurs des actions de restauration des milieux aquatiques ;

- Accompagner la transition agroécologique des exploitations agricoles ;

- Renforcer les connaissances et le suivi de la qualité de l’eau.

Il faut rappeler ici qu’en Pays de la Loire, seulement 11 % de la masse d’eau est de bonne qualité, et 1 % dans les départements tels que la Loire-Atlantique ou la Vendée. Il est dès lors inconcevable de mettre un terme à ce plan.  

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement propose : 

·       Une augmentation de 3 500 000 € en AE et de 700 000 € du nouveau programme « Reconquête de la qualité de l’eau en Pays de la Loire » ; 

·       Une diminution de 3 500 000 € en AE et de 700 000 € en CP de l’action 11 « FNADT section locale » du programme n° 112 « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » (en hors titre 2).

Notre intention n’est pas de ponctionner un autre programme et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage financier.

 
 





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-1839 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. UZENAT, Mme DANIEL, M. FICHET, Mmes LE HOUEROU, Sylvie ROBERT, BÉLIM et BONNEFOY, MM. DEVINAZ, FAGNEN, GILLÉ, JACQUIN, OUIZILLE et Michaël WEBER, Mme ESPAGNAC, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

 

 

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

 

 

 

 

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Politique de la ville

dont titre 2

 

 

 

 

Interventions territoriales de l’État

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

 0

 0

Objet

Le programme 162 comporte les crédits de lutte contre la prolifération des algues vertes sur les côtes bretonnes. La prolifération massive d’algues vertes affecte depuis les années soixante-dix de nombreux sites de la côte bretonne. Ces échouages ont des conséquences importantes en termes de santé, d’écosystèmes, de coûts et d’image pour les zones concernées et la Bretagne.

L’impact des plans successifs menés par les pouvoirs publics depuis plusieurs années sur les concentrations en nitrates, les changements de pratiques agricoles, ou encore sur le niveau des échouages, reste encore insuffisant. La Cour des comptes, dans son rapport de 2021, soulignait un montant global des plans d’actions très modeste (estimé à 109 M€ de 2011 à 2019) et un soutien insuffisant des pouvoirs publics pour accompagner la mobilisation des territoires, rappelant que seule une action sur l’azote, à 90 % d’origine agricole, peut permettre d’endiguer le phénomène. Le dernier plan d’action se déroulera jusqu’en 2027.

Le suivi des surfaces d’échouages est assuré très régulièrement par le Centre d’étude et valorisation des algues. Et, si les collectivités sont fortement mobilisées pour procéder au ramassage des algues échouées, la question de leur stockage reste entière.

Selon l’observatoire de l’environnement de Bretagne, la qualité de l’eau vis-à-vis des nitrates s’améliore dans toutes les baies, certaines d’entre elles ayant déjà dépassé la moitié du chemin à parcourir pour atteindre leur objectif 2027. Cependant, malgré cette baisse générale des flux d’azote, les échouages d’algues vertes sont très variables d’une année sur l’autre et pour de nombreuses baies, il n’y a pas de tendance nette continue, que ce soit à la baisse ou à la hausse. Les raisons en sont multiples : importance du stock d’algues présent dans les baies à la fin de l’automne ; plus ou moins grande dispersion de ces stocks par les tempêtes hivernales ; luminosité de l’hiver et du printemps ; température de l’eau en fin d’hiver... Et les différentes modélisations scientifiques permettant d’estimer l’évolution des teneurs en nitrates en fonction des pratiques agricoles montrent qu’il y a nécessairement un temps long avant d’avoir une baisse effective.

Ces éléments montrent qu’il est important de continuer à progresser dans la compréhension scientifique du contexte local des secteurs touchés par les algues vertes. La lutte contre la prolifération des algues vertes est donc une action à maintenir sur la durée pour qu’elle produise ces effets. C’est donc le moment pour l’Etat et ses partenaires d’intensifier leurs efforts.

Or, pour la deuxième année consécutive, les crédits de l’action « Eau –agriculture en Bretagne » dédiée à la lutte contre les algues vertes sont en baisse : -5% dans le PLF 2024, -8% dans le PLF 2025.

Aussi, notre amendement prévoit l’ajout de 2 000 000 € en autorisation d’engagement et en crédit de paiement à l’action 2 du programme 162 "Interventions territoriales de l’État", financé par le prélèvement de la même somme sur l’action 13, soutien aux opérateurs, du programme 112 "Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-41

23 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SZCZUREK, HOCHART et DUROX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables

 

Aide à l’accès au logement

 

 

 

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire

 

Politique de la ville

 

1 200 000 

 

1 200 000 

Interventions territoriales de l’État

1 200 000 

1 200 000 

TOTAL

1 200 000 

1 200 000 

1 200 000 

1 200 000 

SOLDE

 

Objet

Après la fin de l’exploitation de l’usine Metaleurop qui exploitait une fonderie située sur les communes de Noyelles-Godault et de Courcelles-lès-Lens (Pas-de-Calais) dans le Bassin minier, la contamination au plomb et au cadmium affecte la santé des familles riveraines du site et pollue gravement les sols du territoire.

Le 23 mai 2024, la Cour d’appel de Douai a statué en faveur de 51 requérants riverains de l’ancienne usine Metaleurop Nord dans le Bassin minier. Ces habitants subissent la contamination au plomb et au cadmium affectant leur santé et celle de leur famille, ainsi que la pollution conséquente des sols du territoire émanant de l’exploitation de l’ancienne usine, même plus de 20 ans après sa fermeture.

L’État, qui s’est pourvu en cassation, a toutefois laissé entendre par le biais de la ministre Agnès Pannier-Runacher que les sommes correspondant à l’indemnisation des familles victimes leur seraient tout de même allouées. Cet amendement vise donc à verser la somme de 1 200 000 € équivalente au montant total du préjudice reconnu pour les requérants au programme « Interventions territoriales de l’Etat » et prise sur le programme « Politique de la ville », afin que la somme puisse être provisionnée, puis versée aux familles dans le cadre du budget 2025.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2017

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. GONTARD, JADOT, DANTEC et FERNIQUE, Mme GUHL, MM. SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC et DOSSUS, Mme de MARCO, M. MELLOULI et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 232-3 du code de l’énergie est ainsi modifié : 

1° A la première phrase du cinquième alinéa, après le mot : « accompagnement », sont insérés les mots : « et à la fourniture d’un diagnostic défini à l’article L. 126-26 du code de la construction et de l’habitation réalisé à l’issue des travaux » ; 

2° A la première phrase du 7°, les mots : « de la condition prévue » sont remplacés par les mots : « des conditions prévues ».

 

Objet

La classification énergétique du parc résidentiel français est encore très incomplète. En effet, le diagnostic de performance énergétique (DPE) n’est obligatoirement réalisé qu’à l’occasion de la mutation du bien ou de sa mise en location. Une grande partie des logements n’est donc pas concernée ou dispose d’un diagnostic obsolète, qu’il s’agisse des résidences principales occupées par des ménages propriétaires ou des logements loués dont le bail est reconduit sans remise sur le marché.

De plus, la réforme récente du DPE a créé des biais méthodologiques dans la connaissance du parc, les critères ayant changé entre les deux versions du diagnostic. La base de données des DPE gérée par l’ADEME, qui réunit un peu moins de dix millions de DPE, dont certains datent de 2013, perdra donc progressivement de sa pertinence. 

La conséquence de cette situation est qu’il est difficile d’avoir une vue stratégique du parc résidentiel dans le cadre des politiques de rénovation énergétique des logements. Les hypothèses sur le nombre de logements classés comme « passoires thermiques » sont ainsi construites sur des travaux statistiques complexes en raison d’une base de données insuffisamment documentée. Au niveau local, les acteurs de la rénovation énergétique manquent d’outils pour cibler les logements les plus énergivores en raison d’une connaissance parcellaire des bâtiments résidentiels de leur secteur. 

Il est donc important de trouver des moyens d’améliorer la connaissance précise du parc d’un point de vue énergétique. Alors que l’État finance un grand nombre de chantiers de rénovation énergétique via Ma Prime Rénov’ et les aides de l’ANAH, on peut regretter que ces étapes importantes de la vie d’un logement ne soient pas utilisées pour améliorer la connaissance énergétique du parc résidentiel.

Le présent amendement propose en conséquence, et en cohérence avec la recommandation 6 du rapport de la commission d’enquête du Sénat sur la rénovation énergétique, de conditionner l’obtention des aides Ma Prime Rénov’ et Ma Prime Rénov’ Sérénité à la réalisation d’un DPE à l’issue de travaux correspondant à une rénovation énergétique performante ou globale ou à certains bouquets de travaux définis réglementairement. Alors que de tels projets auront commencé par l’étape préalable de l’audit énergétique, il semble en effet pertinent de mesurer les résultats des chantiers les plus ambitieux à leur achèvement. De plus, ce DPE obligatoire s’inscrivant dans la mission d’accompagnement prévue au sein de France Rénov’, serait prévu d’emblée dans le projet et ne constituerait donc pas un élément de complexification supplémentaire pour les ménages. 

Enfin, pour éviter de pénaliser les ménages modestes par une augmentation du reste à charge induit par cette mesure, le coût du DPE pourra être pris en charge, en partie ou en totalité, grâce à une modification réglementaire des barèmes des primes ou des aides versées pour ces bouquets de travaux. Un tel soutien financier s’inscrit parfaitement dans le souci de maximiser les efforts en faveur des rénovations performantes ou globales, le reste à charge étant l’élément bloquant principal pour les ménages concernés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2003

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme GACQUERRE


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour l’année 2025, par dérogation, le huitième alinéa de l’article L. 442 2-1 du code de la construction et de l’habitation ne s’applique pas, et l’évolution en moyenne annuelle du montant mensuel de la réduction de loyer de solidarité peut être inférieure à l’évolution de l’indice de référence des loyers défini à l’article 17 1 de la loi n° 89 462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86 1290 du 23 décembre 1986. Le montant mensuel en moyenne annuelle qui en résulte ne peut être inférieur de plus de 25 % à celui de l’année 2024.

II. – Pour l’année 2025, par dérogation au douzième alinéa de l’article L. 442 2-1 du code de la construction et de l’habitation, le montant des ressources mensuelles maximales ouvrant droit à la réduction de loyer de solidarité n’est pas indexé sur l’évolution de l’indice des prix à la consommation des ménages hors tabac.

Objet

Entrée en vigueur au 1er février 2018 et créée par l’article 126 de la loi n° 2017 1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, codifié à l’article L. 442 2-1 du code de la construction et de l’habitation (CCH), la réduction de loyer de solidarité (RLS) consiste en une baisse forfaitaire de loyer appliquée, sous condition de ressources, aux foyers logés dans le parc locatif social. Cette réduction est financée par les bailleurs sociaux en contrepartie d’une baisse concomitante et quasi équivalente des aides personnalisées au logement (APL) versées aux locataires.

Les forfaits de RLS ainsi que les montants des ressources mensuelles maximales y ouvrant droit doivent être revalorisés chaque année par arrêté sur la base d’indices de référence et dans la limite de plafonds eux-mêmes indexés selon les mêmes modalités.

La réduction du loyer de solidarité, à la charge des bailleurs, s’élève en moyenne à 1,3 Md€ depuis 2020. Dans le cadre d’un effort contractualisé sur la construction de logements sociaux avec les bailleurs, il est proposé de modérer la RLS à 1,1 Md€ en 2025 afin de renforcer les fonds propres des bailleurs et soutenir l’effort de construction et de rénovation.

Afin de permettre cet objectif de modération de la RLS à 1,1 Md€, le I et le II du présent amendement prévoient une modification des règles d’indexation de certains paramètres de la RLS. Respectivement, ils prévoient une évolution dérogatoire des montants mensuels de RLS au plus égale à l’IRL, sans pouvoir diminuer de plus de 25 % la contribution du dispositif, et un gel des plafonds de ressources des bénéficiaires de la RLS.

Cette baisse de RLS aura pour effet d’augmenter les APL d’un montant sensiblement équivalent (Programme 109), afin d'éviter une hausse de loyer pour les foyers logés dans le parc locatif social.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2208

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Pour l’année 2025, par dérogation, le huitième alinéa de l’article L. 442-2-1 du code de la construction et de l’habitation ne s’applique pas, et l’évolution en moyenne annuelle du montant mensuel de la réduction de loyer de solidarité peut être inférieure à l’évolution de l’indice de référence des loyers défini à l’article 17-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989 tendant à améliorer les rapports locatifs et portant modification de la loi n° 86-1290 du 23 décembre 1986. Le montant mensuel en moyenne annuelle qui en résulte ne peut être inférieur de plus de 25 % à celui de l’année 2024.

II. – Pour l’année 2025, par dérogation au douzième alinéa de l’article L. 442-2-1 du code de la construction et de l’habitation, le montant des ressources mensuelles maximales ouvrant droit à la réduction de loyer de solidarité n’est pas indexé sur l’évolution de l’indice des prix à la consommation des ménages hors tabac.

Objet

Entrée en vigueur au 1er février 2018 et créée par l’article 126 de la loi n° 2017-1837 du 30 décembre 2017 de finances pour 2018, codifié à l’article L. 442-2-1 du code de la construction et de l’habitation (CCH), la réduction de loyer de solidarité (RLS) consiste en une baisse forfaitaire de loyer appliquée, sous condition de ressources, aux foyers logés dans le parc locatif social. Cette réduction est financée par les bailleurs sociaux en contrepartie d’une baisse concomitante et quasi équivalente des aides personnalisées au logement (APL) versées aux locataires.

En application des mêmes dispositions, les forfaits de RLS ainsi que les montants des ressources mensuelles maximales y ouvrant droit doivent être revalorisés chaque année par arrêté sur la base d’indices de référence et dans la limite de plafonds eux-mêmes indexés selon les mêmes modalités.

La réduction du loyer de solidarité, à la charge des bailleurs, s’élève en moyenne à 1,3 Md€ depuis 2020. Dans le cadre d’un effort contractualisé sur la construction de logements sociaux avec les bailleurs, le Gouvernement souhaite modérer la RLS à 1,1 Md€ en 2025 afin de renforcer les fonds propres des bailleurs et soutenir l’effort de construction et de rénovation.

Afin de permettre cet objectif de modération de la RLS à 1,1 Md€, le I et le II du présent amendement prévoient une modification des règles d’indexation de certains paramètres de la RLS : respectivement, ils prévoient une évolution dérogatoire des montants mensuels de RLS au plus égale à l’IRL, sans pouvoir diminuer de plus de 25 % la contribution du dispositif, et un gel des plafonds de ressources des bénéficiaires de la RLS.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2063

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 135 ZP du livre des procédures fiscales, il est inséré un article ainsi rédigé :

« Art. L. 135…– L’occasion de l’instruction des demandes de versement d’aides publiques dont ils assurent la gestion, les établissements publics suivants peuvent obtenir de l’administration fiscale les informations nécessaires à la vérification de la cohérence entre les coordonnées bancaires communiquées en vue d’un paiement et l’identité du bénéficiaire de ce dernier :

« 1° L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ;

« 2° L’Agence nationale de l’habitat. »

Objet

La fraude à l’identité et documentaire est l’un des principaux supports des fraudes à la rénovation énergétique.

Cet amendement permettra à l’Agence nationale de l’habitat et à l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), qui versent des aides aux particuliers, d’avoir accès au fichier des comptes bancaires auprès de l’administration fiscale, afin d’identifier plus rapidement les schémas frauduleux et diminuer les dépenses de l’État générées par ces actes frauduleux.

L’article 34 II 7° g) de la loi organique relative aux lois de finances permet en effet de transférer des données fiscales dès lors que cela limite les charges de l’État. Or, Tracfin a traité pour 400 millions d’euros d’alertes en 2023 sur MaPrimeRénov’, dispositif d’aide à la rénovation énergétique de logements des particuliers, financé par le programme 135 « Urbanisme, Territoires et Amélioration de l’Habitat ».

L’augmentation des aides aux entreprises distribuées par l’ADEME l’expose davantage aux risques de fraude en particulier aux cas de « faux RIB ». L’amendement ouvre la possibilité pour l’Agence de vérifier que les informations déclarées par l’entreprise bénéficiaire d’une aide aux services fiscaux concordent avec celles fournies à l’ADEME lors du paiement. Il permettra donc de limiter les indus.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2086

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C
G  
Non soutenu

Mme PETRUS


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – À la première phrase du II de l’article 5 de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, les mots : « dans l’année du renouvellement général des conseils municipaux » sont remplacés par les mots et une phrase ainsi rédigée : « au 1er janvier 2030. Elle est ensuite actualisée tous les six ans. ».

II. – Le II de l’article 219 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« À compter du 1er janvier 2025 et jusqu’au 31 décembre 2025, par dérogation au troisième alinéa du I de l’article 1er et au premier alinéa du I de l’article 6 de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine ainsi qu’au cinquième alinéa de l’article L. 2334-41 du code général des collectivités territoriales, dans les départements d’outre-mer, à Saint-Martin et en Polynésie française, les moyens financiers mobilisés au titre des instruments spécifiques de la politique de la ville et les crédits de la dotation politique de la ville peuvent être mis en œuvre dans les collectivités territoriales comprenant un ou plusieurs quartiers prioritaires de la politique de la ville en l’absence de contrat de ville. »

Objet

La géographie prioritaire des départements métropolitains a été renouvelée au 1er janvier 2024.

La géographie prioritaire des QPV outre-mer a été prolongée d’un an par la loi de finances pour 2024 jusqu’au 31 décembre 2024, comme les contrats de ville ultra-marins.

I. - Par cohérence, il est proposé d’actualiser le calendrier de renouvellement de la géographie prioritaire de la politique de la ville, en prévoyant son renouvellement au 1er janvier 2030, puis tous les six ans.

II. - L'engagement des crédits de P147 est conditionné à la signature des contrats de ville. Toutefois, comme la cartographie des QPV outre-mer sera actualisée au 1er janvier 2025, les contrats de ville nécessiteront du temps avant d’être signés. Ainsi, il est proposé, à l’image de ce qui a été fait pour l’hexagone en loi de finances pour 2024 (article 219), de prendre une disposition transitoire permettant en 2025, dans les départements d’outre-mer, l’engagement des crédits du programme 147 « Politique de la ville » de la mission « Cohésion des territoires» et ceux de la dotation politique de la ville rattachée au programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », le temps que les contrats aient pu être effectivement signés.

Cette disposition, qui permet à titre exceptionnel d'engager des crédits sans contrat de ville signé, est nécessaire pour ne pas mettre en difficulté financière les bénéficiaires des crédits de la politique de la ville, notamment les associations, et pour ne pas retarder la mise en place des projets sur ces territoires.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION COHÉSION DES TERRITOIRES

(n° 143 , 144 , 145, 147, 148)

N° II-2209

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant  l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. ― A la première phrase du II de l'article 5 de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine, les mots : « dans l'année du renouvellement général des conseils municipaux » sont remplacés par les mots et une phrase ainsi rédigée : « au 1er janvier 2030. Elle est ensuite actualisée tous les six ans. »

II. ― Le II de l’article 219 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« A compter du 1er janvier 2025 et jusqu'au 31 décembre 2025, par dérogation au troisième alinéa du I de l'article 1er et au premier alinéa du I de l'article 6 de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la cohésion urbaine ainsi qu'au cinquième alinéa de l'article L. 2334-41 du code général des collectivités territoriales, dans les départements d’outre-mer, à Saint-Martin et en Polynésie française, les moyens financiers mobilisés au titre des instruments spécifiques de la politique de la ville et les crédits de la dotation politique de la ville peuvent être mis en œuvre dans les collectivités territoriales comprenant un ou plusieurs quartiers prioritaires de la politique de la ville en l'absence de contrat de ville. »

Objet

La géographie prioritaire des départements métropolitains a été renouvelée au 1er janvier 2024. La géographie prioritaire des QPV outre-mer a été prolongée d’un an par la loi de finances pour 2024 jusqu’au 31 décembre 2024, comme les contrats de ville ultra-marins.

I. - Par cohérence, il est proposé d’actualiser le calendrier de renouvellement de la géographie prioritaire de la politique de la ville, en prévoyant son renouvellement au 1er janvier 2030, puis tous les six ans.

II. - L'engagement des crédits de P147 est conditionné à la signature des contrats de ville. Toutefois, comme la cartographie des QPV outre-mer sera actualisée au 1er janvier 2025, les contrats de ville nécessiteront du temps avant d’être signés. Ainsi, il est proposé, à l’image de ce qui a été fait pour l’hexagone en loi de finances pour 2024 (article 219), de prendre une disposition transitoire permettant en 2025, dans les départements d’outre-mer, l’engagement des crédits du programme 147 « Politique de la ville » de la mission « Cohésion des territoires» et ceux de la dotation politique de la ville rattachée au programme 119 « Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements » de la mission « Relations avec les collectivités territoriales », le temps que les contrats aient pu être effectivement signés. Cette disposition, qui permet à titre exceptionnel d'engager des crédits sans contrat de ville signé, est nécessaire pour ne pas mettre en difficulté financière les bénéficiaires des crédits de la politique de la ville, notamment les associations, et pour ne pas retarder la mise en place des projets sur ces territoires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-29

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Nathalie GOULET

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

30 000 000

 

30 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

20 000 000

 

20 000 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

 

50 000 000

 

50 000 000

SOLDE

- 50 000 000

- 50 000 000

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 propose le maintien à un niveau élevé des crédits de la mission « Action extérieure de l’État ». Certes, avec 3,5 milliards d’euros en crédits de paiement comme en autorisations d’engagement, le volume de la mission s’inscrit en baisse par rapport à la loi de finances initiale pour 2024. Pour autant, si l’on se réfère à l’exécution de l’exercice 2024, le montant des crédits proposé est strictement stable. Or, la loi de finances pour 2024 avait été caractérisée par un effort considérable en dépenses, inédit depuis 2005. Les crédits avaient ainsi progressé de 290 millions d’euros en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement, soit une augmentation de 9 % en volume.

S’il importe de préserver les moyens d’action de notre diplomatie, la dégradation des finances publiques impose une plus grande maîtrise de la dépense publique. Le Gouvernement a engagé, dans le présent projet de loi, un effort de réduction des dépenses de l’État de l’ordre de 15 milliards d’euros. Cependant, l’objectif de déficit à 5 % du PIB en 2025 implique d’envisager des économies allant au-delà des mesures initiales proposées par le Gouvernement. Pour cette raison, il paraît indispensable que la mission « Action extérieure de l’État », comme l’ensemble des missions du budget de l’État, participe de cet effort de redressement des comptes publics.

Dès lors, le présent amendement propose une réduction des crédits de la mission de 50 millions d’euros, en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement. Ces réductions de crédits portent, s’agissant du programme 105, sur des enveloppes ayant sensiblement augmenté en prévision et faisant l’objet d’une sous-consommation répétée en exécution. Pour le programme 185, les annulations visent à modérer les enveloppes de crédits d’intervention à la disposition des postes de dépenses qui ont fortement progressé au cours des derniers exercices, sans que leurs modalités d’utilisation soit explicitées.

Plus précisément, le présent amendement prévoit de réduire :

- de 20 millions d’euros les dépenses d’immobilier en France et à l’étranger, au sein du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde », à raison de 5 millions d’euros au sein de l’action 06 « Soutien » et de 15 millions d’euros au sein de l’action 07 « Réseau diplomatique ». En exécution, les dépenses immobilières du ministère de l’Europe et des affaires étrangères font, depuis plusieurs exercices, l’objet d’une sous-consommation ;

- de 2,5 millions d’euros les dépenses de numérique au sein de l’action 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ». Un tel ajustement permettra de modérer la hausse des crédits opérée en 2024 tout en maintenant les dépenses de numérique à un niveau supérieur à l’exercice 2023 ;

- de 2,5 millions d’euros les dépenses de fonctionnement des ambassades, au sein de l’action 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde », afin d’encourager la rationalisation des dépenses de cette enveloppe qui reviendrait à son volume de 2023 ;

- de 5 millions d’euros les dépenses relatives à la sécurité à l’étranger, au sein de l’action 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ». L’enveloppe dédiée aux dépenses de sécurité à l’étranger a augmenté de plus de moitié depuis 2020. Les dépenses d’investissement relevant de cette ligne budgétaire font l’objet d’une sous-exécution, comme de nombreuses mesures pluriannuelles à l’étranger. Il est proposé de lisser ces dépenses sur les prochains exercices ;

- de 20 millions d’euros les dépenses relevant des « autres crédits d’intervention » des postes à l’étranger et de l’administration centrale, au sein du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence », à raison de 10 millions d’euros sur l’action 02 « Coopération culturelle et promotion du Français » et de 10 millions d’euros sur l’action 04 « Enseignement supérieur et recherche ». Il est regrettable que la mise en œuvre de ces enveloppes de subventions, directement gérées par les services de coopération et d’action culturelle (SCAC), ne fasse pas l’objet d’une doctrine précise de sélection des projets financés.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-75

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits de programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

19 600 000

 

19 900 000

Diplomatie culturelle et d'influence

 

26 100 000

 

26 100 000

Français à l'étranger et affaires consulaires

 

1 200 000

 

1 200 000

TOTAL

 

46 900 000

 

47 200 000

SOLDE

46 900 000

47 200 000

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l'ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d'investissement et d'intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d'effort budgétaire sur le périmètre de l'État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l'objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s'éloigner avant même le début de l'exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 46,90 M€ en autorisations d'engagement (AE) et de 47,20 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l'action 07  « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » (à hauteur de 19,6 M€ en AE et 19,9 M€ en CP) ; sur l'action 05 « Agence pour l'enseignement français à l'étranger » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence » (à hauteur de 26,1 M€ en AE et en CP) ; sur l'action 02 « Accès des élèves français au réseau AEFE et à la langue française » du programme 151 « Français à l'étranger et affaires consulaires » (à hauteur de 1,2 M€ en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l'ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2206

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

19 325 517

 

4 325 517

 

19 325 517

 

4 325 517

Diplomatie culturelle et d’influence

 

4 190 761

 

4 190 761

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

 

25 516 278

 

25 516 278

SOLDE

- 25 516 278

- 25 516 278

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » à hauteur de 19,3 M€ en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), dont 4,3 M€ de titre 2 en AE et en CP, sur le programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » à hauteur de 4,2 M€ en AE et en CP et sur le programme 151 « Français à l'étranger et affaires consulaires » à hauteur de 2,0 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 25,5 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-76 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

4 325 517

 

4 325 517

 

4 325 517

 

4 325 517

Diplomatie culturelle et d’influence

 

1 190 761

 

1 190 761

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

 

5 516 278

 

5 516 278

SOLDE

- 5 516 278

- 5 516 278

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Action extérieure de l’État ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » pour 4,3 M€ et sur le programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence » pour 1,2 M€.
Il en résulte un total d’annulations de 5,5 M€ en AE et 5,5 M€ en CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1888

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

25 000 000

 

25 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

25 000 000

 

25 000 000

 

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise à revaloriser d’un montant de 25 millions d’euros les crédits du programme 151 « Français à l’étranger et action consulaire » afin de soutenir convenablement la Caisse des Français de l’Étranger (CFE).

En effet, la CFE est un organisme de sécurité sociale de droit privé mais chargé d’une mission de service public, tout en ayant une obligation d’autonomie financière. A ce titre, cette caisse ne bénéficie donc d’aucune taxe affectée et d’aucun soutien de l’Etat en dehors la contribution versée à la CFE au titre de la catégorie aidée qui s’élève à 380 000 euros pour 2025. Elle ne bénéficie pas non plus d’une fraction de CSG, alors que les Français établis hors de France continuent de participer, par leur assujettissement aux diverses contributions sociales, au financement de la protection sociale en France.

Il convient de rappeler que dans sa mission de service public, cette caisse est dans l’obligation d’accepter tous les Français, quel que soit leur âge ou niveau de santé, faisant donc de la CFE une caisse universelle. Cela a pour conséquence que ses équilibres financiers sont coûteux et la rendent structurellement déficitaire.

Ce déficit – et donc la demande de transfert de crédits proposée par cet amendement –s’explique de la manière suivante :

- le coût de la catégorie aidée s’élève à 4,35 M€/an là où l’État ne participe qu’à hauteur de 380 000 €/an ;

- le coût des anciens contrats précédents la réforme de 2018 s’élève à 13 M€/an : ce sont les contrats dont les tarifs ne peuvent augmenter que de 5 %/an ;

 le déséquilibre dû à sa mission de service public (elle ne peut refuser les Français faisant une demande d’adhésion) s’élève à environ 8 M€/an.

Il en résulte finalement que – par sa mission de service public – les cotisations payées à la CFE ne permettent pas de couvrir les dépenses qu’elle engage au titre de seule caisse de sécurité sociale des non-résidents.

Au regard de ces éléments, sauf à ce que la question de la couverture sociale des Français établis à l’étranger fasse l’objet d’une attention plus grande, et dans un objectif de justice fiscale, il apparait cohérent que la Caisse des Français de l’Étranger, seule caisse de sécurité sociale pour nos compatriotes à l’étranger, puisse bénéficier d’un réengagement fort de l’État dans la mission de service public qui est la sienne.

Ainsi, il est proposé à travers cet amendement d’abonder, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger » du programme 151 « Réseau consulaire et Français de l’étranger » à hauteur de 25 000 000 €.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, les auteurs de l’amendement sont contraints de réduire à due concurrence les dotations (25 000 000 € en AE et en CP) au sein de l’action 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe etdans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1687

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

1 795 000

 

1 795 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

1 795 000

 

1 795 000

 

TOTAL

1 795 000

1 795 000

1 795 000

1 795 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à ce que la moitié des dépenses pour la « catégorie aidée » de la Caisse des Français de l’étranger (CFE) soient financées par l’État.

Organisme de droit privé chargé d’une mission de service public, la CFE propose aux Françaises et Français établis hors de France une protection sociale qui a vocation à assurer la continuité des droits avec la Sécurité sociale française. Malgré cette mission, la CFE est soumise à l’obligation d’équilibrer ses comptes et ne perçoit aucun financement de la part de l’État, hormis une contribution pour la catégorie aidée.

Par le biais de cette catégorie aidée, la CFE propose une assurance sociale à tarif considérablement réduit à destination des Françaises et Français de l’étranger, dont la situation financière ne permettrait autrement pas de souscrire à une offre de la CFE. Étant donné que les personnes dont les ressources sont les plus faibles ont le plus besoin d’une assurance sociale, ce dispositif s’avère indispensable pour lutter contre la précarité de nos concitoyens résidant hors de France.

En 2023, 2 138 contrats aidés étaient en cours ayant permis d’assurer 3 573 bénéficiaires, d’après le rapport annuel de performances annexé au projet de loi portant approbation des comptes pour 2023. Pour l’année en cours, le plafond de ressources pour pouvoir prétendre à la catégorie aidée est fixé à 23 184 euros et le tarif annuel s’élève à 840 euros. Si la CFE peut proposer de tels tarifs très avantageux aux personnes disposant de faibles ressources, ce n’est que grâce à la solidarité de ses autres adhérentes et adhérents, car ce sont leurs contributions qui financent l’immense majorité de la réduction accordée à la catégorie aidée. Seulement une petite fraction de cette tarification sociale est financée par l’État. Surtout, cette contribution publique ne cesse de diminuer d’année en année, comme l’avait rappelé aussi le rapport pour avis n° 130 (2023-2024) de Ronan Le Gleut et de Guillaume Gontard au programme 151 du PLF pour 2024.

En plus de la subvention par l’État de la catégorie aidée prévue par la loi de finances, une dotation complémentaire est certes habituellement attribuée en cours de gestion, ce qui permet d’utiliser des crédits pour d’autres lignes budgétaires non consommées. Non seulement cette procédure ne facilite pas la gestion budgétaire de la CFE, mais force est de constater que la contribution supplémentaire demeure minime. D’après les données figurant dans le rapport de la Cour des comptes précité, la contribution de l’État à la catégorie aidée n’était que de 12,26 % en 2022.

Même si la contribution de l’État à la catégorie aidée est déjà minime, le Gouvernement prévoit de la réduire encore ; la dotation proposée dans le PLF pour 2025 la ramènerait à seulement 8,7 %.

Un tel désengagement de l’État de la protection sociale de nos compatriotes établis hors de France est d’autant plus scandaleux que les dépenses de santé augmentent et que les conditions de vie se dégradent dans de nombreux pays à cause d’une multiplication des conflits et des tensions géopolitiques. À ce titre, il est inacceptable que l’État prévoie de maintenir la contribution de l’État à la catégorie aidée au niveau déjà proposé en 2023 alors que les frais de santé ont augmenté de 8 % au cours de l’année passée, ce qui a obligé la CFE à augmenter ses tarifs à deux reprises depuis (de 6,9 % en 2023 et de 5,4 % au 1er avril 2024).

Pour toutes ces raisons, il est grand temps d’inverser cette tendance et de renforcer enfin considérablement la contribution de l’État à l’assurance sociale des Françaises et Français qui vivent à l’étranger et dont les ressources sont faibles. C’est pourquoi le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose d’augmenter la subvention prévue pour la catégorie aidée de la CFE de 1,795 million d’euros afin que l’État contribue pour moitié aux frais de la catégorie aidée.

Le montant proposé tient compte du fait que la CFE indique que les dépenses pour la catégorie aidée s’élèvent à 4,35 millions d’euros. Afin que l’État prenne en charge la moitié de ces dépenses, il faudrait qu’il contribue à hauteur de 2,175 millions d’euros à la CFE. Étant donné que le Gouvernement propose de reconduire les crédits prévus de l’année dernière qui visaient à financer la CFE à hauteur de 0,38 million d’euros, 1,795 million d’euros supplémentaires sont nécessaires pour porter la contribution de l’État à la moitié des dépenses de la catégorie aidée.

Plus spécifiquement, le présent amendement abonde de 1 795 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et minore des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1902

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONWAY-MOURET, MM. CHANTREL, TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1 795 000

 

1 795 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

1 795 000

 

1 795 000

 

TOTAL

1 795 000

1 795 000

1 795 000

1 795 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise à apporter un soutien de l’État à la « catégorie aidée » de la Caisse des Français de l’étranger (CFE). 

La CFE est un organisme de sécurité sociale de droit privé mais chargé d’une mission de service public : elle assure les Français et leur famille sans aucune restriction liée à l’âge ou à l’état de santé et une mission de solidarité en proposant une tarification spéciale pour les plus démunis à travers la « catégorie aidée ». 

Or, pour accomplir sa mission sociale, elle ne peut compter que sur les recettes provenant de ses contrats d’adhésion conformément à l’obligation d’autonomie financière dont elle fait l’objet et d’un soutien de l’État minime pour le financement de la « catégorie aidée ». Cette contribution a considérablement chuté ces dernières années puisqu’elle est passée de 50% à seulement 10% ces dernières, soit 380 000 euros sur un coût total de 4,35 millions d’euros.

Compte-tenu de la mission de service public qu’elle est la seule à assumer à l’étranger, la CFE devrait bénéficier d’un réengagement fort de la part de l’État. 

Cet amendement appelle donc l’État à prendre en charge 50% du coût de la « catégorie aidée », soit 1,795 million d’euros. 

Afin de respecter l’article 40 de la Constitution, cet amendement transfère 1,795 million d’euros de l’action 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » vers l’action 1 « offre d’un service public de qualité aux français de l’étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ». 

Toutefois, l’auteure appelle le gouvernement à lever le gage afin de ne pas compromettre les autres programmes essentiels de la mission « Action extérieure de l’État ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2089 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. RUELLE, Mme RENAUD-GARABEDIAN, MM. CABANEL et GOLD, Mmes JOUVE et PANTEL et MM. ROUX, BILHAC, GROSVALET et MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

620 000 

 

620 000 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 620 000

 

620 000 

 

TOTAL

 620 000

620 000 

620 000 

620 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits consacrés à la « catégorie aidée » de la Caisse des Français de l'étranger (CFE) au sein du programme 151 « Français à l'étranger et action consulaire » pour les porter à un million d’euros au total.

La « catégorie aidée » a été voulue par le Gouvernement en 2002. Elle vise à permettre aux Français de l’étranger aux revenus modestes de tout de même pouvoir adhérer à la Caisse des Français de l’étranger et bénéficier ainsi d’une couverture médicale. 

Lors de la création de cette catégorie, le Gouvernement s’était engagé à prendre en charge la moitié du coût de ces contrats aidés. Ce qu’il a fait jusqu’en 2011, date à laquelle il a commencé à se désengager de la Caisse des Français de l’étranger, cette dernière dégageant alors des bénéfices conséquents.

La CFE rencontrant actuellement des difficultés financières sérieuses, et l’Etat ne participant actuellement qu’à hauteur de 380 000 euros, il semble logique que ce dernier participe à nouveau de façon plus importante.

De plus, une grande partie des demandeurs de catégorie aidée se trouve actuellement au Liban, un pays où nos ressortissants font face à de nombreuses difficultés, notamment sécuritaires.

Les catégories aidées coûtent actuellement 4,35 millions d’euros par an à la CFE.

Nous proposons donc une hausse de 620 000 euros, pour porter la subvention de l'Etat aux contrats aidés à 1 million d'euros au total – soit un peu moins de la moitié de la prise en charge initialement convenue. Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement nous assurons la hausse de 620 000 euros du programme « Français à l’étranger et action consulaire » en transférant des crédits à hauteur de 620 000 euros depuis le programme « Action de la France en Europe et dans le monde ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-341

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme Valérie BOYER et MM. GONTARD, LE GLEUT et LEMOYNE

au nom de la commission des affaires étrangères


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

380 000

 

380 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

380 000

 

380 000

 

TOTAL

380 000

380 000

380 000

380 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Avec cet amendement adopté par notre commission, nous souhaitons doubler le concours de l’État au financement de la catégorie dite « aidée » des adhérents à la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Un amendement identique a été voté par le Sénat l’an dernier, avec une sagesse de la commission et du Gouvernement, qui avait par surcroît accepté de lever le gage ; malheureusement, il n’a pas été retenu dans le texte final adopté selon la procédure du 49.3.

La CFE est un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public, dont la vocation est de proposer aux Français établis hors de France une protection sociale équivalente à celle dont ils bénéficieraient en France.

Créée en 2002, la catégorie dite « aidée » regroupe ceux de nos compatriotes aux ressources les plus réduites. Ils bénéficient d’une adhésion à taux réduit – 210 euros par trimestre – le complément étant pris en charge par la CFE, avec un concours de l’État fixé depuis 2016 à 380 000 euros par une convention avec la Caisse.

Or dans le même temps, les marges de manœuvre financières de la CFE se sont considérablement réduites, en raison d’une évolution dans la population des adhérents : les adhésions collectives via l’employeur, qui sont bénéficiaires pour la caisse, ont reculé, tandis que les adhésions individuelles, notamment de retraités, suivaient le mouvement inverse.

Enfin, le coût du dispositif a fortement augmenté depuis 2011, jusqu’à atteindre 4,3 millions d’euros en 2023 : réduisant la part du concours de l’État en loi de finances initiale à moins de 9 % de ce total.

Ces dernières années, l’État a donc abondé le dispositif en gestion. Le concours en fin d’année a ainsi atteint 500 000 euros en 2021, 764 800 euros en 2022, 700 000 euros en 2023. Un abondement en loi de finances initiale serait plus vertueux, et plus lisible pour la CFE.

Nous proposons donc, de manière symbolique, un doublement du concours de l’État. Pour ce faire, nous proposons de prélever le montant sur le programme 105, et plus précisément sur l’action n°5 « Contributions internationales » dont les crédits s’élèvent à 660 millions d’euros. La ponction serait ainsi infime et indolore, de l’ordre de l’épaisseur du trait.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1671

3 décembre 2024


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-341 de la commission des affaires étrangères

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

Mme Olivia RICHARD


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Amendement n° II-341

1° Dans les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme : « Action de la France en Europe et dans le monde », remplacer deux fois le montant :

380 000

par le montant :

1 120 000

2° Dans les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme « Français à l’étranger et affaires consulaires », remplacer deux fois le montant :

380 000

par le montant :

1 120 000

Objet

Cet amendement vise à abonder le concours de l’État au financement de la catégorie dite « aidée » des adhérents à la Caisse des Français de l’étranger (CFE).

 La CFE est un organisme de droit privé chargé d’une mission de service public, dont la vocation est de permettre aux Français établis hors de France une protection sociale équivalente à celle dont ils bénéficieraient en France.

 La catégorie « aidée » offre une adhésion à taux réduit pour les Français établis hors de France les plus démunis. Le complément est pris en charge par la CFE, avec un concours de l’État fixé depuis 2016 à 380.000 euros par une convention avec la Caisse.

 Moins d’une décennie plus tard, le coût du dispositif s’est envolé, atteignant 4,3 millions d’euros. La dotation initiale de 380.000 euros paraît bien maigre au regard des dépenses contraintes que l’Etat impose à la CFE, et ce d’autant plus que le bilan financier de la CFE s’est dégradé dans le même temps.

 Cet amendement vise donc à compenser la sous-dotation chronique dont souffre la CFE depuis plusieurs années, en portant l’enveloppe 2025 à 1,5 millions d’euros.

 L’an dernier, un amendement semblable avait été adopté par le Sénat avec deux avis de sagesse, mais n’avait pas prospéré après l’adoption du PLF selon la procédure du 49.3. Le Gouvernement avait alors accepté de lever le gage.

 Cet amendement propose de prélever le montant sur le programme 105, et plus précisément sur l’action n°5 « Contributions internationales » dont les crédits s’élèvent à 660 millions d’euros.  Cela représenterait une baisse de 0,17% de cette action.

 Il est précisé que nous ne souhaitons pas baisser les crédits de ce programme. En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1846 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

20 000 000

 

20 000 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le patrimoine immobilier du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et de certains de ses opérateurs constitue un enjeu stratégique majeur pour notre diplomatie. Ce réseau de plus de 1.800 biens, répartis dans 178 pays, fait aujourd’hui face à un défi de taille : sa rénovation énergétique.

La situation est particulièrement préoccupante au regard des diagnostics énergétiques récents de la Direction de l’Immobilier et de la Logistique du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, qui révèlent que plus de 60 % des bâtiments sont considérés comme énergivores. Cette situation a des conséquences directes sur le budget de fonctionnement de notre réseau diplomatique et culturel, avec une augmentation de 40 % des coûts énergétiques entre 2021 et 2023.

L’enveloppe de 20 millions d’euros proposée permettra d’engager les travaux les plus urgents de rénovation énergétique dans nos ambassades, consulats, Instituts français et Alliances françaises, dans l’attente d’une stratégie immobilière de long terme pour le parc immobilier de l’État à l’étranger. Ces investissements s’inscrivent dans la stratégie Gouvernementale de transition écologique et rejoignent l’objectif national de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.

Cette modernisation est d’autant plus importante que ces bâtiments incarnent le rayonnement et l’exemplarité de la France auprès des autres États. Elle permettra de réduire significativement l’empreinte carbone de notre réseau diplomatique tout en générant des économies substantielles sur les coûts de fonctionnement, estimées à 30 % de la facture énergétique actuelle.

Selon les règles de recevabilité imposées par l’article 40 de la Constitution, il convient dès lors de permettre une adaptation de l’immobilier français à l’étranger en augmentant de 20 millions d’euros les AE et CP de l’action 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde », en provenance de l’action 01 « Appui au réseau » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence ». Il convient de rappeler que l’ensemble de ces programmes sont jugés comme sous-dotés, et qu’il conviendrait plutôt de procéder à une augmentation des crédits des différents programmes de cette mission. C’est pourquoi le Gouvernement est appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1900

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

15 000 000

 

15 000 000

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le budget Enseignement supérieur et recherche du Programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » est un des grands perdants de ce projet de loi de finances pour 2025, avec une coupe de 15 millions d’euros. 

Cette baisse va affecter le plus drastiquement le fonctionnement et les opérations des 27 unités mixtes des instituts français de recherche à l’étranger (IFRE-UMIFRE), mais aussi les programmes d’échanges scientifiques et les échanges d’expertise dans l’Enseignement supérieur et la recherche, avec des coupes pour ces enveloppes allant jusqu’à 68% du budget de 2024. 

A travers la politique de coopération scientifique, c’est l’influence de notre recherche et le rayonnement de notre production scientifique qui en seront affectés. 

Le présent amendement du groupe SER propose donc de revenir sur ces coupes, notamment pour donner suite au rapport n 6 (2024-2025) « Le français a encore son mot à dire. Propositions pour une francophonie multilatérale et coopérative. » que l’auteur de cet amendement a commis. 

La valorisation du français comme langue des études supérieures et de la recherche y a été identifiée comme une priorité. Il est pour cela nécessaire de doter la France d’une stratégie francophone en faveur de la mobilité des étudiants et des jeunes chercheurs. Cela passe par la création d’un programme de mobilité au sein de l’espace francophone, inspiré du modèle européen « Erasmus ». 

Puisque cette proposition a été reprise par la France à l’occasion du dernier Sommet de la Francophonie, le moment est venu de l’inscrire au budget de la Nation. Il faut aussi rappeler que la mise en œuvre d’un tel programme de mobilité implique de faciliter l’obtention d’un visa francophone aux étudiants et chercheurs éligibles, dans un nécessaire souci de simplification des démarches. 

Cet amendement transfère donc 15 millions d’euros de l’action 04 « Contributions internationales » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » vers l’Action 04 « Enseignement supérieur et recherche » du programme 185 « diplomatie culturelle et d’influence ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1901

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONWAY-MOURET, MM. CHANTREL, TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

14 000 000

 

14 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

14 000 000

 

14 000 000

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

14 000 000

14 000 000

14 000 000

14 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise à rétablir le budget de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) a minima à son niveau de 2024. 

L’AEFE, grâce à son réseau mondial d’établissements scolaires, permet chaque année à des milliers d’élèves français ou étrangers d’avoir accès à l’enseignement français. Elle est ainsi un acteur clef de la promotion de la langue et de la culture françaises et du rayonnement de la France à l’étranger. 

Elle est aujourd’hui confrontée à des défis structurels majeurs qui la fragilisent : l’inflation mondiale persistante combinée aux fluctuations défavorables des taux de change engendrent mécaniquement des hausses de frais de scolarité. 

Il est regrettable que le budget dédié à cet opérateur public subisse les effets des économies budgétaires imposées au ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Cet amendement propose donc de revenir sur la baisse de 14 millions d'euros prévue par le projet de loi de finances pour 2025 afin de préserver l’équilibre budgétaire nécessaire au bon fonctionnement de l’Agence. 

Afin de respecter l’article 40 de la Constitution, cet amendement transfère 14 millions d’euros de l’action 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » vers l’action 05 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence ». 

Toutefois, l’auteure appelle le gouvernement à lever le gage afin de ne pas compromettre les autres programmes essentiels de la mission « Action extérieure de l’État ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2110 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COURTIAL, Mme de LA PROVÔTÉ, M. FRASSA, Mmes SAINT-PÉ et SOLLOGOUB, MM. BOUCHET, LE GLEUT et SAURY, Mme Olivia RICHARD et MM. Jean-Baptiste BLANC, HAYE, LONGEOT et CAMBIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

14 000 000

 

14 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

14 000 000

 

14 000 000

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

14 000 000

14 000 000

14 000 000

14 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a pour objectif de sanctuariser le financement de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), un acteur clé du rayonnement de la France à l’international et de l’accès à une éducation de qualité pour les Français résidant hors de France.

L’AEFE joue un rôle fondamental dans la promotion de la langue et de la culture françaises à travers un réseau mondial d’établissements scolaires. Ce réseau, piloté en collaboration étroite avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères(MEAE), bénéficie du soutien essentiel des ambassades et consulats pour assurer sa mission. Grâce aux financements prévus par la loi de finances, l’AEFE permet à des milliers de jeunes Français, mais aussi étrangers, de recevoir une éducation française.

Toutefois, les pressions budgétaires croissantes mettent en péril cet équilibre.

Les crédits alloués pour l’exercice 2025 s’avèrent insuffisants pour faire face à plusieurs défis majeurs : une hausse continue des frais de scolarité, les effets conjugués de l’inflation et des fluctuations des taux de change. Ces réalités risquent de compromettre l’accès à l’éducation pour de nombreuses familles françaises à l’étranger, d’où l’urgence d’un soutien budgétaire maintenu constant.

Ainsi, cet amendement propose de revenir sur la baisse de 14 millions d’euros initialement prévue dans les crédits alloués à l’AEFE. 

Cette somme sera affectée à l’action 05 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence », garantissant ainsi le maintien des capacités d’intervention de l’agence face aux nouvelles contraintes. Conformément à l’article 40 de la Constitution, cet amendement prévoit une réduction équivalente de 14 millions d’euros des crédits alloués à l’action 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

Soucieux de préserver les moyens capacitaires de l’AEFE tout en évitant que cela ne pénalise les autres missions diplomatiques françaises, Édouard Courtial invite le Gouvernement à appliquer cette mesure selon une formule budgétaire qui renforcerait la dotation de l’AEFE sans pour autant affaiblir les crédits destinés aux autres actions de la diplomatie française.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1894

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

2 000 000

 

2 000 000

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le nouvel accord-cadre entre l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) et la Mission laïque française prévoit que le soutien financier de l’AEFE à la MLF ne dépasserait pas celui défini dans l’accord précédent, soit 14 millions d’euros.

Selon les nouvelles dispositions financières de l’accord-cadre, les 14 millions d’euros d’aide sont exclusivement alloués à la suppression de la participation à la rémunération des personnels résidents pour les établissements conventionnés du Liban et d’Addis Abeba.

L’AEFE a évalué le coût supporté qu’elle supporte au bénéfice de la MLF à 20 millions d’euros. Cette somme inclut la rémunération des personnels résidents des établissements conventionnés, ainsi que divers services fournis par l’Agence (tels que les visites d’homologation, les visites conseils des détachés, les missions du coordinateur régional et d’autres services pédagogiques…).

Actuellement, l’AEFE demande annuellement à la MLF de lui rétribuer la différence entre les 20 millions d’euros et les 14 millions d’euros d’aide, soit 6 millions, dont 3,2 millions pour les établissements espagnols conventionné. 

Compte tenu des coûts excessifs du conventionnement des lycées d’Alicante et de Villanueva de la Cañada, et en accord avec l’AEFE, la MLF a décidé de déconventionner ces deux lycées. Depuis le 1er septembre 2024, elle prend à sa charge tous les coûts de rémunération des personnels détachés de ces établissements. 

La MLF est confrontée à l’inflation, aux difficultés financières des établissements libanais, ainsi qu’au refus des établissements nord-américains de participer pleinement au fonctionnement de l’enseignement français à l’étranger du fait de l’importance des frais de scolarité, ce qui engendre un coût de 1,4 million d’euros pour la MLF. 

Dans ce contexte, un soutien plus important de l’Agence, à hauteur de 16 millions d’euros soit 2 millions d’euros supplémentaires, s’avère nécessaire. 

Cet amendement vise donc à allouer 2 millions d’euros supplémentaires à l’AEFE, afin qu’elle soit en mesure d’augmenter à même hauteur son soutien à la MLF. 

Cet amendement transfère 2 millions d’euros de l’action 04 « contributions internationale » du programme 105 « action de la France dans l’Europe et dans le monde » vers l’action 05 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » du programme 185 « diplomatie culturelle et d’influence ». La diminution des crédits d’un montant correspondant est imposée par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure. Nous espérons que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2150 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. LE GLEUT, FRASSA, SIDO et MANDELLI, Mme BELRHITI, M. BOUCHET, Mme BERTHET, M. SOMON, Mme MALET, MM. RAPIN et NATUREL, Mme DUMONT, M. SAURY, Mme SCHALCK et M. GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

290 000

 

290 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

290 000

 

290 000

 

TOTAL

290 000

290 000

290 000

290 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement prévoit le transfert de 290 000 euros de l’action n° 5 « Contributions internationales » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » vers l’action n° 1 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et action consulaire ».

Les contributions de la France aux organisations internationales ont subi ces dernières années une très forte augmentation, que l’on serait fondé à modérer pour tenir compte de nos déficits publics, comme le font beaucoup d’autres pays.

L’argent ainsi économisé et redéployé permettra de renforcer le budget de l’Assemblée des Français de l’étranger, avec trois objectifs principaux :

-  améliorer les conditions de travail des Conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger en renforçant le secrétariat de l’Assemblée. Il conviendrait que chaque commission de l’AFE dispose d’un secrétariat en charge des rapports et des études sur les sujets qui les concernent (250 000 €) ;

-  Il s’agit également de dégager un budget plus important pour la formation des Conseillers à l’AFE et des Conseillers des Français de l’étranger (40 000 €) ;

Cela permettra aux élus représentant les Français établis hors de France d’effectuer leur mission de représentation dans de meilleures conditions qu’à l’heure actuelle.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2138 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme Olivia RICHARD, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, MM. FARGEOT et LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

150 000

 

150 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

150 000

 

150 000

 

TOTAL

150 000

150 000

150 000

150 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’antépénultième alinéa de l’article 3 de la loi 2013-659 du 22 juillet 2013 relative à la représentation des Français établis hors de France prévoit un droit à la formation pour les conseillers des Français établis hors de France.

Ces élus locaux, qui sont quotidiennement saisis par nos près de 3 millions de ressortissants établis à travers le monde, ont été renouvelés en mai 2021. Ils ont pu bénéficier d’une formation généraliste sur leurs compétences par visioconférence dans les semaines qui ont suivi.

Depuis, aucune formation n’a été organisée pour leur permettre de répondre aux questions parfois très techniques qui leur sont adressées par nos compatriotes.

Cet amendement rappelle le droit à la formation des conseillers des Français de l’étranger, qui n’est aujourd’hui pas mis en œuvre. 

Cet amendement propose donc de créditer l’action 1 « Offre d'un service public de qualité aux Français à l'étranger » du programme 151 « Français à l'étranger et affaires consulaires », et en particulier l’enveloppe Fonctionnement de son Pôle Assemblée des Français de l’étranger qui contient les dépenses de formations de nos élus, de 150.000 euros supplémentaires.

Il est précisé que si ces crédits sont prélevés sur le programme 105, nous ne souhaitons pas diminuer les crédits de ce programme. En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1891

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le pôle « Assemblée des Français de l’Etranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » prend aujourd’hui en charge le fonctionnement de l’Assemblée de l’Étranger (AFE) mais aussi le remboursement des frais de déplacement des conseillers AFE et les indemnités des conseillers des Français de l’étranger. 

Or, cette enveloppe n’augmente pas pour la seconde année consécutive. Les Conseillers des Français de l’étranger et les élus de l’AFE doivent faire face à une augmentation des coûts de leur participation à la vie démocratique des Français établis hors de France, en raison de l’inflation qui sévit à travers le monde et de la hausse du coût des transports et du logement. 

Les fonctions électives doivent rester accessibles à toutes et à tous, quels que soient leurs revenus, c’est l’essence même de notre régime démocratique. C’est pourquoi, il est nécessaire de veiller à ce que les indemnités et remboursements dont bénéficient les élus couvrent effectivement les frais qu’ils engagent pour représenter nos compatriotes établis hors de France. 

Ainsi, il est proposé à travers cet amendement d’abonder, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » à hauteur de 2 000 000 €. 

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, les auteurs de l’amendement sont contraints de réduire à due concurrence les dotations (2 000 000 € en AE et en CP) au sein de l’action 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et  dans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1698

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

46 276

 

46 276

Français à l’étranger et affaires consulaires

46 276

 

46 276

 

TOTAL

46 276

46 276

46 276

46 276

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose de permettre le remboursement des frais connexes à l’exercice des mandats des membres de l’Assemblée des Français de l’étranger et des conseillères et conseillers des Françaises et Français de l’étranger.

Les conseillères et conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) et les conseillères et conseillers des Françaises et Français de l’étranger (CFdE) exercent leur mandat bénévolement, mais touchent une indemnité. En ce qui concerne les membres de l’AFE, cette indemnité est forfaitaire et est censée couvrir les frais de déplacement et de séjour, dont ceux liés aux deux sessions annuelles de l’AFE à Paris. Pour les CFdE, cette indemnité est semestrielle et vise à couvrir « forfaitairement les frais exposés lors de l’exercice de leur mandat » destinée en partie à couvrir les frais de déplacement aux réunions du conseil consulaire.

De par la nature singulière de ces mandats, son exercice bénévole impose des contraintes importantes à celles et ceux qui l’exercent. Pour les sessions de l’AFE, qui ont lieu deux fois par an à Paris, les membres de l’AFE doivent s’absenter de leur lieu de résidence pendant une semaine au moins. De ce fait, les membres de l’AFE doivent poser des congés pour participer aux sessions, organiser la garde de leurs enfants ou trouver une personne tierce qui s’occupe d’un proche, ce qui entraîne nécessairement des charges financières.

L’exercice de mandat de membre de l’AFE, tout comme celui des CFdE, comprend en outre des réunions à des horaires inhabituels à cause du décalage horaire et implique souvent des déplacements longs ou des réunions dans une autre ville.

Une partie de ces dépenses est certes couverte par l’indemnité forfaitaire que l’arrêté du 19 janvier 2024 pris pour l'application de l'article 35 du décret n° 2014-144 du 18 février 2014 relatif aux conseils consulaires, à l'Assemblée des Français de l'étranger et à leurs membres révisant les montants prévus au 1° de l'article 34 du même décret a prévu de revaloriser. Il n’empêche que que son montant ne permette pas de couvrir l’intégralité des frais, ce qui décourage les Françaises et Français de l’étranger à envisager un tel mandat.

Surtout, le mode de calcul est forfaitaire au lieu de prendre en compte des situations individuelles pouvant impliquer des charges spécifiques.

En particulier, les barèmes pénalisent les élues et élus qui habitent dans des régions éloignées et dont les frais de transport dépassent les barèmes prévus par l’arrêté susmentionné. De ce fait, les Françaises et Français résidant dans des zones moins bien connectées à Paris risquent ainsi d’être sous-représentés à l’AFE et au sein des conseils consulaires.

Il en va malheureusement de même pour celles et ceux qui doivent engager une personne qui assure la garde de leurs enfants ou qui s’occupe d’un proche pendant leur séjour à Paris. Étant donné que ces travaux du care sont rarement assumés par des hommes, il leur est plus facile de candidater à l’AFE et d’exercer ensuite leur mandat. Aussi longtemps que ses frais ne sont pas remboursés, les modalités restrictives de la prise en charge des frais représentent un frein à la représentation paritaire des Françaises et des Français à l’AFE.

Pour ces raisons, le présent amendement prévoit de majorer de 2,5 % les enveloppes dédiées aux indemnités des membres de l’AFE et des CFdE afin de permettre un remboursement de ces frais connexes au mandat. À titre d’exemple, une membre de l’AFE qui est par ailleurs proche aidante et qui doit embaucher une personne tierce pour aider le proche aidé pendant la session de l’AFE, pourrait demander un remboursement grâce à cette nouvelle modalité de prise en charge. De cette manière, les mandats représentatifs des Françaises et Français établis hors de France seraient rendus plus accessibles.

Plus spécifiquement, il est proposé d’abonder de 46 276 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et de minorer des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1819 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

15 000 000

 

15 000 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Avec une administration en sous-effectif notoire et face à des délais d'attente qui peuvent atteindre plusieurs années pour de nombreuses démarches, notamment d'état civil, cet amendement propose la création de 100 postes dans les services consulaires.

La situation actuelle résulte d'un affaiblissement continu et préoccupant des moyens consulaires depuis plus d'une décennie. Le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères a perdu 2 850 emplois entre 2007 et 2021, représentant une diminution de plus de 17% des effectifs rémunérés. Cette diminution est d'autant plus alarmante que dans le même temps, le nombre de Français établis hors de France a plus que doublé, passant d'environ 1 million à plus de 2,5 millions de ressortissants.

L'administration consulaire a particulièrement souffert de ces restrictions, perdant 228 équivalents temps plein travaillés entre 2012 et 2022, soit une réduction de 6,8%. Ces coupes sont d'autant plus significatives que la mission Action extérieure de l'État ne représente que 0,6% du budget général de l'État.

Si la dématérialisation des démarches consulaires a permis une certaine simplification administrative, elle ne peut se substituer à une présence humaine indispensable. De nombreux compatriotes font face à une fracture numérique ou résident à plusieurs centaines de kilomètres du consulat le plus proche. Le service téléphonique "France consulaire", bien que précieux, ne peut répondre aux demandes complexes nécessitant une expertise des législations et spécificités locales que seuls les agents consulaires sur place peuvent maîtriser. 

Pour ces raisons, nous proposons la création de 100 équivalents temps plein travaillés dans le réseau consulaire, permettant aux agents d'assurer leurs missions dans des conditions acceptables.

Selon les règles de recevabilité imposées, cet amendement propose d'attribuer 15 millions d'euros en AE et CP à l'action 09 « Personnel concourant à l'action « Offre d'un service public de qualité aux français à l'étranger » » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde », en provenance de l'action 01 « Appui au réseau » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d'influence », ainsi réduit de 15 millions d'euros en AE et en CP, bien que nous ne souhaitons en aucun cas voir ce programme diminuer de cette façon. Nous appelons donc le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1903

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONWAY-MOURET, MM. CHANTREL, TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

11 104 575

 

11 104 575

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

11 104 575

 

11 104 575

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

11 104 575

11 104 575

11 104 575

11 104 575

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise à garantir le respect de la trajectoire initiale des effectifs prévue par l’agenda de transformation du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, tel qu’annoncé par le président de la République en 2023. Cet agenda ambitionnait la création de 700 équivalents temps plein (ETP) d’ici 2027, avec un objectif intermédiaire de 150 ETP supplémentaires pour l’année 2025. Cependant, le projet de loi de finances pour 2025 ne prévoit qu’une augmentation de 75 ETP, soit seulement la moitié de l’engagement initial. 

Si cette augmentation des effectifs est positive, elle reste largement insuffisante au regard de l’érosion des ressources humaines du ministère au cours des dernières décennies. En effet, entre 2007 et 2021, il a perdu 2 850 postes, soit une réduction de plus de 17 % de ses effectifs. Ces suppressions massives ont profondément fragilisé la capacité de la France à mener à bien ses missions diplomatiques et consulaires. La hausse de 75 ETP proposée pour 2025 ne permet pas de rattraper ces pertes ni de répondre aux défis croissants de l’action diplomatique française.

Cet amendement propose donc de créer 75 ETP manquants. Le coût de la création de ces 75 ETP est évalué à 11 104 575 euros, soit 148 061 euros par ETP. 

Afin de respecter l’article 40 de la Constitution, cet amendement transfère 11 104 575 euros de l’action 01 « Appui au réseau » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » vers l’action 09 « Personnel concourant à l’action « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 105 « Action de la France dans l’Europe et dans le monde ». Toutefois, l’auteure appelle le gouvernement à lever le gage afin de ne pas compromettre les autres programmes essentiels de la mission « Action extérieure de l’État ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1896

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL et Mme CONWAY-MOURET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

10 000 000

 

10 000 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter la contribution à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) en augmentant les fonds dédiés à l’action 04 du programme 105 de 10 000 000 €.

L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) contribue au bien-être et au développement humain de quatre générations de réfugiés palestiniens. L’organisation apporte des services d’éducation, de santé, de secours ainsi que des services sociaux. Elle gère les infrastructures des camps et les améliore. Elle propose des microcrédits et une assistance d’urgence, notamment en période de conflit. L’UNRWA ne rend compte de ses activités qu’à l’Assemblée générale de l’ONU. 

L’attaque terroriste déclenchée par le Hamas à l’aube du samedi 7 octobre 2023 a créé la stupeur au sein de la communauté internationale. Le conflit qui en a découlé depuis lors et son impact sur les populations civiles rend l’activité de cette agence encore plus indispensable. 

Il revient à la communauté internationale, et donc à la France également, de permettre à l’UNRWA, en cohérence avec la ligne défendue par la France d’apporter de l’aide humanitaire aux habitants de Gaza, d’apporter une assistance d’urgence aux réfugiés de Palestine. Avec un conflit qui s’annonce long, les besoins financiers et logistiques de cet Office de secours vont augmenter très rapidement dans les jours à venir. 

Ainsi, nous proposons que la France augmente la contribution à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à hauteur de 10 000 000 €. 

Cet amendement propose donc d’abonder de 10 000 000 € les crédits (en AE et CP) dédiés à l’action 04, « Contributions internationales » du programme 105, « Action de la France en Europe et dans le monde ». Il réduit d’un montant correspondant de 10 000 000 € l’action 05 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1892

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’urgence pour les Français de l’étranger

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

Fonds d’urgence pour les Français de l’étranger

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le 30 juin 2020, le Sénat adoptait à l’unanimité une proposition de loi visant à instituer un fonds d’urgence pour les Français de l’étranger confrontés à des catastrophes naturelles, des risques sanitaires ou des événements politiques majeurs. 

Successivement, lors de l’examen des projets de loi de finances rectificative pour 2021 et 2022, le Sénat votait un amendement instituant le même fonds, mais celui-ci n’a pas été retenu par la commission mixte paritaire. 

En cohérence avec les votes répétés du Sénat, cet amendement du groupe SER vise à créer un nouveau programme au sein de la mission « Action extérieure de l’État ». Il s’agit de donner les moyens nécessaires aux services de l’État pour intervenir immédiatement auprès de nos compatriotes en cas de situation d’urgence. 

L’expérience des crises récentes au Liban, et au Burkina Faso, au Mali et au Niger plus précédemment, ainsi que l’expérience de la crise sanitaire de 2020 ont démontré que les crises politiques et sanitaires dans les pays d’accueil de nos compatriotes affaiblissent durablement leur capacité à faire face à leurs échéances financières en matière de scolarité et de protection sociale. 

Aussi, nombre d’entre eux choisissent de revenir en France pour bénéficier d’un filet de protection sociale minimale et des services publics. Un fonds de protection d’urgence permettra au MEAE d’agir en soutien de nos compatriotes, en soutien de nos établissements scolaires l’étranger et permettre d’éviter un retour obligatoire dans des conditions sociales dégradées. Le fonds d’urgence aurait vocation à prendre en charge les frais de scolarité, les frais de protection sociale et/ou les coûts liés à la sécurité physique ou sanitaire de nos compatriotes à l’étranger. Afin de doter ce nouveau programme « Fonds d’urgence pour les Français de l’étranger victimes de catastrophes naturelles, de menaces sanitaires graves ou d’événements politiques majeurs », cet amendement ponctionne 10 millions d’euros du programme 6 « Soutien » du  programme 105 « action de la France dans l’Europe et dans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2149 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LE GLEUT, FRASSA, SIDO et MANDELLI, Mme BELRHITI, M. BOUCHET, Mme BERTHET, M. SOMON, Mme MALET, MM. RAPIN et NATUREL, Mme DUMONT, M. SAURY, Mme SCHALCK et M. GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. - Créer le programme :

Fonds d’urgence pour les Français de l’étranger

II. - En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

Fonds d’urgence pour les Français de l’étranger

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le 30 juin 2020, le Sénat a adopté à l’unanimité une proposition de loi qui vise à instituer un mécanisme d’urgence pour les Français de l’étranger confrontés à des catastrophes naturelles, des menaces sanitaires ou des événements politiques majeurs.

Pour reprendre les travaux de la commission des finances sur cette proposition de loi qui considère que ce fonds d’urgence « renforcerait la sincérité des comptes de la mission Action extérieure de l’État » et que les crédits alloués à ce fonds « pourraient être, pour partie, ouverts en loi de finances initiales », cet amendement vise à créer un nouveau programme au sein de la mission Action extérieure de l’État.

Afin de doter ce nouveau programme « Fonds d’urgence pour les Français de l’étranger victimes de catastrophes naturelles, de menaces sanitaires graves ou d’événements politiques majeurs », cet amendement propose de prendre 1 million d’euros dans le programme 105 et plus particulièrement sur l’action n°5 « Contributions internationales », sachant que les contributions de la France aux organisations internationales ont été en forte augmentation ces dernières années.

La montée des tensions dans le monde ainsi que la multiplication des catastrophes naturelles, due en partie au réchauffement climatique (encore tout récemment de nombreux français ont été touchés par les incendies de Los Angeles) sans parler des menaces pandémiques, prouvent la nécessité de créer ce programme permettant de financer l’aide d’urgence aux Français de l’étranger se retrouvant en danger ou leur rapatriement d’urgence.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1897

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

7 500 000

 

7 500 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

7 500 000

 

7 500 000

 

TOTAL

7 500 000

7 500 000

7 500 000

7 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise, dans un premier temps, à rétablir les crédits destinés aux réductions de droit de scolarité pour les élèves français les plus modestes à leur niveau en loi de finances initiale pour 2024 (118 millions d’euros contre 111,5 millions d’euros en 2025). 

Il vise aussi à augmenter d’1 million d’euros supplémentaires l’enveloppe allouée aux élèves à besoins éducatifs particuliers, permettant de venir en aide aux élèves français inscrits dans un établissement de l’AEFE qui, du fait de leur handicap, ont besoin d’un AESH (accompagnant à la scolarité d’un élève en situation de handicap) pour suivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Si cette enveloppe est en augmentation cette année, elle reste loin de subvenir aux besoins. 

L’aide à la scolarité des enfants en situation de handicap consiste à rembourser aux parents la rémunération d’un AESH. L’AEFE préconise d’ailleurs aux établissements de son réseau de ne reverser le montant de l’aide que progressivement et sur attestation de l’AESH que son salaire lui a bien été versé. En conséquence, ce système peut exclure les familles les plus modestes qui n’ont pas la possibilité d’avancer les frais. 

Il est à déplorer que l’enveloppe dédiée aux « bourses » de l’AEFE fasse les frais des recherches d’économie sur le budget du ministère de l’Europe et des affaires étrangères. 

Pour ce faire, l’amendement propose d’abonder de 7,5 millions d’euros en AE et en CP l’action 02 « Accès des élèves français au réseau AEFE et à la langue française » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » à partir de l’action 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1820 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

6 500 000

 

6 500 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

6 500 000

 

6 500 000

 

TOTAL

6 500 000

6 500 000

6 500 000

6 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rétablir a minima les crédits destinés aux bourses scolaires de l'AEFE à leur niveau de 2024, soit 118 millions d'euros, face à une réduction incompréhensible à 111,5 millions d'euros prévue pour 2025 par le Gouvernement.

Cette baisse programmée de 6,5 millions d'euros intervient dans un contexte particulièrement préoccupant qui aurait dû, au contraire, conduire à une augmentation substantielle de cette enveloppe. En effet, au cours des dix dernières années, le nombre de boursiers a chuté de 20%, avec une baisse particulièrement alarmante de 17% entre les années scolaires 2022-2023 et 2023-2024. Cette tendance n'est pas le fruit du hasard mais la conséquence directe de l'augmentation constante des frais de scolarité, conjuguée à une stagnation des moyens alloués aux bourses.

La situation est particulièrement critique pour les classes moyennes. Sur les 456 000 jeunes français inscrits au registre des Français établis hors de France, à peine 120 000 sont scolarisés dans le réseau AEFE. Si certains font le choix d'autres systèmes éducatifs, une part croissante de familles se trouve contrainte de renoncer au système français, non par choix mais par impossibilité financière, notamment les familles monoparentales qui constituent une part importante des bénéficiaires. Ces familles, trop "riches" pour être éligibles aux bourses mais trop "modestes" pour assumer des frais de scolarité en constante augmentation, se voient exclues chaque année du système français.

Le contexte économique actuel ne fait qu'aggraver cette situation déjà préoccupante. L'inflation mondiale, les variations défavorables des taux de change et l'augmentation continue des frais de scolarité créent une pression considérable sur les budgets des familles. Dans certaines zones, cette situation devient critique, mettant en péril la mixité sociale au sein de nos établissements et l'accès à l'éducation française pour de nombreux enfants.

La réduction proposée par le Gouvernement apparaît en total décalage avec les besoins réels du terrain. Le maintien de l'enveloppe 2024 constitue un strict minimum qui ne permettra même pas de compenser les effets de l'inflation et des hausses de frais de scolarité. Sans ces bourses, dont ont bénéficié environ 24 000 élèves en 2022-2023, la déscolarisation de nombreux enfants du système français serait inéluctable.

Pour répondre à cette situation, l'amendement propose d'abonder de 6,5 millions d'euros en AE et en CP l'action 02 "Accès des élèves français au réseau AEFE et à la langue française" du programme 151 "Français à l'étranger et affaires consulaires" à partir de l'action 06 "Soutien" du programme 105 "Action de la France en Europe et dans le monde".

Il s'agit de préserver l'accès à l'éducation française à l'étranger, composante essentielle de notre présence culturelle et diplomatique, et de garantir le respect de nos principes républicains d'égalité d'accès à l'éducation. Il n'est pas dans notre intention de réduire les moyens du programme 105 : nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2109 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COURTIAL, Mmes SAINT-PÉ et de LA PROVÔTÉ, M. FRASSA, Mme SOLLOGOUB, MM. BOUCHET, LE GLEUT et SAURY, Mme Olivia RICHARD et MM. Jean-Baptiste BLANC, HAYE, LONGEOT et CAMBIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

6 500 000

 

6 500 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

6 500 000

 

6 500 000

 

TOTAL

6 500 000

6 500 000

6 500 000

6 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer le budget destiné à l’aide à la scolarité des enfants français inscrits dans les établissements du réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Les perspectives pour 2025 laissent craindre une hausse importante des coûts des frais de scolarité, en raison notamment de la dégradation économique engendrée par les crises mondiales et locales, ainsi que par l’inflation.

En Espagne et au Portugal, par exemple, deux pays où un grand nombre d’élèves français sont scolarisés dans 26 établissements des réseaux AEFE et/ou MLF, l’inflation et l’augmentation des frais de scolarité exercent une pression particulièrement forte sur les familles. En 2022-2023 (dans les pays de rythme Nord) et 2022 (dans les pays de rythme Sud), environ 24 000 bourses scolaires ont été attribuées, couvrant plus de 21 % des élèves français scolarisés dans le réseau AEFE.

L’AEFE, en étroite collaboration avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), gère ce dispositif essentiel grâce aux moyens budgétaires alloués par la loi de finances, avec le soutien des postes diplomatiques et consulaires à travers le monde. Cependant, les crédits prévus par le projet de loi de finances pour 2025 s’avèrent insuffisants face aux nouvelles contraintes : hausse des frais de scolarité, augmentation des demandes de bourses et effets néfastes combinés de l’inflation et des fluctuations des taux de change, en particulier en Espagne et au Portugal.

C’est pourquoi cet amendement propose une augmentation des crédits alloués aux bourses scolaires, afin de mieux répondre aux besoins croissants. Il revient sur la baisse de 6,5 millions d’euros des crédits alloués aux bourses scolaires, afin de sanctuariser le montant des crédits alloués en 2024 et augmente donc ces crédits de 6,5 millions d’euros.

Cet amendement alloue 6,5 millions d’euros supplémentaires à l’action 02 « Accès des élèves français au réseau AEFE et à la langue française » dans le cadre du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ». Cependant, pour respecter l’article 40 de la Constitution, cet amendement propose une réduction équivalente de 6,5 millions d’euros des crédits de l’action 06 « soutien » au sein du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

En outre, Édouard Courtial espère que le Gouvernement reprendra cette mesure tout en levant ce gage, permettant ainsi de débloquer les fonds supplémentaires sans que cela n’impacte d’autres actions.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2088 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. RUELLE, Mme RENAUD-GARABEDIAN, MM. CABANEL, DAUBET et GOLD, Mmes JOUVE et PANTEL et MM. ROUX, BILHAC, GROSVALET et MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

6 000 000

 

6 000 000

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits alloués à l'action 2 « Accès des élèves français au réseau AEFE et à la langue française » du programme 151 « Français à l'étranger et affaires consulaires ».

Les bourses scolaires délivrées par l'Agence pour l'Enseignement Français à l'étranger (AEFE) sont fondamentales pour permettre aux élèves de nationalité française vivant à l’étranger d’être scolarisés dans notre système scolaire plutôt que dans un système local.

Sans cette scolarisation dans les établissements français, nos jeunes compatriotes de l’étranger perdent l’accès à la culture et à la langue française, affaiblissant considérablement les liens avec notre pays.

Le projet de loi finances pour 2025 propose actuellement une baisse conséquente de l’enveloppe dédiée à ces bourses, estimant que la baisse du nombre de boursiers en 2024 le justifie.

S'il est vrai que le nombre de bourses allouées a diminué de façon relativement importante depuis le début de la décennie, cela peut s'expliquer, comme l'ont soulevé les rapporteurs, par une instruction plus rigoureuse des dossiers.

Cependant, comme l'ont fait remarquer, là encore, les rapporteurs de la mission, le risque de sous-budgétisation de cette action est loin d'être inexistant. Un tel cas de figure provoquerait très probablement le relèvement de la contribution progressive de solidarité (CPS), ce qui entraînerait l'incompréhension de nombreux parents bénéficiaires de ces bourses scolaires.

Rappelons que la CPS est un mécanisme d'écrêtage qui confine à l'absurde, obligeant les parents bénéficiaires des bourses scolaires à participer eux-mêmes au financement des bourses…

Enfin, et surtout, les crédits prévus par le PLF 2025 apparaissent insuffisants et en inadéquation avec la réalité de nombreuses familles françaises résidant à l'étranger, qui ont souvent dû faire face à l'inflation ces dernières années, et qui sont aujourd'hui confrontées à la hausse significative des frais de scolarité.

Pour la rentrée 2022 – 2023, ces frais étaient, en moyenne de 5889 euros. En dix ans, ils ont augmenté de 42,3 %.

Nous proposons donc de rétablir les crédits de 2024 alloués à cette action. Cet amendement propose donc de transférer 6 000 000 d'euros du programme Action de la France en Europe et dans le monde au programme Français à l’étranger et affaires consulaires.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1822 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

500 000

 

500 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

500 000

 

500 000

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens alloués au dispositif d'aide au financement des Accompagnants d'Élèves en Situation de Handicap (AESH) dans le réseau d'enseignement français à l'étranger en abondant de 500 000 euros les crédits du programme 151 "Français à l'étranger et affaires consulaires".

Le dispositif actuel impose aux familles d'avancer les frais de rémunération des AESH pendant plusieurs mois avant d'obtenir un remboursement, créant des situations discriminatoires particulièrement pour les familles modestes. D'après le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, en 2023, l'AEFE a traité 307 dossiers AESH concernant 250 élèves pour un montant total d'aide de 1,31 million d'euros. Depuis 2021, cette aide n'est plus conditionnée aux ressources des familles, marquant une avancée importante vers l'école inclusive. Néanmoins, les délais de remboursement restent problématiques : neuf mois après la rentrée dans les établissements du rythme Nord, de nombreuses familles n'avaient toujours pas reçu leurs remboursements, conduisant certaines à renoncer à cet accompagnement pourtant indispensable et à quitter le réseau d'enseignement français.

Cette augmentation des crédits permettra de créer un fonds de préfinancement des AESH, évitant ainsi aux familles d'avoir à avancer les frais de rémunération des accompagnants. Elle contribuera également à accélérer les délais d'instruction et de paiement qui peuvent actuellement atteindre plusieurs mois après la rentrée scolaire.

Cette mesure s'inscrit dans l'obligation légale de l'AEFE, conformément à l'article L. 452-2 du code de l'éducation, de "veiller au respect de l'école inclusive envers les élèves à besoins éducatifs particuliers". Elle vise à garantir une véritable école inclusive dans le réseau d'enseignement français à l'étranger, en permettant à toutes les familles, quelle que soit leur situation financière, d'accéder à l'accompagnement nécessaire pour leurs enfants.

Le gage est pris sur l'action 06 du programme 105 "Action de la France en Europe et dans le monde". Il n'est pas souhaitable de réduire les moyens de ce programme. Nous invitons donc le Gouvernement, en cas d'adoption, à rétablir ces crédits.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2087 rect. ter

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BRIANTE GUILLEMONT et RENAUD-GARABEDIAN, MM. RUELLE, ROUX et GOLD, Mmes JOUVE et PANTEL et MM. CABANEL, GROSVALET, BILHAC et MASSET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

500 000

 

500 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

500 000

 

500 000

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Au sein du réseau de l'Agence d'enseignement du français à l'étranger (AEFE), les aides à la scolarité comptent les bourses scolaires et les crédits destinés aux accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH).

Les AESH sont recrutés et rémunérés directement par les familles, qui peuvent demander une prise en charge de la rémunération par l'AEFE.

Depuis la rentrée 2021, cette prise en charge financière n'est plus conditionnée au fait que l'élève accompagné soit boursier.

Cependant, le système de compensation financière ne permet pas à toutes les familles de bénéficier de cette aide. En effet, l'aide à la scolarité des enfants en situation de handicap consiste à rembourser aux parents la rémunération de l'AESH. De plus, l'AEFE recommande aux établissements du réseau de reverser le montant de l'aide de façon progressive.

Ainsi, sans système de « tiers-payant », les familles doivent elles mêmes avancer les frais dans un premier temps, ce que beaucoup de foyers modestes ne peuvent se permettre.

Cette situation apparaît injuste et paradoxale vis-à-vis de la finalité d'une telle aide. Nous appelons donc, dans un premier temps, le Gouvernement à engager une réflexion sur le sujet pour faire évoluer la méthode de délivrance des aides pour les AESH.

Dans un second temps, nous proposons d'abonder de 500 000 euros en AE et en CP les aides allouées au remboursement des AESH, en fléchant les crédits vers l'action 2 "Accès des élèves français au réseau AEFE et à la langue française", du programme 151 "Français à l'étranger et affaires consulaires".

En effet, si nous saluons l'augmentation des crédits proposée dans le PLF pour 2025 pour cette action, cette hausse nous paraît insuffisante.

Depuis 2021, les demandes ont très fortement augmenté, et l'allocation des aides aussi. 249 élèves ont ainsi pu en bénéficier en 2022. Ce chiffre est passé à 440 en 2024 et il devrait dépasser la barre des 500 cette année.

L'augmentation des demandes est donc une certitude sur la durée, et l'enveloppe prévue de 2 millions d'euros, même si elle est en augmentation par rapport à la LFI 2024, semble insuffisante.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière prévues à l'article 40 de la Constitution, une somme d'un même montant serait prélevée sur l'action 6 "Soutien du programme" du programme 105 "Action de la France en Europe et dans le monde". Cependant, nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2115 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Olivia RICHARD, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, MM. DELAHAYE, FARGEOT et LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1

 

1

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement crédite l’action 1 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » d’un euro symbolique, pour augmenter les bourses scolaires pour les familles françaises les plus précaires à l’étranger.

 C’est un amendement d’appel : l’idée première était de financer une revalorisation d'un million d'euros des bourses à due concurrence sur l’action 2 « Accès des élèves français au réseau de l’AEFE et à la langue française » du même programme, en transférant des crédits qui financent les AESH. Malheureusement, l’exercice budgétaire ne nous permet pas de déplacer des crédits à l’intérieur d’un même programme, au sein de la même action ou entre deux actions du programme.

 En effet, les aides de financement d’AESH pour les familles d’élèves à besoin éducatif particulier (action 2) ont été ouvertes à toutes les familles en 2021, y compris les plus aisées. Alors que cette aide n’était auparavant allouée qu’aux élèves boursiers, son ouverture à toutes les familles sans condition de revenus, « dans un souci de promotion de l’éducation inclusive », a entraîné un dérapage budgétaire conséquent, avec un doublement de l’enveloppe initiale, sans résoudre la grande précarité de certaines familles bénéficiaires. Revenir aux précédents critères d’attribution permettrait donc de libérer des crédits, environ un million d'euros, qui seraient utiles par ailleurs.

 Par ailleurs, nous appelons l’attention du gouvernement sur le fait que les aides au financement d’AESH sont versées en fin d’année scolaire aux établissements, qui les rétrocèdent ensuite en tout ou partie aux familles. Cette pratique mène à des situations ubuesques dans lesquelles certaines familles françaises à l’étranger, aux revenus trop modestes, sont contraintes de limiter la scolarisation de leur enfant en situation de handicap, faute de disposer d’une trésorerie suffisante pour payer leur AESH. Il apparaît nécessaire d’échelonner le versement de ces aides aux familles éligibles, a minima par semestre et au mieux par trimestre, afin d’éviter que les plus démunis soient contraints de priver leurs enfants à besoins particuliers d’un accès complet à l’éducation.

 Ainsi, le présent amendement propose de revaloriser l’enveloppe octroyée après avis des conseils consulaires pour la protection et l’action sociale (CCPAS) et permettant notamment de « verser des aides mensuelles à nos compatriotes à très faibles revenus, âgés de plus de 65 ans ou handicapés (taux d’incapacité supérieur à 80 % pour les adultes et à 50 % pour les enfants) ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1821 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 5 000 000

 

 5 000 000

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les crises géopolitiques récentes ont bouleversé la scolarité de nombreux jeunes Français établis hors de France. Au cours de la seule année scolaire 2023-2024, la fermeture soudaine du lycée français de Bakou a contraint des dizaines d'élèves à abandonner brutalement leur établissement ; de même que les établissements français de Téhéran, du Niger, de Ramallah, du Liban, ont été impactés dans leur fonctionnement par les tensions géopolitiques ou les conflits. Ces situations, qui se multiplient, mettent en péril la continuité éducative de nos jeunes compatriotes et fragilisent leur parcours scolaire à des moments cruciaux de leur formation.

Si l'Agence pour l'Enseignement Français à l'étranger (AEFE) a su depuis longtemps mettre en œuvre des solutions d'urgence, notamment à travers son partenariat avec le CNED, qui a permis le déploiement de "Ma classe à la maison", l'expérience montre que ces dispositifs, conçus initialement pour des situations temporaires comme la crise sanitaire, ne répondent pas nécessairement aux besoins spécifiques des situations de crise géopolitique, où l'incertitude peut se prolonger pendant des années, au risque de suspendre la scolarité des élèves dans l'attente d'une solution pérenne.

Les initiatives existantes, pour le remplacement des enseignants absents ou pour l'aide aux devoirs, ont démontré leur utilité mais restent insuffisantes face à des situations où des établissements entiers doivent cesser leur activité pour une durée indéterminée. Une analyse approfondie menée par l'AEFE auprès de plus de 73 000 personnes révèle des fragilités structurelles qui deviennent critiques en situation de crise.

Ces situations d'urgence exigent un dispositif robuste et immédiatement opérationnel, capable d'assurer non seulement la continuité pédagogique, mais aussi le soutien psychologique et l'accompagnement administratif des familles désemparées.

Le présent amendement propose donc de renforcer de 5 millions d'euros les crédits du programme 185 pour mettre en place un véritable "bouclier éducatif" au service de nos compatriotes. Cette dotation permettra de créer une cellule permanente de continuité pédagogique capable de se déployer rapidement, d'étendre le fonds de solidarité numérique pour garantir l'accès aux ressources pédagogiques même dans les situations les plus difficiles, et de développer une plateforme digitale d'accompagnement des élèves adaptée aux situations de crise qui perdurent.

Il s'agit d'un investissement vital pour garantir le droit à l'éducation de nos jeunes compatriotes, quel que soit le contexte géopolitique de leur pays de résidence.

Cette mesure s'inscrit au cœur de notre responsabilité envers les jeunes Françaises et Français hors de France et constitue un élément essentiel de notre diplomatie d'influence, permettant de maintenir le lien éducatif et culturel pour nos élèves même dans les situations les plus complexes.

Cet amendement propose donc d’abonder de 5 000 000 € les crédits (en AE et CP) dédiés au programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence », en provenance de l’action 06 Soutien du programme 105 «Action de la France en Europe et dans le monde ». Nous ne souhaitons pas réduire les moyens de ce dernier programme et appelons le Gouvernement à rétablir les crédits en cas d’adoption.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1895

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise à créer un Pass culture pour les jeunes Français de l’étranger.

Contrairement aux collégiens et lycéens de France, les jeunes Français établis hors de France n’ont toujours pas accès au Pass culture, ce dispositif qui, depuis 2017, favorise l’accès à la culture afin de renforcer et diversifier les pratiques culturelles des jeunes, tout en révélant la richesse culturelle des territoires.

Or, il est essentiel d’entretenir chez les jeunes Français de 15 à 18 ans établis hors de France des liens forts avec la culture française et francophone, à laquelle ils sont, par définition, moins exposés qu’à la culture du pays d’accueil.

Le dispositif du Pass culture pour les jeunes Français de l’étranger doit être ciblé vers des acteurs culturels français établis hors de France, qui en seront partenaires : Alliances françaises, Instituts français bien sûr, mais aussi librairies françaises, galeries françaises ou cinémas français.

La création de ce Pass culture pour les jeunes Français de l’étranger vise donc un double objectif : encourager les pratiques culturelles en autonomie des jeunes Français établis hors de France et promouvoir les acteurs culturels français établis hors de France qui favorise le rayonnement de notre langue et de notre patrimoine culturel hors de France.

Ainsi, il est proposé à travers cet amendement d’abonder, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » à hauteur de 3 000 000 €.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, les auteurs de l’amendement sont contraints de réduire à due concurrence les dotations (3 000 000 € en AE et en CP) au sein de l’action 04 « Contributions internationales » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1694

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

2 000 000

 

2 000 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à maintenir le niveau des crédits réservés aux aides sociales au même niveau par rapport à ce qui avait prévu le projet de loi de finances pour 2024 et s’oppose, par conséquent, à la coupe budgétaire scandaleuse de 960 000 euros prévue par le gouvernement Michel Barnier.

Il convient de rappeler que les Françaises et Français établis hors de France ne peuvent pas être affiliés à la Sécurité sociale française et restent de surcroît exclus de la plupart des allocations familiales. Par conséquent, ces compatriotes sont exposés à un risque plus important de devenir victimes de précarité économique.

Dans un souci de compenser cette inéligibilité au moins partiellement, nos compatriotes résidant à l’étranger qui sont le plus dans le besoin peuvent prétendre aux aides sociales versées par l’État après avis des conseils consulaires pour la protection et l’action sociale (CCPAS). Au cours de l’année 2023, 4 246 personnes ont bénéficié à ce titre d’une aide sociale mensuelle ou temporaire qui leur a conféré une protection rudimentaire contre la grande pauvreté et l’exclusion sociale. Or, c’est précisément ce filet de sécurité indispensable auquel le Gouvernement en place a décidé de s’attaquer.

Alors que le budget pour 2024 avait alloué 16,16 millions d’euros en CP et en AE à l’aide sociale, celui déposé par le Gouvernement de Michel Barnier propose de ne réserver que 15,2 millions d’euros à cet effet, soit une coupe de 6 %. Il convient de rappeler que cette coupe s'inscrit dans le contexte d'une réduction plus large des crédits pour les affaires sociales prévues par le Gouvernement de Michel Barnier, qui reculeraient dans l'ensemble de 1,6 million d’euros en CP et en AE.
Cette coupe inédite des aides sociales se justifie d’autant moins que les crédits alloués aux dépenses sociales ont été quasiment intégralement consommés l’année dernière.

Si le budget était adopté en l’état, il priverait inévitablement de nombreuses Françaises et de nombreux Français d’une aide sociale indispensable. Alors que les CCPAS rencontrent déjà d’importantes difficultés à trancher entre les différentes demandes, les aides sociales ne pourraient plus être versées à certaines personnes dans le besoin ou le niveau des aides devrait être revu à la baisse.

Cette coupe dans le budget de l’aide sociale est d’autant plus intolérable que l’enveloppe réservée aux aides recule déjà tendanciellement depuis la fin de l’urgence sanitaire liée à la pandémie du covid-19.
En effet, les crédits alloués à l’aide sociale sont tendanciellement maintenus au même niveau depuis 2022, alors que la période d’inflation importante de ces dernières années a considérablement réduit le pouvoir d’achat et a augmenté les besoins en matière d’aide sociale. Pour rappel, le PLF pour 2024 avait proposé de reconduire purement et simplement les crédits autorisés l’année précédente, ce qui revenait à une baisse effective compte tenu des niveaux d’inflation. Dès que ces facteurs conjoncturels sont pris en compte, il apparaît ainsi inévitablement que le niveau des aides sociales a baissé dans les faits. En d’autres termes, l’État soutient de moins en moins les Françaises et Français établis hors de France, qui se retrouvent dans les situations les plus difficiles.

Par ailleurs, il faudrait rendre le versement des prestations plus équitable en prévoyant enfin une adaptation en temps réel aux évolutions du taux de change et à l’inflation dans le pays d’accueil, comme le prévoit la proposition de loi n° 55 (2023-2024) de Mélanie Vogel et Mathilde Ollivier.

Plus spécifiquement, il est proposé d’abonder de 2 000 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et de minorer des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1889

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’aide sociale aux Français établis hors de France est dispensée par les postes consulaires. Les crédits d’aide sociale gérés par les postes sont destinés aux personnes âgées à faible revenu, aux personnes en situation de handicap et aux enfants vulnérables dans la limite des moyens budgétaires alloués au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Sans ce plan de protection des Français établis hors de France, et dans un contexte où des augmentations multiples sont annoncées, nombreux sont ceux qui se voient contraints de renoncer notamment, à leur couverture sociale.

Cet amendement du groupe SER permettra l’affectation de 2 millions d’euros à ce plan de protection destiné à :

- revenir sur la baisse de 1 million d’euros des aides sociales inscrite au Projet de loi de Finances pour 2025 ;

- réarmer le programme à hauteur de 1 million d’euros afin de permettre aux postes diplomatiques d’être au niveau des besoins sociaux exprimés par nos concitoyens les plus vulnérables.

Cet amendement propose ainsi d’accorder 2 millions d’euros supplémentaires au programme 151« Français à l’étranger et affaires consulaires » afin de permettre aux agents consulaires une meilleure prise en compte des Français établis hors de France dont le niveau de vie est diversement impacté selon le pays de résidence.

Ainsi, il est proposé à travers cet amendement d’abonder, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français de  l’étranger » du programme 151 « Réseau consulaire et Français de l’étranger » à hauteur de 2 000 000 €.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, les auteurs de l’amendement sont contraints de réduire à due concurrence les dotations (2 000 000 € en AE et en CP) au sein de  l’action 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2159 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Olivia RICHARD, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON et MM. FARGEOT et LONGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

960 000

 

960 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

960 000

 

960 000

 

TOTAL

960 000

960 000

960 000

960 000

SOLDE

0

0

Objet

 Cet amendement propose de rétablir en 2025 les crédits réservés aux aides sociales du projet de loi de finances pour 2024. Par conséquent, il crédite de 960.000 euros le programme 151.

 Les aides sociales des Français établis hors de France sont versées après avis des conseils consulaires pour la protection et l’action sociale (CCPAS), sur le fondement des taux arrêtés par la commission nationale qui se réunit à Paris en mars. Cet avis est éclairé par nos élus locaux, les Conseillers des Français établis hors de France, et adapté aux situations locales propres à chaque pays. En particulier, certains pays subissent une inflation importante ou des fluctuations fortes de la monnaie locale, exposant nos ressortissants à une précarité financière accrue.

 Dans ce contexte, il est important de sanctuariser les aides sociales des Français établis hors de France. C’est pour cette raison que cet amendement propose de rétablir les crédits alloués en 2024, en créditant le programme 151 « Français à l'étranger et affaires consulaires », de 960.000 euros.

 Il est précisé que ces crédits sont prélevés sur le programme 105 afin de se conformer aux règles de la recevabilité financière. Toutefois, l’auteure ne souhaite pas diminuer les crédits de ce programme. En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1818 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement s'inscrit dans une démarche historique de reconnaissance et de soutien envers les Françaises et Français établis hors de France en situation de handicap. Il prolonge la réforme majeure de "déconjugalisation" de l'AAH, étendue à nos compatriotes de l'étranger depuis le 1er janvier 2024, en proposant une harmonisation des conditions d'accès à cette allocation essentielle telle qu'elle existe sur le territoire national.

Cette mesure d'équité et de justice sociale revêt une portée considérable : elle affirme que la République ne fait pas de distinction entre ses ressortissants, quel que soit leur lieu de résidence, et qu'elle accorde une attention égale à chacun d'entre eux, particulièrement aux plus vulnérables. Elle envoie un message fort aux près de 2 millions de Françaises et de Français établis hors de France, dont seuls 0,17% bénéficient actuellement d'une aide sociale, en leur signifiant que l'éloignement géographique n'implique ni abandon ni traitement différencié de la part de leur pays.

Aujourd'hui, les demandes de versement de l'AAH sollicitées pour nos compatriotes hors de France auprès des services consulaires, sont déjà examinées et validées par les MDPH en France sans différenciation. 

C'est donc l'administration consulaire, seule, qui requiert un taux d'incapacité de 80% pour les adultes à l'étranger, quand ce même taux peut être abaissé à 50% sur le territoire national dès lors qu'existe une restriction substantielle et durable pour l'accès à l'emploi. Cette différence de traitement par le Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, associée à une application variable des critères de ressources selon les postes consulaires, crée une rupture d'égalité qui n'est plus acceptable pour les Françaises et Français en situation de handicap.

Les crédits d'aide sociale exécutés en 2023, s'élevant à 14,9 millions d'euros, témoignent de l'insuffisance des moyens actuels. L'allocation pour personnes handicapées représente 40,3% des aides sociales versées à l'étranger, soulignant son caractère crucial pour nos compatriotes, enfants et adultes, en situation de handicap.

L'harmonisation proposée permettra d'accompagner dignement ceux qui, malgré un taux d'incapacité compris entre 50% et 80%, font face à des obstacles majeurs dans leur accès à l'emploi.

Le présent amendement propose donc d'augmenter de 2 000 000 euros les crédits du programme 151 "Français à l'étranger et affaires consulaires" pour financer cette mesure de justice sociale. Cette augmentation permettra non seulement d'harmoniser les conditions d'accès à l'AAH avec le territoire national, mais aussi d'assurer une application plus équitable et homogène de la déconjugalisation récemment instaurée.

Conformément aux règles de recevabilité imposées par l'article 40 de la Constitution, ces crédits sont prélevés sur le programme 105 "Action de la France en Europe et dans le monde", action n° 7 "Réseau diplomatique" afin de les allouer à l’action n° 1 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ».

Le Gouvernement est invité à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2112 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COURTIAL, Mme de LA PROVÔTÉ, M. FRASSA, Mme SOLLOGOUB, MM. BOUCHET, LE GLEUT et SAURY, Mme Olivia RICHARD et MM. Jean-Baptiste BLANC, HAYE, LONGEOT et CAMBIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

100 000

 

100 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

100 000

 

100 000

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

Objet

Afin d’améliorer la prise en charge du handicap des Français établis hors de France, cet amendement prévoit l’allocation d’un montant symbolique de 100 000 euros afin d’accompagner budgétairement une revue des seuils d’incapacité requis pour l’éligibilité aux aides sociales des CCPAS, faisant passer ceux-ci de 80 % à 50 %. Cette mesure vise à harmoniser les conditions d’accès à ces aides avec celles en vigueur pour l’allocation adulte handicapé (AAH) sur le territoire national.

Ces crédits sont destinés à fournir une aide sociale aux compatriotes français en situation de précarité à l’étranger, par l’intermédiaire des conseils consulaires pour la protection et l’action sociale (CCPAS). Grâce à cette enveloppe, plusieurs types d’assistance peuvent être dispensés : des allocations mensuelles pour les compatriotes aux revenus très modestes, âgés de plus de 65 ans ou atteints d’un handicap (incapacité supérieure à 80 % pour les adultes et 50 % pour les enfants), des aides mensuelles destinées aux enfants en situation de détresse, ainsi que des soutiens ponctuels pour les Français confrontés à des difficultés temporaires (résidents, personnes de passage ou détenus).

Cet amendement propose de rediriger 100 000 euros de crédits de paiement et d’autorisations d’engagement supplémentaires vers l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » au sein du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » ; et, en contrepartie, de réduire de 100 000 euros les crédits de paiement et autorisations d’engagement de l’action 06 « soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

Cette diminution est imposée par l’article 40 de la Constitution, qui oblige à compenser toute nouvelle dépense par une réduction équivalente ailleurs. Édouard Courtial espère toutefois que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1847 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1 000 000 

 

1 000 000 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

1 000 000 

 

1 000 000 

 

TOTAL

1 000 000 

1 000 000 

1 000 000 

1 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'action sociale consulaire en faveur des Françaises et Français établis hors de France en situation de dépendance. 

La prise en charge de la dépendance échappe aujourd'hui aux besoins et aux risques couverts par les aides sociales versées à la discrétion de l'administration consulaire. Nos compatriotes ne disposent pas d'équivalent à l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), alors que 15% des Français établis hors de France ont plus de 60 ans.

Ces crédits permettront de développer, avec les services consulaires et les associations partenaires, des dispositifs d'accompagnement adaptés. Il s'agit notamment de prévenir les situations où des compatriotes, privés de liens avec le territoire national, reviennent en France dans l'urgence et dans un état sanitaire dégradé.

L'amendement propose d'allouer 1 million d'euros en AE et CP à l'action 01 "Offre d'un service public de qualité aux Français de l'étranger" du programme 151, prélevés sur l'action 07 "Réseau diplomatique" du programme 105. Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1893

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1 700 000

 

1 700 000

Diplomatie culturelle et d’influence

1 700 000

 

1 700 000

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

1 700 000

1 700 000

1 700 000

1 700 000

SOLDE

0

0

Objet

L’Institut français assure la promotion et l’accompagnement à l’étranger de la culture française, le développement des échanges avec les cultures européennes, francophones et étrangères et le soutien à la scène culturelle locale. Son périmètre comprend aussi l’accompagnement à l’étranger des idées et des savoirs et l’enseignement à l’étranger de la langue française. 

La subvention pour charge de service public versée à l’opérateur « Institut Français » est en baisse cette année d’1,7 million d’euros, sans autre justification que « l’effort de redressement des finances publiques ». 

Après un sommet de la Francophonie réussi, qui porte de nombreux projets, cette coupe claire est incompréhensible. La demande de rétablissement des crédits au niveau de 2024 obéit à la conviction que l’apprentissage ainsi que la promotion de la langue française et du plurilinguisme constituent une nécessité et un atout dans la mondialisation de même qu’un facteur de diversité indispensable. 

Cet amendement du groupe SER transfère 1,7 million d’euros de l’action 4 « contributions internationales » du programme 105 « action de la France en Europe et dans le monde » vers l’action 2 « coopération culturelle et promotion du français » du programme 185 « diplomatie culturelle et d’influence ». La diminution des crédits d’un montant correspondant est imposée par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure. Les auteurs de l’amendement formulent le vœu que le Gouvernement reprenne cette mesure et lève ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1904

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONWAY-MOURET, MM. CHANTREL, TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

1 480 610

 

1 480 610

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

1 480 610

 

1 480 610

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

1 480 610

1 480 610

1 480 610

1 480 610

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise à doter l’État des moyens nécessaires pour généraliser l’expérimentation en cours sur la dématérialisation des demandes de passeports. 

Celle-ci vise à simplifier les démarches administratives des Français de l’étranger en réduisant les déplacements coûteux et souvent contraignants vers les consulats, notamment pour les rendez-vous en personne. 

La dématérialisation des demandes de passeports répond à un besoin urgent de modernisation des services publics pour les Français de l’étranger, pour réduire les délais de délivrance des titres ainsi que la charge de travail des consulats. 

Une telle réforme nécessite néanmoins des moyens humains et techniques adéquats pour garantir une transition réussie.

Pour ce faire, cet amendement propose de recruter dix agents qualifiés, représentant un coût estimé à 1 480 610 euros par an, soit 148 061 euros par ETP. 

Afin de respecter l’article 40 de la Constitution, cet amendement transfère 1 480 610 euros de l’action 01 « Appui au réseau » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » vers l’action 09 « Personnel concourant à l’action « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 105 « Action de la France dans l’Europe et dans le monde ». Toutefois, l’auteure appelle le gouvernement à lever le gage afin de ne pas compromettre les autres programmes essentiels de la mission « Action extérieure de l’État ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2111 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. COURTIAL, Mme de LA PROVÔTÉ, M. FRASSA, Mme SOLLOGOUB, MM. BOUCHET, LE GLEUT et SAURY, Mme Olivia RICHARD et MM. Jean-Baptiste BLANC, HAYE, LONGEOT et CAMBIER


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a pour objet d’allouer des crédits adéquats à la généralisation de l’expérimentation de la dématérialisation des demandes de passeports, afin que l’État puisse autoriser le recrutement de personnels qualifiés afin d’accompagner la prolongation et la généralisation de cette phase d’expérimentation. Cette généralisation d’une procédure dématérialisée est essentielle pour faciliter la vie quotidienne des Français de l’étranger et pour limiter leurs déplacements, imposés par l’obligation de rendez-vous présentiels au sein de nos consulats. 

Face aux difficultés croissantes rencontrées par les Français établis à l’étranger, notamment les délais prolongés et les déplacements onéreux vers les consulats, il semble indispensable de moderniser et d’optimiser les procédures administratives. La dématérialisation des demandes de passeport constitue une réponse concrète à ces enjeux en simplifiant l’accès aux services publics, tout en réduisant la surcharge des services consulaires. Il faut, pour cela, doter les administrations des moyens humains et techniques nécessaires pour assurer une transition numérique réussie au bénéfice de nos concitoyens et de l’efficacité de l’action publique. 

Un financement à hauteur d’1 million d’euros devrait suffire à combler les besoins de personnel, soit le recrutement de quelques agents spécialisés, pour accompagner, de façon adéquate, le redéploiement à l’échelle mondiale de cette réforme, indispensable à la transition numérique.

Cet amendement propose ainsi de rediriger 1 million d’euros de crédits de paiement et d’autorisations d’engagement supplémentaires vers l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » au sein du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ». En contrepartie, et conformément à l’article 40 de la Constitution, cet amendement propose de réduire d’1 million d’euros les crédits de paiement et autorisations d’engagement de l’action 06 « soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».

Édouard Courtial espère toutefois que le Gouvernement reprendra cette mesure tout en levant ce gage.  



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2151 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. LE GLEUT, FRASSA, SIDO et MANDELLI, Mme BELRHITI, M. BOUCHET, Mme BERTHET, M. SOMON, Mme MALET, MM. RAPIN et NATUREL, Mme DUMONT, M. SAURY, Mme SCHALCK et M. GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien pour le développement des Chambres de Commerce internationales

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

Fonds de soutien pour le développement des Chambres de Commerce internationales

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Fondée en 1907, CCI France International regroupe et anime 125 Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’International (CCI FI) dans 95 pays.

Association loi 1901 reconnue d’utilité publique depuis 1939, CCI France International est garante de l’appellation « Chambres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’International » et a pour mission de rassembler, représenter, coordonner et développer le réseau des CCI Françaises à l’International.

Il s’agit aujourd’hui d’en renforcer l’action et les moyens pour en faire le véritable bras armé de notre pays à l’international. En effet, dans un contexte économique tendu, la France se doit de conserver un réseau fort à l’étranger pour accompagner nos entreprises, pour favoriser la coopération et le transfert de savoir-faire entre elles, pour poursuivre son travail de structuration et de consolidation des communautés d’affaires à l’étranger, pour développer la formation de ses collaborateurs.

Pour ce faire, cet amendement propose d’insérer à l’article 42-État B, Mission Action Extérieure, un alinéa « Fonds de soutien pour le développement du réseau des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international » et les autorisations d’engagement et les crédits de paiement suivants : +1 000 000 € (un million d’euros)

Afin de doter ce nouveau programme « Fonds de soutien pour le développement du réseau des chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international, cet amendement ponctionne 1 million d’euros de l’action 5 « Contributions internationales » du programme 105.

Ce fonds a pour objectif de permettre de recruter des Volontaires Internationaux en Administration pour renforcer le réseau des CCI FI qui sont un acteur important pour notre commerce extérieur.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1834 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 1 000 000 

 

 1 000 000 

Diplomatie culturelle et d’influence

 1 000 000 

 

 1 000 000 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

 1 000 000 

 1 000 000 

 1 000 000 

 1 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Le dispositif FLAM (Français LAngue Maternelle) constitue un pilier essentiel de la diplomatie d’influence française et de la transmission linguistique et culturelle auprès des enfants français établis hors de France. Créé en 2001 et géré par l’AEFE depuis 2009, ce dispositif permet à des enfants français non scolarisés dans le réseau d’enseignement français de maintenir un lien vivant avec leur langue maternelle et leur culture d’origine.

En 2023, le réseau FLAM compte 147 associations actives dans 37 pays, touchant 10 300 enfants dont 80 % de Français. Ce maillage territorial remarquable s’est construit grâce à l’engagement des communautés françaises et bénéficie désormais du soutien de l’État, qui a augmenté son effort budgétaire, passant de 300 000 euros en 2021 à 1 million d’euros en 2023.

Cependant, plusieurs facteurs justifient un renforcement supplémentaire des moyens alloués : 

1. La demande croissante de création d’associations dans de nouvelles zones géographiques, particulièrement dans les pays émergents où l’accès à l’enseignement français est limité, d’autant que le Pass Éducation Langue Français, projet expérimental annoncé en 2024, est voué à s’éteindre avant même d’avoir eté mis en œuvre ;

2. La nécessité de consolider les associations existantes face à l’inflation mondiale qui impacte leurs coûts de fonctionnement ;

3. Le besoin de professionnalisation du réseau à la suite du dépôt de la marque FLAM en août 2023, nécessitant un accompagnement renforcé en termes de formation et de ressources pédagogiques ;

4. L’importance des rencontres régionales pour le partage de bonnes pratiques et la cohésion du réseau.

Cette augmentation de 1 000 000 euros permettra : 

- D’accompagner la création de nouvelles associations dans les zones non couvertes ;

- De renforcer le soutien aux associations existantes pour garantir la pérennité de leurs activités ;

- De développer les outils pédagogiques et la formation des intervenants ;

- De faciliter l’organisation des rencontres régionales essentielles à la vitalité du réseau.

Les associations FLAM représentent une initiative stratégique pour maintenir le lien avec la France des futures générations de Français où qu’ils se trouvent et pour offrir une alternative accessible aux familles éloignées des établissements français ou n’ayant plus les moyens d’y inscrire leurs enfants, contribuant ainsi au rayonnement de la France. Dans un contexte de concurrence linguistique accrue, ce renforcement budgétaire est indispensable pour soutenir la dynamique positive du réseau FLAM et répondre aux attentes légitimes des familles françaises établies hors de France.

Cet amendement vise à doter de 1 000 000 euros supplémentaires les AE et les CP de l’action 05 – Agence pour l’enseignement français à l’étranger du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence » , à partir de l’action 06 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ». Il convient de rappeler que l’ensemble de ces programmes sont jugés comme sous-dotés, c’est pourquoi le Gouvernement est appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-463 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CAZEBONNE, MM. FOUASSIN, BUVAL et BUIS et Mme DURANTON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

1 000 000 

1 000 000  

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

1 000 000  

 

1 000 000  

TOTAL

1 000 000 

1 000 000  

1 000 000  

1 000 000  

SOLDE

 

Objet

Le Pass éducation langue française, instauré lors du PLF 2024 avait pour but de permettre aux enfants français de 6 à 11 ans résidant à l'étranger et scolarisés dans les systèmes nationaux de garder un lien avec la langue française.

Un an d’expérimentation ne paraît pas suffisant pour arrêter ce dispositif essentiel pour les enfants français à l'étranger éloignés de la langue française.

Par ailleurs, de nombreux acteurs sur le terrain pourraient être sollicités pour la mise en place du PELF (FEI, CNED, Alliances françaises et Instituts françaises, fédération FLAM…).

Afin de respecter le principe de recevabilité financière, il est proposé :

-    Une augmentation de 1 000 000 €, en AE et en CP, de l’action n° 2 « Accès des élèves français au réseau AEFE et à la langue française » du programme n° 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » ;

-    Une diminution de 1 000 000 €, en AE et en CP, de l’action 06 « Soutien »  du programme n° 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».Il est précisé qu’il n’est pas souhaité de baisser les crédits de ce programme. En cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2084 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CADIC, Mmes Olivia RICHARD et SAINT-PÉ, MM. FARGEOT et CANÉVET, Mme JACQUEMET, M. LONGEOT, Mme BILLON, M. Jean-Michel ARNAUD et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

1 000 000

 

1 000 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Mesure nouvelle annoncée par le Président de la République, lors de la campagne présidentielle de 2022, le Pass Education Langue Française (PELF) a pour vocation de permettre aux enfants français scolarisés en dehors du réseau des écoles françaises à l’étranger (AEFE), de pouvoir apprendre notre langue. 80% des enfants français à l’étranger sont potentiellement concernés.

Le PELF est destiné à apporter une réponse à une dégradation du nombre de locuteurs français chez nos compatriotes nés à l’étranger.
Parmi ceux-ci, beaucoup ne parlent pas notre langue : 50% aux Etats-Unis, en Australie ou au Sénégal, à 2/3 en Amérique latine, 80% en Israël ou en Algérie.

Notre administration consulaire doit régulièrement parler la langue locale pour s’adresser à nos compatriotes. C’est une des raisons qui justifie la plus faible participation aux élections à l’étranger.

Présenté pour la première fois au PLF 2024, le PELF avait été doté d’un budget d’un million d’euros. Le ministre délégué avait décidé de confier cette mission au CNED (Centre national d’enseignement à distance). 

En réalité, le budget a été utilisé pour offrir gratuitement 20 heures de cours de français à environ 500 enfants.
Dans l’attente d’une évaluation d’un dispositif dont on peine à comprendre l’intérêt, les crédits du PELF sont suspendus au PLF 2025.

La question se pose toujours de savoir combien de Français à l’étranger maitrisent notre langue et de définir un plan inclusif pour l’accès à la maitrise de notre langue, qui est celle de la république.

L’AEFE bénéficie de 444 millions de crédits publics qui bénéficient aux deux tiers à des enfants étrangers et à seulement 20% des enfants français vivant à l’étranger.

Il est proposé de transférer un petit million, (0,25%) des crédits publics affectés à l’AEFE, vers un programme qui s’adresse à 80% des enfants français vivant à l’étranger.

L’auteur de l’amendement ne souhaite pas que cet argent public soit à nouveau utilisé au bénéfice de quelques-uns.

L’objet de cet amendement est de permettre de donner une suite dans les idées du Président de la République, et d’évaluer enfin le besoin pour atteindre l’objectif que tous les Français parlent français.

Cet amendement propose donc de transférer un million d'euros de l’action n° 5 « Agence pour l’enseignement du français à l’étranger » du programme 185 vers l’action n° 2 « Accès des élèves français au réseau AEFE » du programme 151.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1696

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

750 000

 

750 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

750 000

 

750 000

 

TOTAL

750 000

750 000

750 000

750 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires demande l’ouverture de l’allocation journalière de proche aidant aux travailleuses et travailleurs qui exercent en France tout en aidant une ou un proche établi à l’étranger.

Allocation de compensation pour les bénéficiaires du congé de proche aidant, l’allocation journalière du proche aidant (Ajpa) a vocation à soutenir financièrement les travailleuses et travailleurs qui réduisent leur activité professionnelle ou qui y renoncent temporairement afin de s’occuper d’une ou d’un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Alors que cette allocation est indispensable pour compenser les pertes de salaire qui résultent de ce travail de care, notre législation interdit aujourd’hui qu’elle soit versée aux proches aidants transfrontières qui travaillent en France, mais qui aident un proche à l’étranger. Cette restriction concerne notamment les travailleuses et travailleurs qui habitent dans les régions frontalières.

En effet, l’article L. 168-8 du code de la sécurité sociale prévoit que l’allocation soit versée aux bénéficiaires du congé de proche aidant, mais ce congé ne peut être accordé que si la personne aidée réside « de façon stable et régulière » sur le territoire, conformément à l’article L. 3142-17 du code du travail.

Dans son arrêt dans l’affaire n° C-116/23 du 11 avril 2024, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) était amenée à statuer sur l’octroi d’une allocation de congé de proche aidant à un travailleur aidant un proche établi dans un autre État membre que celui où il résidait et travaillait. La CJUE a constaté que des restrictions empêchant les travailleuses et travailleurs aidant une ou un proche résidant ailleurs dans l’UE relèvent d’une « discrimination indirecte ». Ces restrictions à l’accès à l’allocation ne sauraient être justifiées que si elle était nécessaire pour éviter « une atteinte grave à l’équilibre financier du régime de sécurité sociale ».

Le tribunal luxembourgeois n’a pas souhaité vérifier si les États membres de l’UE étaient in fine autorisés à exclure les travailleuses et travailleurs aidant une ou un proche dans un autre État membre du bénéfice d’une allocation de congé de proche aidant demandé conformément à la législation de cet autre État membre. À la place, la CJUE a renvoyé cette question aux juridictions du pays qui lui avaient adressé la question préjudicielle.

Force est de constater que la restriction arbitraire et particulièrement sévère dans notre droit pourrait s’avérer contraire au droit de l’UE, car elle constitue une discrimination largement disproportionnée à l’objectif d’éviter des dépenses trop importantes pour la Sécurité sociale. Aussi, une telle restriction viole le principe de l’assimilation des prestations au sein de l’UE selon lequel « si, en vertu de la législation de l’État membre compétent, le bénéfice de prestations de sécurité sociale ou d’autres revenus produit certains effets juridiques, les dispositions en cause de cette législation sont également applicables en cas de bénéfice de prestations équivalentes acquises en vertu de la législation d’un autre État membre ou de revenus acquis dans un autre État membre » (arrêt de la CJUE du 5 décembre 2019 dans les affaires jointes nos C-398/18 et C-428/18).

Cette restriction aux conditions de versement de l’Ajpa pénalise lourdement les proches aidants transfrontières et devrait être abolie. L’allègement de ces restrictions permettrait de mieux reconnaître l’investissement des proches aidants transfrontières.

Dans l’attente d’une telle révision législative, le présent amendement vise à expérimenter au cours de l’année 2025 le versement d’une allocation similaire à l’Ajpa aux proches aidants transfrontières. Celle-ci serait servie selon des conditions identiques à l’Ajpa – moyennant d'éventuelles adaptations afin de tenir compte du contexte transfrontière de l’aide – et serait financée par le budget du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Le budget de ce ministère serait augmenté à cet effet.

Cette expérimentation permettra, d’une part, de mesurer les besoins et, d’autre part, de renforcer enfin la reconnaissance de l’effort des proches aidants transfrontières. Sans préjudice de l’évaluation de ladite expérimentation, il apparaît très probable qu’elle réduira en même temps le besoin de l’aide sociale à destination des Françaises et Français établis hors de France.

Plus spécifiquement, il est proposé d’abonder de 750 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et de minorer des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2113

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes RENAUD-GARABEDIAN et BRIANTE GUILLEMONT et M. RUELLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

550 000

 

550 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

550 000

 

550 000

 

TOTAL

550 000

550 000

550 000

550 000

SOLDE

0

0

Objet

L’absence d’enquêtes qualitatives et quantitatives sur les violences conjugales et intrafamiliales subies par les Françaises établies hors de France a retardé la prise de conscience et de décision par les pouvoirs publics quant à ce phénomène. 

Depuis quelques années, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères et les postes consulaires : 

-diffusent des informations quant aux dispositifs d’aide existants,
-accompagnent les victimes auprès des différents interlocuteurs étrangers compétents en la matière, 
-les soutiennent dans les procédures judiciaires.

Lors de la réunion du 21 novembre 2024 sur les violences faites aux femmes françaises à l’étranger réunissant les parlementaires représentant les Français de l’étranger, plusieurs actions ont été envisagées afin de renforcer les dispositifs actuels, notamment par l’amélioration de l’information et l’accès aux ressources ainsi que par la sensibilisation et la formation du personnel accueillant les femmes. 

Il s’agit de : 

 -renforcer la communication gouvernementale via les sites des postes consulaires et diplomatiques ;
-diffuser l’actualisation de l’annuaire international des structures d’accueil ;
-mettre en oeuvre des campagnes de sensibilisation et d’information sur les réseaux sociaux et les plateformes vidéo ;
-désigner des référents  au sein des postes consulaires ;
-compléter le guide pour les victimes françaises à l’étranger avec un point sur les violences conjugales ;
-enrichir et systématiser la formation à l’écoute et à l’accueil des agents ;
-proposer des actions éducatives dans les lycées français à l'étranger.

Afin d’intensifier les efforts en matière d’information et de prise en charge des victimes, cet amendement propose d’abonder le programme 151 «  Français à l’étranger et action consulaire » dans son action n°1 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » de 550 000 euros et diminue du même montant le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » dans son action n° 4 « Contributions internationales ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1692

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

90 000

 

90 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

90 000

 

90 000

 

TOTAL

90 000

90 000

90 000

90 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à améliorer les informations à destination des victimes de violences sexuelles à l’étranger.

Les obstacles que rencontrent nos ressortissants qui sont devenus victimes de violences sexuelles à l’étranger demeurent malheureusement énormes, faute d’un accompagnement spécifique.

L’accès à la justice et aux dispositifs existants dans le pays de résidence s’avère difficile, si ce n’est que pour des barrières linguistiques. Souvent cependant, le système juridique du pays concerné n’est guère protecteur des victimes, ce qui rend un dépôt de plainte dans le pays de résidence peu utile.

De plus, les victimes ont fréquemment beaucoup de mal à s’échapper à l’emprise de l’agresseur, notamment si elles ne peuvent pas demander à une personne de confiance de les héberger temporairement.

C’est pourquoi il est crucial que les victimes de violences sexuelles commises à l’étranger soient aidées par les postes consulaires. Certains postes affichent une volonté particulière de renforcer la protection des violences sexuelles, comme l’ambassade à Singapour qui propose, en coopération avec le Barreau de Paris, une permanence aux victimes françaises de violences conjugales à Singapour.

Dans l’ensemble cependant, un tel accompagnement fait malheureusement encore défaut, et ce, principalement par manque de moyens budgétaires spécifiques alloués à la lutte contre les violences sexuelles commises à l’étranger.

Tandis que l’accompagnement des victimes de violences sexuelles par les postes consulaires mériterait d’être considérablement renforcé, il convient de s’assurer a minima que les postes centralisent des informations essentielles pour que les victimes puissent lancer au moins elles-mêmes des démarches. Ces informations, établies spécialement pour chaque circonscription consulaire, devraient notamment garantir que les victimes sachent quels acteurs proposent un accompagnement et une mise en sécurité, quelles organisations françaises proposent un accompagnement à distance, comment elles peuvent déposer plainte dans le pays de résidence et en France, quelles étapes sont à suivre pour la sécurisation des preuves et comment elles peuvent demander une interprétation.

De surcroît, il conviendrait de permettre aux postes de mener des campagnes de communication afin de faire connaître certaines dispositions les plus essentielles à la population établie dans la circonscription consulaire, par exemple sur la procédure de dépôt de plainte ou le prélèvement des preuves dans le pays de résidence. Grâce à de telles campagnes, il serait plus facile pour la victime de réagir plus rapidement en cas d’urgence.

Le présent amendement vise à prévoir les crédits nécessaires pour l'amélioration des informations à destination des victimes de violences sexuelles et pour les campagnes de communication.

Plus spécifiquement, il est proposé d’abonder de 90 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et de minorer des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1691

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

500 000

 

500 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

500 000

 

500 000

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à garantir que les victimes de violences sexistes et sexuelles, les personnes particulièrement vulnérables et les personnes souhaitant avoir recours à une IVG puissent bénéficier d’un accompagnement adapté par les postes consulaires en améliorant la formation des agents des postes.

Les postes consulaires ont généralement déjà identifié que les besoins d’accompagnement des Françaises et Français établis hors de France ainsi que de nos compatriotes de passage dans leur circonscription consulaire sont énormes. Pour ne nommer qu’un exemple, une permanence pour les victimes de violences conjugales a été mise en place par le poste à Singapour en coopération avec le Barreau de Paris.

De telles initiatives permettent d’aider les victimes qui se heurtent à de nombreuses barrières ; le dépôt de plainte, la sécurisation des preuves, la mise en sécurité et l’accompagnement s’avèrent inévitablement plus compliqués à l’étranger. Il s’agit aussi, pour les agents des postes, de repérer les situations de violences en améliorant leurs connaissances sur les situations à risque et d’orienter, le cas échéant, les victimes afin de permettre une prise en charge plus rapide et plus ciblée.

Outre les victimes de violences sexuelles, les personnes particulièrement vulnérables, comme les personnes LGBTQIA+ qui peuvent être victimes de haine ou de discriminations, peuvent avoir besoin de conseils et d’un accompagnement adapté. De plus, les personnes souhaitant avoir recours à une IVG peuvent se retrouver dans l’impossibilité d'y recourir dès lors qu’elles se trouvent dans un pays où l’accès à l’IVG est entravé, s’il n’est pas entièrement interdit.

Dans ces cas, les postes consulaires pourraient – et devraient – proposer un tel accompagnement de nos ressortissantes et ressortissants en détresse. Toutefois, force est de constater qu’il n’existe ni de stratégie globale prévoyant un tel accompagnement, ni de budget dédié pour le mettre en œuvre.

Afin de permettre aux postes de proposer cet accompagnement, il est indispensable que les agents soient formés aux enjeux, aux besoins, et aux conseils qu’ils peuvent donner. C’est tout le sens du présent amendement qui demande des crédits pour la formation des agents des postes consulaires à l’accompagnement des victimes de violences sexistes et sexuelles,  à l’accompagnement de personnes vulnérables et à l’accès à l’IVG.

Pour ce faire, le présent amendement abonde de 500 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et minore des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1688

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Rapatriement d’urgence pour les interruptions volontaires de grossesse

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

500 000

 

500 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

Rapatriement d’urgence pour les interruptions volontaires de grossesse

500 000

 

500 000

 

TOTAL

500 000

500 000

500 000

500 000

SOLDE

0

0

Objet

Par le biais du présent amendement, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite faciliter les rapatriements d’urgence pour une interruption volontaire de grossesse (IVG).

Tandis que certaines personnes peuvent régler elles-mêmes les frais d’un rapatriement d’urgence pour une IVG, c’est loin d’être le cas pour toutes les personnes potentiellement concernées. Or, l’IVG devrait être accessible indépendamment de toute considération financière.

C’est pourquoi le présent amendement propose la création d’un fonds pour que l’État puisse prendre en charge les frais d’un rapatriement d’urgence pour une IVG.

Largement convaincu de la pertinence de cette proposition qui permet de lutter contre les barrières à l’IVG pour nos compatriotes à l’étranger, le Sénat a adopté des amendements identiques au présent amendement aussi bien lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2024 que lors des délibérations sur celui pour 2023. Alors que la Haute Assemblée s’est maintenant prononcée à deux reprises pour la création d’un fonds pour le rapatriement d’urgence pour une IVG, le Gouvernement s’y est chaque fois opposé.

Faute d’une action suffisante du Gouvernement pour faciliter les rapatriements en France pour une IVG, le besoin de prévoir un financement supplémentaire demeure pour autant intact. C’est pourquoi le présent amendement demande de nouveau que des crédits soient réservés à cet effet.

Il convient de préciser que le budget supplémentaire ne diminuerait en aucun cas l’enveloppe disponible pour des rapatriements pour d’autres motifs qui sont financés à hauteur de 1,3 million d’euros par l’action 01 « Offre d'un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 151, ligne budgétaire que le présent amendement ne prévoit nullement de modifier.

Afin que les frais liés aux rapatriements d’urgence pour une IVG puissent être pris en charge par l’État, le présent amendement créé le programme : « Rapatriements d’urgence pour les interruptions volontaires de grossesse » au sein de la mission : « Action extérieure de l’État », dote ce programme de 500 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement et minore des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1693

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

400 000

 

400 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

400 000

 

400 000

 

TOTAL

400 000

400 000

400 000

400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite réserver 400 000 euros supplémentaires au dispositif de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE) afin d’éviter une réduction de ces subventions essentielles.

Les associations proposant des activités de nature éducative, caritative ou culturelle et celles qui contribuent à l’insertion socio-économique de nos compatriotes établis hors de France peuvent adresser des demandes de subvention aux postes consulaires. Leurs demandes de financement doivent concerner des projets bénéficiant prioritairement à la communauté française dans la circonscription consulaire concernée. En outre, les associations bénéficiaires doivent être enregistrées localement, sauf dans les régions où le contexte local rend un tel enregistrement de facto impossible et la subvention demandée au titre du dispositif STAFE ne peut pas constituer la seule source de financement pour le projet envisagé.
Une fois déposée au consulat, la demande est examinée par le conseil consulaire, qui donnera un avis motivé, avant que l’ensemble des demandes ne soit examiné par une commission nationale.

Bien qu’il convienne de réformer la procédure d’octroi des subventions aux associations locales, il convient de rappeler que la Cour des comptes avait soulevé, dans son rapport « Les services consulaires rendus aux Français à l’étranger » de juin 2024, que, en ce qui est de l’échantillon des subventions STAFE examinées par les sages, « aucune anomalie n’a été détectée ».

Rien que pour l’année en cours, le dispositif STAFE permet de financer 198 associations pour un total de 1 666 786 euros, ce qui témoigne du rôle primordial du dispositif STAFE pour le tissu associatif des Françaises et Français établis hors de France.

Nonobstant leur rôle important pour les associations locales des Françaises et Français établis hors de France, le Gouvernement prévoit de priver l’enveloppe dédiée au dispositif STAFE de 400 000 euros. Le présent amendement souhaite revenir sur cette réduction de crédits.

Plus spécifiquement, il est proposé d’abonder de 400 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et de minorer des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1890

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

400 000

 

400 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

400 000

 

400 000

 

TOTAL

400 000

400 000

400 000

400 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement du groupe SER vise à compenser à hauteur de 400 000€ la baisse des moyens alloués aux associations des Français établis hors de France au titre du dispositif de soutien au tissu associatif des Français à l’étranger (STAFE), dans le Projet de loi de finances pour 2025. 

Le processus d’attribution des subventions STAFE se déroule en deux étapes. La première, locale, organisée par les postes diplomatiques et consulaires, est du ressort des conseils consulaires qui émettent un avis sur chaque dossier. La seconde, nationale, organisée et conduite par la direction des Français de l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE), est du ressort de la commission consultative du STAFE. 

Pour rappel la suppression de la réserve parlementaire, remplacée par la logique du dispositif STAFE, n’a pas été compensée intégralement par celui-ci. Le volume cumulé des dons des parlementaires pour entretenir la vie du tissu associatif des Français à l’étranger aurait donc dû être compensé dans son intégralité. 

Au lieu de cela, l’enveloppe STAFE se voit amputée cette année de 20% du montant qui lui était alloué l’année dernière. Cette coupe aura un impact dévastateur sur le tissu associatif des Français établis hors de France dont le rôle de lien social et d’accompagnement est indispensable dans de nombreuses communautés françaises à travers le monde. 

Alors qu’un groupe de travail avait été mis en place pour revoir les critères d’attribution des subventions STAFE et davantage accompagner nos associations, cette coupe budgétaire risque de sonner le glas du travail engagé depuis des mois. 

Cet amendement vise à doter de 400 000 euros supplémentaires les AE et les CP de l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ». Il réduit d’un montant correspondant de 400 000 euros l’action 01 « Coordination de l’action diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2114

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes RENAUD-GARABEDIAN et BRIANTE GUILLEMONT et M. RUELLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

50 000

 

50 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

50 000

 

50 000

 

TOTAL

50 000

50 000

50 000

50 000

SOLDE

0

0

Objet

Aujourd’hui, des associations - locales ou opérant à un niveau international- facilitent le retour en France des ressortissantes françaises victimes de violences à l'étranger, en trouvant des solutions d'hébergement d'urgence ou pérenne, en assurant une prise en charge juridique et psychologique ou bien en organisant le coût du transport vers la France pour elles et leurs enfants. 

Certaines de ces structures - avec qui le ministère de l’Europe et des affaires étrangères et les postes consulaires et diplomatiques collaborent - ne peuvent pas bénéficier de subventions au titre du STAFE en raison de la nature de leurs activités ou de leur forme juridique. 

Cet amendement propose de créer une aide à destination de ces structures dont les critères d’éligibilité et les modalités de d’attribution seront décidés par le MEAE en prélevant 50 000 euros programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » dans son action n° 4 « Contributions internationales » pour abonderle programme 151 «  Français à l’étranger et action consulaire » dans son action n°1 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1899

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

200 000

 

200 000

Diplomatie culturelle et d’influence

200 000

 

200 000

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

200 000

200 000

200 000

200 000

SOLDE

0

0

Objet

une expérimentation visant à étendre l'initiative Cellule Écoute Jeunesse mise en place dans les établissements d'enseignement français au Vietnam, à d’autres pays où ce genre d’assistance n’est pas disponible. 

Notre réseau d'établissements au Vietnam compte près de 1 900 élèves. Après la pandémie de Covid-19 qui a durement touché la région, la communauté éducative a constaté un besoin accru de soutien et de ressources psychologiques pour les élèves et pour les adultes qui les entourent. 

À Hô Chi Minh-Ville, comme ailleurs, les troubles d'apprentissage, d'attention et de concentration, la phobie scolaire ou encore le harcèlement sont des maux qui nécessitent une grande vigilance. C'est pour répondre à ces divers enjeux qu'en 2022, la section locale de l'association Français du Monde-ADFE a lancé le projet Cellule Écoute Jeunesse avec les établissements scolaires du réseau. 

Ce projet consiste à accueillir dans les établissements un psychologue expérimenté avec pour objectif d'améliorer le bien-être des élèves, celui de leurs familles et de la communauté scolaire. En agissant comme un point de veille et d'écoute, ce professionnel a pour mission de soutenir l'accompagnement, l'éducation au développement, et l'apprentissage des élèves, ainsi que de les conseiller et de faciliter leur orientation. 

Le recrutement du ou de la psychologue se fait sous contrat de Volontariat de Solidarité Internationale d'un an, renouvelable une fois. Ainsi, la Cellule Écoute Jeunesse repose sur une convention tripartite signée entre une structure d'accueil, une structure d'envoi du volontaire et le psychologue. 

Si ce projet ambitieux a d'abord été initié grâce à une subvention du dispositif de Soutien au Tissu Associatif des Français à l'Étranger (STAFE), c'est aujourd'hui la contribution mutualisée des écoles partenaires qui permet à ce projet de perdurer de façon autonome. 

La santé mentale, notamment celle des jeunes, est devenue une priorité pour nous tous, comme l’a rappelé le Premier Ministre lors de la déclaration de politique générale. 

Cet amendement du Groupe SER propose donc de permettre à l’AEFE d’expérimenter une extension de ce dispositif de Cellule Écoute Jeunesse à d’autres pays dans lesquels l’offre de soutien psychologique pourrait s’avérer lacunaire. 

Il transfère 200 000 euros de l’action 04 « Contributions internationale » du programme 105 « Action de la France dans l’Europe et dans le monde » vers l’action 05 « Agence pour l’enseignement français à l’étranger » du programme 185 « Diplomatie culturelle et d’influence ». La diminution des crédits d’un montant correspondant est imposée par l’article 40 de la Constitution à travers l’obligation d’un gage financier à toute nouvelle mesure. Nous espérons que le Gouvernement reprendra cette mesure et lèvera ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1833 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et Mélanie VOGEL, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

200 000

 

200 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

200 000

 

200 000

 

TOTAL

200 000

200 000

200 000

200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les Organismes Locaux d'Entraide et de Solidarité (OLES) constituent un maillon essentiel de l'action sociale française à l'étranger. Véritables relais des services consulaires, qui soulignent chaque année leur travail précieux, ces associations sont indispensables dans le soutien aux Françaises et Français les plus vulnérables à l'étranger, intervenant dans des situations d'urgence qui échappent souvent au cadre des aides sociales classiques.

La baisse de 200 000 euros prévue dans le PLF 2025 pour ces organismes est particulièrement préoccupante, d'autant plus dans un contexte où l'aide sociale directe est déjà insuffisante et érodée par l'inflation, et alors que le périmètre des OLES s'élargit en même temps qu'augmentent les besoins de nos ressortissants établis hors de France. Cette réduction budgétaire intervient alors même que le rôle des OLES doit être au contraire davantage soutenu et consolidé, notamment dans les pays de l'Union Européenne où le versement des aides sociales par le MEAE sera fortement limité et bientôt marginal.

Ces associations, qui gèrent parfois des structures médico-sociales et des centres d'hébergement, constituent un filet de sécurité indispensable pour nos compatriotes en difficulté. Leur proximité avec le terrain et de nos ressortissants leur permet d'identifier et de répondre rapidement aux besoins.

Cet amendement vise donc à rétablir l'enveloppe budgétaire des OLES à son niveau de 2024, soit une augmentation de 200 000 euros, afin de leur permettre de poursuivre leur mission d'accompagnement et de solidarité.

Cet amendement propose de rediriger 200 000 euros de crédits de paiement et d’autorisations d’engagement supplémentaires vers l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » au sein du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires », et de réduire de 200 000 euros les crédits de paiement et autorisations d’engagement de l’action 06 « soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ». Mathilde OLLIVIER ne souhaite en aucun cas voir diminuer les crédits alloués à ce programme. Cette diminution correspondante est imposée par l’article 40 de la Constitution, qui oblige à compenser toute nouvelle dépense par une réduction équivalente ailleurs. Le Gouvernement est appelé à lever le gage. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1898

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHANTREL, Mme CONWAY-MOURET, MM. TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

200 000

 

200 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

200 000

 

200 000

 

TOTAL

200 000

200 000

200 000

200 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans le cadre de l’assistance aux Français de l’étranger, la Direction des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE) apporte traditionnellement un soutien financier à des organismes qui engagent des actions en faveur des Français de l’étranger. 

Partenaires privilégiés des postes pour l’aide en faveur des Français de l’étranger les plus démunis, les Organismes locaux d’entraide et de solidarité (OLES) jouent un rôle précieux et complémentaire de celui des consulats répondant à des situations qui, par leur urgence ou leur nature, ne peuvent trouver de solutions dans le cadre des conseils consulaires. 

Depuis 2020, compte-tenu du besoin d’accompagnement social amplifié par la crise sanitaire et du constat que certains postes à l’étranger disposaient d’une ou plusieurs associations qui n’émargeaient pas au dispositif OLES alors même qu’elles étaient actives au profit de nos compatriotes, il a été décidé d’élargir le dispositif de subvention habituel à d’autres associations. 

L’action des OLES, souvent portés par des bénévoles, est un complément essentiel à celle des consulats, notamment dans des situations d’urgence, leurs démarches solidaires étant souvent destinées à leurs compatriotes les plus démunis. Depuis la crise sanitaire liée au Covid-19, l’importance de ces associations d’accompagnement social pour les Français établis loin de chez eux est apparue indispensable si bien que le dispositif de subvention a progressivement été élargi. 

En 2024, 91 associations ont reçu une subvention pour un montant total de près d’1,2 M€. La coupe budgétaire de 200 000 euros prévue pour 2025 dans ce budget utilisé en totalité, est certaine d’affecter le fonctionnement de certains de ces OLES et de remettre en question leurs actions. En bout de ligne, ce sont des Françaises et des Français vulnérables qui vont en pâtir et à qui les OLES ne pourront venir en aide.

C’est pourquoi cet amendement du groupe SER propose de rétablir les crédits alloués aux OLES à leur niveau de 2024.

Ainsi, il est proposé d’abonder, en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français de l’étranger » du programme 151 « Réseau consulaire et Français de l’étranger » à hauteur de 200 000 €. 

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, les auteurs de l’amendement sont contraints de réduire à due concurrence les dotations (200 000 € en AE et en CP) au sein de l’action 07 « Réseau diplomatique » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-2083 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme Olivia RICHARD, M. Jean-Michel ARNAUD, Mme BILLON, MM. FARGEOT et LONGEOT et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

150 000

 

150 000

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

150 000

 

150 000

 

TOTAL

150 000

150 000

150 000

150 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose d’augmenter les crédits de l’action 1 « Offre d'un service public de qualité aux Français à l'étranger » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » de 150.000 euros en soutien à la Diplomatie féministe menée par le Quai d’Orsay.

 L’action consulaire doit être incluse dans cette stratégie, à travers la mise en œuvre d’une politique publique de lutte contre les violences faites aux femmes, notamment les violences intra-familiales.

 Dans un premier temps, il est indispensable de recenser de façon la plus exhaustive possible nos ressortissantes établies à l’étranger afin de pouvoir, dans un second temps, mettre en place un dispositif de détection des victimes de violences intrafamiliales françaises à l’étranger. Des acteurs à l’expertise reconnue en ce domaine, qui collabore déjà avec le Quai, tel que le Centre Hubertine Auclair, centre francilien pour l’égalité Femmes-Homme, sont en capacité de mener une étude ad hoc sur la population française féminine établie hors de France. L’adoption de cet amendement permettra ainsi de construire le socle de connaissances nécessaire à la conception d’une politique publique adaptée.

 Son coût est évalué à 120.000 euros.

 La plateforme d’aide aux victimes françaises à l’étranger, « SAVE YOU », émanation de « The Sorority Foundation », association d’intérêt public qui a reçu divers agréments ministériels, est aujourd’hui signalée sur tous les sites des ambassades et des consulats et collabore activement avec le bureau d’entraide des familles du Quai. La structure ne dispose pourtant d’aucun soutien financier et ne pourra perdurer sans cet engagement de l’État.

 Afin de se conformer aux règles de la recevabilité financière, cet amendement transfère donc 150.000 euros de l’action 6 « Soutien » du programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » vers le programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires » et son action 1 « Offre d'un service public de qualité aux Français à l'étranger ». Cependant, l’intention de l'auteure n’est pas de ponctionner les crédits du programme 105 et, en cas d’adoption de l’amendement, il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1697

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

60 000

 

60 000

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

60 000

 

60 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

 

 

 

TOTAL

60 000

60 000

60 000

60 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à renforcer la préparation des postes consulaires aux crises.

Alors que ces dernières années ont tragiquement rappelé qu’une crise locale, régionale ou même mondiale peut survenir à tout moment, il conviendrait de veiller à ce que les ressortissantes et ressortissants français à l’étranger bénéficient de la meilleure protection possible.

Aux crises liées aux conflits armés s’ajoutent des catastrophes naturelles. Au cours de la seule année 2023, des catastrophes naturelles, telles que des inondations, des tremblements de terre ou des tempêtes ont touché plus de 93,1 millions de personnes et ont été responsables pour 74 000 décès d’après la banque de données EM-DAT maintenue par l’Université catholique de Louvain. Parmi les 50 000 personnes qui ont perdu la vie lors des terribles tremblements de terre qui ont frappé la Syrie et la Turquie le 6 février 2023, par exemple, le Centre de crise et de soutien du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères comptait au moins huit victimes françaises.

Pire, le nombre de victimes des catastrophes naturelles est malheureusement amené à grimper encore d’année en année, vu que la fréquence et l’intensité des événements climatiques extrêmes s’intensifient à cause du changement climatique. De surcroît, ce dernier aggrave également les conséquences de catastrophes à évolution lente dont l’impact devient visible seulement avec un retard de plusieurs années, mais qui ont des conséquences tout aussi néfastes.

Malgré la hausse des risques, il s’avère que les exercices de sécurité que tous les postes doivent organiser au moins annuellement sont organisés bien plus sporadiquement par certains postes.

Ces exercices permettent non seulement de maintenir un niveau de compétences important des agents en matière de réponse aux crises, mais permettent surtout de vérifier si toutes les procédures et tout l’équipement répondent toujours aux exigences. Un exercice de crise pourrait par exemple comprendre la vérification du stock des vivres et pourrait être l'occasion de vérifier si tous les moyens de télécommunication sont toujours fonctionnels ou bien si les salles de crise sont assez grandes pour permettre aux membres de la cellule de crise de s’y réunir.

Bien que les modalités de l’exercice dépendent de chaque poste et varient notamment en fonction du niveau de risque, il s’avère indispensable que chaque poste organise un tel exercice, car les crises peuvent frapper même des régions considérées comme relativement sûres, comme l’ont tristement rappelé les inondations meurtrières dans la région de Valence le 29 octobre de cette année.

La situation actuelle est d’autant plus inquiétante que la Cour des comptes a révélé que certains postes ne respectent pas l’obligation d’organiser un exercice de crise au moins annuellement. Dans leur rapport du 13 juin 2024 relatif aux services consulaires rendus aux Françaises et Français à l’étranger, les sages notent que le : « contrôle du respect des procédures de sécurité par un échantillon de douze postes, notamment celles relatives à l’organisation d’un exercice annuel, a révélé qu’elles n’étaient pas mises en œuvre partout ».

Par ailleurs, le Gouvernement actuel a même revu à la baisse ses objectifs en matière de secours apportés aux ressortissantes et ressortissants victimes d’une crise survenue à l’étranger. En effet, l’objectif pour le délai de réponse aux appels de secours serait porté de 60 secondes actuellement à 150 secondes. De cette manière, le Gouvernement accepte que les Françaises et Français victimes d’une crise à l’étranger attendent deux fois longtemps avant que des agents du centre de crise et de soutien (CDCS) ne prennent leur appel de secours.

Au lieu de réduire les objectifs en matière de réponse aux crises, il convient de donner aux consulats les moyens pour qu’ils puissent assurer la réponse la plus efficace et rapide possible.

Pour toutes ces raisons, le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à allouer 60 000 euros en AE et en CP aux consulats afin de garantir que chaque poste ait les moyens suffisants pour organiser un exercice de sécurité une fois par an.

Plus spécifiquement, le présent amendement abonde de 600 000 euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement le programme 105 : « Action de la France en Europe et dans le monde » dans son action 01 « Coordination de l’action diplomatique » et minore des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1690

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

45 000

 

15 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

45 000

 

15 000

 

TOTAL

45 000

45 000

15 000

15 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à faciliter les recherches d’un logement locatif pour les Françaises et Français qui s’installent en France, après avoir vécu à l’étranger. À cette fin, il prévoit d’ouvrir l’accès à la garantie locative Visale à l’ensemble des compatriotes qui déménagent en France depuis l’étranger.

Le retour en France ou, le cas échéant, la première installation en France pour le cas des Françaises et Français nés à l’étranger, s’avère malheureusement bien trop souvent être un parcours du combattant parsemé d’innombrables obstacles administratifs, organisationnels et financiers. La recherche d’un logement figure parmi les principaux obstacles au retour en France.

Premièrement, l’éloignement complique grandement les recherches de logement et en particulier les visites des lieux en amont du retour en France.

Deuxièmement, les Françaises et Français qui ont vécu à l’étranger ont bien plus de mal à présenter des garanties fiables aux bailleurs. D’une part, des documents justificatifs, comme des fiches de paie, ont fréquemment été établis à l’étranger, et ce, parfois uniquement dans une langue étrangère et, d’autre part, la personne ne possède souvent pas encore de compte bancaire français.

De par le fait que leurs dossiers sont atypiques, les candidatures des Françaises et Français qui viennent s’installer en France après avoir vécu à l’étranger sont ainsi mises de côté par les bailleurs, souvent simplement par manque de temps pour les examiner plus en détail.

Afin de lutter contre les énormes difficultés que rencontrent ces personnes lors de leur recherche de logement, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires propose d’ouvrir la garantie locative Visale aux Françaises et Français à la recherche d’un logement après avoir vécu hors de France.

Ce dispositif d’Action Logement vise à offrir aux futurs locateurs et aux futures locatrices des garanties fiables pour leur aider avec leur recherche de logement. En pratique, Action Logement se porte garant pour la personne. En cas d’impayé, le bailleur ou la bailleuse reçoit les montants dus de la part d’Action Logement qui se fait ensuite rembourser par le locataire ou la locataire ayant souscrit à la garantie locative.

Même si ce dispositif permet d’aider grandement avec la recherche de logement, seulement une petite partie des Françaises et Français cherchant un logement locatif en France après avoir vécu à l’étranger peuvent actuellement en bénéficier. En effet, hormis pour les personnes de moins de 30 ans, la conclusion d’un contrat Visale n’est possible que dans certaines situations spécifiques.

Le présent amendement souhaite élargir l’accès à la garantie locative Visale à tout ressortissant et à toute ressortissante à la recherche d’un logement locatif en France après avoir résidé à l’étranger. Pour ce faire, l’État devra augmenter son concours financier à Action Logement qui pourra, en retour, élargir les conditions d’accès à la garantie Visale en fonction.

Étant donné que les conditions d’éligibilité sont régies par un directive d’Action Logement mentionnée à l’article 7.5 de la convention triennale pour les années 2023 à 2027, cette ouverture pourrait se traduire par la conclusion d’un avenant à cette convention. La contribution de l’État à Action Visale pourrait être augmentée dès 2025, et ce au moins jusqu’à la fin de la période d’exécution de la convention actuelle.

À ces fins, le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires abonde de 45 000 euros en autorisations d’engagement et de 15 000 euros en crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et minore des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1695

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

30 000

 

30 000

Français à l’étranger et affaires consulaires

30 000

 

30 000

 

TOTAL

30 000

30 000

30 000

30 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite protéger les centres médico-sociaux bénéficiant de subventions par l'État de coupes budgétaires qui mettraient en danger la santé publique des Françaises et Français établis hors de France.

Dans des pays où l’infrastructure médicale est seulement rudimentaire, ces centres remplissent un rôle primordial pour l'accès à la santé des Françaises et Français. En premier lieu, ils permettent de distribuer des soins mineurs à la population française directement sur place, ce qui permet d’éviter des évacuations sanitaires qui seraient bien plus coûteuses. En second lieu, le personnel médical qui y est affecté peut également aider à préparer des évacuations médicales lorsque celles-ci s’avèrent inévitables. Étant donné que l’état du système des soins de certains pays est si dégradé que même de tels actes préparatoires à une évacuation ne peuvent pas être réalisés avec satisfaction, les centres médico-sociaux permettent de réduire les risques pour les patientes et patients lors des transports d’évacuation.

Nonobstant leur rôle primordial, force est de constater que le nombre de centres médico-sociaux bénéficiant de financements par l’État ne cesse de diminuer. Alors que le MEAE finançait encore 16 centres médico-sociaux en 2009, seulement 10 centres bénéficient actuellement de telles subventions, dont 3 en gestion directe par un poste consulaire (Moroni, Pékin, Tananarive).

Poursuivant le désengagement préjudiciable de l’État des centres médico-sociaux, le Gouvernement prévoit de diminuer encore les crédits pour l’année à venir de 30 000 euros, soit l’équivalent des subventions actuellement allouées au centre de N’Djamena.
À première vue, certes, cette diminution pourrait apparaître modeste, voire justifiée compte tenu de la sous-consommation des crédits affectés à cette action.
Toutefois, une telle analyse hâtive passerait outre le fait qu’une ligne budgétaire n’est que rarement intégralement consommée et qu’une nouvelle diminution risquerait de conduire à ce que l’État se désengage encore plus de ces centres médico-sociaux à l’étranger. Surtout, cette tendance à la baisse s’avère être en contradiction fondamentale avec la hausse des coûts pour les actes médicaux qui résultent aussi bien des évolutions salariales du personnel soignant que des prix des produits de santé.

Alors qu'il est crucial de favoriser l’accès à la santé partout et pour toutes et tous, comme l'illustrent tristement la pandémie du covid-19 et l'épidémie de mpox, il conviendrait non pas de réduire la subvention du MEAE des centres de santé, mais de l’augmenter. Après tout, le Gouvernement a reconnu lui-même, dans le bleu budgétaire, « le rôle prépondérant de ces structures qui ont continué à être fortement sollicitées en 2024 ».

Pour toutes ces raisons, le présent amendement vise à ce que les crédits des centres médico-sociaux soient maintenus au même niveau par rapport au projet de loi de finances pour 2024.

Plus spécifiquement, il est proposé d’abonder de 30 000 euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement le programme 151 : « Français à l’étranger et affaires consulaires » dans son action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » et de minorer des mêmes montants le programme 185 : « Diplomatie culturelle et d’influence » dans son action 07 « Diplomatie économique et attractivité ».

Toutefois, les auteures et auteurs du présent amendement précisent que ce transfert entre les deux programmes ne témoigne nullement d’une volonté de leur part de diminuer le budget du programme 185, puisqu’il s’agit uniquement d’un gage financier. Les auteures et auteurs du présent amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1699

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Action de la France en Europe et dans le monde

dont titre 2

 

 

 

 

Diplomatie culturelle et d’influence

 

 

 

 

Français à l’étranger et affaires consulaires

 

1

 

1

TOTAL

 

1

 

1

SOLDE

- 1

- 1

 

Objet

Le présent amendement vise à garantir que les Françaises et Français qui s’inscrivent nouvellement au registre des Français établis hors de France bénéficient d’un rappel de leurs droits sociaux adapté spécifiquement au contexte dans leur pays de résidence.

Déjà en France, il est très difficile de se renseigner sur ses droits en matière de protection sociale. Faute d’avoir accès aux informations appropriées, des potentiels bénéficiaires ne font pas valoir leurs droits. La complexité de nos droits sociaux est telle que le manque d’informations sur les droits sociaux est même la raison la plus fréquente pour le non-recours aux prestations sociales (Direction de la Recherche, des Études, de l'Évaluation et des Statistiques, Études et Résultats, n° 1263, avril 2023). Par ailleurs, il convient de noter que cette méconnaissance touche surtout des jeunes qui sont par conséquent particulièrement nombreux à ne pas demander les prestations sociales auxquelles ils et elles ont pourtant droit.

Pour les Françaises et Français établis hors de France, le manque d’informations est encore plus criant. Non pas parce que nos compatriotes à l’étranger se renseigneraient moins sur leurs droits, mais simplement parce que les critères d’éligibilité sont infiniment plus complexes et parce que des droits sont fréquemment ouverts dans plusieurs pays différents. En pratique, les droits auxquels les Françaises et Français établis hors de France dépendent entre autres de leur durée d’installation dans le pays de résidence, de la nature de leur contrat de travail ou encore de leur titre de séjour.

De plus, le ciblage fin de certaines aides versées par la France ou par le pays de résidence a pour conséquence qu’un bénéficiaire peut y prétendre seulement pendant une brève période, avant de perdre ce droit. Inversement, une personne qui aurait pu demander une telle aide n’en prend connaissance parfois que longtemps après.

Qui n’est pas informé de ses droits ne peut pas y prétendre. Il est bien trop fréquent que, faute d’information appropriée, les Françaises et Français établis hors de France passent entre les mailles du filet et se trouvent dépourvus de dispositifs de protection essentiels ou deviennent victimes de précarité. Dans ces cas, il incombe au consulat d’apporter en urgence une aide exceptionnelle ou au conseil consulaire d’accorder une aide sociale afin d’éviter au moins que la personne ne se retrouve pas dans la pauvreté extrême.

L’effort à fournir sera alors bien plus important et les problèmes dont souffrira la personne auraient pu être évités. Si la personne avait été mieux informée en amont sur ces droits sociaux ainsi que les options pour une couverture sociale, une telle situation précaire ne se serait pas nécessairement produite.

Afin d’éviter de telles situations extrêmement problématiques, il convient notamment de veiller à ce qu’une information sur les droits sociaux soit systématiquement fournie aux personnes qui s’inscrivent au Registre des Français de l’étranger. Comme l’inscription au Registre coïncide souvent avec un déménagement à l’étranger ou est l’expression d’une volonté de renforcer sa protection, cette démarche constitue un moment opportun pour rappeler les droits sociaux.
En particulier, cette information, qui pourrait prendre la forme d’un livret papier ou d’un document dématérialisé, devrait informer sur les dispositifs proposant d’offrir une garantie des droits avec la France, entre autres pour cotiser à la retraite en France ou pour éviter que le droit au remboursement des frais de santé au retour en France ne soit ouvert qu’après un délai de carence. Elle devrait être adaptée au contexte spécifique dans le pays de résidence et devrait, à ce titre, notamment détailler les conditions d’accès aux droits dans le pays de résidence et présenter les risques auxquels la personne s’expose si elle n’est pas couverte par une assurance sociale.

Étant donné que l’amélioration de l’information sur les droits sociaux ainsi proposée ferait baisser les interventions au cas par cas des consulats, le présent amendement prévoit, de manière symbolique, de réduire les crédits de l’action 01 « Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger » du programme 151: « Français à l’étranger et affaires consulaires » d’un euro en CP et AE.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1689

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes Mélanie VOGEL et OLLIVIER, MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 45

(État G)


Après l'alinéa 24

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Taux de disponibilité d’informations locales à destination des victimes de violences sexuelles

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à renforcer la protection de nos compatriotes à l’étranger de violences sexuelles en encourageant chaque poste consulaire d’établir un annuaire des structures locales d’aide aux victimes de violences sexuelles.

Les Françaises et Français qui deviennent victimes de violences sexuelles à l’étranger se retrouvent toujours dans des situations extrêmement difficiles, dangereuses et précaires.

Premièrement, ces victimes se retrouvent fréquemment dans une dépendance extrême vis-à-vis de leur agresseur. Souvent, l’agresseur se révèle être la seule personne de contact de la victime dans le pays étranger. Pire, la victime peut se retrouver facilement dans une situation d’emprise et son agresseur peut par exemple l’empêcher de rentrer en France en refusant de donner accès aux billets pour le trajet retour ou en cachant des documents d’identité.

Dans le cas de séjours plus longs, et a fortiori pour les cas des Françaises et Français établis hors de France, l’isolement dans lequel se trouvent parfois les victimes à l’étranger peut devenir un frein important au signalement des violences et complique grandement la mise en sécurité de la victime.

Deuxièmement, les Françaises et Français victimes de violences sexuelles à l’étranger rencontrent fréquemment d’importantes barrières qui les empêchent d’appeler à l’aide, de solliciter un accompagnement ou d’engager des poursuites pénales. À cause des barrières linguistiques ou d’une méconnaissance du système judiciaire local, les victimes de violences sexuelles risquent de ne pas pouvoir recueillir les preuves dans les délais impartis ou restent privées d’un soutien psychologique en urgence dont elles auraient pour autant grandement besoin.

Afin d’aider les victimes à surmonter ces difficultés, un accompagnement par les postes consulaires s’avère indispensable.

Les agents du poste devraient notamment faciliter le dépôt de plainte en France, diriger la victime vers des associations d’aide aux victimes de violences sexuelles ou services sociaux français ou encore délivrer en urgence un titre de voyage.

De plus, les postes consulaires devraient aider la victime immédiatement après la survenance des faits en soutenant la victime non pas avec le retour en France, mais directement sur place dans le pays où les faits se sont produits. Entre autres, il peut s’agir d’orienter la victime vers un établissement médical pouvant délivrer les premiers soins et pouvant recueillir les preuves des faits. Le cas échéant, les agents consulaires devraient aider la victime en indiquant les coordonnées d’un poste de police pour déposer une plainte pénale. En fonction des formes de violence et de la situation de la victime, cette aide pourrait également prendre d’autres formes, comme l’indication de coordonnées d’avocates ou d’avocats francophones ou la mise en lien avec des associations locales d’aide aux victimes.

Certes, les postes s’efforcent déjà de proposer une aide primordiale aux victimes, ce qui relève en grande partie des missions qui leur sont dévolues par ailleurs de longue date. En plus de l’accompagnement individuel, il existe notamment un document ressource élaboré par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui vise à orienter les victimes (« Guide des victimes françaises à l’étranger »). Toutefois, ce document a une vocation généraliste et ne peut pas tenir compte des spécificités de chaque pays. Par conséquent, il ne fournit pas des coordonnées des organismes à contacter dans le pays où se sont déroulés les faits, comme des annuaires de médecins francophones ou des associations proposant des permanences juridiques en langue française à destination des victimes de violence sexuelle.

De plus, plusieurs postes consulaires recensent déjà les structures d’aide aux victimes de violences sexuelles locales. D'autres publient des informations adaptées au contexte local sur leur site Internet. La mise à disposition de ces informations en ligne présente l’avantage qu’il permet d’accéder librement à ces informations là où le contact direct avec les agents du consulat peut être un facteur repoussoir qui peut devenir une barrière au signalement.

En somme, il apparaît clairement que de bonnes pratiques existent déjà. Désormais, il est grand temps de systématiser ces efforts, de les compléter et de permettre au Parlement de disposer d’informations clés pour suivre la mise en œuvre de ces politiques d’aide.

En particulier, il convient de veiller à ce que chaque poste consulaire publie des documents ressources adaptés au contexte local sur la réponse aux violences sexuelles survenues à l’étranger. Ces documents devraient entre autres comprendre une explication sur le contexte législatif local, une présentation des structures d’aide aux victimes dans la circonscription consulaire et leurs coordonnées, ainsi que les contacts de médecins et d’avocats francophones. Ces informations devraient être librement accessibles pour permettre à toute personne de s’informer même sans devoir se confier aux agents des postes consulaires.

Il va de soi que les postes consulaires devraient actualiser ces informations régulièrement  afin de les adapter aux éventuelles évolutions des normes françaises et locales. Cette revue périodique du contenu devrait naturellement également garantir que les informations sur les structures locales d’aide aux victimes de violences sexuelles soient toujours à jour.

À cette fin, le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite créer un nouvel indicateur budgétaire. Cet indicateur devrait contribuer à l’évaluation de l’objectif stratégique « Renforcer la qualité et l'efficience du service consulaire » et recenserait la part des postes consulaires maintenant un annuaire de structures locales d’aide aux victimes de violences sexuelles. Par souci de pertinence de ces informations, seuls les postes qui mettent l’annuaire à jour au moins annuellement devraient être pris en compte pour le calcul de cet indicateur.

Tel est l’objet du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION ACTION EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 146, 149)

N° II-1905

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONWAY-MOURET, MM. CHANTREL, TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 45

(État G)


Après l’alinéa 25

Insérer un alinéa ainsi rédigé : 

Taux de demande de certificats de nationalité française par ETPT 

Objet

Cet amendement du Groupe SER vise à créer un nouvel indicateur au sein de l’objectif 1 « Renforcer la qualité et l’efficience du service consulaire » du programme 151 « Français à l’étranger et affaires consulaires ». 

Les certificats de nationalité française (CNF) sont de plus en plus fréquemment demandés par l’administration française à l’étranger lorsque nos compatriotes souhaitent obtenir un titre, faire valoir un droit, ou tout simplement réaliser un acte essentiel tels que la déclaration de la naissance d’un enfant. 

Or, nombre de nos compatriotes sont confrontés à des difficultés croissantes pour obtenir leur CNF ou se voient refuser leur CNF, souvent pour des motifs purement formels. Ces refus peuvent engendrer des conséquences disproportionnées, telles que la radiation du registre des Français de l’étranger et de la liste électorale consulaire, le refus de délivrance d’actes d’état civil (naissance, mariage, etc.), voire le non-renouvellement ou le retrait des titres de voyage et d’identité. En outre, il apparaît que de nombreuses décisions de refus de délivrance ne comportent ni la liste des pièces justificatives produites par les intéressés ni les critères sur lesquels se fondent le refus, ce complique les voies de recours pour les intéressés, d’autant plus depuis la suppression du recours hiérarchique au profit d’un recours contentieux devant le tribunal judiciaire avec ministère d’avocat obligatoire (depuis la parution du décret du 17 juin 2022). 

Cet amendement propose donc la création d’un indicateur permettant d’évaluer le taux de demande de CNF par les consulats français à l’étranger.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1764

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. LEFÈVRE, Mme CARLOTTI et M. CIGOLOTTI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

 

 

 

Assemblée nationale

 

10 330 009

 

10 330 009

Sénat

 

6 009 000

 

6 009 000

La Chaîne parlementaire

 

307 000

 

307 000

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

 

 

 

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

 

 

 

TOTAL

 

16 646 009

 

16 646 009

SOLDE

- 16 646 009

- 16 646 009

 

Objet

Le Parlement se doit de participer au redressement des finances publiques que commande l’aggravation des déficits.

Le 15 octobre dernier, d’un commun accord, l’Assemblée nationale et le Sénat ont ainsi annoncé renoncer à la revalorisation de 1,7 % de la dotation de l’État versée aux assemblées parlementaires, inscrite dans le projet de loi de finances.

Il revenait alors à chaque assemblée de déposer un amendement en vue de réduire ses propres crédits, à hauteur de 10 330 009 € pour l’Assemblée nationale et de 6 009 000 € pour le Sénat.

Or, le 12 novembre dernier, l’Assemblée nationale a rejeté le projet de loi de finances pour 2025. Par conséquent, elle n’a pas été en mesure de voter, pour ce qui la concerne, l’amendement, cosigné par ses trois Questeures, destiné à réduire sa dotation.

La Présidente de l’Assemblée nationale a donc demandé au Président du Sénat, dans une lettre en date du 22 novembre dernier, qu’il dépose, – ou sollicitent les Questeurs du Sénat afin qu’ils déposent – un amendement de réduction de sa dotation dans le cadre des débats au Sénat sur le projet de loi de finances pour 2025.

Le présent amendement répond à cette sollicitation et met en œuvre l’engagement du Parlement en traduisant, dans la loi de finances, le renoncement à la revalorisation de 1,7 % des dotations des deux chambres : la dotation de l’Assemblée nationale serait ainsi réduite de 10 330 009 €, et celle du Sénat de 6 009 000 €.

Par ailleurs, cet amendement tend à réduire les crédits de la chaîne « Public Sénat » de 307 000 € afin de maintenir également ceux-ci au niveau de 2024. La dotation de LCP-AN n’est pas modifiée car le projet de loi de finances ne prévoyait aucune revalorisation de sa dotation.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-2202

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

 

 

 

Assemblée nationale

 

 

 

 

Sénat

 

 

 

 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

1 080 000 

 

1 080 000 

 

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

 

 

 

TOTAL

 1 080 000

 

 1 080 000

 

SOLDE

 + 1 080 000

 + 1 080 000

 

Objet

Sur le fondement de la loi spéciale n° 2024-1188 du 20 décembre 2024 spéciale prévue par l'article 45 de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances, il a été versé aux différents pouvoirs publics constitutionnels disposant de l’autonomie financière les mêmes dotations que celles qui leur avaient été versée pour l’exercice 2024. Le présent amendement tire les conséquences au sein du présent projet de loi de finances de la manière dont il a été procédé, s’agissant du Conseil constitutionnel, et ouvre par conséquent 1,1 M€ en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) sur le programme "Conseil constitutionnel".

Il en résulte un rehaussement des crédits au niveau de la mission de 1,1 M€ en AE et CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-632 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CABANEL, BILHAC, GOLD et GUIOL et Mme GUILLOTIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

12 000 000

 

12 000 000

Assemblée nationale

 

60 000 000 

 

60 000 000  

Sénat

 

 35 000 000

 

 35 000 000 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

 

 

 

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

 

 

 

TOTAL

 

107 000 000

 

107 000 000

SOLDE

- 107 000 000

- 107 000 000

Objet

Dans la perspective de participer à l'effort national de maitrise de la dépense publique, cet amendement propose de réduire de 10% les budgets alloués à la Présidence de la République, l'Assemblée nationale et le Sénat. 

Une telle annonce serait d'autant plus légitime que les pouvoirs publics locaux ont largement été sollicités à l'occasion de ce projet de loi de finances, lequel prévoit de réduire à hauteur de plusieurs milliards les finances des collectivités territoriales. 

Il est donc légitime que les instances nationales soient également mises à contribution. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-103

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

6 300 000

 

6 300 000

Assemblée nationale

 

30 900 000

 

30 900 000

Sénat

 

18 000 000

 

18 000 000

La Chaîne parlementaire

 

1 800 000

 

1 800 000

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

850 000

 

850 000

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

49 500

 

49 500

TOTAL

 

57 899 500 

 

57 899 500 

SOLDE

- 57 899 500 

- 57 899 500 

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les dotations aux pouvoirs publics

Cette mesure d'effort budgétaire sur le périmètre de l'État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l'objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s'éloigner avant même le début de l'exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 57,89 M€ en autorisations d'engagement (AE) et de 57,89 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : le programme 501 « Présidence de la République » (à hauteur de 6,3 M€ en AE et en CP) ; sur le programme 511 « Assemblée nationale » (à hauteur de 30,9 M€ en AE et en CP) ; sur le  programme 521 « Sénat » (à hauteur de 18 M€ en AE et en CP) ; le programme 541 « La Chaîne parlementaire » (à hauteur de 1,8 M€) ; le programme 531 « Conseil constitutionnel » (à hauteur de 850 000 € en AE et en CP) ; sur le programme 533 « Cour de justice de la République » (à hauteur de 49 500 € en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l'ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-101 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. CANÉVET, Mmes ROMAGNY et VERMEILLET, M. FOLLIOT, Mme ANTOINE, MM. DELCROS, CIGOLOTTI, CAMBIER, MENONVILLE et DUFFOURG et Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

3 098 534

 

3 098 534

Assemblée nationale

 

 

 

 

Sénat

 

 

 

 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

 

 

 

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

 

 

 

TOTAL

 

3 098 534

 

3 098 534

SOLDE

-3 098 534

-3 098 534

 

Objet

Le redressement de nos finances publiques impose un engagement de tous, État, administrations de sécurité sociale ou administrations locales, mais aussi des institutions qui font vivre la vie démocratique de notre pays.

Cet amendement vise ainsi, à la demande de la Présidence de la République, à ajuster le montant de sa dotation en 2025 au niveau de la loi de finances initiale de 2024.

Ainsi, le présent amendement baisse les crédits du programme "Présidence de la République" à hauteur de 3,1 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1218

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

3 098 534

 

3 098 534

Assemblée nationale

 

 

 

 

Sénat

 

 

 

 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

 

 

 

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

 

 

 

TOTAL

 

3 098 534

 

3 098 534

SOLDE

- 3 098 534

- 3 098 534

 

 

Objet

Le redressement de nos finances publiques impose un engagement de tous, État, administrations de sécurité sociale ou administrations locales, mais aussi des institutions qui font vivre la vie démocratique de notre pays.

Cet amendement vise ainsi, à la demande de la Présidence de la République, à ajuster le montant de sa dotation en 2025 au niveau de la loi de finances initiale de 2024.

Ainsi, le présent amendement baisse les crédits du programme "Présidence de la République" à hauteur de 3,1 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-425 rect. bis

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. MASSET, Mme PANTEL, MM. BILHAC et CABANEL, Mme Maryse CARRÈRE, MM. DAUBET, GOLD et GUIOL, Mme JOUVE et MM. LAOUEDJ et RUEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

4 500 000

 

4 500 000

Assemblée nationale

 

 

 

 

Sénat

4 500 000

 

4 500 000

 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

 

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

 

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

Objet

La démocratie parlementaire a besoin de moyens pour contrebalancer les moyens d'expertise de l'exécutif et assurer un fonctionnement équilibré de notre régime politique. Depuis 2022, avec la succession de gouvernements minoritaires et la disparition des majorités absolues, dites « présidentielles », le Parlement, et le Sénat en particulier, ont retrouvé une place centrale dans le fonctionnement de nos institutions. Or, la capacité d'action des parlementaires dépend en grande partie des moyens humains dont ils disposent pour mener leurs travaux de législation et de contrôle. À cet égard, leurs équipes de collaborateurs sont notoirement trop peu nombreuses et leurs rémunérations bien trop contraintes.
Le présent amendement propose donc d’engager une discussion sur l’augmentation de l’enveloppe dédiée à la rémunération des collaborateurs et collaboratrices du Sénat.
En effet, alors que leur charge de travail augmente à mesure que le rôle du Sénat se renforce et alors que leur profil se professionnalise, comme le note le bilan social 2023 de l’AGAS – ils sont plus diplômés et restent plus longtemps au service de leur employeur qu’il y a 10 ans –, leur rémunération n’a pas suivi cette évolution.
En outre, depuis 2020, le salaire moyen des collaborateurs n’a augmenté que de 6%, grâce à son alignement sur le relèvement du point d’indice de la fonction publique, tandis que l’inflation s’élève sur cette période à 13,2%. Parallèlement, le complément salarial d’ancienneté n’a pas augmenté depuis 20 ans.
Au moment où le Sénat souhaite engager une discussion avec les collaborateurs et collaboratrices sur leur temps de travail, il paraît indispensable de leur proposer une revalorisation salariale conséquente, ce que le Sénat n’a pas fait depuis 2017. Plusieurs dispositions peuvent être envisagées dont le coût s’élèverait pour l’institution à environ 4,5 millions d’euros : l’augmentation de 20 points des crédits collaborateurs alloués à chaque sénateur ou sénatrice, le doublement du complément salarial d’ancienneté, ou la rémunération d’un quatorzième mois.
Le présent amendement propose donc d’abonder de 4,5 millions d’euros d’AE et CP l’action 01 « Sénat » du programme 521 du même nom, via une diminution de 4,5 millions d’euros d’AE et CP de l’action 01 « Présidence de la République » du Programme 501 du même nom.
Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1939 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

2 000 000

 

2 000 000

Assemblée nationale

 

 

 

 

Sénat

4 500 000

 

4 500 000

 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

2 000 000

 

2 000 000

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

500 000

 

500 000

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

Objet

La démocratie parlementaire a besoin de moyens pour contrebalancer les moyens d'expertise de l'exécutif et assurer un fonctionnement équilibré de notre régime politique. Depuis 2022, avec la succession de gouvernements minoritaires et la disparition des majorités absolues, dites « présidentielles », le Parlement, et le Sénat en particulier, ont retrouvé une place centrale dans le fonctionnement de nos institutions. Or, la capacité d'action des parlementaires dépend en grande partie des moyens humains dont ils disposent pour mener leurs travaux de législation et de contrôle. À cet égard, leurs équipes de collaborateurs sont notoirement trop peu nombreuses et leurs rémunérations bien trop contraintes.

Le présent amendement propose donc d’engager une discussion sur l’augmentation de l’enveloppe dédiée à la rémunération des collaborateurs et collaboratrices du Sénat.

En effet, alors que leur charge de travail augmente à mesure que le rôle du Sénat se renforce et alors que leur profil se professionnalise, comme le note le bilan social 2023 de l’AGAS – ils sont plus diplômés et restent plus longtemps au service de leur employeur qu’il y a 10 ans –, leur rémunération n’a pas suivi cette évolution.

En outre, depuis 2020, le salaire moyen des collaborateurs n’a augmenté que de 6%, grâce à son alignement sur le relèvement du point d’indice de la fonction publique, tandis que l’inflation s’élève sur cette période à 13,2%. Parallèlement, le complément salarial d’ancienneté n’a pas augmenté depuis 20 ans.

Au moment où le Sénat souhaite engager une discussion avec les collaborateurs et collaboratrices sur leur temps de travail, il paraît indispensable de leur proposer une revalorisation salariale, ce que le Sénat n’a pas fait depuis 2017. Plusieurs dispositions peuvent être envisagées dont le coût s’élèverait pour l’institution à environ 4,5 millions d’euros : l’augmentation de 20 points des crédits collaborateurs alloués à chaque sénateur ou sénatrice, le doublement du complément salarial d’ancienneté, ou la rémunération d’un quatorzième mois.

Le présent amendement propose donc d’abonder de 4,5 millions d’euros d’AE et CP l’action 01 « Sénat » du programme 521 du même nom, via une diminution de 2 millions d’euros d’AE et CP de l’action 01 « Présidence de la République » du Programme 501 du même nom, une diminution de 2 millions d’euros d’AE et CP de l’action 01 « Conseil constitutionnel » du Programme 531 du même nom, et une diminution de 500 00 euros d’AE et CP de l’action 01 «  Cour de justice de la République » du Programme 533 du même nom.

Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-2004 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. CHANTREL, Mmes BÉLIM et CANALÈS, MM. CARDON et KERROUCHE, Mmes NARASSIGUIN et Sylvie ROBERT, MM. MÉRILLOU, ROIRON, LOZACH, Michaël WEBER et REDON-SARRAZY, Mme ARTIGALAS, M. GILLÉ, Mmes HARRIBEY et POUMIROL, MM. MARIE et DEVINAZ, Mmes CONWAY-MOURET, Gisèle JOURDA et MONIER et MM. TISSOT et LUREL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

2 000 000

 

2 000 000

Assemblée nationale

 

 

 

 

Sénat

4 500 000

 

4 500 000

 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

2 000 000

 

2 000 000

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

500 000

 

500 000

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

 

 

Objet

La démocratie parlementaire a besoin de moyens pour contrebalancer les moyens d'expertise de l'exécutif et assurer un fonctionnement équilibré de notre régime politique. Depuis 2022, avec la succession de gouvernements minoritaires et la disparition des majorités absolues, dites « présidentielles », le Parlement, et le Sénat en particulier, ont retrouvé une place centrale dans le fonctionnement de nos institutions. Or, la capacité d'action des parlementaires dépend en grande partie des moyens humains dont ils disposent pour mener leurs travaux de législation et de contrôle. À cet égard, leurs équipes de collaborateurs sont notoirement trop peu nombreuses et leurs rémunérations bien trop contraintes.

Le présent amendement propose donc d’engager une discussion sur l’augmentation de l’enveloppe dédiée à la rémunération des collaborateurs et collaboratrices du Sénat.

En effet, alors que leur charge de travail augmente à mesure que le rôle du Sénat se renforce et alors que leur profil se professionnalise, comme le note le bilan social 2023 de l’AGAS – ils sont plus diplômés et restent plus longtemps au service de leur employeur qu’il y a 10 ans –, leur rémunération n’a pas suivi cette évolution.

En outre, depuis 2020, le salaire moyen des collaborateurs n’a augmenté que de 6%, grâce à son alignement sur le relèvement du point d’indice de la fonction publique, tandis que l’inflation s’élève sur cette période à 13,2%. Parallèlement, le complément salarial d’ancienneté n’a pas augmenté depuis 20 ans.

Au moment où le Sénat souhaite engager une discussion avec les collaborateurs et collaboratrices sur leur temps de travail, il paraît indispensable de leur proposer une revalorisation salariale, ce que le Sénat n’a pas fait depuis 2017. Plusieurs dispositions peuvent être envisagées dont le coût s’élèverait pour l’institution à environ 4,5 millions d’euros : l’augmentation de 20 points des crédits collaborateurs alloués à chaque sénateur ou sénatrice, le doublement du complément salarial d’ancienneté, ou la rémunération d’un quatorzième mois.

Le présent amendement propose donc d’abonder de 4,5 millions d’euros d’AE et CP l’action 01 « Sénat » du programme 521 du même nom, via une diminution de 2 millions d’euros d’AE et CP de l’action 01 « Présidence de la République » du Programme 501 du même nom, une diminution de 2 millions d’euros d’AE et CP de l’action 01 « Conseil constitutionnel » du Programme 531 du même nom, et une diminution de 500 00 euros d’AE et CP de l’action 01 «  Cour de justice de la République » du Programme 533 du même nom.

Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION POUVOIRS PUBLICS

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-2107

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. GAY, Mme APOURCEAU-POLY, MM. BACCHI, BARROS, BASQUIN et BROSSAT, Mmes BRULIN et CORBIÈRE NAMINZO, M. CORBISEZ, Mmes CUKIERMAN et GRÉAUME, M. LAHELLEC, Mme MARGATÉ, M. SAVOLDELLI, Mmes SILVANI et VARAILLAS et M. XOWIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Présidence de la République

 

2 000 000

 

2 000 000

Assemblée nationale

 

 

 

 

Sénat

4 500 000

 

4 500 000

 

La Chaîne parlementaire

 

 

 

 

Indemnités des représentants français au Parlement européen

 

 

 

 

Conseil constitutionnel

 

2 000 000

 

2 000 000

Haute Cour

 

 

 

 

Cour de justice de la République

 

500 000

 

500 000

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La démocratie parlementaire a besoin de moyens pour contrebalancer les moyens d'expertise de l'exécutif et assurer un fonctionnement équilibré de notre régime politique. Depuis 2022, avec la succession de gouvernements minoritaires et la disparition des majorités absolues, dites « présidentielles », le Parlement, et le Sénat en particulier, ont retrouvé une place centrale dans le fonctionnement de nos institutions. Or, la capacité d'action des parlementaires dépend en grande partie des moyens humains dont ils disposent pour mener leurs travaux de législation et de contrôle. À cet égard, leurs équipes de collaborateurs sont notoirement trop peu nombreuses et leurs rémunérations bien trop contraintes.

Le présent amendement propose donc d’engager une discussion sur l’augmentation de l’enveloppe dédiée à la rémunération des collaborateurs et collaboratrices du Sénat.

En effet, alors que leur charge de travail augmente à mesure que le rôle du Sénat se renforce et alors que leur profil se professionnalise, comme le note le bilan social 2023 de l’AGAS – ils sont plus diplômés et restent plus longtemps au service de leur employeur qu’il y a 10 ans –, leur rémunération n’a pas suivi cette évolution.

En outre, depuis 2020, le salaire moyen des collaborateurs n’a augmenté que de 6%, grâce à son alignement sur le relèvement du point d’indice de la fonction publique, tandis que l’inflation s’élève sur cette période à 13,2%. Parallèlement, le complément salarial d’ancienneté n’a pas augmenté depuis 20 ans.

Au moment où le Sénat souhaite engager une discussion avec les collaborateurs et collaboratrices sur leur temps de travail, il paraît indispensable de leur proposer une revalorisation salariale, ce que le Sénat n’a pas fait depuis 2017. Plusieurs dispositions peuvent être envisagées dont le coût s’élèverait pour l’institution à environ 4,5 millions d’euros : l’augmentation de 20 points des crédits collaborateurs alloués à chaque sénateur ou sénatrice, le doublement du complément salarial d’ancienneté, ou la rémunération d’un quatorzième mois.

Le présent amendement propose donc d’abonder de 4,5 millions d’euros d’AE et CP l’action 01 « Sénat » du programme 521 du même nom, via une diminution de 2 millions d’euros d’AE et CP de l’action 01 « Présidence de la République » du Programme 501 du même nom, une diminution de 2 millions d’euros d’AE et CP de l’action 01 « Conseil constitutionnel » du Programme 531 du même nom, et une diminution de 500 00 euros d’AE et CP de l’action 01 «  Cour de justice de la République » du Programme 533 du même nom.

Cette proposition de mouvement de crédits vise uniquement à se plier aux règles budgétaires en vigueur. Il est ainsi souhaité que le Gouvernement puisse lever ce gage financier.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2222

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 47


Alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(En équivalent temps plein travaillé)

Désignation du ministère ou du budget annexe

Plafond

I. – Budget général

Action publique, fonction publique et simplification

Agriculture et souveraineté alimentaire

Aménagement du territoire et décentralisation

Armées

Culture

Économie, finances et souveraineté industrielle et numérique

Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

Europe et affaires étrangères

Intérieur

Justice

Outre-Mer

Services du Premier ministre

Sports, jeunesse et vie associative

Travail, santé, solidarités et familles

II. – Budgets annexes

Contrôle et exploitation aériens

Publications officielles et information administrative

1 997 194

537

30 451

34 950

271 117

9 157

127 037

1 084 090

13 892

298 702

96 161

5 589

10 454

2 301

12 756

11 006

10 520

486

Total général

2 008 200

Objet

Par cet amendement, le Gouvernement souhaite traduire des efforts additionnels de maîtrise significatifs sur le fonctionnement de l’État et de ses opérateurs, notamment en réduisant les primo-recrutements.

Ces efforts s’accompagnent de la poursuite de deux objectifs prioritaires : l’augmentation du taux d’encadrement des élèves, en rehaussant le schéma d’emplois du ministère de l’Education nationale de +4 000 ETP par rapport à la version initiale du projet de loi de finances pour 2025, conformément à l’engagement pris par le Premier ministre, ainsi qu’un nouveau renforcement des effectifs alloués au ministère de la Justice, via 924 créations d’emplois additionnelles par rapport aux 619 déjà prévues par le texte initialement déposé, pour atteindre au total une hausse de 1543 emplois au ministère de la Justice en 2025.

D’autres ajustements techniques sont également présentés :

·         la prise en compte de mesures de décentralisation sur le plafond du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation ;

·         la compensation du transfert aux régions et au département de La Réunion de la gestion des aides non surfaciques ;

·         la prise en compte de redéploiements effectués entre services relevant de l’administration territoriale de l’État ;

·         une correction technique mineure ajustant le plafond des autorisations d’emplois pour 2025 du ministère de l’Économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique.

Au total, le présent amendement augmente de 1 195 ETPT le plafond des autorisations d’emplois de l’État, du fait principalement de la révision du schéma d’emploi prévu sur le périmètre de l’Education nationale. Sur le périmètre de l’État, le schéma d’emplois est augmenté de 4 372 ETP, passant de -1 196 ETP à +3 176 ETP.

I.                    Rehaussement du schéma d’emplois du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche

Le plafond d’emplois augmente de 1 334 ETPT en raison de l’augmentation du schéma d’emplois, à hauteur de +4 000 ETP par rapport au texte initial, s’agissant des enseignants du premier degré.

II.                 Mesure complémentaire de diminution des primo-recrutements

Une mesure complémentaire de réduction des primo-recrutements est proposée sur l’année 2025. Elle s’ajoute au schéma d’emplois prévu par le PLF 2025 déposé, de façon à conduire la plupart des ministères à réduire d’au moins 10 % leurs primo-recrutements par rapport à 2024, à l’exception notamment des ministères sous loi de programmation, du ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, du ministère de la Culture ou du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, qui sont exemptés de cette mesure complémentaire. Cette mesure s’additionne notamment au schéma d’emplois de la direction générale des finances publiques tel que prévu par le PLF 2025 déposé, à hauteur de -550 ETP.

En conséquence, le plafond d’emplois des ministères et des budgets annexes est abaissé de 360 ETPT, traduction d’un moindre schéma d’emplois à hauteur de - 552 ETP sur le périmètre de l’État.

Les efforts complémentaires au schéma d’emploi déjà inclus en texte initial portent sur le ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation (-149 ETPT), le ministère de l’Outre-Mer (-119 ETPT), le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire (-38 ETPT), les services du Premier Ministre (-23 ETPT), le ministère de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique (-23 ETPT) ainsi que sur le ministère de l’Action publique, de la fonction publique et de la simplification (-3 ETPT). Le plafond d’emplois de la mission « Contrôle et exploitation aériens » est ajusté à la baisse à hauteur de -5 ETPT.

III.               Renforcement du plafond d’emplois du ministère de la Justice

Le plafond d’emplois du ministère de la Justice augmente de 562 ETPT en raison de créations d’emplois supplémentaires (+924 ETP) au titre de l’année 2025. Ces emplois supplémentaires visent notamment à renforcer les services de la justice judiciaire (recrutement de magistrats, greffiers ou attachés de justice) ainsi que l’administration pénitentiaire, dans le cadre de la poursuite du plan de création de 15 000 places de prison.

IV.              Mesures de décentralisation

En application de la loi n° 2019-816 du 2 août 2019 relative aux compétences de la Collectivité européenne d’Alsace et de la loi n° 2022-217 du 21 février 2022, dite loi « 3DS », l’Etat transfère certaines compétences aux collectivités locales en matière de gestion des voiries. A ce titre, le plafond du ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation est ajusté à la baisse à hauteur de -305 ETPT.

V.                 Compensation du transfert aux régions et au département de La Réunion de la gestion des aides non surfaciques du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER)

Le plafond d’emplois du ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire est abaissé à hauteur de 40 ETPT au titre de la compensation du transfert aux régions et au département de La Réunion de la gestion des aides non surfaciques.

VI.              Redéploiements effectués entre services relevant de l’administration territoriale de l’État (ATE)

Dans le but d’offrir de nouvelles marges de manœuvre aux services déconcentrés en vue de mieux adapter les politiques publiques aux enjeux territoriaux, possibilité est donnée aux préfets de redéployer jusqu’à 3 % des effectifs qui leur sont notifiés sur le périmètre de l’ATE. À ce titre, les plafonds d’emplois sont ajustés pour le ministère de l’Intérieur (+13 ETPT), le ministère de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire (- 2 ETPT), le ministère de la Culture (-2 ETPT), le ministère du Travail, de la santé, des solidarités et des familles (- 2 ETPT), le ministère de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique (-1 ETPT) ainsi que le ministère de l’Aménagement du territoire et de la décentralisation (-1 ETPT).

VII.            Correction technique de -2 ETPT

Le plafond d’emplois pour 2025 du ministère de l’Economie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique diminue de -2 ETPT suite à une correction technique.

Tableau 1 – Détail, par ministère, des ajustements proposés par l’amendement sur les schémas d’emplois (en ETP)

 

Ministères

Projet de loi de finances 2025

Ajustements apportés par l'amendement

Schéma d'emplois après amendement

Action publique, fonction publique et simplification

0

-7

-7

Agriculture et souveraineté alimentaire

0

-91

-91

Aménagement du territoire et décentralisation

0

-322

-322

Armées

630

630

Culture

0

0

0

Économie, finances et souveraineté industrielle et numérique

-526

-46

-572

Éducation nationale, enseignement supérieur et recherche

-2000

4 000

2 000

Europe et affaires étrangères

75

75

Intérieur

0

0

Justice

619

924

1 543

Outre-Mer

-35

-34

-69

Services du Premier ministre

-1

-42

-43

Sports, jeunesse et vie associative

0

0

0

Travail, santé, solidarités et familles

-90

0

-90

TOTAL Budget général

-1 328

4 382

3 054

Contrôle et exploitation aériens

132

-1

122

Publications officielles et information administrative

0

207

0

Total budgets annexes

132

-1

122

TOTAL GENERAL

-1 196

4 372

3 176

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1004 rect. bis

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Retiré

MM. SAUTAREL, KAROUTCHI et Daniel LAURENT, Mme BELRHITI, M. PANUNZI, Mme GOSSELIN, MM. MICHALLET, NATUREL et GREMILLET et Mme CIUNTU


ARTICLE 47


Alinéa 2, tableau, dix-septième ligne, seconde colonne

Remplacer le nombre :

10 477 

par le nombre :

10 476

Objet

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) est la troisième assemblée du pays. Il est le trait d’union entre l’Etat et la société civile. 

Sa mission première est de conseiller les pouvoirs publics en matière économique, sociale et environnemental. Il est alors obligatoirement saisi par le Premier ministre pour avis sur les projets de loi de programmation à caractère économique, social et environnemental. Il peut également être saisi par le Gouvernement sur tout projet de texte normatif entrant dans le champ de sa compétence. Il peut aussi être consulté par le Gouvernement et le Parlement sur tout problème économique, social et environnemental ou se saisir lui-même sur toute question entrant dans le champ de sa compétence. Depuis la Révision constitutionnelle de 2008, il peut également être saisi par voie de pétition. 

La Loi organique du 15 janvier 2021 relative au Conseil économique, social et environnemental a élargi les possibilités de consultation du public par le CESE pour l’accomplissement de sa mission de conseiller des pouvoirs publics. 

Le CESE est alors devenu le lieu privilégié de l’expression de la participation citoyenne. Son rôle n’est pas négligeable. Il a notamment organisé et animé la convention citoyenne pour le climat (2019 - 2020) et la convention citoyenne sur la fin de vie (2022- 2023). 

Dans le présent PLF, les crédits demandés pour le CESE en 2025 s’élèvent à 34,9 millions d’euros en AE et en CP. Il est également prévu la création d’un emploi de catégorie A, ce qui revient à augmenter le plafond d’emploi. Or, la sous-consommation du plafond d’emploi est récurrente. En effet, malgré un plafond d’emplois passant de 154 ETP à 155 ETP, la prévision de consommation pour 2024 est inférieure de 4 ETP au plafond. 

C’est pourquoi le présent amendement vise à faire baisser le plafond d’emplois de 155 ETP à 154 ETP afin de retrouver le niveau de 2024. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2220

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


ARTICLE 48


I. – Alinéa 1

Remplacer le nombre :

402 218

par le nombre :

402 489

II. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Septième ligne à neuvième ligne

Rédiger ainsi ces lignes :

13 292

11 959

1 327

 2° Treizième ligne et quatorzième ligne

Rédiger ainsi ces lignes :

800

450

 3° Vingt-sixième à trente-septième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

911

911

19 585

5 049

239

5 339

6 532

1 558

376

492

2 714

2 714

 4° Quarante-neuvième à cinquante-deuxième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

139

139

251 825

167 577

 5° Cinquante-sixième et cinquante-septième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

1 686

3 363

 6° Cinquante-neuvième et soixantième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

286

286

 7° Soixante-sixième et soixante-septième lignes

Supprimer ces lignes

8° Soixante-huitième et soixante-neuvième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

668

566

 9° Soixante-quatorzième à soixante-seizième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

64 457

50 324

5 504

 10° Soixante-dix-neuvième et quatre-vingtième lignes

Rédiger ainsi ces lignes :

789

789

 11° Quatre-vingt-troisième ligne

Supprimer cette ligne

12° Quatre-vingt-quatrième ligne

Remplacer le nombre :

402 218

par le nombre :

402 489

Objet

Par cet amendement, le Gouvernement souhaite traduire des efforts de maîtrise sur le fonctionnement de l’État et de ses opérateurs, notamment en réduisant les primo-recrutements, tout en maintenant les moyens des politiques publiques prioritaires.

Cet amendement modifie ainsi en premier lieu les plafonds d’emplois et les schémas d’emplois des opérateurs pour traduire une mesure de freinage des primo-recrutements, portant de manière transversale sur les effectifs de l’État et de ses opérateurs, hors ministère de l’Éducation nationale, ministères sous lois de programmation. Les plafonds des opérateurs de l’État sont diminués à ce titre de -323 ETPT, traduisant un schéma d’emplois 2025 supplémentaire de -402 ETP.

Les baisses de plafonds concernent la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » pour -27 ETPT, la mission « Cohésion des territoires » pour -2 ETPT, la mission « Contrôle et exploitation aériens » pour -7 ETPT, la mission « Direction de l'action du Gouvernement » pour -3 ETPT, la mission « Écologie, développement et mobilité durables » pour -166 ETPT, la mission « Économie » pour -13 ETPT, la mission « Outre-mer » pour -1 ETPT, la mission « Recherche et enseignement supérieur » pour -69 ETPT (hors loi de programmation de la recherche), la mission « Régimes sociaux et de retraite » pour -1 ETPT, la mission « Sport, jeunesse et vie associative » pour -3 ETPT, la mission « Transformation et fonction publiques » pour -6 ETPT et la mission « Travail et emploi » pour -25 ETPT.

Cet amendement revient par ailleurs sur le schéma d’emplois initialement prévu par le PLF 2025 déposé de -95 ETP pour l’ONF, ce qui doit permettre à l’établissement de stabiliser ses recrutements et de poursuivre ses actions, afin de garantir une gestion durable des forêts compte tenu des défis croissants du changement climatique et des enjeux de défense des forêts contre les incendies.

Conformément à l’engagement du Premier ministre, il revient également sur le schéma d’emplois initialement prévu à hauteur de -500 ETP de France Travail, pour permettre à l’établissement de stabiliser ses effectifs et poursuivre ses actions.

Ces deux derniers mouvements se traduisent par une hausse de plafonds d’emplois de +595 ETPT.

L’ensemble de ces mouvements se traduit, dans le cadre du présent amendement, par un schéma d’emplois supplémentaire de +193 ETP et par une hausse des plafonds d’emplois des opérateurs de +272 ETPT. En conséquence, les schémas d’emplois des opérateurs de l’État connaissent par mission l’évolution suivante :

Missions

Schéma d'emplois PLF 25
(en ETP)

Schéma d'emplois revu
(en ETP)

Action extérieure de l'État

-10

-10

Administration générale et territoriale de l'État

0

0

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

-101

-60

Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation

0

0

Cohésion des territoires

-31

-35

Contrôle de la circulation et du stationnement routiers

0

0

Contrôle et exploitation aériens

5

-2

Culture

-62

-62

Défense

70

70

Direction de l'action du Gouvernement

-5

-11

Écologie, développement et mobilité durables

-140

-306

Économie

-42

-66

Enseignement scolaire

-30

-30

Immigration, asile et intégration

0

0

Justice

0

0

Médias, livre et industries culturelles

-20

-20

Outre-mer

0

-1

Recherche et enseignement supérieur

284

207

Régimes sociaux et de retraite

0

-1

Santé

0

0

Sécurités

0

0

Sport, jeunesse et vie associative

-40

-46

Transformation et fonction publiques

0

-6

Travail et emploi

-883

-433

Total Opérateurs de l'Etat

-1 005

-812

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2227

22 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-2220 du Gouvernement

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme PUISSAT


ARTICLE 48


Amendement n° II-2220, paragraphe II, 9°, alinéa 3, tableau

1° Première ligne

Remplacer le nombre :

64 457

par le nombre :

64 252

2° Deuxième ligne

Remplacer le nombre :

50 324

par le nombre :

50 119

Objet

Ce sous-amendement propose une diminution des effectifs de France Travail ajustée à 205 équivalents temps plein travaillés (ETPT) comme le propose la commission des affaires sociales par son amendement II-642.

La proposition initiale du PLF de diminuer de 500 ETPT les effectifs de l’opérateur semblait être calibrée à l’aveugle et risquait de compromettre des réformes structurantes pour le marché du travail.

À la lumière des travaux de la commission, une diminution des effectifs de 205 ETPT permettra tout de même, selon France Travail, de maintenir l’objectif d’accompagnement de 200 000 bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) en application de la loi pour le plein emploi. De même, cette diminution n’hypothèquera ni le renforcement des contrôles de la recherche effective d'emploi ni la lutte contre les comportements abusifs qui paraissent nécessaires pour assurer le versement à bon droit des prestations d’assurance chômage.

En revanche, la progression trop dynamique des effectifs de France Travail ces dernières années (+ 10,3 % entre 2019 et 2024) rend nécessaire de maintenir un effort de modération de la masse salariale de l’opérateur.

Ce sous-amendement modifie ainsi le plafond d’emplois du programme 102 proposé par le présent amendement du Gouvernement en le réduisant de 205 ETPT.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1256 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. CABANEL et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. GOLD et GROSVALET, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


ARTICLE 48


Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Huitième ligne

Remplacer le nombre : 

11 884

par le nombre : 

11 868

2° Neuvième ligne

Remplacer le nombre : 

1 334

par le nombre

1 350

Objet

Cet amendement vise à augmenter le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs du programme 206 de 16 ETPT en 2025 pour permettre à l’Anses, unique opérateur de ce programme, d’assurer la mise en œuvre de ses nombreuses missions. 

En effet, l’Anses est une agence hautement stratégique et sans cesse plus sollicitée, non seulement dans le domaine de la santé animale, mais aussi par ses autres ministères de tutelle, notamment celui en charge de la santé. C'est pourquoi, le bon fonctionnement de l’Anses est indispensable à l’amélioration de la connaissance et à l’émergence de solutions pour la lutte contre les maladies animales ou faire face à des impasses techniques résultant elles-mêmes d’un déficit d’anticipation et d’orientation des priorités de recherche de la part des pouvoirs publics (notamment lorsqu'une de ses décisions a retiré un produit phytopharmaceutique, du marché français uniquement, sans solution de substitution).

La trajectoire de baisse des effectifs de l’Anses prévu dans ce projet de loi de finances pour l’exercice 2025 est de -6 ETPT par rapport à 2024 n’est pas soutenable au regard des attentes exprimées par l’État et de la dynamique des missions qui lui sont confiées et qui devrait encore s’amplifier. Elle aura ainsi des conséquences directes sur la capacité de l’agence à développer ses activités et plus particulièrement : 

- En matière de produits réglementés, pour lesquels les sous-jacents de la trajectoire prévoient des rendus d’effectifs (-4 ETPT) alors que les dossiers déposés retrouvent une forte dynamique, notamment pour le médicament vétérinaire ; 
- Pour assurer la mise en oeuvre de l’observatoire de la qualité de l’air intérieur (4 ETP nécessaires) ; 
- Pour répondre aux objectifs en matière d’eaux destinées à la consommation humaine (6 ETPT) ; 
- Pour développer les activités de LNR (laboratoires nationaux de référence) d’épidémiosurveillance dans les eaux usées (2 ETPT).

En conséquence, cet amendement déplafonne les autorisations d’emploi du programme « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » (16 postes en plus) au détriment des postes du programme « compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » dans un souci de recevabilité juridique de l’amendement. 

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’est pas de réduire les moyens humains affectés à ce programme, son auteur appelant le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1877

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Non soutenu

M. ROUX


ARTICLE 48


Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Trente-deuxième ligne

Remplacer le nombre :

6 572

par le nombre : 

6 597

2° Trente-cinquième ligne

Remplacer le nombre :

496

par le nombre : 

471

Objet

Cet amendement vise à augmenter le plafond des autorisations d’emplois des opérateurs du programme 159 "Expertise, information géographie et météorologie" de 25 ETPT en 2025 pour permettre au Cerema d’assurer la mise en œuvre de ses nombreuses missions.

En effet, le Cerema est un centre de ressources et d’expertise scientifique et technique interdisciplinaire apportant son concours à l’élaboration, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires dans ses différents domaines de compétence, offrant une vision transversale au service du développement durable et de l'adaptation au changement climatique.

Il oriente fortement son activité vers les territoires où il vise à apporter aux acteurs une vision intégrée et systémique des risques à prendre en compte dans leurs plans et projets. À cette fin, il propose une expertise globale et transversale, fondée à la fois sur une expérience de terrain et des approches méthodologiques.

Dans le domaine des risques d’inondation et de submersion, fort de ses compétences en hydraulique et en sédimentologie, il se positionne en référent national pour la définition des zones susceptibles d’être submergées par des phénomènes hydrauliques divers, maritimes et continentaux. Il apporte aussi une expertise intégrée pour la prévention des inondations. Il joue un rôle majeur d’appui aux services centraux (SCHAPI, SDCAP/PoNSOH), aux services déconcentrés de l’État (DREAL, DDT) et aux collectivités compétentes pour la prévention des inondations (Gemapi).

Sur le champ de la connaissance des aléas hydrauliques, le Cerema gère les données de houles des stations du réseau Candhis et mène des travaux de modélisation à l’aide des données hydrauliques d’origines diverses (modélisations estuariennes et littorales, fluviales, cartographie de territoires à risques, etc.).

Il accompagne les services déconcentrés de l’État dans la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de Gestion des Risques d’Inondations (SNGRI) et de sa déclinaison sur les territoires par les stratégies locales de gestion des risques d’inondation (SLGRI). Il participe à l’actualisation de la cartographie des Territoires à Risques d’inondations (TRI). Les appuis les plus fréquents portent sur la mise en œuvre des plans de prévention des risques naturels (PPRN) ou sur l’expertise de programmes de prévention des inondations (PAPI) en vue de leur labellisation.

Le Cerema est investi dans l’expertise des protections contre les inondations. Il assure ainsi une mission d’appui scientifique et technique au profit de l’État et de ses services pour le contrôle de la sécurité des ouvrages hydrauliques (ASTCSOH). Il contribue à l’établissement et la diffusion des règles de l’art au travers de ses publications et de son implication dans l’accompagnement des groupes de travail de la profession au sein du Comité Français des Barrages et Réservoirs (CFBR) ou de l’association des gestionnaires de digues (FRANCE Digues).

Le Cerema s’est également fortement positionné en soutien des collectivités locales pour la mise en œuvre de la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (GEMAPI). Deux appels à partenaire nationaux ont permis d’apporter des réponses concrètes et innovantes au dé ploiement de cette compétence. Il aide les collectivités à mieux assumer leur rôle de service public de gestion des eaux pluviales.

Le Cerema développe enfin des partenariats avec les collectivités pour davantage intégrer le risque dans l’aménagement, la planification de l’urbanisme et la gestion des territoires.

Néanmoins, au regard de ses prérogatives en matière de prévention et de gestion des risques dans un contexte d’accélération des catastrophes naturelles, et des besoins des collectivités territoriales, les effectifs dont dispose le Cerema en matière de risques naturels apparaissent sous-dimensionnés. Pour mener à bien ses missions, l’établissement identifie un besoin supplémentaire de 25 ETPT qui se traduirait par une augmentation de ses crédits de 11 millions d’euros (défendu par un amendement déposé dans la mission "Écologie, développement et mobilités durables").

En conséquence, cet amendement déplafonne les autorisations d’emploi du programme « Expertise, information géographie et météorologie » (25 postes en plus) au détriment des postes du programme « Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables » dans un souci de recevabilité de l’amendement. 

Cependant, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens humains affectés à ce programme, son auteur appelle le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-642

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme PUISSAT

au nom de la commission des affaires sociales


ARTICLE 48


Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Soixante-quinzième ligne

Remplacer le nombre :

49 824

par le nombre :

50 119

2° Soixante-seizième ligne

Remplacer le nombre :

5 529

par le nombre ;

5 234

Objet

Cet amendement de la commission des affaires sociales propose d’augmenter les plafonds des emplois de l’opérateur France Travail de 295 équivalents temps plein travaillés (ETPT). Il conserverait tout de même un effort de contraction des effectifs de l’opérateur de 205 ETPT par rapport à 2024.

La commission a alerté sur la progression trop dynamique des effectifs de France Travail ces dernières années. Toutefois, la réduction de ces effectifs ne peut se faire à l’aveugle et sans prise en compte des effets des suppressions de postes.

La situation budgétaire nécessite certainement de prioriser les politiques mises en œuvre par l’opérateur mais non de compromettre des réformes structurantes pour le marché du travail. Or, la proposition initiale du PLF de diminuer de 500 ETPT le plafond des emplois risquerait de mettre en péril l’application de la loi pour le plein emploi ou la généralisation du dispositif "Avenir Pro".

En revanche, une diminution des effectifs ajustée à 205 ETPT permettra tout de même, selon France Travail, de maintenir l’objectif d’accompagnement de 200 000 bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) en application de la loi pour le plein emploi. De même, cette diminution n’hypothèquera ni le renforcement des contrôles de la recherche effective d'emploi ni la lutte contre les comportements abusifs qui paraissent nécessaires pour assurer le versement à bon droit des prestations d’assurance chômage.

En outre, le recours à des prestataires extérieurs afin de contourner un plafond des emplois mal calibré risquerait in fine d’induire un coût budgétaire plus élevé pour l’opérateur de l’Etat. 

En conséquence, cet amendement propose une voie médiane afin d’amorcer la régulation nécessaire des effectifs de France Travail sans retarder sine die la mise en œuvre de réformes structurelles soutenues par la commission et le Sénat.

Il est ainsi proposé d’augmenter de 295 ETPT le plafond des emplois pour le programme 102 et de diminuer dans la même proportion les emplois du programme 103 qui concernent les effectifs de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) afin d’assurer la recevabilité financière de l’amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1951 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. Jean-Baptiste BLANC, Mmes DUMONT, MULLER-BRONN et GOY-CHAVENT, M. BACCI, Mmes Pauline MARTIN et JOSENDE, M. SAURY, Mmes BELRHITI et BELLUROT, M. BRUYEN, Mme VENTALON, MM. PERNOT, PANUNZI, SAUTAREL, BAS, BOUCHET, BRISSON, CHATILLON et CADEC, Mme MICOULEAU, MM. MEIGNEN et Paul VIDAL, Mmes NÉDÉLEC, IMBERT et GOSSELIN et MM. LEFÈVRE, Étienne BLANC, RIETMANN et PERRIN


ARTICLE 48


Alinéa 2, tableau, seconde colonne, soixante-quinzième ligne

Remplacer le nombre :

49 824

par le nombre :

49 324

Objet

L’opérateur France Travail compte aujourd’hui 54 229 ETP. Le projet de loi de finances propose de réduire son plafond d’emploi de 500 ETP.

Au moment de la fusion Assédic-ANPE, le nouvel opérateur unique Pôle Emploi disposait de 44 000 ETP. En une décennie, l’augmentation de près de 10 000 ETP n’a pas démontré de corrélation positive avec la baisse du taux de chômage.

Au contraire, le reflux annoncé du taux de chômage pour 2025 rend nécessaire une contraction des ETP de l’opérateur, afin d’améliorer la productivité des équipes.

Le présent amendement vise donc à réduire le plafond d’emploi applicable à France Travail de 500 ETP supplémentaires, pour un total de -1000 ETP.

Les départs en retraites au sein de l’opérateur pour l’année 2025 sont estimés à 1 500 ETP, ce qui milite pour cette mesure, garantissant sa parfaite absorption.

Les économies ainsi réalisées pourront abonder le budget de l’État, et être en partie mobilisées au service d’un renforcement du soutien adressé aux missions locales, désormais acteurs à part entière du réseau pour l’emploi.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1164 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

M. DARNAUD, Mme LAVARDE, MM. ALLIZARD, BACCI, BAZIN et BELIN, Mmes BELLAMY, BELLUROT, BELRHITI et BERTHET, M. Jean-Baptiste BLANC, Mme BONFANTI-DOSSAT, M. BONNUS, Mme BORCHIO FONTIMP, M. BOUCHET, Mme Valérie BOYER, MM. BRISSON, BURGOA et CADEC, Mmes CARRÈRE-GÉE et CHAIN-LARCHÉ, MM. CHATILLON, CHEVROLLIER et DAUBRESSE, Mmes DEMAS, DI FOLCO, DUMAS et DUMONT, M. DUMOULIN, Mme EUSTACHE-BRINIO, M. FRASSA, Mmes Frédérique GERBAUD et GOSSELIN, M. GROSPERRIN, Mme GRUNY, MM. GUERET et HUGONET, Mmes HYBERT, JACQUES, JOSENDE et JOSEPH, MM. KHALIFÉ, KLINGER, Daniel LAURENT, de LEGGE et LE GLEUT, Mme MALET, M. MANDELLI, Mmes Pauline MARTIN et Marie MERCIER, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, MM. MILON et MOUILLER, Mme MULLER-BRONN, M. NATUREL, Mmes NÉDÉLEC et NOËL, MM. PANUNZI, PAUL, PAUMIER et PERRIN, Mmes PETRUS et PUISSAT, MM. RAPIN, REICHARDT et REYNAUD, Mme RICHER, MM. RIETMANN et SAUTAREL, Mme SCHALCK, MM. SIDO, SOL, SOMON et SZPINER, Mmes VALENTE LE HIR et VENTALON et MM. Cédric VIAL, Paul VIDAL et Jean Pierre VOGEL


ARTICLE 48


Alinéa 2, tableau, seconde colonne, quinzième ligne

Remplacer le nombre :

350

par le nombre :

325

Objet

La création de l’agence nationale de la cohésion des territoires, en 2019, devait permettre de consolider et de renforcer l'action de l'Etat en matière d'aménagement du territoire. Cinq ans plus tard, force est de constater que cette ambition n'a pas été atteinte.

Bien loin de faciliter les projets portés par les collectivités, l'ANCT participe de leur distanciation avec les différents opérateurs, tandis que l'efficacité de ses programmes d'ingénierie et de cohésion territoriale reste à démontrer. La Cour des comptes relevait en outre dans son rapport de 2024 un fonctionnement en silo peu efficient, et des insuffisances en matière de gestion touchant l’ensemble des fonctions supports.

Si une réflexion approfondie sur l'avenir de l'agence apparaît nécessaire, sa responsabilisation peut d'ores et déjà être renforcée par une pression supplémentaire sur ses effectifs centraux. Alors que le PLF 2025 prévoit déjà une baisse du plafond d'emplois de l'ANCT de 371 à 350 ETP, le présent amendement vise à l'abaisser de 25 ETP supplémentaires, pour un total de 325 ETP.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2219

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 50


I. – Alinéa 1

Remplacer le nombre :

1 781

par le nombre :

1 780

II. – Alinéa 2, tableau, seconde colonne

1° Cinquième ligne

Remplacer le nombre :

380

par le nombre :

379

2° Remplacer le nombre :

1781

par le nombre :

1780

Objet

Cet amendement diminue le plafond d’emplois de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM) de 1 ETPT dans le cadre des efforts de maîtrise de l’évolution des effectifs en 2025. Cette baisse correspond à une diminution du schéma d’emplois de 2 ETP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1722

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 51


I. – Alinéa 1, première phrase

Rédiger ainsi cette phrase :

Les crédits de paiement inscrits sur les titres autres que le titre des dépenses de personnel des programmes mentionnés dans le tableau ci-dessous et disponibles à la fin de l’année 2024 peuvent être reportés en 2025 dans la limite des plafonds prévus dans la dernière colonne du tableau figurant ci-dessous.

II. – Alinéa 2, avant le tableau

Insérer la mention :

(en millions d'euros)

III. – Alinéa 2, tableau

Compléter ce tableau par une colonne ainsi rédigée :

Plafond de report des crédits

61

5

14

1

2 794

1 225

282

234

 

Objet

Amendement de sincérisation.

Le 2° du II de l'article 15 de la loi organique n° 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances prévoit que « les crédits inscrits sur les autres titres du programme bénéficiant du report peuvent être majorés dans la limite globale de 3 % de l'ensemble des crédits initiaux inscrits sur les mêmes titres du programme à partir duquel les crédits sont reportés. Ce plafond peut faire l'objet d'une majoration par une disposition dûment motivée de la loi de finances ».

La loi organique prévoyant une majoration du plafond de report et non, comme le prévoit le présent article, une suppression totale de ce plafond, le présent amendement, afin de mieux éclairer l'autorisation parlementaire, inscrit le nouveau plafond de report dans le texte même de l'article. Pour chaque programme, ce plafond correspond au montant des crédits disponibles au 2 décembre 2024.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2224

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 51


Alinéa 2, tableau

Compléter ce tableau par quinze lignes ainsi rédigées :

Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi

Travail et emploi

Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi

Travail, emploi et administration des ministères sociaux

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

Cohésion des territoires

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

Cohésion des territoires

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

Interventions territoriales de l’Etat

Cohésion des territoires

Interventions territoriales de l’Etat

Cohésion des territoires

Préparation et emploi des forces

Défense

Préparation et emploi des forces

Défense

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

Santé

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

Santé

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation

Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales

Soutien de la politique de la défense

Défense

Soutien de la politique de la défense

Défense

Sport

Sport, jeunesse et vie associative

Sport

Sport, jeunesse et vie associative

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

Transformation et fonction publiques

Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs

Transformation et fonction publiques

Innovation et transformation numériques

Transformation et fonction publiques

Coordination du travail gouvernemental

Direction de l’action du Gouvernement

Cohésion

Plan de relance

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi / Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire / Développement des entreprises et régulations / Vie de l’élève / Inclusion sociale et protection des personnes / Plan France Très haut débit

Travail, emploi et administration des ministères sociaux/ Cohésion des territoires / Économie / Enseignement scolaire / Solidarité, insertion et égalité des chances / Économie

Financement des opérations patrimoniales en 2024 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

Économie

Financement des opérations patrimoniales en 2025 sur le compte d’affectation spéciale « Participations financières de l’État »

Économie

Restitution des « biens mal acquis »

Aide publique au développement

Restitution des « biens mal acquis »

Aide publique au développement

Prêts pour le développement économique et social

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

Prêts pour le développement économique et social

Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés

Objet

Au regard de l’exécution définitive de la gestion 2024, et des reports de charges identifiés, il est proposé d’ajouter à la liste initiale les programmes suivants :

-          « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi » de la mission « Travail et emploi » en raison de la gestion de la trésorerie de France Compétences ;

-          « Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat » de la mission « Cohésion des territoires » au titre du dispositif des « Territoires engagés pour le logement » et des crédits transférés en 2024 de la mission « Plan de relance » dont les paiements sur les dispositifs concernés n’ont pu être réalisés avant la fin de l’année ;

-          « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt » de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » au titre des dépenses de planification écologique et d’indemnisation des crises (notamment arrachage viticole et indemnisation économique liée à la fièvre catarrhale ovine (FCO)) ;

-          « Interventions territoriales de l’Etat » de la mission « Cohésion des territoires » du fait du calendrier de décaissement du programme ;

-          « Préparation et emploi des forces » de la mission « Défense » en raison du calendrier des dépenses, et permettant de sécuriser la trajectoire de la loi de programmation militaire (LPM) 2024-30 ;

-          « Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins » de la mission « Santé » en raison du financement de deux appels à projets rescUE pour l’achat de vaccins, des dépenses contentieuses importantes de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (ONIAM) et du soutien de la trésorerie de l’agence de santé Wallis et Futuna ;

-          « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation » de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales » au titre des dépenses de planification écologique et d’indemnisation des crises sanitaires (notamment Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP)) ;

-          « Soutien de la politique de la défense » de la mission « Défense » en raison du calendrier des dépenses, et permettant de sécuriser la trajectoire de la LPM 2024-30 ;

-          « Sport » de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » afin de couvrir des restes à payer résultant des engagements déjà pris par l’Agence nationale du sport (ANS) au titre des plans d’équipements sportifs de proximité entre 2022 et 2024 ;

-          « Performance et résilience des bâtiments de l’État et de ses opérateurs » de la mission « Transformation et fonction publiques » au titre de l’ajustement du calendrier d’opérations structurantes à fort impact en faveur des objectifs écologiques et de la densification des surfaces ;

-          « Innovation et transformation numériques » de la mission « Transformation et fonction publiques » afin de couvrir en crédits de paiement les engagements sur les fonds de la Direction interministérielle du numérique ;

-          « Cohésion » de la mission « Plan de relance », dans le cadre de la suppression du programme et pour assurer le paiement de dépenses déjà engagées :

o   vers le programme « Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi » de la mission « Travail, emploi et administration des ministères sociaux », au titre du dispositif « Formation professionnelle (promotion de l’alternance PRO-A) » ;

o   vers le programme « Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire » de la mission « Cohésion des territoires », au titre du dispositif « Cohésion territoriale - Inclusion numérique / Soutien aux actions de développement local (CPER, PTIC, fabriques de territoires et programmes ANCT) » ;

o   vers le programme « Développement des entreprises et régulations » de la mission « Économie », au titre du dispositif « Cohésion territoriale - Rénovation des commerces de centre-ville (subventions déficit des foncières, aides aux collectivités) » ;

o   vers le programme « Vie de l’élève » de la mission « Enseignement scolaire », au titre du dispositif « Revitalisation des internats d’excellence » ;

o   vers le programme « Inclusion sociale et protection des personnes » de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », au titre du dispositif « AMI Alimentation et grande précarité / Plan de soutien aux associations de lutte contre la pauvreté » ;

o   vers le programme « Plan France Très haut débit » de la mission « Économie », au titre du dispositif « Cohésion territoriale - Accélération PTHD » ;

-          « Financement des opérations patrimoniales en 2024 sur le compte d’affectation spéciale (CAS) « Participations financières de l’État » » de la mission « Économie » en raison de la réalisation prévue d’opérations financières sur le CAS « Participations financières de l’État » ;

-          « Restitution des « biens mal acquis » » de la mission « Aide publique au développement » compte tenu de la circulaire du 22 novembre 2022 qui prévoit le report systématique des crédits de ce programme avec une majoration du plafond ;

-          « Prêts pour le développement économique et social » de la mission « Prêts et avances à des particuliers ou à des organismes privés » en raison du financement des prêts du Comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI). 

Ainsi modifié, l’article de majoration des plafonds de report de crédits de paiement concernerait un total de 23 programmes, réduit de moitié par rapport à la loi de finances pour 2024 (43), revenant dans la moyenne des années précédant la crise sanitaire (24).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2143

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 52


Supprimer cet article.

Objet

Cet amendement vise à supprimer l’article 52, qui accorde la garantie de l’État aux emprunts obligataires de l’Unédic pour 2025. Une solution législative plus adaptée consiste à intégrer ces dispositions dans l’article 107 de la loi n° 2004-1485 du 30 décembre 2004, afin de s’appuyer sur un cadre déjà existant et d’organiser une dérogation ciblée aux dispositions de l'article L.213-15 du code monétaire et financier. Cette proposition fait l’objet d’un second amendement du groupe CRCE-K.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-93 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET et MM. DELCROS, DUFFOURG, MENONVILLE, CAMBIER et CIGOLOTTI


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 52


Après l'article 52

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 3° du A du II de l’article 8 de la loi n° 2010-237 du 9 mars 2010 de finances rectificative pour 2010 est ainsi modifié :

1° Après le mot : « et », sont insérés les mots : « , selon les cas, » ;

2° Après le mot : « décide », sont insérés les mots : « une enveloppe de dotations puis pilote et encadre l’attribution des fonds ou décide ».

Objet

Le présent amendement propose de revoir, pour Bpifrance, les conditions de retours des Avances Récupérables (AR) afin de pouvoir mieux les anticiper, ce qui donnerait en même temps plus de visibilité aux porteurs de projets. Il est aussi proposé d’attribuer un mix d’aides de 50% en subventions et 50% en avances récupérables pour les entreprises afin d’avoir un effet significatif pour l’effet de levier.

Bpifrance a mis en place un effet de levier sur les Avances Récupérables (AR) déployées dans le réseau des directions régionales de Bpifrance, mais pas sur celles déployées dans les Appels à, projets au niveau national dans le cadre des dispositifs de France 2030 (volet structurel ou dirigé).

Le principe de l’effet de levier est d’anticiper le remboursement futur des avances récupérables par un emprunt pour déployer une activité supérieure à la dotation qui est confiée à Bpifrance. Bpifrance applique alors un « coefficient multiplicateur ». Le coefficient multiplicateur dépend du produit déployé, en fonction du prévisionnel de remboursement, du risque, du taux de défaut, de la durée des projets avant remboursement.

Ainsi, sur cette base, avec 100M€ de dotation, il serait possible de financer plus de 120M€ de projet. Ce mécanisme vertueux permettrait de concilier les deux objectifs d’intérêt général que sont la recherche d’une plus grande efficience de la dépense publique, d’une part, et le renforcement du soutien à l’innovation des entreprises françaises, condition de leur compétitivité, d’autre part.

Aucune charge nouvelle ne serait créée par le présent dispositif dans la mesure où il ne se déploierait que dans la limite des crédits déjà délégués à Bpifrance, en tant qu’opérateur, par le SGPI. La vertu de l’effet de levier est que, à niveau constant de dépenses publiques, un niveau supérieur d’accompagnement des entreprises est rendu possible. Ou, à niveau inférieur de dépenses publiques, un niveau d’accompagnement égal.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1245

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. XOWIE, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 53


Supprimer cet article.

Objet

L’article 53 du projet de loi de finances pour 2025 prévoit la sécurisation des prêts à la collectivité de Nouvelle-Calédonie.

Par cet amendement d’appel, les membres du groupe CRCE-K souhaitent attirer l’attention du Gouvernement sur la nécessité impérieuse de transformer ces prêts à la Kanaky-Nouvelle-Calédonie en subventions pérennes, étant donné l’état économique, social et financier dans lequel se trouve le pays.

L’exposé des motifs de cet article du projet de loi de finances reconnaît par ailleurs lui-même ces difficultés : « compte tenu du niveau de risque et du montant élevé, l’Agence française de développement ne peut intervenir en Nouvelle-Calédonie sans la garantie de l’État ».

Si l’État doit effectivement être le garant de la reconstruction du pays, celle-ci ne pourra pas passer par un plan d’endettement massif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1409

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 53


Alinéa 5

Remplacer le montant :

500 M €

par le montant :

1 milliard d’euros

Objet

Le montant maximal de la garantie de l’État accordée à l’Agence française de développement pour intervenir en Nouvelle-Calédonie prévu dans la version initiale de l’article, à savoir 500 millions d’euros, visait à couvrir le refinancement par un prêt de long terme des prêts de court terme octroyés principalement par l’État en 2024, ainsi que les besoins de financement éventuels en 2025.

Or, depuis le dépôt du projet de loi de finances, il s’avère que ce niveau de garantie permettra de couvrir essentiellement les besoins de refinancement pour 2024.

Le Gouvernement souhaite donc rehausser ce plafond afin d’y inclure une enveloppe suffisante pour l’assistance financière qu’il entend apporter à la Nouvelle-Calédonie au titre du maintien de la continuité des services publics essentiels en 2025, à savoir le régime de santé, l’assurance chômage et la distribution d’électricité.

À ce titre, cinq cent millions supplémentaires au plafond de garantie sont proposés, amenant le plafond maximal du prêt à 1 milliard d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1943

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

M. NATUREL


ARTICLE 53


Alinéa 5

Remplacer le montant :

500 M €

par le montant :

1 milliard d’euros

Objet

Le montant maximal de la garantie de l’État accordée à l’Agence française de développement pour intervenir en Nouvelle-Calédonie prévu dans la version initiale de l’article, à savoir 500 millions d’euros, visait à couvrir le refinancement par un prêt de long terme des prêts de court terme octroyés principalement par l’État en 2024 ainsi que les besoins de financement éventuels en 2025.
Or, depuis le dépôt du projet de loi de finances, il s’avère que ce niveau de garantie permettra de couvrir essentiellement les besoins de refinancement pour 2024.
Le Gouvernement souhaite donc rehausser ce plafond afin d’y inclure une enveloppe suffisante pour l’assistance financière qu’il entend apporter à la Nouvelle-Calédonie au titre du maintien de la continuité des services publics essentiels en 2025, à savoir le régime de santé, l’assurance chômage et la distribution d’électricité.
À ce titre, deux cent soixante-dix millions supplémentaires au plafond de garantie, puis à nouveau 230 millions ont été proposés, amenant le plafond maximal du prêt à 1 milliard d’euros.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1723

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 54


Après l’article 54

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 135 ZA du livre des procédures fiscales est ainsi modifié :

1° Après le mot : « préfectoraux » sont insérés les mots : « et des services centraux du ministère de l’intérieur » ;

2° Les deux occurrences des mots : « des associations et fondations » sont remplacés par les mots : « des associations, fondations et fonds ».

Objet

À l'automne 2022, la mission d'information de la commission des finances relative aux dons pour les associations, menée conjointement par Jean-François Husson et Éric Jeansannetas, avait découvert que le mécanisme de suspension automatique de la réduction d'impôt pour les dons aux associations ayant commis un certain nombre de délits prévu à l'article 1378 octies du code général des impôts n'avait jamais été appliqué. La raison en est qu'aucun circuit d'échange n'avait été mis en place entre les services du ministère de l'Intérieur et ceux de l'administration fiscale. Or, cette disposition existe depuis 2009 ! La mission a donc recommandé de mettre en œuvre cet article le plus rapidement possible. 

L’article L. 135 ZA du livre des procédures fiscales prévoit une possibilité de communication de documents, notamment les rescrits fiscaux entre les agents de la direction générale des finances publiques et ceux des services préfectoraux en charge des associations et fondations. Le bénéfice de cette dérogation au secret professionnel en matière fiscale est toutefois restreint aux seuls services des préfectures. Or, les services d’administration centrale du ministère de l’intérieur exercent également des missions de suivi et de contrôle des organismes associatifs et philanthropiques. Par ailleurs, ces dispositions doivent également s'appliquer aux fonds de dotation.

Nos concitoyens doivent pouvoir donner aux associations avec toutes les garanties qu'elles ne commettent pas d'actes illégaux. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1167 rect. ter

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

MM. Jean Pierre VOGEL et BAS, Mmes BERTHET et de LA PROVÔTÉ, MM. de NICOLAY, POINTEREAU et CHEVROLLIER, Mme Nathalie GOULET, MM. Daniel LAURENT et KHALIFÉ, Mme BORCHIO FONTIMP, MM. SOL, SAVIN, CAPUS, BONHOMME et Jean-Baptiste BLANC, Mme BELRHITI, MM. Étienne BLANC, BOUCHET et GREMILLET, Mmes LASSARADE, VENTALON et JOSEPH, M. PACCAUD, Mme PATRU, M. PAUL, Mme MICOULEAU, MM. PIEDNOIR, PILLEFER, PERNOT et ALLIZARD, Mme GOSSELIN, MM. GENET, DELCROS, HENNO et MENONVILLE, Mme BOURCIER, M. PERRION, Mme BILLON, M. PANUNZI, Mmes Marie MERCIER, IMBERT, DUMONT et VERMEILLET et MM. HOUPERT, RAPIN, BELIN, Paul VIDAL et DUFFOURG


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 54


Après l'article 54

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant les conséquences fiscales du recul des ressources liées aux paris hippiques pour l’État ainsi que pour la filière agricole hippique et formulant des recommandations conformes à l’objectif législatif prévu au 4° de l’article L. 320-3 du code de la sécurité intérieure.

Objet

La filière hippique, filière agricole française d’excellence, est très largement financée grâce aux ressources issues du pari hippique.

Ces ressources ne cessent de diminuer depuis plus d’une décennie : le Produit Brut des Jeux (PBJ) du Paris Mutuel Urbain (PMU) est passé de 2,5 milliards d’euros en 2012 à 1,73 milliards en 2023. Le marché des paris hippiques régresse encore depuis le début de l’année 2024 : les enjeux comme le PBJ des paris hippiques dans le réseau physique ont chuté de 4% au premier trimestre 2024 par rapport au premier trimestre 2023. La décroissance se confirme au premier semestre 2024 tant dans le réseau physique (-2% sur les enjeux et -2,3% sur le PBJ) qu’en ligne (-2% sur le PBJ).

Or, en 2023, le pari hippique a directement contribué aux recettes de l’État à hauteur de 825 millions d’euros. En outre, les ressources issues du pari hippique financent les missions de la filière hippique, filière agricole, qui anime les territoires (233 hippodromes et 14000 points de vente) et y génère 29000 emplois.

Il est aujourd’hui nécessaire d’évaluer les conséquences fiscales du recul des ressources liées aux paris hippiques et d’agir pour remédier à la déstabilisation économique de la filière.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-892

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 55


Après l’article 55

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des assurances est ainsi modifié :

1° L’article L. 432-1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après les mots : « à l’étranger » sont insérés les mots : « ou aux entreprises investissant dans des capacités industrielles et stratégiques sur le territoire national » et après les mots : « spatiaux civils, », sont insérés les mots : « ou d’équipements utiles à la production et au bénéfice des stockages d’énergie bas-carbone ou d’hydrogène bas-carbone ou à la capture de dioxyde de carbone, et » ;

b) Au troisième alinéa, les mots : « en vue de l’exportation de biens et de services » sont supprimés ;

2° Le 1° de l’article L. 432-2 est ainsi modifié :

a) Au a, les mots : « à l’étranger » sont supprimés ;

b) Au a bis, après les mots : « par des entreprises », sont insérés les mots : « privées ou des entités publiques ».

Objet

Le présent amendement vise à préciser le périmètre du dispositif de garantie des projets stratégiques (GPS), qui contribue à viabiliser des projets industriels stratégiques sur le sol français, en ôtant le critère de contribution de ces projets à l’export.

L’expérience a en effet prouvé, depuis la mise en place du volet domestique de cette garantie en 2022 que, si tous les projets de réindustrialisation importants visent à terme des débouchés à l’étranger, le marché national ne constituant pas un débouché suffisant, la composante export est susceptible d’intervenir à des stades différents du modèle d’affaires.

 Dès lors, il apparaît nécessaire de ne pas contraindre la possible mobilisation de la GPS au soutien de ces projets par l’imposition d’un critère export ne correspondant pas systématiquement au niveau de maturité industrielle et commerciale du projet. 

Le I. - 2° du présent article vise à ce que soit assurée la cohérence rédactionnelle entre l’article L.432-2 du code des assurances, tel que modifié par l’article 194 de la loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024, qui a permis d’étendre le bénéfice de la garantie interne, auparavant réservée aux secteurs naval et aérien, aux secteurs de la transition énergétique et écologique, avec l’article L.432-1 du code des assurances.

Le I. – 3° du présent article vise à assurer que l’interdiction de tout financement public aux énergies fossiles, prévu par l’article 152 de la loi n° 2022-176 du 30 décembre 2022 de finances pour 2023, s’applique bien non seulement aux exportations mais aussi aux projets garantis sur le territoire national, dans le cadre de la clarification du périmètre du dispositif de GPS effectuée au I. - 1° du présent article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1129

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. BUVAL, BUIS et PATRIAT, Mmes CAZEBONNE et DURANTON, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER et M. THÉOPHILE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 55


Après l’article 55

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code des assurances est ainsi modifié :

1° L’article L. 432-1 est ainsi modifié :

a) Au premier alinéa, après les mots : « à l’étranger » sont insérés les mots : « ou aux entreprises investissant dans des capacités industrielles et stratégiques sur le territoire national » et après les mots : « spatiaux civils, », sont insérés les mots : « ou d’équipements utiles à la production et au bénéfice des stockages d’énergie bas-carbone ou d’hydrogène bas-carbone ou à la capture de dioxyde de carbone, et » ;

b) Au troisième alinéa, les mots : « en vue de l’exportation de biens et de services » sont supprimés ;

2° Le 1° de l’article L. 432-2 est ainsi modifié :

a) Au a, les mots : « à l’étranger » sont supprimés ;

b) Au a bis, après les mots : « par des entreprises », sont insérés les mots : « privées ou des entités publiques ».

Objet

Le présent amendement vise à préciser le périmètre du dispositif de garantie des projets stratégiques (GPS), qui contribue à viabiliser des projets industriels stratégiques sur le sol français, en ôtant le critère de contribution de ces projets à l’export.

L’expérience a en effet prouvé, depuis la mise en place du volet domestique de cette garantie en 2022 que, si tous les projets de réindustrialisation importants visent à terme des débouchés à l’étranger, le marché national ne constituant pas un débouché suffisant, la composante export est susceptible d’intervenir à des stades différents du modèle d’affaires.

Dès lors, il apparaît nécessaire de ne pas contraindre la possible mobilisation de la GPS au soutien de ces projets par l’imposition d’un critère export ne correspondant pas systématiquement au niveau de maturité industrielle et commerciale du projet. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-859

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CANALÈS et BRIQUET, M. ROIRON, Mmes BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BONNEFOY, MM. BOURGI et COZIC, Mme DANIEL, MM. DARRAS, JACQUIN et Patrice JOLY, Mmes LINKENHELD, MONIER et NARASSIGUIN, M. PLA, Mme POUMIROL, M. RAYNAL, Mme Sylvie ROBERT et MM. ROS, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Michaël WEBER et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 55


Après l'article 55

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le dernier alinéa de l’article L. 1412-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« Dans les cas où la production d’électricité photovoltaïque par les personnes publiques mentionnées au premier alinéa est qualifiée de service public industriel et commercial, la constitution d’une régie et d’un budget annexe est facultative. »

Objet

Le présent amendement vise à ne pas imposer la constitution d’une régie et d’un budget annexe pour les collectivités territoriales, leurs établissements publics, les établissements publics de coopération intercommunale ou les syndicats mixtes qui exploitent un service de production d’électricité photovoltaïque.

Alors que les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer dans la promotion de la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables, l’obligation de constitution d’une régie et d’un budget annexe pour tout mouvements financiers, quel que soit les sommes perçues tend à freiner grandement les collectivités dans leur élan vertueux. Pour une commune de 500 habitants, créer un budget annexe et alourdir la charge de suivi pour une recette annuelle de quelques centaines, voire milliers d’euros est, au minimum, décourageant voire rédhibitoire.

Cette obligation est par ailleurs contradictoire à la demande de la DGFIP de limiter le nombre de budgets annexes. 

Cet amendement permet une réelle simplification et un effet utile pour lever le frein au développement de l’énergie photovoltaïque. 

Cette proposition avait déjà eu gain de cause au Sénat lors de l’examen du projet de loi relatif à l’accélération de la production d’énergies renouvelables mais n’avait pas été retenue dans la loi définitive. Cette demande reste plus que jamais d’actualité, portée par les maires de petites communes et certaines agences locales de l’énergie et du climat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-860

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CANALÈS, M. ROIRON, Mmes BRIQUET, BÉLIM, BLATRIX CONTAT et BONNEFOY, MM. BOURGI et COZIC, Mme DANIEL, MM. DARRAS, JACQUIN et Patrice JOLY, Mmes LINKENHELD, MONIER et NARASSIGUIN, M. PLA, Mme POUMIROL, M. RAYNAL, Mme Sylvie ROBERT et MM. ROS, TEMAL, TISSOT, UZENAT, Michaël WEBER et ZIANE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 55


Après l'article 55

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le dernier alinéa de l’article L. 1412-1 du code général des collectivités territoriales est ainsi rédigé :

« L’obligation prévue au premier alinéa n’est pas applicable lorsque la production d’électricité photovoltaïque n’excédant pas un seuil de recettes annuelles de 10 000 € est injectée sur le réseau public de distribution. ».

Objet

Le présent amendement est un amendement de repli visant à ne pas imposer la constitution d’une régie et d’un budget annexe pour les collectivités territoriales, leurs établissements publics, les établissements publics de coopération intercommunale ou les syndicats mixtes qui exploitent un service de production d’électricité photovoltaïque lorsque les recettes annuelles ne dépassent pas le seuil de 10 000€. Ce seuil permet d’assurer qu’il s’agit de projets photovoltaïques modestes et non de grands parcs.

Cette évolution vise à éviter que la charge de suivi administratif impliqué par la création d’une régie, nécessaire dans le cadre de l’exploitation directe d’un service de production d’électricité ne soit pas imposée aux installations de dimension modeste.

Alors que les collectivités territoriales ont un rôle majeur à jouer dans la promotion de la maîtrise de l’énergie et le développement des énergies renouvelables, l’obligation de constitution d’une régie et d’un budget annexe pour tout mouvements financiers, quel que soit les sommes perçues tend à freiner grandement les collectivités dans leur élan vertueux. Pour une commune de 500 habitants, créer un budget annexe pour une recette annuelle de 1500€ est, au minimum, décourageant voire rédhibitoire.

Cette obligation est par ailleurs contradictoire à la demande de la DGFIP de limiter le nombre de budgets annexes.

Cet amendement permet une réelle simplification et un effet utile pour lever le frein au développement de l’énergie photovoltaïque.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-809 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme PUISSAT, MM. MICHALLET, SAVIN et Paul VIDAL, Mme GUIDEZ, MM. REYNAUD et Daniel LAURENT, Mme GOSSELIN, MM. CHAIZE et PANUNZI, Mmes BELRHITI et SCHALCK, M. HENNO, Mmes BORCHIO FONTIMP, DI FOLCO et VENTALON, M. SAURY, Mme LASSARADE, MM. BRISSON, HAYE, BOUCHET et NATUREL, Mme ROMAGNY, MM. SOMON, KHALIFÉ, PIEDNOIR et Jean-Baptiste BLANC et Mme DREXLER


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 55


Après l'article 55

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

A. L’article 1609 quinquies BA est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« 5. Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés au II de l’article 1379-0 bis peuvent, sur délibérations concordantes de l’établissement public et des communes membres, reverser à ces dernières le montant du fonds national de garantie individuelle des ressources communales et intercommunales prévu au 2.1 de l’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010.

« Ces établissements publics peuvent, sur délibérations concordantes de l’établissement public et des communes membres, reverser à ces dernières le montant de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle calculée selon les modalités prévues aux II et III du 1.1 du même article 78.

« Le cas échéant, sur délibérations concordantes de l’établissement public de coopération intercommunale et des communes membres, le prélèvement sur les ressources calculé selon les modalités prévues aux II et III du 2.1 dudit article 78 peut être mis à la charge de ces communes.

« 6. Les délibérations mentionnées aux 4 et 5 du présent article ne peuvent être renouvelées. »

B. Le III de l’article 1609 quinquies C est complété par quatre alinéas ainsi rédigés :

« 6. Les établissements publics de coopération intercommunale mentionnés au III de l’article 1379-0 bis peuvent, sur délibérations concordantes de l’établissement public et des communes membres, reverser à ces dernières le montant du fonds national de garantie individuelle des ressources communales et intercommunales prévu au 2.1 de l’article 78 de la loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010.

« Ces établissements publics peuvent, sur délibérations concordantes de l’établissement public et des communes membres, reverser à ces dernières le montant de la dotation de compensation de la réforme de la taxe professionnelle calculée selon les modalités prévues aux II et III du 1.1 du même article 78.

« Le cas échéant, sur délibérations concordantes de l’établissement public de coopération intercommunale et des communes membres, le prélèvement sur les ressources calculé selon les modalités prévues aux II et III du 2.1 dudit article 78 peut être mis à la charge de ces communes.

« 7. Les délibérations mentionnées aux 5 et 6 du présent III ne peuvent être renouvelées. »

Objet

L’article 34 (A et B) de la loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014 de finances rectificative pour 2014 a prévu, au titre de mesures en faveur de l’intercommunalité fiscale et afin de favoriser l’exercice des compétences intercommunales, la possibilité pour les EPCI à fiscalité additionnelle 4 taxes, à fiscalité professionnelle de zone et à fiscalité professionnelle de zone éolienne, de se substituer aux communes dans la perception ou le versement du Fonds National de Garantie Individuelle de Ressources (FNGIR) ou dans la perception de la Dotation de Compensation de la Réforme de la Taxe Professionnelle (DCRTP). Cette substitution est facultative, nécessitant des délibérations concordantes de l’EPCI et des communes membres concernées.

Dans le cadre de cet amendement, il est proposé, pour les mêmes motifs de facilitation de l’exercice des compétences communales et intercommunales, la possibilité, pour ces mêmes EPCI, de reverser, à leurs communes membres, le FNGIR et la DCRTP qu’ils perçoivent, ou de mettre le cas échéant à la charge de leurs communes membres le FNGIR dû par l’EPCI.

Le texte de l’amendement permettrait à la fois de revenir sur le transfert initial du FNGIR et/ou de la DCRTP communaux à l’EPCI, en applications des dispositions actuelles des A et B de l’article 34 de la loi de finances rectificative précitée, mais aussi de laisser la possibilité d’un transfert complet ou partiel, aux communes, du FNGIR et de la DCRTP, historiquement intercommunaux.

Cette possibilité de transfert du FNGIR et de la DCRTP intercommunale aux communes est, en particulier, justifiée lorsque des EPCI dotés d’une FPZ ont, ou souhaitent, comme le prévoit la loi, abandonné(er) la FPZ. Dans ce cas de figure, les bases de CFE de la zone soumise antérieurement à la FPZ ainsi que les IFER sur la zone à FPZ sont effectivement restituées à la ou aux communes d’implantation de la FPZ ; en revanche les montants de FNGIR et de DCRTP perçus par l’EPCI et résultant de la FPZ ne sont pas restitués, en l’état actuel du droit, aux communes concernées.

L’amendement proposé vise également à corriger cette anomalie, en laissant aux parties concernées (EPCI et communes d’implantation) le soin de définir la part de FNGIR DCRTP à transférer aux communes.

Ce flux financier de l’EPCI vers ses communes membres resterait facultatif avec, par parallélisme des formes avec les dispositions de l’article 34 de la LFR 2014, la nécessité de délibérations concordantes entre EPCI et communes concernées.

Afin de ne pas instaurer d’instabilité financière entre communes et EPCI si elles décidaient des allers et retours réguliers en application du texte proposé, il est précisé que les délibérations concernées ne peuvent être renouvelées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2213

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 55


Après l'article 55

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, à titre gratuit, la garantie de l’État aux emprunts contractés jusqu’au 31 décembre 2029 par les opérateurs publics locaux et autres acteurs éligibles aux prêts du Fonds d’épargne de la Caisse des dépôts dans le cadre de l’enveloppe exceptionnelle ouverte dans le cadre du plan « Mayotte Debout ». La garantie porte sur le principal ainsi que sur les intérêts et accessoires des prêts, dans la limite d’un montant de six cents millions d’euros en principal.

II. – Les emprunts mentionnés au I sont destinés au financement des projets suivants :

1° La reconstruction et la construction de nouvelles infrastructures essentielles à Mayotte après le passage du cyclone Chido, notamment dans les domaines de l’aménagement du territoire, et des bâtiments publics, de la santé, de l’eau et de l’électricité ;

2° La reconstruction et la construction de nouveaux logements sociaux et intermédiaires, ainsi que les logements éligibles aux prêts au logement d’urgence et au logement des fonctionnaires distribués par le Fonds d’épargne. Ces opérations sont éligibles que les emprunteurs en soient les maîtres d’ouvrage ou qu’ils y contribuent à travers l’apport de contributions ou de subventions.

III. Les prêts garantis ne peuvent avoir une maturité supérieure à trente ans, ni un différé de remboursement supérieur à cinq ans.

IV. Une convention conclue avant la souscription des emprunts mentionnés au I entre le ministre chargé de l’économie et la Caisse des dépôts précise les conditions d’appel de la garantie et les modalités d’échange d’informations entre les parties.

Objet

Dans le cadre du Plan « Mayotte debout », le ministre chargé de l’économie a autorisé l’ouverture d’une enveloppe exceptionnelle de 600 millions d’euros sur les ressources du Fonds d’épargne pour soutenir la reconstruction de Mayotte, gravement touchée par le passage du cyclone Chido. Cette enveloppe est destinée à financer les opérateurs publics locaux porteurs de projets de reconstruction des infrastructures essentielles à Mayotte, notamment dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’eau, de l’électricité et du logement.

Les caractéristiques exceptionnelles du prêt (différé d’amortissement et d’intérêt pendant cinq ans, tarification avantageuse), nécessaires au financement de la reconstruction de l’île, sont rendues possibles grâce au soutien de l’État et l’apport d’une garantie spécifique des prêts octroyés dans le cadre de cette enveloppe, qui fait l’objet de cet amendement.

Pour rappel, le Fonds d’épargne centralise une partie des encours de l’épargne réglementée (livret A, livret de développement durable et solidaire, livret d’épargne populaire). Géré pour le compte de l’État par la Caisse des dépôts et consignations, son modèle réside dans la transformation d’une épargne liquide en prêts de long terme finançant des missions d’intérêt général, sur des segments où l’offre bancaire privée est quasi inexistante.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2226

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 55


Après l'article 55

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – La garantie de l'État est accordée à la société Bpifrance au titre de l’équilibre du fonds de garantie visant à couvrir les pertes finales de prêts accordés par des établissements financiers à des entreprises agricoles immatriculées en France, pour le réaménagement de leurs dettes et le renforcement de leur trésorerie. La garantie de l’État est accordée pour une durée maximale de douze ans à compter de la signature des prêts mentionnés au II. La garantie est octroyée à titre onéreux, dans la limite de 518 millions d'euros.

II. – Le fonds de garantie des prêts mentionné au I est géré par Bpifrance. Il est autorisé à couvrir un encours maximal, en principal, de 740 millions d'euros correspondant à la capacité d’octroi de prêts par les organismes financiers bénéficiaires. Le fonds de garantie couvre une quotité de garantie de 70 % appliquée au capital restant dû. Les prêts garantis par le fonds visent principalement au refinancement de crédits déjà existants. Ils ne peuvent être octroyés après le 31 décembre 2025.

III. – La gestion comptable, financière et administrative du fonds est assurée au nom et pour le compte de l’État par Bpifrance en sa qualité de gestionnaire dudit fonds dans un compte distinct de ceux retraçant les autres opérations qu'il effectue.

IV. – L’octroi de cette garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État et Bpifrance, qui précise notamment les concours et les entreprises éligibles, les obligations des organismes financiers bénéficiaires, les conditions de mise en jeu et d’indemnisation ainsi que le fonctionnement du fonds de garantie.

Objet

Le présent amendement a pour objet d’autoriser le ministre de l’économie à accorder la garantie de l’État, dans la limite de 518 M€, pour le réaménagement des dettes et le renforcement de trésorerie des exploitations agricoles dont la situation financière a été aggravée par des difficultés conjoncturelles faisant suite à des aléas climatiques, sanitaires et de marché d’un certain nombre de filières agricoles en 2024 (grandes cultures, élevage, viticulture, arboriculture, etc.).

Il s’inscrit dans la continuité des annonces du Gouvernement sur la mise en place d’un dispositif exceptionnel de soutien à la trésorerie des exploitations agricoles, comprenant un volet d’aide à la restructuration de l’endettement. Ce volet, concerté avec le secteur bancaire et la profession, consiste en des facilités de prêts pour les agriculteurs connaissant des difficultés plus structurelles, sous forme de prêts de consolidation à long terme (maximum 12 ans), octroyés par les établissements bancaires, et adossés à une garantie de l’État octroyée à Bpifrance.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1866

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme DANIEL, MM. BOURGI, MÉRILLOU et ROS, Mme BÉLIM et MM. CHAILLOU et MICHAU


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 56


Après l’article 56

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le compte administratif ou le compte financier unique des collectivités, de leurs groupements et des établissements publics locaux de plus de 3500 habitants qui appliquent le régime budgétaire et comptable prévu aux articles L. 5217-10-1 à L. 5217-10-15 et L. 5217-12-2 à L. 5217-12-5 du code général des collectivités territoriales, de la métropole de Lyon, de la collectivité de Corse, de la collectivité territoriale de Martinique et de la collectivité territoriale de Guyane peut comporter, à compter de l’exercice 2025 un état annexé intitulé : « Impact du budget pour la transition écologique ».

II. – Cet état peut être annexé au compte administratif ou au compte financier unique à compter de l’exercice 2025.

Le Gouvernement remet au Parlement un bilan sur la mise en place de cet état annexé au plus tard le 31 décembre 2026.

III. – Cet état :

1° Présente les dépenses d’investissement qui, au sein du budget, contribuent négativement ou positivement, à tout ou partie des objectifs de transition écologique de la France en tant qu’ils correspondent au règlement (UE) 2020/852 du Parlement européen et du Conseil du 18 juin 2020 sur l’établissement d’un cadre visant favoriser les investissements durables et modifiant le règlement (UE) 2019/2088 ;

2° Est présenté conformément au modèle fixé par arrêté conjoint du ministre chargé des collectivités territoriales et du ministre chargé du budget, à l’issue d’une concertation avec les associations d’élus.

IV. – Les modalités d’application du présent articles sont précisées par décret.

Objet

Cet amendement vise à créer un outil budgétaire et financier dédié à l’accélération des investissements des collectivités territoriales en faveur de la transition écologique.

Le « budget vert » des collectivités territoriales est un document budgétaire présentant l’impact environnemental des dépenses à partir d’une démarche de cotation (favorable, défavorable, mixte, neutre et non-coté) sur plusieurs axes d’analyse. Il permettra une meilleure visibilité et un suivi spécifique de ces dépenses, tout en évitant vde grever l’endettement global des collectivités.

Cette démarche permet de mieux rendre compte de l’action publique en matière environnementale et de disposer d’un outil de pilotage afin d’accompagner le financement de la transition écologique.  Les collectivités territoriales y apportent en effet une contribution décisive. Elles assurent à elles-seules près de 75 % de l’investissement public civil. Leurs compétences (urbanisme, déchets, eau, aménagement, transports…) les placent au cœur des enjeux environnementaux. Outil de transparence budgétaire et financière, le budget vert peut également constituer un outil d’aide à la décision pour orienter qualitativement les dépenses vers la transition écologique.

Depuis 2020, un rapport annexé au PLF présente l’impact environnemental du budget de l’État. Un nombre croissant de collectivités sont engagées dans une démarche similaire. Elles s’inspirent souvent de la méthodologie proposée par l’Institut de l’économie pour le climat, mais également d’autres approches. Après de premiers débats sur le sujet lors de la discussion du projet de loi de finances pour 2023, les échanges avec les collectivités ont confirmé l’intérêt d’harmoniser la démarche.

Compte tenu de la nécessité d’accélérer les actions en faveur de la transition écologique et énergétique, et de l’importance de pouvoir rendre compte aux citoyens des efforts publics en la matière, il convient de franchir une nouvelle étape, en permettant aux collectivités locales de plus de 3 500 habitants qui le souhaitent de mettre en place leur « budget vert » de la manière suivante :

- une annexe budgétaire « Impact du budget pour la transition écologique » sera mise en place, à compter de l’exercice 2025 (compte administratif ou compte financier unique);

-  un cadre harmonisé expérimental de méthode de cotation et d’objets analysés sera coconstruit avec les collectivités. Ce cadre devra être simple, ciblé et réplicable. Dans un premier temps, il ne concernera qu’un nombre restreint d’axes d’analyse et seules les dépenses d’investissement seront concernées.

-  les principales dépenses d’investissements favorables seront identifiées et quelques ratios les rapporteront à l’ensemble des dépenses, ce qui permettra ainsi de mesurer l’effort de la collectivité en faveur de la transition ;

- cette démarche expérimentale sera généralisée aux seules collectivités, groupements de collectivités ou établissements publics locaux de plus de 3500 habitants donc soumis à l’obligation de la tenue d’un rapport d’orientation budgétaire (ROB) et d’un document d’orientation budgétaire (DOB), tout en permettant aux collectivités plus petites de participer à la démarche sur la base des volontaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2146

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, BARROS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 57


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement vise à supprimer la mesure relative à l’augmentation de la quote-part de la France au Fonds monétaire international (FMI). 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1392

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mmes BLATRIX CONTAT et BRIQUET, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS, LUREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE 58


Supprimer cet article.

Objet

Le présent amendement du groupe socialiste, écologiste et républicain témoigne d'une position simple et claire : ce n'est pas aux agents de l'Etat de faire les frais de l'incurie budgétaire des gouvernements depuis 2017. 

Le présent article 58 vise à reporter l'alignement vers le haut de la prise en charge par l'Etat employeur des frais de mutuelles des agents de la fonction publique. Son exposé des motifs se conclue explicitement sur l'enjeu financier de cette démarche gouvernementale. 

Parce que les sommes en jeu pour l'Etat ne sont pas conséquentes d'une part, avec 97 millions en 2025 et 86 millions en 2026, et parce que d'autre part les fonctionnaires ne sont pas une variable d'ajustement, nous proposons la suppression de cet article et l'engagement d'une démarche urgente pour boucler ce dossier dans les meilleurs délais et donner aux agents publics la couverture qu'ils méritent.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2147

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BARROS, SAVOLDELLI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE 58


Supprimer cet article.

Objet

Il apparaît d’autant plus injustifiable de repousser cette mesure que la réforme de la protection sociale complémentaire de la fonction publique d’État est bien entrée en vigueur le 1er janvier 2025. En l’état, l’État employeur s’est déjà exposé à un risque de contentieux, lié au non-respect des engagements pris envers ses agents. La situation ne saurait justifier un report de la réforme de la PSC qui nuirait à la protection des fonctionnaires. Pour ces raisons, le groupe CRCE-K propose de supprimer cet article.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2214

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 58


Alinéa 3

Remplacer le mot :

prolongé

par le mot :

reporté

 

Objet

Amendement de correction légistique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2217

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 58


Après l’alinéa 5

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

...) Les mots : « dans leur rédaction issue de la présente ordonnance, » sont supprimés ;

Objet

Amendement de correction légistique. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2216

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE 58


Compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :

III. - Les dispositions du présent article s’appliquent à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement vise à permettre une entrée en vigueur au 1er janvier 2025 des dispositions prévues à l’article 58 du présent projet de loi, du fait des délais associés à son examen.

En effet, il est nécessaire de garantir la continuité de la couverture en complémentaire santé des agents des ministères référencés et de donner un délai suffisant pour la bonne mise en œuvre du nouveau régime de protection sociale complémentaire dans la fonction publique de l’Etat.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2218

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE 59


Rédiger ainsi cet article :

I. – L’État rembourse une partie du montant des cotisations de protection sociale complémentaire destinées à couvrir les frais occasionnés par une maternité, une maladie ou un accident aux agents civils et militaires qu’il emploie à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Polynésie Française et en Nouvelle-Calédonie lorsqu’ils sont affiliés aux régimes locaux de sécurité sociale dans ces territoires.
L’État rembourse également une partie du montant de ces mêmes cotisations aux agents civils et militaires qu’il emploie dans les îles Wallis-et-Futuna.
Le montant du remboursement de cotisations et ses conditions de versement sont fixés par décret.

II. – Les dispositions du présent article s’appliquent à Saint-Pierre-et-Miquelon, dans les îles Wallis-et-Futuna, en Polynésie Française et en Nouvelle-Calédonie à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Cet amendement vise à remédier à trois inconvénients légistiques dans la rédaction actuelle de l'article 59. 

D'une part, l'article 59 inscrit dans le code général de la fonction publique l'obligation pour l’État de prise en charge des cotisations de protection sociale complémentaire pour les risques maladie, famille et accidents du travail des agents civils et militaires de certaines collectivités d'outre-mer. Or ce code ne concerne que les agents civils. L'obligation de prise en charge a pourtant vocation à s'appliquer également aux agents militaires. L'inscription de la disposition dans le code général de la fonction publique uniquement emporte donc un risque d'insécurité juridique. 

D'autre part, les dispositions de l'article 59 ont vocation à être temporaires, tant que ne sont pas étendus les contrats collectifs de protection sociale complémentaire de la fonction publique, encore non finalisés, aux fonctionnaires de Saint-Pierre-et-Miquelon, de la Polynésie française, de Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna. Inscrire les dispositions dans un code n'est donc pas nécessaire. 

Enfin, cet amendement vise à préciser certaines formulations. 

Par ailleurs, l'entrée en vigueur au 1er janvier 2025 permet de prémunir les agents civils de certaines collectivités d'outre-mer contre le risque d'une absence de prise en charge par l’État des cotisations de protection sociale complémentaire pendant quelques semaines, entre le 1er janvier 2025 et l'entrée en vigueur du présent projet de loi de finances, ce qui constituerait une rupture d'égalité entre agents. En effet, les autres agents de la fonction publique d’État bénéficient normalement à partir de 2025 d'un nouveau régime de protection sociale complémentaire en santé  qui repose sur la souscription par les employeurs de contrats collectifs, auxquels les employeurs publics doivent contribuer à hauteur de 50 %. L'article 58 du présent projet de loi de finances décale l'entrée en vigueur de cette obligation à 2026, mais prévoit en échange une compensation à hauteur de 15 euros par agent en 2025. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-947

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. UZENAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 9° du I de l’article 1379 est ainsi rédigé :

« 9° Une fraction de la composante de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, et aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique hydraulique des courants situées dans les eaux intérieures ou dans la mer territoriale, prévue aux articles 1519 D et 1519 F. Pour ces dernières, le produit est rattaché au territoire où est installé le point de raccordement au réseau public de distribution ou de transport d’électricité.

Pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées à compter du 1er janvier 2024, cette fraction est égale à 50 %. Pour l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique hydraulique des courants, cette fraction est fixée à 50 % »

2° L’article 1379-0 bis est ainsi modifié :

a) Au deuxième alinéa du V, la référence : « 1519 F » est supprimée ;

b) Le V bis de l’article 1379-0 bis est complété par un alinéa ainsi rédigé :

…° « 30 % de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relative aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque prévue à l’article 1519 F » ;

4° Le I de l’article 1586 est ainsi modifié :

a) Au 3°, les mots : « à l’article 1519 » sont remplacés par les mots : « aux articles 1519 D et 1519 F » ;

b) Au 4°  les mots : « et 1519F » sont supprimés ;

5° Le II de l’article 1609 quinquies C est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« c) Sur délibération de la commune d’implantation des installations prise dans les conditions prévues au I de l’article 1639 A bis, d’une fraction du produit perçu par la commune des composantes de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux relatives aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, prévue à l’article 1519 F, installées à compter du 1er janvier 2024. » ;

7° Le c) du 1 du I bis de l’article 1609 nonies C est ainsi rédigé :

« c) Aux centrales de production d’énergie électrique d’origine hydraulique prévue à l’article 1519 F et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées avant le 1er janvier 2024, prévue à l’article 1519 F ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc solaire de pouvoir bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables. Par là-même, il favorisera la transition énergétique au niveau local et en conséquence l’atteinte des objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie.

Pour ce faire, il est proposé de prévoir qu’une part de 50% de l’IFER relative aux installations photovoltaïques soit attribuée à la commune, 30% à l’EPCI et 20% au département, y compris en cas de renouvellement d’une installation existante. Par délibération, la commune peut également permettre au bloc communal de se substituer pour une fraction de l’IFER qu’elle perçoit.

Cette décision se justifie par ailleurs par le besoin pour l’ensemble des communes portant des projets solaires sur leur territoire de justifier d’une recette directe et pérenne. L’échelon communal constitue, lors des phases de développement mais aussi d’exploitation des installations solaires, le niveau privilégié pour l’échange entre la population concernée et le développeur ou la société d’exploitation. Il est de fait l’échelon le plus exposé devant justifier de retombées locales positives.

Cet amendement a été travaillé avec le syndicat des énergies renouvelables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-950

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. UZENAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Au deuxième alinéa du 9° du I de l’article 1379, le pourcentage : « 20 % » est remplacé par le pourcentage : « 50 % ».

2° Au 1° du V bis de l’article 1379-0 bis, le pourcentage : « 50 % » est remplacé par le pourcentage : « 30 % ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2024.

Objet

Le présent amendement vise à permettre aux territoires accueillant un parc éolien de pouvoir bénéficier des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables. Par là-même, il favorisera la transition énergétique au niveau local et en conséquence l’atteinte des objectifs de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie.

Pour ce faire il est proposé de prévoir qu’une part de 50% de l’IFER relative aux installations éoliennes soit attribuée à la commune, 30% à l’EPCI et 20% au département, y compris en cas de renouvellement d’une installation existante. Par délibération, la commune peut également permettre au bloc communal de se substituer pour une fraction de l’IFER qu’elle perçoit.

Cette décision se justifie par ailleurs par le besoin pour l’ensemble des communes portant des projets éoliens sur leur territoire de justifier d’une recette directe et pérenne. L’échelon communal constitue, lors des phases de développement mais aussi d’exploitation des installations éoliennes, le niveau privilégié pour l’échange entre la population concernée et le développeur ou la société d’exploitation. Il est de fait l’échelon le plus exposé devant justifier de retombées locales positives.

Cet amendement a été travaillé avec le syndicat des énergies renouvelables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2096 rect. bis

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. SAURY, Mme Pauline MARTIN, MM. Daniel LAURENT, MAUREY et SAUTAREL, Mme RICHER, MM. SIDO et ANGLARS, Mmes JOSENDE et BELRHITI, MM. KHALIFÉ, PANUNZI, JOYANDET, RAPIN et BELIN, Mmes JACQUEMET et ROMAGNY, MM. BRISSON, PERNOT, RIETMANN, PERRIN et GENET, Mmes NÉDÉLEC, IMBERT et VENTALON et M. BAS


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Le code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le I de l’article 1379 est ainsi modifié :

a) Le dernier alinéa du 9° est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette fraction s’applique en cas de renouvellement de l’installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent à compter du 1er janvier 2025. » ;

b) Le 11° est complété par un alinéa ainsi rédigé : « Cette fraction s’applique en cas de renouvellement de la centrale de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque à compter du 1er janvier 2025. » ;

3° Après le I de l’article 1519 D, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …. – En cas de renouvellement d’un aérogénérateur composant une installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent, quelle que soit la nature de ce renouvellement, l’imposition forfaitaire mentionnée à l’article 1635-0 quinquies est calculée selon la législation en vigueur applicable au 1er janvier de l’année de renouvellement. » ;

4° Après le I de l’article 1519 F, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« …. – En cas de renouvellement d’une centrale de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque, quelle que soit la nature de ce renouvellement, l’imposition forfaitaire mentionnée à l’article 1635-0 quinquies est calculée selon la législation en vigueur applicable au 1er janvier de l’année de renouvellement. » ;

5° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :

a) Le a est complété par les mots : « , sauf lorsque ces installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent ont subi, à compter du 1er janvier 2025, une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » ;

b) Au b, après la référence : « 1639 A bis », sont insérés les mots : « du présent code », après l’année : « 2019 », sont insérés les mots : « ou ayant subi à compter du 1er janvier 2025 une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » et les mots : « au même article 1519 D » sont remplacés par les mots : « à l’article 1519 D du présent code » ;

6° L’article 1609 nonies C est ainsi modifié :

a) Le I bis est ainsi modifié :

– le a du 1 est complété par les mots : « , sauf lorsque ces installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent ont subi, à compter du 1er janvier 2025, une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » ;

– le b du 1 est complété par les mots : « du présent code » ;

– au 1 bis, après l’année : « 2019 », sont insérés les mots : « ou ayant subi à compter du 1er janvier 2025 une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » et sont ajoutés les mots : « du présent code » ;

b) Le 1° du V est ainsi modifié :

– à la première phrase du dernier alinéa, les mots : « de l’avant-dernier » sont remplacés par les mots : « du sixième » ;

– il est ajouté un alinéa ainsi rédigé : « Par dérogation au quatrième alinéa du présent 1°, le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise dans les six mois après la délivrance de l’autorisation environnementale mentionnée aux premier et deuxième alinéas de l’article L. 181-14 du code de l’environnement, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019, afin de tenir compte de l’attribution à la commune, en application des 1 et 1 bis du I bis du présent article, d’une partie de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux versée au titre desdites installations. ».

II. – Les dispositions prévues au I s’appliquent aux installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent et aux centrales de production d’énergie électrique d’origine photovoltaïque installées ou renouvelées à compter du 1er janvier 2025.

Objet

Le présent amendement vise à modifier le régime de répartition de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) applicable lors du renouvellement d'un parc éolien ou d'une installation photovoltaïque.
Depuis la loi de finances pour 2019 les communes d'implantation d'un parc éolien perçoivent une part minimale de 20% de l'IFER pour les installations construites après le 1er janvier 2019. De même, la loi de finances rectificatives pour 2022, assure 20% de l'IFER aux communes d'implantation pour tout parc photovoltaïque implanté à compter du 1er janvier 2023. Cependant, ce seuil n’est pas garanti pour les installations construites avant ces dates, ni pour celles faisant l'objet d'un renouvellement. Ce dernier point est l'objet de cet amendement.
Il est ainsi proposé d'assurer à la commune d'implantation une part minimale de 20% de l'IFER à l'occasion du renouvellement d’éoliennes installées avant le 1er janvier 2019 ou d'une installation photovoltaïque implantée avant le 1er janvier 2023 sur son territoire. Cette mesure sécurise les recettes locales, renforce l’acceptabilité des projets par les communes et soutient le renouvellement des parcs éoliens et photovoltaïques, essentiel pour améliorer la performance des installations et accélérer la transition énergétique.

Cet amendement a le soutien de l'Association des Maires Ruraux de France.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-948

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. UZENAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le second alinéa du 9° du I de l’article 1379 du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Cette fraction s’applique en cas de renouvellement de l’installation de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent à compter du 1er janvier 2025, quelle que soit la nature de ce renouvellement, si cette perception est plus avantageuse que la fraction dont les communes bénéficient au titre de la répartition initiale décidée en application du régime fiscal au sein du bloc communal ; »

Objet

La répartition du produit de l’IFER relative aux éoliennes terrestres, issue de l’article 178 de la loi de finances pour 2019, avait pour objectif de garantir les retombées fiscales aux communes accueillant des éoliennes.

Cette mesure a été appliquée aux nouvelles éoliennes installées après le 1er janvier 2019 mais n’est pas applicable en cas de renouvellement des éoliennes existantes mises en services après 2019, bien qu’il s’agisse de nouvelles constructions. C’est pourquoi des communes accueillant des parcs renouvelés, soumis à autorisation administrative, ne bénéficient pas de retombées supplémentaires alors qu’elles s’engagent sur une nouvelle période de plus de vingt ans.

Cet amendement vise par conséquent à rétablir une équité entre les collectivités qui accueillent des éoliennes nouvellement installées ou renouvelées, sans mettre en péril les équilibres économiques.

Par ailleurs, il convient de noter qu’en partant du postulat que le régime fiscal appliqué aux parcs éoliens dépend de l’année de mise en service, trois cas de figures se présentent :

i. Les parcs mis en service avant 2010 qui sont sous le régime de la taxe professionnelle ;

ii. Les parcs mis en service entre 2010 et 2019 qui sont sous le régime de l’IFER mais avec l’ancienne répartition (70% EPCI – 30 % Département) ;

iii. Les parcs mis en service après 2019 qui sont sous le régime de l’IFER avec la répartition suivante: 20% commune , 50 % EPCI et 30% département.

Les montants perçus par les communes du cas i. peuvent être plus importantes que le régime de l’IFER, d’où la précision apportée dans le présent amendement, qui vise spécifiquement le cas des communes accueillant des parcs installés avant 2010 et pour lesquelles les montants perçus via la taxe professionnelle sont plus importants que ceux de l’IFER.

Cet amendement a été travaillé avec le syndicat des énergies renouvelables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-138 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. SAURY, Mme Pauline MARTIN, M. Daniel LAURENT, Mmes BELRHITI et GOSSELIN, MM. MAUREY et BRUYEN, Mme VERMEILLET, M. BELIN, Mme SOLLOGOUB, M. HOUPERT, Mme MORIN-DESAILLY, M. LEFÈVRE, Mmes NÉDÉLEC et BELLUROT, MM. GENET, BAS, COURTIAL, RAPIN, SAUTAREL et LEVI et Mme ROMAGNY


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre Ier du titre III de la deuxième partie du livre Ier du code général des impôts est ainsi modifié :

1° Le 2 du II de l’article 1609 quinquies C est ainsi modifié :

a) Le a est complété par les mots : « , sauf lorsque ces installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent ont subi, à compter du 1er janvier 2025, une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » ;

b) Au b, après la référence : « 1639 A bis », sont insérés les mots : « du présent code », après l’année : « 2019 », sont insérés les mots : « ou ayant subi à compter du 1er janvier 2025 une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » et les mots : « au même article 1519 D » sont remplacés par les mots : « à l’article 1519 D du présent code » ;

2° L’article 1609 nonies C est ainsi modifié :

a) Le 1 du I bis est ainsi modifié :

 – le a est complété par les mots : « , sauf lorsque ces installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent ont subi, à compter du 1er janvier 2025, une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » ;

 – le b est complété par les mots : « du présent code » ;

b) Au 1 bis du même I bis, après l’année : « 2019 », sont insérés les mots : « ou ayant subi à compter du 1er janvier 2025 une modification substantielle ou notable au sens de l’article L. 181-14 du code de l’environnement » et sont ajoutés les mots : « du présent code » ;

c) Le 1° du V est ainsi modifié :

 – à la première phrase du dernier alinéa, les mots : « de l’avant-dernier » sont remplacés par les mots : « du sixième » ;

 – il est ajouté un alinéa ainsi rédigé :

« Par dérogation au quatrième alinéa du présent 1° , le conseil d’un établissement public de coopération intercommunale peut, par une délibération prise dans les six mois après la délivrance de l’autorisation environnementale mentionnée aux premier et deuxième alinéas de l’article L. 181-14 du code de l’environnement, procéder à une réduction de l’attribution de compensation d’une commune sur le territoire de laquelle sont implantées des installations de production d’électricité utilisant l’énergie mécanique du vent installées avant le 1er janvier 2019, afin de tenir compte de l’attribution à la commune, en application des 1 et 1 bis du I bis du présent article, d’une partie de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux versée au titre desdites installations. »

Objet

Instaurée au profit des collectivités locales et de leur établissement public (EPCI), l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) concerne notamment les entreprises exerçant dans le secteur de l’énergie. Selon le régime fiscal de l’EPCI et la nature des installations de production d’énergie électrique, les communes d’implantation de ces installations sont susceptibles de percevoir ou non une part du produit de cette imposition.

L’article 178 de la loi de finances pour 2019 a modifié la répartition des recettes de l’« IFER éolien » en octroyant 20 % de son produit aux communes d’implantation pour les seuls parcs éoliens construits après le 1er janvier 2019.

Les communes comprenant des parcs éoliens installés avant le 1er janvier 2019 ne perçoivent pas cette fraction minimale de 20 % de l’IFER éolien, y compris lorsque des modifications pourtant substantielles sont apportées au parc éolien dans le cadre d’opérations dites de « repowering » (renouvellement).

Le présent amendement vise à modifier le régime de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) afin d’en faire bénéficier les communes ayant des parcs éoliens installés avant le 1er janvier 2019, mais renouvelés à compter du 1er janvier 2025.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-737

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROIRON, Mme BRIQUET, MM. COZIC, KANNER et RAYNAL, Mme BLATRIX CONTAT, M. ÉBLÉ, Mme ESPAGNAC, MM. FÉRAUD, JEANSANNETAS et LUREL, Mmes ARTIGALAS, BÉLIM et CANALÈS, M. CHAILLOU, Mme DANIEL, MM. FAGNEN, Patrice JOLY et KERROUCHE, Mme LE HOUEROU, MM. MARIE et MÉRILLOU, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. PLA, REDON-SARRAZY, ROS, STANZIONE, TISSOT, UZENAT, VAYSSOUZE-FAURE, ZIANE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le code général des impôts est ainsi modifié :

I. – Le a du 2 du II de l’article 1609 quinquies C du code général des impôts est complété par une phrase ainsi rédigée : « Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction du produit visé à l’article 1519 D peut être versée aux communes membres de cet établissement public. » ;

II. – Après le 1 ter du I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« 1.... Sur délibération de l’organe délibérant de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une fraction des produits visés aux articles 1519 D et 1519 F peut être versée aux communes membres de cet établissement public. »

Objet

La politique de transition écologique et le développement des énergies renouvelables est une priorité nationale. Les collectivités locales participent à leur développement, malgré les nombreuses difficultés auxquelles elles font face pour leur installation.

Afin de faciliter les installations d’éoliennes et de fermes photovoltaïques, les lois de finances pour 2019 et 2023 ont respectivement modifié la structure de la fiscalité professionnelle unique des intercommunalités, permettant à leurs communes membres de percevoir automatiquement 20 % des IFER éoliennes installées à compter du 1er janvier 2019, et 20 % des IFER photovoltaïques sur les installations à compter du 1er janvier 2023.

En ce qui concerne ces 20 % d’IFER éoliennes ou photovoltaïques que perçoivent les communes membres d’EPCI à fiscalité professionnelle unique, la loi prévoit la possibilité pour les communes concernées de transférer une partie de ces recettes fiscales à leur intercommunalité, si elles le souhaitent (1 bis et 1 ter du I bis de l’article 1609 nonies C du code général des impôts).

La réciproque n’existe pas aujourd’hui.

Bien qu’il existe d’autres reversements de fiscalité qui permettent de le faire, et notamment la révision libre des attributions de compensation (1°bis du V de l’article 1609 nonies C du CGI), cette dernière nécessite une majorité relativement importante (2/3 du conseil communautaire et majorité simple des conseils municipaux concernés), et représente un engagement financier de long terme pour l’intercommunalité (car une fois fixées, elles sont figées, sauf à revenir sur une nouvelle révision libre qui nécessiterait l’accord des communes concernées pour réduire leur attribution de compensation). De plus, la hausse des attributions de compensation au bénéfice des communes membres a un impact négatif sur la DGF des intercommunalités ainsi que sur leur reversement au titre du FPIC le cas échéant (notamment du fait d’une baisse mécanique de leur coefficient d’intégration fiscale).

C’est pourquoi, il est nécessaire de prévoir un reversement des IFER éoliennes ou photovoltaïques souple, et sans impact sur les indicateurs financiers utilisés dans le calcul des dotations.

Il est proposé de faciliter les modalités d’accords locaux dans le partage de ces recettes fiscales au sein des intercommunalités. C’est pourquoi, le présent amendement du groupe SER permettant aux EPCI de reverser aux communes d’implantation, mais également aux communes limitrophes, une fraction de l’IFER éolienne ou photovoltaïque qu’ils perçoivent par accord concordant dans une convention simple de reversement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-949

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. UZENAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au b du 2° du I de l’article L. 2334-4 du code général des collectivités territoriales, les mots : « et des impositions forfaitaires sur les entreprises de réseaux prévus à l’article 1379 du code général des impôts » sont supprimés.

Objet

L’intégration du produit de l’IFER dans le potentiel fiscal des communes a pour impact de diminuer les recettes fiscales nettes des communes qui perçoivent cet impôt de la part des porteurs de projets d’énergie renouvelable.

Certaines communes percevant l’IFER voient en effet leurs recettes fiscales largement minimisées du fait de l’intégration des retombées IFER dans leur potentiel fiscal qui permettent notamment d’alimenter en partie le mécanisme de solidarité (FPIC).

La perception de l’IFER permet pourtant aux communes volontaires et accueillant des projets de production d’énergie renouvelable de bénéficier des retombées économiques de projets dont elles sont parfois même parties prenantes directes (via une participation en capital dans la société de projet constituée).

La prise en compte de l’IFER dans le potentiel fiscal a donc in fine pour conséquence de minimiser les retombées positives des projets d’énergie renouvelable sur le territoire. Pourtant, la perception de l’IFER permet aux collectivités d’être moins « dépendantes » des dotations de l’État.

Par conséquent, pour permettre aux territoires accueillant des projets ENR de pouvoir bénéficier pleinement des retombées positives liées au dynamisme économique induit par le développement des énergies renouvelables présentes sur leur territoire, il convient en conséquence de sortir de l’assiette de leur potentiel fiscal les produits de l’IFER.

Cet amendement a été travaillé avec le syndicat des énergies renouvelables.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-74 rect.

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. PANUNZI, Mmes DUMONT, LASSARADE, BELRHITI et GRUNY et MM. KAROUTCHI, Henri LEROY, GENET et NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Au dernier alinéa de l’article L. 4425-26 du code général des collectivités territoriales, les mots : « ou à des opérations d'investissement s'inscrivant dans le cadre d'un projet global de développement du territoire de la Corse, notamment au titre des politiques publiques menées en faveur des territoires de l'intérieur et de montagne » sont supprimés.

 

Objet

Depuis le statut Joxe de 1991, les reliquats de la Dotation de Continuité Territoriale peuvent être affectés aux infrastructures portuaires et aéroportuaires. L’article 142 de la loi n°2016-1917 du 29 décembre 2016 de finances pour 2017 a étendu cette possibilité aux infrastructures routières et ferroviaires.

 

Jusque-là, ça reste cohérent avec l’objectif initial de cette enveloppe dédiée aux transports.

La dernière évolution, intervenue en 2017, constitue en revanche une dérive qui met à la fois en péril le bien-fondé de cette dotation ainsi que le financement des infrastructures de transports.

 

La loi n° 2017-289 du 7 mars 2017 ratifiant les ordonnances n° 2016-1561 du 21 novembre 2016 complétant et précisant les règles budgétaires, financières, fiscales et comptables applicables à la collectivité de Corse, n° 2016-1562 du 21 novembre 2016 portant diverses mesures institutionnelles relatives à la collectivité de Corse et n° 2016-1563 du 21 novembre 2016 portant diverses mesures électorales applicables en Corse, dispose dans son article 4 que les reliquats de la DCT pouvaient être réaffectés vers des « opérations d'investissement s'inscrivant dans le cadre d'un projet global de développement du territoire de la Corse, notamment au titre des politiques publiques menées en faveur des territoires de l'intérieur et de montagne ».

 

Fruit d’un accord politique entre le Ministre Baylet et la nouvelle majorité territoriale nationaliste, la déspécialisation totale de l’enveloppe, puisque les termes utilisés sont assez larges pour concerner toute politique, fait courir un risque au versement de la dotation.

 

De plus, la priorité aux infrastructures de transports n’est pas effective alors même que la Collectivité va avoir des investissements importants à réaliser, notamment pour le projet du Port de la Carbonite, et pour financer des opérations routières après la fin du PEI. Si les reliquats étaient, comme c’était initialement prévu, consacrés aux infrastructures de transport, avec les investissements restant à réaliser ne serait-ce que pour satisfaire le plan pluriannuel d’investissement pour les équipements routiers, il ne devrait théoriquement pas rester de fonds disponibles.

 

Le rapport rendu en octobre 2023 par la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion des infrastructures aéroportuaires et l'organisation du transport aérien pour les exercices 2017 et suivants est explicite, je cite "la stratégie régionale dans ce secteur est inaboutie, et le suivi des infrastructures insuffisant". Le Plan Pluriannuel d’Investissement de 2017, élaboré par la Collectivité Territoriale de Corse prévoyait 75M€ en 10 ans d’ici 2026, soit 7,5M par an. Ce niveau n'est pas atteint.

 

Sans compter que lors de la signature des avenants aux concessions en 2020, la prévision en investissement établie par les concessionnaires était plutôt de 150 millions d’euros (65 millions sur Ajaccio, 45 millions sur Bastia-Poretta, 20 millions sur Figari, 20 millions sur Calvi). On voit bien qu’il est impératif de préserver l’affectation de la DCT aux infrastructures de transport et de l’acter dans la loi. Il appartiendra à la Collectivité de financer directement les autres programmes sans avoir à obérer les financements prévus pour les transports. Ce serait une opération neutre pour la CDC qui flécherait les reliquats sur les investissements concernant les infrastructures de transport, et préserverait le bien-fondé du versement de la DCT.

 

Il est important de préciser que depuis trois exercices, le financement des dessertes maritime et aérienne ne permet plus de dégager de reliquats. La volonté manifestée d’augmenter la DCT nécessite de bien border l’usage des éventuels reliquats à venir.

 

La majoration de la DCT – le montant exceptionnel sollicité est cette année de 50 millions d’eurps contre 40 millions l’an dernier et 33 millions l’année d’avant -  laisse entrevoir des perspectives en termes de reliquats pour l’exercice à venir. L’adoption du présent amendement est capital pour flécher ces sommes restantes éventuelles vers les besoins en infrastructures de transport, surtout dans le contexte budgétaire actuel, particulièrement contraint, où il est impératif de préserver le niveau d’investissement et les équipements collectifs.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1983

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

L’article L. 152 du livre des procédures fiscales est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les administrations fiscales et les organismes, services et institutions mentionnés au premier alinéa peuvent se communiquer spontanément les informations relatives à leurs usagers respectifs nécessaires à l’information de ces derniers, au renforcement de l’efficience du recouvrement et à la fiabilisation de l’assiette des cotisations et impositions. »

Objet

En l’état actuel des textes, hormis quelques situations spécifiques, les services fiscaux et les organismes sociaux ne peuvent s’échanger des informations sur leurs usagers respectifs que sur demande portant sur des personnes physiques ou morales individuellement désignées.

Le développement d’échanges de données, en particulier entre les services fiscaux et l’URSSAF, permettrait de fluidifier et de diminuer la charge administrative et le formalisme attaché aux demandes individuelles. La charge des services territoriaux serait en conséquence diminuée pour les deux administrations.

Au surplus, les échanges de données favorisent la mutualisation de l’action en recouvrement des deux administrations pour tendre à un acte unique pour des usagers communs à la DGFiP et l’URSSAF. En effet, le redevable particulier ou professionnel peut être débiteur et créditeur dans les deux entités.

Enfin, la mise en commun de données permettrait également de réduire la charge des services d’accueil et améliorerait la relation avec l’usager qui pourrait recevoir des informations sur sa situation fiscale et sociale avec un point de contact unique.

Cette mesure concourrait ainsi à accroître les ressources de l’État, en renforçant l’efficience du contrôle et du recouvrement des recettes fiscales et sociales, tout en diminuant les charges des services.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1985

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Après l’article L. 163 du livre des procédures fiscales, il est inséré un article L. 163 … ainsi rédigé :

« Art. L. 163 …. – Le Centre national de la musique peut recevoir de l’administration des impôts tous les renseignements :

 « 1° Relatifs aux bases taxables et aux montants de la taxe mentionnée à l’article 1609 sexdecies C du code général des impôts ;

« 2° Nécessaires au recouvrement et au contrôle de l’imposition mentionnée au 2° de l’article L. 452-15 du code des impositions sur les biens et services. »

Objet

Le présent amendement a pour objectif de soutenir les missions exercées par le Centre national de la musique (CNM) en lui permettant de collecter les données relatives à son financement.

Il prévoit à cet effet un droit de communication qui autorise l’administration fiscale à communiquer au CNM des données relatives à la taxe sur les locations en France de phonogrammes et de vidéo-musiques destinés à l'usage privé du public dans le cadre d'une mise à disposition à la demande sur les réseaux en ligne, prévue à l’article 1609 sexdecies C du code général des impôts, ainsi qu’à la taxe sur les spectacles vivants prévue aux articles L. 452-14 et suivants du code des impositions sur les biens et services.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2221

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article L. 421-3 du code des assurances est complété par un alinéa ainsi rédigé :

« Les administrations ou services de l’État et des collectivités publiques, les organismes de sécurité sociale, les organismes qui assurent la gestion des prestations sociales, les établissements financiers et les entreprises d’assurance réunissent et communiquent au fonds de garantie les renseignements dont ils disposent ou peuvent disposer et qui sont utiles à la mise en œuvre de son action récursoire. Les renseignements ainsi recueillis ne peuvent être utilisés à d’autres fins que celles prévues au présent article. Leur divulgation est interdite. »

II. – L’article L. 135 M du livre des procédures fiscales est ainsi rédigé :

« Art. L. 135 M. – L’administration fiscale transmet au fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages mentionné à l’article L. 421-1 du code des assurances et au fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions mentionné à l’article L. 422-1 du même code les informations relatives à la situation des auteurs de dommages et des condamnés ayant à répondre financièrement des dommages qu’ils ont provoqués.

« Pour les besoins de l’accomplissement de leurs missions liées aux recours subrogatoires exercés contre les auteurs de dommages consécutifs à l’indemnisation du préjudice de leurs victimes en vertu des articles L. 421-3, L. 422-1, L. 422-4 et L. 422-7 du code des assurances et de l’article 706-11 du code de procédure pénale, les agents des fonds mentionnés au premier alinéa, individuellement désignés et dûment habilités selon des modalités fixées par décret, disposent d’un droit d’accès direct aux informations contenues dans les fichiers tenus en application des articles 1649 A et 1649 ter du code général des impôts, aux données relatives aux mutations à titre onéreux ou gratuit et aux actes relatifs aux sociétés ainsi qu’aux informations mentionnées à l’article L. 107 B du présent livre. »

Objet

Le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) et le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) sont des organismes de solidarité nationale qui indemnisent des victimes d’infractions, de terrorisme ou d’accidents de la route dont les auteurs ne sont pas assurés. Ces fonds sont principalement financés par des prélèvements obligatoires sur les contrats d’assurance.

Une fois les victimes indemnisées, le FGTI et le FGAO engagent des actions récursoires contre les auteurs des dommages afin d’obtenir le remboursement des sommes versées.

Or la mise en œuvre de ces actions peut être rendue difficile en l’absence d’information précise sur l’état des revenus ou du patrimoine de leurs auteurs, voire en présence de stratégies d’organisation de l’insolvabilité visant à empêcher les fonds d’exercer leurs recours. En 2023, le produit des recours engagés par les fonds contre les auteurs représentait une part limitée de leur budget (environ 10% de leurs recettes totales), ce qui fait peser sur la collectivité l’essentiel de la charge des indemnisations.

Afin d’accroître le taux de recouvrement du FGTI et du FGAO, de diminuer leur besoin en prélèvements obligatoires et de réduire les charges de l’État, le présent amendement a pour objet d’ouvrir et de faciliter l’accès des fonds à certaines informations détenues par des administrations, collectivités publiques ou autres organismes vis-à-vis de leurs débiteurs pour les besoins de leurs actions récursoires.

En premier lieu, l’amendement prévoit d’octroyer au FGAO le même droit à la consultation d’informations concernant ses débiteurs que le FGTI. Dans leurs rédactions actuelles, l’article 706-11 du code de procédure pénale et l’article L. 135 M du livre des procédures fiscales autorisent déjà le FGTI à demander à divers organismes et à la direction générale des finances publiques (DGFiP) de lui transmettre ponctuellement les informations nécessaires à l’exercice de ses missions, contrairement au FGAO qui ne bénéficie aujourd’hui d’aucune transmission de données.

Le FGTI et le FGAO étant des fonds jumeaux qui exercent des missions similaires, le présent amendement vise donc à permettre au FGAO, à l’instar du FGTI, de bénéficier, de la part de certains organismes énumérés par la loi, d’informations sur la situation des débiteurs du fonds dans le cadre de transmissions ponctuelles d’informations nécessaires à l’exercice de ses missions.

Le présent amendement vise, en second lieu, à autoriser certains collaborateurs du FGTI et du FGAO à consulter directement certaines applications de la DGFiP pour mener à bien leurs missions telles que les applications ou fichiers fiscaux PATRIM, BNDP, FICOBA et FICOVIE, qui contiennent des informations sur le patrimoine des auteurs d’infraction, aux fins de faciliter le recouvrement des sommes préalablement décaissées au profit des victimes. Le nombre d’interrogation des fichiers est en effet important, puisque les fonds sont créanciers de plus de 150 000 auteurs de dommages et condamnés.

Cet accès se fera sous certaines conditions et, notamment, dans le respect du secret fiscal. Ainsi, compte tenu du caractère personnel des données recensées dans ces fichiers, cet accès sera réservé à un nombre limité de collaborateurs, individuellement désignés et spécialement habilités.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2225

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le ministre chargé de l’économie est autorisé à accorder, à titre gratuit, la garantie de l’État à l’Association internationale de développement au titre des prêts et garanties qu’elle octroie. La garantie de l’État couvre le principal, les intérêts et autre charges, et s’exerce dans la limite d’un plafond global de trois cents millions d’euros.

L’octroi de cette garantie est subordonné à la conclusion d’une convention entre l’État et l’Association internationale de développement du Groupe Banque mondiale, qui précise notamment les opérations de financement éligibles, les conditions d’appel de la garantie et les droits acquis par l’État le cas échéant à la suite de son paiement, ainsi que la date à laquelle elle prend fin.

Objet

Cet amendement vise à apporter un soutien supplémentaire à l’Association internationale de développement (AID) dans le cadre de la reconstitution de son 21ème cycle (2025-2028).

L’AID est l’une des cinq institutions constituant le Groupe Banque mondiale. Créée en 1960, l’AID est le plus grand guichet concessionnel au monde. Elle propose aux pays pauvres éligibles des dons et des prêts de très longue maturité et peu coûteux. L’AID est particulièrement reconnue pour sa capacité à intervenir dans des États aux situations complexes, à y structurer des programmes sur le temps long et à y obtenir des résultats très satisfaisants en termes de développement. Son action s’étend aujourd’hui à 75 États représentant 1,3 milliard de personnes.

Pour financer cette activité, l’AID dispose d’un modèle hybride mobilisant des contributions de pays donateurs levées sur des cycles de trois ans et des ressources supplémentaires levées sur les marchés de capitaux. Le cycle en cours est le cycle AID-20 (2022-2025), doté d’un volume de financement total de 93 milliards de dollars (dont 23,5 milliards de contributions par les donateurs), auquel la France contribue à hauteur de 1,45 milliard d’euros de dons.

Les négociations pour la reconstitution du 21e cycle de l’AID se sont tenues au cours de l’année 2024 et se sont achevées les 5 et 6 décembre 2024 avec l’annonce par les pays donateurs de leurs intentions de contribution.

La France est un important soutien à l’AID : la France est 5e par ses contributions historiques et 5e contributeur au cycle AID-20. Elle a rappelé l’importance d’une reconstitution réussie de l’AID-21 à l’occasion de plusieurs sommets internationaux (Sommet pour un Nouveau Pacte Financier mondial en juin 2023, Sommet des Leaders G20 de New Delhi en septembre 2023, cohérence avec les principes portés dans le cadre du « 4P » Pacte de Paris pour les peuples et la planète).

Pour ce cycle, l’AID propose aux pays donateurs de compléter leur contribution à l’AID-21 par le recours à des instruments financiers innovants comme les garanties de portefeuille. Compte tenu de la contribution française à l’AID en don, le présent amendement propose d’accorder une garantie de trois cents millions d’euros à l’AID.

Cette garantie couvrira l’ensemble du portefeuille de l’AID, et s’exercera en première pertes, le cas échéant, jusqu’à la limite garantie. Elle permettra ainsi de réduire le risque porté par l’AID sur ses financements et ce faisant permettra une réduction de leur coût en capital, ce qui permettra à l’AID de financer un montant supplémentaire de prêts à ressources en don constantes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1221

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le IV de l’article 146 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 est ainsi modifié :

1° Au début du premier alinéa, les mots : « Les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public » sont remplacés par les mots : « Les fonctionnaires et les anciens fonctionnaires, les agents contractuels et les anciens agents contractuels de droit public » ;

2° Après le premier alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :

« Lorsque le bénéficiaire de l’allocation spécifique prévu au présent IV n’a plus la qualité de fonctionnaire, il bénéficie du régime de sécurité sociale dans les mêmes conditions que celles qui lui auraient été applicables s’il était fonctionnaire.

« Lorsque le bénéficiaire de cette même allocation n’est plus affilié au régime général de sécurité sociale et au régime de retraite complémentaire relevant de l’article L. 921-2 du code de la sécurité sociale, il est de nouveau affilié par son dernier employeur en qualité de contractuel de droit public. »

3° Au deuxième alinéa, les mots : « deuxième, troisième et avant dernier alinéas du I » sont remplacés par les mots : « articles L. 555-2, L. 555-3 et L. 555-5 du code général de la fonction publique ».

Objet

Les fonctionnaires et les agents contractuels de droit public du ministère des Armées et des Anciens combattants et du ministère de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques bénéficient de dispositions leur permettant de cesser de manière anticipée leur activité en cas d’exposition à l’amiante à l’occasion de d’activités de construction et de réparation navales, et de percevoir un revenu de remplacement sous la forme d’une allocation, dite « allocation spécifique de cessation anticipée d’activité » (ASCAA).

Ces dispositions nécessitent certains ajustements législatifs pour rétablir l’égalité de traitement avec les ouvriers de l’État qui bénéficient d’un dispositif identique sur le fondement du décret n° 2001-1269 du 21 décembre 2001 modifié.

En effet, si les anciens ouvriers de l’État peuvent bénéficier de l’ASCAA depuis la modification du décret n° 2001-1269 du 21 décembre 2001 par le décret n° 2022-920 du 21 juin 2022 intervenue à la suite d’une décision du Conseil d’État du 10 juin 2020 (« Audisio »), tel n’est pas le cas des anciens fonctionnaires et des anciens agents contractuels de droit public qui ne possèdent plus la qualité d’agent public au moment de leur demande.

C’est pourquoi l’amendement proposé modifie le premier alinéa du IV de l’article 146 de la loi n° 2015-1785 du 29 décembre 2015 de finances pour 2016 et le complète de dispositions nécessaires pour permettre la ré-affiliation des agents au régime de sécurité sociale dont ils bénéficiaient en qualité d’agent public.

Les dispositions du deuxième alinéa du IV de l’article 146 de la loi précitée sont enfin ajustées afin de tenir compte de leur codification.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2212 rect. quater

22 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – L’article 76 bis de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites est ainsi modifié :

1° Le premier alinéa du I est ainsi rédigé :

« Les fonctionnaires de l’État, les magistrats et les militaires, peuvent choisir, lors de leur prise de poste à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie et pour la durée de celui-ci, de cotiser au régime prévu à l’article 76 de la présente loi au-delà de la fraction maximale prévue au I du même article 76, sur les indemnités spécifiques à leur affectation dans ces territoires, versées mensuellement et correspondant à une majoration de leur traitement ou solde, dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État, La liste des indemnités concernées est précisée par décret. » ;

2° Au 2° du IV, la date : « 30 avril » est remplacée par la date : « 1er mai » ;

3° Au V, les mots : « pendant une période limitée à six mois à compter de la date d’entrée en vigueur du même I » sont remplacés par les mots : « jusqu’au 31 décembre 2025 ».

II. – Les dispositions prévues au 1° du I s’appliquent aux fonctionnaires de l’État, magistrats et militaires dont la prise de poste ou le changement de poste à Wallis-et-Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon et en Nouvelle-Calédonie intervient à compter du 1er avril 2025. Les dispositions réglementaires d’application du 1° du I peuvent au plus tôt rétroagir à cette date.

Objet

Le présent amendement précise l’assiette de la cotisation volontaire au régime additionnel de retraite de la fonction publique (RAFP), afin de prévoir que seules les indemnités spécifiques à l’affectation sur les territoires concernées, versées mensuellement et dont le montant est obtenu par majoration du traitement ou de la solde, sont prises en compte. A ce titre, sont notamment exclues l’indemnité de résidence, la nouvelle bonification indiciaire, l’indemnité de sujétion géographique, l’indemnité d’éloignement et les accessoires de traitement ou les primes et indemnités sur lesquelles la majoration peut porter. Dans un souci d’intelligibilité, il renvoie à un décret le soin de préciser la liste des indemnités prises en compte dans l’assiette de cotisation.

Les dispositions du 1° du I ont vocation à s’appliquer aux prises de poste et changement de poste intervenant à compter du 1er avril 2025.

Par ailleurs, l’amendement procède à la correction d’une coquille figurant au IV de l’article 76 bis de la loi du 21 août 2003 portant réforme des retraites.

Enfin, il vise à prolonger, jusqu’au 31 décembre 2025, le délai initialement fixé pour l’exercice du droit de cotiser volontairement au RAFP prévu par le V de l’article 76 bis de la loi précitée au bénéfice de certains fonctionnaires de l’État, magistrats et militaires.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-81

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

M. DELAHAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 2° de l’article 2 de la loi n° 50-772 du 30 juin 1950 fixant les conditions d’attribution des soldes et indemnités des fonctionnaires civils et militaires relevant du ministère de la France d’outre-mer, les conditions de recrutement, de mise en congé ou à la retraite de ces mêmes fonctionnaires, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le 2° n’est pas applicable aux fonctionnaires en service en Polynésie française. »

II. – Le I s’applique à compter du 1er janvier 2026 aux fonctionnaires affectés en Polynésie française à la date de publication de la présente loi ou faisant, à cette même date, l’objet d’une décision d’affectation dans cette collectivité.

Objet

Le présent amendement est la traduction d'une proposition de loi (PPL) déposée le 8 août 2022 par ma collègue Lana Tetuanui visant à supprimer l'indemnité d'éloignement des fonctionnaires de l'Etat affectés en Polynésie française.

Il met opportunément à jour les avantages spécifiques dont bénéficient les fonctionnaires civils de l’État en service en Polynésie française. En effet, les dispositions relatives à l’indemnité d’éloignement, laquelle est égale au versement de cinq mois de traitement indiciaire brut à chaque séjour administratif de deux ans, ne se justifient plus. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1941

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. NATUREL


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de trois mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant l’application de l’article 49 de la  loi organique 99-209 du 19 mars 1999, relatif aux dotations du fonds intercommunal pour la péréquation du fonctionnement des communes (FIP) en Nouvelle-Calédonie, afin d’évaluer les conséquences sur les ressources des communes d’un abaissement du seuil de 10 % de « l’effet cliquet » ainsi que son impact sur la fiscalité locale et sur le budget du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Objet

En application de l’article 49 de la loi organique 99-209 du 19 mars 1999,  relatif aux dotations du fonds intercommunal pour la péréquation du fonctionnement des communes (FIP), ni l’enveloppe globale des communes, ni le montant attribué à chaque commune ne peuvent diminuer d’un exercice sur l’autre sauf dans le cas particulier où une baisse des recettes fiscales intervient après un exercice au cours duquel ces dernières avaient augmenté de plus de 10%. Cela garantit à chaque commune le maintien du montant de sa dotation d’une année sur l’autre même si l’évolution de ses critères propres auraient dû entraîner une baisse de sa dotation. De même, si l’assiette de la répartition diminue (en période de récession), les montants versés aux provinces diminuent (ils sont proportionnels à l’assiette), contrairement aux montants versés aux communes. Ce mécanisme est dénommé « règle du cliquet » ou « effet cliquet ». Toutefois, si la baisse de l’assiette de répartition d’un exercice à l’autre est supérieure à 10 %, les communes ne sont pas protégées par l’effet cliquet, ni, individuellement, lorsque la baisse de leur dotation est supérieure à 10 % du fait de l’évolution de leurs critères propres. Or la situation économique et sociale en Nouvelle-Calédonie demeure hélas très difficile pour les habitants de l'île, en particulier dans le Grand Nouméa.
Afin de préserver l’économie publique locale des communes, cet amendement propose, en application de l’article 49 de la loi organique relatif aux dotations du fonds intercommunal pour la péréquation du fonctionnement des communes (FIP) en Nouvelle-Calédonie, d’évaluer les conséquences sur les ressources des communes d’un abaissement du seuil de 10% de « l’effet cliquet » ainsi que sur son impact sur la fiscalité locale et sur le budget du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-852

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

M. DELAHAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 25° du I de l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

1° Au e, après les mots : « la somme », sont insérés les mots : « et le détail » ;

2° Après le e, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...) Présente, de façon consolidée pour l’ensemble des opérateurs, la somme et le détail des dix plus importantes rémunérations brutes totales ; ».

Objet

En application de l’article 179 de la loi de finances pour 2020, est annexé chaque année au PLF un jaune budgétaire sur les opérateurs de l’Etat comportant notamment, pour chaque opérateur dont les effectifs sont supérieurs à 10 personnes, la somme des dix plus importantes rémunérations brutes totales.

Le présent amendement propose que cette information soit également donnée de manière détaillée, et non plus seulement de manière globale, et qu’elle soit par ailleurs présentée de façon consolidée pour l’ensemble des opérateurs.

Cette mesure serait de nature à favoriser la transparence sur la rémunération des présidents ou directeurs de ces organismes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-851

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Non soutenu

M. DELAHAYE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le f du 26° du I de l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est complété par les mots :

« , ainsi que l’ensemble des rémunérations et avantages du président et des membres de l’autorité ».

Objet

En application de l’article 23 de la loi n° 2017-55 du 20 janvier 2017 portant statut général des autorités administratives indépendantes et des autorités publiques indépendante, est annexé chaque année au PLF un rapport sur les autorités administratives et publiques indépendantes qui récapitule notamment, par autorité, les rémunérations et avantages du président et des membres de l’autorité.

Le présent amendement propose que cette information soit également présentée de façon consolidée pour l’ensemble des autorités administratives et publiques indépendantes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2036 rect. bis

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

M. BAZIN, Mme Nathalie GOULET, M. KAROUTCHI, Mme EUSTACHE-BRINIO, MM. BAS, DUMOULIN et LÉVRIER, Mme BELRHITI, M. PERNOT, Mme MULLER-BRONN, M. BURGOA, Mme SOLLOGOUB, M. Paul VIDAL, Mme LERMYTTE, M. BOUCHET, Mme DUMONT, MM. REYNAUD, MAUREY, MICHALLET et NATUREL, Mme BELLUROT, MM. PANUNZI, HENNO et de NICOLAY, Mmes SAINT-PÉ, Olivia RICHARD, DEMAS et MALET, MM. REICHARDT et LONGEOT, Mmes GOSSELIN et BILLON, MM. BRAULT, CADEC, MILON, Daniel LAURENT et CHATILLON, Mmes MICOULEAU et JOSENDE, MM. KHALIFÉ et HOUPERT, Mme CARRÈRE-GÉE, M. SOMON, Mme NÉDÉLEC, MM. WATTEBLED, FARGEOT, GENET, HAYE et DUPLOMB, Mme GRUNY, M. BELIN, Mmes JACQUEMET, IMBERT, ROMAGNY et de LA PROVÔTÉ, MM. SAURY, BRISSON et Étienne BLANC et Mmes HERZOG et VENTALON


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 32° du I de l’article 179 de loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi rédigé :

« 32° Un rapport relatif au recours aux prestations de conseil par l’État, ses établissements publics dont les dépenses de fonctionnement constatées dans le compte financier au titre de l’avant-dernier exercice clos sont supérieures à 60 millions d’euros, les autorités administratives et publiques indépendantes et les centrales d’achat au sens de l’article L. 2113-2 du code de la commande publique.
« Ce rapport présente :
« a) Le bilan des moyens consacrés par l’État au conseil interne ;
« b) La cartographie des ressources humaines dont chaque ministère dispose en matière de conseil en interne ;    
« c) Les mesures mises en œuvre pour valoriser ces ressources humaines et développer les compétences en matière de conseil en interne au sein de la fonction publique de l’État.
« Ce rapport comprend la liste des prestations de conseil réalisées au cours des cinq années précédentes, y compris pour le conseil en informatique, à titre onéreux ou qui relèvent du champ d’application de l’article 238 bis du code général des impôts.
« Pour chacune de ces prestations, la liste indique, sous réserve du secret de la défense nationale, de la conduite de la politique extérieure de la France, de la sûreté de l’État, de la sécurité publique, de la sécurité des personnes et de la sécurité des systèmes d’information :
« 1° La date de notification de la prestation et sa période d’exécution ;    
« 2° Le ministère ou l’organisme bénéficiaire ;    
« 3° L’intitulé et la référence de l’accord-cadre auquel se rattache la prestation, le cas échéant ;
« 4° L’intitulé et le numéro d’identification du marché, l’intitulé et le numéro du lot et, lorsque la prestation se rattache à un accord-cadre, le numéro du bon de commande ou du marché subséquent ;
« 5° L’objet résumé de la prestation ;
« 6° Le montant de la prestation ;
« 7° Le nom et le numéro de système d’identification du répertoire des établissements du prestataire et de ses éventuels sous-traitants ;
« 8° Le groupe de marchandises auquel se rattache la prestation au sens de la nomenclature des achats de l’État.
« Les informations mentionnées aux 1° à 8° respectent des normes d’écriture fixées par arrêté du ministre chargé des comptes publics. Elles sont publiées sous forme électronique, dans un standard ouvert, aisément réutilisable et exploitable par un système de traitement automatisé, de même que le bon de commande ou l’acte d’engagement lorsque la prestation de conseil se rattache à un accord-cadre.
  « Ces informations figurent dans le rapport social unique de l’administration bénéficiaire prévu à l’article L. 231-1 du code général de la fonction publique. »

Objet

Cet amendement reprend la proposition de loi transpartisane encadrant l’intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques, adoptée par le Sénat à l’unanimité des votants le 18 octobre 2023 puis le 28 mai 2024.
Il impose une plus grande transparence des cabinets de conseil, conformément aux recommandations de la commission d’enquête sénatoriale. 
Si le Gouvernement a créé un jaune budgétaire en PLF pour 2023, ce document s’avère lacunaire, et même décevant. En outre, les administrations persistent dans leur refus de publier les bons de commande et les livrables des consultants, malgré la jurisprudence de la CADA.

Il est donc proposé :

-    De publier une liste exhaustive des prestations de conseil commandées par l’Etat, et non de simples « échantillons » comme le fait l’Etat ;
-    D’imposer sa publication en données ouvertes, ce qui n’est toujours pas le cas aujourd’hui ;
-    De disposer d’un historique sur 5 ans, pour mesurer les évolutions ;
-    D’élargir le rapport, en y incluant les établissements publics de grande taille et le conseil en informatique ;
-    De supprimer la mention du secret des affaires, qui sert trop souvent d’alibi aux administrations pour refuser toute publication des livrables des consultants.

Il faut sortir de l’opacité, comme l’affirmait la commission d’enquête transpartisane du Sénat. 

C’est tout l’objet de cet amendement. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1290

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DURANTON, MM. LEMOYNE, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mme CAZEBONNE, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 1° du I de l’article 128 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificatives pour 2005 est rétabli dans la rédaction suivante :

« 1° Influence de la France dans le monde ; ».

Objet

Cet amendement établit, parmi les annexes générales au projet de loi de finances de l’année, un document de politique transversale sur la politique d’influence de la France dans le monde.

Dans le contexte mondial actuel où l’influence comme soft power est de plus en plus prégnant, la création d’un document de politique transversale est un outil nous permettant d’analyser et d’améliorer nos politiques en la matière. 

Chaque année, ce document présentera la stratégie mise en œuvre et récapitulera les crédits, objectifs et indicateurs y concourant. Il comportera une présentation détaillée de l’effort financier consacré par l’État, ainsi que des dispositifs mis en place, pour l’année à venir, l’année en cours et l’année précédente.

L’influence se caractérise comme couvrant un champ très large politiques publiques relevant de ministères et d’opérateurs nombreux : éducation, diplomatie, culture, attractivité commerciale, commerce extérieur, médias internationaux ou encore francophonie. 

Les informations présentées dans ce document permettront de mettre en évidence les stratégies et actions partagées par les acteurs de « l’Équipe France » mais aussi d’identifier les incohérences et doublons éventuels. L’élaboration de ce document par les administrations permettra donc à la fois d’améliorer l’information du Parlement sur la gestion des finances publiques et de conforter les démarches de pilotage et de décloisonnement, largement engagées, garantes de l’efficacité de notre politique d’influence. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1396

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. Patrice JOLY et TEMAL, Mmes CARLOTTI et CONWAY-MOURET, MM. VAYSSOUZE-FAURE et DARRAS, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE et Mickaël VALLET, Mme LINKENHELD, M. CHANTREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à informer le Parlement sur l’impact des coupes budgétaires prises par le décret n° 2024-124 du 21 février 2024 portant annulation de crédits.

Objet

Le présent amendement demande un rapport au Gouvernement visant à informer le Parlement sur l’impact des coupes budgétaires prises par décret en février 2024.

Lors de ces coupes, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a été délesté de près de 900 millions d’euros sur un budget prévu par le projet de loi de finances 2024 à hauteur de 6,76 milliards. Cela a représenté une baisse de 13,3 %.

La mission Aide publique au développement s’est vue délestée de 742,12 millions d’euros. Il s’agit de la coupe la plus importante lors de cette séquence de remise en cause de la loi de finances pour l’année 2024. Avec cette coupe, la France a ouvertement assumé revenir sur sa promesse d’augmenter son aide publique au développement conformément à la loi n° 2021-1031 du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales qui prévoyait une hausse progressive de l’aide au développement pour en arriver à l’objectif de 0,7 % du RNB en 2025 (objectif qui a été repoussé à 2030 depuis l’adoption de cette loi).

Plusieurs questions demeurent encore aujourd’hui quant à l’impact total de ces coupes sur l’aide publique au développement. Ainsi, cet amendement a pour objectif de remédier à cette opacité, en demandant au Gouvernement de fournir davantage de précisions au Parlement sur l’impact de ces coupes.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-909 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CANÉVET et DELCROS, Mmes ANTOINE et Nathalie GOULET, M. FOLLIOT et Mme VERMEILLET


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans les six mois suivants la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les conditions dans lesquelles l’État et les collectivités territoriales pourraient confier par convention aux commissaires de justice le recouvrement de leurs créances fiscales et non fiscales en vue d’optimiser leurs recettes.

Objet

Le recouvrement des créances publiques relève toujours théoriquement de la compétence des huissiers des finances publiques au titre du décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relative à la gestion budgétaire et comptable public.

L’article L.1611-7-1 du code général des collectivités territoriales permet de confier l’encaissement de recettes non fiscales de l’Etat et collectivités locales à des organismes privés et notamment aux huissiers de justice (désormais commissaires de justice).

Les huissiers des finances publiques recouvrent ainsi essentiellement les créances fiscales. Les commissaires de justice se voient quant à eux confier le recouvrement en phase comminatoire amiable, donc non coercitive, des produits non fiscaux mais pour une période limitée à 90 jours. Le recouvrement forcé reste du seul ressort des huissiers des finances publiques.  

Pour autant le recours systématique à ces derniers pour le recouvrement des créances fiscales et pour la phase d’exécution forcée des créances non fiscales ne parait plus suffisant pour assurer un rendement optimal aux créances des personnes morale de droit public.

Il est un fait que leurs effectifs ne cessent de diminuer (passant de 612 huissiers et agents commissionnés en 2004 à 430 en 2015) alors que les besoins de financement des personnes publiques augmentent.

Le taux de recouvrement des créances doit pouvoir être amélioré, dans un contexte économique et budgétaire de plus en plus contraint pour l’Etat comme pour les collectivités territoriales.

Trois exemples illustrent cette situation :

- Le taux de recouvrement des amendes pénales n’atteint pas 50% au 31 décembre suivant l’émission de l’amende.

- En 2018, le recouvrement des forfaits post-stationnement majorés atteignait seulement 26,4%.  

- Par ailleurs, les élus locaux déplorent des difficultés en matière de recouvrement de leurs produits locaux liées, notamment, aux délais de réception tardifs des avis de sommes à payer pour les usagers, voire à l’absence de réception des avis de sommes à payer. Certains regrettent même l’absence d’informations sur les démarches de recouvrement des créances (Source : enquête de l'AMF sur les relations des communes et intercommunalités avec la DGFIP, octobre 2024)

Dans ces conditions, le présent amendement vise à autoriser l’Etat et les collectivités territoriales à recourir aux commissaires de justice pour optimiser le recouvrement de leurs créances.

Les commissaires de justice sont en effet des officiers publics et ministériels, soumis au titre de leur statut à une stricte déontologie et au secret professionnel.

Intervenant déjà aujourd’hui dans le cadre de la phase comminatoire du recouvrement des produits non fiscaux, ils sont des professionnels de l’exécution forcée dotés de prérogatives de puissance publique, et disposent d’un maillage territorial complet. Ils peuvent ainsi contribuer à améliorer significativement les recettes des personnes publiques.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-429

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

Mme CAZEBONNE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur la situation fiscale des retraités français résidant en Italie, lesquels subissent une double imposition de leurs pensions de retraites.

Objet

Cet amendement vise à attirer l'attention du Gouvernement sur la situation des retraités français résidant en Italie qui subissent une double imposition de leurs pensions de retraites, conformément à une nouvelle interprétation de la convention fiscale franco-italienne en matière d'impôts sur le revenu et sur la fortune signée le 5 octobre 1989.

En effet, à ce jour, un grand nombre de retraités français résidant en Italie subissent de plein fouet les conséquences de la double imposition de leurs pensions de retraite, laquelle donne lieu à d'importantes pénalités financières de la part du fisc italien qui, depuis 2021, procède à des redressement fiscaux en raison d'une nouvelle interprétation de la convention fiscale précitée.

On dénombre plus d'une centaine de personnes touchées par cette décision, qui sont désormais redevables de sommes s'élevant jusqu'à 50 000 euros par année. Nos compatriotes se retrouvent démunis face à cette situation, tant l'épargne accumulée tout au long de leur vie est menacée par la double imposition italienne qui frappe leurs pensions souvent modestes.

Ce rapport permettra de faire un état des lieux de la situation, de recenser le nombre de cas concernés et d'explorer les solutions possibles pour mettre fin à cette injustice.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1907

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme CONWAY-MOURET, MM. CHANTREL, TEMAL et VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE, Mickaël VALLET

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport sur la situation fiscale des retraités français résidant en Thaïlande, confrontés à une potentielle double imposition de leurs pensions de retraite.

Objet

Cet amendement du Groupe SER vise à saisir le Gouvernement sur la situation des retraités français résidant en Thaïlande, confrontés à une potentielle double imposition en raison de la réforme fiscale récemment engagée par les autorités thaïlandaises. 

Cette nouvelle réglementation fiscale prévoit que les personnes résidant au moins 180 jours par an en Thaïlande devront, dans certaines circonstances, payer des impôts sur les revenus étrangers transférés dans le pays. Celle-ci est applicable à compter du 1er janvier 2024, soit à partir de la déclaration d'impôts de 2025 sur les revenus de 2024. Pourtant, la France et la Thaïlande sont liées par la « convention tendant à éviter les doubles impositions et à prévenir l'évasion fiscale en matière d'impôts sur les revenus » de 1974. 

Environ 6 000 retraités français pourraient être affectés par l'établissement d'une double imposition ou d'une imposition dite « partagée », alors que nos compatriotes les plus précaires perçoivent des sommes minimes et que les taux d'imposition sur les pensions sont plus élevés en Thaïlande qu'en France. 

Dans un communiqué en date du 7 mars 2024, l'ambassade de France à Bangkok indiquait que « les modalités de mise en œuvre de cette nouvelle réglementation doivent encore être précisées » et déclarait avoir « saisi les autorités thaïlandaises pour obtenir des clarifications ». Toutefois, les élus des Français de l’étranger - conseillers et parlementaires des Français de l’étranger - restent sans réponse. Dans ces conditions, de nombreux compatriotes s’inquiètent des conséquences financières que pourrait avoir l’établissement d’une double imposition et envisagent même de quitter le pays où ils ont pourtant construit leur vie. 

Face aux incertitudes liées à la mise en œuvre de cette réforme unilatérale, il est nécessaire que le Gouvernement présente au Parlement un rapport détaillant la situation fiscale des retraités français en Thaïlande, évaluant l'impact de la réforme et décrivant les mesures envisagées pour éviter cette double imposition dans le cadre de la convention fiscale bilatérale. Ce rapport permettrait d’informer les élus des Français de l’étranger sur l’état des discussions bilatérales en cours entre les autorités fiscales française et thaïlandaise et ainsi de communiquer de manière transparente auprès de nos compatriotes afin que ces derniers se préparent aux conséquences de cette réforme en toute connaissance de cause.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1247

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’opportunité d’étendre les mesures compensatoires à la suppression programmée de l’indemnité temporaire de retraite permises par l’article 201 de la loi de finances pour 2024 aux fonctionnaires d’État de La Réunion et de Mayotte.

Objet

Par cet amendement, les membres du groupe CRCE-K demandent au Gouvernement la remise d’un rapport qui établira l'opportunité de créer un mécanisme de sur-cotisation volontaire au régime de retraite additionnelle de la fonction publique (RAFP) en faveur des fonctionnaires, magistrats et militaires en activité à La Réunion et à Mayotte, au même titre qu'à Wallis et Futuna, en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon ou en Nouvelle-Calédonie.

Ces territoires subissent en effet un écart de prix substantiel par rapport à l'Hexagone qui justifie l’existence d’un mécanisme compensant la mise en extinction de l’indemnité temporaire de retraite (ITR).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1398

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant, pour les fonctionnaires, magistrats et militaires en poste en Polynésie française, en Nouvelle-Calédonie et à Wallis et Futuna, les impacts financiers et les conséquences sur les économies de ces collectivités :

1° De l’application du coefficient de majoration au traitement ou de la solde, afférents à l’indice correspondant à l’emploi, grade, classe et échelon détenus dans l’emploi occupé, avant déduction des retenues pour pension civile et sécurité sociale ;

2° Du changement de calcul des retenues pour pension civile et sécurité sociale qui seraient alors calculées sur la base de la rémunération à laquelle peuvent prétendre les fonctionnaires, les magistrats et les militaires mentionnés à l’article 1er du décret n° 67-600 du 23 juillet 1967 relatif au régime de rémunération des magistrats et des fonctionnaires de l'État en service dans les territoires d'outre-mer, lorsqu’ils sont en position de service, égale au traitement ou à la solde, afférents à l’indice correspondant à l’emploi, grade, classe et échelon détenus dans l’emploi occupé multiplié par un coefficient de majoration propre à chaque territoire ;

3° Du changement de calcul du montant de la pension qui serait alors calculé en multipliant le pourcentage de liquidation tel qu’il résulte de l’application de l’article L. 13 du code des pensions civiles et militaires de retraite par le traitement ou la solde, afférents à l’indice correspondant à l’emploi, grade, classe et échelon multiplié par un coefficient de majoration propre à chaque territoire, soumis à retenue, effectivement détenus depuis six mois au moins par le fonctionnaire, magistrat ou militaire au moment de la cessation des services valables pour la retraite ou, à défaut, par le traitement ou la solde, afférents à l’indice correspondant à l’emploi, grade, classe et échelon multiplié par un coefficient de majoration propre à chaque territoire, soumis à retenue, antérieurement occupés d’une manière effective, sauf s’il y a eu rétrogradation par mesure disciplinaire ;

4° De l’abrogation de l’article 76 bis de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 portant réforme des retraites ;

5° De la suppression de l’indemnité temporaire de retraite résiduelle pour les personnels n’ayant pas choisi le dispositif prévu par l’article 76 bis de la loi n° 2003-775 du 21 août 2003 précitée.

Le rapport évalue également les conditions que doivent remplir les personnels pour bénéficier du calcul du montant de leur pension multiplié par le coefficient de majoration propre à leur territoire.

Objet

L’amendement proposé demande au Gouvernement un rapport évaluant l’impact de l’instauration d’un système de cotisation équitable, fondé sur la prise en compte de la part indiciaire majorée dans le calcul des retenues sociales des fonctionnaires, magistrats et militaires en poste dans une collectivité du Pacifique. Élargir l’assiette des retenues sociales alimentera la sécurité sociale et le système de retraite des fonctionnaires en poste dans une collectivité du Pacifique.

Depuis 1952, les fonctionnaires en poste dans certains territoires ultramarins bénéficient de l’indemnité temporaire de retraite (ITR), progressivement supprimée par la réforme de 2008. La loi n° 2023-1322 du 29 décembre 2023 de finances pour 2024 a instauré un dispositif de substitution, la cotisation volontaire au régime (CVR), qui ne répond pas pleinement à la suppression de l’ITR. En Polynésie française, seuls 30 % des effectifs concernés ont opté pour ce dispositif au 17 octobre 2024.

En l’état actuel du droit, le ratio pension civile / traitement indiciaire des fonctionnaires en poste dans une collectivité du Pacifique est inférieur à 44% contre 75% dans l’Hexagone (article L13 du code des pensions civiles et militaires de retraite). Cette différence résulte de l’article 20 de la loi n°74-1114 de finances rectificative de 1974, qui applique le coefficient de majoration sur le traitement net, après retenues sociales, et non sur le brut, comme c’était le cas avant, et l’est dans les départements et régions dits d’Outre-mer.

Cela crée une illusion : le fonctionnaire pense cotiser au titre des retenues pour pension civile et sécurité sociale uniquement sur son traitement indiciaire brut de base, alors qu’une partie de ces retenues, correspondant à la part indiciaire majorée, est retenue par l’État sans alimenter les caisses de sécurité sociale ou de retraite.

Par exemple, depuis la loi n°74-1114 de finances rectificatives pour 1974, un fonctionnaire en poste en Polynésie française perçoit un traitement indiciaire brut de 1.000 €. Sur cette somme, il cotise 158,5 € au titre des retenues pour pension civile (11,1%) et sécurité sociale (4,75%) ; il reste alors 841,5 €. Puis, le coefficient de majoration (0,84) est appliqué à cette somme de 841,5 € soit une part indiciaire majorée de 706,86 € ; le traitement net est alors de 1.548,36 €, la somme des deux. Avant cette loi, le même fonctionnaire avait une part indiciaire majorée de 840 € qui s’ajoutait au 841,5 € donc un traitement net de 1681,5 €. La subtilité réside dans le fait qu’en pratique les 133,14 € (résultat de la différence entre le traitement net avant et après la loi de 1974 : 1681,5 € – 1548,36 €) ne sont pas versés à l’actif et sont retenus par l’État. Or, cette somme de 133,14 € correspond exactement aux retenues pour pension civile et sécurité sociale qui aurait pu être calculées sur la part indiciaire majorée avant la loi de 1974, c’est-à-dire 840 €.

Les données sur le nombre de fonctionnaires dans les collectivités du Pacifique et a fortiori dans tous les territoires d’Outre-mer ne sont accessibles qu’aux services de l’Etat, seuls à même de produire un rapport présentant de manière exhaustive les impacts et conséquences sur les économies de ces collectivités d’un calcul équitable.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-1994

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BLATRIX CONTAT


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l'article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de quatre mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur la révision du dispositif de l'indemnité de résidence.

Objet

Cet amendement vise à demander au Gouvernement de remettre au Parlement, dans un délai de quatre mois, un rapport sur la révision du dispositif de l’indemnité de résidence. Ce rapport devra examiner l’élargissement de son périmètre à l’ensemble des communes du Pays de Gex et analyser la pertinence de revaloriser son montant afin de mieux répondre aux enjeux spécifiques de ce territoire frontalier. 

Les fonctionnaires exerçant dans les territoires frontaliers de la Suisse, notamment dans le Pays de Gex, sont confrontés à un coût de la vie extrêmement élevé, en particulier pour le logement, ce qui rend leurs conditions de vie très difficiles. Malgré un niveau de vie moyen parmi les plus élevés de France, cette région subit une pression immobilière qui fragilise les agents publics. Parallèlement, la population y croît rapidement (+2,3 % par an depuis 2014), ce qui augmente les besoins en personnels publics, mais les conditions de rémunération et de vie freinent les recrutements, compromettant le bon fonctionnement des services publics.

Pour répondre à cette situation, le décret n° 2023-1168 du 12 décembre 2023 a introduit une indemnité de résidence spécifique pour les agents publics exerçant dans 13 des 27 communes de la communauté d’agglomération du Pays de Gex. Cette indemnité, fixée à 3 % du traitement indiciaire (soit environ 50 € nets par mois), constitue une première reconnaissance des difficultés rencontrées.

Cependant, ce dispositif présente des limites importantes, notamment en raison du découpage territorial. Celui-ci repose sur le zonage ABC datant de 2003, qui ne reflète plus les réalités actuelles. Ce zonage crée des situations inéquitables : par exemple, dans le Pays de Gex, deux communes voisines aux caractéristiques similaires peuvent être traitées différemment. L’une, classée en catégorie A, permet à ses fonctionnaires de bénéficier de l’indemnité de résidence, tandis que l’autre, classée en catégorie B, en est exclue. Ce traitement inégal est particulièrement injuste pour les agents publics vivant dans des communes confrontées aux mêmes problématiques de vie chère.

En pratique, cette situation complique fortement le recrutement dans les communes exclues du dispositif, aggravant les tensions sur les services publics et sur la capacité des collectivités à répondre aux besoins croissants de la population.

Un rapport est donc nécessaire pour évaluer la possibilité d’étendre l’indemnité à l’ensemble des communes du Pays de Gex et d’en revaloriser le montant. Ce travail permettra de garantir une véritable équité territoriale et d’assurer le bon fonctionnement des services publics dans cette zone frontalière stratégique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2228

23 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I. – Après le 2° de l’article 2 de la loi n° 50-772 du 30 juin 1950 fixant les conditions d’attribution des soldes et indemnités des fonctionnaires civils et militaires relevant du ministère de la France d’outre-mer, les conditions de recrutement, de mise en congé ou à la retraite de ces mêmes fonctionnaires, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« Le 2° n’est pas applicable aux fonctionnaires en service en Polynésie française. »

II. – Le I s’applique à compter du 1er janvier 2026 aux fonctionnaires affectés en Polynésie française à la date de publication de la présente loi ou faisant, à cette même date, l’objet d’une décision d’affectation dans cette collectivité.

Objet

Reprise par la commission de l'amendement II-81 non soutenu






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2229

23 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le 25° du I de l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est ainsi modifié :

1° Au e, après les mots : « la somme », sont insérés les mots : « et le détail » ;

2° Après le e, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

« ...) Présente, de façon consolidée pour l’ensemble des opérateurs, la somme et le détail des dix plus importantes rémunérations brutes totales ; ».

Objet

Reprise par la commission de l'amendement II-852 non soutenu






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

ARTICLES NON RATTACHÉS

(n° 143 , 144 , 524)

N° II-2230

23 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. HUSSON

au nom de la commission des finances


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 59


Après l’article 59

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le f du 26° du I de l’article 179 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020 est complété par les mots :

« , ainsi que l’ensemble des rémunérations et avantages du président et des membres de l’autorité ».

Objet

Reprise par la commission de l’amendement II-851 non soutenu






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CONSEIL ET CONTRÔLE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-2205 rect.

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Conseil d’État et autres juridictions administratives

dont titre 2

 

5 001 531

 

1 296 487

 

5 001 531

 

1 296 487

Conseil économique, social et environnemental

dont titre 2

 

424 199

 

95 085

 

424 199

 

95 085

Cour des comptes et autres juridictions financières

dont titre 2

 

1 898 280

 

673 015

 

1 898 280

 

673 015

TOTAL

 

7 324 010

 

7 324 010

SOLDE

-7 324 010

-7 324 010

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 165 « Conseil d'État et autres juridictions administratives » à hauteur de 5,0 M€ en AE et en CP dont 1,3 M€ de titre 2 en AE et en CP, sur le programme 126 « Conseil économique, social et environnemental » à hauteur de 0,4 M€ en AE et en CP dont 0,1 M€ de titre 2 en AE et en CP et sur le programme 164 « Cour des comptes et autres juridictions financières » à hauteur de 1,9 M€ en AE et en CP dont 0,7 M€ de titre 2 en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 7,3 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CONSEIL ET CONTRÔLE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-99

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Conseil d’État et autres juridictions administratives

dont titre 2

 

2 650 000

 

4 100 000

Conseil économique, social et environnemental

dont titre 2

 

360 000

 

360 000

Cour des comptes et autres juridictions financières

dont titre 2

 

1 550 000

 

1 300 000

TOTAL

 

4 560 000

 

5 760 000

SOLDE

- 4 560 000

- 5 760 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l'ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d'investissement et d'intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d'effort budgétaire sur le périmètre de l'État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l'objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s'éloigner avant même le début de l'exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 4,56 M € en autorisations d'engagement (AE) et de 5,76 M € en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l'action 03  « Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs » du programme 165 « Conseil d'État et autres juridictions administratives» (à hauteur de 2,65 M € en AE et 4,1 M€ en CP) ; sur l'action 05 « Fonctions supports à l'institution » du programme 126 « Conseil économique, social et environnemental » (à hauteur de 360 000 € en AE et en CP) ; sur l'action 23 « Contrôle des gestions publiques » du programme 164 « Cour des comptes et autres juridictions financières » (à hauteur de 1,55 M€ en AE et 1,3 M€ en CP) 

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l'ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CONSEIL ET CONTRÔLE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1924 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE, CAMBIER, MAUREY et DELCROS, Mme ANTOINE, M. FOLLIOT et Mmes JACQUEMET et ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Conseil d’État et autres juridictions administratives

dont titre 2

 

2 296 487

 

 

1 296 487

 

2 296 487

 

 

1 296 487

Conseil économique, social et environnemental

dont titre 2

 

327 148

 

 

95 085

 

327 148

 

 

95 085

Cour des comptes et autres juridictions financières

dont titre 2

 

1 530 281

 

 

673 015

 

1 530 281

 

 

673 015

TOTAL

 

4 153 916

 

4 153 916

SOLDE

4 153 916

 - 4 153 916

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Conseil et contrôle de l’État ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 165 « Conseil d’État et autres juridictions administratives » à hauteur de 2,3 M€ en AE et en CP, le programme 126 « Conseil économique, social et environnemental » à hauteur de 0,3 M€ en AE et en CP, le programme 164 « Cour des comptes et autres juridictions financières » à hauteur de 1,5 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 4,2 M€ en AE et 4,2 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 2,1 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Sont ainsi annulés, en autorisation d’engagement et crédits de paiement sur le titre 2, 1,3 M€ sur le programme 165 « Conseil d’État et autres juridictions administratives », 0,1 M€ sur le programme 126 « Conseil économique, social et environnemental » et 0,7 M€ sur le programme 164 « Cour des comptes et autres juridictions financières »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION CONSEIL ET CONTRÔLE DE L'ÉTAT

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1737

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Sagesse du Sénat
Adopté

M. BENARROCHE

au nom de la commission des lois


Article 45

(État G)


Après l'alinéa 366

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

Nombre de rapports établis par les chambres régionales des comptes sur le fondement des articles L. 235-1 et L. 235-2 du code des juridictions financières

Objet

Cet amendement, en cohérence avec l’amendement présenté par la commission des lois dans le cadre des projets de loi de finances pour 2023 et 2024, vise à ajuster les indicateurs du programme 164 pour mieux rendre compte des nouvelles missions des juridictions financières résultant du plan « JF 2025 » lancé en 2021 par le Premier président, Pierre Moscovici.

Parmi ces nouvelles missions figure l'évaluation des politiques publiques ou la formulation d'un avis sur un projet d’investissement exceptionnel, confiées aux chambres régionales des comptes par la loi du 21 février 2022 dite « 3DS ». Ces travaux d'évaluation peuvent être initiés soit sur saisine des collectivités territoriales, soit par les chambres régionales des comptes elles-mêmes.

Bien que cette mission d'évaluation semble enfin voir amorcer son appropriation par les collectivités territoriales, les saisines des chambres régionales des comptes demeurent encore modestes : depuis 2022, seules 4 saisines ont été effectuées sur le fondement de l'article L. 235-1 du code des juridictions financières (une en 2022, une en 2023 et deux en 2024). Par ailleurs, d'après les informations transmises au rapporteur, les chambres régionales des comptes se sont saisies elles-mêmes d’une demi-douzaine de projets d’évaluation dont les conclusions devraient être publiées dans un proche avenir.

Aussi, pour mesurer l’objectif « Assister les pouvoirs publics », l’amendement propose de compléter l’indicateur « Nombre d’auditions au Parlement », un indicateur que la Cour des comptes ne peut maîtriser dans la mesure où elle ne fait que répondre aux demandes d'auditions formulées par les parlementaires, par un second indicateur qui retracerait l'activité des chambres régionales des comptes liée à leur mission d'évaluation des politiques publiques et d'avis sur les projets d'investissement exceptionnel. Ce nouvel indicateur permettrait de ne pas limiter au seul Parlement le suivi, dans le projet annuel de performances, de la fonction d'assistance aux pouvoirs publics effectuée par les juridictions, et d'en favoriser une lecture davantage territorialisée. En outre, contrairement aux auditions au Parlement, les juridictions financières peuvent plus aisément maîtriser leur activité d'évaluation des politiques publiques puisqu'elles peuvent s'auto-saisir.

      






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2203

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

38 626 374

 

1 014 060

 

39 275 472

 

1 014 060

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

2 872 165

 

241 520

 

2 626 703

 

241 520

TOTAL

 

41 498 539

 

41 902 175

SOLDE

-41 498 539

-41 902 175

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » à hauteur de 38,6 M€ en AE et de 39,3 M€ en CP dont 1,0 M€ de titre 2 en AE et en CP et sur le programme 308 « Protection des droits et libertés » à hauteur de 2,9 M€ en AE et de 2,6 M€ en CP dont 0,2 M€ de titre 2 en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 41,5 M€ en AE et de 41,9 en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1934 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et CAMBIER, Mme GACQUERRE, MM. DELCROS et FOLLIOT, Mmes ANTOINE, JACQUEMET et VERMEILLET, M. BLEUNVEN et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

24 969 576

 

1 014 060

 

25 618 674

 

1 014 060

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

1 227 044

 

241 520

 

981 582

 

241 520

TOTAL

 

26 196 620

 

26 600 256

SOLDE

26 196 620

26 600 256

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Direction de l’action du Gouvernement ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » à hauteur de 25,0 M€ en AE et 25,6 M€ en CP et le programme 308 « Protection des droits et libertés » à hauteur de 1,2 M€ en AE et 1,0 M€ en CP.
Il en résulte un total d’annulations de 26,2 M€ en AE et 26,6 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 1,5 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en AE et en CP sur le titre 2, 1,0 M€ sur le programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » et 0,2 M€ sur le programme 308 « Protection des droits et libertés ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1936 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Rejeté

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE, CAMBIER, MAUREY et DELCROS, Mme ANTOINE, M. FOLLIOT, Mmes VERMEILLET et JACQUEMET, M. BLEUNVEN et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

20 450 000

 

20 570 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

1 717 000

 

1 103 000

TOTAL

 

22 167 000

 

21 673 000

SOLDE

- 22 167 000

- 21 673 000

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 22,16 M€ en autorisations d’engagement (AE) et de 21,67 M€ en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 02  « Coordination de la sécurité et de la défense » du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » (à hauteur de 20,45 M€ en AE et 20,57 M€ en CP) ; sur l’action 03 « Autorité de régulation et de la communication audiovisuelle » du programme 308 « Protection des droits et libertés » (à hauteur de 1,71 M€ en AE et 1,1 M€ en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-33

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. SZCZUREK

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

 

 

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

14 280 000

 

14 280 000

TOTAL

 

14 280 000

 

14 280 000

SOLDE

- 14 280 000

- 14 280 000

 

Objet

Cet amendement a pour objet, à périmètre constant, de geler, au niveau fixé en loi de finances initiale pour 2024, la dotation globale des autorités administratives (AAI) rattachées au programme 308 « Protection des droits et libertés », au titre de leur participation à l’effort de redressement des finances publiques.

Pour 2025, à périmètre constant, la mission « Direction de l’action du Gouvernement » présente une baisse en CP de 14,8 millions d’euros, représentant - 1,4 % en euros courants et - 3,1 % en euros constants (avec correction de l’inflation).

Cependant, cette diminution est inégalement répartie entre les deux programmes de la mission :

- le programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » concentre l’essentiel de la baisse des dotations en CP, avec -2,3 % en euros courants et -4,0 % en euros constants ;

- à l’inverse, le programme 308 « Protection des droits et libertés » connaît une hausse en CP de +  4,5 % en euros courants et + 2,6 % en euros constants.

Aussi, le présent amendement vise, d’une part, à garantir un équilibre entre l’ensemble des administrations de la mission en termes d’évolution des dotations, et, d’autre part, à assurer une contribution des AAI concernées à l’effort de redressement des finances publiques.

Il convient de noter que le présent amendement s’inscrit dans la même logique que la mesure de gel annoncée pour 2025 par la Présidence de la République, l’Assemblée nationale et le Sénat, au titre de leurs dotations dans le cadre de la mission « Pouvoirs publics ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1930 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE, CAMBIER et MAUREY, Mme GACQUERRE, M. DELCROS, Mme ANTOINE, M. FOLLIOT et Mme VERMEILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

 

 

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

5 811 422

 

6 288 305

TOTAL

 

5 811 422

 

6 288 305

SOLDE

- 5 811 422

- 6 288 305

Objet

Cet amendement propose la fusion du Contrôleur général des lieux de privation de liberté et le Défenseur des droits. 

Il propose donc la soustraction des autorisations d'engagement et des crédits de paiements de l'action 5 "Contrôleur général des lieux de privation de liberté" du programme 308 "Protection des droits et libertés".

En effet, dans le cadre de sa mission, décrite par l'article 71-1 de la Constitution, de veiller "au respect des droits et libertés", le Défenseur des droits peut également s'assurer du respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1606

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

350 000

 

350 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

350 000

 

350 000

 

TOTAL

350 000

350 000

350 000

350 000

SOLDE

0

0

Objet

Le rôle de la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté est crucial pour garantir le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté. Cependant, l’élargissement des missions du CGLPL et l’aggravation de problématiques structurelles, telles que la surpopulation carcérale et la situation dans les centres de rétention administrative, nécessitent une augmentation des moyens humains et techniques.

1. Renforcement des effectifs :

Les nouvelles charges imposées au CGLPL, notamment l’intensification des contrôles et des analyses thématiques sur des problématiques comme la surpopulation carcérale et les conditions de rétention administrative, exigent davantage de personnel qualifié. Bien que 8 postes aient été budgétés, il reste un besoin urgent de 3 ETP supplémentaires, pour un coût de 200 000 euros, afin d’assurer un contrôle efficace et régulier de ces lieux.

2. Modernisation des systèmes d’information :

Les outils numériques actuels du CGLPL ne permettent pas une interconnexion optimale ni une restitution rapide des recommandations. Un audit d’urbanisation des systèmes numériques, pour un coût de 150 000 euros, est indispensable pour moderniser ces outils. Cette démarche garantira une amélioration significative de la coordination et de l’efficacité des contrôles, tout en permettant une meilleure communication des recommandations aux parties concernées.

Ces ajustements budgétaires permettront au CGLPL de répondre de manière adéquate aux enjeux croissants en matière de respect des droits fondamentaux dans les lieux de privation de liberté.

Cet amendement propose en conséquence d'abonder le programme "Protection des droits et libertés" à hauteur de 350.000 euros prélevés sur le programme "Coordination du travail gouvernemental" . Nous demandons au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1609

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

650 000

 

650 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

650 000

 

650 000

 

TOTAL

650 000

650 000

650 000

650 000

SOLDE

0

0

 

Objet

La Défenseure des droits occupe une position essentielle dans la protection et la promotion des droits fondamentaux. Cependant, les moyens actuels restent insuffisants pour garantir l’efficacité de ses actions.

La Défenseure des droits joue notamment un rôle crucial dans la diplomatie des droits humains. Une dotation de 650 000 euros lui permettra de renforcer la lutte contre la traite des êtres humains (avec un ETP supplémentaire) et la campagne de communication sur les droits fondamentaux afin de garantir une participation active aux dialogues internationaux (notamment à l’ONU et au Conseil des droits de l’homme), renforçant ainsi le rayonnement de la France dans ce domaine. Cette mesure vise à garantir que la Défenseure des droits dispose des moyens nécessaires pour remplir ses missions, à la fois au niveau national et international.

Cet amendement propose en conséquence d'abonder le programme "Protection des droits et libertés" à hauteur de 650.000 euros prélevés sur le programme "Coordination du travail gouvernemental" . Nous demandons au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2035

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

2 800 000

 

2 800 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

2 800 000

 

2 800 000

SOLDE

- 2 800 000

- 2 800 000

Objet

Le République est bonne fille, mais la République est en faillite.

Il y a donc lieu de supprimer les avantages des anciens présidents de la République et anciens Premiers ministres qui n’ont aucune raison d’être.

Ils sont pour la plupart multi-pensionnés et en général à la suite de très nombreux mandats parlementaires ou locaux.

Il n’y a aucune raison de maintenir les moyens de la République à des citoyens qui ne la servent plus au motif qu’ils l’ont servie.

Ils ne sont pas obligés alimentaires et disposent tous de facultés contributives suffisantes. Par ailleurs, nombreux sont encore en activités (avocat, consultant, etc.) ou élus.

Le présent amendement vise donc à supprimer les budgets destinés aux anciens premiers ministres (indemnités, voiture, chauffeur, officiers de sécurité, éventuellement carte de circulation gratuite, bref tous les avantages que rien ne justifie).

Les crédits de l'action 10 du programme 129 sont en conséquence réduits de 2,8 M€ (soit le montant environ des dépenses afférentes aux anciens présidents de la République et aux anciens Premiers ministres en 2023).






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2018 rect. quater

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Tombé

M. CANÉVET, Mmes SAINT-PÉ et Nathalie GOULET, M. LONGEOT, Mmes BILLON, SOLLOGOUB et HAVET, M. DELCROS, Mme VERMEILLET, MM. BLEUNVEN et DUFFOURG, Mme PATRU, M. DELAHAYE et Mmes GACQUERRE et ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

1 500 000

 

1 500 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

-1 500 000

 

-1 500 000

SOLDE

-1 500 000

-1 500 000

 

Objet

Cet amendement vise à ce que l’utilisation des moyens matériels et de personnels du Gouvernement soit réservés aux seuls membres du Gouvernement en exercice contrairement aux dispositions prévues par le Décret n° 2019-973 du 20 septembre 2019 relatif à la situation des anciens Premiers ministres.

Au regard des efforts demandés par la situation budgétaire du pays, il est important que les services de l’État et ses représentants fassent acte d’exemplarité.

En 2023, le total des dépenses automobiles et de personnels était de 1 423 907€.

Cet amendement propose donc la diminution de 1 500 000€ des crédits de paiement et autorisations d'engagement de l’action 1 « Coordination du travail gouvernemental ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2103 rect. bis

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Tombé

MM. MAUREY, SAUTAREL, CHAIZE, REICHARDT, DELAHAYE et Daniel LAURENT, Mme MULLER-BRONN, MM. SOMON et LONGEOT, Mmes DEMAS et MICOULEAU, M. BAZIN, Mmes Olivia RICHARD, GACQUERRE, SAINT-PÉ et DUMONT, M. CAMBIER, Mme GUIDEZ, MM. BRAULT, KHALIFÉ et LEFÈVRE, Mme JACQUEMET, MM. NATUREL, CHEVALIER et FAVREAU, Mme PERROT, MM. REYNAUD et POINTEREAU et Mmes ROMAGNY, BILLON et VENTALON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

711 953,5

 

711 953,5

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

711 953,5

 

711 953,5

SOLDE

- 711 953,5

           - 711 953,5

 

Objet

S’il est compréhensible que les anciens Premiers ministres disposent - pendant les quelques mois suivant la fin de leurs fonctions - de moyens mis à leur disposition, il est, pour le moins, incompréhensible qu’ils en disposent « à vie ».

Aujourd’hui, 16 anciens Premiers ministres, dont certains ne sont plus en fonctions depuis plus de 30 ans, peuvent encore bénéficier d’une voiture, d’un chauffeur et d’un secrétariat dès lors qu’ils n’en disposent pas déjà pour l’exercice d’un mandat parlementaire, d’un mandat d’élu local ou d’une fonction publique. Alors qu’ils n’étaient encore que 13 bénéficiaires de ces facilités, leur coût s’est élevé à un montant total de 1 423 907 € en 2023, des dépenses en hausse de 11% par rapport à 2022.

Le décret n° 2019-973 du 20 septembre 2019 relatif à la situation des anciens Premiers ministres limite désormais l’accès à ces facilités à une durée de 10 ans après la cessation des fonctions de Premier ministre après 2019 et 10 ans après l’entrée en vigueur de ce décret pour les anciens Premiers ministres qui ont commencé à en bénéficier avant 2019.

Il faut aller au-delà de ces dispositions. À ce titre, l’ancien Premier ministre, Michel BARNIER avait indiqué, qu’afin de réduire le train de vie de l’État et « d’être plus sobres, plus simples », il souhaitait « demander un effort aux anciens ministres et aux anciens Premiers ministres pour réduire le fonctionnement ».

Dans cet esprit, cet amendement propose de réduire - d’un montant correspondant à la moitié des dépenses de 2023 afférentes aux Premiers ministres - les crédits du programme 129 « coordination du travail gouvernement » qui les financent.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2033

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme Nathalie GOULET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

1 900 000

 

1 900 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

1 900 000

 

1 900 000

SOLDE

- 1 900 000

- 1 900 000

Objet

Ressuscité en 2020 après la crise du Covid, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a peiné à convaincre de son utilité.

Un excellent rapport de contrôle de la commission des finances en a détaillé les limites et les insuffisances, sous le titre évocateur "Une navigation sans boussole".

Le temps n’est pas au rafistolage de structures inefficaces, le Premier ministre lui-même ayant déclaré la guerre à ces structures dans son discours de politique générale.

La fusion annoncée du HCP avec France stratégie doit permettre des économies budgétaires. Pour s'en assurer, cet amendement propose de diminuer les crédits de la mission à hauteur de 1,9 M€, soit le budget du HCP l'an dernier.

Les crédits sont ponctionnés sur l'action 01 Coordination du travail gouvernemental du programme 129.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-34

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. SZCZUREK

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

462 146

 

462 146

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

 

 

 

TOTAL

 

462 146

 

462 146

SOLDE

-462 146

-462 146

Objet

Le présent amendement a pour objet de geler la dotation de l’Ordre de la Légion d’honneur à son niveau fixé en loi de finances initiale pour 2024. 

En effet, le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une hausse de la dotation de l’Ordre de +  1,49  %, à 31 500 000 euros en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), contre 31 037 854 euros en loi de finances initiale pour 2024.

Certes, cette augmentation, essentiellement motivée, selon la documentation budgétaire, par des dépenses informatiques et immobilières, est inférieure à la prévision d’inflation du Gouvernement pour 2025 (+ 1,8 % selon le projet de loi de finances).

Cependant, cette évolution contraste sensiblement avec les efforts consentis par de nombreux services rattachés au Premier ministre dans le cadre du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental », en particulier ceux relevant de la coordination du travail gouvernemental au sens strict (- 3,29 % en AE et en CP) ou de la coordination de la sécurité et de la défense (- 3,30 % en AE et - 3,05 % en CP).

Par ailleurs, selon la documentation budgétaire, une politique de recherche active de subventions publiques mais également de mécénat serait actuellement conduite par la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur afin de financer la poursuite du plan pluriannuel d’investissement immobilier destiné à maintenir et moderniser son patrimoine immobilier historique. Dans ce contexte, l’augmentation de la dotation prévue par le projet de loi de finances apparaît superfétatoire.

Aussi, le présent amendement de gel vise, d’une part, à garantir un équilibre entre l’ensemble des administrations du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » en termes d’évolution des dotations, et, d’autre part, à assurer une contribution de l’Ordre de la Légion d’honneur à l’effort de redressement des finances publiques.

Le présent amendement suit la même logique que le gel de la dotation des autorités administratives indépendantes (AAI) du programme 308 « Protection des droits et libertés », porté par le rapporteur spécial et déjà adopté par la commission des finances du Sénat.

De même, cet amendement s’inscrit dans une démarche analogue à celle du gel annoncé pour 2025 par la Présidence de la République, l’Assemblée nationale et le Sénat, au titre de leurs dotations dans le cadre de la mission « Pouvoirs publics ». 

Enfin, la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur constituant un opérateur de l’État, cette mesure est cohérente avec l’objectif de la commission des finances du Sénat de rationaliser les moyens alloués aux opérateurs.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-342 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. CHAIZE, Mme JACQUES, MM. SAVIN, BRISSON, PELLEVAT, POINTEREAU et RIETMANN, Mme GRUNY, M. BOUCHET, Mmes DEMAS et BELRHITI, M. SIDO et Mme DUMONT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

8 000 000

6 000 000

 

8 000 000

6 000 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

Objet

L’Anssi assure un ensemble de missions essentielles pour la cybersécurité de notre Nation, et ce d’autant plus dans le contexte actuel et futur, comme l’ont démontré ses actions pendant la période des JO de Paris.

Conscient d’un besoin accru pour améliorer notre résilience collective en matière de cybersécurité, la loi de programmation militaire 2024-2030 a renforcé son rôle et un programme budgétaire jusqu’en 2027 permettait de maintenir ses capacités opérationnelles, accompagner les entités exposées à la menace cyber et garantissait à l’Etat un haut niveau d’expertise sur la sécurité des systèmes d’information.

De plus, dans le cadre de la transposition de la Directive NIS 2 qui doit intervenir début 2025, l’Anssi devra accompagner non plus 600 mais désormais 15 000 nouvelles entités régulées sur le territoire. Pour réussir cet indispensable renforcement du niveau collectif de notre cybersécurité, en entrainant dans cette dynamique les acteurs publics et privés des territoires, l’Anssi doit pouvoir renforcer ses équipes territoriales et sectorielles dédiées.

A défaut, ces nouvelles missions ne pourront être que partiellement remplies, et les autres activités de l'Anssi pourraient souffrir d'importantes contraintes imposées par les inévitables arbitrages qui s’ensuivront.

Le présent projet de loi de finances annulant les ETP supplémentaires prévus dans le programme budgétaire de l’Anssi en reportant leur recrutement, au sein de crédits eux-mêmes réduits de 3%, l’Anssi ne pourra correctement déployer la nouvelle réglementation en matière de cybersécurité.

Face à ce constat, le présent amendement propose d'augmenter les crédits de l’Anssi afin de lui donner les moyens financiers et humains nécessaires pour lui permettre de mener à bien les nouvelles missions qui lui sont confiées.

A cet effet, le présent amendement propose le mouvement de crédits suivant, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement :

- majorer de 8 000 000 euros les crédits de l’action 2 du programme 129, dont 6 000 000 € au titre 2 ;

- minorer de 8 000 000 euros les crédits de l’action 9 du programme 308.

La minoration du programme 308 est proposée uniquement pour respecter les conditions de recevabilité financière. Il conviendra que le Gouvernement lève le gage en cas d’adoption de l’amendement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1605

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, MM. TEMAL et Mickaël VALLET, Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mme NARASSIGUIN, M. ROIRON, Mme CONWAY-MOURET, M. VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA, M. MARIE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

4 500 000

 

4 500 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

4 500 000

 

4 500 000

TOTAL

4 500 000

4 500 000

4 500 000

4 500 000

SOLDE

0

0

Objet

La diminution des crédits alloués à la coordination de la sécurité et de la défense, et plus spécifiquement à l’ANSSI est alarmante dans un contexte marqué par l’accroissement et la sophistication des menaces cyber. En tant qu’acteur clé de la sécurisation des systèmes d’information de l’État, des collectivités et des opérateurs d’importance vitale, l’ANSSI se trouve en première ligne face à ces défis. Cette baisse des crédits met en péril sa capacité à répondre efficacement aux cyberattaques, à coordonner la gestion des crises numériques et à sécuriser les infrastructures critiques.

Cet amendement propose de renforcer les moyens alloués à l’ANSSI, en augmentant ses effectifs pour recruter des experts hautement qualifiés. Il s’agit d’un impératif stratégique pour garantir la résilience numérique de la France et préserver la sécurité des citoyens, des institutions et des entreprises face aux cyber risques.

Cet amendement propose en conséquence d'abonder le programme "Coordination du travail gouvernemental" à hauteur de 4.500.000 euros, prélevés sur le programme "Protection des droits et libertés". Nous demandons au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2077

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Sagesse du Sénat
Adopté

MM. PERRIN, ALLIZARD et LE GLEUT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Avec 425 millions d’€ en 2025 au lieu de 438 millions d’€ en 2024, les crédits de paiement de l’action n°2 « Coordination de la sécurité et de la défense » subiront en 2025 une baisse de 3 %. L’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et le service de vigilance et protection contre les ingérences numériques étrangères (Viginum) devront fonctionner avec 8 millions d’euros en moins au risque de d’une rupture capacitaire dans leurs missions de défense et de sécurité nationale. Cette contraction brutale de moyens impacte également les fonds spéciaux alloués aux services de renseignement (72 millions d’€ en 2025 au lieu de 76 millions d’€ en 2024) et le Groupement interministériel de contrôle (GIC) qui centralise les techniques de renseignement. Des opérateurs tels que le GIP Acyma, en charge de la plateforme Cybermalveillance, et l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) doivent également être confortés dans leurs missions.

La revue nationale stratégique de 2022 a érigé l’influence en fonction stratégique. La loi de programmation militaire 2024-2025 que notre assemblée a adopté l’an dernier renforce les fonctions du renseignement et de la cyberdéfense. C’est justifié tant les attaques cyber et la désinformation touchent tout le tissu économique, social et les institutions : hôpitaux, collectivités territoriales, entreprises et particuliers. La cyberguerre et les manipulations de l’information ont été largement documentées par la délégation parlementaire au renseignement et par la commission d’enquête sur les politiques publiques face aux influences étrangères.

La réduction des moyens du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) n’est donc pas cohérente. Elle est même dangereuse pour des fonctions essentielles que sont la cybersécurité, le renseignement et l’influence.

Il est proposé un transfert de crédits de 2 millions d’€ du Programme 308 « Protection des droits et liberté » vers le Programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » en faveur du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale afin de soutenir le service Viginum, la montée en puissance de l’ANSSI, qu’imposera le projet de loi relatif à la résilience des entités critiques et au renforcement de la cybersécurité, et le rayonnement de l’IHEDN.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1835

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

MM. TEMAL et Mickaël VALLET, Mmes LINKENHELD et CONWAY-MOURET, M. VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, M. DARRAS, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE et Patrice JOLY, Mme de LA GONTRIE, MM. DURAIN, BOURGI et CHAILLOU, Mme HARRIBEY, M. KERROUCHE, Mme NARASSIGUIN, MM. ROIRON et JACQUIN, Mme MONIER, MM. ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à allouer un million d'euros supplémentaires au service à compétence nationale de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères (Viginum) à travers une augmentation des moyens alloués au SGDSN, tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement. Il s’appuie sur les travaux et recommandations de la commission d’enquête sénatoriale sur les politiques publiques face aux opérations d’influences étrangères présidée par Dominique de Legge et le rapport n°739 (2023-2024) de Rachid Temal, déposé le 23 juillet dernier.

Créé par un décret du 13 juillet 2021, le service Viginum a pour mission de détecter et caractériser « en source ouverte », c'est-à-dire en analysant les contenus accessibles publiquement sur les plateformes en ligne, les ingérences numériques étrangères, notamment lorsque celles-ci sont de nature à altérer l'information des citoyens pendant les périodes électorales. 

Instrument unique au sein des pays occidentaux dédié à la protection du débat public, les caractéristiques particulières de Viginum lui permettent de se positionner comme un interlocuteur crédible du public et des médias, qui relaient largement ses analyses publiées sous forme de rapports publics (cf. ceux relatifs aux opérations prorusses RRN/Döppleganger, Portal Kombat, Matriochka) ou de fiches techniques (cf. celle portant sur les manœuvres informationnelles d'origine azerbaïdjanaise qui ont ciblé la France dans le contexte des émeutes en Nouvelle-Calédonie). 

Le budget du service, hors dépenses de personnel (dépenses de titre 2) est de 3,1 millions d'euros en 2024. La masse salariale (dépenses de titre 2) liée au service, qui ne fait pas l'objet d'une ligne budgétaire spécifique dans la mesure où celle-ci est incluse dans l'enveloppe du SGDSN, peut être estimée à environ 4,2 millions d'euros en 2024. Ainsi, le budget global de Viginum est d'environ 7,3 millions d'euros. En outre, pour conduire ses actions, le service devrait être doté de 58 équivalents temps plein (ETP) d'ici à la fin de l'année 2024, dont une quarantaine affectée aux opérations. 

Sans compter les moyens généraux (alimentation, électricité, coûts de fonctionnement de la structure), il ressort que les moyens alloués à Viginum, tant financiers qu’en ressources humaines, demeurent très en deçà des besoins pour assurer la détection et la caractérisation des ingérences numériques étrangères de plus en plus sophistiquées. 

Plusieurs recommandations concernant Viginum ont été émises par Rachid Temal, rapporteur de la commission d'enquête sénatoriale sur les politiques publiques face aux opérations d'influence étrangères créée à l'initiative du groupe Socialiste, écologiste et républicain et présidée par Dominique de Legge. 

La commission d’enquête considère qu'après seulement trois ans d'existence, Viginum, en tant que protecteur du débat public numérique français, a fait la preuve de son utilité et son action est saluée par l'ensemble de ses partenaires institutionnels nationaux et internationaux. À ce titre, son modèle mérite d'être pleinement conforté. C’est pourquoi la commission d'enquête préconise de faire de Viginum le chef de file de la fonction de sécurité informationnelle sous forme d’agence de l'État dotée de la personnalité morale et donc d'une autonomie de gestion accrue tout en préservant une tutelle juridique du SGDSN. 

Dans cette perspective, il est nécessaire d’aligner ses moyens juridiques et matériels sur ce nouveau cadre. En l’état actuel, les moyens alloués à Viginum ne sont pas à la hauteur des ambitions formulées pour ce service. Seule une hausse des effectifs de Viginum permettrait de répondre aux deux principaux défis auxquels le service devrait être confronté au cours des prochaines années : 

- élargir ses capacités opérationnelles pour compenser l'intensification à venir des campagnes de désinformation visant la France ; 

- prendre en compte les nouvelles missions qui lui seront confiées, au-delà de ses activités de détection et de caractérisation. En effet, la mission de Viginum devra comprendre le renforcement de la résilience de la société, d'une part, et sa collaboration à la montée en puissance de services étrangers homologues, d'autre part. 

Le présent amendement propose donc d'allouer 1 000 0000 euros de budget supplémentaire à Viginum tant en autorisations d’engagement qu’en crédits de paiement, par le fait de : 

- majorer de 1 000 000 euros les crédits de l’action 2 du programme 129 ;

- minorer de 1 000 000 euros les crédits de l’action 9 du programme 308. 

L’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés au programme 308, les auteurs de cet amendement appellent le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2011

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. GONTARD, Mme Mélanie VOGEL, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mme de MARCO, M. MELLOULI, Mmes OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE et SOUYRIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter d’un million d’euros l’enveloppe d’attribution de subventions allouées par le Premier ministre aux fondations politiques.

Plus précisément, l’abondement de ce budget doit permettre à chacune des fondations politiques de produire et diffuser - notamment à destination de la représentation nationale - des pistes et options diverses pour affronter les nombreuses crises écologiques, sociales ou géopolitiques que nous traversons actuellement.

De plus, cette hausse du budget permettrait aussi de préserver l’indépendance et la diversité des opinions politiques de notre pays. Or, le résultat  fragmenté des dernières élections législatives et l’évolution profonde du paysage politique français appellent à un accroissement des aides allouées aux fondations politiques afin de préserver une pluralité des opinions politiques.

Dans une tribune publiée en 2023 dans le journal Le Monde, 33 personnalités du monde des idées, dont de nombreux directeurs et directrices de think tanks, ont appelé à augmenter les moyens alloués à ces structures afin de pouvoir mieux travailler. Ils pointent notamment le retard de la France en la matière comparé à d’autres pays européens, comme le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Espagne, ainsi que les États-Unis. Ce manque de financement fait selon eux peser un “risque d’influences étrangères” et “d’ingérences idéologiques qui pourraient cheminer au sein d’entités particulièrement fragiles”.

Enfin, cette augmentation du budget doit aussi permettre à ces structures de limiter leur recherche de financements privés afin de restreindre les conséquences sur leurs fonctionnements internes. En mai 2022, Didier Migaud, président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a indiqué envisager d’inscrire les think tanks au registre des lobbies au regard du poids parfois très important des financements privés dans leur fonctionnement, poids qui a notamment un impact sur le choix des sujets étudiés et leur approche.

En résumé, cette hausse des moyens alloués aux fondations politiques apparaît comme un réel levier de préservation de l’indépendance et de la diversité des fondations politiques.

Afin de gager cette augmentation dans le respect des règles prévues par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), il est proposé de prélever 1 million d’euros au programme 308 dédié à la « Protection des droits et libertés » en son action n°6 « Autres autorités indépendantes », hors titre 2, et ce au profit de l’action n° 1 « Coordination du travail gouvernemental » du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » et plus précisément des crédits destinés à l’intendance du cabinet de la Première ministre et au versement des subventions accordées par la Première ministre aux fondations et associations œuvrant en faveur des droits de l’homme et du développement de la citoyenneté.

Néanmoins, l’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés à ce programme, les auteurs de cet amendement appellent le gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-219 rect. bis

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BILLON, MM. DELCROS, FARGEOT et FOLLIOT, Mme GUIDEZ, MM. HAYE et PERRION, Mmes PERROT et SOLLOGOUB, M. Jean-Michel ARNAUD et Mmes JACQUEMET et HOUSSEAU


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

300 000

 

300 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

300 000

 

300 000

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de rétablir les crédits alloués à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) au niveau de l’année 2024, en augmentant son budget au PLF pour 2025 de 300 000 euros. L’IHEDN, établissement public placé sous l’autorité du Premier ministre, joue un rôle essentiel dans le renforcement de la culture de défense, la sensibilisation aux enjeux de souveraineté et de résilience, ainsi que dans la formation des cadres civils et militaires, des décideurs publics, des entreprises et de la société civile. 

En 2023, l’IHEDN a formé plus de 1 600 auditeurs à travers ses différents cycles, couvrant des thématiques cruciales comme l’indépendance stratégique, la transition énergétique dans les armées, ou encore les cybermenaces. Ces formations, qui mêlent acteurs civils et militaires, créent un espace unique de réflexion stratégique et de travail collectif, indispensable à la cohésion de la communauté de défense française. L’institut est également un centre de recherche reconnu, organisant chaque année des colloques et publications qui alimentent le débat public et enrichissent la compréhension des enjeux contemporains de sécurité, dans un contexte international marqué par la montée des tensions géopolitiques, les cyberattaques et les crises hybrides.

Une diminution de son budget compromettrait sa capacité à maintenir la qualité et l’étendue de ses activités. Les cycles de formation et de recherche proposés par l’IHEDN sont un pilier de la réflexion sur la défense nationale et européenne, participant à la préparation des cadres aux enjeux de souveraineté et à l’indépendance stratégique française.

En augmentant de 300 000 euros les crédits alloués à l’IHEDN, cet amendement garantit que l’institut puisse continuer à remplir ses missions au service de la souveraineté et de la sécurité nationale, tout en répondant aux exigences accrues de réflexion et de formation dans un monde en mutation rapide.

Il est proposé d'abonder de 300 000 euros (AE et CP) les crédits de l’action 02 « Coordination de la sécurité et de la défense » du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental ». Afin d’assurer la recevabilité financière de l’amendement en vertu des articles 40 de la Constitution et 47 de la LOLF, les crédits sont prélevés à due concurrence sur l'action 12 « Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement » du programme 308 « Protection des droits et libertés ». Naturellement, l’auteur de l’amendement ne souhaite pas diminuer les crédits affectés au financement de cette Commission et appelle donc le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1836

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. TEMAL et Mickaël VALLET, Mme CONWAY-MOURET, M. VAYSSOUZE-FAURE, Mme CARLOTTI, MM. DARRAS et Patrice JOLY, Mme Gisèle JOURDA et M. MARIE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

300 000

 

300 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

 

300 000

 

300 000

TOTAL

300 000

300 000

300 000

300 000

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement vise à réabonder les crédits alloués à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) de 300 000 euros afin de restaurer son budget au niveau de celui de l’année 2024, dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025. 

L’IHEDN, établissement public placé sous l’autorité du Premier ministre, joue un rôle crucial dans la promotion de la culture de défense, le renforcement de la cohésion nationale, ou encore dans la formation des cadres civils et militaires, de l’administration, des entreprises et de la société civile aux enjeux de défense et de sécurité. Chaque année, des parlementaires (sénateurs et députés de tous les groupes parlementaires) sont également nommés par le Premier ministre pour être auditrices et auditeurs de l’IHEDN. 

Par la qualité et la diversité de ses cycles de formation, cet institut permet de sensibiliser aux problématiques de souveraineté nationale, de résilience, d’indépendance stratégique, des thèmes d’une importance capitale dans le contexte international actuel. 

L’IHEDN assure également une fonction importante en matière de réflexion stratégique, à travers des travaux de recherche et des manifestations scientifiques qui permettent d’enrichir la compréhension des enjeux contemporains de défense. 

Cette pluralité de missions fait de cet institut un acteur clé dans la consolidation de la communauté de défense française et européenne. 

La baisse de son budget, telle qu’annoncée, compromet ses missions fondamentales et pourrait affaiblir la capacité de l’institut à maintenir le niveau d’expertise nécessaire face aux défis actuels. Dans un contexte de montée des conflits et de tension géopolitique, les cycles de formation proposés par l’IHEDN permettent de créer un cadre de travail collectif et de débat où se côtoient acteurs de la société civile et représentants du monde militaire. La défense nationale est riche de la diversité de ses acteurs. A l’heure où l’Europe est entrée dans une phase de réveil stratégique : post-attentats, post-pandémie, post-24 février 2022, ce cadre est essentiel pour perpétuer et développer l’esprit de notre défense nationale. 

Cet amendement propose donc une augmentation de 300 000 euros des crédits, afin de garantir à l’IHEDN les moyens financiers de poursuivre ses missions au service de la souveraineté et de la sécurité nationale. 

Pour être recevable, cet amendement modifie les crédits (en AE et CP) de la manière qui suit :

- L’action 02 « Coordination de la sécurité et de la défense » du Programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » est abondée de 300 000 euros.

- Les crédits de l’action 02 « Commission nationale de l’informatique et des libertés » du programme 308 « Protection des droits et libertés » sont diminués à hauteur de 300 000 euros. 

Nous proposons ce transfert de crédit pour respecter les règles imposées par l’article 40 mais nous ne souhaitons pas réduire les crédits du programme 308 et proposons que le Gouvernement lève le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1299

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

370 000

 

1 070 000

 

Protection des droits et libertés

dont titre 2

370 000

 

370 000

 

1 070 000

 

370 000

 

TOTAL

370 000

370 000

1 070 000

1 070 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à doter de 370 000 euros en autorisations d’engagement et 1 070 000 euros en crédits de paiement l’action n° 10 « Haute autorité pour la transparence de la vie publique » du programme 308 « Protection des droits et libertés » afin de permettre à la HATVP de disposer des crédits nécessaires à la mise en œuvre des nouvelles missions qui lui sont confiées par la loi du 25 juillet 2024 visant à prévenir les ingérences étrangères en France afin d’assurer :

-        le développement de deux nouveaux téléservices et de systèmes de publication

-        la rémunération de 4 ETPT supplémentaires qui seront en charge du contrôle des influences étrangères, portant ainsi à 6 ETPT le total des emplois octroyés à la Haute autorité.

 

L’action n° 1 « Coordination du travail gouvernemental » du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » est minorée à due concurrence.

Ces ouvertures de crédits sont considérées comme des charges de fonctionnement telles que définies au 1° à 4°, et 6°, du I de l’article 5 de la LOLF.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1608

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

800 000

 

800 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

800 000

 

800 000

 

TOTAL

800 000

800 000

800 000

800 000

SOLDE

0

0

Objet

La Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés joue un rôle central dans la protection des droits fondamentaux des citoyens à l’ère numérique. Toutefois, ses ressources actuelles ne lui permettent pas de répondre pleinement à l’élargissement de ses missions, notamment la régulation de l’intelligence artificielle et la mise en œuvre du filtre anti-arnaque, dans un contexte où les plaintes et les enjeux de cybersécurité augmentent de manière exponentielle.

Actuellement, 87 % du budget de la CNIL est consacré à des charges incompressibles, limitant sa capacité à innover et à moderniser ses processus. L’allocation de 800.000 euros supplémentaires permettra à la CNIL de recruter les 5 ETP manquants sur les 13 initialement demandés et de renforcer l’automatisation de ses outils numériques, indispensable pour répondre à l’explosion du volume de données à traiter et garantir la qualité de ses interventions.

Cette augmentation budgétaire s’inscrit dans une démarche de modernisation de l’action publique, indispensable pour faire face aux défis croissants posés par le numérique et répondre aux attentes légitimes des citoyens en matière de protection de leurs données personnelles.

Cet amendement propose en conséquence d'abonder le programme "Protection des droits et libertés" à hauteur de 800.000 euros prélevés sur le programme "Coordination du travail gouvernemental" . Nous demandons au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1607

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme LINKENHELD, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme de LA GONTRIE, M. DURAIN, Mme HARRIBEY, MM. JACQUIN et KERROUCHE, Mmes MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Coordination du travail gouvernemental

dont titre 2

 

100 000

 

100 000

Protection des droits et libertés

dont titre 2

100 000

 

100 000

 

TOTAL

100 000

100 000

100 000

100 000

SOLDE

0

0

Objet

La CNCDH est un acteur essentiel pour le respect des droits de l’homme en France, notamment à travers ses avis consultatifs, ses rapports annuels, et ses activités de sensibilisation. Cependant, les baisses successives de crédits en 2024 (-17,5 %) et en 2025 (-6,5 %) menacent gravement son efficacité, particulièrement à un moment où les enjeux en matière de droits fondamentaux sont croissants, tant au niveau national qu’international. L’argument avancé pour justifier cette diminution — la fin de la mandature en novembre 2025 — ne tient pas compte de la nécessité d’assurer une transition fluide entre deux mandatures et de préserver la continuité des activités transversales de l’institution.

Cet amendement vise à rétablir les moyens nécessaires pour que la CNCDH puisse maintenir un fonctionnement optimal en 2025, poursuivre ses travaux sans interruption, et garantir une transmission efficace des dossiers entre les mandats. Cela renforce la capacité de la France à honorer ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme.

Cet amendement propose en conséquence d'abonder le programme "Protection des droits et libertés" à hauteur de 100.000 euros prélevés sur le programme "Coordination du travail gouvernemental" . Nous demandons au gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1399 rect.

21 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. ROHFRITSCH


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin de la deuxième phrase du II de l’article 1er de la loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

La loi 2010-2 du 5 janvier 2010 dite Loi « Morin » fixait au 31 décembre 2021 la date limite de dépôt de dossiers de demande d'indemnisation au CIVEN par les ayants droit de personnes décédées avant 2019. Comme le président de la République s’y était engagé en juillet 2021, l’article 179 de la loi n°2021-1900 de finances pour 2022 du 30 décembre 2021 a permis de prolonger ce délai de trois ans, soit jusqu’au 31 décembre 2024.

Toutefois, à l’approche de cette échéance, une nouvelle prolongation de trois années supplémentaires apparaît nécessaire. En effet, la constitution d’un dossier complet nécessite plusieurs mois (obtention des différentes pièces administratives et médicales obligatoires). La mission « aller vers » du haut-commissariat a ainsi encore en stock 275 dossiers de personnes décédées avant 2019 pour lesquels elle attend les archives médicales des patients concernés. Les associations d’aides aux victimes sont dans la même situation. Le travail est donc loin d’être terminé et une absence de prolongation de ce délai pour les personnes décédées avant 2019, priverait définitivement leurs descendants de leur accès à ce droit.



NB :La rectification consiste en un changement de place.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-2207

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l’article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

À la fin de la deuxième phrase du II de l’article 1er de la loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, l’année : « 2024 » est remplacée par l’année : « 2027 ».

Objet

La loi n° 2010-2 du 5 janvier 2010 relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français fixait au 31 décembre 2021 la date limite de dépôt de dossiers de demande d’indemnisation au comité d’indemnisation des victimes des essais nucléaires (CIVEN) par les ayants droit de personnes décédées avant 2019. Comme le Président de la République s’y était engagé en juillet 2021, l’article 179 de la loi n°2021-1900 de finances pour 2022 du 30 décembre 2021 a permis de prolonger ce délai de trois ans, soit jusqu’au 31 décembre 2024.

Toutefois, à l’approche de l’échéance du 31 décembre 2024, une nouvelle prolongation de trois années supplémentaires, soit jusqu’au 31 décembre 2027, apparaît nécessaire. En effet, la constitution d’un dossier complet appuyant la demande de réparation peut durer plusieurs mois avant l’obtention des différentes pièces administratives et médicales qui sont obligatoires. La mission « aller vers » créée fin 2021 au sein du Haut-commissariat de la République en Polynésie française a ainsi encore en stock 275 dossiers de demande de réparation de la part d’ayants droit de personnes décédées avant 2019, dossiers pour lesquels la mission attend la transmission des archives médicales des patients concernés. Les associations d’aides aux victimes sont également confrontées à la même situation. La prolongation de trois années supplémentaires du délai de dépôt des dossiers pour les personnes décédées avant 2019 permettrait aux ayants droit de voir leur demande de réparation instruite.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DIRECTION DE L'ACTION DU GOUVERNEMENT

(n° 143 , 144 , 146, 150)

N° II-1119

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Rejeté

MM. KERROUCHE et DURAIN, Mme de LA GONTRIE, MM. BOURGI, CHAILLOU et DARRAS, Mme HARRIBEY, M. JACQUIN, Mmes LINKENHELD, MONIER et NARASSIGUIN, MM. ROIRON, ROS, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le troisième alinéa de l’article 19 de la loi n° 55-366 du 3 avril 1955 relative au développement des crédits affectés aux dépenses du ministère des finances et des affaires économiques pour l’exercice 1955 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Elle n’est pas applicable aux Présidents de la République élus après le 1er avril 2022. »

Objet

Le samedi 21 décembre 2020, le président Emmanuel Macron a indiqué vouloir renoncer par avance à sa future retraite d’ancien Président de la République, devenant ainsi le premier Président à renoncer au bénéfice de la loi du 3 avril 1955. En vertu de ce texte adopté par la IVème République, toujours en vigueur, les anciens chefs d’État se voient verser à vie, dès leur départ de l’Élysée, une pension équivalente au salaire d’un conseiller d’État, dont le montant n’est soumis à aucune condition d’âge ni de durée de mandat ni de revenus. L’actuel chef de l’État indiquait également que la loi de 1955 ne s’appliquerait plus à aucun Président à l’avenir.

Aussi, le présent amendement vise à honorer cette promesse de l’actuel président de la République et donc à supprimer cette pension.

Bien entendu, il conviendra si cet amendement devient loi, de procéder, par décret, à l’affiliation du Président de la République au régime général de sécurité sociale au titre de l’assurance vieillesse, comme le sont aujourd’hui les membres du Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

BUDGET ANNEXE - PUBLICATIONS OFFICIELLES ET INFORMATION ADMINISTRATIVE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-2204

20 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 43 (crédits du budget annexe)

(État C)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Édition et diffusion

 

700 869

 

700 869

Pilotage et ressources humaines

dont titre 2

 

853 792

 

240 873

 

853 792

 

240 873

TOTAL

 

1 554 661

 

1 554 661

SOLDE

-1 554 661

-1 554 661

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 623 « Édition et diffusion » à hauteur de 0,7 M€ en AE et en CP et sur le programme 624 « Pilotage et ressources humaines » à hauteur de 0,9 M€ en AE et en CP, dont 0,2 M€ de titre 2 en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 1,6 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

BUDGET ANNEXE - PUBLICATIONS OFFICIELLES ET INFORMATION ADMINISTRATIVE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-1925 rect. bis

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. CANÉVET, Mme Nathalie GOULET, MM. DUFFOURG, MENONVILLE et CAMBIER, Mme GACQUERRE, M. DELCROS et Mmes ANTOINE, JACQUEMET et ROMAGNY


Article 43 (crédits du budget annexe)

(État C)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Édition et diffusion

 

 

 

 

Pilotage et ressources humaines

dont titre 2

 

240 873

 

240 873

 

240 873

 

240 873

TOTAL

 

240 873

 

240 873

SOLDE

- 240 873

- 240 873

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Publications officielles et information administrative ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 624 « Pilotage et ressources humaines » à hauteur de 0,2 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 0,2 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, intégralement liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

BUDGET ANNEXE - PUBLICATIONS OFFICIELLES ET INFORMATION ADMINISTRATIVE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-651

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

I.- L’affiliation des agents de la Direction de l’information légale et administrative et des salariés de la société anonyme de composition et d’impression des Journaux officiels de la République française recrutés sous contrat de droit privé au régime de retraite complémentaire géré par la caisse de pension de retraite de la société anonyme de composition et d’impression des Journaux officiels de la République française et au régime complémentaire de retraite des cadres des journaux officiels, est réservée aux personnes recrutées avant le 1er janvier 2025 et qui remplissent les conditions d’affiliation au 31 décembre 2024.

II.- Les statuts et règlements des régimes mentionnés au I, ainsi que leurs modifications, sont réputés approuvés à défaut d'opposition par le ministre chargé de la sécurité sociale et le ministre chargé du budget dans un délai de deux mois à compter de leur réception.

Les statuts et règlements des régimes mentionnés au I sont transmis aux ministres avant le 30 juin 2025.

Objet

La caisse de pensions de retraite de la société anonyme de composition et d’impression des Journaux officiels (SACIJO) de la République française est une caisse de retraite complémentaire fondée en 1905 pour les salariés de la SACIJO et les agents de la direction des Journaux officiels (devenue depuis 2010 la direction de l’information légale et administrative (DILA). S’y ajoute depuis 1981 un régime complémentaire (RC) pour les cadres de droit privé de la SACIJO et de la DILA.  Ces régimes n’ont aujourd’hui qu’un statut associatif et ne disposent pas de base légale.

Ces régimes sont financés en grande majorité par une participation de l’Etat, sur le programme budgétaire n°624 du budget annexe des publications officielles et de l’information administrative (BAPOIA), à hauteur d’environ 13,8 M€ au titre des bonifications de pension et 10 M€ au titre de la subvention d’équilibre en 2024, prévue dans le programme budgétaire n°624. Le BAPOIA finance également les cotisations versées à ces régimes (0,9 M€) à partir de ses crédits de titre 2 pour les agents de la DILA et par le biais de la dotation versée en titre 3 à la SACIJO. Une décision du Conseil d’Etat du 6 février 2024 a requalifié le statut de droit privé des agents de la DILA en statut de droit public, ce qui devrait conduire à l’affiliation de ces agents au régime complémentaire de l’Ircantec, conformément à l’article L. 921-1-2 du code de la sécurité sociale. La DILA serait ainsi amenée à verser des cotisations au régime de retraite complémentaire des contractuels de droit public (l’Ircantec) pour les agents concernés tout en compensant la perte financière occasionnée pour la caisse de pensions des Journaux officiels par l’arrêt de leurs cotisations. 

Pour des raisons d’équité entre les assurés, le présent amendement a pour objet de fermer ces régimes complémentaires pour les personnels qui auraient vocation à être embauchés à compter du 1er janvier 2025. Ces agents relèveraient dès lors, pour leur retraite complémentaire, de l’Agirc-Arrco s’ils ont un contrat de travail de droit privé ou de l’Ircantec s’ils ont un contrat de travail de droit public, dans les conditions de droit commun. Cela évite ainsi des dépenses futures pour le BAPOIA.

Néanmoins, l’affiliation des assurés relevant de ces régimes dérogatoires au 31 décembre 2024 est maintenue pour l’avenir afin de limiter l’impact sur leurs cotisations et leurs pensions.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

BUDGET ANNEXE - PUBLICATIONS OFFICIELLES ET INFORMATION ADMINISTRATIVE

(n° 143 , 144 , 150)

N° II-2106

17 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Rejeté

MM. SAVOLDELLI, GAY

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 60


Après l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le personnel de l’État affecté au service dédié à la diffusion de l'information légale et administrative comprend :

1° Des agents régis par les titres II, III ou IV du statut général des fonctionnaires, des personnels mentionnés aux 1° et 2° de l'article L. 6152-1 du code de la santé publique, ou des agents publics régis par des statuts particuliers, en position de détachement ou de mise à disposition ;

2° Des personnels régis par le code du travail qui sont assimilés aux salariés visés au 2° de l'article L. 2311-1 du code du travail.

Les conditions d'emploi des personnels de l’État affectés à cette mission sont déterminées par une convention collective de travail. Cette convention collective de travail et avenants n'entrent en application qu'après approbation par le Premier ministre.

Pour l’application du code du travail, l’activité de diffusion de l’information légale et administrative réalisée notamment en contrepartie du paiement d’une redevance est considérée comme un service public industriel et commercial. Le livre Ier et les titres Ier et II du livre III de la deuxième partie du code du travail s’appliquent aux personnels visés au 1° du présent article. Ces personnels bénéficient des mesures de protection sociale prévues par le code du travail pour les représentants du personnel.

Objet

Cet amendement porte sur une disposition ayant trait au statut des salariés de la Direction de l'Information Légale et Administrative.

Pour rappel, le décret n° 2010-31 du 11 janvier 2010 a porté la création de la direction de l'information légale et administrative (DILA) après fusion des directions des Journaux officiels (DJO) et de la documentation française (DDF) au sein des services du Premier Ministre. Par ailleurs, le tribunal administratif de Paris a dans une décision considéré les missions de la direction des Journaux officiels comme relevant du caractère industriel et commercial. À ce titre, nous rappelons l'engagement qui était alors celui de l'État, auprès des organisations représentatives, de conserver le statut spécifique, de droit privé, des salariés issus de la direction des journaux officiels recrutés avant le processus de fusion.

Or, par une décision du 6 février 2024 le Conseil d'État a requalifié les missions de la DILA comme relevant du service public administratif et entrainant ainsi des changements importants concernant la qualification juridique et le statut même des agents.

Des suites de cette décision du Conseil d'État, et sans concertation avec les organisations représentatives, il a été notifié aux salariés concernés un changement de la nature de leurs contrats de travail, qui pourrait avoir pour conséquences une perte significative de cotisations pour le régime de retraite, la perte d'une mutuelle et d'autres acquis liés à l'actuelle convention collective.

C'est l'objet de cet amendement que de prendre les mesures indispensables pour que les salariés de la direction de l'information légale et administrative concernés ne perdent aucun de leurs droits salariaux, conformément aux engagements pris lors de la fusion de la DJO et de la DDF.

Si le Premier ministre s'était engagé en avril 2024 à prendre les mesures adéquates début 2025 dans une réponse à une question de Pascal Savoldelli publiée le 21/03/2024, rien n'a été fait depuis.

Cet amendement permet ainsi au gouvernement de tenir un engagement pris par ses prédécesseurs.

Notons qu'un tel amendement avait été adopté en 2001 au PLF concernant les salariés de l’Établissement Public du Sang afin de maintenir un statut de salarié de droit privé.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1976

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

180 000 000 

 

180 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

TOTAL

180 000 000

 

180 000 000

 

SOLDE

+ 180 000 000

+ 180 000 000

 

Objet

Le présent amendement rehausse les crédits des compensations prévisionnelles d’exonérations des cotisations sociales patronales spécifiques aux outre-mer au regard de la dernière prévision de l’agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss) intervenue postérieurement au dépôt du projet de loi de finances.

Il est donc proposé d’abonder l’action 01 « soutien aux entreprises » du programme 138 « emploi outre-mer » de +180 millions d’euros supplémentaires en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP).

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1220

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

120 000 000

 

35 000 000

 

TOTAL

120 000 000

 

35 000 000

 

SOLDE

+ 120 000 000

+ 35 000 000

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer en vue de la participation de l’État au financement des réparations et reconstructions des établissements scolaires de Nouvelle-Calédonie endommagés ou détruits durant les émeutes 2024.

L’enveloppe a été déterminée suite au recensement effectué par le Haut-commissariat de Nouvelle-Calédonie auprès de l’ensemble des collectivités néo-calédoniennes.
Il est donc proposé un abondement de 120 M€ en AE et 35 M€ en CP du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1298 rect. ter

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. NATUREL, Mmes AESCHLIMANN, BELRHITI et Valérie BOYER, MM. BRUYEN, CAMBON, FRASSA et GENET, Mmes GRUNY, JOSEPH, LASSARADE, MALET et Pauline MARTIN, M. MICHALLET, Mme MULLER-BRONN et MM. PANUNZI, REYNAUD et SOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

120 000 000

 

35 000 000

 

TOTAL

120 000 000

 

35 000 000

 

SOLDE

+ 120 000 000

+ 35 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer en vue de la participation de l’État au financement des réparations et reconstructions des établissements scolaires de Nouvelle-Calédonie endommagés ou détruits durant les émeutes 2024 conformément à ses annonces  L’enveloppe a été déterminée suite au recensement effectué par le Haut-commissariat de Nouvelle-Calédonie auprès de l’ensemble des collectivités néo-calédoniennes.

Il est donc proposé un abondement de 120 M€ en AE et 35 M€ en CP du programme 123 «Conditions de vie outre-mer » au détriment du programme 138 «emploi Outre-mer» pour des raisons de recevabilité financière. Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1272 rect. quater

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. NATUREL, Mmes AESCHLIMANN, BELRHITI et Valérie BOYER, MM. CAMBON, FRASSA et GENET, Mmes GRUNY, JOSEPH, LASSARADE, MALET et Pauline MARTIN, M. MICHALLET, Mme MULLER-BRONN et MM. PANUNZI, REYNAUD et SOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

80 000 000

 

 

 

TOTAL

80 000 000

SOLDE

+ 80 000 000

0

Objet

Cet amendement vise à tenir compte des besoins des collectivités territoriales de la Nouvelle-Calédonie.

La somme totale de 200 millions d’euros permettrait de pourvoir pour l’année 2025 à leurs besoins les plus pressés:

- 120 millions sont déjà portés par l'amendement 1298 pour la reconstruction des bâtiments scolaires.

- 80 millions supplémentaires sont nécessaires pour pourvoir aux besoins de financement pour la reconstruction des infrastructures locales. 

Le prêt AFD de 120 milliards de CFP (1 milliard d'euros) garanti par l'Etat va accentuer le problème de surendettement du territoire, compte tenu des baisses prévues des cotisations sociales et des recettes fiscales sur plusieurs années. De plus sa mise en oeuvre va s'étaler sur plusieurs mois avant sa pleine efficacité. Les institutions publiques de Nouvelle-Calédonie ont donc besoin d'une subvention directe et substantielle pour éviter la faillite, surtout au premier semestre 2025.

Cette subvention est indispensable pour combler le gouffre financier et maintenir les services publics essentiels. À défaut, le territoire risque de s’enfoncer dans une crise économique et sociale encore plus profonde. Seule l'assurance d'une intervention étatique conséquente peut éviter une implosion des institutions et une spirale économique incontrolable. Tel est l'objet de cet amendement de 80 millions d'euros en autorisations d'engagement.

Sur la mission budgétaire Outre-Mer, il est procédé aux mouvements de crédits suivants :

- La hausse d'un montant de 80 millions d'euros en autorisations d'engagement de l'action 6 "Collectivités territoriales" du programme n°123 "Conditions de vie Outre-mer"
- La baisse d'un montant de 80 millions d'euros en autorisations d'engagement sur l'action 1 "soutien aux entreprises" du programme n° 138 "Emploi Outre-mer"

Les auteurs de cet amendement précisent que ces baisses visent uniquement à assurer la recevabilité financière de cet amendement, ils demandent au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1975

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

80 000 000

 

 

 

TOTAL

80 000 000

 

 

 

SOLDE

+ 80 000 000 

 

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer en vue de la participation de l’État au financement des réparations et reconstructions des bâtiments publics locaux et infrastructures locales de Nouvelle-Calédonie endommagés ou détruits durant les émeutes de 2024. L’enveloppe a été déterminée suite au recensement effectué par le Haut-commissariat de Nouvelle-Calédonie auprès de l’ensemble des collectivités néo-calédoniennes.

Cet amendement vient compléter l’amendement gouvernemental n° II-1220 rehaussant les crédits du programme 123 de +120 millions d’euros d’autorisations d'engagement (AE) et 35 millions d’euros de crédits de paiement (CP) en vue de la participation de l’État au financement des écoles de Nouvelle-Calédonie, permettant d’atteindre un montant disponible en 2025 pour la reconstruction des bâtiments publics locaux et infrastructures locales de la Nouvelle Calédonie de 200 millions d’euros d’AE et 35 millions d’euros de CP.

Il est donc proposé un abondement de +80 millions d’euros en AE de l’action 06 « collectivités territoriales » du programme 123 « conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-113 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. MARSEILLE et KERN, Mme de LA PROVÔTÉ, M. HENNO, Mmes HOUSSEAU, VERMEILLET, BILLON et Nathalie GOULET, MM. LEVI et DELCROS, Mme ANTOINE, M. MENONVILLE, Mme SOLLOGOUB, MM. VANLERENBERGHE, PILLEFER, Stéphane DEMILLY et CAMBIER, Mme GUIDEZ, M. CAZABONNE, Mme FLORENNES, MM. LAFON, CIGOLOTTI et PERRION, Mmes JACQUEMET, GACQUERRE, SAINT-PÉ et PATRU, MM. Jean-Michel ARNAUD et CAPO-CANELLAS, Mmes VÉRIEN et MORIN-DESAILLY et MM. PARIGI et FARGEOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

I. – Créer le programme :

Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

Conditions de vie outre-mer

                           400 000 000                          150 000 000 

Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

400 000 000

150 000 000

TOTAL

400 000 000

400 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à venir en aide aux collectivités locales pour la reconstruction des infrastructures publiques, estimées à 400 millions d’euros. 

 

Par convention, il est ainsi proposé de retirer de l’action 1 « logement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » 200 millions d’euros en autorisation d’engagement et 75 millions d’euros en crédits de paiement, de l’action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outremer » 200 millions d’euros en CP et 75 millions d’euros en AE afin de les redéployer au programme « Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie », nouvellement créé. Pour autant les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ce programme, ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.


La Nouvelle-Calédonie sort exsangue des événements qui ont débuté le 13 mai dernier. 742 entreprises dégradées, pillées ou incendiées, des milliers de sociétés indirectement impactées par la crise avec une baisse entre 20 et 70% de leur chiffre d’affaires à l’heure actuelle, 1000 entreprises individuelles radiées, 29 000 Calédoniens au chômage (22 000 au chômage partiel et 7 000 au chômage total) soit 32% des 68 000 salariés du secteur privé.


La contraction du PIB calédonien est estimée entre 20 et 30%.


Fin octobre, les compagnies d’assurance n’avaient versé aux entreprises calédoniennes sinistrées que 10% des indemnisations attendues. La perte de recettes fiscales, douanières et sociales est estimée pour l’année 2024 à 600 millions d’euros, c’est-à-dire un tiers des recettes fiscales du pays, et près de 20% des cotisations sociales, en sachant qu’un tiers d’entre elles sont aujourd’hui acquittées au titre des régimes de chômage.

 

Les estimations des destructions causées directement par les émeutes du 13 mai

s’élèvent à 2.2 milliards euros de dégâts, dont 400 millions d’euros d’infrastructures publiques.
Pour les collectivités locales, notamment celles qui doivent faire face à la nécessaire
reconstruction de leurs infrastructures publiques (routières, sanitaires, scolaires, de transport…), la perte d’un tiers de leurs ressources associée à l’absence d’indemnisations des assurances, à
l’impossibilité de recourir à l’emprunt et à l’urgence de restaurer les services publics implique un accompagnement financier de l’Etat afin de pouvoir les engager dès 2025.
Par ailleurs, ce soutien financier permettra d’engager une relance de l’activité des entreprises des secteurs concernés. La consommation des ménages calédoniens étant en voie d’effondrement, l’investissement privé et public constitue le seul levier de croissance susceptible d’être actionné pour assurer la survie économique et sociale du pays en 2025.

 

La France a toujours été aux côtés de ses collectivités ultramarines lorsqu’elles étaient frappées par des catastrophes d’une ampleur telle qu’elles n’étaient pas en capacité d’y faire face. Tel a été le cas notamment après le passage du cyclone Irma à Saint Martin et Saint Barthelemy au travers d’un soutien financier massif, représentant plus de 50% du PIB de ces îles, cette contribution de
l’Etat constituant une « manifestation de la solidarité nationale, malgré l’autonomie fiscale de ces deux îles » selon les termes du gouvernement.

 

C’est dans ce cadre que le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté à la quasi-unanimité la résolution n° 435 du 28 août 2024 demandant à l’Etat d’adopter « un plan de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie (…) pour éviter la mort économique et sociale du pays ».
Compte tenu de l’ampleur des dégâts aux infrastructures publiques (400 millions d’euros) et du temps nécessaire au lancement des premiers chantiers de reconstruction, le présent amendement propose d’inscrire une AP de 400 millions d’euros mais de prévoir des crédits de
paiement à hauteur de 150 millions d’euros.

 

Le présent amendement s’inscrit dans cette perspective qui implique la définition d’un cadre conventionnel pluriannuel entre l’Etat et la Nouvelle-Calédonie, permettant d’assurer jusqu’au 31 décembre 2025 la compensation des pertes de recettes fiscales, douanières et sociale provoquées par les émeutes du 13 mai et le financement des régimes d’assurance chômage partiel et total le temps pour la Nouvelle-Calédonie de retrouver une activité économique créatrice d’emplois. Un comité stratégique de suivi de la convention cadre pluriannuelle veillera à s’assurer de la trajectoire de retour à l’équilibre des finances du territoire au moyen des réformes prévues à cette fin.

Cet amendement a été préparé par l’ensemble des groupes politiques non indépendantistes et indépendantistes du congrès, le président du gouvernement, les présidents de provinces et les présidents d’associations de maires qui en ont validé le contenu en comité inter institutionnel le 4 novembre dernier, et pour lequel un courrier du même jour demande le soutien de l’ensemble des groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1252 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme Maryse CARRÈRE, M. BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, MM. CABANEL, FIALAIRE, GOLD et GROSVALET, Mme GUILLOTIN, M. GUIOL, Mmes JOUVE et PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

I. – Créer le programme :

Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

Conditions de vie outre-mer

                           400 000 000                          150 000 000 

Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

400 000 000

150 000 000

TOTAL

400 000 000

400 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Objet

Cet amendement vise à venir en aide aux collectivités locales pour la reconstruction des infrastructures publiques, estimées à 400 millions d’euros. 

Par convention, il est ainsi proposé de retirer de l’action 1 « logement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » 200 millions d’euros en autorisation d’engagement et 75 millions d’euros en crédits de paiement, de l’action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outremer » 200 millions d’euros en CP et 75 millions d’euros en AE afin de les redéployer au programme « Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie », nouvellement créé. Pour autant les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ce programme, ce gage vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.

La Nouvelle-Calédonie sort exsangue des événements qui ont débuté le 13 mai dernier. 742 entreprises dégradées, pillées ou incendiées, des milliers de sociétés indirectement impactées par la crise avec une baisse entre 20 et 70% de leur chiffre d’affaires à l’heure actuelle, 1000 entreprises individuelles radiées, 29 000 Calédoniens au chômage (22 000 au chômage partiel et 7 000 au chômage total) soit 32% des 68 000 salariés du secteur privé.

La contraction du PIB calédonien est estimée entre 20 et 30%.

Fin octobre, les compagnies d’assurance n’avaient versé aux entreprises calédoniennes sinistrées que 10% des indemnisations attendues. La perte de recettes fiscales, douanières et sociales est estimée pour l’année 2024 à 600 millions d’euros, c’est-à-dire un tiers des recettes fiscales du pays, et près de 20% des cotisations sociales, en sachant qu’un tiers d’entre elles sont aujourd’hui acquittées au titre des régimes de chômage.

 

Les estimations des destructions causées directement par les émeutes du 13 mai

s’élèvent à 2.2 milliards euros de dégâts, dont 400 millions d’euros d’infrastructures publiques.
Pour les collectivités locales, notamment celles qui doivent faire face à la nécessaire
reconstruction de leurs infrastructures publiques (routières, sanitaires, scolaires, de transport…), la perte d’un tiers de leurs ressources associée à l’absence d’indemnisations des assurances, à
l’impossibilité de recourir à l’emprunt et à l’urgence de restaurer les services publics implique un accompagnement financier de l’Etat afin de pouvoir les engager dès 2025.
Par ailleurs, ce soutien financier permettra d’engager une relance de l’activité des entreprises des secteurs concernés. La consommation des ménages calédoniens étant en voie d’effondrement, l’investissement privé et public constitue le seul levier de croissance susceptible d’être actionné pour assurer la survie économique et sociale du pays en 2025.

La France a toujours été aux côtés de ses collectivités ultramarines lorsqu’elles étaient frappées par des catastrophes d’une ampleur telle qu’elles n’étaient pas en capacité d’y faire face. Tel a été le cas notamment après le passage du cyclone Irma à Saint Martin et Saint Barthelemy au travers d’un soutien financier massif, représentant plus de 50% du PIB de ces îles, cette contribution de
l’Etat constituant une « manifestation de la solidarité nationale, malgré l’autonomie fiscale de ces deux îles » selon les termes du gouvernement.

C’est dans ce cadre que le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté à la quasi-unanimité la résolution n° 435 du 28 août 2024 demandant à l’Etat d’adopter « un plan de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie (…) pour éviter la mort économique et sociale du pays ».
Compte tenu de l’ampleur des dégâts aux infrastructures publiques (400 millions d’euros) et du temps nécessaire au lancement des premiers chantiers de reconstruction, le présent amendement propose d’inscrire une AP de 400 millions d’euros mais de prévoir des crédits de
paiement à hauteur de 150 millions d’euros.

Le présent amendement s’inscrit dans cette perspective qui implique la définition d’un cadre conventionnel pluriannuel entre l’Etat et la Nouvelle-Calédonie, permettant d’assurer jusqu’au 31 décembre 2025 la compensation des pertes de recettes fiscales, douanières et sociale provoquées par les émeutes du 13 mai et le financement des régimes d’assurance chômage partiel et total le temps pour la Nouvelle-Calédonie de retrouver une activité économique créatrice d’emplois. Un comité stratégique de suivi de la convention cadre pluriannuelle veillera à s’assurer de la trajectoire de retour à l’équilibre des finances du territoire au moyen des réformes prévues à cette fin.

Cet amendement a été préparé par l’ensemble des groupes politiques non indépendantistes et indépendantistes du congrès, le président du gouvernement, les présidents de provinces et les présidents d’associations de maires qui en ont validé le contenu en comité inter institutionnel le 4 novembre dernier, et pour lequel un courrier du même jour demande le soutien de l’ensemble des groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1254

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. KANNER, Mmes NARASSIGUIN et ARTIGALAS, MM. TEMAL et LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

400 000 000

 

150 000 000 

Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

400 000 000

 

150 000 000 

 

TOTAL

400 000 000

400 000 000

150 000 000 

150 000 000 

SOLDE

0

0

Objet

Le présent amendement du Groupe SER vise à venir en aide aux collectivités locales de Nouvelle-Calédonie pour la reconstruction de leurs infrastructures publiques à la suite des émeutes qui ont éclaté sur le territoire depuis mai 2024 après le vote à marche forcée du projet de loi constitutionnelle portant modification du corps électoral pour les élections au congrès et aux assemblées de province. 

Il témoigne de l’implication constante des sénatrices et sénateurs socialistes sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie, après le vote de la proposition de loi organique du groupe SER visant à repousser les élections aux assemblées de province et au congrès en novembre 2025 au plus tard pour faciliter la conclusion d’un accord global sur l’évolution institutionnelle du territoire et l’adoption des mesures fiscales de relance et de croissance de l’activité en Nouvelle-Calédonie dans la première partie du PLF 2025.

Il reprend à son compte une proposition élaborée par l’ensemble des groupes politiques du congrès, le président du gouvernement, les présidents de provinces et les présidents d’associations de maires.

Les estimations des destructions causées directement par les émeutes du mois de mai s’élèvent à 2,2 milliards d'euros, dont 400 millions d’euros d’infrastructures publiques.

Pour les collectivités locales, notamment celles qui doivent faire face à la nécessaire reconstruction de leurs infrastructures routières, sanitaires, scolaires et de transport, la perte d’un tiers de leurs ressources associée à l’absence d’indemnisations des assurances, à l’impossibilité de recourir à l’emprunt et à l’urgence de restaurer les services publics implique un accompagnement financier de l’État afin de pouvoir les engager dès 2025.

Ce soutien financier permettra d’assurer une relance de l’activité des entreprises des secteurs concernés. La consommation des ménages calédoniens étant en voie d’effondrement, l’investissement privé et public constitue le seul levier de croissance susceptible d’être actionné pour assurer la survie économique et sociale du pays en 2025.

Dans ce contexte, il est primordial qu’un signal significatif soit adressé à tous les calédoniens par la représentation nationale. Les discussions entre l’État et les acteurs calédoniens concernant l’avenir institutionnel du territoire et la refondation de ses relations avec l’Hexagone vont se poursuivre dans les semaines et mois à venir. Si l’on veut participer à l’apaisement de la situation et donner à la négociation toutes les chances d’être conclusive, il nous paraît essentiel d’offrir des perspectives de retour au fonctionnement normal des services publics et de relance économique et sociale durables offrant une visibilité suffisante. 

A cette fin, le Groupe SER propose d’adopter trois amendements qui visent un objectif commun : 

- la signature d’une convention cadre pluriannuelle conclue entre l’État et la Nouvelle-Calédonie, au plus tard au 30 mars 2025 que nous présentons après l’article 59 du PLF 2025 ; la compensation des pertes de recettes fiscales, douanières et sociales et l’aide aux collectivités locales pour la reconstruction des infrastructures publiques que nous présentons dans le cadre de la mission budgétaire "Outre-mer".  

Le présent amendement du Groupe SER est précisément celui qui a pour objet de venir en aide aux collectivités locales de Nouvelle-Calédonie pour la reconstruction des infrastructures publiques, estimées à 400 millions d’euros.

Par conséquent, il propose la création d’un nouveau programme intitulé : « Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie » abondé à hauteur de 400 millions d’euros en autorisation d’engagement (AE) et 150 millions d’euros en crédits de paiement (CP) en minorant du programme 123 « Conditions de vie Outremer »,  

- 200 millions d’euros en AE et 75 millions d’euros en CP de l’action 1 « Logement » ;

- 200 millions d’euros en AE et 75 millions d’euros en CP de l’action 6 « Collectivités territoriales ».

L’intention des auteurs de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés au programme 123, alors que ces derniers sont déjà en baisses pour l’ensemble des actions par rapport à la LFI 2024, le gage envisagé vise uniquement à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1233 rect. bis

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. XOWIE, Mme CORBIÈRE NAMINZO

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Nouvelle-Calédonie : Aides à la reconstruction des infrastructures publiques

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

68 000 000

 

68 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

332 000 000 

 

 82 000 000

Aide à la reconstruction de la Nouvelle-Calédonie

400 000 000

 

150 000 000

 

TOTAL

400 000 000

400 000 000

150 000 000

150 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La Nouvelle-Calédonie sort exsangue des événements qui ont débuté le 13 mai dernier. 742 entreprises dégradées, pillées ou incendiées, des milliers de sociétés indirectement impactées par la crise avec une baisse entre 20 et 70% de leur chiffre d’affaires à l’heure actuelle, 1 000 entreprises individuelles radiées, 29 000 Calédoniens au chômage (22 000 au chômage partiel et 7 000 au chômage total) soit 32% des 68 000 salariés du secteur privé.

La contraction du PIB calédonien est estimée entre 20 et 30%.

À la fin octobre, les compagnies d’assurance n’avaient versé aux entreprises calédoniennes sinistrées que 10% des indemnisations attendues.

La perte de recettes fiscales, douanières et sociales est estimée pour l’année 2024 à 600 millions d’euros, c'est-à-dire un tiers des recettes fiscales du pays, et près de 20% des cotisations sociales, en sachant qu’un tiers d’entre elles sont aujourd’hui acquittées au titre des régimes de chômage.

Les estimations des destructions causées directement par les émeutes du 13 mai s’élèvent à 2,2 milliards d’euros de dégâts, dont 400 millions d’euros d’infrastructures publiques.

Pour les collectivités locales, notamment celles qui doivent faire face à la nécessaire reconstruction de leurs infrastructures publiques (routières, sanitaires, scolaires, de transport…), la perte d’un tiers de leurs ressources associée à l’absence d’indemnisations des assurances, à l’impossibilité de recourir à l’emprunt et à l’urgence de restaurer les services publics implique un accompagnement financier de l’État afin de pouvoir les engager dès 2025.

Par ailleurs, ce soutien financier permettra d’engager une relance de l’activité des entreprises des secteurs concernés. La consommation des ménages calédoniens étant en voie d’effondrement, l’investissement privé et public constitue le seul levier de croissance susceptible d’être actionné pour assurer la survie économique et sociale du pays en 2025.

La France a toujours été aux côtés de ses collectivités ultramarines lorsqu’elles étaient frappées par des catastrophes d’une ampleur telle qu’elles n’étaient pas en capacité d’y faire face. Tel a été le cas notamment après le passage du cyclone Irma à Saint-Martin et Saint-Barthélemy au travers d’un soutien financier massif, représentant plus de 50% du PIB de ces îles, cette contribution de l’État constituant une « manifestation de la solidarité nationale, malgré l’autonomie fiscale de ces deux îles » selon les termes du gouvernement.

C’est dans ce cadre que le Congrès de la Nouvelle-Calédonie a adopté à la quasi-unanimité la résolution n° 435 du 28 août 2024 demandant à l’État d’adopter « un plan de reconstruction et d’accompagnement de la Nouvelle-Calédonie (…) pour éviter la mort économique et sociale du pays ».

Compte tenu de l’ampleur des dégâts aux infrastructures publiques (400 millions d’euros) et du temps nécessaire au lancement des premiers chantiers de reconstruction, le présent amendement propose d’inscrire une AP de 400 millions d’euros mais de prévoir des crédits de paiement à hauteur de 150 millions d’euros.

Le présent amendement s’inscrit dans cette perspective qui implique la définition d’un cadre conventionnel pluriannuel entre l’État et la Nouvelle-Calédonie, permettant d’assurer jusqu’au 31 décembre 2025 la compensation des pertes de recettes fiscales, douanières et sociale provoquées par les émeutes du 13 mai et le financement des régimes d’assurance chômage partiel et total le temps pour la Nouvelle-Calédonie de retrouver une activité économique créatrice d’emplois. Un comité stratégique de suivi de la convention cadre pluriannuelle veillera à s’assurer de la trajectoire de retour à l’équilibre des finances du territoire au moyen des réformes prévues à cette fin.

Cet amendement a été préparé par l’ensemble des groupes politiques non indépendantistes et indépendantistes du congrès, le président du gouvernement, les présidents de provinces et les présidents d’associations de maires qui en ont validé le contenu en comité interinstitutionnel le 4 novembre dernier, et pour lequel un courrier du même jour demande le soutien de l’ensemble des groupes de l’Assemblée nationale et du Sénat.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de le gager en prélevant 68 millions d’euros en autorisations d’engagement et 68 millions d’euros en crédits de paiement à l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » et 332 millions d’euros en autorisations d’engagement et 82 millions d’euros en crédits de paiement au programme 123 "Conditions de vie en outre-mer" à destination d’un nouveau programme intitulé « Nouvelle-Calédonie : Aides à la reconstruction des infrastructures publiques » doté de 400 millions d’euros en autorisations d’engagement et 150 millions d’euros en crédits de paiement.

Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le gouvernement à lever ce gage.

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1222

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

100 000 000

 

60 000 000 

 

TOTAL

100 000 000

 

60 000 000 

 

SOLDE

+ 100 000 000 

 + 60 000 000

 

Objet

Dans la suite de la signature du contrat d’engagements par la Première ministre en décembre 2023 avec le conseil départemental de Mayotte, cet amendement vise à reconduire l’accompagnement de l’État au titre de l’exercice 2025. L’objectif est de permettre au Département de Mayotte d’améliorer sa gestion et financer le développement des services publics portés par la collectivité au profit de la population mahoraise, notamment les transports scolaires, l’aide sociale à l’enfance et la protection maternelle et infantile.

Mayotte est devenue depuis le 31 mars 2011 une collectivité territoriale unique régie par l’article 73 de la Constitution. Cette transformation s’est accompagnée du transfert progressif de compétences à la collectivité, qui détient aujourd’hui les compétences de droit commun d’un département et d’une région, sauf exceptions prévues par la loi.

Depuis fin 2022, le Département de Mayotte a fait face à une dégradation brutale de sa situation financière. En effet, en raison de la croissance rapide de la population, la mise en œuvre de certaines politiques décentralisées, notamment l’aide sociale à l’enfance, la protection maternelle et infantile et les transports scolaires comme inter-îles, est source de difficultés financières.

Dans un contexte d’extrême jeunesse de sa population et de pauvreté du territoire, les dépenses liées aux compétences décentralisées se sont accrues significativement, générant de nombreux recrutements et la mise en place de nouvelles structures : entre 2019 et 2022, les dépenses de PMI ont doublé et les charges de gestion de l’ASE ont été multipliées par 2,5 du fait des coûts d’entretien et de fonctionnement des nouvelles structures d’accueil collectif. Le nouveau marché de transport scolaire a en accru les coûts de 42 %. Une mission inter-inspections regroupant l’IGA, l’IGF et l’IGAS a estimé en 2023 le besoin annuel de financement de la collectivité à hauteur de 100 M€ et a recommandé un abondement de la part de l’État afin de permettre à la collectivité d’exercer ses compétences. En effet, en son absence, le conseil départemental de Mayotte ne pourrait être en capacité de faire face aux besoins de la population dans ces domaines.

En contrepartie du respect d’engagements à prendre par la collectivité, l’État s’engage à l’appuyer en lui apportant une aide financière d’un montant de 100 M€.

Il est ainsi proposé d'abonder l'action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de 100 000 000 € en AE et 60 000 000 en CP.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1291

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, PATRIAT, BUVAL et KULIMOETOKE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. THÉOPHILE, ROHFRITSCH et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

100 000 000

 

60 000 000

 

TOTAL

100 000 000

60 000 000

SOLDE

100 000 000

+ 60 000 000

 

Objet

Dans la suite de la signature du contrat d’engagements par la Première ministre en décembre 2023 avec le conseil départemental de Mayotte, cet amendement vise à reconduire l’accompagnement de l’Etat au titre de l’exercice 2025. L’objectif est de permettre au Département de Mayotte d’améliorer sa gestion et financer le développement des services publics portés par la collectivité au profit de la population mahoraise, notamment les transports scolaires, l’aide sociale à l’enfance et la protection maternelle et infantile.

 Mayotte est devenue depuis le 31 mars 2011 une collectivité territoriale unique régie par l’article 73 de la Constitution. Cette transformation s’est accompagnée du transfert progressif de compétences à la collectivité, qui détient aujourd’hui les compétences de droit commun d’un département et d’une région, sauf exceptions prévues par la loi.

 Depuis fin 2022, le Département de Mayotte a fait face à une dégradation brutale de sa situation financière. En effet, en raison de la croissance rapide de la population, la mise en œuvre de certaines politiques décentralisées, notamment l’aide sociale à l’enfance, la protection maternelle et infantile et les transports scolaires comme inter-îles, est source de difficultés financières.

 Dans un contexte d’extrême jeunesse de sa population et de pauvreté du territoire, les dépenses liées aux compétences décentralisées se sont accrues significativement, générant de nombreux recrutements et la mise en place de nouvelles structures : entre 2019 et 2022, les dépenses de PMI ont doublé et les charges de gestion de l’ASE ont été multipliées par 2,5 du fait des coûts d’entretien et de fonctionnement des nouvelles structures d’accueil collectif. Le nouveau marché de transport scolaire a en accru les coûts de 42 %. Une mission inter-inspections regroupant l’IGA, l’IGF et l’IGAS a estimé en 2023 le besoin annuel de financement de la collectivité à hauteur de 100 M€ et a recommandé un abondement de la part de l’Etat afin de permettre à la collectivité d’exercer ses compétences. En effet, en son absence, le conseil départemental de Mayotte ne pourrait être en capacité de faire face aux besoins de la population dans ces domaines.

 En contrepartie du respect d’engagements à prendre par la collectivité, l’État s’engage à l’appuyer en lui apportant une aide financière d’un montant de 100 M€.

 Il est ainsi proposé d'abonder l'action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de 100 000 000 € en AE et 60 000 000 en CP, et de minorer le programme 138 " Emploi outre-mer " de 100 000 000 en AE et de 60 000 000 en CP.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1974

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

100 000 000

 

35 000 000

 

TOTAL

100 000 000

 

35 000 000

 

SOLDE

+ 100 000 000

+ 35 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer afin de renforcer les crédits d’intervention de l’État du programme 123 en faveur de Mayotte suite au passage du cyclone Chido. Cette enveloppe supplémentaire doit permettre de couvrir de premiers besoins de financement de reconstructions des bâtiments et infrastructures publiques en attendant une évaluation plus précise de la part des missions d’inspection en cours.

Cette enveloppe de crédits dédiés à la reconstruction portée sur la mission outre-mer intervient en sus des crédits prévus sur plusieurs autres programmes couvrant les différents champs de politiques publiques intervenant à Mayotte.

Une évaluation des besoins de reconstruction sur l’île est actuellement menée et permettra d’identifier dans les semaines à venir le volume de financements publics nécessaire.

Il est donc proposé un abondement de +100 millions d’euros en autorisations d'engagement et +35 millions d’euros en crédits de paiement de l’action 6 « collectivités territoriales » du programme du programme 123 « conditions de vie outre-mer ». 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1978

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

77 000 000

 

30 000 000

 

TOTAL

77 000 000

 

30 000 000

 

SOLDE

+ 77 000 000 

+ 30 000 000

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer afin de permettre à l’État de tenir ses engagements sur les contrats de convergence et de transformation (CCT) et les contrats de développement (CDEV) signés en 2024 avec les collectivités locales des territoires ultra-marins tout en allongeant comme prévu dans le projet de loi de finances pour 2025 leur durée de quatre ans à six ans.

Il est donc proposé un abondement de +77 millions d’euros en autorisations d'engagement et +30 millions d’euros en crédits de paiement de l’action 02 « aménagement du territoire » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1204

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

75 000 000

 

75 000 000

Conditions de vie outre-mer

75 000 000

 

75 000 000

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de crédits propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés à l’aménagement du territoire.

Pour 2025, le Gouvernement prévoit une baisse de cette action de 147 millions d’euros en AE (– 63 %) et – 133 millions d’euros en CP (– 76,15 %).

Ces diminutions touchent principalement les contrats de convergence et de transformation (CCT) ainsi que les contrats de développement (CDEV). Ces contrats traduisent les financements de l’État et des collectivités territoriales d’outre-mer pour les projets d’investissement structurants identifiés conjointement pour chaque territoire. Les économies programmées se traduiront par un étalement de la durée de ces contrats de quatre années à six années pour les faire courir jusqu’en 2029.

Concrètement, des avenants aux CCT et CDEV devront être conclus afin de les étendre jusqu’en 2029. En 2025, les projets engagés au titre de ces contrats seront en nombre plus réduits que les années précédentes.

Il est par ailleurs inquiétant de noter que cette baisse viendra s’ajouter à celles prévues sur l’ensemble des actions territoriales du programme 123 de la mission outre-mer : action « collectivités territoriales », action « fonds d’investissement outre-mer », action « Appui à l’accès aux financements bancaires », action finançant la Convention de fonctionnement du Contrat de développement de la Nouvelle-Calédonie ou encore le Fonds mahorais de développement économique, social et culturel (FMDESC)…

Au total, au-delà de cette action, notons donc que la loi de finances initiale amputerait les crédits dévolus aux collectivités outre-mer de 414,6 millions d’euros en AE et 280 millions d’euros en CP, soit 82,9 % en AE et près de 80 % en CP des réductions anticipées. Dans le contexte de crise actuel, cette économie à la hache est inacceptable, au regard des enjeux pour les collectivités ultramarines, au plus proche de la vie quotidienne de nos concitoyens.

Les auteurs de l'amendement auraient ainsi souhaité abonder de 146 811 813 euros les crédits de l’action 2 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer, mais afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose de majorer de 75 000 000 euros les crédits de l’action 2 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer. Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1292

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Tombé

Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, PATRIAT, BUVAL et KULIMOETOKE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

20 000 000

 

15 000 000

Conditions de vie outre-mer

20 000 000

 

15 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Afin de favoriser le développement des territoires ultramarins, cet amendement rétablit un niveau de crédits conforte à une exécution des contrats de convergence et de transformation (CCT) et aux contrats de développement (CDEV) du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » prévue sur 6 ans.

 Les CCT/CDEV ont été conclus en 2024 pour une durée initiale de 4 ans, vu les enjeux budgétaires, le gouvernement envisage de prolonger ces contrats de deux années supplémentaires. Le montant total des engagements sur le programme 123 est de 794 M€ correspondant à une annuité moyenne de 132,3 M€ sur cette nouvelle durée de contractualisation. Cependant, la dynamique de consommation des crédits inscrits au CCT n’est pas linéaire comme l’a prouvé la génération 2019-2023. Aussi, il est proposé d’augmenter les crédits prévus au PLF 2025 de 20M€ d’AE et de 15M€ de CP pour ne pas retarder la réalisation de projets structurants pour les territoires ultramarins et de financer les restes à payer des différentes opérations déjà engagées.

 Il est donc proposé d'abonder l'action 2 « Aménagement du territoire » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de 20 000 000 € en AE et 15 000 000 € en CP et de réduire de 20 000 000 € en AE et 15 000 000 € en CP les moyens de l'action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

 Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière de cet amendement, a vocation à être levé par le Gouvernement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1982

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

21 700 000 

 

20 000 000

 

TOTAL

21 700 000

 

20 000 000

 

SOLDE

+ 21 700 000

+ 20 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer alloués à la part du financement 2025 portée par la mission outre-mer des besoins 2025 du plan eau Mayotte 2024-2027.

Le plan eau Mayotte 2024-2027, découlant du plan eau DOM (PEDOM) outre-mer lui-même lié au plan eau, repose sur trois volets :

investissements sur l’eau potable et l’assainissement (volet 1) ;

renforcement des moyens humains et matériels (volet 2) ;

actions partenariales et organisationnelles au sein d’un plan d’adaptation au changement climatique (volet 3).

L’effort consenti pour ce plan par l’État sur la période 2024-2027 s’élève à 210 millions d’euros en autorisations d'engagement (AE) et en crédits de paiement (CP). Pour 2025, le besoin de financement est identifié à hauteur de 65 millions d’euros en AE et 63 millions d’euros en CP, dont près du tiers financé sur la mission outre-mer.

Il est donc proposé un abondement de +21,7 millions d’euros en AE et +20 millions d’euros en CP à l’action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1348

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme RAMIA, MM. OMAR OILI, PATIENT, FOUASSIN, PATRIAT, ROHFRITSCH, BUVAL et KULIMOETOKE, Mmes NADILLE et PHINERA-HORTH, MM. THÉOPHILE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

4 000 000

 

4 000 000

Conditions de vie outre-mer

4 000 000

 

4 000 000

 

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

En 2023, Mayotte a connu une crise de l’eau à un niveau inédit, 6 ans après celle de 2017. Cette crise a conduit à des restrictions importantes de la distribution d’eau avec plusieurs coupures par semaine (pratique des « tours d’eau »), restrictions qui se sont intensifiées entre septembre 2023 et février 2024 mais qui demeurent toujours en place.

Dans ces conditions, l’Etat a adopté des mesures exceptionnelles dans le cadre de la gestion de cette crise. Ainsi, les usagers ont été dispensés du paiement des factures d’eau de septembre à décembre 2023, une aide complémentaire de l’Etat de 75 M€ a été décidée pour financer les opérations d’investissements 2024 du « Plan Eau Mayotte » et le syndicat mixte
« Les eaux de Mayotte » (LEMA), compétent en matière de distribution de l’eau potable, bénéficie d’un soutien de l’Etat dans le cadre d’un contrat d’accompagnement renforcé.

Dans ce contexte de crise, il apparaît nécessaire d’accroître l’appui de l’Etat à ce syndicat mixte dans les domaines financiers, techniques et humains. Complétant le Plan Eau Mayotte, ce contrat d’accompagnement renforcé vise notamment en 2025 à doter le syndicat des moyens humains et techniques afin de pouvoir réaliser les investissements nécessaires à la distribution d’eau potable et à l’assainissement.

Sa mise en place avec le syndicat mixte a pour objet de définir les mesures destinées à assurer une situation financière équilibrée et pérenne de LEMA et surtout un retour à un service public de l’eau et de l’assainissement efficace sur la période de 2024 à 2027. Les engagements de l’État sont étroitement liés au respect, par le syndicat, de ses propres engagements, appréciés sur la base d’indicateurs objectifs régulièrement actualisés et communiqués.

Une absence de financement placerait le syndicat dans une situation administrative et financière critique et pourrait compromettre la réalisation des infrastructures nécessaires à la fourniture d’eau potable à la population de Mayotte. L’annuité du contrat d’accompagnement renforcé est de 4M€ de CP.

Il est proposé d'abonder l'action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de 4 000 000 € en CP et de réduire de 4 000 000 € en CP les moyens de l'action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1209

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds exceptionnel de financement des opérations de réfection du réseau d’eau en Guadeloupe

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

40 000 000

 

40 000 000

Fonds exceptionnel de financement des opérations de réfection du réseau d’eau en Guadeloupe

40 000 000

 

40 000 000

 

TOTAL

40 000 000

40 000 000

40 000 000

40 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

 Cet amendement vise à créer un fonds exceptionnel de financement des opérations de réfection du réseau d’eau en Guadeloupe doté de 40 millions d’euros à destination des collectivités territoriales et autres structures compétentes dans la gestion de l’eau en Guadeloupe.

En matière de gestion directe de l’actuelle crise sanitaire, les problématiques d’accès à l’eau en Guadeloupe constituent aujourd’hui un véritable danger pour la sécurité sanitaire et la vie des personnes. Malgré les mesures prises pour installer des points de distribution d’eau potable, la population reste encore confrontée quotidiennement à des coupures d’eau en raison de la vétusté du système de distribution. Ainsi, des milliers de Guadeloupéens se trouvent privés de tout moyen de pratiquer les simples gestes barrières recommandés par les autorités sanitaires, ils prennent même des risques vitaux en allant se ravitailler quotidiennement à des points d’eau mis exceptionnellement à disposition. 

Ce manque cruel d’eau met la population face à une probabilité accrue de contamination, de morbidité et donc de mortalité que notre République ne peut en aucun cas tolérer. 

L’heure n’est donc plus à faire porter aux acteurs locaux la responsabilité, parfois ancienne, dans la gestion de cette problématique.

Rappelons que, selon diverses estimations, pour atteindre un niveau satisfaisant de production et de distribution d’eau, la somme totale des investissements publics à débloquer serait a minima de 700 à 800 millions d’euros. Ce montant rappelle, en outre, combien les millions d’euros prévus par le Gouvernement dans le cadre des différents plans initiés pour aider au financement de la réfection des réseaux en Guadeloupe, en Guyane et à Mayotte sont dramatiquement insuffisants. Ainsi, selon les données transmises par la préfecture, seuls 10 millions d’euros complémentaires seraient affectés à la Guadeloupe l’an prochain pour l’eau.

Cet amendement propose que l’État assume ses responsabilités en actant la création d’un plan d’aide massif à l’investissement dans la réfection de l’ensemble du réseau de production et de distribution d’eau potable en Guadeloupe. Ce premier effort budgétaire de 40 millions d’euros devrait par ailleurs être poursuivi sur les 5 prochaines années pour atteindre à terme 200 millions d’euros pour la seule part État. Somme d’ailleurs loin des 400 millions promis par le Président de la République, jamais programmés. Il s’agira par ailleurs que l’État garantisse, sur 30 ans, 500 millions d’euros de prêts aux collectivités et structures compétentes avec différé d’amortissement minimal de 3 ans afin de véritablement reconstruire au plus vite les réseaux d’eau et d’assainissement.

 Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est nécessaire de le gager. Ainsi :

·     il crée un nouveau programme intitulé "Fonds exceptionnel de financement des opérations de réfection du réseau d’eau en Guadeloupe" composé d’une action unique intitulée "Fonds exceptionnel de financement des opérations de réfection du réseau d’eau en Guadeloupe" dotée de 40 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement ;

·     il réduit de 40 millions d’euros les autorisations d’engagement et crédits de paiement ouverts au sein de l’action 01 du programme n° 123 Conditions de vie Outre-mer.

Il est important de préciser que les auteurs de l’amendement ne souhaitent absolument pas réduire les crédits du programme n° 123.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1264 rect. quinquies

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. BUIS, OMAR OILI, BUVAL, PATIENT, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Conditions de vie outre-mer

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans un rapport publié le 17 juillet 2023, la Cour des comptes a alerté sur la gestion critique de la ressource en eau face aux effets du réchauffement climatique, soulignant que « la situation est alarmante dans les territoires ultramarins ». En Guadeloupe, le réseau d’eau, long de 606 km, souffre d’une vétusté extrême, entraînant des pertes considérables. En 2020, sur un volume annuel de 11,8 Mm³ d’eau traitée, seuls 4,5 Mm³ ont été effectivement distribués, tandis que 7,3 Mm³ ont été perdus en raison des fuites. Cette situation engendre des coupures d’eau récurrentes pour la population et une qualité insuffisante de l’eau potable. La tempête tropicale Philippe, survenue en octobre, a exacerbé ces difficultés, privant d’eau potable près de 100 000 habitants.

Pour répondre à cette urgence, il est proposé d’allouer une subvention exceptionnelle de 10 millions d’euros au Syndicat Mixte de Gestion de l’Eau et de l’Assainissement de Guadeloupe (SMGEAG). Ce financement vise à résoudre les problèmes immédiats de distribution et d’assainissement, tout en limitant les impacts sur les populations.

Afin de respecter les contraintes de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), une augmentation 10 millions en AE et en CP est prévue dans le programme "condition de vie outre-mer » et une diminution d'autant est prévue dans le programme "emploi outre-mer". Ce rééquilibrage budgétaire garantit une gestion rigoureuse tout en priorisant les enjeux vitaux liés à l’accès à l’eau potable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1979

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

21 000 000 

 

2 000 000

 

TOTAL

21 000 000

 

2 000 000

 

SOLDE

+ 21 000 000

+ 2 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer dédiés aux bonifications de prêts au secteur public local de l’Agence française de développement (AFD).

L’AFD est, depuis sa création en 1941 un acteur indispensable au financement des économies ultramarines, particulièrement pour les collectivités locales. Les bonifications de prêt de l’AFD permettent aux collectivités et établissements publics ultramarins de jouir d’un accès aux financements à des taux avantageux pour leurs projets de développement durable dans les territoires qui en ont le plus besoin.

Il est donc proposé un abondement de +21 millions d’euros en autorisations d'engagement et +2 millions d’euros en crédits de paiement de l’action 09 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1977

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

10 000 000

 

9 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

 

9 000 000

 

SOLDE

+ 10 000 000

+ 9 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer dédiés aux prêts de développement outre-mer (PDOM) mis en place par Bpifrance en 2017 dans les départements et régions d’outre-mer (DROM) ainsi que, depuis 2019, dans les collectivités d’outre-mer (COM). L’objet de ces prêts est de financer le besoin en fonds de roulement des entreprises, y compris les besoins de préfinancement de subventions publiques et de crédits d’impôt.

Face aux multiples défaillances du marché, le dispositif joue un rôle crucial en soutenant le développement et la croissance des entreprises en outre-mer ainsi que leurs besoins en matière de trésorerie.

Aussi, il est proposé un abondement de +10 millions d’euros en autorisations d'engagement et +9 millions d’euros en crédits de paiement de l’action 04 « financement de l’économie » du programme 138 « emploi outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1194

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

24 900 523

 

24 900 523

 

Conditions de vie outre-mer

 

24 900 523

 

24 900 523

TOTAL

24 900 523

24 900 523

24 900 523

24 900 523

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés à l’action 4 Financement de l’économie.

Le projet de loi de finances propose d’amputer ces crédits de 71,15 % en AE, pour atteindre 10,12 millions d’euros contre 35,09 millions d’euros en LFI 2024, et de 75,47 % en CP, pour s’élever à 8,09 millions d’euros contre 32,99 millions d’euros en LFI 2024.

La réduction de crédits (-25 millions d’euros d’AE et de CP) porte sur les prêts de développement outre-mer (PDOM) et le soutien aux structures appartenant à l’économie sociale et solidaire.

Une forte baisse des crédits destinés à l’aide au fret est également prévue, les AE du PLF 2025 s’élevant à 4,37 millions d’euros contre 7,80 millions d’euros dans le PLF 2024 et les CP de 2,38 millions d’euros en 2025 contre 5,60 millions d’euros dans le PLF 2024. En pleine crise liée à la cherté de la vie outre-mer, la réduction des crédits liés à l’aide au fret provoque de l’incrédulité.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de majorer de 24 900 523 euros en autorisations d’engagements et de 24 900 523 euros en crédits de paiement, les crédits de l’action 04 Financement de l'économie du programme 138 Emploi outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 08 Fonds exceptionnel d’investissement du programme 123 Conditions de vie outre-mer.

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est donc en réalité évidemment pas souhaité de restreindre les moyens alloués aux collectivités ultramarines pour se doter d’équipements publics collectifs.

En conséquence, les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1351

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, ROHFRITSCH, PATRIAT et BUVAL, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. THÉOPHILE, KULIMOETOKE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

24 900 523

 

24 900 523

 

Conditions de vie outre-mer

 

24 900 523

 

24 900 523

TOTAL

24 900 523

24 900 523

24 900 523

24 900 523

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits alloués au financement de l’économie ultramarine. Il s’agit, en particulier, de préserver les moyens d’intervention de Bpifrance dans les Outre-mer et de soutenir la capacité d’investissement des entreprises ultramarines.  

L’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi outre-mer » fait effectivement l’objet d’une diminution drastique et dangereuse à hauteur de - 71,15 % en AE (10,12 M€ contre 35,09 M€ en LFI 2024) et de -75,47 % en CP (8,09 M€ contre 32,99 M€ en LFI 2024). Cette réduction porte sur les prêts de développement outre-mer (PDOM), le soutien aux structures de l’économie sociale et solidaire et l’aide au fret.

Divisé par plus de 5, les PDOM ainsi que les subventions à l’investissement déployés par Bpifrance sont les principales victimes de cet effondrement. Seul produit spécifique outre-mer développé par Bpifrance, le PDOM est un crédit de trésorerie souple et avantageux qui finance les besoins en fonds de roulement et les investissements immatériels (approvisionnement, stockage, formation, mises aux normes, formations, etc.) des TPE-PME. Grâce à l’effet levier permis par cette subvention, en 2023, le PDOM a engendré 44 M€ d’investissements pour 151 entreprises bénéficiaires. De janvier à septembre 2024, ce ne sont pas moins de 30 M€ qui ont ainsi pu être fléchés sur 119 entreprises ultramarines.

Vider ce dispositif alors que l’accès au financement bancaire est de plus en plus contraint, que plusieurs entreprises, notamment les plus petites, sont au bord de la faillite et/ou ont besoin de liquidités pour relancer l’économie, comme en Nouvelle-Calédonie ou en Martinique, paraît en décalage total avec la réalité et les mesures de soutien exigées par la situation.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement abonde donc de 24 900 523 euros en AE et en CP l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » et réduit en conséquence de 24 900 523 euros en AE et en CP l'action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « Condition de vie outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-326

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

Mme JACQUES

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

Dont titre 2

8 000 000

 

8 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à préserver l’intervention de l’État en faveur du prêt développement outre-mer (Pedom), par l’intermédiaire d’une subvention à Bpifrance. Pour cela, il abonde de 8 millions d’euros (M€) en AE et en CP les crédits du programme 138 « Emploi outre-mer », pour accroitre les moyens de l’action 4 « Financement de l’économie ».

C’est par cette action 4 que l’Etat verse à Bpifrance une subvention pour lui permettre de distribuer le Pedom aux TPE et PME ultramarines qui ont besoin de financer des investissements ou encore leur fonds de roulement. En 2023, Bpifrance a distribué 44 M€ de prêts grâce à ce dispositif, témoignant d’un puissant effet levier.

Par ailleurs, cette subvention vise également à permettre à Bpifrance de déployer deux subventions aux TPE et PME, l’une d’investissement vert et l’autre d’innovation.

Pour 2025, les crédits mobilisés pour ces mesures en faveur du tissu économique ultramarin sont en diminution de 80 %.

Aussi, cet amendement vise à assurer une stabilité des crédits affectés à Bpifrance entre 2024 et 2025, pour lui permettre de continuer à distribuer ses solutions de financement en faveur des TPE et PME ultramarines.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement prélève 8 M€ en AE et en CP sur le programme 123 pour abonder de la même somme le programme 138 de la mission outre-mer.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-825 rect. quater

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

MM. BUVAL et PATIENT, Mme NADILLE, M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH et MM. FOUASSIN et BUIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

8 000 000

 

8 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à renforcer les crédits alloués au financement des TPE-PME dans les Outre-mer, par le biais des prêts de développement outre-mer (PDOM), portés par Bpifrance.

Il s’agit, en particulier, de faciliter l'accès au financement bancaire pour augmenter les capacités d’investissement des entreprises locales, lorsqu'elles font face à des difficultés d'exploitation, sans disposer d'assez de liquidités pour dégager des marges d’autofinancement suffisantes.  

Seul produit spécifique outre-mer développé par Bpifrance, le PDOM est un crédit de trésorerie souple et avantageux qui finance les besoins en fonds propres et les investissements immatériels (approvisionnement, stockage, formation, mises aux normes, formations, etc.) des petites entreprises.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement abonde donc de 8 000 000 euros en AE et en CP l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » et réduit en conséquence de 8 000 000 d'euros en AE et en CP l'action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1303 rect. ter

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G  
Tombé

MM. ROHFRITSCH et LEMOYNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

8 000 000

 

8 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à majorer les crédits alloués aux prêts de développement outre-mer (PDOM).

Ces prêts sans garantie à destination des petites et moyennes entreprises (PME) sont essentiels pour le développement économique des territoires ultramarins ainsi que l’emploi local. Les PDOM permettent en effet de compenser le coût plus élevé du financement privé dans les outre-mer, et permettent ainsi aux PME de se financer à un taux moyen similaire à celui constaté en France métropolitaine.

Il convient par conséquent de maintenir les crédits de ce dispositif, qui joue un rôle majeur dans le soutien aux entreprises et à l’emploi local.

C’est pourquoi le présent amendement augmente les crédits de l’action 04 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi outre-mer » de 8 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, pour permettre à Bpifrance de continuer de proposer des PDOM aux entreprises ultramarines.

Pour respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement abaisse parallèlement les crédits de l’action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 8 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1980

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

8 000 000 

 

8 000 000

 

TOTAL

8 000 000

 

8 000 000

 

SOLDE

+ 8 000 000

+ 8 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer dédiés aux prêts aux entreprises garantis par la SOGEFOM (Société de gestion des fonds Outre-mer) dans les collectivités du Pacifique. Ce dispositif permet d’apporter des garanties partielles à des prêts aux TPE et PME au regard des conditions particulières du marché.

Cet amendement vient compléter les crédits de celui porté par monsieur le sénateur Naturel n° 1296 rectifié qui bénéficie d’un avis favorable de la part du Gouvernement en vue d’assurer les prévisions de financement 2025 de la SOGEFOM nécessaire à l’octroi de prêts aux entreprises néo-calédoniennes dans le cadre de la reprise de l’économie de Nouvelle-Calédonie.

Il est donc proposé un abondement de +8 millions d’euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement de l’action 09 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1981

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

4 000 000 

 

1 000 000

 

TOTAL

4 000 000

 

1 000 000

 

SOLDE

+ 4 000 000

+ 1 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser les crédits de la mission outre-mer alloués au fonds outre-mer (FOM).

Ce fonds d’assistance à maîtrise d’ouvrage vise à appuyer le renforcement des capacités des territoires ultramarins, pour la réalisation des projets structurants, via la mobilisation de ressources en ingénierie publique. L’ingénierie est essentielle afin de permettre aux collectivités ultramarines d’avoir un meilleur taux de consommation des aides auxquelles elles peuvent prétendre.

Il est donc proposé un abondement de +4 millions d’euros en autorisations d'engagement et +1 millions d’euros en crédits de paiement à l’action 09 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1304 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Tombé

M. ROHFRITSCH, Mme NADILLE, MM. PATIENT, BUIS et LEMOYNE, Mme PHINERA-HORTH et MM. BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

3 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

3 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet d’augmenter les crédits du « Fonds outre-mer », qui finance des dispositifs d’ingénierie, mis à disposition des collectivités territoriales ultramarines (réalisation d’études, mise en œuvre d’actions d’assistance à maîtrise d’ouvrage, recrutements d’assistants techniques, etc.), pour la réalisation de leurs investissements.

Au vu du bilan positif de ce dispositif, qui a permis la concrétisation d’investissements structurants et cruciaux pour le développement des territoires ultramarins, portés par les collectivités locales ultramarines, il convient de maintenir les crédits y étant alloués.

Le présent amendement tend par conséquent à abonder les crédits de l’action 09 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 3 millions d’euros en autorisations d’engagement et 1 million d’euros en crédits de paiement, pour augmenter le budget alloué Fonds outre-mer et plus particulièrement aux dispositifs d’ingénierie mis à disposition des collectivités territoriales ultramarines, pour la réalisation de leurs projets d’investissement.

Aux seules fins de garantir la recevabilité financière de cet amendement, celui-ci minore parallèlement de 3 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 1 millions d’euros en crédits de paiement prévus au titre de l’action 04 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi outre-mer ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1282 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conditions de vie outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer le fonds Outre-mer (FOM) afin de renforcer l’ingénierie des collectivités ultramarines. 

L’AFD assure le pilotage du Fonds Outre-mer pour le compte du Ministère de l’Outre-mer. Ce fonds d’assistance à maîtrise d’ouvrage vise à appuyer le renforcement des capacités des territoires ultramarins, pour la réalisation des projets structurants.

Créé fin 2019 sous l’appellation de « fonds 5.0 », le dispositif a été reconduit à hauteur de 30 M€ en AE pour 2021 et 2022 (15 M€ en 2021 et 15 M€ en 2022), dans le cadre du plan de relance, et a alors pris le nom de fonds Outre-mer. 

Par ailleurs, l’ingénierie est essentielle afin de permettre aux collectivités ultramarines d’avoir un meilleur taux de consommation des aides qui lui sont mises à disposition.

Doté de 10 millions en AE et 2 millions en CP; le FOM connait une diminution chronique de ses crédits qu’il convient de corriger. 

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF et d’assurer la recevabilité financière de cet amendement de crédits, il procède à :

- Une diminution de 2 000 000 euros des AE et CP de l’action 1 « Soutien aux entreprise » du programme 138 « Emploi outre-mer » de la Mission « Outre-mer » ;

- Une augmentation de 2 000 000 euros des AE de l’action 9 appui à l’accès aux financements bancaires du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ». 

 Les signataires de cet amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1729

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse
G  
Retiré

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

 

4 000 000

 

TOTAL

 

 

4 000 000

 

SOLDE

 

+ 4 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à ajuster les crédits de la mission outre-mer dédiés aux contrats de redressement outre-mer (COROM).

Le dispositif COROM, introduit par amendement à la loi de finances pour 2021, vise à apporter le soutien de l’État auprès des communes ultramarines souhaitant assainir leur situation financière et réduire les délais de paiement de leurs fournisseurs locaux. Les communes, qui signent un contrat de redressement outre-mer, sont accompagnées sur le long terme (appui technique avec envoi d’experts et appui financier), leur permettant de concevoir un pilotage optimisé de leurs finances.

L’enveloppe de crédits pour 2025 doit permettre de financer la troisième année des contrats signés en 2023 ainsi que la deuxième année de ceux signés en 2024. Elle est ajustée en crédits de paiement pour  permettre d’assurer les engagements.

Il est donc proposé une augmentation de +4 M€ en CP l’action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1280 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Conditions de vie outre-mer

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits du dispositif des contrats de redressement Outre-mer afin d’ouvrir leur éligibilité aux établissements publics de coopération intercommunale en difficultés financières.

Pour rappel, les contrats de redressement Outre-mer visent à apporter le soutien de l’État auprès des communes ultramarines souhaitant assainir leur situation financière et réduire les délais de paiement de leurs fournisseurs locaux. Les communes, qui signent un contrat de redressement outre-mer, sont accompagnées sur le long terme (appui technique avec envoi d’experts et appui financier), leur permettant de concevoir un pilotage optimisé de leurs finances.

Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025, les crédits de cette action sont en forte baisse. 

Malgré une situation d’ensemble plutôt favorable, la situation financière de certains EPCI est moins solide. À titre d’exemple, la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbes en Guadeloupe présente un encours fournisseurs de 32,5 millions d’euros, notamment à l’égard des communes membres. Par ailleurs, cet équilibre financier d’ensemble s’explique de manière quasi générale dans les DROM par la faible surface financière des EPCI en raison de transferts de compétence très limités à ce jour et subséquemment d’un faible niveau d’investissement des EPCI. 

Cet amendement propose ainsi de reprendre une proposition du rapport fait par le Sénat en juin 2023 sur les COROM qui jugeait « nécessaire de pouvoir rendre les EPCI éligibles au dispositif des COROM pour ceux d’entre eux qui présenteraient des difficultés financières importantes. L’objectif serait alors double : préserver les EPCI d’une dérive financière trop importante comme celle observée pour de nombreuses communes des DROM et éviter une fragilisation du tissu économique local par des délais de paiement trop longs. »

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF et d’assurer la recevabilité financière de cet amendement de crédits, il procède à :

· une diminution de 10 000 000 euros des AE et CP de l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi Outre-mer » de la Mission « Outre-mer » ;

· une augmentation de 10 000 000 euros des AE et CP de l’action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de la Mission « Outre-mer ».

Le Gouvernement est appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1407 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. PATIENT, FOUASSIN, BUVAL et LEMOYNE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH et MM. ROHFRITSCH et THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

 

10 000 000

 

TOTAL

 

 

10 000 000

SOLDE

 

10 000 000

 

Objet

Le dispositif des contrats de redressement outre-mer (COROM), introduit par amendement à la loi de finances pour 2021, vise à apporter le soutien de l’État auprès des communes ultramarines souhaitant assainir leur situation financière et réduire les délais de paiement de leurs fournisseurs locaux. Les COROM s’appuient sur un triptyque : objectifs contractuels, subvention de l’Etat et assistance technique afin de permettre aux communes de concevoir un pilotage optimisé de leurs finances.

L’expérimentation mise en place en 2021 se voulait sélective. L’éligibilité était réservée aux communes dont le budget avait donné lieu à une ou plusieurs saisines de la chambre régionale des comptes et pour lesquelles le plan de redressement ne permettait pas d’attendre un retour à l’équilibre à l’occasion des deux exercices suivants. Une trentaine de communes étaient potentiellement concernées fin 2020. Sur la période 2021-2023, neuf communes des cinq départements et régions d’outre-mer ont contractualisé avec l’Etat dans le cadre de ce dispositif.

A la suite du constat du succès des premiers contrats, notamment souligné par le rapport d’évaluation des sénateurs M. Patient et M. Rohfritsch, le dispositif a été reconduit en 2023 et pérennisé en 2024 dans le cadre de campagne de sélection des communes bénéficiaires.

Au 31 décembre 2024, une vingtaine de communes au total seront engagées dans le dispositif contractuel pluriannuel des COROM.

Le présent amendement a pour objet d’abonder le programme 123 « Conditions de vie outre-mer » afin de permettre le financement de :

-         10 M€ de CP destinés à couvrir les engagements pris au titre des COROM sélectionnés en 2023 et en 2024.

Il est donc proposé d'abonder l'action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 de
10 000 000 € en CP et de réduire de 10 000 000 € en CP les moyens de l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1357

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme RAMIA


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Conditions de vie outre-mer

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Au titre de ce PLF 2025, il est fait état de crédits envisagés en CP pour permettre la poursuite du dispositif  "COROM" "sur la dernière année de la génération COROM de 2023 et sur la deuxième année de la génération COROM de 2024. Aucune précision n'est portée concernant les nouvelles communes qui souhaitent manifester leur intérêt ou contractualiser d'ici 2025.

Or, certaines d'entre elles, comme la Commune de Kani-Keli, l'envisagent d'ores et déja.

Afin de ne pas priver les nouvelles communes éligibles de cette opportunité, il est proposé de  renforcer cette enveloppe et abondant de 3 000 000 d'euros  en AE et en CP l'action 06 "Collectivités territoriales" du programme 123 « Conditions de vie outre-mer », en imputant cette même somme à l'action 02 "Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle" du programme 138 "Emploi Outre-mer".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1428

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

3 000 000

 

 

 

TOTAL

3 000 000

 

 

 

SOLDE

+ 3 000 000

0

 

Objet

Au regard du seuil de pauvreté fixé en 2020 à 522 € mensuel pour un ménage d’une personne, la situation dans les îles Wallis et Futuna concerne près de 4 000 personnes sur les deux îles soit près de 800 familles avec enfants. Les aides sociales existantes actuellement sont limitées aux personnes âgées, aux personnes handicapées ou à celles percevant un revenu en deçà du SMIG qui est de 784 €. Le chômage n’existe pas sur notre territoire.

Aussi, le Gouvernement, comme en 2024, effectue un rehaussement des crédits de la mission outre-mer en vue de verser un filet social aux familles concernées pour lutter contre la pauvreté au travail et garantir à toutes personnes privées de ressources de toujours disposer d’un revenu minimum et celles qui travaillent sans retirer de leur activité des moyens de subsistance suffisants qu’elles perçoivent un complément de revenus ;

Pour rappel, le revenu solidarité active (RSA) a été généralisé en France métropolitaine depuis le 1er juin 2009, par la loi n° 2008-1249 du 1er décembre 2008.

L’amendement vise à augmenter les crédits de l’action 4 (sanitaire, social, culture, jeunesse et sport) du programme 123 "Condition de vie outre-mer" à hauteur de 3 M€ en autorisations d'engagement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-634 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. KULIMOETOKE et ROHFRITSCH, Mme NADILLE et MM. THÉOPHILE, OMAR OILI, BUIS, LEMOYNE et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

6 150 900

 

6 150 900

Conditions de vie outre-mer

6 150 900

 

6 150 900

 

TOTAL

6 150 900

6 150 900

6 150 900

6 150 900

SOLDE

0

0

Objet

Dans ce contexte où la solidarité nationale est très sollicitée, je rappelle combien la vie est chère en Outre-mer et plus particulièrement à Wallis et Futuna, qui est la collectivité française la plus éloignée de l’hexagone et la plus enclavée aussi.

Par référence aux chiffres de l’enquête budget familles de 2020, le seuil de pauvreté a été fixé à 522 € mensuels. Cela concerne 707 familles soit plus de 2900 personnes. L’action sociale menée par le territoire et l’Etat n’arrive pas à réduire la pauvreté. L’initiative privée, le développement des activités artisanales, l’entraide familiale et l’autoconsommation ne suffisent plus à maintenir cette catégorie de personnes dans une situation humainement digne et décente.  

Cet amendement a pour but d’assurer à ces familles un minimum vital pour leurs besoins fondamentaux que sont l’eau courante, l’électricité, l’alimentation, les vêtements, la santé et la scolarité. Cela représente un coût mensuel de 725 € parce que l’alimentation coûte 5 à 6 fois plus cher que dans l’hexagone et que malgré l’application de la péréquation, le kilowatt/h coûte 16 fois plus cher. Le fret coûte 8 fois plus cher, en raison de la situation sanitaire catastrophique les soins sont dispensés en Nlle Calédonie, Australie ou France hexagonale, et pour les études après le baccalauréat également…

L’amendement soutenu devant vous pour la loi de finances de 2024 a permis d’abonder le contrat social à hauteur de 900 000 € pour la mise en place du RSA à Wallis et Futuna. Les changements gouvernementaux n’ont malheureusement pas permis d’alimenter ce dispositif qui répond sur le terrain à besoin vital et avéré.

C’est pourquoi, nous sollicitons aujourd’hui la solidarité nationale à travers le gouvernement pour la pérennisation de cette mesure sous l’appellation adaptée pour Wallis et Futuna de « Revenu minimum de subsistance » (RMS) dans le contrat social.

Un montant de 6 150 900 € de crédits alloués par la loi de finances pour 2025 serait pris dans l’action 1 du programme 138, emploi outre-mer en AE et CP pour l’attribuer à l’action 4 (sanitaire, social, culture, jeunesse et sport) du programme 123 conditions de vie outre-mer en AE et en CP.

L’auteur de cet amendement sollicite la levée du gage par le gouvernement.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1730

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

 

2 500 000

 

TOTAL

 

 

2 500 000

 

SOLDE

 

+ 2 500 000

 

Objet

Cet amendement vise à ajuster les crédits de la mission outre-mer dédiés aux dotations spéciales de construction et d’équipement des établissements scolaires à Mayotte.

Ces dotations contribuent notamment à construire de nouveaux établissements scolaires ainsi que leurs annexes (hébergements et réfectoires), permettant de faire face au fort dynamisme démographique et aux difficultés financières de cette collectivité.

L’enveloppe de crédits pour 2025 est ajustée en crédits de paiement pour permettre d’assurer les engagements antérieurement pris et permettre la bonne réalisation de projets en cours.

Il est donc proposé une augmentation de +2,5 M€ en CP l’action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1349

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme RAMIA, MM. OMAR OILI, PATIENT, FOUASSIN, ROHFRITSCH, PATRIAT, BUVAL et KULIMOETOKE, Mme NADILLE, M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, M. BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Conditions de vie outre-mer

2 500 000

 

2 500 000

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits alloués à la dotation spéciale de construction et d’équipement des établissements scolaires (DSCEES) allouée au département de Mayotte concernant les opérations de construction de bâtiments scolaires financées via le programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

 Depuis de nombreuses années, des opérations de construction ou de rénovation de bâtiments scolaires ont été lancées à Mayotte grâce à la mobilisation des crédits du programme 123.

 Ces opérations visent à accueillir l'ensemble des élèves dans le premier degré à Mayotte dans de bonnes conditions en créant de nouveaux établissements mais également en rénovant ou étendant des établissements déjà existants. Ces crédits viennent soulager les collectivités locales qui ne peuvent pas faire face à l'arrivée importante de nouveaux élèves, compte-tenu du dynamisme de la population. Ils visent également Ils visent aussi à mettre fin au système de classes en rotation spécifique à Mayotte qui est à l'origine de nombreux maux de ce département.

 Le présent amendement abonde de 2,5 M€ de crédits de paiement l'action 6 « Collectivités territoriales » afin d’honorer les engagements et de permettre la réalisation des projets qui risqueraient d’être interrompus, voire abandonnés par les collectivités porteuses si le paiement des factures ne pouvait être assuré.

 Il est proposé d'abonder l'action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de 2 500 000 € en CP et de réduire de 2 500 000 € en CP les moyens de l'action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

 Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière de cet amendement, a vocation à être levé par le Gouvernement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1676

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

 

8 000 000

 

8 000 000

SOLDE

- 8 000 000

- 8 000 000

Objet

Cet amendement vise à ajuster les crédits de la mission outre-mer dédiés au fonds exceptionnels d’investissements.

L’objet du fonds exceptionnel d’investissement (FEI) est d’apporter une aide financière de l’État aux personnes publiques qui réalisent dans les départements et collectivités d’outre-mer des investissements portant sur des équipements publics collectifs, lorsque ces investissements participent de manière déterminante au développement économique, social, environnemental et énergétique local en complément des opérations arrêtées dans le cadre des contrats de projets et de développement.

L’enveloppe de crédits pour 2025 est ajustée des besoins d’accompagnement des collectivités locales ultra-marines identifiés. Il est donc proposé une réduction de -8 M€ en AE et en CP de l’action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1205

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

50 000 000

 

16 323 865

Conditions de vie outre-mer

50 000 000

 

16 323 865

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

16 323 865

16 323 865

SOLDE

0

 0

(en euros)

Objet

Le présent amendement de crédits propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés au Fonds exceptionnel d’investissement.

Pour 2025, le Gouvernement prévoit une baisse de cette action de 50 millions d’euros en AE (– 31,25 %) et – 16,32 millions d’euros en CP (– 18,71 %). Pour rappel, ce FEI apporte une aide financière de l’État aux collectivités ultramarines réalisant des équipements publics collectifs déterminants au développement économique, social, environnemental et énergétique local. À ce titre, des opérations de construction ou confortement parasismique d’établissements scolaires en Guadeloupe et Martinique ont par exemple été co-financées par le FEI.

Rappelons également que les réformes de 2018 (suppression de la TVA NPR, réforme des ZFANG et réduction des plafonds de l’abattement fiscal sur le revenu outre-mer) devaient permettre de dégager des économies pour pouvoir les réinjecter dans d’autres actions de l’État outre-mer notamment le FEI. Or les évaluations réalisées par la Cour des comptes démontrent :

-   que l’Action « Financement de l’économie » (qui comprend les crédits Avance +, PDOM, micro-crédits...) créée en 2018 par transfert des sommes récupérées suite aux réformes fiscales ne cesse de voir ses crédits baisser : de 56,5 millions d’euros en 2019 à 10 millions en PLF pour 2025 ;

-   que le FEI dont l’augmentation de 40 millions d’euros à 110 millions d’euros depuis 2019, permise par transfert des sommes récupérées suite aux réformes fiscales, présente des crédits non-consommés. A quoi bon donc sans cesse augmenter le FEI alors que sa consommation plafonne à 77 millions d’euros pour les meilleurs exercices ?

-   que le cumul de ces sous-exécution abouti à une véritable explosion des restes à payer que le Gouvernement parvient difficilement à enrayer. Ainsi, alors que nous nous apprêtons à voter 2,8Milliards de crédits sur la Mission Outre-mer, le volume total des restes à payer de l’État dépasse 2,2 Md €, en hausse de 5,3 % (+111 M €) par rapport à l’année précédente alors qu’ils n’étaient que de 1,6Mds en 2018. Pour la Guadeloupe par exemple, les restes à payer sont passés de 150 à 250 millions d’euros en 5 ans : autant d’argent en moins pour notre développement.

Il est par ailleurs inquiétant de noter que cette baisse viendra s’ajouter à celles prévues sur l’ensemble des actions territoriales du programme 123 de la mission outre-mer : action « collectivités territoriales », action « aménagement du territoire », action « Appui à l’accès aux financements bancaires », action finançant la Convention de fonctionnement du Contrat de développement de la Nouvelle-Calédonie ou encore le Fonds mahorais de développement économique, social et culturel (FMDESC)…

Au total, au-delà de cette action, notons donc que la loi de finances initiale amputerait les crédits dévolus aux collectivités outre-mer de 414,6 millions d’euros en AE et 280 millions d’euros en CP, soit 82,9 % en AE et près de 80 % en CP des réductions anticipées. Dans le contexte de crise actuel, cette économie à la hache est inacceptable, au regard des enjeux pour les collectivités ultramarines, au plus proche de la vie quotidienne de nos concitoyens.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants : 

-   de majorer, en autorisation d’engagement, de 50 millions d’ euros les crédits de l’action 8 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer.

-   de majorer, en crédits de paiement, de 16 323 865 euros les crédits de l’action 8 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer.

Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1371

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Conditions de vie outre-mer

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

 10 000 000

10 000 000

10 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Mayotte, avec une croissance démographique parmi les plus élevées de France, est confrontée à un déficit criant d’infrastructures scolaires, particulièrement dans le premier degré. L’insuffisance de salles de classe et d’écoles adaptées entraîne des conditions d’apprentissage difficiles pour de nombreux élèves et limite l’accès à une éducation de qualité. Cette situation, combinée aux défis socio-économiques propres au territoire, aggrave les inégalités éducatives et compromet les chances de réussite scolaire des jeunes générations. Dans un département où la population est majoritairement jeune, investir dans l’éducation est essentiel pour répondre aux besoins immédiats et préparer l’avenir.

Le Fonds exceptionnel d’investissement (FEI) représente un levier crucial pour accompagner Mayotte dans la réalisation de projets structurants, notamment dans le domaine scolaire. Une augmentation des crédits alloués à ce fonds permettrait de financer la construction de nouvelles écoles du premier degré, adaptées à la croissance démographique du territoire. En améliorant les infrastructures éducatives, cet investissement contribuerait non seulement à offrir un meilleur environnement d’apprentissage aux élèves Mahorais, mais aussi à répondre à l’obligation de scolarisation et à réduire la surcharge des classes.

Au-delà des infrastructures, le FEI s’inscrit dans une démarche plus globale visant à réduire les inégalités territoriales et à renforcer les conditions d’un développement durable à Mayotte. Afin de soutenir des projets scolaires par ce biais et de répondre aux besoins immédiats tout en investissant dans la formation des générations futures et, par extension, dans le développement économique et social du territoire, il est proposé de minorer de 10 millions d’euros, les crédits de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 et d’abonder du même montant l’action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123.

Nous n’avons naturellement pas pour intention de réduire les crédits existants, et en cas d’adoption, nous souhaitons que le Gouvernement puisse lever ce gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1219

30 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

925 312

887 822

 

925 312

887 822

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

TOTAL

 

925 312

 

925 312

SOLDE

-925 312

-925 312

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Outre-mer ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 138 « Emploi outre-mer » à hauteur de 0,9 M€ en AE et CP.
Il en résulte un total d’annulations de 0,9 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, intégralement liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, 0,9 M€ de crédits de titre 2 sont annulés en AE et CP sur le programme 138 « Emploi outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1314 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. CANÉVET et DELAHAYE et Mmes Olivia RICHARD et JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

925 312

887 822

 

925 312

887 822

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

TOTAL

 

925 312

 

925 312

SOLDE

- 925 312

- 925 312

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Outre-mer ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 138 « Emploi outre-mer » à hauteur de 0,9 M€ en AE et CP.

Il en résulte un total d’annulations de 0,9 M€ en AE et CP sur le périmètre de la mission, intégralement liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, 0,9 M€ de crédits de titre 2 sont annulés en AE et CP sur le programme 138 "Emploi outre-mer".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1203

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

75 000 000

 

75 000 000

Conditions de vie outre-mer

75 000 000

 

75 000 000

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de crédits propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés au financement des collectivités territoriales.

La baisse de cette action pour 2025 est envisagée à 171,8 millions d’euros en AE (- 40 %) et à 126 millions d’euros en CP (- 38, %), impliquant la non-reconduction de l’aide prévue en LFI 2024 au département de Mayotte pour 100 millions d’euros d’AE et 60 millions d’euros de CP dans la LFI 2024. Au-delà, 68 millions d’euros d’AE et 65 millions d’euros de CP de diminution de crédits correspondent à l’absence d’extension prévue en 2025 des contrats de redressement outre-mer (COROM) à de nouvelles communes.

Il est par ailleurs inquiétant de noter que cette baisse viendra s’ajouter à celles prévues sur l’ensemble des actions territoriales du programme 123 de la mission outre-mer : action « aménagement du territoire », action « fonds d’investissement outre-mer », action « Appui à l’accès aux financements bancaires », action finançant la Convention de fonctionnement du Contrat de développement de la Nouvelle-Calédonie ou encore le Fonds mahorais de développement économique, social et culturel (FMDESC)…

Au total, au-delà de cette action, notons donc que la loi de finances initiale amputerait les crédits dévolus aux collectivités outre-mer de 414,6 millions d’euros en AE et 280 millions d’euros en CP, soit 82,9 % en AE et près de 80 % en CP des réductions anticipées. Dans le contexte de crise actuel, cette économie à la hache est inacceptable, au regard des enjeux pour les collectivités ultramarines, au plus proche de la vie quotidienne de nos concitoyens.

Les auteurs de l’amendement auraient ainsi souhaité abonder l’action 6 du programme 123 à hauteur de 171 830 000 euros, mais afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose de majorer de 75 000 000 euros les crédits de l’action 6 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 Soutien aux entreprises du programme 138 Emploi outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1213

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Adopté

Mmes CONCONNE et BÉLIM, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds pour le soutien aux entreprises touchées par les mouvements sociaux de 2024 en Martinique

II.- En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

75 000 000

 

75 000 000

Fonds pour le soutien aux entreprises touchées par les mouvements sociaux de 2024 en Martinique

75 000 000

 

75 000 000

 

TOTAL

75 000 000

75 000 000

75 000 000

75 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de créer un fond spécifique dédié au soutien des entreprises touchées par des dégradations faisant suite aux évènements sociaux constatés en Martinique au deuxième semestre 2024. Sa vocation est d’accompagner les entrepreneurs qui expriment leurs craintes face à des évolutions des politiques assuranciels dans les territoires ultramarins.

Selon la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Martinique, ce sont plus de 115 entreprises qui sont directement concernées, pour entre 65 et 75 millions d’euros de dégâts. Par voie de conséquence, plus de 1000 salariés sont concernés par des mesures de chômage partiel ou par une rupture d’activité – et des centaines d’emplois sont directement menacées.

Ces dégradations se traduisent – outre les pertes enregistrées en lien avec la cessation des activité – par un changement d’attitude des assureurs, qui comme dans le cas de la Nouvelle-Calédonie, étudient les opportunités de faire évoluer leur politique assurantielle dans le sens d’une moindre prise en charge de la sinistralité.

En effet, les assureurs les plus touchés ont averti leurs clients, face à une augmentation significative des sinistres en lien avec les mouvements sociaux observés au deuxième semestre de 2024 en Martinique, de l’évolution de certaines clauses en vue d’exclure ces sinistres de la prise en charge par l’assureur.

Cette situation suscite des inquiétudes particulièrement vives chez les petits entrepreneurs de Martinique, dont certains remettent d’ores et déjà en question leurs activités dans nos territoires de la dite Outre-mer.

Cette situation appelle une réaction sans délais des pouvoirs publics : c’est la raison pour laquelle les auteurs de cet amendement appellent à la création d’un fond dédié, dont les ressources pourront être affectées aux entreprises qui disposent d’une couverture assurantielle, mais dont les clauses du contrat excluent un remboursement en cas de sinistre lié aux mouvements sociaux et aux manifestations en Martinique. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 75 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 08 du programme n° 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 75 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) « Fonds pour le soutien aux entreprises touchées par les mouvements sociaux de 2024 en Martinique » du programme (nouveau) « Fonds pour le soutien aux entreprises touchées par les mouvements sociaux de 2024 en Martinique « .

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 123 et qu’ils invitent le Gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1198

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes CONCONNE et BÉLIM, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

0

56 000 000

0

56 000 000

Conditions de vie outre-mer

56 000 000

0

56 000 000

0

TOTAL

56 000 000

56 000 000

56 000 000

56 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement prévoit d’augmenter significativement les fonds alloués à la politique de continuité territoriale Outre-mer, dans l’objectif d’atteindre une équivalence avec les moyens dédiés au régime d’aide en vigueur pour le territoire de la Corse.

Le modèle corse est intéressant à plusieurs égards, dans sa conception et son périmètre, il est très différent de la politique de continuité territoriale outre-mer : il couvre aussi bien le transport maritime de marchandises que le transport aérien de passagers ; en outre, le transport aérien et maritime entre la Corse, Paris et les métropoles du sud de la France est opéré dans le cadre de délégations de service public.

Par ailleurs, le modèle corse garantit un tarif fixe résident, identique toute l'année, annulable et remboursable à tout moment, sans conditions de ressources. Pour le fret, le tarif applicable est équivalent au tarif qui serait en vigueur si une route reliait le continent à la Corse. Ce dispositif est par ailleurs intégralement financé par une dotation de l'État, approuvée chaque année en loi de finances.

Ces différences entre les dispositifs dédiés au territoire de la Corse d’une part, au territoires ultramarins d’autre part est de nature à entretenir le sentiment de relégation qui est largement partagé parmi les habitants des territoires dits d’Outre-mer : si l’on mesure à 16 euros par habitant l’effort consentie par l’État dans sa politique de continuité territoriale Outre-mer, en comparaison il consacre 257 euros par habitants à cette même politique en Corse.

Comme le rappelaient les auteurs du rapport d'information n° 488 (2022-2023) sur la continuité territoriale outre-mer déposé au Sénat le 30 mars 2023, Il s’agit avant tout d’un enjeu d’égalité républicaine entre les habitants de l’ensemble de nos territoires.

C’est la raison pour laquelle les auteurs de cet amendement proposent de porter un effort financier comparable à celui du modèle Corse, en portant à 560 millions d’euros les crédits consacrés à Ladom. En lissant cet effort budgétaire sur une période de 10 ans, ils proposent un complément de 56 millions d’euros par an au programme « conditions de vie outre-mer ».

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 56 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 56 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 03 « Continuité territoriale » du programme n° 123 "Conditions de vie Outre-mer".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-826 rect. ter

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. BUVAL et PATIENT, Mme NADILLE, MM. THÉOPHILE, FOUASSIN et BUIS, Mme PHINERA-HORTH et M. ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

14 000 000

 

14 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

14 000 000

 

14 000 000

TOTAL

14 000 000

14 000 000

14 000 000

14 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à augmenter les moyens dédiés à la continuité territoriale, dans les collectivités régies par l'article 73 de la constitution. 

En effet, dans un contexte de crise contre la vie chère, les dépenses inhérentes aux transports de personnes et de marchandises sont prohibitives pour les ménages, les entreprises et les collectivités locales en Outre-mer. 

Il est donc indispensable d'augmenter les moyens dédiés à la continuité territoriale, afin de réduire le coût de la vie outre-mer.

C'est dans cet objectif que le présent amendement appelle le Gouvernement à se donner les moyens de mettre en œuvre le mécanisme de compensation permettant de réduire les frais d’approche de certains produits de première nécessité, comme énoncé dans le 12ème engagement du protocole d’objectifs et de moyens de lutte contre la vie chère en Martinique signé le 16 octobre, et dans la proposition n°9 du récent rapport sénatorial sur la continuité territoriale outre-mer. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement abonde donc de 14 millions d'euros en AE et en CP l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » et réduit en conséquence de 14 millions d'euros en AE et en CP l'action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-324 rect.

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Mme JACQUES

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

Dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

14 000 000

 

14 000 000

 

TOTAL

14 000 000

0

14 000 000

0

SOLDE

14 000 000

14 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à abonder de 5 millions d’euros (M€) les crédits en AE et en CP de l’action 3 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie en outre-mer », pour permettre une stabilité dans les crédits de cette action.

La réforme de la continuité territoriale est un engagement issu du Ciom de 2023 et matérialisé par une hausse substantielle des crédits dédiés en loi de finances initiale pour 2024. Cette hausse était et demeure nécessaire pour financer la mise en place des nouveaux dispositifs, visant notamment à faciliter le retour sur leur territoire des ultramarins qui le souhaitent, mais aussi pour financer l’élargissement de certains dispositifs existants.

Dans ce cadre, une baisse des crédits serait de nature, comme l’a d’ailleurs souligné Monsieur le ministre, à remettre en cause la parole de l’État vis-à-vis des Ultramarins.

Aussi, si le contexte budgétaire difficile peut justifier de ne pas augmenter, pour 2025, les crédits dédiés à la continuité territoriale, il ne peut en aucun cas justifier leur baisse.

Cet amendement vise donc à maintenir un niveau de crédits similaire à celui de 2024, et est complémentaire de l’amendement visant à stabiliser les crédits affectés au fonctionnement de Ladom, bras armé de la mise en œuvre de la continuité territoriale.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement prélève 14 M€ en AE et en CP sur le programme 138 pour abonder de la même somme le programme 123 de la mission outre-mer.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1300 rect. ter

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. ROHFRITSCH, Mme NADILLE, MM. PATIENT, BUIS et LEMOYNE, Mme PHINERA-HORTH et MM. BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

14 000 000

 

14 000 000

 

TOTAL

14 000 000

0

14 000 000

0

SOLDE

14 000 000

14 000 000

 

Objet

Le présent amendement tend à augmenter les crédits alloués à la politique de continuité territoriale, de façon à les stabiliser par rapport à l’exercice 2024.

Une diminution du budget dédié à la politique de continuité territoriale, alors que plusieurs dispositif, issus du Comité interministériel des outre-mer (CIOM) de 2023 et créés par la loi de finances initiale pour 2024, doivent être mis en place de manière effective en 2025, apparaît en effet inopportune.

Il apparaît donc indispensable de maintenir le budget alloué à la continuité territoriale. Pour ce faire, cet amendement rehausse les crédits de l’action 03 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 14 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement et minore parallèlement les crédits de l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 « Emploi outre-mer » de 14 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.



NB :La rectification fait suite à la levée du gage par le Gouvernement.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1199

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes BÉLIM et CONCONNE, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

13 400 000

 

13 400 000

Conditions de vie outre-mer

13 400 000

 

13 400 000

 

TOTAL

13 400 000

13 400 000

13 400 000

13 400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objet de rétablir les financements de continuité territoriale pour 2025.

Le projet de loi de finances pour 2025 propose d’amoindrir de 13,4 millions d’euros en AE et en CP les crédits relatifs à l’action 3 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » en considérant qu’il appartiendra à l’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM), en charge de la mise en œuvre des dispositifs de continuité territoriale, de compenser cette chute de crédits en mobilisant sa trésorerie.

En outre, cette baisse se cumule avec celle de 1,2 millions d’euros prévue de sa subvention pour charge de service public (dotation portée par l’action 2 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 « Emploi outre-mer »). Ces mesures sont introduites par un projet de loi de finances alors même que les dispositifs de la politique de continuité territoriale sont déjà structurellement sous dotés, comme le soulignaient les auteurs du rapport d'information n° 488 (2022-2023) sur la continuité territoriale outre-mer déposé au Sénat le 30 mars 2023.

De surcroît, Ladom estime qu’elle devra refuser toutes nouvelles demandes des bénéficiaires dès octobre 2025, supprimer près de 40 postes (soit 28 % de ses effectifs) et puiser dans sa trésorerie, ce qui risque de réduire la couverture des besoins pour les prochaines années et de renforcer les inégalités en matière d’accès à la mobilité et à l’emploi pour les ultramarins. Ces dispositions s’inscrivent par ailleurs à rebours des orientations stratégiques du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM) du 18 juillet 2023 qui a étendu ses missions.

Comme à l’Assemblée nationale où la commission des finances a adopté l’amendement de M. Philippe Naillet, il est demandé une reprise des crédits ouverts en LFI 2024 sur l’action 3 « Continuité territoriale ».

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 13 400 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 02 du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 13 400 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action n°03 « Continuité territoriale » du programme n°123 "Conditions de vie outre-mer".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1275 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

13 400 000

 

13 400 000

Conditions de vie outre-mer

13 400 000

 

13 400 000

 

TOTAL

13 400 000

13 400 000

13 400 000

13 400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits alloués à la continuité territoriale pour les Outre-mer.

Sur l'ensemble de l'action 03 "Continuité territoriale" du programme 123 "Conditions de vie Outre-mer", on constate une baisse d'environ 13 millions d'euros entre la LFI 2024 (76 millions) et le PLF 2025 (63 millions). Pourtant, cette ligne budgétaire est cruciale pour maintenir le lien entre l'Hexagone et les territoires ultramarins et ainsi respecter les principes républicains d'égalité et de non-discrimination.

Dans son rapport du mois d'octobre 2024, "Mieux connecter les Outre-mer", le CESE démontre la nécessité d'augmenter les crédits de la continuité territoriale.

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 13,4 millions d'euros des crédits de l’action 03 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » ;

- Une diminution de 13,4 millions d'euros des crédits de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi Outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est donc en réalité pas envisagé de restreindre les moyens alloués aux entreprises d’Outre-mer mais bien d'attribuer de nouveaux moyens au fonds de continuité territoriale.

En conséquence, les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1239

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

13 000 000  

 13 000 000 

Conditions de vie outre-mer

13 000 000  

 

13 000 000  

 

TOTAL

 13 000 000 

 13 000 000 

 13 000 000 

13 000 000  

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement vise à indexer le budget de la continuité territoriale sur l’inflation. La vie chère reste le fléau numéro un pour tous les territoires ultramarins. À ce titre, LADOM est un opérateur avec des missions précises et un budget propre lui-même
en diminution. D’ailleurs, le rapport d’information de la sénatrice Catherine Conconne confirme une fois de plus que le budget de la continuité territoriale est infiniment inférieur à ce qui est consacré à la Corse par habitant. En effet, alors même que la Corse bénéficie d’une vraie politique de continuité territoriale depuis 1976, les territoires ultramarins ne sont inclus à cette politique que depuis 2003. Très concrètement, pour un Réunionnais, le gouvernement consacre 16 euros par an alors même que les citoyens corses bénéficient de 257 euros par an. C’est une inégalité choquante, une injustice de plus !
La continuité territoriale est un des modes de déplacement des populations ultramarines, notamment pour les Réunionnais.es qui sont contraints de se déplacer en Hexagone pour trouver du travail ou pour tout autre motif personnel. Cette continuité est assurée par une agence étatique qu’est LADOM sous forme de bon de voyage plafonnés à 300/400 euros pour le grand public et pris en intégralité pour les étudiants boursiers.
Dans le rapport susmentionné, les sénateurs font état d’une dotation corse qui s’élève à 187 millions d'euros par an depuis 2009 pour une population d'environ 350 000 habitants, dont 90 millions pour la seule continuité aérienne. En comparaison, le budget alloué à la continuité territoriale pour l’ensemble des DROM s’élève à seulement 44 987 485 d’euros pour plus de 2,7 millions d’habitants pour 2023.
L'Aide à la Continuité Territoriale, ainsi que les autres aides forfaitaires, présentent un inconvénient majeur : elles ne s'adaptent pas au prix réel des billets.
Les montants des bons sont censés couvrir 40% du prix des billets (50% depuis le 15 mars 2023). Toutefois, ce pourcentage n'est pas calculé sur la base du prix réel, ni sur celui du prix moyen constaté, mais sur la moyenne du prix d'achat des billets d'avion par les bénéficiaires de l'ACT.
Pour reprendre les propos de Yves Goument, chargé de mission économie territoriale et économie du transport aérien à la sous-direction des politiques publiques de la DGOM, « il ne s'agit donc ni d'un prix tout public ni d'un prix de haute saison. Les populations aidées s'attachent effectivement à choisir les billets les moins chers et leurs enfants bénéficient de tarifs réduits. En conséquence, la moyenne des tarifs retenus est plutôt basse, selon les chiffres de LADOM :
- 688 euros en Guadeloupe ;
- 728 euros en Martinique ;
- 970 euros à La Réunion ;
- 2 061 euros en Nouvelle-Calédonie.
Les personnes éligibles à l'aide et ayant de très faibles revenus, sont aussi les plus sensibles au reste à charge et recherchent autant que possibles les prix les plus bas (réservation très en avance, hors saison...)
En somme, l'aide forfaitaire est calculée sur la base d'un plancher bas. Cette méthode de calcul, protectrice pour les finances publiques, n'est en revanche pas adaptée à la réalité
de la plupart des ultramarins qui ne peuvent pas tous programmer leur déplacement six mois à l'avance ou échapper à la haute saison.
En sachant que 39% de notre population vit en-dessous du seuil de pauvreté, il est impératif que le taux de prise en charge soit élargi. Bien que la quote-part du bon de LADOM ait augmenté de 11 990 à 18 000, il est nécessaire de faire en sorte que le coût
de l’inflation qui touche les populations ultramarines soit corrélé à cette enveloppe.
La continuité territoriale doit être un droit garanti pour tous et la prise en compte du coût de la vie en est un critère essentiel.
Il est essentiel que cette enveloppe soit indexée sur l’inflation pour que le coût de la vie soit réellement pris en compte dans cette aide publique. Il est ainsi proposé de calculer l’indexation de la continuité territoriale sur l’inflation de la façon suivante : 62 896 485 (budget 2025 de l’ACT) * 0,2 = 12 579 297 €.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement d’appel prélève 13 000 000 euros de crédits en AE et en CP de l'action 1 – Soutien aux entreprises du programme 138 "Emploi Outre-mer" pour abonder l'action 3 "Continuité territoriale" du programme "Conditions de vie outre-mer". 

Nous rappelons que nous appelons le Gouvernement à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1322 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme MALET, MM. JOYANDET, CAMBON et SOL, Mmes GRUNY, BELRHITI, JOSEPH et LASSARADE et MM. GENET et NATUREL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

12 000 000

 

12 000 000

Conditions de vie outre-mer

12 000 000

 

12 000 000

 

TOTAL

12 000 000

12 000 000

12 000 000

12 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits nécessaires à la continuité territoriale pour permettre le déploiement des décisions du CIOM.

La continuité territoriale a donné lieu à des engagements forts du gouvernement en Comité Interministériel des Outre-mer du 18 juillet 2023 avec l’objectif de suivre l’évolution des besoins de mobilité des ultramarins.

Certains de ces engagements répondent aux recommandations du rapport d’information sénatorial du 30 mars 2023 sur la continuité territoriale.

Les engagements du Gouvernement visent un élargissement des dispositifs existants dans quatre directions :

- Le renforcement des aides à la mobilité étudiante, avec trois mesures :

●        La prise en charge des titres de transports à 100% pour tous les étudiants éligibles, sans distinction entre les boursiers et les non-boursiers ;

●        Le relèvement de la limite d’âge de 26 ans à 28 ans ;

●        La possibilité d’effectuer deux allers-retours en première année d’études, ceci permettant à l’étudiant de se ressourcer ;

- L’élargissement du passeport pour la mobilité de la formation professionnelle à des formations d’adaptation à la prise de poste et aux formations en alternance (contrats d’apprentissage ou de professionnalisation) ;

- Un engagement en faveur de la mobilité sociale avec le relèvement du plafond de ressources pour l’éligibilité à l’aide à la continuité territoriale.

- Le renforcement de la mobilité des artistes et des sportifs. ;

- et la continuité du financement de nouveaux dispositifs en faveur du retour ou de la mobilité des entreprises innovantes.

Ces aides qui représentent des dépenses de guichet ont justifié une augmentation des crédits de la continuité de 25 M€ en 2024. Pour assurer la continuité de leur financement, il est nécessaire de sanctuariser les crédits.

Il est donc proposé d'abonder l’action 3 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 12 000 000 euros en AE et en CP et de réduire de 12 000 000 euros en AE et en CP l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1333 rect. quater

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, OMAR OILI, BUIS, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

Conditions de vie outre-mer

6 000 000

 

6 000 000

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 6 millions d’euros les crédits alloués à l’action « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ». Cette augmentation serait compensée par une réduction équivalente des crédits du programme 138 « Emploi outre-mer », conformément aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), qui impose qu’une augmentation de crédits soit strictement équilibrée par une diminution correspondante dans un autre programme.

Cette démarche ne vise pas à réduire les moyens globaux alloués aux entreprises d’Outre-mer, mais à réorienter les financements disponibles pour répondre à l’urgence de la continuité territoriale. Ce dispositif est crucial pour garantir l’égalité républicaine et faciliter la mobilité des Ultramarins dans un contexte marqué par une hausse significative du coût des transports aériens.

En conséquence, les auteurs de cet amendement demandent au Gouvernement de lever le gage afin de permettre sa mise en œuvre effective.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1276 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Conditions de vie outre-mer

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement de repli vise à augmenter de 5 millions d’euros le fonds de continuité territoriale afin de mieux accompagner la mobilité des Ultramarins en cette période de forte augmentation du prix des billets d’avion et alors que la vie chère pèse profondément dans le quotidien des habitants de ces territoires.

En effet, dans le budget de la mission Outre-mer pour 2025, les crédits consacrés à la continuité territoriale baissent significativement, d'environ 13 millions d'euros.

La continuité territoriale est pourtant un enjeu crucial de justice républicaine, d’égalité, et de non-discrimination.

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 5 millions d'euros des crédits de l’action 03 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » ;

- Une diminution de 5 millions d'euros des crédits de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi Outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), en conséquence les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1347 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme PETRUS, M. NATUREL, Mmes GRUNY et BELRHITI, M. CAMBON, Mme LASSARADE et M. GENET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits nécessaires à la continuité territoriale pour permettre le déploiement des décisions du CIOM dans les COM spécifiquement.

La continuité territoriale a donné lieu à des engagements forts du gouvernement en Comité Interministériel des Outre-mer du 18 juillet 2023 avec l’objectif de suivre l’évolution des besoins de mobilité des ultramarins. Certains de ces engagements répondent aux recommandations du rapport d’information sénatorial du 30 mars 2023 sur la continuité territoriale.

Les engagements du Gouvernement visent un élargissement des dispositifs existants dans quatre directions :

- Le renforcement des aides à la mobilité étudiante, avec trois mesures :

●        La prise en charge des titres de transports à 100% pour tous les étudiants éligibles, sans distinction entre les boursiers et les non-boursiers ;

●        Le relèvement de la limite d’âge de 26 ans à 28 ans ;

●        La possibilité d’effectuer deux allers-retours en première année d’études, ceci permettant à l’étudiant de se ressourcer ;

- L’élargissement du passeport pour la mobilité de la formation professionnelle à des formations d’adaptation à la prise de poste et aux formations en alternance (contrats d’apprentissage ou de professionnalisation) ;

- Un engagement en faveur de la mobilité sociale avec le relèvement du plafond de ressources pour l’éligibilité à l’aide à la continuité territoriale.

- Le renforcement de la mobilité des artistes et des sportifs. ;

- et la continuité du financement de nouveaux dispositifs en faveur du retour ou de la mobilité des entreprises innovantes.

Ces aides qui représentent des dépenses de guichet ont justifié une augmentation des crédits de la continuité de 25 M€ en 2024. Pour assurer la continuité de leur financement, il est nécessaire de sanctuariser les crédits.

Il est donc proposé d'abonder l’action 3 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 1 000 000 euros en AE et en CP et de réduire de 1 000 000 euros en AE et en CP l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1174

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GUIDEZ et M. MARSEILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

13 400 000 

 

 13 400 000

Conditions de vie outre-mer

13 400 000

13 400 000

TOTAL

13 400 000

13 400 000

13 400 000

13 400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L’isolement géographique de Mayotte et le coût élevé des transports aériens créent des obstacles majeurs pour ses habitants. La desserte par Air Austral, par exemple, rend les déplacements entre Mayotte et l’Hexagone coûteux pour de nombreux Mahorais. Les dispositifs de continuité territoriale, notamment les aides au transport et les passeports de mobilité pour les études et la formation professionnelle, sont indispensables pour atténuer cet enclavement et garantir aux Mahorais un accès équitable aux mêmes opportunités que les autres citoyens.

Cependant, l’action 03 « Continuité territoriale » subit une réduction de 17,56 % en autorisations d'engagement et de 17,59 % en crédits de paiement dans le PLF 2025, affectant directement le Fonds de continuité territoriale. Il est donc impératif de rétablir ces crédits au niveau de ceux de 2024 pour assurer une meilleure accessibilité de la métropole aux Mahorais.

Par convention, il est ainsi proposé de retirer de l’action 02 « Aide à l’insertion professionnelle » du programme 138 « Emploi Outre-mer » 13,4 millions d’euros en CP et en AE pour les redéployer à l’action 03 « continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie Outremer ». 
Pour autant, les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ce programme, ce gage vise uniquement à à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution. 

 

 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1385

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MELLOULI, Mme GUHL, MM. JADOT, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

13 400 000 

 

13 400 000 

Conditions de vie outre-mer

 13 400 000

 

 13 400 000

 

TOTAL

13 400 000 

13 400 000 

13 400 000 

 13 400 000

SOLDE

Objet

Cet amendement vise à supprimer la baisse des crédits alloués à l’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (LADOM). 

La politique de continuité territoriale en faveur des Outre-mer est indissociable de l’égalité d’accès au service public, mais elle est aujourd’hui très insuffisante pour résorber les inégalités. LADOM apporte en particulier des aides aux étudiants et aux publics en formation. Ses interventions sont donc principalement ciblées sur des publics jeunes et disposant de ressources financières modestes. Elle participe par exemple au financement des billets d’avions pour les étudiants dont la filière est saturée ou inexistante sur place et qui souhaitent poursuivre leur parcours en dehors de leur territoire de résidence. Sans ces aides, ils seraient encore plus nombreux à renoncer à leurs projets, les coûts induits n’étant pas supportables pour une grande partie des familles. L’éloignement est aussi difficilement vécu pour beaucoup de ces étudiants, qui ne pourraient plus, ou trop rarement, rentrer chez eux durant leur scolarité. 

Si les coupes prévues dans le budget de LADOM sont adoptées, celle-ci pourrait perdre 40 emplois équivalents temps plein et rencontrer des difficultés de trésorerie, menaçant sa capacité à satisfaire les besoins des publics concernés. 

Cet amendement est complémentaire de celui visant à augmenter la subvention pour charges de service public de LADOM.  

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 13 400 000 euros l’action 03 « Continuité territoriale » du Programme 123 « Conditions de vie en Outre-mer » par un prélèvement à due concurrence sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du Programme 138 « Emploi Outre-mer ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1277 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

4 264 000

 

1 664 000

Conditions de vie outre-mer

4 264 000

 

1 664 000

 

TOTAL

4 264 000

4 264 000

1 664 000

1 664 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à rétablir les crédits alloués à l'opérateur LADOM (L'Agence de l'Outre-mer pour la mobilité) afin de préserver les dispositifs de continuité territoriale pour les Outre-mer.

En effet, dans le présent projet de budget, les crédits de cet opérateur sont en baisse, alors que cet opérateur est crucial pour maintenir le lien entre l'Hexagone et les territoires ultramarins et ainsi respecter les principes républicains d'égalité et de non-discrimination.

Dans son rapport du mois d'octobre 2024, "Mieux connecter les Outre-mer", le CESE démontre la nécessité, au contraire, d'augmenter les crédits de LADOM, notamment ceux destinés aux « publics prioritaires ».

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 4,264 millions d'euros en autorisations d'engagement et 1,664 million d'euros en crédits de paiement de l’action 03 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » ;

- Une diminution de 4,264 millions d'euros en autorisations d'engagement et 1,664 million d'euros en crédits de paiement de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi Outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), en conséquence les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-325

27 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme JACQUES

au nom de la commission des affaires économiques


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

Dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

4 000 000

 

4 000 000

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à stabiliser le budget de fonctionnement de Ladom. Pour cela, il abonde de 4 millions d’euros (M€) en AE et en CP les crédits du programme 138 « Emploi outre-mer », pour accroitre les moyens de l’action 2 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle », qui intervient pour financer la subvention pour charge de service public de Ladom.

Dans le cadre de la réforme de la continuité territoriale issue du Ciom, il convient de veiller au maintien des subvention de l’agence organisant cette continuité. Pour 2024, le financement de Ladom était de 9,9 M€, là où le PLF pour 2025 n’entend lui octroyer que 6,28 M€. Une telle baisse, de près de 40 %, entrainerait mécaniquement la suppression d’une quarantaine de postes, au moment où les territoires ultramarins sont en demande de soutien de l’État.

En cohérence avec l’amendement visant à stabiliser, pour 2025, les crédits dédiés à la continuité territoriale, il convient de stabiliser les crédits dédiés au fonctionnement de l’agence en étant le bras armé.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement prélève 4 M€ en AE et en CP sur le programme 123 pour abonder de la même somme le programme 138 de la mission outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1302 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

M. ROHFRITSCH, Mme NADILLE, MM. PATIENT, BUIS et LEMOYNE, Mme PHINERA-HORTH et MM. BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

4 000 000

 

4 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

4 000 000

 

4 000 000

TOTAL

4 000 000

4 000 000

4 000 000

4 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement tend à augmenter la subvention pour charge de service public à l’Agence pour la mobilité des outre-mer (LADOM), qui assure la mise en œuvre de la politique de continuité territoriale, de façon à stabiliser ses crédits par rapport à l’exercice 2024. 

Une diminution du budget alloué à LADOM – qui entraînerait une diminution du nombre de ses effectifs – alors que celle-ci doit déployer, au cours de l’année 2025, plusieurs nouveaux dispositifs d’aide à la continuité territoriale créés par la loi de finances initiale pour 2024, tels que le passeport pour l’aide à l’installation professionnelle en outre-mer, apparaît en effet inopportune.

Il apparaît indispensable de maintenir la dotation de LADOM. Pour ce faire, cet amendement rehausse les crédits de l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 « Emploi outre-mer » de 4 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement et minore parallèlement les crédits de l’action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 4 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1301 rect. ter

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Tombé

M. ROHFRITSCH, Mme NADILLE, MM. PATIENT, BUIS et LEMOYNE, Mme PHINERA-HORTH et MM. BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

 

TOTAL

3 000 000

0

3 000 000

0

SOLDE

3 000 000

3 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à rehausser le montant de la subvention pour charges de service public (SCSP) versée à l'agence de l'outre-mer pour la mobilité (LADOM) et financée par les crédits du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Les moyens accordés à l'agence de l'outre-mer pour la mobilité (LADOM) ont été revus à la hausse en 2024 afin d'accompagner la montée en charge de l'opérateur consécutive aux décisions prises lors du Comité interministériel des outre-mer (CIOM) du 18 juillet 2023 : la subvention pour charges de service public (SCSP) est passée de 7,5 à 10 M€ et le plafond d'emplois a été porté à 140 ETPT (+ 13).

Il est important de conforter l'action de LADOM en 2025, pour deux raisons :

-        d'une part, suite au CIOM du 18 juillet 2023, l'opérateur a lancé un plan ambitieux de transformation « Horizon 2027 » afin de devenir l'interlocuteur unique pour la mobilité ultra-marine et mieux répondre aux besoins des bénéficiaires ;

-        d'autre part, le champ d'intervention et le périmètre des bénéficiaires des dispositifs gérés par LADOM se sont notablement élargis, par l’élargissement des dispositifs ou le déploiement en cours de nouvelles mesures répondant aux besoins spécifiques des populations ultramarines (prise en charge des titres de transports à 100% pour les étudiants, droit à un second aller-retour pour les étudiants de première année,  élargissement du programme cadres d'avenir, passeport retour, passeport entreprises innovantes…).

Pour ces raisons, il importe de pouvoir reconduire le niveau de la SCSP accordée en 2024.

Il est proposé, d'abonder l'action 2 « Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 « Emploi outre-mer » de 3 000 000 € en AE et CP et de réduire de 3 000 000 € en AE et CP les crédits de l'action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière de cet amendement, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1197

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mmes CONCONNE et BÉLIM, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

1 200 000

 

1 200 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

1 200 000

 

1 200 000

TOTAL

1 200 000

1 200 000

1 200 000

1 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de rétablir, au niveau prévue en 2024, la subvention pour charge de service public prévue au programme 138 « Emploi outre-mer » (action 2). Il prélève à cet effet 1,2 M€ en AE et en CP sur le programme 123 (action 04) pour abonder de la même somme le programme 138 de la mission outre-mer (action 02).


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1384

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. MELLOULI, Mme GUHL, MM. JADOT, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 170 000

 

1 170 000  

Conditions de vie outre-mer

 1 170 000

 

1 170 000

 

TOTAL

1 170 000

1 170 000

1 170 000

1 170 000

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement vise à supprimer la baisse des crédits alloués à l’Agence de l’Outre-mer pour la mobilité (LADOM). 

La politique de continuité territoriale en faveur des Outre-mer est indissociable de l’égalité d’accès au service public, mais elle est aujourd’hui très insuffisante pour résorber les inégalités. LADOM apporte en particulier des aides aux étudiants et aux publics en formation. Ses interventions sont donc principalement ciblées sur des publics jeunes et disposant de ressources financières modestes. Elle participe par exemple au financement des billets d’avions pour les étudiants dont la filière est saturée ou inexistante sur place et qui souhaitent poursuivre leur parcours en dehors de leur territoire de résidence. Sans ces aides, ils seraient encore plus nombreux à renoncer à leurs projets, les coûts induits n’étant pas supportables pour une grande partie des familles. L’éloignement est aussi difficilement vécu pour beaucoup de ces étudiants, qui ne pourraient plus, ou trop rarement, rentrer chez eux durant leur scolarité. 

Si les coupes prévues dans le budget de LADOM sont adoptées, celle-ci pourrait perdre 40 emplois équivalents temps plein et rencontrer des difficultés de trésorerie, menaçant sa capacité à satisfaire les besoins des publics concernés. 

Cet amendement est complémentaire de celui visant à augmenter les crédits alloués à l’action « Continuité territoriale ». 

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 1 170 000 euros l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du Programme 123 « Conditions de vie en Outre-mer » par un prélèvement à due concurrence sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du Programme 138 « Emploi Outre-mer ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-827 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. BUVAL, PATIENT et THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. FOUASSIN, BUIS et ROHFRITSCH et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

50 000 000

 

50 000 000

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'aide au fret pour permettre la mise en œuvre effective des principes de la continuité territoriale pour l'ensemble des collectivités des Outre-mer.

"À l'issue de trois mois de travaux, trente-huit auditions, un déplacement en Guyane et un autre en Guadeloupe, les manquements de la politique de continuité territoriale apparaissent avec toute leur iniquité et leur ampleur. Pour les ultramarins, venir dans l'Hexagone n'est pas une fantaisie, mais est devenu un luxe. À l'heure du bashing aérien, ce mode de transport n'est pas une option, mais une nécessité première pour les outre-mer, au même titre que le droit à la santé ou à l'éducation." tels sont les premiers constats de l’excellent rapport n° 488 (2022-2023) de la délégation aux outre-mer, sur la continuité territoriale.

Il apparait donc fondamental pour le transport des personnes comme pour le transport des marchandises, de faciliter la baisse effective des prix payés par les usagers, afin de porter une réponse efficiente et durable aux problèmes structurels de la vie chère en Outre-mer.

Ainsi, conformément au 12ème engagement du protocole d’objectifs et de moyens de lutte contre la vie chère en Martinique signé le 16 octobre d’une part, et à la proposition n°9 du rapport sénatorial sur la continuité territoriale outre-mer d’autre part, le présent amendement nous donne les moyens de mettre en œuvre un mécanisme de compensation permettant de réduire les frais d’approche des produits de première nécessité.

A la Martinique, l'Etat s'est engagé, à compter du premier janvier 2025, sur la compensation des frais d'approche sur une liste de de 6000 produits alimentaires et non alimentaires produits de première nécessité, en concertation avec l'ensemble des acteurs intégrés dans la chaine logistique et approvisionnement des biens de consommation en Outre-mer.

Pour l'heure, sans traduction budgétaire de cet engagement et dans un contexte de vives tensions sociales en Outre-mer, il convient en responsabilité, d'acter cet engagement pour l'ensemble des territoires ultramarins. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement abonde donc de 50 millions d'euros en AE et en CP l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » et réduit en conséquence de 50 millions d'euros en AE et en CP l'action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1195

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

25 000 000

 

25 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

25 000 000

 

25 000 000

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose de renforcer l’aide au fret outre-mer, singulièrement sur les produits de première nécessité, traduisant ainsi la proposition 12 du protocole d'objectifs et de moyens visant à lutter contre la vie chère, conclu le 16 Octobre 2024 par lequel l’Etat s’est engagé à réduire les frais d’approche pour 69 familles de produits.  

En ce sens, il est procédé aux mouvements de crédits suivants : 

- Une hausse en AE et CP de 25 000 000 euros sur l'action 04 du programme 138

- Une baisse en AE et CP de 25 000 000 euros sur l'action 02 du programme 123

Cette baisse vise uniquement à assurer la recevabilité financière de l'amendement, les auteurs de cet amendement demandent donc au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1350

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, ROHFRITSCH, PATRIAT et BUVAL, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. THÉOPHILE, KULIMOETOKE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

25 000 000

 

25 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

25 000 000

 

25 000 000

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à réduire le coût de la vie outre-mer en permettant de compenser le coût du fret sur les produits de première nécessité dans les collectivités régies par l'article 73 de la constitution. 

Conformément au 12ème engagement du protocole d’objectifs et de moyens de lutte contre la vie chère en Martinique signé le 16 octobre d’une part, et à la proposition n°9 du rapport sénatorial sur la continuité territoriale outre-mer d’autre part, le présent amendement donne les moyens de mettre en œuvre le mécanisme de compensation permettant de réduire les frais d’approche de certains produits de première nécessité.

Les écarts de prix constatés entre les DROM et l’Hexagone s’expliquent par des contraintes structurelles liées à leur éloignement, des relations quasi-exclusives avec l’Hexagone pour l’importation de produits alimentaires, des coûts de logistique plus élevés, et une inflation importante depuis 2022, supérieure à celle de l’hexagone en août 2024.

Les auteurs de l’amendement attirent également l’attention du Gouvernement sur la baisse significative de l’aide au fret ces dernières années et sur la nécessité d’accélérer son attribution aux entreprises afin de faciliter sa répercussion immédiate sur les prix.  

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement abonde donc de 25 millions d'euros en AE et en CP l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » et réduit en conséquence de 25 millions d'euros en AE et en CP l'action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « Condition de vie outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-831

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme CONCONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de compensation des surcoûts de transport

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

Fonds de compensation des surcoûts de transport

15 000 000

 

15 000 000

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à créer une aide au fret spécifique pour les produits de première nécessité dans les collectivités régies par l'article 73 de la constitution. Il transpose la préconisation n°9 du rapport d'information n° 488 (2022-2023), déposé le 30 mars 2023 au Sénat.

L’aide au fret a pour objectif d'améliorer la compétitivité des activités de production dans les outre-mer. En revanche, les importations de produits de consommation en sont exclues dans le dispositif actuel. Or, le dernier rapport d’information du Sénat évoqué plus tôt a identifié au niveau du fret un possible levier pour lutter contre la vie chère dans les territoires ultramarins. Il propose notamment de mettre en place une aide au fret sur les produits de consommation courante qui ne fragiliserait pas les productions locales.

C’est pourquoi, afin d’assurer une action résolue contre la vie chère dans les territoires ultramarins, les auteurs de cet amendement proposent la création d’un fonds dédié. Son fonctionnement est établi sur le modèle du dispositif existant d’aide au fret, qui compense les surcoûts de transport des produits primaires de leur lieu de production jusqu’au lieu de transformation.

Il permet a posteriori, pour chaque expédition contenant des produits éligibles, de faire une déclaration pour percevoir une compensation. Les produits éligibles sont définis selon leurs codes douaniers. Ainsi, une liste de codes douaniers font l’objet d’une baisse de prix, qui correspond à la liste des produits du BQP+ établie en lien avec les services de l’État et les collectivités territoriales concernées.

Cet amendement propose donc d’abonder de 15 millions d’euros en AE et en CP cette aide au fret, permettant ainsi une réduction des prix.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 15 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 15 millions d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) « Fonds de compensation des surcoûts de transport » du programme (nouveau) " Fonds de compensation des surcoûts de transport ".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-828 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

MM. BUVAL, FOUASSIN, PATIENT et THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. ROHFRITSCH et BUIS et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

11 000 000

 

11 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

11 000 000

 

11 000 000

TOTAL

11 000 000

11 000 000

11 000 000

11 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

L'objectif de cet amendement est de permettre pour l’année 2025, la création d'une aide exceptionnelle de 11 000 000 euros en faveur, de l'aide au fret de marchandises, qui s'inscrit dans le cadre de la continuité territoriale en Martinique.

Cette enveloppe financière exceptionnelle se veut la traduction budgétaire des engagements de l'Etat, en faveur de la création d'un fonds de compensation au profit de la continuité territoriale acté dans le cadre du protocole d’objectifs et de moyens de lutte contre la vie chère en Martinique signé le 16 octobre entre l’Etat, la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), les élus locaux, les distributeurs présents en Martinique, les grossistes, les représentants des socioprofessionnels, le Grand port maritime et le principal transporteur.

La finalité est donc de compenser les frais d’approche, sur une liste de produits de première nécessité, en concertation avec l'ensemble des acteurs intégrés dans la chaine logistique et approvisionnement des biens de consommation à la Martinique .

C'est un sujet fondamental pour faciliter la baisse effective des prix, sur plus de 6000 produits alimentaires et non alimentaires à compter du premier janvier 2025, à la Martinique. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière, cet amendement abonde donc de 11 millions d'euros en AE et en CP l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » et réduit en conséquence de 11 millions d'euros en AE et en CP l'action 08 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Le Gouvernement est ainsi appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1353

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, ROHFRITSCH, PATRIAT, BUVAL et KULIMOETOKE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. THÉOPHILE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Conditions de vie outre-mer

50 000 000

 

50 000 000

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à abonder la LBU (ligne budgétaire unique) de 50 millions € afin de poursuivre les objectifs de constructions et de réhabilitations des logements sociaux dans les Outre-mer dans un contexte où les opérations sont de plus en plus difficiles à équilibrer compte tenu de l’inflation des coûts des matériaux, du transport et des travaux. De plus, certaines opérations en centre bourg, notamment concernant les dents creuses ou les logements vacants en centre-ville, doivent faire l’objet de subventions majorées pour pouvoir s’équilibrer.

Les départements et régions d’Outre-mer sont marqués par d’importants enjeux pour répondre aux besoins en logement des familles modestes et très modestes. Dans les seuls DROM, on estime un besoin de 90 000 logements, recouvrant le logement locatif social et très social (LLS et LLTS), l’accession sociale et très sociale et la résorption de l’habitat indigne.

En matière d’accès à un logement social, la situation en Outre-mer, dans les DROM-COM reste difficile. La crise de l’offre de logements décents et abordables perdure. Dans les DROM, 64 % de la population est éligible au logement social, contre 55% en France hexagonale, et un peu plus de 53% au logement très social. Aujourd’hui, seuls 25 % des ménages ultramarins éligibles au logement social (hors PLS) résident dans le parc social.

Dans ce contexte, le financement du secteur du logement social est primordial. Or depuis plusieurs, la ligne budgétaire unique (LBU) connait une diminution constante des autorisations d'engagement que l’on estime globalement à 20% entre 2009 et 2020. Une augmentation constante des AE a été amorcée depuis 2020 avec le plan de relance économique de la France de 2020-2022 qui a fait suite à la pandémie mondiale.

Fait exceptionnel, le PLF 2024 a enregistré une hausse sensible de 20,18 % des autorisations d’engagement et de 5,48 % des crédits de paiement. Ce renforcement des crédits vise à financer la construction de logements sociaux (+ 19M€), la réhabilitation et l'adaptation des logements au vieillissement (+ 13,5 M€) et la lutte contre l'habitat indigne (+ 16 M€). Il permettrait ainsi de rattraper les carences des dernières années en termes de crédits.

C’est ainsi que dans l’avis n° 134 (2023-2024), tome III, déposé le 23 novembre 2023 dans le cadre de la mission Outre-mer du PLF 2025, le rapporteur Thani MOHAMED SOILIHI insistait « sur le besoin de poursuivre cet effort budgétaire dans la durée et sur la nécessité d'accélérer les livraisons de logements neufs pour atteindre l'objectif, fixé par la loi Egalité Réelle Outre-mer de 150 000 logements neufs construits et livrés d'ici 2027. Il rappelle par ailleurs la nécessité d'améliorer la consommation des crédits alloués à la LBU, dans la lignée de la NEB sur l'exercice 2022 établie par la Cour des comptes. »

Cet avis n’est cependant pas suivi d’effet car le PLF 2025 connait une baisse de 10,94 % des autorisations d’engagement et 5 % des crédits de paiement.

Aussi, est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

-        Une augmentation de 50 M€ des crédits de l’action 01 « Logement » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » ;

-        Une diminution de 50 M€ des crédits de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi Outre-mer »

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme d’autant. Il n’est donc en réalité pas envisagé de restreindre les moyens alloués aux entreprises d’Outre-mer mais bien d'attribuer de nouveaux moyens au logement.

En conséquence, les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1234

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

32 000 000

 

32 000 000

Conditions de vie outre-mer

32 000 000

 

32 000 000

 

TOTAL

32 000 000

32 000 000

32 000 000

32 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale, les membres du groupe CRCE-K souhaitent rétablir le montant attribué en 2024 à la ligne budgétaire unique (LBU) à hauteur de 32 millions d’euros.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. C'est pour cette raison qu'il est proposé de le gager en prélevant 32 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement à l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » au profit de l’action 01 « Logement » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1200

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

31 915 118

 

9 697 605

Conditions de vie outre-mer

31 915 118

 

9 697 605

 

TOTAL

31 915 118

31 915 118

9 697 605

9 697 605

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés au financement du logement outre-mer à travers la LBU.

Cette action perdra en 2025 près de 32M euros en AE et 10M euros en CP.

Pour rappel, les autorisations d'engagement (AE) votées s'établissaient à environ 270 millions d'euros sur 2010-2014.

Conséquence directe de cette érosion continue pour la seule Guadeloupe :

-          le nombre de constructions neuves financées est passé de 904 à 235 entre 2017 et 2023 ;

-          le nombre de constructions neuves livrées est passé de 637 à 256 entre 2017 et 2023 ;

-          le nombre de réhabilitations financées est passé de 3072 à 606 entre 2021 et 2023 ;

-          le nombre de réhabilitations livrées est passé de 747 à 350 entre 2017 et 2023 ;

-          le nombre d’accessions à la propriété est passé de 18 à 3 entre 2017 et 2023 ;

-          le nombre d’accessions à la propriété livrées est passé de 67 à 10 entre 2017 et 2023 ;

 Cette baisse des crédits apparaît incompréhensible alors que les besoins de logement sont massifs outre-mer :

-  80 % de la population ultramarine est éligible au logement social et près de 70 % au logement locatif très social (contre 66 % et 29 % en Hexagone) ;

- 147 500 des logements sont insalubres, soit 16 % du parc total des DROM ;

- L’ex-Fondation Abbé Pierre estime que 600 000 personnes sont mal logées dans les DROM ;

- Le besoin de logements est de 90 000 dans les DROM - 110 000 logements pour l’ensemble des territoires ultramarins (DROM + COM).

- S’agissant des seuls logements sociaux, les besoins annuels pour les cinq DROM sont évalués entre 8 600 et 10 400 logements ;

Malgré ces enjeux, le Gouvernement prévoit de diminuer fortement les crédits de l’action Logement ce qui se traduira automatiquement, comme le confirme le ministère des outre-mer par « par un recalibrage des objectifs prévus au titre du plan logement outre-mer », sans que celui-ci soit précisé dans les documents budgétaires.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants : 

-          de majorer, en autorisation d’engagement, de 31 915 118 euros les crédits de l’action 1 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer.

-          de majorer, en crédits de paiement, de 9 697 605 euros les crédits de l’action 1 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1227 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

Mmes MALET, JACQUES et PETRUS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 000 000 

 

10 000 000

Conditions de vie outre-mer

10 000 000 

 

10 000 000

 

TOTAL

 10 000 000

10 000 000 

10 000 000

10 000 000

SOLDE

 

0

 

Objet

Cet amendement vise à stabiliser les crédits de paiement alloués à la ligne budgétaire unique (LBU), au profit des territoires de Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte et respecter ainsi les engagements de l’Etat.

Alors que 80 % de la population ultramarine est éligible au logement social, et 70 % au logement très social, la part des ménages hébergés dans les logements sociaux est de seulement 15 % dans les DROM (bien en deçà à Mayotte), ce qui illustre le besoin prégnant de logements. 

La continuité du niveau d’investissement de l’Etat est non seulement indispensable au développement des stratégies nationale et territoriales concernant le logement social, portées par le Plan Logement Outre-mer, mais également nécessaire pour contribuer à soutenir les acteurs du BTP qui connait une crise et est confronté à une des coûts. 

Le dynamisme de la consommation de la LBU au cours des cinq dernières années démontre l’importance de maintenir celle-ci à un bon niveau.

C’est pourquoi, au vu des enjeux prioritaires portés par cette politique du Gouvernement, il est proposé de stabiliser les crédits de paiement dédiés à la LBU au niveau de la loi de finances initiale. 

Il est donc proposé d'abonder l'action 1 « Ligne budgétaire unique » du programme 123 de 10 000 000 € en CP et de réduire de 10 000 000 € en CP les moyens de l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1206

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

46 000 000

 

4 782 431

Conditions de vie outre-mer

46 000 000

 

4 782 431

 

TOTAL

46 000 000

46 000 000

4 782 431

4 782 431

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de crédits propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés au appui au financement bancaire.

Pour 2025, le Gouvernement prévoit une baisse de cette action de 46 millions d’euros en AE (– 66,3 %) et – 4,78 millions d’euros en CP (– 12,7 %) qui se traduira par une diminution de l’accompagnement opéré par l’Agence française de développement (AFD) auprès des collectivités locales et du secteur public et par la réduction du nombre de postes financés au titre de l’assistance technique dans les territoires ultramarins.

Il est par ailleurs inquiétant de noter que cette baisse viendra s’ajouter à celles prévues sur l’ensemble des actions territoriales du programme 123 de la mission outre-mer : action « collectivités territoriales », action « aménagement du territoire », action « Appui à l’accès aux financements bancaires », action finançant la Convention de fonctionnement du Contrat de développement de la Nouvelle-Calédonie ou encore le Fonds mahorais de développement économique, social et culturel (FMDESC)…

Au total, au-delà de cette action, notons donc que le loi de finances initiale amputerait les crédits dévolus aux collectivités outre-mer de 414,6 millions d’euros en AE et 280 millions d’euros en CP, soit 82,9 % en AE et près de 80 % en CP des réductions anticipées. Dans le contexte de crise actuel, cette économie à la hache est inacceptable, au regard des enjeux pour les collectivités ultramarines, au plus proche de la vie quotidienne de nos concitoyens.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants : 

-          de majorer, en autorisation d’engagement, de 46 millions d’ euros les crédits de l’action 9 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer.

-          de majorer, en crédits de paiement, de 4 782 431 euros les crédits de l’action 9 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer.

Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1364

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

36 000 000

 

36 000 000

Conditions de vie outre-mer

36 000 000

 

36 000 000

 

TOTAL

36 000 000

36 000 000

36 000 000

36 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d'appel vise à interpeller le Gouvernement sur l'exclusion des collectivités territoriales ultramarines de la contribution au redressement des finances publiques.

En effet, il est nécessaire d'ajouter à la liste des critères d’exclusion du fond de réserve des collectivités territoriales (article 64 du présent projet de loi finances pour 2025) l’ensemble des collectivités territoriales ultramarines, leurs EPCI à fiscalité propre et les collectivités territoriales à statut particulier de Guyane et de Martinique.

Il n'y a pas d'exclusion prévue pour les communes et intercommunalités des Outre-mer contrairement à l'Hexagone car ces communes n'émargent pas à la Dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociale (DSU). Ce sont donc des communes très fragiles qui sont dans le périmètre du mécanisme de redressement. Citons notamment les exemples de Mamoudzou à Mayotte qui devra verser 1,3 million d'euros ou Cayenne en Guyane qui devra verser 2 millions d'euros selon les estimations d'Intercommunalités de France.

Cette exclusion se justifie pourtant par la situation économique et sociale particulièrement difficile des Outre- Mer : taux de chômage, niveau des prix, défaillances d’entreprises, pauvreté… Les indicateurs y restent encore dégradés comparés à la situation nationale et peuvent mener à des troubles d’ampleur comme c’est le cas depuis septembre en Martinique.

Les collectivités territoriales assurent dans les Outre-Mer un rôle accru d’acteur de proximité. Par leurs actions sociales, par exemple à travers les CCAS, elles sont aux côtés de leurs administrés qui, selon les territoires, sont 5 à 15 fois plus souvent en situation de grande pauvreté que les Hexagonaux. Par leurs actions économiques, la commande publique représentant entre 15 et 20% du PIB de ces territoires, alors que le nombre de défaillances d’entreprises, à rebours de l’Hexagone, ne cesse d’y augmenter depuis 2022. En raison de la faiblesse du secteur privé ultramarin, les collectivités territoriales sont des employeurs importants dans nos territoires : elles emploient entre 29 et 43 ETP pour 1000 habitants contre 26 en Hexagone.

A travers les collectivités ultramarines, ce sont donc les habitants les plus défavorisés de ces territoires fragiles qui seraient victimes de ces coupes budgétaires à un moment où déjà le programme « Conditions de vie Outre-Mer » fait l’objet d’une réduction de 35% de ses ressources.

Lors de son audition par la Délégation Sénatoriale aux Outre-mer le 7 novembre dernier, suite à une question portant sur l'intégration des communes et intercommunalités des Outre-mer dans le mécanisme de redressement des finances publiques, le ministre aux Outre-er François-Noël Buffet a indiqué que “les communes des Outre-mer ne seront pas impactées. Il reste 3 intercommunalités pour lesquelles il faut régler les choses : nous mettrons à profit le débat parlementaire pour régler ce point. Chacun a bien conscience que nos collectivités ultramarines auront du mal à accepter un coup de rabot.”

Il est donc capital pour nos territoires, dans le contexte de tensions sociales et de crise économique que nous connaissons, que le présent amendement traduise dans la loi les engagements oraux du Gouvernement.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants : 

-       de majorer, en autorisation d’engagement, de 36 000 000 euros les crédits de l’action 6 Collectivités territoriales du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 01 Soutien aux entreprises du programme 138 Emploi outre-mer.

-       de majorer, en crédits de paiement, de 36 000 000 euros les crédits de l’action 6 Collectivités territoriales du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 01 Soutien aux entreprises du programme 138 Emploi outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1330 rect. quinquies

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Rejeté

M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. BUIS, OMAR OILI, BUVAL, PATIENT, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

27 000 000

 

27 000 000

Conditions de vie outre-mer

27 000 000

 

27 000 000

 

TOTAL

27 000 000

27 000 000

27 000 000

27 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Une étude de Santé publique France réalisée en 2018 a révélé que la quasi-totalité de la population des Antilles (92 % en Martinique et 95 % en Guadeloupe) est exposée à la contamination par le chlordécone. Cette pollution touche l’ensemble de l’environnement : les sols, les eaux, les rivières, la mer, les produits de la pêche, ainsi que les fruits et légumes. En effet, dans certaines rivières de Martinique et de Guadeloupe, les concentrations en chlordécone atteignent des niveaux 50 fois supérieurs à la norme européenne pour une eau potable, même après traitement. En Guadeloupe, environ 3 300 hectares de terres sont contaminés, tandis qu’en Martinique, ce chiffre grimpe à près de 5 000 hectares, ce qui représente respectivement 1/5e et 1/3 des surfaces agricoles utiles.

Depuis l’entrée en vigueur du décret du 22 décembre 2021, le cancer de la prostate, dont les Antilles enregistrent un taux élevé, est désormais reconnu comme maladie professionnelle en cas d’exposition au chlordécone. Cette reconnaissance constitue une avancée significative. Cependant, elle implique de renforcer les actions de sensibilisation, de dépistage, de dépollution et d’adaptation des activités économiques face à cette pollution durable.

Pour répondre à ces enjeux, il est impératif d’allouer des moyens financiers supplémentaires au plan chlordécone.

Ainsi, cet amendement propose de majorer de 27 millions d’euros les crédits alloués au programme « Conditions de vie en outre-mer ». Cette majoration serait compensée par une diminution équivalente des crédits affectés au programme "Emploi en outre-mer".

 Par ce rééquilibrage budgétaire, cet amendement vise à garantir une réponse efficace et urgente à cette crise sanitaire, environnementale et économique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1274 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

25 000 000

 

25 000 000

Conditions de vie outre-mer

25 000 000

 

25 000 000

 

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à allouer des crédits supplémentaires au plan chlordécone qui fait face à un manque de moyens criant, compte tenu des impacts sanitaires, économiques et sociaux constatés aux Antilles. 

Une étude réalisée par Santé publique France en 2018 démontre que la quasi-totalité des Antillais (92 % en Martinique et 95 % en Guadeloupe) sont contaminés au chlordécone.

La terre, l’eau, les rivières, la mer, les poissons, les cheptels, les fruits et légumes : tout l’environnement est empreint du chlordécone en Guadeloupe et Martinique. Dans de nombreuses rivières de ces territoires, la concentration en chlordécone atteint des niveaux 50 fois supérieur à la norme européenne permettant qu’une eau puisse être rendue potable après traitement. Près de 65 % des cours d’eau des Antilles sont contaminés par le chlordécone. En Guadeloupe, près de 3 300 hectares de terres sont concernés et environ 5 000 hectares pour la Martinique, ce qui représente respectivement 1/5e et 1/3 des surfaces agricoles utiles de ces deux territoires. 

Depuis la publication d’un décret du 22 décembre 2021, le cancer de la prostate lié à une surexposition au chlordécone figure désormais officiellement au tableau des maladies professionnelles. Il s’agit d’une première avancée qui prouve l’existence d’un lien entre un cancer, en l’occurrence de la prostate, et l’exposition au chlordécone.

Dès lors, les actions de sensibilisation et de dépistage, la dépollution des eaux et des sols, ainsi que l’adaptation des activités économiques à cette pollution massive implique de prévoir des moyens financiers conséquents. 

Par ailleurs, il apparaît également urgent de poser la question de l’indemnisation des victimes du chlordécone.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé de majorer de 25 millions d’euros, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits de l’action 04 « Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports » du programme n° 123 « Conditions de vie en Outre-mer » et de minorer à due concurrence, ceux de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ». Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-834

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme CONCONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

25 000 000

 

25 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins

25 000 000

 

25 000 000

 

TOTAL

25 000 000

25 000 000

25 000 000

25 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d'envisager la création d'instituts régionaux d'administration (IRA) dans les collectivités ultra-marines. Il est issu des travaux de l’Assemblée nationale et de l’amendement de M. Philippe Naillet adopté en commission des finances.

Actuellement, aucun IRA ne se situe en dehors de l’hexagone. Pourtant, un tel dispositif encouragerait à ce que l'administration centrale et déconcentrée prenne mieux en compte les réalités ultra-marines et développe une "culture outre-mer", qui permettrait ensuite une plus grande efficience des politiques publiques et une meilleure représentativité des Outre-mer. Ce serait également une grande avancée en termes d'insertion professionnelle pour les ultramarins qui doivent trop souvent quitter leur collectivité pour aller se former dans l'hexagone, faute d'offre suffisante dans les Outre-mer.

C’est pourquoi les auteurs de cet amendement proposent d’envisager la création a minima d’un IRA dans chaque bassin océanique - tout du moins ceux des régions ultra-périphériques (RUP) : océan Indien (La Réunion, Mayotte), océan Atlantique (Guadeloupe, Martinique, Guyane).

La création de cet établissement peut s’envisager dans le cadre d’un partenariat conventionnel avec les établissements universitaires déjà présents dans les bassins océaniques : Université des Antilles, Université de la Nouvelle Calédonie, Université de la Réunion et université de la Polynésie française.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 25 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 25 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) « Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins » du programme (nouveau) " Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins ".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-835

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme CONCONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement de repli propose d'envisager la création d'instituts régionaux d'administration (IRA) dans les collectivités ultra-marines des Antilles. Il est issu des travaux de l’Assemblée nationale et de l’amendement de M. Philippe Naillet adopté en commission des finances.

Actuellement, aucun IRA ne se situe en dehors de l’hexagone. Pourtant, un tel dispositif encouragerait à ce que l'administration centrale et déconcentrée prenne mieux en compte les réalités ultra-marines et développe une "culture outre-mer", qui permettrait ensuite une plus grande efficience des politiques publiques et une meilleure représentativité des Outre-mer. Ce serait également une grande avancée en termes d'insertion professionnelle pour les ultramarins qui doivent trop souvent quitter leur collectivité pour aller se former dans l'hexagone, faute d'offre suffisante dans les Outre-mer.

C’est pourquoi les auteurs de cet amendement proposent d’envisager la création a minima d’un IRA dans le bassin atlantique (Guadeloupe, Martinique, Guyane).

La création de cet établissement peut s’envisager dans le cadre d’un partenariat conventionnel avec l'Université des Antilles. 

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 10 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 10 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) « Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins » du programme (nouveau) " Création d’instituts régionaux d’administration ultra-marins ".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1296 rect. ter

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

M. NATUREL, Mmes AESCHLIMANN, BELRHITI et Valérie BOYER, MM. BRUYEN, CAMBON, FRASSA et GENET, Mmes GRUNY, JOSEPH, LASSARADE, MALET et Pauline MARTIN, M. MICHALLET, Mme MULLER-BRONN et MM. PANUNZI, REYNAUD et SOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

21 000 000

 

21 000 000

 

TOTAL

21 000 000

0

21 000 000

0

SOLDE

21 000 000

21 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits alloués à l’action 9 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » afin de poursuivre de déploiement du dispositif exceptionnel de prêts garantis en Nouvelle-Calédonie déployé par la Société de gestion des fonds Outre-mer (SOGEFOM).

La SOGEFOM est un fonds de garantie qui apporte des garanties partielles à des prêts aux TPE et PME. L’Agence française de développement (AFD) en est le principal actionnaire aux côtés des banques des collectivités françaises du Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Wallis et Futuna. Il s’agit du seul instrument de garantie aux crédits des TPE/PME dans ces trois collectivités.

A la suite des événements qui se sont déroulés en Nouvelle-Calédonie depuis mai 2024 et qui ont touché durablement son économie, l’Etat a annoncé la mise en place d’un dispositif exceptionnel de prêts garantis visant à soutenir les entreprises et à financer leur reconstruction. La SOGEFOM a été choisie pour porter ce dispositif. Pour lui donner les moyens d’atteindre ces objectifs sur la période couverte par le dispositif exceptionnel – du 1er juillet 2024 au 31 décembre 2026 –, des dotations budgétaires supplémentaires sont nécessaires et ont été évaluées à 100 M€ au total sur les trois exercices budgétaires précités.

Dans ce cadre, en 2024, un premier versement de 40M€ à la SOGEFOM a été acté par l’Etat.

Dans la perspective d’un fort besoin de trésorerie des entreprises, du besoin de reconstitution de leur appareil productif au vue de l’importance des dégradations subies, jusqu’à la reprise d’un dynamique d’investissement dans le cadre d’une reprise économique du territoire, un besoin de dotation de 21 M€ a été estimé pour couvrir le besoin de garantie bancaire en 2025.

Il est donc proposé d'abonder l'action 9 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 de 21 000 000 € en AE et CP et de réduire de 21 000 000 € en AE et CP les moyens de l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1297 rect. bis

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. NATUREL, Mmes AESCHLIMANN, BELRHITI et Valérie BOYER, MM. BRUYEN, CAMBON, FRASSA et GENET, Mmes GRUNY, JOSEPH, LASSARADE, MALET et Pauline MARTIN, M. MICHALLET, Mme MULLER-BRONN et MM. PANUNZI, REYNAUD et SOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Conditions de vie outre-mer

20 000 000 

 

20 000 000 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

 

Objet

Cet amendement propose de créer un fonds d'urgence en soutien à la construction d’une route alternative pour garantir aux habitants du Mont-Dore et de Yaté un accès sur, et pour préserver leur droit fondamental à la sécurité et à la libre circulation.
Ce fonds s'inscrit au sein de l'action 6 "Collectivités territoriales" du programme n°123 "Conditions de vie outre-mer" qui permet, entre autre, d'apporter une aide d’urgence financière et humaine aux populations et aux collectivités frappées par des événements catastrophique. Les émeutes des 13 mai ont mis la Nouvelle-Calédonie dans une situation de catastrophe humanitaire nécessitant une aide d'urgence, et les habitants du Mont-Dore et de Yaté sont, encore aujourd'hui, dans une situation critique.
Depuis plus de quarante ans, l'unique route longue de seulement quatre kilomètres reliant une partie de notre commune au reste de l'île, est régulièrement le théâtre de violences. Utilisée comme un levier de pression et de chantage politique, l'insécurité y a atteint un niveau critique depuis l'insurrection du 13 mai, marquée par pas moins de 60 carjackings violents et armés. Cette situation dramatique a contraint les autorités à fermer la route, coupant ainsi 15 000 habitants du reste du territoire pendant plus de quatre mois. Ce blocage a eu des conséquences graves : une dévaluation des biens immobiliers, des pertes d'emploi, des enfants privés de scolarité, des soins médicaux interrompus pour les malades, et la fermeture de plusieurs entreprises locales.
Depuis sa réouverture, ce tronçon vital pour la population du Mont-Dore et celle de Yaté, impose pour chaque traversée, la mobilisation de centaines de gendarmes et de véhicules blindés. Pourtant, malgré ces mesures de sécurité exceptionnelles, les incidents de caillassage persistent, mettant en péril quotidiennement la vie des automobilistes.
La Nouvelle-Calédonie ne saurait tolérer, pas plus que le reste de la nation française, une situation où des citoyens se retrouvent otages de cette violence et de cette insécurité. Depuis quatre décennies, la promesse de sécuriser cette voie reste non tenue. Une telle situation en France hexagonale aurait conduit depuis longtemps à la construction d’une route alternative pour garantir aux habitants un accès sûr, et pour préserver leur droit fondamental à la sécurité et à la libre circulation.
Les 15 000 habitants de Mont-Dore Sud et de Yaté vivent dans une angoisse quotidienne et ont l'impression que la République les a abandonnés.

Sur la mission budgétaire Outre-Mer, il est procédé aux mouvements de crédits suivants :
- La hausse d'un montant de 20 millions d'euros en autorisations d'engagement et crédits de paiement sur l'action 6 "Collectivités territoriales" du programme n°123 "Conditions de vie outre-mer" ;
- La baisse d’un montant de 20 millions d'euros en AE et CP sur l’action 1 « Soutien aux entreprises» du programme n°138 "Emploi outre-mer".

Les auteurs de cet amendement précisent que ces baisses visent uniquement à assurer la recevabilité financière de cet amendement, ils demandent au Gouvernement de lever le gage



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1352

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, ROHFRITSCH, PATRIAT et BUVAL, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. THÉOPHILE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Conditions de vie outre-mer

20 000 000

 

20 000 000

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de soutenir les collectivités territoriales et les organismes de logement social en demandant l’abondement de montants permettant de soutenir l’activité d’aménagement et d’équipement dans territoires.

Le Fonds Régional d’Aménagement Foncier et Urbain (FRAFU), créé par l’article 31 de la loi d’orientation pour l’outre-mer du 13 décembre 2000, permet de répondre aux problématiques de production de terrains viabilisés et de réduction du coût du foncier aménagé dans les départements et régions d’Outre-mer.

Il participe ainsi à la coordination des interventions financières de l’État via la LBU, des collectivités territoriales et de l’Union Européenne ; l’attribution des subventions aux communes, aux établissements publics, aux opérateurs réalisant des opérations d’aménagement ou de construction de logements sociaux, tout en répondant aux objectifs de mixité sociale.

En ce sens, il constitue un outil de mise en œuvre des politiques locales de l’habitat, des opérations d’aménagements et d’équipements (réseaux d’assainissement, d’eau potable, des infrastructures, routes et voies de circulation …) pour soutenir les territoires. Il est donc essentiel pour les collectivités, les constructeurs, les aménageurs, les établissements publics fonciers et les bailleurs sociaux qui veulent disposer d’une offre foncière aménagée et à prix abordable pour la construction de logements en termes de volumes et de qualité répondant aux besoins des populations, tout en soutenant le renouvellement urbain et la réhabilitation du parc et des quartiers.

Si sur la période 2014-2020, des crédits du FEDER et du FSE+ été dirigés vers les Région ultrapériphériques d’Europe dans le cadre du financement du FRAFU, le programme 2021 -2027 flèche les montants qui lui sont alloués vers d’autres programmation.

Cela crée un manque à gagner pour les collectivités territoriales qui prennent en charge la part qui n’est plus financée par l’Union Européenne au détriment d’autres politiques publiques et des bailleurs qui sont dans l’obligation de prendre en charge les dépenses en liens sans qu’elles fassent partie de leurs compétences.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1193

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. LUREL, Mmes CONCONNE, BÉLIM et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

6 268 303

 

14 168 303

 

Conditions de vie outre-mer

 

6 268 303

 

14 168 303

TOTAL

6 268 303

6 268 303

14 168 303

14 168 303

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés à l’aide à l’insertion et à la qualification professionnelle en outre-mer.

Pour rappel, ces crédits financent notamment le service militaire adapté (SMA) et la dotation de l’agence de l’outre-mer pour les mobilités (LADOM) et présentent, pour 2025, une diminution de 1,95 % en AE et 4,58 % en CP pour atteindre respectivement 315,3 millions d’euros et 295 millions d’euros.

Selon le Gouvernement, la diminution de crédits (-6,3millions d’euros en AE et -14,2 millions d’euros de CP) s’explique en partie par des économies liées à un report dans le temps de certaines opérations d’infrastructures du SMA (12 millions d’euros de CP). La baisse de crédits concernera également la dotation versée à l’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM), en charge de la mise en œuvre des dispositifs de continuité territoriale et la subvention versée à l’institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales (IFCASS).

Comme l’indique pourtant les documents budgétaires pour 2025, « l’insertion professionnelle des jeunes représente un enjeu essentiel des politiques publiques menées par l’État dans les départements et collectivités d’outre-mer ».

Les mesures d’économies visent tous les projets d’investissements du SMA (constructions, réhabilitations de site).

Au regard de la crise sociale et économique actuelle dans les territoires ultramarins, en particulier en Nouvelle-Calédonie et en Martinique, nous ne comprenons pas la coupe budgétaire réalisée dans le budget du SMA, dispositif en plein essor qui a fait ses preuves. Il s’agit d’une des solutions permettant à des jeunes de s’insérer dans la société et contribuer au développement des territoires ultramarins.

Pour les mêmes raisons, nous nous opposons à la réduction d’un million d’euros (de 2,5 millions d’euros dans la LFI 2024 à 1,5 million d’euros dans le PLF 2025) de la subvention versée à l’institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales(IFCASS), constitué en groupement d’intérêt public (GIP). Il dispense en internat aux jeunes ultramarins issus de milieux modestes une préparation à l’entrée en école dans le domaine sanitaire et social (infirmier, aide-soignant...) et à différents concours de la fonction publique (métiers de la sécurité tels que police, administration pénitentiaire, douanes…).

En outre, la diminution de la subvention pour charge de service public à LADOM (6,28millions d’euros prévus en AE et CP dans le PLF 2025 contre 7,45millions d’euros dans la LFI 2024) aura de graves conséquences pour la mobilité des ultramarins. Cette baisse de dotation se cumule avec celle prévue de 13,4 millions d’euros en AE et enCP des crédits de l’action 3 continuité territoriale du programme 123 conditions de vie outre-mer.

Si le budget 2025 est adopté en l’état, LADOM devra :

- refuser toutes les nouvelles demandes des bénéficiaires dès le milieu du mois d’octobre 2025 ;

- supprimer près de 40 postes, soit 28 % de ses effectifs ;

- gérer en ”flux tendu” sa trésorerie ce qui rendra extrêmement difficile la couverture des besoins en fonctionnement et en investissements pour l ’exercice 2025.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est donc proposé de majorer de 6 268 303 euros en autorisations d’engagements et de 14 168 303 euros en crédits de paiement, les crédits de l’action 02 Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle du programme 138 Emploi outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 08 Fonds exceptionnel d’investissement du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer.

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme 123 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1201

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 850 000

 

10 850 000

Conditions de vie outre-mer

10 850 000

 

10 850 000

 

TOTAL

10 850 000

10 850 000

10 850 000

10 850 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés à l’action 4 - Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports - du programme 123 Conditions de vie outre-mer en diminution de 10,85 millions d’euros (- 51,67 %) en AE et en CP pour atteindre 10,15 millions d’euros en AE et en CP.

Les documents budgétaires rappellent pourtant eux-mêmes qu’outre-mer « les indicateurs de santé y sont moins bons voire se dégradent. Ils démontrent une forte prévalence des maladies chroniques et d’importants enjeux en matière de périnatalité et/ou vieillissement. Elles sont par ailleurs exposées à des maladies et pathologies spécifiques ainsi qu’à des risques environnementaux qui nécessitent des solutions adaptées, principalement liés :
• au climat tropical : paludisme, dengue, chikungunya, zika ;
• à l’environnement : mercure et plomb en Guyane, chlordécone, sargasses et brumes de sable aux Antilles, amiante en Nouvelle-Calédonie ».

Cette baisse des crédits réduira notamment l’accompagnement du ministère de l’outre-mer en faveur du territoire de Wallis-et-Futuna, qui avait pu bénéficier en 2024 d’aides importantes au titre du filet social et de soutien à l’agence de santé. Des économies ont également été prévues à hauteur de deux millions d’euros d’AE et de CP correspondant, d’une part, à la non reconduction d’actions en faveur de la sécurité routière et d’autre part, à l’accompagnement des personnes atteintes d’un cancer. Le gouvernement considère en effet que ces dépenses relèvent respectivement des ministères de l’intérieur et de la santé.

Or, ces économies ne seront pas compensées dans les dépenses des ministères de l’intérieur et de la santé – sauf engagement contraire du Gouvernement.

Le désengagement de l’État en matière d’accompagnement des personnes atteintes d’un cancer parait particulièrement choquant au regard du lien existant entre la pollution en Guadeloupe et en Martinique par le chlordécone.

Pour mémoire, comme le rappelle le rapport d’information n ° 2699 du 30 mai 2024 de M. Nicolas Sansu sur les interventions territoriales de l’État au titre du plan Chlordécone IV et du plan Sargasses 2, « une partie importante de la population présente des taux de chlordécone dans le sang pour lesquels le risque pour la santé ne peut pas être écarté : 14 % de la population adulte en Guadeloupe et 25 % de la population adulte en Martinique présentent un dépassement de la valeur toxicologique de référence (VTR) chronique interne fixée à 0,4 μg par litre de plasma, selon les données de l’étude Kannari 1 (2013-2014). Cette étude révèle aussi que l’exposition à très faible dose au chlordécone est généralisée dans la mesure où 90 % des échantillons dosés relevaient des concentrations détectables de chlordécone (supérieure à 0,02 μg par litre de plasma) ».

Sur la sécurité routière, il faut rappeler que la moyenne annuelle du nombre de personnes tuées par million d’habitants sur 2019-2021 est globalement plus élevée en Outre-mer qu’en France hexagonale. Elle s’élève par exemple, pour un millions d’habitant, à 171 décès en Nouvelle-Calédonie, 143 décès en Guadeloupe ou 108 en Polynésie française contre 45 décès en France hexagonale. On observe en outre en Outre-mer une surreprésentation des 25-34 ans, dont le taux de mortalité par million d’habitants est 3 fois supérieur à celui observé dans l’hexagone.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est donc proposé de majorer de 10 850 000 euros en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits de l’action 04 Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 02 du programme 138 Emploi outre-mer.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-832

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme CONCONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds pour l’aide au retour

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

Fonds pour l’aide au retour

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose créer un fond spécifique dédié à l’aide au retour. Sa vocation est d’accompagner les habitants de France hexagonale qui expriment le souhait de retourner dans les territoires ultramarins.

En effet, la mise en place d'un dispositif d'aide au retour financé par l'état est de longue date une demande des parlementaires ultra-marins. Juste compensation des errements du bumidom, cette politique est aujourd’hui nécessaire pour lutter contre le dépeuplement de plusieurs territoires de la dite Outre-mer. Cette aide au retour est aujourd'hui plébiscitée par de nombreux ultra-marins installés dans l'Hexagone, et par les associations qui les accompagnent dans leur projet de changement de vie.

Lors de l’examen du PLF pour 2024, les débats en séance sur l’article 55 n’ont pas permis de dégager un consensus parlementaire en faveur du dispositif envisagé par le Gouvernement. C’est pourquoi les auteurs de cet amendement proposent d’instaurer dès cette année un fond dédié doté de 10 millions d’euros afin de permettre de compléter l’accompagnement déjà proposé par Ladom.

Cet accompagnement complémentaire porte sur la mise en place d’un financement de tout ou partie du coût des titres de transport nécessaire ainsi que le versement d’une allocation d’installation. L’aide est attribuée, à leur demande, aux personnes résidant en France métropolitaine justifiant d’un projet d’installation professionnelle durable dans l’une des collectivités concernées par cette expérimentation. Son octroi est subordonné à la conclusion d’une convention entre son bénéficiaire et Ladom, qui prévoit notamment les conditions de son remboursement en cas de non-respect de ses engagements par le bénéficiaire.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 10 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 10 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) « Fonds pour l’aide au retour » du programme (nouveau) " Fonds pour l’aide au retour ".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1208

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CONCONNE et BÉLIM, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Conditions de vie outre-mer

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer le fonds de secours dédié aux aléas naturels de forte intensité dans les territoires de la dite outre-mer.

Ce Fonds de secours Outre-mer (FSOM), permet à l’État de financer une aide d’urgence et la prise en charge de l’indemnisation partielle des biens mobiliers des particuliers non assurés, des dégâts causés aux exploitations agricoles et aux infrastructures et équipements publics des collectivités territoriales.

Alors que nos territoires de la dite outre-mer sont de plus en plus concernés par la multiplication d’évènements météorologiques extrêmes qui gagnent en intensité, ce fond permets d’offrir une protection à nos concitoyens les plus vulnérables et participe à la résilience de nos activités. C’est la raison pour laquelle les auteurs de cet amendement souhaitent renforcer le FSOM en le dotant d’une enveloppe complémentaire de 10 millions d’euros.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 10 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 02 du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 10 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action n°06 « Collectivités territoriales » du programme n°123 "Conditions de vie outre-mer".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1278 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conditions de vie outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

 

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a pour objet d’abonder de 2 millions d’euros les crédits consacrés au fonds de secours. Au vu des difficultés auxquelles font face certains territoires ultramarins, il apparaît impératif de prévoir d’augmenter les crédits d’aide d’urgence afin de faire face aux catastrophes naturelles et climatique et permettre la distribution gratuite d’eau potable lors des situations de crises.

Il est d'ailleurs constaté que les crédits du fonds de secours ne sont pas chiffrés dans le Projet annuel de performances ("bleu") Outre-mer pour 2025.

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 2 millions d'euros des crédits de l’action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » ;

- Une diminution de 2 millions d'euros des crédits de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi Outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), en conséquence, les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1363

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme BÉLIM


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d'amorçage pour le développement des mobilités décarbonées en Outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

10 000 000

 

10 000 000

Fonds d'amorçage pour le développement des mobilités décarbonées en Outre-mer

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à mettre en place un fonds spécifiquement dédié aux projets de décarbonation des mobilités dans les territoires ultramarins.

Le 16 juin 2023, l’Assemblée Nationale a adopté en première lecture une proposition de loi sur les services express régionaux métropolitains (SERM). Si le développement de telles infrastructures de transports est attendu pour décarboner nos mobilités quotidiennes et offrir une solution à la voiture individuelle, aucune mesure législative n’a été votée en faveur des territoires ultramarins.

Pourtant, des projets locaux existent et doivent faire l’objet d’un soutien de la part de l’État dans les prochaines années.

Par exemple, sur l’île de la Réunion, la dépendance accrue à la voiture individuelle cause des difficultés de circulation et des situations de congestion très fréquentes, en particulier sur la route du littoral. A cet égard, la nouvelle route du littoral n’a pas réglé les difficultés de mobilité et constitue « la route la plus cher du monde ». Le tout routier ne peut pas constituer la seule solution d’avenir pour subvenir aux besoins de mobilité des populations ultramarines.

L’île de la Réunion a connu un chemin de fer de 1892 à 1976, long de 126 kilomètres. Il est donc réaliste d’envisager des infrastructures ferroviaires sur les territoires insulaires pour décarboner les mobilités et offrir une alternative à la population.

Afin de soutenir les collectivités ultramarines dans leurs projets d’infrastructures de transports collectifs il est donc proposé de créer un fonds d’amorçage de 10 millions d’euros.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé d’abonder de 10 millions d’euros, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits du nouveau programme « Fonds d’amorçage pour le développement des mobilités décarbonées en Outre-
mer » et de minorer à due concurrence, ceux de l’action 02 « Aménagement du territoire » du programme n° 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Dans les faits, nous ne souhaitons aucunement réduire de 10 000 000 euros les crédits de l’action 02 « Aménagement du territoire » du programme n° 123 « Conditions de vie outre-mer . Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1196

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes BÉLIM et CONCONNE, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

8 000 000

 

8 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d’appel vise à sécuriser les engagements de l’État envers les filières agricoles ultramarines relatifs à l’abondement du Régime Spécifique d’Approvisionnement (RSA).
En effet, le plafond – 26,9 millions pour l’ensemble des départements ultramarins – n’a pas été augmenté depuis 2013. Du fait de l’augmentation des productions locales et de la hausse du coût des intrants en conséquence des crises internationales sanitaires et économiques, une non compensation des surcoûts d’importation des matières premières jusqu’à présent absorbée par les éleveurs et agriculteurs, risque très fortement d’être répercutée sur les prix au détriment des filières dont les efforts de structuration et de création d’emploi n’est plus à démontrer, notamment à La Réunion mais également des consommateurs locaux alors même que ces derniers subissent la conjugaison d’un fort taux de pauvreté et de l’inflation des produits de première nécessité.
Or, le Gouvernement s’est engagé depuis plusieurs années à accompagner les filières dans le déplafonnement et en conséquence à l’abondement du RSA.
Cet amendement procède au mouvement de crédits suivant :

- Il abonde l’action 4 « Financements de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » à hauteur de 8 millions d’euros ;
- Il minore l’action 9 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « Conditions de Vie Outre-mer » à hauteur de 8 millions d’euros.
Il convient de noter que cette proposition de mouvement de crédits est uniquement formelle, afin de respecter les règles budgétaires du Sénat. Nous demandons au Gouvernement de lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1323 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mmes MALET, JACQUES et PETRUS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

8 000 000

 

8 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

8 000 000

 

8 000 000

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vient faire écho à la question orale n°1226S du 11/04/2024 alertant le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur le régime spécifique d'approvisionnement, qui a des implications majeures en matière de pouvoir d'achat, mais aussi de sécurité alimentaire dans les départements ultramarins.

Le plafond du régime spécifique d'approvisionnement n'a pas été relevé depuis dix ans et est saturé depuis près de cinq ans.

Aujourd'hui, ce sont 8 millions d'euros de coûts de fret qui sont indument supportés par les éleveurs des départements d'outre-mer, dont 5 millions pour les seuls éleveurs de La Réunion.

Avec cet amendement il est proposé de sanctuariser les engagements de l’État envers les filières agricoles ultramarines relatifs à l’abondement du régime spécifique d'approvisionnement.

Le Président de la République avait d'ailleurs déclaré, lors de son déplacement à La Réunion en octobre 2019, que la souveraineté alimentaire est un axe majeur de la politique agricole française et avait pris en exemple le modèle agricole réunionnais.

Ce modèle n'est pourtant viable que si le surcoût des intrans est pris en charge par l'État au titre de la compensation liée à l'éloignement.

Il s'agit donc que l'État respecte sa parole, et abonde l'enveloppe du régime spécifique d'approvisionnement de 8 millions d'euros supplémentaires comme il s'y était engagé, et comme l'Union européenne l'y autorise depuis l'été 2023.

Il est donc proposé d’abonder l’action 4 « Financements de l’économie» du programme 138 « Emploi Outre-mer » de 8 000 000 euros en AE et en CP et de réduire de 8 000 000 euros en AE et en CP l’action 9 « Appui à l’accès aux financements bancaires » du programme 123 « Conditions de Vie Outre-mer».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1235

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Complément de bourse pour les étudiants des Outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

8 000 000

 

8 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

Complément de bourse pour les étudiants des Outre-mer

8 000 000

 

8 000 000

 

TOTAL

8 000 000

8 000 000

8 000 000

8 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale, les membres du groupe CRCE-K souhaitent apporter un soutien financier supplémentaire à destination des étudiants ultramarins.

L'adoption de cet amendement marquerait notre engagement envers une accessibilité équitable à l'enseignement supérieur pour tous les étudiants, quel que soit leur lieu de résidence, et refléterait notre reconnaissance de la nécessité de soutenir nos jeunes ultramarins, contribuant ainsi à renforcer leur avenir ainsi que celui des territoires d'Outre-Mer.

Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le gouvernement à lever ce gage.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de le gager en prélevant 8 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement  à l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » à destination d’un nouveau programme intitulé « Complément de bourse pour les étudiants des Outre-mer » doté de 8 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1166 rect. quater

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. BUIS, OMAR OILI, BUVAL, PATIENT et FOUASSIN, Mme NADILLE et M. ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

7 000 000

 

7 000 000

Conditions de vie outre-mer

7 000 000

 

7 000 000

 

TOTAL

7 000 000

7 000 000

7 000 000

7 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de sécuriser une enveloppe annuelle de 7 millions d’euros afin de garantir le bon fonctionnement et le développement des Maisons des femmes, tout en instaurant un label national pour uniformiser et améliorer la qualité des services offerts. En France en 2023, 271 000 victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire ont été enregistrées par les services de sécurité intérieure (+10 % par rapport à 2022).

En Guadeloupe, par exemple, on dénombre 12 femmes victimes de violences conjugales pour 1 000 habitants, soit un des taux les plus élevés en France, selon le rapport de Justine Bénin, intitulé « Croire en la parole des femmes victimes de violences en Outre-mer », publié en juin 2024. Ce même rapport souligne que "la précarité, la dépendance économique et l'isolement social sont des facteurs aggravants majeurs des violences conjugales en Outre-mer". Ce constat appelle à une action renforcée et coordonnée pour lutter contre ce fléau.

Les "Maisons des femmes" jouent un rôle central en offrant une prise en charge pluridisciplinaire : soins médicaux, accompagnement psychologique, et soutien juridique. Le projet de création d’une Maison des femmes en Guadeloupe, prévu pour le 8 mars 2025, témoigne de l’engagement des acteurs locaux. 

Le rapport de Justine Bénin appelle également à "un décloisonnement des actions associatives et institutionnelles pour construire des parcours d’aide efficaces et coordonnés". En Guadeloupe, des initiatives prometteuses, telles que le réseau VIF (Violences Intra-Familiales) et le Comité Local d’Aide aux Victimes (CLAV), manquent encore de coordination et de moyens suffisants pour répondre aux besoins croissants. L’intégration des Maisons des femmes dans ce dispositif est essentielle pour apporter une réponse adaptée et durable.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1210

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BÉLIM et CONCONNE, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Renforcement des effectifs de l’Autorité de la concurrence spécialisés sur les Outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

6 000 000

 

6 000 000

Renforcement des effectifs de l’Autorité de la concurrence spécialisés sur les Outre-mer

6 000 000

 

6 000 000

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, la grande distribution, les fournisseurs et grossistes locaux détiennent parfois un monopole de fait de la distribution de certaines marques nationales, à défaut d’un monopole de droit désormais interdit. Si l’Autorité de la concurrence n’a jamais interdit d’opération de concentration Outre-mer, elle a rendu, depuis sa création en 2008, 29 décisions en matière de pratiques anticoncurrentielles, pour un
montant total d’amendes de plus de 162 millions d’euros. L’Autorité de la concurrence, aujourd’hui établie à Paris, ne dispose pas d’un maillage territorial lui permettant d’observer de près les acteurs économiques des territoires d’Outre-mer.

Un renforcement des effectifs de l’Autorité de la concurrence semble donc nécessaire, ainsi que la création, en son sein, d’une équipe conséquente dédiée spécifiquement et exclusivement à l’Outre-mer.
Cet amendement permettrait de créer environ 80 ETP dès l’année 2025 spécifiquement dédiés aux territoires ultramarins.
Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF et d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de :
- diminuer de 6 000 000 euros en AE et CP de l’action 9 « Appui à l’accès aux financements bancaires» du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de la mission « Outre-mer » ;
- de majorer de 6 000 000 euros en AE et CP du nouveau programme intitulé « Renforcement des effectifs de l’Autorité de la concurrence spécialisés sur les Outre-mer ».
Dans les faits, il n’est évidemment aucunement souhaité de réduire de 6 000 000 euros les crédits du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de la mission « Outre-mer ». Ainsi, le Gouvernement est appelé à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1211

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BÉLIM et CONCONNE, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I.- Créer le programme :

Renforcement des effectifs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes spécialisés sur les Outre-mer

II.- En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

6 000 000

 

6 000 000

Renforcement des effectifs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes spécialisés sur les Outre-mer

6 000 000

 

6 000 000

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les effectifs de la DGCCRF dans les Outre-mer pour lui permettre d’y effectuer plus d’enquêtes sur ces marchés spécifiques. Si les Outre-mer bénéficient d’un traitement particulier sous forme d’une surpondération du nombre d’agents de la DGCCRF de 20 %, lui permettant de bénéficier de 92 équivalents temps plein (ETP) au lieu des 75 que son poids démographique devrait lui voir attribuer, ces effectifs demeurent néanmoins très faibles au regard des difficultés particulières de ces territoires.

En effet, le rapport de la commission d’enquête sur les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution, publié le 20 juillet 2023, souligne la présence d’oligopoles et de monopoles dans les territoires d’Outre-mer, et ce notamment dans le secteur de la grande distribution.

Des importateurs, fournisseurs et grossistes locaux détiennent parfois un monopole de fait de la distribution de certaines marques nationales, à défaut d’un monopole de droit désormais interdit.

Dans un contexte de concurrence réduite, il est nécessaire d’augmenter les moyens humains de la DGCCRF pour envoyer un signal fort aux entreprises et garantir la réalisation régulière d’enquêtes sur les marchés en dysfonctionnement. Cet amendement permettrait de créer environ 60 ETP dès l’année 2025 spécifiquement dédiés aux territoires ultramarins.

Afin de respecter les exigences de l’article 40 de la Constitution et de la LOLF et d’assurer la recevabilité financière de cet amendement de crédits, il procède à :

- Une diminution de 6 000 000 euros des AE et CP de l’action 8 du programme 123 « conditions de vie outre-mer » de la mission « Outre-mer » 

- Une augmentation de 6 000 000 euros des AE et CP du nouveau programme intitulé « Renforcement des effectifs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes spécialisés sur les Outre-mer ».

Dans les faits, nous ne souhaitons aucunement réduire les crédits du programme 123. Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1331 rect. quater

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. BUIS, OMAR OILI, BUVAL, PATIENT, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

6 000 000

 

6 000 000

Conditions de vie outre-mer

6 000 000

 

6 000 000

 

TOTAL

6 000 000

6 000 000

6 000 000

6 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les échouements massifs de sargasses dans les territoires ultramarins, particulièrement dans la Caraïbe, provoquent des dégâts considérables sur les infrastructures, l’environnement et la santé publique. Les gaz toxiques qu’elles dégagent, notamment le sulfure d’hydrogène (H₂S) et l’ammoniac (NH₃), représentent un danger pour les populations exposées, causant troubles respiratoires et nuisances multiples, comme le souligne le rapport Théophile sur la lutte contre les algues Sargasses dans la grande Caraïbes. Les communes restent largement livrées à elles-mêmes pour financer et organiser le ramassage, alors que les aides de l’état sont largement insuffisants, compte tenu du tonnage de plus en plus important sur les rivages.

Face à cette situation critique, les prévisions ne s’annoncent guère favorables : le rapport d’octobre 2024 du Commissariat général au développement durable du Ministère de la transition écologique, sur les échouements de sargasses sur les côtes de Martinique et Guadeloupe : état des lieux 2024, indique une intensification probable des échouements dans les années à venir, aggravée par des facteurs climatiques et environnementaux. Les collectivités locales ne peuvent assumer seules une charge d’une telle ampleur, d’autant que leurs moyens financiers sont déjà limités.

Pour répondre à cette urgence, cet amendement propose d’abonder de 6 millions d’euros la ligne budgétaire dédiée au ramassage des sargasses. Cet effort permettra d’apporter un soutien immédiat aux communes, d’améliorer la rapidité et l’efficacité des interventions, de protéger les populations contre les nuisances sanitaires, et de répondre aux besoins croissants face à l’aggravation prévue du phénomène. Il s’agit d’un engagement concret de l’État pour accompagner les collectivités face à ce défi majeur, tout en renforçant la résilience des territoires ultramarins dans la lutte contre les sargasses.

Afin d'assurer sa recevabilité financière, cet amendement abonde de 6 000 000 d'euros en AE et en CP le programme "conditions de vie outre-mer", compensé par une diminution d'autant sur le programme "Emploi Outre-mer".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1332 rect. quinquies

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. BUIS, OMAR OILI, BUVAL, PATIENT, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Conditions de vie outre-mer

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose d’abonder de 3 millions d’euros la ligne budgétaire dédiée au ramassage des sargasses. Cet effort permettra d’apporter un soutien immédiat aux communes, d’améliorer la rapidité et l’efficacité des interventions, de protéger les populations contre les nuisances sanitaires, et de répondre aux besoins croissants face à l’aggravation prévue du phénomène. 

Afin d'assurer sa recevabilité financière, cet amendement abonde de 3 000 000 d'euros en AE et en CP le programme "conditions de vie en Outre-mer", compensé par une diminution d'autant sur le programme "Emploi Outre-mer".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1179 rect. quinquies

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. BUIS, OMAR OILI, BUVAL, PATIENT, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Conditions de vie outre-mer

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de créer, dès 2025, d’un observatoire régional des Sargasses, destiné à centraliser les données relatives aux échouements, cycles, quantités prélevées, et initiatives de transformation des algues brunes. Cet observatoire permettra d’améliorer l’anticipation des échouements grâce à des prévisions fiables, d’optimiser les ressources publiques en limitant les interventions d’urgence coûteuses, et de favoriser l’émergence de filières économiques innovantes grâce à la valorisation des sargasses.

En facilitant la coordination régionale et en renforçant la coopération internationale au sein de la Caraïbe, cet observatoire offrira aux communes un outil stratégique pour protéger les populations, améliorer leur cadre de vie, et transformer ce défi écologique en opportunité économique. Il s’inscrit pleinement dans une démarche durable et concertée, répondant aux attentes des élus locaux et des habitants des territoires touchés.

Afin d'assurer sa recevabilité financière, cet amendement abonde de 5 000 000 d'euros en AE et en CP le programme "conditions de vie outre-mer", compensé par une diminution d'autant sur le programme "Emploi Outre-mer". 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1279 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Conditions de vie outre-mer

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a vocation à contribuer à financer un dispositif d'enrochement à Capesterre-Marie-Galante dans la mesure où depuis 2011, la commune subit des échouements de sargasses. Cela représente 40% des échouements de la Guadeloupe. Au départ, ces échouements avaient lieu sur des périodes relativement courtes, avec une fréquence biennale voire triennale. Depuis 2018, l’impact des sargasses est beaucoup plus important. La période d’échouements va de février à octobre chaque année. Lors de leur décomposition, les sargasses dégagent des gaz malodorants et/ou dangereux : méthane (CH4), gaz carbonique (CO2), hydrogène sulfuré (H2S), ammoniaque (NH3). 

L’impact de ce phénomène est tout d’abord sanitaire, puisque la population du centre-bourg vit à proximité du phénomène, et doit respirer l’hydrogène sulfuré dans les périodes de très fort échouement. L’impact est également économique, dans la mesure où la clientèle déserte les petits commerces situés dans cette zone, les touristes préfèrent s’installer dans les communes voisines et la commune doit mobiliser entre 500.000€ et 800.000€, soit environ 10% de son budget de fonctionnement, pour ramasser les sargasses et réduire au maximum leur impact.  

Cette solution d'enrochement viendrait pallier l'inefficacité des dispositifs jusque là installés, notamment celui des barrages déviants installés en Août 2023. 

Ce dispositif est estimé à 10 millions d'euros par la commune de Capesterre-Marie-Galante, il est proposé que l’Etat prenne en charge la moitié du coût.

En ce sens, il est procédé aux mouvements de crédits suivants : 

- Une hausse en AE et CP de 5 000 000 euros sur l'action 01 du programme 123  "conditions de vie outre-mer" de la "mission outre-mer"; 

- Une baisse en AE et CP de 5 000 000 euros sur l'action 02 du programme 138 "emploi outre-mer" de la "mission outre-mer"; 

Cette baisse vise uniquement à assurer la recevabilité financière de l'amendement, il est donc demandé au Gouvernement de lever le gage. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1242

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 6 000 000 

 

6 000 000  

Conditions de vie outre-mer

6 000 000 

 

6 000 000  

 

TOTAL

 6 000 000 

 6 000 000 

 6 000 000 

6 000 000  

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement vise à abonder un nouveau programme visant à développer l’autonomie alimentaire. La vie chère dans les territoires d’Outre-mer est un fléau qui pèse sur le mode de vie des ménages. Pourtant, les modes de consommation alternatifs que sont les
circuits courts ; c’est-à-dire du producteur au consommateur sont de vrais moteurs de développement des économies locales en plus d’être un facteur de prix à la baisse. En dehors des périodes cycloniques qui peuvent affecter les productions locales, l’autonomie alimentaire est un mode de production qui permet aussi bien de créer de l’emploi local mais aussi de créer ou de soutenir de nouvelles filières de production. À ce jour, La Réunion a une belle expérience de diversification même s’il faut encore progresser avec des fonds importants octroyés par l’Europe. En effet, il est aujourd’hui important de penser à la valorisation les modèles agricoles différemment. Pour la Guadeloupe ou la Martinique, les effets de la monoculture de la banane et l’usage de la chlordécone ne sont plus à expliquer. Pour La Réunion, les agriculteurs de la canne à sucre déplorent jour après jour une perte de qualité année après année.
Les crédits renforçant les actions de diversification agricole sont un élément majeur du développement pérenne des territoires ultramarins afin d’accélérer le processus d’augmentation de la production locale à travers des incitations financières. Malgré la première augmentation proposée par rapport à 2022, les écarts de niveaux de vie entre l’Hexagone et les outre-mer sont tellement importants que ces territoires méritent également que l’on donne du rythme à la mise en œuvre des politiques publiques. Cette
augmentation donnera un impact beaucoup plus visible à l’augmentation de la production locale, et ainsi donc, à la réduction-même minime du niveau des importations, pour prendre le chemin de l’autonomie alimentaire.
Pour lutter contre la vie chère, le modèle de sociétés captives à l’importation que sont nos territoires ultramarins actuellement doit changer. L’autonomie alimentaire est à ce titre centrale. Un autre de ses avantages est évidemment la lutte contre le réchauffement climatique avec la baisse du fret et donc des émissions de gaz à effet de serre du transport de marchandises. Ces circuits courts que nous devons développer aujourd’hui méritent un effort budgétaire majeur de la part de l’État afin d’accélérer dans la décennie qui s’ouvre. A ce jour, les taux de couverture alimentaire ultramarins sont relativement disparates, selon les territoires et les productions alimentaires visées. Ainsi, pour les légumes, ces taux sont élevés pour la Guyane, Mayotte et La Réunion, mais restent faibles aux Antilles (entre 26 et 39 % pour la Martinique et 43 et 55 % pour la Guadeloupe). En ce qui concerne les viandes, les taux de couverture sont relativement faibles pour l’ensemble des DROM, si ce n’est à La Réunion, qui se distingue par des taux de couverture supérieurs.
Concernant les céréales, la production est quasi nulle dans les Outre-mer, alors que certaines céréales comme le riz constituent la base de l’alimentation dans certains territoires (Mayotte ou La Réunion).
Cette dépendance à l’importation que les territoires ultramarins subissent nécessite une augmentation cruciale de cette enveloppe afin de pouvoir réduire l’écart le plus rapidement possible et prôner un nouveau modèle de développement outre-mer. Le doublement de ces crédits serait un premier pas afin de financer les projets d’investissement au profit de l’agriculture ultramarine.
C’est pourquoi un programme visant au développement de l’autonomie alimentaire doit être pensé aussi bien pour la préservation des terres que le futur des cultures.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Aussi il est proposé les mouvements de crédits suivants :
- une diminution de 6 000 000 euros des AE et CP de l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » de la Mission « Outre-mer » ;
- une augmentation de 6 000 000 euros des AE et CP de l’action 4 « Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de la Mission « Outre-mer ».
Dans les faits, nous ne souhaitons aucunement réduire de 6 000 000 euros les crédits du programme 138 « Emploi Outre-mer » de la Mission « Outre-mer ». Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-829

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONCONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

5 000 000 

 

5 000 000 

Conditions de vie outre-mer

5 000 000 

 

5 000 000 

 

TOTAL

5 000 000 

5 000 000 

5 000 000 

5 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement introduit une exception au principe de non ou faible participation de l'État en matière de financement des liaisons internes dans les collectivités ultramarines.

Il prévoit en particulier que l’État augmente sa participation en matière de financement des liaisons internes dans les collectivités ultramarines. Cette compétence est en principe dévolue aux collectivités territoriales, mais l’État peut participer au travers de délégations de service public (DSP), comme c’est le cas en Guyane.

Les communes enclavées, dépourvues de routes, sont desservies par avion. La participation de l’État s’élève à environ 1,5 million d’euros sur quelque 11 millions d’euros de DSP. Il contribue ainsi au financement de deux liaisons (Cayenne – Maripasoula et Cayenne – Saül), la collectivité territoriale de Guyane prenant en charge le complément. Au total, le coût de cette DSP s’élève à 10 millions d’euros par an, dont 8,5 à la charge de la collectivité et 1,5 de la DGAC.

Cet amendement propose donc de flécher 5 millions d'euros supplémentaire vers la politique de continuité territoriale afin de rééquilibrer la participation financière de l'État à cette DSP. Son objectif est d’aboutir à terme sur une augmentation de la participation de l’État dans les cas de communes enclavées, en se référant aux préconisations du rapport d'information n° 488 (2022-2023) sur la continuité territoriale outre-mer déposé au Sénat le 30 mars 2023.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 5 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 5 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action n°03 « Continuité territoriale » du programme n°123 "Conditions de vie outre-mer".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-868 rect. bis

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, BUVAL, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE et LEMOYNE, Mme HAVET et M. FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

5 000 000 

 

5 000 000 

Conditions de vie outre-mer

5 000 000 

 

5 000 000 

 

TOTAL

5 000 000 

5 000 000 

5 000 000 

5 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement est la reprise de l'amendement N° 11-CF2417 du député Davy Rimane. Il vise à renforcer l'action 02 "Aménagement du territoire" du programme 123 "Conditions de vie outre-mer" de la mission "Outre-mer" afin de financer l'instauration et la mise en œuvre d'un schéma de développement routier en Guyane.

En effet, alors que l'article 1803-4 du code des transports ouvre la possibilité à l'État d'appliquer l'aide à la continuité territoriale à des trajets intérieurs, ce dernier n'en fait pour l'instant qu'un usage non seulement restreint (seule la Guyane en bénéficie), mais également parcimonieux. Ce sont ainsi encore 12% de la population de Guyane qui subissent un enclavement total.

Pour circuler, les populations enclavées sont contraintes de recourir à des modes de déplacement ne remplissant pas toutes les conditions de sécurité. Il s’agit notamment d’embarcations, en particulier des pirogues, circulant sur des cours d’eau tel que le Maroni, non aménagé pour la navigation. C’est dans ces conditions que, le 23 décembre 2023, 4 enfants ont péri à la suite du chavirement d’une pirogue. Ce triste accident n’est que la dernière illustration de tous ceux qui surviennent chaque année en Guyane, faute pour les populations enclavées de bénéficier d’autres options.

Cet isolement interrompt la continuité territoriale intra-guyanaise et crée une rupture d’égalité avec le reste du territoire. Alors que les autres populations guyanaises ont la possibilité d’utiliser leur véhicule personnel voire, pour l’Ile-de-Cayenne, de recourir à un service de bus-certes largement perfectible mais existant-il n’en est guère de même dans les communes de l’intérieur et à l’Ouest.

Les auteurs de cet amendement appellent ainsi à mettre en place un schéma de développement routier qui permettra le désenclavement de la Guyane.

Pour ce faire, cet amendement prévoit :

-que l’action 02 « Aménagement du territoire» du programme 123 "Conditions de vie outre-mer" soit abondé en CP et en AE de 5 millions d’euros.

-que l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 " Emploi outre-mer " soit amputé du même montant (en AE et en CP).

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1236

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Conditions de vie outre-mer

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Par cet amendement adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale, les membres du groupe CRCE-K souhaitent financer l’instauration et la mise en œuvre d’un schéma de développement routier en Guyane.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de le gager en prélevant 5 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement à l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » au profit de l’action 02 « Aménagement du territoire » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1214

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes CONCONNE et BÉLIM, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Santé mentale outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

5 000 000 

 

5 000 000 

Santé mentale outre-mer

5 000 000 

 5 000 000

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un fond dédié au déploiement des politiques de santé mentale en faveur des habitants des territoires de la dite Outre-mer.

Du 7 au 20 octobre 2024 se tenait la 35e édition des Semaines d’information sur la santé mentale : l’occasion de constater que malgré le dévouement des professionnels, notre offre de soin demeure très insuffisante dans les territoires de la dite Outre-mer.

Pour des raisons qui tiennent principalement au maillage territorial de l’offre de soin, les habitants des territoires de la dite outre-mer ne bénéficient pas du même accès aux centres de soins spécialisés dans la prise en charge des troubles mentaux. En Guyane et en Polynésie principalement, les problématiques de la dispersion géographique et de l’enclavement viennent s’ajouter à celle de l’éloignement.

Si la mise en place des Projets Territoriaux de Santé Mentale (PTSM) a permis de développer l’offre de soin, cette dernière demeure trop peu accessible pour toute une partie des habitants les plus éloignés des centralités.

C’est la raison pour laquelle les auteurs de cet amendement proposent de renforcer la prise en charge de la santé mentale dans nos territoires de la dite outre-mer, en abondant un fonds dédié au déploiement d’actions volontaristes : campagne de dépistage et de prévention, démarche d’aller-vers, renforcement des équipes mobiles, coordination du parcours de soin, soutien aux associations et à l’installation de praticiens.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 5 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 08 du programme n° 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 5 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur le nouveau programme « Santé mentale outre-mer » .

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 123 et qu’ils invitent le Gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1237

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Aide aux associations Outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

Aide aux associations Outre-mer

5 000 000

 

5 000 000

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale, les membres du groupe CRCE-K souhaitent apporter un soutien financier accru aux associations ultramarines qui aident les personnes les plus défavorisées.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de le gager en prélevant 5 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement à l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » à destination d’un nouveau programme intitulé « Aide aux associations Outre-mer » doté de 5 millions d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement.

Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1356 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Non soutenu

Mme RAMIA, MM. FOUASSIN, OMAR OILI, BUVAL et IACOVELLI, Mmes SCHILLINGER, DURANTON et NADILLE, M. BUIS et Mme PHINERA-HORTH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

3 750 000

 

3 750 000

Conditions de vie outre-mer

3 750 000

 

3 750 000

 

TOTAL

3 750 000

3 750 000

3 750 000

3 750 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les observatoires des prix, des marges et des revenus (OMPR) constituent un outil majeur dans la lutte contre la vie chère. Crées par la loi n° 2012-1270 du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique outre-mer, ils restent depuis leur création sous dotés. 


La crise actuelle de la vie chère en Outre-mer, invite le Gouvernement a concéder des efforts supplémentaires afin de renforcer les missions des OMPR, préconisation du rapport de la Commission d’enquête sur la vie chère. Il en ressort que « les observatoires des prix, des marges et des revenus (…) se retrouvent vidés, incapables et totalement impuissants » faute de moyens suffisants pour en assurer l'exercice.


Le présent amendement vient reprendre la la proposition 32 du rapport d’enquête qui propose une revalorisation de 417 000 euros du budget à allouer à chaque observatoire des prix, des marges et des revenus, fondé sur une allocation socle de 50 000 euros et une part représentative de la population de chaque territoire, de l’ordre de 25 centimes par habitant, soit 1 017 086 euros. C'est le budget nécessaire à la revalorisation du budget des  9 OPMR ultramarins.


Par suite, il est proposé d'abonder de 3 750 000 euros en AE et en CP l’action 2 « Aménagement du territoire » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » et de minorer de 3 750 000 euros l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer ». Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) qui oblige, lorsque l’auteur d’un amendement souhaite augmenter les crédits d’un programme, à diminuer les crédits d’un autre programme du même montant. Il n’est donc en réalité évidemment pas souhaité de restreindre les moyens alloués aux économies ultramarines. C’est pourquoi le Gouvernement est ici appelé à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1202

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Retiré

Mme CONCONNE, M. LUREL, Mmes BÉLIM et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens budgétaires des observatoires des prix, des marges et des revenus (OPMR).

Portés progressivement à neuf (depuis leur création en 2007 dans les cinq départements et régions d’outre-mer (DROM), auxquels ont été ajoutés les observatoires de Saint-Pierre-et-Miquelon et des îles Wallis et Futuna en 2012 et ceux de Saint-Martin et Saint-Barthélemy en 2015), les OPMR ont pour rôle « d’analyser le niveau et la structure des prix, des revenus et des marges, ainsi que leur évolution afin de fournir une information régulière aux pouvoirs publics et aux consommateurs ».

En effet, le coût de la vie dans les Outre-mer est particulièrement élevé : les produits alimentaires coûtent en moyenne 30 à 42 % plus chers qu’en hexagone, d’après l’enquête de comparaison spatiale des prix 2022 de l’Insee. Par rapport à 2015, ces écarts de prix se sont par ailleurs creusés, au détriment des populations ultramarines. Cette situation est d’autant plus problématique que les ultramarins sont également confrontés à des niveaux de vie plus faibles qu’en hexagone - le taux de chômage moyen au sein de chaque DROM étant plus de deux fois plus élevé que celui de la France hexagonale. Ces niveaux de revenus plus faibles qu’en Hexagone vont également de pair avec des taux de pauvreté monétaire deux à cinq fois plus élevé au sein des DROM qu’en France hexagonale.

Pourtant, s’il est indéniable que les OPMR ont un rôle à jouer pour faire avancer les politiques publiques de lutte contre la vie chère et améliorer le contrôle et la transparence des prix, le rapport de la commission d’enquête sur le coût de la vie dans les Outre-mer, publié en juillet 2023, dénonçait déjà « l’impuissance de structures sans ressources » : « certains OPMR sont devenus des institutions inertes du fait de leur manque de ressources pour accomplir leur mission. »

Or, le projet de loi de finances pour 2025 ne tire pas de conséquence de ce constat alarmant. En effet, le Gouvernement prévoit une enveloppe de crédits (de 600 000 euros en AE et CP pour les OPMR) qui n’évolue pas par rapport à l’année précédente, malgré le contexte de fortes mobilisations contre la vie chère en Outre-mer, comme en témoignent les émeutes actuelles en Martinique, qui montrent combien ce creusement des inégalités s’avère insoutenable pour les ultramarins.

Dans ce contexte, il convient de donner aux OPMR les moyens humains et financiers nécessaires d’agir pour qu’ils remplissent le rôle central qui leur est confié.

Comme le préconise la proposition n° 32 du rapport sur la vie chère en Outre-mer déposé à l’Assemblée nationale, cet amendement vise à revaloriser d’un million d’euros le budget des OPMR.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 1 000 000 d’euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 04 « financement de l’économie » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 1 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action n°02 « Aménagement du territoire » du programme n°123 "Conditions de vie outre-mer".

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1367 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. BUVAL et PATIENT, Mme NADILLE, M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH et MM. FOUASSIN, ROHFRITSCH et BUIS


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

1 000 000

1 000 000 

Conditions de vie outre-mer

1 000 000

1 000 000

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à renforcer les moyens budgétaires dévolus aux observatoires des prix, des marges et des revenus (OPMR), outil majeur dans la lutte contre la vie chère consacrés par la loi n° 2012 1270 du 20 novembre 2012 relative à la régulation économique outre-mer.

Dans un contexte de forte mobilisation contre la vie chère, les OPMR ont un rôle stratégique, à jouer pour faire avancer les politiques publiques de lutte contre la vie chère, et pour améliorer le contrôle et la transparence des prix. 

Selon l’Autorité de la concurrence, le coût de la vie dans les territoires ultramarins est en moyenne de 19 % à 38 % plus élevé que dans l’hexagone. Les produits alimentaires coûtent par rapport à l’hexagone plus de 40% en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et à la Réunion, 30% pour Mayotte.

Le présent amendement prévoit donc une enveloppe plus élevée, en moyens humains et matériels, pour permettre aux 9 OPMR des territoires d’Outre-mer, d’accomplir leurs missions, alors qu'ils ont vocation à être renforcés dans l'objectif de lutte contre la vie chère, selon la volonté du Gouvernement.

Reprenant la proposition 32 du rapport d’enquête de l’Assemblée Nationale, cet amendement propose ainsi une revalorisation du budget à allouer à l’ensemble des observatoires des prix, des marges et des revenus, fondé sur une allocation socle de 50 000 euros par territoire et une part représentative de la population de chaque territoire, de l’ordre de 25 centimes par habitant, d'après les calculs de la commission d’enquête, le besoin budgétaire s’élèverait à 3 750 000 euros, pour les 9 OPMR présents sur les territoires ultramarins.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement prélève 1 million d’euros en AE et en CP de l'action 04 – Financement de l'économie du programme 138 "Emploi Outre-mer" pour abonder l'action 02 - Aménagement du territoire du programme 123 Conditions de vie Outre-mer d'un million d'euros en AE et CP . Nous rappelons que nous appelons le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1383

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MELLOULI, Mme GUHL, MM. JADOT, SALMON, BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD et Mmes OLLIVIER, PONCET MONGE, SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

417 086 

 

 417 086

Conditions de vie outre-mer

 417 086

 

 417 086

 

TOTAL

 417 086

417 086 

 417 086

417 086 

SOLDE

 0

Objet

Cet amendement vise à augmenter le budget des Observatoires des prix, des marges et des revenus (OPMR). 

Face aux situations de rente et de quasi-monopole dans certains secteurs, le Gouvernement a créé en 2007 des Observatoires des marges, des prix et des revenus. Ils ont pour missions d’analyser le niveau et la structure des prix et des revenus et de fournir aux pouvoirs publics une information régulière sur leur évolution. 

Ils réunissent des élus locaux, des représentants des chambres consulaires et des organisations syndicales, des associations de consommateurs, des représentants de l’État, de l’INSEE et de l’Institut d’émission des départements d’Outre-mer (IEDOM). 

Les OPMR doivent donner notamment un avis consultatif préalable à la phase de négociation des produits composant le Bouclier qualité prix. Cependant, ils sont contraints par le faible niveau de leur dotation alors que leurs missions sont variées et que les prix des biens de première nécessité en Outre-mer sont sensiblement plus élevés que dans l’Hexagone. Les manifestations et révoltes dans plusieurs collectivités d’Outre-mer en 2024 doit constituer une réelle alerte sur les injustices que subissent nos concitoyens de ces territoires dans l’accès aux produits de première nécessité. 

Le présent amendement reprend la proposition n°32 du rapport de la Commission d’enquête sur le coût de la vie dans les collectivités territoriales régies par les articles 73 et 74 de la Constitution. Cette Commission a mis en évidence le fait que les OPMR ne disposent pas des ressources et n’ont pas accès à toutes les informations nécessaires pour mener à bien leurs missions. La proposition intégrée au rapport est de financer les OPMR via une allocation socle de 50 000 euros et une part représentative de la population de chaque territoire, de l’ordre de 25 centimes par habitant. Le coût total de cette mesure est estimé à environ 417 000 euros par an. 

Afin de garantir la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé d’abonder de 417 086 euros l’action 02 « Aménagement du territoire » du Programme 123 « Conditions de vie en Outre-mer » par un prélèvement à due concurrence sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du Programme 138 « Emploi Outre-mer ». Cependant, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1286 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

400 000

 

400 000

Conditions de vie outre-mer

400 000

 

400 000

 

TOTAL

400 000

400 000

400 000

400 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de renforcer les moyens budgétaires dévolus aux observatoires des prix, des marges et des revenus (OPMR), outil majeur dans la lutte contre la vie chère consacrés par la loi n° 2012-1270 du 20 novembre 2012 relative à  la régulation économique outre-mer.

Toutefois, comme le notait le rapport sénatorial de la Commission d’enquête sur la vie chère, « les cinq OPMR (…) se retrouvent vidés, incapables et totalement impuissants » dans la lutte contre la vie chère outre-mer par un manque de moyens structurel afin d’accomplir leurs missions.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement prélève 400 000 euros en AE et en CP de l’action 04 – Financement de l’économie du programme 138 « Emploi Outre-mer » pour abonder l’action 02 - Aménagement du territoire du programme 123 "Conditions de vie Outre- mer" de 400 000 euros en AE et CP.

Les signataires de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1244

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 100 000

 100 000 

Conditions de vie outre-mer

100 000 

 

  100 000

 

TOTAL

  100 000

  100 000

  100 000

 100 000 

SOLDE

 0

Objet

La commission d’enquête sur la vie chère en Outre-mer qui a été menée lors de la XVIème législature a permis de mettre en exergue les lacunes des politiques publiques face au problème récurrent de la vie chère. Une série de propositions a été formulée pour surmonter les causes de cet enjeu dont les familles ultramarines pâtissent. L’objet du présent amendement reprend ainsi la proposition n°31 du rapport n°1549 Pour l’égalité des niveaux de vie dans le respect de nos différences au travers d’un plan de déchoquage économique et social en faveur des Outre-mer. À ce jour, il est estimé que les 11 Observatoires des Prix des Marges et des Revenus (OPMR) coûtent 600 000 euros.
Pourtant, le rapporteur déplore une situation d’inertie mettant les OMPR dans une impasse où sans moyens adéquats, ces derniers se retrouvent dans l’impossibilité d’accomplir leur mission.
L’OPMR de La Réunion a soulevé en 2023 ces difficultés budgétaires en des termes très nets : « Concernant les moyens dont dispose l’observatoire des prix, ils sont limités. En effet, en dehors de la ligne de crédits qui est partagée avec le SGAR [secrétariat général pour les affaires régionales], à hauteur de 100 000 euros, et qui sert au SGAR pour toutes ses missions concernant la cherté de la vie à La Réunion, l’observatoire des prix ne dispose d’aucun budget. […] Sur le suivi des prix, […] les moyens de l’observatoire sont extrêmement faibles. De façon générale, le suivi des prix se fait au travers du bouclier qualité-prix et des travaux menés avec le pôle C de la Dieccte. Ce service réalise les contrôles sur le terrain dans tous les supermarchés et hypermarchés de La Réunion. […] il faudrait conduire une étude supplémentaire, par exemple en 2024, pour voir la réalité de la grande distribution à La Réunion après le rachat des quatre hypermarchés qui étaient très déficitaires par le nouvel entrant étranger. Comme j’ai pu déjà l’indiquer, il nous faudrait alors du budget supplémentaire pour pouvoir mener cette étude. »
Afin de lutter contre les monopoles et la vie chère, il est proposé de revaloriser les budgets alloués aux OPMR en se basant sur une allocation socle de 50 000 euros qui serait doublée. Les OMPR doivent avoir les moyens de leurs actions d’où la nécessité de doubler leur budget.
Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Aussi il est proposé les mouvements de crédits suivants :
- une diminution de 100 000 euros des AE et CP hors titre 2 de l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » de la Mission « Outre-mer » ;
- une augmentation de 100 000 euros des AE et CP de l’action 7 « Insertion économique et coopération régionales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de la Mission « Outre-mer »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1243

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

3 000 000  

 

3 000 000  

Conditions de vie outre-mer

3 000 000 

 

3 000 000  

 

TOTAL

 3 000 000 

3 000 000  

3 000 000  

 3 000 000 

SOLDE

 0

Objet

Lors de son discours de politique générale en 2022, la Première Ministre de l’époque avait annoncé une « réforme en profondeur » de l’AAH. Certes, la déconjugalisation de l’AAH a été mise en œuvre depuis le 1er octobre 2023 – après une longue mobilisation
des associations. Mais, depuis, aucune annonce n’a été faite pour lutter contre la précarité des personnes en situation de handicap et de leurs famille et aidants.
La précarité des personnes en situation de handicap est d’autant plus aiguë dans les départements d’Outre-mer que le montant de l’Allocation Adultes Handicapés n’est pas adaptée à nos territoires. D’une part, la précarité est, de fait, institutionnalisée puisque
son montant maximal est de 1 016,05 € pour une personne seule en 2024 alors que le seuil de pauvreté s’élève à 1216 €. D’autre part, il ne prend pas en compte l’incidence de la vie chère sur cette prestation qui n’est pas un minima social mais bien une ressource face à l’impossibilité de disposer de ressources suffisantes grâce au travail. Par ailleurs, le Conseil de l’Europe a rappelé que le niveau de vie annuel médian des personnes en situation de handicap reste largement en-deçà de celui des personnes non handicapées.
Ainsi, nous craignons que sur l’autel des économies budgétaires se jouera l’aggravation de la précarité des personnes en situation de handicap si leur allocation n’est pas revalorisée et adaptée aux conditions de vie de nos départements dits d’Outre-mer.
La RSDAE (Restriction substantielle et durable pour l’Accès à l’Emploi) qui est examinée dans le cas où les personnes ont un taux d’incapacité de 50 à 79% est un vrai problème. Souvent l’AAH est supprimée alors que la personne n’a obtenu qu’un contrat PEC de 6 mois ou un autre emploi très précaire. Dès que ce contrat se termine c’est de nouveau la galère. L’insertion par le travail reste un leurre dans un territoire où le taux de chômage est aussi important et où les personnes avec handicap ont très souvent un très
petit niveau de formation.
Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Aussi il est proposé les mouvements de crédits suivants :
- une diminution de 3 000 000 euros des AE et CP hors titre 2 de l’action 4 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer » de la Mission « Outre-mer » ;
- une augmentation de 3 000 000 euros des AE et CP de l’action 4 « Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de la
Mission « Outre-mer ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1329 rect. quinquies

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. THÉOPHILE, Mme PHINERA-HORTH, MM. BUIS, OMAR OILI, BUVAL, PATIENT, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Conditions de vie outre-mer

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

La France fait face à une véritable explosion des maladies chroniques, qui représentent aujourd’hui une part considérable de la charge sanitaire et économique du pays. Environ 20 millions de Français sont touchés par une ou plusieurs pathologies chroniques, parmi lesquelles le diabète, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Ces affections ne sont pas uniquement des maladies individuelles  ; elles reflètent également des problématiques collectives liées aux évolutions de notre mode de vie  : sédentarité croissante, alimentation industrielle riche en sucres et en graisses, et vieillissement de la population.

Malgré les efforts engagés, ces pathologies continuent de croître à un rythme inquiétant, menaçant directement la qualité de vie de nos concitoyens et le bon fonctionnement de notre système de santé. L’invitation lancée récemment par le ministère de la Santé à 21 millions de Français pour réaliser un bilan de prévention gratuit témoigne de l’urgence d’agir. mais les défis sont immenses  : la prévention reste insuffisamment financée, et les inégalités territoriales fragilisent encore plus les populations les plus vulnérables.

Par ailleurs, les départements et régions d’outre-mer illustrent tragiquement ces enjeux. La prévalence des maladies chroniques y est bien plus élevée qu’en métropole  : 9,72  % de la population est traitée pour le diabète à La Réunion, 8,90  % en Guadeloupe, et 7,89  % en Martinique, contre environ 5,6  % en métropole. Ces chiffres traduisent une véritable crise sanitaire.

Plusieurs facteurs expliquent ce déséquilibre  : une alimentation ultraprocessée souvent plus sucrée, malgré les cadres législatifs existants  ; des écarts socio-économiques marqués, avec des taux de précarité bien supérieurs à la moyenne nationale  ; et un accès encore insuffisant à des structures de prévention et de soins. Ces réalités s’accompagnent d’un impact lourd sur le quotidien des habitants  : complications cardiovasculaires, amputations liées au diabète et, surtout, une espérance de vie en mauvaise santé qui diminue. Il s’agit d’une double peine pour des territoires déjà marqués par des inégalités structurelles.

Face à ces constats, il est impératif d’amplifier les efforts en matière de prévention, d’éducation à la santé et de prise en charge anticipée. L’abondement de 3 millions d’euros au programme « conditions de vie en outre-mer  » du PLF 2025 répond à cette exigence.

Ces crédits pourront permettre de renforcer les campagnes de prévention ciblées, notamment dans les DROM, où les besoins sont criants  ; de développer des dispositifs innovants de dépistage précoce, en intégrant mieux les professionnels de santé locaux  ; d’améliorer l’éducation thérapeutique des patients, pour leur offrir des outils concrets d’autonomie face à leur maladie  ; et d’accompagner les collectivités locales, afin qu’elles mettent en place des solutions adaptées à leur contexte socio-économique.

Cet investissement, bien que modeste au regard des enjeux, pourrait transformer durablement la trajectoire de santé publique, tout en réduisant les coûts à long terme. Prévenir aujourd’hui, c’est éviter des dépenses exponentielles demain. En abondant ce programme, l’État envoie un signal fort  : celui de son engagement pour protéger la santé de tous les Français, sans exception, et pour réduire les fractures sanitaires qui pèsent sur nos territoires les plus fragiles.

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement abonde de 3 millions d'euros le programme « conditions de vie en outre-mer », compensé par une diminution d’autant sur le programme « emploi outre-mer »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1344 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes PETRUS, JACQUES et MALET, M. NATUREL, Mmes GRUNY et LASSARADE, MM. CAMBON et GENET et Mme BELRHITI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

3 000 000

 

3 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

3 000 000

 

3 000 000

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de crédit propose de renforcer les moyens budgétaires dévolus au RSMA, afin de pouvoir créer une antenne sur le territoire de Saint-Martin.

Saint-Martin est confronté à des défis majeurs en matière d’insertion sociale et professionnelle de sa jeunesse. Avec plus de 2500 jeunes ni en emploi ni en formation, soit 36 % des 15-29 ans, ce territoire fait face à une urgence sociale. Les dispositifs actuels, tels que l’intégration des jeunes Saint-Martinois dans le RSMA de Guadeloupe, montrent leurs limites en raison de l’éloignement géographique, des coûts, et du manque de proximité culturelle et familiale.

L’augmentation de ce budget permettrait d’accroître la capacité du RSMA en créant une antenne spécifique à Saint-Martin. Cette structure pourrait accueillir 85 jeunes par an, dans des filières adaptées aux besoins économiques du territoire : BTP, tourisme, nautisme, et économie verte. Ces formations, en lien avec les réalités locales, répondraient aux besoins non satisfaits des entreprises tout en offrant aux jeunes des perspectives d’insertion concrètes.

En complément des apprentissages techniques, le RSMA inculque des valeurs essentielles telles que la discipline, le respect et la solidarité. Ces qualités favorisent l’employabilité des jeunes tout en renforçant la cohésion sociale. 
L’implantation d’une antenne à Saint-Martin contribuerait ainsi à réduire les risques d’exclusion et à offrir à la jeunesse locale un statut valorisé et reconnu au sein de sa communauté.

Un budget renforcé pour le RSMA constitue un investissement stratégique dans les compétences de la jeunesse et dans la stabilité sociale et économique des Outre-mer, en offrant à une génération souvent désillusionnée un avenir concret et valorisant.

Le présent amendement opère un transfert du programme « Conditions de vie Outre-mer » au programme « Emploi Outre-mer » afin de tenir compte des contraintes imposées par l’article 40 de la Constitution. Il ne vise donc aucunement à abaisser le programme « Conditions de vie Outre-mer », déjà trop peu élevé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1305 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. ROHFRITSCH, Mme NADILLE, MM. PATIENT, BUIS et LEMOYNE, Mme PHINERA-HORTH et MM. BUVAL et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

2 000 000

 

1 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

2 000 000

 

1 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le service militaire adapté (SMA) est un dispositif crucial dans les outre-mer, et notamment en Polynésie française, où la précarité et le niveau du chômage, particulièrement chez les jeunes, atteignent des niveaux très élevés. Ainsi, 19,1 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans étaient au chômage en 2023 et leur taux d’emploi s’établissait seulement à 36,7 %.

Dans ce contexte, le SMA permet aux jeunes sans emploi de développer leurs compétences, à travers le suivi d’une formation qualifiante, et de faciliter leur retour à l’emploi. 800 volontaires sont accueillis dans le cadre de ce dispositif, chaque année en Polynésie française et plus de 90 % d’entre eux trouvent par la suite un emploi.

Compte tenu de ce taux d’insertion très élevé, il apparaît essentiel d’augmenter les crédits alloués à ce dispositif.

Le présent amendement vise par conséquent à abonder les crédits de l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 de 2 millions d’euros en autorisations d’engagement et 1 millions d’euros en crédits de paiement, pour augmenter le budget alloué au SMA.

Aux seules fins de garantir la recevabilité financière de cet amendement, celui-ci minore parallèlement, de 2 millions d’euros en autorisations d’engagement et de 1 million d’euros en crédits de paiement, les crédits prévus au titre de l’action 06 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1345 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mmes PETRUS, JACQUES et MALET, M. NATUREL, Mmes GRUNY et BELRHITI, M. GENET, Mme LASSARADE et M. CAMBON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Conditions de vie outre-mer

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de crédit propose de renforcer les moyens budgétaires dévolus à la prise en charge des équipements sportifs au profit de la jeunesse ultramarine, et plus particulièrement à Saint-Martin.

Saint-Martin a perdu une partie significative de ses infrastructures sportives à la suite de récents événements climatiques, laissant la jeunesse du territoire sans accès suffisant à des installations adaptées. Cet amendement vise à remédier à cette situation en permettant la reconstruction, la rénovation et l’équipement de structures modernes répondant aux besoins locaux.

Investir dans le sport pour la jeunesse ultramarine, et notamment à Saint-Martin, c’est non seulement offrir des opportunités de développement personnel et professionnel, mais aussi renforcer la cohésion sociale. Les activités sportives encadrées permettent d’inculquer des valeurs essentielles telles que la discipline, le respect et l’esprit d’équipe, tout en favorisant l’épanouissement physique et psychologique. Elles peuvent également servir de levier pour détecter et accompagner des talents, qui pourraient représenter la France dans des compétitions nationales et internationales.

Cet amendement opère un transfert du programme « Conditions de vie Outre-mer » au programme « Emploi Outre-mer » afin de tenir compte des contraintes imposées par l’article 40 de la Constitution. Il ne vise donc aucunement à abaisser le programme « Emploi Outre-mer », déjà trop peu élevé.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1408 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Favorable
Adopté

MM. PATIENT, FOUASSIN, BUVAL et LEMOYNE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH et MM. ROHFRITSCH et THÉOPHILE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

 

2 500 000

 

TOTAL

 

 

2 500 000

0

SOLDE

 

2 500 000

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits alloués aux opérations de construction de bâtiments scolaires en Guyane financées via le programme 123 « Conditions de vie outre-mer ».

Depuis de nombreuses années, des opérations de construction ou de rénovation de bâtiments scolaires ont été lancées en Guyane grâce à la mobilisation des crédits du programme 123.

Ces opérations visent à accueillir l'ensemble des élèves tant dans le premier que dans le second degré en Guyane dans de bonnes conditions en créant de nouveaux établissements mais également en rénovant ou étendant des établissements déjà existants. Ces crédits viennent soulager les collectivités locales qui ne peuvent pas faire face à l'arrivée importante de nouveaux élèves, compte-tenu du dynamisme de la population.

Le présent amendement abonde de 2,5 M€ de crédits de paiement l'action 6 « Collectivités territoriales » afin d’honorer les engagements et de permettre la réalisation des projets qui risqueraient d’être interrompus, voire abandonnés par les collectivités porteuses si le paiement des factures ne pouvait être assuré.

Il est proposé d'abonder l'action 6 « Collectivités territoriales » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » de 2 500 000 € en CP et de réduire de 2 500 000 € en CP les moyens de l'action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière de cet amendement, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1281 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Favorable
Adopté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

0

2 000 000

0

SOLDE

2 000 000

2 000 000

Objet

Cet amendement vise à favoriser la création d’une aide au désamiantage qui serait un complément pour accompagner la rénovation de logements dans les départements et régions d’Outre-mer (DROM). Cette aide au désamiantage a un champ plus large que le désamiantage car dans certains cas, des méthodes « d’encapsulage » ou de « neutralisation » peuvent être employées.

Si l’amiante est interdit en France depuis le 1er janvier 1997, en application du décret n° 96-1133 du 24 décembre 1996, la filière amiante souffre d’un manque d’organisation structurée dans les Outre-mer.

Dans ces territoires où le parc locatif des organismes de logement social totalise près de 172 000 logements locatifs sociaux et très sociaux, 40 % concernent des logements de plus de vingt ans nécessitant de la réhabilitation et de la remise aux normes. 

Or, les blocages techniques et économiques vont du repérage au stockage, en passant par les analyses, la fourniture du matériel adéquate, le retrait et la gestion des déchets. Cela produit des surcoûts importants à différent niveaux de la chaîne de valeur qui peuvent aller jusqu’à 40 % du prix de la prestation de désamiantage sur un chantier contre environ 3 à 6 % en France hexagonale.

Par ailleurs, ces coûts varient selon les territoires. En 2017, le coût d’enfouissement des déchets d’amiante coûte 500 €/t à La Réunion alors qu’en Guyane il coûtait alors 152 €/t.

Ainsi, de nombreux chantiers de rénovation ou de démolition sont retardés du fait de la présence d’amiante et entraînent des conséquences sociales importantes sachant que 80 % des populations ultramarines sont éligibles au logement social.

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 2 M€ des crédits de l’action 01 « Logement » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » ;

- Une diminution de 2 M€ des crédits de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi Outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la LOLF, il est donc demandé au Gouvernement de lever le gage.

Cet amendement a été travaillé avec l’Union sociale pour l’habitat (USH).

 



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1283 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conditions de vie outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de renforcer les moyens budgétaires dévolus à l’habitat insalubre.

Lutter contre l'habitat insalubre en Outre-mer est essentiel pour garantir des conditions de vie dignes et respectueuses des droits fondamentaux des populations locales. Dans certaines zones, les logements précaires et insalubres exposent les habitants à des risques sanitaires graves, comme les maladies respiratoires ou infectieuses, qui sont accentuées par des infrastructures inadéquates. De plus, ces logements sont souvent mal isolés, mal ventilés et sujets aux inondations ou autres catastrophes naturelles, ce qui aggrave la vulnérabilité des populations face aux aléas climatiques.

Le présent amendement opère un transfert du programme « Emploi Outre-mer » au programme « Conditions de vie Outre-mer » afin de tenir compte des contraintes imposées par l’article 40 de la Constitution.

Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1306 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme JACQUES, MM. SOL, NATUREL, CAMBON et POINTEREAU, Mme PETRUS, M. BRUYEN, Mme GRUNY, MM. RIETMANN, Cédric VIAL et BRISSON, Mmes BELRHITI, Marie MERCIER et LASSARADE et MM. GENET, REYNAUD, PANUNZI et Étienne BLANC


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

0

2 000 000

0

SOLDE

2 000 000

2 000 000

Objet

Cet amendement vise à compenser le surcoût engendré par l’augmentation de la taxe spéciale sur les billets d’avion (TSAB) sur les mesures de continuité territoriale et d’aides à la mobilité pour la formation professionnelle portées par la mission Outre-mer.

Le montant de la taxe spéciale sur les billets d’avion (TSAB) sera majoré en 2025 afin que les passagers aériens contribuent à l’effort de rétablissement des comptes publics. Le tarif pour un billet en classe économique au départ de la France et de chaque département d’outre mer passera au minimum de 2,63 € à 9,50 €.

La taxe est prélevée au départ de l’hexagone et des DOM mais pas au départ des pays et territoires d’outre-mer (PTOM).

L’augmentation de 6,87 € de la TSAB va renchérir le coût des billets d’avions réservés par l’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM) et les collectivités d’outre-mer (COM) dans le cadre des dispositifs de continuité territoriale et de mobilité pour la formation professionnelle a destinés aux populations ultramarines.

Afin de préserver la capacité de prise en charge des bénéficiaires des dispositifs, dont le périmètre a été élargi à la suite du comité interministériel des outre-mer (CIOM) du 18 juillet 2023, il est proposé de compenser le surcoût engendré par la majoration de la TSAB, estimé à 2 M € sur la base d’une augmentation de 14 € du vol aller-retour pour les trajets depuis les DOM et de 7 € du vol aller-retour pour les trajets depuis les COM.

Il est donc proposé d’abonder l’action 3 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 1 800 000 euros en AE et en CP et de réduire de 1 800 000 euros en AE et en CP l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer ».

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1355 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme RAMIA, MM. PATIENT, FOUASSIN, PATRIAT, BUVAL et KULIMOETOKE, Mme NADILLE, M. OMAR OILI, Mme PHINERA-HORTH, MM. ROHFRITSCH, THÉOPHILE et BUIS, Mmes CAZEBONNE, DURANTON et HAVET, MM. IACOVELLI, LEMOYNE, LÉVRIER et RAMBAUD, Mme SCHILLINGER

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

SOLDE

2 000 000

2 000 000

 

Objet

Cet amendement vise à compenser le surcoût engendré par l’augmentation de la taxe spéciale sur les billets d’avion (TSAB) sur les mesures de continuité territoriale et d’aides à la mobilité pour la formation professionnelle portées par la mission Outre-mer

Le montant de la taxe spéciale sur les billets d’avion (TSAB) va être majoré en 2025 afin que les passagers aériens contribuent à l’effort de rétablissement des comptes publics. Le tarif pour un billet en classe économique au départ de la France et de chaque département d’outre mer passera au minimum de 2,63 € à 9,50 €.

La taxe est prélevée au départ de la Métropole et des DOM mais pas au départ des pays et territoires d’outre-mer (PTOM).

L’augmentation de 6,87 € de la TSAB va renchérir le coût des billets d’avions réservés par l’agence de l’outre-mer pour la mobilité (LADOM) et les collectivités d’outre-mer (COM) dans le cadre des dispositifs de continuité territoriale et de mobilité pour la formation professionnelle a destinés aux populations ultra-marines.

Afin de préserver la capacité de prise en charge des bénéficiaires des dispositifs, dont le périmètre a été élargi suite au comité interministériel des outre-mer (CIOM) du 18 juillet 2023, il est proposé de compenser le surcoût engendré par la majoration de la TSAB, estimé à
2 M€ sur la base d’une augmentation de 14 € du vol aller-retour pour les trajets depuis les DOM et de 7 € du vol aller-retour pour les trajets depuis les COM.

Les dispositifs émargeant sur les deux programmes de la mission Outre-mer, il est donc proposé :

- d'abonder l’action 3 « Continuité territoriale » du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de 1 800 000 euros en AE et en CP et de réduire de 1 800 000 euros en AE et en CP l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » ;

- d’abonder l’action 2 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 « Emploi outre-mer » de 200 000 € en AE et en CP et de réduire de 200 000 € en AE et en CP les crédits de l’action 1 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » ;

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1366 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, M. PATIENT, Mme NADILLE et MM. THÉOPHILE, FOUASSIN, BUIS et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds pour la lutte contre le NARCOTRAFIC en Outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

2 000 000

 

2 000 000

Fonds pour la lutte contre le NARCOTRAFIC en Outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de créer un nouveau programme "Fonds pour la lutte contre le NARCOTRAFIC en Outre-mer", car il s'agit d'un fléau qui touche particulièrement les outre-mer, tant en terme de consommation, avec toutes les problématiques de sécurité et de santé publique, liées aux drogues et aux conduites addictives, qu'en terme de trafics et d'organisations de réseaux criminels. 

Cannabis, cocaïne, héroïne, amphétamines, les trafiquants usent de toutes les stratégies pour faire transiter de la drogue des zones de production vers les réseaux de distribution. Aux Antilles-Guyane, dans les océans Indien et Pacifique, ils recourent largement aux voies maritimes pour acheminer leur marchandises.

L'espace maritime des Outre-mer permet de transporter de grandes quantités de cocaïne à bord de conteneurs ou de bateaux de plaisance vers l’Europe. Le vecteur aérien est également utilisé pour le transport de cocaïne vers la France, essentiellement par l’intermédiaire de passeurs également appelés les "mules".

Or les moyens humains et matériels sont clairement insuffisants pour lutter contre la narcotrafic en outre-mer , qui sont des zones, qui ont un rôle de bouclier pour la métropole et l’Europe, et  où transitent des quantités de drogues importantes.

De récents rapports et commissions d’enquête du Sénat, ont permis d'alerter sur la situation préoccupante du narcotrafic en Outre-mer. Il est urgent d'y accorder des moyens supplémentaires aux forces de police et  de sécurités, maritimes, douanières, aéroportuaires, dans nos territoires, pour faire face à des réseaux internationaux, structurés, armés, et dangereux pour notre jeunesse et nos enfants.  

Dans l’urgence et pour permettre la mise en place de cette politique en 2025, comme souhaité par le Gouvernement pour l'ensemble de l'hexagone, cet amendement affecte 2 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement à ce nouveau fonds, qui est d'une importance cruciale pour nos territoires .

Dans le seul but d’assurer la recevabilité financière de l’amendement, cette somme est prélevée en AE et en CP sur l’action 8 « Fonds exceptionnel d’investissement » du programme 123 « conditions de vie outre-mer ». L’auteur de cet amendement demande au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1369

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

2 000 000

 

2 000 000

Conditions de vie outre-mer

2 000 000

 

2 000 000

 

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Mayotte fait face à un taux de chômage des 15-24 ans parmi les plus élevés de France, en grande partie à cause du faible niveau de qualification des jeunes et de l’insuffisance de formations locales adaptées.

Sur le niveau de qualification, le taux des actifs n’ayant aucun diplôme s’élève en 2020 à 50 % à Mayotte contre 13 % en France hexagonale.

Cette situation entrave leur insertion professionnelle et limite le développement économique de l’île.

Il est ainsi proposé de minorer de 2 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de l’action 04 « Financement de l’économie » du programme 138 « Emploi Outre-mer « et d’abonder du même montant l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 « Emploi outre-mer » pour couvrir pleinement les besoins de Mayotte en termes d’offres de formation, de soutenir des dispositifs spécifiques aux secteurs à fort potentiel de développement et de réduire les inégalités territoriales, ce qui contribuera, à long terme, à renforcer de manière durable l’emploi et à développer les compétences à Mayotte.

Nous n’avons naturellement pas pour intention de réduire les crédits existants, et en cas d’adoption, nous souhaitons que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1430

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Conditions de vie outre-mer

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le 101ème département est confronté à des défis sociaux particulièrement complexes, amplifiés par une dynamique démographique exceptionnelle. Avec un taux de natalité parmi les plus élevés de France, la part de jeunes enfants dans la population est très importante, ce qui exerce une pression considérable sur les infrastructures et services dédiés à la petite enfance et au développement social. Parallèlement, une grande partie de la population vit dans une situation de précarité aiguë, avec un taux de pauvreté qui dépasse de loin la moyenne nationale (80 % à Mayotte). Cette situation impacte fortement les populations fragiles, notamment les enfants et leurs familles, accentuant les inégalités sociales et territoriales.

Dans ce contexte, le Fonds mahorais de développement économique, social et culturel qui initialement était conçu pour accompagner le processus de rattrapage économique et social de Mayotte, constitue à présent un outil indispensable pour soutenir des projets en faveur du développement social, en ciblant prioritairement les besoins des populations les plus vulnérables. Il permet de financer des initiatives locales, telles que la création et l’extension de structures d’accueil pour la petite enfance, l’accompagnement parental, la lutte contre l’exclusion sociale et l’appui aux femmes et familles en difficulté. Ces actions sont essentielles pour améliorer les conditions de vie, garantir un accès équitable aux services de base et prévenir les fractures sociales.

Afin de répondre aux besoins croissants de l’île et de pallier l'absence ou l’insuffisance de certaines infrastructures, telles que les crèches, les centres sociaux ou les dispositifs d’accompagnement dédiés, il est proposé de minorer de 2 millions d’euros les crédits de l’action 06 « Collectivités territoriales" du programme 123 « Conditions de vie outre-mer " et d’abonder du même montant l’action 02 " Aménagement du territoire" du programme 123. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1207

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Rejeté

M. LUREL, Mmes BÉLIM, CONCONNE et ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 970 000

 

1 450 000

Conditions de vie outre-mer

1 970 000

 

1 450 000

 

TOTAL

1 970 000

1 970 000

1 450 000

1 450 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement de crédits propose une reprise à l’identique pour le budget 2025 des crédits de la LFI 2024 destinés au Plan séisme Antilles.

Pour 2025, le Gouvernement prévoit une baisse de cette action de près de 2 millions d’euros en AE (– 77,5 %) et – 4,78 millions d’euros en CP (– 73,2 %), soit sa quasi extinction.

Cette réduction de crédits est dangereuse sur un sujet aussi vital que la mise aux normes parasismiques d’équipements scolaires. Comme il l’a pu l’indiquer l’an dernier le rapport d’évaluation de la commission des finances de l’Assemblée nationale, il convient surtout de soutenir le recours à l’ingénierie par les collectivités ultramarines, pour atteindre notamment une meilleure consommation des crédits budgétaires mis à leur disposition. Or ces crédits d’appui en ingénierie portés par l’action 9 Appui à l’accès aux financements bancaires seraient réduits de 66 % en AE et de 12,7 % en CP.

Il est par ailleurs inquiétant de noter que cette baisse viendra s’ajouter à celles prévues sur l’ensemble des actions territoriales du programme 123 de la mission outre-mer : action « collectivités territoriales », action « aménagement du territoire », action « Appui à l’accès aux financements bancaires », action finançant la Convention de fonctionnement du Contrat de développement de la Nouvelle-Calédonie ou encore le Fonds mahorais de développement économique, social et culturel (FMDESC)…

Au total, au-delà de cette action, notons donc que le loi de finances initiale amputerait les crédits dévolus aux collectivités outre-mer de 414,6 millions d’euros en AE et 280 millions d’euros en CP, soit 82,9 % en AE et près de 80 % en CP des réductions anticipées. Dans le contexte de crise actuel, cette économie à la hache est inacceptable, au regard des enjeux pour les collectivités ultramarines, au plus proche de la vie quotidienne de nos concitoyens.

Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement propose les mouvements de crédits suivants : 

-          de majorer, en autorisation d’engagement, de 1 970 000 euros les crédits de l’action 2 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 04 du programme 138 Emploi outre-mer.

-          de majorer, en crédits de paiement, de 1 450 000 euros les crédits de l’action 2 du programme n° 123 Conditions de vie outre-mer et de minorer à due concurrence l’action 04 du programme 138 Emploi outre-mer.

Nous appelons le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-833

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CONCONNE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds pour l’accompagnement des associations engagées dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes outre-mer

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

Fonds pour l’accompagnement des associations engagées dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes outre-mer

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose la création d’un fond spécifique dédié à l’accompagnement des acteurs de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (VSS).

Dans un rapport publié en juillet 2023, l’association En avant Toutes soulève ainsi un écart significatif enregistré entre les territoires ultramarins et l’hexagone. Selon les auteurs de l’enquête, le manque de dispositif sur place et l’absence de données sont difficilement explicable au regard des besoins accrus et spécifiques des territoires ultramarins.

Les données du rapport sont accablantes : elles révèlent par exemple qu'à La Réunion, les femmes sont trois fois plus victimes de violences conjugales que dans l'Hexagone. En Martinique, plus d'une femme sur trois déclare avoir subi des violences psychologiques au sein de son couple. Au travail, le harcèlement sexuel est à hauteur de 5 %, soit le double du taux enregistré dans l'Hexagone.

C’est la raison pour laquelle les auteurs de cet amendement proposent de créer un fond dédié à l’accompagnement des associations et des acteurs de la lutte contre les VSS, afin de participer au financement des outils et des actions qui vont dans le sens de d’un meilleur repérage et d’une meilleure prise en charge des victimes.

Afin de respecter les règles de recevabilité financière des amendements de crédits, cet amendement annule 1 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme n° 138 « Emploi outre-mer ».

Il ouvre en contrepartie 1 000 000 euros d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement sur l’action (nouvelle) « Fonds pour l’accompagnement des associations engagées dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes outre-mer » du programme (nouveau) « Fonds pour l’accompagnement des associations engagées dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes outre-mer ».

Les auteurs de l’amendement tiennent à souligner qu’ils n’ont en réalité aucune intention de réduire le montant des AE et CP du programme n° 138 et qu’ils invitent le gouvernement à lever le gage afin de permettre l’engagement de cette action dont notre pays a aujourd’hui particulièrement besoin. Toutefois, les règles de recevabilité financière les obligent à une telle présentation du présent amendement.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1238

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Formation des agents des centres communaux et intercommunaux d’action sociale sur les violences intrafamiliales

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

 

 

 

 

Formation des agents des centres communaux et intercommunaux d’action sociale sur les violences intrafamiliales

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Par cet amendement adopté en commission des finances de l’Assemblée nationale, les membres du groupe CRCE-K souhaitent financer la formation des agents des centres communaux et intercommunaux d'action sociale ultramarins sur les violences intrafamiliales.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Pour assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé de le gager en prélevant 1 million d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement à l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Emploi outre-mer » à destination d’un nouveau programme intitulé « Formation des agents des centres communaux et intercommunaux d'action sociale sur les violences intrafamiliales » doté de 1 million d’euros en autorisations d’engagement et crédits de paiement.

Notre intention n’est pas de ponctionner un programme et nous appelons le gouvernement à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1212

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes BÉLIM et CONCONNE, M. LUREL, Mme ARTIGALAS, M. KANNER

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I.- Créer le programme :

Fonds spécifique pour la préservation de la biodiversité en Outre-mer dédié à l’Office français de la biodiversité

II.- En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

 

 

Conditions de vie outre-mer

 

1 000 000

 

1 000 000

Fonds de préservation de la biodiversité dans les territoires d’Outre-mer

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à créer un fonds de préservation de la biodiversité dans les territoires d’Outre-mer.

Le milieu marin d’outre-mer couvre une superficie de plus de 10 millions de km2, ce qui représente 97 % de la zone économique exclusive (ZEE) de la France. Cet espace regroupe une richesse biologique exceptionnelle, notamment par la présence de 55 000 km2 de récifs coralliens et lagons (10 % des écosystèmes récifo-lagonaires de la planète, 20 % des atolls du monde).

La baleine à bosse était en voie d’extinction. L’espèce se repeuple depuis quelques temps et l’île de la Réunion est le lieu privilégié de la mise bas et de la reproduction pendant l’hiver austral. Elles sont de plus en plus nombreuses. D’après l’ONG Globice, spécialiste dans le suivi des cétacés, plus de 500 baleines à bosse ont été observées ces derniers mois au large de la Réunion, ce qui constitue un nouveau record.

Il s’agit donc de préserver ces sanctuaires de biodiversité en renforçant le financement de l’office français de la biodiversité (OFB) en Outre-mer. Par exemple, dans le cadre de la mission MIROMEN, 11 baleines ont été équipées de balise GPS afin de mieux comprendre leurs flux migratoires. Ces données pourraient permettre, en lien avec les pays voisins, de préserver des secteurs clés pour l’accomplissement du cycle biologique de l’espèce.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement il est donc proposé d’abonder d’un million d’euros, en autorisations d’engagements et en crédits de paiement, les crédits du nouveau programme « Fonds spécifique pour la préservation de la biodiversité en Outre-mer dédié à l’Office français de la biodiversité » et de minorer à due concurrence, ceux de l’action 08 du programme n° 123.

Dans les faits, la réduction de 1 million d’euros des crédits de l’action 08 du programme n° 123 n’est aucunement souhaitée. Il reviendra donc au Gouvernement de procéder à l’abondement de crédits qui s’impose.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1284 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

1 000 000

 

1 000 000 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de renforcer les moyens budgétaires dévolus à l’aide au transport de corps en Outre-mer.

Il s’agit de mieux garantir l'égalité de traitement entre les citoyens des territoires ultramarins et ceux de la France hexagonale. Les distances considérables et les coûts élevés du rapatriement de corps entre la France hexagonale et les Outre-mer représentent une charge financière lourde pour les familles endeuillées, souvent déjà vulnérables dans ces moments. Une aide adéquate permettrait de soulager ces familles et de leur offrir la possibilité de faire reposer leurs proches dans leur terre d'origine.

Le présent amendement opère un transfert du programme « Emploi Outre-mer » au programme « Conditions de vie Outre-mer » afin de tenir compte des contraintes imposées par l’article 40 de la Constitution.

Il est demandé au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1285 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

Mme NADILLE et MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, THÉOPHILE, BUVAL, FOUASSIN et ROHFRITSCH


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement a pour objet d'augmenter d'un million d'euros les crédits destinés à soutenir les associations du secteur sanitaire et social dans les territoires d'Outre-mer.

Les populations ultramarines sont bien plus frappées que celles de l'Hexagone par la pauvreté et la grande pauvreté, le chômage, les maladies chroniques, les difficultés d'accès aux soins, l'illettrisme, le décrochage scolaire, etc.

La crise sanitaire du covid-19 et la crise sociale et économique qui a suivi n'ont fait qu'accentuer ces difficultés et l'isolement de nombre de nos concitoyens ultramarins.

Dans ce contexte, le rôle des associations est primordial ; elles sont parfois le seul contact de confiance des personnes en grande difficulté sociale et sanitaire.

C'est pourquoi le renforcement du budget qui leur permet de fonctionner au plus près du terrain est primordial.

Aussi est-il proposé les mouvements de crédits suivants :

- Une augmentation de 1 million d’euros des crédits de l’action 04 « Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » ;

- Une diminution de 1 million d’euros des crédits de l’action 02 « Aide à l’insertion et à la qualification professionnelle » du programme 138 « Emploi Outre-mer ».

Cette réduction a pour but de se conformer aux exigences de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF), en conséquence, les signataires du présent amendement demandent au Gouvernement de lever le gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1370

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. OMAR OILI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Conditions de vie outre-mer

1 000 000

 

1 000 000

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Afin de répondre de manière plus adaptée et plus efficace aux besoins croissants des populations fragiles de Mayotte et de renforcer les actions de prévention et de protection, mais aussi de promouvoir une cohésion sociale durable, en garantissant à chacun un accès équitable aux services essentiels, il est proposé de minorer d’1 million d’euros, les autorisations d’engagement et les crédits de l’action 01 « Soutien aux entreprises » du programme 138 « Conditions de vie outre-mer " et d’abonder du même montant l’action 04 " sanitaire,  social, culture, jeunesse et sports» du programme 123.

 Nous n’avons pas pour intention de réduire les autorisations d’engagement et les crédits existants, et en cas d’adoption, nous souhaitons que le Gouvernement puisse lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1175

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme GUIDEZ et M. MARSEILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 200 000

 

280 000 

Conditions de vie outre-mer

200 000

280 000

TOTAL

200 000

200 000

280 000

280 000

SOLDE

0

0

Objet

Dans le PLF 2025, le Fonds Mahorais de Développement Social et Culturel, inscrit dans l’action 02 « Aménagement du territoire » du programme 123 « Conditions de vie Outre-mer » subit une diminution notable. Cet amendement vise à rétablir les crédits à leur niveau de 2024.

Les autorisations d'engagement baissent de 11,11 %, passant de 1,8 M€ en 2024 à 1,6 M€ en 2025, tandis que les crédits de paiement sont réduits de 21,88 %, passant de 1,28 M€ à 1 M€. Pour répondre aux besoins croissants de la population mahoraise, il est essentiel de rétablir ces crédits à leur niveau de 2024, permettant ainsi de soutenir les initiatives locales en faveur du développement social et culturel de Mayotte.

Par convention, il est ainsi proposé de retirer de l’action 03 «  Pilotage des politiques outre-mer » du programme 138 « Emploi outremer » 200 000 euros en AE  et 280 000 euros en CP pour les redéployer à l’action 02 «  aménagement du territoire » du programme 138 « Conditions de vie Outre-mer ». 
Pour autant, les auteurs de l’amendement n’ont aucune intention de diminuer les crédits de ce programme, ce gage vise uniquement à à respecter les règles de l’article 40 de la Constitution. 

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1295 rect. bis

13 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. NATUREL, Mmes AESCHLIMANN, BELRHITI et Valérie BOYER, MM. BRUYEN, CAMBON, FRASSA et GENET, Mmes GRUNY, JOSEPH, LASSARADE, MALET et Pauline MARTIN, M. MICHALLET, Mme MULLER-BRONN et MM. PANUNZI, REYNAUD et SOL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

200 000

 

200 000

Conditions de vie outre-mer

200 000

 

200 000

 

TOTAL

200 000

200 000

200 000

200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement a pour objectif de venir en aide à la Maison de la Nouvelle-Calédonie (MNC),actuellement en proie à de grandes difficultés financières. Cette situation résulte des émeutes du 13 mai qui ont frappé durement le territoire, générant de lourdes conséquences pour les finances publiques locales. Ces dernières, traditionnellement responsables du financement de la MNC, peinent désormais à assurer leur soutien dans ce contexte de crise.
Cet amendement propose ainsi une intervention d’urgence pour stabiliser la situation de la MNC et garantir la continuité de ses activités, essentielles pour la promotion de la Nouvelle-Calédonie, et surtout l'accompagnement des jeunes étudiants calédoniens qui poursuivent leurs études dans l'hexagone.

Le présent amendement vise donc à prendre dans l'action n°1 "Soutien aux entreprises" du programme n°138 "Emploi outre-mer" la somme de 200.000€ en AE et en CP pour l'attribuer à l'action n°6 "Collectivités territoriales" du programme n°123 "Conditions de vie en outre-mer" en AE et en CP.

Le gage, destiné à satisfaire aux exigences de la recevabilité financière, a vocation à être levé par le Gouvernement.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1240 rect.

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Sagesse du Sénat
Adopté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

 

Conditions de vie outre-mer

10 000

 

10 000

 

TOTAL

10 000

0

10 000

0

SOLDE

10 000

10 000

 

Objet

Depuis 2018, le dispositif Cadres d’avenir a été mis en place pour permettre à de jeunes étudiants d’être accompagnés dans une formation avec la perspective de revenir dans leurs territoires en tant que cadre intermédiaires et supérieurs. À ce jour, ce dispositif a
accompagné 94 étudiants originaires de Mayotte, 13 étudiants de Guadeloupe ainsi que 5 étudiants de Saint-Martin. Si nous ne pouvons que nous féliciter de l’intégration de la Martinique et de la Guyane au sein du dispositif, la problématique de la formation des
cadres ultramarins reste un problème récurrent pour tous les territoires ultramarins. À ce titre, l’APEC a publié une note le 7 avril 2022 sur l’attractivité des entreprises et des emplois cadres à La Réunion faisant état du constat suivant : « Comme aux Antilles, les entreprises réunionnaises doivent composer avec les contraintes d’un territoire insulaire. Dans un contexte où l’offre de formation est moins large que dans l’Hexagone et où la taille du marché cadre est relativement restreinte (14 330 cadres en poste à la Réunion et 710 projets de recrutements pour 2021), les entreprises font état d’un manque, voire d’une absence de candidats idoines localement, notamment dans les secteurs peu représentés à la Réunion ou pour des métiers en tension. Elles attirent néanmoins beaucoup de candidatures de cadres de l’Hexagone. Recruter ces cadres représente toutefois un certain risque lorsqu’ils n’ont pas d’attaches à la Réunion et n’y ont jamais vécu.»
Composée à plus de 90% de TPE/PME, l’économie réunionnaise emploie actuellement 14 330 cadres dans le secteur privé soit 7 cadres sur 10. Si ce chiffre est encourageant, l’accès des cadres au sein de la fonction publique est une politique qui doit être vivement encouragée. À ce jour, les entreprises anticipent des difficultés de recrutement pour 54% à la Réunion, en particulier dans les secteurs de l’Hébergement et Restauration (67%), Construction (63%) et Santé Action Sociale (60%).
Si le retour au péi est une réalité que l’on souhaite effective, le dispositif Cadres d’avenir doit encourager nos jeunes à occuper des postes à responsabilité, d’autant que les opportunités ne manquent pas tout comme en témoigne les formations proposées par
l’EN3S (l’École des Dirigeants de la Protection Sociale) « Se projeter sur un poste Outre-mer » et « Accompagner une prise de poste Outre-mer » ouverte en juin 2024.
Comme l’APEC estime que le statut de cadre est assez peu répandu à la Réunion : 8 % des salariés sont cadres contre 17 % en moyenne nationale, intégrer La Réunion au sein du dispositif Cadres d’avenir permettra de booster cette moyenne à la hausse avec des formations qualifiantes et des jeunes réunionnais qualifiés.
Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement d’appel prélève 10 000 euros de crédits en AE et en CP de l'action 1 – Soutien aux entreprises du programme 138 "Emploi Outre-mer" pour abonder l'action 3 "Continuité territoriale" du programme "conditions de vie outre-mer". Nous rappelons que nous appelons le Gouvernement à lever le gage.


NB :Rectification suite à la levée du gage par le Gouvernement en séance





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION OUTRE-MER

(n° 143 , 144 , 145, 150)

N° II-1241

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Emploi outre-mer

dont titre 2

 

1

 

1

Conditions de vie outre-mer

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Les Jeux Olympiques qui se sont tenus du 26 juillet au 11 août ont été l’occasion de rappeler la richesse de la France en termes de talents sportifs et notamment le vivier de sportifs ultramarins qui ont permis de faire rayonner le pays. Marine Boyer, Teddy Riner,
Mélanie de Jesus dos Santos, Melvyn Richardson, Fabrisio Saïdy, Orlane Kanor, Coralie Lassource, Méline Nocandy, Danis Civil, Gaëtan Alin, Vahine Fierro et Kauli Vaast sont autant de sportifs ultramarins qui ont contribué à la représentation du talent ultramarin. Pourtant, une question se pose à chaque évènement sportif de grande ampleur : le coût des déplacements entre les collectivités et l’Hexagone.
Ces déplacements constituent trop souvent des freins allant même jusqu’au renoncement à certaines compétitions malgré des performances exceptionnelles.
Depuis la LOOM (2000), il existe un Fonds d’échanges éducatifs, culturels et sportifs (FEBECS) dont le but est la prise en charge financière des dépenses liées aux frais de transports des jeunes de moins de 30 ans des jeunes résidents des DROM et depuis 2020 des COM du Pacifique. Les déplacements pouvant se faire vers l’Hexagone et dans les pays voisins.
Ce fonds est doté de 2 millions d’euros (AE et CP). Cette dotation est loin de répondre aux besoins et les collectivités locales sont largement appelées en renfort.
Ainsi pour La Réunion, le FEBECS s’élève en moyenne à 50 000 euros par an. Tandis que le Conseil Régional consacre 500 000 euros pour financer les déplacements des jeunes principalement au titre de leur participation aux championnats de France et que de son côté le Conseil départemental prévoit 400 euros par sportif voyageant.

D’où la proposition en faveur de la création d’un dispositif national de continuité territoriale sportive dédié aux Outre-mer. Il prendrait en compte le vivier de talents présents dans les Outre-mer, les obstacles spécifiques liés à l’éloignement, l’impact des palmarès nationaux et internationaux sur la pratique sportive pour tous.

Contraints par l'article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l'obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant. Afin de respecter les règles de recevabilité budgétaire, cet amendement d’appel prélève 1 euros de crédits en AE et en CP de l'action 1 – Soutien aux entreprises du programme 138 "Emploi Outre-mer" pour abonder l'action 4 "Sanitaire, social, culture, jeunesse et sports " du programme "conditions de vie outre-mer". Nous rappelons que nous appelons le Gouvernement à lever le gage. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-2071

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

208 000 000

 

208 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

383 080 000

 

433 034 400

Restitution des « biens mal acquis »

 

108 327 750

 

140 327 750

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

 

699 407 750

 

781 362 150

SOLDE

-699 407 750

- 781 362 150

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre une cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025.

 Ainsi, il procède à une annulation de crédits sur le programme 110 « Aide économique et financière au développement » à hauteur de 208 M€ en AE et en CP et sur le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » à hauteur de 383,1 M€ en AE et de 433,0 M€ en CP.

 En outre, il procède à une annulation de crédits sur le programme 370 « Restitution des biens mal acquis », à hauteur de 108,3 M€ en AE et 140,3 M€ en CP. Cette annulation découle directement d’une actualisation des prévisions quant aux procédures en cours susceptibles d’entrer dans le cadre des « biens mal acquis », dans le respect des principes et du cadre déterminé par la loi n° 2021-1031 du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales ainsi que par la circulaire de la Première ministre du 22 novembre 2022.

Il en résulte un total d’annulations de 699,4 M€ en AE et de 781,4 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1172 rect. bis

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

MM. ROCHETTE, MALHURET, Alain MARC et CAPUS, Mme PAOLI-GAGIN, MM. LAMÉNIE, VERZELEN et CHASSEING, Mme BOURCIER et MM. OMAR OILI et LEVI


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

 208 000 000

 

208 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

383 080 000 

 

433 034 400

Restitution des « biens mal acquis »

 

108 327 750 

 

140 327 750 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

 

699 407 750

 

781 362 150

SOLDE

 - 699 407 750

- 781 362 150

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre des mesures de redressement des finances publiques visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de la mission « Aide publique au développement ».

Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 110 « Aide économique et financière au développement », à hauteur de 208,0 M€ en AE et en CP, ainsi qu’à une annulation de crédits sur le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement », à hauteur de 433,1 M€ en AE et 433,0 M€ en CP. Il en résulte un total d’annulations de 641,1 M€ en AE et 641,0 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Les annulations sur les programmes 110 « Aide économique et financière au développement » et 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » portent sur des dispositifs discrétionnaires et pilotables, principalement en matière de coopération multilatérale, par le biais d’une priorisation des contributions internationales les plus efficientes, se traduisant par de moindres engagements ou décaissements par rapport aux prévisions initiales. Elles portent également, dans une moindre mesure, sur certains dispositifs d’aide bilatérale.

Après ces annulations, les crédits de la mission « Aide publique au développement » demeurent en augmentation de 1,2 Md€ par rapport à leur niveau de 2017.



NB :Rectification à la demande de l'auteur pour le rendre identique au II-2071





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-850

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

M. DELAHAYE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

446 500

 

446 500

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

177 500

 

177 500

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

 

624 000

 

624 000

SOLDE

624 000

624 000

 

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 5 % des crédits portant sur les seules dépenses de fonctionnement de l’ensemble des programmes de la mission.

Les dépenses de personnel, d’investissement et d’intervention seraient ainsi sanctuarisées.

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort de 5 % représente une économie budgétaire de 624 000 € en autorisations d’engagement (AE) et de 936 500 € en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 01  « Aide économique et financière multilatérale » du programme 110 « Aide économique et financière au développement » (à hauteur de 446 500 € en AE et en CP) ; sur l’action 02 « Coopération bilatérale » du programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » (à hauteur de 177 500 € en AE et en CP).

Toutefois, cette mesure a vocation à être répartie en exécution entre l’ensemble des actions de chacun des programmes de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-597 rect. ter

14 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Retiré

M. LE RUDULIER, Mmes DEVÉSA et NOËL, MM. REYNAUD et Paul VIDAL, Mme GOSSELIN, MM. CHASSEING, RAVIER, BOUCHET, CADEC, SIDO, PANUNZI et MICHALLET et Mme ROMAGNY


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

377 884 413

 

258 101 223

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

 

 

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

 

377 884 413

 

258 101 223

SOLDE

- 377 884 413

- 258 101 223

Objet

Le présent amendement vise à réduire pour l'année 2025 les crédits affectés à l'aide au développement.

Cet amendement inspire à faire diminuer la part de l’aide publique au développement (APD) pour 2025 affectée à des organisations multilatérales par le Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Il est en effet inapproprié d’aider financièrement des pays dont les gouvernements se montrent par la suite inamicaux avec la France.

Comme le rappelle la Cour des Comptes dans son rapport du 22 juin 2023, l’APD française présente plusieurs incohérences et des dysfonctionnements qui justifient aujourd’hui une baisse des crédits :

1° Un manque de transparence et de contrôle sur l’attribution des aides et la nature de leur mise à profit par les pays aidés ;

2° L’absence de bilan des actions menées ;

3° Le refus des pays aidés de coopérer avec la France sur d’autres dossiers, notamment migratoires ;

4° Le versement d'aides à des pays que l’on ne peut plus considérer aujourd’hui comme étant « en voie de développement », y compris en PIB par habitant (comme la Chine qui avait reçu 140 millions d’euros d’aide en 2020 de la part de la France).

Certaines aides et leurs montants interrogent particulièrement , notamment quant à leur efficience : 

- Les initiatives G7 sur l’inclusion financière numérique des femmes en Afrique : 8,3 M€ en CP ;

- Les initiatives en faveur de la mobilisation des ressources intérieures – Action multilatérale : 30 M€ en AE et 10 M€ en CP ;

- La coopération Technique - METAC et AFRITAC d’un montant de 9 M€ en AE et 3,7 M€ en CP ;

- Les fonds d’affectation spéciale multi-donateurs d’appui aux pratiques extractives dans le monde (Extractives Programmatic Support (EGPS) Multi-Donor Trust Fund) : 1 M€ en CP ;

- Le fonds africain de développement (FAD) : 181,7 M€ en CP. 

La situation budgétaire contrainte de notre pays, après l’augmentation en sept ans de la dette publique de 1000 milliards d’euros, et le dérapage du déficit public en 2024, nécessite, sans totalement fermer la France au monde, de faire d’importantes économies sur notre aide à l’extérieur, au moins le temps d’assainir nos finances. 

Cet amendement propose donc de diminuer de 15 % les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme 110 « aide économique et financière au développement », et il serait de bon ton d’imputer cette baisse notamment sur l’action 1 du programme, relative à l’« aide économique et financière multilatérale ». Il faudrait en effet davantage favoriser des financements bilatéraux, comme ça a été recommandé à plusieurs reprises par le législateur.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1324 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Adopté

Mme GRÉAUME, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

600 000 000

 

600 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

740 000 000 

 

740 000 000 

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

1 340 000 000

 

1 340 000 000

 

TOTAL

1 340 000 000

1 340 000 000

1 340 000 000

1 340 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent d’accroitre les crédits du programme 384 fonds de solidarité pour le développement afin de les porter au niveau du rendement de la taxe sur les transactions financières – 1 868 000 000 € - et du tarif de solidarité de la taxe sur les billets d’avion – 210 000 000 € - destiné au « fonds de solidarité pour le développement », soit 2 078 000000 €.

Conformément à la réforme de la LOLF, le PLF 2025 crée un nouveau programme pour financer le fonds de solidarité au développement en lieu et place de l’affectation de la TTF et d’une partie de la TSBA. L’affectation de ces deux taxes était pourtant pleine de sens car celle-ci permettait de palier aux effets négatifs de la mondialisation en taxant des activités qui accroissent les inégalités.

Comme les années précédentes, le financement de l’aide publique au développement s’avère insuffisant aux vues des enjeux de développement et des engagements de la France à consacrer 0,7 % du RNB à l’aide publique au développement, comme le prévoit la loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales.

Dans la lignée des amendements que notre groupe avait déjà déposé les années précédentes pour affecter la totalité des recettes de la TTF à l’APD, nous proposons aujourd’hui de porter les crédits du programme 384 à 2 078 000 000 €, soit le rendement total prévu  de la TTF et d’une partie de la TSBA.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 600 000 000 en AE et CP de l’action 01 du programme 110 et 740 000 000 l'action 2 du programme 209 afin d’abonder 1 340 000 000 d'euros en AE et CP l’action unique du programme 384.

 

 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1321 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

M. LEMOYNE, Mme DURANTON, MM. PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mme CAZEBONNE, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

176 000 000

 

176 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

 

 

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

176 000 000

 

176 000 000

 

TOTAL

176 000 000

176 000 000

176 000 000

176 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe RDPI vise à allouer 176 000 000 euros supplémentaires au programme 384 « Fonds de solidarité pour le développement ». 

Le vote d'un amendement en première partie augmentant le taux de la TTF de 0,3% à 0,4% nous permet d’obtenir des recettes supplémentaires de l’ordre de 750M€ passant ainsi le rendement de cette taxe de 2,24Mds€ à 3Mds€. 

Avec une augmentation de la même proportion allouée au Fonds de solidarité pour le développement, ce programme passerait de 528M€ à 704M€ soit une augmentation de 176M€. 

Pour être recevable, cet amendement modifie les crédits (en AE et CP) de la manière qui suit :

- Le programme 384 « Fonds de solidarité pour le développement » est abondée à hauteur de 176 000 000 euros.

- Les crédits de l’action 01 « Aide économique et financière multilatérale » du programme 110 « Aide économique et financière au développement » sont diminués à hauteur de 176 000 000 euros.

Toutefois, nous demandons au gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de cet amendement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1328 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. Patrice JOLY et TEMAL, Mmes CARLOTTI et CONWAY-MOURET, MM. VAYSSOUZE-FAURE et DARRAS, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE et Mickaël VALLET, Mme LINKENHELD, M. CHANTREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

550 000 000

 

550 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

1 048 789 796

 

1 048 789 796

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

498 789 796

 

 498 789 796

TOTAL

1 048 789 796

1 048 789 796

1 048 789 796

1 048 789 796

SOLDE

0

0

 

Objet

Avec des crédits de 5,7 milliards d'euros, la mission « Aide publique au développement » (APD) est en baisse de 7% par rapport à la loi de finances de 2024. Les deux programmes piliers de la mission subissent des coupes importantes : le programme 209 du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères - dans lesquels on retrouve les programmes d'aide d'urgence et d'aide humanitaire, mais aussi des programmes d'aides bilatérales baissent de presque 33%- et le programme 110 du ministère de l'Économie et des finances connait une réduction de 10%.

C’est la deuxième fois en moins d’un an que le budget dédié à l’APD est sacrifié. En février dernier, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des finances avait annoncé une réduction de 740 millions d’euros, soit 13% des moyens budgétaires en 2024 sur ce volet.

La loi de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales du 4 août 2021 avait pourtant inscrit l’objectif d’atteindre 0,7 % du revenu national brut (RNB) dédié à l’APD d’ici à 2025.

Or, les crédits dédiés à l’APD dans ce projet de loi de finances remettent en cause la force de la loi et la crédibilité de l’action politique en revenant sur la loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales. 

Dans un contexte où le monde doit faire face aux migrations de population en raison des crises climatiques et des conflits armés, il est essentiel que la France puisse répondre aux besoins des populations fragilisées avec des financements stables et prévisibles. Il en va de l’honneur de la France d’aider à renforcer les sociétés civiles au niveau local pour porter des combats essentiels de préservation des droits humains garantis par les traités internationaux.

Pour revenir, au moins, au montant de 2024, le présent amendement propose de :

- majorer de 1 048 789 496 € les crédits (en AE et CP) du programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement »,

- minorer de 550 000 000 € les crédits (en AE et CP) du programme 110 « Aide économique et financière au développement ».

- minorer de 498 789 796 € les crédits (en AE et CP) du programme 384 « Fonds de solidarité pour le développement ».

L’intention de cet amendement n’étant pas de réduire les moyens affectés aux programme 110 et 384, les auteurs de cet amendement appellent le Gouvernement à lever le gage.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1267 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. DAUBET, Mmes Maryse CARRÈRE et JOUVE, MM. GUIOL, GROSVALET, BILHAC, CABANEL, FIALAIRE, MASSET et ROUX, Mme PANTEL et MM. GOLD et LAOUEDJ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

600 000 000

 

600 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

600 000 000

 

600 000 000

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

600 000 000

600 000 000

600 000 000

600 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement propose un mouvement de crédits visant à réaffecter 600 millions d'euros au programme 209 "Solidarité à l'égard des pays en développement".

La proposition d’amendement vise à rétablir une partie des financements nécessaires à l'Aide publique au développement (APD), dont les crédits ont subi une baisse significative au fil des années.

En effet, depuis la désaffectation des recettes de la taxe sur les transactions financières (TTF) la mission APD a enregistré un manque à gagner de 528 millions d'euros.

Afin de compenser cette perte et de renforcer le financement de l'APD, il est proposé une augmentation d’un point du taux de prélèvement des recettes de la TTF. Une telle hausse permettrait de générer environ 600 millions d'euros supplémentaires par an. Cette augmentation du taux de prélèvement, à hauteur de 0,1 point, correspondrait à une hausse relative de 33,33 % par rapport au taux actuel de 0,3 %, ce qui aurait un impact significatif sur les ressources collectées, estimées à environ 1,8 milliard d'euros par an.

Cette réaffectation s'opère par un transfert depuis le programme 110 "Aide économique et financière au développement" vers le programme 209, afin de respecter les règles de la LOLF et l'article 40 de la Constitution.

Au sein du programme 209, ces crédits seront répartis comme suit :

-          500 millions d'euros pour le renforcement de la coopération bilatérale ;

-          100 millions d'euros pour la coopération internationale.

Les règles de recevabilité obligent à gager cette mesure via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission, mais nous ne souhaitons pas en diminuer les crédits. Le Gouvernement est donc invité à lever le gage afin de permettre une augmentation nette des crédits de la mission "Aide publique au développement" correspondant aux nouvelles recettes attendues, notamment de l’augmentation du taux de la taxe sur les transactions financières (TTF) – 0,3 à 0,4% – décidée au cours de l’examen de la première partie du PLF 2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1319

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

Mme DURANTON, MM. LEMOYNE, PATRIAT, BUIS et BUVAL, Mme CAZEBONNE, M. FOUASSIN, Mme HAVET, MM. IACOVELLI, KULIMOETOKE et LÉVRIER, Mme NADILLE, MM. OMAR OILI et PATIENT, Mme PHINERA-HORTH, M. RAMBAUD, Mme RAMIA, M. ROHFRITSCH, Mme SCHILLINGER, M. THÉOPHILE

et les membres du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

600 000 000

 

600 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

600 000 000

 

600 000 000

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

600 000 000

600 000 000

600 000 000

600 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement du groupe RDPI vise à allouer 600 000 000 euros supplémentaires à l’action 02 « Coopération bilatérale » du programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement ». 

Le recul des moyens alloués à l’aide publique au développement a été amorcé dès 2023, avec une diminution d’un peu plus de 10 % de l’APD d’après les données publiées par l’OCDE, ramenant la contribution de la France à 0,5 % de son revenu national brut. La France est alors tombée au onzième rang des donateurs mondiaux suivant ce critère.

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit un recul, de près de 20 % des moyens budgétaires dédiés à l’APD.

En outre, le dimanche 27 octobre, le gouvernement a annoncé que l’APD serait mise à contribution à hauteur de 640 millions supplémentaires. Au total, le budget de l’aide au développement se retrouve donc amputé de presque deux milliards d’euros.

Nous comprenons que cette mission comme d’autres prenne sa part à l’effort de baisse des dépenses publiques mais face à la multiplication des crises auxquelles le monde fait face aujourd’hui (guerres, changements climatiques, crise économique, recrudescence des épidémies, famines), aggravant les urgences humanitaires, nous pensons que l’APD doit se renforcer dans son volet bilatéral.  

En effet, la contraction des moyens nécessite d’établir des priorités dans l’action. Face à la multiplication des crises et pour maintenir des partenariats robustes servant ses intérêts, il faut disposer d’outils réactifs, tels que le soutien dans le domaine humanitaire et les projets à impact rapide. Il est donc important de renforcer les ressources du programme Solidarité à l’égard des pays en développement.

De plus, le vote de notre amendement de groupe en première partie augmentant le taux de la TTF de 0,3% à 0,4% nous permet d’obtenir des recettes supplémentaires. De la sorte, nous demandons au gouvernement de lever le gage en cas d’adoption de cet amendement. 

Pour être recevable, cet amendement modifie les crédits (en AE et CP) de la manière qui suit :

- L’action 02 « Coopération bilatérale » du programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » est abondée à hauteur de 600 000 000 euros.

- Les crédits de l’action 01 « Aide économique et financière multilatérale » du programme 110 « Aide économique et financière au développement » sont diminués à hauteur de 600 000 000 euros. 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1231

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Tombé

MM. GONTARD, MELLOULI, DANTEC, BENARROCHE, Grégory BLANC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO, OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

310 789 496

 

117 500 001

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

310 789 496

 

117 500 001

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

310 789 496

310 789 496

117 500 001

117 500 001

SOLDE

0

0

 

 

Objet

Après une première coupe budgétaire en début d’année 2024 d’un montant de 742 millions € par rapport à la LFI 2024, le budget alloué à l’APD est de nouveau saccagé en LFI 2025, encore plus en intégrant l'amendement annoncé du gouvernement prévoyant une nouvelle baisse de 641 millions d'euros par rapport à la première mouture de la LFI 2025. Nous arrivons ainsi à une hallucinante baisse totale de 1,944 milliards € de l’aide publique au développement entre 2024 et 2025, alors que les besoins eux ne sont évidemment pas moindres.

Cet amendement permet de restaurer en partie le programme 209 de solidarité à l’égard des pays en développement, en l’abondant de 310 789 496 € en AE et 117 500 001€ en CP, en ayant tenu compte de la création du Fonds de solidarité pour le développement.

Alors que le CICID du 4 juillet 2023 avait réaffirmé l’importance de la coopération bilatérale, les coupes budgétaires de l’APD annoncées tout au long de l’année sont un très mauvais signal envoyé aux pays en voie de développement sur la volonté de la France de rester un acteur important de la solidarité internationale.

Renforcer l'aide publique au développement est à la fois une obligation morale et une nécessité économique. Elle est une condition de notre prospérité, de notre sécurité, et elle complète et approfondit notre action diplomatique.

Face à des défis mondiaux comme la pauvreté, les conflits et le changement climatique, les pays riches ont la responsabilité d'aider les plus vulnérables. Les dons, en particulier, sont essentiels pour offrir des services de base (santé, éducation, eau potable) et incarner les valeurs de solidarité.

Les dons évitent l'endettement excessif et permettent aux pays bénéficiaires de se concentrer sur leur développement à long terme. Ils sont aussi cruciaux pour des interventions rapides en cas de crise humanitaire. Pour les pays donateurs, l'augmentation des dons est un investissement stratégique : elle contribue à la stabilité mondiale, à la création de nouveaux marchés et    à    la    réduction    des    risques    sécuritaires    et    migratoires.

Rappelons que les dons ont un impact direct et rapide sur les projets locaux, aidant à atténuer les disparités régionales. Ils sont essentiels pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) et renforcer l'engagement global en faveur d’un développement équitable.

C'est pour cela qu'il nous faut veiller à ne pas déséquilibrer de manière trop importante la part de dons et celle de prêt de notre aide publique au développement. Cet équilibre est mis en danger par ces coupes budgétaires. Cela nous a coûté cher au Sahel quand nous nous sommes rendus compte que la France était dans l'incapacité d'intervenir sur les sujets de coopération.

Enfin, à titre d'exemple, le Directeur Général de l'AFD, Rémy Rioux, a eu l'opportunité de rappeler en commission des affaires étrangères le 6 novembre dernier l'impact qu'aurait une baisse de 50% des crédits de l’AFD, bras armé de notre aide publique au développement : cette coupe déformerait son activité et sa stratégie qui a été fixée par la loi en 2021. L’agence fera moins dans les pays les plus vulnérables et dans les pays en crise, mais plus dans les pays émergents. L’agence fera plus d’atténuation au changement climatique, et moins d’adaptation, hélas déjà très sous-financée. L’agence devra faire moins dans les secteurs sociaux, moins dans l’égalité femme-homme. Son action   sera   également   moins   ambitieuse   sur   la   question   des   migrations.

Pour toutes ces raisons, les auteurs de cet amendement souhaitent revenir sur les coupes budgétaires drastiques imposées par le Gouvernement Barnier sur le programme 209 et la mission budgétaire de manière générale. En effet, la bonne santé du P209 de la mission budgétaire Aide publique au développement revêt un caractère indispensable pour permettre à la France de tenir ses engagements internationaux.

Cet amendement propose donc d’abonder de 310 789 496 € en autorisations d'engagement (AE) et 117 500 001 € en crédits de paiements (CP) dédiés à l’action 02, « Coopération bilatérale » du programme 209, « Solidarité à l'égard des pays en développement » et réduit à due concurrence l’action 01 « Aide économique et financière multilatérale » du programme 110 « Aide économique et financière au développement ».

Il convient de rappeler que l’ensemble de ces programmes sont jugés comme sous-dotés par les auteurs, et qu’il conviendrait plutôt de procéder à une augmentation des crédits des différents programmes de cette mission. C’est pourquoi les auteurs appellent le Gouvernement à lever le gage, et que cet amendement ne doit pas être vu comme une remise en cause de l’aide économique et financière multilatérale, essentielle par exemple pour le développement des énergies renouvelables ou l’investissement dans les transports publics.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1990

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Tombé

MM. CANÉVET et DAUBET

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

300 000 000

 

300 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

300 000 000

 

300 000 000

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

300 000 000

300 000 000

300 000 000

300 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une réduction importante des crédits de la mission « Aide publique au développement » avec une baisse des crédits de l’ordre de 19 % en autorisations d’engagement et de 23 % en crédits de paiement. Cette évolution vient ramener les crédits de la mission à leur niveau antérieur à 2021. Un amendement de crédits du Gouvernement, d’un montant de 641 millions d’euros, vient prolonger cette réduction des moyens de notre politique de développement.

S’il est indispensable, dans un contexte budgétaire dégradé, de faire contribuer l’ensemble des missions du budget de l’État, l’effort demandé à la mission APD semble porter excessivement sur le programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement ». Ce programme porte pourtant l’essentiel du volet bilatéral de notre aide au développement et, en particulier, la totalité de l’aide humanitaire. Compte tenu de la multiplication des crises internationales, il ne paraît pas opportun d’affaiblir dans une telle mesure nos capacités d’aide d’urgence.

Comme l’ont souligné les rapporteurs spéciaux de la commission des finances, la mission « Aide publique au développement » se trouve à l’heure des choix. Dans un moment de restriction budgétaire, il apparaît nécessaire d’identifier les priorités claires de notre politique de développement.

Pour cette raison, le présent amendement propose d’abonder le programme 209 à hauteur de 300 millions d’euros en autorisations d’engagement comme en crédits de paiement. Ces crédits seraient affectés à l’action 02 « Coopération bilatérale » et permettrait de rétablir les capacités d’action du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.

Cette augmentation serait compensée, à due concurrence, par des mesures d’économies sur les crédits du programme 110 « Aide économique et financière au développement » de l’ordre de :

- 150 millions d’euros en AE et en CP sur l’action 01 « Aide économique et financière multilatérale », permettant une rationalisation des contributions internationales portées par ce programme, répartie entre 25 millions d’euros en AE et en CP sur les dépenses d’intervention au profit des fonds concessionnels des banques multilatérales de développement et 75 millions d’euros en AE et en CP sur les contributions techniques relevant du « continuum des finances publiques ». Ces lignes budgétaires abondent en effet une pluralité de petits instruments multilatéraux dont l’effet levier n’est pas démontré. Cette rationalisation devra être prolongée par une réduction de 50 millions d’euros en AE et en CP, répartie sur les opérations financières mises en œuvre au bénéfice des fonds concessionnels des banques multilatérales de développement ;

- 150 millions d’euros en AE et en CP sur l’action 02 « Aide économique et financière bilatérale », à raison de 30 millions d’euros sur les « aides budgétaires globales », de 50 millions d’euros sur les crédits de bonification des prêts de l’Agence française de développement, de 20 millions d’euros sur les crédits d’intervention en matière d’environnement et de recherche et de 50 millions d’euros sur les crédits de la coopération technique et l’ingénierie. Sur ce dernier point, une récente revue de dépenses de l’inspection générale des finances sur les aides aux entreprises a souligné la faible incidence des instruments de coopération technique, en premier lieu le Fonds d’étude et d’aide au secteur privé (FASEP).

Dans un souci de responsabilité, le présent amendement vise à maintenir stable les crédits de la mission « Aide publique au développement » et n’implique pas de levée de gage par le Gouvernement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1229

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO, OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

20 000 000

 

20 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

20 000 000

 

20 000 000

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les financements transitant par les ONG de 20 millions d’euros. La loi de 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales prévoit en effet « la progression des montants d’aide publique au développement alloués à des projets mis en œuvre par des organisations de la société civile française et issues des pays partenaires, afin de tendre vers la moyenne des pays de l’OCDE et en vue d’atteindre en 2022 le double du montant constaté en 2017 », qui était alors de 5,1%. Or, en 2022, l’augmentation l’APD bilatérale française transitant par la société civile n’atteint que 7,8%, loin de l’objectif fixé dans la loi de 2021 et bien en deçà de la moyenne des pays de l’OCDE qui est d’environ 15%. 

Il convient ainsi d’accélérer la hausse des financements d’APD transitant par les organisations de société civile, qui sont au plus proche des besoins des communautés et permettent de localiser l’aide. Cet amendement abonde ainsi les financements transitant par les ONG de la société civile via l’AFD de 20 millions d’euros, les portant à 190 millions d’euros. 

Les règles de recevabilité nous obligent à gager cette dépense via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage. Cet amendement d’appel abonde de 20 000 000 euros de crédits supplémentaires (en AE et CP) l'action 05 "Coopération multilatérale" du programme 209 « Solidarité à l’égard des pays en développement » et réduit de 20 000 000 euros les crédits (en AE et CP) de l'action 01 "Aide économique et financière multilatérale" du programme 110 « Aide économique et financière au développement ».

Cet amendement a été travaillé en lien avec l’association “Coordination Sud”, qui regroupe de nombreuses ONG actives en matière d’aide publique au développement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1268 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

M. DAUBET, Mmes BRIANTE GUILLEMONT et Maryse CARRÈRE, MM. CABANEL, BILHAC, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

100 000 000

 

100 000 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

100 000 000

 

100 000 000

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose un mouvement de crédits de 100 millions d'euros depuis le programme 110 "Aide économique et financière au développement" vers le programme 209 "Solidarité à l'égard des pays en développement".

Dans le contexte des crises multiples qui affectent notamment le Proche-Orient et l'Ukraine, le maintien des capacités d'action humanitaire de la France est impératif. Cette aide est particulièrement nécessaire pour assurer l'acheminement de l'aide alimentaire dans les zones de conflit, soutenir les mécanismes de coopération décentralisée et contribuer à la stabilisation des zones sensibles, telles que le Liban.

Cette réaffectation vise deux objectifs prioritaires :

Rétablir les crédits dédiés à l'aide alimentaire programmée à leur niveau de 2024, soit 150 millions d'euros au lieu des 130 millions d'euros prévus dans le PLF 2025, permettant ainsi de maintenir notre capacité de réponse face aux crises alimentaires

Renforcer le programme FARM (Food and Agriculture Resilience Mission) à hauteur de 80 millions d'euros, ce mécanisme ayant démontré son efficacité pour améliorer la sécurité alimentaire des populations vulnérables en soutenant les systèmes agricoles locaux

Ce mouvement de crédits permettra de préserver les capacités d'action de la France en matière de lutte contre l'insécurité alimentaire, dans un contexte de crises multiples et d'augmentation des besoins humanitaires.

Les règles de recevabilité obligent à gager cette mesure via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission, mais nous ne souhaitons pas en diminuer les crédits et nous appelons le Gouvernement à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1325 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Tombé

Mme GRÉAUME, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

20 000 000 

 

20 000 000 

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

20 000 000

 

20 000 000

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de rétablir la contribution française de 2024 à l’Aide alimentaire programmée (AAP). En effet, cette aide s’élevait à 150 millions d’euros en 2024, or elle est réduite à 130 millions d’euros dans ce PLF 2025.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève : 20 millions d’euros en AE et CP de l'action 02 programme 110 "Aide économique et financière au développement"  vers l’action 02 « Coopération bilatérale » du programme 209« Solidarité à l’égard des pays en développement ».

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1269 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du gouvernement
G  
Tombé

Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. DAUBET, Mme Maryse CARRÈRE, MM. CABANEL, BILHAC, FIALAIRE, GOLD, GROSVALET et GUIOL, Mme JOUVE, MM. LAOUEDJ et MASSET, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

87 885 000

 

87 885 000

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

87 885 000

 

87 885 000

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

87 885 000

87 885 000

87 885 000

87 885 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à garantir le versement de la contribution française au Partenariat mondial pour l'éducation (GPE) pour l'année 2025 en opérant un transfert de 87,885 millions d'euros depuis le programme 110 "Aide économique et financière au développement" vers le programme 209 "Solidarité à l'égard des pays en développement".

En effet, le programme 209 porte la contribution française au GPE, premier fonds multilatéral dédié à l'éducation dans les pays à faible revenu. La seconde tranche de la contribution française pour 2024 a été reportée à 2025, et son versement est indispensable pour honorer l'engagement total de 333 millions d'euros sur la période 2021-2025.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1327 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme GRÉAUME, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

80 000 000

 

80 000 000

 

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

 80 000 000

 

 80 000 000

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000

80 000 000

80 000 000

80 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent renouveler l’engagement de la France concernant le  Fonds Infrastructures Civiles Ukrainiennes en portant son engagement pour 2025 à 200 millions d’euros, comme en 2024, afin que les projets proposés puissent être menés à bien.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 80 millions d’euros en AE et CP l’action 02 du programme 209 « Solidarité à l'égard des pays en développement » afin d’abonder l’action 02 « Aide économique et financière bilatérale » du programme 110 « Aide économique et financière au développement »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-687 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Demande de retrait
Retiré

Mme HAVET et MM. LEMOYNE, BUIS, OMAR OILI et FOUASSIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Implantation de l’institution OCEAN de l’Université des Nations Unies

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

 

 

 

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

37 100 000

 

37 100 000

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

 

 

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

Implantation de l’institution OCEAN de l’Université des Nations Unies

37 100 000

 

37 100 000

 

TOTAL

37 100 000

37 100 000

37 100 000

37 100 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement propose de créer un nouveau programme visant à financer l’implantation en France de l’Institut OCEAN de l’Université des Nations Unies.

Créée en 1976 à l’initiative du Japon, des Etats-Unis et de la France, l’Université des Nations Unies est une structure académique autonome et décentralisée portée par l’Assemblée générale des Nations Unies et l’Unesco. Elle a pour mission de développer des actions de recherche et des programmes de formation dans les domaines d’intérêt pour les Nations Unies. Elle est aujourd’hui composée d’un réseau de 13 instituts de recherche thématiques dans 12 pays.

Ces instituts développent et mettent en œuvre des programmes de recherche et formation dans leur domaine thématique. Ils ont vocation à porter des projets de recherche collaboratifs d’ambition internationale. En matière de formation, l’Université des Nations Unies est orientée prioritairement vers le renforcement des capacités des cadres des pays du Sud, ainsi que vers l’internationalisation des formations de master et de doctorat. Ses instituts forment ainsi un réseau unique de coopération internationale, associant recherche et formation en lien avec les politiques publiques, dans une perspective de diplomatie scientifique. 

L’Université des Nations Unies ne dispose pas actuellement d’un institut spécialisé sur la thématique des océans et des littoraux, pourtant centrale. Depuis 2017, sous le label “Ocean University Initiative” et en lien avec le Campus mondial de la mer, l’Université de Bretagne Occidentale à Brest porte le projet d’un Institut OCEAN de l’Université des Nations Unies, qui se spécialiserait sur la science et la gouvernance de l’océan et des littoraux.

Ce projet, validé par l’Université des Nations Unies, bénéficie d’un soutien fort des collectivités territoriales de Bretagne et a fait l’objet de réflexions avec les organismes nationaux de recherche dans le cadre d’un comité de pilotage entre 2016 et 2022. En 2019, le recteur de l’Université des Nations Unies a rencontré des représentants des ministères de l’enseignement supérieur et de l’innovation, de l’Europe et des affaires étrangères, de la transition écologique, ainsi que du secrétariat général à la mer, afin de discuter des conditions de création de l’institut OCEAN.

La contribution au fonds de dotation de l’Université des Nations Unies, nécessaire à l’implantation de l’institut, a été évaluée à 40 millions de dollars, ce qui correspond à 37,1 millions d’euros. Les services de l’Etat n’ont alors pas souhaité donner suite à ce projet.

Il semble au contraire opportun et primordial, dans un contexte de changement climatique rapide, de renforcer la coopération internationale et la diplomatie scientifique. L’implantation de cet institut en Bretagne, où se situe déjà l’Ifremer, permettrait d’asseoir le leadership de la France en matière de politique des océans et de recherche océanographique dans le cadre des instances multilatérales.

Cet amendement propose donc de créer un nouveau programme, doté de 37,1 millions d’euros, visant à financer l’implantation de cet Institut OCEAN de l’Université des Nations Unies dans le cadre de la politique française de coopération multilatérale.

Afin de garantir sa recevabilité financière, cet amendement :

-        Crée un nouveau programme “Implantation de l’Institut OCEAN de l’Université des Nations Unies”

-        Prélève 37,1 millions d’euros en AE et CP de l’action 1 “Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement” du programme 365 “Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement”

-        Abonde de 37,1 millions d’euros en AE et CP le nouveau programme “Implantation de l’Institut OCEAN de l’Université des Nations Unies”

Nous appelons le Gouvernement à lever le gage afin de garantir les fonds alloués au programme 365.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1326

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G  
Tombé

Mme GRÉAUME, M. XOWIE

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Création d'un fonds dédié au renforcement des systémes fiscaux des pays en voie de développement

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Aide économique et financière au développement

 

1

 

1

Renforcement des fonds propres de l’Agence française de développement

 

 

 

 

Solidarité à l’égard des pays en développement

 

 

 

 

Restitution des « biens mal acquis »

 

 

 

 

Fonds de solidarité pour le développement

 

 

 

 

Création d'un fonds dédié au renforcement des systémes fiscaux des pays en voie de développement

1

 

1

 

TOTAL

1

1

1

1

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement d'appel vise à alerter sur la nécessité d'augmenter fortement la part de l'aide publique au développement française au renforcement des systèmes fiscaux des pays en voie de développement.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 1 euro en AE et CP à l'action 02 "Aide économique et financière bilatérale" (du programme 110 "Aide économique et financière au développement" afin d’abonder la ligne nouvelle "Création d'un fonds dédié au renforcement des systèmes fiscaux des pays en voie de développement" .

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION AIDE PUBLIQUE AU DÉVELOPPEMENT

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1397

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Patrice JOLY et TEMAL, Mmes CARLOTTI et CONWAY-MOURET, MM. VAYSSOUZE-FAURE et DARRAS, Mme Gisèle JOURDA, MM. MARIE et Mickaël VALLET, Mme LINKENHELD, M. CHANTREL

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


ARTICLE ADDITIONNEL AVANT L'ARTICLE 60


Avant l'article 60

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport visant à informer le Parlement sur le non-respect de la trajectoire fixée par la loi n° 2021-1031 du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales.

Objet

Cet amendement demande au Gouvernement un rapport visant à informe le Parlement sur le non-respect de la trajectoire fixée par la loi du 4 août 2021 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales.

La loi du 4 août 2021 a fixé l’objectif d’atteindre 0,7 % du revenu national brut pour l’aide publique au développement en 2025, même si cet objectif a ultérieurement été repoussé à 2030.

L’annonce du report à 2030 de l’atteinte de l’objectif d’allouer 0,7 % du revenu national brut pour l’aide publique au développement est un recul sans précédent. Repousser l’atteinte de cet objectif représenterait un manque à gagner pour le développement international de 10,9 milliards d’euros entre 2025 et 2030, alors que la multiplication des crises, les conflits, les risques sanitaires et les impacts du dérèglement climatique nous imposent un engagement renforcé pour la solidarité internationale et pour la préservation des biens communs. Le report de l’objectif est également le signe d’un mépris flagrant du Parlement, dont la volonté exprimée dans la loi de 2021 est piétinée par l’exécutif.

Afin d’atteindre la cible initiale, le Gouvernement avait indiqué des crédits prévisionnels pour la mission Aide publique au développement de 6,99 milliards d’euros en 2025. Or, le projet actuel indique des crédits s’élevant uniquement à 5,6 milliards d’euros en AE et à 5,1 Md€ en CP, bien en deçà de l’objectif. Ces crédits laissent également à désirer quant à la nouvelle cible de 2030.

Ainsi, il est important que le Parlement soit informé des raisons du non- respect de cette cible pour 2025 mais également du non-respect provisoire de la nouvelle cible pour 2030. a loi du 4 août 2021 a fixé l’objectif d’atteindre 0,7 % du revenu national brut pour l’aide publique au développement en 2025, même si cet objectif a ultérieurement été repoussé à 2030.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2070

16 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Favorable
Rejeté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

34 307 693

331 336

 

34 307 693

331 336

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

89 223 836

96 624

 

89 223 836

96 624

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

123 531 529

 

123 531 529

SOLDE

- 123 531 529

- 123 531 529

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025.

Ainsi, le présent amendement procède à des annulations de crédits à hauteur de 34,3 M€ en AE et en CP sur le programme 219 « Sport », dont 0,3 M€ en AE et en CP en crédits de titre 2, et de 89,2 M€ en AE et en CP sur le programme 163 « Jeunesse et vie associative », dont 0,1 M€ en AE et en CP en crédits de titre 2. 

Il résulte de ces mesures un total d'annulations de 123,5 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1318 rect. bis

15 janvier 2025


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. CANÉVET et DELAHAYE, Mmes Olivia RICHARD et JACQUEMET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

470 661

33 336

 

 

470 661

33 336

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

55 096 624

96 624 

 

55 096 624

96 624

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

55 567 285 

 

55 567 285

SOLDE

-55 567 285 

-55 567 285

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Sport, jeunesse et vie associative ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 219 « Sport » à hauteur de 0,5 M€ en AE et en CP, et sur le programme 163 « Jeunesse et vie associative » à hauteur de 55,1 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 55,6 M€ en AE et 55,6 M€ en CP sur le périmètre de la mission. Parmi ces annulations, 0,6 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en autorisation d’engagement et crédits de paiement sur le titre 2, 0,3 M€ sur le programme 219 « Sport » et 0,1 M€ sur le programme 163 « Jeunesse et vie associative ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1339 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

Mme PAOLI-GAGIN, MM. MALHURET, CAPUS et LAMÉNIE, Mme BOURCIER et MM. BRAULT, CHEVALIER et ROCHETTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

470 661

331 336

 

470 661

331 336

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

55 096 624

 

96 624

 

55 096 624

 

96 624

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

55 567 285

 

55 567 285

SOLDE

- 55 567 285

- 55 567 285

 

Objet

Alors qu’une crise budgétaire nous menace, la France doit plus que jamais réduire sa dépense publique de manière durable. L’État ne doit cependant pas renier ses fonctions en continuant d’assurer pleinement ses missions premières : police, justice, défense, diplomatie mais aussi santé, éducation, recherche et écologie.

Pour la plupart des autres missions du budget de l’État, le groupe Les Indépendants propose une diminution d'au moins 2% des crédits. Cet effort, raisonnable et absorbable, est justifié par la situation particulièrement difficile de nos finances publiques.

Aussi, pour 2025, une diminution de 3,5% des crédits de la mission Sport, jeunesse et vie associative est proposée par le présent amendement afin de permettre à cette mission de dégager 56 millions d’euros d’économie l’année prochaine.

Il appartiendra aux ministres concernés de transformer cette réduction de dépense en économies sérieuses, sans remettre en cause le service rendu aux administrés.

Concrètement, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 219 « Sport » à hauteur de 0,5 M€ en AE et en CP, et sur le programme 163 « Jeunesse et vie associative » à hauteur de 55,1 M€ en AE et en CP.

Il en résulte un total d’annulations de 55,6 M€ en AE et 55,6 M€ en CP sur le périmètre de la mission.

Parmi ces annulations, 0,6 M€ en AE et CP sont des annulations de crédits de titre 2 et de SCSP liées aux mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence). Ainsi, sont annulés en autorisation d’engagement et crédits de paiement sur le titre 2, 0,3 M€ sur le programme 219 « Sport » et 0,1 M€ sur le programme 163 « Jeunesse et vie associative ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1155 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. Cédric VIAL, SAUTAREL et KHALIFÉ, Mmes VENTALON et GOSSELIN, MM. PANUNZI et NATUREL, Mme SCHALCK, MM. PELLEVAT et MICHALLET, Mmes BELRHITI, MICOULEAU et LASSARADE et M. GREMILLET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

46 000 000

 

46 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

46 000 000

 

46 000 000

SOLDE

- 46 000 000

- 46 000 000

 

Objet

L’Agence du service civique a des objectifs identiques à ceux des années précédentes, à savoir l’accueil de 150 000 jeunes par an. Pourtant, le projet de loi de finances pour 2025 prévoit une augmentation de l’enveloppe budgétaire de 81 millions d’euros, cette augmentation de 15,64% n’apparait pas justifier à iso objectifs.

Évolution de l’enveloppe allouée à l’Agence du Service Civique : 

LFI 2020 :  505,30 M€  

LFI 2021: 498,80 M€    

LFI 2022 : 498,80 M€   

LFI 2023 : 518,80 M€   

LFI 2024 : 518,80 M€  

PLF 2025 : 599,96 M€


L’analyse budgétaire de la Cour des Comptes publiée en avril 2024 sur l’agence de service civique précise que « Si [La Cour des Comptes] constate le vote en 2023 et 2024 d’enveloppes budgétaires surévaluées compte tenu de la trajectoire d’apurement en cours de mise en œuvre, la Cour prend acte de la poursuite des efforts de mobilisation de la trésorerie de l’ASC et de la fixation d’une cible permettant d’en assurer à terme le pilotage annuel ». 

Cette augmentation de 81M€ n’apparait pas justifiée. De plus, le projet de loi de fin de gestion 2024 a été modifiée par l’amendement de Monsieur Bernard Delcros, qui a attribué 20 millions d’euros supplémentaires au budget de l’Agence après la publication du projet de loi de finances qui prévoyait déjà une augmentation de 81M€.

Aussi, pour garantir à l’Agence du Service Civique la capacité d’atteindre les objectifs de 150 000 jeunes par an qui lui sont assignés et également de reconstituer une trésorerie dont ils disent qu’elle n’est actuellement pas suffisante, une somme de 35M€ supplémentaires, par rapport à la loi de Finances 2024 devrait permettre de répondre à ces objectifs.

En conséquence, le présent amendement propose de diminuer de 46M€ les crédits de l’« agence de service civique » du programme 163 « « Jeunesse et vie associative »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-3

25 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. JEANSANNETAS

au nom de la commission des finances


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

100 000 000

 

100 000 000

SOLDE

- 100 000 000

- 100 000 000

Objet

Le rapport n° 406 (2022-2023) « Le service national universel : la généralisation introuvable », adopté par la commission des finances le 8 mars 2023, avait conclu que la généralisation du service national universel, dans sa forme actuelle, n’était ni possible ni souhaitable.

Il est extrêmement difficile de trouver suffisamment de centres pour accueillir l’ensemble des jeunes accomplissant un séjour de cohésion, y compris lorsque celui-ci est organisé sur le temps scolaire. Le recrutement des encadrants est également un défi majeur : il serait nécessaire de créer une véritable filière de recrutement du SNU, qui n’existe pas à l’heure actuelle. Dans les deux cas, les conditions de l’expérimentation actuelle ne sont pas représentatives de l’organisation du séjour de cohésion une fois généralisé à l’ensemble d’une classe d’âge.

Les coûts du SNU généralisé seraient également faramineux. La Cour des comptes évalue les coûts de fonctionnement de 3,5 milliards à 5 milliards d’euros par an, ce qui signifie un coût par jeune doublé par rapport à ce qu’il est dans le cadre de l’expérimentation. En effet, le passage d’une cible de 66 000 à 840 000 jeunes implique une réorganisation complète de la logistique et de l’administration du service national universel.

On peut aussi se demander si le service national universel correspond bien au modèle d’engagement que nous voulons pour les jeunes. L’idée d’un engagement « obligatoire » est paradoxale. Il apparaît au rapporteur spécial préférable de faire confiance aux jeunes, dont l’engagement n’est pas à prouver.

Il faut reconnaître néanmoins que les plus défavorisés peuvent également être ceux qui connaissent le plus de difficultés à s’engager. Le service civique peut justement répondre à cet enjeu, et c’est ce dispositif qu’il conviendrait de développer et de maintenir.

Après cinq ans d’expérimentation, le service national universel n’apporte pas une plus-value suffisante en comparaison des autres politiques d’engagement de la jeunesse pour justifier la poursuite de son déploiement.

Le présent amendement consacre donc sa suppression. Il réduit ainsi de 100 millions d’euros les crédits de l’action 06 « Service national universel » du programme 168 « Jeunesse et vie associative ». Les 28,3 millions d’euros restants doivent permettre d’amortir l’arrêt du dispositif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-2090

16 janvier 2025


 

SOUS-AMENDEMENT

à l'amendement n° II-3 de la commission des finances

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

M. SAVIN


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Amendement n° II-3, alinéa 2, tableau

Dans les autorisations d’engagement et les crédits de paiement du programme « Sport » insérer le montant :

+ 80 000 000

Objet

Se justifie par son texte même






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1226 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Adopté

Mme PAOLI-GAGIN, MM. CAPUS et LAMÉNIE, Mme BOURCIER et MM. BRAULT et ROCHETTE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

100 000 000

 

100 000 000

SOLDE

-100 000 000

-100 000 000

 

Objet

Le Service national universel (SNU) repose sur une promesse républicaine forte dont le succès ne pouvait reposer que sur un déploiement efficace.

La généralisation du dispositif, un temps envisagée, aurait sans doute permis d’en rehausser l’ambition et de concrétiser l'action de rencontre républicaine entre les différentes couches sociales de la Nation.

Plusieurs pistes existaient pour concrétiser cette dynamique, tant sur la finalité du SNU (par exemple en l’intégrant dans un parcours de formation pour faire émerger des générations de citoyens-sentinelles contre la désinformation) que sur son exécution (par exemple en réquisitionnant une partie du site de l’abbaye de Clairvaux, en reconversion, qui a cessé d’être une prison et se cherche encore une nouvelle vocation assortie d’un modèle économique pérenne).

Aujourd’hui, le SNU, dont on considère qu’il est encore au stade de l’expérimentation (!), se trouve dans une impasse. Il faut désormais en constater l’échec. Compte tenu des contraintes financières de ce PLF pour 2025, il est donc proposé de mettre un terme au SNU dans sa forme actuelle, en supprimant 100 M€ de crédits de l’action 6 du programme « Jeunesse et vie associative » (en conservant un reliquat de 28,3 M€ pour permettre une sortie en douceur du dispositif sur 2025, comme proposé par le Rapporteur spécial de la Commission des Finances).

Il semble opportun de travailler à une relance du dispositif dans un avenir prochain, avec un portage politique, une configuration matérielle et un financement à la hauteur des ambitions affichées.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1381

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Défavorable
Retiré

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

100 000 000

 

100 000 000

SOLDE

100 000 000

100 000 000

 

Objet

Le présent amendement de repli du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à acter la suppression du SNU. 

Cinq années après la mise en œuvre du SNU, il est possible de tirer le bilan du dispositif phare de l’ancienne majorité présidentielle pour la jeunesse. Loin du projet émancipateur de cohésion sociale venu par le Président de la République, le SNU s’est avéré être un dispositif déconnecté des attentes de la jeunesse, particulièrement onéreux, mal ficelé et imposé sans véritable consultation du Parlement, des collectivités territoriales et des associations d’éducation populaire. 

Les séjours de cohésion ont échoué à attirer massivement des jeunes de tous les horizons. S’agissant de la mixité sociale, la Cour des comptes révèle que les enfants d’ouvriers sont sous-représentés, les enfants de cadres ou de chefs d’entreprises sur-représentés, tandis que 46% des volontaires ont des parents militaires, policiers ou pompiers. Alors que le désir d’engagement de participation à la vie publique progresse chez les jeunes, jamais l’objectif fixé en nombre de jeunes volontaires fixé par l’administration n’a été atteint, ni les crédits inscrits en loi de finances initiale pleinement exécutés. Ce décalage entre désir d’engagement et sous-participation au SNU démontre bien à quel point le séjour proposé est déconnecté des atteintes des jeunes de notre pays.

En plus de ne pas correspondre aux attentes de la jeunesse, le SNU exerce une concurrence déloyale vis-à-vis des autres séjours et activités extra-scolaires, en amoindrissant le vivier d’animateurs au niveau national et en accaparant le foncier disponible. Selon la Cour des comptes, entre 2021 et 2023, près du tiers des séjours de cohésion du SNU ont été hébergés par des centres de vacances, soit autant de structures qui manquent potentiellement pour les séjours collectifs de mineurs organisés par les mouvements d’éducation populaire. 

Enfin, le service national universel est un dispositif extrêmement coûteux. Le rapport de la Cour des comptes du 13 septembre dernier indique que la généralisation du SNU coûterait entre 3,5 et 5 milliards d’euros par an, ce qui signifie un coût par jeune doublé par rapport à ce qu’il est dans le cadre de l’expérimentation, lui-même étant déjà sous-évalué par le Gouvernement. 

Les critiques développées par notre groupe concernant ce dispositif semblent aujourd’hui enfin trouver écho favorable au sein des différentes sensibilités politiques de notre pays. Alors que le dispositif a été mis en place par décret, sans véritable association du Parlement si ce n’est lors de l’examen des projets de loi de finances, après que la Cour des comptes a recommandé la tenue d’un débat parlementaire pour décider de l’avenir du dispositif, le Parlement peut cette année pleinement se saisir de ce sujet afin d’acter la fin du SNU.

Le présent amendement de repli réduit ainsi de 100 millions d’euros les crédits de l’action 06 « Service national universel » du programme 168 « Jeunesse et vie associative », sans les réaffecter vers un autre programme, ce que nous proposons toutefois dans notre amendement principal.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1316 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. CANÉVET et DELAHAYE, Mme JACQUEMET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

85 600 000 

 

85 600 000 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

 

 

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

85 600 000 

 

85 600 000 

SOLDE

-85 600 000 

-85 600 000 

 

Objet

Le présent amendement vise à supprimer le dispositif « Pass’Sport », qui représente un montant de 85,6 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2025. Les crédits de l’action 01 « Promotion du sport pour le plus grand nombre » du programme 219 « Sport » sont donc minorés de 85,6 millions d’euros.

Les crédits du Pass’Sport n’ont été exécutés qu’à 60,4% en 2022, et le taux de recours moyen au Pass’Sport est estimé à 18,3% selon un récent rapport de l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (INJEP). Face à cette sous-consommation des crédits qui lui sont consacrés, le Gouvernement a décidé de réduire l’enveloppe dédiée au Pass’Sport à 85 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2025, contre 100 millions d’euros en 2023. Le présent amendement propose donc d’aller plus loin en supprimant le dispositif.

Dans le contexte budgétaire actuel, les politiques nationales doivent se concentrer sur l’essentiel et éviter d’être redondantes avec les politiques menées par les collectivités territoriales.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-710

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. LOZACH, CHANTREL et KANNER, Mmes MONIER, BROSSEL, DANIEL et Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

100 000 000

50 000 000

100 000 000

SOLDE

-50 000 000

-50 000 000

 

Objet

Cet amendement consacre la suppression du service national universel (SNU) et réalloue une partie des crédits ainsi rendus disponibles vers les politiques de promotion du sport.

D’une part, il s’agit de réduire de 100 M € les crédits de l’action 06 « service national universel » du programme 168 « jeunesse et vie associative ». Les 28,3 millions d’euros restants doivent permettre d’amortir l’arrêt du dispositif.

D’autre part, il s’agit d’allouer :

·   +40 M € à l’action 1 « Promotion du sport pour le plus grand nombre » afin de permettre une reprise de l’investissement dans les équipements structurants, alors que le plan Génération 2024 n’est pas doté de crédits de paiement en 2025 ;

 ·   +10 M € en faveur des actions d’insertion et de reconversion par le sport, financées par l’action 1 « Promotion du sport pour le plus grand nombre » et par l’action 2 « développement du sport de haut niveau ». Il s’agit de reconduire l’enveloppe de 10 M € consacrée l’an dernier au plan d’aide au recrutement et à la formation de 1 000 éducateurs socio-sportifs, afin de permettre la pérennisation de ces emplois.

Afin d’assurer la recevabilité financière, cet amendement :

-   Prélève 100 000 000 euros en AE et CP à l’action 06 « Service National Universel » du programme 163 « Jeunesse et vie associative » ;

-   Crédite de 50 000 000 euros en AE et CP de l’action 01 « promotion du sport pour le plus grand nombre » du programme 219 « Sport ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1307 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. SAVIN, Mme PUISSAT, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, NATUREL et BRISSON, Mmes MALET, VENTALON et BELRHITI, MM. KERN, BRUYEN, BOUCHET et RIETMANN, Mmes SCHALCK, DREXLER et LASSARADE, MM. GREMILLET et GENET, Mme Pauline MARTIN et MM. PIEDNOIR, MILON et Jean Pierre VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

113 438 000

 

113 438 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

113 438 000

 

113 438 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

113 438 000

113 438 000

113 438 000

113 438 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le Service national universel (SNU) permet aux jeunes de 15 à 17 ans de participer à un séjour cohésion et réaliser une mission d’intérêt générale au sein d’un organisme sans but lucratif ou d’une personne morale de droit public. L’objectif affiché du SNU, lors de son lancement, était d’affirmer les valeurs de la République pour renforcer la cohésion sociale et nationale.

Pourtant, depuis sa mise en œuvre en 2019, le SNU ne parvient pas à atteindre sa cible jeune et soulèvent de nombreuses interrogations quant à ses objectifs et leurs mises en œuvre. La Cour des Comptes relève ainsi que le coût par jeune a été largement sous-estimé, que la montée en charge du SNU s’est opérée sans débats parlementaire et sans atteintes des objectifs quantitatifs, et qu’enfin, l’ambition reste difficile à saisir alors que les résultats sont décrits comme « décevants en matière de mixité sociale ».

En conséquence, cet amendement transfère les crédits inscrits au programme 163 « Jeunesse et vie associative » destinés au Service national Universel (SNU), vers le programme 219 « Sport », pour un montant de 113,4M€.

Il vise à recentrer le SNU autour des classes et lycées engagés, en proposant de réduire les crédits qui lui sont alloués de 113,4 M€. Ces crédits sont réaffectés comme suit :

-       80 M€ vers les équipements sportifs

-       10 M€ vers le Pass’Sport

-       3,4 M€ vers l’insertion professionnelle par le sport

-       5 M€ vers la performance

-       15 M€ vers les emplois socio-sportifs

 En effet, hors JOP, le budget consacré au sport est en diminution de 188 M€, soit une baisse de 20%. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1340

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. OUZOULIAS, Mme SILVANI

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan national d'urgence pour la reconstruction et la rénovation des équipements sportifs

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

Plan national d'urgence pour la reconstruction et la rénovation des équipements sportifs

100 000 000

 

100 000 000

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent de supprimer le Service national universel et de mettre en place un plan national d’urgence pour la construction et la rénovation des équipements sportifs (stades, piscines et gymnases notamment), en partenariat avec les collectivités territoriales et dans le respect de normes environnementales fortes, pour réduire les inégalités et stopper la concurrence entre les territoires.

En effet, alors que le plan « 5 000 terrains - génération 2024 » prévoyait une dépense de 300 millions d’euros sur trois ans, cette enveloppe est gelée pour2025. La baisse du budget de l’État consacré aux équipements sportifs est d’autant plus grave que le Gouvernement demande en parallèle aux collectivités locales de réaliser cinq milliards d’euros d’économies en 2025. Or, ce sont elles qui financent l’essentiel des infrastructures sportives avec 12,5 milliards d’euros, contre 6,5 milliards d’euros venant de l’État.

Le nouveau programme « Plan national d’urgence pour la reconstruction et la rénovation des équipements sportifs » est abondée de 100 millions d’euros en AE et CP. Les crédits sont prélevés hors titre 2 sur l’action 06 du programme 163 – Service National Universel

 

 

 


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1380

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

100 000 000

 

100 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

100 000 000

 

100 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

100 000 000

100 000 000

100 000 000

100 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à consacrer la suppression du service national universel et à rediriger ses crédits vers le programme relatif au sport, en forte baisse alors que cette année 2025 aurait dû être celle de l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques.

Cinq années après la mise en œuvre du SNU, il est possible de tirer le bilan du dispositif phare de l’ancienne majorité présidentielle pour la jeunesse. Loin du projet émancipateur de cohésion sociale venu par le Président de la République, le SNU s’est avéré être un dispositif déconnecté des attentes de la jeunesse, particulièrement onéreux, mal ficelé et imposé sans véritable consultation du Parlement, des collectivités territoriales et des associations d’éducation populaire. 

Les séjours de cohésion ont échoué à attirer massivement des jeunes de tous les horizons. S’agissant de la mixité sociale, la Cour des comptes révèle que les enfants d’ouvriers sont sous-représentés, les enfants de cadres ou de chefs d’entreprises sur-représentés, tandis que 46% des volontaires ont des parents militaires, policiers ou pompiers. 

Alors que le désir d’engagement de participation à la vie publique progresse chez les jeunes, jamais l’objectif fixé en nombre de jeunes volontaires fixé par l’administration n’a été atteint, ni les crédits inscrits en loi de finances initiale pleinement exécutés. Ce décalage entre volonté d’engagement et sous-participation au SNU démontre bien à quel point le séjour proposé est déconnecté des aspirations réelles des jeunes de notre pays.

En plus de ne pas correspondre aux attentes de la jeunesse, le SNU exerce une concurrence déloyale vis-à-vis des autres séjours et activités extra-scolaires, en amoindrissant le vivier d’animateurs au niveau national et en accaparant le foncier disponible. Selon la Cour des comptes, entre 2021 et 2023, près du tiers des séjours de cohésion du SNU ont été hébergés par des centres de vacances, soit autant de structures qui manquent potentiellement pour les séjours collectifs de mineurs organisés par les mouvements d’éducation populaire. 

Enfin, le service national universel est un dispositif extrêmement coûteux. Le rapport de la Cour des comptes du 13 septembre dernier indique que la généralisation du SNU coûterait entre 3,5 et 5 milliards d’euros par an, ce qui signifie un coût par jeune doublé par rapport à ce qu’il est dans le cadre de l’expérimentation, lui-même étant déjà sous-évalué par le Gouvernement. 

Alors que le dispositif a été mis en place par décret, sans véritable association du Parlement si ce n’est lors de l’examen des projets de loi de finances, alors que la Cour des comptes a recommandé la tenue d’un débat parlementaire pour décider de l’avenir du dispositif, le Parlement peut cette année pleinement se saisir de ce sujet afin d’acter la fin du SNU.

Notre groupe propose donc de réaffecter les crédits vers le programme lié au sport. 

Après des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 salués par le monde entier, l’année 2025 aurait dû marquer l’entrée dans la phase d’héritage. La baisse naturelle des crédits du programme relatifs aux Jeux aurait dû s'accompagner d’une hausse du programme consacré au sport : c’est ainsi que se serait concrétisé sur le plan budgétaire l’héritage immatériel des Jeux, afin de démocratiser largement l’activité physique et les loisirs sportifs et les rendre accessible à toutes et tous. Il n’en est rien : le programme relatif au sport enregistre une forte baisse de 180 millions d’euros, (- 23%), dont 114 millions ne sont pas liés à l’extinction des dépenses exceptionnelles pour les Jeux. 

Le présent amendement propose donc de : 

-Réduire de 100 millions d’euros les crédits de l’action 06 « Service national universel » du programme 168 « Jeunesse et vie associative », 

-Augmenter de 100 millions d’euros les crédits de l’action 01 « Promotion du sport pour le plus grand nombre »  du programme 219 « Sport ».


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1308 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. SAVIN, Mme PUISSAT, MM. MICHALLET et Jean Pierre VOGEL, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, NATUREL et BRISSON, Mmes MALET, VENTALON et BELRHITI, MM. KERN, BRUYEN, BOUCHET et RIETMANN, Mmes SCHALCK, DREXLER et LASSARADE, MM. GREMILLET et GENET, Mme Pauline MARTIN et M. PIEDNOIR


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

80 000 000 

 

80 000 000 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

80 000 000 

 

80 000 000 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

80 000 000 

80 000 000 

80 000 000 

80 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à transférer les crédits inscrits au programme 163 « Jeunesse et vie associative » et destinés au Service national Universel (SNU), vers le programme 219 « Sport » à destination des équipements sportifs. En effet, hors JOP, le budget du sport diminue de 188M€, soit une baisse de 20%. 

La réduction des dotations des collectivités imposée par le Gouvernement dans ce PLF fait courir un risque majeur de renoncement au financement des équipements sportifs, ce qui serait un signal particulièrement négatif au lendemain des JOP 2024. Il est donc nécessaire que l’Etat joue un rôle d’amortisseur pour éviter une mise à l’arrêt des projets de construction et de rénovation des équipements sportifs. 

En particulier, les besoins sont importants pour les piscines, que de nombreuses collectivités n’arrivent plus à rénover et à faire fonctionner, ce qui met en péril la politique publique du « savoir nager ». 

En conséquence, le présent amendement propose les mouvements de crédits suivants :

- une augmentation de 80 millions d’euros en AE et CP pour le programme 219 « Sport », sur l’action 1 « Promotion du sport pour le plus grand nombre »,

- une diminution de « 80 millions d’euros en AE et CP pour le programme 163 « Jeunesse et vie associative » sur l’action 6 « service national universel ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-706

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

MM. ROS, KANNER et LOZACH, Mmes MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes DANIEL et Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport

dont titre 2

50 000 000 

 

 50 000 000 

 

Jeunesse et vie associative

dont titre 2

 

50 000 000 

 

50 000 000 

Jeux Olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à réorienter les priorités budgétaires pour répondre aux attentes sociétales en matière de sport et de santé publique.

Le dispositif du Pass’Sport a démontré son efficacité pour encourager les jeunes à rejoindre une association sportive et pour lutter contre la sédentarité. Pourtant, année après année, les crédits du Pass’Sport, censés faciliter l’accès à la pratique sportive, diminuent : 100 millions d’euros en 2023, 85 millions en 2024, et seulement 74,95 millions prévus pour 2025.

Offrir à tous la possibilité de faire du sport n’est pas un luxe : c’est un impératif, une promesse républicaine. Au lendemain de Paris 2024, et à l’heure où la France s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030, il est impératif de traduire cette promesse en actes.

La hausse prévue par le présent amendement permettra, en partie, d’élargir le nombre de bénéficiaires, notamment aux jeunes pour lesquels la pratique sportive est recommandée dans le cadre d’une prescription médicale. Cet élargissement soutiendra également le réseau des maisons sport-santé, essentiel pour promouvoir une activité physique adaptée aux besoins des personnes souffrant de pathologies chroniques ou éloignées du sport.

En parallèle, les crédits attribués au Service National Universel ne montrent pas satisfaction compte tenu des critiques émises sur sa mise en œuvre et sa pertinence, ainsi que par son manque d’engouement chez les jeunes. Ce transfert de crédits permettra donc d’optimiser l’emploi des ressources publiques en les concentrant sur des initiatives à fort impact social.

Ce rééquilibrage budgétaire traduit l’engagement du Groupe Socialiste, Écologiste et Républicain pour un sport accessible au plus grand nombre, en cohérence avec les objectifs de santé publique et d’égalité des chances. Il s’inscrit pleinement dans une politique de prévention et de promotion de la santé par l’activité physique, conforme aux recommandations nationales et internationales.

Afin d’assurer la recevabilité financière, cet amendement :

-          Prélève 50 000 000 €, en AE et en CP, à l’action 06 – SNU du programme 163 « Jeunesse et vie associative », en autorisations d’engagement et crédits de paiement ;

-          Crédite de 50 000 000 €, l’action 01 – Pass Sport du programme 210 « Promotion du sport pour le plus grand nombre », en autorisations d’engagement et crédits de paiement.


NB : La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1309 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Tombé

M. SAVIN, Mme PUISSAT, M. MICHALLET, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, NATUREL et BRISSON, Mmes MALET, VENTALON et BELRHITI, MM. KERN, BRUYEN, BOUCHET et RIETMANN, Mmes SCHALCK, DREXLER et LASSARADE, MM. GREMILLET et GENET, Mme Pauline MARTIN et MM. PIEDNOIR, Jean Pierre VOGEL et MILON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

15 000 000

 

15 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

15 000 000

 

15 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

15 000 000

15 000 000

15 000 000

15 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à transférer les crédits inscrits au programme 163 « Jeunesse et vie associative » et destinés au Service national Universel (SNU), vers le programme 219 « Sport », sur l’action 4 « Promotion des métiers du sport ». En effet, hors JOP, le budget du sport diminue de 188M€, soit une baisse de 20%. 

En 2024, suite au comité interministériel des villes, le gouvernement a annoncé le recrutement de 1000 éducateurs socio-sportifs pour accompagner la pratique sportive dans les clubs. Ces emplois doivent être financés sur 3 ans, sur 2024-2026.

Or, le budget 2025 ne prévoit pas de financement pour ces emplois, dont le coût est de 15 M€. Le présent amendement a donc pour objet de rétablir ces 15 M€ et sécuriser ainsi le financement de ces emplois.    

En conséquence, il prévoit les mouvements de crédits suivants :

- une augmentation de 15 millions d’euros en AE et CP pour le programme 219 « Sport », sur l’action 4 « Promotion des métiers du sport »,

- une diminution de 15 millions d’euros en AE et CP pour le programme 163 « Jeunesse et vie associative » sur l’action 6 « service national universel »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1374

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

10 450 000

 

10 450 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

10 450 000

 

10 450 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

10 450 000

10 450 000

10 450 000

10 450 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à revenir sur la baisse des crédits du PASS Sport.

Véritable allocation de rentrée sportive, le Pass’Sport est une aide de 50 euros par enfant sur le coût d’une inscription dans une association sportive pour les jeunes de 6 à 30 ans issus de famille modeste. Elle prend la forme d’un remboursement par l’État aux structures concernées. Face à des prix particulièrement élevés de licences sportives (près de 300 euros pour certaines disciplines), ce dispositif n’est certes pas parfait mais il permet tout de même de soutenir les familles. 

Le Pass’Sport dispose dans ce projet de loi de finances d’une enveloppe de 75 millions d’euros, soit une diminution de 10,45 millions d’euros par rapport à la loi de finances de 2024. Cette réduction est profondément regrettable alors que la situation devrait au contraire nous pousser à améliorer la communication autour d’un dispositif trop méconnu. Les filles sont d’ailleurs très minoritaires : celles-ci ne représentent que 39% des bénéficiaires. Après les grands discours de cet été, à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques, ce budget est un recul sans précédent dans les objectifs de démocratisation du sport. Comment faire de la France une nation sportive en impactant, dès le lendemain des Jeux, un dispositif qui permet de favoriser la pratique du sport chez les jeunes ? 

La position du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires est claire : la nation sportive est un horizon souhaitable, à condition qu’elle soit pensée dans un imaginaire du droit au sport pour toutes et tous. Non seulement nous devons préserver les crédits pour le Pass’Sport, mais nous pensons même qu’il est nécessaire d’augmenter son montant et d’augmenter les moyens alloués à la communication sur le dispositif.

Compte tenu du contexte, le présent amendement vise à revenir sur la diminution de 10,45 millions d’euros de crédits alloués à cette aide pour la pratique du sport. Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires a proposé nombres de mesures capables de financer les moyens des politiques publiques ici proposées, notamment par le déplafonnement ou la simple augmentation de la taxe sur les paris sportifs. 

Nous proposons donc de transférer 10 450 000 euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 04 « Développement du service civique » du programme 163 « Jeunesse et vie associative » vers l’action 01 « Promotion du sport pour le plus grand nombre » du programme 219 « Sport ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1311 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Tombé

M. SAVIN, Mme PUISSAT, MM. MICHALLET, MILON et Jean Pierre VOGEL, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, NATUREL et BRISSON, Mmes MALET, VENTALON et BELRHITI, MM. KERN, BRUYEN, BOUCHET et RIETMANN, Mmes SCHALCK, DREXLER et LASSARADE, MM. GREMILLET et GENET, Mme Pauline MARTIN et M. PIEDNOIR


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

10 000 000 

 

10 000 000 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

10 000 000 

 

10 000 000 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000 

10 000 000 

10 000 000 

10 000 000 

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à transférer les crédits inscrits au programme 163 « Jeunesse et vie associative » et destinés au Service national Universel (SNU), vers le programme 219 « Sport » à destination du Pass’Sport. En effet, hors JOP, le budget du sport diminue de 188M€, soit une baisse de 20%. 

Le budget 2025 prévoit des économies de 10 M€ sur le Pass’sport, en ramenant sa dotation de 85 M€ à 75 M€. Les moyens prévus en PLF correspondent à la consommation budgétaire de 2023, et soit 1,38 million de bénéficiaires. Or, dans un contexte post-olympique, il est prévu environ 1,6 million de bénéficiaires en 2024. Afin de ne pas remettre en cause la dynamique du Pass’sport, il faut donc rétablir les crédits à leur niveau de 2024. 

En conséquence, le présent amendement prévoit les mouvements de crédits suivants :

- une augmentation de 10 millions d’euros en AE et CP pour le programme 219 « Sport », sur l’action 1 « Promotion du sport pour le plus grand nombre »,

- une diminution de « 10 millions d’euros en AE et CP pour le programme 163 « Jeunesse et vie associative » sur l’action 6 « service national universel ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.
La mention « Tombé » signifie qu'il n'y avait pas lieu de soumettre l'amendement au vote du Sénat dans la mesure où soit l'objectif poursuivi par l'amendement a été atteint par l'adoption d'un autre amendement (ex. : amendement de rédaction globale incluant la modification proposée), soit, au contraire, l'amendement était incompatible avec un amendement précédemment adopté (ex. : l'adoption d'un amendement de suppression fait tomber tous les autres).





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1312 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Rejeté

M. SAVIN, Mme PUISSAT, MM. MICHALLET, MILON et Jean Pierre VOGEL, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, NATUREL et BRISSON, Mmes MALET, VENTALON et BELRHITI, MM. KERN, BRUYEN, BOUCHET et RIETMANN, Mmes SCHALCK, DREXLER et LASSARADE, MM. GREMILLET et GENET, Mme Pauline MARTIN et M. PIEDNOIR


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à transférer les crédits inscrits au programme 163 « Jeunesse et vie associative » et destinés au Service national Universel (SNU), vers le programme 219 « Sport », sur l’action 2 « Développement du sport de haut niveau ». En effet, hors JOP, le budget du sport diminue de 188M€, soit une baisse de 20%. 

Les moyens dédiés à la performance à l’agence nationale du sport passent de 114 M€ en 2024 à 108 M€ en 2025, du fait de l’arrêt de dispositifs spécifiquement liés aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Or, il convient dès maintenant de préparer les prochaines échéances, et notamment les jeux de 2030, dont l’organisation n’a pas été prise en compte au moment de la budgétisation initiale. 

Cet amendement prévoit donc de rétablir le budget de la performance de 2024. 

En conséquence, il prévoit les mouvements de crédits suivants :

- une augmentation de 5 millions d’euros en AE et CP pour le programme 219 « Sport », sur l’action 2 « Développement du sport de haut niveau »,

- une diminution de  5 millions d’euros en AE et CP pour le programme 163 « Jeunesse et vie associative » sur l’action 6 « Service National Universel ».



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1310 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Défavorable
Retiré

M. SAVIN, Mme PUISSAT, MM. MICHALLET et Jean Pierre VOGEL, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, NATUREL et BRISSON, Mmes MALET, VENTALON et BELRHITI, MM. KERN, BRUYEN, BOUCHET et RIETMANN, Mmes SCHALCK, DREXLER et LASSARADE et MM. GREMILLET, GENET, PIEDNOIR et MILON


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

3 400 000

 

3 400 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

3 400 000

 

3 400 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

3 400 000

3 400 000

3 400 000

3 400 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement de repli vise à transférer les crédits inscrits au programme 163 « Jeunesse et vie associative » et destinés au Service national Universel (SNU), vers le programme 219 « Sport », sur l’action 4 « Promotion des métiers du sport ». En effet, hors JOP, le budget du sport diminue de 188M€, soit une baisse de 20%. 

Le budget 2025 prévoit des économies sur des dispositifs d’insertion professionnelle par le sport pour 3,4 M€. Il s’agit notamment des moyens dédiés au dispositif SESAME (2,5 M€) qui accompagne les jeunes de 16 à 25 ans (30 ans pour ceux en situation de handicap) vers une formation pour un  emploi dans les métiers d’encadrement du sport ou de l’animation. Il s’agit également des moyens dédiés au dispositif « du stade vers l’emploi » et à la communication en faveur des métiers du sport. 

Or, le sport est un levier puissant pour l’insertion professionnelle. Le confortement des dispositifs d’insertion par le sport constitue aussi une mesure d’héritage des jeux olympiques et paralympiques qu’il faut défendre. Cet amendement propose donc de rétablir ces moyens. 

En conséquence, le présent amendement prévoit les mouvements de crédits suivants :

- une augmentation de 3,4 millions d’euros en AE et CP pour le programme 219 « Sport », sur l’action 4 « Promotion des métiers du sport »,

- une diminution de « 3,4 millions d’euros en AE et CP pour le programme 163 « Jeunesse et vie associative » sur l’action 6 « service national universel »



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1317 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. CANÉVET et DELAHAYE, Mme JACQUEMET et M. FOLLIOT


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

 37 075 852

 

37 075 852 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

37 075 852

 

37 075 852

SOLDE

-37 075 852

-37 075 852

 

Objet

Le présent amendement vise à supprimer le Fonds de développement de la vie associative (FDVA), qui représente un montant de 33,076 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2025. Les crédits de l’action 01 « Développement de la vie associative » du programme 163 « Jeunesse et vie associative » sont donc minorés de 33 075 852 d’euros.

Il est proposé de supprimer ce fonds dans la mesure où, dans le contexte budgétaire actuel, les politiques nationales doivent se concentrer sur l’essentiel et éviter toute redondance avec les politiques menées par les collectivités territoriales. Il apparaît nécessaire de rationaliser l’action publique.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1287

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. MELLOULI, Mme OLLIVIER, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC et DANTEC, Mme de MARCO, MM. DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, M. JADOT, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

33 000 000

 

33 000 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

33 000 000

 

33 000 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

33 000 000

33 000 000

33 000 000

33 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement vise à doubler le montant du Fonds de développement de la vie associative (FDVA), en le portant de 33 millions d’euros à 66 millions d’euros.

Le FDVA est un fonds destiné à accompagner le secteur associatif, aux plans national et local. Avec plus de 25 000 subventions par an, il est le principal outil de soutien de l’État aux petites associations locales. Le FDVA est doté des mêms crédits accordés chaque année depuis 2021, à savoir 33 millions d’euros (8 millions permettent de financer des plans de formation des bénévoles et 25 millions pour financer le fonctionnement et les projets des associations). Si le montant de la subvention est stable, il est encore trop faible au regard des bénéfices que la collectivité tire de l’engagement associatif sous toutes ses formes.

Les associations sont un pilier essentiel de la société française, s’affirmant comme un vecteur d’enrichissement économique, social et démocratique. En effet, elles participent activement à la création d’emplois et à la richesse nationale, jouant un rôle clé dans le tissu économique local et national, et elles favorisent la cohésion sociale en répondant aux besoins de proximité et en proposant des solutions adaptées aux enjeux locaux. Leur ancrage dans la vie quotidienne des citoyens les rend indispensables à la solidarité et au vivre-ensemble. Par la liberté d’association, les associations permettent une large participation des citoyens à la vie démocratique. Elles renforcent les liens entre les individus et consolident les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.  

Malgré leur importance, les associations font face à une crise financière qui entrave leur fonctionnement et leur utilité sociale.

Entre 2005 et 2020, la part des subventions publiques dans leurs budgets a chuté de 41 %, remplacée par des financements fondés sur des logiques marchandes. Cette réduction contraint les associations à adopter des pratiques de gestion axées sur la rentabilité, dénaturant leur mission première et leur impact social. L’inflation de 2022-2023 a exacerbé ces difficultés, conduisant des structures emblématiques, comme les Restos du Cœur, à une situation financière critique.

En s’alignant sur des logiques lucratives pour répondre à ces contraintes, certaines associations risquent de s’éloigner de leur mission sociale et de leurs valeurs fondatrices, compromettant ainsi leur rôle dans la société.

Les associations ne doivent pas être perçues comme de simples acteurs économiques. Elles incarnent un modèle de solidarité et de participation démocratique qu’il faut protéger et renforcer. La société française a tout intérêt à revaloriser leur financement et à préserver leur indépendance face aux dérives marchandes.

Pour assurer sa recevabilité financière, le présent amendement propose de : 

-Augmenter de  15 000 000 euros en AE et CP de l’action 01 « Développement de la vie associative du programme 163 « Jeunesse et vie associative » 

-Réduire de 15 000 000 millions d’euros en AE et CP de l’action 02 « Développement du sport de haut niveau » du programme 219 « Sport ».

L’auteur de l’amendement ne souhaite évidemment pas réduire les crédits affectés au sport de haut niveau et appelle le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-711

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et KANNER, Mmes MONIER, BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

17 500 000

 

17 500 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

17 500 000

 

17 500 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

17 500 000

17 500 000

17 500 000

17 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter de 17,5 millions d’euros supplémentaires le budget du FDVA. Cette augmentation correspond aux ressources qui seraient obtenues en augmentant la quote-part des sommes acquises à l’Etat sur les comptes bancaires inactifs en déshérence, de 40% à 60%.

 Principal outil de soutien de l’État au secteur associatif, le FDVA a pour mission d’accompagner les associations à travers deux volets : le « volet formation », qui finance la formation des bénévoles et le « volet fonctionnement et innovations », qui finance le fonctionnement des associations et la mise en œuvre de nouveaux projets.

La France compte près d’1,5million d’associations. Qu’elles relèvent du domaine du sport, des loisirs, de la culture, de la défense des droits ou encore de l’aide sociale, les associations contribuent à renforcer la cohésion sociale mais aussi l’activité économique. Elles représentent 21 millions d’adhérents, 13 millions de bénévoles et 1,8 million de salariés, soit près de 10 % des emplois privés.

Les crises successives mettent à mal les associations, purement bénévoles, et leur modèle de financement (qui repose à plus de 42 % sur la participation des usagers, et dépend à hauteur de 21 % seulement des subventions publiques).

Aujourd’hui, les crédits alloués dans le cadre des campagnes FDVA ne permettent de couvrir, au mieux, qu’un tiers des montants demandés, parfois moins suivant les territoires. Les projets sont nombreux, et le FDVA est aujourd’hui l’une des seules sources de financement des associations par l’Etat, qui permette un soutien hors appels à projets fléchés et hors logiques sectorielles.

Cet outil de soutien à la vitalité associative est indispensable et doit être développé bien plus qu’il ne l’est aujourd’hui. C’est pourquoi il est indispensable que l’État consacre davantage de moyens au soutien du tissu associatif local, via une revalorisation de la dotation budgétaire allouée au FDVA.

Cet amendement vise donc à augmenter le soutien de l’État au FDVA en haussant la quote-part des sommes acquises à l’Etat sur les comptes bancaires inactifs en déshérence, de 40% à 60%, afin de dégager 17,5 millions d’euros de ressources nouvelles, sans coût supplémentaire pour l’Etat.

Pour des raisons tenant aux règles de recevabilité financière des amendements, nous avons dû privilégier un amendement de crédits ponctionnant l’action 02 du programme Sport. Nous ne souhaitons cependant pas diminuer les crédits dédiés au sport de haut niveau.

Cet amendement propose ainsi :

– de diminuer de 17,5 millions d’euros les autorisations d’engagement et les crédits de paiement de l’action 02 – Développement du sport de haut niveau du programme 219 Sport ;

– d’abonder de 17,5 millions d’euros les autorisations d’engagements et les crédits de paiement de l’action 01 « Développement de la vie associative » du programme 163 « Jeunesse et vie associative ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1190 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. MASSET, GUIOL, FIALAIRE, GOLD et BILHAC, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. CABANEL, Mme PANTEL et M. ROUX


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 22 000 000

 

 22 000 000 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

  22 000 000

 

 22 000 000 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

  22 000 000

 22 000 000 

 22 000 000 

 22 000 000 

SOLDE

 0

Objet

D'après une évaluation réalisée par l'Institut National de la Jeunesse et de l'Éducation Populaire (INJEP) en janvier 2024, 92 % des collégiens ayant participé au dispositif 2HSC se disent satisfaits. De plus, 70 % et 72 % des collégiens estiment que le programme a amélioré leur forme physique et leur santé.

En 2025, le gouvernement prévoit de restreindre ce dispositif, qui offre 2 heures de sport par semaine au collège, aux établissements en zone d'éducation prioritaire. La fusion envisagée avec le Pass’Sport nous semble inappropriée et injustifiée, car elle réduirait les moyens alloués à la pratique sportive des élèves.

Cet amendement propose de rétablir l'expérimentation récemment supprimée en la proposant au sein de tous les collèges. 

Il propose : 

d'abonder de 22 000 000 € l'action 01 du programme 219 de retirer  22 000 000 € à l'action 06 du programme 163

Nous appelons le Gouvernement à lever le gage. 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1163

29 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport

dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative

dont titre 2

 

 

 

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030(nouvelle ligne)

20 000 000

 

9 200 000

 

TOTAL

20 000 000

 

9 200 000

 

SOLDE

+20 000 000

+9 200 000

 

Objet

Le présent amendement a pour objet la création et la dotation d’un nouveau programme budgétaire (P385) « Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 », rattachée à la mission « Sport, jeunesse et vie associative ».

 L’attribution des Jeux de 2030 en France étant désormais définitive à la suite de la décision du Comité International Olympique de juillet 2024, il convient notamment de mettre en œuvre la constitution dès l’année 2025 d’un nouvel établissement public similaire à la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) de 2024. Les crédits prévus permettront ainsi de financer l’amorçage de cette nouvelle structure pour sa première année d’exercice, tant du point de vue du fonctionnement que des premières études en matière d’investissements. Ils seront complétés par un cofinancement de la part des collectivités locales associées à l'organisation de cet évènement. Le présent amendement ouvre donc 20 M€ en autorisations d'engagement et 9,2 M€ en crédits de paiement sur le programme "Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030" nouvellement créé. 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1382

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

100 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

 

 

100 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 

 

100 000 000

100 000 000

SOLDE

 

0

 

Objet

Le présent amendement vise à rétablir les crédits de paiement du plan « 5 000 terrains de sport – Génération 2024 », afin de ne pas reporter à plus tard la réalisation de ses objectifs.

En 2022 et 2023, le plan « 5 000 équipements sportifs de proximité », doté de 200 millions d’euros sur deux ans, a permis le déploiement de 5 300 équipements dans les territoires, en particulier dans les zones de revitalisation rurale et les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Face à ce succès, le plan a été prolongé pour 2024, 2025 et 2026, intitulé « 5 000 terrains de sport – Génération 2024 », à hauteur de 100 millions d’euros par an. 

Mais l’ambition du Gouvernement semble s’éroder, malgré l’importance de ce plan pour favoriser la pratique sportive et la réussite du plan 2022-2023 : 8,4 millions d’euros ont été annulés en février 2024, 86 millions ont fait l’objet d’un surgel en juillet et le présent projet de loi de finances ne prévoit aucuns crédits de paiement pour 2025. Le dispositif sera financé, l’an prochain, par les reports de crédits non consommés en 2024. 

Cette absence de crédit de paiement est profondément regrettable, alors que la moitié des équipements sportifs (piscines, gymnases, stades, salles polyvalentes…) construits avant 1985 n’ont jamais été rénovés, soit 50 000 équipements sur tout le territoire. Ce recul du Gouvernement est d’autant plus inquiétant au regard de la forte décrue des moyens allouées aux collectivités locales dans ce projet de loi de finances. Pour rappel, les collectivités sont les premiers acteurs à financer l’écosystème du sport, notamment grâce à leurs actions de construction, de gestion et de mise à disposition des équipements sportifs. Les collectivités locales sont confrontées à des coûts d’investissement et de fonctionnement qui s’accroissent du fait d’équipements vieillissants.

Ainsi, pour rétablir les crédits de paiement du plan, le présent amendement propose de : 

-Réduire de 100 millions d’euros les CP de l’action 04 « Développement du service civique » du programme 163 « Jeunesse et vie associative » 

-Augmenter de 100 millions d’euros les CP de l’action 01 « Promotion du sport pour le plus grand nombre » du programme 219 « Sport ».

Notre groupe ne souhaite évidement pas réduire les crédits affectés au service civique et appelle le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-707

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. ROS, KANNER et LOZACH, Mmes MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes DANIEL et Sylvie ROBERT, M. ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds d’aide aux collectivités territoriales pour l’équipement des piscines accueillant un public scolaire

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport

dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative

dont titre 2

 

25 000 000 

 

25 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

Fonds d’aide aux collectivités territoriales pour l’équipement des piscines accueillant un public scolaire( nouvelle ligne)

 25 000 000 

25 000 000

TOTAL

25 000 000  

25 000 000  

 25 000 000 

25 000 000  

SOLDE

 0

 0

 

Objet

et amendement vise à créer un nouveau programme intitulé "Fonds d'aide aux collectivités territoriales pour l'équipement des piscines accueillant un public scolaire".

Les piscines municipales accueillant des élèves de l’enseignement primaire et secondaire doivent bénéficier d’un fonds d’aide permettant de financer leurs travaux, plus particulièrement dans le cadre de la transition écologique. 

Ce fonds a pour objectif d’aider les communes à entretenir leurs infrastructures sportives nautiques qui ne peuvent bénéficier d’aides financières suffisantes et qui ne peuvent donc pas réaliser les travaux nécessaires et urgents des équipements. En effet, certains bâtiments publics ne peuvent bénéficier d’aides financières telles que la dotation globale de fonctionnement et les collectivités de rattachement n’ont pas les moyens de faire des travaux énergétiques nécessaires pour faire face à la fois aux enjeux environnementaux et à la fois aux contraintes financières qui mettent en péril la pérennisation des équipements.

Les structures, accueillant les élèves des écoles, doivent pouvoir bénéficier de fonds afin d'assurer cet accueil dans les meilleures conditions possibles. Tel est l'objet de la création de ce nouveau fonds d'aide aux collectivités territoriales.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé

- de prélever 25 000 000 euros, en AE et en CP, à l’action 06 « Service national universel » du programme 163 "Jeunesse et vie associative"

- d'abonder de 25 000 000 euros, en AE et en CP l'action 01 du nouveau programme "Fonds d'aide aux collectivités territoriales pour l'équipement des piscines accueillant un public scolaire".






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1342

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux collectivités territoriales pour rendre accessible 100 % des équipements sportifs

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

3 000 000

 

3 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

Fonds de soutien aux collectivités territoriales pour rendre accessible 100 % des équipements sportifs

3 000 000

 

3 000 000

 

TOTAL

3 000 000

3 000 000

3 000 000

3 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Les membres du groupe CRCE-K souhaitent à ce que l’engagement de rendre 100 % accessible les équipements sportifs aux personnes en situation de handicap soit respecté.

Parent pauvre de notre patrimoine sportif, le handi-sport ne propose que peu de structures adaptées, dûes à des exigences d’inclusivité d’un autre temps.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 3 millions d’euros en AE et en CP de l’action 6 du programme 163 afin d’abonder le nouveau programme intitulé « Fonds de soutien aux collectivités territoriales pour rendre accessible 100 % des équipements sportifs ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1372

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à créer une nouvelle aide « ma colo sportive » pour permettre à chaque mineur entre 15 et 17 ans de partir dans des séjours collectifs centrés sur le sport. Cette mesure est issue de l’article 1 de notre proposition de loi n°123 visant à promouvoir et démocratiser l’accès aux vacances sportives enregistrée au Sénat le 6 novembre 2024. 

Aujourd’hui, il est souvent reproché aux jeunes de ne plus s’engager, de ne plus s’impliquer. Ce n’est évidemment pas le cas. En revanche, la définition de l’engagement prônée par les gouvernements successifs depuis 2017 ne correspond effectivement en rien aux aspirations des jeunes. Avec la fin programmée du Service National Universel (SNU), nous voulons proposer un autre chemin : celui des vacances sportives. 

Alors que 59% des enfants de 5 à 19 ans qui vivent dans un foyer dont les revenus sont bas ne sont pas partis en vacances en 2023 selon le dernier baromètre du OVLEJ, les mêmes inégalités se retrouvent dans la pratique du sport.  

Pourtant, les bienfaits du temps libre ne sont plus à démontrer : sortir les jeunes de leur quotidien, vivre en collectivité, se reconnecter aux valeurs de solidarité et de tolérance... Le temps libre est un idéal qui ne forme pas seulement la jeunesse mais qui peut également la soigner. Les vacances sportives que nous proposons sont bien plus qu’un simple moment de sport ou de loisir ; elles constituent une véritable opportunité d’émancipation et d’épanouissement pour les jeunes.

Le présent amendement vise à la création d’une aide pour chaque mineur de 15 à 17 ans, selon conditions de ressources, au départ en séjours collectifs centrés sur le sport. La promesse est simple : allier l’accès au départ en vacances et à la pratique sportive, dans l’optique de l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques. 

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires souhaite la suppression du Service National Universel et propose dans le même temps d’allouer les crédits habituellement affectés au SNU vers la nouvelle aide aux vacances sportives.  

Nous souhaitons donc transférer 20 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 06 « Service National Universel » du programme 163 « Jeunesse et vie associative » vers l’action 01 « Promotion du sport pour le plus grand nombre » du programme 219 « Sport ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1335 rect. ter

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à renforcer l'inclusion des personnes en situation de handicap, et particulièrement dans les territoires ultramarins par la pratique sportive, en augmentant de 10 millions d'euros les crédits alloués au programme des « 3 000 clubs inclusifs » pour l'année 2025. Lancé en héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, ce programme, porté par le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), soutient les fédérations Handisport et de Sport adapté, tout en formant les clubs ordinaires à l'accueil des publics ayant des besoins spécifiques. 

En 2024, l'objectif était de 13 000 clubs inclusifs, mais pour 2025, seuls 6 000 sont prévus. Cet ajustement budgétaire vise à revenir à l'ambition initiale, notamment dans les territoires d'Outre-mer où l'accès au sport pour les personnes en situation de handicap est souvent limité en raison de contraintes géographiques et de ressources insuffisantes.

Le transfert des crédits nécessaires s'effectue du programme « Jeunesse et vie associative » vers le programme « Sport ».

Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large visant à améliorer les conditions de vie dans les territoires ultramarins notamment, où des problématiques telles que la vie chère et l'accès aux services essentiels, y compris le sport, sont régulièrement soulignées par les élus locaux et les associations.

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1336 rect. ter

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Défavorable
Retiré

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

 

 

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de créer un dispositif permettant aux sportifs ultramarins de haut niveau de souscrire une double licence sportive. Cette mesure vise à reconnaître les efforts des clubs formateurs situés dans les Outre-mer et à renforcer leur rôle dans la détection et le développement des talents locaux. La mise en œuvre de cette mesure sera soutenue par un financement dédié, inscrit dans les crédits alloués au développement des pratiques sportives territoriales dans le programme sport.

Force est de rappeler que les territoires ultramarins, bien que représentant 4 % de la population française, produisent 12 % des athlètes des équipes nationales et 19 % des médaillés olympiques. Pourtant, les clubs formateurs dans ces territoires rencontrent des difficultés pour fidéliser les talents qu’ils détectent et forment. Cet amendement vise à leur donner plus de visibilité et de reconnaissance en permettant aux sportifs d'obtenir une double licence. Cette disposition renforcera le lien entre ces sportifs et leurs clubs d’origine tout en stimulant les performances sportives et la cohésion des territoires ultramarins​.

Pour assurer sa recevabilité financière, cet amendement propose de majorer les crédits du programme "sport" de 2 millions d'euros, et de réduire d'autant les crédits du programme "Jeux olympiques et paralympiques 2024".



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1343

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Plan national de lutte contre le violences sexistes et sexuelles dans le sport

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

3 200 000

 

3 200 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

Plan national de lutte contre le violences sexistes et sexuelles dans le sport

3 200 000

 

3 200 000

 

TOTAL

3 200 000

3 200 000

3 200 000

3 200 000

SOLDE

0

0

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent la mise en place d’un plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le sport.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 3,2 millions d’euros de CP et d’AE à l’action 06 du programme 163 afin d’abonder le nouveau programme « Plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans le sport ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1377

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

2 000 000

 

2 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

 

 

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

2 000 000

 

2 000 000

TOTAL

2 000 000

2 000 000

2 000 000

2 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à renforcer l’action contre les violences sexistes et sexuelles (VSS) dans le Sport. 

La Commission d’enquête sur les défaillances dans le sport français dont la députée écologiste Sabrina Sebaihi était rapporteure a mis en lumière l'existence de graves dysfonctionnements et de graves dérives dans les différentes fédérations sportives en matière de violences sexistes et sexuelles (VSS). Le milieu sportif semble être propice aux rapports de force et aux potentielles agressions. La protection des pratiquantes et des pratiquants doit être une priorité. Nous sommes en 2024, nous n’avons plus le temps de tergiverser sur les traitements des violences et des discriminations. Il faut en finir avec la loi de l’omerta.

Les pouvoirs publics se saisissent progressivement de la question des VSS dans le Sport. Alors que depuis le lancement de la cellule Signal-Sports en 2020, 1284 personnes ont été mises en cause sur 1800 signalements reçus, les chiffres et les moyens d'informations se révèlent difficiles à appréhender et analyser.

L'enjeu des VSS est une lutte de tous les instants, une lutte contre la violence faite aux femmes et une lutte pour la protection de l'enfance. Nous devons associer l'ensemble des acteurs du monde du sport pour créer une réelle prise de conscience, entamer des sensibilisations et garantir un accompagnement à la hauteur des besoins. 

Alors que nous attendons toujours une loi-cadre pour l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques, la question des VSS dans le Sport ne devra pas être la grande absente des débats. Le présent amendement permet de renforcer les crédits alloués à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’optique d’un grand plan national. Un amendement identique a été adopté lors de l’examen du PLF au Sénat l’année dernière. 

Nous proposons donc de transférer 2 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 01 « Société de livraison des ouvrages olympiques et paralympiques » du programme 350 « Jeux olympiques et paralympiques 2024 » vers l’action 06 « Prévention par le sport et protection des sportifs » du programme 219 « Sport ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-716

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PLA, LOZACH et KANNER, Mmes MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes DANIEL et Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Article 42

ÉTAT B

 

Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

400 000 

 

400 000  

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

400 000  

 

 400 000 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

 400 000 

400 000  

 400 000 

 400 000 

SOLDE

 0

 0

 0

Objet

 La loi n°2022-296 du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France a modifié l’article L. 211-7 du code du sport en imposant dans les programmes de formation des professions des activités physiques et sportives un enseignement sur le sport pour les personnes handicapées comme sur la prévention et la lutte contre toutes formes de violence et de discrimination dans le cadre des activités physiques et sportives, en particulier contre les violences sexuelles.

 A ces fins, l’Agence nationale du Sport a signé plus de 19 partenariats avec des associations reconnues pour leur engagement en matière de lutte contre les violences dans le sport. Le montant financier de ces partenariats s’est élevé en 2022 à un peu moins de 400 000 euros.

 Le 19 novembre 2024, la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof) a présenté un nouvel outil de formation et de sensibilisation sur la lutte contre les violences sexuelles dans le sport à destination des éducateurs professionnels comme bénévoles avec l’appui du ministère des Sports.

 Afin de poursuivre la déclinaison de la stratégie nationale de lutte contre les violences dans le sport pratiqué dans les territoires, le présent amendement vise à renforcer les moyens pour une meilleure diffusion de cette culture préventive par une mobilisation renforcée des acteurs engagés pour la protection de l’enfance en abondant les crédits dédiés au programme sport.

 Le présent amendement vise donc :

à augmenter de 400 000 € les crédits de l'action   03 "Prévention par le sport et protection des sportifs" du programme 219 "sport" 

de diminuer de 400 000€ les crédits de l'action 06 « Service National Universel » du programme 163 « Jeunesse et vie associative »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-715

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. PLA, LOZACH et KANNER, Mmes MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes DANIEL et Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

300 000 

 

300 000  

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

300 000  

 

 300 000 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

300 000  

 300 000 

 300 000 

300 000  

SOLDE

 0

 0

 

 

 

 

Objet

Depuis le lancement de la cellule Signal-Sports en 2020, 1284 personnes ont été mises en cause, donnant lieu à 624 mesures administratives, pour 1800 signalements reçus. Au total, 186 personnes ont fait l’objet d’un signalement aux procureurs de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, et 303 de mesures disciplinaires transmises au ministère par les fédérations.

 Dans le cadre de ces mises en cause, 90% des faits dénoncés concernent des violences sexuelles, 81% des victimes sont de sexe féminin, 77% des victimes étaient mineures au moment des faits et 37% des faits dénoncés concernent des victimes âgées de moins de 15 ans au moment des faits.

 La loi n°2024-201 du 8 mars 2024 visant à renforcer la protection des mineurs et l’honorabilité dans le sport est issue d’une proposition de loi présentée au Sénat par les auteurs du présent amendement. Cette loi facilite et renforce le contrôle de l’honorabilité, c’est à dire de la non implication des personnes concernées dans des actes de violences sexuelles.

 Ainsi, elle aligne notamment les modalités du contrôle d’honorabilité des éducateurs sportifs sur celles applicables au secteur social et médico-social, renforcées par la loi relative à la protection des enfants adoptée en février 2022.

Elle instaure également une obligation pour les dirigeants de club de signaler, auprès de l’autorité administrative, les comportements à risques des bénévoles qu’ils emploient et introduit une mesure administrative d’interdiction temporaire ou définitive d’exercer, pour un dirigeant de club qui emploierait un éducateur sportif au mépris du contrôle de l’honorabilité, refuserait de signaler des comportements à risques dans son club ou qui présenterait lui-même un danger pour la sécurité et la santé morale et physique des pratiquants.

Désormais, les fédérations agréées devront informer sans délai le ministre chargé des sports lorsqu’elles ont connaissance du comportement d’une personne dont le maintien en activité constituerait un danger pour la santé et la sécurité physique ou morale des pratiquants.

Enfin un président de club qui emploierait un éducateur sportif interdit d'exercer par le préfet sera sanctionné administrativement.

La création de 56 ETP dédiés aux enquêtes et aux contrôles pour assurer la protection des publics entre 2023 et 2024, et renforcer, partout en France, les effectifs des services départementaux sous l’autorité du ministère et la mise en place de référents Sport au sein des parquets, en lien avec les Services départementaux à la jeunesse, à l'engagement et aux sports (SDJES), pour l’articulation et le suivi des procédures ainsi que le partage d’informations lors du contrôle d’honorabilité était indispensable.

 Pour autant, le renforcement de l’obligation de signalement des acteurs sportifs et du contrôle d’honorabilité ainsi que l’extension des mesures d’interdiction d’exercer aux exploitants d’établissements d’activités physiques et sportives (EAPS) avec la promulgation de la loi du 8 mars 2024 supposent une croissance de la charge de travail.

 La précédente ministre des sports a annoncé des objectifs renforcés s’agissant du nombre de contrôles d’EAPS à contrôles, passant de 3 900 à 6 000 en 2024.

 Le présent amendement vise donc :

à augmenter de 300 000 € les crédits de l'action   03 "Prévention par le sport et protection des sportifs" du programme 219 "sport" 

de diminuer de 300 000€ les crédits de l'action 06 « Service National Universel » du programme 163 « Jeunesse et vie associative »






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-709

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. KANNER et LOZACH, Mmes MONIER et BROSSEL, M. CHANTREL, Mmes DANIEL et Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

1 000 000

 

1 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

1 000 000

 

1 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

1 000 000

1 000 000

1 000 000

1 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement propose de doubler l’enveloppe budgétaire actuelle de 1 million d’euros consacrée à la promotion du sport étudiant.

 Alors que le système éducatif, de l’école primaire au lycée, fait l’objet de politiques volontaristes en faveur des activités physiques et sportives, l’entrée dans l’enseignement supérieur constitue souvent un point de rupture majeur dans la pratique sportive des jeunes.

 Les étudiants restent les « grands oubliés » des politiques publiques de promotion de l’activité physique et sportive. Il est impératif de réhabiliter la place du sport à l’université et d’en faire un levier central de santé publique.

 L’adolescence est une période charnière marquée par une augmentation des comportements sédentaires et une réduction de l’activité physique, des habitudes qui tendent à se maintenir et à s’aggraver à l’âge adulte. L’entrée dans l’enseignement supérieur, qui suit directement cette phase, exacerbe ces tendances, augmentant ainsi les risques pour la santé des étudiants.

 Une enquête réalisée par l’Onaps et l’Anestaps révèle que seuls 27 % des étudiants pratiquent une activité physique au sein des services universitaires d’activités physiques et sportives (Suaps). De plus, la crise sanitaire a renforcé ces comportements sédentaires : selon cette même enquête, 53 % des étudiants interrogés rapportent une augmentation du temps passé sur les écrans, et 34 % une diminution de leur pratique sportive. En moyenne, un étudiant passe huit heures par jour dans des comportements sédentaires et cinq heures devant les écrans, des habitudes aux conséquences préoccupantes pour leur santé future.

 Si les dispositifs comme « villages sports dans les universités », portés par le ministère des Sports en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, constitue une avancée positive, les moyens dédiés à la promotion et au sport étudiant restent largement insuffisants face à l’ampleur des besoins.

 Nous proposons de porter cette enveloppe à 2 millions d’euros afin de permettre la mise en place d’actions ambitieuses.

 Par exemple, ces crédits supplémentaires pourraient :

-         être mobilisés pour créer des maisons sport-santé universitaires en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Santé. Ces structures offriraient un accompagnement adapté aux étudiants pour intégrer durablement l’activité physique dans leur quotidien.

-         permettre d’accroître les subventions pour charge de service public dédiées aux SUAPS, qui jouent un rôle essentiel dans la promotion du sport étudiant.

 Afin d’assurer la recevabilité financière, cet amendement :

 -          Prélève 1 000 000 euros en AE et CP à l’action 06 « Service National Universel » du programme 163 « Jeunesse et vie associative » ;

-          Crédite de 1 000 000 euros en AE et CP de l’action 01 « promotion du sport pour le plus grand nombre » du programme 219 « Sport ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1313 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Retiré

M. SAVIN, Mme PUISSAT, MM. MICHALLET, MILON et Jean Pierre VOGEL, Mme MICOULEAU, MM. PANUNZI, NATUREL et BRISSON, Mmes MALET, VENTALON et BELRHITI, MM. KERN, BOUCHET et RIETMANN, Mmes DREXLER et LASSARADE, MM. GREMILLET et GENET, Mme Pauline MARTIN et M. PIEDNOIR


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le service civique permet aux jeunes âgés de 16 à 25 ans (30 ans pour les jeunes en situation de handicap) de réaliser une mission d’intérêt général visant à renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale. Il s’inscrit dans un objectif de développement des politiques de la jeunesse favorisant l’insertion des jeunes à travers leur engagement. Depuis sa généralisation il y a 9 ans, le service civique a prouvé son efficacité, atteignant ses objectifs cibles de 150 000 jeunes par an, en 2023 et en 2024, portant sa réalisation à 100%.

 Pour 2025, ce sont près de 600 000 millions d’euros qui sont consacrés au service civique dans le projet de loi de finance, ce qui représente une hausse de 15,7% des crédits par rapport à 2024. Dans un contexte de contraintes budgétaires, le service civique est ainsi la seule action qui bénéficie d’une telle augmentation de crédits pour le budget du ministère des sports, de la jeunesse et de la vie associative, pourtant en diminution de 268M€ (soit une baisse de 29%).

Cet amendement vise donc à limiter l’augmentation des crédits destinés au service civique à 6%, soit une hausse maintenue à 31M€, dans le même objectif que celui poursuivi par le gouvernement, consolider un dispositif essentiel à destination de la jeunesse. Cette augmentation permet de reconstituer un niveau acceptable de trésorerie et de maintenir une cible identique à celle des années précédentes, de 150 000 jeunes pour 2025, tout en participant à l’effort national de réduction des dépenses public.

En consolidant la hausse des crédits alloués au service civique, cet amendement préserve son rôle central dans l'engagement de la jeunesse, tout en assurant un équilibre avec la responsabilité budgétaire que nous prescrivent les circonstances.

Ainsi, cet amendement transfère les crédits inscrits au programme 163 « Jeunesse et vie associative », sur l'action 4 «développement du service civique» vers le programme 219 « Sport », sur l’action 1 « Promotion du sport pour le plus grand nombre ». Ces crédits sont destinés à compenser la diminution des ressources affectées à l’ANS pour l’entretien, la rénovation et la construction d’équipements structurants.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-714

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et KANNER, Mmes MONIER, BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

36 000 000

 

36 000 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

36 000 000

 

36 000 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

36 000 000

36 000 000

36 000 000

36 000 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à pérenniser et augmenter l’aide financière pour les volontaires en service civique qui souhaitent passer le BAFA ou le BAFD.

En effet, une aide exceptionnelle de 100 euros a été mise en place pour les volontaires ayant effectué un service civique entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023, et l’éligibilité à cette aide s’éteint le 30 novembre 2024.

Afin de renforcer la continuité du volontariat et de l’engagement des jeunes, il semble nécessaire de permettre aux jeunes volontaires en service civique de disposer de cette aide au cours de leur mission, et non à l’issue de cette dernière. À cette fin, il est pertinent d’accroître l’aide de 100 euros versée aux associations au titre des formations civiques et citoyennes (FCC) afin d’encourager les structures à accompagner les jeunes qu’elles accueillent à passer le BAFA ou le BAFD et de créer ainsi une vraie continuité de l’engagement.

Dans cette perspective, l’aide versée au titre des FCC serait revalorisée de 100 à 500 euros, dont 400 euros seraient réservés au passage du BAFA ou du BAFD et qui serait cumulable avec les autres dispositifs existants.

Avec près de 90 000 jeunes en service civique chaque année, il conviendrait d’abonder les crédits destinés à ces volontaires.

Afin de se conformer aux règles de la LOLF, l’amendement procède :

·         A un abondement de 36 millions d’euros à l’action 04 Service civique du programme 163 Jeunesse et vie associative

·         A une déduction de 36 millions d’euros à l’action 02 Développement du sport de haut niveau du programme 219  Sport






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-456 rect. bis

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. REDON-SARRAZY, Mmes DANIEL, MONIER, LE HOUEROU, POUMIROL et ARTIGALAS et MM. TISSOT, BOURGI, TEMAL, PLA, Michaël WEBER et DEVINAZ


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

33 500 000

 

33 500 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

33 500 000

 

33 500 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

33 500 000

33 500 000

33 500 000

33 500 000

SOLDE

0

0

Objet

Cet amendement vise à intégrer une dimension agricole au dispositif existant des « services civiques écologiques ».

D’ici 10 ans, la moitié des agriculteurs partiront à la retraite et les installations ne compensent aujourd’hui que les deux tiers des départs. Un des principaux freins identifiés au renouvellement des générations agricoles est la faible attractivité du métier d’agriculteur et la faible connaissance des personnes non issues du milieu agricole de ce secteur d’activité.

Face à cela, faire découvrir le métier d’agriculteur et susciter des vocations est primordial, ainsi que visibiliser des pratiques agricoles durables qui existent déjà et qui sont appelées à se développer.

Pour répondre à cet enjeu, cet amendement vise à créer un service civique d’agriculture durable, où les jeunes auront comme rôle d’aider aux tâches agricoles dans des exploitations reconnues officiellement comme pratiquant l’agriculture biologique.

Les tâches concerneront ainsi, selon les types d’exploitations concernées :

-  les opérations de culture (labours, semis, épandage, récolte...)

-  l’opération d’élevage (alimentation, soins, surveillance, traite...)

-  l’entretien des bâtiments, des machines et des outils

-  l’entretien, maintien et/ou installation d’Infrastructure Agro-Ecologiques (IAE) (haies, prairies permanentes, mares)

-  les activités annexes (conditionnement, vente sur le marché, animations...)

Pour une première année, l’amendement vise à permettre à 5 000 jeunes d’effectuer ce type de service civique. En prenant en compte le coût moyen du service civique par jeune, le coût d’un tel déploiement pour 2025 est donc estimé à 33 500 000 €.

Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé :

- Une augmentation de 33 500 000 €, en AE et en CP, de l’action 04 « Développement du service civique » du programme n° 163 « Jeunesse et vie associative » ;

- Une diminution de 33 500 000 €, en AE et en CP, de l’action 02 « Développement du sport de haut niveau » du programme n° 219 « Sport ».

Il est précisé qu’il n’est pas souhaité de baisser les crédits de ce programme. C’est pourquoi le Gouvernement est appelé à lever ce gage.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1376

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

5 000 000

 

5 000 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

5 000 000

 

5 000 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

5 000 000

5 000 000

5 000 000

5 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à améliorer la rémunération des volontaires qui effectuent une mission de Service Civique à l’étranger.

Depuis plus d’une décennie, le service civique est devenu un marqueur fort dans les politiques de jeunesse. Créé en 2010, ce dispositif permet à des jeunes de 16 à 25 ans, et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap, de s’engager dans une mission d’intérêt général. Alliant au cœur la solidarité et le partage, le service civique s’inscrit également dans une volonté d’ouverture et de mixité sociale. Il est possible pour un volontaire de réaliser une mission de Service Civique à l’étranger dans des associations françaises agissant à l’étranger ou dans le cadre de projets de coopération décentralisés de collectivités territoriales françaises.

L’indemnité́ actuelle perçue au titre du Service Civique, même après revalorisation, est insuffisante pour préserver et accroitre l’attractivité́ du dispositif. Cette indemnité nette mensuelle est de 504,98 euros. Elle peut être majorée sur critères sociaux, à hauteur de 114,95 euros. Les volontaires peuvent également percevoir une prestation de subsistance, d’équipement et de transport qui s’élève à 114,85 euros. En cas de mission à l’étranger, l’indemnité nette perçue par les volontaires atteint 558,17 €. Si l'argument financier n'est pas la motivation première lorsque l'on décide de faire une mission de Service Civique, nous ne pouvons pas accepter la précarité grandissante de ces volontaires.

Le groupe Écologiste – Solidarité et Territoires a toujours défendu une revalorisation de l’indemnité pour l’ensemble des volontaires en service civique. 

Compte tenu du contexte, le présent amendement souhaite revoir à la hausse l'indemnité des volontaires à l’étranger en portant la part de l’État à 700 euros par jeune et par mois. En effet, effectuer une mission de Service Civique international est une décision qui ne se prend pas à la légère. Lors de déplacements à l’étranger, de nombreux jeunes volontaires ont exprimé leurs difficultés et les coûts supplémentaires liés à la mission, notamment en termes de transport et d’hébergement. Bien souvent, ces frais incombent aux volontaires et renforcent des situations de précarité.

Nous proposons donc de transférer 5 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 02 « Développement du sport de haut niveau » du programme 219 « Sport » vers l’action 04 « Développement du service civique » du programme 163 « Jeunesse et vie associative ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-713

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et KANNER, Mmes MONIER, BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

50 000 000

 

50 000 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

50 000 000

 

50 000 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

50 000 000

50 000 000

50 000 000

50 000 000

SOLDE

0

0



Objet

Cet amendement vise à renforcer le soutien aux mouvements d’éducation populaire en leur attribuant 50 millions d’euros supplémentaires par an.

Comme l’a souligné le Cese dans son rapport « Renforcer le financement des associations : une urgence démocratique », adopté le 28 mai 2024, l’évolution structurelle des financements des associations se traduit par une fragilisation de leur équilibre financier mais aussi et surtout par une perte de sens et une invisibilisation de ce qui caractérise l’association, c’est-à-dire l’intérêt général et le caractère non lucratif. Le CESE y voit aussi un risque élevé de dégradation de la vie démocratique. Ainsi l’augmentation significative des crédits dédiés à l’éducation populaire permettra de financer de manière pérenne ces structures, à l’encontre des logiques de concurrence et de projets, afin de redonner tout son sens à la liberté d’association.

En effet, considérer les mouvements d’éducation populaire comme de simples prestataires, au service d’un projet dont la conception n’a pas fait l’objet de la moindre concertation, c’est appauvrir leur champ d’action et renoncer à la promesse républicaine pour chaque individu de s’élever, de s’extraire de l’assignation sociale, de développer un esprit critique et d’embrasser un champ de possibles. Au contraire, l’éducation populaire, par la diversité de ses acteurs (associations, maisons des jeunes et de la culture, centres sociaux, etc.), contribue directement à l’émancipation individuelle et collective, ainsi qu’à la capacité de notre société à faire confiance aux jeunesses.

L’éducation populaire n’est pas au service de l’État, elle est au service de la sauvegarde du savoir et de sa diffusion au plus grand nombre, au service de la construction de l’individu, au service de la construction de la société, au service de l’engagement par le rôle actif qu’elle confère à chacun, en dehors de toute considération d’origine, de classe, de condition.

Elle est une composante essentielle de notre démocratie dont nous ne pouvons nous passer. En redonnant à l’éducation populaire ses lettres de noblesse et les conditions de son autonomie, nous nous assurerons de conserver un outil au service du bien commun et de l’émancipation des jeunesses.

Cet abondement sera alimenté dans un premier temps par une réaffectation à hauteur de 50 millions des crédits du SNU, dont nous demandons la suppression.

Le service national universel a tenté, sans succès, de reproduire au sein d’un cadre militaire et obligatoire le savoir-faire de l’éducation populaire : engagement volontaire de la jeunesse, départ en vacances et émancipation. Après six années de balbutiements expérimentaux non concluants, il est temps de redonner la main à celles et ceux qui savent faire, de leur affirmer notre soutien et de le traduire en actes, par des réaffectations de crédits, dans une logique de long terme rendant possibles les projets émanant des jeunes, dans une relation de proximité et de confiance réciproque.

Nous souhaitons également rappeler que la notion d’éducation populaire a un sens. À ce titre, il est utile qu’un agrément « jeunesse et éducation populaire » existe et que son obtention conditionne l’octroi de financements de l’État.

En revanche, la notion d’éducation populaire ne saurait être déformée et bafouée. À cet égard, nous appelons le Gouvernement à travailler de concert avec les acteurs historiques de l’éducation populaire pour préciser ensemble ce qui peut relever de ce champ et donc de son financement : trop souvent, des associations ayant seulement une « intention » d’éducation populaire bénéficient de financements publics, au détriment des mouvements historiques.

Enfin, ces crédits doivent être prioritairement destinés au financement des fédérations nationales et régionales d’éducation populaire. Ainsi, le fonds pour le développement de la vie associative (FDVA) gardera tout son sens, à savoir financer les associations locales et la formation de leurs bénévoles.

Afin de se conformer aux règles de la LOLF, l’amendement procède :

·         à un abondement de 50 millions d’euros à l’action 02 Actions en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire du programme 163 Jeunesse et vie associative

·         à une déduction de 50 millions d’euros à l’action 02 Développement du sport de haut niveau du programme 219  Sport






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1189 rect.

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

M. LAOUEDJ, Mme Maryse CARRÈRE, MM. GOLD, CABANEL, BILHAC, MASSET, FIALAIRE et ROUX, Mme BRIANTE GUILLEMONT, M. GUIOL et Mme PANTEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 7 328 585

 

 7 328 585

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

7 328 585 

 

 7 328 585

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

7 328 585  

7 328 585  

7 328 585  

7 328 585  

SOLDE

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter le budget dédié aux associations de jeunesse et d’éducation populaire en abondant le programme 163, « soutien national aux associations agréées Jeunesse et éducation populaire (JEP) » alors que le projet de loi de finance pour 2025 ne prévoit pas d’augmentation de ces crédits.

Alors que le Gouvernement présente la jeunesse comme une de ses priorités, il n’a, en réalité, financé que des dispositifs pilotés par l’État tel que le Service National Universel. 

Dans un contexte de baisse des financements des collectivités territoriales, l’éducation prioritaire risque de se trouver fortement fragilisée. Dès lors, le soutien aux associations agréées Jeunesse et éducation populaire (JEP) doit être renforcé, au vu de leur rôle primordial auprès des jeunes au sein de nos territoires.

La suppression du Service National Universel semble se concrétiser dans ce projet de loi de finances. Nous proposons donc de réaffecter les économies ainsi réalisées pour renforcer les moyens des associations, en les orientant vers les crédits dédiés à la jeunesse et à l’éducation prioritaire.

L'amendement propose : 

De retirer 7 328 585€ à l'action 01 du programme 219D'abonder l'action 02 du programme 163 à hauteur de 7 328 585€ 

Nous demandons au Gouvernement de lever le gage afin de ne pas diminuer les crédits relatif au programme "Sport". 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1378

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

7 328 585

 

7 328 585

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

7 328 585

 

7 328 585

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

7 328 585

7 328 585

7 328 585

7 328 585

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à doubler les crédits alloués au soutien national aux associations agréées Jeunesse et éducation populaire (JEP).

Une nouvelle année consécutive, le projet de loi de finances ne prévoit aucune augmentation du budget des associations de jeunesse et d’éducation populaire, alors que dans un contexte inflationniste, l’absence de toute revalorisation se traduira nécessairement par une fragilisation de ces associations, lesquelles sont déjà dans des situations financières difficilement tenables. 

Pourtant, les associations de jeunesse et d’éducation populaire (foyers, centres sociaux, MJC, centres de loisirs…) sont des acteurs incontournables de l’éducation des jeunes, de la cohésion sociale et territoriale. Un Gouvernement qui déclare la jeunesse comme une priorité nationale ne peut faire l’impasse sur ces associations. 

Au lieu de soutenir les associations d’éducation populaire, le budget concentre ses crédits pour la jeunesse sur un nombre réduit de dispositifs pilotés par l’État : SNU, mentorat, colos apprenante… pourtant, comme l’indique justement la rapporteure pour avis de l’Assemblée nationale sur la mission, au cours des dernières années, la politique en direction de la jeunesse a consisté en un empilement de dispositifs insuffisamment coordonnés et sans vision d’ensemble. Or une somme de dispositifs ne constitue pas une politique publique. 

Afin d’assurer sa recevabilité financière, cet amendement de crédits :

- Augmente de 7 328 585 euros les AE et CP de l’action 01 « Développement de la vie associative » du programme 163 « Jeunesse et vie associative »

- Retire 7 328 585 euros en AE et CP de l’action 02 « Promotion du sport de haut niveau » du programme 219 « Sport ».

Notre groupe appelle le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-712

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

MM. CHANTREL et KANNER, Mmes MONIER, BROSSEL et DANIEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

21 000 000

 

21 000 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

21 000 000

 

21 000 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

21 000 000

21 000 000

21 000 000

21 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à porter la valeur de l’unité FONJEP de 7 164 euros par an à 10 000 euros par an. Le FONJEP assure le versement de subventions d’appui au secteur associatif destinées à la rémunération d’un personnel qualifié chargé de la mise en œuvre de l’action associative ou de l’animation du projet associatif.

Il permet donc aux associations d’être accompagnées financièrement pour accueillir de nouvelles ressources humaines, mais aussi à de nombreux jeunes de s’insérer professionnellement dans le secteur de la vie associative par ce type de contrat.

Le montant de l’aide au poste doit être significativement revalorisé, afin de perpétuer l’ambition initiale de cette politique, à savoir apporter un soutien déterminant pour le développement d’emplois associatifs.

Le montant de l’aide au poste n’a pas été revu depuis plus de vingt ans, et représente donc aujourd’hui une part de moins en moins importante d’un salaire chargé (en moyenne environ 17 %). Pour que l’effet du mécanisme soit réellement déterminant, il faut que ce soutien soit porté à au moins 10 000 euros par an. Le coût annuel de cette revalorisation est estimé à 21 millions d’euros par les acteurs du secteur.

Pour financer cette mesure destinée à abonder l’action 02 du programme 163, l’amendement vise à transférer 21 millions d’euros de l’action 02 du programme 219.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1379

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

7 200 000

 

7 200 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

7 200 000

 

7 200 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

7 200 000

7 200 000

7 200 000

7 200 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste - Solidarité et Territoires vise à restaurer les moyens pour les postes « FONJEP Jeunes », mis en extinction dans le cadre du projet de loi de finances pour 2025.

Dans le cadre du plan de relance, le soutien aux associations intervenant dans les champs de la jeunesse et de l’éducation populaire a été renforcé́ avec le dispositif « postes FONJEP ». Le dispositif permet d’apporter un soutien renforcé aux associations du champ de la jeunesse et de l’éducation populaire, en permettant notamment la distribution de près de 2 000 subventions destinées spécifiquement à soutenir des postes de salariés permanents au sein de ces associations. Ces subventions, d’une valeur de 7 164 euros par an sur une durée de trois ans, visent spécifiquement les associations qui recrutent des jeunes âgés de 18 à 30 ans, quel que soit leur niveau de diplôme, de qualification ou d’expérience.

Nous souhaitons la pérennisation de cette aide, qui a fait ses preuves en matière de soutien à l’emploi des jeunes, dans un secteur qui connaît une crise d’attractivité sans précédent. 

Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé : 

- Une augmentation de 7 200 000 €, en AE et en CP, de l’action 02 « Actions en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire » du programme n° 163 « Jeunesse et vie associative » ;

- Une diminution de 7 200 000 €, en AE et en CP, de l’action 02 « Développement du sport de haut niveau » du programme n° 219 « Sport ».

Il est précisé que notre groupe ne souhaite pas baisser les crédits de ce programme. C’est pourquoi le Gouvernement est appelé à lever ce gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1373

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

20 000 000

 

20 000 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

20 000 000

 

20 000 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

20 000 000

20 000 000

20 000 000

20 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à créer un fonds de soutien pour l’accueil des jeunes en situation de handicap dans les accueils collectifs et colonies de vacances. Cette mesure s’inspire de l’article 1 de notre proposition de loi n°123 visant à promouvoir et démocratiser l’accès aux vacances sportives enregistrée au Sénat le 6 novembre 2024. 

Le succès du film « Un p’tit truc en plus » retraçant le parcours de jeunes en situation de handicap en colonies de vacances n’est pas anodin. La réussite de ce film nous montre le besoin de partage, de joie et d’aventure humaine. Mais elle met surtout en lumière des situations, des métiers et des structures bien trop souvent oubliées. 

Le 8 octobre dernier, la commission des affaires sociales organisait au Sénat une projection d’extraits et d’un documentaire sur les coulisses du tournage du film « Un p’tit truc en plus ». Cette projection et la présence du réalisateur Artus a permis de mettre en valeur la question de l’inclusion et de l’accessibilité. Cependant, cette séquence ne doit pas rester lettre morte. 

Les inégalités au départ en vacances persistent en France, et encore plus pour les jeunes en situation de handicap. Nous devons soutenir les familles et les structures accueillantes d’éducation populaire qui effectuent un travail fantastique sur le terrain. 

Nous proposons la création d’un fonds de soutien à l’accueil des personnes en situation de handicap dans les accueils collectifs de mineurs, tels que définis à l’article L. 277-4 du code de l’action sociale et des familles. Ce fonds peut contribuer aux dépenses liées à l’accompagnement humain des enfants en situation de handicap, au financement de matériels adaptés ou encore à la rénovation et l’accessibilité des structures accueillantes.

Nous souhaitons donc transférer 20 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 02 « Développement du sport de haut niveau » du programme 219 « Sport » vers l’action 02 « Actions en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire » du programme 219 « Jeunesse et vie associative ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1375

1 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mmes OLLIVIER et de MARCO, MM. BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS, FERNIQUE et GONTARD, Mme GUHL, MM. JADOT et MELLOULI, Mme PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

10 000 000

 

10 000 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Le présent amendement du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires vise à réhausser de 10 millions d’euros le dispositif « colo apprenantes ». 

Les bienfaits du départ en vacances ne sont plus à démontrer. Plus que jamais, le temps libre est un outil d’émancipation et d’apprentissage pour la jeunesse. Pourtant, le rapport d’information parlementaire de juillet 2013 présenté par Michel Ménard estimait déjà que chaque année près de 3 millions d’enfants entre 5 et 19 ans ne partaient pas en vacances. Depuis, on constate un recul toujours plus important du départ en vacances des Françaises et des Français. Selon l’étude réalisée en 2023 par l’Observatoire des vacances et des loisirs des enfants et des jeunes (Ovlej) avec le Crédoc : 56% des enfants qui vivent dans un foyer dont les revenus sont bas ne sont pas partis en vacances en 2023, et 38% des familles de classes moyennes inférieures. Aujourd’hui, de nombreux jeunes ne partent pas car les familles ne sont pas éligibles aux différentes aides existantes (Pass Colo », « colo apprenantes » …), parce que l’enveloppe dédiée est insuffisante ou par manque de communication sur ces dispositifs.

Lors des auditions que nous avons effectué dans le cadre de notre proposition de loi n°123 visant à promouvoir et démocratiser l’accès aux vacances sportives, le sujet de la faiblesse du montant alloué aux « colos apprenantes » au regard du nombre de demandes reçues a été régulièrement évoqué. Le dispositif « colos apprenantes », créé en 2020 dans le cadre du programme « vacances apprenantes », constitue une offre de séjours incluant des temps de renforcement des apprentissages, destinée en particulier aux enfants et aux jeunes issus de milieux sociaux modestes. La somme allouée à ce dispositif est insuffisante, obligeant des structures à refuser l’accueil de jeunes. 

Nous proposons donc de transférer 10 millions d’euros en crédits de paiement et en autorisations d’engagement depuis l’action 02 « Développement du sport de haut niveau » du programme 219 « Sport » vers l’action 02 « Actions en faveur de la jeunesse et de l’éducation populaire » du programme 163 « Jeunesse et vie associative ».

Les règles de recevabilité nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1341

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

M. BACCHI, Mme CORBIÈRE NAMINZO, M. OUZOULIAS

et les membres du groupe Communiste Républicain Citoyen et Écologiste - Kanaky


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Fonds de soutien aux associations de solidarité

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

11 000 000

 

11 000 000

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

Fonds de soutien aux associations de solidarité

11 000 000

11 000 000

TOTAL

11 000 000

11 000 000

11 000 000

11 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Les membres du groupe CRCE-K proposent la création d’un fonds de soutien accordé aux associations de solidarité, en partenariat avec les collectivités territoriales et le secteur associatif.

Ce fonds permet de centraliser les subventions accessibles aux acteurs associatifs portant des projets visant à améliorer la solidarité. Ces projets peuvent inclure des actions ayant trait à la lutte contre l’exclusion, la pauvreté, mais aussi l’enfance, la jeunesse, le grand âge, l’environnement, l’éducation, la culture, la santé, l’insertion.

Contraints par l’article 40 de la Constitution, les membres du groupe CRCE-K se trouvent dans l’obligation de devoir compenser toute majoration de crédit par une minoration du même montant.

C’est pour cette raison que cet amendement prélève 11 millions d’euros en CP et AE de l’action 06 du programme 163 afin d’abonder un nouveau programme intitulé « Fonds de soutien aux associations de solidarité ».






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-708

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Rejeté

Mme DANIEL, MM. CHANTREL et KANNER, Mmes MONIER et BROSSEL, M. LOZACH, Mme Sylvie ROBERT, MM. ROS et ZIANE, Mme ARTIGALAS, MM. CHAILLOU, MARIE, PLA, REDON-SARRAZY, UZENAT

et les membres du groupe Socialiste, Écologiste et Républicain


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

"Soutien aux associations à vocation européenne"

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

 

 

 

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

 

 5 000 000 

 

 5 000 000 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

Soutien aux associations à vocation européenne (nouvelle ligne)

 5 000 000

 

 5 000 000 

 

TOTAL

  5 000 000

 5 000 000 

 5 000 000 

 5 000 000 

SOLDE

 0

 

Objet

Au lendemain des élections européennes, il est proposé la création d’un nouveau programme « Soutien aux associations à vocation européenne » au sein de la mission « Administration générale et territoriale de l’Etat » destinée à encourager les initiatives des associations françaises engagées pour mieux faire connaître les enjeux européens, et à rationaliser les différents financements, beaucoup trop modestes et accordés de manière éclatée et non coordonnée, entre les ministères.

En effet, les associations consacrées aux affaires européennes répondent en France à une double mission d’intérêt général avec un double enjeu de pédagogie et de contribution à l’élaboration des politiques publiques inspirées de solutions venant du terrain permet de répondre au sentiment d’éloignement, de déconnexion et de défiance envers l’Union européenne, parfois perçue par les entreprises et les citoyens, comme simple émettrice de normes superflues ou de contraintes.

Dans ce contexte de défiance de la société civile envers les enjeux liés à la construction européenne, le soutien financier des entreprises (publiques et privées) au tissu associatif européen se raréfie. De plus, le financement des associations européennes de notre pays, spécialement des think tanks, contraste avec les ambitions européennes de la France et son rôle majeur dans l’histoire de la construction européenne.

Nous pouvons alors constater un décalage entre le financement des think tanks français et celui de nos homologues européens, avec un risque de marginalisation pour notre pays en matière d’innovation et de réflexions concernant les politiques publiques européennes.

L’écart des enveloppes dédiées aux think tanks français est considérable.

Il est à noter que l’Allemagne n’est pas le seul pays en Europe à pratiquer un soutien public massif aux think tanks consacrés aux affaires étrangères et européennes : l’Espagne, l’Italie, la Suède, ou encore l’Autriche, affichent également un fort engagement de l’Etat, représentant a minima 40% des budgets des structures concernées.

Pour illustrer cet écart, l’enveloppe des services du Premier ministre dédié aux think tanks français est de 7 millions d’euros par an contre 640 millions d’euros en Allemagne. Le budget des think tanks allemands est couvert invariablement à plus de 75% par des financements publics, permettant à ces structures de disposer de moyens pérennes évalués à 100 millions d’euros/an pour la Fondation Konrad Adenauer (CDU), ou à 50 millions d’euros/an pour la Fondation Heinrich Böll (Verts).

Ce fonds, dans le cadre d’une vraie confrontation d’idées et d’un pluralisme garanti, constituerait un levier majeur permettant à l’Etat de soutenir les activités du tissu associatif européen en France, indispensable à son développement et à sa résilience face aux chocs économiques.

Ce fonds public transparent pour les associations européennes reposerait sur un financement transparent et pluriannuel. Abondé dans le cadre du projet de loi de finances, ce fonds serait exclusivement consacré au soutien des associations dédiées à renforcer le lien entre l’Union européenne et ses citoyens. Les subventions accordées dans le cadre de ce fonds seraient garanties sur cinq ans.

Afin de limiter le caractère discrétionnaire de l’attribution des fonds, les subventions seraient accordées sur la base d’un barème déterminant la santé financière de l’association, sans lien avec les engagements politiques de la structure soutenue, afin d’assurer la diversité des opinions européennes structurant le débat français.

Sur le modèle des subventions européennes, les associations consacrées à tisser un lien entre l’UE et les citoyens candidateraient au fonds en soumettant leurs rapports moraux et financiers à un panel pluraliste, constitué de représentants du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, du SGAE, des commissions des affaires européennes de l’Assemblée nationale et du Sénat, et du monde associatif.

L’un des enjeux centraux du financement des associations européennes est en effet la quête permanente de partenaires, renouvelée annuellement, qui interfère avec les travaux de fond de ces structures.

Un engagement pluriannuel de l’Etat dans les activités de notre écosystème permettrait aux associations récipiendaires d’améliorer significativement leur solidité financière, et ainsi de pérenniser leurs activités. L’efficacité du travail de terrain ou de réflexion ne peut se compter que sur le temps long et le caractère pluriannuel des subventions, constitue un élément aussi important pour l’association que le montant des fonds versés.

Enfin, il est aussi essentiel que ces soutiens ne soient pas adossés à des appels à projet ponctuel afin de garantir l’indépendance politique du tissu associatif européen en France, mais viennent participer au développement des structures récipiendaires.

Face aux multiples changements accélérés qui traversent et secouent notre monde, ce fonds pourrait constituer un des axes majeurs pour développer l’écosystème pluriel et fragile des laboratoires d’idées et associations citoyennes participant au rayonnement de la France, en Europe et dans le monde.

Il serait une véritable force de propositions, d’innovations, de prospective et d’actions, plus essentielle que jamais pour notre pays, un véritable fonds de soutien à la société civile européenne.

Afin d’assurer la recevabilité financière de cet amendement, il est proposé

- de prélever 5 000 000 euros, en AE et en CP, à l’action 06 « Service national universel » du programme 163 "Jeunesse et vie associative"

- d’abonder de 5 000 000 euros, en AE et en CP l’action 01 du nouveau programme "Soutien aux associations à vocation européenne". 






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1288

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Sagesse du Sénat
G Défavorable
Adopté

Mme FÉRET et M. CHANTREL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Sport
dont titre 2

 

2 500 000

 

2 500 000

Jeunesse et vie associative
dont titre 2

2 500 000

 

2 500 000

 

Jeux olympiques et paralympiques 2024

 

 

 

 

TOTAL

2 500 000

2 500 000

2 500 000

2 500 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les moyens nécessaires au déploiement sur l’ensemble du territoire du dispositif Guid’Asso.

Le dispositif Guid’Asso est développé depuis 2020 dans le cadre de la feuille de route du Gouvernement pour la vie associative. Depuis, Guid’Asso a été consacré par la loi n° 2024-344 du 15 avril 2024 visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative.

Après avoir lancé un grand chantier de consultation des acteurs associatifs, M. Gabriel Attal, alors Secrétaire d’État à la vie associative, adoptait, fin 2018, une feuille de route visant au développement du secteur et notamment à structurer et à renforcer l’accompagnement des associations sur les territoires. En effet, la réforme territoriale, et plus particulièrement la loi NOTRe portant sur la nouvelle répartition des compétences, ont eu des effets importants sur la prise en compte de la vie associative dans les politiques publiques. La disparition de la clause de compétence générale a réduit les possibilités d’intervention des Régions et Départements, alors même que la vie associative devrait être par nature un sujet traité tout à la fois par les Communes dotées de la compétence générale, les Départements pour leur compétence sociale et les Régions pour leur compétence économique et dans le domaine de l’emploi et de la formation.

De fait, le manque de structuration entre les échelons territoriaux, le manque de co-construction pour définir précisément les besoins, le maquis des guichets et des dispositifs d’accompagnement rendent peu lisibles et coordonnés les dispositifs de soutien au secteur associatif.

Ce manque de structuration a également été révélé par la crise sanitaire et pointé par la Cour des comptes. Dans un référé publié le 21 mai 2021, la Cour des comptes dresse un état des lieux du soutien de l’État au monde associatif. Elle souligne en particulier l’absence de stratégie et une coordination fragile.

La Direction de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) a donc été chargée depuis 2020 par le Secrétaire d’État à la vie associative de porter un projet de stratégie territoriale de l’accompagnement associatif. Ce projet a pris la forme d’une mission de préfiguration lancée dans 3 Régions pilotes : Centre-Val-de-Loire, Hauts-de-France, Nouvelle-Aquitaine. Si la plupart des Régions ont aujourd’hui rejoint la démarche, on estime fin 2023 que Guid’Asso est disponible sur 53 % du territoire et ne dispose pas des moyens nécessaires à un déploiement partout en France. 

En 2024, le dispositif Guid’Asso est un réseau fort de 846 points d’appui labellisés, qui a répondu à plus de 112 000 demandes d’associations de tout secteur d’activité et a accompagné 62 000 associations, dont un tiers sont employeuses. L’année dernière, 6,7 millions d’euros ont été alloués au déploiement de ce dispositif sur l’ensemble du territoire. Cependant, ce montant ne permet le fonctionnement du dispositif qu’à des conditions minimums trop éloignées de l’ambition d’une politique structurante de vie associative pour les 1,5 million d’associations françaises. Pour permettre le déploiement sur l’ensemble du territoire, dans des conditions optimales, le budget de ce dispositif doit être porté à 10 millions d’euros pour l’année 2025.

 

Pour assurer la recevabilité financière du présent amendement, il est proposé : 

- Une augmentation de 2 500 000 €, en AE et en CP, de l’action 01 « Développement de la vie associative » du programme n° 163 « Jeunesse et vie associative » ;

- Une diminution de 2 500 000 €, en AE et en CP, de l’action 02 « Développement du sport de haut niveau » du programme n° 219 « Sport ».

Il est précisé qu’il n’est évidemment pas souhaité de baisser les crédits de ce programme. C’est pourquoi, le Gouvernement est appelé à lever ce gage.

Le présent amendement est issu d’une proposition du Mouvement associatif.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION SPORT, JEUNESSE ET VIE ASSOCIATIVE

(n° 143 , 144 , 149)

N° II-1388 rect. ter

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Défavorable
G Défavorable
Retiré

MM. THÉOPHILE et BUVAL, Mme PHINERA-HORTH, MM. PATIENT, BUIS, OMAR OILI, ROHFRITSCH et FOUASSIN et Mme NADILLE


ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS L'ARTICLE 64


Après l’article 64

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Dans le cadre des financements alloués par l’État et l’Agence Nationale du Sport pour les infrastructures sportives des collectivités ultramarines, les projets devront inclure une planification des coûts associés à la gestion, à l’entretien et au renouvellement des équipements. Cette approche vise à garantir la soutenabilité et la durabilité des infrastructures financées. Les plans de financement présentés par les collectivités devront comporter une estimation des coûts de gestion, entretien et renouvellement, ainsi qu’un engagement sur leur prise en charge sur une période minimale de dix ans.

Objet

Cet amendement vise à intégrer les coûts de gestion, entretien et renouvellement (GER) dans les financements alloués aux infrastructures sportives des Outre-mer. En conditionnant ces financements à un plan de GER sur au moins dix ans, il garantit la durabilité des équipements, optimise leur utilisation et prévient les coûts liés à leur dégradation. Cette mesure, reflète une volonté de gestion responsable et d’efficacité des investissements publics dans ces territoires. Il ne nécessite pas une augmentation immédiate des crédits, mais conditionne leur utilisation à une planification complète et réaliste des coûts à long terme. En favorisant une approche préventive et intégrée, il permet de réaliser des économies sur les dépenses futures de rénovation ou de remplacement d’équipements dégradés.



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DÉFENSE

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1173 rect.

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G  
Non soutenu

MM. DELAHAYE et CANÉVET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Environnement et prospective de la politique de défense

 

500 000 000

 

500 000 000

Préparation et emploi des forces

 

500 000 000

 

500 000 000

Soutien de la politique de la défense

dont titre 2

 

 

 

 

Équipement des forces

 

500 000 000

 

500 000 000

TOTAL

 

1 500 000 000

 

1 500 000 000

SOLDE

- 1 500 000 000

- 1 500 000 000

Objet

Le présent amendement propose une diminution de 1,5 milliards des crédits portant sur plusieurs programmes de la mission Défense, limitant ainsi l'augmentation des crédits de la mission Défense à 3,7%. 

Cette mesure d’effort budgétaire sur le périmètre de l’État se justifie par la situation extrêmement préoccupante de nos finances publiques, alors que l’objet de 5 % de déficit public pour 2025 paraît s’éloigner avant même le début de l’exécution de la loi de finances.

Pour 2025, cet effort représente une économie budgétaire de 1,5 Md€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), économie respectivement imputée, par convention : sur l’action 07  « prospective de défense » du programme 144 « Environnement et prospective de défense » (à hauteur de 500 M en AE et en CP) ; sur l’action 01 « planification des moyens et conduite des opérations » du programme 178 « Préparation et emploi des forces  » (à hauteur de 500 M€ en AE et en CP) ; sur l’action 08 « Projection, mobilité, soutien » du programme 146 « Equipement des forces » (à hauteur de 500 M€ en AE et en CP ).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DÉFENSE

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-625

28 novembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G Favorable
Adopté

Le Gouvernement


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Environnement et prospective de la politique de défense

 

672 560

 

672 560

Préparation et emploi des forces

 

142 940

 

142 940

Soutien de la politique de la défense

dont titre 2

 

56 389 375

 

56 093 430

 

56 389 375

 

56 093 430

Équipement des forces

 

 

 

 

TOTAL

 

57 204 875

 

57 204 875

SOLDE

- 57 204 875

- 57 204 875

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement, le présent amendement procède à des annulations de crédits afin d’atteindre la cible de déficit public de 5,4 % de PIB en 2025 fixée par le Premier ministre et de garantir la soutenabilité de la trajectoire des finances publiques.

Le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » à hauteur de 0,7 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP), le programme 178 « Préparation et emploi des forces » à hauteur de 0,1 M€ en AE et en CP et le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » à hauteur de 56,4 M€ en AE et en CP dont 56,1 M€ en AE et CP sur le titre 2.

Il en résulte un total d’annulations de 57,2 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, résultant de mesures transversales en matière de maîtrise de la masse salariale dans la fonction publique. Ces montants, qui n’affectent pas les objectifs ni la trajectoire d’augmentation des moyens prévue par la loi de programmation militaire, pourront toutefois être amenés à évoluer notamment compte tenu de l’abandon, annoncé par le Premier ministre, de l’ajout de deux jours de carence pour les agents de la fonction publique.






Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DÉFENSE

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1315 rect.

3 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Favorable
G  
Non soutenu

MM. CANÉVET et DELAHAYE et Mmes Olivia RICHARD et JACQUEMET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Environnement et prospective de la politique de défense

 

672 560

 

672 560

Préparation et emploi des forces

 

142 940

 

142 940

Soutien de la politique de la défense

dont titre 2

 

56 389 375

 

56 093 430

 

56 389 375

 

56 093 430

Équipement des forces

 

 

 

 

TOTAL

 

57 204 875

 

57 204 875

SOLDE

- 57 204 875

- 57 204 875

 

Objet

Comme annoncé par le Gouvernement lors du dépôt du PLF 2025, dans le cadre de mesures visant à atteindre 5 % du PIB, cet amendement minore les autorisations d’engagement et crédits de paiement de la mission « Défense ». Ainsi, le présent amendement procède à une annulation de crédits sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense » à hauteur de 0,7 M€ en AE et en CP, le programme 178 « Préparation et emploi des forces » à hauteur de 0,1 M€ en AE et en CP et le programme 212 « Soutien de la politique de la défense » à hauteur de 56,4 M€ en AE et en CP dont 56,1 M€ en AE et CP sur le titre 2.

Il en résulte un total d’annulations de 57,2 M€ en AE et en CP sur le périmètre de la mission, en titre 2 et en subventions pour charges de service public, résultant des mesures transversales prises en matière de masse salariale (indemnités journalières, ajout de deux jours de carence).



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DÉFENSE

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1180 rect. bis

4 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Avis du Gouvernement
G Demande de retrait
Retiré

MM. SAURY, PILLEFER, BONNEAU et PERRIN, Mme DUMONT, M. PELLEVAT, Mmes SOLLOGOUB, GUIDEZ et BELRHITI, MM. PAUL, CHAIZE, BRISSON, PANUNZI et Cédric VIAL, Mme DUMAS, M. NATUREL, Mme PERROT, M. RUELLE, Mme Pauline MARTIN et MM. GREMILLET et GENET


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


Modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Environnement et prospective de la politique de défense

 

 

 

 

Préparation et emploi des forces

 

 

 

 

Soutien de la politique de la défense

dont titre 2

 

10 000 000

 

10 000 000

Équipement des forces

10 000 000

 

10 000 000

 

TOTAL

10 000 000

10 000 000

10 000 000

10 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement vise à augmenter les crédits alloués à l'équipement des forces armées pour soutenir la filière du drone français souverain.

Les drones sont devenus des éléments incontournables des théâtres de guerre.  Les forces armées doivent disposer d’un éventail complet de ces aéronefs afin de répondre aux menaces et contraintes des conflits modernes.

Si la France a rattrapé son retard dans une partie du spectre, elle ne dispose pas d’un drone de moyenne altitude à longue endurance (MALE) national. L’armée est donc à ce jour encore dépendante des Etats-Unis et du Reaper. Le projet de MALE européen est quant à lui régulièrement ajourné et n’est donc pas une option à court terme.

La base industrielle et technologique de défense  nationale est en capacité de répondre aux besoins de l’armée. Il s’agit aujourd’hui d’accompagner la finalisation et la massification de la production.

Cet amendement vise donc à permettre à la Direction générale de l’armement de continuer à soutenir la filière du drone MALE.

Il abonde à ce dessein le programme équipement des forces de 10 millions. Pour sa recevabilité financière formelle, il soustrait les crédits du programme Soutien de la politique de la défense du montant susdit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



NB :La présente rectification porte sur la liste des signataires.





Logo : Sénat français

Direction de la séance

Projet de loi

Projet de loi de finances pour 2025

(1ère lecture)

SECONDE PARTIE

MISSION DÉFENSE

(n° 143 , 144 , 146)

N° II-1230

2 décembre 2024


 

AMENDEMENT

présenté par

C Demande de retrait
G Demande de retrait
Retiré

MM. GONTARD, MELLOULI, BENARROCHE, Grégory BLANC, DANTEC, DOSSUS et FERNIQUE, Mme GUHL, M. JADOT, Mmes de MARCO, OLLIVIER et PONCET MONGE, M. SALMON et Mmes SENÉE, SOUYRIS et Mélanie VOGEL


Article 42 (crédits de la mission)

(État B)


I. – Créer le programme :

Nationalisation d’ATOS

II. – En conséquence, modifier ainsi les crédits des programmes :

(en euros)

Programmes

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

 

+

-

+

-

Environnement et prospective de la politique de défense

 

 

 

 

Préparation et emploi des forces

 

 

 

 

Soutien de la politique de la défense

dont titre 2

 

 

 

 

Équipement des forces

 

70 000 000

 

70 000 000

Nationalisation d’ATOS

70 000 000

 

70 000 000

 

TOTAL

70 000 000

70 000 000

70 000 000

70 000 000

SOLDE

0

0

 

Objet

Cet amendement, inspiré par celui de notre collègue Aurélien Saintoul à l'Assemblée nationale, propose de créer un programme « Nationalisation d'ATOS » en l’abondant de 70 000 000 d’euros en autorisation d’engagement et en crédits de paiement et en minorant du même montant en AE et CP la sous-action 62 ""Frapper à distance - SCAF" de l'action 09 "Engagement et combat" du programme 146 "Equipement des forces".

ATOS va mal. L’entreprise est endettée à hauteur de 5 milliards d’euros. La faute à une stratégie d’achats et d’expansion de l’entreprise tous azimuts qui a fini par la fragiliser.

Déjà avant l’été, Bruno Le Maire avait mollement indiqué vouloir sauver les « activités stratégiques » sans dire ce qu’elles sont, ni comment il comptait s’y prendre.

Avant l’été c’est une offre de reprise à 700 millions d’euros qui était finalement évoquée. Cette somme est-elle toujours à l’ordre du jour ? Impossible à dire. En revanche, au regard du cours des actions qui ne valent plus que 0,65 centimes, on peut supposer que l’entreprise ne vaut en réalité que 70 millions d’euros.

Quant aux activités, si elles sont « stratégiques », on devine qu’il s’agit de celles directement liées aux activités de défense et de sécurité : supercalculateurs, systèmes militaires tels que le programme Artémis qui doit devenir le futur logiciel de renseignement de la DGSI et remplacer Palantir, ou bien encore la gestion des systèmes de combats et de communication sur le porte-avion, les frégates et les sous-marins.

Mais qu’en est-il des logiciels gérés par ATOS et qui sont utilisés au quotidien par tous les français ? L’entreprise est essentielle à tous les échelons de la nation. FranceConnect, la CNAM, la SNCF, la Caisse des dépôts, EDF, une grande partie des logiciels de gestion de sécurité informatique des collectivités territoriales et des mairies sont portés par ATOS. Personne ne sait aujourd’hui à combien de secteurs, d’entreprises, de collectivités et d’institutions s’étendent les services de l’entreprise. Cette liste exhaustive pourrait pourtant nous permettre de mieux évaluer les risques qui pèsent sur notre souveraineté nationale.

Faut-il comprendre que ces activités ne sont pas stratégiques ? Que la France serait prête à brader la gestion des données de ses citoyens au plus offrant quitte à ce qu’il s’agisse d’une entreprise étrangère ?

Il est encore temps d’empêcher ce désastre. Il faut nationaliser toute l’entreprise ATOS en urgence ainsi que toutes ses filiales. Ce serait parfaitement logique dans la mesure où elle est financée par l’Etat de longue date, prestataire de l’Etat et subventionnée par l’Etat. Elle appartient au patrimoine industriel de la France.

Les règles de recevabilité (imposées par l’article 40 de la Constitution) nous obligent à gager via un transfert de crédits provenant d’un autre programme de la mission. Nous appelons néanmoins le Gouvernement à lever le gage.